Podcasts about russie

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Concordance des temps
Éternelle Russie ? Le regard de Custine, 1839

Concordance des temps

Play Episode Listen Later Jul 5, 2025 58:24


durée : 00:58:24 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - La Russie en 1839, récit de voyage d'Astolphe de Custine, offre de ce pays un portrait dont l'acuité est toujours soulignée aujourd'hui. Samantha Caretti évoque la déception de l'écrivain devant ce régime despotique dont il rêvait, et les réactualisations dont son œuvre fait régulièrement l'objet. - réalisation : Colin Gruel - invités : Samanta Caretti Docteure en littérature, présidente de la Société des amis de Custine

C dans l'air
Trump lâche l'Ukraine, Poutine avance ses pions - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 67:45


C dans l'air du 2 juillet 2025 - Trump lâche l'Ukraine, Poutine avance ses pions - Alors que Donald Trump reste, depuis des semaines, ambivalent sur l'avenir de l'aide militaire à l'Ukraine, la Maison-Blanche a annoncé mardi avoir suspendu la livraison de certaines armes à Kiev. Une décision motivée, selon plusieurs médias américains, par les inquiétudes du Pentagone concernant le niveau des stocks de munitions de l'armée américaine.Parmi les équipements concernés figurent les systèmes de défense aérienne Patriot, l'artillerie de précision et les missiles Hellfire. Cette décision intervient alors que la Russie intensifie ses frappes. Rien que le week-end dernier, plus de 530 drones et missiles se sont abattus sur le territoire ukrainien. La défense antiaérienne en a intercepté la moitié. Les autres ont visé plusieurs villes, dont Kiev.L'Ukraine a déclaré mercredi ne pas avoir reçu de notification officielle de la part des États-Unis. "Nous sommes en train de clarifier la situation", a précisé Dmytro Lytvyne, conseiller de Volodymyr Zelensky. Il a assuré que les discussions avec Washington se poursuivent "à tous les niveaux".Le Kremlin, lui, a salué cette annonce. "Moins il y a d'armes livrées à l'Ukraine, plus proche est la fin de l'opération militaire spéciale", a déclaré Dmitri Peskov, porte-parole de Vladimir Poutine.Sur un autre front, Donald Trump a affirmé mardi sur son réseau social que l'État d'Israël a accepté un cessez-le-feu de 60 jours dans la bande de Gaza. Il espère "travailler avec toutes les parties pour mettre fin à la guerre" et met la pression sur le Hamas pour qu'il accepte cet accord, déclarant : "La situation ne s'améliorera pas — ELLE NE FERA QU'EMPIRER". Cette déclaration intervient alors que le ministre israélien des Affaires stratégiques, Ron Dermer, était en visite à Washington, en amont de la venue du Premier ministre Benyamin Netanyahou prévue lundi. Trump a aussi mentionné une rencontre bilatérale imminente avec l'Iran, sans en dévoiler les détails. Pendant ce temps, les interrogations persistent sur l'impact réel des récentes frappes américaines contre les installations nucléaires iraniennes.Selon le Washington Post, des échanges interceptés entre responsables iraniens laisseraient entendre que les dommages sont limités. De son côté, Donald Trump affirme que le programme nucléaire iranien a été "complètement anéanti". Les responsables américains se veulent plus prudents : l'évaluation complète des dégâts prendra du temps. D'autant plus que Téhéran a suspendu toute coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui n'a désormais plus accès aux sites nucléaires du pays. Selon l'agence onusienne, l'Iran pourrait relancer son programme d'enrichissement d'uranium d'ici à "quelques mois".En parallèle, Donald Trump s'est livré à une nouvelle attaque verbale contre Elon Musk, n'excluant pas d'expulser du pays le patron de Tesla, naturalisé américain en 2002, et le renvoyer vers son pays d'origine : l'Afrique du Sud. Il a aussi évoqué la possibilité que la Commission pour l'efficacité gouvernementale (DOGE) – créée par et pour Elon Musk afin de réduire les dépenses fédérales – puisse se retourner contre son ex-directeur et remettre en question les fonds publics investis dans ses entreprises, notamment dans le domaine spatial.LES EXPERTS :- Anthony BELLANGER - éditorialiste à France Info TV, spécialiste des questions internationales- Nicole BACHARAN - historienne, spécialiste des Etats-Unis et également éditorialiste chez Ouest France- Isabelle LASSERRE - correspondante diplomatique pour Le Figaro- Général Jean-Paul PALOMÉROS - ancien chef d'état-major et ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN

24H Pujadas - Les partis pris
Les Partis Pris : “Député(e)s, soyez adultes !”, “Et si on regardait les choses en face ?” et “Les larmes de crocodile de Kim Jong-Un”

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later Jul 1, 2025 17:22


Au soir de la motion de censure, Ruth Elkrief en avait marre des critiques adressées à François Bayrou. En revanche, elle a lancé un coup de gueule, entre autres, aux députés socialistes et ceux du bloc central, en leur demandant de se comporter comme des adultes, de discuter et de se mettre d'accord entre eux pour produire des textes de consensus. Pour elle, c'est l'occasion unique de montrer de la responsabilité au lieu de ronchonner. La vague de chaleur exceptionnelle qui touche la France actuellement fait réapparaître le débat entre l'adaptation et la lutte contre le changement climatique, et notamment sur un sujet brûlant qu'est la climatisation. François Lenglet explique pourquoi les Écologistes radicaux continuent à la vouer aux gémonies. Il estime alors qu'il est temps maintenant de regarder les choses en face. Lors d'une cérémonie officielle, Kim Jong-Un a été filmé en train de s'agenouiller, de retenir ses larmes devant les cercueils des soldats nord-coréens tués en Ukraine. Abnousse Shalmani estime que l'émotion intense du président de la Corée du Nord vise non seulement à montrer le grand chef affecté par la perte humaine, à renforcer la bonne vieille solidarité nationale, mais aussi à justifier l'engagement militaire du pays aux côtés de la Russie. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

20 minutes pour comprendre
(Géo)Politique d'Israël : Politique étrangère (Rediffusion)

20 minutes pour comprendre

Play Episode Listen Later Jun 30, 2025 15:54


Au programme de cette semaine, la rediffusion d'un épisode enregistré il y a trois ans, dans lequel Flora Delgrange prenait le micro pour interroger Irena Kalhousova, professeure de sciences politiques à l'Université Charles à Prague, spécialisée dans la société, les politiques et la diplomatie israéliennes. Dans cette seconde partie de leur discussion, elles abordaient la politique extérieure et de défense d'Israël. Elles y étudiaient les liens entre l'Etat juif et les USA, l'Europe, ses voisins directs et la Russie.Vous souhaitez la version originale ? Elle est ici : https://smartlink.ausha.co/20-minutes-pour-comprendre/english-geo-politics-of-israel-foreign-policy.Sur l'état de la démocratie israélienne, quelques mois avant le 7 octobre : https://smartlink.ausha.co/20-minutes-pour-comprendre/70-israel-une-democratie-en-etat-de-mort-cerebrale.Sur les relations Israël-Iran : https://smartlink.ausha.co/20-minutes-pour-comprendre/reaction-shot-11-israel-iran-decrypter-l-escalade.Sur les accords d'Abraham : https://smartlink.ausha.co/20-minutes-pour-comprendre/50-une-nouvelle-geopolitique-du-moyen-orient-les-accords-d-abraham-1-2.Avec Flora Delgrange Invitée : Irena Kalhousova Vous souhaitez nous rejoindre sur Facebook ? C'est ici : https://www.facebook.com/20MPC/.  Suivez le podcast ! Il est désormais sur Twitter : @20MPC_podcast  Générique : www.musicscreen.org/Royalty-free/Mu…esla-Jingle.php Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Géopolitique, le débat
Qui a le plus à gagner ou à perdre avec l'OTAN ?

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Jun 28, 2025 48:28


Les années passent et ne se ressemblent pas forcément, pour l'OTAN. Au début de l'invasion russe en Ukraine, les regards se sont rapidement tournés vers l'Organisation du traité de l'Atlantique nord, potentiellement de retour au centre du jeu alors que le président français l'avait accusée, quelques années plus tôt, d'être «en état de mort cérébrale». Depuis, les 32 membres de l'alliance se creusent les méninges pour tenter de mieux se coordonner, notamment face à Moscou. Ils se sont réunis, cette semaine, à La Haye, pour un sommet aux Pays-Bas… avec, aussi, l'objectif de séduire l'allié américain, Donald Trump, lui qui se plaint de ce que coûte l'OTAN, et qui se préoccupe davantage de ses intérêts dans une autre région, dans l'Asie-Pacifique.   Invités :  - Amélie Zima, chercheuse, responsable du programme «sécurité européenne et transatlantique» de l'Institut français des Relations internationales (Ifri) - Jean-Marc Vigilant, ancien directeur de l'École de guerre, chercheur associé à l'Institut de Relations internationales et stratégiques (IRIS), président de l'association EuroDéfense-France - Steven Ekovich, professeur émérite de Sciences politiques et d'Histoire à l'Université américaine de Paris.

French Podcast
News In Slow French #748- French Course with Current Events

French Podcast

Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 8:31


Comme toujours, nous commencerons notre émission par une discussion sur l'actualité. Le premier sujet que nous aborderons sera celui dont parlent tous les médias : la situation en Iran. Nous nous concentrerons sur cette question : après le bombardement des sites nucléaires, est-ce l'heure de la diplomatie ? Nous nous intéresserons également au rôle joué par un acteur clé, la Russie. Ensuite, nous discuterons d'un accord historique entre le Royaume-Uni et l'Espagne au sujet de Gibraltar. Dans notre dossier scientifique, nous analyserons un rapport qui traite de la conversion des anciennes mines de charbon en fermes solaires. Enfin, nous vanterons les mérites de la ville de Copenhague, qui vient d'être élue la ville la plus agréable de la planète.    Le reste de l'émission d'aujourd'hui sera consacré à la langue et à la culture françaises. La leçon de grammaire de la semaine sera : The Possessive Pronouns. Vous trouverez plusieurs exemples de pronoms possessifs dans notre dialogue, qui portera sur la première vague de chaleur qui vient de toucher la France. Nous verrons comment les grandes villes s'adaptent à ce phénomène de plus en plus fréquent. Et notre expression de la semaine est « Brûler la chandelle par les deux bouts ». Nous parlerons du développement de l'exportation à l'étranger de la musique française, particulièrement dopée par les Jeux olympiques. - Après les attaques contre les sites nucléaires iraniens, l'heure est à la diplomatie pour les États-Unis - L'Espagne et le Royaume-Uni parviennent à un accord sur Gibraltar - Selon un rapport, la reconversion des anciennes mines de charbon en fermes solaires pourrait avoir un avenir prometteur - Copenhague déloge Vienne en tête du classement des villes les plus agréables du monde - Les Français affrontent la canicule - Les Jeux olympiques ont dopé les ventes de musique française à l'étranger

Au cœur de l'histoire
La mutinerie du cuirassé Potemkine

Au cœur de l'histoire

Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 42:18


Stéphane Bern raconte un des événements les plus marquants et sanglants de la Révolution de 1905 en Russie : la mutinerie du cuirassé Potemkine et ses milliers d'hommes massacrés, restée notamment dans l'Histoire grâce à un film… Dans quel contexte cette mutinerie a-t-elle eu lieu ? Comment la propagande soviétique est-elle parvenue à faire de cet épisode oublié de 1905 un symbole majeur de la révolution ? Pourquoi le film tiré de cet épisode est-il considéré comme un chef-d'œuvre du cinéma ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Natacha Laurent, historienne du cinéma russe et soviétique, maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l'Université Toulouse Jean-Jaurès. Au Coeur de l'Histoire est réalisée par Guillaume Vasseau. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Jean-Christophe Piot. Journaliste : Armelle Thiberge.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Debout les copains !
La mutinerie du cuirassé Potemkine

Debout les copains !

Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 42:18


Stéphane Bern raconte un des événements les plus marquants et sanglants de la Révolution de 1905 en Russie : la mutinerie du cuirassé Potemkine et ses milliers d'hommes massacrés, restée notamment dans l'Histoire grâce à un film… Dans quel contexte cette mutinerie a-t-elle eu lieu ? Comment la propagande soviétique est-elle parvenue à faire de cet épisode oublié de 1905 un symbole majeur de la révolution ? Pourquoi le film tiré de cet épisode est-il considéré comme un chef-d'œuvre du cinéma ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Natacha Laurent, historienne du cinéma russe et soviétique, maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l'Université Toulouse Jean-Jaurès. Au Coeur de l'Histoire est réalisée par Guillaume Vasseau. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Jean-Christophe Piot. Journaliste : Armelle Thiberge.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Une semaine dans le monde
Iran / Israël, une guerre éclair et des pourparlers dans l'impasse pour l'Ukraine

Une semaine dans le monde

Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 41:31


La guerre entre Iran et Israël aura duré 12 jours. Le cessez le feu semble s'installer, mais pour combien de temps ? Quel impact cet affrontement aura t'il eu sur le programme nucléaire iranien ? Et puis nous verrons ce qui est advenu en Ukraine pendant que tous les regards se tournaient vers le Moyen d'Orient. Le Sommet de l'OTAN a confirmé l'implication des européens, mais aussi le désengagement de Donald Trump alors que la Russie grignote jour après jour un peu plus de territoire.

Journal d'Haïti et des Amériques
Anna Wintour, fin d'une époque chez Vogue

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 30:00


C'est la fin d'un règne de 37 ans. Coupe au carré inimitable, aussi redoutée qu'admirée. Anna Wintour surnommée la « papesse de la mode » a annoncé hier jeudi (26 juin 2025) sa démission de la rédaction en chef de l'édition américaine de Vogue. Quelle était son influence ? Nous en parlons avec Constance Benqué, CEO de Elle International. Ce n'est pas une surprise, mais c'est tout de même un tournant, nous explique Constance Benqué. Mais la papesse de la mode ne quitte pas totalement la scène : elle conservera un rôle de supervision des éditions internationales. Car, rappelle Constance Benqué, Vogue reste un groupe très centralisé, où Anna Wintour gardera un poids important dans les grandes orientations. Quel successeur pour incarner Vogue ? La question du remplacement reste ouverte, mais une chose semble probable : la direction américaine voudra placer l'un des siens. « Je pense que ce sera inévitablement un ou une Américain(e) ». Comment expliquer l'aura de celle que l'on reconnaît à sa coupe au carré et à ses lunettes noires ? « Par son jugement acéré, sa redoutable exigence », résume Constance Benqué. Dans un milieu où il faut savoir s'imposer, Anna Wintour a su se faire craindre autant qu'admirer, notamment des créateurs. Si elle ne décide pas seule des tendances – ce sont les stylistes qui les lancent – elle aura été pendant des décennies une figure d'autorité incontournable dans le monde de la mode.   Malgré la légalisation de l'IVG en Colombie, sa pratique se heurte à de nombreux obstacles C'est un reportage d'Ange Fabre. En Colombie, l'avortement a été légalisé en 2022 mais des obstacles demeurent. Aujourd'hui encore, les femmes qui pratiquent l'IVG subissent une forte stigmatisation, comme en témoigne l'influenceuse Camila Correa, qui raconte sur TikTok la solitude et les préjugés dont elle a été victime. Dans les hôpitaux, de nombreuses femmes sont confrontées à des blocages : les médecins peuvent refuser de pratiquer l'IVG mais ils doivent orienter les femmes vers un autre médecin ou un autre centre. Très souvent, ils refusent de le faire. Les associations comme Mesa Por la Vida ou Unimédicos se battent pour faire respecter la loi, qui permet l'IVG sans justificatif jusqu'à la 24è semaine. Pourtant, des documents administratifs non requis sont souvent exigés, ce qui retarde voire empêche l'intervention. La situation est encore plus critique en zone rurale, où les infrastructures sont rares et les normes sociales plus rigides. Les femmes y manquent de soutien et d'accès à l'information. Autre frein : les dénonciations, qui persistent malgré la décision de la Cour constitutionnelle. L'avortement reste inscrit comme un délit dans le Code pénal, et le Parlement n'a toujours pas engagé de réforme pour le dépénaliser pleinement.   En Floride, le projet Alligator Alcatraz crée la polémique Les autorités de la Floride ont lancé la construction d'un nouveau centre de détention pour migrants surnommé « Alligator Alcatraz ». Un nom qui en dit long. Le centre est installé sur une ancienne piste d'atterrissage, en plein cœur des Everglades — un environnement particulièrement hostile, avec alligators, pythons et marécages. Objectif assumé : décourager toute tentative d'évasion, rapporte CNN. Mais ce projet fait polémique. La maire du comté de Miami-Dade, Daniella Levine Cava, alerte sur le manque de transparence et les risques environnementaux dans une zone protégée. Des ONG montent aussi au créneau. La Florida Immigrant Coalition dénonce des conditions inhumaines, avec des migrants logés dans des tentes sous la chaleur étouffante de l'été floridien. Le centre accueillera des personnes en attente d'expulsion. Et selon le magazine Time, plusieurs militants redoutent que ce site devienne un prototype pour d'autres États républicains alignés sur la stratégie migratoire de Donald Trump. Pour eux, « Alligator Alcatraz » symbolise une politique brutale et idéologique, au mépris des droits humains et des normes environnementales.   Quelles répercussions du conflit entre l'Iran et Israël sur les alliés de Téhéran en Amérique latine Le Miami Herald observe que malgré des alliances militaires affichées, ni la Russie ni la Chine n'ont apporté de soutien concret à l'Iran, se limitant à de simples condamnations verbales. Cette posture, selon le journal, envoie un message clair à des régimes proches de Téhéran comme le Venezuela, Cuba ou le Nicaragua : en cas de crise majeure, ils seront seuls. Le journal cite Elliott Abrams, ancien diplomate américain, qui estime que la victoire américano-israélienne montre que l'équilibre mondial a basculé en faveur des États-Unis. Et d'ajouter : « Des gens comme le président vénézuélien Nicolás Maduro doivent comprendre que s'ils se retrouvent un jour en réelle difficulté, personne ne viendra les secourir. »   Journal de la 1ère L'activité économique tourne au ralenti en Martinique.

Aujourd'hui l'économie
L'Iran, une économie sous sanctions entre résilience et effondrement

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 3:12


Quarante-huit heures après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et l'Iran, le guide suprême Ali Khamenei a revendiqué la victoire. Pourtant, en coulisse, un autre front reste actif. Celui de l'économie. Sous sanctions depuis des décennies, frappée par une inflation galopante et une devise en chute libre, l'économie iranienne semble tenir. Décryptage. La République islamique se targue de résister aux pressions extérieures, mais cette résilience a ses limites. Le rial iranien ne cesse de s'effondrer : il faut désormais plus de 42 000 rials pour un seul dollar américain. L'inflation est ainsi fulgurante, estimée à 43 % par le Fonds Monétaire International. Les produits de première nécessité deviennent inaccessibles pour une grande partie de la population. Selon les estimations, entre un tiers et la moitié des Iraniens vivent sous le seuil de pauvreté. Cette détérioration s'est aggravée après la réimposition des sanctions américaines en 2018, lorsque Washington s'est retiré de l'accord sur le nucléaire. L'Iran, déjà isolé, s'est alors vu couper l'accès au système bancaire international et privé de dollars. Une économie sous sanctions, mais jamais à l'arrêt Malgré l'isolement, Téhéran n'est pas resté sans ressources. Le pays a renforcé ses partenariats avec la Chine, la Russie, la Turquie ou encore l'Inde. Et surtout, il a su contourner les sanctions grâce à des raffineries chinoises opérant discrètement sur son sol, surnommées teapots, ou à une flotte fantôme de 400 navires transportant clandestinement du pétrole. Ce système s'appuie sur un modèle économique à deux vitesses. D'un côté, un capitalisme d'État dominé par les Gardiens de la Révolution, omniprésents dans les secteurs clés (énergie, télécoms, BTP). De l'autre, une économie informelle florissante, basée sur la contrebande et les circuits parallèles. Selon certaines estimations, le marché noir représenterait jusqu'à 40 % du PIB. Le pétrole, force vitale et talon d'Achille La récente guerre éclair avec Israël a touché un nerf sensible : les infrastructures énergétiques. Raffineries, oléoducs, terminaux pétroliers ont été visés, menaçant la première richesse du pays. Car malgré tout, l'Iran demeure un géant énergétique, troisième réserve mondiale de pétrole brut. Mais cette dépendance au pétrole, ajoutée à une gestion opaque et centralisée, rend l'économie extrêmement vulnérable. Paradoxalement, c'est ce système verrouillé, résilient mais étouffant, qui permet au régime de se mainteni, au détriment d'une population de plus en plus étranglée.

Accents du monde
Conflit entre Israël et l'Iran: un cessez-le-feu durable?

Accents du monde

Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 19:30


Ce qui fait la Une de l'actualité, c'est la fin, pour le moment, de ce qu'on appelle la guerre des 12 jours... le conflit entre Israël et l'Iran. Comment le Kremlin a-t-il réagi à la déclaration d'un cessez-le-feu entre Israël et l'Iran ? Le porte-parole de Poutine a d'ailleurs déclaré que « si un cessez-le-feu a vraiment été obtenu, on ne peut que s'en féliciter ». Avec - Catarina Falcao de la rédaction lusophone en ligne de São Tomé et Príncipe, en Afrique équatoriale - Anastasia Spirenkova pour la rédaction russe - Xenia Jornoklé de la rédaction ukrainienne.

Accents du monde
Conflit entre Israël et l'Iran: un cessez-le-feu durable?

Accents du monde

Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 19:30


Ce qui fait la Une de l'actualité, c'est la fin, pour le moment, de ce qu'on appelle la guerre des 12 jours... le conflit entre Israël et l'Iran. Comment le Kremlin a-t-il réagi à la déclaration d'un cessez-le-feu entre Israël et l'Iran ? Le porte-parole de Poutine a d'ailleurs déclaré que « si un cessez-le-feu a vraiment été obtenu, on ne peut que s'en féliciter ». Avec - Catarina Falcao de la rédaction lusophone en ligne de São Tomé et Príncipe, en Afrique équatoriale - Anastasia Spirenkova pour la rédaction russe - Xenia Jornoklé de la rédaction ukrainienne.

Learn French with daily podcasts
Bérézina humanitaire (Humanitarian Berezina)

Learn French with daily podcasts

Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 2:33


Le gouvernement ukrainien a confirmé le 15 juin la récupération de 1 200 dépouilles supplémentaires remises par la Russie, portant le total à 4 800. Les négociations politiques stagnent, tandis que les combats sporadiques se poursuivent autour de Kharkiv.Traduction: On June 15, the Ukrainian government confirmed the return of 1,200 additional bodies from Russia, bringing the total to 4,800. Political negotiations remain stalled, and sporadic fighting continues around Kharkiv. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Guerre en Ukraine : retour sur les propos provocateurs de Vladimir Poutine

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur un attentat dans une église orthodoxe en Syrie, l'état du programme nucléaire iranien après 12 jours de guerre et la présence de mercenaires étrangers en Haïti. Guerre en Ukraine : retour sur les propos provocateurs de Vladimir Poutine   Lors du Forum économique de Saint-Pétersbourg, le président russe a affirmé que les Russes et les Ukrainiens formaient un seul et même peuple et qu'en « ce sens, l'ensemble de l‘Ukraine appartient » à la Russie. Comment cette déclaration est-elle accueillie par les Ukrainiens ? Quelles conséquences sur la suite de la guerre ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI.     Syrie : des chrétiens pris pour cible par un mystérieux groupe jihadiste  L'attentat-suicide qui a fait 25 morts et des dizaines de blessés dans une église orthodoxe de Damas a été revendiqué par le groupe Saraya Ansar al-Sunna. Qui se cache derrière ce groupuscule djihadiste jusque-là peu connu ? Dispose-t-il d'assez de moyens humains et matériels pour constituer une menace contre le gouvernement en place ? Avec Manon Chapelain, correspondante de RFI à Damas.     Iran/États-Unis : qui dit vrai sur le programme nucléaire iranien?    Un rapport des services de renseignement américains révèle que les frappes américaines contre l'Iran n'ont pas complètement détruit les installations nucléaires du pays, contrairement aux affirmations de Donald Trump. Sur quelles preuves se base le président américain ? Avec Héloïse Fayet, chercheuse au Centre des études de sécurité de l'Institut français des relations internationales (Ifri).      Haïti : le pouvoir confirme la présence de mercenaires étrangers   C'est la fin d'un secret de Polichinelle. Dans un entretien accordé à des journalistes haïtiens, Fritz Alphonse Jean, le président du Conseil présidentiel de transition a admis que des mercenaires étrangers étaient présents dans le pays pour aider à lutter contre les gangs. Que sait-on de ces mercenaires ? D'où viennent-ils ? Avec Jean-Marie Theodat, directeur du département de géographie à l'Université Panthéon-Sorbonne. 

