Country in Southeastern Europe
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Le chef de la diplomatie israélienne a accusé les pays européens d'«incitation à la haine». En cause, une condamnation ferme de plusieurs pays face aux « actions scandaleuses » du gouvernement de Benyamin Netanyahou dans la Bande de Gaza. De plus en plus de civils sont tués en Ukraine, loin de la ligne de front. Et ce alors que les efforts diplomatiques sont intenses. George Simion, en Roumanie, n'accepte toujours pas la victoire de son adversaire, le libéral Nicusor Dan, à la présidentielle.
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur la demande de levée d'immunité de Joseph Kabila en examen, la victoire du candidat pro-européen en Roumanie et le rapprochement de la Chine avec l'Amérique latine. Tchad : que sait-on de l'audio qui met en cause Succès Masra ? Accusé d'être à l'origine d'un audio qui a déclenché un massacre dans le village de Mandakao, dans le sud du Tchad, l'opposant et ancien Premier ministre Succès Masra a été arrêté pour « incitation à la haine ». Pourquoi ses avocats font-ils référence à un audio datant de 2023 ? Que disait cet enregistrement ? Quelle sera maintenant la stratégie de la défense ?Avec Victor Mauriat, correspondant de RFI à N'Djamena. RDC : vers une levée de l'immunité de Joseph Kabila ? La commission spéciale du Sénat chargée d'examiner la demande de levée d'immunité de l'ancien président Joseph Kabila a commencé ses travaux. Quelle est sa composition politique ? Quelles seraient les conséquences pour l'ancien chef de l'Etat si le Sénat décidait de lui retirer son immunité ?Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. Roumanie : défaite surprise du candidat d'extrême-droite Le maire de Bucarest pro-Europe, Nicosar Dan, a remporté la présidentielle avec 54% des voix. Pourtant, le candidat d'extrême-droite George Simion s'était largement imposé au premier tour. Comment expliquer ce revirement de situation ? Y a-t-il eu des ingérences lors de ce second tour comme ce fut le cas en novembre dernier lors de l'élection annulée par la Cour constitutionnelle ?Avec Catherine Durandin, professeure émérite à l'Inalco. Amérique latine : nouveau champ de bataille entre Pékin et Washington ? Pékin et Bogota ont conclu un accord visant à intégrer la Colombie dans le mégaprojet commercial des « nouvelles routes de la soie » lancé en 2013. Pourquoi la Chine se rapproche-t-elle autant de l'Amérique latine ? Est-ce une manière de concurrencer l'économie américaine dans ce contexte de guerre commerciale entre Pékin et Washington ?Avec Marie-Françoise Renard, professeure d'économie émérite à l'université Clermont-Auvergne, spécialiste de la Chine.
durée : 00:38:14 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - En Roumanie et en Pologne, les présidentielles de 2025 confirment l'ancrage des droites radicales, dopées par les réseaux sociaux et la défiance envers les élites. Pourtant, ce sont deux libéraux qui arrivent en tête. Un sursaut fragile dans des démocraties sous tension, internes comme externes ? - réalisation : François Richer - invités : Catherine Durandin Historienne spécialiste de la Roumanie, professeur émérite à l'Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO); Georges Mink Directeur de Recherche émérite au CNRS, directeur d'études et responsable du programme d'études interdisciplinaires européennes au Collège d'Europe (campus de Natolin, Pologne)
Question posée hier par Donald Trump à Vladimir Poutine. Question à la Une du site du Süddeutsche Zeitung à Munich. Question sans réponse nette…« Tout ça pour ça », soupire Libération à Paris. « C'était le troisième entretien téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine, depuis le retour du républicain à la Maison Blanche. Objectif annoncé : “Mettre fin au bain de sang“ en Ukraine. Résultat : plus de deux heures d'une conversation jugée satisfaisante par les deux présidents. Une annonce tonitruante – et attendue – de négociations imminentes. Mais en réalité, déplore Libération, beaucoup de bruit pour rien, une fois de plus. »Certes, pointe Le Figaro, « Vladimir Poutine s'est dit prêt à travailler sur un mémorandum avec l'Ukraine. Une façon d'apaiser son homologue américain et de gagner du temps. Car le chef du Kremlin s'arc-boute toujours sur ses positions maximalistes. »En effet, souligne le Washington Post, « le problème le plus important est que Poutine n'a pas montré qu'il souhaitait la paix. Il veut toujours la victoire, en utilisant une fois de plus l'expression “éliminer les causes profondes de la crise“. Ce qui signifie que pour lui l'Ukraine ne peut pas être un pays européen, comme elle le souhaite, mais qu'elle doit rester sous l'hégémonie russe. »En fait, soupire Le Temps à Genève, « le premier (Trump) est pressé d'en finir et de passer à autre chose. Le second (Poutine) reste persuadé que le temps travaille pour lui. » La balle dans le camp des Européens ?Résultat, analyse Die Welt à Berlin : « Poutine peut considérer cette journée comme une victoire – et maintenant, c'est aux Européens de jouer. La pression s'accroît désormais sur eux. L'unité transatlantique récemment annoncée se termine plus vite qu'elle n'a commencé. Néanmoins, la menace européenne de durcir les sanctions demeure, même si elle aurait dû être mise à exécution lorsque Poutine a laissé expirer l'ultimatum pour un cessez-le-feu inconditionnel. Ce mardi, les ministres des Affaires étrangères de l'UE se réunissent à Bruxelles et doivent tenir leurs engagements. Mais sans pouvoir compter sur Donald Trump. »« Anxieuse, polarisée et terriblement imprévisible… »L'Europe justement, confrontée à la montée des nationalismes… Certes, relève le Guardian à Londres, on a assisté dimanche en Roumanie, « à un retournement de situation spectaculaire : Nicușor Dan, le maire centriste de Bucarest, a bénéficié du taux de participation le plus élevé depuis 30 ans pour remporter une large victoire à la présidentielle, face au candidat d'extrême-droite. » Certes, poursuit le quotidien britannique, « le centre a également tenu bon en Pologne, où le maire libéral de Varsovie, Rafał Trzaskowski, a remporté de justesse le premier tour d'une autre élection présidentielle cruciale, devant l'historien nationaliste Karol Nawrocki. »Mais, pointe le Guardian, « dans un contexte de crise persistante du coût de la vie et alors que les principaux partis se font l'écho des programmes d'extrême droite sur l'immigration, la politique européenne reste anxieuse, polarisée et terriblement imprévisible. »La montée des extrêmes…Et l'extrême-droite reste en embuscade… Exemple, au Portugal, où « le populisme progresse », s'alarme El Pais à Madrid. L'extrême droite, Chega, a en effet franchi un cap en dépassant dimanche la barre des 20% aux élections législatives, et se retrouve désormais en position de diriger l'opposition au gouvernement de droite modérée de Luis Montenegro, reconduit sans majorité stable après une année au pouvoir. « André Ventura, le leader de Chega, prendrait ainsi pour la première fois ce rôle au leader du Parti socialiste, relève le quotidien espagnol. (…) Il appartient désormais aux progressistes, poursuit El Pais, de s'engager dans une autocritique et d'analyser les raisons pour lesquelles le discours d'extrême droite a pénétré si profondément, et en si peu de temps, dans un pays, le Portugal, qui a mis fin à une dictature il y a un demi-siècle. »La France submergée par le « tsunami blanc »Enfin, c'est une enquête à lire dans La Croix : une grande enquête, en cinq volets, sur le trafic de drogue en France. « Les chiffres donnent le tournis, s'exclame le journal. En 2023, plus d'un million de personnes en France, toujours plus jeunes, avaient consommé de la cocaïne au moins une fois. Le double, comparé à 2022. Quant aux autorités, elles ont saisi 23 tonnes de cette poudre blanche, 15 fois plus que les chiffres constatés dans les années 1990. La drogue est devenue, au fil du temps, un problème majeur de la société française : le “tsunami blanc“, l'appellent désormais les spécialistes. »Premier volet donc de cette enquête à lire dans La Croix qui nous emmène « de la Colombie à Dubaï, pour savoir qui sont ceux qui produisent, consomment, pâtissent et profitent de la vente de la drogue. »
durée : 00:03:16 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Contre toute attente, le candidat d'extrême droite George Simion, arrivé largement en tête du premier tour de la présidentielle roumaine, a perdu au second tour face au libéral Nicusor Dan. Un scrutin qui faisait figure de test entre démocratie libérale et nationalisme d'extrême droite.
