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COMMENTAIRE DE L'ÉVANGILE DU JOUR Luc 18, 1-8 En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples une parabole sur la nécessité pour eux de toujours prier sans se décourager : « Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait pas Dieu et ne respectait pas les hommes. Dans cette même ville, il y avait une veuve qui venait lui demander : “Rends-moi justice contre mon adversaire.” Longtemps il refusa ; puis il se dit : “Même si je ne crains pas Dieu et ne respecte personne, comme cette veuve commence à m'ennuyer, je vais lui rendre justice pour qu'elle ne vienne plus sans cesse m'assommer.” » Le Seigneur ajouta : « Écoutez bien ce que dit ce juge dépourvu de justice ! Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? Les fait-il attendre ? Je vous le déclare : bien vite, il leur fera justice. Cependant, le Fils de l'homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? »
Ces oiseaux parcourent plusieurs centaines de kilomètres pour rejoindre leur pigeonnier, à plus de 70km/h de moyenne. Leurs capacités d'orientation sont aussi exceptionnelles. « Voilà, c'est parti ! » Rémi Seimpère est colombophile, éleveur de pigeons voyageurs, et il vient de lâcher l'un de ses 130 oiseaux qui logent dans le pigeonnier situé au fond de son jardin de la banlieue sud de Paris. « C'est parti, il va faire son petit sport quotidien, et les autres ont compris que c'est l'heure du petit entraînement, donc ça va partir comme des fusées ! », s'exclame-t-il. Les pigeons trépignent dans le pigeonnier, agitent leurs ailes, jusqu'à ce que Rémi Seimpère ouvre la trappe. Alors les uns après les autres, à la queue leu leu, les oiseaux s'envolent dans le ciel. Sauf une femelle, qui préfère rester sur le toit de l'autre pigeonnier, celui où sont placés les mâles. « Elle a été séparée, il n'y a pas très longtemps, de son mâle qui se trouve dans le pigeonnier d'à côté. Elle a moins envie de voler que de rejoindre son conjoint », rigole Rémi Seimpère. Voyageur et sédentaire Les pigeons voyageurs, aux pattes beaucoup plus musclées que les pigeons biset – ceux qu'on rencontre en ville –, sont de véritables sportifs. À chaque course, l'oiseau est lâché loin de son pigeonnier, à 500, 600 ou même 1 000 kilomètres, et il rentre à toute vitesse, à 70 km/h au moins, avec des pointes qui peuvent atteindre les 120km/h pour les plus performants quand le vent est favorable. C'est le paradoxe du pigeon voyageur, comme le souligne le colombophile : « Il est voyageur avant tout parce qu'il est sédentaire. Il est attaché à son pigeonnier. Il ne faut pas croire que le pigeon voyageur part de son pigeonnier, va quelque part et revient. Ce n'est pas un migrateur. » Mais comme les oiseaux migrateurs, le pigeon possède quelques qualités d'endurance et des capacités pour se repérer dans l'espace et s'orienter. Les sens de l'orientation Au-dessus de nos têtes, les pigeons libérés tout à l'heure continuent leur vol groupé. Ils se dégourdissent les ailes, et ça fait partie de leur entraînement. « Ils vont tourner autour de leur pigeonnier pendant 30, 40, 50 minutes, voire une heure, et c'est ainsi qu'ils repèrent les lieux autour de leur pigeonnier. Donc on peut supposer qu'ils ont une mémoire visuelle, détaille Rémi Seimpère. Ensuite, quand on les éloigne à un ou deux kilomètres, pour les premiers entraînements, on suppose qu'ils ont une bonne vue qui leur permet de revenir. Certainement qu'ensuite, ils repèrent les lieux par leur odorat, par d'autres moyens, avec des entraînements qui se déroulent à dix, vingt, trente ou cinquante kilomètres. Le pigeon s'oriente alors avec le champ magnétique terrestre, grâce à une sorte de boussole qui se trouve sous les narines. C'est le cumul de plusieurs sens qui leur permet de revenir chez eux. » Pigeons dopés Longtemps, dans l'armée, les pigeons voyageurs ont été utilisés pour transmettre des messages. Un pigeon héroïque avait même été décoré de la Croix de guerre 14-18. La technologie les a supplantés, mais la colombophilie perdure, avec 8 300 éleveurs en France. « Je compare souvent notre passion aux chevaux de course : le fait de faire de l'élevage, d'améliorer continuellement la race et de les faire participer à des concours ou des courses. » Mais la passion peut rendre fou. En 2020, un colombophile chinois a acheté un pigeon belge plus d'1,5 million d'euros. Et il y a même des cas de dopage, avec « de l'EPO, de la cortisone, des choses qui permettent au pigeon d'aller au-delà de ses capacités naturelles », regrette Rémi Seimpère. Si un jour, un pigeon remporte l'ascension de l'Alpe d'Huez à vélo, on se sera vraiment fait pigeonner ! À lire aussiInde: un pigeon voyageur, soupçonné d'être un «espion chinois», relâché après huit mois d'enquête
Voici l'Évangile du samedi 15 novembre 2025 : « Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? » (Lc 18, 1-8) En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples une parabole sur la nécessité pour eux de toujours prier sans se décourager : « Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait pas Dieu et ne respectait pas les hommes. Dans cette même ville, il y avait une veuve qui venait lui demander : “Rends-moi justice contre mon adversaire.” Longtemps il refusa ; puis il se dit : “Même si je ne crains pas Dieu et ne respecte personne, comme cette veuve commence à m'ennuyer, je vais lui rendre justice pour qu'elle ne vienne plus sans cesse m'assommer.” » Le Seigneur ajouta : « Écoutez bien ce que dit ce juge dépourvu de justice ! Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus, qui crient vers lui jour et nuit ? Les fait-il attendre ? Je vous le déclare : bien vite, il leur fera justice. Cependant, le Fils de l'homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » Cet enregistrement est proposé bénévolement pour répandre la Parole de Dieu
