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En matière d'écologie, la « transition énergétique » est partout. Des ministères aux grandes entreprises en passant par les rapports du Giec, c'est le paradigme dominant de la lutte contre le changement climatique : pour sauver la planète, il faudrait remplacer les énergies fossiles par des énergies décarbonées, renouvelables ou nucléaire. Et ce récit repose en partie sur l'histoire de l'énergie, avec l'idée qu'il y aurait eu par le passé d'autres transitions, du bois au charbon, puis du charbon au pétrole. Mais cette histoire est-elle réelle? D'où vient cette idée de transition énergétique et comment est-elle devenue l'horizon incontournable de la lutte contre le dérèglement climatique? Et si la « transition énergétique » n'était qu'un mythe qui nous illusionne sur la volonté des dirigeants à prendre en compte l'urgence climatique? Jean-Baptiste Fressoz est historien des sciences et techniques, chercheur au CNRS et auteur de plusieurs ouvrages dont Sans transition, une nouvelle histoire de l'énergie. A travers un retour sur l'histoire des énergies et une analyse critique de la notion de « transition énergétique », il pointe les limites du tout-technologique et appelle à la lucidité sur le défi climatique. #Ecoloscope #9 présenté par Hélène Assekour
Cette semaine, des centaines de scientifiques du monde entier ont rendez-vous à Paris. Ils ont été choisis par l'IPBES, la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques que l'on appelle aussi le « GIEC de la biodiversité ». Ces scientifiques ont pour lourde tâche de synthétiser, en trois ans, l'ensemble des connaissances et données aujourd'hui disponibles pour rédiger le deuxième bilan mondial sur la biodiversité et les écosystèmes qui sera publié en 2028. Entretien exclusif accordé à RFI avec le Kényan David Obura, président de l'IPBES et scientifique de renommée mondiale reconnu pour ses travaux sur les écosystèmes marins et les récifs coralliens. RFI : Qu'est-ce qu'un rapport mondial sur la biodiversité et à quoi sert-il ? David Obura : Notre rapport d'évaluation mondial porte sur la biodiversité et les services écosystémiques. Nous évaluons donc l'état de la nature qui nous entoure, mais aussi la manière dont nous l'utilisons et les services qu'elle nous rend. Nous faisons cela afin d'informer les gouvernements et la communauté internationale, mais aussi tous les acteurs sur le terrain, de ce qu'il se passe autour d'eux et de ce qu'ils peuvent faire pour améliorer la nature qui les entoure et les avantages qu'ils en tirent. Quelles sont les principales avancées depuis le premier rapport mondial sur la biodiversité publié en 2019 ? La prise de conscience collective suscitée par le premier rapport en 2019 a été incroyablement puissante. Ses conclusions scientifiques ont largement inspiré le Cadre mondial de Kunming-Montréal. C'est un accord international adopté en 2022 pour freiner ce déclin de la biodiversité et pour restaurer nos écosystèmes. Mais depuis, les pressions sur la nature se sont intensifiées et la nature continue de décliner. C'est parce que nous consommons toujours davantage. Et ce faisant, nous consommons différentes parties de la nature. Et comme nous ne changeons pas suffisamment nos comportements, l'équilibre entre les populations et la nature reste perturbé. Notre nouveau rapport montrera en détail comment cela se produit, et puis il tentera d'identifier les solutions possibles. Quels sont les éléments essentiels ou les germes de bonnes pratiques que nous pouvons mettre en place pour inverser ces tendances afin d'améliorer et la biodiversité et la vie des gens. Quelles nouvelles thématiques ou angles seront abordés dans ce deuxième rapport d'évaluation mondial ? Alors parmi les nouveaux thèmes, il y en a un qui est très important. On va davantage inclure dans nos travaux les connaissances autochtones et locales des communautés du monde entier et des différentes cultures. Aujourd'hui il est crucial d'ouvrir notre cadre scientifique aux connaissances plurielles. Dans ce rapport, nous allons consacrer un chapitre entier aux représentants des communautés autochtones, qui présenteront leur vision du monde. Un deuxième thème très important est bien sûr l'océan. En 2019, il n'a pas été suffisamment abordé dans le premier bilan mondial. Mais aujourd'hui, nous disposons de beaucoup plus de données scientifiques et de connaissances sur la durabilité des océans, et nous allons donc les intégrer dans notre rapport. Justement : est-ce que l'accès aux données scientifiques sur la biodiversité a-t-il changé ? La disponibilité des données sur la biodiversité s'est améliorée. Il y a beaucoup plus de données disponibles, environ le double de ce qu'il y avait il y a cinq ans. Nous disposons d'instruments bien meilleurs, de systèmes à distance comme les drones, les satellites et les capteurs. Nous disposons donc de plus d'informations. Mais nous devons maintenant être capables de les traiter et de les comprendre. Bien évidemment, il y a toujours des lacunes. Dans certaines régions du monde, les données restent rares, comme dans les pays à faibles revenus ou sur les océans. Pour combler ces lacunes, nous allons devoir investir dans des solutions qui permettent d'accéder à ces connaissances. L'intelligence artificielle est bien sûr très prometteuse. Même si elle suscite beaucoup de préoccupations dont nous devons tenir compte. Quelles seront les priorités dans ce nouveau bilan mondial sur la biodiversité afin de soutenir les politiques publiques efficaces ? Je ne peux pas préjuger de ce que les auteurs de l'évaluation trouveront en termes de hiérarchisation des priorités. Mais le timing est intéressant. Ce nouveau bilan mondial sur la biodiversité sera publié en 2028, deux ans donc avant l'atteinte des objectifs de développement durable fixés par les Nations unies. Bien sûr, c'est trop tard pour améliorer les mesures déjà prises en faveur de ces objectifs de 2030. En revanche, notre rapport pourra vraiment nous aider à mieux comprendre ce qui a fonctionné, ce qui n'a pas fonctionné et pourquoi. Et nous saurons ensuite, quelles priorités il faudra mettre sur l'agenda post-2030. Comment pourrons-nous mieux mettre en œuvre des pratiques de durabilité ? Je suis donc certain que le rapport donnera la priorité à des questions de ce type. C'est l'un des mandats qui nous a été confié par les gouvernements. Des scientifiques américains participeront-ils à la rédaction de cette nouvelle évaluation mondiale sur la biodiversité ? Des scientifiques du monde entier participent à la rédaction du rapport, qui couvre les cinq régions du globe. Les États-Unis font partie de la région Amériques et, bien sûr, nous bénéficions d'une forte participation de leur part. L'Afrique, l'Europe, l'Asie, toutes nos régions sont représentées. Notre base scientifique est mondiale et elle tient toujours compte des contextes locaux. Vous avez dit dans votre discours d'ouverture que vous étiez arrivé sur cette plateforme scientifique de l'IPBES parce que vous êtes scientifique vous-même et que vous ne vouliez plus seulement faire de la science, mais faire en sorte que la science infuse dans les décisions politiques. Est-ce qu'il y a des moments où vous vous sentez désespéré ? Bien sûr, je suis extrêmement préoccupé par la méfiance à l'égard de la science qui existe dans le public et chez certains décideurs. Mais plus encore que la méfiance, ce qui me préoccupe, c'est le doute qui est semé par certaines personnes ou certains secteurs. Le travail que nous devons accomplir en tant que plateforme scientifique consiste donc simplement à mettre en avant une science de qualité et à être très crédibles quant aux connaissances que nous présentons. Nous devons aussi être clairs sur les incertitudes, car nous ne pouvons jamais tout savoir. Mais les gens sont confrontés au changement climatique et à la perte de biodiversité dans leur vie quotidienne. Le travail de l'IPBES sur la biodiversité et les services écosystémiques concerne la manière très concrète dont la nature soutient les populations. Et je pense que c'est très facile à comprendre pour tout le monde si nous le traduisons correctement. C'est l'une des choses les plus importantes que nous devons faire maintenant. Nous n'avons qu'une seule planète. Nous devons vraiment comprendre l'essence de la durabilité et comment chaque personne, chaque entreprise, chaque pays peut contribuer à la préserver. Il est du devoir de chaque habitant de la planète d'utiliser la nature de manière durable et de partager équitablement les avantages que nous procure cette merveilleuse Terre.