durée : 00:03:33 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - Quand une élection présidentielle en cache une autre. Alors qu'en Roumanie, le candidat pro-européen l'a finalement emporté ce dimanche 18 mai, la Pologne est en passe de connaître le scenario inverse. Loin d'être distancée, la droite ultra-nationaliste est en position favorable pour le second tour.
durée : 00:03:16 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Contre toute attente, le candidat d'extrême droite George Simion, arrivé largement en tête du premier tour de la présidentielle roumaine, a perdu au second tour face au libéral Nicusor Dan. Un scrutin qui faisait figure de test entre démocratie libérale et nationalisme d'extrême droite.
Début de semaine très électoral en Europe puisqu'on votait dimanche (18 mai 2025) en Roumanie, en Pologne et au Portugal... Partout l'extrême droite a obtenu des résultats historiques, mais pas la victoire. C'est le cas en Roumanie, pays sur lequel tous les projecteurs étaient braqués. C'est finalement le candidat pro européen et pro Ukraine Nicusor Dan, qui l'a emporté devant le candidat de l'extrême droite George Simion. L'analyse de Jacques Rupnik, directeur de recherche émérite au Ceri et grand spécialiste de l'Europe centrale. Le pays sort divisé et secoué par cette campagne électorale... il faut le rappeler, un premier scrutin a été invalidé par la Cour constitutionnelle pour manipulation des réseaux sociaux... et cela a d'ailleurs continué hier puisqu'une fausse information circulait hier sur Tiktok mettant en cause la France qui aurait eu des projets d'incitation à la guerre civile. Lutter contre ces fausses informations, c'est aussi au cœur de la campagne pour les élections présidentielles en Pologne, dont le premier tour se tenait hier... le gouvernement a mis en place ce qu'il appelle un parapluie électoral. Le reportage à Varsovie d'Adrien Sarlat.Les Polonais vont voter au second tour pour les présidentielles le 1er juin 2025, là encore, le choix aura un impact fort sur les réformes dans le pays, mais aussi sur la géopolitique européenne. Les étudiants serbes militent contre la corruption et les atteintes à l'environnementLes étudiants serbes manifestent depuis six mois contre la corruption du gouvernement. Et en particulier contre le scandale de la gare de Novi Sad dont l‘écroulement de l'auvent, tout juste rénové, a causé la mort de 16 personnes en novembre 2024. Blocages de rues, grèves, courses à vélo à travers tout le pays jusqu'au siège des institutions européennes à Bruxelles. Le mouvement ne faiblit pas. Et voilà qu'il s'intéresse aussi au projet de la multinationale Rio Tinto qui prévoit d'exploiter une des plus grosses mines de lithium du monde, avec de graves conséquences pour l'environnement. Reportage à Loznica de Louis Seiller. À lire aussiSerbie: les étudiants exigent la dissolution du Parlement et la convocation d'élections anticipées La déportation des tatars de Crimée en 1944Alors que les négociations diplomatiques se poursuivent, les Ukrainiens commémoraient hier les 81 ans de la déportation en 1944 de 200 000 tatars de Crimée par Staline. À Kiev, notre correspondante Emmanuelle Chaze. À lire aussiIl y a 81 ans, des centaines de milliers de Tatars de Crimée étaient déportés par Staline
Début de semaine très électoral en Europe puisqu'on votait dimanche (18 mai 2025) en Roumanie, en Pologne et au Portugal... Partout l'extrême droite a obtenu des résultats historiques, mais pas la victoire. C'est le cas en Roumanie, pays sur lequel tous les projecteurs étaient braqués. C'est finalement le candidat pro européen et pro Ukraine Nicusor Dan, qui l'a emporté devant le candidat de l'extrême droite George Simion. L'analyse de Jacques Rupnik, directeur de recherche émérite au Ceri et grand spécialiste de l'Europe centrale. Le pays sort divisé et secoué par cette campagne électorale... il faut le rappeler, un premier scrutin a été invalidé par la Cour constitutionnelle pour manipulation des réseaux sociaux... et cela a d'ailleurs continué hier puisqu'une fausse information circulait hier sur Tiktok mettant en cause la France qui aurait eu des projets d'incitation à la guerre civile. Lutter contre ces fausses informations, c'est aussi au cœur de la campagne pour les élections présidentielles en Pologne, dont le premier tour se tenait hier... le gouvernement a mis en place ce qu'il appelle un parapluie électoral. Le reportage à Varsovie d'Adrien Sarlat.Les Polonais vont voter au second tour pour les présidentielles le 1er juin 2025, là encore, le choix aura un impact fort sur les réformes dans le pays, mais aussi sur la géopolitique européenne. Les étudiants serbes militent contre la corruption et les atteintes à l'environnementLes étudiants serbes manifestent depuis six mois contre la corruption du gouvernement. Et en particulier contre le scandale de la gare de Novi Sad dont l‘écroulement de l'auvent, tout juste rénové, a causé la mort de 16 personnes en novembre 2024. Blocages de rues, grèves, courses à vélo à travers tout le pays jusqu'au siège des institutions européennes à Bruxelles. Le mouvement ne faiblit pas. Et voilà qu'il s'intéresse aussi au projet de la multinationale Rio Tinto qui prévoit d'exploiter une des plus grosses mines de lithium du monde, avec de graves conséquences pour l'environnement. Reportage à Loznica de Louis Seiller. À lire aussiSerbie: les étudiants exigent la dissolution du Parlement et la convocation d'élections anticipées La déportation des tatars de Crimée en 1944Alors que les négociations diplomatiques se poursuivent, les Ukrainiens commémoraient hier les 81 ans de la déportation en 1944 de 200 000 tatars de Crimée par Staline. À Kiev, notre correspondante Emmanuelle Chaze. À lire aussiIl y a 81 ans, des centaines de milliers de Tatars de Crimée étaient déportés par Staline
Chaque matin, Vincent Hervouet nous livre son regard sur l'actualité internationale. Ce lundi, il revient sur la victoire du maire pro-européen de Bucarest Nicusor Dan remporte le second tour de l'élection présidentielle de Roumanie. Il bat le candidat d'extrême droite George Simion, arrivé pourtant en tête du premier tour. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A la une de la presse, ce lundi 19 mai, l'élection, en France, de Bruno Retailleau à la tête des Républicains. Les résultats d'un week-end électoral chargé en Europe : en Roumanie, en Pologne et au Portugal. Le projet du ministre de la Justice français Gérald Darmanin de construire une nouvelle prison en Guyane. Et un rassemblement géant de schtroumpfs en Bretagne.
