Country in Western Asia and Southeastern Europe
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Depuis plus de deux ans et demi, la guerre civile fait rage au Soudan, devenu un « trou noir de l'information ». Alors que s'y rendre est très compliqué, comment informer sur ce qui se passe dans ce pays ? Le journaliste Eliott Brachet, ancien correspondant de RFI à Khartoum, est l'invité de L'atelier des médias pour en discuter. La guerre civile qui ravage le Soudan depuis le 15 avril 2023 oppose les forces armées soudanaises du général Burhan aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Hemetti. L'ONU décrit la situation comme la « pire crise humanitaire au monde » : 150 000 morts, 13 millions de déplacés et 25 millions de personnes en proie à la famine. Dans ce contexte, le journaliste indépendant Eliott Brachet, ancien correspondant à Khartoum (2020-2023) désormais installé au Caire, décrypte les défis qu'il rencontre pour continuer d'informer sur le Soudan. Eliott Brachet rappelle que son arrivée en octobre 2020 visait à raconter « la fenêtre de liberté qui venait de s'entrouvrir avec la chute d'Omar el-Béchir ». La révolution soudanaise de décembre 2018 avait engendré une effervescence culturelle et une grande liberté de ton, favorisant la naissance d'un journalisme indépendant. Mais la nouvelle génération de journalistes a vu son travail prendre « un grand coup dans l'aile » depuis l'éclatement du conflit et a souvent été contrainte à l'exil. L'une des difficultés majeures pour la couverture médiatique est de faire franchir au Soudan le « plafond de verre dans les médias et dans l'espace public ». L'exposition Soudan, la guerre sur les cendre de la révolution, qu'Eliott Brachet a supervisée à Bayeux, en Normandie, visait d'ailleurs à recontextualiser cette guerre, en rappelant les avertissements des manifestants après le coup d'État de 2021 : la présence des deux généraux à la tête de l'État ne pouvait mener qu'au chaos. Difficulté d'accès et courage des journalistes soudanais Informer sur ce conflit est rendu extrêmement complexe par les difficultés d'accès pour la presse internationale. Les visas sont délivrés «au compte-goutte», et tout journaliste qui parvient à entrer dans les zones contrôlées par l'armée régulière est souvent suivi de près. C'est ce qu'Eliott Brachet a pu constater lors de son dernier reportage au Soudan, fin 2024. Les accès sont encore plus compliqués du côté des FSR, milice aux lignes de commandement floues, où le risque est de «servir la propagande des groupes en place». Le danger le plus grand pèse sur les journalistes soudanais : 32 ont été tués depuis le début de la guerre, indique Eliott Brachet qui insiste sur l'importance de ces regards locaux, souvent équipés d'un simple téléphone portable, qui documentent la guerre. Ces sources, issues de la génération révolutionnaire (activistes, bénévoles dans des réseaux d'entraide civils), sont essentielles pour obtenir des informations. Malgré les risques, la population reste désireuse de parler aux journalistes étrangers, explique Eliott Brachet pour qui ce conflit n'est pas une «guerre oubliée, c'est plutôt une guerre négligée ou une guerre ignorée», car les informations et les images existent, même si elles sont difficiles à obtenir. Guerre d'influence et enjeu technologique Au-delà de l'affrontement fratricide, le conflit est une « guerre d'influence » avec des ramifications régionales. Le Soudan, riche en ressources comme l'or et le pétrole, voit l'exportation de ses ressources doubler, alimentant cette « économie de guerre » qui permet aux belligérants de s'armer. Chaque camp est soutenu par un réseau d'influence : l'armée régulière reçoit l'appui de l'Égypte, du Qatar, de l'Iran et de la Turquie, tandis que les FSR bénéficient d'un soutien des Émirats arabes unis, qui fournissent notamment des drones chinois de dernière technologie. Un autre défi moderne réside dans le rôle de Starlink. Ces connexions internet, souvent amenées par les acteurs armés (notamment les FSR), créent «une dépendance énorme des populations civiles aux acteurs militaires». Les civils doivent payer «un forfait à la minute pour pouvoir se connecter», transformant la communication en une source de revenus et un moyen de contrôle pour les forces en présence. Le recours aux sources ouvertes (OSINT) Face aux restrictions d'accès sur le terrain, le croisement des informations est crucial en raison de l'énorme propagande diffusée par les deux belligérants. L'utilisation de l'OSINT (enquête en sources ouvertes) et des images satellites est un moyen essentiel de suivre le conflit à distance. Eliott Brachet s'est rapproché de réseaux de journalistes et chercheurs, comme le laboratoire de recherche humanitaire de l'université de Yale, dont le travail permet de « documenter le pillage et la mise à sac et l'incendie en fait de nombreux villages au Darfour ». Ces outils, associés aux témoignages des jeunes Soudanais, constituent aujourd'hui les sources d'information les plus fiables sur ce conflit qui dure.
De nouvelles destinations au départ des aéroports alsaciens. Dans le Haut-Rhin, l'EuroAirport de Bâle-Mulhouse a dévoilé son plan de vol hivernal. En plus de certaines lignes renforcées, des vols vers de nouveaux horizons seront proposés pour la première fois ou réintroduits jusqu'au 28 mars prochain. C'est notamment le cas des liaisons vers Bratislava en Slovaquie, La Palma dans les îles Canaries, Ohrid en Macédoine et Tanger au Maroc. Des nouveautés sont encore prévues pour l'été, avec des vols vers Chişinău en Moldavie, Bodrum en Turquie, Poznań en Pologne et Podgorica au Monténégro. Du côté de l'aéroport de Strasbourg-Entzheim, la compagnie aérienne Volotea a annoncé hier desservir la ville de Florence en Italie à partir de septembre 2026.Une grève de la faim entamée par une enseignante à Strasbourg. Vanessa Koehler est inscrite sur la liste complémentaire du concours de recrutement des professeurs des écoles. Elle a réussi l'épreuve, mais se retrouve sur liste d'attente, tout comme neuf autres enseignants de l'académie strasbourgeoise. Par son action, elle souhaite dénoncer, je cite, “l'inhumanité du système des listes complémentaires”. Des contractuels, moins bien payés, leur seraient parfois préférés.La Région Grand Est vous invite à voter pour les Trophées Associations 2025. Au total, 34 projets ont été sélectionnés pour tenter de remporter l'un des 10 prix, chacun doté d'un montant de 1 500€. Plusieurs associations alsaciennes sont en compétition. Parmi celles-ci, Raid2Vous, qui organise notamment un raid féminin dans la Vallée de la Bruche, et propose de porter un autre regard sur le sport. La candidature du jeune Robin, âgé de 16 ans et membre de l'association Cynotechnique 67, spécialisée dans la formation de binômes maître-chien en recherche de personnes disparues et basée à Dauendorf, a été retenue en vue du Prix Jeune Bénévole. Sans oublier l'association Poupipou avec son projet Ty Waste Alsace centrale. Un outil d'économie circulaire pour les associations, entreprises et collectivités, dont on vous avait parlé plus tôt cette année. L'interview est encore à retrouver sur notre site internet. Les votes sont encore ouverts jusqu'au 12 novembre prochain, sur le site maregiondemain.fr. Un temps d'échanges proposé demain à Haguenau. La Police Municipale poursuit ses rendez-vous réguliers au marché, à l'entrée de la Halle aux Houblons. Les Haguenoviens sont invités à échanger librement avec les agents, poser leurs questions et partager leur quotidien. Le prochain créneau est prévu demain matin, de 8h à 12 h.Faits divers. Un homme d'une quarantaine d'années a été condamné à 15 mois de prison avec sursis pour harcèlement et agression sexuelle au travail. Les faits s'étaient déroulés en été 2024, dans l'établissement de soins de Sainte-Marie-aux-Mines. Une jeune femme de 22 ans a expliqué avoir été saisie par le cou et plaquée contre la paroi d'un ascenseur par cet individu. Son contrat n'a pas été renouvelé et il a été condamné à une peine de sursis probatoire avec obligations de soins, interdiction d'entrer en contact avec la victime, une amende de 500 euros et des dommages-intérêts de 1500 euros. A l'approche du mois de novembre et de ses jours fériés, quelques changements sont à prévoir du côté des marchés hebdomadaires. A Sélestat, le marché du terroir de samedi est avancé à demain et le marché du mardi 11 novembre avancé à la veille, lundi 10 novembre. Les événements prévus à Colmar ce samedi sont aussi concernés. Alors que les marchés de la Place de la Cathédrale et de la Place des Dominicains sont annulés, le marché Saint-Joseph est lui avancé à demain. Le stationnement y sera donc interdit à partir de 05h du matin.
durée : 00:04:31 - Le Grand reportage de France Inter - Elle est surnommée la "loi du super pillage". Votée au cœur de l'été, elle ouvre à la prospection minière oliveraies, champs, forêts, lacs… Et n'exige plus d'étude d'impact environnemental. Face aux appétits des grands groupes miniers, des villageois s'organisent Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Chypre est aujourd'hui l'un des rares pays d'Europe encore coupé en deux, séparé par une ligne de démarcation surnommée la « ligne verte ». Pour comprendre cette division, il faut remonter à l'histoire mouvementée de cette île stratégique, située entre l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique.Jusqu'en 1960, Chypre était une colonie britannique. Mais après des années de tensions, Londres accorde l'indépendance à une République de Chypre censée unir ses deux principales communautés : les Chypriotes grecs (majoritaires, environ 80 %) et les Chypriotes turcs (environ 18 %). L'équilibre est fragile. Les premiers rêvent souvent d'énosis, c'est-à-dire le rattachement à la Grèce, tandis que les seconds craignent cette domination et défendent l'idée d'un partage, voire d'une union avec la Turquie.Très vite, le jeune État s'enlise dans les conflits communautaires. En 1963, les affrontements éclatent entre les deux populations. Les Chypriotes turcs se regroupent dans des enclaves protégées, tandis que les forces britanniques et les Nations unies établissent une zone tampon, une bande de terrain traversant Nicosie, la capitale. Cette frontière provisoire deviendra, au fil des ans, une cicatrice durable.Le tournant majeur survient en 1974. Un coup d'État mené par des nationalistes chypriotes grecs, soutenus par la junte militaire au pouvoir à Athènes, renverse le président Makarios dans le but d'unir Chypre à la Grèce. En réponse, la Turquie intervient militairement, invoquant son rôle de puissance garante prévu par les accords d'indépendance. Son armée débarque au nord de l'île et prend rapidement le contrôle d'environ 37 % du territoire. Des dizaines de milliers de personnes fuient de part et d'autre : les Grecs au sud, les Turcs au nord.Depuis, l'île reste divisée. Au sud, la République de Chypre, reconnue internationalement et membre de l'Union européenne depuis 2004. Au nord, la République turque de Chypre du Nord, proclamée en 1983, mais reconnue uniquement par la Turquie. Entre les deux, la zone démilitarisée contrôlée par l'ONU, longue de 180 km, matérialise la séparation.De nombreux pourparlers de paix ont tenté de réunifier l'île, notamment sous l'égide de l'ONU et de l'Union européenne, sans succès durable. Aujourd'hui encore, Chypre symbolise la fracture géopolitique entre le monde grec et le monde turc, une division née d'un conflit ethnique et politique, figée depuis un demi-siècle — au cœur même de la Méditerranée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
A l'occasion de la célébration du 1700e anniversaire du Concile de Nicée, le pape effectuera son premier voyage apostolique du 27 novembre au 2 décembre. Il se rendra d'abord en Turquie, puis au Liban. Jean-François Colosimo, directeur des éditions du Cerf, historien des religions et spécialiste du christianisme oriental, évoque l'impulsion œcuménique que peut donner ce voyage au pontificat de Léon XIV. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Résumé. Implants de cheveux, seins raffermis, nez redressé : la Turquie est devenue le temple de la chirurgie esthétique. Mais certaines opérations promues par les cliniques du pays peuvent être dangereuses pour les patients. C'est le cas de l'allongement des jambes.Attirés par des publications sur les réseaux sociaux, des hommes complexés sont prêts à payer des milliers d'euros pour réaliser cette opération. Après s'être fait casser les os, ils doivent effectuer trois mois de rééducation. En France, il est interdit de réaliser cette opération pour des motifs esthétiques.La journaliste du Parisien, Elsa Mari, s'est rendue dans une clinique à Istanbul. Elle fait le récit de son reportage surréaliste, dans Code Source.Cet épisode est déconseillé aux personnes dont la sensibilité pourrait être heurtée.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Thibault Lambert, Pénélope Gualchierotti, Clara Grouzis et Clara Garnier-Amouroux - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : Le Parisien. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Idleb, dans le nord du pays, théâtre la semaine dernière de violents affrontements entre l'armée syrienne et des combattants jihadistes étrangers, français notamment, retranchés à l'intérieur d'un camp, celui de Harem. Tensions qui illustrent le défi sécuritaire auquel sont confrontées les nouvelles autorités de Damas. Celui qui le dirige, une figure bien connue du jihadisme, Omar Omsen. Notre correspondante dans la région s'est rendue dans ce camp et l'a rencontré. On a commencé par prendre contact par Telegram avec Omar Omsen, le jour de l'assaut des forces gouvernementales syriennes, il nous a donné son feu vert. Donc, on a pris la route, direction Harem, au nord-ouest de la Syrie, où se trouve donc ce camp de jihadistes français. Et donc, vous tombez au bout d'une petite route sur les hauteurs d'une colline, sur ce camp adossé au mur qui sépare la Syrie de la Turquie. C'est un camp complètement enclavé où vivent depuis 2017 environ 70 Français – hommes, femmes et enfants –, le tout en quasi-autarcie, selon leurs propres lois, les lois de la charia, qu'ils appliquent de la manière la plus fondamentale. C'est une sorte de mini-califat, avec son propre émir, Omar Omsen donc, qui exerce une influence assez importante sur ses membres. Personne n'est autorisé à sortir. Les occupants peuvent aller faire quelques courses, mais ça se limite à ça. À l'intérieur, quand on rentre, c'est assez surprenant, ça ressemble plus à un petit village, voire un centre de vacances avec une mosquée, une école, de grands arbres et un terrain de football pour les enfants. C'est donc ici autour de ce camp que des affrontements ont éclaté la semaine dernière entre jihadistes et forces gouvernementales. Que leur reprochent-elles ? Les affrontements ont été assez violents avec l'intervention même de combattants ouzbeks qui sont venus prêter main forte aux jihadistes français. Les destructions sur place sont significatives. Dès qu'on arrive, on voit les lance-roquettes qui ont perforé le mur d'enceinte. Il y a partout des impacts de balles, au sol, des mines antichars disposées à l'entrée. On a rencontré cette Française qui nous a dit avoir très peur : « Vers 22h00, on était chez nous, on a commencé à entendre des tirs. Et les tirs sont devenus de plus en plus forts. On savait que c'étaient des armes lourdes et après, moi, j'ai trois filles, on s'est mises au sol tout simplement pour se protéger. » Donc, lors de cet assaut, c'est bien Omar Omsen lui-même qui était visé. Une source au sein du ministère de l'Intérieur nous a affirmé qu'ils étaient venus pour l'arrêter, lui, suite notamment à de nombreux crimes. Plus récemment, une mère a déposé plainte pour maltraitance et violence envers sa fille de 11 ans, évoquant également un mariage forcé. À lire aussiSyrie : le gouvernement conclut un accord avec les derniers jihadistes français retranchés dans un camp Que faut-il retenir de ce personnage, Omar Omsen, une figure du jihadisme considéré comme l'un des, si ce n'est « le » principal recruteur de combattants français en Syrie ? On parle d'environ 100 à 200 départs depuis 2012. Une enquête de nos confrères de Libération a d'ailleurs montré récemment que six Français ont été arrêtés par le Parquet national antiterroriste depuis décembre 2024 et la chute du régime de Bachar el-Assad. Pour retracer rapidement le parcours d'Omar Omsen, c'est un Franco-Sénégalais né à Nice. Il est parti en Syrie en 2013 pour combattre le régime de Bachar el-Assad. Il a fait rapidement allégeance au Front al-Nosra, donc la branche syrienne d'al-Qaïda, ce qui lui a valu d'être mis sous le coup d'un mandat d'arrêt de la justice française. Les États-Unis l'ont également qualifié de terroriste international en 2016. Vous l'avez donc rencontré, il vous a parlé, longuement, et manifestement assez librement. Nous avons fait le choix, ici, à RFI, de ne pas diffuser les propos d'un homme recherché pour terrorisme et qui n'hésite pas à utiliser les médias comme un levier de communication. Ce n'est pas la première fois à vrai dire qu'Omar Omsen donne des interviews. Il a l'habitude de recevoir des journalistes, mais c'est vrai que d'ordinaire, il refuse d'être enregistré. Cette fois-ci, nous avons pu garder notre micro ouvert tout le long de l'interview. Alors, on peut penser qu'il avait envie de se servir de cette interview pour rectifier un moment de tension avec les autorités. Il a assuré plusieurs fois pendant notre entretien qu'il répondait désormais aux ordres du gouvernement syrien, alors que jusqu'ici, il tenait plutôt un discours contestataire. On peut aussi imaginer d'une manière assez égotique qu'il aime se donner de l'importance et qu'il avait envie de faire passer un message à la France. La France, c'est toujours « la » cible privilégiée d'Omar Omsen. Il affirme cette fois-ci que ce sont les autorités françaises qui ont fait pression sur le gouvernement syrien pour l'arrêter. Ce qui est évidemment une simple accusation, rien ne permet pour le moment de le confirmer. Il affirme que son groupe dérange, car il prétend faire venir des Français encore aujourd'hui en Syrie. Cela, il nous l'explique, il dit que des Français le contactent sur Telegram, il leur explique, il leur donne des indications pour les faire venir jusqu'à son camp. Et malgré l'accord de cessez-le-feu qui a été signé, il refuse toujours d'en sortir. Cela fait plus de trois ans. Il craint d'être extradé vers la France, de prendre 22 ans de prison ferme. C'est pour cela qu'il assure qu'il ne se rendra jamais. À lire aussiSyrie : plus de 200 Français liés à l'EI toujours dans l'attente d'une solution
Idleb, dans le nord du pays, théâtre la semaine dernière de violents affrontements entre l'armée syrienne et des combattants jihadistes étrangers, français notamment, retranchés à l'intérieur d'un camp, celui de Harem. Tensions qui illustrent le défi sécuritaire auquel sont confrontées les nouvelles autorités de Damas. Celui qui le dirige, une figure bien connue du jihadisme, Omar Omsen. Notre correspondante dans la région s'est rendue dans ce camp et l'a rencontré. On a commencé par prendre contact par Telegram avec Omar Omsen, le jour de l'assaut des forces gouvernementales syriennes, il nous a donné son feu vert. Donc, on a pris la route, direction Harem, au nord-ouest de la Syrie, où se trouve donc ce camp de jihadistes français. Et donc, vous tombez au bout d'une petite route sur les hauteurs d'une colline, sur ce camp adossé au mur qui sépare la Syrie de la Turquie. C'est un camp complètement enclavé où vivent depuis 2017 environ 70 Français – hommes, femmes et enfants –, le tout en quasi-autarcie, selon leurs propres lois, les lois de la charia, qu'ils appliquent de la manière la plus fondamentale. C'est une sorte de mini-califat, avec son propre émir, Omar Omsen donc, qui exerce une influence assez importante sur ses membres. Personne n'est autorisé à sortir. Les occupants peuvent aller faire quelques courses, mais ça se limite à ça. À l'intérieur, quand on rentre, c'est assez surprenant, ça ressemble plus à un petit village, voire un centre de vacances avec une mosquée, une école, de grands arbres et un terrain de football pour les enfants. C'est donc ici autour de ce camp que des affrontements ont éclaté la semaine dernière entre jihadistes et forces gouvernementales. Que leur reprochent-elles ? Les affrontements ont été assez violents avec l'intervention même de combattants ouzbeks qui sont venus prêter main forte aux jihadistes français. Les destructions sur place sont significatives. Dès qu'on arrive, on voit les lance-roquettes qui ont perforé le mur d'enceinte. Il y a partout des impacts de balles, au sol, des mines antichars disposées à l'entrée. On a rencontré cette Française qui nous a dit avoir très peur : « Vers 22h00, on était chez nous, on a commencé à entendre des tirs. Et les tirs sont devenus de plus en plus forts. On savait que c'étaient des armes lourdes et après, moi, j'ai trois filles, on s'est mises au sol tout simplement pour se protéger. » Donc, lors de cet assaut, c'est bien Omar Omsen lui-même qui était visé. Une source au sein du ministère de l'Intérieur nous a affirmé qu'ils étaient venus pour l'arrêter, lui, suite notamment à de nombreux crimes. Plus récemment, une mère a déposé plainte pour maltraitance et violence envers sa fille de 11 ans, évoquant également un mariage forcé. À lire aussiSyrie : le gouvernement conclut un accord avec les derniers jihadistes français retranchés dans un camp Que faut-il retenir de ce personnage, Omar Omsen, une figure du jihadisme considéré comme l'un des, si ce n'est « le » principal recruteur de combattants français en Syrie ? On parle d'environ 100 à 200 départs depuis 2012. Une enquête de nos confrères de Libération a d'ailleurs montré récemment que six Français ont été arrêtés par le Parquet national antiterroriste depuis décembre 2024 et la chute du régime de Bachar el-Assad. Pour retracer rapidement le parcours d'Omar Omsen, c'est un Franco-Sénégalais né à Nice. Il est parti en Syrie en 2013 pour combattre le régime de Bachar el-Assad. Il a fait rapidement allégeance au Front al-Nosra, donc la branche syrienne d'al-Qaïda, ce qui lui a valu d'être mis sous le coup d'un mandat d'arrêt de la justice française. Les États-Unis l'ont également qualifié de terroriste international en 2016. Vous l'avez donc rencontré, il vous a parlé, longuement, et manifestement assez librement. Nous avons fait le choix, ici, à RFI, de ne pas diffuser les propos d'un homme recherché pour terrorisme et qui n'hésite pas à utiliser les médias comme un levier de communication. Ce n'est pas la première fois à vrai dire qu'Omar Omsen donne des interviews. Il a l'habitude de recevoir des journalistes, mais c'est vrai que d'ordinaire, il refuse d'être enregistré. Cette fois-ci, nous avons pu garder notre micro ouvert tout le long de l'interview. Alors, on peut penser qu'il avait envie de se servir de cette interview pour rectifier un moment de tension avec les autorités. Il a assuré plusieurs fois pendant notre entretien qu'il répondait désormais aux ordres du gouvernement syrien, alors que jusqu'ici, il tenait plutôt un discours contestataire. On peut aussi imaginer d'une manière assez égotique qu'il aime se donner de l'importance et qu'il avait envie de faire passer un message à la France. La France, c'est toujours « la » cible privilégiée d'Omar Omsen. Il affirme cette fois-ci que ce sont les autorités françaises qui ont fait pression sur le gouvernement syrien pour l'arrêter. Ce qui est évidemment une simple accusation, rien ne permet pour le moment de le confirmer. Il affirme que son groupe dérange, car il prétend faire venir des Français encore aujourd'hui en Syrie. Cela, il nous l'explique, il dit que des Français le contactent sur Telegram, il leur explique, il leur donne des indications pour les faire venir jusqu'à son camp. Et malgré l'accord de cessez-le-feu qui a été signé, il refuse toujours d'en sortir. Cela fait plus de trois ans. Il craint d'être extradé vers la France, de prendre 22 ans de prison ferme. C'est pour cela qu'il assure qu'il ne se rendra jamais. À lire aussiSyrie : plus de 200 Français liés à l'EI toujours dans l'attente d'une solution
insta : laboite2chocolat ou la_boitedechocolatPour ce 7eme épisode de cette saison on avance dans la saga Marvel avec Black Panther.La première et aussi la dernière fois qu'on l'avait vu c'était dans Captain America Civil War, et vu qu'il y a Infinity War qui pointe le bout de son nez à grande vitesse, tu te doutes bien qu'il lui fallait son propre épisode afin de mieux se présenter.Chose faite, et en vrai y a plein de bon trucs dans cet opus !Bah déjà y a un méchant qui PETE la classe, et ça en vrai, c'est assez rare pour le souligner.Ensuite il y a la moralité du film qui peut carrément être discutée.Coté acteur on a le tout nouveau (et regretté) Chadwick Boseman qui fait carrément bien le boulot, Michael B Jordan qui... Pffff... De toute façon ce mec est tout le temps incroyable alors... et Michone de Walking Dead mais version chauve qui revient de Turquie.Coté musique on a enfin un film Marvel qui s'en sort plus que bien, et en vrai les effets spéciaux, en général, ne sont pas trop dégueu sauf pour le combat final.Mais en tout cas ce Marvel peut garder la tête haute parce qu'il reste plus que correct.Et justement pour en parler ce soir on va retrouver Thomas, Charlie et l'autre Thomas.N'hésitez pas d'ailleurs à nous LAISSER DES COMMENTAIRES ET AUSSI DES BONNES ETOILES (déjà parce qu'on est des gens cool), et puis aussi suggérez nous des films, on les fera avec plaisir.VOUS ETES DE PLUS EN PLUS NOMBREUX, SOYEZ DE MOINS EN MOINS TIMIDE voici notre mail pour toutes suggestions / propositions de films : laboitedechocolatmail@gmail.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En Syrie, les agriculteurs du nord-est du pays ont été confrontés cet été à un nouvel épisode de sécheresse dramatique, notamment pour les récoltes de blé, une ressource pourtant indispensable à la population dont le pain représente la base de l'alimentation. La situation suscite l'inquiétude quant à la capacité de l'administration autonome du nord-est syrien (AANES) – l'entité politique dominée par les Kurdes en charge de la région – à poursuivre la distribution de pains subventionnés, à la base du contrat social du Rojava. De notre correspondant de retour de Qamishli, Le long de la route défoncée qui relie Raqqa à Hassaké, longtemps considérée comme le grenier à blé de la Syrie, les propriétés agricoles autrefois florissantes sont difficiles à deviner dans la poussière. La Syrie a été confrontée cet été à la pire sécheresse depuis 36 ans. « La saison est très mauvaise, le climat est trop sec et il fait trop chaud. Et l'hiver dernier, il n'a pas plu, donc il n'y a plus d'eau dans les puits. » D'un ample geste de la main, Oum Raly embrasse son domaine : là le coton, ici les blés… Mais il n'y a pas grand-chose à voir : la surface cultivée s'est réduite à peau de chagrin. Ici, il faut désormais creuser à plus de 300 mètres pour dénicher un peu d'eau : « Avant, nous pompions l'eau grâce à des moteurs, mais le diesel est devenu trop cher. Alors, nous nous sommes endettés pour les remplacer par des panneaux solaires. Ici, chaque famille envoie un fils travailler en Allemagne ou en Turquie et ils renvoient de l'argent tous les ans. D'ici deux ans, peut-être que nous aurons remboursé nos dettes. » À écouter aussiSyrie: la sécheresse et le manque d'eau, un défi de plus pour la population et le nouveau pouvoir D'autres n'ont pas cette possibilité. Plus loin, sur la route, une femme, arrosoir à la main, le dos courbé, humecte péniblement son champ dont le sol est nervuré de larges crevasses : « Nous n'avons fait aucun profit cette saison, il a fallu que nous vendions tous nos moutons pour financer l'agriculture. Mais c'est un échec, nous n'avons rien gagné grâce à la terre. Si nous pouvions, nous partirions, mais pour aller où ? » Le blé, une ressource en chute libre Le Programme alimentaire mondial évalue une baisse de 40% de la production de blé en Syrie, une chute libre surveillée de près par les autorités kurdes. À Qamishli, Noursheen administre l'une des nombreuses boulangeries étatiques du nord-est syrien, véritable usine à pain : « Nous sommes confrontés à une crise du blé et de l'eau. Nous recevons encore de la farine et nous pouvons faire du pain tous les jours. Mais les quantités sont limitées et nous devons puiser dans les stocks des années précédentes, la qualité du pain s'en ressent. » Dans son dos, les galettes fumantes défilent sur un tapis, elles seront vendues à prix réduit à la population. Le pain est largement subventionné par les autorités kurdes en prise avec le pouvoir de Damas, une autre source d'inquiétude pour cet ouvrier : « Avec l'ancien régime, nous pouvions encore échanger du blé contre du pétrole. Mais là, le gouvernement de transition a coupé les routes et isole certaines régions kurdes, ils veulent mettre la pression sur l'administration autonome, et ça affecte la production de pain ! » À écouter aussiSyrie: la région de Deraa frappée par une pénurie d'eau sans précédent Avec ces contraintes politiques et climatiques, le prix du pain a doublé en quelques mois. De 1 500 livres syriennes le sac, il se vend désormais 3 000, soit un peu plus d'un dollar. Pour les habitants des quartiers modestes de Qamishli, comme Hamid, cette hausse des prix est alarmante : « Notre peuple est pauvre ! Il faudrait que l'administration fournisse le carburant et le pain sans chercher à faire de profit pour le soutenir. » Alors que se négocient âprement les conditions de la réunification du pays, les autorités du nord-est syrien sont vigilantes à préserver les bases du contrat social, et à ne pas laisser s'installer un climat de défiance.
