POPULARITY
Categories
Invitée: Nancy Murzilli. Pourquoi aime-t-on raconter des histoires? Les écouter aussi? Ou alors jouer le personnage d'une pièce de théâtre? Jouer à des jeux de rôle ou lire l'avenir dans les cartes? En quoi toutes ces pratiques nous aident à mieux comprendre le monde qui nous entoure? Voire à le changer? Tribu reçoit Nancy Murzilli, maîtresse de conférence à lʹUniversité Paris 8. Elle publie "Changer la vie par nos fictions ordinaires" aux éditions Première Parallèle.
(00:00:46) La Chine menace les Etats-Unis d'un conflit s'ils ne changent pas d'attitude (00:08:00) Pourquoi Fox News et d'autres entretiennent-ils une réalité alternative ? (00:20:05) La lutte difficile pour préserver le plus grand poumon de la Terre
durée : 00:04:05 - Le journal de presque 17h17 - Emmanuel Macron a été condescendant lors de sa tournée en Afrique, Olivier Dussopt a déclaré dans la presse que la réforme des retraites était une réforme de gauche et aux Etats-Unis, une femme disparue il y a 30 ans et déclarée morte a été retrouvée vivante à Porto Rico c'est l'actu du jour !
Vous vous êtes peut-être déjà posé la question lorsque vous traversez des champs en voiture ou en train, pourquoi les vaches sont-elles toutes dans le même sens pour brouter l'herbe ? Tous les jours à 6h50 sur RTL, Florian Gazan révèle une histoire insolite et surprenante, liée à l'actualité.
Avec : Kaouther Ben Mohamed, présidente de l'association "Marseille en colère". Jérôme Marty, médecin généraliste. Et Johnny Blanc, fromager. - Alain Marschall et Olivier Truchot présentent un show de 3 heures avec leurs invités, où actualité rime avec liberté de ton, sur RMC la radio d'opinion. Dans les Grandes Gueules, les esprits s'ouvrent et les points de vue s'élargissent. 3h de talk, de débats de fond engagés où la liberté d'expression est reine et où l'on en ressort grandi ! Cette année, une nouvelle séquence viendra mettre les auditeurs au cœur de cette émission puisque ce sont eux qui choisiront le débat du jour ! Et pour cette 18ème saison, Alain Marschall et Olivier Truchot, accompagnés des GG issues de la société civile feront la part belle à l'information et au divertissement. En simultané sur RMC Story.
EXPERTS PASCAL BONIFACE Directeur de l'IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques ANTOINE BONDAZ Chercheur spécialiste de la Chine Fondation pour la recherche stratégique GUILLAUME ANCEL Ancien officier de l'armée française NICOLE BACHARAN Politologue - Spécialiste des États-Unis Un peu plus d'un an après le début de l'invasion russe en Ukraine, le conflit se poursuit et aucune perspective d'issue à cette crise ne se dessine. Au contraire, les autorités russes – à commencer par Vladimir Poutine, dans un entretien à la télévision ce dimanche– accusent l'Otan de prendre directement part à la guerre en Ukraine en livrant des armes à Kiev et les Occidentaux de vouloir détruire la Russie. À l'inverse, les États-Unis reprochent au maître du Kremlin sa stratégie jusqu'au-boutiste et mettent en garde la Chine sur l'envoi d'armes à la Russie. Le directeur de la CIA, William Burns, s'est en effet dit "convaincu", dimanche sur la chaîne CBS, que Pékin envisage de fournir des armes à Moscou dans sa guerre en Ukraine, même si aucune décision ferme n'aurait encore été prise par la Chine d'après le patron du renseignement américain. Le conseiller américain à la Sécurité nationale, Jake Sullivan, a lui réaffirmé, hier sur CNN, la mise en garde de Washington contre les "conséquences" d'une tel scénario. "Envoyer de l'aide militaire à la Russie en ce moment […] serait une grave erreur et la Chine devrait ne pas y prendre part". La guerre en Ukraine pose de "sérieuses complications" pour les Chinois mais si Pékin décidait de franchir le pas, cela engendrerait de "vrais coûts" pour elle, a-t-il averti. Cet avertissement américain survient dans un contexte de fortes tensions entre les deux premières puissances mondiales, en particulier en mer de Chine méridionale où les incursions se multiplient et la course aux armements s'intensifie. Les Etats-Unis viennent ainsi de signer un accord avec les Philippines qui permet aux soldats américains d'accéder librement à quatre nouvelles bases militaires essentiellement au nord de l'archipel. Dorénavant les soldats américains pourront accéder à neuf bases militaires philippines en tout, et y stocker du matériel et des munitions. Une mauvaise nouvelle pour l'empire du Milieu tant l'archipel occupe une place stratégique dans cette zone où Washington tente d'endiguer l'influence de Pékin, en renforçant également son soutien à Taïwan que la Chine revendique comme son propre territoire. La présidente taïwanaise Tsai Ing-wen a expliqué la semaine dernière que l'île allait renforcer ses liens militaires avec les États-Unis pour freiner « l'expansionnisme autoritaire ». Parallèlement, on a appris que l'armée américaine allait envoyer dans les prochains mois entre 100 et 200 soldats sur l'île pour des sessions de formation aux armements américains et des manoeuvres, alors qu'ils ne sont qu'une trentaine actuellement. Une course aux armements que l'on retrouve également en Europe. Stocks stratégiques, diversification des approvisionnements, relocalisation… L'électrochoc de la guerre en Ukraine affecte aussi les usines, sommées de produire plus et plus vite, notamment en France où les stocks de munitions achetées à la Belgique et les fusils d'assaut à l'Allemagne sont au plus bas. Alors jusqu'où ira l'escalade des tensions entre la Chine et les Etats-Unis ? L'empire du Milieu est-il sur le point de livrer des armes à la Russie ? Et que se passe-t-il en mer de Chine méridionale ? Enfin quelle est la situation de l'industrie de l'armement française ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Un clandestin sur la route de la paix Automne 2011. Le Pays basque attendait ça depuis longtemps : l'organisation armée ETA (Euskadi Ta Askatasuna, soit Pays basque et Liberté en basque) annonce un cessez-le-feu définitif. La communauté internationale demande aux États espagnols et français de saisir cette main tendue et d'entamer un processus de paix. Ce n'est pas la première fois que des négociations ont lieu dans l'histoire du conflit basque, mais cette fois-ci, tout indique que c'est la bonne. Parallèlement à ces évènements officiels, à l'autre bout de la chaîne pyrénéenne, dans un petit village d'Ariège, vit un homme connu sous le nom de Daniel. Cet homme a un accent espagnol, il est venu vivre là il y a déjà plusieurs années, pour sa retraite. Lors de cet automne 2011, alors que la société basque guette les réactions des gouvernements français et espagnol, Daniel reçoit une visite discrète et étonnante. « On » vient le chercher parce qu'« on » a besoin de lui pour faire la paix au Pays basque. Ce n'est en réalité pas Daniel que ces visiteurs mystérieux viennent voir, mais une des figures les plus influentes du groupe ETA, volatilisé dix ans auparavant et activement recherché par les polices espagnoles et françaises : Josu Urrutikoetxea. Avec Josu Urrutikoetxea, ancien militant d'ETA. Ressources- Josu Urrutikoetxea sur les négociations de 2005.- La conférence internationale d'Aiete.- Center for Humanitarian Dialogue (anciennement Centre Henri Dunant). Sur le processus de paix :- Le désarmement, la voie basque d'Iñaki Egaña.- L'hypothèse démocratique, de Thomas Lacoste.Trajectoires de militantes et militants d'ETA Comment finir une guerre - Une histoire de la fin de la lutte armée au Pays basqueEn 2011, après plus de 50 ans de conflit, l'organisation basque ETA annonce officiellement la fin de la lutte armée. Au Pays basque, des deux côtés de la frontière pyrénéenne, c'est une page qui se tourne, et l'espoir qu'une paix durable puisse enfin s'installer. Mais la route est encore longue. D'abord, il faut rassembler les armes. Des tonnes d'armes, disséminées dans les campagnes françaises. Puis les rendre au camp d'en face, afin qu'elles soient détruites. Enfin il faut asseoir les deux camps – ETA d'un côté, les États espagnols et français de l'autre – autour d'une même table. S'écouter et se confronter. S'accorder, juger et réparer. Envisager, pourquoi pas, un avenir commun. Il faut beaucoup d'ingrédients pour bien finir une guerre.Mais les États espagnols et français ne répondent pas à la main tendue d'ETA. Au contraire, ils continuent de surveiller, arrêter, condamner les militants indépendantistes basques. Et ça dure. À croire que les États veulent continuer la guerre. Comment faire, quand on est seul à vouloir faire la paix ? Les membres d'ETA sont résolus. Il va falloir trouver une autre solution pour détruire ces armes, et permettre au processus d'avancer. Commence alors pour ces militants indépendantistes une longue série de tractations secrètes et de péripéties. Les protagonistes de cette histoire sont basques. Ils racontent leur guerre, ils racontent aussi leur chemin vers la paix. Parmi eux, certains ont connu la prison, la torture, vécu en clandestinité, d'autres sont aujourd'hui encore accusés de terrorisme. Mais tous ont grandi sur une terre qu'ils ne considèrent pas tout à fait comme étant la France ou l'Espagne. Qu'est-ce qui fait que ces hommes et ces femmes sont allés jusqu'à prendre les armes pour cette terre ? Et qu'est-ce qui les a poussés à les rendre ?Et puis c'est qui d'abord, ces basques ? Est-ce qu'on naît basque ou est-ce qu'on le devient ? "Comment finir une guerre" peut s'écouter même – et surtout – si on n'y connaît rien, au conflit basque. Une série dense et profondément politique, mais aussi joyeuse, tragique et douloureuse, racontée comme un polar, avec de vrais morceaux de suspens, de questions existentielles, et de musiques made in Pays basque. Enregistrements : février, juin à septembre 21 et avril 22 - Réalisation : Anna Buy - Musique : Habia - Voix, violon et chant : Maia Iribarne Olhagarai - Illustration : Zaven Najjar - Production : ARTE Radio - Musique : Habia - Voix, violon et chant : Maia Iribarne Olhagarai
EXPERTS EMMANUEL DUTEIL Directeur de la rédaction – « L'Usine Nouvelle » BÉATRICE MATHIEU Grand reporter – « L'Express » SANDRA HOIBIAN Directrice générale du CRÉDOC MATHIEU PLANE Économiste – OFCE Observatoire Français des Conjonctures Économiques En dépit d'un contexte économique et géostratégique compliqué, et des menaces qui pèsent sur la croissance, les bénéfices des entreprises du CAC 40 ont déjà dépassé les 100 milliards d'euros, alors que seulement 24 des 40 groupes ont publié leurs résultats et les dividendes versés devraient voler vers un nouveau record. Selon la lettre financière Vernimmen.net, les quarante entreprises du CAC 40, principal indice boursier français, ont distribué 80,1 milliards d'euros à leurs actionnaires en 2022 soit une hausse de 15,5 % par rapport au record établi un an plus tôt, et porté par le bond des dividendes (+23 % à 56,7 milliards d'euros). Une générosité inédite qui doit beaucoup aux superprofits de TotalEnergies et au retour en force des banques, assureurs ainsi que du secteur du Luxe. Mais ces chiffres records contrastent quelque peu avec le quotidien des Français, minés par l'inflation, et attisent le débat sur le partage de la richesse dans les entreprises. Dans ce contexte, certains groupes font le choix de distribuer des primes exceptionnelles à leurs employés. Ainsi Hermès vient d'annoncer pour ses 20 000 salariés dans le monde un complément de rémunération de 4 000 euros. À cela s'ajoute l'intéressement. En tout, un salarié d'Hermès touchera l'équivalent de 17 mois de salaire sur l'année, selon le groupe, conséquence d'une année historique avec des ventes en hausse de près de 30 %. D'autres entreprises ont aussi annoncé des primes exceptionnelles comme LVMH qui va reverser 1 500 euros à ses salariés les plus modestes. Et certains en Europe vont plus loin, comme Ferrari, avec une prime de 13 000 euros grâce à des ventes record. Parallèlement, Renaissance doit dévoiler ce lundi après-midi ses propositions concernant le partage de la valeur en entreprise lors d'une convention sur