POPULARITY
Categories
durée : 00:11:05 - Le Fil de l'histoire - par : Stéphanie Duncan - À la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle, se développe l'idée que l'homosexualité serait une maladie. Parallèlement on assiste à l'émergence d'une identité homosexuelle. - invités : Florence TAMAGNE - Florence Tamagne : Maîtresse de conférences à l'Université de Lille 3 - réalisé par : Claire DESTACAMP Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Que va décider le Hamas ? Toute la presse s'interroge ce matin, à l'instar du Figaro à Paris. « Accepter le plan Trump même sans garantie d'application, quitte à disparaître militairement ? Ou le refuser, quitte à creuser encore son isolement et le drame des Gazaouis ? Le Hamas n'a que de mauvaises options devant lui, constate le journal. Mais, s'interroge-t-il, sous une intense pression de tous les pays qui comptent – y compris de ses alliés qatariens et turcs – la formation intégriste, aujourd'hui disloquée militairement à Gaza, peut-elle dire non ? » Finalement, pointe le Times à Londres, « le Hamas doit choisir entre combattre ou capituler. Ou bien faire semblant de capituler, se fondant dans l'ombre en attendant des jours meilleurs ». D'ailleurs « qui mène la danse au sein du mouvement islamiste ? », s'interroge le quotidien britannique. « Les dirigeants politiques confortablement installés dans le Golfe ou les irréductibles qui contrôlent les otages dans le dédale de tunnels sous la bande de Gaza ? Les fanatiques qui résistent depuis près de deux ans capituleront-ils simplement pour sauver leur peau ? » Modifications ? Conditions ? Le Hamas en plein doute… « L'empressement avec lequel Donald Trump et Benyamin Netanyahu ont avancé leur plan pour mettre fin à la guerre à Gaza, avant-hier, a suscité la consternation au sein du mouvement islamiste, constate Le Monde à Paris. Ces dernières 48 heures, plusieurs de ses porte-paroles ont dénoncé un texte qui ne propose, selon eux, qu'une "reddition" pure et simple. Il apparaît d'ores et déjà difficile, pour ses chefs, de l'accepter sans modifications importantes. (…) Le mouvement islamiste ne veut pas apparaître comme le seul responsable d'un échec du plan de paix. Mais le fait que le retrait des troupes israéliennes ne soit pas un préalable au cessez-le-feu est un obstacle majeur ». D'après La Repubblica à Rome, « des sources arabes qui suivent de près les négociations à Doha s'attendent à ce que le Hamas finisse par accepter. La décision pourrait être prise d'abord par les dirigeants sur le terrain à Gaza, puis à Doha. Mais le mouvement islamiste devrait poser des conditions et demander un nouveau temps de négociation ». Ce qui est sûr, pointe encore le quotidien italien, c'est que « les États arabes du Golfe et des pays musulmans comme la Turquie et le Pakistan, font pression sur les négociateurs du Hamas pour qu'ils disent oui au plan de paix ». Embûches… Alors quand bien même le Hamas plierait, il resterait encore de nombreux obstacles… Pour le New York Times, « le plus grand risque désormais est qu'Israël et le Hamas affirment vouloir la paix sans pour autant prendre les mesures difficiles pour y parvenir. Benyamin Netanyahu pourrait ralentir le retrait israélien de Gaza et le Hamas pourrait tenter de conserver un rôle en coulisses dans la gestion de Gaza, chaque camp rejetant la faute sur l'autre. Dans ce scénario, les dirigeants arabes et américains devront faire preuve d'encore plus de courage. Les dirigeants arabes devront annoncer au Hamas qu'il est fini comme force politique à Gaza, puis appuyer cette déclaration en envoyant des troupes. Et Donald Trump devra obliger Benyamin Netanyahu à choisir entre son alliance nationale avec les extrémistes israéliens et l'alliance internationale d'Israël avec les États-Unis ». Urgence humanitaire Et pendant ce temps, soupire Haaretz à tel Aviv, « alors qu'Israël, Washington et le monde attendent la réponse du Hamas au plan de Trump, la situation sur le terrain reste impitoyable et meurtrière. Les otages continuent de languir dans les tunnels du Hamas, et le nombre de victimes à Gaza ne cesse de s'alourdir. Depuis le début de la guerre, 66 000 Gazaouis ont été tués et plus de 168 000 blessés. Parallèlement, la catastrophe humanitaire se poursuit. Les hôpitaux de Gaza souffrent d'une grave pénurie de médicaments et d'électricité, tandis que leur personnel est débordé. De nombreuses personnes sont encore coincées sous les décombres. Et la population civile erre d'un endroit à l'autre au milieu des ruines. C'est une situation intolérable qui doit cesser, s'exclame Haaretz, quelle que soit la réaction du Hamas à ce plan. Elle doit cesser au nom de la morale et de l'humanité. Cette guerre doit prendre fin immédiatement. »
Dans cet épisode haut en couleurs, Marie-Eve Janvier se livre sur un parcours intime et émouvant après une césarienne traumatisante pour son fils Louis. Entre douleurs physiques, perte de repères et culpabilité maternelle, elle décrit sa cicatrice comme une invitée indésirable, avant de raconter avec humour son chemin vers l’acceptation, aidée par la physiothérapeute périnéale Camille Choinière. Elles explorent ensemble les secrets de la guérison des cicatrices, mêlant mobilisation précoce, massages et réappropriation corporelle pour transformer une trace redoutée en symbole de maternité. Parallèlement, l’épisode prend une tournure ludique et compétitive : Maripier et Jean-Philippe se confrontent à un test de QI en ligne, déclenchant fierté, frustration et réflexions sur la rivalité amoureuse. Marie-Eve, quant à elle, partage son héritage familial de compétitivité, des parties de crib mémorables aux stratégies parfois impitoyables pour gagner. Entre émotion, humour et anecdotes explosives, ce balado tisse un récit à la fois touchant et hilarant sur la maternité, le corps, l’amour et le désir de l’emporter à tout prix. Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Le bras de fer judiciaire sur le relèvement de l'âge d'éligibilité à la pension de vieillesse connaît un nouveau rebondissement. La plainte constitutionnelle déposée par l'avocat Sanjeev Teeluckdharry contre l'État mauricien et trois membres du gouvernement a été renvoyée au 27 octobre, la partie adverse ayant sollicité des précisions (« demand of particulars »). Parallèlement, Linda Lam, porte-parole de la plateforme Pa Touss Nu Pension 60 Ans, était présente ce matin à la Cour suprême. Elle est revenue sur la création d'une Commission d'Experts, approuvée par le Conseil des ministres, et chargée de proposer des réformes du système de retraite mauricien, avec pour mission principale la restructuration du National Pensions Fund (NPF) en remplacement de la Contribution Sociale Généralisée (CSG). Si elle accueille favorablement cette décision, Linda Lam insiste pour que les travaux de cette Commission incluent également une réflexion sur les pensions contributives et la pension universelle. Elle rappelle qu'en période électorale, le gouvernement avait annoncé une nouvelle formule, mais reproche aujourd'hui le manque de consultation autour du passage de la Basic Retirement Pension (BRP) de 60 à 65 ans.
