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Bold Voices
La détermination de Laurence Mahéo, de La Prestic Ouiston à l'ostréiculture et retour ! - Extrait

Bold Voices

Play Episode Listen Later Jun 17, 2025 2:00


À la tête de sa maison de mode, Laurence Mahéo insuffle à ses créations une dose unique de poésie, d'imprimés vibrants, et un amour profond pour les couleurs et les belles matières. Avec La Prestic Ouiston, nom inspiré des poupées de son enfance, Laurence Maheo maîtrise l'art de raconter le vêtement par le tissu. Autodidacte déterminée, elle entre dans la mode avec la fripe avant de se former dans le retail et le tailoring anglais. Son projet, d'abord artisanal, prend de l'envergure. Parallèlement, elle mène une double vie fascinante en reprenant en 2006 l'entreprise ostréicole familiale après le décès de son père et gère cette activité pendant plus de dix ans. Finaliste du Bold Woman Award en 2010, sa détermination est saluée par la Maison Veuve Clicquot. Aujourd'hui cheffe d'entreprise accomplie, elle n'a peur ni du risque ni de l'échec, conditions sinéquanones de son succès.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Anecdote de recherche. Zone ParallèleUn liens avec l'inconnuUfologie|SCIENCE|PARANORMAL|INEXPLIQUÉAnimé par Carole Lauzéhttps://www.facebook.com/zoneparallelehttps://www.facebook.com/SteveZ582https://www.zoneparallele.com/https://twitter.com/zoneparallelehttps://www.youtube.com/@zoneparallele Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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Cas du col de VenceZone ParallèleUn liens avec l'inconnuUfologie|SCIENCE|PARANORMAL|INEXPLIQUÉAnimé par Carole Lauzéhttps://www.facebook.com/zoneparallelehttps://www.facebook.com/SteveZ582https://www.zoneparallele.com/https://twitter.com/zoneparallelehttps://www.youtube.com/@zoneparallele Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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A.F.F.A = .- / ..-. / ..-. / .-Zone ParallèleUn liens avec l'inconnuUfologie|SCIENCE|PARANORMAL|INEXPLIQUÉAnimé par Carole Lauzéhttps://www.facebook.com/zoneparallelehttps://www.facebook.com/SteveZ582https://www.zoneparallele.com/https://twitter.com/zoneparallelehttps://www.youtube.com/@zoneparallele Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

TOPFM MAURITIUS
Billet d'avion pour Rodrigues à Rs 11 000 d'ici 2027 : « C'est excessif », déclare Sen Ramsamy, qui déplore également l'absence de concurrence et pointe du doigt la qualité du service proposé

TOPFM MAURITIUS

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 0:28


La subvention sur les billets d'avion accordée aux Mauriciens et aux Rodriguais dans le cadre du « Rodrigues Special Holiday Package Scheme » sera progressivement supprimée au cours des deux prochaines années, soit une réduction de 33 % d'ici juin 2026 et de 67 % d'ici juin 2027. Parallèlement, la Passenger Service Charge (PSC), appliquée aux passagers au départ de l'aéroport de Plaine Corail, sera augmentée de manière progressive sur la même période. Ainsi, si le tarif actuel est d'environ Rs 6 400, les Mauriciens et Rodriguais devront progressivement payer davantage, jusqu'à atteindre environ Rs 11 000 d'ici juin 2027. Pour Sen Ramsamy, Managing Director de Tourism Business Intelligence, cette somme est jugée excessive. Il déplore également l'absence de concurrence et critique la qualité du service proposé.

Septante Minutes Avec
François Debras - L'extrême droite

Septante Minutes Avec

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 92:44


Avec François Debras, politologue et spécialiste de l'analyse des discours, on a exploré les rouages de l'extrême droite, du populisme et du fascisme. Il a expliqué comment ces mouvements adaptent leur rhétorique pour contourner les lois et s'insérer dans les institutions, tout en jouant sur des émotions fortes comme la colère et l'injustice.On a aussi parlé de la manière dont certains partis traditionnels intègrent des thèmes d'extrême droite, souvent au détriment des valeurs démocratiques, et de l'importance de déconstruire ces discours.Références :PopEx : YouTube, Spotify« Fake news: Désinformation : un enjeu démocratique » par François Debras« Le chant des sirènes: Quand l'extrème droite parle de démocratie⁠ » par François Debras00:00:00 Intro00:01:55 Présentations00:08:24 Comment définir l'extrême droite aujourd'hui00:12:24 L'inégalitarisme et ses mutations00:25:28 Le rôle du complotisme dans la rhétorique00:32:45 Émotions et récits : clés de la persuasion00:39:28 Contre-discours et discours alternatifs00:48:57 L'intégration des thèmes d'extrême droite par d'autres partis00:54:36 Parallèles historiques : fascisme et extrême droite moderne01:07:35 Le vote des hommes et celui des femmes01:19:46 Responsabilité des médias face à l'extrême droite01:28:46 Institutions et associations : réponses démocratiques01:31:31 Outrocontact@septanteminutes.beNote: le sommaire et la liste de chapitres ont été générés par un outil IA.SEPTANTE MINUTES AVECEmail: contact@septanteminutes.beYouTube : ⁠⁠⁠⁠Septante Minutes Avec⁠⁠⁠⁠Instagram et Threads : ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠@GuiHachez⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠Facebook : ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠Septante Minutes Avec

C dans l'air
Poignardée, tuée...par un adolescent de 14 ans - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 64:04


C dans l'air du 10 juin 2025 - Surveillante poignardée : un "déferlement de violence insensé"Vers 9 h ce matin, alors que les gendarmes effectuaient un contrôle inopiné des sacs devant un collège de Nogent, en Haute-Marne, l'un des élèves, pour une raison encore inconnue, s'est jeté sur l'assistante d'éducation présente sur place et l'a poignardée à plusieurs reprises avant d'être maîtrisé par les forces de l'ordre. Grièvement blessée, la jeune femme, âgée de 31 ans, est décédée.Le suspect, Quentin G., âgé de 14 ans et inconnu des services de police, est actuellement entendu par les enquêteurs en garde à vue. Il devrait être examiné par un psychiatre. Des dispositions d'accompagnement ont été mises en place pour prendre en charge les élèves, leurs familles et le personnel de l'établissement. La ministre de l'Éducation nationale s'est rendue sur place en début d'après-midi. Interrogée sur le profil du suspect, Élisabeth Borne a parlé d'un "jeune qui ne présentait pas de difficultés particulières et qui était ambassadeur harcèlement". Elle a estimé qu'il faut une "réponse globale" face à ces drames. "On doit aussi agir sur la santé mentale", a expliqué la ministre, alors que les réactions dans la classe politique sont très nombreuses.Le président de la République a dénoncé ce matin sur X un "déferlement de violence insensé (…) La nation est en deuil". Cette mort "horrifie et elle nous glace", a réagi sur X la présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale. Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a déploré une "abomination". "L'école est frappée par l'ultraviolence. Elle résiste, mais ne peut pas tout. On ne peut pas lui demander de réparer seule des décennies d'abandon civique, de désagrégation du lien social et de propagation de la violence", a écrit de son côté Raphaël Glucksmann. La présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale Marine Le Pen, pour sa part, a écrit sur X : "Pas une semaine sans qu'un drame frappe l'école. Désacralisation de la vie, banalisation de l'ultraviolence, encouragée par l'apathie des pouvoirs publics à y mettre fin, explosion du port d'armes blanches : les Français n'en peuvent plus et attendent une réponse politique ferme", a affirmé la leader d'extrême droite, sans en dire plus.Le Premier ministre, qui sera l'invité du 20 heures de TF1, a indiqué vouloir faire de "la menace des armes blanches chez nos enfants" un "ennemi public". Le 24 avril dernier, après une attaque au couteau à Nantes, François Bayrou avait fait renforcer les contrôles inopinés et les fouilles des sacs devant les établissements scolaires. Il avait également demandé "des propositions concrètes en matière de prévention, de réglementation et de répression pour endiguer le phénomène des violences commises par les mineurs avec des armes blanches". Un rapport avait été remis en mai avec une série de propositions : interdiction de la vente, directe comme en ligne, des armes zombies, vidéoprotection et interdiction des téléphones portables dans les établissements scolaires… Parallèlement, le gouvernement entend interdire l'accès aux réseaux sociaux aux mineurs de moins de 15 ans, en imposant aux plateformes la vérification de l'âge au moment de la création d'un compte. Mais il s'est heurté, pour l'instant, en Europe, à des questions techniques et de compatibilité avec le droit communautaire. LES EXPERTS :- CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - ALAIN BAUER - Professeur de criminologie - CNAM- AUDREY GOUTARD - Grand reporter à France Télévisions, spécialiste des faits de société- MARIE-ESTELLE PECH - Rédactrice en chef société à MariannePRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

C dans l'air
La Californie se rebelle...Trump envoie la Garde nationale - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 63:57


C dans l'air du 9 juin 2025 - La Californie se rebelle...Trump envoie la Garde nationaleQue se passe-t-il à Los Angeles ? Depuis vendredi, des habitants manifestent dans la mégapole californienne contre la politique migratoire de l'administration Trump, à la suite d'opérations musclées menées par les agents fédéraux de l'immigration (ICE). L'envoi, samedi, de la Garde nationale sur ordre du président américain, contre l'avis du gouverneur démocrate de l'État, est loin d'avoir calmé les esprits. Pour le troisième jour consécutif, des heurts ont opposé les forces de sécurité à des manifestants qui protestent contre la politique d'expulsion massive et dénoncent l'envoi des premiers soldats par Washington — une manière, selon eux, d'instrumentaliser la situation.Donald Trump exploite-t-il les incidents à Los Angeles ? C'est en tout cas l'avis de la maire démocrate de la cité californienne, qui affirme contrôler la situation. "Ce que nous voyons à Los Angeles, c'est un chaos provoqué par l'administration. Le déploiement des troupes fédérales est une escalade dangereuse."En Californie, les fractures de l'Amérique éclatent au grand jour : d'un côté, les démocrates accusés de laxisme sur la politique migratoire ; de l'autre, les républicains de Donald Trump, déterminés à appliquer les mesures et à faire un exemple dans le fief de l'un de leurs principaux opposants, au risque de plonger un peu plus le pays dans une crise institutionnelle."C'est une atteinte grave à la souveraineté de l'État", a dénoncé le gouverneur démocrate de Californie, Gavin Newsom. "Nous n'avions pas de problème jusqu'à ce que Trump s'en mêle", a-t-il accusé sur X. Les gouverneurs des États démocrates ont fustigé un "abus de pouvoir alarmant", rappelant que la Garde nationale est traditionnellement mobilisée lors de catastrophes naturelles, et non pour réprimer des mouvements sociaux. Il s'agirait du premier déploiement unilatéral de la Garde nationale par un président sans l'accord d'un gouverneur depuis 1965, selon Kenneth Roth, ancien directeur de Human Rights Watch.Cette décision inédite du président Trump marque une nouvelle étape dans sa confrontation avec les États et les villes démocrates sur la question migratoire. À l'heure où il est en échec sur d'autres volets de sa politique (économie, inflation, guerres commerciales, diplomatie) et qu'il vient de rompre de façon fracassante avec Elon Musk, le républicain durcit encore sa politique anti-immigration, pour montrer à ses électeurs déboussolés qu'il tient ses promesses. Ainsi, l'interdiction d'entrée aux États-Unis pour les ressortissants de douze pays, édictée la semaine dernière, est entrée en vigueur ce lundi, selon un nouveau décret présidentiel. Sont concernés les ressortissants d'Afghanistan, de Birmanie, du Tchad, du Congo-Brazzaville, de Guinée équatoriale, d'Érythrée, d'Haïti, d'Iran, de Libye, de Somalie, du Soudan et du Yémen.La Maison-Blanche a également décidé, ces derniers jours, la suspension du traitement des visas pour les étudiants étrangers, le temps pour l'administration Trump de mettre en place une procédure permettant d'examiner le contenu de leurs réseaux sociaux. Parallèlement, des vagues d'arrestations et d'expulsions sont mises en scène afin de frapper les opinions publiques.Quelle est la situation en Californie ? Pourquoi l'envoi de la Garde nationale fait craindre une dérive autoritaire de Donald Trump ? Qu'est-ce que le "travel ban" ? Jusqu'où ira son bras de fer avec les universités ? LES EXPERTS :- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest France- Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington, auteur de Volodymyr Zelensky : l'Ukraine dans le sang, publié aux éditions du Rocher- Anne DEYSINE - Juriste et politologue, spécialiste des États-Unis- Corentin SELLIN - Professeur agrégé d'histoire, spécialiste des États-Unis, chroniqueur sur la politique américaine pour les Jours.fr- Piotr SMOLAR - Correspondant aux Etats-Unis pour le journal Le Monde

Julie et Marie, le midi : le meilleur
L'été 2025 s'annonce intense et riche en changements

Julie et Marie, le midi : le meilleur

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 36:42


Carole Morin, médium et voyante, partage ses dons uniques, mêlant fantômes, astrologie et numérologie. Elle révèle des messages touchants de proches disparus et annonce un été 2025 intense, riche en changements, rencontres étranges et intuitions décuplées. Parallèlement, Louise Sigouin, experte en relations, aide à comprendre les cycles toxiques comme le « gaslighting » et livre des clés pour poser ses limites et construire un amour sincère. Entre confidences, réflexions sur un monde incertain et témoignages authentiques, Marie-Eve et Maripier explorent les émotions, l’espoir et la force du lien humain dans une époque bouleversée.Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée

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Tranche de vie sur le chemin de l'expérience. Zone ParallèleUn liens avec l'inconnuUfologie|SCIENCE|PARANORMAL|INEXPLIQUÉAnimé par Carole Lauzéhttps://www.facebook.com/zoneparallelehttps://www.facebook.com/SteveZ582https://www.zoneparallele.com/https://twitter.com/zoneparallelehttps://www.youtube.com/@zoneparallele Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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Signalement d'un son étrangeZone ParallèleUn liens avec l'inconnuUfologie|SCIENCE|PARANORMAL|INEXPLIQUÉAnimé par Carole Lauzéhttps://www.facebook.com/zoneparallelehttps://www.facebook.com/SteveZ582https://www.zoneparallele.com/https://twitter.com/zoneparallelehttps://www.youtube.com/@zoneparallele Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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Lol écouter pour vous réveillerZone ParallèleUn liens avec l'inconnuUfologie|SCIENCE|PARANORMAL|INEXPLIQUÉAnimé par Carole Lauzéhttps://www.facebook.com/zoneparallelehttps://www.facebook.com/SteveZ582https://www.zoneparallele.com/https://twitter.com/zoneparallelehttps://www.youtube.com/@zoneparallele Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

HRD Radio.TV
Great Place to Work : Expérience collaborateur, santé mentale et IA | Jullien Brézun, Directeur Général de Great Place to Work

HRD Radio.TV

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 12:58


Jullien Brézun met en lumière les mutations profondes du monde du travail à travers l'étude de milliers d'entreprises. Il observe une quête croissante de sens chez les salariés, désireux de s'engager dans des missions porteuses de valeur. La révolution de l'intelligence artificielle transforme les métiers, les compétences attendues et les modes de management. Parallèlement, la santé mentale devient un enjeu central, poussant les entreprises à repenser leur responsabilité sociale. Ces tendances dessinent un nouvel équilibre entre performance, éthique et bien-être au travail.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le Family Office
Family Buy Out (FBO) : transmettre votre entreprise en préservant l'équilibre familial

