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Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le scandale de corruption en Ukraine, les négociations entre le PKK et la Turquie et les tensions entre Washington et Caracas. Israël : Netanyahu sera-t-il gracié ? Accusé de corruption dans un procès qui s'éternise, Benyamin Netanyahu a écrit au président Isaac Herzog pour officiellement lui demander une grâce. Sur quels arguments le Premier ministre s'appuie-t-il pour justifier sa demande ? Le chef de l'Etat peut-il accéder à sa demande alors que le procès n'est pas terminé ? Le soutien de Donald Trump envers Benyamin Netanyahu peut-il influencer sa décision ? Avec Frédérique Misslin, correspondante permanente de RFI à Jérusalem. Ukraine : Zelensky peut-il sortir indemne du scandale de corruption ? Soupçonné d'être impliqué dans une vaste affaire de corruption, Andriy Yermak, le très influent chef de cabinet du président Volodymyr Zelensky, a été contraint de démissionner. Que lui est-il reproché ? Ce scandale qui a déjà fait tomber deux ministres risque-t-il de fragiliser le président et plus largement les négociations de paix ? Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, chercheur-associé chez Euro Créative. Turquie : le PKK obtiendra-t-il la libération du chef de la guérilla ? Estimant avois fait plusieurs concessions depuis un an, le mouvement kurde du PKK annonce qu'elle ne poursuivra pas les négociations tant qu'Abdullah Öcalan, son chef historique emprisonné depuis 1999, ne sera pas libéré. Pourquoi les autorités turques refusent-elles de le libérer ? Quelle suite pour le processus de paix ? Avec Anne Andlauer, correspondante de RFI à Ankara. États-Unis/Venezuela : Trump accentue la pression sur Maduro Dans un message posté sur son réseau social Truth Social, Donald Trump a lancé un appel à "toutes les compagnies aériennes, aux trafiquants de drogue et d'êtres humains de considérer l'espace aérien du Venezuela comme entièrement fermé ». Le président américain a-t-il un droit d'autorité sur ce sujet ? Donald Trump a confirmé avoir eu un échange téléphonique avec son homologue Nicolas Maduro. Que sait-on de leur discussion ? Avec Pascal Drouhaud, président de l'association LatFran, spécialiste de l'Amérique latine.
durée : 00:06:45 - L'invité de 6h20 - par : Mathilde MUNOS - François Mabille, Chercheur CNRS, directeur de l'Observatoire de géopolitique des religions à l'IRIS. Auteur de “La papauté face à un monde en crise” (Eyrolles), analyse le premier voyage à l'étranger du pape Léon XIV, en Turquie et au Liban. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:12:03 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Dimanche 30 novembre 2025, le pape Léon XIV est arrivé au Liban dans la poursuite de son premier voyage apostolique à l'étranger, après deux jours passés en Turquie. - réalisation : Félicie Faugère - invités : François Mabille Politiste, directeur de l'Observatoire de géopolitique des religions à l'Institut des Relations Internationales et Stratégiques (IRIS)
C'est le premier voyage apostolique de Léon XIV. Après quatre jours en Turquie, le pape est au Liban jusqu'à demain. Un premier déplacement est forcément riche en symboles et scruté à la loupe. Comme d'autres papes avant lui, Léon XIV vient parler paix et unité. Il ne parle pas italien mais anglais et français. Il est prudent dans ses gestes et ses déclarations. Qu'est-ce que tout cela nous dit du pape et des priorités de son pontificat ? Avec : - François Mabille, chercheur au CNRS, directeur de l'Observatoire géopolitique du religieux à l'IRIS, auteur de Le Vatican. La papauté face à un monde en crise (Eyrolles) - Arnaud Alibert, rédacteur en chef de La Croix et prêtre assomptionniste. À lire aussiDans quel Liban éprouvé arrive le pape Léon XIV ?
« Léon XIV au défi de la paix », titre le Parisien-Dimanche, qui précise qu'après trois jours en Turquie, le souverain pontife arrive ce dimanche à Beyrouth. « Un voyage très attendu, dans une région meurtrie par les guerres », ajoute le journal. Pourtant, « nul ne s'attend à ce que le pape fasse la paix au Proche-Orient, de telles rodomontades n'appartenant qu'à Trump », remarque le Parisien-Dimanche selon lequel, à Beyrouth, « Léon XIV s'adressera peut-être autant au Hezbollah, dont le désarmement est le sujet crucial au Liban, qu'à Israël qui poursuit ses bombardements. Au-delà, dans cette région essentielle à ses yeux – la Terre sainte – l'Église de Rome prône avec constance une solution à deux états, Israël et Palestine, avec un statut international pour Jérusalem ». Et ce n'est pas rien. Aux yeux du Parisien-Dimanche, « les paroles du natif de Chicago, plutôt discret depuis mai dernier, loin du tumulte des années François, n'ont jamais été aussi attendues dans un monde chaotique où prime la loi du plus fort, où la culture du clash attisée par les réseaux sociaux mine l'espace public et où grandit le spectre d'une troisième guerre mondiale ». « Perdre ses enfants » Le spectre d'une troisième guerre mondiale agite les pays européens et notamment la France. Emmanuel Macron a annoncé cette semaine le retour du service militaire en France, sur la base du volontariat, sur fond de guerre en Ukraine et de pression croissante de la Russie, après la déclaration très remarquée du chef d'état-major des armées, le général Fabien Mandon : « Si notre pays flanche parce qu'il n'est pas prêt à accepter de perdre ses enfants (…) alors nous sommes en risque ». Il n'en faut pas plus à Marianne pour décréter en Une que « Macron nous prépare au pire ». « En marche vers la guerre », clame l'hebdomadaire, avec la photo de Vladimir Poutine en toile de fond. S'ensuivent les déclarations alarmistes du général Vincent Desportes, ancien directeur de l'École de guerre, qui affirme : « Si l'Ukraine tombe, puis la Moldavie, alors nous ne sommes plus rien ». Un autre général, le général Christophe Gomart, député les Républicains au Parlement européen estime, lui, que « le président Macron instille la peur, pire ennemi d'une nation ». Il n'en déclare pas moins « qu'il faut montrer notre détermination et nous réarmer massivement en munitions, chars, avions, frégates, drones. La dissuasion est d'abord une question de crédibilité ». Et il ajoute : « N'oublions jamais que le réarmement dissuadera toute attaque, créera un rapport de force crédible, et surtout, préparera la guerre pour préserver la paix. » Plan de paix et corruption En Ukraine, la guerre est bien réelle. Et elle est l'objet d'une correspondance entre deux sœurs ukrainiennes, régulièrement publiée par M, le supplément du Monde. L'une, Sasha, vit à Kiev, l'autre Olga vit à Paris. Cette semaine, Olga confie « qu'elle a eu un haut-le-cœur en découvrant "le plan de paix de Trump". Ce pseudo-plan n'est, à mon avis, qu'une façon de dire à Zelensky : " Rends-toi maintenant, ne tarde pas" ». « Cela signifie-t-il aussi que les États-Unis ne vont plus du tout donner d'armes à l'Ukraine ? » interroge Olga. « Qu'ils nous laissent tomber définitivement ? Je n'arrive pas à croire que la première puissance du monde se comporte comme une autruche » conclut-elle. À Kiev, sa sœur Sasha, elle, s'indigne du scandale de corruption qui frappe l'entourage du président Zelensky. Elle cite Timur Mindich, accusé « d'être le cerveau d'un système de rétrocommissions dans des contrats liés à Energoatom, la compagnie nucléaire d'État ». « L'histoire me fait vomir », ajoute Sasha, « quand je lis que cet homme a quitté le pays quelques heures avant les perquisitions, quand je regarde les photos de ses sacs remplis de dollars et d'euros, quand je découvre les toilettes en plaqué or de son appartement ». « Un appartement qui se trouve dans le même immeuble que celui de notre président. Nausée ! s'exclame Sasha, qui ajoute même : On aimerait penser que Zelensky n'y est pour rien, mais ça va contre le bon sens ». Endorphines Courrier International s'intéresse cette semaine à notre santé mentale. « Votre médecin veut que vous fassiez la fête, et certains prescrivent même des concerts », titre l'hebdomadaire, qui s'est promené à travers le monde pour voir ce qu'il en est. On apprend ainsi qu'au Canada, « les médecins peuvent désormais prescrire à leurs patients des billets pour des concerts de musique classique ». C'est la chaîne canadienne CBC qui l'a annoncé. Pourquoi une telle prescription ? « Parce qu'écouter de la musique libère des endorphines, qui sont des antalgiques et des régulateurs d'humeur naturels, ainsi que de la dopamine, l'hormone du bien-être liée au plaisir (…) ». Et pourquoi pas une visite dans un musée ? C'est ce que recommande le Japon : « un bain muséal », une étude assure en effet « que le taux de mortalité des personnes fréquentant régulièrement des musées, serait plus faible que celui des personnes qui n'en ont pas l'habitude. »