durée : 00:02:36 - Le brief éco - "Keep calm and carry cash" (Restez calmes et ayez du liquide sur vous) : dans un document, la Banque centrale européenne incite les citoyens européens à conserver chez eux de l'argent en espèces en cas d'éventuels problèmes graves de gestion informatique. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:02:27 - Debout la Terre - par : Camille Crosnier - Loin du fracas du monde, le Monaco Yacht Show s'est ouvert : jusqu'à dimanche, 120 superyachts de luxe exposés, pour lesquels les millionnaires et milliardaires n'ont là, aucun problème à dépenser leur argent ! Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
C dans l'air du 24 septembre 2025 - Face à Poutine, l'incroyable volte-face de TrumpUne volte-face spectaculaire. Alors qu'il avait opéré un rapprochement ces derniers mois avec Vladimir Poutine et qu'il poussait les Ukrainiens à faire des concessions territoriales, Donald Trump a estimé cette nuit, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, que Kiev pourrait « regagner son territoire dans sa forme originelle, et peut-être même aller plus loin » face à la Russie. Volodymyr Zelensky a immédiatement salué un « grand tournant ». Lui qui, en février dernier, était malmené dans le Bureau ovale devant les caméras du monde entier, est désormais qualifié par le président des États-Unis d'« homme courageux qui se bat comme un beau diable » — et pourrait bien, selon lui, gagner la guerre.« Cela fait trois ans et demi que la Russie mène, sans direction claire, une guerre qu'une vraie puissance militaire aurait remportée en moins d'une semaine », a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social, comparant le pays de Vladimir Poutine à « un tigre de papier ».« La Russie n'est pas un tigre. La Russie est davantage associée à un ours. Et les ours de papier n'existent pas », a rétorqué ce mercredi le porte-parole du Kremlin. « Nous poursuivons notre opération militaire spéciale pour assurer nos intérêts et atteindre les objectifs fixés par Vladimir Poutine », a-t-il déclaré, alors que les attaques de drones s'intensifient en Ukraine : plus de 1 500 engins auraient été tirés en une semaine sur le territoire ukrainien.Parallèlement, plusieurs drones et avions russes ont violé l'espace aérien de la Pologne, de l'Estonie ou encore de la Norvège, plaçant l'OTAN en état d'alerte.Dans ce contexte, Donald Trump a affirmé hier, dans une autre déclaration, que les pays de l'OTAN devraient abattre les avions russes pénétrant dans leur espace aérien.Emmanuel Macron a, de son côté, décidé d'envoyer trois Rafale ces derniers jours pour protéger la Pologne, après l'incursion de drones russes. Nos journalistes ont pu exceptionnellement les accompagner dans leur mission.Ils ont également pu rencontrer des proches de Laurent Vinatier, de plus en plus inquiets. Ce chercheur français, qui purge une peine de trois ans dans une prison russe, fait désormais l'objet d'une enquête pour espionnage. Une accusation très grave en Russie, où ce crime est passible d'une peine pouvant aller jusqu'à vingt ans de prison. Le journaliste américain Evan Gershkovich a, lui, été condamné à seize ans pour des accusations similaires.LES EXPERTS :- Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington- Laure MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro, auteure de Qui est vraiment Donald Trump ? - Élise VINCENT - Journaliste chargée des questions de défense Le Monde - Pierre HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationale - Université catholique de Lille
Les données bancaires de Mark Carney compromises. Du nouveau sur l’enquête entourant le décès de cet adolescent de 15 ans à Longueuil. Crime et société avec Félix Séguin, journaliste au Bureau d’enquête de Québecor. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Dans cette édition :Le président français Emmanuel Macron a reconnu l'État palestinien lors de son discours à l'Assemblée générale des Nations Unies, suscitant des réactions mitigées de la communauté juive de France.Le philosophe Raphaël Enthoven est jugé pour injure publique envers la France Insoumise, qu'il avait qualifiée de "passionnément antisémite".Le procès se tient alors que le président du CRIF, Jonathan Arfi, témoignera pour dénoncer l'antisémitisme au sein de la France Insoumise.Parallèlement, le deuxième jour du procès de Cédric Jubilard pour meurtre se tient à Albi.Le gouvernement de Sébastien Lecornu peine à se former, les Républicains posant leurs conditions pour un accord.Le retour de la vague épidémique de Covid-19 en France, avec 25 000 nouveaux cas en une semaine, soulève des inquiétudes.Ousmane Dembélé a été sacré Ballon d'Or, une consécration pour le joueur du PSG.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Zone Parallèle | CJMD 96,9 FM LÉVIS | L'ALTERNATIVE RADIOPHONIQUE
Zone ParallèleUn liens avec l'inconnuUfologie|SCIENCE|PARANORMAL|INEXPLIQUÉAnimé par Carole Lauzéhttps://www.facebook.com/zoneparallelehttps://www.facebook.com/SteveZ582https://www.zoneparallele.com/https://twitter.com/zoneparallelehttps://www.youtube.com/@zoneparallele Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Zone Parallèle | CJMD 96,9 FM LÉVIS | L'ALTERNATIVE RADIOPHONIQUE
Zone Parallèle - 20 Septembre 2025 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Zone Parallèle | CJMD 96,9 FM LÉVIS | L'ALTERNATIVE RADIOPHONIQUE
Zone ParallèleUn liens avec l'inconnuUfologie|SCIENCE|PARANORMAL|INEXPLIQUÉAnimé par Carole Lauzéhttps://www.facebook.com/zoneparallelehttps://www.facebook.com/SteveZ582https://www.zoneparallele.com/https://twitter.com/zoneparallelehttps://www.youtube.com/@zoneparallele Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Zone Parallèle | CJMD 96,9 FM LÉVIS | L'ALTERNATIVE RADIOPHONIQUE
Zone ParallèleUn liens avec l'inconnuUfologie|SCIENCE|PARANORMAL|INEXPLIQUÉAnimé par Carole Lauzéhttps://www.facebook.com/zoneparallelehttps://www.facebook.com/SteveZ582https://www.zoneparallele.com/https://twitter.com/zoneparallelehttps://www.youtube.com/@zoneparallele Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Zone Parallèle | CJMD 96,9 FM LÉVIS | L'ALTERNATIVE RADIOPHONIQUE
Zone ParallèleUn liens avec l'inconnuUfologie|SCIENCE|PARANORMAL|INEXPLIQUÉAnimé par Carole Lauzéhttps://www.facebook.com/zoneparallelehttps://www.facebook.com/SteveZ582https://www.zoneparallele.com/https://twitter.com/zoneparallelehttps://www.youtube.com/@zoneparallele Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Malgré plusieurs tentatives de médiation, la National Trade Union Confederation (NTUC) affirme n'avoir eu d'autre choix que de porter le différend opposant la Banque de Maurice à Chidanand Rughoobar, président de la Bank of Mauritius Employees Union (BOMEU), devant des instances internationales. Selon Narendranath Gopee, négociateur syndical, la NTUC a sollicité l'International Trade Union Confederation (ITUC-Afrique) ainsi que le Bureau international du Travail (BIT) afin d'empêcher le licenciement de Rughoobar. L'ITUC-Afrique, qui représente plus de 18 millions de travailleurs à travers le continent, a déjà écrit au Premier ministre, le Dr Navin Ramgoolam, pour exprimer sa « profonde inquiétude » et demander son intervention dans ce conflit pour empêcher le licenciement de Chidanand Rughoobar. Parallèlement, le Bureau international du Travail a également été sollicité pour adresser une correspondance officielle au gouvernement mauricien, tandis que la Global Union a annoncé son intention d'écrire à son tour au Premier ministre, le Dr Navin Ramgoolam afin de réclamer des mesures immédiates afin de revoir les positions de la Banque de Maurice et du président du syndicat.
C dans l'air du 16 septembre 2025 - Assassinat de Charlie Kirk: Trump lance la "chasse aux sorcières"L'Amérique est toujours sous le choc de l'assassinat de Charlie Kirk et vit désormais dans une ambiance de chasse aux sorcières.Depuis le meurtre de l'influenceur d'extrême droite, les partisans du « Make America Great Again » (MAGA) ont décidé de recenser toutes les personnes qui se réjouissent, ou refusent tout simplement d'être attristées, par la mort de l'un de leurs idoles.Des dizaines d'entre elles ont même été licenciées : pompiers, employés de compagnies aériennes, enseignants… Plusieurs exemples ont fait la Une ces derniers jours, dont celui d'une professeure qui avait posté un message : « La haine appelle la haine. Zéro compassion. » Cela lui a valu une vague de harcèlement sur Internet, puis son licenciement pour atteinte à la réputation de l'université.La journaliste Matthew Dowd a, elle aussi, été virée de la chaîne MSNBC. Son tort ? « Lors d'un échange avec la présentatrice Katy Tur, Matthew Dowd a fait remarquer que Charlie Kirk avait encouragé les discours de haine, ajoutant que les pensées haineuses conduisent à des mots haineux, qui conduisent ensuite à des actions haineuses », relate le New York Times.Un licenciement dont s'est réjoui Donald Trump en personne. Le président des États-Unis a d'ailleurs lui-même encouragé cette chasse aux sorcières : « On cherche des noms. On n'aime pas ça. Personne ne se réjouit de la mort des gens. Ce sont des gens malades, dérangés », a-t-il déclaré.Mais cela va encore plus loin. Hier, le vice-président des États-Unis s'est symboliquement installé au micro de Charlie Kirk, à la Maison-Blanche, pour réaliser une émission à la mémoire de son ami assassiné. Animé d'une colère à peine contenue, multipliant les citations de la Bible, J. D. Vance a annoncé une répression sans précédent contre les « gens de gauche », accusés sans fondement de promouvoir la violence politique.Le vice-président a notamment désigné nommément pour cibles l'Open Society Foundations, fondée par le milliardaire George Soros, et la Ford Foundation. Elles sont accusées d'avoir financé le magazine mensuel de gauche The Nation, où J. D. Vance a lu un article présentant, selon lui, une vision déformée de Charlie Kirk, en raciste. La revue n'a bénéficié d'aucun fonds de cette origine, a déclaré Bhaskar Sunkara, son président. Cela n'a pas empêché J. D. Vance de reprocher aux deux fondations de « mettre le feu à la maison construite par la famille américaine depuis deux cent cinquante ans ».Parallèlement, Donald Trump continue d'envoyer la Garde nationale dans les villes dirigées par des démocrates, au nom de la lutte contre la criminalité. Après son déploiement dans la capitale Washington, mais aussi à Los Angeles et à Memphis, le président des États-Unis a déclaré que Chicago et Saint-Louis pourraient être les prochaines villes concernées, malgré les critiques des démocrates qui l'accusent de dérive autoritaire et de militariser les questions de sécurité publique.Alors, que se passe-t-il outre-Atlantique ? Pourquoi l'assassinat de Charlie Kirk fracture-t-il l'Amérique ? Quelles étaient les idées promues par cette star de la mouvance MAGA ? Les Etats-Unis sont-ils à point de bascule ? Jusqu'où ira la chasse aux sorcières lancée par l'administration Trump ? Enfin, pourquoi des portraits de Charlie Kirk étaient-ils au cœur de la manifestation anti-migrants de Londres ce week-end ?LES EXPERTS :- Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington- Christine OCKRENT - Journaliste, spécialiste des affaires étrangères – France Culture- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Vincent JOLLY - Grand reporter – Le Figaro Magazine - Claire MEYNIAL – Duplex de Washington, correspondante aux États-Unis - Le Point, autrice de « La guerre des Amériques »
