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Le Cours de l'histoire
Sorcières, sorciers, une histoire sans philtre 2/4 : Possédées au couvent, procès de sorcières mal-aimées

Le Cours de l'histoire

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 58:28


durée : 00:58:28 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Aix-en-Provence, Loudun, Louviers, Auxonne : au 17ᵉ siècle, plusieurs affaires de possessions sèment la terreur dans les couvents. Toutefois, les explications proposées par les médecins et les juristes occultent régulièrement les agressions sexuelles et les viols subis par les religieuses. - réalisation : Thomas Beau, Sam Baquiast - invités : Marianne Closson Maîtresse de conférences en littérature française du 16ᵉ siècle, spécialiste de l'imaginaire démoniaque et des récits des possédées

Radio Campus Tours – 99.5 FM
Welcome! du 31 05 2025

Radio Campus Tours – 99.5 FM

Play Episode Listen Later May 31, 2025


Non, inutile de poser la question, malheureusement toujours aucune nouvelle de Candice de Traviole… Jeff, Dan et Jean-Hubert sont aux abois, redoutant le pire à propos de leur consœur et néanmoins amie Toutefois, nos grands-mères respectives le ressassaient avec raison, il faut aller de l’avant. Comme, par-dessus le marché, la fortune sourit aux audacieux, en […] L'article Welcome! du 31 05 2025 est apparu en premier sur Radio Campus Tours - 99.5 FM.

Major-Prépa : le podcast
La culture est-elle un marché ? (La colle géopo #9)

Major-Prépa : le podcast

Play Episode Listen Later May 30, 2025 9:56


« Les créations de l'esprit ne sont pas des marchandises », déclarait François Mitterrand en 1993, illustrant la position historique de la France face à la marchandisation de la culture. La culture, définie comme l'ensemble des productions artistiques, intellectuelles et symboliques d'une société, joue un rôle central dans l'identité des nations. Toutefois, certains de ces produits culturels, tels que les films, les livres ou les œuvres d'art, génèrent des profits considérables, donnant naissance à un véritable marché. Ce phénomène, amplifié par la mondialisation, a conduit à une tension entre deux visions opposées : d'un côté, des États comme les États-Unis, qui favorisent une approche libérale où la culture est traitée comme une marchandise, et de l'autre, des pays comme la France, qui défendent le principe d'exception culturelle pour protéger l'aspect non marchand de la culture. Hollywood, à travers la diffusion mondiale de ses films, illustre l'influence dominante du marché culturel américain dans l'occidentalisation des imaginaires.

KTOTV / L'Esprit des Lettres
L'Esprit des Lettres de mai 2025 : MM. Collard, LB. de Senneville et Bertrand Vergely

KTOTV / L'Esprit des Lettres

Play Episode Listen Later May 30, 2025 90:32


La foi, la morale et le Vatican. Le sommaire de L'Esprit des Lettres de mai 2025 vous semble-t-il austère ? Pas du tout ! Jean-Marie Guénois reçoit Marion Muller-Colard, pour « Croire qu'est-ce que ça change ? » chez Labor et Fides. Dans une réponse à son fils qui l'interroge sur sa foi, la théologienne protestante nous entraîne dans une réflexion sur la place qu'occupent les croyances dans nos vies et l'usage que nous en faisons. Peut-être croit-on plus qu'on ne le croit ! Un petit livre essentiel pour développer le savoir-croire et éviter de confondre connaissance et croyance. Le philosophe orthodoxe Bertrand Vergely publie « La vraie morale se moque de la morale » aux éditions Guy Trédaniel. La morale est dans l'impasse. Alors que dans certains pays, les dévots modernes conduisent une politique morale avec un ministère du vice et de la vertu, les libertins modernes appellent à toujours plus de permissivité. D'où le chaos moral qui mine les démocraties. Toutefois, ce conflit déchirant n'est pas une fatalité. La vraie morale existe. Loup Besmond de Senneville a exploré « Vatican secret : Quatre années au coeur du plus petit État du monde » et le raconte chez Stock. Envoyé spécial de La Croix au Vatican, il a plongé dans les entrailles du Saint-Siège, qui tient à la fois d'une petite ONG et d'une grande institution internationale à l'histoire millénaire et où convergent ces jours-ci les regards du monde entier. Une émission coproduite par KTO, La Procure et Le Jour du Seigneur.

Major-Prépa : le podcast
Vladimir Poutine met-il en éveil « l'Europe-Puissance » ? (La colle géopo #8)

Major-Prépa : le podcast

Play Episode Listen Later May 29, 2025 10:40


En avril 2023, Emmanuel Macron évoque l'idée de « l'impensé stratégique » pour l'Union européenne (UE) à l'Élysée. Lors de ce discours, il a insisté sur la nécessité pour l'UE de développer une autonomie stratégique face aux défis géopolitiques mondiaux, critiquant l'absence d'une réflexion stratégique européenne suffisante dans des domaines clés comme la défense, l'économie et l'énergie.Dès lors, cela relance le débat de l'Europe-puissance. Le concept d'Europe-puissance est une vision géopolitique qui vise à doter l'Union européenne d'une autonomie stratégique et d'une influence internationale plus affirmée. Cette notion repose sur l'idée que l'Europe doit dépasser sa simple fonction de marché économique et devenir un acteur géopolitique capable de défendre ses intérêts de manière autonome. Il faut que l'UE arrive à faire, faire faire, empêcher de faire et refuser de faire, selon la définition de puissance de Serge Sur.Toutefois, l'UE a mis ce concept sous le tapis et la guerre en Ukraine du 22 février 2022 a mis un électrochoc aux pays membres. Certains pensent à une véritable prise de conscience, un éveil de cette puissance mais il ne semble pas être véritablement le cas.Problématique : La réaffirmation de la Russie de Vladimir Poutine fait-elle prendre conscience à l'Union européenne l'importance de renforcer le concept d'Europe-puissance ou cet éveil provoqué par la guerre en Ukraine n'est-il que partiel ?

Revue de presse internationale
À la Une : le bras-de-fer Trump-Poutine

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later May 28, 2025 3:41


Donald Trump est à bout de patience avec Vladimir Poutine. « Hier, pointe le New York Times, il accusait le président russe de “jouer avec le feu“. La veille, il affirmait qu'il envisageait d'imposer des sanctions supplémentaires à la Russie en raison de la poursuite de ses bombardements sur des cibles civiles dans les villes ukrainiennes. » Toutefois, poursuit le journal, « après quatre mois de vaines menaces à l'encontre de Vladimir Poutine, reste à savoir si les derniers commentaires acerbes de Donald Trump indiquent une nouvelle phase agressive à l'encontre de la Russie ou alors s'ils se limitent à un nouveau coup d'épée dans l'eau. »Des paroles aux actes ?Pour le Washington Post, le président doit se montrer ferme et passer à l'acte. « Après quatre mois passés à se faire rouler dans la farine par Vladimir Poutine, Donald Trump semble enfin ouvrir les yeux sur l'infamie du dictateur russe. Chaque fois qu'il a tenté de mettre fin à la guerre qui dure depuis trois ans en Ukraine, notamment en appelant à un cessez-le-feu immédiat, Poutine a dit niet. »En fait, analyse le Washington Post, « tant que Poutine pensera pouvoir l'emporter militairement, il ne conclura pas d'accord pour mettre fin à la guerre. Lorsque Trump critique le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur les réseaux sociaux, cela encourage Poutine à penser qu'il peut creuser un fossé entre les États-Unis et l'Ukraine. Et lorsque le vice-président JD Vance déclare : “nous sommes plus qu'ouverts à l'idée de nous retirer“ si un accord n'est pas conclu, il encourage lui aussi les Russes à traîner des pieds. »Alors, conclut le Post, « les États-Unis ne doivent pas s'incliner devant les atermoiements de la Russie et abandonner les pourparlers de paix. Le conflit en Ukraine est la guerre par procuration de notre époque entre le monde libre et les régimes autocratiques qui méprisent l'Amérique et l'Europe. Poutine est plus susceptible de répondre à la force qu'aux subtilités. Trump devrait le comprendre. »France : le droit à l'aide à mourirÀ la Une également, en France, le vote en première lecture à l'Assemblée de la loi sur le droit à l'aide à mourir et les soins palliatifs. Le Monde s'en félicite : « en votant hier deux textes sur le sujet aussi intime qu'universel qu'est la mort, les députés montrent qu'il est possible de passer outre l'instrumentalisation politique et les clivages partisans pour faire progresser la société française. (…) Les avancées que rendent possibles ces propositions de loi répondent à des préoccupations fondamentales de chacun – la peur de la souffrance et de la solitude au moment de la mort, la liberté de choisir sa fin de vie –, tout en cherchant à préserver un impératif collectif, la protection des plus vulnérables. »Le quotidien catholique La Croix, à l'instar de la Conférence des évêques de France, n'est pas d'accord : « légiférer sur la fin de vie n'est pas affaire que de liberté personnelle. Ce “droit à l'aide à mourir“ nécessitera l'action d'autrui. Il engage donc un projet de société, il a des répercussions sur ce qui nous lie. Beaucoup de soignants s'opposent ainsi à une mise en cause du pacte de soin. Et des associations de personnes handicapées craignent que la loi induise l'idée que les vies marquées par le handicap ou la maladie ne méritent plus d'être vécues. »Pour Ouest-France, certes, « dans les sondages, une majorité de Français y apparaît favorable (…). Mais le débat mérite d'être poursuivi. La loi ne peut pas tout, et notamment prévoir l'ensemble des situations, tant chaque vie est singulière. »Enfin le Guardian à Londres se fait l'écho également de ce débat en France sur la fin de vie. Le Guardian qui relève qu'une loi sur le même sujet est aussi en discussion depuis novembre dernier devant le Parlement britannique. Et que plusieurs pays européens ont franchi le pas avec des variantes : Pays-Bas, Belgique, Luxembourg, Autriche, Espagne. Enfin, la Suisse est le premier pays où l'aide médicale à mourir a été légalisée.

Fréquence Terre
005 – Les Aurores Boréales et Australes croyances et cultures du monde

Fréquence Terre

Play Episode Listen Later May 27, 2025 19:32


Les aurores boréales, fascinant phénomène naturel, sont entourées de nombreuses croyances à travers les cultures nordiques. Avec Terra Cultura. • Les aurores boréales, fascinant phénomène naturel, sont entourées de nombreuses croyances à travers les cultures nordiques. Du feu de renard finlandais aux âmes des guerriers vikings, ces lumières dansantes ont toujours intrigué. Toutefois, l'essor du tourisme autour de ces phénomènes pose des défis environnementaux, nécessitant des régulations pour préserver ce spectacle magique.

Dutrizac de 6 à 9
Pas de toilettes dans nos parcs: Québec a réussi là où Montréal échoue…

Dutrizac de 6 à 9

Play Episode Listen Later May 26, 2025 16:21


La saison estivale débute, les Montréalais sortent dans les parcs! Toutefois, un manque criant de toilettes publiques alerte des groupes de citoyens qui revendiquent une plus grande accessibilité. Entrevue avec François Arteau, du groupe Cité Amis du Parc Angrignon. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Dutrizac de 6 à 9
La Monarchie n'a aucune acceptabilité sociale au Québec: «on subit la faiblesse de l'identité nationale du Canada anglais»

Dutrizac de 6 à 9

Play Episode Listen Later May 26, 2025 9:18


Le Roi Charles est en visite à Ottawa aujourd’hui. Des dizaines milliers de dollars seront déboursés des poches des contribuables pour ce voyage, comme pour pleins d’autres activités de la monarchie. Toutefois, nombreux sont les Québécois indifférents face à la famille royale. On en parle avec André Binette, juriste, constitutionnaliste et auteur du livre La fin de la monarchie au Québec. Entrevue avec André Binette, juriste, constitutionnaliste et auteur du livre La fin de la monarchie au Québec Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Les dessous de l'infox, la chronique
Un sosie du pape Léon XIV sème le trouble sur les réseaux sociaux arabophones

Les dessous de l'infox, la chronique

Play Episode Listen Later May 23, 2025 3:44


Léon XIV a donné le ton de son pontificat, dimanche 18 mai, au Vatican en dénonçant une économie qui exploite la nature et qui laisse de côté les plus pauvres. Ce mercredi, il a lancé un appel à Israël afin que l'aide humanitaire puisse entrer à Gaza. Des discours empreints d'humanisme alors que certains comptes sur les réseaux sociaux tentent de manipuler sa parole. Ainsi une infox en langue arabe veut laisser croire à des prises de position hostiles à l'islam de la part du nouveau pape.  Dès son arrivée à la tête du Saint-Siège, le pape Léon XIV a été l'objet d'infox sur les réseaux sociaux. Une désinformation, plus ou moins grossière, visant la personne du pape, et les positions de l'Église, en lui attribuant des propos qu'il n'a jamais tenus. Parmi ses fausses déclarations, l'une a retenu notre attention. L'infox prend la forme de tweet sur X et de post sur Facebook rédigés en arabe, et laissant penser à tort que le nouveau pape a tenu des propos hostiles à l'islam. Dans une vidéo d'une dizaine de minutes, on le verrait « dénoncer une invasion de l'Europe par les musulmans » détaillant une soi-disant « stratégie visant à changer l'identité chrétienne du continent européen ». Après vérifications, le nouveau pape n'a jamais dit ça, que cela soit d'ailleurs avant ou après le début de son pontificat.Vidéo trompeuse Toutefois, la personne qui prononce ce discours ressemble beaucoup au pape Léon XIV. Donc tout d'abord, on a cherché à savoir si la vidéo n'avait pas été générée par un outil d'intelligence artificielle ? Le logiciel que nous avons employé nous a indiqué qu'il y avait 0% de chance pour que cette vidéo ait été fabriquée par l'IA. Donc a priori, nous ne sommes pas confrontés à un hypertrucage. Comme la ressemblance est vraiment frappante, nous avons ensuite utilisé un logiciel gratuit, permettant de détecter les sosies. Résultats : entre 49% et 55% de similarités entre le visage de l'homme qui apparait sur la vidéo et le portrait du pape Léon XIV. Pas suffisant pour en tirer des conclusions surtout que l'on sait que ces outils ne sont pas fiables à 100%.Le discours d'un prélat conservateur en 2016Une recherche par image inversée nous a permis de retrouver la trace sur YouTube d'une longue vidéo, dont la dernière partie correspond à l'extrait que l'on trouve dans l'Infox. La personne que l'on voit à l'écran est bien un homme d'Église : il s'agit de l'évêque d'Astana au Kazakhstan, Athanasius Schneider, connu pour ses prises de positions conservatrices. Il a fait ces déclarations sur cette « invasion de l'Europe », selon ses mots, lors d'une rencontre avec des fidèles filmée dans une petite église du New Jersey aux États-Unis, le 23 octobre 2016. On retrouve d'ailleurs des photos de son passage sur le site internet de la paroisse.  Des invraisemblances décelablesOn est donc face à une infox utilisant une vidéo sortie de son contexte jouant sur une forte ressemblance entre ce dignitaire catholique et le pape Léon XIV, afin de marquer les esprits. Cela étant, si on s'attarde sur l'image, on voit que celui qui est présenté comme le pape, porte la soutane violette des évêques et non la grande tenue blanche du souverain pontife.L'audio donne aussi des indications. L'accent de Léon XIV est bien celui d'un natif des États-Unis, alors que l'anglais de l'évêque Schneider est plus hésitant. Enfin, toutes les déclarations publiques du pape sont disponibles sur le site officiel du Vatican. Si vous avez un doute, allez consulter le site, d'ailleurs le Vatican fait aussi du fact-checking comme ici.