La chronique de Benaouda Abdeddaïm
Caroline Loyer : Trump/Zelensky, une rencontre pour la forme - 26/06

La chronique de Benaouda Abdeddaïm

Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 4:07


Ce jeudi 26 juin, la rencontre entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky à La Haye pour parler du cessez-le-feu, qui semble hors de portée pour l'instant, a été abordée par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

C dans l'air
Gilles Kepel - Moyen-Orient: Israël tout puissant?

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 25, 2025 11:17


C dans l'air l'invité du 24 juin 2025 avec Gilles Kepel, spécialiste du Moyen-Orient et de l'islam contemporain.Après avoir frappé les sites nucléaires iraniens dans la nuit de samedi, Donald Trump s'érige à nouveau en faiseur de paix via son réseau social pour intimer aux protagonistes de respecter un cessez-le-feu pour le moins fragile. Gilles Kepel apportera son analyse de la situation et les conséquences pour le Moyen-Orient de cette guerre que se livrent l'Iran et Israël, bouleversant ainsi l'équilibre de la région. La question de l'avenir du régime iranien, qui apparaît plus affaibli que jamais, se pose également. Si les États arabes ont condamné les frappes américaines, et que la Russie et la Chine sont des soutiens avérés de Téhéran, l'Iran semble seul à même de pouvoir assurer sa défense mais reste déterminé, y compris à poursuivre son programme nucléaire. À l'heure où "la paix par la force" semble s'imposer, la diplomatie tente de trouver une voie de passage, même si les Européens peinent à parler d'une seule voix.Gille Kepel, spécialiste du Moyen-Orient et de l'islam contemporain, livrera son analyse de la situation. Il est l'auteur de Le bouleversement du monde, édition actualisée chez Pocket.

Les histoires de 28 Minutes
Olivier Goy et la maladie de Charcot / L'UE, future machine de guerre ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Jun 25, 2025 46:00


L'émission 28 minutes du 25/06/2025 Maladie de Charcot : Olivier Goy ou le sourire permanent Olivier Goy est un entrepreneur atteint depuis 2020 de la maladie de Charcot. À 46 ans, il est diagnostiqué de cette maladie neurodégénérative qui paralyse progressivement les muscles, tout en laissant au patient toutes ses capacités cognitives. Ces symptômes l'ont conduit à devoir se déplacer en fauteuil roulant et à parler à l'aide d'une intelligence artificielle. Depuis son diagnostic, Olivier Goy se mobilise pour lever des fonds pour la recherche et donner de la visibilité à la maladie de Charcot. Il est notamment ambassadeur de l'Institut du Cerveau, une fondation de recherche reconnue d'utilité publique. Parallèlement, il est le protagoniste du documentaire "Invincible été", qui raconte son parcours, et dont le nom est tiré de la fondation philanthropique qu'Olivier Goy a créé pour financer la recherche sur la maladie de Charcot. OTAN : l'UE doit-elle devenir une machine de guerre ?"L'Europe de la défense s'est enfin réveillée", a affirmé Ursula von der Leyen mardi 24 juin, à l'ouverture d'un sommet de l'OTAN à La Haye, aux Pays-Bas. Ce réveil est motivé par la guerre en Ukraine et l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche qui a toujours affirmé sa volonté de ne plus assurer militairement les pays européens s'ils n'investissaient pas davantage. En route pour ce sommet, ce dernier s'est montré ambigu quant à l'engagement américain sur l'article 5 du traité de l'OTAN, qui assure la défense mutuelle entre ses membres. Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022, la plupart des pays européens ont consenti à augmenter leurs dépenses de défense, avec à terme l'objectif de les porter à 5 % de leur PIB. Cependant, les Européens achètent entre 60 et 80 % de leur matériel militaire hors d'Europe, faute d'industries suffisantes sur le continent. Face à une instabilité croissante, l'Europe doit-elle devenir une machine de guerre ?On en débat avec Guillaume Lasconjarias, historien militaire, directeur des études et de la recherche de l'IHEDN, Alexandra Saviana, grand reporter à “L'Express” et Anne-Sophie Alsif, économiste, cheffe du bureau BDO France.Enfin, Xavier Mauduit nous raconte l'histoire des statues de Notre-Dame de Paris, qui font leur retour sur la cathédrale. Marie Bonnisseau nous plonge dans l'univers marin des orques, qui ont été aperçues en train de confectionner des outils pour prendre soin les unes des autres. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 25 juin 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
L'UE, future machine de guerre ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Jun 25, 2025 22:36


L'émission 28 minutes du 25/06/2025 OTAN : l'UE doit-elle devenir une machine de guerre ?"L'Europe de la défense s'est enfin réveillée", a affirmé Ursula von der Leyen mardi 24 juin, à l'ouverture d'un sommet de l'OTAN à La Haye, aux Pays-Bas. Ce réveil est motivé par la guerre en Ukraine et l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche qui a toujours affirmé sa volonté de ne plus assurer militairement les pays européens s'ils n'investissaient pas davantage. En route pour ce sommet, ce dernier s'est montré ambigu quant à l'engagement américain sur l'article 5 du traité de l'OTAN, qui assure la défense mutuelle entre ses membres. Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022, la plupart des pays européens ont consenti à augmenter leurs dépenses de défense, avec à terme l'objectif de les porter à 5 % de leur PIB. Cependant, les Européens achètent entre 60 et 80 % de leur matériel militaire hors d'Europe, faute d'industries suffisantes sur le continent. Face à une instabilité croissante, l'Europe doit-elle devenir une machine de guerre ?On en débat avec Guillaume Lasconjarias, historien militaire, directeur des études et de la recherche de l'IHEDN, Alexandra Saviana, grand reporter à “L'Express” et Anne-Sophie Alsif, économiste, cheffe du bureau BDO France.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 25 juin 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

C dans l'air
Agnès Levallois - Iran: l'agonie d'un régime?

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 11:46


C dans l'air l'invitée du 23 juin 2025 avec Agnès Levallois, présidente de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO).Au lendemain des frappes américaines sur trois sites nucléaires en Iran, elle analysera les conséquences géopolitiques de cette opération "marteau de minuit". Si Donald Trump dit avoir agi pour "arrêter la guerre", la tension monte entre les protagonistes. Ce matin, Israël a visé le site de Fordo et la prison d'Evin. Les Européens redoutent l'escalade et espèrent une issue diplomatique. Le régime iranien apparaît affaibli mais peut compter sur le soutien de la Chine et de la Russie et la condamnation de ces frappes par les pays arabes. Isolé dans un bunker, l'ayatollah Khamenei semble toutefois plus que jamais en danger, le président américain n'ayant pas exclu pas un changement de régime. Une reconfiguration du Moyen-Orient pourrait être à l'œuvre.Agnès Levallois, présidente de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO) et auteure de "Le Livre noir de Gaza" aux éditions du Seuil, nous aidera à décrypter les enjeux des frappes américaines sur les sites nucléaires en Iran, et l'évolution des rapports de force au Moyen-Orient.

Accents d'Europe
Augmenter les dépenses de défense: les Européens ne sont pas tous au diapason

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 19:30


Pour ce sommet de l'Otan en tous points historique, Accents d'Europe se penche sur les différentes initiatives prises sur le continent pour répondre à la nouvelle demande de Donald Trump : dépenser plus dans la défense. L'objectif à atteindre est chiffré : 5% du PIB. Le maintien du parapluie américain est à ce prix... La Bundeswehr essaie de recruter des soldats L'Allemagne a pour sa part opéré une véritable révolution, son fameux Zeitenwende, son changement d'époque. Des sommes colossales sont désormais dédiées à la défense. Un fonds de 100 milliards d'euros a été créé... Mais ce n'est pas tout. L'armée n'est plus un tabou et l'on assiste à un véritable changement de mentalité avec la Bundeswehr qui vient faire sa promotion auprès du public... car si l'argent est bien là, il manque beaucoup d'hommes et de femmes dans les rangs de l'armée. Il faut trouver de nouvelles recrues. Reportage à Berlin signé Delphine Nerbollier.     L'Espagne refuse de dépenser autant pour la défense Et la situation est bien différente en Espagne qui se démarque en refusant de consacrer 5% de son produit intérieur brut à la défense. Le chef du gouvernement Pedro Sanchez a envoyé un courrier la semaine dernière au secrétaire général de l'Alliance atlantique Mark Rutte pour lui faire part de cette décision, que celui-ci ne le voit pas d'un bon œil...  À Madrid, Diane Cambon.     Les femmes dans des groupes de défense dans les pays baltes Des soldats prêts à défendre les frontières mais aussi les valeurs européennes, avec en arrière-plan la menace russe... C'est exactement la situation dans les pays baltes, qui ont rejoint l'alliance il y a un peu plus de 20 ans au moment où ils rejoignaient aussi l'Union européenne. On parle de soldats mais aussi beaucoup de soldates... car le concept de défense est en Lituanie et en Estonie très imbriqué dans la société civiles, avec des groupes de défense liés à l'armée où les femmes tiennent des rôles-clé. C'est le reportage de notre correspondante dans la région Marielle Vitureau.     Russie et Chine: une même détestation de l'Otan Et cet élargissement de l'Otan aux pays de l'ancien bloc soviétique est régulièrement vilipendé par le président russe Vladimir Poutine qui dénonce un encerclement. Dans son narratif, l'invasion de l'Ukraine est d'ailleurs brandie comme la réponse à une possible adhésion de l'Ukraine à l'Otan qui n'a toujours pas eu lieu. Aujourd'hui, le Kremlin a dénoncé «une militarisation effrénée de l'OTAN».   Sylvie Bermann a été diplomate à Moscou et Pékin, et publie aux éditions Tallandier : L'ours et le dragon Russie Chine, histoire d'une amitié sans limites ?   Dans ce nouvel ordre mondial, bien loin des organisations multilatérales qui sont nées après la Seconde Guerre mondiale, peut-on dire que Pékin et Moscou partagent cette même détestation des instances que sont l'Onu et l'Otan ?  

Accents d'Europe
Augmenter les dépenses de défense: les Européens ne sont pas tous au diapason

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 19:30


Pour ce sommet de l'Otan en tous points historique, Accents d'Europe se penche sur les différentes initiatives prises sur le continent pour répondre à la nouvelle demande de Donald Trump : dépenser plus dans la défense. L'objectif à atteindre est chiffré : 5% du PIB. Le maintien du parapluie américain est à ce prix... La Bundeswehr essaie de recruter des soldats L'Allemagne a pour sa part opéré une véritable révolution, son fameux Zeitenwende, son changement d'époque. Des sommes colossales sont désormais dédiées à la défense. Un fonds de 100 milliards d'euros a été créé... Mais ce n'est pas tout. L'armée n'est plus un tabou et l'on assiste à un véritable changement de mentalité avec la Bundeswehr qui vient faire sa promotion auprès du public... car si l'argent est bien là, il manque beaucoup d'hommes et de femmes dans les rangs de l'armée. Il faut trouver de nouvelles recrues. Reportage à Berlin signé Delphine Nerbollier.     L'Espagne refuse de dépenser autant pour la défense Et la situation est bien différente en Espagne qui se démarque en refusant de consacrer 5% de son produit intérieur brut à la défense. Le chef du gouvernement Pedro Sanchez a envoyé un courrier la semaine dernière au secrétaire général de l'Alliance atlantique Mark Rutte pour lui faire part de cette décision, que celui-ci ne le voit pas d'un bon œil...  À Madrid, Diane Cambon.     Les femmes dans des groupes de défense dans les pays baltes Des soldats prêts à défendre les frontières mais aussi les valeurs européennes, avec en arrière-plan la menace russe... C'est exactement la situation dans les pays baltes, qui ont rejoint l'alliance il y a un peu plus de 20 ans au moment où ils rejoignaient aussi l'Union européenne. On parle de soldats mais aussi beaucoup de soldates... car le concept de défense est en Lituanie et en Estonie très imbriqué dans la société civiles, avec des groupes de défense liés à l'armée où les femmes tiennent des rôles-clé. C'est le reportage de notre correspondante dans la région Marielle Vitureau.     Russie et Chine: une même détestation de l'Otan Et cet élargissement de l'Otan aux pays de l'ancien bloc soviétique est régulièrement vilipendé par le président russe Vladimir Poutine qui dénonce un encerclement. Dans son narratif, l'invasion de l'Ukraine est d'ailleurs brandie comme la réponse à une possible adhésion de l'Ukraine à l'Otan qui n'a toujours pas eu lieu. Aujourd'hui, le Kremlin a dénoncé «une militarisation effrénée de l'OTAN».   Sylvie Bermann a été diplomate à Moscou et Pékin, et publie aux éditions Tallandier : L'ours et le dragon Russie Chine, histoire d'une amitié sans limites ?   Dans ce nouvel ordre mondial, bien loin des organisations multilatérales qui sont nées après la Seconde Guerre mondiale, peut-on dire que Pékin et Moscou partagent cette même détestation des instances que sont l'Onu et l'Otan ?  

