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Revue de presse internationale
À la Une: le plan de paix pour Gaza, mirage ou avancée?

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 3:48


« C'est potentiellement l'un des plus grands jours dans l'histoire de la civilisation. Nous allons tout régler : le commerce avec l'Iran, les accords d'Abraham (entre Israël et plusieurs pays arabes), la guerre à Gaza. Nous allons vers une paix éternelle au Moyen-Orient ». « Comme à son habitude, souligne Le Temps à Genève, Donald Trump n'a pas économisé les superlatifs lors de la conférence de presse hier à Washington en compagnie de Benjamin Netanyahu (pour présenter le plan de paix pour Gaza). (…) Toutefois, constate le quotidien suisse, ce plan de paix ressemble davantage à une permission de tirer qu'à un accord diplomatique. Il prévoit que le Hamas rende tous les otages, vivants et morts, accepte un désarmement complet, et qu'une administration internationale, à laquelle ni le Hamas ni l'État palestinien ne seront conviés à participer, dirige la bande de Gaza. Des conditions que le Hamas rejette depuis longtemps. Or, a averti Donald Trump, "si le Hamas refuse, Israël a notre soutien inconditionnel pour faire ce qu'il doit faire" ». Que va faire le Hamas ? En effet, rebondit Libération à Paris, « tout, absolument tout (dans ce plan) repose sur l'acceptation par le Hamas de se saborder contre une "amnistie" qui serait accordée à ses membres, qui accepteraient de rendre les armes. Le Hamas qui n'a pas été officiellement consulté. Le pari de Netanyahu est donc que l'organisation terroriste fasse le travail pour lui, s'exclame le journal, rejetant dans les 72 heures fatidiques le plan que, lui-même, est forcé d'accepter. Cette option devrait, selon l'accord, donner à Israël la permission de détruire le Hamas, "par la force s'il le faut". Autrement dit, résume Libération, retour à l'invasion de Gaza et sa colonisation, cette fois avec l'accord tacite des pays arabes et la bénédiction officielle de l'Amérique ». « Le Hamas doit répondre à une étrange injonction, insiste Le Soir à Bruxelles : le suicide ou subir les foudres mortelles d'Israël. Un choix cornélien s'il en est. En attendant, il doit restituer tous les otages dans les trois jours, qu'il considérait comme ses derniers atouts, et espérer qu'Israël tiendra parole, ne cherchera pas à procrastiner peu ou prou, voire à saboter l'accord qui l'empêche d'annexer et d'expulser à sa guise ». « Cet accord est nécessaire, même s'il paraît impossible. » Oui, c'est vrai, pointe le New York Times, « le Hamas, dont les dirigeants survivants se cachent pour l'essentiel dans un bunker à Doha, doit encore approuver ce plan. Et il a de multiples moyens de le saboter, tout comme Netanyahu. Mais cela vaut la peine d'essayer, s'exclame le journal. (…) Cet accord est nécessaire, même s'il paraît impossible ». Et « Israël doit être contraint de laisser ouverte la possibilité d'un État palestinien, affirme encore le New York Times, à la condition que les Palestiniens atteignent certains objectifs de gouvernance. Seul Trump peut l'imposer à Netanyahu. (…) Ce plan de paix peut créer un pont vers une solution à deux États. Il donnerait alors une énorme marge de manœuvre à l'Arabie saoudite, au Liban, à la Syrie et même à l'Irak pour envisager de rejoindre les accords d'Abraham et de normaliser leurs relations avec Israël ». Un chemin encore long… La porte est entrouverte, souligne Haaretz à Tel Aviv : « la guerre doit cesser, pour sauver les otages qui croupissent dans les tunnels du Hamas depuis deux ans, et parce qu'il est insupportable de continuer à sacrifier la vie de soldats sur l'autel d'un conflit vain. (…) Il faut espérer, implore le quotidien israélien de gauche, que Netanyahu ne changera pas d'avis et ne torpillera pas l'accord, comme il l'a fait par le passé. Les portes de l'enfer qui se sont ouvertes le 7 octobre doivent se refermer ». Le Guardian à Londres résume la situation : « le plan de Trump pour Gaza est ambitieux, mais la paix est loin d'être garantie. À première vue, ce plan semble plus susceptible de mettre fin au conflit de deux ans à Gaza que tout ce que nous avons vu jusqu'à présent. Mais il s'agit moins d'une feuille de route détaillée que d'un croquis sommaire qui laisse autant de chances de se perdre que d'atteindre la destination souhaitée. (…) Il y a encore beaucoup à faire, soupire le Guardian : même si le Hamas approuvait le plan, il resterait une multitude de détails à convenir, à fixer et à mettre en œuvre. Ce chemin pourrait être très long, et toute arrivée, et encore moins une arrivée sûre et confortable, est loin d'être garantie ».

Revue de presse internationale
À la Une : «Quelque chose de spécial» au Moyen-Orient

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Sep 29, 2025 4:11


« Tout le monde est prêt pour quelque chose de spécial, une première » au Moyen-Orient. « Nous allons y arriver » : déclaration hier de Donald Trump, avant sa rencontre ce lundi avec Benjamin Netanyahu. Alors qu'y-a-t-il derrière ce « quelque chose de spécial » ? Très certainement le nouveau plan de paix pour Gaza que le président américain a présenté la semaine dernière aux dirigeants arabes et musulmans en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York. Ce projet en 21 points est censé répondre aux préoccupations israéliennes et à celles des pays du Moyen-Orient, a indiqué Washington. Selon le site américain Axios, cité par Libération à Paris, « les propositions des Etats-Unis seraient des variantes d'idées discutées au cours des six derniers mois, des mises à jour de plans antérieurs présentés par Jared Kushner, le gendre de Donald Trump et ancien envoyé spécial pour le Moyen-Orient, et l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair. Révélés samedi par la chaîne saoudienne Al-Hadath et le média israélien Ynet, poursuit Libération, les principaux points de ce plan prévoient la fin immédiate des hostilités à Gaza, ainsi que la libération des otages israéliens en contrepartie de celle de milliers de prisonniers palestiniens. » Échange de prisonniers, retrait progressif de Tsahal, aide humanitaire… Le Washington Post, qui a pu consulter le document, donne plus de précisions, et cite un extrait du texte : « une fois tous les otages libérés Israël libérera 250 prisonniers condamnés à perpétuité ainsi que 1.700 Gazaouis détenus après le 7 Octobre. […] Pour chaque otage israélien dont la dépouille sera restituée, Israël restituera les dépouilles de 15 Gazaouis décédés. »  « Ce plan, pointe encore Libération à Paris, évoque également un retrait progressif des forces armées de l'État hébreu ; et un afflux d'aide humanitaire sous l'égide de l'ONU “ainsi que d'autres institutions internationales non liées d'une quelconque manière à l'une ou l'autre des parties“, cite le Washington Post, sans qu'il soit précisé si cela inclut l'opaque Gaza Humanitarian Foundation, dont les distributions sont régulièrement émaillées de tirs mortels pour la population. » L'inconnue Netanyahu… Alors, Donald Trump rencontre donc Benjamin Netanyahu ce lundi à la Maison-Blanche. Et il va tenter de le convaincre… Commentaire du Washington Post : « Trump détient les leviers pour faire avancer Gaza vers la paix. S'il veut vraiment créer un jour nouveau à Gaza, il devra utiliser toute l'influence dont il dispose auprès du Premier ministre israélien. » Benjamin Netanyahu sera sous la pression de son allié américain, poursuit le Washington Post : car « ce plan crée une alternative au Hamas, ce qui, d'une certaine manière, devrait plaire à Netanyahu. » Toutefois, « le Premier ministre israélien a explicitement déclaré qu'il n'y aurait jamais d'État palestinien, et ce plan ouvre clairement cette possibilité. » Acculé ? L'Orient-Le Jour à Beyrouth insiste sur le fait que « plusieurs experts estiment que Benjamin Netanyahu est acculé à mettre fin au conflit, sous la pression grandissante internationale et d'une partie de l'opinion israélienne. “Il n'a pas d'autre choix que d'accepter le plan“, affirme (ainsi) Eytan Gilboa, spécialiste des relations israélo-américaines à l'université Bar-Ilan. “Tout simplement, poursuit-il, parce que les États-Unis, et Trump en particulier, restent presque ses seuls alliés“. » Temporiser ? Pour Haaretz à Tel Aviv, « la logique voudrait que le président Trump pousse Netanyahu à accepter un accord qui mettrait fin à la guerre à Gaza, qui ramènerait tous les otages chez eux et qui mettrait en œuvre un plan visant à sécuriser, stabiliser et finalement reconstruire la bande de Gaza. » Toutefois, soupire le quotidien israélien de gauche, « il y a peu de raisons de croire que la logique ou le courage l'emporteront chez ces deux dirigeants. Ils pourraient très bien se quitter ce lundi sans grand changement (…). » Enfin, La Repubblica à Rome cite l'éditorialiste israélien Ben Caspit : « Netanyahu peut accepter l'accord, dit-il, crier victoire et convoquer des élections, ou alors continuer à temporiser au péril de la vie des otages et à mettre à l'épreuve la patience de plus en plus fragile de Trump pour faire gagner quelques semaines ou quelques mois supplémentaires à sa coalition destructrice. En bref, Netanyahu doit choisir entre son gouvernement et le pays. » Ce qui est sûr dans tout cela, c'est que Donald Trump et Benjamin Netanyahu donneront une conférence de presse commune à l'issue de leur entretien ce lundi. Ce sera vers 19h15 heure française. On verra bien si les deux hommes annonceront… « quelque chose de spécial. »

Le Nouvel Esprit Public
Les tentations illibérales aux États-Unis / La Nouvelle-Calédonie après les accords de Bougival

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Sep 28, 2025 62:52


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 26 septembre 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.L'ASSASSINAT DE KIRK ET LES TENTATIONS ILLIBÉRALES AUX ETATS-UNISLe meurtre par balle de Charlie Kirk, l'influenceur de la galaxie Maga lors d'un meeting dans l'Utah aux États-Unis le 10 septembre, pourrait débrider davantage une violence politique déjà bien ancrée. Trump et ses ministres se disent prêts à limiter le Premier amendement et à déclencher une chasse aux sorcières. Avant même l'arrestation d'un suspect, Donald Trump avait accusé « la gauche extrémiste » d'être responsable de l'attentat, mais également les médias critiques et les démocrates. Le président et ses alliés visent aussi les organisations de gauche accusées de « fomenter » la rébellion, comme la Ford Foundation et The Open Society Foundations du milliardaire George Soros, bête noire des conservateurs. L'administration envisage de supprimer leurs exemptions fiscales. Le Département d'Etat, de son côté, tente d'identifier tout étranger qui a « glorifié, rationalisé, ou fait peu de cas » du meurtre de Charlie Kirk pour révoquer son visa. L'administration américaine menace de réduire la durée des visas des journalistes étrangers et le Pentagone vient d'annoncer que les reporters qui couvrent la Défense devront s'engager à ne publier que des informations approuvées par les militaires, sous peine de perdre leur accréditation. Certains républicains œuvrent à une campagne de délation nationale encouragée par le vice-président J.D. Vance qui a déclaré : « Démasquez-les et allez-y, appelez leur employeur ». Des centaines d'employés dans des ministères, des cabinets d'avocats, des compagnies aériennes, ainsi que des dizaines d'enseignants font l'objet d'enquêtes disciplinaires ou ont été limogés pour leurs commentaires « insensibles » et « inappropriés » sur les réseaux sociaux. Lundi, au lendemain d'une cérémonie ayant rassemblé des dizaines de milliers de personnes en hommage à l'influenceur Maga, Donald Trump a signé un décret classant officiellement comme une « organisation terroriste » le mouvement « Antifa ». Il s'agit d'une première puisque les Etats-Unis n'ont à ce jour aucune liste d'« organisations terroristes nationales ».En 2023 déjà, 48% des Américains reconnaissaient s'auto-censurer en raison du climat politique, selon une étude de l'université de Saint Louis. Pendant la Peur rouge des années 1950, ils ne représentaient que 13,4%. De quoi antagoniser un peu plus la vie politique aux États-Unis. Les étudiants, qui ont grandi pendant le premier mandat de Donald Trump, n'ont pratiquement connu que ce climat de tension politique. Selon un très récent sondage de la Fondation pour les droits individuels et d'expression (FIRE), un tiers de cette génération estime que la violence peut être une réponse légitime pour s'opposer à un interlocuteur public.LA NOUVELLE CALÉDONIE, APRÈS LES ACCORDS DE BOUGIVALAprès les accords de Matignon de 1988, puis ceux de Nouméa de 1998, dont l'issue heurtée avait plongé la Nouvelle-Calédonie dans la violence au printemps 2024, un nouvel accord obtenu par le ministre des Outre-mer Manuel Valls a été signé à Bougival, dans les Yvelines, le 12 juillet dernier, entre les indépendantistes, qui demandent l'autonomie de la Nouvelle-Calédonie, et les loyalistes, qui désirent le maintien de l'archipel dans la République française. L'Accord de Bougival prévoit la création d'un État de Nouvelle-Calédonie dans la Constitution française, qui jouira de la compétence de relations internationales « dans le respect des engagements internationaux et des intérêts de la France » (sécurité, défense et intérêts vitaux). Il crée une nationalité calédonienne, et donc une double nationalité, puisque les nouveaux nationaux Calédoniens auront aussi la nationalité française. Enfin, il formalise un éventuel processus de transfert des compétences régaliennes – la justice, l'ordre public, la défense et la monnaie, assujetti à un vote à la majorité qualifiée des trois cinquièmes du congrès, et à sa validation ensuite par un référendum.Toutefois, les indépendantistes du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) ont annoncé début août le « rejet total et sans ambiguïté » de ce texte considéré comme « incompatible avec le droit à l'autodétermination» et « porteur d'une logique de recolonisation ». Une décision jugée « incompréhensible » par Manuel Valls, qui vient d'installer à Nouméa le « comité de rédaction » chargé de traduire l'accord, tout en invitant le FLNKS à « poursuivre la discussion » avec l'Etat et les autres signataires. Si cette opposition frontale de l'Union calédonienne-Front nationaliste calédonien confirme et clarifie la fragmentation préexistante au sein de la mouvance indépendantiste, la question de la viabilité de cet accord se pose avec acuité.Le durcissement des indépendantistes les plus radicaux fait craindre de nouvelles exactions à une partie de la population, traumatisée par la flambée de violences de mai 2024, à la suite du projet de réforme constitutionnelle visant à élargir le corps électoral. La mort de douze civils et de deux gendarmes a depuis exacerbé les divisions ethniques au sein de la société calédonienne. Ces émeutes ont également dévasté une économie déjà très fragile, conduisant à la destruction de 500 entreprises et occasionnant pour 2 milliards d'euros de dégâts. Chaque année, l'Etat investit en Nouvelle-Calédonie sous forme de dotations et de rémunérations à hauteur de 1,4 milliard d'euros. En 2024 et en 2025, ces sommes ont été doublées, atteignant 3 milliards d'euros par an. Toutefois, l'économie souffre en Nouvelle-Calédonie : son produit intérieur brut a régressé de plus de 20%, la filière du nickel est à l'arrêt et les institutions calédoniennes demeurent fortement endettées.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse internationale
À la Une: un espoir pour l'Ukraine dans la volte-face de Donald Trump sur la Russie?

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Sep 25, 2025 4:08


La volte-face mardi 23 septembre de Donald Trump sur l'Ukraine et ses critiques envers la Russie vont-elles peser sur la suite des événements ? Assiste-t-on à un tournant ? Est-ce un espoir pour l'Ukraine ? La presse s'interroge ce matin. « L'Ukraine déchirée entre espoir et incrédulité après le virage de Trump en faveur de Zelensky », constate El Pais à Madrid. « Prendre au pied de la lettre tout postulat ou promesse du président américain Donald Trump comporte des risques », rappelle le quotidien espagnol. Et justement, Volodymyr Zelensky est resté prudent mercredi. « De la tribune de l'Assemblée générale, à New York, le président ukrainien a rappelé que pour garantir sa sécurité et sa souveraineté nationale, "seuls comptent les amis et les armes", relève Libération à Paris. Dans le temple des résolutions et du droit international, ces deux conditions pragmatiques à la survie d'un pays envahi depuis trois ans ont suscité le débat sur le mot "ami", après l'apparente volte-face de Donald Trump vis-à-vis de la Russie, avant-hier. En majuscules sur son réseau Truth Social, puis dans ses propos affables avec Zelensky et Emmanuel Macron, Trump assurait que l'Ukraine pourrait "GAGNER ses territoires d'origine" et critiquait de manière inhabituelle le "tigre de papier" russe, comme son économie malmenée par la guerre. "Cette publication de Donald Trump, c'est un grand tournant", a salué Zelensky. » Toutefois, s'interroge Libération, « Trump a-t-il vraiment changé d'avis, ou sa franche sortie contre Poutine ne représente-t-elle qu'un émouvant "au revoir et bonne chance" à l'Ukraine ? L'abandon, cette fois total du dossier aux Européens ? » Trump va-t-il durcir sa politique ? « Un nouveau départ pour Trump sur la question ukrainienne ? », s'interroge en écho le Wall Street Journal. « Le président Trump a capté l'attention du monde entier hier en affirmant que l'Ukraine pourrait "se battre et reconquérir" l'intégralité de son territoire. » Toutefois, s'interroge le journal, « s'agit-il d'une nouvelle manœuvre dilatoire, ou bien le président américain est-il enfin prêt à accroître la pression militaire et économique sur Vladimir Poutine pour mettre fin à ses offensives ? (…) Donald Trump ne souhaite pas être entraîné dans une guerre européenne, et c'est compréhensible. Mais ce danger serait bien moins probable si l'Ukraine survivait en tant qu'État souverain allié à l'Occident. Après avoir durci son discours, conclut le Wall Street Journal, Donald Trump devra maintenant durcir sa politique. » Le Soir à Bruxelles cite, lui, les propos de Marco Rubio, le chef de la diplomatie américaine : « le président Trump a fait preuve d'une patience extraordinaire en n'imposant pas de sanctions supplémentaires dans l'espoir d'obtenir des négociations de paix. Mais s'il n'y a pas de voie vers la paix à court terme, poursuit Marco Rubio, alors les États-Unis prendront les mesures nécessaires pour imposer des coûts en cas de poursuite de l'agression russe, des coûts économiques ou encore la vente à l'Ukraine d'armes potentiellement offensives. » Commentaire du Soir, cette « menace est brandie depuis des mois. » Et on ne voit toujours rien venir. Les Européens vont-ils se bouger ? En tout cas, le moment est propice, pointe Die Welt à Berlin : « l'économie russe s'enfonce dans la récession. Le budget 2025 est déjà déficitaire après seulement sept mois. Les dépenses ont augmenté de 20 %, et au moins 5 % du budget sont consacrés à l'armée. Poutine ne s'inquiète peut-être pas de ce déclin pour l'instant, mais ses propres experts économiques avertissent désormais que la récession va accroître les risques et les tensions au sein de la société russe. » Sur le plan militaire, poursuit Die Welt, « pendant trois étés consécutifs, la Russie n'a pas réussi véritablement à percer les lignes de défense ukrainiennes. Sans mobilisation générale, Poutine ne disposera pas des troupes nécessaires. (…) La situation offre donc de nombreuses opportunités à l'Occident pour prendre le dessus. » Alors, poursuit le quotidien allemand, avec ou sans le soutien de Trump, on connait son caractère imprévisible, il faut que les Européens se bougent. Il faut que « la Hongrie et la Slovaquie, qui importent encore du pétrole russe, coupent le robinet. (…) Et il faut que l'Union européenne se décide enfin à céder à l'Ukraine les 207 milliards d'euros d'actifs russes qu'elle détient. Après tout ce qui s'est passé et se passe encore, cet argent appartient à Kiev. »

ACTUALITE.CD-Le Podcast
Qui perd, qui gagne ? Ep. 11: "les enjeux de la sous-traitance minière"

ACTUALITE.CD-Le Podcast

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 12:39


En République Démocratique du Congo, les activités de sous-traitance liées aux secteurs clés de l'économie comme les mines ont souvent été octroyées à des entreprises étrangères. En 2017, le parlement a adopté  une loi pour essayer de résoudre ce problème et relancer l'économie nationale. Toutefois, selon l'autorité de régulation qui a été créée pour en assurer l'application, la RDC perdait encore en 2023 près de 8 milliards par an à cause des fraudes qui permettent de contourner cette loi. Des cas de détournements et malversations internes causeraient des pertes additionnelles.Où en est-on deux ans après ? C'est le sujet du 11e épisode de notre podcast qui perd, qui gagne et qui profite véritablement des ressources minières du pays.Présentation : José MukendiRéalisation : Olivier MuambaMusique : Samuel HirschHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

FormaRadio
L’évaluation de la formation à l’ère de l’IA

FormaRadio

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 41:33


AFFEN&Co 368 avec Jonathan POTTIEZ L'évaluation de la formation est une question essentielle pour les entreprises cherchant à mesurer le fameux ROI (Retour sur Investissement) de leurs dispositifs. Jonathan POTTIEZ co-auteur de la 4ème édition de l'ouvrage L'évaluation de la formation (avec Jean-Luc Gill), insiste sur la nécessité de définir des critères de succès en amont pour guider l'évaluation en aval. Les Trois Piliers de l'Évaluation Pour évaluer la formation, il faut distinguer trois concepts fondamentaux: 1. La Qualité : La formation est-elle un bon produit ou service de formation ? 2. L'Efficacité : La formation a-t-elle permis d'atteindre les objectifs assignés ? 3. L'Efficience : Les résultats ont-ils été obtenus au meilleur coût ? Historiquement focalisée sur la satisfaction "à chaud", l'évaluation moderne se concentre désormais sur le transfert des apprentissages. L'objectif principal est de vérifier si les acquis sont appliqués sur le terrain et de comprendre les raisons d'un éventuel non-transfert. Ce défi est complexifié par la difficulté à définir précisément les compétences attendues, en particulier les soft skills, dans un monde de plus en plus incertain (monde VUCA). Le Défi de l'Apprenant Moderne et le Rôle Managérial Face à l'incertitude, l'accent est mis sur le développement de la capacité d'apprendre à apprendre (méta-cognition). L'individu doit être capable de réflexivité, de solliciter du feedback, de s'auto-évaluer, et de développer des compétences en continu, au-delà du strict livrable de formation. Jonathan Petier croit en une diminution progressive de la formation formelle au profit d'une autonomie accrue des collaborateurs, qui deviennent des apprenants modernes. Le rôle du responsable formation doit évoluer pour devenir une "main invisible" qui met de l'huile dans les rouages, mais n'est plus un passage obligé. Pour encourager cette autonomie et l'engagement, la formation nécessite un travail important sur son design et son marketing afin de développer l'envie chez les collaborateurs. L'exemplarité du manager est cruciale, notamment en faisant de la formation un sujet régulier lors des rituels d'équipe. Le succès ou l'échec de la formation doit être perçu comme une responsabilité partagée par le collectif de travail. L'Intelligence Artificielle et l'Évaluation L'Intelligence Artificielle (IA) bouleverse les pratiques, offrant de nouvelles opportunités d'apprentissage (comme les compagnons conversationnels) et d'évaluation. L'IA peut aider à concevoir des évaluations (quiz, mises en situation) ou à analyser les sessions enregistrées pour vérifier le niveau d'attention et le contenu des échanges. Toutefois, l'IA présente des risques, notamment la dépossession des connaissances et la perte de capacité cognitive si elle est utilisée comme une prothèse qui fait à la place de l'humain. Pour éviter que l'entreprise ne perde la main, l'avenir repose probablement sur des modèles d'IA entraînés sur les données spécifiques de l'entreprise. La formation est nécessaire pour développer un regard critique sur l'IA et comprendre ses limites. L'idéal est que l'IA agisse comme une orthèse : un outil qui donne plus de puissance, mais ne remplace pas le cœur du métier. Un Défi Culturel : Du Moyen au Résultat Si un responsable formation souhaite remettre à plat son système d'évaluation, la première question fondamentale à se poser est : "Pourquoi ?". Que souhaite-t-on démontrer et pour quelles actions concrètes ?. Le changement de culture est le plus grand obstacle, nécessitant au moins 3 à 4 années. Il s'agit de basculer d'une logique d'indicateurs de moyens (volumes, budgets) à une logique de résultats. L'évaluation ne doit pas être perçue comme une sanction. Il est essentiel d'avoir une charte d'évaluation qui garantit que les données ne seront pas utilisées contre le collaborateur et d'insister sur le fait que l'évaluation est un compagnon d'apprentissage.

