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turquie

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Un air d'amérique
ARCHÉOLOGIE - Ce que peut nous apprendre la découverte d'un pain vieux de 5.000 ans en Turquie

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later May 28, 2025 1:10


Direction la Turquie où a eu lieu une incroyable découverte archéologique : un pain vieux de 5.000 ans a été mis à jour. Quasiment intact, il pourrait nous en apprendre beaucoup...Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Ah ouais ?
Pourquoi le pain n'est pas le meilleur ami des superstitieux ?

Ah ouais ?

Play Episode Listen Later May 28, 2025 2:12


Un pain vieux de 5.000 ans a été découvert en Turquie lors de fouilles ce mardi 27 mai, un véritable trésor archéologique. L'occasion pour Florian Gazan de vous expliquer pourquoi le pain n'est pas le meilleur ami des superstitieux... Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Reportage International
Kurdistan irakien: après la dissolution du PKK l'espoir d'une fin de l'intervention militaire turque

Reportage International

Play Episode Listen Later May 20, 2025 2:45


Si la guérilla kurde du Parti des travailleurs du Kurdistan, le PKK, est née en Turquie à la fin des années 1970, c'est au Kurdistan irakien voisin qu'elle a installé ses quartiers généraux. Les combats s'y sont déportés et même concentrés : depuis 2022, l'armée turque mène une opération militaire d'envergure dans la vallée d'Amedi en Irak, véritable occupation du territoire où les populations civiles sont prises au piège. L'officialisation, le 12 mai, de la dissolution du groupe insurgé kurde qui mettrait un terme à plus de 40 ans de lutte armée, suscite les espoirs d'un retour à la vie normale, même si beaucoup craignent que la présence militaire turque se prolonge. De notre envoyé spécial de retour d'Amedi,Deux jours après l'annonce par le Parti des travailleurs du Kurdistan de sa volonté à s'engager dans un processus de paix avec la Turquie, le calme règne dans le petit village de Guharzé, au Kurdistan irakien. Shayda, 19 ans, nous ouvre les portes de son jardin. Une sérénité qui contraste avec la violence de ces derniers mois : « Le 27 octobre dernier, nous étions tous en train de dîner, il n'y avait pas particulièrement de combats ce soir-là, alors, nous ne nous y attentions pas, quand soudain, il y a eu un immense fracas, nous sommes sortis précipitamment de la maison, nous ne pouvions rien voir avec la fumée et la poussière dans nos yeux. »Le père de Shayda nous emmène au fond du jardin, il désigne un cratère creusé à une dizaine de mètres de la bâtisse : « Une rocket tirée par un drone est tombée juste là. Regardez, ici, le plafond s'est effondré, les murs sont fissurés, toutes les fenêtres ont été soufflées vers l'intérieur de la maison. Nous avons vidé quatre brouettes de fragments de la bombe… »La bombe qui s'est écrasée sur le jardin de Shayda et son père a été larguée par un drone turc. Malgré la rumeur de la paix, leur ronronnement discret est incessant dans le ciel de Guharzé. Sur une pente rocailleuse à la sortie du village, nous retrouvons son chef, Ahmed, il fait paître ses 200 chèvres dans un enclos bien trop étroit : « Si l'on s'éloigne du village, on risque d'être pris pour cible. Ou les drones vont se mettre à nous tourner autour dans le ciel, ils vont nous forcer à rentrer avec nos chèvres. C'est pour ça qu'on ne quitte pas le village. On se fait tirer dessus. Avant, nous vivions plus haut dans la montagne, nous avions des vignes, des arbres fruitiers, nos fermes. Mais nous ne pouvons plus y accéder, l'armée turque occupe ces terres. »À lire aussiTurquie : le Parti des travailleurs kurdes (PKK) annonce sa dissolution après plus de 40 ans de lutte arméeDans sa lutte contre la guérilla du PKK, repliée dans un réseau de tunnels et dont les déplacements sont invisibles, depuis six ans, la Turquie a renforcé son emprise sur le territoire. Pour en prendre la mesure, nous rejoignons le village de Sergélé, situé à 20 kilomètres de la frontière. Agriculteur à la retraite, Rochavi nous invite à le suivre sur son toit : « Vous voyez, de ce côté, il y a les bases de la Turquie, toute la montagne de Matin, c'est désormais la Turquie… »À moins de cinq cents mètres, nous pouvons discerner les sacs de sables qui protègent une installation militaire posée sur un promontoire rocheux. Il y en aurait plus de 136 disséminées au Kurdistan irakien : « Nous sommes tous extrêmement soulagés que le PKK ait pris cette décision de se dissoudre, ils auraient dû la prendre il y a plus de dix ans. Si ce processus de paix est un succès et que le PKK abandonne les armes, nous pourrons retrouver nos montagnes, nos animaux, nos fermes… »Pour cela, les soldats turcs doivent quitter le Kurdistan. Les mains crispées autour de sa tasse de thé, Rochavi est habité par les doutes : « Je ne suis pas sûr que la Turquie s'en ira aussi facilement. La terre du Kurdistan, c'est de l'or. Et les Turcs ont jeté leur dévolu dessus et ont coupé tous les arbres de la région, des arbres fruitiers parfois centenaires, et ils les ont emportés en Turquie. Mais si le PKK n'existe plus, ça doit s'arrêter. »Les bruissements de la paix sont sur toutes les lèvres dans cette vallée où les civils vivent sur un fil et les bombardements ont certes diminué ces derniers jours, mais n'ont pas cessé pour autant, alors que la démobilisation du PKK est attendue ces prochains mois. À lire aussiPKK: histoire d'une lutte armée dont la fin annoncée peut recomposer le Moyen-Orient

Reportage international
Irak: pour les civils pris au piège des combats, la dissolution du PKK soulève l'espoir de mettre fin à l'occupation du territoire par la Turquie

Reportage international

Play Episode Listen Later May 20, 2025 2:45


Si la guérilla kurde du Parti des travailleurs du Kurdistan, le PKK, est née en Turquie à la fin des années 1970, c'est au Kurdistan irakien voisin qu'elle a installé ses quartiers généraux. Les combats s'y sont déportés et même concentrés : depuis 2022, l'armée turque mène une opération militaire d'envergure dans la vallée d'Amedi en Irak, véritable occupation du territoire où les populations civiles sont prises au piège. L'officialisation, le lundi 12 mai, de la dissolution du groupe insurgé kurde qui mettrait un terme à plus de 40 ans de lutte armée, suscite les espoirs d'un retour à la vie normale, même si beaucoup craignent que la présence militaire turque se prolonge malgré la fin annoncée du PKK. De notre envoyé spécial de retour d'Amedi,Deux jours après l'annonce par le Parti des travailleurs du Kurdistan de sa volonté à s'engager dans un processus de paix avec la Turquie, le calme règne dans le petit village de Guharzé, au Kurdistan irakien. Shayda, 19 ans, nous ouvre les portes de son jardin. Une sérénité qui contraste avec la violence de ces derniers mois : « Le 27 octobre dernier, nous étions tous en train de dîner, il n'y avait pas particulièrement de combats ce soir-là, alors, nous ne nous y attentions pas, quand soudain, il y a eu un immense fracas, nous sommes sortis précipitamment de la maison, nous ne pouvions rien voir avec la fumée et la poussière dans nos yeux. »Le père de Shayda nous emmène au fond du jardin, il désigne un cratère creusé à une dizaine de mètres de la bâtisse : « Une rocket tirée par un drone est tombée juste là. Regardez, ici, le plafond s'est effondré, les murs sont fissurés, toutes les fenêtres ont été soufflées vers l'intérieur de la maison. Nous avons vidé quatre brouettes de fragments de la bombe… »La bombe qui s'est écrasée sur le jardin de Shayda et son père a été larguée par un drone turc. Malgré la rumeur de la paix, leur ronronnement discret est incessant dans le ciel de Guharzé. Sur une pente rocailleuse à la sortie du village, nous retrouvons son chef, Ahmed, il fait paître ses 200 chèvres dans un enclos bien trop étroit : « Si l'on s'éloigne du village, on risque d'être pris pour cible. Ou les drones vont se mettre à nous tourner autour dans le ciel, ils vont nous forcer à rentrer avec nos chèvres. C'est pour ça qu'on ne quitte pas le village. On se fait tirer dessus. Avant, nous vivions plus haut dans la montagne, nous avions des vignes, des arbres fruitiers, nos fermes. Mais nous ne pouvons plus y accéder, l'armée turque occupe ces terres. »À lire aussiTurquie : le Parti des travailleurs kurdes (PKK) annonce sa dissolution après plus de 40 ans de lutte arméeDans sa lutte contre la guérilla du PKK, repliée dans un réseau de tunnels et dont les déplacements sont invisibles, depuis six ans, la Turquie a renforcé son emprise sur le territoire. Pour en prendre la mesure, nous rejoignons le village de Sergélé, situé à 20 kilomètres de la frontière. Agriculteur à la retraite, Rochavi nous invite à le suivre sur son toit : « Vous voyez, de ce côté, il y a les bases de la Turquie, toute la montagne de Matin, c'est désormais la Turquie… »À moins de cinq cents mètres, nous pouvons discerner les sacs de sables qui protègent une installation militaire posée sur un promontoire rocheux. Il y en aurait plus de 136 disséminées au Kurdistan irakien : « Nous sommes tous extrêmement soulagés que le PKK ait pris cette décision de se dissoudre, ils auraient dû la prendre il y a plus de dix ans. Si ce processus de paix est un succès et que le PKK abandonne les armes, nous pourrons retrouver nos montagnes, nos animaux, nos fermes… »Pour cela, les soldats turcs doivent quitter le Kurdistan. Les mains crispées autour de sa tasse de thé, Rochavi est habité par les doutes : « Je ne suis pas sûr que la Turquie s'en ira aussi facilement. La terre du Kurdistan, c'est de l'or. Et les Turcs ont jeté leur dévolu dessus et ont coupé tous les arbres de la région, des arbres fruitiers parfois centenaires, et ils les ont emportés en Turquie. Mais si le PKK n'existe plus, ça doit s'arrêter. »Les bruissements de la paix sont sur toutes les lèvres dans cette vallée où les civils vivent sur un fil et les bombardements ont certes diminué ces derniers jours, mais n'ont pas cessé pour autant, alors que la démobilisation du PKK est attendue ces prochains mois. À lire aussiPKK: histoire d'une lutte armée dont la fin annoncée peut recomposer le Moyen-Orient

