Les Cours publics de l’Ecole urbaine de Lyon consacrés aux questions urbaines et anthropocènes. Cette activité est conçue sur le modèle des cours du Collège de France. Il s’agit de proposer à des chercheurs de l’université de Lyon, de toute origine disciplinaire, de présenter à tous ceux qui souha…
Nous prenons conscience de l’avènement d’un nouvel âge de la Terre. La croissance continue dont dépend la pérennité politique du système socio-économique mondial bouleverse, par un jeu complexe et non linéaire de rétroactions, les conditions physiques, chimiques et biologiques des écosystèmes qui régulent la biosphère depuis des millénaires, au point de compromettre son habitabilité pour les générations futures, en affectant irréversiblement l’évolution des espèces et la dynamique géologique de la planète. Ce vertigineux changement d’échelle, qui explicite les liens de co-viabilité entre les organisations sociales et leurs contextes écologiques, produit des effets de convergence inouïs qui effacent la séparation établie par la modernité entre l’histoire humaine et l’ordre de la nature. Malgré le péril existentiel sans précédent auquel nous expose la poursuite du modèle de développement dominant, l’examen critique du paradigme sécuritaire inhérent aux scénarios dits "globaux" (Global Scenario Group, SRES, MEA…) montre pourtant une incapacité structurelle à imaginer une recomposition symbiotique des interactions entre les humains et les autres vivants. Or nous savons désormais que la biosphère est à la fois la condition et le produit de toutes les formes de vie qui la constituent. C’est pourquoi ni l’appropriation ordolibérale du globe, ni le gouvernement technoscientifique de la planète, ni le projet cosmopolitique d’édification du monde ne suffiront pour répondre aux défis de l’Anthropocène. Nous proposons, dans ce cours, d’explorer concrètement la possibilité d’une « quatrième voie », celle des politiques de la Terre.
L'objectif de ce cours est de donner des éléments de compréhension des forces induites par le numérique sur l'organisation de la société à toutes les échelles, de l'individu à la planète. "Je m'efforcerai de montrer qu'on ne peut véritablement comprendre la révolution numérique qu'en prenant en compte le contexte de sa formidable croissance, à savoir celui du réchauffement climatique et d'une évolution des écosystèmes naturels peu favorable à l'humanité, comme plus généralement à une partie de la biosphère. Le numérique est une force de contrôle qui répond à la complexité croissante de sociétés humaines contraintes de prendre en compte les échanges écosystémiques dans les équations socio-économiques. Les données et le CO2 sont en passe de devenir des enjeux essentiels des tensions entre des nations, dont la souveraineté est remise en cause. Les recommandations faites par le GIEC, à la demande de la COP21, pour maintenir l'augmentation des températures sous les 2C, montre l'ampleur de la transformation majeure et sans précédent qui s'annonce. Il s'agit d'une révolution anthropologique, remettant en cause dans un même mouvement la distinction entre nature et culture, et les relations entre humains et machines, naturel et artificiel."
La prospective est consubstantielle de l'aménagement urbain et territorial. D'abord philosophie, puis technique de réflexion, c'est maintenant une ingénierie puissante qui permet aux territoires d'appréhender les enjeux d'avenir auxquels ils sont confrontés et d'élaborer les actions susceptibles de les relever. Mais la prospective territoriale est aussi partie prenante du projet moderne, de son culte du développement, de l'expertise technico-scientifique et du pouvoir, de la maîtrise de la nature et de l'exploitation de ses ressources. L'entrée dans l'anthropocène remet profondément en cause ce paradigme et nombre de ses supplétifs. Condamne-t-elle pour autant la prospective territoriale ? Un renouvellement de cette pratique est-il envisageable afin qu'elle puisse contribuer à l'édification les territoires du monde anthropocène ? Conférence inaugurale pour mettre en place l'intrigue et les protagonistes d'une enquête au long cours.
Nous prenons conscience de l'avènement d'un nouvel âge de la Terre. La croissance continue dont dépend la pérennité politique du système socio-économique mondial bouleverse, par un jeu complexe et non linéaire de rétroactions, les conditions physiques, chimiques et biologiques des écosystèmes qui régulent la biosphère depuis des millénaires, au point de compromettre son habitabilité pour les générations futures, en affectant irréversiblement l'évolution des espèces et la dynamique géologique de la planète. Ce vertigineux changement d'échelle, qui explicite les liens de co-viabilité entre les organisations sociales et leurs contextes écologiques, produit des effets de convergence inouïs qui effacent la séparation établie par la modernité entre l'histoire humaine et l'ordre de la nature. Malgré le péril existentiel sans précédent auquel nous expose la poursuite du modèle de développement dominant, l'examen critique du paradigme sécuritaire inhérent aux scénarios dits "globaux" (Global Scenario Group, SRES, MEA…) montre pourtant une incapacité structurelle à imaginer une recomposition symbiotique des interactions entre les humains et les autres vivants. Or nous savons désormais que la biosphère est à la fois la condition et le produit de toutes les formes de vie qui la constituent. C'est pourquoi ni l'appropriation ordolibérale du globe, ni le gouvernement technoscientifique de la planète, ni le projet cosmopolitique d'édification du monde ne suffiront pour répondre aux défis de l'Anthropocène. Nous proposons, dans ce cours, d'explorer concrètement la possibilité d'une « quatrième voie », celle des politiques de la Terre.
