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19 Les disciples s'étaient dispersés lors de la persécution survenue après la mort d'Etienne. Ils allèrent jusqu'en Phénicie, dans l'île de Chypre et à Antioche, mais ils n'annonçaient la Parole qu'aux Juifs.20 Toutefois, quelques-uns d'entre eux, qui étaient originaires de Chypre et de Cyrène, se rendirent à Antioche et s'adressèrent aussi aux non-Juifs en leur annonçant la Bonne Nouvelle qui concerne le Seigneur Jésus.21 Or le Seigneur était avec eux ; un grand nombre de personnes crurent et se convertirent au Seigneur.22 Bientôt l'Eglise de Jérusalem apprit la nouvelle. Elle envoya Barnabas à Antioche.23 A son arrivée, il constata ce que la grâce de Dieu avait accompli et il en fut rempli de joie. Il encouragea donc tous les croyants à rester fidèles au Seigneur avec une ferme assurance.24 Barnabas était en effet un homme bienveillant, rempli d'Esprit Saint et de foi. Et un grand nombre de personnes s'attachèrent au Seigneur.25 Barnabas se rendit alors à Tarse pour y chercher Saul. Quand il l'eut trouvé, il l'amena avec lui à Antioche.26 Ils passèrent toute une année à travailler ensemble dans l'Eglise et enseignèrent beaucoup de gens. C'est à Antioche que, pour la première fois, les disciples de Jésus furent appelés « chrétiens ».
Avec la suspension de l'aide américaine, le camp d'Al-Hol, en Syrie, fait face à une crise humanitaire grandissante. Tandis que les familles peinent à subvenir à leurs besoins, les autorités locales redoutent une aggravation de la situation et un possible regain du groupe État islamique. De notre envoyé spécial à Al-Hol, Plus de cinquante femmes, vêtues de noir, se tiennent à l'intérieur d'une petite boutique du marché du camp d'Al-Hol, en Syrie, qui abrite des milliers de familles de membres de Daech [l'acronyme en arabe du groupe terroriste État islamique, NDLR]. Elles attendent d'entendre leur nom pour recevoir un virement envoyé par leurs familles. Depuis que les États-Unis ont suspendu les programmes d'aide destinés au camp, ces virements sont devenus la principale source de revenus des familles pour acheter de la nourriture et des vêtements, selon deux femmes ayant requis l'anonymat : « La situation est très difficile, témoigne dit une. Je suis venue récupérer un virement au centre, car nous vivons actuellement uniquement grâce aux transferts d'argent envoyés par nos familles à l'étranger. Récemment, nous avons été coupés d'Internet, malgré nos demandes répétées pour son rétablissement. Nous sommes entièrement contrôlés, comme si nous étions en prison. Ils font de nous ce qu'ils veulent, et voilà que l'électricité et l'eau viennent aussi d'être coupées. » « Nous sommes des personnes âgées. Mon mari est handicapé et reste toujours dans la tente, s'agace une autre habitante du camp. Depuis plusieurs jours, il n'y a plus de médecins ni de soins médicaux. Même la simple distribution de médicaments a cessé, et maintenant, les habitants du camp meurent sur place à cause des maladies. » « Les enfants ont besoin de lait » La décision des États-Unis a entraîné un déficit de 60 % des coûts opérationnels et des aides pour le camp d'Al-Hol, affectant notamment les programmes de soins médicaux. Toutefois, selon la directrice de l'administration civile du camp Haval Jihan, certains programmes ont été maintenus jusqu'à la fin du mois de septembre prochain : « Ce système où l'aide s'arrête un mois, reprend un autre mois, puis s'interrompt à nouveau ne peut pas fonctionner. Nous restons dans l'incertitude, sans savoir ce qui nous attend. Parfois, l'aide est suspendue pendant deux jours, puis revient pour trois mois. Ce n'est pas viable. Nous avons commencé à chercher une alternative au soutien américain, mais honnêtement, c'est une tâche extrêmement difficile. » La ministre des Affaires étrangères de l'administration autonome kurde Ilham Ahmed craint que l'arrêt des aides n'accélère la fermeture du camp et ne favorise ainsi la résurgence de Daech : « Sans financement, le camp sera hors de contrôle. Les enfants ont besoin de lait et il n'y en a pas. Il y a un grand nombre d'enfants et de nourrissons ici, et si nous ne pouvons pas répondre à leurs besoins, la situation deviendra incontrôlable. Il y aura des révoltes, des manifestations, et bien d'autres problèmes plus graves. » Selon les chiffres officiels, le camp abrite plus de 60 000 personnes issues de familles de Daech, originaires de 43 nationalités différentes. À lire aussiSyrie: au camp d'Al-Hol, «il est urgent de trouver une solution»
Avec la suspension de l'aide américaine, le camp d'Al-Hol, en Syrie, fait face à une crise humanitaire grandissante. Tandis que les familles peinent à subvenir à leurs besoins, les autorités locales redoutent une aggravation de la situation et un possible regain du groupe État islamique. De notre envoyé spécial à Al-Hol, Plus de cinquante femmes, vêtues de noir, se tiennent à l'intérieur d'une petite boutique du marché du camp d'Al-Hol, en Syrie, qui abrite des milliers de familles de membres de Daech [l'acronyme en arabe du groupe terroriste État islamique, NDLR]. Elles attendent d'entendre leur nom pour recevoir un virement envoyé par leurs familles. Depuis que les États-Unis ont suspendu les programmes d'aide destinés au camp, ces virements sont devenus la principale source de revenus des familles pour acheter de la nourriture et des vêtements, selon deux femmes ayant requis l'anonymat : « La situation est très difficile, témoigne dit une. Je suis venue récupérer un virement au centre, car nous vivons actuellement uniquement grâce aux transferts d'argent envoyés par nos familles à l'étranger. Récemment, nous avons été coupés d'Internet, malgré nos demandes répétées pour son rétablissement. Nous sommes entièrement contrôlés, comme si nous étions en prison. Ils font de nous ce qu'ils veulent, et voilà que l'électricité et l'eau viennent aussi d'être coupées. » « Nous sommes des personnes âgées. Mon mari est handicapé et reste toujours dans la tente, s'agace une autre habitante du camp. Depuis plusieurs jours, il n'y a plus de médecins ni de soins médicaux. Même la simple distribution de médicaments a cessé, et maintenant, les habitants du camp meurent sur place à cause des maladies. » « Les enfants ont besoin de lait » La décision des États-Unis a entraîné un déficit de 60 % des coûts opérationnels et des aides pour le camp d'Al-Hol, affectant notamment les programmes de soins médicaux. Toutefois, selon la directrice de l'administration civile du camp Haval Jihan, certains programmes ont été maintenus jusqu'à la fin du mois de septembre prochain : « Ce système où l'aide s'arrête un mois, reprend un autre mois, puis s'interrompt à nouveau ne peut pas fonctionner. Nous restons dans l'incertitude, sans savoir ce qui nous attend. Parfois, l'aide est suspendue pendant deux jours, puis revient pour trois mois. Ce n'est pas viable. Nous avons commencé à chercher une alternative au soutien américain, mais honnêtement, c'est une tâche extrêmement difficile. » La ministre des Affaires étrangères de l'administration autonome kurde Ilham Ahmed craint que l'arrêt des aides n'accélère la fermeture du camp et ne favorise ainsi la résurgence de Daech : « Sans financement, le camp sera hors de contrôle. Les enfants ont besoin de lait et il n'y en a pas. Il y a un grand nombre d'enfants et de nourrissons ici, et si nous ne pouvons pas répondre à leurs besoins, la situation deviendra incontrôlable. Il y aura des révoltes, des manifestations, et bien d'autres problèmes plus graves. » Selon les chiffres officiels, le camp abrite plus de 60 000 personnes issues de familles de Daech, originaires de 43 nationalités différentes. À lire aussiSyrie: au camp d'Al-Hol, «il est urgent de trouver une solution»
Après le sommet Trump-Poutine, après la visite de Volodymyr Zelensky et des dirigeants européens à Washington, où en est-on aujourd'hui ? À en croire le Point, les Européens peuvent se féliciter. « Unis, ils ont su se faire entendre du président américain », assure l'hebdomadaire. « Ils ont d'abord obtenu l'engagement américain de travailler avec eux sur les garanties de sécurité », alors que quelques semaines plus tôt, « Donald Trump prônait le désengagement américain et renvoyait l'Europe à ses responsabilités ». « Deuxième victoire, plus subtile », poursuit Le Point, « Emmanuel Macron et les Européens ont imposé leur vision sur la séquence de négociation ». À savoir, « on ne peut pas (…) discuter sous les bombes ». Hors-jeu Le Point, plutôt enthousiaste donc, enthousiasme que ne partage pas Marianne. C'est le moins que l'on puisse dire : « l'Europe brutalisée », s'exclame l'hebdomadaire. « Trump et Poutine ont mis l'Europe hors-jeu (…) la visite des Européens à Washington n'a pas effacé une réalité abrupte : les dirigeants du vieux continent semblent être devenus les figurants d'une histoire internationale qui se joue ailleurs, et notamment, entre Donald Trump et Vladimir Poutine ». « Les concerts de flagorneries, les rodomontades devant les micros et les visioconférences en cascade ne suffisent pas à dissiper le malaise », estime Marianne, qui concède toutefois « que les dirigeants européens, ont réussi, à force d'insister, à ne pas être totalement mis à l'écart des négociations autour d'une guerre qui se déroule à leur porte ». Mères porteuses sous les bombes Une guerre qui se poursuit, mais qui n'empêche pas la vie de continuer. Le Nouvel Obs publie cette semaine un grand reportage intitulé « Mères porteuses sous les bombes ». « L'Ukraine, qui autorise la gestation pour autrui depuis 2002, est devenue en vingt ans l'un des tout premiers « hubs » en Europe », explique l'hebdomadaire qui ajoute : « la guerre n'y a pas mis fin, bien au contraire ». Le Nouvel Obs s'interroge. « Combien sont-ils, ces parents en mal de bébé, à entamer cette folle aventure dans un pays où les alertes appellent à descendre aux abris quasiment toutes les nuits ? » On ne connaît pas leur nombre, mais ils sont Allemands, Espagnols, Brésiliens ou encore Australiens. Et tous, déterminés. L'hebdomadaire a rencontré un couple de jeunes allemands, « ils ne quittent pas des yeux le couffin où dort leur « petite merveille » Malenka-Rosa, née d'une mère porteuse dans une clinique de Kiev ». « En quelques heures », raconte le Nouvel Obs, « ils ont tout oublié, les sirènes et les tirs de missiles, les doutes et la peur ». Les femmes, qui décident de porter l'enfant d'un autre couple, elles, sont de plus en plus nombreuses. « Malgré, et sans doute à cause de la guerre, les candidates à qui on propose de 15 000 à 20 000 euros, une petite fortune dans un pays où le salaire minimal n'atteint pas les 200 euros, se bousculent pour devenir mères porteuses », explique le Nouvel Obs qui a rencontré l'une de ces femmes : « Helena, enceinte de 24 semaines pour un couple de Brésiliens ». « Personne ne fait cela par plaisir, dit-elle, c'est la vie qui nous y oblige ». Au bord du vide En France, à présent, la rentrée politique se prépare. « La rentrée ou la sortie », comme le remarque ironiquement la Tribune Dimanche. Rentrée politique et éventuelle sortie du Premier ministre François Bayrou, toujours assis sur un siège éjectable. François Bayrou, « au bord du vide », « dos au mur », nous dit la Tribune Dimanche. « Il tiendra demain une conférence de presse sur le budget, toujours rejeté par les oppositions. La menace de censure va planer tout l'automne ». De son côté, le Parisien-Dimanche a interrogé le Premier ministre. « Il nous confie », précise le journal, « sa certitude que les Français prendront conscience de la nécessité de serrer la vis de la dépense publique. » Toutefois, poursuit le Parisien-Dimanche, « il y a cet appel à bloquer le pays, le 10 septembre, appel relayé par les dirigeants de gauche ». Qu'en pense François Bayrou ? Il se moque en quelques mots : « le pays est devant de grands risques, tiens, nous allons le bloquer. Comment défendre ça ? » a répondu le premier ministre au Parisien-Dimanche. Tabou religieux Enfin, dans le Point, un article consacré à la militante féministe et LGBT marocaine Betty Lachgar. Arrêtée et emprisonnée pour avoir porté un « t-shirt noir barré d'un slogan en lettres blanches « Allah est lesbienne ». « Depuis des années », nous explique la journaliste et essayiste Peggy Sastre, « elle le porte lors de rassemblements ou dans ses publications, sans jamais se cacher. Mais il aura suffi d'une énième campagne de harcèlement sur les réseaux sociaux (…) pour que la justice finisse par s'en emparer », « dans un pays où l'apostasie reste taboue et où les relations homosexuelles sont criminalisées ». « Un geste qui coûte cher », ajoute Peggy Sastre : « planter un drapeau sur un tabou religieux en sachant qu'il peut devenir un linceul ».
Et si vos ambitions… n'étaient pas vraiment les vôtres ? René Girard appelle ça le désir mimétique : nous voulons ce que quelqu'un d'autre veut et souvent sans le savoir. Prenons un exemple concret. J'aime l'orientation de carrière. Pourquoi j'aime ce sujet? À cette question, je peux trouver une explication profonde et très personnelle. Toutefois, selon René Girard, ma justification serait un mensonge romantique. La vraie raison pourquoi j'aime l'orientation, c'est que j'imite. J'imite sans en prendre conscience. Il y a donc un médiateur entre moi et l'objet de mon désir. Ce médiateur peut être interne (ma mère, un ami, une collègue) ou externe (une sommité que je ne connais pas personnellement). Ce médiateur m'influence dans mon désir, mais m'amène aussi à ressentir une rivalité avec lui si ce médiateur est interne. Ça revient à je veux ce que tu veux parce que tu le veux et je le veux à ta place. C'est moi qui souhaite être une référence reconnue et je ne veux surtout pas que ça soit toi, même si c'est toi qui m'a donné l'idée de ce désir Mon intérêt pour ce sujet est double. Le désir mimétique m'apparaît utile pour comprendre les dynamiques complexes sur le plan des relations. On veut des milieux de travail de collaboration mais il faut être conscient des mécanismes humains. Rien ne sert de rester longuement dans le mensonge romantique. Le désir mimétique me semble utile aussi en orientation de carrière pour comprendre l'objet du désir et la transformation du désir à travers le temps. C'est un angle peu exploité en orientation. Pour cet épisode, j'ai décidé d'aborder René Girard à travers le livre Wanting de Luke Burgis, car il est axé sur une application pratique et il est assez récent (paru en 2021). De plus, il propose plusieurs pistes de solution pour transcender ce désir mimétique. Ordre du jour 0m23: Introduction 23m30: Présentation du livre 30m44: Le désir mimétique et les médiateurs 1h11m09: La solution et les tactiques anti-mimétiques 1h22m45: Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode
Un incident est survenu au Morne jeudi, impliquant un skipper employé par un club nautique et un couple de surfeurs. Une vidéo, devenue virale, montre des scènes de tension entre les protagonistes. Le couple, composé d'une touriste et de son compagnon mauricien, pratiquait le surf sur le spot de « One Eye » lorsqu'ils se sont retrouvés en difficultés. Immédiatement, ils ont tenté d'alerter le bateau de sécurité du club. Le skipper, qui se trouvait sur la plage, est rapidement intervenu pour secourir la touriste. Le compagnon de la touriste se serait emporté, estimant que le skipper avait mis trop de temps à intervenir, ce qui aurait entraîné les scènes de violence filmées. Toutefois, l'avocate du skipper, Me Gaëlle Saminaden, précise que les deux hommes ont pu s'expliquer et se sont finalement réconciliés. Elle revient également sur la nature exacte de l'incident et les circonstances qui l'ont provoqué.
Plusieurs dizaines de militaires arrêtés, dont deux généraux, pour tentative de déstabilisation : parmi les personnes appréhendées, un Français, un officier en poste à l'ambassade de France, accusé par les autorités maliennes d'appartenir à la DGSE, les services secrets extérieurs français. Jeune Afrique confirme. Il s'agit bien d'un officier traitant de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). « Deuxième secrétaire de l'ambassade de France, il est en poste au Mali depuis un an, précise le site panafricain. Ce lieutenant-colonel, décoré de l'ordre national du Mérite, présente près de 30 ans d'états de service dans l'armée de l'air, selon des données publiques. » Toutefois, tempère Jeune Afrique, « son profil n'est pas celui d'un agent "sous légende" (sous couverture). Il est bien accrédité auprès des autorités maliennes en tant qu'agent de la DGSE. Il est d'ailleurs l'un des référents qui échange régulièrement avec ses homologues du renseignement malien dans le cadre de la coopération sécuritaire entre les deux États. » Aucune preuve contre l'officier français En effet, précise le site panafricain, « malgré les tensions diplomatiques successives aux deux putschs de 2020 et de 2021, puis à l'expulsion de l'ambassadeur de France à Bamako Joël Meyer, début 2022, la France et le Mali ont conservé une étroite coopération dans le domaine de la sécurité, du renseignement et en particulier du contre-terrorisme. Le poste occupé par cet agent au sein de l'ambassade est au cœur de ce dispositif. (…) Quant aux accusations de conspiration et de tentative de déstabilisation portées à son encontre, poursuit Jeune Afrique, Paris les dément formellement et les juge "sans fondement". Pour l'heure, aucune preuve de sa participation à un complot militaire n'a été présentée au public ni aux autorités françaises. » Précision encore du site panafricain : l'officier français n'a pas été autorisé « à recevoir la visite d'un avocat ni celle d'un représentant de l'ambassade, empêchant la vérification de son état de santé, tandis que certaines informations font état d'actes de torture perpétrés sur les officiers maliens arrêtés. La France table sur le fait que son agent soit libéré rapidement afin que l'affaire n'envenime pas ses relations bilatérales avec Bamako. » À lire aussiMali : le Français arrêté par les autorités est l'objet d'« accusations sans fondement », affirme Paris La sale guerre de la France au Cameroun À lire également, cet éditorial du Monde à Paris qui revient sur les activités troubles de la France au Cameroun entre 1955 et 1970. Durant cette période, relate le journal, « Paris a mené au Cameroun une guerre contre les mouvements indépendantistes, puis d'opposition, qui a causé la mort de dizaine de milliers de personnes et aidé à l'implantation d'un régime autoritaire dévoué à la France. Le silence qui enveloppait cette "sale guerre" constituait à la fois une insulte aux victimes, une faille historique et un énorme non-dit dans les relations entre les deux pays. C'est pourquoi il convient de saluer, affirme Le Monde, la démarche d'Emmanuel Macron qui, dans une lettre adressée au président camerounais, Paul Biya, rendue publique le 12 août, a reconnu qu'une "guerre" avait été menée alors au Cameroun par “les autorités coloniales et l'armée française“ et déclaré qu'il "assum[ait] le rôle et la responsabilité de la France". Il a ainsi fallu de longues années pour que la réalité de cette terrible “pacification“ opérée à huis clos, largement documentée depuis longtemps par des écrivains, des journalistes et des historiens, fasse l'objet d'une reconnaissance officielle. » Et Le Monde de conclure ainsi : « à l'approche de la fin du règne de Paul Biya, qui, en dépit de ses 92 ans, va briguer un huitième mandat présidentiel en octobre, à l'heure où le besoin de vérité historique agite toute l'Afrique francophone, il est temps d'en finir avec les non-dits franco-camerounais. » Une reconnaissance tardive et incomplète ? Reste que le travail de mémoire et de réparation n'est pas encore achevé, tempère Afrik.com : « si l'Élysée promet de mettre sur pied un comité franco-camerounais pour assurer la continuité de la recherche historique sur la période coloniale, il faut noter que, bien que symboliquement forte, cette reconnaissance arrive tard et reste incomplète. Elle évoque les exactions sans détailler les responsabilités et n'ouvre pas encore, pour le moment, une voie vers des réparations concrètes. » À lire aussiAppels sur l'actualité : Macron reconnaît officiellement la guerre française au Cameroun
Plusieurs dizaines de militaires arrêtés, dont deux généraux, pour tentative de déstabilisation : parmi les personnes appréhendées, un Français, un officier en poste à l'ambassade de France, accusé par les autorités maliennes d'appartenir à la DGSE, les services secrets extérieurs français. Jeune Afrique confirme. Il s'agit bien d'un officier traitant de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). « Deuxième secrétaire de l'ambassade de France, il est en poste au Mali depuis un an, précise le site panafricain. Ce lieutenant-colonel, décoré de l'ordre national du Mérite, présente près de 30 ans d'états de service dans l'armée de l'air, selon des données publiques. » Toutefois, tempère Jeune Afrique, « son profil n'est pas celui d'un agent "sous légende" (sous couverture). Il est bien accrédité auprès des autorités maliennes en tant qu'agent de la DGSE. Il est d'ailleurs l'un des référents qui échange régulièrement avec ses homologues du renseignement malien dans le cadre de la coopération sécuritaire entre les deux États. » Aucune preuve contre l'officier français En effet, précise le site panafricain, « malgré les tensions diplomatiques successives aux deux putschs de 2020 et de 2021, puis à l'expulsion de l'ambassadeur de France à Bamako Joël Meyer, début 2022, la France et le Mali ont conservé une étroite coopération dans le domaine de la sécurité, du renseignement et en particulier du contre-terrorisme. Le poste occupé par cet agent au sein de l'ambassade est au cœur de ce dispositif. (…) Quant aux accusations de conspiration et de tentative de déstabilisation portées à son encontre, poursuit Jeune Afrique, Paris les dément formellement et les juge "sans fondement". Pour l'heure, aucune preuve de sa participation à un complot militaire n'a été présentée au public ni aux autorités françaises. » Précision encore du site panafricain : l'officier français n'a pas été autorisé « à recevoir la visite d'un avocat ni celle d'un représentant de l'ambassade, empêchant la vérification de son état de santé, tandis que certaines informations font état d'actes de torture perpétrés sur les officiers maliens arrêtés. La France table sur le fait que son agent soit libéré rapidement afin que l'affaire n'envenime pas ses relations bilatérales avec Bamako. » À lire aussiMali : le Français arrêté par les autorités est l'objet d'« accusations sans fondement », affirme Paris La sale guerre de la France au Cameroun À lire également, cet éditorial du Monde à Paris qui revient sur les activités troubles de la France au Cameroun entre 1955 et 1970. Durant cette période, relate le journal, « Paris a mené au Cameroun une guerre contre les mouvements indépendantistes, puis d'opposition, qui a causé la mort de dizaine de milliers de personnes et aidé à l'implantation d'un régime autoritaire dévoué à la France. Le silence qui enveloppait cette "sale guerre" constituait à la fois une insulte aux victimes, une faille historique et un énorme non-dit dans les relations entre les deux pays. C'est pourquoi il convient de saluer, affirme Le Monde, la démarche d'Emmanuel Macron qui, dans une lettre adressée au président camerounais, Paul Biya, rendue publique le 12 août, a reconnu qu'une "guerre" avait été menée alors au Cameroun par “les autorités coloniales et l'armée française“ et déclaré qu'il "assum[ait] le rôle et la responsabilité de la France". Il a ainsi fallu de longues années pour que la réalité de cette terrible “pacification“ opérée à huis clos, largement documentée depuis longtemps par des écrivains, des journalistes et des historiens, fasse l'objet d'une reconnaissance officielle. » Et Le Monde de conclure ainsi : « à l'approche de la fin du règne de Paul Biya, qui, en dépit de ses 92 ans, va briguer un huitième mandat présidentiel en octobre, à l'heure où le besoin de vérité historique agite toute l'Afrique francophone, il est temps d'en finir avec les non-dits franco-camerounais. » Une reconnaissance tardive et incomplète ? Reste que le travail de mémoire et de réparation n'est pas encore achevé, tempère Afrik.com : « si l'Élysée promet de mettre sur pied un comité franco-camerounais pour assurer la continuité de la recherche historique sur la période coloniale, il faut noter que, bien que symboliquement forte, cette reconnaissance arrive tard et reste incomplète. Elle évoque les exactions sans détailler les responsabilités et n'ouvre pas encore, pour le moment, une voie vers des réparations concrètes. » À lire aussiAppels sur l'actualité : Macron reconnaît officiellement la guerre française au Cameroun
Face à la prolifération des moustiques, le Dr Fazil Khodabocus, directeur par intérim des services de santé, appelle la population à redoubler de vigilance et à prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter les infections. Il recommande notamment d'éliminer les gîtes larvaires et de se protéger contre les piqûres de moustiques, surtout durant les périodes à risque. Toutefois, Dr Khodabocus note une baisse du nombre de cas de Chikungunya ces derniers jours. Depuis l'apparition du premier cas en mars dernier, Maurice a enregistré un total de 1 560 cas à travers l'île. Il affirme qu'une surveillance renforcée est en place au port et à l'aéroport afin de prévenir tout risque de cas importés de Chikungunya ou d'autres maladies.
