Country in Eastern Europe and Northern Asia
POPULARITY
Categories
durée : 00:59:24 - Toute une vie - par : Julien Thèves - Née en Russie peu avant la Révolution d'Octobre, émigrée à Paris puis aux Etats-Unis, Nina Berberova est l'une des auteures russes les plus importantes du 20ème siècle. Son œuvre donne vie aux exilés, raconte la grande Histoire, dans de courts récits au style unique. - réalisation : Laurent Paulré - invités : Bertrand Py Directeur éditorial et co-fondateur d'Actes Sud; Bertrand Le Meignen Biographe de Nina Berberova et de Soljenitsyne; Eva Chanet Éditrice chez Actes Sud; Ida Junker Traductrice, autrice et spécialiste de Nina Berberova; Michel Niqueux Professeur Émérite de l'Université Caen-Normandie spécialiste de littérature russe et d'histoire des idées; Murl Barker Universitaire américain
Lorsque l'on pense à la Révolution d'Octobre 1917, on imagine d'abord la prise du pouvoir par les bolcheviks, la chute du tsar et les bouleversements politiques. Mais un autre champ de bataille a émergé à cette époque : celui de la vie intime. Et certains en sont venus à se demander si, dans cette Russie révolutionnaire, le polyamour avait été encouragé.Au lendemain de la révolution, les bolcheviks veulent détruire la vieille société « bourgeoise », et avec elle ses institutions jugées oppressives. La famille traditionnelle, fondée sur le mariage religieux et la fidélité, est perçue comme un outil de domination. En 1918, un nouveau code du mariage est adopté : divorce facilité, unions civiles reconnues, égalité accrue entre hommes et femmes. C'est une véritable révolution des mœurs.Dans ce contexte, des figures comme Alexandra Kollontaï, commissaire du peuple à l'Assistance publique et ardente féministe, défendent l'idée d'un amour libéré. Selon elle, les relations amoureuses et sexuelles ne devraient pas être enfermées dans les contraintes du mariage, mais vécues librement, « comme on boit un verre d'eau » disait-elle. Son discours, très radical pour l'époque, valorise des unions multiples, successives, choisies selon le désir, ce qui ressemble fortement à une forme de polyamour.Pendant quelques années, cette libéralisation suscite un climat d'expérimentation. Les jeunes urbains s'essayent à l'« amour libre », les divorces explosent, les couples se forment et se défont rapidement. Dans la presse et les cercles militants, on débat de la fin de la monogamie. On pourrait croire que l'État soviétique encourage ce mouvement. Mais en réalité, il s'agit surtout d'un courant intellectuel et social, pas d'une politique officielle.Très vite, les autorités comprennent que cette effervescence a un coût. La multiplication des divorces et des séparations entraîne une hausse dramatique du nombre d'enfants abandonnés. Les familles deviennent instables, la société désorientée. Dès le milieu des années 1920, le pouvoir cherche à rétablir l'ordre. Puis, dans les années 1930, avec Staline, le virage est brutal : la famille traditionnelle est réhabilitée, le mariage glorifié, la fidélité encouragée. L'État a désormais besoin de stabilité sociale et de natalité forte.En résumé, dans les premières années après 1917, le polyamour a bien été discuté, théorisé et parfois pratiqué, surtout sous l'influence de Kollontaï. Mais il n'a jamais été officiellement promu par l'URSS. La révolution sexuelle des débuts s'est rapidement heurtée au retour du conservatisme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:05:49 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - La Roumanie a convoqué l'ambassadeur de Russie pour dénoncer le vol "inacceptable" d'un drone russe dans son espace aérien, quelques jours après une intrusion similaire dans le ciel polonais. Deux avions de chasse roumains F-16 ont été déployés, ce qui souligne l'asymétrie des moyens employés.
durée : 00:05:38 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - La Roumanie a convoqué l'ambassadeur de Russie pour dénoncer le vol "inacceptable" d'un drone russe dans son espace aérien, quelques jours après une intrusion similaire dans le ciel polonais. Deux avions de chasse roumains F-16 ont été déployés, ce qui souligne l'asymétrie des moyens employés.
Lorsque l'on pense à la Révolution d'Octobre 1917, on imagine d'abord la prise du pouvoir par les bolcheviks, la chute du tsar et les bouleversements politiques. Mais un autre champ de bataille a émergé à cette époque : celui de la vie intime. Et certains en sont venus à se demander si, dans cette Russie révolutionnaire, le polyamour avait été encouragé.Au lendemain de la révolution, les bolcheviks veulent détruire la vieille société « bourgeoise », et avec elle ses institutions jugées oppressives. La famille traditionnelle, fondée sur le mariage religieux et la fidélité, est perçue comme un outil de domination. En 1918, un nouveau code du mariage est adopté : divorce facilité, unions civiles reconnues, égalité accrue entre hommes et femmes. C'est une véritable révolution des mœurs.Dans ce contexte, des figures comme Alexandra Kollontaï, commissaire du peuple à l'Assistance publique et ardente féministe, défendent l'idée d'un amour libéré. Selon elle, les relations amoureuses et sexuelles ne devraient pas être enfermées dans les contraintes du mariage, mais vécues librement, « comme on boit un verre d'eau » disait-elle. Son discours, très radical pour l'époque, valorise des unions multiples, successives, choisies selon le désir, ce qui ressemble fortement à une forme de polyamour.Pendant quelques années, cette libéralisation suscite un climat d'expérimentation. Les jeunes urbains s'essayent à l'« amour libre », les divorces explosent, les couples se forment et se défont rapidement. Dans la presse et les cercles militants, on débat de la fin de la monogamie. On pourrait croire que l'État soviétique encourage ce mouvement. Mais en réalité, il s'agit surtout d'un courant intellectuel et social, pas d'une politique officielle.Très vite, les autorités comprennent que cette effervescence a un coût. La multiplication des divorces et des séparations entraîne une hausse dramatique du nombre d'enfants abandonnés. Les familles deviennent instables, la société désorientée. Dès le milieu des années 1920, le pouvoir cherche à rétablir l'ordre. Puis, dans les années 1930, avec Staline, le virage est brutal : la famille traditionnelle est réhabilitée, le mariage glorifié, la fidélité encouragée. L'État a désormais besoin de stabilité sociale et de natalité forte.En résumé, dans les premières années après 1917, le polyamour a bien été discuté, théorisé et parfois pratiqué, surtout sous l'influence de Kollontaï. Mais il n'a jamais été officiellement promu par l'URSS. La révolution sexuelle des débuts s'est rapidement heurtée au retour du conservatisme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 15 septembre 2025 - C'est un nouveau test pour la sécurité européenne. Après la Pologne, c'est au tour de la Roumanie de dénoncer une violation de son espace aérien par un drone russe. Samedi dernier, un aéronef russe a survolé l'est du pays pendant près de 50 minutes, provoquant la convocation immédiate de l'ambassadeur russe à Bucarest. La Roumanie devient ainsi le deuxième pays de l'OTAN à signaler la présence d'un drone russe, quelques jours seulement après l'incursion d'une vingtaine d'engins en Pologne.Cette série d'incidents semble clairement destinée à défier l'alliance atlantique, qui, vendredi 12 septembre, a annoncé le lancement de l'opération « Sentinelle orientale ». L'objectif ? Protéger l'espace aérien européen proche de la Russie. Plusieurs pays ont rapidement décidé de renforcer leurs moyens militaires : Paris envoie trois Rafale en Pologne, accompagnés d'une trentaine de personnels. L'Allemagne et le Royaume-Uni mobilisent leurs chasseurs Typhoon. Pour la défense sol-air, les Pays-Bas accélèrent la livraison de deux batteries de missiles Patriot.Mais cette montée en puissance coûte cher et semble mal adaptée pour contrer la menace spécifique des drones russes, souvent « low cost » et difficiles à détecter. Le débat est donc vif en Europe sur la réponse militaire à mettre en œuvre pour dissuader Moscou. D'autant que Vladimir Poutine a décidé de montrer les muscles.Depuis vendredi, la Russie et la Biélorussie ont lancé Zapad 2025, un exercice militaire conjoint d'envergure, mêlant armée de l'air, de terre et de la mer. Ces démonstrations de force inquiètent particulièrement les pays voisins de la Biélorussie, notamment la Pologne, la Lituanie et la Lettonie. Ces derniers ont renforcé leurs dispositifs de sécurité et restreint le trafic aérien dans certaines zones. Varsovie est même allée jusqu'à fermer sa frontière avec la Biélorussie pendant les manœuvres.Ces exercices, organisés tous les quatre ans, prennent cette année une importance particulière. C'est la première édition depuis le début du conflit en Ukraine. En 2021, Zapad avait déjà mobilisé environ 200 000 soldats russes, quelques mois avant l'invasion. Cette fois, la Russie a lancé un missile hypersonique Zircon et prévoit de tester des missiles Orechnik, capables d'atteindre Paris en 20 minutes.L'exercice, qui se déroule en Biélorussie mais aussi sur le territoire russe, dans les mers Baltique et de Barents, est donc particulièrement scruté. LES EXPERTS :- Général Jean-Paul PALOMÉROS - ancien chef d'état-major, et ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN- Régis GENTÉ - Journaliste-spécialiste des questions internationales, auteur de "Notre homme à Washington, Trump dans la main des Russes"- Daphné BENOIT - Cheffe du pôle international - AFP- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste – Ouest-France
