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Gestionnaires en action Podcast
S1E275: Taux directeur: l'incertitude s'installe

Gestionnaires en action Podcast

Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 4:49


GESTIONNAIRES EN ACTION. La Banque du Canada et la Réserve fédérale américaine ont toutes deux réduit leur taux directeur d’un quart de point cette semaine, mais les prochaines baisses pourraient devoir attendre. «Les marchés ont très peu réagi initialement à la baisse des taux, tant aux États-Unis qu'au Canada. Les investisseurs l'avaient déjà largement anticipé. Les probabilités montraient plus de 92% de chance d'une coupe à la Fed et 70% pour la Banque du Canada», explique Julie Hurtubise, conseillère en placements principale à Gestion de patrimoine TD. Elle précise toutefois qu’après coup, les marchés ont reculé. «D'une part, les deux banques centrales ont adopté un ton plus prudent. La Fed a clairement laissé entendre qu'il n'y avait aucune garantie d'autres baisses à court terme. Puis la Banque du Canada a dit que son taux se trouvait à peu près au bon niveau», dit-elle. Julie Hurtubise précise que les marchés boursiers aiment la prévisibilité et peuvent devenir plus frileux lorsque les banques centrales laissent planer le doute sur la suite des choses. Selon elle, la cible d'inflation à 2 % est toujours au cœur de la politique monétaire, autant pour la Fed que pour la Banque du Canada. «Toutefois, ce n'est plus le seul facteur qui guide les décisions. La Banque du Canada regarde aussi le reste du portrait, comme la croissance économique, le chômage et le contexte commercial qui est plutôt fragile en ce moment», énumère-t-elle. La Réserve fédérale américaine vise aussi une inflation à 2%, mais il ne faut pas perdre de vue qu’elle a un double mandat, soit de surveiller la croissance économique et le taux de chômage en plus de l’inflation. «C'est ce qui explique le ton plus prudent du président de la Fed, Jerome Powell, pour les prochaines réunions», affirme-t-elle. La Banque du Canada en a assez fait… pour le moment Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a affirmé qu'il en avait assez fait pour le moment, avec un taux directeur à 2,25 %, ce qui ne signifie qu’il estime que la politique monétaire est déjà assez accommodante et qu'il faut maintenant laisser la place au gouvernement fédéral, dont le prochain budget sera dévoilé le 4 novembre, pour soutenir l’économie. Quant à Jerome Powell, il a clairement affirmé qu’aucune décision n’avait encore été prise pour la réunion de décembre. «Il y a aussi un autre élément important dont il faut tenir compte avec la paralysie partielle du gouvernement américain. La Fed fonctionne actuellement avec moins de données qu’à l’habitude, puisque plusieurs agences fédérales ne publient pas leurs statistiques pendant la fermeture du gouvernement américain», rappelle Julie Hurtubise. Les marchés ont aussi déjà les yeux tournés vers 2026, mais rien n’est encore joué d’avance et un rebond de l’inflation pourrait même forcer les banques centrales à relever leur taux directeur l’an prochain. *Le balado «Gestionnaires en action» a reçu un honneur, étant reconnu en juin dernier dans le Top 100 des meilleurs balados sur les marchés financiers en ligne par la société américaine Million Podcasts.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Choses à Savoir SANTE
Rebouillir l'eau est-il dangereux pour la santé ?

Choses à Savoir SANTE

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 1:56


La croyance selon laquelle faire bouillir plusieurs fois la même eau serait dangereux circule depuis longtemps. En réalité, tout dépend de ce que l'on entend par « dangereux » et du type d'eau utilisée. Sur le plan chimique, rebouillir de l'eau n'est pas intrinsèquement nocif, mais dans certaines conditions, cela peut effectivement concentrer des substances indésirables.Quand on fait bouillir de l'eau, une partie s'évapore. Si on recommence l'opération plusieurs fois, le volume d'eau diminue, mais les minéraux et contaminants dissous — eux — restent. Cela signifie que des composés tels que le fluor, le nitrate, l'arsenic ou le plomb peuvent se retrouver légèrement concentrés après plusieurs bouillies. Dans des régions où l'eau du robinet contient déjà ces éléments à des niveaux proches des seuils réglementaires, une concentration supplémentaire peut poser un problème, notamment pour les nourrissons, les femmes enceintes ou les personnes fragiles.Une étude publiée en 2015 dans la revue Environmental Science & Pollution Research a montré que dans certaines zones à forte teneur en arsenic, rebouillir l'eau pouvait en effet augmenter le risque d'exposition chronique. Toutefois, il faut préciser que ces cas concernent des contextes où l'eau est déjà polluée à la source. Dans les pays où la qualité de l'eau est strictement contrôlée — comme en Europe —, cette concentration reste infime et sans danger pour la santé.Le rebouillage ne modifie pas non plus la structure de l'eau, contrairement à ce que prétendent certains discours pseudoscientifiques. Il ne crée pas de « molécules toxiques » ou de transformations chimiques mystérieuses. En revanche, il peut avoir un léger effet gustatif : en chauffant trop longtemps, l'eau perd une partie de son oxygène dissous, ce qui lui donne parfois un goût « plat » ou « lourd ».En résumé :Non, rebouillir l'eau du robinet n'est pas dangereux dans les pays où elle est potable.Oui, cela peut poser problème si l'eau contient déjà des contaminants chimiques, car ils se concentrent légèrement à chaque évaporation.Et non, cela ne la rend pas toxique ni « morte », contrairement à certaines idées reçues.Conclusion : une eau saine le reste, même rebouillie, mais il est inutile — et parfois contre-productif — de la faire bouillir plusieurs fois. Mieux vaut utiliser un filtre domestique si l'on craint la présence de métaux lourds ou de nitrates. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Revue de presse Afrique
À la Une: la poursuite du bras de fer post-électoral au Cameroun

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 3:55


Plus 48 heures après la réélection de Paul Biya, la tension est toujours palpable dans le pays. La colère de la rue semble s'être calmée, mais le clivage politique est toujours bien présent, pointe Le Journal du Cameroun, entre ceux qui « reconnaissent les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel, et ceux qui continuent de réclamer la vérité des urnes ou de dénoncer la fraude électorale ». Dans une nouvelle déclaration mardi, relève le site Actu Cameroun, l'opposant Issa Tchiroma Bakary, officiellement arrivé en deuxième position « maintient qu'il a gagné l'élection avec une large majorité : "la vérité des urnes est claire, affirme-t-il. Les procès-verbaux, compilés et sécurisés par nos représentants à travers le pays, démontrent sans ambiguïté que nous avons remporté cette élection avec une large majorité" ». La machine à frauder… Il est vrai que le faible score de Paul Biya, 53,66%, interroge. Le Monde Afrique cite les propos il y a quelques jours de ce proche du Premier ministre, Joseph Dion Ngute : « Nous savons que Paul Biya a perdu, il faut maintenant habiller les résultats pour le faire gagner ». « Mais, poursuit le journal, même la machine à frauder serait grippée ». Et de citer cette autre source : « il est de plus en plus difficile de mobiliser les acteurs de cet habillage au niveau des préfectures ou sous-préfectures. L'argent, carburant de cette machine, ne circule plus comme avant, et de plus en plus d'activistes du RDPC se demandent ce qu'ils ont à gagner alors que le parti n'offre plus d'avenir ». D'ailleurs, en contestant les résultats du scrutin, Issa Tchiroma Bakary, ancien ministre, au cœur du pouvoir, sait de quoi il parle, relève encore Le Monde Afrique : « métamorphosé en quelques semaines en parangon de vertu et fer de lance de la rupture avec un régime à bout de souffle, il a participé à ce système clientéliste et corrompu. Il répète qu'il a connu de l'intérieur la machine à frauder du pouvoir en place. Une machine animée par un parti hégémonique – le RDPC –, un système administratif aux ordres, une justice sous influence et un appareil sécuritaire efficacement répressif ». De quel côté le vent va-t-il souffler ? En tout cas, « le bras de fer promet de s'installer dans la durée, et chacun fait le compte de ses alliés », pointe Jeune Afrique. Et pour l'instant, avantage à Paul Biya… En effet, peu d'opposants se sont rangés derrière Issa Tchiroma Bakary, constate le site panafricain. Certains ayant même « préféré reconnaître la victoire du président sortant ». « Et à l'international ? », s'interroge Jeune Afrique. « Issa Tchiroma Bakary le sait, aucune chancellerie ne s'aventurera à le soutenir de but en blanc. "Elles attendent de voir de quel côté souffle le vent avant de se prononcer", résume un analyste. L'opposant compte néanmoins sur leur réticence à féliciter trop rapidement un Paul Biya dont la victoire a été entachée de soupçons d'irrégularités. La proclamation des résultats par le Conseil constitutionnel s'est d'ailleurs faite devant une assistance clairsemée, note encore Jeune Afrique, en l'absence des représentants de l'UE, de la France, des États-Unis, du Canada ou de la Grande-Bretagne ». Issa Tchiroma Bakary fragilisé ? Le Pays à Ouagadougou s'interroge : « jusqu'où donc ira la contestation électorale au Cameroun ? Ou encore jusqu'où ira le bras de fer entre Issa Tchiroma et son ancien mentor ? Autant de questions que les uns et les autres se posent, sans réponse. Certes, le candidat malheureux qu'est Issa Tchiroma, n'entend pas s'en laisser conter. “Le moment est venu, dit-il, de libérer le Cameroun“. Et si l'on en juge par la forte mobilisation de ses militants et sympathisants, on peut dire que Tchiroma trouble le sommeil du locataire du palais d'Etoudi. Toutefois, tempère Le Pays, l'ex-ministre devenu opposant ne bénéficie pas du soutien des autres opposants et encore moins d'acteurs de la société civile. Toute chose qui pourrait le fragiliser dans le combat qu'il mène contre Paul Biya. Ce qui fait dire à certains observateurs qu'Issa Tchiroma risque de subir le même sort que Maurice Kamto qui, après avoir revendiqué la victoire à la présidentielle de 2018, avait été conduit derrière les barreaux pour incitation à la violence ».

Revue de presse Afrique
À la Une: la poursuite du bras de fer post-électoral au Cameroun

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 3:55


Plus 48 heures après la réélection de Paul Biya, la tension est toujours palpable dans le pays. La colère de la rue semble s'être calmée, mais le clivage politique est toujours bien présent, pointe Le Journal du Cameroun, entre ceux qui « reconnaissent les résultats proclamés par le Conseil constitutionnel, et ceux qui continuent de réclamer la vérité des urnes ou de dénoncer la fraude électorale ». Dans une nouvelle déclaration mardi, relève le site Actu Cameroun, l'opposant Issa Tchiroma Bakary, officiellement arrivé en deuxième position « maintient qu'il a gagné l'élection avec une large majorité : "la vérité des urnes est claire, affirme-t-il. Les procès-verbaux, compilés et sécurisés par nos représentants à travers le pays, démontrent sans ambiguïté que nous avons remporté cette élection avec une large majorité" ». La machine à frauder… Il est vrai que le faible score de Paul Biya, 53,66%, interroge. Le Monde Afrique cite les propos il y a quelques jours de ce proche du Premier ministre, Joseph Dion Ngute : « Nous savons que Paul Biya a perdu, il faut maintenant habiller les résultats pour le faire gagner ». « Mais, poursuit le journal, même la machine à frauder serait grippée ». Et de citer cette autre source : « il est de plus en plus difficile de mobiliser les acteurs de cet habillage au niveau des préfectures ou sous-préfectures. L'argent, carburant de cette machine, ne circule plus comme avant, et de plus en plus d'activistes du RDPC se demandent ce qu'ils ont à gagner alors que le parti n'offre plus d'avenir ». D'ailleurs, en contestant les résultats du scrutin, Issa Tchiroma Bakary, ancien ministre, au cœur du pouvoir, sait de quoi il parle, relève encore Le Monde Afrique : « métamorphosé en quelques semaines en parangon de vertu et fer de lance de la rupture avec un régime à bout de souffle, il a participé à ce système clientéliste et corrompu. Il répète qu'il a connu de l'intérieur la machine à frauder du pouvoir en place. Une machine animée par un parti hégémonique – le RDPC –, un système administratif aux ordres, une justice sous influence et un appareil sécuritaire efficacement répressif ». De quel côté le vent va-t-il souffler ? En tout cas, « le bras de fer promet de s'installer dans la durée, et chacun fait le compte de ses alliés », pointe Jeune Afrique. Et pour l'instant, avantage à Paul Biya… En effet, peu d'opposants se sont rangés derrière Issa Tchiroma Bakary, constate le site panafricain. Certains ayant même « préféré reconnaître la victoire du président sortant ». « Et à l'international ? », s'interroge Jeune Afrique. « Issa Tchiroma Bakary le sait, aucune chancellerie ne s'aventurera à le soutenir de but en blanc. "Elles attendent de voir de quel côté souffle le vent avant de se prononcer", résume un analyste. L'opposant compte néanmoins sur leur réticence à féliciter trop rapidement un Paul Biya dont la victoire a été entachée de soupçons d'irrégularités. La proclamation des résultats par le Conseil constitutionnel s'est d'ailleurs faite devant une assistance clairsemée, note encore Jeune Afrique, en l'absence des représentants de l'UE, de la France, des États-Unis, du Canada ou de la Grande-Bretagne ». Issa Tchiroma Bakary fragilisé ? Le Pays à Ouagadougou s'interroge : « jusqu'où donc ira la contestation électorale au Cameroun ? Ou encore jusqu'où ira le bras de fer entre Issa Tchiroma et son ancien mentor ? Autant de questions que les uns et les autres se posent, sans réponse. Certes, le candidat malheureux qu'est Issa Tchiroma, n'entend pas s'en laisser conter. “Le moment est venu, dit-il, de libérer le Cameroun“. Et si l'on en juge par la forte mobilisation de ses militants et sympathisants, on peut dire que Tchiroma trouble le sommeil du locataire du palais d'Etoudi. Toutefois, tempère Le Pays, l'ex-ministre devenu opposant ne bénéficie pas du soutien des autres opposants et encore moins d'acteurs de la société civile. Toute chose qui pourrait le fragiliser dans le combat qu'il mène contre Paul Biya. Ce qui fait dire à certains observateurs qu'Issa Tchiroma risque de subir le même sort que Maurice Kamto qui, après avoir revendiqué la victoire à la présidentielle de 2018, avait été conduit derrière les barreaux pour incitation à la violence ».

