Country in Southeastern Europe
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En Roumanie, l'Otan a montré sa solidarité stratégique face à la Russie. L'exercice « Dacian Fall » commencé le 20 octobre 2025 s'est achevé ce 13 novembre. Et c'est une première, une brigade multinationale sous commandement français a multiplié les manœuvres à grande échelle pour valider la capacité de l'armée française et de ses alliés à se déployer vite en cas de crise. Pour Lignes de défense, Franck Alexandre était en Roumanie, où dans la boue des Carpates, il a observé les soldats de l'Otan s'entraîner, comme en Ukraine, aux combats de tranchées. Exercices d'attaque et de défense. C'est à tour de rôle pour les 3 000 soldats déployés dans les montagnes du nord de la Roumanie. Dix nations sous commandement français pour un exercice de très grande ampleur, non loin de l'Ukraine. Nous sommes sur le camp de Cincu, à flanc de colline. Un front fictif avec le colonel Edward Dupleix : « Là, ils sont au contact. Les Français tiennent la crête et les Roumains qui mènent l'assaut se réarticulent et vont percer sur la défense du bataillon français. Nous allons rejoindre cette ligne de défense et voir comment le bataillon français manœuvre pour retarder ou empêcher cette attaque du bataillon ennemi. » Se préparer à la guerre de haute intensité, à la lumière du conflit ukrainien, c'est réapprendre le combat de tranchées. Nous entrons dans ce réseau solidement défendu par la compagnie du capitaine Benjamin : « Le réseau de tranchées qui est derrière moi, c'est un réseau qui fait environ 300 mètres de largeur sur 300 mètres de profondeur, qui est creusé à plus de deux mètres, ce qui permet de se protéger du risque artillerie. C'est une position qu'on peut tenir longtemps face à un ennemi qui arrive en masse et dans lequel on peut s'enterrer, si jamais les obus arrivent et que l'on est harcelé par la menace aérienne. On glisse beaucoup, beaucoup de boue, c'est très humide, surtout en ce moment avec l'hiver qui commence. » S'enterrer pour durer Des barbelés à foison, un boyau creusé en zig-zag. Nous voilà en première ligne. La section du lieutenant Sanson l'occupe depuis deux jours. « L'endroit est rustique. Mais il nous permet de durer. Vous voyez, on a des filets de camouflage pour tout ce qui est protection, lutte anti-aérienne et drone. Ça nous permet de nous camoufler, de nous disperser et surtout de durer sur le temps. Parce que l'objectif d'un réseau comme ça, c'est de rester plusieurs jours, plusieurs semaines pour pouvoir défendre un compartiment de terrain clé », explique-t-il. À intervalles réguliers, des créneaux de tir très camouflés équipés de minimi, des mitrailleuses à canon court. « Cette arme a une grosse puissance de feu, donc je ferai baisser les têtes. Ce sera difficile de passer », dit avec beaucoup d'assurance en soldat du 92e régiment d'Infanterie de Clermont-Ferrand. Un signalement stratégique de l'Otan Depuis 2022, la France est nation-cadre pour défendre en Roumanie le flanc est de l'Otan. Un signalement stratégique, car intégrer plusieurs nations dans une brigade otanienne est un défi militaire au niveau des procédures, mais aussi de la diffusion des ordres, souligne le général Maxime Do Tran, commandant la septième brigade blindée déployée pour Dacian Fall. « À partir de Cincu, je vais coordonner des tirs de plus de neuf nations européennes, des Piranhas portugais qui vont tirer avec des Leclerc français survolés par des F-16 roumains et montrer que, à la fois concernant la manœuvre et les tirs, il y a une vraie interopérabilité. C'était le message envoyé à nos compétiteurs que nous sommes prêts d'emblée. Nous sommes prêts au feu et rapidement si besoin se faisait sentir », clame-t-il. Projeter 3 000 hommes et leur équipement en quelques semaines seulement en Roumanie, ce fut l'autre défi de « Dacian Fall », exercice que l'Otan veut renouveler à une échelle plus large, celle d'une division multinationale, dès 2027. À lire aussiEn Suède, des bunkers pour se protéger en cas de guerre
Un vent de nouveauté souffle sur l'Eurovision 2026 : le Canada
La production de cette année s'annonce en légère hausse par rapport à 2024, mais 2024 était une année catastrophique. Alors que se tient à Belém la COP30, rappelons-le : c'est de nouveau le dérèglement climatique qui bouleverse les récoltes de raisin. Les données de tous les pays producteurs ne sont pas encore connues, mais l'Organisation internationale de la vigne et du vin anticipe une reprise de 3 % de la production mondiale de vin à quelque 232 millions d'hectolitres. Ce qui reste bien en deçà des moyennes récentes. Cette variation climatique est particulièrement marquée en France. Avec 35,9 millions d'hectolitres, la production hexagonale pourrait être la plus faible depuis 1957. La France n'est plus la première productrice mondiale de vin, c'est l'Italie La France cède ainsi son titre du premier producteur mondial de vin au profit de l'Italie qui prend la tête du classement avec 47,4 millions d'hectolitres de vin produits. Derrière la France, l'Espagne, très touchée par la sécheresse avec 29,4 mhl. Outre l'Italie, seuls les pays de l'Europe centrale et orientale, notamment la Slovaquie, la Croatie, la Roumanie ou la République tchèque, sortent leur épingle du jeu. Tout comme la Nouvelle-Zélande, l'Afrique du Sud et l'Argentine, dans l'hémisphère sud. Les faibles surplus de vins pour satisfaire les acheteurs « Après trois années de récolte en baisse, il y a évidemment moins de volumes disponibles à l'exportation. Et une légère hausse de la production cette année ne changera pas grand-chose », estime John Barker, directeur général de l'OIV. Résultat : les prix par bouteille exportée augmentent. Les nouveaux droits de douane américains devraient tirer encore davantage les prix vers le haut. L'impact des taxes Trump Pour l'instant, cela ne se sent pas trop parce que les importateurs de vin aux États-Unis ont beaucoup stocké, par anticipation de ces taxes. Mais en 2026, lorsqu'ils devront se réapprovisionner, les pays viticoles seront touchés, plus ou moins fort selon leur taux de change et leur exposition aux États-Unis, qui restent le premier marché de consommation de vin au monde. Dans ce contexte, « il n'est pas aisé de trouver des marchés alternatifs aux États-Unis », remarque le directeur général de l'OIV. Il faut s'attendre à ce que les importateurs et les distributeurs américains coopèrent davantage avec les producteurs et les exportateurs dans les pays d'origine pour atténuer l'impact des taxes Trump sur les prix. Cela dit, les producteurs explorent aussi de nouvelles opportunités ailleurs dans le monde. Les marchés tels que la Chine, l'Inde, les pays du Sud-Est asiatique, le Nigeria, l'Afrique du Sud, le Mexique ou encore le marché brésilien les intéressent de plus en plus. À lire aussiDroits de douane américains: pas d'exemptions pour le vin européen, qui sera taxé à 15%
durée : 00:02:31 - France Inter sur le terrain - Le "Dacian Fall", un gigantesque exercice multinational organisé par l'Otan avec 5000 militaires, dont presque 3000 français, se déroule en Roumanie pendant trois semaines pour tester la capacité de l'armée française à monter en puissance et se déployer en cas de crise. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Sur Skyrock PLM on vous parle régulièrement de nos soldats français déployés un peu partout dans le monde sur terre, dans les airs, sur et sous les mers, et on vous emmène sur le camp « Général Berthelot » à Cincu en Roumanie où nos militaires sont engagés au sein du bataillon multinational de l'OTAN sous commandement français ! Ce bataillon ne serait pas opérationnel sans un soutien de qualité. Les ressources humaines et plus particulièrement la chancellerie sont importants également en projection de nos forces. Rencontre avec le brigadier-chef Solène qui est adjoint bureau RH en unité de combat !
Sur Skyrock PLM on vous parle régulièrement de nos soldats français déployés un peu partout dans le monde sur terre, dans les airs, sur et sous les mers, et on vous emmène sur le camp « Général Berthelot » à Cincu en Roumanie où nos militaires sont engagés au sein du bataillon multinational de l'OTAN sous commandement français ! Ce bataillon ne serait pas opérationnel sans un soutien de qualité et notre visite continue avec le brigadier-chef Dylan qui est conducteur de citerne de ravitaillement en carburant au sein du peloton de ravitaillement et transport, le PRT !
Sur Skyrock PLM on vous parle régulièrement de nos soldats français déployés un peu partout dans le monde sur terre, dans les airs, sur et sous les mers, et on vous emmène sur le camp « Général Berthelot » à Cincu en Roumanie où nos militaires sont engagés au sein du bataillon multinational de l'OTAN sous commandement français ! Ce bataillon ne serait pas opérationnel sans un soutien de qualité. Rencontre avec le caporal-chef de 1ère classe Florent qui est technicien tourelle conduite de tir sur Véhicule Blindé de Combat d'Infanterie (VBCI) !