En Syrie, les agriculteurs du nord-est du pays ont été confrontés cet été à un nouvel épisode de sécheresse dramatique, notamment pour les récoltes de blé, une ressource pourtant indispensable à la population dont le pain représente la base de l'alimentation. La situation suscite l'inquiétude quant à la capacité de l'administration autonome du nord-est syrien (AANES) – l'entité politique dominée par les Kurdes en charge de la région – à poursuivre la distribution de pains subventionnés, à la base du contrat social du Rojava. De notre correspondant de retour de Qamishli, Le long de la route défoncée qui relie Raqqa à Hassaké, longtemps considérée comme le grenier à blé de la Syrie, les propriétés agricoles autrefois florissantes sont difficiles à deviner dans la poussière. La Syrie a été confrontée cet été à la pire sécheresse depuis 36 ans. « La saison est très mauvaise, le climat est trop sec et il fait trop chaud. Et l'hiver dernier, il n'a pas plu, donc il n'y a plus d'eau dans les puits. » D'un ample geste de la main, Oum Raly embrasse son domaine : là le coton, ici les blés… Mais il n'y a pas grand-chose à voir : la surface cultivée s'est réduite à peau de chagrin. Ici, il faut désormais creuser à plus de 300 mètres pour dénicher un peu d'eau : « Avant, nous pompions l'eau grâce à des moteurs, mais le diesel est devenu trop cher. Alors, nous nous sommes endettés pour les remplacer par des panneaux solaires. Ici, chaque famille envoie un fils travailler en Allemagne ou en Turquie et ils renvoient de l'argent tous les ans. D'ici deux ans, peut-être que nous aurons remboursé nos dettes. » À écouter aussiSyrie: la sécheresse et le manque d'eau, un défi de plus pour la population et le nouveau pouvoir D'autres n'ont pas cette possibilité. Plus loin, sur la route, une femme, arrosoir à la main, le dos courbé, humecte péniblement son champ dont le sol est nervuré de larges crevasses : « Nous n'avons fait aucun profit cette saison, il a fallu que nous vendions tous nos moutons pour financer l'agriculture. Mais c'est un échec, nous n'avons rien gagné grâce à la terre. Si nous pouvions, nous partirions, mais pour aller où ? » Le blé, une ressource en chute libre Le Programme alimentaire mondial évalue une baisse de 40% de la production de blé en Syrie, une chute libre surveillée de près par les autorités kurdes. À Qamishli, Noursheen administre l'une des nombreuses boulangeries étatiques du nord-est syrien, véritable usine à pain : « Nous sommes confrontés à une crise du blé et de l'eau. Nous recevons encore de la farine et nous pouvons faire du pain tous les jours. Mais les quantités sont limitées et nous devons puiser dans les stocks des années précédentes, la qualité du pain s'en ressent. » Dans son dos, les galettes fumantes défilent sur un tapis, elles seront vendues à prix réduit à la population. Le pain est largement subventionné par les autorités kurdes en prise avec le pouvoir de Damas, une autre source d'inquiétude pour cet ouvrier : « Avec l'ancien régime, nous pouvions encore échanger du blé contre du pétrole. Mais là, le gouvernement de transition a coupé les routes et isole certaines régions kurdes, ils veulent mettre la pression sur l'administration autonome, et ça affecte la production de pain ! » À écouter aussiSyrie: la région de Deraa frappée par une pénurie d'eau sans précédent Avec ces contraintes politiques et climatiques, le prix du pain a doublé en quelques mois. De 1 500 livres syriennes le sac, il se vend désormais 3 000, soit un peu plus d'un dollar. Pour les habitants des quartiers modestes de Qamishli, comme Hamid, cette hausse des prix est alarmante : « Notre peuple est pauvre ! Il faudrait que l'administration fournisse le carburant et le pain sans chercher à faire de profit pour le soutenir. » Alors que se négocient âprement les conditions de la réunification du pays, les autorités du nord-est syrien sont vigilantes à préserver les bases du contrat social, et à ne pas laisser s'installer un climat de défiance.
Découvrez ici un extrait de mon autre podcast "Aventure Epique". J'y reçois Steven Le Hyaric, spécialiste de l'ultra-endurance à vélo, aventurier mais aussi passionné d'ultra-trail.Pour retrouver l'épisode intégral, rendez-vous sur la chaine "Aventure Epique" sur votre plateforme d'écoute favorite.Bistarai, « très lentement » en népalais, c'est l'histoire d'une odyssée de 13 000 kilomètres à vélo entre Paris et le camp de base du Manaslu au Népal, suivie de l'ascension de ce géant de 8 163 mètres d'altitude, 8ème sommet du monde. 100 jours d'aventure, de juin à septembre 2025, entièrement en autonomie et sans assistance motorisée – une approche qui défie les standards de l'aventure moderne.Ancien cycliste élite, Steven a connu le burn-out du haut niveau en 2011 avant de tout plaquer pour se réinventer. C'est au Népal, en 2017, lors d'une retraite Vipassana et de 120 jours d'immersion auprès des populations locales, qu'il fait le choix le plus important de sa vie : celui d'être heureux.Depuis, il enchaîne les projets hors norme : Great Himalayan Trail (2018), Paris-Dakar à vélo en 20 jours (2019), record pulvérisé du NorthCape 4000 en 10 jours (2021), ou encore la création des GravelMan Series.Dans cet épisode, Steven revient sur la genèse du projet, les défis logistiques qui lui sont associés et le parcours réel, bien loin du plan initial :Le tournant majeur en Turquie : apprendre le bombardement de Téhéran sous 45°C dans une station-essenceLes 10 jours d'attente à Tbilissi (Géorgie) pour obtenir un visa russe et réorganiser entièrement l'itinéraireLa traversée surprise de la Russie et du Daghestan, avec des rencontres humaines inattendues et chaleureusesL'Afghanistan : l'épreuve la plus difficile émotionnellement, avec des contrôles aux checkpoints tous les 15-25 km, une convocation par les autorités talibanesLe Pakistan et la frontière indo-pakistanaise fermée, qui force Steven à prendre l'avion – une « entorse » douloureuse au projet initialL'Inde, traversée sans plaisir, puis enfin le Népal tant rêvéL'approche du Manaslu : arrivé au camp de base exactement 100 jours après son départ de Paris, Steven pousse son vélo jusqu'à 5000 mètres dans un geste symbolique. Mais des problèmes respiratoires et une fatigue intense le rattrapent.L'ascension finale : 10 jours d'acclimatation, puis 16 heures d'ascension depuis le dernier camp. Face aux conseils médicaux, Steven prend la décision critique d'utiliser de l'oxygène à partir de 7000 mètres. Le 23 septembre 2025, il atteint le sommet à 8 163 mètres.Un épisode intense, sincère et bouleversant, où Steven ne cache rien : ni les moments de grâce, ni les doutes, ni les zones grises de l'aventure moderne.Photo : Baptiste GoussetCet épisode d'Aventure Epique a été réalisé en collaboration avec Škoda.***Aventure Epique c'est le podcast qui vous fait vivre dans chaque épisode une aventure en pleine nature hors du commun.Explorateur illustre, sportif renommé ou encore simple amateur, aventurier du quotidien, Aventure Epique est une plongée en apnée le temps d'une aventure qui va vous tenir en haleine, vous émouvoir et vous inspirer.Aventure Épique c'est un nouvel épisode un jeudi sur 2, et le mardi qui précède un extrait de l'épisode à venir, pour bien démarrer la semaine ensemble. Si vous souhaitez suivre notre actualité au jour le jour, et découvrir les coulisses du podcast, rendez-vous dès maintenant sur notre compte Instagram @aventureepique.podcastAventure Epique, des aventures en plein air, à couper le souffle.Un podcast imaginé et animé par Guillaume Lalu et produit par Sportcast Studios Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
GESTIONNAIRES EN ACTION. Le narratif derrière la montée du prix de l’or depuis le début de l’année reste bien présent, malgré le coup de frein encaissé cette semaine. Luc Girard, gestionnaire de portefeuille à Noël Girard Lehoux, Valeurs mobilières Desjardins, soutient que la hausse récente du prix de l’or est portée par trois vents favorables. «Le premier vent, c’est la perspective de baisse des taux des banques centrales. Le deuxième, c’est le relâchement des taux réels alors que le troisième est lié à la ‘dédollarisation’, c'est-à-dire les achats massifs d'or par les banques centrales émergentes pour réduire leur dépendance au dollar américain», explique-t-il. Il précise que lorsqu’il parle des taux réels, il s’agit des taux d’intérêt moins l’inflation. «Par exemple, si le bond du trésor américain à un an offre 4,1% d'intérêt et que l'inflation est à 2,9%, vous avez un taux réel qui est à 1,2%. Ce taux réel influence directement l'or qui, lui, ne verse aucun intérêt», dit-il. Lorsque les taux réels diminuent, il devient donc plus attrayant de détenir de l'or. «Mais cette semaine, les taux réels ont remonté, ce qui a fait perdre un peu d'éclat au métal jaune», explique-t-il. Il ajoute que la remontée est attribuable aux données américaines sur l'emploi et l'inflation qui ont été plus fortes que prévu, ce qui pourrait repousser les baisses attendues du taux directeur. L’or reste en hausse de 56% depuis janvier Malgré la correction subie cette semaine, le prix de l’once d’or reste en hausse de 56% depuis le début de 2025. «La hausse est soutenue par des facteurs structurels. Les banques centrales des pays émergents, comme la Chine, la Turquie et l'Inde achètent de l'or pour diversifier leurs réserves et aussi réduire leur dépendance au dollar américain. Ce sont des acheteurs qui sont constants, qui sont souvent même insensibles aux soubresauts des prix à court terme», dit-il. Luc Girard constate que le recul du prix de l’or a touché durement le secteur des ressources naturelles à la Bourse de Toronto, même si ce dernier reste aussi en forte hausse depuis janvier. «Quand le prix du métal grimpe, les marges des producteurs augmentent et les actions suivent le mouvement de façon parfois même décuplée. Toutefois, l'effet inverse est vrai aussi. Une petite baisse du prix de l'or peut entraîner un recul beaucoup plus marqué des titres des producteurs aurifères. Le secteur canadien des ressources naturelles est d'ailleurs un des grands gagnants de 2025 jusqu'à présent. C'est logique parce que l'or représente 74% de la valeur marchande de ce secteur», constate le gestionnaire de portefeuille. Il raconte que les investisseurs ont divers moyens d’investir dans l’or, estimant que la stratégie variera selon les objectifs recherchés. «Si votre objectif est une protection macroéconomique qui est pure, il va falloir privilégier l'or physique ou les FNB adossés au précieux métal. Si vous cherchez un effet de levier sur le cycle économique, à ce moment-là, vous pouvez aller vers les FNB de minières. Si vous êtes dans la logique de la sélection des titres, il faut absolument regarder chacune des sociétés avec leurs coûts de production, la qualité des actifs et surtout leur discipline financière», affirme-t-il. Encore le temps d’acheter l’or? Luc Girard soutient que les investisseurs qui songent à investir dans l’or ne doivent pas perdre de vue qu’il s’agit d’une valeur refuge. Selon lui, il faut donc éviter de vouloir se servir de l’or comme d’un pari spéculatif.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Élu avec 62% des voix dimanche 19 octobre à la présidence de la République turque de Chypre-Nord (RTCN), Tufan Erhürman a largement battu le président sortant soutenu par la Turquie. Juriste de formation, le nouveau dirigeant chypriote turc souhaite relancer les négociations avec le Sud et résoudre un conflit enlisé depuis plus de 50 ans. Les sondages laissaient présager une victoire, mais pas de cette ampleur. Avec 62,7% des voix contre 35,8% à son adversaire, le candidat du Parti turc républicain (centre-gauche) a infligé une cuisante défaite à Ersin Tatar, le président sortant. Âgé de 55 ans, Tufan Erhürman n'avait que trois ans quand la Turquie a lancé l'opération Attila, le 20 juillet 1974, provoquant la partition de l'île. Or, en battant largement le candidat soutenu par la Turquie de Recep Tayyip Erdogan, il relance l'espoir d'une solution négociée et d'une réunification des deux Chypre… « Il a fait ses études dans une université très réputée en Turquie et il est très respecté dans les milieux académiques et juridiques, rappelle Sertaç Sonan, professeur de sciences politiques à l'Université internationale de Chypre. Durant la campagne électorale, il a su rassembler sans polariser les opinions. Sa campagne était très sérieuse, très disciplinée. Avec un message clair : "Nous promettons la respectabilité, l'égalité, la méritocratie". Je dirais que cela a séduit l'ensemble de la communauté chypriote turque, à gauche, mais aussi au centre. » À lire aussiChypre divisée: les racines d'une scission vieille de 50 ans Le « ras-le-bol » des électeurs Tufan Erhürman a aussi bénéficié des erreurs commises par son adversaire, Ersin Tatar ayant résolument rejeté toute idée de négociation avec le Sud durant son mandat, et pris parti pour une solution « à deux États ». « Les partisans d'une solution négociée et de la réconciliation avec le Sud se sont lassés de la politique menée par Ersin Tatar, décrypte Mete Hatay, consultant au centre de recherche PRIO à Nicosie. Et ils ont l'impression que cette