Journal de l'Afrique
Le président malien Assimi Goïta en visite d'État en Russie

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jun 23, 2025 13:29


Le président malien Assimi Goïta, a rencontré lundi au Kremlin le président Vladimir Poutine, lors d'une visite officielle en Russie destinée à "renforcer" les liens entre son pays et Moscou.

Reportage International
L'opinion publique allemande redécouvre son armée fédérale à la faveur du réarmement engagé

Reportage International

Play Episode Listen Later Jun 23, 2025 2:37


Les Allemands redécouvrent leur Bundeswehr, leur armée nationale. Depuis la guerre en Ukraine, on parle en Allemagne de « changement d'époque ». Les autorités consacrent désormais des sommes faramineuses à la défense. Un fonds de 100 milliards d'euros a été créé. Une augmentation du budget qui devrait être confirmée au sommet de l'Otan. Du jamais vu depuis des décennies dans ce pays où les opinions sur le sujet évoluent. De notre correspondante à Berlin, Il fait une chaleur de plomb en ce dimanche de juin dans la capitale allemande. Au pied du Reichstag, de nombreux stands ont été dressés : armée de l'air, armée de terre, jeunes officiers devant un stand... Le lieutenant Hülya Süzen, cheveux courts et blonds, se réjouit du nouvel intérêt de la population envers la Bundeswehr. Cette femme officier a participé à plusieurs opérations de l'armée allemande en Irak et au Kosovo. « Avant la guerre en Ukraine, la population nous montrait un désintérêt bienveillant. Maintenant, les choses sont différentes et, pour la première fois, comme avec les Américains, les gens viennent nous voir et nous remercient pour notre travail. Cela signifie beaucoup pour moi en tant que soldate », explique-t-elle. L'invasion de l'Ukraine par la Russie a en effet été un tournant dans les mentalités en Allemagne, marquées par un profond pacifisme. Après la chute du rideau de fer, le pays se sentait en sécurité, protégé par l'Otan et par le grand frère américain. Mais cela change, estime le colonel Andre Wüstner qui préside la Fédération de la Bundeswehr, une organisation qui représente les intérêts des soldats et des soldates. « Les gens qui croyaient, depuis 1990 avec la chute du pacte de Varsovie, que la paix était un état permanent, ont désormais malheureusement conscience de la nouvelle réalité. Malheureusement, il ne s'agit pas d'imposer un militarisme ou de dire que nous voulons faire la guerre. Non, il s'agit de défendre notre mode de vie en paix et en liberté », déclare-t-il. Si les esprits ont évolué, c'est aussi parce que la politique allemande a réalisé un virage à 180 degrés en février 2023 après l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe. Avec son fameux « Zeitenwende » (« changement d'époque »), l'ex-chancelier Olaf Scholz a promis de remettre à niveau la Bundeswehr, longtemps négligée. Un fonds spécial de 100 milliards d'euros a été débloqué et son successeur, le chancelier Friedrich Merz, a, lui aussi, desserré les cordons de la bourse. La situation dans les casernes s'est améliorée, mais les défis restent énormes, comme le constate le colonel Wüstner : « Le défi, c'est que nous devons croître énormément pour répondre aux engagements de l'Otan. L'Allemagne devra compter entre 250 000 à 260 000 soldats actifs. En soi, ce n'est pas si difficile si l'on dispose de 20 ans. Or, nous n'avons pas ce temps. Nous devons grandir de cette manière. En quatre ou cinq ans, cela va être un énorme défi. » On parle donc de plus en plus d'un retour du service militaire volontaire sur le modèle suédois. Concrètement, les jeunes hommes de 18 ans pourraient bientôt recevoir un document à remplir et les profils jugés les plus adaptés seraient invités à un service militaire de six mois.  À lire aussiL'Allemagne dit avoir besoin de «50 000 à 60 000» soldats supplémentaires pour renforcer son armée

C dans l'air
Emmanuel Duteil - Salob du Bourget: L'aéronautique tricolore au sommet

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 22, 2025 11:21


C dans l'air l'invité du 21 juin 2025 avec Emmanuel Duteil, directeur de la rédaction « L'Usine Nouvelle ».Alors que le Salon du Bourget 2025, grand raout international consacré à l'aéronautique et à l'espace, s'apprête à fermer ses portes demain, il dressera un état des lieux de l'industrie française dans ces domaines. Fort de plus de 250 commandes, Airbus peut être satisfait de son bilan de la semaine. Il illustre l'excellence française et participe à placer le secteur aérospatial comme étant de loin le premier excédent commercial de la France.Ce secteur ne rayonne pas qu'à l'international, il attire également les jeunes ingénieurs français puisque les entreprises qu'ils convoitent ne sont autres que Thales, Airbus, Safran ou encore Dassault Aviation. Une aubaine à l'heure où l'aéronautique recrute, avec 25 000 postes à pourvoir cette année. La cadence est intense face au défi du réarmement. Les dépenses militaires mondiales se sont élevées à hauteur de 2343 milliards d'euros en 2024, en augmentation de 9,4% par rapport à 2023. La France se démarque comme étant le deuxième exportateur d'armes au monde (9,6%), loin derrière les Etats-Unis mais devant la Russie. Une place qu'elle doit notamment à son modèle phare : le Rafale, entièrement fabriqué en France.Emmanuel Duteil est directeur de la rédaction « L'Usine Nouvelle ». Il analysera l'excellence de l'industrie aéronautique française à la veille de la fermeture du Salon du Bourget 2025.Ce mois-ci le Une du magazine est consacrée au Salon du Bourget : « Les nouveaux conquérants du ciel »

Géopolitique, le débat
L'ONU reste-t-elle indispensable?

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Jun 22, 2025 48:29


« Préserver les générations futures du fléau de la guerre », « vivre en paix dans un esprit de bon voisinage », « proclamer la foi dans les droits fondamentaux de l'homme, dans l'égalité des droits des hommes et des femmes, ainsi que des nations, grandes et petites » : voilà quelques-uns des principes énoncés dans le préambule de la Charte des Nations unies. Elle a été adoptée le 26 juin 1945, à l'issue de la conférence de San Francisco. Signée dans un premier temps par 50 États, elle entérine la création et établit les contours de l'Organisation des Nations unies, l'ONU, qui rassemble désormais 193 membres. Tous se sont donc, sur le papier, engagés à « maintenir la paix et la sécurité mondiale ». Et pourtant, 80 ans après la naissance de cette organisation, les principes énoncés par la Charte des Nations unies semblent plus que jamais négligés. Les guerres se multiplient : entre la Russie et l'Ukraine, au Moyen-Orient (dernier exemple en date entre l'Iran et Israël) ou encore au Soudan. Et rien ni personne ne semble, pour l'instant, pouvoir y mettre un terme, pas même l'ONU. Alors à quoi sert-elle encore ? Pourquoi reste-t-elle, malgré tout, incontournable ? Invités :  Chloé Maurel, historienne, spécialiste de l'ONU. Elle a écrit Les grands discours à l'ONU et Une brève histoire de l'ONU au fil de ses dirigeants (éditions du Croquant) Romuald Sciora, chercheur associé à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), directeur de l'Observatoire politique et géostratégique des États-Unis de l'Iris. Il a écrit Qui veut la mort de l'ONU ? (éditions Eyrolles) Ronald Hatto, professeur de relations internationales à Sciences Po Paris, ancien casque bleu dans les forces armées canadiennes. Il a écrit Le maintien de la paix, l'ONU en action (éditions Armand Colin).  À écouter aussiEt la paix dans tout ça?

Fragraphilia - The Podcast
It Smells LIke the Scariest Night of Your Life

Fragraphilia - The Podcast

Play Episode Listen Later Jun 20, 2025 77:30


We speak a bit more about brands and perfumes in general rather than specific releases this episode but we wanted to discuss design, bottles, and what piques our interest when we are shopping new houses and fragrances. Preferences that go beyond just the note list. We also discuss dabbers and our best approach at maximizing their wear in response to a listener message. Spoiler Alert - We're no help!For The Game, I'm not sure the room has ever smelled better as we sample some classics and a couple of surprises. Seriously, it still smells great and I'm writing this hours after recording.References:Kindred Black / Invisible Stories TikTok on Kindred Black bottles(00:00) - - Intro & News (07:56) - - What Draws Us To Perfumes (other than notes) (23:57) - - Listener Email About Dabbers (28:40) - - Scents of The Week (45:01) - - The Game Scents Mentioned in this Episode:Histoire d'Orangers by L'Artisan Parfumeur / Blanche, Mojave Ghost, Bal D'Afrique, and Rose of No Man's Land Absolu(s) by Byredo / Jersey and Coromandel Body Oil by Chanel / Lune Feline by Atelier Des Ors / En Plein Air by Jouissance /  La Terre and La Nuit & Garde by Racyne / Naked Dance, Dead Air, and Delulu by .Oddity / Sex and Jasmine and Burrow by Paraphrase / French Poetry by St Rose / La Fille de Berlin by Serge Lutens / Seven Veils by Byredo / Cierge De Lune by Aedes de Venustas / Accord Oud by Byredo / Side Effect and Oud For Greatness by Initio Parfums / Atlas Fever, French Affair, Amber Sky, and Midnight Special by Ex Nihilo / Ambilux by Marlou / Hwyl by Aesop / Signature by Aedes de Venustas / Comète by Chanel / Monsieur by Bienaimé / Cannabis Santal by Fresh / Le Lion, 1932, and Cuir de Russie by Chanel / Mortel by Cire Trudon / Eau Capitale by Diptyque / Portrait of a Lady by Frederic Malle / Sala by Tsu Lange YorThe GameFleurs d'Été by Bienaimé / Coromandel by Chanel / Bruma by Cire Trudon / Fin de Siecle Paraphrase Perfume / TLY 5755 by Tsu Lange Yor / Borneo 1834 by Serge LutensPlease feel free to email us at hello@fragraphilia.com - Send us questions, comments, or recommendations. We can be found on TikTok and Instagram @fragraphilia

Appels sur l'actualité
[Vos questions] RDC-Rwanda : signature d'un accord préliminaire de paix

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 20, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les conséquences des essais nucléaires de la France en Polynésie et la guerre Israël-Iran. RDC-Rwanda : signature d'un accord préliminaire de paix   Après plusieurs jours de discussions à Washington, experts congolais et rwandais ont paraphé un document préparatoire pour un accord de paix dans l'est de la RDC. Quel est le contenu de ce document ? Quelle est la suite pour que cet accord puisse entrer en vigueur ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.     Essais nucléaires : la France sommée de demander pardon à la Polynésie   Près de trente ans après la fin des essais nucléaires français en Polynésie, une commission d'enquête parlementaire recommande à l'État de présenter des excuses officielles à la population locale. Quelles sont aujourd'hui les conséquences de ces essais nucléaires ? Que pourrait impliquer cette demande de pardon ?   Avec Baptiste Coulon, journaliste au service France de RFI.     Guerre Israël-Iran : Ali Khamenei met en garde Donald Trump    En réponse aux menaces de Donald Trump, l'ayatollah Ali Khamenei a menacé les États-Unis de « dommages irréparables » en cas d'intervention militaire dans le conflit. Que signifie cette déclaration ? l'Iran en a-t-il les moyens ?   Guerre Israël-Iran : vers une médiation de la Russie ?   Vladimir Poutine a proposé de jouer un rôle de médiateur dans le conflit qui oppose Israël à l'Iran. Si dans un premier temps Donald Trump était favorable à cette idée, il semble maintenant s'y opposer. Comment expliquer cette volte-face ? Avec Général Dominique Trinquand, spécialiste des relations internationales, ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU.   Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Aujourd'hui, elle revient sur les sujets du brevet en Guinée, dont un qui a beaucoup fait parler de lui sur les réseaux sociaux...

