Country in Eastern Europe and Northern Asia
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We speak a bit more about brands and perfumes in general rather than specific releases this episode but we wanted to discuss design, bottles, and what piques our interest when we are shopping new houses and fragrances. Preferences that go beyond just the note list. We also discuss dabbers and our best approach at maximizing their wear in response to a listener message. Spoiler Alert - We're no help!For The Game, I'm not sure the room has ever smelled better as we sample some classics and a couple of surprises. Seriously, it still smells great and I'm writing this hours after recording.References:Kindred Black / Invisible Stories TikTok on Kindred Black bottles(00:00) - - Intro & News (07:56) - - What Draws Us To Perfumes (other than notes) (23:57) - - Listener Email About Dabbers (28:40) - - Scents of The Week (45:01) - - The Game Scents Mentioned in this Episode:Histoire d'Orangers by L'Artisan Parfumeur / Blanche, Mojave Ghost, Bal D'Afrique, and Rose of No Man's Land Absolu(s) by Byredo / Jersey and Coromandel Body Oil by Chanel / Lune Feline by Atelier Des Ors / En Plein Air by Jouissance / La Terre and La Nuit & Garde by Racyne / Naked Dance, Dead Air, and Delulu by .Oddity / Sex and Jasmine and Burrow by Paraphrase / French Poetry by St Rose / La Fille de Berlin by Serge Lutens / Seven Veils by Byredo / Cierge De Lune by Aedes de Venustas / Accord Oud by Byredo / Side Effect and Oud For Greatness by Initio Parfums / Atlas Fever, French Affair, Amber Sky, and Midnight Special by Ex Nihilo / Ambilux by Marlou / Hwyl by Aesop / Signature by Aedes de Venustas / Comète by Chanel / Monsieur by Bienaimé / Cannabis Santal by Fresh / Le Lion, 1932, and Cuir de Russie by Chanel / Mortel by Cire Trudon / Eau Capitale by Diptyque / Portrait of a Lady by Frederic Malle / Sala by Tsu Lange YorThe GameFleurs d'Été by Bienaimé / Coromandel by Chanel / Bruma by Cire Trudon / Fin de Siecle Paraphrase Perfume / TLY 5755 by Tsu Lange Yor / Borneo 1834 by Serge LutensPlease feel free to email us at hello@fragraphilia.com - Send us questions, comments, or recommendations. We can be found on TikTok and Instagram @fragraphilia
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les conséquences des essais nucléaires de la France en Polynésie et la guerre Israël-Iran. RDC-Rwanda : signature d'un accord préliminaire de paix Après plusieurs jours de discussions à Washington, experts congolais et rwandais ont paraphé un document préparatoire pour un accord de paix dans l'est de la RDC. Quel est le contenu de ce document ? Quelle est la suite pour que cet accord puisse entrer en vigueur ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. Essais nucléaires : la France sommée de demander pardon à la Polynésie Près de trente ans après la fin des essais nucléaires français en Polynésie, une commission d'enquête parlementaire recommande à l'État de présenter des excuses officielles à la population locale. Quelles sont aujourd'hui les conséquences de ces essais nucléaires ? Que pourrait impliquer cette demande de pardon ? Avec Baptiste Coulon, journaliste au service France de RFI. Guerre Israël-Iran : Ali Khamenei met en garde Donald Trump En réponse aux menaces de Donald Trump, l'ayatollah Ali Khamenei a menacé les États-Unis de « dommages irréparables » en cas d'intervention militaire dans le conflit. Que signifie cette déclaration ? l'Iran en a-t-il les moyens ? Guerre Israël-Iran : vers une médiation de la Russie ? Vladimir Poutine a proposé de jouer un rôle de médiateur dans le conflit qui oppose Israël à l'Iran. Si dans un premier temps Donald Trump était favorable à cette idée, il semble maintenant s'y opposer. Comment expliquer cette volte-face ? Avec Général Dominique Trinquand, spécialiste des relations internationales, ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU. Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Aujourd'hui, elle revient sur les sujets du brevet en Guinée, dont un qui a beaucoup fait parler de lui sur les réseaux sociaux...
Ce vendredi 20 juin, la peine de la Russie à attirer des investisseurs depuis la guerre en Ukraine, a été abordée par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Ce jeudi 19 juin, les enjeux du conflit Israël-Iran pour la Russie, sachant que Moscou demande aux États-Unis de ne pas frapper l'Iran, en mettant en garde contre une catastrophe nucléaire, ont été abordés par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
durée : 00:12:39 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Alors que, depuis une semaine, l'attention mondiale se concentre sur la guerre entre Israël et l'Iran, l'armée russe enregistre des avancées sur le front ukrainien. L'heure des pourparlers paraît désormais bien lointaine. Comment, à ce stade du conflit, la stratégie militaire russe évolue-t-elle ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Paul Gogo Journaliste à Moscou et auteur du livre Opération Spéciale, aux Éditions du Rocher, 2024
Napoléon Bonaparte, malgré sa volonté affirmée de soumettre l'Angleterre, n'a jamais concrétisé une invasion du Royaume-Uni. Pourtant, l'idée l'a obsédé durant plusieurs années, notamment entre 1798 et 1805. Alors pourquoi cette attaque n'a-t-elle jamais eu lieu ? Plusieurs raisons expliquent cet échec stratégique.Une volonté forte mais contrariéeDès son accession au pouvoir, Napoléon voit l'Angleterre comme le principal obstacle à son hégémonie européenne. Elle finance les coalitions contre la France, domine les mers et refuse tout traité durable. En réponse, Napoléon envisage une invasion directe des îles britanniques, projet baptisé « Opération Boulogne », avec des troupes massées sur les côtes françaises à partir de 1803. Près de 200 000 hommes sont entraînés pour traverser la Manche depuis Boulogne-sur-Mer.La supériorité navale britanniqueLe problème, c'est que pour envahir l'Angleterre, il faut traverser la Manche, et pour cela, contrôler la mer. Or, la Royal Navy domine les océans. Napoléon tente de ruser en imaginant un détour : attirer la flotte britannique vers les Antilles avec un jeu de diversion, puis ramener sa flotte en Europe pour sécuriser un passage. Ce plan complexe aboutit à la bataille de Trafalgar en 1805.L'amiral Nelson y inflige une défaite décisive à la flotte franco-espagnole. La supériorité maritime de l'Angleterre devient incontestable, et tout espoir de débarquement s'effondre. Napoléon comprend alors qu'il ne pourra jamais rivaliser sur mer.Une stratégie continentale de remplacementFace à cet échec, Napoléon change de tactique. Il choisit la guerre économique : c'est le Blocus continental, lancé en 1806, qui interdit à tous les pays européens sous influence française de commercer avec le Royaume-Uni. L'objectif est d'étrangler l'économie britannique. Mais cette stratégie se retourne contre lui, ruinant des économies alliées et poussant certains pays à la révolte, comme la Russie.Une impossibilité technique et politiqueAu fond, même si Napoléon était un stratège redoutable sur terre, il n'avait ni la maîtrise navale, ni les capacités logistiques suffisantes pour traverser la Manche face à la Royal Navy. De plus, l'opinion publique britannique, unie et protégée par la mer, n'a jamais montré de signe de faiblesse permettant une attaque surprise ou un soulèvement interne.ConclusionNapoléon n'a jamais attaqué directement le Royaume-Uni car il en était empêché par un mur naturel — la mer — et un rempart militaire — la flotte britannique. Ce projet abandonné signe l'une de ses rares limites stratégiques : le contrôle des mers lui a échappé, et avec lui, l'idée d'une conquête de l'Angleterre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La presse malienne est dithyrambique après la pose de la première pierre d'un complexe de transformation aurifère situé à Sénou, commune VI du district de Bamako. « Ce 16 juin 2025 restera gravé dans l'histoire du Mali, s'exclame L'Aube, comme un retour au passé glorieux de Kankou Moussa, demeuré jusqu'à aujourd'hui l'homme le plus riche du monde. Un record jamais égalé et toujours détenu par celui qui était jadis à la tête de l'Empire du Mali. » L'Aube fait donc allusion à Kankou Moussa, roi des rois de l'empire malien au XIVe siècle, considéré par certains comme l'homme le plus riche de tous les temps, avec une fortune évaluée à 400 milliards de dollars. Une fortune principalement constituée d'or. Retour au présent : désormais, poursuit L'Aube, « Bamako ne se contentera plus d'être un simple exportateur de matières premières. Dans un geste empreint de détermination et de conviction, le Général d'Armée Assimi Goïta a officiellement lancé les travaux de construction de la première raffinerie d'or de l'industrie minéralogique malienne. Cette raffinerie, conçue pour être la plus grande d'Afrique de l'Ouest avec une capacité de traitement de 200 tonnes d'or par an, est le fruit d'une stratégie nationale bien pensée, poursuit le quotidien malien, qui repose sur un partenariat stratégique avec la Fédération de Russie, à travers le groupe industriel Yadran. Le Mali détiendra une participation majoritaire de 62% du capital. Dans un contexte mondial où les ressources naturelles sont souvent synonymes de prédation, cette collaboration représente un acte d'indépendance économique significatif pour Bamako. » Offensive économique La symbolique est forte, renchérit Sahel Tribune. Pour un pays classé 3e producteur d'or en Afrique, mais longtemps confiné à l'exportation de minerai brut, cette raffinerie incarne un saut qualitatif vers la souveraineté économique. (…) Cette raffinerie s'inscrit dans la continuité des réformes initiées par le gouvernement de transition, pointe encore le quotidien malien. Depuis 2022, Bamako multiplie les initiatives : audit des contrats miniers, relèvement des parts de l'État, obligation pour les exploitants d'affiner l'or localement… une ligne claire s'impose, insiste Sahel Tribune : faire de l'or un levier de développement maîtrisé et redistributif. » Exit les compagnies occidentales ! Et pour ce faire, la junte malienne a opéré un grand coup de balai. « Progressivement, Bamako avance ses pions, relève L'Infodrome à Abidjan, pour reprendre le contrôle de ses ressources naturelles. » Avant-hier, « dans le bras de fer entre l'État malien et le groupe canadien Barrick, le tribunal de commerce de Bamako a ordonné la mise sous administration provisoire de la mine de Loulo-Gounkoto pour une durée de six mois. Cette décision, sollicitée par les autorités maliennes, vise à relancer les activités d'extraction sur ce site stratégique situé à l'ouest du pays, à l'arrêt depuis janvier. » « Les juges ont ainsi nommé Zoumana Makadji administrateur provisoire de la mine d'or, précise Jeune Afrique. Ancien ministre malien de la Santé et de l'Hygiène publique au Mali, Zoumana Makadji est un expert-comptable jouissant d'une bonne réputation à Bamako, présenté comme "intègre et doté d'une moralité". Avec cette décision, Barrick, jusque-là opérateur de Loulo-Gounkoto, n'a plus la main sur la gestion du site, d'un point de vue opérationnel comme financier. » Pression maximale C'est le dernier épisode en date d'un long bras-de-fer. Depuis son arrivée au pouvoir, la junte exerce une pression maximale pour tirer un meilleur profit des revenus de l'industrie minière. « Il y a deux ans, rappelait récemment Le Monde Afrique, le président Assimi Goïta avait introduit une réforme du code minier permettant à l'État de prendre jusqu'à 30 % des parts dans les nouveaux projets et réduisant les avantages fiscaux des entreprises étrangères. Le gouvernement malien exige que les contrats existants soient renégociés, quelles que soient les conventions passées avec les administrations précédentes. Une revendication exprimée sur fond de hausse continue des cours de l'or, dont le Mali est le troisième producteur africain et qui constitue 75 % de ses recettes d'exportation. »
Emission spéciale du 15 juin 2025: Trump-Poutine: Ils veulent tuer l'EuropeCéline Berthon, directrice générale de la DGSI: Est-ce qu'il y a une menace sur notre territoire? Est-ce que la DGSI est en guerre contre la Russie? A-t-on déjoué des projets criminels? Un entretien exclusif mené par caroline Roux.