Près de 48 heures après la rencontre entre Donald Trump, Volodymyr Zelensky et des dirigeants européens, la presse continue de décortiquer les résultats des discussions, de scruter à la loupe la moindre déclaration et de gloser sur d'hypothétiques sorties de crise. Le Soir, à Bruxelles, résume le sentiment dominant : « À Washington, on a évité le pire, mais pas éliminé le pire. Loin de là ! (…) En se rendant en délégation à la Maison Blanche, les Européens et l'Otan ont fait office de bouclier pour le président ukrainien, en présentant un front occidental uni au président américain. Macron, Merz, von der Leyen, Rutte et les autres sont en effet rentrés pour la première fois dans les fondements de la discussion sur les conditions d'un accord de paix : à Washington, il a été question au premier plan des garanties de sécurité pour l'Ukraine et pour l'Europe, et d'une possible rencontre entre Poutine et Zelensky. » Toutefois, tout peut basculer, pointe encore Le Soir : « "on est très loin de crier victoire", a reconnu Emmanuel Macron lui-même à la sortie de cette séquence décidément inédite. Le président français est même très en dessous de la vérité : il n'y a plus de cessez-le-feu sur la table, les garanties données par Trump sur la sécurisation par les Américains de l'Ukraine et de l'Europe sont très vagues et l'"échange" de territoires reste une exigence de base de Poutine. » Un apaisement, mais pas la paix En fait, soupire Le Temps à Genève, « les Européens ont ramené de la politesse de Washington, mais pas beaucoup plus. De l'apaisement plutôt qu'un plan de paix à proprement parler. La présence des Européens à Washington aura peut-être au moins permis de pousser Donald Trump à rester poli. Sinon, il faut bien avouer que les lignes ont peu changé. » « Une rencontre indispensable, mais peu fructueuse », renchérit Le Monde à Paris. « Après le fiasco de l'Alaska, le pire a été évité : le front transatlantique, que le président Poutine rêve de voir s'effondrer, est préservé, au moins dans les apparences. Mais un énorme travail reste à faire pour transformer la "convergence" évoquée par Emmanuel Macron en une action conjointe pour sauver l'Ukraine. » Trump maître du jeu Ce qui est sûr, c'est que Trump a les cartes en main. C'est ce qu'affirme Le Figaro : « Les visiteurs de la Maison-Blanche ont échoué à rétablir l'exigence initiale d'un cessez-le-feu. Et Zelensky ne s'est pas appesanti sur les questions territoriales, de crainte de braquer son hôte par un refus catégorique. C'est la preuve que toutes les voies en Ukraine passent par Trump. De toute évidence, les alliés estiment que l'alternative, où le président américain se détournerait du dossier, serait pire que les contorsions et les flatteries qu'impose son maintien dans le jeu. Inversement, Poutine mise sur la complexité de l'affaire pour garantir la lassitude du pacificateur de Washington. Qui va remporter son pari ? Les Européens, sans illusions sur le Russe et sans grands espoirs envers l'Américain, ont une bonne motivation pour monter en puissance, en rêvant du jour où ils pourront tenir tête à l'un et se passer de l'autre. » Poutine, maître de guerre « Quelle est la prochaine étape des pourparlers de paix en Ukraine ? », s'interroge pour sa part le New York Times. Côté américain, on affirme que Poutine est prêt à rencontrer Zelensky, mais côté russe, rien n'est confirmé. Et le quotidien américain de souligner que « le président russe a la réputation de gérer les crises au ralenti, en espérant que les circonstances lui soient plus favorables ». Et Poutine pourrait ainsi encore gagner du temps. Enfin, le Washington Post ne se fait aucune illusion : « Qu'est-ce qui a été réalisé après toutes ces réunions ? Pas grand-chose. Même si Zelensky et Poutine se rencontrent, il n'y a aucune raison de s'attendre à une avancée. (…) Si vous voulez juger des intentions de Poutine, ignorez ses paroles trompeuses et regardez ses actions brutales, s'exclame le Post. Quelques heures avant l'arrivée de Zelensky à la Maison Blanche, des attaques russes ont tué 14 civils en Ukraine. Et quelques heures après, les Russes ont lancé leur plus grande attaque de missiles et de drones de ces quatre dernières semaines. En écartant, du moins pour l'instant, la menace de sanctions américaines plus importantes, l'offensive diplomatique de Poutine ne fait que donner un répit à ses troupes pour qu'elles poursuivent leur guerre d'agression. Ainsi, les derniers pourparlers de paix, loin de mettre fin à la tuerie, n'ont fait que la perpétuer. »
« L'accélération diplomatique est indéniable, relève Le Monde à Paris, mais le risque d'une sortie de route, élevé. Washington a été le théâtre, hier, d'une réunion peu commune, improvisée en un week-end, entre les principaux dirigeants européens, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et Donald Trump. L'unité affichée à la Maison Blanche, les amabilités échangées devant les caméras pour combler l'hôte vaniteux et imprévisible, qui se rêve en faiseur de paix en Ukraine comme ailleurs, ont conduit à une promesse de prolongation de cet effort. » Alors quelle est la prochaine étape ? Une rencontre Vladimir Poutine-Volodymyr Zelensky ? Donald Trump en a fait l'annonce lundi. Toutefois, tempère Die Welt à Berlin, il reste beaucoup d'inconnues. Où se tiendrait cette réunion ? « Budapest et Genève ont été évoquées dans les cercles diplomatiques. Mais surtout, aucune date n'a été fixée, pointe le quotidien allemand. Le chancelier Merz a bien indiqué que la rencontre aurait lieu dans les deux prochaines semaines, mais aucune confirmation n'a été fournie dans l'immédiat. » À lire aussiSommet de Washington : une rencontre Poutine-Zelensky pour la paix en Ukraine « dans les prochains jours » Des concessions territoriales ? Qu'en est-il de la question des territoires ? La réunion de lundi n'a pas permis de « désamorcer l'obstacle qui pourrait tout faire capoter, relève La Repubblica à Rome : le désaccord sur les territoires occupés, qui resteront aux mains de la Russie. (…) Les discussions peuvent s'effondrer comme un château de cartes à tout moment. La raison en est la demande provocatrice de [Vladimir] Poutine d'obtenir de [Volodymyr] Zelensky le contrôle non seulement des 20 % des territoires ukrainiens occupés, mais aussi du reste de la province de Donetsk, toujours aux mains de Kiev. Si [Volodymyr] Zelensky acceptait, ce serait une capitulation humiliante. » Reste que les Russes sont en position de force sur le plan militaire. Interrogé par Le Devoir à Montréal, Dmitry Gorenburg, chercheur à l'Université de Harvard, rappelle que « la Russie a annexé la péninsule de Crimée en 2014. Elle contrôle 88 % de la région du Donbass et les trois quarts des oblasts de Kherson et de Zaporijjia. En vertu de la situation actuelle sur le champ de bataille, je pense qu'il est impossible d'obtenir un cessez-le-feu sans que l'Ukraine cède les territoires contrôlés par la Russie », affirme le chercheur. Et c'est ce que sous-entend le Washington Post avec cette phrase : « Les détails d'un accord difficile avec l'Ukraine se précisent. Il ne s'agirait pas d'une paix juste, affirme le quotidien américain. Elle refléterait simplement les réalités du champ de bataille. » Quelles garanties de sécurité ? Un point positif à l'issue de cette réunion, note pour sa part le Wall Street Journal : « Trump s'est montré réaliste sur la sécurité (future) de l'Ukraine. Pour la première fois, il a affirmé que les États-Unis aideraient l'Europe en lui fournissant des garanties de sécurité. » « La formule avait été proposée par l'Italie il y a plusieurs mois, précise Le Figaro à Paris. Dans les milieux militaires, on ignore encore à quoi elle pourrait ressembler concrètement. Mais l'idée était considérée comme inenvisageable par Washington il y a (encore) quelque temps. Les Européens vont prendre leur part du fardeau, s'est tout de même félicité Donald Trump. » Concrètement, pointe le Wall Street Journal, « pour qu'une telle promesse de sécurité soit crédible, les États-Unis devront s'impliquer de manière plus que symbolique. Il s'agirait au minimum d'un échange de renseignements, peut-être d'un plus grand nombre d'avions déployés dans la région, et d'une aide au réarmement de l'Ukraine et à la construction de l'armée de Kiev. » Finalement, « Zelensky peut-il faire confiance à Trump, s'interroge le New York Times. Le destin de l'Ukraine en dépend. Le président Trump n'a offert que de vagues garanties de sécurité à l'Ukraine dans le cas où celle-ci accepterait de conclure un accord avec la Russie. » Et on connait le tempérament de Trump, pointe encore le New York Times, ses voltefaces permanentes sur l'Ukraine, mais aussi sur d'autres crises : « dans un éclair de lucidité hier, il a toutefois reconnu que la guerre en Ukraine – qu'il avait promis de régler en 24 heures - était plus difficile et complexe à résoudre qu'il ne l'avait prévu ». À lire aussiUkraine : le sommet de Washington s'achève sur la perspective d'une rencontre Poutine-Zelensky
Arnaud et Guillaume explore l'évolution de l'écosystème Java avec Java 25, Spring Boot et Quarkus, ainsi que les dernières tendances en intelligence artificielle avec les nouveaux modèles comme Grok 4 et Claude Code. Les animateurs font également le point sur l'infrastructure cloud, les défis MCP et CLI, tout en discutant de l'impact de l'IA sur la productivité des développeurs et la gestion de la dette technique. Enregistré le 8 août 2025 Téléchargement de l'épisode LesCastCodeurs-Episode–329.mp3 ou en vidéo sur YouTube. News Langages Java 25: JEP 515 : Profilage de méthode en avance (Ahead-of-Time) https://openjdk.org/jeps/515 Le JEP 515 a pour but d'améliorer le temps de démarrage et de chauffe des applications Java. L'idée est de collecter les profils d'exécution des méthodes lors d'une exécution antérieure, puis de les rendre immédiatement disponibles au démarrage de la machine virtuelle. Cela permet au compilateur JIT de générer du code natif dès le début, sans avoir à attendre que l'application soit en cours d'exécution. Ce changement ne nécessite aucune modification du code des applications, des bibliothèques ou des frameworks. L'intégration se fait via les commandes de création de cache AOT existantes. Voir aussi https://openjdk.org/jeps/483 et https://openjdk.org/jeps/514 Java 25: JEP 518 : Échantillonnage coopératif JFR https://openjdk.org/jeps/518 Le JEP 518 a pour objectif d'améliorer la stabilité et l'évolutivité de la fonction JDK Flight Recorder (JFR) pour le profilage d'exécution. Le mécanisme d'échantillonnage des piles d'appels de threads Java est retravaillé pour s'exécuter uniquement à des safepoints, ce qui réduit les risques d'instabilité. Le nouveau modèle permet un parcours de pile plus sûr, notamment avec le garbage collector ZGC, et un échantillonnage plus efficace qui prend en charge le parcours de pile concurrent. Le JEP ajoute un nouvel événement, SafepointLatency, qui enregistre le temps nécessaire à un thread pour atteindre un safepoint. L'approche rend le processus d'échantillonnage plus léger et plus rapide, car le travail de création de traces de pile est délégué au thread cible lui-même. Librairies Spring Boot 4 M1 https://spring.io/blog/2025/07/24/spring-boot–4–0–0-M1-available-now Spring Boot 4.0.0-M1 met à jour de nombreuses dépendances internes et externes pour améliorer la stabilité et la compatibilité. Les types annotés avec @ConfigurationProperties peuvent maintenant référencer des types situés dans des modules externes grâce à @ConfigurationPropertiesSource. Le support de l'information sur la validité des certificats SSL a été simplifié, supprimant l'état WILL_EXPIRE_SOON au profit de VALID. L'auto-configuration des métriques Micrometer supporte désormais l'annotation @MeterTag sur les méthodes annotées @Counted et @Timed, avec évaluation via SpEL. Le support de @ServiceConnection pour MongoDB inclut désormais l'intégration avec MongoDBAtlasLocalContainer de Testcontainers. Certaines fonctionnalités et API ont été dépréciées, avec des recommandations pour migrer les points de terminaison personnalisés vers les versions Spring Boot 2. Les versions milestones et release candidates sont maintenant publiées sur Maven Central, en plus du repository Spring traditionnel. Un guide de migration a été publié pour faciliter la transition depuis Spring Boot 3.5 vers la version 4.0.0-M1. Passage de Spring Boot à Quarkus : retour d'expérience https://blog.stackademic.com/we-switched-from-spring-boot-to-quarkus-heres-the-ugly-truth-c8a91c2b8c53 Une équipe a migré une application Java de Spring Boot vers Quarkus pour gagner en performances et réduire la consommation mémoire. L'objectif était aussi d'optimiser l'application pour le cloud natif. La migration a été plus complexe que prévu, notamment à cause de l'incompatibilité avec certaines bibliothèques et d'un écosystème Quarkus moins mature. Il a fallu revoir du code et abandonner certaines fonctionnalités spécifiques à Spring Boot. Les gains en performances et en mémoire sont réels, mais la migration demande un vrai effort d'adaptation. La communauté Quarkus progresse, mais le support reste limité comparé à Spring Boot. Conclusion : Quarkus est intéressant pour les nouveaux projets ou ceux prêts à être réécrits, mais la migration d'un projet existant est un vrai défi. LangChain4j 1.2.0 : Nouvelles fonctionnalités et améliorations https://github.com/langchain4j/langchain4j/releases/tag/1.2.0 Modules stables : Les modules langchain4j-anthropic, langchain4j-azure-open-ai, langchain4j-bedrock, langchain4j-google-ai-gemini, langchain4j-mistral-ai et langchain4j-ollama sont désormais en version stable 1.2.0. Modules expérimentaux : La plupart des autres modules de LangChain4j sont en version 1.2.0-beta8 et restent expérimentaux/instables. BOM mis à jour : Le langchain4j-bom a été mis à jour en version 1.2.0, incluant les dernières versions de tous les modules. Principales améliorations : Support du raisonnement/pensée dans les modèles. Appels d'outils partiels en streaming. Option MCP pour exposer automatiquement les ressources en tant qu'outils. OpenAI : possibilité de définir des paramètres de requête personnalisés et d'accéder aux réponses HTTP brutes et aux événements SSE. Améliorations de la gestion des erreurs et de la documentation. Filtering Metadata Infinispan ! (cc Katia( Et 1.3.0 est déjà disponible https://github.com/langchain4j/langchain4j/releases/tag/1.3.0 2 nouveaux modules expérimentaux, langchain4j-agentic et langchain4j-agentic-a2a qui introduisent un ensemble d'abstractions et d'utilitaires pour construire des applications agentiques Infrastructure Cette fois c'est vraiment l'année de Linux sur le desktop ! https://www.lesnumeriques.com/informatique/c-est-enfin-arrive-linux-depasse-un-seuil-historique-que-microsoft-pensait-intouchable-n239977.html Linux a franchi la barre des 5% aux USA Cette progression s'explique en grande partie par l'essor des systèmes basés sur Linux dans les environnements professionnels, les serveurs, et certains usages grand public. Microsoft, longtemps dominant avec Windows, voyait ce seuil comme difficilement atteignable à court terme. Le succès de Linux est également alimenté par la popularité croissante des distributions open source, plus légères, personnalisables et adaptées à des usages variés. Le cloud, l'IoT, et les infrastructures de serveurs utilisent massivement Linux, ce qui contribue à cette augmentation globale. Ce basculement symbolique marque un changement d'équilibre dans l'écosystème des systèmes d'exploitation. Toutefois, Windows conserve encore une forte présence dans certains segments, notamment chez les particuliers et dans les entreprises classiques. Cette évolution témoigne du dynamisme et de la maturité croissante des solutions Linux, devenues des alternatives crédibles et robustes face aux offres propriétaires. Cloud Cloudflare 1.1.1.1 s'en va pendant une heure d'internet https://blog.cloudflare.com/cloudflare–1–1–1–1-incident-on-july–14–2025/ Le 14 juillet 2025, le service DNS public Cloudflare 1.1.1.1 a subi une panne majeure de 62 minutes, rendant le service indisponible pour la majorité des utilisateurs mondiaux. Cette panne a aussi causé une dégradation intermittente du service Gateway DNS. L'incident est survenu suite à une mise à jour de la topologie des services Cloudflare qui a activé une erreur de configuration introduite en juin 2025. Cette erreur faisait que les préfixes destinés au service 1.1.1.1 ont été accidentellement inclus dans un nouveau service de localisation des données (Data Localization Suite), ce qui a perturbé le routage anycast. Le résultat a été une incapacité pour les utilisateurs à résoudre les noms de domaine via 1.1.1.1, rendant la plupart des services Internet inaccessibles pour eux. Ce n'était pas le résultat d'une attaque ou d'un problème BGP, mais une erreur interne de configuration. Cloudflare a rapidement identifié la cause, corrigé la configuration et mis en place des mesures pour prévenir ce type d'incident à l'avenir. Le service est revenu à la normale après environ une heure d'indisponibilité. L'incident souligne la complexité et la sensibilité des infrastructures anycast et la nécessité d'une gestion rigoureuse des configurations réseau. Web L'évolution des bonnes pratiques de Node.js https://kashw1n.com/blog/nodejs–2025/ Évolution de Node.js en 2025 : Le développement se tourne vers les standards du web, avec moins de dépendances externes et une meilleure expérience pour les développeurs. ES Modules (ESM) par défaut : Remplacement de CommonJS pour un meilleur outillage et une standardisation avec le web. Utilisation du préfixe node: pour les modules natifs afin d'éviter les conflits. API web intégrées : fetch, AbortController, et AbortSignal sont maintenant natifs, réduisant le besoin de librairies comme axios. Runner de test intégré : Plus besoin de Jest ou Mocha pour la plupart des cas. Inclut un mode “watch” et des rapports de couverture. Patterns asynchrones avancés : Utilisation plus poussée de async/await avec Promise.all() pour le parallélisme et les AsyncIterators pour les flux d'événements. Worker Threads pour le parallélisme : Pour les tâches lourdes en CPU, évitant de bloquer l'event loop principal. Expérience de développement améliorée : Intégration du mode --watch (remplace nodemon) et du support --env-file (remplace dotenv). Sécurité et performance : Modèle de permission expérimental pour restreindre l'accès et des hooks de performance natifs pour le monitoring. Distribution simplifiée : Création d'exécutables uniques pour faciliter le déploiement d'applications ou d'outils en ligne de commande. Sortie de Apache EChart 6 après 12 ans ! https://echarts.apache.org/handbook/en/basics/release-note/v6-feature/ Apache ECharts 6.0 : Sortie officielle après 12 ans d'évolution. 12 mises à niveau majeures pour la visualisation de données. Trois dimensions clés d'amélioration : Présentation visuelle plus professionnelle : Nouveau thème par défaut (design moderne). Changement dynamique de thème. Prise en charge du mode sombre. Extension des limites de l'expression des données : Nouveaux types de graphiques : Diagramme de cordes (Chord Chart), Nuage de points en essaim (Beeswarm Chart). Nouvelles fonctionnalités : Jittering pour nuages de points denses, Axes coupés (Broken Axis). Graphiques boursiers améliorés Liberté de composition : Nouveau système de coordonnées matriciel. Séries personnalisées améliorées (réutilisation du code, publication npm). Nouveaux graphiques personnalisés inclus (violon, contour, etc.). Optimisation de l'agencement des étiquettes d'axe. Data et Intelligence Artificielle Grok 4 s'est pris pour un nazi à cause des tools https://techcrunch.com/2025/07/15/xai-says-it-has-fixed-grok–4s-problematic-responses/ À son lancement, Grok 4 a généré des réponses offensantes, notamment en se surnommant « MechaHitler » et en adoptant des propos antisémites. Ce comportement provenait d'une recherche automatique sur le web qui a mal interprété un mème viral comme une vérité. Grok alignait aussi ses réponses controversées sur les opinions d'Elon Musk et de xAI, ce qui a amplifié les biais. xAI a identifié que ces dérapages étaient dus à une mise à jour interne intégrant des instructions encourageant un humour offensant et un alignement avec Musk. Pour corriger cela, xAI a supprimé le code fautif, remanié les prompts système, et imposé des directives demandant à Grok d'effectuer une analyse indépendante, en utilisant des sources diverses. Grok doit désormais éviter tout biais, ne plus adopter un humour politiquement incorrect, et analyser objectivement les sujets sensibles. xAI a présenté ses excuses, précisant que ces dérapages étaient dus à un problème de prompt et non au modèle lui-même. Cet incident met en lumière les défis persistants d'alignement et de sécurité des modèles d'IA face aux injections indirectes issues du contenu en ligne. La correction n'est pas qu'un simple patch technique, mais un exemple des enjeux éthiques et de responsabilité majeurs dans le déploiement d'IA à grande échelle. Guillaume a sorti toute une série d'article sur les patterns agentiques avec le framework ADK pour Java https://glaforge.dev/posts/2025/07/29/mastering-agentic-workflows-with-adk-the-recap/ Un premier article explique comment découper les tâches en sous-agents IA : https://glaforge.dev/posts/2025/07/23/mastering-agentic-workflows-with-adk-sub-agents/ Un deuxième article détaille comment organiser les agents de manière séquentielle : https://glaforge.dev/posts/2025/07/24/mastering-agentic-workflows-with-adk-sequential-agent/ Un troisième article explique comment paralleliser des tâches indépendantes : https://glaforge.dev/posts/2025/07/25/mastering-agentic-workflows-with-adk-parallel-agent/ Et enfin, comment faire des boucles d'amélioration : https://glaforge.dev/posts/2025/07/28/mastering-agentic-workflows-with-adk-loop-agents/ Tout ça évidemment en Java :slightly_smiling_face: 6 semaines de code avec Claude https://blog.puzzmo.com/posts/2025/07/30/six-weeks-of-claude-code/ Orta partage son retour après 6 semaines d'utilisation quotidienne de Claude Code, qui a profondément changé sa manière de coder. Il ne « code » plus vraiment ligne par ligne, mais décrit ce qu'il veut, laisse Claude proposer une solution, puis corrige ou ajuste. Cela permet de se concentrer sur le résultat plutôt que sur l'implémentation, comme passer de la peinture au polaroid. Claude s'avère particulièrement utile pour les tâches de maintenance : migrations, refactors, nettoyage de code. Il reste toujours en contrôle, révise chaque diff généré, et guide l'IA via des prompts bien cadrés. Il note qu'il faut quelques semaines pour prendre le bon pli : apprendre à découper les tâches et formuler clairement les attentes. Les tâches simples deviennent quasi instantanées, mais les tâches complexes nécessitent encore de l'expérience et du discernement. Claude Code est vu comme un très bon copilote, mais ne remplace pas le rôle du développeur qui comprend l'ensemble du système. Le gain principal est une vitesse de feedback plus rapide et une boucle d'itération beaucoup plus courte. Ce type d'outil pourrait bien redéfinir la manière dont on pense et structure le développement logiciel à moyen terme. Claude Code et les serveurs MCP : ou comment transformer ton terminal en assistant surpuissant https://touilleur-express.fr/2025/07/27/claude-code-et-les-serveurs-mcp-ou-comment-transformer-ton-terminal-en-assistant-surpuissant/ Nicolas continue ses études sur Claude Code et explique comment utiliser les serveurs MCP pour rendre Claude bien plus efficace. Le MCP Context7 montre comment fournir à l'IA la doc technique à jour (par exemple, Next.js 15) pour éviter les hallucinations ou les erreurs. Le MCP Task Master, autre serveur MCP, transforme un cahier des charges (PRD) en tâches atomiques, estimées, et organisées sous forme de plan de travail. Le MCP Playwright permet de manipuler des navigateurs et d'executer des tests E2E Le MCP Digital Ocean permet de déployer facilement l'application en production Tout n'est pas si ideal, les quotas sont atteints en quelques heures sur une petite application et il y a des cas où il reste bien plus efficace de le faire soit-même (pour un codeur expérimenté) Nicolas complète cet article avec l'écriture d'un MVP en 20 heures: https://touilleur-express.fr/2025/07/30/comment-jai-code-un-mvp-en-une-vingtaine-dheures-avec-claude-code/ Le développement augmenté, un avis politiquement correct, mais bon… https://touilleur-express.fr/2025/07/31/le-developpement-augmente-un-avis-politiquement-correct-mais-bon/ Nicolas partage un avis nuancé (et un peu provoquant) sur le développement augmenté, où l'IA comme Claude Code assiste le développeur sans le remplacer. Il rejette l'idée que cela serait « trop magique » ou « trop facile » : c'est une évolution logique de notre métier, pas un raccourci pour les paresseux. Pour lui, un bon dev reste celui qui structure bien sa pensée, sait poser un problème, découper, valider — même si l'IA aide à coder plus vite. Il raconte avoir codé une app OAuth, testée, stylisée et déployée en quelques heures, sans jamais quitter le terminal grâce à Claude. Ce genre d'outillage change le rapport au temps : on passe de « je vais y réfléchir » à « je tente tout de suite une version qui marche à peu près ». Il assume aimer cette approche rapide et imparfaite : mieux vaut une version brute livrée vite qu'un projet bloqué par le perfectionnisme. L'IA est selon lui un super stagiaire : jamais fatigué, parfois à côté de la plaque, mais diablement productif quand bien briefé. Il conclut que le « dev augmenté » ne remplace pas les bons développeurs… mais les développeurs moyens doivent s'y mettre, sous peine d'être dépassés. ChatGPT lance le mode d'étude : un apprentissage interactif pas à pas https://openai.com/index/chatgpt-study-mode/ OpenAI propose un mode d'étude dans ChatGPT qui guide les utilisateurs pas à pas plutôt que de donner directement la réponse. Ce mode vise à encourager la réflexion active et l'apprentissage en profondeur. Il utilise des instructions personnalisées pour poser des questions et fournir des explications adaptées au niveau de l'utilisateur. Le mode d'étude favorise la gestion de la charge cognitive et stimule la métacognition. Il propose des réponses structurées pour faciliter la compréhension progressive des sujets. Disponible dès maintenant pour les utilisateurs connectés, ce mode sera intégré dans ChatGPT Edu. L'objectif est de transformer ChatGPT en un véritable tuteur numérique, aidant les étudiants à mieux assimiler les connaissances. A priori Gemini viendrait de sortir un fonctionnalité similaire Lancement de GPT-OSS par OpenAI https://openai.com/index/introducing-gpt-oss/ https://openai.com/index/gpt-oss-model-card/ OpenAI a lancé GPT-OSS, sa première famille de modèles open-weight depuis GPT–2. Deux modèles sont disponibles : gpt-oss–120b et gpt-oss–20b, qui sont des modèles mixtes d'experts conçus pour le raisonnement et les tâches d'agent. Les modèles sont distribués sous licence Apache 2.0, permettant leur utilisation et leur personnalisation gratuites, y compris pour des applications commerciales. Le modèle gpt-oss–120b est capable de performances proches du modèle OpenAI o4-mini, tandis que le gpt-oss–20b est comparable au o3-mini. OpenAI a également open-sourcé un outil de rendu appelé Harmony en Python et Rust pour en faciliter l'adoption. Les modèles sont optimisés pour fonctionner localement et sont pris en charge par des plateformes comme Hugging Face et Ollama. OpenAI a mené des recherches sur la sécurité pour s'assurer que les modèles ne pouvaient pas être affinés pour des utilisations malveillantes dans les domaines biologique, chimique ou cybernétique. Anthropic lance Opus 4.1 https://www.anthropic.com/news/claude-opus–4–1 Anthropic a publié Claude Opus 4.1, une mise à jour de son modèle de langage. Cette