Choses à Savoir
Pourquoi Israël participe à l'Eurovision ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later May 19, 2025 1:57


Quand on regarde l'Eurovision, on s'attend à voir s'affronter des pays européens. Alors, chaque année, la même question revient sur les réseaux sociaux : « Mais pourquoi Israël participe ? Ce n'est pas un pays d'Europe ! » Et pourtant, Israël est là, sur scène, avec ses artistes, ses votes… et même plusieurs victoires à son actif.Pour comprendre cette présence, il faut revenir à l'origine du concours. L'Eurovision n'est pas organisé par une institution politique comme l'Union européenne, mais par l'Union européenne de radio-télévision — l'UER. Il s'agit d'une organisation qui regroupe des chaînes de télévision publiques. Pour participer au concours, il ne faut donc pas être membre de l'UE, mais avoir une télévision publique membre actif de l'UER. Et c'est le cas d'Israël depuis… 1957 !Mais comment un pays situé au Proche-Orient peut-il faire partie d'un réseau européen ? La réponse est simple : l'UER n'impose pas de frontières géographiques strictes. Elle autorise des membres issus de ce qu'on appelle la « zone de radiodiffusion européenne », un concept défini par l'Union internationale des télécommunications. Cette zone inclut non seulement l'Europe géographique, mais aussi des pays du bassin méditerranéen — dont Israël fait partie.Israël a donc parfaitement le droit de participer au concours. Et il ne s'en est pas privé : le pays a fait ses débuts à l'Eurovision en 1973, et il a même remporté la compétition quatre fois ! Qui se souvient de "A-Ba-Ni-Bi" en 1978, de l'hymne "Hallelujah" en 1979, de la révolution symbolique de Dana International en 1998, ou de l'excentrique Netta en 2018 avec son "Toy" ?Et Israël n'est pas un cas isolé. En 1980, le Maroc a tenté une participation. Depuis 2015, l'Australie – oui, l'Australie ! – est invitée à concourir chaque année. D'autres pays, comme la Turquie, l'Azerbaïdjan ou l'Arménie, bien qu'aux portes de l'Asie, sont aussi présents.En réalité, l'Eurovision est bien plus qu'un concours européen : c'est une fête de la musique télévisée, une grande scène ouverte aux pays qui partagent une histoire de coopération médiatique, même au-delà des frontières du continent.Alors la prochaine fois qu'Israël apparaîtra à l'écran, souvenez-vous : ce n'est pas une anomalie, c'est une tradition bien ancrée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

C dans l'air
Patricia Allémonière - Istanbul: Russes et Ukrainiens se parlent...

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 17, 2025 9:42


C dans l'air l'invité du 16 mai 2025 avec Patricia Allémonière, grand reporter, auteure de "Au coeur du chaos", publié aux éditions Arthaud.Les délégations ukrainienne et russe, sous médiation turque, ont entamé vendredi à Istanbul leurs premières négociations directes depuis le printemps 2022 pour trouver une issue à la guerre. Mais en l'absence des présidents Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, qui a ordonné à son armée d'envahir l'Ukraine le 24 février 2022 et n'a pas fait le déplacement en Turquie, les espoirs de progrès substantiels sont jugés minces. La délégation russe est emmenée par le conseiller présidentiel Vladimir Medinski, qualifié la veille par le président Zelensky de "pure façade". Les Européens et Kiev avaient réclamé un cessez-le-feu préalable avant toute discussion entre Kiev et Moscou. Une demande rejetée par M. Poutine. "Il est d'une importance cruciale qu'un cessez-le-feu soit mis en œuvre dès que possible", a insisté vendredi le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan. La Russie "ne veut pas la paix", a déploré le même jour la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas.Patricia Allémonière, grand reporter, reviendra avec nous sur ce rendez-vous manqué entre les présidents russe et ukrainien, et sur les espoirs de paix en Ukraine. Des négociations directes pourraient-elles avoir lieu ? A quoi joue Vladimir Poutine ? Des avancées pourraient-elle sortir des discussions entre les délégations ?

Cultures monde
Table-ronde : entre crise politique et guerre en Ukraine, les manœuvres d'Erdoğan

Cultures monde

Play Episode Listen Later May 16, 2025 35:28


durée : 00:35:28 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Alors que la Turquie d'Erdoğan connaît une crise politique voire démocratique depuis l'arrestation du maire d'Istanbul en mars 2025, le pays tente de se replacer au centre de jeu diplomatique en recevant ce 16 mai les délégations russes et ukrainiennes pour des pourparlers de paix. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Ahmet Insel Économiste et politiste, professeur émérite à l'Université de Galatasaray à Istanbul ; Jean Marcou Professeur émérite à Sciences Po Grenoble et chercheur associé à l'Institut Français d'Études Anatoliennes (IFEA) d'Istanbul

Cultures monde
Retour d'Ukraine // Entre crise politique et guerre en Ukraine, les manœuvres d'Erdoğan

Cultures monde

Play Episode Listen Later May 16, 2025 57:59


durée : 00:57:59 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Comme chaque semaine, une émission d'actualité en deux parties : retour de terrain avec Véronika Dorman qui rentre d'Ukraine ; suivi d'une table-ronde sur la Turquie d'Erdoğan entre crise politique et guerre en Ukraine. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Véronika Dorman Grand reporter à Libération et ancienne correspondante à Moscou; Ahmet Insel Économiste et politiste, professeur émérite à l'Université de Galatasaray à Istanbul ; Jean Marcou Professeur émérite à Sciences Po Grenoble et chercheur associé à l'Institut Français d'Études Anatoliennes (IFEA) d'Istanbul

Les informés de France Info
Rencontre en Turquie entre les Russes et les Ukrainiens

