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Le report des audiences sur le CHSLD Herron; le test obligatoire à la frontière terrestre; la montée des prix des rénovations; la popularité grandissante des terrasses à New York; l'avenir du Parti républicain américain vu par le chercheur Julien Tourreille; la résurgence des cas d'Ebola en Afrique; la situation des indépendantistes en Catalogne; des travailleurs de rang pour aider les agriculteurs; le vote par correspondance jusqu'au 5 mars à Terre-Neuve-et-Labrador; une première femme africaine à la tête de l'OMC; et l'exposition virtuelle gratuite sur Leonard Cohen.
Ce lundi 8 février, la persévérance de la candidate du Nigeria pour mener l'Organisation mondiale du commerce malgré les réticences de plusieurs entités, a été abordée par Benaouda Abdeddaïm dans sa chronique dans l'émission Good Morning Business présentée par Sandra Gandoin et Christophe Jakubyszyn sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast..
durée : 00:15:12 - Journal de 22h - La France dépasse ce soir le cap du million de personnes testées positives depuis le début de la pandémie et la situation continue de se dégrader avec plus de 40 000 nouveaux cas enregistrés en 24 heures. - invités : Eric Jover ministre des Finances de la Principauté d'Andorre
durée : 00:15:12 - Journal de 22h - La France dépasse ce soir le cap du million de personnes testées positives depuis le début de la pandémie et la situation continue de se dégrader avec plus de 40 000 nouveaux cas enregistrés en 24 heures. - invités : Eric Jover ministre des Finances de la Principauté d'Andorre
durée : 00:02:23 - Le monde est à nous - Si la situation est raisonnablement optimiste en France, et plus généralement en Europe, plusieurs signaux d’alerte ont sonné dans le monde. L’épidémie est loin d’être terminée.
Pendant longtemps, la santé était une affaire privée. Quand une personne tombait malade ou avait un accident, elle ne pouvait compter que sur ses ressources (et la solidarité familiale) pour s'en sortir. Mais au fil des siècles, et avec la création de l'État moderne, la santé est devenue une affaire publique. Aujourd'hui, dans la plupart des pays développés, les citoyens ont un «droit à la santé» garanti par l'État. En 2000, l'Organisation Mondiale de la Santé a placé la France en 1ère place de son classement des systèmes de santé dans le monde. Néanmoins, depuis une dizaine d'années, le modèle français est en crise, une crise aujourd'hui amplifiée par la pandémie du COVID-19. Dans cet épisode, nous verrons comment le système de santé français s'est construit, et quelles sont les menaces qui pèsent sur lui actuellement. Vous pouvez lire la transcription de l'épisode ici.
Chronique politique américaine avec Luc Laliberté, analyste et blogueur au Journal de Montréal et au Journal de Québec : Donald Trump blâme l'Organisation mondiale de la Santé.
Chaque jour, Europe 1 s’intéresse à ce qui fera l’actualité demain dans le monde. Aujourd'hui, une réunion de l'Organisation mondiale de la santé pour apaiser les tensions entre Washington et Pékin au sujet du coronavirus.
La pandémie actuelle a montré que le risque infectieux était loin d'appartenir au passé. Et aujourd'hui, des règles d'hygiène élémentaires sont martelées comme méthode essentielle pour limiter les transmissions. Pourquoi l’hygiène des mains est-elle si importante ? De quelles maladies nous protège-t-elle ? Pr Didier Pittet, chef du service de prévention et contrôle de l'infection aux Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG), directeur du centre collaborateur pour l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour la santé des soins.
La pandémie actuelle a montré que le risque infectieux était loin d'appartenir au passé. Et aujourd'hui, des règles d'hygiène élémentaires sont martelées comme méthodes essentielles pour limiter les transmissions. Nous allons dresser un état des lieux des comportements et des connaissances en matière d'hygiène et d'impact sanitaire. Mais aujourd'hui encore, les êtres humains sont inégaux face à l'hygiène, comme ils le sont en matière d'éducation, de logement, d'alimentation ou d'accès aux soins. Pr Didier Pittet, chef du service de prévention et contrôle de l'infection aux Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG), directeur du Centre collaborateur pour l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour la santé des soins.Georges Vigarello, historien spécialiste de l'histoire de l'hygiène, de la santé, des pratiques corporelles. Directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et auteur de « Le propre et le sale : l'hygiène du corps depuis le Moyen-Âge » (Seuil)Alexandre Giraud, directeur général de Solidarités InternationalReportage de Laetitia Bezain à Madagascar. En fin d'émission, nous donnons la parole au Pr Antoine Pelissolo, professeur de Psychiatrie et chef de service à l'Hôpital Henri Mondor, à Créteil, en région parisienne. Il est co-auteur d'une tribune parue dans le journal Libération pour "Un plan d'urgence massif pour la psychiatrie publique".
durée : 00:42:20 - Le Téléphone sonne - Ce mardi 14 avril, Donald Trump a annoncé suspendre le financement annuel de 400 milliards d'euros des États-Unis vers l'OMS. Une décision choc qui fragilise l'institution.