L'esclavage dans le monde musulman fut une institution complexe, durable et multiforme, qui s'étendit sur plus de treize siècles, de l'époque des califes arabes jusqu'au XIXᵉ siècle, et parfois au-delà. Loin de se limiter à une période ou à une région, il constitua un pilier économique, social et culturel dans de vastes zones du monde islamique — de l'Espagne musulmane à l'Inde moghole, en passant par le Maghreb, l'Arabie et l'Afrique de l'Est.Dès les débuts de l'islam, au VIIᵉ siècle, l'esclavage fut intégré à la structure sociale des empires musulmans, bien que le Coran ait cherché à en limiter les excès. Le texte sacré n'abolit pas la pratique, mais encouragea le rachat et l'affranchissement des esclaves comme acte vertueux. En pratique, les conquêtes arabes entraînèrent la capture et la mise en servitude de populations non musulmanes : Africains, Slaves, Turcs, Persans ou Européens furent incorporés dans des circuits commerciaux très organisés.Les routes de l'esclavage musulman s'étendaient sur trois continents : à l'ouest, la route transsaharienne reliait l'Afrique noire au Maghreb ; au nord, des marchands acheminaient des captifs européens à travers la Méditerranée ; à l'est, la route de Zanzibar exportait des esclaves vers l'Arabie, l'Inde et la Perse. Ces hommes, femmes et enfants étaient employés dans des fonctions variées : domestiques, soldats, concubines, artisans, ou travailleurs agricoles dans les plantations de sucre et de dattes.L'une des spécificités du monde musulman fut la mobilité sociale relative offerte à certains esclaves. Des hommes affranchis pouvaient devenir vizirs, officiers ou savants, comme les célèbres mamelouks, anciens esclaves turcs devenus souverains d'Égypte. Mais cette ascension restait exceptionnelle : la majorité vivait dans des conditions de servitude extrême, souvent coupée de ses origines.L'esclavage dans le monde islamique ne prit réellement fin qu'au XIXᵉ siècle, sous la pression combinée de l'Europe coloniale et des réformateurs musulmans. Le sultan ottoman l'abolit officiellement en 1847, l'Arabie saoudite en 1962 seulement.Longtemps occulté, cet esclavage — qui concerna selon les historiens plus de 17 millions de personnes — rappelle que la traite humaine ne fut pas l'apanage de l'Occident. Elle fut un phénomène mondial, enraciné dans des logiques économiques et sociales profondes.La mémoire de cet esclavage, longtemps silencieuse, refait aujourd'hui surface, obligeant à repenser l'histoire globale des servitudes — au-delà des frontières, des continents et des religions. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Elle est la maire de Paris pour quelques mois encore, et sa parole publique est très rare : 10 ans après les attentats du 13 novembre 2015, Anne Hidalgo est l'invitée de RTL Matin. L'occasion pour elle de revenir sur les grands sujets politiques du moment. Ecoutez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 13 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:25:29 - Bienvenue chez vous, l'invité - Anne-Sophie Reynaud de Soliha, nous explique comment l'association accompagne l'adaptation et la rénovation énergétique des logements des personnes à partir de 60 ans ou en situation de handicap grâce aux dispositifs d'aides Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Aux côtés de Stéphan Bureau, Guillaume Lemay-Thivierge prend la parole pour clarifier son image : il se décrit comme audacieux, sans être imprudent ou malveillant. Commémorations d’attentat à Paris. La rencontre Bureau-Dumont avec Stéphan Bureau et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Pourquoi les femmes sont-elles plus souvent touchées par la dépression ? Depuis des décennies, les chercheurs observent une réalité constante : les femmes présentent deux fois plus de risques que les hommes de souffrir d'un épisode dépressif au cours de leur vie. Longtemps, on a attribué cette disparité à des facteurs sociaux, hormonaux ou psychologiques. Mais une vaste étude internationale vient bouleverser notre compréhension du phénomène : la différence serait aussi génétique.Publiée en octobre dans la revue Nature Communications, cette recherche a été menée par le QIMR Berghofer Medical Research Institute en Australie. Elle a mobilisé les données génétiques de plus de 1,3 million de personnes, issues de plusieurs cohortes internationales, ce qui en fait l'une des plus grandes études jamais réalisées sur la dépression. Les scientifiques ont analysé les variations du génome pour identifier les régions associées au risque de développer la maladie.Résultat : les femmes porteraient un fardeau génétique plus lourd que les hommes face à la dépression. Concrètement, cela signifie que les gènes impliqués dans les troubles de l'humeur exercent chez elles une influence plus forte. Les chercheurs ont notamment découvert plus de 90 zones génétiques liées à la dépression, dont plusieurs présentent des effets marqués dans le génome féminin.Cette différence pourrait s'expliquer par des interactions complexes entre gènes et hormones. Les œstrogènes, par exemple, modulent la production de neurotransmetteurs tels que la sérotonine et la dopamine, qui jouent un rôle central dans la régulation de l'humeur. Lorsque l'équilibre hormonal est perturbé — comme après un accouchement, à la ménopause ou pendant le cycle menstruel —, les femmes génétiquement prédisposées deviennent plus vulnérables à un épisode dépressif.Les chercheurs du QIMR insistent cependant sur un point : cette vulnérabilité n'est pas une fatalité. Si la génétique explique une part du risque, l'environnement, le stress, les traumatismes et les facteurs sociaux restent déterminants. Mais cette découverte ouvre la voie à une médecine plus personnalisée : en identifiant les signatures génétiques spécifiques aux femmes, il sera peut-être possible de développer à terme des traitements mieux ciblés, adaptés à leur profil biologique.En somme, cette étude confirme que la dépression n'est pas une faiblesse mais une maladie à composante biologique complexe — et qu'en matière de génétique, les femmes portent effectivement un poids un peu plus lourd à combattre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Marc Denis nous trouve négatifs à la suite du match de mardi ... Rendre son membre plus beau ? Avoir sa vessie dans sa tête
Longtemps considérée comme un pays calme, la Tanzanie a basculé dans la violence fin octobre 2025. Des élections sans opposition, sans beaucoup d'électeurs avec malgré tout des scores de participation et des résultats dignes d'une dictature. Contestation dans la rue, répression d'une violence inouïe qui a fait des centaines, voire des milliers de morts. Comment savoir puisque tout a été fait pour que des enquêtes ne soient pas menées ? Les communications sont rétablies, mais la présidente Samia Suluhu Hassan règne par la terreur. Jusqu'où peut-elle aller ? Y a-t-il un risque de fracture ? Avec nos invités : - Marie-Aude Fouéré, anthropologue à l'EHESS - Alexis Deswaef, président de la Fédération Internationale des droits humains (FIDH).
durée : 01:57:03 - Fictions / Théâtre et Cie - La version intégrale de la fiction de Laurent Gaudé sur les attentats du 13 novembre 2015.
durée : 01:57:03 - Fictions / Théâtre et Cie - La version intégrale de la fiction de Laurent Gaudé sur les attentats du 13 novembre 2015.