Les informés de France Info

Play Episode Listen Later May 16, 2025 13:36


durée : 00:13:36 - Rencontre en Turquie entre les Russes et les Ukrainiens

Revue de presse Afrique
À la Une: nouvelle alerte sur la situation au Soudan

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 16, 2025 4:04


« Khartoum dans le Noir après des frappes de drones », titre Africanews, selon laquelle « la capitale du Soudan a été la cible de nouvelles attaques de drones, dans la nuit de mercredi à jeudi, avec pour conséquence directe l'interruption de l'électricité ». « Car si les FSR ont été en grande partie chassés du centre du Soudan ces derniers mois », poursuit Africanews, « les combattants du général Hemetti semblent avoir changé de tactique. En lieu et place des assauts terrestres, apparaissent désormais les frappes de drones contre les centrales électriques, les barrages et d'autres infrastructures ». Afrik.com signale également que Khartoum a été « plongée dans l'obscurité après une nouvelle frappe de drones ». « Cette nouvelle technologie dans la guerre civile soudanaise marque une nouvelle escalade aux conséquences humanitaires désastreuses pour une capitale déjà meurtrie par deux ans de conflit », ajoute Afrik.com, qui précise également que « la coupure d'électricité n'est que la partie visible d'une crise bien plus profonde. Sans courant, l'accès à l'eau est perturbé, aggravant la situation sanitaire, dans un pays déjà miné par la famine et les épidémies ».Tshisekedi et KabilaÀ la Une également, la crise politique en République Démocratique du Congo et les questions entourant l'ancien président Joseph Kabila. « Et si Tshisekedi jouait balle à terre avec Kabila ? » interroge Wakatsera, au Burkina Faso. « En annonçant son retour à la maison, suite à son exil, officiellement pour la préparation d'une thèse, l'ancien président congolais n'ignorait pas qu'il attirerait, ainsi, sur lui, la foudre de Kinshasa ». Est-ce bien raisonnable ? Wakatsera n'est pas convaincu et s'interroge encore. « L'entreprise de Félix Tshisekedi, de vouloir mettre à l'ombre, celui qui lui avait offert le pouvoir sur un plateau d'or », estime ainsi le journal, « n'est-elle pas à haut risque pour le climat militaro-socio-politique, déjà bien vicié et explosif, à cause de la guerre qu'impose l'AFC/M23 de Corneille Nangaa, avec le soutien du Rwanda, à la République démocratique du Congo ? ». Conclusion de Wakatsera : « Félix Tshisekedi est loin, actuellement, d'être en position de force pour s'ajouter, en plus de son opposition traditionnelle, d'autres ennemis, même s'il est dit que 'la meilleure défense c'est l'attaque' ».Diplomatie du droneÀ lire également ce matin, une interview du ministre turc des Affaires étrangères. Interview d'Hakan Fidan, au magazine Jeune Afrique, alors que la Turquie ne cache pas son intérêt et ses ambitions pour le continent africain. « Du Maghreb à l'Afrique Subsaharienne, Ankara ne cesse d'étendre son influence », précise d'ailleurs Jeune Afrique. Quant au ministre turc des Affaires étrangères, présenté comme « l'homme de confiance du président Erdogan », il est interrogé sur l'industrie militaire de la Turquie. Mène-t-elle « une diplomatie du drone » ? Hakan Fidan répond prudemment, « Ce qui était à l'origine, de l'aide au développement, s'est étendu, au fil des ans, à la sphère économique et à bien d'autres domaines… » « Ce n'est que récemment », ajoute-t-il, « que nous nous sommes rendus compte que plusieurs pays africains rencontraient de grandes difficultés dans leur lutte contre le terrorisme. Or la Turquie a acquis une vaste expertise dans ce domaine. Pourquoi ne pas la mettre à leur service ? nous sommes-nous demandé ».Le ministre cite ainsi les pays avec lesquels la Turquie collabore : Somalie, Niger, Mali, mais aussi l'Algérie, la Libye et le Tchad.  Hakan Fidan est aussi interrogé sur les propos d'Emmanuel Macron qui, précise Jeune Afrique, « accuse régulièrement la Turquie d'alimenter le sentiment anti-français en Afrique en attisant le ressentiment postcolonial… »  Le ministre turc des Affaires étrangères, se dit « surpris » et se défend « nous ne propageons pas de telles idées, que ce soit publiquement ou en coulisses ». « Les peuples d'Afrique » déclare-t-il, « ont leur propre vécu, et ce n'est pas à nous de leur dicter la manière dont – ils doivent l'interpréter ».

Accents du monde
Russie/Ukraine : premiers pourparlers de paix à Istanbul

Accents du monde

Play Episode Listen Later May 16, 2025 19:30


Ce qui fait la Une de l'actualité, ce sont les premiers pourparlers de paix depuis plus de trois ans entre Russes et Ukrainiens. Cette rencontre vient d'avoir lieu à Istanbul. Il a été question d'un cessez-le-feu, d'une rencontre Zelensky-Poutine et d'un échange de 1.000 prisonniers de chaque camp.  Avec - Pisey mam de la rédaction cambodgienne pour les exercices militaires conjoints entre la Chine et le Cambodge, les plus importants de l'histoire - Cristina Teaca pour la rédaction roumaine pour le second tour de l'élection présidentielle en Roumanie - Marcia Bechara de la rédaction brésilienne à propos des évènements organisés dans le cadre de la saison culturelle Brésil-France.

Esprits Libres
Guerre en Ukraine : « Poutine ne veut pas la paix » selon Jean-Marie Colombani

Esprits Libres

Play Episode Listen Later May 16, 2025 14:15


Jean-Marie Colombani et Géraldine Woessner discutent des négociations trilatérales organisées en Turquie ce vendredi. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le débat
Guerre en Ukraine : à quoi joue Vladimir Poutine ?

Le débat

Play Episode Listen Later May 15, 2025 39:20


Tous les regards se portent vers Istanbul, où des premiers pourparlers directs entre Russes et Ukrainiens doivent avoir lieu. Ni Poutine, ni Zelensky ne seront présents. La Russie se dit prête à de "possibles compromis". L'Ukraine elle, veut discuter d'un cessez-le-feu, mais selon Donald Trump rien ne peut se passer avant qu'il rencontre Vladimir Poutine. 

Les journaux de France Culture
Zelensky juge que la délégation russe envoyée pour négocier en Turquie est "factice"

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later May 15, 2025 20:42


durée : 00:20:42 - Journal de 12h30 - Volodymyr Zelensky avait mis au défi son homologue russe de le rencontrer à Istanbul. Finalement, Vladimir Poutine a choisi de snober les pourparlers de paix avec l'Ukraine.

RTL Matin
POUTINE - Vera Grantseva est l'invitée de Jérôme Florin

RTL Matin

Play Episode Listen Later May 15, 2025 4:57


Vladimir Poutine sera-t-il au rendez-vous en Turquie pour rencontrer Volodymyr Zelensky ? Écoutez l'analyse de Vera Grantseva, politologue, enseignante à Sciences Po Paris et spécialise de la Russie.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

RTL Matin
POUTINE ZELENSKY - Trois questions à Vera Grantseva, politologue et spécialiste de la Russie

RTL Matin

Play Episode Listen Later May 15, 2025 4:57


Poutine sera-t-il au rendez-vous demain en Turquie pour rencontrer Zelensky ? Vera Grantseva, politologue, enseignante à Sciences Po Paris et spécialise de la Russie, répond aux question de Jérôme Florin. Ecoutez Les trois questions de RTL Petit Matin avec Jérôme Florin du 15 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Accents d'Europe
Une présidentielle roumaine à l'ombre de l'extrême droite

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later May 15, 2025 19:30


Jamais les élections présidentielles en Roumanie n'auront autant suscité l'attention internationale. De l'Europe aux États-Unis, tous les projecteurs sont braqués sur la possible victoire du candidat d'extrême droite George Simion. Le scrutin a été bousculé, par l'invalidation d'un premier scrutin et pour manipulation des réseaux sociaux en faveur d'un autre candidat lui aussi souverainiste et populiste... Calin Georgescu.  Climat tendu donc, alors qu'en toile de fond de la campagne, on a vu ressurgir des attaques à la fois contre la communauté rom et juive. À l'origine de ces menaces, des mouvements néo-légionnaires qui s'inspirent directement des partis fascistes de l'entre-deux guerres. Reportage à Bucarest de Marine Leduc. L'analyse de Traian Sandu, historien spécialiste de la Roumanie, enseignant à l'Université Sorbonne nouvelle.  La revue de presse sonore de Franceline Beretti Un livre blanc sur la politique migratoire, c'est par ce biais que le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé un durcissement drastique de sa politique. Le chef du gouvernement travailliste veut réduire significativement l'immigration légale dans son pays. C'est le premier sujet qui a retenu votre attention dans votre revue de presse de la semaine, et on peut dire que la presse de gauche ne pardonne pas vraiment ce tournant à 180 degrés.  Kalymnos et les éponges disparues  C'est une petite île grecque qui concentre sur ses côtes l'histoire du réchauffement climatique et de la mondialisation. Tout près de la Turquie, Kalymnos a longtemps été appelée l'île des pêcheurs d'éponges mais, dans les années 80, une maladie a ravagé les éponges sous-marines. Aujourd'hui, le commerce se maintient, mais les éponges sont presque toutes importées du continent américain... Pendant la période de Pâques, Kalymnos continue tout de même à célébrer une tradition presque disparue... Reportage à Kalymnos signé Joël Bronner.      

L'invité de RTL
POUTINE - Vera Grantseva est l'invitée de Jérôme Florin

L'invité de RTL

Play Episode Listen Later May 15, 2025 4:57


Vladimir Poutine sera-t-il au rendez-vous en Turquie pour rencontrer Volodymyr Zelensky ? Écoutez l'analyse de Vera Grantseva, politologue, enseignante à Sciences Po Paris et spécialise de la Russie.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'invité de RTL
POUTINE ZELENSKY - Trois questions à Vera Grantseva, politologue et spécialiste de la Russie

L'invité de RTL

Play Episode Listen Later May 15, 2025 4:57


Poutine sera-t-il au rendez-vous demain en Turquie pour rencontrer Zelensky ? Vera Grantseva, politologue, enseignante à Sciences Po Paris et spécialise de la Russie, répond aux question de Jérôme Florin. Ecoutez Les trois questions de RTL Petit Matin avec Jérôme Florin du 15 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Accents d'Europe
Une présidentielle roumaine à l'ombre de l'extrême droite

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later May 15, 2025 19:30


Jamais les élections présidentielles en Roumanie n'auront autant suscité l'attention internationale. De l'Europe aux États-Unis, tous les projecteurs sont braqués sur la possible victoire du candidat d'extrême droite George Simion. Le scrutin a été bousculé, par l'invalidation d'un premier scrutin et pour manipulation des réseaux sociaux en faveur d'un autre candidat lui aussi souverainiste et populiste... Calin Georgescu.  Climat tendu donc, alors qu'en toile de fond de la campagne, on a vu ressurgir des attaques à la fois contre la communauté rom et juive. À l'origine de ces menaces, des mouvements néo-légionnaires qui s'inspirent directement des partis fascistes de l'entre-deux guerres. Reportage à Bucarest de Marine Leduc. L'analyse de Traian Sandu, historien spécialiste de la Roumanie, enseignant à l'Université Sorbonne nouvelle.  La revue de presse sonore de Franceline Beretti Un livre blanc sur la politique migratoire, c'est par ce biais que le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé un durcissement drastique de sa politique. Le chef du gouvernement travailliste veut réduire significativement l'immigration légale dans son pays. C'est le premier sujet qui a retenu votre attention dans votre revue de presse de la semaine, et on peut dire que la presse de gauche ne pardonne pas vraiment ce tournant à 180 degrés.  Kalymnos et les éponges disparues  C'est une petite île grecque qui concentre sur ses côtes l'histoire du réchauffement climatique et de la mondialisation. Tout près de la Turquie, Kalymnos a longtemps été appelée l'île des pêcheurs d'éponges mais, dans les années 80, une maladie a ravagé les éponges sous-marines. Aujourd'hui, le commerce se maintient, mais les éponges sont presque toutes importées du continent américain... Pendant la période de Pâques, Kalymnos continue tout de même à célébrer une tradition presque disparue... Reportage à Kalymnos signé Joël Bronner.      