C dans l'air du 16 septembre 2025 - Assassinat de Charlie Kirk: Trump lance la "chasse aux sorcières"L'Amérique est toujours sous le choc de l'assassinat de Charlie Kirk et vit désormais dans une ambiance de chasse aux sorcières.Depuis le meurtre de l'influenceur d'extrême droite, les partisans du « Make America Great Again » (MAGA) ont décidé de recenser toutes les personnes qui se réjouissent, ou refusent tout simplement d'être attristées, par la mort de l'un de leurs idoles.Des dizaines d'entre elles ont même été licenciées : pompiers, employés de compagnies aériennes, enseignants… Plusieurs exemples ont fait la Une ces derniers jours, dont celui d'une professeure qui avait posté un message : « La haine appelle la haine. Zéro compassion. » Cela lui a valu une vague de harcèlement sur Internet, puis son licenciement pour atteinte à la réputation de l'université.La journaliste Matthew Dowd a, elle aussi, été virée de la chaîne MSNBC. Son tort ? « Lors d'un échange avec la présentatrice Katy Tur, Matthew Dowd a fait remarquer que Charlie Kirk avait encouragé les discours de haine, ajoutant que les pensées haineuses conduisent à des mots haineux, qui conduisent ensuite à des actions haineuses », relate le New York Times.Un licenciement dont s'est réjoui Donald Trump en personne. Le président des États-Unis a d'ailleurs lui-même encouragé cette chasse aux sorcières : « On cherche des noms. On n'aime pas ça. Personne ne se réjouit de la mort des gens. Ce sont des gens malades, dérangés », a-t-il déclaré.Mais cela va encore plus loin. Hier, le vice-président des États-Unis s'est symboliquement installé au micro de Charlie Kirk, à la Maison-Blanche, pour réaliser une émission à la mémoire de son ami assassiné. Animé d'une colère à peine contenue, multipliant les citations de la Bible, J. D. Vance a annoncé une répression sans précédent contre les « gens de gauche », accusés sans fondement de promouvoir la violence politique.Le vice-président a notamment désigné nommément pour cibles l'Open Society Foundations, fondée par le milliardaire George Soros, et la Ford Foundation. Elles sont accusées d'avoir financé le magazine mensuel de gauche The Nation, où J. D. Vance a lu un article présentant, selon lui, une vision déformée de Charlie Kirk, en raciste. La revue n'a bénéficié d'aucun fonds de cette origine, a déclaré Bhaskar Sunkara, son président. Cela n'a pas empêché J. D. Vance de reprocher aux deux fondations de « mettre le feu à la maison construite par la famille américaine depuis deux cent cinquante ans ».Parallèlement, Donald Trump continue d'envoyer la Garde nationale dans les villes dirigées par des démocrates, au nom de la lutte contre la criminalité. Après son déploiement dans la capitale Washington, mais aussi à Los Angeles et à Memphis, le président des États-Unis a déclaré que Chicago et Saint-Louis pourraient être les prochaines villes concernées, malgré les critiques des démocrates qui l'accusent de dérive autoritaire et de militariser les questions de sécurité publique.Alors, que se passe-t-il outre-Atlantique ? Pourquoi l'assassinat de Charlie Kirk fracture-t-il l'Amérique ? Quelles étaient les idées promues par cette star de la mouvance MAGA ? Les Etats-Unis sont-ils à point de bascule ? Jusqu'où ira la chasse aux sorcières lancée par l'administration Trump ? Enfin, pourquoi des portraits de Charlie Kirk étaient-ils au cœur de la manifestation anti-migrants de Londres ce week-end ?LES EXPERTS :- Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington- Christine OCKRENT - Journaliste, spécialiste des affaires étrangères – France Culture- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Vincent JOLLY - Grand reporter – Le Figaro Magazine - Claire MEYNIAL – Duplex de Washington, correspondante aux États-Unis - Le Point, autrice de « La guerre des Amériques »
Zone Parallèle | CJMD 96,9 FM LÉVIS | L'ALTERNATIVE RADIOPHONIQUE
Zone ParallèleUn liens avec l'inconnuUfologie|SCIENCE|PARANORMAL|INEXPLIQUÉAnimé par Carole Lauzéhttps://www.facebook.com/zoneparallelehttps://www.facebook.com/SteveZ582https://www.zoneparallele.com/https://twitter.com/zoneparallelehttps://www.youtube.com/@zoneparallele Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Suspendu de ses fonctions le 25 août dernier, Chidanand Rughoobar, analyste à la Banque de Maurice et président de la Bank of Mauritius Employees Union (BOMEU), se retrouve au cœur d'une polémique syndicale. L'homme avait été arrêté le 13 juillet à Mahébourg pour « rogue and vagabond » avant d'être inculpé le lendemain. Libéré sous caution, il doit comparaître en cour le 4 décembre prochain. Une réunion s'est tenue le 4 septembre au département de Conciliation et de Médiation du ministère du Travail. Lors de cette rencontre, le représentant de la Banque de Maurice a confirmé le maintien de la suspension de Chidanand Rughoobar. Une décision jugée « inacceptable » par le négociateur syndical Narendranath Gopee. Après avoir sollicité l'intervention du Premier ministre, le Dr Navin Ramgoolam, le président de la National Trade Union Confederation (NTUC) a adressé une correspondance au secrétaire général de l'International Trade Union Confederation (ITUC) d'Afrique, dont le NTUC est affilié, afin d'alerter l'organisation sur la situation. « C'est extrêmement grave que le travail d'un syndicaliste soit menacé. Les syndicalistes doivent être protégés en vertu de la Workers' Rights Act », soutient Narendranath Gopee. Parallèlement, une correspondance sera envoyée ce lundi 15 septembre au comité de la liberté syndicale de l'Organisation internationale du travail (OIT). Narendranath Gopee souhaite que l'Organisation internationale du travail intervienne rapidement afin de stopper la menace de licenciement qui plane sur Chidanand Rughoobar.
Zone Parallèle | CJMD 96,9 FM LÉVIS | L'ALTERNATIVE RADIOPHONIQUE
Canalisation de réponse aux questionsZone ParallèleUn liens avec l'inconnuUfologie|SCIENCE|PARANORMAL|INEXPLIQUÉAnimé par Carole Lauzéhttps://www.facebook.com/zoneparallelehttps://www.facebook.com/SteveZ582https://www.zoneparallele.com/https://twitter.com/zoneparallelehttps://www.youtube.com/@zoneparallele Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Zone Parallèle | CJMD 96,9 FM LÉVIS | L'ALTERNATIVE RADIOPHONIQUE
Zone ParallèleUn liens avec l'inconnuUfologie|SCIENCE|PARANORMAL|INEXPLIQUÉAnimé par Carole Lauzéhttps://www.facebook.com/zoneparallelehttps://www.facebook.com/SteveZ582https://www.zoneparallele.com/https://twitter.com/zoneparallelehttps://www.youtube.com/@zoneparallele Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 12 septembre 2025 - Influenceur assassiné: le sniper fait vriller l'AmériqueAu lendemain de l'assassinat de Charlie Kirk, abattu dans l'Utah, la violence politique est plus que jamais dans le débat aux Etats-Unis. Cet influenceur, figure de l'extrême droite américain, a été tué par balles mercredi 10 septembre lors d'une réunion publique dans le campus de l'université de la vallée, à Orem, dans l'ouest du pays. Agé de 31 ans, star des réseaux sociaux et du mouvement MAGA, il avait joué un rôle prépondérant dans le ralliement d'une partie de la jeunesse américaine à Donald Trump, avec ses discours pro-armes, contre l'avortement ou l'immigration coupables, selon lui, coupables de mettre en péril l'Amérique blanche.Très vite, le président des Etats-Unis a pris la parole mercredi pour saluer en Charlie Kirk, un « martyr de la vérité et de la liberté », et incriminé la « gauche radicale » sans que l'on ne connaisse ni le mobile, ni l'identité du tueur. Pour faire avancer l'enquête, le FBI a lancé un appel à témoins, sur la base de plusieurs vidéos diffusées hier, montrant un homme svelte portant des vêtements sombres, avec un pull à manches longues arborant le drapeau américain, des lunettes de soleil et une casquette. La police a également annoncé une récompense pouvant aller jusqu'à 100 000 dollars pour toute information en lien avec l'enquête.La chasse à l'homme s'est intensifiée ce vendredi aux Etats-Unis pour retrouver le meurtrier de Charlie Kirk. Selon les propos de Donald Trump, un suspect aurait été interpellé grâce à la dénonciation d'une personne « très proche de lui ». Le président a notamment expliqué que le père du suspect lui-même ainsi qu'un pasteur avaient joué un rôle dans cette arrestation.Cette annonce intervient dans un pays sous le choc et très fracturé. Si la classe politique américaine est unanime pour condamner cet assassinat et déplorer le regain de violence politique aux Etats-Unis, républicains et démocrates s'accusent mutuellement d'en être responsables, et certains analystes s'inquiètent déjà d'une volonté de vengeance des militants pro Trump. L'ancien président Joe Biden a appelé à ce que cette violence « cesse immédiatement ». Donald Trump, de son côté, a appelé ses fidèles à la retenue et à la non-violence. Parallèlement, le locataire de la Maison-Blanche a annoncé ce vendredi déployer des militaires de la Garde nationale à Memphis, dans le Tennessee, dans le cadre de sa lutte contre la criminalité ciblant des grandes villes démocrates du pays. « Nous allons à Memphis. Memphis est profondément en difficulté. Le maire est heureux, c'est un maire démocrate (…) Nous allons régler ça comme nous l'avons fait à Washington », a déclaré le président américain dans une interview à la chaîne Fox News. Dans le pays, cette annonce relance les craintes des commentateurs politiques d'une instrumentalisation de forces policières et militaires par Donald Trump, dans un tournant autoritaire du pouvoir présidentiel, avant les élections de mi-mandat de l'an prochain.Alors qui était Charlie Kirk ? Son assassinat constitue-t-il une bascule aux Etats-Unis ?LES EXPERTS :- Anthony BELLANGER - Éditorialiste – FranceinfoTV, spécialiste des questions internationales- James ANDRÉ - Grand reporter – France 24- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste – Ouest-France - Anne TOULOUSE - Journaliste franco-américaine, autrice de L'art de trumper - Piotr SMOLAR – EN DUPLEX - Correspondant à Washington – Le Monde
Tourisme : “Avec le coût de la vie à Maurice, il est impossible d'absorber la Tourist Fee…des destinations parallèles risquent d'attirer nos visiteurs”, avertit Bissoon Mungroo by TOPFM MAURITIUS
L'intelligence artificielle est en train de révolutionner nos modes de vie. Entre progrès en matière de santé, gains en efficacité et création d'emplois, cette nouvelle technologie est porteuse d'espoir. Mais derrière ces grandes promesses se cachent aussi des faces plus sombres : utilisations détournées, coût environnemental… Les défis à relever autour de l'IA se multiplient à mesure que l'outil se développe. Parallèlement, des solutions émergent pour lutter contre ces menaces. Dans ce dernier épisode, Aurore Gayte, journaliste au service tech de L'Express nous raconte comment elle a tenté de devenir amie avec une IA, pour le meilleur... et souvent pour le pire. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Écriture, présentation et montage : Solène AlifatRéalisation : Jules Krot Crédits : Wild Bunch Distribution Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