nouvelle version met l'accent sur l'amélioration des performances en codage, en raisonnement et sur les tâches de recherche et d'analyse de données. Le modèle a obtenu un score de 74,5 % sur le benchmark SWE-bench Verified, ce qui représente une amélioration par rapport à la version précédente. Il excelle notamment dans la refactorisation de code multifichier et est capable d'effectuer des recherches approfondies. Claude Opus 4.1 est disponible pour les utilisateurs payants de Claude, ainsi que via l'API, Amazon Bedrock et Vertex AI de Google Cloud, avec des tarifs identiques à ceux d'Opus 4. Il est présenté comme un remplacement direct de Claude Opus 4, avec des performances et une précision supérieures pour les tâches de programmation réelles. OpenAI Summer Update. GPT–5 is out https://openai.com/index/introducing-gpt–5/ Détails https://openai.com/index/gpt–5-new-era-of-work/ https://openai.com/index/introducing-gpt–5-for-developers/ https://openai.com/index/gpt–5-safe-completions/ https://openai.com/index/gpt–5-system-card/ Amélioration majeure des capacités cognitives - GPT‑5 montre un niveau de raisonnement, d'abstraction et de compréhension nettement supérieur aux modèles précédents. Deux variantes principales - gpt-5-main : rapide, efficace pour les tâches générales. gpt-5-thinking : plus lent mais spécialisé dans les tâches complexes, nécessitant réflexion profonde. Routeur intelligent intégré - Le système sélectionne automatiquement la version la plus adaptée à la tâche (rapide ou réfléchie), sans intervention de l'utilisateur. Fenêtre de contexte encore étendue - GPT‑5 peut traiter des volumes de texte plus longs (jusqu'à 1 million de tokens dans certaines versions), utile pour des documents ou projets entiers. Réduction significative des hallucinations - GPT‑5 donne des réponses plus fiables, avec moins d'erreurs inventées ou de fausses affirmations. Comportement plus neutre et moins sycophant - Il a été entraîné pour mieux résister à l'alignement excessif avec les opinions de l'utilisateur. Capacité accrue à suivre des instructions complexes - GPT‑5 comprend mieux les consignes longues, implicites ou nuancées. Approche “Safe completions” - Remplacement des “refus d'exécution” par des réponses utiles mais sûres — le modèle essaie de répondre avec prudence plutôt que bloquer. Prêt pour un usage professionnel à grande échelle - Optimisé pour le travail en entreprise : rédaction, programmation, synthèse, automatisation, gestion de tâches, etc. Améliorations spécifiques pour le codage - GPT‑5 est plus performant pour l'écriture de code, la compréhension de contextes logiciels complexes, et l'usage d'outils de développement. Expérience utilisateur plus rapide et fluide- Le système réagit plus vite grâce à une orchestration optimisée entre les différents sous-modèles. Capacités agentiques renforcées - GPT‑5 peut être utilisé comme base pour des agents autonomes capables d'accomplir des objectifs avec peu d'interventions humaines. Multimodalité maîtrisée (texte, image, audio) - GPT‑5 intègre de façon plus fluide la compréhension de formats multiples, dans un seul modèle. Fonctionnalités pensées pour les développeurs - Documentation plus claire, API unifiée, modèles plus transparents et personnalisables. Personnalisation contextuelle accrue - Le système s'adapte mieux au style, ton ou préférences de l'utilisateur, sans instructions répétées. Utilisation énergétique et matérielle optimisée - Grâce au routeur interne, les ressources sont utilisées plus efficacement selon la complexité des tâches. Intégration sécurisée dans les produits ChatGPT - Déjà déployé dans ChatGPT avec des bénéfices immédiats pour les utilisateurs Pro et entreprises. Modèle unifié pour tous les usages - Un seul système capable de passer de la conversation légère à des analyses scientifiques ou du code complexe. Priorité à la sécurité et à l'alignement - GPT‑5 a été conçu dès le départ pour minimiser les abus, biais ou comportements indésirables. Pas encore une AGI - OpenAI insiste : malgré ses capacités impressionnantes, GPT‑5 n'est pas une intelligence artificielle générale. Non, non, les juniors ne sont pas obsolètes malgré l'IA ! (dixit GitHub) https://github.blog/ai-and-ml/generative-ai/junior-developers-arent-obsolete-heres-how-to-thrive-in-the-age-of-ai/ L'IA transforme le développement logiciel, mais les développeurs juniors ne sont pas obsolètes. Les nouveaux apprenants sont bien positionnés, car déjà familiers avec les outils IA. L'objectif est de développer des compétences pour travailler avec l'IA, pas d'être remplacé. La créativité et la curiosité sont des qualités humaines clés. Cinq façons de se démarquer : Utiliser l'IA (ex: GitHub Copilot) pour apprendre plus vite, pas seulement coder plus vite (ex: mode tuteur, désactiver l'autocomplétion temporairement). Construire des projets publics démontrant ses compétences (y compris en IA). Maîtriser les workflows GitHub essentiels (GitHub Actions, contribution open source, pull requests). Affûter son expertise en révisant du code (poser des questions, chercher des patterns, prendre des notes). Déboguer plus intelligemment et rapidement avec l'IA (ex: Copilot Chat pour explications, corrections, tests). Ecrire son premier agent IA avec A2A avec WildFly par Emmanuel Hugonnet https://www.wildfly.org/news/2025/08/07/Building-your-First-A2A-Agent/ Protocole Agent2Agent (A2A) : Standard ouvert pour l'interopérabilité universelle des agents IA. Permet communication et collaboration efficaces entre agents de différents fournisseurs/frameworks. Crée des écosystèmes multi-agents unifiés, automatisant les workflows complexes. Objet de l'article : Guide pour construire un premier agent A2A (agent météo) dans WildFly. Utilise A2A Java SDK pour Jakarta Servers, WildFly AI Feature Pack, un LLM (Gemini) et un outil Python (MCP). Agent conforme A2A v0.2.5. Prérequis : JDK 17+, Apache Maven 3.8+, IDE Java, Google AI Studio API Key, Python 3.10+, uv. Étapes de construction de l'agent météo : Création du service LLM : Interface Java (WeatherAgent) utilisant LangChain4J pour interagir avec un LLM et un outil Python MCP (fonctions get_alerts, get_forecast). Définition de l'agent A2A (via CDI) : ▪︎ Agent Card : Fournit les métadonnées de l'agent (nom, description, URL, capacités, compétences comme “weather_search”). Agent Executor : Gère les requêtes A2A entrantes, extrait le message utilisateur, appelle le service LLM et formate la réponse. Exposition de l'agent : Enregistrement d'une application JAX-RS pour les endpoints. Déploiement et test : Configuration de l'outil A2A-inspector de Google (via un conteneur Podman). Construction du projet Maven, configuration des variables d'environnement (ex: GEMINI_API_KEY). Lancement du serveur WildFly. Conclusion : Transformation minimale d'une application IA en agent A2A. Permet la collaboration et le partage d'informations entre agents IA, indépendamment de leur infrastructure sous-jacente. Outillage IntelliJ IDEa bouge vers une distribution unifiée https://blog.jetbrains.com/idea/2025/07/intellij-idea-unified-distribution-plan/ À partir de la version 2025.3, IntelliJ IDEA Community Edition ne sera plus distribuée séparément. Une seule version unifiée d'IntelliJ IDEA regroupera les fonctionnalités des éditions Community et Ultimate. Les fonctionnalités avancées de l'édition Ultimate seront accessibles via abonnement. Les utilisateurs sans abonnement auront accès à une version gratuite enrichie par rapport à l'édition Community actuelle. Cette unification vise à simplifier l'expérience utilisateur et réduire les différences entre les éditions. Les utilisateurs Community seront automatiquement migrés vers cette nouvelle version unifiée. Il sera possible d'activer les fonctionnalités Ultimate temporairement d'un simple clic. En cas d'expiration d'abonnement Ultimate, l'utilisateur pourra continuer à utiliser la version installée avec un jeu limité de fonctionnalités gratuites, sans interruption. Ce changement reflète l'engagement de JetBrains envers l'open source et l'adaptation aux besoins de la communauté. Prise en charge des Ancres YAML dans GitHub Actions https://github.com/actions/runner/issues/1182#issuecomment–3150797791 Afin d'éviter de dupliquer du contenu dans un workflow les Ancres permettent d'insérer des morceaux réutilisables de YAML Fonctionnalité attendue depuis des années et disponible chez GitLab depuis bien longtemps. Elle a été déployée le 4 aout. Attention à ne pas en abuser car la lisibilité de tels documents n'est pas si facile Gemini CLI rajoute les custom commands comme Claude https://cloud.google.com/blog/topics/developers-practitioners/gemini-cli-custom-slash-commands Mais elles sont au format TOML, on ne peut donc pas les partager avec Claude :disappointed: Automatiser ses workflows IA avec les hooks de Claude Code https://blog.gitbutler.com/automate-your-ai-workflows-with-claude-code-hooks/ Claude Code propose des hooks qui permettent d'exécuter des scripts à différents moments d'une session, par exemple au début, lors de l'utilisation d'outils, ou à la fin. Ces hooks facilitent l'automatisation de tâches comme la gestion de branches Git, l'envoi de notifications, ou l'intégration avec d'autres outils. Un exemple simple est l'envoi d'une notification sur le bureau à la fin d'une session. Les hooks se configurent via trois fichiers JSON distincts selon le scope : utilisateur, projet ou local. Sur macOS, l'envoi de notifications nécessite une permission spécifique via l'application “Script Editor”. Il est important d'avoir une version à jour de Claude Code pour utiliser ces hooks. GitButler permet desormais de s'intégrer à Claude Code via ces hooks: https://blog.gitbutler.com/parallel-claude-code/ Le client Git de Jetbrains bientot en standalone https://lp.jetbrains.com/closed-preview-for-jetbrains-git-client/ Demandé par certains utilisateurs depuis longtemps Ca serait un client graphique du même style qu'un GitButler, SourceTree, etc Apache Maven 4 …. arrive …. l'utilitaire mvnupva vous aider à upgrader https://maven.apache.org/tools/mvnup.html Fixe les incompatibilités connues Nettoie les redondances et valeurs par defaut (versions par ex) non utiles pour Maven 4 Reformattage selon les conventions maven … Une GitHub Action pour Gemini CLI https://blog.google/technology/developers/introducing-gemini-cli-github-actions/ Google a lancé Gemini CLI GitHub Actions, un agent d'IA qui fonctionne comme un “coéquipier de code” pour les dépôts GitHub. L'outil est gratuit et est conçu pour automatiser des tâches de routine telles que le triage des problèmes (issues), l'examen des demandes de tirage (pull requests) et d'autres tâches de développement. Il agit à la fois comme un agent autonome et un collaborateur que les développeurs peuvent solliciter à la demande, notamment en le mentionnant dans une issue ou une pull request. L'outil est basé sur la CLI Gemini, un agent d'IA open-source qui amène le modèle Gemini directement dans le terminal. Il utilise l'infrastructure GitHub Actions, ce qui permet d'isoler les processus dans des conteneurs séparés pour des raisons de sécurité. Trois flux de travail (workflows) open-source sont disponibles au lancement : le triage intelligent des issues, l'examen des pull requests et la collaboration à la demande. Pas besoin de MCP, le code est tout ce dont vous avez besoin https://lucumr.pocoo.org/2025/7/3/tools/ Armin souligne qu'il n'est pas fan du protocole MCP (Model Context Protocol) dans sa forme actuelle : il manque de composabilité et exige trop de contexte. Il remarque que pour une même tâche (ex. GitHub), utiliser le CLI est souvent plus rapide et plus efficace en termes de contexte que passer par un serveur MCP. Selon lui, le code reste la solution la plus simple et fiable, surtout pour automatiser des tâches répétitives. Il préfère créer des scripts clairs plutôt que se reposer sur l'inférence LLM : cela facilite la vérification, la maintenance et évite les erreurs subtiles. Pour les tâches récurrentes, si on les automatise, mieux vaut le faire avec du code reusable, plutôt que de laisser l'IA deviner à chaque fois. Il illustre cela en convertissant son blog entier de reStructuredText à Markdown : plutôt qu'un usage direct d'IA, il a demandé à Claude de générer un script complet, avec parsing AST, comparaison des fichiers, validation et itération. Ce workflow LLM→code→LLM (analyse et validation) lui a donné confiance dans le résultat final, tout en conservant un contrôle humain sur le processus. Il juge que MCP ne permet pas ce type de pipeline automatisé fiable, car il introduit trop d'inférence et trop de variations par appel. Pour lui, coder reste le meilleur moyen de garder le contrôle, la reproductibilité et la clarté dans les workflows automatisés. MCP vs CLI … https://www.async-let.com/blog/my-take-on-the-mcp-verses-cli-debate/ Cameron raconte son expérience de création du serveur XcodeBuildMCP, qui lui a permis de mieux comprendre le débat entre servir l'IA via MCP ou laisser l'IA utiliser directement les CLI du système. Selon lui, les CLIs restent préférables pour les développeurs experts recherchant contrôle, transparence, performance et simplicité. Mais les serveurs MCP excellent sur les workflows complexes, les contextes persistants, les contraintes de sécurité, et facilitent l'accès pour les utilisateurs moins expérimentés. Il reconnaît la critique selon laquelle MCP consomme trop de contexte (« context bloat ») et que les appels CLI peuvent être plus rapides et compréhensibles. Toutefois, il souligne que beaucoup de problèmes proviennent de la qualité des implémentations clients, pas du protocole MCP en lui‑même. Pour lui, un bon serveur MCP peut proposer des outils soigneusement définis qui simplifient la vie de l'IA (par exemple, renvoyer des données structurées plutôt que du texte brut à parser). Il apprécie la capacité des MCP à offrir des opérations état‑durables (sessions, mémoire, logs capturés), ce que les CLI ne gèrent pas naturellement. Certains scénarios ne peuvent pas fonctionner via CLI (pas de shell accessible) alors que MCP, en tant que protocole indépendant, reste utilisable par n'importe quel client. Son verdict : pas de solution universelle — chaque contexte mérite d'être évalué, et on ne devrait pas imposer MCP ou CLI à tout prix. Jules, l'agent de code asynchrone gratuit de Google, est sorti de beta et est disponible pour tout le monde https://blog.google/technology/google-labs/jules-now-available/ Jules, agent de codage asynchrone, est maintenant publiquement disponible. Propulsé par Gemini 2.5 Pro. Phase bêta : 140 000+ améliorations de code et retours de milliers de développeurs. Améliorations : interface utilisateur, corrections de bugs, réutilisation des configurations, intégration GitHub Issues, support multimodal. Gemini 2.5 Pro améliore les plans de codage et la qualité du code. Nouveaux paliers structurés : Introductif, Google AI Pro (limites 5x supérieures), Google AI Ultra (limites 20x supérieures). Déploiement immédiat pour les abonnés Google AI Pro et Ultra, incluant les étudiants éligibles (un an gratuit de AI Pro). Architecture Valoriser la réduction de la dette technique : un vrai défi https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-valoriser-la-reduction-de-la-dette-technique-mission-impossible–97483.html La dette technique est un concept mal compris et difficile à valoriser financièrement auprès des directions générales. Les DSI ont du mal à mesurer précisément cette dette, à allouer des budgets spécifiques, et à prouver un retour sur investissement clair. Cette difficulté limite la priorisation des projets de réduction de dette technique face à d'autres initiatives jugées plus urgentes ou stratégiques. Certaines entreprises intègrent progressivement la gestion de la dette technique dans leurs processus de développement. Des approches comme le Software Crafting visent à améliorer la qualité du code pour limiter l'accumulation de cette dette. L'absence d'outils adaptés pour mesurer les progrès rend la démarche encore plus complexe. En résumé, réduire la dette technique reste une mission délicate qui nécessite innovation, méthode et sensibilisation en interne. Il ne faut pas se Mocker … https://martinelli.ch/why-i-dont-use-mocking-frameworks-and-why-you-might-not-need-them-either/ https://blog.tremblay.pro/2025/08/not-using-mocking-frmk.html L'auteur préfère utiliser des fakes ou stubs faits à la main plutôt que des frameworks de mocking comme Mockito ou EasyMock. Les frameworks de mocking isolent le code, mais entraînent souvent : Un fort couplage entre les tests et les détails d'implémentation. Des tests qui valident le mock plutôt que le comportement réel. Deux principes fondamentaux guident son approche : Favoriser un design fonctionnel, avec logique métier pure (fonctions sans effets de bord). Contrôler les données de test : par exemple en utilisant des bases réelles (via Testcontainers) plutôt que de simuler. Dans sa pratique, les seuls cas où un mock externe est utilisé concernent les services HTTP externes, et encore il préfère en simuler seulement le transport plutôt que le comportement métier. Résultat : les tests deviennent plus simples, plus rapides à écrire, plus fiables, et moins fragiles aux évolutions du code. L'article conclut que si tu conçois correctement ton code, tu pourrais très bien ne pas avoir besoin de frameworks de mocking du tout. Le blog en réponse d'Henri Tremblay nuance un peu ces retours Méthodologies C'est quoi être un bon PM ? (Product Manager) Article de Chris Perry, un PM chez Google : https://thechrisperry.substack.com/p/being-a-good-pm-at-google Le rôle de PM est difficile : Un travail exigeant, où il faut être le plus impliqué de l'équipe pour assurer le succès. 1. Livrer (shipper) est tout ce qui compte : La priorité absolue. Mieux vaut livrer et itérer rapidement que de chercher la perfection en théorie. Un produit livré permet d'apprendre de la réalité. 2. Donner l'envie du grand large : La meilleure façon de faire avancer un projet est d'inspirer l'équipe avec une vision forte et désirable. Montrer le “pourquoi”. 3. Utiliser son produit tous les jours : Non négociable pour réussir. Permet de développer une intuition et de repérer les vrais problèmes que la recherche utilisateur ne montre pas toujours. 4. Être un bon ami : Créer des relations authentiques et aider les autres est un facteur clé de succès à long terme. La confiance est la base d'une exécution rapide. 5. Donner plus qu'on ne reçoit : Toujours chercher à aider et à collaborer. La stratégie optimale sur la durée est la coopération. Ne pas être possessif avec ses idées. 6. Utiliser le bon levier : Pour obtenir une décision, il faut identifier la bonne personne qui a le pouvoir de dire “oui”, et ne pas se laisser bloquer par des avis non décisionnaires. 7. N'aller que là où on apporte de la valeur : Combler les manques, faire le travail ingrat que personne ne veut faire. Savoir aussi s'écarter (réunions, projets) quand on n'est pas utile. 8. Le succès a plusieurs parents, l'échec est orphelin : Si le produit réussit, c'est un succès d'équipe. S'il échoue, c'est la faute du PM. Il faut assumer la responsabilité finale. Conclusion : Le PM est un chef d'orchestre. Il ne peut pas jouer de tous les instruments, mais son rôle est d'orchestrer avec humilité le travail de tous pour créer quelque chose d'harmonieux. Tester des applications Spring Boot prêtes pour la production : points clés https://www.wimdeblauwe.com/blog/2025/07/30/how-i-test-production-ready-spring-boot-applications/ L'auteur (Wim Deblauwe) détaille comment il structure ses tests dans une application Spring Boot destinée à la production. Le projet inclut automatiquement la dépendance spring-boot-starter-test, qui regroupe JUnit 5, AssertJ, Mockito, Awaitility, JsonAssert, XmlUnit et les outils de testing Spring. Tests unitaires : ciblent les fonctions pures (record, utilitaire), testés simplement avec JUnit et AssertJ sans démarrage du contexte Spring. Tests de cas d'usage (use case) : orchestrent la logique métier, généralement via des use cases qui utilisent un ou plusieurs dépôts de données. Tests JPA/repository : vérifient les interactions avec la base via des tests realisant des opérations CRUD (avec un contexte Spring pour la couche persistance). Tests de contrôleur : permettent de tester les endpoints web (ex. @WebMvcTest), souvent avec MockBean pour simuler les dépendances. Tests d'intégration complets : ils démarrent tout le contexte Spring (@SpringBootTest) pour tester l'application dans son ensemble. L'auteur évoque également des tests d'architecture, mais sans entrer dans le détail dans cet article. Résultat : une pyramide de tests allant des plus rapides (unitaires) aux plus complets (intégration), garantissant fiabilité, vitesse et couverture sans surcharge inutile. Sécurité Bitwarden offre un serveur MCP pour que les agents puissent accéder aux mots de passe https://nerds.xyz/2025/07/bitwarden-mcp-server-secure-ai/ Bitwarden introduit un serveur MCP (Model Context Protocol) destiné à intégrer de manière sécurisée les agents IA dans les workflows de gestion de mots de passe. Ce serveur fonctionne en architecture locale (local-first) : toutes les interactions et les données sensibles restent sur la machine de l'utilisateur, garantissant l'application du principe de chiffrement zero‑knowledge. L'intégration se fait via l'interface CLI de Bitwarden, permettant aux agents IA de générer, récupérer, modifier et verrouiller les identifiants via des commandes sécurisées. Le serveur peut être auto‑hébergé pour un contrôle maximal des données. Le protocole MCP est un standard ouvert qui permet de connecter de façon uniforme des agents IA à des sources de données et outils tiers, simplifiant les intégrations entre LLM et applications. Une démo avec Claude (agent IA d'Anthropic) montre que l'IA peut interagir avec le coffre Bitwarden : vérifier l'état, déverrouiller le vault, générer ou modifier des identifiants, le tout sans intervention humaine directe. Bitwarden affiche une approche priorisant la sécurité, mais reconnaît les risques liés à l'utilisation d'IA autonome. L'usage d'un LLM local privé est fortement recommandé pour limiter les vulnérabilités. Si tu veux, je peux aussi te résumer les enjeux principaux (interopérabilité, sécurité, cas d'usage) ou un extrait spécifique ! NVIDIA a une faille de securite critique https://www.wiz.io/blog/nvidia-ai-vulnerability-cve–2025–23266-nvidiascape Il s'agit d'une faille d'évasion de conteneur dans le NVIDIA Container Toolkit. La gravité est jugée critique avec un score CVSS de 9.0. Cette vulnérabilité permet à un conteneur malveillant d'obtenir un accès root complet sur l'hôte. L'origine du problème vient d'une mauvaise configuration des hooks OCI dans le toolkit. L'exploitation peut se faire très facilement, par exemple avec un Dockerfile de seulement trois lignes. Le risque principal concerne la compromission de l'isolation entre différents clients sur des infrastructures cloud GPU partagées. Les versions affectées incluent toutes les versions du NVIDIA Container Toolkit jusqu'à la 1.17.7 et du NVIDIA GPU Operator jusqu'à la version 25.3.1. Pour atténuer le risque, il est recommandé de mettre à jour vers les dernières versions corrigées. En attendant, il est possible de désactiver certains hooks problématiques dans la configuration pour limiter l'exposition. Cette faille met en lumière l'importance de renforcer la sécurité des environnements GPU partagés et la gestion des conteneurs AI. Fuite de données de l'application Tea : points essentiels https://knowyourmeme.com/memes/events/the-tea-app-data-leak Tea est une application lancée en 2023 qui permet aux femmes de laisser des avis anonymes sur des hommes rencontrés. En juillet 2025, une importante fuite a exposé environ 72 000 images sensibles (selfies, pièces d'identité) et plus d'1,1 million de messages privés. La fuite a été révélée après qu'un utilisateur ait partagé un lien pour télécharger la base de données compromise. Les données touchées concernaient majoritairement des utilisateurs inscrits avant février 2024, date à laquelle l'application a migré vers une infrastructure plus sécurisée. En réponse, Tea prévoit de proposer des services de protection d'identité aux utilisateurs impactés. Faille dans le paquet npm is : attaque en chaîne d'approvisionnement https://socket.dev/blog/npm-is-package-hijacked-in-expanding-supply-chain-attack Une campagne de phishing ciblant les mainteneurs npm a compromis plusieurs comptes, incluant celui du paquet is. Des versions compromises du paquet is (notamment les versions 3.3.1 et 5.0.0) contenaient un chargeur de malware JavaScript destiné aux systèmes Windows. Ce malware a offert aux attaquants un accès à distance via WebSocket, permettant potentiellement l'exécution de code arbitraire. L'attaque fait suite à d'autres compromissions de paquets populaires comme eslint-config-prettier, eslint-plugin-prettier, synckit, @pkgr/core, napi-postinstall, et got-fetch. Tous ces paquets ont été publiés sans aucun commit ou PR sur leurs dépôts GitHub respectifs, signalant un accès non autorisé aux tokens mainteneurs. Le domaine usurpé [npnjs.com](http://npnjs.com) a été utilisé pour collecter les jetons d'accès via des emails de phishing trompeurs. L'épisode met en lumière la fragilité des chaînes d'approvisionnement logicielle dans l'écosystème npm et la nécessité d'adopter des pratiques renforcées de sécurité autour des dépendances. Revues de sécurité automatisées avec Claude Code https://www.anthropic.com/news/automate-security-reviews-with-claude-code Anthropic a lancé des fonctionnalités de sécurité automatisées pour Claude Code, un assistant de codage d'IA en ligne de commande. Ces fonctionnalités ont été introduites en réponse au besoin croissant de maintenir la sécurité du code alors que les outils d'IA accélèrent considérablement le développement de logiciels. Commande /security-review : les développeurs peuvent exécuter cette commande dans leur terminal pour demander à Claude d'identifier les vulnérabilités de sécurité, notamment les risques d'injection SQL, les vulnérabilités de script intersite (XSS), les failles d'authentification et d'autorisation, ainsi que la gestion non sécurisée des données. Claude peut également suggérer et implémenter des correctifs. Intégration GitHub Actions : une nouvelle action GitHub permet à Claude Code d'analyser automatiquement chaque nouvelle demande d'extraction (pull request). L'outil examine les modifications de code pour y trouver des vulnérabilités, applique des règles personnalisables pour filtrer les faux positifs et commente directement la demande d'extraction avec les problèmes détectés et les correctifs recommandés. Ces fonctionnalités sont conçues pour créer un processus d'examen de sécurité cohérent et s'intégrer aux pipelines CI/CD existants, ce qui permet de s'assurer qu'aucun code n'atteint la production sans un examen de sécurité de base. Loi, société et organisation Google embauche les personnes clés de Windsurf https://www.blog-nouvelles-technologies.fr/333959/openai-windsurf-google-deepmind-codage-agentique/ windsurf devait être racheté par OpenAI Google ne fait pas d'offre de rachat mais débauche quelques personnes clés de Windsurf Windsurf reste donc indépendante mais sans certains cerveaux y compris son PDG. Les nouveaux dirigeants sont les ex leaders des force de vente Donc plus une boîte tech Pourquoi le deal a 3 milliard est tombé à l'eau ? On ne sait pas mais la divergence et l‘indépendance technologique est possiblement en cause. Les transfuge vont bosser chez Deepmind dans le code argentique Opinion Article: https://www.linkedin.com/pulse/dear-people-who-think-ai-low-skilled-code-monkeys-future-jan-moser-svade/ Jan Moser critique ceux qui pensent que l'IA et les développeurs peu qualifiés peuvent remplacer les ingénieurs logiciels compétents. Il cite l'exemple de