POPULARITY
MichnaBeroura_032-32-33 Espaces à laisser by Shiour Yomi
Avec : Jérôme Lavrilleux, propriétaire de gîtes. Elise Goldfarb, entrepreneuse et influenceuse. Et Baptiste des Monstiers, journaliste. - Accompagnée de Charles Magnien et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs… En simultané sur RMC Story.
Site internet : https://www.levelup.fr/
Site internet : https://www.levelup.fr/
Il y a presque un an, le 8 décembre 2024, Notre-Dame de Paris rouvrait ses portes. Le chantier de sa reconstruction, à l'identique, avait duré cinq ans. La cathédrale est un joyau architectural, qui a toujours été géographiquement et intimement lié à l'histoire du pays. Aujourd'hui, elle est le le monument le plus visité de France. Ceux qui viennent ne sont plus seulement des pèlerins et des amateurs de Victor Hugo. Ce sont aussi des admirateurs de la qualité de la reconstruction. Avec : - Linda Lainé, rédactrice en chef du magazine L'écho Touristique, co-autrice avec Jean Viard de Quand le tourisme s'éveillera (éditions de l'Aube) - Marie-Hélène Chevrier, enseignant-chercheur en géographie à l'Institut Catholique de Paris, autrice de Espaces sacrés, tourisme et sécularisation dans les lieux de pèlerinage catholiques (collection Géographie et cultures de L'Harmattan).
Tous les jours à 7H10 et 9H50 , on vous donne les bonnes nouvelles du jour.
Tous les jours à 7H10 et 9H50 , on vous donne les bonnes nouvelles du jour.
Alors que la magie de Noël s'empare de Sélestat, les petites mains s'activent avant le lancement officiel des festivités ce vendredi 21 novembre. De la mise en place des différentes décorations à l'habillage des sapins, ou encore au soin de certains détails, de nombreux services de la Ville sont mobilisés pour embellir la cité humaniste durant toute cette période. Philippe Rauel, responsable du service Festivités, Lisa Kauffmann, responsable du fleurissement, Édouard Schupp et Mathias Jehl, du service Espaces verts, et Guillaume Carpentier, chef d'équipe du service Manifestation, témoignent de leur engagement et de leur passion durant cette intense période de préparations.Le lien vers l'article complet : Les interviews sont également à retrouver sur les plateformes Spotify, Deezer, Apple Podcasts, Podcast Addict ou encore Amazon Music.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'adaptation des espaces urbains au dérèglement climatique permet la création de nouveaux emplois. L'association Espaces se donne pour mission de s'emparer de cette opportunité pour favoriser l'insertion sociale grâce à l'écologie urbaine. Nicolas Froissard, directeur général de l'organisation, nous explique comment elle lie ces deux enjeux. ----------------------------------------------------------------------- SMART IMPACT - Le magazine de l'économie durable et responsable SMART IMPACT, votre émission dédiée à la RSE et à la transition écologique des entreprises. Découvrez des actions inspirantes, des solutions innovantes et rencontrez les leaders du changement.
Permettre aux espaces verts de devenir des alliés de la transition écologique, c'est l'ambition d'Osmaïa. La société parie sur la mise en œuvre du génie écologique, qui doit permettre de répondre en même temps aux enjeux de décarbonation, de préservation de la biodiversité et d'adaptation au changement climatique. Dans ce grand entretien, Sandrine Martin, la directrice générale adjointe du groupe, nous présente les actions menées en ce sens. ----------------------------------------------------------------------- SMART IMPACT - Le magazine de l'économie durable et responsable SMART IMPACT, votre émission dédiée à la RSE et à la transition écologique des entreprises. Découvrez des actions inspirantes, des solutions innovantes et rencontrez les leaders du changement.
Dans cet épisode de Débat Immo par Weinvest, nous abordons un sujet fondamental : le handicap dans l'immobilier. Bien plus qu'une question technique, c'est une réflexion sur notre responsabilité collective : créer des espaces où chacun peut vivre et décider librement. Entre lois, normes et réalités du terrain, l'accessibilité reste un défi majeur. Ensemble, discutons des solutions concrètes pour un habitat véritablement inclusif et universel.
Dans cet épisode de Débat Immo par Weinvest, nous abordons un sujet fondamental : le handicap dans l'immobilier. Bien plus qu'une question technique, c'est une réflexion sur notre responsabilité collective : créer des espaces où chacun peut vivre et décider librement. Entre lois, normes et réalités du terrain, l'accessibilité reste un défi majeur. Ensemble, discutons des solutions concrètes pour un habitat véritablement inclusif et universel.
Dans cet épisode de Débat Immo par Weinvest, nous abordons un sujet fondamental : le handicap dans l'immobilier. Bien plus qu'une question technique, c'est une réflexion sur notre responsabilité collective : créer des espaces où chacun peut vivre et décider librement. Entre lois, normes et réalités du terrain, l'accessibilité reste un défi majeur. Ensemble, discutons des solutions concrètes pour un habitat véritablement inclusif et universel.
durée : 00:02:18 - C'est mon boulot - Le coût d'un poste de travail, en entreprise, s'est élevé à un peu plus de 11 000 euros, en moyenne, l'an dernier. Pour contenir la facture, les entreprises réduisent de plus en plus les mètres carrés. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Une personne évoque le rôle des jardinier·ère·s dans les parcs. Ils et elles semblent ne pas être suffisamment sensibilisé·e·s aux tout-petits. Les jardins sont généralement très jolis, mais ces endroits de pelouse très esthétique ne sont pas accessibles pour les enfants. Elle évoque une expérience dans un square du 11e arrondissement, où les enfants passent le plus clair de leur temps. Le fait est qu'ils vont toujours dans les endroits interdits et les parents ne veulent pas qu'ils y aillent. Cela pose une vraie question, car ces endroits interdits sont justement les plus intéressants, parce qu'on peut s'y cacher, explorer… En fin de compte, les enfants voyaient cela comme un jeu, d'être dans cet endroit interdit, poursuivis par les jardinier·ère·s et gardien·ne·s du parc ! La personne explique qu'elle a participé à des formations pour sensibiliser à l'importance de l'éveil à la nature dans le développement de l'enfant. Mais finalement, il faut aussi sensibiliser les jardinier·ère·s de la Ville de Paris sur ce point, parce qu'eux et elles-mêmes ont une pression à devoir rendre le jardin esthétique.
