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Écoutez l'histoire de Jean Moulin, figure de la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale, racontée par l'historienne Virginie Girod dans deux épisodes inédits. Alors qu'en juin 1940, les Nazis gagnent du terrain, la Résistance s'organise. L'appel du général de Gaulle, lancé le 18 juin depuis Londres, marque le début du mouvement de résistance de La France libre. L'armistice est signé le 22 juin 1940, mais Jean Moulin ne prête pas allégeance au régime de Vichy du Maréchal Pétain. La même année, il est révoqué de ses fonctions et entre en résistance. Le 25 octobre 1941, il rencontre le Général de Gaulle en Angleterre. Jean Moulin est alors chargé d'unifier les résistants en France et de les organiser en armée secrète. Une mission qui s'annonce difficile… (rediffusion)Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1. - Ecriture et présentation : Virginie Girod - Production : Camille Bichler (avec Florine Silvant)- Direction artistique : Adèle Humbert et Julien Tharaud - Réalisation : Clément Ibrahim - Musique originale : Julien Tharaud - Musiques additionnelles : Julien Tharaud et Sébastien Guidis - Visuel : Sidonie ManginHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ecoutez L'angle éco de François Lenglet du 18 décembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:19 - Le 13/14 - par : Bruno Duvic - Ces frontières, parfois sources de conflits, révèlent aussi l'histoire, la géopolitique et l'humour de la géographie française. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
A 10h, ce jeudi 18 décembre 2025, les GG : Joëlle Dago-Serry, coach de vie, Emmanuel de Villiers, entrepreneur et Zohra Bitan, fonctionnaire, débattent de : Prêt à faire l'amour pour la France ?
L'attentat de Bondi a mis le gouvernement australien sous pression, critiqué pour son manque d'anticipation face à l'antisémitisme malgré ses actions de crise. En France, la dermatose nodulaire contagieuse divise autorités, éleveurs et élus, exposant des tensions politiques sur la gestion sanitaire.
Invités : Geoffroy Lejeune, journaliste le JDDJean-Michel Salvator,Gauthier Le Bret, journaliste politiqueGuillaume Perrault, journalisteGénéral Pierre de Villers, ancien chef d'état-major des arméesHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Fin 2024, les agriculteurs français manifestaient contre l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur, le marché commun sud-américain, qui réunit le Brésil, l'Argentine, le Paraguay, l'Uruguay et la Bolivie. A ce moment-là, on pensait toute proche la signature du traité entre les deux régions. Mais un an plus tard, c'est le statu quo : la signature n'a pas eu lieu, la Commission européenne espère obtenir l'accord des 27 Etats membres sur le projet d'accord et une nouvelle mobilisation d'agriculteurs est prévue à Bruxelles le 18 décembre.Alors qu'est-ce qui bloque ? La France, notamment. Car cet accord commercial doit permettre de faciliter l'exportation de produits européens comme les voitures, les spiritueux ou les machines, et l'importation de viande, de sucre, de riz ou encore de soja. Des produits qui font craindre aux agriculteurs européens une concurrence déloyale, car ne respectant pas les mêmes normes sanitaires, environnementales et sociales.Mais la France peut-elle à elle seule empêcher le vote du traité ? Que propose l'Union européenne pour rassurer les agriculteurs français ? Quelles sont les prochaines étapes pour ce projet d'accord avec le Mercosur ?Réponses dans cet épisode de « L'Heure du Monde » avec deux journalistes du Monde : Maxime Vaudano, chef du service Décodeurs, et Mathilde Gérard, chargée de la rubrique alimentation au service Planète.Un épisode d'Adélaïde Tenaglia et Marion Bothorel. Réalisation : Amandine Robillard et Quentin Tenaud. Présentation : Jean-Guillaume Santi. Suivi éditorial : Sophie Larmoyer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les vétérinaires en ont plein les bottes. Ils tiennent aujourd'hui une conférence de presse, organisée par leur ordre. Au menu : explications détaillées sur la Dermatose nodulaire contagieuse et aussi alerte : ils ont été durement malmenés depuis le début de l'épizootie des bovidés. Voici ce que m'a dit un vétérinaire à qui je demandais comment ça allait parmi ses confrères : “Je parlerai d'une certaine angoisse. Angoisse d'être confronté à un foyer au sein de notre clientèle. Mais aussi une angoisse de se retrouver pris à partie, insulté, menacé par des messages haineux notamment sur les réseaux sociaux.” Dans l'épouvantable épizootie de DNC, des vétérinaires ont été physiquement menacés, agressés. On l'a vu en Savoie, dans le Sud Ouest. On le voit sur les plateaux de télé ces derniers jours Les vétérinaires sont les victimes inattendues d'une défiance vis à vis de l'autorité, révélée une nouvelle fois par cette crise De toute forme d'autorité. L'Europe, l'Etat, le gouvernement, la gendarmerie, la science, tout est remis en cause en bloc dans cet épisode. Les vétérinaires sont emportés dans ce rejet de toutes les structures. Ils voient leur expertise, leur connaissances niées Et c'est un contre-sens majeur Personne de sensé ne peut croire que les vétérinaires euthanasieraient des animaux s'ils n'étaient pas sûrs que c'est une nécessité. C'est une tâche difficile, douloureuse, mais pour laquelle ils pèsent le bénéfice et le risque. Pour sauver la France de l'élevage, il ne faut pas laisser la maladie s'installer. Ils savent ce qu'elle fait aux troupeaux à long terme. Des animaux qui meurent, qui ne se remettent jamais vraiment, qui ne produisent plus de lait, qui ne se reproduisent plus Les