La chronique de Benaouda Abdeddaïm
Caroline Loyer : Le "Davos russe" dans l'ombre de la récession - 20/06

La chronique de Benaouda Abdeddaïm

Play Episode Listen Later Jun 20, 2025 3:14


Ce vendredi 20 juin, la peine de la Russie à attirer des investisseurs depuis la guerre en Ukraine, a été abordée par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Tech 24
Les combats de Pavel Durov, le discret créateur de Telegram

Tech 24

Play Episode Listen Later Jun 20, 2025 6:44


Arrêté en France en août 2024 pour des accusations aussi explosives que controversées, le créateur de Telegram, la messagerie utilisée par plus d'un milliard de personnes dans le monde, dont Volodymyr Zelensky et Emmanuel Macron, réfute toute forme de culpabilité. Celui qui a fondé VKontakte (le "Facebook russe") avant de quitter la Russie en 2014 se montre, dans l'interview qu'il a donnée au Point, aussi cultivé qu'ascétique et assure tenir en horreur les micro-plastiques comme la censure.

Les dessous de l'infox
«Protocole chaos», l'opération d'influence russe derrière le trumpisme, de la fiction au réel

Les dessous de l'infox

Play Episode Listen Later Jun 20, 2025 29:30


Dans son roman « Protocole Chaos », J.R. Dos Santos retrace un demi-siècle de manipulations orchestrées depuis Moscou pour aboutir à l'effondrement des démocraties libérales, à commencer par les États-Unis. À partir de faits réels, sourcés et documentés, le journaliste écrivain met en lumière le rôle des réseaux sociaux et les manœuvres russes derrière le phénomène Trump.  Vrais et faux complots, réalité tronquée, manœuvres électorales sur fond de polarisation de la société, dans son roman « Protocole Chaos », le journaliste José Rodrigues dos Santos dresse le tableau d'une démocratie libérale fragilisée, dans le viseur d'une Russie autocratique, prête à tout pour imposer son modèle sous la houlette de Vladimir Poutine. L'écrivain journaliste portugais, évoque les faits dont il s'inspire, et le rôle joué par les réseaux sociaux dans le chaos ambiant. Il consacre notamment plusieurs chapitres à l'émergence du mouvement conspirationniste QAnon qui a massivement soutenu l'arrivée aux affaires de Donald Trump. Et l'on comprend comment ce groupe agrégeant toutes les colères d'un électorat blanc du Sud-américain rejeté aux marges de la société, a pu se muer en force politique, grâce à l'amplification artificielle de leurs publications sur les réseaux sociaux et certaines plateformes particulièrement propices à la radicalisation de ses membres, jusqu'à l'épisode du 6 janvier 2021 et l'intrusion des inconditionnels de Trump au Capitole. Le roman, publié au Portugal dès octobre 2024, soit un mois avant l'élection de Trump à un nouveau mandat, s'avère tout à fait prémonitoire. Sa traduction en français et sa note finale réactualisée, nous aide à décrypter un présent lourd de menaces : « Une mauvaise information conduit à de mauvaises décisions »- écrit l'auteur. «C'est ce qui est en train de se passer dans les régimes libéraux, du fait de la manipulation des réseaux sociaux par des acteurs antilibéraux. Mais à terme, les gens vont se rendre compte que ces informations sont fausses, ils vont commencer à remettre en question tout ce qu'ils entendent et lisent. Le résultat final, ainsi que cela a été constaté tout au long de l'histoire dans les régimes dictatoriaux en général, et totalitaires en particulier, ce sera la naissance d'une conviction généralisée qu'il n'y a pas de vérité. » « Protocole Chaos » traduit en français par Catherine Leterrier, HC éditions Hervé Chopin. La chronique de Grégory Genevrier de la cellule info vérif de RFI: Israël-Iran, une guerre des images propice à la désinformation La chronique de Nathan Gallo des Observateurs de France 24 : Désinformation iranienne au sujet des F35 israéliens. 

La chronique de Benaouda Abdeddaïm
Caroline Loyer : Iran, opportunité ou revers pour Moscou ? - 19/06

La chronique de Benaouda Abdeddaïm

Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 3:36


Ce jeudi 19 juin, les enjeux du conflit Israël-Iran pour la Russie, sachant que Moscou demande aux États-Unis de ne pas frapper l'Iran, en mettant en garde contre une catastrophe nucléaire, ont été abordés par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Les enjeux internationaux
Russie : l'offensive à bas bruit

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 12:39


durée : 00:12:39 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Alors que, depuis une semaine, l'attention mondiale se concentre sur la guerre entre Israël et l'Iran, l'armée russe enregistre des avancées sur le front ukrainien. L'heure des pourparlers paraît désormais bien lointaine. Comment, à ce stade du conflit, la stratégie militaire russe évolue-t-elle ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Paul Gogo Journaliste à Moscou et auteur du livre Opération Spéciale, aux Éditions du Rocher, 2024

Décryptage
Sur qui peut encore compter l'Iran?

Décryptage

Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 19:30


Septième jour d'affrontements entre l'Iran et Israël, et toujours aucun signe de désescalade en vue. L'État hébreu peut compter sur le soutien de son allié américain, mais l'Iran de son côté semble bien isolé. Peut-être pas un isolement diplomatique. De nombreux pays ont condamné les frappes d'Israël, qui bombardent l'Iran, en dehors du cadre du droit international. Mais l'isolement stratégique de la République islamique est bien réel après les coups durs portés à ses proxys. Pour l'heure, l'Iran mène seul sa réponse militaire face Israël. Alors y a-t-il encore des pays sur lesquels peut compter la République islamique ?   - Kevan Gafaïti, enseignant à Sciences po Paris, chercheur au centre Thucydide de l'Université Panthéon-Assas, auteur de La crise du détroit d'Ormuz de 2018 : une victoire iranienne sur les États-Unis (Harmattan)   - Quentin Müller, journaliste indépendant, spécialiste du golfe arabo-persique, auteur de L'arbre et la tempête. Socotra, l'île oubliée (Marchialy).  

Choses à Savoir
Pourquoi Napoléon n'a-t-il jamais tenté d'envahir le Royaume Uni ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Jun 18, 2025 2:55


Napoléon Bonaparte, malgré sa volonté affirmée de soumettre l'Angleterre, n'a jamais concrétisé une invasion du Royaume-Uni. Pourtant, l'idée l'a obsédé durant plusieurs années, notamment entre 1798 et 1805. Alors pourquoi cette attaque n'a-t-elle jamais eu lieu ? Plusieurs raisons expliquent cet échec stratégique.Une volonté forte mais contrariéeDès son accession au pouvoir, Napoléon voit l'Angleterre comme le principal obstacle à son hégémonie européenne. Elle finance les coalitions contre la France, domine les mers et refuse tout traité durable. En réponse, Napoléon envisage une invasion directe des îles britanniques, projet baptisé « Opération Boulogne », avec des troupes massées sur les côtes françaises à partir de 1803. Près de 200 000 hommes sont entraînés pour traverser la Manche depuis Boulogne-sur-Mer.La supériorité navale britanniqueLe problème, c'est que pour envahir l'Angleterre, il faut traverser la Manche, et pour cela, contrôler la mer. Or, la Royal Navy domine les océans. Napoléon tente de ruser en imaginant un détour : attirer la flotte britannique vers les Antilles avec un jeu de diversion, puis ramener sa flotte en Europe pour sécuriser un passage. Ce plan complexe aboutit à la bataille de Trafalgar en 1805.L'amiral Nelson y inflige une défaite décisive à la flotte franco-espagnole. La supériorité maritime de l'Angleterre devient incontestable, et tout espoir de débarquement s'effondre. Napoléon comprend alors qu'il ne pourra jamais rivaliser sur mer.Une stratégie continentale de remplacementFace à cet échec, Napoléon change de tactique. Il choisit la guerre économique : c'est le Blocus continental, lancé en 1806, qui interdit à tous les pays européens sous influence française de commercer avec le Royaume-Uni. L'objectif est d'étrangler l'économie britannique. Mais cette stratégie se retourne contre lui, ruinant des économies alliées et poussant certains pays à la révolte, comme la Russie.Une impossibilité technique et politiqueAu fond, même si Napoléon était un stratège redoutable sur terre, il n'avait ni la maîtrise navale, ni les capacités logistiques suffisantes pour traverser la Manche face à la Royal Navy. De plus, l'opinion publique britannique, unie et protégée par la mer, n'a jamais montré de signe de faiblesse permettant une attaque surprise ou un soulèvement interne.ConclusionNapoléon n'a jamais attaqué directement le Royaume-Uni car il en était empêché par un mur naturel — la mer — et un rempart militaire — la flotte britannique. Ce projet abandonné signe l'une de ses rares limites stratégiques : le contrôle des mers lui a échappé, et avec lui, l'idée d'une conquête de l'Angleterre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

C dans l'air
Trump menace, le guide suprême Iranien aussi... - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 18, 2025 63:44


C dans l'air du 18 juin 2025 - L'Iran est-il vraiment proche d'obtenir la bombe nucléaire ?Voilà cinq jours que l'Iran est sous les bombes israéliennes et les signes d'escalade se multiplient. Le président américain Donald Trump est allé jusqu'à appeler, hier, à la "capitulation sans conditions" de la République islamique. Il a même assuré que les États-Unis pouvaient aisément tuer le guide suprême iranien Ali Khamenei. Ce dernier a proclamé que son pays "ne se rendra jamais" et mis en garde les Etats-Unis contre des "dommages irréparables" en cas d'intervention dans le conflit.Pour l'heure, les frappes israéliennes ont déjà fait plus de 200 morts et plus de 1200 blessés. Le monde reste suspendu aux paroles de Donald Trump. Hier, en rentrant en avion du G7, le président américain a démenti les informations de sa cheffe du renseignement, Tulsi Gabbard qui estimait en mars devant le Congrès que l'Iran ne possédait pas la bombe nucléaire : "Je me fiche de ce qu'elle a dit", a rétorqué le président à une journaliste qui l'interrogeait. Si L'Iran ne dispose pour l'instant que d'uranium enrichi à 60%, là où le seuil requis s'élève à 90% pour obtenir l'arme nucléaire, la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni ont estimé jeudi dernier que l'Iran pourrait avoir la capacité de produire "plus de neuf" bombes nucléaires. Mais avec l'opacité entretenue par le régime iranien, impossible de savoir si ces projections sont vraiment crédibles.Acculé, affaibli, le régime iranien continue de menacer, à commencer par fermer le détroit d'Ormuz, par lequel transitent 20% du pétrole mondial et 30% du Gaz naturel liquéfié. Sardar Esmail Kowsari, commandant des Gardiens de la Révolution, a déclaré que cette option était "à l'étude". Son application plongerait le monde dans une grave crise économique. En fin de semaine dernière, lorsque les premières bombes israéliennes sont tombées sur l'Iran, les cours du pétrole ont flambé, avant de se stabiliser. Large d'environ 50 kilomètres, le détroit s'étend d'Oman à l'Iran. L'Iran, lui-même producteur important de pétrole, serait évidemment impacté par la fermeture de ce passage stratégique. Selon Le Figaro, 95% des barils iraniens sont exportés vers la Chine, et transitent par ce passage maritime.Pendant ce temps, à l'autre bout de l'Europe, Volodymyr Zelensky s'inquiète. Le président ukrainien craint que l'attention focalisée sur le Moyen-Orient n'affecte encore plus le soutien militaire à l'Ukraine. Samedi dernier, il a appelé à ce que "l'aide à l'Ukraine ne diminue pas pour cette raison", comme ce fut le cas lors de la précédente altercation entre Israël et l'Iran en octobre 2024. Présent au G7 en début de semaine, il n'a pu que constater le manque d'intérêt de l'administration américaine pour sa cause, et a quitté le rassemblement mardi au lendemain du départ précipité de Donald Trump. "La diplomatie est désormais en état de crise", a-t-il lâché. D'autant que la Russie semble profiter de la guerre au Moyen-Orient pour avancer ses pions. Dans la nuit de mardi à mercredi, elle a lancé une vaste attaque de drones sur Kiev, faisant 24 morts et plus de 130 blessés. Le président ukrainien, a déclaré qu'il s'agissait de "l'une des attaques les plus horribles sur Kiev" et a appelé à un soutien international plus fort pour aider l'Ukraine à se défendre. Cette nuit, un nouvel essaim de 58 drones a frappé les oblasts de Donetsk, Dnipropetrovsk et Zaporijia.Où en est le programme nucléaire iranien ?Quelles conséquences aurait une fermeture du détroit d'Ormuz sur l'économie mondiale ?Et comment la Russie profite-t-elle du chaos au Moyen-Orient pour avancer ses pions ?LES EXPERTS :- Général Jean-Paul PALOMEROS - Ancien chef d'état-major, ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN- Patricia ALLÉMONIÉRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationales- Anthony BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales- David RIGOULET-ROZE - Chercheur associé à l'IRIS, rédacteur en chef de la revue "Orients stratégiques", auteur de "La République islamique d'Iran en crise systémique"- Marc-Antoine EYL-MAZZEGA – En duplex - Directeur du centre énergie et climat de l'Ifri

