Country in Western Asia and Southeastern Europe
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Rencontre avec Somayeh Rostampour à l'occasion de la parution de son livre, Femmes en arme, Savoirs en révolte, du militantisme kurde à la Jinéolojî, aux éditions Agone.Ce livre a pour objet un féminisme qui ne dit pas son nom, qui émerge dans un conflit armé long, un féminisme pensé par et pour des femmes kurdes, au carrefour de plusieurs oppressions. Un féminisme qui bouscule les normes et idées occidentales, qui oscille en permanence entre émancipation effective et renforcement des normes genrées, et dont la théorie et la pratique sont indissociables.Cet objet particulier s'inscrit dans un contexte qui ne l'est pas moins : un peuple sans État depuis que son territoire a été découpé sur quatre pays (Turquie, Iran, Irak, Syrie) ; une lutte pour la libération nationale contre l'État turc menée sur tous les fronts (légaux et clandestins, armés et pacifiques) ; une guerre permanente contre Daesh, influencée par l'humeur et les intérêts des pays occidentaux ; et une société patriarcale bousculée par un mouvement qui souhaite mettre la libération des femmes au cœur de son projet de société.L'autrice parvient à analyser l'émergence de cette théorie, résolument collective, en donnant la parole aux actrices qui la crée, sans faire l'impasse sur les contradictions du mouvement.Nuancée, l'autrice ne laisse place à aucune condescendance, et critique à la fois le nationalisme, l'orientalisme et l'eurocentrisme. En se penchant sur l'histoire des combattantes kurdes et sur leur politisation, elle met en valeur leur contribution à l'élaboration d'un discours féministe ancré dans leurs pratiques, rappelle que la sororité peut être un véritable outil politique, et offre un éclairage sans précédent sur la création de savoir en temps de guerre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le drone est-il en train de remplacer l'hélicoptère, voire l'avion, dans un certain nombre de pays, notamment en Afrique ? Cette année, le drone est l'une des superstars du Salon aéronautique du Bourget, qui vient de s'ouvrir près de Paris. Parmi les visiteurs assidus de ce Salon, il y a l'ancien officier français Peer de Jong, qui a créé Themiis, une société de conseil pour la paix et la sécurité, qui opère principalement en Afrique. Quels sont les atouts du drone en Afrique ? En ligne du Bourget, Peer de Jong répond aux questions de Christophe Boisbouvier. Quelles sont en Afrique les batailles où les drones ont joué un rôle décisif ces dix dernières années ? Je connais deux batailles où les drones ont joué un rôle vraiment décisif. La première, c'est au Mali, puisque les Forces armées maliennes (Fama) avec Wagner utilisent systématiquement depuis en fait deux ans dans toutes leurs opérations des drones pour la reconnaissance. Mais également pour le tir, puisqu'elles ont des Bayraktar de Turquie. Ces Bayraktar sont armés. Donc aujourd'hui, il y a un usage systématique au Mali, en tout cas de drones. La deuxième grande bataille, c'est en Libye. En Libye, en 2020, au moment où le maréchal Haftar déclenche une offensive en direction de Tripoli à partir de Tobrouk, il a été très concrètement arrêté par les forces de Tripoli qui étaient, elles, équipées avec une société militaire privée (SMP) bien connue qui s'appelle Sadat. Elles étaient équipées avec des Bayraktar. Et le Bayraktar a été décisif dans le blocage des forces de Haftar en direction de Tripoli. Donc, on est vraiment au début d'une histoire et aujourd'hui les vendeurs de matériel circulent dans toute l'Afrique et font des propositions. Les acteurs principaux dans ce domaine-là, très concrètement, ce sont les Turcs. Aujourd'hui, les Turcs se servent du drone comme une espèce de produit d'appel pour en fait développer une forme d'influence sur l'ensemble des pays africains. Et moi actuellement, je les rencontre partout et ils le font avec une structure qui s'appelle Sadat. C'est un petit peu le Wagner bis, le Wagner turc. Et c'est cette structure qui fait théoriquement la formation et qui fait la préparation des unités opérationnelles sur le Bayraktar. Un drone armé de type Bayraktar de fabrication turque, ça coûte combien environ ? Alors ce n'est pas très cher, on est largement en dessous des 5 millions d'euros. Et en fait, après, le problème, c'est le missile qu'on met dessus, parce que ce sont les missiles qui coûtent cher principalement. Et comparativement, un hélicoptère, ça coûte combien ? Je ne sais pas, ça dépend des modèles, bien évidemment, mais on est sur des modèles à 20 ou 30 millions. Sachant que l'hélicoptère est un engin relativement fragile. Donc le drone aujourd'hui trouve toute sa place dans les opérations de reconnaissance et éventuellement dans les opérations de combat pour les pays qui sont, je dirais, en tension. Est-ce que le drone n'est pas en train de remplacer l'avion ou l'hélicoptère dans certains pays africains ? Oui, mais l'emploi n'est pas le même parce qu'en fait l'hélicoptère fait de la logistique principalement. Il y a très peu d'hélicoptères armés à part les Mi-24. Je vois un exemple au Mali, il y a les deux. Il y a des hélicoptères armés, il y a des drones. Aujourd'hui, les Maliens préfèrent travailler avec des drones, c'est beaucoup plus simple. On met la mission à l'intérieur du drone et le drone, quoi qu'il en soit, il y va. Donc, on voit que l'emploi du drone est tellement simple, tellement facile et en fait tellement économique. Quelque part, il n'y a pas de comparaison. Encore une fois, l'hélicoptère devient un engin qui devient, je ne dis pas obsolète parce que le mot est un petit peu fort, parce que, dans les missions logistiques, les missions de commandement, on peut utiliser évidemment l'hélicoptère, mais l'hélicoptère perd beaucoup de son intérêt. On s'en sert comme un engin de transport, mais pas comme un engin de combat. À lire aussiLa défense et l'espace, seules éclaircies attendues au salon de l'aéronautique du Bourget En décembre 2023, au Nigeria, un drone a tué 85 civils qui participaient à une fête religieuse. C'était à Toudoum Biri, dans l'État de Kaduna. L'armée nigériane a présenté ses excuses, mais est-ce que le pilotage à distance n'augmente pas le nombre de bavures ? Théoriquement non, parce qu'il y a une qualité d'image qui est reportée à l'arrière, qui est excellente. Après, tout dépend du commandement, parce que l'image arrive derrière, dans une espèce de petit état-major, un petit PC pour faire court, avec un écran ou deux écrans. Donc il y a des vérifications, des contrôles et l'ordre de tir n'est pas donné par le tireur, il est donné par le chef du système. Alors après, tout dépend comment c'est organisé. Peer de Jong, vous êtes au salon du Bourget. Est-ce que les fabricants de drones sont présents, je pense notamment aux industriels turcs et chinois ? Alors, il n'y a globalement pas que ça, mais on va dire que c'est le grand marché qui s'ouvre. Parce qu'il y a des Luxembourgeois, il y a des Belges, il y a des Espagnols, il y a évidemment des Chinois. En fait, l'ensemble de la planète aujourd'hui fabrique des drones. Donc, on est sur un marché en pleine explosion. Donc encore une fois, c'est un marché phénoménal dans lequel les États africains sont partie prenante bien évidemment, puisqu'en fait, ils peuvent acquérir des engins à des prix parfaitement acceptables. D'autant qu'aujourd'hui, on fabrique les drones en grande quantité, donc les prix baissent et donc, évidemment, ils sont accessibles pour tous les budgets militaires africains. Et le premier prix est à combien, si j'ose dire ? Pour 10 000 euros, vous avez un drone parfaitement efficace. Aujourd'hui, l'Union européenne finance des programmes de drones pour la surveillance des frontières ou pour la surveillance des pêches, ou éventuellement pour les questions de surveillance écologique, pour voir les bateaux, les dégazages, etc. Donc, encore une fois, le drone a des missions extrêmement variées. Alors c'est vrai que la mission la plus haute, c'est la mission de combat avec des missiles, mais on voit bien que la plupart des missions des drones sont des missions de reconnaissance ou des missions pour aller observer ce qui se passe. Y a-t-il en Afrique aujourd'hui des États qui cherchent à fabriquer eux-mêmes des drones ? Alors quand les vendeurs de drones viennent dans les pays, les États africains leur disent : « Écoutez, nous, on est prêts à, comment dire, à vous acheter des drones, mais par contre on veut les fabriquer sous licence. » Donc, il y a un marché régional qui va se mettre en place. Moi, je connais deux pays qui aujourd'hui sont plutôt partie prenante et sont plutôt dynamiques dans ce domaine-là, c'est le Maroc et l'Afrique du Sud. À lire aussiFrance: les tensions géopolitiques au Moyen-Orient perturbent le salon de l'aéronautique du Bourget