Humains ignorent ce qu'ils doivent aux vétérinaires pour leur propre santé. Les interactions entre les humains et le monde animal produisent le meilleur – le compagnonnage, l'élevage – et le pire : les maladies qui se transmettent ou affectent les filières économiques. Les vétérinaires sont aux premières loges pour observer la grippe aviaire des oiseaux migrateurs, la peste porcine chez les sangliers, la tuberculose des cerfs, ou détecter des maladies émergentes. Rouages essentiels de ce qu'on appelle” la santé globale” : celle des humains, des animaux, des plantes, de l'environnement. Tout est lié. On a assez de vétérinaires ? Ils sont un peu plus de 22 000. La France a été très en retard sur leur formation. Elle rattrape lentement. Mais on a quand même un problème. Les trois quarts des vétérinaires sont spécialisés dans les chiens et chats. 15% seulement sont des vétérinaires ruraux. Ils sont trop peu nombreux, et quand il faut vacciner massivement, comme maintenant, ça pose problème. S'ils devaient être malmenés encore dans cette épizootie, moins bien traités que des chiens, on ira vers un découragement général. Il nuira aux agriculteurs, aux animaux, et à terme, à nous tous. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La France a connu un hiver exceptionnellement doux, avec un mois de février particulièrement chaud. Cette tendance s'inscrit dans un contexte mondial où les températures continuent de battre des records.Traduction:France experienced an exceptionally mild winter, with an unusually warm February. This trend is part of a global pattern where temperatures continue to break records. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
durée : 00:05:38 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - La France va-t-elle enfin sortir du flou sur sa stratégie en matière de transition énergétique ? Cela fait plus de deux ans que notre pays n'a plus de programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), ce texte qui fixe les objectifs et les moyens en termes de production et de consommation. - invités : Andreas Rudinger Chercheur Climat et énergie à l'IDDRI
durée : 00:03:13 - Le monde à l'endroit - Y aura-t-il un traité avec le Mercosur au pied du sapin ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
La France a connu un hiver exceptionnellement doux, avec un mois de février particulièrement chaud. Cette tendance s'inscrit dans un contexte mondial où les températures continuent de battre des records.Traduction:France experienced an exceptionally mild winter, with an unusually warm February. This trend is part of a global pattern where temperatures continue to break records. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Ce lundi 15 décembre, le fondement de l'étude confirmant que la France est l'un des 3 pays européens où la durée de travail est la plus faible, le rôle de l'Allemagne dans les défis de l'industrie européenne, et la fin du thermique en 2035, ont été abordés par Léonidas Kalogeropoulos, PDG de Médiation et Arguments, Christian Poyau, co-fondateur et PDG de Micropole, et Patrick Artus, économiste et conseiller économique de la société de gestion Ossiam, dans l'émission Les Experts, présentée par Raphaël Legendre sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Dans cette édition :La ministre de l'Agriculture se rend en Occitanie pour tenter de calmer la colère des éleveurs face à la gestion de la crise de la dermatose nodulaire bovine, avec de nombreux points de blocage recensés dans le sud-ouest.La France demande officiellement le report de la décision européenne sur l'accord de libre-échange Mercosur, jugeant les concessions de la Commission européenne insuffisantes pour protéger les agriculteurs français.Une attaque terroriste antisémite a frappé une plage de Sydney en Australie, faisant 15 victimes, dont un Français, lors de la fête juive de Hanoukka, entraînant un renforcement de la sécurité autour des lieux de culte juifs en France.Le budget de l'État, réécrit par la droite majoritaire au Sénat, est soumis aux votes, tandis que la réouverture progressive du site d'Orange à Marseille intervient à la veille d'une visite d'Emmanuel Macron dédiée à la lutte contre le narcotrafic dans la ville.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invitée : Amélie de Montchalin, ministre chargée des Comptes publicsHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Du lundi au vendredi, Julien Pichené fait le point sur l'actualité des médias. Aujourd'hui, les 100 meilleures audiences de l'année, la victoire de la France à l'Eurovision Junior, France Télévisions a été condamnée pour le licenciement des présentateurs de l'émission "Des chiffres et des lettres" et le nouveau de TF1 "Qui sera le plus nul ?" le 2 janvier prochain. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Lou Deleuze 11 ans permet une 4eme fois de remporter le trophée
