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durée : 00:38:30 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins d'été) - par : Julie Gacon, Sarah Masson - Pour la première fois depuis plus de quatre ans, Donald Trump et Vladimir Poutine se sont rencontrés, vendredi dernier, pour évoquer les pistes d'un règlement diplomatique à la guerre en Ukraine. La rencontre entre les deux dirigeants a-t-elle fait progresser la perspective de paix ? - réalisation : Sam Baquiast, Vivian Lecuivre - invités : Marie Mendras Politologue, chercheur au CNRS et au CERI
durée : 02:00:28 - Les Matins d'été - par : Julie Gacon, Sarah Masson - . - réalisation : Sam Baquiast - invités : Clément Gavard Rédacteur en chef de SoFoot; Marie Mendras Politologue, chercheur au CNRS et au CERI; Julia Ducournau Réalisatrice française de cinéma
durée : 00:14:55 - Journal de 18h - Le Président américain demande à son homologue ukrainien d'abandonner tout espoir de récupérer la Crimée annexée par Moscou ou de rejoindre l'Otan, ce dernier lui demande je cite "d' exercer "la paix par la force" contre la Russie.
Les photos de plusieurs conjurés présumés, militaires et civils, apparaissent ce lundi dans les médias maliens, dont le journal L'Aube. Photos visibles sur le site Maliweb. On y voit les deux généraux accusés de tentative de coup d'État, Abass Dembélé et Nema Sagara, plusieurs officiers supérieurs, des sous-officiers et… un ressortissant français. Un officier en poste à l'ambassade de France, soupçonné par les autorités maliennes de travailler pour le compte des services de renseignements français. « Les signaux sont clairs, s'exclame L'Aube : la France officielle, par ses relais diplomatiques et ses leviers médiatiques, tente de réactiver ses réseaux, de semer le doute, de diviser les forces patriotiques. Elle veut reconquérir les territoires perdus, non pas sentimentalement, mais politiquement. Mais la France d'Emmanuel Macron se heurte à une réalité nouvelle, lance encore le quotidien malien : les populations ne veulent plus de tutelle. Elles veulent des partenaires, pas des maîtres supranationaux téléguidant des roitelets locaux ». « L'aide d'États étrangers » Les autorités maliennes sont sorties de leur silence en fin de semaine dernière. Elle se sont exprimées sur les dizaines d'arrestations de militaires de ces derniers jours, accusés de vouloir renverser le pouvoir. « Dans son communiqué, note Jeune Afrique, la junte a annoncé “l'arrestation d'un groupuscule d'éléments marginaux des forces armées de sécurité maliennes“, qui cherchait selon elle à “déstabiliser les institutions de la République. Ces militaires et des civils“ auraient obtenu “l'aide d'États étrangers“, accuse le gouvernement malien ». Dont la France, donc… La France qui a réagi en dénonçant des « accusations sans fondement » et qui affirme qu'un « dialogue est en cours avec Bamako afin de dissiper tout malentendu » et obtenir la « libération sans délai » de l'officier arrêté. Des relations au plus bas… Commentaire d'Afrik.com : « cette nouvelle crise diplomatique s'inscrit dans un contexte de défiance croissante entre Bamako et Paris. Depuis la rupture de la coopération militaire avec la France et le rapprochement du Mali avec de nouveaux partenaires comme la Russie, les relations bilatérales sont au plus bas. L'arrestation de cet officier français pourrait bien marquer un nouveau tournant dans ce bras de fer, à la fois diplomatique et idéologique ». Par ailleurs, poursuit Afrik.com, « jusqu'à présent, le gouvernement malien n'a donné que peu de détails sur les arrestations en cours. Si les autorités ont reconnu l'implication de civils et de militaires dans ce supposé complot, elles n'ont pas encore présenté de preuves convaincantes pour étayer leurs affirmations. (…) Le flou persiste donc autour de la nature exacte de cette affaire ». Et le site panafricain de s'interroger : « s'agit-il d'un réel complot contre l'État malien ou d'une opération de communication interne pour resserrer les rangs autour du pouvoir militaire ? En l'absence de preuves publiques, la communauté internationale reste prudente, tandis que Paris insiste sur le respect des règles diplomatiques ». Prudence… En tout cas, insiste le quotidien Aujourd'hui à Ouagadougou, « l'arrestation des conjurés au sein desquels il y a un Français, qui plus est un militaire, remet au goût du jour les relations exécrables entre l'ex-Soudan français et l'ancienne Métropole. Depuis le départ forcé de Barkhane, tout est coupé entre la France et le Mali, sur le plan politique et sécuritaire », pointe le quotidien burkinabé. « Quête de vraie souveraineté, rupture avec les rebuts du néocolonialisme et toutes les scories de l'increvable Françafrique, accusations contre Paris de ne pas jouer franc jeu dans la coopération surtout sécuritaire avec le Mali : tout ce qui a trait à un geste ou à une action des autorités françaises sent le soufre. Le ressort de la confiance s'est cassé entre la France et le Mali, et plus généralement le Sahel. Alors, quand le nom d'un Français est cité dans ce genre d'affaire d'État, tout devient sensible. La France l'a bien compris et joue la prudence (…) ». Et Aujourd'hui de s'interroger : « le Mali va-t-il libérer l'officier français, ou bien y aura-t-il un procès, vu que la justice s'est saisie du dossier ? Quelle sera en somme la réponse du Mali à la requête des autorités françaises ? »
Regard et analyse des conséquences du sommet en Alaska. Invités : Marie Mendras, professeure à Sciences Po, membre de la revue Esprit, auteure de La guerre permanente. L'ultime stratégie du Kremlin (éd Calmann-Lévy 2024) Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors et professeure émérite au Cnam, auteure de Choisir l'avenir. 10 réponses sur le monde qui vient, (CNRS éditions) Cyrille Bret, expert à l'Institut Montaigne À lire aussiPas de cessez-le-feu ni d'accord en Alaska, Poutine est-il le grand gagnant du sommet?
Alors que Trump et Poutine se sont rencontrés hier durant des heures et que rien de clair n'en est sorti. Alors que Trump a déroulé le tapis rouge à Poutine sans obtenir aucune concession. Alors que Trump maltraite tous les chefs d'état (y compris les alliés des USA) à l'exception notable de Poutine... La question se pose plus que jamais de la nature des relations entre les deux hommes. Cet entretien n'apporte aucune réponse définitive, mais propose des pistes de réflexion intéressantes au vu de l'actualité.Dans cet épisode, je reçois Antoine Vitkine, réalisateur du documentaire "Opération Trump: les espions russes à la conquête de l'Amérique". Nous examinons l'influence potentielle de la Russie sur Donald Trump en période électorale et investiguons les ramifications politiques et sociales de cette thèse. Vitkine éclaire le jeu de pouvoir international en partageant des témoignages d'anciens espions et experts sur les stratégies d'infiltration de Moscou. Nous analysons les relations Russo-américaines, la manière dont Trump a évolué vers des positions prorusses, ainsi que les allégations d'ingérences durant sa campagne. La discussion aborde aussi l'impact de la désinformation moderne et l'importance d'une consommation critique de l'information pour naviguer dans un paysage médiatique complexe.Interview enregistrée le 31 octobre 2024 dans les studio de PlinkDe quoi parle-t-on ?00:07 - Élections et Influence Russe01:57 - Rencontre avec Antoine Vitkine04:12 - Méthodologie et Enquête09:00 - Structures de l'Ombre10:32 - La Stratégie Russe13:38 - Contexte de Trump et la Russie20:13 - Le Voyage de Trump en 198731:25 - Rapprochements et Financements33:58 - Ambitions Présidentielles de Trump42:27 - Ingérence Russe et Élections de 201646:24 - Trump au Pouvoir et Influence Russe59:28 - Situation actuelle en Ukraine01:02:08 - Changement dans la politique de Trump01:04:32 - Ingérences russes en Europe01:13:25 - Ingérence russe dans les élections françaises01:19:59 - Arguments pour contrer le soutien à la Russie01:29:10 - Construire une connaissance critique01:35:03 - Livres à lire absolument----Retrouvez tous les épisodes et les résumés sur www.sismique.frSismique est un podcast indépendant créé et animé par Julien Devaureix.
