Podcasts about sras

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Best podcasts about sras

Latest podcast episodes about sras

The Medcurity Podcast: Security | Compliance | Technology | Healthcare
The Real Cost of Skipping Your SRA | Medcurity Live 088

The Medcurity Podcast: Security | Compliance | Technology | Healthcare

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 6:37


The new OCR Acting Director Anthony Archeval said that Security Risk Analyses are not only required but are the first step to limit breaches—with penalties already being issued for non-compliance.In this episode, we break down why SRAs matter more than ever, what can go wrong when they're skipped, and how to make them manageable. With recent OCR settlements making headlines, the stakes are high—but the path to compliance doesn't have to be overwhelming.Get started on your 2025 SRA today! https://medcurity.com/contact-us/Learn more about Medcurity here: https://medcurity.com#Healthcare #Cybersecurity #Compliance #HIPAA #SecurityRiskAnalysis #SRA #OCR 

The Medcurity Podcast: Security | Compliance | Technology | Healthcare
The Government Cracks Down on SRAs | Medcurity Live 072

The Medcurity Podcast: Security | Compliance | Technology | Healthcare

Play Episode Listen Later Nov 27, 2024 6:24


Healthcare organizations are facing increased scrutiny as the government ramps up enforcement of Security Risk Analyses (SRAs). Many are still using inadequate methods, leaving gaps in compliance and exposing themselves to penalties.  Completing a detailed, comprehensive SRA is critical—watch the video to learn how to protect your organization and stay compliant. Learn more about Medcurity here: https://medcurity.com #Healthcare #Cybersecurity #Compliance #HIPAA

La question info
Covid-19: pourquoi le pangolin serait-il innocenté?

La question info

Play Episode Listen Later Sep 20, 2024 2:47


Depuis 2020, nous pensions que le pangolin était responsable de la plus grande crise sanitaire des dernières années mais une équipe internationale d'expert à listé d'autres suspects. Que sait-on de l'origine du Covid-19? On pose la question à Caroline Dieudonné, journaliste santé à BFMTV.

Terapia de Casal
TdC #218 - Sobre desconfiar de terapeutas

Terapia de Casal

Play Episode Listen Later Apr 1, 2024 37:41


Sras e Srs, a recém coroada "Rainha do Pré Lançamento": Rita da Nova... e o seu marido, Guilherme Fonseca, pronto. Há tanta coisa a acontecer neste podcast como na nossa semana. A Rita começou a divulgar o seu novo livro. O Guilherme recebeu uma tarte basca. A Rita e o Guilherme foram ao teatro. E a hora mudou. Tudo por esta ordem. Juro. Obrigado à Batatinha e ao Companhia pelo email sobre fazer terapia. Façam como eles e enviem questões, problemas e inquietações para terapiadecasalpodcast@gmail.com que responderemos para a semana. Ah, e wook... atualizem lá isso, vá. ________________ Terapia de Casal é o podcast que pode acabar com o casamento do Guilherme Fonseca e da Rita da Nova. Enviem as vossas questões/inquietações/dúvidas amorosas para terapiadecasalpodcast@gmail.com que nós respondemos. Sigam-nos nas redes: @guilhermefon @ritadanova Música de Vitor Carraca Teixeira. Imagem de Carolina Costa. Fotografia de Inês Costa Monteiro. Obrigado por ouvirem.

Programa Felicidade
Sra. Rayssa Cavalcante e Rayanne Cavalcante empreendedoras do Café de Açai no Programa Felicidade.

Programa Felicidade

Play Episode Listen Later Dec 30, 2023 16:44


Bate-papo muito interessante e informativo com as Sras. Rayssa Cavalcante e Rayanne Cavalcante empreendedoras do Café de Açai, falamos sobre um novo produto, saudável, orgânico e rico em nutrientes que chegou ao mercado e que a sociedade precisa conhecer, muitíssimo obrigado pela sua entrevias e voltem sempre! --- Send in a voice message: https://podcasters.spotify.com/pod/show/eduardo-freire0/message

Homem Sem Tabu
Homem Sem Tabu #64 - 40 Anos como Profissional do Sexo com Soila Mar

Homem Sem Tabu

Play Episode Listen Later Oct 16, 2023 95:35


Que episódio Sras. e Srs., tá incrível!!! Eu e a Paula Assunção conversamos com a Soila Mar, uma mulher que trabalha há 41 anos nas ruas de Porto Alegre. Uma história de vida incrível e que se mistura com a história de Porto Alegre. Desde o início, com 17 anos, histórias de abusos, fugas, força e muita aula pra muita gente. Falamos também sobre o NEP, Núcleo de Estudos da Prostituição. Escutem! Nos sigam nas redes @hsemtabu @paula_assuncaof @mar_soila

Choses à Savoir SANTE
L'épidémie de Covid-19 aura-t-elle une fin ?

Choses à Savoir SANTE

Play Episode Listen Later Mar 6, 2023 3:14


L'un des évènements qui aura le plus marqué le monde en ce début de 21ème siècle est certainement la pandémie de Covid-19. Si le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) faisait déjà des ravages en Asie dans sa première version en 2003, le coronavirus 2 a tué plusieurs millions de personnes réparties sur tous les continents.  Les conséquences économiques, sociales et politiques de la pandémie de Covid-19 sont sans précédent depuis la Seconde guerre mondiale. Les populations ont ainsi connu des périodes de confinement plus ou moins strictes, des vagues de vaccination rapprochées, des pénuries de denrées alimentaires, mais aussi de nombreux décès parmi leur entourage. Si l'épidémie semble s'être calmée en ce début d'année 2023, faut-il pour autant espérer que le Covid-19 touche à sa fin ? Petit rappel de l'historique du coronavirus 2 L'apparition du SRAS (ou SARS-CoV 1 en anglais) en 2003 puis celle du syndrome respiratoire du Moyen-Orient, MERS, en 2012, laissait craindre aux scientifiques l'imminence d'une importante épidémie de coronavirus.  Effectivement, c'est à l'automne 2019 que remonte le patient zéro, c'est-à-dire le premier patient identifié comme porteur du Covid-19. À Wuhan, dans une province chinoise, les hospitalisations s'intensifient au cours du mois de décembre, jusqu'à gagner le reste de la Chine en janvier 2020. Face aux 10 000 cas répertoriés, avec plus de 200 décès, OMS déclare l'état d'urgence de santé publique de portée internationale, un fait particulièrement rare. Entre janvier et février 2020, des cas de Covid sont déclarés au-delà des frontières chinoises. Dès lors, l'augmentation des nouveaux cas atteint un rythme très élevé au niveau international. Le 11 mars 2020, l'OMS atteste de la présence d'une pandémie et met en place des consignes sanitaires afin de renforcer l'hygiène de prévention et de limiter la saturation des services hospitaliers. Parmi les 200 pays et plus touchés par la pandémie, un certain nombre impose alors un confinement aux populations dans le but de réduire la contamination. En France, ce premier confinement dure du 17 mars au 11 mai 2020. Le deuxième confinement a lieu du 30 octobre au 15 décembre 2020, du fait des nouvelles vagues de contamination présentes en Europe. Il faut attendre le 27 décembre 2020 pour que le vaccin apparaisse et permette d'assouplir progressivement les contraintes sanitaires. Les vagues du Covid-19 Que ce soit par le non-respect des gestes barrières, par la fragilisation de l'immunité collective ou par les mutations du coronavirus 2, les vagues de contamination au Covid-19 se sont succédées. Entre mars 2020 et janvier 2023, les scientifiques s'accordent à dire qu'il y a eu 9 vagues d'épidémie en France, marquées par la saturation des services d'urgence et de soins intensifs. En février 2023, les épidémiologistes attestent d'une stabilisation du virus à une intensité relativement faible. Les décès et les nouveaux cas diminuent. Cela ne signifie pas pour autant que l'épidémie de Covid-19 est terminée. D'après les chercheurs, le coronavirus 2 fait preuve d'une adaptabilité importante, ce qui provoque l'apparition fréquente de mutants et sous-mutants, plus résistants. Comme la grippe, le Covid-19 va sans doute devenir une affection saisonnière dont les personnes fragiles ou immunodéprimées devront se protéger. Le directeur général de l'OMS exprimait d'ailleurs en décembre 2022 le souhait de mettre un terme à l'état d'urgence sanitaire « à un moment donné, l'année prochaine ». 2023 devrait donc signifier non pas la fin de l'épidémie de coronavirus, mais du moins l'assouplissement de certaines contraintes sanitaires, en gardant à l'esprit qu'un nouveau variant dangereux pourrait toujours apparaitre.  Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Choses à Savoir SANTE
L'épidémie de Covid-19 aura-t-elle une fin ?

Choses à Savoir SANTE

Play Episode Listen Later Mar 6, 2023 2:44


L'un des évènements qui aura le plus marqué le monde en ce début de 21ème siècle est certainement la pandémie de Covid-19. Si le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) faisait déjà des ravages en Asie dans sa première version en 2003, le coronavirus 2 a tué plusieurs millions de personnes réparties sur tous les continents. Les conséquences économiques, sociales et politiques de la pandémie de Covid-19 sont sans précédent depuis la Seconde guerre mondiale. Les populations ont ainsi connu des périodes de confinement plus ou moins strictes, des vagues de vaccination rapprochées, des pénuries de denrées alimentaires, mais aussi de nombreux décès parmi leur entourage. Si l'épidémie semble s'être calmée en ce début d'année 2023, faut-il pour autant espérer que le Covid-19 touche à sa fin ?Petit rappel de l'historique du coronavirus 2L'apparition du SRAS (ou SARS-CoV 1 en anglais) en 2003 puis celle du syndrome respiratoire du Moyen-Orient, MERS, en 2012, laissait craindre aux scientifiques l'imminence d'une importante épidémie de coronavirus. Effectivement, c'est à l'automne 2019 que remonte le patient zéro, c'est-à-dire le premier patient identifié comme porteur du Covid-19. À Wuhan, dans une province chinoise, les hospitalisations s'intensifient au cours du mois de décembre, jusqu'à gagner le reste de la Chine en janvier 2020.Face aux 10 000 cas répertoriés, avec plus de 200 décès, OMS déclare l'état d'urgence de santé publique de portée internationale, un fait particulièrement rare. Entre janvier et février 2020, des cas de Covid sont déclarés au-delà des frontières chinoises. Dès lors, l'augmentation des nouveaux cas atteint un rythme très élevé au niveau international. Le 11 mars 2020, l'OMS atteste de la présence d'une pandémie et met en place des consignes sanitaires afin de renforcer l'hygiène de prévention et de limiter la saturation des services hospitaliers.Parmi les 200 pays et plus touchés par la pandémie, un certain nombre impose alors un confinement aux populations dans le but de réduire la contamination. En France, ce premier confinement dure du 17 mars au 11 mai 2020. Le deuxième confinement a lieu du 30 octobre au 15 décembre 2020, du fait des nouvelles vagues de contamination présentes en Europe. Il faut attendre le 27 décembre 2020 pour que le vaccin apparaisse et permette d'assouplir progressivement les contraintes sanitaires.Les vagues du Covid-19Que ce soit par le non-respect des gestes barrières, par la fragilisation de l'immunité collective ou par les mutations du coronavirus 2, les vagues de contamination au Covid-19 se sont succédées. Entre mars 2020 et janvier 2023, les scientifiques s'accordent à dire qu'il y a eu 9 vagues d'épidémie en France, marquées par la saturation des services d'urgence et de soins intensifs.En février 2023, les épidémiologistes attestent d'une stabilisation du virus à une intensité relativement faible. Les décès et les nouveaux cas diminuent. Cela ne signifie pas pour autant que l'épidémie de Covid-19 est terminée. D'après les chercheurs, le coronavirus 2 fait preuve d'une adaptabilité importante, ce qui provoque l'apparition fréquente de mutants et sous-mutants, plus résistants. Comme la grippe, le Covid-19 va sans doute devenir une affection saisonnière dont les personnes fragiles ou immunodéprimées devront se protéger.Le directeur général de l'OMS exprimait d'ailleurs en décembre 2022 le souhait de mettre un terme à l'état d'urgence sanitaire « à un moment donné, l'année prochaine ». 2023 devrait donc signifier non pas la fin de l'épidémie de coronavirus, mais du moins l'assouplissement de certaines contraintes sanitaires, en gardant à l'esprit qu'un nouveau variant dangereux pourrait toujours apparaitre.  Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les Immatures De Paris And The Policeman
Les sept pandémies les plus meurtrières de l'histoire_Le SRAS-CoV-2 a fait officiellement 5 millions de victimes

Les Immatures De Paris And The Policeman

Play Episode Listen Later Aug 11, 2022 13:03


Les Immatures De Paris And The Policeman
Les sept pandémies les plus meurtrières de l'histoire_Le SRAS-CoV-2 a fait officiellement 5 millions de victimes