C'est un ouvrage qui remet en cause bon nombre de clichés sur les pays situés à l'est du continent européen. La Pologne, la Roumanie, les pays Baltes, ou encore la Hongrie et la Bulgarie sont en première ligne face à la menace russe depuis l'invasion de l'Ukraine, mais le regard que portent sur eux les décideurs européens, en particulier en France, est encore marqué par la guerre froide et une vision binaire du Vieux-Continent. Et ce sont ces erreurs et c'est a priori géo-stratégique que remet en cause le politologue Arthur Kenigsberg, À lire aussiOtan: les drones en Pologne et en Roumanie reposent la question de la stratégie défensive de l'Alliance
C'est un ouvrage qui remet en cause bon nombre de clichés sur les pays situés à l'est du continent européen. La Pologne, la Roumanie, les pays Baltes, ou encore la Hongrie et la Bulgarie sont en première ligne face à la menace russe depuis l'invasion de l'Ukraine, mais le regard que portent sur eux les décideurs européens, en particulier en France, est encore marqué par la guerre froide et une vision binaire du Vieux-Continent. Et ce sont ces erreurs et c'est a priori géo-stratégique que remet en cause le politologue Arthur Kenigsberg, À lire aussiOtan: les drones en Pologne et en Roumanie reposent la question de la stratégie défensive de l'Alliance
Ce qui fait la Une de l'actualité, c'est la tournée asiatique de Donald Trump. Elle s'est terminée par une rencontre avec son homologue chinois. Une rencontre dans un contexte de guerre commerciale entre les deux géants de l'économie mondiale. Une guerre commerciale qui a des conséquences sur les économies de nombreux pays. Comme à son habitude, le président américain a utilisé des superlatifs en long et en large pour décrire cette rencontre, la première depuis 2019, avec son homologue chinois. Avec - Paul Myers de la rédaction en anglais à propos du Masters de Paris, après plus de 30 ans passés à Bercy, il se joue désormais au Paris La Défense Arena - Vasilié Damiane pour la rédaction roumaine au sujet de grandes manoeuvres militaires qui ont lieu en Roumanie avec la participation de soldats français - Timbi Bah de la rédaction en fulfuldé au sujet du blocus pétrolier imposé par les jihadistes du JNIM au Mali.
Sur Skyrock PLM on vous parle régulièrement de nos soldats français déployés un peu partout dans le monde sur terre, dans les airs, sur et sous les mers, et on vous emmène sur le camp « Général Berthelot » à Cincu en Roumanie où nos militaires sont engagés au sein du bataillon multinational de l'OTAN sous commandement français ! Et on poursuit notre présentation de l'arme du génie intégrée au sein de ce bataillon avec le sergent-chef Geoffrey qui est sous-officier adjoint !
Sur Skyrock PLM on vous parle régulièrement de nos soldats français déployés un peu partout dans le monde sur terre, dans les airs, sur et sous les mers, et on vous emmène sur le camp « Général Berthelot » à Cincu en Roumanie où nos militaires sont engagés au sein du bataillon multinational de l'OTAN sous commandement français ! Et on termine la présentation de l'arme du génie de ce bataillon avec le caporal-chef Ophélie qui est pilote Griffon dans l'arme du génie !
Ce qui fait la Une de l'actualité, c'est la tournée asiatique de Donald Trump. Elle s'est terminée par une rencontre avec son homologue chinois. Une rencontre dans un contexte de guerre commerciale entre les deux géants de l'économie mondiale. Une guerre commerciale qui a des conséquences sur les économies de nombreux pays. Comme à son habitude, le président américain a utilisé des superlatifs en long et en large pour décrire cette rencontre, la première depuis 2019, avec son homologue chinois. Avec - Paul Myers de la rédaction en anglais à propos du Masters de Paris, après plus de 30 ans passés à Bercy, il se joue désormais au Paris La Défense Arena - Vasilié Damiane pour la rédaction roumaine au sujet de grandes manoeuvres militaires qui ont lieu en Roumanie avec la participation de soldats français - Timbi Bah de la rédaction en fulfuldé au sujet du blocus pétrolier imposé par les jihadistes du JNIM au Mali.
Sur Skyrock PLM on vous parle régulièrement de nos soldats français déployés un peu partout dans le monde sur terre, dans les airs, sur et sous les mers, et on vous emmène sur le camp « Général Berthelot » à Cincu en Roumanie où nos militaires sont engagés au sein du bataillon multinational de l'OTAN sous commandement français !! On vous a parlé des armes « dites de mêlée » de ce bataillon multinational, on vous présente à présent les armes d'appui et après l'artillerie, on passe à l'arme du génie avec le lieutenant Matthieu qui est chef de section génie combat !
Parce que… c'est l'épisode 0x652! Shameless plug 4 et 5 novembre 2025 - FAIRCON 2025 8 et 9 novembre 2025 - DEATHcon 17 au 20 novembre 2025 - European Cyber Week 25 et 26 février 2026 - SéQCure 2026 14 au 17 avril 2026 - Botconf 2026 28 et 29 avril 2026 - Cybereco Cyberconférence 2026 9 au 17 mai 2026 - NorthSec 2026 3 au 5 juin 2025 - SSTIC 2026 Description Ce neuvième épisode du balado collaboratif entre Cyber Citoyen et Polysécure, animé par Catherine Dupont-Gagnon et ses invités Sam Harper et Nicolas Louck, aborde plusieurs enjeux critiques de cybersécurité, de vie privée et de technologie qui marquent l'actualité récente. L'application Tea et les dangers du dating en ligne L'épisode débute avec une mise à jour sur l'application Tea, un sujet récurrent du podcast. Apple et Google ont finalement retiré cette application et son alternative Tea on Earth de leurs magasins, invoquant des problèmes de modération et de vie privée. Malgré ses 6,1 millions de téléchargements et 5 millions de dollars de revenus générés, l'application présentait de graves lacunes de sécurité. Ce qui inquiète particulièrement les experts, c'est l'apparition de copies tentant de combler le vide laissé par ce retrait, des applications tout aussi mal sécurisées. Les animateurs constatent un retour aux groupes Facebook « Are we dating the same guy », malgré les limites de la fonction d'anonymat de Facebook. Cette situation soulève des questions cruciales sur la protection des données sensibles, notamment celles de femmes en situation de vulnérabilité. La panne AWS : symptôme d'un monopole dangereux La panne d'Amazon Web Services du 22 octobre constitue le deuxième sujet majeur. Au-delà de l'incident technique lui-même, les animateurs s'interrogent sur la concentration monopolistique des infrastructures internet. Le fait qu'une partie importante du web dépende d'un seul point de défaillance représente un risque systémique considérable. Sam rappelle que cette situation n'est pas nouvelle, citant la panne Rogers qui avait paralysé le système d'urgence 911 et Interac. Nicolas mentionne un cas similaire en Australie où une mise à jour de pare-feu a rendu le service d'urgence inaccessible pendant des heures, causant des décès. Les intervenants soulignent que des entreprises comme Netflix ont conçu leurs systèmes pour tolérer les pannes grâce au « chaos engineering », testant régulièrement leur résilience. Cependant, la majorité des entreprises ne prennent pas ces précautions, préférant la solution la moins coûteuse. Cette négligence révèle un problème plus large : le marché ne punit pas suffisamment les mauvaises pratiques, et les entreprises continuent de dépendre d'une seule zone AWS parce que c'est moins cher, acceptant implicitement le risque de perte de revenus et de réputation. Les objets connectés : quand la technologie devient un fléau L'histoire du lit intelligent à 5 000 dollars illustre parfaitement les dangers de l'Internet des objets. Ce lit, qui nécessite un abonnement mensuel de 17 à 33 dollars pour fonctionner, est devenu complètement inutilisable lors de la panne AWS. Sans accès aux serveurs, les utilisateurs ne pouvaient même plus ajuster la position de leur lit, certains se retrouvant coincés en position assise. Cette situation absurde démontre comment la dépendance excessive aux serveurs cloud crée des vulnérabilités dans des objets du quotidien. Les animateurs élargissent la discussion aux voitures connectées, comme les Tesla qui peuvent être contrôlées à distance, voire désactivées. John Deere a ainsi désactivé des équipements agricoles volés par les Russes en Ukraine. Cette capacité de contrôle à distance soulève des questions fondamentales sur la propriété réelle des objets que nous achetons et