Le Family Office

Play Episode Listen Later Jun 4, 2025 41:49


Comment transmettre son entreprise à son seul enfant repreneur, tout en récupérant 3 millions d'euros, sans léser les autres enfants ?Pour un dirigeant, sa société est l'œuvre de sa vie, mais aussi sa retraite.Comment concilier transmission et cashout ?- Une simple donation ne permet pas le cashout- Une cession pourrait asphyxier l'entreprise ou nécessiter des capitaux extérieursC'est dans ce cas qu'il faut penser au Family Buy Out (FBO).Cette opération combine les avantages du LBO classique avec ceux de la transmission familiale.Voici comment il fonctionne dans ses grandes lignes :1. Création d'une holding de reprise, détenue principalement par l'enfant repreneur2. Cette holding s'endette pour acquérir une partie des titres de l'entreprise auprès du dirigeant (le "cash-out")3. Parallèlement, le dirigeant consent une donation-partage à ses enfants, avec attribution préférentielle de l'entreprise au repreneur4. Les soultes dues aux autres enfants sont prises en charge par la holdingBien sûr, il y a des subtilités !Si vous êtes confronté à cette situation de transmission familiale avec cash-out et soultes, je vous recommande de consulter notre interview complète sur le FBO.Jean-Louis Médus, avocat spécialiste de ces opérations, détaille chaque étape technique du montage, les écueils à éviter et les dernières évolutions fiscales à prendre en compte.Vous y découvrirez notamment comment déterminer le niveau d'endettement optimal pour votre holding, comment sécuriser le pacte Dutreil dans ce contexte, et les clauses essentielles à insérer dans votre pacte d'associés.Voici l'organisation de notre épisode : [00:01:01] Définition du FBO et types d'actifs transmissibles[00:02:26] Les grandes étapes de mise en place d'un FBO[00:05:40] Les cas d'usage principaux du FBO[00:09:09] L'évaluation de l'entreprise dans un FBO[00:11:30] Pourquoi privilégier la donation-partage dans un FBO[00:14:28] Combiner démembrement et FBO : problématiques des dividendes[00:18:24] Les limites à ne pas franchir[00:21:42] Compatibilité entre le Pacte Dutreil et le FBO[00:28:25] Niveau d'endettement optimal pour la société holding[00:32:01] Pérenniser l'entreprise après le FBO[00:34:15] Intégration des managers dans un FBO[00:40:03] Points de vigilance pour un FBO réussi Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les histoires de 28 Minutes
Yannick Alléno / Israël de plus en plus isolé ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Jun 2, 2025 46:06


L'émission 28 minutes du 02/06/2025 Le chef étoilé Yannick Alléno se bat pour faire reconnaître le délit d'homicide routierYannick Alléno est un chef cuisinier multi-étoilé au guide Michelin. En 2022, son fils meurt dans un accident de la route, tué par un automobiliste ivre et sans permis de conduire. Quelques semaines après ce drame, il fonde l'association Antoine Alléno qui vient en aide aux familles de victimes d'accident de la route. Parallèlement, il milite pour faire inscrire le délit d'homicide routier dans le code pénal. Un projet de loi allant dans ce sens sera à l'étude en deuxième lecture le mardi 3 juin à l'Assemblée nationale. Il prévoit notamment des sanctions plus dures en cas de circonstances aggravantes, telles que le défaut de permis ou la conduite sous l'emprise de psychotropes, avec des peines pouvant aller jusqu'à 10 ans d'emprisonnement ou 150 000 euros d'amende. Bande de Gaza : Israël est-il en train de perdre le soutien de ses alliés ?Dimanche 1er juin, 31 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens lors d'une distribution d'aide alimentaire, selon les secours gazaouis. Cet événement  accentue la fronde diplomatique vis-à-vis d'Israël qui se retrouve de plus en plus isolé à l'international. Depuis la rupture de la trêve et le blocus de l'aide humanitaire en mars, timidement levé depuis le 19 mai, les alliés de l'État hébreu et les organisations internationales haussent le ton. Tom Fletcher, le chef des affaires humanitaires de l'ONU, interpellait le 13 mai le Conseil de sécurité des Nations unies en demandant à ses membres "d'agir de façon décisive pour empêcher un génocide". Emmanuel Macron a appelé, le 30 mai, à "durcir la position" européenne à l'égard d'Israël.  Les critiques se font aussi entendre dans le débat public israélien, notamment par la voix de Yaïr Golan, ancien chef d'état-major et chef de file de la gauche israélienne, pour qui "Israël est en train de devenir un État paria". Jusqu'où peut aller l'isolement diplomatique de l'État hébreu ? Enfin, Xavier Mauduit raconte comment les Polonais, qui viennent d'élire leur nouveau président, élisaient leur dirigeant au 16e siècle. Marie Bonnisseau nous emmène en haute mer où l'IA permet de décoder le chant des baleines. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 2 juin 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Zone Parallèle  | CJMD 96,9 FM LÉVIS | L'ALTERNATIVE RADIOPHONIQUE
Zone Parallèle - Témoignage être sans visage

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Play Episode Listen Later May 31, 2025 4:00


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Zone Parallèle - la mentalité vs groupe sanguin

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Play Episode Listen Later May 31, 2025 4:08


Présentation Dr Jacques Laurent auteur de Le code secret des groupes sanguin.Zone ParallèleUn liens avec l'inconnuUfologie|SCIENCE|PARANORMAL|INEXPLIQUÉAnimé par Carole Lauzéhttps://www.facebook.com/zoneparallelehttps://www.facebook.com/SteveZ582https://www.zoneparallele.com/https://twitter.com/zoneparallelehttps://www.youtube.com/@zoneparallele Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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Article de CArole.Zone ParallèleUn liens avec l'inconnuUfologie|SCIENCE|PARANORMAL|INEXPLIQUÉAnimé par Carole Lauzéhttps://www.facebook.com/zoneparallelehttps://www.facebook.com/SteveZ582https://www.zoneparallele.com/https://twitter.com/zoneparallelehttps://www.youtube.com/@zoneparallele Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
Haiti : les mercenaires présents, un «secret de polichinelle»

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later May 29, 2025 30:00


Avec le rédacteur en chef du Nouvelliste, Frantz Duval, nous revenons sur les révélations du New York Times concernant l'utilisation d'une entreprise privée américaine pour lutter contre les gangs. Érik Prince, fondateur de la controversée société militaire privée américaine Blackwater, serait derrière les drones armés utilisés par la police haïtienne depuis mars pour lutter contre les gangs. Frantz Duval confirme cette information en parlant d'un « secret de Polichinelle », car la présence de mercenaires sur le terrain était déjà suspectée. Le gouvernement haïtien, de son côté, reste flou, évoquant seulement une « task force » spéciale. À ce jour, aucun bilan officiel des attaques de drones n'a été communiqué, et aucun chef de gang majeur ne semble avoir été touché.Du côté des États-Unis, la question du TPS (Temporary Protected Status) pour les Haïtiens, suspendu sous Donald Trump, est désormais entre les mains de la justice américaine. Frantz Duval précise qu'un juge de New York examine les arguments d'un collectif haïtien qui conteste la fin prématurée de ce programme. Plus de 500 000 Haïtiens pourraient être affectés. Beaucoup d'entre eux espèrent un sursis, car la situation en Haïti reste dramatique, et peu souhaitent y retourner à court terme.Frantz Duval salue aussi la performance exceptionnelle de Melchie Dumornay, désignée pour la deuxième fois meilleure jeune joueuse de la Ligue des champions. Le Nouvelliste lui consacre sa Une. Formée en Haïti, elle est aujourd'hui une ambassadrice du pays sur les pelouses européennes avec l'Olympique lyonnais. Très active sur les réseaux sociaux, elle affirme son attachement à Haïti et continue de défendre les couleurs nationales, notamment lors des matchs amicaux prévus contre le Canada cette semaine.L'opposante Maria Corina Machado bientôt arrêtée ? C'est ce que laisse entendre le ministre de l'Intérieur vénézuélien, Diosdado Cabello. Il accuse la cheffe de l'opposition d'être liée à de présumés « actes terroristes ». Un coup de pression qui n'est pas surprenant pour Maria Corina Machado. Dans une interview au Miami Herald, elle estime que la décision de l'administration Trump de mettre fin aux activités pétrolières de Chevron au Venezuela pourrait entraîner une nouvelle vague de répression de la part du régime chaviste contre les figures de l'opposition. Machado revient aussi sur sa vie dans la clandestinité : elle vit cachée, dans un lieu tenu secret, ne sort plus et ne voit plus personne. Elle dépeint une situation économique de plus en plus précaire et un pouvoir, selon elle, au bord du naufrage.Une lecture que ne partage pas forcément le Miami Herald, qui considère, au contraire, que le gouvernement chaviste tient bon : l'armée continue de le soutenir et, surtout, l'opposition est aujourd'hui plus divisée qu'il y a un an.Un juge de la Cour suprême brésilienne dans le collimateur des États-UnisC'est une source de vive inquiétude pour le gouvernement brésilien, comme le rapporte Carta Capital, après que l'administration Trump a décidé de restreindre l'accès au territoire américain pour des responsables étrangers accusés de « censurer » des citoyens américains sur les réseaux sociaux. Le juge concerné, c'est Alexandre de Moraes. Il avait ordonné la suspension temporaire de la plateforme X – l'ex-Twitter – pour qu'elle se conforme à la législation brésilienne.Toujours selon Carta Capital, les proches de l'ancien président Jair Bolsonaro se réjouissent de cette décision américaine. Ils espèrent qu'elle vise précisément ce juge, devenu la bête noire de l'extrême droite brésilienne, notamment pour avoir autorisé plusieurs enquêtes contre Bolsonaro et son fils Eduardo. Ce dernier se trouve d'ailleurs actuellement aux États-Unis pour échapper à la justice brésilienne.D'après El País, le clan Bolsonaro ferait activement du lobbying auprès de l'administration Trump pour obtenir des sanctions contre Alexandre de Moraes. De son côté, le gouvernement brésilien tente d'éviter cette escalade par tous les moyens diplomatiques, comme le rapporte le Financial Times.Les étudiants de Harvard demandent à être transférés vers d'autres universités Donald Trump ne relâche pas la pression non plus aux États-Unis, avec des sanctions visant l'université de Harvard. L'établissement affirme que de nombreux étudiants internationaux cherchent aujourd'hui à se faire transférer vers d'autres universités.La raison ? L'administration Trump a décidé de bloquer l'inscription de ces étudiants étrangers dans la prestigieuse université.Une responsable de Harvard, citée par le New York Times, explique que cette décision a provoqué une vague d'inquiétude, de peur et de confusion parmi les étudiants internationaux. Beaucoup d'entre eux envisagent désormais de quitter l'université, voire de ne pas assister à leur propre cérémonie de remise de diplôme.Et si ces étudiants ne peuvent plus venir étudier aux États-Unis, cela représenterait non seulement une énorme perte pour les universités, mais aussi pour l'économie du pays. Le Washington Post le rappelle : les étudiants internationaux rapportent chaque année 44 milliards de dollars à l'économie américaine.À Miami, un marché immobilier tendu Depuis plusieurs mois, de nombreux créateurs de contenus sur YouTube alertent sur l'état du marché immobilier en Floride, avec des titres alarmistes évoquant une véritable « panique » chez les propriétaires. Dans un État prisé par les élites latino-américaines, exposé aux ouragans et affecté par les effets du changement climatique, la situation s'est nettement tendue depuis la pandémie. Après une envolée des prix en 2021, le marché a basculé : des milliers de personnes repartent, l'inflation et la hausse des taux d'intérêt freinent les ventes, et les biens immobiliers s'accumulent. Selon l'agente immobilière Grace Usich, le marché est devenu favorable aux acheteurs et les vendeurs sont contraints de négocier à la baisse.Mais au-delà de la conjoncture, ce sont les failles structurelles du marché floridien qui posent problème. Ouragans destructeurs, normes de construction inégales entre les comtés, pressions des lobbies immobiliers pour assouplir les règles : autant de facteurs qui fragilisent les habitations. L'effondrement dramatique d'un immeuble à Surfside en 2021 a poussé les autorités à durcir les codes de construction. Parallèlement, le coût des assurances explose : les grandes compagnies quittent l'État, tandis que celles qui restent sont souvent instables, transformant le secteur en véritable « casino », selon l'expert Aris Papadopoulos. Malgré ce tableau préoccupant, Grace Usich garde espoir : elle parie sur une remontée du marché d'ici dix ans, portée par l'attrait persistant de la Floride.Journal de la 1èreEn Martinique, le procès de trois jeunes contrebandiers venus de Sainte-Lucie a été renvoyé à une date ultérieure.

24H Pujadas - Les partis pris
Les Partis Pris : "PS, 'Le Crépuscule des dieux'", "L'A69, le tournis judiciaire", et "Arabie saoudite, les mondes parallèles"

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later May 28, 2025 16:21


Les socialistes ont voté ce mardi pour désigner leur nouveau Premier secrétaire. Tombé au premier tour, Boris Vallaud va jouer l'arbitre du duel Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol qui seront ensuite départagés le 5 juin. Ruth Elkrief estime que cette compétition était passée inaperçue. Elle souligne la baisse des adhésions au Parti Socialiste. Et elle rappelle que si plus de 120 000 électeurs sont allés aux urnes pour la présidence des Républicains, il n'y en avait eu que 23 000 pour élire le premier secrétaire du PS. Pour Ruth Elkrief, il s'agissait d'une forme de théâtre désertée par les spectateurs citoyens et les acteurs eux-mêmes adhérents. Les travaux de l'autoroute A69 reliant Castres à Toulouse vont reprendre après la décision de la cour administrative d'appel ce mercredi 28 mai. Le chantier avait été contesté par des collectifs écologistes et stoppé depuis la fin du mois de février. Le tribunal administratif de Toulouse avait annulé l'autorisation préfectorale de construction au motif que "celle-ci ne répondait pas à une raison impérative d'intérêt public majeur". Pascal Perri se demande alors qui est légitime pour dire ce qui est du ressort de l'intérêt général, les juges administratifs, les élus, les défenseurs de l'environnement ? Il estime que dans tous les cas, l'Etat s'en sortira mal dans cette affaire qui est loin d'être finie. En Arabie saoudite, depuis l'arrivée au pouvoir du prince héritier Mohammed ben Salmane en 2017, on a l'impression qu'il y a deux mondes parallèles. Abnousse Shalmani trouve que deux Arabie saoudite cohabitent, mais selon elle, l'un est beaucoup plus tenace que l'autre. Elle parle, d'un côté,  des "prisons" secrètes de réhabilitation des femmes désobéissantes et les conditions difficiles dans lesquelles elles sont traitées, et de l'autre, de la vitrine bien aménagée du sol au plafond par MBS depuis 2018, concernant notamment les droits des femmes. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Vlan!
#352 La pensée perverse au pouvoir (partie 2) avec Marc Joly

Vlan!

