Country in Eastern Europe and Northern Asia
POPULARITY
Categories
Il y a un an, Bachar al-Assad a été renversé après 14 ans de guerre civile en Syrie. L'ancien dictateur a refait sa vie en Russie, dans un quartier luxueux de Moscou. Écoutez RTL autour du monde du 08 décembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 7 décembre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.LE NOUVEAU RAPPORT DE FORCE ENTRE LA CHINE ET L'EUROPEAu cours des douze derniers mois, l'Europe est devenue le premier excédent commercial de la Chine, devant les Etats-Unis. Il a atteint 310 milliards de dollars Depuis 2019, le surplus chinois vis-à-vis de l'Europe a presque doublé. Et tout porte à croire qu'avec les droits de douane de Trump, qui ferment en grande partie la porte du marché américain aux exportations de l'empire du Milieu, ce phénomène est appelé à s'amplifier et à durer. Cela traduit l'impressionnante montée en puissance de la Chine dans un grand nombre de technologies, notamment dans les industries vertes, sur lesquelles l'Europe se retrouve désormais, dans un renversement du rapport de force, en position de demandeur. Face à la Chine, sur le plan économique et commercial, l'Europe n'est plus naïve : elle filtre les investissements ; applique des droits de douane sur les biens bénéficiant de subventions à la production, comme les voitures électriques ; travaille à desserrer l'étau de sa dépendance en ressources de base, comme les terres rares et les aimants permanents ; elle prend des mesures commerciales fortes, comme les quotas qui s'appliqueront pour l'acier et l'inox au 1er janvier prochain. Elle se convertit à l'idée, très française, de préférence européenne notamment pour les achats publics. Début décembre, le commissaire Stéphane Séjourné a porté à Bruxelles un texte pour conditionner les investissements en Europe à des transferts de technologie. Ces mesures révèlent un changement de logiciel de la Commission européenne, dans un rapport de force de plus en plus tendu avec Pékin. La prise de conscience des vulnérabilités stratégiques européennes gagne des pays pour qui le libre-échange était auparavant l'alpha et l'oméga, comme l'Allemagne, les Pays-Bas ou les Scandinaves.Pour sa quatrième visite d'État en Chine depuis 2017, du 3 au 5 décembre, Emmanuel Macron, qui était accompagné en 2023 par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, a été bien seul face à Xi Jinping. Les Chinois sont aujourd'hui en position de force dans presque tous les domaines. Les contentieux entre la France et la Chine s'accumulent. L'Ukraine en est l'exemple le plus patent, à l'heure où Donald Trump cherche à précipiter un accord de paix, au risque de s'aligner sur les positions de Vladimir Poutine : bientôt quatre ans après l'invasion russe, Pékin n'a jamais faibli dans son soutien diplomatique et industriel à l'effort de guerre russe. Le numéro un chinois a opposé une fin de non-recevoir à la demande du chef de l'État français de faire pression sur la Russie. Le président français a également pressé son hôte sur le front économique, en quête d'un grand « rééquilibrage » avec là aussi une réponse fuyante de l'« usine du monde », qui déverse ses surcapacités industrielles aux quatre coins de la planète.LE BLOC CENTRAL S'EFFONDRE-T-IL ?Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale est revenu mardi en deuxième lecture à l'Assemblée nationale. Vendredi, les députés ont adopté son volet recettes pour 2026, par 166 voix pour et 140 contre. Paradoxalement, le gouvernement s'inquiète davantage des votes du bloc central (Renaissance, Modem, Horizons, et LR) que de ceux des oppositions. Or les députés du parti Horizons, présidé par Édouard Philippe, n'entendent pas voter pour ce texte qui « ne propose pas de réduction du déficit, repose sur de nouvelles mesures de fiscalité et ne propose pas de nouvelles mesures de réduction de dépenses », selon le patron du groupe à l'Assemblée Paul Christophe. Des gestes ont été faits, sur la Défense, ou le prix de l'électricité, mais ce coup de pression venant d'un parti qui compte trois ministres au sein du gouvernement Lecornu, est mal compris par ses partenaires. Une adoption du texte, le 9 décembre, serait un succès pour le Premier ministre, qui espère provoquer ensuite une dynamique favorable sur le projet de budget de l'État. Les incertitudes demeurent d'autant plus que l'amertume monte au sein du bloc central, après avoir dû concéder des mesures aux socialistes, dont la suspension de la réforme des retraites de 2023.À un an et demi du scrutin présidentiel, dans un bloc central affaibli par les divisions et avec l'impopularité du président sortant, aucun candidat « naturel » n'a pour l'heure émergé. Seul prétendant déclaré, l'ancien Premier ministre Edouard Philippe s'efforce de s'imposer comme le candidat de la droite et du centre et exclut de passer par une primaire. Après son appel à la démission du président de la République, un sondage est venu, depuis, ébranler son camp. Selon le dernier baromètre Odoxa publié le 25 novembre, pour la première fois au second tour, face à Édouard Philippe, Jordan Bardella recueillerait 53% des voix. Quoi qu'il en soit de la fiabilité d'un sondage de deuxième tour dont les sondeurs eux-mêmes soulignent la fragilité, en avril dernier, Édouard Philippe était donné vainqueur de Jordan Bardella au second tour, avec 54% contre 46%. Cette baisse dans les sondages affecte tout le bloc central, soulignent les philippistes, alors que les discussions budgétaires au Parlement s'enlisent. L'affaiblissement de l'ancienne majorité présidentielle dans les sondages serait selon eux le résultat d'une « succession de mauvais choix » d'Emmanuel Macron, lequel aurait « contaminé » les prétendants issus de son camp. « Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés », résume l'eurodéputée Nathalie Loiseau, membre d'Horizons. Le patron du parti macroniste Gabriel Attal se réjouit en privé, de talonner le Havrais dans les sondages et croit de plus en plus pouvoir incarner l'espace central, dans l'esprit du « en même temps » de 2017, que réfute Édouard Philippe.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 04:55:55 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - En août 1995, France Culture rend hommage à l'historien français Fernand Braudel à l'occasion du 10ème anniversaire de sa disparition - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Fernand Braudel Historien (1902-1985); Marc Ferro Historien spécialiste de la Russie et de l'Union Soviétique; Maurice Aymard Historien, directeur d'études à l'EHESS, spécialiste de l'histoire économique de l'Italie et de la Méditerranée à l'époque moderne; Jacques Attali Économiste et écrivain; Jacques Berque Sociologue et anthropologue orientaliste (1910-1995); Pierre Chaunu Historien; Jacques Le Goff Historien médiéviste, producteur à France Culture; Claude Lévi-Strauss Anthropologue et ethnologue français
Le journaliste français Patrick Chauvel est dans L'atelier des médias pour un grand entretien. De la guerre du Vietnam à celle menée actuellement par la Russie en Ukraine, il a couvert des dizaines de conflits. Avec Steven Jambot, il revient sur son parcours, l'évolution du métier de reporter de guerre, l'archivage de ses photos au Mémorial de Caen et sa démarche auprès de tous les publics pour raconter la guerre et ses effets. Patrick Chauvel, 76 ans, aime rappeler qu'il est issu d'une famille de « conteurs ». Il a très tôt choisi la voie du reportage, pour vivre les récits qui avaient bercé son enfance. Après un passage formateur à France-Soir, où il a notamment travaillé pour la rubrique Les potins de la commère, une altercation avec Roman Polanski lui a valu d'être renvoyé. Le patron du quotidien, Pierre Lazareff, lui offrit cependant l'argent nécessaire pour s'envoler vers le Vietnam où il arrive juste avant l'offensive du Têt, en 1968. Face au scepticisme de son père qui lui prédisait des difficultés financières et lui rappelait que « la reconnaissance c'est pour les photographes morts », Patrick Chauvel était arrivé à Saïgon muni d'un aller simple. L'évolution du métier et la peur de rater l'histoire Travaillant en argentique avec peu de pellicules, Chauvel a développé une précision extrême, loin de la « gâchette facile » du numérique actuel. L'envoi des films vers Paris était une épreuve logistique, nécessitant parfois de confier les précieux paquets à des passagers d'avion ou même d'utiliser un cheval pour atteindre un point de rapatriement (comme il l'a fait au Salvador). Ce reporter tout terrain a été blessé à de multiples reprises, des cicatrices pour autant d'« incidents de parcours ». Il cite d'ailleurs une phrase de Napoléon : « Se faire blesser ne prouve qu'une chose, c'est qu'on est maladroit ». Son angoisse principale n'est pas la blessure physique, mais de rater l'histoire en étant immobilisé, car « l'histoire qui est importante continue ». Au Vietnam, sa naïveté sur la guerre et ses enjeux s'est brisée lors d'une discussion avec un prisonnier nord-vietnamien francophone, qui lui a exposé l'idéologie de « l'ennemi ». Le rôle de « sentinelle » face au déni Pour Patrick Chauvel, son métier a une dimension essentielle de transmission, car il travaille pour la « mémoire collective » et les livres d'histoire. Son cheval de bataille est de forcer le public à savoir, d'où son titre de « rapporteur de guerre », qu'il a donné à un de ses livres et un documentaire. Concernant les œillères du grand public, il est catégorique : « On ne savait pas, c'est pas recevable du tout. Si vous voulez pas savoir, c'est que vous n'avez pas envie de savoir ». Il considère que les journalistes agissent comme des sentinelles, alertant sur les dangers environnants. Les conflits récents, notamment la guerre menée en Ukraine par la Russie de Vladimir Poutine, ont bouleversé l'approche des terrains où il a tant travaillé. En Ukraine se mélangent les combats de tranchées – rappelant la Première Guerre mondiale – et la « guerre des étoiles » menée par les drones. Ces derniers sont désormais responsables de 80 % des pertes sur le front, rappelle Patrick Chauvel, rendant l'accès aux premières lignes extrêmement difficile et dangereux, notamment pour les médias et leurs fixeurs. La transmission aux nouvelles générations Patrick Chauvel a fait don de son fonds gigantesque (480 000 photos, 1 000 heures de films) au Mémorial de Caen pour assurer la pérennité de son œuvre. Il voit dans cette transmission un rôle essentiel auprès des jeunes, notamment à travers des conférences dans les écoles, collèges et prisons. Le journaliste, décoré de la Légion d'honneur en 2025, appelle la jeune génération à ne pas tenir la paix pour acquise. « L'élément naturel de l'homme, c'est la guerre, c'est pas la paix. La paix, c'est un travail, c'est une éducation ». À ce titre, Patrick Chauvel a été sollicité par la Ligue de l'enseignement pour un projet itinérant intitulé « Décrypter la guerre, penser la paix », qui cherche encore des partenaires. Il résume ainsi son rôle et celui de ses confrères : « Les photos qui vont être dans les livres d'histoire sont les nôtres. Nos récits sont dans les livres d'histoire. Et donc il faut absolument qu'on transmette ça. On peut pas garder ça pour nous. » Son message aux aspirants reporters est de ne pas attendre d'être financés, mais d'aller sur le terrain et de s'y installer en optant pour un pseudonyme afin d'être moins exposés.