durée : 00:58:45 - Ils ont changé le monde - par : Isabelle Lasserre - En janvier 2025, Moscou et Téhéran signent un accord qui scelle leur spectaculaire rapprochement, amorcé dès le début de la guerre en Ukraine. Que cherchent les deux puissances dans ce partenariat stratégique ? Et que révèle-t-il du nouvel équilibre mondial qui se dessine ? - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : François Heisbourg Conseiller spécial à l'ISS (International Institute for Strategic Studies), conseiller spécial du président de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS); Benjamin Hautecouverture Maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique et senior fellow au Canadian Global Affairs Institute à Ottawa
durée : 00:58:45 - Ils ont changé le monde - par : Isabelle Lasserre - En 1994, l'Ukraine renonce à son arsenal nucléaire contre la garantie de son indépendance et de son intégrité territoriale. Ouvertement violé par la Russie en 2014, puis lors de l'invasion de l'Ukraine en février 2022, comment expliquer l'échec du Mémorandum de Budapest ? - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : Pierre Levy ancien ambassadeur de France à Moscou (2020-2024); Marie Dumoulin Directrice du programme Wider Europe au sein du think tank European Council on Foreign Relations
durée : 00:58:45 - Ils ont changé le monde - par : Isabelle Lasserre - Les différents traités START, signés depuis 1991 entre les États-Unis et la Russie, incarnaient les efforts de désarmement des deux principales puissances nucléaires. Mais la suspension de NEW START par Moscou en 2023 a ouvert une période d'incertitude dans l'équilibre nucléaire mondial. - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : Héloïse Fayet Chercheuse à l'Ifri (Institut français des relations internationales), spécialiste de la dissuasion nucléaire; Louis Gautier Directeur de la Chaire Grands enjeux stratégiques contemporains de Paris-1. Ancien secrétaire général de la Défense et de la Sécurité nationale de 2014 à 2018.
durée : 00:58:45 - Ils ont changé le monde - par : Isabelle Lasserre - En 1994, l'Ukraine renonce à son arsenal nucléaire contre la garantie de son indépendance et de son intégrité territoriale. Ouvertement violé par la Russie en 2014, puis lors de l'invasion de l'Ukraine en février 2022, comment expliquer l'échec du Mémorandum de Budapest ? - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : Pierre Levy ancien ambassadeur de France à Moscou (2020-2024); Marie Dumoulin Directrice du programme Wider Europe au sein du think tank European Council on Foreign Relations
durée : 00:58:45 - Ils ont changé le monde - par : Isabelle Lasserre - Les différents traités START, signés depuis 1991 entre les États-Unis et la Russie, incarnaient les efforts de désarmement des deux principales puissances nucléaires. Mais la suspension de NEW START par Moscou en 2023 a ouvert une période d'incertitude dans l'équilibre nucléaire mondial. - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : Héloïse Fayet Chercheuse à l'Ifri (Institut français des relations internationales), spécialiste de la dissuasion nucléaire; Louis Gautier Directeur de la Chaire Grands enjeux stratégiques contemporains de Paris-1. Ancien secrétaire général de la Défense et de la Sécurité nationale de 2014 à 2018.
durée : 00:58:45 - Ils ont changé le monde - par : Isabelle Lasserre - En janvier 2025, Moscou et Téhéran signent un accord qui scelle leur spectaculaire rapprochement, amorcé dès le début de la guerre en Ukraine. Que cherchent les deux puissances dans ce partenariat stratégique ? Et que révèle-t-il du nouvel équilibre mondial qui se dessine ? - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : François Heisbourg Conseiller spécial à l'ISS (International Institute for Strategic Studies), conseiller spécial du président de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS); Benjamin Hautecouverture Maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique et senior fellow au Canadian Global Affairs Institute à Ottawa
Invités : -Martin Garagnon, porte-parole Ensemble pour la République -Arno Klarsfeld, avocat -Harold Hyman, journaliste international CNEWS -Alexandre Orlov, ancien ambassadeur de Russie en France Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Note aux auditrices et auditeurs : cet épisode a été diffusé une première fois le 9 avril.La prison ou l'exil. C'est le sort réservé aux acteurs de la scène musicale underground au Bélarus, s'ils se risquent à des paroles ou des actes trop contestataires.Depuis 2020 et la répression de manifestations inédites contre le pouvoir de l'autocrate Alexandre Loukachenko, aucune opposition n'est tolérée dans le pays.De nombreux musiciens ont été pourchassés pour leur soutien au soulèvement populaire ou leur opposition à l'invasion de l'Ukraine par la Russie.Après la fuite massive des cerveaux créatifs, ceux qui restent au Bélarus tentent aujourd'hui de recoller les morceaux de la scène underground et d'offrir un exutoire à l'expression culturelle.Sur le Fil a pu assister à l'un de ces concerts à Minsk, avec sur le terrain, Thomas O'Callaghan et Robin Bjalon.Avec l'éclairage de Yauheni Kryzhanouski, enseignant chercheur à Sciences po Strasbourg et auteur de "Contester par la musique sous régime autoritaire : la politisation du rock au Bélarus" (Editions du Croquant, 2022).Réalisation : Madeleine de Blic.Présentation : Emmanuelle BaillonExtraits de reportages AFPTVDoublages: Manon Hilaire, Elouan BlatExtraits musicaux :Lavon Volski - Героям слава!Группа "Сузорье" - Сентябрьская рекаSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ou des suggestions ? Écrivez-nous à podcast@afp.com.Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45.Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme.Ce podcast fait l'objet d'une clause de opt-out:Sous réserve des dispositions de l'article L.122-5-3.II. du code de la propriété intellectuelle, tout accès à ou utilisation (tels que, à titre non exhaustif, la reproduction, l'agrégation et l'archivage) du contenu de ce podcast et de sa description, pour toute activité systématique ou automatisée liée à la récupération, la fouille, l'extraction, l'agrégation, l'analyse, l'exploration ou la collecte de textes, d'extraits sonores, et/ou de données, par l'intermédiaire de tout "robot", "bot", "spider", "scraper", ou de tout autre dispositif, programme, technique, outil, procédé ou méthode, réalisé dans le but de créer, développer, entraîner, tester, évaluer, modifier et/ou permettre l'exécution de logiciels, algorithmes et modèles d'apprentissage automatique/d'intelligence artificielle ou à une quelconque autre fin, sans l'autorisation préalable écrite de l'AFP, est strictement interdit. La présente disposition des CG vaut opposition expresse de l'AFP au sens des articles L. 122-5-3.III. et R. 122-28 du Code de la propriété intellectuelle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la rencontre Trump/Poutine en Alaska, les tensions franco-algériennes et une baisse démographique historique au Japon. Tchad : le verdict est tombé pour Succès Masra Succès Masra a été condamné à 20 ans de prison ferme pour propos à caractère haineux et xénophobe. Comment expliquer une peine aussi lourde ? Quelles pourraient les conséquences politiques d'une telle condamnation ? Avec Carol Valade, journaliste au service Afrique de RFI, ancien correspondant à N'Djamena. Guerre en Ukraine : comment Kiev appréhende la rencontre Trump/Poutine ? Donald Trump et Vladimir Poutine doivent se rencontrer le vendredi 15 août 2025 en Alaska. Comment Kiev perçoit ces pourparlers qui n'incluent pas l'Ukraine ? Y a-t-il encore des espoirs du côté des Ukrainiens avec cette nouvelle étape de discussions ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI. France/Algérie : une nouvelle escalade de tensions diplomatiques En réponse aux propos du président Emmanuel Macron, l'Algérie a définitivement mis fin à l'accord de 2013 sur les exemptions de visa. Que change concrètement cette décision ? Les discussions sont-elles encore possibles dans le contexte actuel ? Avec Kader Abderrahim, maître de conférences à Sciences Po Paris. Japon : un déclin record de la population japonaise En 2024, le Japon a enregistré une baisse démographique historique à cause d'un vieillissement accéléré de la population. Quelles sont les causes de ce vieillissement de la population japonaise ? Pourquoi les politiques natalistes mises en place jusqu'à présent n'ont-elles pas réussi à enrayer la baisse de la natalité ? Avec Valérie Niquet, directrice du programme Japon à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS).