Les Immatures De Paris And The Policeman

Play Episode Listen Later Aug 11, 2022 13:03


Nature Works
Episode 7- Lida Pet-Soede on the World's Last Fisheries, Marine Conservation and Shifting Baselines

Nature Works

Play Episode Listen Later Jun 30, 2022 57:43


Lida Pet-Soede is a senior strategic conservation and fisheries management professional. She has lived in many places around the world however most of her work has been based around Asia Pacific region, Indonesia and the Coral Triangle. Lida is originally from a dairy farm in the Netherlands, however discovered her love for the marine world whilst studying for her degree at Wageningen Agriculture University.Captivated by the ocean, she went on to complete a Phd in Indonesia in Tropical Fisheries Biology and Management. Lida is currently enjoying the coastal gems of Cornwall but plans to move back to Indonesia in the near future.Lida is a keen scuba diver, snorkeler and all round thalassophile. She has explored many amazing places, experiencing stunning underwater wilderness. Her career includes working with governments, NGOs and the private sector to achieve sustainable coastal and marine development in Indonesia and the Asia Pacific region. This includes project and strategy design, project review and evaluation, professional development coaching and creation of strategic partnerships. She conducts assessments and provides advice on tropical collaborative fisheries management, marine biodiversity conservation, sustainable aquaculture development, sustainable development in coastal communities, marine tourism, and policy reform for collaborative governance and management.Lida is passionate about preserving our ocean for future generations and is currently focusing on the concept of Shifting Baselines.  The concept that younger generations of divers may be blown away by the beauty of our waters. However, the reality is that it is just a fraction of the thriving ecosystem that it used to be. We cannot appreciate what is lost, if we never knew it was there. Using this as a focal point of her work, Lida hopes to motivate younger young people about lost ecosystems, and encourage them to focus their careers in solutions to rewild.OTHER RELATED LINKS https://www.researchgate.net/profile/Lida-Pet-Soede MARINE CAPTURE FISHERIES POLICY FORMULATION AND THE ROLE OF MARINE PROTECTED AREAS AS TOOL FOR FISHERIES MANAGEMENT IN INDONESIA KAJIAN KEBIJAKAN PENGELOLAAN PERIKANAN TANGKAP DI INDONESIA: MENUJU PEMBENTUKAN KAWASAN PERLINDUNGAN LAUT Mapping the overlap between ocean industries and marine hotspots in the Coral Triangle. A Review of the Spatial Distribution of Marine Turtle Nesting and Foraging Areas in Western Australia Global analysis of satellite tracking data shows that adult green turtles are significantly aggregated in Marine Protected Areas Safeguarding the Blue Planet: Six strategies for accelerating ocean protection Policy needs to improve marine capture fisheries management and to define role for marine protected areas in Indonesia Reexamining the science of marine protected areas: Linking knowledge to action SARS and the live food fish trade in Indonesia: Some anecdotes Effects of the 1998 Coral Morality Event on Kenyan Coral Reefs and Fisheries The Economics of Worldwide Coral Reef Degradation Impact of Indonesian coral reef fisheries on fish community structure and the resultant catch composition Can fishermen allocate their fishing effort in space and time on the basis of their catch rates? An example from Spermonde Archipelago, SW Sulawesi, Indonesia Options for co-management of an Indonesian coastal fishery Kenyan coral reef fish, fisheries and economics – trends and status after the 1998 coral mortality Socioeconomic Assessment of the Impacts of the 1998 Coral Reef Bleaching in the Indian Ocean Cyanide fishing on Indonesian coral reefs for the live food fish market – What is the problem? Options for co-management of an Indonesian coastal fishery Trends in an Indonesian coastal fishery based on catch and effort statistics and implications for the perception of the state of the stocks by fisheries officials An Economic Analysis of Blast Fishing on Indonesian Coral Reefs The Status of the coral refs of India following the bleaching event of 1998 A note on cyanide fishing in Indonesia Blast fishing in SW Sulawesi, Indonesia An overview and comparison of destructive fishing practices in Indonesia How fresh is too fresh? The live reef food fish trade in Eastern Indonesia Comparison of methods for the estimation of gillnet selectivity to tilapia, cyprinids and other fish species in a Sri Lankan reservoir Coral Bleaching in the Indian Ocean: SocioEconomic Assessment of Effects Les effets du SRAS sur le commerce de poissons de récif vivants destinés à la restauration en Indonésie : quelques faits et chiffres IMPROVING COASTAL LIVELIHOODS THROUGH SUSTAINABLE AQUACULTURE PRACTICES Can fishermen allocate their fishing effort in space and time on the basis of their catch rates? Blastfishing in Southwest Sulawesi, Indonesia. Fuzzy logic as a method for the application of qualitative concepts in a quantitative system framework. https://news.mongabay.com/2009/06/proving-the-shifting-baselines-theory-how-humans-consistently-misperceive-nature/amp/ https://www.linkedin.com/pulse/what-i-learned-fishy-business-lida-pet

Les dessous de l'infox, la chronique
Manipulation des propos de Joe Biden sur la prévention d'une pandémie à venir

Les dessous de l'infox, la chronique

Play Episode Listen Later Jun 24, 2022 4:03


En ce milieu de mois de juin, l'épidémie de Covid-19 reprend un peu partout dans le monde, notamment en Europe et aux États-Unis. En France, certains évoquent déjà une septième vague. Une reprise épidémique qui s'accompagne d'un rebond des théories complotistes autour de la pandémie. Sur les réseaux sociaux, les propos de Joe Biden sont détournés. La population étasunienne s'est majoritairement pliée aux nécessités de la vaccination pour lutter contre l'épidémie de Covid-19, mais une minorité agissante alimente le doute sur les vaccins, comme sur l'existence de l'épidémie elle-même. Les autorités continuent de chercher les moyens d'enrayer la propagation du virus, notamment avec l'ouverture de la vaccination pour les moins de 5 ans. C'était l'objet de la conférence de presse tenue par le président étasunien mardi 21 juin. Interrogé par un journaliste sur les capacités de l'administration, Joe Biden a déclaré :  We do need more money. But we don't just need more money for vaccines for children, eventually, we need more money to plan for the second pandemic. There's going to be another pandemic. We have to think ahead. And that's not something the last outfit did very well. That's something we've been doing fairly well. That's why we need the money. Traduction : « Nous avons besoin de plus d'argent. Mais nous n'avons pas seulement besoin de plus d'argent pour la vaccination des enfants, nous avons besoin de plus d'argent pour prévenir la deuxième pandémie. Il y aura une autre pandémie. Nous devons penser à l'avenir. Et ce n'est pas quelque chose que la dernière équipe a très bien fait. Nous, nous sommes plutôt bons là-dessus. C'est pourquoi nous avons besoin de l'argent. » Un message déformé Dans ce contexte, il est évident que le président étasunien parle d'anticiper une nouvelle pandémie, et non pas de l'organiser. Mais ce que l'on constate sur les réseaux sociaux, c'est que nombre d'internautes ont donné une interprétation erronée de cette intervention. Le problème porte sur le flou autour de la traduction de ces propos, « Plan for the second pandemic ». Le verbe to plan, peut vouloir dire à la fois prévoir ou planifier. Cette formulation a permis aux complotistes de s'engouffrer dans la brèche en détournant intentionnellement les propos de leur sens initial. Exemple avec ces tweets :  Le contexte ne permet pourtant pas le doute. Ces internautes partagent tous le même extrait vidéo, vu plus d'1,5 millions de fois sur Twitter, publié par le compte Breaking911, un média de très mauvaise réputation connu pour ses infox et qui s'autodéclare « première source “d'informations alternatives” des États-Unis ».  Certains évoquent même une pandémie organisée par Joe Biden pour manipuler les élections de mi-mandat prévues en novembre, voire même la prochaine présidentielle en 2024. C'est notamment le cas de journalistes et de politiques proches du clan Donald Trump. La chaîne ultra-conservatrice Fox news, relaye le commentaire de Samantha Chang, une journaliste du Western Journal, un organe du même bord, réputé peu fiable, qui affirme : « Le bafouilleur présente les arguments en faveur d'une recrudescence des votes par correspondance/récolte de bulletins. La prochaine variante aura lieu peu avant les élections de mi-mandat de novembre ».  Cette infox, devenue virale sur les différents réseaux, sert la théorie de la « Plandémie », le mythe complotiste d'une pandémie planifiée, voire totalement inventée, à des fins économiques et politiques. Le consensus scientifique  C'est un constat, les zoonoses, ces maladies transmises à l'homme par les animaux, se multiplient. Il y a eu le Sras, le Mers, Ebola, la grippe aviaire, le Zika, la Variole du singe, et le Covid-19, même si des doutes persistent sur l'hôte intermédiaire du virus. Les causes avancées par les spécialistes mentionnent l'évolution de nos modes de vie, l'urbanisation, la déforestation et le réchauffement climatique qui perturbent les écosystèmes et font que les espèces se transmettent plus facilement les virus.  Il est donc normal que la communauté scientifique se penche sur la question. Pour que la recherche progresse, il faut des financements. Ce n'est donc pas étonnant que le président des États-Unis cherche à accroître les moyens dans ce domaine, et il n'est sans doute pas le seul.  Glissement de sens En l'état de la recherche, de futures pandémies paraissent inévitables. Cela ne veut pas dire qu'on ne saura pas les maîtriser et qu'elles seront forcément dévastatrices. C'est bien la raison pour laquelle on met beaucoup d'argent dans les études qui permettent d'anticiper leur émergence et leur diffusion. Cela s'appelle de la prévention.  Or, dans le narratif complotiste, il y a un glissement de sens, entre prévention et planification. S'organiser pour mettre en place les outils de lutte contre de futures zoonoses ce n'est pas fabriquer la prochaine pandémie. Ce n'est pas parce que vous êtes arrivé à prévoir les conditions favorables à un départ d'incendie, que vous êtes celui qui l'a déclenché.

Ça s'explique
Des cerfs porteurs du SRAS-CoV-2

Ça s'explique

Play Episode Listen Later Apr 12, 2022 14:54


Depuis décembre, les autorités de la faune ont recensé plusieurs cas de SRAS-CoV-2 chez les cerfs de Virginie. Faut-il s'en inquiéter? Le journaliste de l'émission Découverte, André Bernard, nous explique ce qu'on sait de la propagation du virus chez les animaux sauvages.

The Medcurity Podcast: Security | Compliance | Technology | Healthcare
Security Risk Analysis Tips for Busy Practice Managers | Medcurity Live 037

The Medcurity Podcast: Security | Compliance | Technology | Healthcare

Play Episode Listen Later Jul 7, 2021 29:24


Alexa speaks with Ari Van Peursem, the National Partner Manager at Medcurity on some practical strategies for an efficient, budget-friendly security risk analysis. Hear the top three biggest time wasters that are occurring when practices conduct SRAs, and get recommendations for practice managers to simplify the SRA process.

busy sra practice managers sras security risk analysis
Turbocast
TurboCast #052 | Grandes Felinos Brasileiros ft. Gabriel Maia

Turbocast

Play Episode Listen Later Jun 30, 2021 125:00


Atendendo aos inúmeros telegramas dos nossos já vacinados ouvintes, vamos falar sobre uma das maiores fabricantes brasileiras de automotores! Sras e Srs, no episódio desta semana, Puma Automóveis (@puma.automoveis). Com a ajuda de Gabriel Maia (@gabrielfmaia70), piloto de testes do modelo que sagrará o ressurgimento desta marca, vamos falar sobre muita fibra de vidro, pugilistas, alfaces e gatos carnívoros andando de moto! Bora ouvir e boa sorte! --- Support this podcast: https://anchor.fm/turbocast/support

Les dessous de l'infox, la chronique
Les dessous de l'infox, la chronique - Origines du Sars-CoV-2: comment le complotisme a contribué à brouiller les pistes