C dans L'air - Emission spéciale du 15 juin 2025: Trump-Poutine: Ils veulent tuer l'EuropeC'est un nouveau visa mis en place par Poutine, le visa idéologique ou humanitaire. Il a pour but de favoriser l'installation en Russie de ressortissants étrangers originaires des pays hostiles à la Russie ou ayant vendus des armes à l'Ukraine. Aussi étonnant qu ça puisse paraître Moscou veut être une sorte d'atche de Noé pour recueillir celles et ceux qui ne soutiennent pas la politique de leur pays d'origine. Combien sont-ils à avoir sauté le pas? Aucun chiffre ne sort bien entendu. Nos équipes ont rencontré une famille catholique traditionaliste installée depuis 2023 en banlieue de Moscou. Ils ont quitté le Kansas, effrayés par la communauté LGBT+ qui leur semblait envahir le pays. Production : Maximal Productions, une société MediawanRéalisation : Gaëlle Schwaller et Alain PirotCommentaires et entretiens : Caroline RouxProduit par Stéphanie Gillon
Alors que la poursuite de la guerre en Ukraine et le retour de Donald Trump à la Maison Blanche n'en finissent pas d'ébranler l'architecture de sécurité européenne, 20 Minutes pour Comprendre se penche sur les États qui se retrouveraient en première ligne en cas d'escalade : les pays baltes. Estonie, Lettonie, Lituanie : trois républiques au passé tourmenté, coincées entre mer Baltique et Russie, et devenues en trois décennies des membres exemplaires de l'OTAN et de l'Union européenne.Mais que reste-t-il des héritages impériaux, soviétiques, des minorités russophones et des tensions persistantes avec Moscou ?Dans cette nouvelle série, Céline Bayou décrypte comment ces pays, trop souvent considérés comme périphériques à l'ouest de l'Europe, sont devenus un épicentre stratégique pour la sécurité de notre continent.Invitée : Céline BayouAvec Simon Desplanque & Vincent GabrielSuivez le podcast ! Il est désormais sur X/Twitter : @20MPC_podcast & LinkedIn ! Générique : Léopold Corbion (15 Years of Reflection)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, Laure Dautriche revient sur les grands moments et événements qui ont marqué notre radio.En 2025, Europe 1 célèbre ses 70 ans. 70 ans d'histoire, de rires, de partages et d'émotions.Pour marquer cet anniversaire, découvrez une collection inédite de podcasts : "70 ans d'Europe 1".Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans L'air - Emission spéciale du 15 juin 2025: Trump-Poutine: Ils veulent tuer l'EuropeA quel point l'Amérique a t-elle été infiltrée par les Russes? On a beaucoup parlé des campagnes de désinformation qu'auraient mis en place la Russie pour influer sur les élections présidentielles. Nous avons rencontré un membre important de l'équipe chargée de déstabiliser certains régimes, c'est la 1ère fois qu'il témoigne. Il est...américain.Production : Maximal Productions, une société MediawanRéalisation : Gaëlle Schwaller et Alain PirotCommentaires et entretiens : Caroline RouxProduit par Stéphanie Gillon
Environ 370.000 voix d'écart seulement ont été décomptées, sur plus de 28 millions d'électeurs… Le second tour de la présidentielle n'a jamais été aussi serré, en Pologne. Finalement, le nationaliste Karol Nawrocki a été élu, début juin, avec 50,89% des suffrages, face au maire de Varsovie, le pro-européen Rafal Trzaskowski. Un tout petit écart qui pourrait avoir de grandes conséquences… D'abord, pour la Pologne et pour le gouvernement de Donald Tusk, qui va avoir du mal à imposer ses réformes, avec ce président conservateur… Et puis pour l'Europe, qui doit, dans un contexte de guerre en Ukraine, composer avec ce pays, l'un des plus puissants sur le plan militaire, géographiquement proche de la Russie mais présidé, désormais, par un homme fasciné par Donald Trump. Invités : - Pierre Buhler, ancien ambassadeur français à Varsovie jusqu'en 2016 - Jacques Rupnik, directeur de recherche émérite au Centre de recherches internationales de Sciences Po, spécialiste de l'Europe centrale.
Capitale de la Géorgie, la ville de Tbilissi nous embarque tour à tour en Orient, en Occident et en Russie. Des bains chauds à la forteresse de Narikala en passant par le quartier de Metekhi, Monumental vous propose de découvrir lʹhistoire de Tbilissi. Avec Nina Iamanidzé, Docteur en histoire de lʹArt.
durée : 00:05:02 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - De la Russie au Paraguay, en passant par les Etats-Unis, des fermes de minage de cryptomonnaie s'installent dans des pays où l'électricité est peu chère, avec une connexion Internet stable. Les ventilateurs qui refroidissent les centres de données fonctionnent 24h/24 : énergivores et bruyants. - invités : Hugo Estecahandy Chercheur GEODE et doctorant à l'institut français de géopolitique (IFG)
durée : 00:04:49 - Récits d'enquête - par : Mattéo Caranta - Forbidden Stories, de France 24 du Monde et du média dissident russe IStories enquête sur le modèle de la disparition comme arme de guerre mené par la Russie en Ukraine, mais aussi sur d'autres terrains de guerre.
La Russie, depuis plus d'un siècle, a toujours développé des stratégies pour tenter d'avoir une influence à l'étranger. Si à l'époque, les moyens employés ne s'appuyaient pas sur une technologie avancée, aujourd'hui, elle parvient à modifier le discours et à mener des opérations d'ingérence sans égales. Christine Dugoin-Clément, chercheuse, entre autres, à l'Observatoire de l'Intelligence artificielle de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, détaille cette évolution dans son ouvrage Géopolitique de l'ingérence russe : La stratégie du chaos, paru le 12 mars 2025 aux éditions Presses Universitaire de France. À lire aussiRussie: la désinformation s'intensifie après l'attaque de drones ukrainiens
C dans l'air du 13 juin 2025 - Israël frappe l'Iran … et ses sites nucléaires« Il est crucial d'œuvrer à la désescalade ». Mark Rutte, le secrétaire général de l'Otan, n'a pas caché son inquiétude au lendemain des bombardements d'Israël sur des installations nucléaires iraniennes. L'État hébreu, qui soupçonne l'Iran de vouloir se doter de l'arme atomique, a de surcroît tué des figures fortes du régime de Téhéran. Parmi eux : le chef d'état-major iranien, Mohammed Bagheri, puissant chef du corps des Gardiens de la Révolution.L'Iran considère cette attaque comme une « déclaration de guerre ». Sa réplique ne s'est pas fait attendre avec une centaine de drones envoyés sur Israël. À Washington, Trump, lui, appelle l'Iran à signer un accord sur son programme nucléaire, avertissant sinon d'"attaques encore plus brutales" par Israël. Le président américain semble toutefois rester à l'écart au vu de ses négociations avec la République islamique.Celle-ci ne cesse en tout cas de s'affaiblir : Chute de Bachar al-Assad, retour de Donald Trump, Israël, contestations populaires, crise économique… Les mollahs sont sous pression. L'économie inquiète notamment le régime, car si le pays reste à flot grâce à sa production d'hydrocarbures et le soutien de la Russie et de la Chine, les sanctions occidentales entravent son activité économique.Pendant ce temps, en France, l'eurodéputée insoumise a été acclamée par ses partisans, quatre jours après son arrestation en mer par l'armée israélienne. À Gaza, l'horreur continue, les yeux sont donc tournés vers Emmanuel Macron pour la reconnaissance d'un état palestinien.Alors, comment œuvrer à une désescalade entre Israël et l'Iran ? Le régime des mollahs est-il au bord du gouffre ? Emmanuel Macron va-t-il reconnaître un état palestinien ?LES EXPERTS :Agnès LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen-Orient et vice-présidente de l'IREMMO (Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient)Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction de LibérationGuillaume LAGANE - Spécialiste des questions de défense, maître de conférences à Sciences PoHéloïse FAYET - Chercheuse au centre des études de sécurité de l'Ifri –Responsable du programme de recherche Dissuasion et prolifération
À Nice, dans le sud de la France, ils sont 95 pays – dont la France – à avoir lancé un appel pour limiter la production de plastique et donc la pollution des mers. C'était cette semaine, lors de la troisième Conférence des Nations unies sur l'océan, qui s'achève ce vendredi 13 juin. Comment mieux protéger nos mers, qui recouvrent 70% de la surface du globe ? À l'heure du bilan, Ève Bazaiba Masudi se confie à RFI. Elle est ministre d'État et ministre de l'Environnement et du Développement durable en République démocratique du Congo. La cheffe de la délégation congolaise à Nice répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Qu'est-ce que vous retenez de cette troisième conférence de l'ONU sur l'océan ? Ève Bazaiba Masudi : Mais c'est vraiment une initiative très importante parce que ça nous permet de mobiliser davantage les soutiens politiques de très haut niveau en faveurs des initiatives africaines et surtout de susciter un élan de développement et d'accélérer les investissements sur les infrastructures portuaires, c'est ce qui nous manquait, et de renforcer la gouvernance océanique. Et en ce qui concerne la République démocratique du Congo, nous avons présenté le fait que la montée des eaux de la mer, par exemple où les pays insulaires sont en danger, c'est une conséquence logique du réchauffement de la planète. Donc, on ne peut pas dissocier la conservation, la protection des forêts et la gestion durable, donc, de nos mers. Et dans cette optique-là de partenariat gagnant-gagnant, la République démocratique du Congo, tout en étant victime de la situation dont elle n'est pas responsable, apporte une solution. Les forêts, les ressources en eau, les minerais critiques ou stratégiques et, de l'autre côté, les autres pays qui vont venir en partenariat avec nous vont apporter leurs fonds, leurs transferts de technologie, voilà un partenariat gagnant-gagnant qui va sauver l'humanité. Donc, il faut une coopération scientifique et des transferts de technologie ? Tout à fait, parce que les populations seront obligées de changer leurs