Nous prenons conscience de l'avènement d'un nouvel âge de la Terre. La croissance continue dont dépend la pérennité politique du système socio-économique mondial bouleverse, par un jeu complexe et non linéaire de rétroactions, les conditions physiques, chimiques et biologiques des écosystèmes qui régulent la biosphère depuis des millénaires, au point de compromettre son habitabilité pour les générations futures, en affectant irréversiblement l'évolution des espèces et la dynamique géologique de la planète. Ce vertigineux changement d'échelle, qui explicite les liens de co-viabilité entre les organisations sociales et leurs contextes écologiques, produit des effets de convergence inouïs qui effacent la séparation établie par la modernité entre l'histoire humaine et l'ordre de la nature. Malgré le péril existentiel sans précédent auquel nous expose la poursuite du modèle de développement dominant, l'examen critique du paradigme sécuritaire inhérent aux scénarios dits "globaux" (Global Scenario Group, SRES, MEA…) montre pourtant une incapacité structurelle à imaginer une recomposition symbiotique des interactions entre les humains et les autres vivants. Or nous savons désormais que la biosphère est à la fois la condition et le produit de toutes les formes de vie qui la constituent. C'est pourquoi ni l'appropriation ordolibérale du globe, ni le gouvernement technoscientifique de la planète, ni le projet cosmopolitique d'édification du monde ne suffiront pour répondre aux défis de l'Anthropocène. Nous proposons, dans ce cours, d'explorer concrètement la possibilité d'une « quatrième voie », celle des politiques de la Terre.
L'objectif de ce cours est de donner des éléments de compréhension des forces induites par le numérique sur l'organisation de la société à toutes les échelles, de l'individu à la planète. "Je m'efforcerai de montrer qu'on ne peut véritablement comprendre la révolution numérique qu'en prenant en compte le contexte de sa formidable croissance, à savoir celui du réchauffement climatique et d'une évolution des écosystèmes naturels peu favorable à l'humanité, comme plus généralement à une partie de la biosphère. Le numérique est une force de contrôle qui répond à la complexité croissante de sociétés humaines contraintes de prendre en compte les échanges écosystémiques dans les équations socio-économiques. Les données et le CO2 sont en passe de devenir des enjeux essentiels des tensions entre des nations, dont la souveraineté est remise en cause. Les recommandations faites par le GIEC, à la demande de la COP21, pour maintenir l'augmentation des températures sous les 2C, montre l'ampleur de la transformation majeure et sans précédent qui s'annonce. Il s'agit d'une révolution anthropologique, remettant en cause dans un même mouvement la distinction entre nature et culture, et les relations entre humains et machines, naturel et artificiel."
L’entrée dans l’anthropocène est directement liée à la phase intense d’urbanisation de la planète qui a débuté après la seconde guerre mondiale. Cette hypothèse reprend celle dite de la « grande accélération » (Steffen), mais en se focalisant sur une part explicative souvent minorée par les études anthropocènes : le rôle effectif de l’urbanisation généralisée et des bouleversements géographiques, économiques, sociaux, culturels et politiques qui l’accompagnent. Il s’agira donc de cerner ce rôle et de l’examiner à toutes les échelles de temps et d’espace.
Nous prenons conscience de l’avènement d’un nouvel âge de la Terre. La croissance continue dont dépend la pérennité politique du système socio-économique mondial bouleverse, par un jeu complexe et non linéaire de rétroactions, les conditions physiques, chimiques et biologiques des écosystèmes qui régulent la biosphère depuis des millénaires, au point de compromettre son habitabilité pour les générations futures, en affectant irréversiblement l’évolution des espèces et la dynamique géologique de la planète. Ce vertigineux changement d’échelle, qui explicite les liens de co-viabilité entre les organisations sociales et leurs contextes écologiques, produit des effets de convergence inouïs qui effacent la séparation établie par la modernité entre l’histoire humaine et l’ordre de la nature. Malgré le péril existentiel sans précédent auquel nous expose la poursuite du modèle de développement dominant, l’examen critique du paradigme sécuritaire inhérent aux scénarios dits "globaux" (Global Scenario Group, SRES, MEA…) montre pourtant une incapacité structurelle à imaginer une recomposition symbiotique des interactions entre les humains et les autres vivants. Or nous savons désormais que la biosphère est à la fois la condition et le produit de toutes les formes de vie qui la constituent. C’est pourquoi ni l’appropriation ordolibérale du globe, ni le gouvernement technoscientifique de la planète, ni le projet cosmopolitique d’édification du monde ne suffiront pour répondre aux défis de l’Anthropocène. Nous proposons, dans ce cours, d’explorer concrètement la possibilité d’une « quatrième voie », celle des politiques de la Terre.