Les dessous de l'infox, la chronique

Play Episode Listen Later Jun 4, 2021 3:30


Depuis l'émergence du nouveau coronavirus, les scientifiques ne ménagent pas leur peine pour trouver comment le virus a pu se transmettre à l'homme. Cette question est au cœur d'une guerre informationnelle entre la Chine et les États-Unis. Taxée de thèse complotiste dans un premier temps, l'hypothèse d'une fuite de laboratoire refait surface. En réalité la thèse d'une fuite accidentelle d'un laboratoire n'a jamais été totalement invalidée. Mais au moment où l'épidémie commençait à se propager, la transmission naturelle à l'homme par un hôte intermédiaire, lui-même contaminé par la chauve-souris, apparaissait de loin comme l'hypothèse la plus probable, sur le modèle de ce qui s'était passé avec les virus du SRAS et du MERS. Or, contrairement à ces précédents épisodes où l'on avait pu rapidement trouver l'animal par lequel le virus avait contaminé l'homme, cette fois-ci, rien ne permet d'aboutir à de telles conclusions. Quinze mois se sont écoulés sans que les recherches ne débouchent sur une piste sérieuse. À défaut, la « piste du labo » est de nouveau évoquée. Cela n'en fait pas forcément une piste à privilégier. L'instrumentalisation de la « thèse du labo » De fait, une partie des défenseurs de cette thèse, ont dès le début, voulu s'en emparer à des fins politiques, sans qu'aucun fait avéré ne permette encore de l'étayer. Fin janvier 2020, avant même le début d'une enquête sur le sujet, ce sont les milieux nationalistes ultra-conservateurs, Steve Banon et ses comparses, qui se sont emparés de l'affaire, excluant d'emblée l'hypothèse d'une contamination naturelle. Breitbart News pointant du doigt le laboratoire le plus sécurisé de Wuhan. De son côté, dans la revue The National Interest, le néoconservateur Paul Wolfowitz parlant du même laboratoire, ajoutait qu'il travaillait en secret pour l'armée chinoise. Mais aucun des tenants de ladite « thèse du labo » n'a jamais fourni la moindre preuve. L'administration Trump elle-même penchait pour cette hypothèse, affirmant détenir des preuves qu'elle n'a jamais dévoilées. Insatisfait de l'enquête menée par les experts de l'OMS, le président Biden vient de demander à ses agences de redoubler d'efforts dans la collecte et l'analyse des informations qui pourraient permettre d'aboutir à une conclusion définitive. La Maison Blanche donne trois mois à ses services pour avancer sur la question, -origine naturelle ou accident de laboratoire. Une façon de mettre la pression sur Pékin, accusé d'opacité. Même si en l'état actuel, aucun élément de preuve ne permet encore d'accréditer cette thèse, elle reste une piste à l'étude, ne pouvant être exclue comme Pékin tente de le faire. Sur la défensive, désireuse de projeter une image positive à travers le monde, les autorités chinoises promeuvent un autre récit. Le journal pro-gouvernemental Global Times cite une nouvelle étude selon laquelle le Pangolin pourrait bien avoir été cet hôte intermédiaire d'un virus qui aurait entre temps subit mutations et recombinaisons. Mais les auteurs de cette étude sont en fait un groupe de chercheurs émanant du laboratoire de virologie de Wuhan et de l'Académie des Sciences chinoises. Il aurait été étonnant de voir ces chercheurs aboutir à des conclusions mettant en cause leur propre centre de recherche. L'opacité chinoise alimente les soupçons Les autorités chinoises s'en tiennent aujourd'hui encore à considérer la thèse d'un virus échappé d'un laboratoire uniquement sous l'angle de la théorie du complot, mais ils ne sont pas les seuls à montrer un certain embarras face à une telle éventualité. En fait, les milieux de la recherche sont partagés, entre les partisans des études de gain de fonction, et leurs détracteurs. Les études de gain de fonction ce sont des travaux en laboratoire, qui permettent au virus d'acquérir des propriétés le rendant plus transmissible à l'humain. Ceci afin de se donner les moyens d'anticiper de futures épidémies. Il y a eu manifestement des pressions venant d'un groupe de chercheurs ayant collaboré avec la Chine dans ce type de recherche, pour éviter que leurs collègues ne soient mis en cause. Néanmoins, le fait que la Chine évacue d'emblée l'hypothèse du labo, n'a fait que renforcer les soupçons au lieu de les dissiper. Le besoin d'une enquête indépendante et sans entrave reste criant. À lire aussi, notre article : Covid-19: le rapport de l'OMS sur les origines du virus en Chine peine à convaincre

Merci Docteur !
Spécial COVID-19 : un accident de laboratoire à l'origine de la pandémie ?

Merci Docteur !

Play Episode Listen Later May 31, 2021 26:42


 Merci Docteur ! est un podcast animé par le Docteur William Berrebi. Son objectif ? Répondre de manière scientifique et documentée à des patient.e.s souffrant de syndromes ou maladies digestives. Ce podcast est réalisé en toute indépendance. Cela signifie qu'aucun laboratoire, industriel de l'agro-alimentaire ou autre lobby ne sponsorise ce contenu. Le Docteur William Berrebi, Gastro-entérologue, hépatologue et interniste vous donne rendez-vous un mercredi sur deux sur Itunes, Spotify, Deezer et Youtube. *** Pour suivre l'actualité du premier comprimé qui s'écoute, suivez-nous sur les réseaux sociaux : Facebook : @DocteurWilliamBerrebi Instagram : @mercidocteur Twitter : @_MerciDocteur *** Ce podcast est enregistré dans le cabinet du Docteur William Berrebi, à Paris. Animation : Docteur William Berrebi Prise de son et montage : Julien Baquela Posologie : 1 mercredi sur 2 Musique : Heaven and Hell par Jeremy Blake Tous droits réservés          

Bottrop
#Frauenpower: Wie Büsras Vergangenheit in Bottrop sie zu einer stärkeren Person gemacht hat!

Bottrop

Play Episode Listen Later May 10, 2021 21:34


Im neuen Podcast spricht Ilayda mit Büsra, die ebenfalls in Bottrop groß geworden und aufgewachsen ist. Büsra hatte mit viel Neid und Vorurteilen zu kämpfen, doch dadurch ist sie viel stärker und selbstbewusster geworden. Sie hat durch ihre Erfahrungen gelernt, damit umzugehen und gibt im Podcast Tipps, wie man trotz Missgunst selbstbewusst durchs Leben kommen kann.

Sur la Terre des Hommes podcast
Épisode 31 - Les épidémies

Sur la Terre des Hommes podcast

Play Episode Listen Later May 8, 2021 29:06


Nous revenons sur les épidémies de variole ayant sévi en Amérique entre les 15e et 18e siècle ainsi que l'épidémie de SRAS du début des années 2000. Bonne écoute! Épisode du 17 avril 2019.

Le fil sciences
Les virus de l’animal à l’homme

Le fil sciences

Play Episode Listen Later May 4, 2021 56:31


durée : 00:56:31 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - Depuis la deuxième moitié 20e siècle, l’homme est frappé par de nouvelles maladies : Zika, Chikungunya, dengue, Ebola, VIH, Grippe Aviaire, SRAS et aujourd’hui, le Covid-19. Ces maladies sont des zoonoses, c’est-à-dire qu’elles sont transmises par des animaux.

Les Chroniques d'Eric
sous la COVID, le SRAS - made in China !

Les Chroniques d'Eric

Play Episode Listen Later Apr 23, 2021 20:35 Transcription Available


En novembre 2002 en Chine,  le SRAS, virus animal franchissait les barrières biologiques et infectait l'homme, causant une pandémie courte mais violente. Correspondant pour divers média francophones, j'en étais témoin direct. Plus tard, en 2019 éclatait une seconde épidémie virale, celle de la COVID 19 - toujours en ma présence. Aujourd'hui, je vous propose une fresque de mes notes et de mes souvenirs, ainsi qu'une réflexion sur la manière dont tout cela a été géré. C'est un débat tout sauf anodin : entre ces 17 ans et ces deux catastrophes, le bilan des victimes est déjà multiplié par 1000 : nous, pays du monde, pouvons-nous nous permettre de faire l'impasse sur une  alliance complète avec la Chine, contre une  troisième explosion qui poursuivrait la même courbe dévastatrice exponentielle ?#sras; #covid19Chine; #chineepidemie ; #chinepandemie ; #hujintao ; #jiangzemin ; #santechine ; #omschine ; 

Chronicles of an A level Economics Student
Chronicles Of an A Level Economics Student: Aggregate Supply

Chronicles of an A level Economics Student

Play Episode Listen Later Apr 20, 2021 6:10


Hey everyone, In todays episode I collaborated with Triple connect, don't forget to check them out at tripleconnect.co.uk. Today I covered aggregate supply, and the comparison between LRAS and SRAS. Feel free to DM me any requests on topics and content on Instagram @aleveleconomicschronicles. Thank you once again for joining me on my journey.

Français du monde
Français du monde. Covid-19 : Taiwan, l'élève modèle

Français du monde

Play Episode Listen Later Jan 31, 2021 2:18


durée : 00:02:18 - Français du monde - par : Emmanuel LANGLOIS - Le pays affiche rien de moins que le plus faible nombre de cas de Covid-19 au monde ! C'est que les autorités, éclairées par l'expérience du SRAS, ont réagi dès les premiers signes de la pandémie, comme en témoigne cet enseignant-chercheur français de Taiwan.

Hypercondriaque
COVID-19 : QUAND SERONS-NOUS TOUS VACCINES ?

Hypercondriaque

Play Episode Listen Later Jan 26, 2021 31:36


Dans ce dixième épisode d’Hypercondriaque, nous avons souhaité savoir quand et commentnous serons vaccinés contre la Covid-19. Pfizer-BioNtech, Moderna, bientôt AstraZeneca,peut-être CureVac, Janssen, Sanofi/GSK, les vaccins contre la Covid-19 sont au centre desdébats, au cœur de nos préoccupations. Présentés comme le seul espoir pour endiguer lapandémie, les vaccins nous permettront-ils vraiment de retrouver une vie normale ? Etsurtout quand ?Car il faut bien le dire, le démarrage de la campagne vaccinale a été lent, très lent. Fiasco pourles uns, prudence pour les autres. Mais alors que 56% des Français souhaitent désormaisrecevoir la précieuse injection, le Gouvernement prévoit de vacciner 14 millions de personnesà l’horizon de cet été. Est-ce suffisant ? Et disposera-t-on de suffisamment de doses ?Pour répondre à toutes ces questions, Aline Perraudin reçoit Anne-Claude Crémieux,professeure en maladies infectieuses à l'hôpital Saint-Louis AP-HP à Paris, membre del’Académie nationale de médecine et auteure de « Gouverner l’imprévisible. Pandémiegrippale, SRAS, crises sanitaires » aux éditions Lavoisier.Crédits:Hypercondriaque est un podcast de Santé magazine animé par Aline PerraudinRédaction et réalisation : Nathalie Courret, Nicolas Jean et Aline PerraudinExtraits : TF1 – Le 20H – 21/01/2021 - 14/04/2020 ; TF1 – Le 13H – 19/01/2021 ; FR3PACA - 19/01/2021 ; BFMTV - Story 1 - 19/01/2021Musique : François ClosIdentité graphique : Upian Communication : Marianne Meyniel et Farid AdouMise en ligne : 27 janvier 2021Enregistrements : 12 et 21 janvier 2021 See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

The Slavic Connexion
"Mixed Messages": The Survival of the Buryat Language with Kathryn Graber

