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Longtemps marginalisée sur la scène géopolitique mondiale, l'Amérique Latine revient progressivement dans le jeu — non pas tant par une volonté collective affirmée que par les convoitises qu'elle suscite : ses ressources naturelles, ses marchés, ses terres, son positionnement stratégique. Mais elle affronte les bouleversements géopolitiques actuels dans une position de faiblesse. Les pays du sous-continent sont divisés sur le plan politique et confrontés à de persistantes dynamiques de détérioration économique. Cette situation affecte leurs capacités à parler d'une seule voix dans les affaires du monde. Pourtant la région se trouve au cœur d'enjeux globaux déterminants. Sur le plan stratégique, elle est devenue l'un des principaux terrains de la confrontation engagée entre la Chine et les États-Unis pour la suprématie mondiale et une zone où émergent de nouveaux équilibres, de nouvelles alliances, souvent à géométrie variable. Dans ce contexte tendu, certains pays latino-américains optent pour une stratégie de diversification de leurs alliances. D'autres font le choix de l'alignement avec Pékin ou Washington. Dans quelle mesure l'Amérique Latine pourra-t-elle surmonter ses divisions régionales pour peser davantage en faveur du multilatéralisme et la construction d'un monde multipolaire ? Des rapprochements sont-ils possibles, souhaitables avec l'Europe, elle aussi confrontée à des mises sous tension, en l'occurrence dans son alliance avec les États-Unis.Regard avec nos invités : Alain Rouquié, ancien ambassadeur de France au Brésil et au Mexique, qui a en préparation un livre sur la Chine et l'Amérique Latine Pascal Boniface, directeur de l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques. Dernier ouvrage « Permis de tuer. Gaza : génocide, négationnisme et Hasbara » qui vient de sortir chez Max Milo Christophe Ventura, directeur de Recherche à l'Iris et membre de la rédaction du Monde Diplomatique. Émission depuis la Maison de l'Amérique Latine à Paris à l'occasion des Semaines de l'Amérique Latine et des Caraïbes.
Philippe Pacque a été surnommé "l'Epervier d'Amiens", fondant sur ses proies quand il a poignardé au printemps 1983 trois jeunes femmes dans la ville picarde, sans les tuer, puis assassinant une adolescente prise en auto-stop. Condamné une première fois à la réclusion criminelle à perpétuité en 1987, il a de nouveau été condamné à la peine maximale en 2014 pour avoir tenté d'assassiner l'éducatrice en charge de sa réinsertion, en 2012 à Caen, au cours d'une libération conditionnelle. Mais en 2021, il récidive...Nous sommes à la Maison centrale de Saint-Martin-de-Ré. Un bâtiment monumental posé sur l'île de Ré, réservé aux profils les plus dangereux. Longtemps surnommée « l'Alcatraz française », la maison centrale enferme des criminels lourdement condamnés, pour de très longues peines, parfois à vie. Ici, pas de promenade en bord de mer. Pas d'évasion possible. La sécurité est maximale. Le contrôle, constant, sur le papier. À l'intérieur, les détenus sont répartis en deux secteurs : la Caserne, pour les profils imprévisibles, jeunes ou violents, et la Citadelle, plus calme, réservée aux prisonniers âgés, usés par le temps. Parmi eux : PhilippePacque.
durée : 00:12:34 - L'invité de 7h50 du week-end - L'écrivain américain Armistead Maupin présente son roman “Mona et son manoir” aux éditions de l'Olivier. Il explique pourquoi, dans ce nouveau livre, il quitte les Etats-Unis pour les Cotswolds, au cœur de la légendaire Angleterre.
durée : 00:02:32 - On l'attendait depuis longtemps, c'est le moment de planter les pommes d'or : les tomates ! - .
L'abrogation de la loi de sortie du nucléaire marque un tournant symbolique pour le MR et Les Engagés, qui s'opposent désormais frontalement à l'idéologie écologiste historique. Adoptée en 2003 sous l'impulsion des Verts, cette loi visait à fermer progressivement les centrales belges au profit des énergies renouvelables. Deux décennies plus tard, face aux crises énergétiques, aux retards dans le développement des alternatives et à la guerre en Ukraine, les libéraux et centristes défendent une prolongation, voire une relance du nucléaire. Ce revirement se veut pragmatique, mais reste profondément politique. Longtemps intouchable, la loi devient un symbole d'impuissance collective à organiser la transition énergétique. Son abrogation pourrait ouvrir une nouvelle ère… ou rester un geste purement symbolique si aucune centrale neuve ne voit le jour. Le nucléaire belge reste une équation complexe entre idéologie, urgence climatique et faisabilité économique. Merci pour votre écoute Les coulisses du Pouvoir c'est également en direct tous les jours de la semaine vers 7h40 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Les coulisses du Pouvoir sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/11443 Retrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.beRetrouvez également notre offre info ci-dessous :Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrLes couleurs de l'info : https://audmns.com/MYzowgwMatin Première : https://audmns.com/aldzXlmEt ses séquences-phares : L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwP L'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQTransversales : notre collection de reportages infos longue forme : https://audmns.com/WgqwiUpN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Épisode 1314 : Le terme "fake" – qu'il s'agisse de contrefaçons, de fausses collabs, de campagnes fictives ou de faux produits – s'impose aujourd'hui comme un phénomène ambivalent dans l'univers des marques.Longtemps perçu comme un fléau, le faux est aujourd'hui aussi un levier de créativité.Dans un monde saturé d'images et d'activations marketing, le fake interroge. Il déstabilise. Il intrigue. Et parfois… il inspire.Le faux est-il l'avenir des marques ?Retrouvez toutes les notes de l'épisode sur www.lesuperdaily.com ! . . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Longtemps perçues comme des scandales réservés aux célébrités, les sextapes sont en réalité le symptôme d'une cyberviolence sexiste et sexuelle de masse, qui cible en priorité les femmes et les minorités de genre. Une violence d'autant plus destructrice que, une fois publiés, les contenus circulent sans fin : copiés, découpés, commentés, archivés sur des forums. Et trop souvent, les victimes se retrouvent seules face à une législation encore trop lente à les protéger.Avec Pauline Ferrari, Bérengère Stassin, Jamil Dakhlia et Émilie Grall.Une série de Juliette Livartowski.Programme B est un podcast de Binge Audio présenté par Thomas Rozec. Réalisation : Mathieu Thévenon. Production et édition : Charlotte Baix. Générique : François Clos et Thibault Lefranc. Identité sonore Binge Audio : Jean-Benoît Dunckel (musique) et Bonnie El Bokeili (voix). Identité graphique : Sébastien Brothier et Thomas Steffen (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Longtemps réservée au cinéma ou aux jeux vidéo, la capture de mouvements connaît aujourd'hui une révolution grâce à l'IA et aux capteurs de nouvelle génération. Plus précise, plus légère, et surtout capable d'analyser en temps réel les gestes les plus fins, cette technologie s'invite dans plusieurs secteurs : la santé, le sport, l'industrie… Exemple avec le Human Motion Analytics développé par Fujitsu. -----------------------------------------------------------------------SMART TECH - Le magazine quotidien de l'innovationDans SMART TECH, l'actu du numérique et de l'innovation prend tout son sens. Chaque jour, des spécialistes décryptent les actualités, les tendances, et les enjeux soulevés par l'adoption des nouvelles technologies.
