Podcasts about turquie

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turquie

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Journal en français facile
Turquie: les incendies s'étendent / Gambie: un bébé d'un mois meurt après une excision / PSG: Donnarumma ne jouera pas mercredi

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Aug 12, 2025 10:00


Le Journal en français facile du mardi 12 août 2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BuzI.A

Reportage International
Partir ou rester, le tiraillement des réfugiés syriens en Turquie

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 10, 2025 2:39


Il y a huit mois, le 8 décembre 2024, une coalition de rebelles syriens prenait le pouvoir à Damas, mettant fin à un demi-siècle de règne de la famille Assad. Ravagée par onze ans de guerre, la Syrie d'aujourd'hui affronte d'immenses défis. Une grande partie de sa population vit en exil, notamment en Turquie, qui a accueilli jusqu'à quatre millions de réfugiés. Depuis l'instauration d'un nouveau régime à Damas, une petite partie d'entre eux a fait le choix de rentrer en Syrie. Mais la très grande majorité continue à vivre en Turquie, tiraillée entre le désir de retrouver leur pays et les doutes sur son avenir. De notre correspondante à Ankara, Cette voix rieuse au bout du fil, c'est celle de Hibe, Syrienne réfugiée en Turquie, le 8 décembre 2024, matin de la chute de Bachar el-Assad. « S'il y a quelque chose au-delà du bonheur, c'est ça que je ressens. J'ignore comment et par qui notre pays va être dirigé maintenant. Mais peu importe, puisque le tyran est parti. Nous, inch'Allah, nous allons rentrer très bientôt », espérait-elle alors. Près de huit mois plus tard, Hibe est toujours là, assise dans la cafétéria d'une clinique d'Ankara où elle vient juste d'être embauchée comme traductrice. Elle explique qu'elle est tiraillée entre son cœur qui lui dit de partir et sa tête qui lui dit de rester. « Jamais, je n'aurais imaginé qu'il serait si difficile de prendre la décision de rentrer en Syrie. Mais les nouvelles ne sont pas bonnes. La Syrie n'est pas un lieu sûr. Israël a bombardé Damas, il y a eu les violences à Soueïda. Quand on voit ça, comment rentrer ? Comment rentrer avec des enfants ? La plupart des Syriens en exil pensent comme moi. Avec un groupe d'amis, on s'était dit qu'on rentrerait cet été, pendant les vacances scolaires. Finalement, personne n'est parti, à part un seul de mes amis. Il m'a appelé d'Alep l'autre jour. Il m'a dit : "Hibe, ne viens pas, surtout pas" », confie-t-elle. À Alep, où elle est née, qu'elle a quitté il y a 13 ans, Hibe n'a plus rien. Sa maison est détruite, toute sa famille a fui. En Turquie, elle a un logement, un travail et surtout deux enfants, nés et scolarisés ici. Et puis son mari, Syrien, vit en Autriche depuis trois ans. Il y a l'espoir, même très mince, qu'il parvienne à les faire venir. À 31 ans, Hibe voudrait enfin regarder devant elle. « Je suis fatiguée, j'ai l'impression que notre avenir n'a jamais été aussi incertain. Combien de fois dans une vie peut-on repartir de zéro ? », s'interroge-t-elle. Selon les autorités turques, environ 300 000 Syriens sont rentrés de leur plein gré depuis la chute du régime de Bachar el-Assad, contre 2,7 millions qui vivent toujours dans le pays. Trois cent mille, c'est relativement peu, mais cela ne surprend pas Burçak Sel, cofondatrice de Dünya Evimiz, une association d'aide aux réfugiés à Ankara. « Même si la Syrie a un dirigeant et un pouvoir qui la représentent, il y a aussi un grand vide d'autorité. Le pays n'est pas sous contrôle. Les besoins élémentaires en eau, électricité, logement ne sont pas garantis. Il faudra des années pour réparer et retrouver la stabilité. Les Syriens le savent, c'est pour ça qu'ils restent en Turquie alors même que leurs conditions de vie, à cause de l'inflation et du racisme, y sont de plus en plus difficiles. » Burçak Sel estime qu'Ankara devra trouver un nouveau statut pour les Syriens qui restent, la loi actuelle ne leur accordant qu'une « protection temporaire ». C'est notamment le cas de 1,3 million d'enfants, dont l'immense majorité est née en Turquie et n'a jamais vu la Syrie. À lire aussiSyrie: plus de deux millions de déplacés rentrés chez eux depuis la chute de Bachar el-Assad, selon l'ONU

C dans l'air
Agnès Levallois - Contrôle de Gaza: Israël choque le monde

C dans l'air

Play Episode Listen Later Aug 9, 2025 12:39


C dans l'air l'invitée du 8 août avec Agnès Levallois, présidente de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO) et auteure de Le Livre noir de Gaza (Seuil)Émission présentée par Salhia BrakhliaDans la nuit du 7 au 8 août 2025, le cabinet de sécurité israélien a approuvé un plan militaire pour prendre le contrôle de Gaza. Défendu par Benyamin Netanyahu, ce plan s'articule autour de cinq objectifs : désarmer le Hamas, libérer les otages, démilitariser le territoire, instaurer un contrôle sécuritaire israélien et mettre en place une administration civile indépendante, ni affiliée au Hamas, ni à l'Autorité palestinienne. L'opération débuterait par la ville de Gaza, où près d'un million de Palestiniens tentent encore de survivre. Le Hamas avertit que cette "aventure criminelle" coûtera cher à l'armée israélienne et entraînera le "sacrifice" des otages.L'annonce de ce plan a déclenché des réactions internationales fortes. L'ONU a demandé à le stopper "immédiatement". Le Royaume-Uni, la Turquie et la Chine dénoncent une escalade dangereuse et appellent à la retenue. L'Allemagne, pour sa part, suspend ses exportations d'armes susceptibles d'être utilisées dans la bande de Gaza. En Israël, la contestation gagne les plus hauts niveaux de l'appareil d'État. Près de 600 anciens hauts responsables, ex-chefs du Mossad, diplomates, généraux, lancent l'alerte : "Cette guerre a cessé d'être juste et fait perdre à Israël son identité."Ce tournant militaire interroge sur les véritables intentions de Benyamin Netanyahu, alors que plusieurs pays européens, dont la France, première à s'être engagée, s'apprêtent à reconnaître officiellement l'État de Palestine.Que sait-on précisément de ce plan ? Et qui peut encore freiner Benyamin Netanyahu ?Agnès Levallois, présidente de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient, fera le point sur le projet de Benyamin Netanyahu, qui vise à prendre le contrôle de la ville de Gaza.

Journal de l'Afrique
20 ans de prison ferme pour Succès Masra

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Aug 9, 2025 13:24


Au Tchad, Succès Masra, ancien Premier ministre et chef du principal parti d'opposition a été condamné à vingt ans de prison ferme. Il a été reconnu coupable de "diffusion de message à caractère haineux et xénophobe" et de "complicité de meurtre" dans le cadre du drame de Mandakao où 42 personnes ont été tuées en mai dans un conflit inter-communautaire.

Revue de presse Afrique
À la Une: la réponse de l'Algérie à la France

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 8, 2025 4:08


Le ton ne cesse de monter entre Paris et Alger. Avant-hier, Emmanuel Macron annonçait sa décision de suspendre l'accord de 2013, qui exempte de visa les détenteurs de passeport diplomatique. Hier, nous dit TSA, Tout sur l'Algérie, Alger a répliqué en « convoquant le chargé d'affaires de l'ambassade de France à Alger », et en annonçant « que les Français titulaires de passeports diplomatiques et de service, devront (eux aussi) obtenir un visa pour se rendre en Algérie ». Mais ce n'est pas tout, comme l'explique El Watan. Les autorités algériennes ont également décidé « de mettre fin à la mise à disposition, à titres grâcieux, de biens immobiliers appartenant à l'État algérien au profit de l'ambassade de France en Algérie ». ObservAlgérie de son côté, titre : « Passeports diplomatiques et officiels : l'Algérie répond à la France » et souligne « que les relations diplomatiques entre l'Algérie et la France connaissent une tension croissante », rappelant par ailleurs « que cette décision survient dans un contexte de relations déjà tendues, marquées par des divergences sur la gestion des questions migratoires et les droits des ressortissants algériens en France ». Le Matin d'Algérie, lui, évoque « un nouvel épisode dans l'escalade d'une relation bilatérale marquée par la défiance et la volonté algérienne d'imposer une stricte réciprocité ». Enfin, Algérie Patriotique annonce « que les deux premières mesures tombent, en réaction à la nouvelle provocation de la France ». Ton offensif Au Cameroun, l'opposant Maurice Kamto dénonce le rejet de sa candidature à l'élection présidentielle. « C'est la réaction du chef du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, à l'invalidation de sa candidature à l'élection présidentielle d'octobre prochain », nous explique l'agence de presse africaine APAnews, qui précise : « dans une déclaration au ton offensif, l'opposant accuse le régime du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais, le RDPC, d'avoir « sciemment orchestré », son exclusion du scrutin ». « La décision de m'écarter de l'élection présidentielle de 2025, a été prise de longue date par le régime RDPC », accuse encore Maurice Kamto, « qui s'en prend aussi à la communauté internationale, en particulier à l'ONU qu'il accuse d'avoir signé un accord secret avec Elecam, le conseil électoral d'élections Cameroon, le 9 mai dernier, pour (dit-il) prétendument garantir la transparence de l'élection ». Et l'opposant ne baisse pas les bras. Actu Cameroun reprend ses derniers mots : « mes chers compatriotes, je suis debout et resterai à vos côtés ». Relations au beau fixe À lire également dans la presse africaine ce matin, le voyage en Turquie du Premier ministre sénégalais. Dakar Actu publie la photo d'Ousmane Sonko, serrant la main du président turc Recep Tayep Erdogan. Sénégo publie une autre photo des deux hommes assis et regardant l'objectif. De quoi les deux dirigeants ont-ils parlé ? Selon Africa News « ils ont signé quatre accords, dans les domaines de la défense, des médias et de l'éducation », « à l'entame d'une visite de cinq jours que le Premier ministre sénégalais effectue en Turquie ». Les relations entre la Turquie et le Sénégal semblent au beau fixe : Sénégo souligne qu'Ousmane Sonko devait être hier soir « l'invité d'un dîner officiel « organisé en son honneur », « un geste protocolaire, symbole de respect et d'amitié entre les deux nations ». Sur le fond, les problèmes financiers du Sénégal ont été abordés selon Sénéweb, qui titre : « ce que Sonko a demandé au président Erdogan ». C'est de « notoriété publique », souligne le site d'information, « l'État du Sénégal traverse actuellement une situation financière extrêmement délicate (…) ce jeudi, en Turquie, il n'a pas hésité à soumettre la question au président Erdogan, il l'a invité à davantage appuyer le Sénégal, notamment dans le déroulement de son plan de redressement ». Dernier point : les deux hommes ont évoqué la situation à Gaza, précise Dakar Actu, « exprimant ensemble leur indignation et condamnant le génocide qui se déroule en Palestine ».

Revue de presse Afrique
À la Une: la réponse de l'Algérie à la France

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 8, 2025 4:08


Le ton ne cesse de monter entre Paris et Alger. Avant-hier, Emmanuel Macron annonçait sa décision de suspendre l'accord de 2013, qui exempte de visa les détenteurs de passeport diplomatique. Hier, nous dit TSA, Tout sur l'Algérie, Alger a répliqué en « convoquant le chargé d'affaires de l'ambassade de France à Alger », et en annonçant « que les Français titulaires de passeports diplomatiques et de service, devront (eux aussi) obtenir un visa pour se rendre en Algérie ». Mais ce n'est pas tout, comme l'explique El Watan. Les autorités algériennes ont également décidé « de mettre fin à la mise à disposition, à titres grâcieux, de biens immobiliers appartenant à l'État algérien au profit de l'ambassade de France en Algérie ». ObservAlgérie de son côté, titre : « Passeports diplomatiques et officiels : l'Algérie répond à la France » et souligne « que les relations diplomatiques entre l'Algérie et la France connaissent une tension croissante », rappelant par ailleurs « que cette décision survient dans un contexte de relations déjà tendues, marquées par des divergences sur la gestion des questions migratoires et les droits des ressortissants algériens en France ». Le Matin d'Algérie, lui, évoque « un nouvel épisode dans l'escalade d'une relation bilatérale marquée par la défiance et la volonté algérienne d'imposer une stricte réciprocité ». Enfin, Algérie Patriotique annonce « que les deux premières mesures tombent, en réaction à la nouvelle provocation de la France ». Ton offensif Au Cameroun, l'opposant Maurice Kamto dénonce le rejet de sa candidature à l'élection présidentielle. « C'est la réaction du chef du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, à l'invalidation de sa candidature à l'élection présidentielle d'octobre prochain », nous explique l'agence de presse africaine APAnews, qui précise : « dans une déclaration au ton offensif, l'opposant accuse le régime du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais, le RDPC, d'avoir « sciemment orchestré », son exclusion du scrutin ». « La décision de m'écarter de l'élection présidentielle de 2025, a été prise de longue date par le régime RDPC », accuse encore Maurice Kamto, « qui s'en prend aussi à la communauté internationale, en particulier à l'ONU qu'il accuse d'avoir signé un accord secret avec Elecam, le conseil électoral d'élections Cameroon, le 9 mai dernier, pour (dit-il) prétendument garantir la transparence de l'élection ». Et l'opposant ne baisse pas les bras. Actu Cameroun reprend ses derniers mots : « mes chers compatriotes, je suis debout et resterai à vos côtés ». Relations au beau fixe À lire également dans la presse africaine ce matin, le voyage en Turquie du Premier ministre sénégalais. Dakar Actu publie la photo d'Ousmane Sonko, serrant la main du président turc Recep Tayep Erdogan. Sénégo publie une autre photo des deux hommes assis et regardant l'objectif. De quoi les deux dirigeants ont-ils parlé ? Selon Africa News « ils ont signé quatre accords, dans les domaines de la défense, des médias et de l'éducation », « à l'entame d'une visite de cinq jours que le Premier ministre sénégalais effectue en Turquie ». Les relations entre la Turquie et le Sénégal semblent au beau fixe : Sénégo souligne qu'Ousmane Sonko devait être hier soir « l'invité d'un dîner officiel « organisé en son honneur », « un geste protocolaire, symbole de respect et d'amitié entre les deux nations ». Sur le fond, les problèmes financiers du Sénégal ont été abordés selon Sénéweb, qui titre : « ce que Sonko a demandé au président Erdogan ». C'est de « notoriété publique », souligne le site d'information, « l'État du Sénégal traverse actuellement une situation financière extrêmement délicate (…) ce jeudi, en Turquie, il n'a pas hésité à soumettre la question au président Erdogan, il l'a invité à davantage appuyer le Sénégal, notamment dans le déroulement de son plan de redressement ». Dernier point : les deux hommes ont évoqué la situation à Gaza, précise Dakar Actu, « exprimant ensemble leur indignation et condamnant le génocide qui se déroule en Palestine ».