The Slavic Connexion

Play Episode Listen Later Jan 6, 2021 34:59


Амар мэндээ or hello and Happy New Year! Dr. Kathryn Graber of Indiana University Bloomington joins the show to talk about her research on the Buryat language and minority-language media in Russia's Buryat territories, a multilingual region of eastern Siberia on the Mongolian border. Her fifteen years of research in this area is the foundation of her new book, Mixed Messages: Mediating Native Belonging in Asian Russia. Enjoy! Ехэ баярлаа! ABOUT THE GUEST Kathryn Graber, PhD, is a linguist, sociocultural anthropologist, and assistant professor of Anthropology and Central Eurasian Studies at Indiana University Bloomington. Dr. Graber's geographic focus is on post-Soviet Eurasia, and her research lies at the intersection of two clusters of problems. The first is indigenous language shift, endangerment, and revitalization, which she has been studying in Russia's Buryat territories, a multilingual region of eastern Siberia on the Mongolian border, since 2005. This research was the basis for her first book, Mixed Messages: Mediating Native Belonging in Asian Russia (Cornell University Press, 2020). Mixed Messages shows how language and the production, circulation, and consumption of media are practices by which residents of the Buryat territories perform and negotiate competing possible identities. The book integrates production data from Buryat media institutions with consumption/reception data from audiences and linguistic analyses of texts and transcripts, employing a novel holistic approach to elucidate how the language used in institutional settings circulates from and into other domains of daily life. The second, related cluster concerns materiality, technology, circulation, and notions of property. Dr. Graber is particularly interested in how value is interactionally negotiated across different nodes in a global commodity chain, which she has been studying in the Mongolian cashmere industry since 2014. She is also currently working on a large collaborative project on the cultural afterlives and anticipatory pre-lives of infrastructural projects in Siberia. Mixed Messages: https://www.cornellpress.cornell.edu/book/9781501750519/mixed-messages/#bookTabs=3 As part of Cornell Press' “Top 10 Most Viewed Books This Month" special, you can use the promo code 09TRENDING to save 44% on a copy of Mixed Messages. After this special promotion ends, you can use 09FLYER to save 30% (in the UK, Europe, Asia, Middle East, & Africa, use code CS09FLYER). Join the Siberian Collaborative Research Network: https://siberiannetwork.com/ Check out Golosa, Chicago's Russian folk choir with whom Dr. Graber first traveled to Buryatia in 2001: http://www.golosa.org/ Katya used Телекомпания АТВ's Буряадаар дуугараял (“Let's talk Buryat”) series to learn a little Buryat. You can find the 16-part lesson series (taught in Russian) here: https://www.youtube.com/playlist?list=PLRwkvBgxoEEmblwL2Z5-Ime8K_Ip5cflq For folks without knowledge of Russian and knowledge of English, you can check out SRAS's Folkways “Talking Buryat Phrasebook” here: http://folkways.today/talking-buryat-phrasebook/ NOTE: This episode was recorded November 20, 2020 via Zoom. CREDITS Host/Associate Producer: Kathryn Yegorov-Crate Co-Producer: Matthew Orr (Connect: facebook.com/orrrmatthew) Co-Producer: Tom Rehnquist (Connect: Twitter @RehnquistTom) Associate Producer: Lera Toropin Associate Producer: Cullan Bendig Assistant Producer: Samantha Farmer Assistant Producer: Katherine Birch Assistant Producer: Zach Johnson Recording, Editing, and Sound Design: Michelle Daniel Music Producer: Charlie Harper (Connect: facebook.com/charlie.harper.1485 Instagram: @charlieharpermusic) www.charlieharpermusic.com (Main Theme by Charlie Harper and additional background music by Charlie Harper, Ketsa,) Executive Producer & Creator: Michelle Daniel (Connect: facebook.com/mdanielgeraci Instagram: @michelledaniel86) www.msdaniel.com DISCLAIMER: Texas Podcast Network is brought to you by The University of Texas at Austin. Podcasts are produced by faculty members and staffers at UT Austin who work with University Communications to craft content that adheres to journalistic best practices. The University of Texas at Austin offers these podcasts at no charge. Podcasts appearing on the network and this webpage represent the views of the hosts, not of The University of Texas at Austin. Special Guest: Kathryn Graber.

Karim Ukulele Therapy : Le Podcast
The SRAS Banjo Sessions (Pièce pour Banjo)

Karim Ukulele Therapy : Le Podcast

Play Episode Listen Later Dec 28, 2020 9:34


Ce soir, c'est une pièce pour banjo en quatre mouvements, composée et enregistrée en compagnie du COVID que je te propose. Je l'ai intitulée : THE SRAS BANJO SESSIONS. J'espère que tu voyageras. MON PATREON : http://www.patreon.com/karimukuleletherapy.com Banjo du soir : Deering Goodtime 2 Enregistré sur ZOOM L8 : https://zoomcorp.com/en/ca/digital-mixer-multi-track-recorders/digital-mixer-recorder/LIVETRAK-L-8/ Voix enregistrée sur ZOOM H6 : https://zoomcorp.com/en/us/handheld-recorders/handheld-recorders/h6-audio-recorder/ Mon micro fétiche le Zoom ZDM-1 : https://zoomcorp.com/en/de/podcast-recorders/podcast-recorders/zdm-1/ Sur YouTube : http://www.youtube.com/karimukuleletherapy --- Send in a voice message: https://anchor.fm/karim-ukulele-therapy/message

Le monde en questions
Le monde en questions - Crise sanitaire: que nous a appris la pandémie de Covid-19?

Le monde en questions

Play Episode Listen Later Dec 18, 2020 2:30


L'épidémie de Covid-19 s'est déclarée il y a environ un an, à Wuhan, en Chine, touchant très rapidement le monde entier. Et la crise sanitaire mondiale aura dominé l’actualité cette année. Quelles leçons tirer de cet événement incroyable ? La première leçon à tirer de cette pandémie et de sa progression foudroyante à travers le monde, c’est d'envisager que le risque sanitaire doit être considéré comme l’un des risques majeurs auxquels doivent faire face nos sociétés. En 2021, ce risque restera majeur, ainsi que dans les années suivantes, avec deux autres menaces : les attaques terroristes et les cyberattaques. Ce sont ces défis que doit relever aujourd’hui l’humanité, plus que le risque d’un conflit mondial. Ou plus exactement : un tel conflit ne pourrait advenir que si les trois menaces énoncées ne sont pas gérées correctement. Mieux anticiper les risques sanitaires Et donc, parmi elles, le risque de pandémie, très souvent dû, comme dans le cas de la Covid-19, au passage d’un virus animal à l’espèce humaine. Une transmission favorisée par nos modes de vie mondialisés et la coexistence trop proche des hommes et de certaines espèces animales, ce phénomène ayant été renforcé par la voracité de l’homme à empiéter sans cesse sur les espaces dont pouvaient disposer pendant des siècles ces espèces animales. Ce phénomène de trop grande proximité a provoqué depuis vingt ans l’apparition d’épidémies qui auraient dû nous alerter, sans attendre la Covid-19, qu’il s’agisse de la grippe du poulet de Hong-Kong en 1997, du SRAS en 2003 ou de la grippe aviaire H1-N1 en 2009. Une fois ce constat établi, la deuxième leçon à tirer de la pandémie qui nous est tombée dessus du jour au lendemain, c’est la nécessité de mieux anticiper ce risque sanitaire. À la fois par la production de types de matériel utile en cas de pandémie, et à l’échelle nationale, on pense là au manque de masques qui a touché certains pays, notamment la France. Et aussi par une vraie refonte des systèmes de santé, avec une réorganisation en particulier de l’accueil en réanimation à l’hôpital, là aussi, nous avons atteint les limites de ce qui était supportable par le système hospitalier. ►À lire aussi : Quand le coronavirus affecte les systèmes politiques du monde entier Enfin, une leçon plus politique : attention dans ce genre de périodes au risque de voir l’expertise scientifique prendre le pas sur la décision politique. Attention aussi, en particulier dans les démocraties, à ne pas basculer, au nom de l’impératif sanitaire, dans un système qui rogne trop sur les libertés publiques et individuelles. Certes, les théories complotistes apparues de ce point de vue sur les réseaux sociaux relèvent très souvent d’une paranoïa délirante. Mais, dans ce domaine des libertés, la vigilance est toujours pertinente.

L’invité du 12/13
Invité de Marika Mathieu / Anne-Claude Crémieux « Gouverner l’imprévisible. Pandémie grippale, SRAS, crises sanitaires » aux éditions Lavoisier.

L’invité du 12/13

Play Episode Listen Later Dec 18, 2020


Invitée de la rédaction : Au micro de Marika Mathieu, Anne-Claude Crémieux, professeure en maladies infectieuses à l'hôpital Saint-Louis à Paris, membre de l’Académie de médecine, auteure de « Gouverner l'imprévisible. Pandémie grippale, SRAS, crises sanitaires » Publié chez Lavoisier en 2009 Sujet : Ce que l’on sait et de ce que l’on ne sait toujours pas sur la Covid-19 À propos du livre : «Gouverner l'imprévisible : Pandémie grippale, SRAS, crises sanitaires» paru aux Éditions Lavoisier La pandémie actuelle de grippe A H1N1 replace le problème des crises sanitaires au coeur de l'actualité en soulevant des interrogations majeures : sommes-nous prêts ? Avons-nous sur-réagi à une simple épidémie de grippe ? Avons-nous au contraire sous-réagi en laissant se diffuser sur l'ensemble de la planète un virus qui sera à l'origine d'une pandémie grave ? Questions essentielles que pose chaque nouvelle crise sanitaire. SRAS, canicule, pandémie grippale, les premières crises sanitaires du XXIe siècle ont introduit une nouvelle donne liée à leur rapidité et à leur ampleur. Elles prennent en défaut les scientifiques incapables de les prévoir. Elles désarçonnent les politiques obligés d'agir et de communiquer dans l'incertitude. Au fond, s'il est vrai que " gouverner, c'est prévoir ", comment alors " gouverner l'imprévisible " ? Dans tous les pays, l'attitude des pouvoirs publics est conditionnée par le demier traumatisme vécu : le SRAS au Canada et en Chine, la canicule en France, l'ouragan Katrina aux États-Unis. Pour bien appréhender les mécanismes en jeu, cet ouvrage nous plonge donc au cœur des trois grandes crises sanitaires récentes qui ont ébranlé la France. Des décisions scientifiques et politiques à leur impact médiatique, il nous transporte aux côtés des acteurs du moment et nous donne à vivre, à réfléchir et à comprendre les événements et leurs conséquences en temps réels. Gouverner l'imprévisible - Pandémie grippale, SRAS. crises sanitaires s'adresse à tous les professionnels du large domaine de la santé, et à toute personne souhaitant savoir comment survient une crise, comment l'analyser et comment mieux y faire face. Anne-Claude Crémieux, conseillère du ministre de la Santé de janvier 2003 à novembre 2005 est professeur des universités et praticien hospitalier au service des maladies infectieuses de l'hôpital Raymond Poincaré.

Tous Parano
09. L'Origine du Covid-19

Tous Parano

Play Episode Listen Later Dec 16, 2020 59:43


Bas les masques sur le plus contagieux des complots. Résultat d’expériences scientifiques secrètes, travail d’apprentis sorciers en blouse blanche, manipulations accidentelles de virus mortels, mensonges d'État ou encore création d’armes biologiques, l’origine du COVID-19 se prête à toutes les théories conspirationnistes. Dans cet épisode, Gaël et Geoffroy reviennent aux sources de cette pandémie qui, depuis un an, révèle les failles de nos sociétés et empoisonne les corps comme les esprits.  Musique : Thibaud R. Habillage sonore / mixage: Alexandre Lechaux Contact: tousparano@gmail.com Facebook: https://www.facebook.com/Tous-Parano-106178481205195/

Chronique Transports
Chronique transports - Covid-19 : ces vaccins venus du froid

Chronique Transports

Play Episode Listen Later Nov 28, 2020 2:30


Ils l'avaient promis, ils l'ont fait ! Moins d'un an après le début de la pandémie, les industriels vont envoyer leurs vaccins dans le monde entier. Des millions de doses conservées dans un froid ultra-polaire. Moins 80 degrés pour le vaccin de la firme Pfizer. Moins 30 degrés pour les autres. Alors comment les faire voyager à bonne température ? C'est ce que nous découvrons avec Marina Mielczarek.  Pour transporter des vaccins, il faut non seulement du froid mais… du froid sans eau ! Ce que l’on appelle de la glace sèche. Autrement dit, du gaz carbonique : c’est lui qui assure le mieux les conservations à moins 80 degrés. La glace sèche, du dioxyde de carbone en bonbonne   Mais parce qu’il est considéré dangereux dans les avions, à cause des différences de pression, toutes les précautions devront être prises. Et croyez Alexis Degouy, Délégué Général de l’Union Transport Logistique de France, quand il vous sourit en assurant que les professionnels du froid sont tranquilles, ils savent faire. « Tous les jours vous avez des logisticiens, dit-il, des transporteurs qui chargent et qui font voyager des produits de santé ou des surgelés de supermarché. Cette fameuse température cryogénique à moins 80 degrés n’est pas une nouveauté pour nous. Y compris dans les pays chauds, nous pouvons le faire. Il existe des véhicules, des caissons, des centres de stockages pour ce genre de produits sensibles. Alors, va-t-il y avoir une protection particulière, une sécurité spécifique pour ces nouveaux vaccins anti-Covid-19 ? Nous ne le savons pas encore. Ce sera au gouvernement de le décider. Mais c’est une option envisageable. » Garantir la surveillance des températures La conservation à moins 80 degrés ne concernera que les vaccins de la firme Pfizer. Tous les autres voyageront transportés dans les mêmes conditions que des surgelés de supermarché. N’empêche que pour faire arriver les doses dans toutes les régions de France, il va bien falloir emprunter les routes. « Nos chauffeurs ont des qualités exceptionnelles, assure Valérie Lasserre, déléguée générale de la Chaîne Logistique du Froid, une fédération nationale de cent vingt entreprises allant du stockage au transport de produits et marchandises. Ils savent surveiller les températures et conduire des camions plus gros, des semi-remorques plus larges que les camions non frigorifiques. Ces véhicules possèdent les installations de production du froid. Ce froid est produit dans leur camion soit par compression de gaz (avec boîtier à l’intérieur du camion à moteur thermique), soit en cryogénie (pour les températures extrêmement basses) et là, l’air froid se trouve sous une caisse isotherme et souffle à l’extérieur des caissons des produits congelés. Nous attendons encore les directives du gouvernement, mais nous sommes prêts et volontaires pour cette mission des vaccins anti-Covid. »        L’expérience du Sras et de la grippe H1N1 Aux États-Unis, les vaccins de Pfizer à moins 80 degrés seront distribués dès le mois prochain. Mais déjà, les entreprises de transport Fedex ou UBS se déclarent prêtes et pas inquiètes du tout. C'est à partir des épidémies des années 2000 (le Sras, le Syndrome Respiratoire Aigu de 2003, et la Grippe H1N1 en 2009) que les grands transporteurs se sont équipés pour les convois du froid. Achat de congélateurs géants et d'entrepôts de stockage adaptés.   Pour les Américains UBS et Fedex, pas de pénurie de glace sèche C’est à cette époque qu’ils ont commencé à équiper leurs véhicules et développer les techniques pour assurer le maintien des températures tout au long des trajets. Ce mois de novembre, UBS annonce la multiplication de ses réserves de glace sèche. Le transporteur s’est même affilié avec un fabricant de congélateur pour concevoir des mini-caissons portatifs destinés aux pharmacies des petites villes et aux cabinets de médecins.     