Le président américain Donald Trump a décidé de suspendre le versement annuel de son pays à l'Organisation Mondiale de la Santé, qui s'évalue à un demi-milliard de dollars, à cause de sa mauvaise gestion de la crise du coronavirus.
durée : 00:19:57 - Journal de 18h - Selon l'OMS, le coronavirus a déjà contaminé plus de 110 000 personnes dans le monde. En France, le gouvernement prend de nouvelles mesures pour protéger les personnes âgées.
durée : 00:25:03 - Journal de 12h30 - Face à l'expansion de l'épidémie de coronavirus, le monde entre "en terre inconnue". Avertissement lancé ce matin par l'Organisation Mondiale de la Santé. - invités : Frédérick Pairault délégué général de l'Association Nationale des Conseils d'enfants et de Jeunes.
durée : 00:02:08 - 3 minutes pour comprendre France Bleu Creuse
durée : 00:15:23 - Journal de 22h - 400 scientifiques sont réunis à Genève pendant deux jours pour empêcher la crise sanitaire de se transformer en pandémie, avec des foyers épidémiques dans plusieurs régions. Le directeur général de l'Organisation Mondiale de la Santé estime qu'il y a "une chance réaliste de stopper le virus." - invités : Benjamin Morel Politiste, lauréat du prix de la Thèse du Sénat 2017.
C’est l’histoire d’une bataille. La bataille de Seattle en 1999 contre une réunion de l'Organisation Mondiale du Commerce. La mobilisation de milliers de manifestants va marquer les esprits. Cette année-là nait véritablement l’altermondialisme.
« Ebola menace tout ce qui nous rend humains," » affirme Bruce Aylward de l'Organisation Mondiale de la Santé. Avec sang-froid, il nous raconte le déroulement de la flambée de l'épidémie d'Ebola, et nous explique comment l'inquiétude internationale n'a fait qu'alimenter la croissance exponentielle du problème. Il nous fait part de quatre stratégies critiques dans l'éradication d'Ebola ; stratégies qui se sont avérées efficaces, comme dans le comté de Lofa, au Libéria, qui se trouvait à l'épicentre de l'épidémie et qui n'a enregistré aucun nouveau cas depuis des semaines. Il reste encore du chemin à parcourir dans notre lutte contre Ebola, rappelle Bruce Aylward, mais si nous agissons correctement, nous pouvons espérer améliorer notre capacité à lutter contre les épidémies.
Didier Houssin, professeur de chirurgie à l'université René Descartes, également à la tête de la Direction Générale de la Santé a été nommé délégué interministériel à la grippe aviaire cet été. Longtemps les épidémies ont été considérées comme une punition divine ; c'est seulement à partir du 20e siècle avec les progrès de la biologie qu'on y verra les interactions de l'homme avec les parasites, les microbes et les autres vecteurs. Si le 20e siècle a été marqué par des grands drames collectifs d'ampleur et de nature jusque là inédites (conflits mondiaux, catastrophes technologiques), il a aussi connu deux pandémies de dimension planétaire : la grippe espagnole de 1918-19 et le sida depuis le début des années 1980. Les progrès spectaculaires de la médecine avec l'éradication partielle voire totale de certaines maladies comme la diphtérie ou la variole, les succès dans la lutte contre les maladies infectieuses ou la découverte des antibiotiques ont pu donner le sentiment que l'homme allait remporter la lutte contre les agents infectieux. Mais la pandémie imprévue du sida, la découverte des maladies à prions, l'épidémie récente de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) ou le développement de résistance aux antibiotiques renouvellent la crainte des grandes menaces sanitaires. Cependant, il est parfois possible d'identifier ces menaces : il s'agit alors d'anticiper et de mettre en œuvre des mesures de protections pour éviter ou au moins minimiser l'impact de l'épidémie. Les myxovirus de l'influenza aviaire et de la grippe humaine, comme le virus du sida ou celui responsable du SRAS, sont des virus à acide ribonucléique. Leur particularité ? Lorsqu'ils se répliquent, ils font des erreurs dans la traduction de leur code génétique : c'est ce qui leur permet d'évoluer constamment. Il est bien connu par exemple que le virus de la grippe humaine n'est pas le même d'une année à l'autre et peut être plus ou moins agressif. Ainsi le virus de l'influenza aviaire circule en permanence chez les oiseaux et acquièrt parfois une virulence mortelle : en se transmettant notamment par l'eau