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La transmutation. Le contexte du moment et comment cette médiumnité à débuté. Zone ParallèleUn liens avec l'inconnuUfologie|SCIENCE|PARANORMAL|INEXPLIQUÉAnimé par Carole Lauzéhttps://www.facebook.com/zoneparallelehttps://www.facebook.com/SteveZ582https://www.zoneparallele.com/https://twitter.com/zoneparallelehttps://www.youtube.com/@zoneparallele Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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verbaliser dans le bon moment sous la bonne forme et dans le bon ton. Zone ParallèleUn liens avec l'inconnuUfologie|SCIENCE|PARANORMAL|INEXPLIQUÉAnimé par Carole Lauzéhttps://www.facebook.com/zoneparallelehttps://www.facebook.com/SteveZ582https://www.zoneparallele.com/https://twitter.com/zoneparallelehttps://www.youtube.com/@zoneparallele Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Code non humain. Zone ParallèleUn liens avec l'inconnuUfologie|SCIENCE|PARANORMAL|INEXPLIQUÉAnimé par Carole Lauzéhttps://www.facebook.com/zoneparallelehttps://www.facebook.com/SteveZ582https://www.zoneparallele.com/https://twitter.com/zoneparallelehttps://www.youtube.com/@zoneparallele Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
-10% sur votre 1ère commande Nutripure avec le code BIOMECANIQUE : https://nutripure.fr Florence Dufournet est médecin psychiatre, spécialisée en psychiatrie métabolique. Elle accompagne depuis plus de 15 ans des patients souffrant de troubles comme la dépression, l'anxiété, le burn-out ou le TDAH, en croisant approches cliniques, neurosciences et biologie fonctionnelle.https://docteurs-dufournet.comhttps://www.linkedin.com/in/florencedufournet/https://www.youtube.com/@lesdocteursdufournethttps://www.instagram.com/florencedufournet/CHAPITRES :0:00 Introduction2:58 Le rôle des informations dans la santé mentale3:11 Évolution des maladies mentales dans le monde moderne7:18 Les nouveaux troubles mentaux émergents11:43 Les maladies mentales fréquentes aujourd'hui13:04 Refus scolaire anxieux chez les enfants17:21 Les défis de la pédopsychiatrie moderne23:54 Problèmes de prise en charge des enfants30:28 La schizophrénie et ses implications33:05 Les troubles opposants et leur gestion37:51 La subjectivité en psychiatrie40:17 Comprendre le TDAH et son impact46:01 Médicaments et traitement du TDAH49:52 Parallèles entre dépression et hyperactivité1:10:07 La sensibilité et l'hyperactivité1:28:36 L'urgence de traiter l'hyperactivité1:43:17 Origines des maladies psychiatriques1:44:37 Effets du cortisol pendant la grossesse1:46:08 Sucre : Problème ou pas ?1:50:23 Impact du sucre sur le métabolisme1:51:04 Sucre et santé mentale2:00:22 Lien entre cortisol et maladies psychiatriques2:12:53 Régime cétogène et troubles psychiatriques2:20:19 Effets du sucre sur les carences2:22:07 Résistance à l'insuline et neurones2:28:16 Éducation et santé mentale futureBIOMÉCANIQUE :InstagramYoutubeSpotifyApple PodcastsDiscordWebsiteLa Lettre Biomécanique™ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
REDIFFUSION - Oser la Reconversion est en vacances et revient début septembre avec de nouveaux invités.- Episode diffusé initialement le 12 novembre 2022 (épisode #71)Aujourd'hui, j'accueille dans Oser la Reconversion, Emmy. Après avoir travaillé en tant que chargé de développement culturel dans un château de la Loire, Emmy est devenue influenceuse sous le pseudo @emmyzapartca. Elle partage sur son blog et sur compte Instagram où elle est suivie par + de 20 000 abonnés sa passion pour les châteaux de la Loire, les chambres d'hôtes et la gastronomie française. Elle est d'ailleurs en train de travailler avec une maison d'édition pour créer une édition sur la Touraine du fameux guide 111 lieux.Après une licence d'histoire de l'art, Emmy souhaite devenir conservateur du patrimoine. Elle part donc un an et demi en Italie pour apprendre l'italien car il faut être trilingue pour passer le concours. A son retour et après un master en conservation du patrimoine à Paris, elle rate le concours. A la fin de ses études, elle galère à trouver un job dans son domaine et occupe un emploi dans la boutique de souvenirs d'un musée à Paris. C'est la douche froide. Elle trouve finalement via une connaissance un poste de chargé de développement culturel et de communication dans un château de la Loire, au Château de l'Islette à Azay-le-Rideau. Elle organise des événements au château, forme les équipes (guides touristiques, billetterie...) et fait le lien entre l'équipe, le public et les propriétaires du château qui y habitent toujours une partie de l'année. Un job multi casquette ! Parallèlement, elle a créé son compte Instagram @emmyzapartca pendant ses études à Paris où elle partage sa passion pour le patrimoine, ses derniers voyages, resto... Lorsqu'elle déménage à Tours, elle décide de reprendre les codes Instagram et d'instagrammer les châteaux de la Loire, les chambres d'hôtes de la Touraine. Elle partage sa passion pour le patrimoine et la culture en y ajoutant une note de lifestyle. Carton plein, c'est la première à faire ça en Touraine. Aujourd'hui, elle vient de quitter son job au château pour devenir influenceuse à temps plein.Alors avec Emmy, on a évoqué l'importance du réseau lorsqu'on travaille dans la culture, sa vie au château, les préjugés envers les influenceuses, les réactions de sa famille lorsqu'elle a quitté son CDI pour Instagram, sa passion pour la Touraine et son projet de guide touristique. Notes & Références : - Instagram de Emmy @emmyzapartca : / emmyzapartca - Blog de Emmy : https://emmyzapartca.wordpress.com/Contactez-moi ! Si le Podcast vous plait, le meilleur moyen de me le dire, ou de me faire vos feedbacks (et ce qui m'aide le plus à le faire connaître), c'est simplement de laisser un avis sur Apple Podcast, un commentaire sur Youtube et d'en parler autour de vous. ça m'aide vraiment alors n'hésitez pas.Pour me poser des questions, participer au podcast ou suivre mes aventures, c'est par ici :- Sur Instagram @clervierose / @oserlareconversion- Par mail : partenariats@oserlareconversion.com
Le ballet diplomatique se poursuit à Washington et à Doha pour finaliser et mettre en pratique l'accord signé fin juin entre Kinshasa et Kigali. Un accord, rappelle Le Journal de Kinshasa, qui « engage la RDC et le Rwanda à respecter l'intégrité territoriale, à cesser toute activité militaire hostile, à désarmer et encadrer les groupes armés non étatiques, et à mettre en place un mécanisme conjoint de sécurité ». « Une première réunion du comité mixte de surveillance de l'accord de paix s'est tenue à Washington », vendredi dernier, poursuit le site. Des représentants des deux pays ont approuvé les principes d'un cadre d'intégration économique régional. « Parallèlement, relève encore Le Journal de Kinshasa, des négociations ont lieu à Doha entre le gouvernement congolais et le groupe armé M23. Une déclaration de principes a été signée le 19 juillet dernier, engageant les deux parties à respecter une feuille de route pour le rétablissement de l'autorité de l'État dans l'est de la RDC. Les discussions pour un accord de paix détaillé doivent débuter au plus tard le 8 août, pour une signature prévue autour du 18 août. Enfin, une rencontre au sommet entre les présidents de la RDC et du Rwanda est attendue fin août à Washington, dans l'espoir de sceller un règlement global et durable de la crise dans la région des Grands Lacs. » À lire aussiDéclaration de principe entre la RDC et le groupe AFC/M23: ces points qui bloquent dans son application Les États-Unis ont la clé Toutefois, tempère Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, « aucune avancée ne s'est fait sentir sur le terrain, les affrontements se poursuivent entre milices supplétives de Kinshasa et rebelles. » « Les lignes ont certes bougé, puisque Kinshasa s'est résolu à entamer le dialogue avec l'AFC/M23 à Doha, mais le chemin est encore long puisque le retrait de l'AFC/M23 des zones qu'il contrôle reste le point de blocage majeur entre Kinshasa et la rébellion, poursuit Afrikarabia. D'autant que les prétextes ne manquent pas à chacune des parties pour ne pas respecter les engagements des accords signés. En fait, pointe le site, Kinshasa compte surtout sur Washington pour faire plier la rébellion. Donald Trump en a les moyens. Le président américain a récemment déclaré que les présidents congolais et rwandais devaient se retrouver prochainement dans la capitale américaine pour signer le texte final. Il peut sans doute arriver à ses fins, mais, s'interroge Afrikarabia, avec quelle place pour l'AFC/M23, et quelles conséquences en cas de non-respect de l'accord ? Les États-Unis revêtiront-ils de nouveau le costume du gendarme ? Pour l'instant, nous n'en savons rien. » À lire aussiEst de la RDC: des attaques du M23 malgré l'accord à Washington Vers la formation d'un nouveau gouvernement Dans le même temps, sur le plan intérieur, le président Félix Tshisekedi s'apprête à remanier son gouvernement. « Lors d'une réunion tenue avant-hier avec les cadres de l'Union sacrée de la Nation, sa plateforme politique, le chef de l'État a esquissé les grandes lignes de cette refonte imminente, pointe Afrik.com. (…) Judith Suminwa conservera son poste de Première ministre, mettant ainsi fin aux spéculations sur une éventuelle éviction ou sur la nomination d'un membre de l'opposition à la Primature. (…) Parmi les autres annonces, la réduction du nombre de membres du gouvernement : il comptera moins de 50 ministres, contre 54 actuellement. Cette rationalisation vise à rendre l'exécutif plus efficace et mieux adapté aux défis du moment. » Enfin, note encore Afrik.com, « dans une volonté affichée d'inclusivité, le président Tshisekedi a confirmé l'entrée prochaine de personnalités issues de l'opposition et de la société civile. Une ouverture politique censée renforcer la cohésion nationale dans un contexte tendu sur les plans sécuritaire, social et diplomatique ». Commentaire du quotidien Aujourd'hui à Ouaga : « guerre à l'est de la RDC, géopolitique instable, petit couac avec l'affaire Constant Mutamba, le Garde des sceaux, englué dans une affaire de détournement de 19 millions de dollars qui a dû démissionner le 18 juin dernier. Il fallait redonner un second souffle au gouvernement. Et le prochain devra être celui du combat, pour conforter l'union sacrée, mais aussi colmater les brèches et consolider le pouvoir de Tshisekedi ». À lire aussiRDC: Félix Tshisekedi s'apprête à remanier le gouvernement en maintenant Judith Suminwa en poste
Dans cette capsule spéciale du podcast Le Bijou comme un Bisou, je vous propose mes Crush joailliers de la 7ᵉ édition de Révélations, la biennale internationale des métiers d'art et de la création, organisée par Ateliers d'Art de France.Dans cet épisode, Patrice Fabre, joaillier parisien, créateur depuis 1981, raconte son amour pour Paris et les bijoux. Patrice Fabre s'est fait connaître dès les années 1980 avec une collection audacieuse mêlant béton armé, or et diamant — un contraste radical qui lui a valu plusieurs distinctions, notamment lors des concours internationaux DIA (Diamond International Award) organisés par De Beers.Pour sa troisième fois au salon Révélation, dans le Grand Palais restauré, un lieu qu'il considère comme profondément lié à son identité parisienne, il a imaginé une pièce emblématique : un bijou baptisé "Paris", à la fois broche et pendentif, réalisé en argent ou or, serti de diamants. Cette création est directement inspirée de l'architecture parisienne : la verrière du Grand Palais, la Tour Eiffel, ou encore la pyramide du Louvre. Un hommage vibrant à la capitale, à la fois structuré et symbolique, presque une Révélation !Parallèlement à ce travail très géométrique, il poursuit sa recherche autour de l'aluminium anodisé, un matériau qu'il affectionne pour ses couleurs franches, en particulier le rouge, difficile à obtenir autrement. Avec ce matériau, ses collections joaillières s'inspirent de la nature. Cette année, il s'inspire des paysages du Sud de la France, région où il prévoit de s'installer bientôt. Ses dernières pièces évoquent les oliviers, les cerises, les trèfles à quatre feuilles ou encore les bouquets de fleurs. Influencé par le Land Art, notamment les œuvres d'Andy Goldsworthy, il crée aussi des bijoux plus aériens et libres, comme une bague sculpturale, presque végétale, à la frontière entre nature et abstraction.Ce va-et-vient entre l'urbain et le végétal, est au cœur de son univers. Il revendique des bijoux ludiques, légers, faciles à porter, montés sur fils élastiques, sans fermoirs, pensés pour le confort autant que pour la beauté.Après avoir exposé dans le monde entier — des États-Unis au Japon — il confie que revenir à Paris, dans le Grand Palais est un moment fort, comme un retour aux sources, dans un lieu qui célèbre à la fois la mémoire, la structure… et Paris !Je suis Anne Desmarest de Jotemps, et je donne une voix aux bijoux. Cette capsule spéciale comprend 9 épisodes autour de mes Crush joailliers à Révélations. Pour continuer l'écoute, retrouvez-moi aussi sur mes deux autres podcasts : Il était une fois le bijou, le podcast thématique de la joaillerie et Brillante, le podcast des femmes qui font briller la joaillerie.Pour ne rien manquer de mes prochaines interviews, récits et découvertes, pensez à vous abonner aux trois podcasts sur votre plateforme d'écoute préférée. Si cet épisode vous a plu, partagez-le sur vos réseaux sociaux et faites-le découvrir à celles et ceux qui aiment les bijoux, l'artisanat et la création joaillière.Et d'ici là… plein de bisous comme un bijou.Le Bijou comme un bisou est le podcast des histoires et de l'actualité de la joaillerie par Anne Desmarest de Jotemps, fondatrice de Il était une fois le bijouHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air l'invité du 1er août 2025 avec Marie-Christine Sonkin est rédactrice en chef Patrimoine des Echos. Ce vendredi 1er août, le taux du Livret A baisse de 2,4 % à 1,7 %. C'est la deuxième diminution de l'année pour ce placement détenu par 58 millions de Français. Une décision attendue, dans un contexte de recul de l'inflation, tombée à 0,88 % au premier semestre 2025. Si cette baisse pénalise les épargnants, elle profite en revanche aux acteurs du logement social, qui empruntent à ce taux, ainsi qu'aux banques.Dans un climat économique incertain, marqué par des tensions géopolitiques persistantes, le taux d'épargne a atteint 18,2 % au premier trimestre 2025, un record hors période Covid. L'or s'impose par ailleurs comme une valeur refuge incontournable. L'assurance-vie continue d'attirer massivement, avec 97,8 milliards d'euros versés depuis le 1er janvier, selon France Assureurs.Cette réorientation de l'épargne intervient alors que les marchés financiers vacillent. Depuis les annonces de Donald Trump lors du "Liberation Day", les Bourses européennes reculent nettement. Des géants comme LVMH ou Pernod Ricard en subissent les contrecoups. Parallèlement, le cours du bitcoin s'envole, posant un véritable dilemme aux investisseurs. Dans ce paysage instable, une question s'impose : faut-il encore miser sur le Livret A ? sur l'assurance-vie ? Quelles alternatives envisager pour protéger son épargne ?Marie-Christine Sonkin, rédactrice en chef Patrimoine aux Échos, analysera ce 1er août la baisse du taux du Livret A à 1,7 %, un recul historique pour le placement favori des Français. Elle en décryptera les impacts directs sur l'épargne des ménages.