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la condamnation de l'ancien président Jair Bolosonaro, sur la riposte des Européens après l'attaque des drones russes en Pologne, et sur l'attaque israélienne au Qatar. Brésil : condamné à 27 ans de prison, Jair Bolsonaro peut-il espérer une réduction de peine ? L'ancien président Jair Bolsonaro a été condamné vingt-sept ans et trois mois de prison pour tentative de coup d'État, un verdict qualifié « d'historique ». Les recours encore possibles ont-ils une chance d'aboutir à une révision de sa condamnation ? Donald Trump a clairement affiché son soutien à Bolsonaro. Faut-il s'attendre à des représailles américaines après ce verdict ? Quel impact cette condamnation pourrait-elle avoir sur la campagne présidentielle de 2026 ? Avec Achim Lippold, journaliste au service international de RFI Drones russes : quelle sera la riposte des Européens ? Après l'intrusion d'une vingtaine de drones russes dans le ciel polonais, la Roumanie, autre pays membre de l'OTAN, a également signalé la violation de son espace aérien par un drone russe. Quelle est la stratégie du Kremlin ? Au-delà de leurs condamnations, comment les Européens comptent-ils riposter ? Avec Pierre Benazet, correspondant de RFI à Bruxelles Israël : quelles conséquences après l'attaque au Qatar ? Selon le Hamas, les bombardements israéliens à Doha ont tué six de ses membres mais pas ses dirigeants. Cette attaque a eu lieu alors qu'Israël et le Hamas sont en pleines négociations avec le Qatar comme médiateur. Pourquoi l'État hébreu a-t-il choisi ce moment précis pour frapper le Qatar ? Quel avenir pour les pourparlers ? Avec Adel Bakawan, chercheur associé à l'Ifri, directeur de l'Institut européen d'études du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord (Eismena).
Alors que les frappes aériennes russes redoublent d'intensité contre l'Ukraine, la diplomatie est-elle dans l'impasse, malgré toutes les démarches et manœuvres de ces dernières semaines ?
Sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale, Vladimir Poutine a enchainé les tapis rouges au mois d'août 2025 : il y a d'abord eu cette rencontre en Alaska avec Donald Trump, rencontre très attendue qui finalement n'a débouché sur rien. Aucune avancée vers un cessez-le-feu en Ukraine et d'éventuelles négociations…D'autant qu'en proposant à Volodymyr Zelensky de venir le rencontrer à Moscou, Vladimir Poutine connaissait à l'avance la réponse de son homologue ukrainien Le 31 août 2025, le sommet de l'organisation de la coopération de Shangaï s'est ouvert à Tianjin, dans le nord de la Chine, avec une photo qui a fait le tour du monde : le Russe Poutine, le Chinois Xi et l'Indien Modi. 3 hommes visiblement ravis de ce pied de nez fait aux Occidentaux, États-Unis en tête. Et c'est depuis une place d'honneur en tribune que le président russe a assisté le 3 septembre au défilé militaire organisé par Xi Jinping. Pendant ce temps, l'armée russe n'a cessé de progresser sur le front et elle intensifie ses attaques sur les villes. Dimanche dernier (8 septembre 2025), Moscou a même bombardé le siège du gouvernement à Kiev et lancé quelque 800 drones sur l'Ukraine. Dans la nuit de mardi 9 au mercredi 10 septembre 2025, nouvelle escalade avec une salve de 450 drones et missiles contre l'Ukraine mais surtout l'intrusion de 19 drones présumés russes dans l'espace aérien de la Pologne, pays membre de l'alliance atlantique. Colère de Varsovie et de ses alliés européens qui dénoncent une provocation du Kremlin. Varsovie a mobilisé ses avions et ceux de plusieurs pays de l'OTAN pour faire face à la menace. Au moins 3 des 19 drones sont abattus. Vladimir Poutine a-t-il voulu tester les capacités de réaction de l'OTAN ? Les Européens doivent-ils se préparer à d'autres provocations de Moscou ? Ont-ils les moyens d'aider l'Ukraine à se défendre contre les drones meurtriers ? L'hiver qui approche sera-t-il l'hiver de tous les dangers pour Kiev ? Vladimir Poutine, fort de son impunité, se sent-il intouchable ? 3 invités : - Alexandra Gougeon, maître de conférences à l'Université de Bourgogne , autrice de « Ukraine : de l'indépendance à la guerre », aux éditions Le Cavalier bleu - Cyrille Bret, géopoliticien, expert à l'Institut Montaigne, spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale - Guillaume Lasconjarias, historien militaire, professeur associé à Sorbonne Université.
La juriste française Sophie Lemaître publie Réduire au silence, un livre dans lequel elle décrit « comment le droit est perverti pour bâillonner médias et ONG » dans des régimes autoritaires… mais aussi dans des démocraties comme la France. Sophie Lemaître, docteure en droit, dépeint un phénomène mondial, le lawfare, qui menace gravement la liberté d'expression et l'espace civique. Si ce concept vient du domaine de la guerre, il « se transvase très bien pour tout ce qui est atteinte à la liberté de la presse, à la liberté d'expression et à la liberté d'association », explique-t-elle. Elle qualifie cette pratique d'« arme de dissuasion massive parce que le droit n'est plus à nos côtés, il est utilisé contre nous, contre la liberté d'informer et notre droit d'être informé ». Les cibles sont clairement identifiées : les journalistes et les défenseurs des droits humains. La stratégie est simple : « à partir du moment où vous travaillez sur des sujets qui dérangent des intérêts puissants, qu'ils soient politiques ou privés, on va utiliser le droit pour vous réduire au silence ». Les « poursuites bâillons » ou SLAPP (Strategic lawsuits against public participation) sont emblématiques de cette tactique. Leur objectif premier n'est pas de gagner le procès, mais d'« épuiser financièrement, émotionnellement, personnellement » la cible. Ainsi, dit-elle, « c'est la procédure qui vous étouffe ». La diffamation est la procédure la plus couramment travers le monde. Son danger réside dans le fait que « dans plein de pays, la diffamation est criminalisée. Donc, on peut avoir une une amende, mais on peut également aller en prison. » L'effet est « vraiment dissuasif. (...) Est-ce que vous allez continuer à écrire sur la corruption ou sur les atteintes dans l'environnement ? Vous allez peut-être vous poser deux fois la question avant de publier un article ou une enquête sur le sujet. » Sophoe Lemaître cite l'exemple du groupe français Bolloré qui a déposé « une vingtaine de plaintes en diffamation » dès qu'un article « pouvait déranger ». Les poursuites transfrontalières, où la plainte est déposée « non pas dans le pays dans lequel le journaliste vit mais à l'étranger », amplifient la difficulté : « Vous ne connaissez pas le pays, vous ne maîtrisez peut-être pas la langue. Clairement vous ne maîtrisez pas le système judiciaire. Donc ça va vous obliger à devoir trouver un avocat spécialisé et ça va vous coûter beaucoup plus cher. » Les États ne sont pas en reste. « Ils ont tout un arsenal disponible qu'ils peuvent utiliser contre les médias et les associations. » Les lois sur les « agents de l'étranger » en Russie, en Hongrie ou en Géorgie en sont un exemple typique. Les avocats qui défendent des journalistes deviennent eux aussi parfois des « cibles prioritaires ». Face à ces menaces, Sophie Lemaître souligne l'importance de la riposte et de l'union. Elle mentionne la « directive européenne contre les poursuites bâillons » comme un pas significatif. Pour les citoyens, l'action est cruciale : « une première chose que l'on peut faire, c'est de repartager quand vous voyez des enquêtes de journalistes, repartager leurs enquêtes. [...] alertez, parlez-en autour de vous. » Elle conclut sur le « sentiment d'urgence » qui l'a fait écrire ce livre : « On est à un point de bascule. On peut très facilement aller du côté d'une démocratie illibérale ou une autocratie. » Il est donc « essentiel de se mobiliser, de soutenir les associations, les journalistes, mais aussi les magistrats qui sont ciblés ».
