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Le Nouvel Esprit Public
Si vous l'avez manqué : les pays Baltes, avec Yves Plasseraud (thématique)

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Dec 28, 2025 57:22


Émission originellement diffusée en juillet 2023.Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 9 juin 2023.Avec cette semaine :- Yves Plasseraud, juriste et spécialiste des États baltes.- Nicolas Baverez, essayiste et avocat.- François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.- Michel Eltchaninoff, rédacteur en chef du mensuel Philosophie Magazine.LES PAYS BALTESYves Plasseraud, vous êtes juriste et présidez depuis 1996 le Groupement pour le droit des minorités, ONG qui bénéficie d'un statut consultatif auprès des Nations unies, de l'Union européenne et du Conseil de l'Europe. Vous êtes un spécialiste des pays baltes et avez récemment publié deux ouvrages sur cette région du monde, qui regroupe l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie. Dans Les pays baltiques - Le pluriculturalisme en héritage, paru en 2020, vous montrez comment l'histoire de ces pays est marquée par la menace constante de puissances impériales comme l'Allemagne ou la Russie, ainsi que par la diversité de leurs peuples et de leurs cultures. Vous avez également consacré, en 2022, un ouvrage aux peuples Germano-Baltes, nés au XIII° siècle des migrations de colons allemands à Riga, l'actuelle capitale de la Lettonie.Les pays baltes regroupent aujourd'hui plus de 6 millions d'habitants et représentent un PIB d'approximativement 120 Mds€. Bordés par la mer Baltique à l'ouest, ils s'étendent sur 175 000 km2 et partagent leurs frontières avec la Russie, la Biélorussie et la Pologne. A mi-chemin entre la Russie et l'Europe de l'Ouest, ils constituent une interface stratégique entre l'Orient et l'Occident, au cœur des enjeux géopolitiques et militaires contemporains.L'héritage soviétique pèse lourd dans ces anciennes Républiques socialistes soviétiques, territoire convoité par la Russie depuis Pierre le Grand pour son ouverture sur la mer Baltique. Avant l'invasion de l'Ukraine, la Fédération de Russie était l'un des principaux partenaires commerciaux de la région. Il lui fournissait également l'essentiel de son approvisionnement en gaz naturel, à hauteur de 42% en Lituanie, de 93% en Estonie et 100% en Lettonie. Les russophones constituent une importante minorité au sein des Pays Baltes et représentent jusqu'à 30% de la population en Lettonie. La mémoire de l'annexion russe, enfin, reste problématique, comme l'illustre la récente loi sur la destruction des monuments soviétiques promulguées par l'Estonie en début d'année.Pour se prémunir des menaces russes, les pays baltes ont choisi l'ancrage à l'Ouest. Ils ont adhéré à l'Union européenne en 2004, marquant la réussite de la transition démocratique et économique accomplie depuis 1991. La même année, les États baltes rejoignent l'OTAN. L'Alliance implante dès 2008 son centre de cyberdéfense à Tallin, à la suite de la cyberattaque de l'Estonie dirigée par le Kremlin une année auparavant. A la suite du sommet de 2016, à Varsovie, des troupes permanentes sont déployées par l'OTAN dans les Pays baltes dès 2017, ainsi que des forces navales et aériennes en mer Baltique.L'invasion de l'Ukraine par la Russie projette les Pays Baltes au cœur des enjeux de défense du monde occidental. Ces États, qui ont mis en garde l'UE contre la menace russe dès 2004, s'inquiètent d'être les prochaines cibles de Vladimir Poutine. Le corridor de Suwalki, qui permet aux Russes de desservir leur enclave européenne de Kaliningrad par la Biélorussie et comporte depuis 2016 des batteries de missile à capacité nucléaire, est au centre des tensions. Une crise avait même éclaté en juin 2022, à la suite de la décision de la Lituanie de restreindre le transit de marchandises par voie ferrée vers l'enclave russe, en accord avec les sanctions européennes. Dans ce contexte explosif, le prochain sommet de l'OTAN se tiendra en juillet à Vilnius, capitale de la Lituanie. Il y sera notamment question de la mise en place de nouveaux plans de défense pour la région baltique, mais aussi de l'adhésion de la Suède, candidate fortement soutenue par les Etats baltes.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal de 9H00
Guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky négocie en Floride avec Donald Trump

Le journal de 9H00

Play Episode Listen Later Dec 28, 2025 10:01


durée : 00:10:01 - Journal de 9h - Les Etats-Unis peuvent-ils garantir la sécurité de l'Ukraine ? Volodymyr Zelensky est en Floride ce dimanche pour négocier un accord de paix avec la Russie sous l'égide de Donald Trump.