Pour Le Figaro à Paris, c'était prévisible : « depuis les massacres du 7-Octobre, il était évident que le gouvernement de Benyamin Netanyahu allait pousser la guerre jusqu'à Téhéran ». Après les coups portés au Hamas et au Hezbollah, « restait à s'attaquer à la “génitrice“. Celle qui mène la guerre par procuration contre Israël via ses affidés dans la région. Celle qui les forme, les arme et les soutient : la République islamique d'Iran. » Pour autant, poursuit Le Figaro, « en s'attaquant de front à son plus redoutable ennemi, l'État hébreu plonge la région et le monde dans l'inconnu. » En effet, « en attaquant l'Iran, Israël entraîne le Moyen-Orient dans un engrenage guerrier » : c'est ce que souligne, Agnès Levallois, spécialiste du Moyen-Orient, dans une tribune publiée par Le Monde. L'Orient-Le Jour à Beyrouth renchérit en dénonçant ce qu'il appelle « une course vers l'abîme : Israël n'a pas les moyens de détruire seul le programme nucléaire iranien et veut entraîner Washington dans un conflit qui enflammerait toute la région. Quel est son objectif final ?, s'interroge le quotidien libanais. Bombarder le régime iranien jusqu'à ce qu'il capitule ? (…) Même en admettant qu'Israël parvienne à ses fins et que le régime finisse par tomber, quelle sera la suite ? Qui va organiser la transition dans un pays ruiné, de 90 millions d'habitants et qui fait 75 fois la taille d'Israël et 3 fois celle de l'Irak ? Comment imaginer que cela puisse aboutir à autre chose qu'un chaos généralisé qui outrepassera largement les frontières de l'Iran ? » Guerre de libération ? Guerre d'usure ? Au-delà de la question nucléaire, faire tomber le régime iranien, c'est l'objectif de Benyamin Netanyahu et le Jérusalem Post s'en félicite : « il est maintenant temps pour le peuple iranien de se soulever », s'exclame le quotidien israélien proche du pouvoir. « Levez-vous. Saisissez ce moment. (…) Nous ne sommes pas en guerre contre vous, peuple iranien, mais contre une clique qui assassine chaque jour des Syriens, des Yéménites, des Israéliens et des Iraniens. » Non rétorque Haaretz : « Israël doit éviter de se laisser entraîner dans une guerre d'usure. Les succès opérationnels ne sont pas un but en soi, estime le quotidien israélien d'opposition. Ils doivent se traduire par une démarche diplomatique qui permettrait de trouver une solution à la menace nucléaire iranienne tout en évitant de sombrer dans une guerre totale, destructrice et prolongée. » En tout cas, remarque Le Devoir à Québec, cette « guerre ouverte Iran-Israël renvoie soudain dans l'ombre, comme un élément secondaire, l'inhumain massacre de Gaza. Sur l'échiquier déréglé de la géopolitique mondiale, le sort des sites nucléaires iraniens et la lutte contre le fanatisme des ayatollahs pèsent plus que l'indicible tragédie palestinienne, qui se poursuit pourtant. » Où s'arrêtera Netanyahu ? Enfin, le Guardian à Londres s'en prend à la fois à Trump, à Khamenei et à Netanyahu : « trois vieillards en colère qui pourraient tous nous faire tuer », s'exclame le quotidien britannique. La charge contre le Premier ministre israélien est violente : « Netanyahu, 75 ans, est inapte à diriger Israël, affirme le Guardian. Il n'a pas protégé les Israéliens des attentats terroristes de 2023, puis il a esquivé ses responsabilités. Il n'a pas tenu sa promesse de détruire le Hamas et de ramener les otages, et pourtant ses soldats ont tué plus de 55 000 Palestiniens à Gaza. Il a envahi le Liban et la Syrie. Maintenant, c'est l'Iran. Où s'arrêtera-t-il ? Va-t-il ensuite s'en prendre à la Turquie ? Ce n'est pas exclu. »
Nous sommes à l'automne 547 avant notre ère, dans le royaume de Lydie, un vaste ensemble territorial qui occupe l'essentiel de la partie occidentale de l'Anatolie. Nous sommes dans l'actuelle Turquie. Crésus, le roi de puissant royaume est contraint de se réfugier dans son palais de Sardes, la capitale. En effet, les troupes du Cyrus II le Grand, roi de Perse, sont parvenu à encercler la ville. Elles vont bientôt investir le palais et l'incendier. Crésus choisit alors de se donner la mort. Cette prise de Sardes, qui entraîne la chute de la Lydie, est perçue, par les anciens Grecs, comme un événement sans précédent. Selon le grec Hérodote, que l'on considère comme le premier véritable historien, « Les oracles prédirent à Crésus que, s'il faisait la guerre aux Perses, il détruirait un grand empire ». Que sait-on véritablement de Crésus ? Certes, nous aimerions être aussi riche que lui, riche comme Crésus… Mais d'où vient cette légende ? Et quel rapport avec une autre expression célèbre : toucher le pactole ? Plongeons-nous dans l'Asie Mineure d'il y a un peu plus de deux mille cinq cents ans … Invité : Kevin Leloux, docteur en histoire, art et archéologie à l'Université de Liège et professeur à Saint Louis Waremme. « Crésus – le plus riche des rois de Lydie » paru aux éditions Perrin. Sujets traités : Riche, Crésus, roi de Lydie, roi, Lydie, Anatolie, Cyrus, Hérodote, Perses, légende, Asie, Sardes Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'équipe de Suisse féminine de basket s'apprête à défier la Grèce, la Turquie et la France à l'EURO entre le 18 et le 21 juin 2025 au Pirée. 69 ans que les Suissesses attendaient de pouvoir à nouveau vivre un moment comme celui-là. Un rêve pour la capitaine Evita Herminjard et le début d'une belle aventure pour le sélectionneur François Gomez.
Malgré les attaques et les divisions, la Syrie vient de célébrer les six premiers mois depuis le départ de Bashar el-Assad. En décembre dernier, Ahmed al-Charaa a remplacé l'ancien dictateur. Les avis divergent sur ce gouvernement de transition. Mais l'une de ses priorités commence à se voir dans la capitale : le retour des touristes. Mais si les avions arrivent à Damas, ailleurs dans le pays, les ravages de la guerre empêchent encore de circuler. Les routes sont à reconstruire. Entretien avec Émile Bouvier, chercheur, auteur pour la revue Les Clés du Moyen-Orient. RFI : Ce retour du tourisme en Syrie est-il déjà visible ? Émile Bouvier : Ce n'est pas encore un phénomène de masse. Des voyageurs syriens ou étrangers arrivent à Damas, la capitale. Mais ailleurs dans le pays, les infrastructures, les routes sont en trop mauvais état pour permettre la circulation. Vous dites que le transport de marchandises et de personnes sera l'une des priorités du nouveau gouvernement de transition d'Ahmed al-Charaa ? La remise en état du pays passe par l'économie. Le transport permet l'arrivée des personnes, des marchandises et des matériaux pour reconstruire le pays. Les hôpitaux, les écoles, les administrations, tout est en ruine aujourd'hui. La volonté, en tout cas affichée, de ce gouvernement de transition est de reconstruire le pays et le développement de l'économie. Cela prendra du temps ? Beaucoup de temps, parce que les villes et les infrastructures sont détruites. Tout le pays est à reconstruire. D'ailleurs, l'ONU estime que la Syrie devrait mettre 50 ans pour arriver à tout reconstruire et vivre dans un pays disons standard, avec des connexions viables et des circulations possibles. Aéroports, chemins de fer, ports… Quelles sont les infrastructures les plus endommagées par la guerre en Syrie ? Toutes, absolument toutes. Toutefois, les ports ont été peu touchés parce qu'ils ont servi à l'armée russe qui a bombardé massivement la Syrie. L'autre raison qui explique la protection des ports est qu'ils étaient en zone alaouite, la communauté de l'ancien dictateur Bachar el-Assad. Les seuls aéroports qui ont déjà rouvert sont les aéroports de Damas et d'Alep au nord-ouest du pays. Mais en dehors de cela, il faut vraiment tout remettre sur pied. Pour des millions de dollars. Qui va payer ? C'est un prix et une charge exorbitante. C'est bien pour cela que les pays