durée : 00:37:39 - L'Invité(e) des Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - En octobre 2023, Hélène Carrère d'Encausse, la voix française de la Russie, disparait. Pour Emmanuel Carrère, c'est d'abord une mère qui s'en va. Dans Kolkhoze, l'écrivain livre un récit bouleversant où se mêlent deuil intime et tragédie ukrainienne, secrets familiaux et grande Histoire. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Emmanuel Carrère Écrivain, scénariste, cinéaste; Marina Carrère d'Encausse Médecin, journaliste
Faute d'avoir obtenu la confiance de l'Assemblée nationale, François Bayrou a été remplacé par Sébastien Lecornu, jusque là ministre des Armées. Cette nomination pourra-t-elle changer le climat délétère qui pèse aussi sur l'économie et sur le rôle de la France à l'étranger ? Pendant ce temps, le nouveau cap franchi par la Russie et l'intrusion d'une vingtaine de ses drones dans l'espace aérien de la Pologne fait figure de test pour les Européens et l'OTAN. Enfin, au Qatar, Israël a repoussé les limites de sa guerre avec une frappe contre un bâtiment de Doha abritant des dirigeants du Hamas, engagés dans les négociations sur Gaza.
durée : 00:12:01 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Dans la nuit de mardi à mercredi, dix-neuf drones russes ont pénétré l'espace aérien polonais, dont sept abattus par la défense polonaise, épaulée par ses alliés de l'OTAN. L'Alliance atlantique est mise à l'épreuve : jusqu'où ira sa réponse ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Isabelle Davion historienne, maîtresse de conférences habilitée à diriger des recherches à Sorbonne Université
En 1920, une femme sans identité repêchée dans un canal de Berlin affirme être Anastasia Romanov, la fille du dernier tsar de Russie. L'affaire passionnera l'Europe pendant des décennies, jusqu'aux révélations de l'ADN, qui, aujourd'hui encore, laissent planer un doute chez certains…Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En 1920, une femme sans identité repêchée dans un canal de Berlin affirme être Anastasia Romanov, la fille du dernier tsar de Russie. L'affaire passionnera l'Europe pendant des décennies, jusqu'aux révélations de l'ADN, qui, aujourd'hui encore, laissent planer un doute chez certains…Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:13 - Géopolitique - par : Pierre Haski - L'incursion de dix-neuf drones russes dans l'espace aérien polonais a provoqué la mobilisation de plusieurs pays de l'OTAN, mais montré aussi la faible préparation de l'alliance. Varsovie parle de « provocation » et l'incident va pousser à accélérer la marche vers la défense européenne. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le Journal en français facile du jeudi 11 septembre 2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/C0Af.A
La Pologne met en garde ce matin contre un conflit ouvert avec la Russie après l'intrusion d'une vingtaine de drones la nuit dernière dans son espace aérien. L'ONU évoque le risque réel d'une extension du conflit en Ukraine. Moscou dément avoir visé intentionnellement la Pologne, membre de l'Otan.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:15:27 - Journal de 8 h - Les Polonais s'inquiètent du risque d'un "conflit ouvert" avec la Russie, après de graves violations de leur espace aérien. Les précisions de nos correspondants en Pologne et à Moscou.
C dans l'air du 11 septembre 2025 - Drones russes en Pologne : l'OTAN fait feuDans la nuit du 9 au 10 septembre, dix-neuf drones ont pénétré l'espace aérien polonais, un fait inédit pour un pays membre de l'Alliance atlantique. Des avions de chasse polonais et néerlandais ont été mobilisés et ont traqué les engins jusqu'au petit matin. Un avion-ravitailleur de l'OTAN, un avion-radar italien, ainsi qu'une batterie antiaérienne Patriot allemande ont également été déployés.Au moins trois de ces drones — des Shahed de conception iranienne, désormais produits en Russie — ont été abattus. Cette nuit a pris les allures d'un exercice grandeur nature de défense aérienne de l'OTAN… sauf que ce n'en était pas un. L'un des drones a été retrouvé à seulement 35 kilomètres de la frontière ukrainienne, un autre s'est écrasé à 130 kilomètres de Varsovie, et plusieurs ont percuté des habitations civiles.En Pologne, la population est sous le choc. Le Premier ministre, Donald Tusk, a dénoncé une « provocation » et mis en garde contre le risque d'un « conflit ouvert » avec la Russie. Il a aussitôt appelé à l'activation de l'article 4 du traité de l'Atlantique Nord, qui prévoit des consultations entre alliés en cas de menace pour l'un d'entre eux. Il a également demandé la convocation du Conseil de sécurité des Nations unies ce jeudi, afin de « porter l'attention du monde entier sur cette attaque sans précédent de drones russes ».De son côté, Moscou a nié toute intention hostile, affirmant ne pas avoir visé la Pologne. Le ministère russe de la Défense a dénoncé des « mythes » propagés par Varsovie pour justifier une escalade du conflit en Ukraine. Pourtant, 19 drones, ce n'est pas une erreur isolée. D'où l'hypothèse d'un test délibéré, destiné à jauger les capacités de réaction de l'Otan, des pays européens et des États-Unis.La réponse européenne a été immédiate. Outre la mobilisation de moyens aériens par plusieurs États membres, les représentants des cinq principales puissances européennes — Allemagne, France, Italie, Pologne et Royaume-Uni — se sont réunis mercredi à Londres pour condamner un acte « sans précédent ».Le Conseil de l'Atlantique Nord a modifié, jeudi, le format de sa réunion hebdomadaire, la tenant dans le cadre de l'article 4, comme le réclamait la Pologne. Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, s'est félicité de la rapidité de la réponse alliée face à cette « intrusion dangereuse, intentionnelle ou non », et a adressé un avertissement clair à Moscou : « Nous défendrons chaque centimètre du territoire de l'Otan. »Mais à Kiev, le président Volodymyr Zelensky a regretté le « manque d'action » des dirigeants occidentaux. Il a estimé que la Russie n'avait pas reçu de réponse ferme, qui aurait dû, selon lui, se traduire par des mesures concrètes.Quant à Donald Trump, il a réagi via son réseau Truth Social, dans un message énigmatique, au ton presque désinvolte : « Qu'est-ce qui se passe avec la Russie qui viole l'espace aérien polonais avec des drones ? C'est parti ! », a écrit le président américain.Alors, que s'est-il passé dans le ciel polonais ? Que révèle cette incursion de drones en Pologne ? Vladimir Poutine est-il en train de tester les limites de l'Otan ? Et quelle est la situation en Ukraine ?LES EXPERTS :- Marion Van Renterghem - Grand reporter, chroniqueuse à L'Express, et spécialiste des questions européennes- Gallagher Fenwick - Journaliste, spécialiste des Etats-Unis et des relations internationales- Alain Pirot - Journaliste, documentariste, spécialiste des questions de défense- Isabelle Lasserre - Correspondante diplomatique au Figaro
Kévin Bordi n'est pas devenu joueur professionnel.Et c'est précisément ce qui fait la force de son histoire.À 18 ans, il abandonne la compétition classique car les parties trop longues le paralysent.Trop de stress, pas de plaisir.Mais il découvre dans le blitz, ce format court et explosif, une façon d'aimer le jeu autrement.Il part alors en Russie, où il passera dix ans de sa vie.Là-bas, il apprend la rigueur, la franchise des rapports humains et se lie d'amitié avec des joueurs de tout premier plan.Cette immersion le transforme.Elle l'aide à traverser sa dépression d'adolescent, à se trouver lui-même, à doser sa gentillesse et à endurcir son mental.Kévin ne deviendra pas grand maître, même si son niveau l'aurait sans doute conduit à 2550 Elo.Mais il en garde un parcours dense : un match nul face à Magnus Carlsen, une carrière réussie au poker, ainsi que l'enseignement des échecs en Russie.Quand il rentre en France, il se tourne vers le contenu.Sur YouTube et Twitch, Blitzstream devient la référence des échecs francophones.Il commente les tournois, partage son regard de passionné, trouve un ton qui lui est propre, celui d'un commentateur sportif des échecs.Aujourd'hui, il vit de cette passion.Entre Twitch, YouTube et sponsors, il continue de faire découvrir un jeu qu'il décrit comme à la fois un sport, un art martial et un miroir du mental.Devenu père récemment, il choisit ses projets avec discernement, refuse les compromis faciles et avance en accord avec ses valeurs.Un échange sincère avec un créateur lucide, qui a fait des échecs sa passion, son métier et son langage. Bonne écoute !===========================
durée : 00:15:27 - Journal de 8 h - Les Polonais s'inquiètent du risque d'un "conflit ouvert" avec la Russie, après de graves violations de leur espace aérien. Les précisions de nos correspondants en Pologne et à Moscou.