ONU Info

En ce 22 mai nous marquons la Journée internationale de la diversité biologique célébrée cette année sous le thème « En harmonie avec la nature et développement durable ».L'ONU appelle à une action urgente pour préserver et restaurer la biodiversité. Il rappelle que, malgré les avancées technologiques, notre survie dépend toujours d'écosystèmes sains qui nous fournissent eau, nourriture, vêtements, carburant, énergie et médicaments.Toutefois, en raison de la pollution, de la crise climatique, et de l'exploitation non-durable des ressources naturelles, l'humanité est en train d'anéantir la biodiversité à une vitesse fulgurante.Les menaces pèsent également sur les peuples autochtones « gardiens de la biodiversité », affirme le Rapporteur spécial pour les droits des peuples autochtones, précisant que bien qu'ils ne constituent que 6% de la population mondiale, ils protègent 80% de la biodiversité planétaire.Dans un entretien récent accordé au moment de la réunion annuelle de haut niveau de l'ONU sur les peuples autochtones, Dr Albert Barume, revient sur les principales préoccupations des peuples autochtones et pourquoi, à l'ère du développement durable et de la remise en question des droits acquis, « c'est vraiment le moment de financer la cause autochtone ».(Interview : Dr Albert Barume, Rapporteur spécial de l'ONU pour les droits des peuples autochtones ; propos recueillis par Hisae Kawamori ONU Vidéo)

Un Jour dans l'Histoire
Athanasius Kircher : la science au service de la foi

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later May 21, 2025 39:06


Nous sommes dans les années 1650-1670, à Rome. Une période durant laquelle la réputation d'Athanasius Kircher est au Zénith. Ainsi, les nobles étrangers, de passage dans la ville éternelle, se font-ils un devoir de visiter le célèbre musée où le savant jésuite a rassemblé les témoignages les plus fameux de la nature et de l'activité humaine et d'où se détachent quelques instruments directement issus de son imagination fertile et dont il fait, lui-même, la démonstration. A la reine Christine de Suède, en visite à Rome, le bon père a fait cadeau d'un obélisque de sa composition. Kircher, qui a été instruit dans les principales sciences de son temps, qu'il a en partie enseignées et pour lesquelles il a mené des recherches dont attestent ses publications, est un as dans le domaine des hiéroglyphes. Une expertise qu'il met au service de sa foi. Toutefois si l'érudit polyglotte jouit d'une position enviable dans le grand monde, celui de l'Eglise et de l'aristocratie, il n'en va pas toujours comme cela dans le cercle, plus restreint, des savants. Des esprits scientifiques éminents, comme Descartes, iront jusqu'à le traiter de charlatan. Mais l'une de ses forces et, sans doute, l'une de ses faiblesses, est qu'il ne doute jamais. Son ambition fut, non seulement, de montrer l'unité profonde d'un monde qui est la manifestation de Dieu et où « tout est dans tout », mais encore, de dégager les connexions et les correspondances les plus secrètes entre les choses. Que faut-il retenir du parcours d'Athanasius Kircher ? La leçon se limite-t-elle à une union impossible entre sciences et foi ? Avec nous : Jean Winand, docteur en Philologie orientale (égyptologie), professeur ordinaire à l'Université de Liège. Sujets traités : Athanasius Kircher, science, foi, hiéroglyphes, Eglise, aristocratie, savant, Descartes, Dieu, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Choses à Savoir SANTE
Pourquoi le lait n'est-il pas vendu dans des bouteilles transparentes ?

Choses à Savoir SANTE

Play Episode Listen Later May 21, 2025 2:27


Le lait est un aliment fragile, sensible à l'oxydation, à la température… et à la lumière. C'est pour cela que les bouteilles de lait sont presque toujours opaques, qu'elles soient en plastique blanc ou en carton. Derrière ce choix, il ne s'agit pas d'un simple argument marketing, mais d'une décision fondée sur la science de la conservation.La lumière, et en particulier les rayons ultraviolets (UV), dégrade certains nutriments présents dans le lait. L'un des plus vulnérables est la riboflavine (vitamine B2), essentielle au métabolisme cellulaire. Sous l'effet des UV, cette vitamine se détériore rapidement, ce qui peut entraîner une perte de qualité nutritionnelle. Mais ce n'est pas tout : la lumière déclenche également des réactions chimiques entre les protéines du lait et les acides gras. Résultat ? L'apparition d'un goût désagréable, dit « goût de lumière », souvent décrit comme rance ou métallique.Pour éviter cela, les industriels conditionnent le lait dans des bouteilles opaques ou en brique cartonnée, qui agissent comme des barrières à la lumière. C'est particulièrement crucial pour le lait frais ou le lait UHT non ouvert, qui peut rester des semaines en rayon. Les bouteilles transparentes, comme celles en verre clair, sont donc évitées : non seulement elles laissent passer les UV, mais elles sont lourdes, fragiles et peu pratiques pour le transport ou la réfrigération.Les emballages blancs ou gris ont aussi d'autres avantages. Les bouteilles blanches en PEHD (polyéthylène haute densité) sont recyclables et perçues par le consommateur comme plus hygiéniques, notamment parce que le blanc évoque la pureté et la fraîcheur. Les modèles plus récents en PET opaque gris permettent de supprimer l'opercule aluminium, tout en garantissant une bonne protection contre la lumière. Toutefois, leur recyclage pose encore quelques défis techniques, car le PET opaque est plus complexe à traiter en centre de tri.Et qu'en est-il des briques en carton ? Elles contiennent une fine couche d'aluminium, elle aussi conçue pour bloquer la lumière et préserver le lait. Leur recyclage est plus difficile, mais des progrès sont en cours pour développer des alternatives plus écologiques.En résumé, si le lait est vendu dans des bouteilles non transparentes, c'est avant tout pour préserver sa qualité nutritionnelle, son goût et sa durée de conservation. Ce choix répond à des critères scientifiques et pratiques, bien plus qu'à une simple question d'esthétique ou de tradition. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Revue de presse internationale
À la Une: l'Europe met la pression sur Benyamin Netanyahu

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later May 21, 2025 3:51


« La colère, la gêne, la nausée, sont autant de sentiments qui montent dans l'Union avec la nouvelle offensive, "Chariots de Gédéon", lancée par le gouvernement de Benyamin Netanyahu dans la bande de Gaza » : ce sont les propos d'un diplomate de haut niveau juste avant le Conseil des ministres, des ministres des Affaires étrangères le 20 mai à Bruxelles. Des propos rapportés par Libération à Paris.Mais, pointe le journal,« ce diplomate ne s'attendait pas à un tel ras-le-bol des capitales européennes vis-à-vis d'Israël : une majorité de 17 États membres (sur 27), dont la France, a demandé à la Commission d'examiner si Tel-Aviv respectait les droits de l'Homme à Gaza, première étape vers une éventuelle suspension de l'accord d'association liant Israël à l'Union. Kaja Kallas, la cheffe de la diplomatie européenne, a donc annoncé qu'elle allait se "lancer dans cet exercice". C'est la première fois, pointe Libération, qu'autant de capitales européennes tapent du poing sur la table contre un pays qui a toujours été ménagé par l'Union. »Coup d'épée dans l'eau ?Toutefois, il ne faut pas être naïf, tempère le journal : « En réalité, seule l'interruption de l'aide militaire américaine pourrait faire reculer Netanyahu. L'Europe n'a donc en réalité aucun moyen de pression efficace, ce que le gouvernement israélien sait parfaitement. »Qui plus est, précise Le Monde, les Européens restent divisés… « Malgré ces déclarations fortes, un soutien à une révision complète de l'accord d'association avec Israël parait encore inatteignable tant les 27 États peinent à s'entendre quand il s'agit du Proche-Orient. D'un côté, Israël peut compter sur des soutiens inconditionnels – comme l'Allemagne, l'Autriche, l'Italie, la République tchèque ou la Hongrie – pour bloquer toute initiative négative à son encontre et contrer les pays plus sensibles au sort de la population palestinienne – comme l'Irlande, l'Espagne ou la Slovénie. »Le Royaume-Uni et le Canada haussent le tonReste que la vague de protestation enfle chaque jour davantage… En dehors de l'Union européenne, le Canada a donné de la voix, de même que le Royaume-Uni. « Quelque chose est en train de changer, s'exclame le Guardian à Londres. Une vérité se dessine : ce qui se passe à Gaza restera dans les mémoires comme l'un des plus grands crimes de l'histoire. […] Pourtant, Israël agit en toute impunité. » Et certains s'en vantent, souligne le Guardian, comme ce député israélien d'extrême droite cité par le journal : « Tout le monde s'est habitué à l'idée qu'on peut tuer 100 Gazaouis en une nuit, affirme-t-il. Et tout le monde s'en fiche. »Alors hier mardi, pointe le Times, « le Royaume-Uni s'est dit prêt à sanctionner des dirigeants israéliens pour leur offensive "intolérable" à Gaza. Les négociations commerciales avec le gouvernement de Benyamin Netanyahu ont été suspendues. »Le Times qui affirme dans son éditorial que « les amis d'Israël ne peuvent pas rester aveugles face aux souffrances en Palestine. […] La véhémence de la déclaration publiée par les gouvernements britannique, français et canadien, qui ont appelé à la fin de l'action militaire à Gaza, a été un choc ». Et « d'autres événements pourraient survenir, prévient le quotidien britannique : le président Trump pourrait perdre patience envers Benyamin Netanyahu ».Le poids des États-UnisEn effet, pointe le New York Times, certes, « les États-Unis, le plus puissant soutien d'Israël, n'ont pas critiqué publiquement la nouvelle offensive israélienne. Mais le président Trump prend de plus en plus de distance avec Netanyahu, en ayant conclu un accord séparé avec le Hamas pour libérer le dernier otage américain encore en vie et en évitant l'étape israélienne lors de son voyage au Moyen-Orient la semaine dernière. Vendredi, Donald Trump avait déclaré que "beaucoup de gens mourraient de faim" à Gaza en raison du blocus israélien et que "les États-Unis voulaient contribuer à alléger les souffrances". » De quelle manière ?Haaretz à Tel-Aviv a sa petite idée : « Ces derniers jours, les États-Unis ont exercé d'intenses pressions sur Benyamin Netanyahu pour qu'il accepte l'accord proposé par l'envoyé américain au Moyen-Orient, Steve Witkoff. Cet accord prévoirait la libération d'environ la moitié des otages israéliens encore en vie détenus par le Hamas et un cessez-le-feu temporaire à Gaza. » Mais on attend toujours la réponse du Premier ministre israélien.À lire aussiBande de Gaza: l'enfer de 1,1 million d'enfants pris au piège entre guerre et malnutrition

ACTUALITE.CD-Le Podcast
Lithium de Manono: entre attentes et désespoir

ACTUALITE.CD-Le Podcast

Play Episode Listen Later May 21, 2025 20:59


La République Démocratique du Congo possède l'un des plus grands gisements de lithium dans le monde. Le lithium, c'est un minerai très recherché aujourd'hui car il sert à faire des piles rechargeables pour les appareils électroniques. D'ailleurs, cela semble être l'un des gisements qui pourrait intéresser l'administration Trump dans la perspective du fameux deal minier entre la RDC et les Etats-Unis. Son exploitation pourrait placer la province du Tanganyika à l'avant-garde de la révolution des énergies vertes. Toutefois, l'exploitation n'est pas encore commencée, et la longue attente plonge la population de Manono dans l'incertitude, elle qui dénonce également le fait que sa situation sociale ne s'améliore pas. Des soupçons de corruption ont entouré l'acquisition du permis par Zijin Mining, 70 millions de dollars octroyés en don à une ONG privée alors que l'État n'a perçu que près de 30 millions de dollars américains pour ses parts cédées. Dans ce podcast Qui perd, Qui gagne, nous vous emmenons dans le territoire de Manono, dans le Tanganyika, pour découvrir les enjeux principaux et les attentes de la population locale. C'est un podcast produit par Actualité.cd en collaboration avec Resource Matters. Reportage : José MukendiRéalisation : Olivier MuambaMusique : Samuel HirschHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Matin Première
Du Brexit au Bregret en passant par le Brexin et le BrexTrump

Matin Première

Play Episode Listen Later May 20, 2025 4:50


Le Royaume-Uni et l'Union européenne amorcent un rapprochement prudent, marquant une nouvelle phase de coopération notamment sur les plans économique, sécuritaire et militaire. Si un retour dans l'UE (un “BrexIN”) n'est pas à l'ordre du jour, les liens se resserrent, avec des avancées notamment saluées par des pays tiers comme la Suisse. Toutefois, ce rapprochement divise au Royaume-Uni : la presse conservatrice crie à la trahison du Brexit, tandis que d'autres médias y voient une opportunité de renouveau. En parallèle, un article du New York Times compare les limites du Brexit à l'évolution du mouvement populiste incarné par Donald Trump. Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L’Heure du Monde
Faites-vous partie des plus gros pollueurs de la planète ?

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later May 19, 2025 12:52


En s'envolant dans l'espace avec cinq autres femmes, Katy Perry espérait devenir « un modèle de courage, de mérite et de bravoure ». Espoir déchu pour la chanteuse américaine. Son escapade à cent kilomètres de la Terre, le 14 avril, a davantage été perçue comme un signe de l'irresponsabilité des ultra-riches face au réchauffement climatique. Le bilan de ce voyage de onze minutes, à bord d'une fusée Blue Origin, s'élève à des dizaines de tonnes de CO2 brûlées.L'avalanche de critiques essuyées par la pop star fait écho à celles adressées aux plus fortunés de la planète, pour leur usage régulier de jets privés, entre autres comportements très polluants.Toutefois, les ultra-riches ne sont pas les seuls à détériorer le climat. Une étude publiée le 7 mai, dans la revue Nature Climate Change, affirme que les 10 % les plus aisés au monde sont responsables des deux tiers du réchauffement climatique depuis 1990, et d'une augmentation significative des événements extrêmes. En 2025, ces derniers représentent 820 millions de personnes.Il n'est donc pas nécessaire d'être « ultra » riche pour faire partie des plus gros pollueurs de la planète. En France, par exemple, plus de 50 % des citoyens entrent dans cette catégorie, selon un économiste interrogé par Le Monde, dont le calcul de la richesse se fonde sur les salaires et les autres revenus perçus annuellement.Comment déterminer la responsabilité de la pollution ? Peut-on parler de « dette climatique » des pays riches, du Nord, envers les pays plus pauvres, du Sud ? Et comment réduire les inégalités climatiques ? Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Audrey Garric, journaliste au service planète du Monde, répond à ces questions.Un épisode de Marion Bothorel. Réalisation et musiques originales : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Claire Leys. Dans cet épisode : Extraits d'une vidéo diffusée sur Instagram par Katy Perry le 15 avril et d'un discours de Chandni Raina, déléguée de l'Inde à la COP29 de Bakou (Azerbaïdjan), le 24 novembre 2024.Cet épisode a été publié le 19 mai 2025.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.frQue pensez-vous des podcasts du « Monde » ? Donnez votre avis en répondant à cette enquête. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Revue de presse internationale
À la Une: Poutine sous pression