Reportage Afrique
Centrafrique: Chinko, la renaissance de la réserve naturelle [1/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Sep 21, 2025 2:27


En Centrafrique, la réserve naturelle de Chinko, située dans la préfecture du Mbomou, au sud-est du pays, incarne l'un des récits de restauration de biodiversité les plus inspirants. Ces trente dernières années, les crises sécuritaires à répétition et le braconnage ont eu de graves conséquences sur la faune et les ressources naturelles. Afin de sauver ce patrimoine, le gouvernement centrafricain et l'ONG African Parks ont signé en 2014 un accord de gestion durable du parc. Cette convention, renouvelée en 2020 pour une durée de 25 ans, instaure une politique de conservation des ressources naturelles et du développement communautaire. De notre correspondant à Kocho, Ce matin, le brouillard se lève, s'enroule puis disparait au-dessus de la réserve naturelle de Chinko... Le grognement rauque d'un phacochère signale la présence des visiteurs. En petits groupes de quatre ou de cinq, ces phacochères, aux pelages gris, brun et noir, se nourrissent d'herbes, de racines, d'écorces et de fruits. Debout à quelques mètres de ces mammifères, Ghislain Boukar, colonel des eaux et forêts, fait l'inventaire des espèces disparues : « Il a eu un effondrement considérable de toutes les espèces confondues. En disant cela, je fais allusion aux buffles, aux carnivores comme les lions, les grands mammifères comme les pachydermes, les éléphants et autres. Nous avons aussi des espèces telles que les rhinocéros, les girafes qui ne sont plus dans le parc. » Toutefois, la réserve naturelle de Chinko abrite aujourd'hui des espèces comme le lycaon, le lion, le léopard, le chimpanzé, l'éland de Derby, plus de 400 espèces d'oiseaux, 100 espèces de poissons d'eau douce et beaucoup d'autres encore. À lire aussiCentrafrique : Chinko, une réserve à préserver au milieu d'une zone de conflit La vision du gouvernement centrafricain et d'African Parks consiste à réintroduire, avec le temps, les espèces qui n'existent plus. Mermoz Bizon, responsable de l'aménagement territorial à African Park Chinko, explique : « Cela a une importance capitale, car un jour, nous, nos enfants et nos petits-enfants, auront la chance d'avoir autour de nous des animaux sauvages. Tout ce qui est potentialité en termes de faune, flore et ressources aquatiques, représente une richesse inestimable. On doit faire en sorte que cette richesse ne nous quitte pas. Notre combat aujourd'hui est de permettre à ce que les communautés locales puissent en bénéficier. » Engagement local et éducation à l'environnement Quand on survole les 30 500 km² en avion de surveillance et d'observation, l'immense étendue sauvage de Chinko offre une belle vue sur les montages, les rivières et les cours d'eau. Les défis actuels consistent à empêcher des chasseurs, des pêcheurs et même des éleveurs, de pénétrer dans les zones de conservation. Pour Ghislain Boukar, colonel des eaux et forêts, « la transhumance transfrontalière est l'une des difficultés majeures. Ces pasteurs viennent du Soudan et mettent le feu dans la brousse, juste pour avoir de nouvelles poussées d'herbes, ce qu'ils jugent très intéressantes pour leur bétail. Ils commettent aussi des abattages illicites de nos arbres et de nos espèces. Ils pratiquent également le braconnage en tuant aussi nos espèces. Quand ils repartent au Soudan, ils les revendent là-bas. » Pour relever ce défi, l'équipe mène plusieurs activités réparties en trois axes : l'engagement, l'entrepreneuriat et l'éducation à l'environnement, selon Mermoz Bizon, responsable de l'aménagement territorial à African Park Chinko : « Nous avons mis en place un guide d'éducation à l'environnement qui est censé enseigner aux enfants dès le bas âge ce qu'est l'environnement, ceci pour leur permettre de comprendre tout ce qui les entoure, pour pouvoir l'impliquer dans leurs habitudes. Nous appuyons aussi l'inspection académique de Bangassou pour tout ce qui est soutien à la mise à niveau des enseignants tout autour de l'aire de conservation de Chinko. » Pour garantir une gouvernance participative de cette réserve naturelle, un plan d'aménagement du territoire de Chinko est en cours de validation par le gouvernement centrafricain et ses partenaires.

BNP Paribas Wealth Management
Le lithium contre-attaque

BNP Paribas Wealth Management

Play Episode Listen Later Sep 19, 2025 9:41


Dans ce podcast, Jeremy Fasquelle et Hiba Mouallem, Investment Strategist, analyse pourquoi le lithium est un métal crucial aujourd'hui, ainsi que comment et pourquoi y investir. Alors que le monde amorce sa transition vers une économie bas carbone, la demande en lithium s'envole. Ce métal stratégique est en effet un composant essentiel des batteries des véhicules électriques et des systèmes de stockage d'énergie issus du solaire et de l'éolien. Mais l'approvisionnement en lithium reste complexe. Son extraction, techniquement exigeante, est concentrée dans quelques zones géographiques clés : l'Amérique du Sud, l'Asie et l'Australie. Cette concentration expose la chaîne d'approvisionnement à des risques géopolitiques croissants. Côté marché, le prix du lithium a connu une forte volatilité et se situe actuellement à des niveaux historiquement bas. Cette chute a conduit à la fermeture temporaire de plusieurs mines, réduisant l'offre disponible. Toutefois, les fondamentaux de la demande restent solides : batteries de smartphones à plus grande capacité, besoins accrus en stockage d'énergie renouvelable, et montée en puissance des véhicules hybrides et électriques. Ces dynamiques devraient soutenir une reprise progressive des prix du lithium.Hosted by Ausha. See ausha.co/privacy-policy for more information.

Santé-vous mieux!
E94 : Pourquoi le sucre nous fait manger plus

Santé-vous mieux!

Play Episode Listen Later Sep 17, 2025 23:38


L'épisode explore pourquoi les aliments à indice glycémique élevé, riches en sucres ou en glucides rapides comme les céréales sucrées, le pain blanc ou le riz blanc, favorisent la faim et la suralimentation. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, un repas de même valeur calorique peut avoir des effets très différents selon l'indice glycémique des aliments qui le composent. Ex : un déjeuner à IG élevé entraîne une augmentation de 81 % de la consommation calorique plus tard dans la journée par rapport à un déjeuner à IG faible.Au Québec, les déjeuners sont souvent composés de pain, bagels, céréales sucrées, gruau ou muffins, des aliments qui élèvent rapidement la glycémie. Cette habitude contraste avec d'autres pays où le déjeuner n'est pas un repas distinct et peut être identique aux repas principaux. Les croyances anciennes selon lesquelles les œufs augmentent le cholestérol ont contribué à marginaliser les repas protéinés le matin, alors qu'en réalité ils procurent une meilleure satiété.L'indice glycémique (IG) classe les aliments selon leur capacité à élever la glycémie : élevé pour le pain blanc ou les pommes de terre, faible pour les légumes verts, lentilles ou petits fruits. Toutefois, l'IG ne dit pas tout, car il ignore la charge glucidique. Une tasse de riz blanc (IG élevé) et une tasse d'avoine à cuisson lente (IG faible) contiennent toutes deux une trentaine de grammes de glucides nets, ce qui entraîne une sécrétion d'insuline similaire. Ainsi, au-delà de l'IG, la quantité totale de glucides et l'effet sur l'insuline sont essentiels pour comprendre l'impact métabolique.Une étude pionnière menée en 1999 par David Ludwig sur des adolescents obèses a montré que, malgré des repas isocaloriques, ceux à IG élevé provoquaient une hausse massive de l'insuline, une chute du glucagon et un retour rapide de la faim. Les participants consommaient 81 % de calories supplémentaires après un petit déjeuner à IG élevé, et 53 % de plus qu'après un déjeuner à IG moyen. Ces repas réduisaient aussi la disponibilité des acides gras circulants, privant le corps d'une source d'énergie alternative, et augmentaient les signaux de faim mesurés subjectivement. L'effet global de la glycémie expliquait plus de la moitié de la variabilité de l'apport calorique ultérieur.Le mécanisme est clair : absorption rapide du glucose → pic d'insuline → chute rapide de la glycémie → état perçu de déficit énergétique → activation d'hormones contre-régulatrices (adrénaline, hormone de croissance) → faim accrue et risque de suralimentation. Cela explique pourquoi les régimes faibles en gras, riches en glucides transformés, ont échoué à enrayer l'obésité.Le message central est que toutes les calories ne sont pas équivalentes : 400 cal. de gruau sucré n'agissent pas comme 400 cal. d'omelette. Pour maintenir la satiété et réduire les risques de suralimentation, il est préférable de privilégier des repas à IG bas et faibles en glucides. Les auteurs rappellent aussi l'importance de sensibiliser les enfants à des déjeuners non sucrés et proposent des alternatives comme l'omelette, le yogourt grec nature avec noix, un smoothie protéiné ou un pudding de chia.Les messages clés : L'indice glycémique permet de savoir comment un aliment va affecter la glycémie. C'est un outil utile mais incomplet.La teneur en glucides des aliments, peu importe leur indice glycémique, est tout aussi importante car c'est elle qui va déterminer la quantité totale d'insuline qui sera sécrétée. L'insuline est l'hormone maîtresse du stockage des graisses. Manger un déjeuner à indice glycémique élevé peut donner faim plus rapidement en matinée et peut nous faire consommer beaucoup plus de calories pendant le reste de la journée. 

Choses à Savoir CERVEAU
Comment les noix influencent-elles le cerveau ?

Choses à Savoir CERVEAU

Play Episode Listen Later Sep 15, 2025 2:39


Une étude publiée début 2025 dans Food & Function par L. Bell et ses collègues de l'Université de Reading a testé les effets immédiats d'un petit-déjeuner riche en noix (50 g de noix incorporées dans du muesli et du yaourt) sur la cognition de jeunes adultes en bonne santé (18-30 ans). Il s'agit du premier travail à explorer l'impact des noix sur la journée suivant la consommation, dans un cadre contrôlé en crossover.Les résultats sont frappants : les participants ayant pris des noix ont affiché des temps de réaction plus rapides tout au long de la journée et une meilleure performance mémorielle en fin de matinée — bien que la mémoire ait d'abord été légèrement moins performante à 2 heures post-consommation, avant une inversion favorable à 6 heures.. L'activité cérébrale (via EEG) a montré des variations dans les réseaux fronto-pariétaux — impliqués dans attention, mémoire épisodique et fonctions exécutives — suggérant une meilleure efficacité neuronale lors de tâches mentales exigeantes.Ces bénéfices sont probablement liés à la composition nutritionnelle unique des noix : elles sont riches en acides gras oméga-3 d'origine végétale (ALA), protéines végétales et polyphénols/flavonoïdes, qui collaborent pour améliorer l'absorption des nutriments (les protéines favorisant l'assimilation des lipides, et les lipides celle des antioxydants comme la vitamine E).Un autre aspect intéressant concerne les marqueurs sanguins : après consommation de noix, les participants présentaient de plus faibles taux d'acides gras non estérifiés et un léger surplus de glucose circulant, ce qui pourrait représenter un meilleur apport énergétique pour le cerveau.Cependant, certains effets étaient inattendus : les sujets ont rapporté une humeur légèrement plus négative après le petit-déjeuner aux noix, probablement liée à une moins bonne acceptabilité sensorielle (goût, odeur moins appréciés) du repas enrichi en noix.Par ailleurs, dans une perspective plus large, d'autres travaux ont montré qu'une consommation régulière de noix (bolus quotidien ou sur plusieurs années) est associée à une meilleure fonction cognitive chez les personnes âgées, voire à une réduction du déclin cognitif avec l'âge .En résumé, la toute récente découverte de l'impact positif d'un petit-déjeuner aux noix sur la cognition montre que ces fruits secs peuvent offrir à la fois un coup de boost mental immédiat (réactivité, mémoire) et potentiellement des bienfaits durables avec une consommation régulière, grâce à leur riche bouquet de nutriments. Toutefois, la saveur et le plaisir gustatif restent cruciaux pour maintenir une bonne humeur post-repas. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le Nouvel Esprit Public
Censure, rue, grève : dans quelle crise sommes-nous ?

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Sep 14, 2025 60:15


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 12 septembre 2025.Avec cette semaine :Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.CENSURE, RUE, GRÈVE : DANS QUELLE CRISE SOMMES-NOUS ?Lundi, le premier ministre François Bayrou n'a pas obtenu la confiance des députés n'obtenant que 194 voix contre 364. Après sa démission le président de la République a nommé Premier ministre Sébastien Lecornu. Depuis sa réélection en 2022, Emmanuel Macron a désigné cinq Premier ministres. Elisabeth Borne, Gabriel Attal,puis Michel Barnier, dont le gouvernement n'a duré que trois mois, le plus court jamais enregistré sous ce régime et le premier de la Vème République à être censuré par l'Assemblée nationale. François Bayrou, censuré à son tour par l'Assemblée, n'aura duré que neuf mois.Cette crise politique s'accompagne d'une crise économique et budgétaire profonde à laquelle s'ajoute une crise sociale, avec des appels au blocage du pays le 10 septembre et à la grève le 18. Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l'Ifop, observe que « la division des forces politiques au point qu'une majorité semble introuvable est le reflet de l'archipellisation de la France ». Des divisions sociologiques, politiques et idéologiques qui fracturent le pays bien au-delà de l'ancien clivage droite-gauche.Dans la rue, si la France ne s'est retrouvée ni bloquée ni à l'arrêt mercredi, de nombreuses actions ont eu lieu toute la journée partout dans le pays, avec des rassemblements d'ampleur dans certaines villes – entre 197.000 et 250.000 - personnes recensées – et une très forte présence des forces de l'ordre. Né en mai à l'initiative d'un site souverainiste, proche de la droite et de l'extrême droite, "Bloquons tout" a été repris et développé par des sympathisants de la gauche radicale. Le conflit des « Gilets jaunes » comme le rendez-vous de mercredi s'inscrivent dans la continuité d'une série de mobilisations citoyennes 2.0, qui se sont succédées depuis le référendum sur le traité constitutionnel européen de 2005. Les deux mouvements partagent la même forme d'auto-organisation horizontale en réseaux que celle des Gilets jaunes et une absence de leader. Toutefois, une récente enquête menée sous l'égide de la Fondation Jean Jaurès, souligne que le profil des animateurs de Bloquons tout est assez différent de celui des Gilets jaunes. Il s'agirait de citoyens plus jeunes, plus actifs, plus politisés et plus proches de la gauche radicale. Appartenant aux classes moyennes, ils sont souvent diplômés du supérieur. Seulement 27% d'entre eux prirent d'ailleurs part à la révolte des ronds-points de 2018. La plupart des organisations de salariés se sont placés à distance de l'initiative. Seuls, Solidaires et la CGT ont soutenu la démarche du 10 septembre. Le 18 septembre sera une journée d'action à l'appel de l'intersyndicale qui avait mené le combat contre la réforme des retraites et dénoncé la copie budgétaire de François Bayrou.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Un Jour dans l'Histoire
Je crois aux Dragons

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Sep 11, 2025 40:18


Nous sommes au Ve siècle avant J.C., en Chine, dans l'état de Lu. Dans ce que l'on appelle le « Commentaire de Zuo », attribué à un certain Zuo Qiuming, il est fait mention d'un lien unissant un homme à un dragon. Le lettré, contemporain de Confucius, raconte qu'un nommé Dongfu appréciant les dragons et ayant la capacité de comprendre leur volonté, est parvenu à les apprivoiser et à les élever avec succès. C'est ainsi qu'il rentre au service de l'empereur Shun, qui lui attribue le nom de Huanlong, signifiant « éleveur de dragons ». Dans une autre histoire, c'est l'empereur Kong Jia qui, en récompense de son obéissance au dieu du ciel, reçoit deux dragons, l'un mâle, l'autre femelle. Toutefois, ne parvenant pas à les dompter, il engage un dresseur nommé Liulei, qui a appris son art auprès de Huanlong. Malheureusement, un jour, la dragonne passe à trépas. Liulei décide alors de la débiter, il la taille en menus morceaux qu'il cuisine et sert au roi. Celui-ci est aux anges : il raffole tant du repas qu'il réclame du rab ! Mais, l'infortuné Liulei, ne pouvant se procurer davantage de cette viande, est contraint de fuir le palais. Partons sur les traces des dragons, de l'Afrique aux Amériques, de la Sibérie à la Grèce, du paléolithique à nos jours … Avec nous : Julien D'Huy, docteur en histoire, spécialiste des mythes. « Dragon – Généalogie mondiale d'un mythe » ; Armand Colin. Sujets traités : Dragons, Zuo Qiuming, Chine, Dongfu, lempereur Shun, Huanlong, Dieu, paléolithique, Afrique, Amériques, Sibérie, Grèce Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Combien rapportent les dons par arrondi dans les supermarchés ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Sep 10, 2025 1:43


Chaque fois qu'un client arrondit son ticket de caisse à l'euro supérieur — les quelques centimes de plus allant à une association — ce geste s'ajoute à une collecte d'envergure. Selon microDON, l'entreprise sociale qui administrateur ce dispositif, 13,2 millions d'euros ont été récoltés en 2023 grâce à cette pratique, avec 35,4 millions de dons effectués.En 2024, les montants ont continué de croître : 16 millions d'euros ont ainsi été collectés, toutes initiatives confondues (arrondi en caisse et sur salaire). Plus spécifiquement, la solution d'arrondi via les terminaux de paiement déployée par Worldline, en collaboration avec microDON, a généré plus de 12 millions d'euros cette même annéeDepuis le lancement du dispositif en 2013, c'est un total impressionnant : plus de 80 millions d'euros cumulés en 2024microDON.Pourquoi un tel succès ?Plusieurs éléments expliquent l'essor rapide et durable de ce dispositif :Facile et indolore – Ces micro-dons se font automatiquement lors du paiement, sans effort notableGrand déploiement – En 2024, 40 enseignes partenaires et près de 6 800 magasins ont intégré le systèmeMobilisation massive – Plus de 35 millions de gestes de générosité en 2023 témoignent de l'adhésion des consommateursTechnologie fiable – Grâce aux terminaux Worldline, le parcours est fluide, ce qui facilite l'adoptionAspects pratiques et limitesPas de déduction fiscale possible pour les dons par arrondi en caisse : depuis 2024, aucun reçu fiscal n'est fourni, car les fonds passent désormais par un établissement de paiement, incapable d'émettre ce type de documentDistribution aux associations : microDON prend une commission de 10 % des sommes collectées pour couvrir les frais de traitement, le reste étant reversé aux organismes bénéficiairesTransparence et suivi – Le dispositif est encadré et audité. Plus de 1 900 associations déjà bénéficiaires, pour un total de 82 millions d'euros collectés à travers différents secteurs (mode, alimentation, etc.)L'arrondi solidaire en caisse représente un véritable succès économique : entre 13 et 16 millions d'euros sont collectés chaque année, grâce à des milliers de magasins équipés dans toute la France. Ce système de micro-don séduit par sa simplicité, son caractère discret et son déploiement rapide. Toutefois, ces dons ne sont ni défiscalisables ni toujours parfaitement transparents pour les consommateurs. Néanmoins, le potentiel de ce levier de générosité embarquée dans le quotidien reste majeur, et sa popularité ne cesse de croître. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le sept neuf
Gouvernement : le RN censurera toute "déclinaison supplémentaire de l'œuvre macroniste" affirme Sébastien Chenu

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 22:33


durée : 00:22:33 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Benjamin Duhamel - "Il faut revenir à quelque chose de stable, c'est-à-dire dégager une majorité à l'Assemblée nationale, estime Sébastien Chenu, député Rassemblement National du Nord. Toutefois, son groupe censurera toute "déclinaison supplémentaire de l'œuvre macroniste", affirme-t-il. - invités : Sébastien CHENU - Sébastien Chenu : Député du Nord et porte-parole du Rassemblement national Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Est-il légal de recruter pour remplacer les grévistes ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 2:07


Aux États-Unis, la législation fédérale — le National Labor Relations Act — autorise les entreprises à recruter des travailleurs pour remplacer durablement les salariés en grève, tant qu'elles ne licencient pas ces derniers. Les grévistes peuvent reprendre leur poste à la fin du conflit, mais l'employeur est libre de les remplacer temporairement ou définitivement.En revanche, en France, le droit de grève est profondément protégé : il est ancré dans la Constitution et représente un acquis social fondamental. Le Code du travail y impose des interdictions claires :Il est strictement interdit de recourir à un contrat à durée déterminée (CDD) pour remplacer un salarié en grève.De même, l'usage de travailleurs intérimaires dans ce but est formellement prohibé.Ces interdictions s'appliquent même si l'intérimaire est déjà présent dans l'entreprise avant le début du conflit.Recourir à de telles pratiques est considéré comme une atteinte au droit de grève et peut entraîner des sanctions, voire la requalification du contrat en CDI, avec des dommages-intérêts à la clé.Toutefois, la législation française laisse certaines portes ouvertes pour maintenir l'activité dans le respect de la loi :Une entreprise peut réorganiser le travail à l'intérieur en mobilisant ses salariés non-grévistes ou en redistribuant les tâches.Il est possible de faire appel à la sous-traitance, à condition que les prestataires utilisent leur propre personnel permanent et ne recrutent pas dans le but explicite de remplacer les grévistes.Le recours à des salariés non-grévistes déjà en CDI, qui prennent en charge d'autres missions, est également envisageable, dès lors que ce n'est pas un moyen déguisé de nuire à la grève.Exemple concret : la SNCFUn cas concrêt en France est celui de la SNCF, qui a fait appel à des cadres formés — les « Volontaires d'accompagnement occasionnel (VAO) » — pour assurer certaines fonctions (comme celle d'ASCT) en période de fortes mobilisations. Ce dispositif, utilisé notamment lors du pont du 8 mai, a permis d'atténuer les effets de la grève sans contrevenir à la loi, puisqu'il s'appuie sur des ressources internes volontaires déjà formées .En résumé, si les États-Unis autorisent le recrutement de remplaçants pour briser une grève, la France, à l'inverse, interdit formellement le recours à des CDD ou intérimaires dans ce cadre. Seules les solutions internes (mobilisation de CDI ou réorganisation) ou externes encadrées (sous-traitance sans embauche pour grévistes) sont permises, souvent validées au cas par cas par la jurisprudence. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les interviews d'Inter
Gouvernement : le RN censurera toute "déclinaison supplémentaire de l'œuvre macroniste" affirme Sébastien Chenu

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 22:33


durée : 00:22:33 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Nicolas Demorand, Benjamin Duhamel - "Il faut revenir à quelque chose de stable, c'est-à-dire dégager une majorité à l'Assemblée nationale, estime Sébastien Chenu, député Rassemblement National du Nord. Toutefois, son groupe censurera toute "déclinaison supplémentaire de l'œuvre macroniste", affirme-t-il. - invités : Sébastien CHENU - Sébastien Chenu : Député du Nord et porte-parole du Rassemblement national Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Les Ambitieux
195. La nuit porte conseil... et les rêves aussi (Inner Work)

Les Ambitieux

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 88:55


La nuit, durant notre sommeil, nous produisons des rêves qui semblent souvent n'avoir aucun sens. Parfois, nous en ressortons complètement troublés. Pourquoi rêvons-nous? À quoi peuvent bien servir nos rêves? Le rêve est probablement un des meilleurs moyens d'accéder à notre inconscient et de découvrir les conflits intérieurs qui nous habitent. Toutefois, le rêve est souvent dérangeant, car il nous montre justement ce que nous ne voulons pas voir. De plus, il exige de notre part de savoir le décoder. Le livre Inner Work du psychothérapeute Robert A. Johnson offre des pistes concrètes pour transformer nos rêves en outils d'introspection grâce à une méthode en quatre étapes. Il propose aussi l'exercice de l'imagination active, avec une démarche tout aussi structurée. Dans cet épisode, je vous invite à explorer comment apprivoiser vos rêves pour qu'ils deviennent non pas des énigmes perturbantes, mais des alliés précieux dans votre parcours personnel. Selon Robert A. Johnson, le rêve est plus réel que le réel. Ordre du jour 0m23: Introduction 14m30: Présentation du livre (Inner Work) 19m20: Rêve en appui (Enseigner dans un monde en déroute) 27m19: Posture à adopter pour l'analyse des rêves 48m05: Méthodes pour les rêves et Imagination active 1h10m08: Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode

TSLH Podcast
LANCEMENT DE LA SAISON 2025-2026

TSLH Podcast

Play Episode Listen Later Sep 6, 2025 0:41


On a tous bien hâte de vous revoir ! La saison 2025-2026 sera la 6e du TSLH Podcast et on vous réserve un format quelque peu renouvelé. Toutefois, la même rigueur et la même qualité de contenu seront au rendez-vous ! On se voit le 16 septembre LIVE sur Patreon ! Épisode disponible partout par la suite !À bientôt !