(00:00:37) Le dilemme de l'OTAN: comment répondre aux provocations de la Russie? Interview d'Ulrike Franke (00:09:33) Maurine Mercier raconte la vie sous les drones russes à Kherson, en Ukraine
durée : 00:03:13 - Géopolitique - par : Pierre Haski - L'incursion de dix-neuf drones russes dans l'espace aérien polonais a provoqué la mobilisation de plusieurs pays de l'OTAN, mais montré aussi la faible préparation de l'alliance. Varsovie parle de « provocation » et l'incident va pousser à accélérer la marche vers la défense européenne. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
L'idée amuse souvent les enfants : si l'on creusait un trou très profond dans son jardin, pourrait-on déboucher de l'autre côté de la planète ? En théorie, cela semble simple. En pratique, c'est absolument impossible. Et les raisons sont à la fois physiques, géologiques et techniques.D'abord, il faut rappeler que la Terre n'est pas faite d'un seul bloc homogène. Elle est composée de couches successives. Sous la croûte terrestre, relativement fine – entre 5 et 70 kilomètres d'épaisseur – s'étend le manteau, qui descend jusqu'à 2 900 kilomètres. En dessous se trouve le noyau externe, liquide et métallique, puis le noyau interne, solide, essentiellement constitué de fer et de nickel. Pour atteindre l'autre côté de la Terre, il faudrait donc traverser environ 6 371 kilomètres, soit le rayon moyen de notre planète.Le premier obstacle est la chaleur. Plus on descend, plus la température augmente : en moyenne de 25 °C par kilomètre dans la croûte. À seulement 100 kilomètres de profondeur, on dépasse déjà 2 000 °C. Dans le noyau terrestre, les estimations atteignent près de 5 500 °C, soit l'équivalent de la surface du Soleil. Impossible d'imaginer des matériaux capables de résister à de telles températures.Ensuite vient la pression. À chaque kilomètre supplémentaire, la masse des couches supérieures écrase davantage ce qui est en dessous. À 3 000 kilomètres de profondeur, la pression équivaut à plusieurs millions de fois celle de l'air que nous respirons. Même les foreuses les plus résistantes seraient instantanément broyées.Troisième difficulté : les limites technologiques. L'être humain n'a jamais creusé bien profond. Le record est détenu par le forage de Kola, en Russie, commencé dans les années 1970. Il a atteint un peu plus de 12 kilomètres, soit… à peine 0,2 % du rayon terrestre ! À cette profondeur, la chaleur et la fragilité des roches rendaient déjà les travaux insoutenables.Enfin, il y a un problème pratique : même si, par miracle, on parvenait à creuser un tel tunnel, la gravité poserait une énigme. En tombant dedans, on serait d'abord accéléré, mais arrivé au centre de la Terre, la gravité s'exercerait de manière égale dans toutes les directions. Résultat : on resterait coincé au milieu, incapable de continuer.En résumé, la chaleur extrême, la pression colossale, la structure interne de la Terre et nos limites technologiques rendent cette idée totalement irréalisable. Creuser un trou jusqu'à l'autre bout du monde restera donc, à jamais, un rêve d'enfant… ou un scénario de science-fiction. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cette édition :Des actions de blocage ont été recensées partout en France dans le cadre de la journée de mobilisation appelée "Blocon", avec 130 interpellations en région parisienne.Le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu fait face à des pressions de l'opposition, notamment de la France Insoumise qui déposera une motion de censure.La Russie a lancé 458 drones et missiles sur l'Ukraine, dont 8 ont traversé la frontière polonaise, suscitant la condamnation du Premier ministre polonais Donald Tusk.L'équipe de France de football a remporté son match éliminatoire pour le Mondial 2026 contre l'Islande.Le journaliste Christian Boner, figure emblématique d'Europe 1, est décédé à l'âge de 77 ans.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Sébastien Lecornu, proche d'Emmanuel Macron, est nommé nouveau Premier ministre à 39 ans, succédant à François Bayrou.Le Rassemblement National se dit prêt à laisser une chance au nouveau Premier ministre, mais pose des conditions, tandis que la gauche rejette massivement cette nomination.Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau se rend sur le terrain pour surveiller la mobilisation du 10 septembre, avec des actions coup de poing et des interpellations dans plusieurs villes.La Pologne dénonce une agression de la Russie, ayant ouvert le feu contre des drones russes ayant violé son espace aérien.La situation dans les transports est perturbée, avec des grèves à la SNCF et la RATP.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Des trains annulés, des routes barrées et près de 100 000 manifestants attendus partout en France dans le cadre du mouvement "Bloquons Tout", né sur les réseaux sociaux et récupéré par l'ultra-gauche, provoquant de nombreuses perturbations ce matin.Sébastien Lecornu, macroniste de la première heure et fidèle d'Emmanuel Macron, va prendre ses fonctions de Premier ministre à midi, faisant face à la pression populaire et à celle des oppositions, avec pour première mission la formation d'un nouveau gouvernement.Donald Trump se dit mécontent des frappes israéliennes sur Doha au Qatar, qui ont fait 6 morts et ciblaient des hauts responsables du Hamas, sans que les États-Unis n'aient été prévenus au préalable.L'armée polonaise dénonce une agression de la Russie, avec plus de 10 objets volants attribués à Moscou repérés dans le ciel polonais lors d'une attaque russe contre l'ouest de l'Ukraine.L'équipe de France de football a disposé de l'Islande 2 à 1, avec un Kylian Mbappé en très grande forme, malgré un match brouillon et une fin en infériorité numérique.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Nomination de Sébastien Lecornu, ministre des Armées, au poste de Premier ministre, remplaçant François Bayrou.Réactions mitigées des partis politiques face à cette nomination, entre menaces de blocage et ouverture au dialogue.Mobilisation nationale du mouvement "Bloquons Tout" avec des actions prévues dans plusieurs régions, notamment le blocage de sites sensibles comme des raffineries.Déploiement massif des forces de l'ordre, avec 80 000 policiers et gendarmes mobilisés pour encadrer les manifestations et préserver l'activité économique.Perturbations attendues dans les transports, avec 30 à 40% des TER qui ne rouleront pas et des perturbations sur le réseau francilien.Suivi de l'actualité internationale, avec une violation présumée de l'espace aérien polonais par la Russie lors d'une attaque contre l'Ukraine.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Des trains annulés, des routes barrées et près de 100 000 manifestants attendus partout en France dans le cadre du mouvement "Bloquons Tout", né sur les réseaux sociaux et récupéré par l'ultra-gauche, provoquant de nombreuses perturbations ce matin.Sébastien Lecornu, macroniste de la première heure et fidèle d'Emmanuel Macron, va prendre ses fonctions de Premier ministre à midi, faisant face à la pression populaire et à celle des oppositions, avec pour première mission la formation d'un nouveau gouvernement.Donald Trump se dit mécontent des frappes israéliennes sur Doha au Qatar, qui ont fait 6 morts et ciblaient des hauts responsables du Hamas, sans que les États-Unis n'aient été prévenus au préalable.L'armée polonaise dénonce une agression de la Russie, avec plus de 10 objets volants attribués à Moscou repérés dans le ciel polonais lors d'une attaque russe contre l'ouest de l'Ukraine.L'équipe de France de football a disposé de l'Islande 2 à 1, avec un Kylian Mbappé en très grande forme, malgré un match brouillon et une fin en infériorité numérique.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Sébastien Lecornu, proche d'Emmanuel Macron, est nommé nouveau Premier ministre à 39 ans, succédant à François Bayrou.Le Rassemblement National se dit prêt à laisser une chance au nouveau Premier ministre, mais pose des conditions, tandis que la gauche rejette massivement cette nomination.Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau se rend sur le terrain pour surveiller la mobilisation du 10 septembre, avec des actions coup de poing et des interpellations dans plusieurs villes.La Pologne dénonce une agression de la Russie, ayant ouvert le feu contre des drones russes ayant violé son espace aérien.La situation dans les transports est perturbée, avec des grèves à la SNCF et la RATP.