Dans cette édition :La ministre de l'Agriculture se rend en Occitanie pour tenter de calmer la colère des éleveurs face à la gestion de la crise de la dermatose nodulaire bovine, avec de nombreux points de blocage recensés dans le sud-ouest.La France demande officiellement le report de la décision européenne sur l'accord de libre-échange Mercosur, jugeant les concessions de la Commission européenne insuffisantes pour protéger les agriculteurs français.Une attaque terroriste antisémite a frappé une plage de Sydney en Australie, faisant 15 victimes, dont un Français, lors de la fête juive de Hanoukka, entraînant un renforcement de la sécurité autour des lieux de culte juifs en France.Le budget de l'État, réécrit par la droite majoritaire au Sénat, est soumis aux votes, tandis que la réouverture progressive du site d'Orange à Marseille intervient à la veille d'une visite d'Emmanuel Macron dédiée à la lutte contre le narcotrafic dans la ville.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Du lundi au vendredi, Julien Pichené fait le point sur l'actualité des médias. Aujourd'hui, les 100 meilleures audiences de l'année, la victoire de la France à l'Eurovision Junior, France Télévisions a été condamnée pour le licenciement des présentateurs de l'émission "Des chiffres et des lettres" et le nouveau de TF1 "Qui sera le plus nul ?" le 2 janvier prochain. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Que se passerait-il si le flanc Est de l'Europe était attaqué?Fin octobre, le chef d'état-major des Armées français, le général Fabien Mandon, insistait la nécessité de réarmer le pays pour que l'armée soit prête "à un choc dans trois, quatre ans" face à la Russie, qui "peut être tentée de poursuivre la guerre sur notre continent". Quelques semaines plus tard, il soulignait que la France devait être "prête à perdre ses enfants", une phrase qui a marqué.Dans les faits, l'Otan et l'Union européenne travaillent sur ce scénario et cherchent à préparer les esprits -- les militaires parlent de "réarmement moral". L'Alliance atlantique se prépare aussi en effectuant des exercices grandeur nature. Le dernier en date a eu lieu en Roumanie début novembre 2025. Près de 5.000 militaires dont 3.000 Français ont été déployés au pied des Carpates, pour un exercice qui a mis en lumière d'importantes lourdeurs administratives et difficultés techniques à surmonter pour qu'un déploiement rapide soit possible en cas d'offensive.Invités: Mathieu Rabechault, journaliste de l'AFP qui suit les questions de défensePierre de Villiers ancien chef d'état-major des Armées, auteur de "Pour le succès des armes de la France" (Fayard)Elie Tenenbaum, directeur du Centre des études de sécurité à l'Institut français des relations internationales (IFRI)Maxime Cordet, directeur de recherche à l'IRIS, spécialiste de la défense européenneExtraits sonores: AFPTV, Otan,Commission EuropéenneRéalisation: Emmanuelle Baillon, Maxime Mamet, Michaëla Cancela-KiefferLa Semaine sur le fil est le podcast hebdomadaire de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Invité :Hadrien Clouet, député La France insoumise de Haute-Garonne sur la réforme des retraitesHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:02:15 - Le brief politique - La France insoumise est le seul parti de gauche a avoir voté contre le budget de la Sécurité sociale. Un isolement grandissant qui profite au parti socialiste. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Tous les samedis et dimanches, dans Europe 1 Matin week-end, Alexandre Devecchio, rédacteur en chef du service débats du Figaro, livre son édito.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invité :François Walraet, secrétaire général de la coordination ruraleHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invité :Hadrien Clouet, député La France insoumise de Haute-GaronneHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les samedis et dimanches, dans Europe 1 Matin week-end, Alexandre Devecchio, rédacteur en chef du service débats du Figaro, livre son édito.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invité :Hadrien Clouet, député La France insoumise de Haute-Garonne sur la réforme des retraitesHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.
Aujourd'hui, Flora Ghebali, entrepreneure dans la transition écologique, Charles Consigny, avocat, et Jérôme Marty, médecin généraliste, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Le jeu français Clair Obscur: Expedition 33 a été sacré meilleur jeu vidéo de l'année lors des Game Awards à Los Angeles, raflant neuf trophées. Une victoire éclatante qui illustre la place centrale occupée par la France dans l'industrie mondiale du jeu vidéo, première industrie culturelle du pays, portée par des studios dynamiques, une formation d'excellence et un soutien public structurant. Les jeux vidéo ont eu droit cette nuit à leurs Oscars, les Game Awards, qui se déroulaient à Los Angeles. Et pour la France, la soirée s'est achevée en apothéose sur ce dénouement : « The game of the year is… Clair Obscur – Expedition 33 ! » Le jeu français Expedition 33 a ainsi été élu meilleur jeu vidéo de l'année. Il a remporté neuf trophées au total, un véritable triomphe. Une illustration éclatante du fait que la France reste un grand du jeu vidéo mondial. À lire aussiÉtats-Unis: le jeu vidéo français «Clair obscur: Expedition 33» rafle neuf prix aux Game Awards Car le secteur pèse lourd. Le jeu vidéo est la première industrie culturelle en France, devant le cinéma, la musique ou le livre, avec 5,5 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2022. Près de sept Français sur dix jouent, faisant du jeu vidéo le premier loisir du pays. La demande est là, l'offre aussi. Le pays compte 1 300 studios, 20 000 emplois directs, dont une grande majorité en CDI. Un élément important dans une industrie internationale souvent marquée par la précarité. Résultat, la France se situe dans le top 10 mondial et occupe la troisième place européenne. Une identité forte et des studios qui rayonnent à l'international Dès les années 80 et 90, la France a vu naître des studios devenus aujourd'hui des mastodontes. Et les jeux qui y sont conçus ont une « patte », une identité forte, un soin particulier apporté à l'esthétique et au récit, avec des valeurs souvent européennes ou spécifiquement françaises. C'est ce qui plaît. Les studios tricolores exportent leurs jeux dans le monde entier et rencontrent un franc