Le journal de 12h30
Zelensky juge que la délégation russe envoyée pour négocier en Turquie est "factice"

Le journal de 12h30

Play Episode Listen Later May 15, 2025 20:42


durée : 00:20:42 - Journal de 12h30 - Volodymyr Zelensky avait mis au défi son homologue russe de le rencontrer à Istanbul. Finalement, Vladimir Poutine a choisi de snober les pourparlers de paix avec l'Ukraine.

Un air d'amérique
GUERRE EN UKRAINE - Zelensky invite Trump en Turquie, pour convaincre Poutine

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later May 14, 2025 1:18


Le président Volodymyr Zelensky a demandé à Donald Trump de se rendre en Turquie jeudi 15 mai, pour convaincre Vladimir Poutine de mettre fin à la guerre. Marco Rubio, secrétaire d'État américain, sera présent, mais la participation du président russe reste incertaine.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Activer l'économie circulaire
#83 - Comment faciliter l'adoption du réemploi par les familles ? avec Ma Bonne Etoile

Activer l'économie circulaire

Play Episode Listen Later May 14, 2025 48:20


Bienvenue sur la Radio Circulab (ex Activer l'Economie Circulaire) Cette semaine, Justine vous partage le parcours d'Elisabeth et Nicolas Soubelet, un couple franco-américain qui a décidé de faire de l'impact positif leur moteur de vie et d'entreprise. Après des carrières variées – l'un ingénieur dans l'automobile, l'autre sage-femme – et une expérience de vie en Turquie qui a bouleversé leur rapport à la consommation et aux déchets, ils se sont lancés dans l'aventure entrepreneuriale il y a 12 ans avec Ma Bonne Étoile !Leur mission ? Aider les familles à réduire leurs déchets simplement à la maison. Tout a commencé avec un constat face aux poubelles familiales, débordantes de gourdes de compote à usage unique. Ils ont alors eu l'idée de créer la gourde à compote réemployable Squiz, un produit pratique conçu pour être ouvert, rempli, lavé et réutilisé encore et encore. Ils insistent sur le concept de réemploi, où le produit est pensé dès le départ pour un usage répété, privilégiant une production locale et des matériaux durables autant que possible.Au-delà de la gourde Squiz, qui s'est vendue à plus de 2 millions d'exemplaires et est restée leur produit phare pendant 8 ans, l'aventure s'est enrichie avec le développement de nouveaux contenants et accessoires bébé sous la marque Squiz, et la création de la marque FillGood pour des produits zéro déchet comme des lunchbox et gourdes en verre fabriquées en France, ainsi que des sacs à vrac.Ont-ils rencontré des embûches ? Oui naturellement !Pourquoi et comment ont-ils repensé leur modèle et même réduit la voilure ? Pourquoi et comment se sont-ils diversifiés, notamment vers le marché B2B des cadeaux d'entreprise et objets promotionnels ?Quelle est leur stratégie de communication unique pour convaincre les consommateurs ?Quel est le vrai problème entre l'usage unique et le matériau ?Parallèlement, ils ont développé une seconde activité avec 5 Étoiles Consulting, où ils agissent comme mentors, partageant leur expérience d'entrepreneurs à impact pour aider d'autres structures, notamment celles de l'Économie Sociale et Solidaire (ESS), à devenir plus responsables et respectueuses.Cet épisode est bien plus qu'un simple récit d'entreprise. Il est riche en apprentissages pratiques, en réflexions profondes sur l'économie circulaire et l'impact, et en moments d'émotion sincère...Pour aller plus loin : Baladez-vous sur notre site internet (tout neuf) ; Téléchargez nos outils sur la Circulab Academy ; Inscrivez-vous à notre newsletter ; Envoyez-nous vos retours ou suggestions sur Linkedin : Justine Laurent et Brieuc Saffré. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Côte d'Ivoire : Tidjane Thiam quitte la présidence du PDCI-RDA

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later May 13, 2025 19:30


Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur le cessez-le-feu entre l'Inde et le Pakistan, la dissolution du PKK et une potentielle rencontre entre Zelensky et Poutine à Istanbul. Côte d'Ivoire : Tidjane Thiam quitte la présidence du PDCI-RDA Tidjane Thiam a renoncé à la présidence du PDCI-RDA alors qu'il fait face à une contestation judiciaire concernant sa nationalité invoirienne. Quel impact cette démission peut-elle avoir sur l'unité et la stratégie du parti d'opposition à l'approche de la présidentielle ? Malgré cette décision, Tidjane Thiam peut-il toujours se présenter à l'élection d'octobre 2025 ?Avec Bineta Diagne, correspondante permanente de RFI à Abidjan. Inde/Pakistan : un possible retour au calme ? Après plusieurs jours d'affrontements, l'Inde et le Pakistan semblent avoir accepté un cessez-le-feu. Comment les États-Unis ont-ils procédé pour trouver un accord de cessez-le-feu entre ces deux pays ? Qu'est-ce qui a favorisé cet accord ? Quelles sont les chances que cette trêve dure sur le long terme ?Avec Charlotte Thomas, chercheuse associée au programme Asie du Sud de Noria.   Turquie : après plus de 40 ans de lutte armée, le PKK annonce sa dissolution Quelques mois après l'annonce d'un cessez-le-feu entre le Parti des travailleurs kurdes et les autorités turques, le PKK a annoncé sa dissolution officielle, mettant fin à quatre décennies de lutte armée. Le groupe armé se justifie en annonçant avoir « accompli sa mission historique », mais qu'entend-il par cette déclaration ? Qu'est-ce que le PKK va obtenir en contrepartie de sa dissolution et qu'adviendra-t-il de ses membres ?Avec Nicolas Monceau, maître de conférences en Sciences politiques à Bordeaux.  Guerre en Ukraine : vers une rencontre Zelensky/Poutine à Istanbul ? Volodymyr Zelensky a proposé à Vladimir Poutine une rencontre à Istanbul afin de procéder à des négociations « directes ». Le président russe pourrait-il accepter une telle proposition ? Sous quelles conditions cette rencontre pourrait-elle avoir lieu ? Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, chercheur-associé chez Euro Créative. 

Les Nuits de France Culture
Pinar Selek : "Les témoignages sur le génocide arménien posent cette question : qu'est-ce qu'être arménien en Turquie ?"

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later May 13, 2025 23:14


durée : 00:23:14 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - Entretien avec Pinar Selek sociologue, militante et écrivaine turque, qui vit en exil en France. Elle a publié un essai intitulé "Parce qu'ils sont arméniens" chez Liana Levi. Elle évoque la figure Hrant Dink, journaliste et écrivain turc d'origine arménienne assassiné en 2007. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Pinar Selek Sociologue et politologue à l'Université Nice Sophia Antipolis

La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
La Turquie, les États-Unis et le Royaume-Uni font la Une de la presse internationale

La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1

Play Episode Listen Later May 13, 2025 2:52


Dans cet épisode, nous abordons les rôles de médiateur joués par la Turquie dans les négociations entre la Russie et l'Ukraine, les projets du gouvernement britannique pour réduire l'immigration légale, ainsi que les plans de l'administration Trump pour limiter les recours judiciaires des migrants aux États-Unis.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Journal en français facile
Libération d'Edan Alexander / Le PKK dépose les armes / Pékin et Washington mettent en pause leur guerre commerciale...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later May 12, 2025 10:00


Le Journal en français facile du lundi 12 mai 2025, 18 h 00 à Paris.  ► EXERCICEComprendre un extrait du journal | Gaza, Turquie, Chine/États-Unis, France : les titres du 12 mai 2025 | niveau B1 (exercice + PDF)Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BfAF.A

Les matins
Faut-il croire à une paix entre la Russie et l'Ukraine quand les négociations sont proposées par Vladimir Poutine ?

Les matins

Play Episode Listen Later May 12, 2025 15:36


durée : 00:15:36 - Journal de 8 h - C'est la question qui anime les diplomaties ukrainiennes et européennes depuis hier. Le président russe à proposé des pourparlers directs jeudi en Turquie, Kiev accepte mais les conditionne à un cessez-le-feu immédiat qui met le Kremlin dans l'embarras.

