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« La sentence est tombée, lourde comme un couperet dans le silence feutré de la Haute cour militaire, constate Le Journal de Kinshasa. Ce mardi, l'ombre de Joseph Kabila a été officiellement condamnée à la peine de mort. Pour "trahison" et "participation à un mouvement insurrectionnel", la justice militaire a tranché. Aucune circonstance atténuante n'a été retenue. Le principal concerné, qui vit en exil, n'était qu'un fantôme. Le réquisitoire, impitoyable, dressait le portrait d'un homme non plus en chef d'État, mais en chef de guerre. La Cour a épousé ces allégations, peignant une réalité sombre. Elle affirme que, dans l'ombre, l'ancien président tenait à Goma et Bukavu de "véritables réunions d'état-major". Il inspectait des centres d'instruction de rebelles et se comportait en "chef incontesté de tous les mouvements rebelles" (…). Le jugement est sans appel : Joseph Kabila est désormais qualifié de "chef de la coalition AFC/M23" ». Pas de réaction pour l'instant de l'intéressé. Juste un communiqué de son parti, le FCC, le Front commun pour le Congo, publié sur le site congolais 7 sur 7 : « le FCC dénonce "la restauration de la dictature" et l'instrumentalisation "croissante, tant de la justice que de la puissance publique à des fins politiques". Le FCC, qui se positionne comme une force politique "considérable" de l'opposition, promet de combattre cette condamnation qu'elle juge "inacceptable" ». Séisme politique… Ce « verdict est une première depuis l'indépendance du Congo, en 1960 », constate le site spécialisé sur la RDC Afrikarabia : « avec une peine très lourde, des dommages et intérêts pour les victimes de l'AFC/M23 stratosphériques de plus de 30 milliards de dollars (soit deux fois le budget de l'État congolais), et désormais un ancien président en cavale et recherché par la justice congolaise. (…) Cette condamnation à mort de Kabila représente un petit séisme politique en RDC, pointe encore Afrikarabia. Ce verdict résonne d'abord comme un message d'avertissement et "préventif" à l'attention de toutes les personnes qui souhaiteraient rejoindre les rangs rebelles. (…) Et elle brise une possible coalition anti-Tshisekedi, avec à sa tête Joseph Kabila associé à une myriade d'opposants. Elle disqualifie enfin l'ex-président, aux yeux de Kinshasa, comme interlocuteur à un potentiel dialogue national ». Un « goût d'inachevé » ? Pour Le Monde Afrique, « en l'absence de l'accusé et sans avocat pour le défendre à l'issue d'une instruction bâclée, ce procès expéditif laisse un goût d'inachevé ». Avec « des charges qui reposent implicitement sur l'autorité, directe mais supposée, qu'exercerait Joseph Kabila sur la rébellion du M23. (…) D'un naturel taiseux, naviguant entre le Zimbabwe – où, selon une source, il se trouverait actuellement –, l'Afrique du Sud et la Zambie, l'ancien président avait finalement brisé le silence le 18 mars dernier, depuis Johannesburg, rappelle Le Monde Afrique, pour nier tout lien avec le M23. La plupart des observateurs jugent toutefois que Corneille Nangaa (l'un de ses fidèles lorsqu'il était au pouvoir) ne serait pas entré dans la rébellion armée sans, au minimum, l'onction de Joseph Kabila ». Et « beaucoup ont cru discerner l'ambition de ce dernier de revenir aux affaires lorsque Corneille Nangaa a exprimé son intention de renverser le pouvoir par les armes ». « Attiser le feu » ? La presse ouest-africaine s'interroge : « à quoi servira cette condamnation de Joseph Kabila ? » se demande WakatSéra à Ouagadougou. « N'est-ce pas plutôt le meilleur moyen de raidir les positions et d'attiser le feu dans l'est de la RD Congo ? (…) En tout cas, les populations civiles continuent, elles, de vivre l'enfer, alors que la convoitise des acteurs et commanditaires de la guerre, pour les richesses minières de la RD Congo, ne fait que croître ». Enfin pour Ledjely en Guinée, ce « verdict pourrait être perçu par l'opposition politique congolaise comme une manœuvre d'intimidation à l'encontre de toutes les voix dissidentes, en prévision du troisième mandat que Félix Tshisekedi caresse en secret l'ambition de briguer. C'est dire, conclut le site guinéen, que la condamnation prononcée contre Kabila pourrait contribuer à dégrader davantage les rapports de confiance entre les acteurs de la scène politique congolaise. Une méfiance qui ne pourra que galvaniser ceux dont les intérêts prospèrent dans l'insécurité chronique qui sévit en RDC depuis une trentaine d'années ».
Juste après la récolte, les légumes frais contiennent un maximum de vitamines et de minéraux utiles à notre organisme. Plus les jours vont passer, plus ils vont perdre de leurs bienfaits... Mais alors mieux vaut-il ne pas directement acheter des légumes congelés ? Contrairement aux préjugés qui consistent à dire que tout ce qui est frais est meilleur, dans le cas des légumes il n'y a pas une seule bonne réponse. Cela dépend du mode de conservation, du temps de transport et de la manière dont vous les cuisinez. Dans les deux cas, les légumes frais et surgelés ont des avantages et des inconvénients. Quels sont les avantages des légumes congelés ? Et ceux des légumes frais ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez" ! Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Laura Taouchanov. Première diffusion : mars 2025. À écouter ensuite : Est-ce vraiment dangereux de manger des aliments moisis ? Faut-il vraiment éviter de manger des féculents le soir ? Comment manger sain sans se ruiner ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
« La sentence est tombée, lourde comme un couperet dans le silence feutré de la Haute cour militaire, constate Le Journal de Kinshasa. Ce mardi, l'ombre de Joseph Kabila a été officiellement condamnée à la peine de mort. Pour "trahison" et "participation à un mouvement insurrectionnel", la justice militaire a tranché. Aucune circonstance atténuante n'a été retenue. Le principal concerné, qui vit en exil, n'était qu'un fantôme. Le réquisitoire, impitoyable, dressait le portrait d'un homme non plus en chef d'État, mais en chef de guerre. La Cour a épousé ces allégations, peignant une réalité sombre. Elle affirme que, dans l'ombre, l'ancien président tenait à Goma et Bukavu de "véritables réunions d'état-major". Il inspectait des centres d'instruction de rebelles et se comportait en "chef incontesté de tous les mouvements rebelles" (…). Le jugement est sans appel : Joseph Kabila est désormais qualifié de "chef de la coalition AFC/M23" ». Pas de réaction pour l'instant de l'intéressé. Juste un communiqué de son parti, le FCC, le Front commun pour le Congo, publié sur le site congolais 7 sur 7 : « le FCC dénonce "la restauration de la dictature" et l'instrumentalisation "croissante, tant de la justice que de la puissance publique à des fins politiques". Le FCC, qui se positionne comme une force politique "considérable" de l'opposition, promet de combattre cette condamnation qu'elle juge "inacceptable" ». Séisme politique… Ce « verdict est une première depuis l'indépendance du Congo, en 1960 », constate le site spécialisé sur la RDC Afrikarabia : « avec une peine très lourde, des dommages et intérêts pour les victimes de l'AFC/M23 stratosphériques de plus de 30 milliards de dollars (soit deux fois le budget de l'État congolais), et désormais un ancien président en cavale et recherché par la justice congolaise. (…) Cette condamnation à mort de Kabila représente un petit séisme politique en RDC, pointe encore Afrikarabia. Ce verdict résonne d'abord comme un message d'avertissement et "préventif" à l'attention de toutes les personnes qui souhaiteraient rejoindre les rangs rebelles. (…) Et elle brise une possible coalition anti-Tshisekedi, avec à sa tête Joseph Kabila associé à une myriade d'opposants. Elle disqualifie enfin l'ex-président, aux yeux de Kinshasa, comme interlocuteur à un potentiel dialogue national ». Un « goût d'inachevé » ? Pour Le Monde Afrique, « en l'absence de l'accusé et sans avocat pour le défendre à l'issue d'une instruction bâclée, ce procès expéditif laisse un goût d'inachevé ». Avec « des charges qui reposent implicitement sur l'autorité, directe mais supposée, qu'exercerait Joseph Kabila sur la rébellion du M23. (…) D'un naturel taiseux, naviguant entre le Zimbabwe – où, selon une source, il se trouverait actuellement –, l'Afrique du Sud et la Zambie, l'ancien président avait finalement brisé le silence le 18 mars dernier, depuis Johannesburg, rappelle Le Monde Afrique, pour nier tout lien avec le M23. La plupart des observateurs jugent toutefois que Corneille Nangaa (l'un de ses fidèles lorsqu'il était au pouvoir) ne serait pas entré dans la rébellion armée sans, au minimum, l'onction de Joseph Kabila ». Et « beaucoup ont cru discerner l'ambition de ce dernier de revenir aux affaires lorsque Corneille Nangaa a exprimé son intention de renverser le pouvoir par les armes ». « Attiser le feu » ? La presse ouest-africaine s'interroge : « à quoi servira cette condamnation de Joseph Kabila ? » se demande WakatSéra à Ouagadougou. « N'est-ce pas plutôt le meilleur moyen de raidir les positions et d'attiser le feu dans l'est de la RD Congo ? (…) En tout cas, les populations civiles continuent, elles, de vivre l'enfer, alors que la convoitise des acteurs et commanditaires de la guerre, pour les richesses minières de la RD Congo, ne fait que croître ». Enfin pour Ledjely en Guinée, ce « verdict pourrait être perçu par l'opposition politique congolaise comme une manœuvre d'intimidation à l'encontre de toutes les voix dissidentes, en prévision du troisième mandat que Félix Tshisekedi caresse en secret l'ambition de briguer. C'est dire, conclut le site guinéen, que la condamnation prononcée contre Kabila pourrait contribuer à dégrader davantage les rapports de confiance entre les acteurs de la scène politique congolaise. Une méfiance qui ne pourra que galvaniser ceux dont les intérêts prospèrent dans l'insécurité chronique qui sévit en RDC depuis une trentaine d'années ».