C dans l'air du 11 août 2025 - Sommet sur l'Ukraine : et si Trump réussissait ?Emission présentée par Salhia BrakhliaUne rencontre pour sceller l'issue de la guerre en Ukraine ? Trois ans et demi après le début de l'invasion russe, le président américain Donald Trump a annoncé, sur son réseau Truth Social, qu'il allait rencontrer en personne son homologue russe Vladimir Poutine, ce vendredi, en Alaska. Ce sommet fait grincer les dents des Ukrainiens car, pour l'heure, Volodymyr Zelensky n'a pas été convié aux discussions. D'autant que les déclarations de l'hôte de la Maison blanche sur de possibles "échanges de territoires" n'ont pas rassuré. Des déclarations qui laissent entrevoir que Donald Trump serait tenté de vouloir régler la guerre en Ukraine "comme un conflit entre magnats de l'immobilier", selon les mots du journal allemand Der Spiegel. Moscou convoite et revendique en effet la souveraineté sur la totalité de plusieurs oblasts, dont certains ne sont aujourd'hui qu'en partie sous le contrôle de ses armées, en échange de la paix. Selon le Wall Street Journal, les régions de Donetsk et de Lougansk, en plus de la Crimée, sont concernées.Inquiétudes chez les Ukrainiens donc, mais aussi chez les Européens. De nombreux dirigeants se sont appelés tout le week-end, souhaitant organiser une contre-attaque. Ils ont rappelé hier la nécessité de maintenir la pression sur le Kremlin. S'ils ont conservé un ton diplomatique et salué "le travail du président Trump pour arrêter le massacre en Ukraine", les dirigeants français, italien, allemand, polonais, britannique et finlandais, ainsi que la présidente de la Commission européenne se sont dit convaincus dans un communiqué commun que "seule une approche combinant une diplomatie active, un soutien à l'Ukraine et une pression sur la Fédération de Russie" pouvait réussir.Relégués au rang de simples observateurs, c'est sans eux qu'une nouvelle page de l'histoire va donc peut-être s'écrire vendredi entre deux présidents qui ne se sont pas rencontrés depuis 2019.Très loin de ces négociations, la guerre continue de faire rage sur le sol ukrainien. Une équipe de C dans l'air s'est rendue autour d'un point de stabilisation, situé très proche de la ligne de front. Les sodats blessés y sont évacués pour être ensuite répartis dans les centres de soins. Ils peuvent s'y reposer avant de repartir sur le front. Sur place, les combattants épuisés après trois années de guerre confient rester déterminés à ne rien lâcher. Ils continueront de se battre, car il est pour eux absolument hors de quetions de renoncer à des parties de territoire. Il leur est impossible d'envisager une telle issue pour leur pays.Mais auront-ils le choix s'ils se revrouvent abandonnés par Donald Trump au terme de ces néociations ? Ce dernier se rêve en effet en faiseur de paix. L'obtention du prix de Nobel de la Paix semble même devenue pour lui une véritable obsession. Elle est née d'une rancœur et d'une jalousie tenace vis-à-vis de Barack Obama, que Donald Trump jalouse et déteste. L'ancien président américain avait obtenu ce prix en 2009, neuf mois à peine après son arrivée à la Maison-Blanche. Trump n'a jamais digéré cette distinction. Il a récemment déclaré qu'il aurait déjà dû l'avoir quatre ou cinq fois. Il n'a pas ménagé sa peine en ce sens.N'est-ce pas à son initiative qu'après des années de conflit territorial, l'Azerbaizjan et l'Arménie, se sont engagées vendredi dernier à instaurer une paix permanente ? Mais pour l'heure, en dépit de ses efforts et de ses espoirs, ses écheccs restent patents. Le conflit en Ukraine, qu'il avait promis de régler en 24 heures ne semble pas sur le point de cesser et la bande de Gaza est toujours soumise à la très brutale invasion israélienne.LES EXPERTS :- Bruno TERTRAIS - Directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique - Conseiller géopolitique à l'Institut Montaigne- James ANDRÉ - Grand reporter - France 24- Marie JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie – « Le Monde » - Ancienne correspondante à Moscou- Oksana MELNYCHUK - Politologue ukrainienne - Présidente de Unis pour l'Ukraine
Nous sommes le 25 janvier 1919, à Berlin. C'est un cercueil vide que l'on porte en terre, au cimetière de Friedrichsfelde. Il devrait contenir la dépouille de Rosa Luxemburg, mais le corps, jeté par ses assassins dans le Landwehrkanal dix jours plus tôt, ne sera retrouvé qu'au mois de mai suivant. Dans un monde en ébullition, dans un siècle démarrant dans la plus grande des violences, Première Guerre mondiale, révolution bolchévique en Russie, chute de l'Empire allemand, l'icône marxiste, l'inlassable militante de la justice sociale a dérangé à tous les étages. A l'été 1887, à Varsovie, alors qu'elle n'a encore que 17 ans, la jeune fille avait écrit : « Mon idéal est un ordre social où il me serait permis d'aimer tout le monde. A la poursuite et au nom de cet idéal, je serai peut-être, un jour, capable de haïr. » Il y a 100 ans était assassinée Rosa Luxemburg … Invité : Christoph Brüll, professeur assistant Centre for Contemporary and Digital History University de Luxembourg. Maître de conférences au Département des sciences historiques, Université de Liège. Sujets traités : Rosa Luxemburg, Empire allemand, militante, justice, sociale, assassinée Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:10:00 - Journal de 9h - Les principaux dirigeants européens ont appelé dimanche à maintenir la pression sur la Russie pour obtenir la paix et réitéré leur soutien à l'Ukraine, avant le sommet annoncé entre Vladimir Poutine et Donald Trump, le 15 août prochain en Alaska.
« Objectif Mars », « Mars, la nouvelle frontière de la conquête spatiale », titre le Nouvel Obs, avec en Une, une splendide photo, celle d'une planète où se mêlent harmonieusement l'orange et le rouge. Un peu comme dans un rêve, mais ne rêvons pas trop longtemps, car la réalité se mesure en termes de puissance et d'argent. « La planète Mars est aujourd'hui le Graal intersidéral, nous dit le Nouvel Obs, le terrain des grandes puissances, avec la Chine comme nouvel acteur. L'Amérique de Trump en a fait son nouveau fétiche, promettant les premiers pas de l'homme sur Mars d'ici à 2029, avant la fin du mandat du président. » Qu'importe si tous les scientifiques s'accordent à dire que c'est parfaitement impossible. Donald Trump y croit-il lui-même ? En tout cas, il mène le jeu comme n'importe quelle autre affaire commerciale. « Trump et ses amis de la tech mettent en danger les programmes de la Nasa basés sur la coopération internationale, pour privilégier les progrès strictement nationaux, nous explique le Nouvel Obs. « Derrière les accents triomphants annonçant la colonisation de Mars pour les prochaines années (…) se cache la captation des crédits publics par quelques "entreprises amies", celles des barons de la tech qui ont soutenu la campagne de Trump, avec en tête Elon Musk avec Space X et Jeff Bezos avec Blue Origin. ».Les passionnés, qui regardent la planète rouge avec des yeux d'enfant, en seront pour leurs frais. À lire aussiIl y a 60 ans, la sonde Mariner 4 révélait à l'humanité le vrai visage de Mars La fin de la guerre ? Après l'annonce d'une rencontre entre Trump et Poutine le 15 août en Alaska, le Journal du Dimanche (JDD) pose la question : « Et si la guerre se terminait la semaine prochaine ? », question faussement innocente, car l'analyse qui suit tend plutôt à démontrer le contraire. « Personne ne peut croire que la paix soit l'issue de ce tête-à-tête », estime le JDD. La Tribune Dimanche, de son côté, met l'accent sur ce qu'elle estime être l'ambition première de Donald Trump : « le président américain se rêve en prix Nobel de la paix, et multiplie les initiatives pour y parvenir. Le sommet du 15 août avec Vladimir Poutine est un pas de plus sur le chemin de son ambition ». À la question « le sommet du 15 août pourrait-il accoucher du plus grand succès diplomatique de la seconde présidence Trump ? David Salvo, analyste au German Marshall Fund, interrogé par la Tribune dimanche, répond : « Washington sous-estime à quel point le Kremlin veut continuer à mener cette guerre, la légitimité et le sort du régime poutinien ne dépendent pas seulement de la fin de ce conflit aux conditions dictées par la Russie, mais à sa prolongation jusqu'à nouvel ordre, avec une économie entièrement consacrée à cette guerre ». Bref, personne ne croit vraiment à un miracle pour le 15 août. À lire aussiUkraine: «Il n'y a qu'au prix de conditions favorables à la Russie que Poutine pourrait mettre fin au conflit» L'appétit du géant russe La guerre en Ukraine que les pays baltes suivent avec une attention particulière. L'Express s'est rendu en Estonie, le plus petit des trois pays baltes qui comptent aussi la Lettonie et la Lituanie. L'Estonie (avec moins d'1,35 million d'habitants) qui partage « 300 kilomètres de ligne de démarcation avec la Russie », « une frontière de tous les dangers, explique le Nouvel Obs, face à ce grand voisin avide de conquêtes. » « L'Otan pourrait être testée sur sa capacité à réagir "d'ici à cinq ans", répète son secrétaire général Mark Rutte », nous rappelle l'Express, qui a aussi consulté une récente étude de la Revue nationale stratégique française, « jugeant plausible une guerre majeure de haute intensité en Europe ». Cette étude souligne aussi « que le renforcement de l'armée russe se poursuit de façon accélérée pour recompléter de nombreux matériels détruits en Ukraine, mais également pour développer de nouvelles capacités et renforcer son arsenal d'ici à 2030 ». L'Estonie, elle, ne peut guère compter que sur ses 4 000 militaires de métier et ses appelés. Et puis bien sûr, il y a l'Otan. Un officier américain, dont le régiment s'entraîne en Estonie, témoigne : « Nous sommes ici pour changer les calculs de l'adversaire, le dissuader d'une agression et respecter notre engagement de l'article 5 de l'Otan. » Article qui stipule « qu'une attaque contre un État appartenant à l'Alliance atlantique est une attaque contre tous. Et qu'elle ne restera pas sans réponse. » Mais cette perspective arrêtera-t-elle Vladimir Poutine ? Rien n'est moins sûr. « À quelle échéance les Russes pourraient-ils passer à l'action ? », interroge l'Express, qui cite une source sécuritaire, selon laquelle « les Russes n'ont pas besoin d'arrêter la guerre en Ukraine, il leur suffit d'amasser des unités à la frontière, puis de prendre une décision politique ». Une perspective effrayante pour l'Estonie, mais aussi la Lettonie et la Lituanie. À lire aussiUkraine: «Il n'y a qu'au prix de conditions favorables à la Russie que Poutine pourrait mettre fin au conflit»
durée : 00:23:17 - Orthodoxie - par : Alexis Chryssostalis - L'historien Pierre Gonneau, spécialiste de la Russie médiévale, nous guide à travers l'écheveau des rues et des monuments religieux de la ville la plus peuplée de Russie au début du XIIIe siècle : Novgorod, la cité qui fut, bien avant Saint-Pétersbourg, la fenêtre de la Russie sur l'Europe. - réalisation : Anne Perez - invités : Pierre Gonneau Professeur à Sorbonne Université et Directeur d'études à l'École Pratique des Hautes Études
durée : 00:58:45 - Ils ont changé le monde - par : Isabelle Lasserre - Les différents traités START, signés depuis 1991 entre les États-Unis et la Russie, incarnaient les efforts de désarmement des deux principales puissances nucléaires. Mais la suspension de NEW START par Moscou en 2023 a ouvert une période d'incertitude dans l'équilibre nucléaire mondial. - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : Héloïse Fayet Chercheuse à l'Ifri (Institut français des relations internationales), spécialiste de la dissuasion nucléaire; Louis Gautier Directeur de la Chaire Grands enjeux stratégiques contemporains de Paris-1. Ancien secrétaire général de la Défense et de la Sécurité nationale de 2014 à 2018.