Parallèlement aux négociations de paix en Ukraine, une réunion de la Coalition des volontaires s'est tenue mardi 25 novembre. Cette dernière réunie une trentaine de pays souhaitant apporter à l'Ukraine des garanties de sécurité dans l'hypothèse d'un cessez-le-feu. Cet engagement pourrait devenir la clé de voûte d'un futur accord de paix. À l'issue de la réunion de la Coalition des volontaires, le président Emmanuel Macron a indiqué qu'un travail allait être engagé avec les États-Unis et l'Otan pour le suivi du respect d'un éventuel futur cessez-le-feu. Il y aura deux axes d'effort, dit le président français : veiller en premier lieu à ce que les effectifs de l'armée ukrainienne ne soient pas limités, et que la Coalition des volontaires de son côté s'engage à déployer des forces de réassurance. Un plan de paix remanié et expurgé par les européens Le plan de paix de Washington remanié et expurgé par les européens, laisse la porte ouverte à cette initiative, puisque nulle part dans le document, précise le diplomate Jean de Gliniasty, directeur de recherche à l'Institut des relations internationales et stratégiques, n'est dit qu'un déploiement militaire d'appui serait interdit. Mais pas directement en Ukraine, c'est une ligne rouge pour Moscou : « Dans les propositions européennes de modification du plan Trump, il y a l'idée que la Coalition des volontaires ne serait pas sur le territoire ukrainien en temps de paix. Donc ça veut dire qu'ils se réservent de rentrer en cas de violation d'un accord éventuel. C'est un point important, évidemment, puisque dans le plan américain, il est pris en compte que les Russes refusent toute présence permanente de membres de l'Otan sur le territoire ukrainien. C'est donc une façon d'accommoder en quelque sorte ce qui est une condition sine qua none pour les Russes. Mais il est réservé la possibilité d'entrer sur le territoire ukrainien en cas de violation de l'accord. » À lire aussiGuerre en Ukraine: Marco Rubio et Steve Witkoff reçoivent une délégation ukrainienne aux États-Unis Une Coalition des volontaires qui commence à peser La Coalition des volontaires, née en mars dernier après la désastreuse rencontre dans le bureau ovale entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky ne réunissait initialement que quelques pays, à l'instar de la Grande-Bretagne et de la France. Très peu de volontaires au départ, mais désormais cette coalition réunie près d'une trentaine de nation et commence à peser pointe Jean de Gliniasty, « On peut espérer que 26 États participeront à un système de garantie de sécurité à l'Ukraine, qui impliquera des troupes à la frontière, éventuellement des mesures navales ou aériennes. Dans le plan Trump, qui est repris par le plan européen, il y a un stationnement d'avions de guerre en Pologne. On voit très bien s'articuler un système sans présence permanente de troupes de l'Otan, un système relativement protecteur pour l'Ukraine. Si l'accord est signé en l'état, contrairement à ce qu'on dit, ce n'est pas une capitulation de l'Ukraine ou une victoire pour la Russie. La Russie perd complètement l'Ukraine, qui est intégrée au système occidental via notamment l'Union européenne, mais elle gagne 20% du territoire. Il y a une espèce de partage, en quelque sorte, des pertes des deux côtés. Si chacune des deux parties peut clamer victoire, il n'est pas exclu que cet accord puisse tenir. Et donc à ce moment-là, les garanties qui sont élaborées deviennent suffisantes. » Un groupe de travail piloté par la France, la Grande-Bretagne et associant étroitement la Turquie, qui sur le plan maritime joue un rôle clé, a vu le jour cette semaine. Pour la première fois avec l'implication américaine pour bâtir les forces de réassurances censées consolider l'armée ukrainienne. À lire aussiUkraine: les Européens ne veulent pas d'un plan américain aux allures de «capitulation»
durée : 00:05:02 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Le pape a été accueilli en grande pompe par le président turc Recep Tayyip Erdogan hier, pour son premier déplacement à l'étranger. Il appelle à bâtir des ponts entre les peuples.
Plus de 7 millions de Honduriens votent ce dimanche (30 novembre 2025), à la fois pour l'élection présidentielle, les législatives et les municipales. La campagne s'est déroulée dans un climat tendu, les différents camps politiques accusant l'autre de préparer une fraude. Les électeurs, eux, attendent du changement pour améliorer la sécurité et lutter contre la pauvreté qui touche 73% de la population. Notre correspondante au Honduras, Marie Griffon, a rencontré des Honduriens qui malgré des diplômes, ne trouvent pas de travail. Nouvelles menaces des États-Unis contre le Venezuela Les tensions entre le Venezuela et les États-Unis ne s'apaisent pas. Donald Trump menace de lancer des opérations terrestres contre les trafiquants de drogue vénézuéliens. «Nous allons le faire très bientôt», a-t-il déclaré hier (27 novembre) lors d'une allocution télévisée aux forces armées, à l'occasion de Thanksgiving. Juste avant, Nicolas Maduro avait défié les États-Unis. Lors d'un discours adressé aux militaires, retransmise à la télévision d'État, le président vénézuélien a dénoncé «17 semaines de guerre psychologique» orchestrée par Washington, mais qui ne font pas vaciller son pays. L'administration Trump cache de moins en moins son ambition de voir Nicolas Maduro quitter le pouvoir. Le Washington Post le verrait bien se réfugier en Turquie, le cas échéant. Le président vénézuélien y a de nombreux contacts et surtout d'importantes richesses, notamment de l'or, affirme le quotidien. La Turquie y a également intérêt. Elle deviendrait ainsi «un acteur essentiel de la politique étrangère de Trump», analyse Lisel Hintz, spécialiste de la Turquie et professeure à l'Université Johns Hopkins, interrogée par le Washington Post. Après être intervenu dans les dossiers de Gaza, de l'Ukraine et de la Syrie, «le Venezuela pourrait être «le quatrième conflit qu'Erdogan contribue à résoudre avec Trump»», estime Soner Cagaptay, politologue turco-américain, également dans les colonnes du journal. Enfin, Nicolas Maduro et Recep Tayyip Erdogan s'entendent très bien. Une source anonyme au sein de l'administration Trump qui confirme que c'est une piste sur laquelle les autorités travaillent. S'il acceptait de s'exiler en Turquie, Nicolas Maduro ne serait vraisemblablement pas extradé vers les États-Unis où il est mis en examen pour trafic de drogue, corruption et narcoterrorisme, assure encore cet informateur. Se réfugier en Turquie serait un choix positif pour tout le monde, écrit encore le journal. Donald Trump ne perdrait pas la face ; Nicolas Maduro serait en sécurité. Nicolas Maduro protégé par son armée Il n'y a qu'au Venezuela, protégé par l'armée, que Nicolas Maduro est en sécurité, écrit le Wall Street Journal. L'armée restera fidèle au président jusqu'au bout, estiment plusieurs experts interrogés par le Wall Street Journal, car ils sont irrémédiablement liés. Nicolas Maduro ne veut pas céder le pouvoir. Accusé de violations des droits humains, d'enrichissement illicite et de trafic de drogue, il sait que la justice internationale pourrait le rattraper. Et du côté de l'armée, les généraux mouillés dans des trafics de drogue et des affaires de corruption, ont peur de se retrouver en prison si l'opposition arrive au pouvoir. «La cohésion du régime provient de la nécessité pour eux de continuer leurs activités criminelles et de sauver leur peau, un peu comme dans une mafia de lâches», juge un ancien diplomate américain qui a été en poste au Venezuela. Un mégaport pour le Chili Après Chancay au Pérou, le Chili ambitionne, à son tour, de se doter d'un mégaport en agrandissant celui de la ville de San Antonio. Le pays veut ainsi conserver son rôle de porte d'entrée sur le continent, tout en anticipant une augmentation du commerce international dans les décennies à venir. Pour l'instant, sept entreprises, dont deux chinoises, ont répondu à l'appel d'offres. Depuis plusieurs années, Pékin accroît sa présence en Amérique Latine pour devenir la première puissance commerciale mondiale. Mais à San Antonio, l'extension du port préoccupe la population et les défenseurs de l'environnement. Le reportage de Naïla Derroisné. Le journal de la 1ère En Guadeloupe, 255 nouvelles plaintes pour «mise en danger d'autrui» vont être déposées ce vendredi (28 novembre 2025), au Palais de Justice de Pointe-à-Pitre…
Dans cette édition :La crèche de Noël de Bruxelles fait débat avec ses personnages sans visage, dans un souci d'inclusion qui choque les habitants d'un pays de tradition chrétienne.Le pape François célèbre les 1700 ans du concile de Nicée en Turquie, appelant à l'unité des chrétiens.Emmanuel Macron annonce le lancement d'un nouveau service national volontaire pour les jeunes de 18-19 ans, suscitant des réactions mitigées.Le Black Friday est de retour avec des promotions importantes, mais il faut rester vigilant aux fausses bonnes affaires.Le marché de Rungis s'active pour fournir des sapins de Noël en quantité aux fleuristes, avec une légère hausse des prix cette année.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :La crèche de Noël de Bruxelles fait débat avec ses personnages sans visage, dans un souci d'inclusion qui choque les habitants d'un pays de tradition chrétienne.Le pape François célèbre les 1700 ans du concile de Nicée en Turquie, appelant à l'unité des chrétiens.Emmanuel Macron annonce le lancement d'un nouveau service national volontaire pour les jeunes de 18-19 ans, suscitant des réactions mitigées.Le Black Friday est de retour avec des promotions importantes, mais il faut rester vigilant aux fausses bonnes affaires.Le marché de Rungis s'active pour fournir des sapins de Noël en quantité aux fleuristes, avec une légère hausse des prix cette année.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis que le PKK a annoncé son autodissolution et la fin de la lutte armée, la population de Diyarbakir, ville kurde de Turquie, est dans l'attente. Le peuple kurde aspire depuis longtemps à la paix, mais à quelles conditions peut-elle réellement être atteinte ? Une paix durable est-elle seulement possible ? Reportage de Jenna Le Bras et Adrià Rocha Cutiller.