habitudes. Nous qui sommes à la fois un pays forestier et un pays qui a accès à la mer, nous devons changer nos habitudes dans la conservation des forêts, dans la gestion durable des océans. Par exemple, la lutte contre la pollution plastique ; par exemple, la protection des mangroves ; par exemple, arrêter l'agriculture itinérante sur brulis, ne plus utiliser à outrance le bois comme énergie... Et ça demande des moyens, ça demande des fonds, parce que protéger la RDC, c'est sauver l'humanité. La RDC ne peut pas être un pays qui fait face à des conflits, par exemple, pour nous distraire. À l'est du pays, vous avez vu, il y a des vautours qui viennent pour l'exploitation illégale et illicite de nos ressources minières. Nous avons besoin de la paix et d'une paix durable. Ève Bazaiba Masudi, vous avez parlé de la pollution plastique. Alors, l'un des moments forts de cette conférence de Nice a été l'annonce que 95 pays soutenaient le projet d'adopter un traité ambitieux pour réduire la production de plastique et donc la pollution des mers. Qu'en est-il de la République démocratique du Congo ? Est ce qu'elle fait partie de ces 95 pays ? Nous soutenons ce traité tout en disant que c'est un processus. On n'est pas là pour les stopper directement, ces plastiques, nous allons y aller progressivement. C'est l'approche de la République démocratique du Congo. Il n'y a pas que des bouteilles en plastique, il y a plusieurs sortes de plastique, y compris des pneumatiques, n'est-ce pas ? En passant même par les jouets des enfants et autres ustensiles de cuisine, etc. La récupération, la transformation, le recyclage, et cetera, c'est comme ça que nous sommes dans ces processus dans notre pays. Est-ce que la RDC est dans les 95 ou pas ? Nous sommes dans les 95 pays, nous sommes dans ce processus-là. Nous l'avons commencé. Bientôt, il y aura les négociations qui vont continuer à Genève. Nous sommes là, nous faisons partie de cela. Le problème, madame la ministre, c'est que le plastique, il est fait à partir du pétrole et que beaucoup de pays pétroliers comme la Russie, l'Iran, l'Arabie saoudite sont opposés à cette limitation de la production de plastique. Vous savez, eux aussi, vivent le revers de la main de tous les procédés polluants qu'ils sont en train d'utiliser. Tout ce que nous allons faire, c'est la conscientisation. Parce que si nous ne prenons pas garde, nous risquons de vivre l'hécatombe, y compris dans ces pays-là. Alors, nous devons y aller étape par étape, leur demander par exemple d'appuyer le processus de récupération de ces plastiques, le processus des déchets et, étape par étape, lorsque nous allons stopper la consommation, lorsqu'il y aura plus de demande, l'offre ne viendra plus. Oui, mais ce que disent beaucoup, c'est qu'il ne suffit pas de gérer les déchets plastiques, il faut aussi réduire la production des plastiques. C'est ce que je dis, l'offre et la demande. Lorsque nous n'aurons plus de besoins de plastique, ils ne vont plus avoir l'intérêt à produire. Oui, c'est ça, il faut remplacer le plastique par autre chose ? Oui, par les matières biodégradables au niveau des emballages déjà, nous allons mettre des barrières sur la consommation des plastiques. Nous qui sommes des importateurs, nous allons arriver jusqu'à la limitation, donc, de l'entrée des plastiques dans notre pays, en commençant d'abord par exiger des plastiques recyclés localement. Je pense que la demande va diminuer, il n'y aura plus d'intérêt de fabrication, donc l'offre va s'arrêter de soi-même.
Cela peut sembler relever de la science-fiction. Et pourtant, l'idée qu'on pourrait ralentir le processus de vieillissement ou accéder à la vie éternelle n'est pas complètement illusoire. C'est ce qu'on appelle la cryogénie. Plusieurs entreprises en Chine, en Russie et en Allemagne proposent la cryoconservation. L'opération consiste à refroidir le corps du défunt à -196 ° et le plonger dans de l'azote liquide, un environnement ultra-froid conçu pour ralentir la dégradation des cellules. Le sang est ensuite remplacé par une solution à base de glycérine : un antigel, pour éviter que les cellules ne se brisent. Que veut dire "être cryogénisé" ? Comment se faire cryogéniser ? Cela fonctionne-t-il ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Fanny Sauveplane. À écouter ensuite : Que risque-t-on à devenir volontaire pour la science ? Comment les intelligences artificielles peuvent-elles faire parler les morts ? Le projet Blueprint promet-il vraiment l'immortalité ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Première diffusion : 27 décembre 2024 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Français en ondes. Humour paternel. Révolutionner le déménagement. Funérailles de VLB. Dans cet épisode intégral du 13 juin, en entrevue : Guy Bertrand, conseiller linguistique Entrevue avec Virginie Courtiol et Radi, humoristes. Chloé Daneau, propriétaire du Groupe Brisson. Une production QUBJuin 2025 Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Ils sont surnommés “les Wagners noirs” et sont des centaines à avoir été recrutés par l'armée russe pour se battre contre l'Ukraine. Attirés par des salaires mirobolants, des promesses d'emploi ou encore l'obtention de la nationalité russe, ces ressortissants africains ont volontairement rejoint les rangs de l'armée de Vladimir Poutine. Mais pour d'autres, l'histoire est plus compliquée : ils seraient des dizaines d'Africains à avoir été manipulés et enrôlés de force. Enquête de Lucile Chaussoy, Marc Kouho et Saloum Sané.
Vous aimez A la folie pas du tout, le podcast Bababam Originals qui vous plonge dans les histoires d'amour qui ont marqué des générations ? Vous allez adorer nos autres créations originales ! Aujourd'hui, on vous invite à découvrir Les Fabuleux destins podcast Bababam Originals qui relate destins les plus surprenants et incroyables. Découvrez la mystérieuse histoire de Raspoutine, un personnage occulte et controversé, tour à tour prophète, guérisseur, et même conseiller intime du tsar Nicolas II de Russie. Plongez dans les intrigues de la cour impériale et explorez les mystères entourant son influence grandissante et son assassinat dramatique. Une aventure historique fascinante vous attend, révélant les secrets et les légendes de cet homme énigmatique. Un podcast Bababam Originals Ecriture : Mary-Lou Oeconomou Production : Bababam (montage Mathew Roques) Voix : Florian Bayoux Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Nous sommes en mars 1803, le royaume de Naples est frappé par une crise financière aiguë et, de plus, doit faire face à l'entrée, sur son territoire, d'un corps de l'armée française. L'instabilité est grande au cœur de la région qui constitue un carrefour majeur en Europe. Trait d'union avec l'Afrique et l'Orient. Troisième ville la plus peuplée du continent, elle est un prodigieux creuset intellectuel qui rassemble les plus brillants savants. Naples est un phare en ce siècle des Lumières. Et pourtant, ses habitants sont souvent méprisés, perçus comme les "faibles descendants" des Romains. Le roi Ferdinand IV, avide d'indépendance, est dépeint comme un idiot, ce qui ne l'empêche pas d'orchestrer des manœuvres diplomatiques rusées avec la Russie et la Grande-Bretagne, tout en pactisant avec la France. La reine, elle-même, Marie-Caroline d'Autriche, sœur de Marie-Antoinette, qui abhorre les Français, participe à ces intrigues qui aboutissent au débarquement d'une flotte anglo-russe en novembre 1805. En réponse, Napoléon, qui veut faire du royaume un laboratoire de sa politique, en ordonne l'invasion. Son frère Joseph Bonaparte y sera proclamé roi en avril 1806. L'histoire du royaume de Naples est celle d'un dilemme, celui du tiraillement entre l'aspiration à l'indépendance et la recherche de la protection des grandes puissances. Tentons de comprendre les complexités de ce dilemme… Avec nous : Vincent Haegele, conservateurs des bibliothèques de Versailles. « Un printemps à Naples » ; Passé/composé. Sujets traités : Naples, Carrefour, Europe, Ferdinand IV, romains, Marie-Caroline d'Autriche, Napoléon, Joseph Bonaparte Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le départ de Wagner du Mali, la fin d'une coopération économique entre le Congo et le Rwanda et l'utilisation des drones par Boko Haram. Manche : la police française va-t-elle arrêter les embarcations de migrants une fois en mer ? Face à l'arrivée record de migrants sur les côtes britanniques, la France envisage désormais d'intercepter les bateaux, en pleine mer, qui traversent la Manche. Pourquoi les autorités françaises n'appliquaient-elles pas ces mesures jusqu'à maintenant ? Avec Charlotte Boitiaux journaliste à Infomigrants. Mali : Africa Corps prend la suite de Wagner Plus de trois ans après son arrivée au Mali, le groupe paramilitaire Wagner s'est officiellement retiré du pays. Les mercenaires russes sont remplacés par l'Africa Corps, qui dépend directement du ministère russe de la Défense. Quelle est la différence entre les deux organisations ? S'agit-il d'un simple changement d'uniformes ? Avec Dimitri Zufferey, membre du collectif All Eyes On Wagner. Congo-Brazzaville : les autorités suspendent l'attribution de terres au Rwanda Le gouvernement de la République du Congo a annoncé l'annulation des contrats de location de terres à des entreprises à capitaux rwandais signés en 2022. Comment expliquer cette décision ? Quelles étaient les spécificités de ces contrats controversés ? Avec Paul Lorgerie, journaliste au service Afrique de RFI. Bassin du lac Tchad : les drones de Boko Haram Dans son rapport semestriel, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l'Afrique centrale, Abdou Abarry, dénonce les attaques de drones chargés d'explosifs par Boko Haram. Comment les jihadistes se procurent-ils ces drones ? Que sait-on de leur puissance de frappe ? Avec Seidik Abba, président du Centre international de réflexions et d'études sur le Sahel. Auteur de Voyage au coeur de Boko Haram: Enquête sur le djihad en Afrique subsaharienne (éditions L'Harmattan).
