Les Lundis de Descartes

Follow Les Lundis de Descartes
Share on
Copy link to clipboard

Flux RSS de la Médiathéque de Paris Descartes

Université Paris Descartes


    • Feb 6, 2007 LATEST EPISODE
    • infrequent NEW EPISODES
    • 1h 17m AVG DURATION
    • 7 EPISODES


    More podcasts from Université Paris Descartes

    Search for episodes from Les Lundis de Descartes with a specific topic:

    Latest episodes from Les Lundis de Descartes

    De la parole et beaucoup de bruit : expliquer scientifiquement la malentendance

    Play Episode Listen Later Feb 6, 2007 65:51


    Un des projets du GRAEC (groupe de recherche en audiologie expérimentale et clinique) consiste à évaluer l’intelligibilité de la parole chez les personnes malentendantes. Que perçoivent-elles ? Selon Christian Lorenzi, de la parole, certes, mais beaucoup (trop) de bruit … : la malentendance serait essentiellement générée par le bruit ambiant, responsable de la dégradation de l’intelligibilité. Alors dans le silence, peu (voire pas) de malentendance ?

    Le patient, nouvel acteur de santé ?

    Play Episode Listen Later Dec 12, 2006 64:00


    Au regard du principe de démocratie sanitaire, il semble aujourd’hui établi que le patient contemporain soit doté d’un véritable pouvoir de décision, fondé notamment sur une information croissante. Si les textes juridiques, que ce soit en matière de droits individuels du patient ou de droits collectifs du patient attestent d’une évolution intéressante dans la société, on ne saurait cependant les utiliser comme source exclusive pour évaluer la réalité de cette évolution. Toutefois, l’analyse des pratiques, ne doit-elle pas conduire à ré interroger cette évidence ?

    Qu'est-ce que l'hôpital ?

    Play Episode Listen Later Nov 16, 2006 83:15


    Pas de résumé disponible pour le moment.

    La psychologie de l'enfant

    Play Episode Listen Later Nov 14, 2006 82:27


    Olivier Houdé, professeur à l'Institut de Psychologie et chercheur du Groupe d'imagerie neurofonctionnelle, rend compte des dernières découvertes sur le développement du cerveau et de l'intelligence et les modifications profondes qu'elles apportent à nos connaissances sur la psychologie de l'enfant. Aujourd'hui grâce à l'imagerie cérébrale on peut observer le fonctionnement du cerveau et ainsi essayer de comprendre ses rapports avec la cognition. On peut maintenant établir l'anatomie du cerveau, par l'IRM anatomique, mais aussi le « voir » travailler, c'est l'IRM fonctionnelle. Ces nouvelles technologies révolutionnent la psychologie qui tend de plus en plus à devenir une science dure. Jusqu'alors on concevait la construction de l'intelligence par paliers : l'intelligence venait, selon les théories de Jean Piaget, d'une intégration de l'environnement à l'organisme qui conduisait peu à peu le cerveau à des organisations plus complexes. Selon cette théorie, la notion de nombre apparaît vers 7 ans et le stade du raisonnement logique entre 12 et 16 ans. Les recherches actuelles montrent que le développement de l'intelligence n'est pas uniquement imputable à une dynamique d'assimilation et d'adaptation mais qu'un processus d'activation/inhibition participe à la construction de l'intelligence. Si l'on sait depuis longtemps que l'apprentissage d'habiletés passe par la pratique et l'automatisation de certaines tâches, avec l'imagerie on visualise ce qu'implique cette automatisation : lors de l'apprentissage d'un nouveau geste par exemple, c'est les parties frontales du cerveau que l'on voit fonctionner, ensuite plus la tâche est intégrée et automatisée, plus les régions cervicales sollicitées reculent vers les parties arrières du cerveau. Cette reconfiguration peut aussi être inversée lorsque l'apprentissage consiste à inhiber la perception pour accéder au raisonnement logique. En effet, le cerveau se laisse piéger par l'automatisme de la perception : ainsi un enfant à qui l'on présente deux rangées de peluches en nombre égal mais de longueurs différentes considèrera qu'il y a plus de peluches là où la rangée est la plus longue. Le problème est d'apprendre à inhiber la perception nombre=longueur. L'enfant corrigera ces automatismes avec l'expérience, par imitation ou par les instructions extérieures. Ce processus de reconfiguration s'observe même chez les cerveaux matures, ce qui montre l'extrême adaptation du cerveau à l'apprentissage. L'équipe d'Olivier Houdé a découvert que les bébés perçoivent les nombres avant l'émergence du langage : par leur surprise visuelle, les bébés montrent qu'ils détectent des erreurs de calculs simples, du type 1+1=3. La survenue du nombre est donc bien plus précoce que ne le pensait Jean Piaget qui ne l'envisageait que vers l'âge de sept ans ! Avec l'apparition du langage chez l'enfant, ce processus est perturbé et l'enfant de 2 ans se trompe là où le nourrisson ne fait pas d'erreurs ! L'explication ? La langue française ! Pour exprimer le nombre, elle utilise « un » et « des » mais c'est aussi avec « un » que l'on compte un, deux, trois... d'où une certaine confusion chez le jeune enfant . Cet échec montre que l'enfant entre dans une nouvelle phase d'apprentissage, qu'il acquiert un nouvel outil ! On est loin du modèle d'apprentissage en escalier, aujourd'hui on est plus dans dynamique d'évolution non linéaire, où les courbes évolutives se chevauchent, entrent en concurrence ou en synérgie. Il reste maintenant à appliquer ces découvertes scientifiques par exemple en y intéressant les pédagogues !