politique isolationniste, alignée à 100% sur la Turquie, allait éloigner encore plus les Chypriotes turcs d'une perspective de dialogue international. » Les facteurs internes ont également joué un rôle dans la défaite du président sortant, ajoute la journaliste chypriote Rally Papageorgiou. « Les électeurs en ont eu assez de la corruption, et de la mainmise de la Turquie sur l'économie. La question du voile pour les lycéennes a pesé également… Car la société chypriote turque est attachée à la laïcité et s'inquiète de l'orientation prise par la Turquie sur cette question. Ce qui a aidé enfin Tufan Erhürman c'est la très forte présence des responsables turcs, durant la campagne, auprès de son adversaire : les Turcs chypriotes n'ont pas envie d'être étouffés par la Turquie ! » À écouter aussiChypre Nord : 50 ans après les espoirs vains d'une réunification Une « période de grâce » d'un an Le nouveau président de la RTCN s'est donc affirmé comme un partisan d'une reprise des négociations et d'une solution « fédérative » pour réconcilier les deux Chypre. Mais cette volonté pourra-t-elle aboutir ? Depuis 1974 et l'intervention militaire de la Turquie, de nombreuses tentatives ont lamentablement échoué… et le conflit s'est enlisé sans qu'aucune perspective de solution ne puisse être envisagée. Tufan Erhürman devra composer avec les Chypriotes grecs, qui ont rejeté au début des années 2000, par référendum, un premier projet de fédération. Il lui faudra également convaincre la Turquie, parrain aussi indispensable qu'incontournable. Or, sur ce point, la position inflexible de Recep Tayyip Erdogan pourrait évoluer – c'est du moins l'analyse du politologue Sertaç Sonan. « N'oublions pas que la Turquie était favorable, de 2002 à 2017, aux négociations et à l'idée d'une fédération. Mais tout a changé en 2017, quand les derniers pourparlers ont échoué, en Suisse. Cela s'est produit après la tentative de coup d'État contre Erdogan : il s'est senti lâché par les pays occidentaux et il a adopté une politique étrangère plus agressive. Ensuite, au fil du temps, il a voulu améliorer ses relations avec ses partenaires dans la région et aussi avec les pays occidentaux. Il a rétabli ses relations avec l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l'Égypte. Il entretient de meilleures relations avec la Grèce. Je pense donc que Chypre est la seule pièce manquante dans ce tableau. » Signe, peut-être, que le dirigeant turc n'est pas totalement fermé à l'idée d'une reprise du dialogue, sa réaction plutôt positive à la victoire de Tufan Erhürman. Le président turc a félicité le nouveau dirigeant, disant « espérer que ces élections seront bénéfiques pour nos pays et pour nos régions ». De son côté, Tufan Erhürman s'est voulu rassurant à l'égard de la Turquie, et ses premières déclarations en témoignent : « J'exercerai mes responsabilités, notamment en matière de politique étrangère, en concertation avec la Turquie. » Des discussions informelles entre les deux Chypre devraient être organisées sous l'égide de l'ONU d'ici à la fin de l'année. « L'élection de Tufan Erhürman précède la présidence chypriote de l'UE qui doit débuter le 1er janvier, note avec une pointe d'optimisme le chercheur Mete Hatay. Et il y aura sans doute une période de grâce d'un an pour enclencher des négociations sur une base solide… » À écouter aussiChypre, un cas inédit en Europe
La Turksploitation est un phénomène unique du cinéma turc, né dans les années 1970 et 1980, où des réalisateurs ont entrepris de copier les grands succès occidentaux – notamment américains – sans autorisation, ni moyens techniques, ni budget. Le mot vient de la contraction de Turkey et exploitation, un terme déjà utilisé à Hollywood pour désigner des films à petit budget exploitant des thèmes à la mode. La Turksploitation, c'est donc l'art de faire du Star Wars ou du Superman… sans Lucas ni Warner Bros.Tout commence dans le contexte du cinéma Yeşilçam, l'âge d'or du film turc populaire. À cette époque, la Turquie produit plusieurs centaines de films par an, mais l'industrie manque cruellement d'argent et de ressources techniques. Les importations de films étrangers sont limitées par la censure et les droits d'exploitation. Pour satisfaire la demande du public friand de super-héros, d'action ou de science-fiction, les studios turcs décident tout simplement de refaire les films occidentaux à leur manière, en les adaptant à la culture locale.Le résultat donne naissance à une série d'œuvres aussi improbables que légendaires. Le plus célèbre d'entre eux est Dünyayı Kurtaran Adam (L'homme qui sauva le monde, 1982), surnommé Turkish Star Wars. Le réalisateur Çetin İnanç y a littéralement inséré des extraits du Star Wars original dans son propre film, tout en empruntant la bande-son d'Indiana Jones. L'intrigue ? Deux héros turcs affrontent des extraterrestres en carton-pâte, dans un mélange d'arts martiaux, d'explosions bricolées et de décors désertiques. Ce film, devenu culte, incarne parfaitement l'esprit de la Turksploitation : audace, improvisation et passion du cinéma.Mais Turkish Star Wars n'est pas un cas isolé. La Turquie a produit un Turkish Superman (1979), un Turkish Rambo, un Turkish Spider-Man (3 Dev Adam, 1973) où Spider-Man devient un criminel sadique affrontant Captain America et le catcheur El Santo, ou encore des versions locales de E.T., Star Trek et Exorcist. Ces productions, tournées en quelques jours avec des acteurs peu connus, recyclaient les musiques et les affiches originales.L'esthétique de la Turksploitation repose sur le système D : montages approximatifs, effets spéciaux faits maison, dialogues surjoués, cascades improvisées. Mais malgré leur amateurisme, ces films témoignent d'un immense amour du cinéma et d'une volonté de s'approprier les mythes mondiaux.Redécouverte dans les années 2000 par les cinéphiles et les festivals de films cultes, la Turksploitation est aujourd'hui célébrée comme une forme d'art populaire brute et sincère — un cinéma sans moyens, mais pas sans imagination. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Près de deux-tiers des Irlandais et 60% des Nord-Irlandais pensent qu'il est important de se préparer à une réunification de leur île. En République d'Irlande, les deux candidates qui s'affrontent à la présidentielle du 24 octobre 2025 se sont déclarées pour. L'unité en Irlande... L'idée de réunification fait son chemin sur l'île. Elle a été l'un des sujets de la campagne présidentielle qui se déroule demain, 24 octobre 2025, en République d'Irlande. Deux candidates s'affrontent, Catherine Connolly et Heather Humphreys, et toutes deux sont favorables à cette unité retrouvée. La population également : Près de deux-tiers des Irlandais et 60% des Nord-Irlandais pensent qu'il est important, au moins, de s'y préparer. Reportage de part et d'autre de la frontière, Clémence Pénard. ... Et à Chypre ? La perspective d'une réunification vient aussi de refaire surface à Chypre, l'autre île divisée de l'Union européenne. Dimanche dernier (19 octobre 2025) à Chypre Nord, le président sortant Ersin Tatar, très aligné sur la Turquie, a été nettement battu dès le premier tour de la présidentielle. Le nouveau président de ce territoire reconnu uniquement par Ankara, s'appelle Tufan Erhürman, il a été élu avec plus de 62% des suffrages. Et il est favorable à une solution fédérale. L'arrivée de cet avocat de 55 ans, venu du centre gauche, fait donc renaître l'espoir de la reprise de négociations de paix qui sont au point mort depuis de nombreuses années. Les explications de Joël Bronner. La revue de presse sonore de Franceline Beretti Les médias allemands dissertent d'une question qui agite - une fois encore - la CDU, le parti du chancelier conservateur : que faire face à l'AfD ? Le gouvernement italien va-t-il taxer les banques ? En Italie toujours, les journalistes du quotidien Sole 24 ore en grève. À la tour de Londres, les joyaux de la couronne sont sous bonne garde ! Après le spectaculaire vol des bijoux de la couronne au Louvre, qui a sidéré bien au-delà des frontières françaises, notre correspondante à Londres s'est demandée comment le Royaume-Uni protégeait ses propres joyaux. Car s'ils sont visibles par le public, les joyaux de la couronne britannique sont aussi, à la différence de ceux du Louvre, toujours utilisés par la monarchie. La dernière fois, ce fut en 2023 lors de l'intronisation de Charles III. Eh bien, ces Crown Jewels sont sous très bonne garde : au cœur de la Tour de Londres, véritable forteresse médiévale au bord de la Tamise dans le centre de la capitale. Marie Billon est allée les admirer
Dans ce 44ème épisode d'Aventure Épique, j'ai le plaisir de recevoir Steven Le Hyaric pour la deuxième fois (après l'épisode 5 consacré à la Silk Road Race), quelques semaines seulement après l'accomplissement de son projet le plus ambitieux : Bistarai.Bistarai, « très lentement » en népalais, c'est l'histoire d'une odyssée de 13 000 kilomètres à vélo entre Paris et le camp de base du Manaslu au Népal, suivie de l'ascension de ce géant de 8 163 mètres d'altitude, 8ème sommet du monde. 100 jours d'aventure, de juin à septembre 2025, entièrement en autonomie et sans assistance motorisée – une approche qui défie les standards de l'aventure moderne.Ancien cycliste élite, Steven a connu le burn-out du haut niveau en 2011 avant de tout plaquer pour se réinventer. C'est au Népal, en 2017, lors d'une retraite Vipassana et de 120 jours d'immersion auprès des populations locales, qu'il fait le choix le plus important de sa vie : celui d'être heureux.Depuis, il enchaîne les projets hors norme : Great Himalayan Trail (2018), Paris-Dakar à vélo en 20 jours (2019), record pulvérisé du NorthCape 4000 en 10 jours (2021), ou encore la création des GravelMan Series.Dans cet épisode, Steven revient sur la genèse du projet, les défis logistiques qui lui sont associés et le parcours réel, bien loin du plan initial :Le tournant majeur en Turquie : apprendre le bombardement de Téhéran sous 45°C dans une station-essenceLes 10 jours d'attente à Tbilissi (Géorgie) pour obtenir un visa russe et réorganiser entièrement l'itinéraireLa traversée surprise de la Russie et du Daghestan, avec des rencontres humaines inattendues et chaleureusesL'Afghanistan : l'épreuve la plus difficile émotionnellement, avec des contrôles aux checkpoints tous les 15-25 km, une convocation par les autorités talibanesLe Pakistan et la frontière indo-pakistanaise fermée, qui force Steven à prendre l'avion – une « entorse » douloureuse au projet initialL'Inde, traversée sans plaisir, puis enfin le Népal tant rêvéL'approche du Manaslu : arrivé au camp de base exactement 100 jours après son départ de Paris, Steven pousse son vélo jusqu'à 5000 mètres dans un geste symbolique. Mais des problèmes respiratoires et une fatigue intense le rattrapent.L'ascension finale : 10 jours d'acclimatation, puis 16 heures d'ascension depuis le dernier camp. Face aux conseils médicaux, Steven prend la décision critique d'utiliser de l'oxygène à partir de 7000 mètres. Le 23 septembre 2025, il atteint le sommet à 8 163 mètres.Un épisode intense, sincère et bouleversant, où Steven ne cache rien : ni les moments de grâce, ni les doutes, ni les zones grises de l'aventure moderne.Photo : Baptiste GoussetCet épisode d'Aventure Epique a été réalisé en collaboration avec Škoda.***Aventure Epique c'est le podcast qui vous fait vivre dans chaque épisode une aventure en pleine nature hors du commun.Explorateur illustre, sportif renommé ou encore simple amateur, aventurier du quotidien, Aventure Epique est une plongée en apnée le temps d'une aventure qui va vous tenir en haleine, vous émouvoir et vous inspirer.Aventure Épique c'est un nouvel épisode un jeudi sur 2, et le mardi qui précède un extrait de l'épisode à venir, pour bien démarrer la semaine ensemble. Si vous souhaitez suivre notre actualité au jour le jour, et découvrir les coulisses du podcast, rendez-vous dès maintenant sur notre compte Instagram @aventureepique.podcastAventure Epique, des aventures en plein air, à couper le souffle.Un podcast imaginé et animé par Guillaume Lalu et produit par Sportcast Studios Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Près de deux-tiers des Irlandais et 60% des Nord-Irlandais pensent qu'il est important de se préparer à une réunification de leur île. En République d'Irlande, les deux candidates qui s'affrontent à la présidentielle du 24 octobre 2025 se sont déclarées pour. L'unité en Irlande... L'idée de réunification fait son chemin sur l'île. Elle a été l'un des sujets de la campagne présidentielle qui se déroule demain, 24 octobre 2025, en République d'Irlande. Deux candidates s'affrontent, Catherine Connolly et Heather Humphreys, et toutes deux sont favorables à cette unité retrouvée. La population également : Près de deux-tiers des Irlandais et 60% des Nord-Irlandais pensent qu'il est important, au moins, de s'y préparer. Reportage de part et d'autre de la frontière, Clémence Pénard. ... Et à Chypre ? La perspective d'une réunification vient aussi de refaire surface à Chypre, l'autre île divisée de l'Union européenne. Dimanche dernier (19 octobre 2025) à Chypre Nord, le président sortant Ersin Tatar, très aligné sur la Turquie, a été nettement battu dès le premier tour de la présidentielle. Le nouveau président de ce territoire reconnu uniquement par Ankara, s'appelle Tufan Erhürman, il a été élu avec plus de 62% des suffrages. Et il est favorable à une solution fédérale. L'arrivée de cet avocat de 55 ans, venu du centre gauche, fait donc renaître l'espoir de la reprise de négociations de paix qui sont au point mort depuis de nombreuses années. Les explications de Joël Bronner. La revue de presse sonore de Franceline Beretti Les médias allemands dissertent d'une question qui agite - une fois encore - la CDU, le parti du chancelier conservateur : que faire face à l'AfD ? Le gouvernement italien va-t-il taxer les banques ? En Italie toujours, les journalistes du quotidien Sole 24 ore en grève. À la tour de Londres, les joyaux de la couronne sont sous bonne garde ! Après le spectaculaire vol des bijoux de la couronne au Louvre, qui a sidéré bien au-delà des frontières françaises, notre correspondante à Londres s'est demandée comment le Royaume-Uni protégeait ses propres joyaux. Car s'ils sont visibles par le public, les joyaux de la couronne britannique sont aussi, à la différence de ceux du Louvre, toujours utilisés par la monarchie. La dernière fois, ce fut en 2023 lors de l'intronisation de Charles III. Eh bien, ces Crown Jewels sont sous très bonne garde : au cœur de la Tour de Londres, véritable forteresse médiévale au bord de la Tamise dans le centre de la capitale. Marie Billon est allée les admirer