C dans l'air
Poutine/ Zelensky : Trump veut une rencontre "maintenant" ! - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 12, 2025 64:30


C dans l'air du 12 mai 2025 : Poutine/ Zelensky : Trump veut une rencontre "maintenant" !"J'attendrai Poutine jeudi en Turquie, personnellement". Volodymyr Zelensky a confirmé qu'il se déplacera pour des négociations directes entre Kiev et Moscou, donnant rendez-vous à son ennemi ce 15 mai à Istanbul, alors que le président russe s'était dit prêt samedi à des "discussions directes". Que va répondre le maître du Kremlin ? Pour l'heure Vladimir Poutine n'a pas confirmé ou infirmé sa présence et a ignoré l'appel à un cessez-le-feu "inconditionnel et complet" de 30 jours à partir d'aujourd'hui. Cet ultimatum a été lancé par Kiev et ses alliés européens depuis Kiev samedi avec la bénédiction des États-Unis de Donald Trump qui s'est dit la semaine dernière frustré par l'absence de progrès, lui qui avait promis qu'il règlerait le conflit ukrainien en "24 heures".Depuis, au cours de ces dernières 48 heures, on a assisté à une agitation diplomatique. Mais qu'est-ce que cela signifie réellement ? Cette semaine marquera-t-elle un tournant dans le conflit en Ukraine ? Alors que Kiev et ses alliés européens se réunissent à Londres ce lundi 12 mai et réclament encore une trêve avant les négociations, Donald Trump a estimé qu'une rencontre entre les représentants de la Russie et de l'Ukraine permettrait au moins de clarifier si un accord est possible. Dans le cas contraire, les dirigeants européens et américains sauront où en sont les choses et pourront agir en conséquence, a-t-il ajouté. Le président ukrainien lui a répondu qu'il attendait de voir si le cessez-le-feu était respecté. Le Kremlin a jugé ce lundi après-midi "inacceptable" l'ultimatum lancé par l'Ukraine et les Européens.Que va-t-il se passer d'ici jeudi ? Comment faire confiance à Vladimir Poutine ? Pour nombre d'Ukrainiens, c'est désormais impossible. Nos journalistes ont rencontré en Ukraine des soldats et des civils défigurés par des éclats d'obus, des balles ou des mines. Ils sont des centaines de gueules cassées en ce moment dans le pays en guerre. Nos journalistes ont également interviewé le dirigeant du groupe Arquus, fabricant de véhicules blindés, en première ligne dans l' "économie de guerre".LES EXPERTS : - James ANDRÉ - Grand reporter - France 24- Marion VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse à L'Express - Marie JEGO - Journaliste pour Le Monde, spécialiste de la Russie, ancienne correspondante en Russie- Général Jean-Paul PERRUCHE - Consultant en stratégie de sécurité et de défense, ancien directeur général de l'Etat-major de l'U.E. PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Le journal de 8H00
Faut-il croire à une paix entre la Russie et l'Ukraine quand les négociations sont proposées par Vladimir Poutine ?

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later May 12, 2025 15:36


durée : 00:15:36 - Journal de 8 h - C'est la question qui anime les diplomaties ukrainiennes et européennes depuis hier. Le président russe à proposé des pourparlers directs jeudi en Turquie, Kiev accepte mais les conditionne à un cessez-le-feu immédiat qui met le Kremlin dans l'embarras.

La chronique de Benaouda Abdeddaïm
Caroline Loyer : Zelensky "attend" Poutine à Istanbul - 12/05

La chronique de Benaouda Abdeddaïm

Play Episode Listen Later May 12, 2025 3:21


Ce lundi 12 mai, l'annonce de Volodymyr Zelensky, qui a accepté de rencontrer Vladimir Poutine pour discuter de la guerre en Ukraine, a été abordée par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Le débat
Poutine - Zelensky : rencontre en vue ?

Le débat

Play Episode Listen Later May 12, 2025 43:33


Zelensky a proposé à Poutine de le rencontrer personnellement en Turquie, mais le président ukrainien exige un cessez-le-feu total, complet, durable et fiable. Poutine n'a pas répondu à l'offre de Zelensky et le Kremlin qualifie d'inacceptable" l'"ultimatum" lancé par Kiev et ses alliés européens d'accepter un cessez-le-feu de 30 jours avant des négociations directes entre la Russie et l'Ukraine. Le Kremlin dit vouloir des négociations "sérieuses" pour aboutir à une paix à long terme.

Les journaux de France Culture
Une opportunité historique de parvenir à la paix en Turquie

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later May 12, 2025 20:18


durée : 00:20:18 - Journal de 12h30 - Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a annoncé sa dissolution. La fin, a priori, de plus de quatre décennies de guérilla contre l'Etat turc.

Les journaux de France Culture
Faut-il croire à une paix entre la Russie et l'Ukraine quand les négociations sont proposées par Vladimir Poutine ?

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later May 12, 2025 15:36


durée : 00:15:36 - Journal de 8 h - C'est la question qui anime les diplomaties ukrainiennes et européennes depuis hier. Le président russe à proposé des pourparlers directs jeudi en Turquie, Kiev accepte mais les conditionne à un cessez-le-feu immédiat qui met le Kremlin dans l'embarras.

Le journal de 12h30
Une opportunité historique de parvenir à la paix en Turquie

Le journal de 12h30

Play Episode Listen Later May 12, 2025 20:18


durée : 00:20:18 - Journal de 12h30 - Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a annoncé sa dissolution. La fin, a priori, de plus de quatre décennies de guérilla contre l'Etat turc.

Le journal de 18h00
Ukraine : la Turquie prête à accueillir des pourparlers avec la Russie

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later May 11, 2025 10:05


durée : 00:10:05 - Journal de 18h - Le président ukrainien ouvre la porte à des négociations directes avec la Russie à partir de jeudi, comme Vladimir poutine le propose. Le président turc prêt à accueillir ces pourparlers, 3 ans après l'échec des premières discussions entre les deux ennemis... déjà en Turquie.

Les journaux de France Culture
Ukraine : la Turquie prête à accueillir des pourparlers avec la Russie

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later May 11, 2025 10:05


durée : 00:10:05 - Journal de 18h - Le président ukrainien ouvre la porte à des négociations directes avec la Russie à partir de jeudi, comme Vladimir poutine le propose. Le président turc prêt à accueillir ces pourparlers, 3 ans après l'échec des premières discussions entre les deux ennemis... déjà en Turquie.

La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
La Turquie, l'Algérie et l'Argentine font la Une de la presse internationale

La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1

Play Episode Listen Later May 8, 2025 2:52


Chaque jour, les correspondants d'Europe 1 font le tour de l'actualité internationale.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'info en intégrale - Europe 1
La Turquie, l'Algérie et l'Argentine font la Une de la presse internationale

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later May 8, 2025 2:52


Chaque jour, les correspondants d'Europe 1 font le tour de l'actualité internationale.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Reportage International
En Syrie, une nouvelle ère s'ouvre pour les médias et la liberté d'expression, entre espoirs et inquiétudes

Reportage International

Play Episode Listen Later May 2, 2025 2:31


En Syrie, après 54 ans d'une dictature qui appliquait une censure implacable aux médias et éliminait toute voix critique, une nouvelle ère s'ouvre pour les journalistes en Syrie. L'agence de presse et les chaînes officielles, qui ne servaient qu'à diffuser la propagande du régime, ont été renversées et de nombreux reporters exilés se réinstallent progressivement en Syrie. Ahmed al-Charaa, le nouveau maître de Damas, a promis de faire respecter la liberté d'expression. Si certains veulent y croire et investissent dans la création d'un nouveau paysage médiatique pour la Syrie, d'autres restent méfiants. Travailler et émettre depuis Damas, en plein cœur de la Syrie. Une scène encore impensable il y a quelques semaines pour Mohamed Al Dughaim, producteur de la chaîne Syria TV, un des médias d'opposition les plus suivis en Syrie, dont le siège est à Istanbul en Turquie. « Nous sommes actuellement dans l'hôtel Sheraton, à Damas, et nous avons transformé une partie des chambres de l'hôtel en studio temporaire pour Syria TV, indique-t-il. Nous sommes arrivés à Damas progressivement avec les forces rebelles au fil des offensives militaires, d'abord Alep, puis Hama, puis Homs, et enfin Damas. C'est la première fois que l'on parle de Damas en étant à Damas. C'est un très beau sentiment pour tous les syriens et pour tous les journalistes. »Financée par le Qatar, Syria TV compte 250 employés répartis entre la Syrie et la Turquie. Sur la terrasse de l'hôtel, un plateau télé a été érigé. La chaîne diffuse des informations en direct 3 à 4 h par jour depuis Damas. Pour le producteur originaire d'Idlib, c'est le début d'une nouvelle ère. « Aujourd'hui, on peut parler de tout en Syrie sans être inquiété, sans que les services de renseignement ne vous convoquent, et sans risquer d'être emprisonné. L'avenir des médias en Syrie est bien meilleur qu'à l'époque de Bachar al-Assad. »Après 54 ans de dictature durant lesquels aucune critique du pouvoir n'était tolérée, la nouvelle administration dirigée par Hayat Tahrir Sham (HTS) – l'un des groupes rebelles qui a repris Damas – a annoncé début janvier s'engager en faveur de la liberté d'expression, avec quelques limites. « Dans la nouvelle Syrie, nous garantissons la liberté de la presse, mais il existe des lignes rouges sur certaines questions, comme la diffusion de la haine au sein de la société, ou tout ce qui touche à des sujets susceptibles d'attiser les tensions sectaires. Ne pas préserver la cohésion sociale est aussi une ligne rouge », explique Ali Al Rifai, directeur des relations publiques au ministère de l'Information. Le ministère a aussi annoncé que les journalistes ayant collaboré avec le régime devront rendre des comptes. Dans les cafés de la capitale, de nombreux Syriens se retrouvent pour débattre à haute voix de l'avenir du pays. Une scène, elle aussi, inimaginable il y a peu. « Nous sommes heureux d'avoir cette nouvelle liberté d'expression. J'ai beaucoup confiance dans la société syrienne qui est aujourd'hui très éveillée. Rien ne passe inaperçu. Il y a une pression populaire contre toute décision qui serait inappropriée », raconte Colette Bahna, écrivaine et activiste pour les droits des femmes, qui savoure cette liberté retrouvée. Pour de nombreux syriens, la prudence reste de mise. Seul le temps permettra de savoir si ces promesses de liberté dureront.À lire aussiSyrie: à Jaramana, la vie reprend dans une atmosphère de peur et de méfiance