Roumanie, Pologne, Portugal... L'Europe a connu un dimanche d'élections dans l'ombre de Donald Trump. Comment analyser les résultats de ces scrutins aux enjeux locaux, mais animés par des candidats inspirés du discours du président américain, tant sur le fond que sur la forme ? Au vu des résultats de ces scrutins, la vague trumpiste est en recul, mais peut-elle revenir, peut-être plus fort encore ? Parlons-en avec Catherine Durandin, historienne spécialiste de la Roumanie, professeur émérite à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco), Joséphine Staron, directrice des études et des relations internationales du think tank Synopia, docteure en philosophie politique (Sorbonne Université), et Caroline De Camaret, cheffe du service Europe à France 24.
durée : 00:47:04 - Les informés de franceinfo - Tous les dimanches, les informés débattent de l'actualité autour de Victor Matet sur franceinfo.
Entre l'Est et l'Ouest, entre héritages post-communistes et ambitions européennes, la Roumanie est un pays à la croisée des chemins. Depuis son entrée dans l'Union européenne en 2007, elle a profondément transformé ses institutions, son économie, et sa diplomatie. Ancrée dans l'espace euro-atlantique, elle reste pourtant attentive aux équilibres régionaux et aux pressions géopolitiques, qu'elles viennent de Moscou, de Washington, ou plus récemment de Pékin. Comment la Roumanie s'affirme-t-elle dans un environnement régional instable, entre la guerre en Ukraine, les tensions dans les Balkans, et les recompositions du monde multipolaire ?Émission enregistrée depuis Bucarest. Invités : Alison Mutler, directrice du site web «Universul.net» Cristian Preda, professeur de Sciences politiques à l'Université de Bucarest. Ancien député européen Cristian Pirvulescu, politologue, professeur à la Faculté de Sciences politiques, École Nationale des Études Politiques et d'administration de Bucarest. Membre du Comité Économique et Social Européen à Bruxelles.
durée : 00:15:13 - Journal de 12h30 - Jour de vote en Roumanie : 2e tour de l'élection présidentielle. La communauté internationale suit le scrutin avec une attention particulière, après l'annulation du précédent vote, à l'automne dernier, pour des soupçons d'ingérence russe.
durée : 00:15:13 - Journal de 12h30 - Jour de vote en Roumanie : 2e tour de l'élection présidentielle. La communauté internationale suit le scrutin avec une attention particulière, après l'annulation du précédent vote, à l'automne dernier, pour des soupçons d'ingérence russe.
Les électeurs sont appelés dans urnes dans plusieurs pays européens ce dimanche. 2e tour de la présidentielle en Roumanie, 1er tour en Pologne, législatives au Portugal. Et on observe partout un constat, la montée de l'extrême-droite en Europe. Cette montée en puissance est-elle inspirée par le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche ? Comment comprendre cette tendance politique ? Pour en parler, Christophe Bouillaud, professeur de sciences politiques à l'Institut d'Études politiques de Grenoble, spécialiste de la politique européenne, en particulier sous l'angle des partis est, ce dimanche 18 mai, l'invité international de la mi-journée de RFI. À lire aussiPrésidentielle en Roumanie: «C'est une déception. En Europe, l'extrême droite continue sa course»
(00:00:31) Roumanie: une élection sous influence de l'algorithme ? (00:07:53) Des bilans américain et saoudien du voyage de Trump au Moyen-Orient (00 :15 :36) Reportage dans un Mexique en situation de "narcopandémie"
L'extrême-droite part favorite en Roumanie où a lieu ce week-end le second tour de l'élection présidentielle.L'ultranationaliste Georges Simion a totalisé un peu plus de 40 % des voix au 1er tour, près du double de son adversaire, le maire centriste de Bucarest, Nicusor Dan, qu'il affronte en face-à-face.Deux visions s'opposent, deux conceptions très différentes de l'avenir de la Roumanie - au sein de l'Europe ou alors un pied dehors et alignée sur Donald Trump, ou bien qui sait, sur Vladimir Poutine ?
A la une de la presse ce vendredi 16 mai 2025 : une élection présidentielle scrutée de près, le premier rendez-vous d'un pape, et un combat.
Un influenceur masculiniste, AD Laurent, dont la ministre à l'égalité Aurore Bergé a obtenu la suspension du compte. Une commission d'enquête sur les ravages de la plateforme auprès des adolescents. Et une sanction attendue de la Commission européenne. TikTok, le réseau social chinois, est dans le collimateur de nombreuses institutions en raison des dégâts qu'il cause sur la santé mentale des adolescents. Jeudi 15 mai, à l'Assemblée nationale, devant une commission d'enquête présidée par Arthur Delaporte, une mère a expliqué la manière dont son fils collégien était entré dans « une spirale mortifère ». Notamment en passant beaucoup trop de temps devant son écran par jour, alors que le risque d'anxiété triple chez les jeunes au-delà de quatre heures de réseaux sociaux par jour. Mais surtout, en consultant sur TikTok des contenus extrêmement dangereux comme des chansons exaltant les scarifications ou glorifiant le suicide. Certes, TikTok n'est pas le seul réseau social à diffuser ce type de contenus. Mais tandis qu'une loi en Chine empêche de rendre les mineurs dépendant aux réseaux sociaux, TikTok est pointé du doigt en Europe pour deux raisons. D'abord, la puissance addictive de son algorithme qui cible les profils et rend la fonction « pour toi » deux fois plus virale. Ensuite, sa consommation massive par les plus jeunes qui se laissent facilement happer par les incitations au scrolling. On voit de plus en plus des ados se désocialiser, s'enfermer dans leur bulle, pour regarder des contenus d'hypersexualisation, par exemple, chez les garçons ou anxiogène, tirant vers l'anorexie, chez les filles.Si la Commission européenne prépare une sanction contre TikTok, c'est à la fois pour son manque de transparence sur ses publicités, sur son ciblage, mais aussi pour son rôle dans la diffusion de contenus jugés dangereux pour la santé ou le débat public, comme on l'a vu lors élections en Roumanie.Emmanuel Macron s'est dit favorable mardi à une interdiction des réseaux sociaux aux moins de 15 ans. La ministre du Numérique Clara Chappaz s'est donnée trois mois pour mobiliser les autres pays européens afin d'interdire les plateformes avant 15 ans et les obliger à vérifier l'âge des utilisateurs. Car cette permissivité a un coût social et politique dont témoigne la série Adolescence de Netflix. En France, on voit des influenceurs comme AD Laurent. Au Royaume-Uni ou aux États-Unis, son équivalent s'appelle Andrew Tate, dit le « roi de la masculinité toxique ». Il est accusé de viols et a été banni des réseaux sociaux, mais ses contenus continuent de circuler sur TikTok via ses fans et il a été rétabli sur X par Elon Musk.À lire aussiProtection des données européennes: TikTok écope d'une amende de 530 millions
La Roumanie vote ce dimanche 18 mai pour le second tour de l'élection présidentielle, pour lequel le candidat pro-européen Nicusor Dan est donné au coude-à-coude avec celui d'extrême droite, George Simion. Après son score canon du premier tour, le populiste se rêve désormais en Trump roumain au sein d'une alliance Maga au cœur de l'UE. L'analyse de Sergiu Miscoiu, professeur des universités en sciences politiques à la faculté d'études européennes de Cluj-Napoca en Roumanie.