Play Episode Listen Later May 27, 2025 35:27


Marc Joly est sociologue, chercheur au CNRS, et il a récemment publié un ouvrage fascinant : La pensée perverse au pouvoir.Quand Anne-Clotilde Ziegler, que vous avez déjà entendue sur VLAN dans un épisode consacré à la perversion narcissique, m'a recommandé de discuter avec Marc, je n'ai pas hésité une seconde. Il faut dire que le sujet me travaille depuis un moment, surtout à l'aune des comportements politiques qu'on observe aujourd'hui. J'avais envie d'aller au-delà de l'indignation ou du jugement hâtif, pour vraiment comprendre ce qui se joue dans ces dynamiques de pouvoir si troublantes.Dans cet épisode, j'ai eu le plaisir – et l'honnêteté, parfois l'inconfort – de plonger avec Marc dans les rouages de la perversion narcissique. Mais pas seulement dans le cadre intime : on parle ici de pouvoir, de politique, d'Emmanuel Macron bien sûr, mais aussi de Donald Trump, de ce que ces figures révèlent de nos sociétés. Marc est passionnant. Il a une rigueur intellectuelle rare, mais il sait aussi écouter, douter, nuancer.On a parlé de son parcours, de ce qui l'a mené à enquêter sur la violence psychologique, sur la manière dont un terme comme "pervers narcissique" a quitté le domaine de la psychanalyse pour s'inscrire dans nos vies quotidiennes, dans nos discussions, et maintenant dans notre compréhension du pouvoir. J'ai voulu comprendre si Emmanuel Macron, dans ses actions et dans ses discours, pouvait incarner cette figure toxique, si décriée dans les relations personnelles. Et je vous le dis franchement : certaines réponses font froid dans le dos.Nous avons aussi abordé le rôle de Brigitte Macron dans cette construction identitaire et politique, la manière dont leur relation – hors normes – a été instrumentalisée dans un récit médiatique. Et puis il y a cette comparaison troublante avec Trump, où le déni devient une stratégie de gouvernement, où le narcissisme n'est plus une tare mais une posture de conquête.J'ai questionné Marc sur l'avenir, sur l'écologie, sur le désintérêt des élites pour le bien commun. C'est un épisode dense, intense, mais nécessaire. Parce que les élections approchent, parce que le choix de nos dirigeants ne peut plus être pris à la légère, parce qu'on a besoin de comprendre ce qu'on vit pour pouvoir y faire face.Merci Marc pour ta clarté, ton engagement, et ta capacité à mettre des mots justes sur des phénomènes complexes.5 citations marquantes« Ce n'est pas le pouvoir qui pervertit, ce sont les pervers qui sont attirés par le pouvoir. »« Macron fait exactement l'inverse de tout ce qu'il dit. »« La pensée perverse au pouvoir, c'est une stratégie de domination fondée sur le déni. »« Le pervers narcissique séduit pour mieux dominer. »« Ce n'est pas un président, c'est un imposteur habillé d'empathie. »10 questions structurées posées dans l'interviewPourquoi avoir choisi d'étudier la perversion narcissique ?Comment passe-t-on de cette étude à un livre sur le pouvoir ?Qu'est-ce que la perversion narcissique selon la définition psychanalytique ?Pourquoi ce terme est-il souvent mal utilisé aujourd'hui ?Macron incarne-t-il cette pensée perverse ?Quelle est la différence entre Macron et Trump dans leur rapport au pouvoir ?Le pouvoir pervertit-il ou attire-t-il les pervers ?Peut-on diagnostiquer quelqu'un à distance ?Quel rôle joue Brigitte Macron dans cette dynamique ?Le système politique français favorise-t-il l'émergence de tels profils ?Timestamps clés pour YouTube00:00 Introduction par Grégory Pouy02:25 Début de l'interview avec Marc Joly04:00 De la perversion narcissique à la pensée au pouvoir07:00 Définition de la perversion narcissique13:00 Le pouvoir attire-t-il les pervers ?20:00 Emmanuel Macron : manipulation et disqualification30:00 Parallèle entre Macron et les relations toxiques45:00 Trump et le narcissisme grandiose56:00 Déni pervers et politique actuelle01:03:00 Le rôle du couple Brigitte-Emmanuel MacronDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Vlan!
#352 La pensée perverse au pouvoir (partie 1) avec Marc Joly

Vlan!

Play Episode Listen Later May 27, 2025 44:59


Marc Joly est sociologue, chercheur au CNRS, et il a récemment publié un ouvrage fascinant : La pensée perverse au pouvoir.Quand Anne-Clotilde Ziegler, que vous avez déjà entendue sur VLAN dans un épisode consacré à la perversion narcissique, m'a recommandé de discuter avec Marc, je n'ai pas hésité une seconde. Il faut dire que le sujet me travaille depuis un moment, surtout à l'aune des comportements politiques qu'on observe aujourd'hui. J'avais envie d'aller au-delà de l'indignation ou du jugement hâtif, pour vraiment comprendre ce qui se joue dans ces dynamiques de pouvoir si troublantes.Dans cet épisode, j'ai eu le plaisir – et l'honnêteté, parfois l'inconfort – de plonger avec Marc dans les rouages de la perversion narcissique. Mais pas seulement dans le cadre intime : on parle ici de pouvoir, de politique, d'Emmanuel Macron bien sûr, mais aussi de Donald Trump, de ce que ces figures révèlent de nos sociétés. Marc est passionnant. Il a une rigueur intellectuelle rare, mais il sait aussi écouter, douter, nuancer.On a parlé de son parcours, de ce qui l'a mené à enquêter sur la violence psychologique, sur la manière dont un terme comme "pervers narcissique" a quitté le domaine de la psychanalyse pour s'inscrire dans nos vies quotidiennes, dans nos discussions, et maintenant dans notre compréhension du pouvoir. J'ai voulu comprendre si Emmanuel Macron, dans ses actions et dans ses discours, pouvait incarner cette figure toxique, si décriée dans les relations personnelles. Et je vous le dis franchement : certaines réponses font froid dans le dos.Nous avons aussi abordé le rôle de Brigitte Macron dans cette construction identitaire et politique, la manière dont leur relation – hors normes – a été instrumentalisée dans un récit médiatique. Et puis il y a cette comparaison troublante avec Trump, où le déni devient une stratégie de gouvernement, où le narcissisme n'est plus une tare mais une posture de conquête.J'ai questionné Marc sur l'avenir, sur l'écologie, sur le désintérêt des élites pour le bien commun. C'est un épisode dense, intense, mais nécessaire. Parce que les élections approchent, parce que le choix de nos dirigeants ne peut plus être pris à la légère, parce qu'on a besoin de comprendre ce qu'on vit pour pouvoir y faire face.Merci Marc pour ta clarté, ton engagement, et ta capacité à mettre des mots justes sur des phénomènes complexes.5 citations marquantes« Ce n'est pas le pouvoir qui pervertit, ce sont les pervers qui sont attirés par le pouvoir. »« Macron fait exactement l'inverse de tout ce qu'il dit. »« La pensée perverse au pouvoir, c'est une stratégie de domination fondée sur le déni. »« Le pervers narcissique séduit pour mieux dominer. »« Ce n'est pas un président, c'est un imposteur habillé d'empathie. »10 questions structurées posées dans l'interviewPourquoi avoir choisi d'étudier la perversion narcissique ?Comment passe-t-on de cette étude à un livre sur le pouvoir ?Qu'est-ce que la perversion narcissique selon la définition psychanalytique ?Pourquoi ce terme est-il souvent mal utilisé aujourd'hui ?Macron incarne-t-il cette pensée perverse ?Quelle est la différence entre Macron et Trump dans leur rapport au pouvoir ?Le pouvoir pervertit-il ou attire-t-il les pervers ?Peut-on diagnostiquer quelqu'un à distance ?Quel rôle joue Brigitte Macron dans cette dynamique ?Le système politique français favorise-t-il l'émergence de tels profils ?Timestamps clés pour YouTube00:00 Introduction par Grégory Pouy02:25 Début de l'interview avec Marc Joly04:00 De la perversion narcissique à la pensée au pouvoir07:00 Définition de la perversion narcissique13:00 Le pouvoir attire-t-il les pervers ?20:00 Emmanuel Macron : manipulation et disqualification30:00 Parallèle entre Macron et les relations toxiques45:00 Trump et le narcissisme grandiose56:00 Déni pervers et politique actuelle01:03:00 Le rôle du couple Brigitte-Emmanuel Macron Suggestion d'autres épisodes à écouter : #333 Tout comprendre sur l'emprise et les pervers narcissiques avec Anne-Clotilde Ziegler (https://audmns.com/AGugdzB) #314 Sortir du chaos et comprendre ce qui se joue en politique (partie 2) avec Raphael Llorca (https://audmns.com/PrcRrZy) #186 Quel nouveau modèle pour la France avec David Djaiz (https://audmns.com/GSOSydk)Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

PodDev
Programmez! podcast 74 : Moderniser ses applications : entre héritage et innovation (avec Julien Villeneau de Talan)

PodDev

Play Episode Listen Later May 27, 2025 32:40


Nous recevons Julien Villeneau de Talan pour parler de modernisation des applications, entre héritage et innovation. D'ici 2028, les applications cloud-native deviendront la norme. Selon IDC, 90 à 95 % des nouvelles applications seront cloud-native d'ici 2025. Parallèlement, Gartner prévoit qu'en 2028, plus de 50 % des entreprises utiliseront des plateformes cloud sectorielles pour accélérer leurs initiatives commerciales. Cette transformation impose aux organisations de moderniser leur parc applicatif pour rester compétitives. Mais moderniser ne signifie pas nécessairement tout réécrire. Comment faire évoluer ses applications en douceur, sans compromettre ce qui fonctionne ? Quels choix technologiques permettent de concilier stabilité, scalabilité et innovation ?Un podcast du magazine Programmez en partenariat avec Microsoft FranceHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Zone Parallèle  | CJMD 96,9 FM LÉVIS | L'ALTERNATIVE RADIOPHONIQUE
Zone Parallèle - Le jour ou la terre s'arrêta

Zone Parallèle  | CJMD 96,9 FM LÉVIS | L'ALTERNATIVE RADIOPHONIQUE

Play Episode Listen Later May 25, 2025 4:04


Phénomène de sphere. Zone ParallèleUn liens avec l'inconnuUfologie|SCIENCE|PARANORMAL|INEXPLIQUÉAnimé par Carole Lauzéhttps://www.facebook.com/zoneparallelehttps://www.facebook.com/SteveZ582https://www.zoneparallele.com/https://twitter.com/zoneparallelehttps://www.youtube.com/@zoneparallele Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Zone Parallèle  | CJMD 96,9 FM LÉVIS | L'ALTERNATIVE RADIOPHONIQUE

La petite voix ou notre sois supérieur. Zone ParallèleUn liens avec l'inconnuUfologie|SCIENCE|PARANORMAL|INEXPLIQUÉAnimé par Carole Lauzéhttps://www.facebook.com/zoneparallelehttps://www.facebook.com/SteveZ582https://www.zoneparallele.com/https://twitter.com/zoneparallelehttps://www.youtube.com/@zoneparallele Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Zone Parallèle  | CJMD 96,9 FM LÉVIS | L'ALTERNATIVE RADIOPHONIQUE

Signalement phénomène avec des traces de terre séché. Zone ParallèleUn liens avec l'inconnuUfologie|SCIENCE|PARANORMAL|INEXPLIQUÉAnimé par Carole Lauzéhttps://www.facebook.com/zoneparallelehttps://www.facebook.com/SteveZ582https://www.zoneparallele.com/https://twitter.com/zoneparallelehttps://www.youtube.com/@zoneparallele Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

C dans l'air
Et maintenant...le retour du bagne ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 21, 2025 63:35


C dans l'air du 21 mai 2025 : Le retour du bagne ?Dans les colonnes du Journal du dimanche, le ministre de la Justice a évoqué samedi sa volonté de créer un quartier de haute sécurité au sein de la future prison de Saint-Laurent-du-Maroni en Guyane afin de "mettre hors d'état de nuire les profils les plus dangereux du narcotrafic". Sur les 495 places prévues dans cette future prison, 60 seront réservées à des pontes du narcotrafic, a indiqué le garde des Sceaux, et "quinze places" seront "dédiées aux islamistes/ radicalisés" condamnés pour terrorisme djihadiste, un profil de détenu inexistant en Guyane. De quoi laisser entendre que certains pourraient être transférés depuis l'Hexagone. Plusieurs élus locaux et la collectivité territoriale de Guyane ont alors dénoncé un projet évoquant un "retour du bagne" à Saint-Laurent-du-Maroni, deuxième ville de département amazonien et ex-colonie pénitentiaire. Face à la levée de boucliers qui a suivi ses premières déclarations, Gérald Darmanin a précisé lundi que ce quartier de haute sécurité, le troisième de ce type annoncé en France pour accueillir les prisonniers les plus dangereux, n'aurait pas vocation à accueillir des détenus venus de l'Hexagone.Un début de polémique qui survient alors que le secteur pénitentiaire est secoué par de nombreux débats et inquiétudes, sur fond de surpopulation carcérale. 82 921 détenus sont actuellement recensés dans les prisons françaises pour 62 358 places, soit une densité carcérale qui dépasse les 150 %. À ce sujet, la semaine dernière, Emmanuel Macron s'est dit ouvert à la location de places de prison à l'étranger. Dans son dernier rapport d'activité annuel, publié ce 21 mai, la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) dénonce un "délaissement coupable" à tous les niveaux et étrille certaines décisions du garde des Sceaux. "Je parle d'un État qui abandonne à la fois, ses détenus et ses fonctionnaires" affirme Dominique Simonnot qui s'indigne du niveau de surpopulation carcérale et d'un manque de surveillants.Selon la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, il manque 7 000 gardiens de prison. Mais le secteur pénitentiaire peine à recruter de nouveaux agents alors que ceux en poste s'inquiètent d'une dégradation de leur sécurité au sein des établissements mais aussi à l'extérieur, après la série d'attaques menée depuis mi-avril contre des prisons, des agents de l'administration pénitentiaire, leurs domiciles et leurs véhicules.Parallèlement un conseil de Défense a lieu ce mercredi 21 mai, avec au menu, un rapport des renseignements évaluant la lutte contre le "séparatisme islamiste". L'Elysée envisage de nouvelles mesures pour lutter contre "l'entrisme islamiste".Alors quelle est la situation dans les prisons françaises ? Quel est le projet envisagé par le ministre de la Justice en Guyane ? Que contient le rapport des renseignements, au cœur du conseil de défense ?LES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Alain BAUER - Professeur de criminologie – CNAM- Mathieu DELAHOUSSE - Grand reporter - Le Nouvel Obs - Evelyne SIRE-MARIN - Magistrate honoraire, vice-présidente de la Ligue des Droits de l'Homme

C dans l'air
Trump a-t-il lâché Netanyahu ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 20, 2025 63:36