Ce mercredi 22 octobre, Marine Tondelier a annoncé être candidate à la présidentielle. Longtemps méconnue du grand public, elle est arrivée à la tête du parti écologiste en 2022. Elle s'est fait un nom avec la crise politique de 2024, comme l'une des figures ayant œuvré à l'alliance des gauches et à la création du Nouveau front populaire.Dans cet épisode de Code Source, on fait un retour sur son parcours, de son enfance à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) à son combat politique contre l'extrême-droite, en passant par les critiques qui la visent au sein même de son parti, avec deux journalistes du service politique du Parisien, Pierre Maurer et Julien Duffé. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Anaïs Godard et Clémentine Spiler - Réalisation et mixage : Théo Albaric - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : TF1, Ouest-France, L'Humanité et France Inter. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vous faites quoi ce vendredi 7 novembre à 12h30 ? Moi, j'invite Julie Bonnot, Meilleur Ouvrier de France Gouvernante, pour un webinaire exceptionnel !Si vous êtes directeur d'établissement, de l'hébergement ou que vous vous intéressez aux étages, inscrivez-vous gratuitement !1️⃣ Présentation de l'invité :Dans l'hôtellerie, on parle beaucoup de luxe, de palaces, de grands noms !Mais l'hôtellerie économique, elle, représente la majorité des séjours et constitue un pilier essentiel de notre secteur. Longtemps associée à une image de “bas de gamme”, elle connaît aujourd'hui une transformation profonde : nouvelles attentes clients, enjeux de développement durable, croissance internationale…À la tête de B&B Hotels, Fabrice Collet a accompagné cette mutation avec une vision claire : montrer que « économique » ne veut pas dire « au rabais ». Son parcours de CEO, désormais président du groupe, illustre parfaitement comment leadership et transmission peuvent façonner l'avenir d'une marque.C'est donc de croissance, de responsabilité, mais aussi d'humain que nous allons parler aujourd'hui.Depuis 35 ans, B&B Hotels regroupe 940 hôtels dans 19 pays et sur deux continents.Quelle est la stratégie derrière l'offre d'un produit simple, efficace, garantissant un excellent sommeil pour environ 70 ou 75 €, sans compromis sur la qualité ?Quel est le modèle unique des hôteliers entrepreneurs qui gèrent le fonds de commerce, Comment gérer l'hyper-croissance que représente l'ouverture d'une centaine d'hôtels par an ? Quels sont leurs nouveaux projets comme la marque B&B Home ?Toutes les réponses sont à écouter dans notre conversation.2️⃣ Notes et références :▶️ Toutes les notes et références de l'épisode sont à retrouver ici.3️⃣ Le sponsor de l'épisode : HotelPartnerHotelPartner Revenue ManagementPrendre un rendez-vous avec MarjolaineDites que vous venez d'Hospitality Insiders et Marjolaine se déplace gratuitement dans votre établissement pour effectuer un diagnostic !4️⃣ Chapitrage : 00:00:00 - Introduction00:02:00 - Définition de l'hôtellerie économique et contexte du marché00:12:00 - Genèse, philosophie et croissance de B&B Hotels00:24:00 - Modèle opérationnel et rôle essentiel de l'humain00:35:00 - Parcours de Fabrice Collet et nouveaux axes stratégiques00:44:00 - Engagements RSE : réduction impact carbone et inclusion sociale01:04:00 - Questions signaturesSi cet épisode vous a passionné, rejoignez-moi sur :L'Hebdo d'Hospitality Insiders, pour ne rien raterL'Académie Hospitality Insiders, pour vous former aux fondamentaux de l'accueilLe E-Carnet "Devenir un Artisan Hôtelier" pour celles et ceux qui souhaitent faire de l'accueil un véritable artLinkedin, pour poursuivre la discussionInstagram, pour découvrir les coulissesLa bibliothèque des invités du podcastMerci de votre fidélité et à bientôt !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A l'occasion des 500 ans des mennonites neuchâtelois, cette conférence invite à parcourir le destin – historique, géopolitique, mais aussi local – d'une idée qui a transformé nos sociétés, et mérite d'être toujours réfléchie. Séparer l'Église et l'État : cette idée révolutionnaire surgit au XVIe siècle, chez une poignée de dissidents. Ces dissidents, les mennonites neuchâtelois, en sont les héritiers directs. Longtemps combattue par les autorités catholiques et protestantes, l'idée fait son chemin, traverse l'Atlantique et finit par s'imposer, sous des formes variées, dans les sociétés démocratiques, libérales et séculières. Jusqu'à peu, elle paraissait aller de soi. Les poussées fondamentalistes et les nationalismes religieux qui s'emparent aujourd'hui de pays entiers rappellent sa fragilité, et sa valeur : coexister pacifiquement, malgré nos différences. - Philippe Gonzalez est sociologue à l'Université de Lausanne, spécialiste de l'évangélisme. Ses travaux actuels portent notamment sur le statut des religions dans l'espace public et le dialogue interreligieux, à l'articulation avec des enjeux politiques. En 2014, il publie Que ton règne vienne : des évangéliques tentés par le pouvoir absolu (Genève, Labor et Fides), un ouvrage de référence tiré de ses recherches postdoctorales. Il a notamment dirigé Le religieux entre science et cité (avec Christophe Monnot, Genève : Labor et Fides, 2012), Quel âge post-séculier ? Religions, démocraties, sciences (avec J. Stavo-Debauge et R. Frega, Paris : Éditions de l'EHESS, 2015). Il est l'auteur de plus d'une soixantaine de contributions académiques. - Enregistré au Club 44 le 2 octobre 2025
durée : 00:07:36 - Fictions / Théâtre et Cie - Je regarde dans la salle. Je vois des corps à terre. J'entends à nouveau une rafale. L'homme qui tire est à quelques dizaines de mètres de moi. Sur la scène. Il ne m'a pas encore vu. Il faut faire vite. Je ne pense qu'à cela. Agir pour que cela cesse. Je m'accroupis, je vise. Je tire.
durée : 00:13:25 - Fictions / Théâtre et Cie - Le temps est magnifique. C'est étrange en cette période de l'année. C'est pour cela qu'il y aura tant de monde aux terrasses des cafés ce soir, parce que les Parisiens sentent bien que c'est peut-être la dernière soirée douce avant l'hiver
durée : 00:10:47 - Fictions / Théâtre et Cie - À une seconde près, un centimètre près. Avoir de la chance ou pas. Le Hasard a pris possession des rues. C'est lui qui décide. Il sourit parce qu'il sent que ce soir, il va se bâfrer. Et il joue. Avec malice. Déjoue toutes les prévisions, invente un circuit du meurtre qu'il modifie sans cesse.