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Des actions de blocage ont été recensées partout en France dans le cadre de la journée de mobilisation appelée "Blocon", avec 130 interpellations en région parisienne.Le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu fait face à des pressions de l'opposition, notamment de la France Insoumise qui déposera une motion de censure.La Russie a lancé 458 drones et missiles sur l'Ukraine, dont 8 ont traversé la frontière polonaise, suscitant la condamnation du Premier ministre polonais Donald Tusk.L'équipe de France de football a remporté son match éliminatoire pour le Mondial 2026 contre l'Islande.Le journaliste Christian Boner, figure emblématique d'Europe 1, est décédé à l'âge de 77 ans.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Nomination de Sébastien Lecornu, ministre des Armées, au poste de Premier ministre, remplaçant François Bayrou.Réactions mitigées des partis politiques face à cette nomination, entre menaces de blocage et ouverture au dialogue.Mobilisation nationale du mouvement "Bloquons Tout" avec des actions prévues dans plusieurs régions, notamment le blocage de sites sensibles comme des raffineries.Déploiement massif des forces de l'ordre, avec 80 000 policiers et gendarmes mobilisés pour encadrer les manifestations et préserver l'activité économique.Perturbations attendues dans les transports, avec 30 à 40% des TER qui ne rouleront pas et des perturbations sur le réseau francilien.Suivi de l'actualité internationale, avec une violation présumée de l'espace aérien polonais par la Russie lors d'une attaque contre l'Ukraine.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'intensification des attaques de drones russes en Ukraine, sur le départ depuis Tunis de la flotille pour Gaza et sur la nouvelle épidémie de Ebola qui touche la province du Kasaï en RDC. Mali : le Jnim a décrété deux nouveaux blocus Les jihadistes du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (Jnim, lié à al-Qaïda) imposent un blocus sur les villes de Kayes et de Nioro du Sahel près du Sénégal et de la Mauritanie. Pourquoi ces deux localités sont-elles spécifiquement visées ? Le Jnim a-t-il vraiment les capacités de bloquer Bamako comme il menace de le faire ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel Guerre en Ukraine : les attaques de drones russes s'intensifient Dans la nuit de samedi à dimanche, la Russie a lancé plus de 800 drones sur l'Ukraine, soit la plus importante attaque aérienne depuis le début du conflit. Comment la Russie parvient-elle à mobiliser autant de drones, alors que ses capacités militaires sont mises à rude épreuve ? À combien peut-on estimer le coût d'un drone utilisé par la Russie ? Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense et de sécurité à RFI Flotille pour Gaza : les embarcations humanitaires font escale en Tunisie Une nouvelle flotille d'aide humanitaire en route pour Gaza va partir de Tunisie. Pourquoi la flotille, qui a commencé sa route à Barcelone, a-t-elle choisi de faire escale à Tunis ? Comment le pays a réagi à l'arrivée des bateaux et des militants ? Avec Lilia Blaise, correspondante de RFI à Tunis RDC : malgré les vaccins, le virus Ebola frappe à nouveau le pays La RDC fait face à sa 16è épidémie du virus Ebola, avec déjà seize morts recensés dans la province du Kasaï. Pourquoi, malgré les efforts de lutte, les vaccins et les traitements disponibles, le virus Ebola continue-t-il de réapparaître ? Que faire pour se protéger du virus et éviter sa transmission ? Avec John Johnson, conseiller en vaccination et en réponse épidémique pour Médecins Sans Frontières
Ciudad Juarez au Mexique est considérée comme l'une des villes les plus violentes au monde. Plus de 10 000 assassinats y ont été recensés entre 2007 et 2011. Cela signifie qu'une génération d'enfants, souvent livrés à eux-mêmes, sans aucun repère ni perspectives, n'ont connu que la violence. Un reportage de Louise Kim. Ciudad Juárez s'est développée autour des maquiladoras, des usines à bas coût, qui ont attiré des milliers de travailleurs logés dans de petits appartements sans infrastructures sociales : ni écoles, ni parcs, ni hôpitaux. Les enfants grandissent souvent sans cadre parental, encadrés par des adultes extérieurs à leur famille, ce qui les expose très tôt au tabac, à l'alcool et aux stupéfiants. La combinaison de longues heures de travail pour les parents et de l'absence de protection conduit de nombreux adolescents à entrer en contact avec le crime organisé, où ils se sentent valorisés et intégrés, mais souvent au prix de la violence et de la criminalité. La situation se complique avec la violence sexuelle, qui touche des centaines d'enfants chaque année, souvent dans un climat d'impunité et de complicité institutionnelle. Selon les experts, les enfants qui dénoncent ces abus doivent surmonter une autre difficulté : être pris en charge les autorités. Pour ceux qui sortent des centres de détention, les perspectives de réinsertion sont quasi nulles. Ciudad Juárez, bien qu'emblématique par son histoire et l'apparition du terme « féminicide », illustre une problématique bien plus large où la négligence des institutions et la violence sociale alimentent un cycle de vulnérabilisation des enfants. Le projet d'une nouvelle force de sécurité capable de lutter contre les gangs en Haïti commenté par la presse américaine « C'est un espoir pour Haïti », estime le Washington Post. Contrairement à la force de sécurité actuelle menée par le Kenya, surtout composée de policiers, la force antigang proposée serait plus large, dotée du pouvoir d'arrêter et mandatée pour agir de façon indépendante, sans la police haïtienne. Mais au-delà des raisons humanitaires, rétablir l'ordre, contenir la violence des gangs et éviter l'effondrement de l'État est un enjeu vital pour les États-Unis. Les gangs haïtiens sont passés de groupes locaux à des organisations criminelles transnationales, acheminant drogue vers les États-Unis et ramenant des armes en Haïti, souligne le Washington Post. Le Miami Herald de son côté pointe une contradiction dans le projet américain. Alors que Washington affiche son intention de stabiliser Haïti, il cherche aussi à réduire des milliards de dollars d'aide étrangère, y compris des millions destinés aux missions de maintien de la paix de l'ONU. Les observateurs s'interrogent donc : les États-Unis sont-ils vraiment prêts à s'engager pour stabiliser Haïti ? Brésil : en attendant le verdict dans le procès de Jair Bolsonaro, accusé de tentative de coup d'État Les juges de la Cour suprême commencent à voter à partir de ce mardi, pour condamner ou acquitter l'ancien dirigeant d'extrême droite. Selon Folha de São Paulo, l'entourage de Jair Bolsonaro estime qu'une condamnation est probable et que la stratégie consiste désormais à éviter qu'il purge sa peine en prison. Parallèlement, Carta Capital s'intéresse à Michelle Bolsonaro, l'ex-première dame, que certains médias brésiliens voient déjà comme une possible candidate à la succession de son mari. Ce qui distingue Michelle Bolsonaro, explique le journal, n'est pas le degré d'extrémisme mais le style : alors que l'ex-président affichait brutalité et cruauté explicites, défendant la torture et se moquant des victimes du Covid, Michelle incarne la femme pieuse et compatissante, guidée par de profondes convictions religieuses. Elle alterne entre le ton plaintif de la victime et un discours enflammé mais adouci de prédicatrice. Sa violence, estime Carta Capital, ne se trouve pas dans la forme mais dans le contenu : pour elle, ses adversaires ont conclu « un pacte avec le démon », et la politique est une guerre spirituelle entre le bien et le mal absolus. Le journal conclut qu'il est difficile d'imaginer quelque chose de plus autoritaire et intolérant — de quoi faire pâlir d'envie les talibans. Le Nicaragua veut coopérer avec les régions ukrainiennes occupées par la Russie Le régime nicaraguayen renforce les pouvoirs de Laureano Ortega Murillo, fils du couple présidentiel Daniel Ortega et Rosario Murillo. Selon La Prensa, un décret présidentiel lui confère la capacité de signer des « accords de coopération commerciale et économique » avec les régions ukrainiennes de Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijia, territoires reconnus en juillet par le Nicaragua comme faisant partie de la Russie. Cette décision a provoqué l'ire de l'Ukraine et constitue, selon le journal, une violation flagrante du droit international et des résolutions de l'ONU, qui interdisent la reconnaissance de territoires acquis par la force et protègent l'intégrité territoriale des États. Journal de la 1ère Colère des agriculteurs en Guadeloupe : la filière banane perd 500 000 euros de subventions par an au profit de la diversification agricole en Martinique.