C dans l'air du 20 mai 2025 : Trump a-t-il lâché Netanyahu ? Critiqué pour son blocus total de la bande de Gaza depuis onze semaines, Israël a laissé entrer ce mardi "une centaine de camions" dans l'enclave palestinienne. Un faible nombre - après les 9 camions d'hier - qui est loin d'apaiser les craintes de l'ONU et de nombreuses ONG, qui avertissent depuis des mois du risque de famine à Gaza. Nourriture, eau potable, carburant, médicaments... Depuis le 2 mars, pas une seule entrée d'aide alimentaire n'était parvenue à Gaza, provoquant des situations graves de malnutrition et de famine dans l'enclave dévastée par un an et demi de guerre. "Deux millions de personnes sont affamées à Gaza", a alerté hier l'Organisation mondiale de la santé. Parallèlement l'armée israélienne continue sa vaste offensive terrestre dans l'enclave palestinienne, causant de nombreux morts et des déplacements massifs de la population. Avec un objectif clair : "Nous sommes engagés dans des combats intenses et à grande échelle à Gaza, et nous avançons. Nous avons l'intention de prendre le contrôle de tout le territoire" a expliqué hier le Premier ministre Benyamin Netanyahu. Son ministre des Finances, Bezalel Smotrich, a déclaré de son côté : "Israël va détruire tout ce qui reste de la bande de Gaza".Un jusqu'au-boutisme du gouvernement israélien qui est dénoncé sur la scène internationale. Hier, dans un communiqué commun, 23 pays occidentaux ont critiqué sévèrement les modalités de l'aide. Dans un autre, la France, le Royaume-Uni et le Canada ont menacé de prendre des mesures concrètes, pour ne pas rester "les bras croisés pendant que le gouvernement Netanyahu poursuit ces actions scandaleuses". Mais lesquelles ? Au micro de France Inter ce mardi matin, le ministre des Affaires étrangères a évoqué la proposition des Pays-Bas de réexaminer "l'accord d'association entre l'Union européenne et Israël, et en particulier (celui) de son article 2 qui dit que chacune des deux parties, l'Europe et Israël, doit respecter les droits de l'homme". Jean-Noël Barrot a également assuré que la France travaillait sur le dossier d'une reconnaissance de l'État palestinien. "On ne peut pas laisser aux enfants de Gaza en héritage la violence et la haine. Donc il faut que tout cela cesse et c'est pourquoi nous sommes déterminés à reconnaître l'Etat de Palestine". Ceci devrait intervenir lors de la conférence internationale coprésidée par la France et l'Arabie Saoudite pour relancer une solution pacifique au conflit israélo-palestinien dite "à deux Etats", qui se tiendra du 17 au 20 juin.Dans la communauté internationale, les appels à des sanctions se multiplient, et même les principaux alliés d'Israël commencent à prendre leurs distances face à l'ampleur du massacre. La clé est-elle entre les mains de Donald Trump ? Si les États-Unis n'ont signé aucun des communiqués d'hier, l'administration Trump a sans doute joué un rôle dans la décision de reprendre cette aide limitée. Ces dernières semaines les signes de tension se sont multipliées entre Washington et Israël. Il y a eu des négociations directes entre les États-Unis et le Hamas qui ont permis la libération de l'otage américano-israélien Edan Alexander, les pourparlers avec l'Iran sur le dossier nucléaire, la trêve avec les Houthis, la levée des sanctions contre la Syrie ainsi que la décision de Donald Trump de rencontrer al-Charaa alors qu'il a exclu Israël de sa tournée au Moyen-Orient. Selon le Washington Post hier, des proches du président américain ont également averti les responsables israéliens qu'ils risquaient de perdre le soutien de l'administration américaine s'ils ne mettaient pas fin à la guerre alors que des négociations entre Israël et le Hamas se tiennent depuis vendredi à Doha, pour un arrêt des combats et la libération des otages.L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1 218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP, qui s'appuie sur des données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, parmi lesquelles 34 ont été déclarées mortes par l'armée.LES EXPERTS :- Anthony BELLANGER - Éditorialiste à France Info TV, spécialiste des questions internationales- Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de Libération, ex-correspondante à Jérusalem de 2000 à 2003- Agnès LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l'IREMMO, Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste les enjeux internationaux

Finary Talk
Les inquiétants parallèles entre 1929 et aujourd'hui | HISTOIRE DE CRISE

Finary Talk

Play Episode Listen Later May 19, 2025 22:05


Les histoires de 28 Minutes
Prostitution des mineures / Une tournée diplomatique très intéressée pour Trump ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later May 15, 2025 46:20


L'émission 28 minutes du 15/05/2025 Plongée au cœur de la prostitution des mineuresJennifer Pailhé est mère d'une victime de prostitution des mineurs. En 2019, elle crée l'association “Nos Ados Oubliés”, qui accompagne et aide les victimes de prostitution et leurs familles. Le journaliste Claude Ardid enquête depuis 2018 sur ce sujet. En février, il publie avec sa consœur Nadège Hubert "À cœurs perdus - Enquête sur la prostitution des mineurs", un livre qui décrypte l'ampleur de ce fléau en France. Claude Ardid et Jennifer Pailhé se rejoignent sur l'abaissement inquiétant de la moyenne d'âge des victimes mineures des proxénètes, qui se décale vers "14-15 ans, et certaines sont âgées d'à peine 11 ou 12 ans". Tous deux pointent les manquements de l'Aide sociale à l'enfance, faisant office de "centres de recrutement" pour les réseaux de prostitution, l'impact du numérique et le manque de volonté politique pour endiguer le phénomène. L'État estime que 60 % des Françaises en situation de prostitution sont mineures, Claude Ardid estime qu'elles sont 20 000 en France.Donald Trump dans les pays du Golfe :  une tournée diplomatique très intéressée ?Mardi 13 mai, Donald Trump, accompagné des patrons de la tech américaine, a entamé la première tournée diplomatique de son mandat. Comme en 2017, il a choisi le Moyen-Orient, en enchaînant les visites d'abord en Arabie saoudite, puis au Qatar et aux Émirats Arabes Unis. L'un des principaux enjeux de cette tournée est d'engranger des investissements aux États-Unis, avec notamment un contrat de vente d'armes de 142 milliards de dollars noué avec Mohammed ben Salmane, le prince héritier saoudien. Mais pour Donald Trump, qui se rêve en faiseur de paix, impossible d'ignorer les dossiers diplomatiques. Mardi, il a annoncé la levée des sanctions américaines imposées à la Syrie après une rencontre avec Ahmed al-Charaa, le président syrien par intérim, lui demandant en échange de “rejoindre les accords d'Abraham”, donc de normaliser ses relations avec Israël. Parallèlement, lundi 12 mai, il a négocié directement avec le Hamas la libération d'un otage israélo-américain, Edan Alexander. Il a également annoncé vouloir "prendre" Gaza pour en faire une "zone de liberté", mettant ainsi Israël dans une position délicate alors que l'État hébreu est décrié à l'international pour son intensification de la guerre à Gaza. Le Moyen-Orient est-il le terrain de jeu idéal de Donald Trump pour passer ses deals ? Son voyage est-il embarrassant pour le gouvernement israélien ? On en débat avec David Rigoulet-Roze, chercheur associé à l'IRIS, spécialiste de la péninsule arabique ; Maya Khadra, enseignante et journaliste, spécialiste du Moyen-Orient et Amy Greene, politologue, spécialiste de la politique des Etats-Unis.Enfin, Xavier Mauduit reviendra sur le Code noir, un texte de loi qui régissait l'esclavage en France et qui n'est toujours pas formellement aboli ! Marie Bonnisseau nous emmène en Corrèze, où des millions de moustiques sont relâchés pour lutter contre… les moustiques. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 15 mai 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
[Débat] Donald Trump dans les pays du Golfe : une tournée diplomatique très intéressée ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later May 15, 2025 23:07


L'émission 28 minutes du 15/05/2025 Donald Trump dans les pays du Golfe :  une tournée diplomatique très intéressée ?Mardi 13 mai, Donald Trump, accompagné des patrons de la tech américaine, a entamé la première tournée diplomatique de son mandat. Comme en 2017, il a choisi le Moyen-Orient, en enchaînant les visites d'abord en Arabie saoudite, puis au Qatar et aux Émirats Arabes Unis. L'un des principaux enjeux de cette tournée est d'engranger des investissements aux États-Unis, avec notamment un contrat de vente d'armes de 142 milliards de dollars noué avec Mohammed ben Salmane, le prince héritier saoudien. Mais pour Donald Trump, qui se rêve en faiseur de paix, impossible d'ignorer les dossiers diplomatiques. Mardi, il a annoncé la levée des sanctions américaines imposées à la Syrie après une rencontre avec Ahmed al-Charaa, le président syrien par intérim, lui demandant en échange de “rejoindre les accords d'Abraham”, donc de normaliser ses relations avec Israël. Parallèlement, lundi 12 mai, il a négocié directement avec le Hamas la libération d'un otage israélo-américain, Edan Alexander. Il a également annoncé vouloir "prendre" Gaza pour en faire une "zone de liberté", mettant ainsi Israël dans une position délicate alors que l'État hébreu est décrié à l'international pour son intensification de la guerre à Gaza. Le Moyen-Orient est-il le terrain de jeu idéal de Donald Trump pour passer ses deals ? Son voyage est-il embarrassant pour le gouvernement israélien ? On en débat avec David Rigoulet-Roze, chercheur associé à l'IRIS, spécialiste de la péninsule arabique ; Maya Khadra, enseignante et journaliste, spécialiste du Moyen-Orient et Amy Greene, politologue, spécialiste de la politique des États-Unis.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 15 mai 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Activer l'économie circulaire
#83 - Comment faciliter l'adoption du réemploi par les familles ? avec Ma Bonne Etoile

Activer l'économie circulaire

Play Episode Listen Later May 14, 2025 48:20


Bienvenue sur la Radio Circulab (ex Activer l'Economie Circulaire) Cette semaine, Justine vous partage le parcours d'Elisabeth et Nicolas Soubelet, un couple franco-américain qui a décidé de faire de l'impact positif leur moteur de vie et d'entreprise. Après des carrières variées – l'un ingénieur dans l'automobile, l'autre sage-femme – et une expérience de vie en Turquie qui a bouleversé leur rapport à la consommation et aux déchets, ils se sont lancés dans l'aventure entrepreneuriale il y a 12 ans avec Ma Bonne Étoile !Leur mission ? Aider les familles à réduire leurs déchets simplement à la maison. Tout a commencé avec un constat face aux poubelles familiales, débordantes de gourdes de compote à usage unique. Ils ont alors eu l'idée de créer la gourde à compote réemployable Squiz, un produit pratique conçu pour être ouvert, rempli, lavé et réutilisé encore et encore. Ils insistent sur le concept de réemploi, où le produit est pensé dès le départ pour un usage répété, privilégiant une production locale et des matériaux durables autant que possible.Au-delà de la gourde Squiz, qui s'est vendue à plus de 2 millions d'exemplaires et est restée leur produit phare pendant 8 ans, l'aventure s'est enrichie avec le développement de nouveaux contenants et accessoires bébé sous la marque Squiz, et la création de la marque FillGood pour des produits zéro déchet comme des lunchbox et gourdes en verre fabriquées en France, ainsi que des sacs à vrac.Ont-ils rencontré des embûches ? Oui naturellement !Pourquoi et comment ont-ils repensé leur modèle et même réduit la voilure ? Pourquoi et comment se sont-ils diversifiés, notamment vers le marché B2B des cadeaux d'entreprise et objets promotionnels ?Quelle est leur stratégie de communication unique pour convaincre les consommateurs ?Quel est le vrai problème entre l'usage unique et le matériau ?Parallèlement, ils ont développé une seconde activité avec 5 Étoiles Consulting, où ils agissent comme mentors, partageant leur expérience d'entrepreneurs à impact pour aider d'autres structures, notamment celles de l'Économie Sociale et Solidaire (ESS), à devenir plus responsables et respectueuses.Cet épisode est bien plus qu'un simple récit d'entreprise. Il est riche en apprentissages pratiques, en réflexions profondes sur l'économie circulaire et l'impact, et en moments d'émotion sincère...Pour aller plus loin : Baladez-vous sur notre site internet (tout neuf) ; Téléchargez nos outils sur la Circulab Academy ; Inscrivez-vous à notre newsletter ; Envoyez-nous vos retours ou suggestions sur Linkedin : Justine Laurent et Brieuc Saffré. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
Julia Cagé - Guerre commerciale: et maintenant le cinéma!

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 7, 2025 11:51


C dans l'air l'invitée du 6 mai 2025 : Julia Cagé, économiste, professeure d'économie à Sciences Po Paris, Prix du meilleur économiste européenAprès un peu plus de cent jours de deuxième présidence Trump, le commerce mondial est suspendu aux décisions erratiques du président américain en matière de droits de douane. Les conséquences s'en font sentir pour les entreprises françaises, qui tentent de se projeter dans un monde instable et incertain.Donald Trump ouvre un nouveau front dans sa guerre commerciale. Le président américain a annoncé dimanche 4 mai "entamer immédiatement le processus d'instauration de droits de douane de 100%" sur les films diffusés aux Etats-Unis mais produits à l'étranger. "L'industrie cinématographique américaine est en train de mourir très rapidement (...) Hollywood et de nombreuses autres régions des Etats-Unis sont dévastées", a-t-il justifié sur son réseau Truth Social."D'autres pays offrent toutes sortes d'incitations pour attirer nos cinéastes et nos studios loin des Etats-Unis", a-t-il assuré. Parallèlement, à l'occasion du sommet “Choose Europe for science”, lundi 5 mai, à La Sorbonne, Ursula von der Leyen a annoncé une "nouvelle enveloppe de 500 millions d'euros" pour attirer les chercheurs américains, menacés par la politique de Donald Trump

Les interviews d'Inter
Sebastião Salgado : "J'ai vu la vie revenir et ça m'a donné une envie folle de photographier à nouveau"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later May 3, 2025 11:47


durée : 00:11:47 - L'invité de 7h50 du week-end - Le travail du célèbre photographe brésilien Sebastião Salgado est exposé aux Franciscaines de Deauville jusqu'au 1er juin dans le cadre d'une rétrospective. Parallélement, les oeuvres de son fils Rodrigo, atteint de trisomie 21, seront exposés du 24 mai au 31 juillet à Reims.

Les Grandes Gueules
La sonnette d'alarme du jour - Marc Touati, économiste : "On favorise l'économie parallèle en fermant les fleuristes. Il faut regarder la réalité en face, la France va mal, le chômage explose et c'est extrêmement dangereux" - 3

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Apr 30, 2025 1:12


Aujourd'hui, Fatima Aït-Bounoua, Antoine Diers et Didier Giraud débattent de l'actualité autour d'Olivier Truchot.

C dans l'air
Trump s'impatiente, Poutine joue la montre - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Apr 28, 2025 64:01


C dans l'air du 28 avril 2025 - Trump / Zelensky : ce qu'ils se sont dit...Vladimir Poutine a annoncé ce lundi un cessez-le-feu sur le front en Ukraine du 8 au 10 mai, à l'occasion des 80 ans de la victoire contre l'Allemagne nazie, tout en prévenant que Moscou répliquera "en cas de violation" par Kiev de cette trêve. "À partir de minuit entre le 7 et le 8 mai, et jusqu'à minuit entre le 10 et le 11 mai, la partie russe annonce un cessez-le-feu", a indiqué le Kremlin dans un communiqué. "En cas de violation du cessez-le-feu par la partie ukrainienne, les forces armées russes fourniront une réponse adéquate et efficace", a-t-il ajouté. Parallèlement, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a posé, comme condition – à toute discussion – avec Kiev la reconnaissance par la communauté internationale de l'annexion russe de la Crimée et d'autres régions ukrainiennes. Ces déclarations surviennent au moment où les négociations sur l'Ukraine entrent dans une "semaine cruciale" selon Washington. La veille le président américain avait exhorté son homologue russe avec qui il a effectué un rapprochement spectaculaire depuis son retour à la Maison-Blanche, d'"arrêter de tirer". "Asseyez-vous et signez l'accord", avait déclaré dimanche soir Donald Trump sur le tarmac de l'aéroport de Morristown, à Bedminster, dans le New Jersey. Dans le même temps, Donald Trump avait estimé que Volodymyr Zelensky était prêt à céder sur le sujet de la Crimée, annexée illégalement par la Russie en 2014. "Je pense que oui. La Crimée, c'était il y a douze ans", a-t-il affirmé, en réponse à la question de savoir s'il pensait que Volodymyr Zelensky, avec qui il s'est entretenu samedi en marge des obsèques du pape François au Vatican, était prêt à "abandonner" ce territoire.Même si Kiev s'est jusqu'ici refusé à l'idée d'abandonner la péninsule et à faire des concessions territoriales, Washington continue à avancer cette possibilité comme prémices à un plan de paix avec Moscou, largement défavorable à Kiev. Dans une interview accordée au magazine Time, Donald Trump a également une fois de plus accusé Kiev d'avoir déclenché la guerre, citant ses ambitions de rejoindre l'Otan et indiquant : "La Crimée restera sous la domination de la Russie". Le plan de paix, selon les projets de l'administration américaine, comprendrait également un gel avec la ligne de front. Une nouvelle fois, Washington fait donc preuve d'un biais pro-Poutine flagrant, avec des arrière-pensées économiques puisque les États-Unis se disent prêts à lever les sanctions contre la Russie : à savoir reprendre le business. Côté russe, la Crimée représente le trophée que Vladimir Poutine voudrait pouvoir brandir le 9 mai prochain, pour le 80eme anniversaire de la victoire de l'Armée rouge dans la grande guerre patriotique. Inacceptable jusqu'à présent pour Kiev pour qui la Crimée est, comme pour Moscou, un enjeu aussi bien stratégique que symbolique. Alors le président des États-Unis qui souffle le chaud et le froid entend-il forcer la main de son homologue ukrainien ? Qu'en pensent les Européens ? Si l'Ukraine veut poursuivre la guerre sans le soutien américain, que fera l'Europe ? Enfin alors que la Corée du Nord a confirmé avoir envoyé des forces armées en Ukraine, avec pas moins de 14 000 soldats nord-coréens mais aussi des millions de munitions, quelle est la puissance militaire de l'armée de Kim Jong-un ? Que sait-on du déploiement des troupes nord-coréennes aux côtés des Russes ? Et quelle est la situation sur le front ?Nous avons rencontré des soldats ukrainiens qui reviennent du front.LES EXPERTS : - FRÉDÉRIC ENCEL - Docteur en géopolitique- Sciences Po Paris, auteur de La guerre mondiale n'aura pas lieu- JAMES ANDRÉ - Grand reporter - France 24- MARIE JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie - Le Monde - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense

C dans l'air
Trump/ Poutine : leur "deal" pour l'Ukraine - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Apr 25, 2025 64:15


C dans l'air du 25 avril 2025 : Trump/ Poutine : leur "deal" pour l'UkraineDonald Trump veut un cessez-le-feu, mais à quel prix ? Alors que la guerre se prolonge en Ukraine, le président américain veut imposer son plan de paix "cette semaine", mais semble perdre patience. “Vladimir, ARRÊTE !” s'est agacé jeudi le locataire de la Maison-Blanche sur sa plateforme Truth Social, après une nouvelle vague de frappes russes meurtrières sur l'Ukraine. C'est un "très mauvais timing", a écrit le républicain, qui annonçait quelques heures plus tôt qu'un accord avec la Russie était "très proche". Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov avait lui aussi assuré jeudi que la Russie était prête à un accord pour mettre fin au conflit "mais certains éléments spécifiques doivent encore être peaufinés", avait-il nuancé à la veille d'une nouvelle rencontre au kremlin entre Vladimir Poutine et l'émissaire de Trump Steve Witkoff.S'agit-il du sort de la Crimée, territoire ukrainien annexé par Moscou en 2014 ? Le président ukrainien le répète : il n'est pas question de céder sur la souveraineté ukrainienne. Accusé par Donald Trump de bloquer les négociations, Volodymyr Zelensky a répondu aux critiques en publiant sur Telegram une déclaration de l'administration Trump de 2018 s'opposant à l'annexion de la Crimée par Moscou. "L'Ukraine agira toujours en respectant sa Constitution et nous sommes absolument sûrs que nos partenaires, en particulier les États-Unis, agiront en suivant leurs décisions fortes", a écrit le président ukrainien. Mercredi, après la défection de Marco Rubio, chef de la diplomatie américaine, de la rencontre de concertation prévue entre les États-Unis l'Ukraine et l'Europe à Londres, Donald Trump avait publié un long message dans lequel il avait fait porter la responsabilité du blocage actuel des tractations à Volodymyr Zelensky, dénonçant des positions incendiaires de son homologue ukrainien sur la Crimée "perdue depuis des années". Le même jour des fuites, dans la presse, ont révélé que Donald Trump serait prêt à reconnaître juridiquement la cession de la Crimée à la Russie, et peut-être aussi des régions de l'est de l'Ukraine, tout en refusant son entrée dans l'OTAN. Parallèlement Moscou a rappelé son opposition au maintien d'une armée ukrainienne forte et au déploiement de forces européennes comme garanties de sécurité. L'envoi de "forces de maintien de la paix" occidentales sur "des terres historiques russes» est un scénario qui "pourrait conduire à une confrontation directe entre l'OTAN et la Russie, voire à une troisième guerre mondiale à plus long terme", a mis en garde le secrétaire du Conseil de sécurité russe Sergueï Choïgou ce jeudi 24 avril.Et ce vendredi, dans une interview accordée au TIME, Donald Trump a déclaré que la Crimée "restera sous contrôle russe", tout en accusant l'Ukraine d'avoir déclenché la guerre lorsqu' "ils ont commencé à parler d'adhésion à l'Otan". Une nouvelle fois, Washington fait donc preuve d'un biais pro-Poutine flagrant, avec des arrière-pensées économiques puisque les États-Unis se disent prêts à lever les sanctions contre la Russie : à savoir reprendre le business. Côté russe, la Crimée représente le trophée que Vladimir Poutine voudrait pouvoir brandir le 9 mai prochain, pour le 80eme anniversaire de la victoire de l'Armée rouge dans la grande guerre patriotique. Inacceptable pour Kiev pour qui la Crimée est, comme pour Moscou, un enjeu aussi bien stratégique que symbolique. Pour l'heure les Européens demeurent silencieux. Mais si l'Ukraine veut poursuivre la guerre sans le soutien américain, que fera l'Europe ? Quel est le plan de Donald Trump pour l'Ukraine mais aussi en Iran ? LES EXPERTS : - Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU- Pierre HAROCHE - Maître de conférence en politique européenne et internationale - Université catholique de Lille - Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste les enjeux internationaux - Marie JEGO - Journaliste spécialiste de la Russie - Le MondePRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Le Cours de l'histoire
Portraits de familles 2/4 : Familles parallèles, les écarts d'une dynastie royale

Le Cours de l'histoire

Play Episode Listen Later Apr 22, 2025 58:43


durée : 00:58:43 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Les Bourbons ne sont ni les premiers ni les derniers souverains à fréquenter des maîtresses ou engendrer des bâtards. En revanche, d'Henri IV à Louis XVI, ces amantes et enfants illégitimes constituent, par glissements successifs, une famille parallèle à l'influence et aux pouvoirs accrus. - réalisation : Cassandre Puel - invités : Flavie Leroux  Historienne et chercheuse au Centre de recherche du château de Versailles

Livre international
Les fondements traditionnels et sociaux de l'écologie indienne

Livre international

Play Episode Listen Later Apr 19, 2025 4:33


Annie Montaut est linguiste de formation et spécialiste de la civilisation indienne. Son nouvel ouvrage Trois mille ans d'écologie indienne : Penser autrement la nature est un livre érudit et passionnant sur la pensée et les pratiques de l'écologie dans la civilisation indienne depuis ses lointaines origines. Entretien. Alors que l'Inde moderne est souvent montrée du doigt comme mauvais élève écologique à cause de ses records de pollution non-maîtrisée, les penseurs indiens n'ont cessé de réfléchir depuis des temps anciens sur les liens de l'homme avec son environnement. Faisant sienne l'affirmation de l'écologiste indienne Vandana Shiva selon laquelle l'Inde est dans ses « principes civilisationnels profonds » une civilisation fondamentalement écologique dans la mesure où elle ne sépare pas l'être humain des autres êtres vivants, l'essayiste Annie Montaut revient dans son nouvel opus sur les tenants et les aboutissants de la pensée écologique indienne. Le hiatus et le prolongement entre les fondements philosophiques et les pratiques écologiques contemporaines sont le sujet de ces pages.RFI : Comment est née l'idée de ce livre ?Annie Montaut : L'idée, elle est née, il y a très longtemps. Ce n'était pas l'idée d'un livre, c'était d'abord un intérêt, qui a été suscité, je dirais, dès mon arrivée en Inde où j'ai travaillé entre 1981 et 1987 en tant qu'enseignante dans une université à New Delhi. Il se trouve qu'à l'université j'étais collègue de Maya Jani qui était la secrétaire d'une association qui s'appelle « Navdanya ». C'est l'association de Vandana Shiva, connue pour son combat contre le brevetage des semences et pour avoir placé la femme et l'écologie au cœur du discours sur le développement moderne. J'ai donc connu très rapidement Vandana Shiva, en fait dès mon arrivée en Inde en 1981. A la suite, j'ai rencontré l'écologiste gandhien Anupam Mishra, qui, lui aussi, a beaucoup contribué à mener à bien ma réflexion sur les stratégies de protection de l'environnement en Inde. Mishra est l'homme de l'eau, de collecte, de gestion et de préservation de l'eau en milieu aride, notamment au Rajasthan. Quant à l'écologie tout court, pour ça il a fallu que j'aille puiser dans mon archéologie personnelle, familiale en particulier. Je suis d'origine rurale, à seulement deux générations. J'ai eu aussi un père qui m'a beaucoup sensibilisé aux dégradations commises dans nos campagnes françaises dès les années 1950. Ce livre est un mix de tout ça. C'est vrai qu'il y a beaucoup de militantisme dans ces pages, mais il y a aussi l'envie de faire découvrir ce qui se passait en Inde dans ce domaine à un public non-spécialisé, c'est-à-dire à d'autres que des indologistes.Annie Montaut, vous convoquez la linguistique, la littérature, la philosophie, les arts de l'Inde antique pour montrer que la conscience écologique existait en Inde depuis les débuts de la civilisation indienne. Mais vous dîtes aussi qu'en Inde il n'y avait pas de mots pour désigner autrefois l'environnement ou l'écologie. C'est plutôt paradoxal, non ?Non, non, si vous y réfléchissez, le mot « écologie » est moderne, le mot « environnement » au sens qu'il a aujourd'hui, c'est aussi un néologisme.  Donc, je pense que dans aucune culture traditionnelle, qu'elle soit orientale ou occidentale, il n'y avait pas de mot jusqu'à encore très récemment pour désigner ce qu'on appelle la discipline écologique ou environnementale. Oui, maintenant,  il y a des mots pour le dire ces choses-là. En Inde aussi, où on emploie beaucoup la terminologie anglaise. Le mot « environment » est couramment utilisé, « ecology » un peu moins. Il existe aussi des mots en hindi, souvent des mots savants que personne dans la rue n'emploie, mais qui sont des calques de l'« environment » anglais. On dira, par exemple, paristhiti, qui signifie la nature qui est autour, dont on est par définition extérieur, à l'écart, alors que selon la vision qui est particulièrement prégnante en Inde, l'homme n'est pas à l'extérieur de quelque chose qu'on appelle « nature » et qui nous environnerait. L'homme n'en est pas le maître, mais il en fait partie.La question fondamentale qui se pose alors : comment les Indiens pensent la nature ? C'est un sujet auquel vous avez consacré tout un chapitre de votre livre. Pourriez-vous nous en parler ?En Occident comme en Inde, avant « environment », on avait « nature » et « culture ». Chez nous, en Occident, les deux concepts s'opposent. Même linguistiquement, si les deux mots ont les mêmes suffixes, leurs racines sont différentes. En Inde, ça ne se passe pas du tout comme ça. Lexicalement déjà, dans les langues indo-aryennes, le mot pour dire « nature », c'est prakriti et sanskriti pour « culture ». Les deux mots sont formés sur une base verbale commune : kri. Ils sont construits à partir des préfixes différents, mais qui ne sont pas opposés. Le préfixe du mot signifiant la nature en langues indiennes désigne un mouvement dynamique, un développement interne, et le préfixe pour culture désigne son ordonnancement. Quant à la racine, commune aux deux termes, c'est une forme nominale du verbe « agir », un agir qui veut dire perfectionnement dans le cas de la culture et qui conçoit la nature comme un réservoir d'énergies libres. Moi, j'ai trouvé extrêmement intéressant que « nature » et « culture » soient les deux versants du même « agir ». Dans la tradition classique indienne, la nature est pensée comme l'amont de la culture, dans un même mouvement de l'énergie de création.Autrement dit, comme vous l'expliquez, nature et culture sont interconnectées dans la pensée indienne...Dans la conception indienne, les deux phénomènes se posent en partenariats. Ils sont interconnectés au sein d'un cosmos dans lequel l'homme fait partie et où les vivants acquièrent leur complétude dans leur interdépendance. Cette vision de l'interconnexion a été élaborée depuis des millénaires dans la pensée philosophique, spéculative et mystique indienne. On peut parler d'autant plus de l'interconnexion que l'ensemble du monde matériel procède des mêmes éléments fondamentaux. Il y a la terre, l'air, l'eau, le feu, le ciel, et tout est issu de ces éléments de base. L'être humain, il est formé des mêmes cinq éléments. L'être végétal, pareil. L'être animal, pareil. Tout le monde est formé de ces cinq éléments et on ne peut donc pas dissocier l'être humain, du milieu végétal, aquatique et aérien dont il fait aussi partie.Enfin, diriez-vous que cette vision plurimillénaire d'une création interconnectée continue de nourrir la pensée écologique indienne d'aujourd'hui ?C'est une question super difficile parce qu'il y a plusieurs écologies en Inde. Il y en a une qui m'a intéressée, c'est celle qui a donné lieu aux grands mouvements populaires et c'est celle qui a beaucoup contribué à faire connaître l'écologie indienne, en particulier la pensée dans ce domaine de Vandana Shiva à qui j'emprunte cette notion que la pensée indienne est fondamentalement écologique par sa philosophie de l'interconnexion généralisée. Parallèlement, vous avez ce qu'on appelle une écologie urbaine, qui n'a pas du tout les mêmes bases. Elle encourage, par exemple, la sanctuarisation de l'espace naturel sous forme de parcs naturels dont l'entrée est souvent payante, donc réservée à une élite argentée. Contrairement aux populations rurales, les défenseurs de cette écologie urbaine ne vivent pas l'idée de l'interconnexion de tous les vivants dans leur chair, tout simplement parce que quand on vit en ville, on ne voit plus la terre ! Mais comme l'Inde est encore largement rurale, la pensée de la nature et sa sauvegarde restent encore empreintes des idées traditionnelles d'interconnexion et de partenariat entre l'homme et son environnement.Peut-on dire que la rupture épistémologique en Inde dans son approche de la nature date de la période de la colonisation occidentale ?La colonisation a certes modifié en profondeur la vision indienne du monde et elle a eu des conséquences sur les pratiques écologiques comme dans d'autres domaines. Cette rupture coloniale a été largement documentée par une école qui s'appelle l'école des subalternistes. Ces derniers ont magnifiquement mis en lumière la schizophrénie entre des modes de pensée traditionnelle et des modes de pensée occidentale. La colonisation a été une entreprise de prédation avec ses exactions sur l'environnement au nom de la modernité, mais rien de commun avec ce qui s'est passé en Inde dans ce domaine après l'indépendance. La « révolution verte » des années 1970 a été le pas décisif pour modifier le rapport à la nature, avec un recours massif à l'agrochimie. En découle l'endettement des paysans qui sont obligés désormais d'acheter quantité de pesticides, d'herbicides et d'engrais chimiques. Ce changement de paradigme dans l'agriculture a entraîné dans son sillage la catastrophe de l'usine pétrochimique de Bhopal qui a endeuillé l'Inde en 1984. On a là un pays qui n'a rien à voir avec son écologie traditionnelle et ses décideurs jouent à fond le modèle développementaliste, qui est très critiqué par des écologistes indiens comme Anupam Mishra ou Vandana Shiva.Votre thèse sur la « vertuosité » de l'écologie indienne s'appuie sur les pratiques de sauvegarde de l'environnement au niveau des « grassroots », soit des populations de base. Pourriez-vous en citer quelques exemples saillants ?Ces pratiques ont la particularité d'émerger spontanément des besoins vitaux des populations marginalisées. Je pense aux habitants premiers qu'on appelle les « adivasis » qui, tout comme d'autres populations vivant dans des milieux fragiles, soit subdésertiques ou montagnards, défendent les ressources limitées dont ils dépendent pour leur survie. Elle est déterminée par l'entretien de leurs ressources, notamment en eau, en agriculture ou pour la chasse, car les « adivasis » chassent beaucoup. Les pratiques agroécologiques propres à ces communautés se caractérisent par une interaction basée sur le partenariat - et non sur la prédation - entre les acteurs et le milieu spécifique dans lequel ces derniers oeuvrent. Dans mon livre, j'ai évoqué longuement l'agropastoralisme, le respect de la forêt ou la métallurgie traditionnelle pratiquées par les communautés d'« adivasis », aux modes de vie particulièrement respectueux du vivant.Vous avez parlé aussi longuement des combats écologiques menés par les femmes indiennes, qui semblent jouer un rôle de premier plan dans ce domaine. L'exemple qui vient à l'esprit et qui est connu dans le monde entier, c'est le mouvement Chipko.En effet, les femmes furent au cœur de ce mouvement né dans les années 1970 pour la conservation des forêts en Inde. « Chipko » signifie littéralement « s'enlacer ». C'est ce que ces militantes ont fait en enlaçant les troncs des arbres de leur forêt pour empêcher les bûcherons missionnés par le gouvernement d'abattre les arbres. Elles ont effectivement réussi à stopper les tronçonneuses et le massacre programmé. Pourquoi ce sont les femmes qui étaient au premier plan ? En fait, dans la région des Himalayas, dans le nord de l'Inde où ce mouvement s'est déroulé, les hommes descendent en ville pendant la mousson pour trouver du travail qu'ils ne trouvent pas localement. C'était donc aux femmes restées sur place de prendre le flambeau. Elles l'ont fait avec courage et efficacité. Il faut dire que les femmes sont les premières concernées dans ces combats écologiques menaçant les ressources en eau ou en bois, indispensables pour la subsistance. Traditionnellement, en Inde, ce sont les femmes qui s'occupent du bétail. La forêt fournit du fourrage pour le bétail, du combustible pour cuisiner, elle est aussi le réservoir de plantes médicinales et de certaines plantes vivrières aussi. N'oublions pas les corvées d'eau ? Dans les villages indiens où l'eau courante n'arrive toujours pas, ce sont toujours des femmes qui sont obligées d'aller chercher de l'eau avec un pot sur la tête. L'économie vivrière étant très largement aux mains des femmes, ces dernières sont particulièrement sensibles aux menaces sur leurs ressources. Ce sont toujours les femmes qui ont mené la révolte contre les usines Coca-Cola parce qu'elles prenaient toute l'eau et l'empoisonnaient.Derrière votre célébration des pratiques écologiques indiennes, faites de combats et d'affirmation d'un modèle vertueux d'interaction entre l'homme et la nature basé sur partenariat et non prédation, difficile de ne pas lire une véhémente critique de la pensée écologique occidentale. L'écologie traditionnelle des pauvres pratiquée dans l'Inde des villages et des « adivasis » peut-elle être le modèle pour le monde ?  Elle peut évidemment, mais elle doit, si on ne veut pas, comme on le dit grossièrement, aller dans le mur. Ce ne sont certainement pas les techno-solutions qui vont permettre de reconstituer les sols abîmés dans le monde. L'écologie sera sociale ou ne sera pas comme l'a écrit l'écologiste belge Daniel Tanuro. En effet, on a besoin que se généralisent dans le monde des pratiques écologiques visant à préserver et à promouvoir une gestion holistique de la question de la protection de l'environnement, se substituant à la gestion aux visées prédatrices qui ne font que dégrader nos milieux vitaux. Cela dit, je ne voulais pas que mon livre soit une simple critique de l'occident, même si je critique un certain modèle de développement qui a bien sûr germé en Occident, mais qui n'a pas été adopté à travers tout le monde occidental. Il a été critiqué dès les années 1950 dans mon pays limousin où un chansonnier occitan, qui se faisait parfois porte-parole de la paysannerie française pour affirmer  qu'« épuiser la terre jusqu'à la rendre stérile » était comme « violenter une fille non-consentante ». Pour moi, ces propos ne sont pas sans rappeler les propos apocryphes du chef indien qui dans sa lettre apocryphe envoyée au président américain à la fin du XIXe siècle en apprenant qu'il allait devoir céder les terres de son peuple aux Etats-Unis, écrivait : « La terre n'appartient pas à l'homme, l'homme appartient à la terre ». Les résonances entre les propos du chanteur de mon pays limousin et ceux du chef indien sont la preuve que l'Occident est tout sauf monolithique.Propos recueillis par Tirthankar ChandaTrois mille ans d'écologie indienne : penser autrement la nature, de Annie Montaut, aux Éditions du Seuil, 235 pages, 23,50 euros.