La redondance, la lenteur, l’aléatoire… Autant de notions perçues négativement dans une société qui privilégie la performance, le contrôle et la vitesse à tous les niveaux et dans tous les secteurs. Pourtant, nous avons bien le sentiment confus d’une inadéquation contre-nature de ce dogme de l’optimum. Que nous apprennent les sciences de la vie ? S’il existe bien des mécanismes biologiques d’une efficacité redoutable, des progrès récents mettent surtout en avant le rôle fondamental des erreurs, des hétérogénéités, des lenteurs dans la construction et la résilience des organismes vivants. Notre vraie nature serait-elle dès lors sous-optimale ? En quoi une sous-optimalité d’inspiration biologique peut-elle constituer un contre-modèle au credo de la performance et du contrôle dans l’anthropocène ?
L'objectif de ce cours est de donner des éléments de compréhension des forces induites par le numérique sur l'organisation de la société à toutes les échelles, de l'individu à la planète. "Je m'efforcerai de montrer qu'on ne peut véritablement comprendre la révolution numérique qu'en prenant en compte le contexte de sa formidable croissance, à savoir celui du réchauffement climatique et d'une évolution des écosystèmes naturels peu favorable à l'humanité, comme plus généralement à une partie de la biosphère. Le numérique est une force de contrôle qui répond à la complexité croissante de sociétés humaines contraintes de prendre en compte les échanges écosystémiques dans les équations socio-économiques. Les données et le CO2 sont en passe de devenir des enjeux essentiels des tensions entre des nations, dont la souveraineté est remise en cause. Les recommandations faites par le GIEC, à la demande de la COP21, pour maintenir l'augmentation des températures sous les 2C, montre l'ampleur de la transformation majeure et sans précédent qui s'annonce. Il s'agit d'une révolution anthropologique, remettant en cause dans un même mouvement la distinction entre nature et culture, et les relations entre humains et machines, naturel et artificiel."
La redondance, la lenteur, l’aléatoire… Autant de notions perçues négativement dans une société qui privilégie la performance, le contrôle et la vitesse à tous les niveaux et dans tous les secteurs. Pourtant, nous avons bien le sentiment confus d’une inadéquation contre-nature de ce dogme de l’optimum. Que nous apprennent les sciences de la vie ? S’il existe bien des mécanismes biologiques d’une efficacité redoutable, des progrès récents mettent surtout en avant le rôle fondamental des erreurs, des hétérogénéités, des lenteurs dans la construction et la résilience des organismes vivants. Notre vraie nature serait-elle dès lors sous-optimale ? En quoi une sous-optimalité d’inspiration biologique peut-elle constituer un contre-modèle au credo de la performance et du contrôle dans l’anthropocène ?
Il s’agit en somme d’un travail généalogique et archéologique sur la crise des systèmes de représentations des espaces urbains (villes, métropoles, territoires périphériques) Ces séances s’articulent au séminaire Récit-Fiction-Narration-Figuration du laboratoire Images_Récits_Documents de l’Ecole supérieure d’art et design de Saint-Etienne
Nous examinerons une hypothèse : l’entrée dans l’Anthropocène est directement liée à la phase intense d’urbanisation de la planète qui a débuté après la seconde guerre mondiale. Cette hypothèse reprend celle dite de la « grande accélération » (Steffen), mais en se focalisant sur une part explicative souvent minorée par les études anthropocènes : le rôle effectif de l’urbanisation généralisée et des bouleversements géographiques, économiques, sociaux, culturels et politiques qui l’accompagnent. Il s’agira donc de cerner ce rôle et de l’examiner à toutes les échelles de temps et d’espace.
L’objectif de ce cours est de donner des éléments de compréhension des forces induites par le numérique sur l’organisation de la société à toutes les échelles, de l’individu à la planète. On ne peut véritablement comprendre la révolution numérique qu’en prenant en compte le contexte de sa formidable croissance, à savoir celui du réchauffement climatique et d’une évolution des écosystèmes naturels peu favorable à l’humanité, comme plus généralement à une partie de la biosphère. Le numérique est une force de contrôle qui répond à la complexité croissante de sociétés humaines contraintes de prendre en compte les échanges écosystémiques dans les équations socio-économiques.
Le changement climatique et l’urbanisation des sociétés font évoluer l’environnement que nous habitons. Cette évolution est particulièrement sensible l’été dans notre région, lors des périodes de vagues de chaleur, et en présence du phénomène d’îlot de chaleur urbain. Ce cours propose de mettre en évidence les phénomènes physiques et transferts de chaleur se développant en milieu urbain et au sein des bâtiments, et de discuter des moyens de les appréhender pour apporter des éléments de solution aux enjeux sociétaux contemporains relatifs à l’énergie et la santé.
La redondance, la lenteur, l’aléatoire... Autant de notions perçues négativement dans une société qui privilégie la performance, le contrôle et la vitesse à tous les niveaux et dans tous les secteurs. S’il existe bien des mécanismes biologiques d’une efficacité redoutable, des progrès récents mettent surtout en avant le rôle fondamental des erreurs, des hétérogénéités, des lenteurs dans la construction et la résilience des organismes vivants. En quoi une sous-optimalité d’inspiration biologique peut-elle constituer un contre-modèle au credo de la performance et du contrôle dans l’Anthropocène ?