Vendredi, samedi et dimanche dans Europe 1 Soir Week-end, Pascale de La Tour du Pin reçoit un invité au cœur de l'actualité politique. Aujourd'hui, Sébastien Chenu, député du Nord et vice-président du RN pour évoquer notamment la guerre en Ukraine.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« En feu » : Silvi Tourigny présente son premier one-woman-show ! Entrevue avec Silvi Tourigny, humoriste. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Incroyable mais vrai ?! Longtemps promis, et enfin dû, le podcast thématique fait son retour ! Après le retour régulier des Back Issues, c'est un vrai petit évènement qu'il faut fêter ! A l'occasion de la diffusion de la série Daredevil : Born Again sur Disney+, nous avons pris le temps de vous enregistrer une longue émission pour faire le point sur l'ensemble (ou presque) des comics publiés sur le Diable de Hell's Kitchen - de quoi repasser toutes les périodes du héros, en compagnie de deux supers invités.Tout, vous saurez tout sur DaredevilC'est avec Fabrice Fadiga et Frédérick Sigrist que nous avons enregistré cette émission, car ces deux lascars qui viennent régulièrement à nos micros sont deux grands fans de Daredevil, et ont peut-être tout lu du personnage. Corentin s'improvise à cette occasion maître de cérémonie (le twist étant qu'au final... il ne fera pas le podcast sur Daredevil : Born Again, la série). De la création du héros aux runs emblématiques de Miller, Bendis, Brubaker, Waid, jusqu'à Zdarsky et Ahmed en passant par tout un tas d'autres titres, vous aurez une énorme envie de lectures ou de relectures à la sortie de ce podcast, soyez-en certains !Si vous appréciez le travail que nous fournissons avec le podcast, ne manquez pas de le faire savoir. Vous pouvez partager nos émissions, les commenter, en discuter entre vous sur les plateformes et sur notre Discord, mais aussi nous soutenir via notre Tipeee ! Très bonne écoute à vous et à bientôt pour les prochains podcasts !Soutenez First Print - Votre podcast comics (& BD) préféré sur TipeeeHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas ! » (Jn 14, 6-14)Méditation par la Pasteure Magali Girard Chant Final : "Maître, montre-nous le père" de la Communauté de l'EmmanuelDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 8 mai 1945, tandis que la France fête la victoire des Alliés, un autre récit se joue à Sétif, Guelma et Kherrata : celui d'un massacre colonial où des milliers d'Algériens sont tués pour avoir réclamé leur indépendance. Longtemps passé sous silence, cet épisode sanglant marque le point de départ de la guerre d'Algérie et brise le mythe d'une France épargnée par les crimes de masse.Dans cette série inédite, Jean-Michel Aphatie revient en détail sur la mémoire impossible de la colonisation en Algérie et sur les raisons profondes de ce déni national. Pour que, peut-être, notre rapport au passé cesse d'entraver notre présent.Programme B est un podcast de Binge Audio présenté par Thomas Rozec. Réalisation : Paul Bertiaux. Production et édition : Charlotte Baix. Générique : François Clos et Thibault Lefranc. Identité sonore Binge Audio : Jean-Benoît Dunckel (musique) et Bonnie El Bokeili (voix). Identité graphique : Sébastien Brothier et Thomas Steffen (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 8 mai 1945, tandis que la France fête la victoire des Alliés, un autre récit se joue à Sétif, Guelma et Kherrata : celui d'un massacre colonial où des milliers d'Algériens sont tués pour avoir réclamé leur indépendance. Longtemps passé sous silence, cet épisode sanglant marque le point de départ de la guerre d'Algérie et brise le mythe d'une France épargnée par les crimes de masse.Dans cette série inédite, Jean-Michel Aphatie revient en détail sur la mémoire impossible de la colonisation en Algérie et sur les raisons profondes de ce déni national. Pour que, peut-être, notre rapport au passé cesse d'entraver notre présent.Programme B est un podcast de Binge Audio présenté par Thomas Rozec. Réalisation : Paul Bertiaux. Production et édition : Charlotte Baix. Générique : François Clos et Thibault Lefranc. Identité sonore Binge Audio : Jean-Benoît Dunckel (musique) et Bonnie El Bokeili (voix). Identité graphique : Sébastien Brothier et Thomas Steffen (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:26 - Le Pourquoi du comment : philo - par : Frédéric Worms - Le climat nous détermine-t-il ou pouvons-nous le transformer ? Longtemps vu comme extérieur et immuable, le climat change désormais sous l'effet humain. Ce paradoxe soulève une double question : comment l'action humaine modifie-t-elle le climat naturel… et social ? - réalisation : Riyad Cairat
Thomas Fabius, fils de l'ancien président du Conseil constitutionnel Laurent Fabius, fait de nouveau parler de lui en avril 2025 à la faveur d'une opération immobilière retentissante. Il est en effet au cœur de l'acquisition de l'« îlot Chirac », un ensemble prestigieux situé dans le très chic 7ᵉ arrondissement de Paris. Estimé à 165 millions d'euros, cet îlot, composé de quatre immeubles datant de 1911 avec vue sur la Tour Eiffel, représente l'une des plus grandes transactions immobilières parisiennes récentes. Cette opération a été menée avec le soutien d'investisseurs suisses et luxembourgeois, ainsi que du groupe Pierre Rénovation Tradition (PRT).Cette nouvelle orientation vers l'immobilier de prestige constitue un véritable tournant dans la trajectoire de Thomas Fabius, souvent qualifiée de sulfureuse. Longtemps connu non pas pour ses réussites professionnelles, mais pour ses démêlés avec la justice, il a souvent fait la une des médias pour ses activités controversées. En 2012, il avait notamment fait l'objet d'un mandat d'arrêt aux États-Unis, émis par l'État du Nevada, pour une série de chèques sans provision émis dans plusieurs casinos de Las Vegas. Le montant total de ces dettes s'élevait alors à 3,5 millions de dollars. L'affaire avait éclaboussé son nom sur la scène internationale, soulignant des pratiques jugées irresponsables et relevant d'un train de vie excessif.D'autres affaires en France ont également mis en cause son train de vie et ses investissements immobiliers jugés disproportionnés par rapport à ses revenus déclarés. En 2013, une enquête avait été ouverte concernant l'achat d'un appartement à Paris pour plus de 7 millions d'euros, alimentant des soupçons de blanchiment.Dans ce contexte, l'acquisition de l'îlot Chirac peut être perçue comme une tentative de réhabilitation. Travaillant sur ce projet depuis trois ans, Thomas Fabius semble vouloir redorer son image et s'imposer comme un acteur sérieux dans le secteur de l'immobilier haut de gamme. Là où les tables de jeux laissaient place à la démesure, il semble désormais miser sur la rigueur financière et les projets structurés.Toutefois, si ce repositionnement marque un nouveau chapitre, il reste sous surveillance. Le passé de Thomas Fabius continue de nourrir la méfiance dans certains cercles économiques et politiques. Reste à voir si cette reconversion marquera un réel renouveau ou une nouvelle zone d'ombre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui 21/04/2025, en ce lundi de Pâques, il réagit, avec Frédéric Michel, correspondant Europe 1, à Rome, au décès du pape François, à l'âge de 88 ans. L'occasion de revenir sur sa vie et tenter de tirer un bilan sur ses années de pontifical. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur les grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air l'invitée du 18 avril 2025 avec Christine Pedotti, directrice de Témoignage chrétien. Elle publie "Autopsie d'un système. Pour en finir vraiment avec les abus dans l'Eglise", aux éditions Albin Michel.Le Vatican était au courant "dès l'automne 1955" des agissements de l'abbé Pierre, visé par des accusations d'agressions sexuelles, selon le livre-enquête paru hier "L'abbé Pierre, la fabrique d'un saint" (Allary Editions), des journalistes Laetitia Cherel et Marie-France Etchegoin. "Dès l'automne 1955, non seulement le haut clergé français connaissait la face noire et la dangerosité de l'abbé Pierre mais le Saint-Siège aussi", affirment les auteures, dont les révélations se basent sur des archives du Saint-Siège. Elles rapportent une "procédure judiciaire" réclamée alors par le Saint-Siège à laquelle l'évêque de Versailles n'a pas donné suite.Longtemps figure iconique de la défense des démunis, icône mondiale, l'abbé Pierre, était visé fin janvier par 33 accusations de violences sexuelles, certaines émanant de personnes qui étaient des enfants au moment des faits présumés. Ces agressions sexuelles et viols, commis entre les années 1950 et 2000, ont été révélés dans trois rapports depuis juillet 2024. En France, les archives de l'Eglise, ouvertes de façon anticipée devant l'émotion provoquée par ces révélations, ont déjà permis de dévoiler comment, à la fin des années 1950, la hiérarchie épiscopale avait gardé le silence sur un comportement jugé "problématique" mais jamais nommé.Christine Pedotti, directrice de Témoignage chrétien et auteure de "Autopsie d'un système. Pour en finir vraiment avec les abus dans l'Eglise", aux éditions Albin Michel, est notre invitée. Elle reviendra sur la façon dont le silence s'est fait autour des accusations contre l'abbé Pierre. Elle nous expliquera aussi comment l'Eglise a permis à des prédateurs d'infliger des souffrances, sans les dénoncer.