Aujourd'hui, on fait le point sur les récentes déclarations de Vladimir Poutine. Today, we take stock of the recent statements by Vladimir Putin.Le président russe a fait des déclarations vraiment contradictoires. The Russian President made truly contradictory statements.D'un côté, il menace d'une guerre, et de l'autre, il discute d'un plan de paix. On the one hand, he threatens war, and on the other, he discusses a peace plan.En fait, sa stratégie semble se jouer en trois temps, très clairement. In fact, his strategy seems to unfold in three stages, very clearly.Premièrement, il y a l'avertissement, très direct, à l'Europe. Firstly, there is the warning, very direct, to Europe.Il dit que la Russie est prête pour une guerre, même si assure ne pas la chercher. He says that Russia is ready for a war, even though he assures that he is not seeking it.Le message c'est : arrêtez de rêver à une défaite russe et revenez à la réalité du terrain. The message is: stop dreaming of a Russian defeat and return to the reality on the ground.Deuxièmement, l'accusation, et là, il ne mâche pas ses mots. Secondly, the accusation, and here, he doesn't mince his words.Il accuse les dirigeants européens de vouloir faire capoter les efforts de paix américains. He accuses European leaders of wanting to sabotage American peace efforts.Et enfin, le plus fascinant, c'est le double jeu diplomatique. And finally, the most fascinating is the diplomatic double game.Il tient ses propos menaçants au moment même où il reçoit au Kremlin l'un des émissaires américains. He makes these threatening remarks at the very moment he receives one of the American envoys at the Kremlin.La France, bien sûr, a répliqué en disant que c'est la Russie qui a commencé et qui continue la guerre, mais le coup de pression est bien réel.France, of course, retorted by saying that it is Russia that started and is continuing the war, but the pressure play is very real. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 5 décembre 2025 - Poutine tout-puissant… qui peut encore l'arrêter ? C'est une nouvelle visite qui suscite beaucoup d'attention. Après avoir reçu vendredi dernier Viktor Orbán à Moscou pour mener des discussions autour de l'énergie, Vladimir Poutine a déclaré ce vendredi qu'il allait continuer de « livrer du pétrole sans interruption » à l'Inde. Le Premier ministre indien Narendra Modi et le président russe se sont retrouvés ce vendredi 5 décembre à New Delhi pour des entretiens destinés à resserrer leurs liens, malgré la pression des États-Unis depuis des mois sur l'Inde pour qu'elle cesse ses achats de pétrole russe en pleine guerre en Ukraine.Une visite du maître du Kremlin qui en dit long sur les grandes manœuvres qui se déroulent actuellement et visent à redéfinir l'ordre mondial. À l'offensive sur les terrains militaire et diplomatique, Vladimir Poutine veut montrer au reste du monde que, malgré les sanctions et le mandat d'arrêt dont il fait l'objet, il n'est pas isolé. Inflexible dans les négociations sur le plan de paix avec l'Ukraine, le président russe entend apparaître comme le grand gagnant de cette période d'intenses discussions qui s'est soldée jeudi par un échange d'amabilités avec Donald Trump, après l'apparent échec de la réunion au Kremlin mardi avec Steve Witkoff et Jared Kushner.« Parvenir à un consensus entre des parties en conflit n'est pas chose aisée, mais je crois que le président Trump s'y emploie sincèrement », a ainsi affirmé hier le maître du Kremlin. « Je pense que nous devons nous engager dans cet effort plutôt que d'y faire obstruction », a-t-il ajouté, faisant allusion aux Européens que Moscou accuse de vouloir empêcher un accord. Un peu plus tôt dans la journée, Donald Trump a évoqué de son côté « une très bonne rencontre », assurant que Vladimir Poutine voulait bien « mettre fin à la guerre ».Des émissaires américains et ukrainiens mènent de nouvelles discussions depuis jeudi en Floride pour tenter de trouver une issue à la guerre, au moment où Washington a annoncé assouplir ses sanctions à l'égard du géant du pétrole russe Lukoil.À Pékin, le président français Emmanuel Macron a pressé hier son homologue chinois d'œuvrer à la fin de la guerre en Ukraine, mais a entendu son hôte rejeter fermement toute part de responsabilité dans la poursuite de la crise ukrainienne. Ce vendredi, il a appelé les Européens à maintenir « l'effort de guerre » et à accroître « la pression sur l'économie russe ». « La seule qui ne veut pas la paix, c'est la Russie, parce qu'elle veut tout », a estimé le chef de l'État. L'Allemagne, de son côté, a promis une aide supplémentaire de 100 millions d'euros à l'Ukraine pour réparer ses infrastructures énergétiques mais veillera « strictement » à son utilisation, en plein scandale de corruption qui ébranle le gouvernement de Kiev. Parallèlement, la Turquie a convoqué les ambassadeurs russe et ukrainien, appelant les deux pays à « laisser les infrastructures énergétiques en dehors de la guerre ».Depuis plusieurs semaines, Moscou multiplie les attaques et pilonne les infrastructures énergétiques de l'Ukraine. En réponse, Kiev intensifie son offensive contre les installations pétrolières russes. En frappant un important terminal pétrolier russe et deux cargos pétroliers liés à Moscou en mer Noire ces derniers jours, Kiev a touché un axe stratégique pour la Russie, le pétrole étant le carburant de l'effort de guerre russe.Nos journalistes se sont rendus il y a quelques semaines aux portes du Donbass, région déchirée de l'Est ukrainien, au cœur de toutes les négociations de paix.Nos experts :- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Lucas MENGET - Grand reporter, réalisateur du documentaire : Des trains dans la guerre - Antoine VITKINE - Journaliste, réalisateur du documentaire Opération Trump : les espions russes à la conquête de l'Amérique - Marie JEGO - Journaliste - Le Monde, ancienne correspondante à Moscou
Au XVIe siècle, le Prince Ivan IV devient le premier tsar de Russie. Il restructure l'état, agrandit son territoire, mais laisse derrière lui une traînée d'effroi. Puissants ou miséreux, tous craignent ses accès de violence incontrôlables. Le tsar le plus cruel de Russie a construit de sa propre main sa légende noire. Implacable et sanguinaire, il est hanté par le démon du pouvoir absolu. Tremblez avec Ivan le Terrible, le tsar qu'il ne fallait surtout pas contrarier. Crédits : Lorànt Deutsch, Éric Lange. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les discussions entre la Russie et les États-Unis et l'avancée des FSR au Soudan. Guinée-Bissau : la Cédéao a-t-elle des moyens de pression sur la junte ? Suite au coup d'Etat en Guinée-Bissau, la Cédéao a suspendu le pays de ses "organes décisionnels ». Après l'envoi d'une délégation de médiation lundi à Bissau, l'organisation ouest-africaine envisage-t-elle des sanctions plus sévères ? Quelle est sa marge de manœuvre auprès du nouvel homme fort, le général Horta N'Tam ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel. Guerre en Ukraine : pourquoi Poutine ne veut rien céder sur les territoires occupés par ses troupes ? Les cinq heures de discussion, mardi soir à Moscou, entre Steve Witkoff, le représentant de Donal Trump, et Vladimir Poutine n'ont débouché sur aucun compromis concernant les territoires ukrainiens occupés. Pourquoi cette question territoriale est-elle non-négociable pour la Russie ? Les États-Unis pourraient-ils céder à certaines exigences russes pour mettre fin à la guerre ? Avec Carole Grimaud, spécialiste de la Russie à l'Université de Montpellier, chercheure en sciences de l'information à l'Université d'Aix-Marseille. Autrice de l'ouvrage « Les étudiants face à la guerre russe en Ukraine » (éditions L'Harmattan). Soudan : la guerre bascule-t-elle à l'avantage des paramilitaires ? Après deux semaines de violents combats, les forces paramilitaires soudanaises ont annoncé avoir pris le contrôle de Banabusa, dernier bastion de l'armée régulière dans le Kordofan Occidental. En quoi la prise de cette ville est-elle stratégique ? Après la chute d'El-Fasher, cette nouvelle victoire des FSR aura-t-elle des conséquences sur les pourparlers ? Avec Roland Marchal, chercheur au CERI de Sciences Po Paris.