Une personne propose un partage d'expérience : les enfants de 0-3 ans ne se déplacent pas seuls, et par conséquent, pour qu'on leur fasse de l'espace dans la ville et les espaces verts, il faut que les personnes qui les accompagnent se sentent accueillies. Et quelque chose qui l'a beaucoup marquée dans son expérience de parentalité, étant enceinte en ville, c'était qu'en effet, elle était une « personne à mobilité réduite » : une capacité cardiaque et un taux de glycémie ne permettant pas de marcher énormément. Et puis, tout simplement, il était impossible de trouver un banc où se reposer. De ce fait, elle ne sortait plus. Par la suite, elle n'est pas beaucoup sortie avec son bébé, car elle ne sortait déjà plus étant enceinte.
Mathilde nous montre une carte des zones d'accessibilité aux espaces verts dans Paris. De prime abord, on peut reconnaitre une offre suffisante de parcs et jardins, sur le plan quantitatif. Toutefois, on relève un certain nombre de problèmes : manque de jeux adaptés aux enfants de moins de trois ans dans les espaces verts et disparité dans le niveau d'équipements destinés à la petite enfance dans les parcs.
Sortir avec les enfants est une nouvelle injonction, chargée de représentations conflictuelles. Les parents exercent une certaine « pression » sur le fait de sortir. Les enfants eux-mêmes manifestent beaucoup d'enthousiasme à sortir. Toutefois, cette idée entre en conflit avec le terrain. Tout d'abord, la météo entraîne une restriction des pratiques. La pluie est un paramètre prohibitif pour sortir dans neuf cas sur dix, et il en va de même pour le vent et le froid.
Les assistantes maternelles utilisent les espaces verts de la ville pour exercer leur métier. C'est un support quotidien de leur activité économique. De ce fait, les squares et les petits espaces verts de proximité constituent souvent des espaces privilégiés, par rapport aux grands parcs, qui sont moins nombreux à Paris. La proximité apparaît comme un facteur privilégié pour le choix de l'espace vert, par rapport à d'autres critères tels que la qualité de l'aménagement, la taille du parc, etc. On prend soin de ne jamais parcourir une longue distance pour se rendre dans un espace vert, car ce parcours à lui seul est très difficile.
Aurélien précise qu'il n'est lui-même pas un professionnel de la petite enfance mais un paysagiste, et c'est à ce titre que Pauline Cabrit, également paysagiste et urbaniste, et lui ont proposé ce projet de recherche, « Politique du lange », dans le cadre d'un appel à projet de la région Bruxelles Capitale. Le lange, cet objet du quotidien finalement très simple, est le point de départ de nombreuses interrogations. Indispensable dans la vie du tout-petit, il est le symbole de la trop faible place accordée aux besoins des jeunes enfants dans les politiques publiques d'aménagement des espaces publics. Pauline et Aurélien se sont donc posé les questions suivantes : comment l'action publique prend-elle en charge l'espace du tout-petit ? Que se passe-t-il si on essaie de creuser des questions d'aménagement avec la place du tout-petit ? En somme, quelle place font les villes à la tranche d'âge 0-3 ans dans leur aménagement ?
Dans ce mouvement de reconnaissance de la place des enfants, on constate qu'il y a au moins deux impensés. D'une part, ces politiques d'inclusion sont surtout destinées aux enfants en âge d'être scolarisés, et donc principalement mobiles. La tranche 0-3 ans passe sous les radars. D'autre part, si on ne pense pas à la tranche d'âge 0-3 ans, on ne pense pas non plus aux accompagnants ; en particulier les accompagnantes, puisque le secteur de la petite enfance est un secteur massivement féminin. Invisibiliser cette tranche d'âge revient à invisibiliser aussi celles qui accompagnent.
Depuis les années 1970, on sait qu'il y a un vrai retrait des enfants de l'espace public. On parle du phénomène d'« enfants d'intérieur », forgé par les chercheur·es Lia Karsten et Willem van Vliet en 2006. Ce repli des enfants sur la sphère privée est lié à des transformations sociologiques. D'autre part, il y a les questions d'aménagement : les transformations urbaines liées à l'urbanisme « fonctionnaliste », qui repose sur des aménagements liés à la vitesse, à la circulation routière, et qui produit des espaces qui sont faits pour des personnes en capacité de se déplacer rapidement. Cela exclut donc tout un pan de la population qui n'entre pas dans ces catégories là. La rue est vue comme une menace et non comme une ressource de jeu, d'expérimentation ou de stimulation pour les enfants.