La COP30 s'est achevée dans une atmosphère de désillusion rarement aussi partagée. Climatologues, ONG, experts du GIEC… tous dénoncent un accord jugé creux, incapable de répondre à l'urgence climatique. Et ils le disent sans détour.Davide Faranda, directeur de recherche au CNRS, résume le sentiment général : « un accord vide », incapable de protéger les priorités essentielles — sécurité alimentaire, santé, stabilité des sociétés. Il pointe une incohérence majeure : l'absence totale de référence aux énergies fossiles, pourtant cause première du dérèglement climatique. « Sans engagements concrets, mesurables et vérifiables, les promesses resteront des slogans », regrette-t-il, estimant que l'Europe a perdu en influence et se retrouve aspirée dans un monde dominé par les rapports de force.Même amertume chez François Gemenne, spécialiste des migrations environnementales et co-auteur du dernier rapport du GIEC. Son verdict est lapidaire : « Le texte est naze. Archi-nul. » Il déplore un recul massif par rapport à la COP28, notamment sur les énergies fossiles, totalement effacées du texte final. Il s'attendait au moins à des avancées sur la déforestation ou l'agriculture : « Là aussi, le bilan est nul. »Katharine Hayhoe, climatologue américaine très suivie, souligne elle aussi l'absurdité d'un accord qui se limite… à « entamer des discussions » sur la sortie des fossiles, après deux semaines de négociations intenses.Les ONG ne mâchent pas leurs mots non plus. WWF France reconnaît quelques avancées symboliques — comme la création d'un mécanisme de transition juste, ou la reconnaissance du rôle des peuples autochtones — mais juge l'ensemble très en dessous des besoins, surtout après une année entière passée au-dessus des +1,5 °C. « Ces avancées demeurent très insuffisantes pour enclencher l'action rapide et transformative nécessaire », prévient l'organisation.Manuel Pulgar-Vidal, président de la COP20, parle carrément d'« illusions » : de grandes promesses sans actions, un document fragilisé par les forces opposées à l'ambition climatique. Quant à Nikki Reisch, du Center for International Environmental Law, elle tranche : « Cet accord est vide. Les réponses ne se trouvent plus dans ces négociations, mais dans les mouvements qui ouvrent la voie à un avenir sans énergies fossiles. » À un an de la COP31 à Antalya, une chose frappe : une partie de la confiance autrefois placée dans ces grands sommets semble s'être évaporée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'émission 28 minutes du 24/11/2025 Plongez dans le monde secret et fascinant des tortues marinesModèles de résilience, les tortues marines font face aux catastrophes environnementales depuis près de 240 millions d'années. Elles ont survécu à l'extinction des dinosaures il y a 66 millions d'années et, aujourd'hui, malgré le changement climatique, ces petits reptiles parviennent à maintenir leur population. Mais un danger les guette : les captures accidentelles par des engins de pêche, notamment en Méditerranée. C'est ce que raconte l'océanographe et biologiste David Grémillet dans son ouvrage "Les discrètes : rêves de tortues marines", publié aux Actes Sud. Il est notre invité du soir. COP30 au Brésil : faut-il voir le vert à moitié plein ou le vert à moitié vide ?Après quinze jours de négociations, la COP30 au Brésil s'est achevée dans une ambiance en demi-teinte samedi 22 novembre. Parmi les points positifs, la délégation des 194 pays a acté le triplement des financements afin d'aider les plus pauvres à s'adapter au changement climatique, et ce d'ici à 2035. Malgré l'absence des États-Unis, le président brésilien Lula a aussi tenu à saluer la victoire du multilatéralisme. Mais les participants ont échoué à bâtir un plan concret pour sortir des énergies fossiles. Lors de la COP28 à Dubaï en 2023, plus de 190 pays s'étaient engagés à “opérer une transition juste, ordonnée et équitable vers une sortie des combustibles fossiles dans les systèmes énergétiques”. Au Brésil, 80 pays ont poussé la présidence à inclure dans l'accord final une feuille de route planifiant la sortie progressive de ces énergies. Pour autant, le texte final ne les mentionne pas directement. On en débat avec Marine Braud, experte des enjeux environnementaux, Ferréol Delmas, directeur général du think tank “Écologie responsable” et Yamina Saheb, ingénieure et docteure en énergétique, experte du GIEC.Enfin, Xavier Mauduit revient sur une histoire des rythmes scolaires de l'enfant alors que la Convention citoyenne sur les temps de l'enfant a livré hier ses 20 propositions. Marie Bonnisseau nous racontera l'histoire d'Aonishiki, le premier Ukrainien à remporter un tournoi de sumo professionnel au Japon. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 24 novembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 24/11/2025 COP30 au Brésil : faut-il voir le vert à moitié plein ou le vert à moitié vide ?Après quinze jours de négociations, la COP30 au Brésil s'est achevée dans une ambiance en demi-teinte samedi 22 novembre. Parmi les points positifs, la délégation des 194 pays a acté le triplement des financements afin d'aider les plus pauvres à s'adapter au changement climatique, et ce d'ici à 2035. Malgré l'absence des États-Unis, le président brésilien Lula a aussi tenu à saluer la victoire du multilatéralisme. Mais les participants ont échoué à bâtir un plan concret pour sortir des énergies fossiles. Lors de la COP28 à Dubaï en 2023, plus de 190 pays s'étaient engagés à “opérer une transition juste, ordonnée et équitable vers une sortie des combustibles fossiles dans les systèmes énergétiques”. Au Brésil, 80 pays ont poussé la présidence à inclure dans l'accord final une feuille de route planifiant la sortie progressive de ces énergies. Pour autant, le texte final ne les mentionne pas directement. On en débat avec Marine Braud, experte des enjeux environnementaux, Ferréol Delmas, directeur général du think tank “Écologie responsable” et Yamina Saheb, ingénieure et docteure en énergétique, experte du GIEC.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 24 novembre Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Depuis l'Accord de Paris en 2015 visant à limiter l'augmentation des températures du globe en dessous de 2°C, le climat s'est réchauffé plus vite qu'attendu. 2024 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée. Les plus gros émetteurs que sont les États-Unis, la Chine et l'Inde n'ont pas réellement tenu leurs engagements. Donald Trump a même boudé la rencontre de Belém, tandis que les Européens se présentent toujours comme le pilier de l'ambition climatique mondiale. Du réchauffement climatique nous sommes passés à l'ébullition climatique, selon la mise en garde du secrétaire général de l'ONU, Antonio Gutierrez. Et la vie sur terre est questionnée. Aléas et phénomènes extrêmes -sécheresses, inondations, tempêtes et autres ouragans- deviennent de plus en plus fréquents, menaçant de submersion des zones côtières, voire des pays entiers, par la montée des mers rendue inéluctable du fait du réchauffement des océans. Les mutations climatiques rebattent les cartes du pouvoir mondial. Les pays du Sud accusent les pays du Nord d'hypocrisie ; les grandes puissances fossiles défendent leurs intérêts et dans le même temps, certains acteurs émergent comme moteurs de la transition. Bilan de la COP30. Invité : François Gemmene, professeur à HEC. Président du Conseil Scientifique de la Fondation de la Nature et l'Homme. Auteur principal du 6è rapport du GIEC.
durée : 00:05:24 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - 41% de la richesse mondiale capturée par les 1% les plus riches depuis 2000, alors que celle des 50% les plus pauvres n'a augmenté que d'1%, écrit la commission mandatée par l'Afrique du Sud, hôte du G20, d'où l'idée de créer un GIEC sur les inégalités. Quels résultats en espérer ?