Revue de presse Afrique
À la Une: le Mali reprend la main sur son or

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 17, 2025 4:07


La presse malienne est dithyrambique après la pose de la première pierre d'un complexe de transformation aurifère situé à Sénou, commune VI du district de Bamako. « Ce 16 juin 2025 restera gravé dans l'histoire du Mali, s'exclame L'Aube, comme un retour au passé glorieux de Kankou Moussa, demeuré jusqu'à aujourd'hui l'homme le plus riche du monde. Un record jamais égalé et toujours détenu par celui qui était jadis à la tête de l'Empire du Mali. » L'Aube fait donc allusion à Kankou Moussa, roi des rois de l'empire malien au XIVe siècle, considéré par certains comme l'homme le plus riche de tous les temps, avec une fortune évaluée à 400 milliards de dollars. Une fortune principalement constituée d'or. Retour au présent : désormais, poursuit L'Aube, « Bamako ne se contentera plus d'être un simple exportateur de matières premières. Dans un geste empreint de détermination et de conviction, le Général d'Armée Assimi Goïta a officiellement lancé les travaux de construction de la première raffinerie d'or de l'industrie minéralogique malienne. Cette raffinerie, conçue pour être la plus grande d'Afrique de l'Ouest avec une capacité de traitement de 200 tonnes d'or par an, est le fruit d'une stratégie nationale bien pensée, poursuit le quotidien malien, qui repose sur un partenariat stratégique avec la Fédération de Russie, à travers le groupe industriel Yadran. Le Mali détiendra une participation majoritaire de 62% du capital. Dans un contexte mondial où les ressources naturelles sont souvent synonymes de prédation, cette collaboration représente un acte d'indépendance économique significatif pour Bamako. » Offensive économique La symbolique est forte, renchérit Sahel Tribune. Pour un pays classé 3e producteur d'or en Afrique, mais longtemps confiné à l'exportation de minerai brut, cette raffinerie incarne un saut qualitatif vers la souveraineté économique. (…) Cette raffinerie s'inscrit dans la continuité des réformes initiées par le gouvernement de transition, pointe encore le quotidien malien. Depuis 2022, Bamako multiplie les initiatives : audit des contrats miniers, relèvement des parts de l'État, obligation pour les exploitants d'affiner l'or localement… une ligne claire s'impose, insiste Sahel Tribune : faire de l'or un levier de développement maîtrisé et redistributif. » Exit les compagnies occidentales ! Et pour ce faire, la junte malienne a opéré un grand coup de balai. « Progressivement, Bamako avance ses pions, relève L'Infodrome à Abidjan, pour reprendre le contrôle de ses ressources naturelles. » Avant-hier, « dans le bras de fer entre l'État malien et le groupe canadien Barrick, le tribunal de commerce de Bamako a ordonné la mise sous administration provisoire de la mine de Loulo-Gounkoto pour une durée de six mois. Cette décision, sollicitée par les autorités maliennes, vise à relancer les activités d'extraction sur ce site stratégique situé à l'ouest du pays, à l'arrêt depuis janvier. » « Les juges ont ainsi nommé Zoumana Makadji administrateur provisoire de la mine d'or, précise Jeune Afrique. Ancien ministre malien de la Santé et de l'Hygiène publique au Mali, Zoumana Makadji est un expert-comptable jouissant d'une bonne réputation à Bamako, présenté comme "intègre et doté d'une moralité". Avec cette décision, Barrick, jusque-là opérateur de Loulo-Gounkoto, n'a plus la main sur la gestion du site, d'un point de vue opérationnel comme financier. » Pression maximale C'est le dernier épisode en date d'un long bras-de-fer. Depuis son arrivée au pouvoir, la junte exerce une pression maximale pour tirer un meilleur profit des revenus de l'industrie minière. « Il y a deux ans, rappelait récemment Le Monde Afrique, le président Assimi Goïta avait introduit une réforme du code minier permettant à l'État de prendre jusqu'à 30 % des parts dans les nouveaux projets et réduisant les avantages fiscaux des entreprises étrangères. Le gouvernement malien exige que les contrats existants soient renégociés, quelles que soient les conventions passées avec les administrations précédentes. Une revendication exprimée sur fond de hausse continue des cours de l'or, dont le Mali est le troisième producteur africain et qui constitue 75 % de ses recettes d'exportation. »

C dans l'air
Ils ont fui les Etats-Unis pour s'installer en Russie

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 6:19


C dans L'air - Emission spéciale du 15 juin 2025: Trump-Poutine: Ils veulent tuer l'EuropeC'est un nouveau visa mis en place par Poutine, le visa idéologique ou humanitaire. Il a pour but de favoriser l'installation en Russie de ressortissants étrangers originaires des pays hostiles à la Russie ou ayant vendus des armes à l'Ukraine. Aussi étonnant qu ça puisse paraître Moscou veut être une sorte d'atche de Noé pour recueillir celles et ceux qui ne soutiennent pas la politique de leur pays d'origine. Combien sont-ils à avoir sauté le pas? Aucun chiffre ne sort bien entendu. Nos équipes ont rencontré une famille catholique traditionaliste installée depuis 2023 en banlieue de Moscou. Ils ont quitté le Kansas, effrayés par la communauté LGBT+ qui leur semblait envahir le pays. Production : Maximal Productions, une société MediawanRéalisation : Gaëlle Schwaller et Alain PirotCommentaires et entretiens : Caroline RouxProduit par Stéphanie Gillon

C dans l'air
Céline Berthon - DGSI: Quelle menace pèse sur notre territoire?

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 5:44


Emission spéciale du 15 juin 2025: Trump-Poutine: Ils veulent tuer l'EuropeCéline Berthon, directrice générale de la DGSI: Est-ce qu'il y a une menace sur notre territoire? Est-ce que la DGSI est en guerre contre la Russie? A-t-on déjoué des projets criminels? Un entretien exclusif mené par caroline Roux.

C dans l'air
L'Amérique de Trump sous influence Russe grace à la désinformation

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 15, 2025 7:06


C dans L'air - Emission spéciale du 15 juin 2025: Trump-Poutine: Ils veulent tuer l'EuropeA quel point l'Amérique a t-elle été infiltrée par les Russes? On a beaucoup parlé des campagnes de désinformation qu'auraient mis en place la Russie pour influer sur les élections présidentielles. Nous avons rencontré un membre important de l'équipe chargée de déstabiliser certains régimes, c'est la 1ère fois qu'il témoigne. Il est...américain.Production : Maximal Productions, une société MediawanRéalisation : Gaëlle Schwaller et Alain PirotCommentaires et entretiens : Caroline RouxProduit par Stéphanie Gillon

Géopolitique, le débat
Avec Karol Nawrocki, la Pologne entre l'Europe et Donald Trump

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Jun 15, 2025 48:29


Environ 370.000 voix d'écart seulement ont été décomptées, sur plus de 28 millions d'électeurs… Le second tour de la présidentielle n'a jamais été aussi serré, en Pologne. Finalement, le nationaliste Karol Nawrocki a été élu, début juin, avec 50,89% des suffrages, face au maire de Varsovie, le pro-européen Rafal Trzaskowski. Un tout petit écart qui pourrait avoir de grandes conséquences… D'abord, pour la Pologne et pour le gouvernement de Donald Tusk, qui va avoir du mal à imposer ses réformes, avec ce président conservateur… Et puis pour l'Europe, qui doit, dans un contexte de guerre en Ukraine, composer avec ce pays, l'un des plus puissants sur le plan militaire, géographiquement proche de la Russie mais présidé, désormais, par un homme fasciné par Donald Trump. Invités :  - Pierre Buhler, ancien ambassadeur français à Varsovie jusqu'en 2016 - Jacques Rupnik, directeur de recherche émérite au Centre de recherches internationales de Sciences Po, spécialiste de l'Europe centrale.

Les matins
Réponses à vos questions sur le minage de cryptomonnaie, activité énergivore et bruyante

Les matins

Play Episode Listen Later Jun 14, 2025 5:02


durée : 00:05:02 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - De la Russie au Paraguay, en passant par les Etats-Unis, des fermes de minage de cryptomonnaie s'installent dans des pays où l'électricité est peu chère, avec une connexion Internet stable. Les ventilateurs qui refroidissent les centres de données fonctionnent 24h/24 : énergivores et bruyants. - invités : Hugo Estecahandy Chercheur GEODE et doctorant à l'institut français de géopolitique (IFG)

C dans l'air
Israël frappe l'Iran … et ses sites nucléaires - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 64:31


C dans l'air du 13 juin 2025 - Israël frappe l'Iran … et ses sites nucléaires« Il est crucial d'œuvrer à la désescalade ». Mark Rutte, le secrétaire général de l'Otan, n'a pas caché son inquiétude au lendemain des bombardements d'Israël sur des installations nucléaires iraniennes. L'État hébreu, qui soupçonne l'Iran de vouloir se doter de l'arme atomique, a de surcroît tué des figures fortes du régime de Téhéran. Parmi eux : le chef d'état-major iranien, Mohammed Bagheri, puissant chef du corps des Gardiens de la Révolution.L'Iran considère cette attaque comme une « déclaration de guerre ». Sa réplique ne s'est pas fait attendre avec une centaine de drones envoyés sur Israël. À Washington, Trump, lui, appelle l'Iran à signer un accord sur son programme nucléaire, avertissant sinon d'"attaques encore plus brutales" par Israël. Le président américain semble toutefois rester à l'écart au vu de ses négociations avec la République islamique.Celle-ci ne cesse en tout cas de s'affaiblir : Chute de Bachar al-Assad, retour de Donald Trump, Israël, contestations populaires, crise économique… Les mollahs sont sous pression. L'économie inquiète notamment le régime, car si le pays reste à flot grâce à sa production d'hydrocarbures et le soutien de la Russie et de la Chine, les sanctions occidentales entravent son activité économique.Pendant ce temps, en France, l'eurodéputée insoumise a été acclamée par ses partisans, quatre jours après son arrestation en mer par l'armée israélienne. À Gaza, l'horreur continue, les yeux sont donc tournés vers Emmanuel Macron pour la reconnaissance d'un état palestinien.Alors, comment œuvrer à une désescalade entre Israël et l'Iran ? Le régime des mollahs est-il au bord du gouffre ? Emmanuel Macron va-t-il reconnaître un état palestinien ?LES EXPERTS :Agnès LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen-Orient et vice-présidente de l'IREMMO (Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient)Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction de LibérationGuillaume LAGANE - Spécialiste des questions de défense, maître de conférences à Sciences PoHéloïse FAYET - Chercheuse au centre des études de sécurité de l'Ifri –Responsable du programme de recherche Dissuasion et prolifération

Invité Afrique
Conférence de l'ONU sur l'océan: en RDC, «on doit concilier protection des forêts et gestion durable des mers»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 6:44