durée : 00:04:29 - Le Reportage de la rédaction - Ce dimanche 18 mai, les Roumains votent au second tour de l'élection présidentielle. Le scrutin oppose George Simion, candidat ultranationaliste en tête au premier tour avec 41 %, à Nicusor Dan, centriste pro-européen, arrivé second avec 21 % des voix.
durée : 00:04:28 - Le Zoom de France Inter - L'extrême droite arrivera-t-elle au pouvoir ce dimanche en Roumanie ? Son candidat George Simion fait figure de favori au second tour. À 38 ans, ce souverainiste critique de Bruxelles et admirateur de Trump est arrivé en tête au premier tour, avec près de 41% des voix, 20 de plus que son adversaire.
Jamais les élections présidentielles en Roumanie n'auront autant suscité l'attention internationale. De l'Europe aux États-Unis, tous les projecteurs sont braqués sur la possible victoire du candidat d'extrême droite George Simion. Le scrutin a été bousculé, par l'invalidation d'un premier scrutin et pour manipulation des réseaux sociaux en faveur d'un autre candidat lui aussi souverainiste et populiste... Calin Georgescu. Climat tendu donc, alors qu'en toile de fond de la campagne, on a vu ressurgir des attaques à la fois contre la communauté rom et juive. À l'origine de ces menaces, des mouvements néo-légionnaires qui s'inspirent directement des partis fascistes de l'entre-deux guerres. Reportage à Bucarest de Marine Leduc. L'analyse de Traian Sandu, historien spécialiste de la Roumanie, enseignant à l'Université Sorbonne nouvelle. La revue de presse sonore de Franceline Beretti Un livre blanc sur la politique migratoire, c'est par ce biais que le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé un durcissement drastique de sa politique. Le chef du gouvernement travailliste veut réduire significativement l'immigration légale dans son pays. C'est le premier sujet qui a retenu votre attention dans votre revue de presse de la semaine, et on peut dire que la presse de gauche ne pardonne pas vraiment ce tournant à 180 degrés. Kalymnos et les éponges disparues C'est une petite île grecque qui concentre sur ses côtes l'histoire du réchauffement climatique et de la mondialisation. Tout près de la Turquie, Kalymnos a longtemps été appelée l'île des pêcheurs d'éponges mais, dans les années 80, une maladie a ravagé les éponges sous-marines. Aujourd'hui, le commerce se maintient, mais les éponges sont presque toutes importées du continent américain... Pendant la période de Pâques, Kalymnos continue tout de même à célébrer une tradition presque disparue... Reportage à Kalymnos signé Joël Bronner.
Jamais les élections présidentielles en Roumanie n'auront autant suscité l'attention internationale. De l'Europe aux États-Unis, tous les projecteurs sont braqués sur la possible victoire du candidat d'extrême droite George Simion. Le scrutin a été bousculé, par l'invalidation d'un premier scrutin et pour manipulation des réseaux sociaux en faveur d'un autre candidat lui aussi souverainiste et populiste... Calin Georgescu. Climat tendu donc, alors qu'en toile de fond de la campagne, on a vu ressurgir des attaques à la fois contre la communauté rom et juive. À l'origine de ces menaces, des mouvements néo-légionnaires qui s'inspirent directement des partis fascistes de l'entre-deux guerres. Reportage à Bucarest de Marine Leduc. L'analyse de Traian Sandu, historien spécialiste de la Roumanie, enseignant à l'Université Sorbonne nouvelle. La revue de presse sonore de Franceline Beretti Un livre blanc sur la politique migratoire, c'est par ce biais que le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé un durcissement drastique de sa politique. Le chef du gouvernement travailliste veut réduire significativement l'immigration légale dans son pays. C'est le premier sujet qui a retenu votre attention dans votre revue de presse de la semaine, et on peut dire que la presse de gauche ne pardonne pas vraiment ce tournant à 180 degrés. Kalymnos et les éponges disparues C'est une petite île grecque qui concentre sur ses côtes l'histoire du réchauffement climatique et de la mondialisation. Tout près de la Turquie, Kalymnos a longtemps été appelée l'île des pêcheurs d'éponges mais, dans les années 80, une maladie a ravagé les éponges sous-marines. Aujourd'hui, le commerce se maintient, mais les éponges sont presque toutes importées du continent américain... Pendant la période de Pâques, Kalymnos continue tout de même à célébrer une tradition presque disparue... Reportage à Kalymnos signé Joël Bronner.
durée : 00:04:29 - Le Reportage de la rédaction - Ce dimanche 18 mai, les Roumains votent au second tour de l'élection présidentielle. Le scrutin oppose George Simion, candidat ultranationaliste en tête au premier tour avec 41 %, à Nicusor Dan, centriste pro-européen, arrivé second avec 21 % des voix.