François Gemenne est co-auteur du 6e rapport du GIEC, ce groupe d'experts international qui synthétise les connaissances scientifiques sur l'évolution de l'état du climat et ses impacts.Docteur en sciences politiques, professeur à HEC Paris, et expert mondialement reconnu pour ses travaux sur la géopolitique du climat et les migrations environnementales, François a une carrière hors norme.Dans cet épisode, on parle notamment : - Du contexte politique actuel,- De l'écologie de droite et de gauche,- De l'individualisation de notre société et son impact sur la transition,- Des stratégies énergétiques des Etats-Unis et de la Chine. Et de l'Union européenne au milieu.Bonne écoute ! ☕️---
La COP30 débute aujourd'hui au Brésil. Cette grande conférence internationale sur le climat, organisée par l'ONU, vise à accélérer la lutte contre le réchauffement climatique et à défendre la justice sociale et environnementale.L'occasion de mettre en lumière le récit de Vinz Kanté, un ancien animateur radio qui a radicalement changé de mode de vie. Il y a quelques années, il vivait à cent à l'heure, fasciné par la consommation et la technologie. Voyager loin, acheter les dernières baskets, jouer au dernier jeu vidéo à la mode… sans jamais vraiment se poser de questions sur l'impact de ces gestes... Puis arrive le confinement. Le temps s'arrête, et avec lui, le rythme effréné du quotidien. Vinz lit, s'informe, découvre les rapports du GIEC, et prend conscience des bouleversements climatiques en cours. C'est le début d'un changement intérieur profond.Depuis, il a créé une chaîne YouTube intitulée LIMIT, dans laquelle il interroge des experts du climat, des philosophes et des scientifiques. Il donne aussi des conférences, notamment dans les écoles, pour partager son parcours et montrer qu'on peut changer.Pour lui, reprendre le contrôle, c'est d'abord reprendre conscience — de soi, de son temps, de son pouvoir d'action.Dans son livre, il donne des pistes très concrètes. Parmi elles : s'interroger sur ses valeurs. Identifier ce moment où l'on se dit “non, là, ça ne va plus”. C'est souvent ce déclic qui amorce la transformation. Il suggère aussi reprendre le contrôle de son attention. Bien choisir les médias qu'on consomme, comprendre que certaines technologies captent notre temps et notre énergie. Apprendre à se déconnecter pour mieux se reconnecter au réel.Mais son message ne s'arrête pas à l'individu. Vinz interroge aussi notre système économique actuel : un modèle qui épuise les ressources de la Terre sans la régénérer, et qui creuse les inégalités entre ceux qui polluent le plus et ceux qui subissent le plus. Pour lui, l'écologie ne doit pas être punitive ni moralisatrice, mais joyeuse, collective et réinventée. "Ce qui va nous sauver, c'est une accumulation d'humains qui décident de réparer ce qui ne va pas" dit-il.Changer, ce n'est pas se priver, c'est redéfinir ce qui compte vraiment : nos liens, nos enfants, la beauté d'un paysage, le sentiment d'être aligné avec ses valeurs.À travers son parcours, Vinz Kanté nous rappelle que reprendre le contrôle, ce n'est pas seulement une question d'écologie ou d'économie — c'est une démarche intérieure, une invitation à dire non à ce qui détruit et oui à ce qui relie.Son livre Reprendre le contrôle est paru aux éditions Tana.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaître et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be
C'est un rendez-vous que l'on scrute chaque année avec de grandes ambitions, mais la réalité le rattrape: les onze dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées dans le monde. La COP30, le trentième sommet sur le climat de l'ONU, qui débute aujourd'hui au Brésil, ne risque pas de faire changer durablement les choses. De grandes puissances s'écartent de l'objectif de réductions de CO2. Certaines préfèrent une plus grande liberté de développement économique face à la guerre commerciale internationale qui fait rage. Témoin de cette situation, François Gemenne est l'invité du Brief. Il est politologue, enseignant à Paris et à Liège, spécialiste de l'environnement et des migrations. Il a coécrit le sixième rapport du Giec, ce groupe d'experts internationaux qui travaillent sur l'évolution du climat. Le Brief, le podcast matinal de L'Echo Ce que vous devez savoir avant de démarrer la journée, on vous le sert au creux de l’oreille, chaque matin, en 7 infos, dès 7h. Le Brief, un podcast éclairant, avec l’essentiel de l’info business, entreprendre, investir et politique. Signé L’Echo. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute favorite Apple Podcast | Spotify | Podcast Addict l Castbox | Deezer | Google PodcastsSee omnystudio.com/listener for privacy information.
Comment les médias français s'emparent-ils de la question du réchauffement climatique ? Peut-on encore parler de déni climatique ? Il est aujourd'hui difficile de trouver des médias en France qui soient ouvertement climato-sceptiques. Les chaînes généralistes et l'audiovisuel public ont même fait de la sensibilisation à la question climatique un axe central de leur responsabilité sociale (RSE). On trouve donc des sujets sur le dérèglement climatique et des experts en plateau sur TF1 ou des reportages et un journal météo-climat sur France 2. Mais cela ne veut pas dire pour autant que les projecteurs soient suffisamment braqués sur l'incendie, et de la bonne façon. D'abord, parce que ces sujets ont été moins présents sur les chaînes en 2024 qu'en 2023, d'après l'Institut national de l'audiovisuel, et qu'ils sont encore très minoritaires : près de 3,8% des reportages en 2021-2023, selon Climat Médias. Ensuite, parce que le dérèglement climatique peut encore sembler lointain si on montre ses effets sur l'Arctique ou la déforestation amazonienne. Or, il est important de faire le lien entre des inondations ou des canicules en Europe et le réchauffement climatique. Enfin, parce que comme dit le président de la COP30, André Correa do Lago, il faut « changer la perception qu'on ne peut pas combattre le réchauffement climatique », donc éviter tout défaitisme qui conduit à un aquoibonisme ou une anxiété, et montrer les solutions. Les moins bons élèves sur la question Trois ONG, Data For Good, QuotaClimat et Science Feedback, ont épinglé fin octobre des cas de « mésinformation climatique » qui proviennent essentiellement de médias privés comme CNews, Sud Radio et Europe 1. Ce s'est vu à l'occasion de la prise de fonction de Donald Trump, lors d'une canicule, du débat sur les zones à faible émission ou à propos de la politique de l'énergie. On retrouve un certain relativisme face à l'urgence de modifier nos comportements, une mise en cause de l'efficacité des énergies renouvelables, et une propension à problématiser l'action des écologistes, et plus encore l'idée de décroissance, plutôt que celle des industries polluantes. Apparition de nouvelles menaces Sur les réseaux sociaux, où l'on sait que les jeunes s'informent en grande partie, des vidéos trafiquées avec Sora, une application d'OpenAI, conduisent à des vues biaisées et pour finir à une certaine déréalisation de catastrophes comme l'ouragan Melissa en Jamaïque. Il y a aussi Grok, l'IA d'Elon Musk, qui nie la validité des rapports du GIEC. Le collectif d'ONG Action Climat contre la désinformation et l'Observatoire pour l'honnêteté de l'information, évoquent une recrudescence de 267% de la désinformation sur des sujets liés à la COP entre juillet et septembre de cette année. À lire aussiSora 2: le générateur de vidéos par IA qui a tout pour devenir une usine à infox