sur les modèles d'abonnement pour des fonctionnalités déjà installées physiquement dans les produits. L'intelligence artificielle : une fiabilité très relative Une étude majeure coordonnée par l'European Broadcasting Union et la BBC révèle que 45 % des résumés d'actualité générés par l'IA contiennent au moins un problème significatif. Gemini se distingue particulièrement négativement avec 76 % de réponses problématiques. L'étude identifie des erreurs d'attribution, des informations trompeuses ou manquantes, et des hallucinations. Cette situation est d'autant plus préoccupante que 15 % des moins de 25 ans utilisent principalement l'IA pour s'informer sur l'actualité. Les animateurs soulignent que l'IA n'est pas un moteur de recherche et ne peut se fier à sa base de connaissances pour des informations récentes. Nicolas compare l'IA à quelqu'un qui lit en diagonale, mais sans la capacité humaine de repérer les mots clés pertinents, s'appuyant plutôt sur des modèles statistiques. Les citations fournies par les IA sont souvent incorrectes ou non pertinentes, obligeant à vérifier systématiquement les sources. OpenAI et la course aux données Le lancement du navigateur Atlas par OpenAI inquiète les experts en vie privée. Conçu pour rivaliser avec Google, ce navigateur semble destiné principalement à collecter des données pour entraîner les modèles d'IA. Perplexity a déjà lancé un navigateur similaire, criblé de vulnérabilités, et n'a jamais caché que toutes les données de navigation étaient renvoyées vers ses serveurs. Cette course aux données révèle un problème fondamental : l'IA générative ne peut survivre sans nouveau contenu, mais ne peut se nourrir de son propre contenu sous peine de dégradation progressive, comparable à la consanguinité génétique. La bulle de l'IA et ses conséquences Les animateurs anticipent l'explosion imminente de la bulle de l'IA, artificiellement gonflée par le battage médiatique autour de l'intelligence artificielle générale. Microsoft pousse agressivement Copilot en liant les indicateurs de performance des vendeurs au taux d'utilisation chez les clients, malgré des résultats mitigés. Seulement 5 % des projets d'IA donnent des résultats réels. Pendant ce temps, les coûts énergétiques explosent aux États-Unis, financés indirectement par les citoyens, tandis que des villages entiers perdent l'accès à l'eau potable pour refroidir les centres de données. L'épisode se conclut sur une note plus légère avec l'histoire d'un prisonnier en Roumanie qui a exploité les vulnérabilités d'un système de tablettes pénitentiaires, distribuant du matériel pour adultes et créditant 1,15 million de dollars sur le compte cantine d'un complice. Cette anecdote illustre l'importance de considérer la sécurité numérique avec la même rigueur que la sécurité physique, un continuum souvent négligé. Collaborateurs Nicolas-Loïc Fortin Catherine Dupont-Gagnon Samuel Harper Crédits Montage par Intrasecure inc Locaux virtuels par Riverside.fm
Episode 75 du podcast APRODMEDIA RADIO, mixé par Horria. Vous pouvez également retrouver ce podcast sur Apple Podcasts et le live vidéo sur YouTube. "Originaire de Roumanie, HORRIA est un artiste polyvalent aux multiples facettes. Passionné par la musique électronique depuis plus d'une décennie, il s'inspire d'une variété de styles musicaux (Hip-Hop, Jazz, UK Bass Music, RnB) pour créer un univers qui lui est propre. HORRIA mixe principalement des styles tels que la House, le UK Garage, la Drum & Bass et la Techno, créant une atmosphère unique et caractéristique. Il aime combiner des voix moody avec des rythmes lourds et des polymétries, et re-contextualiser des mélodies et des acapellas bien connues pour créer de nouvelles expériences musicales." HORRIA https://www.instagram.com/horria.wav/ https://soundcloud.com/horrificbeets https://www.youtube.com/@HORRIA-Horrific APRODMEDIA RADIO https://www.instagram.com/aprodmediaradio https://www.youtube.com/@aprodmediaradio/
Les intrusions de drones sur le territoire de nombreux pays de l'UE, ces derniers mois, ravivent l'inquiétude de ses dirigeants, qui évoquent la mise en place d'un bouclier aérien, et cherchent à renforcer la défense de l'Otan face à ces nouveaux outils de la guerre hybride. Reportage en Roumanie. En Roumanie, dans le delta du Danube, région isolée du pays à la frontière de l'Ukraine, les habitants observent les incursions de drones depuis deux ans. Ils vivent au plus près de la guerre : les bombardements, de l'autre côté du fleuve, font trembler leurs maisons et plusieurs drones sont déjà tombés sur le territoire roumain. Dans les villages difficiles d'accès, qui vivent du tourisme et de la pêche, la population a l'impression d'être abandonnée par leurs autorités. Reportage, Marine Leduc. Transformer le chaos de la guerre en œuvre littéraire : c'est ce que fait la poétesse Yaryna Chornohouz. Poétesse, mais aussi soldate, engagée depuis de nombreuses années ; sur le front, elle écrit pendant les courtes pauses dans les combats. Ses poèmes ont reçu le prix Taras-Chevtchenko, la plus haute distinction littéraire ukrainienne, et ils ont traversé les frontières. Son dernier recueil, intitulé C'est ainsi que nous demeurons libres, a été traduit en français aux éditions du Tripode. Yaryna Chornohouz était de passage à Paris pour l'occasion, Léa Boutin-Rivière l'a rencontrée. La chronique musique de Vincent Théval : La Notte, un titre du chanteur italien Andrea Laszlo de Simone. «Pudding mit Gabel» Ce n'est pas une plaisanterie, mais une nouvelle tendance venue d'Allemagne, qui s'est répandue en Suisse, en Autriche, au Royaume-Uni, au Portugal et a même traversé l'Atlantique : se retrouver dans un parc pour manger des desserts crémeux à la fourchette. Depuis cet été, l'Allemagne voit se multiplier ces rencontres entre jeunes. Solitude ? Besoin de réconfort dans un monde anxiogène ? Le phénomène a priori absurde en dit plus long qu'on ne pourrait le penser. À Berlin, Delphine Nerbollier.
Les intrusions de drones sur le territoire de nombreux pays de l'UE, ces derniers mois, ravivent l'inquiétude de ses dirigeants, qui évoquent la mise en place d'un bouclier aérien, et cherchent à renforcer la défense de l'Otan face à ces nouveaux outils de la guerre hybride. Reportage en Roumanie. En Roumanie, dans le delta du Danube, région isolée du pays à la frontière de l'Ukraine, les habitants observent les incursions de drones depuis deux ans. Ils vivent au plus près de la guerre : les bombardements, de l'autre côté du fleuve, font trembler leurs maisons et plusieurs drones sont déjà tombés sur le territoire roumain. Dans les villages difficiles d'accès, qui vivent du tourisme et de la pêche, la population a l'impression d'être abandonnée par leurs autorités. Reportage, Marine Leduc. Transformer le chaos de la guerre en œuvre littéraire : c'est ce que fait la poétesse Yaryna Chornohouz. Poétesse, mais aussi soldate, engagée depuis de nombreuses années ; sur le front, elle écrit pendant les courtes pauses dans les combats. Ses poèmes ont reçu le prix Taras-Chevtchenko, la plus haute distinction littéraire ukrainienne, et ils ont traversé les frontières. Son dernier recueil, intitulé C'est ainsi que nous demeurons libres, a été traduit en français aux éditions du Tripode. Yaryna Chornohouz était de passage à Paris pour l'occasion, Léa Boutin-Rivière l'a rencontrée. La chronique musique de Vincent Théval : La Notte, un titre du chanteur italien Andrea Laszlo de Simone. «Pudding mit Gabel» Ce n'est pas une plaisanterie, mais une nouvelle tendance venue d'Allemagne, qui s'est répandue en Suisse, en Autriche, au Royaume-Uni, au Portugal et a même traversé l'Atlantique : se retrouver dans un parc pour manger des desserts crémeux à la fourchette. Depuis cet été, l'Allemagne voit se multiplier ces rencontres entre jeunes. Solitude ? Besoin de réconfort dans un monde anxiogène ? Le phénomène a priori absurde en dit plus long qu'on ne pourrait le penser. À Berlin, Delphine Nerbollier.
Concert de démo des instruments Criman Guitars (criman.ro) de Roumanie en présence du luthier Cristian Sandu avec le musicien Guillaume Perrin lors de l'édition 2025 du salon des luthiers organisé par votre serviteur dans le cadre du 6ème Festival Guitare de Puteaux. Concert de démo Criman Guitars Podcast de La Chaîne Guitare La version audio L'article Criman Guitars : Concert de Démo à Puteaux est apparu en premier sur La Chaîne Guitare.