La Revue de Presse
Gaza : le témoignage des otages rescapés israéliens

La Revue de Presse

Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 6:55


Libérés récemment par le Hamas, les récits des otages se libèrent dans la presse israélienne. Tous décrivent la violence, les tortures physiques et psychologiques… Toutefois, parmi ces survivants, certains ont tenu des propos qui surprennent. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'Edito Politique
Municipales à Paris : rebondissement dans la capitale

L'Edito Politique

Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 3:48


On pensait que les jeux étaient faits avec la candidature de Rachida Dati. Toutefois, une surprise, sous le nom de Pierre-Yves Bournazel, est apparue : peu connu du grand public, l'élu du 18e arrondissement n'est pourtant pas un débutant… Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Gestionnaires en action Podcast
S1E274: Le narratif derrière la montée du prix de l'or reste bien présent

Gestionnaires en action Podcast

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 6:06


GESTIONNAIRES EN ACTION. Le narratif derrière la montée du prix de l’or depuis le début de l’année reste bien présent, malgré le coup de frein encaissé cette semaine. Luc Girard, gestionnaire de portefeuille à Noël Girard Lehoux, Valeurs mobilières Desjardins, soutient que la hausse récente du prix de l’or est portée par trois vents favorables. «Le premier vent, c’est la perspective de baisse des taux des banques centrales. Le deuxième, c’est le relâchement des taux réels alors que le troisième est lié à la ‘dédollarisation’, c'est-à-dire les achats massifs d'or par les banques centrales émergentes pour réduire leur dépendance au dollar américain», explique-t-il. Il précise que lorsqu’il parle des taux réels, il s’agit des taux d’intérêt moins l’inflation. «Par exemple, si le bond du trésor américain à un an offre 4,1% d'intérêt et que l'inflation est à 2,9%, vous avez un taux réel qui est à 1,2%. Ce taux réel influence directement l'or qui, lui, ne verse aucun intérêt», dit-il. Lorsque les taux réels diminuent, il devient donc plus attrayant de détenir de l'or. «Mais cette semaine, les taux réels ont remonté, ce qui a fait perdre un peu d'éclat au métal jaune», explique-t-il. Il ajoute que la remontée est attribuable aux données américaines sur l'emploi et l'inflation qui ont été plus fortes que prévu, ce qui pourrait repousser les baisses attendues du taux directeur. L’or reste en hausse de 56% depuis janvier Malgré la correction subie cette semaine, le prix de l’once d’or reste en hausse de 56% depuis le début de 2025. «La hausse est soutenue par des facteurs structurels. Les banques centrales des pays émergents, comme la Chine, la Turquie et l'Inde achètent de l'or pour diversifier leurs réserves et aussi réduire leur dépendance au dollar américain. Ce sont des acheteurs qui sont constants, qui sont souvent même insensibles aux soubresauts des prix à court terme», dit-il. Luc Girard constate que le recul du prix de l’or a touché durement le secteur des ressources naturelles à la Bourse de Toronto, même si ce dernier reste aussi en forte hausse depuis janvier. «Quand le prix du métal grimpe, les marges des producteurs augmentent et les actions suivent le mouvement de façon parfois même décuplée. Toutefois, l'effet inverse est vrai aussi. Une petite baisse du prix de l'or peut entraîner un recul beaucoup plus marqué des titres des producteurs aurifères. Le secteur canadien des ressources naturelles est d'ailleurs un des grands gagnants de 2025 jusqu'à présent. C'est logique parce que l'or représente 74% de la valeur marchande de ce secteur», constate le gestionnaire de portefeuille. Il raconte que les investisseurs ont divers moyens d’investir dans l’or, estimant que la stratégie variera selon les objectifs recherchés. «Si votre objectif est une protection macroéconomique qui est pure, il va falloir privilégier l'or physique ou les FNB adossés au précieux métal. Si vous cherchez un effet de levier sur le cycle économique, à ce moment-là, vous pouvez aller vers les FNB de minières. Si vous êtes dans la logique de la sélection des titres, il faut absolument regarder chacune des sociétés avec leurs coûts de production, la qualité des actifs et surtout leur discipline financière», affirme-t-il. Encore le temps d’acheter l’or? Luc Girard soutient que les investisseurs qui songent à investir dans l’or ne doivent pas perdre de vue qu’il s’agit d’une valeur refuge. Selon lui, il faut donc éviter de vouloir se servir de l’or comme d’un pari spéculatif.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Revue de presse internationale
À la Une: les sanctions de Donald Trump contre le pétrole russe

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 3:56


« Les sanctions de Trump contre le secteur pétrolier russe intensifient la guerre économique », titre le New York Times, selon lequel Donald « Trump va frapper la Russie là où ça fait mal ». Un vrai revirement de la part du président américain. Selon le quotidien américain, cette décision marque « un changement de stratégie important, de la part du président américain, qui jusqu'à présent s'était abstenu de punir la Russie… » « Pourquoi Trump a atteint un point de non-retour avec [Vladimir] Poutine ?, interroge de son côté le Wall Street Journal. Pendant des mois, Trump a menacé de prendre ce style de mesures, avant d'y renoncer, car il continuait de croire qu'il pouvait négocier avec Poutine sur la guerre en Ukraine, posture qui a longtemps frustré les dirigeants politiques, aux États-Unis et en Europe. » « Mais la patience du président a fini par s'émousser », selon des responsables américains. En Espagne, El Païs estime que « le coup porté par Trump aux compagnies pétrolières russes, va perturber les calculs de Poutine visant à prolonger la guerre en Ukraine ». La presse russe, et notamment le Moskovski Komsomolets, fait sa Une sur la réponse de Vladimir Poutine, qui a qualifié ces sanctions « d'acte inamical ». Le président russe a notamment affirmé que « si la part de la Russie sur le marché mondial diminue en raison des sanctions imposées à la Russie, cela aura des conséquences néfastes, y compris pour les États-Unis. » Un vote qui fait polémique À la Une également, les réactions après le vote au Parlement israélien, la Knesset, sur la Cisjordanie du vote d'un projet de loi préliminaire visant à établir une « souveraineté israélienne » sur le territoire. Où l'on reparle de Donald Trump qui, nous dit le Times of Israel, affirme que l'État hébreu « ne fera rien avec la Cisjordanie ». « Ne vous inquiétez pas pour la Cisjordanie », a encore déclaré le président américain. Cela alors que l'administration américaine s'indigne, estimant ainsi « les Israéliens ne peuvent pas nous traiter comme si nous étions Joe Biden ». Un autre responsable américain résume ainsi la situation : « Netanyahu est sur un fil avec Donald Trump. S'il persiste, il va faire capoter l'accord sur Gaza. Et s'il le fait capoter, Donald Trump le fera capoter. ». De son côté, le journal d'opposition Haaretz juge que « le contrôle israélien de la Cisjordanie serait le pire fléau pour le pays ». Évoquant le vote de la Knesset, Haaretz estime « qu'agir ainsi, lors de la visite du vice-président JD Vance (...) revient à cracher au visage de l'administration de droite la plus pro-israélienne de tous les temps ». Conclusion d'Haaretz : « Les illusions annexionnistes doivent être stoppées dès maintenant, et l'administration Trump ne peut s'en charger seule. Israël doit y renoncer s'il souhaite ouvrir la voie à un futur accord avec les Palestiniens. » Expérimentation originale en Inde C'est Libération qui nous en parle aujourd'hui : « L'Inde expérimente pour la première fois l'ensemencement de nuages à New Delhi, pour lutter contre la pollution ». Plus précisément, « l'Inde a provoqué [jeudi]une pluie artificielle au-dessus de la capitale indienne en pulvérisant d'un avion un produit chimique, dont la nature n'a pas été précisée. Si l'essai s'avère concluant, l'opération en elle-même commencera le 29 octobre. » L'ensemencement des nuages vise « à dissiper le brouillard de pollution toxique qui enveloppe la capitale depuis plusieurs jours », précise encore le quotidien français. Toutefois, la substance chimique utilisée pour cette opération pose question. Ce peut être par exemple de « l'iodure d'argent ». De plus, précise encore Libération, « des recherches ont montré que les opérations d'ensemencement ne produisent pas toujours les résultats escomptés. »

Un air d'amérique
Guerre en Ukraine : la Russie touchée par une pénurie d'essence

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Oct 22, 2025 1:31


En Russie, le pays commence sérieusement à manquer d'essence puisque les bombardements ukrainiens se multiplient contre les installations pétrolières russes et des restrictions sont mises en place. Toutefois, le mécontentement des conducteurs grandit.Écoutez RTL autour du monde du 22 octobre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse Afrique
À la Une: la guerre des chiffres au Cameroun

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 22, 2025 4:22


Qui a remporté l'élection présidentielle du 12 octobre dernier au Cameroun ? Le sortant Paul Biya ou bien l'opposant Issa Tchiroma Bakary ? Les résultats définitifs devraient être connus dimanche ou peut-être même avant. En attendant, chacun donne les siens… En effet, rapporte le site Actu Cameroun, « après la publication des résultats de la Commission nationale de recensement des votes donnant Paul Biya vainqueur de l'élection présidentielle avec plus de 55% des voix, Issa Tchiroma Bakary réplique. L'opposant (…) assure, sur la base de la compilation des résultats de 18 départements représentant 80% de l'électorat, avoir gagné à plus de 54% ». Des Sages inféodés ? Qui a raison ? Qui a tort ? Tous « les yeux sont rivés vers un Conseil constitutionnel qui peine à gagner la confiance », relève Le Journal du Cameroun. Ce mercredi, en effet, la Haute cour va entrer en action. « Le sage Clément Atangana et les dix membres du conseil examineront la dizaine de requêtes introduites au lendemain de la clôture du vote, par des candidats ou des partis politiques. Lesquels requièrent entre autres l'annulation totale du scrutin en raison de multiples irrégularités qualifiées de graves ». Ce sera ensuite « l'étape de la proclamation des résultats du scrutin ». Toutefois, relève Le Journal du Cameroun, « depuis son entrée en matière en février 2018, la juridiction électorale a marqué l'opinion en prenant des décisions pour la plupart défavorables à l'opposition ». Et pour cause, les onze juges du Conseil sont issus « des sphères judiciaires, politiques ou universitaires qui ont, pour la plupart, un lien historique parfois étroit avec le RDPC », le parti au pouvoir. « Cependant, pointe encore le site camerounais, le Conseil constitutionnel reste incontournable, bien malgré tout. Depuis quelques jours, de nombreux appels vont en direction de cette instance, seule compétente, pour qu'elle dise la vérité telle que sortie des urnes ». Petits arrangements ? En attendant, des tractations ont eu lieu en coulisses… C'est ce que dévoile Jeune Afrique. Jeune Afrique qui croit savoir que « de discrètes négociations ont été entamées entre l'ancien ministre et le chef de l'État sortant, via des intermédiaires. C'est notamment par l'entremise du gouverneur de la région du Nord, Jean Abaté Edi'i, que le président Biya a approché Tchiroma Bakary avec une proposition audacieuse : un poste de Premier ministre. La rencontre a eu lieu à Garoua, au domicile de l'ancien ministre, en fin de semaine dernière. En échange de la primature et de la promotion de certains de ses proches dans le gouvernement et l'administration, l'opposant devait accepter de freiner sa contestation électorale. Les émissaires du pouvoir, affirme encore Jeune Afrique, auraient mis dans la balance, en échange d'une reconnaissance par l'opposant de la victoire de son adversaire, une réforme expresse du code électoral, laquelle interviendrait avant les prochaines législatives, prévues en 2026. La proposition a été appuyée par plusieurs diplomates étrangers, favorables à ce que Tchiroma Bakary saisisse cette main tendue et favorise une sortie de la crise électorale qui s'annonce ». Un « plan d'action » ? Toutefois, l'intéressé aurait refusé. « Selon les mots d'un de ses lieutenants, contacté par Jeune Afrique, Tchiroma Bakary considère cette proposition comme une tentative de “neutralisation politique“ de la part de Paul Biya. “Tout ce qu'Issa Tchiroma Bakary exige, c'est la reconnaissance de la vérité des urnes“, affirme encore ce lieutenant ». Bref, « sur le terrain, la tension reste palpable », pointe Jeune Afrique qui affirme que « le camp Tchiroma Bakary prépare un plan d'actions pour “défendre la victoire populaire“ dès la publication du verdict final par le Conseil constitutionnel, qui doit intervenir au plus tard dimanche. Des manifestations de grande ampleur pourraient être déclenchées, malgré l'interdiction de tout rassemblement public par les autorités locales ». Une vraie-fausse rupture ? WakatSéra au Burkina Faso résume la situation avec cette formule : « deux vainqueurs en attendant le Conseil constitutionnel ! » WakatSéra qui émet des doutes sur la véracité de l'opposant. Le site ouagalais rappelle en effet que « Tchiroma Bakary qui se présente aujourd'hui comme adversaire du président Biya, a été, pendant longtemps, son ministre des Transports, ensuite de la Communication et enfin, de l'Emploi et de la formation professionnelle. Sa route ne s'est séparée d'avec celui du pouvoir que quelques mois avant la présidentielle, en juin dernier. Toute chose conclut WakatSéra, qui n'a pas manqué de susciter bien des interrogations et des doutes autour de cette rupture inattendue ! »

Les Matinales de KPMG
Données personnelles & IA : leur utilisation est-elle licite ?

Les Matinales de KPMG

Play Episode Listen Later Oct 22, 2025 7:30


Radio KPMG diffuse régulièrement des chroniques consacrées à l'intelligence artificielle, pour en expliquer les caractéristiques techniques mais surtout pour éclairer les entreprises sur les enjeux opérationnels, stratégiques et règlementaires liés à ces technologies.En matière d'intelligence artificielle, la qualité des données est un sujet central. Toutefois, si par qualité, on pense souvent au triptyque « pertinence, exactitude et exhaustivité », les juristes ajoutent une 4ème exigence :  celle de la licéité de ces données, et en particulier les données à caractère personnel.Il s'agit ici d'un pan très important du droit de l'IA, qu'explore Julie Bellesort de KPMG Avocats au fil de cette nouvelle chronique.

Revue de presse Afrique
À la Une: la guerre des chiffres au Cameroun

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 22, 2025 4:22


Qui a remporté l'élection présidentielle du 12 octobre dernier au Cameroun ? Le sortant Paul Biya ou bien l'opposant Issa Tchiroma Bakary ? Les résultats définitifs devraient être connus dimanche ou peut-être même avant. En attendant, chacun donne les siens… En effet, rapporte le site Actu Cameroun, « après la publication des résultats de la Commission nationale de recensement des votes donnant Paul Biya vainqueur de l'élection présidentielle avec plus de 55% des voix, Issa Tchiroma Bakary réplique. L'opposant (…) assure, sur la base de la compilation des résultats de 18 départements représentant 80% de l'électorat, avoir gagné à plus de 54% ». Des Sages inféodés ? Qui a raison ? Qui a tort ? Tous « les yeux sont rivés vers un Conseil constitutionnel qui peine à gagner la confiance », relève Le Journal du Cameroun. Ce mercredi, en effet, la Haute cour va entrer en action. « Le sage Clément Atangana et les dix membres du conseil examineront la dizaine de requêtes introduites au lendemain de la clôture du vote, par des candidats ou des partis politiques. Lesquels requièrent entre autres l'annulation totale du scrutin en raison de multiples irrégularités qualifiées de graves ». Ce sera ensuite « l'étape de la proclamation des résultats du scrutin ». Toutefois, relève Le Journal du Cameroun, « depuis son entrée en matière en février 2018, la juridiction électorale a marqué l'opinion en prenant des décisions pour la plupart défavorables à l'opposition ». Et pour cause, les onze juges du Conseil sont issus « des sphères judiciaires, politiques ou universitaires qui ont, pour la plupart, un lien historique parfois étroit avec le RDPC », le parti au pouvoir. « Cependant, pointe encore le site camerounais, le Conseil constitutionnel reste incontournable, bien malgré tout. Depuis quelques jours, de nombreux appels vont en direction de cette instance, seule compétente, pour qu'elle dise la vérité telle que sortie des urnes ». Petits arrangements ? En attendant, des tractations ont eu lieu en coulisses… C'est ce que dévoile Jeune Afrique. Jeune Afrique qui croit savoir que « de discrètes négociations ont été entamées entre l'ancien ministre et le chef de l'État sortant, via des intermédiaires. C'est notamment par l'entremise du gouverneur de la région du Nord, Jean Abaté Edi'i, que le président Biya a approché Tchiroma Bakary avec une proposition audacieuse : un poste de Premier ministre. La rencontre a eu lieu à Garoua, au domicile de l'ancien ministre, en fin de semaine dernière. En échange de la primature et de la promotion de certains de ses proches dans le gouvernement et l'administration, l'opposant devait accepter de freiner sa contestation électorale. Les émissaires du pouvoir, affirme encore Jeune Afrique, auraient mis dans la balance, en échange d'une reconnaissance par l'opposant de la victoire de son adversaire, une réforme expresse du code électoral, laquelle interviendrait avant les prochaines législatives, prévues en 2026. La proposition a été appuyée par plusieurs diplomates étrangers, favorables à ce que Tchiroma Bakary saisisse cette main tendue et favorise une sortie de la crise électorale qui s'annonce ». Un « plan d'action » ? Toutefois, l'intéressé aurait refusé. « Selon les mots d'un de ses lieutenants, contacté par Jeune Afrique, Tchiroma Bakary considère cette proposition comme une tentative de “neutralisation politique“ de la part de Paul Biya. “Tout ce qu'Issa Tchiroma Bakary exige, c'est la reconnaissance de la vérité des urnes“, affirme encore ce lieutenant ». Bref, « sur le terrain, la tension reste palpable », pointe Jeune Afrique qui affirme que « le camp Tchiroma Bakary prépare un plan d'actions pour “défendre la victoire populaire“ dès la publication du verdict final par le Conseil constitutionnel, qui doit intervenir au plus tard dimanche. Des manifestations de grande ampleur pourraient être déclenchées, malgré l'interdiction de tout rassemblement public par les autorités locales ». Une vraie-fausse rupture ? WakatSéra au Burkina Faso résume la situation avec cette formule : « deux vainqueurs en attendant le Conseil constitutionnel ! » WakatSéra qui émet des doutes sur la véracité de l'opposant. Le site ouagalais rappelle en effet que « Tchiroma Bakary qui se présente aujourd'hui comme adversaire du président Biya, a été, pendant longtemps, son ministre des Transports, ensuite de la Communication et enfin, de l'Emploi et de la formation professionnelle. Sa route ne s'est séparée d'avec celui du pouvoir que quelques mois avant la présidentielle, en juin dernier. Toute chose conclut WakatSéra, qui n'a pas manqué de susciter bien des interrogations et des doutes autour de cette rupture inattendue ! »