Ce jeudi 4 décembre, Jean-Joseph Boillot, chercheur associé à l'Iris et spécialiste de l'Inde, était l'invité d'Annalisa Cappellini dans Le monde qui bouge - L'Interview, de l'émission Good Morning Business, présentée par Erwan Morice. Il s'est exprimé sur la visite officielle de deux jours de Vladimir Poutine en Inde pour discuter d'affaires, en particulier dans les domaines de l'énergie et de la défense. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Invités :Eric Naulleau, journalisteGauthier Le Bret, journalisteCatherine Nay, editorialisteLaetitia Guinand, journaliste politiqueLouis de Raguenel, journaliste politiqueHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un rendez-vous de près de cinq heures à Moscou entre l'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, et Vladimir Poutine. Une discussion constructive selon le Kremlin, mais aucun compromis sur l'essentiel, à savoir l'avenir des territoires occupés par la Russie en Ukraine. À Washington, on essaie de rester optimiste. Écoutez RTL autour du monde du 03 décembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 3 décembre 2025 - Poutine "prêt" à la guerre avec l'EuropeMoscou et Kiev se sont déclarés, ce mercredi, prêts à poursuivre les pourparlers sur un plan de paix, au lendemain d'une réunion entre le président russe Vladimir Poutine et l'émissaire américain Steve Witkoff qui n'a débouché sur aucune percée. À l'issue d'une réunion de près de cinq heures au Kremlin, Iouri Ouchakov, le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, a reconnu qu'« aucune solution de compromis [sur les territoires ukrainiens] n'a encore été choisie ». « Il reste encore beaucoup de travail », a-t-il prévenu, se contentant de qualifier la conversation d'« utile » et « constructive », au terme d'un mois d'intenses négociations.Steve Witkoff, critiqué pour sa gestion des négociations et accusé de complaisance envers son homologue russe après la révélation d'une conversation téléphonique avec Iouri Ouchakov par l'agence Bloomberg, s'est abstenu de tout commentaire. Depuis le Kremlin, l'émissaire de la Maison-Blanche, accompagné dans sa mission de Jared Kushner, gendre du président américain, s'est rendu à l'ambassade américaine à Moscou afin de s'entretenir avec Donald Trump sur une ligne téléphonique sécurisée.Quelques heures avant sa rencontre avec les Américains, Vladimir Poutine avait menacé les Européens, les accusant de chercher à « empêcher » les efforts de Washington pour mettre fin au conflit. « Nous n'avons pas l'intention de faire la guerre à l'Europe, mais si l'Europe le souhaite et commence, nous sommes prêts dès maintenant », a-t-il lancé en marge d'un forum économique.De son côté, Volodymyr Zelensky a accusé Moscou d'utiliser les pourparlers actuels pour tenter « d'affaiblir les sanctions » visant Moscou. Le président ukrainien a aussi appelé à la fin de la guerre et non « seulement à une pause » dans les combats. Sur le terrain, l'Ukraine a par ailleurs fermement démenti la prise de la ville stratégique de Pokrovsk, annoncée la veille par la Russie, et a dénoncé « une manipulation » de la part du Kremlin.En Europe, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a présenté ce mercredi le plan de l'UE pour financer l'Ukraine sur deux ans et la « mettre en position de force » dans les négociations avec la Russie. Cette proposition prévoit deux options visant à couvrir les deux tiers des besoins de financement de l'Ukraine pour 2026 et 2027 : un emprunt ou une utilisation des avoirs russes gelés en Europe, dont l'essentiel se trouve en Belgique. La décision de recourir à un emprunt européen, qui nécessite l'unanimité des États membres, se heurte pour l'heure aux réticences de certains d'entre eux et à l'opposition radicale de la Hongrie. La Commission n'a pas caché qu'elle privilégiait, dans ces conditions, le recours aux avoirs russes gelés, mais doit encore convaincre la Belgique.Parallèlement, le Parlement européen a adopté la semaine dernière EDIP, le premier programme pour l'industrie européenne de la défense. Doté de 1,5 milliard d'euros, ce dispositif doit renforcer les capacités de l'Union européenne.Quels sont les contours et les ambitions d'EDIP ? Les rapporteurs du projet, François-Xavier Bellamy (PPE) et Raphaël Glucksmann (S&D), nous ont accordé une interview, à retrouver aujourd'hui dans #cdanslair.Nos experts :- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre - Philippe GELIE - Directeur adjoint de la rédaction – Le Figaro- Marion VAN RENTERGHEM - Grand reporter, chroniqueuse - L'Express, auteure de Le piège Nord Stream - Samantha de BENDERN - Chercheuse en relations internationales - Chatam House
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur un pétrolier touché par des explosions au large de Dakar, une attaque ukrainienne contre la flotte fantôme russe et le licenciement du sélectionneur du Cameroun. RDC/Rwanda : que contient l'accord de Washington ? Les présidents congolais et rwandais, Felix Tshisekedi et Paul Kagame, sont attendus ce jeudi à Washington pour signer l'accord de paix américain conclu en juin 2025 et présenté comme une avancée majeure après trois décennies de violences dans l'est de la RDC. En quoi ce texte peut-il ramener la paix ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. Sénégal : qui se cache derrière l'attaque du pétrolier au large de Dakar ? Alors qu'il mouillait à moins de 20 km au large de la capitale, le pétrolier Mersin a été touché par plusieurs explosions externes provoquant des dégâts, notamment une importante infiltration d'eau dans la salle des machines. Que sait-on de cet incident ? S'agit-il d'une attaque ? Le navire transportait près de 39 000 tonnes de carburant, les mesures prises par les autorités sénégalaises sont-elles suffisantes pour prévenir d'une marée noire ? Avec Juliette Dubois, correspondante de RFI à Dakar. Mer Noire : pourquoi l'Ukraine s'attaque à la flotte fantôme russe ? L'Ukraine a revendiqué l'attaque de deux pétroliers appartenant à la «flotte fantôme russe» en mer Noire. Selon la Russie, cette attaque a provoqué de simples dégâts mineurs. Quelle est l'efficacité de ce type d'opération ? Pourquoi ces navires russes naviguent-ils près des côtes turques ? Avec Cyrille Bret, géopoliticien, maître de conférences à Sciences Po Paris, chercheur associé spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale à l'Institut Jacques Delors. Football : pourquoi Samuel Eto'o a-t-il été viré le sélectionneur ? À seulement vingt jours du coup d'envoi de la Coupe d'Afrique des nations, Samuel Eto'o, fraichement réélu président de la Fédération (FECAFOOT) a limogé le sélectionneur belge, Marc Brys. Les deux hommes étaient, certes, en conflit ouvert depuis 18 mois mais comment expliquer une telle décision maintenant ? Le ministère des Sports peut-il encore contester ou inverser le choix de Eto'o ? Avec Victor Missistrano, journaliste au service des sports de RFI.
Ce mercredi 3 décembre, la négociation de paix pour l'Ukraine, entre Washington et Moscou, qui s'avère être une négociation d'intérêt économique a été abordée par Annalisa Cappellini dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Entre les ombres de Pierre le Grand et de Catherine II, se déploie un règne inattendu et flamboyant mais pourtant oublié : celui d'Élisabeth Petrovna, impératrice de Russie.Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Entre les ombres de Pierre le Grand et de Catherine II, se déploie un règne inattendu et flamboyant mais pourtant oublié : celui d'Élisabeth Petrovna, impératrice de Russie. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air l'invité du 1er décembre 2025 avec Bernard-Henri Levy, écrivain et philosophe, fondateur et directeur de « La Règle du jeu ». Son film « Notre guerre », coréalisé avec Marc Roussel sur le front, dans l'est de l'Ukraine, est disponible en replay sur France.tv.Volodymyr Zelensky, sous forte pression politique et diplomatique, est arrivé lundi à Paris pour rencontrer Emmanuel Macron et consolider ses soutiens européens, à la veille d'une rencontre entre l'envoyé américain Steve Witkoff et le président russe Vladimir Poutine. Incarnation depuis bientôt quatre ans de la résistance ukrainienne à l'invasion russe, le président ukrainien fait face dans son pays à un important scandale de corruption éclaboussant le gouvernement, qui a contraint à la démission le puissant chef de cabinet du président, Andriï Iermak.Lundi en fin de matinée, le président français a accueilli son homologue ukrainien, puis Volodymyr Zelensky et Emmanuel Macron ont pu échanger avec les négociateurs américain Steve Witkoff et ukrainien Roustem Oumerov qui mènent des discussions en Floride. La semaine qui s'ouvre s'annonce "cruciale" pour l'Ukraine, a affirmé lundi la cheffe de la diplomatie de l'Union européenne Kaja Kallas, avant une réunion des ministres de la Défense de l'UE à Bruxelles. Les Européens espèrent que l'administration Trump, qu'ils soupçonnent de complaisance vis-à-vis de Vladimir Poutine, ne sacrifiera pas l'Ukraine.En dépit des négociations menées par les Américains dans un effort pour mettre fin à la guerre, la Russie multiplie ses frappes de drones et de missiles sur l'Ukraine.Au moins quatre personnes ont été tuées et 22 autres blessées lundi dans une frappe de missile russe sur Dnipro, grande ville du centre-est du pays, selon un nouveau bilan officiel. L'Ukraine, elle, a revendiqué samedi l'attaque par des drones navals de deux pétroliers de la flotte fantôme russe en mer Noire. Ces engins ont également été lancés contre un terminal pétrolier dans le port russe de Novorossiïsk.Bernard-Henri Levy, écrivain et philosophe, fondateur et directeur de « La Règle du jeu », et coréalisateur du film « Notre guerre », réalisé sur le front en Ukraine, est notre invité. Il nous donnera son analyse de la situation, alors que les négociations sur un plan de paix s'accélèrent.