#126 Musulman•es de France : le soupçon permanent ? En mai 2025, le rapport "Frères musulmans et islamisme politique en France" fait couler beaucoup d'encre. Présenté comme la preuve d'une inquiétante gangrène mais aussi critiqué pour son manque de rigueur, il semble comme tant de commentateurs, analyser les pratiques les plus anodines de l'islam comme des signaux de proximité avec des mouvements extrémistes.Parallèlement toute personnalité publique ouvertement musulmane et critique de l'islamophobie encourt le risque d'être accusée de proximité d'un islam dit « politique » dont on a du mal à dessiner les contours. C'est un régime de suspicion qui semble assimiler une frange de plus en plus large des musulman•es à un mouvement global qui menacerait les civilisations européennes. Qu'est ce qui constitue donc ce « problème musulman » ?Rokhaya Diallo et Grace Ly reçoivent Hamza Esmili, socio-anthropologue du religieux et chercheur à l'Université libre de Bruxelles (Belgique), auteur du livre « La cité des musulmans, une piété indésirable » paru aux éditions Amsterdam.Références citées dans l'épisode :«Djihad judiciaire»: l'inquiétante stratégie d'intimidation des islamistes - Le Figaro- février 2024Audition de Hakim El Karoui par la commission des lois du Sénat mars 2021https://www.youtube.com/watch?v=FJzGYMKm-8A Huffington Post, octobre 2019https://www.tf1.fr/tmc/quotidien-avec-yann-barthes/videos/a-bas-le-voile-le-discours-choc-de-bruno-retailleau-lors-du-meeting-pour-la-republique-contre-lislamisme-78466039.html Bruneau Retailleau sur Quotidien, mars 2025Émission produite par Rokhaya Diallo et Grace Ly. kiffetarace@kiffetarace.comSon & réalisation : Monsieur Yao pour L'Appart StudioGraphisme : Gwenn GLMDirection artistique : @argotmagazineHabillage sonore : Baptiste MayorazKiffe ta race est disponible gratuitement sur Apple Podcasts, Spotify, Deezer, Amazon Music… Rejoignez nos communautés #Kiffetarace sur Youtube, Instagram, X, Facebook en vous abonnant à nos comptes. Donnez-nous de la force en semant le maximum d'étoiles et de commentaires sur les plateformes d'écoute et la Toile. Likez, partagez, nous sommes à l'écoute. Parlez de nous à vos proches, vos collègues et même vos ennemis ! Le bouche-à-oreille et la solidarité sont nos meilleures armes.Kiffe ta race saute à pieds joints dans les questions raciales en France depuis 2018. Nous tendons notre micro à des penseur.ses, chercheur.ses, artistes, activistes pour mettre l'antiracisme sur le devant de la scène. “Kiffer sa race” est une expression des années 90-2000 qui signifie “passer un bon moment”, nous l'employons ici avec malice et conscience du double sens :) Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'intelligence artificielle est en train de révolutionner nos modes de vie. Entre progrès en matière de santé, gains en efficacité et création d'emplois, cette nouvelle technologie est porteuse d'espoir. Mais derrière ces grandes promesses se cachent aussi des faces plus sombres : utilisations détournées, coût environnemental… Les défis à relever autour de l'IA se multiplient à mesure que l'outil se développe. Parallèlement, des solutions émergent pour lutter contre ces menaces. Dans ce troisième épisode, Baptiste Langlois, journaliste au service Climat et Maxime Recoquillé du service Tech décryptent les enjeux environnementaux des data centers, indispensables au fonctionnement de l'IA. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Écriture, présentation et montage : Solène AlifatRéalisation : Jules Krot Crédits : Le Parisien Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Laurette Jobard, âgée de 24 ans, est kinésithérapeute dans l'agglomération dijonnaise. Parallèlement à son activité professionnelle, elle s'est présentée à l'élection « miss harmony », un concours de beauté parallèle à l'élection miss France. Après son élection à l'élection régionale, elle va se présenter au concours national à la fin du mois de septembre.Comment cela va se passer ? Comment se prépare-t-elle ? Ecoutez ci-dessous notre interview :
C dans l'air du 9 septembre 2025 - Après la crise, le spectre du blocageFrançois Bayrou a remis sa démission ainsi que celle de son gouvernement à Emmanuel Macron ce mardi en milieu de journée, au lendemain d'un vote sans appel à l'Assemblée nationale. Lundi, 364 députés ont voté contre la confiance, y compris au sein du bloc commun.Face à ce désaveu, tous les regards se tournent désormais vers le chef de l'État, confronté à nouveau à la tâche de nommer un nouveau Premier ministre capable d'éviter une censure rapide. Cette équation s'avère d'autant plus délicate que la popularité du président de la République est au plus bas dans les sondages et que le climat politique est électrique.Du côté des partis, les socialistes se disent « disponibles », tandis que les écologistes souhaitent un Premier ministre issu du Nouveau Parti écologiste (NFP). Marine Le Pen, pour le Rassemblement national, réclame une « dissolution ultra rapide ». Chez les Insoumis, Jean-Luc Mélenchon appelle à la démission d'Emmanuel Macron.Parallèlement, le mouvement « Bloquons tout » se prépare. Des pots de départ de François Bayrou ont été organisés partout en France, comme un avant-goût de la journée du 10 septembre où l'on annonce blocages, boycotts et grèves. Difficile néanmoins de mesurer l'ampleur du mouvement qui s'organise et dont l'un des enjeux sera la participation de la jeunesse. Plusieurs syndicats étudiants ont, ce dernier jour, décidé de rejoindre le mouvement « Bloquons tout ». Ils alertent notamment sur la précarité des étudiants. Nos journalistes sont allés à leur rencontre. Alors, qui pour succéder à François Bayrou à Matignon ? Blocages des axes routiers, grèves… À quoi faut-il s'attendre le 10 septembre ? Les étudiants vont-ils rejoindre le mouvement « Bloquons tout » ?LES EXPERTS :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Anne-Charlène BEZZINA - Constitutionnaliste et politologueMaître de conférences en droit public - Université de Rouen et Sciences Po- Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Éditorialiste politique - Le Point - Jérôme FOURQUET - Directeur du département Opinion - Institut de sondages IFOP- Aline LECLERC (en duplex) - Reporter – Le Monde
L'intelligence artificielle est en train de révolutionner nos modes de vie. Entre progrès en matière de santé, gains en efficacité et création d'emplois, cette nouvelle technologie est porteuse d'espoir. Mais derrière ces grandes promesses se cachent aussi des faces plus sombres : utilisations détournées, coût environnemental… Les défis à relever autour de l'IA se multiplient à mesure que l'outil se développe. Parallèlement, des solutions émergent pour lutter contre ces menaces. Dans cet épisode, Aurore Gayte, journaliste au service Tech, nous raconte comment escrocs et criminels utilisent l'IA de façon malveillante.Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Écriture, présentation et montage : Solène AlifatRéalisation : Jules Krot Crédits : France TV Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ciudad Juarez au Mexique est considérée comme l'une des villes les plus violentes au monde. Plus de 10 000 assassinats y ont été recensés entre 2007 et 2011. Cela signifie qu'une génération d'enfants, souvent livrés à eux-mêmes, sans aucun repère ni perspectives, n'ont connu que la violence. Un reportage de Louise Kim. Ciudad Juárez s'est développée autour des maquiladoras, des usines à bas coût, qui ont attiré des milliers de travailleurs logés dans de petits appartements sans infrastructures sociales : ni écoles, ni parcs, ni hôpitaux. Les enfants grandissent souvent sans cadre parental, encadrés par des adultes extérieurs à leur famille, ce qui les expose très tôt au tabac, à l'alcool et aux stupéfiants. La combinaison de longues heures de travail pour les parents et de l'absence de protection conduit de nombreux adolescents à entrer en contact avec le crime organisé, où ils se sentent valorisés et intégrés, mais souvent au prix de la violence et de la criminalité. La situation se complique avec la violence sexuelle, qui touche des centaines d'enfants chaque année, souvent dans un climat d'impunité et de complicité institutionnelle. Selon les experts, les enfants qui dénoncent ces abus doivent surmonter une autre difficulté : être pris en charge les autorités. Pour ceux qui sortent des centres de détention, les perspectives de réinsertion sont quasi nulles. Ciudad Juárez, bien qu'emblématique par son histoire et l'apparition du terme « féminicide », illustre une problématique bien plus large où la négligence des institutions et la violence sociale alimentent un cycle de vulnérabilisation des enfants. Le projet d'une nouvelle force de sécurité capable de lutter contre les gangs en Haïti commenté par la presse américaine « C'est un espoir pour Haïti », estime le Washington Post. Contrairement à la force de sécurité actuelle menée par le Kenya, surtout composée de policiers, la force antigang proposée serait plus large, dotée du pouvoir d'arrêter et mandatée pour agir de façon indépendante, sans la police haïtienne. Mais au-delà des raisons humanitaires, rétablir l'ordre, contenir la violence des gangs et éviter l'effondrement de l'État est un enjeu vital pour les États-Unis. Les gangs haïtiens sont passés de groupes locaux à des organisations criminelles transnationales, acheminant drogue vers les États-Unis et ramenant des armes en Haïti, souligne le Washington Post. Le Miami Herald de son côté pointe une contradiction dans le projet américain. Alors que Washington affiche son intention de stabiliser Haïti, il cherche aussi à réduire des milliards de dollars d'aide étrangère, y compris des millions destinés aux missions de maintien de la paix de l'ONU. Les observateurs s'interrogent donc : les États-Unis sont-ils vraiment prêts à s'engager pour stabiliser Haïti ? Brésil : en attendant le verdict dans le procès de Jair Bolsonaro, accusé de tentative de coup d'État Les juges de la Cour suprême commencent à voter à partir de ce mardi, pour condamner ou acquitter l'ancien dirigeant d'extrême droite. Selon Folha de São Paulo, l'entourage de Jair Bolsonaro estime qu'une condamnation est probable et que la stratégie consiste désormais à éviter qu'il purge sa peine en prison. Parallèlement, Carta Capital s'intéresse à Michelle Bolsonaro, l'ex-première dame, que certains médias brésiliens voient déjà comme une possible candidate à la succession de son mari. Ce qui distingue Michelle Bolsonaro, explique le journal, n'est pas le degré d'extrémisme mais le style : alors que l'ex-président affichait brutalité et cruauté explicites, défendant la torture et se moquant des victimes du Covid, Michelle incarne la femme pieuse et compatissante, guidée par de profondes convictions religieuses. Elle alterne entre le ton plaintif de la victime et un discours enflammé mais adouci de prédicatrice. Sa violence, estime Carta Capital, ne se trouve pas dans la forme mais dans le contenu : pour elle, ses adversaires ont conclu « un pacte avec le démon », et la politique est une guerre spirituelle entre le bien et le mal absolus. Le journal conclut qu'il est difficile d'imaginer quelque chose de plus autoritaire et intolérant — de quoi faire pâlir d'envie les talibans. Le Nicaragua veut coopérer avec les régions ukrainiennes occupées par la Russie Le régime nicaraguayen renforce les pouvoirs de Laureano Ortega Murillo, fils du couple présidentiel Daniel Ortega et Rosario Murillo. Selon La Prensa, un décret présidentiel lui confère la capacité de signer des « accords de coopération commerciale et économique » avec les régions ukrainiennes de Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijia, territoires reconnus en juillet par le Nicaragua comme faisant partie de la Russie. Cette décision a provoqué l'ire de l'Ukraine et constitue, selon le journal, une violation flagrante du droit international et des résolutions de l'ONU, qui interdisent la reconnaissance de territoires acquis par la force et protègent l'intégrité territoriale des États. Journal de la 1ère Colère des agriculteurs en Guadeloupe : la filière banane perd 500 000 euros de subventions par an au profit de la diversification agricole en Martinique.