Cécile parle d'une immersion à la crèche « Les bébés d'Ourcq », non loin du canal de l'Ourcq à Villeparisis (77), réalisée avec l'artiste plasticienne Sidonie Rocher et la musicienne Sika Gblondoumé. La proposition faite à la crèche était de « sortir », simplement. Au départ, par habitude les professionnel.les ont dit aux enfants : « On va aller au parc », mais en fait, l'idée n'était pas d'aller quelque part en particulier. La règle du jeu, en tant qu'adulte, était de suivre l'attention et le rythme des enfants. « C'était une expérience extraordinaire : on devrait faire ça tous les jours de la vie ! » Comment est-ce que chacun·e s'empare de ce qui se passe là, juste là ? Photos à l'appui, Cécile évoque la poésie de ces moments, dans un cadre qui ne fait pourtant pas rêver. C'est aussi une manière de montrer que malgré l'espace très urbain, on peut se réapproprier le lieu de vie, et c'est aussi le point de départ du projet « Géopoétique » : la poésie est sûrement au coin de la rue !
Catherine évoque la sociologie du risque, qui s'intéresse plutôt au « grands risques » (catastrophes naturelles, technologiques...), mais pas aux risques du métier, notamment dans le cas des professionnel.les de la petite enfance. Ce sont des risques plus quotidiens, mais existant bel et bien : les enfants, en allant dehors, peuvent se faire piquer par une guêpe, ou même mordre par un serpent dans certaines régions… De ce fait, il y a un travail de vérification à faire avant de sortir ; ce qui n'empêche pas certain.es professionnel.les de sortir malgré tout. Ce rapport au risque est donc appréhendé différemment d'un.e professionnel.le à l'autre.
Catherine montre des photos prises dans des crèches très différentes. Pourtant, les sols sont similaires : des sols en goudron. Elle fait mention de plusieurs crèches ayant des problématiques liées à l'espace extérieur : par exemple, une crèche qui partage son extérieur avec une école primaire, et dont l'unique coin de terre se trouvant autour d'un arbre sera bientôt recouvert ; ou encore une crèche dans laquelle le temps passé à l'extérieur n'a pas dépassé 20 minutes en presque une semaine.
Géopoétique est un projet qui s'inscrit dans une recherche plus large, inspirée de la pensée de l'anthropologue Tim Ingold. Celui-ci raconte comment, de tous temps, par l'écriture, le dessin, mais aussi la marche, le tissage et l'observation du paysage, les êtres humains (et non-humains) « tracent des lignes ». Ces lignes conditionnent des façons de penser, d'être en relation les un·es avec les autres, et avec son territoire. Ces lignes invitent à la question : « comment habite-t-on notre monde ? ».
Vincent commence par faire remarquer que lors de la présentation de Catherine, un petit enfant marchait à quatre pattes dans l'herbe, puis a fait des galipettes, s'est mis debout et s'est rassis. Il a pris des bouts d'herbe et a commencé à jouer, puis un adulte est intervenu et lui a interdit de jouer. Suite à cette observation, Vincent s'est dit que ce à quoi il venait d'assister correspondait concrètement à ce qui est défendu lors de cette rencontre.
Anne explique que le département fait en sorte que les espaces naturels dans les jardins des lieux d'accueil de la petite enfance permettent d'accueillir la biodiversité, pour préserver la santé des enfants. En plus, on dit souvent que les enfants sont des « petits explorateurs » et que leur capacité d'expérimentation scientifique doit être stimulée. En ce sens, la nature offre des expériences très intéressantes.
Vincent raconte une expérience menée à Aubervilliers. On a fait appel à la compagnie Les demains qui chantent, car là-bas, il y a une crèche qui auparavant disposait d'un très beau jardin. Les éducatrices, les auxiliaires et les enfants y jouaient régulièrement. Au fil des années, les conditions se sont détériorées et le jardin a été déserté. Cela s'explique par trois raisons : d'une part, les habitant·es de l'immeuble se sont mis·es à jeter des détritus du haut des tours (qui pouvaient donc tomber sur les enfants) ; ensuite, les rats ont proliféré ; et ensuite, le jardin a été touché par les trafics de drogue. Dans ces conditions, comment faire revivre ce jardin ? Vincent s'est posé la question suivante : comment réparer notre culture, c'est-à-dire l'art de vivre les un·es avec les autres et avec un territoire ? Selon lui, nos cultures sont en train de s'effondrer. L'art de vivre dans des éco-sociétés est fondamentalement abîmé, ce qui se traduit notamment par la destruction de nos écosystèmes et la montée du racisme.
Le Jardin d'Émerveille (Parc de la Poudrerie) et le Maquis d'Émerveille (butte Montmartre) ont un « rituel » similaire : le public est accueilli dehors avant d'entrer. Les portes du Jardin sont fermées. Toutefois, elles laissent passer de la musique et des bribes de ce qui se passe à l'intérieur. Ce moment est aussi important que la séance, car il permet aux enfants de rêver, de mûrir le désir d'entrer, ils construisent ainsi un imaginaire. Lorsque les portes s'ouvrent, l'émerveillement est possible parce que les enfants sont habités par des rêves. L'émerveillement est fondamental car c'est ce qui fonde notre relation au monde. Vincent rapporte les mots d'une penseuse de l'écosophie : « Le monde ne tient que par des relations d'amour » ; c'est le souci d'autrui qui fait que les êtres sont liés les uns aux autres. Pour Vincent, notre société contemporaine est régie par une culture de domination éminemment toxique. Il faudrait revenir à ce que nous sommes fondamentalement : des êtres d'amour. Un enfant ne peut pas grandir sans amour. Ce que l'on doit réactiver c'est une culture du soin et de la relation.
Cécile évoque une anecdote avec sa fille de 5 ans au Jardin d'Émerveille. Celle-ci avait demandé si elle pouvait enlever ses chaussures. Et Cécile était très heureuse qu'il existe justement des endroits comme celui-ci où l'on peut « enlever ses chaussures », avec tout ce que cela implique. Une bibliothécaire salue également le positif apporté par le Jardin et par l'intervention de Vincent : « c'est motivant de se dire que tout est possible, et qu'il ne faut pas baisser les bras face à l'austérité ambiante ».