True Story
Alexandre le Grand, le conquérant qui a changé la face de l'Occident : à la conquête de la Perse (2/4)

True Story

Play Episode Listen Later May 1, 2025 18:25


Bienvenue dans les Fabuleux Destins. Cette semaine, en quatre épisodes, nous allons vous raconter l'histoire d'un homme qui fait presque figure de légende. Et pourtant, il a bel et bien existé. Stratège de génie, tyran sanguinaire, conquérant humaniste et visionnaire, ce roi de l'Antiquité a changé la face du monde occidental à jamais. Son nom : Alexandre le Grand. De ses premières campagnes militaires à son affrontement avec le roi de Perse, découvrez la deuxième partie de son fabuleux destin.  À la conquête de la Perse  Mai -334. À l'Ouest de l'actuelle Turquie, le fleuve du Granique s'écoule paisiblement. Et en cette fin d'après-midi, sur ses berges, deux armées gigantesques se font face. Alexandre se sait en légère infériorité numérique, mais il a confiance dans sa stratégie. Juché sur son fidèle cheval Bucéphale, il dégaine soudain son épée, galope le long de la première ligne de son armée, et plonge son regard dans celui de chacun de ses hommes. « Soldats ! Combattez vaillamment et la Perse est à nous !! ». Il pousse alors un cri de guerre qui résonne dans les airs… et charge l'ennemi sur la droite… Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : ⁠[INÉDIT] Mystères et légendes : le trésor des Templiers⁠ ⁠[INÉDIT] Mystères et légendes : le Saint Graal et la vie éternelle⁠ ⁠[INÉDIT] Mystères et légendes : le fabuleux trésor des cités d'or⁠ ⁠[INÉDIT] Mystères et légendes : l'Atlantide, la cité disparue sous l'océan⁠ Un podcast Bababam Originals Ecriture : Elie Olivennes Production : Bababam (montage Célia Brondeau) Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Au cœur de l'histoire
Le Génocide des Arméniens

Au cœur de l'histoire

Play Episode Listen Later Apr 24, 2025 46:22


Stéphane Bern raconte, en ce 24 avril, jour de commémoration, un chapitre tragique de l'Histoire : le génocide des Arméniens qui a eu lieu en Turquie, entre 1915 et 1916. Une opération méticuleusement préparée par les hauts dignitaires du gouvernement ottaman qui ont procédé à une épuration ethnique sans précédent… Comment le génocide arménien a-t-il été, au même titre que le génocide des juifs d'Europe lors de la Seconde Guerre mondiale, préparé ? Pourquoi sa reconnaissance a-t-elle pris autant de temps ? Quels sont, aujourd'hui encore, les enjeux mémoriels ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Raymond Kévorkian, historien, directeur de recherche émérite à l'Institut français de géopolitique, président de la Fondation Musée-Institut du génocide des Arméniens, auteur de "Le Génocide des Arméniens" et " Parachever un génocide" (Odile Jacob). Au Coeur de l'Histoire. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Tony Liégois. Journaliste : Clara Leger. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Debout les copains !
Le Génocide des Arméniens

Debout les copains !

Play Episode Listen Later Apr 24, 2025 46:22


Stéphane Bern raconte, en ce 24 avril, jour de commémoration, un chapitre tragique de l'Histoire : le génocide des Arméniens qui a eu lieu en Turquie, entre 1915 et 1916. Une opération méticuleusement préparée par les hauts dignitaires du gouvernement ottaman qui ont procédé à une épuration ethnique sans précédent… Comment le génocide arménien a-t-il été, au même titre que le génocide des juifs d'Europe lors de la Seconde Guerre mondiale, préparé ? Pourquoi sa reconnaissance a-t-elle pris autant de temps ? Quels sont, aujourd'hui encore, les enjeux mémoriels ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Raymond Kévorkian, historien, directeur de recherche émérite à l'Institut français de géopolitique, président de la Fondation Musée-Institut du génocide des Arméniens, auteur de "Le Génocide des Arméniens" et " Parachever un génocide" (Odile Jacob). Au Coeur de l'Histoire. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Tony Liégois. Journaliste : Clara Leger. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Very Good Trip
Satellites, Al-Qasar, Ukandanz : le groove oriental du jeudi soir

Very Good Trip

Play Episode Listen Later Apr 24, 2025 55:14


durée : 00:55:14 - Very Good Trip - par : Michka Assayas - Ce soir, Michka Assayas nous emmène faire un voyage un peu partout autour du monde, de la Turquie à l'Indonésie, en passant aussi par Lyon ou Amsterdam. - réalisé par : Stéphane Ronxin

Accents d'Europe
En Grèce, la radio ludique et pédagogique

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Apr 24, 2025 19:30


Repérer les infox et les campagnes de manipulation demande une vigilance sans cesse plus élevée et l'éducation joue un rôle essentiel. En Grèce, l'éducation aux médias par la radio La radio comme outil ludique et pédagogique, c'est ce que propose en Grèce le réseau social éducatif ‘European School Radio', installé dans les locaux de l'Université internationale de Thessalonique. Repérer les infox et les campagnes de manipulation demande une vigilance sans cesse plus élevée et l'éducation joue un rôle essentiel : mi-avril 2025, le festival Radio kids Europe a permis aux enfants et adolescents grecs, avec la participation de jeunes Allemands, Français et Chypriotes de s'exercer au décryptage et à la production de l'information. Reportage à Neos Marmaras, dans le nord de la Grèce, Joël Bronner. En un mot : en Turquie,  sahte içki, faux alcool en français, deux mots qui reviennent souvent dans les médias.Dans le pays, des dizaines de personnes meurent chaque mois après avoir consommé de l'alcool frelaté, devenu très nettement moins cher que l'alcool vendu dans le commerce. Certains observateurs mettent en cause les lourdes taxes imposées par le gouvernement dont les effets sur la consommation d'alcool se révèlent contre-productives. Depuis le début de l'année, on peut parler d'une hécatombe, les explications à Ankara d'Anne Andlauer. La revue de presse sonore de Franceline Beretti. Au Royaume-Uni, la diversité et l'inclusion au théâtreAider les comédiens étrangers à monter sur les planches des théâtres britanniques. C'est le but de l'association Projekt Europa. Elle aide les immigrés de première génération à s'insérer dans la vie théâtrale locale. Ils sont Malgaches, Zimbabwéens, Marocains et même Français. Projekt Europa lutte pour promouvoir des castings inclusifs dans tout le pays, y compris dans de vénérables institutions comme le théâtre du Globe à Londres. Reportage, Marie Billon.