Depuis sa création en 2017, l'ONG Pink Pony Charity Trust œuvre pour le bien-être des chiens errants à Maurice. À sa tête, Usha Oodit a déjà secouru plus de 1 000 chiens, chacun portant son lot de souffrances et d'histoires poignantes. Récemment, la militante de la cause animale a pu acquérir un petit terrain à La Flora, en plein cœur d'un champ de canne, avec l'ambition d'y construire un refuge pour les chiens abandonnés. Mais l'accès au site pose un défi majeur : sans véhicule tout-terrain, se rendre sur le site reste presque impossible. Pour relever ce défi, Usha Oodit lance un appel aux entreprises et aux particuliers pour faire un don afin d'acquérir un 4x4. « Il est possible de payer directement via l'agence », précise-t-elle. Parallèlement, la directrice de Pink Pony Charity Trust a mis en place un crowdfunding en ligne, afin de permettre à tous ceux qui souhaitent contribuer à ce projet de financement. « Chaque contribution, quelle que soit son importance, nous permettra de redonner de l'espoir aux sans-voix », souligne Usha Oodit. Pour soutenir cette initiative, cliquez sur le lien suivant : https://www.crowdfund.mu/driving-hope-a-rescue-vehicle-for-homeless-dogs-2459.html
L'intelligence artificielle est en train de révolutionner nos modes de vie. Entre progrès en matière de santé, gains en efficacité et création d'emplois, cette nouvelle technologie est porteuse d'espoir. Mais derrière ces grandes promesses se cachent aussi des faces plus sombres : utilisations détournées, coût environnemental… Les défis à relever autour de l'IA se multiplient à mesure que l'outil se développe. Parallèlement, des solutions émergent pour lutter contre ces menaces. Dans ce premier épisode, Aurore Gayte, journaliste au service Tech de L'Express, nous explique comment le Kremlin injecte sa propagande dans les IA occidentales. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Écriture, présentation et montage : Solène AlifatRéalisation : Jules Krot Crédits : KBSFTV, Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Zone Parallèle | CJMD 96,9 FM LÉVIS | L'ALTERNATIVE RADIOPHONIQUE
Le chemin d'apprentissageZone ParallèleUn liens avec l'inconnuUfologie|SCIENCE|PARANORMAL|INEXPLIQUÉAnimé par Carole Lauzéhttps://www.facebook.com/zoneparallelehttps://www.facebook.com/SteveZ582https://www.zoneparallele.com/https://twitter.com/zoneparallelehttps://www.youtube.com/@zoneparallele Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Zone Parallèle | CJMD 96,9 FM LÉVIS | L'ALTERNATIVE RADIOPHONIQUE
Le cercle familialeZone ParallèleUn liens avec l'inconnuUfologie|SCIENCE|PARANORMAL|INEXPLIQUÉAnimé par Carole Lauzéhttps://www.facebook.com/zoneparallelehttps://www.facebook.com/SteveZ582https://www.zoneparallele.com/https://twitter.com/zoneparallelehttps://www.youtube.com/@zoneparallele Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Zone Parallèle | CJMD 96,9 FM LÉVIS | L'ALTERNATIVE RADIOPHONIQUE
Mathis Chassé Zone ParallèleUn liens avec l'inconnuUfologie|SCIENCE|PARANORMAL|INEXPLIQUÉAnimé par Carole Lauzéhttps://www.facebook.com/zoneparallelehttps://www.facebook.com/SteveZ582https://www.zoneparallele.com/https://twitter.com/zoneparallelehttps://www.youtube.com/@zoneparallele Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Zone Parallèle | CJMD 96,9 FM LÉVIS | L'ALTERNATIVE RADIOPHONIQUE
voxpopuli.tv Patricia DaréeZone ParallèleUn liens avec l'inconnuUfologie|SCIENCE|PARANORMAL|INEXPLIQUÉAnimé par Carole Lauzéhttps://www.facebook.com/zoneparallelehttps://www.facebook.com/SteveZ582https://www.zoneparallele.com/https://twitter.com/zoneparallelehttps://www.youtube.com/@zoneparallele Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 4 septembre 2025 - Faut-il plus taxer les riches ?En cette rentrée, la question revient en force dans le débat politique. Et cette fois, c'est le Parti socialiste qui remet le sujet sur la table en proposant d'inclure la taxe Zucman au budget 2026, sur lequel le gouvernement promet de faire des compromis, alors qu'il se trouve sur la sellette à l'approche d'un vote de confiance prévu le 8 septembre.Mais de quoi parle-t-on ? Qu'est-ce que la taxe Zucman, au cœur du contre-budget du PS ? Adoptée à l'Assemblée nationale en février dernier (par 116 voix contre 39), puis rejetée au Sénat en juin, cette mesure, inspirée des travaux de l'économiste Gabriel Zucman (qui lui a donné son nom), propose un impôt plancher sur la fortune (IPF) équivalent à 2 % du patrimoine net des ultra-riches dépassant 100 millions d'euros — soit 0,01 % des contribuables, environ 1 800 foyers français. Avec à la clé : entre 15 et 25 milliards de recettes supplémentaires.Soutenue par la gauche, contestée par la droite et l'extrême droite, la mise en œuvre de cette taxe soulève de nombreux débats depuis des semaines.Cet été, sept prix Nobel d'économie ont apporté leur soutien à la mesure : Daron Acemoglu (2024), George Akerlof (2001), Abhijit Banerjee (2019), Esther Duflo (2019), Simon Johnson (2024), Paul Krugman (2008) et Joseph Stiglitz (2001), réunis dans une tribune du Monde parue en juillet. D'autres, en revanche, comme le président du Medef, Patrick Martin, évoquent la menace de l'exil fiscal.Parallèlement, alors qu'une vague historique de transmissions se profile, les propositions de réforme de l'impôt sur les successions se multiplient. Dans un entretien accordé aux Échos, la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet (Renaissance), évoque la nécessité de ne pas « exclure d'emblée toute hausse d'impôts » et de « se pencher sur la taxation des "super-héritages" ». L'élue des Yvelines explique : « 0,1 % des héritiers reçoivent des montants supérieurs à 13 millions d'euros et ne paient en moyenne que 10 % de droits de succession. »Aujourd'hui, près de la moitié des ménages français ne touche pas d'héritage. Parmi ceux qui en bénéficient, 87 % ne paient aucun droit de succession (chaque parent peut donner jusqu'à 100 000 euros par enfant sans qu'il y ait de droits de donation à payer). Au-dessus, le taux moyen d'imposition effectif sur les successions en France est d'environ 5 %.Autre sujet dans le débat : le train de vie des élus. En réponse à de nombreux messages de Français, le Premier ministre a promis de passer au crible et de supprimer d'éventuels avantages indus dont bénéficieraient les responsables politiques. Il a confié une mission à l'ex-député socialiste René Dosière pour les identifier.LES EXPERTS :- EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle - THOMAS PORCHER - Économiste, professeur à la Paris School of Business, auteur de Le vacataire - RAPHAËLLE BACQUÉ - Grand reporter - Le Monde , auteure de Successions - CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service France – Nouvel Obs
Épisode d'Entrepreneur Talks produit par STATION F et animé Yacine Sqalli (dispo https://bit.ly/42SlByn)J'ai reçu Blaise Matuidi & Ilan Abehassera - cofondateurs de Origins , et Champions dans leur catégorie.