Au sommaire de cette émission, le jeu des influences géopolitiques et les tensions qui vont avec, tensions entre des titans, la Russie, la Chine, leurs alliés et le camp occidental. En seconde partie d'émission, lutte d'influence dans le Pacifique avec Emma Garboud-Lorenzoni, nous irons au Tuvalu, aux Fidji et en Nouvelle-Zélande où la Chine et les grandes puissances occidentales manœuvrent leurs pions pour ne pas perdre ou gagner en influence La Moldavie en proie à la guerre d'influence russe La Moldavie a choisi de maintenir un cap européen. Lors des élections législatives du 28 septembre, le parti au pouvoir, le PAS, qui milite pour une adhésion à l'Union européenne, a remporté la majorité des sièges au Parlement. Le scrutin et la campagne électorale ont été tendus, marqués par des ingérences russes sans précédent. La Moldavie, petit pays de 2,4 millions d'habitants, considéré comme le plus pauvre d'Europe attise les convoitises de Moscou. Coincé entre la Roumanie et l'Ukraine, elle occupe une place stratégique. Ancienne République soviétique, c'est une zone tampon entre l'Ouest et l'Est, un levier pour la Russie, dans sa confrontation avec l'Union européenne. Un Grand reportage de Murielle Paradon qui s'entretient avec Jacques Allix. Quand les grandes puissances se déchirent dans le Pacifique À l'image des îles Salomon, la plupart des pays situés dans l'océan Pacifique sont dépendants des aides au développement. Longtemps tournés vers les puissances occidentales, ils voient désormais la Chine s'imposer comme un partenaire de premier plan. Il y a des soubresauts, et toute la région se retrouve ainsi au cœur d'un bras de fer géopolitique qui s'intensifie. Un Grand reportage d'Emma Garboud-Lorenzoni qui s'entretient avec Jacques Allix.
La Moldavie a choisi de maintenir un cap européen. Lors des élections législatives du 28 septembre, le parti au pouvoir, le PAS, qui milite pour une adhésion à l'Union européenne, a remporté la majorité des sièges au Parlement. Le scrutin et la campagne électorale ont été tendus, marqués par des ingérences russes sans précédent. La Moldavie, petit pays de 2,4 millions d'habitants, considéré comme le plus pauvre d'Europe attise les convoitises de Moscou. Coincé entre la Roumanie et l'Ukraine, elle occupe une place stratégique. Ancienne République soviétique, c'est une zone tampon entre l'Ouest et l'Est, un levier pour la Russie, dans sa confrontation avec l'Union européenne. «La Moldavie en proie à la guerre d'influence russe», un Grand reportage de Murielle Paradon.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 5 octobre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.LE PROJET DE BUDGET DE LECORNUUne première version du projet de loi de finances pour 2026 a été transmise jeudi pour avis au Haut conseil des finances publiques. La transmission de ce projet de loi marque le coup d'envoi du processus de discussion du budget. Le Haut conseil, un organisme indépendant placé auprès de la Cour des comptes, disposera ensuite de sept jours pour rendre son avis, destiné à être rendu public lors de la présentation formelle du budget par le gouvernement. Le texte devrait être déposé à l'Assemblée nationale au plus tard le 13 octobre, de façon que le Parlement dispose des 70 jours prévus par la Constitution pour en débattre.Le même jour, à la veille des rencontres organisées à Matignon avec le Parti socialiste et le Rassemblement national, l'entourage de Sébastien Lecornu a laissé fuiter quatre pistes de soutien au pouvoir d'achat en précisant toutefois que « rien n'est arbitré ». Il s'agirait de favoriser davantage les heures supplémentaires par une défiscalisation et un allègement des charges sociales ;d'alléger l'impôt sur le revenu des couples modestes : en améliorant le mécanisme de « décote », afin de l'aligner sur l'avantage accordé aux célibataires touchant des montants équivalents. De défiscaliser à nouveau les «primes Macron » les primes des salariés gagnant moins de trois fois le SMIC en 2026. D'encourager les dons familiaux en direction des jeunes générations.Selon le journal Les Échos, le projet de budget inclurait une « année blanche » comprenant le gel du barème de l'impôt sur le revenu et de toutes les pensions de retraite, ainsi que le relèvement du taux du « prélèvement forfaitaire unique » sur les revenus du capital. L'augmentation de la flat tax jusqu'à 36%, rapporterait 1,5 milliard d'euros. Le texte devrait comporter une mesure anti-optimisation centrée sur les holdings, certains contribuables très aisés y stockant de l'argent afin d'échapper à l'impôt. Des mesures seraient également en préparation pour lutter contre l'optimisation des Pactes Dutreil, cet outil fiscal conçu pour réduire la fiscalité des transmissions et donations des entreprises afin de préserver l'outil productif. Quant à la surtaxe d'impôt sur les sociétés, elle serait reconduite d'un an, mais son taux serait divisé par deux par rapport à celui appliqué en 2025. Son rendement attendrait ainsi de l'ordre de 4 milliards d'euros.Vendredi, le Premier ministre s'est engagé à ne pas utiliser l'article 49 alinéa 3 de la Constitution pour faire adopter son budget. L'idée n'est pas nouvelle : entre 1997 et 2002, le premier ministre Lionel Jospin, à la tête d'une « majorité plurielle », avait renoncé à son usage. Si les débats budgétaires s'enlisaient à l'Assemblée, faute de majorité, la méthode Lecornu pourrait dès lors aboutir à l'élaboration d'une loi spéciale ou par le passage du budget par voie d'ordonnances, une première sous la Ve République.SÉCURITÉ EUROPÉENNE FACE AUX MENACES RUSSES APRÈS COPENHAGUEL'Europe est soumise, ces derniers jours, à une série de défis : la Russie teste la capacité de plusieurs pays du nord de l'Europe à faire face à des envois de drones sur leurs aéroports. Elle viole régulièrement l'espace aérien de certains membres de l'Otan afin de mesurer leurs capacités de défense antiaérienne. Oslo, Copenhague, Munich ont été victimes des mêmes survols de drones non identifiés, contraignant les autorités danoises, norvégiennes et allemandes à fermer provisoirement leur espace aérien au-dessus de certains aéroports. Contrairement aux Ukrainiens, les Européens n'ont guère d'expérience dans le domaine de la lutte contre les drones.Dans ce contexte, lundi, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, a dévoilé, une première cartographie de la « préparation 2030 », date à laquelle l'Europe doit être prête à se défendre par elle-même en cas d'agression russe. Les analyses des services de renseignement européens convergent : dans les trois à cinq prochaines années, la Russie pourrait être en mesure d'attaquer un pays de l'Union européenne ou de l'Otan si une paix en Ukraine lui permettait de se réarmer, et si l'Europe ne pouvait pas compter sur le soutien américain. Les États membres ont identifié neuf domaines capacitaires prioritaires dans lesquels l'Europe doit combler ses lacunes d'ici à 2030 : défense aérienne et antimissile, systèmes d'artillerie, missiles et munitions, cyber et guerre électronique, drones et anti-drones, combat terrestre, capacités maritimes, mobilité militaire et « capacités stratégiques habilitantes ».En vue de renforcer la défense du continent face à la menace russe, les dirigeants des 27 pays de l'Union européenne se sont retrouvés mercredi à Copenhague. Les discussions ont porté principalement sur trois axes : le développement capacitaire conjoint, les « projets phares » - comme le mur de drones ou la surveillance du flanc oriental - et la montée en puissance de l'industrie de défense européenne. Afin d'accélérer la montée en puissance militaire du continent, l'Union européenne a adopté en juin dernier le Security Action For Europe (SAFE), un instrument financier de prêts de 150 milliards d'euros. Environ 100 milliards sont alloués au flanc oriental de l'Europe : 43,7 milliards pour la Pologne, 16,7 milliards pour la Roumanie, 16,2 milliards pour la Hongrie. Cette concentration géographique reflète une réalité diverse. Chaque pays défend actuellement sa portion de frontière d'une manière légèrement différente, à l'aide de systèmes qui vont du plus sophistiqué au moins élaboré. Cette réunion sans conclusion écrite a permis de décanter des sujets qui seront finalisés les 23 et 24 octobre prochains lors du Conseil européen à Bruxelles. Objectif : combler les lacunes et favoriser des acquisitions conjointes pour lutter contre « la fragmentation de nos efforts à travers des initiatives nationales non coordonnées ».Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une flotte fantôme russe, des drones qui s'aventurent en Pologne et en Roumanie voire qui perturbent le trafic aérien au Danemark, des ingérences dans les processus électoraux, et enfin une violation de l'espace aérien estonien par des avions de chasse russes.Depuis début septembre, les événements s'enchaînent et font les gros titres, même si dans certains cas, l'implication de la Russie reste à établir. Certains l'appellent la guerre hybride. D'autres parlent de provocations très inquiétantes.Le sujet a dans tous les cas bien occupé cette semaine les dirigeants des 27 pays de l'Union européenne réunis au Danemark, mercredi. Pour cet épisode spécial de la Semaine Sur le Fil, nous vous proposons de prendre un peu de recul en écoutant un entretien avec un spécialiste : le général français Jean-Paul Paloméros, ancien chef d'état-major de l'armée de l'air et ancien commandeur de l'OTAN pour la Transformation. Dans cette interview il nous livre son analyse sur ces événements, sur les nouveaux défis posés par les drones, et prône la mise en place de zones tampon d'exclusion aérienne, comme aux temps de la guerre froide. Réalisation : Michaëla Cancela-KiefferSons tirés des archives video de l'AFPTV.Doublage : Maxime MametMusique : Nicolas Nicolas Vair. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous laisser une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au cours du seul mois de septembre, plusieurs aéronefs non identifiés ont survolé la Pologne, la Roumanie, le Danemark et la Norvège, tandis qu'en Estonie, des avions de combat russes étaient aperçus dans le ciel. Malgré les dénégations de Moscou, il a été difficile pour les membres de l'OTAN de ne pas porter leurs regards vers le Kremlin et de ne pas interpréter ces incursions comme des tests.L'organisation transatlantique a répondu être « en ordre de bataille » pour faire face à d'éventuelles autres menaces en provenance de Russie. Mais l'OTAN, souvent décrite comme lente à prendre des décisions, est-elle réellement en capacité à se défendre ? Quels outils a-t-elle à sa disposition pour protéger ses membres ?Sylvie Kauffman est éditorialiste au Monde et spécialiste des relations internationales. Elle nous explique, dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », l'objectif de Vladimir Poutine derrière ses incursions et détaille la stratégie des alliés occidentaux pour y faire face.Un épisode de Garance Muñoz et Cyrielle Bedu, réalisé par Florentin Baume. Présentation et suivi éditorial : Jean-Guillaume Santi. Dans cet épisode : extrait d'une déclaration de Mark Rutte, secrétaire général de l'OTAN, le 10 septembre 2025 ; extrait d'une déclaration de Donald Tusk, premier ministre polonais, le 10 septembre 2025.Cet épisode a été publié le 3 octobre 2025.---Assistez au cours du soir de notre chroniqueuse judiciaire Pascale Robert Diard sur les coulisses des grands procès qu'elle a couverts et les mécanismes de la justice Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 2 octobre 2025 - L'Europe au défi de la flotte fantôme russeLe pétrolier "Pushpa" a dû mettre son périple en pause. Parti de Russie le 18 septembre à destination de l'Inde, le navire de 244 mètres de long a été arraisonné lundi au large de Saint-Nazaire par des militaires français qui le soupçonnent d'appartenir à la flotte de navires fantômes russes. Hier, le parquet de Brest a annoncé l'ouverture d'une enquête pour "défaut de justification de la nationalité du navire" et "refus d'obtempérer" et le placement en garde à vue de deux membres de l'équipage. "Il y a eu des fautes très importantes qui ont été commises par cet équipage qui justifient que la procédure soit judiciarisée aujourd'hui", a déclaré Emmanuel Macron, en marge d'un sommet international à Copenhague. Les dirigeants européens y sont notamment réunis pour imaginer de nouvelles ripostes contre la Russie qui viole régulièrement leurs espaces aériens, comme la Pologne, la Roumanie ou l'Estonie. Le président français a cependant appelé à rester prudent sur les informations de la presse danoise, selon laquelle le Pushpa aurait pu servir de plateforme de lancement à des drones ayant perturbé le trafic aérien du pays fin septembre. Une chose est sûre, le navire, qui a changé à treize reprises de pavillons en trois ans selon Le Monde, a déjà été immobilisé à plusieurs reprises pour des activités "illégales". Et il n'est pas un cas isolé. Depuis 2023, plusieurs navires en provenance de Russie ont été impliqués dans des ruptures de câbles électriques ou l'endommagement de gazoducs.Pendant que les dirigeants européens se réunissent pour élaborer de nouvelles stratégies contre la Russie, l'armée de l'Otan se prépare au scénario du pire. Mi-mai, 3 000 militaires et de nombreux véhicules terrestres et aériens issus de neuf pays européens ont simulé un débarquement sur les côtes française dans le cadre d'exercices militaires baptisés Polaris 25. Selon le contre-amiral français Jean-Michel Martinet, il s'agit "de préparer la Marine nationale à être immédiatement engagée dans du combat de haute intensité avec tout ce que cela suppose dans le contexte actuel". Une équipe de C dans l'air a pu y participer.Si les responsables militaires ne nomment pas directement le responsable de leurs craintes, c'est bien la Russie qui est visée. Pour financer sa guerre en Ukraine, Vladimir Poutine a annoncé fin septembre une hausse de la TVA de 20 à 22% à partir de 2026, soit le niveau le plus élevé depuis le début de l'invasion russe. Selon les économistes, le Kremlin peine à assumer le coût du conflit. Alourdi par les dépenses militaires et les sanctions visant ses exportations de pétrole, le déficit russe atteint désormais 43 milliards d'euros, soit trois fois plus qu'en 2024. Les frappes ukrainiennes sur les raffineries russes n'ont rien arrangé à la situation tandis que les pays du G7 ont annoncé hier vouloir "accentuer la pression sur les exportations pétrolières de la Russie". Signe que l'économie russe ralentit, le gouvernement a annoncé abaisser ses prévisions de croissance pour 2026 de 2 à 1,3%.Que sait-on du pétrolier arraisonné au large des côtes françaises et suspecté d'appartenir à la flotte fantôme russe ? Comment les forces de l'Otan se préparent à l'hypothèse d'une guerre de haute intensité ? Les sanctions internationales contre l'économie russe peuvent-elles faire basculer le cours de la guerre en Ukraine ?LES EXPERTS :- Alain BAUER - Professeur de criminologie au CNAM responsable du Pôle Sécurité Défense Renseignement- Pierre HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationale à l'Université catholique de Lille- Marie JEGO - Journaliste - Le Monde, ancienne correspondante à Moscou- Alexandra SAVIANA - Journaliste - L'Express, auteur de Les scénarios noirs de l'armée française
L'émission 28 minutes du 02/10/2025 Incursions russes : l'OTAN et l'UE doivent-elles monter d'un cran pour répliquer à Moscou ? L'urgence se fait sentir au sein de l'Union européenne. Depuis septembre, plusieurs pays européens dont la Pologne et la Roumanie signalent la présence illégale de drones russes dans leurs espaces aériens. Dernier exemple en date, le Danemark s'est inquiété du survol suspect de drones sur son territoire, à plusieurs reprises, ces derniers jours. C'est donc pour discuter de la défense du continent que le groupe des 27 se réunit à Copenhague aujourd'hui et demain. Quatre projets phares doivent être abordés : la défense de l'espace aérien, le renforcement du flanc est, la défense antimissiles et la création d'un “mur antidrones”. L'Union européenne ne laissera pas la Russie semer la “division et l'angoisse dans nos sociétés”, a déclaré Ursula Von Der Leyen, présidente de la Commission européenne, dès son arrivée au Danemark. À son tour, Emmanuel Macron n'a pas hésité à dire avant le début du sommet que l'Europe était “dans une confrontation avec la Russie”, qualifié d'acteur “très agressif”. Dernière épisode en date, l'arraisonnement au large de saint Nazaire d'un pétrolier que les autorités françaises suspectent de faire partie de la flotte fantôme russe.On en débat avec Guillaume Lagane, maître de conférence à Sciences Po Paris, spécialiste des questions de défense, Élise Vincent, journaliste au Monde en charge des questions de défense et Général Michel Yakovleff, général de corps d'armée, ancien haut gradé à l'OTAN.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 2 octobre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 02/10/2025 80 ans de la “Sécu” : un modèle à bout de souffle ou à protéger ? C'est un anniversaire plus que symbolique. La Sécurité sociale fête cette année ses 80 ans. L'occasion de faire le bilan sur celle que les Français appellent affectueusement “la Sécu”. Lors de son élaboration par le Conseil national de la Résistance (CNR), en 1944, l'objectif était d'assurer “à tous les citoyens, des moyens d'existence dans tous les cas où ils sont incapables de se les procurer par le travail”. L'institution voit donc officiellement le jour, l'année suivante et s'étend, aujourd'hui, à l'assurance maladie, aux retraites, aux accidents du travail, à la politique familiale et à l'autonomie des personnes handicapées et âgées. Mais des questions se posent sur la pérennité de son système au moment où le pays fait face à une dette qui s'élève à 3 416 milliards d'euros, soit 115,6 % du PIB, contre 113,2 % fin 2024. Pour Julien Damon, auteur de “Petit éloge à la sécu” ‘(éditions Presses de Sciences Po), il est “embarrassant de faire financer nos dépenses courantes (…) par nos enfants et nos petits-enfants. Et ça n'est pas logique par rapport au projet de sécurité sociale”. Il nous dresse le portrait de cette complexe mais si précieuse institution en difficulté. Incursions russes : l'OTAN et l'UE doivent-elles monter d'un cran pour répliquer à Moscou ? L'urgence se fait sentir au sein de l'Union européenne. Depuis septembre, plusieurs pays européens dont la Pologne et la Roumanie signalent la présence illégale de drones russes