La série entre Denver et les Clippers s'annonce bien plus indécise qu'on ne l'aurait imaginé il y a quelques mois. Longtemps perçus comme favoris, les Nuggets abordent ce premier tour sans l'aura habituelle du champion en titre, après avoir perdu leur coach Mike Malone. Pendant que les Clippers montent en puissance, portés par un duo Kawhi Leonard – James Harden revenu à un excellent niveau. Le duel dans la raquette entre Zubac et Jokic sera l'une des clés, tout comme la gestion des minutes lorsque le Serbe est au repos. Le banc des Clippers semble plus profond, renforcé par des profils défensifs comme Kris Dunn ou Derrick Jones Jr., et encadré par des vétérans expérimentés. En face, Jamal Murray vit l'une des meilleures saisons de sa carrière et reste un facteur X dans n'importe quelle série de playoffs. Reste à savoir qui pourra faire la différence à 3 points dans une confrontation entre deux équipes qui en prennent très peu. Enfin, la gestion du temps de jeu de Russell Westbrook, et l'apport de Norman Powell, seront également à surveiller de près.Avec Jacques Monclar et Baptiste Denis.Jacques Monclar, Rémi Reverchon, Mary Patrux, Xavier Vaution, Fred Weis et Chris Singleton décryptent l'actualité de la NBA dans le Podcast NBA Extra. En complément de l'émission lancée en 2012, beIN SPORTS a créé, avec ce podcast, un nouveau format pour revenir en profondeur sur la ligue nord-américaine de basketball. Chaque semaine, les membres de l'émission débattent autour de trois thèmes majeurs, qui font l'actualité de la NBA.
Et si l'intelligence artificielle réveillait notre imagination la plus primitive grâce aux paréidoliés ? La paréidolie, est une illusion d'optique qui nous pousse à voir des visages ou des formes familières là où il n'y en a pas. Longtemps cantonnée aux nuages ou aux façades d'immeubles, cette bizarrerie cognitive devient aujourd'hui un terrain de jeu pour les IA génératives comme Dall-E, Midjourney ou Stable Diffusion.Des artistes et ingénieurs exploitent ce phénomène pour créer des images troublantes et poétiques : des paysages urbains peuplés de visages fantomatiques, des forêts mystérieuses ou encore des scènes lunaires où l'œil humain croit deviner une présence cachée. En parallèle, des scientifiques étudient la manière dont les IA reproduisent ces illusions – ou les ignorent.Au-delà du simple divertissement, cette tendance soulève des questions profondes sur notre rapport à l'image, à la perception et à la création. Car si la machine génère, c'est encore nous qui interprétons. La pareidolie, même amplifiée par la technologie, reste une affaire profondément humaine.-----------
Au-delà du cercle arctique, dans les régions septentrionales de Suède, Norvège, Finlande ou de Russie vit le dernier peuple autochtone d'Europe : les Sámis. Voyage en Finlande au cœur du Sápmi, la terre de leurs ancêtres… Répartis sur un vaste territoire, longtemps dénué de frontières, les Sámis sont aujourd'hui 80 000 habitant.e.s environ. Pendant des milliers d'années, les Sámis ont vécu nomades, de la pêche et de la chasse, au gré des transhumances de leurs troupeaux de rennes, cultivant un mode de vie pacifique, en harmonie avec le monde vivant, à la source de leur cosmogonie. Dans les langues sámies, il n'y a aucun mot pour dire « haine » mais il en existe plus de 300 pour décrire la neige… Oubliez le terme « Laponie » ou « Lapons », des exonymes coloniaux péjoratifs, qui en suédois, les désignent comme des « porteurs de haillons ». Des siècles de colonisation et d'assimilation ont certes mis à mal l'identité culturelle, artistique et linguistique du peuple sámi; mais depuis 1986, il bénéficie d'une reconnaissance officielle ; il a son drapeau, un Parlement sámi en Norvège, en Suède, et en Finlande depuis 1996.Et c'est justement en Finlande, qu'est partie Jeanne Lacaille, à la rencontre de celles et ceux qui œuvrent pour faire entendre la voix des Sámis, aujourd'hui encore confrontés à de nombreuses menaces : prédations foncières liées à l'extension de l'agriculture ou le développement de projets miniers ou éoliens sur leurs terres, racisme, surtourisme et bien sûr, changement climatique, la zone arctique se réchauffant quatre fois plus vite que le reste de la planète. Longtemps écartés des réflexions stratégiques et des décisions politiques concernant leur territoire, les Sámis luttent depuis plus de cinquante ans pour une reconnaissance politique, reconquérir leurs droits, leur identité et leur dignité, et surtout préserver leur terre. Aujourd'hui, toute une jeune génération d'activistes sámis prend le relais des aînés, sur fond de joik, cette tradition chantée sámie parmi les plus anciennes d'Europe, qui résonne particulièrement dans les immensités de la toundra. Un voyage sonore en deux épisodes de Jeanne Lacaille.À écouter aussiEn Finlande, les gardien.ne.s du Sápmi #1Avec : Teija Kaartokallio, présidente de l'association Suoma Sámi Nuorat Taija Aikio, conservatrice de Siida, le musée sámi d'Inari Mikkâl Antti Morottaja alias Amoc, journaliste à Yle Sami Radio et rappeur Anna Näkkäläjärvi-Länsman alias Ánnámáret, musicienne, chanteuse de joiks et éleveuse de rennes Asko Länsman, éleveur de rennes et mari d'Anna Niila-Juhán Valkeapää, secrétaire de l'association Suoma Sámi Nuorat et président du comité des jeunes sámis du Parlement Sámi de Finlande Tuomas Aslak Juuso, second vice-président du Parlement Sámi de Finlande et éleveur de rennes Áslak Holmberg, membre actif de la communauté et ancien président du Conseil SámiEn savoir plus : sur le Musée Siida, musée sámi et centre pour la nature d'Inari sur le Conseil Sámi ou Saami Council, une ONG créée en 1956 pour la défense du peuple sámi et composée de membres de Finlande, Suède, Norvège et Russie sur le Parlement Sámi en Finlande qui se réunit au Centre culturel sámi Sajos à Inari sur Suoma Sámi Nuorat, l'association des jeunes Sámis de Finlande sur la musique d'Ánnámáret, musicienne et joikeuse sámie sur le rappeur sámi Amoc, son instagram : @amocofficial sur Yle Sámi Radio, la radio des Sámis en Finlande sur le Festival Ijahis Idja organisé par Ánnámáret, qui se tient chaque année, en août, à InariProgrammation musicale : Mari Boine, Béaïvi Nieïda 1998 Hildá Länsmann & Lávre, Jodi 2021
Si j'ouvre mon dictionnaire, j'apprends que : "L'amitié est une inclination réciproque entre plusieurs personnes n'appartenant pas à la même famille. Elle peut exister entre frères et sœurs par delà les liens de sang. Parfois c'est une amitié de groupe.". Ok, très bien. Mais pour ma part ma relation à l'idée d'amitié ou aux bandes d'amis, mes idées à propos de l'amitié garçon/ fille ou l'amitié avec un ex conjoint etc., tout cela a évolué avec le temps.Je viens vous dépeindre aujourd'hui ma vision de l'amitié, pour le meilleur et pour le pire.Ici Mathilde, de Dance With Him, et vous écoutez Radio Mama.Instagram : @dance_with_him Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ecoutez L'édito d'Etienne Gernelle du 10 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pendant des siècles, l'Église catholique a refusé d'accorder des funérailles religieuses aux personnes mortes par suicide. Ce refus, souvent perçu comme cruel ou incompréhensible aujourd'hui, repose sur une vision religieuse très précise de la vie, du péché… et du salut.Dans la tradition chrétienne, la vie humaine est un don sacré de Dieu. Elle ne nous appartient pas en propre : nous sommes les gardiens de notre vie, mais c'est Dieu qui en est le maître ultime. C'est ce que l'on retrouve dans la Genèse, où il est dit que « Dieu créa l'homme à son image » (Gn 1,27), ou dans le livre de Job, où Job déclare : « Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris » (Jb 1,21). Ainsi, mettre fin à sa propre vie, même dans la souffrance, a longtemps été vu comme un rejet du dessein divin.Autre fondement : le commandement biblique « Tu ne tueras point » (Exode 20,13). La théologie catholique a longtemps interprété ce commandement comme s'appliquant aussi au suicide, considéré comme une forme d'auto-homicide. Le geste n'était donc pas seulement perçu comme une tragédie personnelle, mais comme un péché grave contre Dieu, contre soi-même et contre la communauté.