Dans trois semaines, le 21 septembre, très exactement 6 millions 768 mille 458 électeurs, incluant les résidents à l'étranger, seront appelés aux urnes pour se prononcer sur le projet de nouvelle Constitution. Ce chiffre définitif du fichier électoral biométrique permanent a été donné par la Direction générale des Élections, précise le site Guinée 7, « après les opérations de vérification et de correction des listes électorales. » Hier, rapporte le site Guinée News, pour marquer le lancement de la campagne, une marche a été organisée dans les rues de Kaloum (l'une des communes de Conakry), « en soutien total au CNRD » au pouvoir, le Comité National du Rassemblement et du Développement. « Des milliers de participants, vêtus de blanc, se sont rassemblés sur l'esplanade du Palais du Peuple avant de défiler calmement en direction du boulevard Telly Diallo. Cette marche blanche symbolise, pointe Guinée News, la volonté de promouvoir la paix, l'unité, et le développement, en s'inscrivant dans la vision et les réformes engagées par le CNRD. Le choix de la couleur blanche n'est pas anodin ; il représente la pureté des intentions et l'espoir d'un avenir radieux pour la nation guinéenne, loin des clivages politiques du passé. » Parallèlement, certains poids-lourds du gouvernement ont commencé à donner de la voix : « les Ministres Djami Diallo et Bouna Sylla ont appelé à voter largement en faveur du oui », rapporte AfricaGuinée. L'opposition muselée… Reste que « cette campagne pour le référendum constitutionnel du 21 septembre s'ouvre dans un climat tendu. » C'est ce que souligne Afrik.com. « La suspension des principaux partis réduit le pluralisme et renforce les soupçons d'un passage en force du général Doumbouya. L'opposition et la société civile appellent à manifester, malgré les risques de violences. Sous pression, les médias dénoncent des restrictions qui limitent le débat public. » C'est le cas du site d'information guinéen Ledjely : « l'UFDG de Cellou Dalein Diallo et le RPG d'Alpha Condé, suspendus depuis le 22 août, (…) annoncent des manifestations à partir de vendredi prochain (5 septembre, date symbolique, puisque ce sera le 4e anniversaire de la prise de pouvoir de Mamadi Doumbouya). Mais il ne faut guère se faire d'illusions, soupire Ledjely : en l'absence de leurs leaders respectifs, contraints à l'exil depuis des années, il est peu probable que les militants répondent massivement à l'appel. D'autant plus que le ministre de l'Administration du territoire et de la Décentralisation a mis en garde contre toute tentative de semer le trouble, et que les partis suspendus se sont vu interdire toute activité. » Quelle participation ? Alors, « dans les faits, constate Ledjely, les partisans du oui règneront donc en maîtres sur le terrain durant les deux prochaines semaines. Mais, prévient le site guinéen, cela pourrait se traduire par un faible engouement populaire, notamment de la part de ceux dont les opinions n'auront pas eu d'espace pour s'exprimer. (…) Le texte adopté pourrait (donc) symboliquement porter la marque de la fracture qui traverse le pays. (…) Et se traduire par un faible taux de participation au référendum du 21 septembre. (…) Et ce serait une tare congénitale, s'exclame Ledjely, que certains pourraient toujours lui reprocher. Il faut rappeler qu'en la matière, le référendum fondateur de septembre 1958 avait enregistré un taux de participation de plus de 85 %, tandis que celui de décembre 1990 — comparable à celui attendu le 21 septembre prochain — avait mobilisé un peu plus de 97 % des électeurs inscrits. » Doumbouya : « une forme d'exercice solitaire du pouvoir » Jeune Afrique, pour sa part, fait le point sur la garde rapprochée de Mamadi Doumbouya. Jeune Afrique répertorie les proches du général, militaires ou civils, officiels ou dans l'ombre, « politiciens dévoués et conseillers du soir. » Ils sont moins d'une vingtaine. Principalement rassemblés au sein d'une nouvelle institution. En effet, précise le site panafricain, « pour “sécuriser“ le vote référendaire et “répondre avec efficacité à tous les défis sécuritaires“, Mamadi Doumbouya s'est doté d'un Conseil supérieur de défense et de sécurité nationale. Tous ses membres ont posé, le 18 août dernier, pour la photo de famille à l'issue de sa première réunion. En première ligne, quelques figures civiles bien connues devant un parterre d'hommes en tenue, parmi lesquels les indéboulonnables du CNRD. Qu'ils soient ministres ou militaires, plusieurs de ces hommes sont au cœur du dispositif du général pour se maintenir au pouvoir après l'avoir conquis par la force. Mais Mamadi Doumbouya semble plus méfiant que jamais, relève encore Jeune Afrique. “Il est difficile de s'y retrouver, tant le président s'enferme de plus en plus dans une forme d'exercice solitaire du pouvoir“, remarque un observateur à Conakry. “Doumbouya, glisse un ancien ministre, souffre de la complotite aiguë guinéenne, qui explique aussi qu'il s'est refermé sur lui-même. »
[Première diffusion le 4 décembre 2024] Trouver un appartement à louer à Paris est devenu de plus en plus compliqué, notamment pour les populations précaires. Les chiffres du marché locatif sont catastrophiques : entre janvier 2021 et septembre 2024, le nombre de biens à louer a chuté de 55%. Parallèlement, la demande a progressé de 100% entre janvier 2021 et septembre 2023. Les raisons de cette pénurie locative sont multiples… Parmi elles, le nombre de plus en plus important de logements laissés vacants, et des propriétaires qui préfèrent bien souvent louer leur bien via des plateformes de locations saisonnières type Airbnb.Cet épisode de Code Source est raconté par Delphine Denuit et Sébastien Thomas, journalistes à la cellule immobilier du Parisien.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Animation : Clémentine Spiler - Reporter : Barbara Gouy - Production : Clara Garnier-Amouroux - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les États-Unis continuent de durcir leur politique migratoire, notamment vis-à-vis de l'Afrique. Après le « travel ban » pour certains pays, d'autres sont touchés par des restrictions. Depuis ce mercredi, les candidats à l'immigration de Zambie et du Malawi doivent s'acquitter d'une caution entre 5 000 et 15 000 dollars. Parallèlement, l'administration Trump demande aux Nigérians qui veulent venir aux États-Unis de rendre public l'accès à leurs réseaux sociaux pour y déceler d'éventuelles idées « antiaméricaines ». Que vous inspirent ces mesures ? Sont-elles discriminatoires ou les États-Unis ont-ils raison de durcir les règles ? On attend vos avis !
-10% sur votre 1ère commande Nutripure avec le code BIOMECANIQUE : https://nutripure.fr Florence Dufournet est médecin psychiatre, spécialisée en psychiatrie métabolique. Elle accompagne depuis plus de 15 ans des patients souffrant de troubles comme la dépression, l'anxiété, le burn-out ou le TDAH, en croisant approches cliniques, neurosciences et biologie fonctionnelle.https://docteurs-dufournet.comhttps://www.linkedin.com/in/florencedufournet/https://www.youtube.com/@lesdocteursdufournethttps://www.instagram.com/florencedufournet/CHAPITRES :0:00 Introduction2:58 Le rôle des informations dans la santé mentale3:11 Évolution des maladies mentales dans le monde moderne7:18 Les nouveaux troubles mentaux émergents11:43 Les maladies mentales fréquentes aujourd'hui13:04 Refus scolaire anxieux chez les enfants17:21 Les défis de la pédopsychiatrie moderne23:54 Problèmes de prise en charge des enfants30:28 La schizophrénie et ses implications33:05 Les troubles opposants et leur gestion37:51 La subjectivité en psychiatrie40:17 Comprendre le TDAH et son impact46:01 Médicaments et traitement du TDAH49:52 Parallèles entre dépression et hyperactivité1:10:07 La sensibilité et l'hyperactivité1:28:36 L'urgence de traiter l'hyperactivité1:43:17 Origines des maladies psychiatriques1:44:37 Effets du cortisol pendant la grossesse1:46:08 Sucre : Problème ou pas ?1:50:23 Impact du sucre sur le métabolisme1:51:04 Sucre et santé mentale2:00:22 Lien entre cortisol et maladies psychiatriques2:12:53 Régime cétogène et troubles psychiatriques2:20:19 Effets du sucre sur les carences2:22:07 Résistance à l'insuline et neurones2:28:16 Éducation et santé mentale futureBIOMÉCANIQUE :InstagramYoutubeSpotifyApple PodcastsDiscordWebsiteLa Lettre Biomécanique™ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
REDIFFUSION - Oser la Reconversion est en vacances et revient début septembre avec de nouveaux invités.- Episode diffusé initialement le 12 novembre 2022 (épisode #71)Aujourd'hui, j'accueille dans Oser la Reconversion, Emmy. Après avoir travaillé en tant que chargé de développement culturel dans un château de la Loire, Emmy est devenue influenceuse sous le pseudo @emmyzapartca. Elle partage sur son blog et sur compte Instagram où elle est suivie par + de 20 000 abonnés sa passion pour les châteaux de la Loire, les chambres d'hôtes et la gastronomie française. Elle est d'ailleurs en train de travailler avec une maison d'édition pour créer une édition sur la Touraine du fameux guide 111 lieux.Après une licence d'histoire de l'art, Emmy souhaite devenir conservateur du patrimoine. Elle part donc un an et demi en Italie pour apprendre l'italien car il faut être trilingue pour passer le concours. A son retour et après un master en conservation du patrimoine à Paris, elle rate le concours. A la fin de ses études, elle galère à trouver un job dans son domaine et occupe un emploi dans la boutique de souvenirs d'un musée à Paris. C'est la douche froide. Elle trouve finalement via une connaissance un poste de chargé de développement culturel et de communication dans un château de la Loire, au Château de l'Islette à Azay-le-Rideau. Elle organise des événements au château, forme les équipes (guides touristiques, billetterie...) et fait le lien entre l'équipe, le public et les propriétaires du château qui y habitent toujours une partie de l'année. Un job multi casquette ! Parallèlement, elle a créé son compte Instagram @emmyzapartca pendant ses études à Paris où elle partage sa passion pour le patrimoine, ses derniers voyages, resto... Lorsqu'elle déménage à Tours, elle décide de reprendre les codes Instagram et d'instagrammer les châteaux de la Loire, les chambres d'hôtes de la Touraine. Elle partage sa passion pour le patrimoine et la culture en y ajoutant une note de lifestyle. Carton plein, c'est la première à faire ça en Touraine. Aujourd'hui, elle vient de quitter son job au château pour devenir influenceuse à temps plein.Alors avec Emmy, on a évoqué l'importance du réseau lorsqu'on travaille dans la culture, sa vie au château, les préjugés envers les influenceuses, les réactions de sa famille lorsqu'elle a quitté son CDI pour Instagram, sa passion pour la Touraine et son projet de guide touristique. Notes & Références : - Instagram de Emmy @emmyzapartca : / emmyzapartca - Blog de Emmy : https://emmyzapartca.wordpress.com/Contactez-moi ! Si le Podcast vous plait, le meilleur moyen de me le dire, ou de me faire vos feedbacks (et ce qui m'aide le plus à le faire connaître), c'est simplement de laisser un avis sur Apple Podcast, un commentaire sur Youtube et d'en parler autour de vous. ça m'aide vraiment alors n'hésitez pas.Pour me poser des questions, participer au podcast ou suivre mes aventures, c'est par ici :- Sur Instagram @clervierose / @oserlareconversion- Par mail : partenariats@oserlareconversion.com