Reportage International
Erdogan cherche à criminaliser les minorités LGBT avec une loi répressive aux conséquences radicales

Reportage International

Play Episode Listen Later Apr 22, 2025 2:33


Il n'a peut-être jamais été aussi difficile d'être homosexuel, bisexuel ou transgenre en Turquie. Depuis plusieurs années, le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan s'en prend directement et de plus en plus violemment aux ONG de défense des droits des LGBT. Les autorités turques, qui ont décrété 2025 « année de la famille », préparent actuellement une loi qui pourrait aboutir à la criminalisation de l'homosexualité dans l'espace public. De notre correspondante à Ankara,Le 13 janvier dernier, Recep Tayyip Erdogan présentait les priorités de son gouvernement pour « l'année de la famille » – c'est ainsi que le président turc a désigné l'année 2025. Le ton, l'intention et les cibles étaient claires. « À ce stade, nous le voyons de façon très nette. La cible principale des politiques de désexualisation dans lesquelles les LGBT sont utilisés comme un bélier est la famille. Cette anomalie, qu'ils ont d'abord voulu légitimer en parlant de choix personnels, s'est transformée en une injonction fasciste », a clamé le président turc. Qui parle aussi régulièrement de « pervers » et de « déviants » pour attaquer la communauté LGBT, qu'il compare à la peste.La Marche des fiertés, autrefois autorisée, est interdite depuis plus de dix ans, tout comme le drapeau arc-en-ciel. Mais en cette « année de la famille », le pouvoir veut aller plus loin. Un projet de loi en préparation prévoit entre autres de punir de un à trois ans de prison le fait « d'encourager ou de faire l'éloge en public d'attitude et de comportement contraire au sexe biologique de naissance et à la moralité publique ».Si le texte passe en l'état, les conséquences sur le quotidien des LGBT de Turquie seront radicales. « Si deux lesbiennes ou deux gays qui se tiennent la main dans la rue ou un individu de sexe biologique masculin qui porte une jupe ou se maquille, tout cela sera criminalisé, tout cela sera puni de prison », explique Kerem Dikmen, coordinateur du programme Droits de l'homme de l'ONG Kaos GL.Les minorités sexuelles de Turquie affrontent d'année en année un climat politique de plus en plus hostile et répressif. Ce climat n'est pas seulement lié à la montée, ailleurs en Europe et dans le monde, de gouvernements de droite, conservateurs et populistes. « Le fait que Donald Trump soit au pouvoir aux États-Unis ou Victor Orban en Hongrie arrange les affaires du pouvoir turc. Mais au-delà de cela, le pouvoir en Turquie a aussi son propre agenda politique. D'une part, en s'en prenant au mouvement LGBT comme au mouvement féministe, il offre des gages aux franges les plus radicales de son électorat et donc consolide sa base. D'autre part, il se sert des LGBT pour attaquer toute l'opposition, des partis d'opposition à la société civile, en usant de la polarisation », estime Abdullah Ikbal Arslanbas, avocat pour l'association 17 mai, une ONG LGBT basée à Ankara.Recep Tayyip Erdogan accuse notamment le Parti républicain du peuple (CHP), le parti du maire d'Istanbul Ekrem Imamoglu, incarcéré le mois dernier, d'être pro LGBT. Dans le but de dénigrer la principale formation d'opposition aux yeux des Turcs conservateurs, qui ne votent pas tous pour le pouvoir en place.À lire aussiHongrie: Orban fait modifier la Constitution pour restreindre un peu plus les droits des LGBT+ À lire aussiTurquie: «Le pouvoir a commencé à s'attaquer aux lignes rouges de la communauté LGBT+»

Le Nouvel Esprit Public
Thématique : le Caucase, avec Thorniké Gordadzé

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Apr 20, 2025 60:04


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 7 février 2025.Avec cette semaine :Thorniké Gordadzé, chercheur, universitaire, spécialiste du Caucase.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.THÉMATIQUE : LE CAUCASE, AVEC THORNIKÉ GORDADZÉThorniké Gordadzé est chercheur et universitaire. Franco-géorgien, il a dirigé le centre de recherche et d'études de l'Institut des hautes études de défense nationale ; il a également joué un rôle politique, comme ministre d'État pour l'intégration européenne et euro-atlantique de la République de Géorgie. Il enseigne actuellement à l'Institut d'études politiques de Paris et est chargé de programme pour le voisinage oriental et la mer Noire à l'Institut Jacques Delors.Le Caucase a toujours fait partie des zones d'influence russes puis soviétiques. L'intégration dans l'URSS des Républiques soviétiques de Géorgie, d'Arménie et d'Azerbaïdjan a ensuite permis à la Russie de contrôler entièrement cette région, gagnant ainsi un précieux accès à la mer Noire. Depuis la chute de l'Union soviétique, l'influence russe est partout remise en cause, en particulier sous la pression de révolutions populaires : révolution des roses en Géorgie, révolution orange puis de Maïdan en Ukraine. Le pays maintient néanmoins des liens forts avec ses anciens protecteurs, notamment par le biais de l'Organisation du traité de sécurité collective.Face à une population supportant de plus en plus mal le joug de Moscou, de nombreux pays ont fait le choix d'un tournant autoritaire pro-russe. Dans un entretien accordé en octobre 2024 au journal Libération, l'ex-présidente de la Géorgie, Salomé Zourabichvili, déclarait que le pays « [faisait] face au vol manifeste des élections », après la victoire contestée du parti pro-russe au pouvoir Rêve géorgien lors des élections législatives d'octobre 2024. Depuis, Mme Zourabichvili mène la contestation face au pouvoir en place. Depuis près de deux mois, de nombreux Géorgiens manifestent tous les soirs à Tbilissi, la capitale, pour protester contre un scrutin entaché d'irrégularités. Alors que la Russie occupe toujours militairement environ 20% de l'ancienne République soviétique, le Rêve géorgien, dirigé par le milliardaire Bidzina Ivanichvili, continue de promulguer des lois de plus en plus restrictives, éloignant un peu plus la perspective d'une adhésion à l'Union européenne.La Géorgie n'est pas le seul pays caucasien où l'influence de la Russie décline. La conquête du plateau du Haut-Karabakh par l'Azerbaïdjan en 2020, au cours d'une guerre brève mais sanglante, a révélé la faiblesse de Moscou qui n'a pas su protéger son traditionnel allié arménien. Le grand vainqueur de cette guerre a été l'Azerbaïdjan, qui a profité de son partenariat avec la Turquie pour prendre le dessus sur son voisin. Les relations entre Moscou et Bakou se sont encore dégradées avec la destruction en vol, par un tir russe, d'un avion de la compagnie Azerbaijan Airlines. Cet incident a été l'occasion pour Bakou de réaffirmer son rôle de puissance régionale, le pays étant riche de ses ressources pétrolières et gazières qu'elle exporte notamment vers l'Union européenne.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Reportage International
Syrie: pour les enfants des Français de l'EI, l'attente d'un rapatriement qui ne vient pas

Reportage International

Play Episode Listen Later Apr 20, 2025 2:26


Plus de cinq ans après la chute du groupe État islamique (EI), la question du retour des familles des jihadistes étrangers dans leurs pays n'est toujours pas réglée. De nombreuses femmes radicalisées et leurs enfants se trouvent toujours en Syrie sans pouvoir revenir dans leur pays d'origine faute de cadre juridique. Certains sont pris en charge dans le camp d'Orkesh, un centre créé par l'administration autonome kurde dans le nord de la Syrie il y a trois ans. Ce centre de réhabilitation qui peut accueillir 150 personnes propose trois programmes éducatifs, récréatifs et alimentaires destinés à changer la mentalité de ces jeunes étrangers qui ont grandi au sein de familles aux idées religieuses extrémistes. De notre envoyé spécial à Orkesh,Dans le camp d'Orkesh, en Syrie, 145 jeunes de 13 nationalités étrangères vivent confinés autour d'une petite cour où ils se retrouvent pour pratiquer des sports simples, des salles de classe et leurs chambres collectives. Dans l'une de ces chambres, le Français Ilyes, 22 ans, s'adonne à sa passion pour le dessin, une opportunité qui lui est offerte par sa présence dans le camp. Une activité qui lui permet aussi de s'évader en griffonnant dans son cahier ses rêves d'une vie plus « normale ». Après trois ans dans le centre de déradicalisation, séparé de sa mère et de ses deux grands frères, eux incarcérés au camp de Roj, l'espoir d'un retour en France s'éloigne de plus en plus.« Le rapatriement, c'est juste un rêve. À chaque fois, lorsque je réfléchis au moment où je serai libre, en France, je me l'imagine. Mais c'est uniquement de l'imagination, cela ne va pas devenir réel. Au début, quand je suis venu ici, je pensais vraiment que j'allais aller en France. J'ai attendu, j'ai attendu, je vois le temps qui passe et jusqu'à présent, je suis toujours là », confie le jeune homme.Hamza, lui, est arrivé en Syrie à l'âge de trois ans avec sa mère, bien avant la proclamation du groupe EI. Le natif de Toulouse raconte comment, en 2018, il a vu celle qui l'a élevée épouser un combattant de l'EI avant de mourir lors d'un combat. Le jeune homme, orphelin de mère, tente alors, à l'âge de 16 ans, de gagner la France par ses propres moyens en rejoignant l'ambassade de France en Turquie. Avant d'être grièvement blessé par une mine et d'être arrêté par les forces kurdes. Depuis, il est interné au centre de réhabilitation, une prison à ses yeux. « C'est un "centre", entre guillemets. Mais nous, qui sommes dedans, nous savons ce qui se passe. Ce n'est pas un centre. Quel centre ferme la porte à 11 heures. Quel centre dans lequel tu manges des trucs bidons. Moi, je suis en Syrie. Tant que je ne rentre pas dans mon pays, je ne veux rien », raconte-t-il.Un responsable de l'administration du centre d'Orkesh, qui a choisi de rester anonyme, considère les jeunes et les enfants présents comme des victimes, n'ayant commis aucune faute. Si ce n'est d'avoir été emmenés par leurs parents d'une vie sécurisée vers un environnement marqué par l'extrémisme. « À l'arrivée des enfants, nous rencontrons de grosses difficultés pour interagir avec eux, mais avec le temps, nos liens s'améliorent et il y a une réponse positive au programme de réadaptation. Cependant, la difficulté principale réside dans la question du retour dans leurs pays d'origine », explique-t-il. Malgré tout ce travail, l'administration du camp espère qu'un jour les pays d'origine des enfants accepteront de les rapatrier après leur passage par ces programmes de réhabilitation.À lire aussiSyrie: dans le camp d'Orkesh, les enfants de combattants étrangers de l'EI rêvent de liberté