À cela s'ajoute une autre dimension : dans la doctrine chrétienne, le pardon des péchés suppose le repentir. Or, le suicide entraîne la mort immédiate, sans que la personne puisse se confesser ou recevoir l'absolution. Il était donc classé parmi les péchés mortels — c'est-à-dire les fautes les plus graves, coupant l'âme de la grâce divine.Certains passages bibliques ont aussi renforcé cette vision. Par exemple, le suicide de Judas Iscariote, après avoir trahi Jésus, est raconté comme le geste ultime du désespoir : « Pris de remords […] il alla se pendre » (Matthieu 27,5). Ce récit a longtemps été interprété comme l'illustration d'un refus du pardon de Dieu, une rupture totale avec la foi et l'espérance chrétiennes.Résultat : pendant des siècles, les suicidés étaient privés d'obsèques religieuses et d'inhumation en terre consacrée. Leurs familles vivaient un deuil doublement douloureux, frappé par la stigmatisation sociale et spirituelle.Mais cette position a évolué. À partir du XIXe siècle, la médecine commence à comprendre que le suicide peut être lié à une souffrance psychique intense, à la dépression, ou à d'autres troubles mentaux. Peu à peu, cette réalité humaine a été prise en compte par l'Église. Le Concile Vatican II (1962-1965) marque un tournant : il encourage un regard plus compatissant, plus ancré dans la miséricorde.Aujourd'hui, le Catéchisme de l'Église catholique (n° 2282-2283) reconnaît que la responsabilité d'un suicide peut être diminuée, voire supprimée, par des troubles mentaux, une angoisse profonde ou une détresse extrême. Il affirme aussi que l'on ne doit pas désespérer du salut éternel des personnes qui se sont suicidées, et que l'Église peut prier pour elles.Ainsi, les funérailles religieuses sont désormais généralement accordées, sauf cas très particuliers. Ce changement ne repose pas sur une rupture avec la Bible, mais sur une interprétation renouvelée, plus éclairée par la science et plus fidèle à la miséricorde évangélique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au-delà du cercle Arctique, dans les régions septentrionales de Suède, Norvège, Finlande ou de Russie vit le dernier peuple autochtone d'Europe : les Sámis. Voyage en Finlande au cœur du Sápmi, la terre de leurs ancêtres… Répartis sur un vaste territoire, longtemps dénué de frontières, les Sámis sont aujourd'hui 80 000 habitant.e.s environ. Pendant des milliers d'années, les Sámis ont vécu nomades, de la pêche et de la chasse, au gré des transhumances de leurs troupeaux de rennes, cultivant un mode de vie pacifique, en harmonie avec le monde vivant, à la source de leur cosmogonie. Dans les langues sámies, il n'y a aucun mot pour dire «haine» mais il en existe plus de 300 pour décrire la neige… Oubliez le terme «Laponie» ou «Lapons», des exonymes coloniaux péjoratifs, qui en suédois, les désignent comme des «porteurs de haillons». Des siècles de colonisation et d'assimilation ont certes mis à mal l'identité culturelle, artistique et linguistique du peuple sámi; mais depuis 1986, il bénéficie d'une reconnaissance officielle ; il a son drapeau, un Parlement sámi en Norvège, en Suède, et en Finlande depuis 1996.Et c'est justement en Finlande, qu'est partie Jeanne Lacaille, à la rencontre de celles et ceux qui œuvrent pour faire entendre la voix des Sámis, aujourd'hui encore confrontés à de nombreuses menaces : prédations foncières liées à l'extension de l'agriculture ou le développement de projets miniers ou éoliens sur leurs terres, racisme, surtourisme et bien sûr, changement climatique, la zone arctique se réchauffant quatre fois plus vite que le reste de la planète. Longtemps écartés des réflexions stratégiques et des décisions politiques concernant leur territoire, les Sámis luttent depuis plus de cinquante ans pour une reconnaissance politique, reconquérir leurs droits, leur identité et leur dignité, et surtout préserver leur terre. Aujourd'hui, toute une jeune génération d'activistes sámis prend le relais des aînés, sur fond de joik, cette tradition chantée sámie parmi les plus anciennes d'Europe, qui résonne particulièrement dans les immensités de la toundra. Un voyage sonore en deux épisodes de Jeanne Lacaille. Avec :- Teija Kaartokallio, présidente de l'association Suoma Sámi Nuorat- Taija Aikio, conservatrice de Siida, le musée sámi d'Inari- Mikkâl Antti Morottaja alias Amoc, journaliste à Yle Sami Radio et rappeur- Anna Näkkäläjärvi-Länsman alias Ánnámáret, musicienne, chanteuse de joiks et éleveuse de rennes- Asko Länsman, éleveur de rennes et mari d'Anna- Niila-Juhán Valkeapää, secrétaire de l'association Suoma Sámi Nuorat et président du comité des jeunes sámis du Parlement Sámi de Finlande - Tuomas Aslak Juuso, second vice-président du Parlement Sámi de Finlande et éleveur de rennes- Áslak Holmberg, membre actif de la communauté et ancien président du Conseil Sámi. En savoir plus :- sur le Musée Siida, musée sámi et centre pour la nature d'Inari- sur le Conseil Sámi ou Saami Council, une ONG créée en 1956 pour la défense du peuple sámi et composée de membres de Finlande, Suède, Norvège et Russie- sur le Parlement Sámi en Finlande qui se réunit au Centre culturel sámi Sajos à Inari- sur Suoma Sámi Nuorat, l'association des jeunes Sámis de Finlande - sur la musique d'Ánnámáret, musicienne et joikeuse sámie- sur le rappeur sámi Amoc, son instagram : @amocofficial- sur Yle Sámi Radio, la radio des Sámis en Finlande- sur le Festival Ijahis Idja organisé par Ánnámáret, qui se tient chaque année, en août, à Inari.
Bienvenue dans les Fabuleux Destin, le podcast pour découvrir des histoires vraies et étonnantes, racontées par Andréa Brusque. Cette semaine, plongez dans l'incroyable épopée de l'un des pirates les plus connus de l'histoire. Corsaire mystérieux, flibustier légendaire, c'est l'une des figures mythiques de l'âge d'or de la Piraterie. Son nom : Barbe Noire. De l'essor de la république pirate à son inéluctable déclin. Découvrez ce Fabuleux Destins. Pirate jusqu'à la mort Des semaines sans voir la lumière du jour. Une soif telle qu'il n'en a jamais connu, et qui le pousse à lécher le sol humide du matin au soir. William Howard vit un cauchemar dont il ne voit pas la fin : il est hanté quotidiennement par les cris lointains de prisonniers qui, comme lui, sont entravés par des chaînes tranchantes et rouillées. La volonté de fer qui a fait sa force pendant des années le quitte un peu plus à mesure que défilent ses journées d'agonie. Longtemps, il s'est accroché à la devise que son équipage répétait avant chaque combat : « Les hommes de Barbe Noire ne se rendent jamais. » … Mais il ne se fait plus d'illusions maintenant : il sait qu'il va finir par parler, par révéler l'endroit où son mentor se cache. … Depuis le blocus de Charleston, son ancien capitaine, s'est, en effet, retiré dans un lieu si difficile à trouver que les autorités commencent à croire qu'il n'existe sur aucune carte… Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [Les oubliées de l'histoire] Valentina Terechkova, la première femme dans l'espace [Les oubliées de l'histoire] Madame de Staël, la femme qui défia Napoléon [Les oubliées de l'histoire] Sophie Scholl, l'héroïne de la Résistance allemande [Les oubliées de l'histoire] Joséphine Baker, du ghetto américain au Panthéon Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clément Prévaux Production : Bababam (montage Raphael Menou) Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Longtemps, le sujet a été tabou... Aujourd'hui, les hommes politiques gabonais acceptent d'en parler. Tous les ans, une centaine d'enfants sont victimes de crimes rituels au Gabon. Il y a 20 ans, en 2005, Jean-Elvis Ebang Ondo a perdu son fils dans ces circonstances atroces. Aujourd'hui, il est sénateur et il préside l'Association de lutte contre les crimes rituels au Gabon. Et une semaine avant la présidentielle du 12 avril, il interpelle les huit candidats. À Libreville, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.