En Hongrie, le gouvernement de Viktor Orban veut museler encore un peu plus la liberté d'expression. Les médias, publics et privés lui sont déjà acquis à 80%. C'est donc avec un nouveau projet de loi inspiré de la législation russe sur les agents de l'étranger qu'il entend marquer les esprits. Ce texte sur « la transparence de la vie publique » permettrait au gouvernement de mettre sur liste noire, de façon arbitraire, les médias et les ONG financés par des fonds étrangers. L'Union européenne a déjà condamné ce texte dont le vote a été repoussé... mais cela ne suffit pas à dissiper l'inquiétude des médias et des ONG. Reportage à Budapest de Florence Labruyère. La Slovaquie traque aussi «les agents de l'étranger» Et en Slovaquie aussi, le modèle législatif russe a été copié... tout média ou ONG qui reçoit de l'argent de l'étranger doit le déclarer sous peine de sanctions sévères, voire de dissolution... À Prague, Alexis Rosenzweig. La très patriotique culture russe En Russie, c'est via la culture que le régime tente sa reprise en main patriotique... Théâtres, cinémas et poètes vantent l'opération militaire spéciale, nom officiel de la guerre menée en Ukraine. Si bien que la lettre Z, symbole de l'offensive, se décline jusqu'aux devantures des théâtres et des scénarios improbables de fictions de cinéma... Mais le succès de cette production très officielle est mitigé... bien loin des succès des stars de la pop en exil... Reportage à Moscou signé de notre correspondante Anissa El Jabri. La revue de presse de Franceline Beretti Alors que les attaques aériennes de la Russie contre l'Ukraine se sont intensifiées cette semaine, les médias allemands se font l'écho de sévères inquiétudes.
En Hongrie, le gouvernement de Viktor Orban veut museler encore un peu plus la liberté d'expression. Les médias, publics et privés lui sont déjà acquis à 80%. C'est donc avec un nouveau projet de loi inspiré de la législation russe sur les agents de l'étranger qu'il entend marquer les esprits. Ce texte sur « la transparence de la vie publique » permettrait au gouvernement de mettre sur liste noire, de façon arbitraire, les médias et les ONG financés par des fonds étrangers. L'Union européenne a déjà condamné ce texte dont le vote a été repoussé... mais cela ne suffit pas à dissiper l'inquiétude des médias et des ONG. Reportage à Budapest de Florence Labruyère. La Slovaquie traque aussi «les agents de l'étranger» Et en Slovaquie aussi, le modèle législatif russe a été copié... tout média ou ONG qui reçoit de l'argent de l'étranger doit le déclarer sous peine de sanctions sévères, voire de dissolution... À Prague, Alexis Rosenzweig. La très patriotique culture russe En Russie, c'est via la culture que le régime tente sa reprise en main patriotique... Théâtres, cinémas et poètes vantent l'opération militaire spéciale, nom officiel de la guerre menée en Ukraine. Si bien que la lettre Z, symbole de l'offensive, se décline jusqu'aux devantures des théâtres et des scénarios improbables de fictions de cinéma... Mais le succès de cette production très officielle est mitigé... bien loin des succès des stars de la pop en exil... Reportage à Moscou signé de notre correspondante Anissa El Jabri. La revue de presse de Franceline Beretti Alors que les attaques aériennes de la Russie contre l'Ukraine se sont intensifiées cette semaine, les médias allemands se font l'écho de sévères inquiétudes.
durée : 00:20:04 - Le monde d'Elodie - par : Elodie SUIGO - Tous les jours, une personnalité s'invite dans le monde d'Élodie Suigo. Jeudi 12 juin 2025 : le journaliste et écrivain portugais José Rodrigues dos Santos. Il publie le thriller "Protocole chaos : Quels sont les liens entre Trump et la Russie ?", aux éditions Hervé Chopin.
En ce mois de juin, les théâtres russes commencent à envoyer leurs programmes de rentrée avec des pièces mettant en valeur ce que Vladimir Poutine continue à appeler « l'opération spéciale ». Jeux vidéo, films, séries télé, toute l'industrie du loisir et de la culture est mise à contribution. Objectif : toucher le grand public. Avec, à ce stade, un succès encore mitigé chez les spectateurs. De notre correspondante à Moscou, En septembre, Irkoutsk accueillera la 15e édition de son festival national biennal de théâtre. Notamment sponsorisée par Gazprom, la compétition accueillera aussi en parallèle un laboratoire dont le thème est cette année « l'Opération militaire spéciale dans l'art théâtral moderne ». Vingt-huit candidatures de pièces originales écrites en russe, jamais mises en scène ni publiées auparavant ont été acceptées. Trois seront ensuite sélectionnées pour être jouées en public. Ce n'est qu'une des nombreuses illustrations de l'effort des autorités pour pousser une culture grand public toute tournée vers le soutien à son « opération spéciale ». Souci prononcé d'être proche des combattants De la capitale russe à Saint-Pétersbourg, de Kaliningrad à Vladivostok en passant par Kazan et Novossibirsk, cette année encore plus que les précédentes, chaque grande ville ou moyenne de Russie a vu se jouer dans ses théâtres au moins une pièce dite « patriotique », illustrant ou vantant l'effort de guerre de l'armée russe, héroïsant ses soldats, avec un souci prononcé d'être aussi proche des combattants que possible. À Moscou cette année, sur la scène du célèbre « Sovremennik », se jouait une pièce intitulée Call Sign Silence : l'histoire du nouveau départ dans la vie civile d'un vétéran handicapé revenu à la vie civile, « renforçant le moral des citoyens de Russie » selon certaines critiques. Dans les journaux de petites villes comme Yoshkar-Ola, à un peu plus de 800 km de la capitale, on peut aussi lire à propos de la présentation d'une pièce ce type de description : « Des témoins des événements ont aidé les artistes à recréer des actions militaires réalistes sur scène (..) Ils ont enseigné comment tenir correctement une mitrailleuse et exprimer la douleur d'une blessure pour que le spectateur vous croie ». Ces « témoins des événements » sont bien sûr les soldats. Même le théâtre amateur ou les troupes des écoles s'y sont mis. « Des films et des poèmes écrits parfois trop rapidement » Sur le grand et le petit écran, on peut aussi aujourd'hui voir des films et des séries dans la même veine que le premier modèle du genre : une série intitulée 20/22, soit une histoire d'amour contrariée qui se déroule pendant le siège de Marioupol, présentant, dans le droit fil du narratif du Kremlin, les soldats russes comme libérant la ville d'un fascisme destructeur. Malgré tous les efforts des institutions, disposant souvent d'un budget généreux pour subventionner toute proposition, le public n'est pourtant pas toujours au rendez-vous. La faute à une qualité qui laisserait à encore à désirer, juge une critique d'art qui fait autorité en Russie : « Aujourd'hui, le point de vue très patriotique trouve un débouché artistique, mais je ne vois pas encore une véritable forme d'art, juge-t-elle. Pour l'instant, et ce n'est que mon opinion personnelle, ce ne sont que des tentatives. Et elles ne sont pas toutes professionnelles. Il y a des films souvent réalisés à toute vitesse, ou bien des poèmes écrits très rapidement. On voit bien aussi ce qu'on appelle la poésie « Z ». Mais dans ce domaine, il n'y a tout simplement pas de bons poètes. Enfin, peut-être un. Il y a Igor Karaulov, qui est généralement considéré comme un vrai écrivain. Mais à bien des égards, ce sont des poèmes aux formes très simples, sans véritable élaboration. » À lire aussiSoutenir, critiquer ou se taire, les artistes russes face à un choix lourd de conséquences Difficile d'échapper à la production « patriotique » La qualité insuffisante est souvent invoquée par les spectateurs qui revendiquent ne pas être intéressés. « Si vous êtes en vacances, vous n'irez pas au cinéma voir ce type de film, même si on vous donne une réduction de 95%. Personne n'en a envie, car c'est mal fait, ça n'a rien à voir avec l'art », explique un jeune étudiant. Ils sont aussi encore nombreux ceux qui cherchent à fuir le plus possible dans leur vie privée, sur leur temps libre, tout ce qui peut leur rappeler la guerre. Comme cette psychologue moscovite, la quarantaine, qui explique : « Je ne regarde pas ce genre de cinéma et je ne l'ai jamais fait, car il provoque des émotions que je n'aime pas vraiment ressentir. Je suis assez sensible et j'essaie de me concentrer sur le positif. Dans ce genre de films, il y a toujours un côté dramatique et douloureux, que, personnellement, j'essaie de minimiser, car je vis déjà suffisamment d'expériences douloureuses dans ma vie. Et on entend parler de morts tous les jours. » Au box office russe de 2025 jusqu'ici, trois films sur le podium : le conte de fées Le Magicien de la cité d'Émeraude (version soviétique du magicien d'Oz), Nezha vaincra le Roi Dragon, un dessin animé chinois, Le Prophète, une biographie de Pouchkine pour adolescents. Il y a bien un film de guerre dans le Top 10, mais il s'agit d'un film d'anticipation qui se déroule dans les fonds marins. Pourtant, à en croire un jeune Moscovite, il est difficile d'échapper à la production contemporaine « patriotique » : « Bien sûr, la propagande est moins oppressante aujourd'hui qu'en URSS. On ne vous dit pas de toutes parts qu'il faut absolument voir tel film, mais le ressenti est très similaire. Mais même si vous n'êtes pas obligé de voir telle ou telle production parce que vous n'en avez pas envie, vous vous retrouverez forcément de toute façon à voir la bannière ou la publicité et vous ressentirez cette émotion écœurante. » Trop de pression peut-être, surtout pour ceux qui, comme ce jeune homme, doivent déjà garder leurs opinions anti-guerre en Ukraine pour eux et s'évader, seuls devant un écran d'ordinateur, en regardant grâce aux VPN des films et séries interdits. Cela n'empêche pas, parfois, des petits gestes, comme celui d'un étudiant qui cet hiver a laissé un commentaire sur le site internet d'un théâtre de Moscou, critiquant la présence de la lettre « Z » sur sa façade. Pour expliquer ces quelques lignes à RFI, il avance : « Je ne soutiens pas l'opération spéciale, je ne soutiens pas la guerre, ni le régime actuel, je pense que toute sa politique est extrêmement mauvaise, et j'essaie de m'y opposer autant que possible. Donc, je n'irai plus jamais dans ce théâtre tant qu'un « Z » y est suspendu. Je pense d'ailleurs que se rendre dans un tel théâtre est un soutien indirect. D'ailleurs, je ne monterai pas non plus dans un bus sur lequel la lettre Z est affichée. Je sais bien que dans la situation actuelle, il est extrêmement difficile de ne montrer aucun soutien, que tout le monde est sous une pression folle, mais je pense que n'importe quel théâtre peut quand même se permettre de ne pas accrocher une énorme lettre Z sur la façade. » À lire aussiRussie: le pouvoir conforte sa