dans leurs espaces aériens. Dernier exemple en date, le Danemark s'est inquiété du survol suspect de drones sur son territoire, à plusieurs reprises, ces derniers jours. C'est donc pour discuter de la défense du continent que le groupe des 27 se réunit à Copenhague aujourd'hui et demain. Quatre projets phares doivent être abordés : la défense de l'espace aérien, le renforcement du flanc est, la défense antimissiles et la création d'un “mur antidrones”. L'Union européenne ne laissera pas la Russie semer la “division et l'angoisse dans nos sociétés”, a déclaré Ursula Von Der Leyen, présidente de la Commission européenne, dès son arrivée au Danemark. À son tour, Emmanuel Macron n'a pas hésité à dire avant le début du sommet que l'Europe était “dans une confrontation avec la Russie”, qualifié d'acteur “très agressif”. Dernière épisode en date, l'arraisonnement au large de saint Nazaire d'un pétrolier que les autorités françaises suspectent de faire partie de la flotte fantôme russe.On en débat avec Guillaume Lagane, maître de conférence à Sciences Po Paris, spécialiste des questions de défense, Élise Vincent, journaliste au Monde en charge des questions de défense et Général Michel Yakovleff, général de corps d'armée, ancien haut gradé à l'OTAN.Enfin, Xavier Mauduit rend hommage à la célèbre primatologue britannique, Jane Goodall, qui s'est éteinte hier à l'âge de 91 ans, en nous racontant ses années passées en Tanzanie. Marie Bonnisseau s'intéresse à l'enquête menée par onze médias européens, dont Le Monde, sur la disparition alarmante de la nature et des terres agricoles en Europe au profit de projets de construction.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 2 octobre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
La guerre en Ukraine est devenue un laboratoire d'innovation militaire. Sur le terrain, les deux belligérants ont massivement recours aux drones pour harceler l'adversaire, sans avoir à se déplacer ou à gaspiller de coûteux missiles. Dans le ciel, sur terre ou en mer, les drones sont omniprésents.Certains d'entre eux ont même été aperçus, ces derniers temps, au-dessus de pays de l'OTAN, tels que la Pologne, la Roumanie, la Norvège et le Danemark. De quoi inquiéter les puissances militaires occidentales, comme la France, qui souffrent d'un retard important à ce niveau.Comment les drones changent-ils la façon de se faire la guerre ? Quelles conséquences leur utilisation a-t-elle pour les soldats combattant sur le front ? Le recours massif à ces engins préfigure-t-il toutes les guerres à venir ? Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Emmanuel Grynszpan, journaliste au Monde chargé du suivi de la guerre en Ukraine, raconte comment l'usage des drones est devenu indispensable.Un épisode de Garance Muñoz. Réalisation : Thomas Zeng. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi. Dans cet épisode : extrait d'une attaque de drones en Ukraine, le 7 septembre 2025 ; extrait d'un reportage de l'Agence France-Presse en Ukraine, le 5 septembre 2025 ; extrait d'un reportage de Reuters en Ukraine, le 24 juin 2025 ; et extrait d'une prise de parole de Sébastien Lecornu, alors ministre des armées français, le 28 février 2025.--- Assistez au cours du soir de notre chroniqueuse judiciaire Pascale Robert Diard sur les coulisses des grands procès qu'elle a couverts et les mécanismes de la justice Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le dimanche 28 septembre, une attaque massive de drones et de missiles russes a fait au moins 4 morts à Kiev, dont une fillette de 12 ans. En parallèle de cette offensive, depuis début septembre, des drones, ou des chasseurs russes, violent l'espace aérien européen en survolant différents pays comme le Danemark, la Norvège, la Roumanie, ou encore la Pologne.Comment expliquer ces survols ? Pourquoi parle-t-on autant des drones dans le cadre de la guerre entre la Russie et l'Ukraine ?Réponse dans Code Source aujourd'hui avec Robin Korda, journaliste au service international du Parisien, et Charles de Saint Sauveur, qui dirige ce service.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Clara Grouzis, Clara Garnier-Amouroux et Anaïs Godard - Réalisation et mixage : Pierre Chaffanjon - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : France 24, TF1 et ONU Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La Moldavie s'apprête à vivre une élection législative décisive ce 28 septembre 2025, dont les enjeux dépassent largement le cadre national. La Moldavie, ce sont 2,6 millions d'habitants. Un pays enclavé entre la Roumanie et l'Ukraine. Une ex-république soviétique très majoritairement roumanophone qui ne bénéficie pas de la protection de l'OTAN, et est candidate à l'entrée au sein de l'Union européenne. Le Parti Action et Solidarité (PAS) de la présidente Maia Sandu affronte le Bloc électoral Patriotique (BEP) principale force pro-russe du pays. La campagne a révélé une fragmentation partisane et une montée de la défiance envers les élites. Le pays est en proie à des difficultés économiques et souffre d'une crise énergétique liée à la guerre en Ukraine et d'une vulnérabilité structurelle accentuée par l'émigration. L'enjeu du scrutin dépasse largement les contours de la nation candidate à l'UE, convoitée par le Kremlin et solidaire de l'Ukraine en guerre avec laquelle elle partage 940 km de frontière. L'élection est suivie de très près par la Russie qui a intensifié, ces dernières semaines, ses ingérences via des financements occultes, de la désinformation et des pressions notamment en Transnistrie et en Gagaouzie. Le scrutin représente un test crucial pour la démocratie et l'avenir européen de la Moldavie, véritable laboratoire des rapports UE-Russie dans l'espace post-soviétique. Entre les aspirations européennes de certains, les liens historiques et politiques avec Moscou, et les défis économiques et sociaux quotidiens, ces élections pourraient bien redessiner l'équilibre politique dans la région. Invités : Céline Bayou, chargée de cours à l'INALCO. Chercheure associée au Centre de Recherches Europes-Eurasie de l'Inalco et rédactrice en chef de «Regards sur l'Est» Florent Parmentier, secrétaire général du CEVIPOF de Sciences Po, chercheur associé à HEC. «La Moldavie face à son destin. Les enjeux d'une élection législative décisive», étude IFRI.
L'atelier des médias est délocalisé à Bucarest, en Roumanie, alors que se tiennent dimanche des élections législatives cruciales en Moldavie voisine. Pour discuter des enjeux informationnels autour de ce scrutin, Steven Jambot reçoit Ovidio Nahoi, rédacteur en chef de RFI România, et Cristina Dobreanu, cheffe des environnements numériques de RFI România et coordinatrice du média ENTR en Roumanie. Aussi, par téléphone de Chișinău, la vice-présidente du Conseil de l'audiovisuel de Moldavie, instance de régulation des radios et télévisions moldaves, Aneta Gonța. Les enjeux de ce scrutin sont considérés comme « fondamentaux pour l'orientation politique de ce pays dans le contexte régional très tendu », explique Ovidio Nahoi. Il souligne qu'une victoire du camp pro-russe transformerait la République de Moldavie en point de fixation « pour la guerre hybride russe en Roumanie et dans la région ». Face à cette menace, RFI România adapte son dispositif, notamment via son émission quotidienne Moldova Zoom et des reportages sur le terrain, dont certains réalisés en collaboration avec Deutche Welle (DW). Ces reportages visent des zones « qui sont plutôt grises ou qui sont pourquoi pas prorusses », comme à proximité de la Transnistrie. Cristina Dobreanu insiste sur le fait que la désinformation prend la forme d'une « guerre idéologique », évoquant des faux discours d'une l'annexion de la Moldavie par la Roumanie ou une « colonisation économique » par l'UE. Les médias s'efforcent d'offrir une perspective de terrain, allant à la rencontre des citoyens habituels pour raconter leurs histoires. Du côté de la régulation, Aneta Gonța explique que le Conseil de l'audiovisuel veille à ce que les radios et télévisions respectent la loi et les normes déontologiques, notamment concernant les campagnes agressives de désinformation. Le CA est obligé de présenter des rapports hebdomadaires à la commission électorale centrale et distribue des amendes en cas de violation grave. Des sanctions ont été imposées récemment pour la diffusion d'émissions de promotion électorale contenant de la propagande anti-LGBT. Cependant, le pouvoir du régulateur moldave est limité. Aneta Gonța déplore que « malheureusement, le Conseil de l'audiovisuel moldave n'a pour l'instant pas les mêmes compétences que le Conseil national de l'audiovisuel roumain », notamment sur les services non linéaires (en ligne). Elle exprime également une frustration quant aux territoires sécessionnistes : si le CA n'a aucun pouvoir en Transnistrie, les distributeurs de la région de Gagaouzie refusent de respecter la loi moldave. Dans la sphère numérique, jugée « plus dangereux » à cause de plateformes comme TikTok et Telegram, RFI România s'associe à l'innovation, étant partenaire du projet ChatEurope. Ce robot conversationnel utilise l'intelligence artificielle pour fournir des réponses vérifiées par des journalistes, garantissant ainsi qu'il n'y aura pas « de fausses réponses ».