durée : 00:58:45 - Ils ont changé le monde - par : Isabelle Lasserre - En 1994, l'Ukraine renonce à son arsenal nucléaire contre la garantie de son indépendance et de son intégrité territoriale. Ouvertement violé par la Russie en 2014, puis lors de l'invasion de l'Ukraine en février 2022, comment expliquer l'échec du Mémorandum de Budapest ? - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : Pierre Levy ancien ambassadeur de France à Moscou (2020-2024); Marie Dumoulin Directrice du programme Wider Europe au sein du think tank European Council on Foreign Relations
durée : 00:58:45 - Ils ont changé le monde - par : Isabelle Lasserre - En janvier 2025, Moscou et Téhéran signent un accord qui scelle leur spectaculaire rapprochement, amorcé dès le début de la guerre en Ukraine. Que cherchent les deux puissances dans ce partenariat stratégique ? Et que révèle-t-il du nouvel équilibre mondial qui se dessine ? - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : François Heisbourg Conseiller spécial à l'ISS (International Institute for Strategic Studies), conseiller spécial du président de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS); Benjamin Hautecouverture Maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique et senior fellow au Canadian Global Affairs Institute à Ottawa
durée : 00:04:25 - Le Reportage de la rédaction - Notre reportage nous mène sur l'île d'Okinawa, au sud-ouest du Japon. L'armée japonaise y renforce ses moyens pour surveiller les activités maritimes et aériennes de la Chine, de la Russie et de la Corée du Nord.
C dans l'air du 7 août 2025 : Rencontre Trump-Poutine : le Kremlin va-t-il céder ?Émission présentée par Salhia BrakhliaDonald Trump et Vladimir Poutine vont se rencontrer dans les prochains jours. C'est le conseiller diplomatique du président russe, Iouri Ouchakov, qui l'a annoncé ce matin. Cela fait suite à la visite de l'émissaire américain à Moscou, Steve Witkoff, ces derniers jours. Dans un communiqué, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est félicité des dernières avancées, ajoutant que l'Europe devait participer aux négociations de paix : "La guerre se déroule en Europe et l'Ukraine fait partie intégrante de l'Europe (…). L'Europe doit donc participer au processus » en vue de mettre fin à la guerre". Ce développement majeur intervient alors que Donald Trump avait imposé fin juillet un ultimatum à la Russie pour un cessez-le-feu en Ukraine. Vladimir Poutine a-t-il cédé à la pression ou est-ce une manière pour le maître du Kremlin de jouer la montre ? La menace s'était fait plus précise depuis hier, avec la signature par Donald Trump d'un décret infligeant à New Delhi 25 % de droits de douane supplémentaires, en guise de sanction pour avoir acheté son pétrole à la Russie.Longtemps unie derrière son leader, l'Ukraine s'est récemment fracturée après la signature par Zelensky fin juillet d'un décret réduisant l'indépendance des deux principales agences anticorruption du pays. Même si le Parlement a depuis fait marche arrière, l'annonce a poussé des milliers de jeunes dans la rue, dans un pays miné de longue date par la corruption. Selon le dernier rapport de Transparency international sur le sujet, l'Ukraine se classe 105e sur 180 pays évalués. "Les résultats actuels suggèrent que de nombreuses réformes ne sont mises en œuvre", pointe l'ONG. Ces derniers mois, les affaires de corruption se sont multipliés dans le paysage politique. Le 2 août, quatre personnes ont été arrêtées dans une affaire de détournement de fond publics destinés aux besoins de l'armée et impliquant un député et des membres de la garde nationale. Le président Zelensky, qui affichait fin avril une cote de confiance de 67 % dans son pays pourrait bien voir son image entachée.Pendant ce temps, l'Union européenne observe de près les échanges entre les Etats-Unis et la Russie. Dans une interview accordée au magazine The Economist, le chef d'état-major des armées Thierry Burkhard a déclaré que la Russie se réarme pour devenir une "menace réelle" pour l'Europe d'ici 2030. À cette date, "la Russie disposera à nouveau des moyens nécessaires pour constituer une menace militaire pour les pays occidentaux, et en particulier pour les pays européens". Face au désengagement des Etats-Unis dans l'Otan et à la menace russe, les européens ont renforcé leurs budgets militaires et multiplient les exercices militaires conjoints. Depuis 2019 et la signature d'un partenariat stratégique binational, les armées française et belge s'entraînent à travailler ensemble, et avec le même matériel. L'objectif ? Rendre les deux armées de terre interopérables.Qu'attendre de la prochaine rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine ? Les sanctions économiques américaines sur les alliés de la Russie peuvent-elles pousser le maître du Kremlin à un cessez-le-feu en Ukraine ? Pourquoi la côte de popularité du président ukrainien s'est-elle érodé ? Et comment la France se prépare à la menace russe ?LES EXPERTS :- Nicolas TENZER - Enseignant à Sciences Po, spécialiste des questions stratégiques- Sonia DRIDI - Correspondante à Washington pour France 24 et la RTBF- Paul GOGO - Journaliste, correspondant à Moscou- Annie DAUBENTON - Journaliste, essayiste, spécialiste de l'Ukraine
En Haïti, Laurent Saint-Cyr prend la tête du Conseil présidentiel de transition ce mercredi (6 août 2025). Comme prévu, lors de sa création en avril 2024, la présidence du CPT change tous les cinq mois. Il succède, donc, à Fritz Alphonse Jean et va devoir tenter de convaincre des Haïtiens désabusés, notamment face à la dégradation de la situation sécuritaire. «Le CPT est passé totalement à côté de sa mission. C'est un échec», estime ainsi Sephora, étudiante haïtienne interrogée par le correspondant de RFI à Port-au-Prince, Peterson Luxama. Pour Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, Laurent Saint-Cyr et le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé «peuvent aussi bien sauver la transition que l'enfoncer». Provoquer un naufrage en règle ou tenter une césarienne in extremis. «C'est un peu la présidence tournante de la dernière chance», explique notre confrère haïtien qui rappelle que le CPT est censé remettre le pouvoir à des élus, le 7 février 2026. Les dirigeants haïtiens ont donc beaucoup à faire. «Or, pour l'instant, ils n'ont pas fait grand chose», souligne Frantz Duval. «Il faut remettre l'efficacité au service de la population, mettre l'intérêt du pays au premier plan et aussi remettre un peu de moralité dans tout cela», estime le journaliste. «Les membres du CPT ont été nommés mais n'ont pas été élus. Ils ont accaparé les fonctions et les privilèges, sans jamais assumer les responsabilités», juge-t-il. «Ils ne s'entendent sur absolument rien de ce qui est important», constate encore Frantz Duval. En Bolivie, le lithium, enjeu de la présidentielle En Bolivie, l'élection présidentielle aura lieu le 17 août 2025. Un dossier pourrait peser sur le résultat du scrutin : le cas du lithium. Le pays possède les plus importantes ressources mondiales de ce métal indispensable à la fabrication de batteries, mais il peine à industrialiser le secteur. Deux entreprises, une russe et une chinoise, prévoient de venir extraire du lithium, mais les communautés locales s'inquiètent du peu de transparence autour de ce projet, et des potentielles conséquences de l'extraction sur leurs ressources en eau. Reportage de Nils Sabin. Le Washington Post dévoile une partie du contenu du rapport américain sur les droits humains Le Washington Post a eu accès à certaines parties de la version quasi-définitive du très attendu Rapport annuel sur les droits humains