Jubilé des Îles et Festival des Vocations : Deux événements majeurs en parallèle les 9 et 10 août by TOPFM MAURITIUS
C dans l'air du 31 juillet 2025 : Loi Duplomb, budget, retraites : ça chauffe pour l'exécutif !Le dernier Conseil des ministres, ce mercredi, avant quelques jours de vacances, n'a pas marqué la fin des problèmes pour l'équipe de François Bayrou. Le Premier ministre en est bien conscient. Il devrait d'ailleurs ces prochaines semaines à négocier avec les différents groupes politiques les pistes d'économies qu'il a présentées à la mi-juillet, en vue du projet de loi de finances pour 2026. Un sommet de l'Himalaya, selon les mots qu'il utilise régulièrement pour décrire la difficulté de sa tâche.La perspective, pour l'équipe gouvernementale, d'être renversée lors du vote du budget à l'automne est dans tous les esprits. Mais ce n'est pas la seule menace qui plane sur l'exécutif.Le secrétaire général de Force ouvrière, Frédéric Souillot, a adressé mardi un courrier au Premier ministre. Il y dénonce les mesures envisagées dans le cadre du budget 2026 et annonce un préavis de grève allant du 1er septembre au 30 novembre 2025. Le troisième syndicat français a choisi de poser un jalon sans attendre la réunion de l'intersyndicale programmée pour le 1er septembre. Dans le même temps, la pétition lancée par les organisations syndicales pour dire "non au budget Bayrou" avait déjà récolté plus de 275 000 signatures mardi.Parallèlement, depuis quelques jours, des appels à bloquer le pays à partir du 10 septembre se multiplient sur les réseaux sociaux. À l'origine de cette initiative : un collectif de citoyens baptisé "Bloquons tout ! Mobilisation 10 septembre", qui revendique son indépendance vis-à-vis des partis politiques et des syndicats.Menacé par une rentrée sociale et un automne parlementaire à hauts risques, François Bayrou est également empêtré dans la contestation de la loi Duplomb. Dans une tribune publiée mardi dans Le Monde, des dizaines de scientifiques en appellent au Conseil constitutionnel pour rejeter cette loi qu'ils jugent "dangereuse pour la santé".Hier, le Conseil national de l'Ordre des médecins (Cnom) a lui aussi pris position contre le texte, estimant dans un communiqué que "le doute n'est pas raisonnable" et que "les alertes ne peuvent être ignorées". "Nous déplorons l'écart persistant entre les connaissances scientifiques disponibles et les décisions réglementaires. Ce décalage compromet l'application effective du principe constitutionnel de précaution", écrit le Cnom, alors que la pétition contre la loi Duplomb a franchi, lundi, le cap des deux millions de signatures sur le site de l'Assemblée nationale.Cette loi prévoit notamment la réintroduction de l'acétamipride, un puissant insecticide néonicotinoïde interdit en France depuis 2018 mais toujours autorisé ailleurs en Europe. Une mesure réclamée notamment par les producteurs de betteraves et de noisettes.Nous sommes allés à leur rencontre, au cœur de la filière française de la noisette.Avec une cote de popularité au plus bas dans les sondages, François Bayrou doit également faire face à des tensions internes, provoquées notamment par Bruno Retailleau et Rachida Dati, au sein même du gouvernement. Le chef du gouvernement a appelé ses ministres à éviter "les divergences".LES EXPERTS :- Frédéric DABI - Directeur Général Opinion de l'Ifop- Lou FRITEL - Reporter à Paris Match- Valérie GAS - Chef du service politique de RFI- Lilian ALEMAGNA - Rédacteur en chef adjoint à Libération
L'émission 28 minutes du 28/07/2025 Jean-Baptiste Del Amo : l'écrivain qui donne la chair de pouleUne maison magnétique, une bande d'adolescents, un décès dans d'étranges circonstances et les lotissements d'une banlieue pavillonnaire de Toulouse comme décor. Telles sont les composantes du nouvel ouvrage de Jean-Baptiste Del Amo, “La Nuit ravagée” (paru dans la collection Blanche de chez Gallimard). L'écrivain confie puiser son inspiration dans l'œuvre de Stephen King mais également — et surtout — dans ses propres questionnements et traumatismes. En découle un poignant récit, qui rend hommage au cinéma d'horreur des années 1990.Israël-Palestine : la relance de la solution à deux États est-elle crédible ?Ce lundi 28 juillet s'ouvre une conférence sur la Palestine au siège des Nations Unies. Convoquée par l'assemblée générale de l'ONU, elle est co-présidée par la France et l'Arabie Saoudite et ambitionne de raviver la solution à deux États, malgré le refus d'Israël d'y participer. Le 24 juillet, Emmanuel Macron avait annoncé "la pleine reconnaissance de la Palestine" par la France d'ici septembre. Cette annonce a provoqué l'ire d'Israël, qui est par ailleurs vertement critiqué pour ses agissements dans la bande de Gaza. Outre le blocus humanitaire imposé depuis mars, qui y créé les conditions d'une famine, partiellement desserré ce week-end, le territoire palestinien est soumis à des bombardements indiscriminés et quotidiens depuis 21 mois. Parallèlement, 700 000 colons israéliens sont installés sur les territoires palestiniens, en toute illégalité au regard du droit international. Autant de raisons qui rendent abstraite la perspective d'un État palestinien. La solution à deux États est-elle encore crédible ? Enfin, Quentin Darmon dresse le portrait de Luke Littler, sacré champion du monde de fléchettes et fin amateur de kebabs et de jeux vidéo. Marjorie Adelson se penche sur les vacances des Français, devenues un véritable marqueur social au point qu'un Français sur deux avoue avoir déjà menti sur ses vacances. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 28 juillet 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 28/07/2025 Israël-Palestine : la relance de la solution à deux États est-elle crédible ?Ce lundi 28 juillet s'ouvre une conférence sur la Palestine au siège des Nations Unies. Convoquée par l'assemblée générale de l'ONU, elle est co-présidée par la France et l'Arabie Saoudite et ambitionne de raviver la solution à deux États, malgré le refus d'Israël d'y participer. Le 24 juillet, Emmanuel Macron avait annoncé "la pleine reconnaissance de la Palestine" par la France d'ici septembre. Cette annonce a provoqué l'ire d'Israël, qui est par ailleurs vertement critiqué pour ses agissements dans la bande de Gaza. Outre le blocus humanitaire imposé depuis mars, qui y créé les conditions d'une famine, partiellement desserré ce week-end, le territoire palestinien est soumis à des bombardements indiscriminés et quotidiens depuis 21 mois. Parallèlement, 700 000 colons israéliens sont installés sur les territoires palestiniens, en toute illégalité au regard du droit international. Autant de raisons qui rendent abstraite la perspective d'un État palestinien. La solution à deux États est-elle encore crédible ? On en débat avec Agnès Levallois, présidente de l'IReMMO, spécialiste du Proche-Orient, Thibaut Fleury-Graff, professeur de droit public à l'Université Paris-Panthéon-Assas, et Gallagher Fenwick, éditorialiste, spécialiste des questions internationales à LCI.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 28 juillet 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio
Parce que… c'est l'épisode 0x613! Shameless plug 12 au 17 octobre 2025 - Objective by the sea v8 10 au 12 novembre 2025 - IAQ - Le Rendez-vous IA Québec 17 au 20 novembre 2025 - European Cyber Week 25 et 26 février 2026 - SéQCure 2065 Description Ce podcast présente le témoignage d'Antoine Vacher, auditeur technique chez Cyblex Consulting, qui partage son retour d'expérience sur ses premières missions d'intrusion physique. Cette discussion révèle les défis, apprentissages et méthodologies d'un professionnel de la cybersécurité découvrant un nouveau domaine d'expertise. Contexte et approche initiale Antoine Vacher travaille comme pentester dans une petite société française de cybersécurité. Lorsqu'un client manifeste son intérêt pour une mission d'intrusion physique, l'équipe décide de se lancer malgré leur manque d'expérience dans ce domaine. Cette transparence avec le client constitue un élément clé de leur approche : ils informent clairement qu'il s'agit de leur première expérience tout en exprimant leur motivation à relever ce défi. Première mission : société de développement monétique La première mission concerne une entreprise de développement de systèmes monétiques répartie sur deux bâtiments. Les objectifs sont clairement définis et géographiquement précis : accéder à différents étages, prendre un café au troisième étage, visiter le bureau du directeur, accéder aux salles serveurs, passer un appel depuis un téléphone interne et évaluer la possibilité de vol de modules HSM (Hardware Security Modules). Phase de reconnaissance et préparation L'équipe commence par une phase d'OSINT (Open Source Intelligence) pour collecter des informations utiles. Ils recherchent des noms d'employés, des événements, des marques d'équipements informatiques ou de machines à café, toute information pouvant servir de prétexte pour justifier leur présence. Bien que cette recherche ne produise pas énormément de résultats exploitables, ils parviennent à identifier et vérifier la présence en ligne du facility manager, information qu'ils comptent utiliser. Première approche : reconnaissance nocturne et tentative matinale L'équipe adopte une approche en deux phases. La première consiste en une reconnaissance nocturne pour évaluer la sécurité physique des bâtiments. Ils découvrent que la barrière de sortie du parking est cassée en position ouverte, facilitant l'accès véhiculaire. Cependant, toutes les portes et fenêtres sont correctement sécurisées. Le lendemain matin, ils exploitent une particularité architecturale : un des bâtiments appartient entièrement au client, mais un étage est loué à une société tierce. En sonnant à cette société sous prétexte de livraison, ils obtiennent un accès immédiat au bâtiment sans argumentation. Une fois à l'intérieur, ils découvrent qu'ils peuvent accéder aux cages d'escalier grâce aux normes de sécurité incendie, et qu'une porte d'étage n'est pas correctement verrouillée. Cette intrusion leur permet de valider plusieurs objectifs : photographier des HSM abandonnés, passer un appel au donneur d'ordre depuis un téléphone interne. Pour accéder à un autre étage, ils utilisent l'ingénierie sociale en tapant à une vitre séparant la cage d'escalier d'une salle de pause. Un employé leur ouvre après qu'ils aient inventé une histoire de mesures WiFi. Deuxième approche : professionnalisation du prétexte Sur le second bâtiment, l'équipe se fait remarquer et décide de reporter l'intrusion. Pour la deuxième tentative, ils développent un scénario plus élaboré en exploitant le passé professionnel d'un collègue, ancien ingénieur en acoustique. Équipés de véritables micromètres de mesure sonore, ils se présentent à l'accueil comme une équipe de mesures acoustiques mandatée par le facility manager. Cette approche s'avère remarquablement efficace. La réceptionniste leur délivre des badges temporaires sans vérification préalable, révélant un défaut procédural majeur. Quand elle tente de contacter le facility manager, celui-ci ne répond pas comme convenu, et elle s'absente pour le chercher, leur laissant le champ libre. L'expertise technique du collègue ajoute une crédibilité naturelle à leur couverture. Pendant qu'il effectue de véritables mesures acoustiques dans chaque bureau, Antoine note fictement les résultats. Cette méthode leur permet d'accéder systématiquement à tous les espaces, y compris un bureau gérant les badges où Antoine parvient à subtiliser des badges (qui s'avéreront malheureusement désactivés). Pour la salle serveur, ils demandent simplement à un employé de leur ouvrir l'accès pour effectuer des mesures, requête qui est satisfaite sans difficulté. Cependant, leur succès trouve ses limites quand un employé plus vigilant vérifie effectivement auprès du facility manager, mettant fin à leur mission sur cet étage. Deuxième mission : structures publiques départementales La seconde mission concerne des bâtiments publics : les archives départementales et un centre de solidarité avec PMI (Protection Maternelle et Infantile). Les objectifs sont plus larges, incluant une dimension informatique légère avec l'accès à une session utilisateur et l'installation d'un C2 (Command and Control). Reconnaissance dans les espaces publics L'équipe commence par une reconnaissance dans les zones accessibles au public. Un collègue visite la PMI en prétextant chercher des informations sur les modes de garde pour sa femme enceinte. Cette visite révèle une information cruciale : l'imprimante est en panne. Parallèlement, la visite des toilettes (décrite comme “la base” en reconnaissance) permet de découvrir une salle technique contenant des équipements réseau non sécurisée. Exploitation de l'information collectée Antoine exploite l'information sur l'imprimante défaillante en appelant l'accueil en se faisant passer pour le service technique départemental. Non seulement il obtient un rendez-vous, mais la réceptionniste lui propose spontanément de venir le lundi matin pendant la fermeture au public, facilitant considérablement leur mission. Le jour J, l'accès se déroule sans encombre. Antoine demande à la réceptionniste d'ouvrir sa session informatique et de lui prêter son badge, requêtes satisfaites sans questionnement. Cette complaisance permet de valider immédiatement les objectifs informatiques : accès session et installation du C2 sans résistance du système de sécurité. Pour justifier leur déplacement dans le bâtiment, ils utilisent des antennes WiFi basiques, prétextant effectuer des mesures de qualité réseau. Cette couverture leur permet d'explorer l'intégralité des locaux sans être questionnés, découvrant une seconde salle technique non sécurisée. Enseignements et apprentissages Variabilité des réactions humaines L'expérience révèle la grande diversité des réactions humaines face aux intrus. Certaines personnes ouvrent immédiatement sans poser de questions, d'autres appliquent spontanément des procédures de vérification inexistantes mais efficaces. Cette variabilité suggère qu'une approche patiente, avec plusieurs tentatives à différents moments et avec différentes personnes, peut surmonter les refus initiaux. Importance du prétexte et de la crédibilité La différence d'efficacité entre les approches improvisées et préparées est frappante. L'expertise technique réelle du collègue en acoustique apporte une crédibilité naturelle impossible à simuler par de simples recherches internet. Cette expérience souligne l'importance de s'appuyer sur de véritables compétences techniques pour construire des scénarios crédibles. Exploitation des informations collectées Les missions démontrent l'importance de la phase de collecte d'informations, même apparemment anodines. L'information sur l'imprimante en panne, recueillie lors d'une visite publique légitime, devient le pilier d'une intrusion réussie. Cette approche illustre comment transformer des détails opérationnels en opportunités d'accès. Défaillances procédurales systémiques Les missions révèlent des défaillances procédurales récurrentes : délivrance de badges sans vérification, absence de procédures claires pour les employés face à des visiteurs suspects, complaisance excessive des personnels. Ces failles suggèrent que les problèmes de sécurité physique relèvent souvent plus de l'organisation que de la technologie. Aspects légaux et déontologiques Antoine insiste sur l'importance du cadre légal et déontologique. Chaque mission nécessite des autorisations formelles, une notification aux forces de l'ordre, et les auditeurs portent une lettre de mission attestant de la légitimité de leur présence. Le donneur d'ordre doit être disponible pour confirmation en cas de contrôle. Cette approche professionnelle protège à la fois les auditeurs et les organisations testées. Communication des résultats Les rapports adoptent une approche narrative, racontant chronologiquement le déroulement des intrusions avec photos à l'appui. Cette méthode, qualifiée “d'article de magazine”, permet aux clients de comprendre concrètement les techniques utilisées et les failles exploitées. Les recommandations portent sur la sensibilisation, la définition de procédures claires, et l'adaptation des mesures de sécurité physique aux menaces réelles. Réception par les clients Les réactions clients varient selon leur niveau de conscience préalable des vulnérabilités. Le premier client, bien que déçu, n'était pas surpris par certaines défaillances. Le département public montrait plus d'inquiétude concernant l'accès aux archives sensibles, mais restait pessimiste sur la sécurité de la PMI. Recommandations pour les futurs praticiens Antoine encourage la prise de risque mesurée et l'exploration de nouveaux domaines, tout en insistant sur la transparence avec les clients concernant le niveau d'expertise. Il souligne l'importance de l'honnêteté professionnelle : mieux vaut avouer son manque d'expérience que de se présenter faussement comme expert. L'expérience démontre qu'un niveau d'expertise modeste peut suffire à révéler des vulnérabilités significatives. Si des novices parviennent à atteindre leurs objectifs, cela révèle un niveau de sécurité préoccupant nécessitant des améliorations. Cette expérience illustre parfaitement comment aborder un nouveau domaine professionnel avec méthode, transparence et éthique, tout en tirant des enseignements précieux pour l'amélioration continue de la cybersécurité organisationnelle. Collaborateurs Nicolas-Loïc Fortin Antoine Vacher Crédits Montage par Intrasecure inc Locaux réels par BreWskey Pub