La prospective territoriale est partie prenante du projet moderne, de son culte du développement, de l’expertise technico-scientifique et du pouvoir, de la maîtrise de la nature et de l’exploitation de ses ressources. L’entrée dans l’Anthropocène remet profondément en cause ce paradigme et nombre de ses supplétifs. Un renouvellement de cette pratique est-il envisageable afin qu’elle puisse contribuer à l’édification les territoires du monde anthropocène ?
Malgré le péril existentiel sans précédent auquel nous expose la poursuite du modèle de développement dominant, l’examen critique du paradigme sécuritaire inhérent aux scénarios dits « globaux » montre pourtant une incapacité structurelle à imaginer une recomposition symbiotique des interactions entre les humains et les autres vivants. Ni l’appropriation ordolibérale du globe, ni le gouvernement technoscientifique de la planète, ni le projet cosmopolitique d’édification du monde ne suffiront pour répondre aux défis de l’Anthropocène. Nous proposons d’explorer concrètement la possibilité d’une « quatrième voie », celle des politiques de la Terre.
Cette séance propose d’interroger la relative difficulté à construire une image (imagénéiser) de la construction du monde. Il s’agit d’un travail généalogique et archéologique sur la crise des systèmes de re- présentations des espaces urbains (villes, métropoles, territoires périphériques). Ce cours s’articule au séminaire Récit-Fiction-Narration-Figuration du laboratoire Images_Récits_Documents de l’École supérieure d’art et design de Saint-Étienne.
ette dernière séance permettra de mettre en exergue comment la pensée du système se traduit désormais dans des doctrines politiques, des textes législatifs et des grandes déclarations internationales (notamment celles portées par l’ONU). Il s’agit de tenter de prendre au sérieux, à la fois l’idée de l’importance des relations entre humains et non humains, et celle de la considération qu’on doit porter au système global. Les Cours publics de l’Ecole urbaine de Lyon consacrés aux questions urbaines et anthropocènes. Cette activité est conçue sur le modèle des cours du Collège de France. Il s’agit de proposer à des chercheurs de l’université de Lyon, de toute origine disciplinaire, de présenter à tous ceux qui souhaitent suivre ces séances (librement, sans condition de diplômes et sans évaluation finale), les résultats de leurs travaux de recherche, dans une perspective de remise au cœur de la société des savoirs scientifiques. Le Cours public "Qu’est-ce que l’anthropocène ?" Le terme Anthropocène s’impose et se diffuse de plus en plus, tant auprès des scientifiques que du grand public. Dans un cas comme dans l’autre, il suscite de nombreux débats et discussions, ce qui est un indice de sa puissance. Celle-ci est due à ce qu’il recouvre : l’idée d’une bifurcation dans l’histoire de l’humanisation de la planète et une bifurcation qui menace possiblement l’habitabilité de la terre. C’est la raison pour laquelle il a été placé au cœur du projet scientifique et pédagogique de l’Ecole urbaine de Lyon, avec notamment un cycle de cours publics qui lui est entièrement consacré, assuré par Michel Lussault, directeur de l’Ecole urbaine de Lyon. Programme complet du Cours public "Qu’est-ce que l’anthropocène ?" Pour cette première année, ce cours, qui se prolongera les années universitaires suivantes, posera les cadres d’une possible théorie critique de l’anthropocène. Il s’agira de présenter les différentes approches de l’anthropocène, mais aussi les contestations existantes de la pertinence de ce mot. Le programme comporte 6 séances d’1h30 (dont une petite période de questions en fin de séance) : 1. Leçon inaugurale. Planète, Terre, Monde : le global entre en scène. Jeudi 24 janvier, 17 heures, Halles du Faubourg, 10, impasse des Chalets, Lyon 7ème Ecouter le podcast de la leçon inaugurale 2. La rupture des années 1950 ou la « grande accélération ». Jeudi 14 février, 12h30, amphithéâtre de la MILC, 35 rue Raulin, Lyon 7ème Ecouter le podcast de la 2ème séance 3. Pourquoi faudrait-il admettre la nouveauté de l’anthropocène ? La promotion de la pensée du système et ses conséquences scientifiques et politiques. Jeudi 28 février, 12h30, salle 110, IUT Lyon 3, 88 Rue Pasteur, Lyon 7ème Ecouter le podcast de la 3ème séance 4. Le système-PTM, un état des lieux Jeudi 7 mars, 12h30, Bâtiment Thémis, Amphi 8, Université Claude Bernard Lyon1, Campus LyonTech La Doua, 11 Avenue Gaston Berger, Villeurbanne. Tramway T1 : arrêt La Doua Gaston Berger Ecouter le podcast de la 4ème séance 5. Le système-terre et son gouvernement. Jeudi 14 mars 12h30, Université de Lyon, Grand amphithéâtre, 90, rue Pasteur, Lyon 7ème. Tramway T1 : arrêt Quai Claude Bernard Ecouter le podcast de la 5ème séance 6. Quelle trajectoire pour le système-PTM ? L’anthropocène comme défi scientifique et politique mondial. Mercredi 10 avril, 12h30-14h, Les Halles du Faubourg Cette dernière séance permettra de mettre en exergue comment la pensée du système se traduit désormais dans des doctrines politiques, des textes législatifs et des grandes déclarations internationales (notamment celles portées par l’ONU). Dans tous les cas, il s’agit de tenter de prendre au sérieux, à la fois l’idée de l’importance des relations entre humains et non humains, et celle de la considération qu’on doit porter au système global. On terminera par une interrogation : ce système, dont l’évolution actuelle inquiète, quelle pourrait-être sa trajectoire, si l’on en croit des recherches récentes, et sur quoi cette réflexion sur cette trajectoire peut/doit-elle déboucher sur des recommandations politiques ?