Revue de presse Afrique
À la Une: un nouveau Premier ministre à Madagascar

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 21, 2025 4:20


« Un Premier ministre issu du secteur privé », pointe L'Express en première page. Herintsalama Rajaonarivelo a donc été nommé hier à la tête du gouvernement par le Président de la Refondation, Michael Randrianirina. « Son nom est connu dans les milieux économiques, précise le quotidien malgache. Il a présidé à plusieurs reprises le Groupement du patronat malgache. Jusqu'à sa nomination, il dirigeait le conseil d'administration de la BNI Madagascar, l'une des principales institutions financières du pays. (…) Sa nomination répond en partie aux revendications du mouvement GenZ, relève encore L'Express, qui réclamait un Premier ministre technocrate et sans appartenance partisane. Herintsalama Rajaonarivelo n'est affilié à aucun parti politique. Le secteur privé accueille également ce choix avec intérêt. Ses représentants espèrent un retour de la confiance entre l'État et les entreprises, ainsi qu'une relance de l'économie. Les difficultés liées à l'eau et à l'électricité sont parmi les dossiers jugés prioritaires, rappelle le quotidien malgache. (…) Le Parlement ouvre aujourd'hui sa deuxième session ordinaire, consacrée à l'examen du projet de loi de finances initiale. Le nouveau Premier ministre est donc confronté à un calendrier serré et à des attentes immédiates ». Objectif : restaurer la confiance « C'est un tournant important dans la vie politique malgache », commente Afrik.com. « En désignant un profil technocrate comme Herintsalama Rajaonarivelo, le régime semble vouloir calmer les tensions et envoyer un signal fort : celui d'une volonté d'ouverture et d'apaisement. Il s'agit également d'une tentative de restaurer la confiance entre les institutions et la jeunesse malgache, particulièrement active et mobilisée sur les enjeux de gouvernance, de transparence et d'efficacité ». Toutefois, tempère Afrik.com, « le climat politique reste tendu, malgré les signaux d'ouverture. Les mouvements citoyens, portés par une jeunesse de plus en plus vigilante et exigeante, continueront de scruter les actions du gouvernement. La transparence, l'éthique et l'efficacité seront les critères majeurs sur lesquels Rajaonarivelo  sera jugé. De nombreux défis l'attendent : redresser l'économie, améliorer les services publics, lutter contre la corruption, réformer l'administration et relancer la confiance des investisseurs, nationaux comme internationaux ». Maroc : les budgets de l'Éducation et de la Santé en hausse Au Maroc, confronté également à une forte pression de la part de la jeunesse, pas de changement au gouvernement mais des mesures budgétaires… « L'Exécutif a mis le paquet dans les secteurs sociaux, relève L'Opinion à Rabat, en mobilisant 140 milliards de dirhams, (soit 13 milliards d'euros) à l'éducation et la Santé, soit un quart de plus qu'en 2025. 27 344 postes budgétaires sont prévus afin de renforcer les ressources humaines dans les deux secteurs, soit 4500 postes supplémentaires. Le budget de la Santé augmente à lui seul de 30% pour atteindre un peu plus de 42 milliards de dirhams (4 milliards d'euros), un niveau historique jamais atteint ».  Rappelons que la génération Z marocaine, le mouvement de la jeunesse contestataire, réclamait plus de moyens justement dans ces domaines de l'éducation et de la santé. Ouverture au monde politique… Par ailleurs, dans le cadre de la réforme électorale, « le gouvernement ouvre la voie aux jeunes candidats indépendants », note Medias24. Le nouveau projet de loi, précise le site marocain, prévoit « une aide directe couvrant 75% des frais de campagne pour encourager les jeunes de moins de 35 ans à se présenter aux prochaines élections, y compris sans l'aval d'un parti politique ». Commentaire de Media24 : « c'est un tournant dans la relation entre la jeunesse et la politique. Depuis des années, les jeunes entendent les appels à s'impliquer sans que ces appels soient suivis d'effets concrets pour les séduire. (…) En autorisant les jeunes à se présenter indépendamment des partis, la réforme leur offre un nouveau canal d'expression. Mais elle pourrait aussi pousser les partis à revoir leur approche : se rapprocher de cette jeunesse, la comprendre, et lui offrir une place réelle au sein de leurs structures.». En attendant, pointe Le Monde Afrique, si le mouvement de contestation s'essouffle dans les rues, « l'expression du mal-être de la jeunesse (marocaine) n'a pas disparu. Il infuse dans les discussions en ligne, tandis que des visages commencent à se détacher dans un mouvement qui revendique ne pas avoir de leader ».

Revue de presse Afrique
À la Une: un nouveau Premier ministre à Madagascar

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Play Episode Listen Later Oct 21, 2025 4:20


« Un Premier ministre issu du secteur privé », pointe L'Express en première page. Herintsalama Rajaonarivelo a donc été nommé hier à la tête du gouvernement par le Président de la Refondation, Michael Randrianirina. « Son nom est connu dans les milieux économiques, précise le quotidien malgache. Il a présidé à plusieurs reprises le Groupement du patronat malgache. Jusqu'à sa nomination, il dirigeait le conseil d'administration de la BNI Madagascar, l'une des principales institutions financières du pays. (…) Sa nomination répond en partie aux revendications du mouvement GenZ, relève encore L'Express, qui réclamait un Premier ministre technocrate et sans appartenance partisane. Herintsalama Rajaonarivelo n'est affilié à aucun parti politique. Le secteur privé accueille également ce choix avec intérêt. Ses représentants espèrent un retour de la confiance entre l'État et les entreprises, ainsi qu'une relance de l'économie. Les difficultés liées à l'eau et à l'électricité sont parmi les dossiers jugés prioritaires, rappelle le quotidien malgache. (…) Le Parlement ouvre aujourd'hui sa deuxième session ordinaire, consacrée à l'examen du projet de loi de finances initiale. Le nouveau Premier ministre est donc confronté à un calendrier serré et à des attentes immédiates ». Objectif : restaurer la confiance « C'est un tournant important dans la vie politique malgache », commente Afrik.com. « En désignant un profil technocrate comme Herintsalama Rajaonarivelo, le régime semble vouloir calmer les tensions et envoyer un signal fort : celui d'une volonté d'ouverture et d'apaisement. Il s'agit également d'une tentative de restaurer la confiance entre les institutions et la jeunesse malgache, particulièrement active et mobilisée sur les enjeux de gouvernance, de transparence et d'efficacité ». Toutefois, tempère Afrik.com, « le climat politique reste tendu, malgré les signaux d'ouverture. Les mouvements citoyens, portés par une jeunesse de plus en plus vigilante et exigeante, continueront de scruter les actions du gouvernement. La transparence, l'éthique et l'efficacité seront les critères majeurs sur lesquels Rajaonarivelo  sera jugé. De nombreux défis l'attendent : redresser l'économie, améliorer les services publics, lutter contre la corruption, réformer l'administration et relancer la confiance des investisseurs, nationaux comme internationaux ». Maroc : les budgets de l'Éducation et de la Santé en hausse Au Maroc, confronté également à une forte pression de la part de la jeunesse, pas de changement au gouvernement mais des mesures budgétaires… « L'Exécutif a mis le paquet dans les secteurs sociaux, relève L'Opinion à Rabat, en mobilisant 140 milliards de dirhams, (soit 13 milliards d'euros) à l'éducation et la Santé, soit un quart de plus qu'en 2025. 27 344 postes budgétaires sont prévus afin de renforcer les ressources humaines dans les deux secteurs, soit 4500 postes supplémentaires. Le budget de la Santé augmente à lui seul de 30% pour atteindre un peu plus de 42 milliards de dirhams (4 milliards d'euros), un niveau historique jamais atteint ».  Rappelons que la génération Z marocaine, le mouvement de la jeunesse contestataire, réclamait plus de moyens justement dans ces domaines de l'éducation et de la santé. Ouverture au monde politique… Par ailleurs, dans le cadre de la réforme électorale, « le gouvernement ouvre la voie aux jeunes candidats indépendants », note Medias24. Le nouveau projet de loi, précise le site marocain, prévoit « une aide directe couvrant 75% des frais de campagne pour encourager les jeunes de moins de 35 ans à se présenter aux prochaines élections, y compris sans l'aval d'un parti politique ». Commentaire de Media24 : « c'est un tournant dans la relation entre la jeunesse et la politique. Depuis des années, les jeunes entendent les appels à s'impliquer sans que ces appels soient suivis d'effets concrets pour les séduire. (…) En autorisant les jeunes à se présenter indépendamment des partis, la réforme leur offre un nouveau canal d'expression. Mais elle pourrait aussi pousser les partis à revoir leur approche : se rapprocher de cette jeunesse, la comprendre, et lui offrir une place réelle au sein de leurs structures.». En attendant, pointe Le Monde Afrique, si le mouvement de contestation s'essouffle dans les rues, « l'expression du mal-être de la jeunesse (marocaine) n'a pas disparu. Il infuse dans les discussions en ligne, tandis que des visages commencent à se détacher dans un mouvement qui revendique ne pas avoir de leader ».

24H Pujadas - Les partis pris
Les Partis Pris : "Nicolas Sarkozy déchaîne les passions", "Budget : députés, soyez raisonnables !" et "ONU, la campagne de la honte"

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later Oct 20, 2025 21:48


On sait que Nicolas Sarkozy a été reçu discrètement à l'Élysée et qu'Emmanuel Macron a expliqué qu'il était normal de le recevoir, sur le plan humain. Toutefois, Ruth Elkrief se dit que son incarcération suscite beaucoup de réactions, de commentaires qui déchaînent les passions. Les députés débattent depuis ce lundi matin sur le budget 2026, marqué par quatorze milliards d'euros supplémentaires. Alors que la note de la France a été dégradée par l'agence Standard & Poor's de AA- à AA+. François Lenglet les convie à être raisonnables. L'affiche de la campagne de communication d'ONU Femmes, pour marquer le 25e anniversaire de la résolution 1325 sur les femmes, la paix et la sécurité, a déclenché la colère d'Abnousse Shalmani. Elle montre des femmes portant exclusivement de la burqa. On ne les reconnaît pas. Elles n'ont pas d'individualité, donc pas d'existence. Autant dire que ce sont des fantômes ! Du lundi au vendredi, à partir de 18h, Marie-Aline Meliyi apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le Nouvel Esprit Public
Qu'attendent les Français des hommes politiques ?

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Oct 19, 2025 63:11


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 17 octobre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.QU'ATTENDENT LES FRANÇAIS DES HOMMES POLITIQUES ?Après la nouvelle nomination de Sébastien Lecornu à Matignon le 10 octobre, 56 % Français ne souhaitaient pas que l'une des motions de censure déposées par La France insoumise et le Rassemblement national soit votée, selon une enquête "L'Opinion en direct" menée par Elabe pour BFMTV, publiée mercredi. Ils ont été exaucés, avec le rejet des deux motions de censure jeudi matin. Le Premier ministre Sébastien Lecornu, a annoncé dans sa déclaration de politique générale qu'il proposerait au Parlement la suspension de la réforme de 2023 sur les retraites « jusqu'à l'élection présidentielle ». Selon le sondage Elabe, 67 % des Français sont pour cette suspension et 29 % s'y disent même « très favorables » et 38% « plutôt favorables ». 33 % des Français sont contre cette suspension, dont 13 % de Français qui se disent « très opposés » à cette annonce du chef du gouvernement. Toutefois, 64 % des Français sont mécontents de la composition du gouvernement et 51 % des personnes interrogées sont même favorables à une dissolution et à de nouvelles élections législatives.Dans la perspective de l'élection présidentielle de 2027, Jordan Bardella et Marine Le Pen se maintiennent en tête des personnalités suscitant le plus de satisfaction si elles remportaient l'élection présidentielle (33 % dans les deux cas), selon le baromètre politique Ipsos bva-CESI École d'ingénieurs pour La Tribune Dimanche. Pour la première fois, la troisième place du podium est occupée par une personnalité du même bord : Marion Maréchal, avec 24 % des Français qui seraient satisfaits. Cette progression de Marion Maréchal dans le classement s'explique par une baisse importante pour les autres personnalités, situées à droite et au centre, comme Bruno Retailleau qui enregistre une forte baisse (20 %, -7 points en un mois). Au centre, on observe aussi des baisses importantes pour Edouard Philippe (22 %, -3 points), Gabriel Attal (19 %, -5 points) et Gérald Darmanin (19 %, -5 points). Le pouvoir d'achat demeure la première préoccupation des Français (50 %, -1 point), devant l'avenir du système social, cité par 44 %. La préoccupation pour l'avenir du système social progresse de 3 points en un mois et de 9 points depuis juillet. 88 % des Français sont pessimistes sur la situation économique du pays et 67 % sur leur propre situation économique. Ils ont notamment le sentiment que la situation du pouvoir d'achat va se détériorer (78 %), tout comme celle du niveau de la dette publique (77 %) ou encore du niveau de la fiscalité (70 %).Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Salvatore Gentile
Le ministère prophétique - Chapitre 3 - L'EXERCICE DU PROPHETIQUE 1

Salvatore Gentile

Play Episode Listen Later Oct 18, 2025 90:44


Les prophéties que reçoivent les prophètes déterminent le niveau et sa hiérarchie prophétique y compris son enseignement. Il y a des degrés dans la prophétie. Nous les verrons ensemble. 1 Corinthiens 12:11 PDV2017 « Mais tout cela, c'est le seul et même Esprit Saint qui le rend possible. Il distribue ses dons à chacun comme il veut. » ✔ Si Dieu te donne une localité à gérer prophétiquement, il ne faut pas quitter cette limite car c'est en fonction de l'onction que Dieu donne la mission, car l'onction est notre protection ; ✔ Toutefois, le ministère prophétique commence toujours par des visions et paroles de connaissance en fonction de l'école que tu évolues (voyance ou Visions) ; ✔ Tout prophète n'est pas appelé à défier les prophètes de Baal. Si Elie l'a fait c'est parce que ça faisait partie de sa mission. Le prophète est celui qui communique la pensée de Dieu aux hommes et sa pensée se trouve dans sa parole car à chaque époque et période. 3.2 L'AUDACE PROPHÉTIQUE Qualité de l'âme, qui incite à accomplir des actions difficiles, à prendre des risques pour réussir une entreprise considérée comme impossible. Que Dieu vous bénisse abondamment !