Revue de presse internationale
À la Une: le seul espoir de Jana, fillette de 8 ans souffrant de malnutrition sévère à Gaza

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Sep 6, 2025 4:00


C'est le Guardian à Londres, qui nous raconte son histoire et qui nous montre la dernière photo de Jana, petite fille de Gaza, souffrant de malnutrition sévère et d'acidose, une affection qui serait due à la malnutrition. « Sur les photos récentes, explique le Guardian, Jana Ayyad est recroquevillée en boule, le visage couvert de ses mains. Parfois cette fillette émaciée de 8 ans sanglote, réclamant son père, bloqué hors de Gaza depuis le début de la guerre, il y a 23 mois. Jana risque de mourir, poursuit le quotidien britannique. Son seul espoir est une évacuation médicale de Gaza pour pouvoir être soignée à l'étranger. » La mère de Jana, qui a perdu il y a deux mois son autre fille, témoigne : « Le médecin m'a dit sans détour : « Votre fille est dans un état critique. Vous pouvez la perdre à tout moment ». » Seulement voilà, « Israël contrôle les entrées et les sorties de Gaza ». « Les cas les plus critiques sont orientés vers l'étranger, poursuit le Guardian, mais les médecins et les autorités médicales affirment que la plupart des demandes sont retardées indéfiniment. » La mère de l'enfant, elle, supplie et interroge : « Pourquoi le cas de Jana est-il si compliqué ? Pourquoi personne au monde ne peut la faire sortir de Gaza ? » Retour à la case départ À la Une également, des dizaines de Russes victimes de la politique d'expulsions menée par Donald Trump. « Plusieurs dizaines de dissidents russes ont été expulsés des États-Unis et renvoyés de force en Russie », annonce le Times, qui a pu interroger « Vadim et Yuliya, un jeune couple qui pensait être enfin en sécurité, loin du régime répressif du président Vladimir Poutine. Mais qui aujourd'hui s'interroge (..) ils vivent dans la peur qu'on vienne frapper à leur porte, à Brooklyn. » Les autorités russes leur reprochent « d'avoir documenté la réalité de la guerre en Ukraine, sur une chaîne Telegram pacifiste ». Toutefois, ce n'est pas le FSB qui pourrait venir frapper à leur porte, mais bien les agents de l'immigration américains. C'est d'ailleurs ce qui est arrivé à des dizaines d'autres russes (dont des déserteurs), qui ont été expulsés des États-Unis, le 27 août dernier, « moins de deux semaines après le sommet entre le président Trump et Poutine, en Alaska », précise le Times. Un sommet qui a fortement déçu Vadim, le jeune dissident. « J'espérais en partie que [Vladimir] Poutine serait arrêté à son arrivée en Alaska, car c'est un criminel de guerre, dit-il, et pourtant Trump l'a accueilli comme un ami. » Les socialistes s'y voient déjà Enfin, en France, la classe politique est sur le pont, avant le vote de confiance, prévu la semaine prochaine à l'Assemblée nationale. « Face au spectre de la gauche à Matignon, la droite en ébullition », titre le Figaro, qui a interrogé le Numéro 2 des Républicains (LR) François-Xavier Bellamy, selon lequel « un gouvernement PS serait immédiatement censuré par sa famille politique ». « Alors que le vote de confiance, lundi, devrait précipiter la chute de François Bayrou », estime encore le quotidien français, « les socialistes s'y voient déjà, espérant placer leur premier secrétaire, Olivier Faure, à Matignon ». Situation qui fait grincer des dents le Figaro. « Reconnaissons-le, nous dit le quotidien conservateur, il fallait une bonne dose d'imagination, il y a quelques jours encore, pour envisager la nomination d'un socialiste à Matignon. Dans une France résolument de droite, au bord du gouffre, réclamant rigueur et autorité, c'est peu dire qu'Olivier Faure et ses amis ne présentent pas le meilleur profil pour succéder à François Bayrou ». Plus cruel encore, le journal compare le Parti socialiste à une grenouille : « Profitant de la confusion générale, la grenouille socialiste, se prenant soudainement pour un bœuf, se prépare à gouverner ». Le Figaro ne cache pas son agacement : « Envoyer un socialiste à Matignon serait le pire signe qui soit ».

Choses à Savoir SANTE
Un verre d'eau entre chaque verre d'alcool permet-il d'éviter la gueule de bois ?

Choses à Savoir SANTE

Play Episode Listen Later Sep 2, 2025 2:01


C'est un conseil souvent entendu lors des soirées : « alterne alcool et eau, tu éviteras la gueule de bois ! » Mais cette astuce populaire repose-t-elle sur des faits scientifiques solides ? Et surtout, permet-elle vraiment de limiter les effets désagréables du lendemain : maux de tête, nausées, fatigue, bouche sèche et hypersensibilité au bruit ou à la lumière ?La gueule de bois (ou « veisalgie » en langage médical) n'a pas une seule cause, mais plusieurs mécanismes combinés. D'abord, l'alcool est un puissant diurétique : il inhibe l'hormone antidiurétique (ADH), ce qui pousse les reins à produire plus d'urine. Résultat : déshydratation, perte de sels minéraux et baisse du volume sanguin. Cette déshydratation contribue directement aux maux de tête et à la fatigue ressentis le lendemain.Boire de l'eau entre les verres peut donc aider à limiter cet effet diurétique. C'est d'ailleurs ce que montre une étude menée en 2010 par l'Université de Maastricht (Wiese et al., publiée dans le British Medical Journal) : les participants qui buvaient de l'eau entre les consommations d'alcool, et avant de se coucher, signalaient moins de symptômes de gueule de bois que les autres. Toutefois, l'eau n'empêchait pas totalement les effets secondaires : elle réduisait leur intensité, sans les faire disparaître.Mais l'eau ne règle pas tout. Une autre étude, publiée dans Addiction (Penning et al., 2010), a montré que la gravité de la gueule de bois est surtout corrélée à la quantité totale d'alcool consommée, bien plus qu'au rythme ou au type de boisson. En clair : même si vous buvez de l'eau entre chaque verre, si vous buvez trop d'alcool, vous aurez la gueule de bois.Par ailleurs, d'autres facteurs entrent en jeu : le manque de sommeil, la consommation à jeun, les boissons contenant plus de congénères (substances produites lors de la fermentation, comme dans le vin rouge, le cognac ou le whisky) aggravent souvent les symptômes.En conclusion, boire un verre d'eau entre chaque verre d'alcool est utile, mais ce n'est pas un remède miracle. Cela aide à ralentir le rythme, à limiter la déshydratation, et à rester plus lucide. Mais cela ne suffit pas si la quantité d'alcool est excessive. Le seul vrai moyen d'éviter la gueule de bois est… de modérer sa consommation.Alors oui, l'eau est votre alliée en soirée, mais surtout buvez-la avec bon sens. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Eglise la bonne nouvelle - Dijon
Une seule église - Actes 11.19-26

Eglise la bonne nouvelle - Dijon

Play Episode Listen Later Aug 31, 2025 50:53


19 Les disciples s'étaient dispersés lors de la persécution survenue après la mort d'Etienne. Ils allèrent jusqu'en Phénicie, dans l'île de Chypre et à Antioche, mais ils n'annonçaient la Parole qu'aux Juifs.20 Toutefois, quelques-uns d'entre eux, qui étaient originaires de Chypre et de Cyrène, se rendirent à Antioche et s'adressèrent aussi aux non-Juifs en leur annonçant la Bonne Nouvelle qui concerne le Seigneur Jésus.21 Or le Seigneur était avec eux ; un grand nombre de personnes crurent et se convertirent au Seigneur.22 Bientôt l'Eglise de Jérusalem apprit la nouvelle. Elle envoya Barnabas à Antioche.23 A son arrivée, il constata ce que la grâce de Dieu avait accompli et il en fut rempli de joie. Il encouragea donc tous les croyants à rester fidèles au Seigneur avec une ferme assurance.24 Barnabas était en effet un homme bienveillant, rempli d'Esprit Saint et de foi. Et un grand nombre de personnes s'attachèrent au Seigneur.25 Barnabas se rendit alors à Tarse pour y chercher Saul. Quand il l'eut trouvé, il l'amena avec lui à Antioche.26 Ils passèrent toute une année à travailler ensemble dans l'Eglise et enseignèrent beaucoup de gens. C'est à Antioche que, pour la première fois, les disciples de Jésus furent appelés « chrétiens ».

Reportage International
En Syrie, la crainte d'un retour de l'EI: «Sans financement, le camp d'Al-Hol sera hors de contrôle»

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 28, 2025 2:41


Avec la suspension de l'aide américaine, le camp d'Al-Hol, en Syrie, fait face à une crise humanitaire grandissante. Tandis que les familles peinent à subvenir à leurs besoins, les autorités locales redoutent une aggravation de la situation et un possible regain du groupe État islamique.  De notre envoyé spécial à Al-Hol, Plus de cinquante femmes, vêtues de noir, se tiennent à l'intérieur d'une petite boutique du marché du camp d'Al-Hol, en Syrie, qui abrite des milliers de familles de membres de Daech [l'acronyme en arabe du groupe terroriste État islamique, NDLR]. Elles attendent d'entendre leur nom pour recevoir un virement envoyé par leurs familles. Depuis que les États-Unis ont suspendu les programmes d'aide destinés au camp, ces virements sont devenus la principale source de revenus des familles pour acheter de la nourriture et des vêtements, selon deux femmes ayant requis l'anonymat : « La situation est très difficile, témoigne dit une. Je suis venue récupérer un virement au centre, car nous vivons actuellement uniquement grâce aux transferts d'argent envoyés par nos familles à l'étranger. Récemment, nous avons été coupés d'Internet, malgré nos demandes répétées pour son rétablissement. Nous sommes entièrement contrôlés, comme si nous étions en prison. Ils font de nous ce qu'ils veulent, et voilà que l'électricité et l'eau viennent aussi d'être coupées. » « Nous sommes des personnes âgées. Mon mari est handicapé et reste toujours dans la tente, s'agace une autre habitante du camp. Depuis plusieurs jours, il n'y a plus de médecins ni de soins médicaux. Même la simple distribution de médicaments a cessé, et maintenant, les habitants du camp meurent sur place à cause des maladies. » « Les enfants ont besoin de lait » La décision des États-Unis a entraîné un déficit de 60 % des coûts opérationnels et des aides pour le camp d'Al-Hol, affectant notamment les programmes de soins médicaux. Toutefois, selon la directrice de l'administration civile du camp Haval Jihan, certains programmes ont été maintenus jusqu'à la fin du mois de septembre prochain : « Ce système où l'aide s'arrête un mois, reprend un autre mois, puis s'interrompt à nouveau ne peut pas fonctionner. Nous restons dans l'incertitude, sans savoir ce qui nous attend. Parfois, l'aide est suspendue pendant deux jours, puis revient pour trois mois. Ce n'est pas viable. Nous avons commencé à chercher une alternative au soutien américain, mais honnêtement, c'est une tâche extrêmement difficile. » La ministre des Affaires étrangères de l'administration autonome kurde Ilham Ahmed craint que l'arrêt des aides n'accélère la fermeture du camp et ne favorise ainsi la résurgence de Daech : « Sans financement, le camp sera hors de contrôle. Les enfants ont besoin de lait et il n'y en a pas. Il y a un grand nombre d'enfants et de nourrissons ici, et si nous ne pouvons pas répondre à leurs besoins, la situation deviendra incontrôlable. Il y aura des révoltes, des manifestations, et bien d'autres problèmes plus graves. » Selon les chiffres officiels, le camp abrite plus de 60 000 personnes issues de familles de Daech, originaires de 43 nationalités différentes. À lire aussiSyrie: au camp d'Al-Hol, «il est urgent de trouver une solution»

Reportage international
En Syrie, la crainte d'un retour de l'EI: «Sans financement, le camp d'Al-Hol sera hors de contrôle»

Reportage international

Play Episode Listen Later Aug 28, 2025 2:41


Avec la suspension de l'aide américaine, le camp d'Al-Hol, en Syrie, fait face à une crise humanitaire grandissante. Tandis que les familles peinent à subvenir à leurs besoins, les autorités locales redoutent une aggravation de la situation et un possible regain du groupe État islamique.  De notre envoyé spécial à Al-Hol, Plus de cinquante femmes, vêtues de noir, se tiennent à l'intérieur d'une petite boutique du marché du camp d'Al-Hol, en Syrie, qui abrite des milliers de familles de membres de Daech [l'acronyme en arabe du groupe terroriste État islamique, NDLR]. Elles attendent d'entendre leur nom pour recevoir un virement envoyé par leurs familles. Depuis que les États-Unis ont suspendu les programmes d'aide destinés au camp, ces virements sont devenus la principale source de revenus des familles pour acheter de la nourriture et des vêtements, selon deux femmes ayant requis l'anonymat : « La situation est très difficile, témoigne dit une. Je suis venue récupérer un virement au centre, car nous vivons actuellement uniquement grâce aux transferts d'argent envoyés par nos familles à l'étranger. Récemment, nous avons été coupés d'Internet, malgré nos demandes répétées pour son rétablissement. Nous sommes entièrement contrôlés, comme si nous étions en prison. Ils font de nous ce qu'ils veulent, et voilà que l'électricité et l'eau viennent aussi d'être coupées. » « Nous sommes des personnes âgées. Mon mari est handicapé et reste toujours dans la tente, s'agace une autre habitante du camp. Depuis plusieurs jours, il n'y a plus de médecins ni de soins médicaux. Même la simple distribution de médicaments a cessé, et maintenant, les habitants du camp meurent sur place à cause des maladies. » « Les enfants ont besoin de lait » La décision des États-Unis a entraîné un déficit de 60 % des coûts opérationnels et des aides pour le camp d'Al-Hol, affectant notamment les programmes de soins médicaux. Toutefois, selon la directrice de l'administration civile du camp Haval Jihan, certains programmes ont été maintenus jusqu'à la fin du mois de septembre prochain : « Ce système où l'aide s'arrête un mois, reprend un autre mois, puis s'interrompt à nouveau ne peut pas fonctionner. Nous restons dans l'incertitude, sans savoir ce qui nous attend. Parfois, l'aide est suspendue pendant deux jours, puis revient pour trois mois. Ce n'est pas viable. Nous avons commencé à chercher une alternative au soutien américain, mais honnêtement, c'est une tâche extrêmement difficile. » La ministre des Affaires étrangères de l'administration autonome kurde Ilham Ahmed craint que l'arrêt des aides n'accélère la fermeture du camp et ne favorise ainsi la résurgence de Daech : « Sans financement, le camp sera hors de contrôle. Les enfants ont besoin de lait et il n'y en a pas. Il y a un grand nombre d'enfants et de nourrissons ici, et si nous ne pouvons pas répondre à leurs besoins, la situation deviendra incontrôlable. Il y aura des révoltes, des manifestations, et bien d'autres problèmes plus graves. » Selon les chiffres officiels, le camp abrite plus de 60 000 personnes issues de familles de Daech, originaires de 43 nationalités différentes. À lire aussiSyrie: au camp d'Al-Hol, «il est urgent de trouver une solution»

Revue de presse française
À la Une: l'Europe face à Vladimir Poutine et Donald Trump

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Aug 24, 2025 4:59


Après le sommet Trump-Poutine, après la visite de Volodymyr Zelensky et des dirigeants européens à Washington, où en est-on aujourd'hui  ?  À en croire le Point, les Européens peuvent se féliciter. « Unis, ils ont su se faire entendre du président américain », assure l'hebdomadaire. « Ils ont d'abord obtenu l'engagement américain de travailler avec eux sur les garanties de sécurité », alors que quelques semaines plus tôt, « Donald Trump prônait le désengagement américain et renvoyait l'Europe à ses responsabilités ». « Deuxième victoire, plus subtile », poursuit Le Point, « Emmanuel Macron et les Européens ont imposé leur vision sur la séquence de négociation ». À savoir, « on ne peut pas (…) discuter sous les bombes ». Hors-jeu Le Point, plutôt enthousiaste donc, enthousiasme que ne partage pas Marianne. C'est le moins que l'on puisse dire : « l'Europe brutalisée », s'exclame l'hebdomadaire. « Trump et Poutine ont mis l'Europe hors-jeu (…) la visite des Européens à Washington n'a pas effacé une réalité abrupte : les dirigeants du vieux continent semblent être devenus les figurants d'une histoire internationale qui se joue ailleurs, et notamment, entre Donald Trump et Vladimir Poutine ». « Les concerts de flagorneries, les rodomontades devant les micros et les visioconférences en cascade ne suffisent pas à dissiper le malaise », estime Marianne, qui concède toutefois « que les dirigeants européens, ont réussi, à force d'insister, à ne pas être totalement mis à l'écart des négociations autour d'une guerre qui se déroule à leur porte ». Mères porteuses sous les bombes Une guerre qui se poursuit, mais qui n'empêche pas la vie de continuer. Le Nouvel Obs publie cette semaine un grand reportage intitulé « Mères porteuses sous les bombes ». « L'Ukraine, qui autorise la gestation pour autrui depuis 2002, est devenue en vingt ans l'un des tout premiers « hubs » en Europe », explique l'hebdomadaire qui ajoute : « la guerre n'y a pas mis fin, bien au contraire ». Le Nouvel Obs s'interroge. « Combien sont-ils, ces parents en mal de bébé, à entamer cette folle aventure dans un pays où les alertes appellent à descendre aux abris quasiment toutes les nuits ? » On ne connaît pas leur nombre, mais ils sont Allemands, Espagnols, Brésiliens ou encore Australiens.  Et tous, déterminés. L'hebdomadaire a rencontré un couple de jeunes allemands, « ils ne quittent pas des yeux le couffin où dort leur « petite merveille » Malenka-Rosa, née d'une mère porteuse dans une clinique de Kiev ». « En quelques heures », raconte le Nouvel Obs, « ils ont tout oublié, les sirènes et les tirs de missiles, les doutes et la peur ». Les femmes, qui décident de porter l'enfant d'un autre couple, elles, sont de plus en plus nombreuses. « Malgré, et sans doute à cause de la guerre, les candidates à qui on propose de 15 000 à 20 000 euros, une petite fortune dans un pays où le salaire minimal n'atteint pas les 200 euros, se bousculent pour devenir mères porteuses », explique le Nouvel Obs qui a rencontré l'une de ces femmes : « Helena, enceinte de 24 semaines pour un couple de Brésiliens ». « Personne ne fait cela par plaisir, dit-elle, c'est la vie qui nous y oblige ».  Au bord du vide  En France, à présent, la rentrée politique se prépare. « La rentrée ou la sortie », comme le remarque ironiquement la Tribune Dimanche. Rentrée politique et éventuelle sortie du Premier ministre François Bayrou, toujours assis sur un siège éjectable. François Bayrou, « au bord du vide », « dos au mur », nous dit la Tribune Dimanche. « Il tiendra demain une conférence de presse sur le budget, toujours rejeté par les oppositions. La menace de censure va planer tout l'automne ».  De son côté, le Parisien-Dimanche a interrogé le Premier ministre. « Il nous confie », précise le journal,  « sa certitude que les Français prendront conscience de la nécessité de serrer la vis de la dépense publique. » Toutefois, poursuit le Parisien-Dimanche, « il y a cet appel à bloquer le pays, le 10 septembre, appel relayé par les dirigeants de gauche ». Qu'en pense François Bayrou ? Il se moque en quelques mots : « le pays est devant de grands risques, tiens, nous allons le bloquer. Comment défendre ça ? » a répondu le premier ministre au Parisien-Dimanche.  Tabou religieux Enfin, dans le Point, un article consacré à la militante féministe et LGBT marocaine Betty Lachgar. Arrêtée et emprisonnée pour avoir porté un « t-shirt noir barré d'un slogan en lettres blanches « Allah est lesbienne ». « Depuis des années », nous explique la journaliste et essayiste Peggy Sastre, « elle le porte lors de rassemblements ou dans ses publications, sans jamais se cacher. Mais il aura suffi d'une énième campagne de harcèlement sur les réseaux sociaux (…) pour que la justice finisse par s'en emparer », « dans un pays où l'apostasie reste taboue et où les relations homosexuelles sont criminalisées ».  « Un geste qui coûte cher », ajoute Peggy Sastre : « planter un drapeau sur un tabou religieux en sachant qu'il peut devenir un linceul ». 

Les Ambitieux
194. Désirer c'est imiter (Wanting)

Les Ambitieux

Play Episode Listen Later Aug 24, 2025 103:12


Et si vos ambitions… n'étaient pas vraiment les vôtres ? René Girard appelle ça le désir mimétique : nous voulons ce que quelqu'un d'autre veut et souvent sans le savoir. Prenons un exemple concret. J'aime l'orientation de carrière. Pourquoi j'aime ce sujet? À cette question, je peux trouver une explication profonde et très personnelle. Toutefois, selon René Girard, ma justification serait un mensonge romantique. La vraie raison pourquoi j'aime l'orientation, c'est que j'imite. J'imite sans en prendre conscience. Il y a donc un médiateur entre moi et l'objet de mon désir. Ce médiateur peut être interne (ma mère, un ami, une collègue) ou externe (une sommité que je ne connais pas personnellement). Ce médiateur m'influence dans mon désir, mais m'amène aussi à ressentir une rivalité avec lui si ce médiateur est interne. Ça revient à je veux ce que tu veux parce que tu le veux et je le veux à ta place. C'est moi qui souhaite être une référence reconnue et je ne veux surtout pas que ça soit toi, même si c'est toi qui m'a donné l'idée de ce désir Mon intérêt pour ce sujet est double. Le désir mimétique m'apparaît utile pour comprendre les dynamiques complexes sur le plan des relations. On veut des milieux de travail de collaboration mais il faut être conscient des mécanismes humains. Rien ne sert de rester longuement dans le mensonge romantique. Le désir mimétique me semble utile aussi en orientation de carrière pour comprendre l'objet du désir et la transformation du désir à travers le temps. C'est un angle peu exploité en orientation. Pour cet épisode, j'ai décidé d'aborder René Girard à travers le livre Wanting de Luke Burgis, car il est axé sur une application pratique et il est assez récent (paru en 2021). De plus, il propose plusieurs pistes de solution pour transcender ce désir mimétique. Ordre du jour 0m23: Introduction 23m30: Présentation du livre 30m44: Le désir mimétique et les médiateurs 1h11m09: La solution et les tactiques anti-mimétiques 1h22m45: Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode

TOPFM MAURITIUS
Incident au Morne entre un skipper et un couple : « Tout a été réglé à l'amiable… », avance Me Gaëlle Saminaden

TOPFM MAURITIUS

Play Episode Listen Later Aug 23, 2025 0:58


Un incident est survenu au Morne jeudi, impliquant un skipper employé par un club nautique et un couple de surfeurs. Une vidéo, devenue virale, montre des scènes de tension entre les protagonistes. Le couple, composé d'une touriste et de son compagnon mauricien, pratiquait le surf sur le spot de « One Eye » lorsqu'ils se sont retrouvés en difficultés. Immédiatement, ils ont tenté d'alerter le bateau de sécurité du club. Le skipper, qui se trouvait sur la plage, est rapidement intervenu pour secourir la touriste. Le compagnon de la touriste se serait emporté, estimant que le skipper avait mis trop de temps à intervenir, ce qui aurait entraîné les scènes de violence filmées. Toutefois, l'avocate du skipper, Me Gaëlle Saminaden, précise que les deux hommes ont pu s'expliquer et se sont finalement réconciliés. Elle revient également sur la nature exacte de l'incident et les circonstances qui l'ont provoqué.