C dans l'air
Trump: quand ça veut pas ... - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 64:45


C dans l'air du 18 avril 2025 : Trump: quand ça veut pas ...Le président américain est-il en train de prendre ses distances avec le conflit ukrainien ? "La guerre entre la Russie et l'Ukraine est la guerre de Biden, pas la mienne", a commenté Donald Trump en début de semaine sur son réseau Truth social, alors que le cessez-le-feu qu'il se vantait d'obtenir en 48 heures après son retour à la Maison-Blanche, puis en cent jours, ne se profile toujours pas à l'horizon, trois mois après le début de son deuxième mandat. Ce vendredi, Marco Rubio, le secrétaire d'État américain, a jugé nécessaire de "déterminer dans les prochains jours" si la paix est "faisable" en Ukraine. "Si ce n'est pas possible, nous devons passer à autre chose" car "les Etats-Unis ont d'autres priorités", a lâché le secrétaire d'Etat américain à quelques journalistes au pied de son avion à l'aéroport parisien du Bourget.Mercredi et jeudi, le chef de la diplomatie américaine a participé à une série de réunions à Paris, accompagné de Steve Witkoff, l'envoyé spécial de Donald Trump. Américains, Ukrainiens, Français, Britanniques et Allemands étaient dans la capitale afin d'évoquer un cessez-le-feu entre Kiev et Moscou. "Je pense que le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne peuvent nous aider, faire avancer les choses et nous rapprocher d'une résolution. J'ai trouvé leurs idées très utiles et constructives", a commenté le chef de la diplomatie américaine. "À la marge, nous serons prêts à aider quand vous serez prêts à la paix mais nous n'allons pas poursuivre cet effort pour des semaines et des mois", a-t-il également prévenu, en rappelant que cette guerre, déclenchée en février 2022, "se déroule sur le continent européen".Parallèlement, les États-Unis ont voté mercredi pour la deuxième fois en deux mois contre une résolution des Nations unies condamnant la guerre d'agression russe à grande échelle menée contre l'Ukraine depuis 2022, confirmant le renversement d'alliance initié par Donald Trump. Depuis son investiture en janvier dernier, le président Trump a opéré un rapprochement spectaculaire avec Vladimir Poutine et affirme œuvrer pour un cessez-le-feu rapide en Ukraine. Mais les négociations n'avancent guère. Kiev avait cédé à la pression américaine en acceptant une trêve inconditionnelle de 30 jours, rejetée depuis par la Russie. Steve Witkoff, émissaire spécial de Trump, a rencontré le président russe pour la troisième fois début avril.De son côté, la France a salué un "excellent échange" sur l'Ukraine à Paris dans un format "inédit" entre Américains, Ukrainiens, Français, Britanniques et Allemands, qui a "permis de converger" sur l'objectif d'une "paix solide" entre Kiev et Moscou. "Nous avons déclenché aujourd'hui à Paris un processus qui est positif et auquel les Européens sont associés", s'est félicitée la présidence de la République. Une nouvelle réunion des émissaires de ces cinq pays est prévue la semaine prochaine à Londres.D'ici là, cette année encore, les Ukrainiens se préparent à passer le week-end de Pâques dans un pays en guerre, bombardé sans relâche par la Russie. Ces derniers jours plusieurs grandes villes ont été frappées par des attaques russes. L'armée du Kremlin a notamment tiré le dimanche des Rameaux deux missiles Iskander sur Soumy. Le bilan est très lourd : 35 morts et plus de 130 blessés. Nos journalistes s'étaient rendus il y a quelques semaines dans la ville, où chaque jour plusieurs centaines de personnes sont en quête d'un abri après avoir fui les attaques de drones et les tirs d'artillerie devenus quotidiens pour les habitants des villages proches de la frontière.Alors les Etats-Unis sont-ils en passe de lâcher les négociations de paix sur l'Ukraine ? Plusieurs services de renseignement font état des milliers de soldats russes massés à la frontière. Vladimir Poutine se prépare-t-il à lancer une offensive majeure avant le 9 mai, date du 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale ? Face aux annonces des politiques de "monter en puissance" les cadences de productions d'armements, comment l'industrie française de la défense s'organise-t-elle ? LES EXPERTS :- GÉNÉRAL JEAN-PAUL PALOMÉROS - Ancien chef d'état-major, ancien commandant suprêmede la transformation de l'OTAN- ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales- ISBABELLE LASSERRE - Ancienne correspondante en Russie, correspondante diplomatique - Le Figaro - NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France

Revue de presse Afrique
À la Une: raz-de-marée électoral au Gabon

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 14, 2025 4:33


« Brice Clotaire Oligui Nguema vainqueur de la présidentielle avec 90,35 % des suffrages », constate le quotidien L'Union à Libreville.Un score « soviétique », commente le journal avec toutefois un bémol : « la participation finale de 70,4 % est loin de l'engouement attendu. (…) Un chiffre qui tranche avec les prévisions optimistes avancées la veille du scrutin. Le ministère de l'Intérieur attribue cette différence aux difficultés rencontrées par certains citoyens, notamment à l'étranger, pour exercer leur droit de vote. Des explications qui peinent à convaincre l'opposition, qui dénonce des irrégularités et un scrutin joué d'avance. Malgré ces critiques, la victoire d'Oligui Nguema ne souffre aucune contestation, affirme L'Union. Avec 575.222 voix en sa faveur, il écrase littéralement la compétition. Son principal adversaire, Alain Claude Bile by Nze, n'obtient que 3,02% des suffrages exprimés. Les autres candidats, relégués à des scores inférieurs à 1%, font office de figurants. »Reste que « Brice Clotaire Oligui Nguema entame donc son mandat avec un soutien populaire mitigé, estime L'Union. Il lui faudra regagner la confiance d'une partie des Gabonais et répondre aux défis économiques et sociaux auxquels le pays est confronté. La route vers la stabilité et la prospérité s'annonce longue et semée d'embûches. »Un immense défi…« C'est un raz-de-marée électoral pour Brice Clotaire Oligui Nguema », renchérit Gabonactu, qui apporte également quelques réserves : « derrière ce triomphe électoral se cachent d'immenses défis, pointe le site gabonais. Le Gabon est dans une situation économique préoccupante. La dette publique dépasse désormais 70 % du PIB, un niveau alarmant pour un pays dont l'économie repose majoritairement sur les exportations de pétrole et de minerais. Or, la volatilité des prix sur les marchés internationaux pourrait sérieusement compromettre les recettes publiques dans les années à venir. Le chômage reste endémique, notamment chez les jeunes. Les infrastructures de base — routes, hôpitaux, écoles — sont largement insuffisantes ou en délabrement. (…) Si les urnes ont donné leur verdict, les attentes de la population sont immenses, relève encore Gabonactu. La promesse d'un renouveau démocratique et économique devra rapidement se traduire en actions concrètes. Oligui Nguema qui a battu campagne sous le slogan de “Bâtisseur“ est désormais attendu au pied du mur. Transparence, justice sociale, lutte contre la corruption et relance de l'économie figurent parmi les priorités attendues. Brice Oligui Nguema a désormais les cartes en main. Reste à savoir s'il saura transformer ce plébiscite électoral en réussite politique et économique. »Gabon Review, autre site d'information gabonais pousse la critique avec cette question : « cette élection marque-t-elle un tournant démocratique ou bien n'est-elle qu'un habillage destiné à légitimer une reconduction maquillée ? Derrière la promesse de refondation, les pratiques, les réseaux et les logiques de pouvoir semblent toujours à l'œuvre. Le 12 avril 2025 devait signer la renaissance démocratique du Gabon. Mais pour beaucoup d'observateurs, le pays a peut-être simplement changé de façade, sans véritablement changer de cap. »Toujours des liens forts avec la France ?« Le positionnement sur la scène internationale de Brice Oligui Nguema est aussi très attendu. » C'est ce que relève Le Monde Afrique. « Son coup d'État (en 2023) a marqué une différence avec ceux des pays de l'Alliance des États du Sahel – Burkina Faso, Mali, Niger – dans la mesure où il n'a pas marqué de rupture avec l'ancienne classe politique, ni avec la France dans le but d'opérer un rapprochement avec Moscou. “Ses rapports avec les pays de l'AES sont bons, confirme une source (anonyme citée par Le Monde Afrique). Il a signé un important contrat avec une société burkinabé pour la construction de routes. Parallèlement, il s'est déjà rendu à quatre reprises en France, pays avec lequel il entend rester proche. Même s'il voue un culte au général de Gaulle, il attend de sa relation avec Paris qu'elle soit plus équilibrée“. »D'ailleurs, pointe Jeune Afrique, « Emmanuel Macron a appelé hier Brice Clotaire Oligui Nguema pour le féliciter. Les deux hommes avaient déjà échangé la veille, lorsque les premières tendances annonçaient déjà le président de la transition vainqueur du scrutin. Brice Clotaire Oligui Nguema en avait profité pour convier son homologue français à sa future investiture. Les deux dirigeants échangent régulièrement par téléphone. »Et Jeune Afrique de remarquer encore que « si les relations d'Emmanuel Macron ne sont pas au beau fixe avec certains chefs d'État du continent, le président français souhaite conserver avec le Gabon un lien fort. »

C dans l'air
Taxe Trump: la panique sociale - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Apr 7, 2025 63:25