En Roumanie, le second tour de la présidentielle dimanche 18 mai opposera le candidat de centre-droit Nicusor Dan au nationaliste George Simion. Cette poussée de l'extrême droite dans les urnes s'est accompagnée d'une augmentation des menaces envers la minorité rom et la communauté juive. De notre correspondant à Bucarest, Marine LeducDans un quartier périphérique de Bucarest, Alin Banu entre avec précaution au siège de l'association Roma for Democracy, une association de droit des Roms dont il est le directeur. « Nous avons des caméras vidéo, un accès avec une carte magnétique à l'entrée comme à la sortie, et nous avons un bouton d'urgence. Si on l'active, la police peut arriver en cinq à huit minutes. On a mis ça en place quand les menaces ont commencé pour notre sécurité », explique-t-il.Preuve à l'appui. Sur son téléphone, Alin Banu fait défiler les messages que lui et ses collègues ont reçus ces dernières semaines : « Je vais m'assurer que je vais avoir vos têtes et les mettre sur des pales comme Vlad l'empaleur faisait avec les Turcs et on va vous torturer un par un » ; « Vous avez mis Cosmin en prison et moi je vais vous mettre dans un cercueil » ; « Que les Juifs et les Tsiganes soient éliminés, et toutes les races impures. » « Bien sûr qu'on est inquiets », admet Alin Banu.Ces intimidations qui touchent aussi bien les Roms, les Juifs que les communautés LGBTQ+ sont proférées par des factions néo-nazies, mais aussi néo-légionnaires, mouvement inspiré des légionnaires, groupuscules fascistes roumains de l'entre-deux-guerres. Ce mouvement est à l'origine de la Shoah en Roumanie.À lire aussiPrésidentielle en Roumanie : pourquoi la diaspora a voté massivement pour l'extrême droiteUn pays au passé difficile à assumerDans le centre-ville, une répétition en yiddish a lieu au Théâtre national juif de Bucarest. En février, des commentaires antisémites ont été diffusés sur TikTok avec des menaces de mettre le feu au théâtre ou d'y poser une bombe. La police a dû protéger la bâtisse pendant quelques jours. Le directeur Andrei Munteanu préfère garder son calme et rappelle l'importance de la diversité culturelle en Roumanie : « L'État roumain s'est préoccupé, et pas seulement maintenant, du développement des minorités nationales, du développement de la culture nationale, parce que la principale richesse de la Roumanie est sa diversité. Mais il faut aider cette diversité, la conserver, la soutenir. Chacun fait partie du patrimoine humain de ce pays. »Les liens entre les groupes néo-légionnaires et les candidats d'extrême droite ne sont pas dissimulés. George Simion a certes lissé son discours, mais plusieurs membres de son parti Aur (Alliance pour l'unité des Roumains) font la glorification des dirigeants de la Garde de fer, autre nom du mouvement des légionnaires. La Roumanie a été durant les années 1940 un pays allié de l'Allemagne nazie et a encore des difficultés à regarder son passé. Le pays n'a reconnu son rôle actif dans la Shoah qu'en 2003, alors qu'environ 300 000 Juifs et 12 000 Roms y ont péri.Aujourd'hui, la Roumanie compte près de 570 000 Roms, selon le recensement de 2021, mais ils seraient au moins deux fois plus nombreux. Les Juifs, eux, ne sont plus que quelques milliersÀ lire aussiPrésidentielle en Roumanie : George Simion, le candidat d'extrême droite, en tête du premier tour
George Simion, chef du parti nationaliste AUR, a remporté largement le premier tour de la présidentielle en Roumanie. Il est le symbole d'une forme de ras-le-bol de la population face à la classe politique. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et Gabriel Grésillon reviennent sur les enjeux de cette élection qui pourrait renforcer le camp illibéral en Europe.« La Story » est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en mai 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invité : Gabriel Grésillon (Enquêteur aux « Echos »). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Vadim Ghirda AP/SIPA. Sons : France Info, LN24, TikTok George Simion, AP.Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastory Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En Roumanie, le second tour de la présidentielle dimanche 18 mai opposera le candidat de centre-droit Nicusor Dan au nationaliste George Simion. Cette poussée de l'extrême droite dans les urnes s'est accompagnée d'une augmentation des menaces envers la minorité rom et la communauté juive. De notre correspondant à Bucarest, Marine LeducDans un quartier périphérique de Bucarest, Alin Banu entre avec précaution au siège de l'association Roma for Democracy, une association de droit des Roms dont il est le directeur. « Nous avons des caméras vidéo, un accès avec une carte magnétique à l'entrée comme à la sortie, et nous avons un bouton d'urgence. Si on l'active, la police peut arriver en cinq à huit minutes. On a mis ça en place quand les menaces ont commencé pour notre sécurité », explique-t-il.Preuve à l'appui. Sur son téléphone, Alin Banu fait défiler les messages que lui et ses collègues ont reçus ces dernières semaines : « Je vais m'assurer que je vais avoir vos têtes et les mettre sur des pales comme Vlad l'empaleur faisait avec les Turcs et on va vous torturer un par un » ; « Vous avez mis Cosmin en prison et moi je vais vous mettre dans un cercueil » ; « Que les Juifs et les Tsiganes soient éliminés, et toutes les races impures. » « Bien sûr qu'on est inquiets », admet Alin Banu.Ces intimidations qui touchent aussi bien les Roms, les Juifs que les communautés LGBTQ+ sont proférées par des factions néo-nazies, mais aussi néo-légionnaires, mouvement inspiré des légionnaires, groupuscules fascistes roumains de l'entre-deux-guerres. Ce mouvement est à l'origine de la Shoah en Roumanie.À lire aussiPrésidentielle en Roumanie : pourquoi la diaspora a voté massivement pour l'extrême droiteUn pays au passé difficile à assumerDans le centre-ville, une répétition en yiddish a lieu au Théâtre national juif de Bucarest. En février, des commentaires antisémites ont été diffusés sur TikTok avec des menaces de mettre le feu au théâtre ou d'y poser une bombe. La police a dû protéger la bâtisse pendant quelques jours. Le directeur Andrei Munteanu préfère garder son calme et rappelle l'importance de la diversité culturelle en Roumanie : « L'État roumain s'est préoccupé, et pas seulement maintenant, du développement des minorités nationales, du développement de la culture nationale, parce que la principale richesse de la Roumanie est sa diversité. Mais il faut aider cette diversité, la conserver, la soutenir. Chacun fait partie du patrimoine humain de ce pays. »Les liens entre les groupes néo-légionnaires et les candidats d'extrême droite ne sont pas dissimulés. George Simion a certes lissé son discours, mais plusieurs membres de son parti Aur (Alliance pour l'unité des Roumains) font la glorification des dirigeants de la Garde de fer, autre nom du mouvement des légionnaires. La Roumanie a été durant les années 1940 un pays allié de l'Allemagne nazie et a encore des difficultés à regarder son passé. Le pays n'a reconnu son rôle actif dans la Shoah qu'en 2003, alors qu'environ 300 000 Juifs et 12 000 Roms y ont péri.Aujourd'hui, la Roumanie compte près de 570 000 Roms, selon le recensement de 2021, mais ils seraient au moins deux fois plus nombreux. Les Juifs, eux, ne sont plus que quelques milliersÀ lire aussiPrésidentielle en Roumanie : George Simion, le candidat d'extrême droite, en tête du premier tour