Beau Voyage
[NOS FAVORIS ❤️ ]- Edith @pleinleursyeux : voir la beauté du monde avant de perdre la vue, le Népal en famille et des nuits sous la yourte

Beau Voyage

Play Episode Listen Later Aug 5, 2025 53:38


Aujourd'hui nous avons l'immense privilège de recevoir Édith Lemay @pleinleursyeux. Édith et Sébastien ont quatre enfants. Ceux-ci sont encore petits lorsqu'un diagnostic vient tout changer : trois d'entre eux sont atteints de rétinite pigmentaire, une maladie génétique dégénérative de la rétine. Ils perdront graduellement la vue. Pronostic sans appel. À défaut de pouvoir leur offrir un traitement ou des solutions aux défis à venir, les spécialistes suggèrent aux parents de remplir la mémoire visuelle de leurs enfants. Il n'en fallait pas plus pour les mettre en mouvement. Avant que la noirceur s'installe, ils devaient montrer toute la beauté du monde à Mia, Léo, Colin et Laurent. Ensemble, la famille entreprend un périple un peu fou autour du globe : Namibie, Zambie, Tanzanie, Turquie, Mongolie, Indonésie, Malaisie, Thaïlande, Cambodge, Laos, Népal, Égypte, Colombie, Amazonie... De la Namibie aux vastes steppes de Mongolie, des plages paradisiaques de Bali aux sommets majestueux du Népal, Edith nous emmène dans une odyssée qui dépasse le simple périple autour du monde. C'est l'histoire d'une mère qui refuse l'inaction face à l'inévitable, d'un père qui accompagne ses enfants dans cette aventure unique, et surtout de quatre jeunes explorateurs qui nous donnent une incroyable leçon de vie.Cette pétillante canadienne nous raconte, avec beaucoup d'émotions, comment ils ont réussi à transformer cette épreuve en une expérience qui les a unit plus que jamais. Pendant plus d'un an, l'aventure se mélange au grandiose, aux paysages et aux sourires. Tout pour en mettre plein leurs yeux !De ce voyage extraordinaire est né un livre, un documentaire, et surtout, une leçon universelle sur la façon dont nous pouvons tous choisir de faire face à l'adversité.On a adoré ce moment avec Edith, on espère qu'il vous plaira tout autant !Bonne écoute !Retrouvez-nous sur @beauvoyage !**************************************Production : Sakti ProductionsMusique : Chase The Mississipi, Michael ShynesVous êtes une marque et vous souhaitez collaborer avec Beau Voyage ? Ecrivez-nous : mariegarreau@saktiproductions.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les matins
Turquie : les dérives du football, reflet des maux de la société ?

Les matins

Play Episode Listen Later Aug 4, 2025 4:31


durée : 00:04:31 - Le Reportage de la rédaction - La Turquie, grand pays de football mais où le foot apparaît de plus en plus souvent à la rubrique faits divers. Violence, corruption, arbitres achetés, patron de clubs sur la sellette… la situation ne cesse de se dégrader. Le foot turc serait-il le reflet des maux de la société ?

Le Reportage de la rédaction
Turquie : les dérives du football, reflet des maux de la société ?

Le Reportage de la rédaction

Play Episode Listen Later Aug 4, 2025 4:31


durée : 00:04:31 - Le Reportage de la rédaction - La Turquie, grand pays de football mais où le foot apparaît de plus en plus souvent à la rubrique faits divers. Violence, corruption, arbitres achetés, patron de clubs sur la sellette… la situation ne cesse de se dégrader. Le foot turc serait-il le reflet des maux de la société ?

La question info
Que sait-on des deux Françaises arrêtées en Turquie avec des valises pleines de stupéfiants?

La question info

Play Episode Listen Later Aug 4, 2025 4:08


Le 28 février dernier, les douanes turques ont arrêté deux Françaises à l'aéroport d'Istanbul, alors qu'elles revenaient avec des dizaines de kilos de cannabis dans leurs valises. Alors que le procès approche, les deux jeunes femmes continuent de clamer leur innocence. Alors que sait-on des deux Françaises arrêtées en Turquie avec des valises pleines de stupéfiants ? On pose la question à Paule Conge, journaliste au service police-justice de BFMTV.

Invité de la mi-journée
Ukraine: «L'Europe n'est plus un territoire de droit, mais un champ de confrontation des forces et des puissances»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Aug 3, 2025 5:17


Il y a 50 ans étaient signés les accords d'Helsinki, marquant une étape décisive dans l'histoire de l'après-guerre en Europe. Une signature dans le cadre de la Conférence sur la Sécurité et la Coopération en Europe (CSCE). À cette occasion, Volodymyr Zelensky a appelé le monde à œuvrer pour « un changement de régime en Russie ». Cyrille Bret, géopoliticien, maître de conférences à Sciences Po Paris, chercheur associé spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale à l'Institut Jacques Delors, est notre invité. RFI : Comment expliquez-vous le regain de violence sur le terrain militaire ukrainien ? Cyrille Bret : C'est le pari de Vladimir Poutine. La violence paye, la violence militaire paye et la remise en cause par les armes des traités internationaux paye. Et donc la priorité est donnée à la force. La priorité est donnée à l'action et au terrain. C'est-à-dire au champ de bataille, au rapport de force hors du champ de bataille, dans le domaine économique, dans le domaine cyber. Et c'est ainsi effectivement que l'Europe se trouve désormais non plus être un territoire de droit, mais un champ de confrontation des forces et des puissances. À lire aussiL'Ukraine dénonce une attaque aérienne «massive» de la Russie sur Kiev Comment expliquer que les forces armées russes ont lancé autant de drones contre l'Ukraine en juillet dernier ? Presque 6 300 selon une analyse de nos confrères de l'AFP qui a été publiée vendredi... La raison stratégique transparaît dans votre question. C'est-à-dire que depuis le début de l'année, les autorités russes essaient de remporter le maximum de victoires sur le terrain pour aborder d'éventuelles négociations forcées par les États-Unis en position avantageuse. Sur le plan tactique, les drones, c'est beaucoup moins coûteux en homme, c'est beaucoup moins coûteux financièrement que des missiles. Et puis c'est saturant. C'est-à-dire que ça sature les défenses antiaériennes. Et puis sur le plan industriel, ça montre que l'industrie russe de défense s'est transformée depuis trois ans et est allée vers des solutions low cost high tech à l'instar de ce que l'Ukraine a réussi à faire très vite, avec l'aide des occidentaux et avec l'aide également de la Turquie. À lire aussiUkraine: des missiles et drones russes frappent Kiev dans une importante attaque meurtrière Les accords d'Helsinki ont célébré leurs 50 ans. Ils reposent sur trois principes : l'inviolabilité des frontières, la souveraineté des États et le respect des droits de la personne. Est-ce qu'on peut considérer les accords d'Helsinki comme bel et bien morts ? Oui, ils ont été remis en cause le jour où les forces russes ont franchi officiellement la frontière internationalement garantie de l'Ukraine et ils sont également morts dans la mesure où vous l'avez rappelé, les autres principes des accords d'Helsinki de 1975, c'est l'autonomie des États. C'est-à-dire en fait la non-ingérence des États dans la vie, les institutions, les régimes politiques des autres. À l'époque, en 1975, ça voulait tout simplement dire qu'un État capitaliste n'appelait pas, et ne cherchait pas à faire d'un État communiste, un État de l'Ouest et réciproquement. Ça voulait dire que les États communistes ne remettaient pas en cause le choix du régime et de la nature de l'économie à l'Ouest. Donc, on était dans un statu quo. Ça n'est plus du tout le cas. Les autorités russes appellent depuis de nombreuses années à des changements institutionnels de régime à l'Ouest. Et réciproquement, on l'a entendu, le président ukrainien, et de très nombreuses voix en Europe, appellent à un changement de régime en Russie. L'esprit d'Helsinki, cet équilibre, est bel et bien mort et le droit ainsi que les populations civiles en sont les principales victimes. À lire aussiL'Ukraine dit avoir frappé des cibles militaires et énergétiques en Russie Ça veut dire qu'il faudrait repenser ces accords ? Oui, ça fait des années, malheureusement, que plusieurs voix s'élèvent, y compris la mienne, pour qu'on rebâtisse une architecture comparable à celle des accords d'Helsinki. On en est très loin puisque la condition de sensibilité de ces accords d'Helsinki en 1975, c'était la conscience et l'espoir de deux côtés du rideau de fer qu'il était impossible de remettre en cause par les armes cet équilibre stratégique. On n'en est plus du tout là. Les protagonistes et les différents États en Europe croient dans la force militaire et voient qu'elles payent. Notamment dans la façon dont la Russie a mis la main littéralement par les armes sur plus de 1/5 du territoire ukrainien. Et donc cette architecture de sécurité collective doit commencer à être bâtie dès maintenant par des petits pas, naturellement.

Reportage International
Sécheresse en Irak: le sud du pays à l'épreuve du climat et des restrictions d'eau

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 1, 2025 2:56


L'Irak fait face à l'une des sécheresses les plus graves de son histoire. Les terres du Croissant fertile de la Mésopotamie antique se détériorent et s'appauvrissent année après année sous les effets du changement climatique et de l'activité humaine. Cet été, les apports en eau venus des principaux fleuves irakiens sont trop faibles – peu de pluie cet hiver, et peu de délestage d'eau depuis la Turquie. C'est tout un patrimoine environnemental et historique qui souffre chaque année, et disparaît petit à petit, particulièrement dans le sud de l'Irak. À l'approche d'une écluse fermée qui sépare les marais de Chibayish du fleuve Euphrate, des mouches et une odeur nauséabonde emplissent l'air. Raed Al-Assadi, directeur de l'organisation pour l'Écotourisme de Chibayish : « Des centaines de tortues sont mortes. » La main sur le nez, Raed el-Assadi, constate la catastrophe. L'Euphrate a été coupé du réseau de canaux des marais pour conserver le plus d'eau possible pour la consommation humaine, ces tortues ont été prises au piège. « Ce sont des tortues qui migrent depuis les marais vers l'Euphrate parce que les eaux de l'Euphrate sont un peu meilleures que celles des marais qui sont très salées. Tu peux voir tout le long des marais de grands nombres d'animaux morts. Bien sûr, c'est un dérèglement clair et extrêmement grave de la chaîne de l'équilibre écologique en Irak. » Ces marais, classés au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2016, dépérissent. Seules 20% des zones marécageuses restent en eau cet été. Près d'une rive dénudée, dix buffles se baignent paisiblement, semble-t-il, mais l'eau des marais est devenue trop salée et la végétation change. Leur survie, à présent, dépend de ressources acheminées par bateau. Restriction de l'eau Leurs éleveurs, Kadhem et Razzaq, peinent à maintenir ces élevages traditionnels dans les marais : « Tous les jours, une bête meurt. Tout le monde est endetté à hauteur de 10, 15 ou 30 millions de dinars, pour du fourrage. Mais on ne peut pas abandonner. » Pour Razzaq Ismaël, un autre éleveur : « C'est notre culture, celle de nos ancêtres, c'est notre mode de vie et on le perpétue. » Mais la majorité des éleveurs est partie. Et même si certains reviendront lors de saisons plus clémentes, pour le directeur de l'Écotourisme de Chibayish, Raed el-Assadi, ce déplacement de population a déjà un effet sur le patrimoine local : « Tout change chez eux. Même leur manière de parler, on n'entend plus les mots ou les expressions propres aux habitants des marais. » Les éleveurs partent souvent vers le nord, mais la situation n'y est pas meilleure. Dans la province de Najaf à Mishkhab, connue pour l'odeur de ses plantations de riz ambre, depuis des siècles, il n'y a pas d'eau non plus et donc pas l'ombre d'une rizière. Abdel Ali al-Kuraity est agriculteur, ancien cultivateur de riz ambre : « Où peut-on encore trouver l'odeur du riz "ambre" ? Il n'y a plus d'eau. » L'agriculteur le reconnaît, l'irrigation par inondation pour cultiver ce riz, emblématique de la cuisine irakienne, n'est plus une option en ces temps de pénurie. Mais les restrictions sont sévères. Les canaux du village sont fermés depuis des mois : « La population dépendait de la culture du riz ambre, comme moyen de subsistance et source alimentaire principale. On a accepté de ne plus cultiver du riz, mais qu'on nous donne de l'eau ! » Les cultures alternatives se meurent elles aussi. Fouad, porte-parole de ces agriculteurs, s'emporte : « Nous ne sommes pas indemnisés. Que faire ? Émigrer ? Partir ? » D'année en année, les migrations vers les villes se multiplient Un exode qui complique la gestion des ressources en eau potable qui doivent être toujours plus réorientée vers les grandes agglomérations au détriment des zones rurales.   À lire aussiIrak: la sécheresse provoque la disparition des marais du sud du pays, joyaux du patrimoine de l'Unesco