POLICIE-SE
POLICIE-SE #19 - Um Papo com o Cap Mauro Temporim (PROERD)

POLICIE-SE

Play Episode Listen Later Nov 20, 2020 114:06


Precursor do PROERD (Programa de Resistência às Drogas) na PMES, contando com muita sabedoria e honra, o POLICIE-SE tem a honra de receber e bater um papo com este mito da PMES! Sras. e Srs., Cap Mauro Temporim! Participantes Cleyton de Souza (Instagram: cleytondesouzaguitar) Raphael Oliveira (Instagram: rphlos) Mauro Temporim (Instagram: temporimm) Neste episódio você ouve Vou Seguir com Fé - Kleber Lucas O POLICIE-SE é um podcast sobre assuntos, curiosidades sobre o serviço policial, de uma visão de dentro, sempre com uma linguagem leve e com muito respeito pelas instituições e por nossos colegas. Críticas, sugestões de temas: cms_cleyton@hotmail.com ou nas redes sociais listadas acima. Esse episódio foi editado e co-produzido pela DS Produções (Instagram: @dsproduco3s). Quer ter a qualidade do POLICIE-SE no seu podcast? Entre em contato pelo e-mail cms_cleyton@hotmail.com

Aujourd'hui l'économie
Aujourd'hui l'économie - Un vaccin à portée de la main, un exploit collectif

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Nov 17, 2020 4:07


Un vaccin contre le coronavirus disponible avant la fin de l’année aux États-Unis : c’est la promesse de l’Américain Moderna, la deuxième biotech à revendiquer un vaccin fiable, une semaine après l’annonce faite par un concurrent allemand associé à Pfizer. Jamais l'industrie pharmaceutique n'a été aussi rapide ; comment expliquer une telle prouesse? Il faut en moyenne huit ans pour homologuer un vaccin. Or les dirigeants de Moderna, comme ceux de BioNtech, crient victoire moins d'un an après l'apparition du coronavirus, et Moderna fait de la surenchère : son vaccin est fiable à 94,5%, et c'est 90% pour celui mis au point par Pfizer. Autre nouveauté, le mode opératoire inédit proposé par les deux candidats. Leur molécule envoie un message à notre organisme pour qu'il sécrète des anticorps. Enfin, Moderna, qui n'a jamais commercialisé la moindre molécule, assure être capable de fournir 20 millions de doses dans les prochaines semaines. Là encore du jamais vu. La pandémie n'a pourtant pas vraiment transformé cette industrie, mais comme dans d'autres secteurs, elle a été un puissant accélérateur de tendances, estime Patrick Biecheler, consultant expert au cabinet Roland Berger. Car toutes les données du puzzle étaient là avant. C'est avec le Sras que les chercheurs commencent à travailler sur le coronavirus en 2003. La technologie qui émerge aujourd'hui comme très prometteuse était déjà à l'étude pour d'autres vaccins ou d'autres remèdes. Une mobilisation hors du commun a changé la donne « Un fait rare dans cette industrie » souligne Patrick Biecheler. D'après lui, ce qui est « très nouveau », c'est « la coopération, la quasi absence de compétition » dit-il. C'est pourtant une course effrénée que se livrent les grands laboratoires. Deux cents entreprises ont lancé des projets, une cinquantaine sont encore dans la course, et une douzaine aujourd'hui sont dans la troisième phase des essais, bien parties pour se concrétiser dans les prochains mois. Grâce aux jeunes pousses agiles dans les biotechnologies que les grands laboratoires soutiennent. Et grâce aussi aux institutions publiques, aux universités, qui demeurent des partenaires de premier plan de la recherche médicale. Derrière la trajectoire fulgurante de Moderna, dirigée par le Français Stéphane Bancel, il y a l'alliance avec une prestigieuse institution publique américaine, l'Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses, sollicité pour réaliser l'expérimentation à grande échelle. Pour son savoir-faire et pour ses fonds. Moderna a reçu près de 2 milliards et demi de dollars d'argent public pour faire avancer les travaux. Les six projets les plus avancés ont reçu au total 12 milliards de dollars –selon Médecin sans Frontières, essentiellement versés par les contribuables américains. « Au lieu de faire du saupoudrage, il y a eu un investissement massif » précise Patrick Biecheler, à travers une cohorte d'acteurs publics et privés. Les États financeurs du vaccin seront aussi les acheteurs La plupart des pays occidentaux ont promis un vaccin gratuit, ce sont donc effectivement les États qui seront les premiers clients des laboratoires. Le prix moyen serait de l'ordre de 30 dollars, ce qui est dans la moyenne des prix des vaccins actuels d’après l’expert de Roland Berger. Le marché mondial du vaccin est estimé à 45 milliards de dollars. La mise sur le marché d'un ou des nouveaux vaccins contre le coronavirus devrait faire bondir ce revenu de 10%. De 4 à 5 milliards de dollars en 2021. Une manne pour les industriels. Le prix à payer pour les États, pour tenter d'enrayer une pandémie qui a mise à terre l'économie. ►En bref Huawei vend l'une de ses pépites pour surmonter ses difficultés La marque de téléphone d'entrée de gamme Honor a été reprise par un consortium chinois. Un soutien indirect pour l'équipementier éreinté par les sanctions américaines. Joe Biden est favorable à de nouvelles normes commerciales mondiales Pour contrer l'influence de la Chine le successeur de Donald Trump veut négocier ces règles avec ses alliés. Il présentera son programme dès le lendemain de son investiture prévue le 20 janvier prochain.

Hit West vous explique
Le groupe sanguin 0 séraient moins vulnérables au Covid que les autres...

Hit West vous explique

Play Episode Listen Later Nov 16, 2020 2:30


Dès la première vague de Covid au printemps, certaines études montraient que les personnes de groupe sanguin 0 étaient moins vulnérables au Covid que les autres .. Et ça semble se confirmer sur cette seconde vague .. Comment ça s'explique Katell ? Parce que les personnes de groupe O .. qu'elles soient de rhésus positif ou négatif … auraient une meilleure première ligne de défense contre le virus … Les scientifiques avaient trouvé la même chose lors d'une étude de 2003 sur l'épidémie du virus du SRAS … un coronavirus très proche du Covid-19 … L'explication : en fonction de notre groupe sanguin, notre sang développe des anticorps différents. Le plasma qui compose le sang contient des anticorps anti-A et anti-B chez les personnes de groupe O ce qui représenterait une double défense potentielle contre un virus, comme le Covid-19 par exemple.

Ensuite
9. Coronavirus : faut-il apprendre à vivre avec les épidémies ?

Ensuite

Play Episode Listen Later Nov 13, 2020 16:18


Que le temps où William H. Stewart, chirurgien américain, avait déclaré "le moment est venu de fermer le livre des maladies infectieuses" nous paraît loin ! C'était en 1978, les antibiotiques et les vaccins avaient alors démontré leur efficacité en venant à bout de la variole, de la coqueluche ou de la tuberculose. Quatre ans plus tard, les premiers cas de sida apparaissent. Depuis, le SRAS, le MERS, Ebola et aujourd'hui la Covid-19 sont apparus. Dans cet épisode d'"Ensuite", Catherine Mangin, directrice adjointe de l'information de RTL, et Christelle Rebière, présentatrice de RTL Midi, retracent l'histoire des épidémies et questionnent leur avenir avec François Renaud, chercheur au CNRS en biologie de l'évolution des maladies infectieuses. Chaque vendredi, Catherine Mangin, et Christelle Rebière, reviennent sur un événement, un geste, une image ou encore une parole pour mieux comprendre ce que cela raconte de notre époque si singulière. Un podcast RTL Originals.

Radio-Chateaubriant,  Le Podcast
Un objet de rien du tout

Radio-Chateaubriant, Le Podcast

Play Episode Listen Later Nov 5, 2020 8:56


Un objet de rien du tout. Début mars, quand les clignotants se mettent au rouge les uns après les autres, que le Coronavirus clairement se rapproche, je me mets à chercher au labo ma réserve de masques. La mémoire de l'épidémie de SRAS en 2003 se met à hanter mes nuits. Et l'importance de disposer de ce matériel pour approcher les patients atteints n'a de cesse de m'envahir. « Me prendre la tête ». Car il s'agit bien du virus SRAS Cov 2, et non pas de Covid, mot qui lui, désigne une nouvelle maladie : je suis biologiste, je parle virus. Même si le Cov 2 est un peu moins méchant que le Cov 1, il paraît au moins aussi contagieux. Le mot Covid, médiatique, a été imposé par la délégation chinoise à l'OMS En 2009, pour la grippe H1N1 (d'origine porcine et née au Mexique), le ministère de la santé nous avait distribué rapidement ces masques. Cette épidémie avait été bien appréhendée : je me souviens qu'au CHU de Nantes, quelques semaines, voire quelques mois avant l ‘arrivée du virus, des salles avaient été techniquement préparées pour l'accueil des futurs malades. Je compte les masques, 20 FFP2, et quelques jours après, j'en récupère une dizaine de la part d'une sympathique infirmière en congé maternité, cadeau : 30 masques en tout. C'est mon trésor. Je peux équiper les préleveuses, et ceci jusqu'au 15 avril, où nous avons reçu (enfin !) des beaux masques tout neufs. Mais revenons début mars. Au labo, un masque fait la matinée (6 heures). Puis je l'expose tout l‘après midi au soleil et au vent pour le sécher. Et quelques jours après, il est réutilisé. Il a fait très beau ces quelques semaines. Les premières études montrent une résistance de quelques jours du virus sur les métaux (à part le cuivre) et le plastique. En milieu humide, il  peut résister bien plus longtemps Sur papier, carton, secs, il ne reste vivant que quelques heures. Je sais bien que toutes ces études demandent à être confirmées. Trouver de l'ARN du virus, ce n'est pas « trouver du virus vivant », et surtout infectieux. Même à travers un FFP2, des petits postillons colporteurs  de virus peuvent passer, mais l'objectif n'est pas là : c'est celui d'effondrer globalement la population de virus Cov 2 respirée, grâce à l'ensemble des mesures « barrière ». Depuis, des scientifiques ont testé des méthodes de décontamination de ces masques en vue de les réutiliser. Passer ces masques au four chaud à 70 °C pendant  30 mn, ça marche. Les poser dans le four sur du bois, ou équivalent. D'autres techniques, plus industrielles, ont été employées dans quelques pays. Ces masques FFP2, je les ai donc réutilisés plusieurs jours. Et même les chirurgicaux, je n'en avais pas assez pour ne pas les réutiliser, après décontamination, pour les techniciens de labo. Depuis la pandémie de grippe espagnole de 1917, tous les médecins savent que nous sommes à la merci de virus grippaux  agressifs, tant que nous n'avons pas trouvé le vaccin ad hoc. Mais la contagion, nous l'avons oubliée, la rougeole, la tuberculose, la diphtérie, la coqueluche, toutes ces maladies infectieuses d'avant la vaccination. Dès 1546, la Renaissance Italienne avait vu naître Jerôme Frascator, et sa « contagiosis morbis », la maladie contagieuse. Maladie « sine materia », puisque le microscope est alors inconnu, et que l'immensité et la diversité du peuple microscopique ignorées. En 2003, les médecins chinois ont montré la seule voie possible pour éviter l'essaimage du virus du SRAS. Eux n'avaient pas oublié, et nous, nous n'avons tenu compte de cette menace que tardivement. Pourtant, un galop d'essai avait bien fonctionné en 2009, avec le virus H1N1, malgré la surestimation de son agressivité. Le masque, un objet de rien du tout Entre 2009 et 2019, dix ans d'inconséquence, d'ignorance. Pendant ces quelques semaines, je n'ai guère eu le t...

Grain de sel/poivre ?
Jean-François Mouhot nous parle de la déforestation au Ghana

Grain de sel/poivre ?