Nous vivons tous et toutes des moments de transitions au cours de nos vies. Nous changeons d'emploi; nous connaissons des ruptures; nous déménageons dans une autre région. Comment réagissons-nous durant ces moments? Quelles sont nos sources de réconforts dans ces événements voulus ou non? Dans ce premier épisode de la quatrième saison, Joan et Stéphane nous partagent des moments personnels pour illustrer les réalités et les défis des transitions professionelles et intimes. Site internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250 Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj Réfome: https://www.reforme.net/podcast/ Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission. * Photo de Caleb Jones, unsplash.com. Utilisée avec permission. Bonjour, bienvenue à Question de croire, un podcast qui aborde la foi et la spiritualité une question à la fois. Cette semaine, comment aborder les transitions professionnelles ? Bonjour Stéphane. Bonjour Joan. [Joan] On est de retour après un été un peu chargé de mon côté et du tien. [Stéphane] Oui, moi aussi. J'avais dit que j'étais pour faire des capsules, peut-être cet été. Je n'ai pas pu. Je m'en excuse à toutes les personnes qui sont à l'écoute. Ça a été très chargé. Un déménagement pour Joan [Joan] Et en parlant d'ailleurs de transition, là on va transitionner vers les soixante-dix ou septante quelque chose épisode. Bravo à nous ! [Stéphane] Oui, notre quatrième saison. [Joan] Et puis, moi j'ai une grosse transition cet été puisque ça y est, on a déménagé en famille en Suisse, après plusieurs années, voilà, d'exploration. Pour démarrer un petit peu la thématique de cet épisode, il y a un collègue il n'y a pas longtemps qui m'a écrit un WhatsApp comme ça, mais comme on dit en anglais, out of nowhere, c'est-à-dire vraiment qui est sorti de nulle part et il m'a écrit, peut-être qu'il se reconnaîtra, tu as trop de missions, je m'y perds dans ton cahier des charges. Et c'est vrai qu'entre cette période où j'étais entre l'Alsace et Zurich et puis l'Alsace et Lausanne, et maintenant j'ai un 80% pour les solidarités, notamment la migration et soutien aux paroisses autour d'Yverdon. Et j'ai aussi un 20% pour toute l'Église cantonale sur les questions d'inclusivité et de conjugalité plurielle. Alors moi, je le comprends. Il n'y a pas que lui qui est perdu. Je crois que mes parents sont perdus. Moi-même, des fois, je suis un peu perdue, mais vraiment très, très heureuse. Et puis aussi heureuse de te retrouver, Stéphane, et de retrouver les auditeuristes avec cet épisode de la rentrée. Les changements au travail [Stéphane] C'est vrai que ça peut être déstabilisant, mais en même temps, les transitions professionnelles, les changements, les nouveaux boulots, c'est une réalité de toutes les personnes. Ce n'est pas juste les pasteurs. Toutes les personnes à notre écoute, je suis pas mal convaincue, elles ont connu ou elles connaîtront beaucoup de changements de carrière, de boulot, de couple. Ça fait partie des choses normales de la vie, mais on dirait que c'est un petit peu plus difficile pour les pasteurs. On dirait que les gens aiment bien nous mettre comme dans une case. Toi, tu es pasteur à tel endroit, puis toi, tu es pasteur à un autre endroit, et on peut être là pendant 10, 15 ans, et les gens sont surpris qu'il y ait un changement. Tandis que pour monsieur et madame, tout le monde qui nous écoute, oui, il y en a qui demeurent dans la même boîte pendant 10-15 ans, mais il y en a plusieurs qui changent et on ne se casse pas la tête avec ça. Les transitions professionnelles [Joan] Ça me touche ce que tu dis parce qu'on a quitté vraiment une communauté qui était devenue une famille en Alsace, la paroisse Sous les Platanes, Grafenstaden, et on a eu droit à beaucoup de louanges, de prières, d'accompagnement pour cette transition. Et parmi les prières, il y avait aussi des prières qui étaient un petit peu des prières comme dans les psaumes, des prières un peu de lamentation. Au moment de nous envoyer, certains ont eu besoin de laisser monter un cri vers le Seigneur et de dire « Mais pourquoi Seigneur? Pourquoi tu nous les enlèves? On ne comprend pas, pourquoi est-ce que ça s'arrête? » C'est compliqué de comprendre les plans de Dieu. Et puis, en même temps, moi, je me disais, c'est beau de lancer ce cri vers Dieu. Et je trouve que cette confiance, elle est édifiante. Mais d'un autre côté, nous, on est des pasteurs. On est restés neuf années dans cette place. Je comprends tout à fait le cri vers le ciel. Et d'un autre côté, je me dis, notre vocation à nous, c'est d'être un peu en itinérance, d'être un peu en mouvement, en déplacement. Puis, comme tu dis, il y a beaucoup de métiers, en fait, où il y a du turnover. Je me rappelle l'une des réunions scolaires pour l'une de mes filles où le chef d'établissement a dit, « Écoutez, on va se mettre tout de suite d'accord. Là, on va parler des options, des options scolaires pour cette année. Mais maintenant, en fait, tout peut servir. » En fait, on n'est plus dans une époque où tu rentres dans une boîte et puis on te fait la fête d'au revoir pour la retraite 43 ans après ou quoi. On est dans une époque où vos enfants, en fait, ils vont changer peut-être dix fois de poste. Et donc, si là, ils font une option scolaire qui ne vous semble pas nécessaire ou importante, vous n'en savez rien, parce qu'ils vont avoir un itinéraire professionnel très varié, très changeant. Et moi, ça m'a fait du bien, tu vois, qu'il y ait ce grand temps de culte et de prière à l'Église. Et j'aimerais bien savoir, moi, les auditeurs, les auditrices, comment est-ce qu'ils et elles vivent leur temps de transition. Les transitions volontaires et involontaires [Stéphane] Et il y a les transitions voulues, et il y a des moments où ce qu'on est, pour prendre une expression que j'aime bien, expulsé de notre zone de confort. Quand je pense à des transitions voulues, je suis retourné aux études à 30 ans pour faire ma théologie. J'avais un emploi, bon, ce n'était pas une grande carrière, ce n'était pas spectaculaire, mais j'avais un boulot. L'argent rentrait, tout allait bien. Et j'ai laissé ça derrière moi pour devenir pasteur parce que c'est ce que je ressentais comme appel. C'est sûr que lorsque j'ai partagé ça avec des gens avec qui j'avais mon travail avant de rentrer aux études, ils étaient surpris. « Qu'est-ce que c'est ça? C'est complètement différent de ce que tu fais. » « Oui, mais c'est une autre facette de moi-même. On a plusieurs côtés dans notre personne, Mais il y a aussi les moments où on perd notre emploi parce qu'on se fait congédier, parce que la boîte ferme, parce qu'on est obligé de fuir son pays. Il y a ces transitions-là qui amènent plus de douleurs, avoir l'impression de perdre quelque chose. Oui, on peut toujours dire, ah, mais il y a des nouvelles possibilités qui s'ouvrent devant soi, il y a de nouvelles façons de voir les choses, mais il y a ce côté-là, un peu de douleur, un côté d'être peut-être un peu victime, dans le sens que ce n'est pas soi qui prend pleinement la décision. Il y a ces deux côtés-là au niveau des transitions et comment on navigue ça et comment on réagit aux transitions des autres. Joue un peu là-dedans, il faut avoir un peu de tact. Les transitions dans nos vies personnelles [Joan] Et puis, c'est important de se donner du temps pour les transitions. Et parfois, comme tu dis, on n'a pas le temps. En fait, parfois, on subit des choses de plein fouet pour lesquelles on n'est pas prête, je pense. Et puis, là, je mets un traumavertissement. Je pense à l'une de mes meilleures amies dont le mari était certes très malade. Ça, c'est vrai, il était très malade. La possibilité, l'éventualité d'une fin de vie était régulièrement évoquée par les médecins, mais à aucun moment on ne lui a dit qu'il pouvait mourir d'une crise cardiaque à cause des différents médicaments qu'il prenait. C'est une éventualité à laquelle elle n'était pas prête, elle n'était pas préparée plus précisément. Et cette crise cardiaque lui est tombée dessus. Et elle n'a pas eu le temps de s'y préparer du tout, contrairement à tout ce qu'on lui avait dit sur les soins palliatifs qui lui auraient donné du temps finalement. Et en l'occurrence, je me rends compte combien, en proportion gardée, cet été, la direction d'Église a décidé de me donner deux mois de remplacement en paroisse, de me laisser prendre des congés un peu longs, de me laisser prendre du temps pour le déménagement. Tout ça, ça a été bienfaisant et ça m'a aidée aussi à faire les différentes transitions entre les postes, entre les régions, entre les cures ou les presbytères. Et c'est un privilège d'avoir du temps, c'est un privilège. Et je crois que je vais me souvenir toute ma vie de ce temps qui m'a été donné pour aller mieux, pour me reposer. Vraiment, ce mot, la reposer, il est important, je trouve. J'espère que moi-même, le jour où j'aurai l'occasion de donner du temps à quelqu'un, je me rappellerai qu'on m'en a donné aussi. L'importance des temps d'arrêt [Stéphane] Je t'écoute et ça me fait penser à cette