voisins comme le Qatar ou l'Arabie saoudite – qui voient dans ce nouveau gouvernement un gage de stabilité dans la région, même relative avec des conflits larvés – ont décidé de rembourser les dettes syriennes auprès de la Banque Mondiale et de payer une partie des salaires des fonctionnaires du pays pour alléger le poids de la tâche immense de cette nouvelle autorité syrienne. Mais l'axe majeur de connexion Alep-Damas passe par les villes principales comme Homs dans le centre de la Syrie. Quel rôle des États-Unis après l'entretien le mois dernier entre Donald Trump et Ahmed al-Charaa ? Les États-Unis, après l'entrevue entre les deux présidents, ont levé les sanctions et vont se positionner pour les échanges commerciaux et la participation à la reconstruction avec des entreprises américaines. Et l'Europe, qui a elle aussi levé les sanctions, va-t-elle faire travailler ses entreprises en Syrie ? Sans doute, puisque la Commission européenne a, elle aussi, levé les sanctions à l'encontre de la Syrie. L'Italie s'est déjà positionnée. De plus, l'Europe reste dans une position d'entre deux, partagée entre l'observation de cette nouvelle autorité syrienne qui devra donner des gages de stabilité politique et le désir de ne pas rater l'opportunité de la reconstruction économique en Syrie. Vous croyez plutôt à l'action rapide de la Turquie. C'est certain. La Turquie sera la première à investir et à s'investir en Syrie. La Turquie va jouer un rôle majeur en Syrie, le président Recep Tayyip Erdogan l'a annoncé officiellement en public, la Turquie sera un partenaire économique et politique majeur de la Syrie. On parle beaucoup des grandes villes comme Damas, Homs ou Alep. Qu'en est-il des villes et des villages ruraux, dans les déserts ou les campagnes ? Là-bas, les populations touchées par la guerre sont réduites et très fragilisées. Elles ne sont pas encore en mesure, mentalement et physiquement, de reprendre un train de vie régulier. Les impacts sont gigantesques et leurs routes éloignées de villes, souvent démolies. Ou si elles ne sont pas détruites, elles sont dans extrême mauvais état. L'ancien président Bachar el-Assad n'a jamais eu une politique volontariste dans les transports. Les routes n'étaient pas entretenues, pas remises à niveau ni reliées au reste du pays. L'est et le nord-est de la Syrie, des régions où les besoins de reconstruire seraient parmi les plus importants. Pourquoi ? Parce que ce sont les zones tenues par les Kurdes, les ennemis de Bachar el-Assad. C'est aussi dans le désert au centre du pays qu'ont eu lieu les attaques des terroristes de l'organisation État islamique. Le désert syrien central près de Palmyre où il reste encore des positions du groupe EI et le nord-est du pays ont été très touchés. Il y a beaucoup de bombes qui ont empêché les circulations avec les pays voisins comme l'Irak ou la Jordanie, qui pourraient faire du commerce si les routes étaient sécurisées et en bon état. Mais pour le moment, elles sont assez peu utilisées. À lire aussiSyrie: «Ahmed al-Charaa a reussi sa transformation, la levée des sanctions en est la preuve», analyse Ziad Majed
Les femmes turques n'ont plus assez d'enfants, selon les autorités turques et le président Recep Tayyip Erdogan s'en alarme, pointant "une menace plus grande encore que la guerre".Après avoir décrété que 2025 serait l'année de la famille, le chef de l'Etat vise "la décennie de la famille 2026-2035", mais dans un contexte de crise économique et de crise de confiance, les promesses d'aide aux jeunes mariés pourraient ne pas suffire.Le taux de natalité est passé de 2,38 enfants par femme en 2001 à 1,48 en 2025, selon les statistiques officielles, insuffisant pour assurer le renouvellement de la population : un "désastre", selon le président, qui accuse les féministes et les communautés LGBTQ+ d'être responsables de ce déclin.Invitée : Anne Chaon, directrice du bureau de l'AFP en TurquieRéalisation : Emmanuelle BaillonReportage : Cem Taylan, AFPTV TurquieDoublages : Camille Buonanno, Léo Huisman, Maxime Mamet, Agnès Coudurier-Curveur.Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La Turquie est membre de l'Otan mais est-elle toujours – vraiment - candidate à l'UE ? Comment comprendre la géopolitique de ce pays plus étendu et plus peuplé que la France ? Où en sont les relations Turquie-OTAN ? Comment comprendre les relations d'Ankara avec les Européens ? Parle-t-on encore d'adhésion à l'UE ? On parle beaucoup de crise économique en Turquie. Qu'en est-il ? Les dernières élections ont montré un affaiblissement du parti de Recep Erdogan, l'AKP. La Turquie est-elle entrée dans l'ère post-Erdogan ? Planisphère est une émission de RND et RCF, produite par Pierre Verluise, reprise sur Diploweb.com avec en bonus une synthèse rédigéehttps://www.diploweb.com/Planisphere-Geopolitique-de-la-Turquie-membre-de-l-OTAN-et-toujours-candidate-a-l-UE-Avec-D-Schmid.htmlEnregistrée le 8/10:2024
durée : 00:04:44 - Le Reportage de la rédaction - Le taux de fécondité des femmes turques est au plus bas en cette année décrétée Année de la famille. Le président Erdogan part en croisade contre la pratique des césariennes au plus haut parmi les pays de l'OCDE. Mais est-ce le bon combat ? Pourquoi les femmes turques ne font-elles plus d'enfant ?
durée : 00:04:44 - Le Reportage de la rédaction - Le taux de fécondité des femmes turques est au plus bas en cette année décrétée Année de la famille. Le président Erdogan part en croisade contre la pratique des césariennes au plus haut parmi les pays de l'OCDE. Mais est-ce le bon combat ? Pourquoi les femmes turques ne font-elles plus d'enfant ?
durée : 00:04:44 - La BO du monde - Pourchassé de longue date par le régime turc, le groupe contestataire d'Istanbul n'a jamais renoncé à son engagement à gauche malgré la répression. Mais depuis quelques jours, sa musique a tout bonnement disparu des plateformes en Turquie !
Dans le supplément de ce samedi, en première partie, l'océan. Le premier grand sommet international sous l'égide de l'ONU lui est consacré. Ce sera la semaine prochaine à Nice, en France. Et déjà, cette semaine, scientifiques et société civile se sont penchés sur cette immensité de bleu dont la souffrance a plus d'un impact sur l'ensemble de la population mondiale. 2 semaines d'intenses travaux pour parler de changement climatique, de pêche, de pollution, d'exploitation des grands fonds entre autres... Grand reportage sur ce thème nous transportera la semaine prochaine en Afrique et en Océanie. Aujourd'hui direction la France, peut-on contrer la montée du niveau des mers, non pas à grands renforts de digues mais grâce à des solutions beaucoup plus naturelles. Réponse, plutôt oui, en métropole et aux Antilles... En deuxième partie, direction la Turquie qui est devenue une terre d'asile pour certains Français à la recherche d'éthique islamique, nous les retrouvons à Alanya. Face à la montée des eaux, la nature peut nous rendre serviceD'ici la fin du siècle, les scientifiques estiment que le niveau des mers pourrait augmenter d'1 mètre à cause du réchauffement climatique.11% de la population et 14% du PIB mondial pourraient ainsi prendre l'eau. Des centaines de km de digues et de barrières ont été construites.Mais pour faire barrage, d'autres territoires optent plutôt pour des solutions plus naturelles. Exemple en France.Un Grand reportage de Jeanne Richard qui s'entretient avec Jacques Allix.Alanya, le refuge turc des musulmans qui ont choisi de quitter la FranceGrand reportage nous emmène aujourd'hui en Turquie, à la rencontre de ces Français de confession musulmane qui ont choisi de quitter la France. Ils se sont installés à Alanya, station balnéaire du sud du pays, connue pour ses plages de sable banc et son eau cristalline. Et plus précisément dans des résidences francophones dites résidences islamiques. Cette initiative est unique en Turquie.Les résidences ont été conçues de manière à respecter l'éthique islamique, avec une piscine réservée aux femmes, un spa et une salle de sport séparés en fonction du sexe, ou encore un accès direct à la mosquée d'à côté.Sur le papier, tout cela promet de pouvoir vivre sa foi loin des controverses liées à l'islam.Mais sur place, ces Français font face à quelques difficultés…Un Grand reportage de Manon Chapelain qui s'entretient avec Jacques Allix.