Radio foot internationale
Ligue des champions: le real croit à l'exploit

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 48:30


Radio Foot, deux émissions en direct, ce mercredi 16 avril 2025. Le Real Madrid à quitte ou double !Le champion d'Europe aux 15 titres va tenter de faire marcher sa magie des grandes soirées européennes, en tentant, avec le public du Bernabéu, de retourner Arsenal. Le peuple merengue est-il optimiste ? D'anciens exploits ont eu lieu. En 1975, 1984 et 1985, le Real Madrid avait déjà réussi à remonter 3 buts de retard après les matches aller face à Derby County, Anderlecht, et Gladbach. La presse espagnole ne manque pas de rappeler. Quel plan pour Ancelotti ? Les Gunners vont-ils être aussi efficaces qu'il y a 8 jours ? Gare à l'excès de confiance.Inter/Bayern, 2e manche et choc de titansTout est-il encore possible ? À Milan, les Nerazzurri à la défense de fer et à l'attaque de feu vont-ils tenter de préserver leur but d'avance ? Les Bavarois n'ont pas dit leur dernier mot mais il leur faudra réaliser une partie bien plus aboutie qu'à Munich pour espérer passer en demies.Paris secoué, Paris battu.......Mais Paris qualifié. Le PSG a été renversé par les Villans mais le but inscrit dans les arrêts de jeu du match aller par Nuno Mendez a compté ! Après avoir subi la foudre des joueurs de Birmingham, les Rouge et Bleu ont refait surface (leurs fantômes aussi), mais peuvent remercier Gigio Donnarumma. Qualification dans la douleur pour une équipe qu'on imaginait plus sereine. Avertissement sans frais ? Ça passe aussi pour le Barça qui s'est fait peur, mais s'en sort (1-3) au bénéfice des 4 buts inscrits à Montjuïc. On attendait Lewandowski, on a surtout remarqué Guirassy (triplé). Les Blaugranas retrouvent le dernier carré pour la 1ere fais depuis 6 ans.Le foot gabonais en deuil après la mort d'Aaron Boupendza. L'attaquant globe-trotter aux 35 sélections, formé au FC Mounana et passé entre autres par Bordeaux, la Turquie et les États-Unis est décédé en Chine. Il évoluait au Zhejiang FC depuis janvier. Les circonstances de sa disparition restent floues.► Avec Annie Gasnier : Naïm Moniolle, Salim Baungally et Manu Terradillos. Technique/réalisation Laurent Salerno - David Fintzel/Pierre Guérin.

Le Nouvel Esprit Public
L'état du commerce international / La Turquie à l'heure des régimes autoritaires

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Apr 13, 2025 60:13


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 11 avril 2025.Avec cette semaine :François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.L'ÉTAT DU COMMERCE INTERNATIONALDonald Trump a lancé le 2 avril une charge commerciale massive sous la forme d'une augmentation des droits de douane si lourde qu'elle sonne comme une déclaration de guerre commerciale contre des concurrents, mais aussi contre des alliés traditionnels de Washington. Le président américain a annoncé 46% de hausse pour le Vietnam, 34% pour la Chine, 24% pour le Japon, 20% pour l'Union européenne, mais aussi 50% pour le Lesotho, 47% pour Madagascar, 37% pour le Botswana et rien pour la Russie, la Corée du Nord, la Biélorussie … Tandis que l'Union européenne se préparait à négocier, Pékin a riposté vite et fort, les tarifs douaniers sur les importations américaines passantde 34% à 84%. Bloomberg décrivait alors l'escalade en cours entre la Chine et les Etats-Unis - qui représentent 40% de l'économie mondiale à eux deux - comme une « guerre nucléaire commerciale"».Coup de théâtre mercredi soir : Donald Trump a annoncé la suspension des droits de douane pour 90 jours, laissant cependant un taux minimum uniforme de 10%. Une pause qui ne s'applique pas à la Chine taxée à 125%, ennemie principale des Etats-Unis qui a osé répliquer à Washington. Donald Trump justifie la pause « par la volonté de plus de 75 pays de négocier. »Concrètement, durant cette période, qui a pris effet « immédiatement » après son annonce, l'ensemble des pays du globe sont désormais soumis à des droits de douane ajustés à 10%.Selon l'Insee, le commerce mondial devrait reculer de 4 points. En Europe, l'Allemagne ou l'Italie, dont 10% des exportations vont vers les États-Unis (respectivement 3,3 et 4,2% de leur PIB), devraient être plus touchées que la France et l'Espagne (moins de 7,5% de leurs exportations et moins de 2% du PIB). Mais, rappelle l'ancien commissaire européen au Commerce et ex-directeur général de l'Organisation mondiale du commerce - OMC, Pascal Lamy « les Etats-Unis représentent 13% des importations mondiales, donc 87% du commerce international n'a aucune raison de se laisser contaminer par cette folie »Visée depuis mi-mars par des droits de douane américains de 25% sur l'acier et l'aluminium, l'Union européenne, après que le président américain a fait machine arrière, a suspendu pour 90 jours les mesures de rétorsion approuvées par les États membre et qui prévoient une hausse de 25% sur l'acier et l'aluminium, les amandes, le jus d'orange, la volaille, le soja, le tabac et les yachts… Le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau asalué un « début de retour à la raison économique », alors que la Bourse de New York s'est envolée à l'annonce de cette pause. Toutefois, l'incertitude et la confusion se répandent dans les cercles industriels et chez les distributeurs américains comme européens, tandis que les marchés ne savent plus à quel saint se vouer.LA TURQUIE À L'HEURE DES RÉGIMES AUTORITAIRESAu pouvoir depuis 22 ans, le président turc, Recep Tayyip Erdoğan, a fait incarcérer le 23 mars, une des rares personnes qui étaient en mesure de le battre dans les urnes : le social-démocrate et atatürkiste revendiqué Ekrem Imamoglu, maire d'Istanbul depuis 2019, qui devait être, le même jour, désigné comme candidat à la prochaine présidentielle du Parti républicain du peuple. En l'attaquant avec l'arme la plus redoutable dont il dispose − la justice −, sous couvert de multiples accusations, dont celle de « corruption », et en réprimant les imposantes manifestations de protestation organisées dans tout le pays, l'homme fort de la Turquie achève ce qu'il a commencé il y a une bonne dizaine d'années : le détricotage systématique de l'État de droit et des contre-pouvoirs. Cette régression de la démocratie a été marquée dès 2013 par la répression des manifestations anti-Erdoğan du parc de Gezi à Taksim, suivie d'une dérive autoritaire. Puis, deux ans plus tard, par la fin brutale et sanglante des négociations de paix avec les Kurdes et l'incarcération d'élus et de figures politiques comme le populaire Selahattin Demirtaş. S'y sont ajoutées aussi les répercussions du coup d'Etat raté de 2016 et les purges gigantesques au sein des institutions publiques des membres de la confrérie du prédicateur Fethullah Gülen ; avec qui le président s'était pourtant allié pendant des décennies. Il y a eu ensuite l'adoption de lois liberticides, la destitution de maires et les arrestations de plus en plus nombreuses d'intellectuels, d'artistes, de journalistes de gauche ou proches de l'opposition libérale. De tout temps, le chef de l'État est apparu prêt à faire un pas de plus pour garder le pouvoir. Jamais, toutefois, il n'était allé aussi loin qu'aujourd'hui.Dans la foulée de l'arrestation du maire d'Istanbul, la livre turque a plongé à son niveau le plus bas face au billet vert et l'indice de la Bourse d'Istanbul a chuté de près de 7%, déclenchant une suspension temporaire. Le Quai d'Orsay a fait part de sa « profonde préoccupation » tandis que Berlin a dénoncé « un grave revers pour la démocratie ». L'autoritarisme croissant d'Erdoğan embarrasse particulièrement les Européens au moment où la Turquie, de par sa puissance militaire, se pose en alliée incontournable pour renforcer le pilier européen de l'OTAN, face au rapprochement entre Donald Trump et Vladimir Poutine. Située à la croisée de l'Europe, de l'Asie et du Moyen-Orient, et point de passage stratégique vers la mer Noire (via le détroit du Bosphore), elle se sait indispensable sur de nombreux dossiers : la guerre en Ukraine, où Ankara a su dès le début ménager à la fois Kyiv, en lui livrant des drones, et Moscou, en contournant les sanctions ; la Syrie de l'après-Bachar, où elle entend user de son influence auprès des nouvelles autorités. Sans oublier son industrie d'armement en plein boom, à laquelle s'intéressent déjà certaines capitales européennes pour contrer l'expansionnisme de Poutine. De quoi faire dire au secrétaire général de l'OTAN qu'il serait temps que Bruxelles et Ankara coopèrent plus étroitement sur la question sécuritaire.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.