    La grippe aviaire : quels dangers ?

    Play Episode Listen Later Nov 14, 2006 68:51


    Didier Houssin, professeur de chirurgie à l'université René Descartes, également à la tête de la Direction Générale de la Santé a été nommé délégué interministériel à la grippe aviaire cet été. Longtemps les épidémies ont été considérées comme une punition divine ; c'est seulement à partir du 20e siècle avec les progrès de la biologie qu'on y verra les interactions de l'homme avec les parasites, les microbes et les autres vecteurs. Si le 20e siècle a été marqué par des grands drames collectifs d'ampleur et de nature jusque là inédites (conflits mondiaux, catastrophes technologiques), il a aussi connu deux pandémies de dimension planétaire : la grippe espagnole de 1918-19 et le sida depuis le début des années 1980. Les progrès spectaculaires de la médecine avec l'éradication partielle voire totale de certaines maladies comme la diphtérie ou la variole, les succès dans la lutte contre les maladies infectieuses ou la découverte des antibiotiques ont pu donner le sentiment que l'homme allait remporter la lutte contre les agents infectieux. Mais la pandémie imprévue du sida, la découverte des maladies à prions, l'épidémie récente de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) ou le développement de résistance aux antibiotiques renouvellent la crainte des grandes menaces sanitaires. Cependant, il est parfois possible d'identifier ces menaces : il s'agit alors d'anticiper et de mettre en œuvre des mesures de protections pour éviter ou au moins minimiser l'impact de l'épidémie. Les myxovirus de l'influenza aviaire et de la grippe humaine, comme le virus du sida ou celui responsable du SRAS, sont des virus à acide ribonucléique. Leur particularité ? Lorsqu'ils se répliquent, ils font des erreurs dans la traduction de leur code génétique : c'est ce qui leur permet d'évoluer constamment. Il est bien connu par exemple que le virus de la grippe humaine n'est pas le même d'une année à l'autre et peut être plus ou moins agressif. Ainsi le virus de l'influenza aviaire circule en permanence chez les oiseaux et acquièrt parfois une virulence mortelle : en se transmettant notamment par l'eau d'abreuvement, il peut alors générer un foyer d'épizootie. Dans de rares cas, la mutation du virus lui permet de franchir la barrière des espèces et de s'adapter à d'autres animaux que les oiseaux, à l'homme par exemple. Si lors de ce passage inter-espèce, il conserve sa virulence la maladie provoquée pourra être grave. Depuis 2003 le virus de l'influenza aviaire de type H5N1 est responsable de plus de 3000 foyers d'épizootie répertoriés en Asie. Chez l'homme il a causé une grippe aviaire confirmée dans 122 cas, mortelle dans 63 de ces cas ; toutefois aucun cas de transmission interhumaine n'a été documenté de manière évidente. Jusqu'à présent, le nombre de cas humains reste relativement faible, montrant que le virus s'adapte très imparfaitement à l'espèce humaine. Si ce virus particulièrement virulent acquérait la capacité de s'adapter aisément chez l'homme et de se transmettre entre humains, il pourrait en résulter une pandémie aux conséquences graves, l'homme n'ayant jamais été en contact avec ce type de virus grippal. Depuis de nombreuses années déjà le risque d'épidémie grippale est considéré comme une menace lourde par l'Organisation Mondiale de la Santé. Avec l'apparition de cas humains de grippe aviaire, l'OMS préconise à l'ensemble des pays de se préparer à une éventuelle pandémie grippale. Conseil qui semble avisé comme le montre l'élargissement récent des foyers d'épizootie en Russie, Turquie, Roumanie ou Croatie. Comme point de départ de l'épidémie en France on envisage aujourd'hui deux scénarios. Dans le premier, le virus entrerait en France par un voyageur en provenance d'Asie ; la deuxième possibilité serait que le virus soit contracté dans un pays plus proche, à partir d'un cas humain lui-même apparu au contact d'un foyer d'épizootie local. Cette hypothèse se renforce d'abord par le rapprochement géographique des foyers d'épizootie mais aussi par le rôle que pourraient jouer les oiseaux migrateurs dans la propagation de ces foyers. En effet, des oiseaux infectés en Asie ou en Russie pourraient contaminer dans leurs zones d'hivernage, africaines notamment, des oiseaux migrateurs provenant d'Europe occidentale, qui transporteraient le virus lors de leur retour dans quelques mois. La France a commencé à se préparer à la survenue d'une épidémie dès début 2004 quand l'OMS a lancé son alerte. Si cette préparation ne peut pas être considérée comme finalisée, la France a tout de même franchi des étapes importantes. Un plan de pandémie grippale présentant une stratégie d'ensemble a été rendu public sur le site du ministère chargé de la santé en avril 2005 et sera très prochainement remis à jour. Parallèlement, le gouvernement a acquis des moyens de protection de la population et des professionnels les plus exposés : fin 2005, on dénombre 14 millions de traitements antiviraux destinés à la prise en charge des malades et environ 200 millions de masques de protection en cours de livraison, visant à limiter la contagion. L'achat de 40 millions de vaccins pandémiques est aussi prévu, cependant le vaccin ne pourra être prêt qu'au moins 6 mois après l'identification du virus responsable de la pandémie. La menace de la grippe aviaire se caractérise par son caractère inéluctable, son impact potentiel redoutable mais aussi pas une grande part d'incertitude quant à sa date de survenue. Il faut donc que la préparation soit rapide, mais aussi raisonnée : il s'agit de rester lucide devant les évolutions de la situation. Le sentiment d'imminence lié à l'élargissement de la zone épizootique a ainsi suscité une baisse injustifiée de la consommation de volailles. Dans l'expectative de la pandémie, ce climat de crainte pourrait aussi se muer, à tort, en lassitude ou en dénégation du risque. Si en France ou en Europe on dispose aujourd'hui de moyens permettant d'identifier et de maîtriser rapidement un foyer d'épizootie, l'enjeu essentiel se situe sur la scène internationale : de nombreux pays n'ont pas les capacités ni les moyens de mettre en place des mesures adaptées de bio-sécurité. Les efforts importants consentis dans cette préparation à une pandémie de grippe aviaire pourraient aussi avoir des effets collatéraux bénéfiques notamment le renforcement de la capacité de réaction, en cas de menace sanitaire d'une autre nature. [ Texte établi par Marie David à partir de la conférence prononcée par Didier Houssin ]