Play Episode Listen Later Oct 15, 2020 3:35


PHARE FM : La “prière pour la création” envoyée tous les jours aux amis d'A Rocha France était consacrée, ce mercredi 14 octobre à une action au Ghana… Jean-François : Oui, A Rocha Ghana, avec d'autres organisations, poursuit en justice l'Etat ghanéen pour empêcher l'exploitation d'une mine de Bauxite dans la forêt d'Atewa, qui abrite de nombreuses espèces en danger. Nous prions plus généralement pour toutes les personnes qui luttent chaque jour pour préserver des zones naturelles de l'exploitation humaine. Ces personnes le font souvent au risque de leur vie ou en en étant persécutées de différentes manières. Nous remettons toutes ces personnes à Dieu et en particulier l'équipe d'A Rocha Ghana pour que justice soit faite pour la Création de Dieu.  PHARE FM : Mais c'est loin le Ghana, non? Ce qui s'y passe ne nous concerne pas vraiment... Jean-François : Ca serait une grave erreur de croire ça. Ce qui se passe au Ghana (ou ailleurs dans le monde) nous concerne à plusieurs titres. D'abord, à cause d'un sujet dont on a un tout petit peu entendu parler ces derniers mois… le coronavirus.  PHARE FM : Ah, bon? Alors là, je ne vois vraiment pas le rapport entre le Ghana et le Coronavirus. Le coronavirus vient de Chine, non? Jean-François : Oui, mais comme l'explique très bien une vidéo publiée sur le journal Le Monde il y a un lien très étroit entre la déforestation tropicale, la pression sur la biodiversité, la mondialisation des échanges, le consumérisme et l'émergence et la propagation des épidémies. La vidéo est partagée sur la page Facebook d'A Rocha France pour ceux qui voudraient la voir PHARE FM : Quels sont les liens entre tout ça? Jean-François : Depuis quelques années, plusieurs nouvelles maladies sont apparues à cause de contacts entre des hommes et des animaux sauvages. Ces animaux sont porteurs de virus ou de pathogènes, mais tant que les contacts sont limités, ces pathogènes ne sont pas transmis à l'homme. Mais comme l'homme empiète de plus en plus sur des territoires autrefois réservés à la vie sauvage, et qu'on comprime de plus en plus les zones où peuvent vivre ces espèces sauvages, les contacts et les transmissions vers l'homme sont grandement favorisés. Le SIDA, Ebola, le SRAS, par exemple, sont apparus comme ça. PHARE FM : Mais nous, qu'est-ce qu'on peut faire pour empêcher ça? Jean-François : On peut envoyer des signaux aux entreprises et aux Etats pour leur dire que nous n'apprécions pas la destruction des habitats sauvages. Par exemple, en soutenant A Rocha qui lutte contre la déforestation au Ghana, ou en écrivant à votre député pour lui dire que vous vous préoccupez de ces questions. On peut aussi réfléchir à nos choix de consommation. Au Ghana, la raison pour laquelle la forêt est menacée, c'est pour exploiter le Bauxite, lequel est le principal minerai permettant la production d'aluminium. Cet aluminium sert par exemple pour le matériel électronique. Au congo, c'est à cause du Coltan qu'on coupe la forêt (et qu'on réduit à l'esclavage des enfants). On peut individuellement limiter notre consommation en nous demandant par exemple si on a vraiment besoin de remplacer notre téléphone par le dernier smartphone à la mode. Voilà une autre manière de répondre à l'injonction de l'apôtre Paul lorsqu'il écrit dans l'épître aux Romains chapitre 12: “Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.”  Vous pouvez vous abonner à la prière pour la création sur le site d'A Rocha France (www.arocha.fr)

Français du monde
Français du monde. Comment le Vietnam a-t-il réussi à limiter l'impact de la pandémie ?

Français du monde

Play Episode Listen Later Sep 13, 2020 2:24


durée : 00:02:24 - Français du monde - Le pays a beau être limitrophe de la Chine, il a été relativement peu touché par la pandémie. Félicité par l'OMS pour sa gestion de la crise, le Vietnam a en fait appliqué les méthodes qui l'ont protégé du SRAS en 2003. Un Français témoigne.

Les années lumière
Alzheimer, myopie et SRAS-CoV-2

Les années lumière

Play Episode Listen Later Aug 16, 2020 102:34


Judes Poirier, directeur du Centre d'études sur la prévention de la maladie d'Alzheimer de l'Institut Douglas, fait le point sur un nouveau médicament contre l'alzheimer; Alexandre Touchette s'intéresse à la recherche sur les moyens de ralentir la progression de la myopie chez les enfants; Gino Harel décortique le génome du SRAS-CoV-2 et ses mutations; et le journaliste Renaud Manuguerra fait la petite histoire des montagnes russes.

C'est pas du vent
C'est pas du vent - Coronavirus: l'effet boomerang de la dégradation de la biodiversité

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Jul 30, 2020 48:30


VIH, Sras, Zika, Ebola, Coronavirus... 60% des maladies infectieuses émergentes sont des zoonoses et depuis plusieurs décennies, elles se multiplient ! En cause : la déforestation, l'élevage industriel, l'intensification de l'agriculture, les transports rapides sur de longues distances des organismes vivants... La pandémie du coronavirus était prévisible, comment limiter les prochaines ? Invités :- Serge Morand, écologue de la santé, directeur de recherche au CNRS et au Cirad et professeur à la Faculté de Médecine tropicale de Bangkok- Gaël Maganga, co-responsable de l’Unité Émergence des Maladies Virales au Centre Interdisciplinaire de Recherches Médicales de Franceville au Gabon- Jean-François Guégan, directeur de recherche IRD/INRAE, spécialisé en écologie des Maladies infectieuses et parasitaires- Yann Laurans, directeur du programme Biodiversité et écosystèmes à l’IDDRI- Jean-Michel Claverie, professeur de Médecine de l’Université Aix-Marseille et  directeur de l’Iinstitut de Microbiologie de la Méditerranée. (Rediffusion du 9 avril 2020)

Francia hoy
Francia hoy - La larga convalecencia de los ex pacientes graves de Covid-19

Francia hoy

Play Episode Listen Later Jul 14, 2020 12:59


Las horas más difíciles de la epidemia ya han pasado en Alsacia, una de las regiones más afectadas de Francia. Pero para los pacientes graves de Covid-19 que sobrevivieron, a veces tras varias semanas en servicios de reanimación, las consecuencias físicas y psicológicas de la enfermedad son considerables. Les espera una larga convalecencia que acompañan los profesionales de salud, como en este centro de salud de Bartenheim donde estuvo RFI. Un reportaje de nuestra enviada especial en Alsacia, Lucile Gimberg. Realización Pierre Zanutto. Para escucharlo, haga clic en el símbolo play arriba. Estamos en Bartenheim, un pueblo de unos 3.800 habitantes en Alsacia, al noreste de Francia, muy cerca de la frontera con Alemania y Suiza. Alasacia fue una de las zonas más afectadas por la epidemia de Covid en el país. En la cercana ciudad de Mulhouse, se formó a principios de marzo uno de los primeros y principales focos de contagio, tras una masiva reunión de fieles evangélicos. En una zona comercial, a pocos pasos de los campos de maís y de la autopista, tenemos cita en el centro de salud. Un lugar donde, en tiempos normales, decenas de enfermeras, médicos generalistas, especialistas y paramédicos atienden a pacientes que vienen de los pueblos del sur de Alsacia. En el momento más fuerte de la crisis sanitaria, cuando en la región se escuchaban los helicópteros transportando a los enfermos graves de Covid-19 en el cielo, cuando los militares habían montado un hospital de campaña en el estacionamiento del hospital de Mulhouse para aliviar los servicios de urgencia saturados, los médicos y las enfermeras de este centro de salud también se entregaban en cuerpo y alma en la lucha contra el nuevo coronavirus. “No tuvimos otra vida durante tres meses” La enfermera Sophie Blanchard puso en marcha el protocolo Covid. "Fue un periodo muy intenso. Los médicos y las enfermeras que seguimos trabajando aquí, estabamos al pie del cañón de lunes a domingo, disponibles día y noche. No tuvimos otra vida durante tres meses”. Como otros profesionales de salud no trabajaban, tenían varios papeles: el apoyo psicológico a los pacientes y sus familias, el acompañamiento de los enfermos de Covid, respondían a los problemas causados por el confinamiento también. Varios médicos del sector fallecieron por el coronavirus, entonces tuvieron que recibir a sus pacientes, y también atendieron a migrantes. Los seis médicos generalistas y sus colegas enfermeras trataron a un total de 800 pacientes de Covid-19. Numerosos casos graves, enviados a urgencias o acompañados en sus casas. Muchas situaciones difíciles, varias con desenlace fatal, que el equipo de salud no olvidará. Después de semanas en reanimación Tres meses después, las horas más duras de la epidemia han pasado. El virus circula mucho menos en Alsacia y los pacientes graves que han sobrevivido vuelven a sus casas. Pero su odisea está lejos de terminar. Empieza una larga y lenta convalescencia, en particular para quienes estuvieron en reanimación durante semanas. "Grosso modo, cuando recibimos a alguien que sale de un servicio de reanimación, nos encontramos frente a una persona que ha adelgazado muchísimo - entre 10 y 20 kilos -, que tiene dificultades para hablar, para desplazarse y que, cuando se mueve, se queda sin aire", explica el médico Luc Bostaetter. Para la recuperación y reeducación de los pacientes que estuvieron más graves, el Centro de Salud de Bartenheim puso en marcha un protocolo de acompañamiento post-Covid. Gracias a fondos propios y al apoyo financiero de la Agencia Regional de Salud (ARS), 30 pacientes tienen acceso a cuatro sesiones gratuitas con la kinesióloga, la nutricionista y la psicóloga. El médico establece las prioridades para cada paciente. Reconstruir su musculatura Primer objetivo: recuperar músculos, fundamentales para el buen funcionamiento de nuestro cuerpo. "Muchas personas se alegran de haber bajado de peso, pero en realidad bajar 10 o 20 kilos por una hospitalización, es perder músculos y nuestro capital muscular es esencial para vivir”, detalla la nutricionista Delphine Franck. “Es nuestro corazón, son nuestros pulmones, nuestros intestinos, son los músculos que nos permiten estar de pie y andar, e incluso es nuestra lengua. Algunos pacientes de Covid-19 ya no pueden hablar porque el músculo de su lengua está debilitado”. La nutricionista se acuerda en particular de un paciente, “un hombre de 50 años que era muy deportista”. Antes andaba 150 km en bicicleta y corría 10 km cada semana. “Hoy es incapaz de correr 10 metros en su jardín con sus hijos”, dice. Ha bajado 20 kilos muy rápido a causa del coronavirus, y tras ser hospitalizado y en coma”. El médico Luc Bostaetter: "tengo algunos pacientes que estuvieron intubados 3, 4 o 5 semanas. Cuando regresan a su casa, ya logran comer solos pero cuando se despertaron en el hospital se que no podían ni llevar la cuchara a su boca. En casa, son incapaces de caminar solos, se ayudan con un deambulador o con bastones. Y en cuanto a la alimentación, todavía tienen problemas digestivos, dolores de vientre, diarrea de vez en cuando. Son problemas que se van y vuelven a aparecer”. El sedentarismo causa estos problemas. Cuando los pacientes están intubados, no se mueven absolutamente nada y todos los músculos se derriten. “Logran recuperarse a condicion de moverse”, subraya el doctor Bostaetter. Y hay que ayudarlos a hacerlo, porque están muy cansados, muy fatigados, y el primer paso les cuesta mucho. “Es aún más dificil cuando los dos integrantes de una pareja fueron afectados. Los hijos los incentivan a hacer movimientos, pero la ayuda de los médicos y paramédicos es muy importante. Sin su ayuda, la recuperación podría ser muy larga y tememos secuelas". Posibles secuelas pulmonares Recuperar masa muscular es mucho más facil para una persona de 30 años que para una persona de 65 o 70 años. Por ello, las sesiones de kinesiología motora y respiratoria son clave. Pues la Covid-19 también ha destruido parte del tejido pulmonar. "Para evaluar la capacidad respiratoria, pedimos un segundo escáner para observar si hay recuperación del tejido pulmonar. Cuando las oscultamos, estamos bastante satisfechos pero las personas en realidad siguen con dificultades para respirar, y nos preguntamos si no se va a instalar una fibrosis", afirma el médico. Otros coronavirus, el SRAS y el MERS, dieron lugar a fibrosis pulmonares secundarias. Según el médico generalista Luc Bostaetter, es probable que muchos ancianos no recuperen nunca toda la fuerza que tenían antes. Algunos regresan tan débiles a sus casas que terminarán su vida en cama. Otros sobrevivieron a la Covid-19 y al coma, pero tuvieron luego un accidente cerebrovascular. Y si no logran recuperar sus facultades motoras rápido, se sabe que quedarán con discapacidades. Carencias en zinc y la pérdida del olfato Para recuperar músculos, también es necesario adaptar su alimentación. Con sus pacientes, la nutricionista Delphine Franck planifica menús para aumentar las proteinas, el calcio, los omega 3 y algunas vitaminas. Muchos pacientes también tienen carencias en zinc, que explican la pérdida de olfato y gusto, uno de los síntomas de la Covid-19. "Sabemos que la pérdida de olfato y gusto tiene que ver con la pérdida de algunos minerales y en particular del zinc. Por eso es importante hacer una muestra de sangre para ver si hay carencias. El zinc esta en la carne, los huevos, el pescado y los mariscos. Cuando perdemos apetito, abandonamos estos alimentos y perdemos zinc", asevera. La huella psicológica La intensa fatiga que describen quienes han sobrevivido a la Covid-19 también puede tener motivos psicológicos. Para los ex pacientes graves por Covid-19, el haber estado cerca de la muerte, el aislamiento, el haber contagiado a sus familiares en algunos casos, el miedo, dejan huellas psicológicas que también se deben tratar. "Los pacientes que tengo, y que tuvieron Covid-19, hablan de una toma de consciencia”, cuenta la enfermera Sophie Blanchard. “Algunos dicen que tuvieron miedo de morir, de no volver a ver a sus familiares y que se están encaminando hacia otra vida, que buscan otras formas de realizarse”. Otro impacto psicológico es que el miedo se ha instalado. “Ya estamos desconfinados aquí pero muchos de mis ex pacientes graves de Covid-19 dicen que no se sienten preparados todavía para ver a sus familiares o para salir, y se quedan encerrados”. Muchos también tienen pesadillas. “Aunque esten dormidos en los servicios de reanimación, escuchan cosas y su cerebro registra parte de lo que pasa. Luego, al despertar, fragmentos les vuelven como flash. Cuando duermen, sueñan con situaciones que vivieron en reanimación", explica la enfermera. Este estress post-traumático también se puede expresar a través de crisis de angustia, dificultades para dormir, nauseas o vértigos. Un necesario acompañamiento psicológico "Ir al psicológo es lo primero que se puede hacer, pero algunos son reticentes”, propone la psicóloga del centro de salud de Bartenheim, Sarah Maucher. “No aislarse, ver a sus familiares y amigos, por supuesto con la debida distancia física y las medidas de protección. Volver a hacer ejercicio físico. El yoga, la relajación, la meditación la sofrología también ayudan cuando uno está ansioso o estresado. Y finalemente, si realmente no funciona, hay tratamientos con medicinas - antidepresivos y ansiolíticos - pero creo que hay otras cosas que se puede intentar hacer antes". Hasta ahora, la psicóloga solo ha recibido a tres ex pacientes de Covid-19: un hombre que estuvo hospitalizado dos meses, un mujer que se quedó en casa pero tuvo síntomas muy fuertes y otra mujer que contagió a su esposo que murió de la enfermedad. "Muchos de los pacientes son ancianos, tienen alrededor de 70 años, y para ellos no es fácil ir al psicólogo, algunos no quieren”, lamenta Maucher. “Es más facil para ellos ir al kinesiólogo o ver a la nutricionista. Muchas personas de edad todavía piensan que si van al psícólogo significa que están locas. No es así. Los jóvenes ven las cosas de otra manera pero con los ancianos es un poco complicado. Por ello, aunque lo necesiten, algunas personas dudan en venir". El 'después' de la enfermedad apenas empieza para los ex pacientes graves de Covid-19. Para los trabajadores de la salud que los acompañan también. Algunas consecuencias sin duda aún están por descubrir. ¿Los trastornos cognitivos como la pérdida de memoria o las dificultades de lenguaje permanecerán en el tiempo? Los problemas de tiroíde que detectó el doctor Bostaetter en dos de sus pacientes ¿tienen que ver con la Covid-19? "Estamos avanzando paso a paso, aprendiendo", resumen los profesionales del centro de salud de Bartenheim, en Alsacia. “Como lo hicimos con los síntomas, al principio de la epidemia”.