Revue de presse internationale
À la Une: le retour à Gaza des Palestiniens emprisonnés en Israël

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Oct 18, 2025 3:57


C'est un article du Monde intitulé : « Le choc des Palestiniens renvoyés à Gaza après leur libération. » « Les centaines de Palestiniens relâchés dans le cadre de la première phase de l'accord Trump », précise le quotidien français, « ont découvert l'ampleur des destructions infligées à l'enclave côtière. Certains d'entre eux, croyant retrouver leurs proches, ont appris leur mort sous les bombardements ». Le Monde a ainsi pu joindre Haitham Salem, « qui se faisait une joie de retrouver son épouse et leurs trois enfants à Gaza (…) Mais à la descente du bus ramenant les prisonniers dans l'enclave, lundi dernier, Haitham a découvert que tous les quatre ont été tués le 9 septembre, dans un bombardement israélien. » « Vendredi », poursuit le Monde, « sa fille Layane aurait fêté ses deux ans. Il lui avait confectionné en prison un bracelet avec des morceaux de pain séché ». À lire aussiCessez-le-feu à Gaza: entre joie et déception, le retour de 88 détenus palestiniens à Ramallah Aspergés de gaz Également libéré, Anis Barhouma, 30 ans. « Au bout du fil », raconte le quotidien français, « sa voix chevrotante fait penser à celle d'une personne âgée. » Anis Barhouma parle de ses geôliers. « Ils nous disaient : « il n'y a plus de Gaza, c'est terminé. On a exterminé tout le monde. Ça nous terrorisait, on n'en dormait pas de la nuit ». Il raconte aussi les sévices : « ils se sont acharnés sur nous. Ils nous ont aspergés de gaz, même les vieux, puis ils nous ont laissé menottés au sol pendant des heures ». À lire aussiGaza: faim, entrave, torture... les otages du Hamas racontent leurs terribles conditions de détention Trente ans de prison À la Une également, l'épilogue provisoire, car un appel est en cours, d'un fait divers qui a passionné la France. Hier, Cédric Jubillar, accusé d'avoir tué son épouse en décembre 2020, a été condamné à 30 ans de prison. Pourtant, il n'a jamais avoué, et le corps de Delphine, sa femme, n'a jamais été retrouvé.  Mais tout ou presque le désignait coupable. « Delphine », titre le Parisien, « l'histoire d'une disparition désormais reconnue comme un féminicide ». Maître Laurent de Caunes, avocat de l'un des frères de Delphine, exprime « le sentiment du devoir accompli », « Delphine est morte », dit-il, « c'est un drame, la condamnation de son meurtrier ne suscite aucune satisfaction, mais c'est l'ordre naturel des choses. Il a commis un crime, il faut qu'il le paie ». À lire aussiFrance: Cédric Jubillar condamné à 30 ans de réclusion pour le meurtre de son épouse Le Monde, de son côté, remarque « que la main de la cour et des jurés n'a pas tremblé ». « Ce verdict », ajoute le quotidien, dit « qu'au terme de quatre semaines de débats, une majorité d'au moins sept voix – sur les six jurés citoyens et les trois magistrats professionnels composant la cour - a considéré que l'affaire Jubillar n'était qu'un tragique, mais ordinaire meurtre conjugal de plus. Et qu'un faisceau d'indices peut constituer une preuve suffisante ». Une affaire qui n'est toutefois pas totalement close, car l'accusé a fait appel de son jugement.   Deux millions d'emplois menacés « Un projet de loi américain sur les centres d'appels menace le boom de l'externalisation aux Philippines », nous apprend le South China Morning Post, selon lequel « près de 2 millions d'emplois philippins sont en jeu ». En effet, précise le quotidien anglophone, « les législateurs américains ont dévoilé en juillet un projet de loi (…) destiné à dissuader les entreprises américaines de délocaliser leurs activités de dépannage des clients ». Ainsi, « les entreprises américaines disposant de centres d'appels à l'étranger ne pourront plus bénéficier de subventions fédérales. » Toutefois, selon l'ambassadeur des Philippines à Washington, José Manuel Romualdez, « Manille travaille dur avec ses amis du Congrès américain pour exempter les Philippines des restrictions ». Mince espoir, donc, pour les Philippins qui travaillent dans les centres d'appel et dont la tâche est aussi menacée par l'intelligence artificielle. Autant dire que nombre d'entre eux sont assis sur un siège éjectable.  

Revue de presse Afrique
À la Une: prestation de serment à Madagascar

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 17, 2025 3:55


C'est ce matin que le colonel Randjianirina a été investi président de la Refondation de la République de Madagascar à Antananarivo. Sous l'œil critique de la presse malgache, qui ne cache pas ses interrogations, si ce n'est son pessimisme. « À l'allure où vont les choses, estime l'Express de Madagascar, le courage et la volonté de la GenZ (…) risquent d'être vains (...) outre les revendications sur l'eau et l'électricité, la GenZ voulait changer tout le système politique et la gestion du pays. Or, il est clair qu'elle ne dirige plus la manœuvre et est en train de se faire doubler par les politiciens et les syndicats. La GenZ doit être le leader des décisions et des négociations avec les membres de la Refondation de la République de Madagascar. Toutefois, c'est loin d'être le cas. » Mais rien n'est perdu. C'est en tout cas le point de vue de Madagascar Tribune, selon laquelle « il n'est pas trop tard ». « La Gen Z, forte de ses dernières orientations, doit arriver à parler d'une voix forte et cohérente sur les exigences de sa feuille de route et agir en « garde-fous », car ce n'est pas ce qui manque dans le contexte actuel », ironise Madagascar Tribune. Le journal estime ainsi « que la Gen Z doit agir comme une balise permanente et un lanceur d'alerte s'il n'y a pas de véritable amélioration des pratiques politiques, ou bien encore en cas de dérives et dérapages ». Quelle légitimité ? « La marge de manœuvre de la Refondation de la République de Madagascar, estime ainsi l'Express, semble limitée, entre le désir de tenir les promesses et les revendications sociales des manifestants et les contraintes politiques de toutes parts ». Le journal craint que « l'on retombe fatalement dans les erreurs de 2009 », année lors de laquelle Andry Rajoelina prit le pouvoir. Madagascar Tribune s'interroge, de son côté, expliquant que « l'une des pages Facebook les plus suivies à Madagascar s'est longtemps appelé Tout Sauf Andry Rajoelina ». « Cette posture était légitime en raison des abus du clan politico-mafieux au pouvoir. La question qui se pose maintenant est de réfléchir sur ce "tout" : cela veut-il dire n'importe qui en termes de personnalités, et n'importe quoi en termes de processus ? », précise le journal.  Livre Blanc « C'est hier, que le président Bassirou Dimaye Faye a reçu au Palais de la République le livre blanc sur le massacre de Thiaroye, survenu le 1er décembre 1944 » relate Sénégo. Pour rappel, des tirailleurs africains qui réclamaient leurs soldes de démobilisation ont été massacrés par l'armée française le 1er décembre 1944. Et pour Bassirou Diomaye Faye, précise Dakar Matin, « le Livre Blanc est une étape décisive dans la réhabilitation de la vérité historique ». Toutefois, le président sénégalais a fait part « d'une certaine amertume concernant la coopération attendue de la République française dont la mise à disposition des archives n'a pas toujours été à la hauteur de nos espérances ». Il a par ailleurs « validé la poursuite d'une fouille archéologique sur tous les sites susceptibles d'abriter une fosse commune », précise le Soleil. Il faut dire que 81 ans plus tard, il n'y a pas de consensus entre la France et le Sénégal sur le nombre de victimes de ces massacres. Le Sénégal estime les victimes beaucoup plus nombreuses que ce que reconnaît la France. 

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Qu'est-ce qu'une donation simple ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Oct 17, 2025 2:10


En droit français, la donation simple est l'acte par lequel une personne, appelée le donateur, transmet de son vivant et gratuitement la propriété d'un bien à une autre personne, le donataire. C'est une manière de partager son patrimoine avant son décès, tout en respectant des règles précises prévues par le Code civil. Contrairement à un héritage, qui ne prend effet qu'au moment du décès, la donation produit ses effets immédiatement.Un acte formel et irrévocableLa donation simple nécessite un acte notarié lorsqu'elle concerne un bien immobilier, un portefeuille d'actions ou une somme d'argent importante. Ce formalisme garantit la transparence de la démarche et protège les deux parties. Le donateur doit être majeur, sain d'esprit et libre de sa décision. Une fois la donation faite, elle est en principe irrévocable : le donateur ne peut plus revenir en arrière, sauf en cas d'ingratitude grave du donataire (violences, injures, refus de soins, etc.) ou si une condition expresse de révocation a été prévue.Une avance sur héritageLa donation simple est souvent considérée comme une avance sur la succession. Cela signifie que le bien donné sera pris en compte lors du partage final entre les héritiers. On dit alors que la donation est “rapportable” : elle sera ajoutée fictivement au patrimoine du défunt pour garantir une répartition équitable entre les enfants.Toutefois, il est possible de faire une donation “hors part successorale”, c'est-à-dire au profit exclusif d'un bénéficiaire. Dans ce cas, le don ne sera pas pris en compte dans la succession, à condition de respecter la “réserve héréditaire” — la part minimale qui revient obligatoirement aux héritiers directs (enfants, conjoint survivant).Quels biens peuvent être donnés ?Presque tout peut faire l'objet d'une donation : somme d'argent, bien immobilier, meubles, actions, parts sociales ou même œuvre d'art. Il existe aussi des “donations manuelles”, simples remises de la main à la main (comme un chèque ou un bijou), qui ne nécessitent pas de notaire mais doivent être déclarées à l'administration fiscale.Fiscalité et abattementsChaque donation bénéficie d'un abattement fiscal en fonction du lien entre donateur et donataire. Par exemple, un parent peut donner jusqu'à 100 000 euros à chaque enfant tous les 15 ans sans payer de droits. Au-delà, un barème progressif de taxation s'applique.Ainsi, la donation simple constitue un outil de transmission souple et fiscalement avantageux, à condition d'en maîtriser les règles et les conséquences successorales. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Revue de presse internationale
À la Une: le Hamas exécute ses rivaux dans la bande de Gaza et réaffirme son pouvoir

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Oct 17, 2025 3:59


C'est une information rapportée ce matin par le Times. Le quotidien britannique annonce « qu'après le retrait israélien, le Hamas tue ses rivaux et reprend le contrôle du territoire (…) la guerre est peut-être terminée, mais le Hamas mène un combat d'arrière-garde sanglant pour obtenir la paix ». « Pour les Palestiniens, les évènements des sept derniers jours ont fait naître une nouvelle menace, faisant planer le spectre d'une guerre civile. La violence interne, le chaos et l'anarchie règnent désormais là où les forces israéliennes se sont retirées »poursuit le Times. Parmi les images qui ont le plus marqué, ces derniers jours, celles de « combattants du Hamas, ouvrant le feu sur des rivaux palestiniens agenouillés au milieu d'une rue bondée (…) parmi les personnes exécutées figuraient les membres d'un clan, la famille Doghmosh, rivale de longue date, des militants islamistes. »  « Même maintenant, après le cessez-le-feu, je ne me sens absolument pas en sécurité », témoigne un jeune homme de Khan Younès, alors qu'un autre habitant de la bande de Gaza, assure « que ceux que le Hamas a exécutés étaient corrompus, peut-être des collaborateurs ou des voleurs. Au moins, dit-il, le Hamas essaie de reprendre le contrôle et de mettre fin au chaos ». « La paix en Ukraine viendra-t-elle après Gaza ? »  Question posée par die Welt. « Trump, précise le journal allemand, souhaite profiter de son succès au Moyen -Orient pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Kiev l'espère également ». Le président américain, qui doit recevoir aujourd'hui Volodymyr Zelensky, a annoncé une prochaine rencontre avec Vladimir Poutine, d'ici à deux semaines, à Budapest. Au cœur des négociations désormais, l'éventuelle livraison à l'Ukraine de missiles Tomahawk américains, explique le Guardian. «Trump, nous dit le quotidien britannique, a laissé entendre à plusieurs reprises, qu'il pourrait livrer ces missiles, capables de frapper Moscou avec des munitions précises et destructrices ».  « Toutefois, a ajouté récemment le président américain, nous aussi nous en avons besoin, donc je ne sais pas ce que nous pouvons faire à ce sujet ». Une petite phrase qui n'a pas échappé au Moskovski Komsomolets, à Moscou, qui s'exclame ainsi : « Trump a déclaré qu'ils avaient besoin de missiles Tomahawk pour les États-Unis, et non pour les envoyer à Kiev ». En Ukraine, le Kiev Post n'appuie toutefois pas particulièrement l'utilisation des Tomahawk, estimant que l'armée ukrainienne ne serait pas véritablement à même de les utiliser, notamment parce que « l'option de lancements de Tomahawk depuis la mer est hautement improbable » pour des raisons techniques. Sébastien Lecornu provisoirement hors de danger Sébastien « Lecornu échappe à la censure, mais reste sous la menace du Parti Socialiste » titre le Figaro, qui ajoute : « le Premier ministre a obtenu un sursis à l'Assemblée, qui n'a pas adopté les deux motions de censures examinées hier ». Mais cela ne fait pas le bonheur du quotidien conservateur. « Sur le champ de bataille politique », estime l'éditorialiste Yves Thréard, « Sébastien Lecornu et son gouvernement ont sauvé leur peau, mais pour combien de temps ? Ils risquent fort désormais d'être les otages de la soixantaine de députés PS à qui ils doivent leur survie ». Libération, de son côté, accorde une « motion passable » pour Lecornu. « Il a manqué 18 voix seulement à La France Insoumise pour faire passer sa motion, hier, à l'Assemblée ». « Le premier ministre dispose désormais d'une semaine de répit, avant de replonger dans l'enfer budgétaire », ajoute le quotidien de gauche, selon lequel « le Parlement s'offre donc quelques semaines au moins de stabilité a priori et va, enfin, pouvoir entamer sa session après avoir été quasiment à l'arrêt technique depuis la mi-juillet ».