Cette séance montrera que, depuis une quinzaine d’années, les approches de l’anthropocène font de la "pensée du système-terre" ("Earth Systeme Thinking"), la clef de compréhension des changements en cours. Un nouveau paradigme scientifique tend à s’imposer, qui permettrait de spécifier la nouveauté de l’anthropocène par rapport à toutes les modifications anthropogéniques préalables. Le présent cours se place d’ailleurs dans cette perspective, même s’il propose de considérer non pas le système-terre, mais le système Planète/Terre/Monde, comme il a été expliqué en séances 1 et 2. Mais cette pensée systémique infuse également désormais le champ de la mobilisation mondiale contre le changement global et même le domaine de la réflexion (géo)politique. On examinera cela à partir d’une première analyse rapide du dialogue instaurée au sein de l’ONU sur la "Jurisprudence de la Terre". Les Cours publics de l’Ecole urbaine de Lyon consacrés aux questions urbaines et anthropocènes. Cette activité est conçue sur le modèle des cours du Collège de France. Il s’agit de proposer à des chercheurs de l’université de Lyon, de toute origine disciplinaire, de présenter à tous ceux qui souhaitent suivre ces séances (librement, sans condition de diplômes et sans évaluation finale), les résultats de leurs travaux de recherche, dans une perspective de remise au cœur de la société des savoirs scientifiques. Le Cours public "Qu’est-ce que l’anthropocène ?" Le terme Anthropocène s’impose et se diffuse de plus en plus, tant auprès des scientifiques que du grand public. Dans un cas comme dans l’autre, il suscite de nombreux débats et discussions, ce qui est un indice de sa puissance. Celle-ci est due à ce qu’il recouvre : l’idée d’une bifurcation dans l’histoire de l’humanisation de la planète et une bifurcation qui menace possiblement l’habitabilité de la terre. C’est la raison pour laquelle il a été placé au cœur du projet scientifique et pédagogique de l’Ecole urbaine de Lyon, avec notamment un cycle de cours publics qui lui est entièrement consacré, assuré par Michel Lussault, directeur de l’Ecole urbaine de Lyon. Programme complet du Cours public "Qu’est-ce que l’anthropocène ?" Pour cette première année, ce cours, qui se prolongera les années universitaires suivantes, posera les cadres d’une possible théorie critique de l’anthropocène. Il s’agira de présenter les différentes approches de l’anthropocène, mais aussi les contestations existantes de la pertinence de ce mot. Le programme comporte 6 séances d’1h30 (dont une petite période de questions en fin de séance) : 1. Leçon inaugurale. Planète, Terre, Monde : le global entre en scène. Jeudi 24 janvier, 17 heures, Halles du Faubourg, 10, impasse des Chalets, Lyon 7ème Ecouter le podcast de la leçon inaugurale 2. La rupture des années 1950 ou la « grande accélération ». Jeudi 14 février, 12h30, amphithéâtre de la MILC, 35 rue Raulin, Lyon 7ème Ecouter le podcast de la 2ème séance 3. Pourquoi faudrait-il admettre la nouveauté de l’anthropocène ? La promotion de la pensée du système et ses conséquences scientifiques et politiques. Jeudi 28 février, 12h30, salle 110, IUT Lyon 3, 88 Rue Pasteur, Lyon 7ème 4. Le système-PTM, un état des lieux 1. Jeudi 7 mars, 12h30, Bâtiment Thémis, Amphi 8, Université Claude Bernard Lyon1, Campus LyonTech La Doua, 11 Avenue Gaston Berger, Villeurbanne 5. Le système-PTM, un état des lieux 2 : le rôle et la place de l’urbanisation. Jeudi 14 mars 12h30, Université de Lyon, Grand amphithéâtre, 92, rue Pasteur, Lyon 7ème. 6. Quelle trajectoire pour le système-PTM ? L’anthropocène comme défi scientifique et politique mondial. Jeudi 11 avril, 12h30, lieu en cours de détermination.