durée : 00:11:19 - Fictions / Théâtre et Cie - Nous appelons pour entendre leurs voix et l'inquiétude grandit. Nous ne savons pas encore que nous sommes si nombreux à vivre une soirée si semblable. Les appels répétés. La voix de la messagerie. Téléphoner. Essayer d'avoir des nouvelles des uns et des autres.
durée : 00:11:08 - Fictions / Théâtre et Cie - C'est trop tard. Nous sommes pris au piège. La sortie est trop loin. Ils sont entrés, sont montés sur la scène. Tout se fige. Si nous courons, ils nous tuent. Le seul espoir qui nous reste, c'est de faire le mort. Plus un bruit. Plus un souffle. C'est notre seule chance.
durée : 00:05:52 - Fictions / Théâtre et Cie - Danse encore. Jusqu'au bout. Ils entrent et personne ne comprend. Ils tirent mais danse encore, danse jusqu'à ce que ce ne soit plus possible, jusqu'à ce que la lumière s'allume, pleins feux, et rende tout laid en faisant disparaître la magie des ombres et de l'abandon.
durée : 00:16:59 - Fictions / Théâtre et Cie - Ils nous demandent de poser nos téléphones dans une boîte et nous les posons. Nous sommes tout près les uns des autres. Un groupe serré. Et tous, nous sommes hantés par la même question : ce que nous vivons est-il un chemin plus cruel vers la mort ou le début de l'échappée ?
durée : 00:11:33 - Fictions / Théâtre et Cie - Pour chacun d'entre nous, il y a une mère qui en viendrait presque à souhaiter que son enfant soit blessé, inconscient même, pourvu qu'il soit vivant.
durée : 00:12:26 - Fictions / Théâtre et Cie - Dire quelques mots. Tenir une main. Sourire à un visage pour essayer d'en chasser la terreur. Rester jusqu'au bout, même si cela ne sert plus à rien. Ces gestes-là, ce sont les nôtres. C'est cela que nous avons fait. C'est ce que nous avons à opposer à leur vitesse, à leur brutalité.
durée : 00:16:16 - Fictions / Théâtre et Cie - Dans les jours qui viendront, nous irons aux terrasses des cafés. Pour dire à ceux qui nous ont tués qu'ils n'ont pas gagné, qu'ils ne gagneront jamais. Que nous vivons encore. Cheveux détachés. Sourire aux lèvres. Verre de vin brandi au ciel pour célébrer la vie et les amis.
Le pacte Dutreil, ce mécanisme fiscal emblématique censé faciliter la transmission des entreprises familiales, vient d'être sérieusement resserré par les députés. Longtemps considéré comme un outil de souveraineté économique, permettant aux PME de rester françaises, il offrait jusqu'ici un abattement de 75 % sur les droits de succession. Mais son coût croissant pour les finances publiques, estimé à plus de 5 milliards d'euros en 2024 et les abus dénoncés par la Cour des comptes ont poussé l'Assemblée nationale à agir. Les explications d'Anne de Guigné, éditorialiste au Figaro. Ecorama du 5 novembre 2025, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Nous sommes en 1468, à Mende, entre Clermont-Ferrand et Montpellier. Jehan Julien, notaire, vient de perdre son fils Jacques. Dans la marge du livre de raison, une sorte de journal de bord, qu'il tient depuis huit ans, à l'endroit où il avait mentionné la naissance du défunt, il ajoute : « Il mourut à l'âge de quatre ans, j'éprouve une grande douleur en le rapportant, celui qui était le plus beau et le plus doux. » Dans les grandes villes italiennes, ces journaux s'appellent les « ricordanze », les souvenirs, souvent rédigés en un temps où la peste sévit cruellement. Ainsi ceux du Florentin Filippo di Bernardo Manetti qui, lors de l'épidémie de 1449-1450, en l'espace d'un mois et demi, perd sa femme, sept de ses filles et son fils unique, âgé de 14 ans et demi. Il note : « Je ne crois pas qu'il en naisse beaucoup de pareils à lui, aucun qui soit plus obéissant, plus respectueux, plus pur ni plus prudent et qui soit plus apprécié de tous ceux qui le voient. » Ce père italien admire surtout la manière dont son fils, en bon chrétien, s'est préparé à la mort : « Arrivé à sa fin, ce fut chose admirable que de le voir, dans cet âge encore vert et frais (…), conscient qu'il allait mourir. Par trois fois il se confessa dans sa maladie avec une grande diligence, puis reçut le corps de Notre Seigneur Jésus-Christ avec tant de contrition et de révérence que les spectateurs en furent emplis de dévotion ; enfin, ayant demandé l'huile très sainte et continuant de psalmodier avec les religieux qui l'entouraient, il rendit patiemment son âme à Dieu. » Longtemps les stéréotypes sur un prétendu sombre Moyen Âge ont eu la vie dure. Parmi ceux-ci, la place des enfants. On les imagine peu aimés, exploités, comptant pour quantité négligeable, des êtres en réduction ne sachant pas faire grand-chose. Mais les recherches, ces dernières années, font remonter l'histoire d'une société médiévale ayant connu, au contraire, un « fort sentiment de l'enfance ». Les témoignages révèlent des parents, un entourage plus ou moins large, manifestant, en effet, une profonde affection à l'égard des plus petits et soucieux de développer une éducation réfléchie. Comment cet attachement, cet amour s'exprime-t-il ? L'éducation est-elle la même pour les garçons et les filles ? Quelle place dans la fratrie et dans la communauté l'enfant occupe-t-il ? Quels sont les ombres au tableau ? Avec nous : Didier Lett, de l'Institut universitaire de France. « Enfants au Moyen Âge, XIIe-XVe siècle »éditions Tallandier. sujets traités : parents, Moyen-Age, enfants, médiévale , société, attachement, chrétien Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Savério Tomasella est l'invité du 214ème épisode du podcast C'est quoi le bonheur pour vous?