Une personne soutient la démarche du Jardin d'Émerveille en expliquant qu'elle aimerait que les jardins des crèches se dirigent peu à peu vers une transformation de ce type (notamment grâce à l'aide d'artistes).
Marie-Madeleine, qui travaille avec Vincent, intervient au sujet du Maquis d'Émerveille. Elle explique que c'est un jardin entouré d'urbanité, dans le 18e arrondissement. Comment ouvrir, pour que cela bénéficie au plus de monde possible ? Avec la Mairie, ils sont arrivés à un consensus, celui de laisser le jardin fermé, pour qu'ils puissent maintenir l'état « sauvage » du lieu (l'intitulé du Maquis d'Émerveille est « un jardin sauvage artistique dédié aux tout-petits »). En opposition au jardin « d'abandon », où les parents sont sur un banc en train de discuter et les enfants sont livrés à eux-mêmes, au Maquis d'Émerveille il est demandé aux adultes de « s'autoriser à », dans le but de créer du lien. Elle partage une expérience datant du matin-même, car c'était une rare séance où elle n'a pas entendu d'injonctions aux tout-petits de la part d'adultes. On peut donc penser que peu à peu, les choses évoluent. De plus, elle insiste sur l'importance du mot d'accueil, avant l'entrée dans le jardin.
Le deuxième axe du projet consiste à accompagner les professionnel·e.les de la petite enfance à « cultiver la nature ». Ce qui est proposé, c'est un soutien pédagogique, comprenant un parcours de formation avec Un neuf trois Soleil !, notamment autour de la permaculture, mais en sortant d'une vision uniquement « potagère ». Comment aménager son jardin avec les enfants ? Anne mentionne le travail réalisé avec une écologue au département, qui réalise des inventaires de la biodiversité présente dans les jardins de crèches, comme elle le fait dans les cours d'école « Oasis » ou dans les espaces naturels protégés. Anne donne l'exemple de la crèche Quatremaire à Noisy-Le-Sec, qui a pu, par la suite, construire un projet pédagogique autour des oiseaux. La biodiversité qui habite les espaces naturels, représente un magnifique outil pédagogique pour l'éveil du tout-petit. Les équipes, les enfants, les parents découvrent ensemble les noms des plantes qui poussent dans le jardin de la crèche ou de la PMI. Cette activité éveille la curiosité et stimule la mémoire. Apprendre ensemble à préserver cette biodiversité offre des activités stimulantes et passionnantes, comme construire des nichoirs et des abreuvoirs pour les oiseaux, construire des gites à insectes, fabriquer des tunnels à hérissons, laisser des tas de pierres et de feuilles pour offrir le gîte et le couvert aux habitant·es du jardin…
durée : 00:59:04 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Initiée en 1984 par le dirigeant libyen, la Grande rivière artificielle devait "faire fleurir le désert" et approvisionner les villes en eau. Depuis la chute du régime en 2011, cette infrastructure, terminée à 60%, est régulièrement la cible de milices qui s'en servent comme moyen de pression. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Virginie Collombier Professeure à l'université Luiss Guido Carli de Rome; Sébastien Palluault géographe, il a fait sa thèse sur le développement de l'irrigation dans la Jeffara tuniso-libyenne ; Aude-Nuscia Taïbi Professeure de géographie à l'université d'Angers, membre du laboratoire Espaces et Sociétés (ESO) du CNRS, membre senior de l'Institut universitaire de France
Où il est entre autres question de : [00:00:00] Bonnes vacances bien qu'aphantasique [00:33:27] Pas de problème à Jazz'neuil [00:59:05] Hollow Knight Silksong [01:53:06] La sorcière à la Jambe d'Os [02:12:12] Ostranauts [02:42:13] Remerciements La page Patreon du Cosy Corner : https://www.patreon.com/lecosycorner -- Playlist -- - Golden Cats - Night Walks - Cults - Always Forever - Dominique Fils-Aimé - Feeling Good - Mauvaise Bouche - C'est Ciao - Radiohead - Burn The Witch - Rob Dougan - Clubbed to Death - ALB - Thanks to be Alive (Cosy Corner 166 Special Thanks)
Dans IDÉES ce dimanche, Pierre-Edouard Deldique vous propose en quelque sorte une traversée du désert avec son invitée, Marie Gautheron, spécialiste d'histoire de l'art. Dans son livre Désert, déserts, du Moyen-Âge au XXIè siècle (Gallimard), elle propose d'analyser le regard occidental sur le désert avec force images. Marie Gautheron s'interroge dans son livre : « Pourquoi et depuis quand les vastes pays arides fascinent-ils l'Occident ? Ce livre raconte l'histoire sensible, esthétique et politique de nos images de déserts, entre créations et stéréotypes, fantasmes et savoirs positifs. Car l'image du désert n'a pas toujours été celle de ces sables à laquelle nous l'identifions souvent aujourd'hui. Née dans l'Orient judéo-chrétien, c'est d'abord celle, paradoxale, d'une expérience intérieure, et de tout espace abandonné de Dieu et des hommes. L'Occident médiéval la réinvente dans des clôtures ou des lieux d'ascèse et d'isolement, île ou forêt. Au fil des siècles, les déserts affreux de la verte Europe se muent en beaux déserts, tandis qu'un flux croissant d'Occidentaux parcourt les déserts d'Orient. Le vaste pays aride est alors promu paysage – sublime parfois, essentialisé souvent. Dans l'imaginaire hexagonal, la « pacification » du Sahara fait de l'empire du vide un champ de bataille, et une terre où rêver d'altérité. Espaces immersifs d'expériences extrêmes, les déserts sont l'objet d'enjeux géopolitiques majeurs au XXᵉ siècle, et le lieu de mutations radicales. Mondialisées, nos images de déserts s'ouvrent à de nouveaux lieux de mémoire. Figure de déréliction et d'exaltation, icône postmoderne de nos non-lieux, souvent déceptive et plus que jamais paradoxale, l'image du désert prête aux utopies, aux dystopies, et résonne encore d'antiques rémanences. » Elle en parle avec passion dans ce nouveau numéro d'IDÉES le magazine qui interroge ceux qui pensent le monde. Programmation musicale : Maurice Jarre - Ouverture du film Lawrence d'Arabie Ahman Pejman - Ecstasy ; Sunset Félicien David (musique), Auguste Colin (paroles) - Ode-Symphonie Le désert Yazz Ahmed - La Saboteuse Vladimir Spivakov, Sergej Bezrodny - Spiegel im Spiegel (Miroir dans le miroir)Compositeur : Arvö Part