succès. Autre force majeure : la formation. Les écoles françaises forment certains des meilleurs talents au monde. Elles alimentent un vivier permanent qui irrigue non seulement les studios nationaux, mais aussi les géants internationaux, jusqu'à Nintendo. Ces écoles sont implantées dans toute la France. De véritables pôles d'excellence se sont constitués, notamment à Montpellier – où Clair Obscur a été développé –, mais aussi à Lille ou Lyon. Les régions comprennent que le jeu vidéo représente des emplois qualifiés, capables d'attirer les talents et de dynamiser tout un écosystème. Un soutien public déterminant et un modèle social qui favorise la création Les collectivités et l'État soutiennent également fortement la création. Un crédit d'impôt rembourse jusqu'à 30% des dépenses de production, tandis que le Centre national du cinéma dispose d'un fonds d'aide dédié pour accompagner les studios indépendants. Le plan France 2030 identifie même le jeu vidéo comme une industrie stratégique. Il y a aussi un pilier totalement inattendu mais déterminant : l'assurance chômage. Concevoir et développer un jeu vidéo indépendant demande des mois, voire des années de travail sans revenu avant la sortie. Ni les banques ni les investisseurs ne financent ce type de projet. Pour beaucoup de jeunes studios, s'appuyer sur ces aides sociales est donc la solution pour vivre et travailler. C'est un avantage comparatif très français, qui encourage l'expérimentation et la prise de risque créative. C'est donc la combinaison de tous ces éléments — studios dynamiques, formation de haut niveau, soutien public, modèle social — qui permet à la France de consolider sa place et de jouer pleinement dans la cour des grands.
La France au firmament du jeu vidéo : "Clair Obscur: Expedition 33", première création du studio français Sandfall Interactive, a remporté ce jeudi 11 décembre le titre de "jeu vidéo de l'année" lors de la cérémonie des Game Awards, les Oscars du secteur. L'œuvre a même éclipsé la concurrence en repartant avec neuf statuettes sur les onze auxquelles elle prétendait. Dans cet épisode du Choix info RTL, nous vous racontons cette "success story" française.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:02:08 - France Inter sur le terrain - À Roubaix, le maire, condamné pour escroquerie, a été remplacé par l'un de ses adjoints. Mais sera-t-il réélu aux prochaines municipales ? La France insoumise a désigné la ville comme l'une de ses priorités pour ce scrutin. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Culture Numérique, c'est le podcast qui décrypte pour vous le meilleur de l'actu tech, chaque semaine ! Au programme de cet épisode :La France s'impose comme un pilier stratégique de la Creator Economy européenneSpotify mise désormais sur la vidéo face à YouTube et TikTokMeta s'allie à CNN, Le Monde et USA Today pour injecter de l'info fraîche dans son IAFrais de livraison sur les livres : Amazon dénonce une loi à 100 millions d'euros pour les lecteursDonald Trump veut imposer une règle unique pour l'IA aux États-Unis14,4 milliards d'euros et 310 000 emplois : le marketing digital s'impose comme un moteur clé du numérique françaisSuivez toute l'actualité du numérique sur Siècle Digital et abonnez-vous au podcast Culture Numérique pour ne manquer aucun épisode !Découvrez notre comparatif pour trouver le logiciel de gestion de projet adapté à vos besoins ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:03:21 - L'Humeur du matin par Guillaume Erner - par : Guillaume Erner - Un article de Paris Match revient sur la situation financière de la veuve de Johnny. - réalisation : Félicie Faugère
C dans l'air l'invité du 10 décembre 2025 avec Michel Barnier, député LR de Paris, ancien Premier ministre, également ancien vice-président de la Commission européenne, et commissaire européen au Marché intérieur.Sébastien Lecornu a salué l'adoption hier du budget de la Sécurité sociale en nouvelle lecture à l'Assemblée, "après un débat exigeant, sans 49.3" et grâce à une "majorité de responsabilité" qui "montre que le compromis n'est pas un slogan". Il a "remercié" les députés qui soutiennent son gouvernement et ont voté le texte "parfois éloigné de leurs propres convictions", alors que les députés Horizons se sont majoritairement abstenus, ne soutenant pas la suspension de la réforme des retraites concédée aux socialistes, ainsi que les Républicains bien que plus partagés.Les députés ont donc voté ce mardi pour le budget de la Sécurité sociale, à 13 voix près, offrant un soulagement certain au gouvernement. De son côté, le Projet de loi de finances (PLF), rejeté à l'Assemblée nationale le 21 novembre, est encore en discussion au Sénat. La France a un budget 2026, ou presque. L'Assemblée nationale a voté la partie dépenses du Projet de loi de finances de la Sécurité sociale (PLFSS) par treize voix d'écart. Cela devrait se traduire par un déficit de la "Sécu" limité à 19,6 milliards d'euros en 2026. Parmi les mesures phares du projet, il y a effectivement la suspension de la réforme des retraites, le congé de naissance, qui sert l'objectif de "réarmement démographique" d'Emmanuel Macron, ou encore une surtaxe exceptionnelle sur les mutuelles.Dans une récente tribune aux Echos, Michel Barnier avait indiqué qu'il ne voterait pas ce budget. "On ne doit jamais marchander l'équilibre et la pérennité de notre modèle social au prix de petits calculs politiques irresponsables et de courte vue", estime-t-il. "L'esprit de compromis ne doit pas conduire à tout céder, à tout brader", a-t-il ajouté. Dans C dans l'air l'invité, il réagira au vote du budget de la Sécurité sociale, survenu hier soir à l'Assemblée.