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later May 14, 2025 3:53


Le président russe se rendra-t-il en personne, jeudi 15 mai, à Istanbul pour négocier la paix avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky ? Pour l'instant pas de réponse claire du Kremlin… Et en attendant, le président ukrainien accentue la pression. Dans un entretien accordé à plusieurs quotidiens européens, dont le Guardian à Londres et Libération à Paris, Volodymyr Zelensky revient sur ses discussions avec ses alliés occidentaux et son espoir d'un cessez-le-feu prochain.« Je suis prêt à aller à Istanbul, affirme-t-il. Mais, je ne crois pas que Poutine soit capable de venir, il aura peur ». Toutefois, « si Trump se déplace, cela incitera Poutine à faire de même », estime Volodymyr Zelensky. « Trump peut donc être d'une grande aide, s'il venait. Dans ce cas, si Poutine ne venait pas, cela ressemblerait à une défaite totale pour lui. (…) Il faut que Trump comprenne que Poutine ment, poursuit le président ukrainien. Et nous, de notre côté, nous devons être intelligents, montrer que nous ne sommes pas ceux qui ralentissent les processus, même quand il s'agit de compromis, parfois inconfortables ».Commentaire de Libération : « en proposant à Vladimir Poutine une rencontre en Turquie demain, Volodymyr Zelensky a réussi à le mettre dos au mur, (…) à le désarçonner. Poutine depuis, ne pipe mot. (…) Un énième tour de force qui pourrait amadouer les États-Unis et peser lourd dans le bras de fer diplomatique. (…) Il est peu probable, estime encore Libération, que cette semaine marque la fin de la guerre en Ukraine mais, si Zelensky parvient à se prévaloir du soutien des Européens et de Donald Trump (qui a annoncé que Marco Rubio serait en Turquie demain) et à mettre Poutine dans l'embarras, alors elle marquera assurément un tournant ».L'improbable cessez-le-feu…En effet, relève aussi le Guardian, « un cessez-le-feu durable ne semble malheureusement pas imminent. La Russie pourrait accepter une trêve à court terme, mais il est peu probable qu'elle cesse définitivement les combats dans les mois à venir. Les alliés de l'Ukraine doivent donc être prêts à la soutenir tout au long de la guerre. Cela implique d'accroître le soutien militaire européen. (…) La sécurité européenne passe par Kiev. En comprenant cela, les dirigeants de la coalition des pays volontaires continueront de soutenir l'Ukraine. Ils savent que la Russie représente la plus grande menace pour l'Europe. »En tout cas, renchérit Le Temps à Genève, « le cessez-le-feu exigé par les Européens a peu de chances d'entrer en vigueur lundi ou un jour prochain. Et la perspective d'un sommet Poutine-Zelensky n'est pas beaucoup plus probable étant donné la défiance accumulée entre Kiev et Moscou après plus de trois ans de guerre ».Le Temps qui cite cette remarque de Volodymyr Fesenko, analyste ukrainien, directeur du centre d'études politiques Penta, à Kiev : « aujourd'hui, dit-il, les deux belligérants se détestent, ne se font pas confiance et leurs positions de négociation, notamment sur le statut des territoires ukrainiens occupés, se contredisent radicalement et ne sont pas compatibles pour parvenir à un compromis ».Macron à la télé : fatigue démocratique ?À la Une également, l'interview d'Emmanuel Macron hier soir à la télévision… Plus de trois heures de débat… mais les journaux restent sur leur faim…« Emmanuel Macron, président touche-à-tout confronté à son impossibilité à agir », s'exclame Le Monde. « Dans une émission au format inédit, destinée à lui permettre de reprendre la main, le chef de l'État s'est exprimé sur tous les sujets, de la sécurité à l'Ukraine. Attendu sur une proposition de référendum, il a préféré ne pas s'engager “trop précisément“, ni sur les sujets qui pourraient donner lieu à une consultation, ni sur la date ».« Nous espérions des annonces, il a fallu se contenter d'analyses, soupire pour sa part Le Figaro. On nous avait promis une projection vers l'avenir, ce fut un retour perpétuel vers le passé. On croyait retrouver le débatteur brillant et fantasque, nous avons assisté au calvaire d'un homme désarmé qui peinait à dissimuler son impatience. Au terme de cet exercice médiatique censé clore le désordre provoqué par la dissolution, le résultat est inverse, constate encore Le Figaro : la fatigue démocratique paraît plus profonde que jamais. Un chef de l'État que l'on croit omnipotent a exposé publiquement son impuissance. Un pays en proie à des tourments existentiels a vu le président de la République répéter sur chacun des sujets “qu'il n'a pas tout bien fait“ mais que “depuis huit ans“ il n'a pas à rougir de son bilan ».

Choses à Savoir CERVEAU
Pourquoi oubliez-vous ce que vous deviez faire en franchissant une porte ?

Choses à Savoir CERVEAU

Play Episode Listen Later May 9, 2025 3:02


Vous entrez dans une pièce, puis… trou noir. Vous restez planté là, incapable de vous rappeler ce que vous étiez venu y chercher. Cette expérience troublante a un nom : le "doorway effect", ou effet de la porte. Ce phénomène cognitif décrit la tendance de notre cerveau à oublier une intention en franchissant une limite physique comme une porte. Ce n'est ni rare, ni anodin, et des recherches scientifiques commencent à percer les mystères de ce curieux mécanisme.Une transition qui perturbe la mémoireLe doorway effect a été mis en évidence par Gabriel Radvansky, professeur de psychologie cognitive à l'Université de Notre-Dame (Indiana, États-Unis). Dans une étude publiée en 2011 dans The Quarterly Journal of Experimental Psychology, Radvansky et ses collègues ont montré que franchir une porte diminue la performance mnésique pour des tâches basées sur des intentions immédiates.Dans l'expérience, les participants devaient transporter des objets virtuels d'une table à une autre dans un environnement en 3D, soit dans la même pièce, soit en passant par une porte. Résultat : le simple fait de passer par une porte entraînait une baisse significative du souvenir de l'objet transporté, comparé à ceux restés dans la même pièce.Pourquoi ? Radvansky propose une explication fondée sur la théorie de la mémoire événementielle. Selon ce modèle, notre cerveau structure l'information en unités appelées "événements", qui sont souvent délimitées par des changements perceptifs ou contextuels — comme le franchissement d'une porte. Passer d'une pièce à l'autre constitue un "nouvel événement", et notre cerveau, pour maintenir un flux cognitif efficace, archive l'information précédente au profit de la nouvelle situation.Une économie cognitive adaptativeCette fragmentation n'est pas un bug de notre cerveau, mais une fonction adaptative. En recontextualisant l'information au fil de nos déplacements, nous limitons la surcharge cognitive et améliorons notre efficacité dans des environnements complexes. Toutefois, cela implique un coût : les intentions non réalisées risquent d'être temporairement égarées, jusqu'à ce que des indices contextuels (revenir dans la pièce d'origine, par exemple) les réactivent.D'autres études confirment l'effetD'autres travaux, notamment une étude menée par Peter Tse à Dartmouth College, suggèrent que les "switchs de contexte" — pas seulement physiques, mais aussi mentaux — peuvent fragmenter notre mémoire de travail. Ainsi, ouvrir un nouvel onglet sur son ordinateur ou regarder son téléphone pourrait produire un effet similaire.En conclusionLe "doorway effect" révèle à quel point notre mémoire est sensible au contexte. Bien loin d'être un simple oubli, ce phénomène illustre la manière dynamique et structurée dont notre cerveau gère l'information en mouvement. La prochaine fois que vous resterez interdit dans l'embrasure d'une porte, rappelez-vous : ce n'est pas de la distraction, c'est de la science. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

ONU Info

Cette édition spéciale du bulletin d'ONU Info est consacrée au développement humain.Pendant des décennies, les indicateurs de développement humain ont montré une amélioration constante. Toutefois, à cause de crises exceptionnelles, ces progrès ont récemment stagné partout dans le monde et les inégalités se sont aggravées.Le dernier rapport du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) sur la question, publié cette semaine, révèle que le développement humain n'a jamais aussi peu progressé depuis 35 ans. Cependant, il y a de l'espoir : le PNUD estime que l'intelligence artificielle pourrait aider à relancer le développement. Présentation : Cristina SilveiroInterview : Sarah Bel, porte-parole du PNUD 

Choses à Savoir SCIENCES
Pourquoi oubliez-vous ce que vous deviez faire en franchissant une porte ?

Choses à Savoir SCIENCES

Play Episode Listen Later May 7, 2025 3:02


Vous entrez dans une pièce, puis… trou noir. Vous restez planté là, incapable de vous rappeler ce que vous étiez venu y chercher. Cette expérience troublante a un nom : le "doorway effect", ou effet de la porte. Ce phénomène cognitif décrit la tendance de notre cerveau à oublier une intention en franchissant une limite physique comme une porte. Ce n'est ni rare, ni anodin, et des recherches scientifiques commencent à percer les mystères de ce curieux mécanisme.Une transition qui perturbe la mémoireLe doorway effect a été mis en évidence par Gabriel Radvansky, professeur de psychologie cognitive à l'Université de Notre-Dame (Indiana, États-Unis). Dans une étude publiée en 2011 dans The Quarterly Journal of Experimental Psychology, Radvansky et ses collègues ont montré que franchir une porte diminue la performance mnésique pour des tâches basées sur des intentions immédiates.Dans l'expérience, les participants devaient transporter des objets virtuels d'une table à une autre dans un environnement en 3D, soit dans la même pièce, soit en passant par une porte. Résultat : le simple fait de passer par une porte entraînait une baisse significative du souvenir de l'objet transporté, comparé à ceux restés dans la même pièce.Pourquoi ? Radvansky propose une explication fondée sur la théorie de la mémoire événementielle. Selon ce modèle, notre cerveau structure l'information en unités appelées "événements", qui sont souvent délimitées par des changements perceptifs ou contextuels — comme le franchissement d'une porte. Passer d'une pièce à l'autre constitue un "nouvel événement", et notre cerveau, pour maintenir un flux cognitif efficace, archive l'information précédente au profit de la nouvelle situation.Une économie cognitive adaptativeCette fragmentation n'est pas un bug de notre cerveau, mais une fonction adaptative. En recontextualisant l'information au fil de nos déplacements, nous limitons la surcharge cognitive et améliorons notre efficacité dans des environnements complexes. Toutefois, cela implique un coût : les intentions non réalisées risquent d'être temporairement égarées, jusqu'à ce que des indices contextuels (revenir dans la pièce d'origine, par exemple) les réactivent.D'autres études confirment l'effetD'autres travaux, notamment une étude menée par Peter Tse à Dartmouth College, suggèrent que les "switchs de contexte" — pas seulement physiques, mais aussi mentaux — peuvent fragmenter notre mémoire de travail. Ainsi, ouvrir un nouvel onglet sur son ordinateur ou regarder son téléphone pourrait produire un effet similaire.En conclusionLe "doorway effect" révèle à quel point notre mémoire est sensible au contexte. Bien loin d'être un simple oubli, ce phénomène illustre la manière dynamique et structurée dont notre cerveau gère l'information en mouvement. La prochaine fois que vous resterez interdit dans l'embrasure d'une porte, rappelez-vous : ce n'est pas de la distraction, c'est de la science. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir TECH
Une ville SpaceX au Texas ?

Choses à Savoir TECH

Play Episode Listen Later May 6, 2025 2:35


Alors que Tesla voit ses ventes dégringoler et que des rumeurs évoquent un possible remplacement d'Elon Musk à sa tête, une autre entreprise du milliardaire s'illustre dans un tout autre domaine. SpaceX poursuit sa course vers les étoiles… et vers le pouvoir local. Après avoir fêté son 250e lancement de satellites Starlink, l'entreprise vient de concrétiser un vieux rêve : transformer sa base de lancement Starbase, au Texas, en véritable commune. Située près de Boca Chica, à la frontière mexicaine, Starbase est un site clé pour SpaceX. Depuis 2019, c'est là que se déroulent tests et lancements de fusées, mais aussi de plus en plus d'activités sociales : infrastructures, santé, éducation… La base est devenue une ville de fait. Désormais, elle l'est aussi de droit.Début mai, les employés de SpaceX, seuls électeurs autorisés, ont voté à 212 voix contre 6 pour la création officielle de la commune. Le minimum requis était de 143 voix. À peine les résultats annoncés, un compte officiel sur X a été lancé pour la nouvelle ville de 4,5 km². Trois responsables ont été désignés : un maire et deux commissaires… tous salariés de l'entreprise. Une fois les résultats validés dans les prochaines semaines par les autorités du comté de Cameron, SpaceX pourrait gagner une autonomie bien plus large, notamment en matière de circulation, aménagement et sécurité locale. Jusqu'ici, la société devait obtenir l'autorisation du comté pour fermer des routes ou restreindre l'accès à certains secteurs. Cette formalité pourrait bientôt disparaître. Toutefois, le juge local, Eddie Trevino, prévient : « Tout changement aux procédures établies serait inutile. »Si Elon Musk célèbre l'événement comme une victoire stratégique – notamment contre la réglementation californienne, qu'il juge trop contraignante –, les critiques ne manquent pas. Bekah Hinojosa, militante écologiste, s'inquiète d'une « intensification des opérations » : plus de décharges illégales, plus de lancements polluants, et un impact accru sur les habitats naturels. SpaceX tente de rassurer, assurant que cette mutation ne modifiera en rien ses engagements environnementaux. Mais en toile de fond, une question s'impose : jusqu'où une entreprise privée peut-elle s'imposer comme une autorité publique ? Avec Starbase, Elon Musk expérimente une ville d'entreprise à l'américaine. Et ce laboratoire grandeur nature pourrait bien inspirer d'autres milliardaires. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir SANTE
Pourquoi injecter du botox dans la vessie ?

Choses à Savoir SANTE

Play Episode Listen Later May 5, 2025 2:12


La toxine botulique, plus connue sous le nom commercial de Botox, est souvent associée à la médecine esthétique. Mais ses usages thérapeutiques sont nombreux, et parmi les plus surprenants figure le traitement de la vessie hyperactive. Cette affection se manifeste par des envies soudaines et incontrôlables d'uriner, parfois accompagnées de fuites urinaires. Dans les cas où les traitements classiques ne suffisent pas, l'injection de Botox dans la paroi de la vessie peut offrir un soulagement significatif.La vessie hyperactive, ou syndrome d'hyperactivité vésicale, touche aussi bien les hommes que les femmes. Elle résulte d'une activité anormale du muscle détrusor, le muscle lisse responsable de la contraction de la vessie. Normalement, ce muscle ne se contracte que lorsque la vessie est pleine et que l'on décide volontairement d'uriner. Mais chez les patients atteints, il peut se contracter de manière involontaire, provoquant des envies urgentes et fréquentes, parfois toutes les 30 minutes.Le Botox agit en bloquant temporairement la libération de l'acétylcholine, un neurotransmetteur qui permet la contraction des muscles. En l'injectant dans la paroi de la vessie, il réduit l'activité excessive du muscle détrusor, ce qui limite les contractions inappropriées. Résultat : une amélioration notable des symptômes, avec une diminution des urgences urinaires, des fuites, et une meilleure qualité de vie.Cette méthode est validée par de nombreuses études scientifiques. Une publication dans la revue European Urology (Chapple et al., 2013) a montré que les injections de toxine botulique étaient efficaces pour les patients dont les symptômes résistaient aux traitements médicamenteux classiques (comme les anticholinergiques). Environ 70 % des patients traités par Botox rapportent une amélioration significative, avec une efficacité qui peut durer de 6 à 9 mois, parfois plus.L'intervention se fait généralement en ambulatoire, sous anesthésie locale ou légère. À l'aide d'un cystoscope (un petit tube muni d'une caméra), le médecin injecte de petites quantités de toxine dans différentes zones de la vessie. L'ensemble de la procédure prend moins de 30 minutes.Toutefois, comme tout traitement, il comporte des risques. Les effets secondaires les plus fréquents sont une rétention urinaire temporaire (obligeant parfois à utiliser une sonde), des infections urinaires, ou une sensation de brûlure. Ces effets restent cependant rares et généralement réversibles.En conclusion, le Botox n'est pas réservé aux rides du front. En urologie, il s'impose comme une arme thérapeutique puissante et peu invasive pour offrir un soulagement durable aux personnes souffrant de vessie hyperactive réfractaire aux traitements habituels. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Connaissez-vous Doordash ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later May 2, 2025 2:24