Dans IDÉES ce dimanche, Pierre-Edouard Deldique vous propose en quelque sorte une traversée du désert avec son invitée, Marie Gautheron, spécialiste d'histoire de l'art. Dans son livre Désert, déserts, du Moyen-Âge au XXIè siècle (Gallimard), elle propose d'analyser le regard occidental sur le désert avec force images. Marie Gautheron s'interroge dans son livre : « Pourquoi et depuis quand les vastes pays arides fascinent-ils l'Occident ? Ce livre raconte l'histoire sensible, esthétique et politique de nos images de déserts, entre créations et stéréotypes, fantasmes et savoirs positifs. Car l'image du désert n'a pas toujours été celle de ces sables à laquelle nous l'identifions souvent aujourd'hui. Née dans l'Orient judéo-chrétien, c'est d'abord celle, paradoxale, d'une expérience intérieure, et de tout espace abandonné de Dieu et des hommes. L'Occident médiéval la réinvente dans des clôtures ou des lieux d'ascèse et d'isolement, île ou forêt. Au fil des siècles, les déserts affreux de la verte Europe se muent en beaux déserts, tandis qu'un flux croissant d'Occidentaux parcourt les déserts d'Orient. Le vaste pays aride est alors promu paysage – sublime parfois, essentialisé souvent. Dans l'imaginaire hexagonal, la « pacification » du Sahara fait de l'empire du vide un champ de bataille, et une terre où rêver d'altérité. Espaces immersifs d'expériences extrêmes, les déserts sont l'objet d'enjeux géopolitiques majeurs au XXᵉ siècle, et le lieu de mutations radicales. Mondialisées, nos images de déserts s'ouvrent à de nouveaux lieux de mémoire. Figure de déréliction et d'exaltation, icône postmoderne de nos non-lieux, souvent déceptive et plus que jamais paradoxale, l'image du désert prête aux utopies, aux dystopies, et résonne encore d'antiques rémanences. » Elle en parle avec passion dans ce nouveau numéro d'IDÉES le magazine qui interroge ceux qui pensent le monde. Programmation musicale : Maurice Jarre - Ouverture du film Lawrence d'Arabie Ahman Pejman - Ecstasy ; Sunset Félicien David (musique), Auguste Colin (paroles) - Ode-Symphonie Le désert Yazz Ahmed - La Saboteuse Vladimir Spivakov, Sergej Bezrodny - Spiegel im Spiegel (Miroir dans le miroir)Compositeur : Arvö Part
Julien Haussy, fondateur d'Espaces atypiques annonce une reprise historique : +22% de transactions sur les biens de caractère en 2025. Analyse des tendances, villes clés et opportunités sur le marché immobilier en France.Julien Haussy est l'invité de ce nouvel épisode de Mon Podcast Immo. Au micro d'Ariane Artinian, il dévoile les coulisses de “ARI”, l'assistant immobilier IA du réseau Espaces atypiques, et fait le point sur le marché des biens atypiques en France. Avec plus de 2000 transactions attendues en 2025, soit +22% par rapport à 2024, l'année s'annonce record. « C'est le bon moment pour acheter, le choix n'a jamais été aussi large », affirme-t-il.Paris (+55% de croissance), Lyon et Marseille profitent d'un ajustement des prix et de taux autour de 3%, redonnant du pouvoir d'achat aux acquéreurs. La villégiature reste plus compliquée, notamment en Bretagne ou en Provence, mais recèle des opportunités. « Le pire est derrière nous, cette crise nous a forcés à nous professionnaliser », conclut-il.
[Première diffusion le 5 juillet 2024] Les lieux dédiés à la musique électronique se multiplient à Paris. Espaces en plein-air, péniches, clubs… Pour le plus grand bonheur des fans de techno ou de house, et des métiers du monde de la nuit, les soirées électro revivent.Elles avaient eu leur période de gloire, avec des lieux mythiques comme le Rex-Club ou encore le Queen sur les Champs-Elysées, dans les années 90. Après le creux des années 2010, plusieurs établissements liés à l'électro ouvrent, mais la pandémie de Covid-19 s'en mêle. Aujourd'hui, c'est le quartier de la Villette, dans le 19e arrondissement de Paris, qui réunit les amateurs de musique électronique. Cet épisode est raconté par Paul Abran, reporter à l'édition de Paris, accompagné de Camille Ruiz, reporter à Code source, qui l'a suivi dans les nouveaux lieux dédiés à la musique électronique, prisés par les Parisiens. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Google Podcast (Android), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Camille Ruiz - Production : Raphaël Pueyo, Clara Garnier-Amouroux et Barbara Gouy - Réalisation et mixage : Alexandre Ferreira - Musiques : François Clos, Audio Network, Maceo Plex, Aazar, Eastel, Charlotte de Witte, Mall Grab. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Invité : Arthur Delaporte, député socialiste du Calvados Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En Afrique, la déforestation s'accélère, constate la FAO, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture. Cette déforestation touche non seulement les forêts tropicales, mais aussi de plus en plus les forêts urbaines. C'est le cas de Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, qui compte (environ) 17 millions d'habitants. On parle du constat et des conséquences de ce déboisement, avec l'urbaniste congolais Joël Kyana Basila, de l'Institut Supérieur de l'Urbanisme de Kinshasa. Il est l'invité d'Alexandra Brangeon.