Émission du 02/12/2025 présentée par Amaury de Tonquédec avec Éric Lewin, Stratégiste actions chez Bourse Direct, et Alain Pitous, Consultant stratégie ESG. Vos questions en live : - Je veux investir sur les marchés financiers car il parait que c'est rentable sur le long terme, mais j'entends le mot bulle partout … Quels sont les secteurs ou valeurs qu'il faut éviter en ce moment pour éviter de “dégonfler son portefeuille ?- Je cherche des bonnes affaires en bourse pour être bien positionnée en 2026, Qu'est ce que j'achète ? - J'ai 100 000 euros à investir maintenant, que faire ? - Le yuan s'impose dans le commerce du pétrole et du gaz entre la Russie et la Chine. Le dollar est-il menacé ? Quelle conséquences pour les marchés boursiers ?
Nous sommes dans les années 1773-1774, à Saint-Pétersbourg. C‘est-là, auprès de Catherine II, que l'encyclopédiste Denis Diderot passe l'hiver. La tsarine aime s'entourer des plus beaux esprits de son temps et des plus libres aussi, elle a donc sollicité le philosophe des Lumières. Dès sa prise du pouvoir, trente ans plus tôt, elle lui avait proposé de publier « l'Encyclopédie », qui était interdite en France. Diderot, qui suivait de près son action politique, avait fini par entreprendre le voyage. Sur place, l'écrivain français se rend tous les trois jours chez l'impératrice pour des séances de plusieurs heures. Il ne renoncera pas à lui faire part de quelques réflexions critiques, notamment dans ses « Observations sur le Nakaz ». Le « Nakaz » étant un ouvrage rédigé par Catherine, en 1767, s‘inspirant de « L'Esprit des lois » de Montesquieu. Diderot note : « L'impératrice de Russie est certainement despote. Son intention est-elle de garder le despotisme et de le transmettre à ses successeurs ou de l'abdiquer ? Si elle l'abdique, que cette abdication soit formelle ; si cette abdication est sincère, qu'elle s'occupe conjointement avec sa nation des moyens les plus sûrs d'empêcher le despotisme de renaître, et qu'on lise dans le premier chapitre la perte infaillible de celui qui ambitionnerait à l'avenir l'autorité arbitraire dont elle se dépouille. Voilà les premiers pas d'une instruction proposée à des peuples par une souveraine de bonne foi, grande comme Catherine II et aussi ennemie de la tyrannie qu'elle. » Le despotisme et l'impérialisme sont-ils les marqueurs de l'identité russe, bien avant Catherine II et jusqu'à nos jours ? Sont-ils son ADN ? Avec nous : Sabine Dullin, professeure d'histoire contemporaine à Sciences Po, spécialiste de l'histoire de L'Empire russe et soviétique. « Réflexions sur le despotisme impérial de la Russie » ; Payot. Sujets traités : Despotisme, impétailisme,ADN, Russie, Catherine II , Denis Diderot , Nakaz Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les premières neiges de cet hiver en Ukraine ont un goût amer. L'armée ukrainienne a reculé de plus de 700 km2 au mois de novembre, selon un décompte de l'AFP, un record depuis un an. Alors que les perspectives d'une paix concrète semblent lointaines, de nombreux Ukrainiens veulent quitter le pays. Mais impossible de partir pour la plupart des hommes de plus de 25 ans mobilisables dans l'armée. Toutefois, partir est possible pour les adultes de 18 à 22 ans, grâce à une nouvelle loi signée fin août. Celle-ci crispe pourtant la population, plongée dans la guerre depuis bientôt quatre ans. De notre correspondant à Odessa, La société ukrainienne est très partagée sur la loi autorisant les 18-22 ans à quitter le territoire. Beaucoup comprennent ceux qui veulent partir, mais ils regrettent un certain manque de nationalisme en temps de guerre. Car les bras pourraient manquer plus tard à l'armée. « Moi, je trouve ça vraiment nul. Les hommes, c'est fait pour défendre leur pays, estime une habitante d'Odessa. Ils doivent protéger leurs femmes et leurs enfants. Ils doivent construire leur propre pays et pas un autre. Qu'ils restent seuls avec leur propre conscience ! En ce qui concerne cette loi, c'est du délire. Elle a été signée par nos dirigeants pour que leurs fils puissent partir. Pas pour ceux qui défendent l'Ukraine. » Misha fait partie de ceux qui veulent partir d'Ukraine. « Je n'ai absolument pas envie d'aller sur le front en ce moment, explique le jeune de 20 ans dans un café de la ville. Vous avez vu ce qui s'y passe ? Même ici, en ville, c'est très angoissant lors des bombardements et des alertes aériennes. Il n'y a pas longtemps, ma famille a même failli y passer lors d'un bombardement. Et c'est sans doute ça qui a renforcé mon désir absolu de partir. » « Commencer une nouvelle vie » « Quand j'ai vu que la loi [autorisant les jeunes de 18-22 ans à quitter le pays] allait entrer en vigueur, j'ai cru que c'était une blague, ou que le texte allait être immédiatement abrogé, poursuit Misha. Mais un mois plus tard, la loi était toujours là. Alors, j'ai compris que c'était ma chance de quitter ce pays. Et de commencer une nouvelle vie. » Dans la famille même de Micha, certains s'opposent à son départ, comme sa belle-mère. « Elle n'aime vraiment pas l'idée que je m'en aille, c'est une femme très patriotique, dit-il. Mais elle ne peut rien y faire, son avis et sa volonté n'ont aucune influence sur moi. Je lui dis que c'est ma vie, ma décision, que c'est moi seul qui décrète de ce que je veux faire. C'est mon choix à moi. » Misha, partira juste après les fêtes, les dernières qu'il passera en Ukraine, selon lui. À lire aussiUkraine: les 18-22 ans autorisés de nouveau à sortir du territoire relance le débat sur la mobilisation
durée : 00:20:16 - Journal de 18h - Le président russe s'est montré particulièrement menaçant avec les Européens, juste avant de recevoir l'émissaire de Donald Trump au Kremlin. La Russie est prête à riposter militairement, même si Vladimir Poutine se défend de vouloir faire la guerre à l'Europe.