dans le monde rédigé par le département d'État américain. Exit les accusations de mauvais traitements envers les prisonniers, de discrimination à l'encontre de personnes LGBTQ+ ou de corruption dans les chapitres consacrés au Salvador, à Israël et à la Russie que le Washington Post a pu lire. Il reste bien quelques mentions d'abus perpétrés par le gouvernement mais ils ont été atténués, précise encore le journal. Du coup, ces parties sont beaucoup plus courtes que sous Joe Biden et bien différentes aussi, voire en contradiction flagrante. Par exemple, au sujet du Salvador, on peut lire que les États-Unis n'ont reçu «aucun rapport crédible de violations significatives des droits humains» en 2024, que la violence carcérale a considérablement diminué dans le pays et que les assassinats supposés font l'objet d'enquêtes de la part du gouvernement, alors qu'en 2023, l'administration Biden dénonçait des meurtres, des cas de tortures et des conditions de détention (...) potentiellement mortelles. Il faut dire, précise le Washington Post, que le Salvador a accepté d'incarcérer des migrants renvoyés des États-Unis. Du côté du département d'État, on explique que le rapport 2024 «a été restructuré (...) afin de le rendre plus lisible». Il se concentre sur les «questions fondamentales», ajoute cette source anonyme, comme par exemple, le recul de la liberté d'expression. L'administration Trump «ne s'intéresse qu'aux droits humains de certaines personnes... dans certains pays, quand ça l'arrange», se désole dans les colonnes du journal Keifer Buckingham, ancien employé du département d'État. Plus généralement, c'est toute la conception de la démocratie que le président américain remet en cause, analyse le quotidien qui raconte qu'en juillet 2025, Marco Rubio a envoyé des instructions aux diplomates américains. Ils ne doivent plus commenter les résultats des élections qui ont lieu dans d'autres pays. Interdiction même dire que le scrutin a été juste et équitable. Motus et bouche cousue «à moins que ce ne soit dans l'intérêt de la politique étrangère américaine de le faire.» Les cartels mexicains accroissent leur présence à l'étranger Grâce aux travaux du chercheur Víctor Manuel Sánchez Valdés, on apprend que le Cartel de Sinaloa est présent dans 96 pays quand son rival, le Cartel Jalisco Nueva Generación n'est, lui implanté que dans 61 États. Ces groupes «reçoivent de la cocaïne d'organisations colombiennes, achètent des armes aux États-Unis, fabriquent des drogues synthétiques avec des précurseurs chimiques venus de Chine et blanchissent leurs bénéfices grâce aux systèmes financiers des Émirats arabes unis», résume El Universal. Si ces cartels étendent leur emprise sur toujours plus de pays, c'est tout simplement pour gagner plus d'argent. Ils privilégient les pays où aucune organisation ne répond à la demande locale, et ceux qui leur sont utiles soit parce qu'ils peuvent s'y fournir en produits chimiques, soit parce que le pays est un point de passage essentiel pour le trafic de drogue, explique Victor Manuel Sanchez Valdes. Selon lui, la seule solution pour démembrer ces réseaux, c'est que les autorités des pays concernés travaillent ensemble. Adidas accusé d'appropriation culturelle Les sandales Oaxaca Slip-on d'Adidas seraient une copie des huaraches, les sandales traditionnelles portées par la communauté zapotèque du village Villa Hidalgo Yalalag. Or, cette population autochtone n'a été ni consultée, ni associée à ce projet, rapporte le journal Proceso. Les autorités mexicaines rappellent que c'est illégal. Il existe au Mexique une loi de protection du patrimoine culturel des peuples et des communautés indigènes et afromexicaines. Selon El Universal, elles demandent à Adidas de cesser de vendre les Oaxaca Slip-on et menacent de saisir la justice. Ce n'est pas la première fois que la culture de la région de Oaxaca est ainsi pillée, rappelle Proceso qui cite Zara, Isabel Marant ou bien encore Levis. Le journal de la 1ère Benoît Ferrand nous parle d'un projet afin de construire un mémorial caribéen des catastrophes naturelles.
Steve Witkoff se rend aujourd'hui à Moscou et comme lors de ses précédentes visites, l'émissaire de Donald Trump devrait rencontrer Vladimir Poutine. Cette visite intervient à quelques jours de l'expiration de l'ultimatum lancé par le président américain au président russe pour qu'il cesse la guerre en Ukraine. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'émission 28 minutes du 06/08/2025 80 ans après Hiroshima, que reste-t-il des ambitions d'abandon des armes nucléaires ?Ce mercredi 6 août marque les 80 ans du bombardement atomique d'Hiroshima par les Américains, lors duquel 140 000 victimes ont été tuées par une seule bombe. Le Japon y organise une cérémonie, qui devrait réunir 120 pays, avec l'espoir de dénucléariser les arsenaux. Mais cette volonté se heurte à un monde de plus en plus instable, où le recours à l'arme atomique est brandi avec de plus en plus d'hubris. Les récentes tensions géopolitiques – bombardement de l'Iran par Israël et les États-Unis, conflit entre l'Inde et le Pakistan, ou l'annonce par Donald Trump du positionnement de deux sous-marins nucléaires autour de la Russie – ravivent le spectre d'une guerre nucléaire. Face à la montée en puissance des arsenaux nucléaires chinois ou nord-coréen, les traités internationaux encadrant l'arme nucléaire semblent relever d'une autre époque. Le retour en force de la menace nucléaire est-il inéluctable ? On en débat avec Héloïse Fayet, chercheuse au centre sécurité de l'Institut français des relations internationales (Ifri), Jean-Marie Collin, directeur France de l'ICAN, organisation Internationale visant à Abolir les Armes Nucléaires, et Guillaume Auda, grand reporter et spécialiste des questions internationales.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 06 août 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'élection d'un nouveau président à la FSF, des puces américaines suspectées d'espionnage par la Chine et les tensions russo-américaines. RDC : un remaniement gouvernemental imminent Le président congolais s'apprête à remanier son gouvernement en maintenant la Première ministre à son poste. Comment expliquer ce remaniement maintenant ? Pourquoi Felix Tshisekedi choisit-il de garder Judith Suminwa à son poste de Première ministre ? Avec Christian Moleka, analyste politique, coordinateur de la Dypol, la dynamique des politologues congolais. Football : la Fédération sénégalaise se dote d'un nouveau président Après seize ans à la tête de la Fédération sénégalaise de football, Augustin Senghor laisse la place à son successeur, Abdoulaye Fall. Quel est son parcours ? Peut-on s'attendre à des changements dans la gestion de l'équipe nationale ? Avec Victor Missistrano, journaliste au service des sports de RFI. Chine : des puces américaines suspectées d'espionnage La Chine demande à la société américaine Nvidia qui lui fournit des puces de vérifier la conformité car les autorités chinoises soupçonnent un virus espion. De quels types de puces parle-t-on ? La Chine a-t-elle des preuves concrètes ou est-ce que c'est un prétexte politique ? Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin. Russie : déploiement de sous-marins américains après un échange tendu Donald Trump a ordonné le déploiement de deux sous-marins nucléaires en Russie après une dispute téléphonique avec l'ancien président russe, Dmitri Medvedev. Que s'est-il réellement passé entre le président américain et l'ancien président russe ? Dans quelles zones les sous-marins ont été envoyés ? Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, chercheur-associé chez Euro Créative.