C dans l'air du 23 juillet 2025 - Famine et destruction à Gaza... Que cherche Israël ? - "Une famine de masse se propage dans la bande de Gaza, nos collègues et les personnes que nous aidons dépérissent", alertent ce mercredi, dans un communiqué, plus d'une centaine d'ONG, dont Médecins sans frontières, Amnesty International ou encore Oxfam International. Elles appellent à un cessez-le-feu immédiat, à l'ouverture de tous les points de passage terrestres et à la libre circulation de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien, assiégé et dévasté par plus de vingt et un mois de guerre menée par Israël après l'attaque sans précédent du Hamas sur son sol, le 7 octobre 2023.Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a également vivement condamné hier "l'horreur" dans la bande de Gaza, où les morts et les destructions ont atteint un niveau "sans équivalent dans l'histoire récente". "La malnutrition explose. La famine frappe à toutes les portes", a-t-il déclaré lors d'une réunion du Conseil de sécurité. Le même jour, le directeur de l'hôpital Al-Chifa, Mohammed Abou Salmiya, a rapporté la mort de 21 enfants de malnutrition en seulement 72 heures. "À chaque instant, de nouveaux cas arrivent", a-t-il averti. À l'hôpital Nasser, dans le sud de la bande de Gaza, des images de l'AFP montrent des parents en larmes devant le corps squelettique de leur fils de 14 ans, mort de faim. L'Agence France-Presse fait également part de son inquiétude pour ses dix journalistes toujours présents sur place. "Ils subissent la famine et peuvent mourir de faim d'un jour à l'autre", alerte la Société des journalistes de l'AFP. D'après Reporters sans frontières (RSF), plus de 200 journalistes ont été tués à Gaza par l'armée israélienne depuis le début du conflit. "Au rythme où les journalistes tombent, il n'y aura bientôt plus personne pour vous informer", prévient RSF.Dans ce contexte, la France hausse le ton. Par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, elle demande à Israël de laisser entrer les journalistes dans la bande de Gaza et condamne "avec la plus grande fermeté" l'extension des raids. Lundi, Paris, Londres et plus de vingt autres pays ont également appelé à la fin immédiate de la guerre à Gaza et dénoncé le modèle d'acheminement de l'aide humanitaire organisé par Israël.Du côté des États-Unis, l'émissaire spécial Steve Witkoff s'apprête à se rendre au Moyen-Orient. Son objectif : obtenir un nouveau cessez-le-feu et établir un corridor humanitaire sécurisé. Mais les dernières négociations indirectes entre Israël et le Hamas, en vue d'une trêve de 60 jours et de la libération des otages, n'ont pas enregistré de progrès. Malgré l'optimisme affiché par Donald Trump en début de mois, Benyamin Netanyahou semble jouer à fond la carte de l'escalade militaire. Après avoir bombardé des sites nucléaires iraniens en juin et mené dernièrement des frappes en Syrie, l'armée israélienne a lancé une nouvelle offensive à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza — une localité jusqu'ici épargnée, en raison de la présence supposée des 49 otages israéliens détenus par le Hamas.Pour ajouter à la confusion, des divergences de fond semblent apparaître sur l'avenir de la bande de Gaza entre Benyamin Netanyahu et le général Eyal Zamir, le chef d'état-major de Tsahal. Parallèlement, un deuxième parti ultra-orthodoxe vient de quitter le gouvernement israélien, fragilisant un peu plus une coalition gouvernementale de plus en plus divisée.Alors, quelle est la situation dans la bande de Gaza ? Quelle est la stratégie de Benyamin Netanyahu ? Un accord de trêve est-il proche ?LES EXPERTS : - ALEXANDRA SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction - Libération - ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste international - Franceinfo TV- GUILLAUME LAGANE - Spécialiste des relations internationales, maître de conférences à Sciences Po- JEAN-DOMINIQUE MERCHET - Éditorialiste - L'Opinion, spécialiste des questions de défense et diplomatie
C dans l'air du 23 juillet 2025 - Famine et destruction à Gaza... Que cherche Israël ? - "Une famine de masse se propage dans la bande de Gaza, nos collègues et les personnes que nous aidons dépérissent", alertent ce mercredi, dans un communiqué, plus d'une centaine d'ONG, dont Médecins sans frontières, Amnesty International ou encore Oxfam International. Elles appellent à un cessez-le-feu immédiat, à l'ouverture de tous les points de passage terrestres et à la libre circulation de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien, assiégé et dévasté par plus de vingt et un mois de guerre menée par Israël après l'attaque sans précédent du Hamas sur son sol, le 7 octobre 2023.Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a également vivement condamné hier "l'horreur" dans la bande de Gaza, où les morts et les destructions ont atteint un niveau "sans équivalent dans l'histoire récente". "La malnutrition explose. La famine frappe à toutes les portes", a-t-il déclaré lors d'une réunion du Conseil de sécurité. Le même jour, le directeur de l'hôpital Al-Chifa, Mohammed Abou Salmiya, a rapporté la mort de 21 enfants de malnutrition en seulement 72 heures. "À chaque instant, de nouveaux cas arrivent", a-t-il averti. À l'hôpital Nasser, dans le sud de la bande de Gaza, des images de l'AFP montrent des parents en larmes devant le corps squelettique de leur fils de 14 ans, mort de faim. L'Agence France-Presse fait également part de son inquiétude pour ses dix journalistes toujours présents sur place. "Ils subissent la famine et peuvent mourir de faim d'un jour à l'autre", alerte la Société des journalistes de l'AFP. D'après Reporters sans frontières (RSF), plus de 200 journalistes ont été tués à Gaza par l'armée israélienne depuis le début du conflit. "Au rythme où les journalistes tombent, il n'y aura bientôt plus personne pour vous informer", prévient RSF.Dans ce contexte, la France hausse le ton. Par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, elle demande à Israël de laisser entrer les journalistes dans la bande de Gaza et condamne "avec la plus grande fermeté" l'extension des raids. Lundi, Paris, Londres et plus de vingt autres pays ont également appelé à la fin immédiate de la guerre à Gaza et dénoncé le modèle d'acheminement de l'aide humanitaire organisé par Israël.Du côté des États-Unis, l'émissaire spécial Steve Witkoff s'apprête à se rendre au Moyen-Orient. Son objectif : obtenir un nouveau cessez-le-feu et établir un corridor humanitaire sécurisé. Mais les dernières négociations indirectes entre Israël et le Hamas, en vue d'une trêve de 60 jours et de la libération des otages, n'ont pas enregistré de progrès. Malgré l'optimisme affiché par Donald Trump en début de mois, Benyamin Netanyahou semble jouer à fond la carte de l'escalade militaire. Après avoir bombardé des sites nucléaires iraniens en juin et mené dernièrement des frappes en Syrie, l'armée israélienne a lancé une nouvelle offensive à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza — une localité jusqu'ici épargnée, en raison de la présence supposée des 49 otages israéliens détenus par le Hamas.Pour ajouter à la confusion, des divergences de fond semblent apparaître sur l'avenir de la bande de Gaza entre Benyamin Netanyahu et le général Eyal Zamir, le chef d'état-major de Tsahal. Parallèlement, un deuxième parti ultra-orthodoxe vient de quitter le gouvernement israélien, fragilisant un peu plus une coalition gouvernementale de plus en plus divisée.Alors, quelle est la situation dans la bande de Gaza ? Quelle est la stratégie de Benyamin Netanyahu ? Un accord de trêve est-il proche ?LES EXPERTS : - ALEXANDRA SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction - Libération - ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste international - Franceinfo TV- GUILLAUME LAGANE - Spécialiste des relations internationales, maître de conférences à Sciences Po- JEAN-DOMINIQUE MERCHET - Éditorialiste - L'Opinion, spécialiste des questions de défense et diplomatie
Le plan Bayrou peut-il sauver les finances de la France, lui épargner l'humiliation du FMI ? Pour cela, il faudrait déjà que le Premier ministre échappe à la censure. De toutes parts, des voix s'élèvent pour le dénoncer : les organisations patronales s'inquiètent de la contribution qui serait demandée aux entreprises en contrepartie de la suppression de deux jours fériés, pour un gain attendu de 4,2 milliards d'euros. Parallèlement, une intersyndicale vient de lancer une pétition pour “exiger l'abandon immédiat" des mesures présentées la semaine dernière et notamment la suppression de deux jours fériés. Les syndicats voient dans le plan Bayrou un “musée des horreurs”. Quoi qu'il en soit, François Bayrou n'entend pas reculer : il s'est donné "deux mois" pour mettre un point final à ce plan de rigueur budgétaire, sur lequel les oppositions menacent de le censurer. Pour Denis Jacquet, la situation est telle qu'en demandant des efforts à chacun, il ne pourra que mécontenter tout le monde. François Bayrou prend-il l'argent dans les bonnes poches ? Denis Jacquet compare la situation au Titanic. Soit on bloque tout, soit on ne bloque rien. Pour lui, il faudrait un Elon Musk français qui ait le courage de "vider la bouteille" pour voir où va l'argent des citoyens.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les banques américaines publiaient leurs résultats hierLe secteur bancaire a globalement publié des résultats meilleurs qu'attendu.Après les annonces de résultats de JP Morgan, Citi et Wells Fargo, des institutions comme Bank of America, Morgan Stanley et Goldman Sachs ont également rapporté des chiffres encourageants, notamment grâce à leurs activités de courtage et de banque d'investissement.Renault et ASML évoluaient en forte baisseÀ Paris, le CAC 40 s'effritait pour clôturer en baisse de 0.6%, principalement en raison de la chute de 18% de l'action Renault. Le constructeur a abaissé ses prévisions annuelles, citant une détérioration de la dynamique du marché automobile.Cette annonce a entraîné une chute de l'action, qui a perdu plus de 28% depuis le début de l'année.Parallèlement, l'équipementier néerlandais ASML affichait de bons résultats et des prévisions de croissance de 15% de ses ventes pour 2025.ASML a cependant émis un avertissement implicite sur la possibilité d'une stagnation en 2026, ce qui a pesé sur la confiance des investisseurs provoquant ainsi une baisse de 11% du cours de l'action !Bonne journée à tousHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis janvier, le dollar américain a chuté de plus de 10 % face aux principales devises mondiales. En cause, l'instabilité de la politique commerciale de Donald Trump et la pression qu'il exerce sur la Réserve fédérale. Cette dépréciation, inédite depuis plus d'un demi-siècle, pourrait bouleverser l'équilibre monétaire mondial. Depuis son arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump sème le flou sur sa stratégie économique. Les annonces contradictoires se sont succédé jusqu'à l'annonce de surtaxes à venir pour les pays sans accord avec Washington à partir du 1er août. Cette incertitude permanente, couplée à une escalade tarifaire, a fortement inquiété les marchés financiers. À cela s'ajoute une pression croissante du président américain sur la Réserve fédérale (FED). Donald Trump critique ouvertement les décisions de son président, Jerome Powell, ébranlant la confiance dans l'indépendance de l'institution. Or, la FED est traditionnellement perçue comme un pilier de la stabilité économique. Sa remise en cause a poussé certains investisseurs à retirer leurs capitaux, fragilisant encore davantage le dollar. À lire aussiDroits de douane: Trump met la pression en frappant la Corée du Sud et le Japon L'euro en force, les exportateurs européens en difficulté La perte de valeur du dollar profite directement à d'autres devises, notamment à l'euro. Désormais, un euro vaut environ 85 centimes de dollar, signe d'une monnaie européenne renforcée. Mais cette appréciation a un revers. Les exportateurs européens perdent en compétitivité, leurs produits devenant mécaniquement plus chers à l'international face aux biens américains vendus en dollars. En revanche, cette faiblesse du billet vert est une aubaine pour l'économie américaine. Elle permet aux entreprises locales d'exporter à moindre coût, stimulant potentiellement la croissance et l'emploi industriel. Mais les touristes européens peuvent s'en réjouir, voyager aux États-Unis coûte désormais moins cher. Reste que l'euro, malgré ses gains récents, ne dispose pas encore du statut de monnaie de réserve mondiale. Vers une guerre des monnaies et une dédollarisation mondiale ? Au-delà des effets conjoncturels, cette chute du dollar soulève des inquiétudes structurelles. De nombreux économistes redoutent une « guerre des monnaies », qui pourrait fragmenter davantage le système monétaire international et accroître les risques de crise financière mondiale. Parallèlement, un mouvement de dédollarisation est en marche. Les pays émergents, notamment les Brics, multiplient les accords bilatéraux pour contourner la monnaie américaine. Le sommet de ce week-end en a été une nouvelle illustration. Dans ce contexte de turbulences monétaires, une valeur refuge retrouve sa place : l'or. Quand les monnaies vacillent, les métaux précieux restent l'ultime ancrage de confiance. À lire aussiLe sommet des Brics sous tension après les menaces douanières de Donald Trump
Intégrer une école de commerce, dès le post-bac, après une prépa CPGE ou par le biais des admissions parallèles, exige travail, rigueur, méthode et stratégie. Avec les Cours du Parnasse, vous bénéficiez :d'une préparation d'excellence aux concours ACCÈS et/ou SESAME,de stages de consolidation pendant les vacances tout au long de la première année de CPGE,d'un accompagnement hautement qualifié pour réussir les procédures des admissions parallèles.En classe à Paris, Bordeaux et Lyon ou à distance, nos formules s'adaptent à votre niveau (tout particulièrement en mathématiques) et à vos objectifs.Nos stages intensifs, nos concours blancs, et l'accompagnement individualisé que nous proposons tout au long de l'année vous garantiront d'optimiser votre stratégie Parcoursup, de construire un projet professionnel solide, de rédiger des lettres de motivation percutantes et de faire la différence aux épreuves écrites et lors de vos oraux.Nos petites classes, notre pédagogie sur-mesure et nos professeurs experts font toute la différence.Avec les Cours du Parnasse, mettez toutes les chances de votre côté pour choisir votre parcours et intégrer l'école qui vous correspond.Pour en savoir plus : https://www.lescoursduparnasse.com/preparations/stages-acces-sesame-parisEpisode sponsoriséℹ️ SUIVEZ L'ACTUALITÉ DE L'ORIENTATIONInscrivez-vous à l'Hebdo de l'orientation : https://azimut-orientation.com/abonnez-vous-a-la-newsletter/ (vous recevrez en cadeau un guide téléchargeable)