Reportage international
Sécheresse en Irak: le sud du pays à l'épreuve du climat et des restrictions d'eau

Reportage international

Play Episode Listen Later Aug 1, 2025 2:56


L'Irak fait face à l'une des sécheresses les plus graves de son histoire. Les terres du Croissant fertile de la Mésopotamie antique se détériorent et s'appauvrissent année après année sous les effets du changement climatique et de l'activité humaine. Cet été, les apports en eau venus des principaux fleuves irakiens sont trop faibles – peu de pluie cet hiver, et peu de délestage d'eau depuis la Turquie. C'est tout un patrimoine environnemental et historique qui souffre chaque année, et disparaît petit à petit, particulièrement dans le sud de l'Irak. À l'approche d'une écluse fermée qui sépare les marais de Chibayish du fleuve Euphrate, des mouches et une odeur nauséabonde emplissent l'air. Raed Al-Assadi, directeur de l'organisation pour l'Écotourisme de Chibayish : « Des centaines de tortues sont mortes. » La main sur le nez, Raed el-Assadi, constate la catastrophe. L'Euphrate a été coupé du réseau de canaux des marais pour conserver le plus d'eau possible pour la consommation humaine, ces tortues ont été prises au piège. « Ce sont des tortues qui migrent depuis les marais vers l'Euphrate parce que les eaux de l'Euphrate sont un peu meilleures que celles des marais qui sont très salées. Tu peux voir tout le long des marais de grands nombres d'animaux morts. Bien sûr, c'est un dérèglement clair et extrêmement grave de la chaîne de l'équilibre écologique en Irak. » Ces marais, classés au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 2016, dépérissent. Seules 20% des zones marécageuses restent en eau cet été. Près d'une rive dénudée, dix buffles se baignent paisiblement, semble-t-il, mais l'eau des marais est devenue trop salée et la végétation change. Leur survie, à présent, dépend de ressources acheminées par bateau. Restriction de l'eau Leurs éleveurs, Kadhem et Razzaq, peinent à maintenir ces élevages traditionnels dans les marais : « Tous les jours, une bête meurt. Tout le monde est endetté à hauteur de 10, 15 ou 30 millions de dinars, pour du fourrage. Mais on ne peut pas abandonner. » Pour Razzaq Ismaël, un autre éleveur : « C'est notre culture, celle de nos ancêtres, c'est notre mode de vie et on le perpétue. » Mais la majorité des éleveurs est partie. Et même si certains reviendront lors de saisons plus clémentes, pour le directeur de l'Écotourisme de Chibayish, Raed el-Assadi, ce déplacement de population a déjà un effet sur le patrimoine local : « Tout change chez eux. Même leur manière de parler, on n'entend plus les mots ou les expressions propres aux habitants des marais. » Les éleveurs partent souvent vers le nord, mais la situation n'y est pas meilleure. Dans la province de Najaf à Mishkhab, connue pour l'odeur de ses plantations de riz ambre, depuis des siècles, il n'y a pas d'eau non plus et donc pas l'ombre d'une rizière. Abdel Ali al-Kuraity est agriculteur, ancien cultivateur de riz ambre : « Où peut-on encore trouver l'odeur du riz "ambre" ? Il n'y a plus d'eau. » L'agriculteur le reconnaît, l'irrigation par inondation pour cultiver ce riz, emblématique de la cuisine irakienne, n'est plus une option en ces temps de pénurie. Mais les restrictions sont sévères. Les canaux du village sont fermés depuis des mois : « La population dépendait de la culture du riz ambre, comme moyen de subsistance et source alimentaire principale. On a accepté de ne plus cultiver du riz, mais qu'on nous donne de l'eau ! » Les cultures alternatives se meurent elles aussi. Fouad, porte-parole de ces agriculteurs, s'emporte : « Nous ne sommes pas indemnisés. Que faire ? Émigrer ? Partir ? » D'année en année, les migrations vers les villes se multiplient Un exode qui complique la gestion des ressources en eau potable qui doivent être toujours plus réorientée vers les grandes agglomérations au détriment des zones rurales.   À lire aussiIrak: la sécheresse provoque la disparition des marais du sud du pays, joyaux du patrimoine de l'Unesco

Papilles
En Turquie avec Matthieu Carlin

Papilles

Play Episode Listen Later Aug 1, 2025 31:27


Pour cette nouvelle destination, c'est Matthieu Carlin, chef pâtissier de l'Hôtel du Crillon à Paris qui nous emmène à Istanbul. Odeurs d'épices, doux mariage de la pistache et de la fleur d'oranger et herbes fraiches, Matthieu nous raconte tous ses plus beaux souvenirs. Parce que, pour lui, les voyages sont toujours un mélange de découverte et d'inspiration future.Pourtant pas un grand fan de pistache, Matthieu garde un délicieux souvenir d'une glace pistache et fleur d'oranger. Une association qu'il a d'ailleurs repris plus tard dans un cake pour l'Hôtel du Crillon.Et ce qui l'a le plus surpris c'est sans doute un “flan sucré au poulet”. Traditionnellement, cela s'appelle Tavuk goğsu et est donc un pudding au lait garni de blanc de poulet effiloché.Au menu de cet épisode :

Radio Tarmac
Episode 56, Let's go RIAT

Radio Tarmac

Play Episode Listen Later Jul 31, 2025 73:20


Episode 56 de notre podcast aéronautique. Direction le Royal International Air Tattoo, enfin on couvre cet évènement. Avant, on parle Turquie, nouvelles livrées, visiteurs exceptionnels (encore du lourd ce mois-ci) et on finira par le vol de Paul en KC135.

direction avant turquie riat royal international air tattoo kc135
Invité Afrique
Libye: «La Turquie a embrayé sur une opération de charme vis-à-vis de la famille Haftar»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 4:40


En Libye, la situation politique va-t-elle évoluer ces prochaines semaines ? À l'ouest, le Premier ministre du gouvernement d'union nationale, Abdelhamid Dbeibah, semble en perte de vitesse, suite aux affrontements entre milices qui ont touché Tripoli au mois de mai. Alors qu'à l'est, le maréchal Khalifa Haftar paraît, lui, monter en puissance. La Turquie par exemple, longtemps alliée des autorités de Tripoli, est en train de se rapprocher de lui. Comment expliquer ce probable basculement d'Ankara ? Quelles pourraient en être les conséquences ? Jalel Harchaoui est chercheur associé au Royal United Services Institute de Londres. Il est l'invité de Pierre Firtion. RFI : Est-on à la veille de changements majeurs en Libye ? Jalel Harchaoui : Il n'y a pas de changement spectaculaire. Ça a l'air d'être calme, ça a l'air d'être statique même depuis une demi décennie. En réalité, il y a beaucoup de variables qui évoluent. Il ne faut pas, à mon avis, prêter trop attention à cette impression de calme. Par exemple, il y a notamment l'espèce de pivotage de la part de la Turquie, qui est connue pour avoir soutenu le gouvernement de Tripoli en 2019 et sortir victorieuse de cette intervention en 2020. Depuis, la Turquie est restée enracinée militairement à l'ouest et a tout de suite embrayé sur un effort de séduction, une espèce d'opération de charme vis-à-vis de son ancien ennemi, c'est-à-dire la famille Haftar à l'est. Et ce changement est en train d'accélérer en ce moment, avec des conséquences très néfastes pour la Grèce notamment. Ça veut dire que la Turquie pourrait basculer véritablement dans le camp de l'est dans les prochaines semaines, les prochains mois ? C'est en train de se faire. Si vous regardez par exemple les vols cargo de nature militaire entre la Turquie et Benghazi, vous serez absolument époustouflé par la fréquence des vols militaires. Ce sont des ventes d'armes qui sont en train de se faire. C'est un argument qui est très séducteur aux yeux des Libyens parce que l'industrie d'armement de la Turquie est très appréciée dans la région et dans le monde même. La famille Haftar est en très bonne position, notamment fiscale. Elle a beaucoup, beaucoup, beaucoup d'argent, vraiment des milliards et des milliards de dollars. Donc, le basculement dont vous parlez est en train de se faire, et il est en train de se faire de manière extrêmement fiévreuse, si bien que je m'en inquiète. C'est-à-dire que je trouve que finalement, le calcul de la Turquie, il n'est pas juste limpide, il est aussi naïf. C'est très dangereux parce que les Libyens, c'est leur pays quand même. Quand ils veulent acheter des armes sur les marchés noirs internationaux, ils le font. Ils ont de l'argent sur le côté. Donc, cette idée que la Turquie peut tellement se permettre d'être décontractée par rapport à Tripoli, qu'elle possède soi-disant déjà pour aller fricoter à l'est tout en gardant Tripoli, ça peut très très mal finir cette histoire. Dans ces conditions, le maréchal Haftar pourrait-il être tenté de profiter de l'affaiblissement du gouvernement de l'ouest pour lancer une nouvelle offensive sur Tripoli ? Pas à froid, ça ne se fera pas à froid parce que ce n'est pas possible en termes d'image, en termes de réaction violente de la part de certaines villes qui compte, autres que Tripoli. Je pense notamment à Misrata qui est une ville riche et surtout ultra militarisée, très anti Haftar. En revanche, il y a un scénario qui m'inquiète, ce serait que pour des raisons dues à la paranoïa, assez justifiée finalement du point de vue d'Abdelhamid Dbeibah, qu'il lance la phase deux de la campagne violente qu'il a démarré en mai, parce qu'il y a une phase deux qui est en train de couver, là, elle est en train de fomenter. S'il la lance et qu'il ne réussit pas, c'est-à-dire qu'il ne détruit pas la seule milice qui continue à lui tenir tête à Tripoli, s'il ne la détruit pas en 48 ou 72h, eh bien on aurait une espèce de bourbier urbain dans lequel la famille Haftar interviendra sans doute. Et ça, ça pourrait survenir dans les prochaines semaines, les prochains mois ? Oui, dans les prochaines semaines, parce que l'ONU n'a pas eu de feuille de route précise depuis deux ans à peu près. Et donc elle prépare le dévoilement, si vous voulez, elle va révéler au monde sa nouvelle feuille de route au mois d'août, autour du 15 août à peu près. Et si le langage de cette nouvelle feuille de route inclut des expressions comme nouveau gouvernement unifié à Tripoli, nouveau gouvernement, ça veut dire que dans le plan diplomatique proposé par l'ONU, eh bien, on préconise le départ de la famille de Dbeibah. Eh bien, ça voudra dire que Dbeibah aurait toutes les raisons du monde de lancer son attaque avant pour empêcher ce genre de langage diplomatique. Donc, on assiste à une situation un petit peu comme en avril 2019, parce que, à l'époque, l'envoyé spécial de l'ONU, Ghassan Salamé, était en train de préparer une bonne initiative de paix. Et bien cet argument avait fini par accélérer l'attaque physique, une attaque militaire donc, de la part du maréchal Haftar contre Tripoli. On a le sentiment que le maréchal Haftar travaille son image à l'international. Son fils, Saddam a récemment effectué une tournée diplomatique qui l'a amené notamment aux États-Unis, en Turquie, au Pakistan, en Égypte ou encore en Italie… Oui, c'est le fils le plus actif, le plus ambitieux, le plus audacieux. Le maréchal Haftar a six fils. Au moins six fils. Et Saddam est un des plus jeunes, mais en même temps un des plus voraces. Et donc ce qu'il essaye de faire, c'est s'ériger en tant que successeur presque non controversé avant la mort de son père. Les États étrangers sont contents de lui prêter le flanc, de le flatter, de ne pas le critiquer pour ses nombreuses activités de crime organisé, des choses comme ça, parce qu'on se dit de toute façon, il va sans doute pouvoir s'imposer comme non pas le remplaçant de son père à l'est et au sud, mais il va sans doute, avec le temps, puisqu'il est jeune, parvenir à s'affirmer et s'imposer comme le leader de toute la Libye pour la première fois depuis 2011.

Afrique Économie
À Istanbul, le commerce à la valise vers l'Afrique en perte de vitesse

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 2:17


Le quartier de Laleli, à Istanbul, centre névralgique du commerce à la valise vers l'Afrique, traverse une crise. Inflation, contrôles policiers et concurrence étrangère freinent les échanges. De notre correspondante à Istanbul, Dans les rues pentues de Laleli, à Istanbul, les allées et venues des transporteurs rythment la vie du quartier. Sur leurs diables métalliques, ils déplacent des colis d'un magasin à une entreprise de logistique, appelées « kargo », spécialisées dans l'envoi de marchandises vers l'étranger, notamment vers l'Afrique. Parmi les figures de ce commerce, Serigne Seck. Ce Sénégalais installé en Turquie depuis une quinzaine d'années dirige un « kargo » qui expédie vers le continent africain des textiles, des meubles ou encore des matériaux de construction, en grande majorité fabriqués localement. Il explique les atouts de ce marché turc : « La majeure partie des personnes qui viennent faire des achats sont satisfaites. Par rapport à la qualité, c'est vraiment une bonne qualité. Les sociétés avec qui on travaille, les fournisseurs qui nous fournissent les bagages, etc. Il y a une confiance entre nous et eux qui nous permet d'assurer les clients qui sont de l'autre côté. » Ce système a notamment prospéré après le Covid, quand la Chine s'est partiellement retirée du marché. Mais l'activité de Serigne ralentit nettement. Une chute des volumes, des coûts qui explosent Un étage plus bas, Mehmet Eren observe la même tendance. Ce responsable d'un autre « kargo » voit chaque année son volume d'envois divisé par deux. Il décrit l'ampleur du recul : « En 2023, j'envoyais 10 tonnes par semaine. Un an plus tard, c'est passé à six tonnes. Encore un an plus tard, c'était 3,5 tonnes. Cette année, c'est presque deux tonnes. Pendant que nos revenus diminuent de moitié, nos coûts doublent. C'est à cause de l'inflation, des taux d'intérêt, de la bureaucratie, de la Chine, des guerres. Ce n'est pas un seul problème. » Les difficultés s'étendent à tout le quartier. Les commerçants peinent à rester compétitifs. Giyasettin Eyyüpkoca, président de Lasiad – une association d'entrepreneurs de Laleli dans le textile – explique les causes multiples : « À cause de toutes ces raisons, l'inflation, le salaire minimum, les coûts de l'énergie à l'intérieur du pays, vous vous retrouvez inévitablement un cran ou deux au-dessus, en termes de prix, par rapport aux pays que vous considérez comme concurrents. Dans ces conditions, alors que les habitudes de consommation des gens ont déjà changé, qu'ils sont déjà touchés par la crise économique, si en plus vos prix leur paraissent élevés, vous reculez inévitablement encore plus. » Enfin, un autre facteur vient fragiliser les liens commerciaux avec l'Afrique. Hors micro, une Tchadienne responsable d'un « kargo » confie subir une intensification des contrôles policiers et des arrestations. La Turquie a durci sa politique migratoire, une évolution qui, selon elle, contribue aussi au recul des échanges. À lire aussiVolkan Isiksi (Turquie): «On veut subvenir aux besoins de nos amis africains qui nous font la demande»

Les matins
Les incendies de plus en plus nombreux en Grèce et en Turquie

Les matins

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 5:36


durée : 00:05:36 - La Revue de presse internationale - par : Marie Dorcet - Au cœur de l'été, les deux pays luttent depuis plusieurs jours contre d'importants départs de feux, forçant des centaines d'habitants à évacuer et détruisant des milliers d'hectares.