DoorDash, le géant américain de la livraison de repas, multiplie les manœuvres pour consolider sa position internationale. Dernier coup en date : une proposition de 3,1 milliards d'euros pour racheter Deliveroo, l'entreprise britannique bien implantée en Europe. Cette opération, révélée dimanche par Les Échos, permettrait à DoorDash d'accroître significativement sa présence sur le Vieux Continent.Fondée en 2012 à San Francisco par Tony Xu et trois associés, DoorDash est aujourd'hui le leader incontesté du secteur aux États-Unis avec 67 % de part de marché, loin devant ses concurrents Uber Eats et Grubhub. Cotée au Nasdaq depuis décembre 2020, l'entreprise a généré 10,7 milliards de dollars de chiffre d'affaires en 2024, en hausse de 24 % sur un an.Mais DoorDash ne se contente plus de livrer des repas. La plateforme californienne a élargi son champ d'action à la livraison de courses alimentaires, boissons alcoolisées et produits de grande consommation. Cette diversification, entamée il y a plusieurs années, s'est accélérée avec le rachat en 2021 de la start-up finlandaise Wolt pour 7 milliards d'euros, ce qui a permis à DoorDash d'étendre sa couverture à plus de 30 pays, notamment en Europe du Nord et de l'Est.La tentative d'absorption de Deliveroo s'inscrit pleinement dans cette stratégie. Déjà, en 2024, DoorDash avait exprimé son intérêt, mais les négociations avaient échoué sur des désaccords d'évaluation. Cette fois, Deliveroo reste prudent. Dans un communiqué, la société indique qu'« il n'y a aucune certitude qu'une offre ferme soit faite » et recommande à ses actionnaires de ne prendre « aucune mesure à ce stade ». DoorDash a jusqu'au 23 mai pour formaliser sa proposition.L'acquisition permettrait à DoorDash de se renforcer dans des marchés stratégiques, comme le Royaume-Uni, la France, l'Italie ou encore les Pays-Bas, où Deliveroo dispose d'une implantation solide.Toutefois, cette expansion ne se fait pas sans heurts. En 2025, Uber a déposé plainte contre DoorDash pour pratiques anticoncurrentielles, l'accusant d'imposer des clauses d'exclusivité à certains restaurants pour empêcher toute concurrence. DoorDash a rejeté ces accusations, affirmant que ses relations avec les restaurateurs reposent sur la qualité de ses services et leur propre préférence.L'avenir dira si cette offensive sur Deliveroo se concrétisera, mais une chose est sûre : DoorDash compte bien devenir un acteur incontournable du commerce local, bien au-delà des repas livrés à domicile. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Revue de presse Afrique
À la Une: le Mali sans partis politiques…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 29, 2025 4:07


Le Mali est-il en train d'emboîter le pas au Niger et au Burkina Faso, où les partis politiques ont été dissous, sur ordre des généraux au pouvoir ? Hier, à Bamako, la phase nationale de la consultation des forces vives du pays sur la relecture de la Charte des partis politiques a été lancée. Les légitimités traditionnelles ou religieuses, notamment, ainsi que les Maliens établis à l'extérieur, sont invités à formuler des propositions pour réduire le nombre de partis politiques et encadrer leurs financements.Pour sa part, la classe politique malienne s'insurge. Elle dénonce depuis plusieurs semaines un complot, une mise en scène destinée à la faire disparaître. Et dans la presse malienne, le débat est vif…Prédateurs ?Pour certaines publications, à l'instar de L'Aube, oui, les partis n'apportent rien au pays, au contraire, ils l'ont ruiné…« Il est tout de même curieux, affirme le quotidien bamakois, de voir que ceux qui dénoncent aujourd'hui un supposé “complot“ contre les partis sont, pour la plupart, eux-mêmes impliqués dans des affaires de détournement de fonds publics, encore enfouies ou en cours de traitement. Ce sont ces mêmes figures qui, pendant plus de trois décennies, pointe L'Aube, ont bénéficié de milliards de francs CFA issus du Trésor public, officiellement destinés à la formation aux valeurs républicaines (…). Or, les voilà aujourd'hui à affirmer que les Forces vives de la Nation, ce même peuple qu'ils étaient censés éduquer, ne seraient pas “assez outillées“ pour discuter de la Charte des partis politiques. Quelle ironie !, s'exclame encore L'Aube. N'est-ce pas là un aveu d'échec de leur propre mission ? Ou bien, pire encore : ont-ils simplement détourné ces fonds à d'autres fins, sans jamais réellement former la population ? »Magouilleurs ?Sahel Tribune est sur la même ligne… « Pendant plus de 30 ans, les partis politiques ont été au faîte de la gouvernance des affaires publiques. Et le peuple attendait comme résultats des retombées positives telles que promises par les pères de l'instauration de la démocratie multipartite. Hélas, déception totale, s'exclame le site malien, sur fond de mensonges, de magouilles et de connivence contre l'État. (…) C'est sous le règne de ces partis politiques au pouvoir que l'on a vu naître une nouvelle oligarchie composée de fonctionnaires milliardaires et de nouveaux opérateurs économiques sortis du néant. Face à cette déception, n'était-il pas mieux que le peuple se prononce formellement sur l'avenir des partis politiques ? Et c'est ce que les autorités ont entrepris. »La démocratie mise en sourdine ?Non, rétorque le média malien Arc-en-ciel, repris sur le site Malijet : « Depuis leur arrivée au pouvoir, les dirigeants de la Transition avaient promis de remettre le pays sur les rails, en mettant l'accent sur la refondation de l'État. Toutefois, ces derniers mois, les signaux sont préoccupants, pointe Arc-en-ciel. La mise en sourdine du débat démocratique, les restrictions des libertés d'expression, et maintenant cette menace qui pèse sur l'existence même des partis politiques, trahissent une dérive autoritaire. La question n'est pas de nier les dysfonctionnements qui ont marqué la vie politique malienne ces dernières années. Oui, certains partis ont failli à leur mission de représentation, reconnait le média malien. Oui, le système mérite d'être repensé. Mais cela ne justifie en rien une dissolution brutale et unilatérale qui risquerait de plonger le pays dans une nouvelle crise, cette fois politique et institutionnelle. »Légitimer les coups d'État ?Pour Ledjely en Guinée, « personne n'est dupe. La désertification de l'espace politique malien : c'est bien l'objectif ultime qui sous-tend cette fameuse relecture de la charte des partis politiques. En cela, les propositions phares issues des concertations organisées au niveau régional sont suffisamment illustratives. Des propositions émanant de “forces vives“ dont la composition est à la seule discrétion des autorités et la légitimité plus que douteuse. (…) Pour les autorités maliennes et la frange des forces vives dont elles se prévalent, les partis politiques sont subitement le mal incarné, pointe encore Ledjely. De fait, ce discours nous a été servi pour légitimer tous les coups d'État que la région a enregistrés depuis bientôt cinq ans. Sauf qu'il passe de moins en moins, estime le site guinéen, vu qu'avec le recul, on sait que les militaires, eux non plus, ne sont pas la solution-miracle. »

C dans l'air
Affaire Bétharram : scandales en série - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Apr 24, 2025 63:45


C dans l'air du 24 avril 2025 - Affaire Bétharram : scandales en sérieC'est un livre choc qui parait ce jeudi. Dans Le silence de Bétharram, Alain Esquerre dépeint le système de violences mis en place au sein de l'institution catholique privée pendant des décennies. Avec la journaliste Clémence Badault, ils ont rassemblé les témoignages de dizaines de victimes qui décrivent les sévices physiques et sexuelles subis pendant leur scolarité dans l'établissement. A ce jour, plus de 200 plaintes ont été déposées contre l'institution béarnaise après un an et demi de combat pour faire éclater la vérité.Parmi ces témoignages, figure celui de la fille du Premier ministre François Bayrou, Hélène Perlant. Elle révèle avoir été victime, adolescente, de violences lors d'un camp d'été organisé par la congrégation à laquelle appartient l'établissement privé catholique au cœur du scandale. "Je voulais me faire recenser comme victime, une victime parmi d'autres et fille du Premier ministre", a-t-elle déclaré sur France Inter. Hélène Perlant assure que son père François Bayrou "ne savait pas" les violences dont elle a été victime. "J'ai été obligée de lui dire parce que Le Canard enchaîné l'a contacté. On avait l'intention de ne pas le dire", a-t-elle poursuivi."En tant que père de famille, ça me poignarde le cœur (…). Qu'on ne l'ait pas su et que des dérives de cet ordre aient eu lieu, pour moi, c'est presque insupportable", a répondu le Premier ministre. François Bayrou a également affirmé que sa fille ne lui avait "jamais parlé" de violences. Toutefois, "elle n'est pas le centre de l'affaire" et "ce n'est pas une affaire personnelle", selon lui. "En tant que responsable public (…), c'est aux victimes que je pense" et "je ne veux pas les abandonner", a-t-il déclaré. François Bayrou doit être entendu le 14 mai par la commission d'enquête parlementaire née du scandale de Bétharram. "Je ne dis depuis le premier jour que ce que je sais de cette affaire, que la vérité de ce que je découvre, et je n'ai, de ce point de vue-là, aucun problème à répondre", a dit le Premier ministre, interrogé sur cette convocation. Plus tôt dans le mois, un ancien gendarme et un ancien juge qui ont enquêté sur la première plainte pour viol ayant visé un religieux de cet établissement scolaire catholique ont fait savoir que François Bayrou était intervenu dans cette affaire. Des propos démentis par le Premier ministre. Originaire de la région, l'actuel maire de Pau et ancien député et président du conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques, ex-ministre de l'Éducation nationale entre 1993 et 1997, nie plus largement avoir eu connaissance, dans le passé, des violences qui se déroulaient dans l'établissement.Nos journalistes ont recueilli le témoignage de plusieurs victimes de Bétharram. Ils ont également interviewé le juge Edouard Durand, magistrat spécialiste du droit des enfants, ancien président de la Ciivise qui continue à incarner la lutte contre les violences sexuelles sur mineurs. LES EXPERTS : - Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Audrey GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions, spécialiste des faits de société- Solène PODEVIN-FAVRE - Membre du collège directeur de la CIIVISe – Commission Indépendante sur l'Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants - Antton ROUGET - Journaliste – Médiapart

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Pourquoi le prix des pistaches a-t-il explosé ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Apr 22, 2025 2:35


Depuis quelques mois, le prix des pistaches connaît une envolée spectaculaire, avec une hausse de près de 35 % en un an. Cette flambée est directement liée à un phénomène viral : l'immense succès du « chocolat Dubaï », une tablette fourrée à la crème de pistache et aux cheveux d'ange, popularisée sur les réseaux sociaux.Créé en 2021 par une chocolaterie aux Émirats arabes unis, le chocolat Dubaï est resté confidentiel jusqu'à la fin de l'année 2023. C'est alors qu'une influenceuse culinaire, Maria Vehera, publie une vidéo de dégustation sur TikTok. Très vite, la vidéo dépasse les 120 millions de vues. La recette inédite du chocolat, associant la douceur de la crème de pistache au croustillant du kadaïf, suscite un engouement mondial. Les consommateurs veulent tous y goûter, malgré le fait que le produit ne soit disponible qu'aux Émirats.Face à cette demande soudaine, de nombreuses marques dans le monde cherchent à proposer leur propre version du chocolat Dubaï. Conséquence : la demande mondiale de pistaches explose, mettant à rude épreuve les chaînes d'approvisionnement. Giles Hacking, négociant en fruits à coque chez CG Hacking, alerte : « Le monde de la pistache est pratiquement à sec. »Mais cette crise ne s'explique pas uniquement par la tendance TikTok. Avant même cette ruée, la récolte de pistaches aux États-Unis – principal producteur et exportateur mondial – avait été décevante en quantité. Paradoxalement, la qualité des fruits récoltés était meilleure que d'habitude, ce qui a entraîné une raréfaction des pistaches de seconde qualité, moins chères et sans coquille, habituellement utilisées dans l'industrie alimentaire.En parallèle, le succès de nouveaux produits à base de pistache comme le beurre, la pâte ou l'huile de pistache n'a fait qu'alourdir la pression sur l'offre disponible. Selon Behrooz Agah, membre du conseil d'administration de l'association iranienne de la pistache, le lancement de ces produits a coïncidé avec une période de forte demande qui dépasse aujourd'hui largement les capacités de production.Résultat : le prix des amandes de pistache est passé de 7,65 dollars la livre à 10,30 dollars en un an. Cette augmentation a des répercussions directes sur le prix des produits finis. Par exemple, en France, une tablette de chocolat Dubaï de 145 g de la marque Lindt est vendue près de 10 euros.Des producteurs californiens ont commencé à remplacer leurs amandiers par des pistachiers pour tenter de répondre à cette demande croissante. Toutefois, ces arbres ne commenceront à produire qu'à partir de l'année prochaine, ce qui ne permettra pas d'apaiser les tensions sur le marché avant un bon moment.En attendant, une question se pose : y aura-t-il de la glace à la pistache cet été ? Rien n'est moins sûr. La pénurie et les prix élevés pourraient bien rendre ce plaisir estival plus rare… et plus coûteux. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Pourquoi Thomas Fabius fait-il parler de lui ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 2:11


Thomas Fabius, fils de l'ancien président du Conseil constitutionnel Laurent Fabius, fait de nouveau parler de lui en avril 2025 à la faveur d'une opération immobilière retentissante. Il est en effet au cœur de l'acquisition de l'« îlot Chirac », un ensemble prestigieux situé dans le très chic 7ᵉ arrondissement de Paris. Estimé à 165 millions d'euros, cet îlot, composé de quatre immeubles datant de 1911 avec vue sur la Tour Eiffel, représente l'une des plus grandes transactions immobilières parisiennes récentes. Cette opération a été menée avec le soutien d'investisseurs suisses et luxembourgeois, ainsi que du groupe Pierre Rénovation Tradition (PRT).Cette nouvelle orientation vers l'immobilier de prestige constitue un véritable tournant dans la trajectoire de Thomas Fabius, souvent qualifiée de sulfureuse. Longtemps connu non pas pour ses réussites professionnelles, mais pour ses démêlés avec la justice, il a souvent fait la une des médias pour ses activités controversées. En 2012, il avait notamment fait l'objet d'un mandat d'arrêt aux États-Unis, émis par l'État du Nevada, pour une série de chèques sans provision émis dans plusieurs casinos de Las Vegas. Le montant total de ces dettes s'élevait alors à 3,5 millions de dollars. L'affaire avait éclaboussé son nom sur la scène internationale, soulignant des pratiques jugées irresponsables et relevant d'un train de vie excessif.D'autres affaires en France ont également mis en cause son train de vie et ses investissements immobiliers jugés disproportionnés par rapport à ses revenus déclarés. En 2013, une enquête avait été ouverte concernant l'achat d'un appartement à Paris pour plus de 7 millions d'euros, alimentant des soupçons de blanchiment.Dans ce contexte, l'acquisition de l'îlot Chirac peut être perçue comme une tentative de réhabilitation. Travaillant sur ce projet depuis trois ans, Thomas Fabius semble vouloir redorer son image et s'imposer comme un acteur sérieux dans le secteur de l'immobilier haut de gamme. Là où les tables de jeux laissaient place à la démesure, il semble désormais miser sur la rigueur financière et les projets structurés.Toutefois, si ce repositionnement marque un nouveau chapitre, il reste sous surveillance. Le passé de Thomas Fabius continue de nourrir la méfiance dans certains cercles économiques et politiques. Reste à voir si cette reconversion marquera un réel renouveau ou une nouvelle zone d'ombre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
Le premier pape latino-américain François Ier est mort à 88 ans