REDIFFUSION - Oser la Reconversion est en vacances et revient début septembre avec de nouveaux invités.- Episode diffusé initialement le 17 avril 2023 (épisode #89)J'accueille dans Oser la Reconversion, Léa Torres. Après avoir travaillé en tant qu'avocate spécialisée en droit du sport, Léa a fondé le podcast I am an Equestrian et l'agence de communication Eclat Agency spécialisée dans la création de podcast.Après le bac, Léa ne sait pas trop quoi faire. Poussée par sa famille, elle se dirige vers la fac de droit pour faire comme sa tante avocate. Elle se spécialise en droit du sport car elle est passionnée par l'équitation. Elle rate le barreau. Une claque, c'est son premier échec. En attendant de le repasser l'année d'après, Léa décide de lancer avec une amie d'enfance, un podcast pour les amoureux des sports équestres, I am an equestrian, où elle interview es personnalités inspirantes des sports équestres. Le podcast gagne rapidement en notoriété et de nombreuses entreprises lui demandent de l'aide pour produire leur propre podcast. Parallèlement, elle repasse le barreau et obtient le concours d'entrée à l'école d'avocat. Léa devient avocate. Mais son stage final se passe très mal et elle décide de quitter la profession.Aujourd'hui, Léa est host du podcast I am an equestrian et a fondé son entreprise Eclat Agency spécialisée dans la production de podcast et la stratégie digitale.Avec Léa, on a évoqué sa passion pour l'équitation, le milieu austère des cabinets d'avocat, son bore out en stage, comment elle a lancé son podcast pour faire face à son premier échec, sa vision sur l'évolution des podcasts et ses projets futurs pour son agence. Notes & Références :- Instagram de Léa @leatrrs : / leatrrs - Son podcast I am an equestrian : https://podcast.ausha.co/i-am-an-eque...- Site internet de son agence Eclat Agency : https://www.eclatagency.com - Instagram de son agence Eclat Agency @eclatagency_ : Pour me poser des questions, participer au podcast ou suivre mes aventures, c'est par ici :- Sur Instagram @clervierose : https://www.instagram.com/oserlareconversion et @clervierose : https://www.instagram.com/clervierose- Sur Linkedin : https://www.linkedin.com/in/clervie-rose-boennec-a09065102/- Sur Youtube
Thomas Hobbes est un philosophe britannique qui naît en 1588 à Westport, près de Malmesbury en Angleterre. Il écrit Le Léviathan pendant la Guerre civile anglaise (1642-1651), un conflit sanglant entre les royalistes (partisans du roi Charles Ier) et les parlementaires. Cette guerre plonge le pays dans l'anarchie, la violence et l'instabilité politique. Dans ce neuvième épisode de DIALOGUE, nous vous présentons cette oeuvre. 0:00 Intro 2:06 Biographie et contexte historique 7:11 L'objectif principal de l'œuvre 9:00 L'homme est un loup pour l'homme 10:45 La nature humaine 13:20 L'état de nature et autres concepts 17:02 Le droit de rester en vie 20:34 Le contrat social 22:49 La désobéissance est-elle possible ? 26:44 La religion soumise au Léviathan 29:00 La peur est la motivation première 34:01 Parallèle avec le livre de Caron Homo Superstes 38:25 Le précédent du 11 septembre 2001 48:05 Conclusion
Santé : pas de pénurie de médicaments, mais des défis pour l'importation parallèle by TOPFM MAURITIUS
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le procès de Benyamin Netanyahu pour corruption et les mutineries de soldats au Niger. Accord de paix RDC-Rwanda : vers la neutralisation des FDLR ? Après trois décennies d'insécurité à l'est de la RDC, Kinshasa et Kigali ont signé un accord de paix à Washington, sous l'égide des États-Unis. Le texte prévoit le désengagement des forces rwandaises et la neutralisation des FDLR. Quand peut-on espérer le désarmement effectif de ce groupe de rebelles rwandais ? RDC-Rwanda : qui surveillera la bonne application de l'accord de paix ? Malgré les engagements signés entre la RDC et le Rwanda, la mise en œuvre de l'accord de paix reste incertaine dans une région marquée par la méfiance et les enjeux géostratégiques. Quels mécanismes sont prévus pour s'assurer que l'accord sera respecté ? Pourquoi les rebelles de l'AFC/M23 ne sont-ils pas mentionnés dans le document conclu à Washington ? RDC-Rwanda : à quand un accord avec le M23 ? La signature de l'accord de la paix entre Kinshasa et Kigali a eu lieu à Washington, sous la médiation américaine. Parallèlement, des négociations sont en cours au Qatar entre les autorités congolaises et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda. Où en sont les discussions ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. Israël : Benyamin Netanyahu gagne un sursis dans son procès pour corruption Alors qu'il devait comparaître cette semaine dans son procès pour corruption, fraude et abus de confiance, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a obtenu un nouveau sursis judiciaire avec le report des audiences. De son côté, Donald Trump a déclaré qu'il ne « tolérerait pas » la poursuite du procès. Le président américain a-t-il pu influencer la décision du tribunal de Jérusalem ? Avec Michel Paul, correspondant de RFI à Jérusalem. Niger : pourquoi des soldats se rebellent-ils ? La semaine dernière, deux unités de l'armée nigérienne se sont mutinées à Filingué et Tera. Depuis le mois de mars, quatre mouvements de colère ont été recensés au sein des forces armées. Quelles sont les revendications de ces soldats ? Ces soulèvements risquent-ils de se propager ? Quel sort est réservé aux mutins ? Avec Seidik Abba, président du Centre international de réflexions et d'études sur le Sahel. Auteur de l'ouvrage « Crise interne au conseil militaire suprême du Niger » (éditions L'Harmattan).
À la Conférence de Séville sur le financement du développement, une haute responsable de l'UNESCO, Stefania Giannini, rappelle que l'éducation est bien plus qu'un droit fondamental : c'est un moteur puissant de croissance économique, capable de générer jusqu'à quinze fois l'investissement initial sur une génération.Parallèlement, la culture, porteuse d'identité et de valeurs, joue un rôle clé dans la cohésion et la relance des sociétés.À travers des exemples concrets, comme le projet « Raviver l'esprit de Mossoul » en Iraq, la Sous-Directrice générale pour l'éducation à l'UNESCO illustre comment ces deux piliers s'articulent pour accompagner durablement les communautés, notamment dans les contextes post-conflits.Dans cet entretien, au micro de notre envoyé spécial Matthew Wells, découvrez comment éducation et culture se conjuguent pour favoriser un développement responsable et inclusif.(Entretien : Stefania Giannini, Sous-Directrice générale pour l'éducation à l'UNESCO ; propos recueillis par Matthew Wells, ONU Info)
C dans l'air du 28 juin 2025 - Canicule: des logements "boulloires thermiques" - Une canicule historique se met en place sur la France. Quatorze départements sont en vigilance orange ce samedi dans le sud de la France, avant une extension vers le nord du pays. Cinquante-trois départements seront placés demain en vigilance orange, de l'Île-de-France à l'arc méditerranéen, et de la Vendée au Doubs, a indiqué Météo-France, qui s'attend à ce que les températures atteignent 34 à 38 °C dès aujourd'hui dans les départements concernés par la vigilance orange, et qu'elles approchent "ponctuellement les 40 °C près de la Méditerranée". Ces fortes chaleurs vont durer au moins jusqu'à mardi, alertent les prévisionnistes, qui anticipent des nuits "très désagréables", lors desquelles le mercure ne devrait pas descendre en dessous de 20 degrés.En cause : un "dôme de chaleur", un puissant anticyclone formant actuellement un couvercle sur la région sud de l'Europe, qui piège l'air chaud et empêche les perturbations de circuler. Le phénomène augmente considérablement les risques d'incendies. En Grèce, l'île de Chios a été ravagée par les flammes, et plusieurs villages balnéaires à l'est d'Athènes ont dû être évacués.En France, autorités locales, pompiers et préfectures multiplient les alertes et rappels de précaution. Le numéro vert canicule (0 800 06 66 66), destiné à informer le public et à protéger les plus vulnérables, a été réactivé.Face à cette situation, la Fondation pour le logement des défavorisés (ex-Fondation Abbé Pierre) alerte sur les "bouilloires thermiques", ces logements mal isolés devenus invivables sous la chaleur. Ils représenteraient 35 % des habitations en France. En Île-de-France, 3,7 millions de personnes, soit 31 % de la population, résident dans des îlots de chaleur urbains. Conséquence : la mortalité augmente lors des périodes de canicule, comme en juillet 2022, quand la région avait enregistré une surmortalité de 21 %. Selon la Fondation pour le logement des défavorisés (FPLD), 5 000 décès sont imputables à la chaleur rien que pour l'année 2024, et la grande majorité à des lieux d'habitation.Une proposition de loi transpartisane, présentée par des députés Ensemble pour la République, écologistes, socialistes et La France insoumise, doit être déposée dans les prochains jours pour lutter contre ce fléau.Parallèlement, dans de nombreux territoires, des dispositifs sont déployés pour informer et lutter contre la prolifération du moustique-tigre, qui colonise de plus en plus de départements et peut transmettre la dengue, le virus Zika ou le chikungunya… Des maladies qui, jusqu'alors, ne pouvaient pas être attrapées sous nos latitudes. Ainsi, en 2024, 83 personnes ont été contaminées par la dengue dans l'Hexagone sans même avoir voyagé à l'étranger.LES EXPERTS :- Nicolas BERROD - Journaliste service Futurs, santé-médecine et climat - Le Parisien-Aujourd'hui en France- Stéphanie DURAFFOURD - Porte-parole d'Assurland.com- Amélie MOUGEY - Directrice de la rédaction - Reporterre- Gaël MUSQUET - Spécialiste de la prévention des catastrophes naturelles
Tampco (tampco.fr) est une marque de pédale française fondée par Rodolphe Puccio. Voilà la Distorter dans ce test de matos. Imaginez une fuzz et une overdrive câblées en parallèle plutôt qu'en série, ajoutez un clean boost réinjecté et vous avez cette machine à gros son pour guitare et pour basse. La Distorter a été développée L'article Tampco Distorter : Fuzz, Overdrive Parallèles & Clean Boost est apparu en premier sur La Chaîne Guitare.
L'un des plus dangereux criminels d'Équateur, le narcotrafiquant «Fito», recherché dans son pays et également réclamé par les États-Unis, a été arrêté mercredi après un an et demi de cavale, a annoncé le président Daniel Noboa, en guerre ouverte contre les groupes mafieux. 17 mois après son évasion qui avait lancé un cycle de violence en Équateur, l'ennemi public numéro 1 en Équateur a été capturé mercredi par les forces de l'ordre. José Adolfo Macías alias «Fito» est tombé dans la ville de Manta, dans la province de Manabi où a été créé le Groupe Armé Organisé des «Choneros» qu'il dirigeait depuis la clandestinité. Ce groupe, l'un des deux plus importants et dangereux du pays travaillait avec le cartel mexicain de Sinaloa et avait fait de l'Équateur le premier exportateur mondial de cocaïne. Plus de détails avec notre correspondant en Équateur Eric Samson. Hasard du calendrier, cette arrestation survient au moment où les Nations unies publient leur rapport sur le trafic et la consommation de drogue. Le constat est clair : partout dans le monde, on consomme plus qu'avant. L'une des autres crises majeures est celle des opioïdes aux États-Unis. Ces médicaments anti-douleur, dont le surpuissant Fentanyl 50 fois plus puissant que l'héroïne. En 2013, les overdoses ont tué près de 3 000 personnes, 74 000 en 2022. Aujourd'hui, la tendance s'inverse de nouveau. Notre correspondant Edward Maille a tenté de comprendre pourquoi. Vous pouvez également retrouver son Grand reportage à partir de 22h05 ce jeudi 26 juin 2025. Les États-Unis accusent trois banques mexicaines de blanchiment d'argent La lutte contre le Fentanyl, Donald Trump en a fait l'une de ses priorités. Il accuse les autorités mexicaines de ne pas en faire assez. Dans ce contexte, l'administration américaine a mis en place hier des sanctions sur trois banques mexicaines accusées de blanchiment d'argent. C'est un coup sans précédent porté au système financier mexicain, affirme el Pais. Selon le Réseau de lutte contre la criminalité financière du Trésor américain, les banques CIBanco, Intercam et Vector Casa de Bolsa blanchissent de l'argent pour plusieurs cartels mexicains. Elles «contribuent ainsi à l'empoisonnement d'innombrables Américains en transférant de l'argent pour le compte des cartels», a affirmé le secrétaire au Trésor Scott Bessent. Selon l'administration américaine, elle permettrait notamment l'approvisionnement des cartels en Chine pour la production du Fentanyl. Les trois banques ont nié les accusations et demandé des preuves. Les sanctions actuelles les interdisent d'opérer au sein du système financier américain, ce qui limite grandement leur accès aux marchés financiers internationaux et s'accompagnent d'un gel de leurs avoirs aux États-Unis. Derrière les technicités économiques, l'éditorialiste d'El Universal Mario Maldonado, voit en effet une décision stratégique à l'égard des autorités mexicaines. « En plus d'exposer l'incapacité ou la complicité des fonctionnaires mexicains chargés de surveiller les ressources d'origine illicite, le Département du trésor américain pointe l'implication d'anciens fonctionnaires et conseillers du gouvernement dans des opérations criminelles », écrit-il. Parmi les trois établissements financiers, Vector est détenu par Alfonso Romo, très proche de l'ancien président Andres Manuel Lopez Obrador. Il était chef de son cabinet au début de son mandat et principal interlocuteur de l'exécutif auprès du monde des affaires, note El Universal. CIBanco de son côté est l'un des principaux opérateurs de change pour les agences gouvernementales mexicaines et Intercam est également en lien direct avec d'autres institutions financières proches du parti au pouvoir. Parallèlement, la procureure générale des États-Unis a annoncé devant le Sénat placer le Mexique sur la liste noire de pays adversaires étrangers. Bref, les relations entre les États-Unis et le Mexique se détériorent, conclut el Universal. Pérou : la stérilisation forcée Pérou sous la présidence d'Alberto Fujimori Nous partons également au Pérou. Le pays tente de se confronter aux moments sombres de son histoire notamment la stérilisation forcée des femmes issues des minorités les plus pauvres. Elles ont été nombreuses à subir ces pratiques pendant la présidence d'Alberto Fujimori dans les années 90. La Cour interaméricaine des droits de l'homme étudie plusieurs cas en ce moment, et les victimes espèrent que l'État sera condamné. Martin Chabal est allé à leur rencontre. À lire aussiLe Pérou jugé pour sa politique de stérilisations forcées dans les années 90 Haïti : Le Nouvelliste « La centrale hydroélectrique de Péligre est-elle victime des divisions politiques ? » Comme tous les jeudis, nous échangeons avec notre confrère Frantz Duval, rédacteur en chef du quotidien Le Nouvelliste. La une du site s'intéresse à la nouvelle fermeture forcée de la centrale hydraulique de Péligre. C'est la deuxième en un mois. Cela pourrait être lié aux dissensions internes au sein de l'exécutif, des divergences entre le président du Conseil présidentiel de transition et le ministre de la Défense, concernant un certain nombre de contrats. À écouter aussiHaïti: quand les coupures de courant nourrissent le sentiment d'abandon et l'insécurité
Gabriel Mwénè Okoundji est considéré comme l'une des grandes voix de la poésie africaine francophone contemporaine. Le nom est l'autre visage des êtres, écrit Gabriel Mwéné Okoundji. «Okoundji» en langue bantoue, cela veut dire chef et «Mwéné» porteur de la spiritualité du peuple. Son deuxième nom, «Mwéné», il l'a hérité à la mort de son père, à ses neuf ans. Un nom qui a marqué sa vie, son enfance et probablement une destinée de poète ! La poésie permet à l'homme de faire confiance en sa fragilité Gabriel Mwéné Okoundji est né en 1962 dans le petit village de Okondo en République du Congo, village qui a fait naître en lui «toute la sensibilité qu'il porte». Adolescent, il rejoint Brazzaville pour aller au lycée. Puis, il part à Bordeaux, en France, pour suivre des études de médecine. Il y vit désormais depuis près de 40 ans. Parallèlement, il écrit beaucoup de poésie pour porter la parole de l'écriture. Il se décrit comme un «enfant de la négritude» mais se sent aussi comme un descendant de troubadour. L'écriture pour moi vient parfois par effraction, d'une rencontre, d'un mot, d'une lecture, d'un chant. Mais cette rencontre peut aussi venir en langue tékée comme elle peut venir en langue française. Ce sont ces deux langues qui me nourrissent. Quand l'une donne, l'autre reçoit, quand l'une reçoit, l'autre invoque, l'autre évoque. Ce sont mes deux langues maternelles. Parfois, je ne trouve pas de mot équivalent en français alors, je le laisse en langue tékée. Gabriel Okoundji Invité : Gabriel Mwéné Okoundji, psychologue de métier et poète franco-congolais. Son recueil L'âme blessée d'un éléphant noir, suivi de Stèles du point du jour, est à retrouver dans la collection Poésie aux éditions Gallimard. Programmation musicale : L'artiste Ours avec le titre Le spleen d'une vie sublime.