L'émission 28 minutes du 09/09/2025 Écoles en Ukraine : apprendre sous les bombes La semaine dernière, 4 millions de jeunes Ukrainiens de 6 à 17 ans ont fait leur rentrée scolaire. La moitié d'entre eux vont à l'école tous les jours. Pour les autres, c'est soit uniquement à distance, soit alternativement en visio et en présentiel. Dans l'ouest et le centre du pays, la situation est quasi normale, même si des abris souterrains sont prévus à proximité des établissements. En revanche, dans les régions proches de la Russie ou dans les territoires occupés, la situation est toute autre. La réalisatrice Kateryna Gornestai est allée filmer dans ces écoles souterraines où les élèves étudient entre alertes aériennes et sonneries de la récréation. Pour cette jeune réalisatrice de 36 ans, dont les parents sont enseignants, montrer que des écoles restaient ouvertes en pleine guerre était un acte de résistance. De ces images tournées entre mars 2023 et juin 2024 est né le documentaire “Premières classes” qui sort en salles le 10 septembre. Crise politique et démocratique : le grand soir ou le grand pschitt ? Le gouvernement Bayrou est tombé le soir du 8 septembre après que la confiance de l'Assemblée nationale lui ait été refusée. Emmanuel Macron a annoncé qu'il nommerait un nouveau Premier ministre dans “les tout prochains jours”. À la veille du mouvement de blocage du pays prévu le 10 septembre, cette démission forcée calmera-t-elle la mobilisation, ou va-t-elle au contraire la renforcer ? Le ministre de l'Intérieur a annoncé la mobilisation de 80 000 forces de l'ordre pour faire face au blocage de gares, raffineries, axes de circulation, dépôts de grande distribution… Selon un sondage IPSOS-BVA pour “La Tribune Dimanche”, 46 % des Français soutiennent le mouvement et 28 % y sont opposés. “Bloquons tout”, se voulant apolitique, semble désormais récupéré - selon les notes des services de renseignement - par la France Insoumise et le Nouveau Parti Anticapitaliste ainsi que par des militants de la CGT et de Solidaires. Enfin, Xavier Mauduit revient sur les origines de la démence à corps de Lewy alors qu'une récente étude montre les conséquences de la pollution de l'air sur nos fonctions cérébrales. Marie Bonnisseau, nous parle d'une discussion privée captée entre Vladimir Poutine et Xi Jinping, dans laquelle ils échangent sur le prolongement de la vie et leur quête d'immortalité. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 9 septembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'étrange conversation entre Vladimir Poutine et Xi Jinping sur l'immortalité, sur le potentiel déploiement de troupes européennes en Ukraine et sur les tensions entre les États-Unis et le Venezuela suite à la frappe ordonnée par Donald Trump visant des trafiquants de drogue. Côte d'Ivoire : pourquoi un cyberactiviste proche du PPA-Ci a-t-il été interpellé ? En Côte d'Ivoire, l'interpellation d'un cyberactiviste proche du PPA-CI relance le débat sur la liberté d'expression à l'approche de la présidentielle. Comment les autorités justifient-elles l'arrestation d'Ibrahim Zigui ? Comment le parti de l'ex-président de Laurent Gbagbo réagit-il aux multiples interpellations de ses militants ces derniers mois ? Avec Bineta Diagne, correspondante permanente de RFI à Abidjan. Chine-Russie : dans les coulisses de la discussion inattendue entre Xi Jinping et Vladimir Poutine En marge du défilé militaire de la semaine dernière à Pékin, le président russe et son homologue chinois ont eu une conversation sur l'immortalité. Censés restés privés, les propos ont été captés par la télévision d'État chinoise. Pourquoi avoir diffusé cette discussion ? Faut-il y voir une décision politique ? Comment les deux dirigeants ont-ils réagi à la fuite de cette discussion ? Avec Cléa Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin. Guerre en Ukraine : des troupes européennes bientôt déployées ? Réunis la dernière fois à Paris aux côtés du président Zelenski, les Européens se sont dit prêts à « apporter les garanties de sécurité à l'Ukraine ». Concrètement, de quelles garanties est-il question ? Sait-on quels pays pourraient participer au potentiel déploiement de troupes sur le sol ukrainien ? Les États-Unis soutiendront-ils l'envoi de troupes européennes ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI. Venezuela : vers un déploiement américain ? Après la frappe ordonnée par Donald Trump contre un bateau de trafiquants de drogue au large du Venezuela, le président Nicolas Maduro a annoncé la mobilisation de plus de 4 millions de combattants et s'est dit prêt à la « lutte armée pour la défense du territoire national ». Un déploiement de troupes américaines est-il plausible ? Avec Thomas Posado, maître de conférences en Civilisation latino-américaine contemporaine à l'Université de Rouen et chercheur à l'ERIAC (Équipe de Recherche Interdisciplinaire sur les Aires Culturelles). Auteur de Venezuela : de la Révolution à l'effondrement, aux Presses Universitaires du Midi.