Virginie Girod vous fait découvrir une pionnière de la lutte pour l'émancipation féminine : Olympe de Gouges !Femmes de lettres, Olympe de Gouges a mis sa plume au service de ses convictions. En 1791, elle publie sa fameuse Déclaration des droits de la Femme et de la Citoyenne.Ce n'est d'ailleurs pas son seul combat : Olympe de Gouges lutte pour l'égalité de manière générale. Opposée à l'esclavage et la traite négrière, elle réfléchit aussi à la place des personnes âgées et des indigents dans notre société, ce qui là encore, est révolutionnaire.Elle n'aura cependant pas réussi à faire triompher ses idées de son vivant. Olympe de Gouges est guillotinée sous la Terreur pour sa proximité avec les Girondins. Longtemps, la pionnière des féministes françaises est restée dans l'ombre de l'Histoire, victime de critiques acerbes. Aujourd'hui, son buste trône à l'Assemblée nationale.En compagnie de Cécile Berly, historienne spécialiste du XVIIIème siècle et auteure du livre "Guillotinées" (éditions Passés Composés), Virginie Girod revient sur les nombreux combats qu'a menés cette héroïne de la Révolution française longtemps tombée dans l'oubli. (rediffusion)Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1.- Présentation : Virginie Girod - Production : Caroline Garnier et Nathan Laporte - Réalisation : Nicolas Gaspard- Composition de la musique originale : Julien Tharaud et Sébastien Guidis- Rédaction et Diffusion : Nathan Laporte et Clara Ménard- Visuel : Sidonie ManginHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et si vivre plus longtemps dépendait, au moins en partie, de… votre taille ? C'est la conclusion surprenante d'une étude internationale menée par l'Université d'Hawaï, qui met en lumière un lien entre la petite stature et la longévité. Les chercheurs ont notamment identifié le rôle d'un gène, FOXO3, associé à la fois à une taille plus basse et à une espérance de vie plus longue.En analysant les données de plus de 8 000 hommes d'origine japonaise, suivis sur plusieurs décennies, les scientifiques ont découvert un écart net : ceux mesurant moins de 1,73 m vivaient en moyenne cinq ans de plus que ceux dépassant 1,83 m. Autrement dit, les petits auraient un véritable avantage biologique. Et ce n'est pas qu'une coïncidence statistique.Le gène FOXO3 joue un rôle central dans plusieurs processus vitaux : la réparation cellulaire, la régulation du métabolisme et la résistance au stress oxydatif, c'est-à-dire la capacité du corps à se défendre contre le vieillissement. Or, certaines variantes de ce gène, plus fréquentes chez les individus de petite taille, semblent rendre l'organisme plus efficace dans l'entretien de ses cellules. En somme, les petits auraient un métabolisme mieux calibré pour durer.Biologiquement, cela s'explique par des principes simples : un corps plus compact consomme moins d'énergie, nécessite moins d'oxygène et subit donc moins d'usure interne. Le cœur, par exemple, a moins d'efforts à fournir pour irriguer l'organisme. Moins de tension sur les organes signifie une dégradation plus lente des tissus. D'ailleurs, plusieurs études sur les animaux vont dans le même sens : chez les chiens, les chevaux ou même les mouches, les plus petits vivent souvent plus longtemps que leurs congénères géants.Chez les femmes, les données restent moins claires, mais les premières observations suggèrent un mécanisme similaire. Le gène FOXO3, présent dans les deux sexes, pourrait agir de la même manière en favorisant la résistance cellulaire et un vieillissement plus lent.Attention toutefois : la taille ne fait pas tout. Le mode de vie — alimentation, stress, activité physique, sommeil — reste le facteur dominant de la longévité. Mais l'étude montre que la biologie réserve parfois des avantages inattendus.Ainsi, si la société valorise souvent les grandes tailles, la science offre une revanche aux plus petits : un corps plus économe, plus robuste et, potentiellement, programmé pour durer plus longtemps. Moins de centimètres, mais plus d'années : une belle compensation offerte par la nature. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Microbiologiste et hygiéniste, Christophe Mercier-Thellier veille à la propreté des hôpitaux, des cantines et des collectivités. Aujourd'hui il nous dévoile les erreurs d'hygiène que nous faisons tous sans le savoir, et nous expliquer comment nos habitudes, nos produits ménagers ou même nos éponges influencent notre santé... Il partage aussi ses conseils simples et efficaces pour rendre nos maisons plus saines et notre vie plus sereine. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et si la longévité n'était pas une question de chance, mais d'habitudes? Dans cet épisode, je reçois Catherine Toupin, kinésiologue passionnée, fondatrice de MOVEMANCE COACHING, voyageuse dans l'âme et expatriée à Cape Town. Ensemble, on discute de ces petits gestes quotidiens qui, mis bout à bout, peuvent transformer notre santé, notre énergie et même notre avenir. Catherine partage son parcours atypique, soit celui d'une femme qui a osé tout quitter pour vivre en cohérence avec ses valeurs, ainsi que les trois piliers et habitudes qui soutiennent, selon elle, une vie longue et en santé. On parle aussi de la différence entre motivation et discipline, du rôle de la constance, et de la manière de bouger sans viser la performance. Si vous avez parfois du mal à intégrer l'activité physique dans votre quotidien ou que vous croyez qu'il est « trop tard pour commencer », cet épisode risque de changer votre perspective. Catherine nous rappelle que le corps n'a pas besoin de perfection, mais de mouvement régulier… et qu'il n'y a pas d'âge pour recommencer à bouger. Le résumé de cet épisode se trouve ici. https://www.laplanificatrice.com/post/trois-habitudes-pour-vivre-longtemps-et-en-sante-avec-catherine-toupin-kinesiologue POUR TRAVAILLER OU RESTER EN CONTACT AVEC CATHERINE : Site web : www.catherinetoupin.com Courriel : info@catherinetoupin.com IG perso: instagram.com/catherinetoupin/ IG pro: instagram.com/movemancecoaching/ RESTONS EN CONTACT Infolettre éducative https://laplanificatrice.co/infolettre Instagram https://www.instagram.com/la_planificatrice/ Facebook https://www.facebook.com/LaPlanificatrice/ YouTube https://www.youtube.com/laplanificatrice Pinterest https://ca.pinterest.com/laplanificatrice/ TikTok https://www.tiktok.com/@la_planificatrice
durée : 01:01:55 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - "L'Atelier de la création" propose en 2014 "Ninetto et Pier Paolo" une émission sur la collaboration mais surtout sur l'amitié entre le cinéaste Pier Paolo Pasolini et Ninetto Davoli, son "acteur fétiche", avec lequel il a tourné huit longs métrages et des sketches de films collectifs. - réalisation : Virginie Mourthé