C dans l'air l'invité du 10 décembre 2025 avec Michel Barnier, député LR de Paris, ancien Premier ministre, également ancien vice-président de la Commission européenne, et commissaire européen au Marché intérieur.Sébastien Lecornu a salué l'adoption hier du budget de la Sécurité sociale en nouvelle lecture à l'Assemblée, "après un débat exigeant, sans 49.3" et grâce à une "majorité de responsabilité" qui "montre que le compromis n'est pas un slogan". Il a "remercié" les députés qui soutiennent son gouvernement et ont voté le texte "parfois éloigné de leurs propres convictions", alors que les députés Horizons se sont majoritairement abstenus, ne soutenant pas la suspension de la réforme des retraites concédée aux socialistes, ainsi que les Républicains bien que plus partagés.Les députés ont donc voté ce mardi pour le budget de la Sécurité sociale, à 13 voix près, offrant un soulagement certain au gouvernement. De son côté, le Projet de loi de finances (PLF), rejeté à l'Assemblée nationale le 21 novembre, est encore en discussion au Sénat. La France a un budget 2026, ou presque. L'Assemblée nationale a voté la partie dépenses du Projet de loi de finances de la Sécurité sociale (PLFSS) par treize voix d'écart. Cela devrait se traduire par un déficit de la "Sécu" limité à 19,6 milliards d'euros en 2026. Parmi les mesures phares du projet, il y a effectivement la suspension de la réforme des retraites, le congé de naissance, qui sert l'objectif de "réarmement démographique" d'Emmanuel Macron, ou encore une surtaxe exceptionnelle sur les mutuelles.Dans une récente tribune aux Echos, Michel Barnier avait indiqué qu'il ne voterait pas ce budget. "On ne doit jamais marchander l'équilibre et la pérennité de notre modèle social au prix de petits calculs politiques irresponsables et de courte vue", estime-t-il. "L'esprit de compromis ne doit pas conduire à tout céder, à tout brader", a-t-il ajouté. Dans C dans l'air l'invité, il réagira au vote du budget de la Sécurité sociale, survenu hier soir à l'Assemblée.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la prise d'Uvira par les rebelles de l'AFC/M23 soutenus par le Rwanda et les menaces de droits de douane d'Emmanuel Macron envers la Chine. Thaïlande-Cambodge : pourquoi la frontière tracée par la France est-elle à l'origine du conflit ? Malgré un cessez-le-feu signé en octobre 2025 en présence de Donald Trump, les hostilités ont repris entre la Thaïlande et le Cambodge, le long de leur frontière commune. Depuis le début de la semaine, les affrontements meurtriers ont provoqué le déplacement de plus 500 000 personnes. Comment expliquer cette flambée de violence ? Quel est le différend frontalier qui oppose les deux pays depuis la colonisation française ? Avec Guillaume Naudin, chronique «La fabrique du monde» sur RFI. RDC-Rwanda : Donald Trump peut-il faire pression sur Paul Kagame ? Malgré l'accord de paix signé, il y a une semaine, à Washington par les présidents Felix Tshisekedi et Paul Kagame, les rebelles de l'AFC/M23, soutenus par le Rwanda, ont investi Uvira, la deuxième plus grande ville du sud-Kivu. Depuis deux jours, Congolais et Burundais demandent aux États-Unis de faire pression sur Kigali. De quels leviers dispose Donald Trump pour obliger son homologue rwandais à respecter l'accord de paix ? Alors que le Burundi est également sous la pression militaire du Rwanda, le conflit a-t-il un risque de s'étendre à la région ? Avec Henry-Pacifique Mayala, coordonnateur du Baromètre sécuritaire du Kivu, Kivu Security Tracker (KST), un projet de recherche sur la violence à Ebuteli, l'Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence. Le KST documente et cartographie les incidents de violence dans l'est du Congo depuis 2017. Droits de douane : Emmanuel Macron réussira-t-il à taxer les produits chinois ? À peine rentré de son voyage officiel en Chine, Emmanuel Macron a mis en garde Pékin en évoquant la possibilité d'instaurer des droits de douane à l'échelle européenne sur certaines de ses exportations. Comment expliquer cette menace maintenant ? Quels secteurs pourraient être concernés ? Comment réagissent les autorités chinoises ? Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin.