À l'occasion de la visite du pape Léon XIV au Liban, à partir de samedi 29 novembre, RFI s'intéresse au titre de presse L'Orient Le Jour. Un journal centenaire qui joue un rôle important auprès des chrétiens libanais partout dans le monde. L'Orient Le Jour n'a pas pu fêter ses 100 ans l'année dernière, en raison des bombardements israéliens sur la banlieue sud de la capitale du Liban. Dimanche 23 novembre, malgré le cessez-le-feu, une frappe d'Israël a encore tué cinq personnes dans la banlieue sud de Beyrouth, dont le chef d'état-major du Hezbollah. Depuis le toit du journal, dans le quartier de Hazmieh, on pouvait voir ces bombardements. Le titre est né en réalité en 1971 de la fusion de deux journaux chrétiens, L'Orient et Le Jour. Il se déclare favorable au « dialogue des cultures et des religions », défend « l'ouverture à l'autre » et affiche son attachement à la démocratie. Il suit donc la visite du pape en Turquie et au Liban avec attention, voyant en Léon XIV le « porteur d'un message de paix et d'espoir », comme le titre le journal, en reprenant les termes du Vatican. Il indique aussi comment se rendre à la messe du pape dans le centre-ville, où il y a déjà 120 000 inscrits. Plus qu'un journal Le titre n'est plus diffusé qu'à quelques milliers d'exemplaires, mais ce n'est plus seulement le journal des « tantes d'Achrafieh », comme on le surnommait en référence au quartier chrétien. C'est aussi un média numérique, avec 1,2 million de vues par mois, essentiellement grâce à la diaspora, pour moitié en France. Une diaspora qui lui donne un large écho dans le monde francophone et même aux États-Unis, et lui apporte des souscriptions à distance. Mais cela ne suffit pas à assurer l'équilibre du média, qui perd beaucoup d'argent. L'Orient Le Jour veut donc gagner en rayonnement : il produit des reportages vidéos, comme sur la vie au sud du Liban sous les drones israéliens. Et après le lancement d'une version en anglais en 2020, qui reste encore en devenir, il songe sérieusement – selon nos informations – à créer une version arabe, pour développer son influence dans la région. Rima Abdul Malak, l'ancienne ministre de la Culture française, en est aussi la directrice depuis le 10 novembre 2025, avec la mission de développer ce journal qui est reconnu pour sa qualité. En témoigne, le prix Albert-Londres remis à sa journaliste Caroline Hayek en 2021 pour sa couverture de l'explosion du port de Beyrouth. Mais l'ex-ministre sera aussi confrontée à un pays très confessionnalisé, soumis à un ultimatum américain sur la remise des armes du Hezbollah, avec des reporters qui ont été pris pour cible par Israël et parfois tués. Enfin, malgré une liberté de ton, les médias libanais sont à la merci d'investisseurs et de partis politiques, et il n'est pas rare de voir des journalistes poursuivis pour diffamation ou fausses informations.
Design, motorisations, intérieur... La nouvelle Clio change presque tout pour conserver sa position de leader en France et en Europe. De son usine en Turquie aux essais presse à Lisbonne, nous avons suivi de lancement de la 6e génération de la mythique citadine polyvalente du losange.
durée : 00:04:46 - Le Reportage de la rédaction - Pour son premier voyage à l'étranger, le pape Léon XIV se rend en Turquie puis au Liban. Il vient prêcher la réconciliation des églises chrétiennes sur les lieux du Concile de Nicée. La ville s'appelle aujourd'hui Iznik. C'est la terre des tout premiers chrétiens qu'il foulera.
durée : 00:24:45 - Journal de 18h - Au premier jour de son voyage en Turquie, le souverain pontife a pris la défense des quelques milliers de chrétiens encore présents dans ce pays largement islamisé. "Il est fondamental d'honorer la dignité et la liberté de tous les enfants de Dieu", a dit Léon XIV au président turc.
durée : 00:24:45 - Journal de 18h - Au premier jour de son voyage en Turquie, le souverain pontife a pris la défense des quelques milliers de chrétiens encore présents dans ce pays largement islamisé. "Il est fondamental d'honorer la dignité et la liberté de tous les enfants de Dieu", a dit Léon XIV au président turc.
Dans cette édition :Le président Emmanuel Macron a annoncé le retour du service national sur la base du volontariat pour les jeunes de 18 et 19 ans, avec un objectif de 50 000 volontaires d'ici 2035.Deux détenus se sont évadés de la maison d'arrêt de Dijon en sciant leurs barreaux, mettant en lumière les problèmes de sécurité dans les prisons françaises.Des chirurgiens français ont réalisé une première mondiale en opérant à distance un patient en Chine depuis le CHU de Bordeaux, grâce à un robot téléguidé.Le pape Léon XIV effectue son premier voyage à l'étranger en Turquie et au Liban, avec pour priorités l'unité des chrétiens et le dialogue interreligieux.À l'Assemblée nationale, le débat sur la nationalisation d'ArcelorMittal est agité par la mobilisation des ouvriers et l'obstruction parlementaire du Rassemblement national.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:02:12 - France Inter sur le terrain - Le pape Léon XIV se rend en Turquie pour son premier déplacement à l'étranger, avant le Liban. Il vient y prêcher la réconciliation entre les religions, à l'occasion du 1700ème anniversaire du Concile qui avait vu l'union des églises chrétiennes, dans la ville de Nicée, aujourd'hui nommée Iznik. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Dans cette édition :Le président Emmanuel Macron a annoncé le retour du service national sur la base du volontariat pour les jeunes de 18 et 19 ans, avec un objectif de 50 000 volontaires d'ici 2035.Deux détenus se sont évadés de la maison d'arrêt de Dijon en sciant leurs barreaux, mettant en lumière les problèmes de sécurité dans les prisons françaises.Des chirurgiens français ont réalisé une première mondiale en opérant à distance un patient en Chine depuis le CHU de Bordeaux, grâce à un robot téléguidé.Le pape Léon XIV effectue son premier voyage à l'étranger en Turquie et au Liban, avec pour priorités l'unité des chrétiens et le dialogue interreligieux.À l'Assemblée nationale, le débat sur la nationalisation d'ArcelorMittal est agité par la mobilisation des ouvriers et l'obstruction parlementaire du Rassemblement national.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:46 - Le Reportage de la rédaction - Pour son premier voyage à l'étranger, le pape Léon XIV se rend en Turquie puis au Liban. Il vient prêcher la réconciliation des églises chrétiennes sur les lieux du Concile de Nicée. La ville s'appelle aujourd'hui Iznik. C'est la terre des tout premiers chrétiens qu'il foulera.