Après les intrusions de drones en Pologne, en Roumanie et au Danemark ces derniers jours, focus sur la lutte anti-drones en France. Qui surveille notre espace aérien ? Comment intercepter des drones malveillants ? Deux minutes pour comprendre avec Émilie Baujard.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après les intrusions de drones en Pologne, en Roumanie et au Danemark ces derniers jours, focus sur la lutte anti-drones en France. Qui surveille notre espace aérien ? Comment intercepter des drones malveillants ? Deux minutes pour comprendre avec Émilie Baujard.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après les intrusions de drones en Pologne, en Roumanie et au Danemark ces derniers jours, focus sur la lutte anti-drones en France. Qui surveille notre espace aérien ? Comment intercepter des drones malveillants ? Deux minutes pour comprendre avec Émilie Baujard.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'actualité qui a retenu l'attention de La Loupe de la semaine, c'est la multiplication des incursions de drones et d'avions attribuées à la Russie, dans des pays membres de l'Otan. Depuis début septembre, les incidents se multiplient en Pologne, en Estonie, en Roumanie, et ces derniers jours dans le ciel de Copenhague et Oslo. Même si Moscou nie son implication, les relations sont tendues. Clément Daniez, journaliste au service Monde de L'Express, spécialiste des questions de défense, décrypte la stratégie russe et détaille comment peut agir l'Otan.Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Écriture et présentation : Charlotte Baris Montage et réalisation : Jules Krot Crédits : France 24 Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur des migrants ouest-africains expulsés du Ghana vers le Togo et la mission multinationale en Haïti. Danemark : la Russie est-elle derrière les drones non-identifiés ? Pour la troisième fois depuis le début de la semaine, des drones ont fait des incursions dans l'espace aérien du Danemark, au-dessus de plusieurs aéroports. Après des incidents similaires en Norvège, Pologne, Roumanie et Estonie, la responsabilité du Kremlin est pointée du doigt. Que sait-on de l'implication russe ? Comment les pays européens visés comptent-ils riposter ? Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense et de sécurité à RFI. Ghana : que sait-on des migrants ouest-africains envoyés au Togo ? À peine accueillis par le Ghana, six des quatorze migrants expulsés des États-Unis ont été renvoyés vers le Togo. Comment le gouvernement justifie-t-il cette décision ? L'avocat représentant ces ressortissants dénonce une «détention illégale». Comment expliquer de telles accusations ? Avec Victor Cariou, correspondant de RFI à Accra. Haïti : pourquoi le Kenya tape sur la table ? En marge de l'Assemblée générale des Nations unies, le président kényan William Ruto a exprimé son exaspération face au manque de soutien international à la mission dirigée par son pays pour lutter contre les gangs en Haïti. Quel rôle joue le Kenya sur le terrain ? Dans ce contexte, les autorités kényanes pourraient-elles finir par se désengager ? Avec Wiener Kerns Fleurimond, journaliste et écrivain. Auteur de l'ouvrage « Haïti : de l'opposition à l'assassinat d'un chef d'État » (éditions L'Harmattan). Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Aujourd'hui, elle revient sur les réactions des internautes après l'annonce puis l'annulation d'un concert du chanteur malien Sidiki Diabaté au stade Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan en soutien à Alassane Ouattara.
Ségolène de Calan și Armand Paulais ne vorbesc despre cea de-a doua ediție a Festivalului Orizont Sonor care se desfășoară zilele acestea la Institut français de Roumanie à Bucarest
Cette émission sera une émission spéciale sur des moments spéciaux, ces instants privilégiés dans la vie où l'on rencontre des personnes qui éveillent en nous quelque chose de plus profond que nous-mêmes. C'est ce que j'ai ressenti en rencontrant Boualem Saidi. J'ai passé mon enfance les pieds nus dans les champs d'un village oublié de Dieu. Boualem, lui, a passé son enfance avec les pieds couverts de la poussière maghrébine de l'Afrique du Nord où il a grandi. La vie m'a conduit en France où j'ai étudié le journalisme et travaillé dans les rédactions dont je rêvais en Roumanie. Boualem, quant à lui, a également été amené à Paris, où il a étudié les sciences dures : biologie, mathématiques, physique, chimie… En 2020, il a pris les rênes de la société Bayer en Roumanie, Bulgarie et Moldavie. Boualem a mis les voiles en direction de l'Europe de l'Ouest, mais il laisse en Europe de l'Est des projets qui ont permis à la région où nous nous trouvons de réaliser des bonds économiques extraordinaires. Pour moi, Boualem Saidi reste le meilleur PDG que j'ai rencontré en Roumanie au cours de ma carrière de journaliste. De cet enfant né en Afrique du Nord est sorti un homme intègre, porteur de valeurs qui imposent respect et reconnaissance.
Deux aéroports, celui d'Oslo et Copenhague, fermés plusieurs heures hier soir en raison de drones suspects. La semaine dernière, des avions de chasse russes dans le ciel estonien, sans compter la vingtaine de drones russes qui ont survolé la Pologne, il y a dix jours... Ces violations aériennes répétées alimentent la tension en Europe et au sein de l'Otan qui a appelé à la désescalade. Dans l'est de la Pologne, la petite ville de Chelm, située à 25 kilomètres de la frontière ukrainienne, se remet à peine de la frayeur. Et aujourd'hui, les habitants dénoncent surtout le manque d'informations et de préparation face à ce type de menace. C'est le reportage d'Adrien Sarlat. Les mines antipersonnel C'est l'une des conséquences de l'invasion russe en Ukraine. Depuis le début de l'année, six pays européens se sont retirés de la Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel. La Pologne, les trois pays baltes, la Finlande et l'Ukraine invoquent l'autodéfense face à la Russie qui n'a jamais signé cette convention. C'est dans ce contexte qu'un ancien fabricant de mines antipersonnel, sort son autobiographie... Celle d'un parcours de la rédemption... de la fabrication d'armes jusqu'au militantisme contre le réarmement. Son titre «J'étais un homme de la guerre». Cécile Debarge, l'une de nos correspondantes en Italie est allée rencontrer son auteur. L'extrême droite roumaine s'immisce dans les élections moldaves Petit pays, situé entre l'Ukraine et la Roumanie, soumis à une intense propagande russe, la Moldavie se prépare à des élections législatives ce week-end qui seront scrutées de très près. La présidente pro-européenne Maia Sandu, et son parti PAS risquent de ne pas obtenir la majorité. Elle fait face à une vaste campagne d'influence anti-occidentale sur les réseaux sociaux... Mais derrière cette campagne, on ne trouve pas que la Russie, de l'autre côté de la frontière l'extrême droite roumaine est également très active pour discréditer le pouvoir en place. C'est le reportage de notre correspondante à Bucarest, Marine Leduc. Un leader écologiste atypique Et on terminera cette émission avec un portrait, celui du nouveau patron des Verts au Royaume-Uni... un petit parti qui n'a que 4 députés à Westminster. Mais en prenant pour leader Zach Polanski, la formation écologiste espère bien engranger de nouveaux soutiens grâce à un profil très atypique, voire très marketing. Son portrait signé Marie Billon.
Deux aéroports, celui d'Oslo et Copenhague, fermés plusieurs heures hier soir en raison de drones suspects. La semaine dernière, des avions de chasse russes dans le ciel estonien, sans compter la vingtaine de drones russes qui ont survolé la Pologne, il y a dix jours... Ces violations aériennes répétées alimentent la tension en Europe et au sein de l'Otan qui a appelé à la désescalade. Dans l'est de la Pologne, la petite ville de Chelm, située à 25 kilomètres de la frontière ukrainienne, se remet à peine de la frayeur. Et aujourd'hui, les habitants dénoncent surtout le manque d'informations et de préparation face à ce type de menace. C'est le reportage d'Adrien Sarlat. Les mines antipersonnel C'est l'une des conséquences de l'invasion russe en Ukraine. Depuis le début de l'année, six pays européens se sont retirés de la Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel. La Pologne, les trois pays baltes, la Finlande et l'Ukraine invoquent l'autodéfense face à la Russie qui n'a jamais signé cette convention. C'est dans ce contexte qu'un ancien fabricant de mines antipersonnel, sort son autobiographie... Celle d'un parcours de la rédemption... de la fabrication d'armes jusqu'au militantisme contre le réarmement. Son titre «J'étais un homme de la guerre». Cécile Debarge, l'une de nos correspondantes en Italie est allée rencontrer son auteur. L'extrême droite roumaine s'immisce dans les élections moldaves Petit pays, situé entre l'Ukraine et la Roumanie, soumis à une intense propagande russe, la Moldavie se prépare à des élections législatives ce week-end qui seront scrutées de très près. La présidente pro-européenne Maia Sandu, et son parti PAS risquent de ne pas obtenir la majorité. Elle fait face à une vaste campagne d'influence anti-occidentale sur les réseaux sociaux... Mais derrière cette campagne, on ne trouve pas que la Russie, de l'autre côté de la frontière l'extrême droite roumaine est également très active pour discréditer le pouvoir en place. C'est le reportage de notre correspondante à Bucarest, Marine Leduc. Un leader écologiste atypique Et on terminera cette émission avec un portrait, celui du nouveau patron des Verts au Royaume-Uni... un petit parti qui n'a que 4 députés à Westminster. Mais en prenant pour leader Zach Polanski, la formation écologiste espère bien engranger de nouveaux soutiens grâce à un profil très atypique, voire très marketing. Son portrait signé Marie Billon.