Gabriel Mwénè Okoundji est considéré comme l'une des grandes voix de la poésie africaine francophone contemporaine. Le nom est l'autre visage des êtres, écrit Gabriel Mwéné Okoundji. «Okoundji» en langue bantoue, cela veut dire chef et «Mwéné» porteur de la spiritualité du peuple. Son deuxième nom, «Mwéné», il l'a hérité à la mort de son père, à ses neuf ans. Un nom qui a marqué sa vie, son enfance et probablement une destinée de poète ! La poésie permet à l'homme de faire confiance en sa fragilité Gabriel Mwéné Okoundji est né en 1962 dans le petit village de Okondo en République du Congo, village qui a fait naître en lui «toute la sensibilité qu'il porte». Adolescent, il rejoint Brazzaville pour aller au lycée. Puis, il part à Bordeaux, en France, pour suivre des études de médecine. Il y vit désormais depuis près de 40 ans. Parallèlement, il écrit beaucoup de poésie pour porter la parole de l'écriture. Il se décrit comme un «enfant de la négritude» mais se sent aussi comme un descendant de troubadour. L'écriture pour moi vient parfois par effraction, d'une rencontre, d'un mot, d'une lecture, d'un chant. Mais cette rencontre peut aussi venir en langue tékée comme elle peut venir en langue française. Ce sont ces deux langues qui me nourrissent. Quand l'une donne, l'autre reçoit, quand l'une reçoit, l'autre invoque, l'autre évoque. Ce sont mes deux langues maternelles. Parfois, je ne trouve pas de mot équivalent en français alors, je le laisse en langue tékée. Gabriel Okoundji Invité : Gabriel Mwéné Okoundji, psychologue de métier et poète franco-congolais. Son recueil L'âme blessée d'un éléphant noir, suivi de Stèles du point du jour, est à retrouver dans la collection Poésie aux éditions Gallimard. Programmation musicale : L'artiste Ours avec le titre Le spleen d'une vie sublime.
L'émission 28 minutes du 25/06/2025 Maladie de Charcot : Olivier Goy ou le sourire permanent Olivier Goy est un entrepreneur atteint depuis 2020 de la maladie de Charcot. À 46 ans, il est diagnostiqué de cette maladie neurodégénérative qui paralyse progressivement les muscles, tout en laissant au patient toutes ses capacités cognitives. Ces symptômes l'ont conduit à devoir se déplacer en fauteuil roulant et à parler à l'aide d'une intelligence artificielle. Depuis son diagnostic, Olivier Goy se mobilise pour lever des fonds pour la recherche et donner de la visibilité à la maladie de Charcot. Il est notamment ambassadeur de l'Institut du Cerveau, une fondation de recherche reconnue d'utilité publique. Parallèlement, il est le protagoniste du documentaire "Invincible été", qui raconte son parcours, et dont le nom est tiré de la fondation philanthropique qu'Olivier Goy a créé pour financer la recherche sur la maladie de Charcot. OTAN : l'UE doit-elle devenir une machine de guerre ?"L'Europe de la défense s'est enfin réveillée", a affirmé Ursula von der Leyen mardi 24 juin, à l'ouverture d'un sommet de l'OTAN à La Haye, aux Pays-Bas. Ce réveil est motivé par la guerre en Ukraine et l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche qui a toujours affirmé sa volonté de ne plus assurer militairement les pays européens s'ils n'investissaient pas davantage. En route pour ce sommet, ce dernier s'est montré ambigu quant à l'engagement américain sur l'article 5 du traité de l'OTAN, qui assure la défense mutuelle entre ses membres. Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022, la plupart des pays européens ont consenti à augmenter leurs dépenses de défense, avec à terme l'objectif de les porter à 5 % de leur PIB. Cependant, les Européens achètent entre 60 et 80 % de leur matériel militaire hors d'Europe, faute d'industries suffisantes sur le continent. Face à une instabilité croissante, l'Europe doit-elle devenir une machine de guerre ?On en débat avec Guillaume Lasconjarias, historien militaire, directeur des études et de la recherche de l'IHEDN, Alexandra Saviana, grand reporter à “L'Express” et Anne-Sophie Alsif, économiste, cheffe du bureau BDO France.Enfin, Xavier Mauduit nous raconte l'histoire des statues de Notre-Dame de Paris, qui font leur retour sur la cathédrale. Marie Bonnisseau nous plonge dans l'univers marin des orques, qui ont été aperçues en train de confectionner des outils pour prendre soin les unes des autres. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 25 juin 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
durée : 00:58:36 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Et si la Révolution française n'avait pas eu lieu ? Et si Hitler n'avait pas existé ? Ces questions, loin de n'être qu'un jeu de l'esprit, permettent de penser une "histoire des possibles" et de nourrir la réflexion des historiens et des historiennes. - réalisation : Alexandre Manzanares - invités : Pierre Singaravélou Historien spécialiste des empires coloniaux et de la mondialisation, professeur au King's College de Londres et à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne.
L'Assemblée nationale a adopté le projet de loi de simplification supprimant les "zones à faibles émissions". Il s'agit d'une victoire pour la droite et une défaite pour les écologistes, estime Ruth Elkrief. Mais ce n'est pas si simple, souligne-t-elle, parce qu'après la commission mixte paritaire, le Conseil constitutionnel devrait statuer. Beaucoup sont déjà sûrs qu'ils considéreront les fameux ZFE comme des cavaliers législatifs, qui n'avaient rien à voir avec cette loi de simplification. Après moult conflits d'intérêts, la famille Trump lance sa marque de mobile : les Trump Mobile. Ce n'est pas l'organisation Trump qui lance l'affaire. Elle a vendu la licence Maga (Make America Great Again) à une entreprise industrielle qui fait fabriquer ces téléphones aux Etats-Unis et les vend 499 dollars. François Lenglet est également indigné par les investissements à l'international de la famille Trump, qui se déroulent pendant les voyages officiels du président américain. Le plus étonnant, souligne-t-il, personne ne le conteste, pas même l'Office de la transparence éthique. Abnousse Shalmani, qui a quitté l'Iran à l'âge de huit ans, partage son point de vue sur la guerre entre Israël et l'Iran. Si la Mollarchie tombe, l'Iran sera soit l'Irak, soit la Libye, prévient Abnousse Shalmani. Si vous voulez aider l'Iran et les Iraniens, ce n'est pas avec des négociations qu'on fait disparaître un régime aussi tyrannique. Le prix du sang est le seul moyen, conclut-elle. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 10 juin 2025 - Surveillante poignardée : un "déferlement de violence insensé"Vers 9 h ce matin, alors que les gendarmes effectuaient un contrôle inopiné des sacs devant un collège de Nogent, en Haute-Marne, l'un des élèves, pour une raison encore inconnue, s'est jeté sur l'assistante d'éducation présente sur place et l'a poignardée à plusieurs reprises avant d'être maîtrisé par les forces de l'ordre. Grièvement blessée, la jeune femme, âgée de 31 ans, est décédée.Le suspect, Quentin G., âgé de 14 ans et inconnu des services de police, est actuellement entendu par les enquêteurs en garde à vue. Il devrait être examiné par un psychiatre. Des dispositions d'accompagnement ont été mises en place pour prendre en charge les élèves, leurs familles et le personnel de l'établissement. La ministre de l'Éducation nationale s'est rendue sur place en début d'après-midi. Interrogée sur le profil du suspect, Élisabeth Borne a parlé d'un "jeune qui ne présentait pas de difficultés particulières et qui était ambassadeur harcèlement". Elle a estimé qu'il faut une "réponse globale" face à ces drames. "On doit aussi agir sur la santé mentale", a expliqué la ministre, alors que les réactions dans la classe politique sont très nombreuses.Le président de la République a dénoncé ce matin sur X un "déferlement de violence insensé (…) La nation est en deuil". Cette mort "horrifie et elle nous glace", a réagi sur X la présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale. Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a déploré une "abomination". "L'école est frappée par l'ultraviolence. Elle résiste, mais ne peut pas tout. On ne peut pas lui demander de réparer seule des décennies d'abandon civique, de désagrégation du lien social et de propagation de la violence", a écrit de son côté Raphaël Glucksmann. La présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale Marine Le Pen, pour sa part, a écrit sur X : "Pas une semaine sans qu'un drame frappe l'école. Désacralisation de la vie, banalisation de l'ultraviolence, encouragée par l'apathie des pouvoirs publics à y mettre fin, explosion du port d'armes blanches : les Français n'en peuvent plus et attendent une réponse politique ferme", a affirmé la leader d'extrême droite, sans en dire plus.Le Premier ministre, qui sera l'invité du 20 heures de TF1, a indiqué vouloir faire de "la menace des armes blanches chez nos enfants" un "ennemi public". Le 24 avril dernier, après une attaque au couteau à Nantes, François Bayrou avait fait renforcer les contrôles inopinés et les fouilles des sacs devant les établissements scolaires. Il avait également demandé "des propositions concrètes en matière de prévention, de réglementation et de répression pour endiguer le phénomène des violences commises par les mineurs avec des armes blanches". Un rapport avait été remis en mai avec une série de propositions : interdiction de la vente, directe comme en ligne, des armes zombies, vidéoprotection et interdiction des téléphones portables dans les établissements scolaires… Parallèlement, le gouvernement entend interdire l'accès aux réseaux sociaux aux mineurs de moins de 15 ans, en imposant aux plateformes la vérification de l'âge au moment de la création d'un compte. Mais il s'est heurté, pour l'instant, en Europe, à des questions techniques et de compatibilité avec le droit communautaire. LES EXPERTS :- CHRISTOPHE BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - ALAIN BAUER - Professeur de criminologie - CNAM- AUDREY GOUTARD - Grand reporter à France Télévisions, spécialiste des faits de société- MARIE-ESTELLE PECH - Rédactrice en chef société à MariannePRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air du 9 juin 2025 - La Californie se rebelle...Trump envoie la Garde nationaleQue se passe-t-il à Los Angeles ? Depuis vendredi, des habitants manifestent dans la mégapole californienne contre la politique migratoire de l'administration Trump, à la suite d'opérations musclées menées par les agents fédéraux de l'immigration (ICE). L'envoi, samedi, de la Garde nationale sur ordre du président américain, contre l'avis du gouverneur démocrate de l'État, est loin d'avoir calmé les esprits. Pour le troisième jour consécutif, des heurts ont opposé les forces de sécurité à des manifestants qui protestent contre la politique d'expulsion massive et dénoncent l'envoi des premiers soldats par Washington — une manière, selon eux, d'instrumentaliser la situation.Donald Trump exploite-t-il les incidents à Los Angeles ? C'est en tout cas l'avis de la maire démocrate de la cité californienne, qui affirme contrôler la situation. "Ce que nous voyons à Los Angeles, c'est un chaos provoqué par l'administration. Le déploiement des troupes fédérales est une escalade dangereuse."En Californie, les fractures de l'Amérique éclatent au grand jour : d'un côté, les démocrates accusés de laxisme sur la politique migratoire ; de l'autre, les républicains de Donald Trump, déterminés à appliquer les mesures et à faire un exemple dans le fief de l'un de leurs principaux opposants, au risque de plonger un peu plus le pays dans une crise institutionnelle."C'est une atteinte grave à la souveraineté de l'État", a dénoncé le gouverneur démocrate de Californie, Gavin Newsom. "Nous n'avions pas de problème jusqu'à ce que Trump s'en mêle", a-t-il accusé sur X. Les gouverneurs des États démocrates ont fustigé un "abus de pouvoir alarmant", rappelant que la Garde nationale est traditionnellement mobilisée lors de catastrophes naturelles, et non pour réprimer des mouvements sociaux. Il s'agirait du premier déploiement unilatéral de la Garde nationale par un président sans l'accord d'un gouverneur depuis 1965, selon Kenneth Roth, ancien directeur de Human Rights Watch.Cette décision inédite du président Trump marque une nouvelle étape dans sa confrontation avec les États et les villes démocrates sur la question migratoire. À l'heure où il est en échec sur d'autres volets de sa politique (économie, inflation, guerres commerciales, diplomatie) et qu'il vient de rompre de façon fracassante avec Elon Musk, le républicain durcit encore sa politique anti-immigration, pour montrer à ses électeurs déboussolés qu'il tient ses promesses. Ainsi, l'interdiction d'entrée aux États-Unis pour les ressortissants de douze pays, édictée la semaine dernière, est entrée en vigueur ce lundi, selon un nouveau décret présidentiel. Sont concernés les ressortissants d'Afghanistan, de Birmanie, du Tchad, du Congo-Brazzaville, de Guinée équatoriale, d'Érythrée, d'Haïti, d'Iran, de Libye, de Somalie, du Soudan et du Yémen.La Maison-Blanche a également décidé, ces derniers jours, la suspension du traitement des visas pour les étudiants étrangers, le temps pour l'administration Trump de mettre en place une procédure permettant d'examiner le contenu de leurs réseaux sociaux. Parallèlement, des vagues d'arrestations et d'expulsions sont mises en scène afin de frapper les opinions publiques.Quelle est la situation en Californie ? Pourquoi l'envoi de la Garde nationale fait craindre une dérive autoritaire de Donald Trump ? Qu'est-ce que le "travel ban" ? Jusqu'où ira son bras de fer avec les universités ? LES EXPERTS :- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest France- Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington, auteur de Volodymyr Zelensky : l'Ukraine dans le sang, publié aux éditions du Rocher- Anne DEYSINE - Juriste et politologue, spécialiste des États-Unis- Corentin SELLIN - Professeur agrégé d'histoire, spécialiste des États-Unis, chroniqueur sur la politique américaine pour les Jours.fr- Piotr SMOLAR - Correspondant aux Etats-Unis pour le journal Le Monde