Dans ce 44ème épisode d'Aventure Épique, j'ai le plaisir de recevoir Steven Le Hyaric pour la deuxième fois (après l'épisode 5 consacré à la Silk Road Race), quelques semaines seulement après l'accomplissement de son projet le plus ambitieux : Bistarai.Bistarai, « très lentement » en népalais, c'est l'histoire d'une odyssée de 13 000 kilomètres à vélo entre Paris et le camp de base du Manaslu au Népal, suivie de l'ascension de ce géant de 8 163 mètres d'altitude, 8ème sommet du monde. 100 jours d'aventure, de juin à septembre 2025, entièrement en autonomie et sans assistance motorisée – une approche qui défie les standards de l'aventure moderne.Ancien cycliste élite, Steven a connu le burn-out du haut niveau en 2011 avant de tout plaquer pour se réinventer. C'est au Népal, en 2017, lors d'une retraite Vipassana et de 120 jours d'immersion auprès des populations locales, qu'il fait le choix le plus important de sa vie : celui d'être heureux.Depuis, il enchaîne les projets hors norme : Great Himalayan Trail (2018), Paris-Dakar à vélo en 20 jours (2019), record pulvérisé du NorthCape 4000 en 10 jours (2021), ou encore la création des GravelMan Series.Dans cet épisode, Steven revient sur la genèse du projet, les défis logistiques qui lui sont associés et le parcours réel, bien loin du plan initial :Le tournant majeur en Turquie : apprendre le bombardement de Téhéran sous 45°C dans une station-essenceLes 10 jours d'attente à Tbilissi (Géorgie) pour obtenir un visa russe et réorganiser entièrement l'itinéraireLa traversée surprise de la Russie et du Daghestan, avec des rencontres humaines inattendues et chaleureusesL'Afghanistan : l'épreuve la plus difficile émotionnellement, avec des contrôles aux checkpoints tous les 15-25 km, une convocation par les autorités talibanesLe Pakistan et la frontière indo-pakistanaise fermée, qui force Steven à prendre l'avion – une « entorse » douloureuse au projet initialL'Inde, traversée sans plaisir, puis enfin le Népal tant rêvéL'approche du Manaslu : arrivé au camp de base exactement 100 jours après son départ de Paris, Steven pousse son vélo jusqu'à 5000 mètres dans un geste symbolique. Mais des problèmes respiratoires et une fatigue intense le rattrapent.L'ascension finale : 10 jours d'acclimatation, puis 16 heures d'ascension depuis le dernier camp. Face aux conseils médicaux, Steven prend la décision critique d'utiliser de l'oxygène à partir de 7000 mètres. Le 23 septembre 2025, il atteint le sommet à 8 163 mètres.Un épisode intense, sincère et bouleversant, où Steven ne cache rien : ni les moments de grâce, ni les doutes, ni les zones grises de l'aventure moderne.Episode intégral disponible le jeudi 23 octobre.Photo : Baptiste GoussetCet épisode d'Aventure Epique a été réalisé en collaboration avec Škoda.***Aventure Epique c'est le podcast qui vous fait vivre dans chaque épisode une aventure en pleine nature hors du commun.Explorateur illustre, sportif renommé ou encore simple amateur, aventurier du quotidien, Aventure Epique est une plongée en apnée le temps d'une aventure qui va vous tenir en haleine, vous émouvoir et vous inspirer.Aventure Épique c'est un nouvel épisode un jeudi sur 2, et le mardi qui précède un extrait de l'épisode à venir, pour bien démarrer la semaine ensemble. Si vous souhaitez suivre notre actualité au jour le jour, et découvrir les coulisses du podcast, rendez-vous dès maintenant sur notre compte Instagram @aventureepique.podcastAventure Epique, des aventures en plein air, à couper le souffle.Un podcast imaginé et animé par Guillaume Lalu et produit par Sportcast Studios Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la rencontre entre les présidents russe et syrien et la création d'une nouvelle plateforme d'opposition menée par Joseph Kabila. Gaza : la Turquie sur le terrain pour retrouver les corps des otages israéliens Alors que la bande de Gaza est en ruines, la Turquie s'est engagée à participer aux recherches des dépouilles des otages israéliens ensevelies sous les décombres. Pourquoi Ankara a-t-elle décidé de s'impliquer dans ces recherches ? Comment les autorités turques comptent-elles s'organiser sur le terrain ? Avec Anne Andlauer, correspondante de RFI à Ankara. Poutine/Al-Chaara : première rencontre depuis la chute de Bachar el-Assad Pour la première fois depuis la chute du régime de Bachar el-Assad, en décembre 2024, le président syrien par intérim, Ahmad al-Shara et Vladimir Poutine se sont rencontrés à Moscou. La Russie peut-elle accepter de coopérer avec les nouvelles autorités syriennes, tout en continuant à «protéger» l'ancien dirigeant syrien exilé à Moscou ? Avec Anissa El Jabri, correspondante permanente de RFI à Moscou. RDC : Joseph Kabila préside une nouvelle plateforme de l'opposition Deux semaines après avoir été condamné par contumace à la peine de mort, l'ancien président a réuni à Nairobi plusieurs personnalités de l'opposition. Les participants ont annoncé la création d'une nouvelle plateforme baptisée «Sauvons la RDC». Cette coalition peut-elle permettre à Joseph Kabila de se positionner pour la présidentielle de 2028 malgré sa condamnation ? L'absence de plusieurs grandes figures de l'opposition pourraient-elles fragiliser cette plateforme ? Avec Trésor Kibangula, analyste politique à Ebuteli, Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence.
La province est la région du continent où la consommation fait le plus de morts. Trafic, consommation, les ravages de la drogue ne diminuent pas Lorsque l'on évoque le trafic de drogue en Europe, Belgique, Espagne et Pays-Bas viennent tout de suite à l'esprit : ce sont les pays qui concentrent l'essentiel des saisies de stupéfiants. Côté consommation, c'est l'Espagne encore, mais aussi l'Écosse : elle est la région d'Europe qui déplore le plus de morts. L'an dernier, rapporté à la population écossaise, 19 personnes sur 100.000 sont mortes d'overdose ou de mélange de substances (contre moins de une pour un million en France). Les zones les plus pauvres sont les plus touchées. Reportage à Glasgow de Thomas Harms. En Turquie, la police nationale a publié, il y a quelques jours, son rapport annuel sur la lutte contre le trafic de stupéfiants. Et c'est panorama toujours utile, car ce pays apparaît au carrefour des itinéraires de la drogue à travers la planète. Le rapport met notamment en lumière le rôle croissant de la Turquie dans l'acheminement de la cocaïne vers l'Europe et le Moyen-Orient, mais aussi dans le trafic mondial de la méthamphétamine. Les précisions d'Anne Andlauer. À la recherche de mon frère, orphelin de Tchernobyl Sergei est un enfant de Tchernobyl... né dans les retombées radioactives, orphelin de père. Chaque été, jusqu'à l'âge de 17 ans, il est accueilli par la famille d'Aliénor dans le nord de la France, dans le cadre d'un programme humanitaire local. Puis, un jour, plus de nouvelles. Sergei ne répond plus aux lettres. Il a perdu l'adresse d'Aliénor à une époque où internet était balbutiant mais la jeune fille ne le sait pas. Devenue adulte, journaliste et documentariste, Aliénor Carrière cherche, pendant plus de 10 ans, celui qui était devenu son frère. Elle le retrouve, vivant, en sursis dans un pays en guerre. Entretien. L'intégralité de cette aventure d'Aliénor Carrière est publié dans le numéro 9 de la revue Kometa. Environnement : pour ou contre le stockage des émissions de CO2 ? Capter et enfouir le dioxyde de carbone pour lutter contre le réchauffement du climat est-il un mirage ou une réelle solution, le débat fait rage. La technologie peut aider à se rapprocher des objectifs des accords de Paris en matière de neutralité carbone, mais elle ne sauvera pas la planète et ses détracteurs lui reprochent des coûts pharamineux et des résultats lents et limités. La Suède en tout cas parie sur cette technologie et prend de l'avance : la compagnie d'énergie Stockholm Exergi construit actuellement l'un des plus grands sites de captage de CO2 au monde. 13 milliards de couronnes soit 1 milliard 200 mille euros ont été investis dans le projet. Reportage, Ottilia Ferey.
La province est la région du continent où la consommation fait le plus de morts. Trafic, consommation, les ravages de la drogue ne diminuent pas Lorsque l'on évoque le trafic de drogue en Europe, Belgique, Espagne et Pays-Bas viennent tout de suite à l'esprit : ce sont les pays qui concentrent l'essentiel des saisies de stupéfiants. Côté consommation, c'est l'Espagne encore, mais aussi l'Écosse : elle est la région d'Europe qui déplore le plus de morts. L'an dernier, rapporté à la population écossaise, 19 personnes sur 100.000 sont mortes d'overdose ou de mélange de substances (contre moins de une pour un million en France). Les zones les plus pauvres sont les plus touchées. Reportage à Glasgow de Thomas Harms. En Turquie, la police nationale a publié, il y a quelques jours, son rapport annuel sur la lutte contre le trafic de stupéfiants. Et c'est panorama toujours utile, car ce pays apparaît au carrefour des itinéraires de la drogue à travers la planète. Le rapport met notamment en lumière le rôle croissant de la Turquie dans l'acheminement de la cocaïne vers l'Europe et le Moyen-Orient, mais aussi dans le trafic mondial de la méthamphétamine. Les précisions d'Anne Andlauer. À la recherche de mon frère, orphelin de Tchernobyl Sergei est un enfant de Tchernobyl... né dans les retombées radioactives, orphelin de père. Chaque été, jusqu'à l'âge de 17 ans, il est accueilli par la famille d'Aliénor dans le nord de la France, dans le cadre d'un programme humanitaire local. Puis, un jour, plus de nouvelles. Sergei ne répond plus aux lettres. Il a perdu l'adresse d'Aliénor à une époque où internet était balbutiant mais la jeune fille ne le sait pas. Devenue adulte, journaliste et documentariste, Aliénor Carrière cherche, pendant plus de 10 ans, celui qui était devenu son frère. Elle le retrouve, vivant, en sursis dans un pays en guerre. Entretien. L'intégralité de cette aventure d'Aliénor Carrière est publié dans le numéro 9 de la revue Kometa. Environnement : pour ou contre le stockage des émissions de CO2 ? Capter et enfouir le dioxyde de carbone pour lutter contre le réchauffement du climat est-il un mirage ou une réelle solution, le débat fait rage. La technologie peut aider à se rapprocher des objectifs des accords de Paris en matière de neutralité carbone, mais elle ne sauvera pas la planète et ses détracteurs lui reprochent des coûts pharamineux et des résultats lents et limités. La Suède en tout cas parie sur cette technologie et prend de l'avance : la compagnie d'énergie Stockholm Exergi construit actuellement l'un des plus grands sites de captage de CO2 au monde. 13 milliards de couronnes soit 1 milliard 200 mille euros ont été investis dans le projet. Reportage, Ottilia Ferey.
durée : 00:23:15 - Orthodoxie - par : Alexis Chryssostalis - Une émission consacrée au concile de Nicée I, premier concile œcuménique de l'Eglise, dont nous célébrons les 1700 ans cette année, puisqu'il a eu lieu en 325 dans la ville de Nicée (actuelle Iznik en Turquie). Avec Xavier Morales, professeur associé à l'Université Catholique pontificale du Chili. - réalisation : François Caunac
À partir de 2011, le peuple syrien conteste le régime de Bachar al-Assad. Des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants sont arrêtés arbitrairement à travers le pays. Le viol et les violences sexuelles sont alors utilisés comme armes de guerre, sans distinction d'âge ni de sexe. Dans ce documentaire exceptionnel, Asma, Yasmine et Houda ont accepté de confier leur histoire aux journalistes de France 24 Dana Alboz et Assiya Hamza. Elles se sont rendues en Turquie et en Syrie pour rencontrer ces "survivantes".