À Nice, dans le sud de la France, ils sont 95 pays – dont la France – à avoir lancé un appel pour limiter la production de plastique et donc la pollution des mers. C'était cette semaine, lors de la troisième Conférence des Nations unies sur l'océan, qui s'achève ce vendredi 13 juin. Comment mieux protéger nos mers, qui recouvrent 70% de la surface du globe ? À l'heure du bilan, Ève Bazaiba Masudi se confie à RFI. Elle est ministre d'État et ministre de l'Environnement et du Développement durable en République démocratique du Congo. La cheffe de la délégation congolaise à Nice répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Qu'est-ce que vous retenez de cette troisième conférence de l'ONU sur l'océan ?  Ève Bazaiba Masudi : Mais c'est vraiment une initiative très importante parce que ça nous permet de mobiliser davantage les soutiens politiques de très haut niveau en faveurs des initiatives africaines et surtout de susciter un élan de développement et d'accélérer les investissements sur les infrastructures portuaires, c'est ce qui nous manquait, et de renforcer la gouvernance océanique. Et en ce qui concerne la République démocratique du Congo, nous avons présenté le fait que la montée des eaux de la mer, par exemple où les pays insulaires sont en danger, c'est une conséquence logique du réchauffement de la planète. Donc, on ne peut pas dissocier la conservation, la protection des forêts et la gestion durable, donc, de nos mers. Et dans cette optique-là de partenariat gagnant-gagnant, la République démocratique du Congo, tout en étant victime de la situation dont elle n'est pas responsable, apporte une solution. Les forêts, les ressources en eau, les minerais critiques ou stratégiques et, de l'autre côté, les autres pays qui vont venir en partenariat avec nous vont apporter leurs fonds, leurs transferts de technologie, voilà un partenariat gagnant-gagnant qui va sauver l'humanité.  Donc, il faut une coopération scientifique et des transferts de technologie ?  Tout à fait, parce que les populations seront obligées de changer leurs habitudes. Nous qui sommes à la fois un pays forestier et un pays qui a accès à la mer, nous devons changer nos habitudes dans la conservation des forêts, dans la gestion durable des océans. Par exemple, la lutte contre la pollution plastique ; par exemple, la protection des mangroves ; par exemple, arrêter l'agriculture itinérante sur brulis, ne plus utiliser à outrance le bois comme énergie... Et ça demande des moyens, ça demande des fonds, parce que protéger la RDC, c'est sauver l'humanité. La RDC ne peut pas être un pays qui fait face à des conflits, par exemple, pour nous distraire. À l'est du pays, vous avez vu, il y a des vautours qui viennent pour l'exploitation illégale et illicite de nos ressources minières. Nous avons besoin de la paix et d'une paix durable.  Ève Bazaiba Masudi, vous avez parlé de la pollution plastique. Alors, l'un des moments forts de cette conférence de Nice a été l'annonce que 95 pays soutenaient le projet d'adopter un traité ambitieux pour réduire la production de plastique et donc la pollution des mers. Qu'en est-il de la République démocratique du Congo ? Est ce qu'elle fait partie de ces 95 pays ?  Nous soutenons ce traité tout en disant que c'est un processus. On n'est pas là pour les stopper directement, ces plastiques, nous allons y aller progressivement. C'est l'approche de la République démocratique du Congo. Il n'y a pas que des bouteilles en plastique, il y a plusieurs sortes de plastique, y compris des pneumatiques, n'est-ce pas ? En passant même par les jouets des enfants et autres ustensiles de cuisine, etc. La récupération, la transformation, le recyclage, et cetera, c'est comme ça que nous sommes dans ces processus dans notre pays.  Est-ce que la RDC est dans les 95 ou pas ?  Nous sommes dans les 95 pays, nous sommes dans ce processus-là. Nous l'avons commencé. Bientôt, il y aura les négociations qui vont continuer à Genève. Nous sommes là, nous faisons partie de cela.  Le problème, madame la ministre, c'est que le plastique, il est fait à partir du pétrole et que beaucoup de pays pétroliers comme la Russie, l'Iran, l'Arabie saoudite sont opposés à cette limitation de la production de plastique.  Vous savez, eux aussi, vivent le revers de la main de tous les procédés polluants qu'ils sont en train d'utiliser. Tout ce que nous allons faire, c'est la conscientisation. Parce que si nous ne prenons pas garde, nous risquons de vivre l'hécatombe, y compris dans ces pays-là. Alors, nous devons y aller étape par étape, leur demander par exemple d'appuyer le processus de récupération de ces plastiques, le processus des déchets et, étape par étape, lorsque nous allons stopper la consommation, lorsqu'il y aura plus de demande, l'offre ne viendra plus.  Oui, mais ce que disent beaucoup, c'est qu'il ne suffit pas de gérer les déchets plastiques, il faut aussi réduire la production des plastiques.  C'est ce que je dis, l'offre et la demande. Lorsque nous n'aurons plus de besoins de plastique, ils ne vont plus avoir l'intérêt à produire.  Oui, c'est ça, il faut remplacer le plastique par autre chose ? Oui, par les matières biodégradables au niveau des emballages déjà, nous allons mettre des barrières sur la consommation des plastiques. Nous qui sommes des importateurs, nous allons arriver jusqu'à la limitation, donc, de l'entrée des plastiques dans notre pays, en commençant d'abord par exiger des plastiques recyclés localement. Je pense que la demande va diminuer, il n'y aura plus d'intérêt de fabrication, donc l'offre va s'arrêter de soi-même.

Un Jour dans l'Histoire
Le Royaume de Naples au XVIII siècle : un carrefour de l'Europe très convoité

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 38:34


Nous sommes en mars 1803, le royaume de Naples est frappé par une crise financière aiguë et, de plus, doit faire face à l'entrée, sur son territoire, d'un corps de l'armée française. L'instabilité est grande au cœur de la région qui constitue un carrefour majeur en Europe. Trait d'union avec l'Afrique et l'Orient. Troisième ville la plus peuplée du continent, elle est un prodigieux creuset intellectuel qui rassemble les plus brillants savants. Naples est un phare en ce siècle des Lumières. Et pourtant, ses habitants sont souvent méprisés, perçus comme les "faibles descendants" des Romains. Le roi Ferdinand IV, avide d'indépendance, est dépeint comme un idiot, ce qui ne l'empêche pas d'orchestrer des manœuvres diplomatiques rusées avec la Russie et la Grande-Bretagne, tout en pactisant avec la France. La reine, elle-même, Marie-Caroline d'Autriche, sœur de Marie-Antoinette, qui abhorre les Français, participe à ces intrigues qui aboutissent au débarquement d'une flotte anglo-russe en novembre 1805. En réponse, Napoléon, qui veut faire du royaume un laboratoire de sa politique, en ordonne l'invasion. Son frère Joseph Bonaparte y sera proclamé roi en avril 1806. L'histoire du royaume de Naples est celle d'un dilemme, celui du tiraillement entre l'aspiration à l'indépendance et la recherche de la protection des grandes puissances. Tentons de comprendre les complexités de ce dilemme… Avec nous : Vincent Haegele, conservateurs des bibliothèques de Versailles. « Un printemps à Naples » ; Passé/composé. Sujets traités : Naples, Carrefour, Europe, Ferdinand IV, romains, Marie-Caroline d'Autriche, Napoléon, Joseph Bonaparte Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Manche: la police française va-t-elle arrêter les embarcations de migrants en mer?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le départ de Wagner du Mali, la fin d'une coopération économique entre le Congo et le Rwanda et l'utilisation des drones par Boko Haram. Manche : la police française va-t-elle arrêter les embarcations de migrants une fois en mer ?   Face à l'arrivée record de migrants sur les côtes britanniques, la France envisage désormais d'intercepter les bateaux, en pleine mer, qui traversent la Manche. Pourquoi les autorités françaises n'appliquaient-elles pas ces mesures jusqu'à maintenant ?  Avec Charlotte Boitiaux journaliste à Infomigrants.   Mali :  Africa Corps prend la suite de Wagner  Plus de trois ans après son arrivée au Mali, le groupe paramilitaire Wagner s'est officiellement retiré du pays. Les mercenaires russes sont remplacés par l'Africa Corps, qui dépend directement du ministère russe de la Défense. Quelle est la différence entre les deux organisations ? S'agit-il d'un simple changement d'uniformes ?  Avec Dimitri Zufferey, membre du collectif All Eyes On Wagner.     Congo-Brazzaville : les autorités suspendent l'attribution de terres au Rwanda   Le gouvernement de la République du Congo a annoncé l'annulation des contrats de location de terres à des entreprises à capitaux rwandais signés en 2022. Comment expliquer cette décision ? Quelles étaient les spécificités de ces contrats controversés ? Avec Paul Lorgerie, journaliste au service Afrique de RFI.    Bassin du lac Tchad : les drones de Boko Haram   Dans son rapport semestriel, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l'Afrique centrale, Abdou Abarry, dénonce les attaques de drones chargés d'explosifs par Boko Haram. Comment les jihadistes se procurent-ils ces drones ? Que sait-on de leur puissance de frappe ? Avec Seidik Abba, président du Centre international de réflexions et d'études sur le Sahel. Auteur de Voyage au coeur de Boko Haram: Enquête sur le djihad en Afrique subsaharienne (éditions L'Harmattan). 

Reportage International
En Russie, le pouvoir accroît les efforts pour sa reprise en main «patriotique» dans la culture