traversée du désert des Hébreux. Une des façons qu'on nous a expliqué ça, c'est que ça ne prend pas 40 ans de marcher d'Égypte à la terre promise, mais il a fallu 40 ans pour que les gens acceptent de laisser aller une identité pour laisser place à une autre identité. Et ce qui est quelque chose de positif là-dedans, aussi dans cette histoire, c'est que malgré toutes les pérégrinations, les erreurs, les détours, Dieu était toujours là. Et lorsqu'on arrive à des endroits dans nos vies où on a l'impression qu'on traverse un désert. Moi, j'ai dû abandonner un poste pastoral malgré moi. Tout ce temps-là, entre deux postes pastorales, qui a duré environ presque 18 mois, j'ai souvent appelé ça ma traversée du désert. Parce que, du jour au lendemain, je n'avais plus rien. J'avais encore de l'argent, ce n'était pas ça le problème, mais j'avais plus mon identité de pasteur, je ne savais pas quoi faire, je tournais en rond dans la maison. J'ai dû énerver mon épouse huit fois par jour. Mais parfois on a besoin de ce temps-là, de désert, de jachère, peu importe, avant de se relancer. Juste se poser, juste refaire son énergie, juste changer sa façon de voir les choses et réfléchir. Qu'est-ce que je veux faire? C'est quoi la prochaine étape? Moi, je voulais continuer à être pasteur, mais peut-être que j'aurais pu découvrir que c'était autre chose. D'être confronté presque malgré soi-même, parce que c'est facile de dire on enchaîne les boulots, on enchaîne les contrats, ça va bien, mais d'avoir ce moment-là où on est obligé de se poser la question, Est-ce que c'est vraiment ça que je veux faire? C'est important aussi d'avoir ce temps d'arrêt C'est frustrant lorsqu'on est dedans, c'est vraiment désagréable dans mon cas, mais c'était très bénéfique pour moi en tant que personne. Explorer ses temps de transitions [Joan] Mais là, tu parles de temps d'arrêt. Et parfois, c'est important quand on fait une pause, quelque part, que quelqu'un nous écoute. Et je dois dire que vraiment, la Saint-Esprit m'a donné un superviseur digne de confiance. Voilà, je ne vais pas rajouter non plus des superlatifs et dire qu'il est super génial et tout. Quelqu'un que je connais dans le cadre de la supervision et qui, dans ce cadre-là, a su trouver la bonne posture qui me sécurise, qui me permet de me sentir accompagnée, reconnue, et puis aussi parfois challengée, interrogée, déplacée, parce que moi j'ai besoin de ça aussi. Et c'est incroyable combien quelqu'un qui t'écoute et qui a la bonne place, qui te déplacent aussi un peu dans un questionnement bienveillant, ça aide pour un temps de transition, ça aide, mais formidablement. Et on parle de quoi? On parle de deux, trois heures chaque deux mois, mais ça fait tout en fait. Et la supervision, pour celles et ceux qui peut-être ne connaissent pas le concept, ce n'est pas tout à fait comme un ou une psychologue, c'est-à-dire que la supervision peut avoir une dimension thérapeutique bien sûr, mais le ou la superviseure n'est pas là pour t'aider à réfléchir à tes traumas passés avec tes parents, ta famille, tes chéris. Mais le ou la superviseure est là pour t'aider à retrouver le fil, le fil spirituel, le fil de ta relation au Christ dans ta vie. Et puis nous les ministres, elle est là pour nous aider aussi à relier en nous les choses qui font sens, à nous relier de nouveau à notre vocation, à notre appel au Christ, aux Écritures, voilà, le ou la superviseuse sont là pour ça. C'est un exercice qui a l'air tout simple, mais ce tricotage-là, il demande quelque chose de très profond dans ces personnes, vraiment un ancrage profond dans le Christ. Avoir une diversité de gens pour nous accompagner [Stéphane] Et peut-être pour les personnes qui n'ont pas la chance d'avoir quelqu'un de cette nature dans leur vie, il y a les proches aussi, il y a les amis, il y a la famille biologique et la famille choisie. Et ce que j'ai remarqué souvent, c'est les personnes qui ont des cercles homogènes dans leurs amis, dans leurs collègues. C'est bien d'avoir des atomes crochus dans ce sens-là, mais lorsqu'on est obligé de quitter une Église, où comme toi, ce n'est pas juste une paroisse, tu changes de pays, tu changes de région, tout d'un coup, ils n'ont plus de proches, qui n'ont plus de réseau et je pense que ça rend ces transitions professionnelles peut-être plus difficiles. Souvent on me dit « bon, as-tu un bon cercle de support Stéphane en tant que pasteur? » Je dis oui et ce que je dis c'est que j'ai la chance d'avoir plein d'amis qui ne vont pas à l'église. Les gens sont surpris. Je dis oui, mais je peux parler de mon boulot comme tout le monde parle de son boulot à leurs proches et on se rejoint sur d'autres choses. Je n'ai pas pris des personnes comme ça d'une manière aléatoire sur la rue. On se rejoint sur d'autres choses. Mais c'est peut-être important, justement, sachant que nous vivons tous et toutes des transitions professionnelles. De ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier parce que ça peut être une mauvaise surprise à un certain moment. Si tous nos amis sont reliés à un emploi, on perd l'emploi, on peut perdre nos amis. Il y a quelque chose de sain d'avoir cette diversité-là autour de nous. Ne pas fuir ses émotions durant les transitions [Joan] Et puis tu parles d'église avec le petit e, de paroisse, mais d'une façon générale, mon expérience, c'est que l'Église n'est pas très douée pour les situations sur le seuil. Alors le deuil, oui. On sait assez bien faire l'absence, les étapes du deuil, accompagner les gens. Mais je l'ai remarqué avec notre départ d'Alsace, la direction d'Église en Alsace était toute paralysée, figée, stupéfaite. Je les comprends d'un côté, deux pasteurs qui partent, ce n'est pas rien un couple de pasteurs. Et puis, en même temps, je me dis que cette notion d'être comme figé ou presque endormi ou assoupi, ça me rappelle cette fameuse nuit, cette fameuse nuit au Mont des Oliviers, où Jésus demande une seule chose à ses disciples, à ses copains, à ses plus proches, c'est de veiller de ne pas s'endormir. Mais ils s'endorment parce que peut-être la tension est trop forte, parce qu'il y a trop d'émotions. Et c'est ça qui est compliqué dans les périodes de transition, c'est que moi je suis là avec mes émotions, puis celles et ceux dont je me sépare ou qui font qu'on se sépare, ils sont aussi tout pleins d'émotions. Et puis on aurait envie de croire que c'est la faute des uns ou des autres. Mais non, la situation est super inconfortable et elle ne peut que révéler ce trop plein d'émotions. Et d'ailleurs, je parlais avec une personne qui m'est proche et chère et qui est dans un processus de séparation avec une autre personne qui m'est aussi proche. Cette personne me disait, voilà, les cartons sont en train d'être faits, on est en train de regarder ensemble dans les armoires qu'est-ce qui appartient à qui, et puis tous les soirs on pleure. Mais on finit de pleurer ensemble et puis on va chacun se coucher dans son lit et avant de se coucher on se dit bonne nuit, c'est quand même la bonne décision. Et je suis très touchée par ça parce que parfois la situation est... Terriblement prenante, exigeante, mais ça reste la bonne décision. C'est quand même ça qu'il faut faire. Les multiples raisons derrières nos transitions [Stéphane] Tu as touché un point intéressant, c'est qu'on ne comprend pas toujours. On ne sait pas toutes les histoires derrière les choix. Je vais te partager ça. J'ai eu une conversation en 2011. Je travaillais dans un comité pour préparer le Conseil général de l'Église unie du Canada. Il y avait une personne qui travaillait pour l'Église, Karen Smart. Je ne crois pas qu'elle nous écoute, elle n'est pas bilingue. Et moi, un peu plus jeune, un peu moins sage, j'ai dit « Ah, moi, je suis un pasteur de paroisse. Moi, je ne serais pas capable de faire autre chose. C'est ça mon appel. Et elle m'a regardé ici. « Penses-tu que moi, vraiment, je voulais un poste administratif dans l'Église? C'était mon premier choix. » Puis là, elle m'explique qu'elle a un enfant qui a un handicap physique et qu'un horaire de pasteur de paroisse qu'elle avait, c'était devenu trop difficile parce que sa fille avait des besoins, il y avait des traitements, il y avait des choses comme ça. Donc, elle a choisi un poste avec un horaire plus régulier pour avoir une meilleure présence auprès d'elle. Elle a fait ce choix, elle l'assumait très bien, mais ce n'était peut-être pas son premier choix. Elle a fait cette transition-là pour le bien de sa famille. Et je peux pas m'empêcher de regarder qu'à 15 ans plus tard, j'ai quitté un poste de paroisse pour accepter un poste administratif dans mon Église. On m'a offert un très beau poste, mais il y a une partie que, oui, j'ai acceptée pour être plus proche de mon épouse et de mon fils, parce qu'il y a des enjeux pour chacun, et d'avoir un horaire un peu plus stable, un peu plus régulier, c'était bien pour ma famille. Des fois, il y a aussi ça dans les transitions professionnelles. On fait des choix pour soi, peut-être pour les autres qu'on aime, puis c'est important, et les gens