L'émission 28 minutes du 02/06/2025 Le chef étoilé Yannick Alléno se bat pour faire reconnaître le délit d'homicide routierYannick Alléno est un chef cuisinier multi-étoilé au guide Michelin. En 2022, son fils meurt dans un accident de la route, tué par un automobiliste ivre et sans permis de conduire. Quelques semaines après ce drame, il fonde l'association Antoine Alléno qui vient en aide aux familles de victimes d'accident de la route. Parallèlement, il milite pour faire inscrire le délit d'homicide routier dans le code pénal. Un projet de loi allant dans ce sens sera à l'étude en deuxième lecture le mardi 3 juin à l'Assemblée nationale. Il prévoit notamment des sanctions plus dures en cas de circonstances aggravantes, telles que le défaut de permis ou la conduite sous l'emprise de psychotropes, avec des peines pouvant aller jusqu'à 10 ans d'emprisonnement ou 150 000 euros d'amende. Bande de Gaza : Israël est-il en train de perdre le soutien de ses alliés ?Dimanche 1er juin, 31 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens lors d'une distribution d'aide alimentaire, selon les secours gazaouis. Cet événement accentue la fronde diplomatique vis-à-vis d'Israël qui se retrouve de plus en plus isolé à l'international. Depuis la rupture de la trêve et le blocus de l'aide humanitaire en mars, timidement levé depuis le 19 mai, les alliés de l'État hébreu et les organisations internationales haussent le ton. Tom Fletcher, le chef des affaires humanitaires de l'ONU, interpellait le 13 mai le Conseil de sécurité des Nations unies en demandant à ses membres "d'agir de façon décisive pour empêcher un génocide". Emmanuel Macron a appelé, le 30 mai, à "durcir la position" européenne à l'égard d'Israël. Les critiques se font aussi entendre dans le débat public israélien, notamment par la voix de Yaïr Golan, ancien chef d'état-major et chef de file de la gauche israélienne, pour qui "Israël est en train de devenir un État paria". Jusqu'où peut aller l'isolement diplomatique de l'État hébreu ? Enfin, Xavier Mauduit raconte comment les Polonais, qui viennent d'élire leur nouveau président, élisaient leur dirigeant au 16e siècle. Marie Bonnisseau nous emmène en haute mer où l'IA permet de décoder le chant des baleines. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 2 juin 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Avec le rédacteur en chef du Nouvelliste, Frantz Duval, nous revenons sur les révélations du New York Times concernant l'utilisation d'une entreprise privée américaine pour lutter contre les gangs. Érik Prince, fondateur de la controversée société militaire privée américaine Blackwater, serait derrière les drones armés utilisés par la police haïtienne depuis mars pour lutter contre les gangs. Frantz Duval confirme cette information en parlant d'un « secret de Polichinelle », car la présence de mercenaires sur le terrain était déjà suspectée. Le gouvernement haïtien, de son côté, reste flou, évoquant seulement une « task force » spéciale. À ce jour, aucun bilan officiel des attaques de drones n'a été communiqué, et aucun chef de gang majeur ne semble avoir été touché.Du côté des États-Unis, la question du TPS (Temporary Protected Status) pour les Haïtiens, suspendu sous Donald Trump, est désormais entre les mains de la justice américaine. Frantz Duval précise qu'un juge de New York examine les arguments d'un collectif haïtien qui conteste la fin prématurée de ce programme. Plus de 500 000 Haïtiens pourraient être affectés. Beaucoup d'entre eux espèrent un sursis, car la situation en Haïti reste dramatique, et peu souhaitent y retourner à court terme.Frantz Duval salue aussi la performance exceptionnelle de Melchie Dumornay, désignée pour la deuxième fois meilleure jeune joueuse de la Ligue des champions. Le Nouvelliste lui consacre sa Une. Formée en Haïti, elle est aujourd'hui une ambassadrice du pays sur les pelouses européennes avec l'Olympique lyonnais. Très active sur les réseaux sociaux, elle affirme son attachement à Haïti et continue de défendre les couleurs nationales, notamment lors des matchs amicaux prévus contre le Canada cette semaine.L'opposante Maria Corina Machado bientôt arrêtée ? C'est ce que laisse entendre le ministre de l'Intérieur vénézuélien, Diosdado Cabello. Il accuse la cheffe de l'opposition d'être liée à de présumés « actes terroristes ». Un coup de pression qui n'est pas surprenant pour Maria Corina Machado. Dans une interview au Miami Herald, elle estime que la décision de l'administration Trump de mettre fin aux activités pétrolières de Chevron au Venezuela pourrait entraîner une nouvelle vague de répression de la part du régime chaviste contre les figures de l'opposition. Machado revient aussi sur sa vie dans la clandestinité : elle vit cachée, dans un lieu tenu secret, ne sort plus et ne voit plus personne. Elle dépeint une situation économique de plus en plus précaire et un pouvoir, selon elle, au bord du naufrage.Une lecture que ne partage pas forcément le Miami Herald, qui considère, au contraire, que le gouvernement chaviste tient bon : l'armée continue de le soutenir et, surtout, l'opposition est aujourd'hui plus divisée qu'il y a un an.Un juge de la Cour suprême brésilienne dans le collimateur des États-UnisC'est une source de vive inquiétude pour le gouvernement brésilien, comme le rapporte Carta Capital, après que l'administration Trump a décidé de restreindre l'accès au territoire américain pour des responsables étrangers accusés de « censurer » des citoyens américains sur les réseaux sociaux. Le juge concerné, c'est Alexandre de Moraes. Il avait ordonné la suspension temporaire de la plateforme X – l'ex-Twitter – pour qu'elle se conforme à la législation brésilienne.Toujours selon Carta Capital, les proches de l'ancien président Jair Bolsonaro se réjouissent de cette décision américaine. Ils espèrent qu'elle vise précisément ce juge, devenu la bête noire de l'extrême droite brésilienne, notamment pour avoir autorisé plusieurs enquêtes contre Bolsonaro et son fils Eduardo. Ce dernier se trouve d'ailleurs actuellement aux États-Unis pour échapper à la justice brésilienne.D'après El País, le clan Bolsonaro ferait activement du lobbying auprès de l'administration Trump pour obtenir des sanctions contre Alexandre de Moraes. De son côté, le gouvernement brésilien tente d'éviter cette escalade par tous les moyens diplomatiques, comme le rapporte le Financial Times.Les étudiants de Harvard demandent à être transférés vers d'autres universités Donald Trump ne relâche pas la pression non plus aux États-Unis, avec des sanctions visant l'université de Harvard. L'établissement affirme que de nombreux étudiants internationaux cherchent aujourd'hui à se faire transférer vers d'autres universités.La raison ? L'administration Trump a décidé de bloquer l'inscription de ces étudiants étrangers dans la prestigieuse université.Une responsable de Harvard, citée par le New York Times, explique que cette décision a provoqué une vague d'inquiétude, de peur et de confusion parmi les étudiants internationaux. Beaucoup d'entre eux envisagent désormais de quitter l'université, voire de ne pas assister à leur propre cérémonie de remise de diplôme.Et si ces étudiants ne peuvent plus venir étudier aux États-Unis, cela représenterait non seulement une énorme perte pour les universités, mais aussi pour l'économie du pays. Le Washington Post le rappelle : les étudiants internationaux rapportent chaque année 44 milliards de dollars à l'économie américaine.À Miami, un marché immobilier tendu Depuis plusieurs mois, de nombreux créateurs de contenus sur YouTube alertent sur l'état du marché immobilier en Floride, avec des titres alarmistes évoquant une véritable « panique » chez les propriétaires. Dans un État prisé par les élites latino-américaines, exposé aux ouragans et affecté par les effets du changement climatique, la situation s'est nettement tendue depuis la pandémie. Après une envolée des prix en 2021, le marché a basculé : des milliers de personnes repartent, l'inflation et la hausse des taux d'intérêt freinent les ventes, et les biens immobiliers s'accumulent. Selon l'agente immobilière Grace Usich, le marché est devenu favorable aux acheteurs et les vendeurs sont contraints de négocier à la baisse.Mais au-delà de la conjoncture, ce sont les failles structurelles du marché floridien qui posent problème. Ouragans destructeurs, normes de construction inégales entre les comtés, pressions des lobbies immobiliers pour assouplir les règles : autant de facteurs qui fragilisent les habitations. L'effondrement dramatique d'un immeuble à Surfside en 2021 a poussé les autorités à durcir les codes de construction. Parallèlement, le coût des assurances explose : les grandes compagnies quittent l'État, tandis que celles qui restent sont souvent instables, transformant le secteur en véritable « casino », selon l'expert Aris Papadopoulos. Malgré ce tableau préoccupant, Grace Usich garde espoir : elle parie sur une remontée du marché d'ici dix ans, portée par l'attrait persistant de la Floride.Journal de la 1èreEn Martinique, le procès de trois jeunes contrebandiers venus de Sainte-Lucie a été renvoyé à une date ultérieure.
Les socialistes ont voté ce mardi pour désigner leur nouveau Premier secrétaire. Tombé au premier tour, Boris Vallaud va jouer l'arbitre du duel Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol qui seront ensuite départagés le 5 juin. Ruth Elkrief estime que cette compétition était passée inaperçue. Elle souligne la baisse des adhésions au Parti Socialiste. Et elle rappelle que si plus de 120 000 électeurs sont allés aux urnes pour la présidence des Républicains, il n'y en avait eu que 23 000 pour élire le premier secrétaire du PS. Pour Ruth Elkrief, il s'agissait d'une forme de théâtre désertée par les spectateurs citoyens et les acteurs eux-mêmes adhérents. Les travaux de l'autoroute A69 reliant Castres à Toulouse vont reprendre après la décision de la cour administrative d'appel ce mercredi 28 mai. Le chantier avait été contesté par des collectifs écologistes et stoppé depuis la fin du mois de février. Le tribunal administratif de Toulouse avait annulé l'autorisation préfectorale de construction au motif que "celle-ci ne répondait pas à une raison impérative d'intérêt public majeur". Pascal Perri se demande alors qui est légitime pour dire ce qui est du ressort de l'intérêt général, les juges administratifs, les élus, les défenseurs de l'environnement ? Il estime que dans tous les cas, l'Etat s'en sortira mal dans cette affaire qui est loin d'être finie. En Arabie saoudite, depuis l'arrivée au pouvoir du prince héritier Mohammed ben Salmane en 2017, on a l'impression qu'il y a deux mondes parallèles. Abnousse Shalmani trouve que deux Arabie saoudite cohabitent, mais selon elle, l'un est beaucoup plus tenace que l'autre. Elle parle, d'un côté, des "prisons" secrètes de réhabilitation des femmes désobéissantes et les conditions difficiles dans lesquelles elles sont traitées, et de l'autre, de la vitrine bien aménagée du sol au plafond par MBS depuis 2018, concernant notamment les droits des femmes. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Marc Joly est sociologue, chercheur au CNRS, et il a récemment publié un ouvrage fascinant : La pensée perverse au pouvoir.Quand Anne-Clotilde Ziegler, que vous avez déjà entendue sur VLAN dans un épisode consacré à la perversion narcissique, m'a recommandé de discuter avec Marc, je n'ai pas hésité une seconde. Il faut dire que le sujet me travaille depuis un moment, surtout à l'aune des comportements politiques qu'on observe aujourd'hui. J'avais envie d'aller au-delà de l'indignation ou du jugement hâtif, pour vraiment comprendre ce qui se joue dans ces dynamiques de pouvoir si troublantes.Dans cet épisode, j'ai eu le plaisir – et l'honnêteté, parfois l'inconfort – de plonger avec Marc dans les rouages de la perversion narcissique. Mais pas seulement dans le cadre intime : on parle ici de pouvoir, de politique, d'Emmanuel Macron bien sûr, mais aussi de Donald Trump, de ce que ces figures révèlent de nos sociétés. Marc est passionnant. Il a une rigueur intellectuelle rare, mais il sait aussi écouter, douter, nuancer.On a parlé de son parcours, de ce qui l'a mené à enquêter sur la violence psychologique, sur la manière dont un terme comme "pervers narcissique" a quitté le domaine de la psychanalyse pour s'inscrire dans nos vies quotidiennes, dans nos discussions, et maintenant dans notre compréhension du pouvoir. J'ai voulu comprendre si Emmanuel Macron, dans ses actions et dans ses discours, pouvait incarner cette figure toxique, si décriée dans les relations personnelles. Et je vous le dis franchement : certaines réponses font froid dans le dos.Nous avons aussi abordé le rôle de Brigitte Macron dans cette construction identitaire et politique, la manière dont leur relation – hors normes – a été instrumentalisée dans un récit médiatique. Et puis il y a cette comparaison troublante avec Trump, où le déni devient une stratégie de gouvernement, où le narcissisme n'est plus une tare mais une posture de conquête.J'ai questionné Marc sur l'avenir, sur l'écologie, sur le désintérêt des élites pour le bien commun. C'est un épisode dense, intense, mais nécessaire. Parce que les élections approchent, parce que le choix de nos dirigeants ne peut plus être pris à la légère, parce qu'on a besoin de comprendre ce qu'on vit pour pouvoir y faire face.Merci Marc pour ta clarté, ton engagement, et ta capacité à mettre des mots justes sur des phénomènes complexes.5 citations marquantes« Ce n'est pas le pouvoir qui pervertit, ce sont les pervers qui sont attirés par le pouvoir. »« Macron fait exactement l'inverse de tout ce qu'il dit. »« La pensée perverse au pouvoir, c'est une stratégie de domination fondée sur le déni. »« Le pervers narcissique séduit pour mieux dominer. »« Ce n'est pas un président, c'est un imposteur habillé d'empathie. »10 questions structurées posées dans l'interviewPourquoi avoir choisi d'étudier la perversion narcissique ?Comment passe-t-on de cette étude à un livre sur le pouvoir ?Qu'est-ce que la perversion narcissique selon la définition psychanalytique ?Pourquoi ce terme est-il souvent mal utilisé aujourd'hui ?Macron incarne-t-il cette pensée perverse ?Quelle est la différence entre Macron et Trump dans leur rapport au pouvoir ?Le pouvoir pervertit-il ou attire-t-il les pervers ?Peut-on diagnostiquer quelqu'un à distance ?Quel rôle joue Brigitte Macron dans cette dynamique ?Le système politique français favorise-t-il l'émergence de tels profils ?Timestamps clés pour YouTube00:00 Introduction par Grégory Pouy02:25 Début de l'interview avec Marc Joly04:00 De la perversion narcissique à la pensée au pouvoir07:00 Définition de la perversion narcissique13:00 Le pouvoir attire-t-il les pervers ?20:00 Emmanuel Macron : manipulation et disqualification30:00 Parallèle entre Macron et les relations toxiques45:00 Trump et le narcissisme grandiose56:00 Déni pervers et politique actuelle01:03:00 Le rôle du couple Brigitte-Emmanuel Macron Suggestion d'autres épisodes à écouter : #333 Tout comprendre sur l'emprise et les pervers narcissiques avec Anne-Clotilde Ziegler (https://audmns.com/AGugdzB) #314 Sortir du chaos et comprendre ce qui se joue en politique (partie 2) avec Raphael Llorca (https://audmns.com/PrcRrZy) #186 Quel nouveau modèle pour la France avec David Djaiz (https://audmns.com/GSOSydk)Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Marc Joly est sociologue, chercheur au CNRS, et il a récemment publié un ouvrage fascinant : La pensée perverse au pouvoir.Quand Anne-Clotilde Ziegler, que vous avez déjà entendue sur VLAN dans un épisode consacré à la perversion narcissique, m'a recommandé de discuter avec Marc, je n'ai pas hésité une seconde. Il faut dire que le sujet me travaille depuis un moment, surtout à l'aune des comportements politiques qu'on observe aujourd'hui. J'avais envie d'aller au-delà de l'indignation ou du jugement hâtif, pour vraiment comprendre ce qui se joue dans ces dynamiques de pouvoir si troublantes.Dans cet épisode, j'ai eu le plaisir – et l'honnêteté, parfois l'inconfort – de plonger avec Marc dans les rouages de la perversion narcissique. Mais pas seulement dans le cadre intime : on parle ici de pouvoir, de politique, d'Emmanuel Macron bien sûr, mais aussi de Donald Trump, de ce que ces figures révèlent de nos sociétés. Marc est passionnant. Il a une rigueur intellectuelle rare, mais il sait aussi écouter, douter, nuancer.On a parlé de son parcours, de ce qui l'a mené à enquêter sur la violence psychologique, sur la manière dont un terme comme "pervers narcissique" a quitté le domaine de la psychanalyse pour s'inscrire dans nos vies quotidiennes, dans nos discussions, et maintenant dans notre compréhension du pouvoir. J'ai voulu comprendre si Emmanuel Macron, dans ses actions et dans ses discours, pouvait incarner cette figure toxique, si décriée dans les relations personnelles. Et je vous le dis franchement : certaines réponses font froid dans le dos.Nous avons aussi abordé le rôle de Brigitte Macron dans cette construction identitaire et politique, la manière dont leur relation – hors normes – a été instrumentalisée dans un récit médiatique. Et puis il y a cette comparaison troublante avec Trump, où le déni devient une stratégie de gouvernement, où le narcissisme n'est plus une tare mais une posture de conquête.J'ai questionné Marc sur l'avenir, sur l'écologie, sur le désintérêt des élites pour le bien commun. C'est un épisode dense, intense, mais nécessaire. Parce