Revue de presse Afrique
À la Une: les dernières révélations sur la purge au sein de l'armée au Mali

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 21, 2025 7:11


Plusieurs dizaines de militaires arrêtés, dont deux généraux, pour tentative de déstabilisation : parmi les personnes appréhendées, un Français, un officier en poste à l'ambassade de France, accusé par les autorités maliennes d'appartenir à la DGSE, les services secrets extérieurs français. Jeune Afrique confirme. Il s'agit bien d'un officier traitant de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). « Deuxième secrétaire de l'ambassade de France, il est en poste au Mali depuis un an, précise le site panafricain. Ce lieutenant-colonel, décoré de l'ordre national du Mérite, présente près de 30 ans d'états de service dans l'armée de l'air, selon des données publiques. » Toutefois, tempère Jeune Afrique, « son profil n'est pas celui d'un agent "sous légende" (sous couverture). Il est bien accrédité auprès des autorités maliennes en tant qu'agent de la DGSE. Il est d'ailleurs l'un des référents qui échange régulièrement avec ses homologues du renseignement malien dans le cadre de la coopération sécuritaire entre les deux États. » Aucune preuve contre l'officier français En effet, précise le site panafricain, « malgré les tensions diplomatiques successives aux deux putschs de 2020 et de 2021, puis à l'expulsion de l'ambassadeur de France à Bamako Joël Meyer, début 2022, la France et le Mali ont conservé une étroite coopération dans le domaine de la sécurité, du renseignement et en particulier du contre-terrorisme. Le poste occupé par cet agent au sein de l'ambassade est au cœur de ce dispositif. (…) Quant aux accusations de conspiration et de tentative de déstabilisation portées à son encontre, poursuit Jeune Afrique, Paris les dément formellement et les juge "sans fondement". Pour l'heure, aucune preuve de sa participation à un complot militaire n'a été présentée au public ni aux autorités françaises. » Précision encore du site panafricain : l'officier français n'a pas été autorisé « à recevoir la visite d'un avocat ni celle d'un représentant de l'ambassade, empêchant la vérification de son état de santé, tandis que certaines informations font état d'actes de torture perpétrés sur les officiers maliens arrêtés. La France table sur le fait que son agent soit libéré rapidement afin que l'affaire n'envenime pas ses relations bilatérales avec Bamako. » À lire aussiMali : le Français arrêté par les autorités est l'objet d'« accusations sans fondement », affirme Paris La sale guerre de la France au Cameroun À lire également, cet éditorial du Monde à Paris qui revient sur les activités troubles de la France au Cameroun entre 1955 et 1970. Durant cette période, relate le journal, « Paris a mené au Cameroun une guerre contre les mouvements indépendantistes, puis d'opposition, qui a causé la mort de dizaine de milliers de personnes et aidé à l'implantation d'un régime autoritaire dévoué à la France. Le silence qui enveloppait cette "sale guerre" constituait à la fois une insulte aux victimes, une faille historique et un énorme non-dit dans les relations entre les deux pays. C'est pourquoi il convient de saluer, affirme Le Monde, la démarche d'Emmanuel Macron qui, dans une lettre adressée au président camerounais, Paul Biya, rendue publique le 12 août, a reconnu qu'une "guerre" avait été menée alors au Cameroun par “les autorités coloniales et l'armée française“ et déclaré qu'il "assum[ait] le rôle et la responsabilité de la France". Il a ainsi fallu de longues années pour que la réalité de cette terrible “pacification“ opérée à huis clos, largement documentée depuis longtemps par des écrivains, des journalistes et des historiens, fasse l'objet d'une reconnaissance officielle. » Et Le Monde de conclure ainsi : « à l'approche de la fin du règne de Paul Biya, qui, en dépit de ses 92 ans, va briguer un huitième mandat présidentiel en octobre, à l'heure où le besoin de vérité historique agite toute l'Afrique francophone, il est temps d'en finir avec les non-dits franco-camerounais. » Une reconnaissance tardive et incomplète ? Reste que le travail de mémoire et de réparation n'est pas encore achevé, tempère Afrik.com : « si l'Élysée promet de mettre sur pied un comité franco-camerounais pour assurer la continuité de la recherche historique sur la période coloniale, il faut noter que, bien que symboliquement forte, cette reconnaissance arrive tard et reste incomplète. Elle évoque les exactions sans détailler les responsabilités et n'ouvre pas encore, pour le moment, une voie vers des réparations concrètes. » À lire aussiAppels sur l'actualité : Macron reconnaît officiellement la guerre française au Cameroun

Revue de presse Afrique
À la Une: les dernières révélations sur la purge au sein de l'armée au Mali

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 21, 2025 7:11


Plusieurs dizaines de militaires arrêtés, dont deux généraux, pour tentative de déstabilisation : parmi les personnes appréhendées, un Français, un officier en poste à l'ambassade de France, accusé par les autorités maliennes d'appartenir à la DGSE, les services secrets extérieurs français. Jeune Afrique confirme. Il s'agit bien d'un officier traitant de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). « Deuxième secrétaire de l'ambassade de France, il est en poste au Mali depuis un an, précise le site panafricain. Ce lieutenant-colonel, décoré de l'ordre national du Mérite, présente près de 30 ans d'états de service dans l'armée de l'air, selon des données publiques. » Toutefois, tempère Jeune Afrique, « son profil n'est pas celui d'un agent "sous légende" (sous couverture). Il est bien accrédité auprès des autorités maliennes en tant qu'agent de la DGSE. Il est d'ailleurs l'un des référents qui échange régulièrement avec ses homologues du renseignement malien dans le cadre de la coopération sécuritaire entre les deux États. » Aucune preuve contre l'officier français En effet, précise le site panafricain, « malgré les tensions diplomatiques successives aux deux putschs de 2020 et de 2021, puis à l'expulsion de l'ambassadeur de France à Bamako Joël Meyer, début 2022, la France et le Mali ont conservé une étroite coopération dans le domaine de la sécurité, du renseignement et en particulier du contre-terrorisme. Le poste occupé par cet agent au sein de l'ambassade est au cœur de ce dispositif. (…) Quant aux accusations de conspiration et de tentative de déstabilisation portées à son encontre, poursuit Jeune Afrique, Paris les dément formellement et les juge "sans fondement". Pour l'heure, aucune preuve de sa participation à un complot militaire n'a été présentée au public ni aux autorités françaises. » Précision encore du site panafricain : l'officier français n'a pas été autorisé « à recevoir la visite d'un avocat ni celle d'un représentant de l'ambassade, empêchant la vérification de son état de santé, tandis que certaines informations font état d'actes de torture perpétrés sur les officiers maliens arrêtés. La France table sur le fait que son agent soit libéré rapidement afin que l'affaire n'envenime pas ses relations bilatérales avec Bamako. » À lire aussiMali : le Français arrêté par les autorités est l'objet d'« accusations sans fondement », affirme Paris La sale guerre de la France au Cameroun À lire également, cet éditorial du Monde à Paris qui revient sur les activités troubles de la France au Cameroun entre 1955 et 1970. Durant cette période, relate le journal, « Paris a mené au Cameroun une guerre contre les mouvements indépendantistes, puis d'opposition, qui a causé la mort de dizaine de milliers de personnes et aidé à l'implantation d'un régime autoritaire dévoué à la France. Le silence qui enveloppait cette "sale guerre" constituait à la fois une insulte aux victimes, une faille historique et un énorme non-dit dans les relations entre les deux pays. C'est pourquoi il convient de saluer, affirme Le Monde, la démarche d'Emmanuel Macron qui, dans une lettre adressée au président camerounais, Paul Biya, rendue publique le 12 août, a reconnu qu'une "guerre" avait été menée alors au Cameroun par “les autorités coloniales et l'armée française“ et déclaré qu'il "assum[ait] le rôle et la responsabilité de la France". Il a ainsi fallu de longues années pour que la réalité de cette terrible “pacification“ opérée à huis clos, largement documentée depuis longtemps par des écrivains, des journalistes et des historiens, fasse l'objet d'une reconnaissance officielle. » Et Le Monde de conclure ainsi : « à l'approche de la fin du règne de Paul Biya, qui, en dépit de ses 92 ans, va briguer un huitième mandat présidentiel en octobre, à l'heure où le besoin de vérité historique agite toute l'Afrique francophone, il est temps d'en finir avec les non-dits franco-camerounais. » Une reconnaissance tardive et incomplète ? Reste que le travail de mémoire et de réparation n'est pas encore achevé, tempère Afrik.com : « si l'Élysée promet de mettre sur pied un comité franco-camerounais pour assurer la continuité de la recherche historique sur la période coloniale, il faut noter que, bien que symboliquement forte, cette reconnaissance arrive tard et reste incomplète. Elle évoque les exactions sans détailler les responsabilités et n'ouvre pas encore, pour le moment, une voie vers des réparations concrètes. » À lire aussiAppels sur l'actualité : Macron reconnaît officiellement la guerre française au Cameroun

Revue de presse internationale
À la Une: la fin de la guerre en Ukraine n'est pas pour demain

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Aug 20, 2025 3:51


Près de 48 heures après la rencontre entre Donald Trump, Volodymyr Zelensky et des dirigeants européens, la presse continue de décortiquer les résultats des discussions, de scruter à la loupe la moindre déclaration et de gloser sur d'hypothétiques sorties de crise. Le Soir, à Bruxelles, résume le sentiment dominant : « À Washington, on a évité le pire, mais pas éliminé le pire. Loin de là ! (…) En se rendant en délégation à la Maison Blanche, les Européens et l'Otan ont fait office de bouclier pour le président ukrainien, en présentant un front occidental uni au président américain. Macron, Merz, von der Leyen, Rutte et les autres sont en effet rentrés pour la première fois dans les fondements de la discussion sur les conditions d'un accord de paix : à Washington, il a été question au premier plan des garanties de sécurité pour l'Ukraine et pour l'Europe, et d'une possible ­rencontre entre Poutine et Zelensky. » Toutefois, tout peut basculer, pointe encore Le Soir : « "on est très loin de crier victoire", a reconnu Emmanuel Macron lui-même à la sortie de cette ­séquence décidément inédite. Le président français est même très en dessous de la vérité : il n'y a plus de cessez-le-feu sur la table, les garanties données par Trump sur la sécurisation par les Américains de l'Ukraine et de l'Europe sont très vagues et l'"échange" de territoires reste une exigence de base de ­Poutine. » Un apaisement, mais pas la paix En fait, soupire Le Temps à Genève, « les Européens ont ramené de la politesse de Washington, mais pas beaucoup plus. De l'apaisement plutôt qu'un plan de paix à proprement parler. La présence des Européens à Washington aura peut-être au moins permis de pousser Donald Trump à rester poli. Sinon, il faut bien avouer que les lignes ont peu changé. » « Une rencontre indispensable, mais peu fructueuse », renchérit Le Monde à Paris. « Après le fiasco de l'Alaska, le pire a été évité : le front transatlantique, que le président Poutine rêve de voir s'effondrer, est préservé, au moins dans les apparences. Mais un énorme travail reste à faire pour transformer la "convergence" évoquée par Emmanuel Macron en une action conjointe pour sauver l'Ukraine. » Trump maître du jeu Ce qui est sûr, c'est que Trump a les cartes en main. C'est ce qu'affirme Le Figaro : « Les visiteurs de la Maison-Blanche ont échoué à rétablir l'exigence initiale d'un cessez-le-feu. Et Zelensky ne s'est pas appesanti sur les questions territoriales, de crainte de braquer son hôte par un refus catégorique. C'est la preuve que toutes les voies en Ukraine passent par Trump. De toute évidence, les alliés estiment que l'alternative, où le président américain se détournerait du dossier, serait pire que les contorsions et les flatteries qu'impose son maintien dans le jeu. Inversement, Poutine mise sur la complexité de l'affaire pour garantir la lassitude du pacificateur de Washington. Qui va remporter son pari ? Les Européens, sans illusions sur le Russe et sans grands espoirs envers l'Américain, ont une bonne motivation pour monter en puissance, en rêvant du jour où ils pourront tenir tête à l'un et se passer de l'autre. » Poutine, maître de guerre « Quelle est la prochaine étape des pourparlers de paix en Ukraine ? », s'interroge pour sa part le New York Times. Côté américain, on affirme que Poutine est prêt à rencontrer Zelensky, mais côté russe, rien n'est confirmé. Et le quotidien américain de souligner que « le président russe a la réputation de gérer les crises au ralenti, en espérant que les circonstances lui soient plus favorables ». Et Poutine pourrait ainsi encore gagner du temps. Enfin, le Washington Post ne se fait aucune illusion : « Qu'est-ce qui a été réalisé après toutes ces réunions ? Pas grand-chose. Même si Zelensky et Poutine se rencontrent, il n'y a aucune raison de s'attendre à une avancée. (…) Si vous voulez juger des intentions de Poutine, ignorez ses paroles trompeuses et regardez ses actions brutales, s'exclame le Post. Quelques heures avant l'arrivée de Zelensky à la Maison Blanche, des attaques russes ont tué 14 civils en Ukraine. Et quelques heures après, les Russes ont lancé leur plus grande attaque de missiles et de drones de ces quatre dernières semaines. En écartant, du moins pour l'instant, la menace de sanctions américaines plus importantes, l'offensive diplomatique de Poutine ne fait que donner un répit à ses troupes pour qu'elles poursuivent leur guerre d'agression. Ainsi, les derniers pourparlers de paix, loin de mettre fin à la tuerie, n'ont fait que la perpétuer. »

Les Cast Codeurs Podcast
LCC 329 - L'IA, ce super stagiaire qui nous fait travailler plus