Gestionnaires en action Podcast
S1E273: Constellation Software : une baisse de 27% qui n'inquiète pas François Rochon

Gestionnaires en action Podcast

Play Episode Listen Later Oct 17, 2025 7:00


GESTIONNAIRES EN ACTION. L'emblématique dirigeant de Constellation Software (CSU, 3855,64$), Mark Leonard, a annoncé qu'il quittait son poste de PDG de la société le 25 septembre dernier avec effet immédiat, invoquant des raisons personnelles. François Rochon, président et gestionnaire de portefeuille à Giverny Capital, a souvent vanté les qualités de Mark Leonard au fil des ans, lui qui est actionnaire de Constellation Software depuis 11 ans. Il soutient que l’entreprise reste un bon titre à détenir en portefeuille malgré le changement récent à la haute direction. «L'entreprise a une très grande profondeur. Elle a beaucoup de divisions très autonomes. Ça a toujours été géré de manière très décentralisée. Je ne pense pas que le changement de PDG va affecter la performance de Constellation Software à court terme», dit-il. À son avis, Mark Miller était le candidat logique pour succéder à Mark Leonard, puisqu’il fait partie de l’équipe de direction de la société depuis 30 ans. «Il était le président d'une des premières entreprises acquises par Constellation en 1995. C’est donc une suite logique. C'est sûr que j'ai une grande admiration pour Mark Leonard, mais son départ n’est pas négatif au point de nous pousser à vendre nos actions», affirme-t-il. Il souligne que Constellation Software a maintenu un rythme de croissance du bénéfice par action d'à peu près 20% par année. «Ça a été vraiment une performance phénoménale. Comparé à d'autres entreprises, dont la croissance est souvent moins durable, celle de Constellation repose en grande partie sur des revenus récurrents», précise-t-il. Une baisse de 27% peu inquiétante Le titre de Constellation Software a reculé d’environ 6% depuis l’annonce du départ du PDG, qui conserve toutefois un siège au conseil d’administration de l’entreprise. Toutefois, le recul depuis son plus récent sommet de 5300$ atteint 27%, lui qui valait environ 3855$ cette semaine. François Rochon ne s’en fait pas avec l’ampleur de la baisse. «Vous savez, j'ai vu neiger et des baisses de 25% à 30%, c'est quasi normal dans presque chaque société qu'on va posséder à très long terme», raconte-t-il. Selon lui, le ratio cours/bénéfice du titre à son sommet était assez élevé, ce qui peut expliquer le retour à la normale. Il reste que le recul de la valeur de l'action, alors que la Bourse de Toronto fait très bien cette année, peut soulever des questions. François Rochon soutient que la performance du S&P/TSX depuis le début de l’année n’est pas liée à celle de Constellation Software, mais plus à trois facteurs : la bonne tenue des titres bancaires et aurifères, sans oublier celle de Shopify (SHOP, 220,10$). *Le balado «Gestionnaires en action» a reçu un honneur, étant reconnu en juin dernier dans le Top 100 des meilleurs balados sur les marchés financiers en ligne par la société américaine Million Podcasts.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Revue de presse Afrique
À la Une: prestation de serment à Madagascar

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 17, 2025 3:55


C'est ce matin que le colonel Randjianirina a été investi président de la Refondation de la République de Madagascar à Antananarivo. Sous l'œil critique de la presse malgache, qui ne cache pas ses interrogations, si ce n'est son pessimisme. « À l'allure où vont les choses, estime l'Express de Madagascar, le courage et la volonté de la GenZ (…) risquent d'être vains (...) outre les revendications sur l'eau et l'électricité, la GenZ voulait changer tout le système politique et la gestion du pays. Or, il est clair qu'elle ne dirige plus la manœuvre et est en train de se faire doubler par les politiciens et les syndicats. La GenZ doit être le leader des décisions et des négociations avec les membres de la Refondation de la République de Madagascar. Toutefois, c'est loin d'être le cas. » Mais rien n'est perdu. C'est en tout cas le point de vue de Madagascar Tribune, selon laquelle « il n'est pas trop tard ». « La Gen Z, forte de ses dernières orientations, doit arriver à parler d'une voix forte et cohérente sur les exigences de sa feuille de route et agir en « garde-fous », car ce n'est pas ce qui manque dans le contexte actuel », ironise Madagascar Tribune. Le journal estime ainsi « que la Gen Z doit agir comme une balise permanente et un lanceur d'alerte s'il n'y a pas de véritable amélioration des pratiques politiques, ou bien encore en cas de dérives et dérapages ». Quelle légitimité ? « La marge de manœuvre de la Refondation de la République de Madagascar, estime ainsi l'Express, semble limitée, entre le désir de tenir les promesses et les revendications sociales des manifestants et les contraintes politiques de toutes parts ». Le journal craint que « l'on retombe fatalement dans les erreurs de 2009 », année lors de laquelle Andry Rajoelina prit le pouvoir. Madagascar Tribune s'interroge, de son côté, expliquant que « l'une des pages Facebook les plus suivies à Madagascar s'est longtemps appelé Tout Sauf Andry Rajoelina ». « Cette posture était légitime en raison des abus du clan politico-mafieux au pouvoir. La question qui se pose maintenant est de réfléchir sur ce "tout" : cela veut-il dire n'importe qui en termes de personnalités, et n'importe quoi en termes de processus ? », précise le journal.  Livre Blanc « C'est hier, que le président Bassirou Dimaye Faye a reçu au Palais de la République le livre blanc sur le massacre de Thiaroye, survenu le 1er décembre 1944 » relate Sénégo. Pour rappel, des tirailleurs africains qui réclamaient leurs soldes de démobilisation ont été massacrés par l'armée française le 1er décembre 1944. Et pour Bassirou Diomaye Faye, précise Dakar Matin, « le Livre Blanc est une étape décisive dans la réhabilitation de la vérité historique ». Toutefois, le président sénégalais a fait part « d'une certaine amertume concernant la coopération attendue de la République française dont la mise à disposition des archives n'a pas toujours été à la hauteur de nos espérances ». Il a par ailleurs « validé la poursuite d'une fouille archéologique sur tous les sites susceptibles d'abriter une fosse commune », précise le Soleil. Il faut dire que 81 ans plus tard, il n'y a pas de consensus entre la France et le Sénégal sur le nombre de victimes de ces massacres. Le Sénégal estime les victimes beaucoup plus nombreuses que ce que reconnaît la France. 

Un neuf trois Soleil !
Espaces publics, quotidiens ou artistiques : quelle place nos villes font-elles aux tout-petits ?

Un neuf trois Soleil !

Play Episode Listen Later Oct 16, 2025 6:26


Sortir avec les enfants est une nouvelle injonction, chargée de représentations conflictuelles. Les parents exercent une certaine « pression » sur le fait de sortir. Les enfants eux-mêmes manifestent beaucoup d'enthousiasme à sortir. Toutefois, cette idée entre en conflit avec le terrain. Tout d'abord, la météo entraîne une restriction des pratiques. La pluie est un paramètre prohibitif pour sortir dans neuf cas sur dix, et il en va de même pour le vent et le froid.

Un neuf trois Soleil !
Espaces publics, quotidiens ou artistiques : quelle place nos villes font-elles aux tout-petits ?

Un neuf trois Soleil !

Play Episode Listen Later Oct 16, 2025 9:23


Mathilde nous montre une carte des zones d'accessibilité aux espaces verts dans Paris. De prime abord, on peut reconnaitre une offre suffisante de parcs et jardins, sur le plan quantitatif. Toutefois, on relève un certain nombre de problèmes : manque de jeux adaptés aux enfants de moins de trois ans dans les espaces verts et disparité dans le niveau d'équipements destinés à la petite enfance dans les parcs.

RTL Midi
Rendez-vous chez l'ophtalmologue : les délais d'attente ont-ils vraiment baissé ?

RTL Midi

Play Episode Listen Later Oct 16, 2025 2:56


Le nombre d'ophtalmologues a baissé de 7% en 20 ans, mais pourtant, le temps d'attente pour avoir un rendez-vous est en baisse. Toutefois, cela dépend des régions.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Un neuf trois Soleil !
Espaces publics, quotidiens ou artistiques : quelle place nos villes font-elles aux tout-petits ?

Un neuf trois Soleil !

Play Episode Listen Later Oct 16, 2025 7:26


Le Jardin d'Émerveille (Parc de la Poudrerie) et le Maquis d'Émerveille (butte Montmartre) ont un « rituel » similaire : le public est accueilli dehors avant d'entrer. Les portes du Jardin sont fermées. Toutefois, elles laissent passer de la musique et des bribes de ce qui se passe à l'intérieur. Ce moment est aussi important que la séance, car il permet aux enfants de rêver, de mûrir le désir d'entrer, ils construisent ainsi un imaginaire. Lorsque les portes s'ouvrent, l'émerveillement est possible parce que les enfants sont habités par des rêves. L'émerveillement est fondamental car c'est ce qui fonde notre relation au monde. Vincent rapporte les mots d'une penseuse de l'écosophie : « Le monde ne tient que par des relations d'amour » ; c'est le souci d'autrui qui fait que les êtres sont liés les uns aux autres. Pour Vincent, notre société contemporaine est régie par une culture de domination éminemment toxique. Il faudrait revenir à ce que nous sommes fondamentalement : des êtres d'amour. Un enfant ne peut pas grandir sans amour. Ce que l'on doit réactiver c'est une culture du soin et de la relation.

L'Edito Politique
Motion de censure : quelle est la position du groupe Les Républicains ?

L'Edito Politique

Play Episode Listen Later Oct 16, 2025 3:27


Officiellement, elle est de ne pas voter la censure. Toutefois, il y a un grand contraste entre les députés LR et le reste du parti. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'Edito Politique
Suspension de la réforme des retraites : peut-on parler de victoire pour Sébastien Lecornu ?

L'Edito Politique

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 3:21


À la suite de cette décision, la censure semble s'éloigner pour le Premier ministre. Toutefois, s'agit-il d'un succès de longue durée ou est-ce un simple moment de répit ? Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Basium
[REDIFFUSION] Épisode 3 : une splendide cicatrice

Basium

Play Episode Listen Later Oct 14, 2025 38:51


[REDIFFUSION]Le message d'Anne est tellement beau et tellement empouvoirant, que nous avons voulu, en ce mois d'Octobre Rose, vous le rediffuser. Oui parler de maladie ça fait peur, mais croyez-moi, je crois que vous ne trouverez pas plus lumineux que le témoignage d'Anne, qui lui est plein de vie.N'oubliez pas de vous faire dépister

L’invité de l’économie
« Il y a un sentiment d'inquiétude chez les patrons à propos des chances de succès de leurs entreprises en France » déplore Marie Guillemot

L’invité de l’économie

Play Episode Listen Later Oct 13, 2025 9:32


La PDG de KPMG revient sur son étude publiée au sujet du niveau de confiance des chefs d'entreprises à l'échelle mondiale. En France, face à la crise politique, domine un profond sentiment d'inquiétude de la part de ces patrons quant à leurs chances de succès dans leur pays. Toutefois, ce ne sont pas les patrons français qui sont les plus pessimistes. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le condensé des Amateurs de sports
«Je serais pas surpris que Bolduc marque 30 buts! » -Stéphane Waite

Le condensé des Amateurs de sports

Play Episode Listen Later Oct 11, 2025 40:22


Dans cet épisode du Premier Trio, Alexandre Pratt, Stéphane Waite et Tony Marinaro livrent leurs premières impressions sur le début de saison du Canadien de Montréal, alors que l’équipe affiche un rendement encourageant après ses premiers matchs. Alexandre Pratt se montre satisfait de constater que la production offensive ne repose pas uniquement sur le premier trio. Toutefois, il s’interroge sur la performance de Patrik Laine à cinq contre cinq, un joueur dont le trio n’a généré que très peu de chances de marquer depuis le début de la saison. Il note également que le jeune gardien Jakub Dobeš, malgré quelques excès d’enthousiasme dans son style, parvient à faire le travail efficacement. Pratt soulève aussi une question intrigante : entre Zachary Bolduc, Patrik Laine et Juraj Slafkovsky, qui terminera la saison avec le plus grand nombre de buts? Son instinct le pousse à croire que ce sera Bolduc. Tony Marinaro, de son côté, reconnaît les difficultés de Laine à s’intégrer dans la dynamique actuelle de l’équipe, évoquant un manque de chimie avec certains coéquipiers. Selon lui, Laine est un joueur habitué à contourner le jeu plutôt qu’à s’imposer. Contrairement à Pratt, il demeure prudent face à la production de Bolduc en début de saison et mise plutôt sur Laine pour finir en tête parmi les trois. Il souligne également le rendement solide de Brendan Gallagher, qu’il considère comme un élément moteur dans ce début de campagne. Stéphane Waite partage une perspective technique en ce qui concerne Lane Hutson, qu’il juge moins dominant que la saison précédente, sans toutefois remettre en cause son potentiel. Il insiste sur le fait que Laine doit être utilisé de manière optimale sur la première unité en avantage numérique, où son tir représente un véritable atout. Waite s’attarde également au cas de Jakub Dobeš, qu’il voit possiblement émerger comme gardien numéro un à court terme. Il fait d’ailleurs un parallèle intéressant avec l’éclosion d’Antti Niemi à Chicago, à une époque où il était lui-même entraîneur des gardiens. Concernant la course aux buts, Waite penche lui aussi pour Bolduc et rappelle que Kapanen, souvent perçu comme un choix de profondeur, a tout de même été sélectionné au deuxième tour. Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée

Gestionnaires en action Podcast
S1E272: Bourse : pas de bulle de l'intelligence artificielle, mais…

Gestionnaires en action Podcast

Play Episode Listen Later Oct 10, 2025 6:57


GESTIONNAIRES EN ACTION. On lit à gauche et à droite, depuis quelques mois, que les marchés boursiers sont entrés dans une bulle de l’intelligence artificielle. Marc L’Écuyer, gestionnaire de portefeuille à Cote 100, soutient qu’il est très difficile d’affirmer que c’est bel et bien le cas. «Quand on regarde les performances des géants américains de la technologie, leur rentabilité ne provient pas actuellement de l'intelligence artificielle (IA). Chaque entreprise a des créneaux dans lesquels elle génère une rentabilité très élevée. Peut-être à l'exception de Nvidia (NVDA, 192,57$US) dont la performance est étroitement liée à l’IA», dit-il. Il ajoute que les investissements massifs dans les centres de données ne signifient pas nécessairement que le secteur de l’IA est dans une bulle, à condition que leur capacité soit utilisée rapidement. «Une chose est certaine, c'est qu’on parle de dizaines, voire de centaines de milliards de dollars en investissements. On peut se demander s’il y a un peu trop d'investissements dans le secteur en ce moment. De là à parler de bulle, quand on regarde les géants technologiques, j'ai des doutes», analyse-t-il. Toutefois, le gestionnaire de portefeuille constate que des entreprises qui sont moins développées ou qui sont à un stade plus précoce de leur existence arrivent à obtenir des financements très importants. « Là, on peut avoir un doute sur la rentabilité future de ces entreprises, considérant peut-être l'incertitude quant à leur modèle d'affaires», dit-il. Une comparaison qui n’est pas exagérée Certains experts comparent aussi l'appétit actuel des investisseurs pour les titres d’IA avec celui qui a prévalu pour les titres d’Internet avant l’éclatement de la bulle techno en 2000. Cette comparaison n’est pas exagérée. «Il y a un peu un parallèle qui peut être fait avec ce qui s'est passé en 1999-2000. Tous les investissements à l'époque qui avaient été faits dans la fibre optique pour l'arrivée de l'Internet, c'est un peu la même chose aujourd'hui avec les centres de données. On voit apparaître des signes depuis quelques temps», raconte Marc L’Écuyer. Il cite entre autres les exemples de Nvidia et d’AMD (AMD, 232,89$US) qui financent les clients qui souhaitent acheter leurs produits. «On a vu ces choses-là en 1999 et en 2000, lorsque des sociétés comme Nortel finançaient leurs clients. Ça s'est mal terminé à l'époque. Est-ce que ça va être la même chose aujourd'hui? C'est difficile à dire. Mais disons qu'on peut être craintif par rapport à ce qui se passe actuellement», dit-il. Il soutient que pour l’investisseur moyen, un fonds négocié en Bourse indiciel répliquant le rendement du S&P 500 offre une exposition suffisante à l’intelligence artificielle. «En ce moment, les géants technologiques représentent un pourcentage très important de l'indice. Si le but, c'est d'être exposé à l’IA, oui, le S&P 500 est un bon véhicule. Cependant, ça vient aussi avec des risques. Il y a peu de gens qui remettent en question le fait que l'intelligence artificielle va complètement changer nos façons de travailler dans le futur. Cependant, on pensait la même chose en 1999-2000 avec l'arrivée de l'Internet», explique-t-il. La montée en puissance d’Internet n’a pas empêché le Nasdaq de péricliter d’environ 80% entre son sommet de 2000 et le creux d’octobre 2002. *Le balado «Gestionnaires en action» a reçu un honneur, étant reconnu en juin dernier dans le Top 100 des meilleurs balados sur les marchés financiers en ligne par la société américaine Million Podcasts.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