Reportage International
«Avec un, c'est déjà difficile»: en Turquie, la situation socio-économique alimente l'inexorable chute de la natalité

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 2:47


« Une catastrophe nationale ». C'est ainsi que le président turc qualifie la tendance de ses compatriotes à faire de moins en moins d'enfants. Une « catastrophe », mais aussi un échec pour Recep Tayyip Erdogan, qui depuis plus de 15 ans appelle les Turcs à faire au moins trois enfants, et même quatre ou cinq si possible. Le chef de l'État, qui a décrété l'année 2025 « année de la famille », a annoncé le 16 juillet de nouvelles mesures pour relancer la natalité. Mais les Turcs ne l'entendent pas de cette oreille et la chute du pouvoir d'achat de ces dernières années y est pour quelque chose. De notre correspondante à Ankara, Ayçen et Zeliha sont amies d'enfance. Elles ont grandi à Ankara, non loin du parc où elles emmènent désormais leurs enfants, un enfant chacune. Ayçen est mère au foyer. Zeliha, employée de banque. Elles ont 32 et 33 ans, mais aucune n'a envie d'agrandir sa famille. « Ma fille va dans une école privée dont les frais de scolarité ont explosé. Mon but, c'est de donner les meilleures chances à mon enfant. Avec un, c'est déjà difficile », confie Ayçen. « La première raison, c'est l'économie. La deuxième, c'est que je travaille et que je n'ai pas de solution de garde. Si l'État apportait un réel soutien financier ou si on me laissait travailler à mi-temps, j'aurais peut-être un deuxième enfant », abonde Zeliha. L'enfant unique est en train de devenir une banalité en Turquie. L'indice de fécondité – le nombre moyen d'enfants par femme – est aujourd'hui de 1,5 contre 2,4 en 2001. Nombreuses en sont les raisons : l'urbanisation, la hausse du niveau d'études des femmes – donc l'âge de plus en plus tardif de la première grossesse, 27 ans actuellement -. La Turquie n'est pas différente des autres pays développés qui enregistrent une baisse de l'indice de fécondité. Ce qui est frappant, c'est l'accélération des dernières années. Elle a pris de court les autorités, autant que les démographes. Sutay Yavuz est professeur à l'Université des sciences sociales d'Ankara. Les conditions économiques – l'inflation à deux chiffres depuis maintenant huit ans – sont décisives, selon lui. Notamment dans le choix des jeunes couples : « Autrefois, il y avait une norme non écrite et étonnamment stable, qui voyait le premier enfant arriver en moyenne 22 mois après le mariage. Cette durée est désormais de plus en plus longue. On voit que les jeunes couples attendent de plus en plus pour avoir un enfant, et que ceux qui en ont un attendent de plus en plus pour en avoir un deuxième, ou bien y renoncent. C'est clairement lié au climat inflationniste des dernières années et à la conviction, chez ces couples, que la situation ne va pas s'améliorer. » En cette année dite « de la famille », le gouvernement multiplie les mesures pro-natalité. Les familles de deux enfants bénéficient depuis quelques mois d'une aide mensuelle de 1 500 livres, portée à 6 500 livres – soit un quart du salaire minimum brut – pour un troisième enfant. Récemment, le président Recep Tayyip Erdogan a annoncé que les fonctionnaires pourraient travailler à mi-temps jusqu'à l'entrée de leurs enfants à l'école primaire. Mais les ONG féministes s'inquiètent. « Ces politiques ont pour but affiché d'augmenter la population, de réduire les divorces. Ils auraient mieux fait de décréter 2025 « année de lutte contre les violences faites aux femmes ». Car c'est malheureusement au sein de la famille qu'elles subissent le plus de violences et qu'elles meurent le plus », dénonce l'avocate Özlem Günel Teksen, membre de la plateforme ESIK. Sur les six premiers mois de l'année, au moins 136 femmes ont été tuées en Turquie. Près de la moitié par leur mari ou leur ancien mari, et un quart par un autre membre de leur famille. À lire aussiErdogan cherche à criminaliser les minorités LGBT avec une loi répressive aux conséquences radicales

Winamax Football Club - Le podcast
WFC MAG MERCATO - Chevalier au PSG : cruel pour Donnarumma ?

Winamax Football Club - Le podcast

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 98:42


Qui de Lucas Chevalier ou Gigio Donnarumma sera le gardien du PSG la saison prochaine ? Auteur d'une fin de saison exceptionnelle avec le Paris Saint-Germain, Donnarumma n'a toujours pas prolonger avec le club vainqueur de la Ligue des Champions. Courtisé par les deux clubs de Manchester et en Turquie, le gardien italien semble proche d'un départ de Paris. Pour le remplacer, le PSG songe à Lucas Chevalier, le gardien du LOSC. Qui doit-être le prochain gardien du but du Paris Saint-Germain ? Débats dans le mag mercato du WFC.

Le Grand Invité
Comment adapter la ville aux enjeux climatiques ?

Le Grand Invité

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 12:00


Fin juin a été exceptionnellement beau et chaud, caniculaire même. Juillet fait grise mine, du moins dans les régions septentrionales. Attention : ne confondons pas météo et climat. Ce qui compte, ce sont les tendances de fond, pas les aléas du quotidien. Or ces tendances indiquent un dérèglement que l'on peut constater dans plusieurs régions : prenons les châteaux de la Loire, exposés à des crues exceptionnelles, des sécheresses à répétition, des jardins en souffrance : comme une grande partie du patrimoine français, ils ne sont pas épargnés par une forme de dégradation. C'est le cas aussi en montagne où le manque d'eau, lié au recul des glaces, hypothèque le fonctionnement des refuges. La canicule du début de l'été 2025 a touché 60 départements entre le 19 juin et le 6 juillet, avec, disait récemment Santé publique France, 480 décès de plus que la normale. On sait que dans les villes, ces vagues de chaleur sont difficilement supportables. C'est soit on cuit, soit on fuit. Or on doit pouvoir échapper à cette alternative, sauf que l'urbanisation ne cesse de croître. Alors que faire ? Repenser la ville ? On le dit depuis longtemps déjà. Mais qu'adviendrait-il s'il faisait un jour 50 degrés à Paris, s'il y faisait aussi chaud qu'en Grèce et en Turquie en ce moment ?Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Reportage international
«Avec un, c'est déjà difficile»: en Turquie, la situation socio-économique alimente l'inexorable chute de la natalité

Reportage international

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 2:47


« Une catastrophe nationale ». C'est ainsi que le président turc qualifie la tendance de ses compatriotes à faire de moins en moins d'enfants. Une « catastrophe », mais aussi un échec pour Recep Tayyip Erdogan, qui depuis plus de 15 ans appelle les Turcs à faire au moins trois enfants, et même quatre ou cinq si possible. Le chef de l'État, qui a décrété l'année 2025 « année de la famille », a annoncé le 16 juillet de nouvelles mesures pour relancer la natalité. Mais les Turcs ne l'entendent pas de cette oreille et la chute du pouvoir d'achat de ces dernières années y est pour quelque chose. De notre correspondante à Ankara, Ayçen et Zeliha sont amies d'enfance. Elles ont grandi à Ankara, non loin du parc où elles emmènent désormais leurs enfants, un enfant chacune. Ayçen est mère au foyer. Zeliha, employée de banque. Elles ont 32 et 33 ans, mais aucune n'a envie d'agrandir sa famille. « Ma fille va dans une école privée dont les frais de scolarité ont explosé. Mon but, c'est de donner les meilleures chances à mon enfant. Avec un, c'est déjà difficile », confie Ayçen. « La première raison, c'est l'économie. La deuxième, c'est que je travaille et que je n'ai pas de solution de garde. Si l'État apportait un réel soutien financier ou si on me laissait travailler à mi-temps, j'aurais peut-être un deuxième enfant », abonde Zeliha. L'enfant unique est en train de devenir une banalité en Turquie. L'indice de fécondité – le nombre moyen d'enfants par femme – est aujourd'hui de 1,5 contre 2,4 en 2001. Nombreuses en sont les raisons : l'urbanisation, la hausse du niveau d'études des femmes – donc l'âge de plus en plus tardif de la première grossesse, 27 ans actuellement -. La Turquie n'est pas différente des autres pays développés qui enregistrent une baisse de l'indice de fécondité. Ce qui est frappant, c'est l'accélération des dernières années. Elle a pris de court les autorités, autant que les démographes. Sutay Yavuz est professeur à l'Université des sciences sociales d'Ankara. Les conditions économiques – l'inflation à deux chiffres depuis maintenant huit ans – sont décisives, selon lui. Notamment dans le choix des jeunes couples : « Autrefois, il y avait une norme non écrite et étonnamment stable, qui voyait le premier enfant arriver en moyenne 22 mois après le mariage. Cette durée est désormais de plus en plus longue. On voit que les jeunes couples attendent de plus en plus pour avoir un enfant, et que ceux qui en ont un attendent de plus en plus pour en avoir un deuxième, ou bien y renoncent. C'est clairement lié au climat inflationniste des dernières années et à la conviction, chez ces couples, que la situation ne va pas s'améliorer. » En cette année dite « de la famille », le gouvernement multiplie les mesures pro-natalité. Les familles de deux enfants bénéficient depuis quelques mois d'une aide mensuelle de 1 500 livres, portée à 6 500 livres – soit un quart du salaire minimum brut – pour un troisième enfant. Récemment, le président Recep Tayyip Erdogan a annoncé que les fonctionnaires pourraient travailler à mi-temps jusqu'à l'entrée de leurs enfants à l'école primaire. Mais les ONG féministes s'inquiètent. « Ces politiques ont pour but affiché d'augmenter la population, de réduire les divorces. Ils auraient mieux fait de décréter 2025 « année de lutte contre les violences faites aux femmes ». Car c'est malheureusement au sein de la famille qu'elles subissent le plus de violences et qu'elles meurent le plus », dénonce l'avocate Özlem Günel Teksen, membre de la plateforme ESIK. Sur les six premiers mois de l'année, au moins 136 femmes ont été tuées en Turquie. Près de la moitié par leur mari ou leur ancien mari, et un quart par un autre membre de leur famille. À lire aussiErdogan cherche à criminaliser les minorités LGBT avec une loi répressive aux conséquences radicales

Les journaux de France Culture
L'Europe du Sud suffoque et affronte des incendies ravageurs

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jul 27, 2025 14:29


durée : 00:14:29 - Journal de 12h30 - Des records de températures sont enregistrés en Grèce et en Turquie. L'Europe du Sud affronte depuis plusieurs jours une canicule inédite. Des feux de forêts ravagent la végétation.

Le journal de 12h30
L'Europe du Sud suffoque et affronte des incendies ravageurs

Le journal de 12h30

Play Episode Listen Later Jul 27, 2025 14:29


durée : 00:14:29 - Journal de 12h30 - Des records de températures sont enregistrés en Grèce et en Turquie. L'Europe du Sud affronte depuis plusieurs jours une canicule inédite. Des feux de forêts ravagent la végétation.