Même si les cartes à jouer ont été inventées en Chine, au Ier siècle après Jésus-Christ (à l'époque elles étaient moins utilisées pour jouer que pour prédire l'avenir), elles sont apparues chez nous beaucoup plus tard, à la fin du XIVe siècle, via des marchands venus de Turquie. Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête. Un podcast RTL Originals.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En cette journée qualifiée d'historique, les 20 derniers otages israéliens vivants détenus à Gaza par le Hamas ont été libérés ce lundi matin et ont retrouvé leurs familles en Israël. Cette libération a été négociée contre celle de près de 2000 prisonniers palestiniens arrivés à Gaza ou en Cisjordanie. À Charm el-Cheikh en Égypte, une vingtaine de pays se sont réunis en présence de Donald Trump : les pays arabes mais aussi la Turquie et plusieurs pays européens dont la France et le Royaume-Uni. Benjamin Netanyahu a quant à lui décliné l'invitation du président américain, qui s'est exprimé devant la Knesset plus tôt dans la journée en évoquant un "nouvel âge d'or au Moyen-Orient". La phase I du plan Trump est-elle achevée ? Est-ce la fin d'une "ère de terreur" à Gaza ?
(00:00:35) Qui sont les "antifa" que Donald Trump et des Européens veulent éradiquer? Invité: l'historien Gilles Vergnon (00:09:04) Téhéran assoiffée: l'Iran veut fuir sa capitale (00:14:52) Ankara, 10 ans après l'attentat: la paix qu'on attend encore en Turquie
En visite à partir de ce jeudi en Asie centrale, Vladimir Poutine participe à un sommet avec les cinq dirigeants de cette région riche en ressources naturelles. Un déplacement à forte portée économique pour une Russie sous sanctions, qui cherche à préserver son influence face à la montée en puissance de la Chine et d'autres partenaires. Le président russe est au Tadjikistan à l'occasion d'un sommet réunissant les cinq pays d'Asie centrale: le Kazakhstan, le Kirghizistan, l'Ouzbékistan, le Turkménistan et le Tadjikistan. Longtemps considérée comme le cœur de l'influence soviétique, puis russe, cette région stratégique tente depuis la chute de l'URSS de diversifier ses partenariats. Désormais, ces États multiplient les liens économiques avec la Chine, la Turquie et plusieurs pays occidentaux, notamment la France. Une évolution que Moscou observe avec attention. Sous le coup de lourdes sanctions depuis l'invasion de l'Ukraine, la Russie cherche dans cette région un moyen de compenser ses pertes économiques et d'affirmer qu'elle reste un acteur incontournable. L'énergie, au cœur de la stratégie économique russe Le principal levier de cette visite est énergétique. Le sous-sol de ces pays regorge de ressources naturelles — pétrole, gaz et uranium — qui attirent les convoitises. Le Kazakhstan, par exemple, est l'un des plus grands producteurs d'hydrocarbures de la région, mais son pétrole transite à 80 % par les oléoducs russes. L'uranium, essentiel au fonctionnement des centrales nucléaires, constitue un autre enjeu majeur. Plusieurs puissances se positionnent sur ce marché, dont la France. Emmanuel Macron s'est rendu en Ouzbékistan au printemps dernier pour signer de nouveaux partenariats. Moscou, de son côté, veut consolider sa place en proposant sa technologie nucléaire et en négociant de nouveaux contrats énergétiques. Mais Vladimir Poutine avance désormais sur un terrain où la Chine a pris une longueur d'avance. Pékin, Paris, Ankara… la Russie n'est plus seule à la table Derrière ce déplacement, c'est aussi une bataille d'influence qui se joue. Avec son vaste projet des « Nouvelles routes de la soie », Pékin a transformé l'Asie centrale en un couloir commercial entre la Chine et l'Europe, y investissant massivement dans les infrastructures et les technologies. Cette présence chinoise offre aux États centrasiatiques une alternative crédible à Moscou, qui voit son influence se réduire. Dans ce contexte, la visite de Vladimir Poutine apparaît comme une tentative de démontrer que la Russie peut encore peser économiquement malgré la guerre et l'isolement international. Mais le centre de gravité économique de la région s'est déplacé. Les capitaux viennent désormais de Pékin, d'Ankara, parfois même de Paris. Si Moscou demeure un acteur historique et symbolique, elle doit désormais composer avec d'autres puissances bien installées. L'Asie centrale, forte de cette rivalité, tient un rôle d'arbitre, profitant de cette compétition pour renforcer sa souveraineté sans sacrifier son autonomie.
Léon 14 se rendra en Turquie fin novembre
En septembre 2025, la Philharmonie de Paris et la Cité de la Musique ont consacré trois jours aux musiques et à l'esprit soufi, avec des concerts et danses qui ont fait voyager les spectateurs entre l'archipel de Mayotte, le Tadjikistan et la Turquie, en particulier Istanbul, à la croisée des civilisations, des mondes et des spiritualités, entre Byzance et Constantinople. En islam, dans le soufisme, « on cherche la rencontre avec Dieu à travers un cheminement intérieur, une spiritualité, un lien entre l'âme et le divin ». La musique peut être un vecteur de cette transcendance, comme nous l'expliquent Sami Sadak, ethnomusicologue et enseignant à l'Université d'Aix-Marseille et Leili Anvar, maître de conférences à l'Inalco, spécialiste du soufisme et du poète mystique persan du XIIIè siècle, Djalal ad-Din Rûmî, qu'on appelle aussi Rûmî ou mevlana qui signifie « notre maître ». Lors de ces rencontres musicales à Paris (du 12 au 14 septembre 2025), chaque groupe a proposé cette rencontre avec le soufisme, dans sa sensibilité, selon son héritage culturel : à Mayotte, avec le deba, une pratique rituelle soufie féminine par un groupe de 13 femmes originaires de Mtsangadoua au nord-ouest de l'île - des danses, des chants, des déclamations, des percussions… En Asie centrale, au Tadjikistan, avec le grand musicien Aqnazar Alovatov et l'Ensemble Navo, et son fils Chorshanbe Alovatov qui perpétue ces traditions en les modernisant. À Istanbul, en Turquie, avec les derviches tourneurs au son du oud, du rebab, de la flûte de ney, du tambour bendir et des danses tournoyantes mixtes, hommes et femmes. Mais aussi avec l'Ensemble vocal byzantin, une chorale grecque orthodoxe de 12 hommes dirigée par Kallistratos Kofopoulos, lui-même Grec d'Istanbul, qui perpétue l'héritage de la musique byzantine et qui offre aussi à la Philharmonie un spectacle avec les derviches tourneurs d'Istanbul dans un message d'unité et de paix.
durée : 00:58:51 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Rétablissement des sanctions de l'ONU sur l'Iran ; pacte de défense entre l'Arabie Saoudite et le Pakistan ; solidarité accrue entre les monarchies du Golfe et la Turquie... Alors que le Hamas vient d'accepter le plan de paix pour Gaza, assiste-t-on à une recomposition des forces au Moyen-Orient ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Azadeh Kian Professeure de sociologie, directrice du département de sciences sociales et du CEDREF à l'Université de Paris; Dorothée Schmid Responsable du programme Turquie/Moyen-Orient de l'IFRI; Christophe Jaffrelot Directeur de recherche au CERI-Sciences Po/CNRS, spécialiste de l'Inde et de sa région; David Khalfa Co-Directeur de l'Observatoire de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient de la fondation Jean-Jaurès, co-fondateur du think tank international Atlantic Middle East Forum
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur un mandat d'arrêt international contre un patron de presse sénégalais et l'aide américaine à l'économie argentine. Gaza : Tony Blair à la tête du gouvernement provisoire ? Le plan de paix de Donald Trump pour la bande de Gaza prévoit la création d'une autorité internationale de transition dans l'enclave palestinienne, composée de plusieurs membres dont Tony Blair. Pourquoi l'ancien Premier ministre britannique est-il sollicité ? Quel sera son rôle ? Cette autorité ne serait-elle pas une nouvelle forme de contrôle étranger sur Gaza ? Gaza : le projet de « Riviera du Moyen-Orient » est-il abandonné ? Donald Trump a présenté un plan en vingt points censé mettre fin au conflit à Gaza. Le projet « Riviera » imaginé, il y a quelques mois, par le président américain pour faire de Gaza « une station touristique de luxe » est-il, par conséquent, définitivement abandonné ? Gaza : quelle sera la réponse du Hamas ? Huit pays arabes et musulmans, dont l'Égypte, l'Arabie saoudite, la Turquie et le Pakistan ont salué les « efforts sincères » de Donald Trump pour « mettre fin à la guerre ». Les médiateurs égyptiens et le qatarien ont remis au Hamas la proposition du président américain. Comment ces pays arabes vont-ils convaincre le Hamas d'accepter le plan de Donald Trump ? Avec Frédérique Misslin, correspondante permanente de RFI à Jérusalem. Sénégal : un patron de presse, l'homme le plus recherché du pays Alors qu'il était convoqué pour s'expliquer sur des commissions occultes qu'il aurait perçues et qu'il avait interdiction de quitter le territoire, le patron de presse Madiambal Diagne a fui en France. Depuis son départ, il fait l'objet d'un mandat d'arrêt international. Pourquoi n'avait-il pas le droit de quitter le Sénégal ? Comment y est-il parvenu malgré tout ? Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar. Argentine : Trump vient au secours de l'économie de Milei Face à une crise économique persistante en Argentine, le président américain Donald Trump a annoncé sa volonté de soutenir financièrement le gouvernement de Javier Milei. Que représente concrètement ce soutien annoncé par le président américain ? Comment expliquer une telle crise économique dans le pays ? Avec Julien Clémençot, chef du service économie de RFI.
Radio Foot internationale à 16h10 et 21h10 T.U, deux émissions en direct ce mardi 30 septembre 2025 : - Suite de la phase de ligue de la C1 (2e journée). OM/Ajax Amsterdam. ; - Un invité dans Radio Foot. Vincent Garcia, rédacteur en chef de France Football. Retour sur la 69e édition du Ballon d'Or. - Suite de la phase de ligue de la C1 (2e journée). OM/Ajax Amsterdam. Des retrouvailles après l'affrontement d'il y a 2 ans en Ligue Europa. Les Amstellodamois battus par l'Inter Milan lors de la 1ère journée, tandis que les Olympiens s'étaient inclinés à l'extérieur face au Real Madrid. Les quadruples vainqueurs de la compétition se déplacent au Vélodrome sans Weghorst ni Dolberg. Geronimo Rulli, le portier argentin de Marseille, retrouve le club au sein duquel il a évolué une saison. 2 clubs qui ont gagné en championnat le week-end dernier. De Zerbi compte notamment sur P-E Aubameyang. Il avait été particulièrement efficace face aux Néerlandais en C3. - Chelsea-Benfica, un match forcément spécial pour le «Special One» de retour à Stanford Bridge, José Mourinho a enrichi son palmarès avec les Blues. Invaincu depuis qu'il entraine les Aigles de Benfica, peut-il espérer obtenir un bon résultat sur le terrain de Londoniens généralement en réussite contre les formations lusitaniennes ? - Galatasaray/Liverpool : voyage en terre hostile pour les Reds qui viennent de connaître un 1er revers en championnat contre Crystal Palace. Le champion de Turquie n'a perdu qu'un seul de ses 8 derniers matchs européens à domicile contre des équipes anglaises, mais est en mal de victoires en compétition UEFA, au contraire des Scousers. - Autres matches à suivre : Atalanta/Bruges, Atlético/Francfort, long déplacement du Real Madrid au Kazakhstan (près de 6.500 kms) pour affronter le Kaïrat Almaty. - Un invité dans Radio Foot. Vincent Garcia, rédacteur en chef de France Football. Retour sur la 69e édition du Ballon d'Or. L'analyse des suffrages des représentants des pays du top 100 au classement FIFA qui ont livré leurs listes de 10 joueurs. Qui a voté pour qui ? Notamment en Europe, en Amérique, et surtout sur le continent africain ? Dembélé ou Yamal, y a-t-il eu match entre les deux offensifs ? Le duel semblait pourtant serré avent le scrutin. Étant donné le nombre de nommés parisiens, y a-t-il eu dispersion des voix (Hakimi, Vitinha, Kvaratskhelia) ? Les coulisses et la préparation de la cérémonie avec le boss du B.O. France Football. Comment bien garder le secret jusqu'au jour J ? Auditeurs, auditrices posez vos questions à notre invité sur la page Facebook. Vincent Garcia, Bruno Constant, et Cherif Ghemmour débattront avec Olivier Pron. - Technique/réalisation : Laurent Salerno - David Fintzel/Pierre Guérin. Écoutez à 21h10 TU sur RFI l'émission Radio foot internationale pour le debrief de la soirée Ligue des Champions, et sur www.rfi.fr à partir de 23h05 TU.