Le Journal en français facile du lundi 4 août 2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/Btjf.A
durée : 00:04:39 - La Chronique du Grand Continent - par : Gilles Gressani, Florian Louis - Florian Louis nous explique le changement d'attitude de Donald Trump face la Russie.
C dans l'air du 4 août 2025 : Trump-Poutine : la menace de la guerre nucléaireÉmission présentée par Salhia BrakhliaDonald Trump menace. Après un échange tendu avec l'ancien président russe Medvedev, le président américain dit avoir positionné deux sous-marins nucléaires face à la Russie : "Les mots sont très importants et peuvent souvent avoir des conséquences inattendues. J'espère que ce ne sera pas le cas", a prévenu le président américain sur son réseau Truth social. La situation se dégrade, alors que les États-Unis ont donné à la Russie un ultimatum de 50 jours, ramené à 10 jours le 29 juillet, pour cesser les hostilités avec l'Ukraine. L'émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, doit aussi se rendre à Moscou dans la semaine pour de nouvelles discussions… voire des sanctions. Une méthode à laquelle Vladimir Poutine ne semble pas adhérer : "Toutes les déceptions naissent d'attentes démesurées", a déclaré le président russe lors d'une rencontre avec son homologue et allié biélorusse Alexandre Loukachenko. Pour l'instant, la Russie frappe tout aussi durement l'Ukraine : selon l'AFP, les forces armées russes n'ont jamais lancé autant de drones contre l'Ukraine qu'en juillet 2025.Pendant que la tension monte entre les deux puissances nucléaires, dans le Michigan, les partisans de Donald Trump soutiennent coûte que coûte leur président, malgré ses méthodes de négociation plus ou moins efficaces. Dans cet état ouvrier, où l'industrie automobile fait vivre 1 million de personnes, on soutient un président qui a fait du protectionnisme son mantra, en témoigne les droits de douane imposés à 69 pays dès vendredi. Une équipe de C dans l'air s'est rendu dans le Michigan pour rencontrer les plus fervents soutiens du président et comprendre leur fidélité à Donald Trump.Au Moyen-Orient, le forcing du locataire de la Maison Blanche pour aboutir à un cessez-le-feu entre Israël et Gaza s'est soldé par un échec. Alors qu'Israël a repris son offensive sur l'enclave palestinienne depuis mai, le Hamas a diffusé la semaine dernière des vidéos montrant deux otages américains décharnés, dont l'un forcé à creuser sa propre tombe, dans une mise en scène macabre. Choqués, les Israéliens se sont rassemblés par dizaines de milliers à Tel-Aviv ce week-end pour demander le retour des 20 derniers otages présumés vivants. Benjamin Netanyahu a demandé l'intervention du CICR pour fournir de la nourriture aux otages à Gaza, où pèse un grave risque de famine selon l'ONU. Réponse cinglante du Hamas : les otages "mangent ce que nos combattants et tout notre peuple mangent".Le risque d'escalade nucléaire entre les Etats-Unis et la Russie est-il réel ? Vladimir Poutine sera-t-il sensible à l'ultimatum lancé par Donald Trump sur l'Ukraine ? Que pensent les électeurs du Midwest des méthodes de leur président ? Et les dernières images d'otages à Gaza ont-elles définitivement enterré l'espoir d'un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas ?LES EXPERTS :- Richard WERLY - Correspondant France/Europe - Blick.fr- Général Patrick DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace et ancien pilote de chasse - James ANDRÉ - Grand reporter - France 24- Marie JÉGO - Journaliste - Le Monde
La mer d'Azov est une petite mer au Nord Est de la mer Noire, bordée en partie par l'Ukraine, en partie par la Russie. D'un côté et de l'autre : les mêmes eaux et la même lumière. En 2019, quand le photographe Patrick Wack s'y rend pour la première fois, la guerre a déjà commencé. La Crimée a été annexée par la Russie cinq ans plus tôt, et cette mer est occupée par la marine de guerre russe. Mais c'est encore avant la grande invasion de 2022. Patrick Wack retourne sur les rives chaque été, la guerre fait son œuvre, et c'est ce temps de la guerre qu'il donne à voir, pas la guerre elle-même mais la manière dont elle transforme l”altérité, dédouble les horizons et les incendies. La mer d'Azov reste la mer d'Azov et tout autour pourtant l'écroulement progressif. Au micro de Charlotte Pudlowski, il raconte cette trace du temps et qui transforme le récit et les images. Les siennes narrent l'histoire en cours d'écriture. L'exposition “Azov Horizons” de Patrick Wack, est à voir jusqu'au 5 octobre 2025 aux Rencontres de la photographie d'Arles. Cet épisode a été tourné et monté par Charlotte Pudlowski, Gautam Shukla était à la réalisation et au mix. La musique originale est de Michaël Liot. Julie Deltheil-Tourrenc est en charge de la production.Merci à notre partenaire Les Rencontres d'Arles, avec qui nous avons réalisé cette série Louie s'invite à Arles.Abonnez-vous à la newsletter de Louie Media, pour retrouver les interviews d'artistes et de commissaires pendant Les Rencontres et la rubrique Empreinte qui se focalise sur une œuvre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur des avions malgaches retrouvés en Iran, une loi russe sur le numérique et les sanctions américaines contre le flotte commerciale iranienne. RDC : reprise du procès de l'ancien président Joseph Kabila Le procès de l'ancien président Joseph Kabila s'est rouvert. Est-ce que ces accusations sont sérieuses, ou est-ce surtout un règlement de compte politique ? Ce procès ne met-il pas en péril les négociations de paix entre la RDC et les rebelles de l'AFC/M23 ? Avec Bob Kabamba, professeur de Sciences politiques à l'Université de Liège. Madagascar : le scandale des avions localisés en Iran Des avions immatriculés par Madagascar ont été localisés en Iran malgré les sanctions internationales. Que s'est-il réellement passé et comment se défendent les autorités malgaches ? Que risque Madagascar dans cette affaire, notamment vis-à-vis des sanctions américaines sur le commerce aéronautique avec l'Iran ? Avec Guilhem Fabry, correspondant de RFI à Antananarivo. Russie : une loi sur le numérique suscite l'inquiétude En Russie, une nouvelle loi condamne la consultation de sites internet jugés comme extrémistes. Quels critères permettent aux autorités russes de définir un contenu comme « extrémiste » ? Pourquoi cette loi est-elle critiquée même chez les partisans du Kremlin ? Avec Kévin Limonier, maître de conférences en Géographie et en Études slaves à l'Institut français de géopolitique (Paris 8), spécialiste en cyberespace russophone. Iran : Washington impose des sanctions à la flotte commerciale Les États-Unis ont annoncé prendre des sanctions contre des navires iraniens. Quel rôle joue cette flotte de navires dans l'économie iranienne ? Y a-t-il un lien entre ces sanctions et les récentes frappes israéliennes et américaines en Iran ? Avec Kevan Gafaïti, enseignant à Sciences po Paris.
Tous les matins à 6h40, l'actualité du point de vue des auditeurs de RMC. Chaque jour, trois questions autour d'un sujet d'actualité. Témoignages, réactions et débats : RMC est LA radio de l'interactivité.
Il y a 80 ans, les bombardements américains de deux villes japonaises Hiroshima et Nagasaki faisaient des dégâts incommensurables. Humains, matériels. S'ils ont généré la reddition du Japon face aux États-Unis, le traumatisme est toujours là. À l'échelle mondiale, 80 ans après, l'arme nucléaire connait une grave crise de prolifération alors qu'après la fin de la Guerre froide, le facteur nucléaire semblait avoir perdu de son acuité. Selon l'Institut International de Recherche sur la Paix de Stockholm, le SIPRI, une nouvelle course aux armements nucléaires est en train d'émerger, à un moment où les régimes de contrôle des armements sont gravement affaiblis. La quasi-totalité des neuf États dotés de l'arme nucléaire – États-Unis, Russie, Royaume-Uni, France, Chine, Inde, Pakistan, Corée du Nord et Israël, ont poursuivi ces derniers mois leurs programmes intensifs de modernisation nucléaire. On recense actuellement 12.241 ogives qui, presque toutes, appartiennent à la Russie ou aux États-Unis, mais également à la Chine. La Chine qui possèderait désormais au moins 600 ogives nucléaires et dont l'arsenal nucléaire croît plus rapidement que celui de tout autre pays. 12.241 ogives, c'est l'équivalent de 360.000 bombes d'Hiroshima. L'ère de la réduction du nombre d'armes nucléaires dans le monde, en cours depuis la fin de la Guerre froide, touche à sa fin. La tendance actuelle est à l'augmentation des arsenaux nucléaires, à l'exacerbation de la rhétorique nucléaire et à l'abandon des accords de contrôle des armements. En février 2026, expirera le Traité New START de 2010 sur les mesures visant à réduire et à limiter davantage les armements stratégiques offensifs. Avec l'invasion de la Crimée par la Russie en 2014, l'environnement stratégique mondial s'est dégradé en même temps que s'est exacerbée la compétition stratégique entre les États-Unis et la Chine et dégradée la situation sécuritaire au Moyen-Orient. Les bombardements israéliens et américains sur l'Iran au mois de Juin sont venus confirmer que la question nucléaire était bel et bien revenue sur le devant de la scène internationale. Plus que jamais, le risque de prolifération se pose au risque de désagréger l'ordre nucléaire. La sécurité mondiale s'en trouve détériorée d'autant. Invités : Héloïse Fayet, chercheuse à l'Institut français des Relations Internationales et chercheuse associée à l'Institut français de Géopolitique, spécialiste des questions nucléaires Benjamin Hautecouverture, maître de recherche à la Fondation pour la Recherche Stratégique Jean-Marie Colin, directeur d'ICAN France, campagne internationale pour l'abolition des armes nucléaires. Prix Nobel de la Paix 2017.