l'application Tea, une plateforme de sécurité pour femmes, qui a exposé 72 000 images d'utilisateurs en raison d'une mauvaise configuration de Firebase et d'un manque de pratiques de développement sécurisées. Il souligne que l'absence de contrôles automatisés et de bonnes pratiques de sécurité a permis cette fuite de données. Moser avertit que des outils comme l'IA ne peuvent pas compenser l'absence de compétences en génie logiciel, notamment en matière de sécurité, de gestion des erreurs et de qualité du code. Il appelle à une reconnaissance de la valeur des ingénieurs logiciels qualifiés et à une approche plus rigoureuse dans le développement logiciel. YouTube déploie une technologie d'estimation d'âge pour identifier les adolescents aux États-Unis https://techcrunch.com/2025/07/29/youtube-rolls-out-age-estimatation-tech-to-identify-u-s-teens-and-apply-additional-protections/ Sujet très à la mode, surtout au UK mais pas que… YouTube commence à déployer une technologie d'estimation d'âge basée sur l'IA pour identifier les utilisateurs adolescents aux États-Unis, indépendamment de l'âge déclaré lors de l'inscription. Cette technologie analyse divers signaux comportementaux, tels que l'historique de visionnage, les catégories de vidéos consultées et l'âge du compte. Lorsqu'un utilisateur est identifié comme adolescent, YouTube applique des protections supplémentaires, notamment : Désactivation des publicités personnalisées. Activation des outils de bien-être numérique, tels que les rappels de temps d'écran et de coucher. Limitation de la visualisation répétée de contenus sensibles, comme ceux liés à l'image corporelle. Si un utilisateur est incorrectement identifié comme mineur, il peut vérifier son âge via une pièce d'identité gouvernementale, une carte de crédit ou un selfie. Ce déploiement initial concerne un petit groupe d'utilisateurs aux États-Unis et sera étendu progressivement. Cette initiative s'inscrit dans les efforts de YouTube pour renforcer la sécurité des jeunes utilisateurs en ligne. Mistral AI : contribution à un standard environnemental pour l'IA https://mistral.ai/news/our-contribution-to-a-global-environmental-standard-for-ai Mistral AI a réalisé la première analyse de cycle de vie complète d'un modèle d'IA, en collaboration avec plusieurs partenaires. L'étude quantifie l'impact environnemental du modèle Mistral Large 2 sur les émissions de gaz à effet de serre, la consommation d'eau, et l'épuisement des ressources. La phase d'entraînement a généré 20,4 kilotonnes de CO₂ équivalent, consommé 281 000 m³ d'eau, et utilisé 660 kg SB-eq (mineral consumption). Pour une réponse de 400 tokens, l'impact marginal est faible mais non négligeable : 1,14 gramme de CO₂, 45 mL d'eau, et 0,16 mg d'équivalent antimoine. Mistral propose trois indicateurs pour évaluer cet impact : l'impact absolu de l'entraînement, l'impact marginal de l'inférence, et le ratio inference/impact total sur le cycle de vie. L'entreprise souligne l'importance de choisir le modèle en fonction du cas d'usage pour limiter l'empreinte environnementale. Mistral appelle à plus de transparence et à l'adoption de standards internationaux pour permettre une comparaison claire entre modèles. L'IA promettait plus d'efficacité… elle nous fait surtout travailler plus https://afterburnout.co/p/ai-promised-to-make-us-more-efficient Les outils d'IA devaient automatiser les tâches pénibles et libérer du temps pour les activités stratégiques et créatives. En réalité, le temps gagné est souvent aussitôt réinvesti dans d'autres tâches, créant une surcharge. Les utilisateurs croient être plus productifs avec l'IA, mais les données contredisent cette impression : une étude montre que les développeurs utilisant l'IA prennent 19 % de temps en plus pour accomplir leurs tâches. Le rapport DORA 2024 observe une baisse de performance globale des équipes lorsque l'usage de l'IA augmente : –1,5 % de throughput et –7,2 % de stabilité de livraison pour +25 % d'adoption de l'IA. L'IA ne réduit pas la charge mentale, elle la déplace : rédaction de prompts, vérification de résultats douteux, ajustements constants… Cela épuise et limite le temps de concentration réelle. Cette surcharge cognitive entraîne une forme de dette mentale : on ne gagne pas vraiment du temps, on le paie autrement. Le vrai problème vient de notre culture de la productivité, qui pousse à toujours vouloir optimiser, quitte à alimenter l'épuisement professionnel. Trois pistes concrètes : Repenser la productivité non en temps gagné, mais en énergie préservée. Être sélectif dans l'usage des outils IA, en fonction de son ressenti et non du battage médiatique. Accepter la courbe en J : l'IA peut être utile, mais nécessite des ajustements profonds pour produire des gains réels. Le vrai hack de productivité ? Parfois, ralentir pour rester lucide et durable. Conférences MCP Submit Europe https://mcpdevsummit.ai/ Retour de JavaOne en 2026 https://inside.java/2025/08/04/javaone-returns–2026/ JavaOne, la conférence dédiée à la communauté Java, fait son grand retour dans la Bay Area du 17 au 19 mars 2026. Après le succès de l'édition 2025, ce retour s'inscrit dans la continuité de la mission initiale de la conférence : rassembler la communauté pour apprendre, collaborer et innover. La liste des conférences provenant de Developers Conferences Agenda/List par Aurélie Vache et contributeurs : 25–27 août 2025 : SHAKA Biarritz - Biarritz (France) 5 septembre 2025 : JUG Summer Camp 2025 - La Rochelle (France) 12 septembre 2025 : Agile Pays Basque 2025 - Bidart (France) 15 septembre 2025 : Agile Tour Montpellier - Montpellier (France) 18–19 septembre 2025 : API Platform Conference - Lille (France) & Online 22–24 septembre 2025 : Kernel Recipes - Paris (France) 22–27 septembre 2025 : La Mélée Numérique - Toulouse (France) 23 septembre 2025 : OWASP AppSec France 2025 - Paris (France) 23–24 septembre 2025 : AI Engineer Paris - Paris (France) 25 septembre 2025 : Agile Game Toulouse - Toulouse (France) 25–26 septembre 2025 : Paris Web 2025 - Paris (France) 30 septembre 2025–1 octobre 2025 : PyData Paris 2025 - Paris (France) 2 octobre 2025 : Nantes Craft - Nantes (France) 2–3 octobre 2025 : Volcamp - Clermont-Ferrand (France) 3 octobre 2025 : DevFest Perros-Guirec 2025 - Perros-Guirec (France) 6–7 octobre 2025 : Swift Connection 2025 - Paris (France) 6–10 octobre 2025 : Devoxx Belgium - Antwerp (Belgium) 7 octobre 2025 : BSides Mulhouse - Mulhouse (France) 7–8 octobre 2025 : Agile en Seine - Issy-les-Moulineaux (France) 8–10 octobre 2025 : SIG 2025 - Paris (France) & Online 9 octobre 2025 : DevCon #25 : informatique quantique - Paris (France) 9–10 octobre 2025 : Forum PHP 2025 - Marne-la-Vallée (France) 9–10 octobre 2025 : EuroRust 2025 - Paris (France) 16 octobre 2025 : PlatformCon25 Live Day Paris - Paris (France) 16 octobre 2025 : Power 365 - 2025 - Lille (France) 16–17 octobre 2025 : DevFest Nantes - Nantes (France) 17 octobre 2025 : Sylius Con 2025 - Lyon (France) 17 octobre 2025 : ScalaIO 2025 - Paris (France) 17–19 octobre 2025 : OpenInfra Summit Europe - Paris (France) 20 octobre 2025 : Codeurs en Seine - Rouen (France) 23 octobre 2025 : Cloud Nord - Lille (France) 30–31 octobre 2025 : Agile Tour Bordeaux 2025 - Bordeaux (France) 30–31 octobre 2025 : Agile Tour Nantais 2025 - Nantes (France) 30 octobre 2025–2 novembre 2025 : PyConFR 2025 - Lyon (France) 4–7 novembre 2025 : NewCrafts 2025 - Paris (France) 5–6 novembre 2025 : Tech Show Paris - Paris (France) 6 novembre 2025 : dotAI 2025 - Paris (France) 6 novembre 2025 : Agile Tour Aix-Marseille 2025 - Gardanne (France) 7 novembre 2025 : BDX I/O - Bordeaux (France) 12–14 novembre 2025 : Devoxx Morocco - Marrakech (Morocco) 13 novembre 2025 : DevFest Toulouse - Toulouse (France) 15–16 novembre 2025 : Capitole du Libre - Toulouse (France) 19 novembre 2025 : SREday Paris 2025 Q4 - Paris (France) 19–21 novembre 2025 : Agile Grenoble - Grenoble (France) 20 novembre 2025 : OVHcloud Summit - Paris (France) 21 novembre 2025 : DevFest Paris 2025 - Paris (France) 27 novembre 2025 : DevFest Strasbourg 2025 - Strasbourg (France) 28 novembre 2025 : DevFest Lyon - Lyon (France) 1–2 décembre 2025 : Tech Rocks Summit 2025 - Paris (France) 4–5 décembre 2025 : Agile Tour Rennes - Rennes (France) 5 décembre 2025 : DevFest Dijon 2025 - Dijon (France) 9–11 décembre 2025 : APIdays Paris - Paris (France) 9–11 décembre 2025 : Green IO Paris - Paris (France) 10–11 décembre 2025 : Devops REX - Paris (France) 10–11 décembre 2025 : Open Source Experience - Paris (France) 11 décembre 2025 : Normandie.ai 2025 - Rouen (France) 28–31 janvier 2026 : SnowCamp 2026 - Grenoble (France) 2–6 février 2026 : Web Days Convention - Aix-en-Provence (France) 3 février 2026 : Cloud Native Days France 2026 - Paris (France) 12–13 février 2026 : Touraine Tech #26 - Tours (France) 22–24 avril 2026 : Devoxx France 2026 - Paris (France) 23–25 avril 2026 : Devoxx Greece - Athens (Greece) 17 juin 2026 : Devoxx Poland - Krakow (Poland) Nous contacter Pour réagir à cet épisode, venez discuter sur le groupe Google https://groups.google.com/group/lescastcodeurs Contactez-nous via X/twitter https://twitter.com/lescastcodeurs ou Bluesky https://bsky.app/profile/lescastcodeurs.com Faire un crowdcast ou une crowdquestion Soutenez Les Cast Codeurs sur Patreon https://www.patreon.com/LesCastCodeurs Tous les épisodes et toutes les infos sur https://lescastcodeurs.com/
Encore une fois, les commentateurs ont les yeux rivés sur l'Alaska, où se tiendra demain vendredi la rencontre Trump-Poutine. Une rencontre décisive pour l'avenir de l'Ukraine, pour l'Europe tout entière et peut-être même pour le monde entier… « Et pourtant, soupire Le Soir à Bruxelles, Volodymyr Zelensky est exclu de ces discussions. Il subit le même mépris flagrant et insupportable que les Européens. Tous ont dû se contenter des miettes : une discussion avec Trump et Vance hier. À l'aube de la rencontre d'Anchorage, les dirigeants américain et russe n'inspirent que la méfiance. Car on le sait, ils tenteront de tordre le bras à l'Ukraine pour céder des terres ». Et attention, prévient le quotidien belge : « Si à Anchorage, Trump légitime la guerre d'agression illégale menée par le Kremlin, il donnera des ailes à tous les autres : au Rwandais Paul Kagame qui se joue des frontières orientales du Congo ; à Benyamin Netanyahu, le dirigeant israélien qui broie les Palestiniens et leurs territoires ; à Xi Jinping, qui regarde Taïwan avec un air menaçant, après avoir fait main basse sur Hong Kong… » La Russie en position de force… Pour sa part, Poutine est sûr de lui. Son armée grignote petit à petit le territoire ukrainien. Avec toujours cette même tactique du rouleau compresseur… Malgré des pertes considérables, pointe le Guardian à Londres, plus de 500 soldats tués chaque jour, la Russie poursuit son offensive et « tant qu'il n'y aura pas de résistance intérieure dans le pays, il est probable que Poutine se sentira en mesure de prolonger les négociations avec Trump, malgré les menaces ». En effet, rebondit El Pais à Madrid, « malgré la précipitation de Trump, Vladimir Poutine est celui qui est le moins intéressé par un cessez-le-feu immédiat. Alors que le front progresse à un rythme jamais vu depuis des mois, Moscou ne voit aucune raison d'abandonner sa principale exigence, immuable : imposer ses propres conditions à l'avenir de l'Ukraine ». Et « la crainte des Européens, poursuit El Pais, est de voir Trump se laisser séduire par Poutine, diviser le monde, et faire subir à l'Europe l'indignation d'un fait accompli. C'est le scénario dont rêve le président russe depuis trois ans et demi ». L'Europe a des cartes à jouer… Alors « que peut faire l'Europe face à l'axe russo-américain ? », s'interroge dans Le Monde à Paris, l'historienne François Thom, spécialiste de la Russie. « L'Europe devra se dissocier clairement de la trahison américaine, affirme-t-elle. Il faut exiger des garanties de sécurité pour Kiev, insister sur le déploiement de forces européennes en Ukraine, ne pas laisser le pays seul face à la Russie. Il faut que l'Europe prenne conscience qu'elle a des cartes à jouer. L'Amérique de Trump ne suffira pas à remettre à flot l'économie de la Russie, affirme encore Françoise Thom. (…) En conséquence, les Européens doivent faire savoir dès aujourd'hui que les affaires (achat du gaz compris) ne reprendront avec la Russie que lorsqu'elle aura évacué les territoires occupés. L'administration Trump est en train de réaliser le sauvetage du régime de Poutine dont elle a besoin pour racketter l'Europe. L'intérêt de l'Europe est au contraire que la Russie se débarrasse de l'autocratie ». Et l'historienne de conclure : « ne donnons pas au régime russe les moyens de soudoyer sa population, d'entretenir un gigantesque appareil militaire et policier dirigé contre nous ». « De fait, l'Europe n'est pas impotente, souligne pour sa part Libération. Elle est devenue de loin le principal soutien militaire de l'Ukraine depuis le début de l'année, en compensant la suspension de l'aide américaine. C'est également elle qui a la main sur les deux tiers des 300 milliards de dollars d'avoirs russes gelés, qui seront un point de négociation dans l'élaboration d'une paix ». Pour Cyrille Bret, chercheur associé à l'Institut Montaigne, interrogé par le journal, « prisonnier de sa logique court-termiste, Trump pourra au mieux décrocher un cessez-le-feu. Mais aucune paix durable ne pourra être envisagée sans le concours européen. » Trump trop pressé ? Toutefois, pointe Le Figaro, si « Poutine sait bien qu'il n'obtiendra pas si aisément autour d'une table la reddition de l'Ukraine, il peut convaincre Trump que Kiev et les Européens sont les véritables obstacles à son prix Nobel. Trump est pressé - et il ne voit rien d'anormal à récompenser l'agresseur. Va-t-il permettre à Poutine de triompher sur tous les fronts ? Des deux, on saura bientôt qui est le roi du deal ». En tout cas, commente le Washington Post, « Trump a raison de dire qu'il est temps de mettre fin à cette guerre. Les deux parties ont subi des pertes considérables. (Mais) quand il entrera demain dans la salle de réunion avec Poutine, Trump devra se rappeler qu'un mauvais accord - un accord qui neutralise l'Ukraine - ne fonctionnera pas. Comme pour chaque guerre, le seul accord de paix durable est un accord juste ».
« Dis-moi à quel jeu tu joues, je te dirai qui tu es », c'est une série spéciale de RFI à la découverte des jeux populaires à travers le monde. Ces jeux qui, à travers les joueurs, parlent de la culture et de l'identité de chaque pays. Aujourd'hui, direction Madagascar avec le fanorona. Un jeu de stratégie ancestral créé sur la Grande Île, qui se joue en duel. Ses règles devaient être parfaitement maîtrisées par tous les héritiers de la royauté merina afin d'accroître leurs chances de remporter les batailles contre les autres royaumes. Le fanorona a depuis conquis tout le territoire, mais a perdu de son prestige au sein de la société, faute d'enseignement adéquat. Quelques irréductibles passionnés, convaincus de ses bienfaits sur la concentration et l'agilité cérébrale qu'il développe, s'efforcent aujourd'hui de le remettre au goût du jour. De notre correspondante à Antananarivo, Sur les tables en béton érigées au pied des immeubles de la cité Analamahitsy, les pions rouges et bleus semblent comme danser sous les doigts des joueurs de fanorona. Sous le regard des badauds, Fetra Andriamampianina, dit Karana, l'actuel président de la fédération de fanorona de la région Analamanga, affronte son élève Jean-Marie Andriatsarafara, dit Zamabe, triple champion de Madagascar. « Le fanorona est apparu pour la première fois au 16ᵉ siècle, sur les Hautes-Terres, dans la ville royale de Merimanjaka. Puis le jeu s'est répandu à l'extérieur du palais, et plus tard dans la rue et c'est comme ça que dans toute l'île, tout le monde s'est mis à jouer », explique Fetra Andriamampianina. Un jeu aux origines royales, donc, confirment les historiens. En témoignant d'ailleurs, les pierres à quadrillage que l'on retrouve encore aujourd'hui sur chacun des sites princiers répertoriés en Imerina. À l'époque, exceller au fanorona, c'était s'assurer d'être un bon stratège, y compris sur le champ de bataille. Le champion Zamabe, lui, n'est pas un descendant royal. Toutefois, confie-t-il, ce jeu a totalement façonné sa vie : « Les chrétiens, ils ont la Bible. Les musulmans, ils ont le Coran, et nous les malgaches, on a le fanorona. Le fanorona, c'est notre livre divin. Parce que ça nous permet d'anticiper le futur, et le futur du futur. Ce jeu nous permet de tirer des leçons de vie, parce que contrairement aux autres jeux, quand tu comprends qu'un coup te détruit au fanorona, tu essaies de ne plus le refaire et tu t'obliges à prendre un autre chemin à l'avenir ». À lire aussi«Dis-moi à quel jeu tu joues» en Argentine: le truco Contrairement aux échecs, le fanorona autorise plusieurs mouvements en un seul tour : « La plus belle chose que ça m'ait apportée, c'est de savoir analyser et prévoir. Être trop gourmand en voulant éliminer le plus vite possible les pions adverses, par exemple, ça peut te détruire. C'est comme dans la vraie vie. Et c'est pour ça que nous, joueurs de fanorona, on ne joue jamais aux jeux d'argent. On est capable de bien gérer notre salaire, notre nourriture, de penser au futur. C'est sûr que les principes de ce jeu pourraient être utilisés en politique parce que c'est beaucoup de stratégie. Mais je crois qu'aujourd'hui, non, personne ne s'en sert en ce moment... » Comme chaque dimanche midi, Sariaka Razanamparany, fondatrice de l'association Pi Lalao, propose aux clients d'un restaurant tananarivien de redécouvrir des jeux, malgaches ou non. À cette table, cette grande famille a choisi le fanorona : « Ce sont des jeux qui ont été oubliés quelque part. Et ce qui fait que moi, dans mon métier, je vais vers les gens et je leur propose de jouer aux jeux traditionnels comme le fanorona. En réintroduisant ce jeu aussi, ça réintroduit le lien social finalement et entre les générations comme c'est le cas aujourd'hui où c'est un papa et son fils qui jouent ensemble et il n'y a vraiment pas d'âge et c'est ça qui est très intéressant. C'est universel ». Bien plus qu'un simple jeu, le fanorona incarne une part de l'identité malgache. Héritage royal devenu outil d'éveil stratégique, il permet aujourd'hui à une nouvelle génération de se reconnecter à ses racines. Se réapproprier ce savoir, c'est renouer avec une mémoire collective, tout en s'aiguisant l'esprit, à la manière des ancêtres malagasy. À lire aussi«Dis-moi à quel jeu tu joues» en Chine: le xiangqi, «Ça fait partie de notre culture traditionnelle»
L'un veut la paix entre la Russie et l'Ukraine, même au prix d'un accord favorable envers Moscou. L'autre veut prendre le contrôle total de Gaza, malgré une levée de bouclier nationale et internationale. On commence par Trump qui ouvre donc un boulevard à Poutine… Le Figaro à Paris peine à y croire… « En annonçant sans conditions une rencontre au sommet pour décider du sort de l'Ukraine, le président américain donne à son homologue russe la possibilité de sécuriser ses gains territoriaux dans une guerre qu'il a lui-même déclenchée. » En fait, résume le journal, « Donald Trump prend le risque d'offrir à Vladimir Poutine une victoire diplomatique inespérée ». À lire aussiRencontre Trump-Poutine sur l'Ukraine: la Russie se prépare, Zelensky rejette tout compromis territorial Le sommet en Alaska : « un pari risqué pour la paix… » Pour Le Monde, toujours à Paris, « le président russe ne renoncera pas à ses ambitions maximalistes, formulées dans le mémorandum d'Istanbul en juin dernier. Soit la reconnaissance par Kiev de la souveraineté russe sur cinq régions occupées : Crimée, Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijia ; l'interdiction pour l'Ukraine d'adhérer à l'OTAN ; la démilitarisation du pays ; l'arrêt des livraisons d'armes étrangères et un retour à une forte influence de Moscou dans le pays ». Interrogé par le quotidien français, l'ancien diplomate ukrainien Oleksandr Khara affirme : « les Russes n'ont pas bougé d'un iota. Ils ne seraient prêts à un cessez-le-feu que dans le cas où Poutine prendrait conscience des énormes problèmes structurels auxquels son économie fait face, ou aurait besoin d'une pause pour reconstituer des forces militaires. Je ne vois aucune autre raison pour laquelle Poutine renoncerait à ses ambitions impérialistes de conquérir l'Ukraine ». Et Oleksandr Khara de déplorer que « toute l'idée du sommet repose en réalité sur l'incompétence de [l'émissaire du président américain, Steve] Witkoff, qui a mal compris Vladimir Poutine en laissant penser que les Russes étaient prêts à un retrait partiel de leurs troupes ». Pour le Washington Post, cette rencontre Trump-Poutine en Alaska « est un pari risqué pour la paix. Le moment est venu de discuter des concessions territoriales, estime le quotidien américain, mais l'Ukraine a également besoin de garanties de sécurité ». Et « Trump serait mal avisé de ne pas tenir compte de Zelensky. Naturellement, Poutine ne veut traiter qu'avec Trump. Toutefois, pour qu'un accord tienne la route, il faut que les Ukrainiens y adhèrent. Idéalement, bien que cela semble peu probable, Zelensky peut encore obtenir une invitation au sommet de l'Alaska ». À lire aussiRencontre Trump-Poutine sur l'Ukraine: quels moyens de pression ont les États-Unis sur Moscou? « Emporté par sa folie guerrière » Netanyahu à présent… Le Premier ministre israélien veut en finir avec le Hamas et pour ce faire, il veut prendre le contrôle de Gaza. Levée de bouclier international et levée de boucliers dans les médias… « Cette prise de contrôle de Gaza par Israël serait un acte destructeur et futile, dénonce le Guardian à Londres. Elle ne résoudrait absolument rien. Elle ne ferait qu'ajouter de nouveaux problèmes militaires, humanitaires et politiques à ceux déjà créés par le conflit. Elle aggraverait la souffrance humaine, au lieu de l'améliorer. Les gouvernements du monde entier doivent faire tout ce qu'ils peuvent – les États-Unis en premier lieu – pour y mettre un terme ». « Emporté par sa folie guerrière et son obsession de rester au pouvoir, renchérit Libération à Paris, Netanyahu n'a, dans sa propre logique, plus d'autre choix que celui de s'obstiner et de poursuivre sa fuite en avant, c'est là le drame. Ses ministres d'extrême droite, qui souhaiteraient recoloniser Gaza et trouvent son plan trop léger, l'accusent de s'être “rendu aux faibles“ et le chef de l'opposition lui reproche de “démanteler le pays de l'intérieur“. À force de jouer avec le feu, conclut Libération, le Premier ministre israélien va finir par s'y brûler ». Enfin, même le Jerusalem Post à Tel Aviv, plutôt favorable à la ligne gouvernementale, exprime ses doutes… « Le plan de Netanyahu menace de déchirer Israël, affirme le journal. Il ne satisfait pleinement aucun camp, en renforçant la méfiance entre les dirigeants et les citoyens. (…) La nation est divisée sur la stratégie, les objectifs et les implications morales de ce plan. En l'absence d'une vision unificatrice portant à la fois sur la sécurité et la conscience, le plan Gaza de Netanyahu, prévient encore le Jerusalem Post, risque de devenir non pas une voie d'avenir, mais plutôt une ligne de faille aggravant les crises internes et externes d'Israël ». À lire aussiIsraël: vivement critiqué, Benyamin Netanyahu défend son nouveau plan pour Gaza
Faute de pouvoir d'ores et déjà réunir Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky autour d'une même table, le président américain annonce qu'il rencontrera le président russe, dans moins d'une semaine, le 15 août, en Alaska. « Donald Trump a déclaré "qu'un accord entre la Russie et l'Ukraine inclurait un échange de territoires", pour le bien des deux pays », précise le Washington Post qui, toutefois, s'interroge : « Ce que le président américain entend par échange de territoires n'est pas clair », estime le quotidien américain. « L'Ukraine ne contrôle qu'environ 10 kilomètres carrés de territoire russe dans la région occidentale de Koursk, alors que la Russie contrôle environ un cinquième du territoire de l'Ukraine. » D'ailleurs, remarque le journal espagnol El País, « la perspective d'un échange de territoires paraît complexe, d'un point de vue juridique et militaire, et constitue un tabou absolu pour la population ukrainienne. La majorité des Ukrainiens sont favorables à un accord de paix, mais aussi opposés à la cession de territoire au pays qui les a attaqués ». Enfin, ajoute le Monde, il y a « un second sujet, tout aussi décisif, à savoir les garanties de sécurité de la part de l'Europe, des États-Unis ou de l'Otan, que pourrait obtenir l'Ukraine, pour empêcher la Russie d'interrompre, puis de reprendre, une guerre visant à s'emparer du reste du pays ». Mais « ce sujet semble être le parent pauvre des discussions russo-américaines », regrette le quotidien français. À lire aussiDonald Trump annonce une rencontre avec Vladimir Poutine le 15 août en Alaska Opération en deux temps Autre sujet tout aussi brûlant dans la presse internationale : la perspective d'une nouvelle offensive israélienne sur Gaza. C'est le journal l'Orient le Jour, qui se penche sur « le plan de prise de contrôle de la ville de Gaza, annoncé par le Cabinet de sécurité israélien, dans la nuit de jeudi à vendredi ». Selon le quotidien francophone libanais, « l'opération serait programmée en deux temps : une première phase qui devrait être achevée le 7 octobre prochain, et comprenant une invasion de la ville, simultanément à une évacuation de près de deux millions de civils vers des zones alternatives. La seconde phase serait consacrée à la prise de contrôle militaire de Gaza, débarrassée du Hamas ». Toutefois, ce projet rencontre des réticences, au sein de l'armée israélienne, mais aussi au sein de la communauté internationale. Le Temps souligne que le chancelier allemand, Friedrich Merz « a suspendu l'exportation des équipements militaires qui pourraient être utilisés par Israël dans sa nouvelle offensive à Gaza ». Le quotidien suisse ajoute qu'il y a « une exception », « au sein de ce concert de désapprobation » : « les États-Unis, indéfectible allié d'Israël, seul à même d'actionner le frein, n'ont pipé mot ». À lire aussiL'armée israélienne va «prendre le contrôle» de la ville de Gaza annonce le cabinet de sécurité israélien Incendie hors norme Enfin, en France, à l'approche d'un nouvel épisode de canicule, l'inquiétude reste de mise dans le sud du pays, frappé par un incendie historique. « L'incendie, qui s'est déclaré mardi après-midi dans le massif des Corbières, n'est pas encore totalement éteint », nous dit le Parisien. « Le feu a parcouru 17 000 hectares », précise la Croix, qui s'intéresse au « travail de fourmi des pompiers. Ils traquent flammes, braise et fumerolles ». « Il est encore trop tôt pour dire quand l'incendie sera déclaré « maîtrisé », explique le colonel Magny, qui dirige les opérations. « C'est un incendie hors norme, on a 90 kilomètres de lisière, c'est très conséquent ». Le Parisien, de son côté, met l'accent sur ce qui a permis la progression du feu : « l'arrachage des vignes et les mises en jachère de terres agricoles pour des raisons économiques, ont favorisé la propagation des flammes dans le massif des Corbières », explique le journal. « L'avantage des vignes », précise un pompier, « c'est qu'elles restent vertes, car ce sont des matières humidifiées, naturellement moins inflammables ». « Sans les vignes », ajoute un responsable de l'assistance feu de forêt pour Météo France, « il y a des herbacées qui créent une vraie continuité d'un massif à l'autre, ce qui facilite l'avancée des flammes ». Autant dire que l'inquiétude reste à l'ordre du jour, alors qu'aujourd'hui, le département de l'Aude est placé en vigilance orange à la canicule. À lire aussiIncendie dans l'Aude: la France face à un nouveau «méga-feu», mais de quoi s'agit-il?