durée : 00:03:28 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - C'est la première fois depuis la chute de l'Union soviétique que la Russie va déployer une base militaire en Afrique, et plus précisément dans le port du Soudan. Si le deal se conclu, Moscou obtiendra une place stratégique sur la mer méditerranée via le Canal de Suez. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:28 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - C'est la première fois depuis la chute de l'Union soviétique que la Russie va déployer une base militaire en Afrique, et plus précisément dans le port du Soudan. Si le deal se conclu, Moscou obtiendra une place stratégique sur la mer méditerranée via le Canal de Suez. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Ce mardi 2 décembre, Ulrich Bounat, analyste géopolitique de l'Europe centrale et de l'Est, chercheur associé, était l'invité d'Annalisa Cappellini dans Le monde qui bouge - L'Interview, de l'émission Good Morning Business, présentée par Erwan Morice. Ils sont revenus sur les pourparlers internationaux en faveur de la paix en Ukraine, le côté paradoxal derrière la tentative d'exclure l'Union européenne de la table des négociations alors que l'Europe est le seul allié fiable de l'Ukraine et a toutes les cartes en main pour faire pression sur la Russie. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Chaque jour, retrouvez le journal de 8h30 de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, retrouvez le journal de 8h30 de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le mercredi 19 novembre dernier, les États-Unis ont présenté un plan de paix pour mettre fin à la guerre entre l'Ukraine et la Russie qui dure depuis plus de trois ans.Alors que les discussions se poursuivent, des Ukrainiens qui avaient fui leur pays, rentrent chez eux malgré les bombardements russes.A la mi-novembre, Le Parisien a suivi Alla, 77 ans, réfugiée en France. Elle avait quitté en catastrophe son village et son appartement. Emilie Torgemen, reporter au Parisien, nous raconte les 36 heures de bus qu'elle a parcouru avec Alla, dans Code source. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 1er décembre 2025 - Zelensky fragilisé...Poutine et Trump prêts à signer?Encore une semaine cruciale pour l'Ukraine. Volodymyr Zelensky est reçu ce lundi à l'Élysée par Emmanuel Macron, afin d'échanger sur les négociations et le plan de paix proposé par Donald Trump. Cette nouvelle visite en France du président ukrainien, la dixième depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, intervient au lendemain de nouvelles discussions en Floride. Les Russes n'étaient pas autour de la table : il n'y avait que les Américains et les Ukrainiens, mais le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a jugé que ces pourparlers avaient été « productifs », même s'il a prévenu qu'« il restait encore du travail ». Une source proche de la délégation ukrainienne a confié de son côté à l'AFP que ces discussions n'étaient « pas faciles ».Cela n'a pas empêché le président américain d'afficher dimanche son optimisme à bord d'Air Force One. « Je pense que la Russie aimerait que cela se termine, et je pense que l'Ukraine… je sais que l'Ukraine aimerait que cela se termine », a déclaré Donald Trump.L'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, qui a participé aux discussions en Floride, doit de nouveau se rendre à Moscou mardi pour discuter avec le président russe Vladimir Poutine. Ces échanges seront suivis de près par les Ukrainiens, les Européens et les Américains, tant l'envoyé spécial est considéré comme proche de Moscou depuis la divulgation d'un appel téléphonique avec un conseiller diplomatique russe par l'agence Bloomberg.Les Européens espèrent que l'administration de Donald Trump, qu'ils soupçonnent de « complaisance » vis-à-vis de Vladimir Poutine, ne sacrifiera pas l'Ukraine, considérée comme un rempart face aux ambitions russes.De son côté, le président ukrainien – qui incarne depuis bientôt quatre ans la résistance ukrainienne à l'invasion russe – a dû se séparer en urgence de son chef de cabinet, Andriy Yermak, éclaboussé par un important scandale de corruption. Un timing qui ne pouvait pas être plus mauvais pour l'Ukraine, alors que dans le pays les attaques incessantes des drones et des missiles russes sur les villes se poursuivent et que sur la ligne de front l'armée russe gagne du terrain, kilomètre carré par kilomètre carré, même si l'armée ukrainienne réussit encore des coups d'éclat, comme l'attaque de deux pétroliers russes par des drones marins le week-end dernier.Nos experts :- Général Jean-Paul PERRUCHE - général de corps d'armée, ancien directeur général de l'état-major de l'Union européenne et ancien chef de la mission militaire auprès du commandement suprême allié de l'Otan en Europe- Alain BAUER - professeur émérite de criminologie au Conservatoire National des Arts et Métiers, auteur de Conspiration au Vatican, publié aux Editions First- Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington, auteur de Volodymyr Zelensky : l'Ukraine dans le sang, publié aux éditions du Rocher- Patricia ALLEMONIERE - Grand reporter spécialiste des questions internationales
Ce n'est qu'un scénario, mais il décrit ce qui pourrait se produire si la Russie poursuit dans son désir de renouer avec son passé. Dans une note détaillée et documentée, l'institut Montaigne étudie la façon dont la Russie pourrait s'attaquer aux Etats Baltes, en passant par la ville et la rivière de Narva. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et son invité Michel Duclos s'interroge sur la stratégie russe et sur le désengagement américain.« La Story » est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en décembre 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invité : Michel Duclos (Conseiller spécial – Géopolitique et Diplomatie à l'Institut Montaigne et auteur de la note [Scénarios] : L'OTAN à l'épreuve de la menace russe : l'hypothèse balte (novembre 2025). Réalisation : Willy Ganne. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Mikhail Tereshchenko/TASS via ZUMA Press/SIPA. Sons : Euronews, extrait « Squad 22 ZOV », extrait série « Occupied », LCI.Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastory Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Volodymyr Zelensky a été reçu à l'Élysée aujourd'hui par Emmanuel Macron alors que des discussions diplomatiques se poursuivent entre Américains, Ukrainiens et émissaires proches de Donald Trump pour mettre fin à la guerre. Le Président français a réaffirmé son soutien à l'Ukraine, tandis que Zelensky fait face à la pression militaire russe et à un scandale de corruption qui a entrainé la démission de son bras droit. La semaine qui s'ouvre s'annonce "cruciale" pour l'Ukraine.
durée : 00:20:34 - Journal de 12h30 - Un terrain d'entente avec la Russie est-il encore possible pour aboutir à un plan de paix en Ukraine ? Nous sommes à Moscou pour y vérifier l'impact des mécanismes de propagande qui, partout, ont réussi à imposer le récit unique du Kremlin.
Dans cette édition :Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, est reçu par Emmanuel Macron pour évoquer les conditions d'une paix juste et durable pour l'Ukraine, alors que la semaine s'annonce cruciale selon la chef de la diplomatie européenne.Donald Trump se dit optimiste sur la volonté de la Russie et de l'Ukraine de mettre fin à la guerre, tandis que Zelensky est affaibli par un scandale de corruption qui a conduit son bras droit à démissionner.Le maire de Saint-Étienne fait appel de sa condamnation à 4 ans de prison ferme et 5 ans d'inéligibilité dans l'affaire du chantage à la sextape.Un détenu qui s'était évadé de la prison de Dijon a été mis en examen et placé en détention provisoire.Le ministre de l'Économie se dit persuadé qu'un compromis est possible sur le budget de la Sécurité sociale, que le Premier ministre va tenter d'arracher.Trois syndicats appellent à une journée de grève demain avec des perturbations dans les transports, les administrations et les écoles.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La semaine s'annonce cruciale pour l'Ukraine, alors que les discussions autour du plan de paix des Etats-Unis se poursuivent. Objectif : mettre fin à la guerre avec la Russie. Mais est-ce que ces négociations peuvent changer le cours de la guerre ? Le Point J se penche sur ce plan avec Antoine Silacci, chef de la rubrique internationale RTS TV. Journaliste: Camille Degott Réalisation: Brian Lanni >> Pour aller plus loin: -"Ukraine: l'émissaire américain est-il trop proche du Kremlin?", Tout un monde, RTSinfo, 1.12.2025 (PlayRTS) -"Quelle paix en Ukraine? Kiev et Bruxelles tentent de recadrer le plan américain", Tout un monde, RTSinfo, 24.11.2025 (PlayRTS) -"Carnets d'Ukraine", podcast de Maurine Mercier, RTSinfo (PlayRTS) Nous écrire ou nous proposer des questions: +41 79 134 34 70 ou pointj@rts.ch
durée : 00:20:34 - Journal de 12h30 - Un terrain d'entente avec la Russie est-il encore possible pour aboutir à un plan de paix en Ukraine ? Nous sommes à Moscou pour y vérifier l'impact des mécanismes de propagande qui, partout, ont réussi à imposer le récit unique du Kremlin.