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 30:00


Édition spéciale. Né Jorge Bergoglio, en Argentine, le pape François est mort ce lundi de Pâques, au Vatican. De très nombreux messages de condoléances et d'hommages ont afflué à travers le monde ce lundi, après l'annonce de la mort du pape François, décédé à 7h35 du matin, d'après le Vatican. Jorge Bergoglio, de son nom de naissance, était né en Argentine et avait grandi à Buenos Aires. Devant la cathédrale de la capitale Argentine, notre correspondant Théo Conscience a rencontré des habitants venus se recueillir spontanément, « les yeux rougis », pour rendre hommage au premier pape latino-américain de l'Histoire, mais aussi «  l'Argentin le plus important », raconte notre journaliste.Hommages également dans la presse argentine. « François, le simple pape du bout du monde qui a brisé les codes et ouvert l'Église comme cela n'avait jamais été fait », titre La Nacion qui rappelle les sept voyages du pape François sur le continent, de la première visite au Brésil à la dernière, au Panama, en 2019, en passant par Cuba en 2015. Le pape avait annoncé plusieurs fois son intention de revenir en Argentine, sans la concrétiser. D'après un expert interrogé dans le journal argentin, le pape craignait une instrumentalisation politique de sa venue. Le pape François et l'Argentine auront eu « une relation complexe et contaminée par la politique », résume La Nacion. De son côté, Pagina12 pointe les combats du pape François : « Contre les guerres, pour l'écologie et en faveur des pauvres. »Les journaux argentins n'oublient pas non plus l'histoire d'amour entre le pape et le football. Clarin, en particulier, revient sur la ferveur du pape pour le club de San Lorenzo à Buenos Aires. Le pape François vivait tout près du stade, où il était abonné étant petit. Plus tard, durant son pontificat, il avait rencontré, raconte le journal Clarin, Maradona et Messi, mais aussi le brésilien Pelé.À lire aussiLe football, la passion de cœur du pape FrançoisInterview avec Jean-Jacques Kourliandsky, directeur de l'Observatoire de l'Amérique latine et des Caraïbes à la Fondation Jean-Jaurès : « C'était le premier pape non-européen »Le pape François était une personnalité controversée, son rôle pendant la dictature argentine ayant été questionné. Pour Jean-Jacques Kourliandsky, ce pape aura non seulement été le premier latino-américain, mais aussi le premier à ne pas être originaire d'Europe.Qualifié de réformiste, le pape François a effectué « quelques pas » importants au sujet des questions de société, « mais il est resté sur une position conservatrice de l'Église », note Jean-Jacques Kourliandsky. Le pape avait d'ailleurs soutenu avec véhémence Juan Barros, un évêque décrié au Chili et soupçonné d'avoir couvert les actes pédocriminels d'un prêtre.À lire aussiLe pape François est mort à l'âge de 88 ans, annonce le VaticanUSA : un pape réformiste, critiqué aux États-Unis par les conservateursLa veille de sa mort, dimanche, le pape François avait rencontré le vice-président américain JD Vance, rappelle notre correspondante à New York Carrie Nooten. Entre le souverain pontife et l'administration Trump, la relation avait pris la forme de « joutes à répétitions », souligne notre journaliste. Aussi bien lors du premier mandat que lors du deuxième, le pape avait critiqué la politique migratoire de Donald Trump, soulignant que « l'expulsion forcée au seul titre d'un statut migratoire » constituait une privation « de dignité » pour les personnes migrantes.Dans la presse, le New York Times raconte comment le pape François a dû composer, voire « affronter » des leaders catholiques conservateurs défiants. Le quotidien illustre cela avec une photo du cardinal Raymond Burke. « Les États-Unis, en pleine bataille culturelle et politique sur l'avortement et d'autres questions sociales, étaient un bastion de cette opposition conservatrice », note le journal new-yorkais. Le pape avait nommé, dans plusieurs villes américaines, des figures promouvant une vision plus accueillante et ouverte de l'Église, tout en rétrogradant certains évêques ou cardinaux critiques du Vatican. Toutefois, cela n'a pas changé fondamentalement l'orientation de l'Église catholique américaine, toujours conservatrice et très engagée dans les débats sur l'avortement, la sexualité et le genre aux États-Unis, analyse le New York Times.À lire aussiLe pape François, un bâtisseur de ponts et de réformes

ONU Info

Un enfant a été violé toutes les 30 minutes au plus fort du conflit dans l'est de la République démocratique du Congo cette année. Il s'agit du taux le plus élevé enregistré dans cette région, où l'utilisation des violences sexuelles comme arme de guerre est tristement courante depuis des décennies.Dans l'espace de quelques instants, inattendus, ces violences bouleversent le corps et la vie des victimes.Comment expliquer ces actes insensés et inimaginables ? Quel est leur « objectif » ? Et surtout, est-il possible de s'en remettre ?Selon la cheffe de la protection de l'enfance pour l'UNICEF en RDC, avec un appui précis à court, moyen et long terme, allant des soins, à la santé mentale, la réinsertion et la justice, il est possible pour les survivants de se reconstruire et de dépasser ce terrible évènement.Toutefois, l'UNICEF n'est pas épargné par la crise du financement qui frappe de plein fouet le secteur humanitaire. Et même si, l'agence onusienne a pu rediriger des fonds pour pouvoir apporter une aide aux enfants victimes de ces violences sexuelles et leurs mères, au plus fort de la crise, ces financements n'étaient pas destinés à une réponse de telle ampleur et vont s'épuiser.« Si nous n'avons plus ces fonds, cette expérience de violence sexuelle déterminera leur vie puisque il n'y aura plus le filet de sauvetage qui leur permette de pouvoir traiter ce qui s'est passé mais aussi le dépasser », avertit Ramatou Touré.(Interview : Ramatou Touré, cheffe du programme de protection de l'enfance UNICEF RDC ; propos recueillis par Cristina Silveiro)

Revue de presse Afrique
À la Une: au Sénégal, «la machine judiciaire s'emballe»

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 4:06


« La machine judiciaire s'emballe » titre du Walf Quotidien autour de l'affaire de détournement de deniers publics provenant du fond « force Covid-19 ». Cinq anciens ministres de Macky Sall et 27 autres personnes ont été arrêtés. Le journal sénégalais a suivi hier jeudi la conférence de presse du procureur général d'appel de Dakar, Mbacké Fall. La plupart de ces 27 personnes ont consigné, c'est-à-dire payé une caution pour éviter la prison. Au total, la justice sénégalaise a perçu 200 millions de francs CFA de la part de ces accusés, selon le journal. De l'argent qui reviendra à la population si certains sont reconnus coupables. Tous sont donc interpelés pour « malversations dans l'utilisation des financements spéciaux dédiés à la riposte contre le coronavirus entre 2020 et 2021 ». Le journal cite le procureur qui prévient : « d'autres arrestations suivront ». Pour le moment, toutes les personnes interpellées n'ont pas été jugées et sont donc présumées innocentes. Une présomption d'innocence que le procureur promet de « respecter, comme les droits de la défense » relève le quotidien.Pour rappel, tout ça a démarré d'un rapport de la Cour des comptes datant de fin 2022. Elle avait relevé de nombreux cas de surfacturation dans ce fonds Covid-19. Nombreuses « fautes de gestion » de ce milliard d'euros mobilisé par les bailleurs internationaux et l'État sénégalais.La capitale du Mali paralysée par une grèveBamako paralysé entre banques fermées, stations-service prises d'assaut et citoyens inquiets. La capitale malienne fait face à une importante grève depuis ce mercredi, selon la presse locale. Protestations déclenchées par le syndicat national des Banques, Assurances, Établissements Financiers, Commerces et Stations-service, le Synabef.Le journal en ligne Sahel Tribune décrit Bamako : Rideaux fermés sur toutes les « agences de toutes les grandes banques. Aucun guichet automatique opérationnel, retraits ou dépôts impossible, frustration généralisée pour les usagers (…) Dans les marchés et les petits commerces de Bamako, (...) Le blocage des opérations bancaires empêche (...) de passer des commandes, d'acheter des marchandises ou d'être payés. Le tout à la veille de pâques ». Concernant les stations-service, rapporte Sahel Tribune, certaines suivent le mouvement de grève. Comme Total Energies ou Shell. D'autres restent ouvertes et sont prises d'assaut. Enfin, de nombreuses agences d'assurances sont fermées selon le journal Bamada.Mais alors, pourquoi cette grève ? Et bien selon l'Agence France Presse, le Synabef réclame la libération de trois de ses membres arrêtés il y a un mois dans une affaire de garantie bancaire. Il exige également de meilleures conditions de travail pour ses membres. Des revendications qui ne sont pas relayées par la presse malienne.Sahel Tribune « le mouvement social, prévu pour 72 heures, devrait initialement prendre fin ce samedi 19 avril à minuit. Toutefois, le syndicat a d'ores et déjà annoncé une reconduction de 120 heures, du 22 au 26 avril, si aucune solution n'est trouvée avec les autorités ».Des déchets transformés en énergieLes déchèteries africaines pourraient-elles se transformer en mine d'or énergétique ? Le Point Gambien appelle à la reconsidération de ce problème des décharges africaines. Le journal cite une récente étude selon laquelle « dans 44 pays d'Afrique subsaharienne, que 95 % des décharges ne sont pas réglementées ». Ce qui, à terme, crée de véritables problèmes de santé publique : « En se décomposant », explique Le Point Gambien « ces décharges libèrent des gaz à effet de serre nocifs. Pourtant, l'utilisation du méthane pour produire de l'énergie, pourrait permettre au continent d'économiser des milliards de dollars. (...) Ce gaz peut être utilisé pour produire de l'électricité, alimenter des chaudières ou être transformé pour être utilisé dans des véhicules. Les décharges contrôlées sont également conçues pour empêcher les polluants de se répandre dans l'air, le sol ou les eaux souterraines ».

Cultures monde
Les catholiques dans le doute 4/4 : En République démocratique du Congo, l'Église priée de se taire

Cultures monde

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 57:58


durée : 00:57:58 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Dans le conflit qui touche l'est de la République démocratique du Congo, l'Église catholique tente de se positionner en médiateur. Toutefois, cette initiative n'est pas au goût du président Félix Tshisekedi, qui entretient une relation tendue avec l'institution catholique. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Trésor Kibangula Analyste politique et cofondateur de l'institut congolais de recherche Ebuteli, ancien journaliste de Jeune Afrique; Onesphore Sematumba Analyste senior pour la République démocratique du Congo et le Burundi auprès de l'International Crisis Group; Marie Miran-Guyon Maîtresse de conférence à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), membre de l'institut des mondes africains (Imaf), historienne et anthropologue, spécialiste du fait religieux en Côte d'Ivoire et dans les pays du golfe de Guinée.

Choses à Savoir HISTOIRE
Pourquoi le plan Morgenthau était une punition pour l'Allemagne nazie ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 2:12


Le plan Morgenthau est une proposition élaborée en 1944, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, qui visait à affaiblir durablement l'Allemagne pour l'empêcher de redevenir une menace militaire. Son nom vient de Henry Morgenthau Jr., secrétaire au Trésor des États-Unis sous le président Franklin D. Roosevelt.Un projet radical de désindustrialisationCe plan avait un objectif clair : transformer l'Allemagne en un pays essentiellement agricole, en détruisant son potentiel industriel. L'idée était de neutraliser à jamais sa capacité à faire la guerre, en supprimant ses usines, en fermant ses mines, et en démantelant son armement. Morgenthau, profondément marqué par les ravages de deux guerres mondiales, pensait qu'il fallait frapper fort pour éviter une troisième.Le plan prévoyait notamment :La démilitarisation complète de l'Allemagne.La désindustrialisation de la Ruhr, cœur industriel du pays.La division du territoire allemand en zones d'occupation durables.Une réduction volontaire du niveau de vie des Allemands pour décourager toute velléité de revanche.Une proposition controverséeSi Roosevelt approuve d'abord le plan, notamment lors de la conférence de Québec en septembre 1944, il est rapidement confronté à des critiques virulentes. Les opposants — parmi lesquels Winston Churchill — redoutent que cette politique punitive ne radicalise davantage la population allemande et n'alimente le communisme, à un moment où l'Union soviétique gagne de l'influence en Europe.De plus, l'opinion publique américaine, bien que hostile à l'Allemagne nazie, commence à s'inquiéter des conséquences humanitaires d'une telle politique. On craint la famine, la misère, et l'effondrement de la société allemande.Abandonné, mais pas sans influenceFace aux critiques, le plan Morgenthau est finalement abandonné officiellement fin 1944. Toutefois, certaines de ses idées ont brièvement influencé les politiques alliées dans l'immédiat après-guerre.Mais rapidement, dans le contexte naissant de la Guerre froide, les États-Unis changent de stratégie : l'Allemagne de l'Ouest devient un allié économique et stratégique, et au lieu de l'affaiblir, on cherche à la reconstruire, notamment grâce au plan Marshall à partir de 1947.ConclusionLe plan Morgenthau incarne une vision punitive de l'après-guerre, marquée par la volonté d'éliminer toute menace allemande. Bien qu'il n'ait jamais été pleinement appliqué, il reflète les débats intenses sur la manière de garantir une paix durable après les horreurs du nazisme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir SCIENCES
Comment générer de l'électricité grâce à la rotation terrestre ?

Choses à Savoir SCIENCES

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 2:21


Le 19 mars 2025, une équipe de chercheurs américains a publié dans la revue Physical Review Research les résultats d'une expérience innovante démontrant la possibilité de générer de l'électricité en exploitant la rotation de la Terre à travers son propre champ magnétique. Cette avancée pourrait ouvrir la voie à une source d'énergie propre et inépuisable.​Contexte théoriqueL'idée d'utiliser la rotation terrestre pour produire de l'électricité remonte au XIXᵉ siècle, notamment avec les travaux de Michael Faraday sur l'induction électromagnétique. Cependant, en raison de la nature uniforme du champ magnétique terrestre, les forces électriques induites par le mouvement d'un conducteur ont tendance à s'annuler, rendant la génération d'un courant continu difficile. En 2016, Christopher Chyba et son équipe ont renforcé cette conclusion en publiant une démonstration mathématique prouvant l'impossibilité du procédé. Toutefois, en réexaminant leurs hypothèses, les chercheurs ont identifié une exception : l'utilisation d'un matériau magnétique spécifique, façonné sous une forme cylindrique creuse, pourrait perturber localement la configuration du champ magnétique. ​Dispositif expérimentalPour tester cette hypothèse, les chercheurs ont conçu un cylindre creux en ferrite de manganèse-zinc, un matériau magnétique aux propriétés particulières. Ce cylindre a été orienté de manière à ce que son axe soit perpendiculaire à la fois à la vitesse de rotation de la Terre et au champ magnétique terrestre. Cette configuration permet d'optimiser l'interaction entre le dispositif et le champ magnétique terrestre. ​Résultats obtenusLes mesures effectuées ont révélé la génération d'une tension continue de quelques microvolts, conforme aux prédictions théoriques. Pour valider ces résultats, plusieurs contrôles ont été effectués :​Orientation du cylindre : la tension mesurée atteint son maximum lorsque l'axe du cylindre est perpendiculaire à la vitesse de rotation terrestre et au champ magnétique, et s'annule lorsque le cylindre est parallèle à la vitesse de rotation.​Structure du cylindre : un cylindre plein, contrairement au cylindre creux, ne génère aucune tension, confirmant l'importance de la géométrie du dispositif.​Matériau utilisé : l'utilisation d'un matériau avec un nombre de Reynolds magnétique élevé ne produit pas de tension, soulignant le rôle crucial des propriétés magnétiques du matériau.​Implications et perspectivesBien que la tension générée soit actuellement faible, cette expérience constitue une preuve de concept significative. Elle suggère que, sous certaines conditions, il est possible d'exploiter la rotation terrestre et son champ magnétique pour produire de l'électricité. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour explorer des moyens d'amplifier cette tension et d'évaluer la faisabilité d'une application à plus grande échelle.​Cette découverte relance un débat scientifique vieux de près de deux siècles et ouvre de nouvelles perspectives pour le développement de sources d'énergie alternatives, propres et potentiellement illimitées. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Pourquoi les salariés sont-ils absents ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Apr 14, 2025 2:04


En France, la durée moyenne des arrêts de travail connaît une hausse notable, atteignant en 2024 un niveau record depuis la crise sanitaire liée à la Covid-19. Selon une étude publiée par le groupe Diot-Siaci, cette durée moyenne s'élève à 21,5 jours pour les salariés en contrat à durée indéterminée (CDI), soit trois jours de plus qu'en 2022. Cette tendance s'inscrit dans une dynamique globale d'augmentation de l'absentéisme dans les entreprises, qui se manifeste aussi bien par des arrêts courts et fréquents que par des arrêts de longue durée.Les arrêts longs, c'est-à-dire supérieurs à 90 jours, représentent désormais plus de la moitié des absences. Cette situation est en partie liée à la montée des risques psychosociaux, comme le burn-out ou la dépression, souvent causés par le manque de reconnaissance, un sentiment d'injustice ou encore un déséquilibre entre vie professionnelle et personnelle. Ces facteurs touchent particulièrement les jeunes salariés, notamment ceux de moins de 35 ans, qui sont trois fois plus concernés par l'absentéisme perlé (arrêts courts mais répétés) que leurs collègues plus âgés.Les causes des arrêts de travail sont multiples. La maladie ordinaire (grippe, bronchite, gastro-entérite, etc.) reste la principale, invoquée par 54% des salariés arrêtés. Cependant, d'autres facteurs prennent de plus en plus d'importance. La fatigue est mentionnée par 37% des salariés, un chiffre qui grimpe à 48% chez les moins de 25 ans. Les troubles musculo-squelettiques et les troubles liés à la santé mentale jouent également un rôle grandissant dans les arrêts maladie.On observe également des disparités selon le genre : en 2024, les femmes présentent un taux d'absentéisme plus élevé que les hommes. Ce phénomène s'explique notamment par la nature des postes occupés, qui peuvent avoir un impact plus fort sur leur santé physique et mentale.Enfin, le télétravail apparaît comme un levier efficace pour limiter les arrêts. En effet, 67% des salariés en télétravail déclarent que cette possibilité leur a permis d'éviter un arrêt maladie. Toutefois, cette solution n'est pas accessible à tous, en raison de fortes inégalités socioprofessionnelles.En somme, les arrêts de travail en France s'allongent en durée, sous l'effet conjugué de problèmes de santé classiques, de troubles psychosociaux croissants, et d'une organisation du travail parfois mal adaptée aux attentes des salariés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le Nouvel Esprit Public
L'état du commerce international / La Turquie à l'heure des régimes autoritaires