L’invité de l’économie
Impact de la crise politique sur l'économie : « Les marchés financiers anticipent toujours » assure Wilfrid Galand de Montpensier finance

L’invité de l’économie

Play Episode Listen Later Oct 7, 2025 8:00


Face à la dégradation politique française, la réaction des marchés financiers est restée assez contenue. Il n'y a donc pas de véritable surprise, malgré tout de même un effritement de la valeur de la dette française (3,57% de baisse). Toutefois, les partenaires européens s'inquiètent de la crise française et notamment la Banque Centrale Européenne, qui surveillent méticuleusement la situation. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'Echo du monde
Guerre en Ukraine : Un impact majeur sur l'économie russe

L'Echo du monde

Play Episode Listen Later Oct 7, 2025 4:23


Les 3 ans de guerre en Ukraine commencent à se faire ressentir dans l'économie russe. En effet, les sanctions envers le pays dirigé par Vladimir Poutine se multiplient, la dernière en date visant les hydrocarbures. Le budget russe de 2026 sera donc révélateur de la capacité pour le pays, de résister ou non économiquement aux sanctions européennes. Ces accrocs financiers n'ont pour l'instant pas d'impact sur la guerre en elle-même, les forces russes ayant toujours le dessus. Toutefois, cela pourrait être amené à changer.Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le Nouvel Esprit Public
Les tentations illibérales aux États-Unis / La Nouvelle-Calédonie après les accords de Bougival

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Sep 28, 2025 62:52


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 26 septembre 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.L'ASSASSINAT DE KIRK ET LES TENTATIONS ILLIBÉRALES AUX ETATS-UNISLe meurtre par balle de Charlie Kirk, l'influenceur de la galaxie Maga lors d'un meeting dans l'Utah aux États-Unis le 10 septembre, pourrait débrider davantage une violence politique déjà bien ancrée. Trump et ses ministres se disent prêts à limiter le Premier amendement et à déclencher une chasse aux sorcières. Avant même l'arrestation d'un suspect, Donald Trump avait accusé « la gauche extrémiste » d'être responsable de l'attentat, mais également les médias critiques et les démocrates. Le président et ses alliés visent aussi les organisations de gauche accusées de « fomenter » la rébellion, comme la Ford Foundation et The Open Society Foundations du milliardaire George Soros, bête noire des conservateurs. L'administration envisage de supprimer leurs exemptions fiscales. Le Département d'Etat, de son côté, tente d'identifier tout étranger qui a « glorifié, rationalisé, ou fait peu de cas » du meurtre de Charlie Kirk pour révoquer son visa. L'administration américaine menace de réduire la durée des visas des journalistes étrangers et le Pentagone vient d'annoncer que les reporters qui couvrent la Défense devront s'engager à ne publier que des informations approuvées par les militaires, sous peine de perdre leur accréditation. Certains républicains œuvrent à une campagne de délation nationale encouragée par le vice-président J.D. Vance qui a déclaré : « Démasquez-les et allez-y, appelez leur employeur ». Des centaines d'employés dans des ministères, des cabinets d'avocats, des compagnies aériennes, ainsi que des dizaines d'enseignants font l'objet d'enquêtes disciplinaires ou ont été limogés pour leurs commentaires « insensibles » et « inappropriés » sur les réseaux sociaux. Lundi, au lendemain d'une cérémonie ayant rassemblé des dizaines de milliers de personnes en hommage à l'influenceur Maga, Donald Trump a signé un décret classant officiellement comme une « organisation terroriste » le mouvement « Antifa ». Il s'agit d'une première puisque les Etats-Unis n'ont à ce jour aucune liste d'« organisations terroristes nationales ».En 2023 déjà, 48% des Américains reconnaissaient s'auto-censurer en raison du climat politique, selon une étude de l'université de Saint Louis. Pendant la Peur rouge des années 1950, ils ne représentaient que 13,4%. De quoi antagoniser un peu plus la vie politique aux États-Unis. Les étudiants, qui ont grandi pendant le premier mandat de Donald Trump, n'ont pratiquement connu que ce climat de tension politique. Selon un très récent sondage de la Fondation pour les droits individuels et d'expression (FIRE), un tiers de cette génération estime que la violence peut être une réponse légitime pour s'opposer à un interlocuteur public.LA NOUVELLE CALÉDONIE, APRÈS LES ACCORDS DE BOUGIVALAprès les accords de Matignon de 1988, puis ceux de Nouméa de 1998, dont l'issue heurtée avait plongé la Nouvelle-Calédonie dans la violence au printemps 2024, un nouvel accord obtenu par le ministre des Outre-mer Manuel Valls a été signé à Bougival, dans les Yvelines, le 12 juillet dernier, entre les indépendantistes, qui demandent l'autonomie de la Nouvelle-Calédonie, et les loyalistes, qui désirent le maintien de l'archipel dans la République française. L'Accord de Bougival prévoit la création d'un État de Nouvelle-Calédonie dans la Constitution française, qui jouira de la compétence de relations internationales « dans le respect des engagements internationaux et des intérêts de la France » (sécurité, défense et intérêts vitaux). Il crée une nationalité calédonienne, et donc une double nationalité, puisque les nouveaux nationaux Calédoniens auront aussi la nationalité française. Enfin, il formalise un éventuel processus de transfert des compétences régaliennes – la justice, l'ordre public, la défense et la monnaie, assujetti à un vote à la majorité qualifiée des trois cinquièmes du congrès, et à sa validation ensuite par un référendum.Toutefois, les indépendantistes du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) ont annoncé début août le « rejet total et sans ambiguïté » de ce texte considéré comme « incompatible avec le droit à l'autodétermination» et « porteur d'une logique de recolonisation ». Une décision jugée « incompréhensible » par Manuel Valls, qui vient d'installer à Nouméa le « comité de rédaction » chargé de traduire l'accord, tout en invitant le FLNKS à « poursuivre la discussion » avec l'Etat et les autres signataires. Si cette opposition frontale de l'Union calédonienne-Front nationaliste calédonien confirme et clarifie la fragmentation préexistante au sein de la mouvance indépendantiste, la question de la viabilité de cet accord se pose avec acuité.Le durcissement des indépendantistes les plus radicaux fait craindre de nouvelles exactions à une partie de la population, traumatisée par la flambée de violences de mai 2024, à la suite du projet de réforme constitutionnelle visant à élargir le corps électoral. La mort de douze civils et de deux gendarmes a depuis exacerbé les divisions ethniques au sein de la société calédonienne. Ces émeutes ont également dévasté une économie déjà très fragile, conduisant à la destruction de 500 entreprises et occasionnant pour 2 milliards d'euros de dégâts. Chaque année, l'Etat investit en Nouvelle-Calédonie sous forme de dotations et de rémunérations à hauteur de 1,4 milliard d'euros. En 2024 et en 2025, ces sommes ont été doublées, atteignant 3 milliards d'euros par an. Toutefois, l'économie souffre en Nouvelle-Calédonie : son produit intérieur brut a régressé de plus de 20%, la filière du nickel est à l'arrêt et les institutions calédoniennes demeurent fortement endettées.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Reportage Afrique
Centrafrique: Chinko, la renaissance de la réserve naturelle [1/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Sep 21, 2025 2:27


En Centrafrique, la réserve naturelle de Chinko, située dans la préfecture du Mbomou, au sud-est du pays, incarne l'un des récits de restauration de biodiversité les plus inspirants. Ces trente dernières années, les crises sécuritaires à répétition et le braconnage ont eu de graves conséquences sur la faune et les ressources naturelles. Afin de sauver ce patrimoine, le gouvernement centrafricain et l'ONG African Parks ont signé en 2014 un accord de gestion durable du parc. Cette convention, renouvelée en 2020 pour une durée de 25 ans, instaure une politique de conservation des ressources naturelles et du développement communautaire. De notre correspondant à Kocho, Ce matin, le brouillard se lève, s'enroule puis disparait au-dessus de la réserve naturelle de Chinko... Le grognement rauque d'un phacochère signale la présence des visiteurs. En petits groupes de quatre ou de cinq, ces phacochères, aux pelages gris, brun et noir, se nourrissent d'herbes, de racines, d'écorces et de fruits. Debout à quelques mètres de ces mammifères, Ghislain Boukar, colonel des eaux et forêts, fait l'inventaire des espèces disparues : « Il a eu un effondrement considérable de toutes les espèces confondues. En disant cela, je fais allusion aux buffles, aux carnivores comme les lions, les grands mammifères comme les pachydermes, les éléphants et autres. Nous avons aussi des espèces telles que les rhinocéros, les girafes qui ne sont plus dans le parc. » Toutefois, la réserve naturelle de Chinko abrite aujourd'hui des espèces comme le lycaon, le lion, le léopard, le chimpanzé, l'éland de Derby, plus de 400 espèces d'oiseaux, 100 espèces de poissons d'eau douce et beaucoup d'autres encore. À lire aussiCentrafrique : Chinko, une réserve à préserver au milieu d'une zone de conflit La vision du gouvernement centrafricain et d'African Parks consiste à réintroduire, avec le temps, les espèces qui n'existent plus. Mermoz Bizon, responsable de l'aménagement territorial à African Park Chinko, explique : « Cela a une importance capitale, car un jour, nous, nos enfants et nos petits-enfants, auront la chance d'avoir autour de nous des animaux sauvages. Tout ce qui est potentialité en termes de faune, flore et ressources aquatiques, représente une richesse inestimable. On doit faire en sorte que cette richesse ne nous quitte pas. Notre combat aujourd'hui est de permettre à ce que les communautés locales puissent en bénéficier. » Engagement local et éducation à l'environnement Quand on survole les 30 500 km² en avion de surveillance et d'observation, l'immense étendue sauvage de Chinko offre une belle vue sur les montages, les rivières et les cours d'eau. Les défis actuels consistent à empêcher des chasseurs, des pêcheurs et même des éleveurs, de pénétrer dans les zones de conservation. Pour Ghislain Boukar, colonel des eaux et forêts, « la transhumance transfrontalière est l'une des difficultés majeures. Ces pasteurs viennent du Soudan et mettent le feu dans la brousse, juste pour avoir de nouvelles poussées d'herbes, ce qu'ils jugent très intéressantes pour leur bétail. Ils commettent aussi des abattages illicites de nos arbres et de nos espèces. Ils pratiquent également le braconnage en tuant aussi nos espèces. Quand ils repartent au Soudan, ils les revendent là-bas. » Pour relever ce défi, l'équipe mène plusieurs activités réparties en trois axes : l'engagement, l'entrepreneuriat et l'éducation à l'environnement, selon Mermoz Bizon, responsable de l'aménagement territorial à African Park Chinko : « Nous avons mis en place un guide d'éducation à l'environnement qui est censé enseigner aux enfants dès le bas âge ce qu'est l'environnement, ceci pour leur permettre de comprendre tout ce qui les entoure, pour pouvoir l'impliquer dans leurs habitudes. Nous appuyons aussi l'inspection académique de Bangassou pour tout ce qui est soutien à la mise à niveau des enseignants tout autour de l'aire de conservation de Chinko. » Pour garantir une gouvernance participative de cette réserve naturelle, un plan d'aménagement du territoire de Chinko est en cours de validation par le gouvernement centrafricain et ses partenaires.

Le Nouvel Esprit Public
Censure, rue, grève : dans quelle crise sommes-nous ?

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Sep 14, 2025 60:15


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 12 septembre 2025.Avec cette semaine :Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.CENSURE, RUE, GRÈVE : DANS QUELLE CRISE SOMMES-NOUS ?Lundi, le premier ministre François Bayrou n'a pas obtenu la confiance des députés n'obtenant que 194 voix contre 364. Après sa démission le président de la République a nommé Premier ministre Sébastien Lecornu. Depuis sa réélection en 2022, Emmanuel Macron a désigné cinq Premier ministres. Elisabeth Borne, Gabriel Attal,puis Michel Barnier, dont le gouvernement n'a duré que trois mois, le plus court jamais enregistré sous ce régime et le premier de la Vème République à être censuré par l'Assemblée nationale. François Bayrou, censuré à son tour par l'Assemblée, n'aura duré que neuf mois.Cette crise politique s'accompagne d'une crise économique et budgétaire profonde à laquelle s'ajoute une crise sociale, avec des appels au blocage du pays le 10 septembre et à la grève le 18. Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l'Ifop, observe que « la division des forces politiques au point qu'une majorité semble introuvable est le reflet de l'archipellisation de la France ». Des divisions sociologiques, politiques et idéologiques qui fracturent le pays bien au-delà de l'ancien clivage droite-gauche.Dans la rue, si la France ne s'est retrouvée ni bloquée ni à l'arrêt mercredi, de nombreuses actions ont eu lieu toute la journée partout dans le pays, avec des rassemblements d'ampleur dans certaines villes – entre 197.000 et 250.000 - personnes recensées – et une très forte présence des forces de l'ordre. Né en mai à l'initiative d'un site souverainiste, proche de la droite et de l'extrême droite, "Bloquons tout" a été repris et développé par des sympathisants de la gauche radicale. Le conflit des « Gilets jaunes » comme le rendez-vous de mercredi s'inscrivent dans la continuité d'une série de mobilisations citoyennes 2.0, qui se sont succédées depuis le référendum sur le traité constitutionnel européen de 2005. Les deux mouvements partagent la même forme d'auto-organisation horizontale en réseaux que celle des Gilets jaunes et une absence de leader. Toutefois, une récente enquête menée sous l'égide de la Fondation Jean Jaurès, souligne que le profil des animateurs de Bloquons tout est assez différent de celui des Gilets jaunes. Il s'agirait de citoyens plus jeunes, plus actifs, plus politisés et plus proches de la gauche radicale. Appartenant aux classes moyennes, ils sont souvent diplômés du supérieur. Seulement 27% d'entre eux prirent d'ailleurs part à la révolte des ronds-points de 2018. La plupart des organisations de salariés se sont placés à distance de l'initiative. Seuls, Solidaires et la CGT ont soutenu la démarche du 10 septembre. Le 18 septembre sera une journée d'action à l'appel de l'intersyndicale qui avait mené le combat contre la réforme des retraites et dénoncé la copie budgétaire de François Bayrou.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Un Jour dans l'Histoire
Je crois aux Dragons