le sujet, ouverte par la Première ministre Élisabeth Borne au siège du parti. Il s'agira « d'ouvrir des pistes qui puissent se traduire en décisions concrètes, qui permettront à toutes les Françaises et les Français qui travaillent une meilleure rémunération de leur travail et une meilleure association aux résultats de leur entreprise », avait expliqué vendredi Bruno Le Maire. Ce lundi, le ministre de l'Economie a loué l'accord trouvé entre partenaires sociaux sur le partage de la valeur en entreprise, qualifié d' « historique pour tous les salariés des PME » car il rend « obligatoire, pour toute PME qui a fait des profits importants au cours des trois dernières années, soit un accord d'intéressement, soit un accord de participation, soit le versement d'une prime défiscalisée ». « Nous respecterons cet accord qui est un bon accord » a-t-il souligné. Le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, avait appelé dimanche le gouvernement a reprendre cet accord signé par le CFDT et la CFTC, sans le vider de sa substance : « tout détricotage de cet accord serait pour moi un coup de poignard dans le dos des partenaires sociaux ». Alors comment mieux répartir les richesses créées par l'entreprise ? Et quelles sont les perspectives économiques pour 2023 ? Après une croissance à 2,6 % enregistrée en 2022, l'Insee prévoit une croissance faible mais positive au premier semestre 2023 et une décrue progressive de l'inflation vers 5 %. Le risque de récession, tant redouté pour 2023 compte tenu de la crise énergétique et du tour de vis des banques centrales, semble donc s'éloigner. Pour autant, l'inflation continue d'impacter fortement le pouvoir d'achat des Français et le nombre de faillites explose dans le pays. Ainsi au-delà des enseignes du prêt-à-porter qui ferment les unes après les autres, ce sont 42 500 entreprises qui ont mis la clef sous la porte en 2022, soit + 49,9 % sur un an – la plus haute augmentation de défaillances d'entreprises de son histoire, selon un rapport du cabinet spécialisé Altares. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
EXPERTS PIERRE HASKI Chroniqueur international - « France Inter » et « L'Obs » NICOLE BACHARAN Politologue spécialiste des États-Unis SYLVIE MATELLY Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques MARC JULIENNE Chercheur, responsable des activités Chine - IFRI Outil d'espionnage pour le Pentagone, aéronef civil dévié de sa trajectoire d'après Pékin, le ballon chinois a finalement été abattu ce week-end par un avion de chasse au large de la Caroline du Sud. Un impact filmé par plusieurs habitants, qui marque la fin du voyage pour cet engin aperçu pour la première fois samedi 28 janvier en Alaska. Il avait ensuite traversé l'espace aérien américain et avait survolé des sites nucléaires. Joe Biden qui avait donné l'ordre mercredi de l'abattre au plus vite a félicité les pilotes. Cette décision a également été saluée par le Premier ministre canadien Justin Trudeau. « Ensemble (...) nous continuerons de nous protéger et de nous défendre », avait-il déclaré dans un tweet samedi. Le ballon avait survolé le Canada avant d'entrer dans l'espace aérien américain. L'acte, en revanche, a été condamné rapidement par Pékin. Le gouvernement chinois a affirmé qu'il ne s'agissait que d'une « opération météorologique » et a accusé les Etats-Unis d'avoir « réagi de manière excessive » en employant la force. Il a également menacé de répliquer « si nécessaire » et a confirmé qu'un autre ballon chinois survole actuellement l'Amérique Latine. L'incident a déjà entraîné le report de la visite du secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, en Chine. Prévue les 5 et 6 février, elle comprenait une rencontre avec le président chinois, Xi Jinping. Une première du genre depuis six ans, pour un chef de la diplomatie américaine, très attendue, alors que tant de foyers de tension existent entre les deux géants du XXIème siècle, à l'heure de la guerre en Ukraine, et de celles qui menacent à Taiwan ou en mer de Chine méridionale. Alors pourquoi la Chine a-t-elle pris le risque d'envoyer ce ballon au-dessus des États-Unis à ce moment-là ? La Chine cherchait-t-elle à tester la réponse américaine ? Et quelle ampleur pourrait prendre cette crise ? Doit-on craindre une guerre entre les deux pays ? Ces derniers jours la porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois, Mao Ning, a demandé aux États- Unis, qu'elle accuse « d'avoir déclenché la crise en Ukraine » d'arrêter d'envoyer des armes lourdes à Kiev. Une déclaration qui contredit la posture de « neutralité » adoptée par le président chinois Xi Jinping depuis le début de l'invasion russe et qui interroge. Parallèlement à Taiwan, on se prépare de plus en plus à une possible invasion de Pékin. En décembre dernier, la présidente Tsai Ing-wenen a annoncé le rallongement du service militaire obligatoire de quatre mois à un an. Le gouvernement achète aussi de plus en plus d'avions de combat et de missiles anti-navires. De son côté, le milliardaire Robert Tsao, magnat taïwanais des semi-conducteurs, a décidé de consacrer 100 millions de dollars pour former des citoyens au combat afin de défendre l'île. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
EXPERTS YVES THRÉARD Éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - « Le Figaro » NEILA LATROUS Cheffe adjointe du service politique - « France Info » NATHALIE MAURET Journaliste politique - Groupe de presse régionale « Ebra » JÉRÔME FOURQUET Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP A la veille d'une deuxième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, la bataille commence à l'Assemblée pour infléchir le texte entre un gouvernement, dont la Première ministre Élisabeth Borne s'est montrée inflexible ce week-end, affirmant que l'âge légal à 64 ans "n'est plus négociable", et des oppositions remontées comme jamais. Ainsi à partir d'aujourd'hui la soixantaine de députés de la commission des Affaires sociales vont devoir plancher, article par article, sur le texte qui prévoit un recul de l'âge légal de 62 à 64 ans et une accélération de l'allongement de la durée de cotisation. Mais leur temps est compté puisqu'ils n'auront que jusqu'à mercredi pour se prononcer sur les quelque 7000 amendements déposés, dont près de 6000 par l'alliance de gauche Nupes. Et l'ambiance s'annonce très tendue pour l'exécutif alors que la réforme déjà contestée par les syndicats, la gauche et le Rassemblement national, divise le parti Les Républicains mais aussi au sein même de la majorité. Des élus Renaissance, MoDem et Horizons, 12 selon un décompte réalisé par France Inter, ne voteraient pas le texte en l'état. Ces derniers refusant d'"imposer à certains Français de travailler 44 ans quand ils ont commencé tôt", ou pointant la prise en compte "insuffisante" de la pénibilité, les "trous dans la raquette sur la retraite des femmes" ou encore les manques sur l'emploi des séniors. Les réserves formulées au sein de la majorité et chez LR compliquent la tâche du gouvernement qui ne souhaite pas être contraint de recourir au 49.3. Et ce alors qu'une note des renseignements territoriaux évoque une mobilisation record ce mardi. Pour rappel, plus d'un million de Français sont descendus dans les rues le 19 janvier dernier. Mais ce 31 janvier, "un million à 1,2 million de personnes, dont 70 000 à 100 000 à Paris, devraient participer aux 240 démonstrations organisées dans l'Hexagone", indique le document du ministère de l'Intérieur. Parallèlement, la pression de salariés pour obtenir des augmentations de salaires, compensant l'inflation, se poursuit dans de nombreuses entreprises et grands groupes, pour certains jusque-là peu ou pas habitués à des mouvements de grève. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Ce jeudi 19 janvier se déroule le premier jour de la mobilisation contre la réforme des retraites. Parallèlement aux mouvements de grève, les syndicats et la gauche défilent dans plusieurs villes en France. Les manifestations ont été massives et les syndicats estiment avoir réussi leur pari. Dans "Politique", Marc Perelman, en partenariat avec Slate.fr et son fondateur Jean-Marie Colombani, reçoit Carole Barjon de l'Obs et Bruno Jeudy, éditorialiste politique.
C'est un tournant historique: la Chine, pays le plus peuplé du monde, où vivent un sixième des habitants de la planète, a vu l'an passé sa population baisser, du jamais vu depuis six décennies. Parallèlement, en 2022, Pékin a connu en l'une de ses plus faibles croissances en quatre décennies.
EXPERTS ANTHONY BELLANGER Éditorialiste, spécialiste des questions internationales - « France Inter » ÉLISE VINCENT Journaliste spécialiste des questions de défense - « Le Monde » ANNIE DAUBENTON Journaliste-essayiste Auteure de « Ukraine, les métamorphoses de l'indépendance » PIERRE HAROCHE Maître de conférences en sécurité internationale Université Queen Mary de Londres Des chars français bientôt livrés à l'Ukraine. C'est la promesse faite par Emmanuel Macron à Volodymyr Zelensky pour affronter l'armée russe. Leger, monté sur des roues et doté de canons, l'AMX-10 RC, le nom de ce char fabriqué dans l'Hexagone depuis les années 1980, est une arme offensive. « Le président a souhaité amplifier l'aide » militaire apportée à Kiev « en acceptant de livrer des chars de combat légers », a expliqué l'Elysée à l'issue d'un coup de téléphone d'une heure entre les deux dirigeants, précisant que « c'est la première fois que des chars de conception occidentale sont fournis aux forces armées ukrainiennes ». Les alliés européens de l'Ukraine ont déjà livré des chars de conception soviétique, mais jamais encore de chars de facture occidentale, malgré les demandes répétées de Kiev. L'envoie de ces engins de combat par la France, plus de dix mois après le début de la guerre en Ukraine, marque une nouvelle étape et pourrait ouvrir la voie à d'autres livraisons. Parallèlement, le New York Times rapporte, en Une, que 4 000 soldats de la prestigieuse 101e division aéroportée américaine, qui s'était illustrée durant la Seconde Guerre mondiale, s'entraînent actuellement en Roumanie, dans le cadre de la stratégie de « dissuasion » menée à l'égard de la Russie. L'objectif étant de « mettre en garde » Moscou contre toute action dans un pays de l'OTAN, tout en se gardant de provoquer une « escalade ». Côté russe, alors que les critiques se font entendre après le bombardement contre une base militaire russe à Makiïvka, dans l'est de l'Ukraine, le 31 décembre, Vladimir Poutine a assisté mercredi en visioconférence au départ en mission d'un navire de guerre équipé de nouveaux missiles de croisière hypersoniques Zircon, un des fleurons de l'arsenal militaire russe. Une manière de répondre au déploiement en Ukraine du système de défense antiaérien américain Patriot et de reprendre la main sur la communication en détournant les regards du fiasco de Makiïvka, dont le bilan a été réévalué à 89 morts par Moscou. La Russie a également confirmé que l'utilisation des téléphones par les soldats russes aurait permis leur géolocalisation et l'attaque menée à l'aide des systèmes lance-missiles Himars, une arme fournie par les États-Unis. A Washington, le porte-parole de la Maison-Blanche a fait savoir qu'il n'y a « aucune lamentation de la part de l'administration (américaine). C'est la guerre. Les Ukrainiens ont été envahis. Ils ripostent et se défendent », a-t-il dit lors d'un entretien avec la presse alors que les spéculations sur l'état de santé de Vladimir Poutine sont relancées. Dans une interview accordée à la chaîne américaine ABC mercredi, le directeur du renseignement militaire ukrainien a assuré que Vladimir Poutine était « mourant », indiquant tenir ses informations de « sources humaines ». « Il va mourir très vite, je pense, j'espère », a ajouté ce haut gradé. Et d'ajouter néanmoins : « Cette guerre devrait se finir avant qu'il ne meure ». L'état de santé de Vladimir Poutine fait l'objet de nombreuses rumeurs depuis le début de la guerre en Ukraine. Interrogée sur ce point ce jeudi, la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna a préféré couper court sur l'antenne de LCI : « C'est une évaluation qui n'est ni confirmée, ni partagée par les différents alliés avec lesquels nous travaillons. » Alors à quoi vont servir les chars français en Ukraine ? Au début de la guerre, la France ne donnait pas le détail de l'armement qu'elle fournissait à l'Ukraine, pourquoi est-ce qu'elle le dit aujourd'hui ? Pourquoi le bombardement de Makïivka par les Ukrainiens est un événement inédit ? Quelles sont ses répercussions en Russie ? Enfin que sait-on de l'état de santé de Vladimir Poutine ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