Dans cette édition :Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, est reçu par Emmanuel Macron pour évoquer les conditions d'une paix juste et durable pour l'Ukraine, alors que la semaine s'annonce cruciale selon la chef de la diplomatie européenne.Donald Trump se dit optimiste sur la volonté de la Russie et de l'Ukraine de mettre fin à la guerre, tandis que Zelensky est affaibli par un scandale de corruption qui a conduit son bras droit à démissionner.Le maire de Saint-Étienne fait appel de sa condamnation à 4 ans de prison ferme et 5 ans d'inéligibilité dans l'affaire du chantage à la sextape.Un détenu qui s'était évadé de la prison de Dijon a été mis en examen et placé en détention provisoire.Le ministre de l'Économie se dit persuadé qu'un compromis est possible sur le budget de la Sécurité sociale, que le Premier ministre va tenter d'arracher.Trois syndicats appellent à une journée de grève demain avec des perturbations dans les transports, les administrations et les écoles.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 28 novembre 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.REDRESSEMENT ITALIEN, DÉCLIN FRANÇAIS : UN PARALLÈLE EN TROMPE-L'ŒILAlors que la France s'enfonce dans la dette, l'Italie redresse ses dépenses publiques. Le 2 octobre, le gouvernement d' « union des droites » de Giorgia Meloni a approuvé les dernières prévisions financières pour fin 2025 : le déficit serait ramené autour de 3% du PIB, ouvrant la porte à une sortie de la procédure pour déficit excessif engagée par la Commission européenne. L'Italie est devenue la quatrième puissance exportatrice mondiale se classant derrière l'Allemagne, elle devance désormais la Corée du Sud. En 2014, elle était classée au septième rang.Ces résultats ne doivent pas occulter une dette italienne restée à des niveaux très préoccupants (140% du PIB). De plus, le redressement financier de l'Italie est facilité par les effets du plan de relance européen décidé durant la crise sanitaire de 2020-2022, particulièrement généreux pour Rome (avec 194 milliards d'euros perçus, le pays est le premier bénéficiaire du dispositif). Une dette souveraine qui n'a pas empêché le 19 septembre l'agence de notation Fitch d'en relever la note à BBB+, quelques jours après avoir abaissé celle de la France à A+, donnant l'impression que les courbes, entre les deux pays, étaient destinées à se croiser, le redressement italien ne faisant que mettre en lumière, par contraste, l'affaiblissement des positions de la France.L'économie italienne conserve de grandes fragilités structurelles, notamment une productivité atone, une croissance en berne et une crise démographique qui ne cesse de s'aggraver, notamment par le départ à l'étranger des Italiens diplômés. Le pays connait une productivité du travail faible, estimée par l'OCDE à 65,60 € par heure en 2024, soit beaucoup moins que la France (90,86€). Deuxième puissance manufacturière d'Europe, l'Italie arrive seulement quatorzième dans le classement des pays membres les plus innovants en 2025, selon la Commission, tandis que le climat social se détériore. Le recul du chômage de 7,8% en 2022 à 6% en 2024 cache une augmentation du nombre de travailleurs pauvres et un temps partiel contraint qui frappe d'abord les femmes. Dans ces circonstances, le nombre de familles en situation de pauvreté absolue se maintient au-dessus de 8 millions, quand le taux de population à risque de pauvreté est de 23,1% en 2024. De plus, une étude d'octobre 2024 menée par plusieurs universités analysant les données de la Banque centrale européenne a mis en évidence le caractère profondément inégalitaire du système fiscal italien. Les principaux avantages fiscaux y seraient ainsi concentrés entre les mains des 7% des plus riches, dont le taux moyen d'imposition se révèle inférieur à celui des classes moyennes moins favorisées.En dépit de ces faiblesses, 39% des Italiens, selon le baromètre publié en février 2025 par le Centre de recherches politiques de Sciences Po, déclarent faire confiance à la politique, contre 26% des Français. L'Italie, il est vrai, connait depuis trois ans, contrairement à la France, une stabilité gouvernementale inédite.LE PLAN DE PAIX DE TRUMP POUR L'UKRAINELe 18 novembre, un plan de paix en Ukraine, détaillé en 28 points a sidéré les Ukrainiens et les Européens, tant cette esquisse inacceptable à leurs yeux était alignée sur les positions russes. Il stipule notamment que la Crimée (annexée par la Russie en 2014) ainsi que Louhansk et Donetsk seront « reconnues comme russes de facto, y compris par les Etats-Unis ». Il évoque aussi la création d'une « zone tampon démilitarisée » et neutre dans la partie de l'oblast de Donetsk contrôlée par l'Ukraine, qui serait « internationalement reconnue comme territoire appartenant à la Fédération de Russie », mais où les forces russes n'entreraient pas. Il y est énoncé encore que l'Ukraine devrait renoncer à son projet d'adhérer à l'OTAN et réduire à 600.000 soldats ses forces armées. Il ouvre la voie à une amnistie générale, y compris pour les crimes de guerre dont est accusé le dirigeant russe, Vladimir Poutine, ainsi qu'à une levée progressive des sanctions occidentales, voire à un retour de la Russie dans le G8.Les négociations entreprises dimanche à Genève, entre les conseillers à la sécurité nationale américains, ukrainiens et européens, ont permis de remodeler le plan Trump et de le nettoyer de ses aspects les plus problématiques. Sur les 28 points initiaux, il n'en restait plus que 19 lundi. Certains paragraphes ont été tout simplement rayés, comme la suggestion de réintégrer la Russie dans le G8, ou d'offrir la possibilité pour les Etats-Unis d'utiliser les actifs russes gelés, majoritairement détenus dans des pays européens, afin de financer l'effort de reconstruction. Les mentions concernant directement les intérêts européens, comme les sanctions, la perspective que l'Ukraine adhère à l'Union européenne ou qu'elle n'intègre jamais l'OTAN ont été remises à plus tard. Ce nouveau plan en 19 points n'est pas définitif. Divers ajustements et précisions doivent encore être négociées dans les coulisses, avant d'être soumis à la Russie. Mais la copie paraît désormais acceptable à la fois aux Ukrainiens, aux Américains et aux Européens. Il n'est plus question pour Kyiv de renoncer aux territoires conquis par la Russie, ni d'établir une zone tampon sur son sol mais de proposer un armistice sur la ligne de front actuelle qui serait gelée. Il n'est plus envisagé de réduire par deux la taille de l'armée ukrainienne. « Beaucoup de choses justes ont été prises en compte » à Genève, a observé Volodymyr Zelensky, lundi, indiquant qu'il négociera lui-même avec Donald Trump les points les plus sensibles laissés de côté, lors d'une rencontre dont la date est incertaine. En écho, Vladimir Poutine a déclaré jeudi que « les combats cesseront » quand l'armée ukrainienne « quittera les territoires qu'elle occupe » (= les régions revendiquées par Moscou) et qu'il ne peut pas y avoir d'accord de paix car le gouvernement ukrainien n'est pas légitime.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La guerre d'Ukraine a profondément bouleversé les équilibres géopolitiques en Europe. Elle a mis fin à l'illusion d'un continent définitivement pacifié, ravivé les logiques de blocs et provoqué un réarmement accéléré des États européens. L'Europe est sous pression qui doit à la fois se repenser et repenser en profondeur son modèle de défense. Le renforcement de la menace russe, hybride, cyber, militaire et informationnelle, combinée à la dépendance persistante envers les États-Unis qui la brutalisent, met en lumière les fragilités structurelles de la défense européenne. Si l'OTAN a retrouvé une centralité stratégique, une coordination renforcée des États européens sur les plans stratégique, capacitaire et opérationnel s'impose. Le conflit ukrainien interroge aussi la souveraineté, les frontières et les rapports de puissance sur le continent. Comment la guerre en Ukraine reconfigure-t-elle durablement l'architecture de sécurité européenne ? Invités : Sylvie Bermann, ancienne ambassadrice de France en Chine, au Royaume-Uni et en Russie. «L'ours et le dragon. Russie/Chine. Histoire d'une amitié sans limite», éd. Tallandier Général Vincent Desportes, essayiste, conférencier, ancien directeur de l'Ecole de guerre. Laurent Griot, enseignant chercheur à Grenoble École de Management, spécialiste des risques géopolitiques d'économie de la défense. Pascal Boniface, directeur de l'IRIS. «Géostrategix». L'intégrale Tomes 1 et 2. éd. Dunodgraphic. Émission enregistrée à Grenoble dans le cadre des Géopolitiques de Grenoble. Initiative IRIS (Institut des Relations Internationales et Stratégiques / GEM (Grenoble École de Management).
Dans cette édition :La cathédrale de Notre-Dame de Paris a dévoilé sa crèche de Noël traditionnelle, contrairement à celle de Bruxelles qui a suscité la polémique avec des personnages sans visage.Le corps d'un adolescent de 15 ans a été retrouvé calciné dans un square de Marseille, la piste du trafic de drogue est évoquée par le parquet.Lucas Philippe, un Français de 53 ans, a été nommé à la tête d'Interpol, l'organisation internationale de police, pour les 4 prochaines années.Malgré les pourparlers de paix en cours, la Russie a lancé une nouvelle attaque de drones près de Kiev, en Ukraine.Le demi de mêlée du Stade Toulousain, Antoine Dupont, a fait son retour sur les terrains de rugby après 9 mois d'absence pour blessure.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :La polémique autour de l'installation de la crèche de Noël dans la mairie de Béziers, malgré les manifestations de certains habitants au nom de la laïcité.Une importante saisie de drogue et l'interpellation de 5 personnes à Marseille dans le cadre de la lutte contre le narcotrafic.Le dénouement possible de la saison de Formule 1 avec la course du Grand Prix du Qatar où le britannique Landon Norris a l'occasion d'être sacré champion.Les mesures envisagées par le gouvernement pour soutenir la filière viticole française face à la baisse des ventes et aux aléas climatiques.Les négociations pour la paix entre l'Ukraine et la Russie, avec la visite du président ukrainien Volodymyr Zelensky à l'Élysée.