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Sep 11, 2025 40:18


Nous sommes au Ve siècle avant J.C., en Chine, dans l'état de Lu. Dans ce que l'on appelle le « Commentaire de Zuo », attribué à un certain Zuo Qiuming, il est fait mention d'un lien unissant un homme à un dragon. Le lettré, contemporain de Confucius, raconte qu'un nommé Dongfu appréciant les dragons et ayant la capacité de comprendre leur volonté, est parvenu à les apprivoiser et à les élever avec succès. C'est ainsi qu'il rentre au service de l'empereur Shun, qui lui attribue le nom de Huanlong, signifiant « éleveur de dragons ». Dans une autre histoire, c'est l'empereur Kong Jia qui, en récompense de son obéissance au dieu du ciel, reçoit deux dragons, l'un mâle, l'autre femelle. Toutefois, ne parvenant pas à les dompter, il engage un dresseur nommé Liulei, qui a appris son art auprès de Huanlong. Malheureusement, un jour, la dragonne passe à trépas. Liulei décide alors de la débiter, il la taille en menus morceaux qu'il cuisine et sert au roi. Celui-ci est aux anges : il raffole tant du repas qu'il réclame du rab ! Mais, l'infortuné Liulei, ne pouvant se procurer davantage de cette viande, est contraint de fuir le palais. Partons sur les traces des dragons, de l'Afrique aux Amériques, de la Sibérie à la Grèce, du paléolithique à nos jours … Avec nous : Julien D'Huy, docteur en histoire, spécialiste des mythes. « Dragon – Généalogie mondiale d'un mythe » ; Armand Colin. Sujets traités : Dragons, Zuo Qiuming, Chine, Dongfu, lempereur Shun, Huanlong, Dieu, paléolithique, Afrique, Amériques, Sibérie, Grèce Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Combien rapportent les dons par arrondi dans les supermarchés ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Sep 10, 2025 1:43


Chaque fois qu'un client arrondit son ticket de caisse à l'euro supérieur — les quelques centimes de plus allant à une association — ce geste s'ajoute à une collecte d'envergure. Selon microDON, l'entreprise sociale qui administrateur ce dispositif, 13,2 millions d'euros ont été récoltés en 2023 grâce à cette pratique, avec 35,4 millions de dons effectués.En 2024, les montants ont continué de croître : 16 millions d'euros ont ainsi été collectés, toutes initiatives confondues (arrondi en caisse et sur salaire). Plus spécifiquement, la solution d'arrondi via les terminaux de paiement déployée par Worldline, en collaboration avec microDON, a généré plus de 12 millions d'euros cette même annéeDepuis le lancement du dispositif en 2013, c'est un total impressionnant : plus de 80 millions d'euros cumulés en 2024microDON.Pourquoi un tel succès ?Plusieurs éléments expliquent l'essor rapide et durable de ce dispositif :Facile et indolore – Ces micro-dons se font automatiquement lors du paiement, sans effort notableGrand déploiement – En 2024, 40 enseignes partenaires et près de 6 800 magasins ont intégré le systèmeMobilisation massive – Plus de 35 millions de gestes de générosité en 2023 témoignent de l'adhésion des consommateursTechnologie fiable – Grâce aux terminaux Worldline, le parcours est fluide, ce qui facilite l'adoptionAspects pratiques et limitesPas de déduction fiscale possible pour les dons par arrondi en caisse : depuis 2024, aucun reçu fiscal n'est fourni, car les fonds passent désormais par un établissement de paiement, incapable d'émettre ce type de documentDistribution aux associations : microDON prend une commission de 10 % des sommes collectées pour couvrir les frais de traitement, le reste étant reversé aux organismes bénéficiairesTransparence et suivi – Le dispositif est encadré et audité. Plus de 1 900 associations déjà bénéficiaires, pour un total de 82 millions d'euros collectés à travers différents secteurs (mode, alimentation, etc.)L'arrondi solidaire en caisse représente un véritable succès économique : entre 13 et 16 millions d'euros sont collectés chaque année, grâce à des milliers de magasins équipés dans toute la France. Ce système de micro-don séduit par sa simplicité, son caractère discret et son déploiement rapide. Toutefois, ces dons ne sont ni défiscalisables ni toujours parfaitement transparents pour les consommateurs. Néanmoins, le potentiel de ce levier de générosité embarquée dans le quotidien reste majeur, et sa popularité ne cesse de croître. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le sept neuf
Gouvernement : le RN censurera toute "déclinaison supplémentaire de l'œuvre macroniste" affirme Sébastien Chenu

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 22:33


durée : 00:22:33 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Benjamin Duhamel - "Il faut revenir à quelque chose de stable, c'est-à-dire dégager une majorité à l'Assemblée nationale, estime Sébastien Chenu, député Rassemblement National du Nord. Toutefois, son groupe censurera toute "déclinaison supplémentaire de l'œuvre macroniste", affirme-t-il. - invités : Sébastien CHENU - Sébastien Chenu : Député du Nord et porte-parole du Rassemblement national Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Est-il légal de recruter pour remplacer les grévistes ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 2:07


Aux États-Unis, la législation fédérale — le National Labor Relations Act — autorise les entreprises à recruter des travailleurs pour remplacer durablement les salariés en grève, tant qu'elles ne licencient pas ces derniers. Les grévistes peuvent reprendre leur poste à la fin du conflit, mais l'employeur est libre de les remplacer temporairement ou définitivement.En revanche, en France, le droit de grève est profondément protégé : il est ancré dans la Constitution et représente un acquis social fondamental. Le Code du travail y impose des interdictions claires :Il est strictement interdit de recourir à un contrat à durée déterminée (CDD) pour remplacer un salarié en grève.De même, l'usage de travailleurs intérimaires dans ce but est formellement prohibé.Ces interdictions s'appliquent même si l'intérimaire est déjà présent dans l'entreprise avant le début du conflit.Recourir à de telles pratiques est considéré comme une atteinte au droit de grève et peut entraîner des sanctions, voire la requalification du contrat en CDI, avec des dommages-intérêts à la clé.Toutefois, la législation française laisse certaines portes ouvertes pour maintenir l'activité dans le respect de la loi :Une entreprise peut réorganiser le travail à l'intérieur en mobilisant ses salariés non-grévistes ou en redistribuant les tâches.Il est possible de faire appel à la sous-traitance, à condition que les prestataires utilisent leur propre personnel permanent et ne recrutent pas dans le but explicite de remplacer les grévistes.Le recours à des salariés non-grévistes déjà en CDI, qui prennent en charge d'autres missions, est également envisageable, dès lors que ce n'est pas un moyen déguisé de nuire à la grève.Exemple concret : la SNCFUn cas concrêt en France est celui de la SNCF, qui a fait appel à des cadres formés — les « Volontaires d'accompagnement occasionnel (VAO) » — pour assurer certaines fonctions (comme celle d'ASCT) en période de fortes mobilisations. Ce dispositif, utilisé notamment lors du pont du 8 mai, a permis d'atténuer les effets de la grève sans contrevenir à la loi, puisqu'il s'appuie sur des ressources internes volontaires déjà formées .En résumé, si les États-Unis autorisent le recrutement de remplaçants pour briser une grève, la France, à l'inverse, interdit formellement le recours à des CDD ou intérimaires dans ce cadre. Seules les solutions internes (mobilisation de CDI ou réorganisation) ou externes encadrées (sous-traitance sans embauche pour grévistes) sont permises, souvent validées au cas par cas par la jurisprudence. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les interviews d'Inter
Gouvernement : le RN censurera toute "déclinaison supplémentaire de l'œuvre macroniste" affirme Sébastien Chenu

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 22:33


durée : 00:22:33 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Benjamin Duhamel - "Il faut revenir à quelque chose de stable, c'est-à-dire dégager une majorité à l'Assemblée nationale, estime Sébastien Chenu, député Rassemblement National du Nord. Toutefois, son groupe censurera toute "déclinaison supplémentaire de l'œuvre macroniste", affirme-t-il. - invités : Sébastien CHENU - Sébastien Chenu : Député du Nord et porte-parole du Rassemblement national Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Les Ambitieux
195. La nuit porte conseil... et les rêves aussi (Inner Work)

Les Ambitieux

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 88:55


La nuit, durant notre sommeil, nous produisons des rêves qui semblent souvent n'avoir aucun sens. Parfois, nous en ressortons complètement troublés. Pourquoi rêvons-nous? À quoi peuvent bien servir nos rêves? Le rêve est probablement un des meilleurs moyens d'accéder à notre inconscient et de découvrir les conflits intérieurs qui nous habitent. Toutefois, le rêve est souvent dérangeant, car il nous montre justement ce que nous ne voulons pas voir. De plus, il exige de notre part de savoir le décoder. Le livre Inner Work du psychothérapeute Robert A. Johnson offre des pistes concrètes pour transformer nos rêves en outils d'introspection grâce à une méthode en quatre étapes. Il propose aussi l'exercice de l'imagination active, avec une démarche tout aussi structurée. Dans cet épisode, je vous invite à explorer comment apprivoiser vos rêves pour qu'ils deviennent non pas des énigmes perturbantes, mais des alliés précieux dans votre parcours personnel. Selon Robert A. Johnson, le rêve est plus réel que le réel. Ordre du jour 0m23: Introduction 14m30: Présentation du livre (Inner Work) 19m20: Rêve en appui (Enseigner dans un monde en déroute) 27m19: Posture à adopter pour l'analyse des rêves 48m05: Méthodes pour les rêves et Imagination active 1h10m08: Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode

Choses à Savoir SANTE
Un verre d'eau entre chaque verre d'alcool permet-il d'éviter la gueule de bois ?

Choses à Savoir SANTE

Play Episode Listen Later Sep 2, 2025 2:01


C'est un conseil souvent entendu lors des soirées : « alterne alcool et eau, tu éviteras la gueule de bois ! » Mais cette astuce populaire repose-t-elle sur des faits scientifiques solides ? Et surtout, permet-elle vraiment de limiter les effets désagréables du lendemain : maux de tête, nausées, fatigue, bouche sèche et hypersensibilité au bruit ou à la lumière ?La gueule de bois (ou « veisalgie » en langage médical) n'a pas une seule cause, mais plusieurs mécanismes combinés. D'abord, l'alcool est un puissant diurétique : il inhibe l'hormone antidiurétique (ADH), ce qui pousse les reins à produire plus d'urine. Résultat : déshydratation, perte de sels minéraux et baisse du volume sanguin. Cette déshydratation contribue directement aux maux de tête et à la fatigue ressentis le lendemain.Boire de l'eau entre les verres peut donc aider à limiter cet effet diurétique. C'est d'ailleurs ce que montre une étude menée en 2010 par l'Université de Maastricht (Wiese et al., publiée dans le British Medical Journal) : les participants qui buvaient de l'eau entre les consommations d'alcool, et avant de se coucher, signalaient moins de symptômes de gueule de bois que les autres. Toutefois, l'eau n'empêchait pas totalement les effets secondaires : elle réduisait leur intensité, sans les faire disparaître.Mais l'eau ne règle pas tout. Une autre étude, publiée dans Addiction (Penning et al., 2010), a montré que la gravité de la gueule de bois est surtout corrélée à la quantité totale d'alcool consommée, bien plus qu'au rythme ou au type de boisson. En clair : même si vous buvez de l'eau entre chaque verre, si vous buvez trop d'alcool, vous aurez la gueule de bois.Par ailleurs, d'autres facteurs entrent en jeu : le manque de sommeil, la consommation à jeun, les boissons contenant plus de congénères (substances produites lors de la fermentation, comme dans le vin rouge, le cognac ou le whisky) aggravent souvent les symptômes.En conclusion, boire un verre d'eau entre chaque verre d'alcool est utile, mais ce n'est pas un remède miracle. Cela aide à ralentir le rythme, à limiter la déshydratation, et à rester plus lucide. Mais cela ne suffit pas si la quantité d'alcool est excessive. Le seul vrai moyen d'éviter la gueule de bois est… de modérer sa consommation.Alors oui, l'eau est votre alliée en soirée, mais surtout buvez-la avec bon sens. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Reportage International
En Syrie, la crainte d'un retour de l'EI: «Sans financement, le camp d'Al-Hol sera hors de contrôle»

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 28, 2025 2:41


Avec la suspension de l'aide américaine, le camp d'Al-Hol, en Syrie, fait face à une crise humanitaire grandissante. Tandis que les familles peinent à subvenir à leurs besoins, les autorités locales redoutent une aggravation de la situation et un possible regain du groupe État islamique.  De notre envoyé spécial à Al-Hol, Plus de cinquante femmes, vêtues de noir, se tiennent à l'intérieur d'une petite boutique du marché du camp d'Al-Hol, en Syrie, qui abrite des milliers de familles de membres de Daech [l'acronyme en arabe du groupe terroriste État islamique, NDLR]. Elles attendent d'entendre leur nom pour recevoir un virement envoyé par leurs familles. Depuis que les États-Unis ont suspendu les programmes d'aide destinés au camp, ces virements sont devenus la principale source de revenus des familles pour acheter de la nourriture et des vêtements, selon deux femmes ayant requis l'anonymat : « La situation est très difficile, témoigne dit une. Je suis venue récupérer un virement au centre, car nous vivons actuellement uniquement grâce aux transferts d'argent envoyés par nos familles à l'étranger. Récemment, nous avons été coupés d'Internet, malgré nos demandes répétées pour son rétablissement. Nous sommes entièrement contrôlés, comme si nous étions en prison. Ils font de nous ce qu'ils veulent, et voilà que l'électricité et l'eau viennent aussi d'être coupées. » « Nous sommes des personnes âgées. Mon mari est handicapé et reste toujours dans la tente, s'agace une autre habitante du camp. Depuis plusieurs jours, il n'y a plus de médecins ni de soins médicaux. Même la simple distribution de médicaments a cessé, et maintenant, les habitants du camp meurent sur place à cause des maladies. » « Les enfants ont besoin de lait » La décision des États-Unis a entraîné un déficit de 60 % des coûts opérationnels et des aides pour le camp d'Al-Hol, affectant notamment les programmes de soins médicaux. Toutefois, selon la directrice de l'administration civile du camp Haval Jihan, certains programmes ont été maintenus jusqu'à la fin du mois de septembre prochain : « Ce système où l'aide s'arrête un mois, reprend un autre mois, puis s'interrompt à nouveau ne peut pas fonctionner. Nous restons dans l'incertitude, sans savoir ce qui nous attend. Parfois, l'aide est suspendue pendant deux jours, puis revient pour trois mois. Ce n'est pas viable. Nous avons commencé à chercher une alternative au soutien américain, mais honnêtement, c'est une tâche extrêmement difficile. » La ministre des Affaires étrangères de l'administration autonome kurde Ilham Ahmed craint que l'arrêt des aides n'accélère la fermeture du camp et ne favorise ainsi la résurgence de Daech : « Sans financement, le camp sera hors de contrôle. Les enfants ont besoin de lait et il n'y en a pas. Il y a un grand nombre d'enfants et de nourrissons ici, et si nous ne pouvons pas répondre à leurs besoins, la situation deviendra incontrôlable. Il y aura des révoltes, des manifestations, et bien d'autres problèmes plus graves. » Selon les chiffres officiels, le camp abrite plus de 60 000 personnes issues de familles de Daech, originaires de 43 nationalités différentes. À lire aussiSyrie: au camp d'Al-Hol, «il est urgent de trouver une solution»

Revue de presse française
À la Une: l'Europe face à Vladimir Poutine et Donald Trump