durée : 00:54:15 - Blockbusters - par : Frédérick Sigrist - "Lazarus", "Space Dandy", "Samouraï Champloo"… Les œuvres de Shin'Ichiro Watanabe ont toutes un charme unique, mais aucune n'a autant résonné que "Cowboy Bebop" ! Avec sa bande son jazz, son élégance visuelle et ses faux airs de film noir, c'est devenu une référence de l'animation japonaise. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Aujourd'hui, je pars à la rencontre de Stéphane Riot, fondateur de Noveterra et au service depuis plus de 20 ans de la transformation des organisations et des individus pour préparer au monde de demain ! Ensemble nous parlerons de réinvention des imaginaires et de mutation intérieure. Pour en savoir plus sur le travail de Stéphane, je vous invite à vous rendre sur le site Web de Noveterra. Pour continuer la lecture de Stéphane, il s'agissait du livre de Yannick Roudaut "La vie rêvée de Nikola Tesla". 2030 Glorieuses c'est le podcast des nouvelles croissances. Car non, demain n'est pas foutu ! Oui, le futur peut se révéler être autrement plus enthousiasmant que la période actuelle. À condition de se mettre (enfin) à la hauteur des enjeux de notre siècle…C'est ce que nous explorerons ensemble toutes les deux semaines dans le podcast 2030 Glorieuses. Quelles sont nouvelles croissances qui nous attendent dans la société durable, solidaire et joyeuse de demain ? Avec nos invité·es, nous imaginerons les valeurs fortes qui vont se déployer largement et pour quels bénéfices. Nous évoquerons les indicateurs qui nous permettront de mesurer ces changements souhaitables. Et nous tenterons même de deviner quelles étapes et quelles ruptures ont été nécessaires pour y parvenir. Et pour retrouvez notre galaxie utopiste, rendez-vous sur 2030glorieuses.org. Le podcast est soutenu par La Nef, la coopérative bancaire citoyenne qui soutient depuis plus de 30 ans les porteurs de projets sociaux, écologiques et culturels. Plus d'infos sur lanef.com.
Le flex office, ou bureau flexible, est une organisation du travail dans laquelle les salariés n'ont plus de poste de travail attitré. Concrètement, au lieu d'avoir un bureau fixe, chacun s'installe chaque jour dans l'espace de travail disponible selon ses besoins : open space, salle de réunion, espace calme, zone de coworking, etc. En 2024, 26 % des salariés sont en flex office.Voici les grandes caractéristiques du flex office :1. Suppression du bureau personnelLes salariés n'ont plus de bureau dédié. Ils rangent leurs affaires dans des casiers personnels ou les transportent au quotidien.2. Espaces partagés et modulablesLes bureaux sont organisés par zones d'usage (collaboration, concentration, réunions informelles…), souvent avec des outils numériques pour réserver un poste à l'avance.3. Objectif : optimisation de l'espaceLe flex office permet aux entreprises de réduire leurs coûts immobiliers, en adaptant les surfaces aux besoins réels. En moyenne, un poste de travail n'est occupé que 60 % du temps (télétravail, réunions, déplacements…), ce qui rend possible cette mutualisation.4. Encourager la mobilité et la collaborationEn changeant régulièrement de place, les salariés croisent plus de collègues, ce qui favorise les échanges transversaux et casse les silos hiérarchiques.5. Effets contrastés sur le bien-êtreLe flex office séduit certaines entreprises, mais il suscite aussi des critiques :Perte de repères ou de sentiment d'appartenance,Manque d'intimité ou de confort,Stress logistique (chercher un poste, gérer ses affaires personnelles…).Ces points ont été confirmés par plusieurs études, notamment une étude de 2021 menée par l'Université de Leeds (Royaume-Uni), qui souligne une baisse du sentiment d'appartenance et une augmentation du stress perçu chez les employés en flex office. En France, une enquête menée en 2022 par OpinionWay pour CD&B indique que 61 % des salariés en flex office regrettent de ne plus avoir de poste fixe, et 48 % disent que cela nuit à leur concentration.En résumé, le flex office est une forme d'organisation spatiale du travail pensée pour plus de souplesse, mais qui exige aussi autonomie, discipline et outils numériques adaptés. Il est souvent associé au télétravail et aux nouvelles méthodes de travail agiles, mais son impact dépend fortement de son mode de mise en œuvre et de l'accompagnement des équipes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
"un programmeur visualise l'état de la mémoire" Le D.E.V. de la semaine est Julien Verlaguet, CEO chez Skip Labs. Julien explore la programmation réactive avec Bruno et dévoile les rouages de Skip, un langage avancé qui optimise le recalcul des données après modifications. Il utilise des exemples concrets pour illustrer les philosophies réactives en programmation, tout en abordant les problématiques de gestion de mémoire et des performances dans un environnement d'intelligence artificielle. Pour conclure, il offre des conseils précieux aux développeurs, les incitant à commencer par des langages simples pour se familiariser avec les fondements de la programmation.Chapitrages00:00:53 : Introduction à la programmation réactive00:01:14 : Éviter de tout refaire00:02:53 : Qu'est-ce que la programmation réactive ?00:04:46 : Les deux écoles de réactif00:06:17 : Les mauvaises pratiques00:09:10 : Exemples de programmation réactive00:15:23 : Pourquoi créer un nouveau langage ?00:19:48 : Problématiques de gestion mémoire00:25:02 : Latence et réactivité00:30:39 : Analogie avec le nouvel état00:37:16 : Changer sa manière de programmer00:45:37 : L'impact des IA sur la programmation00:53:40 : Conseils pour créer un langage01:01:41 : Espaces ou tabulations ?01:02:06 : Conclusion et remerciements Liens évoqués pendant l'émission Le Coq'Art par Yves Bertot et Pierre Castéran 🎙️ Soutenez le podcast If This Then Dev ! 