ne comprennent pas toujours. Ils prennent pour acquis ou « Ah, bon, un tel a pris ce poste-là parce que ça payait plus. » Peut-être, mais ça permet d'être plus à la maison. C'est peut-être ça qui a joué. Donc, parfois, il faut faire attention à ces choses-là lorsqu'il y a transition professionnelle. Changer pour suivre son appel [Joan] Bien sûr, tout un chacun peut voir ma situation à tel ou tel endroit. Par exemple, je pense à ces deux personnes qui se séparent. Et la plupart des gens pourraient se dire qu'il n'y a aucune raison que ces personnes se séparent. Et puis, peut-être aussi nous, dans une certaine mesure, on était si bien dans notre communauté en Alsace. Mais il y a toujours la question qui est de savoir où est ma meilleure place. Où est-ce que je vais rayonner, en fait ? Où est-ce que je vais pouvoir vivre pleinement ma vocation ? Et ça, parfois, ça demande des tâtonnements, ça demande des essais, ça demande des transitions, ça demande des changements, ça demande des ruptures. On est vraiment très, très, très, très loin des itinéraires de jadis, c'est vrai. Et peut-être que l'on contribue comme ça à la fragmentation du monde, et peut-être que c'est une mauvaise chose, peut-être qu'on devra avoir beaucoup plus de discipline et s'obliger à rester à des endroits pour des raisons, par exemple, je ne sais pas moi, des directives d'Église. Mais d'un autre côté, il n'y aurait pas beaucoup de sens, parce que c'est devenu si important pour tout un chacun, cette notion un peu de développement personnel. Alors moi, je ne prends pas le côté New Age, mais je prends le côté, comment est-ce que je peux rayonner l'amour du Christ ? Comment est-ce que je peux le mieux être détendue dans ma relation aux autres, comment est-ce que je suis la mieux positionnée pour servir le Christ et son Église ? Alors peut-être que beaucoup, beaucoup de nos prédécesseurs, prédécesseuristes l'ont fait par contrainte, par question morale, par obligation, et peut-être que ça a porté du fruit, et puis voilà, vraiment je remets ça entre les mains de Dieu. Mais je crois que ce n'est pas vraiment comme ça qu'on va donner envie à d'autres de répondre à leur appel et de rentrer dans cette vocation. Je pense même qu'en termes d'exemple, c'est quand même mieux qu'on fasse les choses de façon à rayonner, de façon à être à la bonne place. Faire des transitions pour demeurer authentique [Stéphane] Tu me diras si c'est un peu la même chose dans ton coin du monde, mais ici tout est une question d'authenticité. Mais je pense qu'il y a quelque chose derrière ça. Lorsqu'on travaille avec des gens, nous en tant que pasteur, il y a plein d'autres boulots, il y a plein d'autres métiers et professions. Il faut être quelque part vrai. Si on sent que ce n'est pas incarné, ce n'est pas vécu, les gens s'en rendent compte. En même temps, ça amène un défi parce qu'on veut être authentique, mais il y a quand même la pression. Je te donne un exemple. Je ne suis plus en paroisse. Donc, la question qu'on me pose régulièrement, c'est à quelle paroisse vas-tu maintenant? Parce que tu es un pasteur. Tu n'es peut-être pas assigné à une paroisse, mais il faut que tu ailles à l'église. Eh bien, mes chers amis, je vais vous annoncer très honnêtement que ça fait environ huit mois que je n'ai pas été au culte le dimanche matin. Mais la question c'est, est-ce que je suis encore un pasteur? Est-ce que je suis encore un croyant? Moi je pense que oui, je fais toujours du ministère. Je n'ai pas arrêté pendant que j'étais en paroisse de dire aux gens, dimanche matin c'est bien mais vivre sa foi tous les jours, toutes les heures de la semaine, moi je trouve c'est bien aussi, c'est tout aussi bon. On essaie de trouver son chemin, on essaie d'être authentique, on essaie de concilier nos valeurs, notre profession, nos demandes, nos obligations. Comment trouver un milieu là-dedans? Quand on est en transition, comme toi, on change de région, on change de pays, quand on change de boulot, peut-être qu'on est obligé de changer de réseau. On veut demeurer honnête et en même temps on veut se donner de la place. Comment qu'on fait tout ça, ce n'est pas facile. Il y a cette pression extérieure de dire oui mais il faudrait que... Je comprends, mais il faudrait aussi que je dorme une fois de temps en temps, il faudrait que je vois mes amis aussi une fois de temps en temps, il faudrait que je garde une santé mentale, émotive et spirituelle une fois de temps en temps. Donc, il y a tout ce tiraillement et peut-être, comme tu disais, on est peut-être un peu mal équipé ou on ne réfléchit peut-être pas assez sur tous ces enjeux-là. Transition en sororité [Joan] En fait, l'année dernière, il y avait tellement de transitions autour de moi, dans ma propre vie professionnelle, avec cette amie qui a perdu brusquement son mari, une autre amie qui divorçait, une autre qui se séparait. Autour de moi, c'était un genre de tourbillon. Et donc, j'ai proposé à ces trois amies-là qu'on fasse un groupe WhatsApp qui s'appelait « Transition en sororité ». Et on se racontait un petit peu tout le bazar que c'était de changer, de changer de statut. Alors, ma copine qui est devenue veuve d'un seul coup, elle a découvert des trucs fous autour du veuvage, les dossiers dont s'occupait son mari. Puis quand elle voulait les reprendre, s'il y avait des hommes autour, ils disaient « laisse, laisse, laisse-moi faire, maintenant que tu n'as plus de mari ». J'aimerais vraiment garder la main sur les histoires de voitures ou de banques, s'il te plaît. On s'est rendu compte de plein de choses en discutant comme ça. Et cette période de transition, finalement, comme on l'a partagée à plusieurs, elle est devenue en tout cas pour la plupart trois au moins sur les quatre, c'est devenu un temps d'apprentissage, un temps d'exploration, un temps où on s'envoyait aussi à différents niveaux, chacune à un autre type de spiritualité, mais on s'envoyait beaucoup de ressources aussi intérieures pour cultiver un peu ce jardin intérieur, le lieu qui me relie à Jésus-Christ. Et puis, elles, ça se verbalisait autrement, mais c'était aussi hyper enrichissant. Et donc, je trouve que c'est beau de reconnaître que c'est difficile et puis de pouvoir faire appel à d'autres pour traverser ça, pour dépasser ça. J'ai une de mes meilleures amies qui va quitter un poste incroyablement, comment est-ce qu'on pourrait dire, coté. Le genre de postes où plein de gens font « waouh, waouh, dis donc, waouh ». Surtout à Paris, parce qu'elle a senti un appel en elle, comme toi un peu, pour reprendre les études de théologie. Elle ne s'est pas pour reprendre les études de théologie, mais elle a senti un appel en elle pour vivre tout à fait autre chose dans sa vie, pour être, comme tu dis, plus authentique. Elle vit une grande phase de transition comme ça. Elle a l'espace et la possibilité, peut-être financière aussi, peut-être l'environnement, comme tu dis, comme tu l'as fait toi pendant un an et demi, de regarder les choses en face et de les poser. C'est vrai que ça peut être un temps un peu dépressif. On pense à Eli, qui après avoir fait un certain nombre de conneries, des choses pas toujours très bien, tué des tas de gens, il passe par ce temps-là de dépression, un peu de déserts, et puis il cherche Dieu, il le cherche partout. Comme c'est écrit dans la Bible, Dieu c'est une petite brise, comme ça. Mais peut-être qu'on a besoin de passer par des moments comme ça jusqu'à ce qu'on ait cette brise, qu'on ait ce petit vent, ce petit souffle, qu'on le suive. Conclusion [Joan] Et tu sais, il y a une phrase qui m'énerve un petit peu des fois, qu'on utilise beaucoup dans les milieux chrétiens. J'aimerais bien voir l'avis des auditeurs, auditoristes, pour savoir si ça s'utilise ailleurs. Mais quand on nous dit « le meilleur est à venir ». Et puis alors, si tu veux être malin, tu écris « avenir » comme l'avenir, le futur, quoi, le meilleur est à venir. Mais c'est vrai que c'est quelque chose qu'il faut qu'on rappelle aux gens qui sont en transition, parce que quand t'es dedans, quand t'es vraiment là, dans le truc compliqué, t'as vraiment l'impression que t'as laissé, comme tu dis, la terre où t'avais tout, même si c'était une terre un peu d'esclavage, et que tu t'en vas vers quoi, en fait ? Bon, bah allez, hop, on y va. Le meilleur est à venir. [Stéphane] Et c'est le cas pour notre podcast parce qu'il y aura plein d'épisodes en cette quatrième saison. [Joan] Envoyez-nous des questions. [Stéphane] Oui, vos suggestions, on en a eu quelques-unes cet été, ne gênez-vous pas. Je veux prendre quelques secondes pour remercier l'Église unie du Canada, notre commanditaire. Peu importe la plateforme sur laquelle vous nous écoutez, n'oubliez pas d'aimer, de vous abonner, si on peut laisser un commentaire ou une note, et de partager. Alors, si vous voulez nous contacter, j'ai oublié de vous donner l'adresse courriel questiondecroire@gmail.com. Merci, Joan, pour cette nouvelle saison. [Joan] Merci Stéphane pour la confiance et merci l'Église Unie du Canada. [Stéphane] À très bientôt, au revoir. [Joan] Au revoir.