Ecoutez L'angle éco de François Lenglet du 11 décembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Emmanuel de Villiers, chef d'entreprise, Joëlle Dago-Serry, coache de vie, et Mourad Boudjellal, éditeur de BD, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Aujourd'hui, Emmanuel de Villiers, chef d'entreprise, Joëlle Dago-Serry, coache de vie, et Mourad Boudjellal, éditeur de BD, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
durée : 00:12:30 - Journal de 7 h - Le collectif des parties civiles pour le Rwanda soupçonne plus particulièrement la Banque de France d'avoir soutenu des génocidaires, comme l'explique une enquête de la cellule investigation de Radio France et Libération.
Ecoutez L'angle éco de François Lenglet du 11 décembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La justice a prononcé ce jeudi 11 décembre la liquidation du groupe centenaire d'électroménager Brandt, fleuron industriel français, en grandes difficultés depuis son placement en redressement judiciaire. Au-delà du sort de la marque centenaire, c'est tout le secteur du gros électroménager «made in France» qui se trouve fragilisé, entre marché à deux vitesses, appareils plus durables et concurrence étrangère. Quelque 700 emplois supprimés seront supprimés dans l'entreprise, spécialisée dans l'électroménager, des réfrigérateurs aux fours en passant par les machines à laver. « C'est une terrible nouvelle, un choc et un coup très dur porté à l'industrie française », a réagi son président François Bonneau, après cette décision du tribunal des affaires économiques (TAE) de Nanterre, rapporte l'Agence France presse. Mais au-delà de Brandt, c'est tout un secteur qui est bouleversé et qui se retrouve en difficulté. La marque est connue de toutes les générations, car elle produit des objets que beaucoup de Français ont ou ont eu chez eux. Pourtant, le groupe fait face à une baisse continue des commandes et perd de plus en plus d'argent en produisant en France. Son propriétaire depuis 2014, l'Algérien Cevital, a d'ailleurs cherché des partenaires pour accompagner son développement, en vain. Car derrière ce dossier, c'est bien l'avenir de l'électroménager made in France qui se joue. Et paradoxalement, le marché national ne s'effondre pas. Il reste relativement stable, autour de 9 à 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires par an. Les ménages continuent donc de s'équiper ou de renouveler leurs appareils, malgré l'inflation et la pression sur le pouvoir d'achat. Mais cette dynamique est à deux vitesses, et c'est là que les difficultés apparaissent. À lire aussiComment expliquer les difficultés de l'industrie européenne? Un marché à deux vitesses pénalisant le gros électroménager Le petit électroménager se porte très bien. Robots culinaires, machines à café, aspirateurs autonomes, ces produits connaissent un vrai succès. En revanche, le gros électroménager est à la peine. Fours, réfrigérateurs, lave-linge, les ventes reculent fortement. Comme c'est le cœur de métier de Brandt, on comprend mieux les difficultés du groupe. Les explications sont multiples. D'abord, l'immobilier. La France traverse une crise immobilière. On achète moins d'appartements et de maisons. Or, un frigo ou un lave-linge s'achète rarement par plaisir, on le fait lors d'un déménagement ou de l'aménagement d'un nouveau logement. Le marché est grippé, et celui de l'électroménager en subit mécaniquement les symptômes. Deuxième facteur: la durabilité des appareils. Ils durent plus longtemps et sont réparables. C'est une bonne nouvelle pour la planète et pour les consommateurs mais pas pour les industriels, qui vendent moins. Enfin, la France est saturée en équipements. La quasi-totalité des foyers sont déjà équipés. Pas besoin de racheter du neuf, sauf panne grave. Il n'y a ainsi presque plus de clients à conquérir. À lire aussiEn France, le mouvement de désindustrialisation s'accélère Concurrence internationale et explosion des marques distributeurs À ces difficultés internes s'ajoute la concurrence internationale. Aujourd'hui, près de la moitié des produits électroménagers vendus en France sont fabriqués en Chine, souvent à très bas prix. L'Europe de l'Est et la Turquie complètent ce paysage compétitif redoutable. S'ajoute à cela l'explosion des marques de distributeurs, qui tirent les prix vers le bas. Résultat: les prix s'effondrent et les marges pour les fabricants français ne suivent plus. C'est l'ensemble de ces mécanismes dont Brandt est victime. Pour autant, il ne faut pas enterrer l'électroménager français. Certaines marques s'en sortent encore, mais principalement sur le haut de gamme. Dans tous les cas, ces modèles ne recréeront pas les milliers d'emplois industriels d'hier, et ne remplaceront pas les grandes usines qui ont fait le renom du secteur au siècle passé.