🎙️ Chaque contribution aide à maintenir et améliorer nos épisodes. Cliquez ici pour nous soutenir sur Tipeee 🙏Archives | Site | Boutique | TikTok | Discord | Twitter | LinkedIn | Instagram | Youtube | Twitch | Job Board |Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est un nouveau phénomène. En Afrique, de plus en plus de pays se livrent à une « guerre » de leurs espaces aériens. Dernier exemple en date : en avril dernier, le Mali et l'Algérie, réciproquement, se sont fermés leurs espaces aériens. Le Niger a fait de même contre la France. Et la République démocratique du Congo a pris la même mesure contre le Rwanda. Quelles conséquences pour les compagnies aériennes et pour les passagers ? Ibra Wane est le directeur, pour l'Afrique, du courtier aérien français Avico, qui est spécialisé dans la location d'avions et de moteurs d'avion. En ligne de Dakar, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Depuis la dernière crise entre le Mali et l'Algérie en avril dernier, les deux pays se sont mutuellement fermé leurs espaces aériens. Et concrètement, les avions Paris-Abidjan, par exemple, ne peuvent plus survoler le Mali s'ils sont passés au-dessus de l'Algérie : ils doivent donc faire un grand détour par le Maroc et le Sénégal à l'ouest. Quelles conséquences pour les passagers ? Ibra Wane : La première conséquence, c'est d'abord pour les compagnies aériennes elles-mêmes, parce que ça allonge beaucoup le temps de vol. Ça peut aller jusqu'à même 50 minutes de temps de vol supplémentaire, ce qui renchérit donc le coût du carburant, le coût d'exploitation global de la compagnie. Et comme vous le savez, le poste de carburant est le premier poste de coûts directs pour une compagnie aérienne. Imaginez donc un allongement du temps de vol de 50 minutes, ce que ça peut être comme coûts supplémentaires. Est-ce que, du coup, les passagers de Corsair, de SN Brussels, de British Airways ou d'Air France payent plus cher leur billet depuis le mois d'avril ? Non, je ne pourrais pas dire que ces passagers payent plus cher les billets, parce que les compagnies aériennes ont chacune une politique commerciale différente. Je ne suis pas certain que toutes les compagnies aient répercuté le surcoût sur les billets des passagers. Mais il est clair qu'un surenchérissement des coûts qui perdure, cela mènera forcément à une augmentation des tarifs à long terme. Et ces 50 minutes de vol supplémentaires représentent quelle surconsommation de kérosène ? Cela représente à peu près jusqu'à un sixième ou un septième de surconsommation de kérosène pour tout le vol. Si vous avez un vol Paris-Abidjan par exemple, qui fait six heures et que vous augmentez 50 minutes de vol, c'est presque une heure de vol de plus. Vous voyez, vous avez augmenté à peu près un sixième de vos coûts de carburant et c'est énorme. Alors, on dit beaucoup qu'Air France est la compagnie internationale la plus impactée par tous ces événements. Mais est-ce que la compagnie Air Algérie n'est pas aussi touchée ? Elle l'est forcément, notamment en ce qui concerne le Mali. Je m'explique. Un avion qui survole l'Algérie n'a pas le droit de survoler le Mali et vice versa. Bien entendu, si les vols d'Air Algérie vers l'Afrique passaient par le Mali, tous ces vols-là sont complètement impactés. Absolument. Autre événement politique qui impacte le transport aérien, le putsch de juillet 2023 au Niger. Depuis cette date, les avions français n'ont plus le droit de survoler ce pays qui représente un cinquième de la superficie totale de l'Afrique de l'Ouest et qui est au carrefour de plusieurs couloirs aériens. Quelles conséquences pour Air France ? Vous savez, selon la convention de Chicago, chaque État a la souveraineté complète et exclusive sur l'espace aérien au-dessus de son territoire. C'est ce qui s'est passé avec le Niger. C'est une affaire bilatérale entre le Niger et la France. La conséquence immédiate, c'est qu'aucun avion français ne peut survoler le territoire nigérien. Il faut donc passer par l'est ou par l'ouest pour pouvoir rallier des territoires au sud du Niger, sur le continent africain. Et quand on regarde une carte de l'Afrique, on voit que, pour aller par exemple de Paris à Douala ou de Paris à Kinshasa, il faut survoler le Niger, sinon il faut faire un énorme détour ? Il faut faire un énorme détour, en effet. Absolument. Autre évènement politique : la conquête de Goma par les rebelles du M23 et l'armée rwandaise. Depuis ce mois de février, la République démocratique du Congo interdit le survol de son territoire aux avions rwandais. Est-ce que la compagnie RwandAir est impactée par cette mesure ? Ah oui, elle est forcément impactée. De toute façon, le territoire de la RDC, comme vous le savez, est tellement vaste par rapport au Rwanda que la plupart des vols vers l'ouest du Rwanda devaient passer par ce territoire-là. C'est vrai que cette compagnie est totalement impactée, en effet. L'un des faits majeurs de ces deux dernières années, c'est donc la fermeture de l'espace aérien du Niger à tous les avions français. Est-ce que cette mesure très restrictive profite à d'autres compagnies ? Je ne crois pas. Quand il y a une restriction, cela ne profite à personne, ni au pays qui a restreint, ni aux compagnies. Donc, nous espérons, nous, dans notre profession, que cette affaire connaîtra un épilogue favorable dans les meilleurs délais, aussi bien en ce qui concerne le Mali et l'Algérie que le Niger, parce que cela ne profite pas du tout à l'activité. C'est une crise. Ça renchérit les coûts aussi bien pour les compagnies aériennes que pour les populations et que pour les passagers. Donc cela n'a aucun bénéfice pour personne. Mais maintenant qu'Air France et Corsair ne peuvent plus atterrir à Niamey, à Agadez ou à Zinder, il y a nécessairement d'autres compagnies qui en profitent ? Je ne crois pas. D'abord, Corsair n'y allait pas, de toute façon. C'est Air France qui allait à Niamey, tout simplement. Et de toute façon, il ne faut pas oublier que cette affaire du Niger avec la France s'accompagne aussi d'une restriction des voyages eux-mêmes, parce que les problèmes de visas se posent aussi. Je crois que les relations sont telles que les voyages vont être complètement réduits. Oui, le flux des passagers a diminué sur les vols à destination du Sahel, c'est ça ? C'est ça. Absolument.