reprise en main sur la culture « Faire profil bas n'est pas se taire » Pour combien de temps encore ? Depuis 2022, les autorités ont méthodiquement procédé : elles ont visé toutes les têtes des grandes institutions culturelles connues à Moscou ou à Saint-Pétersbourg. Toute direction jugée pas assez favorable au pouvoir et à sa décision d'envoyer ses soldats en Ukraine a été remplacée par des figures dont la loyauté aux yeux de tous ne pouvait faire aucun doute. A la tête de grands musées, on retrouve par exemple aujourd'hui des personnalités réputées proches des services de sécurité. Parfois, certains d'entre eux siègent simplement au conseil d'administration, mais cela suffit pour assurer un verrouillage désormais total. Quant aux artistes critiques, ceux qui n'ont pas fui courent un risque très élevé de se retrouver derrière les barreaux. Le terme « critique » recouvre d'ailleurs un champ très large. Témoin l'affaire de la metteuse en scène Evguenia Berkovitch et de la dramaturge Svetlana Petriïtchouk, condamnées en juillet dernier à quasiment six ans de colonie pénitentiaire par un tribunal militaire. Motif : « apologie du terrorisme ». En cause officiellement : leur pièce de théâtre intitulée « le faucon », Saluée par la critique et le public, elle avait reçu en 2022 deux Masques d'or, la plus prestigieuse récompense du théâtre russe. Elle raconte l'histoire de jeunes femmes russes recrutées sur internet par des islamistes en Syrie et partant les rejoindre pour les épouser. Soit, disent les artistes qui ont toujours clamé leur innocence, l'inverse de ce qui leur est reproché. D'Evguenia Berkovitch, et des motifs de son arrestation, une personnalité du monde culturel russe dit : « Mon opinion personnelle est que le vrai problème est qu'elle n'était pas capable de se taire, sur aucun sujet. Evguenia a toujours dit que le théâtre ne pouvait pas être en dehors de son temps, en dehors des événements. Que si le théâtre ne parle pas ce qu'il se passe dans le monde, au moment où ça se passe, alors cela signifie qu'il n'est pas honnête » Sans débouchés possibles pour exprimer leur vision – une des personnes rencontrées lors de ce reportage parle de « zone de silence » –, aujourd'hui les artistes qui ne soutiennent pas activement la politique du pouvoir et qui sont restés en Russie se réfugient, dit cette personnalité du monde culturel, dans l'expression de leurs idées de la manière « la plus allégorique possible ». À lire aussiRussie: le musée du Goulag à Moscou fermé Un jeu vidéo russe sur la guerre en Ukraine « Malheureusement, reprend-elle, il y a maintenant une fracture entre "ceux qui sont partis" et "ceux qui sont restés". Beaucoup de gens qui sont partis ont commencé à critiquer très durement ceux qui sont restés en leur disant : "Vous avez cédé, vous avez abandonné, il est impossible de rester dans ce pays sans devenir un salaud". Je pense que ce n'est pas vrai. Qu'il y a toujours des options. Qu'il y a une différence entre se taire et faire simplement profil bas. La question est de savoir comment vous le faites, et quel genre de personne vous êtes. Même si pour moi, même si la guerre se terminait, la situation sur le plan intérieur ne changera pas. » Le pouvoir renforce chaque jour un peu plus son investissement dans la culture. Vladimir Poutine a ainsi ordonné ce printemps la création d'un lieu à Moscou tout entier dédié à promouvoir « le théâtre patriotique moderne ». Date butoir : le 30 novembre prochain. Une production nationale russe en tout cas, semble elle, à en croire en tout cas son chef de projet, tirer largement son épingle du jeu. Il s'agit d'un jeu vidéo intitulé Squad 22: ZOV. Décrit comme « basé sur l'expérience réelle de la guerre des vétérans russes en Ukraine », il propose des volets comme « Campagne de printemps du Donbass, 17 missions sur les combats de 2014 », ainsi que « Marioupol 2022 » et « Contre-offensive ukrainienne 2023 » et revendique 100 000 utilisateurs quotidiens sur la page internet où on peut le télécharger depuis fin janvier dernier. Présenté sur la plate-forme Steam depuis le 30 mai dernier – et bloqué sur son segment ukrainien –, il y est décrit comme « officiellement recommandé par l'armée russe comme manuel de tactiques d'infanterie de base pour l'entraînement des cadets et de la Iounarmia (organisation d'État russe pour les jeunes cadets de l'armée) », plaçant le joueur « aux commandes d'équipes de soldats russes qui combattent les forces armées ukrainiennes, font des prisonniers et libèrent des otages ». Ce même 30 mai dernier, le chef de projet affirmait au quotidien légitimiste les Izviestia que 54% de son chiffre d'affaires provenait déjà... des États-Unis. À lire aussiSoutenir, critiquer ou se taire, les artistes russes face à un choix lourd de conséquences
Au Mali, Wagner, c'est fini. Les troupes russes vont maintenant faire la guerre sous le nom d'Africa Corps. Pourquoi ce nouveau nom ? Est-ce seulement un changement de casquette ? « Pas si simple », répond Arthur Banga, qui est spécialiste des questions de défense à l'université Félix-Houphouët-Boigny d'Abidjan, en Côte d'Ivoire. L'enseignant-chercheur veut espérer qu'Africa Corps commettra moins d'exactions que Wagner contre les civils maliens. Arthur Banga répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : « Bravo à Wagner qui en trois ans a bouté les terroristes de nombreuses zones du Mali et reconquis la capitale régionale de Kidal », disent les médias pro-russes. Est-ce que c'est vrai ? Est-ce que le bilan militaire de Wagner est positif ? Arthur Banga : Il est très mitigé ce bilan. Il y a quand même la victoire de Kidal qui est importante pour l'image déjà de la reconquête mais importante aussi pour la stratégie du gouvernement malien. Mais depuis justement cette victoire significative en novembre 2023, il n'y a plus rien. Il y a plutôt des défaites : Tinzaouatène... Tout récemment, des attaques qui se multiplient. Et je pense que, quelque part, l'action de Wagner est mitigée, sinon peut-être même négative quand on fait la balance. Alors, en effet, en juillet 2024, plus de 80 mercenaires de Wagner auraient été tués par les rebelles touaregs du FLA lors de la bataille de Tinzaouatène. Est-ce que cette défaite militaire a pu porter atteinte au moral des troupes russes ? Est-ce l'une des raisons du changement de nom aujourd'hui ? Oui, ça a été une défaite beaucoup commentée. Et puis, on a encore les images de prisonniers qui ont été faits par ces groupes. Et qui sont toujours aux mains des rebelles... Voilà. Et ces images diffusées ont vraiment porté atteinte parce que l'idée, c'est que Wagner venait de réussir le job que, par exemple, l'armée française ou Takuba n'avait pas pu faire. Et là malheureusement pour les Maliens, le constat est amer et cette défaite a marqué les esprits. Et a surtout décrédibilisé un peu Wagner, surtout après leur victoire à Kidal. Alors, justement, si on compare le bilan Wagner au bilan Barkhane, qu'est-ce qu'on peut dire ? Je pense que l'on peut tirer les mêmes enseignements de ces deux opérations : soit vous vous trouvez dans le cas de Barkhane, vous devenez perçu comme une force d'occupation, vous perdez votre statut de force de libération pour une force d'occupation. Soit comme Wagner, vous comprenez que l'on peut avoir des victoires tactiques, mais au final, le bilan est mitigé. Est-ce que Wagner faisait de la protection rapprochée des officiers supérieurs de la junte malienne ? Et est-ce qu'Africa Corps va continuer cette mission ? La mission ne va pas changer. Et on l'a bien vu sur certaines images très claires, authentifiées, que Wagner faisait souvent de la surveillance de personnalité. De la protection en fait ? De la protection, oui. Sur le plan opérationnel, Wagner jouissait d'une certaine autonomie, surtout du vivant d'Evgueni Prigojine. Est-ce qu'Africa Corps sera plus sous le contrôle direct du ministère russe de la Défense à Moscou ? Oui, ça, ça sera l'un des grands changements, parce que justement Prigojine s'est autorisé des largesses au nom de cette autonomie. Donc, clairement, la plus grande différence sera à ce niveau-là, ça sera l'impact direct des autorités russes, le contrôle direct sur l'action que va mener Africa Corps. Et ça, ça va changer de l'autonomie de Wagner. Sur le plan des droits de l'Homme, Wagner a commis plusieurs massacres, notamment dans la communauté peule du Mali. À Moura près de Mopti, en mars 2022, plus de 500 civils ont été tués par les Russes de Wagner. Est-ce que les Russes d'Africa Corps sont prêts à continuer les mêmes exactions à votre avis ou pas ? On verra. Si Wagner faisait le job entre guillemets et même sur le front ukrainien, recruter des prisonniers etc, c'est parce qu'on ne voulait pas mêler directement la Russie officielle à ces aspects-là, les massacres et cetera. Ça peut donc avoir un impact positif dans ce sens-là parce que le fait d'être lié directement au Kremlin peut avoir la conséquence d'être un peu plus regardant sur ces aspects-là, parce que ça peut remonter directement sur la réputation du Kremlin et de la Russie. On peut donc espérer qu'il y aurait moins d'exactions, même s'il faut rester vigilant et prudent. Parce qu'Africa Corps, ça responsabilise directement Vladimir Poutine ? Beaucoup plus que Wagner. Sur le plan économique, Wagner crée des compagnies minières pour exploiter les ressources locales aussi bien au Mali qu'en République centrafricaine. Que va-t-il en être maintenant avec Africa Corps ? Je pense que la logique va se perpétuer, peut-être pas avec les mêmes acteurs, peut-être pas directement avec Africa Corps, qui va sans doute se concentrer sur ses aspects militaires. Mais il faut bien voir que l'on est dans une opération stratégique dans le sens large du terme, c'est-à-dire qu'on fait à la fois du politique, du militaire, du diplomatique, mais aussi de l'économie. Et donc, la Russie n'entend pas perdre les gains économiques de Wagner. Ce n'est pas possible. « Notre présence en Afrique s'accroît, nous allons nous concentrer principalement sur l'interaction économique et l'investissement », affirme Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin. Ça va se traduire comment sur le terrain économique ? Aujourd'hui, l'un des reproches que l'on fait justement à la Russie, c'est de n'apporter sur le continent que son savoir-faire militaire. Aujourd'hui, elle va aussi essayer de montrer qu'elle sait être un partenaire économique fiable au même titre que la Chine, les pays occidentaux. Wagner, c'était pour trois ans, Africa Corps, c'est pour 30 ans ? Sauf changement de régime, je pense que la Russie est encore pour le moment au Mali, au Niger et au Burkina, dans un cadre plus durable, dans un cadre plus global. Et vous avez rappelé les mots de Peskov : c'est, aujourd'hui, asseoir à la fois du militaire, du diplomatique, de l'économique et même du culturel.
Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de la situation entre la Russie et l'Ukraine, des nouvelles frappes meurtrières et d'une paix qui s'éloigne de plus en plus.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de la situation entre la Russie et l'Ukraine, des nouvelles frappes meurtrières et d'une paix qui s'éloigne de plus en plus.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Éduc’alcool change. Club de lecture voilé. Un prof qui n’aime pas trop le Québec libre. La censure en humour. Dans cet épisode intégral du 11 juin, en entrevue : Geneviève Desautels, directrice générale d’Éduc’alcool Romain Gagnon, ingénieur, essayiste et auteur. Marie-Anne Alepin, présidente générale de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal. Une production QUB Juin 2025 Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Qu'il parait loin le temps où l'on parlait de cessez-le-feu : hier, la Russie a mené son plus intense bombardement de drones et de missiles sur l'Ukraine, tandis que Kiev annonçait avoir mené une opération de commando à l'intérieur de la Russie. Chacun veut faire "payer" l'autre.
Radio Foot internationale à 16h10-21h10 T.U. À la Une aujourd'hui : - Des nations majeures dans le dur. Éliminatoires du Mondial zone Europe ; - La Mannschaft dans le doute. ; - Rayan Cherki rejoint Manchester City. ; - Le Maroc à 6 mois de l'échéance CAN. - Des nations majeures dans le dur. Éliminatoires du Mondial zone Europe : fin de l'ère Spalletti, après une victoire de la Nazionale sur la Moldavie. La déroute en Norvège a été fatale à l'ex-coach du Napoli. Ella a ranimé le spectre des 2 derniers mondiaux disputés sans les Azzurri. Qui pour prendre les rênes de la sélection et relancer l'équipe ? Ranieri a décliné le poste.- La Belgique à l'arraché ! 3 jours avoir été accrochés en Macédoine du Nord, les Diables rouges, qui menaient 3-0 à la 27è minute face aux Gallois, ont été rejoints par les Dragons. Kevin De Bruyne a tiré ses coéquipiers d'un mauvais pas in extremis.- La Mannschaft dans le doute. À un an du Mondial, les Blanc et Noir sont systématiquement parmi les favoris, malgré les mauvais résultats en Russie et au Qatar, et l'échec de l'Euro 2024 à domicile. Nagelsmann, 37 ans, coach aux idées neuves qui avance avec une nouvelle génération, mais dont l'équipe a déçu lors de la phase finale, avec une autre chance de briller à la maison. Renversés par le Portugal mercredi, les Allemands se sont de nouveau inclinés face aux Bleus. Manque d'efficacité offensive, domination stérile, pas encore l'heure du renouveau ? Le Nationalelf entamera ses éliminatoires en septembre, devrait logiquement voir l'Amérique en juin prochain.- Rayan Cherki rejoint Manchester City. Un contrat de cinq ans pour le néo international après 6 saisons passées à l'OL, l'occasion pour le milieu offensif de passer un cap supplémentaire avec Pep Guardiola ?- Le Maroc à 6 mois de l'échéance CAN. Succès 1-0 à Fès face au Bénin, 3 jours après un succès (2-0) contre la Tunisie. Regragui critiqué sur la manière, est le 1er sélectionneur marocain à enchaîner 12 victoires consécutives. 6 villes hôtes, calendrier ambitieux, où en sont les chantiers avant la grande fête du foot africain ? Avec Olivier Pron : Saïd Amdaa, David Lortholary, Philippe Doucet et Salim Baungally. - Technique/réalisation : Laurent Salerno - David Fintzel/Pierre Guérin.
Radio Foot internationale à 16h10-21h10 T.U. À la Une aujourd'hui : - Des nations majeures dans le dur. Éliminatoires du Mondial zone Europe ; - La Mannschaft dans le doute. ; - Rayan Cherki rejoint Manchester City. ; - Le Maroc à 6 mois de l'échéance CAN. - Des nations majeures dans le dur. Éliminatoires du Mondial zone Europe : fin de l'ère Spalletti, après une victoire de la Nazionale sur la Moldavie. La déroute en Norvège a été fatale à l'ex-coach du Napoli. Ella a ranimé le spectre des 2 derniers mondiaux disputés sans les Azzurri. Qui pour prendre les rênes de la sélection et relancer l'équipe ? Ranieri a décliné le poste.- La Belgique à l'arraché ! 3 jours avoir été accrochés en Macédoine du Nord, les Diables rouges, qui menaient 3-0 à la 27è minute face aux Gallois, ont été rejoints par les Dragons. Kevin De Bruyne a tiré ses coéquipiers d'un mauvais pas in extremis.- La Mannschaft dans le doute. À un an du Mondial, les Blanc et Noir sont systématiquement parmi les favoris, malgré les mauvais résultats en Russie et au Qatar, et l'échec de l'Euro 2024 à domicile. Nagelsmann, 37 ans, coach aux idées neuves qui avance avec une nouvelle génération, mais dont l'équipe a déçu lors de la phase finale, avec une autre chance de briller à la maison. Renversés par le Portugal mercredi, les Allemands se sont de nouveau inclinés face aux Bleus. Manque d'efficacité offensive, domination stérile, pas encore l'heure du renouveau ? Le Nationalelf entamera ses éliminatoires en septembre, devrait logiquement voir l'Amérique en juin prochain.- Rayan Cherki rejoint Manchester City. Un contrat de cinq ans pour le néo international après 6 saisons passées à l'OL, l'occasion pour le milieu offensif de passer un cap supplémentaire avec Pep Guardiola ?- Le Maroc à 6 mois de l'échéance CAN. Succès 1-0 à Fès face au Bénin, 3 jours après un succès (2-0) contre la Tunisie. Regragui critiqué sur la manière, est le 1er sélectionneur marocain à enchaîner 12 victoires consécutives. 6 villes hôtes, calendrier ambitieux, où en sont les chantiers avant la grande fête du foot africain ? Avec Olivier Pron : Saïd Amdaa, David Lortholary, Philippe Doucet et Salim Baungally. - Technique/réalisation : Laurent Salerno - David Fintzel/Pierre Guérin.
durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Qu'il parait loin le temps où l'on parlait de cessez-le-feu : hier, la Russie a mené son plus intense bombardement de drones et de missiles sur l'Ukraine, tandis que Kiev annonçait avoir mené une opération de commando à l'intérieur de la Russie. Chacun veut faire "payer" l'autre.