Grand reportage nous emmène aujourd'hui en Turquie, à la rencontre de ces Français de confession musulmane qui ont choisi de quitter la France. Ils se sont installés à Alanya, station balnéaire du sud du pays, connue pour ses plages de sable banc et son eau cristalline. Et plus précisément dans des résidences francophones dites résidences islamiques. Cette initiative est unique en Turquie. Les résidences ont été conçues de manière à respecter l'éthique islamique, avec une piscine réservée aux femmes, un spa et une salle de sport séparés en fonction du sexe, ou encore un accès direct à la mosquée d'à côté.Sur le papier, tout cela promet de pouvoir vivre sa foi loin des controverses liées à l'islam.Mais sur place, ces Français font face à quelques difficultés…«Alanya, le refuge turc des musulmans qui ont choisi de quitter la France», un Grand reportage de Manon Chapelain. (Rediffusion)
Face à la pression du gouvernement états-unien de Donald Trump, l'autonomie stratégique de l'Europe est un enjeu de plus un plus essentiel - en matière de défense, mais aussi dans la recherche et le développement technologique. À l'encontre des réflexes de repli nationaliste, la Commission européenne aide à la mise en commun des investissements et des projets. La guerre des étoiles passe aussi par l'EuropeSur le sol continental, le premier site historique de lancement se trouve en Norvège, le second site opérationnel en Écosse, tout au nord des îles britanniques, aux Shetlands. Face à Boca Chica où SpaceX est lancé en République dominicaine, à Cap Canaveral en Floride et Kourou en Guyane française d'où part la fusée Ariane, l'Europe et le Royaume- Uni (partenaires au sein de l'ESA, l'agence spatiale européenne), veulent monter en grade dans le marché spatial. Reportage, Thomas Harms. Vigilant, l'IA qui entend prévenir les crimes en surveillant les réseaux sociauxEn Irlande, la police s'apprête à franchir un cap dans la lutte contre la criminalité, grâce à un nouveau système d'alerte développé dans le cadre d'un projet de recherche européen. Un outil précieux, dont l'usage nécessite des garde-fous. À Dublin, les explications de Clémence Pénard. Face à la Chine ou aux États-Unis, les besoins d'investissement sont colossaux au sein de l'Union européenneL'UE se distingue par son approche éthique de l'intelligence artificielle. L'IA Act appelé IA Act entre en vigueur étape par étape ; à partir du mois d'août, il prévoit que les entreprises d'IA fournissent leur documentation technique aux autorités. Est-ce aller trop loin au détriment de la compétitivité ? À Istanbul, l'Institut du Bosphore qui promeut la coopération entre la Turquie et la France et l'UE, s'est intéressé aux moyens de développer les investissements et les technologies. Les explications de Frédérique Lebel. En Allemagne, la tech peine à garder les étudiants indiens.Dans les universités du pays, les jeunes Indiens, très actifs dans les études scientifiques et informatiques, sont devenus en 10 ans le groupe d'étudiants étrangers le plus important. L'Allemagne tente de les retenir une fois qu'ils sont diplômés, pour qu'ils restent travailler dans des secteurs-clés qui manquent de main-d'œuvre ; pourtant ça n'est pas toujours simple, comme l'a constaté à Berlin, Delphine Nerbollier.
Face à la pression du gouvernement états-unien de Donald Trump, l'autonomie stratégique de l'Europe est un enjeu de plus un plus essentiel - en matière de défense, mais aussi dans la recherche et le développement technologique. À l'encontre des réflexes de repli nationaliste, la Commission européenne aide à la mise en commun des investissements et des projets. La guerre des étoiles passe aussi par l'EuropeSur le sol continental, le premier site historique de lancement se trouve en Norvège, le second site opérationnel en Écosse, tout au nord des îles britanniques, aux Shetlands. Face à Boca Chica où SpaceX est lancé en République dominicaine, à Cap Canaveral en Floride et Kourou en Guyane française d'où part la fusée Ariane, l'Europe et le Royaume- Uni (partenaires au sein de l'ESA, l'agence spatiale européenne), veulent monter en grade dans le marché spatial. Reportage, Thomas Harms. Vigilant, l'IA qui entend prévenir les crimes en surveillant les réseaux sociauxEn Irlande, la police s'apprête à franchir un cap dans la lutte contre la criminalité, grâce à un nouveau système d'alerte développé dans le cadre d'un projet de recherche européen. Un outil précieux, dont l'usage nécessite des garde-fous. À Dublin, les explications de Clémence Pénard. Face à la Chine ou aux États-Unis, les besoins d'investissement sont colossaux au sein de l'Union européenneL'UE se distingue par son approche éthique de l'intelligence artificielle. L'IA Act appelé IA Act entre en vigueur étape par étape ; à partir du mois d'août, il prévoit que les entreprises d'IA fournissent leur documentation technique aux autorités. Est-ce aller trop loin au détriment de la compétitivité ? À Istanbul, l'Institut du Bosphore qui promeut la coopération entre la Turquie et la France et l'UE, s'est intéressé aux moyens de développer les investissements et les technologies. Les explications de Frédérique Lebel. En Allemagne, la tech peine à garder les étudiants indiens.Dans les universités du pays, les jeunes Indiens, très actifs dans les études scientifiques et informatiques, sont devenus en 10 ans le groupe d'étudiants étrangers le plus important. L'Allemagne tente de les retenir une fois qu'ils sont diplômés, pour qu'ils restent travailler dans des secteurs-clés qui manquent de main-d'œuvre ; pourtant ça n'est pas toujours simple, comme l'a constaté à Berlin, Delphine Nerbollier.
Vincent Hervouët analyse les dernières négociations entre la Russie et l'Ukraine qui se sont tenues à Istanbul. Malgré les efforts de médiation de la Turquie, les deux parties campent sur leurs positions, avec d'un côté la Russie qui exige une reddition totale, et de l'autre l'Ukraine qui refuse de céder du terrain. Au milieu de ces pourparlers, ce sont malheureusement les victimes de cette guerre qui sont les seules à trouver le repos, avec l'échange prévu de 12 000 corps de soldats tués au combat. L'épisode explore également les conséquences dévastatrices de ce conflit, dont l'ampleur reste encore largement méconnue du grand public.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 2 juin 2025 - Opération "Toile d'araignée": Kiev humilie Moscou - L'intégrale -Une attaque spectaculaire, digne d'un film d'espionnage. Dimanche 1er juin, l'Ukraine a lancé une série de frappes contre des bases aériennes russes, situées parfois à plusieurs milliers de kilomètres du front. Des drones kamikazes, préalablement infiltrés sur le sol russe, ont visé des cibles aussi éloignées que la Sibérie orientale. Bilan provisoire : 41 avions détruits, dont plusieurs radars aéroportés A-50, selon les autorités ukrainiennes.Baptisée "Toile d'araignée", l'opération aurait été préparée en secret pendant plus d'un an et demi, sous la supervision directe du président Volodymyr Zelensky. D'après les services de renseignement ukrainiens, l'attaque aurait neutralisé 34 % des bombardiers stratégiques russes et causé jusqu'à 7 milliards de dollars de pertes à l'aviation russe.Côté russe, Moscou a reconnu des incendies sur plusieurs appareils. Sur Telegram, des sources proches du Kremlin rapportent une série d'explosions dans au moins six régions : Voronej, Koursk, Lipetsk, Riazan, Ivanovo et Volgograd. Des vidéos largement relayées sur les réseaux sociaux montrent des avions en feu, de puissantes détonations, et d'immenses colonnes de fumée noire s'élevant dans le ciel. "Ils parlent déjà d'un Pearl Harbor russe. C'est absolument inédit", a commenté le journaliste Cyrille Amoursky sur X.Cette attaque d'envergure survient à un moment clé. Elle a eu lieu à la veille de la reprise des pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, ce lundi, en Turquie. Mais le climat géopolitique est loin de l'apaisement : des mouvements massifs de troupes russes sont observés depuis plusieurs semaines en Biélorussie, mais aussi à la frontière finlandaise. Deux ans après son adhésion à l'OTAN, la Finlande se trouve en état d'alerte. Les autorités d'Helsinki disent suivre « très attentivement » les déploiements militaires russes.Le New York Times révèle, images satellites à l'appui, une expansion des infrastructures militaires russes près de la frontière : tentes de campagne, véhicules blindés, abris rénovés pour avions de chasse, base d'hélicoptères remise en état… Le tout à seulement quelques kilomètres du territoire finlandais.Faut-il s'inquiéter ? Interrogé sur le sujet, Donald Trump a tenté de minimiser les risques. " Je ne suis pas du tout inquiet. La Finlande et la Norvège seront très en sécurité", a-t-il déclaré mardi à la presse. Pour autant, les autorités nordiques prennent la menace au sérieux : Helsinki prévoit de relever à 65 ans l'âge limite pour les réservistes et a lancé un site dédié à la préparation en cas de guerre. En Suède comme en Norvège, les gouvernements appellent également la population à se préparer à d'éventuels scénarios de crise.Autre facteur d'instabilité : la situation en Pologne, en première ligne sur le flanc Est de l'Otan.Le pays vient de vivre une élection présidentielle décisive, remportée par Karol Nawrocki, un candidat nationaliste qui prône une ligne dure face à Bruxelles… et à Kiev.Son élection pourrait rebattre les cartes diplomatiques en Europe centrale et compliquer la coordination militaire dans la région.Alors, que sait-on de l'opération "Toile d'araignée" ? Que se passe-t-il à la frontière entre la Finlande et la Russie ? Enfin, qui est Karol Nawrocki, le candidat nationaliste vainqueur de l'élection présidentielle ? Qu'est-ce que cela va changer pour l'Europe ?LES EXPERTS :- GÉNÉRAL JEAN-PAUL PERRUCHE - consultant en stratégie de sécurité et de défense et ancien directeur général de l'État-major de l'U.E.