On est fait pour s'entendre
L'INTÉGRALE - Jacques, sa greffe de barbe ratée / Francesco, frappé par la foudre

On est fait pour s'entendre

Play Episode Listen Later Jul 26, 2025 39:07


REDIFF - Jacques raconte au micro de "Héros", l'histoire bouleversante de son fils Mathieu, qui, après avoir subi une greffe de barbe ratée en Turquie a sombré dans un mal-être profond et a tragiquement mis fin à ses jours. Un témoignage poignant pour alerter sur les dangers des chirurgies esthétiques à l'étranger et la nécessité d'un accompagnement psychologique adapté. Francesco, frappé par la foudre lors d'une expédition en Suisse, revient sur ce choc violent et comment il a miraculeusement survécu. Un récit incroyable !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

On est fait pour s'entendre
Jacques, son fils se suicide après une greffe de barbe ratée

On est fait pour s'entendre

Play Episode Listen Later Jul 26, 2025 20:33


REDIFF - Jacques partage l'histoire tragique de son fils Mathieu, qui, après une greffe de barbe ratée en Turquie, a sombré dans la souffrance et le désespoir. Il alerte au micro de Faustine Bollaert sur les dangers des chirurgies esthétiques à l'étranger et la nécessité d'un accompagnement psychologique adapté. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

INFORMATION LOCALE
25 JUILLET 2025

INFORMATION LOCALE

Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 1:54


Sujets traités : Une manifestation prévue ce week-end en marge du Salon du chiot à Niedernai. Plusieurs associations luttant pour le bien-être animal se mobilisent face à la tenue de cet événement au château. Ces dernières dénoncent notamment les conditions de vie et d'élevage des chiots ou encore une exploitation et une marchandisation du vivant. Le tout, alors que la période estivale est traditionnellement marquée par un pic d'abandon et la saturation des refuges de la SPA. Une pétition a été mise en ligne et des tracts seront distribués aux visiteurs, demain et dimanche. De leur côté, les organisateurs assurent avoir une réglementation stricte autour de ce salon. Le général Fabien Mandon nommé chef d'état-major des armées françaises. Passé par la base aérienne 132 de Colmar-Meyenheim de 1994 à 2002, il succède au général Thierry Burkhard.Campagne de recrutement pour la police nationale. 300 postes de policiers adjoints sont à pourvoir dans tout le Grand Est. Ces derniers seront accordés à l'issue de présélections et d'une formation de quatre mois. Aucun diplôme n'est requis pour candidater, mais il faut notamment être âgé de 18 à 30 ans, être de nationalité française et être en bonne condition physique.Faits divers à Sélestat, un homme de 36 ans a été condamné à 4 mois de prison ferme pour vol. L'individu avait été interpellé en début de semaine, soupçonné d'avoir dérobé divers objets, dont notamment des cartes bancaires dans 11 véhicules. Déjà connu des services de police pour des affaires similaires, le trentenaire a été confondu grâce aux caméras de surveillance et à l'utilisation d'objets volés.Nouveau test pour le Racing Club de Strasbourg. Après leur victoire 2-1 mardi soir à Colmar, face à l'AS Nancy Lorraine, les Bleus et Blancs se déplacent en Turquie ce week-end. Les hommes de Liam Rosenior y affronteront le Galatasaray, demain soir à 20h.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Mali: l'ancien Premier ministre empêché de voyager

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 24, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur un braquage dans les bureaux de MSF à Kisangani, la reprise des pourparlers russo-ukrainiens et la restitution des biens pillés pendant la colonisation française. Mali : l'ancien Premier ministre empêché de voyager  Empêché ce lundi 21 juillet 2025 à l'aéroport de Bamako, Moussa Mara s'est vu refuser l'embarquement pour Dakar, où il devait participer à une conférence régionale sur la paix et la sécurité au Sahel. Après deux jours d'interrogatoire sans poursuites, pourquoi le laisser libre pour ensuite lui interdire de voyager ? Pourquoi son avocat parle de « violation flagrante des libertés fondamentales » ? Avec David Baché, journaliste au service Afrique de RFI. RDC : braquage des bureaux de Médecins Sans Frontières à Kinsagani  Médecins Sans Frontières a décidé de suspendre ses activités pendant quelques jours dans la province de la Tshopo après un braquage dans ses bureaux à Kisangani. Que s'est-il passé exactement ? Quelles sont exactement les missions de MSF dans l'Ituri ?  Avec Asiyat Magomedova, cheffe de mission MSF Ituri et Tshopo.  Guerre en Ukraine : reprise des négociations à Istanbul  Alors que la guerre en Ukraine entre dans une nouvelle phase d'enlisement, une troisième session de pourparlers s'ouvre ce mardi 23 juillet à Istanbul, sous l'égide de la Turquie. Quels ont été les points de blocage lors des précédentes séries de négociations ? Que faut-il espérer de ces nouvelles discussions ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI.  France-Afrique : la restitution des biens pillés de retour au Parlement français  La question de la restitution des biens culturels pillés durant la colonisation revient devant le Parlement français. Un nouveau projet de loi vise à encadrer juridiquement ces restitutions, longtemps réclamées par plusieurs pays africains. Qu'est-ce qui freine actuellement la restitution des biens ? Quels sont les pays du continent africain les plus concernés ?   Avec Saskia Cousin, professeure de sociologie à l'Université Paris-Nanterre, coordinatrice du programme de recherches « Retours : géopolitiques, économies et imaginaires de la restitution ».

La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
L'Italie, la Turquie et l'Egypte font la Une de la presse internationale

La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1

Play Episode Listen Later Jul 24, 2025 2:35


Au programme de cette revue de presse internationale : les 1000 jours de pouvoir de la Première ministre italienne Giorgia Meloni, un projet de loi controversé en Turquie sur l'exploitation minière des terres agricoles, et le lancement d'un programme de suivi des requins en Égypte.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Nord du Mali: vers une médiation algérienne?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur un rapport concernant des exactions contre les Peuls au Mali, les tensions iraniennes et européennes sur le nucléaire et le transfert plus cher pour un footballeur africain. Nord du Mali : vers une médiation algérienne ?  Le président Abdelmadjid Tebboune s'est dit prêt à jouer un rôle de médiateur pour la paix au nord du Mali. Quel est l'intérêt pour le président algérien de proposer sa médiation ? Pourquoi l'Algérie rejette la présence d'Africa Corps, malgré ses relations amicales avec la Russie ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel. Mali : Human Rights Watch accuse l'armée et Wagner d'exactions ciblant les Peuls  Un rapport de Human Rights Watch révèle de graves exactions commises au Mali ciblant la communauté peule. Pourquoi l'armée malienne et Wagner s'en prennent-ils spécifiquement à cette communauté ? Les autorités maliennes peuvent-elles être poursuivies face à cette situation ? Avec Ilaria Allegrozzi, chercheuse sur le Sahel à Human Rights Watch, autrice du rapport sur les exactions commises contre les Peuls au Mali. Nucléaire : l'Iran accuse l'Europe de trahir l'accord de 2015  L'Iran accuse les Européens de ne pas avoir respecté l'accord de 2015. Quels sont les engagements que les pays européens n'auraient pas respectés selon Téhéran ? Malgré ces tensions, un nouveau cycle de négociations est prévu en Turquie. Quelles sont les attentes de l'Iran cette fois-ci envers les Européens ?    Avec Kevan Gafaïti, enseignant à Sciences Po Paris.  Football : Manchester United mise gros sur Bryan Mbeumo  Transfert historique pour le football africain : Bryan Mbeumo rejoint Manchester United pour un montant estimé à 81 millions d'euros. Qu'est-ce qui a convaincu le club anglais de miser autant d'argent sur ce joueur ? Sera-t-il titulaire dès son arrivée ? Avec Olivier Pron, journaliste au service des sports de RFI.

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 7h30 du 22/07/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 9:07


Dans cette édition :La Guadeloupe fait face à une explosion des agressions liées au trafic de drogue et d'armes, avec une hausse de 12% de la délinquance générale et de 20% des atteintes volontaires à l'intégrité physique sur les six premiers mois de l'année.En métropole, plusieurs communes imposent un couvre-feu aux mineurs pour lutter contre la guerre des réseaux de stupéfiants, comme à Triel-sur-Seine dans les Yvelines.Les violences contre les parlementaires se multiplient, avec neuf d'entre eux ayant été visés par des menaces ou des dégradations de leur permanence, remettant en cause leur liberté de vote sur la loi du plomb.Une réunion trilatérale sur le nucléaire iranien se tiendra à Téhéran, avant des discussions vendredi entre l'Iran, la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni.De nouvelles négociations sont prévues entre la Russie et l'Ukraine en Turquie, après des frappes russes sur Kiev.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les histoires de 28 Minutes
[DÉBAT] Nouveaux pourparlers Ukraine-Russie : le coup de poker de Zelensky ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 23:01


L'émission 28 minutes du 22/07/2025 Nouveaux pourparlers Ukraine-Russie : le coup de poker de Zelensky ?Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a annoncé de nouveaux pourparlers avec la Russie mercredi 23 juillet en Turquie. Malgré cela, selon le porte-parole de la présidence russe, les propositions de paix russes et ukrainiennes sont "diamétralement opposées". Ces nouvelles négociations marqueront-elles un véritable tournant ?On en débat avec Sylvie Bermann, diplomate, ancienne ambassadrice de France en Russie (2017-2019) et en Chine (2011-2014), Jean-Marc Vigilant, officier général de l'armée de l'air et de l'espace, et Marianna Perebenesiuk, journaliste franco-ukrainienne.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 22 juillet 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
Mer en voie de disparition / Ukraine-Russie : reprise des négociations

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 46:25


L'émission 28 minutes du 22/07/2025 Au programme de l'émission 28 minutes :Mer d'Aral : à la recherche de l'eau perdueLa mer d'Aral n'a de cesse de s'assécher. Ce lac salé d'Asie centrale, grand comme deux fois la Belgique, a perdu 88 % de sa superficie depuis que le fleuve Amou-Daria a été détourné par l'URSS pour l'irrigation. Cédric Gras, écrivain et géographe, est parti de cette mer aride pour remonter aux sources de l'Amou-Daria. Un périple qu'il raconte dans "Les routes de la Soif" (éditions Stock), un ouvrage à la croisée de la géographie, du récit de voyage et de la géopolitique.Nouveaux pourparlers Ukraine-Russie : le coup de poker de Zelensky ?Le conflit russo-ukrainien connaît une séquence particulièrement chargée. Face aux bombardements russes quotidiens, l'Union européenne à entériné le 18 juillet son 18e paquet de sanctions, qui vise notamment la manne pétrolière russe. La veille, Donald Trump avait annoncé faciliter la livraison de systèmes de défense antiaérienne Patriot, et avait donné 50 jours à la Russie pour conclure un accord de cessez-le-feu, sous peine de "droits de douanes très sévères". À l'aune de cette pression diplomatique, Volodymyr Zelensky a annoncé de nouveaux pourparlers mercredi 23 juillet en Turquie. Malgré tout, selon le porte-parole de la présidence russe, les propositions de paix russes et ukrainiennes sont "diamétralement opposées". Ces nouvelles négociations marqueront-elles un véritable tournant ?On en débat avec Sylvie Bermann, diplomate, ancienne ambassadrice de France en Russie (2017-2019) et en Chine (2011-2014), Jean-Marc Vigilant, officier général de l'armée de l'air et de l'espace, et Marianna Perebenesiuk, journaliste franco-ukrainienne.Puis, Victor Dekyvère nous en apprend plus sur les mythes autour de la couleur verte.Enfin, alors que la sonde solaire Parker dévoile des clichés inédits du soleil, Théophile Cossa décrypte leur réalisation. Marjorie Adelson nous explique comment les éditeurs réinventent l'inénarrable cahier de vacances estival. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 22 juillet 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Niger: la plus grosse roche de Mars vendue aux enchères

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les investissements chinois en Afrique, le trafic illégal de bois russe en Europe et le remaniement gouvernemental en Ukraine. Niger : la plus grosse roche de Mars vendue aux enchères  Découverte en 2021 dans la région d'Agadez, au nord du Niger, une météorite d'origine martienne a été vendue ce 17 juillet aux enchères à New York pour 5,3 millions de dollars. Une transaction record pour un fragment extraterrestre. Comment cette roche de Mars a-t-elle été découverte ? Le Niger a-t-il tiré un bénéfice économique ou scientifique de cette découverte ? Avec Welly Diallo, journaliste au service Afrique de RFI. Investissements chinois : opportunité pour l'Afrique ou nouvelle tutelle étrangère ?   La Chine multiplie ses investissements sur le continent africain avec 39 milliards de dollars en 2025. Ces investissements représentent-ils une réelle opportunité pour le développement de l'Afrique ? Peut-on y voir une nouvelle forme de dépendance ? Avec Emmanuel Véron, enseignant-chercheur associé à l'Inalco, spécialiste de la Chine.  Union européenne : trafic illégal de bois russe malgré les sanctions  Malgré les sanctions imposées à la Russie, des millions d'euros de bois illégal continuent d'affluer vers l'Union européenne. Comment expliquer l'entrée de ce bois russe en Europe ? Pourquoi les pays comme la Turquie, la Géorgie ou la Chine sont-ils utilisés comme points de transit dans ce trafic de bois ? Avec Yang Mei, journaliste au service environnement-climat et au service en langue chinoise de RFI.  Ukraine : la nouvelle Première ministre sous le feu des critiques  Volodymyr Zelensky a opéré un remaniement gouvernemental en nommant Ioulia Svyrydenko au poste de Première ministre, pourtant très critiquée à cause de sa proximité avec le président. En quoi sa nomination pourrait-elle renforcer l'influence de Zelensky sur le gouvernement ? Avec Adrien Nonjon, chercheur spécialiste de l'Ukraine. 

Appels sur l'actualité
[Vos questions] RDC : le ministre des Sports mise gros sur trois clubs européens

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 18, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la reddition du PKK et la démission d'une ministre à Cuba. RDC : le ministre des Sports mise gros sur trois clubs européens   Après l'AS Monaco et l'AC Milan, le ministre des Sports congolais a signé un nouveau partenariat de 43 millions d'euros avec le FC Barcelone. Pourquoi investir des sommes aussi importantes dans des clubs européens alors que le championnat national est à l'abandon ? Dans quelle mesure ces contrats peuvent réellement répondre aux attentes des populations locales ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.   Turquie : le PKK dépose officiellement les armes  Lors d'une cérémonie officielle filmée, les membres du PKK ont symboliquement brûlé leurs armes. Qu'est-ce qui a mené à cette reddition du PKK ? Comment le gouvernement turc envisage-t-il l'intégration des membres du PKK dans la vie politique ? Avec Nicolas Monceau, maître de conférences en Sciences politiques à Bordeaux.    Cuba : une ministre démissionne après avoir nié l'existence de mendiants sur l'île  À Cuba, la ministre du Travail, Marta Elena Feito, a démissionné après avoir affirmé qu'il n'y avait pas de mendiants sur l'île. Qu'est-ce que ces propos disent de la façon dont le gouvernement cubain perçoit la pauvreté dans le pays ? Cette affaire peut-elle fragiliser le gouvernement alors que le pays subit une grave crise économique ? Avec Blandine Destremau, sociologue, directrice de recherches au CNRS, membre du laboratoire IRIS-EHESS.     Et en fin d'émission, la chronique « Un oeil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Au programme, retour sur la circulaire interdisant l'exclusion des jeunes filles enceintes de l'école en RDC.