d'abreuvement, il peut alors générer un foyer d'épizootie. Dans de rares cas, la mutation du virus lui permet de franchir la barrière des espèces et de s'adapter à d'autres animaux que les oiseaux, à l'homme par exemple. Si lors de ce passage inter-espèce, il conserve sa virulence la maladie provoquée pourra être grave. Depuis 2003 le virus de l'influenza aviaire de type H5N1 est responsable de plus de 3000 foyers d'épizootie répertoriés en Asie. Chez l'homme il a causé une grippe aviaire confirmée dans 122 cas, mortelle dans 63 de ces cas ; toutefois aucun cas de transmission interhumaine n'a été documenté de manière évidente. Jusqu'à présent, le nombre de cas humains reste relativement faible, montrant que le virus s'adapte très imparfaitement à l'espèce humaine. Si ce virus particulièrement virulent acquérait la capacité de s'adapter aisément chez l'homme et de se transmettre entre humains, il pourrait en résulter une pandémie aux conséquences graves, l'homme n'ayant jamais été en contact avec ce type de virus grippal. Depuis de nombreuses années déjà le risque d'épidémie grippale est considéré comme une menace lourde par l'Organisation Mondiale de la Santé. Avec l'apparition de cas humains de grippe aviaire, l'OMS préconise à l'ensemble des pays de se préparer à une éventuelle pandémie grippale. Conseil qui semble avisé comme le montre l'élargissement récent des foyers d'épizootie en Russie, Turquie, Roumanie ou Croatie. Comme point de départ de l'épidémie en France on envisage aujourd'hui deux scénarios. Dans le premier, le virus entrerait en France par un voyageur en provenance d'Asie ; la deuxième possibilité serait que le virus soit contracté dans un pays plus proche, à partir d'un cas humain lui-même apparu au contact d'un foyer d'épizootie local. Cette hypothèse se renforce d'abord par le rapprochement géographique des foyers d'épizootie mais aussi par le rôle que pourraient jouer les oiseaux migrateurs dans la propagation de ces foyers. En effet, des oiseaux infectés en Asie ou en Russie pourraient contaminer dans leurs zones d'hivernage, africaines notamment, des oiseaux migrateurs provenant d'Europe occidentale, qui transporteraient le virus lors de leur retour dans quelques mois. La France a commencé à se préparer à la survenue d'une épidémie dès début 2004 quand l'OMS a lancé son alerte. Si cette préparation ne peut pas être considérée comme finalisée, la France a tout de même franchi des étapes importantes. Un plan de pandémie grippale présentant une stratégie d'ensemble a été rendu public sur le site du ministère chargé de la santé en avril 2005 et sera très prochainement remis à jour. Parallèlement, le gouvernement a acquis des moyens de protection de la population et des professionnels les plus exposés : fin 2005, on dénombre 14 millions de traitements antiviraux destinés à la prise en charge des malades et environ 200 millions de masques de protection en cours de livraison, visant à limiter la contagion. L'achat de 40 millions de vaccins pandémiques est aussi prévu, cependant le vaccin ne pourra être prêt qu'au moins 6 mois après l'identification du virus responsable de la pandémie. La menace de la grippe aviaire se caractérise par son caractère inéluctable, son impact potentiel redoutable mais aussi pas une grande part d'incertitude quant à sa date de survenue. Il faut donc que la préparation soit rapide, mais aussi raisonnée : il s'agit de rester lucide devant les évolutions de la situation. Le sentiment d'imminence lié à l'élargissement de la zone épizootique a ainsi suscité une baisse injustifiée de la consommation de volailles. Dans l'expectative de la pandémie, ce climat de crainte pourrait aussi se muer, à tort, en lassitude ou en dénégation du risque. Si en France ou en Europe on dispose aujourd'hui de moyens permettant d'identifier et de maîtriser rapidement un foyer d'épizootie, l'enjeu essentiel se situe sur la scène internationale : de nombreux pays n'ont pas les capacités ni les moyens de mettre en place des mesures adaptées de bio-sécurité. Les efforts importants consentis dans cette préparation à une pandémie de grippe aviaire pourraient aussi avoir des effets collatéraux bénéfiques notamment le renforcement de la capacité de réaction, en cas de menace sanitaire d'une autre nature. [ Texte établi par Marie David à partir de la conférence prononcée par Didier Houssin ]