- BRUNO TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS et conseiller géopolitique à l'Institut Montaigne- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro - MARIE JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie - Le Monde PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Le Parlement autrichien examine jusqu'au 10 juin un décret pour mettre fin au regroupement familial pour les réfugiés. Les associations dénoncent une mesure d'affichage, alors que le nombre de regroupements a chuté en 2024. Reportage à Vienne à la rencontre de mineurs isolés qui n'ont plus espoir d'être réunis avec leurs parents. De notre correspondante à Vienne, La résidence pour les demandeurs d'asile mineurs est un immeuble à l'aspect maussade, dans le 10ᵉ arrondissement de Vienne. Dans une salle de réunion spartiate, ce jeune préfère rester anonyme. Il vient de Syrie, mais connaît bien ce terme du jargon administratif : le « regroupement familial ». Les réfugiés venus de Syrie font en effet l'objet de restrictions depuis la chute de Bachar el-Assad, et que l'Autriche a lancé des processus de révision de leurs droits de séjour. C'est maintenant au tour du regroupement familial, un droit qui permet à un réfugié installé dans un pays de faire venir sa famille proche auprès de lui.Un coup dur pour ce jeune de 17 ans, qui pensait revoir bientôt ses parents et son petit frère, actuellement réfugiés en Turquie. « Pour moi, c'est très grave. J'attendais ça depuis trois ans. Je suis arrivé ici à 14 ans et mes parents me manquaient. Ma famille a fait les démarches, ils sont allés jusqu'au Liban pour prendre rendez-vous et faire un visa. Maintenant, je ne peux plus rien faire. Tous mes plans se sont effondrés. C'est très grave pour moi », se désole-t-il. À lire aussiRegroupement familial : en Autriche, des réfugiés plongés dans l'angoisse et l'incertitudeEn 2024, les Syriens formaient 90% des effectifs du regroupement familial. Alors, quel intérêt de légiférer alors que les chiffres sont déjà en baisse ? L'association Asylkoordination, qui représente les ONG autrichiennes du secteur de l'asile, donne des éléments de réponse. Le gouvernement présente son projet comme un moyen de stopper les pères qui veulent faire venir femmes et enfants, car ces derniers mettraient le système scolaire en état d'urgence.Lukas Gahleitner-Gertz, le porte-parole de l'association, dénonce des amalgames. « Par exemple, le gouvernement met en avant le nombre d'écoliers qui parlent une autre langue que l'allemand à la maison, explique-t-il. Mais on ne peut pas confondre ce chiffre avec celui des enfants qui n'ont pas le niveau pour suivre des cours en allemand. Certains parlent une autre langue à la maison et comprennent par ailleurs très bien l'allemand. C'est un type d'argument proche de ceux de l'extrême droite. »À Vienne, 45% des enfants entrent à l'école sans pouvoir suivre les cours en allemand. Une réelle difficulté, mais seulement dans la capitale et seulement la première année de leur scolarité, le chiffre baisse par la suite. C'est pour cela que l'Asylkoordination affirme que la mesure décidée sous la houlette des conservateurs relève surtout du populisme. À lire aussiMigration : le Conseil de l'Europe refuse d'affaiblir la Convention des droits de l'Homme, un revers pour neuf États
Direction la Turquie où a eu lieu une incroyable découverte archéologique : un pain vieux de 5.000 ans a été mis à jour. Quasiment intact, il pourrait nous en apprendre beaucoup...Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un pain vieux de 5.000 ans a été découvert en Turquie lors de fouilles ce mardi 27 mai, un véritable trésor archéologique. L'occasion pour Florian Gazan de vous expliquer pourquoi le pain n'est pas le meilleur ami des superstitieux... Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Prologue. Notre avenir se joue en mer. Protéger l'océan, c'est protéger l'avenir de l'humanité. Il nous nourrit, nous soigne, nous connecte, nous amuse, nous fascine et nettoie l'air que nous respirons. Mais qui s'occupe de l'océan ? Et comment gouverner un espace aussi vaste qui n'appartient à personne et qui concerne tout le monde ? POUR ALLER PLUS LOIN : un documentaire : « Ocean » de David Attenborough (2025) nous plonge dans un monde sous-marin merveilleux tout en alertant sur les dangers qui le menacent ; un roman graphique : « Anita Conti » (éd. Casterman, 2024) qui raconte la vie, l'engagement et la passion de cette océanographe pionnière de l'écologie ; une fresque à colorier : prolongez l'expérience en coloriant vous-même la fresque à télécharger dessinée par Julie Feydel, la directrice artistique du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères ; ARCHIVES & EXTRAITS : extraits libre de droit de marchés de poissons en Italie, au Japon, en Tunisie, en Turquie, au Brésil ; extrait de l'émission « Le journal de l'éco » sur France Culture du 13 mai 2024 ; discours d'Emmanuel Macron à l'Assemblée générale de l'ONU du 19 septembre 2017 ; message vidéo de Narendra Modi publié sur Facebook le 17 août 2024 ; discours d'António Guterres à l'ouverture du Sommet de l'avenir le 22 septembre 2024 ; message vidéo de Xi Jinping pour la 76e Assemblée générale des Nations unies diffusé le 21 septembre 2021 ; discours de Nadia Calvino du 9 septembre 2023 à l'occasion du G20 ; discours de Cyril Ramaphosa du 22 janvier 2025 lors du Forum de Davos ; annonce de Huang Runqiu à l'occasion de l'accord Kunming-Montréal adopté en 2022 ; annonce de Rena Lee à l'occasion de la fin des négociations de l'accord BBNJ en 2023 CRÉDITS : Voix, écriture, production et réalisation : Diane Jean Illustrations et identité visuelle : Julie Feydel Édition et aide à la production : Mariane Schlegel Communication : Kaled Maddi et Matthias Lugoy Direction de production : Julie Godefroy Musique : 1985, Angel Salazar (Artlist) ------ À PROPOS : « Qui gouverne l'océan ? » est une série du podcast Sources diplomatiques. Réalisé par le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, ce podcast vous propose des documentaires, décryptages, récits intimes et conversations pour plonger dans les coulisses de la diplomatie française et comprendre les grands enjeux internationaux. Sources diplomatiques est à retrouver sur toutes les applications d'écoutes et de streaming audio.
Les membres de la branche politique du parti demandent désormais des garanties dans le processus de désarmement à venir, dont leur intégration à la société, et l'assouplissement des conditions de détention du fondateur du PKK, Abdullah Öcalan, en prison depuis 2019. À Ankara, les attentes de la communauté kurdeC'est peut-être la fin de 40 ans de guérilla et une avancée sans précédent pour les Kurdes de Turquie : le 12 mai 2025, le Parti des travailleurs du Kurdistan, le PKK, a annoncé sa dissolution et son désarmement. Le fondateur du parti, Abdullah Öcalan, en prison depuis 1999, avait lancé un appel en ce sens fin février 2025. La fin de la lutte armée, si elle se concrétise, laisse espérer une résolution pacifique du conflit entre le PKK et les forces turques qui a fait au fil des ans plus de 40.000 victimes. Au sein de la minorité kurde, environ 15% de la population de Turquie, les attentes sont à la hauteur de l'enjeu. Reportage, Anne Andlauer. En Allemagne, les résonnances politiques du roman graphique de Luz Deux femmes nues La traduction allemande de la BD du dessinateur français Luz, qui avait échappé à l'attentat contre Charlie Hebdo en 2013, vient de paraitre outre-Rhin. L'ouvrage a reçu le prix du meilleur album au festival d'Angoulême l'an dernier. Il retrace l'histoire mouvementée du tableau du même nom peint par l'expressionniste allemand Otto Müller. La toile avait été qualifiée « d'art dégénéré » par les nazis, interdite et confisquée, puis restituée des décennies plus tard à ses propriétaires. Delphine Nerbollier a assisté hier à Berlin à la présentation du livre par son auteur. La revue de presse sonore de Franceline BerettiPartenariat franco-britannique, diplomatie italienne, sommet Choose France : le récit politique a parfois des dimensions très variables. Amsterdam protège l'environnement et ravit les touristes C'est une petite révolution sur les canaux d'Amsterdam. Depuis le 1er avril 2025, plus question pour les bateaux à moteur thermique de naviguer dans le centre-ville de la capitale néerlandaise. Adieu diesel et essence, dans cette zone « zéro émission », seules les embarcations électriques, à hydrogène ou propulsées à la rame peuvent circuler - qu'il s'agisse de bateaux de plaisance ou commerciaux et touristiques. L'idée de la mairie d'Amsterdam ? Améliorer la qualité des eaux et réduire les nuisances sonores. Reportage, Jean-Jacques Héry.