durée : 00:47:45 - Grand bien vous fasse ! - Longtemps, dans l'imaginaire collectif, l'âne eut mauvaise réputation. De La Fontaine à Stevenson, ou encore "Antoinette dans les Cévennes", histoire de cet animal qui accompagne l'homme au travers des temps, longtemps considéré comme un sous-cheval. - invités : Michel Pastoureau, Yolaine de LA BIGNE, Christilla Pellé-Douel - Michel Pastoureau : Historien, directeur d'études à l'École pratique des hautes études, Yolaine de La Bigne : Journaliste et porte-parole de l'Association pour la Protection des Animaux Sauvages (ASPAS), Christilla Pellé-Douël : Journaliste chez Psychologies Magazine - réalisé par : Claire DESTACAMP Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
En Centrafrique, la capitale Bangui voit renaître un de ses lieux emblématiques : le marché de Combattant. Longtemps en état de dégradation, ce marché historique vient d'être rénové, apportant avec lui un souffle nouveau pour les commerçants et les habitants de la ville. Situé dans le huitième arrondissement, le marché de Combattant est un carrefour commercial important où se croisent quotidiennement des centaines de vendeurs et d'acheteurs. Pendant plusieurs années, l'état dégradé des infrastructures avait rendu difficile le commerce et détérioré l'image du site. Grâce à un programme de rénovation lancé par les autorités, le marché a bénéficié de travaux de réhabilitation importants et devient aujourd'hui un symbole de renouveau urbain. De notre correspondant à Bangui, Le jour se lève à peine sur le marché, et déjà les allées s'animent d'un va-et-vient familier. Au centre, Micheline, commerçante bien connue des habitués, installe son étal. Une à une, elle sort des paniers des bottes de carottes encore perlées de rosée, des tomates et une variété de légumes colorés : « Le marché nous offre maintenant un cadre confortable. L'espace est suffisant et l'hygiène est irréprochable. Ce qui me permet de bien présenter mes légumes fraîchement récoltés du jardin. Il n'y a plus de boue, d'asticots et de moustiques. Les conditions sanitaires ont nettement changé. » Autour d'elle, le marché prend vie... Des allées bien tracées, des hangars réhabilités et une meilleure circulation de l'air. Priscille est venue pour ses courses : « Je suis fière de constater que le marché est désormais bien organisé. L'aération est bien faite. Chaque produit a son espace : je sais où trouver les légumes, les produits de première nécessité et les articles manufacturés. Les étals de viande et de volaille sont bien séparés. Avant, pendant la saison des pluies, les gens évitaient de venir ici. Mais maintenant ce marché attire tout le monde. » Une gestion durable en ligne de mire En plus de l'aménagement physique, un système de sécurité a été mis en place : présence accrue de la police municipale, éclairage renforcé la nuit et des règles strictes de gestion des déchets. Une amélioration défendue par Alain Konamna, président de l'Association des commerçants du marché Combattant : « Il n'y a plus de boue dans le marché. Même le sol est en ciment. Nous allons maintenant travailler à la loupe avec le règlement intérieur qui régit le fonctionnement du marché. Nous allons lutter efficacement contre les ordures et l'insalubrité. Il y a des agents balayeurs qui sont là. Très tôt le matin, ils nettoient les saletés. Mais nous avons besoin de moyens logistiques nécessaires pour enlever les dépôts d'ordures à temps pour préserver la salubrité du marché. » Lors de la coupure du ruban blanc marquant l'inauguration du marché, le président Faustin-Archange Touadéra a appelé les commerçants et les usagers à adopter une gestion durable du site : « Je demande à la population de Combattant, de comprendre que ce que nous faisons ici, c'est pour leur bien. C'est pour leur permettre d'acheter des produits sains dans de meilleures conditions. Je demande tout simplement que la discipline soit respectée. Tout le monde doit rester dans le marché, c'est important d'éviter d'aller vendre sur la voie publique. » Le marché Combattant a aujourd'hui une capacité d'accueil d'environ 2 000 personnes.
L'or reste la star des métaux précieux, mais depuis quelques mois, un autre métal attire toutes les lumières : l'argent. Longtemps resté dans l'ombre, il connaît aujourd'hui un véritable retour en grâce sur les marchés. En octobre 2025, son prix a dépassé les 50 dollars l'once, un niveau qu'on n'avait plus vu depuis plus de trente ans. En un an, sa valeur a bondi de plus de 70 %.Ce réveil s'explique par une conjonction rare : un monde en tension, un dollar affaibli et une demande industrielle en plein essor. Les investisseurs, échaudés par la volatilité des marchés boursiers et les incertitudes géopolitiques, se replient sur les métaux refuges. L'argent, plus abordable que l'or, offre un compromis séduisant : il protège en période de crise tout en profitant de la croissance technologique.Mais l'argent n'est pas qu'un placement : c'est aussi un métal d'avenir. Près de 60 % de la production mondiale sert désormais à l'industrie. On le retrouve dans les circuits électroniques, les voitures électriques, les batteries, les téléphones et surtout dans les panneaux solaires. Sa conductivité électrique exceptionnelle en fait un matériau indispensable à la transition énergétique. La demande photovoltaïque a doublé en quatre ans, tirant les cours vers le haut.Côté offre, en revanche, la situation est tendue. L'argent est souvent extrait comme sous-produit du cuivre ou du zinc ; on ne peut donc pas en augmenter la production facilement. Ce déséquilibre structurel alimente la flambée des prix. À Londres, le marché physique montre des signes de rareté, et les taux de prêt de métal s'envolent.Les experts parlent d'un « rattrapage » : pendant des années, l'argent a sous-performé face à l'or, mais il retrouve aujourd'hui un rôle central dans les portefeuilles. Il reste toutefois plus volatil : un marché plus petit, plus nerveux, et donc plus risqué.Reste que pour les investisseurs, le message est clair : dans un monde incertain et technologique, l'argent est le métal qui cartonne. Sa double identité – valeur refuge et ressource industrielle – lui donne un éclat particulier. Et si l'or symbolise la prudence, l'argent, lui, incarne désormais le mouvement : celui d'une économie qui cherche à se protéger tout en préparant l'avenir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:03:38 - Le Fil éco - Longtemps honnis par les libéraux, défendus par certains économistes de gauche, les monopoles reviennent aujourd'hui en force, portés par les géants de la tech. Sont-ils une menace pour la concurrence ou une arme stratégique face à la mondialisation ? - réalisation : Colin Gruel