C dans l'air du 7 avril 2025 - Taxe Trump: la panique socialeLa panique se propage sur les marchés financiers. Alors que les droits de douane annoncés par Donald Trump doivent entrer en vigueur ce mercredi, les principales Bourses mondiales continuent de plonger. Les places d'Asie ont encore dévissé ce lundi et le Cac 40 est passé sous le seuil des 7.000 points à la suite de l'inflexibilité affichée par le président américain. Donald Trump a en effet défendu à plusieurs reprises dimanche le déluge de droits de douane dévoilé la semaine dernière sur tous les produits importés aux Etats-Unis, tout est restant ouvert à la discussion avec les partenaires commerciaux. "Oubliez les marchés pendant une seconde", a-t-il dit aux journalistes alors que la Maison-Blanche a indiqué que 50 pays étaient prêts à négocier. Mais c'est plus facile à dire qu'à faire au vu de la débâcle des Bourses mondiales depuis jeudi dernier qui alimente les craintes d'une récession et d'un krach historique. Aux Etats-Unis, la situation donne des sueurs froides à nombre d'Américains qui sont trois foyers sur cinq à détenir des actions, en particulier les retraités dont les pensions sont en partie indexées sur les marchés. Et pour la première fois depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, des manifestations massives se sont tenues samedi dans tout le pays. Une marée humaine rarement vue notamment à Washington où 100 000 personnes ont défilé pour exprimer leur inquiétude pour la démocratie et les conséquences des nouveaux droits de douane. De son côté, Elon Musk, le patron de Tesla qui dévisse en Bourse, a affirmé samedi espérer l'apparition d'une "zone de libre-échange" entre l'Europe et l'Amérique du Nord, avec des "droits de douane nuls", lors du Congrès de la Ligue italienne anti-migrants à Florence. Il a également révélé avoir déjà "conseillé le président américain en ce sens".Mais pour l'heure, Donald Trump continue de défendre sa révolution économique et n'entend pas faire machine arrière. Il l'a réaffirmé ce lundi, reprochant une nouvelle fois aux partenaires économiques des Etats-Unis de les "piller" et qualifiant la Chine de "plus grand profiteur de tous". En conséquence, il a décidé d'imposer, dès mercredi, un taux universel de 10 % de taxe douanière sur tous les produits importés aux Etats-Unis et des taxes supplémentaires, pour plusieurs dizaines de partenaires commerciaux majeurs, notamment l'Union européenne (20 %) et la Chine (34 %).Ce à quoi Pékin a choisi de répliquer très vite en annonçant, vendredi, des taxes de 34 % sur tous les produits américains arrivant en Chine. Parallèlement, 16 entreprises américaines ont été placées sur une liste noire qui les empêchera de s'approvisionner en Chine. Le ministère chinois du Commerce a aussi annoncé des contrôles à l'exportation sur sept éléments de terres rares, y compris le gadolinium, utilisé notamment pour les IRM, et l'yttrium, dans l'électronique grand public.Tiraillés sur la stratégie à adopter, les dirigeants européens ont multiplié les contacts au cours du week-end avant une réunion ce lundi à Luxembourg des ministres du Commerce extérieur de l'UE pour préparer "la réponse européenne aux Etats-Unis". "Le monde tel qu'on le connaissait a disparu", a résumé le Premier ministre britannique Keir Starmer au sujet de cette remise en cause de l'ordre mondial du commerce. La réponse européenne peut être "extrêmement agressive", a prévenu de son côté le ministre du Commerce extérieur Laurent Saint-Martin.Alors face à la guerre commerciale de Donald Trump comment l'Union européenne doit-elle réagir ? Comment défendre nos producteurs et nos industries ? Emmanuel Macron a invité jeudi les patrons français à "suspendre" leurs investissements aux Etats-Unis. Quelles sont les entreprises françaises qui ont massivement investi dernièrement au "pays de l'Oncle Sam" ?Les experts :- Nicolas BOUZOU - Économiste – Directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès, chroniqueur à L'Express - Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Joséphine STARON - Directrice des études et des relations internationales – Synopia- Thomas PORCHER - Économiste, professeur à la Paris School of Business

Grand reportage
«Le supplément du dimanche» du 6 avril 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Apr 6, 2025 48:30


Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, nous avons rendez-vous avec Nicolas Rocca qui a enquêté à Taiwan et avec Maria Casadebaig qui nous parlera de ces réfugiés ukrainiens qui se sont regroupés à Saint-Nazaire, le plus grand centre de  construction navale d'Europe. Avant la guerre déclenchée par la Russie contre l'Ukraine, des Ukrainiens y travaillaient déjà et des réfugiés sont venus renforcer cette communauté soudée face à l'adversité. Taiwan secoué par les infiltrations chinoises « Personne ne peut empêcher la réunification ». Par ces mots, Xi Jinping le dirigeant chinois (à l'occasion du Nouvel an) insiste à nouveau sur ses ambitions pour l'île de Taiwan.  Indépendante, de fait, depuis la fin de la guerre civile, Taiwan est devenue démocratique à la fin des années 80.Et elle n'a de cesse de lutter contre la volonté de la grande Chine communiste de réunir les 2 rives du détroit. D'autant que cette dynamique s'est renforcée sous ce règne Xi Jinping.Incursions d'avions de chasse et de navires, infiltration de l'armée, influence du monde politique et culturel et de la société taïwanaise, Taipeh essaie de faire face à cette guerre hybride, menée par une « force étrangère hostile » selon les mots du président de la petite île.Un Grand reportage de Nicolas Rocca qui s'entretient avec Jacques Allix.  Saint-Nazaire : un port d'attache pour les réfugiés ukrainiensPlus de 3 ans après le début de l'invasion russe, Moscou continue de grignoter l'Ukraine par son flan Est. Parallèlement, sous la pression des États-Unis de Donald Trump, la question d'un potentiel cessez-le-feu n'a jamais été autant d'actualité.Pour les quelque 7 millions d'Ukrainiens qui ont quitté leur pays, globalement, la question d'un retour à la maison ne se pose pas encore.Ils sont près de 90 000 sur le sol français. Partis dès le début de la guerre, ils ont reconstruit, tant bien que mal, en 3 ans, une nouvelle vie en France.Après Paris et Lyon, c'est à Saint-Nazaire qu'ils sont le plus nombreux.Une ville moyenne, un port de la côte ouest, dont les liens avec l'Ukraine expliquent ce regroupement d'exilés, devenue une communauté très intégrée.Un Grand reportage de Marie Casadebaig qui s'entretient avec Jacques Allix.

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 8h du 06/04/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Apr 6, 2025 6:05


Dans cette édition :Le Rassemblement National organise une manifestation à Paris pour dénoncer la condamnation de Marine Le Pen à 5 ans d'inéligibilité, avec la participation de ses principaux ténors comme Jordan Bardella.Parallèlement, d'autres rassemblements sont prévus par les partis de gauche et le parti Renaissance, dans un duel à distance contre le RN.Des manifestations contre les zones à faible émission (ZFE) sont également organisées, dénonçant une mesure jugée antisociale et injuste par la Fédération des motards en colère.Des frappes de missiles russes ont visé la capitale ukrainienne de Kiev, faisant au moins 3 blessés.Le ministre français des Affaires étrangères se rend en Algérie pour tenter de renouer le dialogue entre les deux pays.Le Paris Saint-Germain a officialisé son 13e titre de champion de France, avec la perspective de terminer la saison invaincu en Ligue 1.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
La chute des bourses peut-elle faire reculer Trump? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 63:43


C dans l'air du 4 avril 2025 - La chute des bourses peut-elle faire reculer Trump?L'onde de choc du virage protectionniste radical opéré par les États-Unis est ressentie dans le monde entier, et affole les marchés mondiaux. De Tokyo à Paris, les grands indices boursiers ont plongé. La bourse de New York a bouclé jeudi sa pire séance depuis mars 2020, en pleine pandémie de Covid. Un jeudi noir qui a de quoi donner des sueurs froides aux Américains qui sont trois foyers sur cinq à détenir des actions, et en particulier les retraités dont les pensions sont en partie indexées sur les marchés.Mercredi, depuis les jardins de la Maison Blanche, Donald Trump muni d'un tableau a détaillé par le menu les taxes douanières qu'il entend imposer sur tous les produits importés aux Etats-Unis, allant de 10 % à 50 % selon les pays d'origine au nom de sa "déclaration d'indépendance économique". La Chine et l'Union européenne sont parmi les plus lourdement sanctionnés, la première écopant de 34 %, et l'UE de 20 %. Ce à quoi Pékin a choisi de répliquer très vite en annonçant, ce vendredi, des taxes de 34 % sur tous les produits américains arrivant en Chine. Parallèlement, 16 entreprises américaines ont été placées sur une liste noire qui les empêchera de s'approvisionner en Chine. Le ministère chinois du Commerce a aussi annoncé des contrôles à l'exportation sur sept éléments de terres rares, y compris le gadolinium, utilisé notamment pour les IRM, et l'yttrium, dans l'électronique grand public.Cette décision a, une nouvelle fois, plongé les marchés boursiers et économiques dans le rouge. En Europe, à la mi-journée la Bourse de Francfort chutait de 5,61 %, Paris de 4,66 % et Londres de 4,24 %. Zurich s'enfonçait de 5,57 %, Milan dégringolait de 7,74 % et Madrid de 6,29% alors que l'Union européenne prépare la riposte, tout en privilégiant encore la négociation. Les nouvelles taxes annoncées par le président américain sont "un coup dur" pour l'économie mondiale, a souligné ce jeudi, la présidente de la Commission européenne. Cependant, "il n'est pas trop tard pour répondre aux préoccupations par les négociations", a déclaré Ursula von der Leyen, soulignant que le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, était "en contact permanent" avec ses homologues américains.En France, Emmanuel Macron a réuni dans la journée les "représentants des filières impactées" à l'Elysée et a appelé les entreprises françaises à suspendre tous leurs projets d'investissements aux Etats-Unis jusqu'à ce que l'annonce sur une hausse massive des droits de douane à l'encontre de l'Union européenne soit "clarifiée". En Allemagne, le chancelier allemand Olaf Scholz et son ministre de l'Economie se sont montrés alarmistes sur les conséquences de la hausse des droits de douane décidée par Donald Trump, appelant l'Europe à montrer "ses muscles", tout en évitant de riposter comme une "tête brulée".Alors quelle forme prendra cette riposte européenne ? Quels secteurs sont concernés ? Avec quelles conséquences ? Nos journalistes se sont rendus en Allemagne où les entreprises sont plus dépendantes encore des États-Unis que lors du premier mandat de Donald Trump. Le pays a écoulé l'année dernière pour 161 milliards d'euros de marchandise sur le marché américain, soit plus de 10 % du commerce extérieur contre 8,5 % en 2016. Premier secteur impacté : l'automobile. Nous sommes également allés à Brownsville au Texas où Elon Musk y a installé sa base SpaceX.Les experts :- Dominique SEUX - Editorialiste - Les Echos - Lucie ROBEQUAIN - Directrice de la rédaction – La Tribune dimanche , La Tribune - Sylvie MATELLY - Economiste et directrice de l'Institut Jacques Delors- Florentin COLLOMP - Journaliste spécialiste des questions européennes Le Figaro

C dans l'air
Le Pen/ Bardella : ce qu'ils préparent... - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Apr 2, 2025 64:11


C dans l'air du 2 avril 2025 - Le Pen/ Bardella : ce qu'ils préparent...La cour d'appel de Paris va se dépêcher et Marine Le Pen va avoir droit à des délais plus courts que la moyenne pour être rejugée puisqu'elle envisage un nouveau procès dès l'an prochain avec "une décision à l'été 2026", soit bien avant la présidentielle de 2027. "C'est une très bonne nouvelle" a réagi la cheffe de file des députés RN au lendemain de sa condamnation pour détournement de fonds publics à 4 ans de prison, dont 2 ferme sous bracelet électronique, 100 000 euros d'amende et cinq ans d'inéligibilité avec application immédiate, dans l'affaire des assistants parlementaires du Front national (devenu Rassemblement national).Un peu plus tôt, lors d'une session de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, le ministre de la Justice avait fait savoir qu'il souhaitait "personnellement" que le procès en appel de Marine Le Pen, soit organisé dans le délai "le plus raisonnable possible". "Il appartiendra à la cour d'appel de Paris, parfaitement indépendante dans son organisation, de fixer la date de cet appel", avait ajouté Gérald Darmanin. De son côté le Premier ministre a fait part de ses "interrogations" quant à l'application immédiate de l'inéligibilité à laquelle Marine Le Pen a été condamnée. "Il se trouve que le seul point de l'exécution provisoire fait que des décisions lourdes et graves ne sont pas susceptibles de recours", a affirmé François Bayrou, disant toutefois ne "pas avoir le droit" de critiquer une décision de justice et soutenir, de manière "inconditionnelle", les magistrats. Il a aussi considéré qu'une "réflexion" devait "être conduite" par les parlementaires à propos de cette exécution provisoire de l'inéligibilité.S'engageant dans la même voie, le député Eric Ciotti (Union des droites), allié du Rassemblement national depuis les dernières législatives, a annoncé que son groupe présentera, lors de sa niche parlementaire de juin, une proposition de loi pour supprimer l'exécution provisoire des peines d'inéligibilité, qui installe, selon lui, une "peine de mort politique". "La loi à partir de laquelle les juges ont pris leur décision a été votée par le Parlement" et "c'est le Parlement qui décidera si, oui ou non, il convient de toucher à l'écriture de la loi", lui a répondu François Bayrou. De son côté, Marine Le Pen a réagi à cette annonce dans un entretien accordé au Parisien, indiquant avoir un faible "espoir". "Si on écoute leurs propos récents, il y a toute une série de groupes qui devraient le voter. Maintenant, il peut y avoir beaucoup d'absents…", a-t-elle souligné annonçant dans le même temps qu'elle allait saisir en référé la Cour européenne des droits de l'homme. Parallèlement, le président du RN Jordan Bardella a appelé les militants et sympathisants à se rendre à Paris dimanche prochain pour manifester. Mais contre qui ? Contre quoi ? Après deux jours d'attaques contre la "tyrannie des juges" dans la foulée de la condamnation de Marine Le Pen et du RN, Emmanuel Macron est sorti de son silence ce mercredi 2 avril. Se posant en "garant des institutions", il a notamment "rappelé", en Conseil des ministres, "que l'autorité judiciaire est indépendante" et "que les magistrats doivent être protégés et ont le droit d'être respectés".Des magistrats qui s'inquiètent des attaques répétées contre la justice, et observent une dérive en France comme dans d'autres pays. Dans les colonnes du Monde, le professeur de droit constitutionnel Dominique Rousseau soulignait il y a quelques jours la gravité de l'époque : "Nous sommes dans un moment historique où il y a une tension entre deux formes d'Etat : l'Etat de droit, où être élu par le peuple ne suffit pas ; l'Etat brutal, comme on le voit avec Trump, où l'élection est censée donner tous les droits". Et la France n'est pas à l'abri alertent des hauts magistrats du Conseil d'Etat et de la Cour de cassation.Les déclarations les plus frappantes, ces derniers mois, sont notamment venues du ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau : "L'Etat de droit, ça n'est pas intangible, ni sacré", a déclaré l'ancien sénateur LR de Vendée, dans un entretien au Journal du dimanche (JDD), à l'automne 2024. "L'Etat de droit a été dévoyé au point que la règle de droit ne protège plus la société française mais désarme l'Etat régalien. Quand une règle ne protège plus les Français, il faut en changer", a insisté le ministre en février, toujours dans Le JDD. Une position partagée par Laurent Wauquiez qui avait dénoncé un "coup d'État de droit" après la large censure du Conseil constitutionnel de la loi immigration. Il a également indiqué lorsqu'il présidait la région Auvergne-Rhône-Alpes qu'elle ne respecterait le dispositif de la loi "climat et résilience" sur la non-artificialisation des sols, avant finalement de faire machine arrière. Le président du groupe LR à l'Assemblée nationale appelle par ailleurs depuis plusieurs semaines à dissoudre l' Office français de la biodiversité (OFB), après avoir décrit ses agents comme "une coalition d'idéologues". Lors d'une audition devant la commission du développement durable de l'Assemblée nationale, le directeur général de l'OFB, Olivier Thibault, avait rappelé en janvier dernier, que ses agents avaient pour mission (entre autres) d'assurer la police de l'environnement. "Il s'agit de faire appliquer la législation que vous avez vous-même validée, au nom de notre cadre de vie", a-t-il expliqué aux députés. "Des gens me disent que le droit de l'environnement n'est pas aussi important que le 'vrai droit'. C'est choquant !"Les experts :- Benjamin MOREL - constitutionnaliste, maître de conférences en droit public à l'université Paris 2 Panthéon-Assas, auteur de "Le nouveau régime ou l'impossible parlementarisme", publié aux éditions Passés composés - Nathalie SCHUCK - grand reporter pour le magazine Le Point - Nathalie MAURET - reporter politique pour le groupe de presse régionale Ebra - Bernard SANANèS - Politologue, président du cabinet d'études et de conseil Elabe

Grand reportage
Saint-Nazaire : un port d'attache pour les réfugiés ukrainiens

Grand reportage

Play Episode Listen Later Apr 2, 2025 19:29


Plus de 3 ans après le début de l'invasion russe, Moscou continue de grignoter l'Ukraine par son flan Est. Parallèlement, sous la pression des États-Unis de Donald Trump, la question d'un potentiel cessez-le-feu n'a jamais été autant d'actualité. Pour les quelque 7 millions d'Ukrainiens qui ont quitté leur pays, globalement, la question d'un retour à la maison ne se pose pas encore.Ils sont près de 90 000 sur le sol français. Partis dès le début de la guerre, ils ont reconstruit, tant bien que mal, en 3 ans, une nouvelle vie en France.Après Paris et Lyon, c'est à Saint-Nazaire qu'ils sont le plus nombreux.Une ville moyenne, un port de la côte ouest, dont les liens avec l'Ukraine expliquent ce regroupement d'exilés, devenue une communauté très intégrée.«Saint-Nazaire : un port d'attache pour les réfugiés ukrainiens», un Grand reportage de Marie Casadebaig. 