    Le nouveau jeu de famille

    Play Episode Listen Later Nov 14, 2006 110:00


    François de SINGLY, professeur de sociologie, et directeur du Centre de recherches en sociologie sur la famille, puis du centre de recherches sur les liens sociaux à Paris 5, décrit le nouveau jeu de famille des sociétés modernes, et ce qui fait son originalité. Contrairement à ce que ce titre pourrait faire croire, il ne s'agira pas d'énoncer l'existence de plusieurs types de familles - monoparentale, recomposée, homoparentale - pour comprendre la spécificité de ce nouveau jeu. Il faut découvrir le titre de la variante du jeu universel : « Inventer sa famille ! » pour se demander comment il est possible de répondre à un tel impératif. Chacun d'entre nous est prié de s'inventer et d'inventer sa vie. Il doit par conséquent aussi inventer son couple et sa famille. Les psychanalystes d'une part et les sociologues de la reproduction sociale d'autre part ont beau jeu de démontrer que tout cela n'est qu'illusion puisque notre inconscient - personnel et social - agit à notre insu et nous pousse à produire, reproduire ce que nous avons reçu. Est-il donc impossible de jouer ? Faut-il changer de nouveau les règles de ce jeu ? Il est vrai qu'il y a une contradiction entre l'impératif de la création de soi et de son environnement et les contraintes de toutes sortes qui nous déterminent. Cela ne signifie pas pour autant que le choix de sa famille ne soit pas compatible avec le constat d'une permanente reproduction sociale même dans la société moderne. Tous les jeux avec des règles et des contraintes ne sont pas équivalents. Le jeu actuel comprend encore des règles et des contraintes - sinon nous serions sortis du « social » - mais il diffère des jeux antérieurs.

    La bioéthique : bonne conscience de la science ?

    Play Episode Listen Later Nov 14, 2006 68:00


    Depuis 30 ans, la bioéthique accumule réflexions, colloques, lois, comités pour constituer une interrogation sur l'activité scientifique en cours. Mais il est surprenant de constater simultanément qu'elle est plus vue comme une censure que comme une interrogation essentielle, comme une source normative que comme un enrichissement ; comme un passeport pour autoriser les recherches que l'exploration des arrières plans culturels. La tendance est en effet l'instrumentalisation de l'éthique à un moment où le rapport entre science et citoyen n'a jamais été rempli d'autant de préjugés. L'université est peut être le lieu de médiation éthique le plus nécessaire et pourtant le plus absent.

    Claim Les Lundis de Descartes

    In order to claim this podcast we'll send an email to with a verification link. Simply click the link and you will be able to edit tags, request a refresh, and other features to take control of your podcast page!

    Claim Cancel