L'émission 28 minutes du 06/11/2025 Il raconte, côté coulisses, le procès historique des dirigeants nazis à NurembergLe 20 novembre 1945 débute le plus grand procès de notre histoire à Nuremberg, en Allemagne. Dans cette ville symbole du nazisme, 21 anciens dirigeants du Troisième Reich, dont Hermann Göring, sont jugés, certains pour crime contre l'humanité, un terme juridique qui né pendant le procès. Alfred de Montesquiou publie "Le crépuscule des hommes" (éditions Robert Laffont), essai pour lequel il a reçu le prix Renaudot. Dans ce livre, il revient dans les coulisses de ce procès historique, où les plus grands journalistes du monde entier se sont retrouvés, à travers l'œil d'un photographe américain et d'une interprète germano-tchèque. À quoi peut bien servir la COP30 au Brésil en pleine flambée du climatoscepticisme ?Du 10 au 21 novembre à Belem, au Brésil, se tiendra l'annuelle COP, la trentième, où une cinquantaine de chefs d'États et de gouvernements sont attendus. Selon l'ONU, si les pays appliquent intégralement les feuilles de route qu'ils se sont fixées, le réchauffement global pourrait atteindre 2,3 °C voire 2,5 °C. Il y a dix ans, les Accords de Paris avaient pour objectif de maintenir l'augmentation de la température de la planète en dessous de 2 °C. En janvier dernier, les États-Unis se sont retirés de ce pacte mondial. Il n'y aura aucune délégation américaine présente lors de ce sommet. Le climatoscepticisme gagne du terrain dans le monde et la lutte contre le réchauffement climatique s'éloigne de plus en plus de l'agenda politique mondial. Même l'Union européenne peine à s'accorder sur des objectifs ambitieux en matière climatique alors qu'elle avait présenté en 2019 un “Green Deal” visant à rendre le continent climatiquement neutre en 2050. On en débat avec Marine Braud, experte des enjeux environnementaux au cabinet Alameda, Ferréol Delmas, directeur général du think tank “Écologie responsable” et Yamina Saheb, ingénieure et docteure en énergétique, experte du GIEC. Enfin, Xavier Mauduit nous raconte l'histoire des cures thermales alors qu'elles risquent d'être moins remboursées. Théophile Cossa nous explique le fonctionnement de la buvette de l'Assemblée nationale, où la vente d'alcool pourrait être interdite. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 6 novembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 06/11/2025 À quoi peut bien servir la COP30 au Brésil en pleine flambée du climatoscepticisme ?Du 10 au 21 novembre à Belem, au Brésil, se tiendra l'annuelle COP, la trentième, où une cinquantaine de chefs d'États et de gouvernements sont attendus. Selon l'ONU, si les pays appliquent intégralement les feuilles de route qu'ils se sont fixées, le réchauffement global pourrait atteindre 2,3 °C voire 2,5 °C. Il y a dix ans, les Accords de Paris avaient pour objectif de maintenir l'augmentation de la température de la planète en dessous de 2 °C. En janvier dernier, les États-Unis se sont retirés de ce pacte mondial. Il n'y aura aucune délégation américaine présente lors de ce sommet. Le climatoscepticisme gagne du terrain dans le monde et la lutte contre le réchauffement climatique s'éloigne de plus en plus de l'agenda politique mondial. Même l'Union européenne peine à s'accorder sur des objectifs ambitieux en matière climatique alors qu'elle avait présenté en 2019 un “Green Deal” visant à rendre le continent climatiquement neutre en 2050. On en débat avec Marine Braud, experte des enjeux environnementaux au cabinet Alameda, Ferréol Delmas, directeur général du think tank “Écologie responsable” et Yamina Saheb, ingénieure et docteure en énergétique, experte du GIEC. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 6 novembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Après des années d'expérience sur le terrain dans la conservation des grands mammifères africains, le scientifique sud-africain Luthando Dziba a pris le 1er octobre 2025 les rênes de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (Ipbes). Souvent surnommé le « Giec de la biodiversité », cette instance scientifique et politique mondiale – près de 150 pays en sont membres - fait référence pour guider les politiques de préservation de la nature à partir des travaux de milliers de chercheurs. Pour la première fois, un scientifique africain en prend la tête. Pour sa première interview depuis sa prise de fonction, il est au micro de Lucile Gimberg, du service environnement de RFI. RFI : Vous êtes le premier scientifique africain à diriger la plateforme scientifique et intergouvernementale sur la biodiversité, l'Ipbes. C'est l'équivalent du Giec pour la biodiversité. Qu'est-ce que cela signifie pour vous et pour le continent ? Quels sujets allez-vous portez ? Luthando Dziba : L'Ipbes est vraiment LA plateforme de politique scientifique la plus fiable pour fournir des informations sur la biodiversité aux décideurs. C'est donc un immense privilège pour moi d'avoir été invité à diriger l'Ipbes. Ce que j'apporte, je pense, ce sont de nombreuses années d'expérience dans le secteur de la conservation de la nature en Afrique. Une expérience très pratique, de gestion des défis sociaux et écologiques sur le continent. Et je pense que cette perspective africaine unique sera extrêmement bénéfique. Je crois aussi que ma contribution et ma présence à ce poste aideront à inspirer une génération de scientifiques africains à contribuer non seulement à la politique scientifique de leurs pays, mais aussi à se penser et à se voir comme des contributeurs au niveau mondial. Les scientifiques africains sont-ils aujourd'hui bien représentés au sein de la communauté internationale en matière de biodiversité ? Donne-t-on assez d'importance aux savoirs africains aujourd'hui ? On a beaucoup œuvré pour améliorer la représentation des scientifiques des régions sous-représentées à l'Ipbes… comme l'Afrique, l'Europe de l'Est et parfois l'Amérique latine qui sont sous-représentées dans la communauté scientifique. Je pense que le point de départ pour l'Ipbes c'est vraiment de servir de plateforme à des voix très diverses, aux savoirs locaux et autochtones notamment, et à d'autres systèmes de connaissances. À lire aussiL'ONU donne son feu vert pour un Giec de la biodiversité Et puis nous ne voulons pas