Lignes de défense
La dissuasion nucléaire russe à l'épreuve de la guerre en Ukraine

Lignes de défense

Play Episode Listen Later Dec 28, 2025 16:07


Dès le lancement de son « opération militaire spéciale » (SVO) contre l'Ukraine, le 24 février 2022, le Kremlin, qui dispose de l'un des plus vastes arsenaux nucléaires au monde, a adopté des mesures de dissuasion agressives et une rhétorique résolument menaçante. Décryptage d'un possible emploi de l'arme nucléaire par Moscou, avec Dimitri Minic, chercheur à l'Institut français des Relations internationales (Ifri). [Rediffusion] RFI : Dès les premiers jours de la guerre, Moscou adopte une rhétorique nucléaire agressive. Quelle est sa stratégie ? Dimitri Minic : Le 24 février 2022, sa stratégie, c'est de prendre Kiev en quelques heures et au pire quelques jours, et de soumettre politiquement l'Ukraine. Quand Vladimir Poutine fait son discours sur l'opération militaire spéciale le 24 février, qui annonce son déclenchement, il fait une allusion à un emploi possible de l'arme nucléaire, face à ceux qui voudraient s'impliquer directement dans ce conflit pour aider l'Ukraine. Ce qui, au fond, a permis à la Russie d'éviter effectivement une escalade de la guerre locale en guerre régionale, impliquant d'autres pays, d'autres puissances, mais qui n'a pas suffi non seulement à dissuader effectivement l'Ukraine de résister, mais surtout qui n'a pas permis d'éviter le début d'un flux d'aide militaire à l'Ukraine. Et par ailleurs, ces menaces nucléaires russes n'ont pas permis d'empêcher l'instauration de sanctions économiques très importantes de l'Occident contre la Russie. Donc, c'est un succès relatif de la stratégie nucléaire russe, mais qui, en réalité, ne permet pas à la Russie d'isoler l'Ukraine de l'Occident, ce qui était son principal objectif. Mais il y a quand même une véritable inquiétude qui plane en Occident, puisque le nucléaire tactique fait partie de l'arsenal russe. Le nucléaire a été étendu à la guerre conventionnelle, en quelque sorte ? Oui, absolument. En fait, à la chute de l'Union soviétique, les élites militaires russes héritent d'une doctrine de non-emploi en premier. Et progressivement, elles se rendent compte que la théorie de la dissuasion et ses mécanismes étaient peu développés par rapport à ce qui existait en Occident. Dans les années 90, vous avez une grande période d'élaboration conceptuelle, de théorisation qui conduit l'armée russe, au plan théorique et doctrinal, à effectivement étendre la dissuasion nucléaire aux guerres conventionnelles de toute ampleur, locales, régionales et à grande échelle. Il y a un emploi possible de l'arme nucléaire, un emploi démonstratif, limité, censé mettre fin aux combats dans des conditions favorables à la Russie. On aurait pu se dire, puisque l'opération militaire spéciale est un échec pour la Russie, il est possible que ces concepts soient appliqués. Mais en réalité, cette doctrine exigerait des conditions qui ne sont pas du tout réunies dans la guerre en Ukraine. Pour que Moscou prenne des mesures de dissuasion nucléaire très claires, il faudrait par exemple un transfert des têtes nucléaires depuis les entrepôts centraux vers les unités, vers les bases. Un transfert démonstratif médiatisé qui montrerait que la Russie commence à penser sérieusement à employer l'arme nucléaire ou un essai nucléaire réel, ou d'autres types de mesures qui montreraient qu'elle a vraiment la volonté de le faire. Mais il faudrait qu'elle se trouve dans des conditions extrêmement graves. Il faudrait qu'elle soit en passe de perdre de manière irrémédiable face à un ennemi conventionnel, aidé par des États d'ailleurs dotés de l'arme nucléaire, qui non seulement aient envie de conquérir des territoires russes ou bien aient envie de changer le régime russe. À lire aussiRussie: Vladimir Poutine annonce une révision de la doctrine nucléaire et menace les Occidentaux On le voit au début de la guerre, les Américains vont sonder les Russes afin de savoir dans quelles conditions ils pourraient utiliser l'arme nucléaire. Absolument. Et à l'époque, Valeri Guerassimov répond qu'il y a trois conditions : l'utilisation d'armes de destruction massive contre la Russie, une volonté, une tentative de changer le régime, une déstabilisation profonde du régime provoqué par un État