GESTIONNAIRES EN ACTION. Nvidia et Microsoft ont récemment été les deux premières entreprises à voir leur capitalisation boursière dépasser la barre symbolique des 4000 milliards de dollars américains (G$US). Pour les investisseurs, ces entreprises peuvent agir comme des aimants, ce qui n’empêche pas de penser que pour obtenir un rendement de 100% si on devait acheter des actions de Nvidia (NVDA, 180,77$US) ou de Microsoft (MSFT, 520,84$US) en ce moment, il faudrait que les capitalisations boursières de ces deux mastodontes atteignent 8000G$US. «C'est vrai que ça frappe l'imaginaire. Ce sont des très gros chiffres, mais ça fait partie de la réalité des marchés financiers, c'est-à-dire qu'avec l'inflation et les nouveaux capitaux qui affluent constamment, les plus grosses positions deviennent toujours plus grosses», explique Vincent Fournier, gestionnaire de portefeuille à Claret. Ce dernier ajoute toutefois que si on regarde le poids de Nvidia et de Microsoft dans le S&P 500, respectivement d’environ 7,7% et 6,8%, ça reste dans la mesure du tolérable. Au sommet de sa gloire, Nortel avait un poids de 35% dans l'indice principal de la Bourse de Toronto, rappelle-t-il. Les investissements systématiques contribuent De nombreuses personnes ont une stratégie d’investissement systématique et injectent des montants fixes aux deux semaines ou chaque mois dans leur portefeuille. Ceux et celles qui misent sur des fonds communs ou des fonds négociés en Bourse (FNB) indiciels dont la mission est de reproduire le rendement du S&P 500 ou du Nasdaq 100 se retrouvent donc à investir dans les plus importantes entreprises des deux indices en premier. «Effectivement. Quand on a une stratégie indicielle, ce qu'on recherche à faire, c'est d’avoir une exposition à une économie entière parce qu'on sait que l’on obtiendra un rendement satisfaisant», précise Vincent Fournier. Il rappelle que l’idée de base derrière la création des FNB était de permettre aux investisseurs d’obtenir une exposition à une économie en général à peu de frais. Par exemple, si on veut investir dans le S&P 500, on va se trouver à détenir 500 entreprises dans notre portefeuille. «Toutefois, La problématique avec les investissements indiciels est que ce sont les marchés financiers qui décident combien de dollars seront investis dans chaque composante de l’indice», explique-t-il. Selon lui, pour avoir du succès avec les FNB, les investisseurs devraient garder leur stratégie très simple et éviter les produits sectoriels qui donnent une exposition à seulement une industrie d’une économie. «Pour un Canadien, il faut surpondérer le Canada, donc le pays devient une région, les États-Unis, c'est un incontournable, et puis on a ensuite l'international avec des FNB EAFE (Europe, Asie et Extrême-Orient)», dit-il. Éviter une surpondération avec les produits équipondérés Pour éviter une surpondération dans les très grandes capitalisations, il soutient qu’une stratégie d’investissement équipondérée est une option à considérer. «Ces dernières années aux États-Unis, avec la force des sept ou huit magnifiques, cette stratégie n’a pas été aussi efficace que si on avait simplement acheter l’indice», précise-t-il. Ça reste toutefois selon lui une manière d’éviter d’être trop concentré dans les géants de la technologie. *Le balado «Gestionnaires en action» a reçu un honneur, étant reconnu en juin dernier dans le Top 100 des meilleurs balados sur les marchés financiers en ligne par la société américaine Million Podcasts.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Au début de son mandat, le président américain avait promis, on s'en souvient, de régler le problème entre la Russie et l'Ukraine en 24 heures… Six mois plus tard, on en est au même point. Et visiblement, Donald Trump veut accélérer… Les discussions d'hier à Moscou entre son émissaire Steve Witkoff et Vladimir Poutine n'ayant rien donné de concret, le président américain a affirmé hier, relève le New York Times, qu'il avait « l'intention de rencontrer en personne le président russe dès la semaine prochaine, et qu'il prévoyait d'organiser dans la foulée une réunion avec Vladimir Poutine et le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Interrogé plus tard dans la journée pour savoir si la Russie et l'Ukraine avaient accepté le sommet, Trump a répondu aux journalistes : "il y a de très bonnes chances qu'elles le fassent" ». Arlésienne ? Toutefois, la prudence reste de mise… C'est ce que souligne notamment La Repubblica à Rome : « Volodymyr Zelensky n'a pas évoqué hier la possibilité d'un sommet. Sur les réseaux sociaux, il s'est contenté de répéter que "la position commune avec nos partenaires était absolument claire : la guerre doit cesser". Et lors d'un discours hier soir, il a ajouté que la Russie semblait désormais "plus encline à un cessez-le-feu. La pression exercée sur eux porte ses fruits, a-t-il poursuivi. Mais l'essentiel est qu'elle ne nous trompe pas" ». Même « parmi les observateurs russes, la prudence prévaut », relève encore La Repubblica qui cite le politologue en exil Vladimir Frolov, selon lequel « la Russie tente d'avancer sur un sommet avec Trump uniquement pour le convaincre de forcer l'Ukraine à accepter son mémorandum d'Istanbul du 2 juin dernier comme base d'un accord final en échange d'un cessez-le-feu complet ». Un mémorandum, qui, rappelons-le, entérine l'annexion par la Russie des territoires ukrainiens qu'elle a conquis. Poutine joue la montre… Le Soir à Bruxelles ne se fait aucune illusion : « l'horizon d'une paix "juste et durable" en Ukraine paraît encore lointain. (…) Le président russe peut continuer à tromper le monde en affirmant sa disposition à négocier. Voire présenter ses revendications initiales comme "raisonnables" : obtenir la cession des quatre oblasts de l'Est, occupés en bonne partie par son armée mais pas totalement, outre la Crimée. Des revendications que l'Ukraine ne saurait accepter sans obtenir, a minima, un parapluie de sécurité extrêmement robuste de la part de ses alliés – ce que Moscou refuse totalement. Dans ces conditions, pointe Le Soir, on voit bien que le maître du Kremlin continue de jouer la montre, persuadé qu'il finira par emporter cette cruelle guerre d'usure. Vladimir Poutine est désormais enfermé dans sa logique guerrière, au point de ne plus pouvoir reculer. À moins de perdre sa stature, donc le pouvoir : on pense, par comparaison, à l'obstination d'un Netanyahu ». Méga-feu dans le sud de la France À la Une également, le gigantesque incendie qui ravage le département de l'Aude, dans le sud de la France. 16 000 hectares partis en fumée en l'espace de 24 heures. Et les moyens de lutte sont insuffisants. « Les nouveaux Canadair promis par Macron en 2022 ne sont pas encore opérationnels », déplore Le Figaro. Cette année-là, « Emmanuel Macron avait annoncé un "plan de réarmement aérien d'urgence" de lutte contre les incendies, quelques semaines après un été marqué par ce qui a été qualifié "d'incendie du siècle" dans le département de la Gironde. Trois ans plus tard, les nouveaux avions ne sont toujours pas là. La France doit faire avec douze Canadair vieillissants - 30 ans de moyenne d'âge -, huit avions Dash-8, qui sont surtout employés pour larguer des solutions retardantes, dix hélicoptères bombardiers d'eau et six petits avions spécialisés ». Les Canadairs commandés ne seront livrés au mieux que dans deux ou trois ans… Mobilisation ! Pour autant, il n'y a pas de fatalité, « les feux peuvent être évités, contenus ou combattus, encore faut-il y mettre les moyens humains et financiers », relève Libération. Il faut un « sursaut de l'État pour renforcer les moyens de lutte et notamment les équipes qui manquent de bras, l'été, au plus fort de la saison des feux. Les habitants, eux, peuvent éviter qu'un incendie se répande : en débroussaillant. La méthode a prouvé son efficacité et pourtant moins d'un tiers des propriétaires en zone à risque y ont recours, les municipalités ont un rôle plus coercitif à jouer. Idem pour les matériaux utilisés pour les constructions ou leurs abords, ils doivent pouvoir résister au feu tout comme les espèces d'arbres plantées, cela paraît presque élémentaire ». Et Libération de prévenir : « si rien n'est fait, des incendies monstres comme celui de l'Aude risquent de se produire chaque année avec le dérèglement climatique. Si l'on s'y prépare maintenant, on peut les éviter, ou au moins limiter leurs dégâts ».
Au Brésil, les sanctions contre Jair Bolsonaro se renforcent : l'ancien président, en procès pour tentative de coup d'État, vient d'être assigné à résidence par le tribunal suprême. Son tort est de s'être exprimé sur les réseaux sociaux, ce qui lui était formellement interdit. «Bolsonaro pourra-t-il rencontrer sa femme ? Parler au téléphone ? Aller chez le médecin ?» Le grand journal O Globo décortique le nouveau quotidien de l'ancien homme fort du Brésil, dont les gestes sont de plus en plus limités. Jair Bolsonaro pourra voir sa femme Michelle, sa fille et belle-fille, rassure O Globo, car elles vivent avec lui. Mais ses autres enfants devront demander une autorisation, qui sera certainement refusée dans le cas de son fils Eduardo, accusé également dans ce procès. Jair Bolsonaro pourra sortir chez le médecin, mais pas utiliser de téléphone, ni s'entretenir avec des responsables étrangers, ce qui est compréhensible étant donné l'énorme pression exercée par Washington dans ce dossier. Les nombreux juristes interrogés par O Globo estiment que cette sanction est logique, car Jair Bolsonaro a ouvertement violé les règles édictées par la justice. Et il pourrait rester assigné à résidence jusqu'à la fin de son procès, voire emprisonné dans un bâtiment militaire s'il ne respecte pas cette nouvelle sanction. D'autres médias brésiliens sont plus exaspérés. «Nous vivons sous la dictature d'une Cour suprême, où un juge peut décider ce qu'il veut sans aucune limite, tonne un éditorialiste dans le Folha de Sao Paolo. Loin d'être un adorateur de Bolsonaro, cet économiste assure que «la place d'un putschiste comme lui est bien en prison» mais que le juge Moraes va trop loin. «Il est à la fois victime, enquêteur et juge. Et punit sévèrement ceux qui lui désobéissent», dénonce-t-il. Le zèle du juge était nécessaire pour contrer la dérive autoritaire de Bolsonaro, quand il était au pouvoir, mais il doit maintenant s'arrêter. Sauf que la puissance est devenue une drogue pour le juge : «Le problème des pouvoirs exceptionnels est qu'une fois passée la menace qui justifiait leur utilisation, ils ont tendance à se maintenir», s'inquiète l'éditorialiste brésilien. En Argentine, veto pour empêcher l'augmentation des retraites Le président ultralibéral Javier Milei refuse cette réforme pour la 2è fois, et empêche donc la promulgation de la loi qui permettait cette augmentation. Une décision cruelle pour les intéressés. «Le niveau des retraites est très bas, rapporte la syndicaliste argentine Sandra Zapatero . Il est en-dessous du niveau de la pauvreté, et l'augmentation prévue est minime. Les retraités pourraient peut-être s'acheter 3 kilos de pain en plus… c'est rien ! Les retraités vivent leur pire moment de l'histoire. » Cela n'émeut pas le président argentin, qui a promis de redresser les comptes publics de manière drastique. Avec une efficacité comptable, car ces comptes ont terminé la dernière année fiscale en excédent, pour la 1ère fois depuis 14 ans, grâce à une baisse de 27% des dépenses de l'État. Pour Javier Milei, accepter ces augmentations des retraites ferait donc «couler l'Argentine au fond de la rivière», illustre une éditorialiste du quotidien La Nacion. Pour le président, «ce veto n'est donc pas cruel, mais responsable. Et le président est prêt à en payer le coût politique». Toutefois, cette posture est affaiblie par un autre dossier : la présidence vient d'octroyer d'importants allégements fiscaux aux entreprises de la Terre de feu, au sud du pays. «Pourquoi ce gouvernement libertarien qui dérégule et se désengage vient soudainement en soutien à ces entrepreneurs?», s'interroge cette chroniqueuse. En Amérique latine, les entrepreneuses peinent à recevoir des financements Ces femmes d'affaires dirigent de petites et moyennes entreprises d'Amérique latine, créent des emplois, mais manquent de soutien: leurs entreprises ne reçoivent que 1% des aides publiques ou des crédits, révèle El Pais. Mais cela change doucement : le correspondant régional rapporte qu'en Colombie et au Paraguay, des grands groupes cherchent à diversifier leurs fournisseurs, et aident les sociétés dirigées par des femmes, entre autres, car elles sont perçues comme plus résilientes financièrement. Des formations sont aussi offertes à ces entrepreneuses pour qu'elles améliorent leur réseau, et sortent de leur marginalisation traditionnelle. L'égalité est encore loin, mais quand les entreprises voient des avantages économiques à favoriser les femmes, on peut considérer qu'on est sur une bonne voie. En Haïti, l'aide aux déplacés est insuffisante 1,3 million de personnes sont déplacées par les violences en Haïti, selon l'ONU. L'État distribue des chèques de 100 000 gourdes (720 euros) à ces personnes pour les aider à se reloger, mais cette somme est dérisoire par rapport aux prix des loyers, et du reste, beaucoup ne peuvent pas rentrer à cause de la fermeture des routes nationales par les bandits. Reportage de notre correspondant à Port-au-Prince, Peterson Luxama. Sur la trace des bouteilles en plastique qui polluent nos côtes Ce mardi s'ouvre, à Genève, les négociations finales pour aboutir à un accord international pour lutter contre la pollution plastique. Des chercheurs de l'Université de Barcelone, en collaboration avec l'Université catholique du nord du Chili, ont réalisé une enquête inédite sur l'origine des bouteilles en plastique. Ils ont analysé plus de 12 000 kilomètres de côtes dans dix pays d'Amérique latine. Nemo Lecoq-Jammes s'est entretenu avec l'un d'eux. Miquel Canals est directeur du groupe de recherche en géosciences marines de la Faculté des sciences de la Terre de l'Université de Barcelone. Entretien.