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Apr 13, 2025 60:13


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 11 avril 2025.Avec cette semaine :François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.L'ÉTAT DU COMMERCE INTERNATIONALDonald Trump a lancé le 2 avril une charge commerciale massive sous la forme d'une augmentation des droits de douane si lourde qu'elle sonne comme une déclaration de guerre commerciale contre des concurrents, mais aussi contre des alliés traditionnels de Washington. Le président américain a annoncé 46% de hausse pour le Vietnam, 34% pour la Chine, 24% pour le Japon, 20% pour l'Union européenne, mais aussi 50% pour le Lesotho, 47% pour Madagascar, 37% pour le Botswana et rien pour la Russie, la Corée du Nord, la Biélorussie … Tandis que l'Union européenne se préparait à négocier, Pékin a riposté vite et fort, les tarifs douaniers sur les importations américaines passantde 34% à 84%. Bloomberg décrivait alors l'escalade en cours entre la Chine et les Etats-Unis - qui représentent 40% de l'économie mondiale à eux deux - comme une « guerre nucléaire commerciale"».Coup de théâtre mercredi soir : Donald Trump a annoncé la suspension des droits de douane pour 90 jours, laissant cependant un taux minimum uniforme de 10%. Une pause qui ne s'applique pas à la Chine taxée à 125%, ennemie principale des Etats-Unis qui a osé répliquer à Washington. Donald Trump justifie la pause « par la volonté de plus de 75 pays de négocier. »Concrètement, durant cette période, qui a pris effet « immédiatement » après son annonce, l'ensemble des pays du globe sont désormais soumis à des droits de douane ajustés à 10%.Selon l'Insee, le commerce mondial devrait reculer de 4 points. En Europe, l'Allemagne ou l'Italie, dont 10% des exportations vont vers les États-Unis (respectivement 3,3 et 4,2% de leur PIB), devraient être plus touchées que la France et l'Espagne (moins de 7,5% de leurs exportations et moins de 2% du PIB). Mais, rappelle l'ancien commissaire européen au Commerce et ex-directeur général de l'Organisation mondiale du commerce - OMC, Pascal Lamy « les Etats-Unis représentent 13% des importations mondiales, donc 87% du commerce international n'a aucune raison de se laisser contaminer par cette folie »Visée depuis mi-mars par des droits de douane américains de 25% sur l'acier et l'aluminium, l'Union européenne, après que le président américain a fait machine arrière, a suspendu pour 90 jours les mesures de rétorsion approuvées par les États membre et qui prévoient une hausse de 25% sur l'acier et l'aluminium, les amandes, le jus d'orange, la volaille, le soja, le tabac et les yachts… Le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau asalué un « début de retour à la raison économique », alors que la Bourse de New York s'est envolée à l'annonce de cette pause. Toutefois, l'incertitude et la confusion se répandent dans les cercles industriels et chez les distributeurs américains comme européens, tandis que les marchés ne savent plus à quel saint se vouer.LA TURQUIE À L'HEURE DES RÉGIMES AUTORITAIRESAu pouvoir depuis 22 ans, le président turc, Recep Tayyip Erdoğan, a fait incarcérer le 23 mars, une des rares personnes qui étaient en mesure de le battre dans les urnes : le social-démocrate et atatürkiste revendiqué Ekrem Imamoglu, maire d'Istanbul depuis 2019, qui devait être, le même jour, désigné comme candidat à la prochaine présidentielle du Parti républicain du peuple. En l'attaquant avec l'arme la plus redoutable dont il dispose − la justice −, sous couvert de multiples accusations, dont celle de « corruption », et en réprimant les imposantes manifestations de protestation organisées dans tout le pays, l'homme fort de la Turquie achève ce qu'il a commencé il y a une bonne dizaine d'années : le détricotage systématique de l'État de droit et des contre-pouvoirs. Cette régression de la démocratie a été marquée dès 2013 par la répression des manifestations anti-Erdoğan du parc de Gezi à Taksim, suivie d'une dérive autoritaire. Puis, deux ans plus tard, par la fin brutale et sanglante des négociations de paix avec les Kurdes et l'incarcération d'élus et de figures politiques comme le populaire Selahattin Demirtaş. S'y sont ajoutées aussi les répercussions du coup d'Etat raté de 2016 et les purges gigantesques au sein des institutions publiques des membres de la confrérie du prédicateur Fethullah Gülen ; avec qui le président s'était pourtant allié pendant des décennies. Il y a eu ensuite l'adoption de lois liberticides, la destitution de maires et les arrestations de plus en plus nombreuses d'intellectuels, d'artistes, de journalistes de gauche ou proches de l'opposition libérale. De tout temps, le chef de l'État est apparu prêt à faire un pas de plus pour garder le pouvoir. Jamais, toutefois, il n'était allé aussi loin qu'aujourd'hui.Dans la foulée de l'arrestation du maire d'Istanbul, la livre turque a plongé à son niveau le plus bas face au billet vert et l'indice de la Bourse d'Istanbul a chuté de près de 7%, déclenchant une suspension temporaire. Le Quai d'Orsay a fait part de sa « profonde préoccupation » tandis que Berlin a dénoncé « un grave revers pour la démocratie ». L'autoritarisme croissant d'Erdoğan embarrasse particulièrement les Européens au moment où la Turquie, de par sa puissance militaire, se pose en alliée incontournable pour renforcer le pilier européen de l'OTAN, face au rapprochement entre Donald Trump et Vladimir Poutine. Située à la croisée de l'Europe, de l'Asie et du Moyen-Orient, et point de passage stratégique vers la mer Noire (via le détroit du Bosphore), elle se sait indispensable sur de nombreux dossiers : la guerre en Ukraine, où Ankara a su dès le début ménager à la fois Kyiv, en lui livrant des drones, et Moscou, en contournant les sanctions ; la Syrie de l'après-Bachar, où elle entend user de son influence auprès des nouvelles autorités. Sans oublier son industrie d'armement en plein boom, à laquelle s'intéressent déjà certaines capitales européennes pour contrer l'expansionnisme de Poutine. De quoi faire dire au secrétaire général de l'OTAN qu'il serait temps que Bruxelles et Ankara coopèrent plus étroitement sur la question sécuritaire.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Choses à Savoir
Est-il possible de devenir citoyen du Vatican ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Apr 13, 2025 2:02


Peut-on devenir citoyen du Vatican comme on devient citoyen d'un autre pays ? La réponse est oui… mais c'est extrêmement rare. Car la citoyenneté vaticane est bien particulière : elle n'est ni automatique, ni accessible sur demande classique, comme par mariage ou naturalisation. Elle est fonctionnelle, c'est-à-dire qu'elle dépend uniquement du rôle que vous occupez au sein du Vatican.Un État minuscule, une citoyenneté exceptionnelleLe Vatican est le plus petit État au monde, à la fois en superficie (environ 44 hectares) et en population (environ 800 habitants). Mais parmi ces habitants, seuls 500 à 600 sont réellement citoyens vaticans. Et cette citoyenneté n'est pas un droit de naissance : elle est accordée uniquement en lien avec un service ou une fonction dans l'État.Qui peut devenir citoyen du Vatican ?La citoyenneté vaticane est régie par la Loi fondamentale du Vatican (notamment la version de 2001). Elle peut être attribuée à :Les cardinaux résidant au Vatican ou à Rome : ils obtiennent la citoyenneté de plein droit.Les membres du clergé affectés à la Curie romaine (l'administration du Vatican) ou à des représentations diplomatiques du Saint-Siège.Les membres de la Garde suisse, célèbres pour leur uniforme coloré : ces gardes, tous suisses de nationalité, deviennent citoyens du Vatican pendant la durée de leur service.Certains laïcs, hommes ou femmes, travaillant au Vatican et occupant des postes essentiels, peuvent aussi recevoir la citoyenneté, mais toujours de manière temporaire et fonctionnelle.Une citoyenneté temporaireDès que la fonction ou le poste occupé prend fin, la citoyenneté est automatiquement retirée. Toutefois, pour éviter que certains anciens citoyens se retrouvent apatrides, un accord avec l'Italie stipule qu'ils redeviennent citoyens italiens dès la perte de leur statut vatican.Et les enfants dans tout ça ?Les enfants de citoyens vaticans peuvent eux aussi obtenir cette citoyenneté, mais elle n'est pas permanente. Elle est généralement maintenue tant qu'ils vivent avec leurs parents au Vatican. En grandissant ou en quittant le territoire, ils perdent ce statut.En résuméDevenir citoyen du Vatican n'est pas un rêve accessible à tous. Il faut occuper une fonction spécifique au sein de l'État pontifical. Pas de naturalisation, pas de demande spontanée, pas de visa longue durée. La citoyenneté y est une distinction fonctionnelle et temporaire, reflet d'un État unique au monde, à la croisée du spirituel et du politique. Un véritable cas à part dans le droit international. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Revue de presse Afrique
À la Une: en RDC le retour annoncé de Joseph Kabila très commenté

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 3:58


Le retour annoncé de l'ancien président de la République démocratique du Congo est largement commenté par la presse congolaise. Joseph Kabila qui compte rentrer dans le pays par sa partie « orientale ». Il ne précise pas s'il arrivera par le Katanga ou par les zones sous contrôle du M23. C'est ce flou qui fait l'objet de nombreux commentaires.Pour Forum des As : « Que Joseph Kabila rentre au pays, dans un contexte où son successeur bat le rappel des troupes pour davantage sceller la cohésion interne et faire face à l'ennemi, personne ne s'en offusque. Seulement voilà, écrit le journal en ligne, Joseph Kabila ne précise pas clairement sa porte d'entrée. (...) la partie orientale de la RDC est vaste. Et même très vaste ». Toutefois, reconnaît le Forum des As : « dans la situation actuelle du pays, Joseph Kabila est une variable pour le retour d'une paix durable ».Accusations de complicité avec le M23Tout autre son de cloche pour Info 27, qui reprend à son compte les accusations du président Félix Tshisekedi. Joseph Kabila serait en fait un complice du M23 et préparerait une insurrection. Info 27 estime que « Le retour annoncé de l'ancien président Joseph Kabila (...) précisément par la partie orientale du pays, ne doit rien au hasard », écrit le journal. « Cette région, aujourd'hui sous occupation rwandaise (...), constitue l'épicentre des tensions et des ambitions régionales. (...) Les masques tombent, accuse Info 27, et les alliances se révèlent au grand jour ». Pour le journal en ligne, Joseph Kabila est « le véritable propriétaire de l'AFC/M23, qui s'apprête à reprendre symboliquement possession de son fief à Goma ». Joseph Kabila avait formellement démenti en mars être « complice du M23 » lors d'une conférence de presse organisée en Afrique du Sud.Cyberespace maghrébinLe Maroc a été victime de l'une des pires fuites de données de son histoire. Des milliers de documents de la Sécurité sociale et du ministère de l'Emploi ont été publiés sur internet. Les hackeurs se revendiquent Algériens, mais prudence : rien ne le prouve pour le moment. La presse marocaine, elle, semble persuadée que c'est un coup d'Alger.Défilé d'experts en cybersécurité dans tous les journaux du pays ce matin pour tenter d'expliquer comment cela a pu arriver. Les responsables marocains restent pour le moment muets sur l'affaire. Le journal Yabiladi déplore : « La rivalité entre Maroc et Algérie dépasse les querelles sur les réseaux sociaux autour du patrimoine culturel, culinaire et vestimentaire, pour s'étendre au domaine des cyberattaques. Les tensions entre les deux nations se sont propagées dans le cyberespace ».Le journal en ligne  l'Opinion, lui, appelle à des investissements conséquents dans la cybersécurité dans le pays. Des efforts jugés insuffisants selon lui.« Faux experts » au Sahel« Le Sahel et les faux experts : dessous d'une campagne de propagande russe », c'est le titre d'une enquête de Jeune Afrique. Le mensuel panafricain met en lumière un réseau de médias utilisés au Sahel pour diffuser un discours favorable à la Russie et hostile à la France, encore largement répandu aujourd'hui. Des médias qui publient des articles s'appuyant sur des experts ou des journalistes spécialisés qui sont en réalité fictifs. Ces gens n'existent tout simplement pas. Jeune Afrique révèle : « ce sont des créations d'un réseau d'influence. Le plus prolifique d'entre eux, Grégoire Cyrille Dongobada, est présenté comme un observateur militaire centrafricain, chercheur en études politiques ». « Seulement », écrit Jeune Afrique, « ses traces sur internet ne remontent qu'à 2021, alors qu'il est cité dans des médias pro-russes ». Des profils comme celui-là, il en existe d'autres. L'enquête est à lire sur le site internet de Jeune Afrique.

Choses à Savoir
Pourquoi dit-on que les nazis ont inventé la poupée gonflable ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Apr 9, 2025 2:08


On raconte parfois, de manière aussi intrigante qu'inattendue, que les nazis auraient inventé la poupée gonflable. Cette affirmation repose sur une histoire qui, bien que peu connue, alimente les fantasmes et les anecdotes historiques insolites. À l'origine de cette rumeur se trouverait un projet secret lancé pendant la Seconde Guerre mondiale, baptisé « Borghild Project ».L'idée, attribuée au régime nazi, aurait germé au sein de la SS dans les années 1940. Les soldats allemands, envoyés en nombre sur les fronts de guerre, étaient souvent confrontés à l'ennui, à la solitude et aux tentations locales, notamment les prostituées. Les responsables nazis craignaient que leurs troupes contractent des maladies sexuellement transmissibles, en particulier la syphilis, à un moment où les traitements étaient encore rudimentaires. De plus, ils voulaient à tout prix préserver la « pureté raciale » selon les dogmes de l'idéologie aryenne. La solution envisagée fut aussi surprenante qu'inhabituelle : concevoir des poupées sexuelles transportables, utilisables par les soldats pour éviter tout contact avec les populations locales.C'est ainsi qu'aurait été lancé le Borghild Project, supposément soutenu par Heinrich Himmler, l'un des hauts dignitaires du régime nazi. Les poupées devaient être de petite taille pour tenir dans un sac à dos, légères, discrètes et conçues pour ressembler à l'idéal féminin aryen : cheveux blonds, yeux bleus, traits européens. Une dizaine de prototypes auraient été fabriqués, à base de caoutchouc, mais le projet n'aurait jamais été déployé à grande échelle.Pourquoi cet échec ? D'après la rumeur, les soldats auraient refusé d'utiliser ces poupées, jugeant humiliant de transporter un tel objet, surtout s'ils risquaient d'être faits prisonniers. L'idée d'expliquer à un ennemi, lors d'une fouille, la présence d'une poupée gonflable dans leur paquetage leur semblait pour le moins embarrassante.Aujourd'hui, les historiens ne disposent d'aucune preuve irréfutable de l'existence de ce projet. Les documents relatifs à Borghild sont rares, et certains pensent qu'il s'agit davantage d'une légende urbaine que d'un fait historique avéré. Toutefois, cette anecdote reste fascinante, car elle montre jusqu'où une idéologie peut pousser une armée à chercher des « solutions » technologiques pour contrôler les comportements humains — même les plus intimes.Ainsi, même si l'on ne peut affirmer avec certitude que les nazis ont « inventé » la poupée gonflable, cette histoire illustre parfaitement la manière dont la guerre, la propagande et l'idéologie peuvent engendrer les idées les plus inattendues. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir HISTOIRE
Depuis quand les européens ont-ils la peau claire ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Apr 3, 2025 2:11