7 milliards de voisins
Les chats à la conquête du monde

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 48:30


Ils sont 600 millions dans le monde et sont les stars de vidéos sur internet. Les chats, ces petites boules de poils moustachues, dont les propriétaires sont accros, occupent le top 1 des animaux préférés des Français. Originaire du nord de l'Afrique, du Proche-Orient et d'Anatolie, le chat domestique a traversé les siècles pour se prélasser sur les canapés et gagner son statut de membre de la famille. Mais qu'en est-il sur d'autres continents où les animaux domestiques passent rarement le seuil des maisons ? Si le chat est aujourd'hui choyé en Occident, les humains ne vont-ils pas trop loin dans leur attachement ? Entre les déguisements douteux dont ils sont accoutrés, les bars à chat ou les croisements entre races, nos animaux de compagnie préférés subissent aussi les excentricités humaines.     Cette émission est une rediffusion du 22/09/2023. Avec : Jérôme Attal, écrivain, compositeur et interprète. Auteur de Petit éloge des chats (Éditions Les Pérégrines, 2023) Éric Baratay, historien et professeur de l'Université Jean-Moulin de Lyon, spécialiste de l'histoire de l'animal, auteur notamment de Cultures félines (XVIIIè-XXIè siècle) : Les chats créent leur histoire (Seuil, 2021) Anne Andlauer, correspondante de RFI en Turquie, nous parle d'Istanbul, surnommée la ville des chats. En fin d'émission, un reportage de Charlie Dupiot à Beyrouth au Liban. C'est un lieu à part dans lequel nous emmène notre reporter. Au cœur d' «Aaliyah's Books», une librairie indépendante où se retrouve depuis 2016 une partie de la jeunesse de la capitale. À l'origine, deux amis passionnés de littérature et installés au Liban : William Dobson, Britannique, et Niamh, Fleming Farrell, Irlandaise. 7 ans après l'ouverture, dans ce café-bar-librairie, l'équipe est à l'image de la population libanaise.

7 milliards de voisins
Les chats à la conquête du monde

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 48:30


Ils sont 600 millions dans le monde et sont les stars de vidéos sur internet. Les chats, ces petites boules de poils moustachues, dont les propriétaires sont accros, occupent le top 1 des animaux préférés des Français. Originaire du nord de l'Afrique, du Proche-Orient et d'Anatolie, le chat domestique a traversé les siècles pour se prélasser sur les canapés et gagner son statut de membre de la famille. Mais qu'en est-il sur d'autres continents où les animaux domestiques passent rarement le seuil des maisons ? Si le chat est aujourd'hui choyé en Occident, les humains ne vont-ils pas trop loin dans leur attachement ? Entre les déguisements douteux dont ils sont accoutrés, les bars à chat ou les croisements entre races, nos animaux de compagnie préférés subissent aussi les excentricités humaines.     Cette émission est une rediffusion du 22/09/2023. Avec : Jérôme Attal, écrivain, compositeur et interprète. Auteur de Petit éloge des chats (Éditions Les Pérégrines, 2023) Éric Baratay, historien et professeur de l'Université Jean-Moulin de Lyon, spécialiste de l'histoire de l'animal, auteur notamment de Cultures félines (XVIIIè-XXIè siècle) : Les chats créent leur histoire (Seuil, 2021) Anne Andlauer, correspondante de RFI en Turquie, nous parle d'Istanbul, surnommée la ville des chats. En fin d'émission, un reportage de Charlie Dupiot à Beyrouth au Liban. C'est un lieu à part dans lequel nous emmène notre reporter. Au cœur d' «Aaliyah's Books», une librairie indépendante où se retrouve depuis 2016 une partie de la jeunesse de la capitale. À l'origine, deux amis passionnés de littérature et installés au Liban : William Dobson, Britannique, et Niamh, Fleming Farrell, Irlandaise. 7 ans après l'ouverture, dans ce café-bar-librairie, l'équipe est à l'image de la population libanaise.

Invité Afrique
Volkan Isiksi (Turquie): «On veut subvenir aux besoins de nos amis africains qui nous font la demande»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 3, 2025 11:32


« La Turquie n'est pas en rivalité avec la France en Afrique », affirme le responsable de la diplomatie turque pour l'Afrique. Depuis vingt-cinq ans, la Turquie est en pleine expansion sur le continent africain. On le voit avec ses opérateurs économiques et avec le succès de ses drones sur les champs de bataille. Mais loin de vouloir prendre sa place, la Turquie veut renforcer sa coopération avec la France. C'est ce qu'affirme Volkan Isiksi, directeur général pour l'Afrique au ministère turc des Affaires étrangères. De passage à Paris, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Volkan Isikci, bonjour, Volkan Isikci : bonjour RFI : En 2007, la France de Nicolas Sarkozy et l'Allemagne d'Angela Merkel ont dit non à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. Est-ce que c'est l'une des raisons pour lesquelles votre pays s'est tourné vers le continent africain avec une politique ambitieuse ? En fait, notre politique ambitieuse vers les autres continents, notamment l'Afrique, ça remonte bien avant 2007, donc en 1998. A partir de 2003, les relations de la Turquie avec l'Union africaine, ça s'est développé et on a essayé d'être présent sur le continent africain avec l'ouverture des ambassades. En l'an 2002, on avait douze ambassades. Aujourd'hui, on en a 44 et notre vision est de pouvoir augmenter le nombre de ces ambassades et de pouvoir les augmenter jusqu'à 50 dans les prochaines années, avec les possibilités que l'on va avoir. Tout de même, Monsieur le Directeur général, on remarque que, en 2007 donc, il y a ce refus de la France et de l'Allemagne de faire entrer la Turquie dans l'Union européenne. Et un an plus tard, en 2008, il y a ce premier sommet Turquie-Afrique. Est-ce qu'il n'y a pas un lien de cause à effet ? Non, c'est une coïncidence. Le choix de 2008, c'est indépendamment de la décision que vous avez mentionnée. C'était une feuille de route que l'on avait déjà établie. Donc, en 2008, on a organisé le premier sommet Turquie-Afrique, c'était en Turquie. En 2014, le deuxième, c'était en Guinée équatoriale. En 2021, on a organisé le troisième en Turquie et le quatrième, on va l'organiser l'année prochaine en Libye. Le choix a été ratifié par les organismes concernés de l'Union africaine. Et par les autorités libyennes de Tripoli, puisque ce sera à Tripoli ? Exactement. Depuis 20 ans, Monsieur le Directeur général, le volume d'échanges de votre pays avec l'Afrique a fait un bond très important. Il est passé de 5 milliards à 40 milliards de dollars par an. Qu'est-ce que vous apportez de différent par rapport à l'Europe et la Chine ? Avec nos amis africains, la période de Covid a eu des effets positifs pour que ce volume d'échanges augmente. Comme vous savez, à ce moment-là, il y avait des restrictions du point de vue des visas, du point de vue des vols. Nous, on n'a jamais essayé de rendre la vie difficile à nos amis africains qui voulaient visiter la Turquie. Notre régime de visas était flexible. En plus, les vols de Turkish Airlines n'ont jamais cessé à cette période-là. Nos amis africains, au lieu des destinations classiques qu'ils avaient pour voyager, faire du commerce en Europe ou bien en Asie, ils ont découvert un peu la Turquie. Et dans plusieurs pays africains, ils mentionnent que la continuité, la qualité, le prix et le suivi des produits turcs qu'ils se procurent en Turquie sont nettement plus concurrents que ceux des autres régions du monde. Ils nous disent : « Vous avez des produits de qualité européenne au prix de produits chinois. Alors en effet, certains disent en Afrique que les produits turcs sont moins chers que les produits européens et de meilleure qualité que les produits chinois. Quels produits par exemple ? De tout. Des dentifrices aux tissus, aux chaussures, aux meubles. Surtout dans le secteur de la construction. La plupart du matériel est importé de la Turquie. Évidemment, au lieu d'importer de très loin comme la Chine, le matériel qui est commandé de la Turquie, il parvient à peu près dans un délai d'un mois, un mois et demi, dans le pays concerné. Quand il faut construire un centre de conférence très vite pour un sommet de dans six mois, les Turcs sont là. C'est ça ? Voilà. Donc je ne vais pas citer le pays, mais dans un pays africain, le leader qui avait demandé à une compagnie turque de pouvoir organiser une grande conférence internationale avec la participation des chefs d'Etats, il lui a demandé s'il pouvait construire un centre de conférence en six mois. La compagnie concernée, qui est très active en Afrique, lui a fait la proposition de pouvoir le faire avec un délai de six mois. Evidemment, le prix était très abordable pour ça. La compagnie lui a demandé quelques faveurs : pouvoir amener 4000 ouvriers de Turquie avec six navires et tout le matériel qui serait nécessaire. Donc la commande a été passée au mois de janvier et les portes de cette conférence ont été ouvertes pour accueillir les chefs d'Etat mi-juin. Et donc c'est un succès qui a été réalisé en six mois. Et cet exemple que vous donnez sur six mois, je crois que c'est arrivé dans un pays d'Afrique centrale ? Oui, en Afrique centrale. L'un de vos produits phares en Afrique, Volkan Isikci, c'est le drone de la société Bayraktar. Il a fait ses preuves à Tripoli en 2019, puis dans la guerre Éthiopie -Tigré en 2021. Et du coup, beaucoup de pays africains vous achètent ce produit, comme le Mali, le Tchad. Est-ce que certains pays africains n'ont pas renoncé à la protection des avions de chasse classiques au bénéfice de ces drones, parce que c'est moins cher et parce qu'il y a moins d'abandon de souveraineté ? Je pense qu'il faut voir cette approche dans un contexte technologique et de maniabilité parce que, pour l'utilisation des avions de chasse, il faut déjà des terrains, des pistes d'atterrissage qui sont adéquats. Et ces drones ou ces nouveaux engins depuis quelque temps sont beaucoup plus abordables, maniables et efficaces que les avions de chasse. Que les Mirage 2000 par exemple ? Les avions de chasse demandent beaucoup de dépenses évidemment pour l'achat, pour la maintenance ou le personnel. Les drones, évidemment, ce sont des sociétés privées qui en font, mais l'autorisation d'exportation émane de notre ministère de la Défense. Il faut d'abord un feu vert d'Ankara ? Voilà. Et le suivi de l'utilisation de ces engins est régulé par le ministère de la Défense et d'autres institutions qui travaillent dans ce domaine-là. Est ce qu'on peut parler, de la part de la Turquie en Afrique, d'une diplomatie du drone ? Mais la question du drone se passe seulement dans quelques pays africains pour protéger leur intégrité territoriale. Ce sont des demandes conjoncturelles qui font que la demande des pays est acceptée par la Turquie. Évidemment, les formations que l'on offre, avec un prix abordable et la continuité et la confiance qu'ils ont en la Turquie, tout cela fait que beaucoup plus de pays maintenant recourent à notre technologie dans ce domaine-là. Mais quand vos drones sont utilisés pour frapper des populations civiles, je pense au Mali par exemple, est ce que vous ne craignez pas que cela ternisse l'image de la Turquie ? Évidemment, comme je vous l'ai dit, pour les ventes et l'exportation, il y a une régulation très restreinte. On fait le suivi de ces engins-là dans ces pays-là. Donc, une mauvaise utilisation de vos drones peut conduire à la rupture de la livraison de ces drones ? Voilà, parce que c'est régulé internationalement. Nous, on ne voudrait pas nuire à l'image de la Turquie dans ce sens-là, on ne voudrait pas que ça arrive. Est ce qu'il vous est arrivé, ces dernières années, de dire à un pays africain client de vos drones : « Là, vous avez utilisé ces drones contre des populations civiles, nous ne sommes pas d'accord et nous arrêtons la livraison » ? Après, on n'a pas dit. Mais avant, on dit toujours : « Il ne faut pas les utiliser de façon inappropriée, sinon ça va être la rupture », parce qu'il y a un contrôle continu dans ce sens-là ». Et c'est arrivé qu'il y ait une rupture ? Non, ça n'est pas arrivé, mais on suit de très près pour que ce genre d'évènement n'arrive pas dans ce sens-là. En 2019, la Turquie a soutenu militairement le gouvernement Sarraj à Tripoli contre l'offensive du maréchal Haftar sur la capitale libyenne. Pourquoi avez-vous fait ce choix ? Monsieur Sarraj, c'était le leader de la Libye à ce moment-là, qui était reconnu par les Nations Unies. Du coup, quand il y a eu les actes émanant de l'Est de la Libye vers Tripoli, il a écrit une lettre de demande d'aide d'urgence aux leaders internationaux de cinq pays, y compris la France et la Turquie. Et la Turquie a été le seul pays à pouvoir répondre positivement à son appel à l'aide. Donc notre coopération avec le gouvernement de Tripoli, ça a commencé avec ces démarches de Monsieur Sarraj à ce moment-là et ça continue jusqu'à présent. Et maintenant, on voit que la Libye est en cours de pouvoir solidifier sa démocratie, disons sa gouvernance, avec l'aide qu'on leur a fournie pour que le pays ne tombe pas dans le chaos. Et justement, vous continuez de soutenir Tripoli contre Benghazi ? Le gouvernement Dbeibah contre le maréchal Haftar et ses fils ? Ou est-ce que vous essayez de réconcilier les deux camps ? Non, il n'y a pas de pour et contre. Nous avons des relations avec l'Est aussi. On a ouvert notre Consulat général à Benghazi par exemple. On a des contacts avec Monsieur Haftar et les dirigeants du côté Est. Donc on soutient toutes les parties pour qu'il y ait une entente entre eux pour stabiliser politiquement leur pays. Et je crois que Turkish Airlines atterrit maintenant à Benghazi ? Voilà ! Depuis la chute du régime Assad en Syrie, au mois de décembre dernier, la Russie redéploie ses bateaux et ses avions gros-porteurs vers l'Est de la Libye, notamment Tobrouk et Benghazi. Est-ce que cela vous préoccupe ? Non, pas du tout. Nous, on a toujours des contacts avec la Russie concernant les questions de sécurité et de défense, concernant différentes régions du monde. Donc ça ne nous préoccupe pas. Est que c'est pour apaiser la situation politique au Congo-Brazzaville… Il y a 5 ans, vous avez accepté de soigner dans votre pays, en Turquie, l'opposant Jean-Marie Michel Mokoko, qui est donc sorti de sa prison congolaise pendant quelques semaines et qui y est retourné depuis. Voilà 9 ans quand même que cet opposant politique est détenu à Brazzaville. Qu'est-ce que vous pensez de cette situation ? Pour cela, il faut voir la qualité du plateau technique sanitaire que la Turquie offre aux différents demandeurs dans ce sens-là. Les pays africains font beaucoup de demandes pour pouvoir se soigner sur le sol turc. Donc, il faut considérer cette approche du gouvernement du Congo-Brazzaville pour pouvoir soigner l'opposant. La relation qui existe entre les chefs d'Etat et la confiance qui règne entre eux… Je pense que c'est le résultat de ces approches-là qui a fait que cet opposant a pu retrouver la santé et retourner après dans son pays. Donc, c'est le témoignage d'une relation de confiance entre les présidents Sassou-Nguesso et Erdogan ? Voila. Dans votre esprit, c'est plus une approche humanitaire qu'une approche politique ? Humanitaire. Il faut voir ça sous l'optique humanitaire. Autre séjour médical très remarqué dans votre pays, la Turquie, celui évidemment de l'ancien président Alpha Condé de Guinée Conakry. Est-ce à dire que vous pourriez jouer un rôle de facilitateur aujourd'hui entre le général Doumbouya, qui est venu d'ailleurs à Ankara pour la dernière investiture du président Erdogan il y a deux ans, et les opposants guinéens en exil ? Vous savez, la médiation ne se fait pas parce que vous avez le désir d'être médiateur. Ça doit venir des parties concernées. Donc une demande n'a pas été mentionnée. Donc du coup, ça n'a pas été vu dans ce sens-là. Il n'y a pas de médiation turque sur la Guinée Conakry ? Non. On dit souvent, Volkan Isikci, qu'il y a une rivalité entre la Turquie et la France en Afrique. Est-ce que c'est vrai ou pas ? Pas du tout ! Parce que le mot rivalité, c'est quelque chose de négatif. La concurrence, ça existe parce que, dans le monde, les intérêts, ça existe. Avec la France, je pense que le mot concurrence est plus adapté, mais il faut enrichir ça avec une coopération, une collaboration. Avec les relations historiques que la France a avec le continent africain, avec l'expérience de plus en plus aiguë des acteurs turcs sur le continent, je pense qu'avec ces atouts, les deux pays peuvent servir davantage pour pouvoir subvenir aux besoins des pays concernés, pour être à côté de ceux qui en ont besoin. Et dans le cadre d'un partenariat entre les deux pays, quels sont les atouts de la France en Afrique sur lesquels vous, les Turcs, vous aimeriez vous appuyer ? Les deux pays ont des expériences différentes. Évidemment, la connaissance du terrain, la présence linguistique peuvent apporter beaucoup de choses de la part de la France. La Turquie, avec son expérience de plus en plus aiguë depuis les années 2000, peut servir davantage pour pouvoir réaliser de grands investissements dans ce sens. Moi j'aimerais bien mentionner que la zone de confort n'existe pas. Il faut prendre des risques. Il faut être sur le terrain avec un partenaire de confiance. Je pense qu'on peut faire beaucoup de choses. On croit beaucoup à ça et, quel que soit le pays, on n'a jamais essayé de destituer une entité, un pays du continent africain. Vous n'avez jamais voulu chasser la France de certains pays africains ? Pas du tout, pas du tout. On n'a pas cette position. On veut seulement développer davantage et subvenir aux besoins de nos amis africains qui nous font la demande. Vous n'êtes pas dans une démarche de rivalité avec la France, comme peut l'être la Russie par exemple ? Pas du tout, pas du tout. La question de la Russie, je ne suis pas en mesure d'y répondre, mais nous, on ne voit pas la France en tant que rivale sur le continent africain. Volkan Isikci, monsieur le Directeur général, merci. Merci beaucoup   À lire aussiEntre l'Afrique et la Turquie, un partenariat qui s'enracine À lire aussiLa Turquie s'apprête à débuter sa mission d'exploration pétrolière en Somalie