Le pape Léon XIV a atterri jeudi en Turquie. Un déplacement très symbolique. Le souverain pontife marchera sur les pas du concile de Nicée, là où a été formulé le premier Credo de l'Église. Après la Turquie, il se rendra aussi au Liban, pays clé pour les chrétiens d'Orient. Quels sont les enjeux de ce déplacement ? Pierre-Hugues Dubois reçoit François Mabille, politiste et directeur de l'Observatoire de géopolitique des religions à l'IRIS.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:02:57 - Debout la Terre - par : Camille Crosnier - Partis d'Uruguay fin septembre, les bovins n'ont pas pu débarquer en Turquie où ils avaient été vendus. Le navire qui les transporte est censé retourner à la case départ. Un nouvel exemple des problèmes que pose le transport maritime d'animaux vivants. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Les États-Unis sont-ils en train de renouer avec l'expansion territoriale ? La stratégie de Poutine a-t-elle trouvé un soutien dans l'administration américaine ? Selon Vladislav Sourkov, longtemps éminence grise du Kremlin, avec la guerre en Ukraine, Vladimir Poutine a ouvert à l'échelle planétaire une nouvelle ère impériale : celle de la Russie, de la Chine, de la Turquie, d'Israël, et maintenant des États-Unis de Trump. Comment l'Union européenne peut-elle faire face au retour des logiques impériales ? Avec Ludovic Tournès, professeur à l'Université de Genève et Elsa Vidal, rédactrice en chef de RFI en langue russe. Rencontre enregistrée le samedi 22 novembre 2025 aux Champs Libres, animée par Pierre Ramond, de la revue Le Grand Continent, en partenariat avec Le Grand Continent.
En Turquie, les associations, et même le président de la République tirent la sonnette d'alarme. Il n'y a pas que les féminicides qui sont en hausse, les ONG se penchent aussi sur les morts suspectes : des morts maquillées en suicides ou en accidents. Elles ont plus que doublé, au cours des cinq dernières années, signe que les autorités et le pouvoir judiciaire ne se donnent pas les moyens pour lutter contre cette violence. C'est le reportage à Ankara d'Anne Andlauer. À l'occasion de cette Journée internationale de la lutte contre les violences faites aux femmes, quelques chiffres : en France, on compte chaque jour trois femmes victimes de féminicide ou tentative de féminicide conjugal. Dans le monde, plus de 50 000 femmes et filles ont été tuées par un proche en 2024, soit une femme toutes les dix minutes, selon les chiffres de l'ONU qui déplore l'absence de progrès pour lutter contre ces crimes. Le train Kiev-Kramatorsk Alors que les pourparlers se poursuivent sur l'Ukraine, les bombardements russes sur la ville de Kiev ont été particulièrement violents la nuit dernière, ils ont fait six morts et treize blessés. Les infrastructures énergétiques sont visées, mais les transports ne sont pas épargnés. C'est le cas du train qui, pendant ces trois dernières années, a relié Kiev aux villes de Sloviansk et Kramatorsk dans le Donbass, dans l'est du pays, près de la ligne de front. Il a permis d'acheminer des milliers de personnes. Mais aujourd'hui, la compagnie ferroviaire a dû arrêter la ligne à Kharkiv. Le reste du voyage s'effectue désormais en navettes aux itinéraires changeant en fonction de la dangerosité des routes. La fin d'un lien entre l'arrière et le front pour les familles et les soldats que tout le monde espère temporaire. Petit aperçu du voyage avec notre correspondante Emmanuelle Chaze. À lire aussiUkraine : nouvelle attaque russe « massive » sur les infrastructures énergétiques, Kiev riposte La rénovation du Palais des Nations Les grandes instances multilatérales héritées de la Seconde Guerre mondiale n'ont pas les faveurs du président américain. L'ONU n'échappe pas à la crise, menacée d'asphyxie financière, certaines de ses agences ont déjà dû licencier. Mais dans ses bâtiments principaux, à New York ou Genève, il faut rénover. Sur les bords du lac Léman, le Palais des Nations est en travaux depuis huit ans et les surcoûts sont en décalage complet avec les plans sociaux. Ils touchent déjà 20% du personnel alors qu'il faudra sans doute dépenser un milliard d'euros en plus pour rénover le bâtiment. Visite du chantier au Palais des Nations, un des plus grands centres de conférence du monde. Reportage de Jérémie Lanche. La chronique d'ENTR Et place à notre rendez-vous avec la rédaction d'ENTR, le média qui parle d'Europe aux jeunes sur les réseaux sociaux. Tiffany Fillon nous parle de son reportage en Allemagne sur les manifestations pro-palestiniennes. La vidéo du reportage est à retrouver ici.
En Turquie, les associations, et même le président de la République tirent la sonnette d'alarme. Il n'y a pas que les féminicides qui sont en hausse, les ONG se penchent aussi sur les morts suspectes : des morts maquillées en suicides ou en accidents. Elles ont plus que doublé, au cours des cinq dernières années, signe que les autorités et le pouvoir judiciaire ne se donnent pas les moyens pour lutter contre cette violence. C'est le reportage à Ankara d'Anne Andlauer. À l'occasion de cette Journée internationale de la lutte contre les violences faites aux femmes, quelques chiffres : en France, on compte chaque jour trois femmes victimes de féminicide ou tentative de féminicide conjugal. Dans le monde, plus de 50 000 femmes et filles ont été tuées par un proche en 2024, soit une femme toutes les dix minutes, selon les chiffres de l'ONU qui déplore l'absence de progrès pour lutter contre ces crimes. Le train Kiev-Kramatorsk Alors que les pourparlers se poursuivent sur l'Ukraine, les bombardements russes sur la ville de Kiev ont été particulièrement violents la nuit dernière, ils ont fait six morts et treize blessés. Les infrastructures énergétiques sont visées, mais les transports ne sont pas épargnés. C'est le cas du train qui, pendant ces trois dernières années, a relié Kiev aux villes de Sloviansk et Kramatorsk dans le Donbass, dans l'est du pays, près de la ligne de front. Il a permis d'acheminer des milliers de personnes. Mais aujourd'hui, la compagnie ferroviaire a dû arrêter la ligne à Kharkiv. Le reste du voyage s'effectue désormais en navettes aux itinéraires changeant en fonction de la dangerosité des routes. La fin d'un lien entre l'arrière et le front pour les familles et les soldats que tout le monde espère temporaire. Petit aperçu du voyage avec notre correspondante Emmanuelle Chaze. À lire aussiUkraine : nouvelle attaque russe « massive » sur les infrastructures énergétiques, Kiev riposte La rénovation du Palais des Nations Les grandes instances multilatérales héritées de la Seconde Guerre mondiale n'ont pas les faveurs du président américain. L'ONU n'échappe pas à la crise, menacée d'asphyxie financière, certaines de ses agences ont déjà dû licencier. Mais dans ses bâtiments principaux, à New York ou Genève, il faut rénover. Sur les bords du lac Léman, le Palais des Nations est en travaux depuis huit ans et les surcoûts sont en décalage complet avec les plans sociaux. Ils touchent déjà 20% du personnel alors qu'il faudra sans doute dépenser un milliard d'euros en plus pour rénover le bâtiment. Visite du chantier au Palais des Nations, un des plus grands centres de conférence du monde. Reportage de Jérémie Lanche. La chronique d'ENTR Et place à notre rendez-vous avec la rédaction d'ENTR, le média qui parle d'Europe aux jeunes sur les réseaux sociaux. Tiffany Fillon nous parle de son reportage en Allemagne sur les manifestations pro-palestiniennes. La vidéo du reportage est à retrouver ici.
Après des années de compétition, la Turquie a été choisie pour accueillir le prochain sommet sur le climat, la COP31. Les nations du Pacifique ne sont pas enchantées par ce résultat. Même si Canberra dirigera une partie des négociations.