Radio Foot internationale à 16h10 et 21h10 T.U, deux émissions en direct ce mardi 30 septembre 2025 : - Suite de la phase de ligue de la C1 (2e journée). OM/Ajax Amsterdam. ; - Un invité dans Radio Foot. Vincent Garcia, rédacteur en chef de France Football. Retour sur la 69e édition du Ballon d'Or. - Suite de la phase de ligue de la C1 (2e journée). OM/Ajax Amsterdam. Des retrouvailles après l'affrontement d'il y a 2 ans en Ligue Europa. Les Amstellodamois battus par l'Inter Milan lors de la 1ère journée, tandis que les Olympiens s'étaient inclinés à l'extérieur face au Real Madrid. Les quadruples vainqueurs de la compétition se déplacent au Vélodrome sans Weghorst ni Dolberg. Geronimo Rulli, le portier argentin de Marseille, retrouve le club au sein duquel il a évolué une saison. 2 clubs qui ont gagné en championnat le week-end dernier. De Zerbi compte notamment sur P-E Aubameyang. Il avait été particulièrement efficace face aux Néerlandais en C3. - Chelsea-Benfica, un match forcément spécial pour le «Special One» de retour à Stanford Bridge, José Mourinho a enrichi son palmarès avec les Blues. Invaincu depuis qu'il entraine les Aigles de Benfica, peut-il espérer obtenir un bon résultat sur le terrain de Londoniens généralement en réussite contre les formations lusitaniennes ? - Galatasaray/Liverpool : voyage en terre hostile pour les Reds qui viennent de connaître un 1er revers en championnat contre Crystal Palace. Le champion de Turquie n'a perdu qu'un seul de ses 8 derniers matchs européens à domicile contre des équipes anglaises, mais est en mal de victoires en compétition UEFA, au contraire des Scousers. - Autres matches à suivre : Atalanta/Bruges, Atlético/Francfort, long déplacement du Real Madrid au Kazakhstan (près de 6.500 kms) pour affronter le Kaïrat Almaty. - Un invité dans Radio Foot. Vincent Garcia, rédacteur en chef de France Football. Retour sur la 69e édition du Ballon d'Or. L'analyse des suffrages des représentants des pays du top 100 au classement FIFA qui ont livré leurs listes de 10 joueurs. Qui a voté pour qui ? Notamment en Europe, en Amérique, et surtout sur le continent africain ? Dembélé ou Yamal, y a-t-il eu match entre les deux offensifs ? Le duel semblait pourtant serré avent le scrutin. Étant donné le nombre de nommés parisiens, y a-t-il eu dispersion des voix (Hakimi, Vitinha, Kvaratskhelia) ? Les coulisses et la préparation de la cérémonie avec le boss du B.O. France Football. Comment bien garder le secret jusqu'au jour J ? Auditeurs, auditrices posez vos questions à notre invité sur la page Facebook. Vincent Garcia, Bruno Constant, et Cherif Ghemmour débattront avec Olivier Pron. - Technique/réalisation : Laurent Salerno - David Fintzel/Pierre Guérin. Écoutez à 21h10 TU sur RFI l'émission Radio foot internationale pour le debrief de la soirée Ligue des Champions, et sur www.rfi.fr à partir de 23h05 TU.
Elles n'ont pas appris à nager dans leur pays d'origine, que ce soit l'Afghanistan, l'Érythrée, le Soudan ou la Turquie. Sur leur chemin d'exil vers la Suisse, ces femmes et leur famille ont frôlé la noyade en passant clandestinement les frontières maritimes ou fluviales. Aujourd'hui, elles dépassent leur peur de l'eau dans un cours de natation réservé aux femmes organisé à Puidoux par Diversi'team, un projet d'intégration par le sport. Reportages : Jonas Pool Réalisation : Jean-Daniel Mottet Production : Raphaële Bouchet
David Baverez est investisseur et vit depuis des années à Hong Kong. Il est aussi l'auteur du percutant ouvrage Bienvenue en économie de guerre et je suis content de revenir un peu à l'économie et à la géopolitique.Il observe notre monde avec un regard aussi lucide que tranché avec ses biais bien sûr. Dans cet épisode, j'ai voulu comprendre pourquoi il parle d'économie de guerre, ce que cela implique pour la France, pour l'Europe, et comment cela rebat les cartes du monde tel que nous le connaissions.Nous avons beaucoup parlé de la Chine, évidemment, un pays que David connaît intimement. Mais aussi des États-Unis, de leur dette publique, de leur rapport à l'innovation, à la puissance. De la France et de sa désindustrialisation volontaire. D'une Europe qui vacille, accrochée à des illusions de puissance passée, et qui peine à reconnaître sa dépendance économique, numérique, énergétique, militaire… La France est passée d'une place de 4ème à 24ème en PIB/habitant en 20 ans. Et ce n'est pas un simple chiffre.J'ai questionné David sur ce qu'il appelle un monde "apolaire", un monde dans lequel il n'existe plus de centre de gravité unique. Un monde fait de chaos, où les puissances intermédiaires, comme l'Arabie Saoudite ou la Turquie, jouent leur partition au gré de leurs intérêts.Dans cet épisode, nous abordons :les ruptures de 2022 et pourquoi cette date est si symbolique,le rôle de la Chine dans la nouvelle économie mondialisée,le piège de la dette française et notre perte de souveraineté,la montée des extrêmes et l'impact des plateformes numériques comme TikTok sur les démocraties,et surtout, ce que nous pouvons encore faire pour redonner du sens, réinvestir notre liberté d'agir, de penser, et sortir de notre posture d'autostoppeur économique.David propose même un modèle inédit de gouvernance, à base de "7 papy-mamie flingueurs" pour sauver la France du chaos. Un épisode dense, remuant, mais ô combien nécessaire pour comprendre le monde qui vient. Citations marquantes« L'économie de guerre, c'est le moyen d'éviter la guerre. »« La France est devenue le dernier auto-stoppeur mondial. »« Aujourd'hui, la liberté d'agir est en Chine, la liberté de penser aux US, mais les deux s'effritent. Seule l'Europe a les deux. »« Ce qu'on appelle démocratie peut aboutir à faire élire des anti-démocrates. »« En économie de guerre, la réussite se mesure par la dépendance qu'on impose aux autres. »Dix questions structurées posées dans l'épisodeQu'entends-tu par économie de guerre ?Pourquoi 2022 marque-t-elle une rupture historique ?Comment analyses-tu la chute de la France dans les classements économiques ?La désindustrialisation française est-elle un choix politique ?Quels sont les trois grands défis qui définissent la prochaine décennie ?Pourquoi dis-tu que nous vivons dans un monde apolaire ?En quoi la Chine est-elle "maîtresse du chaos" ?Pourquoi l'Europe ne parvient-elle pas à négocier avec la Chine ?Quelle solution proposes-tu face à l'effondrement démocratique ?Que peut-on espérer du modèle allemand pour relancer l'Europe ?Timestamps clés pour YouTube00:00 - Introduction et présentation de l'épisode01:00 - Définition de l'économie de guerre03:30 - Pourquoi 2022 est une rupture géopolitique majeure06:00 - Désindustrialisation : un choix cynique08:30 - Le modèle économique chinois post-Covid12:00 - Le monde devient apolaire : explication15:00 - La dépendance énergétique, numérique et militaire de l'Europe20:00 - Déficit de souveraineté de la France28:00 - Le modèle allemand : un espoir pour l'Europe ?33:00 - Réflexion sur la démocratie à l'ère des réseaux sociaux Suggestion d'autres épisodes à écouter : #351 Pourquoi ne peut-on plus s'en sortir en travaillant? (partie 1) avec Antoine Foucher (https://audmns.com/chQnSYy) #345 L'occident ne comprends plus le monde avec Pierre Haski (partie 1) (https://audmns.com/yGmnzUq) #312 Les défis géopolitiques d'un monde hors de contrôle avec Thomas Gomart (https://audmns.com/jscnrns)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
David Baverez est investisseur et vit depuis des années à Hong Kong. Il est aussi l'auteur du percutant ouvrage Bienvenue en économie de guerre et je suis content de revenir un peu à l'économie et à la géopolitique.Il observe notre monde avec un regard aussi lucide que tranché avec ses biais bien sûr. Dans cet épisode, j'ai voulu comprendre pourquoi il parle d'économie de guerre, ce que cela implique pour la France, pour l'Europe, et comment cela rebat les cartes du monde tel que nous le connaissions.Nous avons beaucoup parlé de la Chine, évidemment, un pays que David connaît intimement. Mais aussi des États-Unis, de leur dette publique, de leur rapport à l'innovation, à la puissance. De la France et de sa désindustrialisation volontaire. D'une Europe qui vacille, accrochée à des illusions de puissance passée, et qui peine à reconnaître sa dépendance économique, numérique, énergétique, militaire… La France est passée d'une place de 4ème à 24ème en PIB/habitant en 20 ans. Et ce n'est pas un simple chiffre.J'ai questionné David sur ce qu'il appelle un monde "apolaire", un monde dans lequel il n'existe plus de centre de gravité unique. Un monde fait de chaos, où les puissances intermédiaires, comme l'Arabie Saoudite ou la Turquie, jouent leur partition au gré de leurs intérêts.Dans cet épisode, nous abordons :les ruptures de 2022 et pourquoi cette date est si symbolique,le rôle de la Chine dans la nouvelle économie mondialisée,le piège de la dette française et notre perte de souveraineté,la montée des extrêmes et l'impact des plateformes numériques comme TikTok sur les démocraties,et surtout, ce que nous pouvons encore faire pour redonner du sens, réinvestir notre liberté d'agir, de penser, et sortir de notre posture d'autostoppeur économique.David propose même un modèle inédit de gouvernance, à base de "7 papy-mamie flingueurs" pour sauver la France du chaos. Un épisode dense, remuant, mais ô combien nécessaire pour comprendre le monde qui vient. Citations marquantes« L'économie de guerre, c'est le moyen d'éviter la guerre. »« La France est devenue le dernier auto-stoppeur mondial. »« Aujourd'hui, la liberté d'agir est en Chine, la liberté de penser aux US, mais les deux s'effritent. Seule l'Europe a les deux. »« Ce qu'on appelle démocratie peut aboutir à faire élire des anti-démocrates. »« En économie de guerre, la réussite se mesure par la dépendance qu'on impose aux autres. »Dix questions structurées posées dans l'épisodeQu'entends-tu par économie de guerre ?Pourquoi 2022 marque-t-elle une rupture historique ?Comment analyses-tu la chute de la France dans les classements économiques ?La désindustrialisation française est-elle un choix politique ?Quels sont les trois grands défis qui définissent la prochaine décennie ?Pourquoi dis-tu que nous vivons dans un monde apolaire ?En quoi la Chine est-elle "maîtresse du chaos" ?Pourquoi l'Europe ne parvient-elle pas à négocier avec la Chine ?Quelle solution proposes-tu face à l'effondrement démocratique ?Que peut-on espérer du modèle allemand pour relancer l'Europe ?Timestamps clés pour YouTube00:00 - Introduction et présentation de l'épisode01:00 - Définition de l'économie de guerre03:30 - Pourquoi 2022 est une rupture géopolitique majeure06:00 - Désindustrialisation : un choix cynique08:30 - Le modèle économique chinois post-Covid12:00 - Le monde devient apolaire : explication15:00 - La dépendance énergétique, numérique et militaire de l'Europe20:00 - Déficit de souveraineté de la France28:00 - Le modèle allemand : un espoir pour l'Europe ?33:00 - Réflexion sur la démocratie à l'ère des réseaux sociauxHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La Turquie serait-elle en train de connaître un épisode tardif de la vague #MeToo, ce vaste mouvement de libération de la parole des femmes démarré dans le milieu du cinéma aux États-Unis en 2017 ? Le mouvement féministe turc est puissant et a gagné en popularité avec les réseaux sociaux. Les nouvelles générations, très connectées, s'inspirent de ce qui se passe à l'étranger. Depuis un mois, une vague de milliers de dénonciations sur les réseaux sociaux révèle plusieurs dizaines de noms de personnalités connues et d'anonymes dans les milieux artistiques et académiques. Le phénomène relance la réflexion sur la gestion des violences sexistes et sexuelles au sein des organisations de défense des droits des femmes. Reportage à Ankara de notre correspondante, Messages graveleux, gestes déplacés répétés jusqu'à des cas de viols par soumission chimique... Chaque jour charrie son lot de témoignages et vient ajouter de nouveaux noms à la liste des hommes accusés de violences sexistes et sexuelles. Ce sont plus de 5 000 posts qui ont été partagés sur les réseaux sociaux en une dizaine de jours, d'après les statistiques du réseau X. Des personnalités du monde de l'art, des milieux universitaires et de la société civile sont au cœur du scandale. Alors, plusieurs institutions culturelles, chaînes de télévision et plateformes de diffusion ont annoncé rompre leurs contrats avec les hommes accusés. Medine Aybar, 29 ans, travaille dans le secteur du cinéma et de la publicité. Elle a choisi de partager sur les réseaux sociaux le harcèlement d'un de ses anciens patrons. Militante féministe, elle décrypte les mécanismes d'impunité qui règne dans son secteur professionnel : « J'ai commencé par lire les posts de dénonciations sur les photographes de mode, en lisant, j'ai tout de suite fait le parallèle avec mes propres expériences, alors je me suis mise à écrire et à partager aussi ce que j'avais vécu. » À écouter aussiMeToo: des affaires emblématiques en Suède, Espagne, Afrique du Sud et Japon Les dynamiques propres à l'industrie du cinéma rendent les dénonciations extrêmement risquées pour les carrières, mais elle a reçu de nombreux messages de soutien de la part de collègues : « J'ai eu des coups de fil de la part de personnes du secteur que j'aime beaucoup, qui m'ont dit "on te suit et on voit ce que tu publies" et s'ils m'appellent, c'est parce qu'ils savent que plein de gens du secteur pourraient me menacer de perdre du travail, ou faire pression sur moi de plein de manières différentes. » Témoigner en ligne : une option pour de nombreuses victimes Forte de cette première initiative, elle a décidé de se mobiliser pour recueillir le plus de témoignages possible et les diffuser de manière anonyme. Car nombre de victimes d'agressions préfèrent partager leurs témoignages sur les réseaux sociaux plutôt que dans les salles d'audience des palais de justice. Begüm Baki est membre de l'Association de lutte contre les violences sexuelles : « Il existe de nombreux obstacles à la dénonciation des violences sexuelles. C'est d'ailleurs pour cela que dans tous les pays, les violences sexuelles sont les crimes les moins rapportés, et en Turquie, malheureusement, c'est très rare. L'absence de mécanismes de soutien, la méconnaissance des droits, le manque d'institutions et l'approche culpabilisante à l'égard des victimes – manifestations du patriarcat et des inégalités de genre – sont particulièrement visibles là où ces inégalités sont les plus profondes. Face à cette réalité, certaines personnes finissent par ressentir le besoin de dire "stop". » Les dénonciations publiées sur les réseaux sociaux feront-elles l'objet d'enquêtes de la part de la justice ? Les avocates des droits des femmes en doutent, mais elles rappellent que les victimes ne sont pas totalement dépourvues. Le principe de « primauté de la parole de la victime » a été maintes fois validé par les différentes instances de justice et donne espoir de voir punir les auteurs de violences dont les noms sont désormais connus de tous.
durée : 00:05:03 - Avec sciences - par : Alexandra Delbot - Une nouvelle étude montre qu'en 2023, les séismes turcs ont déclenché en Azerbaïdjan un séisme silencieux. Ce tremblement de terre sans secousse compte parmi les plus importants observés et s'est doublé de l'éruption de cinquante volcans de boue.