Petit Jurassien, Julien est dans un premier temps attiré par la pêche et la pétanque. Mais suivant son papa et ses copains au stade, il mord rapidement dans le rugby, du côté de Dole ! Retenu dans les sélections locales, il passe une saison à Dijon avant de revenir dans son club formateur et d'être remarqué par un recruteur d'Oyonnax alors en Fédérale 1. Apprenant patiemment, il monte alors en Pro D2 et s'impose petit à petit dans le Haut Bugey où il disputera 5 belles saisons.En 2007, devenu une référence à son poste, il prend la direction du Béarn, plus précisément de la Section Paloise, qu'il marquera de son empreinte durant une décennie et dont il deviendra le fier Capitaine. Longtemps dans l'antichambre de l'Elite, il touche son rêve du doigt en 2015, en montant en Top 14 avec les Verts et Blancs. Retraité du rugby pro en 2017, Julien a continué de jouer à Morlaàs en Fédérale 2, tout en se familiarisant avec le rôle d'entraineur !Conciliant aujourd'hui son travail de chauffeur-livreur avec l'entrainement, on peut dire qu'il a une vie bien rythmée ! Une vie qui ne l'a d'ailleurs pas épargné, et trop souvent mis à l'épreuve. Julien est un dur au mal, dans tous les sens du terme, un vrai vaillant.Parti de loin, il sait le chemin parcouru et les obstacles surmontés, qui ont renforcé son grand attachement à son cercle familial et amical.Je me suis vraiment régalé en compagnie de Julien (et je ne dis pas ça uniquement parce qu'il était pilier…
Valérie Gagné est une aventurière qui ne fait rien à moitié. Guide d'expédition pour Kapik1, coureuse en sentier, skieuse de fond et contrôleuse aérienne, elle jongle entre passion du sport et défis hors normes. En 2024, elle est devenue la première femme à compléter le tour du Réservoir Manicouagan en solo et en autonomie – une expédition hivernale de 200 km en territoire reculé. Quelques mois plus tard, elle établissait un nouveau Fastest Known Time (FKT) en autonomie sur la mythique East Coast Trail Intégrale à Terre-Neuve, un sentier technique et sauve de 302 km et 12 600 m D+. Longtemps immergée dans des sports de haut niveau comme le ski de fond et l'aviron, Valérie a totalement changé son approche : fini la pression, place au plaisir et à l'instinct. Son entraînement est désormais guidé par l'envie et la liberté, sans plan structuré, mais avec une détermination sans faille. Dans l'épisode, on plonge dans ses aventures récentes, ses défis physiques et mentaux, et la façon dont son métier de contrôleuse aérienne forge sa manière d'aborder les expéditions en solo. Une jasette inspirante avec une athlète aux mille projets, qui voit le sport comme un terrain de jeu sans limites. Bonne écoute!CréditsDesign graphique : David HébertThème musical : Frédérick DesrochesIdée originale, production, recherche et animation : Yannick Vézina© Pas sorti du bois 2025
Longtemps ignoré, l'art brut est aujourd'hui l'objet de convoitises et suscite un engouement croissant. Balthazar Lovay est galeriste à Genève et représente l'auteur d'art brut Pascal Vonlanthen. Bruno Decharme est l'un des plus grands collectionneurs d'art brut du monde et vient d'offrir près de 1000 œuvres au centre Pompidou. Mais n'y a-t-il pas un paradoxe à faire commerce d'un art qui se conçoit aussi loin des marchés ? Reportages d'Arditë Shabani Réalisation : Sandro Lisci Production : Laurence Difélix
Avec 1,45 milliard d'habitants, l'Inde est désormais devant la Chine le pays le plus peuplé de la planète et, à la différence de celle-ci, continue de voir sa population augmenter. L'Inde est, par ailleurs, la cinquième puissance économique mondiale. Narendra Modi, le très autoritaire et nationaliste dirigeant indien s'est fixé comme objectif de faire de l'Inde la 3è économie mondiale à l'horizon 2030 et d'en faire un pays développé d'ici à 2047, qui correspondra au centenaire de l'indépendance du pays.Le 14 février 2025, Narendra Modi rencontrait Donald Trump à Washington. Deux semaines plus tard, Ursula von der Leyen était reçue à New Delhi. Longtemps l'Inde s'est méfiée de l'Union européenne. New Delhi préférait négocier en bilatéral avec Paris ou Berlin, plutôt qu'avec Bruxelles. Mais les temps ont changé pour le géant asiatique comme pour l'Europe, chamboulée par le retour de Donald Trump à la Maison Blanche. Les deux blocs partagent la même faiblesse, leur dépendance à la Chine. La présidente de la Commission européenne s'est engagée avec le Premier ministre indien à finaliser un accord de libre-échange d'ici à la fin de l'année et à diversifier la coopération en l'ouvrant sur la sécurité et la défense. La Commission espère trouver dans le marché indien de nouveaux débouchés, notamment pour les voitures, les produits agricoles, le vin et les spiritueux. Une ère nouvelle est-elle en train de s'enclencher entre l'Inde et l'UE alors que l'Europe est le premier partenaire commercial de l'Inde devant les États-Unis et la Chine ? L'Inde reste un pays ultra-protectionniste. Le contexte international donnera-t-il le coup de pouce nécessaire pour dépasser les blocages ?Invités : Christophe Jaffrelot, expert associé à l'Institut Montaigne. Directeur de recherche au CNRS et au CERI de Sciences Po. Également professeur de politique et sociologie indiennes au King's India Institute de Londres. Co-auteur de « Les défis du Make in India » et « Les dynamiques régionales contrastées de l'Inde ». Institut Montaigne. Jean-Luc Racine, directeur de recherche émérite au CNRS. Chercheur senior à Asia Centre.
Ce mois-ci, dans Les Fabuleux Destins, nous mettons en lumière des femmes oubliées de l'histoire et, à l'occasion du Podcasthon, nous souhaitions vous parler de l'association Rêv'Elles. Depuis 2013, Rêv'Elles inspire, accompagne et encourage les jeunes femmes des quartiers populaires à s'épanouir, tant sur le plan personnel que professionnel. À travers ses différents programmes, l'association aide les jeunes femmes de 14 à 20 ans à gagner en confiance, à construire leur projet d'avenir et à développer leur pouvoir d'agir au sein d'une communauté solidaire, portée par les valeurs de sororité et de bienveillance. Pour en savoir plus et soutenir Rêv'Elles, retrouvez le lien en description. Bonne écoute ! La pionnière de l'automobile Allemagne, 1888. Bertha Benz refuse de voir le rêve de son mari sombrer dans l'oubli. À l'aube, sans prévenir, elle prend le volant du Benz Patent-Motorwagen et parcourt 106 kilomètres, bravant pannes et obstacles. Son exploit prouve au monde que l'automobile est l'avenir. Longtemps éclipsée par l'histoire, son nom est aujourd'hui gravé sur la route qu'elle a ouverte. Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [Les oubliées de l'histoire] Valentina Terechkova, la première femme dans l'espace [Les oubliées de l'histoire] Madame de Staël, la femme qui défia Napoléon [Les oubliées de l'histoire] Sophie Scholl, l'héroïne de la Résistance allemande [Les oubliées de l'histoire] Joséphine Baker, du ghetto américain au Panthéon Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clémence Setti Production : Bababam Voix : Florian Bayoux En apprendre plus sur l'association : https://revelles.org/presentation/ Lien direct pour faire un don : https://revelles.org/nous-soutenir/#don Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Ce matin, on vous demande la derrière fois que vous avez patienté pendant un long moment dans la file d'attente. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Des centaines d'Orléanais étaient mobilisés ce mardi pour montrer leur opposition à la progression de l'antisémitisme dans leur ville. Ce samedi, un rabbin a été agressé dans la rue. Une nouvelle qui a sidéré beaucoup de participants.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 21 mars 2025.Avec cette semaine :Pierre Buhler, diplomate et ancien ambassadeur de France en Pologne.Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.POLOGNE, HISTOIRE D'UNE AMBITIONLa Pologne occupe aujourd'hui une position stratégique centrale en Europe, façonnée par une histoire tourmentée et une résilience remarquable. Longtemps soumise à l'influence de puissances étrangères, elle a même disparu en tant qu'État entre 1795 et 1918 avant de renaître, pour être aussitôt confrontée aux épreuves de la Seconde Guerre mondiale et à la domination soviétique. Depuis la chute du communisme en 1989 et son adhésion à l'Union européenne en 2004, elle s'est affirmée comme un acteur incontournable de la sécurité européenne et transatlantique. Pierre Buhler, vous retracez avec finesse cette trajectoire historique dans l'ouvrage que vous publiez aux éditions Tallandier, Pologne, histoire d'une ambition, en montrant comment le pays a su conjuguer aspirations nationales et intégration internationale.L'essor économique amorcé dans les années 1990 sous l'impulsion des réformes de Leszek Balcerowicz a permis à la Pologne de s'intégrer pleinement aux chaînes de valeur européennes, en particulier grâce à son partenariat privilégié avec l'Allemagne. Pourtant, derrière cette réussite économique, des tensions persistent. Le parti conservateur Droit et Justice (PiS) revendique une souveraineté nationale affirmée, parfois en opposition avec Bruxelles, tandis que l'opinion publique reste globalement favorable au projet européen. Ces contradictions internes reflètent un débat plus large sur l'identité nationale et le positionnement du pays face aux institutions supranationales.Sur la scène internationale, la Pologne joue un rôle de premier plan dans la dissuasion face à la Russie. Elle a plaidé pour un renforcement des capacités de l'OTAN en Europe de l'Est et consolidant son alliance stratégique avec les États-Unis, aujourd'hui mise à mal. Son ambition de devenir la première puissance militaire conventionnelle d'Europe atlantique témoigne de cette volonté d'autonomie stratégique. Mais cette posture affirmée ne va pas sans heurts : les tensions mémorielles avec l'Allemagne autour des réparations de guerre, ou encore avec l'Ukraine sur la mémoire des massacres de Volhynie, rappellent combien l'Histoire reste un enjeu diplomatique majeur. À cela s'ajoute la question sensible de la restitution des biens spoliés pendant l'Holocauste, qui continue d'alimenter les débats sur la reconnaissance des injustices passées. La trajectoire polonaise illustre ainsi un équilibre délicat entre héritage historique, quête de souveraineté et ancrage dans les institutions euro-atlantiques. À travers votre analyse, vous mettez en lumière la manière dont la Pologne cherche à concilier ces dynamiques parfois contradictoires pour s'imposer comme un acteur incontournable de la sécurité et de la stabilité en Europe. Toutefois, le contexte actuel est peu favorable à une position d'équilibre et la question se pose de savoir si la Pologne peut - et jusqu'à quel point - prendre acte du retrait américain de l'OTAN.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Longtemps maître à bord de la fachosphère, Alain Soral a imposé sa marque bien avant l'ère des créateurs de contenu. Antisémite obsessionnel, stratège du numérique, il a pavé la voie aux nouveaux visages de l'extrême droite. Retour sur cette figure dont l'héritage continue de nourrir la nébuleuse réactionnaire. Pour en parler, Thomas Rozec reçoit Pierre Plottu et Maxime Macé, auteurs de Pop Fascisme (éd. Divergences, 2024).Programme B est un podcast de Binge Audio présenté par Thomas Rozec. Réalisation : Paul Bertiaux. Production et édition : Charlotte Baix. Générique : François Clos et Thibault Lefranc. Identité sonore Binge Audio : Jean-Benoît Dunckel (musique) et Bonnie El Bokeili (voix). Identité graphique : Sébastien Brothier et Thomas Steffen (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Longtemps, les jus de fruits ont été considérés comme des boissons saines, pourvoyeuses de vitamine C. Aujourd'hui, leur teneur en sucre les disqualifie. Faut-il vraiment les bannir ? Le point. Ecoutez Ça va Beaucoup Mieux avec Aline Perraudin du 20 mars 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:08:11 - Nouvelles têtes - par : Mathilde Serrell - Docteure en biologie intégrative et neuroscientifique, elle vient de publier "Votre santé optimisée", un programme en 10 étapes pour améliorer sa santé et augmenter son espérance de vie jusqu'à dix ans ! Emilie Steinbach est l'invitée ce matin de Mathilde Serrell.
Coup de théâtre au Qatar, où le Congolais Félix Tshisekedi et le Rwandais Paul Kagame se sont rencontrés secrètement hier. Les deux chefs d'État ont décidé de « poursuivre les discussions entamées hier pour établir les bases solides d'une paix durable », dit le communiqué final. Jusqu'à présent, on croyait que l'Angola faisait médiation entre les deux pays en guerre. Mais après la rencontre d'hier, tout est en train de changer. Trésor Kibangula est analyste politique l'Institut congolais de recherches sur la politique, la gouvernance et la violence. En ligne de Kinshasa, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Est-ce que vous êtes surpris par cette rencontre au Qatar ? Trésor Kibangula : Oui, comme tout le monde. C'était une grande surprise, en tout cas dans la forme, mais pas totalement dans le fond. Parce qu'on sait que Doha a longtemps voulu jouer un rôle dans la médiation entre la RDC et le Rwanda. On se souvient encore d'une tentative en 2023 déjà, mais jusqu'ici, Kinshasa s'y montrait toujours réticent, notamment parce que le Qatar est perçu par les autorités congolaises comme proche de Kigali, notamment avec des investissements au Rwanda et la construction d'un aéroport au Rwanda. Mais au regard des blocages dans les autres formes de médiation, je pense que cette rencontre offre quand même un progrès sur un point essentiel : elle permet aujourd'hui aux deux chefs d'État de se parler directement. Et c'est la première fois depuis des mois que Tshisekedi et Kagame se retrouvent face à face dans un cadre, où ils peuvent discuter sans intermédiaires régionaux.Il y a trois mois, une rencontre entre les deux présidents était déjà prévue, c'était à Luanda, mais à la dernière minute, Paul Kagame avait renoncé à y aller. Pourquoi ça a marché hier ? Plusieurs éléments ont évolué depuis décembre. Les contextes militaires et diplomatiques ont basculé. En décembre, Kinshasa refusait encore totalement l'idée de négocier avec le M23. Kigali, de son côté, a posé comme condition sine qua non des négociations directes entre le gouvernement congolais et les M23, ce que Tshisekedi refusait. Donc beaucoup de choses ont évolué. Les rapports de forces ont changé sur le terrain. Fin janvier, le M23 a pris le contrôle de Goma. Puis en février, Bukavu est tombé aussi. L'armée congolaise n'a pas réussi à reprendre l'initiative et, aujourd'hui, le M23 continue à consolider ses positions. Et sur le plan diplomatique, Kinshasa a finalement accepté l'idée de ce dialogue direct avec le M23. Et de l'autre côté, on voit aussi toutes ces sanctions qui tombent sur le Rwanda. Donc, je pense que, face à cette situation, les deux parties avaient finalement plus d'intérêt à parler aujourd'hui qu'en décembre.Dans le communiqué final d'hier soir, les deux chefs d'État insistent sur le processus conjoint, le processus fusionné, que l'organisation EAC des pays d'Afrique de l'Est et l'organisation SADEC des pays d'Afrique australe ont mis en place le mois dernier à Dar es Salam en faveur de la paix au Congo. Pourquoi cette attention particulière ? Je pense que l'initiative de Luanda n'avait pas vraiment réussi à avoir la confiance de Kigali. Elle était portée par l'Angola de manière plus ou moins isolée. Et aujourd'hui, Doha ne cherche pas à créer un énième format parallèle de médiation. Parce que, lorsqu'on lit les communiqués qataris, on voit très bien effectivement que ce sont les discussions sous l'égide de l'EAC et de la SADEC qui sont encouragées, ce qu'on appelle aujourd'hui les processus fusionnés. Je pense que ces choix peuvent s'expliquer par plusieurs facteurs parce que, un : il correspond aux préférences de Kigali qui a toujours misé sur ces processus fusionnés pour gérer la crise, parce que Kigali a une certaine influence sur l'EAC. Deuxième chose, c'est que ce choix de Doha de préférer les processus fusionnés permettent d'éviter un affrontement entre plusieurs initiatives concurrentes. Parce qu'on était un peu dans une cacophonie d'initiatives de médiation. Avec Doha, maintenant, on essaie de proposer une ligne et c'est le choix des processus fusionnés.Est-ce à dire que les premières négociations directes entre le gouvernement congolais et le M23 n'auront pas lieu à Luanda sous l'égide de l'Angola, mais quelque part ailleurs en Afrique, sous l'égide de ce processus fusionné entre l'EAC et la SADEC ?Ça devient vraiment très difficile d'envisager que la médiation angolaise puisse reprendre la main, à cause de ce déficit de confiance, surtout du côté du M23 et de Kigali. Mais comme les deux parties doivent se parler et qu'il y a eu un progrès avec la rencontre de Paul Kagame et de Félix Tshisekedi à Doha, on pense que le processus pourrait continuer, peut-être en marge des discussions EAC/SADEC qui se tiennent dans le cadre de ces processus fusionnés.À lire aussiTrésor Kibangula: «Doha a longtemps voulu jouer un rôle dans la médiation entre la RDC et le Rwanda»
durée : 00:20:07 - Lectures du soir - "Hors de la maison, dans la rue en particulier, j'ai souvent eu l'impression de stupeur, d'hébétude, dont je désire ardemment, mais en vain, m'éveiller."
durée : 00:04:14 - La planète des sciences - par : Daniel FIEVET - Au sommaire cette semaine : la résilience des bilingues face à la maladie d'Alzheimer, des pieuvres qui empoisonnent leurs partenaires avant de s'accoupler pour éviter de se faire dévorer et les sondes Voyager contraintes de sacrifier un de leurs instruments pour faire des économies d'énergie...