seulement nous concentrer sur la science de la biodiversité, nous voulons faire de la place aux sciences sociales pour avoir une vision beaucoup plus complète dans notre travail. Quelles sont les spécificités de la biodiversité africaine ? On pense souvent aux grands mammifères du continent comme les éléphants, les lions ou encore les rhinocéros, mais la nature africaine est riche de bien plus que cela, non ? Tout à fait, et notre rapport sur la biodiversité en Afrique en 2018 a montré le caractère unique de cet assemblage de grands mammifères. Ce qui est parfois moins connu ou valorisé, c'est le fait que la biodiversité africaine a co-évolué avec les humains. Il y a beaucoup d'exemples sur le continent, mais je pense aux savanes boisées du Miombo. Ces forêts tropicales sèches traversent tout le continent, de l'Angola, sur la côte ouest, jusqu'à la Tanzanie, le Mozambique sur la côte est, et l'Afrique australe. Les arbres Miombo se sont adaptés et quand on les exploite, ils repoussent. Ils peuvent survivre à des années d'exploitation de la part des populations tant qu'elles en font un usage durable… c'est-à-dire tant qu'elles ne détruisent pas des arbres entiers ou des groupes d'arbres entiers. C'est assez unique ! Un peu partout dans le monde, les peuples autochtones et traditionnels sont montrés en exemple pour leur capacité à préserver la nature, les animaux, les sols, les arbres… Auriez-vous en tête des exemples en Afrique de ces pratiques bénéfiques pour la biodiversité ? Je pense à la façon dont les communautés ont répondu à la bilharziose dans les zones rurales du Sénégal. Au lieu de juste traiter cette maladie parasitaire, ils ont mis en place des actions qui avaient un effet combiné sur la sécurité alimentaire, la qualité de l'eau et leur santé. Concrètement, en retirant des espèces invasives des cours d'eau où proliféraient les parasites et les mollusques qui transmettent cette maladie, ces communautés ont réduit les taux d'infection des jeunes jusqu'à 32 %, ils ont amélioré la qualité de l'eau, mais aussi les revenus des familles rurales. Il existe des façons d'agir que nous apprenons en nous appuyant sur les communautés autochtones et locales, des façons de gérer les systèmes naturels pour qu'ils perdurent. Nous experts, nous pouvons apprendre de ces années, parfois millions d'années, où les gens ont su comment vivre avec la nature. À lire aussiL'IPBES, «Giec de la biodiversité», prône des réponses globales et décloisonnées aux crises
durée : 00:23:56 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine - Alors que les principales sources d'émissions de CO2 sont identifiées, comment organiser le marché face à l'urgence climatique ? Entre tarification carbone, décroissance et progrès technique, les économistes Christian Gollier et Fanny Henriet échangent et répondent. - réalisation : Camille Mati - invités : Fanny Henriet Economiste, directrice de recherche CNRS au laboratoire Aix Marseille School of Economics ; Christian Gollier Directeur de l'Ecole d'économie de Toulouse, président de l'Association européenne des économistes de l'environnement et ancien auteur de rapports du GIEC
durée : 00:59:16 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine - Comme chaque semaine, nous revenons sur l'actualité en nous demandant si les mécanismes de marché suffiront à sauver le climat. Nous continuons ensuite d'interroger le rapport des économistes à la guerre, en regardant comment l'économie tente de mesurer la propension au conflit et à la violence. - réalisation : Camille Mati - invités : Fanny Henriet Economiste, directrice de recherche CNRS au laboratoire Aix Marseille School of Economics ; Christian Gollier Directeur de l'Ecole d'économie de Toulouse, président de l'Association européenne des économistes de l'environnement et ancien auteur de rapports du GIEC; Matthieu Couttenier Professeur d'économie à l'Ecole Normale Supérieure de Lyon
L'ONU fête ses 80 ans ! Le 26 juin 1945, 26 pays ont signé la Charte des Nations unies à San Francisco. Ce document fondateur donnera naissance à l'Organisation, le 24 octobre 2025. Depuis mardi, les 193 pays membres des Nations unies sont réunis en Assemblée générale à New York. Aujourd'hui, ils célèbrent cet anniversaire même si décrédibilisé par les multiples conflits et en pleine crise budgétaire, le gâteau a un goût amer. Mais dans C'est pas du vent, nous allons nous intéresser au bilan environnemental de l'ONU. Des centaines de conventions, accords et traités multilatéraux ont été signés et ratifiés mais pour quels résultats ? Avec Michel Forst (rapporteur spécial des Nations unies sur les défenseurs de l'environnement dans le cadre de la Convention d'Aarhus) Julien Dellaux, professeur agrégé de Droit public. Université Côte d'Azur, Laboratoire de droit international et européen (LADIE) Youba Sokona, scientifique malien, il a plus de 40 ans d'expérience dans le domaine de l'énergie en Afrique, il a été vice-président du GIEC de 2015 à 2023. Il a vécu toutes les Cops climat et participé à tous les rapports du GIEC.
L'ONU fête ses 80 ans ! Le 26 juin 1945, 26 pays ont signé la Charte des Nations unies à San Francisco. Ce document fondateur donnera naissance à l'Organisation, le 24 octobre 2025. Depuis mardi, les 193 pays membres des Nations unies sont réunis en Assemblée générale à New York. Aujourd'hui, ils célèbrent cet anniversaire même si décrédibilisé par les multiples conflits et en pleine crise budgétaire, le gâteau a un goût amer. Mais dans C'est pas du vent, nous allons nous intéresser au bilan environnemental de l'ONU. Des centaines de conventions, accords et traités multilatéraux ont été signés et ratifiés mais pour quels résultats ? Avec Michel Forst (rapporteur spécial des Nations unies sur les défenseurs de l'environnement dans le cadre de la Convention d'Aarhus) Julien Dellaux, professeur agrégé de Droit public. Université Côte d'Azur, Laboratoire de droit international et européen (LADIE) Youba Sokona, scientifique malien, il a plus de 40 ans d'expérience dans le domaine de l'énergie en Afrique, il a été vice-président du GIEC de 2015 à 2023. Il a vécu toutes les Cops climat et participé à tous les rapports du GIEC.
La COP 30 aura lieu en novembre 2025 et s'annonce houleuse. Les conflits géopolitiques, la montée des extrêmes aux pouvoirs de différents pays ne simplifie pas la signature d'accords possibles et nécessaires à la transition. François Gemenne, président du conseil scientifique de la FNH et co-auteur du 6ᵉ rapport du GIEC nous éclaire sur les enjeux climatiques auxquels font face les pouvoirs politiques. ----------------------------------------------------------------------- SMART IMPACT - Le magazine de l'économie durable et responsable SMART IMPACT, votre émission dédiée à la RSE et à la transition écologique des entreprises. Découvrez des actions inspirantes, des solutions innovantes et rencontrez les leaders du changement.