C dans l'air du 10 décembre 2025 - Lecornu dompte l'Assemblée, Sarkozy dynamite la droiteÀ 13 voix près, le budget de la Sécurité sociale a été adopté hier soir à l'Assemblée nationale. Jusqu'au bout, l'issue du vote semblait incertaine. Finalement, la stratégie adoptée par le Premier ministre s'est, sur ce texte, révélée payante : Sébastien Lecornu a tenu son engagement de ne pas utiliser l'article 49-3 et d'obtenir le soutien ou la neutralité des groupes d'opposition socialistes et écologistes, à coups de concessions accordées jusqu'au dernier moment. Nommé il y a trois mois à Matignon, le Premier ministre sort provisoirement renforcé de ce scrutin à haut risque qui a révélé une Assemblée nationale profondément éclatée, où les alliances habituelles se sont brouillées.Si les groupes Renaissance et MoDem ont serré les rangs, les LR ont majoritairement choisi l'abstention, suivant la ligne de Laurent Wauquiez. Du côté du Parti socialiste, où 63 députés sur 69 ont voté pour ce budget de la Sécurité sociale, on assume une volonté « d'être utile » et l'on défend des victoires : suspension de la réforme des retraites, pas de gel des pensions ni de doublement des franchises médicales, ou encore rehaussement de l'enveloppe allouée à l'Ondam à 3 %.La France insoumise, de son côté, dénonce un « changement d'alliance » des socialistes et une trahison. Les députés du groupe présidé par Mathilde Panot ont unanimement rejeté le PLFSS, pointant « une aberration budgétaire ». Même unanimité du côté du RN, qui jugeait très probable un rejet du texte et appelait depuis plusieurs jours à une nouvelle dissolution.Et maintenant ? Le budget de la Sécu va repartir au Sénat, puis revenir à l'Assemblée nationale en vue d'une dernière lecture qui pourrait intervenir le 16 décembre. Après cette étape décisive pour le budget de la Sécurité sociale, le budget de l'État pour 2026 va de nouveau faire l'objet de toutes les attentions. Sébastien Lecornu a réaffirmé ce mercredi en Conseil des ministres que son « objectif » était « de doter la France d'un budget de l'État d'ici au 31 décembre », jugeant que c'était « possible », a rapporté la porte-parole du gouvernement. Mais « si un accord est impossible entre l'Assemblée nationale et le Sénat », qui doivent se réunir en « commission mixte paritaire » le 19 décembre, « nous poursuivrons probablement ces discussions en janvier », a déclaré Maud Bregeon sur France 2. Aussi, pour éviter un blocage des finances publiques, Matignon et Bercy ont déjà commencé à préparer une « loi spéciale », comme l'a indiqué le ministre des Relations avec le Parlement, Laurent Panifous, lors d'une réunion au Sénat.Alors que l'examen des textes budgétaires pour l'an prochain va continuer à animer les discussions parlementaires, un rapport publié ce lundi 8 décembre pour le think tank Terra Nova, intitulé « Comptes publics : en finir avec le n'importe quoi (qu'il en coûte) », fait parler de lui. Dans ce document, l'économiste Guillaume Hannezo préconise deux mesures pour enrayer l'élargissement de la dette : réduire le taux d'épargne des retraités et relever la taxe sur la valeur ajoutée. Il a accordé une interview à nos journalistes.Alors, quelles sont les principales mesures du PLFSS pour 2026 ? Quelles sont les leçons de ce vote sur le budget de la Sécurité sociale à l'Assemblée nationale ? Enfin, que contient le dernier livre de Nicolas Sarkozy, Le Journal d'un prisonnier ?Nos experts :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue, chercheur associé au CEVIPOF - Cécile CORNUDET - éditorialiste politique aux Échos - Soazig QUEMENER - Rédactrice en chef à la Tribune Dimanche - Sylvie PIERRE BROSSOLETTE - Editorialiste politique au Point
C dans l'air du 10 décembre 2025 - Lecornu dompte l'Assemblée, Sarkozy dynamite la droiteÀ 13 voix près, le budget de la Sécurité sociale a été adopté hier soir à l'Assemblée nationale. Jusqu'au bout, l'issue du vote semblait incertaine. Finalement, la stratégie adoptée par le Premier ministre s'est, sur ce texte, révélée payante : Sébastien Lecornu a tenu son engagement de ne pas utiliser l'article 49-3 et d'obtenir le soutien ou la neutralité des groupes d'opposition socialistes et écologistes, à coups de concessions accordées jusqu'au dernier moment. Nommé il y a trois mois à Matignon, le Premier ministre sort provisoirement renforcé de ce scrutin à haut risque qui a révélé une Assemblée nationale profondément éclatée, où les alliances habituelles se sont brouillées.Si les groupes Renaissance et MoDem ont serré les rangs, les LR ont majoritairement choisi l'abstention, suivant la ligne de Laurent Wauquiez. Du côté du Parti socialiste, où 63 députés sur 69 ont voté pour ce budget de la Sécurité sociale, on assume une volonté « d'être utile » et l'on défend des victoires : suspension de la réforme des retraites, pas de gel des pensions ni de doublement des franchises médicales, ou encore rehaussement de l'enveloppe allouée à l'Ondam à 3 %.La France insoumise, de son côté, dénonce un « changement d'alliance » des socialistes et une trahison. Les députés du groupe présidé par Mathilde