Le sujet fort de l'actualité foot du jour vu par Jérôme Rothen et la Dream Team.
C'est l'un des invités les plus demandés, et il débarque enfin au podcast : David Jeker, coureur élite, entraîneur et expert en physiologie du sport. Depuis plus d'une décennie, il performe aux quatre coins du monde, de Hong Kong à La Réunion, en passant par les Îles Canaries, la France, la Suisse et la Thaïlande. Avec quatre participations aux championnats du monde de trail et une approche scientifique du sport, David a énormément à partager sur l'entraînement, la gestion de l'effort, la nutrition et la récupération. Longtemps connu pour sa stratégie de course explosive – partir comme une balle et voir si ça tient – il a progressivement adopté une approche plus maîtrisée, où l'analyse et l'adaptation priment sur l'impulsivité. Comment trouver le juste équilibre entre intensité et endurance? Quels principes de physiologie peuvent aider les coureurs de tous niveaux à mieux performer en ultra? Est-ce que les bâtons sont réellement utiles? Comment choisir la chaussure de course parfaite? Qu'est-ce que le swag? On explore tout ça dans une jasette super intéressante avec un passionné de trail et de science du sport. Bonne écoute!CréditsDesign graphique : David HébertThème musical : Frédérick DesrochesIdée originale, production, recherche et animation : Yannick Vézina© Pas sorti du bois 2025
Au Gabon, il n'y a pour l'instant que quatre candidats en lice pour la présidentielle du 12 avril prochain. En effet, 19 des 23 dossiers de candidature ont été rejetés, dimanche 9 mars, par le pouvoir. Mais plusieurs candidats recalés, comme le leader syndicaliste Jean-Rémy Yama, font appel devant la Cour constitutionnelle. Quelle est la marge de manœuvre de cette Cour ? Bergès Mietté enseigne à l'université internationale de Libreville et est chercheur associé au laboratoire Les Afriques dans le monde, à Sciences Po Bordeaux. En ligne de Libreville, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : 23 dossiers de candidature déposés, mais seulement quatre dossiers retenus. Qu'est-ce que vous en pensez ? Bergès Mietté : Cela suppose que ce scrutin-là a suscité beaucoup d'intérêt. Un engouement au regard du nombre de candidatures. On peut tout simplement déplorer que le nombre de dossiers retenus ne soit pas conséquent.Oui, 19 dossiers ont été rejetés…Oui, tout à fait.Alors, parmi les dossiers rejetés par le ministère de l'Intérieur, il y a ceux des quatre femmes qui voulaient être candidates. Et puis il y a le dossier d'une figure de la société civile, le leader syndicaliste Jean-Rémy Yama, qui a fait 18 mois de prison sous le régime Ali Bongo. Officiellement, il est recalé parce qu'il n'a pas présenté l'acte de naissance de son père, qui est né il y a plus d'un siècle, en 1920. Qu'est-ce que vous en pensez ? Alors au Gabon, il y a effectivement un problème d'état civil qui ne concerne pas que Jean-Rémy Yama, beaucoup de personnes. Je pense que, étant donné que les autorités sont conscientes de cette question-là, le problème d'état civil, je pense qu'il devrait y avoir des mécanismes permettant de faciliter l'accès et l'établissement des jugements supplétifs, ne serait-ce que pour les candidats qui aspirent à la magistrature suprême.Alors Jean-Rémy Yama a introduit un recours devant la Cour constitutionnelle. Pour sa défense, il dit deux choses : 1. qu'en 1920, l'année où son père est né, le Gabon n'existait pas administrativement et 2. qu'il est inscrit, sur son acte de naissance à lui, que son père et sa mère sont gabonais. Est-ce que les juges de la Cour constitutionnelle vont être en mesure d'entendre ces deux arguments ? Mais on l'espère, tout simplement. Dès lors que la nationalité des parents figure bel et bien sur le document d'état civil du concerné, je pense que les juges en tiendront compte.Et si le recours de Jean-Rémy Yama est rejeté, est-ce qu'on pourra parler d'excès de formalisme ou d'une décision politique ? Je pense qu'on parlera plutôt d'excès de formalisme. Quand bien même on peut tenir compte des deux éléments, puisque, à la différence d'autres candidats, Jean-Rémy Yama apparaît davantage comme le candidat anti-système. Je pense que Jean-Rémy Yama tente d'incarner la nouvelle opposition gabonaise en construction. Et pour ce scrutin-là, pour beaucoup, l'idéal serait qu'il participe effectivement.Voulez-vous dire que, s'il ne peut pas se présenter, beaucoup de Gabonais diront qu'il a été écarté parce que le général Oligui Nguema en a peur ?Je pense que cette idée-là pourrait effectivement être mobilisée. Je pense que Jean-Rémy Yama a la particularité de pouvoir parler avec tout le monde. Et comme il n'a jamais appartenu officiellement aux régimes précédents, je pense que sa voix est entendue par beaucoup de Gabonais. Maintenant, si sa candidature est retenue, on verra sur le terrain comment il va se déployer.Longtemps, la Cour constitutionnelle a été présidée par Marie-Madeleine Mborantsuo, qui était une personnalité très proche du régime d'Ali Bongo. Elle a d'ailleurs été écartée au lendemain du coup d'Etat du 30 août 2023. Aujourd'hui est-ce que le nouveau président de la Cour, le magistrat Dieudonné Aba'a Owono, est considéré comme un proche du régime de Brice Clotaire Oligui Nguema ?Oui, tout à fait. Il pourrait être taxé de partialité en raison de sa proximité avec le président de la transition. Et d'ailleurs, sa nomination à la tête de la Cour constitutionnelle a fait réagir une certaine classe politique au niveau national.Le général Oligui Nguema et le magistrat Dieudonné Aba'a Owono sont cousins. Est-ce que ce lien de parenté peut nuire à la crédibilité à venir des décisions de la Cour ? On a vu récemment la sortie de Jean-Rémy Yama sur un processus de fraude qui était en marche. Et il appelait d'ailleurs les Gabonais à la vigilance. Mais ce qu'il faut dire, c'est qu'il y a d'autres candidats en lice. Il y a la candidature d'Alain-Claude Bilie-By-Nze, que je considère comme étant le principal challenger de Brice Oligui Nguema. Quand bien même Alain-Claude Bilie-By-Nze a été une décennie durant le visage du régime d'Ali Bongo, il apparaît auprès d'une certaine frange de la population comme une personne sulfureuse en raison de ses prises de position passées.Donc pour vous, si Jean-Rémy Yama ne peut pas se présenter, il n'y aura pas match ?Oui, je pense que la présidentielle du 12 avril 2025 ne sera pas très disputée, très compétitive. Et cette hypothèse-là se fonde sur trois faits majeurs. En premier lieu, il y a comme un consensus national autour de la candidature et la personne d'Oligui Nguema. Autre élément, donc, Oligui Nguema est l'auteur du coup d'Etat, ce fait historique est source d'adhésion et d'admiration. Et dernier élément, Brice Oligui Nguema n'a pas, comme je le disais tantôt, en face de lui des adversaires très fiables. Donc, faute de challenger, je pense que le scrutin présidentiel du 12 avril sera un match amical entre Oligui Nguema et un candidat de faible envergure.À lire aussiLes candidats à l'élection présidentielle gabonaise sont désormais connus
Respirez-vous correctement lorsque vous courez ? La respiration est souvent un sujet négligé par les coureurs. Pourtant, bien gérer son souffle peut améliorer l'endurance, réduire la fatigue et optimiser les performances.Dans cet épisode, nous plongeons dans les mécanismes scientifiques de la respiration :✅ Faut-il respirer par le nez ou par la bouche ?✅ Existe-t-il une technique idéale pour améliorer son endurance et sa vitesse ?✅ Peut-on entraîner ses muscles respiratoires pour mieux performer ?✅ Comment la respiration influence-t-elle la gestion du stress et la récupération ?