durée : 00:38:12 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Dans un article publié en septembre 2025 pour la revue Energy Research & Social Science, Jean-Baptiste Fressoz regrette que le GIEC, dans son dernier rapport, donne une place trop importante aux technologies pour se sortir de la crise climatique. - invités : Jean-Baptiste Fressoz Historien des sciences, des techniques et de l'environnement; Nadia Maïzi professeure à Mines Paris – PSL, directrice de la Chaire Mines Paris - PSL Modélisation Prospective au service du Développement Durable (MPDD) et co-auteure du 6ème rapport du GIEC
durée : 00:38:12 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Dans un article publié en septembre 2025 pour la revue Energy Research & Social Science, Jean-Baptiste Fressoz regrette que le GIEC, dans son dernier rapport, donne une place trop importante aux technologies pour se sortir de la crise climatique. - invités : Jean-Baptiste Fressoz Historien des sciences, des techniques et de l'environnement; Nadia Maïzi professeure à Mines Paris – PSL, directrice de la Chaire Mines Paris - PSL Modélisation Prospective au service du Développement Durable (MPDD) et co-auteure du 6ème rapport du GIEC
durée : 00:53:31 - Le Grand Face-à-face - par : Thomas Snégaroff - Comment s'explique le blocage des décisions nécessaires pour sauver le climat ? Débat avec Christian Gollier, économiste, directeur de la Toulouse School of Economics, l'un des grands spécialistes de l'économie du climat, et auteur de “Economie de l'inaction climatique” (PUF). - invités : Christian Gollier - Christian Gollier : Directeur de l'Ecole d'économie de Toulouse, président de l'Association européenne des économistes de l'environnement et ancien auteur de rapports du GIEC - réalisé par : Marie MéRIER Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:53:31 - Le Grand Face-à-face - par : Thomas Snégaroff - Comment s'explique le blocage des décisions nécessaires pour sauver le climat ? Débat avec Christian Gollier, économiste, directeur de la Toulouse School of Economics, l'un des grands spécialistes de l'économie du climat, et auteur de “Economie de l'inaction climatique” (PUF). - invités : Christian Gollier - Christian Gollier : Directeur de l'Ecole d'économie de Toulouse, président de l'Association européenne des économistes de l'environnement et ancien auteur de rapports du GIEC - réalisé par : Marie MéRIER Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Il y a vingt ans, l'ouragan Katrina touchait terre et s'apprêtait à ravager la Nouvelle-Orléans aux États-Unis, provoquant la mort de plus de 1 800 personnes et causant des dégâts considérables. Vingt ans après, qu'est-ce qui a changé dans la préparation aux catastrophes climatiques ? Les évènements extrêmes se multiplient, l'été l'a à nouveau démontré avec des canicules record et des incendies intenses. Les prochaines crises climatiques sont-elles inéluctables ? Quelles sont les priorités pour mieux y faire face ? Pour en débattre : François Gemenne, spécialiste de la gouvernance du climat et des migrations, directeur de l'Observatoire Hugo à l'université de Liège, professeur à HEC Paris et co-auteur du 6e rapport du Giec Maud Lelièvre, spécialiste des questions de transition écologique, auteure du livre Faire face à la canicule : adapter les villes aux enjeux climatiques (Éditions Desclée de Brouwer, mai 2024) et co-auteure du rapport L'habitat et le logement face aux défis sociaux, territoriaux et écologiques Jean-Pascal van Ypersele, climatologue, professeur à l'Université catholique de Louvain et ancien vice-président du Giec À lire aussiVingt ans après Katrina, Donald Trump rend les États-Unis «moins préparés qu'en 2005» aux ouragans
Il y a vingt ans, l'ouragan Katrina touchait terre et s'apprêtait à ravager la Nouvelle-Orléans aux États-Unis, provoquant la mort de plus de 1 800 personnes et causant des dégâts considérables. Vingt ans après, qu'est-ce qui a changé dans la préparation aux catastrophes climatiques ? Les évènements extrêmes se multiplient, l'été l'a à nouveau démontré avec des canicules record et des incendies intenses. Les prochaines crises climatiques sont-elles inéluctables ? Quelles sont les priorités pour mieux y faire face ? Pour en débattre : François Gemenne, spécialiste de la gouvernance du climat et des migrations, directeur de l'Observatoire Hugo à l'université de Liège, professeur à HEC Paris et co-auteur du 6e rapport du Giec Maud Lelièvre, spécialiste des questions de transition écologique, auteure du livre Faire face à la canicule : adapter les villes aux enjeux climatiques (Éditions Desclée de Brouwer, mai 2024) et co-auteure du rapport L'habitat et le logement face aux défis sociaux, territoriaux et écologiques Jean-Pascal van Ypersele, climatologue, professeur à l'Université catholique de Louvain et ancien vice-président du Giec À lire aussiVingt ans après Katrina, Donald Trump rend les États-Unis «moins préparés qu'en 2005» aux ouragans
Sommet sur le plastique à Genève, réchauffement de la Méditerranée, canicule... Écoutez l'analyse de François Gemenne, professeur à HEC, président du conseil scientifique de la FNH, auteur principal du 6ᵉ rapport du GIEC.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:22 - Le Reportage de la rédaction - D'ici à 25 ans, selon le GIEC, 99 % du corail aura disparu de la Terre, avec des conséquences dramatiques pour près d'un milliard d'humains qui en dépendent. Des chercheurs français du Criobe, installés en Polynésie française, cherchent des solutions. Un véritable contre-la-montre.
durée : 00:04:22 - Le Reportage de la rédaction - D'ici à 25 ans, selon le GIEC, 99 % du corail aura disparu de la Terre, avec des conséquences dramatiques pour près d'un milliard d'humains qui en dépendent. Des chercheurs français du Criobe, installés en Polynésie française, cherchent des solutions. Un véritable contre-la-montre.
D'après la National Oceanic and Atmospheric Administration, ou NOAA, agence américaine étudiant les océans et l'atmosphère terrestre, les océans n'ont jamais été aussi chauds. D'après des données publiées en avril 2023, la température moyenne des océans est de 21,1°C ce mois-ci. C'est un record absolu depuis les premiers enregistrements menés en 1981. Selon Christophe Cassou, chercheur au CNRS et principal auteur du 6ème rapport du Giec, les causes d'un tel réchauffement sont évidentes. Il est dû au dérèglement climatique provoqué par l'activité humaine. Pourquoi les océans subissent-ils les conséquences du dérèglement climatique ? Quelles sont ces conséquences ? Comment le réchauffement des océans peut-il évoluer ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. Date de la première diffusion : 12/04/2023 À écouter aussi : A quoi servent vraiment les moustiques ? Rachida Dati : comment reconnaître un conflit d'intérêt ? Qu'est-ce que l'autisme virtuel ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:04:00 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - Grégoire aimerait savoir s'il est encore possible de stopper le réchauffement climatique ? Pour lui répondre Valérie Masson Delmotte, paléoclimatologue à l'Université Paris-Saclay. - invités : Valérie MASSON-DELMOTTE - Valérie Masson-Delmotte : Paléoclimatologue, co-présidente du groupe de travail sur les bases physiques du climat du GIEC - réalisé par : Andréa Lechêne Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
C dans l'air l'invité du 3 juillet 2025 avec François Gemenne, spécialiste du changement climatique et co-auteur du sixième rapport du GIEC.La mer Méditerranée est en surchauffe, et les scientifiques parlent désormais d'une canicule marine, qui pourrait avoir de lourdes conséquences. Au mois de juin, la température moyenne de la mer est montée à plus de 26 degrés, un record, avec un pic à plus de 30 degrés avant-hier aux Baléares. Les impacts sur la biodiversité sont difficiles à estimer, mais on parle desormais de "tropicalisation" du bassin méditerranéen.Dans ce contexte, le thème de l'écologie est un sujet de discorde au sein du gouvernement. Hier dans une tribune au Figaro, le ministre de l'Intérieur et président des Républicains Bruno Retailleau a plaidé pour "l'arrêt des subventions publiques" aux énergies renouvelables, et pour "rebâtir un parc nucléiare en reconstituant une compétence indutrielle française". Une demande qui a fait bondir la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier Runacher. "c'est irresponsable, c'est du populisme" a-t-elle lâché hier soir sur France Info.