durée : 00:06:34 - L'invité de 6h20 - par : Mathilde MUNOS - Dr Agnès Ricard-Hibon, médecin urgentiste, présidente honoraire et porte-parole de la Société française de médecine d'urgence est l'invitée de 6h20. - invités : Agnès Ricard-Hibon - Agnès Ricard-Hibon : Chef du SAMU 95, membre de la Société française de Médecine d'urgence Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Longtemps tabou, le deuîl périnatal commence à se faire une petite place dans les discussions de notre société.Perdre un bébé in utero ou à quelques jours de vie renvoie un malaise à une société qui ne veut pas regarder la douleur des parents et de l'entourage. Nathalie Andre, journaliste au télégramme s'est penchée avec intensité sur ce sujet difficile et nécessaire.Dans Bercer le silence, son livre illustré par violette suquet, Nathalie s'intéresse à 360 à un deuil qui laisse une cicatrice à vie pour celles et ceux qui le vivent. Dans cet épisode on parle des difficultés des parents de ce qui a été mis en place au sein de plusieurs maternités, de la place des pères dans ce deuil, du rôle des associations et des mots qu'il faut poser pour accompagner les aînés.Si vous vivez un deuil douloureux n'hésitez pas à solliciter de l'aide.Cet épisode est pour mon amie Lucie et sa fille Tennessee mais aussi pour Guillaume Ezequiel et Henri ❤️LIENS DE L'EPISODE : Bercer le silence, Nathalie AndréHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est l'un des plus grands écrivains d'Irlande, Oscar Wilde est mis à l'honneur dans son pays, à l'occasion des 125 ans de sa mort. Plus d'un siècle après sa disparition, le festival Oscariana célèbre le dandy sulfureux dans sa ville natale, Dublin, où son héritage continue de vibrer. De notre correspondante à Dublin, « Voici sa statue parlante'', qui donne vie à Oscar Wilde, grâce à la voix de l'acteur irlandais Andrew Scott, dans un style très flamboyant, typique de l'écrivain ! » Mary Phelan, guide touristique, se trouve devant la statue d'Oscar Wilde. À son image : Wilde est allongé avec sa légendaire nonchalance, sourire en coin. Gravées tout autour, quelques-unes de ses citations les plus célèbres : « Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles… » « Je peux résister à tout, sauf à la tentation ! » « Ce suspense est terrible. J'espère qu'il va durer… » Juste en face, nous retrouvons Martin Burns, qui est à l'origine du festival Oscariana : « Bienvenue à la maison d'Oscar Wilde ! » C'est ici qu'a grandi l'écrivain. « Il a compris ce qu'était le culte de la célébrité avant tout le monde ! Le mouvement esthétique était tourné en ridicule dans les journaux, mais Oscar a commencé à s'habiller comme les caricatures qui se moquaient de lui. Alors que d'autres artistes fuyaient cela parce qu'ils étaient raillés, Oscar a compris qu'il vaut mieux qu'on parle de vous, même en mal, que pas du tout ! » Érigé en martyr Et son chef-d'œuvre, « Le portrait de Dorian Gray », suscita l'indignation dès sa parution. Le roman raconte l'histoire d'un homme, qui reste éternellement jeune, tandis que son portrait se défigure. Jarlath Killeen, directeur du département d'anglais à l'université Trinity, explique : « Le tableau commence à vieillir à sa place, tandis qu'il conserve sa beauté extraordinaire pendant des années, et à cause de cela, il pense pouvoir faire tout ce qu'il veut ! Il peut céder à toutes ses passions et à toutes les tentations. Cela déclenche de violentes campagnes de lettres de protestation, dans lesquelles on accuse Oscar Wilde de dépravation et d'immoralité. » Peu de temps après, Oscar Wilde est condamné à deux ans de prison pour « indécence grossière ». « Essentiellement, la prison l'a tué. Elle a brisé sa carrière, et il est décédé trois ans après sa libération. Longtemps après sa mort, le nom d'Oscar Wilde resta imprononçable, synonyme de scandale. Mais peu à peu, Wilde devint une figure utile au mouvement des premiers droits homosexuels. Comme il avait été emprisonné pour sa vie sexuelle, il fut érigé en martyr. » Derrière les barreaux, Oscar Wilde écrivit une lettre à l'homme de sa vie, À l'occasion du festival, ses mots résonnent à nouveau interprétés avec force par des artistes LGBTQ+. À lire aussiOscar Wilde, raconté par son petit-fils Merlin Holland et l'acteur Rupert Everett
Qui n'a jamais rêvé de vivre centenaire, et surtout, en bonne santé ? La question fascine depuis longtemps les chercheurs. Récemment, une vaste analyse menée par l'Université de Nouvelle-Galles du Sud en Australie a passé au crible 34 études observationnelles sur la longévité. Résultat : quatre habitudes simples semblent jouer un rôle déterminant pour atteindre un âge avancé tout en restant autonome.Première habitude : rester physiquement actif. L'étude montre que l'exercice régulier, même modéré, est associé à une baisse significative du risque de mortalité. Pas besoin d'un marathon : marcher, jardiner, ou simplement bouger chaque jour suffit déjà à entretenir les muscles, le cœur et les os. Le mouvement est un véritable médicament naturel.Deuxième facteur clé : maintenir des liens sociaux solides. Les centenaires ne vivent pas en isolement. Famille, amis, communauté : le tissu relationnel agit comme un rempart contre la solitude, qui elle-même augmente le risque de maladies cardiovasculaires, de dépression et même de démence. Le message est clair : entretenir ses relations est aussi vital que surveiller son alimentation.Troisième habitude : nourrir son esprit. La longévité n'est pas seulement une affaire de corps, mais aussi de cerveau. Lire, apprendre, jouer d'un instrument ou résoudre des énigmes stimule la plasticité cérébrale et protège contre le déclin cognitif. Les personnes qui gardent une curiosité intellectuelle et une activité mentale régulière vivent non seulement plus longtemps, mais mieux.Enfin, quatrième pilier : adopter une attitude positive face à la vie. Les chercheurs australiens insistent sur l'impact majeur de l'optimisme. Les personnes qui abordent l'avenir avec confiance et qui cultivent la gratitude résistent mieux au stress et développent une meilleure santé cardiovasculaire. L'état d'esprit devient ainsi un véritable facteur biologique de longévité.Ces quatre habitudes — bouger, rester connecté aux autres, stimuler son esprit et cultiver l'optimisme — ne sont pas de simples conseils de bien-être. Elles reposent sur des données solides issues d'une synthèse scientifique portant sur plusieurs dizaines de milliers de participants.En résumé, la recette pour vivre centenaire ne se trouve pas seulement dans nos gènes, mais surtout dans nos choix de vie quotidiens. Si l'on devait retenir une leçon de cette étude australienne, c'est que la longévité n'est pas une loterie : elle se construit pas à pas, sourire après sourire, geste après geste. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Si l'identité des Yéniches s'est construite autour de leur langue et de leur mode de vie nomade, la musique est un élément fondamental de leur culture. Ces musiciens itinérants ont animé foires et bals à travers la Suisse depuis des siècles. Ils ont enrichi les orchestres traditionnels avec la clarinette ou la contrebasse et ont contribué au développement de la "Ländlermusik", la musique champêtre. Longtemps cachée, l'influence des musiciens yéniches sur la musique folklorique suisse est aujourd'hui reconnue. Mais comment débusquer les nuances entre un musicien yéniche et un autre interprète de "Ländlermusik" ? Avec Cyrill Renz, ancien secrétaire général du Conseil international des organisation de festivals de folklore et d'arts traditionnels (CIOFF) et Joseph Mülhauser, musicien et compositeur yéniche. Une série de Pierre Jenny, réalisée par Samuel Morier Genoud.