C dans l'air l'invité du 1er août 2025 avec Marie-Christine Sonkin est rédactrice en chef Patrimoine des Echos. Ce vendredi 1er août, le taux du Livret A baisse de 2,4 % à 1,7 %. C'est la deuxième diminution de l'année pour ce placement détenu par 58 millions de Français. Une décision attendue, dans un contexte de recul de l'inflation, tombée à 0,88 % au premier semestre 2025. Si cette baisse pénalise les épargnants, elle profite en revanche aux acteurs du logement social, qui empruntent à ce taux, ainsi qu'aux banques.Dans un climat économique incertain, marqué par des tensions géopolitiques persistantes, le taux d'épargne a atteint 18,2 % au premier trimestre 2025, un record hors période Covid. L'or s'impose par ailleurs comme une valeur refuge incontournable. L'assurance-vie continue d'attirer massivement, avec 97,8 milliards d'euros versés depuis le 1er janvier, selon France Assureurs.Cette réorientation de l'épargne intervient alors que les marchés financiers vacillent. Depuis les annonces de Donald Trump lors du "Liberation Day", les Bourses européennes reculent nettement. Des géants comme LVMH ou Pernod Ricard en subissent les contrecoups. Parallèlement, le cours du bitcoin s'envole, posant un véritable dilemme aux investisseurs. Dans ce paysage instable, une question s'impose : faut-il encore miser sur le Livret A ? sur l'assurance-vie ? Quelles alternatives envisager pour protéger son épargne ?Marie-Christine Sonkin, rédactrice en chef Patrimoine aux Échos, analysera ce 1er août la baisse du taux du Livret A à 1,7 %, un recul historique pour le placement favori des Français. Elle en décryptera les impacts directs sur l'épargne des ménages.
C dans l'air du 31 juillet 2025 : Loi Duplomb, budget, retraites : ça chauffe pour l'exécutif !Le dernier Conseil des ministres, ce mercredi, avant quelques jours de vacances, n'a pas marqué la fin des problèmes pour l'équipe de François Bayrou. Le Premier ministre en est bien conscient. Il devrait d'ailleurs ces prochaines semaines à négocier avec les différents groupes politiques les pistes d'économies qu'il a présentées à la mi-juillet, en vue du projet de loi de finances pour 2026. Un sommet de l'Himalaya, selon les mots qu'il utilise régulièrement pour décrire la difficulté de sa tâche.La perspective, pour l'équipe gouvernementale, d'être renversée lors du vote du budget à l'automne est dans tous les esprits. Mais ce n'est pas la seule menace qui plane sur l'exécutif.Le secrétaire général de Force ouvrière, Frédéric Souillot, a adressé mardi un courrier au Premier ministre. Il y dénonce les mesures envisagées dans le cadre du budget 2026 et annonce un préavis de grève allant du 1er septembre au 30 novembre 2025. Le troisième syndicat français a choisi de poser un jalon sans attendre la réunion de l'intersyndicale programmée pour le 1er septembre. Dans le même temps, la pétition lancée par les organisations syndicales pour dire "non au budget Bayrou" avait déjà récolté plus de 275 000 signatures mardi.Parallèlement, depuis quelques jours, des appels à bloquer le pays à partir du 10 septembre se multiplient sur les réseaux sociaux. À l'origine de cette initiative : un collectif de citoyens baptisé "Bloquons tout ! Mobilisation 10 septembre", qui revendique son indépendance vis-à-vis des partis politiques et des syndicats.Menacé par une rentrée sociale et un automne parlementaire à hauts risques, François Bayrou est également empêtré dans la contestation de la loi Duplomb. Dans une tribune publiée mardi dans Le Monde, des dizaines de scientifiques en appellent au Conseil constitutionnel pour rejeter cette loi qu'ils jugent "dangereuse pour la santé".Hier, le Conseil national de l'Ordre des médecins (Cnom) a lui aussi pris position contre le texte, estimant dans un communiqué que "le doute n'est pas raisonnable" et que "les alertes ne peuvent être ignorées". "Nous déplorons l'écart persistant entre les connaissances scientifiques disponibles et les décisions réglementaires. Ce décalage compromet l'application effective du principe constitutionnel de précaution", écrit le Cnom, alors que la pétition contre la loi Duplomb a franchi, lundi, le cap des deux millions de signatures sur le site de l'Assemblée nationale.Cette loi prévoit notamment la réintroduction de l'acétamipride, un puissant insecticide néonicotinoïde interdit en France depuis 2018 mais toujours autorisé ailleurs en Europe. Une mesure réclamée notamment par les producteurs de betteraves et de noisettes.Nous sommes allés à leur rencontre, au cœur de la filière française de la noisette.Avec une cote de popularité au plus bas dans les sondages, François Bayrou doit également faire face à des tensions internes, provoquées notamment par Bruno Retailleau et Rachida Dati, au sein même du gouvernement. Le chef du gouvernement a appelé ses ministres à éviter "les divergences".LES EXPERTS :- Frédéric DABI - Directeur Général Opinion de l'Ifop- Lou FRITEL - Reporter à Paris Match- Valérie GAS - Chef du service politique de RFI- Lilian ALEMAGNA - Rédacteur en chef adjoint à Libération
C dans l'air du 23 juillet 2025 - Famine et destruction à Gaza... Que cherche Israël ? - "Une famine de masse se propage dans la bande de Gaza, nos collègues et les personnes que nous aidons dépérissent", alertent ce mercredi, dans un communiqué, plus d'une centaine d'ONG, dont Médecins sans frontières, Amnesty International ou encore Oxfam International. Elles appellent à un cessez-le-feu immédiat, à l'ouverture de tous les points de passage terrestres et à la libre circulation de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien, assiégé et dévasté par plus de vingt et un mois de guerre menée par Israël après l'attaque sans précédent du Hamas sur son sol, le 7 octobre 2023.Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a également vivement condamné hier "l'horreur" dans la bande de Gaza, où les morts et les destructions ont atteint un niveau "sans équivalent dans l'histoire récente". "La malnutrition explose. La famine frappe à toutes les portes", a-t-il déclaré lors d'une réunion du Conseil de sécurité. Le même jour, le directeur de l'hôpital Al-Chifa, Mohammed Abou Salmiya, a rapporté la mort de 21 enfants de malnutrition en seulement 72 heures. "À chaque instant, de nouveaux cas arrivent", a-t-il averti. À l'hôpital Nasser, dans le sud de la bande de Gaza, des images de l'AFP montrent des parents en larmes devant le corps squelettique de leur fils de 14 ans, mort de faim. L'Agence France-Presse fait également part de son inquiétude pour ses dix journalistes toujours présents sur place. "Ils subissent la famine et peuvent mourir de faim d'un jour à l'autre", alerte la Société des journalistes de l'AFP. D'après Reporters sans frontières (RSF), plus de 200 journalistes ont été tués à Gaza par l'armée israélienne depuis le début du conflit. "Au rythme où les journalistes tombent, il n'y aura bientôt plus personne pour vous informer", prévient RSF.Dans ce contexte, la France hausse le ton. Par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, elle demande à Israël de laisser entrer les journalistes dans la bande de Gaza et condamne "avec la plus grande fermeté" l'extension des raids. Lundi, Paris, Londres et plus de vingt autres pays ont également appelé à la fin immédiate de la guerre à Gaza et dénoncé le modèle d'acheminement de l'aide humanitaire organisé par Israël.Du côté des États-Unis, l'émissaire spécial Steve Witkoff s'apprête à se rendre au Moyen-Orient. Son objectif : obtenir un nouveau cessez-le-feu et établir un corridor humanitaire sécurisé. Mais les dernières négociations indirectes entre Israël et le Hamas, en vue d'une trêve de 60 jours et de la libération des otages, n'ont pas enregistré de progrès. Malgré l'optimisme affiché par Donald Trump en début de mois, Benyamin Netanyahou semble jouer à fond la carte de l'escalade militaire. Après avoir bombardé des sites nucléaires iraniens en juin et mené dernièrement des frappes en Syrie, l'armée israélienne a lancé une nouvelle offensive à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza — une localité jusqu'ici épargnée, en raison de la présence supposée des 49 otages israéliens détenus par le Hamas.Pour ajouter à la confusion, des divergences de fond semblent apparaître sur l'avenir de la bande de Gaza entre Benyamin Netanyahu et le général Eyal Zamir, le chef d'état-major de Tsahal. Parallèlement, un deuxième parti ultra-orthodoxe vient de quitter le gouvernement israélien, fragilisant un peu plus une coalition gouvernementale de plus en plus divisée.Alors, quelle est la situation dans la bande de Gaza ? Quelle est la stratégie de Benyamin Netanyahu ? Un accord de trêve est-il proche ?LES EXPERTS : - ALEXANDRA SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction - Libération - ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste international - Franceinfo TV- GUILLAUME LAGANE - Spécialiste des relations internationales, maître de conférences à Sciences Po- JEAN-DOMINIQUE MERCHET - Éditorialiste - L'Opinion, spécialiste des questions de défense et diplomatie