Les membres de la branche politique du parti demandent désormais des garanties dans le processus de désarmement à venir, dont leur intégration à la société, et l'assouplissement des conditions de détention du fondateur du PKK, Abdullah Öcalan, en prison depuis 2019. À Ankara, les attentes de la communauté kurdeC'est peut-être la fin de 40 ans de guérilla et une avancée sans précédent pour les Kurdes de Turquie : le 12 mai 2025, le Parti des travailleurs du Kurdistan, le PKK, a annoncé sa dissolution et son désarmement. Le fondateur du parti, Abdullah Öcalan, en prison depuis 1999, avait lancé un appel en ce sens fin février 2025. La fin de la lutte armée, si elle se concrétise, laisse espérer une résolution pacifique du conflit entre le PKK et les forces turques qui a fait au fil des ans plus de 40.000 victimes. Au sein de la minorité kurde, environ 15% de la population de Turquie, les attentes sont à la hauteur de l'enjeu. Reportage, Anne Andlauer. En Allemagne, les résonnances politiques du roman graphique de Luz Deux femmes nues La traduction allemande de la BD du dessinateur français Luz, qui avait échappé à l'attentat contre Charlie Hebdo en 2013, vient de paraitre outre-Rhin. L'ouvrage a reçu le prix du meilleur album au festival d'Angoulême l'an dernier. Il retrace l'histoire mouvementée du tableau du même nom peint par l'expressionniste allemand Otto Müller. La toile avait été qualifiée « d'art dégénéré » par les nazis, interdite et confisquée, puis restituée des décennies plus tard à ses propriétaires. Delphine Nerbollier a assisté hier à Berlin à la présentation du livre par son auteur. La revue de presse sonore de Franceline BerettiPartenariat franco-britannique, diplomatie italienne, sommet Choose France : le récit politique a parfois des dimensions très variables. Amsterdam protège l'environnement et ravit les touristes C'est une petite révolution sur les canaux d'Amsterdam. Depuis le 1er avril 2025, plus question pour les bateaux à moteur thermique de naviguer dans le centre-ville de la capitale néerlandaise. Adieu diesel et essence, dans cette zone « zéro émission », seules les embarcations électriques, à hydrogène ou propulsées à la rame peuvent circuler - qu'il s'agisse de bateaux de plaisance ou commerciaux et touristiques. L'idée de la mairie d'Amsterdam ? Améliorer la qualité des eaux et réduire les nuisances sonores. Reportage, Jean-Jacques Héry.
Si la guérilla kurde du Parti des travailleurs du Kurdistan, le PKK, est née en Turquie à la fin des années 1970, c'est au Kurdistan irakien voisin qu'elle a installé ses quartiers généraux. Les combats s'y sont déportés et même concentrés : depuis 2022, l'armée turque mène une opération militaire d'envergure dans la vallée d'Amedi en Irak, véritable occupation du territoire où les populations civiles sont prises au piège. L'officialisation, le 12 mai, de la dissolution du groupe insurgé kurde qui mettrait un terme à plus de 40 ans de lutte armée, suscite les espoirs d'un retour à la vie normale, même si beaucoup craignent que la présence militaire turque se prolonge. De notre envoyé spécial de retour d'Amedi,Deux jours après l'annonce par le Parti des travailleurs du Kurdistan de sa volonté à s'engager dans un processus de paix avec la Turquie, le calme règne dans le petit village de Guharzé, au Kurdistan irakien. Shayda, 19 ans, nous ouvre les portes de son jardin. Une sérénité qui contraste avec la violence de ces derniers mois : « Le 27 octobre dernier, nous étions tous en train de dîner, il n'y avait pas particulièrement de combats ce soir-là, alors, nous ne nous y attentions pas, quand soudain, il y a eu un immense fracas, nous sommes sortis précipitamment de la maison, nous ne pouvions rien voir avec la fumée et la poussière dans nos yeux. »Le père de Shayda nous emmène au fond du jardin, il désigne un cratère creusé à une dizaine de mètres de la bâtisse : « Une rocket tirée par un drone est tombée juste là. Regardez, ici, le plafond s'est effondré, les murs sont fissurés, toutes les fenêtres ont été soufflées vers l'intérieur de la maison. Nous avons vidé quatre brouettes de fragments de la bombe… »La bombe qui s'est écrasée sur le jardin de Shayda et son père a été larguée par un drone turc. Malgré la rumeur de la paix, leur ronronnement discret est incessant dans le ciel de Guharzé. Sur une pente rocailleuse à la sortie du village, nous retrouvons son chef, Ahmed, il fait paître ses 200 chèvres dans un enclos bien trop étroit : « Si l'on s'éloigne du village, on risque d'être pris pour cible. Ou les drones vont se mettre à nous tourner autour dans le ciel, ils vont nous forcer à rentrer avec nos chèvres. C'est pour ça qu'on ne quitte pas le village. On se fait tirer dessus. Avant, nous vivions plus haut dans la montagne, nous avions des vignes, des arbres fruitiers, nos fermes. Mais nous ne pouvons plus y accéder, l'armée turque occupe ces terres. »À lire aussiTurquie : le Parti des travailleurs kurdes (PKK) annonce sa dissolution après plus de 40 ans de lutte arméeDans sa lutte contre la guérilla du PKK, repliée dans un réseau de tunnels et dont les déplacements sont invisibles, depuis six ans, la Turquie a renforcé son emprise sur le territoire. Pour en prendre la mesure, nous rejoignons le village de Sergélé, situé à 20 kilomètres de la frontière. Agriculteur à la retraite, Rochavi nous invite à le suivre sur son toit : « Vous voyez, de ce côté, il y a les bases de la Turquie, toute la montagne de Matin, c'est désormais la Turquie… »À moins de cinq cents mètres, nous pouvons discerner les sacs de sables qui protègent une installation militaire posée sur un promontoire rocheux. Il y en aurait plus de 136 disséminées au Kurdistan irakien : « Nous sommes tous extrêmement soulagés que le PKK ait pris cette décision de se dissoudre, ils auraient dû la prendre il y a plus de dix ans. Si ce processus de paix est un succès et que le PKK abandonne les armes, nous pourrons retrouver nos montagnes, nos animaux, nos fermes… »Pour cela, les soldats turcs doivent quitter le Kurdistan. Les mains crispées autour de sa tasse de thé, Rochavi est habité par les doutes : « Je ne suis pas sûr que la Turquie s'en ira aussi facilement. La terre du Kurdistan, c'est de l'or. Et les Turcs ont jeté leur dévolu dessus et ont coupé tous les arbres de la région, des arbres fruitiers parfois centenaires, et ils les ont emportés en Turquie. Mais si le PKK n'existe plus, ça doit s'arrêter. »Les bruissements de la paix sont sur toutes les lèvres dans cette vallée où les civils vivent sur un fil et les bombardements ont certes diminué ces derniers jours, mais n'ont pas cessé pour autant, alors que la démobilisation du PKK est attendue ces prochains mois. À lire aussiPKK: histoire d'une lutte armée dont la fin annoncée peut recomposer le Moyen-Orient
Dans ce 133ème épisode, Arnaud raconte la Slovénie
Quand on regarde l'Eurovision, on s'attend à voir s'affronter des pays européens. Alors, chaque année, la même question revient sur les réseaux sociaux : « Mais pourquoi Israël participe ? Ce n'est pas un pays d'Europe ! » Et pourtant, Israël est là, sur scène, avec ses artistes, ses votes… et même plusieurs victoires à son actif.Pour comprendre cette présence, il faut revenir à l'origine du concours. L'Eurovision n'est pas organisé par une institution politique comme l'Union européenne, mais par l'Union européenne de radio-télévision — l'UER. Il s'agit d'une organisation qui regroupe des chaînes de télévision publiques. Pour participer au concours, il ne faut donc pas être membre de l'UE, mais avoir une télévision publique membre actif de l'UER. Et c'est le cas d'Israël depuis… 1957 !Mais comment un pays situé au Proche-Orient peut-il faire partie d'un réseau européen ? La réponse est simple : l'UER n'impose pas de frontières géographiques strictes. Elle autorise des membres issus de ce qu'on appelle la « zone de radiodiffusion européenne », un concept défini par l'Union internationale des télécommunications. Cette zone inclut non seulement l'Europe géographique, mais aussi des pays du bassin méditerranéen — dont Israël fait partie.Israël a donc parfaitement le droit de participer au concours. Et il ne s'en est pas privé : le pays a fait ses débuts à l'Eurovision en 1973, et il a même remporté la compétition quatre fois ! Qui se souvient de "A-Ba-Ni-Bi" en 1978, de l'hymne "Hallelujah" en 1979, de la révolution symbolique de Dana International en 1998, ou de l'excentrique Netta en 2018 avec son "Toy" ?Et Israël n'est pas un cas isolé. En 1980, le Maroc a tenté une participation. Depuis 2015, l'Australie – oui, l'Australie ! – est invitée à concourir chaque année. D'autres pays, comme la Turquie, l'Azerbaïdjan ou l'Arménie, bien qu'aux portes de l'Asie, sont aussi présents.En réalité, l'Eurovision est bien plus qu'un concours européen : c'est une fête de la musique télévisée, une grande scène ouverte aux pays qui partagent une histoire de coopération médiatique, même au-delà des frontières du continent.Alors la prochaine fois qu'Israël apparaîtra à l'écran, souvenez-vous : ce n'est pas une anomalie, c'est une tradition bien ancrée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air l'invité du 16 mai 2025 avec Patricia Allémonière, grand reporter, auteure de "Au coeur du chaos", publié aux éditions Arthaud.Les délégations ukrainienne et russe, sous médiation turque, ont entamé vendredi à Istanbul leurs premières négociations directes depuis le printemps 2022 pour trouver une issue à la guerre. Mais en l'absence des présidents Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, qui a ordonné à son armée d'envahir l'Ukraine le 24 février 2022 et n'a pas fait le déplacement en Turquie, les espoirs de progrès substantiels sont jugés minces. La délégation russe est emmenée par le conseiller présidentiel Vladimir Medinski, qualifié la veille par le président Zelensky de "pure façade". Les Européens et Kiev avaient réclamé un cessez-le-feu préalable avant toute discussion entre Kiev et Moscou. Une demande rejetée par M. Poutine. "Il est d'une importance cruciale qu'un cessez-le-feu soit mis en œuvre dès que possible", a insisté vendredi le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan. La Russie "ne veut pas la paix", a déploré le même jour la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas.Patricia Allémonière, grand reporter, reviendra avec nous sur ce rendez-vous manqué entre les présidents russe et ukrainien, et sur les espoirs de paix en Ukraine. Des négociations directes pourraient-elles avoir lieu ? A quoi joue Vladimir Poutine ? Des avancées pourraient-elle sortir des discussions entre les délégations ?