que les élections approchent, parce que le choix de nos dirigeants ne peut plus être pris à la légère, parce qu'on a besoin de comprendre ce qu'on vit pour pouvoir y faire face.Merci Marc pour ta clarté, ton engagement, et ta capacité à mettre des mots justes sur des phénomènes complexes.5 citations marquantes« Ce n'est pas le pouvoir qui pervertit, ce sont les pervers qui sont attirés par le pouvoir. »« Macron fait exactement l'inverse de tout ce qu'il dit. »« La pensée perverse au pouvoir, c'est une stratégie de domination fondée sur le déni. »« Le pervers narcissique séduit pour mieux dominer. »« Ce n'est pas un président, c'est un imposteur habillé d'empathie. »10 questions structurées posées dans l'interviewPourquoi avoir choisi d'étudier la perversion narcissique ?Comment passe-t-on de cette étude à un livre sur le pouvoir ?Qu'est-ce que la perversion narcissique selon la définition psychanalytique ?Pourquoi ce terme est-il souvent mal utilisé aujourd'hui ?Macron incarne-t-il cette pensée perverse ?Quelle est la différence entre Macron et Trump dans leur rapport au pouvoir ?Le pouvoir pervertit-il ou attire-t-il les pervers ?Peut-on diagnostiquer quelqu'un à distance ?Quel rôle joue Brigitte Macron dans cette dynamique ?Le système politique français favorise-t-il l'émergence de tels profils ?Timestamps clés pour YouTube00:00 Introduction par Grégory Pouy02:25 Début de l'interview avec Marc Joly04:00 De la perversion narcissique à la pensée au pouvoir07:00 Définition de la perversion narcissique13:00 Le pouvoir attire-t-il les pervers ?20:00 Emmanuel Macron : manipulation et disqualification30:00 Parallèle entre Macron et les relations toxiques45:00 Trump et le narcissisme grandiose56:00 Déni pervers et politique actuelle01:03:00 Le rôle du couple Brigitte-Emmanuel MacronDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 21 mai 2025 : Le retour du bagne ?Dans les colonnes du Journal du dimanche, le ministre de la Justice a évoqué samedi sa volonté de créer un quartier de haute sécurité au sein de la future prison de Saint-Laurent-du-Maroni en Guyane afin de "mettre hors d'état de nuire les profils les plus dangereux du narcotrafic". Sur les 495 places prévues dans cette future prison, 60 seront réservées à des pontes du narcotrafic, a indiqué le garde des Sceaux, et "quinze places" seront "dédiées aux islamistes/ radicalisés" condamnés pour terrorisme djihadiste, un profil de détenu inexistant en Guyane. De quoi laisser entendre que certains pourraient être transférés depuis l'Hexagone. Plusieurs élus locaux et la collectivité territoriale de Guyane ont alors dénoncé un projet évoquant un "retour du bagne" à Saint-Laurent-du-Maroni, deuxième ville de département amazonien et ex-colonie pénitentiaire. Face à la levée de boucliers qui a suivi ses premières déclarations, Gérald Darmanin a précisé lundi que ce quartier de haute sécurité, le troisième de ce type annoncé en France pour accueillir les prisonniers les plus dangereux, n'aurait pas vocation à accueillir des détenus venus de l'Hexagone.Un début de polémique qui survient alors que le secteur pénitentiaire est secoué par de nombreux débats et inquiétudes, sur fond de surpopulation carcérale. 82 921 détenus sont actuellement recensés dans les prisons françaises pour 62 358 places, soit une densité carcérale qui dépasse les 150 %. À ce sujet, la semaine dernière, Emmanuel Macron s'est dit ouvert à la location de places de prison à l'étranger. Dans son dernier rapport d'activité annuel, publié ce 21 mai, la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) dénonce un "délaissement coupable" à tous les niveaux et étrille certaines décisions du garde des Sceaux. "Je parle d'un État qui abandonne à la fois, ses détenus et ses fonctionnaires" affirme Dominique Simonnot qui s'indigne du niveau de surpopulation carcérale et d'un manque de surveillants.Selon la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, il manque 7 000 gardiens de prison. Mais le secteur pénitentiaire peine à recruter de nouveaux agents alors que ceux en poste s'inquiètent d'une dégradation de leur sécurité au sein des établissements mais aussi à l'extérieur, après la série d'attaques menée depuis mi-avril contre des prisons, des agents de l'administration pénitentiaire, leurs domiciles et leurs véhicules.Parallèlement un conseil de Défense a lieu ce mercredi 21 mai, avec au menu, un rapport des renseignements évaluant la lutte contre le "séparatisme islamiste". L'Elysée envisage de nouvelles mesures pour lutter contre "l'entrisme islamiste".Alors quelle est la situation dans les prisons françaises ? Quel est le projet envisagé par le ministre de la Justice en Guyane ? Que contient le rapport des renseignements, au cœur du conseil de défense ?LES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Alain BAUER - Professeur de criminologie – CNAM- Mathieu DELAHOUSSE - Grand reporter - Le Nouvel Obs - Evelyne SIRE-MARIN - Magistrate honoraire, vice-présidente de la Ligue des Droits de l'Homme
C dans l'air du 20 mai 2025 : Trump a-t-il lâché Netanyahu ? Critiqué pour son blocus total de la bande de Gaza depuis onze semaines, Israël a laissé entrer ce mardi "une centaine de camions" dans l'enclave palestinienne. Un faible nombre - après les 9 camions d'hier - qui est loin d'apaiser les craintes de l'ONU et de nombreuses ONG, qui avertissent depuis des mois du risque de famine à Gaza. Nourriture, eau potable, carburant, médicaments... Depuis le 2 mars, pas une seule entrée d'aide alimentaire n'était parvenue à Gaza, provoquant des situations graves de malnutrition et de famine dans l'enclave dévastée par un an et demi de guerre. "Deux millions de personnes sont affamées à Gaza", a alerté hier l'Organisation mondiale de la santé. Parallèlement l'armée israélienne continue sa vaste offensive terrestre dans l'enclave palestinienne, causant de nombreux morts et des déplacements massifs de la population. Avec un objectif clair : "Nous sommes engagés dans des combats intenses et à grande échelle à Gaza, et nous avançons. Nous avons l'intention de prendre le contrôle de tout le territoire" a expliqué hier le Premier ministre Benyamin Netanyahu. Son ministre des Finances, Bezalel Smotrich, a déclaré de son côté : "Israël va détruire tout ce qui reste de la bande de Gaza".Un jusqu'au-boutisme du gouvernement israélien qui est dénoncé sur la scène internationale. Hier, dans un communiqué commun, 23 pays occidentaux ont critiqué sévèrement les modalités de l'aide. Dans un autre, la France, le Royaume-Uni et le Canada ont menacé de prendre des mesures concrètes, pour ne pas rester "les bras croisés pendant que le gouvernement Netanyahu poursuit ces actions scandaleuses". Mais lesquelles ? Au micro de France Inter ce mardi matin, le ministre des Affaires étrangères a évoqué la proposition des Pays-Bas de réexaminer "l'accord d'association entre l'Union européenne et Israël, et en particulier (celui) de son article 2 qui dit que chacune des deux parties, l'Europe et Israël, doit respecter les droits de l'homme". Jean-Noël Barrot a également assuré que la France travaillait sur le dossier d'une reconnaissance de l'État palestinien. "On ne peut pas laisser aux enfants de Gaza en héritage la violence et la haine. Donc il faut que tout cela cesse et c'est pourquoi nous sommes déterminés à reconnaître l'Etat de Palestine". Ceci devrait intervenir lors de la conférence internationale coprésidée par la France et l'Arabie Saoudite pour relancer une solution pacifique au conflit israélo-palestinien dite "à deux Etats", qui se tiendra du 17 au 20 juin.Dans la communauté internationale, les appels à des sanctions se multiplient, et même les principaux alliés d'Israël commencent à prendre leurs distances face à l'ampleur du massacre. La clé est-elle entre les mains de Donald Trump ? Si les États-Unis n'ont signé aucun des communiqués d'hier, l'administration Trump a sans doute joué un rôle dans la décision de reprendre cette aide limitée. Ces dernières semaines les signes de tension se sont multipliées entre Washington et Israël. Il y a eu des négociations directes entre les États-Unis et le Hamas qui ont permis la libération de l'otage américano-israélien Edan Alexander, les pourparlers avec l'Iran sur le dossier nucléaire, la trêve avec les Houthis, la levée des sanctions contre la Syrie ainsi que la décision de Donald Trump de rencontrer al-Charaa alors qu'il a exclu Israël de sa tournée au Moyen-Orient. Selon le Washington Post hier, des proches du président américain ont également averti les responsables israéliens qu'ils risquaient de perdre le soutien de l'administration américaine s'ils ne mettaient pas fin à la guerre alors que des négociations entre Israël et le Hamas se tiennent depuis vendredi à Doha, pour un arrêt des combats et la libération des otages.L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1 218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP, qui s'appuie sur des données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, parmi lesquelles 34 ont été déclarées mortes par l'armée.LES EXPERTS :- Anthony BELLANGER - Éditorialiste à France Info TV, spécialiste des questions internationales- Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de Libération, ex-correspondante à Jérusalem de 2000 à 2003- Agnès LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l'IREMMO, Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste les enjeux internationaux
C dans l'air l'invitée du 6 mai 2025 : Julia Cagé, économiste, professeure d'économie à Sciences Po Paris, Prix du meilleur économiste européenAprès un peu plus de cent jours de deuxième présidence Trump, le commerce mondial est suspendu aux décisions erratiques du président américain en matière de droits de douane. Les conséquences s'en font sentir pour les entreprises françaises, qui tentent de se projeter dans un monde instable et incertain.Donald Trump ouvre un nouveau front dans sa guerre commerciale. Le président américain a annoncé dimanche 4 mai "entamer immédiatement le processus d'instauration de droits de douane de 100%" sur les films diffusés aux Etats-Unis mais produits à l'étranger. "L'industrie cinématographique américaine est en train de mourir très rapidement (...) Hollywood et de nombreuses autres régions des Etats-Unis sont dévastées", a-t-il justifié sur son réseau Truth Social."D'autres pays offrent toutes sortes d'incitations pour attirer nos cinéastes et nos studios loin des Etats-Unis", a-t-il assuré. Parallèlement, à l'occasion du sommet “Choose Europe for science”, lundi 5 mai, à La Sorbonne, Ursula von der Leyen a annoncé une "nouvelle enveloppe de 500 millions d'euros" pour attirer les chercheurs américains, menacés par la politique de Donald Trump
Aujourd'hui, Fatima Aït-Bounoua, Antoine Diers et Didier Giraud débattent de l'actualité autour d'Olivier Truchot.
C dans l'air du 28 avril 2025 - Trump / Zelensky : ce qu'ils se sont dit...Vladimir Poutine a annoncé ce lundi un cessez-le-feu sur le front en Ukraine du 8 au 10 mai, à l'occasion des 80 ans de la victoire contre l'Allemagne nazie, tout en prévenant que Moscou répliquera "en cas de violation" par Kiev de cette trêve. "À partir de minuit entre le 7 et le 8 mai, et jusqu'à minuit entre le 10 et le 11 mai, la partie russe annonce un cessez-le-feu", a indiqué le Kremlin dans un communiqué. "En cas de violation du cessez-le-feu par la partie ukrainienne, les forces armées russes fourniront une réponse adéquate et efficace", a-t-il ajouté. Parallèlement, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a posé, comme condition – à toute discussion – avec Kiev la reconnaissance par la communauté internationale de l'annexion russe de la Crimée et d'autres régions ukrainiennes. Ces déclarations surviennent au moment où les négociations sur l'Ukraine entrent dans une "semaine cruciale" selon Washington. La veille le président américain avait exhorté son homologue russe avec qui il a effectué un rapprochement spectaculaire depuis son retour à la Maison-Blanche, d'"arrêter de tirer". "Asseyez-vous et signez l'accord", avait déclaré dimanche soir Donald Trump sur le tarmac de l'aéroport de Morristown, à Bedminster, dans le New Jersey. Dans le même temps, Donald Trump avait estimé que Volodymyr Zelensky était prêt à céder sur le sujet de la Crimée, annexée illégalement par la Russie en 2014. "Je pense que oui. La Crimée, c'était il y a douze ans", a-t-il affirmé, en réponse à la question de savoir s'il pensait que Volodymyr Zelensky, avec qui il s'est entretenu samedi en marge des obsèques du pape François au Vatican, était prêt à "abandonner" ce territoire.Même si Kiev s'est jusqu'ici refusé à l'idée d'abandonner la péninsule et à faire des concessions territoriales, Washington continue à avancer cette possibilité comme prémices à un plan de paix avec Moscou, largement défavorable à Kiev. Dans une interview accordée au magazine Time, Donald Trump a également une fois de plus accusé Kiev d'avoir déclenché la guerre, citant ses ambitions de rejoindre l'Otan et indiquant : "La Crimée restera sous la domination de la Russie". Le plan de paix, selon les projets de l'administration américaine, comprendrait également un gel avec la ligne de front. Une nouvelle fois, Washington fait donc preuve d'un biais pro-Poutine flagrant, avec des arrière-pensées économiques puisque les États-Unis se disent prêts à lever les sanctions contre la Russie : à savoir reprendre le business. Côté russe, la Crimée représente le trophée que Vladimir Poutine voudrait pouvoir brandir le 9 mai prochain, pour le 80eme anniversaire de la victoire de l'Armée rouge dans la grande guerre patriotique. Inacceptable jusqu'à présent pour Kiev pour qui la Crimée est, comme pour Moscou, un enjeu aussi bien stratégique que symbolique. Alors le président des États-Unis qui souffle le chaud et le froid entend-il forcer la main de son homologue ukrainien ? Qu'en pensent les Européens ? Si l'Ukraine veut poursuivre la guerre sans le soutien américain, que fera l'Europe ? Enfin alors que la Corée du Nord a confirmé avoir envoyé des forces armées en Ukraine, avec pas moins de 14 000 soldats nord-coréens mais aussi des millions de munitions, quelle est la puissance militaire de l'armée de Kim Jong-un ? Que sait-on du déploiement des troupes nord-coréennes aux côtés des Russes ? Et quelle est la situation sur le front ?Nous avons rencontré des soldats ukrainiens qui reviennent du front.LES EXPERTS : - FRÉDÉRIC ENCEL - Docteur en géopolitique- Sciences Po Paris, auteur de La guerre mondiale n'aura pas lieu- JAMES ANDRÉ - Grand reporter - France 24- MARIE JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie - Le Monde - ALAIN PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense
C dans l'air du 25 avril 2025 : Trump/ Poutine : leur "deal" pour l'UkraineDonald Trump veut un cessez-le-feu, mais à quel prix ? Alors que la guerre se prolonge en Ukraine, le président américain veut imposer son plan de paix "cette semaine", mais semble perdre patience. “Vladimir, ARRÊTE !” s'est agacé jeudi le locataire de la Maison-Blanche sur sa plateforme Truth Social, après une nouvelle vague de frappes russes meurtrières sur l'Ukraine. C'est un "très mauvais timing", a écrit le républicain, qui annonçait quelques heures plus tôt qu'un accord avec la Russie était "très proche". Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov avait lui aussi assuré jeudi que la Russie était prête à un accord pour mettre fin au conflit "mais certains éléments spécifiques doivent encore être peaufinés", avait-il nuancé à la veille d'une nouvelle rencontre au kremlin entre Vladimir Poutine et l'émissaire de Trump Steve Witkoff.S'agit-il du sort de la Crimée, territoire ukrainien annexé par Moscou en 2014 ? Le président ukrainien le répète : il n'est pas question de céder sur la souveraineté ukrainienne. Accusé par Donald Trump de bloquer les négociations, Volodymyr Zelensky a répondu aux critiques en publiant sur Telegram une déclaration de l'administration Trump de 2018 s'opposant à l'annexion de la Crimée par Moscou. "L'Ukraine agira toujours en respectant sa Constitution et nous sommes absolument sûrs que nos partenaires, en particulier les États-Unis, agiront en suivant leurs décisions fortes", a écrit le président ukrainien. Mercredi, après la défection de Marco Rubio, chef de la diplomatie américaine, de la rencontre de concertation prévue entre les États-Unis l'Ukraine et l'Europe à Londres, Donald Trump avait publié un long message dans lequel il avait fait porter la responsabilité du blocage actuel des tractations à Volodymyr Zelensky, dénonçant des positions incendiaires de son homologue ukrainien sur la Crimée "perdue depuis des années". Le même jour des fuites, dans la presse, ont révélé que Donald Trump serait prêt à reconnaître juridiquement la cession de la Crimée à la Russie, et peut-être aussi des régions de l'est de l'Ukraine, tout en refusant son entrée dans l'OTAN. Parallèlement Moscou a rappelé son opposition au maintien d'une armée ukrainienne forte et au déploiement de forces européennes comme garanties de sécurité. L'envoi de "forces de maintien de la paix" occidentales sur "des terres historiques russes» est un scénario qui "pourrait conduire à une confrontation directe entre l'OTAN et la Russie, voire à une troisième guerre mondiale à plus long terme", a mis en garde le secrétaire du Conseil de sécurité russe Sergueï Choïgou ce jeudi 24 avril.Et ce vendredi, dans une interview accordée au TIME, Donald Trump a déclaré que la Crimée "restera sous contrôle russe", tout en accusant l'Ukraine d'avoir déclenché la guerre lorsqu' "ils ont commencé à parler d'adhésion à l'Otan". Une nouvelle fois, Washington fait donc preuve d'un biais pro-Poutine flagrant, avec des arrière-pensées économiques puisque les États-Unis se disent prêts à lever les sanctions contre la Russie : à savoir reprendre le business. Côté russe, la Crimée représente le trophée que Vladimir Poutine voudrait pouvoir brandir le 9 mai prochain, pour le 80eme anniversaire de la victoire de l'Armée rouge dans la grande guerre patriotique. Inacceptable pour Kiev pour qui la Crimée est, comme pour Moscou, un enjeu aussi bien stratégique que symbolique. Pour l'heure les Européens demeurent silencieux. Mais si l'Ukraine veut poursuivre la guerre sans le soutien américain, que fera l'Europe ? Quel est le plan de Donald Trump pour l'Ukraine mais aussi en Iran ? LES EXPERTS : - Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU- Pierre HAROCHE - Maître de conférence en politique européenne et internationale - Université catholique de Lille - Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste les enjeux internationaux - Marie JEGO - Journaliste spécialiste de la Russie - Le MondePRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
durée : 00:58:43 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Les Bourbons ne sont ni les premiers ni les derniers souverains à fréquenter des maîtresses ou engendrer des bâtards. En revanche, d'Henri IV à Louis XVI, ces amantes et enfants illégitimes constituent, par glissements successifs, une famille parallèle à l'influence et aux pouvoirs accrus. - réalisation : Cassandre Puel - invités : Flavie Leroux Historienne et chercheuse au Centre de recherche du château de Versailles
C dans l'air du 18 avril 2025 : Trump: quand ça veut pas ...Le président américain est-il en train de prendre ses distances avec le conflit ukrainien ? "La guerre entre la Russie et l'Ukraine est la guerre de Biden, pas la mienne", a commenté Donald Trump en début de semaine sur son réseau Truth social, alors que le cessez-le-feu qu'il se vantait d'obtenir en 48 heures après son retour à la Maison-Blanche, puis en cent jours, ne se profile toujours pas à l'horizon, trois mois après le début de son deuxième mandat. Ce vendredi, Marco Rubio, le secrétaire d'État américain, a jugé nécessaire de "déterminer dans les prochains jours" si la paix est "faisable" en Ukraine. "Si ce n'est pas possible, nous devons passer à autre chose" car "les Etats-Unis ont d'autres priorités", a lâché le secrétaire d'Etat américain à quelques journalistes au pied de son avion à l'aéroport parisien du Bourget.Mercredi et jeudi, le chef de la diplomatie américaine a participé à une série de réunions à Paris, accompagné de Steve Witkoff, l'envoyé spécial de Donald Trump. Américains, Ukrainiens, Français, Britanniques et Allemands étaient dans la capitale afin d'évoquer un cessez-le-feu entre Kiev et Moscou. "Je pense que le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne peuvent nous aider, faire avancer les choses et nous rapprocher d'une résolution. J'ai trouvé leurs idées très utiles et constructives", a commenté le chef de la diplomatie américaine. "À la marge, nous serons prêts à aider quand vous serez prêts à la paix mais nous n'allons pas poursuivre cet effort pour des semaines et des mois", a-t-il également prévenu, en rappelant que cette guerre, déclenchée en février 2022, "se déroule sur le continent européen".Parallèlement, les États-Unis ont voté mercredi pour la deuxième fois en deux mois contre une résolution des Nations unies condamnant la guerre d'agression russe à grande échelle menée contre l'Ukraine depuis 2022, confirmant le renversement d'alliance initié par Donald Trump. Depuis son investiture en janvier dernier, le président Trump a opéré un rapprochement spectaculaire avec Vladimir Poutine et affirme œuvrer pour un cessez-le-feu rapide en Ukraine. Mais les négociations n'avancent guère. Kiev avait cédé à la pression américaine en acceptant une trêve inconditionnelle de 30 jours, rejetée depuis par la Russie. Steve Witkoff, émissaire spécial de Trump, a rencontré le président russe pour la troisième fois début avril.De son côté, la France a salué un "excellent échange" sur l'Ukraine à Paris dans un format "inédit" entre Américains, Ukrainiens, Français, Britanniques et Allemands, qui a "permis de converger" sur l'objectif d'une "paix solide" entre Kiev et Moscou. "Nous avons déclenché aujourd'hui à Paris un processus qui est positif et auquel les Européens sont associés", s'est félicitée la présidence de la République. Une nouvelle réunion des émissaires de ces cinq pays est prévue la semaine prochaine à Londres.D'ici là, cette année encore, les Ukrainiens se préparent à passer le week-end de Pâques dans un pays en guerre, bombardé sans relâche par la Russie. Ces derniers jours plusieurs grandes villes ont été frappées par des attaques russes. L'armée du Kremlin a notamment tiré le dimanche des Rameaux deux missiles Iskander sur Soumy. Le bilan est très lourd : 35 morts et plus de 130 blessés. Nos journalistes s'étaient rendus il y a quelques semaines dans la ville, où chaque jour plusieurs centaines de personnes sont en quête d'un abri après avoir fui les attaques de drones et les tirs d'artillerie devenus quotidiens pour les habitants des villages proches de la frontière.Alors les Etats-Unis sont-ils en passe de lâcher les négociations de paix sur l'Ukraine ? Plusieurs services de renseignement font état des milliers de soldats russes massés à la frontière. Vladimir Poutine se prépare-t-il à lancer une offensive majeure avant le 9 mai, date du 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale ? Face aux annonces des politiques de "monter en puissance" les cadences de productions d'armements, comment l'industrie française de la défense s'organise-t-elle ? LES EXPERTS :- GÉNÉRAL JEAN-PAUL PALOMÉROS - Ancien chef d'état-major, ancien commandant suprêmede la transformation de l'OTAN- ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales- ISBABELLE LASSERRE - Ancienne correspondante en Russie, correspondante diplomatique - Le Figaro - NICOLE BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France
C dans l'air du 7 avril 2025 - Taxe Trump: la panique socialeLa panique se propage sur les marchés financiers. Alors que les droits de douane annoncés par Donald Trump doivent entrer en vigueur ce mercredi, les principales Bourses mondiales continuent de plonger. Les places d'Asie ont encore dévissé ce lundi et le Cac 40 est passé sous le seuil des 7.000 points à la suite de l'inflexibilité affichée par le président américain. Donald Trump a en effet défendu à plusieurs reprises dimanche le déluge de droits de douane dévoilé la semaine dernière sur tous les produits importés aux Etats-Unis, tout est restant ouvert à la discussion avec les partenaires commerciaux. "Oubliez les marchés pendant une seconde", a-t-il dit aux journalistes alors que la Maison-Blanche a indiqué que 50 pays étaient prêts à négocier. Mais c'est plus facile à dire qu'à faire au vu de la débâcle des Bourses mondiales depuis jeudi dernier qui alimente les craintes d'une récession et d'un krach historique. Aux Etats-Unis, la situation donne des sueurs froides à nombre d'Américains qui sont trois foyers sur cinq à détenir des actions, en particulier les retraités dont les pensions sont en partie indexées sur les marchés. Et pour la première fois depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, des manifestations massives se sont tenues samedi dans tout le pays. Une marée humaine rarement vue notamment à Washington où 100 000 personnes ont défilé pour exprimer leur inquiétude pour la démocratie et les conséquences des nouveaux droits de douane. De son côté, Elon Musk, le patron de Tesla qui dévisse en Bourse, a affirmé samedi espérer l'apparition d'une "zone de libre-échange" entre l'Europe et l'Amérique du Nord, avec des "droits de douane nuls", lors du Congrès de la Ligue italienne anti-migrants à Florence. Il a également révélé avoir déjà "conseillé le président américain en ce sens".Mais pour l'heure, Donald Trump continue de défendre sa révolution économique et n'entend pas faire machine arrière. Il l'a réaffirmé ce lundi, reprochant une nouvelle fois aux partenaires économiques des Etats-Unis de les "piller" et qualifiant la Chine de "plus grand profiteur de tous". En conséquence, il a décidé d'imposer, dès mercredi, un taux universel de 10 % de taxe douanière sur tous les produits importés aux Etats-Unis et des taxes supplémentaires, pour plusieurs dizaines de partenaires commerciaux majeurs, notamment l'Union européenne (20 %) et la Chine (34 %).Ce à quoi Pékin a choisi de répliquer très vite en annonçant, vendredi, des taxes de 34 % sur tous les produits américains arrivant en Chine. Parallèlement, 16 entreprises américaines ont été placées sur une liste noire qui les empêchera de s'approvisionner en Chine. Le ministère chinois du Commerce a aussi annoncé des contrôles à l'exportation sur sept éléments de terres rares, y compris le gadolinium, utilisé notamment pour les IRM, et l'yttrium, dans l'électronique grand public.Tiraillés sur la stratégie à adopter, les dirigeants européens ont multiplié les contacts au cours du week-end avant une réunion ce lundi à Luxembourg des ministres du Commerce extérieur de l'UE pour préparer "la réponse européenne aux Etats-Unis". "Le monde tel qu'on le connaissait a disparu", a résumé le Premier ministre britannique Keir Starmer au sujet de cette remise en cause de l'ordre mondial du commerce. La réponse européenne peut être "extrêmement agressive", a prévenu de son côté le ministre du Commerce extérieur Laurent Saint-Martin.Alors face à la guerre commerciale de Donald Trump comment l'Union européenne doit-elle réagir ? Comment défendre nos producteurs et nos industries ? Emmanuel Macron a invité jeudi les patrons français à "suspendre" leurs investissements aux Etats-Unis. Quelles sont les entreprises françaises qui ont massivement investi dernièrement au "pays de l'Oncle Sam" ?Les experts :- Nicolas BOUZOU - Économiste – Directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès, chroniqueur à L'Express - Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Joséphine STARON - Directrice des études et des relations internationales – Synopia- Thomas PORCHER - Économiste, professeur à la Paris School of Business
C dans l'air du 4 avril 2025 - La chute des bourses peut-elle faire reculer Trump?L'onde de choc du virage protectionniste radical opéré par les États-Unis est ressentie dans le monde entier, et affole les marchés mondiaux. De Tokyo à Paris, les grands indices boursiers ont plongé. La bourse de New York a bouclé jeudi sa pire séance depuis mars 2020, en pleine pandémie de Covid. Un jeudi noir qui a de quoi donner des sueurs froides aux Américains qui sont trois foyers sur cinq à détenir des actions, et en particulier les retraités dont les pensions sont en partie indexées sur les marchés.Mercredi, depuis les jardins de la Maison Blanche, Donald Trump muni d'un tableau a détaillé par le menu les taxes douanières qu'il entend imposer sur tous les produits importés aux Etats-Unis, allant de 10 % à 50 % selon les pays d'origine au nom de sa "déclaration d'indépendance économique". La Chine et l'Union européenne sont parmi les plus lourdement sanctionnés, la première écopant de 34 %, et l'UE de 20 %. Ce à quoi Pékin a choisi de répliquer très vite en annonçant, ce vendredi, des taxes de 34 % sur tous les produits américains arrivant en Chine. Parallèlement, 16 entreprises américaines ont été placées sur une liste noire qui les empêchera de s'approvisionner en Chine. Le ministère chinois du Commerce a aussi annoncé des contrôles à l'exportation sur sept éléments de terres rares, y compris le gadolinium, utilisé notamment pour les IRM, et l'yttrium, dans l'électronique grand public.Cette décision a, une nouvelle fois, plongé les marchés boursiers et économiques dans le rouge. En Europe, à la mi-journée la Bourse de Francfort chutait de 5,61 %, Paris de 4,66 % et Londres de 4,24 %. Zurich s'enfonçait de 5,57 %, Milan dégringolait de 7,74 % et Madrid de 6,29% alors que l'Union européenne prépare la riposte, tout en privilégiant encore la négociation. Les nouvelles taxes annoncées par le président américain sont "un coup dur" pour l'économie mondiale, a souligné ce jeudi, la présidente de la Commission européenne. Cependant, "il n'est pas trop tard pour répondre aux préoccupations par les négociations", a déclaré Ursula von der Leyen, soulignant que le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, était "en contact permanent" avec ses homologues américains.En France, Emmanuel Macron a réuni dans la journée les "représentants des filières impactées" à l'Elysée et a appelé les entreprises françaises à suspendre tous leurs projets d'investissements aux Etats-Unis jusqu'à ce que l'annonce sur une hausse massive des droits de douane à l'encontre de l'Union européenne soit "clarifiée". En Allemagne, le chancelier allemand Olaf Scholz et son ministre de l'Economie se sont montrés alarmistes sur les conséquences de la hausse des droits de douane décidée par Donald Trump, appelant l'Europe à montrer "ses muscles", tout en évitant de riposter comme une "tête brulée".Alors quelle forme prendra cette riposte européenne ? Quels secteurs sont concernés ? Avec quelles conséquences ? Nos journalistes se sont rendus en Allemagne où les entreprises sont plus dépendantes encore des États-Unis que lors du premier mandat de Donald Trump. Le pays a écoulé l'année dernière pour 161 milliards d'euros de marchandise sur le marché américain, soit plus de 10 % du commerce extérieur contre 8,5 % en 2016. Premier secteur impacté : l'automobile. Nous sommes également allés à Brownsville au Texas où Elon Musk y a installé sa base SpaceX.Les experts :- Dominique SEUX - Editorialiste - Les Echos - Lucie ROBEQUAIN - Directrice de la rédaction – La Tribune dimanche , La Tribune - Sylvie MATELLY - Economiste et directrice de l'Institut Jacques Delors- Florentin COLLOMP - Journaliste spécialiste des questions européennes Le Figaro