L'image classique d'un Européen à la peau claire, aux yeux bleus et aux cheveux blonds ne correspond en réalité qu'à une évolution récente dans l'histoire humaine. Une nouvelle étude menée par Silvia Ghirotto et son équipe de généticiens de l'université de Ferrare, en Italie, bouleverse nos certitudes. En analysant 348 génomes anciens d'individus ayant vécu en Eurasie au cours des 45 000 dernières années, les chercheurs montrent que les traits clairs ne se sont généralisés qu'il y a environ 3 000 ans.Jusqu'à l'âge du fer, donc jusque vers 1000 av. J.-C., la majorité des Européens avaient encore la peau, les cheveux et les yeux foncés. Les premiers Homo sapiens arrivés en Europe, il y a environ 50 000 à 60 000 ans, étaient encore très proches génétiquement de leurs ancêtres africains, dont ils avaient hérité des traits pigmentaires foncés, dus à des centaines de gènes interconnectés.L'étude, publiée sur la plateforme scientifique BioRxiv.org, repose sur l'usage du système HIrisPlex-S, un outil utilisé en médecine légale pour prédire la couleur des yeux, de la peau et des cheveux à partir d'échantillons d'ADN même partiels. Grâce à une méthode appelée « inférence phénotypique probabiliste », les chercheurs ont pu reconstruire l'évolution des caractéristiques pigmentaires de nos ancêtres.Les premiers indices de peau claire apparaissent au Mésolithique, il y a environ 12 000 ans, avec un individu découvert en Suède, identifié comme le premier à posséder à la fois les yeux, la peau et les cheveux clairs. Toutefois, ce type physique restait alors très rare.C'est avec la diffusion des populations agricoles néolithiques, venues du Proche-Orient, que la fréquence des traits clairs commence à augmenter. Les mélanges génétiques, la migration et les sélections locales ont ensuite favorisé leur diffusion, notamment en Europe de l'Ouest.Mais pourquoi cette évolution ? Selon Ghirotto, la peau claire offrait un avantage évolutif : elle permettait une meilleure synthèse de la vitamine D dans les régions au faible ensoleillement, comme le nord de l'Europe. En revanche, la couleur claire des yeux, elle, n'aurait pas présenté de bénéfice biologique évident, et serait plutôt liée à la sélection sexuelle… ou au hasard.Ainsi, les Européens n'ont pas toujours eu la peau claire. Ce trait, emblématique aujourd'hui, est en fait le fruit d'une lente évolution, influencée par le climat, la migration et la génétique, bien plus tardive qu'on ne le pensait. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Journal d'Haïti et des Amériques
Les Haïtiens se mobilisent contre la violence des gangs

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Apr 3, 2025 30:00


Ils n'en peuvent plus des violences des gangs. Des milliers d'habitants de Port-au-Prince se sont rassemblés mercredi (3 avril 2025) pour interpeller les autorités. Reportage de notre correspondant Peterson Luxama. La manifestation contre les violences des gangs a été évoquée également avec le rédacteur en chef du Nouvelliste, Frantz Duval. Il tire la sonnette d'alarme et souligne que tout le monde est touché par l'insécurité, une situation qui vire souvent en tragédie individuelle. Les habitants font face à une politique de « terre brûlée » menée par les gangs.Les attaques récentes dans la ville de Mirebalais montrent aussi que les violences ne se limitent pas à la capitale. Nous avons pu joindre l'un des responsables de l'ONG Zanmi Lasante, qui gère l'hôpital de Mirebalais. Selon Ralph Blondel Charles, directeur de l'alerte et de la réponse aux crises, l'hôpital a été épargné par les gangs, mais les patients et les soignants ont quitté la ville en panique. Tarifs douaniers : le Canada, le Mexique et le Brésil face aux décisions de Donald TrumpLes tarifs douaniers et leurs conséquences sont largement commentés dans la presse du continent, à commencer par le Globe and Mail au Canada. Le journal ironise sur la position de Donald Trump :« Pendant une heure, écrit le Globe and Mail, alors que Donald Trump vantait les mérites des droits de douane imposés au reste du monde, les responsables canadiens et les chefs d'entreprise tentaient de comprendre : le Canada allait-il être frappé de lourdes taxes, de taxes moindres, ou bénéficier d'un répit ? Ce méchant, qui menace de nous frapper à la tête depuis si longtemps en brandissant sa batte et en détaillant avec enthousiasme l'ampleur des coups qu'il nous porterait, nous a finalement épargnés des tarifs «réciproques» infligés à d'autres. »Le journal reconnaît cependant que le Canada ne sortira pas indemne de cette guerre commerciale. Soulagement aussi au MexiqueLe quotidien Milenio met en garde contre un excès de panique face aux mesures protectionnistes de Donald Trump. Selon lui, l'impact économique immédiat sera limité, car la production ne s'ajuste pas du jour au lendemain. Il estime même que, puisque les taxes affectent davantage d'autres régions du monde, le Mexique pourrait en tirer un avantage relatif.D'après Milenio, la riposte mondiale aux décisions de Trump pourrait bénéficier au Mexique. La hausse des prix pour les consommateurs américains et les tensions sur les marchés financiers pourraient inciter la Maison Blanche à modérer sa position. Le journal suggère donc au gouvernement mexicain d'adopter une attitude non conflictuelle afin de pouvoir profiter d'un éventuel assouplissement des restrictions. Le Brésil échappe au pire… et prépare la riposteAu Brésil, malgré l'impact attendu sur certains secteurs industriels et les exportations, les experts interrogés par la Folha de S.Paulo estiment que la taxe de 10% sur les produits brésiliens importés aux États-Unis représente un moindre mal. Cette mesure montre que le Brésil n'est pas perçu comme une menace significative pour l'économie américaine.Selon le journal, cette situation pourrait même favoriser certains secteurs brésiliens, notamment les industries manufacturières de base comme le textile, qui pourraient se faire une place sur le marché américain.Toutefois, d'autres industries, comme l'aéronautique et la sidérurgie, seront touchées. C'est pourquoi, hier, le Parlement brésilien a adopté à l'unanimité une loi permettant au gouvernement de répliquer aux barrières commerciales frappant ses exportations. Colombie : comment mieux protéger les orphelins de féminicides ?Un projet de loi a été adopté hier (2 avril 2025) par le Parlement colombien pour prendre en charge les orphelins de féminicides. Une avancée qualifiée d'« historique » par le site d'information Infobae.Ce texte reconnaît que le féminicide est un phénomène systémique qui plonge de nombreux enfants dans un état d'abandon affectif, social et économique. Pour la première fois, un protocole de prise en charge et de protection est instauré à travers des politiques publiques, explique El Espectador.Une députée conservatrice à l'origine du projet se félicite du vote :« Avec cette loi, nous cherchons à garantir un avenir digne à ceux qui ont été rendus vulnérables par le féminicide de leur mère. C'est une dette envers les femmes que l'État n'a pas su protéger, et envers leurs enfants, qui ne peuvent être condamnés à l'abandon et à l'indifférence », a-t-elle déclaré dans le journal Semana.Le quotidien El País souligne qu'il n'existe pas de chiffres précis sur ces orphelins, mais qu'au moins 23 000 enfants ont perdu leur mère à cause d'un féminicide au cours de la dernière décennie. Journal de la 1èreLe président américain Donald Trump n'impose pas les mêmes droits de douane à l'Outre-mer qu'au reste de l'Union européenne.

Choses à Savoir
Pourquoi les musées ont-ils le dernier mot lors des enchères ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Mar 31, 2025 2:12


En France, les musées nationaux disposent d'un droit de préemption lorsqu'une œuvre d'art ou un objet historique est mis en vente aux enchères. Ce mécanisme leur permet d'acquérir des pièces importantes pour les collections publiques, en priorité sur tout autre acheteur. Ce droit est encadré par le Code du patrimoine et repose sur une procédure bien précise.Le principe du droit de préemptionLe droit de préemption est une prérogative qui permet à l'État, par l'intermédiaire d'un musée national (comme le Louvre, Orsay ou le Centre Pompidou), d'acheter une œuvre mise aux enchères en se substituant à l'enchérisseur final. Cela signifie que si un collectionneur remporte une enchère pour un tableau, une sculpture ou un manuscrit, l'État peut décider d'acquérir l'objet au même prix adjugé. Ce mécanisme vise à protéger le patrimoine culturel et à éviter que des œuvres d'importance nationale ne disparaissent dans des collections privées ou à l'étranger.Le déroulement de la préemption1. Identification de l'œuvreAvant une vente aux enchères, les experts des musées analysent le catalogue pour repérer des œuvres présentant un intérêt patrimonial majeur. Les institutions publiques décident alors si elles souhaitent exercer leur droit de préemption. 2. Annonce lors de l'adjudicationLorsque le commissaire-priseur adjugé ! une œuvre à un enchérisseur, un représentant de l'État (souvent un conservateur mandaté) peut immédiatement déclarer : "L'État fait valoir son droit de préemption pour le compte de [nom du musée]". Cette annonce suspend la vente et bloque l'acquisition par l'enchérisseur privé. 3. Validation administrativeL'État dispose d'un délai de 15 jours après la vente pour confirmer ou annuler la préemption. Une fois confirmée, l'œuvre rejoint les collections publiques et devient inaliénable, c'est-à-dire qu'elle ne pourra plus être revendue. Un outil stratégique pour la préservation du patrimoineLe droit de préemption permet d'enrichir les musées sans passer par des négociations complexes. Il a notamment permis l'acquisition de chefs-d'œuvre, comme en 2016, où le Louvre a préempté un dessin inédit de François Boucher.Toutefois, ce droit reste limité par les budgets des musées, qui ne peuvent pas toujours rivaliser avec les collectionneurs privés. C'est pourquoi il est parfois complété par des mécénats et des dons, assurant ainsi la sauvegarde du patrimoine national. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir ÉCONOMIE
RSA: quelles sont les sanctions pour ceux qui ne respectent pas les nouvelles règles ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Mar 28, 2025 2:27


Depuis le 1er janvier 2025, la réforme du Revenu de solidarité active (RSA) est généralisée à toute la France. Cette réforme, issue de la loi pour le plein emploi votée en décembre 2023, impose à tous les bénéficiaires du RSA – soit environ 1,8 million de personnes – de réaliser un minimum de 15 heures d'activité hebdomadaire. Ces heures peuvent consister en des formations, des stages, des entretiens professionnels ou des ateliers d'aide à la recherche d'emploi. L'objectif affiché : favoriser le retour à l'emploi. Mais cette mesure fait débat, notamment à cause du régime de sanctions prévu pour les allocataires qui ne respecteraient pas ces nouvelles obligations.Pour l'instant, les sanctions ne sont pas encore appliquées, car le décret d'application officiel n'a pas été publié. Cependant, un projet de barème transmis récemment aux conseils départementaux en précise les grandes lignes. En cas de non-respect des obligations, les bénéficiaires pourraient voir leur allocation suspendue de 30 % à 100 %, pour une durée allant de un à deux mois. Le mécanisme dit de « suspension-mobilisation » prévoit toutefois que si la personne reprend ses engagements durant cette période, elle pourra récupérer rétroactivement les sommes perdues.Si les manquements se répètent, la sanction pourra aller plus loin : suspension de l'allocation pendant jusqu'à quatre mois. Et dans les cas les plus graves (refus répétés, abandon total du parcours d'insertion), l'allocataire pourra même être radié de France Travail, perdant ainsi son RSA.Toutefois, le gouvernement affirme vouloir éviter une logique punitive systématique. Le cabinet de la ministre Astrid Panosyan-Bouvet insiste sur l'approche « individualisée et bienveillante » du dispositif. Des garde-fous sont prévus : pour les foyers comprenant au moins deux personnes, la sanction ne pourra pas excéder 50 % de l'allocation. De plus, un simple oubli de rendez-vous ne sera pas automatiquement sanctionné : il faudra un faisceau d'indices concordants prouvant un désengagement.Enfin, les conseils départementaux, qui auront la charge d'appliquer les sanctions, sont encore en phase de concertation avec l'État. Le décret final est attendu pour le printemps, avec une entrée en vigueur des sanctions espérée d'ici l'été 2025. Cette réforme, à la fois ambitieuse et controversée, soulève déjà de vifs débats sociaux et politiques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Choses à Savoir
Pourquoi dit-on l' “été indien” ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 1:39


L'expression été indien évoque ces périodes de douceur automnale qui surviennent après les premiers froids. Mais pourquoi parle-t-on d'un été indien et non d'un été tardif ou d'un été d'octobre ? L'origine de cette expression est aussi intéressante que les phénomènes climatiques qu'elle désigne.L'été indien est un phénomène météorologique qui se caractérise par une remontée des températures après une période de froid en automne. Il dure généralement quelques jours et s'accompagne d'un ciel dégagé. On l'observe souvent en Amérique du Nord, notamment au Canada et aux États-Unis, mais aussi en Europe. Toutefois, l'usage du terme été indien est plus courant dans les pays francophones.L'origine de cette expression remonte au XVIIIe siècle en Amérique du Nord. Les colons européens auraient observé que ces périodes de douceur intervenaient alors que les peuples autochtones continuaient leurs activités de chasse et de cueillette avant l'arrivée définitive de l'hiver. On pense aussi que ce terme pourrait faire référence aux incendies de forêts allumés par les Amérindiens pour faciliter la chasse, phénomène qui coïncidait souvent avec ces périodes de chaleur inhabituelle.L'expression Indian Summer apparaît en anglais dès la fin du XVIIIe siècle. Elle est mentionnée pour la première fois en 1778 par un écrivain américain, John de Crevecoeur, dans une lettre où il décrit ces périodes automnales agréables. En France, l'expression été indien est adoptée plus tard, probablement sous l'influence des échanges entre le Canada francophone et la métropole.Dans le langage courant, été indien a pris une dimension plus large, évoquant une période de répit, une seconde chance ou une renaissance inattendue. On parle ainsi de l'été indien d'une carrière ou d'une relation pour désigner une embellie tardive. Cette connotation poétique et nostalgique a été renforcée par la célèbre chanson L'Été indien de Joe Dassin, sortie en 1975, qui a ancré l'expression dans la culture populaire francophone.Ainsi, l'été indien n'est pas seulement un phénomène climatique ; c'est aussi une métaphore du temps qui s'étire, d'un bonheur prolongé au-delà des attentes. Une manière douce d'accueillir l'automne en profitant encore un peu de la chaleur estivale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Revue de presse Afrique
À la Une: bâillon médiatique au Burkina Faso