La Russie a pour but avoué d'occuper la totalité de la région de Donetsk. Or, on ne parle pas uniquement de territoire. Rien que dans les agglomérations de Kramatorsk et Sloviansk, il reste encore près de 100 000 personnes, et ces villes aux allures de garnison sont les dernières grandes forteresses du Donbass à l'arrière du front, qui se rapproche pourtant inexorablement. Reportage à Kramatorsk de notre correspondante Nous sommes à Kramatorsk, à une quinzaine de kilomètres seulement du front, presque à portée d'artillerie, et définitivement à portée des drones russes. Ici, les drapeaux ukrainiens, bleus et jaunes flottent dans toutes les rues. Une énième sirène retentit. Impossible chaque jour de les compter tant elles sont nombreuses, pourtant ici, malgré la présence de bunkers en béton à travers la ville, plus personne n'y prête attention ni ne s'abrite. Dans ce supermarché du centre-ville, où l'on trouve désormais autant de soldats que de civils, Luda, une caissière, explique : « Eh bien, je voudrais rester ici, dans ma maison. Je ne veux aller nulle part ailleurs, vous comprenez ? J'ai travaillé ici toute ma vie, j'ai mes enfants, mes petits-enfants… » À lire aussiUkraine: à Kramatorsk, une ville entre la menace de la destruction et le spectre d'une nouvelle occupation À quelques rues de là, sous-sol, nous retrouvons Anja, une vétérinaire. Pour elle non plus, il n'est pas encore question de partir : « Il y a beaucoup de monde qui est venu ici, bien sûr, ils sont venus de toute la région de Donetsk. Ils sont venus s'installer, ici, à Kramatorsk, mais aussi à Sloviansk. On va partir, mais pas encore. » Pourquoi ? « Eh bien, pas encore, on est déjà partis de là où nous vivions, à Lyman, c'est dans l'autre direction, c'est juste que nous vivons ici depuis trois ans maintenant, enfin un peu moins. Et pendant longtemps, ça allait. Pour l'instant, ça va encore, mais on a un enfant, donc on ne sait pas trop quoi faire. On partira probablement à un moment. » Rester, faute de mieux Dasha, elle, est jeune maman. Malgré les explosions devenues quotidiennes, elle ne voit aucune perspective loin d'ici : « Effrayant, oui ! Mais que faire ? Qui a besoin de nous ? Les loyers sont chers ces temps-ci, et je suis mère célibataire. Il n'y a personne pour m'aider ! » Dans le bazar de la ville, on retrouve des personnes âgées, qui étalent les récoltes de leur jardin, herbes, fruits et légumes. Parfois, même leurs effets personnels qu'ils essaient de vendre afin de boucler les fins de mois. Eux n'ont tout simplement pas les moyens financiers pour fuir. C'est sur cette population que pèse le danger quotidien des bombes russes, ainsi que la perspective d'une nouvelle invasion, dans cette ville déjà occupée pendant quelques mois par les séparatistes soutenus par Moscou en 2014.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 7 septembre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.LA VALSE DES PANTINS : COMPORTEMENT DU PERSONNEL POLITIQUE À LA VEILLE DU 8 SEPTEMBREAprès sa présentation mi-juillet, le Premier ministre a de nouveau défendu, le 25 août, son plan de rigueur de 44 milliards d'euros pour le budget 2026, et annoncé qu'il « engagera(it) la responsabilité de son gouvernement[…] pour une clarification » lundi 8 septembre, avec un vote de confiance à l'Assemblée nationale convoquée en session extraordinaire. La France insoumise, le Parti communiste, les Ecologistes, le Rassemblement national et les Ciottistes ont annoncé leur volonté de faire tomber l'actuel gouvernement. Le Parti socialiste ne compte pas non plus voter la confiance. Depuis 1958, ce sont 41 Premiers ministres qui ont sollicité la confiance de l'Assemblée nationale, et qui ont obtenu à chaque fois la majorité absolue des suffrages exprimés.Si François Bayrou veut croire possible ce vote de confiance, le décompte des forces hostiles ne va guère dans son sens : en additionnant les voix du Rassemblement national (RN) et de ses alliés (138), de la gauche (192) et du groupe Libertés, indépendants et outre-mer (LIOT, 23), il existe une majorité de suffrages largement suffisante pour faire chuter le gouvernement. Un tel échec poussera-t-il Emmanuel Macron à demander, lui aussi, une « clarification », en opérant un retour aux urnes avec une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale, quatorze mois après la précédente ? C'est ce que réclame le Rassemblement national, tandis que LFI se prononce pour la destitution du président lequel appelle les siens à se mettre d'accord avec les socialistes et n'apparaît donc pas prêt ni à dissoudre ni à se démettre. On voit d'ailleurs que les candidats à la succession de François Bayrou ne manquent pas. L'échec de son Premier ministre placera Emmanuel Macron en première ligne, désormais dépourvu de paratonnerre. Les appels à sa démission pourraient se multiplier, en particulier lors du mouvement de blocage du 10 septembre.François Bayrou, qui veut éviter l'instabilité, risque-t-il de l'aggraver ? Cette hypothèse est partagée par 63 % des Français, selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro. Selon le baromètre de la confiance politique 2025 du Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) publié en février dernier, 74 % des Français ne font pas confiance à la politique (+ 4 points par rapport à 2024).COMMENT LA CHINE TIRE PARTI DE L'INSTABILITÉ MONDIALE ET DES DIVISIONS OCCIDENTALESLe 25ème sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) a réuni à l'invitation du président chinois plus de 20 chefs d'État et de gouvernement. Parmi eux : le Russe Vladimir Poutine, l'Indien Narendra Modi (pour sa première visite en Chine en sept ans), le Turc Recep Tayyip Erdogan, leprésident iranien, les Premiers ministres du Pakistan, de la Malaisie, du Cambodge et du Vietnam, ainsi que les dirigeants de toute l'Asie centrale. Soit les représentants de la moitié de la population terrestre et un quart de la richesse mondiale. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est aussi rendu à Pékin. Dans son discours d'ouverture, Xi a appelé les États membres à s'opposer à la mentalité de guerre froide, à l'hégémonisme, à la confrontation entre blocs et aux manœuvres d'intimidation, sans citer pour autant les États-Unis. Il a une nouvelle fois poussé en avant son « autre » modèle, censé refléter les nouveaux équilibres internationaux. Xi Jinping entend faire de la Chine un pôle de stabilité dans un contexte mondial instable, alors que les Occidentaux sont divisés. Les promesses militaires mal tenues faites à l'Ukraine par l'Union européenne ont révélé ses faiblesses, quand certains pays de l'axe de la contestation, comme la Corée du Nord, ont joint le geste à la parole en envoyant des armes ou des troupes combattre aux côtés des Russes. Les divisions entre les États-Unis de Trump et les pays européens, dont les valeurs et les visions de la politique s'éloignent, fournissent un nouveau levier à la Chine et à ses amis.Pour le trio Inde-Chine-Russie, les enjeux sont aussi économiques. En raison de la guerre commerciale menée par Trump et des sanctions occidentales visant la Russie, les trois pays ambitionnent de s'affranchir de l'Occident en approfondissant leurs échanges. L'Inde le fait déjà en continuant d'importer massivement du pétrole russe qu'elle paie en roupies et non en dollars. Donald Trump a imposé 50 % de droits de douane sur les produits indiens.La Chine s'affiche comme une puissance stable et raisonnable, garante d'un nouvel ordre mondial plus favorable aux émergents que celui construit par les Occidentaux il y a 80 ans, après la Seconde Guerre mondiale. Son « coup » diplomatique s'est prolongé le 3 septembre à Pékin avec une grande parade militaire à laquelle a assisté le chef suprême nord-coréen, Kim Jong-un. Parmi ceux que la Chine veut présenter au monde comme ses alliés stratégiques en faveur d'un ordre du monde alternatif sous son égide, se trouvaient également deux États de l'Union européenne et deux États de l'Otan : la Slovaquie, et la Hongrie. Deux pays qui blâment l'Occident pour le déclenchement et la poursuite de la guerre en Ukraine, critiquent les sanctions européennes contre la Russie et réclament la normalisation des relations avec Moscou.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:12:31 - Journal de 12h30 - C'est la plus grande attaque aérienne russe depuis le début de la guerre : plus de 800 drones ont envoyés dans la nuit de samedi à dimanche vers le territoire Ukrainien. Un bâtiment du gouvernement a été touché.