Ecoutez Ça va beaucoup mieux avec Jimmy Mohamed et Flavie Flament du 02 août 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:15:03 - Journal de 12h30 - Donald Trump n'a pas apprécié hier des propos de l'ancien président russe Medvedev sur les réseaux sociaux. Il a fait déployer deux sous-marins nucléaires face à la Russie.
Chaque jour, retrouvez le journal de 8h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les journalistes et experts de RFI répondent à vos questions sur l'entrée en vigueur des taxes douanières américaines, des conditions pour la création d'un État palestinien et le séisme à l'est de la Russie. France : vers une restitution simplifiée des biens culturels spoliés ? La France doit présenter un projet de loi visant à faciliter la restitution des biens culturels pillés durant la colonisation. Que dit cette loi sur les conditions de restitution des biens pillés ? Pourquoi le Conseil d'État avait-il bloqué le précédent texte ? Avec Florence Morice, journaliste au service Afrique de RFI. Droits de douane américains : l'heure des comptes a sonné Les droits de douane américains entrent en vigueur aujourd'hui, après une série d'accords commerciaux conclus avec seulement sept pays. Donald Trump sort-il gagnant de tous ces accords financiers ? Maintenant que les taxes américaines entrent en vigueur, quels sont les pays qui vont être les plus touchés ? Avec Lionel Fontagné, professeur d'économie à Paris Panthéon-Sorbonne, titulaire d'une chaire à la Paris School of Economics. Droit international : vers la création d'un État palestinien, mais sous quelles conditions ? En l'espace de quelques jours, trois nouveaux pays ont annoncé reconnaître un État palestinien en septembre lors de l'Assemblée générale de l'ONU. Quelles sont les conditions pour que la Palestine soit considérée comme un État souverain ? Quelles pourraient être les frontières d'un État palestinien reconnu ? Avec Rafaëlle Maison, agrégée des facultés de droit, professeur de droit à l'université Paris-Saclay Russie : comment le séisme a-t-il pu provoquer un tsunami dans tout le Pacifique ? À la suite du puissant séisme survenu à l'est de la Russie, plusieurs pays du Pacifique ont déclenché des alertes au tsunami. Comment ce séisme en Russie a-t-il pu provoquer un tsunami dans tout l'océan Pacifique ? Comment expliquer que les vagues redoutées aient finalement été bien plus faibles que prévu dans plusieurs régions ? Avec Martin Vallée, sismologue à l'Institut de physique du globe de Paris.
C dans l'air l'invitée du 30 juillet avec Hélène Hébert, géophysicienne, spécialiste des tsunamis au CEA. Elle est aussi coordinatrice nationale au CENALT, le Centre d'Alerte aux Tsunamis.Un séisme d'une ampleur exceptionnelle a été enregistré ce matin au large de la péninsule du Kamtchatka, dans l'Extrême-Orient russe. D'une magnitude de 8,8, cette secousse figure parmi les six plus puissants jamais mesurés sur la planète. Elle rappelle les grands séismes et tsunamis récents : celui de 2004 en Indonésie, qui a fait 230 000 morts, et celui de 2011 au Japon, qui avait submergé la centrale nucléaire de Fukushima. Par précaution, les employés de cette centrale ont été évacués ce matin.Le séisme a généré une série de vagues impressionnantes dans l'océan Pacifique, avec un mur d'eau de 5 mètres observé sur les côtes russes. Des vagues sont attendues dans les prochaines heures à Hawaï, en Alaska, sur la côte ouest des États-Unis, au Pérou, en Chine, ainsi qu'en Polynésie française, notamment dans les îles Marquises. L'alerte tsunami a été déclenchée sur l'ensemble de la zone Pacifique. Ces vagues peuvent se propager à plus de 700 km/h. Le phénomène de retrait brutal de la mer, souvent spectaculaire, est considéré comme un signe précurseur d'un déferlement à venir. Des échouages de baleines ont été signalés sur les côtes japonaises, parfois interprétés comme des signaux avant-coureurs. Une attention particulière est portée aux répliques, dont la fréquence et l'intensité restent incertaines.Ce contexte ravive aussi les inquiétudes concernant le risque de tsunami en Méditerranée. En 2022, l'UNESCO estimait à 100 % la probabilité qu'un tsunami, avec une vague de plus d'un mètre, frappe dans les 30 prochaines années les côtes méditerranéennes, notamment des villes françaises comme Marseille, Nice, Cannes ou Antibes. L'activité sismique est en hausse dans la région Pacifique, avec des phénomènes de plus en plus puissants. Aux États-Unis, la Californie se prépare depuis des décennies à un événement majeur, le redouté "Big One", un séisme de magnitude supérieure à 8,5 sur l'échelle de Richter. Hélène Hébert, géophysicienne au CEA, décryptera le séisme majeur au large de la Russie, les risques de tsunami dans le Pacifique et les dispositifs d'alerte en place.
Que se passe-t-il dans les régions ukrainiennes occupées par la Russie depuis l'invasion de février 2022 ? La correspondante de L'Express, Clara Marchaud, a mené l'enquête. Propagande, éducation, institutions, tortures : durant des mois, elle a récolté les témoignages d'Ukrainiens traumatisés. Accompagnée de l'analyse de la sociologue Anna Colin Lebedev, spécialiste des sociétés post-soviétiques, elle nous emmène dans ses reportages au cœur d'une Ukraine inquiète de possible négociations. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation et écriture : Charlotte BarisRéalisation et montage : Jules KrotMusique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:15:27 - Journal de 18h - Le président ukrainien était sous la pression d'une partie de sa population et de l'Union européenne pour renoncer à sa volonté de contrôler ces instances. Une reculade qui intervient au moment où la Russie intensifie ses frappes meurtrières.