Aujourd'hui l'économie
L'Iran, une économie sous sanctions entre résilience et effondrement

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 3:12


Quarante-huit heures après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et l'Iran, le guide suprême Ali Khamenei a revendiqué la victoire. Pourtant, en coulisse, un autre front reste actif. Celui de l'économie. Sous sanctions depuis des décennies, frappée par une inflation galopante et une devise en chute libre, l'économie iranienne semble tenir. Décryptage. La République islamique se targue de résister aux pressions extérieures, mais cette résilience a ses limites. Le rial iranien ne cesse de s'effondrer : il faut désormais plus de 42 000 rials pour un seul dollar américain. L'inflation est ainsi fulgurante, estimée à 43 % par le Fonds Monétaire International. Les produits de première nécessité deviennent inaccessibles pour une grande partie de la population. Selon les estimations, entre un tiers et la moitié des Iraniens vivent sous le seuil de pauvreté. Cette détérioration s'est aggravée après la réimposition des sanctions américaines en 2018, lorsque Washington s'est retiré de l'accord sur le nucléaire. L'Iran, déjà isolé, s'est alors vu couper l'accès au système bancaire international et privé de dollars. Une économie sous sanctions, mais jamais à l'arrêt Malgré l'isolement, Téhéran n'est pas resté sans ressources. Le pays a renforcé ses partenariats avec la Chine, la Russie, la Turquie ou encore l'Inde. Et surtout, il a su contourner les sanctions grâce à des raffineries chinoises opérant discrètement sur son sol, surnommées teapots, ou à une flotte fantôme de 400 navires transportant clandestinement du pétrole. Ce système s'appuie sur un modèle économique à deux vitesses. D'un côté, un capitalisme d'État dominé par les Gardiens de la Révolution, omniprésents dans les secteurs clés (énergie, télécoms, BTP). De l'autre, une économie informelle florissante, basée sur la contrebande et les circuits parallèles. Selon certaines estimations, le marché noir représenterait jusqu'à 40 % du PIB. Le pétrole, force vitale et talon d'Achille La récente guerre éclair avec Israël a touché un nerf sensible : les infrastructures énergétiques. Raffineries, oléoducs, terminaux pétroliers ont été visés, menaçant la première richesse du pays. Car malgré tout, l'Iran demeure un géant énergétique, troisième réserve mondiale de pétrole brut. Mais cette dépendance au pétrole, ajoutée à une gestion opaque et centralisée, rend l'économie extrêmement vulnérable. Paradoxalement, c'est ce système verrouillé, résilient mais étouffant, qui permet au régime de se mainteni, au détriment d'une population de plus en plus étranglée.

Secrets d'Histoire
Alexandre le Grand, des rêves et des conquêtes... (2/4)

Secrets d'Histoire

Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 29:34


Pour le jeune Alexandre qui rêve de gloire, quel plus bel exploit que d'aller se mesurer à cet immense empire Perse. Une puissance colossale qui s'étend des rives de l'actuelle Turquie jusqu'aux confins de l'Inde. Deux ans seulement après la mort de son père, le nouveau maître de la Grèce réunit une armée face aux côtes ennemies. Le téméraire monarque est sur le point de faire entrer son nom dans la légende."Secrets d'Histoire" est un podcast d'Initial Studio, adapté de l'émission de télévision éponyme produite par la Société Européenne de Production ©2024 SEP / France Télévisions. Cet épisode a été écrit et réalisé par Quentin Canette.Un podcast présenté par Stéphane Bern. Avec la voix d'Isabelle Benhadj.Vous pouvez retrouver Secrets d'Histoire sur France 3 ou en replay sur France.tv, et suivre l'émission sur Instagram et Facebook.Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy Lebourg, assistées de Marine Boudalier Montage : Camille Legras Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Famille & Voyages, le podcast
Yourtes, mouton bouilli et pause inattendue : après la douceur turque, la Mongolie

Famille & Voyages, le podcast

Play Episode Listen Later Jun 23, 2025 13:56 Transcription Available


Après un mois de voyage intense en Afrique, Édith et sa famille atterrissent en Turquie, sans l'avoir prévu.Ils y retrouvent un peu de confort, prennent le temps… et reprennent leur souffle.Puis cap sur la Mongolie, seule étape planifiée du tour du monde.Un mois à dormir dans des yourtes, traverser les steppes en van russe, et manger du mouton bouilli à chaque repas.Une immersion pas toujours facile, mais inoubliable — et profondément transformatrice pour toute la famille.

Invité Afrique
Peer de Jong: «Le drone aujourd'hui trouve toute sa place pour les pays qui sont en tension»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 18, 2025 8:31


Le drone est-il en train de remplacer l'hélicoptère, voire l'avion, dans un certain nombre de pays, notamment en Afrique ? Cette année, le drone est l'une des superstars du Salon aéronautique du Bourget, qui vient de s'ouvrir près de Paris. Parmi les visiteurs assidus de ce Salon, il y a l'ancien officier français Peer de Jong, qui a créé Themiis, une société de conseil pour la paix et la sécurité, qui opère principalement en Afrique. Quels sont les atouts du drone en Afrique ? En ligne du Bourget, Peer de Jong répond aux questions de Christophe Boisbouvier. Quelles sont en Afrique les batailles où les drones ont joué un rôle décisif ces dix dernières années ? Je connais deux batailles où les drones ont joué un rôle vraiment décisif. La première, c'est au Mali, puisque les Forces armées maliennes (Fama) avec Wagner utilisent systématiquement depuis en fait deux ans dans toutes leurs opérations des drones pour la reconnaissance. Mais également pour le tir, puisqu'elles ont des Bayraktar de Turquie. Ces Bayraktar sont armés. Donc aujourd'hui, il y a un usage systématique au Mali, en tout cas de drones. La deuxième grande bataille, c'est en Libye. En Libye, en 2020, au moment où le maréchal Haftar déclenche une offensive en direction de Tripoli à partir de Tobrouk, il a été très concrètement arrêté par les forces de Tripoli qui étaient, elles, équipées avec une société militaire privée (SMP) bien connue qui s'appelle Sadat. Elles étaient équipées avec des Bayraktar. Et le Bayraktar a été décisif dans le blocage des forces de Haftar en direction de Tripoli. Donc, on est vraiment au début d'une histoire et aujourd'hui les vendeurs de matériel circulent dans toute l'Afrique et font des propositions. Les acteurs principaux dans ce domaine-là, très concrètement, ce sont les Turcs. Aujourd'hui, les Turcs se servent du drone comme une espèce de produit d'appel pour en fait développer une forme d'influence sur l'ensemble des pays africains. Et moi actuellement, je les rencontre partout et ils le font avec une structure qui s'appelle Sadat. C'est un petit peu le Wagner bis, le Wagner turc. Et c'est cette structure qui fait théoriquement la formation et qui fait la préparation des unités opérationnelles sur le Bayraktar. Un drone armé de type Bayraktar de fabrication turque, ça coûte combien environ ? Alors ce n'est pas très cher, on est largement en dessous des 5 millions d'euros. Et en fait, après, le problème, c'est le missile qu'on met dessus, parce que ce sont les missiles qui coûtent cher principalement. Et comparativement, un hélicoptère, ça coûte combien ? Je ne sais pas, ça dépend des modèles, bien évidemment, mais on est sur des modèles à 20 ou 30 millions. Sachant que l'hélicoptère est un engin relativement fragile. Donc le drone aujourd'hui trouve toute sa place dans les opérations de reconnaissance et éventuellement dans les opérations de combat pour les pays qui sont, je dirais, en tension. Est-ce que le drone n'est pas en train de remplacer l'avion ou l'hélicoptère dans certains pays africains ? Oui, mais l'emploi n'est pas le même parce qu'en fait l'hélicoptère fait de la logistique principalement. Il y a très peu d'hélicoptères armés à part les Mi-24. Je vois un exemple au Mali, il y a les deux. Il y a des hélicoptères armés, il y a des drones. Aujourd'hui, les Maliens préfèrent travailler avec des drones, c'est beaucoup plus simple. On met la mission à l'intérieur du drone et le drone, quoi qu'il en soit, il y va. Donc, on voit que l'emploi du drone est tellement simple, tellement facile et en fait tellement économique. Quelque part, il n'y a pas de comparaison. Encore une fois, l'hélicoptère devient un engin qui devient, je ne dis pas obsolète parce que le mot est un petit peu fort, parce que, dans les missions logistiques, les missions de commandement, on peut utiliser évidemment l'hélicoptère, mais l'hélicoptère perd beaucoup de son intérêt. On s'en sert comme un engin de transport, mais pas comme un engin de combat. À lire aussiLa défense et l'espace, seules éclaircies attendues au salon de l'aéronautique du Bourget En décembre 2023, au Nigeria, un drone a tué 85 civils qui participaient à une fête religieuse. C'était à Toudoum Biri, dans l'État de Kaduna. L'armée nigériane a présenté ses excuses, mais est-ce que le pilotage à distance n'augmente pas le nombre de bavures ? Théoriquement non, parce qu'il y a une qualité d'image qui est reportée à l'arrière, qui est excellente. Après, tout dépend du commandement, parce que l'image arrive derrière, dans une espèce de petit état-major, un petit PC pour faire court, avec un écran ou deux écrans. Donc il y a des vérifications, des contrôles et l'ordre de tir n'est pas donné par le tireur, il est donné par le chef du système. Alors après, tout dépend comment c'est organisé. Peer de Jong, vous êtes au salon du Bourget. Est-ce que les fabricants de drones sont présents, je pense notamment aux industriels turcs et chinois ? Alors, il n'y a globalement pas que ça, mais on va dire que c'est le grand marché qui s'ouvre. Parce qu'il y a des Luxembourgeois, il y a des Belges, il y a des Espagnols, il y a évidemment des Chinois. En fait, l'ensemble de la planète aujourd'hui fabrique des drones. Donc, on est sur un marché en pleine explosion. Donc encore une fois, c'est un marché phénoménal dans lequel les États africains sont partie prenante bien évidemment, puisqu'en fait, ils peuvent acquérir des engins à des prix parfaitement acceptables. D'autant qu'aujourd'hui, on fabrique les drones en grande quantité, donc les prix baissent et donc, évidemment, ils sont accessibles pour tous les budgets militaires africains. Et le premier prix est à combien, si j'ose dire ? Pour 10 000 euros, vous avez un drone parfaitement efficace. Aujourd'hui, l'Union européenne finance des programmes de drones pour la surveillance des frontières ou pour la surveillance des pêches, ou éventuellement pour les questions de surveillance écologique, pour voir les bateaux, les dégazages, etc. Donc, encore une fois, le drone a des missions extrêmement variées. Alors c'est vrai que la mission la plus haute, c'est la mission de combat avec des missiles, mais on voit bien que la plupart des missions des drones sont des missions de reconnaissance ou des missions pour aller observer ce qui se passe. Y a-t-il en Afrique aujourd'hui des États qui cherchent à fabriquer eux-mêmes des drones ? Alors quand les vendeurs de drones viennent dans les pays, les États africains leur disent : « Écoutez, nous, on est prêts à, comment dire, à vous acheter des drones, mais par contre on veut les fabriquer sous licence. » Donc, il y a un marché régional qui va se mettre en place. Moi, je connais deux pays qui aujourd'hui sont plutôt partie prenante et sont plutôt dynamiques dans ce domaine-là, c'est le Maroc et l'Afrique du Sud. À lire aussiFrance: les tensions géopolitiques au Moyen-Orient perturbent le salon de l'aéronautique du Bourget