Le ballet diplomatique se poursuit à Washington et à Doha pour finaliser et mettre en pratique l'accord signé fin juin entre Kinshasa et Kigali. Un accord, rappelle Le Journal de Kinshasa, qui « engage la RDC et le Rwanda à respecter l'intégrité territoriale, à cesser toute activité militaire hostile, à désarmer et encadrer les groupes armés non étatiques, et à mettre en place un mécanisme conjoint de sécurité ». « Une première réunion du comité mixte de surveillance de l'accord de paix s'est tenue à Washington », vendredi dernier, poursuit le site. Des représentants des deux pays ont approuvé les principes d'un cadre d'intégration économique régional. « Parallèlement, relève encore Le Journal de Kinshasa, des négociations ont lieu à Doha entre le gouvernement congolais et le groupe armé M23. Une déclaration de principes a été signée le 19 juillet dernier, engageant les deux parties à respecter une feuille de route pour le rétablissement de l'autorité de l'État dans l'est de la RDC. Les discussions pour un accord de paix détaillé doivent débuter au plus tard le 8 août, pour une signature prévue autour du 18 août. Enfin, une rencontre au sommet entre les présidents de la RDC et du Rwanda est attendue fin août à Washington, dans l'espoir de sceller un règlement global et durable de la crise dans la région des Grands Lacs. » À lire aussiDéclaration de principe entre la RDC et le groupe AFC/M23: ces points qui bloquent dans son application Les États-Unis ont la clé Toutefois, tempère Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, « aucune avancée ne s'est fait sentir sur le terrain, les affrontements se poursuivent entre milices supplétives de Kinshasa et rebelles. » « Les lignes ont certes bougé, puisque Kinshasa s'est résolu à entamer le dialogue avec l'AFC/M23 à Doha, mais le chemin est encore long puisque le retrait de l'AFC/M23 des zones qu'il contrôle reste le point de blocage majeur entre Kinshasa et la rébellion, poursuit Afrikarabia. D'autant que les prétextes ne manquent pas à chacune des parties pour ne pas respecter les engagements des accords signés. En fait, pointe le site, Kinshasa compte surtout sur Washington pour faire plier la rébellion. Donald Trump en a les moyens. Le président américain a récemment déclaré que les présidents congolais et rwandais devaient se retrouver prochainement dans la capitale américaine pour signer le texte final. Il peut sans doute arriver à ses fins, mais, s'interroge Afrikarabia, avec quelle place pour l'AFC/M23, et quelles conséquences en cas de non-respect de l'accord ? Les États-Unis revêtiront-ils de nouveau le costume du gendarme ? Pour l'instant, nous n'en savons rien. » À lire aussiEst de la RDC: des attaques du M23 malgré l'accord à Washington Vers la formation d'un nouveau gouvernement Dans le même temps, sur le plan intérieur, le président Félix Tshisekedi s'apprête à remanier son gouvernement. « Lors d'une réunion tenue avant-hier avec les cadres de l'Union sacrée de la Nation, sa plateforme politique, le chef de l'État a esquissé les grandes lignes de cette refonte imminente, pointe Afrik.com. (…) Judith Suminwa conservera son poste de Première ministre, mettant ainsi fin aux spéculations sur une éventuelle éviction ou sur la nomination d'un membre de l'opposition à la Primature. (…) Parmi les autres annonces, la réduction du nombre de membres du gouvernement : il comptera moins de 50 ministres, contre 54 actuellement. Cette rationalisation vise à rendre l'exécutif plus efficace et mieux adapté aux défis du moment. » Enfin, note encore Afrik.com, « dans une volonté affichée d'inclusivité, le président Tshisekedi a confirmé l'entrée prochaine de personnalités issues de l'opposition et de la société civile. Une ouverture politique censée renforcer la cohésion nationale dans un contexte tendu sur les plans sécuritaire, social et diplomatique ». Commentaire du quotidien Aujourd'hui à Ouaga : « guerre à l'est de la RDC, géopolitique instable, petit couac avec l'affaire Constant Mutamba, le Garde des sceaux, englué dans une affaire de détournement de 19 millions de dollars qui a dû démissionner le 18 juin dernier. Il fallait redonner un second souffle au gouvernement. Et le prochain devra être celui du combat, pour conforter l'union sacrée, mais aussi colmater les brèches et consolider le pouvoir de Tshisekedi ». À lire aussiRDC: Félix Tshisekedi s'apprête à remanier le gouvernement en maintenant Judith Suminwa en poste
« Le secteur informel est une composante essentielle de la plupart des économies subsahariennes », décrit le FMI. S'il contribue de 25 à 65% du PIB des pays, une partie des bénéfices de ces activités économiques échappent cependant aux caisses des États. Afrique économie vous emmène cette semaine dans une plongée de l'informel sur le continent. En Centrafrique, le commerce informel bat son plein entre la capitale Bangui et sa jumelle, la ville congolaise de Zongo, de l'autre côté de la rivière Oubangui. Tous les jours, de nombreux commerçants centrafricains du secteur informel font des traversées en pirogue pour s'approvisionner, car Bangui dépend de Zongo en produits agricoles et Zongo dépend de Bangui en produits manufacturés. De notre correspondant à Bangui, 5 h du matin. Une vingtaine de piroguiers s'affairent à mettre à l'eau leurs embarcations en bois à Port Beach, côté centrafricain. La frontière entre la capitale centrafricaine, Bangui, et Zongo, en RDC, ouvre à 7 h. En attendant, les passagers – pour la plupart des commerçants – remplissent des formalités. Debout à côté d'un canoë, Flora, une vendeuse de légumes, se prépare pour traverser : les allers-retours Bangui-Zongo, elle fait ça « depuis une vingtaine d'années ». « Tout le monde sait que notre capitale n'est pas une zone agricole. L'agriculture se pratique dans les localités environnantes ou dans l'arrière-pays. Mais la distance, les tracasseries routières et l'insécurité compliquent parfois l'acheminement des produits », décrit-elle. Si Flora s'approvisionne à Zongo, c'est parce que la ville congolaise « se trouve à 10 minutes juste en face » et parce que « c'est une ville très développée en matière d'agriculture », explique-t-elle. Ces commerçants du secteur informel, comme Flora, ne sont enregistrés dans aucun des deux pays et ne paient donc pas d'impôt. Toutefois, ils paient des taxes de 500 FCFA (environ 0,75 euro) aux services de l'immigration dans les deux villes, à chaque fois qu'ils traversent la rivière Oubangui. « Chaque matin, je traverse pour acheter des articles. Je m'approvisionne de manière informelle de l'autre côté de la rive parce que notre pays est enclavé. La plupart de nos produits sont importés de très loin », détaille Jacob, commerçant centrafricain. Lui vend des boissons, des panneaux solaires et des appareils électroniques. Des produits difficiles à trouver en Centrafrique qui « coûtent cher parce qu'ils sont importés de très loin », dit Jacob. « Comme c'est facile de traverser de l'autre côté de la rive, j'ai pris mon temps pour évaluer les articles qui sont rares ici ». « C'est de ça que je vis », souffle le commerçant, qui affirme qu'il n'a pas les moyens pour créer une entreprise formelle. Des produits disponibles et moins chers Entre Bangui et Zongo, le secteur informel domine largement l'activité économique. Il représente environ 60% des emplois et a une importance socio-économique considérable, selon la Fédération des entreprises du Congo. Même les petites entreprises centrafricaines s'appuient régulièrement sur les matières premières congolaises, importées de manière informelles par la rivière. Les usines de savon à Bangui notamment travaillent « en commun accord » avec les agriculteurs de Zongo, explique Charles Yannick, un commerçant congolais. « Ces savons sont fabriqués à base d'huile de palme, mais il n'y a pas de plantations de palmiers à Bangui. Le plus grand village de palmier se trouve à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest. Ce qui pousse ces entreprises à traverser rapidement de l'autre côté de la rive pour acheter les fruits de palmier dans des sacs, ici dans notre ville », témoigne le commerçant. Les vendeurs, pour la plupart des jeunes, subissent de temps en temps des tracasseries administratives et un racket policier. Selon le ministère des Petites et Moyennes Entreprises, le gouvernement travaille à la formalisation de ces commerces pour faire entrer de l'argent dans les caisses de l'État. À lire aussiRCA/RDC: Bangui et Zongo et les échanges commerciaux de ces villes jumelles [3/3]
Le ballet diplomatique se poursuit à Washington et à Doha pour finaliser et mettre en pratique l'accord signé fin juin entre Kinshasa et Kigali. Un accord, rappelle Le Journal de Kinshasa, qui « engage la RDC et le Rwanda à respecter l'intégrité territoriale, à cesser toute activité militaire hostile, à désarmer et encadrer les groupes armés non étatiques, et à mettre en place un mécanisme conjoint de sécurité ». « Une première réunion du comité mixte de surveillance de l'accord de paix s'est tenue à Washington », vendredi dernier, poursuit le site. Des représentants des deux pays ont approuvé les principes d'un cadre d'intégration économique régional. « Parallèlement, relève encore Le Journal de Kinshasa, des négociations ont lieu à Doha entre le gouvernement congolais et le groupe armé M23. Une déclaration de principes a été signée le 19 juillet dernier, engageant les deux parties à respecter une feuille de route pour le rétablissement de l'autorité de l'État dans l'est de la RDC. Les discussions pour un accord de paix détaillé doivent débuter au plus tard le 8 août, pour une signature prévue autour du 18 août. Enfin, une rencontre au sommet entre les présidents de la RDC et du Rwanda est attendue fin août à Washington, dans l'espoir de sceller un règlement global et durable de la crise dans la région des Grands Lacs. » À lire aussiDéclaration de principe entre la RDC et le groupe AFC/M23: ces points qui bloquent dans son application Les États-Unis ont la clé Toutefois, tempère Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, « aucune avancée ne s'est fait sentir sur le terrain, les affrontements se poursuivent entre milices supplétives de Kinshasa et rebelles. » « Les lignes ont certes bougé, puisque Kinshasa s'est résolu à entamer le dialogue avec l'AFC/M23 à Doha, mais le chemin est encore long puisque le retrait de l'AFC/M23 des zones qu'il contrôle reste le point de blocage majeur entre Kinshasa et la rébellion, poursuit Afrikarabia. D'autant que les prétextes ne manquent pas à chacune des parties pour ne pas respecter les engagements des accords signés. En fait, pointe le site, Kinshasa compte surtout sur Washington pour faire plier la rébellion. Donald Trump en a les moyens. Le président américain a récemment déclaré que les présidents congolais et rwandais devaient se retrouver prochainement dans la capitale américaine pour signer le texte final. Il peut sans doute arriver à ses fins, mais, s'interroge Afrikarabia, avec quelle place pour l'AFC/M23, et quelles conséquences en cas de non-respect de l'accord ? Les États-Unis revêtiront-ils de nouveau le costume du gendarme ? Pour l'instant, nous n'en savons rien. » À lire aussiEst de la RDC: des attaques du M23 malgré l'accord à Washington Vers la formation d'un nouveau gouvernement Dans le même temps, sur le plan intérieur, le président Félix Tshisekedi s'apprête à remanier son gouvernement. « Lors d'une réunion tenue avant-hier avec les cadres de l'Union sacrée de la Nation, sa plateforme politique, le chef de l'État a esquissé les grandes lignes de cette refonte imminente, pointe Afrik.com. (…) Judith Suminwa conservera son poste de Première ministre, mettant ainsi fin aux spéculations sur une éventuelle éviction ou sur la nomination d'un membre de l'opposition à la Primature. (…) Parmi les autres annonces, la réduction du nombre de membres du gouvernement : il comptera moins de 50 ministres, contre 54 actuellement. Cette rationalisation vise à rendre l'exécutif plus efficace et mieux adapté aux défis du moment. » Enfin, note encore Afrik.com, « dans une volonté affichée d'inclusivité, le président Tshisekedi a confirmé l'entrée prochaine de personnalités issues de l'opposition et de la société civile. Une ouverture politique censée renforcer la cohésion nationale dans un contexte tendu sur les plans sécuritaire, social et diplomatique ». Commentaire du quotidien Aujourd'hui à Ouaga : « guerre à l'est de la RDC, géopolitique instable, petit couac avec l'affaire Constant Mutamba, le Garde des sceaux, englué dans une affaire de détournement de 19 millions de dollars qui a dû démissionner le 18 juin dernier. Il fallait redonner un second souffle au gouvernement. Et le prochain devra être celui du combat, pour conforter l'union sacrée, mais aussi colmater les brèches et consolider le pouvoir de Tshisekedi ». À lire aussiRDC: Félix Tshisekedi s'apprête à remanier le gouvernement en maintenant Judith Suminwa en poste
Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, direction l'Argentine, où les crimes de la dictature peinent à être punis même si les anciens militaires ont été condamnés. En deuxième partie, direction le Brésil, où l'addiction aux paris en ligne est un véritable fléau qui endette bien souvent les familles les plus modestes. (Rediffusion) En Argentine, le démantèlement silencieux de la mémoire de la dictature En Argentine, les crimes de la dictature militaire continuent à hanter une partie de la société. Cela fait plus de 50 ans que ce régime a pris fin, mais tous les ans, de nouvelles familles, séparées de force à l'époque sont réunies… Et des anciens militaires sont condamnés. Or, ce travail de justice et de réparation est aujourd'hui entravé : le nouveau président Javier Milei coupe les budgets des centres d'archives et des associations de victimes. Sous couvert d'une réduction des dépenses publiques, c'est tout un travail de mémoire qui est menacé. Un Grand reportage de Théo Conscience qui s'entretient avec Sébastien Farcis. Brésil: la fièvre des jeux en ligne 3 milliards d'euros, c'est ce que dépensent chaque mois les Brésiliens dans les paris en ligne, on commence par miser sur un score d'un match de football sur son téléphone et rapidement, ce jeu devient une drogue qui engloutit les économies des plus modestes et fait sombrer des familles entières dans la précarité. Pendant des années, le gouvernement brésilien a fermé les yeux sur ce fléau avant d'imposer enfin, cette année, une taxe sur ses plateformes de paris. Toutefois, rien n'est fait pour limiter les publicités omniprésentes et la population continue donc de s'endetter. Un Grand reportage de Sarah Cozzolino qui s'entretient avec Sébastien Farcis.
En 1890, à Birmingham, les Peaky Blinders émergent comme un gang violent dans les quartiers pauvres de Small Heath, profitant du chaos social engendré par la révolution industrielle. Composés de jeunes délinquants souvent issus de familles ouvrières, ils utilisent la violence et l'intimidation pour asseoir leur pouvoir, notamment grâce à des casquettes prétendument armées de lames de rasoir. Leur ascension est facilitée par une justice inefficace et une police débordée. Toutefois, en 1899, l'inspecteur Charles Rafter est nommé chef de la police et entreprend une répression méthodique contre les gangs, avec le soutien de la population. Les Peaky Blinders déclinent progressivement au début du XXe siècle, notamment après la Première Guerre mondiale. Leur légende est ensuite popularisée par la série télévisée, bien que celle-ci embellisse considérablement la réalité de ces jeunes criminels. Merci pour votre écoute Vous aimez l'Heure H, mais connaissez-vous La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiK , une version pour toute la famille.Retrouvez l'ensemble des épisodes de l'Heure H sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/22750 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : Un jour dans l'Histoire : https://audmns.com/gXJWXoQL'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvVous aimez les histoires racontées par Jean-Louis Lahaye ? Connaissez-vous ces podcast?Sous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppv36 Quai des orfèvres : https://audmns.com/eUxNxyFHistoire Criminelle, les enquêtes de Scotland Yard : https://audmns.com/ZuEwXVOUn Crime, une Histoire https://audmns.com/NIhhXpYN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les images de la famine à Gaza ont suscité des réactions d'indignations depuis la semaine dernière. Le Programme alimentaire mondial (Pam), évoque un risque de famine généralisé. Sur les réseaux sociaux, la diffusion de photos d'enfants malnutris a donné lieu à une virulente contre-attaque des comptes de la sphère nationaliste israélienne. Dans leur viseur : les journalistes qui ont témoigné de la situation humanitaire dans le territoire palestinien. L'infox qui a retenu notre attention, a l'apparence d'un fact-checking (un exercice de vérifications de faits). Dès la publication du journal Libération daté du 24 juillet, la photo à la une du quotidien a été visée. On y voit un enfant de dos. Il n'a plus que la peau sur les os. Le journal titre « Gaza, la Faim ». Aussitôt, de nombreux comptes ont accusé, à tort, ce quotidien de gauche, d'avoir sorti cette image de son contexte. Un ancien président départemental du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), en Provence, martèle dans un post rageur que « cette photo est celle d'un enfant yéménite, prise dans un hôpital d'Al Hodeïda en 2016 ». Il parle de : « mensonge et de manipulation ». Après vérifications, il apparait que la photo a bien été prise à Gaza, mais sur X, le post mensonger de ce militant a été vu plus de 800 000 fois et n'a été ni modéré, ni modifié, au moment où nous mettons en ligne cet article. À lire aussiÀ la Une: à Gaza, la famine se poursuit et s'affiche sur les écrans du monde entier Une photo facilement identifiable Pour savoir précisément d'où provient cette photo, nous sommes remontés à la source. La rédaction de Libération mentionne le nom du photographe auteur du cliché : il s'agit du photo-reporter Omar El-Qattaa, qui travaille pour l'AFP, il est d'ailleurs l'un des derniers journalistes à encore pouvoir faire son travail dans l'enclave palestinienne. La rédaction de Libération explique que l'enfant sur la photo s'appelle Yazan, qu'il est âgé de deux ans et qu'il a été photographié le 23 juillet dans le camp de réfugiés d'Al-Shati, à Gaza. On retrouve d'ailleurs ce cliché sur le site internet de l'Agence France-Presse, avec le reportage complet d'Omar El Qattaa, sur la famine à Gaza. Des images également mises en lignes sur les comptes personnels du photographe sur Facebook, Instagram et X. Une nouvelle fois, Grok se trompe Rappelons-le ici, l'intelligence artificielle d'Elon Musk n'est pas infaillible et surtout ce n'est pas un outil de fact-checking. Ainsi, après la diffusion des contenus dénigrants le travail de journaliste de Libération, Grok a assuré que « la photo était prise au Yemen et était le fruit d'une manipulation pour illustrer Gaza ». Mais un peu plus tard, Grok a changé d'avis, pour donner cette fois-ci une réponse correcte, comme le souligne Libération dans son fact-checking. La meilleure manière de vérifier la photo aurait été de faire une recherche par image inversée. (voir ici comment faire). Aujourd'hui, cette image renvoie sur des dizaines de comptes évoquant la famine Gaza, et le 23 juillet au moment de sa publication, son analyse aurait au moins permis de dater de cliché, et de déduire qu'il n'avait rien à voir avec le Yémen en 2016. Une autre image fait polémique Toujours à Gaza, une autre photo d'enfant squelettique a été pointé par les comptes pro-israéliens. Cette image a fait la une du New York Times et a donné lieu à une levée de boucliers de la part de comptes ouvertement favorables à la politique jusqu'au-boutiste du Premier ministre Benyamin Nétanyahou, ainsi que sur des comptes officiels comme celui de l'ambassade d'Israël en France. Dans son reportage, le journaliste précise que l'enfant sur la photo est né durant la guerre à Gaza, et souffre depuis toujours d'une malformation. D'après des témoignages, faute de soins et d'une alimentation adaptée, son état de santé n'a fait qu'empirer. Pour mes comptes pro-israéliens, cette image a été volontairement sortie de son contexte, afin de mieux accuser les autorités israéliennes et disculper le mouvement islamiste armé « Hamas » mis en cause dans le détournement de l'aide alimentaire. La documentation de la famine à Gaza suscite depuis quelques jours une véritable bataille d'images, sur fond de propagande, mais aussi de manque d'information sur ce qui se passe à Gaza. Toutefois, la position gouvernementale israélienne a évolué ces derniers jours avec l'autorisation de la reprise des largages d'aide humanitaire, et une pause des combats dans certains secteurs. Gazawood en ordre de bataille Cela étant, les comptes les plus radicaux, ont mené ces derniers jours une large compagne destinée à minimiser les souffrances des palestiniens. On retrouve notamment les comptes de la galaxie Gazawood dont on vous a déjà parlé dans cette chronique. Le narratif de ces comptes est toujours le même. Ils prétendent à tort qu'« il n'y a pas de famine à Gaza » et des vidéos humiliantes détournant des images de palestiniens et des palestiniennes en surpoids, parfois en train de manger des gâteaux, ou de préparer des plats de la cuisine orientale. Il ne s'agit pas de comptes parodiques, encore moins de plateformes de fact-checking, mais bien d'outils de désinformation de masse, aux mains de la mouvance d'extrême droite israélienne. Une situation dénoncée par certains fact-checkers israéliens.
3 milliards d'euros, c'est ce que dépensent chaque mois les Brésiliens dans les paris en ligne, on commence par miser sur un score d'un match de football sur son téléphone et rapidement, ce jeu devient une drogue qui engloutit les économies des plus modestes et fait sombrer des familles entières dans la précarité. Pendant des années, le gouvernement brésilien a fermé les yeux sur ce fléau avant d'imposer enfin, cette année, une taxe sur ses plateformes de paris. Toutefois, rien n'est fait pour limiter les publicités omniprésentes et la population continue donc de s'endetter. (Rediffusion) « Brésil, la fièvre des jeux en ligne », un Grand reportage de Sarah Cozzolino.
Quel est cet « éternel féminin » dont parlait Goethe dans Faust pour nous dire qu'il nous élève ? On a du mal à le percevoir dans le discours victimaire que l'on tient sur les femmes – qui se ramène le plus souvent à un discours victimaire sur son statut relationnel ou professionnel. De statue nous allons parler mais avec un e : de ces statues féminines inoubliables, d'Antigone à Dulcinée en passant par Iseult ou même Marguerite, Gretchen dans Faust. Volontairement, ce ne sont pas des saintes que nous avons choisies mais des figures nées, pour beaucoup, dans un temps antérieur à l'incarnation. Toutefois, elles demeurent de puissants archétypes issus de la légende et ou de l'imagination d'écrivains. « Les mythes ne se situent pas dans le passé mais dans ce qui ne passe pas », s'écrie Jacqueline Kelen. Ces femmes auraient-elles des choses à dire à notre condition d'homme et de femme moderne ? Ces statues méritent d'être sorties de nos musées. Peut-on les mettre dans la même vitrine que nos sainte Thérèse ou notre sainte Claire, pour ne citer qu'elles ?Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'information a pu en faire sourire certains, mercredi 30 juillet, qu'on a entendue notamment sur RFI : une vague de 1,30 a atteint les côtes du Japon, suite au séisme qui a frappé la péninsule russe du Kamtchatka, plus au nord. 1,3 mètre, pensez donc, c'est une vaguelette ! Eh bien non, nous explique Franck Lavigne du laboratoire de géographie physique, interrogé par Le Monde à Paris : « à partir d'un mètre, un tsunami est déjà considéré comme dangereux. Beaucoup de gens minimisent ce risque, en le comparant aux vagues de l'océan et en se disant, "un mètre, ce n'est rien, on peut plonger dessous et ressortir'. Mais un tsunami n'a rien à voir avec une vague à surfer. L'eau monte soudainement, et se déplace à très grande vitesse, et ne s'arrête pas. C'est comme un torrent dense, mais beaucoup plus rapide, explique encore le scientifique. Dès 30 à 50 centimètres d'eau en mouvement, il devient impossible de tenir debout. À un mètre, le courant peut emporter des personnes, renverser des véhicules, et même arracher les amarres des bateaux dans les ports. Le danger ne vient donc pas seulement de la hauteur, mais surtout de la vitesse et de l'énergie de l'eau déplacée. » À lire aussiLe Japon lève l'avis de tsunami après le séisme en Russie Plus de peur que de mal Le séisme au large des côtes russes, de magnitude 8,8, l'un des six plus grands jamais enregistrés, a entraîné des tsunamis dans diverses régions du Pacifique : Russie, Japon, Hawaï, Polynésie française, Galápagos. « Avec des vagues parfois inférieures à 50 cm… mais qui peuvent donc provoquer des dégâts colossaux », insiste Le Figaro. Toutefois, plus de peur que de mal. Il y a eu des dégâts, certes, surtout sur les côtes russes, mais on a évité la catastrophe. « Ce tremblement de terre, le plus puissant dans cette région depuis 73 ans, a fait monter très haut les craintes de voir une quinzaine de pays submergés », relate Le Monde. Mais « une à une, les alertes au tsunami ont été levées au fil de la journée d'hier, dans la plupart des nombreux pays qui bordent l'océan Pacifique. » Le Washington Post s'interroge : « pourquoi l'un des plus grands tremblements de terre du monde n'a pas été suivi d'un tsunami monstrueux ». Réponse du journal : d'après un spécialiste russe, « l'une des explications possibles est l'absence de glissement de terrain important dans l'océan, qui aurait pu amplifier le tsunami. En effet, les mouvements sous-marins de sédiments ou de roches peuvent accroître l'énergie d'un tsunami jusqu'à 90 %. » En l'occurrence, le séisme intervenu hier n'a pas provoqué de glissement de terrain important et donc pas n'a pas entraîné la formation de vagues géantes. À lire aussiAlerte au tsunami dans le Pacifique après un puissant séisme au large des côtes russes Donald Trump dans le déni du réchauffement climatique Autre phénomène climatique : le réchauffement. Avec cette décision annoncée hier par Donald Trump d'abroger le constat d'urgence climatique, établi en 2009 sous l'ère Obama par l'Agence américaine de protection de l'environnement. Un principe qui acte de manière formelle et scientifique la dangerosité des six principaux gaz à effet de serre et qui pose les bases de la lutte contre le changement climatique. Le président américain veut donc s'en débarrasser. Commentaire de Libération à Paris : « le monde avait déjà compris que Donald Trump mettait tout en œuvre pour faire dérailler la lutte contre le réchauffement, minimisant ses conséquences présentes et futures, mais le Républicain vient de passer un cap, le dernier, celui du déni pur et simple de la réalité accablante et des preuves scientifiques du changement climatique. (…) Cette abrogation n'est rien de moins qu'une mise en pièces des fondations sur lesquelles repose tout l'arsenal réglementaire des États-Unis en matière de climat. » Dans les colonnes du New York Times, Solomon Hsiang et Marshall Burke, deux climatologues de l'université de Stanford s'insurgent. « Trump veut vous faire croire que le changement climatique n'est pas dangereux. C'est faux. Nous savons, affirment-ils, sur la base des meilleures données scientifiques disponibles, que le changement climatique met en péril la santé et les moyens de subsistance de la plupart des Américains vivant aujourd'hui. (…) L'administration Trump affirme que le ralentissement des émissions de gaz à effet de serre nuit à l'économie et entrave le business, mais le réchauffement de la planète le fera bien davantage ». À lire aussiÉtats-Unis: l'administration Trump veut revenir sur la régulation des émissions des véhicules
« J'ai décidé d'être candidat » : l'annonce d'Alassane Ouattara de briguer un nouveau mandat barre la Une de Fraternité Matin à Abidjan. « Présidentielle 2025 : Alassane Ouattara officialise sa candidature pour “assurer paix et stabilité” », titre le journal en pages intérieures. « Au pouvoir depuis 2011, Alassane Ouattara (83 ans) entend donc concourir pour un quatrième mandat, pointe Le Monde Afrique. Un scénario que conteste l'opposition, alors que le chef d'État a promis dans son discours que “toutes les dispositions ont été prises pour que les élections soient apaisées, démocratiques et transparentes“. (…) » « Depuis cinq ans, note encore Le Monde Afrique, le président n'a laissé émerger aucune figure dans son propre camp pour lui succéder. “J'avais décidé de transférer le pouvoir à une jeune génération, a-t-il expliqué. Toutefois, les années passées à la tête de notre pays m'ont fait comprendre que le devoir peut parfois transcender la parole donnée de bonne foi“. La Constitution limite à deux le nombre de mandats présidentiels, mais, selon l'interprétation qu'en fait le pouvoir, l'adoption d'une nouvelle loi fondamentale en 2016 a remis les compteurs à zéro. » Quatorze ans au pouvoir « Cette déclaration de candidature suscite déjà une vive controverse, relève pour sa part Afrik.com. En effet, Alassane Ouattara en est à son troisième mandat consécutif, obtenu en 2020 après la révision constitutionnelle de 2016 sur laquelle il avait fondé la légalité de sa nouvelle candidature, déclenchant une crise politique majeure. À l'époque, son revirement – après avoir annoncé ne pas se représenter – à la suite du décès brutal de son dauphin Amadou Gon Coulibaly, avait été dénoncé comme un passage en force, illégitime au regard de l'esprit de la Constitution. Son élection avait alors été boycottée par l'opposition, qui avait mis en place un éphémère Conseil national de transition sous la houlette de feu Henri Konan Bédié. La répression avait été sévère, rappelle Afrik.com : plus de 80 morts et plusieurs centaines de blessés, des arrestations massives et une fracture politique profonde. Cette nouvelle candidature, qualifiée de “provocation“ par certains opposants, pourrait donc rouvrir une page douloureuse de l'histoire électorale récente du pays. » L'opposition amputée Et l'opposition, donc, ne décolère pas, constate Le Point Afrique. « L'opposition qui dénonce avec fermeté un “quatrième mandat“, volontiers qualifié d'illégal. “Le président ne veut pas quitter le pouvoir, comme tout bon dictateur qui se respecte“, fulmine l'opposant en exil Guillaume Soro, à la tête de Générations et peuples solidaires. » Guillaume Soro, sous le coup d'une condamnation judiciaire, ne peut pas se présenter. De même que l'ancien président Laurent Gbagbo pour les mêmes raisons. De même que Tidjiane Thiam pour cause, cette fois, de double nationalité. Malgré tout, constate Afrik.com, « plusieurs figures de l'opposition s'apprêtent à entrer dans l'arène, sous réserve d'obtenir les parrainages nécessaires : Simone Gbagbo, Pascal Affi N'Guessan, ou encore Jean-Louis Billon. En coulisses, des tractations s'intensifient pour tenter de construire un front commun de l'opposition, mais les divisions héritées des crises passées, les défis d'organisation et la pression exercée par les autorités rendent cet objectif incertain à trois mois du scrutin. » Fiction démocratique ? En tout cas, relève Ledjely en Guinée, « avant même d'annoncer sa candidature, Alassane Ouattara s'est assuré que ses véritables challengers soient écartés de la course. En somme, il se prépare à une élection qu'il est sûr de remporter, car quasiment seul en lice. » Et finalement, poursuit le site d'information guinéen, cette quatrième candidature du président sortant « alimente l'idée que la démocratie n'est ici qu'un simulacre, une illusion. Elle donne raison à ceux qui, au sujet de certains pays africains, parlent de “fictions démocratiques“. » Le Pays au Burkina Faso renchérit : c'est « la candidature de trop. » « Certes, la Constitution en vigueur le lui permet, mais au regard du poids de l'âge et de sa santé valétudinaire, certains pensaient qu'ADO allait renoncer au pouvoir et ce, après 15 ans de règne sans partage. Que nenni !, s'exclame Le Pays. Il a choisi de marcher dans les pas de certains de ses pairs du continent tels que Paul Biya du Cameroun, Denis Sassou N'Guesso du Congo, Teodore Obiang Nguema de la Guinée équatoriale, Paul Kagame du Rwanda, et Faure Gnassingbé du Togo, qui refusent d'imaginer une autre vie en dehors du pouvoir. »