Panot ont unanimement rejeté le PLFSS, pointant « une aberration budgétaire ». Même unanimité du côté du RN, qui jugeait très probable un rejet du texte et appelait depuis plusieurs jours à une nouvelle dissolution.Et maintenant ? Le budget de la Sécu va repartir au Sénat, puis revenir à l'Assemblée nationale en vue d'une dernière lecture qui pourrait intervenir le 16 décembre. Après cette étape décisive pour le budget de la Sécurité sociale, le budget de l'État pour 2026 va de nouveau faire l'objet de toutes les attentions. Sébastien Lecornu a réaffirmé ce mercredi en Conseil des ministres que son « objectif » était « de doter la France d'un budget de l'État d'ici au 31 décembre », jugeant que c'était « possible », a rapporté la porte-parole du gouvernement. Mais « si un accord est impossible entre l'Assemblée nationale et le Sénat », qui doivent se réunir en « commission mixte paritaire » le 19 décembre, « nous poursuivrons probablement ces discussions en janvier », a déclaré Maud Bregeon sur France 2. Aussi, pour éviter un blocage des finances publiques, Matignon et Bercy ont déjà commencé à préparer une « loi spéciale », comme l'a indiqué le ministre des Relations avec le Parlement, Laurent Panifous, lors d'une réunion au Sénat.Alors que l'examen des textes budgétaires pour l'an prochain va continuer à animer les discussions parlementaires, un rapport publié ce lundi 8 décembre pour le think tank Terra Nova, intitulé « Comptes publics : en finir avec le n'importe quoi (qu'il en coûte) », fait parler de lui. Dans ce document, l'économiste Guillaume Hannezo préconise deux mesures pour enrayer l'élargissement de la dette : réduire le taux d'épargne des retraités et relever la taxe sur la valeur ajoutée. Il a accordé une interview à nos journalistes.Alors, quelles sont les principales mesures du PLFSS pour 2026 ? Quelles sont les leçons de ce vote sur le budget de la Sécurité sociale à l'Assemblée nationale ? Enfin, que contient le dernier livre de Nicolas Sarkozy, Le Journal d'un prisonnier ?Nos experts :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue, chercheur associé au CEVIPOF - Cécile CORNUDET - éditorialiste politique aux Échos - Soazig QUEMENER - Rédactrice en chef à la Tribune Dimanche - Sylvie PIERRE BROSSOLETTE - Editorialiste politique au Point
Au menu de la troisième heure des GG du mercredi 10 décembre 2025 : "La France au bord de "l'explosion" : d'accord avec Sarkozy ?" avec Antoine Diers, consultant auprès des entreprises, Didier Giraud, éleveur de bovins, et Fatima Aït Bounoua, professeur de français.
Ce mercredi 10 décembre, l'abondance de la production d'électricité en France, surtout en renouvelables, et l'éventuelle baisse des taux de la FED, selon le contexte actuel des marchés, ont été abordées par Guillaume Dard, président de Montpensier Arbevel, Isabelle Bordry, fondatrice de Retency, et Christian Parisot, économiste et conseiller auprès d'Aurel BGC, dans l'émission Les Experts, présentée par Raphaël Legendre sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
durée : 00:38:54 - L'Invité(e) des Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - Le 9 décembre 1905, la France votait la séparation des Églises et de l'État. 120 ans plus tard, ce texte censé pacifier les rapports entre politique et religieux divise plus que jamais. La laïcité est-elle encore un outil de protection ou est-elle devenue un outil de répression ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Patrick Weil Historien et politologue français; Rokhaya Diallo Editorialiste, réalisatrice.
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Dans cet épisode, nous partons à la rencontre d'Olivier Jeannel, entrepreneur franco-américain à l'origine de Rogervoice, l'application qui a révolutionné l'accessibilité téléphonique pour les personnes sourdes et malentendantes.Né à Los Angeles, devenu sourd profond à l'âge de 2 ans, Olivier grandit dans le système scolaire californien, entre inclusion, beach culture et effervescence de la bulle techno. Après UC Berkeley, il traverse l'Atlantique pour poursuivre ses études à Sciences Po… et se heurte au manque criant d'accessibilité en France. C'est de ce choc culturel, mais aussi de l'ironie de sa carrière chez Orange, où il ne peut pourtant pas téléphoner, que naît l'idée qui changera sa vie : permettre enfin aux personnes sourdes de passer des appels en toute autonomie.En 2014, il crée Rogervoice, première app à sous-titrer les appels en temps réel grâce à un mélange unique d'intelligence artificielle et de médiation humaine. Aujourd'hui présente dans plus de 50 pays et certifiée aux États-Unis, la solution s'impose comme un acteur majeur de l'inclusion téléphonique.À travers son histoire, Olivier nous parle de handicap, de résilience, de technologie, mais aussi de ce que l'expatriation révèle : deux cultures, deux visions du handicap, et la même envie de construire des ponts. Un épisode inspirant, incarné, qui célèbre l'innovation au service de l'autonomie.French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d'écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.