Cette séance montrera que, depuis une quinzaine d’années, les approches de l’anthropocène font de la "pensée du système-terre" ("Earth Systeme Thinking"), la clef de compréhension des changements en cours. Un nouveau paradigme scientifique tend à s’imposer, qui permettrait de spécifier la nouveauté de l’anthropocène par rapport à toutes les modifications anthropogéniques préalables. Le présent cours se place d’ailleurs dans cette perspective, même s’il propose de considérer non pas le système-terre, mais le système Planète/Terre/Monde, comme il a été expliqué en séances 1 et 2. Mais cette pensée systémique infuse également désormais le champ de la mobilisation mondiale contre le changement global et même le domaine de la réflexion (géo)politique. On examinera cela à partir d’une première analyse rapide du dialogue instaurée au sein de l’ONU sur la "Jurisprudence de la Terre". Les Cours publics de l’Ecole urbaine de Lyon consacrés aux questions urbaines et anthropocènes. Cette activité est conçue sur le modèle des cours du Collège de France. Il s’agit de proposer à des chercheurs de l’université de Lyon, de toute origine disciplinaire, de présenter à tous ceux qui souhaitent suivre ces séances (librement, sans condition de diplômes et sans évaluation finale), les résultats de leurs travaux de recherche, dans une perspective de remise au cœur de la société des savoirs scientifiques. Le Cours public "Qu’est-ce que l’anthropocène ?" Le terme Anthropocène s’impose et se diffuse de plus en plus, tant auprès des scientifiques que du grand public. Dans un cas comme dans l’autre, il suscite de nombreux débats et discussions, ce qui est un indice de sa puissance. Celle-ci est due à ce qu’il recouvre : l’idée d’une bifurcation dans l’histoire de l’humanisation de la planète et une bifurcation qui menace possiblement l’habitabilité de la terre. C’est la raison pour laquelle il a été placé au cœur du projet scientifique et pédagogique de l’Ecole urbaine de Lyon, avec notamment un cycle de cours publics qui lui est entièrement consacré, assuré par Michel Lussault, directeur de l’Ecole urbaine de Lyon. Programme complet du Cours public "Qu’est-ce que l’anthropocène ?" Pour cette première année, ce cours, qui se prolongera les années universitaires suivantes, posera les cadres d’une possible théorie critique de l’anthropocène. Il s’agira de présenter les différentes approches de l’anthropocène, mais aussi les contestations existantes de la pertinence de ce mot. Le programme comporte 6 séances d’1h30 (dont une petite période de questions en fin de séance) : 1. Leçon inaugurale. Planète, Terre, Monde : le global entre en scène. Jeudi 24 janvier, 17 heures, Halles du Faubourg, 10, impasse des Chalets, Lyon 7ème Ecouter le podcast de la leçon inaugurale 2. La rupture des années 1950 ou la « grande accélération ». Jeudi 14 février, 12h30, amphithéâtre de la MILC, 35 rue Raulin, Lyon 7ème Ecouter le podcast de la 2ème séance 3. Pourquoi faudrait-il admettre la nouveauté de l’anthropocène ? La promotion de la pensée du système et ses conséquences scientifiques et politiques. Jeudi 28 février, 12h30, salle 110, IUT Lyon 3, 88 Rue Pasteur, Lyon 7ème 4. Le système-PTM, un état des lieux 1. Jeudi 7 mars, 12h30, Bâtiment Thémis, Amphi 8, Université Claude Bernard Lyon1, Campus LyonTech La Doua, 11 Avenue Gaston Berger, Villeurbanne 5. Le système-PTM, un état des lieux 2 : le rôle et la place de l’urbanisation. Jeudi 14 mars 12h30, Université de Lyon, Grand amphithéâtre, 92, rue Pasteur, Lyon 7ème. 6. Quelle trajectoire pour le système-PTM ? L’anthropocène comme défi scientifique et politique mondial. Jeudi 11 avril, 12h30, lieu en cours de détermination.