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Aug 24, 2025 4:59


Après le sommet Trump-Poutine, après la visite de Volodymyr Zelensky et des dirigeants européens à Washington, où en est-on aujourd'hui  ?  À en croire le Point, les Européens peuvent se féliciter. « Unis, ils ont su se faire entendre du président américain », assure l'hebdomadaire. « Ils ont d'abord obtenu l'engagement américain de travailler avec eux sur les garanties de sécurité », alors que quelques semaines plus tôt, « Donald Trump prônait le désengagement américain et renvoyait l'Europe à ses responsabilités ». « Deuxième victoire, plus subtile », poursuit Le Point, « Emmanuel Macron et les Européens ont imposé leur vision sur la séquence de négociation ». À savoir, « on ne peut pas (…) discuter sous les bombes ». Hors-jeu Le Point, plutôt enthousiaste donc, enthousiasme que ne partage pas Marianne. C'est le moins que l'on puisse dire : « l'Europe brutalisée », s'exclame l'hebdomadaire. « Trump et Poutine ont mis l'Europe hors-jeu (…) la visite des Européens à Washington n'a pas effacé une réalité abrupte : les dirigeants du vieux continent semblent être devenus les figurants d'une histoire internationale qui se joue ailleurs, et notamment, entre Donald Trump et Vladimir Poutine ». « Les concerts de flagorneries, les rodomontades devant les micros et les visioconférences en cascade ne suffisent pas à dissiper le malaise », estime Marianne, qui concède toutefois « que les dirigeants européens, ont réussi, à force d'insister, à ne pas être totalement mis à l'écart des négociations autour d'une guerre qui se déroule à leur porte ». Mères porteuses sous les bombes Une guerre qui se poursuit, mais qui n'empêche pas la vie de continuer. Le Nouvel Obs publie cette semaine un grand reportage intitulé « Mères porteuses sous les bombes ». « L'Ukraine, qui autorise la gestation pour autrui depuis 2002, est devenue en vingt ans l'un des tout premiers « hubs » en Europe », explique l'hebdomadaire qui ajoute : « la guerre n'y a pas mis fin, bien au contraire ». Le Nouvel Obs s'interroge. « Combien sont-ils, ces parents en mal de bébé, à entamer cette folle aventure dans un pays où les alertes appellent à descendre aux abris quasiment toutes les nuits ? » On ne connaît pas leur nombre, mais ils sont Allemands, Espagnols, Brésiliens ou encore Australiens.  Et tous, déterminés. L'hebdomadaire a rencontré un couple de jeunes allemands, « ils ne quittent pas des yeux le couffin où dort leur « petite merveille » Malenka-Rosa, née d'une mère porteuse dans une clinique de Kiev ». « En quelques heures », raconte le Nouvel Obs, « ils ont tout oublié, les sirènes et les tirs de missiles, les doutes et la peur ». Les femmes, qui décident de porter l'enfant d'un autre couple, elles, sont de plus en plus nombreuses. « Malgré, et sans doute à cause de la guerre, les candidates à qui on propose de 15 000 à 20 000 euros, une petite fortune dans un pays où le salaire minimal n'atteint pas les 200 euros, se bousculent pour devenir mères porteuses », explique le Nouvel Obs qui a rencontré l'une de ces femmes : « Helena, enceinte de 24 semaines pour un couple de Brésiliens ». « Personne ne fait cela par plaisir, dit-elle, c'est la vie qui nous y oblige ».  Au bord du vide  En France, à présent, la rentrée politique se prépare. « La rentrée ou la sortie », comme le remarque ironiquement la Tribune Dimanche. Rentrée politique et éventuelle sortie du Premier ministre François Bayrou, toujours assis sur un siège éjectable. François Bayrou, « au bord du vide », « dos au mur », nous dit la Tribune Dimanche. « Il tiendra demain une conférence de presse sur le budget, toujours rejeté par les oppositions. La menace de censure va planer tout l'automne ».  De son côté, le Parisien-Dimanche a interrogé le Premier ministre. « Il nous confie », précise le journal,  « sa certitude que les Français prendront conscience de la nécessité de serrer la vis de la dépense publique. » Toutefois, poursuit le Parisien-Dimanche, « il y a cet appel à bloquer le pays, le 10 septembre, appel relayé par les dirigeants de gauche ». Qu'en pense François Bayrou ? Il se moque en quelques mots : « le pays est devant de grands risques, tiens, nous allons le bloquer. Comment défendre ça ? » a répondu le premier ministre au Parisien-Dimanche.  Tabou religieux Enfin, dans le Point, un article consacré à la militante féministe et LGBT marocaine Betty Lachgar. Arrêtée et emprisonnée pour avoir porté un « t-shirt noir barré d'un slogan en lettres blanches « Allah est lesbienne ». « Depuis des années », nous explique la journaliste et essayiste Peggy Sastre, « elle le porte lors de rassemblements ou dans ses publications, sans jamais se cacher. Mais il aura suffi d'une énième campagne de harcèlement sur les réseaux sociaux (…) pour que la justice finisse par s'en emparer », « dans un pays où l'apostasie reste taboue et où les relations homosexuelles sont criminalisées ».  « Un geste qui coûte cher », ajoute Peggy Sastre : « planter un drapeau sur un tabou religieux en sachant qu'il peut devenir un linceul ». 

Revue de presse Afrique
À la Une: les dernières révélations sur la purge au sein de l'armée au Mali

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 21, 2025 7:11


Plusieurs dizaines de militaires arrêtés, dont deux généraux, pour tentative de déstabilisation : parmi les personnes appréhendées, un Français, un officier en poste à l'ambassade de France, accusé par les autorités maliennes d'appartenir à la DGSE, les services secrets extérieurs français. Jeune Afrique confirme. Il s'agit bien d'un officier traitant de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). « Deuxième secrétaire de l'ambassade de France, il est en poste au Mali depuis un an, précise le site panafricain. Ce lieutenant-colonel, décoré de l'ordre national du Mérite, présente près de 30 ans d'états de service dans l'armée de l'air, selon des données publiques. » Toutefois, tempère Jeune Afrique, « son profil n'est pas celui d'un agent "sous légende" (sous couverture). Il est bien accrédité auprès des autorités maliennes en tant qu'agent de la DGSE. Il est d'ailleurs l'un des référents qui échange régulièrement avec ses homologues du renseignement malien dans le cadre de la coopération sécuritaire entre les deux États. » Aucune preuve contre l'officier français En effet, précise le site panafricain, « malgré les tensions diplomatiques successives aux deux putschs de 2020 et de 2021, puis à l'expulsion de l'ambassadeur de France à Bamako Joël Meyer, début 2022, la France et le Mali ont conservé une étroite coopération dans le domaine de la sécurité, du renseignement et en particulier du contre-terrorisme. Le poste occupé par cet agent au sein de l'ambassade est au cœur de ce dispositif. (…) Quant aux accusations de conspiration et de tentative de déstabilisation portées à son encontre, poursuit Jeune Afrique, Paris les dément formellement et les juge "sans fondement". Pour l'heure, aucune preuve de sa participation à un complot militaire n'a été présentée au public ni aux autorités françaises. » Précision encore du site panafricain : l'officier français n'a pas été autorisé « à recevoir la visite d'un avocat ni celle d'un représentant de l'ambassade, empêchant la vérification de son état de santé, tandis que certaines informations font état d'actes de torture perpétrés sur les officiers maliens arrêtés. La France table sur le fait que son agent soit libéré rapidement afin que l'affaire n'envenime pas ses relations bilatérales avec Bamako. » À lire aussiMali : le Français arrêté par les autorités est l'objet d'« accusations sans fondement », affirme Paris La sale guerre de la France au Cameroun À lire également, cet éditorial du Monde à Paris qui revient sur les activités troubles de la France au Cameroun entre 1955 et 1970. Durant cette période, relate le journal, « Paris a mené au Cameroun une guerre contre les mouvements indépendantistes, puis d'opposition, qui a causé la mort de dizaine de milliers de personnes et aidé à l'implantation d'un régime autoritaire dévoué à la France. Le silence qui enveloppait cette "sale guerre" constituait à la fois une insulte aux victimes, une faille historique et un énorme non-dit dans les relations entre les deux pays. C'est pourquoi il convient de saluer, affirme Le Monde, la démarche d'Emmanuel Macron qui, dans une lettre adressée au président camerounais, Paul Biya, rendue publique le 12 août, a reconnu qu'une "guerre" avait été menée alors au Cameroun par “les autorités coloniales et l'armée française“ et déclaré qu'il "assum[ait] le rôle et la responsabilité de la France". Il a ainsi fallu de longues années pour que la réalité de cette terrible “pacification“ opérée à huis clos, largement documentée depuis longtemps par des écrivains, des journalistes et des historiens, fasse l'objet d'une reconnaissance officielle. » Et Le Monde de conclure ainsi : « à l'approche de la fin du règne de Paul Biya, qui, en dépit de ses 92 ans, va briguer un huitième mandat présidentiel en octobre, à l'heure où le besoin de vérité historique agite toute l'Afrique francophone, il est temps d'en finir avec les non-dits franco-camerounais. » Une reconnaissance tardive et incomplète ? Reste que le travail de mémoire et de réparation n'est pas encore achevé, tempère Afrik.com : « si l'Élysée promet de mettre sur pied un comité franco-camerounais pour assurer la continuité de la recherche historique sur la période coloniale, il faut noter que, bien que symboliquement forte, cette reconnaissance arrive tard et reste incomplète. Elle évoque les exactions sans détailler les responsabilités et n'ouvre pas encore, pour le moment, une voie vers des réparations concrètes. » À lire aussiAppels sur l'actualité : Macron reconnaît officiellement la guerre française au Cameroun

Reportage International
«Dis-moi à quel jeu tu joues» à Madagascar: le fanorona

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 13, 2025 3:16


« Dis-moi à quel jeu tu joues, je te dirai qui tu es », c'est une série spéciale de RFI à la découverte des jeux populaires à travers le monde. Ces jeux qui, à travers les joueurs, parlent de la culture et de l'identité de chaque pays. Aujourd'hui, direction Madagascar avec le fanorona. Un jeu de stratégie ancestral créé sur la Grande Île, qui se joue en duel. Ses règles devaient être parfaitement maîtrisées par tous les héritiers de la royauté merina afin d'accroître leurs chances de remporter les batailles contre les autres royaumes. Le fanorona a depuis conquis tout le territoire, mais a perdu de son prestige au sein de la société, faute d'enseignement adéquat. Quelques irréductibles passionnés, convaincus de ses bienfaits sur la concentration et l'agilité cérébrale qu'il développe, s'efforcent aujourd'hui de le remettre au goût du jour. De notre correspondante à Antananarivo,  Sur les tables en béton érigées au pied des immeubles de la cité Analamahitsy, les pions rouges et bleus semblent comme danser sous les doigts des joueurs de fanorona. Sous le regard des badauds, Fetra Andriamampianina, dit Karana, l'actuel président de la fédération de fanorona de la région Analamanga, affronte son élève Jean-Marie Andriatsarafara, dit Zamabe, triple champion de Madagascar. « Le fanorona est apparu pour la première fois au 16ᵉ siècle, sur les Hautes-Terres, dans la ville royale de Merimanjaka. Puis le jeu s'est répandu à l'extérieur du palais, et plus tard dans la rue et c'est comme ça que dans toute l'île, tout le monde s'est mis à jouer », explique Fetra Andriamampianina.  Un jeu aux origines royales, donc, confirment les historiens. En témoignant d'ailleurs, les pierres à quadrillage que l'on retrouve encore aujourd'hui sur chacun des sites princiers répertoriés en Imerina. À l'époque, exceller au fanorona, c'était s'assurer d'être un bon stratège, y compris sur le champ de bataille. Le champion Zamabe, lui, n'est pas un descendant royal. Toutefois, confie-t-il, ce jeu a totalement façonné sa vie : « Les chrétiens, ils ont la Bible. Les musulmans, ils ont le Coran, et nous les malgaches, on a le fanorona. Le fanorona, c'est notre livre divin. Parce que ça nous permet d'anticiper le futur, et le futur du futur. Ce jeu nous permet de tirer des leçons de vie, parce que contrairement aux autres jeux, quand tu comprends qu'un coup te détruit au fanorona, tu essaies de ne plus le refaire et tu t'obliges à prendre un autre chemin à l'avenir ». À lire aussi«Dis-moi à quel jeu tu joues» en Argentine: le truco Contrairement aux échecs, le fanorona autorise plusieurs mouvements en un seul tour : « La plus belle chose que ça m'ait apportée, c'est de savoir analyser et prévoir. Être trop gourmand en voulant éliminer le plus vite possible les pions adverses, par exemple, ça peut te détruire. C'est comme dans la vraie vie. Et c'est pour ça que nous, joueurs de fanorona, on ne joue jamais aux jeux d'argent. On est capable de bien gérer notre salaire, notre nourriture, de penser au futur. C'est sûr que les principes de ce jeu pourraient être utilisés en politique parce que c'est beaucoup de stratégie. Mais je crois qu'aujourd'hui, non, personne ne s'en sert en ce moment... » Comme chaque dimanche midi, Sariaka Razanamparany, fondatrice de l'association Pi Lalao, propose aux clients d'un restaurant tananarivien de redécouvrir des jeux, malgaches ou non. À cette table, cette grande famille a choisi le fanorona : « Ce sont des jeux qui ont été oubliés quelque part. Et ce qui fait que moi, dans mon métier, je vais vers les gens et je leur propose de jouer aux jeux traditionnels comme le fanorona. En réintroduisant ce jeu aussi, ça réintroduit le lien social finalement et entre les générations comme c'est le cas aujourd'hui où c'est un papa et son fils qui jouent ensemble et il n'y a vraiment pas d'âge et c'est ça qui est très intéressant. C'est universel ». Bien plus qu'un simple jeu, le fanorona incarne une part de l'identité malgache. Héritage royal devenu outil d'éveil stratégique, il permet aujourd'hui à une nouvelle génération de se reconnecter à ses racines. Se réapproprier ce savoir, c'est renouer avec une mémoire collective, tout en s'aiguisant l'esprit, à la manière des ancêtres malagasy. À lire aussi«Dis-moi à quel jeu tu joues» en Chine: le xiangqi, «Ça fait partie de notre culture traditionnelle»

Grand reportage
«Le supplément du dimanche» du 3 août 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Aug 3, 2025 48:30


Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, direction l'Argentine, où les crimes de la dictature peinent à être punis même si les anciens militaires ont été condamnés. En deuxième partie, direction le Brésil, où l'addiction aux paris en ligne est un véritable fléau qui endette bien souvent les familles les plus modestes. (Rediffusion) En Argentine, le démantèlement silencieux de la mémoire de la dictature En Argentine, les crimes de la dictature militaire continuent à hanter une partie de la société. Cela fait plus de 50 ans que ce régime a pris fin, mais tous les ans, de nouvelles familles, séparées de force à l'époque sont réunies… Et des anciens militaires sont condamnés. Or, ce travail de justice et de réparation est aujourd'hui entravé : le nouveau président Javier Milei coupe les budgets des centres d'archives et des associations de victimes. Sous couvert d'une réduction des dépenses publiques, c'est tout un travail de mémoire qui est menacé. Un Grand reportage de Théo Conscience qui s'entretient avec Sébastien Farcis.   Brésil: la fièvre des jeux en ligne 3 milliards d'euros, c'est ce que dépensent chaque mois les Brésiliens dans les paris en ligne, on commence par miser sur un score d'un match de football sur son téléphone et rapidement, ce jeu devient une drogue qui engloutit les économies des plus modestes et fait sombrer des familles entières dans la précarité. Pendant des années, le gouvernement brésilien a fermé les yeux sur ce fléau avant d'imposer enfin, cette année, une taxe sur ses plateformes de paris. Toutefois, rien n'est fait pour limiter les publicités omniprésentes et la population continue donc de s'endetter. Un Grand reportage de Sarah Cozzolino qui s'entretient avec Sébastien Farcis.