Que faut-il retenir du discours inaugural de François Legault? Les partis d’opposition ne semblent pas plus clairs en ce début de session, selon Yasmine. La rencontre politique avec Yasmine Abdelfadel et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Le plan de François Legault. La médiation avec le gouvernement est acceptée par la FMSQ. La rencontre Maréchal-Dumont avec Isabelle Maréchal et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Caroline Michel-Aguirre est journaliste à L'Obs et co-autrice, avec Matthieu Aron, du livre choc Le Grand Détournement (éditions Allary). Un livre d'enquête d'intérêt public, au sens le plus noble du terme, qui révèle avec rigueur et pédagogie ce que l'on préfère souvent taire : l'État français verse chaque année entre 211 et 270 milliards d'euros d'aides aux entreprises… sans que ces aides ne soient ni encadrées, ni évaluées, ni même réellement connues du grand public.Je le dis tout de suite, l'idée est évidemment de soutenir les entreprises et les entrepreneurs mais qui comment et pourquoi? C'est le sujet de cet épisode car vous allez voir que ce n'est pas très clair.J'ai voulu consacrer deux épisodes à ce sujet majeur car il éclaire à lui seul une part de notre fonctionnement économique, fiscal et démocratique. Une somme colossale d'argent public est redistribuée, parfois à des entreprises florissantes, sans aucun contrôle de retour à l'intérêt collectif. Cela interroge profondément notre rapport à la justice sociale, à l'efficacité économique, mais surtout à la transparence républicaine.Dans cet échange dense, passionnant et engagé, j'ai interrogé Caroline sur les résultats accablants de leur enquête, mais aussi sur la manière dont les entreprises concernées – parfois les plus grandes – arrivent à ne pas payer d'impôts en France, tout en percevant des centaines de millions d'euros d'aides publiques. STMicroelectronics, par exemple, a reçu 487 millions d'euros en 2023 tout en ne payant que 100 000 euros d'impôts en France cette même année. Légal ? Oui. Juste ? Pas sûr.Et pourtant je pense que cette société est notre seul rempart Européen sur les processeurs.Nous avons parlé de l'opacité volontaire de ces dispositifs, de l'absence de ligne budgétaire « aides aux entreprises » dans les comptes de l'État, de la manière dont ces aides échappent au débat public. Caroline souligne que « ce qu'on ne nomme pas ne peut être discuté ». Et c'est là tout le nœud du problème : l'ignorance collective autour d'un sujet pourtant fondamental. Il ne s'agit pas ici d'être "contre les entreprises", mais de reposer les termes du contrat social, de remettre des conditions là où il n'y en a plus, de redonner du sens à l'utilisation de l'argent public.Nous avons aussi discuté de la politique de l'offre menée depuis plus de 15 ans, de la promesse du "ruissellement" qui n'a jamais eu lieu, des effets pervers d'un système où les très riches optimisent tout, pendant que les classes moyennes et populaires s'appauvrissent. Le taux d'épargne explose… mais la pauvreté aussi. Le tout, sur fond de désindustrialisation assumée dans les années 90, où la France a choisi de garder « les cerveaux » tout en envoyant les usines ailleurs – avec les conséquences que l'on connaît aujourd'hui.Mais cet épisode, comme le livre, n'est pas seulement un constat accablant. C'est un outil. Un outil pour comprendre, pour discuter, pour voter, pour interpeller ses représentants politiques. Caroline rappelle qu'en Espagne ou en Italie, les aides publiques sont conditionnées : si vous supprimez des emplois, vous remboursez. Pourquoi pas chez nous ? Par manque de volonté politique, sans doute.Ce que je retiens de notre échange, c'est cette invitation à la lucidité et à l'action citoyenne. Nous avons toutes et tous un rôle à jouer, non pas en criant au scandale, mais en nous informant, en lisant les programmes politiques, en posant les bonnes questions aux élus. L'argent public n'est pas abstrait. C'est notre argent. Il doit être utilisé avec rigueur, justice et clarté.Un grand merci à Caroline pour son courage, sa clarté, et pour ce travail salutaire. Écoutez, partagez, armez-vous intellectuellement. Ce que vous allez entendre pourrait bien changer votre regard sur l'économie française.5 citations marquantes« On ne peut pas discuter ce qu'on ne nomme pas. »« Optimiser, c'est légal. Mais est-ce pour autant légitime ? »« La politique de l'offre n'a pas ruisselé. Elle a enrichi ceux qui n'en avaient pas besoin. »« Ce n'est pas aux entreprises qu'il faut en vouloir, c'est aux décideurs publics. »« Le débat public, le projet collectif, c'est notre seule porte de sortie. »10 questions structurées posées pendant l'interviewPourquoi ce chiffre de 270 milliards d'aides publiques n'est-il pas un scandale d'État ?Comment expliquer le silence des médias et des politiques sur ce sujet ?Quelles ont été les conclusions de la commission d'enquête sénatoriale ?Pourquoi les aides ne sont-elles pas conditionnées à des résultats économiques ou sociaux ?Comment se fait-il que des entreprises comme STMicro payent si peu d'impôts en France ?Est-ce qu'un remboursement des aides par les entreprises bénéficiaires est envisageable ?Comment d'autres pays comme l'Italie ou l'Espagne gèrent-ils ce type d'aide ?Pourquoi la politique de l'offre n'a-t-elle pas fonctionné ?Que répondre à l'argument de l'exil fiscal des ultra-riches ?Comment réindustrialiser la France avec une vraie vision politique ?Timestamps clés optimisés pour YouTube (jusqu'à 40'24)00:00 – Introduction de la seconde partie et rappel du contexte01:00 – La commission d'enquête et ses résultats02:50 – Pourquoi ce sujet reste tabou politiquement04:30 – Le discours manichéen sur les aides aux entreprises08:55 – Cas STMicroelectronics : aides massives, impôts dérisoires11:00 – Peut-on demander aux entreprises de rembourser ?12:50 – L'exemple de la commande publique comme levier économique14:32 – Aides aux multinationales vs tissu local : un débat d'efficacité17:30 – L'exemple Sanofi et la question d'indépendance industrielle20:00 – L'origine du capitalisme et l'échec du ruissellement22:15 – Explosion de la pauvreté malgré la baisse du chômage24:00 – Injustice fiscale et optimisation des ultra-riches26:30 – Exil fiscal : un faux problème ?30:00 – La dépense publique, un moteur économique33:00 – LVMH, luxe et dépendance à la consommation locale36:00 – L'échec de la modération salariale et de la désindustrialisation38:10 – L'illusion d'une industrie propre et technologique40:00 – Pourquoi la réindustrialisation nécessite une vision politique Suggestion d'autres épisodes à écouter : #363 La France dans le chaos mondial avec David Baverez (partie 1) (https://audmns.com/xuhWtBm) #351 Pourquoi ne peut-on plus s'en sortir en travaillant? (partie 1) avec Antoine Foucher (https://audmns.com/chQnSYy) #281 Comprendre l'effondrement des classes moyennes et populaires avec Esther Duflo (https://audmns.com/WthucwC)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Caroline Michel-Aguirre est journaliste à L'Obs et co-autrice, avec Matthieu Aron, du livre choc Le Grand Détournement (éditions Allary). Un livre d'enquête d'intérêt public, au sens le plus noble du terme, qui révèle avec rigueur et pédagogie ce que l'on préfère souvent taire : l'État français verse chaque année entre 211 et 270 milliards d'euros d'aides aux entreprises… sans que ces aides ne soient ni encadrées, ni évaluées, ni même réellement connues du grand public.Je le dis tout de suite, l'idée est évidemment de soutenir les entreprises et les entrepreneurs mais qui comment et pourquoi? C'est le sujet de cet épisode car vous allez voir que ce n'est pas très clair.J'ai voulu consacrer deux épisodes à ce sujet majeur car il éclaire à lui seul une part de notre fonctionnement économique, fiscal et démocratique. Une somme colossale d'argent public est redistribuée, parfois à des entreprises florissantes, sans aucun contrôle de retour à l'intérêt collectif. Cela interroge profondément notre rapport à la justice sociale, à l'efficacité économique, mais surtout à la transparence républicaine.Dans cet échange dense, passionnant et engagé, j'ai interrogé Caroline sur les résultats accablants de leur enquête, mais aussi sur la manière dont les entreprises concernées – parfois les plus grandes – arrivent à ne pas payer d'impôts en France, tout en percevant des centaines de millions d'euros d'aides publiques. STMicroelectronics, par exemple, a reçu 487 millions d'euros en 2023 tout en ne payant que 100 000 euros d'impôts en France cette même année. Légal ? Oui. Juste ? Pas sûr.Et pourtant je pense que cette société est notre seul rempart Européen sur les processeurs.Nous avons parlé de l'opacité volontaire de ces dispositifs, de l'absence de ligne budgétaire « aides aux entreprises » dans les comptes de l'État, de la manière dont ces aides échappent au débat public. Caroline souligne que « ce qu'on ne nomme pas ne peut être discuté ». Et c'est là tout le nœud du problème : l'ignorance collective autour d'un sujet pourtant fondamental. Il ne s'agit pas ici d'être "contre les entreprises", mais de reposer les termes du contrat social, de remettre des conditions là où il n'y en a plus, de redonner du sens à l'utilisation de l'argent public.Nous avons aussi discuté de la politique de l'offre menée depuis plus de 15 ans, de la promesse du "ruissellement" qui n'a jamais eu lieu, des effets pervers d'un système où les très riches optimisent tout, pendant que les classes moyennes et populaires s'appauvrissent. Le taux d'épargne explose… mais la pauvreté aussi. Le tout, sur fond de désindustrialisation assumée dans les années 90, où la France a choisi de garder « les cerveaux » tout en envoyant les usines ailleurs – avec les conséquences que l'on connaît aujourd'hui.Mais cet épisode, comme le livre, n'est pas seulement un constat accablant. C'est un outil. Un outil pour comprendre, pour discuter, pour voter, pour interpeller ses représentants politiques. Caroline rappelle qu'en Espagne ou en Italie, les aides publiques sont conditionnées : si vous supprimez des emplois, vous remboursez. Pourquoi pas chez nous ? Par manque de volonté politique, sans doute.Ce que je retiens de notre échange, c'est cette invitation à la lucidité et à l'action citoyenne. Nous avons toutes et tous un rôle à jouer, non pas en criant au scandale, mais en nous informant, en lisant les programmes politiques, en posant les bonnes questions aux élus. L'argent public n'est pas abstrait. C'est notre argent. Il doit être utilisé avec rigueur, justice et clarté.Un grand merci à Caroline pour son courage, sa clarté, et pour ce travail salutaire. Écoutez, partagez, armez-vous intellectuellement. Ce que vous allez entendre pourrait bien changer votre regard sur l'économie française.5 citations marquantes« On ne peut pas discuter ce qu'on ne nomme pas. »« Optimiser, c'est légal. Mais est-ce pour autant légitime ? »« La politique de l'offre n'a pas ruisselé. Elle a enrichi ceux qui n'en avaient pas besoin. »« Ce n'est pas aux entreprises qu'il faut en vouloir, c'est aux décideurs publics. »« Le débat public, le projet collectif, c'est notre seule porte de sortie. »10 questions structurées posées pendant l'interviewPourquoi ce chiffre de 270 milliards d'aides publiques n'est-il pas un scandale d'État ?Comment expliquer le silence des médias et des politiques sur ce sujet ?Quelles ont été les conclusions de la commission d'enquête sénatoriale ?Pourquoi les aides ne sont-elles pas conditionnées à des résultats économiques ou sociaux ?Comment se fait-il que des entreprises comme STMicro payent si peu d'impôts en France ?Est-ce qu'un remboursement des aides par les entreprises bénéficiaires est envisageable ?Comment d'autres pays comme l'Italie ou l'Espagne gèrent-ils ce type d'aide ?Pourquoi la politique de l'offre n'a-t-elle pas fonctionné ?Que répondre à l'argument de l'exil fiscal des ultra-riches ?Comment réindustrialiser la France avec une vraie vision politique ?Timestamps clés optimisés pour YouTube (jusqu'à 40'24)00:00 – Introduction de la seconde partie et rappel du contexte01:00 – La commission d'enquête et ses résultats02:50 – Pourquoi ce sujet reste tabou politiquement04:30 – Le discours manichéen sur les aides aux entreprises08:55 – Cas STMicroelectronics : aides massives, impôts dérisoires11:00 – Peut-on demander aux entreprises de rembourser ?12:50 – L'exemple de la commande publique comme levier économique14:32 – Aides aux multinationales vs tissu local : un débat d'efficacité17:30 – L'exemple Sanofi et la question d'indépendance industrielle20:00 – L'origine du capitalisme et l'échec du ruissellement22:15 – Explosion de la pauvreté malgré la baisse du chômage24:00 – Injustice fiscale et optimisation des ultra-riches26:30 – Exil fiscal : un faux problème ?30:00 – La dépense publique, un moteur économique33:00 – LVMH, luxe et dépendance à la consommation locale36:00 – L'échec de la modération salariale et de la désindustrialisation38:10 – L'illusion d'une industrie propre et technologique40:00 – Pourquoi la réindustrialisation nécessite une vision politiqueHébergé par Audiomeans. 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Aujourd'hui, Joëlle Dago-Serry, coach de vie, Mourad Boudjellal, éditeur de BD, et Jérôme Marty, médecin généraliste, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Retour sur l’entrevue de midi avec Ahmed Benchemsi, directeur de la Communication pour notre division Moyen-Orient et Afrique du Nord chez Human Rights watch. La rencontre Mulroney-Dutrizac avec Ben Mulroney, animateur du Ben Mulroney show. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
durée : 00:25:44 - Les Grands entretiens - par : Judith Chaine - Depuis Statea en 2016 avec Murcof, Vanessa Wagner explore un vaste répertoire allant de Mozart à la musique répétitive. Directrice artistique du festival de Chambord, elle publie aujourd'hui l'intégrale des études pour piano de Philip Glass. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
[REDIFFUSION]Ilam Berdi est à elle-même une ode au vivant, au sacré, au beau qui vit en nous et tout autour. Elle écrit et construit, des livres et des habitas légers, entre les métamorphoses intérieures et celles qui s'ancrent dans la matière. Avec elle dans cet épisode, on parle de poésie, de métamorphose et de beauté. J'espère que cette écoute initiera l'aventure en dehors, et en dedans. Belle écoute ! ☀️ ---Si tu as aimé cet épisode, tu peux le partager, écrire un commentaire dans la description et laisser des étoiles sur ta plateforme d'écoute ! ---
À l'occasion du lancement de mon livre Le succès est une anomalie, nous avons enregistré trois podcasts en live.Deuxième invitée : Lolita Abraham (https://www.instagram.com/lolita.abraham/).Une discussion passionnante sur l'intuition, le marketing, les erreurs, les réinventions, et cette conviction forte : chaque “anomalie” sur notre chemin peut devenir une opportunité.
Été 1940. L'Américain Varian Fry débarque à Marseille avec une mission : sauver artistes, intellectuels et opposants antinazis menacés par le régime de Vichy. Avec seulement 3 000 dollars et une liste de 200 noms, il crée un réseau d'exfiltration clandestin. Installé dans un modeste bureau rue Grignan, puis à la villa Air Bel, Fry aide des centaines de personnes à fuir la France, malgré la surveillance de la police et le refus des consulats. Grâce à des passeports falsifiés, des complicités diplomatiques et une détermination sans faille, il parvient à faire évacuer des figures comme Chagall, Breton ou Heinrich Mann. Expulsé en 1941, il rentre aux États-Unis où il sera oublié… avant d'être reconnu “Juste parmi les Nations” en 1994. Merci pour votre écoute Vous aimez l'Heure H, mais connaissez-vous La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiK , une version pour toute la famille.Retrouvez l'ensemble des épisodes de l'Heure H sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/22750 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : Un jour dans l'Histoire : https://audmns.com/gXJWXoQL'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvVous aimez les histoires racontées par Jean-Louis Lahaye ? Connaissez-vous ces podcast?Sous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppv36 Quai des orfèvres : https://audmns.com/eUxNxyFHistoire Criminelle, les enquêtes de Scotland Yard : https://audmns.com/ZuEwXVOUn Crime, une Histoire https://audmns.com/NIhhXpYN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tu dis que t'as pas le temps.Et tu le penses vraiment.Mais entre nous, le temps… ce n'est pas toujours une question d'horloge.C'est une question d'énergie. De priorité. De charge mentale.Dans cet épisode, on parle de cette phrase qu'on répète toutes sans y penser :“J'ai pas le temps.”Mais derrière, il y a souvent autre chose :– De l'épuisement– Du trop-plein– Des décisions qu'on n'arrive plus à prendreUn épisode émotionnel, humain et vrai, inspiré d'un message reçu d'une abonnée (merci si tu passes par là
THINK WITH FARAH - Entrepreneuriat, développement personnel et émotionnel
Femme leader et visionnaire, il est temps que ton business reflète la puissance que tu portes en toi. Rejoins SHIFT dès maintenant (l'atelier a lieu gratuitement le 6 octobre à 14h heure de Paris, le replay sera vendu 88€ au bout de 48h) : https://thinkwithfarah.com/shift/ Tu crois que tu procrastines parce que t'as peur ? Que tu stagnes parce que t'as un blocage mindset ?Et si la vérité, c'était juste que tu t'ennuies profondément dans ton business… et que tu refuses de te l'avouer ?Dans cet épisode cash et nécessaire, je t'invite à regarder en face ce que tu évites depuis des mois :
Un shutdown de l'administration, plus de chiffres de l'emploi, plus d'inflation officielle, plus rien pour guider les marchés. Juste du bruit, des tweets et des traders qui s'ennuient. Autrement dit : cocktail explosif pour Wall Street. Dans cette vidéo, on décrypte :
Les traiter comme ils nous traitent ? Pas une fin en soit, mais une étape à savourer ...
Il fêtera ses 90 ans en 2026, année d'élections municipales. Il est né en 1936, année du Front populaire, et a grandi à Rodez pendant la guerre et l'occupation allemande. Marc Censi a traversé un siècle, littéralement. Des décennies pendant lesquelles il s'est engagé au service du collectif, guidé par la devise des Scouts : servir. Marc Censi s'est mis en selle avec la Jeune chambre économique de Rodez. Elu et réélu maire de Rodez entre 1983 et 2008, et président de l'agglomération du Grand Rodez sur la même période, Marc Censi a imprimé son nom au-delà des frontières aveyronnaises, puisqu'il a présidé le Conseil régional de Midi-Pyrénées de 1987 à 1998. Les Ruthénois l'associent à ses grands chantiers : le Viaduc de Bourran, le nouvel hôpital, le musée Soulages. Mais l'on se souvient moins de celui qui a peut-être été l'un de ses plus grands combats : l'intercommunalité. Dit comme ça, j'avoue, ça manque un peu de charme. Disons que Marc Censi a, très tôt, cru à la nécessité, pour les communes, de se regrouper pour porter des projets communs, pour collaborer au service d'un territoire et de bassins de vie qui, là encore, ne s'arrêtent pas aux frontières communales. Il n'a cessé, dans le même temps, de demander à l'Etat centralisateur des libertés, des largesses, pour faire confiance aux élus locaux, aux particularités locales. En la matière, Rodez a été pionnière, dès les années 1960 en créant le « District », dessinant les fondations de l'actuelle communauté d'agglomération. Que permet l'échelle locale dans un monde globalisé ? Pourquoi les maires échappent plus que les autres élus à la défiance des citoyens ? Comment réenchanter la politique du quotidien ? Et quels sont les enjeux, précisément en Aveyron ? Ce sont autant de sujets que nous avons parcouru avec Marc Censi, pour lancer cette année d'élections municipales. Bonne écoute !D'autres épisodes pourraient vous intéresser :Emmanuelle Gazel, pour une nouvelle génération en politiqueDanièle Puech, libératrice d'énergies féminines dans l'arène politiqueArnaud Viala : qui y a-t-il derrière le président du Département ?