EXPERTS FRANÇOIS CLEMENCEAU Rédacteur en chef international - « Le Journal du Dimanche » GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU TATIANA KASTOUÉVA-JEAN Directrice du Centre Russie / NEI - IFRI Institut Français des Relations Internationales ANNE NIVAT Grand reporter - « Le Point » Auteure de « Un continent derrière Poutine ? » Pas de trêve sur le front ukrainien. Des frappes russes ont touché plusieurs villes d'Ukraine avant et après le Nouvel An alors que Kiev a reconnu avoir mené une frappe meurtrière sur des soldats russes. Fait suffisamment rare pour être souligné la Russie a admis, et c'est une première, avoir perdu 63 soldats dans le bombardement de Makiïvka, en territoire séparatiste dans l'est du pays. Mais le bilan pourrait être bien plus lourd. Il ne reste plus rien ou presque du bâtiment qui abritait près de 400 soldats et un dépôt d'armes dans ce centre de l'armée russe. « Le 31 décembre, jusqu'à 10 unités d'équipements militaires ennemis de divers types ont été détruites ou endommagées », a expliqué l'état-major ukrainien sur Facebook, indiquant que le bilan des pertes humaines russes était en cours d'évaluation. Un désastre pour l'armée russe lourd de sens et sévèrement critiqué à Moscou alors que le Kremlin entend toujours relancer l'offensive. Dans ses voeux pour 2023, Vladimir Poutine l'a d'ailleurs répété : la victoire reste l'objectif. Le chef du Kremlin a une nouvelle fois défendu sa guerre en Ukraine contre le régime « néonazi » soutenu par les Américains et les Européens mais aussi évoqué un événement « vraiment décisif et important » qui « jette les bases » d'une « véritable indépendance » pour la Russie. Le président ukrainien a de son côté assuré que son pays « ne pardonnera pas » à la Russie. 2023 sera l'année de « la victoire », a avancé Volodymyr Zelensky, appelant ses compatriotes au « travail », à la « lutte » et à l'« aide mutuelle », plus de dix mois après le déclenchement de l'invasion de son pays par la Russie, le 24 février 2022. Une guerre qui en dix mois a déjà fait des dizaines de milliers de morts aux portes de l'Europe mais a aussi relancé une course à l'armement inédite dans le monde, et fait ressurgir la menace nucléaire. 40 000 hommes de l'Otan, trois fois plus qu'avant l'invasion, sont désormais déployés sur le front et prêts à réagir à tout instant. Les budgets militaires de diverses chancelleries occidentales ont explosé dans le but de parer à toute éventualité. Les voisins de la Russie s'activent pour renforcer leur arsenal militaire. C'est notamment le cas de la Pologne qui passe de multiples commandes aux États-Unis et en Corée du Sud. Une course aux armements que l'on observe également dans le Pacifique, sur fond de manœuvres chinoises autour de Taïwan, d'incursions multiples et d'essais d'armement sans précédent réalisés cette année par la Corée du Nord. Parallèlement, la liste des oligarques russes décédés ces derniers mois dans des conditions suspectes vient de s'allonger. Pavel Antov, surnommé le « député le plus riche » de Russie, a été retrouvé mort le 25 décembre au pied de son hôtel en Inde. Il avait critiqué l'invasion de l'Ukraine par son pays. Deux jours plus tôt, son ami, l'homme d'affaires Vladimir Bydanov, était décédé dans le même hôtel, officiellement d'une crise cardiaque. Suicide, noyade, venin de crapaud… Quatorze oligarques russes ont trouvé la mort dans des circonstances douteuses depuis le début de la guerre. Alors quelle est la situation en Ukraine ? Que sait-on du bombardement de Makiïvka ? Quels sont les enjeux de cette nouvelle course à l'armement que l'on observe dans le monde ? Enfin que sait-on des quatorze oligarques russes morts depuis le début de la guerre en Ukraine ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
EXPERTS ANTHONY BELLANGER Editorialiste, spécialiste des questions internationales « France Inter » ANNE NIVAT Envoyée spéciale en Russie – « Le Point » Auteure de "Un continent derrière Poutine ?" BRUNO TERTRAIS Politologue spécialiste de l'analyse géopolitique et stratégique Directeur adjoint de la FRS NICOLE BACHARAN Historienne et politologue spécialiste des États-Unis Zelensky à Washington, surenchère à Moscou Une visite historique. Ce mercredi, Volodymyr Zelensky s'est rendu aux États-Unis, pour ce qui était son premier voyage en dehors des frontières ukrainiennes depuis l'invasion de son pays par les forces russes le 24 février dernier. Un déplacement à Washington, tenu secret jusqu'au dernier moment, au cours duquel le président ukrainien s'est exprimé devant le Congrès américain après une standing ovation. S'exprimant en anglais devant les parlementaires américains, Volodymyr Zelensky a tenu à rappeler que « contrairement aux prédictions les plus funestes, l'Ukraine n'est pas tombée. L'Ukraine est vivante et combative. Elle tient ses positions et ne se rendra jamais ». Il a également remercié les Etats-Unis « pour l'aide financière déjà fournie » et s'est efforcé de convaincre le Congrès, qui va basculer partiellement du côté des républicains en janvier, de poursuivre dans ce sens. « Votre argent n'est pas de la charité, c'est un investissement dans la sécurité mondiale et la démocratie » a déclaré le président ukrainien acclamé à plusieurs reprises lors de son discours d'une vingtaine de minutes. Peu de temps avant il avait rencontré à la Maison-Blanche Joe Biden qui lui a promis son aide « aussi longtemps qu'il le faudra ». « Vous ne serez jamais seuls » a affirmé le président américain lors d'une conférence de presse commune, quelques jours après avoir décidé de fournir à Kiev le système de défense antiaérienne le plus sophistiqué des Etats-Unis, les missiles Patriot. Le deux dirigeants ont également discuté d'un plan de paix en 10 points et d'un éventuel sommet. Dans le même temps, en Russie, Vladimir Poutine s'est exprimé en visioconférence devant 15 000 responsables de son armée à qui il a promis une aide illimitée et a fixé les objectifs pour l'année à venir. Ainsi il a annoncé la mise en service « début janvier » des nouveaux missiles hypersoniques Zircon, à capacité nucléaire, l'ouverture de bases navales dans les deux villes côtières capturées en Ukraine, Marioupol et Berdiansk, ou l'accroissement de la production de drones. Surtout, le ministre de la Défense Sergueï Choïgou a proposé de faire passer les effectifs de l'armée russe à 1,5 million de soldats, soit 350 000 de plus que l'objectif fixé par Vladimir Poutine en août, déjà en hausse. Le Kremlin a, par ailleurs, estimé ce jeudi que la visite du président ukrainien aux Etats-Unis n'a illustré aucune « volonté d'écouter la Russie » et que Washington menait en Ukraine « de facto une guerre indirecte » contre Moscou. Sur le terrain, les troupes russes continuent de mener une guerre du froid, ciblant systématiquement les infrastructures énergétiques et privant des millions d'Ukrainiens d'électricité mais aussi parfois d'accès à l'eau courante. Une stratégie menée depuis octobre qui vise à faire plier le moral de la population, alors que les températures peuvent descendre jusqu'à -15 degrés en hiver. Parallèlement, c'est à Bakhmut, sur la ligne de front du Donbass, que les combats, depuis quelques semaines, se concentrent. Dans un décor qui n'est pas sans rappeler les images de Verdun – des tranchées, la boue, le froid - les troupes de Kiev résistent aux assauts des forces russes, pour beaucoup issues des rangs du groupe Wagner, qui ont fait de la prise de la ville, pourtant sans grand intérêt stratégique et désormais en grande partie détruite, un objectif vital. Alors que retenir du déplacement de Volodymyr Zelensky aux Etats-Unis ? Quels sont les objectifs militaires fixés par Vladimir Poutine pour 2023 ? Pourquoi les Russes s'acharnent-ils autour de Bakhmut ? Enfin quel est l'impact de la guerre du froid, menée par la Russie, sur la population ukrainienne ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Nous terminons cette année sur une légèreté, une nouvelle partie du jeu le plus célèbre du réseau à savoir, l'œuf ou la poule. Le principe est simple, je vous propose deux évènements et vous devez trouver qui est arrivé le premier. Chaque question vous rapporte une étoile et il y en aura 5 à gagner au total. Alors numéro un, à votre avis, qui est arrivé le premier, l'élevage de l'huître ou la fabrication de nouilles ? L'élevage de l'huître ou les nouilles ? Et bien ce sont les nouilles, elles sont datées de moins quatre mille en Asie. L'élevage de l'huître date de -250 en Grèce. Notez dans votre tête si vous avez gagné votre première étoile. Numéro deux, qu'a- t-on inventé en premier, le boudin ou la purée. C'est évidemment le boudin qui date du 4ème siècle. La purée fait un peu débat mais on retient pour le moment le 18ème siècle. Troisième étoile si vous me dites qui est arrivé en premier entre la mayonnaise et le tomato ketchup. tous les deux dans leurs versions modernes, comme vous pouvez en trouver maintenant. Alors, la mayonnaise ou le ketchup? Les premières traces sérieuses de mayonnaise apparaissent au début du 19ème siècle. Le ketchup, lui, dans sa version moderne date de 1876. La mayonnaise est donc première mais de peu finalement. Une quatrième étoile pour celui ou celle qui me dira qui du bœuf ou de la poule a été consommé en premier. Le boeuf ou la poule ? Sans surprise, on a d'abord consommé la poule avant le bœuf. La poule c'est depuis l'aube de la préhistoire et le bœuf depuis l'antiquité. Et enfin, on tente les 5 étoiles avec la question finale, qui a été consommé le premier, l'œuf ou la moule ? On trouve des traces de consommation d'œufs aux alentours de 1400 avant Jésus Christ. Parallèlement, l'être humain consomme des moules depuis 300 000 ans voire plus. C'est donc bien la moule avant l'œuf, et de loin. Félicitations à tous les participants. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:15:15 - Journal de 8 h - L'immigration est une solution à la pénurie de main-d'œuvre. Un rapport américain estime que les travailleurs immigrés représentent - tous ensemble - la troisième économie mondiale. Parallèlement, ils sont nombreux à subir l'exclusion et le racisme.
durée : 00:15:15 - Journal de 8 h - L'immigration est une solution à la pénurie de main-d'œuvre. Un rapport américain estime que les travailleurs immigrés représentent - tous ensemble - la troisième économie mondiale. Parallèlement, ils sont nombreux à subir l'exclusion et le racisme.
L'émission qui dit tout haut ce que le monde du foot pense tout bas ! Cette année, l' « After Foot » fête ses 16 ans et propose un choc des générations ! Composée de ceux qui ont grandi avec l'After, la « Génération After » prendra les commandes de l'émission entre 20h et 22h. Avec Nicolas Jamain aux manettes, entouré de Kévin Diaz, Mathieu Bodmer, Walid Acherchour, Simon Dutin, Romain Canuti et Sofiane Zouaoui, cette nouvelle génération débattra avec passion, mais toujours en conservant les convictions et les codes de l'After. De 22h à minuit, place à la version originelle et historique de l'After autour de Gilbert Brisbois, Daniel Riolo, Stéphane Guy, et Florent Gautreau. Les soirs de Ligue des Champions, Jérôme Rothen rejoindra la bande pour les matchs du PSG et Mamadou Niang pour les matchs de l'OM. Nicolas Vilas sera aux commandes pour faire vivre les matchs dans l'After Live. Cette année, Thibaut Giangrande pilotera l' « After Foot » le vendredi et samedi.