étranger. Et la troisième condition serait des pertes catastrophiques sur le champ de bataille. Et c'est intéressant parce que, à l'époque, à l'automne 2022, la Russie subit des pertes et surtout des revers militaires importants en Ukraine, dans le Donbass. Valeri Guerassimov, à ce moment-là, en évoquant ces trois conditions, abuse de son interlocuteur parce qu'il est évident que la Russie aurait pu compenser ses pertes assez rapidement et qu'elle a de telles réserves matérielles et humaines qu'il est très peu probable qu'elle recourt au nucléaire dans ce type de conditions loin d'être inacceptable ou en tout cas catastrophique pour elle. Vous identifiez trois failles théoriques et pratiques révélées par cette guerre en Ukraine de la doctrine nucléaire russe. Et l'une d'elles, c'est la limite de la dissuasion stratégique conventionnelle, avec les fameux missiles Kalibr,  Kinjal, dont l'usage n'a pas produit l'effet escompté… Non, non, ça n'a pas fonctionné. Effectivement, la Russie débute la guerre en Ukraine avec une conception de la dissuasion qui est une conception très agressive, offensive, mais surtout inter-domaines. C'est à dire que la Russie ne conçoit pas la dissuasion comme quelque chose d'exclusivement nucléaire. La dissuasion russe concerne à la fois les domaines non militaires et subversifs, le domaine conventionnel, donc les forces conventionnelles et les armes conventionnelles et les forces nucléaires. Donc, la Russie n'a pas une vision exclusivement défensive de la dissuasion. Car, pour le dire rapidement, la Russie ne conçoit sa sécurité qu'à travers l'insécurité de ses voisins. Donc, cette situation stratégique échoue effectivement à trois niveaux. C'est d'abord l'échec du concept de contournement, pour permettre à l'État russe de gagner une guerre avant la guerre. En fait, il n'était pas question de déclencher une guerre à grande échelle, de longue durée et très meurtrière, mais plutôt de soumettre l'ennemi sans combat, ou en tout cas sans combat de grande ampleur. C'est aussi un échec des moyens et des méthodes psychologiques ou informationnelles, comme disent les Russes, puisqu'ils pensaient les Ukrainiens et les élites ukrainiennes complètement soumises, rendues apathiques par la Russie et ses manœuvres. Ça n'a pas été le cas. Ils pensaient que les Occidentaux avaient été anesthésiés par cette pratique psychologique ou informationnelle, qui vise non seulement à modifier la psyché des individus et des sociétés, mais en fait à transformer les individus et la société. Et donc surtout, ce que j'observe dans cette étude, c'est que la phase conventionnelle, a subi un échec important. Pourquoi : parce que les élites militaires russes et les élites politiques russes ont surestimé pendant 35 ans l'efficacité de ces moyens conventionnels. Parmi ces moyens conventionnels, effectivement, on a d'abord les forces générales, les exercices, les déploiements de forces aux frontières. Bon, ça n'a pas produit l'effet désiré. Ça n'a pas forcé l'Ukraine à capituler. Mais surtout, les armes modernes duales, donc, qui peuvent être à la fois équipées soit d'une tête nucléaire, soit d'une tête conventionnelle. Ces armes, le Kinjal, le Kalibr, l'Iskander, ont été utilisées sur le champ de bataille. On se rappelle le Kinjal, une arme hypersonique utilisée à un moment qui était censé être décisif pour la Russie, puisque c'était le moment des premières négociations entre l'Ukraine et la Russie en mars 2022, au moment où les Ukrainiens sont très réticents à accepter un accord très favorable à la Russie. Et la Russie emploie dans l'intervalle, au moment de ces discussions ultimes, le Kinjal sur le champ de bataille. C'était sa première utilisation opérationnelle, puis un deuxième deux jours plus tard, avant de se retirer du nord et de l'est de l'Ukraine. L'utilisation de ces missiles conventionnels confirmait en fait des vulnérabilités qui étaient identifiées par les militaires russes depuis les années 90 ! Il faut bien comprendre que la défense antimissile présente en Ukraine, d'origine occidentale notamment, a été efficace et a plutôt montré la surestimation que les élites militaires, russes et politiques russes avaient de l'efficacité de l'emploi de ces missiles contre des cibles stratégiques comme des bases aériennes, etc. Non seulement en termes