« Son remplacement était en cours depuis des mois. Il est désormais officiellement finalisé, pointe Le Monde Afrique. Vendredi dernier, le groupe russe Wagner a annoncé sur sa principale chaîne Telegram son "retour chez lui" après avoir "accompli" sa mission au Mali, où ses mercenaires étaient présents depuis décembre 2021. Ce départ ne signifie pas la fin de la présence russe dans le pays pour autant : elle est dorénavant incarnée par Africa Corps, le dispositif mis en place par le ministère de la Défense russe pour gérer ses intérêts en Afrique depuis la mort, en août 2023, de l'influent Evgueni Prigojine, fondateur de Wagner, qui avait osé défier le pouvoir de Vladimir Poutine deux mois plus tôt. »Mission accomplie…Alors « mission accomplie », claironne Wagner… « Ce succès affiché est pourtant très relatif, relève Le Monde Afrique. Trois ans et demi après l'arrivée au Mali des mercenaires russes – qui ont pu être jusqu'à 2 500 –, de larges pans du territoire restent sous contrôle des groupes djihadistes. Ces dernières semaines, le GSIM, affilié à al-Qaïda, est à l'offensive et a infligé d'importantes défaites à l'armée malienne, notamment à Boulikessi, dans le centre du pays, où il a revendiqué avoir tué au moins une centaine de militaires le 1er juin. S'il a remporté une victoire symbolique en reprenant Kidal, fief des rebelles touaregs, dans le nord du Mali, en novembre 2023, Wagner a aussi essuyé huit mois plus tard une de ses pires défaites dans la zone voisine de Tin Zaouatine, où au moins 84 de ses hommes ont été tués, selon les rebelles. Les "musiciens", ainsi que les hommes de Wagner se surnomment, se sont aussi illustrés par leurs nombreux massacres de civils, à commencer par celui de Moura, dans le centre du pays, où au moins 500 personnes ont été tuées fin mars 2022, d'après un bilan établi par les Nations unies. »Dans la presse malienne, le départ de Wagner n'est pas commenté. Les opérations menées par les mercenaires russes étaient passées sous silence la plupart du temps. La part belle revenant aux Fama, aux Forces armées maliennes, au fil des déclarations de l'état-major, reprises scrupuleusement par les médias locaux. Dernière information en date délivrée par l'armée malienne : le démantèlement par bombardement aérien de cinq bases terroristes dans l'ouest du pays ce week-end. Les détails de l'opération sont à lire dans Malijet.… ou échec ?A contrario, la presse algérienne commente largement ce départ de Wagner. Et pour elle, le bilan est largement négatif.Témoin ce commentaire de Mabrouk Kahi, professeur de sciences politiques et de relations internationales à l'université de Ouargla (sud algérien), dans les colonnes d'El Khabar et dont les propos sont repris dans Le Point Afrique : « Les conditions internes au Mali montrent que Wagner a échoué dans sa mission, affirme-t-il, subissant de lourdes défaites aux côtés de l'armée malienne face aux groupes armés touaregs et même terroristes. De nombreux éléments de Wagner ont été tués ou capturés, ce qui a gravement porté atteinte à la réputation du groupe. Les conditions naturelles n'étaient pas non plus favorables au groupe russe, dont les équipements sophistiqués sont difficiles à utiliser dans des régions désertiques hostiles. À cela s'ajoute le manque d'adaptation aux terrains locaux. Toutes ces raisons ont fait du retrait une nécessité, fruit d'un échec et de l'incapacité à atteindre les objectifs fixés. »Brutalité…Interrogé par le site algérien TSA, Akram Kharief, fondateur du site Menadefense, est sur la même ligne : certes, reconnait-il, « les mercenaires de Wagner ont fait ce que personne n'a pu faire avant, c'est-à-dire ramener le calme dans la région des trois frontières et prendre plusieurs villes du nord, y compris le bastion des Azawadiens, Kidal. Mais en réalité, ils ont agi avec tellement de brutalité que la majorité des Maliens du nord aujourd'hui ont basculé dans le camp séparatiste. De plus, la situation sécuritaire ne s'est pas améliorée, Bamako est encerclée par Katiba Macina, les attaques contre les bases des Fama au nord sont quotidiennes et Wagner a échoué par deux fois à prendre Tinzaouatène. Leur bilan est donc mince. Ils quittent le Mali sans victoire. »Scepticisme…Enfin, on revient au Monde Afrique qui constate qu'à Bamako, ce passage de témoin entre Wagner et Africa Corps « suscite le scepticisme de certains militaires, qui voyaient en Wagner un instrument plus efficace, plus flexible, et dont ils connaissaient les chefs et les rouages – en plus d'en tirer de probables gains financiers. "Le Mali perd au change, estime un officier malien sous couvert d'anonymat. Entre les hommes de Wagner et ceux d'Africa Corps, ce ne sera pas le même degré d'engagement ni d'intensité. Les premiers connaissaient bien notre terrain. Les seconds seront sous la tutelle, forcément plus lourde et bureaucratique, de l'armée russe". »
Victor-Lévy Beaulieu parti. Régime d’union parentale. À la défense du Grand Prix à Montréal. Des étudiants américains très petits lapins. Dans cet épisode intégral du 10 juin, en entrevue : Yves Desgagnés, acteur, metteur en scène et réalisateur. Fabien Major, planificateur et chroniqueur financier. Vianney Godbout Lescouzères, ex restaurateur montréalais. Une production QUB Juin 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Une entreprise automobile française s'apprête à produire des drones en Ukraine pour l'armée ukrainienne, mais aussi pour l'armée française. Un tournant symbolique qui illustre une tendance plus large : la reconversion partielle de l'industrie automobile vers la défense, dans un contexte de tensions géopolitiques et de mutation industrielle. Décryptage. L'annonce, ce week-end, du ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, marque une nouvelle étape dans la diversification industrielle européenne. Un constructeur français, dont le nom reste à confirmer – bien que Renault affirme avoir été approchée – va s'implanter en Ukraine pour produire des drones militaires. Une décision qui n'est pas isolée. Dès 2023, l'Allemagne a vu ses géants de l'auto, Volkswagen et BMW, s'allier à Rheinmetall pour fabriquer des systèmes électroniques embarqués. Ce glissement du civil vers le militaire évoque des précédents historiques, comme celui de Ford fabriquant des chars pendant la Seconde Guerre mondiale.À lire aussiL'Europe se réarme, le secteur de la défense se frotte les mainsDes atouts majeurs pour l'industrie automobileTrois raisons principales émergent pour expliquer ce rapprochement entre deux mondes que tout semble opposer. D'abord, le savoir-faire industriel : les constructeurs automobiles maîtrisent la production de masse, l'assemblage rapide et à bas coût. Ensuite, l'expertise technologique. Les ingénieurs spécialisés dans l'intelligence artificielle ou les systèmes embarqués peuvent transférer leurs compétences vers l'armement. Enfin, la pression économique. Confrontée à la baisse des commandes, à la flambée des coûts et à la concurrence étrangère, l'industrie européenne trouve dans la défense un nouveau relais de croissance.À lire aussiFrance : comment financer les dépenses militaires ?Vers un nouveau complexe industrialo-militaire européenTransformer une usine de voitures en site de production militaire ne va pourtant pas de soi. Les normes de défense imposent des ajustements majeurs, notamment pour l'assemblage des équipements sensibles. Cependant, de nombreuses compétences – notamment en métallurgie – sont transférables. Cette réorientation s'inscrit dans un effort plus large de souveraineté industrielle européenne, porté par un soutien massif des institutions. La Commission européenne prévoit jusqu'à 800 milliards d'euros d'investissements dans la défense. De quoi encourager la naissance d'un nouveau complexe industrialo-militaire, plus agile, interconnecté, et résolument européen.
Alors que l'armée russe annonce depuis dimanche 8 juin s'en prendre à la région de Dnipropetrovsk, les négociations de paix sont toujours dans l'impasse. Après plus de trois ans de guerre, le bilan est terrifiant : un million de pertes côté russe entre les morts et les blessés, 400.000 côté ukrainien...Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Inventer des mots. La SAQ coule. Attention aux pubs IA. Santé! Dans cet épisode intégral du 9 juin, en entrevue : Pierre-Yves Lord, animateur Yves Mailloux, président fondateur du Club des dégustateurs de grands vins Une production QUB Juin 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Les Italiens se prononcent ce lundi 9 juin lors d'un référendum pour faciliter l'obtention de la nationalité italienne. Le texte prévoit cinq ans de séjour dans le pays, contre dix aujourd'hui, pour demander un passeport. Deux millions et demi d'étrangers sont concernés. Le référendum est porté par l'opposition de gauche, et le gouvernement d'extrême droite voudrait bien le déclarer nul si plus de la moitié des électeurs ne se déplacent pas jusqu'aux urnes. Drôle de patchwork que cette législation italienne, qui reconnait aussi le droit du sang. Aujourd'hui, il faut prouver que son grand-père ou sa grand-mère était Italien(ne) pour obtenir un passeport, mais pendant longtemps, on pouvait remonter en arrière jusqu'au milieu du XIXè siècle. Si bien que de nombreux citoyens sud-américains ont fait la demande et les tribunaux sont engorgés. Reportage dans l'un d'eux à Venise, dans le nord-est du pays, signé Cécile Debarge.À lire aussiL'Italie se prononce par référendum sur l'accès à la citoyenneté et le droit du travailLes « visas en or », des portes d'entrée controversées en EuropeObtenir un titre de séjour en Europe, ou même un passeport, contre des investissements de plusieurs centaines de milliers d'euros. C'est tout l'objet des golden visas. Les visas en or qui ont permis à de riches Russes, Chinois ou Américains de se faire une place au soleil. Mais les risques de blanchiment d'argent, de corruption ou même de sécurité ont amené la Commission européenne à mettre le holà et à demander à plusieurs pays d'être un peu plus regardants. On peut encore s'en procurer en Grèce, à Malte et en Espagne, mais le Portugal a revu sa copie. On retrouve à Lisbonne, notre correspondante Marie-Line Darcy.À lire aussiL'Espagne met fin aux «visas dorés» pour lutter contre la spéculationÉlever un enfant coûte très cher en IrlandeL'Irlande a encore un des taux de natalité les plus élevés d'Europe, mais pour combien de temps encore ? Car l'environnement économique est loin d'être favorable. Hormis le Royaume-Uni et la Suisse, l'Irlande est le pays d'Europe où élever un enfant coûte le plus cher. Frais de garde exorbitants, équivalant à 40 % du revenu moyen, peu de congés parentaux ou mal rémunérés et quasiment pas d'allocations familiales. Reportage à Dublin signé Clémence Pénard.L'ABC du colonialisme russeComprendre les méthodes du Kremlin dans sa conquête territoriale et politique, c'est tout l'objet du livre ABC du colonialisme russe qu'a écrit le journaliste ukrainien Maksym Eristavi aujourd'hui réfugié à Prague. Au travers de textes courts, il cherche à comprendre comment la Russie a cherché à occuper les régions limitrophes et à imposer sa vision de l'histoire pour les assujettir. L'auteur était de passage à Vilnius, où notre correspondante Marielle Vitureau l'a rencontré.