EXPERTS DR PATRICK PELLOUX Médecin urgentiste au SAMU de Paris - Président de l'AMUF PR ANNE-CLAUDE CRÉMIEUX Professeure en maladies infectieuses - Hôpital Saint-Louis Membre de l'Académie de médecine EVE ROGER Journaliste, spécialiste des questions de société NICOLAS BERROD Journaliste - « Le Parisien - Aujourd'hui en France » La neuvième vague de Covid-19 continue de gagner du terrain en France et de tuer. Une centaine de personnes sont décédées de cette maladie en moyenne chaque jour cette semaine, ce qui porte à plus de 160 000 morts du coronavirus dans le pays depuis le début de l'épidémie il y a trois ans. Parallèlement, les hospitalisations augmentent toujours : 24.125 (+ 383 en 24h) malades du Covid-19 sont actuellement pris en charge à l'hôpital dont 1.374 (+ 33 en 24h) en réanimation selon Santé publique France. Le taux d'incidence est lui à 630,79 et les contaminations sont élevées (+ 62.541 nouveaux cas confirmés en 24h) alors que les pharmaciens constatent depuis des semaines une baisse du nombre de tests et des retards de vaccination chez les plus fragiles. « Il va y avoir des morts » a alerté la semaine dernière le ministre de la Santé, conscient que la vaccination contre le coronavirus patinait dans le pays. D'après François Braun, « 25 % des plus de 80 ans sont à jour de leur vaccination contre le Covid-19, et de l'ordre de 40 % des 60 à 80 ans ». Une couverture vaccinale insuffisante contre le Covid-19 mais aussi contre la grippe. Evoquant une « situation sérieuse », le ministre de la Santé a regretté que les messages de prévention « sont moins bien passés ». Il a également appelé solennellement les Français à un « sursaut » avant les fêtes de fin d'année, les enjoignant à se faire vacciner et à remettre le masque. Du côté des hôpitaux, la tension s'accroît et l'inquiétude gagne les services qui craignent une saturation face à une triple épidémie de Covid, grippe, bronchiolite. Et les nouveaux rassemblements attendus, un peu partout en France pour suivre les Bleus en finale de la Coupe du monde n'est pas pour rassurer les soignants à l'approche des réunions de famille à Noël. Alors que sait-on du variant BQ.1.1 qui gagne du terrain en France ? Où en est la campagne de vaccination des personnes fragiles ? Faut-il craindre un pic des épidémies de Covid et de grippe à Noël ? Enfin alors que les pharmaciens alertent depuis plusieurs semaines sur des ruptures de stock de médicaments. Pourquoi une telle situation ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
EXPERTS ANTHONY BELLANGER Éditorialiste, spécialiste des questions internationales « France Inter » ELSA VIDAL Rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - « RFI » DAPHNÉ BENOIT Correspondante Défense - « AFP » Ancienne correspondante au Pentagone PIERRE HAROCHE Maître de conférences en sécurité internationale Université Queen Mary de Londres Dix mois après le déclenchement de la guerre en Ukraine, la communauté internationale était conviée, mardi 13 décembre, à Paris pour participer à une conférence internationale de soutien au pays. Près d'un milliard d'euros de dons ont été promis pour aider la population à passer l'hiver alors que de nombreux sites stratégiques ont été ravagés par les frappes russes, plongeant des millions d'Ukrainiens dans le noir et dans le froid. L'objectif désormais pour l'Occident est de neutraliser la stratégie mise en oeuvre depuis octobre par Moscou qui consiste à s'attaquer aux infrastructures civiles ukrainiennes pour faire souffrir la population ukrainienne et affaiblir la résistance. « La Russie, dont les faiblesses au plan militaire ont éclaté au grand jour, a opté pour une stratégie cynique [...] en vue de mettre l'Ukraine à genoux », a déploré Emmanuel Macron, répétant que ces frappes russes constituaient « des crimes de guerre » qui ne resteraient « pas impunis ». Le chef de l'Etat a également annoncé une aide supplémentaire de la France de 76,5 millions, pour financer l'accès à l'électricité, à l'eau, à l'alimentation et à des soins. Cette nouvelle enveloppe financière s'ajoute aux 200 millions d'euros déjà engagés, dont les derniers 48,5 millions d'euros sont en cours de décaissement. Le président a par ailleurs appelé depuis Bercy, où se déroulait une deuxième conférence sur la reconstruction de l'Ukraine, les entreprises françaises à se mobiliser « sans attendre la fin de la guerre » dans les territoires libérés. Mais si Paris a accueilli cette semaine deux réunions consacrées à l'aide économique à l'Ukraine, cela n'a pas suffi à lever ce que les Ukrainiens perçoivent comme ambigu dans la position politique française sur le conflit. Kiev ayant encore en tête la formule d'Emmanuel Macron prononcée début décembre à propos d'éventuelles négociations : « Il faudra des garanties de sécurité pour la Russie » pour trouver un bon équilibre avait-il souligné. Quelques personnalités ukrainiennes et responsables d'Europe de l'Est avaient alors exprimé un certain agacement, voire une franche opposition à ces propos. Depuis l'Elysée a assuré que « le dialogue entre le président de la République et le président ukrainien est excellent ». « Il y a un décalage entre certains mouvements ou certaines personnes, qui cherchent à isoler un bout de phrase en dehors de son contexte, et la réalité du travail que nous menons qui véritablement se fait sans difficulté ». Parallèlement, le président ukrainien a demandé aux Occidentaux de livrer davantage d'armes à son pays pour lui permettre de « se battre tout l'hiver ». Il réclame notamment plus de systèmes de défense antiaérienne et antimissile, pour neutraliser les attaques de missiles et de drones russes sur les villes et les infrastructures, ainsi que des véhicules blindés. Cette demande formulée depuis de long mois par Volodymir Zelensky vient de recevoir le feu vert de Washington. Les Etats-Unis viennent d'annoncer la livraison à l'Ukraine de batteries de missiles « Patriot », leur équipement de défense aérienne le plus performant. Ils hésitaient jusque-là car la Russie en faisait une sorte de « ligne rouge » à ne pas franchir. L'ancien président russe, Dimitri Medvedev affirmait, le 30 novembre dernier, que les pays de l'Otan deviendraient une « cible légitime » s'ils livraient des « Patriot » à Kiev. Washington a donc décidé de passer outre et d'envoyer un signal au Kremlin qui poursuit les bombardements en Ukraine et ne prévoit aucune trêve de Noël ou du Nouvel An. Alors quelle est la situation en Ukraine ? Quels sont les besoins de la population ? Comment survivent-ils dans des villes, pour certaines, détruites à 80 %, parfois sans électricité, sans chauffage, sans eau ? Quelle est la position française dans ce conflit ? Pourquoi les Etats-Unis ont-ils décidé de donner leur feu vert à la livraison à l'Ukraine de batteries de missiles « Patriot » ? Quelle va être la réponse de la Russie ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
EXPERTS CHRISTOPHE BARBIER Éditorialiste politique Conseiller de la rédaction - « Franc-Tireur » GEORGE MALBRUNOT Grand reporter spécialiste du Moyen-Orient – « Le Figaro » Auteur de « Qatar Papers » VANESSA RATIGNIER Journaliste – « Marianne » Auteure de « Une France sous influence » JEAN-DOMINIQUE GIULIANI Président de la Fondation Robert Schuman Auteur de « Européen sans complexe » ISABELLE ORY – En direct de Bruxelles Correspondante à Bruxelles « L'Express » et « Radio Télévision Suisse » Scandale au Parlement européen. Depuis vendredi, une affaire de corruption présumée ébranle le coeur de la démocratie européenne, après des perquisitions menées aux domiciles de parlementaires et quatre arrestations dont un ancien élu italien et l'une des 14 vice-présidentes du Parlement, la socialiste grecque Eva Kaili, déchue depuis de ses fonctions pour « faute grave ». Ces derniers sont soupçonnés par la police belge d'avoir favorisé le Qatar dans les décisions de l'UE, en échange de gros versements financiers. Les sommes saisies au cours des perquisitions réalisées sont spectaculaires : « 600.000 euros au domicile de l'un des suspects, plusieurs centaines de milliers d'euros dans une valise dans une chambre d'un hôtel bruxellois et 150.000 euros environ dans un appartement appartenant à un député européen », selon le décompte du parquet fédéral. « La démocratie européenne est attaquée » a lancé lundi la présidente du Parlement européen avant de promettre de réformer l'institution. Il s'agit de « voir qui a accès à nos locaux, comment ces organisations, ONG et personnes sont financées, quels liens ils entretiennent avec des pays tiers. Nous demanderons plus de transparence sur les réunions avec des acteurs étrangers » a-t-elle expliqué. « Ces allégations sont extrêmement préoccupantes. C'est une question de confiance dans les personnes au coeur de nos institutions », a réagi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, rappelant avoir proposé la création d'une « autorité indépendante » sur les questions d'éthique. De son côté, le Qatar a démenti être impliqué dans des tentatives de corruption. « Toute allégation de mauvaise conduite de la part de l'Etat du Qatar relève d'informations gravement erronées », a affirmé samedi un responsable du gouvernement qatari. Hasard ou pas du calendrier, le Parlement européen devait se pencher sur la facilitation des visas pour le Koweït et le Qatar. Le sujet a été retiré de l'ordre du jour. Et le débat prévu mercredi sur « la défense des démocraties contre l'ingérence étrangère » promet d'être agité. Alors le Qatar a-t-il payé des membres du Parlement européen pour obtenir des faveurs ? L'accusation est grave. Elle tombe en pleine Coupe du monde de football et elle relance les critiques de l'opposition dans l'hexagone sur la présence d'Emmanuel Macron dans le pays mercredi soir. Le chef de l'Etat entend se rendre dans l'émirat pour assister à la demi-finale et « soutenir les Bleus » face au Maroc. Manuel Bompard de LFI et l'écologiste Yannick Jadot lui ont de nouveau demandé de ne pas aller au Qatar « apporter sa caution politique ». « Il s'agit de soutenir les Bleus dans ce qui sera un moment important du sport français et de l'amitié franco-marocaine » a fait savoir l'Elysée. Dès avant le début du Mondial, le chef de l'Etat avait annoncé sa présence pour la demi-finale ou la finale en cas de qualification des Bleus. Un engagement qui depuis le début fait polémique en raison des conditions de vie terribles des travailleurs migrants, l'impact sur l'environnement de ce Mondial et la place des femmes et minorités au Qatar. Il avait alors déjà appelé à ne « pas politiser » le sport, ajoutant que ces « questions-là, il faut se les poser quand on attribue l'événement ». Une attribution depuis 2010 sous le feu des critiques mais aussi au coeur de plusieurs affaires judiciaires. Documentés par une enquête interne de la Fifa, les soupçons d'achats de voix lors du vote du 2 décembre 2010 ont justifié une plainte fin 2014 auprès de la justice suisse, qui enquête depuis mai 2015 pour « blanchiment d'argent et gestion déloyale ». Parallèlement, en France une information judiciaire a été ouverte par le parquet national financier (PNF) en 2019 notamment pour « corruption active et passive ». La justice française s'intéresse en particulier à une réunion tenue le 23 novembre 2010 à l'Elysée entre Nicolas Sarkozy, alors président de la République, deux hauts dirigeants qatariens et Michel Platini, à l'époque patron de l'UEFA. À ce sujet, Sepp Blatter, l'ancien président de la FIFA, a été entendu comme « témoin » par les enquêteurs français en novembre 2021. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Live au Grand studio : l'artiste franco-tunisienne Amina interprète 2 titres de son dernier album avec Léonard Lasry au piano. Idem pour le songwriter canadien Patrick Watson. Notre première invitée est Amina pour la sortie de l'album La Lumière de mes choix (Believe Music / 29 Music). Apparue sur la scène musicale dans les années 80, faisant le lien entre la world music et la pop occidentale, Amina a déployé ses ailes dans les années 90. Que ce soit lors de son triomphe à l'Eurovision en 1ère ex-aequo, qu'au cinéma devant les caméras de Bernardo Bertolucci, Claude Lelouch ou Maiwen. Ses albums solo sont tous des succès critiques et publics. En 94, elle est la 3ème voix féminine sur l'album PARIS de Malcolm McLaren aux côtés de Catherine Deneuve et Françoise Hardy. Ses apparitions se firent soudainement plus rares au tournant des années 2000, mais Amina ne disparaît pas totalement. Pendant 10 ans, elle s'exile en Suède où elle réalise albums et concerts avec une formation Jazz (Norrbotten Jazz band). Les plans de carrière, Amina n'en fait pas, elle se fie à son instinct, à ses envies et à la profonde liberté qui l'habite. En 2016, elle rencontre Léonard Lasry et ensemble, ils enregistrent Radwoi pour une vidéo de la maison Cartier et démarrent ainsi la préparation d'un projet inédit leur permettant l'un l'autre d'explorer d'autres facettes de leurs musicalités. Titres interprétés à RFI - Radwoi Live RFI en trio - Tu joues si bien, extrait de l'album La Lumière de mes choix - On est prié de se plaire Live RFI en duo voir le clip. Line Up - Amina Annabi, chant - Valentine Duteil, violoncelle - Léonard Lasry, pianiste, chant. Puis nous recevons le Québécois Patrick Watson pour son nouvel album Better in the Shade (Secret City Rd). Patrick Watson sort son septième album studio complet, Better in the Shade, via Secret City Records. Le CD ainsi qu'une version en édition limitée sur vinyle coloré paraîtront plus tard cette année. Parallèlement au lancement de l'album, Watson a aussi partagé un vidéoclip d'animation en volume (stop-motion) réalisé par Elisabeth Perrault pour la pièce titre. Selon Patrick Watson, Better in the Shade "est à propos de vivre dans un monde où l'on ne sait plus ce qui est réel. J'ai passé beaucoup de temps à lire afin d'améliorer mes paroles pour ce disque", raconte-t-il. "J'ai été fortement inspiré par Jesus' Son de Denis Johnson, The Waves de Virginia Woolf et Fever Dream de Samanta Schweblin. Les paroles rassemblent de petites pensées qui traversaient mon esprit. Nous avons multiplié les efforts pour réinventer nos arrangements, en intégrant une plus grande dimension électronique ", poursuit-il. "L'ajout de synthés modulaires a permis une approche plus chaleureuse, émouvante et fluide des sonorités électroniques, qui sonnent aussi acoustiques que le reste des instruments. Bref, j'ai refait mes classes au cours des deux dernières années afin d'apporter quelque chose de nouveau. Andrew des Barr Brothers joue de la batterie avec nous sur ce disque. C'était un plaisir de jouer avec un aussi talentueux musicien." Patrick Watson compose, interprète et enregistre ses albums avec son collaborateur et musicien de longue date Mishka Stein. Lauréats du Prix de musique Polaris en 2007, en plus d'avoir reçu plusieurs nominations pour des Prix JUNO et le Polaris, Watson et son groupe ont joué sur tous les continents, parfois même avec des orchestres complets, pour donner vie à leur riche musique. Leur plus récente tournée s'est arrêtée dans certaines de leurs plus grandes salles à ce jour, incluant le Barbican (Londres), L'Olympia (Paris), Coliseu (Lisbonne), El Plaza Condesa (Mexico), et plusieurs autres. Ayant grandi à Montréal, où il réside toujours, Watson a composé plusieurs musiques pour le cinéma et la télévision, y compris une bande-annonce pour The Walking Dead et le film en 3D Everything Will Be Fine de Wim Wenders. Titres interprétés à RFI - Better in the shade voir le clip - Stay, extrait de l'album Better in the Shade - Little Moments. Line Up Patrick Watson, piano, voix. Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant. (Rediffusion)
EXPERTS FRANÇOIS CLEMENCEAU Rédacteur en chef international – « Le Journal du Dimanche » ARMELLE CHARRIER Éditorialiste en politique internationale – « France 24 » ANNIE DAUBENTON Journaliste-essayiste Auteure de « Ukraine, les métamorphoses de l'indépendance » LUKAS AUBIN Directeur de recherche à l'IRIS Auteur de « Géopolitique de la Russie » Alors que les forces de Kiyv et Moscou continuent de s'affronter en Ukraine, plusieurs frappes ces derniers jours ont touché le territoire russe, parfois loin des lignes de front. Ainsi lundi des drones transformés en missiles ont tiré sur des bases militaires russes à des centaines kilomètres de la frontière. Le ministère russe de la Défense a accusé les forces ukrainiennes de chercher ainsi « à mettre hors service les avions russes de longue portée », utilisés pour les frappes qui visent depuis plusieurs semaines de nombreuses infrastructures énergétiques sur le territoire ukrainien. Kiyv n'a jusqu'ici revendiqué aucune des explosions. Mais c'est bien l'Ukraine qui s'est rendue responsable de frappes en Russie, qui ne sont pas une première, mais qui ont eu lieu cette fois bien plus profondément à l'intérieur du pays que les cibles jusqu'ici atteintes. Surtout, elles ont touché des bases qui ne sont pas seulement le lieu de départ des avions russes de longue portée. L'aéroport d'Engels-2, dans la région de Saratov, abrite également une partie de la dissuasion nucléaire russe. Et ce n'est pas du goût de Washington : « nous n'encourageons pas ces attaques et nous n'aidons pas les Ukrainiens à les mener » s'est ainsi défendu hier soir le chef de la diplomatie américaine. Sur le front terrestre, les combats continuent de s'intensifier à Bakhmout dans le Donbass où s'est rendu Volodymyr Zelensky pour envoyer un message à ses troupes au lendemain de la visite de Vladimir Poutine sur le pont de Crimée. Une guerre de l'image alors que sur le terrain une guerre de position fait rage. La Russie cherche à « geler les combats » en Ukraine pendant l'hiver afin de renforcer ses forces en vue d'un nouvel assaut au printemps, a expliqué le chef de l'Otan. Jens Stoltenberg a également déclaré que les membres de l'Alliance poursuivaient leur fourniture « sans précédent » d'armes et de soutien à l'Ukraine, malgré les inquiétudes sur un éventuel épuisement des stocks occidentaux. En Ukraine, la ligne de front s'est stabilisée depuis que les forces de Kiev sont parvenues à libérer la ville de Kherson et les zones environnantes sur la rive occidentale du fleuve Dniepr en novembre. Toutefois les regards sont désormais tournés vers la frontière Biélorusse où des exercices militaires se déroulent. L'Ukraine dit craindre que la Russie, qui l'a envahie le 24 février dernier, ne se serve à nouveau de la Biélorussie pour tenter une nouvelle incursion terrestre dans le nord de son territoire. Parallèlement, la guerre de l'énergie se poursuit. Près de la moitié des installations énergétiques ukrainiennes ont été endommagées après deux mois de bombardements. Et si l'électricité est rétablie généralement dans les deux jours suivant chaque attaque, le réseau fonctionne en mode de plus en plus dégradé et des millions de personnes subissent des coupures de courant d'urgence. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Pour justifier l'invasion de l'Ukraine, Vladimir Poutine a prétexté les objectifs de "dénazification" et "démilitarisation" du pays. La propagande d'État russe se construit ainsi autour du mythe d'une Ukraine aux mains de "nazis", dont les Russes viendraient "libérer" les "russophones". Elle est diffusée non seulement en Russie, mais aussi dans les territoires ukrainiens occupés, où les populations sont plongées dans cette réalité parallèle. Elena Volochine, reporter à France 24, est allée à leur rencontre. Elle lève le voile sur les conséquences de la propagande russe sur le terrain de la guerre en Ukraine.