En cette journée internationale pour l'élimination des violences faites aux femmes, les ONG féministes en Turquie alertent sur la hausse inquiétante du nombre de « morts suspectes » en Turquie. Des décès de femmes dont les circonstances ne permettent pas d'exclure la possibilité d'un meurtre. Leur nombre a plus que doublé en cinq ans. Les ONG y voient un symbole de l'échec des autorités à lutter contre ces violences. Le reportage de notre correspondante Anne Andlauer à Ankara est à retrouver dans son intégralité dans Accents d'Europe. À lire aussiIdéologie masculiniste et violences faites aux femmes: les liaisons dangereuses
En cette journée internationale pour l'élimination des violences faites aux femmes, les ONG féministes en Turquie alertent sur la hausse inquiétante du nombre de « morts suspectes » en Turquie. Des décès de femmes dont les circonstances ne permettent pas d'exclure la possibilité d'un meurtre. Leur nombre a plus que doublé en cinq ans. Les ONG y voient un symbole de l'échec des autorités à lutter contre ces violences. Le reportage de notre correspondante Anne Andlauer à Ankara est à retrouver dans son intégralité dans Accents d'Europe. À lire aussiIdéologie masculiniste et violences faites aux femmes: les liaisons dangereuses
Pour son premier déplacement hors d'Italie, le pape Léon XIV se rend en Turquie du 27 au 30 novembre 2025 pour célébrer les 1 700 ans du Concile de Nicée. Ce premier concile œcuménique, rassemblant plus de 300 évêques chrétiens, s'est tenu en l'an 325 à Nicée, aujourd'hui Iznik en Turquie, pour fixer l'unité de l'Église. À l'époque en 325 alors que l'Église était divisée, ce concile œcuménique, réunissant tous les courants de l'Église était une première. C'est là qu'a été établi pour la première fois le Credo, la profession de foi chrétienne, qu'a été posé le dogme de la consubstantialité du Fils au Père et qu'a été fixée la date de Pâques commune. Un concile avec une dimension œcuménique centrale, dont le 1 700ème anniversaire est célébré pour marquer l'unité des chrétiens – catholiques, orthodoxes, protestants, anglicans… - malgré les divergences qui subsistent. Il s'agit donc de rappeler ce qui rassemble plus que ce qui divise, alors que le monde fait face à de fortes tensions. Invités : - Michel Stavrou, doyen de l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge à Paris, où il enseigne la dogmatique et l'histoire de l'Église byzantine, auteur de plusieurs ouvrages et récemment de l'article «Recevoir le concile de Nicée : quelques acquis toujours actuels» (Contacts, Revue française de l'Orthodoxie, avril-juin 2025) - Michel Fédou, théologien catholique jésuite et enseignant aux Facultés Loyola à Paris, auteur de nombreux ouvrages et récemment de l'article : «Le concile de Nicée et ses enjeux actuels» (Nouvelle revue théologique, avril 2025) - Claire Reggio, historienne, enseignante à l'Université d'Aix-Marseille et à Domundi Universitas, autrice de plusieurs ouvrages dont «Nicée, 1 700 ans d'histoire» (Éd. Cerf, 2025) - Correspondance RFI à Rome au Vatican d'Eric Sénanque. (Rediffusion)
Pour son premier déplacement hors d'Italie, le pape Léon XIV se rend en Turquie du 27 au 30 novembre 2025 pour célébrer les 1 700 ans du Concile de Nicée. Ce premier concile œcuménique, rassemblant plus de 300 évêques chrétiens, s'est tenu en l'an 325 à Nicée, aujourd'hui Iznik en Turquie, pour fixer l'unité de l'Église. À l'époque en 325 alors que l'Église était divisée, ce concile œcuménique, réunissant tous les courants de l'Église était une première. C'est là qu'a été établi pour la première fois le Credo, la profession de foi chrétienne, qu'a été posé le dogme de la consubstantialité du Fils au Père et qu'a été fixée la date de Pâques commune. Un concile avec une dimension œcuménique centrale, dont le 1 700ème anniversaire est célébré pour marquer l'unité des chrétiens – catholiques, orthodoxes, protestants, anglicans… - malgré les divergences qui subsistent. Il s'agit donc de rappeler ce qui rassemble plus que ce qui divise, alors que le monde fait face à de fortes tensions. Invités : - Michel Stavrou, doyen de l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge à Paris, où il enseigne la dogmatique et l'histoire de l'Église byzantine, auteur de plusieurs ouvrages et récemment de l'article «Recevoir le concile de Nicée : quelques acquis toujours actuels» (Contacts, Revue française de l'Orthodoxie, avril-juin 2025) - Michel Fédou, théologien catholique jésuite et enseignant aux Facultés Loyola à Paris, auteur de nombreux ouvrages et récemment de l'article : «Le concile de Nicée et ses enjeux actuels» (Nouvelle revue théologique, avril 2025) - Claire Reggio, historienne, enseignante à l'Université d'Aix-Marseille et à Domundi Universitas, autrice de plusieurs ouvrages dont «Nicée, 1 700 ans d'histoire» (Éd. Cerf, 2025) - Correspondance RFI à Rome au Vatican d'Eric Sénanque. (Rediffusion)
L'Australie avait présenté sa candidature pour accueillir la conférence internationale sur le climat, en 2026, en partenariat avec les pays insulaires du Pacifique. Mais, au lieu d'Adélaïde, elle se tiendra finalement à Antalya, en Turquie, suite à un compromis trouvé par le ministre australien du Changement climatique, Chris Bowen, lors de la réunion de cette année au Brésil.
durée : 00:05:51 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - Un nouveau bras de fer entre le premier producteur mondial de noisettes, la Turquie, et son principal acheteur, le géant italien de la confiserie Ferrero. Les négociations sont particulièrement difficiles cette année, en raison d'une récolte moins abondante et de prix qui flambent.
Le 20 novembre 1975, après plus de 30 ans de règne du Caudillo, la transition démocratique du pays commençait. Elle s'est faite sur la base de l'amnistie, sans justice rétroactive, sans travail de mémoire. Et aujourd'hui, le franquisme divise la société. L'Espagne est confrontée à une montée sans précédent de l'extrême droite, alors qu'elle compte encore des milliers de fosses communes et plus de 100.000 disparus. L'Espagne commémore la fin de la dictature franquiste Diane Cambon s'est rendue dans un village des Asturies, au nord du pays, où une troupe de jeunes danseurs rend hommage à 13 de ses habitants assassinés par les franquistes à la fin de la guerre civile. L'arrière-grand-père de la chorégraphe faisait partie des fusillés. Entre 1936 et 1939, pendant la guerre civile espagnole, 30.000 enfants ont été évacués à l'étranger, dont la moitié en France, où ils ont été accueillis dans des familles ou dans des collectivités. En 1936, le coup d'État militaire contre le gouvernement d'Union des gauches ne réussit que partiellement ; commencent alors 3 ans de guerre civile. L'exode des enfants espagnols débute quasiment en même temps que le conflit en France, et il est avant tout organisé par le monde syndical. Des enfants ont aussi été envoyés en Belgique, au Royaume-Uni ou en URSS. Souvent à la demande de leurs familles, mais parfois à leur insu. Et à l'issue de la guerre, la réunion n'a pas toujours été possible. Célia Keren, maitresse de conférence en Histoire à l'Université Versailles Saint-Quentin leur consacre une livre intitulé La Cause des enfants, éditions Anamosa. Dans les médias européens, cette semaine, par Franceline Beretti Pendant que le président Volodymyr Zelensky cherchait, ces derniers jours, du soutien en Grèce, en France, en Turquie, la presse italienne évoquait les éternelles divisions du gouvernement sur son soutien à l'Ukraine. La Hongrie devient terre d'asile pour d'anciens dirigeants européens recherchés par la justice de leur pays, note Euronews. À lire aussiVolodymyr Zelensky à Paris: «L'Ukraine va acheter 100 Rafale», annonce l'Élysée À Magdebourg, les plaies sont encore vives à l'ouverture du marché de Noël Cette ville d'Allemagne de 240 000 habitants est la capitale de la région de Saxe-Anhalt, l'an dernier (2024), elle a été victime d'une attaque à la voiture bélier qui a causé la mort de 6 personnes et en a blessé plus de 300 autres, sur ce même marché de Noël. Onze mois plus tard, les préparatifs des fêtes sont assombris par le souvenir du drame, mais aussi par l'ouverture du procès de l'assaillant qui a débuté la semaine dernière, et qui ravive les plaies. Delphine Nerbollier était à Magdebourg pendant le montage des stands. À lire aussiAllemagne: un véhicule percute le marché de Noël à Magdebourg, des morts et des dizaines de blessés