C dans l'air du 5 mai 2025 - Jusqu'où Trump peut-il aller ?Il avait promis les « 100 premiers jours les plus extraordinaires de toute présidence dans l'histoire américaine » et ils n'ont en effet laissé personne indifférent. Jugé imprévisible ou machiavélique, Donald Trump n'a cessé de bousculer l'ordre mondial, entre guerre commerciale, dossier ukrainien et décrets radicaux. Pourtant, à peine 39 % des Américains approuvent la manière dont le milliardaire conduit le pays, soit le chiffre le plus bas obtenu par un président des États-Unis au cap des 100 jours depuis 80 ans. Pour beaucoup, ses outrances ne passent pas.Dernière en date, à cinq jours du début du conclave qui devra désigner le prochain pape, Trump a diffusé vendredi sur les réseaux sociaux un portrait de lui, généré par l'intelligence artificielle, vêtu de la tenue papale. Mais ce sont aussi ses envies de s'approprier le Groenland, de rouvrir Alcatraz, ou encore de ne peut-être pas respecter la constitution qui inquiètent. S'il affirme ne pas vouloir briguer de troisième mandat, il fait en effet craindre une dérive dictatoriale.Face à lui, la France et l'Europe contre-attaquent. Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen ont assisté ce lundi à la conférence « Choose Europe for Science » qui a pour but d'attirer les scientifiques étrangers, en particulier les américains qui s'opposent à la politique de Trump. 500 millions d'euros vont être débloqués pour « faire de l'Europe un pôle d'attraction ». Il est aussi question de protéger les données des chercheurs américains, l'administration effaçant tout ce qui touche de près ou de loin à des politiques jugées trop progressistes, comme la lutte contre le réchauffement climatique.Pendant ce temps, en Roumanie, George Simion, candidat de l'extrême-droite et fan de Trump, est au second tour de la présidentielle. Le 18 mai, il affrontera au second tour le centriste et pro-européen Nicusor Dan, maire de Bucarest. Avec 40% des voix au premier tour, la dynamique de George Simion confirme la poussée nationaliste dans ce pays comme dans le reste de l'Europe. Alors, quelle suite pour la présidence de Trump ? Comment l'Europe peut-elle protéger les scientifiques américains ? Le prochain président roumain sera-t-il d'extrême-droite ? LES EXPERTS : James ANDRÉ - Grand reporter à France 24Dominique MOÏSI – Géopolitologue, conseiller spécial de l'Institut Montaigne, ancien professeur à HarvardGallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, auteur de « Volodymyr Zelensky : l'Ukraine dans le sang »Caroline DE CAMARET - Rédactrice en chef Europe à France 24PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
durée : 00:59:01 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Le 4 mai, le candidat d'extrême droite George Simion est arrivé en tête du premier tour des élections présidentielles roumaines. Un premier tour qui se joue une deuxième fois, après celui de novembre dernier annulé sur fond d'ingérence russe, plongeant le pays dans une grave crise politique. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Silvia Marton Maîtresse de conférence à l'université de sciences politiques de Bucarest; Ramona Coman Professeure de sciences politiques à l'Université Libre de Bruxelles (ULB); Florent Parmentier Secrétaire général du Centre de recherches politiques de Sciences Po (CEVIPOF), chercheur associé à l'Institut Jacques Delors
Ce lundi 5 mai, le virage nationaliste qui se confirme en Roumanie, avec l'extrême droite qui a obtenu plus de 40% des voix lors d'une nouvelle élection dimanche, cinq mois après l'annulation de la présidentielle, a été abordé par Annalisa Cappellini dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
En Roumanie, c'est un nouveau séisme politique, George Simion est arrivé en tête du premier tour de l'élection présidentielle. Le candidat nationaliste et trumpiste a obtenu près de 41 % des voix. Il affrontera au second tour le 18 mai prochain le maire de Bucarest, le centriste et pro-européen Nicusor Dan, qui a arraché sa qualification avec 21% des voix. Le Premier ministre Marcel Ciolacu, a en conséquence donné sa démission.
durée : 00:20:36 - Journal de 12h30 - Un candidat d'extrême droite est arrivé très largement en tête, hier soir, du premier tour de l'élection présidentielle en Roumanie.
Dans cette édition :Un arrêt de travail d'une partie du personnel de la SNCF perturbe la circulation des trains en Île-de-France, avec un trafic très perturbé sur certaines lignes de RER et de Transilien.Le conclave pour désigner le prochain pape de l'Église catholique s'ouvre mercredi à la chapelle Sixtine, suscitant l'attente de millions de chrétiens à travers le monde.Le président américain Donald Trump souhaite la réouverture et la modernisation de la prison d'Alcatraz pour y enfermer les criminels les plus violents, et annonce de nouveaux droits de douane sur les films produits à l'étranger.Le président français Emmanuel Macron enchaîne les rendez-vous diplomatiques cette semaine, notamment avec le chancelier allemand, dans le but de réaffirmer son leadership en Europe.L'extrême droite est en tête du premier tour de l'élection présidentielle en Roumanie, avec le candidat Georges Simion qui affrontera le maire centriste de Bucarest au second tour.Un lycéen proche d'un mouvement écologiste radical baptisé "Antitech Résistance" a tué une adolescente de 16 ans dans un lycée de Nantes.Une violente altercation dans une boîte de nuit d'Albi a fait un mort, tandis qu'un élu a été violemment agressé lors d'un rodéo urbain en Gironde.Alors que la France fait face à des déserts médicaux, l'Ordre des médecins alerte sur le risque d'un excédent de médecins dans les années à venir, en raison de la fin du numerus clausus.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:20:36 - Journal de 12h30 - Un candidat d'extrême droite est arrivé très largement en tête, hier soir, du premier tour de l'élection présidentielle en Roumanie.
Vincent Hervouët analyse les résultats du premier tour de l'élection présidentielle en Roumanie. Le candidat d'extrême droite, Georges Simion, est arrivé en tête avec 40,5% des voix, devançant de 20 points le maire de Bucarest. Cette situation inquiète les Européens, car la Roumanie est en première ligne face à la Russie depuis l'invasion de l'Ukraine. Le second tour s'annonce décisif pour l'avenir du pays et les relations avec l'Union européenne.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Un arrêt de travail d'une partie du personnel de la SNCF perturbe la circulation des trains en Île-de-France, avec un trafic très perturbé sur certaines lignes de RER et de Transilien.Le conclave pour désigner le prochain pape de l'Église catholique s'ouvre mercredi à la chapelle Sixtine, suscitant l'attente de millions de chrétiens à travers le monde.Le président américain Donald Trump souhaite la réouverture et la modernisation de la prison d'Alcatraz pour y enfermer les criminels les plus violents, et annonce de nouveaux droits de douane sur les films produits à l'étranger.Le président français Emmanuel Macron enchaîne les rendez-vous diplomatiques cette semaine, notamment avec le chancelier allemand, dans le but de réaffirmer son leadership en Europe.L'extrême droite est en tête du premier tour de l'élection présidentielle en Roumanie, avec le candidat Georges Simion qui affrontera le maire centriste de Bucarest au second tour.Un lycéen proche d'un mouvement écologiste radical baptisé "Antitech Résistance" a tué une adolescente de 16 ans dans un lycée de Nantes.Une violente altercation dans une boîte de nuit d'Albi a fait un mort, tandis qu'un élu a été violemment agressé lors d'un rodéo urbain en Gironde.Alors que la France fait face à des déserts médicaux, l'Ordre des médecins alerte sur le risque d'un excédent de médecins dans les années à venir, en raison de la fin du numerus clausus.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:10:05 - Journal de 9h - Six mois après l'annulation du scrutin ayant - brièvement - porté Calin Georgescu au pouvoir, la Roumanie retourne aux urnes.
durée : 00:15:30 - Journal de 12h30 - L'extrême droite va-t-elle prendre le pouvoir en Roumanie ? Après un scrutin annulé en novembre, sur fond de soupçons d'ingérence russe, le peuple roumain vote à nouveau ce dimanche 4 mai. - invités : Sergiu Miscoiu Professeur des universités à la faculté d'études européennes de Cluj (Roumanie)
durée : 00:15:30 - Journal de 12h30 - L'extrême droite va-t-elle prendre le pouvoir en Roumanie ? Après un scrutin annulé en novembre, sur fond de soupçons d'ingérence russe, le peuple roumain vote à nouveau ce dimanche 4 mai. - invités : Sergiu Miscoiu Professeur des universités à la faculté d'études européennes de Cluj (Roumanie)
durée : 00:54:41 - Les informés de franceinfo - Tous les samedis, les correspondants de la presse étrangères débattent de l'actualité autour de Victor Matet.