Un Jour dans l'Histoire
Riche comme qui ? Comme Crésus, roi de Lydie

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Jun 15, 2025 31:43


Nous sommes à l'automne 547 avant notre ère, dans le royaume de Lydie, un vaste ensemble territorial qui occupe l'essentiel de la partie occidentale de l'Anatolie. Nous sommes dans l'actuelle Turquie. Crésus, le roi de puissant royaume est contraint de se réfugier dans son palais de Sardes, la capitale. En effet, les troupes du Cyrus II le Grand, roi de Perse, sont parvenu à encercler la ville. Elles vont bientôt investir le palais et l'incendier. Crésus choisit alors de se donner la mort. Cette prise de Sardes, qui entraîne la chute de la Lydie, est perçue, par les anciens Grecs, comme un événement sans précédent. Selon le grec Hérodote, que l'on considère comme le premier véritable historien, « Les oracles prédirent à Crésus que, s'il faisait la guerre aux Perses, il détruirait un grand empire ». Que sait-on véritablement de Crésus ? Certes, nous aimerions être aussi riche que lui, riche comme Crésus… Mais d'où vient cette légende ? Et quel rapport avec une autre expression célèbre : toucher le pactole ? Plongeons-nous dans l'Asie Mineure d'il y a un peu plus de deux mille cinq cents ans … Invité : Kevin Leloux, docteur en histoire, art et archéologie à l'Université de Liège et professeur à Saint Louis Waremme. « Crésus – le plus riche des rois de Lydie » paru aux éditions Perrin. Sujets traités : Riche, Crésus, roi de Lydie, roi, Lydie, Anatolie, Cyrus, Hérodote, Perses, légende, Asie, Sardes Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Sur le fil
Turquie : quand l'Etat veut plus d'enfants

Sur le fil

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 10:47


Les femmes turques n'ont plus assez d'enfants, selon les autorités turques et le président Recep Tayyip Erdogan s'en alarme, pointant "une menace plus grande encore que la guerre".Après avoir décrété que 2025 serait l'année de la famille, le chef de l'Etat vise "la décennie de la famille 2026-2035", mais dans un contexte de crise économique et de crise de confiance, les promesses d'aide aux jeunes mariés pourraient ne pas suffire.Le taux de natalité est passé de 2,38 enfants par femme en 2001 à 1,48 en 2025, selon les statistiques officielles, insuffisant pour assurer le renouvellement de la population : un "désastre", selon le président, qui accuse les féministes et les communautés LGBTQ+ d'être responsables de ce déclin.Invitée : Anne Chaon, directrice du bureau de l'AFP en TurquieRéalisation : Emmanuelle BaillonReportage : Cem Taylan, AFPTV TurquieDoublages : Camille Buonanno, Léo Huisman, Maxime Mamet, Agnès Coudurier-Curveur.Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les matins
Turquie : le président Erdogan en croisade pour sauver la famille et la natalité

Les matins

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 4:44


durée : 00:04:44 - Le Reportage de la rédaction - Le taux de fécondité des femmes turques est au plus bas en cette année décrétée Année de la famille. Le président Erdogan part en croisade contre la pratique des césariennes au plus haut parmi les pays de l'OCDE. Mais est-ce le bon combat ? Pourquoi les femmes turques ne font-elles plus d'enfant ?

Un jour dans le monde
Grup Yorum, éternelle proie du régime Erdogan

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 4:44


durée : 00:04:44 - La BO du monde - Pourchassé de longue date par le régime turc, le groupe contestataire d'Istanbul n'a jamais renoncé à son engagement à gauche malgré la répression. Mais depuis quelques jours, sa musique a tout bonnement disparu des plateformes en Turquie !

Grand reportage
«Le supplément du samedi» du 7 juin 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jun 7, 2025 48:30


Dans le supplément de ce samedi, en première partie, l'océan. Le premier grand sommet international sous l'égide de l'ONU lui est consacré. Ce sera la semaine prochaine à Nice, en France. Et déjà, cette semaine, scientifiques et société civile se sont penchés sur cette immensité de bleu dont la souffrance a plus d'un impact sur l'ensemble de la population mondiale. 2 semaines d'intenses travaux pour parler de changement climatique, de pêche, de pollution, d'exploitation des grands fonds entre autres... Grand reportage sur ce thème nous transportera la semaine prochaine en Afrique et en Océanie. Aujourd'hui direction la France, peut-on contrer la montée du niveau des mers, non pas à grands renforts de digues mais grâce à des solutions beaucoup plus naturelles. Réponse, plutôt oui, en métropole et aux Antilles... En deuxième partie, direction la Turquie qui est devenue une terre d'asile pour certains Français à la recherche d'éthique islamique, nous les retrouvons à Alanya. Face à la montée des eaux, la nature peut nous rendre serviceD'ici la fin du siècle, les scientifiques estiment que le niveau des mers pourrait augmenter d'1 mètre à cause du réchauffement climatique.11% de la population et 14% du PIB mondial pourraient ainsi prendre l'eau. Des centaines de km de digues et de barrières ont été construites.Mais pour faire barrage, d'autres territoires optent plutôt pour des solutions plus naturelles. Exemple en France.Un Grand reportage de Jeanne Richard qui s'entretient avec Jacques Allix.Alanya, le refuge turc des musulmans qui ont choisi de quitter la FranceGrand reportage nous emmène aujourd'hui en Turquie, à la rencontre de ces Français de confession musulmane qui ont choisi de quitter la France. Ils se sont installés à Alanya, station balnéaire du sud du pays, connue pour ses plages de sable banc et son eau cristalline. Et plus précisément dans des résidences francophones dites résidences islamiques. Cette initiative est unique en Turquie.Les résidences ont été conçues de manière à respecter l'éthique islamique, avec une piscine réservée aux femmes, un spa et une salle de sport séparés en fonction du sexe, ou encore un accès direct à la mosquée d'à côté.Sur le papier, tout cela promet de pouvoir vivre sa foi loin des controverses liées à l'islam.Mais sur place, ces Français font face à quelques difficultés…Un Grand reportage de Manon Chapelain qui s'entretient avec Jacques Allix.

Grand reportage
Alanya, le refuge turc des musulmans qui ont choisi de quitter la France

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 19:29


Grand reportage nous emmène aujourd'hui en Turquie, à la rencontre de ces Français de confession musulmane qui ont choisi de quitter la France. Ils se sont installés à Alanya, station balnéaire du sud du pays, connue pour ses plages de sable banc et son eau cristalline. Et plus précisément dans des résidences francophones dites résidences islamiques. Cette initiative est unique en Turquie. Les résidences ont été conçues de manière à respecter l'éthique islamique, avec une piscine réservée aux femmes, un spa et une salle de sport séparés en fonction du sexe, ou encore un accès direct à la mosquée d'à côté.Sur le papier, tout cela promet de pouvoir vivre sa foi loin des controverses liées à l'islam.Mais sur place, ces Français font face à quelques difficultés…«Alanya, le refuge turc des musulmans qui ont choisi de quitter la France», un Grand reportage de Manon Chapelain. (Rediffusion)

C dans l'air
Opération "Toile d'araignée": Kiev humilie Moscou - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 2, 2025 63:53


C dans l'air du 2 juin 2025 - Opération "Toile d'araignée": Kiev humilie Moscou - L'intégrale -Une attaque spectaculaire, digne d'un film d'espionnage. Dimanche 1er juin, l'Ukraine a lancé une série de frappes contre des bases aériennes russes, situées parfois à plusieurs milliers de kilomètres du front. Des drones kamikazes, préalablement infiltrés sur le sol russe, ont visé des cibles aussi éloignées que la Sibérie orientale. Bilan provisoire : 41 avions détruits, dont plusieurs radars aéroportés A-50, selon les autorités ukrainiennes.Baptisée "Toile d'araignée", l'opération aurait été préparée en secret pendant plus d'un an et demi, sous la supervision directe du président Volodymyr Zelensky. D'après les services de renseignement ukrainiens, l'attaque aurait neutralisé 34 % des bombardiers stratégiques russes et causé jusqu'à 7 milliards de dollars de pertes à l'aviation russe.Côté russe, Moscou a reconnu des incendies sur plusieurs appareils. Sur Telegram, des sources proches du Kremlin rapportent une série d'explosions dans au moins six régions : Voronej, Koursk, Lipetsk, Riazan, Ivanovo et Volgograd. Des vidéos largement relayées sur les réseaux sociaux montrent des avions en feu, de puissantes détonations, et d'immenses colonnes de fumée noire s'élevant dans le ciel. "Ils parlent déjà d'un Pearl Harbor russe. C'est absolument inédit", a commenté le journaliste Cyrille Amoursky sur X.Cette attaque d'envergure survient à un moment clé. Elle a eu lieu à la veille de la reprise des pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, ce lundi, en Turquie. Mais le climat géopolitique est loin de l'apaisement : des mouvements massifs de troupes russes sont observés depuis plusieurs semaines en Biélorussie, mais aussi à la frontière finlandaise. Deux ans après son adhésion à l'OTAN, la Finlande se trouve en état d'alerte. Les autorités d'Helsinki disent suivre « très attentivement » les déploiements militaires russes.Le New York Times révèle, images satellites à l'appui, une expansion des infrastructures militaires russes près de la frontière : tentes de campagne, véhicules blindés, abris rénovés pour avions de chasse, base d'hélicoptères remise en état… Le tout à seulement quelques kilomètres du territoire finlandais.Faut-il s'inquiéter ? Interrogé sur le sujet, Donald Trump a tenté de minimiser les risques. " Je ne suis pas du tout inquiet. La Finlande et la Norvège seront très en sécurité", a-t-il déclaré mardi à la presse. Pour autant, les autorités nordiques prennent la menace au sérieux : Helsinki prévoit de relever à 65 ans l'âge limite pour les réservistes et a lancé un site dédié à la préparation en cas de guerre. En Suède comme en Norvège, les gouvernements appellent également la population à se préparer à d'éventuels scénarios de crise.Autre facteur d'instabilité : la situation en Pologne, en première ligne sur le flanc Est de l'Otan.Le pays vient de vivre une élection présidentielle décisive, remportée par Karol Nawrocki, un candidat nationaliste qui prône une ligne dure face à Bruxelles… et à Kiev.Son élection pourrait rebattre les cartes diplomatiques en Europe centrale et compliquer la coordination militaire dans la région.Alors, que sait-on de l'opération "Toile d'araignée" ? Que se passe-t-il à la frontière entre la Finlande et la Russie ? Enfin, qui est Karol Nawrocki, le candidat nationaliste vainqueur de l'élection présidentielle ? Qu'est-ce que cela va changer pour l'Europe ?LES EXPERTS :- GÉNÉRAL JEAN-PAUL PERRUCHE - consultant en stratégie de sécurité et de défense et ancien directeur général de l'État-major de l'U.E.- BRUNO TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS et conseiller géopolitique à l'Institut Montaigne- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro - MARIE JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie - Le Monde PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/

Un air d'amérique
ARCHÉOLOGIE - Ce que peut nous apprendre la découverte d'un pain vieux de 5.000 ans en Turquie

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later May 28, 2025 1:10


Direction la Turquie où a eu lieu une incroyable découverte archéologique : un pain vieux de 5.000 ans a été mis à jour. Quasiment intact, il pourrait nous en apprendre beaucoup...Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.