C dans l'air du 23 juillet 2025 - Famine et destruction à Gaza... Que cherche Israël ? - "Une famine de masse se propage dans la bande de Gaza, nos collègues et les personnes que nous aidons dépérissent", alertent ce mercredi, dans un communiqué, plus d'une centaine d'ONG, dont Médecins sans frontières, Amnesty International ou encore Oxfam International. Elles appellent à un cessez-le-feu immédiat, à l'ouverture de tous les points de passage terrestres et à la libre circulation de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien, assiégé et dévasté par plus de vingt et un mois de guerre menée par Israël après l'attaque sans précédent du Hamas sur son sol, le 7 octobre 2023.Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a également vivement condamné hier "l'horreur" dans la bande de Gaza, où les morts et les destructions ont atteint un niveau "sans équivalent dans l'histoire récente". "La malnutrition explose. La famine frappe à toutes les portes", a-t-il déclaré lors d'une réunion du Conseil de sécurité. Le même jour, le directeur de l'hôpital Al-Chifa, Mohammed Abou Salmiya, a rapporté la mort de 21 enfants de malnutrition en seulement 72 heures. "À chaque instant, de nouveaux cas arrivent", a-t-il averti. À l'hôpital Nasser, dans le sud de la bande de Gaza, des images de l'AFP montrent des parents en larmes devant le corps squelettique de leur fils de 14 ans, mort de faim. L'Agence France-Presse fait également part de son inquiétude pour ses dix journalistes toujours présents sur place. "Ils subissent la famine et peuvent mourir de faim d'un jour à l'autre", alerte la Société des journalistes de l'AFP. D'après Reporters sans frontières (RSF), plus de 200 journalistes ont été tués à Gaza par l'armée israélienne depuis le début du conflit. "Au rythme où les journalistes tombent, il n'y aura bientôt plus personne pour vous informer", prévient RSF.Dans ce contexte, la France hausse le ton. Par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, elle demande à Israël de laisser entrer les journalistes dans la bande de Gaza et condamne "avec la plus grande fermeté" l'extension des raids. Lundi, Paris, Londres et plus de vingt autres pays ont également appelé à la fin immédiate de la guerre à Gaza et dénoncé le modèle d'acheminement de l'aide humanitaire organisé par Israël.Du côté des États-Unis, l'émissaire spécial Steve Witkoff s'apprête à se rendre au Moyen-Orient. Son objectif : obtenir un nouveau cessez-le-feu et établir un corridor humanitaire sécurisé. Mais les dernières négociations indirectes entre Israël et le Hamas, en vue d'une trêve de 60 jours et de la libération des otages, n'ont pas enregistré de progrès. Malgré l'optimisme affiché par Donald Trump en début de mois, Benyamin Netanyahou semble jouer à fond la carte de l'escalade militaire. Après avoir bombardé des sites nucléaires iraniens en juin et mené dernièrement des frappes en Syrie, l'armée israélienne a lancé une nouvelle offensive à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza — une localité jusqu'ici épargnée, en raison de la présence supposée des 49 otages israéliens détenus par le Hamas.Pour ajouter à la confusion, des divergences de fond semblent apparaître sur l'avenir de la bande de Gaza entre Benyamin Netanyahu et le général Eyal Zamir, le chef d'état-major de Tsahal. Parallèlement, un deuxième parti ultra-orthodoxe vient de quitter le gouvernement israélien, fragilisant un peu plus une coalition gouvernementale de plus en plus divisée.Alors, quelle est la situation dans la bande de Gaza ? Quelle est la stratégie de Benyamin Netanyahu ? Un accord de trêve est-il proche ?LES EXPERTS : - ALEXANDRA SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction - Libération - ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste international - Franceinfo TV- GUILLAUME LAGANE - Spécialiste des relations internationales, maître de conférences à Sciences Po- JEAN-DOMINIQUE MERCHET - Éditorialiste - L'Opinion, spécialiste des questions de défense et diplomatie
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le procès de Benyamin Netanyahu pour corruption et les mutineries de soldats au Niger. Accord de paix RDC-Rwanda : vers la neutralisation des FDLR ? Après trois décennies d'insécurité à l'est de la RDC, Kinshasa et Kigali ont signé un accord de paix à Washington, sous l'égide des États-Unis. Le texte prévoit le désengagement des forces rwandaises et la neutralisation des FDLR. Quand peut-on espérer le désarmement effectif de ce groupe de rebelles rwandais ? RDC-Rwanda : qui surveillera la bonne application de l'accord de paix ? Malgré les engagements signés entre la RDC et le Rwanda, la mise en œuvre de l'accord de paix reste incertaine dans une région marquée par la méfiance et les enjeux géostratégiques. Quels mécanismes sont prévus pour s'assurer que l'accord sera respecté ? Pourquoi les rebelles de l'AFC/M23 ne sont-ils pas mentionnés dans le document conclu à Washington ? RDC-Rwanda : à quand un accord avec le M23 ? La signature de l'accord de la paix entre Kinshasa et Kigali a eu lieu à Washington, sous la médiation américaine. Parallèlement, des négociations sont en cours au Qatar entre les autorités congolaises et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda. Où en sont les discussions ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. Israël : Benyamin Netanyahu gagne un sursis dans son procès pour corruption Alors qu'il devait comparaître cette semaine dans son procès pour corruption, fraude et abus de confiance, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a obtenu un nouveau sursis judiciaire avec le report des audiences. De son côté, Donald Trump a déclaré qu'il ne « tolérerait pas » la poursuite du procès. Le président américain a-t-il pu influencer la décision du tribunal de Jérusalem ? Avec Michel Paul, correspondant de RFI à Jérusalem. Niger : pourquoi des soldats se rebellent-ils ? La semaine dernière, deux unités de l'armée nigérienne se sont mutinées à Filingué et Tera. Depuis le mois de mars, quatre mouvements de colère ont été recensés au sein des forces armées. Quelles sont les revendications de ces soldats ? Ces soulèvements risquent-ils de se propager ? Quel sort est réservé aux mutins ? Avec Seidik Abba, président du Centre international de réflexions et d'études sur le Sahel. Auteur de l'ouvrage « Crise interne au conseil militaire suprême du Niger » (éditions L'Harmattan).
C dans l'air du 28 juin 2025 - Canicule: des logements "boulloires thermiques" - Une canicule historique se met en place sur la France. Quatorze départements sont en vigilance orange ce samedi dans le sud de la France, avant une extension vers le nord du pays. Cinquante-trois départements seront placés demain en vigilance orange, de l'Île-de-France à l'arc méditerranéen, et de la Vendée au Doubs, a indiqué Météo-France, qui s'attend à ce que les températures atteignent 34 à 38 °C dès aujourd'hui dans les départements concernés par la vigilance orange, et qu'elles approchent "ponctuellement les 40 °C près de la Méditerranée". Ces fortes chaleurs vont durer au moins jusqu'à mardi, alertent les prévisionnistes, qui anticipent des nuits "très désagréables", lors desquelles le mercure ne devrait pas descendre en dessous de 20 degrés.En cause : un "dôme de chaleur", un puissant anticyclone formant actuellement un couvercle sur la région sud de l'Europe, qui piège l'air chaud et empêche les perturbations de circuler. Le phénomène augmente considérablement les risques d'incendies. En Grèce, l'île de Chios a été ravagée par les flammes, et plusieurs villages balnéaires à l'est d'Athènes ont dû être évacués.En France, autorités locales, pompiers et préfectures multiplient les alertes et rappels de précaution. Le numéro vert canicule (0 800 06 66 66), destiné à informer le public et à protéger les plus vulnérables, a été réactivé.Face à cette situation, la Fondation pour le logement des défavorisés (ex-Fondation Abbé Pierre) alerte sur les "bouilloires thermiques", ces logements mal isolés devenus invivables sous la chaleur. Ils représenteraient 35 % des habitations en France. En Île-de-France, 3,7 millions de personnes, soit 31 % de la population, résident dans des îlots de chaleur urbains. Conséquence : la mortalité augmente lors des périodes de canicule, comme en juillet 2022, quand la région avait enregistré une surmortalité de 21 %. Selon la Fondation pour le logement des défavorisés (FPLD), 5 000 décès sont imputables à la chaleur rien que pour l'année 2024, et la grande majorité à des lieux d'habitation.Une proposition de loi transpartisane, présentée par des députés Ensemble pour la République, écologistes, socialistes et La France insoumise, doit être déposée dans les prochains jours pour lutter contre ce fléau.Parallèlement, dans de nombreux territoires, des dispositifs sont déployés pour informer et lutter contre la prolifération du moustique-tigre, qui colonise de plus en plus de départements et peut transmettre la dengue, le virus Zika ou le chikungunya… Des maladies qui, jusqu'alors, ne pouvaient pas être attrapées sous nos latitudes. Ainsi, en 2024, 83 personnes ont été contaminées par la dengue dans l'Hexagone sans même avoir voyagé à l'étranger.LES EXPERTS :- Nicolas BERROD - Journaliste service Futurs, santé-médecine et climat - Le Parisien-Aujourd'hui en France- Stéphanie DURAFFOURD - Porte-parole d'Assurland.com- Amélie MOUGEY - Directrice de la rédaction - Reporterre- Gaël MUSQUET - Spécialiste de la prévention des catastrophes naturelles