Retour aux urnes dimanche pour les Roumains, cinq mois après le choc de la présidentielle annulée. Le candidat surprise d'extrême droite a entretemps été exclu de la course et un nouvel acteur s'est immiscé, en la personne de George Simion, un autre leader de l'extrême droite roumaine, très critique de Bruxelles. Un fan de Trump et une star des réseaux sociaux dont les principaux rivaux sont deux candidats pro-européens : le maire de Bucarest, Nicusor Dan et le candidat de la coalition au pouvoir, Crin Antonescu. L'élection du président roumain est scrutée de près à l'ouest du continent européen, alors que la Roumanie, pays membre de l'UE est devenue un pilier essentiel de l'Otan depuis l'invasion russe de l'Ukraine voisine. Scrutée de près également par les États-Unis qui n'ont pas hésité à exercer des pressions indirectes qui ont beaucoup agité la campagne. Les États-Unis qui disposent de quelque 1 700 soldats américains sur le sol roumain. Jusqu'ici résolument pro-occidentale, la Roumanie fait face à une percée de forces politiques favorables aux intérêts de Moscou et soutenues par l'administration Trump. Le pays est stratégique, qui borde l'Ukraine et la mer Noire. Invités : Catherine Durandin, professeur émérite des Universités, historienne Florentin Cassonnet, journaliste, Courrier des Balkans Laurentiu Mihu, journaliste, Universul.net
Ces dernières semaines, la Roumanie a été tour à tour évoquée dans les discours de J.D. Vance, Elon Musk, Marine Le Pen ou encore Jordan Bardella. La situation politique dans le pays a attiré l'attention de ces responsables politiques d'extrême droite après l'annulation de l'élection présidentielle, dont le premier tour était organisé le 24 novembre dernier.La Cour constitutionnelle du pays a pris cette décision après avoir constaté des « irrégularités ». L'instance s'est fondée sur de forts soupçons d'ingérence étrangère partagés par les services de renseignement : le candidat arrivé en tête au premier tour avait notamment acquis une popularité spectaculaire sur TikTok, dans les jours précédant l'élection.La Cour électorale a ensuite interdit à ce candidat souverainiste, Calin Georgescu, de se représenter au nouveau scrutin qui se tiendra dimanche 4 mai.Pour quelles raisons les autorités roumaines ont-elles pris ces décisions ? Pourquoi la Roumanie a-t-elle tant intéressé des responsables politiques d'extrême-droite, aux Etats-Unis comme en France ?Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Jean-Baptiste Chastand, correspondant du Monde en Europe centrale, revient sur cette présidentielle menaçante, pour la démocratie roumaine comme européenne. Damien Leloup, journaliste au service « Pixels », y éclaire également l'opération d'ingérences sur TikTok.Un épisode de Marion Bothorel. Réalisation : Quentin Bresson et Amandine Robillard. Musiques : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi.Dans cet épisode : lectures de posts sur X d'Elon Musk et d'un autre de Marine Le Pen publié le 13 mars 2025, extraits d'une déclaration de J.D. Vance le 20 février 2025 en ouverture de la Conservative Political Action Conference, d'une interview de Jordan Bardella sur C News et Europe 1 le 1er avril 2025 et de la participation de Calin Georgescu au podcast de Tucker Carlson diffusé sur YouTube le 10 avril 2025.Cet épisode a été publié le 2 mai 2025.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.frQue pensez-vous des podcasts du « Monde » ? Donnez votre avis en répondant à cette enquête. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
durée : 00:03:39 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - Cinq mois après l'annulation du scrutin en raison de soupçons d'ingérence russe, une nouvelle élection présidentielle se tient dimanche 4 mai en Roumanie. L'ombre du président américain plane au-dessus de ce vote dans ce pays membre de l'UE et de l'OTAN.
Semaine test pour les travaillistes britanniques qui sont revenus au pouvoir en juillet 2024. 13 millions d'électeurs sont appelés aux urnes ce jeudi (1er mai 2025) pour des élections locales. Et les sondages ne sont pas bons. C'est le parti post-Brexit, Reform Uk qui caracole désormais en tête avec 25% des intentions de vote. Avec une campagne très populiste et trumpiste, ils ont capitalisé sur les échecs du Premier ministre Keir Starmer sur la relance économique, les aides sociales et le contrôle migratoire. Dans la ville d'Ashford, dans le Kent, au sud de Londres, Marie Billon a rencontré des conservateurs inquiets de cette nouvelle vague dégagiste...L'immigration, le sujet est en tête du programme Reform Uk mais aussi de tous les partis populistes... Avec quelle précautions la presse peut-elle en parler ? C'est tout l'objet d'une nouvelle charte présentée aux assises méditerranéennes du Journalisme qui se tiennent à Marseille, Juliette Gheerbrant. Pauvres séniors turcsLa Turquie, un pays jeune qui s'est longtemps désintéressé de cette ultra-minorité que constituaient les séniors. Mais la baisse de la natalité, la hausse de l'espérance de vie commencent à changer la donne. Et surtout, les plus de 65 ans sont les plus impactés par la crise économique et l'hyperinflation qui touche le pays. Près d'un quart d'entre eux sont considérés comme pauvres. Les retraités laissés pour compte. C'est le reportage à Ankara d'Anne Andlauer. Interdiction des néonicotinoïdes en RoumanieLes néonicotinoïdes, ces pesticides qui déciment les abeilles à nouveau au cœur du débat. La substance très controversée est formellement interdite en Europe, mais il y a eu de nombreuses dérogations. En France, un projet de loi qui sera examiné à la fin du mois voudrait revenir sur cette interdiction.Mais en Roumanie, troisième plus grand exportateur de miel de l'Union européenne, la justice a finalement interdit son usage sur le colza, le tournesol et le maïs. À Bucarest, Benjamin Ribout.