Pour "protéger l'Europe de la Russie", le secrétaire général de l'Otan appelle à augmenter de 400% la défense aérienne des pays de l'Alliance. Le ciel européen est-il menacé ? Le Général Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la revue Défense nationale, est l'invité événement de RTL Soir. Ecoutez L'invité de Yves Calvi du 09 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les Italiens se prononcent ce lundi 9 juin lors d'un référendum pour faciliter l'obtention de la nationalité italienne. Le texte prévoit cinq ans de séjour dans le pays, contre dix aujourd'hui, pour demander un passeport. Deux millions et demi d'étrangers sont concernés. Le référendum est porté par l'opposition de gauche, et le gouvernement d'extrême droite voudrait bien le déclarer nul si plus de la moitié des électeurs ne se déplacent pas jusqu'aux urnes. Drôle de patchwork que cette législation italienne, qui reconnait aussi le droit du sang. Aujourd'hui, il faut prouver que son grand-père ou sa grand-mère était Italien(ne) pour obtenir un passeport, mais pendant longtemps, on pouvait remonter en arrière jusqu'au milieu du XIXè siècle. Si bien que de nombreux citoyens sud-américains ont fait la demande et les tribunaux sont engorgés. Reportage dans l'un d'eux à Venise, dans le nord-est du pays, signé Cécile Debarge.À lire aussiL'Italie se prononce par référendum sur l'accès à la citoyenneté et le droit du travailLes « visas en or », des portes d'entrée controversées en EuropeObtenir un titre de séjour en Europe, ou même un passeport, contre des investissements de plusieurs centaines de milliers d'euros. C'est tout l'objet des golden visas. Les visas en or qui ont permis à de riches Russes, Chinois ou Américains de se faire une place au soleil. Mais les risques de blanchiment d'argent, de corruption ou même de sécurité ont amené la Commission européenne à mettre le holà et à demander à plusieurs pays d'être un peu plus regardants. On peut encore s'en procurer en Grèce, à Malte et en Espagne, mais le Portugal a revu sa copie. On retrouve à Lisbonne, notre correspondante Marie-Line Darcy.À lire aussiL'Espagne met fin aux «visas dorés» pour lutter contre la spéculationÉlever un enfant coûte très cher en IrlandeL'Irlande a encore un des taux de natalité les plus élevés d'Europe, mais pour combien de temps encore ? Car l'environnement économique est loin d'être favorable. Hormis le Royaume-Uni et la Suisse, l'Irlande est le pays d'Europe où élever un enfant coûte le plus cher. Frais de garde exorbitants, équivalant à 40 % du revenu moyen, peu de congés parentaux ou mal rémunérés et quasiment pas d'allocations familiales. Reportage à Dublin signé Clémence Pénard.L'ABC du colonialisme russeComprendre les méthodes du Kremlin dans sa conquête territoriale et politique, c'est tout l'objet du livre ABC du colonialisme russe qu'a écrit le journaliste ukrainien Maksym Eristavi aujourd'hui réfugié à Prague. Au travers de textes courts, il cherche à comprendre comment la Russie a cherché à occuper les régions limitrophes et à imposer sa vision de l'histoire pour les assujettir. L'auteur était de passage à Vilnius, où notre correspondante Marielle Vitureau l'a rencontré.
C dans l'air du 5 juin 2025 - Poutine humilié par les drones ukrainiens : quelle riposte ?Symbole du contrôle russe sur la Crimée, le pont du détroit de Kertch a été visé par une attaque ukrainienne. Mardi 3 juin 2025, une charge explosive sous-marine a ciblé l'édifice reliant la péninsule annexée au territoire russe. Sur Telegram, le Service de sécurité d'Ukraine (SBU) a revendiqué l'opération, qui aurait "gravement endommagé" les piliers sous-marins. De leur côté, les autorités russes ont reconnu l'attaque, tout en assurant que la situation était sous contrôle.Malgré les dispositifs de sécurité renforcés par Moscou, Kyiv frappe encore une fois l'un des symboles les plus visibles de l'annexion de la Crimée par la Russie. Cette attaque intervient seulement deux jours après un vaste raid de drones ukrainiens contre des bases aériennes russes, au cours duquel des dizaines d'avions auraient été touchés.Cette intensification des opérations militaires survient dans un climat diplomatique particulièrement tendu. Lundi, la rencontre entre responsables russes et ukrainiens à Istanbul a mis en lumière l'impasse persistante entre les deux camps. Le président des États-Unis s'est également entretenu par téléphone avec Vladimir Poutine. "Il n'y aura pas de paix immédiate", a-t-il averti mercredi. Sur son réseau Truth Social, Donald Trump a relayé les propos du président russe, qui promet une riposte.C'est donc une intensification militaire qui semble s'annoncer en Ukraine, loin de la promesse faite par le président américain de réussir à mettre fin, "en 24 heures", au conflit. Quelle forme prendra-t-elle ? La Russie est-elle sur le point de lancer une offensive majeure ?En guise de réponse aux nombreux appels du pied de Washington, l'homme fort du Kremlin a, au contraire, décidé d'intensifier ses attaques contre l'ex-république soviétique ces dernières semaines. Vladimir Poutine a également intensifié ses contacts avec ses alliés, notamment l'Iran, la Corée du Nord, l'Azerbaïdjan, la Biélorussie et la Chine. Avec Pékin, la relation est décrite comme une amitié "sans limites". Depuis le début du conflit, les échanges commerciaux entre les deux pays ont explosé, atteignant un record de 245 milliards de dollars en 2024. En peu de temps, la Chine a remplacé l'Union européenne en tant que premier acheteur d'énergie et fournisseur de biens de la Russie. Ce qui limite, de facto, l'impact des sanctions occidentales sur l'économie et l'effort de guerre russes.Sur le terrain, les mouvements des troupes russes s'accélèrent. Moscou déploie ses troupes vers plusieurs zones clés du front, notamment dans l'est de l'Ukraine et en Biélorussie. Un haut responsable ukrainien a averti mercredi les États-Unis que l'armée russe préparait des avancées militaires importantes en 2026, dont un barrage de l'accès ukrainien à la mer Noire, crucial pour Kiev.LES EXPERTS :- GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre - VERA GRANTSEVA - Politologue- spécialiste de la Russie - MARYSE BURGOT - Grand reporter à France Télévisions- ALBAN MIKOCZY - Grand reporter à Franceinfo tv
L'opération Toile d'araignée va changer la guerre. Dimanche 1er juin, les services ukrainiens ont mené une attaque contre l'aviation russe, faisant décoller des drones qu'ils avaient réussi à infiltrer en Russie, à des milliers de kilomètres du front. Des petits drones mais des dégâts immenses qui se chiffrent en milliards de dollars selon l'Ukraine. De quoi rebattre encore les cartes de la guerre asymétrique, de la lutte du faible contre le fort.Selon de nombreux experts, ce coup d'éclat pourrait bien redéfinir la façon de conduire la guerre et d'autant plus si les drones sont couplés à l'avenir à l'intelligence artificielle. Invité : Mathieu Rabechault, spécialiste des questions de défense au sein du pôle international de l'AFPRéalisation : Maxime MametSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:15:13 - Journal de 8 h - L'Ukraine enchaine les opérations spectaculaires ces derniers jours, dont une attaque à l'exposif mardi contre le pont de Kertch, construit par la Russie entre son territoire et la péninsule de Crimée, après l'avoir annexée en 2014.
durée : 00:36:27 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - L'armée ukrainienne a mené, dimanche 1er juin, une série d'attaques de drones sans précédent contre des bases aériennes russes. Baptisée "Toile d'araignée", cette opération militaire surprise met en lumière le rôle crucial qu'ont pris ces engins aériens dans la guerre entre la Russie et l'Ukraine. - réalisé par : Thomas Lenglain
C dans l'air du 2 juin 2025 - Opération "Toile d'araignée": Kiev humilie Moscou - L'intégrale -Une attaque spectaculaire, digne d'un film d'espionnage. Dimanche 1er juin, l'Ukraine a lancé une série de frappes contre des bases aériennes russes, situées parfois à plusieurs milliers de kilomètres du front. Des drones kamikazes, préalablement infiltrés sur le sol russe, ont visé des cibles aussi éloignées que la Sibérie orientale. Bilan provisoire : 41 avions détruits, dont plusieurs radars aéroportés A-50, selon les autorités ukrainiennes.Baptisée "Toile d'araignée", l'opération aurait été préparée en secret pendant plus d'un an et demi, sous la supervision directe du président Volodymyr Zelensky. D'après les services de renseignement ukrainiens, l'attaque aurait neutralisé 34 % des bombardiers stratégiques russes et causé jusqu'à 7 milliards de dollars de pertes à l'aviation russe.Côté russe, Moscou a reconnu des incendies sur plusieurs appareils. Sur Telegram, des sources proches du Kremlin rapportent une série d'explosions dans au moins six régions : Voronej, Koursk, Lipetsk, Riazan, Ivanovo et Volgograd. Des vidéos largement relayées sur les réseaux sociaux montrent des avions en feu, de puissantes détonations, et d'immenses colonnes de fumée noire s'élevant dans le ciel. "Ils parlent déjà d'un Pearl Harbor russe. C'est absolument inédit", a commenté le journaliste Cyrille Amoursky sur X.Cette attaque d'envergure survient à un moment clé. Elle a eu lieu à la veille de la reprise des pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, ce lundi, en Turquie. Mais le climat géopolitique est loin de l'apaisement : des mouvements massifs de troupes russes sont observés depuis plusieurs semaines en Biélorussie, mais aussi à la frontière finlandaise. Deux ans après son adhésion à l'OTAN, la Finlande se trouve en état d'alerte. Les autorités d'Helsinki disent suivre « très attentivement » les déploiements militaires russes.Le New York Times révèle, images satellites à l'appui, une expansion des infrastructures militaires russes près de la frontière : tentes de campagne, véhicules blindés, abris rénovés pour avions de chasse, base d'hélicoptères remise en état… Le tout à seulement quelques kilomètres du territoire finlandais.Faut-il s'inquiéter ? Interrogé sur le sujet, Donald Trump a tenté de minimiser les risques. " Je ne suis pas du tout inquiet. La Finlande et la Norvège seront très en sécurité", a-t-il déclaré mardi à la presse. Pour autant, les autorités nordiques prennent la menace au sérieux : Helsinki prévoit de relever à 65 ans l'âge limite pour les réservistes et a lancé un site dédié à la préparation en cas de guerre. En Suède comme en Norvège, les gouvernements appellent également la population à se préparer à d'éventuels scénarios de crise.Autre facteur d'instabilité : la situation en Pologne, en première ligne sur le flanc Est de l'Otan.Le pays vient de vivre une élection présidentielle décisive, remportée par Karol Nawrocki, un candidat nationaliste qui prône une ligne dure face à Bruxelles… et à Kiev.Son élection pourrait rebattre les cartes diplomatiques en Europe centrale et compliquer la coordination militaire dans la région.Alors, que sait-on de l'opération "Toile d'araignée" ? Que se passe-t-il à la frontière entre la Finlande et la Russie ? Enfin, qui est Karol Nawrocki, le candidat nationaliste vainqueur de l'élection présidentielle ? Qu'est-ce que cela va changer pour l'Europe ?LES EXPERTS :- GÉNÉRAL JEAN-PAUL PERRUCHE - consultant en stratégie de sécurité et de défense et ancien directeur général de l'État-major de l'U.E.- BRUNO TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS et conseiller géopolitique à l'Institut Montaigne- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro - MARIE JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie - Le Monde PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/