Petite et grande histoire des épidémies
«Les sentinelles des pandémies», de Fréderic Keck

Petite et grande histoire des épidémies

Play Episode Listen Later Jun 26, 2020 3:17


Quelles leçons peut-on tirer des épidémies ? Pour ce dernier épisode de petites et grandes histoires des épidémies, Caroline Lachowsky interroge l'anthropologue Fréderic Keck, directeur du laboratoire d'anthropologie sociale au CNRS (Centre national de la recherche scientifique) qui vient de publier Les sentinelles des pandémies, chasseurs de virus et observateurs d'oiseaux aux frontières de la Chine. Quelle expérience retirer des crises sanitaires ? Est-il possible de se préparer à l'émergence ou la réémergence d'un virus ? Comment, les pays asiatiques voisins de la Chine qui avaient déjà éprouvé l'épidémie de SRAS ont-ils réussi à mieux se protéger de la Covid-19 ? L'anthropologue Fréderic Keck a mené l'enquête, juste avant le déclenchement de la pandémie actuelle, à Taiwan, Hong-Kong et Singapour. Dans son ouvrage, Sentinelles des pandémies, chasseurs de virus et observateurs d'oiseaux aux frontières de la Chine, il nous montre comment et pourquoi il est indispensable de former une nouvelle alliance du vivant, d'imaginer une forme d'association, de collaboration inter-espèces face aux virus entre les hommes et les autres animaux, en l'occurrence les oiseaux ou les chauves-souris. Des sentinelles pour anticiper les pandémies.

Aujourd'hui l'histoire
Le concert Toronto Rocks en juillet 2003

Aujourd'hui l'histoire

Play Episode Listen Later Jun 17, 2020 23:00


Le 30 juillet 2003 se déroule le premier concert post-épidémie du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) à Toronto, le Toronto Rocks. Une quinzaine de groupes musicaux, dont les Rolling Stones, se succèdent sur scène dans le but d'amasser de l'argent pour les victimes du SRAS et de relancer l'activité économique et touristique à Toronto, qui a été l'une des villes les plus touchées par le SRAS dans le monde. L'animatrice Karyne Lefebvre raconte pourquoi ce concert a peu marqué les esprits, bien qu'il soit le plus gros concert extérieur de l'histoire du Canada.

Dutrizac de 6 à 9
L'intégrale du jeudi 14 mai

Dutrizac de 6 à 9

Play Episode Listen Later May 14, 2020 113:49


Alexandre Dubé couvre les dernières nouvelles concernant la pandémie de coronavirus. Les médias critiquent le travail des politiciens et vice versa. Les détails de Caroline St-Hilaire. Premier festival de musique drive-in au Canada. Les détails d'Anaïs Guertin-Lacroix. Alexandre Dubé couvre les dernières nouvelles concernant la pandémie de coronavirus. Le retour d'un semblant de normalité à l'Assemblée nationale. Les détails de Rémi Nadeau. Fermer les ponts qui entourent Montréal a été considéré par le gouvernement provincial. Les détails de Félix Séguin. LCN en direct. Mario Dumont : François Legault vient à Montréal. Faut-il nommer un général en chef de l’armée montréalaise des luttes contre les forces du coronavirus ? Entrevue avec Éric Girard, ministre des Finances : Le Québec devra affronter la pire récession depuis la Deuxième Guerre mondiale. Chronique culturelle avec Anaïs Guertin-Lacroix : Netflix dévoile la bande-annonce de son docu-série sur Jeffrey Epstein. Disney et "La Reine des Neiges" dévoilent une chanson inédite d'Olaf. La télé japonaise et sa démonstration de la propagation du virus dans un buffet. Alexandre Dubé couvre les dernières nouvelles concernant la pandémie de coronavirus. Entrevue avec David Levine, administrateur d'établissements de santé et homme politique québécois. Il a été ministre délégué à la santé sous Bernard Landry et président de l'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal de 2002 à 2012 : Quelles leçons n'avons-nous pas retenues de la crise du SRAS en 2002-2003 ? Benoit Dutrizac et Richard Martineau s'échangent le flambeau. Une production QUB radio Mai 2020

Au-delà des murs
Salut les confinés ! #20

Au-delà des murs

Play Episode Listen Later Apr 15, 2020 77:21


Depuis qu'on est confinés parce que notre planète s'est chopée un bon gros virus, on prend le micro en direct tous les soirs à 21h pour donner la parole aux expats et aux voyageurs coincés, quelque part dans le monde ! Eparpillés à travers le vaste monde, ils racontent chaque soir comme se passe leur confinement et ce qu'ils voient autour d'eux alors que le coronavirus fait le tour de la planète. Cette émission est un peu particulière puisque si nous étions en direct pour la présenter, nous avions enregistré lors du week-end, les interviews que vous allez entendre. En effet, le décalage horaire étaient trop importants pour avoir nos invités en direct avec nous. Dans ce nouvel épisode, on vous emmène aux Philippines, en Tanzanie, à Taïwan et à Bornéo Julien et Margaux aux Philippines. Tous les deux sont partis depuis 3 ans faire un tour du monde, avec le but de voyager sans avion. Ils ont donc expérimenté tous types de transports, l'auto stop, le bateau stop, le scooter stop, le camion stop, la benne à fumier d'un tracteur... Bref, ils ont traversé plusieurs pays et sont plutôt cool dans leur confinement : tous les deux ont négocié leur place chez un hôte en échange de services d'aide. Le couple prend les choses avec philosophie. Il s'est déjà retrouvé coincé sur un bateau à Hong Kong, à ne pas savoir quand repartir au moment des manifestations contre l'amendement de la loi d'extradition   (automne 2019).  Le confinement se passe donc bien sur la petite île El Nido à Palawan aux Philippines. Déjà trois semaines sans sortir. Ils trouvent des occupations comme tester tous les jeux de société possibles à 2 ! Côté mesures, les règles restent strictes et un couvre feu toujours en vigueur. Une nouveauté toutefois : les touristes doivent être accompagnés d'un résident lors des sorties ! Le confinement est repoussé pour le moment jusqu'au 30 avril. Pour les suivre : serialhikers.com / Facebook : @serialhikers / Instagram : @serialhikers Jenny et sa petite famille (son mari Nathan et leur fils) sont sur les routes depuis mars 2019 et sont confinés en Tasmanie. Tous les trois voyagent en Camper-Trailet (un 4x4 tire une remorque qui se déplie). Ils sont partis de Byron Bay en Australie, pour la Tasmanie et se trouvent donc confinés aujourd'hui chez des fermiers près d'un village du nom de Triabunna ,les campings ayant tous fermés à l'exception des gros campings pour les "essential trailer" qui sont très chers à la semaine. Les plages sont également fermées, les achats sont limités et des amendes pour non respect de confinement. Le gouvernement débloque beaucoup d'aide, ils n'ont pas de souci financier en attendant un changement. "Family life on wheels" Sheng-Hsiung est Taïwanais. : avant le coronavirus, il voyageait beaucoup (5 à 6 fois /an) par le biais de l'agence de voyage pour laquelle il travaille (Kuoni). Aujourd'hui, il ne sait pas trop comment les choses vont évoluer pour son travail, en fonction de ce qui se passe en Chine et en Europe notamment. Il n' y a pas de confinement en ce moment. Il peut donc travailler, sortir, retrouver sa famille et ses amis, tout en portant un masque et en respectant les distances. Comme nous l'avait déjà raconté Guillaume dans l'émission #11, le gouvernement, fort de l'expérience du Sras en 2003, a pris des mesures très tôt.  Ainsi, le Covid-19 est bien contrôlé. Les taïwanais peuvent avoir jusqu'à 9 masques par jour. le pays produit 13 millions de masques par jour selon Sheng-Hsiung, dont 10 millions sont envoyés aux Etats-Unis et à l ‘Union Européenne. Jérôme est confiné avec sa compagne Orjouène à Bornéo, célèbre petite île de la Malaisie. Ils se trouvent plus précisément dans un camping de Bornéo dans le parc national de Niah. Ils sont partis de France il y a 2 ans en stop, jusqu'à Oman. Ils sont restés 10 mois en Inde puis en Asie du sud-est Le couple a voyagé essentiellement à pied et en bateau, tout en allant voir de temps à autre leurs familles respectives, en Alsace et en Tunisie. Jérôme et Orjouène sont confinés depuis le 18 mars. Les autorités ont repoussé les mesures jusqu'au 18 avril. Ils expliquent cependant que le nombre de personnes guéries est plus important que celui des nouveaux cas. Toutefois, ils sont plus nombreux sur la péninsule que sur l'île. Sur l'île, ils constatent la générosité des locaux qui leur apportent de la nourriture tous les jours et viennent prendre de leurs nouvelles. Tous les deux avaient prévu d'aller en Tunisie et en France en juin prochain, puis en octobre, de prendre un bateau pour aller aux Philippines. Les projets sont compromis. Et c'est aussi repos forcé pour ces fans de rando  !  Leur page Facebook : "Le pouce vers le soleil" Soutenez-nous !