Semaine test pour les travaillistes britanniques qui sont revenus au pouvoir en juillet 2024. 13 millions d'électeurs sont appelés aux urnes ce jeudi (1er mai 2025) pour des élections locales. Et les sondages ne sont pas bons. C'est le parti post-Brexit, Reform Uk qui caracole désormais en tête avec 25% des intentions de vote. Avec une campagne très populiste et trumpiste, ils ont capitalisé sur les échecs du Premier ministre Keir Starmer sur la relance économique, les aides sociales et le contrôle migratoire. Dans la ville d'Ashford, dans le Kent, au sud de Londres, Marie Billon a rencontré des conservateurs inquiets de cette nouvelle vague dégagiste...L'immigration, le sujet est en tête du programme Reform Uk mais aussi de tous les partis populistes... Avec quelle précautions la presse peut-elle en parler ? C'est tout l'objet d'une nouvelle charte présentée aux assises méditerranéennes du Journalisme qui se tiennent à Marseille, Juliette Gheerbrant. Pauvres séniors turcsLa Turquie, un pays jeune qui s'est longtemps désintéressé de cette ultra-minorité que constituaient les séniors. Mais la baisse de la natalité, la hausse de l'espérance de vie commencent à changer la donne. Et surtout, les plus de 65 ans sont les plus impactés par la crise économique et l'hyperinflation qui touche le pays. Près d'un quart d'entre eux sont considérés comme pauvres. Les retraités laissés pour compte. C'est le reportage à Ankara d'Anne Andlauer. Interdiction des néonicotinoïdes en RoumanieLes néonicotinoïdes, ces pesticides qui déciment les abeilles à nouveau au cœur du débat. La substance très controversée est formellement interdite en Europe, mais il y a eu de nombreuses dérogations. En France, un projet de loi qui sera examiné à la fin du mois voudrait revenir sur cette interdiction.Mais en Roumanie, troisième plus grand exportateur de miel de l'Union européenne, la justice a finalement interdit son usage sur le colza, le tournesol et le maïs. À Bucarest, Benjamin Ribout.
Trois décennies après, les guerres des années 90 continuent d'alimenter les tensions politiques dans les Balkans, en Bosnie-Herzégovine, et au Kosovo où la question des disparus oppose Belgrade et Pristina. Les disparus du Kosovo Depuis février 2022 et le retour de la guerre en Europe, la crainte d'une déstabilisation de certains territoires ou de la reprise de conflits gelés inquiète régulièrement experts et ambassades, notamment dans les Balkans. La question des 1.600 disparus est au cœur du bras de fer qui oppose la Serbie et son ancienne province majoritairement peuplée d'Albanais, le Kosovo. Belgrade et Pristina s'accusent mutuellement de ne pas donner accès aux archives et à l'ensemble des fosses communes. Pendant ce temps, les familles, elles, attendent toujours. Reportage à Gjakova, Louis Seiller. En un mot : cinquième colonneUne autre région d'Europe est en alerte face à la Russie et plus encore depuis le retour de Donald Trump au pouvoir à Washington, ce sont les Pays Baltes. En témoigne par exemple, en Lituanie, le retour dans le débat de l'expression « cinquième colonne », qui évoque un climat de suspicion déjà vu. C'est la chronique En un mot de cette semaine, avec les explications de notre correspondante à Vilnius, Marielle Vitureau. L'extrême droite confirmera-t-elle sa poussée en Roumanie ? Le scrutin présidentiel approche, il aura lieu le 4 mai - dans un climat tendu. Depuis l'annulation spectaculaire du premier tour en décembre 2024, la démocratie roumaine vit une période agitée. La tension s'est encore accrue après le rejet de la candidature du favori Calin Georgescu. Cette figure de l'extrême-droite, qui avait émergé l'an dernier, ne sera pas dans la course, en raison d'irrégularités et de soupçons d'ingérence russe a jugé la Cour constitutionnelle. Ce n'est pas du goût d'une assez grande partie de la population, les manifestations houleuses qui ont suivi l'ont montré. La percée de l'extrême droite, qui a surpris à l'automne, pourrait se confirmer. Elle a déjà commencé à marquer la société. Reportage de Benjamin Ribout à Bucarest. Le deuil des catholiques latino-américains de MadridLe décès du pape François a sonné comme un coup de tonnerre ce lundi 21 avril en Espagne. Dans ce grand pays catholique, le gouvernement a déclaré 3 jours de deuil national, et le Real Madrid a observé une minute de silence. Même si le pape argentin n'était pas apprécié partout de la même manière, l'émotion est palpable. Et tout spécialement dans la communauté latino-américaine, très présente dans le pays, venue en particulier du Venezuela, de Colombie et d'Équateur. Reportage à Madrid, François Musseau.
Trois décennies après, les guerres des années 90 continuent d'alimenter les tensions politiques dans les Balkans, en Bosnie-Herzégovine, et au Kosovo où la question des disparus oppose Belgrade et Pristina. Les disparus du Kosovo Depuis février 2022 et le retour de la guerre en Europe, la crainte d'une déstabilisation de certains territoires ou de la reprise de conflits gelés inquiète régulièrement experts et ambassades, notamment dans les Balkans. La question des 1.600 disparus est au cœur du bras de fer qui oppose la Serbie et son ancienne province majoritairement peuplée d'Albanais, le Kosovo. Belgrade et Pristina s'accusent mutuellement de ne pas donner accès aux archives et à l'ensemble des fosses communes. Pendant ce temps, les familles, elles, attendent toujours. Reportage à Gjakova, Louis Seiller. En un mot : cinquième colonneUne autre région d'Europe est en alerte face à la Russie et plus encore depuis le retour de Donald Trump au pouvoir à Washington, ce sont les Pays Baltes. En témoigne par exemple, en Lituanie, le retour dans le débat de l'expression « cinquième colonne », qui évoque un climat de suspicion déjà vu. C'est la chronique En un mot de cette semaine, avec les explications de notre correspondante à Vilnius, Marielle Vitureau. L'extrême droite confirmera-t-elle sa poussée en Roumanie ? Le scrutin présidentiel approche, il aura lieu le 4 mai - dans un climat tendu. Depuis l'annulation spectaculaire du premier tour en décembre 2024, la démocratie roumaine vit une période agitée. La tension s'est encore accrue après le rejet de la candidature du favori Calin Georgescu. Cette figure de l'extrême-droite, qui avait émergé l'an dernier, ne sera pas dans la course, en raison d'irrégularités et de soupçons d'ingérence russe a jugé la Cour constitutionnelle. Ce n'est pas du goût d'une assez grande partie de la population, les manifestations houleuses qui ont suivi l'ont montré. La percée de l'extrême droite, qui a surpris à l'automne, pourrait se confirmer. Elle a déjà commencé à marquer la société. Reportage de Benjamin Ribout à Bucarest. Le deuil des catholiques latino-américains de MadridLe décès du pape François a sonné comme un coup de tonnerre ce lundi 21 avril en Espagne. Dans ce grand pays catholique, le gouvernement a déclaré 3 jours de deuil national, et le Real Madrid a observé une minute de silence. Même si le pape argentin n'était pas apprécié partout de la même manière, l'émotion est palpable. Et tout spécialement dans la communauté latino-américaine, très présente dans le pays, venue en particulier du Venezuela, de Colombie et d'Équateur. Reportage à Madrid, François Musseau.