Le 20 novembre 1975, après plus de 30 ans de règne du Caudillo, la transition démocratique du pays commençait. Elle s'est faite sur la base de l'amnistie, sans justice rétroactive, sans travail de mémoire. Et aujourd'hui, le franquisme divise la société. L'Espagne est confrontée à une montée sans précédent de l'extrême droite, alors qu'elle compte encore des milliers de fosses communes et plus de 100.000 disparus. L'Espagne commémore la fin de la dictature franquiste Diane Cambon s'est rendue dans un village des Asturies, au nord du pays, où une troupe de jeunes danseurs rend hommage à 13 de ses habitants assassinés par les franquistes à la fin de la guerre civile. L'arrière-grand-père de la chorégraphe faisait partie des fusillés. Entre 1936 et 1939, pendant la guerre civile espagnole, 30.000 enfants ont été évacués à l'étranger, dont la moitié en France, où ils ont été accueillis dans des familles ou dans des collectivités. En 1936, le coup d'État militaire contre le gouvernement d'Union des gauches ne réussit que partiellement ; commencent alors 3 ans de guerre civile. L'exode des enfants espagnols débute quasiment en même temps que le conflit en France, et il est avant tout organisé par le monde syndical. Des enfants ont aussi été envoyés en Belgique, au Royaume-Uni ou en URSS. Souvent à la demande de leurs familles, mais parfois à leur insu. Et à l'issue de la guerre, la réunion n'a pas toujours été possible. Célia Keren, maitresse de conférence en Histoire à l'Université Versailles Saint-Quentin leur consacre une livre intitulé La Cause des enfants, éditions Anamosa. Dans les médias européens, cette semaine, par Franceline Beretti Pendant que le président Volodymyr Zelensky cherchait, ces derniers jours, du soutien en Grèce, en France, en Turquie, la presse italienne évoquait les éternelles divisions du gouvernement sur son soutien à l'Ukraine. La Hongrie devient terre d'asile pour d'anciens dirigeants européens recherchés par la justice de leur pays, note Euronews. À lire aussiVolodymyr Zelensky à Paris: «L'Ukraine va acheter 100 Rafale», annonce l'Élysée À Magdebourg, les plaies sont encore vives à l'ouverture du marché de Noël Cette ville d'Allemagne de 240 000 habitants est la capitale de la région de Saxe-Anhalt, l'an dernier (2024), elle a été victime d'une attaque à la voiture bélier qui a causé la mort de 6 personnes et en a blessé plus de 300 autres, sur ce même marché de Noël. Onze mois plus tard, les préparatifs des fêtes sont assombris par le souvenir du drame, mais aussi par l'ouverture du procès de l'assaillant qui a débuté la semaine dernière, et qui ravive les plaies. Delphine Nerbollier était à Magdebourg pendant le montage des stands. À lire aussiAllemagne: un véhicule percute le marché de Noël à Magdebourg, des morts et des dizaines de blessés
Chaque jour, retrouvez le journal de 10h30 de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Dans cette édition :Une réunion à l'Élysée se tient ce matin pour lutter contre le narcotrafic, après l'assassinat du frère d'un militant anti-narco-banditisme à Marseille.Selon un sondage, 38% des jeunes musulmans français approuvent tout ou partie des thèses islamistes, ce qui inquiète la classe politique.Deux tiers des jeunes se sentent exclus du débat public et relégués au rang de citoyens de seconde zone, mais prévoient de participer aux prochaines élections.Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté un projet de résolution américain pour le déploiement d'une force internationale à Gaza.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky se rendra en Turquie dans l'espoir de relancer les négociations de paix avec la Russie.Les Restos du Cœur lancent leur traditionnelle campagne de distribution alimentaire, alors que 77% de leurs bénéficiaires vivent avec 644 euros par mois.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Une réunion à l'Élysée se tient ce matin pour lutter contre le narcotrafic, après l'assassinat du frère d'un militant anti-narco-banditisme à Marseille.Selon un sondage, 38% des jeunes musulmans français approuvent tout ou partie des thèses islamistes, ce qui inquiète la classe politique.Deux tiers des jeunes se sentent exclus du débat public et relégués au rang de citoyens de seconde zone, mais prévoient de participer aux prochaines élections.Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté un projet de résolution américain pour le déploiement d'une force internationale à Gaza.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky se rendra en Turquie dans l'espoir de relancer les négociations de paix avec la Russie.Les Restos du Cœur lancent leur traditionnelle campagne de distribution alimentaire, alors que 77% de leurs bénéficiaires vivent avec 644 euros par mois.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 17 novembre, jour anniversaire de la Révolution de velours de 1989, ne sera plus férié. Au delà des arguments économiques, les opposants voient dans cette décision une nouvelle provocation du gouvernement autoritaire. Les Tchèques et les Slovaques manifestent Ils commémorent ce lundi la Révolution de Velours, et protestent contre leurs dirigeants. Le 17 novembre 1989 marque, en effet, le début du soulèvement de la Tchécoslovaquie contre la dictature communiste. Mais en Slovaquie, cette date ne sera plus un jour férié. Une provocation de plus pour les opposants au Premier ministre populiste Robert Fico, qui descendent dans la rue depuis des mois pour protester contre les dérives autoritaristes du gouvernement. Frédérique Lebel était parmi eux, la semaine dernière, à Bratislava. «Sous la terre», quand l'archéologie d'Auschwitz Birkenau raconte la Pologne En 1967, dans la Pologne communiste, des fouilles archéologiques ont eu lieu à Auschwitz Birkenau. Elles sont l'objet d'un petit film de 14 minutes, longtemps resté dans l'oubli, Archeologia. Réalisé par Andrzej Brzozowski, ce documentaire à vocation pédagogique est le point de départ de la découverte et de la conservation de plus de 16.000 objets enfouis près des chambres à gaz. Pour Ania Szczepanska, maîtresse de conférence en Histoire du cinéma à l'Université Paris 1, la découverte de ce film, à l'occasion d'un colloque organisé par l'historienne Annette Wieviorka, est un choc. Dans son film Sous la terre, (coproduit par Bachibouzouk & les Poissons Volants et Histoire TV), elle se transforme à son tour en archéologue pour redonner vie à ces images et retracer leur histoire qui parle, également, du rapport de la Pologne à la Shoah. Entretien. À lire également : - Sous la terre, un moment d'archéologie à Auschwitz (RFI Connaissances) - Objets. Nouvelles perspectives sur l'histoire matérielle de la Shoah. Sous la direction d'Ania Szczepanska. (Revue d'histoire de la Shoah, n°222, éd Mémorial de la Shoah, octobre 2025). Climat Tandis que les négociations sur les moyens de sauver la planète entament leur deuxième semaine à la COP 30 au Brésil, nous poursuivons notre tour des forêts d'Europe. En Suède, la forêt couvre près de 70% du territoire. Elle est une fierté écologique, mais également aussi un enjeu économique et la foresterie est de plus en plus critiquée. Notamment par la Commission européenne qui reproche au pays une exploitation forestière trop intensive, nuisible à la biodiversité et aux objectifs climatiques. Reportage Ottilia Férey. Des pétales de rose pour lutter contre les effets du réchauffement ? Oui, cela se passe en Turquie, où plus de la moitié des lacs recensés il y a 50 ans ont disparu. Dans le sud-ouest de l'Anatolie, c'est en encourageant la culture de cette fleur que des habitants de Burdur tentent de sauver leur lac. À Ankara, les explications d'Anne Andlauer.
Le 17 novembre, jour anniversaire de la Révolution de velours de 1989, ne sera plus férié. Au delà des arguments économiques, les opposants voient dans cette décision une nouvelle provocation du gouvernement autoritaire. Les Tchèques et les Slovaques manifestent Ils commémorent ce lundi la Révolution de Velours, et protestent contre leurs dirigeants. Le 17 novembre 1989 marque, en effet, le début du soulèvement de la Tchécoslovaquie contre la dictature communiste. Mais en Slovaquie, cette date ne sera plus un jour férié. Une provocation de plus pour les opposants au Premier ministre populiste Robert Fico, qui descendent dans la rue depuis des mois pour protester contre les dérives autoritaristes du gouvernement. Frédérique Lebel était parmi eux, la semaine dernière, à Bratislava. «Sous la terre», quand l'archéologie d'Auschwitz Birkenau raconte la Pologne En 1967, dans la Pologne communiste, des fouilles archéologiques ont eu lieu à Auschwitz Birkenau. Elles sont l'objet d'un petit film de 14 minutes, longtemps resté dans l'oubli, Archeologia. Réalisé par Andrzej Brzozowski, ce documentaire à vocation pédagogique est le point de départ de la découverte et de la conservation de plus de 16.000 objets enfouis près des chambres à gaz. Pour Ania Szczepanska, maîtresse de conférence en Histoire du cinéma à l'Université Paris 1, la découverte de ce film, à l'occasion d'un colloque organisé par l'historienne Annette Wieviorka, est un choc. Dans son film Sous la terre, (coproduit par Bachibouzouk & les Poissons Volants et Histoire TV), elle se transforme à son tour en archéologue pour redonner vie à ces images et retracer leur histoire qui parle, également, du rapport de la Pologne à la Shoah. Entretien. À lire également : - Sous la terre, un moment d'archéologie à Auschwitz (RFI Connaissances) - Objets. Nouvelles perspectives sur l'histoire matérielle de la Shoah. Sous la direction d'Ania Szczepanska. (Revue d'histoire de la Shoah, n°222, éd Mémorial de la Shoah, octobre 2025). Climat Tandis que les négociations sur les moyens de sauver la planète entament leur deuxième semaine à la COP 30 au Brésil, nous poursuivons notre tour des forêts d'Europe. En Suède, la forêt couvre près de 70% du territoire. Elle est une fierté écologique, mais également aussi un enjeu économique et la foresterie est de plus en plus critiquée. Notamment par la Commission européenne qui reproche au pays une exploitation forestière trop intensive, nuisible à la biodiversité et aux objectifs climatiques. Reportage Ottilia Férey. Des pétales de rose pour lutter contre les effets du réchauffement ? Oui, cela se passe en Turquie, où plus de la moitié des lacs recensés il y a 50 ans ont disparu. Dans le sud-ouest de l'Anatolie, c'est en encourageant la culture de cette fleur que des habitants de Burdur tentent de sauver leur lac. À Ankara, les explications d'Anne Andlauer.