Épisode 880 : Youpi c'est lundi, le black Friday se termine, les fêtes approchent et les actus social media tournent autour de l'esprit communautaire ! On vous dit tout en 20 minutes !Nouveau Sticker communautaire InstagramLe communautaire se renforce sur Instagram avec l'apparition d'un nouveau sticker !Il n'est pas nouveau car il est en place chez Facebook et en test sur WHatsapp. Le sticker « Channel » Que l'on peut retrouver lors de la création de story vous invite à « créer une communauté sur les autres peuvent découvrir ».Le but derrière cette fonctionnalité est de créer de nouveaux canaux d'échange sociaux, bien sûr concentrés sur Insta.L'administrateur d'une Channel aurait la possibilité de supprimer du contenu ou décider de destituer des membres du canal s'ils enfreignent les règles de bienséance.En gros ça marche comme un groupe Facebook ou un forum .Une fois crée, ou lorsque l'on rejoint une Channel, on la retrouve dans un onglet spécial de la messagerie Insta juste à côté de « Principale » et « générale ».Derrière ces fonctions développées sur l'ensemble du groupe Meta, on voit l'envie ou le besoin de renforcer l'engagement et ce au travers de l'outil communautaire.[source](Instagram teste un sticker pour lancer des discussions communautaires) Amnistie générale pour les comptes Twitter suspendusOn sait qu'Elon Musk a des petits soucis de popularité en son propre pays depuis qu'il a racheté Twitter, et il nous propose maintenant une nouvelle stratégie surprenante.Sa dernière en date est d'aller chercher du soutien chez les dissidents… les comptes suspendus !Après la réintégration du Réal Donald Trump la semaine dernière.Cette fois-ci encore il démontre la force de son merveilleux outil « sondage » avec un nouveau tweet déjà icônique: « Twitter devrait-il offrir une amnistie générale aux comptes suspendus, à condition qu'ils n'aient pas enfreint la loi ou ne se soient pas livrés à du spam flagrant ? »Résultat : sur plus de 3 millions de votes, 72,4 % ont voté en faveur du rétablissement des comptes suspendus.La réintégration débute semaine prochaine !Encore une décision qui questionne l'ambition initiale de nettoyer Twitter, de rendre la plateforme plus safe et de renforcer le système de modération.sourceYouTube community post optionYouTube aussi bosse sur des options de messagerie communautaire qui fourniront aux créateurs plus de moyens de s'engager et d'interagir avec leur public dans l'application.Petit rappel, Les messages communautaires sont visibles dans l'onglet « Communauté », qui peut être consulté sur les chaînes YouTube avec plus de 500 abonnés.C'est à cet endroit que de nouvelles fonctions font leur apparition :Tout d'abord, YouTube étend son nouveau processus d'édition visuelle pour les messages basés sur des images, en gros, les fonctions d'édition de shorts dispos dans la messagerie communautaire. La même chose que dans les groupes privés Insta. Des filtres, du texte, des stickersYouTube ajoute également la possibilité d'ajouter des quiz, une option permettant de générer un engagement direct et une interaction plus intense avec ses audiences.Des fonctionnalités très cool puisqu'on sait qu'elles fonctionnent ailleurs. On est dans la pure déclinaison, mais sur YouTube on voit quel lien cela pourrait entretenir entre les créateurs et leurs audiences.sourceSnapChat et la réalité augmentée : ce n'est que le débutLa réalité augmentée devrait continuer à gagner en usage au cours des prochaines années. C'est en tout cas, la conviction de Snap Inc, la société mère de SnapChat. Snap s'est récemment associé à Breakthrough Research pour mener une étude sur la façon dont les consommateurs perçoivent la réalité augmentée et sur la probabilité que l'usage de l' AR influence leur processus d'achat.Ils ont interrogés 7500 personnes en leur proposant des scenarios de parcours d'achat dans le mode, l'automobile, la beauté et l'industrie du travel.Les résultats montrent un vrai enthousiasme des consos pour les expériences d'achat intégrant de la réalité augmentée.Ils sont 73% à estimer que la réalité augmentée peut les aider à prendre une décision d'achat plus rapidement. Globalement ils sont une très large majorité à estimer que la RA les aide à être plus confiants dans la prise de décisions.Bien que Snapchat ait d'abord créé les lentilles parce qu'elles constituaient un moyen amusant de communiquer entre amis, la technologie est passée d'un simple jouet à un vrai outil.Snap continue d'ailleurs d'investir fort sur la réalité augmenté avec sa fameuse Snap Lens. Ils proposent aujourd'hui une multitudes d'usages fascinants : la possibilité d'essayer des vêtements, des chaussures, une montre, du maquillage… Avec Snapchat Creator Studio l'idée est de mettre le développement de réalité augmentée à la portée de tous et aussi en dehors de Snapchat.——Le Père Noël est sur WhatsAppBouygues Telecom et l'agence BETC Paris réitèrent leur campagne de Noël en délivrant le numéro Whatsapp du petit Papa Noël. La campagne existait déjà l'année dernière mais elle reprend vie cette année avec un dispositif très très cool.Pour parler au papa Noël tu n'as qu'à envoyer un message au 06 25 12 25 12. Le truc marrant c'est que tu peux demander au Père Noël de t'enregistrer une vidéo avec ton propre message personnalisé. Tu choisis aussi le lieu de la vidéo : l'atelier de Santa, le salon…Au bout de 5 minutes tu reçois automatiquement une vidéo dans ta conversation WhatsApp.Une vidéo personnalisée. J'ai fais le test, je te montre.C'est vraiment pas mal fait. L'outil utilise une sorte de vidéo DeepFake avec intégration d'une voix synthétisée comme sur TikTok. Très marrant ! Parallèlement, Bouygues lance un podcast événementiel en 6 épisodes. Un comte de Noel pour enfant.——La coupe du monde : Ca y est les sponsors sortent du bois Coupe Du monde en plein hiver oblige, Volkswagen lance un pull de l'équipe de France.KFC lance sa campagne « Kiss The Chicken ». KFC offrir des burgers si un Bleu embrasse l'écusson du coq en match. De son côté SoFoot invite à prolonger le boycott. Le magazine donne rdv à tous les soirs de match dans un restaurant éphémère : SOFood à Paris. Pendant 90 minutes les fans de foot engagés pourront participer à des ateliers de cuisine sur le thème de l'adversaire du jour : espagnol, tunisien…source. . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs.Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com/. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs.