Les Cast Codeurs Podcast

Play Episode Listen Later Aug 14, 2025 120:24


Arnaud et Guillaume explore l'évolution de l'écosystème Java avec Java 25, Spring Boot et Quarkus, ainsi que les dernières tendances en intelligence artificielle avec les nouveaux modèles comme Grok 4 et Claude Code. Les animateurs font également le point sur l'infrastructure cloud, les défis MCP et CLI, tout en discutant de l'impact de l'IA sur la productivité des développeurs et la gestion de la dette technique. Enregistré le 8 août 2025 Téléchargement de l'épisode LesCastCodeurs-Episode–329.mp3 ou en vidéo sur YouTube. News Langages Java 25: JEP 515 : Profilage de méthode en avance (Ahead-of-Time) https://openjdk.org/jeps/515 Le JEP 515 a pour but d'améliorer le temps de démarrage et de chauffe des applications Java. L'idée est de collecter les profils d'exécution des méthodes lors d'une exécution antérieure, puis de les rendre immédiatement disponibles au démarrage de la machine virtuelle. Cela permet au compilateur JIT de générer du code natif dès le début, sans avoir à attendre que l'application soit en cours d'exécution. Ce changement ne nécessite aucune modification du code des applications, des bibliothèques ou des frameworks. L'intégration se fait via les commandes de création de cache AOT existantes. Voir aussi https://openjdk.org/jeps/483 et https://openjdk.org/jeps/514 Java 25: JEP 518 : Échantillonnage coopératif JFR https://openjdk.org/jeps/518 Le JEP 518 a pour objectif d'améliorer la stabilité et l'évolutivité de la fonction JDK Flight Recorder (JFR) pour le profilage d'exécution. Le mécanisme d'échantillonnage des piles d'appels de threads Java est retravaillé pour s'exécuter uniquement à des safepoints, ce qui réduit les risques d'instabilité. Le nouveau modèle permet un parcours de pile plus sûr, notamment avec le garbage collector ZGC, et un échantillonnage plus efficace qui prend en charge le parcours de pile concurrent. Le JEP ajoute un nouvel événement, SafepointLatency, qui enregistre le temps nécessaire à un thread pour atteindre un safepoint. L'approche rend le processus d'échantillonnage plus léger et plus rapide, car le travail de création de traces de pile est délégué au thread cible lui-même. Librairies Spring Boot 4 M1 https://spring.io/blog/2025/07/24/spring-boot–4–0–0-M1-available-now Spring Boot 4.0.0-M1 met à jour de nombreuses dépendances internes et externes pour améliorer la stabilité et la compatibilité. Les types annotés avec @ConfigurationProperties peuvent maintenant référencer des types situés dans des modules externes grâce à @ConfigurationPropertiesSource. Le support de l'information sur la validité des certificats SSL a été simplifié, supprimant l'état WILL_EXPIRE_SOON au profit de VALID. L'auto-configuration des métriques Micrometer supporte désormais l'annotation @MeterTag sur les méthodes annotées @Counted et @Timed, avec évaluation via SpEL. Le support de @ServiceConnection pour MongoDB inclut désormais l'intégration avec MongoDBAtlasLocalContainer de Testcontainers. Certaines fonctionnalités et API ont été dépréciées, avec des recommandations pour migrer les points de terminaison personnalisés vers les versions Spring Boot 2. Les versions milestones et release candidates sont maintenant publiées sur Maven Central, en plus du repository Spring traditionnel. Un guide de migration a été publié pour faciliter la transition depuis Spring Boot 3.5 vers la version 4.0.0-M1. Passage de Spring Boot à Quarkus : retour d'expérience https://blog.stackademic.com/we-switched-from-spring-boot-to-quarkus-heres-the-ugly-truth-c8a91c2b8c53 Une équipe a migré une application Java de Spring Boot vers Quarkus pour gagner en performances et réduire la consommation mémoire. L'objectif était aussi d'optimiser l'application pour le cloud natif. La migration a été plus complexe que prévu, notamment à cause de l'incompatibilité avec certaines bibliothèques et d'un écosystème Quarkus moins mature. Il a fallu revoir du code et abandonner certaines fonctionnalités spécifiques à Spring Boot. Les gains en performances et en mémoire sont réels, mais la migration demande un vrai effort d'adaptation. La communauté Quarkus progresse, mais le support reste limité comparé à Spring Boot. Conclusion : Quarkus est intéressant pour les nouveaux projets ou ceux prêts à être réécrits, mais la migration d'un projet existant est un vrai défi. LangChain4j 1.2.0 : Nouvelles fonctionnalités et améliorations https://github.com/langchain4j/langchain4j/releases/tag/1.2.0 Modules stables : Les modules langchain4j-anthropic, langchain4j-azure-open-ai, langchain4j-bedrock, langchain4j-google-ai-gemini, langchain4j-mistral-ai et langchain4j-ollama sont désormais en version stable 1.2.0. Modules expérimentaux : La plupart des autres modules de LangChain4j sont en version 1.2.0-beta8 et restent expérimentaux/instables. BOM mis à jour : Le langchain4j-bom a été mis à jour en version 1.2.0, incluant les dernières versions de tous les modules. Principales améliorations : Support du raisonnement/pensée dans les modèles. Appels d'outils partiels en streaming. Option MCP pour exposer automatiquement les ressources en tant qu'outils. OpenAI : possibilité de définir des paramètres de requête personnalisés et d'accéder aux réponses HTTP brutes et aux événements SSE. Améliorations de la gestion des erreurs et de la documentation. Filtering Metadata Infinispan ! (cc Katia( Et 1.3.0 est déjà disponible https://github.com/langchain4j/langchain4j/releases/tag/1.3.0 2 nouveaux modules expérimentaux, langchain4j-agentic et langchain4j-agentic-a2a qui introduisent un ensemble d'abstractions et d'utilitaires pour construire des applications agentiques Infrastructure Cette fois c'est vraiment l'année de Linux sur le desktop ! https://www.lesnumeriques.com/informatique/c-est-enfin-arrive-linux-depasse-un-seuil-historique-que-microsoft-pensait-intouchable-n239977.html Linux a franchi la barre des 5% aux USA Cette progression s'explique en grande partie par l'essor des systèmes basés sur Linux dans les environnements professionnels, les serveurs, et certains usages grand public. Microsoft, longtemps dominant avec Windows, voyait ce seuil comme difficilement atteignable à court terme. Le succès de Linux est également alimenté par la popularité croissante des distributions open source, plus légères, personnalisables et adaptées à des usages variés. Le cloud, l'IoT, et les infrastructures de serveurs utilisent massivement Linux, ce qui contribue à cette augmentation globale. Ce basculement symbolique marque un changement d'équilibre dans l'écosystème des systèmes d'exploitation. Toutefois, Windows conserve encore une forte présence dans certains segments, notamment chez les particuliers et dans les entreprises classiques. Cette évolution témoigne du dynamisme et de la maturité croissante des solutions Linux, devenues des alternatives crédibles et robustes face aux offres propriétaires. Cloud Cloudflare 1.1.1.1 s'en va pendant une heure d'internet https://blog.cloudflare.com/cloudflare–1–1–1–1-incident-on-july–14–2025/ Le 14 juillet 2025, le service DNS public Cloudflare 1.1.1.1 a subi une panne majeure de 62 minutes, rendant le service indisponible pour la majorité des utilisateurs mondiaux. Cette panne a aussi causé une dégradation intermittente du service Gateway DNS. L'incident est survenu suite à une mise à jour de la topologie des services Cloudflare qui a activé une erreur de configuration introduite en juin 2025. Cette erreur faisait que les préfixes destinés au service 1.1.1.1 ont été accidentellement inclus dans un nouveau service de localisation des données (Data Localization Suite), ce qui a perturbé le routage anycast. Le résultat a été une incapacité pour les utilisateurs à résoudre les noms de domaine via 1.1.1.1, rendant la plupart des services Internet inaccessibles pour eux. Ce n'était pas le résultat d'une attaque ou d'un problème BGP, mais une erreur interne de configuration. Cloudflare a rapidement identifié la cause, corrigé la configuration et mis en place des mesures pour prévenir ce type d'incident à l'avenir. Le service est revenu à la normale après environ une heure d'indisponibilité. L'incident souligne la complexité et la sensibilité des infrastructures anycast et la nécessité d'une gestion rigoureuse des configurations réseau. Web L'évolution des bonnes pratiques de Node.js https://kashw1n.com/blog/nodejs–2025/ Évolution de Node.js en 2025 : Le développement se tourne vers les standards du web, avec moins de dépendances externes et une meilleure expérience pour les développeurs. ES Modules (ESM) par défaut : Remplacement de CommonJS pour un meilleur outillage et une standardisation avec le web. Utilisation du préfixe node: pour les modules natifs afin d'éviter les conflits. API web intégrées : fetch, AbortController, et AbortSignal sont maintenant natifs, réduisant le besoin de librairies comme axios. Runner de test intégré : Plus besoin de Jest ou Mocha pour la plupart des cas. Inclut un mode “watch” et des rapports de couverture. Patterns asynchrones avancés : Utilisation plus poussée de async/await avec Promise.all() pour le parallélisme et les AsyncIterators pour les flux d'événements. Worker Threads pour le parallélisme : Pour les tâches lourdes en CPU, évitant de bloquer l'event loop principal. Expérience de développement améliorée : Intégration du mode --watch (remplace nodemon) et du support --env-file (remplace dotenv). Sécurité et performance : Modèle de permission expérimental pour restreindre l'accès et des hooks de performance natifs pour le monitoring. Distribution simplifiée : Création d'exécutables uniques pour faciliter le déploiement d'applications ou d'outils en ligne de commande. Sortie de Apache EChart 6 après 12 ans ! https://echarts.apache.org/handbook/en/basics/release-note/v6-feature/ Apache ECharts 6.0 : Sortie officielle après 12 ans d'évolution. 12 mises à niveau majeures pour la visualisation de données. Trois dimensions clés d'amélioration : Présentation visuelle plus professionnelle : Nouveau thème par défaut (design moderne). Changement dynamique de thème. Prise en charge du mode sombre. Extension des limites de l'expression des données : Nouveaux types de graphiques : Diagramme de cordes (Chord Chart), Nuage de points en essaim (Beeswarm Chart). Nouvelles fonctionnalités : Jittering pour nuages de points denses, Axes coupés (Broken Axis). Graphiques boursiers améliorés Liberté de composition : Nouveau système de coordonnées matriciel. Séries personnalisées améliorées (réutilisation du code, publication npm). Nouveaux graphiques personnalisés inclus (violon, contour, etc.). Optimisation de l'agencement des étiquettes d'axe. Data et Intelligence Artificielle Grok 4 s'est pris pour un nazi à cause des tools https://techcrunch.com/2025/07/15/xai-says-it-has-fixed-grok–4s-problematic-responses/ À son lancement, Grok 4 a généré des réponses offensantes, notamment en se surnommant « MechaHitler » et en adoptant des propos antisémites. Ce comportement provenait d'une recherche automatique sur le web qui a mal interprété un mème viral comme une vérité. Grok alignait aussi ses réponses controversées sur les opinions d'Elon Musk et de xAI, ce qui a amplifié les biais. xAI a identifié que ces dérapages étaient dus à une mise à jour interne intégrant des instructions encourageant un humour offensant et un alignement avec Musk. Pour corriger cela, xAI a supprimé le code fautif, remanié les prompts système, et imposé des directives demandant à Grok d'effectuer une analyse indépendante, en utilisant des sources diverses. Grok doit désormais éviter tout biais, ne plus adopter un humour politiquement incorrect, et analyser objectivement les sujets sensibles. xAI a présenté ses excuses, précisant que ces dérapages étaient dus à un problème de prompt et non au modèle lui-même. Cet incident met en lumière les défis persistants d'alignement et de sécurité des modèles d'IA face aux injections indirectes issues du contenu en ligne. La correction n'est pas qu'un simple patch technique, mais un exemple des enjeux éthiques et de responsabilité majeurs dans le déploiement d'IA à grande échelle. Guillaume a sorti toute une série d'article sur les patterns agentiques avec le framework ADK pour Java https://glaforge.dev/posts/2025/07/29/mastering-agentic-workflows-with-adk-the-recap/ Un premier article explique comment découper les tâches en sous-agents IA : https://glaforge.dev/posts/2025/07/23/mastering-agentic-workflows-with-adk-sub-agents/ Un deuxième article détaille comment organiser les agents de manière séquentielle : https://glaforge.dev/posts/2025/07/24/mastering-agentic-workflows-with-adk-sequential-agent/ Un troisième article explique comment paralleliser des tâches indépendantes : https://glaforge.dev/posts/2025/07/25/mastering-agentic-workflows-with-adk-parallel-agent/ Et enfin, comment faire des boucles d'amélioration : https://glaforge.dev/posts/2025/07/28/mastering-agentic-workflows-with-adk-loop-agents/ Tout ça évidemment en Java :slightly_smiling_face: 6 semaines de code avec Claude https://blog.puzzmo.com/posts/2025/07/30/six-weeks-of-claude-code/ Orta partage son retour après 6 semaines d'utilisation quotidienne de Claude Code, qui a profondément changé sa manière de coder. Il ne « code » plus vraiment ligne par ligne, mais décrit ce qu'il veut, laisse Claude proposer une solution, puis corrige ou ajuste. Cela permet de se concentrer sur le résultat plutôt que sur l'implémentation, comme passer de la peinture au polaroid. Claude s'avère particulièrement utile pour les tâches de maintenance : migrations, refactors, nettoyage de code. Il reste toujours en contrôle, révise chaque diff généré, et guide l'IA via des prompts bien cadrés. Il note qu'il faut quelques semaines pour prendre le bon pli : apprendre à découper les tâches et formuler clairement les attentes. Les tâches simples deviennent quasi instantanées, mais les tâches complexes nécessitent encore de l'expérience et du discernement. Claude Code est vu comme un très bon copilote, mais ne remplace pas le rôle du développeur qui comprend l'ensemble du système. Le gain principal est une vitesse de feedback plus rapide et une boucle d'itération beaucoup plus courte. Ce type d'outil pourrait bien redéfinir la manière dont on pense et structure le développement logiciel à moyen terme. Claude Code et les serveurs MCP : ou comment transformer ton terminal en assistant surpuissant https://touilleur-express.fr/2025/07/27/claude-code-et-les-serveurs-mcp-ou-comment-transformer-ton-terminal-en-assistant-surpuissant/ Nicolas continue ses études sur Claude Code et explique comment utiliser les serveurs MCP pour rendre Claude bien plus efficace. Le MCP Context7 montre comment fournir à l'IA la doc technique à jour (par exemple, Next.js 15) pour éviter les hallucinations ou les erreurs. Le MCP Task Master, autre serveur MCP, transforme un cahier des charges (PRD) en tâches atomiques, estimées, et organisées sous forme de plan de travail. Le MCP Playwright permet de manipuler des navigateurs et d'executer des tests E2E Le MCP Digital Ocean permet de déployer facilement l'application en production Tout n'est pas si ideal, les quotas sont atteints en quelques heures sur une petite application et il y a des cas où il reste bien plus efficace de le faire soit-même (pour un codeur expérimenté) Nicolas complète cet article avec l'écriture d'un MVP en 20 heures: https://touilleur-express.fr/2025/07/30/comment-jai-code-un-mvp-en-une-vingtaine-dheures-avec-claude-code/ Le développement augmenté, un avis politiquement correct, mais bon… https://touilleur-express.fr/2025/07/31/le-developpement-augmente-un-avis-politiquement-correct-mais-bon/ Nicolas partage un avis nuancé (et un peu provoquant) sur le développement augmenté, où l'IA comme Claude Code assiste le développeur sans le remplacer. Il rejette l'idée que cela serait « trop magique » ou « trop facile » : c'est une évolution logique de notre métier, pas un raccourci pour les paresseux. Pour lui, un bon dev reste celui qui structure bien sa pensée, sait poser un problème, découper, valider — même si l'IA aide à coder plus vite. Il raconte avoir codé une app OAuth, testée, stylisée et déployée en quelques heures, sans jamais quitter le terminal grâce à Claude. Ce genre d'outillage change le rapport au temps : on passe de « je vais y réfléchir » à « je tente tout de suite une version qui marche à peu près ». Il assume aimer cette approche rapide et imparfaite : mieux vaut une version brute livrée vite qu'un projet bloqué par le perfectionnisme. L'IA est selon lui un super stagiaire : jamais fatigué, parfois à côté de la plaque, mais diablement productif quand bien briefé. Il conclut que le « dev augmenté » ne remplace pas les bons développeurs… mais les développeurs moyens doivent s'y mettre, sous peine d'être dépassés. ChatGPT lance le mode d'étude : un apprentissage interactif pas à pas https://openai.com/index/chatgpt-study-mode/ OpenAI propose un mode d'étude dans ChatGPT qui guide les utilisateurs pas à pas plutôt que de donner directement la réponse. Ce mode vise à encourager la réflexion active et l'apprentissage en profondeur. Il utilise des instructions personnalisées pour poser des questions et fournir des explications adaptées au niveau de l'utilisateur. Le mode d'étude favorise la gestion de la charge cognitive et stimule la métacognition. Il propose des réponses structurées pour faciliter la compréhension progressive des sujets. Disponible dès maintenant pour les utilisateurs connectés, ce mode sera intégré dans ChatGPT Edu. L'objectif est de transformer ChatGPT en un véritable tuteur numérique, aidant les étudiants à mieux assimiler les connaissances. A priori Gemini viendrait de sortir un fonctionnalité similaire Lancement de GPT-OSS par OpenAI https://openai.com/index/introducing-gpt-oss/ https://openai.com/index/gpt-oss-model-card/ OpenAI a lancé GPT-OSS, sa première famille de modèles open-weight depuis GPT–2. Deux modèles sont disponibles : gpt-oss–120b et gpt-oss–20b, qui sont des modèles mixtes d'experts conçus pour le raisonnement et les tâches d'agent. Les modèles sont distribués sous licence Apache 2.0, permettant leur utilisation et leur personnalisation gratuites, y compris pour des applications commerciales. Le modèle gpt-oss–120b est capable de performances proches du modèle OpenAI o4-mini, tandis que le gpt-oss–20b est comparable au o3-mini. OpenAI a également open-sourcé un outil de rendu appelé Harmony en Python et Rust pour en faciliter l'adoption. Les modèles sont optimisés pour fonctionner localement et sont pris en charge par des plateformes comme Hugging Face et Ollama. OpenAI a mené des recherches sur la sécurité pour s'assurer que les modèles ne pouvaient pas être affinés pour des utilisations malveillantes dans les domaines biologique, chimique ou cybernétique. Anthropic lance Opus 4.1 https://www.anthropic.com/news/claude-opus–4–1 Anthropic a publié Claude Opus 4.1, une mise à jour de son modèle de langage. Cette nouvelle version met l'accent sur l'amélioration des performances en codage, en raisonnement et sur les tâches de recherche et d'analyse de données. Le modèle a obtenu un score de 74,5 % sur le benchmark SWE-bench Verified, ce qui représente une amélioration par rapport à la version précédente. Il excelle notamment dans la refactorisation de code multifichier et est capable d'effectuer des recherches approfondies. Claude Opus 4.1 est disponible pour les utilisateurs payants de Claude, ainsi que via l'API, Amazon Bedrock et Vertex AI de Google Cloud, avec des tarifs identiques à ceux d'Opus 4. Il est présenté comme un remplacement direct de Claude Opus 4, avec des performances et une précision supérieures pour les tâches de programmation réelles. OpenAI Summer Update. GPT–5 is out https://openai.com/index/introducing-gpt–5/ Détails https://openai.com/index/gpt–5-new-era-of-work/ https://openai.com/index/introducing-gpt–5-for-developers/ https://openai.com/index/gpt–5-safe-completions/ https://openai.com/index/gpt–5-system-card/ Amélioration majeure des capacités cognitives - GPT‑5 montre un niveau de raisonnement, d'abstraction et de compréhension nettement supérieur aux modèles précédents. Deux variantes principales - gpt-5-main : rapide, efficace pour les tâches générales. gpt-5-thinking : plus lent mais spécialisé dans les tâches complexes, nécessitant réflexion profonde. Routeur intelligent intégré - Le système sélectionne automatiquement la version la plus adaptée à la tâche (rapide ou réfléchie), sans intervention de l'utilisateur. Fenêtre de contexte encore étendue - GPT‑5 peut traiter des volumes de texte plus longs (jusqu'à 1 million de tokens dans certaines versions), utile pour des documents ou projets entiers. Réduction significative des hallucinations - GPT‑5 donne des réponses plus fiables, avec moins d'erreurs inventées ou de fausses affirmations. Comportement plus neutre et moins sycophant - Il a été entraîné pour mieux résister à l'alignement excessif avec les opinions de l'utilisateur. Capacité accrue à suivre des instructions complexes - GPT‑5 comprend mieux les consignes longues, implicites ou nuancées. Approche “Safe completions” - Remplacement des “refus d'exécution” par des réponses utiles mais sûres — le modèle essaie de répondre avec prudence plutôt que bloquer. Prêt pour un usage professionnel à grande échelle - Optimisé pour le travail en entreprise : rédaction, programmation, synthèse, automatisation, gestion de tâches, etc. Améliorations spécifiques pour le codage - GPT‑5 est plus performant pour l'écriture de code, la compréhension de contextes logiciels complexes, et l'usage d'outils de développement. Expérience utilisateur plus rapide et fluide- Le système réagit plus vite grâce à une orchestration optimisée entre les différents sous-modèles. Capacités agentiques renforcées - GPT‑5 peut être utilisé comme base pour des agents autonomes capables d'accomplir des objectifs avec peu d'interventions humaines. Multimodalité maîtrisée (texte, image, audio) - GPT‑5 intègre de façon plus fluide la compréhension de formats multiples, dans un seul modèle. Fonctionnalités pensées pour les développeurs - Documentation plus claire, API unifiée, modèles plus transparents et personnalisables. Personnalisation contextuelle accrue - Le système s'adapte mieux au style, ton ou préférences de l'utilisateur, sans instructions répétées. Utilisation énergétique et matérielle optimisée - Grâce au routeur interne, les ressources sont utilisées plus efficacement selon la complexité des tâches. Intégration sécurisée dans les produits ChatGPT - Déjà déployé dans ChatGPT avec des bénéfices immédiats pour les utilisateurs Pro et entreprises. Modèle unifié pour tous les usages - Un seul système capable de passer de la conversation légère à des analyses scientifiques ou du code complexe. Priorité à la sécurité et à l'alignement - GPT‑5 a été conçu dès le départ pour minimiser les abus, biais ou comportements indésirables. Pas encore une AGI - OpenAI insiste : malgré ses capacités impressionnantes, GPT‑5 n'est pas une intelligence artificielle générale. Non, non, les juniors ne sont pas obsolètes malgré l'IA ! (dixit GitHub) https://github.blog/ai-and-ml/generative-ai/junior-developers-arent-obsolete-heres-how-to-thrive-in-the-age-of-ai/ L'IA transforme le développement logiciel, mais les développeurs juniors ne sont pas obsolètes. Les nouveaux apprenants sont bien positionnés, car déjà familiers avec les outils IA. L'objectif est de développer des compétences pour travailler avec l'IA, pas d'être remplacé. La créativité et la curiosité sont des qualités humaines clés. Cinq façons de se démarquer : Utiliser l'IA (ex: GitHub Copilot) pour apprendre plus vite, pas seulement coder plus vite (ex: mode tuteur, désactiver l'autocomplétion temporairement). Construire des projets publics démontrant ses compétences (y compris en IA). Maîtriser les workflows GitHub essentiels (GitHub Actions, contribution open source, pull requests). Affûter son expertise en révisant du code (poser des questions, chercher des patterns, prendre des notes). Déboguer plus intelligemment et rapidement avec l'IA (ex: Copilot Chat pour explications, corrections, tests). Ecrire son premier agent IA avec A2A avec WildFly par Emmanuel Hugonnet https://www.wildfly.org/news/2025/08/07/Building-your-First-A2A-Agent/ Protocole Agent2Agent (A2A) : Standard ouvert pour l'interopérabilité universelle des agents IA. Permet communication et collaboration efficaces entre agents de différents fournisseurs/frameworks. Crée des écosystèmes multi-agents unifiés, automatisant les workflows complexes. Objet de l'article : Guide pour construire un premier agent A2A (agent météo) dans WildFly. Utilise A2A Java SDK pour Jakarta Servers, WildFly AI Feature Pack, un LLM (Gemini) et un outil Python (MCP). Agent conforme A2A v0.2.5. Prérequis : JDK 17+, Apache Maven 3.8+, IDE Java, Google AI Studio API Key, Python 3.10+, uv. Étapes de construction de l'agent météo : Création du service LLM : Interface Java (WeatherAgent) utilisant LangChain4J pour interagir avec un LLM et un outil Python MCP (fonctions get_alerts, get_forecast). Définition de l'agent A2A (via CDI) : ▪︎ Agent Card : Fournit les métadonnées de l'agent (nom, description, URL, capacités, compétences comme “weather_search”). Agent Executor : Gère les requêtes A2A entrantes, extrait le message utilisateur, appelle le service LLM et formate la réponse. Exposition de l'agent : Enregistrement d'une application JAX-RS pour les endpoints. Déploiement et test : Configuration de l'outil A2A-inspector de Google (via un conteneur Podman). Construction du projet Maven, configuration des variables d'environnement (ex: GEMINI_API_KEY). Lancement du serveur WildFly. Conclusion : Transformation minimale d'une application IA en agent A2A. Permet la collaboration et le partage d'informations entre agents IA, indépendamment de leur infrastructure sous-jacente. Outillage IntelliJ IDEa bouge vers une distribution unifiée https://blog.jetbrains.com/idea/2025/07/intellij-idea-unified-distribution-plan/ À partir de la version 2025.3, IntelliJ IDEA Community Edition ne sera plus distribuée séparément. Une seule version unifiée d'IntelliJ IDEA regroupera les fonctionnalités des éditions Community et Ultimate. Les fonctionnalités avancées de l'édition Ultimate seront accessibles via abonnement. Les utilisateurs sans abonnement auront accès à une version gratuite enrichie par rapport à l'édition Community actuelle. Cette unification vise à simplifier l'expérience utilisateur et réduire les différences entre les éditions. Les utilisateurs Community seront automatiquement migrés vers cette nouvelle version unifiée. Il sera possible d'activer les fonctionnalités Ultimate temporairement d'un simple clic. En cas d'expiration d'abonnement Ultimate, l'utilisateur pourra continuer à utiliser la version installée avec un jeu limité de fonctionnalités gratuites, sans interruption. Ce changement reflète l'engagement de JetBrains envers l'open source et l'adaptation aux besoins de la communauté. Prise en charge des Ancres YAML dans GitHub Actions https://github.com/actions/runner/issues/1182#issuecomment–3150797791 Afin d'éviter de dupliquer du contenu dans un workflow les Ancres permettent d'insérer des morceaux réutilisables de YAML Fonctionnalité attendue depuis des années et disponible chez GitLab depuis bien longtemps. Elle a été déployée le 4 aout. Attention à ne pas en abuser car la lisibilité de tels documents n'est pas si facile Gemini CLI rajoute les custom commands comme Claude https://cloud.google.com/blog/topics/developers-practitioners/gemini-cli-custom-slash-commands Mais elles sont au format TOML, on ne peut donc pas les partager avec Claude :disappointed: Automatiser ses workflows IA avec les hooks de Claude Code https://blog.gitbutler.com/automate-your-ai-workflows-with-claude-code-hooks/ Claude Code propose des hooks qui permettent d'exécuter des scripts à différents moments d'une session, par exemple au début, lors de l'utilisation d'outils, ou à la fin. Ces hooks facilitent l'automatisation de tâches comme la gestion de branches Git, l'envoi de notifications, ou l'intégration avec d'autres outils. Un exemple simple est l'envoi d'une notification sur le bureau à la fin d'une session. Les hooks se configurent via trois fichiers JSON distincts selon le scope : utilisateur, projet ou local. Sur macOS, l'envoi de notifications nécessite une permission spécifique via l'application “Script Editor”. Il est important d'avoir une version à jour de Claude Code pour utiliser ces hooks. GitButler permet desormais de s'intégrer à Claude Code via ces hooks: https://blog.gitbutler.com/parallel-claude-code/ Le client Git de Jetbrains bientot en standalone https://lp.jetbrains.com/closed-preview-for-jetbrains-git-client/ Demandé par certains utilisateurs depuis longtemps Ca serait un client graphique du même style qu'un GitButler, SourceTree, etc Apache Maven 4 …. arrive …. l'utilitaire mvnupva vous aider à upgrader https://maven.apache.org/tools/mvnup.html Fixe les incompatibilités connues Nettoie les redondances et valeurs par defaut (versions par ex) non utiles pour Maven 4 Reformattage selon les conventions maven … Une GitHub Action pour Gemini CLI https://blog.google/technology/developers/introducing-gemini-cli-github-actions/ Google a lancé Gemini CLI GitHub Actions, un agent d'IA qui fonctionne comme un “coéquipier de code” pour les dépôts GitHub. L'outil est gratuit et est conçu pour automatiser des tâches de routine telles que le triage des problèmes (issues), l'examen des demandes de tirage (pull requests) et d'autres tâches de développement. Il agit à la fois comme un agent autonome et un collaborateur que les développeurs peuvent solliciter à la demande, notamment en le mentionnant dans une issue ou une pull request. L'outil est basé sur la CLI Gemini, un agent d'IA open-source qui amène le modèle Gemini directement dans le terminal. Il utilise l'infrastructure GitHub Actions, ce qui permet d'isoler les processus dans des conteneurs séparés pour des raisons de sécurité. Trois flux de travail (workflows) open-source sont disponibles au lancement : le triage intelligent des issues, l'examen des pull requests et la collaboration à la demande. Pas besoin de MCP, le code est tout ce dont vous avez besoin https://lucumr.pocoo.org/2025/7/3/tools/ Armin souligne qu'il n'est pas fan du protocole MCP (Model Context Protocol) dans sa forme actuelle : il manque de composabilité et exige trop de contexte. Il remarque que pour une même tâche (ex. GitHub), utiliser le CLI est souvent plus rapide et plus efficace en termes de contexte que passer par un serveur MCP. Selon lui, le code reste la solution la plus simple et fiable, surtout pour automatiser des tâches répétitives. Il préfère créer des scripts clairs plutôt que se reposer sur l'inférence LLM : cela facilite la vérification, la maintenance et évite les erreurs subtiles. Pour les tâches récurrentes, si on les automatise, mieux vaut le faire avec du code reusable, plutôt que de laisser l'IA deviner à chaque fois. Il illustre cela en convertissant son blog entier de reStructuredText à Markdown : plutôt qu'un usage direct d'IA, il a demandé à Claude de générer un script complet, avec parsing AST, comparaison des fichiers, validation et itération. Ce workflow LLM→code→LLM (analyse et validation) lui a donné confiance dans le résultat final, tout en conservant un contrôle humain sur le processus. Il juge que MCP ne permet pas ce type de pipeline automatisé fiable, car il introduit trop d'inférence et trop de variations par appel. Pour lui, coder reste le meilleur moyen de garder le contrôle, la reproductibilité et la clarté dans les workflows automatisés. MCP vs CLI … https://www.async-let.com/blog/my-take-on-the-mcp-verses-cli-debate/ Cameron raconte son expérience de création du serveur XcodeBuildMCP, qui lui a permis de mieux comprendre le débat entre servir l'IA via MCP ou laisser l'IA utiliser directement les CLI du système. Selon lui, les CLIs restent préférables pour les développeurs experts recherchant contrôle, transparence, performance et simplicité. Mais les serveurs MCP excellent sur les workflows complexes, les contextes persistants, les contraintes de sécurité, et facilitent l'accès pour les utilisateurs moins expérimentés. Il reconnaît la critique selon laquelle MCP consomme trop de contexte (« context bloat ») et que les appels CLI peuvent être plus rapides et compréhensibles. Toutefois, il souligne que beaucoup de problèmes proviennent de la qualité des implémentations clients, pas du protocole MCP en lui‑même. Pour lui, un bon serveur MCP peut proposer des outils soigneusement définis qui simplifient la vie de l'IA (par exemple, renvoyer des données structurées plutôt que du texte brut à parser). Il apprécie la capacité des MCP à offrir des opérations état‑durables (sessions, mémoire, logs capturés), ce que les CLI ne gèrent pas naturellement. Certains scénarios ne peuvent pas fonctionner via CLI (pas de shell accessible) alors que MCP, en tant que protocole indépendant, reste utilisable par n'importe quel client. Son verdict : pas de solution universelle — chaque contexte mérite d'être évalué, et on ne devrait pas imposer MCP ou CLI à tout prix. Jules, l'agent de code asynchrone gratuit de Google, est sorti de beta et est disponible pour tout le monde https://blog.google/technology/google-labs/jules-now-available/ Jules, agent de codage asynchrone, est maintenant publiquement disponible. Propulsé par Gemini 2.5 Pro. Phase bêta : 140 000+ améliorations de code et retours de milliers de développeurs. Améliorations : interface utilisateur, corrections de bugs, réutilisation des configurations, intégration GitHub Issues, support multimodal. Gemini 2.5 Pro améliore les plans de codage et la qualité du code. Nouveaux paliers structurés : Introductif, Google AI Pro (limites 5x supérieures), Google AI Ultra (limites 20x supérieures). Déploiement immédiat pour les abonnés Google AI Pro et Ultra, incluant les étudiants éligibles (un an gratuit de AI Pro). Architecture Valoriser la réduction de la dette technique : un vrai défi https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-valoriser-la-reduction-de-la-dette-technique-mission-impossible–97483.html La dette technique est un concept mal compris et difficile à valoriser financièrement auprès des directions générales. Les DSI ont du mal à mesurer précisément cette dette, à allouer des budgets spécifiques, et à prouver un retour sur investissement clair. Cette difficulté limite la priorisation des projets de réduction de dette technique face à d'autres initiatives jugées plus urgentes ou stratégiques. Certaines entreprises intègrent progressivement la gestion de la dette technique dans leurs processus de développement. Des approches comme le Software Crafting visent à améliorer la qualité du code pour limiter l'accumulation de cette dette. L'absence d'outils adaptés pour mesurer les progrès rend la démarche encore plus complexe. En résumé, réduire la dette technique reste une mission délicate qui nécessite innovation, méthode et sensibilisation en interne. Il ne faut pas se Mocker … https://martinelli.ch/why-i-dont-use-mocking-frameworks-and-why-you-might-not-need-them-either/ https://blog.tremblay.pro/2025/08/not-using-mocking-frmk.html L'auteur préfère utiliser des fakes ou stubs faits à la main plutôt que des frameworks de mocking comme Mockito ou EasyMock. Les frameworks de mocking isolent le code, mais entraînent souvent : Un fort couplage entre les tests et les détails d'implémentation. Des tests qui valident le mock plutôt que le comportement réel. Deux principes fondamentaux guident son approche : Favoriser un design fonctionnel, avec logique métier pure (fonctions sans effets de bord). Contrôler les données de test : par exemple en utilisant des bases réelles (via Testcontainers) plutôt que de simuler. Dans sa pratique, les seuls cas où un mock externe est utilisé concernent les services HTTP externes, et encore il préfère en simuler seulement le transport plutôt que le comportement métier. Résultat : les tests deviennent plus simples, plus rapides à écrire, plus fiables, et moins fragiles aux évolutions du code. L'article conclut que si tu conçois correctement ton code, tu pourrais très bien ne pas avoir besoin de frameworks de mocking du tout. Le blog en réponse d'Henri Tremblay nuance un peu ces retours Méthodologies C'est quoi être un bon PM ? (Product Manager) Article de Chris Perry, un PM chez Google : https://thechrisperry.substack.com/p/being-a-good-pm-at-google Le rôle de PM est difficile : Un travail exigeant, où il faut être le plus impliqué de l'équipe pour assurer le succès. 1. Livrer (shipper) est tout ce qui compte : La priorité absolue. Mieux vaut livrer et itérer rapidement que de chercher la perfection en théorie. Un produit livré permet d'apprendre de la réalité. 2. Donner l'envie du grand large : La meilleure façon de faire avancer un projet est d'inspirer l'équipe avec une vision forte et désirable. Montrer le “pourquoi”. 3. Utiliser son produit tous les jours : Non négociable pour réussir. Permet de développer une intuition et de repérer les vrais problèmes que la recherche utilisateur ne montre pas toujours. 4. Être un bon ami : Créer des relations authentiques et aider les autres est un facteur clé de succès à long terme. La confiance est la base d'une exécution rapide. 5. Donner plus qu'on ne reçoit : Toujours chercher à aider et à collaborer. La stratégie optimale sur la durée est la coopération. Ne pas être possessif avec ses idées. 6. Utiliser le bon levier : Pour obtenir une décision, il faut identifier la bonne personne qui a le pouvoir de dire “oui”, et ne pas se laisser bloquer par des avis non décisionnaires. 7. N'aller que là où on apporte de la valeur : Combler les manques, faire le travail ingrat que personne ne veut faire. Savoir aussi s'écarter (réunions, projets) quand on n'est pas utile. 8. Le succès a plusieurs parents, l'échec est orphelin : Si le produit réussit, c'est un succès d'équipe. S'il échoue, c'est la faute du PM. Il faut assumer la responsabilité finale. Conclusion : Le PM est un chef d'orchestre. Il ne peut pas jouer de tous les instruments, mais son rôle est d'orchestrer avec humilité le travail de tous pour créer quelque chose d'harmonieux. Tester des applications Spring Boot prêtes pour la production : points clés https://www.wimdeblauwe.com/blog/2025/07/30/how-i-test-production-ready-spring-boot-applications/ L'auteur (Wim Deblauwe) détaille comment il structure ses tests dans une application Spring Boot destinée à la production. Le projet inclut automatiquement la dépendance spring-boot-starter-test, qui regroupe JUnit 5, AssertJ, Mockito, Awaitility, JsonAssert, XmlUnit et les outils de testing Spring. Tests unitaires : ciblent les fonctions pures (record, utilitaire), testés simplement avec JUnit et AssertJ sans démarrage du contexte Spring. Tests de cas d'usage (use case) : orchestrent la logique métier, généralement via des use cases qui utilisent un ou plusieurs dépôts de données. Tests JPA/repository : vérifient les interactions avec la base via des tests realisant des opérations CRUD (avec un contexte Spring pour la couche persistance). Tests de contrôleur : permettent de tester les endpoints web (ex. @WebMvcTest), souvent avec MockBean pour simuler les dépendances. Tests d'intégration complets : ils démarrent tout le contexte Spring (@SpringBootTest) pour tester l'application dans son ensemble. L'auteur évoque également des tests d'architecture, mais sans entrer dans le détail dans cet article. Résultat : une pyramide de tests allant des plus rapides (unitaires) aux plus complets (intégration), garantissant fiabilité, vitesse et couverture sans surcharge inutile. Sécurité Bitwarden offre un serveur MCP pour que les agents puissent accéder aux mots de passe https://nerds.xyz/2025/07/bitwarden-mcp-server-secure-ai/ Bitwarden introduit un serveur MCP (Model Context Protocol) destiné à intégrer de manière sécurisée les agents IA dans les workflows de gestion de mots de passe. Ce serveur fonctionne en architecture locale (local-first) : toutes les interactions et les données sensibles restent sur la machine de l'utilisateur, garantissant l'application du principe de chiffrement zero‑knowledge. L'intégration se fait via l'interface CLI de Bitwarden, permettant aux agents IA de générer, récupérer, modifier et verrouiller les identifiants via des commandes sécurisées. Le serveur peut être auto‑hébergé pour un contrôle maximal des données. Le protocole MCP est un standard ouvert qui permet de connecter de façon uniforme des agents IA à des sources de données et outils tiers, simplifiant les intégrations entre LLM et applications. Une démo avec Claude (agent IA d'Anthropic) montre que l'IA peut interagir avec le coffre Bitwarden : vérifier l'état, déverrouiller le vault, générer ou modifier des identifiants, le tout sans intervention humaine directe. Bitwarden affiche une approche priorisant la sécurité, mais reconnaît les risques liés à l'utilisation d'IA autonome. L'usage d'un LLM local privé est fortement recommandé pour limiter les vulnérabilités. Si tu veux, je peux aussi te résumer les enjeux principaux (interopérabilité, sécurité, cas d'usage) ou un extrait spécifique ! NVIDIA a une faille de securite critique https://www.wiz.io/blog/nvidia-ai-vulnerability-cve–2025–23266-nvidiascape Il s'agit d'une faille d'évasion de conteneur dans le NVIDIA Container Toolkit. La gravité est jugée critique avec un score CVSS de 9.0. Cette vulnérabilité permet à un conteneur malveillant d'obtenir un accès root complet sur l'hôte. L'origine du problème vient d'une mauvaise configuration des hooks OCI dans le toolkit. L'exploitation peut se faire très facilement, par exemple avec un Dockerfile de seulement trois lignes. Le risque principal concerne la compromission de l'isolation entre différents clients sur des infrastructures cloud GPU partagées. Les versions affectées incluent toutes les versions du NVIDIA Container Toolkit jusqu'à la 1.17.7 et du NVIDIA GPU Operator jusqu'à la version 25.3.1. Pour atténuer le risque, il est recommandé de mettre à jour vers les dernières versions corrigées. En attendant, il est possible de désactiver certains hooks problématiques dans la configuration pour limiter l'exposition. Cette faille met en lumière l'importance de renforcer la sécurité des environnements GPU partagés et la gestion des conteneurs AI. Fuite de données de l'application Tea : points essentiels https://knowyourmeme.com/memes/events/the-tea-app-data-leak Tea est une application lancée en 2023 qui permet aux femmes de laisser des avis anonymes sur des hommes rencontrés. En juillet 2025, une importante fuite a exposé environ 72 000 images sensibles (selfies, pièces d'identité) et plus d'1,1 million de messages privés. La fuite a été révélée après qu'un utilisateur ait partagé un lien pour télécharger la base de données compromise. Les données touchées concernaient majoritairement des utilisateurs inscrits avant février 2024, date à laquelle l'application a migré vers une infrastructure plus sécurisée. En réponse, Tea prévoit de proposer des services de protection d'identité aux utilisateurs impactés. Faille dans le paquet npm is : attaque en chaîne d'approvisionnement https://socket.dev/blog/npm-is-package-hijacked-in-expanding-supply-chain-attack Une campagne de phishing ciblant les mainteneurs npm a compromis plusieurs comptes, incluant celui du paquet is. Des versions compromises du paquet is (notamment les versions 3.3.1 et 5.0.0) contenaient un chargeur de malware JavaScript destiné aux systèmes Windows. Ce malware a offert aux attaquants un accès à distance via WebSocket, permettant potentiellement l'exécution de code arbitraire. L'attaque fait suite à d'autres compromissions de paquets populaires comme eslint-config-prettier, eslint-plugin-prettier, synckit, @pkgr/core, napi-postinstall, et got-fetch. Tous ces paquets ont été publiés sans aucun commit ou PR sur leurs dépôts GitHub respectifs, signalant un accès non autorisé aux tokens mainteneurs. Le domaine usurpé [npnjs.com](http://npnjs.com) a été utilisé pour collecter les jetons d'accès via des emails de phishing trompeurs. L'épisode met en lumière la fragilité des chaînes d'approvisionnement logicielle dans l'écosystème npm et la nécessité d'adopter des pratiques renforcées de sécurité autour des dépendances. Revues de sécurité automatisées avec Claude Code https://www.anthropic.com/news/automate-security-reviews-with-claude-code Anthropic a lancé des fonctionnalités de sécurité automatisées pour Claude Code, un assistant de codage d'IA en ligne de commande. Ces fonctionnalités ont été introduites en réponse au besoin croissant de maintenir la sécurité du code alors que les outils d'IA accélèrent considérablement le développement de logiciels. Commande /security-review : les développeurs peuvent exécuter cette commande dans leur terminal pour demander à Claude d'identifier les vulnérabilités de sécurité, notamment les risques d'injection SQL, les vulnérabilités de script intersite (XSS), les failles d'authentification et d'autorisation, ainsi que la gestion non sécurisée des données. Claude peut également suggérer et implémenter des correctifs. Intégration GitHub Actions : une nouvelle action GitHub permet à Claude Code d'analyser automatiquement chaque nouvelle demande d'extraction (pull request). L'outil examine les modifications de code pour y trouver des vulnérabilités, applique des règles personnalisables pour filtrer les faux positifs et commente directement la demande d'extraction avec les problèmes détectés et les correctifs recommandés. Ces fonctionnalités sont conçues pour créer un processus d'examen de sécurité cohérent et s'intégrer aux pipelines CI/CD existants, ce qui permet de s'assurer qu'aucun code n'atteint la production sans un examen de sécurité de base. Loi, société et organisation Google embauche les personnes clés de Windsurf https://www.blog-nouvelles-technologies.fr/333959/openai-windsurf-google-deepmind-codage-agentique/ windsurf devait être racheté par OpenAI Google ne fait pas d'offre de rachat mais débauche quelques personnes clés de Windsurf Windsurf reste donc indépendante mais sans certains cerveaux y compris son PDG. Les nouveaux dirigeants sont les ex leaders des force de vente Donc plus une boîte tech Pourquoi le deal a 3 milliard est tombé à l'eau ? On ne sait pas mais la divergence et l‘indépendance technologique est possiblement en cause. Les transfuge vont bosser chez Deepmind dans le code argentique Opinion Article: https://www.linkedin.com/pulse/dear-people-who-think-ai-low-skilled-code-monkeys-future-jan-moser-svade/ Jan Moser critique ceux qui pensent que l'IA et les développeurs peu qualifiés peuvent remplacer les ingénieurs logiciels compétents. Il cite l'exemple de l'application Tea, une plateforme de sécurité pour femmes, qui a exposé 72 000 images d'utilisateurs en raison d'une mauvaise configuration de Firebase et d'un manque de pratiques de développement sécurisées. Il souligne que l'absence de contrôles automatisés et de bonnes pratiques de sécurité a permis cette fuite de données. Moser avertit que des outils comme l'IA ne peuvent pas compenser l'absence de compétences en génie logiciel, notamment en matière de sécurité, de gestion des erreurs et de qualité du code. Il appelle à une reconnaissance de la valeur des ingénieurs logiciels qualifiés et à une approche plus rigoureuse dans le développement logiciel. YouTube déploie une technologie d'estimation d'âge pour identifier les adolescents aux États-Unis https://techcrunch.com/2025/07/29/youtube-rolls-out-age-estimatation-tech-to-identify-u-s-teens-and-apply-additional-protections/ Sujet très à la mode, surtout au UK mais pas que… YouTube commence à déployer une technologie d'estimation d'âge basée sur l'IA pour identifier les utilisateurs adolescents aux États-Unis, indépendamment de l'âge déclaré lors de l'inscription. Cette technologie analyse divers signaux comportementaux, tels que l'historique de visionnage, les catégories de vidéos consultées et l'âge du compte. Lorsqu'un utilisateur est identifié comme adolescent, YouTube applique des protections supplémentaires, notamment : Désactivation des publicités personnalisées. Activation des outils de bien-être numérique, tels que les rappels de temps d'écran et de coucher. Limitation de la visualisation répétée de contenus sensibles, comme ceux liés à l'image corporelle. Si un utilisateur est incorrectement identifié comme mineur, il peut vérifier son âge via une pièce d'identité gouvernementale, une carte de crédit ou un selfie. Ce déploiement initial concerne un petit groupe d'utilisateurs aux États-Unis et sera étendu progressivement. Cette initiative s'inscrit dans les efforts de YouTube pour renforcer la sécurité des jeunes utilisateurs en ligne. Mistral AI : contribution à un standard environnemental pour l'IA https://mistral.ai/news/our-contribution-to-a-global-environmental-standard-for-ai Mistral AI a réalisé la première analyse de cycle de vie complète d'un modèle d'IA, en collaboration avec plusieurs partenaires. L'étude quantifie l'impact environnemental du modèle Mistral Large 2 sur les émissions de gaz à effet de serre, la consommation d'eau, et l'épuisement des ressources. La phase d'entraînement a généré 20,4 kilotonnes de CO₂ équivalent, consommé 281 000 m³ d'eau, et utilisé 660 kg SB-eq (mineral consumption). Pour une réponse de 400 tokens, l'impact marginal est faible mais non négligeable : 1,14 gramme de CO₂, 45 mL d'eau, et 0,16 mg d'équivalent antimoine. Mistral propose trois indicateurs pour évaluer cet impact : l'impact absolu de l'entraînement, l'impact marginal de l'inférence, et le ratio inference/impact total sur le cycle de vie. L'entreprise souligne l'importance de choisir le modèle en fonction du cas d'usage pour limiter l'empreinte environnementale. Mistral appelle à plus de transparence et à l'adoption de standards internationaux pour permettre une comparaison claire entre modèles. L'IA promettait plus d'efficacité… elle nous fait surtout travailler plus https://afterburnout.co/p/ai-promised-to-make-us-more-efficient Les outils d'IA devaient automatiser les tâches pénibles et libérer du temps pour les activités stratégiques et créatives. En réalité, le temps gagné est souvent aussitôt réinvesti dans d'autres tâches, créant une surcharge. Les utilisateurs croient être plus productifs avec l'IA, mais les données contredisent cette impression : une étude montre que les développeurs utilisant l'IA prennent 19 % de temps en plus pour accomplir leurs tâches. Le rapport DORA 2024 observe une baisse de performance globale des équipes lorsque l'usage de l'IA augmente : –1,5 % de throughput et –7,2 % de stabilité de livraison pour +25 % d'adoption de l'IA. L'IA ne réduit pas la charge mentale, elle la déplace : rédaction de prompts, vérification de résultats douteux, ajustements constants… Cela épuise et limite le temps de concentration réelle. Cette surcharge cognitive entraîne une forme de dette mentale : on ne gagne pas vraiment du temps, on le paie autrement. Le vrai problème vient de notre culture de la productivité, qui pousse à toujours vouloir optimiser, quitte à alimenter l'épuisement professionnel. Trois pistes concrètes : Repenser la productivité non en temps gagné, mais en énergie préservée. Être sélectif dans l'usage des outils IA, en fonction de son ressenti et non du battage médiatique. Accepter la courbe en J : l'IA peut être utile, mais nécessite des ajustements profonds pour produire des gains réels. Le vrai hack de productivité ? Parfois, ralentir pour rester lucide et durable. Conférences MCP Submit Europe https://mcpdevsummit.ai/ Retour de JavaOne en 2026 https://inside.java/2025/08/04/javaone-returns–2026/ JavaOne, la conférence dédiée à la communauté Java, fait son grand retour dans la Bay Area du 17 au 19 mars 2026. Après le succès de l'édition 2025, ce retour s'inscrit dans la continuité de la mission initiale de la conférence : rassembler la communauté pour apprendre, collaborer et innover. La liste des conférences provenant de Developers Conferences Agenda/List par Aurélie Vache et contributeurs : 25–27 août 2025 : SHAKA Biarritz - Biarritz (France) 5 septembre 2025 : JUG Summer Camp 2025 - La Rochelle (France) 12 septembre 2025 : Agile Pays Basque 2025 - Bidart (France) 15 septembre 2025 : Agile Tour Montpellier - Montpellier (France) 18–19 septembre 2025 : API Platform Conference - Lille (France) & Online 22–24 septembre 2025 : Kernel Recipes - Paris (France) 22–27 septembre 2025 : La Mélée Numérique - Toulouse (France) 23 septembre 2025 : OWASP AppSec France 2025 - Paris (France) 23–24 septembre 2025 : AI Engineer Paris - Paris (France) 25 septembre 2025 : Agile Game Toulouse - Toulouse (France) 25–26 septembre 2025 : Paris Web 2025 - Paris (France) 30 septembre 2025–1 octobre 2025 : PyData Paris 2025 - Paris (France) 2 octobre 2025 : Nantes Craft - Nantes (France) 2–3 octobre 2025 : Volcamp - Clermont-Ferrand (France) 3 octobre 2025 : DevFest Perros-Guirec 2025 - Perros-Guirec (France) 6–7 octobre 2025 : Swift Connection 2025 - Paris (France) 6–10 octobre 2025 : Devoxx Belgium - Antwerp (Belgium) 7 octobre 2025 : BSides Mulhouse - Mulhouse (France) 7–8 octobre 2025 : Agile en Seine - Issy-les-Moulineaux (France) 8–10 octobre 2025 : SIG 2025 - Paris (France) & Online 9 octobre 2025 : DevCon #25 : informatique quantique - Paris (France) 9–10 octobre 2025 : Forum PHP 2025 - Marne-la-Vallée (France) 9–10 octobre 2025 : EuroRust 2025 - Paris (France) 16 octobre 2025 : PlatformCon25 Live Day Paris - Paris (France) 16 octobre 2025 : Power 365 - 2025 - Lille (France) 16–17 octobre 2025 : DevFest Nantes - Nantes (France) 17 octobre 2025 : Sylius Con 2025 - Lyon (France) 17 octobre 2025 : ScalaIO 2025 - Paris (France) 17–19 octobre 2025 : OpenInfra Summit Europe - Paris (France) 20 octobre 2025 : Codeurs en Seine - Rouen (France) 23 octobre 2025 : Cloud Nord - Lille (France) 30–31 octobre 2025 : Agile Tour Bordeaux 2025 - Bordeaux (France) 30–31 octobre 2025 : Agile Tour Nantais 2025 - Nantes (France) 30 octobre 2025–2 novembre 2025 : PyConFR 2025 - Lyon (France) 4–7 novembre 2025 : NewCrafts 2025 - Paris (France) 5–6 novembre 2025 : Tech Show Paris - Paris (France) 6 novembre 2025 : dotAI 2025 - Paris (France) 6 novembre 2025 : Agile Tour Aix-Marseille 2025 - Gardanne (France) 7 novembre 2025 : BDX I/O - Bordeaux (France) 12–14 novembre 2025 : Devoxx Morocco - Marrakech (Morocco) 13 novembre 2025 : DevFest Toulouse - Toulouse (France) 15–16 novembre 2025 : Capitole du Libre - Toulouse (France) 19 novembre 2025 : SREday Paris 2025 Q4 - Paris (France) 19–21 novembre 2025 : Agile Grenoble - Grenoble (France) 20 novembre 2025 : OVHcloud Summit - Paris (France) 21 novembre 2025 : DevFest Paris 2025 - Paris (France) 27 novembre 2025 : DevFest Strasbourg 2025 - Strasbourg (France) 28 novembre 2025 : DevFest Lyon - Lyon (France) 1–2 décembre 2025 : Tech Rocks Summit 2025 - Paris (France) 4–5 décembre 2025 : Agile Tour Rennes - Rennes (France) 5 décembre 2025 : DevFest Dijon 2025 - Dijon (France) 9–11 décembre 2025 : APIdays Paris - Paris (France) 9–11 décembre 2025 : Green IO Paris - Paris (France) 10–11 décembre 2025 : Devops REX - Paris (France) 10–11 décembre 2025 : Open Source Experience - Paris (France) 11 décembre 2025 : Normandie.ai 2025 - Rouen (France) 28–31 janvier 2026 : SnowCamp 2026 - Grenoble (France) 2–6 février 2026 : Web Days Convention - Aix-en-Provence (France) 3 février 2026 : Cloud Native Days France 2026 - Paris (France) 12–13 février 2026 : Touraine Tech #26 - Tours (France) 22–24 avril 2026 : Devoxx France 2026 - Paris (France) 23–25 avril 2026 : Devoxx Greece - Athens (Greece) 17 juin 2026 : Devoxx Poland - Krakow (Poland) Nous contacter Pour réagir à cet épisode, venez discuter sur le groupe Google https://groups.google.com/group/lescastcodeurs Contactez-nous via X/twitter https://twitter.com/lescastcodeurs ou Bluesky https://bsky.app/profile/lescastcodeurs.com Faire un crowdcast ou une crowdquestion Soutenez Les Cast Codeurs sur Patreon https://www.patreon.com/LesCastCodeurs Tous les épisodes et toutes les infos sur https://lescastcodeurs.com/