« J'ai décidé d'être candidat » : l'annonce d'Alassane Ouattara de briguer un nouveau mandat barre la Une de Fraternité Matin à Abidjan. « Présidentielle 2025 : Alassane Ouattara officialise sa candidature pour “assurer paix et stabilité” », titre le journal en pages intérieures. « Au pouvoir depuis 2011, Alassane Ouattara (83 ans) entend donc concourir pour un quatrième mandat, pointe Le Monde Afrique. Un scénario que conteste l'opposition, alors que le chef d'État a promis dans son discours que “toutes les dispositions ont été prises pour que les élections soient apaisées, démocratiques et transparentes“. (…) » « Depuis cinq ans, note encore Le Monde Afrique, le président n'a laissé émerger aucune figure dans son propre camp pour lui succéder. “J'avais décidé de transférer le pouvoir à une jeune génération, a-t-il expliqué. Toutefois, les années passées à la tête de notre pays m'ont fait comprendre que le devoir peut parfois transcender la parole donnée de bonne foi“. La Constitution limite à deux le nombre de mandats présidentiels, mais, selon l'interprétation qu'en fait le pouvoir, l'adoption d'une nouvelle loi fondamentale en 2016 a remis les compteurs à zéro. » Quatorze ans au pouvoir « Cette déclaration de candidature suscite déjà une vive controverse, relève pour sa part Afrik.com. En effet, Alassane Ouattara en est à son troisième mandat consécutif, obtenu en 2020 après la révision constitutionnelle de 2016 sur laquelle il avait fondé la légalité de sa nouvelle candidature, déclenchant une crise politique majeure. À l'époque, son revirement – après avoir annoncé ne pas se représenter – à la suite du décès brutal de son dauphin Amadou Gon Coulibaly, avait été dénoncé comme un passage en force, illégitime au regard de l'esprit de la Constitution. Son élection avait alors été boycottée par l'opposition, qui avait mis en place un éphémère Conseil national de transition sous la houlette de feu Henri Konan Bédié. La répression avait été sévère, rappelle Afrik.com : plus de 80 morts et plusieurs centaines de blessés, des arrestations massives et une fracture politique profonde. Cette nouvelle candidature, qualifiée de “provocation“ par certains opposants, pourrait donc rouvrir une page douloureuse de l'histoire électorale récente du pays. » L'opposition amputée Et l'opposition, donc, ne décolère pas, constate Le Point Afrique. « L'opposition qui dénonce avec fermeté un “quatrième mandat“, volontiers qualifié d'illégal. “Le président ne veut pas quitter le pouvoir, comme tout bon dictateur qui se respecte“, fulmine l'opposant en exil Guillaume Soro, à la tête de Générations et peuples solidaires. » Guillaume Soro, sous le coup d'une condamnation judiciaire, ne peut pas se présenter. De même que l'ancien président Laurent Gbagbo pour les mêmes raisons. De même que Tidjiane Thiam pour cause, cette fois, de double nationalité. Malgré tout, constate Afrik.com, « plusieurs figures de l'opposition s'apprêtent à entrer dans l'arène, sous réserve d'obtenir les parrainages nécessaires : Simone Gbagbo, Pascal Affi N'Guessan, ou encore Jean-Louis Billon. En coulisses, des tractations s'intensifient pour tenter de construire un front commun de l'opposition, mais les divisions héritées des crises passées, les défis d'organisation et la pression exercée par les autorités rendent cet objectif incertain à trois mois du scrutin. » Fiction démocratique ? En tout cas, relève Ledjely en Guinée, « avant même d'annoncer sa candidature, Alassane Ouattara s'est assuré que ses véritables challengers soient écartés de la course. En somme, il se prépare à une élection qu'il est sûr de remporter, car quasiment seul en lice. » Et finalement, poursuit le site d'information guinéen, cette quatrième candidature du président sortant « alimente l'idée que la démocratie n'est ici qu'un simulacre, une illusion. Elle donne raison à ceux qui, au sujet de certains pays africains, parlent de “fictions démocratiques“. » Le Pays au Burkina Faso renchérit : c'est « la candidature de trop. » « Certes, la Constitution en vigueur le lui permet, mais au regard du poids de l'âge et de sa santé valétudinaire, certains pensaient qu'ADO allait renoncer au pouvoir et ce, après 15 ans de règne sans partage. Que nenni !, s'exclame Le Pays. Il a choisi de marcher dans les pas de certains de ses pairs du continent tels que Paul Biya du Cameroun, Denis Sassou N'Guesso du Congo, Teodore Obiang Nguema de la Guinée équatoriale, Paul Kagame du Rwanda, et Faure Gnassingbé du Togo, qui refusent d'imaginer une autre vie en dehors du pouvoir. »
Plusieurs d'entre nous vont s'entendre sur ce qui est le plus important au sein d'une organisation soit le temps consacré à la vision, à la stratégie, à la consolidation des équipes de travail et au développement des compétences. Toutefois, c'est rare que cela représente une urgence, un objectif qui doit absolument être réalisé le jour même. Dans notre esprit, il est toujours possible de reporter ces activités à plus tard et surtout si une urgence opérationnelle en vient à se pointer. La conséquence est que le temps de qualité consacré à ce qui est important se retrouve compromis. En négligeant ainsi ce qui est important, des problématiques en viennent à émerger, problématiques qui vont donner justement lieu à de nouvelles urgences opérationnelles Par mon coaching, j'ai pu constater comment cette dynamique devient récurrente et compromet le développement de plusieurs leaders qui ont pourtant beaucoup de potentiel. Le coaché ne parvient pas à se créer un espace de travail suffisant grand et stable pour progresser. Il éteint des feux au quotidien, ne voyant pas comment il pourrait faire autrement. Les devoirs liés à son coaching ne sont pas réalisés. Les séances de coaching se retrouvent souvent reportées. J'ai conçu cet épisode autour du livre Making Time for strategy afin de pouvoir aider à protéger cet espace de travail consacré à l'important non-urgent. Ce livre ne parle pas de stratégie ou de développement. Il offre des conseils pratiques et facilement applicables pour ceux qui veulent progresser et aider leur organisation à progresser. Il est enfin temps de consacrer une attention prioritaire à l'important non-urgent. Ordre du jour 0m23: Introduction 11m05: Présentation du livre 14m34: Changer de posture (Mindset / Environnement) 43m22: Prendre action (Tactiques / Influence) 58m03: Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode
Vendredi 10 juin 2022Dominique de La Barre présente son livre “Via francigena : le chemin de Rome” publié aux éditions Nevicata. La Via Francigena, la « Voie des Francs », est le nom donné au grand itinéraire de pèlerinage qui descend à Rome depuis le Nord de l'Europe. Il désigne le faisceau d'itinéraires par lesquels les Francs étaient descendus en Italie au VIII e siècle. Toutefois, son tracé actuel se fonde sur celui de Sigéric, consacré archevêque de Canterbury à Rome en l'an 990, et du récit de son retour qu'il en a tenu, étape par étape, aujourd'hui conservé à la British Library.De Canterbury à Sienne s'égrènent les cathédrales gothiques comme les grains d'un chapelet, sentinelles d'un temps où l'Europe s'appelait la Chrétienté.En Italie cependant, le baroque domine le chemin que parcourt le pèlerin, les églises et les chapelles, les palais et les villas, et cette Madonna dei Pellegrini due au Caravage, qui l'attend à l'église Saint-Augustin à Rome.Dominique de la Barre a parcouru la Via Francigena jusqu'à Rome, au départ de Lausanne. Dans ce récit court et généreux, il raconte la riche et tumultueuse histoire de cet itinéraire.Un voyage à travers la géographie tout autant qu'un voyage dans l'histoire, qui émerge comme le récit de la culture que les hommes ont imprégné à la terre.Dominique de la Barre a passé sa jeunesse à Rome. En 2013 et 2014, il a parcouru la Via Francigena de Lausanne à Rome. Il en livre ici le récit.
La contestation contre le relèvement progressif de l'âge de la pension universelle de 60 à 65 ans se poursuit. La Plateform Komun Syndikal organise un forum-débat ce mercredi 30 juillet, de 13 h à 16 h, à la salle municipale de Belle-Rose, afin de maintenir la pression sur le gouvernement. Au cœur des échanges : la réforme des pensions de vieillesse et le mécanisme de ciblage prévu par les autorités. Deux mesures que la plateforme syndicale qualifie d'« unilatérales » et qu'elle assimile à un démantèlement de l'État providence. Une invitation officielle a été adressée au Premier ministre et ministre des Finances, le Dr Navin Ramgoolam, pour participer à ce forum. Toutefois, sa présence a été déclinée. Le négociateur syndical Ashvin Gudday précise qu'une invitation a également été lancé à Ashok Subron, ministre de la Sécurité sociale, afin de garantir un débat « équilibré ». En parallèle, d'autres formes de mobilisation sont en préparation pour faire barrage à cette réforme, que les syndicats jugent injuste et socialement régressive.
L'émission 28 minutes du 09/07/2025 Marseille, Narbonne et après ? La France face au défi des mégafeux Le 8 juillet, un violent incendie est parti des Pennes-Mirabeau et a gagné l'Estaque et les quartiers nord de Marseille, provoquant confinement, fermeture de l'aéroport et suspension du trafic ferroviaire. 24 heures plus tard, le feu est maîtrisé mais pas totalement éteint et on dénombre plus de 700 hectares partis en fumée autour de la métropole. Le sud de la France, touché par plusieurs départs d'incendies, est placé en alerte maximale. Depuis les feux dévastateurs de Gironde il y a trois ans, les autorités ont adopté une stratégie d'attaque rapide, efficace sur les petits foyers. Toutefois, cette méthode reste insuffisante face à ceux plus vastes, notamment en raison du vieillissement des bombardiers d'eau français et de l'urbanisation croissante des zones forestières. Macron à Londres : la France va-t-elle durcir sa politique migratoire ? Alors qu'Emmanuel Macron entame une visite d'État de trois jours au Royaume-Uni, une première depuis 17 ans, un sujet sensible s'impose au cœur du programme : la crise migratoire. Keir Starmer, le Premier ministre britannique, promet de “reprendre le contrôle” des frontières sous la pression de la droite dure. Un échange de migrants entre Paris et Londres est même évoqué, suscitant l'inquiétude de plusieurs pays européens. Cette révision de la politique migratoire survient après la diffusion d'une vidéo par la BBC ayant suscité un vif émoi. On y voit des gendarmes français lacérant un canot de migrants, femmes et enfants à bord, sur une plage du nord de la France. Si Londres a salué cette intervention, des ONG françaises dénoncent une “pratique inhumaine”. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 09 juillet 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 09/07/2025 Ballaké Sissoko & Piers Faccini : le folk en terre mandingue Il y a vingt ans, dans un marché aux puces de Londres, Piers Faccini tombe sur un vieux vinyle de l'Ensemble instrumental du Mali. Il y découvre pour la première fois le son de la kora sans savoir qu'il écoute le père de Ballaké Sissoko. Des années plus tard, alors que les deux hommes sont devenus amis, Ballaké lui révèle cette filiation. Depuis, les deux musiciens n'ont cessé de se croiser, de collaborer ponctuellement, de rêver d'un album commun. Il aura fallu deux décennies pour que ce dernier voit le jour : “Our Calling”. Sorti en février dernier, il est le fruit d'un enregistrement en studio, en prise directe, en cinq jours seulement, guitare, voix, kora, et une écoute totale. Un album qui relie deux continents, deux cultures, deux sensibilités, dans un même souffle. Et le 16 juillet prochain, sur la scène des Suds à Arles, les rossignols de la pochette s'envoleront pour de bon.Nos trois invités, Rokhaya Diallo, Jean-Loup Bonnamy et Arancha Gonzàlez reviennent ensuite sur deux sujets d'actualité : Marseille, Narbonne et après ? La France face au défi des mégafeux Le 8 juillet, un violent incendie est parti des Pennes-Mirabeau et a gagné l'Estaque et les quartiers nord de Marseille, provoquant confinement, fermeture de l'aéroport et suspension du trafic ferroviaire. 24 heures plus tard, le feu est maîtrisé mais pas totalement éteint et on dénombre plus de 700 hectares partis en fumée autour de la métropole. Le sud de la France, touché par plusieurs départs d'incendies, est placé en alerte maximale. Depuis les feux dévastateurs de Gironde il y a trois ans, les autorités ont adopté une stratégie d'attaque rapide, efficace sur les petits foyers. Toutefois, cette méthode reste insuffisante face à ceux plus vastes, notamment en raison du vieillissement des bombardiers d'eau français et de l'urbanisation croissante des zones forestières. Macron à Londres : la France va-t-elle durcir sa politique migratoire ? Alors qu'Emmanuel Macron entame une visite d'État de trois jours au Royaume-Uni, une première depuis 17 ans, un sujet sensible s'impose au cœur du programme : la crise migratoire. Keir Starmer, le Premier ministre britannique, promet de “reprendre le contrôle” des frontières sous la pression de la droite dure. Un échange de migrants entre Paris et Londres est même évoqué, suscitant l'inquiétude de plusieurs pays européens. Cette révision de la politique migratoire survient après la diffusion d'une vidéo par la BBC ayant suscité un vif émoi. On y voit des gendarmes français lacérant un canot de migrants, femmes et enfants à bord, sur une plage du nord de la France. Si Londres a salué cette intervention, des ONG françaises dénoncent une “pratique inhumaine”. Enfin, Théophile Cossa nous parle d'une opération de démoustication en France et Marjorie Adelson s'intéresse aux cas des femelles “alpha” chez les primates.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 09/07/2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio
Grégoire Delacourt "Polaroids du frère" (Albin Michel)"C'est ton prénom que je voudrais donner à ce livre. C'est le silence autour de toi que je cherche à chambarder. Gaver de mots et d'images l'épouvante de l'effacement, jusqu'à effacer le mot effacement lui-même, car on dit que si un mot n'existe pas, la chose qu'il représente n'existe pas non plus. Toutefois, il est curieux de constater qu'il n'existe pas de mot pour définir un frère qui a perdu son frère ; et je t'ai perdu. Alors les hommes font des livres à leurs frères morts comme on érige des mémoriaux aux inconnus dans les villages pour retenir leurs cendres."Musique : "Les pêcheurs de perle" de BizetHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans un contexte où la taxation des plus fortunés alimente les débats, notamment en France, une mesure revient régulièrement sur la table : l'« exit tax ». Ce mécanisme vise à éviter que les contribuables très aisés ne quittent un pays simplement pour échapper à l'impôt, notamment sur les plus-values.Concrètement, une exit tax est une taxe prélevée lorsqu'un résident fiscal transfère son domicile à l'étranger tout en détenant des actifs importants, comme des actions ou des parts d'entreprise. Elle permet de taxer les plus-values latentes – c'est-à-dire les gains théoriques qu'un contribuable réaliserait s'il revendait immédiatement ses titres – même s'il ne les a pas encore vendus au moment de son départ.Le principe est simple : puisque les plus-values ont été générées pendant que le contribuable résidait dans le pays, l'État estime légitime d'en réclamer une part, même si la vente a lieu plus tard, dans un pays à fiscalité plus douce ou nulle.La France a mis en place sa propre exit tax en 2011, sous Nicolas Sarkozy. Elle concernait initialement les contribuables détenant plus de 1,3 million d'euros de titres. En 2019, le dispositif a été assoupli sous la présidence d'Emmanuel Macron, avec une application restreinte : elle ne concerne désormais que les plus-values latentes dépassant 800 000 euros, et celles réalisées dans un délai de 2 à 5 ans après le départ (selon les cas). Si l'expatrié ne vend pas ses titres dans ce délai, il n'a rien à payer.D'autres pays européens ont également mis en place des dispositifs similaires. L'Allemagne, les Pays-Bas ou encore le Danemark imposent une exit tax parfois plus stricte, avec peu ou pas de délai de sursis. En Espagne, par exemple, la taxe s'applique dès que le contribuable possède plus de 4 millions d'euros de patrimoine ou plus d'un million en actions.L'objectif commun de ces dispositifs est double : préserver les recettes fiscales face à l'évasion et garantir une certaine équité fiscale. Les États cherchent ainsi à éviter un phénomène d'« optimisation par expatriation », où des fortunes générées localement échappent à toute imposition en changeant simplement d'adresse.Toutefois, l'exit tax reste sujette à controverse. Certains y voient une entrave à la libre circulation des personnes garantie par l'Union européenne. D'autres la jugent inefficace si les contribuables peuvent retarder la vente de leurs actifs au-delà des délais fixés.Mais dans un climat de défiance face aux inégalités fiscales, cette mesure revient régulièrement dans le débat public comme un outil de justice fiscale… et de dissuasion. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 27 juin 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.LE CONCLAVE SUR LES RETRAITES Le « conclave » sur les retraites, voulu par le Premier ministre pour désamorcer les tensions autour de la réforme de 2023, s'est soldé par un « échec » a annoncé lundi la CFDT, marquant la fin de quatre mois de discussions infructueuses entre partenaires sociaux. Les discussions au sein de ce conclave, qui réunissait le Medef, la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises), la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC, visaient à adoucir l'impopularité de la réforme Borne de 2023, qui a relevé l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans. Au-delà des considérations sociales, l'objectif était également d'assurer la pérennité financière d'un système qui anticipe un déficit de 6,6 milliards d'euros en 2030. Pour les organisations patronales, toute concession sur la pénibilité devait s'inscrire dans un cadre garantissant cet équilibre, tandis que les syndicats insistaient sur la nécessité de compenser les carrières hachées et les impacts physiques des métiers les plus exigeants. Sur la question de l'âge, sujet sensible de la réforme Borne, l'hypothèse d'un retour de l'âge légal de départ à la retraite à 62 ans avait pourtant été enterrée par les syndicats. Dans le texte rédigé par l'animateur des débats, les représentants de salariés avaient obtenu le recul de l'âge de la décote (celui à partir duquel les assurés ont droit à une pension à taux plein, même s'ils n'ont pas le nombre de trimestres requis pour y être éligibles) à 66 ans et demi (contre 67 ans aujourd'hui).Selon l'étude Elabe réalisée pour l'Association française de la gestion financière (AFG) dévoilée mardi, les ménages semblent prêts à une vraie évolution du système : 47 % des Français se déclarent en faveur de la généralisation de plans d'épargne retraite par capitalisation en complément du système de retraite par répartition. Les « cadres » sont favorables à cette idée à 65 %, tout comme les ménages avec « une forte capacité d'épargne » à 64 % et les « investisseurs » à 56 %. Seules 18 % des personnes interrogées se montrent réfractaires à l'idée. L'enjeu financier des retraites est considérable : les pensions représentent près de 14% du PIB, 40% de la dépense sociale et un quart de la dépense publique. Le Conseil d'orientation des retraites indique, dans son rapport de juin, que l'évolution des dépenses de retraites « explique à elle seule une grande partie de la progression des dépenses publiques depuis 2002 ». Si le pays peine à financer ses services publics, c'est parce qu'il a préféré ses retraites alors que les évolutions démographiques ont bouleversé l'équilibre : il n'y a plus que 1,7 actif pour 1 retraité, tandis que le ratio était de 4 pour 1 en 1950. Le COR en tire la conclusion qu'il faudra reculer encore l'âge de la retraite.Mercredi, François Bayrou a affirmé que le conclave n'était « pas un échec » et présenté jeudi le résultat des discussions après avoir « tranché » sur« les désaccords ».LA GUERRE USA-IRAN L'attaque américaine, menée dans la nuit de samedi à dimanche derniers sur l'Iran, a été « intentionnellement limitée » à des cibles nucléaires et ne visait pas un changement de régime, a déclaré dimanche le Pentagone. Avec l'opération Midnight Hammer (Marteau de minuit), Donald Trump a exploité une fenêtre d'opportunité après qu'Israël a presque réduit à néant les alliés régionaux de l'Iran (Hamas, Hezbollah) puis les défenses iraniennes. S'il proclame toujours vouloir la paix, Donald Trump n'hésite pas dégainer. Il l'avait fait à trois reprises au cours de son premier mandat : contre la Syrie, après des attaques chimiques, en avril 2017 puis en avril 2018, enfin en ordonnant un assassinat ciblé à Bagdad contre le général iranien Soleimani, chef des forces spéciales des Gardiens de la Révolution, en janvier 2020. Toutefois, jusqu'à dimanche, il s'agissait d'opérations limitées.Dimanche, le président américain a annoncé que les trois sites de Natanz, Fordo et Ispahan avaient été « totalement anéantis ». Une affirmation difficile à confirmer, les cibles étant souterraines. Le général Dan Caine, chef d'état-major des armées américaines s'est montré plus prudent, comme le vice-président JD Vance. Selon les « premières évaluations du champ de bataille », a dit le soldat, les sites visés ont subi « de sévères dommages et destructions ». Un document classé confidentiel du renseignement américain, relayé par CNN et le New York Times, suggère que les frappes américaines sur l'Iran auraient retardé son programme nucléaire de seulement quelques mois, sans le détruire complètement. Jeudi, l'ayatollah Khamenei a affirmé que Donald Trump a « exagéré » l'impact des frappes américaines sur le territoire iranien.En représailles, lundi, l'Iran a attaqué la base aérienne américaine d'Al-Udeid, au Qatar. Treize missiles ont été interceptés sans difficulté selon l'armée, tandis qu'un autre s'écrasait sans dégâts. La base, qui en temps normal accueille près de 10 000 soldats, était très largement dépeuplée. Pour Téhéran, « la priorité était de retrouver les voies de la négociation afin de sauver le régime », estime le chercheur Bernard Hourcade, spécialiste de la République islamique. Selon lui, « les dirigeants iraniens ne voulaient pas couper les ponts avec Donald Trump, car ils savent que c'est lui qui peut arrêter la guerre avec Israël ». Via le Qatar et probablement Oman, Téhéran avait averti les États-Unis de ses tirs de missiles contre la base aérienne américaine, afin qu'il n'y ait pas de victimes. Ce fut le cas.Mardi, Israël et l'Iran ont déclaré accepter l'initiative américaine de cessez-le-feu.Tandis que les membres de l'administration Trump revendiquent une réussite totale, les questions s'accumulent sur le sort des quelque 400 kg d'uranium hautement enrichi dont disposait l'Iran. Cette question sera au centre des négociations qui devraient s'ouvrir prochainement entre l'Iran et les Occidentaux, via l'Agence internationale à l'énergie atomique (l'AIEA), dans l'espoir de tourner durablement la page de la guerre.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Eclipsée par la situation au Moyen-Orient, la guerre en Ukraine a presque disparu des colonnes des journaux et des hebdomadaires français. Toutefois, l'Express publie donc cet article intitulé : « Comment Poutine enlève et russifie les enfants ukrainiens ». « Plusieurs dizaines de milliers de jeunes Ukrainiens ont été volés par la Russie, depuis le début du conflit, en violation complète du droit international », explique l'hebdomadaire. Qui nous raconte l'histoire d'Oleksander, 12 ans… Le jeune garçon habitait Marioupol, avec sa mère, depuis portée disparue. Il a été conduit dans un camp dit « de filtration » à Donetsk, en territoire occupé. Un mois plus tard, raconte l'Express, « sa grand-mère Lioudmila qui cherchait partout sa fille et son petit-fils, reçoit un appel : « Mamie, viens me chercher, implore une petite voix dans le combiné. C'est Oleksander ». Tous deux réussiront à regagner « l'Ukraine libre ». Mais ce cas « reste exceptionnel », prévient l'Express qui précise : « depuis 2022, les autorités russes organisent le transfert forcé de milliers d'enfants ukrainiens des territoires occupés, vers la Russie ». Dans quel but ? « Les Ukrainiens », explique l'Express, « estiment que cette campagne de rééducation et d'adoption sert à créer une réserve d'hommes pour l'armée. De nombreux garçons, n'étaient encore que des enfants lorsque la Russie a occupé la Crimée en 2014. (…) Onze ans plus tard, certains d'entre eux ont rejoint l'armée russe de force, mais aussi volontairement, convaincus par la propagande russe ». Soyons nombreux Et l'Express publie un appel « à sauver les enfants volés d'Ukraine ». Appel signé du philosophe Bernard-Henri Lévy, de l'écrivain Salman Rushdie, ou encore du chanteur Sting. « Des milliers d'enfants ont été arrachés à leur famille et à leur terre » disent-ils. « Ce ne sont pas des enfants perdus. Ce sont des enfants volés, kidnappés par les forces d'occupation russes, enlevés à leurs parents, à leurs écoles, à leur langue, à leur vie ». Les signataires disent vouloir s'adresser avant tout « aux parents ». « À tous ceux qui imaginent ce que peut signifier le kidnapping d'un enfant qui ne reviendra peut-être jamais. Soyons nombreux, très nombreux (…) à le dire d'une même voix, clairement et sans trembler : les enfants d'Ukraine ne sont pas négociables. Il faut exiger leur retour. Maintenant ». Un appel que l'on peut signer sur le site lexpress.fr Qui pour remplacer les mollahs ? Le Nouvel Obs de son côté, s'interroge sur la situation en Iran. « Le régime des mollahs peut-il tomber ? » se demande l'hebdomadaire, qui remarque : « Frappée par les Américains, pilonnée et infiltrée par Israël, la République islamique est plus que jamais affaiblie, à l'intérieur et à l'extérieur de ses frontières (…) le 7 octobre a fait plonger les alliés régionaux de l'Iran (Hamas, Hezbollah, Houtis…) le plaçant dans sa position la plus vulnérable depuis des décennies ». Cela augure-t-il de la fin du régime des mollahs ? Pas forcément : pour le Nouvel Obs, « la République islamique est loin d'être à terre ». Interrogé, l'historien Philippe Droz-Vincent parle « d'un état structuré, avec une élite issue du clergé et des réseaux sécuritaires relativement cohérents. Pour que le régime tombe, il faut désorganiser tout ça », estime-t-il. Quant à savoir qui pourrait remplacer les mollahs, la question est pour le moment sans réponse, selon le Nouvel Obs, qui estime « qu'aucune opposition, ni à l'intérieur ni à l'extérieur du pays, ne semble en mesure de proposer une alternative viable et crédible ». L'hebdomadaire estime que « seul le mouvement Femme, Vie, Liberté pourrait jouer un rôle ». Mais souligne qu'il a été tellement réprimé qu'il n'a pas pu s'organiser. Le politologue Karim Emile Bitar, redoute, lui, « une situation chaotique, avec un pouvoir diffus et une population fragmentée ». « Le vide, après la destruction », conclut le Nouvel Obs. Prisonniers politiques et otages Le Point s'intéresse également à l'Iran, et s'interroge sur la prison d'Evin, prison de sinistre réputation où sont incarcérés opposants et otages occidentaux. Une prison visée par l'armée israélienne, le 23 juin, frappe qui a fait 71 morts, annonce ce matin Téhéran. Pourquoi viser cette prison, qui n'a rien à voir avec les capacités nucléaires de l'Iran ? Le Point cite « une source diplomatique israélienne », selon laquelle « Israël a fait comprendre au régime mais aussi aux iraniens qu'il est temps que quelque chose soit fait, pour ouvrir la porte de la prison des détenus politiques iraniens et des otages occidentaux ». Des otages occidentaux dont les familles sont inquiètes, c'est le cas de celles des deux Français Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus en Iran depuis plus de trois ans. Certes, les autorités françaises « ont reçu l'assurance de Téhéran que les deux prisonniers, qu'elles considèrent comme des otages d'État, n'ont pas été blessés ». Mais les familles s'inquiètent « de n'avoir aucun signe de vie et aucun moyen d'entrer en contact avec eux ». Le Point a par ailleurs reçu une lettre envoyée depuis l'intérieur de la prison évoquant « l'existence de blessés », « que les autorités pénitentiaires refusent de transférer à l'extérieur, les laissant ainsi sans soin ni assistance ». Une information qui donne une idée de ce qui a pu se passer dans la prison d'Evin.