Cette séance montrera que, depuis une quinzaine d’années, les approches de l’anthropocène font de la "pensée du système-terre" ("Earth Systeme Thinking"), la clef de compréhension des changements en cours. Un nouveau paradigme scientifique tend à s’imposer, qui permettrait de spécifier la nouveauté de l’anthropocène par rapport à toutes les modifications anthropogéniques préalables. Le présent cours se place d’ailleurs dans cette perspective, même s’il propose de considérer non pas le système-terre, mais le système Planète/Terre/Monde, comme il a été expliqué en séances 1 et 2. Mais cette pensée systémique infuse également désormais le champ de la mobilisation mondiale contre le changement global et même le domaine de la réflexion (géo)politique. On examinera cela à partir d’une première analyse rapide du dialogue instaurée au sein de l’ONU sur la "Jurisprudence de la Terre". Les Cours publics de l’Ecole urbaine de Lyon consacrés aux questions urbaines et anthropocènes. Cette activité est conçue sur le modèle des cours du Collège de France. Il s’agit de proposer à des chercheurs de l’université de Lyon, de toute origine disciplinaire, de présenter à tous ceux qui souhaitent suivre ces séances (librement, sans condition de diplômes et sans évaluation finale), les résultats de leurs travaux de recherche, dans une perspective de remise au cœur de la société des savoirs scientifiques. Le Cours public "Qu’est-ce que l’anthropocène ?" Le terme Anthropocène s’impose et se diffuse de plus en plus, tant auprès des scientifiques que du grand public. Dans un cas comme dans l’autre, il suscite de nombreux débats et discussions, ce qui est un indice de sa puissance. Celle-ci est due à ce qu’il recouvre : l’idée d’une bifurcation dans l’histoire de l’humanisation de la planète et une bifurcation qui menace possiblement l’habitabilité de la terre. C’est la raison pour laquelle il a été placé au cœur du projet scientifique et pédagogique de l’Ecole urbaine de Lyon, avec notamment un cycle de cours publics qui lui est entièrement consacré, assuré par Michel Lussault, directeur de l’Ecole urbaine de Lyon. Programme complet du Cours public "Qu’est-ce que l’anthropocène ?" Pour cette première année, ce cours, qui se prolongera les années universitaires suivantes, posera les cadres d’une possible théorie critique de l’anthropocène. Il s’agira de présenter les différentes approches de l’anthropocène, mais aussi les contestations existantes de la pertinence de ce mot. Le programme comporte 6 séances d’1h30 (dont une petite période de questions en fin de séance) : 1. Leçon inaugurale. Planète, Terre, Monde : le global entre en scène. Jeudi 24 janvier, 17 heures, Halles du Faubourg, 10, impasse des Chalets, Lyon 7ème Ecouter le podcast de la leçon inaugurale 2. La rupture des années 1950 ou la « grande accélération ». Jeudi 14 février, 12h30, amphithéâtre de la MILC, 35 rue Raulin, Lyon 7ème Ecouter le podcast de la 2ème séance 3. Pourquoi faudrait-il admettre la nouveauté de l’anthropocène ? La promotion de la pensée du système et ses conséquences scientifiques et politiques. Jeudi 28 février, 12h30, salle 110, IUT Lyon 3, 88 Rue Pasteur, Lyon 7ème 4. Le système-PTM, un état des lieux 1. Jeudi 7 mars, 12h30, Bâtiment Thémis, Amphi 8, Université Claude Bernard Lyon1, Campus LyonTech La Doua, 11 Avenue Gaston Berger, Villeurbanne 5. Le système-PTM, un état des lieux 2 : le rôle et la place de l’urbanisation. Jeudi 14 mars 12h30, Université de Lyon, Grand amphithéâtre, 92, rue Pasteur, Lyon 7ème. 6. Quelle trajectoire pour le système-PTM ? L’anthropocène comme défi scientifique et politique mondial. Jeudi 11 avril, 12h30, lieu en cours de détermination.
Cette deuxième séance abordera 4 parmi les principales différentes datations proposées pour faire débuter l’anthropocène. Savoir si l’époque commence dès le néolithique, vers 1600-1610, au moment de l’apparition de la machine à vapeur de James Watt ou en 1950 n’est pas un débat scientifique accessoire. En effet, chaque choix renvoie à des conceptions différentes de l’anthropocène. On s’attardera en particulier à l’hypothèse dite de la "grande accélération", développée depuis 2004 par une série de chercheurs emmenés par Will Steffen, qui permet de lancer la réflexion sur la relation entre urbanisation et changement global. Les Cours publics de l’Ecole urbaine de Lyon consacrés aux questions urbaines et anthropocènes. Cette activité est conçue sur le modèle des cours du Collège de France. Il s’agit de proposer à des chercheurs de l’université de Lyon, de toute origine disciplinaire, de présenter à tous ceux qui souhaitent suivre ces séances (librement, sans condition de diplômes et sans évaluation finale), les résultats de leurs travaux de recherche, dans une perspective de remise au cœur de la société des savoirs scientifiques. Le Cours public "Qu’est-ce que l’anthropocène ?" Le terme Anthropocène s’impose et se diffuse de plus en plus, tant auprès des scientifiques que du grand public. Dans un cas comme dans l’autre, il suscite de nombreux débats et discussions, ce qui est un indice de sa puissance. Celle-ci est due à ce qu’il recouvre : l’idée d’une bifurcation dans l’histoire de l’humanisation de la planète et une bifurcation qui menace possiblement l’habitabilité de la terre. C’est la raison pour laquelle il a été placé au cœur du projet scientifique et pédagogique de l’Ecole urbaine de Lyon, avec notamment un cycle de cours publics qui lui est entièrement consacré, assuré par Michel Lussault, directeur de l’Ecole urbaine de Lyon. Programme complet du Cours public "Qu’est-ce que l’anthropocène ?" Pour cette première année, ce cours, qui se prolongera les années universitaires suivantes, posera les cadres d’une possible théorie critique de l’anthropocène. Il s’agira de présenter les différentes approches de l’anthropocène, mais aussi les contestations existantes de la pertinence de ce mot. Le programme comporte 6 séances d’1h30 (dont une petite période de questions en fin de séance) : 1. Leçon inaugurale. Planète, Terre, Monde : le global entre en scène. Jeudi 24 janvier, 17 heures, Halles du Faubourg, 10, impasse des Chalets, Lyon 7ème 2. La rupture des années 1950 ou la « grande accélération ». Jeudi 14 février, 12h30, amphithéâtre de la MILC, 35 rue Raulin, Lyon 7ème 3. Pourquoi faudrait-il admettre la nouveauté de l’anthropocène ? Le global fait sens : proposition pour appréhender le système PTM (Planète/Terre/Monde). Jeudi 28 février, 12h30, lieu en cours de détermination. 4. Le système-PTM, un état des lieux 1. Jeudi 7 mars, 12h30, lieu en cours de détermination, Lyon 7ème. 5. Le système-PTM, un état des lieux 2 : le rôle et la place de l’urbanisation. Jeudi 14 mars 12h30, Université de Lyon, Grand amphithéâtre, 92, rue Pasteur, Lyon 7ème. 6. Quelle trajectoire pour le système-PTM ? L’anthropocène comme défi scientifique et politique mondial. Jeudi 11 avril, 12h30, lieu en cours de détermination.