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Léon XIV au défi de la paix », titre le Parisien-Dimanche, qui précise qu'après trois jours en Turquie, le souverain pontife arrive ce dimanche à Beyrouth. « Un voyage très attendu, dans une région meurtrie par les guerres », ajoute le journal. Pourtant, « nul ne s'attend à ce que le pape fasse la paix au Proche-Orient, de telles rodomontades n'appartenant qu'à Trump », remarque le Parisien-Dimanche selon lequel, à Beyrouth, « Léon XIV s'adressera peut-être autant au Hezbollah, dont le désarmement est le sujet crucial au Liban, qu'à Israël qui poursuit ses bombardements. Au-delà, dans cette région essentielle à ses yeux – la Terre sainte – l'Église de Rome prône avec constance une solution à deux états, Israël et Palestine, avec un statut international pour Jérusalem ». Et ce n'est pas rien. Aux yeux du Parisien-Dimanche, « les paroles du natif de Chicago, plutôt discret depuis mai dernier, loin du tumulte des années François, n'ont jamais été aussi attendues dans un monde chaotique où prime la loi du plus fort, où la culture du clash attisée par les réseaux sociaux mine l'espace public et où grandit le spectre d'une troisième guerre mondiale ». « Perdre ses enfants » Le spectre d'une troisième guerre mondiale agite les pays européens et notamment la France. Emmanuel Macron a annoncé cette semaine le retour du service militaire en France, sur la base du volontariat, sur fond de guerre en Ukraine et de pression croissante de la Russie, après la déclaration très remarquée du chef d'état-major des armées, le général Fabien Mandon : « Si notre pays flanche parce qu'il n'est pas prêt à accepter de perdre ses enfants (…) alors nous sommes en risque ». Il n'en faut pas plus à Marianne pour décréter en Une que « Macron nous prépare au pire ». « En marche vers la guerre », clame l'hebdomadaire, avec la photo de Vladimir Poutine en toile de fond. S'ensuivent les déclarations alarmistes du général Vincent Desportes, ancien directeur de l'École de guerre, qui affirme : « Si l'Ukraine tombe, puis la Moldavie, alors nous ne sommes plus rien ». Un autre général, le général Christophe Gomart, député les Républicains au Parlement européen estime, lui, que « le président Macron instille la peur, pire ennemi d'une nation ». Il n'en déclare pas moins « qu'il faut montrer notre détermination et nous réarmer massivement en munitions, chars, avions, frégates, drones. La dissuasion est d'abord une question de crédibilité ». Et il ajoute : « N'oublions jamais que le réarmement dissuadera toute attaque, créera un rapport de force crédible, et surtout, préparera la guerre pour préserver la paix. » Plan de paix et corruption En Ukraine, la guerre est bien réelle. Et elle est l'objet d'une correspondance entre deux sœurs ukrainiennes, régulièrement publiée par M, le supplément du Monde. L'une, Sasha, vit à Kiev, l'autre Olga vit à Paris. Cette semaine, Olga confie « qu'elle a eu un haut-le-cœur en découvrant "le plan de paix de Trump". Ce pseudo-plan n'est, à mon avis, qu'une façon de dire à Zelensky : " Rends-toi maintenant, ne tarde pas" ». « Cela signifie-t-il aussi que les États-Unis ne vont plus du tout donner d'armes à l'Ukraine ? » interroge Olga. « Qu'ils nous laissent tomber définitivement ? Je n'arrive pas à croire que la première puissance du monde se comporte comme une autruche » conclut-elle. À Kiev, sa sœur Sasha, elle, s'indigne du scandale de corruption qui frappe l'entourage du président Zelensky. Elle cite Timur Mindich, accusé « d'être le cerveau d'un système de rétrocommissions dans des contrats liés à Energoatom, la compagnie nucléaire d'État ». « L'histoire me fait vomir », ajoute Sasha, « quand je lis que cet homme a quitté le pays quelques heures avant les perquisitions, quand je regarde les photos de ses sacs remplis de dollars et d'euros, quand je découvre les toilettes en plaqué or de son appartement ». « Un appartement qui se trouve dans le même immeuble que celui de notre président. Nausée ! s'exclame Sasha, qui ajoute même : On aimerait penser que Zelensky n'y est pour rien, mais ça va contre le bon sens ». Endorphines Courrier International s'intéresse cette semaine à notre santé mentale. « Votre médecin veut que vous fassiez la fête, et certains prescrivent même des concerts », titre l'hebdomadaire, qui s'est promené à travers le monde pour voir ce qu'il en est. On apprend ainsi qu'au Canada, « les médecins peuvent désormais prescrire à leurs patients des billets pour des concerts de musique classique ». C'est la chaîne canadienne CBC qui l'a annoncé. Pourquoi une telle prescription ? « Parce qu'écouter de la musique libère des endorphines, qui sont des antalgiques et des régulateurs d'humeur naturels, ainsi que de la dopamine, l'hormone du bien-être liée au plaisir (…) ». Et pourquoi pas une visite dans un musée ? C'est ce que recommande le Japon : « un bain muséal », une étude assure en effet « que le taux de mortalité des personnes fréquentant régulièrement des musées, serait plus faible que celui des personnes qui n'en ont pas l'habitude. »
C dans l'air du 29 novembre 2025 - Poutine, immigration, inflation: Trump en échec?Au-dessus de Donald Trump, le ciel s'assombrit. Mercredi à Washington, deux membres de la Garde nationale ont été blessés par balle lors d'une fusillade. Le président américain a annoncé le lendemain la mort de l'une des deux militaires suite à ses blessures. Le locataire de la Maison-Blanche a dénoncé un "acte de terreur". Mais loin de vouloir apaiser la situation, il a qualifié "d'animal" le tireur, et a ciblé son prédécesseur Joe Biden, l'accusant d'avoir fait entrer légalement cet individu, un ressortissant afghan. Il a également affirmé vouloir "suspendre définitivement l'immigration en provenance de tous les pays du tiers-monde". Son administration a aussitôt interrompu toutes les décisions en matière d'asile et suspendu la délivrance de visas à toute personne voyageant avec un passeport afghan. Pas moins de 18 autres pays sont concernés par cette décision.Il s'agit du nouveau tour de vis d'une politique anti-immigration déjà très sévère et contestée, particulièrement dans les grandes métropoles du pays. Dans ces villes, les agissements violents de l'ICE, une agence de police fédérale utilisée par Donald Trump pour faire la chasse aux migrants, ont choqué. Ces municipalités, principalement démocrates, ont décidé de se défendre en passant par la justice.Sur la scène internationale, la révélation par l'agence Bloomberg des conversations secrètes sur le plan de paix en Ukraine a fait l'effet d'une bombe. La proximité manifeste entre l'envoyé spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, et Iouri Ouchakov, le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine a choqué. Il apparait plus que jamais que ce plan de paix a été écrit sous la dictée de Moscou. Cela interroge sur les liens entre le locataire de la Maison-Blanche et la Russie. Qualifiée depuis des années de "liaison dangereuse" par les détracteurs de Trump, cette relation n'a jamais laissé fuiter de preuve accablante pour le président américain. Il est cependant régulièrement accusé de collusion, soit avec les renseignements russes, soit avec le pouvoir politique du Kremlin. Et malgré l'absence de preuve, Donald Trump ne parvient pas à se défaire de ces nombreuses suspicions.Il ne parvient pas non plus à se débarrasser des problèmes économiques du pays. Son pari contre l'inflation est pour l'heure perdant. Lors de la dernière campagne présidentielle, ses promesses sur le sujet lui avaient permis de remporter l'adhésion de la majorité de la population. Mais aujourd'hui, les Américains déchantent. En dépit des discours, ils continuent de voir les prix augmenter. Le niveau d'inflation, à 3% en septembre, devient un véritable sujet de préoccupation politique pour la Maison-Blanche et pour Donald Trump, de plus en plus contesté.La justice pourra-t-elle mettre un coup de frein à la politique anti-immigration de Donald Trump ?La crédibilité de Donald Trump sur la scène internationale est-elle affectée par les révélations de Bloomberg ?Le président américain peut-il perdre l'adhésion des classes populaires, dont le pouvoir d'achat est miné par l'inflation ?Nos experts :- Anthony Bellanger – Éditorialiste, France Info TV – Spécialiste des questions internationales- Nicole Bacharan – Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, auteure de Requiem pour un monde libre- Corentin Sellin – Historien, spécialiste des États-Unis – Chroniqueur - Les Jours- Marjorie Paillon – Journaliste, spécialiste de la politique américaine- Olivier Piton – Avocat aux barreaux de Paris et de Washington DC (En visio depuis Washington)
Franck Alexandre nous entraine avec l'armée française en manœuvre en Roumanie, sur la frontière est de cette Europe où l'Ukraine est sous la menace de Moscou. Un exercice grandeur nature de l'Otan avec la France aux commandes, il vient de se refermer, il a duré un mois. En seconde partie d'émission, la France avec les familles monoparentales, le papa ou la maman, dans la grande majorité des cas, élève son enfant ou ses enfants seule, et les difficultés s'accumulent. Un reportage de Lou Ecalle. Dacian Fall: grandes manœuvres de l'Otan dans les Carpates Face aux menaces russes, l'Otan s'organise. Notamment sur le front Est européen. En Roumanie, un exercice d'ampleur et très réaliste, Dacian Fall, s'est déroulé sur un mois et s'est achevé à la mi-novembre 2025. L'occasion pour l'Alliance Atlantique de montrer les muscles en durcissant sa posture stratégique. Et pour la France de franchir une étape majeure en termes de déploiement de troupes : l'armée française démontrant ainsi sa capacite de changer d'échelle : basculer rapidement avec ses alliés d'un bataillon à une brigade (environ 5 000 hommes). Un Grand reportage de Franck Alexandre qui s'entretient avec Jacques Allix. Mamans séparées : élever ses enfants malgré tout En France, le taux de pauvreté a atteint son plus haut niveau depuis quasiment trente ans. Parmi les populations les plus touchées, se trouvent les familles monoparentales. Il y en a de plus en plus, une famille sur 4. À leur tête, le parent est dans l'immense majorité des cas une maman. Elles élèvent un ou plusieurs enfants, travaillent ou survivent grâce aux aides, habitent en banlieue, en campagne ou en ville. Ces mamans solos, qui se sentent souvent livrées à elles-mêmes, luttent désormais pour plus de droits, plus d'assistance et davantage de dignité… Les aides étant insuffisantes à échelle nationale, des communes prennent le problème à bras-le-corps pour aider ces mères aux multiples besoins. Un Grand reportage de Lou Ecalle qui s'entretient avec Jacques Allix.
C dans l'air l'invité du 27 novembre 2025 avec Pierre GASTINEAU, journaliste, grand reporter pour le média d'investigation sur le renseignement « Intelligence Online ». Il publie, avec Antoine Izambard, Les Espions du président, aux éditions Albin Michel.Dans Les Espions du président, les auteurs décrivent l'intérêt particulier d'Emmanuel Macron pour les services secrets. Un président qui a accordé beaucoup de moyens aux renseignements, et s'est personnellement impliqué dans des opérations clandestines. Des opérations d'ampleur, dans un contexte de guerre sur le sol européen, en Ukraine, mais aussi d'une succession de revers pour la France, affaiblie en Afrique. Des « guerres de l'ombre », qui ont lieu aussi en France, à base de désinformation, tentatives d'assassinats, prédation économique.Pierre Gastineau nous livrera les révélations de son livre, très fourni en documents confidentiels et témoignages inédits, sur les services secrets français, sous la présidence Macron. Il reviendra aussi sur la mise en examen de quatre personnes pour "intelligence avec une puissance étrangère", pour des soupçons d'espionnage et d'ingérence au profit de la Russie. Parmi elles, la fondatrice franco-russe de l'association SOS Donbass.