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Reportage International
«Dis-moi à quel jeu tu joues» à Madagascar: le fanorona

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 13, 2025 3:16


« Dis-moi à quel jeu tu joues, je te dirai qui tu es », c'est une série spéciale de RFI à la découverte des jeux populaires à travers le monde. Ces jeux qui, à travers les joueurs, parlent de la culture et de l'identité de chaque pays. Aujourd'hui, direction Madagascar avec le fanorona. Un jeu de stratégie ancestral créé sur la Grande Île, qui se joue en duel. Ses règles devaient être parfaitement maîtrisées par tous les héritiers de la royauté merina afin d'accroître leurs chances de remporter les batailles contre les autres royaumes. Le fanorona a depuis conquis tout le territoire, mais a perdu de son prestige au sein de la société, faute d'enseignement adéquat. Quelques irréductibles passionnés, convaincus de ses bienfaits sur la concentration et l'agilité cérébrale qu'il développe, s'efforcent aujourd'hui de le remettre au goût du jour. De notre correspondante à Antananarivo,  Sur les tables en béton érigées au pied des immeubles de la cité Analamahitsy, les pions rouges et bleus semblent comme danser sous les doigts des joueurs de fanorona. Sous le regard des badauds, Fetra Andriamampianina, dit Karana, l'actuel président de la fédération de fanorona de la région Analamanga, affronte son élève Jean-Marie Andriatsarafara, dit Zamabe, triple champion de Madagascar. « Le fanorona est apparu pour la première fois au 16ᵉ siècle, sur les Hautes-Terres, dans la ville royale de Merimanjaka. Puis le jeu s'est répandu à l'extérieur du palais, et plus tard dans la rue et c'est comme ça que dans toute l'île, tout le monde s'est mis à jouer », explique Fetra Andriamampianina.  Un jeu aux origines royales, donc, confirment les historiens. En témoignant d'ailleurs, les pierres à quadrillage que l'on retrouve encore aujourd'hui sur chacun des sites princiers répertoriés en Imerina. À l'époque, exceller au fanorona, c'était s'assurer d'être un bon stratège, y compris sur le champ de bataille. Le champion Zamabe, lui, n'est pas un descendant royal. Toutefois, confie-t-il, ce jeu a totalement façonné sa vie : « Les chrétiens, ils ont la Bible. Les musulmans, ils ont le Coran, et nous les malgaches, on a le fanorona. Le fanorona, c'est notre livre divin. Parce que ça nous permet d'anticiper le futur, et le futur du futur. Ce jeu nous permet de tirer des leçons de vie, parce que contrairement aux autres jeux, quand tu comprends qu'un coup te détruit au fanorona, tu essaies de ne plus le refaire et tu t'obliges à prendre un autre chemin à l'avenir ». À lire aussi«Dis-moi à quel jeu tu joues» en Argentine: le truco Contrairement aux échecs, le fanorona autorise plusieurs mouvements en un seul tour : « La plus belle chose que ça m'ait apportée, c'est de savoir analyser et prévoir. Être trop gourmand en voulant éliminer le plus vite possible les pions adverses, par exemple, ça peut te détruire. C'est comme dans la vraie vie. Et c'est pour ça que nous, joueurs de fanorona, on ne joue jamais aux jeux d'argent. On est capable de bien gérer notre salaire, notre nourriture, de penser au futur. C'est sûr que les principes de ce jeu pourraient être utilisés en politique parce que c'est beaucoup de stratégie. Mais je crois qu'aujourd'hui, non, personne ne s'en sert en ce moment... » Comme chaque dimanche midi, Sariaka Razanamparany, fondatrice de l'association Pi Lalao, propose aux clients d'un restaurant tananarivien de redécouvrir des jeux, malgaches ou non. À cette table, cette grande famille a choisi le fanorona : « Ce sont des jeux qui ont été oubliés quelque part. Et ce qui fait que moi, dans mon métier, je vais vers les gens et je leur propose de jouer aux jeux traditionnels comme le fanorona. En réintroduisant ce jeu aussi, ça réintroduit le lien social finalement et entre les générations comme c'est le cas aujourd'hui où c'est un papa et son fils qui jouent ensemble et il n'y a vraiment pas d'âge et c'est ça qui est très intéressant. C'est universel ». Bien plus qu'un simple jeu, le fanorona incarne une part de l'identité malgache. Héritage royal devenu outil d'éveil stratégique, il permet aujourd'hui à une nouvelle génération de se reconnecter à ses racines. Se réapproprier ce savoir, c'est renouer avec une mémoire collective, tout en s'aiguisant l'esprit, à la manière des ancêtres malagasy. À lire aussi«Dis-moi à quel jeu tu joues» en Chine: le xiangqi, «Ça fait partie de notre culture traditionnelle»

Journal d'Haïti et des Amériques
Brésil : l'assignation à résidence de Jair Bolsonaro fait débat

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Aug 5, 2025 30:00


Au Brésil, les sanctions contre Jair Bolsonaro se renforcent : l'ancien président, en procès pour tentative de coup d'État, vient d'être assigné à résidence par le tribunal suprême. Son tort est de s'être exprimé sur les réseaux sociaux, ce qui lui était formellement interdit. «Bolsonaro pourra-t-il rencontrer sa femme ? Parler au téléphone ? Aller chez le médecin ?» Le grand journal O Globo décortique le nouveau quotidien de l'ancien homme fort du Brésil, dont les gestes sont de plus en plus limités. Jair Bolsonaro pourra voir sa femme Michelle, sa fille et belle-fille, rassure O Globo, car elles vivent avec lui. Mais ses autres enfants devront demander une autorisation, qui sera certainement refusée dans le cas de son fils Eduardo, accusé également dans ce procès. Jair Bolsonaro pourra sortir chez le médecin, mais pas utiliser de téléphone, ni s'entretenir avec des responsables étrangers, ce qui est compréhensible étant donné l'énorme pression exercée par Washington dans ce dossier. Les nombreux juristes interrogés par O Globo estiment que cette sanction est logique, car Jair Bolsonaro a ouvertement violé les règles édictées par la justice. Et il pourrait rester assigné à résidence jusqu'à la fin de son procès, voire emprisonné dans un bâtiment militaire s'il ne respecte pas cette nouvelle sanction.   D'autres médias brésiliens sont plus exaspérés. «Nous vivons sous la dictature d'une Cour suprême, où un juge peut décider ce qu'il veut sans aucune limite, tonne un éditorialiste dans le Folha de Sao Paolo. Loin d'être un adorateur de Bolsonaro, cet économiste assure que «la place d'un putschiste comme lui est bien en prison» mais que le juge Moraes va trop loin. «Il est à la fois victime, enquêteur et juge. Et punit sévèrement ceux qui lui désobéissent», dénonce-t-il. Le zèle du juge était nécessaire pour contrer la dérive autoritaire de Bolsonaro, quand il était au pouvoir, mais il doit maintenant s'arrêter. Sauf que la puissance est devenue une drogue pour le juge : «Le problème des pouvoirs exceptionnels est qu'une fois passée la menace qui justifiait leur utilisation, ils ont tendance à se maintenir», s'inquiète l'éditorialiste brésilien.   En Argentine, veto pour empêcher l'augmentation des retraites Le président ultralibéral Javier Milei refuse cette réforme pour la 2è fois, et empêche donc la promulgation de la loi qui permettait cette augmentation. Une décision cruelle pour les intéressés. «Le niveau des retraites est très bas, rapporte la syndicaliste argentine Sandra Zapatero . Il est en-dessous du niveau de la pauvreté, et l'augmentation prévue est minime. Les retraités pourraient peut-être s'acheter 3 kilos de pain en plus… c'est rien ! Les retraités vivent leur pire moment de l'histoire. » Cela n'émeut pas le président argentin, qui a promis de redresser les comptes publics de manière drastique. Avec une efficacité comptable, car ces comptes ont terminé la dernière année fiscale en excédent, pour la 1ère fois depuis 14 ans, grâce à une baisse de 27% des dépenses de l'État. Pour Javier Milei, accepter ces augmentations des retraites ferait donc «couler l'Argentine au fond de la rivière», illustre une éditorialiste du quotidien La Nacion. Pour le président, «ce veto n'est donc pas cruel, mais responsable. Et le président est prêt à en payer le coût politique». Toutefois, cette posture est affaiblie par un autre dossier : la présidence vient d'octroyer d'importants allégements fiscaux aux entreprises de la Terre de feu, au sud du pays. «Pourquoi ce gouvernement libertarien qui dérégule et se désengage vient soudainement en soutien à ces entrepreneurs?», s'interroge cette chroniqueuse.   En Amérique latine, les entrepreneuses peinent à recevoir des financements Ces femmes d'affaires dirigent de petites et moyennes entreprises d'Amérique latine, créent des emplois, mais manquent de soutien: leurs entreprises ne reçoivent que 1% des aides publiques ou des crédits, révèle El Pais. Mais cela change doucement : le correspondant régional rapporte qu'en Colombie et au Paraguay, des grands groupes cherchent à diversifier leurs fournisseurs, et aident les sociétés dirigées par des femmes, entre autres, car elles sont perçues comme plus résilientes financièrement. Des formations sont aussi offertes à ces entrepreneuses pour qu'elles améliorent leur réseau, et sortent de leur marginalisation traditionnelle. L'égalité est encore loin, mais quand les entreprises voient des avantages économiques à favoriser les femmes, on peut considérer qu'on est sur une bonne voie.     En Haïti, l'aide aux déplacés est insuffisante  1,3 million de personnes sont déplacées par les violences en Haïti, selon l'ONU. L'État distribue des chèques de 100 000 gourdes (720 euros) à ces personnes pour les aider à se reloger, mais cette somme est dérisoire par rapport aux prix des loyers, et du reste, beaucoup ne peuvent pas rentrer à cause de la fermeture des routes nationales par les bandits. Reportage de notre correspondant à Port-au-Prince, Peterson Luxama.   Sur la trace des bouteilles en plastique qui polluent nos côtes Ce mardi s'ouvre, à Genève, les négociations finales pour aboutir à un accord international pour lutter contre la pollution plastique. Des chercheurs de l'Université de Barcelone, en collaboration avec l'Université catholique du nord du Chili, ont réalisé une enquête inédite sur l'origine des bouteilles en plastique. Ils ont analysé plus de 12 000 kilomètres de côtes dans dix pays d'Amérique latine. Nemo Lecoq-Jammes s'est entretenu avec l'un d'eux. Miquel Canals est directeur du groupe de recherche en géosciences marines de la Faculté des sciences de la Terre de l'Université de Barcelone. Entretien.