durée : 00:57:59 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Comme chaque semaine, une émission d'actualité en deux parties : retour de terrain avec Véronika Dorman qui rentre d'Ukraine ; suivi d'une table-ronde sur la Turquie d'Erdoğan entre crise politique et guerre en Ukraine. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Véronika Dorman Grand reporter à Libération et ancienne correspondante à Moscou; Ahmet Insel Économiste et politiste, professeur émérite à l'Université de Galatasaray à Istanbul ; Jean Marcou Professeur émérite à Sciences Po Grenoble et chercheur associé à l'Institut Français d'Études Anatoliennes (IFEA) d'Istanbul
durée : 00:35:28 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Alors que la Turquie d'Erdoğan connaît une crise politique voire démocratique depuis l'arrestation du maire d'Istanbul en mars 2025, le pays tente de se replacer au centre de jeu diplomatique en recevant ce 16 mai les délégations russes et ukrainiennes pour des pourparlers de paix. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Ahmet Insel Économiste et politiste, professeur émérite à l'Université de Galatasaray à Istanbul ; Jean Marcou Professeur émérite à Sciences Po Grenoble et chercheur associé à l'Institut Français d'Études Anatoliennes (IFEA) d'Istanbul
durée : 00:13:36 - Rencontre en Turquie entre les Russes et les Ukrainiens
« Khartoum dans le Noir après des frappes de drones », titre Africanews, selon laquelle « la capitale du Soudan a été la cible de nouvelles attaques de drones, dans la nuit de mercredi à jeudi, avec pour conséquence directe l'interruption de l'électricité ». « Car si les FSR ont été en grande partie chassés du centre du Soudan ces derniers mois », poursuit Africanews, « les combattants du général Hemetti semblent avoir changé de tactique. En lieu et place des assauts terrestres, apparaissent désormais les frappes de drones contre les centrales électriques, les barrages et d'autres infrastructures ». Afrik.com signale également que Khartoum a été « plongée dans l'obscurité après une nouvelle frappe de drones ». « Cette nouvelle technologie dans la guerre civile soudanaise marque une nouvelle escalade aux conséquences humanitaires désastreuses pour une capitale déjà meurtrie par deux ans de conflit », ajoute Afrik.com, qui précise également que « la coupure d'électricité n'est que la partie visible d'une crise bien plus profonde. Sans courant, l'accès à l'eau est perturbé, aggravant la situation sanitaire, dans un pays déjà miné par la famine et les épidémies ».Tshisekedi et KabilaÀ la Une également, la crise politique en République Démocratique du Congo et les questions entourant l'ancien président Joseph Kabila. « Et si Tshisekedi jouait balle à terre avec Kabila ? » interroge Wakatsera, au Burkina Faso. « En annonçant son retour à la maison, suite à son exil, officiellement pour la préparation d'une thèse, l'ancien président congolais n'ignorait pas qu'il attirerait, ainsi, sur lui, la foudre de Kinshasa ». Est-ce bien raisonnable ? Wakatsera n'est pas convaincu et s'interroge encore. « L'entreprise de Félix Tshisekedi, de vouloir mettre à l'ombre, celui qui lui avait offert le pouvoir sur un plateau d'or », estime ainsi le journal, « n'est-elle pas à haut risque pour le climat militaro-socio-politique, déjà bien vicié et explosif, à cause de la guerre qu'impose l'AFC/M23 de Corneille Nangaa, avec le soutien du Rwanda, à la République démocratique du Congo ? ». Conclusion de Wakatsera : « Félix Tshisekedi est loin, actuellement, d'être en position de force pour s'ajouter, en plus de son opposition traditionnelle, d'autres ennemis, même s'il est dit que 'la meilleure défense c'est l'attaque' ».Diplomatie du droneÀ lire également ce matin, une interview du ministre turc des Affaires étrangères. Interview d'Hakan Fidan, au magazine Jeune Afrique, alors que la Turquie ne cache pas son intérêt et ses ambitions pour le continent africain. « Du Maghreb à l'Afrique Subsaharienne, Ankara ne cesse d'étendre son influence », précise d'ailleurs Jeune Afrique. Quant au ministre turc des Affaires étrangères, présenté comme « l'homme de confiance du président Erdogan », il est interrogé sur l'industrie militaire de la Turquie. Mène-t-elle « une diplomatie du drone » ? Hakan Fidan répond prudemment, « Ce qui était à l'origine, de l'aide au développement, s'est étendu, au fil des ans, à la sphère économique et à bien d'autres domaines… » « Ce n'est que récemment », ajoute-t-il, « que nous nous sommes rendus compte que plusieurs pays africains rencontraient de grandes difficultés dans leur lutte contre le terrorisme. Or la Turquie a acquis une vaste expertise dans ce domaine. Pourquoi ne pas la mettre à leur service ? nous sommes-nous demandé ».Le ministre cite ainsi les pays avec lesquels la Turquie collabore : Somalie, Niger, Mali, mais aussi l'Algérie, la Libye et le Tchad. Hakan Fidan est aussi interrogé sur les propos d'Emmanuel Macron qui, précise Jeune Afrique, « accuse régulièrement la Turquie d'alimenter le sentiment anti-français en Afrique en attisant le ressentiment postcolonial… » Le ministre turc des Affaires étrangères, se dit « surpris » et se défend « nous ne propageons pas de telles idées, que ce soit publiquement ou en coulisses ». « Les peuples d'Afrique » déclare-t-il, « ont leur propre vécu, et ce n'est pas à nous de leur dicter la manière dont – ils doivent l'interpréter ».
Tous les regards se portent vers Istanbul, où des premiers pourparlers directs entre Russes et Ukrainiens doivent avoir lieu. Ni Poutine, ni Zelensky ne seront présents. La Russie se dit prête à de "possibles compromis". L'Ukraine elle, veut discuter d'un cessez-le-feu, mais selon Donald Trump rien ne peut se passer avant qu'il rencontre Vladimir Poutine.
durée : 00:20:42 - Journal de 12h30 - Volodymyr Zelensky avait mis au défi son homologue russe de le rencontrer à Istanbul. Finalement, Vladimir Poutine a choisi de snober les pourparlers de paix avec l'Ukraine.
Vladimir Poutine sera-t-il au rendez-vous en Turquie pour rencontrer Volodymyr Zelensky ? Écoutez l'analyse de Vera Grantseva, politologue, enseignante à Sciences Po Paris et spécialise de la Russie.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Poutine sera-t-il au rendez-vous demain en Turquie pour rencontrer Zelensky ? Vera Grantseva, politologue, enseignante à Sciences Po Paris et spécialise de la Russie, répond aux question de Jérôme Florin. Ecoutez Les trois questions de RTL Petit Matin avec Jérôme Florin du 15 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Jamais les élections présidentielles en Roumanie n'auront autant suscité l'attention internationale. De l'Europe aux États-Unis, tous les projecteurs sont braqués sur la possible victoire du candidat d'extrême droite George Simion. Le scrutin a été bousculé, par l'invalidation d'un premier scrutin et pour manipulation des réseaux sociaux en faveur d'un autre candidat lui aussi souverainiste et populiste... Calin Georgescu. Climat tendu donc, alors qu'en toile de fond de la campagne, on a vu ressurgir des attaques à la fois contre la communauté rom et juive. À l'origine de ces menaces, des mouvements néo-légionnaires qui s'inspirent directement des partis fascistes de l'entre-deux guerres. Reportage à Bucarest de Marine Leduc. L'analyse de Traian Sandu, historien spécialiste de la Roumanie, enseignant à l'Université Sorbonne nouvelle. La revue de presse sonore de Franceline Beretti Un livre blanc sur la politique migratoire, c'est par ce biais que le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé un durcissement drastique de sa politique. Le chef du gouvernement travailliste veut réduire significativement l'immigration légale dans son pays. C'est le premier sujet qui a retenu votre attention dans votre revue de presse de la semaine, et on peut dire que la presse de gauche ne pardonne pas vraiment ce tournant à 180 degrés. Kalymnos et les éponges disparues C'est une petite île grecque qui concentre sur ses côtes l'histoire du réchauffement climatique et de la mondialisation. Tout près de la Turquie, Kalymnos a longtemps été appelée l'île des pêcheurs d'éponges mais, dans les années 80, une maladie a ravagé les éponges sous-marines. Aujourd'hui, le commerce se maintient, mais les éponges sont presque toutes importées du continent américain... Pendant la période de Pâques, Kalymnos continue tout de même à célébrer une tradition presque disparue... Reportage à Kalymnos signé Joël Bronner.