C dans l'air du 28 novembre 2025 - Plan de paix : Poutine a-t-il déjà gagné ? Encore une nuit de frappes sur l'Ukraine. Missiles et drones ne laissent que peu de répit aux habitants, alors que les discussions autour du plan de paix américain pour mettre fin à la guerre entre l'Ukraine et la Russie se poursuivent. Jeudi, Vladimir Poutine a déclaré que les grandes lignes de ce plan pourraient servir de base à de « futurs accords » visant à mettre fin au conflit, tout en excluant de signer un document avec les autorités de Kiev, qu'il juge toujours « illégitimes ». Inflexible sur le fond, le président russe a réaffirmé que Moscou mettra fin à son offensive que si les forces ukrainiennes « se retirent des territoires qu'elles occupent » − sans préciser lesquels. « Dans le cas contraire, nous atteindrons nos objectifs militaires », a-t-il menacé.La cession par Kiev à Moscou des régions de Donetsk et de Lougansk figurait dans le plan originel en 28 points présenté la semaine dernière par les États-Unis, plan qui a été perçu par beaucoup à Kiev, en Europe mais aussi outre-Atlantique, comme une capitulation. Le texte a depuis été remanié après des consultations avec l'Ukraine et les Européens. Mais aux États-Unis, le débat sur l'origine réelle de ce plan se poursuit et a mis le feu au Parti républicain, depuis la révélation par le média Bloomberg de conversations entre Steve Witkoff et des proches de Vladimir Poutine, dans lesquelles l'envoyé spécial de Donald Trump apparaît aligné sur la posture russe.Sur le continent, les dirigeants de l'Union européenne tentent de se dresser unis contre la Russie et défendent un plan de paix respectueux de la souveraineté ukrainienne. Pour autant, le Premier ministre hongrois détonne. Viktor Orbán a promis, lors d'une rencontre avec le président Vladimir Poutine ce vendredi au Kremlin, de poursuivre les importations d'hydrocarbures russes dont son pays continue de dépendre. Le président russe, de son côté, s'est dit « très heureux » de la poursuite des relations entre les deux pays, basées selon lui sur le « pragmatisme ».Parallèlement, les autorités anticorruption ukrainiennes ont mené ce vendredi des perquisitions au domicile d'Andriy Iermak, chef de cabinet du président Zelensky. Une nouvelle qui fragilise le président ukrainien, à un moment où il poursuit sa quête d'appuis financiers et militaires en Europe, et alors que Kiev mène des pourparlers très difficiles sur le plan de paix. Andriy Iermak est le négociateur clé dans ce processus.Que contient le plan de paix en discussion ? Que sait-on des perquisitions en cours et de l'affaire de corruption qui secoue l'Ukraine depuis des mois ? Enfin, comment les pays baltes se préparent-ils face à la menace russe ? Nos journalistes se sont rendus à la frontière entre la Lituanie et la Russie.Nos experts :- VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- LAURE MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro, auteure de L'Ukraine se lève - MARYSE BURGOT - Grand reporter – France Télévisions- ALAIN PIROT - Journaliste, spécialiste des questions de défense
L'actualité qui a retenu l'attention de La Loupe de la semaine, c'est le plan de paix pour l'Ukraine présenté par Donald Trump. A la consternation générale, et notamment en Europe, l'administration américaine a négocié en secret avec la Russie. La plupart des 28 points allaient à l'encontre des intérêts ukrainiens mais aussi européens. Sous le choc, les alliés de Kiev se sont réunis en urgence pour faire des contre-propositions. Mais au-delà de la fin de la guerre en Ukraine, c'est un moment crucial pour l'Europe, l'heure de faire ses preuves face à Donald Trump et Vladimir Poutine, comme nous l'explique Luc de Barochez, éditorialiste et spécialiste des questions internationales à L'Express. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Écriture et présentation : Charlotte Baris Montage et réalisation : Jules KrotRédaction en chef : Thibauld MathieuCrédits : Times News Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Une nouvelle mouture du plan de paix pour l'Ukraine a été transmise à Moscou, Kiev et les Européens ayant réussi à imposer des modifications. Face à la menace russe, Emmanuel Macron a annoncé la création d'un service militaire de dix mois pour les jeunes majeurs volontaires. En Guinée-Bissau, le processus électoral a été interrompu par un coup d'État et un général a été investi comme président de la transition. Enfin, au Nigeria, une vague d'enlèvements secoue le pays.
C dans l'air du 27 novembre 2025 - Menaces russes : pourquoi la France mobilise ?Emmanuel Macron a annoncé ce jeudi l'instauration d'un nouveau « service national » volontaire, en remplacement du service national universel (SNU). Il sera lancé progressivement à partir de l'été 2026. Ouvert aux jeunes de plus de 18 ans, il sera « purement militaire » et durera 10 mois (un mois de formation, neuf au sein de l'armée) pour « répondre aux besoins des armées ».« Dans ce monde incertain où la force prime sur le droit et la guerre se conjugue au présent, notre nation n'a le droit ni à la peur ni à la panique ni à l'impréparation ni à la division », a affirmé le président de la République. « La peur, au demeurant, n'évite jamais le danger. La seule façon de l'éviter, c'est de s'y préparer », a-t-il ajouté.Le chef de l'État a tenu à rassurer les Français en affirmant que ce nouveau service national se déroulerait « exclusivement sur le territoire national ». Il avait pris les devants, affirmant dès mardi sur RTL qu'il ne s'agit pas « d'envoyer nos jeunes en Ukraine ».Le lancement de ce nouveau dispositif survient au moment où plusieurs pays européens ont déjà relancé un service militaire, et ce alors qu'« on est monté d'un cran dans la conflictualité avec la Russie ces dernières années », a reconnu le chef de l'État mardi, admettant une « confrontation » sous la forme de « guerre hybride » menée en Europe, y compris en France.Depuis le début de la guerre en Ukraine, les actes de sabotage, de cyberattaques, de désinformation, d'ingérence dans des processus électoraux, de pressions économiques et d'espionnage s'intensifient sur le Continent européen. Dans l'Hexagone, ces derniers jours, quatre personnes ont été mises en examen dans le cadre d'une double affaire d'espionnage économique et d'ingérence au profit de la Russie. Parallèlement, les états-majors travaillent sur différents scénarios, notamment sur des points stratégiques vulnérables dans les pays baltes, où se multiplient depuis des semaines les incursions de drones et les violations de l'espace aérien. Le 6 novembre dernier, l'Institut Montaigne a rédigé une note indiquant que « la Russie cherchera dans les années à venir à tester la solidité de l'article 5 de l'OTAN et de l'architecture de la sécurité euro-atlantique, au moyen d'une agression à l'encontre des pays baltes — membres à la fois de l'OTAN et de l'UE ».Nos experts :- GÉNÉRAL JEAN-PAUL PALOMÉROS - Ancien chef d'état-major, ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- MARIE JÉGO - Journaliste - Le Monde, ancienne correspondante à Moscou- ÉTIENNE GIRARD - Rédacteur en chef du service Société - L'Express
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la trêve américaine rejetée par le général soudanais al-Burhan, les conversations téléphoniques secrètes entre Washington et Moscou et le risque de fermeture d'une grande raffinerie en Serbie. RDC : que revendiquent les miliciens Mobondo ? Au moins 21 civils ont été tués dimanche (23 novembre 2025) dans un village situé à la périphérie est de Kinshasa lors d'une attaque menée par la milice Mobondo. Quelles sont les motivations de ces miliciens ? Quels sont les moyens déployés par l'armée pour faire face à cette vague de violence ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. Soudan : pourquoi le général al-Burhan rejette-t-il la trêve américaine ? Le chef de l'armée soudanaise, Abdel Fattah al‑Burhan, a rejeté avec véhémence la proposition de trêve présentée par les médiateurs américains, qualifiant l'offre de «la pire proposition jamais faite». Que contient ce plan ? Pourquoi, dans la foulée, les paramilitaires des Forces de soutien rapide ont-ils déclaré un cessez-le-feu de trois mois ? Avec Gaëlle Laleix, correspondante permanente de RFI à Nairobi. Guerre en Ukraine : le rôle trouble d'un émissaire américain dans les négociations de paix Selon une conversation téléphonique révélée par l'agence de presse américaine Bloomberg, Steve Witkoff, l'émissaire de Donald Trump, a expliqué au conseiller diplomatique de Vladimir Poutine comment la Russie devait s'y prendre pour que le président américain se range du côté du Kremlin. Quelle est l'influence réelle de Steve Witkoff ? Qu'est-ce que cela dit du degré de proximité entre la Maison Blanche et le Kremlin ? Avec Carole Grimaud, spécialiste de la Russie à l'Université de Montpellier, chercheure en sciences de l'information à l'Université d'Aix-Marseille. Serbie : pourquoi la seule raffinerie du pays est-elle menacée par les Américains ? Alors que l'hiver approche, la seule raffinerie du pays va devoir arrêter de fonctionner. En cause, les sanctions américaines contre la Russie entrées en vigueur au début du mois d'octobre. Pourquoi les sanctions contre Moscou pénalisent-elles la Serbie ? Quelles seront les conséquences pour les Serbes ? Avec François Lafond, ancien expert technique français auprès du gouvernement serbe.
De la friture sur la ligne en Russie : les internautes constatent de plus en plus de coupures suspectes sur le réseau internet, coupures de connexion présentées par le régime de Moscou comme des mesures de sécurité.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 26 novembre 2025 - Russie, affaire Epstein: les liaisons dangereuses de TrumpNos experts :- Gallagher FENWICK - Journaliste, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, auteure de Requiem pour le monde libre- Régis GENTE - Journaliste, spécialiste des questions internationales, auteur de Notre homme à Washington- Richard WERLY - Éditorialiste international - Blick.ch, auteur de Cette Amérique qui nous déteste