Urbanisme, économie, agriculture... Il est grand se s'adapter à ces changements climatiques et "la France est très en retard", alerte François Gemenne. Ecoutez l'interview du spécialiste du dérèglement climatique, auteur du 6ème rapport du Giec en mars 2023. Ecoutez L'invité d'Amandine Bégot du 03 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
✅ Soutenez LIMIT !https://fr.tipeee.com/limit/https://paypal.me/limitmediaNouveau "TALK" sur LIMIT avec Christophe Cassou.2024 a franchi un seuil symbolique : +1,5°C.Ce n'est plus un scénario. Ce n'est plus un débat. C'est une réalité mesurée. Et pourtant, tout continue comme si de rien n'était.Dans cet épisode exceptionnel, Christophe Cassou — climatologue, directeur de recherche au CNRS, co-auteur du 6ᵉ rapport du GIEC — nous confronte à la brutalité du réel :
Pour assister à deux enregistrements en public de Chaleur humaine à Paris le 27 juin, inscrivez-vous ici. Le but : porter un regard différent (et constructif !) sur les enjeux climatiques. ----------Pourquoi les outre-mer sont ils en première ligne face au changement climatique ? Les régions concernées sont elles-prêtes à faire face au réchauffement ? Comment se préparer et s'adapter de manière juste à ces nouvelles réalités ?Virginie Duvat est professeure de géographie à l'Université de La Rochelle, titulaire de la chaire innovation à l'Institu universitaire de France et spécialiste de l'impact du changement climatique sur les îles. Elle est l'une des autrices principales du chapitre "Petites îles des deux derniers rapports du Giec. Vous pouvez retrouver ici toute la série de reportages et d'enquête du Monde sur l'adaptation dans les outre-mer.« Chaleur humaine » est un podcast hebdomadaire de réflexion et de débat sur les manières de faire face au défi climatique. Ecoutez gratuitement chaque mardi un nouvel épisode, sur Lemonde.fr, Apple Podcast ou Spotify. Retrouvez ici tous les épisodes.Cet épisode a été produit par Cécile Cazenave et réalisé par Amandine Robillard. Musique originale : Amandine Robillard.Vous pouvez rejoindre le nouveau canal Instagram Chaleur humaine en cliquant ici.Chaleur humaine c'est aussi un livre qui reprend 18 épisodes du podcast en version texte, que vous pouvez retrouver dans votre librairie favorite.C'est toujours une infolettre hebdomadaire à laquelle vous pouvez vous inscrire gratuitement ici. Vous pouvez toujours m'écrire et poser vos questions à l'adresse chaleurhumaine@lemonde.frNabil Wakim Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
durée : 00:15:09 - Journal de 12h30 - L'armée israélienne affirme avoir tué trois commandants iraniens et un ingénieur nucléaire iranien. Dans le même temps, un immeuble résidentiel dans le nord d'Israël a été touché par une frappe de drones, sans faire de blessé. - invités : Valérie Masson-Delmotte Paléoclimatologue, co-présidente du groupe de travail sur les bases physiques du climat du GIEC
durée : 00:15:09 - Journal de 12h30 - L'armée israélienne affirme avoir tué trois commandants iraniens et un ingénieur nucléaire iranien. Dans le même temps, un immeuble résidentiel dans le nord d'Israël a été touché par une frappe de drones, sans faire de blessé. - invités : Valérie Masson-Delmotte Paléoclimatologue, co-présidente du groupe de travail sur les bases physiques du climat du GIEC
durée : 00:24:07 - 8h30 franceinfo - Le climatologue Christophe Cassou et le maire de Bures-sur-Yvette Jean-François Vigier étaient les invités du "8h30 francenfo", vendredi 20 juin 2025. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:37:00 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Des chercheurs français, anciens auteurs du GIEC, ont annoncé, jeudi 19 juin, que l'objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C "n'est plus atteignable". - réalisé par : Thomas Lenglain
durée : 00:37:00 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Des chercheurs français, anciens auteurs du GIEC, ont annoncé, jeudi 19 juin, que l'objectif de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C "n'est plus atteignable". - réalisé par : Thomas Lenglain
La géo-ingénierie, à savoir "tout projet d'intervention délibéré à large échelle sur le système climatique qui a pour but de contrer le réchauffement anthropique" n'est plus de la science-fiction. Des entreprises privées et des États mènent aujourd'hui et sans aucun contrôle de la communauté internationale des actions visant à modifier le système climatique de manière naturelle et artificielle.Pour bien comprendre ce qu'est la géo-ingénierie sous ses nombreuses facettes et qui sont les communautés scientifiques et les groupes économiques qui travaillent à son développement dans le cadre des politiques climatiques, je reçois Rémi Noyon, co-auteur du livre Le grand retournement avec Marine de Guglielmo Weber.Rémi Noyon est journaliste au Nouvel Obs et auteur de la newsletter 420ppm.Bonne écoute !Photo © AFP / Alexander Nemenov
L'apertura dei giornali, con le notizie e le voci dei protagonisti, tutto in meno di 30 minuti.Un uomo di 30 anni è morto per arresto cardiaco dopo l'uso del taser da parte della Polizia intervenuta per sedare una lite. L'uomo che ha opposto resistenza agli agenti hanno usato il dispositivo per immobilizzarlo. Ne parliamo con Maurizio Santomauro, presidente nazionale della Giec, la società scientifica Gruppo intervento emergenze cardiovascolari.
C dans l'air du 29 mai 2025 : ZFE, A69, pesticides : l'écologie, c'est fini ?Les députés ont voté mercredi soir la suppression des zones à faibles émissions (ZFE), ces périmètres mis en place pour interdire l'accès aux véhicules les plus polluants dans les centres-villes. Cet amendement, porté par les groupes Les Républicains (LR) et le Rassemblement national (RN), a été soutenu par les insoumis et certains députés macronistes.En ligne de mire : l'impact social des ZFE, accusées de pénaliser les ménages modestes, qui n'ont pas les moyens d'acheter un véhicule moins polluant. Malgré les alertes des défenseurs de la santé publique, le texte a été adopté, au grand dam des partisans du dispositif, qui dénoncent un vote " grave" aux "lourdes conséquences sanitaires" à quelques mois des élections municipales. Ils regrettent également l'absence d'un accompagnement du dispositif pour permettre la transition (aide aux plus modestes, dérogations).Présentes dans une quarantaine d'agglomérations, les ZFE ont été lancées en 2019 pour limiter les émissions de particules fines, responsables de maladies respiratoires et de 40 000 décès par an selon Santé publique France. Mais leur mise en œuvre a varié d'un territoire à l'autre, créant confusion et tensions. Ces derniers mois, les contestations locales s'étaient multipliées.Ce vote ne signifie toutefois pas la fin immédiate des ZFE. Le projet de loi de "simplification", auquel est rattaché cet amendement, doit encore être adopté dans son ensemble. Il passera ensuite en commission mixte paritaire. Le Conseil constitutionnel pourrait également censurer cette mesure, jugée trop éloignée de l'objet initial du texte.Autre dossier brûlant : l'autoroute A69, entre Toulouse et Castres. Mercredi, la cour administrative de Toulouse a autorisé la reprise du chantier, stoppé depuis février. Elle a répondu favorablement à un recours en urgence déposé par l'État, malgré l'absence de "raison impérative d'intérêt public majeur" invoquée par la justice pour suspendre les travaux en février dernier.Le fond du dossier sera examiné lors d'un procès en appel prévu dans plusieurs mois. Mais les opposants craignent que les travaux soient terminés avant. Ils dénoncent un passage en force et prévoient de nouvelles mobilisations, alors qu'un texte controversé, reconnaissant un "intérêt public majeur" au projet, doit être examiné la semaine prochaine à l'Assemblée nationale, après son adoption par le Sénat.La suppression des ZFE et la relance de l'A69 s'inscrivent dans un contexte plus large de remises en cause des politiques environnementales. Ces derniers jours, les parlementaires ont aussi voté des mesures détricotant le principe de "zéro artificialisation nette", qui vise à lutter contre la bétonisation des sols, ou encore décidé de réintroduire un pesticide jusqu'alors interdit.Face à cette dynamique, de nombreuses voix s'élèvent. François Gemenne, professeur à HEC, membre du GIEC et spécialiste des migrations climatiques, alerte depuis plusieurs mois sur la montée d'un "populisme anti-écolo" en France et en Europe. Il déplore une tendance à faire de l'écologie un bouc émissaire et appelle à un changement de ton chez les écologistes eux-mêmes. Selon lui, leur discours moralisateur aurait contribué à braquer une partie de l'opinion publique.LES EXPERTS :- Soazig QUÉMÉNER, rédactrice en chef - La Tribune Dimanche - Nathalie SAINT-CRICQ, éditorialiste politique - France Télévisions - Frédéric DENHEZ, journaliste spécialiste des questions environnementales - Marianne - Caroline BRUNEAU, journaliste Industrie - Aerospatium