[SPONSORISÉ] Cette affaire d'espionnage aurait pu mettre en péril la victoire des Alliés durant la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, il a fallu attendre 2005 pour que l'on en mesure réellement l'impact. Cette année-là, au Royaume-Uni, le bureau des Affaires étrangères et du Commonwealth décide de déclassifier certains documents secrets…. Près de 60 ans en arrière, en 1943, à Ankara, en Turquie, Elyesa Bazna a profité de son statut de valet personnel de l'ambassadeur britannique pour faire sortir de l'ambassade des photographies de documents classés Top Secret. S'il fait profiter de ses trouvailles aux Allemands, ce n'est pas par fanatisme nazi.
Q1: Quel bilan pour l'Equipe de France de basket après leur élimination en huitième de finale de l'Euro 2025 ? Qui a marqué des points ? Qui est en danger ? Q2: Deux ans après avoir remporté la Coupe du monde, les Allemands sont redevenus champions d'Europe, après leur victoire en finale (88-83) face à la Turquie. L'Allemagne est-elle aujourd'hui la meilleure nation hors USA ? Peuvent-ils battre les américains aux prochains JO ? Q3: Comme à la Coupe du monde, Dennis Schröder est élu MVP de l'Euro. Avec ses deux titres (Coupe du monde + Euro) et ses deux trophées de MVP, Schröder est-il passé devant Tony Parker et Nowitzki dans l'histoire du basket Internationale ? Q4: Quatrième Quart-temps : Le quiz de Basket Time / Gerhard Schröder ou Dennis Schröder ? Episode de Basket Time avec Pierre Dorian, Fred Weis, Stephen Brun et Félix Gabory
Deux ans après avoir remporté la Coupe du monde, les Allemands sont redevenus champions d'Europe, après leur victoire en finale (88-83) face à la Turquie. L'Allemagne est-elle aujourd'hui la meilleure nation hors USA ? Peuvent-ils battre les américains aux prochains JO ?
durée : 00:13:47 - Journal de 7 h - A Ankara, la capitale, des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue à l'appel du principal parti d'opposition, le CHP, qui risque d'être démantelé à l'issue d'un procès qui s'ouvre ce lundi. Ses sympathisants dénoncent l'œuvre d'Erdogan, qui réprime toute forme d'opposition.
Au sommaire du Café des Sports de ce 12 septembre 2025 : - La Ligue des Champions va reprendre la semaine prochaine, un baptême du feu pour les Phocéens ; - Premier League : Manchester City - Manchester United, malheur au vaincu. ; - André Onana, destination Turquie ; - Les cartons vidéo de la semaine. La Ligue des Champions va reprendre la semaine prochaine. - L'Olympique de Marseille fera son retour dans la compétition ce mardi, face au Real Madrid au Bernabeu. Le baptême du feu pour les Phocéens ! Premier League : Le derby mancunien au programme ce week-end. - Manchester City - Manchester United, malheur au vaincu. André Onana, destination Turquie - Opération rédemption à Trabzonspor pour le portier international camerounais. Les Cartons vidéo ! Auditeurs et consultants délivrent leurs verdicts. À qui donneriez-vous votre carton de la semaine ? Présentation : Annie Gasnier | Consultants : Rémy Ngono, Xavier Barret, Benjamin Moukandjo, Saliou Diouf | TCR : Laurent Salerno | Réalisation vidéo : Souheil Khedir et Hadrien Touraud.
Dans le nord de l'Afghanistan où, depuis plusieurs années, près de dix millions de personnes souffrent d'une sécheresse très sévère qui aggrave encore la crise humanitaire, le chantier du canal de Qosh Tepa suscite beaucoup d'espoir. Alimenté par la rivière Amou Daria, ce projet géant de 285 km de long conçu avant le retour au pouvoir des talibans - qui se sont empressés de le relancer - traverse trois provinces. Son ouverture est prévue pour 2028. De notre correspondante en Afghanistan, Les tractopelles s'activent vigoureusement sur le site de Sarband destiné à abriter les portes du canal de Qosh Tepa, dans le nord de l'Afghanistan. L'un des ingénieurs, Mortaza Zias, surveille la progression des fondations : « L'objectif de ce canal, c'est d'irriguer 500 hectares de terres et de zones urbaines. Il a été construit pour cela. Son autre extrémité se trouve à 285 km d'ici. Tout le tracé est en train d'être creusé, et la première phase est déjà terminée », explique-t-il. Pour les talibans, le chantier de Qosh Tepa est une priorité. « Le budget est entièrement financé par le gouvernement. Depuis quatre ans, tout vient de lui, il n'y a pas d'organisation internationale impliquée, poursuit Mortaza Zias, Seuls quelques plans ont changé. Le canal était censé être un peu moins long, mais le sol se compose de sable, de beaucoup de cailloux, donc au fur et à mesure des travaux, de nouvelles idées ont émergé. Comme celle, par exemple, de redistribuer l'eau dans la rivière Amou grâce à un barrage. » À lire aussiAfghanistan: le projet faramineux de construction du canal Qosh Tepa De l'autre côté de la province de Balkh, dans le village de Qarshi Gak, Hamidallah et ses cousins construisent une maison en terre pour deux de leurs frères : « Ils vivent en Turquie, mais ils voudraient revenir quand le canal sera terminé », explique Hamidallah. Grâce à l'argent envoyé par ses frères, Hamidallah a acheté des panneaux solaires qui lui permettent de pomper les eaux souterraines. Mais les réserves s'amenuisent. « Il n'y a pas d'eau, mais le canal nous donne de l'espoir, s'enthousiasme-t-il. Alors peut-être qu'avec le canal et de l'eau, nous aurons une vie meilleure. » Producteur de coton et de blé, Hamidallah voit ses récoltes se réduire d'année en année. À lire aussiSéisme en Afghanistan: «Les besoins de la population ne se limitent pas à des situations de crise»
Au sommaire du Café des Sports de ce 12 septembre 2025 : - La Ligue des Champions va reprendre la semaine prochaine, un baptême du feu pour les Phocéens ; - Premier League : Manchester City - Manchester United, malheur au vaincu. ; - André Onana, destination Turquie ; - Les cartons vidéo de la semaine. La Ligue des Champions va reprendre la semaine prochaine. - L'Olympique de Marseille fera son retour dans la compétition ce mardi, face au Real Madrid au Bernabeu. Le baptême du feu pour les Phocéens ! Premier League : Le derby mancunien au programme ce week-end. - Manchester City - Manchester United, malheur au vaincu. André Onana, destination Turquie - Opération rédemption à Trabzonspor pour le portier international camerounais. Les Cartons vidéo ! Auditeurs et consultants délivrent leurs verdicts. À qui donneriez-vous votre carton de la semaine ? Présentation : Annie Gasnier | Consultants : Rémy Ngono, Xavier Barret, Benjamin Moukandjo, Saliou Diouf | TCR : Laurent Salerno | Réalisation vidéo : Souheil Khedir et Hadrien Touraud.
À seulement 27 ans, Elsa a fait de la mer sa maison. De l'Alsace aux expéditions polaires, elle nous raconte comment le hasard l'a menée à devenir naturaliste, et pourquoi elle choisit chaque jour l'aventure.Née dans des circonstances improbables, Elsa se décrit comme un « enfant paix ». Originaire d'Alsace, c'est presque par hasard qu'elle découvre la géologie à l'université, une passion qui va peu à peu la mener aux quatre coins du monde.De Berlin à la Suède (où elle n'a jamais vraiment trouvé sa place), du Danemark au Svalbard, en passant par l'Indonésie, Elsa se laisse guider par les opportunités sans jamais forcer le destin. Et c'est finalement lors d'un voyage entre amies en Turquie qu'une rencontre va changer sa vie et l'amener à embarquer avec Ponant en tant que naturaliste, il y a un an.Aujourd'hui, sa maison, c'est le bateau. Elle nous raconte son quotidien à bord, ses coups de cœur comme ses défis, son rapport à l'instabilité et ce besoin grandissant de fonder une famille, même en pleine mer.Un épisode inspirant sur le lâcher-prise, les hasards de la vie et la beauté d'un métier hors du commun.#ExpatLife #FemmesInspirantes #Aventurière #VieEnMer #PodcastVoyage
Si vous regardez de près certaines représentations de la Révolution française, vous verrez souvent un bonnet rouge, tombant vers l'avant, porté par Marianne ou par les sans-culottes. Ce couvre-chef n'est pas un simple accessoire vestimentaire : c'est le célèbre bonnet phrygien, devenu un symbole universel de liberté. Mais d'où vient-il exactement ?L'histoire du bonnet phrygien commence bien avant 1789. Son nom provient de la Phrygie, une région d'Asie Mineure, dans l'actuelle Turquie. Dans l'Antiquité, les habitants de cette région portaient un bonnet de feutre à la pointe rabattue, reconnaissable sur de nombreuses fresques et sculptures. Très vite, ce couvre-chef a été associé, dans l'imaginaire gréco-romain, aux peuples orientaux. Les dieux et héros venus de l'Est, comme Attis, étaient souvent représentés coiffés de ce bonnet.Mais le vrai basculement symbolique se fait à Rome. Dans la République romaine, un bonnet de forme proche, appelé pileus, était remis aux esclaves affranchis. Recevoir ce bonnet signifiait accéder à la liberté. Le pileus, puis le bonnet phrygien par extension, s'ancrent donc très tôt dans l'idée d'émancipation.Ce souvenir antique ressurgit au XVIIIe siècle. Les penseurs des Lumières et les révolutionnaires français, très friands de références classiques, se réapproprient ce symbole. Lors de la Révolution française, le bonnet phrygien devient l'emblème de la liberté conquise contre la tyrannie. Les sans-culottes l'arborent fièrement, et Marianne, allégorie de la République, est presque toujours représentée coiffée de ce bonnet rouge.Pourquoi rouge ? La couleur est héritée de la Révolution : elle renvoie au sang versé, au courage, mais aussi à la fraternité entre citoyens. Ce bonnet rouge devient rapidement un signe de ralliement politique, au point d'être porté dans les cortèges, peint sur les murs et brandi sur les piques.Au XIXe siècle, le symbole s'universalise. On retrouve le bonnet phrygien sur les armoiries de nombreux pays d'Amérique latine nouvellement indépendants, de l'Argentine à Cuba. Partout, il représente la liberté, la rupture avec l'oppression et la naissance d'une nation.Aujourd'hui encore, il reste omniprésent : sur le sceau de la République française, dans les mairies, ou sur certaines pièces de monnaie. Le bonnet phrygien rappelle qu'un simple objet peut traverser les siècles et les civilisations pour incarner une idée intemporelle : celle de la liberté conquise. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cet épisode de DV TALKS MOTO, on revient sur la première épreuve du SMX à Charlotte, le MXGP de Turquie, le SX de Brienon et plus avec Marvin Musquin et Hugo Manzato... Bonne écoute!
durée : 00:58:14 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - De l'Égypte à l'Inde en passant par la Turquie, les collecteurs constituent un rouage essentiel de la collecte et du traitement des déchets. Ils n'en demeurent pas moins stigmatisés socialement et sont menacés par les réformes des filières formelles. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Rémi de Bercegol géographe, chercheur au CNRS affilié au laboratoire PRODIG (Pôle de recherche pour l'organisation et la diffusion de l'information géographique) et chef du département de sciences sociales de l'Institut Français de Pondichéry; Bénédicte Florin Maîtresse de conférences en géographie à l'université de Tours, rattachée à l'Équipe Monde arabe et Méditerranée du laboratoire de recherche CITERES (CItés, TERritoires, Environnement et Sociétés) et lauréate d'une chaire en médiation scientifique de l'Institut Universitaire de France (2025-2030) sur les questions liées aux déchets et au recyclage; Mathieu Durand géographe, professeur en aménagement du territoire et urbanisme à l'université du Mans, directeur-adjoint du réseau CNRS « Déchets, Valeurs et Sociétés » et du laboratoire ESO (Espaces et SOciétés)-Le Mans