Poutine sera-t-il au rendez-vous demain en Turquie pour rencontrer Zelensky ? Vera Grantseva, politologue, enseignante à Sciences Po Paris et spécialise de la Russie, répond aux question de Jérôme Florin. Ecoutez Les trois questions de RTL Petit Matin avec Jérôme Florin du 15 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vladimir Poutine sera-t-il au rendez-vous en Turquie pour rencontrer Volodymyr Zelensky ? Écoutez l'analyse de Vera Grantseva, politologue, enseignante à Sciences Po Paris et spécialise de la Russie.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le président Volodymyr Zelensky a demandé à Donald Trump de se rendre en Turquie jeudi 15 mai, pour convaincre Vladimir Poutine de mettre fin à la guerre. Marco Rubio, secrétaire d'État américain, sera présent, mais la participation du président russe reste incertaine.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur le cessez-le-feu entre l'Inde et le Pakistan, la dissolution du PKK et une potentielle rencontre entre Zelensky et Poutine à Istanbul. Côte d'Ivoire : Tidjane Thiam quitte la présidence du PDCI-RDA Tidjane Thiam a renoncé à la présidence du PDCI-RDA alors qu'il fait face à une contestation judiciaire concernant sa nationalité invoirienne. Quel impact cette démission peut-elle avoir sur l'unité et la stratégie du parti d'opposition à l'approche de la présidentielle ? Malgré cette décision, Tidjane Thiam peut-il toujours se présenter à l'élection d'octobre 2025 ?Avec Bineta Diagne, correspondante permanente de RFI à Abidjan. Inde/Pakistan : un possible retour au calme ? Après plusieurs jours d'affrontements, l'Inde et le Pakistan semblent avoir accepté un cessez-le-feu. Comment les États-Unis ont-ils procédé pour trouver un accord de cessez-le-feu entre ces deux pays ? Qu'est-ce qui a favorisé cet accord ? Quelles sont les chances que cette trêve dure sur le long terme ?Avec Charlotte Thomas, chercheuse associée au programme Asie du Sud de Noria. Turquie : après plus de 40 ans de lutte armée, le PKK annonce sa dissolution Quelques mois après l'annonce d'un cessez-le-feu entre le Parti des travailleurs kurdes et les autorités turques, le PKK a annoncé sa dissolution officielle, mettant fin à quatre décennies de lutte armée. Le groupe armé se justifie en annonçant avoir « accompli sa mission historique », mais qu'entend-il par cette déclaration ? Qu'est-ce que le PKK va obtenir en contrepartie de sa dissolution et qu'adviendra-t-il de ses membres ?Avec Nicolas Monceau, maître de conférences en Sciences politiques à Bordeaux. Guerre en Ukraine : vers une rencontre Zelensky/Poutine à Istanbul ? Volodymyr Zelensky a proposé à Vladimir Poutine une rencontre à Istanbul afin de procéder à des négociations « directes ». Le président russe pourrait-il accepter une telle proposition ? Sous quelles conditions cette rencontre pourrait-elle avoir lieu ? Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, chercheur-associé chez Euro Créative.
durée : 00:23:14 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - Entretien avec Pinar Selek sociologue, militante et écrivaine turque, qui vit en exil en France. Elle a publié un essai intitulé "Parce qu'ils sont arméniens" chez Liana Levi. Elle évoque la figure Hrant Dink, journaliste et écrivain turc d'origine arménienne assassiné en 2007. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Pinar Selek Sociologue et politologue à l'Université Nice Sophia Antipolis
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Dans cet épisode, nous abordons les rôles de médiateur joués par la Turquie dans les négociations entre la Russie et l'Ukraine, les projets du gouvernement britannique pour réduire l'immigration légale, ainsi que les plans de l'administration Trump pour limiter les recours judiciaires des migrants aux États-Unis.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Journal en français facile du lundi 12 mai 2025, 18 h 00 à Paris. ► EXERCICEComprendre un extrait du journal | Gaza, Turquie, Chine/États-Unis, France : les titres du 12 mai 2025 | niveau B1 (exercice + PDF)Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BfAF.A
durée : 00:15:36 - Journal de 8 h - C'est la question qui anime les diplomaties ukrainiennes et européennes depuis hier. Le président russe à proposé des pourparlers directs jeudi en Turquie, Kiev accepte mais les conditionne à un cessez-le-feu immédiat qui met le Kremlin dans l'embarras.
C dans l'air du 12 mai 2025 : Poutine/ Zelensky : Trump veut une rencontre "maintenant" !"J'attendrai Poutine jeudi en Turquie, personnellement". Volodymyr Zelensky a confirmé qu'il se déplacera pour des négociations directes entre Kiev et Moscou, donnant rendez-vous à son ennemi ce 15 mai à Istanbul, alors que le président russe s'était dit prêt samedi à des "discussions directes". Que va répondre le maître du Kremlin ? Pour l'heure Vladimir Poutine n'a pas confirmé ou infirmé sa présence et a ignoré l'appel à un cessez-le-feu "inconditionnel et complet" de 30 jours à partir d'aujourd'hui. Cet ultimatum a été lancé par Kiev et ses alliés européens depuis Kiev samedi avec la bénédiction des États-Unis de Donald Trump qui s'est dit la semaine dernière frustré par l'absence de progrès, lui qui avait promis qu'il règlerait le conflit ukrainien en "24 heures".Depuis, au cours de ces dernières 48 heures, on a assisté à une agitation diplomatique. Mais qu'est-ce que cela signifie réellement ? Cette semaine marquera-t-elle un tournant dans le conflit en Ukraine ? Alors que Kiev et ses alliés européens se réunissent à Londres ce lundi 12 mai et réclament encore une trêve avant les négociations, Donald Trump a estimé qu'une rencontre entre les représentants de la Russie et de l'Ukraine permettrait au moins de clarifier si un accord est possible. Dans le cas contraire, les dirigeants européens et américains sauront où en sont les choses et pourront agir en conséquence, a-t-il ajouté. Le président ukrainien lui a répondu qu'il attendait de voir si le cessez-le-feu était respecté. Le Kremlin a jugé ce lundi après-midi "inacceptable" l'ultimatum lancé par l'Ukraine et les Européens.Que va-t-il se passer d'ici jeudi ? Comment faire confiance à Vladimir Poutine ? Pour nombre d'Ukrainiens, c'est désormais impossible. Nos journalistes ont rencontré en Ukraine des soldats et des civils défigurés par des éclats d'obus, des balles ou des mines. Ils sont des centaines de gueules cassées en ce moment dans le pays en guerre. Nos journalistes ont également interviewé le dirigeant du groupe Arquus, fabricant de véhicules blindés, en première ligne dans l' "économie de guerre".LES EXPERTS : - James ANDRÉ - Grand reporter - France 24- Marion VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse à L'Express - Marie JEGO - Journaliste pour Le Monde, spécialiste de la Russie, ancienne correspondante en Russie- Général Jean-Paul PERRUCHE - Consultant en stratégie de sécurité et de défense, ancien directeur général de l'Etat-major de l'U.E. PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
durée : 00:15:36 - Journal de 8 h - C'est la question qui anime les diplomaties ukrainiennes et européennes depuis hier. Le président russe à proposé des pourparlers directs jeudi en Turquie, Kiev accepte mais les conditionne à un cessez-le-feu immédiat qui met le Kremlin dans l'embarras.
Ce lundi 12 mai, l'annonce de Volodymyr Zelensky, qui a accepté de rencontrer Vladimir Poutine pour discuter de la guerre en Ukraine, a été abordée par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Zelensky a proposé à Poutine de le rencontrer personnellement en Turquie, mais le président ukrainien exige un cessez-le-feu total, complet, durable et fiable. Poutine n'a pas répondu à l'offre de Zelensky et le Kremlin qualifie d'inacceptable" l'"ultimatum" lancé par Kiev et ses alliés européens d'accepter un cessez-le-feu de 30 jours avant des négociations directes entre la Russie et l'Ukraine. Le Kremlin dit vouloir des négociations "sérieuses" pour aboutir à une paix à long terme.
durée : 00:10:05 - Journal de 18h - Le président ukrainien ouvre la porte à des négociations directes avec la Russie à partir de jeudi, comme Vladimir poutine le propose. Le président turc prêt à accueillir ces pourparlers, 3 ans après l'échec des premières discussions entre les deux ennemis... déjà en Turquie.
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Chaque jour, les correspondants d'Europe 1 font le tour de l'actualité internationale.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.