Reportage International

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 2:45


En ce mois de juin, les théâtres russes commencent à envoyer leurs programmes de rentrée avec des pièces mettant en valeur ce que Vladimir Poutine continue à appeler « l'opération spéciale ». Jeux vidéo, films, séries télé, toute l'industrie du loisir et de la culture est mise à contribution. Objectif : toucher le grand public. Avec, à ce stade, un succès encore mitigé chez les spectateurs. De notre correspondante à Moscou, En septembre, Irkoutsk accueillera la 15e édition de son festival national biennal de théâtre. Notamment sponsorisée par Gazprom, la compétition accueillera aussi en parallèle un laboratoire dont le thème est cette année « l'Opération militaire spéciale dans l'art théâtral moderne ». Vingt-huit candidatures de pièces originales écrites en russe, jamais mises en scène ni publiées auparavant ont été acceptées. Trois seront ensuite sélectionnées pour être jouées en public. Ce n'est qu'une des nombreuses illustrations de l'effort des autorités pour pousser une culture grand public toute tournée vers le soutien à son « opération spéciale ». Souci prononcé d'être proche des combattants De la capitale russe à Saint-Pétersbourg, de Kaliningrad à Vladivostok en passant par Kazan et Novossibirsk, cette année encore plus que les précédentes, chaque grande ville ou moyenne de Russie a vu se jouer dans ses théâtres au moins une pièce dite « patriotique », illustrant ou vantant l'effort de guerre de l'armée russe, héroïsant ses soldats, avec un souci prononcé d'être aussi proche des combattants que possible. À Moscou cette année, sur la scène du célèbre « Sovremennik », se jouait une pièce intitulée Call Sign Silence : l'histoire du nouveau départ dans la vie civile d'un vétéran handicapé revenu à la vie civile, « renforçant le moral des citoyens de Russie » selon certaines critiques. Dans les journaux de petites villes comme Yoshkar-Ola, à un peu plus de 800 km de la capitale, on peut aussi lire à propos de la présentation d'une pièce ce type de description : « Des témoins des événements ont aidé les artistes à recréer des actions militaires réalistes sur scène (..) Ils ont enseigné comment tenir correctement une mitrailleuse et exprimer la douleur d'une blessure pour que le spectateur vous croie ». Ces « témoins des événements » sont bien sûr les soldats. Même le théâtre amateur ou les troupes des écoles s'y sont mis. « Des films et des poèmes écrits parfois trop rapidement » Sur le grand et le petit écran, on peut aussi aujourd'hui voir des films et des séries dans la même veine que le premier modèle du genre : une série intitulée 20/22, soit une histoire d'amour contrariée qui se déroule pendant le siège de Marioupol, présentant, dans le droit fil du narratif du Kremlin, les soldats russes comme libérant la ville d'un fascisme destructeur. Malgré tous les efforts des institutions, disposant souvent d'un budget généreux pour subventionner toute proposition, le public n'est pourtant pas toujours au rendez-vous. La faute à une qualité qui laisserait à encore à désirer, juge une critique d'art qui fait autorité en Russie : « Aujourd'hui, le point de vue très patriotique trouve un débouché artistique, mais je ne vois pas encore une véritable forme d'art, juge-t-elle. Pour l'instant, et ce n'est que mon opinion personnelle, ce ne sont que des tentatives. Et elles ne sont pas toutes professionnelles. Il y a des films souvent réalisés à toute vitesse, ou bien des poèmes écrits très rapidement. On voit bien aussi ce qu'on appelle la poésie « Z ». Mais dans ce domaine, il n'y a tout simplement pas de bons poètes. Enfin, peut-être un. Il y a Igor Karaulov, qui est généralement considéré comme un vrai écrivain. Mais à bien des égards, ce sont des poèmes aux formes très simples, sans véritable élaboration. » À lire aussiSoutenir, critiquer ou se taire, les artistes russes face à un choix lourd de conséquences Difficile d'échapper à la production « patriotique » La qualité insuffisante est souvent invoquée par les spectateurs qui revendiquent ne pas être intéressés. « Si vous êtes en vacances, vous n'irez pas au cinéma voir ce type de film, même si on vous donne une réduction de 95%. Personne n'en a envie, car c'est mal fait, ça n'a rien à voir avec l'art », explique un jeune étudiant. Ils sont aussi encore nombreux ceux qui cherchent à fuir le plus possible dans leur vie privée, sur leur temps libre, tout ce qui peut leur rappeler la guerre. Comme cette psychologue moscovite, la quarantaine, qui explique : « Je ne regarde pas ce genre de cinéma et je ne l'ai jamais fait, car il provoque des émotions que je n'aime pas vraiment ressentir. Je suis assez sensible et j'essaie de me concentrer sur le positif. Dans ce genre de films, il y a toujours un côté dramatique et douloureux, que, personnellement, j'essaie de minimiser, car je vis déjà suffisamment d'expériences douloureuses dans ma vie. Et on entend parler de morts tous les jours. » Au box office russe de 2025 jusqu'ici, trois films sur le podium : le conte de fées Le Magicien de la cité d'Émeraude (version soviétique du magicien d'Oz), Nezha vaincra le Roi Dragon, un dessin animé chinois, Le Prophète, une biographie de Pouchkine pour adolescents. Il y a bien un film de guerre dans le Top 10, mais il s'agit d'un film d'anticipation qui se déroule dans les fonds marins. Pourtant, à en croire un jeune Moscovite, il est difficile d'échapper à la production contemporaine « patriotique » : « Bien sûr, la propagande est moins oppressante aujourd'hui qu'en URSS. On ne vous dit pas de toutes parts qu'il faut absolument voir tel film, mais le ressenti est très similaire. Mais même si vous n'êtes pas obligé de voir telle ou telle production parce que vous n'en avez pas envie, vous vous retrouverez forcément de toute façon à voir la bannière ou la publicité et vous ressentirez cette émotion écœurante. » Trop de pression peut-être, surtout pour ceux qui, comme ce jeune homme, doivent déjà garder leurs opinions anti-guerre en Ukraine pour eux et s'évader, seuls devant un écran d'ordinateur, en regardant grâce aux VPN des films et séries interdits. Cela n'empêche pas, parfois, des petits gestes, comme celui d'un étudiant qui cet hiver a laissé un commentaire sur le site internet d'un théâtre de Moscou, critiquant la présence de la lettre « Z » sur sa façade.  Pour expliquer ces quelques lignes à RFI, il avance : « Je ne soutiens pas l'opération spéciale, je ne soutiens pas la guerre, ni le régime actuel, je pense que toute sa politique est extrêmement mauvaise, et j'essaie de m'y opposer autant que possible. Donc, je n'irai plus jamais dans ce théâtre tant qu'un « Z » y est suspendu. Je pense d'ailleurs que se rendre dans un tel théâtre est un soutien indirect. D'ailleurs, je ne monterai pas non plus dans un bus sur lequel la lettre Z est affichée. Je sais bien que dans la situation actuelle, il est extrêmement difficile de ne montrer aucun soutien, que tout le monde est sous une pression folle, mais je pense que n'importe quel théâtre peut quand même se permettre de ne pas accrocher une énorme lettre Z sur la façade. » À lire aussiRussie: le pouvoir conforte sa reprise en main sur la culture « Faire profil bas n'est pas se taire » Pour combien de temps encore ? Depuis 2022, les autorités ont méthodiquement procédé : elles ont visé toutes les têtes des grandes institutions culturelles connues à Moscou ou à Saint-Pétersbourg. Toute direction jugée pas assez favorable au pouvoir et à sa décision d'envoyer ses soldats en Ukraine a été remplacée par des figures dont la loyauté aux yeux de tous ne pouvait faire aucun doute. A la tête de grands musées, on retrouve par exemple aujourd'hui des personnalités réputées proches des services de sécurité. Parfois, certains d'entre eux siègent simplement au conseil d'administration, mais cela suffit pour assurer un verrouillage désormais total. Quant aux artistes critiques, ceux qui n'ont pas fui courent un risque très élevé de se retrouver derrière les barreaux. Le terme « critique » recouvre d'ailleurs un champ très large. Témoin l'affaire de la metteuse en scène Evguenia Berkovitch et de la dramaturge Svetlana Petriïtchouk, condamnées en juillet dernier à quasiment six ans de colonie pénitentiaire par un tribunal militaire. Motif : « apologie du terrorisme ». En cause officiellement : leur pièce de théâtre intitulée « le faucon », Saluée par la critique et le public, elle avait reçu en 2022 deux Masques d'or, la plus prestigieuse récompense du théâtre russe. Elle raconte l'histoire de jeunes femmes russes recrutées sur internet par des islamistes en Syrie et partant les rejoindre pour les épouser. Soit, disent les artistes qui ont toujours clamé leur innocence, l'inverse de ce qui leur est reproché. D'Evguenia Berkovitch, et des motifs de son arrestation, une personnalité du monde culturel russe dit : « Mon opinion personnelle est que le vrai problème est qu'elle n'était pas capable de se taire, sur aucun sujet. Evguenia a toujours dit que le théâtre ne pouvait pas être en dehors de son temps, en dehors des événements. Que si le théâtre ne parle pas ce qu'il se passe dans le monde, au moment où ça se passe, alors cela signifie qu'il n'est pas honnête » Sans débouchés possibles pour exprimer leur vision – une des personnes rencontrées lors de ce reportage parle de « zone de silence » –, aujourd'hui les artistes qui ne soutiennent pas activement la politique du pouvoir et qui sont restés en Russie se réfugient, dit cette personnalité du monde culturel, dans l'expression de leurs idées de la manière « la plus allégorique possible ». À lire aussiRussie: le musée du Goulag à Moscou fermé Un jeu vidéo russe sur la guerre en Ukraine « Malheureusement, reprend-elle, il y a maintenant une fracture entre "ceux qui sont partis" et "ceux qui sont restés". Beaucoup de gens qui sont partis ont commencé à critiquer très durement ceux qui sont restés en leur disant : "Vous avez cédé, vous avez abandonné, il est impossible de rester dans ce pays sans devenir un salaud". Je pense que ce n'est pas vrai. Qu'il y a toujours des options. Qu'il y a une différence entre se taire et faire simplement profil bas. La question est de savoir comment vous le faites, et quel genre de personne vous êtes. Même si pour moi, même si la guerre se terminait, la situation sur le plan intérieur ne changera pas. » Le pouvoir renforce chaque jour un peu plus son investissement dans la culture. Vladimir Poutine a ainsi ordonné ce printemps la création d'un lieu à Moscou tout entier dédié à promouvoir « le théâtre patriotique moderne ». Date butoir : le 30 novembre prochain. Une production nationale russe en tout cas, semble elle, à en croire en tout cas son chef de projet, tirer largement son épingle du jeu. Il s'agit d'un jeu vidéo intitulé Squad 22: ZOV. Décrit comme « basé sur l'expérience réelle de la guerre des vétérans russes en Ukraine », il propose des volets comme « Campagne de printemps du Donbass, 17 missions sur les combats de 2014 », ainsi que « Marioupol 2022 » et « Contre-offensive ukrainienne 2023 » et revendique 100 000 utilisateurs quotidiens sur la page internet où on peut le télécharger depuis fin janvier dernier. Présenté sur la plate-forme Steam depuis le 30 mai dernier – et bloqué sur son segment ukrainien –, il y est décrit comme « officiellement recommandé par l'armée russe comme manuel de tactiques d'infanterie de base pour l'entraînement des cadets et de la Iounarmia (organisation d'État russe pour les jeunes cadets de l'armée) », plaçant le joueur « aux commandes d'équipes de soldats russes qui combattent les forces armées ukrainiennes, font des prisonniers et libèrent des otages ». Ce même 30 mai dernier, le chef de projet affirmait au quotidien légitimiste les Izviestia que 54% de son chiffre d'affaires provenait déjà... des États-Unis. À lire aussiSoutenir, critiquer ou se taire, les artistes russes face à un choix lourd de conséquences

Géopolitique
Oubliée la diplomatie, la Russie bombarde massivement l'Ukraine

Géopolitique

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 3:20


durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Qu'il parait loin le temps où l'on parlait de cessez-le-feu : hier, la Russie a mené son plus intense bombardement de drones et de missiles sur l'Ukraine, tandis que Kiev annonçait avoir mené une opération de commando à l'intérieur de la Russie. Chacun veut faire "payer" l'autre.

Radio foot internationale
Éliminatoires Mondial 2026: la dernière de Spalletti avec l'Italie

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 48:29


Radio Foot internationale à 16h10-21h10 T.U. À la Une aujourd'hui : - Des nations majeures dans le dur. Éliminatoires du Mondial zone Europe ; - La Mannschaft dans le doute. ; - Rayan Cherki rejoint Manchester City. ; - Le Maroc à 6 mois de l'échéance CAN. - Des nations majeures dans le dur. Éliminatoires du Mondial zone Europe :  fin de l'ère Spalletti, après une victoire de la Nazionale sur la Moldavie. La déroute en Norvège a été fatale à l'ex-coach du Napoli. Ella a ranimé le spectre des 2 derniers mondiaux disputés sans les Azzurri. Qui pour prendre les rênes de la sélection et relancer l'équipe ? Ranieri a décliné le poste.- La Belgique à l'arraché ! 3 jours avoir été accrochés en Macédoine du Nord, les Diables rouges, qui menaient 3-0 à la 27è minute face aux Gallois, ont été rejoints par les Dragons. Kevin De Bruyne a tiré ses coéquipiers d'un mauvais pas in extremis.- La Mannschaft dans le doute. À un an du Mondial, les Blanc et Noir sont systématiquement parmi les favoris, malgré les mauvais résultats en Russie et au Qatar, et l'échec de l'Euro 2024 à domicile. Nagelsmann, 37 ans, coach aux idées neuves qui avance avec une nouvelle génération, mais dont l'équipe a déçu lors de la phase finale, avec une autre chance de briller à la maison. Renversés par le Portugal mercredi, les Allemands se sont de nouveau inclinés face aux Bleus. Manque d'efficacité offensive, domination stérile, pas encore l'heure du renouveau ? Le Nationalelf entamera ses éliminatoires en septembre, devrait logiquement voir l'Amérique en juin prochain.- Rayan Cherki rejoint Manchester City. Un contrat de cinq ans pour le néo international après 6 saisons passées à l'OL, l'occasion pour le milieu offensif de passer un cap supplémentaire avec Pep Guardiola ?- Le Maroc à 6 mois de l'échéance CAN. Succès 1-0 à Fès face au Bénin, 3 jours après un succès (2-0) contre la Tunisie. Regragui critiqué sur la manière, est le 1er sélectionneur marocain à enchaîner 12 victoires consécutives. 6 villes hôtes, calendrier ambitieux, où en sont les chantiers avant la grande fête du foot africain ? Avec Olivier Pron : Saïd Amdaa, David Lortholary, Philippe Doucet et Salim Baungally. - Technique/réalisation : Laurent Salerno - David Fintzel/Pierre Guérin.

Un air d'amérique
RUSSIE/UKRAINE - Le très lourd bilan de la guerre

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 1:29


Alors que l'armée russe annonce depuis dimanche 8 juin s'en prendre à la région de Dnipropetrovsk, les négociations de paix sont toujours dans l'impasse. Après plus de trois ans de guerre, le bilan est terrifiant : un million de pertes côté russe entre les morts et les blessés, 400.000 côté ukrainien...Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.