Au-delà des murs
Salut les confinés ! #11

Au-delà des murs

Play Episode Listen Later Apr 2, 2020 63:57


Depuis qu'on est confinés parce que notre planète s'est chopée un bon gros virus, on prend le micro en direct tous les soirs à 21h pour donner la parole aux expats et aux voyageurs coincés, quelque part dans le monde ! Eparpillés à travers le vaste monde, ils racontent chaque soir comme se passe leur confinement et ce qu'ils voient autour d'eux alors que le coronavirus fait le tour de la planète. Dans ce nouvel épisode, on vous emmène en Caroline du Nord, à Taïwan, en Inde et au Paraguay Luisa est une colombienne qui vit aux Etats-Unis. Plus précisément à Concord en Caroline du nord. Elle s'y est installée il y a 7 mois après avoir décroché un travail d'enseignante pour 5 ans ! Elle nous raconte comment se passe le confinement près de chez elle et plus largement aux US. Le pays bat le record en nombre de cas de Covid-19. Plus de 200 000 malades et 5 000 décès ont été recensés au 2 avril. Donald Trump semble plus préoccupé depuis mercredi. Il compare en effet la situation à une 3e Guerre Mondiale ! Luisa nous raconte que rien n'a véritablement changé dans la ville où elle vit (située à 12h de New York en voiture) . Beaucoup de collèges publics ont fermé et une réflexion est menée pour donner des cours en ligne car de nombreux élèves n'ont ni ordinateur, ni internet. Les établissements scolaires ne devraient pas rouvrir avant le 15 mai. Reste que beaucoup de produits manquent dans les rayons des magasins, ce qui inquiète la population. Guillaume à Taïwan raconte comment ce pays d'Asie gère la crise de façon exemplaire après une prise  très rapide de conscience qu'il y a eu du problème du coronavirus notamment à cause de la proximité géographique du pays avec la Chine. Le fait que le premier ministre actuel était le ministre de la santé au moment de l'épidémie de Sras en 2003, a beaucoup aidé le pays. L'épidémie avait fait plus de 370 morts à Taïwan. Il a donc réagi de façon très rapide et très stricte en fermant les frontières progressivement au monde. Ce qui fait que ce pays de 23 Millions d'habitants compte 270 cas et 2 morts. Par ailleurs, 40 000 taïwanais revenus sur l'île ont été placés en quarantaine. Tous sont payés 40 euros par jour pour le désagrément. Sabrina, se retrouve confinés dans le centre-est de l'Inde , chez sa belle-famille. En effet, Sabrina est mariée à Ajitav, qui est indien. Chaque début d'année, le couple se rend en Inde pour voir la famille et acheter leurs stocks de produits et d'épices. En effet, Ajitav est cuisiné et vend ses plats indiens à emporter sur des marchés en Isère tandis que Sabrina y vend des produits artisanaux indiens. Elle explique comment se passe le confinement dans le petit village où vivent ses beaux-parents. C'est plutôt tranquille mais elle raconte comment elle a été prise à partie alors qu'elle se promenait seule dans les rues. L'ambiance anti-francais a failli dégénérer. Toutefois, les indiens qui s'informent en général sur l'évolution du coronavirus dans le monde, grâce à la télévision ou internet, ne semblent pas apeurés selon Sabrina. Yvette au Paraguay est confinée avec mari et enfants depuis le 10 mars. Un confinement strict jusqu'au 12 avril. Ils vivent dans une petite maison à 8 km de la capitale Asuncion. Il n'y a plus d'école et rapidement le gouvernement a instauré un couvre-feu. La petite famille qui gère une entreprise de touristique, n'est pas stigmatisée. Au contraire : les voisins envoient des messages de sympathie ou préviennent quand le gouvernement modifie le couvre-feu. Belle solidarité ! Mais qui dit confinement, dit entreprises à l'arrêt tout comme les activités touristiques : frontières fermées (les paraguayens qui se trouvent à l'étranger ne peuvent plus revenir dans leur pays), avions cloués au sol...  La plupart des magasins sont aussi fermés. Toutefois, le gouvernement distribue des kits alimentaires aux plus démunis. Peu de gens circulent dans les rues et des lavabos provisoires ont été installés dans les magasins. Leur site : Tiliky-Trip Soutenez-nous !

The Banana Split Project
Episode #14 - Bich Tuyen : Singapour au Temps du Coronavirus

The Banana Split Project

Play Episode Listen Later Mar 27, 2020 29:08


Mise à jour, 23 avril : depuis l'enregistrement et la diffusion de cet épisode, la situation à Singapour a dramatiquement changé. Nous sommes depuis le 7 avril en confinement, ici appelé "Circuit Breaker", qui devait initialement durer un mois, et qui a été prolongé à la surprise générale d'un mois jusqu'au 1er juin. Le nombre de cas de Covid-19 a en effet explosé, notamment dans la population des travailleurs migrants hébergés en masse dans des dortoirs, alors que le nombre de cas dans le reste de la population reste stable, malgré l'occurence quotidienne de cas non reliés. Cet épisode est donc aussi un témoignage du temps d'avant le confinement, lorsque la situation semblait maitrisée à Singapour... Aujourd'hui vendredi 27 mars 2020, je vous propose un épisode spécial en pleine crise sanitaire du coronavirus, en direct depuis Singapour. Alors que Singapour était dans les premiers foyers de l'épidémie fin janvier, il n'y a, à ce jour, toujours pas de confinement généralisé de la population. La vie poursuit son cours presque normal à quelques exceptions près, le gouvernement ayant opté pour une gestion agile et réactive de l'épidémie. Fort de son expérience avec le SRAS, l'état a pu anticiper et mettre en place au fur et à mesure des restrictions de plus en ciblées, permettant pour l'instant de contrôler et de maitriser l'étendue de l'épidémie. Le modèle singapourien est souvent cité en exemple, notamment par l'OMS, et relayé dans les medias, jusqu' en France. Pour vous donner un aperçu de la vie au temps du coronavirus à Singapour, et analyser la gestion gouvernementale de la situation, je reçois aujourd'hui Bich Tuyen, Francaise d'origine vietnamienne, ayant vécu aux Etats-Unis, en Malaisie, en France, et installée depuis 16 ans à Singapour avec son mari et leurs trois enfants. Ensemble nous évoquerons la stratégie employée par Singapour pour endiguer la propagation du COVID-19, en quoi est-elle différente de ce qui est appliqué en France ou d'autres pays d'Asie ? Qu'est-ce qui peut expliquer cette relative réussite au niveau de la population et des politiques mises en place ? Comment notre invitée vit-elle cette période exceptionnelle ? Elle nous racontera aussi son choix de Singapour et les valeurs culturelles chères à sa famille, qu'elle souhaite transmettre. Bonne écoute, et retrouvez-nous sur Facebook et Instagram pour plus de vidéos sur nos invités et des contenus bonus, ou sur notre site.

Collège de France (Général)
Arnaud Fontanet - Santé publique - Les Pandémies

Collège de France (Général)

Play Episode Listen Later Feb 20, 2019 6:05


Arnaud FontanetSanté publique (2018-2019)Collège de FranceChaire créée avec le soutien de Santé Publique France.Les PandémiesL'épidémiologie étudie la répartition et les déterminants des maladies dans la population. Elle procède par des enquêtes, et permet d'estimer le risque de devenir malade sur une période donnée, et l'augmentation (ou la diminution) du risque associée à nos gènes, nos comportements, ou notre environnement. L'épidémiologie a connu un développement rapide lors de la deuxième moitié du XXe siècle, avec l'identification des principaux facteurs de risque des maladies cardio-vasculaires et de nombreux cancers. Cependant, elle est confrontée depuis le début des années 1990 à plusieurs défis : une période de doute, née des controverses liées aux résultats contradictoires de plusieurs études ; une tension croissante entre les analyses prenant en compte les déterminants sociaux des maladies, et celles privilégiant les approches génétiques et moléculaires ; et l'irruption des « big data », promesses d'une abondance de données, mais dont l'exploitation est difficile et fait appel à de nouvelles méthodes comme l'intelligence artificielle. L'ensemble de ces notions sera abordé lors de la leçon inaugurale, d'un cours sur les succès et les limites de l'épidémiologie, et d'un séminaire sur le futur de l'épidémiologie à l'ère des big data.Le deuxième volet de cet enseignement sera consacré à l'étude des pandémies, leur naissance, leur diffusion, et leur impact. Cette étude sera illustrée par une série d'exemples tirés de pandémies récentes, comme celles causées par les virus Zika, Ebola, du SRAS, et de l'hépatite C.

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Arnaud Fontanet : Les Pandémies

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Play Episode Listen Later Jan 31, 2019 64:01


Arnaud FontanetSanté publique (2018-2019)Collège de FranceChaire créée avec le soutien de Santé Publique France.Les PandémiesLe Pr Arnaud Fontanet a été invité par l'Assemblée du Collège de France à occuper pendant une année la chaire Santé publique, nouvelle chaire créée en partenariat avec l'agence nationale Santé Publique France. Il est l'un des spécialistes les plus renommés de l'épidémiologie des maladies émergentes. Diplômé de l'Université Paris V et de Harvard, il a poursuivi une carrière éclectique, passant avec agilité du terrain aux centres de recherche académique. Chef de l'Unité d'épidémiologie des maladies émergentes à l'Institut Pasteur où il dirige également le Centre de Santé globale, ses principaux thèmes de recherche sont les hépatites virales et les virus émergents, ce qui l'a conduit à piloter de nombreux projets : sur le SIDA en Ethiopie, les hépatites virales en Egypte, les microcéphalies liées au virus Zika sur tous les continents, les encéphalites aiguës chez les enfants au nord-Vietnam, l'épidémie de SRAS, de MERS, etc.Dans son enseignement au Collège de France, le Pr Arnaud Fontanet montrera que l'épidémiologie, à travers son histoire et les défis auxquels elle est confrontée, demeure une discipline exigeante et capable d'évoluer pour affiner toujours plus notre compréhension des causes de la maladie, notamment les nouvelles pandémies dont le rythme d'émergence est estimé à cinq ans. A partir de ses recherches, il tentera de répondre à quelques questions. Quels sont les niveaux de preuve et de causalité en épidémiologie ? Devons-nous encore avoir peur des pandémies ? Quels sont les apports concrets de cette discipline à la santé humaine ? Il consacrera ensuite plusieurs séances aux cas qui l'ont occupé dans sa carrière et dont il est l'un des meilleurs spécialistes : l'hépatite C en Egypte ; le virus Zika et son vecteur Aedes aegypti ; ou encore le SRAS et le MERS dans une perspective de santé globale.

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Arnaud Fontanet : Les Pandémies - VIDEO

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Arnaud FontanetSanté publique (2018-2019)Collège de FranceChaire créée avec le soutien de Santé Publique France.Les PandémiesLe Pr Arnaud Fontanet a été invité par l'Assemblée du Collège de France à occuper pendant une année la chaire Santé publique, nouvelle chaire créée en partenariat avec l'agence nationale Santé Publique France. Il est l'un des spécialistes les plus renommés de l'épidémiologie des maladies émergentes. Diplômé de l'Université Paris V et de Harvard, il a poursuivi une carrière éclectique, passant avec agilité du terrain aux centres de recherche académique. Chef de l'Unité d'épidémiologie des maladies émergentes à l'Institut Pasteur où il dirige également le Centre de Santé globale, ses principaux thèmes de recherche sont les hépatites virales et les virus émergents, ce qui l'a conduit à piloter de nombreux projets : sur le SIDA en Ethiopie, les hépatites virales en Egypte, les microcéphalies liées au virus Zika sur tous les continents, les encéphalites aiguës chez les enfants au nord-Vietnam, l'épidémie de SRAS, de MERS, etc.Dans son enseignement au Collège de France, le Pr Arnaud Fontanet montrera que l'épidémiologie, à travers son histoire et les défis auxquels elle est confrontée, demeure une discipline exigeante et capable d'évoluer pour affiner toujours plus notre compréhension des causes de la maladie, notamment les nouvelles pandémies dont le rythme d'émergence est estimé à cinq ans. A partir de ses recherches, il tentera de répondre à quelques questions. Quels sont les niveaux de preuve et de causalité en épidémiologie ? Devons-nous encore avoir peur des pandémies ? Quels sont les apports concrets de cette discipline à la santé humaine ? Il consacrera ensuite plusieurs séances aux cas qui l'ont occupé dans sa carrière et dont il est l'un des meilleurs spécialistes : l'hépatite C en Egypte ; le virus Zika et son vecteur Aedes aegypti ; ou encore le SRAS et le MERS dans une perspective de santé globale.