Envie de voyager entre femmes ? Charlotte et moi organisons une aventure en Turquie en avril : Istanbul, Cappadoce… et beaucoup de douceur. Toutes les infos dans l'épisode ✨Adresse email pour participer : kelly.barichello@gmail.com
durée : 00:36:26 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon - Arrêté en mars 2025, le maire d'Istanbul, Ekrem İmamoğlu, risque jusqu'à 2352 années de prison. Malgré un large mouvement de contestation, l'opposition à Erdoğan se retrouver affaiblie dans un contexte de répression croissante de la vie civile et politique. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Didier Billion directeur adjoint de l'IRIS, dirige le Programme Moyen-Orient/Afrique du Nord de cet institut, spécialiste de la Turquie.; Gülçin Erdi directrice de recherche au CNRS au sein du laboratoire CITERES-MSH à Tours
durée : 00:58:57 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Comme chaque vendredi, une émission d'actualité en deux parties : retour de terrain avec Max Laulom qui rentre d'Oklahoma aux États-Unis, puis table-ronde sur la Turquie où l'opposition à Erdoğan est affaiblie suite à l'arrestation du maire d'Istanbul, en mars 2025 : Ekrem İmamoğlu. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Max Laulom Réalisateur/Producteur; Didier Billion directeur adjoint de l'IRIS, dirige le Programme Moyen-Orient/Afrique du Nord de cet institut, spécialiste de la Turquie.; Gülçin Erdi directrice de recherche au CNRS au sein du laboratoire CITERES-MSH à Tours
Accents d'Europe se penche sur les conséquences des attentats qui ont fait, il y a tout juste dix ans, 132 morts et 350 blessés. Les pires attentats commis sur le sol français, revendiqués par Daech. Nous parlerons du retour des jihadistes en Europe, au plus fort de l'État islamique en Irak et en Syrie, on comptait 5 à 6 000 combattants européens. On se penchera aussi sur les nouvelles législations sécuritaires en France. Et sur la collaboration entre la justice et la police française et belge. Car c'est bien de Bruxelles que les attentats ont été organisés, et la capitale belge a servi de base arrière... Il a donc fallu mettre en place une intense collaboration de part et d'autre de la frontière, comme nous l'explique l'un de nos correspondants Jean-Jacques Hery. Le retour des jihadistes dans les Balkans Et selon le spécialiste du jihadisme, Hugo Micheron, une centaine de milliers de prisonniers sont toujours détenus dans des camps dans le nord de la Syrie. Des hommes, des femmes et des enfants parfois nés en Europe qui demandent à revenir. C'est dans les Balkans occidentaux qu'ils sont le plus nombreux à obtenir un droit au retour. Ce qui n'est pas sans poser des questions sur la montée du salafisme. État des lieux avec notre correspondant dans la région, Louis Seiller. Un réseau de mariage pour permettre l'évasion des femmes jihadistes Et c'est souvent via la Turquie que les combattants européens ont rejoint la Syrie et le groupe terroriste. Parmi eux, des femmes, parfois des enfants... Mais à mesure que le pseudo-califat de Daech perdait du terrain, puis après sa chute en 2019, des dizaines de milliers de ces femmes et enfants ont été placés dans des camps, celui d'Al Hol et Roj au nord-est de la Syrie. La journaliste turque Hale Gönültas, souvent menacée de mort par l'organisation, a enquêté sur les réseaux d'évasion des prisonnières jihadistes. Certaines arrivent à s'échapper grâce au mariage à distance. Notre correspondante Anne Andlauer lui a demandé comment ça fonctionnait. La revue de presse européenne et sonore de Franceline Beretti Comment les médias européens reviennent sur ces attentats.
Accents d'Europe se penche sur les conséquences des attentats qui ont fait, il y a tout juste dix ans, 132 morts et 350 blessés. Les pires attentats commis sur le sol français, revendiqués par Daech. Nous parlerons du retour des jihadistes en Europe, au plus fort de l'État islamique en Irak et en Syrie, on comptait 5 à 6 000 combattants européens. On se penchera aussi sur les nouvelles législations sécuritaires en France. Et sur la collaboration entre la justice et la police française et belge. Car c'est bien de Bruxelles que les attentats ont été organisés, et la capitale belge a servi de base arrière... Il a donc fallu mettre en place une intense collaboration de part et d'autre de la frontière, comme nous l'explique l'un de nos correspondants Jean-Jacques Hery. Le retour des jihadistes dans les Balkans Et selon le spécialiste du jihadisme, Hugo Micheron, une centaine de milliers de prisonniers sont toujours détenus dans des camps dans le nord de la Syrie. Des hommes, des femmes et des enfants parfois nés en Europe qui demandent à revenir. C'est dans les Balkans occidentaux qu'ils sont le plus nombreux à obtenir un droit au retour. Ce qui n'est pas sans poser des questions sur la montée du salafisme. État des lieux avec notre correspondant dans la région, Louis Seiller. Un réseau de mariage pour permettre l'évasion des femmes jihadistes Et c'est souvent via la Turquie que les combattants européens ont rejoint la Syrie et le groupe terroriste. Parmi eux, des femmes, parfois des enfants... Mais à mesure que le pseudo-califat de Daech perdait du terrain, puis après sa chute en 2019, des dizaines de milliers de ces femmes et enfants ont été placés dans des camps, celui d'Al Hol et Roj au nord-est de la Syrie. La journaliste turque Hale Gönültas, souvent menacée de mort par l'organisation, a enquêté sur les réseaux d'évasion des prisonnières jihadistes. Certaines arrivent à s'échapper grâce au mariage à distance. Notre correspondante Anne Andlauer lui a demandé comment ça fonctionnait. La revue de presse européenne et sonore de Franceline Beretti Comment les médias européens reviennent sur ces attentats.
Dans le cadre de la justice restaurative, Salah Abdeslam, dernier terroriste survivant du 13 novembre, souhaite rencontrer les proches de ses victimes, selon son avocat. L'objectif, grâce à un médiateur, est d'aider à la fois à la reconstruction des victimes et à la réintégration des délinquants. Ruth Elkrief pense que cela n'est pas valable dans le cas du terrorisme. Blédina est une marque emblématique de la petite enfance, portée par Danone. L'entreprise va délocaliser sa production en Pologne. Le consommateur ne fait pas toujours l'affaire du producteur. Pascal Perri pense que, quand les consommateurs privilégient la seule logique des prix, ils accablent les salariés des entreprises françaises de production et appauvrissent le pays. En Turquie, le sultan emprisonne son principal opposant, Ekrem Imamoglu, le maire d'Istanbul, pour 2?430 ans. Le pays s'éloigne chaque jour un peu plus de la démocratie. Depuis des années, il manipule la justice contre ses opposants. La justice est devenue synonyme d'oppression. Selon Abnousse Shalmani, Erdogan ne nous donne plus que des preuves de son autocratie. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'absence des États-Unis à la COP30, l'enrôlement de soldats africains dans l'armée russe et des mandats d'arrêt turcs contre des responsables israéliens. Mali : l'exécution d'une TikTokeuse bouleverse le pays L'assassinat de Mariam Cissé suscite un vif émoi sur les réseaux sociaux. La jeune influenceuse a été fusillée en public sur une place de la ville de Tonka, dans la région de Tombouctou, par des jihadistes présumés. Dans quelles circonstances a-t-elle été tuée ? Pourquoi s'en sont-ils pris à elle ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel. COP30 : l'absence des États-Unis, une bonne ou mauvaise nouvelle ? Considérant la crise climatique comme « une grande escroquerie », Donald Trump a annoncé que les États-Unis, 2e plus gros émetteur mondial de gaz à effet de serre, n'enverraient aucun représentant de haut niveau à la COP30 qui se tient à Belèm au Brésil. Cette absence peut-elle avoir un impact sur les négociations ? Avec Stefanie Schüler, journaliste au service environnement-climat de RFI. Guerre en Ukraine : Kiev dit stop aux recrutements de combattants africains par Moscou Selon le ministère des Affaires étrangères ukrainien, Andrii Sybiha, 1 436 soldats africains de 36 nationalités différentes combattent sur le front en Ukraine pour le compte de la Russie. Quelle est la véracité de ce chiffre ? Comment ces recrutements s'organisent-ils ? Avec Lou Osborn, membre du collectif All Eyes on Wagner. Co-autrice de l'ouvrage « Wagner, enquête au cœur du système Prigojine » (éditions du Faubourg). Turquie : 37 mandats d'arrêt pour « génocide » contre des responsables israéliens Le parquet d'Istanbul a émis des mandats d'arrêt visant le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et 36 autres responsables israéliens, les accusant de « génocide » et de « crimes contre l'humanité » dans le cadre des opérations militaires à Gaza. Quel est le poids de ces mandats d'arrêt alors que depuis un an la CPI demande l'arrestation de Benyamin Netanyahu ? Avec Lyna Ouandjeli, chercheuse à l'Institut européen d'études sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (Eismena).