En RDC, l'opposant Jean-Marc Kabund sera candidat à la prochaine présidentielle. Il l'annonce aujourd'hui sur RFI, à l'occasion de sa première interview radio depuis sa sortie de prison, le 21 février dernier. Longtemps, Jean-Marc Kabund a été le bras droit de Félix Tshisekedi. Quand ce dernier est devenu chef d'État, il a même été le président par intérim du parti au pouvoir UDPS. Mais après la rupture de 2022, il a été jeté en prison. Aujourd'hui, est-il prêt à se réconcilier avec Félix Tshisekedi ? Visiblement, non. En ligne de Kinshasa, le président de l'Alliance pour le Changement répond à Christophe Boisbouvier. RFI : Le 21 février, vous avez été libéré. Le lendemain, le 22 février, Félix Tshisekedi lors d'une rencontre avec les parlementaires de son camp, a invité ses opposants à entrer dans un gouvernement d'union nationale. Est-ce que votre libération n'est donc pas un geste politique de sa part ?Jean-Marc Kabund : Je ne crois pas que ma libération puisse faire l'objet d'un marchandage politique. J'ai été victime de persécutions politiques, condamné à une peine de sept ans et j'ai passé 30 mois en prison. Cette injustice, je crois qu'elle ne pourra jamais être réparée. Il faut avouer qu'il y a une forte pression depuis que j'étais en prison, tant par la communauté internationale que par l'opinion publique interne du Congo. Je crois que Félix Tshisekedi faisant face à cette pression a dû lâcher du lest. Et j'estime que le gouvernement d'union nationale qu'il propose de mettre sur pied ne résoudra rien du tout.Est-ce que Félix Tshisekedi n'a pas lâché sur vous et sur deux autres prisonniers politiques, Mike Mukebayi et Seth Kikuni qui viennent d'être libérés afin de frapper les esprits et de montrer qu'il tendait la main vers l'opposition ?Je crois que cela était une obligation pour lui. Cela ne peut pas être considéré comme un cadeau que Félix Tshisekedi donne à l'opposition parce que moi comme les autres prisonniers, Mike Mukebayi et Seth Kikuni, étions incarcérés injustement. Et d'ailleurs, il y a encore des prisonniers politiques qui continuent de croupir en prison. Ici, je fais allusion à Jacky Ndala. Il y a un autre aspect auquel beaucoup de gens ne font pas attention, ce sont les généraux. Je vous dis ici que plusieurs généraux Katangais sont arrêtés injustement. Ils sont détenus dans des cachots, en prison, sans jugement. Cela fait des années. Ici, je veux parler du général Philémon Yav. Je veux parler du général Zelwa Katanga dit Djadidja. Ils sont nombreux. Le gouvernement Tshisekedi doit savoir que ma libération et la libération des deux autres ne suffisent pas.Qu'est-ce que vous en pensez de l'avancée du M23 dans l'est de votre pays ?L'avancée du M23 est inacceptable et tout le monde doit demander au Rwanda de retirer ses troupes pour que le Congo retrouve la paix.Depuis votre libération, vous avez reçu plusieurs visites à votre domicile, notamment celle de l'opposant Martin Fayulu. Est-ce que vous réfléchissez avec Martin Fayulu et d'autres opposants à une initiative commune ?Bien entendu ! C'est parce que le régime Tshisekedi, qui est un régime finissant, doit laisser la place dès 2028. La RDC a besoin des dirigeants honnêtes afin de pouvoir donner le changement tant attendu par notre peuple.Vous êtes en contact également avec l'ancien président Joseph Kabila ?Je crois que c'est un acteur politique important de notre pays. Je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas être en contact avec lui. D'ailleurs, je vais même plus loin. Si demain, j'avais l'occasion d'avoir le contact de Corneille Nangaa, je l'appellerais et je lui parlerais. Je lui dirais ce que je pense de ce qu'il est en train de faire. Je suis là pour parler à tout le monde.Et que diriez-vous justement à Corneille Nangaa, le patron du M23 ?Je lui dirais tout simplement que ce qu'il est en train de faire, on l'a déjà vécu dans ce pays avec Mzee Kabila. On connaît les conséquences. Il doit arrêter de verser le sang des Congolais et revenir vite. Il doit arrêter à travers un cessez-le-feu et le gouvernement, je crois, ne pourra pas s'y opposer dans sa position actuelle pour accepter d'intégrer le processus du dialogue pour une résolution pacifique de ce conflit.Si demain le pouvoir libère les généraux actuellement en prison et renonce à son projet de changement de constitution, est-ce que vous pourriez accepter d'entrer dans un gouvernement d'union nationale avec Alliance pour le changement ?Je dis déjà, d'entrée de jeu, que je ne suis ni demandeur, ni preneur de ce gouvernement. Le problème n'est pas seulement celui des arrestations. La gouvernance doit être basée sur un programme, sur une vision claire et je ne vois pas aujourd'hui Tshisekedi garantir cela.Est-ce que vous vous êtes parlé avec Félix Tshisekedi depuis le 21 février ?Non, non. Moi, je n'en ai pas l'intention, je ne trouve pas l'intérêt de lui parler. Mais si lui le désire, je ne lui fermerai pas la porte. Je lui dirai ce que je pense.Non, non. Moi, je n'en ai pas l'intention, je ne trouve pas l'intérêt de lui parler. Mais si lui le désire, je ne lui fermerai pas la porte. Je lui dirai ce que je pense.Est-ce que vous serez candidat en 2028 ?Bien sûr. Je crois qu'après avoir quitté le pouvoir pour ses convictions, je crois que nous avons suffisamment acquis d'expérience et de notoriété, ce qui pourra nous permettre de bien gouverner, de bien gérer ce pays au fait ! À lire aussiRDC: Tshisekedi réaffirme qu'il ne dialoguera pas avec le M23 et promet une refonte de l'armée et du gouvernement
Vous écoutez le podcast "Les interviews Histoire", notre émission hebdomadaire gratuite pour tous. Abonnez-vous à "5.000 ans d'Histoire" et accédez à environ 350 podcasts d'1 heure pour seulement 2€ par mois sans Pub ! Avec une nouvelle émission chaque semaine : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Écrivaine et réalisatrice de documentaires sur la Shoah, Chochana Boukhobza a enquêté durant sept ans sur la déportation des femmes à Auschwitz-Birkenau, créé en mars 1942. Longtemps, leur internement dans ce camp s'est confondu avec celui, tout aussi tragique, des hommes. S'appuyant sur les témoignages des survivantes et à partir des minutes des procès des SS de l'après-guerre, l'auteure reconstitue l'organisation spécifique de Birkenau et redonne vie, dans un récit choral, aux prisonnières venues de toute l'Europe occupée. Pour l'essentiel juives, elles sont aussi catholiques, protestantes, agnostiques ou encore tziganes ; certaines d'entre elles ont été arrêtées pour des faits de Résistance, mais la plupart ne savaient pas ce qui les attendait. Toutes celles qui ont échappé à l'extermination seront soumises à un travail forcé implacable... Passé la sidération, des réactions se font jour contre le système carcéral, bureaucratique et criminel qui les écrase. Comme ces secrétaires, par exemple, qui tentèrent de sauver des femmes du gazage ou ces doctoresses qui refusèrent de participer aux expérimentations des médecins SS. Et si un four crématoire a explosé le 7 octobre 1944, ce fut aussi grâce à elles... Dans l'adversité, les femmes d'Auschwitz furent sans défense, mais elles se montrèrent courageuses, audacieuses, héroïques. Ce récit dédié à leur mémoire est un hymne à la solidarité et à la liberté, qui s'exprimèrent envers et contre tout.Chochana Boukhobza était notre invitée, en studio, et en vidéo sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=3KYgs4Pxsjo&t=2533s
Longtemps réservé aux marginaux dans de nombreuses sociétés, le tatouage s'est banalisé depuis une trentaine d'années. Mais qu'en est-il en France ? Les Français ayant la réputation d'être assez conservateurs en matière de style, ont-ils malgré tout succombé à la mode des dessins sur la peau ? Pour répondre à cette question, Ingrid et Hugo retracent l'histoire de cette pratique avant de s'intéresser aux Français tatoués d'aujourd'hui. Enfin, ils évoquent leurs propres expériences en la matière. Retrouvez la transcription de cet épisode sur innerfrench.com Vous avez envie de progresser avec nous ? Découvrez nos cours en ligne sur courses.innerfrench.com
Son procès a lieu en ce moment devant la cour criminelle de Vannes. Joël le Scouarnec, 74 ans, ancien chirurgien, est jugé pour viol et agression sexuelle sur 299 victimes, pour la plupart mineures. Les faits ont été commis entre 1990 et 2014 sur des patients opérés dans une dizaine d'hôpitaux où le praticien exerçait en Indre-et-Loire, en Bretagne ou encore en Charente-Maritime. Il encourt jusqu'à 20 ans de réclusion. Le verdict est attendu le 6 juin prochain. En 2020, il avait déjà été condamné à 15 ans de prison pour des viols sur sa voisine et sur trois autres fillettes.Ecoutez 2 minutes pour comprendre avec Mathieu Lopinot du 26 février 2025.