Le lien entre sexualité et sommeil fascine autant qu'il interroge. Beaucoup de personnes rapportent mieux dormir après un rapport sexuel, mais que dit réellement la science ? Est-ce un simple ressenti ou un véritable phénomène physiologique ?De plus en plus d'études tendent à confirmer que l'activité sexuelle, et en particulier l'orgasme, peut favoriser un meilleur sommeil, parfois de façon comparable, voire supérieure, à certains somnifères légers.Lors d'un rapport sexuel, plusieurs mécanismes physiologiques se mettent en place. Pendant l'orgasme, le cerveau libère un cocktail de neurohormones : ocytocine (hormone de l'attachement et de la détente), prolactine (associée à la sensation de satiété sexuelle et à la somnolence), ainsi qu'une diminution du taux de cortisol, l'hormone du stress. Cette combinaison favorise naturellement un état de relaxation propice à l'endormissement.Une étude australienne de 2019, menée par le Dr Michele Lastella de l'Université de Central Queensland, a exploré ce phénomène. L'équipe a interrogé 460 adultes : 64 % des participants déclaraient qu'après un rapport sexuel avec orgasme, leur qualité de sommeil s'améliorait nettement. L'effet était encore plus marqué chez les couples ayant une vie sexuelle régulière.Plus récemment, une étude publiée en 2022 dans Frontiers in Public Health a montré, à partir de mesures objectives (actimétrie et questionnaires), que les participants ayant eu une activité sexuelle avec orgasme s'endormaient en moyenne 15 à 20 minutes plus rapidement, et bénéficiaient d'un sommeil plus profond, comparé aux nuits sans activité sexuelle.Faut-il en conclure que l'orgasme est plus thérapeutique que les médicaments ? Il convient de nuancer. Si l'effet apaisant de l'activité sexuelle est réel, il ne remplace pas un traitement médical adapté en cas d'insomnie chronique sévère. Toutefois, pour les troubles du sommeil légers ou modérés liés au stress ou à l'anxiété, il peut représenter une approche naturelle, sans effets secondaires.Autre point intéressant : cet effet bénéfique s'observe aussi bien après des rapports sexuels en couple qu'après la masturbation, selon une étude de 2016 par Brody et Krüger, publiée dans Sleep and Biological Rhythms. Cela confirme que c'est bien le relâchement neuro-hormonal lié à l'orgasme qui agit.En résumé, l'activité sexuelle — avec orgasme — constitue un véritable levier naturel pour favoriser un sommeil de qualité. Sans se substituer aux traitements médicaux en cas de pathologies, elle offre une stratégie complémentaire, agréable et accessible, pour favoriser l'endormissement et améliorer la récupération nocturne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le statu quo annoncé hier soir par la Fed sur ses taux directeurs n'a pas déclenché grand-chose, hormis la proposition grinçante de Donald Trump de devenir président de la Fed à la place de Jerome Powell. Toutefois, quelques marqueurs ont bougé. Pendant ce temps, les Etats-Unis doutent de la conduite à tenir en Iran.
L'adolescence est une période de profonds bouleversements, marquée par la quête d'identité, d'autonomie et de reconnaissance. Dans ce contexte, les relations amicales jouent un rôle central : elles contribuent au bien-être psychologique, à la socialisation et à la construction de soi. Pourtant, ces liens ne sont pas toujours simples ni bénéfiques. Environ un quart des adolescents ne sont pas identifiés comme amis par leurs pairs. Ce manque de reconnaissance sociale peut engendrer des comportements de retrait, voire d'agressivité. Si l'amitié peut offrir un soutien affectif précieux, elle peut aussi devenir source de souffrance. Des relations toxiques ou instables peuvent favoriser l'adoption de comportements à risque, accentuer des pensées négatives ou encore nuire à la réussite scolaire. Ces dynamiques se développent aussi au sein des familles qui vont influencer la manière dont les adolescents nouent des liens. Mais d'autres facteurs entrent en jeu, notamment le milieu social. Les jeunes ont en effet tendance à se lier d'amitié avec des pairs qui leur ressemblent socialement. Toutefois, des espaces comme le collège favorisent encore une certaine mixité, offrant aux adolescents l'opportunité de rencontrer des jeunes issus d'autres horizons. Comment les adolescents vivent-ils leurs amitiés ? Ces liens façonnent-ils durablement leur manière d'interagir avec les autres et de se situer dans la société ? Avec : Timothée Chabot, sociologue, auteur de Les amitiés au collège – Mixité sociale et relations entre élèves (à paraître le 25 juin 2025 aux PUF) Clémence Prompsy, psychologue clinicienne, cofondatrice de Kidz et Family, un service de coaching familial Un micro-trottoir de Thibault Matha auprès de jeunes lycéens parisiens. Au collège et au lycée, se faire des amis n'est pas toujours facile. Entre l'amitié dans la vie réelle et sur les réseaux sociaux, comment les adolescents perçoivent-ils l'amitié ? Notre reporter Thibault Matha est allé à la rencontre de lycéens et lycéennes, à la sortie du Lycée Camille Sée dans le XVe arrondissement de Paris. En ouverture d'émission, focus sur l'initiative de Xam Xam, association qui sensibilise les enfants à se mobiliser pour la planète au Sénégal et en Côte d'Ivoire avec Arnaud Wust, journaliste et fondateur de l'association. En fin d'émission Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de Marie-Ange à Kinshasa (RDC). Programmation musicale : ► Otim Hop – Africa Express ► An Myèt – Misié Sadik
L'adolescence est une période de profonds bouleversements, marquée par la quête d'identité, d'autonomie et de reconnaissance. Dans ce contexte, les relations amicales jouent un rôle central : elles contribuent au bien-être psychologique, à la socialisation et à la construction de soi. Pourtant, ces liens ne sont pas toujours simples ni bénéfiques. Environ un quart des adolescents ne sont pas identifiés comme amis par leurs pairs. Ce manque de reconnaissance sociale peut engendrer des comportements de retrait, voire d'agressivité. Si l'amitié peut offrir un soutien affectif précieux, elle peut aussi devenir source de souffrance. Des relations toxiques ou instables peuvent favoriser l'adoption de comportements à risque, accentuer des pensées négatives ou encore nuire à la réussite scolaire. Ces dynamiques se développent aussi au sein des familles qui vont influencer la manière dont les adolescents nouent des liens. Mais d'autres facteurs entrent en jeu, notamment le milieu social. Les jeunes ont en effet tendance à se lier d'amitié avec des pairs qui leur ressemblent socialement. Toutefois, des espaces comme le collège favorisent encore une certaine mixité, offrant aux adolescents l'opportunité de rencontrer des jeunes issus d'autres horizons. Comment les adolescents vivent-ils leurs amitiés ? Ces liens façonnent-ils durablement leur manière d'interagir avec les autres et de se situer dans la société ? Avec : Timothée Chabot, sociologue, auteur de Les amitiés au collège – Mixité sociale et relations entre élèves (à paraître le 25 juin 2025 aux PUF) Clémence Prompsy, psychologue clinicienne, cofondatrice de Kidz et Family, un service de coaching familial. Un micro-trottoir de Thibault Matha auprès de jeunes lycéens parisiens. Au collège et au lycée, se faire des amis n'est pas toujours facile. Entre l'amitié dans la vie réelle et sur les réseaux sociaux, comment les adolescents perçoivent-ils l'amitié ? Notre reporter Thibault Matha est allé à la rencontre de lycéens et lycéennes, à la sortie du Lycée Camille Sée dans le XVè arrondissement de Paris. En ouverture d'émission, focus sur l'initiative de Xam Xam, association qui sensibilise les enfants à se mobiliser pour la planète au Sénégal et en Côte d'Ivoire avec Arnaud Wust, journaliste et fondateur de l'association. En fin d'émission Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de Marie-Ange à Kinshasa (RDC). Programmation musicale : ► Otim Hop – Africa Express ► An Myèt – Misié Sadik.
La question brûle les réservoirs : la frappe israélienne du 13 juin contre plusieurs sites militaires iraniens a propulsé le Brent jusqu'à 78,50 dollars dans la journée – un bond de 13 % – avant de clôturer à 74,23 dollars (+7 %), la plus forte envolée en une seule séance depuis l'invasion russe de l'Ukraine. Cette hausse reflète surtout une « prime de risque » : les opérateurs paient l'assurance d'un baril qui, pour l'instant, n'a subi aucune interruption physique.Sur le plan des fondamentaux, les signaux restent rassurants. Selon Ben Hoff, directeur de la recherche matières premières à la Société Générale, les frappes « ont délibérément évité Kharg Island, d'où sort 90 % du brut iranien », limitant donc le choc d'offre immédiat. Goldman Sachs et Citi estiment qu'un embargo réel reste peu probable ; ils maintiennent leurs prévisions d'un Brent retombant autour de 59 dollars fin 2025, sauf si le détroit d'Ormuz venait à être bloqué. Commerzbank, de son côté, considère que le baril pourrait s'arrimer au-dessus de 70 dollars tant que l'escalade reste contenue.L'Agence internationale de l'énergie (AIE) souligne que le marché mondial « reste bien approvisionné » : la hausse de l'offre hors OPEP+ (1,3 million de barils par jour cette année) dépasse la croissance de la demande. De plus, les stocks des pays de l'OCDE frôlent les 2,7 milliards de barils. Autrement dit, des réserves existent pour amortir une éventuelle crise prolongée.Et à la pompe ? En France, le pétrole brut représente environ 50 centimes par litre, soit un tiers du prix total. Un saut de 10 dollars du baril se traduit par une hausse de 5 à 6 centimes, avant taxes et marges. En 2022, lors des précédents pics, la fiscalité française a amorti une partie du choc. Toutefois, l'ex-député Alexis Izard redoute un retour possible vers 2 euros le litre si le Brent dépassait durablement les 100 dollars. Pour l'heure, le litre de SP95 était retombé autour de 1,80 euro avant la frappe ; la hausse attendue reste donc limitée à quelques centimes.Le vrai risque ? Une fermeture du détroit d'Ormuz, par lequel transite 20 % du pétrole mondial. JPMorgan envisage alors un Brent entre 120 et 130 dollars. Goldman Sachs évoque un seuil psychologique à 100 dollars. Mais Francis Perrin, spécialiste à l'IRIS, rappelle qu'un tel blocus nuirait d'abord à l'Iran lui-même, dont l'économie dépend des exportations maritimes.En résumé, les automobilistes peuvent s'attendre à une hausse modérée, sur une courte période. Tant que les infrastructures pétrolières restent intactes et Ormuz ouvert, aucune flambée prolongée n'est à craindre. La vigilance reste de mise, mais l'incendie n'est pas (encore) déclaré. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La question de savoir s'il faut dire « un après-midi » ou « une après-midi » revient souvent, et à juste titre, car l'usage oscille entre les deux genres depuis des siècles. Une construction hybrideLe mot après-midi est un composé formé de la préposition après et du mot midi. Historiquement, le mot midi est masculin : on dit le midi pour désigner le milieu de la journée ou la région du sud de la France. Ainsi, par simple accord grammatical, après-midi devrait logiquement hériter du genre masculin.Mais dans la langue parlée, de nombreuses personnes disent instinctivement « une après-midi », sans doute influencées par d'autres expressions liées à la journée : « une matinée », « une soirée », « une journée », toutes féminines. L'esprit associe naturellement après-midi à ces moments du jour souvent évoqués au féminin.Que disent les dictionnaires ?Les principaux dictionnaires comme Le Petit Robert, Le Larousse ou encore le Trésor de la langue française reconnaissent tous après-midi comme un nom masculin, mais tolèrent aussi l'usage féminin. Cela signifie qu'aucune des deux formes n'est grammaticalement fautive. Toutefois, ils précisent que le genre masculin est de loin le plus courant et préféré dans la langue écrite soutenue.L'usage officielL'Académie française, qui fait autorité en matière de langue, considère après-midi comme un nom masculin. Dans ses recommandations, elle invite à employer « un après-midi » de manière systématique, en cohérence avec la règle grammaticale et l'histoire du mot.Variations selon les régionsL'usage féminin est davantage répandu dans certaines régions francophones, notamment en Belgique ou en Suisse romande, où l'on entend plus souvent « une après-midi ». En France, en revanche, le masculin domine nettement, surtout dans les écrits formels, la presse, l'administration ou l'enseignement.ConclusionMême si les deux genres sont tolérés à l'oral, c'est bien « un après-midi » qui reste la forme correcte et recommandée. Elle respecte l'étymologie du mot, l'usage majoritaire et les recommandations officielles. Pour éviter toute ambiguïté, surtout dans un cadre professionnel ou scolaire, il vaut donc mieux dire « un après-midi agréable » plutôt que « une après-midi ensoleillée », même si cette dernière ne serait pas considérée comme une faute grave. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Selon une étude menée par le Bebdible Research Center en septembre 2022 et publiée en 2023 par Insider Monkey, la Thaïlande arrive en tête du classement mondial de l'infidélité, avec 51 % des personnes interrogées reconnaissant avoir trompé leur partenaire. Cette enquête, réalisée à partir de plus de 1,9 million de données et 23 872 répondants issus de divers pays, fournit une photographie saisissante des comportements conjugaux à l'échelle planétaire.La prévalence élevée de l'infidélité en Thaïlande s'explique en partie par des facteurs culturels profondément ancrés. L'existence du concept de "Mia Noi" – littéralement "petite épouse" – désigne des relations extraconjugales que certains hommes entretiennent de manière plus ou moins assumée. Cette pratique, bien que controversée, est socialement tolérée dans certains milieux, particulièrement chez les classes aisées.Les autres champions de l'infidélitéDans le classement établi par l'étude, plusieurs pays européens figurent également parmi les plus "infidèles". Le Danemark (46 %), l'Allemagne (45 %), l'Italie (45 %) et la France (43 %) illustrent des sociétés dans lesquelles les normes sociales plus libérales vis-à-vis de la sexualité pourraient jouer un rôle. Toutefois, il est difficile de savoir si ces chiffres traduisent une réalité objective ou simplement une plus grande honnêteté dans les réponses.Voici le classement des 10 premiers pays selon l'étude :1. Thaïlande – 51 %2. Danemark – 46 %3. Allemagne – 45 %4. Italie – 45 %5. France – 43 %6. Norvège – 41 %7. Belgique – 40 %8. Espagne – 39 %9. Finlande – 36 %10. Royaume-Uni – 36 %L'infidélité : un phénomène universel… aux multiples visagesLoin d'être un simple "écart de conduite", l'infidélité peut répondre à des logiques très variées : recherche d'aventure, manque de communication, insatisfaction affective ou sexuelle, ou encore besoin de se sentir désiré(e). Elle peut aussi être un symptôme d'une crise plus profonde dans la relation de couple.Une lecture anthropologique de l'infidélitéSur le plan anthropologique, l'infidélité existe dans presque toutes les sociétés humaines, passées et présentes, ce qui pousse de nombreux chercheurs à y voir un comportement universel. Pour certains biologistes évolutionnistes, il s'agirait d'une stratégie adaptative. Chez les hommes, l'infidélité permettrait théoriquement de maximiser les chances de reproduction en diversifiant les partenaires. Chez les femmes, elle pourrait être un moyen d'accéder à des ressources ou à de meilleurs gènes pour leur progéniture, tout en maintenant une relation stable avec un partenaire "officiel".Des anthropologues comme Helen Fisher ont montré que l'espèce humaine combine souvent attachement à long terme et désir de nouveauté sexuelle, ce qui explique en partie le conflit entre fidélité sociale et infidélité biologique. D'autres, comme David Barash, évoquent le concept de "monogamie imparfaite", selon lequel la fidélité exclusive ne correspond pas toujours à nos instincts les plus profonds, même si elle reste socialement valorisée.Il faut également considérer les modèles culturels dans lesquels ces comportements s'inscrivent : certaines sociétés tolèrent ou ritualisent l'infidélité, d'autres la punissent sévèrement. Cette variation extrême entre cultures souligne que si le désir d'infidélité peut être universel, sa gestion est toujours culturelle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:58:28 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Aix-en-Provence, Loudun, Louviers, Auxonne : au 17ᵉ siècle, plusieurs affaires de possessions sèment la terreur dans les couvents. Toutefois, les explications proposées par les médecins et les juristes occultent régulièrement les agressions sexuelles et les viols subis par les religieuses. - réalisation : Thomas Beau, Sam Baquiast - invités : Marianne Closson Maîtresse de conférences en littérature française du 16ᵉ siècle, spécialiste de l'imaginaire démoniaque et des récits des possédées
En ce 22 mai nous marquons la Journée internationale de la diversité biologique célébrée cette année sous le thème « En harmonie avec la nature et développement durable ».L'ONU appelle à une action urgente pour préserver et restaurer la biodiversité. Il rappelle que, malgré les avancées technologiques, notre survie dépend toujours d'écosystèmes sains qui nous fournissent eau, nourriture, vêtements, carburant, énergie et médicaments.Toutefois, en raison de la pollution, de la crise climatique, et de l'exploitation non-durable des ressources naturelles, l'humanité est en train d'anéantir la biodiversité à une vitesse fulgurante.Les menaces pèsent également sur les peuples autochtones « gardiens de la biodiversité », affirme le Rapporteur spécial pour les droits des peuples autochtones, précisant que bien qu'ils ne constituent que 6% de la population mondiale, ils protègent 80% de la biodiversité planétaire.Dans un entretien récent accordé au moment de la réunion annuelle de haut niveau de l'ONU sur les peuples autochtones, Dr Albert Barume, revient sur les principales préoccupations des peuples autochtones et pourquoi, à l'ère du développement durable et de la remise en question des droits acquis, « c'est vraiment le moment de financer la cause autochtone ».(Interview : Dr Albert Barume, Rapporteur spécial de l'ONU pour les droits des peuples autochtones ; propos recueillis par Hisae Kawamori ONU Vidéo)
Nous sommes dans les années 1650-1670, à Rome. Une période durant laquelle la réputation d'Athanasius Kircher est au Zénith. Ainsi, les nobles étrangers, de passage dans la ville éternelle, se font-ils un devoir de visiter le célèbre musée où le savant jésuite a rassemblé les témoignages les plus fameux de la nature et de l'activité humaine et d'où se détachent quelques instruments directement issus de son imagination fertile et dont il fait, lui-même, la démonstration. A la reine Christine de Suède, en visite à Rome, le bon père a fait cadeau d'un obélisque de sa composition. Kircher, qui a été instruit dans les principales sciences de son temps, qu'il a en partie enseignées et pour lesquelles il a mené des recherches dont attestent ses publications, est un as dans le domaine des hiéroglyphes. Une expertise qu'il met au service de sa foi. Toutefois si l'érudit polyglotte jouit d'une position enviable dans le grand monde, celui de l'Eglise et de l'aristocratie, il n'en va pas toujours comme cela dans le cercle, plus restreint, des savants. Des esprits scientifiques éminents, comme Descartes, iront jusqu'à le traiter de charlatan. Mais l'une de ses forces et, sans doute, l'une de ses faiblesses, est qu'il ne doute jamais. Son ambition fut, non seulement, de montrer l'unité profonde d'un monde qui est la manifestation de Dieu et où « tout est dans tout », mais encore, de dégager les connexions et les correspondances les plus secrètes entre les choses. Que faut-il retenir du parcours d'Athanasius Kircher ? La leçon se limite-t-elle à une union impossible entre sciences et foi ? Avec nous : Jean Winand, docteur en Philologie orientale (égyptologie), professeur ordinaire à l'Université de Liège. Sujets traités : Athanasius Kircher, science, foi, hiéroglyphes, Eglise, aristocratie, savant, Descartes, Dieu, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous entrez dans une pièce, puis… trou noir. Vous restez planté là, incapable de vous rappeler ce que vous étiez venu y chercher. Cette expérience troublante a un nom : le "doorway effect", ou effet de la porte. Ce phénomène cognitif décrit la tendance de notre cerveau à oublier une intention en franchissant une limite physique comme une porte. Ce n'est ni rare, ni anodin, et des recherches scientifiques commencent à percer les mystères de ce curieux mécanisme.Une transition qui perturbe la mémoireLe doorway effect a été mis en évidence par Gabriel Radvansky, professeur de psychologie cognitive à l'Université de Notre-Dame (Indiana, États-Unis). Dans une étude publiée en 2011 dans The Quarterly Journal of Experimental Psychology, Radvansky et ses collègues ont montré que franchir une porte diminue la performance mnésique pour des tâches basées sur des intentions immédiates.Dans l'expérience, les participants devaient transporter des objets virtuels d'une table à une autre dans un environnement en 3D, soit dans la même pièce, soit en passant par une porte. Résultat : le simple fait de passer par une porte entraînait une baisse significative du souvenir de l'objet transporté, comparé à ceux restés dans la même pièce.Pourquoi ? Radvansky propose une explication fondée sur la théorie de la mémoire événementielle. Selon ce modèle, notre cerveau structure l'information en unités appelées "événements", qui sont souvent délimitées par des changements perceptifs ou contextuels — comme le franchissement d'une porte. Passer d'une pièce à l'autre constitue un "nouvel événement", et notre cerveau, pour maintenir un flux cognitif efficace, archive l'information précédente au profit de la nouvelle situation.Une économie cognitive adaptativeCette fragmentation n'est pas un bug de notre cerveau, mais une fonction adaptative. En recontextualisant l'information au fil de nos déplacements, nous limitons la surcharge cognitive et améliorons notre efficacité dans des environnements complexes. Toutefois, cela implique un coût : les intentions non réalisées risquent d'être temporairement égarées, jusqu'à ce que des indices contextuels (revenir dans la pièce d'origine, par exemple) les réactivent.D'autres études confirment l'effetD'autres travaux, notamment une étude menée par Peter Tse à Dartmouth College, suggèrent que les "switchs de contexte" — pas seulement physiques, mais aussi mentaux — peuvent fragmenter notre mémoire de travail. Ainsi, ouvrir un nouvel onglet sur son ordinateur ou regarder son téléphone pourrait produire un effet similaire.En conclusionLe "doorway effect" révèle à quel point notre mémoire est sensible au contexte. Bien loin d'être un simple oubli, ce phénomène illustre la manière dynamique et structurée dont notre cerveau gère l'information en mouvement. La prochaine fois que vous resterez interdit dans l'embrasure d'une porte, rappelez-vous : ce n'est pas de la distraction, c'est de la science. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.