Ce jeudi 31 juillet, les annonces terribles de Donald Trump, concernant la taxe de 25% sur les produits en provenance de l'Inde entrant sur le sol américain, une manière pour le président de faire payer à New Dehli ses liens d'amitié avec la Russie, ont été abordées par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Erwan Morice, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
C dans l'air du 30 juillet 2025 : J-9 : l'ultimatum de Trump à PoutineDonald Trump durcit le ton face à Vladimir Poutine. Le président américain a décidé de raccourcir le délai de son ultimatum : lundi, il a donné "10 à 12 jours" à son homologue russe pour mettre fin à la guerre en Ukraine, faute de quoi de lourdes sanctions seront imposées. Le 14 juillet, il lui avait pourtant accordé un délai de 50 jours. Deux semaines plus tard, le Républicain estime qu'"il n'y a aucune raison d'attendre", déplorant l'absence de "progrès".Mardi, Donald Trump a confirmé n'avoir reçu aucune réponse de la part de Vladimir Poutine. "Je n'ai aucune réponse. C'est dommage", a-t-il déclaré. Et de poursuivre : "Nous allons imposer des droits de douane et d'autres choses". Avant d'ajouter : "Je ne sais pas si cela affectera la Russie, car de toute évidence, il [Vladimir Poutine] veut que la guerre continue".Du côté du Kremlin, le porte-parole Dmitri Peskov a regretté un "ralentissement" dans le processus de normalisation entre Moscou et Washington. Il a assuré son "engagement en faveur d'un processus de paix" en Ukraine.Cet ultimatum n'est pas une première de la part de la Maison-Blanche. Aucun, jusqu'à présent, n'a véritablement infléchi la position de Moscou. Donald Trump commence-t-il à perdre patience ? Que signifie ce changement de calendrier ? Quelles sanctions les États-Unis pourraient-ils mettre en œuvre ? Et où en est réellement la situation sur le terrain ukrainien ?Alors que la Russie intensifie ses frappes, le président américain a annoncé dimanche l'envoi imminent de systèmes de défense antiaérienne Patriot à l'Ukraine. Cette annonce survient deux semaines après que Washington a suspendu certaines livraisons d'armes. De son côté, Kiev a signé un accord avec Swift Beat – la nouvelle entreprise d'Éric Schmidt, ex-PDG de Google – pour la livraison de « centaines de milliers » de drones intercepteurs kamikazes d'ici la fin de l'année. Ces engins sont destinés à contrer les drones iraniens Shahed, massivement utilisés par la Russie.Face à une grave pénurie de soldats, Volodymyr Zelensky a également promulgué une loi autorisant le recrutement de volontaires de plus de 60 ans dans l'armée. Ces personnes, à condition d'être médicalement aptes et approuvées par les autorités militaires, pourront servir dans des fonctions non combattantes.Par ailleurs, le président ukrainien a annoncé le dépôt imminent d'un projet de loi garantissant l'indépendance des agences anti-corruption et une "véritable protection" contre l'ingérence russe. Une initiative qui fait suite aux critiques venues de la rue et de l'Union européenne. Quelques jours plus tôt, une loi controversée supprimant l'indépendance de deux agences anti-corruption, officiellement pour les protéger de l'influence de Moscou après l'arrestation de deux hauts responsables, avait déclenché d'importantes manifestations à Kiev. L'UE avait exprimé sa "profonde préoccupation", y voyant un "sérieux recul" pour l'Ukraine dans sa lutte contre la corruption.Nos journalistes ont récemment pu suivre le travail des enquêteurs de ces agences anti-corruption. Leur reportage est à retrouver dans notre émission du jour. Nous reviendrons également, dans #cdanslair, sur les enjeux de l'initiative franco-saoudienne à l'ONU, ainsi que sur la situation à Gaza et en Cisjordanie.LES EXPERTS : - NICOLAS TENZER - Enseignant à Sciences Po, spécialiste des questions stratégiques- MARIE JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie - Le Monde, ancienne correspondante à Moscou- BERTRAND GALLICHER- Journaliste, spécialiste des questions internationales- JEAN-MAURICE RIPERT - Diplomate, ancien ambassadeur de France en Russie
Que se passe-t-il dans les régions ukrainiennes occupées par la Russie depuis l'invasion de février 2022 ? La correspondante de L'Express, Clara Marchaud, a mené l'enquête. Propagande, éducation, institutions, tortures : durant des mois, elle a récolté les témoignages d'Ukrainiens traumatisés. Accompagnée de l'analyse de la sociologue Anna Colin Lebedev, spécialiste des sociétés post-soviétiques, elle nous emmène dans ses reportages au cœur d'une Ukraine inquiète de possible négociations. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation et écriture : Charlotte BarisRéalisation et montage : Jules KrotMusique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'ultimatum imposé par Donald Trump à la Russie, une loi sur la corruption en Ukraine et la condamnation d'un ancien président colombien. RDC : le retour de Jacques Kyabula après deux semaines de silence Le gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula, est revenu à Kinshasa après deux semaines d'absence, alors qu'il était convoqué pour un discours controversé. Sait-on pourquoi il a été absent pendant plus de deux semaines ? Que va-t-il se passer maintenant pour Jacques Kyabula ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. Guerre en Ukraine : Donald Trump réduit l'ultimatum pour la paix Donald Trump a annoncé réduire le délai de 50 jours accordé à Moscou pour trouver un accord de paix avec l'Ukraine. Pourquoi le président américain veut-il encore raccourcir ce délai donné à Vladimir Poutine ? De quels moyens de pression dispose Donald Trump pour forcer le Kremlin à la paix ? Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, chercheur-associé chez Euro Créative. Ukraine : une réforme anticorruption qui fait polémique En Ukraine, des centaines de personnes ont manifesté contre une loi remettant en cause l'indépendance des institutions anticorruption. Que prévoit cette loi exactement ? Pourquoi ne fait-elle pas l'unanimité au sein de la population ukrainienne ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI. Colombie : une décision judiciaire historique contre un ancien président Pour la première fois en Colombie, un ancien président a été reconnu coupable par la justice. Pourquoi cette décision est-elle considérée comme historique ? Alvaro Uribe peut-il encore faire appel ? Avec Pascal Drouhaud, président de l'association LatFran, spécialiste de l'Amérique latine.
Dans RTL Autour du Monde, on vous parle de la compagnie aérienne russe Aeroflot qui a été victime d'une cyberattaque. Deux groupes de hackers pro-ukrainiens et biélorusses revendiquent l'attaque.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les états qui bordent l'océan Arctrique sont considérés comme des pays arctiques : les Etats-Unis avec l'Alaska, le Danemark avec le Groenland, et les pays scandinaves : la Suède, la Norvège, la Finlande et enfin la Russie. Mais lorsqu'on parle des populations arctiques, cela devient plus compliqué : il y a les frontières politiques et les frontières culturelles, qui dépassent parfois ce cercle polaire. Avec : Yvon Csonka, ethnologue, qui a enseigné à l'université de Nuuk au Groenland.
Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 7 octobre 2022.Avec cette semaine :Anna Colin Lebedev, chercheuse spécialiste des questions post-soviétiques, maîtresse de conférences à l'université Paris-Naterre.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.JAMAIS FRÈRES ? UKRAINE ET RUSSIE : UNE TRAGÉDIE POSTSOVIÉTIQUESix mois après l'invasion russe en Ukraine, Anna Colin Lebedev, chercheuse française « d'origine soviétique », comme vous aimez à vous présenter, maîtresse de conférences à l'université Paris-Nanterre et spécialiste des sociétés post-soviétiques, dans votre ouvrage « Jamais frères ? (Le d'interrogation est important) Ukraine et Russie : une tragédie postsoviétique », vous vous attachez à déconstruire le mythe des « frères » slaves. Vous décryptez les similarités entre les sociétés russe et ukrainienne, le poids des traumatismes du XXe siècle et les trajectoires de plus en plus divergentes que les deux pays ont suivies depuis 1991.À l'époque de l'Union soviétique, vous rappelez-vous, la Russie était le centre, et l'Ukraine une périphérie. L'homogénéisation s'est faite en écrasant un certain nombre de différences, l'histoire commune avait été écrite en gommant certains aspects gênants qui ne rentraient pas dans le récit officiel. Les trajectoires contraires suivies par les sociétés russe et ukrainienne ne sont pas un argument suffisant pour expliquer la guerre entre les deux pays, observez-vous. Mais un certain nombre de sujets aident à comprendre ce qui se joue aujourd'hui. Sujets que vous passez au crible : rapport à l'histoire soviétique, construction d'une mémoire de la grande famine et de la Seconde Guerre mondiale, place des communautés juives et de la mémoire de la Shoah, rapport au pouvoir politique, rapport à la violence, place des langues. Votre livre décrit également la fracture entre les deux sociétés, lorsque Russes et Ukrainiens ont cessé, en 2014, de partager la même vision de ce qui se joue entre les deux pays, en Crimée et dans le Donbass. En 2022, la fracture s'est transformée en rupture.Ce qu'on présentait comme une fraternité, disent les Ukrainiens, s'est révélé un rapt. Côté russe, l'Ukraine serait une Russie transformée en anti-Russie par l'Occident hostile. La ligne de fracture que dessinent les deux discours montre bien, soulignez-vous, la nature existentielle d'une guerre qu'on ne peut réduire à une volonté de conquête territoriale ou d'accès à des ressources naturelles ou économiques. Existentielle, car pour l'Ukraine : soit elle parvient à vaincre la Russie - ce qui veut dire que Moscou renonce à toute prétention territoriale et d'influence sur l'Etat ukrainien - soit elle cesse d'exister. Contrairement à la société ukrainienne, la société russe, en grande partie aveugle à cette guerre conduite en son nom, n'a pas l'expérience de protestations qui auraient réussi. Vous dressez le portrait d'une société russe convaincue de son impuissance et soutenant sans enthousiasme une guerre qu'elle ne peut pas ou peu critiquer et qui ne réalise pas encore la profondeur de la déchirure, qui est pourtant entérinée du côté de l'agressé, l'Ukraine. Pour les Ukrainiens, désormais, tout ce qu'il pourrait y avoir de commun avec les Russes – la langue, les références culturelles partagées, la mixité, les souvenirs de l'époque soviétique - n'est plus vu que comme l'effet d'une domination ou d'une oppression. On avait pensé, à tort, les comptes de l'Union soviétique soldés lorsqu'elle s'était dissoute sans conflictualité majeure en 1991 écrivez-vous, le vrai prix à payer nous est donné aujourd'hui.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.