durée : 00:05:12 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Vendredi, trois avions de combat russes sont entrés dans l'espace aérien de l'Estonie, selon Tallinn, membre de l'UE et de l'OTAN. La Pologne et la Roumanie dénoncent aussi l'intrusion de drones russes. Comment l'Union européenne et l'OTAN peuvent-elles répondre aux provocations répétées de Moscou ? - invités : Élie Tenenbaum Directeur du Centre des Études de Sécurité de l'IFRI
Bouleversement de l'ordre international, tensions dans les relations transatlantiques, guerre russo-ukrainienne, rivalité accrue entre les puissances mondiales, aspiration de l'UE à l'autonomie stratégique… sont des facteurs-clé qui influencent les défis stratégiques contemporains. Face à la tornade Trump et ses effets sur le Vieux continent, les Européens sont en pleine réflexion : Comment assureront-ils demain leur sécurité, contre qui et avec quoi si les USA confirment leur retrait, même partiel d'Europe ? Comment concevoir une stratégie globale de sécurité, comment identifier les besoins concrets de défense ? L'Europe a-t-elle les moyens de sa défense ? Après le fiasco du sommet d'Anchorage en Alaska entre Donald Trump et Vladimir Poutine, la Russie ne montre aucune volonté de cesser les combats. En Ukraine, Moscou pousse son avantage en multipliant les raids massifs de drones et de missiles contre le territoire, et a ces derniers jours violé les frontières de la Pologne et de la Roumanie, tous deux pays membres de l'OTAN. Invités : Sylvain Kahn, professeur à Sciences Po, chercheur au Centre d'histoire de Sciences Po et expert associé à la Fondation Jean Jaurès. «L'Atlantisme est mort ? Vive l'Europe!», Éd. L'Aube/Fondation Jean Jaurès Pierre Haroche, maître de conférence en Politique européenne et internationale à l'Université Catholique de Lille. «Dans la forge du monde, comment le choc des puissances façonne l'Europe», Éd. Fayard.
C dans l'air du 15 septembre 2025 - C'est un nouveau test pour la sécurité européenne. Après la Pologne, c'est au tour de la Roumanie de dénoncer une violation de son espace aérien par un drone russe. Samedi dernier, un aéronef russe a survolé l'est du pays pendant près de 50 minutes, provoquant la convocation immédiate de l'ambassadeur russe à Bucarest. La Roumanie devient ainsi le deuxième pays de l'OTAN à signaler la présence d'un drone russe, quelques jours seulement après l'incursion d'une vingtaine d'engins en Pologne.Cette série d'incidents semble clairement destinée à défier l'alliance atlantique, qui, vendredi 12 septembre, a annoncé le lancement de l'opération « Sentinelle orientale ». L'objectif ? Protéger l'espace aérien européen proche de la Russie. Plusieurs pays ont rapidement décidé de renforcer leurs moyens militaires : Paris envoie trois Rafale en Pologne, accompagnés d'une trentaine de personnels. L'Allemagne et le Royaume-Uni mobilisent leurs chasseurs Typhoon. Pour la défense sol-air, les Pays-Bas accélèrent la livraison de deux batteries de missiles Patriot.Mais cette montée en puissance coûte cher et semble mal adaptée pour contrer la menace spécifique des drones russes, souvent « low cost » et difficiles à détecter. Le débat est donc vif en Europe sur la réponse militaire à mettre en œuvre pour dissuader Moscou. D'autant que Vladimir Poutine a décidé de montrer les muscles.Depuis vendredi, la Russie et la Biélorussie ont lancé Zapad 2025, un exercice militaire conjoint d'envergure, mêlant armée de l'air, de terre et de la mer. Ces démonstrations de force inquiètent particulièrement les pays voisins de la Biélorussie, notamment la Pologne, la Lituanie et la Lettonie. Ces derniers ont renforcé leurs dispositifs de sécurité et restreint le trafic aérien dans certaines zones. Varsovie est même allée jusqu'à fermer sa frontière avec la Biélorussie pendant les manœuvres.Ces exercices, organisés tous les quatre ans, prennent cette année une importance particulière. C'est la première édition depuis le début du conflit en Ukraine. En 2021, Zapad avait déjà mobilisé environ 200 000 soldats russes, quelques mois avant l'invasion. Cette fois, la Russie a lancé un missile hypersonique Zircon et prévoit de tester des missiles Orechnik, capables d'atteindre Paris en 20 minutes.L'exercice, qui se déroule en Biélorussie mais aussi sur le territoire russe, dans les mers Baltique et de Barents, est donc particulièrement scruté. LES EXPERTS :- Général Jean-Paul PALOMÉROS - ancien chef d'état-major, et ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN- Régis GENTÉ - Journaliste-spécialiste des questions internationales, auteur de "Notre homme à Washington, Trump dans la main des Russes"- Daphné BENOIT - Cheffe du pôle international - AFP- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste – Ouest-France
C dans l'air du 15 septembre 2025 - Pologne, Roumanie...les drones russes défient l'OtanLES EXPERTS :- Général Jean-Paul PALOMÉROS - ancien chef d'état-major, et ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN- Régis GENTÉ - Journaliste-spécialiste des questions internationales, auteur de "Notre homme à Washington, Trump dans la main des Russes"- Daphné BENOIT - Cheffe du pôle international - AFP- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste – Ouest-France
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la condamnation de l'ancien président Jair Bolosonaro, sur la riposte des Européens après l'attaque des drones russes en Pologne, et sur l'attaque israélienne au Qatar. Brésil : condamné à 27 ans de prison, Jair Bolsonaro peut-il espérer une réduction de peine ? L'ancien président Jair Bolsonaro a été condamné vingt-sept ans et trois mois de prison pour tentative de coup d'État, un verdict qualifié « d'historique ». Les recours encore possibles ont-ils une chance d'aboutir à une révision de sa condamnation ? Donald Trump a clairement affiché son soutien à Bolsonaro. Faut-il s'attendre à des représailles américaines après ce verdict ? Quel impact cette condamnation pourrait-elle avoir sur la campagne présidentielle de 2026 ? Avec Achim Lippold, journaliste au service international de RFI Drones russes : quelle sera la riposte des Européens ? Après l'intrusion d'une vingtaine de drones russes dans le ciel polonais, la Roumanie, autre pays membre de l'OTAN, a également signalé la violation de son espace aérien par un drone russe. Quelle est la stratégie du Kremlin ? Au-delà de leurs condamnations, comment les Européens comptent-ils riposter ? Avec Pierre Benazet, correspondant de RFI à Bruxelles Israël : quelles conséquences après l'attaque au Qatar ? Selon le Hamas, les bombardements israéliens à Doha ont tué six de ses membres mais pas ses dirigeants. Cette attaque a eu lieu alors qu'Israël et le Hamas sont en pleines négociations avec le Qatar comme médiateur. Pourquoi l'État hébreu a-t-il choisi ce moment précis pour frapper le Qatar ? Quel avenir pour les pourparlers ? Avec Adel Bakawan, chercheur associé à l'Ifri, directeur de l'Institut européen d'études du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord (Eismena).
La tension s'intensifie entre l'Otan et la Russie, avec des manœuvres militaires russo-biélorusses près de Minsk. Des violations de l'espace aérien en Roumanie et en Pologne par des drones russes ont été qualifiées de provocations. En réponse, l'Otan a lancé l'opération "sentinelle orientale" pour renforcer ses défenses à l'est de l'Europe. Donald Trump appelle à de nouvelles sanctions contre la Russie, sous condition d'un arrêt des achats européens de pétrole russe.
durée : 00:14:38 - Journal de 12h30 - La Roumanie riposte après le survol de son espace aérien par un drone non identifié.
Les effets de la mondialisation de la "barbaque" : en février 2013, on apprend qu'au pays du cassoulet, l'entreprise Spanghero, remplaçait dans ses lasagnes la viande de bœuf par du cheval venu de Roumanie.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous l'avez sûrement remarqué cet été si vous avez voyagé hors de France, les prix de l'alimentation peuvent énormément varier d'un pays à l'autre. Martin s'est rendu compte que la viande coûtait presque deux fois en plus cher en Suisse qu'en France, et deux fois moins chère en Roumanie. C'est évidemment l'occase de lancer un nouvelle combine dans l'appel trop con : Martin se lance dans l'import-export de viande, avec la participation totalement involontaire de son boucher.