EXPERTS PHILIPPE DESSERTINE Directeur de l'Institut de Haute Finance Auteur de « Le grand basculement » EMMANUEL DUTEIL Directeur de la rédaction - « L'Usine Nouvelle » SOAZIG QUÉMÉNER Rédactrice en chef du service politique - « Marianne » SANDRA HOIBIAN Directrice générale du CRÉDOC Des conserves de légumes en hausse de 17 %, un café 10 % plus cher, une augmentation semblable pour les féculents, et une explosion du prix des croquettes pour animaux à + 41 %. L'inflation qui a atteint 6,2 % sur un an au mois d'octobre, ne va pas ralentir ces prochains mois selon Michel-Edouard Leclerc, président des Centres E. Leclerc. Pour 2023 « toutes les augmentations sont au-dessus de deux chiffres (…) Si on laisse passer ça, c'est un tsunami ». « On doit se mettre en mode combat pour éviter de taper les Français avec un mur d'inflation. Il n'est pas possible d'accepter des hausses d'anticipation » des industriels a déclaré le patron des magasins E. Leclerc, reconnaissant l'inquiétude et les incertitudes auxquelles ils doivent faire face en matière de dépenses énergétiques. Le pire est-il à venir pour le porte-monnaie des Français ? Le même jour, le ministre de l'Économie s'est montré rassurant sur l'évolution des prix en 2023. « Nous n'aurons pas d'inflation à deux chiffres sur l'ensemble des produits français » l'an prochain, a estimé Bruno Le Maire. « Toute notre politique vise à ce qu'en 2023, l'inflation reflue. Ça reste notre hypothèse centrale de travail », a-t-il ajouté, soulignant que « l'inflation à deux chiffres existe déjà pour les produits alimentaires ». D'après un rapport de l'Inspection générale des finances (IGF) dévoilé le 6 novembre dernier, « certains produits alimentaires ont connu des hausses de prix particulièrement élevées avec par exemple + 60 % pour les huiles, + 22 % pour la farine, + 20 % pour les pâtes et + 16 % pour la volaille » sur un an. L'inflation reste à un niveau « très élevé » et « c'est extraordinairement difficile pour tous nos compatriotes », a reconnu le patron de Bercy. Il a cependant vanté les mérites des dispositifs gouvernementaux visant à limiter cette hausse, en particulier sur l'électricité et le gaz. Une énergie néanmoins toujours plus chère et qui est devenue la grande préoccupation des élus réunis au Salon des maires de France. Le sujet devrait d'ailleurs s'inviter dans les discussions avec le chef de l'Etat qui a prévu une déambulation parmi les stands ce mercredi après-midi. Quand du côté des associations d'aide alimentaire, on tire également la sonnette d'alarme. Ainsi alors que la 38e campagne des Restos du Coeur s'est ouverte mardi, son patron Patrice Douret dit faire face à une « situation jamais connue » avec « une augmentation de 12 % des personnes inscrites et accueillies depuis avril dernier ». Avec la hausse des prix, le nombre de bénéficiaires a gonflé. Parmi eux, on trouve souvent des étudiants, travailleurs pauvres, des familles avec des jeunes enfants. L'aide alimentaire concernerait désormais entre 3,2 et 3,5 millions de personnes. Face à cette situation inquiétante, le gouvernement a annoncé début novembre la création d'un « fonds pour une aide alimentaire durable » de 60 millions d'euros en 2023. Ce mardi, il a dit débloquer une enveloppe de 10 millions d'euros pour l'aide alimentaire aux étudiants. Parallèlement les initiatives se multiplient au niveau local pour venir en aide aux plus démunis. Des villes proposent désormais une mutuelle communale à leurs habitants pour leur permettre un meilleur accès aux soins. Alors les prix vont-ils bondir en 2023 ? Comment lutter contre la montée de la pauvreté ? Quelle est la situation ailleurs en Europe ? Pourquoi l'inflation annuelle dépasse-t-elle les 20 % dans certains pays de l'Est comme en Hongrie (21,1%) ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
EXPERTS ALAIN BAUER Professeur de criminologie – CNAM LAURENT VALDIGUIÉ Journaliste - « Marianne » NATHALIE SAINT-CRICQ Éditorialiste politique - « France Télévisions » JÉRÔME FOURQUET Directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP « La République pleure l'un des siens », a déclaré ce mardi le ministre des Comptes publics, se disant « révolté » par le meurtre la veille d'un agent lors d'un contrôle fiscal. « Il est révoltant qu'un serviteur de l'État, de la République, des Français puisse être (...) tué parce qu'il fait son travail », a déclaré Gabriel Attal, après s'être entretenu avec les collègues de la victime à Arras, annonçant qu'un hommage lui sera rendu mercredi dans l'ensemble des services fiscaux. Le fonctionnaire de 43 ans a été tué lundi après avoir été séquestré avec une collègue dans le cadre d'un contrôle fiscal chez un brocanteur de Bullecourt dans le Pas-de-Calais, qui s'est ensuite donné la mort. « Cet homme faisait simplement son travail (...) Aujourd'hui, il n'est pas revenu. Il a été tué dans le cadre de ce contrôle fiscal (…) Sa collègue, qui l'accompagnait et qui a été agressée, est heureusement en vie mais elle reste profondément choquée », avait affirmé hier soir le ministre lors d'une séance au Sénat. Le meurtre de cet agent de l'Etat survient au moment où une enquête de l'observatoire de la démocratie de proximité AMF-Cevipof/Sciences po menée auprès des maires évoque leurs inquiétudes face à la montée des tensions avec leurs administrés et entre les citoyens eux-mêmes. « Ce drame innommable » selon les mots du ministre, s'est produit également dans un pays déjà profondément choqué par l'enlèvement et le meurtre ces derniers jours d'une adolescente de 14 ans à Tonneins dans Lot-et-Garonne. Faits divers dramatiques, agressions d'élus, incivilités, injures, menaces… Le pays semble à cran en ces temps de crise. Des violences verbales ou physiques qui ont touché l'année dernière particulièrement les femmes selon le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI). Ce service vient de publier un panorama inédit des violences en France métropolitaine, mesurées à partir de l'enquête Genese qu'il a conduite en 2021. Coups, bousculades, étranglements, viols… « Les femmes cumulent une plus grande diversité de situations violentes, rapportent plus fréquemment les types de violences potentiellement les plus graves et subissent des faits sur des durées et à des fréquences plus élevées que les hommes », pointe l'enquête. Parallèlement, élus et citoyens s'inquiètent de voir les trafics de stupéfiants, du cannabis aux produits de synthèse, s'étendre dans des villes moyennes jusque-là épargnées mais aussi dans des petites communes et des zones rurales. Malgré la multiplication des opérations de police, la lutte contre des réseaux bien organisés reste difficile. Alors assiste-t-on à une montée de la violence dans la société ? Qui en sont les principales victimes ? Comment lutter contre le trafic de drogues ? Et que se passe-t-il à Mayotte ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
EXPERTS GÉNÉRAL JEAN-PAUL PALOMEROS Ancien chef d'état-major / Ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN ANTHONY BELLANGER Éditorialiste, spécialiste des questions internationales « France Inter » ELENA VOLOCHINE Grand reporter– « France 24 » Ancienne correspondante en Russie PIERRE HAROCHE Maître de conférences en sécurité internationale Université Queen Mary de Londres C'est l'évènement que tout le monde redoutait depuis le début de la guerre en Ukraine. Un missile « de fabrication russe » s'est abattu hier sur un pays de l'Otan. L'explosion qui s'est déroulée à 15h40 a causé le mort de deux personnes dans le village polonais de Przewodow, situé à six kilomètres de la frontière ukrainienne au moment où le pays recevait une salve de frappes russes. Que s'est-il passé ? Qui a tiré sur la Pologne ? Lors d'une conférence de presse, le président polonais Andrzej Duda a considéré, ce mercredi, comme « hautement probable » que le missile a été utilisé par la défense ukrainienne. « Rien n'indique qu'il s'agissait d'une attaque intentionnelle contre la Pologne », a-t-il affirmé à la presse. « C'est probablement un accident malheureux, hélas ». Un point de vue partagé par le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, qui à l'issue d'une réunion d'urgence, a déclaré qu'il n'y avait « pas d'indication d'une attaque délibérée ». « Notre analyse préliminaire suggère que l'incident a été probablement causé par un missile de système ukrainien de défense anti-aérienne tiré pour défendre le territoire ukrainien contre les missiles de croisière russes », a-t-il précisé. Ce tir intervient alors que les dirigeants des grandes économies mondiales du G20 sont réunis à Bali pour un sommet déjà largement dominé par l'invasion russe de l'Ukraine. Il pourrait en théorie marquer une escalade majeure du conflit, une attaque contre un membre de l'Otan étant considéré comme visant l'ensemble des pays de l'Alliance. Mais la prudence est pour l'instant de mise du côté des Occidentaux, à l'exception de Volodymyr Zelensky qui a directement accusé les Russes qui démentent. Le ministère Russe de la Défense a affirmé qu'aucune des frappes russes lancées hier ne visaient de cibles dans ce secteur. Depuis quelques jours, la Russie a repris sa campagne intensive de bombardements des installations énergétiques. L'Ukraine a ainsi passé la journée d'hier sous les bombes. 100 missiles été tirés par les Russes dont beaucoup sont tombés sur des centrales électriques. Le but étant de plonger la population dans l'obscurité et le froid. Ce matin Kiev a affirmé avoir réussi à rétablir l'électricité pour 8 millions d'Ukrainiens. De son côté, l'alliance transatlantique a réaffirmé son soutien « indéfectible » à l'Ukraine, et condamné à nouveau « les attaques de missiles barbares que la Russie a perpétrées mardi contre des villes et des infrastructures civiles ukrainiennes ». Berlin a proposé de soutenir Varsovie avec des patrouilles aériennes après la chute meurtrière d'un missile en Pologne. Parallèlement les exercices militaires se poursuivent dans les pays frontaliers, mais aussi en France. L'armée française se prépare à un exercice d'ampleur inédite au premier semestre 2023, qui mobilisera jusqu'à 12.000 militaires sur le territoire dans un scénario de conflit majeur contre un État. Y seront notamment déployés les nouveaux blindés Griffon de l'armée de Terre, des chars Leclerc, mais également des systèmes de défense sol-air, des avions de combat ainsi que le porte-avion Charles de Gaulle et deux porte-hélicoptères amphibies. DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Aujourd'hui dans Graine de Métamorphose, Alexandre Dana reçoit Pierre David, entrepreneur et sportif de haut niveau.Il est parfois des luttes qui nous poussent à baisser les armes. Car c'est en se reliant à son identité profonde que les verroux sautent et laisse émerger celui qui se dépasse. Mon invité aujourd'hui est un ancien boxeur de haut niveau qui a cherché le sens de sa vie grâce à l'hypnose. Il en a crée une méthode pertinente et efficace, la Dépolarisation, pour accompagner les sportifs de haut niveau et toute personne souhaitant perdurer sereinement dans son activité. Il fonde l'Académie de la Haute Performance et publie « L'identité gagnante » aux éditions HYPNOFORM, sur sa vision de la compétition. Comment vivre les échecs comme des façons positives d'avancer vers son but ?Épisode #23Quelques-unes des questions à Pierre DavidTout d'abord Pierre, peux-tu nous raconter ce qui t'a amené à la boxe à l'adolescence ?Ce que penses les autres de notre réussite vient-il influencer le jugement que nous pouvons avoir sur notre action ?Quelle est la première étape pour sortir d'un cercle vicieux de nos peurs de perdre ?Tu as donc crée la Dépolarisation. Peux-tu nous expliquer brièvement de quoi il s'agit ?J'adore quand tu cites le petit prince sur l'arrachage des baobabs, peux-tu nous raconter brièvement ce passage et ce que tu en retires d'important ?Qui est mon invité du jour Pierre David ?Pierre DAVID est un ancien décrocheur scolaire qui était prédestiné à des études courtes. Mais la rencontre avec la boxe française l'a maintenu dans le jeu scolaire jusqu'à obtenir un Bac +5. Parallèlement il obtient 5 finales de championnat de France dont 1 seule victoire, non pas grâce mais à cause de son mental. Faute de n'avoir trouvé aucune technique sur le marché capable de résoudre son problème, il s'est formé au 4 coins du globe avant de fonder l'Académie de la Haute Performance. Il aide aujourd'hui, avec son équipe, des sportifs et entrepreneurs à se libérer d'un plafond de verre à vitesse extraordinaire.Quelques citations du podcast avec Pierre David:"Certains vont nous voir comme quelqu'un d'altruiste et certains vont nous voir comme quelqu'un d'égoiste, au même moment et au même degré.""Chaque évènement que l'on va vivre, chaque personne que l'on va attirer dans notre vie a une raison d'être.""Tant que vous percevez que votre vie sera mieux avec quelque chose d'extérieur, vous êtes dans l'illusion."Retrouvez le site internet de LiveMentor fondé par Alexandre Dana https://www.livementor.com/Rejoignez-nous sur notre nouveau site Internet et abonnez-vous à notre Newsletter www.metamorphosepodcast.comSoutenez notre podcast en rejoignant dès maintenant la Tribu Métamorphose : http://www.patreon.com/metamorphoseRetrouvez Graine de Métamorphose sur Apple Podcast / Spotify / Google Podcasts / Deezer / YouTube / SoundCloud / CastBox/ TuneIn.Suivez l'actualité des épisodes Métamorphose Podcast sur Instagram, découvrez l'invité de la semaine et des surprises ;-)InstagramPhoto DR Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui dans Graine de Métamorphose, Alexandre Dana reçoit Pierre David, entrepreneur et sportif de haut niveau.Il est parfois des luttes qui nous poussent à baisser les armes. Car c'est en se reliant à son identité profonde que les verrous sautent et laisse émerger celui qui se dépasse. Mon invité aujourd'hui est un ancien boxeur de haut niveau qui a cherché le sens de sa vie grâce à l'hypnose. Il en a crée une méthode pertinente et efficace, la Dépolarisation, pour accompagner les sportifs de haut niveau et toute personne souhaitant perdurer sereinement dans son activité. Il fonde l'Académie de la Haute Performance et publie « L'identité gagnante » aux éditions HYPNOFORM, sur sa vision de la compétition. Comment peut-on se détacher de l'attente qu'ont les autres envers nous ? Comment retrouver la sérénité sur un travail de longue durée ? Comment vivre les échecs comme des façons positives d'avancer vers son but ?