Revue de presse Afrique
À la Une: la paix à petits pas dans l'est de la RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 4, 2025 4:06


Le ballet diplomatique se poursuit à Washington et à Doha pour finaliser et mettre en pratique l'accord signé fin juin entre Kinshasa et Kigali. Un accord, rappelle Le Journal de Kinshasa, qui « engage la RDC et le Rwanda à respecter l'intégrité territoriale, à cesser toute activité militaire hostile, à désarmer et encadrer les groupes armés non étatiques, et à mettre en place un mécanisme conjoint de sécurité ». « Une première réunion du comité mixte de surveillance de l'accord de paix s'est tenue à Washington », vendredi dernier, poursuit le site. Des représentants des deux pays ont approuvé les principes d'un cadre d'intégration économique régional. « Parallèlement, relève encore Le Journal de Kinshasa, des négociations ont lieu à Doha entre le gouvernement congolais et le groupe armé M23. Une déclaration de principes a été signée le 19 juillet dernier, engageant les deux parties à respecter une feuille de route pour le rétablissement de l'autorité de l'État dans l'est de la RDC. Les discussions pour un accord de paix détaillé doivent débuter au plus tard le 8 août, pour une signature prévue autour du 18 août. Enfin, une rencontre au sommet entre les présidents de la RDC et du Rwanda est attendue fin août à Washington, dans l'espoir de sceller un règlement global et durable de la crise dans la région des Grands Lacs. » À lire aussiDéclaration de principe entre la RDC et le groupe AFC/M23: ces points qui bloquent dans son application Les États-Unis ont la clé Toutefois, tempère Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, « aucune avancée ne s'est fait sentir sur le terrain, les affrontements se poursuivent entre milices supplétives de Kinshasa et rebelles. » « Les lignes ont certes bougé, puisque Kinshasa s'est résolu à entamer le dialogue avec l'AFC/M23 à Doha, mais le chemin est encore long puisque le retrait de l'AFC/M23 des zones qu'il contrôle reste le point de blocage majeur entre Kinshasa et la rébellion, poursuit Afrikarabia. D'autant que les prétextes ne manquent pas à chacune des parties pour ne pas respecter les engagements des accords signés. En fait, pointe le site, Kinshasa compte surtout sur Washington pour faire plier la rébellion. Donald Trump en a les moyens. Le président américain a récemment déclaré que les présidents congolais et rwandais devaient se retrouver prochainement dans la capitale américaine pour signer le texte final. Il peut sans doute arriver à ses fins, mais, s'interroge Afrikarabia, avec quelle place pour l'AFC/M23, et quelles conséquences en cas de non-respect de l'accord ? Les États-Unis revêtiront-ils de nouveau le costume du gendarme ? Pour l'instant, nous n'en savons rien. » À lire aussiEst de la RDC: des attaques du M23 malgré l'accord à Washington Vers la formation d'un nouveau gouvernement Dans le même temps, sur le plan intérieur, le président Félix Tshisekedi s'apprête à remanier son gouvernement. « Lors d'une réunion tenue avant-hier avec les cadres de l'Union sacrée de la Nation, sa plateforme politique, le chef de l'État a esquissé les grandes lignes de cette refonte imminente, pointe Afrik.com. (…) Judith Suminwa conservera son poste de Première ministre, mettant ainsi fin aux spéculations sur une éventuelle éviction ou sur la nomination d'un membre de l'opposition à la Primature. (…) Parmi les autres annonces, la réduction du nombre de membres du gouvernement : il comptera moins de 50 ministres, contre 54 actuellement. Cette rationalisation vise à rendre l'exécutif plus efficace et mieux adapté aux défis du moment. » Enfin, note encore Afrik.com, « dans une volonté affichée d'inclusivité, le président Tshisekedi a confirmé l'entrée prochaine de personnalités issues de l'opposition et de la société civile. Une ouverture politique censée renforcer la cohésion nationale dans un contexte tendu sur les plans sécuritaire, social et diplomatique ». Commentaire du quotidien Aujourd'hui à Ouaga : « guerre à l'est de la RDC, géopolitique instable, petit couac avec l'affaire Constant Mutamba, le Garde des sceaux, englué dans une affaire de détournement de 19 millions de dollars qui a dû démissionner le 18 juin dernier. Il fallait redonner un second souffle au gouvernement. Et le prochain devra être celui du combat, pour conforter l'union sacrée, mais aussi colmater les brèches et consolider le pouvoir de Tshisekedi ». À lire aussiRDC: Félix Tshisekedi s'apprête à remanier le gouvernement en maintenant Judith Suminwa en poste

Afrique Économie
Quand la rivière Oubangui charrie le commerce informel [2/5]

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Aug 4, 2025 2:34


« Le secteur informel est une composante essentielle de la plupart des économies subsahariennes », décrit le FMI. S'il contribue de 25 à 65% du PIB des pays, une partie des bénéfices de ces activités économiques échappent cependant aux caisses des États. Afrique économie vous emmène cette semaine dans une plongée de l'informel sur le continent. En Centrafrique, le commerce informel bat son plein entre la capitale Bangui et sa jumelle, la ville congolaise de Zongo, de l'autre côté de la rivière Oubangui. Tous les jours, de nombreux commerçants centrafricains du secteur informel font des traversées en pirogue pour s'approvisionner, car Bangui dépend de Zongo en produits agricoles et Zongo dépend de Bangui en produits manufacturés. De notre correspondant à Bangui, 5 h du matin. Une vingtaine de piroguiers s'affairent à mettre à l'eau leurs embarcations en bois à Port Beach, côté centrafricain. La frontière entre la capitale centrafricaine, Bangui, et Zongo, en RDC, ouvre à 7 h. En attendant, les passagers – pour la plupart des commerçants – remplissent des formalités. Debout à côté d'un canoë, Flora, une vendeuse de légumes, se prépare pour traverser : les allers-retours Bangui-Zongo, elle fait ça « depuis une vingtaine d'années ». « Tout le monde sait que notre capitale n'est pas une zone agricole. L'agriculture se pratique dans les localités environnantes ou dans l'arrière-pays. Mais la distance, les tracasseries routières et l'insécurité compliquent parfois l'acheminement des produits », décrit-elle. Si Flora s'approvisionne à Zongo, c'est parce que la ville congolaise « se trouve à 10 minutes juste en face » et parce que « c'est une ville très développée en matière d'agriculture », explique-t-elle. Ces commerçants du secteur informel, comme Flora, ne sont enregistrés dans aucun des deux pays et ne paient donc pas d'impôt. Toutefois, ils paient des taxes de 500 FCFA (environ 0,75 euro) aux services de l'immigration dans les deux villes, à chaque fois qu'ils traversent la rivière Oubangui.  « Chaque matin, je traverse pour acheter des articles. Je m'approvisionne de manière informelle de l'autre côté de la rive parce que notre pays est enclavé. La plupart de nos produits sont importés de très loin », détaille Jacob, commerçant centrafricain. Lui vend des boissons, des panneaux solaires et des appareils électroniques. Des produits difficiles à trouver en Centrafrique qui « coûtent cher parce qu'ils sont importés de très loin », dit Jacob. « Comme c'est facile de traverser de l'autre côté de la rive, j'ai pris mon temps pour évaluer les articles qui sont rares ici ». « C'est de ça que je vis », souffle le commerçant, qui affirme qu'il n'a pas les moyens pour créer une entreprise formelle. Des produits disponibles et moins chers Entre Bangui et Zongo, le secteur informel domine largement l'activité économique. Il représente environ 60% des emplois et a une importance socio-économique considérable, selon la Fédération des entreprises du Congo. Même les petites entreprises centrafricaines s'appuient régulièrement sur les matières premières congolaises, importées de manière informelles par la rivière. Les usines de savon à Bangui notamment travaillent « en commun accord » avec les agriculteurs de Zongo, explique Charles Yannick, un commerçant congolais. « Ces savons sont fabriqués à base d'huile de palme, mais il n'y a pas de plantations de palmiers à Bangui. Le plus grand village de palmier se trouve à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest. Ce qui pousse ces entreprises à traverser rapidement de l'autre côté de la rive pour acheter les fruits de palmier dans des sacs, ici dans notre ville », témoigne le commerçant. Les vendeurs, pour la plupart des jeunes, subissent de temps en temps des tracasseries administratives et un racket policier. Selon le ministère des Petites et Moyennes Entreprises, le gouvernement travaille à la formalisation de ces commerces pour faire entrer de l'argent dans les caisses de l'État. À lire aussiRCA/RDC: Bangui et Zongo et les échanges commerciaux de ces villes jumelles [3/3]

Grand reportage
«Le supplément du dimanche» du 3 août 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Aug 3, 2025 48:30


Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, direction l'Argentine, où les crimes de la dictature peinent à être punis même si les anciens militaires ont été condamnés. En deuxième partie, direction le Brésil, où l'addiction aux paris en ligne est un véritable fléau qui endette bien souvent les familles les plus modestes. (Rediffusion) En Argentine, le démantèlement silencieux de la mémoire de la dictature En Argentine, les crimes de la dictature militaire continuent à hanter une partie de la société. Cela fait plus de 50 ans que ce régime a pris fin, mais tous les ans, de nouvelles familles, séparées de force à l'époque sont réunies… Et des anciens militaires sont condamnés. Or, ce travail de justice et de réparation est aujourd'hui entravé : le nouveau président Javier Milei coupe les budgets des centres d'archives et des associations de victimes. Sous couvert d'une réduction des dépenses publiques, c'est tout un travail de mémoire qui est menacé. Un Grand reportage de Théo Conscience qui s'entretient avec Sébastien Farcis.   Brésil: la fièvre des jeux en ligne 3 milliards d'euros, c'est ce que dépensent chaque mois les Brésiliens dans les paris en ligne, on commence par miser sur un score d'un match de football sur son téléphone et rapidement, ce jeu devient une drogue qui engloutit les économies des plus modestes et fait sombrer des familles entières dans la précarité. Pendant des années, le gouvernement brésilien a fermé les yeux sur ce fléau avant d'imposer enfin, cette année, une taxe sur ses plateformes de paris. Toutefois, rien n'est fait pour limiter les publicités omniprésentes et la population continue donc de s'endetter. Un Grand reportage de Sarah Cozzolino qui s'entretient avec Sébastien Farcis.

L'Heure H
By the order of the f****** Peaky Blinders

L'Heure H

Play Episode Listen Later Aug 3, 2025 38:16


En 1890, à Birmingham, les Peaky Blinders émergent comme un gang violent dans les quartiers pauvres de Small Heath, profitant du chaos social engendré par la révolution industrielle. Composés de jeunes délinquants souvent issus de familles ouvrières, ils utilisent la violence et l'intimidation pour asseoir leur pouvoir, notamment grâce à des casquettes prétendument armées de lames de rasoir. Leur ascension est facilitée par une justice inefficace et une police débordée. Toutefois, en 1899, l'inspecteur Charles Rafter est nommé chef de la police et entreprend une répression méthodique contre les gangs, avec le soutien de la population. Les Peaky Blinders déclinent progressivement au début du XXe siècle, notamment après la Première Guerre mondiale. Leur légende est ensuite popularisée par la série télévisée, bien que celle-ci embellisse considérablement la réalité de ces jeunes criminels. Merci pour votre écoute Vous aimez l'Heure H, mais connaissez-vous La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiK , une version pour toute la famille.Retrouvez l'ensemble des épisodes de l'Heure H sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/22750 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : Un jour dans l'Histoire : https://audmns.com/gXJWXoQL'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvVous aimez les histoires racontées par Jean-Louis Lahaye ? Connaissez-vous ces podcast?Sous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppv36 Quai des orfèvres : https://audmns.com/eUxNxyFHistoire Criminelle, les enquêtes de Scotland Yard : https://audmns.com/ZuEwXVOUn Crime, une Histoire https://audmns.com/NIhhXpYN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Grand reportage
Brésil: la fièvre des jeux en ligne

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jul 31, 2025 19:30


3 milliards d'euros, c'est ce que dépensent chaque mois les Brésiliens dans les paris en ligne, on commence par miser sur un score d'un match de football sur son téléphone et rapidement, ce jeu devient une drogue qui engloutit les économies des plus modestes et fait sombrer des familles entières dans la précarité. Pendant des années, le gouvernement brésilien a fermé les yeux sur ce fléau avant d'imposer enfin, cette année, une taxe sur ses plateformes de paris. Toutefois, rien n'est fait pour limiter les publicités omniprésentes et la population continue donc de s'endetter. (Rediffusion) « Brésil, la fièvre des jeux en ligne », un Grand reportage de Sarah Cozzolino.

Revue de presse Afrique
À la Une: en Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara candidat à sa propre succession

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 4:17


« J'ai décidé d'être candidat » : l'annonce d'Alassane Ouattara de briguer un nouveau mandat barre la Une de Fraternité Matin à Abidjan. « Présidentielle 2025 : Alassane Ouattara officialise sa candidature pour “assurer paix et stabilité” », titre le journal en pages intérieures. « Au pouvoir depuis 2011, Alassane Ouattara (83 ans) entend donc concourir pour un quatrième mandat, pointe Le Monde Afrique. Un scénario que conteste l'opposition, alors que le chef d'État a promis dans son discours que “toutes les dispositions ont été prises pour que les élections soient apaisées, démocratiques et transparentes“. (…) » « Depuis cinq ans, note encore Le Monde Afrique, le président n'a laissé émerger aucune figure dans son propre camp pour lui succéder. “J'avais décidé de transférer le pouvoir à une jeune génération, a-t-il expliqué. Toutefois, les années passées à la tête de notre pays m'ont fait comprendre que le devoir peut parfois transcender la parole donnée de bonne foi“. La Constitution limite à deux le nombre de mandats présidentiels, mais, selon l'interprétation qu'en fait le pouvoir, l'adoption d'une nouvelle loi fondamentale en 2016 a remis les compteurs à zéro. » Quatorze ans au pouvoir « Cette déclaration de candidature suscite déjà une vive controverse, relève pour sa part Afrik.com. En effet, Alassane Ouattara en est à son troisième mandat consécutif, obtenu en 2020 après la révision constitutionnelle de 2016 sur laquelle il avait fondé la légalité de sa nouvelle candidature, déclenchant une crise politique majeure. À l'époque, son revirement – après avoir annoncé ne pas se représenter – à la suite du décès brutal de son dauphin Amadou Gon Coulibaly, avait été dénoncé comme un passage en force, illégitime au regard de l'esprit de la Constitution. Son élection avait alors été boycottée par l'opposition, qui avait mis en place un éphémère Conseil national de transition sous la houlette de feu Henri Konan Bédié. La répression avait été sévère, rappelle Afrik.com : plus de 80 morts et plusieurs centaines de blessés, des arrestations massives et une fracture politique profonde. Cette nouvelle candidature, qualifiée de “provocation“ par certains opposants, pourrait donc rouvrir une page douloureuse de l'histoire électorale récente du pays. » L'opposition amputée Et l'opposition, donc, ne décolère pas, constate Le Point Afrique. « L'opposition qui dénonce avec fermeté un “quatrième mandat“, volontiers qualifié d'illégal. “Le président ne veut pas quitter le pouvoir, comme tout bon dictateur qui se respecte“, fulmine l'opposant en exil Guillaume Soro, à la tête de Générations et peuples solidaires. » Guillaume Soro, sous le coup d'une condamnation judiciaire, ne peut pas se présenter. De même que l'ancien président Laurent Gbagbo pour les mêmes raisons. De même que Tidjiane Thiam pour cause, cette fois, de double nationalité. Malgré tout, constate Afrik.com, « plusieurs figures de l'opposition s'apprêtent à entrer dans l'arène, sous réserve d'obtenir les parrainages nécessaires : Simone Gbagbo, Pascal Affi N'Guessan, ou encore Jean-Louis Billon. En coulisses, des tractations s'intensifient pour tenter de construire un front commun de l'opposition, mais les divisions héritées des crises passées, les défis d'organisation et la pression exercée par les autorités rendent cet objectif incertain à trois mois du scrutin. » Fiction démocratique ? En tout cas, relève Ledjely en Guinée, « avant même d'annoncer sa candidature, Alassane Ouattara s'est assuré que ses véritables challengers soient écartés de la course. En somme, il se prépare à une élection qu'il est sûr de remporter, car quasiment seul en lice. » Et finalement, poursuit le site d'information guinéen, cette quatrième candidature du président sortant « alimente l'idée que la démocratie n'est ici qu'un simulacre, une illusion. Elle donne raison à ceux qui, au sujet de certains pays africains, parlent de “fictions démocratiques“. » Le Pays au Burkina Faso renchérit : c'est « la candidature de trop. » « Certes, la Constitution en vigueur le lui permet, mais au regard du poids de l'âge et de sa santé valétudinaire, certains pensaient qu'ADO allait renoncer au pouvoir et ce, après 15 ans de règne sans partage. Que nenni !, s'exclame Le Pays. Il a choisi de marcher dans les pas de certains de ses pairs du continent tels que Paul Biya du Cameroun, Denis Sassou N'Guesso du Congo, Teodore Obiang Nguema de la Guinée équatoriale, Paul Kagame du Rwanda, et Faure Gnassingbé du Togo, qui refusent d'imaginer une autre vie en dehors du pouvoir. »

Les Ambitieux
192. Gardien de l'important non-urgent (Making Time for Strategy)

Les Ambitieux

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 90:36


Plusieurs d'entre nous vont s'entendre sur ce qui est le plus important au sein d'une organisation soit le temps consacré à la vision, à la stratégie, à la consolidation des équipes de travail et au développement des compétences. Toutefois, c'est rare que cela représente une urgence, un objectif qui doit absolument être réalisé le jour même. Dans notre esprit, il est toujours possible de reporter ces activités à plus tard et surtout si une urgence opérationnelle en vient à se pointer. La conséquence est que le temps de qualité consacré à ce qui est important se retrouve compromis. En négligeant ainsi ce qui est important, des problématiques en viennent à émerger, problématiques qui vont donner justement lieu à de nouvelles urgences opérationnelles Par mon coaching, j'ai pu constater comment cette dynamique devient récurrente et compromet le développement de plusieurs leaders qui ont pourtant beaucoup de potentiel. Le coaché ne parvient pas à se créer un espace de travail suffisant grand et stable pour progresser. Il éteint des feux au quotidien, ne voyant pas comment il pourrait faire autrement. Les devoirs liés à son coaching ne sont pas réalisés. Les séances de coaching se retrouvent souvent reportées. J'ai conçu cet épisode autour du livre Making Time for strategy afin de pouvoir aider à protéger cet espace de travail consacré à l'important non-urgent. Ce livre ne parle pas de stratégie ou de développement. Il offre des conseils pratiques et facilement applicables pour ceux qui veulent progresser et aider leur organisation à progresser. Il est enfin temps de consacrer une attention prioritaire à l'important non-urgent. Ordre du jour 0m23: Introduction 11m05: Présentation du livre 14m34: Changer de posture (Mindset / Environnement) 43m22: Prendre action (Tactiques / Influence) 58m03: Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode

4ème de couverture
240. Grégoire Delacourt "Polaroids du frère" (Albin Michel)

4ème de couverture

Play Episode Listen Later Jul 7, 2025 29:06


Grégoire Delacourt "Polaroids du frère" (Albin Michel)"C'est ton prénom que je voudrais donner à ce livre. C'est le silence autour de toi que je cherche à chambarder. Gaver de mots et d'images l'épouvante de l'effacement, jusqu'à effacer le mot effacement lui-même, car on dit que si un mot n'existe pas, la chose qu'il représente n'existe pas non plus. Toutefois, il est curieux de constater qu'il n'existe pas de mot pour définir un frère qui a perdu son frère ; et je t'ai perdu. Alors les hommes font des livres à leurs frères morts comme on érige des mémoriaux aux inconnus dans les villages pour retenir leurs cendres."Musique : "Les pêcheurs de perle" de BizetHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Qu'est-ce qu'une « exit tax » ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 2:15


Dans un contexte où la taxation des plus fortunés alimente les débats, notamment en France, une mesure revient régulièrement sur la table : l'« exit tax ». Ce mécanisme vise à éviter que les contribuables très aisés ne quittent un pays simplement pour échapper à l'impôt, notamment sur les plus-values.Concrètement, une exit tax est une taxe prélevée lorsqu'un résident fiscal transfère son domicile à l'étranger tout en détenant des actifs importants, comme des actions ou des parts d'entreprise. Elle permet de taxer les plus-values latentes – c'est-à-dire les gains théoriques qu'un contribuable réaliserait s'il revendait immédiatement ses titres – même s'il ne les a pas encore vendus au moment de son départ.Le principe est simple : puisque les plus-values ont été générées pendant que le contribuable résidait dans le pays, l'État estime légitime d'en réclamer une part, même si la vente a lieu plus tard, dans un pays à fiscalité plus douce ou nulle.La France a mis en place sa propre exit tax en 2011, sous Nicolas Sarkozy. Elle concernait initialement les contribuables détenant plus de 1,3 million d'euros de titres. En 2019, le dispositif a été assoupli sous la présidence d'Emmanuel Macron, avec une application restreinte : elle ne concerne désormais que les plus-values latentes dépassant 800 000 euros, et celles réalisées dans un délai de 2 à 5 ans après le départ (selon les cas). Si l'expatrié ne vend pas ses titres dans ce délai, il n'a rien à payer.D'autres pays européens ont également mis en place des dispositifs similaires. L'Allemagne, les Pays-Bas ou encore le Danemark imposent une exit tax parfois plus stricte, avec peu ou pas de délai de sursis. En Espagne, par exemple, la taxe s'applique dès que le contribuable possède plus de 4 millions d'euros de patrimoine ou plus d'un million en actions.L'objectif commun de ces dispositifs est double : préserver les recettes fiscales face à l'évasion et garantir une certaine équité fiscale. Les États cherchent ainsi à éviter un phénomène d'« optimisation par expatriation », où des fortunes générées localement échappent à toute imposition en changeant simplement d'adresse.Toutefois, l'exit tax reste sujette à controverse. Certains y voient une entrave à la libre circulation des personnes garantie par l'Union européenne. D'autres la jugent inefficace si les contribuables peuvent retarder la vente de leurs actifs au-delà des délais fixés.Mais dans un climat de défiance face aux inégalités fiscales, cette mesure revient régulièrement dans le débat public comme un outil de justice fiscale… et de dissuasion. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le Nouvel Esprit Public
Le conclave sur les retraites / La guerre USA-Iran