REDIFF - Staline fut en son temps l'homme le plus aimé au monde et pourtant... il a fait des dizaines de millions de morts...Celui que sa mère rêvait évêque fit le petit séminaire. Il en tira des enseignements qui lui furent très utiles. Vous allez le voir, le "Petit Père des peuples" est l'un des personnages les plus fascinants de l'histoire du monde. Staline a façonné des décennies durant le destin de la Russie, celui de l'Europe centrale et orientale comme celui de l'Asie. Petit Géorgien né dans la misère la plus noire, il devint l'homme le plus puissant du monde. Chaque semaine dans "Entrez dans l'Histoire", Lorànt Deutsch nous fait voyager dans le temps et trace avec sa façon inimitable, le portrait d'une grande figure de l'Histoire.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Plus de 3 ans après le début de la guerre en Ukraine immédiatement suivi de sanctions économiques internationales, Eco d'ici Eco d'ailleurs dresse le bilan d'une stratégie visant à limiter la capacité de financement de l'effort militaire russe tout en cherchant à épargner les populations civiles. Quelle efficacité ? Quelles limites ? Et quels contournements ? Des sanctions ciblées mais contournées
Comme toujours, nous commencerons notre émission par une discussion sur l'actualité. Notre première conversation portera sur le sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai, qui met en avant l'unité entre les dirigeants de la Chine, de l'Inde et de la Russie. Puis, nous parlerons du 80ème anniversaire de la capitulation du Japon, qui a marqué le début d'une ère d'alliances et de libre-échange. Depuis, les souvenirs de la guerre se sont estompés, tout comme le consensus sur ce qu'il faut faire pour éviter que l'histoire se répète. Nous passerons ensuite à une étude scientifique sur des traces possibles de métissage entre l'Homo sapiens et les Néandertaliens. Cette étude repousse d'environ 100 000 ans la chronologie jusque-là admise de ce métissage. Enfin, nous discuterons du Beer Mile World Classic, qui s'est récemment déroulé dans la capitale du Portugal. Le reste de l'émission d'aujourd'hui sera consacré à la langue et à la culture françaises. Notre point de grammaire de la semaine sera : The Imperfect Tense. The Verbs of the Third Group with the roots: mettre, venir, cevoir and the verbs conjugating like rendre. Nous parlerons de la restitution par la France de restes humains aux autorités malgaches lors d'une cérémonie officielle. Ce geste historique marque un pas vers le pardon pour les massacres commis à Madagascar pendant la colonisation. Nous terminerons avec l'expression de la semaine : Mettre son grain de sel. Nous verrons que certains mots de vocabulaire diffèrent selon les régions de France, ce qui donne souvent lieu à des débats passionnés entre les Français. - La Chine, l'Inde et la Russie provoquent l'Occident en affichant leur unité - Oublier les leçons des guerres mondiales conduit à l'effondrement de l'ordre international - Une étude met en cause la théorie établie sur le métissage entre les humains et les Néandertaliens - Corey Bellemore domine le Beer Mile World Classic pour la cinquième année consécutive - La France rend à Madagascar trois crânes datant de l'époque coloniale - Pain au chocolat ou chocolatine : la guéguerre des régions françaises
Ce vendredi 5 septembre, l'annonce faite par Emmanuel Macron concernant la volonté de l'Europe de déployer des troupes en Ukraine afin de garantir la sécurité de Kiev a été abordée par Annalisa Cappellini dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Aux États-Unis, la production pétrolière bat des records, dépassant les 13 millions de barils par jour en 2024. Pourtant, les grandes compagnies annoncent des suppressions massives d'emplois et un recentrage stratégique. Un paradoxe qui illustre les tensions économiques, sociales et politiques du secteur. ConocoPhillips a récemment annoncé la suppression d'environ 3 000 postes, soit un quart de ses effectifs. Une décision qui n'est pas isolée. Chevron prévoit également de réduire de 15 à 20 % ses emplois d'ici 2026. Du côté des services parapétroliers, le leader SLB est lui aussi engagé dans une vaste réorganisation. Ces annonces interviennent alors même que les États-Unis confortent leur position de premier producteur mondial, devant l'Arabie saoudite et la Russie. À lire aussiPétrole: Chevron rachète Hess, un méga deal qui change la donne mondiale Produire plus, mais gagner moins Ce paradoxe s'explique d'abord par la baisse continue du prix du baril. Les volumes produits augmentent, mais si le prix unitaire chute, les marges s'effondrent mécaniquement. Dans ce contexte, les majors revoient leurs investissements à la baisse, d'autant que les coûts d'exploitation grimpent. Autre facteur: la vague de fusions-acquisitions qui a marqué le secteur. ExxonMobil a absorbé Pioneer, Chevron a repris Hess et ConocoPhillips a racheté Marathon. Ces opérations entraînent des synergies mais aussi des doublons, synonymes de suppressions d'emplois. Un secteur sous pression et à haut risque La stratégie de rigueur n'est pas sans conséquences. Sur le plan opérationnel, les coupes dans les effectifs pourraient faire perdre des compétences clés aux entreprises. Sur le plan social, certaines régions comme Houston, très dépendantes du pétrole, redoutent des tensions liées aux licenciements. Le secteur doit aussi composer avec les enjeux politiques et climatiques: produire plus tout en réduisant les émissions, un équilibre complexe et dépendant du pouvoir en place. Enfin, le risque financier reste majeur. L'OPEP+, qui régule l'offre mondiale, demeure l'arbitre du marché. Si l'organisation décide d'augmenter sa production, les marges américaines pourraient être encore plus fragilisées. À lire aussiPourquoi les géants pétroliers pourraient nuire aux ambitions de Donald Trump
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le brouillage GPS de l'avion transportant la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen, sur le déploiement des secours après le séisme ayant frappé l'Afghanistan et sur la menace de Donald Trump de déployer la Garde nationale à Chicago. RDC : retour sur la condamnation de Constant Mutamba En RDC, l'ancien ministre de la Justice, Constant Mutamba, a été condamné à trois ans de travaux forcés par la Cour de cassation. Comment expliquer ce verdict alors que le parquet avait requis dix ans ? Travaux forcés : est-ce que cette peine signifie un emprisonnement ? Pourquoi a-t-il directement été jugé par la Cour de cassation ? RDC : où est la somme que Constant Mutamba a détournée ? Dans sa décision de justice, la Cour de cassation a demandé à l'ancien ministre de restituer les 20 millions de dollars détournés. Mais ses avocats affirment que cette somme est actuellement à la banque. Si cet argent est bien disponible, alors pourquoi a-t-il été condamné ? Avec Paulina Zidi, correspondante permanente de RFI à Kinshasa. À lire aussiRDC : l'ex-ministre Constant Mutamba condamné à trois ans de travaux forcés Brouillage GPS : l'avion d'Ursula von der Leyen visé par la Russie ? L'avion transportant la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a été la cible d'un brouillage GPS au-dessus de la Bulgarie. Pourquoi cette opération est-elle attribuée à la Russie ? Pourquoi Ursula Von der Leyen a-t-elle été visée et pourquoi maintenant ? Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense et de sécurité à RFI. Afghanistan : comment secourir les victimes du séisme ? Après le tremblement de terre qui a causé la mort de plus de 1 400 personnes dans l'est du pays, les talibans ont lancé un appel à l'aide internationale. Comment les secours s'organisent-ils pour venir en aide aux sinistrés malgré les restrictions imposées par le régime ? Avec Anthony Dutemple, chef de mission du bureau Afghanistan, La chaîne de l'espoir. À lire aussiAfghanistan : situation humanitaire catastrophique après le séisme faute de moyens sur place États-Unis : vers un déploiement militaire à Chicago ? Après Los Angeles et Washington, Donald Trump promet de déployer la Garde nationale à Chicago qu'il qualifie de « ville la plus dangereuse au monde ». Donald Trump dit-il vrai ? De quels moyens disposent les élus démocrates pour empêcher que l'armée soit déployée à Chicago ? Avec Françoise Coste, historienne et professeure d'études américaines à l'Université de Toulouse Jean-Jaurès.
L'Europe multiplie les initiatives diplomatiques pour soutenir l'Ukraine. Au lendemain d'un dîner à l'Élysée, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assisté ce jeudi à Paris à un sommet de la « coalition des volontaires », réunissant principalement des pays européens. Objectif : garantir la sécurité de l'Ukraine à l'issue d'un cessez-le-feu et s'imposer, malgré l'imprévisibilité des États-Unis, face au président russe Vladimir Poutine. Que représente l'aide européenne à l'Ukraine aujourd'hui ? Comment peut-elle évoluer ? Quelle action de l'Europe pour parvenir à la fin de la guerre ? Pour en débattre : Patrick Martin-Genier, enseignant à Sciences Po Paris et à l'Inalco, spécialiste des questions européennes, auteur du livre L'Europe a-t-elle un avenir ? (éditions Studyrama, nouvelle édition à paraitre en janvier 2026 Fabienne Keller, députée européenne Renew Cyrille Bret, géopoliticien, maître de conférences à Sciences Po Paris, chercheur associé à l'institut Jacques Delors À lire aussiLes Européens «prêts» à «apporter les garanties de sécurité à l'Ukraine», déclare Emmanuel Macron
Nucléaire iranien : la Russie et la Chine volent au secours de Téhéran Trump lorgne sur le Groenland Le coup de théâtre de François Bayrou Retailleau contre Darmanin : le duel pour l'Élysée Laurent Vinatier, français et prisonnier politique en Russie
Christophe de Margerie, l'un des plus puissants patrons français. Tout aussi débonnaire qu'influent. A la tête du pétrolier Total, il avait ses entrées chez tous les grands de ce monde. A l'automne 2014, après une visite en Russie dont il est l'ami fidèle, son jet privé se crashe au décollage de Moscou. Mort avec les trois autres membres d'équipage. L'appareil a heurté une déneigeuse dont le conducteur serait ivre. Une négligence fatale, un accident. Sauf que un peu plus de dix ans plus tard, l'enquête reste des plus ténébreuses. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Christophe de Margerie, l'un des plus puissants patrons français. Tout aussi débonnaire qu'influent. A la tête du pétrolier Total, il avait ses entrées chez tous les grands de ce monde. A l'automne 2014, après une visite en Russie dont il est l'ami fidèle, son jet privé se crashe au décollage de Moscou. Mort avec les trois autres membres d'équipage. L'appareil a heurté une déneigeuse dont le conducteur serait ivre. Une négligence fatale, un accident. Sauf que un peu plus de dix ans plus tard, l'enquête reste des plus ténébreuses.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.