Épisode #23Quelques-unes des questions à Pierre DavidTout d'abord Pierre, peux-tu nous raconter ce qui t'a amené à la boxe à l'adolescence ?Ce que penses les autres de notre réussite vient-il influencer le jugement que nous pouvons avoir sur notre action ?Quelle est la première étape pour sortir d'un cercle vicieux de nos peurs de perdre ?Tu as donc crée la Dépolarisation. Peux-tu nous expliquer brièvement de quoi il s'agit ?J'adore quand tu cites le petit prince sur l'arrachage des baobabs, peux-tu nous raconter brièvement ce passage et ce que tu en retires d'important ?Qui est mon invité du jour Pierre David ?Pierre DAVID est un ancien décrocheur scolaire qui était prédestiné à des études courtes. Mais la rencontre avec la boxe française l'a maintenu dans le jeu scolaire jusqu'à obtenir un Bac +5. Parallèlement il obtient 5 finales de championnat de France dont 1 seule victoire, non pas grâce mais à cause de son mental. Faute de n'avoir trouvé aucune technique sur le marché capable de résoudre son problème, il s'est formé au 4 coins du globe avant de fonder l'Académie de la Haute Performance. Il aide aujourd'hui, avec son équipe, des sportifs et entrepreneurs à se libérer d'un plafond de verre à vitesse extraordinaire.Quelques citations du podcast avec Pierre David:"Certains vont nous voir comme quelqu'un d'altruiste et certains vont nous voir comme quelqu'un d'égoiste, au même moment et au même degré.""Chaque évènement que l'on va vivre, chaque personne que l'on va attirer dans notre vie a une raison d'être.""Tant que vous percevez que votre vie sera mieux avec quelque chose d'extérieur, vous êtes dans l'illusion."Rejoignez-nous sur notre nouveau site Internet et abonnez-vous à notre Newsletter www.metamorphosepodcast.comSoutenez notre podcast en rejoignant dès maintenant la Tribu Métamorphose : http://www.patreon.com/metamorphoseRetrouvez Graine de Métamorphose sur Apple Podcast / Spotify / Google Podcasts / Deezer / YouTube / SoundCloud / CastBox/ TuneIn.Suivez l'actualité des épisodes Métamorphose Podcast sur Instagram, découvrez l'invité de la semaine et des surprises ;-)InstagramPhoto DR Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Oser la Reconversion, le Podcast, épisode #71 Oser La Reconversion est le podcast dédié aux reconversions professionnelles à quelque stade qu'elles en soient. *** Financer votre reconversion grâce à Transitions Pro Nouvelle-Aquitaine sur https://bit.ly/3WF17a7 *** Aujourd'hui, j'accueille dans Oser la Reconversion, Emmy. Après avoir travaillé en tant que chargé de développement culturel dans un château de la Loire, Emmy est devenue influenceuse sous le pseudo @emmyzapartca. Elle partage sur son blog et sur compte Instagram où elle est suivie par + de 20 000 abonnés sa passion pour les châteaux de la Loire, les chambres d'hôtes et la gastronomie française. Elle est d'ailleurs en train de travailler avec une maison d'édition pour créer une édition sur la Touraine du fameux guide 111 lieux. Après une licence d'histoire de l'art, Emmy souhaite devenir conservateur du patrimoine. Elle part donc un an et demi en Italie pour apprendre l'italien car il faut être trilingue pour passer le concours. A son retour et après un master en conservation du patrimoine à Paris, elle rate le concours. A la fin de ses études, elle galère à trouver un job dans son domaine et occupe un emploi dans la boutique de souvenirs d'un musée à Paris. C'est la douche froide. Elle trouve finalement via une connaissance un poste de chargé de développement culturel et de communication dans un château de la Loire, au Château de l'Islette à Azay-le-Rideau. Elle organise des événements au château, forme les équipes (guides touristiques, billetterie...) et fait le lien entre l'équipe, le public et les propriétaires du château qui y habitent toujours une partie de l'année. Un job multi casquette ! Parallèlement, elle a créé son compte Instagram @emmyzapartca pendant ses études à Paris où elle partage sa passion pour le patrimoine, ses derniers voyages, resto... Lorsqu'elle déménage à Tours, elle décide de reprendre les codes Instagram et d'instagrammer les châteaux de la Loire, les chambres d'hôtes de la Touraine. Elle partage sa passion pour le patrimoine et la culture en y ajoutant une note de lifestyle. Carton plein, c'est la première à faire ça en Touraine. Aujourd'hui, elle vient de quitter son job au château pour devenir influenceuse à temps plein. Alors avec Emmy, on a évoqué l'importance du réseau lorsqu'on travaille dans la culture, sa vie au château, les préjugés envers les influenceuses, les réactions de sa famille lorsqu'elle a quitté son CDI pour Instagram, sa passion pour la Touraine et son projet de guide touristique. Rejoignez le groupe privé Facebook du podcast pour prolonger la discussion : https://www.facebook.com/groups/1080461892356152/?ref=share Notes & Références : - Instagram de Emmy @emmyzapartca : https://www.instagram.com/emmyzapartca/ - Blog de Emmy : https://emmyzapartca.wordpress.com/ - Château de l'Islette : https://www.chateaudelislette.fr/ - Association des amis des musées : https://www.ffsam.org/ - Guide touristique 111 lieux : https://www.111lieux.com/ Rejoignez le groupe privé Facebook du podcast pour prolonger la discussion : https://www.facebook.com/groups/1080461892356152/?ref=share Contactez-moi ! Si le Podcast vous plait, le meilleur moyen de me le dire, ou de me faire vos feed-backs (et ce qui m'aide le plus à le faire connaître), c'est simplement de laisser un avis sur Apple Podcast, un commentaire sur Youtube et d'en parler autour de vous. ça m'aide vraiment alors n'hésitez pas. Pour me poser des questions, participer au podcast ou suivre mes aventures, c'est par ici : - Sur Instagram @clervierose : https://www.instagram.com/clervierose - Sur Youtube : https://www.youtube.com/channel/UC7Qzm4HrS5OdmdXoY344vqA - Par mail : clervierose@gmail.com
On the Overthinking It Podcast, we tackle “Weird: The Al Yankovic Story” starring Daniel Radcliffe. Episode 750: Parall-Al originally appeared on Overthinking It, the site subjecting the popular culture to a level of scrutiny it probably doesn't deserve. [Latest Posts | Podcast (iTunes Link)]
EXPERTS PHILIPPE DESSERTINE Directeur de l'Institut de Haute Finance Auteur de « Le grand basculement » SYLVIE MATELLY Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques ELVIRE FAVRY Chercheure à l'Institut Jacques Delors, en charge de la politique commerciale de l'Europe ANTHONY BELLANGER Éditorialiste, spécialiste des questions internationales « France Inter » Au pouvoir depuis dix ans, Xi Jinping est désormais le dirigeant chinois le plus puissant depuis Mao Tsé-toung, fondateur du régime. A l'issue du XXème congrès du parti communiste, il a été sans surprise reconduit pour un troisième mandat à la tête de la Chine. Mais il a surtout accentué son emprise sur le pays en consolidant son pouvoir au sein du comité permanent du tout-puissant Bureau politique, véritable instance dirigeante du pays. Il a en effet écarté les cadres plus modérés, remplacés par des proches dont son secrétaire particulier Deng Xuexiang. Quant à l'ancien président Hu Jintao, il a été escorté contre son gré vers la sortie durant la cérémonie de clôture. Désormais, Xi Jinping, concentre tous les pouvoirs, au point d'apparaître plus puissant que jamais Mais, paradoxe de la situation, le leader chinois est aussi confronté à des défis majeurs qui le fragilisent dont en premier lieu : l'économie. La Chine n'aura cette année que 2,8 % de croissance, la moitié de l'objectif fixé par Pékin, et surtout, inférieure à la moyenne asiatique pour la première fois depuis trente ans. En cause, les conséquences de la guerre en Ukraine sur l'économie mondiale, mais surtout les choix idéologiques de Pékin et la politique drastique du zéro Covid. Cette gestion de l'épidémie entraîne de nombreuses fermetures qui pèsent lourdement sur l'activité commerciale de la Chine mais le président chinois est persuadé que c'est la stratégie à mener. Lors du congrès, Xi Jinping a plaidé pour un renforcement des capacités de préservation de la sécurité nationale de la Chine, de la sécurisation des approvisionnements alimentaires et énergétiques du pays ainsi que la poursuite de la stratégie zéro Covid. Face à la multiplication des cas de coronavirus, les autorités chinoises viennent ainsi de décréter un nouveau confinement cette fois dans la zone économique autour de l'aéroport de Zhengzhou, dans l'est du pays, qui abrite, entre autres, la plus grande usine d'iPhone au monde, gérée par le groupe taïwanais Foxconn. Néanmoins la population se montre de moins en moins docile et cette guerre de Pékin contre l'épidémie est désormais contestée par les citoyens. Parallèlement, le secteur de l'immobilier, pilier de l'économie chinoise et symbole du « miracle » des trente dernières années, est en crise. Les plus grands promoteurs croulent sous des dettes colossales. Faute d'argent, la construction de centaines d'immeubles s'arrête pendant des mois, voire des années et les petits propriétaires de ces appartements non livrés sont à bout… Fragilisé économiquement, l'Empire du Milieu n'en est pas moins engagé dans une rivalité croissante avec les États-Unis, une guerre technologique qui ne cesse de monter, notamment en mer de Chine où la Corée du Nord multiplie ces dernières semaines les tirs de missiles. C'est dans ce contexte que le chancelier allemand Olaf Scholz et de plusieurs chefs d'entreprise allemands se rendent ce vendredi à Pékin. Une visite pas vraiment du goût de Paris et d'autres pays européens qui critiquent le cavalier seul de l'Allemagne. « L'ère de la naïveté, c'est terminé. Il est très important que les États fassent évoluer leur comportement vis-à-vis de la Chine dans un cadre beaucoup plus coordonné, plutôt qu'individuel. Comme la Chine, évidemment, ne cesse de vouloir le faire » a déclaré hier Thierry Breton, le commissaire au Marché intérieur, dans une interview accordée à l'agence Reuters. Plusieurs pays européens, dont la France, ont mal digéré la décision récente de l'Allemagne d'autoriser la vente d'une participation de 25 % dans une partie du port de Hambourg à un groupe chinois, Cosco. Cette cession d'actif stratégique a été désapprouvée jusqu'au sein de la coalition au pouvoir à Berlin, mais Olaf Scholz lui a néanmoins donné son feu vert, suscitant bien des interrogations outre-Rhin. « Olaf Scholz tombe-t-il dans le même piège qu'Angela Merkel avant lui ? » se demande ainsi la Frankfurter Allgemeine Zeitung, l'un des trois quotidiens les plus lus en Allemagne. Une question qui agite aussi l'ensemble de l'UE. Alors à quoi vont ressembler les cinq prochaines années au pouvoir de Xi Jinping ? L'industrie allemande est-elle trop dépendante de la Chine ? Comment les espions chinois sont-ils montés en puissance sous Xi Jinping ? L'ère de la naïveté est-elle réellement terminée en Europe, et plus particulièrement en France ? Ces dernières années, Nuctech, un fabricant chinois de scanners à rayons x et de portiques de sécurité, engrange de plus en plus de marchés publics dans les aéroports français et commence à inquiéter les autorités. Parallèlement, plusieurs députés ont été surpris de recevoir des routeurs Huawei pour fournir un accès internet dans leur permanence. Pourtant, l'équipementier chinois fait face à une certaine défiance en France… DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
L'émission 28 minutes du 31 octobre 2022 Au programme de l'émission du 31 octobre 2022 ⬇ François Molins, une vie de procureur après les attentatsLe 8 novembre est diffusé sur ARTE le documentaire "13 novembre 2015 : anatomie d'une instruction", où l'on (re)découvre celui qui fut procureur de 2011 à 2018 au parquet de Paris, chargé des affaires anti-terroristes, François Molins. Il revient sur son rôle de procureur anti-terroriste durant la procédure des attentats. "Dans ces moments si particuliers, il y a évidemment une émotion collective très forte ainsi que des peurs aisément compréhensibles. Le besoin d'information de la société est immense et légitime", déclare-t-il. Il était alors l'homme qui apparaissait à chaque conférence de presse, celui qui mettait des mots sur l'horreur, celui qui informait sur les avancées de l'affaire ; tout en veillant à ne pas effrayer. Aujourd'hui, François Molins est Procureur général près la Cour de cassation, le plus haut poste de magistrat du parquet en France. Il est notre invité ce soir. Lula renverse Bolsonaro : la fin d'une “parenthèse” populiste ?Dimanche, Lula a été élu à la tête du Brésil pour un troisième mandat La campagne fut d'une extrême violence verbale, les polémiques se sont succédé et les fake news se sont accumulées. Avec 50,9 % des voix, le dirigeant de gauche a finalement remporté de peu cette bataille contre Jair Bolsonaro. Ces quelque deux millions de voix d'avance témoignent d'un Brésil coupé en deux. Le nouveau chef d'État risque de rencontrer des difficultés pour raccommoder ce pays fracturé. Quant au dirigeant sortant d'extrême droite, est-il surtout victime de son propre bilan, dénoncé comme désastreux sur le plan sanitaire, écologique et social ? Parallèlement à la défaite de Donald Trump aux États-Unis en 2021, faut-il en conclure que l'expérience populiste de droite est une parenthèse vouée à échouer ? Nos invités en débattent ce soir. Enfin, retrouvez également les chroniques de Victor Dekyvère et de Marie Bonnisseau. 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au vendredi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 31 octobre 2022 - Présentation : Renaud Dély - Production : KM, ARTE Radio
Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 28 octobre 2022.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Jean-Louis Bourlanges, président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit. BROUILLE FRANCO-ALLEMANDEA trois mois du soixantième anniversaire du traité de l'Élysée, qui a scellé la réconciliation entre la France et l'Allemagne, et jeté les bases de la coopération entre les deux pays, les relations bilatérales entre Paris et Berlin sont au point bas. Les sujets de discorde se sont accumulés ces dernières semaines, poussant au report inopiné à janvier 2023 du conseil des ministres franco-allemand prévu à Fontainebleau le 26 octobre, le premier depuis l'accession du dirigeant social-démocrate Olaf Scholz au pouvoir. Il s'agit d'une décision sans précédent depuis l'institution de ces rendez-vous annuels instaurés en 2003 par Jacques Chirac dans le cadre du traité de l'Élysée. Une annulation symptomatique d'un « dialogue dysfonctionnel », estime Éric-André Martin, secrétaire général du Comité d'étude des relations franco-allemandes. La liste des différends qui secoue le « couple » franco-allemand mais qu'on appelle ainsi seulement du côté français, est aujourd'hui très longue.Dans la défense, plusieurs projets communs font du surplace, qu'il s'agisse de l'avion du futur ou de la prochaine génération de chars. Le projet de bouclier antimissiles conduit par l'Allemagne au sein d'un groupe de 14 pays dont les États-Unis et Israël, mais sans la France qui mène le sien propre, a tendu encore un peu plus les relations. Dans l'énergie, au nom de la défense des mécanismes du marché, Berlin bloque sur le principe d'un plafonnement du prix du gaz poussé par la France, tandis que Paris ne veut pas entendre parler d'un projet de gazoduc reliant l'Espagne au reste de l'Europe pour alimenter l'industrie allemande. Sur le plan économique, la France n'a pas apprécié que le chancelier allemand annonce sans prévenir un plan de soutien à son économie de 200 milliards d'euros, interprété comme une remise en question des principes de concurrence au sein de l'Union européenne. Paris est également agacé par le refus allemand d'un financement communautaire des dépenses énergétiques de l'UE, qui serait analogue au fonds de relance mis en place naguère par Angela Merkel et Emmanuel Macron dans le cadre de la pandémie de Covid-19. Même le rythme de la construction européenne fait l'objet de débats. Quand Berlin défend un élargissement vers l'est, Paris plaide pour un approfondissement de l'intégration, sans craindre une Europe à plusieurs vitesses. La guerre en Ukraine est en train de modifier les équilibres en Europe, déplaçant son centre de gravité vers l'est.En conséquence, seule une entrevue restreinte entre le président Emmanuel Macron et le chancelier Olaf Scholz a finalement été organisée à Paris, le 26 octobre. A l'issue, la France et l'Allemagne ont salué un « dialogue constructif » malgré l'annulation de la conférence de presse commune. L'Élysée a ajouté que la rencontre avait conduit à la mise en place de groupes de travail en matière d'énergie, de défense et d'innovation.***TRANSITION ÉCOLOGIQUE : QUEL PILOTE QUELLES ÉTAPES ?Candidat à sa réélection, Emmanuel Macron avait promis « mon second mandat sera écologique ou ne sera pas ». Ancienne ministre de la Transition écologique, la Première ministre a présenté le 21 octobre la méthode du gouvernement pour « planifier » la transition écologique. « Un défi immense » souligne-t-elle, alors que « nous devons faire en huit ans plus que ce que nous avons fait en trente-deux ans ». Pour atteindre les objectifs de sortie des énergies fossiles, de réduction de 55 % de nos émissions de gaz à effet de serre dès 2030 et de neutralité carbone en 2050, Elisabeth Borne appelle à une mobilisation générale, sous la bannière « France nation verte ». Elle se déclinera à travers vingt-deux chantiers, allant du transport au logement, en passant par la façon de produire, de consommer, mais aussi par la préservation de la biodiversité et des écosystèmes. Ils feront chacun l'objet d'un « plan d'actions ». Aux ministres en charge d'engager des concertations avec les acteurs économiques et politiques concernés avant mi-novembre, pour aboutir d'ici la fin de l'année à des feuilles de routes de la transition. Indicateurs, tableaux de bord et rendez-vous réguliers doivent permettre de suivre l'avancement des différents chantiers. Grâce à un site Internet on pourra connaître l'avancement des mesures à partir de la fin de l'année. Certaines ont déjà été lancées, comme le plan sobriété ou le projet de loi sur les énergies renouvelables qui doit venir en débat le 31 octobre au Sénat. Les milliards investis, dans la rénovation thermique des bâtiments, dans le plan vélo, dans l'hydrogène, étant déjà connus, la Première ministre a tracé de grandes lignes sans rentrer dans le détail des mesures : développement des véhicules électriques, du train, de l'avion bas carbone, du recyclage, d'une nouvelle gestion de l'eau, de l'hydrogène, de l'isolation des bâtiments, des investissements verts...Parallèlement, le gouvernement prévoit sept chantiers « transversaux » : financements, accompagnement social, emplois, sobriété, exemplarité des services publics et planification territoriale. Ces « chantiers » seront pilotés directement depuis Matignon, sous l'égide du Secrétariat général à la planification écologique créé fin mai et dirigé par Antoine Peillon. Afin de plancher sur les mesures, le gouvernement s'appuiera sur un Conseil national de la refondation climat et biodiversité - un organe supplémentaire de consultation lancé le 21 octobre - regroupant des représentants de la société civile et des secteurs économiques. À terme, il devrait se décliner à l'échelon territorial. Etat, collectivités locales, entreprises et ménages, tous doivent apporter leur contribution et faire converger leurs efforts.Les plans climat dont s'est déjà dotée la France s'enchaînent : après la stratégie nationale bas carbone, le plan national d'adaptation au changement climatique, bientôt la loi de programmation énergie climat qui doit être adoptée d'ici juillet 2023.Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
EXPERTS JEAN-DOMINIQUE GIULIANI Président de la Fondation Robert Schuman Auteur de « Européen sans complexe » HÉLÈNE MIARD-DELACROIX Professeure d'histoire et de civilisation de l'Allemagne contemporaine Sorbonne Université SYLVIE MATELLY Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques BIRGIT HOLZER Journaliste correspondante de la presse régionale allemande à Paris Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz se retrouvent ce mercredi à l'Elysée. Une rencontre pour tenter d'apaiser les tensions et relancer le couple franco-allemand qui traverse une mauvaise passe. La guerre en Ukraine a entrainé de nombreuses divergences entre Paris et Berlin ces derniers mois, au point que le conseil des ministres franco-allemand qui devait se tenir ce même jour a été repoussé à janvier 2023. Officiellement un problème de calendrier, mais cette décision est sans précédent depuis l'institution de ces rendez-vous annuels en 2003 et elle coïncide avec une série de désaccords profonds entre Paris et Berlin, notamment en matière de défense et d'énergie. Signe du malaise entre les deux premières puissances européennes : aucune déclaration des deux dirigeants n'est prévue à l'issue de cette visite. Il faut dire que sur la stratégie à adopter face à la flambée des prix énergétiques, le nucléaire, la défense européenne ou l'avenir de l'Europe, rien ne semble plus aller entre la France et l'Allemagne. De quoi susciter inquiétude et interrogation dans l'Union européenne. « Le couple franco-allemand diverge, il est donc paralysé », s'est alarmé ce matin l'ex-Premier ministre Dominique de Villepin. « Nous ne pouvons pas nous permettre dans ce moment de l'Histoire de ne pas avoir une Europe unie et forte. Ça commence par un dialogue franco-allemand fructueux », a-t-il averti sur France Inter. Mais les différends se sont aggravés depuis le début de l'offensive russe en Ukraine et les points de vue semblent sur certains sujets irréconciliables. Ainsi en matière de défense l'Allemagne a opéré avec Olaf Scholz un virage à 180 afin de faire de son armée « la force la mieux équipée d'Europe ». Pour cela Berlin a mis en place un fond exceptionnel de 100 milliards d'euros visant à moderniser son armée et a dévoilé récemment un projet de bouclier aérien européen qui s'appuie sur les F-35 américains ainsi que sur un « dôme » antimissiles israélien. Quatorze pays européens veulent s'y associer, dont la Grande-Bretagne, les pays baltes, les Pays-Bas ou encore la Finlande. La France qui prône une autonomie stratégique européenne a refusé et développe son propre bouclier avec l'Italie. Parallèlement le chancelier Scholz a annoncé un plan d'aide de 200 milliards pour face à l'envolée des prix des énergies. Mais la mise en œuvre de ce plan, sans concertation avec ses partenaires européens, a provoqué une incompréhension et des craintes de distorsion de concurrence en Europe. L'Allemagne, parmi les plus touchés en raison de sa dépendance au gaz russe, a entrepris « un changement de modèle dont il ne faut pas sous-estimer le caractère déstabilisateur », analysait dernièrement Emmanuel Macron. Le président de la République a également jugé vendredi dernier lors du sommet des 27 à Bruxelles que ce n'est pas bon que l'Allemagne s'isole. Peu après le chef de l'Etat s'est rendu à Rome en Italie à l'invitation des organisateurs d'un sommet international pour la paix. Lors de ce déplacement dimanche, il s'est entretenu avec la nouvelle présidente du Conseil Giorgia Meloni quelques heures après l'entrée en fonctions du gouvernement le plus à droite qu'ait connu la péninsule depuis la Seconde Guerre mondiale. Se voulant rassurante depuis sa prise de fonction, la Première ministre d'extrême droite a assuré dans son discours de politique générale qu'elle ne voulait pas « saboter » l'Union européenne. Alors que se passe-t-il entre Paris et Berlin ? Pour le couple franco-allemand est-ce le temps du rabibochage ou du divorce ? Quelle vision Olaf Scholz a-t-il de l'Europe ? Enfin que faut-il retenir des premiers pas de Giorgia Meloni à la tête du Conseil italien ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Liz Truss, voilà une femme qui voulait suivre les pas de Margaret Thatcher qui, elle, a dirigé son pays d'une main de fer pendant douze ans. D'où son surnom d'ailleurs de Dame de fer. Liz Truss n'aura au final duré que 44 jours comme Premier ministre de la Grande Bretagne. C'est un triste record historique et c'est surtout un échec qui appelle d'ailleurs plusieurs commentaires. Le premier c'est que nous sommes dans un monde de communication, c'est une évidence, mais cela ne suffit pas. En démissionnant avec fracas sous la pression de ses collègues conservateurs, Liz Truss vient enfin de comprendre l'expression française "L'habit ne fait pas le moine". L'autre leçon de cette démission, c'est que les marchés financiers sont plus forts que les gouvernements. Les politiques de gauche pensent souvent que les marchés financiers sont contre la gauche. Non, ils sont contre les erreurs de raisonnement, ils sont contre les erreurs de logique. Liz Truss a voulu aller vite, trop vite, en diminuant les impôts mais sans expliquer comment elle allait financer ce manque à gagner. Bref, c'était de l'économie vaudou et les marchés financiers l'ont immédiatement compris et l'ont immédiatement sanctionnée par la hausse brutale des taux d'intérêt. Au point que la banque centrale britannique a dû agir en toute urgence pour éviter la catastrophe. Liz Truss a ensuite sacrifié son ministre des Finances, infidèle à elle. Le nouveau ministre des Finances, aussitôt nommé, n'a rien trouvé de mieux que de jeter aux orties tout le programme de baisse des impôts de la soi disant nouvelle dame de fer qui n'aura régné, en tout et pour tout, que 44 jours. L'autre leçon de cette démission éclair, c'est qu'en période de crise, il ne faut jamais, au grand jamais, donner l'impression que l'on peut aider les riches. C'est suicidaire. Les entrepreneurs belges, qui vont donc souffrir de l'indexation automatique des salaires en janvier, ne doivent pas se torturer l'esprit. Malheureusement pour eux, ils n'y échapperont pas. Ils auront beau dire que cette indexation, aveugle, automatique, de 10 %, voire plus, est suicidaire pour les entreprises belges. Notre Premier ministre Alexander De Croo l'a encore répété: faire un saut d'index serait un très mauvais signal en ces temps de crise du pouvoir d'achat. Et ce n'est certainement pas la démission de Liz Truss qui risque donc de le faire changer d'avis. Et pendant ce temps là, le parti conservateur britannique doit se doter très rapidement d'un cinquième dirigeant en moins de six ans. A ce rythme là, comme le disent certains commentateurs, le nouveau roi Charles III pourrait battre le record de sa mère qui, durant son très long règne, a côtoyé quinze Premiers ministres. Et quant à Liz Truss, elle aura le temps de méditer ce vieux proverbe "A parier sur du vent, on récolte des courants d'air". --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.
Dossier sur l'inflation cosmique : https://www.youtube.com/watch?v=C-mmL... Dossier sur l'ajustement fin de l'univers : https://www.youtube.com/watch?v=sKzfh... #multivers #univers #nasa Commandez notre livre sur Amazon : https://amzn.to/2K1womp Ou avec la FNAC : https://tidd.ly/37JegpJ Soutenez-nous avec Tipeee: https://www.tipeee.com/hugo-lisoir Soutenez-nous avec uTip : https://utip.io/feed/hugolisoir Contact pro: contact.hugolisoir@gmail.com Les DOSSIERS DE L'ESPACE (LDDE) est un format qui fait le point sur une thématique particulière de la conquête spatiale: histoire, technologies, portraits... Cette semaine, on s'intéresse aux modèles qui nous parlent de multivers
Marceau refait l'info du 13-10-2022
Marceau refait l'info du 13-10-2022