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Jun 29, 2025 64:31


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 27 juin 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.LE CONCLAVE SUR LES RETRAITES Le « conclave » sur les retraites, voulu par le Premier ministre pour désamorcer les tensions autour de la réforme de 2023, s'est soldé par un « échec » a annoncé lundi la CFDT, marquant la fin de quatre mois de discussions infructueuses entre partenaires sociaux. Les discussions au sein de ce conclave, qui réunissait le Medef, la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises), la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC, visaient à adoucir l'impopularité de la réforme Borne de 2023, qui a relevé l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans. Au-delà des considérations sociales, l'objectif était également d'assurer la pérennité financière d'un système qui anticipe un déficit de 6,6 milliards d'euros en 2030. Pour les organisations patronales, toute concession sur la pénibilité devait s'inscrire dans un cadre garantissant cet équilibre, tandis que les syndicats insistaient sur la nécessité de compenser les carrières hachées et les impacts physiques des métiers les plus exigeants. Sur la question de l'âge, sujet sensible de la réforme Borne, l'hypothèse d'un retour de l'âge légal de départ à la retraite à 62 ans avait pourtant été enterrée par les syndicats. Dans le texte rédigé par l'animateur des débats, les représentants de salariés avaient obtenu le recul de l'âge de la décote (celui à partir duquel les assurés ont droit à une pension à taux plein, même s'ils n'ont pas le nombre de trimestres requis pour y être éligibles) à 66 ans et demi (contre 67 ans aujourd'hui).Selon l'étude Elabe réalisée pour l'Association française de la gestion financière (AFG) dévoilée mardi, les ménages semblent prêts à une vraie évolution du système : 47 % des Français se déclarent en faveur de la généralisation de plans d'épargne retraite par capitalisation en complément du système de retraite par répartition. Les « cadres » sont favorables à cette idée à 65 %, tout comme les ménages avec « une forte capacité d'épargne » à 64 % et les « investisseurs » à 56 %. Seules 18 % des personnes interrogées se montrent réfractaires à l'idée. L'enjeu financier des retraites est considérable : les pensions représentent près de 14% du PIB, 40% de la dépense sociale et un quart de la dépense publique. Le Conseil d'orientation des retraites indique, dans son rapport de juin, que l'évolution des dépenses de retraites « explique à elle seule une grande partie de la progression des dépenses publiques depuis 2002 ». Si le pays peine à financer ses services publics, c'est parce qu'il a préféré ses retraites alors que les évolutions démographiques ont bouleversé l'équilibre : il n'y a plus que 1,7 actif pour 1 retraité, tandis que le ratio était de 4 pour 1 en 1950. Le COR en tire la conclusion qu'il faudra reculer encore l'âge de la retraite.Mercredi, François Bayrou a affirmé que le conclave n'était « pas un échec » et présenté jeudi le résultat des discussions après avoir « tranché » sur« les désaccords ».LA GUERRE USA-IRAN L'attaque américaine, menée dans la nuit de samedi à dimanche derniers sur l'Iran, a été « intentionnellement limitée » à des cibles nucléaires et ne visait pas un changement de régime, a déclaré dimanche le Pentagone. Avec l'opération Midnight Hammer (Marteau de minuit), Donald Trump a exploité une fenêtre d'opportunité après qu'Israël a presque réduit à néant les alliés régionaux de l'Iran (Hamas, Hezbollah) puis les défenses iraniennes. S'il proclame toujours vouloir la paix, Donald Trump n'hésite pas dégainer. Il l'avait fait à trois reprises au cours de son premier mandat : contre la Syrie, après des attaques chimiques, en avril 2017 puis en avril 2018, enfin en ordonnant un assassinat ciblé à Bagdad contre le général iranien Soleimani, chef des forces spéciales des Gardiens de la Révolution, en janvier 2020. Toutefois, jusqu'à dimanche, il s'agissait d'opérations limitées.Dimanche, le président américain a annoncé que les trois sites de Natanz, Fordo et Ispahan avaient été « totalement anéantis ». Une affirmation difficile à confirmer, les cibles étant souterraines. Le général Dan Caine, chef d'état-major des armées américaines s'est montré plus prudent, comme le vice-président JD Vance. Selon les « premières évaluations du champ de bataille », a dit le soldat, les sites visés ont subi « de sévères dommages et destructions ». Un document classé confidentiel du renseignement américain, relayé par CNN et le New York Times, suggère que les frappes américaines sur l'Iran auraient retardé son programme nucléaire de seulement quelques mois, sans le détruire complètement. Jeudi, l'ayatollah Khamenei a affirmé que Donald Trump a « exagéré » l'impact des frappes américaines sur le territoire iranien.En représailles, lundi, l'Iran a attaqué la base aérienne américaine d'Al-Udeid, au Qatar. Treize missiles ont été interceptés sans difficulté selon l'armée, tandis qu'un autre s'écrasait sans dégâts. La base, qui en temps normal accueille près de 10 000 soldats, était très largement dépeuplée. Pour Téhéran, « la priorité était de retrouver les voies de la négociation afin de sauver le régime », estime le chercheur Bernard Hourcade, spécialiste de la République islamique. Selon lui, « les dirigeants iraniens ne voulaient pas couper les ponts avec Donald Trump, car ils savent que c'est lui qui peut arrêter la guerre avec Israël ». Via le Qatar et probablement Oman, Téhéran avait averti les États-Unis de ses tirs de missiles contre la base aérienne américaine, afin qu'il n'y ait pas de victimes. Ce fut le cas.Mardi, Israël et l'Iran ont déclaré accepter l'initiative américaine de cessez-le-feu.Tandis que les membres de l'administration Trump revendiquent une réussite totale, les questions s'accumulent sur le sort des quelque 400 kg d'uranium hautement enrichi dont disposait l'Iran. Cette question sera au centre des négociations qui devraient s'ouvrir prochainement entre l'Iran et les Occidentaux, via l'Agence internationale à l'énergie atomique (l'AIEA), dans l'espoir de tourner durablement la page de la guerre.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse française
À la Une: les enfants volés d'Ukraine

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Jun 29, 2025 5:15


Eclipsée par la situation au Moyen-Orient, la guerre en Ukraine a presque disparu des colonnes des journaux et des hebdomadaires français. Toutefois, l'Express publie donc cet article intitulé : « Comment Poutine enlève et russifie les enfants ukrainiens ». « Plusieurs dizaines de milliers de jeunes Ukrainiens ont été volés par la Russie, depuis le début du conflit, en violation complète du droit international », explique l'hebdomadaire. Qui nous raconte l'histoire d'Oleksander, 12 ans… Le jeune garçon habitait Marioupol, avec sa mère, depuis portée disparue. Il a été conduit dans un camp dit « de filtration » à Donetsk, en territoire occupé. Un mois plus tard, raconte l'Express, « sa grand-mère Lioudmila qui cherchait partout sa fille et son petit-fils, reçoit un appel : « Mamie, viens me chercher, implore une petite voix dans le combiné. C'est Oleksander ».   Tous deux réussiront à regagner « l'Ukraine libre ». Mais ce cas « reste exceptionnel », prévient l'Express qui précise : « depuis 2022, les autorités russes organisent le transfert forcé de milliers d'enfants ukrainiens des territoires occupés, vers la Russie ». Dans quel but ? « Les Ukrainiens », explique l'Express, « estiment que cette campagne de rééducation et d'adoption sert à créer une réserve d'hommes pour l'armée. De nombreux garçons, n'étaient encore que des enfants lorsque la Russie a occupé la Crimée en 2014. (…) Onze ans plus tard, certains d'entre eux ont rejoint l'armée russe de force, mais aussi volontairement, convaincus par la propagande russe ». Soyons nombreux Et l'Express publie un appel « à sauver les enfants volés d'Ukraine ». Appel signé du philosophe Bernard-Henri Lévy, de l'écrivain Salman Rushdie, ou encore du chanteur Sting. « Des milliers d'enfants ont été arrachés à leur famille et à leur terre » disent-ils. « Ce ne sont pas des enfants perdus. Ce sont des enfants volés, kidnappés par les forces d'occupation russes, enlevés à leurs parents, à leurs écoles, à leur langue, à leur vie ». Les signataires disent vouloir s'adresser avant tout « aux parents ». « À tous ceux qui imaginent ce que peut signifier le kidnapping d'un enfant qui ne reviendra peut-être jamais. Soyons nombreux, très nombreux (…) à le dire d'une même voix, clairement et sans trembler : les enfants d'Ukraine ne sont pas négociables. Il faut exiger leur retour. Maintenant ». Un appel que l'on peut signer sur le site lexpress.fr Qui pour remplacer les mollahs ? Le Nouvel Obs de son côté, s'interroge sur la situation en Iran. « Le régime des mollahs peut-il tomber ? » se demande l'hebdomadaire, qui remarque : « Frappée par les Américains, pilonnée et infiltrée par Israël, la République islamique est plus que jamais affaiblie, à l'intérieur et à l'extérieur de ses frontières (…) le 7 octobre a fait plonger les alliés régionaux de l'Iran (Hamas, Hezbollah, Houtis…) le plaçant dans sa position la plus vulnérable depuis des décennies ». Cela augure-t-il de la fin du régime des mollahs ? Pas forcément : pour le Nouvel Obs, « la République islamique est loin d'être à terre ». Interrogé, l'historien Philippe Droz-Vincent parle « d'un état structuré, avec une élite issue du clergé et des réseaux sécuritaires relativement cohérents. Pour que le régime tombe, il faut désorganiser tout ça », estime-t-il. Quant à savoir qui pourrait remplacer les mollahs, la question est pour le moment sans réponse, selon le Nouvel Obs, qui estime « qu'aucune opposition, ni à l'intérieur ni à l'extérieur du pays, ne semble en mesure de proposer une alternative viable et crédible ». L'hebdomadaire estime que « seul le mouvement Femme, Vie, Liberté pourrait jouer un rôle ». Mais souligne qu'il a été tellement réprimé qu'il n'a pas pu s'organiser. Le politologue Karim Emile Bitar, redoute, lui, « une situation chaotique, avec un pouvoir diffus et une population fragmentée ». « Le vide, après la destruction », conclut le Nouvel Obs. Prisonniers politiques et otages Le Point s'intéresse également à l'Iran, et s'interroge sur la prison d'Evin, prison de sinistre réputation où sont incarcérés opposants et otages occidentaux. Une prison visée par l'armée israélienne, le 23 juin, frappe qui a fait 71 morts, annonce ce matin Téhéran. Pourquoi viser cette prison, qui n'a rien à voir avec les capacités nucléaires de l'Iran ? Le Point cite « une source diplomatique israélienne », selon laquelle « Israël a fait comprendre au régime mais aussi aux iraniens qu'il est temps que quelque chose soit fait, pour ouvrir la porte de la prison des détenus politiques iraniens et des otages occidentaux ». Des otages occidentaux dont les familles sont inquiètes, c'est le cas de celles des deux Français Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus en Iran depuis plus de trois ans. Certes, les autorités françaises « ont reçu l'assurance de Téhéran que les deux prisonniers, qu'elles considèrent comme des otages d'État, n'ont pas été blessés ». Mais les familles s'inquiètent « de n'avoir aucun signe de vie et aucun moyen d'entrer en contact avec eux ». Le Point a par ailleurs reçu une lettre envoyée depuis l'intérieur de la prison évoquant « l'existence de blessés », « que les autorités pénitentiaires refusent de transférer à l'extérieur, les laissant ainsi sans soin ni assistance ». Une information qui donne une idée de ce qui a pu se passer dans la prison d'Evin.

Choses à Savoir SANTE
L'activité sexuelle aide-t-elle vraiment à dormir ?

Choses à Savoir SANTE

Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 2:23


Le lien entre sexualité et sommeil fascine autant qu'il interroge. Beaucoup de personnes rapportent mieux dormir après un rapport sexuel, mais que dit réellement la science ? Est-ce un simple ressenti ou un véritable phénomène physiologique ?De plus en plus d'études tendent à confirmer que l'activité sexuelle, et en particulier l'orgasme, peut favoriser un meilleur sommeil, parfois de façon comparable, voire supérieure, à certains somnifères légers.Lors d'un rapport sexuel, plusieurs mécanismes physiologiques se mettent en place. Pendant l'orgasme, le cerveau libère un cocktail de neurohormones : ocytocine (hormone de l'attachement et de la détente), prolactine (associée à la sensation de satiété sexuelle et à la somnolence), ainsi qu'une diminution du taux de cortisol, l'hormone du stress. Cette combinaison favorise naturellement un état de relaxation propice à l'endormissement.Une étude australienne de 2019, menée par le Dr Michele Lastella de l'Université de Central Queensland, a exploré ce phénomène. L'équipe a interrogé 460 adultes : 64 % des participants déclaraient qu'après un rapport sexuel avec orgasme, leur qualité de sommeil s'améliorait nettement. L'effet était encore plus marqué chez les couples ayant une vie sexuelle régulière.Plus récemment, une étude publiée en 2022 dans Frontiers in Public Health a montré, à partir de mesures objectives (actimétrie et questionnaires), que les participants ayant eu une activité sexuelle avec orgasme s'endormaient en moyenne 15 à 20 minutes plus rapidement, et bénéficiaient d'un sommeil plus profond, comparé aux nuits sans activité sexuelle.Faut-il en conclure que l'orgasme est plus thérapeutique que les médicaments ? Il convient de nuancer. Si l'effet apaisant de l'activité sexuelle est réel, il ne remplace pas un traitement médical adapté en cas d'insomnie chronique sévère. Toutefois, pour les troubles du sommeil légers ou modérés liés au stress ou à l'anxiété, il peut représenter une approche naturelle, sans effets secondaires.Autre point intéressant : cet effet bénéfique s'observe aussi bien après des rapports sexuels en couple qu'après la masturbation, selon une étude de 2016 par Brody et Krüger, publiée dans Sleep and Biological Rhythms. Cela confirme que c'est bien le relâchement neuro-hormonal lié à l'orgasme qui agit.En résumé, l'activité sexuelle — avec orgasme — constitue un véritable levier naturel pour favoriser un sommeil de qualité. Sans se substituer aux traitements médicaux en cas de pathologies, elle offre une stratégie complémentaire, agréable et accessible, pour favoriser l'endormissement et améliorer la récupération nocturne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

7 milliards de voisins
Les amitiés adolescentes

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jun 18, 2025 48:29


L'adolescence est une période de profonds bouleversements, marquée par la quête d'identité, d'autonomie et de reconnaissance. Dans ce contexte, les relations amicales jouent un rôle central : elles contribuent au bien-être psychologique, à la socialisation et à la construction de soi. Pourtant, ces liens ne sont pas toujours simples ni bénéfiques. Environ un quart des adolescents ne sont pas identifiés comme amis par leurs pairs. Ce manque de reconnaissance sociale peut engendrer des comportements de retrait, voire d'agressivité. Si l'amitié peut offrir un soutien affectif précieux, elle peut aussi devenir source de souffrance. Des relations toxiques ou instables peuvent favoriser l'adoption de comportements à risque, accentuer des pensées négatives ou encore nuire à la réussite scolaire.  Ces dynamiques se développent aussi au sein des familles qui vont influencer la manière dont les adolescents nouent des liens. Mais d'autres facteurs entrent en jeu, notamment le milieu social. Les jeunes ont en effet tendance à se lier d'amitié avec des pairs qui leur ressemblent socialement. Toutefois, des espaces comme le collège favorisent encore une certaine mixité, offrant aux adolescents l'opportunité de rencontrer des jeunes issus d'autres horizons.  Comment les adolescents vivent-ils leurs amitiés ? Ces liens façonnent-ils durablement leur manière d'interagir avec les autres et de se situer dans la société ?  Avec :  Timothée Chabot, sociologue, auteur de Les amitiés au collège – Mixité sociale et relations entre élèves (à paraître le 25 juin 2025 aux PUF) Clémence Prompsy, psychologue clinicienne, cofondatrice de Kidz et Family, un service de coaching familial  Un micro-trottoir de Thibault Matha auprès de jeunes lycéens parisiens.  Au collège et au lycée, se faire des amis n'est pas toujours facile. Entre l'amitié dans la vie réelle et sur les réseaux sociaux, comment les adolescents perçoivent-ils l'amitié ? Notre reporter Thibault Matha est allé à la rencontre de lycéens et lycéennes, à la sortie du Lycée Camille Sée dans le XVe arrondissement de Paris.   En ouverture d'émission, focus sur l'initiative de Xam Xam, association qui sensibilise les enfants à se mobiliser pour la planète au Sénégal et en Côte d'Ivoire avec Arnaud Wust, journaliste et fondateur de l'association.  En fin d'émission Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de Marie-Ange à Kinshasa (RDC).    Programmation musicale : ►  Otim Hop – Africa Express  ►  An Myèt – Misié Sadik

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Le prix de l'essence va-t-il flamber ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 2:22


La question brûle les réservoirs : la frappe israélienne du 13 juin contre plusieurs sites militaires iraniens a propulsé le Brent jusqu'à 78,50 dollars dans la journée – un bond de 13 % – avant de clôturer à 74,23 dollars (+7 %), la plus forte envolée en une seule séance depuis l'invasion russe de l'Ukraine. Cette hausse reflète surtout une « prime de risque » : les opérateurs paient l'assurance d'un baril qui, pour l'instant, n'a subi aucune interruption physique.Sur le plan des fondamentaux, les signaux restent rassurants. Selon Ben Hoff, directeur de la recherche matières premières à la Société Générale, les frappes « ont délibérément évité Kharg Island, d'où sort 90 % du brut iranien », limitant donc le choc d'offre immédiat. Goldman Sachs et Citi estiment qu'un embargo réel reste peu probable ; ils maintiennent leurs prévisions d'un Brent retombant autour de 59 dollars fin 2025, sauf si le détroit d'Ormuz venait à être bloqué. Commerzbank, de son côté, considère que le baril pourrait s'arrimer au-dessus de 70 dollars tant que l'escalade reste contenue.L'Agence internationale de l'énergie (AIE) souligne que le marché mondial « reste bien approvisionné » : la hausse de l'offre hors OPEP+ (1,3 million de barils par jour cette année) dépasse la croissance de la demande. De plus, les stocks des pays de l'OCDE frôlent les 2,7 milliards de barils. Autrement dit, des réserves existent pour amortir une éventuelle crise prolongée.Et à la pompe ? En France, le pétrole brut représente environ 50 centimes par litre, soit un tiers du prix total. Un saut de 10 dollars du baril se traduit par une hausse de 5 à 6 centimes, avant taxes et marges. En 2022, lors des précédents pics, la fiscalité française a amorti une partie du choc. Toutefois, l'ex-député Alexis Izard redoute un retour possible vers 2 euros le litre si le Brent dépassait durablement les 100 dollars. Pour l'heure, le litre de SP95 était retombé autour de 1,80 euro avant la frappe ; la hausse attendue reste donc limitée à quelques centimes.Le vrai risque ? Une fermeture du détroit d'Ormuz, par lequel transite 20 % du pétrole mondial. JPMorgan envisage alors un Brent entre 120 et 130 dollars. Goldman Sachs évoque un seuil psychologique à 100 dollars. Mais Francis Perrin, spécialiste à l'IRIS, rappelle qu'un tel blocus nuirait d'abord à l'Iran lui-même, dont l'économie dépend des exportations maritimes.En résumé, les automobilistes peuvent s'attendre à une hausse modérée, sur une courte période. Tant que les infrastructures pétrolières restent intactes et Ormuz ouvert, aucune flambée prolongée n'est à craindre. La vigilance reste de mise, mais l'incendie n'est pas (encore) déclaré. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir
Faut-il dire "un après-midi" ou "une après-midi" ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 1:54


La question de savoir s'il faut dire « un après-midi » ou « une après-midi » revient souvent, et à juste titre, car l'usage oscille entre les deux genres depuis des siècles. Une construction hybrideLe mot après-midi est un composé formé de la préposition après et du mot midi. Historiquement, le mot midi est masculin : on dit le midi pour désigner le milieu de la journée ou la région du sud de la France. Ainsi, par simple accord grammatical, après-midi devrait logiquement hériter du genre masculin.Mais dans la langue parlée, de nombreuses personnes disent instinctivement « une après-midi », sans doute influencées par d'autres expressions liées à la journée : « une matinée », « une soirée », « une journée », toutes féminines. L'esprit associe naturellement après-midi à ces moments du jour souvent évoqués au féminin.Que disent les dictionnaires ?Les principaux dictionnaires comme Le Petit Robert, Le Larousse ou encore le Trésor de la langue française reconnaissent tous après-midi comme un nom masculin, mais tolèrent aussi l'usage féminin. Cela signifie qu'aucune des deux formes n'est grammaticalement fautive. Toutefois, ils précisent que le genre masculin est de loin le plus courant et préféré dans la langue écrite soutenue.L'usage officielL'Académie française, qui fait autorité en matière de langue, considère après-midi comme un nom masculin. Dans ses recommandations, elle invite à employer « un après-midi » de manière systématique, en cohérence avec la règle grammaticale et l'histoire du mot.Variations selon les régionsL'usage féminin est davantage répandu dans certaines régions francophones, notamment en Belgique ou en Suisse romande, où l'on entend plus souvent « une après-midi ». En France, en revanche, le masculin domine nettement, surtout dans les écrits formels, la presse, l'administration ou l'enseignement.ConclusionMême si les deux genres sont tolérés à l'oral, c'est bien « un après-midi » qui reste la forme correcte et recommandée. Elle respecte l'étymologie du mot, l'usage majoritaire et les recommandations officielles. Pour éviter toute ambiguïté, surtout dans un cadre professionnel ou scolaire, il vaut donc mieux dire « un après-midi agréable » plutôt que « une après-midi ensoleillée », même si cette dernière ne serait pas considérée comme une faute grave. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir
Quel est le pays comptant le plus d'infidèles ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 3:06


Selon une étude menée par le Bebdible Research Center en septembre 2022 et publiée en 2023 par Insider Monkey, la Thaïlande arrive en tête du classement mondial de l'infidélité, avec 51 % des personnes interrogées reconnaissant avoir trompé leur partenaire. Cette enquête, réalisée à partir de plus de 1,9 million de données et 23 872 répondants issus de divers pays, fournit une photographie saisissante des comportements conjugaux à l'échelle planétaire.La prévalence élevée de l'infidélité en Thaïlande s'explique en partie par des facteurs culturels profondément ancrés. L'existence du concept de "Mia Noi" – littéralement "petite épouse" – désigne des relations extraconjugales que certains hommes entretiennent de manière plus ou moins assumée. Cette pratique, bien que controversée, est socialement tolérée dans certains milieux, particulièrement chez les classes aisées.Les autres champions de l'infidélitéDans le classement établi par l'étude, plusieurs pays européens figurent également parmi les plus "infidèles". Le Danemark (46 %), l'Allemagne (45 %), l'Italie (45 %) et la France (43 %) illustrent des sociétés dans lesquelles les normes sociales plus libérales vis-à-vis de la sexualité pourraient jouer un rôle. Toutefois, il est difficile de savoir si ces chiffres traduisent une réalité objective ou simplement une plus grande honnêteté dans les réponses.Voici le classement des 10 premiers pays selon l'étude :1. Thaïlande – 51 %2. Danemark – 46 %3. Allemagne – 45 %4. Italie – 45 %5. France – 43 %6. Norvège – 41 %7. Belgique – 40 %8. Espagne – 39 %9. Finlande – 36 %10. Royaume-Uni – 36 %L'infidélité : un phénomène universel… aux multiples visagesLoin d'être un simple "écart de conduite", l'infidélité peut répondre à des logiques très variées : recherche d'aventure, manque de communication, insatisfaction affective ou sexuelle, ou encore besoin de se sentir désiré(e). Elle peut aussi être un symptôme d'une crise plus profonde dans la relation de couple.Une lecture anthropologique de l'infidélitéSur le plan anthropologique, l'infidélité existe dans presque toutes les sociétés humaines, passées et présentes, ce qui pousse de nombreux chercheurs à y voir un comportement universel. Pour certains biologistes évolutionnistes, il s'agirait d'une stratégie adaptative. Chez les hommes, l'infidélité permettrait théoriquement de maximiser les chances de reproduction en diversifiant les partenaires. Chez les femmes, elle pourrait être un moyen d'accéder à des ressources ou à de meilleurs gènes pour leur progéniture, tout en maintenant une relation stable avec un partenaire "officiel".Des anthropologues comme Helen Fisher ont montré que l'espèce humaine combine souvent attachement à long terme et désir de nouveauté sexuelle, ce qui explique en partie le conflit entre fidélité sociale et infidélité biologique. D'autres, comme David Barash, évoquent le concept de "monogamie imparfaite", selon lequel la fidélité exclusive ne correspond pas toujours à nos instincts les plus profonds, même si elle reste socialement valorisée.Il faut également considérer les modèles culturels dans lesquels ces comportements s'inscrivent : certaines sociétés tolèrent ou ritualisent l'infidélité, d'autres la punissent sévèrement. Cette variation extrême entre cultures souligne que si le désir d'infidélité peut être universel, sa gestion est toujours culturelle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le Cours de l'histoire
Sorcières, sorciers, une histoire sans philtre 2/4 : Possédées au couvent, procès de sorcières mal-aimées

Le Cours de l'histoire

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 58:28


durée : 00:58:28 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Aix-en-Provence, Loudun, Louviers, Auxonne : au 17ᵉ siècle, plusieurs affaires de possessions sèment la terreur dans les couvents. Toutefois, les explications proposées par les médecins et les juristes occultent régulièrement les agressions sexuelles et les viols subis par les religieuses. - réalisation : Thomas Beau, Sam Baquiast - invités : Marianne Closson Maîtresse de conférences en littérature française du 16ᵉ siècle, spécialiste de l'imaginaire démoniaque et des récits des possédées

Un Jour dans l'Histoire
Athanasius Kircher : la science au service de la foi

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later May 21, 2025 39:06


Nous sommes dans les années 1650-1670, à Rome. Une période durant laquelle la réputation d'Athanasius Kircher est au Zénith. Ainsi, les nobles étrangers, de passage dans la ville éternelle, se font-ils un devoir de visiter le célèbre musée où le savant jésuite a rassemblé les témoignages les plus fameux de la nature et de l'activité humaine et d'où se détachent quelques instruments directement issus de son imagination fertile et dont il fait, lui-même, la démonstration. A la reine Christine de Suède, en visite à Rome, le bon père a fait cadeau d'un obélisque de sa composition. Kircher, qui a été instruit dans les principales sciences de son temps, qu'il a en partie enseignées et pour lesquelles il a mené des recherches dont attestent ses publications, est un as dans le domaine des hiéroglyphes. Une expertise qu'il met au service de sa foi. Toutefois si l'érudit polyglotte jouit d'une position enviable dans le grand monde, celui de l'Eglise et de l'aristocratie, il n'en va pas toujours comme cela dans le cercle, plus restreint, des savants. Des esprits scientifiques éminents, comme Descartes, iront jusqu'à le traiter de charlatan. Mais l'une de ses forces et, sans doute, l'une de ses faiblesses, est qu'il ne doute jamais. Son ambition fut, non seulement, de montrer l'unité profonde d'un monde qui est la manifestation de Dieu et où « tout est dans tout », mais encore, de dégager les connexions et les correspondances les plus secrètes entre les choses. Que faut-il retenir du parcours d'Athanasius Kircher ? La leçon se limite-t-elle à une union impossible entre sciences et foi ? Avec nous : Jean Winand, docteur en Philologie orientale (égyptologie), professeur ordinaire à l'Université de Liège. Sujets traités : Athanasius Kircher, science, foi, hiéroglyphes, Eglise, aristocratie, savant, Descartes, Dieu, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.