L’Ecole urbaine de Lyon lance, à l’occasion de cette semaine, son activité de cours publics consacrés aux questions urbaines et anthropocènes. Cette activité est conçue sur le modèle des cours du Collège de France. Il s’agira donc de proposer à des chercheurs de l’université de Lyon, de toute origine disciplinaire, de présenter à tous ceux qui souhaitent suivre ces séances (librement, sans condition de diplômes et sans évaluation finale), les résultats de leurs travaux de recherche, dans une perspective de remise au cœur de la société des savoirs scientifiques. Deux cours seront lancés en janvier et se poursuivront ensuite, d’autres suivront en septembre 2019. Nos démocraties techniques et libérales, représentatives et délégatives, ont une responsabilité première dans les crises écologiques et leurs conséquences sociales comme spatiales, locales comme globales. Elles ont permis l’exploitation productiviste de la terre et l’urbanisation généralisée du monde. Elles font dès lors ce jour l’objet d’interrogations et contestations croissantes. Quelles sont, en réaction, les pratiques émergentes et les imaginaires instituant du politique ? Quelles voix s’expriment et quelles voies se dessinent, entre organisations hiérarchiques et puissance d’agir, quête d’autorité et besoin d’autonomie, grands centres urbains et périphéries désaffiliées ? Il s’agira ici de mettre en lumière puis en discussion les portée et cohérence à la fois conceptuelles et pratiques d’expériences démocratiques de résistance au capitalocène urbain. Prenant à ce jour des formes très diverses, elles passent toutes par le questionnement premier de ses styles et formes de vie. Ce cours public se déroulera sur 4 séances de 1h30 : Séance 1 (28 janvier 2019) : Des subjectivations néolibérales urbaines à la désaffiliation du politique : qui sont les nouveaux rebelles ? Séance 2 (juin 2019) : La repolitisation des corps : souci de soi, possibilité de vie, nécessité d’autonomie Séance 3 (septembre 2019) : Se réinscrire dans le vivant : les formes-de-vie d’un imaginaire communaliste du politique Séance 4 (janvier 2020) : Du capitalisme infrastructurel de l’urbain à l’écologisme permaculturel du post-urbain : habiter, coopérer, autogérer
L’École urbaine de Lyon lance, à l’occasion de cette semaine, son activité de cours publics consacrés aux questions urbaines et anthropocènes. Cette activité est conçue sur le modèle des cours du Collège de France. Il s’agira donc de proposer à des chercheurs de l’université de Lyon, de toute origine disciplinaire, de présenter à tous ceux qui souhaitent suivre ces séances (librement, sans condition de diplômes et sans évaluation finale), les résultats de leurs travaux de recherche, dans une perspective de remise au cœur de la société des savoirs scientifiques. Deux cours seront lancés en janvier et se poursuivront ensuite, d’autres suivront en septembre 2019. COURS : QU’EST-CE QUE L’ANTHROPOCÈNE ? LEÇON INAUGURALE Le terme Anthropocène s’impose et se diffuse de plus en plus tant auprès des scientifiques que du grand public. Dans un cas comme dans l’autre, il suscite de nombreux débats et discussions, ce qui est un indice de sa puissance. Celle-ci est due à ce qu’il recouvre : l’idée d’une bifurcation dans l’histoire de l’humanisation de la planète et une bifurcation qui menace possiblement l’habitabilité de la terre. C’est la raison pour laquelle il a été placé au cœur du projet scientifique et pédagogique de l’Ecole urbaine de Lyon, avec notamment un cycle de cours publics qui lui est entièrement consacré, assuré par Michel Lussault, directeur de l’Ecole urbaine de Lyon. Pour cette première année, ce cours de 6 séances d’1h30, qui se prolongera les années universitaires suivantes, posera les cadres d’une possible théorie critique de l’anthropocène. Il s’agira donc de présenter les différentes approches possibles de l’anthropocène mais aussi les contestations existantes de la pertinence de ce mot. Cette leçon inaugurale rappellera l’origine de l’émergence du terme et présentera les principaux enjeux de connaissances qui en découlent.