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 4:35


Difficile de faire son métier de journaliste au « pays des Hommes intègres ». « Les atteintes à la liberté d'expression se multiplient » dans le pays, constate le Monde Afrique. Et les enlèvements sont devenus monnaie courante. Deux journalistes ont été enlevés lundi 24 mars au matin à Ouagadougou. « Guezouma Sanogo et Boukary Ouoba, respectivement président et vice-président de l'Association des journalistes du Burkina, ont été emmenés vers une destination inconnue par des agents se présentant comme des policiers des services de renseignements. »C'est ce que rapporte LeFaso.net qui précise que Guezouma Sanogo avait récemment affirmé, lors du congrès de l'association, que « la Radio télévision du Burkina et l'Agence d'information du Burkina étaient devenus des outils de propagande du pouvoir actuel. Largement relayé sur les réseaux sociaux, ce point de vue avait fait l'objet de nombreux commentaires, pointe encore le site burkinabè. Certains estimant qu'en tant que journaliste de la maison, il ne devait pas tenir de tels propos. D'autres soulignant qu'il avait fait fi du contexte et que son discours était mal à propos, tout en appelant les autorités à sanctionner le journaliste. »« Insécurité et la dégradation de la liberté d'expression »Autre journaliste appréhendé lundi, relève WakatSéra, autre site d'information burkinabé : « Luc Pagbelguem a été emmené par des agents du Conseil national de Sécurité. Journaliste à la chaîne de télévision publique BF1, il venait de faire un reportage sur la clôture du congrès de l'Association des journalistes du Burkina. »Lors de ce congrès, rapporte Le Faso.net, le nouveau bureau de l'association avait promis « de poursuivre sa mission qui est de défendre les droits des journalistes vis-à-vis de leurs employeurs et des autorités, et de les former afin qu'ils diffusent des informations de qualité au profit des populations, dans un contexte marqué par l'insécurité et la dégradation de la liberté d'expression. »Compagne pour « exacerber les tensions intercommunautaires » ?Pour leur part, les autorités militaires sont vent debout contre ce qu'elles appellent une campagne de désinformation. C'est ce que souligne Afrik.com. Une campagne « qui viserait, d'après elles, à ternir l'image de l'armée et à semer la division au sein de la population. Samedi, un communiqué officiel dénonçait la diffusion de vidéos truquées présentant de supposés massacres de civils attribués aux supplétifs des FDS, les Forces de défense et de sécurité. »Toujours, selon les autorités militaires, « la propagation de ces fausses informations répond à une stratégie bien rodée. Le but est de créer un climat de suspicion et d'exacerber les tensions intercommunautaires. » Ces mêmes autorités, poursuit Afrik.com, « exhortent la population à ne pas relayer des contenus non vérifiés et à faire preuve de discernement. La sécurité du pays reste fragile. Dans ce contexte, toujours d'après le pouvoir militaire, la lutte contre la désinformation devient essentielle pour préserver cohésion sociale et souveraineté. »Pour Sidwaya, autre site d'information burkinabé, certes « le terrorisme peut se déployer sous la forme d'une désinformation et d'une manipulation, pour opposer les Burkinabè aux Burkinabè. » Toutefois, déplore Sidwaya, « dans cette guerre transposée sur les réseaux sociaux et méthodiquement menée dans certains médias, les voix du peuple burkinabè que sont les médias de service public sont prises à partie au point d'être taxées de propagandistes. »Et Sidwaya de s'interroger : « en quoi respecter sa ligne éditoriale de média public, mettre sa plume au service de la Nation pourrait être un crime ou une erreur professionnelle. Le professionnalisme du journalisme lui interdit-il de défendre sa patrie quand elle est menacée de disparition ? »Les politiques également ciblésEnfin, il n'y a pas que les journalistes à être ciblés. « L'opposition à la junte continue d'être durement réprimée au Burkina Faso, pointe Le Monde Afrique. Quatre membres du mouvement politique SENS (Servir et non se servir), qui avait récemment dénoncé des massacres de civils attribués à l'armée burkinabé et à ses supplétifs, ont été enlevés samedi dernier, comme un autre militant hier. (…) Ces enlèvements, affirme le mouvement “visent d'abord à briser notre détermination puis à museler notre voix et enfin à installer la peur et le renoncement dans toute la société“. SENS “dénonce fermement cette nouvelle vague de répression politique et appelle le gouvernement à plutôt empêcher les tueries d'innocentes populations au lieu de s'en prendre à ceux qui les dénoncent“. Le mouvement, rapporte toujours Le Monde Afrique, appelle également à “faire barrage à la dérive dictatoriale du MPSR2“, le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration, organe dirigeant de la junte ».

Le Nouvel Esprit Public
Thématique : « Pologne, histoire d'une ambition », avec Pierre Buhler

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Mar 23, 2025 58:29


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 21 mars 2025.Avec cette semaine :Pierre Buhler, diplomate et ancien ambassadeur de France en Pologne.Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.POLOGNE, HISTOIRE D'UNE AMBITIONLa Pologne occupe aujourd'hui une position stratégique centrale en Europe, façonnée par une histoire tourmentée et une résilience remarquable. Longtemps soumise à l'influence de puissances étrangères, elle a même disparu en tant qu'État entre 1795 et 1918 avant de renaître, pour être aussitôt confrontée aux épreuves de la Seconde Guerre mondiale et à la domination soviétique. Depuis la chute du communisme en 1989 et son adhésion à l'Union européenne en 2004, elle s'est affirmée comme un acteur incontournable de la sécurité européenne et transatlantique. Pierre Buhler, vous retracez avec finesse cette trajectoire historique dans l'ouvrage que vous publiez aux éditions Tallandier, Pologne, histoire d'une ambition, en montrant comment le pays a su conjuguer aspirations nationales et intégration internationale.L'essor économique amorcé dans les années 1990 sous l'impulsion des réformes de Leszek Balcerowicz a permis à la Pologne de s'intégrer pleinement aux chaînes de valeur européennes, en particulier grâce à son partenariat privilégié avec l'Allemagne. Pourtant, derrière cette réussite économique, des tensions persistent. Le parti conservateur Droit et Justice (PiS) revendique une souveraineté nationale affirmée, parfois en opposition avec Bruxelles, tandis que l'opinion publique reste globalement favorable au projet européen. Ces contradictions internes reflètent un débat plus large sur l'identité nationale et le positionnement du pays face aux institutions supranationales.Sur la scène internationale, la Pologne joue un rôle de premier plan dans la dissuasion face à la Russie. Elle a plaidé pour un renforcement des capacités de l'OTAN en Europe de l'Est et consolidant son alliance stratégique avec les États-Unis, aujourd'hui mise à mal. Son ambition de devenir la première puissance militaire conventionnelle d'Europe atlantique témoigne de cette volonté d'autonomie stratégique. Mais cette posture affirmée ne va pas sans heurts : les tensions mémorielles avec l'Allemagne autour des réparations de guerre, ou encore avec l'Ukraine sur la mémoire des massacres de Volhynie, rappellent combien l'Histoire reste un enjeu diplomatique majeur. À cela s'ajoute la question sensible de la restitution des biens spoliés pendant l'Holocauste, qui continue d'alimenter les débats sur la reconnaissance des injustices passées. La trajectoire polonaise illustre ainsi un équilibre délicat entre héritage historique, quête de souveraineté et ancrage dans les institutions euro-atlantiques. À travers votre analyse, vous mettez en lumière la manière dont la Pologne cherche à concilier ces dynamiques parfois contradictoires pour s'imposer comme un acteur incontournable de la sécurité et de la stabilité en Europe. Toutefois, le contexte actuel est peu favorable à une position d'équilibre et la question se pose de savoir si la Pologne peut - et jusqu'à quel point - prendre acte du retrait américain de l'OTAN.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les matins
Monsieur Mouch, conteur professionnel

Les matins

Play Episode Listen Later Mar 21, 2025 4:36


durée : 00:04:36 - Comme personne - Depuis 20 ans, Monsieur Mouch est conteur professionnel, probablement l'un des métiers artistiques les plus anciens au monde, célébré chaque 20 mars avec la journée mondiale du conte. Toutefois, les conteurs souffrent d'un grand manque de visibilité et d'une image dépassée, à tort.

Choses à Savoir SCIENCES
Faut-il éviter d'ajouter du miel dans une boisson chaude ?

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Play Episode Listen Later Mar 16, 2025 2:24


Le miel est un édulcorant naturel apprécié pour son goût sucré et ses bienfaits sur la santé. Antibactérien, antioxydant et riche en nutriments, il est souvent utilisé en remplacement du sucre, notamment dans les infusions et les thés. Cependant, une question revient souvent : la chaleur altère-t-elle ses propriétés et peut-elle même le rendre nocif ?Les effets de la chaleur sur le mielLe miel est principalement composé de sucres naturels, d'enzymes, de vitamines et de minéraux. Toutefois, ces éléments sont sensibles à la chaleur. Dès 40°C, certaines enzymes bénéfiques, comme l'invertase et la diastase, commencent à être détruites. Au-delà de 60°C, la plupart des composés bioactifs disparaissent, réduisant ainsi les bienfaits du miel.Une préoccupation majeure réside dans la formation d'un composé appelé hydroxyméthylfurfural (HMF). Ce composé organique se forme lors du chauffage des sucres, en particulier dans les produits riches en fructose comme le miel. Ce processus, appelé réaction de déshydratation thermique, se produit généralement lorsque le miel est exposé à des températures élevées pendant une période prolongée. Plus la température est élevée et plus l'exposition est longue, plus la concentration en HMF augmente.L'HMF est souvent utilisé comme un indicateur de la fraîcheur et de la qualité du miel. Un miel stocké trop longtemps ou chauffé à haute température contient des niveaux plus élevés de cette molécule. La réglementation sur les produits alimentaires fixe d'ailleurs des limites maximales de concentration en HMF dans le miel commercialisé. Par exemple, l'Union européenne impose un seuil de 40 mg/kg pour le miel non transformé et de 80 mg/kg pour celui issu de climats tropicaux.L'étude menée par A. Annapoorani et al., publiée dans la National Library of Medicine, met en évidence les effets potentiellement toxiques de l'HMF sur l'organisme. En laboratoire, des tests sur des cellules animales ont suggéré que des doses élevées d'HMF pourraient avoir un impact négatif sur le foie, notamment en induisant un stress oxydatif et des dommages aux cellules hépatiques. De plus, certaines recherches indiquent que l'HMF pourrait posséder des propriétés mutagènes, c'est-à-dire qu'il pourrait altérer l'ADN et favoriser l'apparition de mutations cellulaires. Cependant, ces effets n'ont pas été démontrés de manière concluante chez l'homme.Cependant, il est important de relativiser ces résultats. Les concentrations d'HMF observées dans les boissons chaudes sucrées au miel restent généralement faibles et bien en dessous des seuils jugés dangereux pour l'organisme. En pratique, pour qu'une consommation de miel chauffé présente un risque réel pour la santé, il faudrait en ingérer des quantités très importantes et de manière régulière.Doit-on éviter le miel dans une boisson chaude ?Il est exagéré d'affirmer que mettre du miel dans une boisson chaude est dangereux pour la santé. Cependant, il est vrai que ses propriétés nutritionnelles sont amoindries par la chaleur. Pour profiter au mieux de ses bienfaits, il est préférable d'ajouter le miel après refroidissement de la boisson, lorsque celle-ci est à une température inférieure à 40°C. Cela permet de conserver une partie de ses enzymes et de limiter la formation d'HMF.En conclusion, le miel peut toujours être utilisé dans une boisson chaude, mais il est plus judicieux d'attendre qu'elle tiédisse avant de l'incorporer. Ainsi, on préserve au mieux ses qualités nutritives tout en profitant de son goût délicat. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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Pourquoi les terrains de football ne font-ils pas tous la même taille ?

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Play Episode Listen Later Mar 10, 2025 2:14


Contrairement à d'autres sports comme le basket-ball ou le tennis, qui imposent des dimensions fixes pour leurs terrains, le football permet une certaine flexibilité dans la taille de ses terrains. Cette variabilité est principalement due aux règles établies par la FIFA et les fédérations nationales, aux contraintes d'infrastructure et aux considérations stratégiques des clubs.1. Des règles flexibles de la FIFALa Fédération Internationale de Football Association (FIFA) impose des dimensions minimales et maximales pour les terrains de football, mais laisse une marge de manœuvre aux clubs et aux compétitions. Selon les règlements officiels :Longueur (entre les lignes de but) : entre 90 et 120 mètres Largeur (entre les lignes de touche) : entre 45 et 90 mètres Pour les compétitions internationales majeures (comme la Coupe du Monde), la FIFA recommande des dimensions standard de 105 mètres de long et 68 mètres de large, mais cela n'est pas toujours appliqué strictement.2. L'adaptation aux infrastructures existantesL'une des raisons pour lesquelles les terrains varient en taille est l'adaptation aux infrastructures. De nombreux stades ont été construits il y a des décennies, voire plus d'un siècle, dans des espaces urbains contraints. Par conséquent, certains clubs ne peuvent pas facilement modifier la taille de leur terrain sans entreprendre des travaux coûteux.Par exemple, certains stades historiques en Angleterre, comme Stamford Bridge (Chelsea) ou Anfield (Liverpool), ont des dimensions légèrement plus réduites par rapport à des stades plus récents construits avec des terrains plus larges.3. Un avantage stratégique pour les équipesCertains clubs ajustent la taille de leur terrain en fonction de leur style de jeu. Un terrain plus grand favorise les équipes qui privilégient un jeu basé sur la possession et les passes longues, tandis qu'un terrain plus petit avantage celles qui misent sur un pressing intense et un jeu direct.Par exemple :Le FC Barcelone (quand il jouait au Camp Nou) avait un terrain large qui favorisait son jeu de passes courtes et son style de possession. Stoke City, en Premier League, avait un terrain plus étroit pour rendre le jeu plus physique et intense, ce qui leur permettait de gêner les équipes techniques. 4. Une harmonisation progressive dans les grandes compétitionsBien que cette flexibilité demeure, les compétitions modernes tendent à standardiser les dimensions des terrains pour éviter des déséquilibres trop importants entre les équipes. En Ligue des Champions, en Coupe du Monde ou à l'Euro, les terrains ont généralement des dimensions proches de 105x68 mètres, garantissant une uniformité dans les conditions de jeu.ConclusionSi les terrains de football ne font pas tous la même taille, c'est avant tout parce que les règles du jeu permettent une certaine flexibilité. Les infrastructures existantes, les choix stratégiques des clubs et l'histoire des stades jouent également un rôle dans ces variations. Toutefois, dans les grandes compétitions internationales, une harmonisation progressive tend à imposer des dimensions plus uniformes pour assurer l'équité entre les équipes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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Comment Coca Cola participe à la production de cocaïne ?

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Play Episode Listen Later Mar 9, 2025 2:41


L'affirmation selon laquelle Coca-Cola « produit de la cocaïne » repose sur un processus industriel bien particulier, hérité de l'histoire de la marque et toujours en vigueur aujourd'hui aux États-Unis. En effet, la célèbre entreprise utilise encore des feuilles de coca dans la fabrication de ses boissons, bien qu'elles soient officiellement débarrassées de leur alcaloïde principal : la cocaïne. Toutefois, cette dernière, extraite lors du processus, ne disparaît pas pour autant.1. L'histoire du Coca-Cola et de la cocaïneÀ sa création en 1886 par le pharmacien John Stith Pemberton, Coca-Cola contenait réellement de la cocaïne, issue des feuilles de coca, ainsi que de la caféine extraite de la noix de kola. À l'époque, cette boisson était vendue comme un tonique médicinal aux vertus stimulantes. Ce n'est qu'au début du XXe siècle, avec l'évolution de la réglementation et la montée des préoccupations sur les effets des drogues, que la cocaïne a été retirée de la recette, bien que les feuilles de coca aient continué à être utilisées.2. Un monopole exclusif sur l'importation de la feuille de cocaAujourd'hui, Coca-Cola est la seule entreprise aux États-Unis à bénéficier d'une autorisation fédérale lui permettant d'importer légalement des feuilles de coca. Cette autorisation spéciale est rendue possible grâce à un partenariat historique avec la société Stepan Company, une entreprise chimique basée dans l'Illinois. Stepan est chargée d'importer et de traiter ces feuilles sous un contrôle strict de la Drug Enforcement Administration (DEA).Le processus consiste à extraire la cocaïne des feuilles de coca afin de ne conserver que les arômes et autres composés utilisés dans la recette secrète du Coca-Cola. Mais au lieu de détruire la cocaïne extraite, celle-ci est purifiée et vendue à l'entreprise pharmaceutique Mallinckrodt Pharmaceuticals, spécialisée dans la production de médicaments, notamment des anesthésiques.3. La revente légale de cocaïne pour l'industrie pharmaceutiqueMallinckrodt est l'un des principaux fournisseurs de chlorhydrate de cocaïne, un anesthésique local encore utilisé dans certains actes médicaux, en particulier en chirurgie ORL (nez, gorge, oreilles). Ce marché représente une valeur estimée à trois milliards de dollars par an aux États-Unis. Cette cocaïne pharmaceutique est donc un sous-produit direct du processus d'extraction réalisé pour Coca-Cola.4. Une situation unique au mondeCe système est strictement encadré par les autorités américaines et n'a pas d'équivalent ailleurs dans le monde. La feuille de coca reste interdite à l'importation aux États-Unis sauf pour cet usage précis. Ainsi, bien que Coca-Cola ne commercialise plus de cocaïne dans ses boissons, son processus de production contribue indirectement à l'approvisionnement légal de cocaïne médicale aux États-Unis.En somme, Coca-Cola ne « produit » pas directement de cocaïne, mais son activité entraîne mécaniquement l'extraction et la revente légale de cette substance à des fins médicales, un paradoxe historique et industriel fascinant. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.