Épisode 1334 : La saison des festivals est lancée et avec elle les activations de marques immersives et personnalisées !Et de ces marques qui ne se contentent plus d'un stand : elles veulent créer des expériences.À l'heure où les marques cherchent à pousser ce curseur de l'expérience et de la création de contenu, les événements musicaux sont le terrain de jeu idéal pour tester, innover mais aussi rencontrer le public. —Les festivals, nouveau terrain de jeu préféré des marquesPendant longtemps, activer une marque sur un festival, c'était une bâche, un totem, un gobelet.Mais ça, c'était avant.Aujourd'hui, les marques veulent faire vivre une expérience.Elles veulent capturer l'attention du public festivalier.Et surtout, elles veulent donner envie de partager.Il n'existe pas de statistique officielle unique sur le nombre exact de publications par festivalier et par événement, mais les observations et analyses du secteur indiquent qu'un festivalier publie généralement entre 5 et 15 contenus sur les réseaux sociaux au cours d'un festival.Côté annonceur, c'est tout bénéf' : de l'UGC, du earned media et une proximité émotionnelle avec le public.—L'immersion comme levier d'engagementPlus l'activation est sensorielle, plus elle performe.La vue, l'ouïe, l'odorat, le toucher, le goût : tout y passe.Espaces expérientiels :Aperol Spritz Piazza à Coachella : Aperol a conçu une « piazza » italienne photogénique avec un tramway de marque, des jeux interactifs et un dôme photo, créant un lieu de rencontre convivial et hautement partageable sur les réseaux sociaux—Mesurer le ROI d'une activation immersiveLes marques ne s'arrêtent plus à la visibilité.Elles veulent des chiffres.Et l'immersif peut en fournir :nombre de participants / taux de partage / mentions sociales / trafic redirigé vers leurs canaux—Parfois le ROI se mesure en chiffre d'affairePlusieurs festivals de musique intègrent désormais des espaces dédiés au shopping, offrant ainsi aux festivaliers une expérience lifestyle complète mêlant musique, mode, art et consommation responsable. We Love Green : propose un espace appelé la restylerie. On y trouve des stands de mode éthique, d'accessoires, de cosmétiques naturels, ainsi que des espaces dédiés à l'upcycling et à la seconde main. Mai spas que. Cette année Izipizi était présent avec un stand sur lequel vosu pouviez acheter vois lunettes de soleil.—Pourquoi ça marche ?Parce que c'est émotionnel.Parce que c'est Instagrammable.Et parce que ça fait vivre une marque dans la vraie vie.C'est aussi une réponse à une attente générationnelle.Les GenZ valorisent l'expérience plus que le produit.Selon EventTrack, 74% des Millennials préfèrent dépenser pour une expérience que pour un bien matériel.Retrouvez toutes les notes de l'épisode sur www.lesuperdaily.com ! . . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cet extrait, Dr Catherine Gueguen, pédiatre et spécialiste en neurosciences affectives et sociales, réagit vivement à la tendance émergente des "No Kids zones", ces espaces où la présence des enfants est interdite. Elle exprime son inquiétude face à cette vision qui considère les enfants comme dérangeants et rappelle à quel point ils sont porteurs de vie et essentiels à notre société.Elle nous éclaire également sur ce que les dernières recherches en neuroscience apportent à la compréhension de l'éducation : pour grandir harmonieusement, un enfant a besoin avant tout de relations empathiques, soutenantes et bienveillantes.À travers ses propos, elle met en lumière la nécessité de bannir définitivement toute forme d'humiliation, physique comme psychologique, et montre en quoi l'éducation, fondée sur le respect des besoins affectifs et des émotions, constitue une véritable révolution au sein de notre société.Catherine Gueguen rappelle le rôle fondamental de l'empathie — tant envers soi qu'envers l'enfant — et offre des clés pour favoriser une parentalité soutenante et respectueuse. Elle évoque également la nécessité d'accompagner, dès la grossesse, tous les adultes en contact avec l'enfance afin de construire une société plus douce et plus juste pour les adultes de demain.L'épisode intégral est à retrouver sur toutes les plateformes d'écoutes de podcast le 12/06/2025.
durée : 00:03:17 - Dimanche est un roman - par : Clara Dupont-Monod - Aujourd'hui, Clara Dupont-Monod nous conseille "Bêtes libres et prisonnières" de Colette, paru chez Albin Michel, dans la collection Espaces libres - Poche.