C dans l'air du 29 mai 2025 : ZFE, A69, pesticides : l'écologie, c'est fini ?Les députés ont voté mercredi soir la suppression des zones à faibles émissions (ZFE), ces périmètres mis en place pour interdire l'accès aux véhicules les plus polluants dans les centres-villes. Cet amendement, porté par les groupes Les Républicains (LR) et le Rassemblement national (RN), a été soutenu par les insoumis et certains députés macronistes.En ligne de mire : l'impact social des ZFE, accusées de pénaliser les ménages modestes, qui n'ont pas les moyens d'acheter un véhicule moins polluant. Malgré les alertes des défenseurs de la santé publique, le texte a été adopté, au grand dam des partisans du dispositif, qui dénoncent un vote " grave" aux "lourdes conséquences sanitaires" à quelques mois des élections municipales. Ils regrettent également l'absence d'un accompagnement du dispositif pour permettre la transition (aide aux plus modestes, dérogations).Présentes dans une quarantaine d'agglomérations, les ZFE ont été lancées en 2019 pour limiter les émissions de particules fines, responsables de maladies respiratoires et de 40 000 décès par an selon Santé publique France. Mais leur mise en œuvre a varié d'un territoire à l'autre, créant confusion et tensions. Ces derniers mois, les contestations locales s'étaient multipliées.Ce vote ne signifie toutefois pas la fin immédiate des ZFE. Le projet de loi de "simplification", auquel est rattaché cet amendement, doit encore être adopté dans son ensemble. Il passera ensuite en commission mixte paritaire. Le Conseil constitutionnel pourrait également censurer cette mesure, jugée trop éloignée de l'objet initial du texte.Autre dossier brûlant : l'autoroute A69, entre Toulouse et Castres. Mercredi, la cour administrative de Toulouse a autorisé la reprise du chantier, stoppé depuis février. Elle a répondu favorablement à un recours en urgence déposé par l'État, malgré l'absence de "raison impérative d'intérêt public majeur" invoquée par la justice pour suspendre les travaux en février dernier.Le fond du dossier sera examiné lors d'un procès en appel prévu dans plusieurs mois. Mais les opposants craignent que les travaux soient terminés avant. Ils dénoncent un passage en force et prévoient de nouvelles mobilisations, alors qu'un texte controversé, reconnaissant un "intérêt public majeur" au projet, doit être examiné la semaine prochaine à l'Assemblée nationale, après son adoption par le Sénat.La suppression des ZFE et la relance de l'A69 s'inscrivent dans un contexte plus large de remises en cause des politiques environnementales. Ces derniers jours, les parlementaires ont aussi voté des mesures détricotant le principe de "zéro artificialisation nette", qui vise à lutter contre la bétonisation des sols, ou encore décidé de réintroduire un pesticide jusqu'alors interdit.Face à cette dynamique, de nombreuses voix s'élèvent. François Gemenne, professeur à HEC, membre du GIEC et spécialiste des migrations climatiques, alerte depuis plusieurs mois sur la montée d'un "populisme anti-écolo" en France et en Europe. Il déplore une tendance à faire de l'écologie un bouc émissaire et appelle à un changement de ton chez les écologistes eux-mêmes. Selon lui, leur discours moralisateur aurait contribué à braquer une partie de l'opinion publique.LES EXPERTS :- Soazig QUÉMÉNER, rédactrice en chef - La Tribune Dimanche - Nathalie SAINT-CRICQ, éditorialiste politique - France Télévisions - Frédéric DENHEZ, journaliste spécialiste des questions environnementales - Marianne - Caroline BRUNEAU, journaliste Industrie - Aerospatium
durée : 00:04:37 - Le Reportage de la rédaction - D'ici 25 ans, selon le GIEC, 99% du corail aura disparu de la surface de la Terre, avec des conséquences dramatiques pour près d'1 milliard d'humains qui en dépendent. Des chercheurs français du Criobe, installés en Polynésie française, cherchent des solutions. Une véritable course contre la montre.
Jusqu'à 30 degrés à Paris, 25 à 29 attendus sur la moitié nord : faut-il s'inquiéter d'un tel épisode de chaleur précoce ? François Gemenne, spécialiste des questions de géopolitique de l'environnement et des migrations. Directeur de l'Observatoire Hugo à l'Université de Liège, il est l'un des principaux auteurs du dernier rapport du Giec, est l'invité de Céline Landreau. Ecoutez L'invité de Céline Landreau du 01 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Jusqu'à 30 degrés à Paris, 25 à 29 attendus sur la moitié nord : faut-il s'inquiéter d'un tel épisode de chaleur précoce ? François Gemenne, spécialiste des questions de géopolitique de l'environnement et des migrations. Directeur de l'Observatoire Hugo à l'Université de Liège, il est l'un des principaux auteurs du dernier rapport du Giec, est l'invité de Céline Landreau. Ecoutez L'invité de Céline Landreau du 01 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous avez peut-être vu les publicités de lardons ou bacon vegan, ou même des hamburgers végétariens de Burger King. De plus en plus de français se préoccupent de réduire leur consommation de viande. D'ailleurs, le GIEC conseille de privilégier la volaille et de limiter les autres viandes à 500gr par semaine. Selon une étude publiée en juin 2022 par l'Institut Kantar, en France, 3% des foyers comptent un végétarien et 3% un végétalien. Et 46 % des ménages abritent au moins un flexitarien, contre 25 % six ans plus tôt. Mais que contiennent les substituts à la viande ? Quels nutriments y trouve-t-on ? C'est quoi, les aliments « ultra-transformés » ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Antonella Francini. À écouter aussi : Qu'est-ce que le Veganuary ? Qu'est-ce que le flexitarisme ? Qu'est-ce que l'eatertainment, ce phénomène qui nous fait vivre des expériences culinaires ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Première diffusion le 22/08/2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:04:00 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - Aujourd'hui Roxanne, 9 ans, voudrais savoir si la pollution de l'eau des mers peut contaminer les villes en bord de mer. La paléoclimatologue Valérie Masson-Delmotte lui répond. - invités : Valérie MASSON-DELMOTTE - Valérie Masson-Delmotte : Paléoclimatologue, co-présidente du groupe de travail sur les bases physiques du climat du GIEC - réalisé par : Stéphanie TEXIER
durée : 00:42:45 - Signes des temps - par : Marc Weitzmann - Alors que Donald Trump s'attaque à la recherche scientifique et que l'université de d'Aix-Marseille met en place le programme "Safe Place For Science", pour soutenir la liberté de recherche pour les universitaires, Signes des temps interroge le statut de la vérité scientifique aujourd'hui. - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Nathalie Heinich Sociologue, directrice de recherche au CNRS (Centre national de la recherche scientifique); Vincent Casanova Editeur. ; Valérie Masson-Delmotte Paléoclimatologue, co-présidente du groupe de travail sur les bases physiques du climat du GIEC; Françoise Thom Historienne
durée : 02:29:15 - Les Matins - par : Jean Leymarie, Isabelle de Gaulmyn - . - réalisation : Daphné Leblond