En Ukraine, Moscou multiplie les bombardements sur les infrastructures énergétiques. À l'approche de l'hiver, la pression sur les habitants, souvent privés d'électricité, de chauffage ou de transport, est redoutable. Le week-end dernier, plus de 450 drones et 45 missiles ont été lancés. C'est à Kharkiv, dans le nord-est du pays, que notre correspondante Emmanuelle Chaze est allée à la rencontre des habitants pour savoir comment ils s'en sortent. La Chronique de The Conversation On retrouve Gregory Rayko, responsable des pages internationales du média en ligne qui publie les meilleurs articles universitaires sur l'actualité. Deux articles ont retenu son attention, le goulag numérique en Russie et l'échec des campagnes dissuasives en Afrique, à destination des candidats à l'émigration. Les Syriens en Europe face à la pression du retour Et la nouvelle donne politique en Syrie, va-t-elle bouleverser la situation des quatre millions et demi de Syriens qui sont réfugiés à l'étranger ? Un million 600 000 d'entre eux ont déjà choisi de retourner au pays, pour la plupart en provenance de la Turquie voisine qui a assumé la plus grande part de l'accueil des réfugiés pendant la guerre. L'Europe, elle, arrive loin derrière, à l'exception de l'Allemagne qui a ouvert ses portes à environ 800 000 Syriens. Seuls quelques milliers d'entre eux ont choisi le retour, mais aujourd'hui, la plupart des pays européens pressent les Syriens de rentrer chez eux. Juliette Gheerbrant. En Autriche, la mode des «automatenshop» Le commerce en ligne, et les grands centres commerciaux en périphérie, ont littéralement vidé certains centres-villes. Mais en Autriche, on voit désormais fleurir de nouveaux commerces, les «automatenshop». Des échoppes de distributeurs automatiques qui suscitent la controverse même si elles ont trouvé une clientèle. À Vienne, Céline Béal.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 7 novembre 2025.Avec cette semaine :Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.COMMENT LE TERRORISME A TRANSFORMÉ LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DEPUIS DIX ANS ? Voilà bientôt dix ans qu'un commando terroriste a semé la terreur dans les rues de Paris, le 13 novembre 2015, assassinant 130 personnes et en blessant plusieurs centaines d'autres. Trois rescapés se sont depuis donné la mort, succombant à leurs blessures psychiques. Ces attentats ont profondément impacté la société française. Les médias jouent un rôle central lors de tels événements. Difficile d'informer avec précision dans un climat de peur et d'incertitude après un attentat. Le 9 janvier 2015 notamment, des chaînes d'information en continu ont divulgué la présence d'otages cachés dans la chambre froide de l'Hypercacher de Vincennes, mettant leur vie en danger. Les médias servent de caisse de résonance aux terroristes, qui, pour la plupart sont avides de spectacle. Face à la sidération après les attentats contre Charlie Hebdo et l'Hypercacher, la société française s'est immédiatement massivement mobilisée comme en témoigne la grande manifestation du 11 janvier 2015. La vie quotidienne a été transformée, bouleversée par les dispositifs de surveillance, de prévention et de lutte antiterroriste. Le terrorisme provoque également des effets perturbateurs comme la montée de sentiments xénophobes, antimusulmans ou antisémites et leurs réponses politiques. Il a induit des progrès considérables de la recherche, en particulier, depuis 2015, sur la question des traumatismes. Il impacte les procédures judiciaires. En France, depuis 2019, le nombre de procès criminels pour terrorisme a été multiplié par sept : la raison principale en est non seulement la création d'un parquet national antiterroriste, mais aussi la volonté de donner réparation à toutes les victimes et leur offrir la possibilité de s'exprimer dans le lieu symbolique d'une cour de justice.Procureur de la République de Paris en charge de la lutte contre le terrorisme entre 2011 et 2018, François Molins a vécu les événements les plus dramatiques qui se sont succédé pendant cette période, des attentats de Mohamed Merah en 2012, au 13 novembre 2015, en passant par le massacre de la rédaction de Charlie Hebdo. Insistant sur le fait qu'il a fallu trouver une juste mesure entre le durcissement de la réponse et le respect des libertés et droits fondamentaux, François Molins considère que « dans l'ensemble, la France y est parvenue » : L'état d'urgence décrété au lendemain du 13 Novembre a duré un peu moins de deux ans, jusqu'au 1er novembre 2017. Il a rassuré les gens et permis une amplification de la lutte - assignations à résidence, perquisitions, interdictions de séjour, fermeture de mosquées radicalisées -, toujours sous le contrôle de la justice administrative et du Parlement. Mais le risque de dérive est réel, met en garde François Mollins. En octobre 2025, cinq actes terroristes d'inspiration djihadiste ont été réalisés ou projetés, dans quatre pays européens, rappelle l'ancien procureur antiterroriste Jean-François Ricard. Ces faits, insiste-t-il, doivent nous alerter sur la persistance d'une menace qui prend des formes nouvelles.LA GUERRE AU SOUDAN Au Soudan, le 26 octobre la ville d'El-Facher, capitale de la province du Darfour du Nord est tombée aux mains des Forces de soutien rapide (FSR) qui assiégeaient la ville depuis plus de dix-huit mois. C'était le dernier bastion, au Darfour, des Forces armées soudanaises (FAS). La guerre au Soudan a commencé en avril 2023 lorsque les tensions autour du projet d'intégration des FSR à l'armée régulière ont éclaté en un conflit qui a fait des dizaines de milliers de morts et déplacé de 12 à 13 millions de personnes. Deux acteurs qui s'étaient partagé le pouvoir après la chute du dictateur Omar el-Béchir, renversé en 2019 s'affrontent : l'armée soudanaise, héritière de l'ancien régime, avec à sa tête le général Abdel Fattah al-Burhane ; et les FSR, une unité paramilitaire dissidente dirigée par le général Mohamed Hamdan Dagalo, dit Hemetti. En début d'année, l'armée soudanaise et ses supplétifs miliciens ont reconquis la capitale, Khartoum, ainsi que la région agricole de la Jézira, le long du Nil. Depuis, ils contrôlent toute la moitié orientale du Soudan. A l'ouest, en revanche, les RSF dominent. Le noyau dur des hommes de Hemetti est composé d'anciens combattants arabes jenjawids employés, à l'époque d'El-Béchir, pour effectuer les sales besognes du régime et écraser les mouvements rebelles du Darfour. Ils sont eux-mêmes originaires de cette région, grande comme la France métropolitaine.Situé à la lisière de la partie subsaharienne de l'Afrique et du Moyen-Orient, le Soudan concentre une multitude de richesses et d'avantages géostratégiques suscitant toutes sortes de convoitises et d'ingérences : d'immenses terres arables, les eaux du Nil, des mines d'or, du pétrole, l'accès à la mer Rouge face à l'Arabie saoudite, des frontières avec huit pays africains. Soutenues par une partie des Émirats arabes unis, les FSR contrôlent les mines d'or du Darfour, les circuits de contrebande vers la Libye et la Centrafrique, et finance une armée privée plus riche que l'État soudanais, tandis que les FAS ont bénéficié de l'appui de l'Égypte, de l'Arabie saoudite, de l'Iran et de la Turquie, selon des observateurs. Tous nient toute implication.Les réactions internationales demeurent d'une discrétion gênée. Lundi, toutefois, le bureau du procureur de la Cour pénale internationale a averti que les atrocités commises par les FRS à El-Fasher « pourraient constituer des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité ». Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme mentionne des « massacres massifs de civils et de combattants désarmés ». La région, déjà extrêmement affaiblie depuis les massacres de Geneina en 2023, s'enfonce dans un nouveau cycle de violences entre communautés, où vengeance et désordre remplacent toute stratégie politique. Le pays s'est disloqué en zones d'influence : le Darfour aux mains des FSR, le Nord et l'Est sous commandement militaire, le Sud livré au chaos. L'État soudanais, déjà amputé du Soudan du Sud en 2011, se délite à nouveau.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:42 - Le Reportage de la rédaction - La fronde gronde contre les privilèges accordés aux grands groupes miniers en Turquie. Une loi votée au cœur de l'été, baptisée par ses détracteurs 'loi du super pillage', ouvre montagnes, forêts, oliveraies à l'exploitation minière. Les villageois s'organisent pour sauver leurs terres.