Au sommaire de cette émission, le jeu des influences géopolitiques et les tensions qui vont avec, tensions entre des titans, la Russie, la Chine, leurs alliés et le camp occidental. En seconde partie d'émission, lutte d'influence dans le Pacifique avec Emma Garboud-Lorenzoni, nous irons au Tuvalu, aux Fidji et en Nouvelle-Zélande où la Chine et les grandes puissances occidentales manœuvrent leurs pions pour ne pas perdre ou gagner en influence La Moldavie en proie à la guerre d'influence russe La Moldavie a choisi de maintenir un cap européen. Lors des élections législatives du 28 septembre, le parti au pouvoir, le PAS, qui milite pour une adhésion à l'Union européenne, a remporté la majorité des sièges au Parlement. Le scrutin et la campagne électorale ont été tendus, marqués par des ingérences russes sans précédent. La Moldavie, petit pays de 2,4 millions d'habitants, considéré comme le plus pauvre d'Europe attise les convoitises de Moscou. Coincé entre la Roumanie et l'Ukraine, elle occupe une place stratégique. Ancienne République soviétique, c'est une zone tampon entre l'Ouest et l'Est, un levier pour la Russie, dans sa confrontation avec l'Union européenne. Un Grand reportage de Murielle Paradon qui s'entretient avec Jacques Allix. Quand les grandes puissances se déchirent dans le Pacifique À l'image des îles Salomon, la plupart des pays situés dans l'océan Pacifique sont dépendants des aides au développement. Longtemps tournés vers les puissances occidentales, ils voient désormais la Chine s'imposer comme un partenaire de premier plan. Il y a des soubresauts, et toute la région se retrouve ainsi au cœur d'un bras de fer géopolitique qui s'intensifie. Un Grand reportage d'Emma Garboud-Lorenzoni qui s'entretient avec Jacques Allix.
La France est secouée de toutes parts, en interne comme à l'international. La crise politique de cet automne fait entrer le pays dans une nouvelle période d'instabilité alors que l'influence de la France à l'extérieur est en plein questionnement, que la guerre se poursuit en Europe, que les foyers de crise se multiplient dans le monde et que la politique étrangère française semble déboussolée, voire à contretemps. La France a, ces dernières années, enregistré d'importants revers diplomatiques en Afrique, ainsi qu'une perte d'influence majeure dans le monde arabe, en Asie et en Amérique Latine. Cherchant à incarner une troisième voie en Indo-Pacifique, le poids politique, diplomatique et militaire de la France dans cette région lui assigne davantage un rôle d'observateur que d'acteur de premier plan face à la Chine et aux États-Unis. Longtemps portée par ses atouts maritimes, militaires, économiques et diplomatiques, la puissance internationale de la France est aujourd'hui contestée. Ses territoires d'outre-mer -dans les Caraïbes, le Pacifique, l'océan Indien et l'Atlantique Sud -qui fondent une large part de son rayonnement mondial, sont désormais au cœur des critiques. Accusée de néocolonialisme, en particulier en Afrique et dans ses anciennes colonies, également au sein même de ses départements ultramarins, la France fait face à des stratégies de déstabilisation portées par divers acteurs internationaux. Regard sur les nouvelles formes de remise en cause de l'influence de la France et sur les leviers permettant de les repenser, dans un contexte géopolitique en profonde mutation. Émission enregistrée à Toulon dans le cadre des Rencontres Stratégiques de la Méditerranée. FMES/FRS. Invités : Niagalé Bayayoko, présidente de l'African Security Sector Network et responsable de formation Afrique à la Fondation Méditerranéenne d'Études Stratégiques Yannick Chenevard, député du Var, Rapporteur du budget de la Marine et de l'exécution de la Loi de Programmation militaire Pierre Razoux, directeur académique de la Fondation Méditerranéenne d'Études Stratégiques, spécialiste du Moyen-Orient.
À l'image des îles Salomon, la plupart des pays situés dans l'océan Pacifique sont dépendants des aides au développement. Longtemps tournés vers les puissances occidentales, ils voient désormais la Chine s'imposer comme un partenaire de premier plan. Il y a des soubresauts, et toute la région se retrouve ainsi au cœur d'un bras de fer géopolitique qui s'intensifie. « Quand les grandes puissances se déchirent dans le Pacifique », un Grand reportage d'Emma Garboud-Lorenzoni.
durée : 00:37:05 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - De Moscou à Bruxelles, la mer Baltique apparaît de façon croissante comme un espace stratégique. Longtemps géré par des discussions entre ses États riverains, cet espace est aujourd'hui le théâtre des tensions entre la Russie et l'Europe. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Philippe Perchoc Chef de l'antenne IRSEM Europe à Bruxelles et chercheur spécialisé sur la sécurité baltique et les questions européennes; Céline Bayou Chargée de cours à l'INALCO, chercheure associée au CREE (Centre de recherches Europes-Eurasie) de l'INALCO et rédactrice en chef de la revue en ligne Regard sur l'Est.
Longtemps présenté comme le parangon de toutes les vertus royales, Louis IX, sanctifié de bonne heure, présente aussi des défauts que l'historiographie ne cesse de souligner. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Terres rares, ressources fossiles, sèves attractives ou métaux précieux, certaines matières valent de l'or et transforment les territoires où on les trouve. Comment ces substances sont devenues si précieuses à nos yeux et comment ont-elles transformé l'histoire des territoires où elles gisaient ? Le charbon a accompagné l'industrialisation de la planète au XIXème siècle avec la machine à vapeur et le chemin de fer. Longtemps roi des énergies fossiles, son exploitation n'a pas disparu mais il rencontre de sérieux concurrents. L'Angleterre en a fait le symbole par excellence de sa modernité mais bien au-delà, elle en a fait l'emblème de son identité nationale. On retrace cette société du charbon qui naît au XIXème siècle avec Charles-François Mathis, Professeur d'histoire contemporaine à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, membre de l'IHMC (Institut d'Histoire Moderne et Contemporaine) et auteur de La civilisation du charbon (Editions Vendémiaire, 2021).