C dans l'air
Réarmement: êtes-vous prêts à payer? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Mar 20, 2025 63:50


C dans l'air du 20 mars 2025 - Prêts à financer la défense ?Face au désengagement américain, les Européens pressent le pas pour tenter d'assurer eux-mêmes leur défense. Après avoir validé le plan d'investissements "ReArm Europe" au début du mois, les Vingt-Sept se réunissent de nouveau ce jeudi pour examiner les orientations du Livre blanc sur la défense, présenté par la Commission européenne. On y retrouve les grandes lignes du plan dévoilé par Ursula von der Leyen il y a deux semaines, avec un objectif affiché de 800 milliards d'euros pour réarmer l'Europe d'ici 2030 ainsi que des propositions pour aider les États à augmenter leurs dépenses militaires et renforcer l'industrie de défense. Mais des divergences persistent quant au financement de ce plan.En France, le chef de l'Etat a promis mardi d'augmenter les commandes de Rafale ainsi que "d'importantes décisions pour nos armées" dans les "prochaines semaines", dans le cadre de nouveaux investissements décidés en raison de la "bascule" géopolitique. En quelques semaines, la défense est devenue la priorité du gouvernement. Son budget, de plus de 50 milliards d'euros en 2025, devrait doubler d'ici 2030 pour se rapprocher de 100 milliards d'euros, selon le ministre de la Défense. Mais comment financer le réarmement de la France ? A-t-on les moyens de nos ambitions ? Alors qu'investisseurs et entreprises sont réunis ce jeudi au ministère de l'Economie pour réfléchir à une montée en cadence, dans le contexte de la guerre en Ukraine, Eric Lombard a annoncé ce jeudi la création d'un fonds de 450 millions d'euros dans lequel les Français pourront investir pour financer le secteur de la défense. "Il ne peut pas y avoir de nouveau 'quoi qu'il en coûte'" a prévenu de son côté le gouverneur de la Banque de France. La réunion de ce jeudi répond à "une première question 'Qui va prêter au début aux industries de défense ?'""Mais la question plus difficile qui viendra ensuite, qui est plus difficile, c'est : 'Qui va payer à la fin ?'", a poursuivi François Villeroy de Galhau.Si l'exécutif exclut toute hausse d'impôts, le Premier ministre, François Bayrou, a défendu l'idée d'une "reconquête de la production" sur France Inter, sans préciser comment. En travaillant plus, dans la semaine ou dans l'année et tout au long de la vie, a expliqué de son côté Edouard Philippe alors qu'à gauche c'est l'idée d'un grand emprunt européen et d'une taxe Zucman sur les ultrariches qui est poussée. L'Observatoire européen de la fiscalité dirigé par l'économiste français Gabriel Zucman propose de taxer à hauteur de 2 % ou 3 % le patrimoine des ultrariches européens (plus de 100 millions d'euros) pour financer l'effort de défense du Vieux Continent. Cette taxe rapporterait, en fonction du taux retenu, de 67 milliards à 121 milliards d'euros par an.Parallèlement, Jean-Luc Mélenchon, Fabien Roussel, Olivier Faure, Mathilde Panot ou encore Marine Tondelier ont alerté l'éxécutif sur la situation de Vencorex, un sous-traitant stratégique pour la dissuasion nucléaire française, placée en redressement judiciaire en septembre dernier. "On ne peut pas laisser Vencorex fermer" a estimé le leader de la France insoumise que nous avons suivi lors de son déplacement sur le site ce mercredi. Il a également exhorté le gouvernement à cesser "son baratin sur la souveraineté".Nos journalistes sont également allés en Estonie. Ce pays frontalier de la Russie est désormais l'un des pays de l'OTAN qui investit le plus dans sa défense. Il y consacre 3,4 % de son PIB depuis l'année dernière et entend passer à plus de 5 % de son PIB à partir de 2026. "Avec la Russie, nous avons un délai de trois à cinq ans" a expliqué le ministre des Affaires étrangères estonien qui appelle les autres pays européens à investir de la défense européenne. Les experts :- ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro , spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique- SYLVIE MATELLY - Économiste, directrice de l'Institut Jacques Delors, auteure de Géopolitique de l'économie - PIERRE HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationale, Université Catholique de Lille PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

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Trump/ Poutine : un appel... et un accord ? - L'intégrale -

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Play Episode Listen Later Mar 18, 2025 64:32


C dans l'air du 18 mars 2025 - Trump/ Poutine : un appel... et un accord ?Un coup de fil très attendu. Le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine doivent échanger au téléphone ce mardi après-midi pour discuter d'une "normalisation" des relations entre les deux pays et sans doute sceller le sort de l'Ukraine. Il s'agit de la deuxième conversation officielle entre les deux chefs d'Etat, après celle du 12 février qui avait marqué le début du réchauffement des relations entre les Etats-Unis et la Russie. Donald Trump qui se targue d'avoir une relation privilégiée avec Vladimir Poutine va-t-il le convaincre d'accepter un cessez-le-feu de 30 jours ? A quelles conditions ? Le président américain est resté vague évoquant des "partages de certains avoirs ", dont des "terres" et des "usines de production d'énergie". De son côté le Kremlin a émis jusqu'à présent des revendications maximalistes pour cesser les hostilités, dont la cession par l'Ukraine de cinq régions annexées par Moscou, l'abandon des ambitions de Kiev de rejoindre l'Otan, le démantèlement du pouvoir ukrainien en place. Des conditions rejetées par Kiev qui appelle la Russie à accepter un cessez-le-feu "sans conditions" et demande des garanties de sécurité de la part de ses alliés occidentaux pour garantir une éventuelle trêve. Après trois ans de guerre, l'avenir de l'Ukraine va-t-il se jouer sur un coup de fil ?Sur le front, la Russie accentue la pression et ne donne pas l'impression de vouloir la paix. C'est ce qu'a déclaré Emmanuel Macron ce week-end. Le président de la République poursuit dans les médias son offensive pour convaincre le pays de la réalité de la menace russe, protéiforme, malgré les critiques sur son alarmisme, alors qu'en Allemagne le probable futur chancelier s'est exprimé devant le Parlement avant le vote d'un plan de réarmement. La «guerre contre l'Europe» menée par la Russie rend nécessaire ces investissements géants, notamment militaires, a affirmé Friedrich Merz. "C'est en effet une guerre contre l'Europe, et pas seulement une guerre contre l'intégrité territoriale de l'Ukraine", a-t-il ajouté. "La manipulation et l'interférence des informations constituent une menace majeure pour la sécurité de l'UE", a alerté de son côté la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas. "Nous ne devons pas sous-estimer le pouvoir que tout cela a sur nous, ni les intentions de leurs auteurs".Parallèlement à son offensive militaire en Ukraine, la Russie est accusée par les Occidentaux de mener une guerre hybride à leur encontre. Au-delà du champ de bataille, la guerre devient alors informationnelle, cybernétique, économique ou diplomatique. Il s'agit par exemple de tirer parti des tensions culturelles, sociales ou politiques qui scindent la société adverse. En première ligne face à la Russie, l'Estonie a vu se multiplier, ces dernières années, les cas de guerre électronique et d'ingérence. Pour le pays, l'exemple le plus marquant reste celui de 2007. Après avoir annoncé qu'une statue datant de l'occupation soviétique serait déplacée, le gouvernement a fait face à une cyberattaque de grande envergure, étalée sur 22 jours. Les sites d'agences gouvernementales, de banques, de plusieurs journaux ainsi que celui du Parlement ont été visés par des attaques qui ont rendu ces sites inaccessibles en les inondant de requêtes artificielles. Depuis cette date, les attaques n'ont jamais cessé et le pays d'1,4 million d'habitants est devenu l'un des leaders mondiaux en matière de cyber défense et de la lutte contre les fakenews. Frontalier de la Russie, l'Estonie est désormais l'un des pays de l'OTAN qui investit le plus dans sa défense. Elle y consacre 3,4 % du PIB depuis l'année dernière et entend passer à plus de 5 % de son PIB à partir de 2026. "Avec la Russie, nous avons un délai de trois à cinq ans" a expliqué le ministre des Affaires étrangères estonien qui appelle à des mesures concrètes contre le Kremlin.Parallèlement au Proche-Orient, la trêve a pris fin à Gaza. Au moins 410 personnes sont mortes, dont le chef du gouvernement du Hamas, selon le ministère de la santé sur place, dans des frappes israéliennes menées cette nuit. Israël accuse le Hamas de refuser de libérer les otages. "Je peux confirmer que la reprise des combats intenses s'est faite en totale coordination avec Washington", a affirmé le porte-parole du gouvernement israélien. Après avoir suspendu les livraisons de l'aide humanitaire, il y a seize jours, coupé la dernière ligne électrique qui alimente la principale usine de dessalement d'eau du territoire il y a une semaine, l'Etat hébreu frappe de nouveau brutalement l'enclave palestinienne. Le Hamas, de son côté, a averti que ces bombardements mettaient en péril le sort des otages et a estimé que Benjamin Netanyahu utilisait la guerre à des fins politiques. Le Premier ministre israélien devait comparaître ce mardi dans trois affaires de corruption. L'audience a été annulée.Les experts :- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Patrick DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace, ancien pilote de chasse- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- Joséphine STARON - Directrice des études et des relations internationales chez SynopiaPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

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Poutine: "La Russie soutient la trêve" - L'intégrale -

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Play Episode Listen Later Mar 13, 2025 64:17


C dans l'air du 13 mars 2025 - Poutine: "La Russie soutient la trêve"L'accord de cessez-le-feu conclu mardi entre l'Ukraine et les États-Unis attend toujours l'aval russe alors que sur le front, la trêve semble encore loin, notamment dans la région russe de Koursk, en partie envahie par l'armée ukrainiens depuis août 2024 et que les Russes sont en train de reprendre. C'est dans ce territoire frontalier de l'Ukraine que Vladimir Poutine a effectué une rare visite sur le terrain mercredi soir. Vêtu d'un uniforme militaire, il a ordonné à ses troupes de "libérer complètement" la région Koursk et de poursuivre les opérations en territoire ukrainien. Il a également demandé que les soldats ukrainiens capturés soient "traités comme des terroristes". Le chef d'Etat russe qui est resté silencieux sur la proposition d'un cessez-le-feu de 30 jours devrait s'exprimer aujourd'hui à l'occasion d'une conférence de presse prévue dans la foulée de sa rencontre avec son homologue biélorusse. Mais en fin de matinée, son conseiller diplomatique a déjà indiqué qu'un cessez-le-feu donnerait "un répit" à l'armée ukrainienne et qu'il n'est "pas propice" à un règlement "durable" du conflit. La Russie a également averti qu'elle considérerait l'envoi de soldats de la paix européens en Ukraine comme un "conflit armé direct" avec Moscou. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé ce jeudi l'absence de réponse russe à la proposition américaine de trêve de 30 jours en Ukraine, accusant Moscou de chercher à "prolonger la guerre". "Nous espérons que la pression des États-Unis" permettra de "contraindre la Russie à mettre fin à la guerre", a-t-il ajouté.Des négociateurs américains ont décollé mercredi pour la Russie en vue d'obtenir un feu vert à la proposition d'un cessez-le-feu. De son côté Donald Trump a dit espérer que Vladimir Poutine acceptera un cessez-le-feu et menacé le Kremlin de représailles économiques en cas de refus. « Sur le plan financier, je peux faire des choses qui seraient très mauvaises pour la Russie. Je ne veux pas faire ça parce que je veux la paix", a-t-il ainsi lancé, laissant planer le doute sur ses pensées exactes. Le président américain devrait s'entretenir dans la semaine avec le maître du Kremlin. D'ici là, Donald Trump poursuit sa guerre commerciale, avec l'entrée en vigueur d'une taxe de 25 % sur les importations d'acier et l'aluminium, avant toute une série d‘autres produits taxés à partir du 1er avril. L'Europe dans la foulée a annoncé hier la riposte et Donald Trump a menacé de répondre à la décision de Bruxelles en taxant de 200 % le champagne et les vins français et européens. Un jeu de ping-pong qui fait reculer la Bourse de Paris ce jeudi et déstabilise Wall Street depuis dimanche. Optimistes après l'élection, les marchés redoutent désormais l'impact d'une guerre commerciale menée par le président américain. Inquiets, les investisseurs craignent les conséquences de sa politique économique alors que se multiplient les signaux d'alerte. Ainsi les dépenses de consommation des ménages américains ont baissé en janvier 2025, la bourse connaît une dégringolade, en particulier chez certaines places fortes comme Tesla. Le chômage a connu une hausse en février et la prévision de croissance américaine pour le premier trimestre 2025 est désormais de - 1,5 %.Parallèlement, ces derniers jours, les témoignages de salariés fédéraux licenciés quelques mois après avoir déposé un bulletin au nom du candidat républicain dans les urnes se multiplient dans les médias américains et sur les réseaux sociaux. En un mois, ce sont plus de 60 000 Américains qui ont dû précipitamment faire leurs cartons, victimes inattendues des brutales coupes budgétaires opérées par Elon Musk et ses équipes. Et c'est loin d'être terminé. Le ministère américain de l'Éducation, que Donald Trump entend supprimer, a annoncé le licenciement de près de la moitié de son personnel avant son démantèlement complet, alors que 23 postes, dont celui de la scientifique en chef, vont être supprimés à la Nasa. Au-delà de réduire drastiquement le nombre de ses fonctionnaires, Donald Trump s'en prend aussi aux scientifiques et à la recherche. Une politique qui passe par le licenciement de nombreux chercheurs, la réduction des budgets mais aussi par la suppression de très nombreuses données et de très nombreux travaux. Des milliers de pages web sur un certain nombre de sites d'agences fédérales ont été supprimées de façon assez systématique car elles contenaient des termes désormais interdits, qu'on ne peut plus utiliser à la fois dans la communication mais également dans la recherche. "Équité", "femme", "trauma", "inégalité", "injustices", "racisme", "pollution" sont tous autant de termes qui désormais posent problème à l'administration de Donald Trump. Des photos sont également effacées par l'armée américaine. D'après une enquête de l'Associated Press, au moins vingt-six mille photos des archives numériques du Pentagone devraient être supprimées pour gommer toute référence aux programmes favorisant "diversité, équité et inclusion". Les experts :- Anthony BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales- Dominique MOÏSI - Géopolitologue - conseiller spécial de l'Institut Montaigne- Sylvie MATELLY - Économiste - Directrice de l'Institut Jacques Delors- Laurence NARDON - Chercheure - Responsable du programme États-Unis de l'IFRI, Institut Français des Relations Internationales- Alain MARTY (en Duplex) - Président du wine business clubPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/