L'idée est simple : réunir autour d'un dîner des personnalités de la Tech que vous connaissez, et les laisser parler librement, sans micro officiel, sans mise en scène. Juste une table, du vin, et la promesse de conversations vraies.Ce premier épisode s'intitule « Douce France
Dans cet épisode, Lorianne jase avec 8 autres bundleistes du Cabinet des curiosités pour entendre parler de leurs petits produits conçus pour soutenir les professionnel·les en pratique privée et les entrepreneur·es. Les 8 petits produits et leurs créatrices : Cas*rambole (par Rosalie Côté) : Les études de cas, c'est ton contenu le plus payant… mais avoue que ça sonne plate. Avec Cas*rambole, on change ça. Ce gabarit de rédaction coloré (avec des prompts faciles à utiliser) t'aide à transformer tes projets passés en récits savoureux qui donnent envie d'acheter… sans vendre. C'est simple, fun, et tu peux le réutiliser encore et encore. Trouve ta première adjointe virtuelle : la trousse essentielle (par Danielle Guérin) : C'est la trousse essentielle pour les entrepreneur·es qui veulent déléguer sans perdre de temps ni d'argent. Elle t'aide à identifier tes besoins réels, à formuler une demande claire et à poser les bonnes questions pour choisir la bonne personne dès le départ. Grâce à ses outils pratiques — cahier d'exercices, checklists, questions d'entrevue — tu évites les erreurs coûteuses et tu démarres ta première collaboration en toute confiance. C'est la ressource parfaite pour celles et ceux qui veulent une collaboration efficace, alignée et durable, sans revivre trois recrutements en un an. KIT S.O.S. STRESS DE L'ENTREPRENEUR•E (par Virginie Chastel) : Même avec une bonne organisation, être entrepreneur·e, c'est traverser des moments de tension, de doute, d'inquiétude…Pour ces moments-là, découvre un kit d'auto-régulation express conçu pour faire redescendre la pression en quelques minutes, sans bloquer une heure dans ton agenda. 10 modèles guidés pour créer ton logo sur Canva (par Anaëlle Picot) : Tu rêves d'un logo qui reflète ton entreprise et renforce ton image ? Avec ces 10 modèles guidés sur Canva, créer ton logo devient simple et rapide. Suis la trame de ton choix, applique les conseils d'une graphiste, et passe à l'action sereinement. En moins de 3 heures, tu auras un logo qui te ressemble... et qui fait vraiment pro ! La Fonderie : Coule ton histoire dans un texte « À propos » mémorable (par Marie-Pier Lemaire, aka La Voisine) : Tu veux te présenter clairement, mais tu accumules les brouillons sans être convaincu·e par aucun ? Quand on ne sait pas quoi mettre en lumière dans sa bio, on se retrouve vite avec un discours flou, trop long ou à côté de soi. La Fonderie clarifie tout ça en révélant les pépites de connexion à intégrer pour créer un lien émotionnel avec ton audience. Tu explores aussi des exemples commentés, pour comprendre ce qui connecte et comment l'appliquer à ta propre histoire. Résultat : tu gagnes en clarté et tu repars inspiré·e, prêt·e à façonner un texte de présentation qui fait écho. Substack Express : lance ta newsletter en 3h (par Lucie Le Guen) : Substack te fait de l'œil depuis quelques temps avec ses newsletters stylées, ses auteur·ices brillant·es et son air de club privé. Mais tu n'as pas encore sauté le pas. Ben oui : prendre en main une plateforme, comprendre ses réglages, ses codes… c'est chronophage. Alors monte à bord du Substack Express : un itinéraire éditorial tout tracé pour lancer ta newsletter ce week-end. Tu y trouveras : des vidéos à suivre en temps réel, des templates à adapter (opt-in, mail de bienvenue, logo, bannière…), des exemples pour t'inspirer. Et hop : un Substack en ligne, prêt à accueillir tes abonné·es. SONAR (par Emily Laliberté) : SONAR, c'est le starter kit pour les créateur·rices engagé·es qui veulent que leur contenu sonne aussi bien qu'il a l'air, pis les entrepreneur·es qui mettent leur créativité à l'avant-plan pour faire briller leur univers. Avec ses trois mini banques audio ciblées, tu peux créer une ambiance, puncher ton message, pis rendre ton contenu riche et attachant — like you. Ce n'est pas juste du son, c'est une façon de faire vivre et raconter une histoire, d'appuyer un message, de créer une connexion émotionnelle. Chaque banque reflète une vibe : intuitif·ve, magnétique, éclaté·e — ou un mix des trois, selon ton mood. Trois énergies. Pas de boîte. Juste du son qui amplifie ce qui te rend unique — pour connecter pour vrai. La quête (par Marisol Michaud, présentée par Lanie Archambault) : Et si ta business te ressemblait (ENFIN !) pour vrai ? LA QUÊTE est un jeu introspectif en 3 actes pour les solopreneur·es qui veulent arrêter de gaspiller leur temps, leur argent et cesser de suivre des stratégies désalignées. Tu fais 10 choix clés pour clarifier un modèle d'affaires aligné à ton rythme, tes valeurs et tes besoins. Et tu repars avec des idées concrètes, un plan clair, et l'envie de crier « OUI JE LE VEUX » à ta stratégie, ton horaire, ton marketing et tes offres ! Viens retrouver Lorianne sur… Le site web officiel du Cabinet des curiosités Le site web de Lorianne Instagram : @lorianne.lacerte Facebook Son infolettre LinkedIn Viens trouver plus d'informations sur les 6 bundleistes sur cette page web !
Juste avant le début de la saison 6, je te présente le Top 5 de ma collaboratrice Kim Létourneau. Kim et Ariane Bélisle seront mes collaboratrices pour le premier épisode de la 6e saison de TSLP, qui sortira très bientôt. Bonne écoute!
Julien : Tiens, j'ai croisé les éboueurs ce matin en sortant de l'immeuble et franchement, respect. Ils bossent tôt, dans le bruit, la chaleur ou la pluie, moi je ne pourrais pas.Louise : Oui, et sans eux, la ville serait vite invivable. On ne se rend pas compte de l'importance de leur boulot dans notre quotidien.Julien : Exactement, tu as tout dit ! On râle parfois sur les poubelles qui débordent, mais eux se lèvent à l'aube pour gérer ça.Louise : Oui c'est pour ça qu'ils méritent au moins un sourire ou un petit mot sympa quand on les croise. Juste pour qu'ils sachent à quel point ils sont utiles ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Septembre 2025, sixième saison, cinquième anniversaire de Finta ! Bon, je vous l'accorde, il y a de quoi s'emmêler les pinceaux. La seule chose à retenir, c'est que Finta ! revient, et que l'on va avoir très bientôt un bel anniversaire à fêter. Et moi, je suis très heureuse de vous retrouver pour continuer notre grande aventure de commères.Vous êtes de plus en plus nombreux à écouter Finta ! (pour ça, merci) alors j'en déduis que vous m'autorisez à continuer, un peu comme si vous me donniez les clés pour aller finter chez vos voisins, pour pousser des portes insoupçonnées, pour ouvrir mes micros dans tous les coins de l'Aveyron.Chaque jour qui passe et chaque rencontre me confortent dans la promesse de Finta ! : c'est localement, à l'échelle palpable de nos communes, que se cultivent les liens dont on a besoin. En s'écoutant, vraiment, et surtout quand on n'est pas d'accord ; en se regardant dans les yeux.On se retrouve ce samedi 27 septembre 2025 pour le premier épisode de la saison 6, et d'ici là venez papoter, je suis toujours curieuse de vous lire, vous entendre, échanger quelques idées. On se retrouve sur Instagram ? Ou sur fintapodcast.fr ? A très vite !
Salut c'est Ibby,Dans cet épisode, on parle de ces moments où tout semble s'écrouler. Les échecs, les chutes, les erreurs… ça arrive à tout le monde. Mais tu sais quoi ? Ce n'est rien. Parce que la vraie force n'est pas dans le fait de ne jamais tomber, mais dans la capacité à se relever, encore et encore.Je partage avec toi des réflexions et des clés pour apprendre à voir la chute comme une étape normale du chemin, pas comme une fin. Chaque fois que tu te relèves, tu deviens plus fort(e), plus sage, plus proche de la personne que tu veux devenir.Alors prends ces mots comme un rappel : tu n'as pas raté, tu apprends. Et même si tu es au sol aujourd'hui, tu as toujours le choix de te redresser demain.N'hésite pas à lâcher un 5 ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ et un petit commentaire
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À l'occasion du lancement de mon livre Le succès est une anomalie, nous avons enregistré trois podcasts en live.Premier invité : Edgar Yves (https://www.instagram.com/edgar_yves/?hl=fr).Un échange puissant, drôle et sans détour, autour des échecs, des galères, des décalages… et de la manière dont ils peuvent devenir des leviers de réussite.
Tu fais tout bien.Tu ranges, tu planifies, tu anticipes…Mais y'a toujours ce petit truc qui cloche.Cette voix intérieure qui te dit :« T'aurais pu mieux faire. »« T'as oublié ça. »« C'est jamais assez. »Peut-être que t'as pas besoin d'un nouveau planning.Peut-être que t'as juste besoin d'une nouvelle manière de te regarder.Dans cet épisode, je déconstruis les fausses croyances autour de l'organisation qui te pèsent plus qu'elles ne t'aident.On parle de ces petites phrases que tu te répètes sans même y penser… et de tout ce que ça crée dans ta tête.
Elle est à l'affiche du film "Rembrandt", qui sort mercredi, avec également Romain Duris et Céleste Brunnquell au casting : Camille Cottin s'est confiée au micro RTL de Stéphane Boudsocq. De son côté, Isabelle Morini-Bosc a croisé Michel Drucker, 63 ans de carrière et qui démarre la 26e saison de "Vivement Dimanche". Nos idées de lectures : le roman "L'angle mort du destin" d'Antoine Rault paru chez Fayard, choix de Sophie Aurenche. Et Arnaud Mulpas nous présente la BD RTL de la rentrée, "Les cheveux d'Edith", de Fabienne Blanchu, Catherine Locandro et Dawid, parue chez Dargaud. Ecoutez Laissez-vous tenter avec Anthony Martin du 21 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Emmanuel de Villiers, Jérôme Marty et Zohra Bitan, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
durée : 00:05:21 - Dans la playlist de France Inter - Le premier album très attendu des Hollandais de Nusantara Beat nous emmène au coeur de l'archipel sonore Indonésien. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Aujourd'hui, Abel Boyi, éducateur et président de l'association "Tous Uniques Tous Unis", Charles Consigny, avocat, et Flora Ghebali, entrepreneure dans la transition écologique, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Dans cette Minute Marine, je te parle d'un mot que je n'avais jamais pris le temps de formuler,… et encore moins d'assumer : militante. Et pourtant, depuis 2017, à travers La Cohorte, je consacre une grosse partie de mon temps (de mon énergie, de mon jus de
Vincent Coche, humoriste et ancien youtubeur connu sous le nom de Varobaz, a été papa très jeune.Mais ce n'est pas ça qui l'a empêché d'avoir un regard ultra affûté – et souvent hilarant – sur la parentalité.Dans cet épisode, on parle de :* Ce que ça fait d'être père à 20 ans.* Pourquoi il préfère être Bruce Wayne plutôt que Batman.* Ce qu'il a appris en passant de Youtube au stand-up.* Comment il transforme les tensions familiales en sketchs.
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Tous les dimanches à minuit, Daniel Riolo propose une heure de show en direct avec Moundir Zoughari pour les passionnés de poker. Conseils d'un joueur professionnel, actualité, tournois... Votre rendez-vous poker, sur RMC !
Didier est accompagné de Marc-André pour jaser des Alouettes qui vont miser sur McLeod-Bethel Thompson au poste de quart contre les Roughriders. Didier s'entretient avec Nyk Pierre-Masse, qui a assisté au match Chiefs - Chargers au Brésil et y a interviewé Benjamin St-Juste pour nous. Didier et Marc-André y vont ensuite de leurs prédictions pour la semaine 2 de la NFL pour terminer avec des conseils Fantasy Football. Suivez-vous pour ne rien manquer ! YouTube : https://www.youtube.com/@didier.ormejuste Facebook : https://www.facebook.com/lesacduquart Instagram : https://www.instagram.com/lesacduquart Spotify : https://open.spotify.com/show/0J2iQAMFwXJKwtZkqIzcRF?si=1512c5fbedc84dc0 Apple Podcasts : podcasts.apple.com/ca/podcast/le-sac-du-quart/id1250178466 Pour vous inscrire à notre pool de football : https://fantasy.espn.com/free-prize-games/sharer?challengeId=265&from=espn&context=GROUP_INVITE&edition=espn-en&groupId=7432da3a-385b-4d71-8036-7c4cab8a8448 (00:00:00) Intro (00:01:00) Réactions excessives NFL (00:05:56) Alouettes (00:21:17) Entrevue avec Benjamin St-Juste (00:23:01) Entrevue avec Nyk Pierre-Masse (00:29:37) Prédictions des matchs de la Semaine 2 (01:40:03) Fantasy Football - Semaine 2
Ecoutez Le journal RTL avec Albane Leprince du 09 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Civilisation ou chaos. Cuisine ou barbarie. Deux chocs d'une même ampleur.Sous son air espiègle, la cheffe Maria Nicolau pousse à ouvrir les yeux et à réaliser l'abîme dans lequel nos sociétés se laissent glisser mollement. À l'heure de la standardisation, des plats préparés, de l'uniformisation, la cheffe catalane Maria Nicolau interpelle, bouscule : il est urgent de redonner du sens à l'acte de cuisiner. Urgent de se réapproprier cet édifice de nos libertés, si accessible, à la portée de tous, enfants y compris ! Dans les casseroles, se mijotent nos singularités, les paysages, la mer lorsqu'elle est proche, la montagne, les familles, l'amour, la haine, les traditions héritées depuis des générations, les transmissions, les rivalités. Quelques kilomètres suffisent pour humer un ailleurs, pour résister à la monotonie et à la standardisation. Du pain, de la tomate et de l'ail le matin sur du pain et je sais d'où tu viens. Une sauce gombo au petit qui ne boit plus que du lait et je sais d'où tu viens. La «cuisine maison» pour identité, et atout maître, le livre (cri !) de Maria Nicolau «Cuisine ou barbarie» pour guide, révolutionnaire ! Juste, incisif, drôle, émouvant, édifiant et féministe, il est à mettre entre toutes les mains, à transmettre évidemment !!! Avec Maria Nicolau, cheffe catalane et autrice de «Cuisine ou barbarie», aux éditions Arpa. Nos grands-mères ont passé toute leur vie à cuisiner, elles ont fait ce qu'elles pouvaient avec ce qu'elles avaient. Elles nous ont sauvés de la faim ! Et là maintenant, à la télévision, les chefs professionnels donnent des recettes et affirment : «C'est ça la vraie cuisine !» Et là, on a des générations, des milliards de femmes ayant donné toute leur vie à la cuisine qui pensent qu'elles ne font pas assez bien ! Quand j'y pense, j'ai tellement honte. Je pense qu'on a folklorisé tout ça. On a dit : «Les grands-mères font de la bonne cuisine, mais c'est juste de la cuisine du quotidien, et elle est bonne parce qu'elles la font avec amour.» Non ! Elles y mettent de la technique ! Les grands-mères supportaient une vraie pression. Dans ce métier qu'est la cuisine domestique, si tu ne cuisines pas bien, si tu ne sais pas gérer un budget, tu n'arrives pas à terminer le mois et à nourrir tes enfants. Il y a de la science là-dedans ! Même si elles n'ont pas eu l'opportunité d'aller à l'école, elles ont la science. Elles ne peuvent peut-être pas dire combien de grammes, de minutes, de secondes, mais elles savent le faire parfaitement, et ça, c'est sérieux ! ► Pour suivre la cheffe Maria Nicolau : Site internet Maria Nicolau Instagram Chroniques sur radio Catalunya Grandmas Project, une websérie collaborative, de la cuisine et des grands-mères loin du folklore, notamment dans « ce lapin ivre ». ► Programmation musicale : - « Free » – Prince - « Tatuaje » – Concha Piquer Zarzuela.
durée : 00:55:35 - Et je remets le son - par : Matthieu Conquet - Obongjayar, David Byrne, Isha, Myd et Greentea Peng sont au menu cette semaine. Avec les histoires de Sporto Kantes réédité, du choc sismique de Madness et de l'envoutante Meryem Aboulouafa. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Actor Théodore Pellerin is a familiar face in Quebec, with critically acclaimed performances in films like “Chien de garde” and “Juste la fin du monde.” Now, he's taken on his first major role in an American movie with the intense psychological thriller “Lurker.” It's about a fan who plots and manipulates his way into the inner circle of a rising artist on the verge of stardom. Théodore sits down with guest host Talia Schlanger to talk about his portrayal of an obsessive fan, how he prepared for the role, and how he shed his dark character after the film wrapped.
durée : 00:55:16 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - En juin 2011, le foyer des travailleurs maliens de la rue de La Fontaine-au-Roi, situé dans le 11e arrondissement de Paris, ferme en vue de sa rénovation. Juste avant le début des travaux, Stéphane Bonnefoi et Viviane Noël racontent pour "Sur les docks" la vie quotidienne des lieux. - réalisation : Virginie Mourthé
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Bruno Poncet et Emmanuel De Villiers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Un court extrait de l'épisode qui sort jeudi. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'intégralité de l'émission « Rothen s'enflamme », le rendez-vous qui vous plonge dans un vestiaire de foot. Tous les soirs, des anciens joueurs professionnels analysent et débattent autour de l'actualité du foot. Jérôme Rothen anime des débats enflammés a
Aujourd'hui, Antoine Diers, consultant, Jérôme Marty, médecin généraliste, et Barbara Lefebvre, professeur d'histoire-géo, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
[MÉTAMORPHOSE PODCAST] Anne Ghesquière reçoit Gaëtan Cousin, docteur en psychologie, formé notamment à la thérapie des schémas développée par Jeffrey Young et ancien chercheur à l'Université d'Oxford. Faut-il toujours en faire plus ou, au contraire, savoir lâcher prise ? Quelle est la différence entre effort et motivation ? Et la procrastination, que dit-elle de nous ? En quoi l'effort donne-t-il un sens à nos vies ? Qu'est-ce que l'effort émotionnel ? Gaëtan Cousin explore cette notion d'effort avec finesse. Son nouveau livre, L'art d'en faire juste assez, est paru chez Odile Jacob. Épisode #618Quelques citations du podcast avec Gaëtan Cousin :"Se forcer, c'est nécessairement un sentiment subjectif.""Si on arrive à attribuer du sens à ce qu'on fait, la motivation est généralement plus grande et le sentiment d'effort est moindre.""L'effort mal placé, c'est une énergie qu'on met dans quelque chose qui n'a pas de sens pour nous."Thèmes abordés lors du podcast avec Gaëtan Cousin :00:00Introduction02:00Présentation de l'invité03:33Le discours ambivalent autour de l'effort05:03Les trois types d'efforts09:44Accélération du rythme et fatigue croissante10:57Liens effort / motivation12:05Tous égaux face à l'effort ?16:13Les différents types de procrastination18:29Quelles stratégies mettre en place ?20:02L'engrenage du toujours plus25:14La thérapie des schémas de Jeffrey Young28:23Qu'est-ce qu'un effort mal placé ?31:21L'importance de revenir à ses valeurs32:28Varier le type de tâche34:57La paresse en question38:35Faire des efforts : une nécessité ?40:44Comment doser le bon niveau d'effort ?Avant-propos et précautions à l'écoute du podcast Jeu concours : remportez une nuit magique dans une cabane avec Coucoo Cabanes > jusqu'au l'épisode du 25 aoûtDécouvrez Objectif Métamorphose, notre programme en 12 étapes pour partir à la rencontre de soi-même.Recevez chaque semaine l'inspirante newsletter Métamorphose par Anne GhesquièreSuivez nos RS : Insta, Facebook & TikTokAbonnez-vous sur Apple Podcast / Spotify / Deezer / CastBox / YoutubeSoutenez Métamorphose en rejoignant la Tribu MétamorphosePhoto DR Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.