d'ampleur, de nombre indispensable pour détruire une cible stratégique, mais en plus la vulnérabilité des vecteurs. On voit bien que la Russie a fait face à un ISR, c'est à dire un renseignement occidental qui a été puissant et efficace. Cette double vulnérabilité, à la fois la difficulté à détruire des cibles stratégiques avec ces missiles modernes et en même temps la difficulté à protéger leur plateforme de lancement, ça tend à remettre en question, même partiellement, cette stratégie de frappes nucléaires limitées dont je parlais tout à l'heure, avec un missile unique. Donc, on voit bien que d'un point de vue technique, c'est un affaiblissement. Et les excès rhétoriques de Dmitri Medvedev (vice-président du Conseil de Sécurité de Russie au discours violemment anti-occidental, NDLR), de Ramzan Kadyrov (président de la République de Tchétchénie, un proche de Vladimir Poutine, NDLR) également, ont abîmé la dissuasion nucléaire russe ? À force de crier au loup et à menacer d'hiver nucléaire, l'Occident, ça ne prend plus ? Absolument. Parce que la Russie, dès qu'elle entre dans le conflit, produit une rhétorique nucléaire extrêmement agressive, mais dans les faits, les mesures qu'elle prend concrètement pour accompagner cette rhétorique nucléaire sont très modérées. Donc, vous avez un décalage très fort entre ce que la Russie dit, et ce que la Russie fait vraiment. Ça n'est pas une nouveauté en Russie. Sur quoi s'appuie cette pratique, ce décalage ? Il est dû à une culture stratégique, c'est à dire que la Russie considère que l'Occident est faible, lâche et déliquescent et qu'il est sensible aux menaces, qu'il a peur du nucléaire et qu'il cédera en réalité. Ils estiment qu'une frappe nucléaire unique, démonstrative, limitée sur le théâtre, obligera, forcera finalement les Occidentaux à rentrer chez eux et à demander pardon. Ils ne sont pas vraiment revenus de ça. Effectivement, ce décalage au bout d'un moment pose un problème. Vous ne pouvez pas hurler dans tous les médias que vous avez au moins dix lignes rouges et ne rien faire. Des officiers supérieurs généraux de l'armée russe ont expliqué en 2023-2024, ils ont eu un mot que je trouve très drôle, « Les lignes rouges russes ont rougi de honte », ajoutant « Les Occidentaux nous ont devancés de 8 à 10 pas dans l'escalade et nous, on les regarde ». Dans l'armée russe, il y a une forme d'incompréhension de l'attitude de la Russie. C'est à dire qu'ils sont tous d'accord pour maintenir cette rhétorique agressive, mais ils veulent qu'elle soit accompagnée de mesures pratiques, concrètes. Donc ce décalage a affaibli la crédibilité de la dissuasion nucléaire russe et ça a conduit les Occidentaux à poursuivre leur aide à l'Ukraine et même à l'intensifier. Aujourd'hui, la dissuasion nucléaire russe commence à s'adapter en entreprenant des actions beaucoup plus concrètes. On a évidemment la décision de transférer des armes nucléaires tactiques en Biélorussie. On a beaucoup d'autres actions de ce type. Il y a aussi la publication de la nouvelle doctrine nucléaire russe en novembre 2024, qui est une mesure de dissuasion en réalité. Il faut bien le comprendre, ça aussi. RFI : Et quel est le nouveau message adressé à l'Ouest, à l'Europe et à l'OTAN ? C'est de faire des démonstrations de force sérieuses. Un général russe important propose de rejouer le scénario cubain (crise des missiles de Cuba 1962, NDLR). Donc il y a une volonté de faire une démonstration claire de la force militaire nucléaire. Et à chaque fois qu'une ligne rouge est franchie, d'avoir une réponse nucléaire ou conventionnelle. Les militaires russes pensent aussi que les réponses conventionnelles doivent être beaucoup plus violentes, beaucoup plus fortes. Et cette dissuasion conventionnelle, en fait, ils en ont fait la démonstration avec le tir de missiles balistiques à portée intermédiaire. Ce tir d'Orechnik (Le 9M729-Orechnik, littéralement « noisetier », est un missile balistique russe à portée intermédiaire, NDLR) fait suite à la publication de la nouvelle doctrine nucléaire, qui elle-même s'inscrit dans ce que la Russie perçoit en 2024 comme une logique d'escalade continue. C'est aussi une réponse au discours d'Emmanuel Macron sur de possibles troupes au sol en Ukraine. Et n'oubliez pas, le plus important, en 2024 commence la levée de toutes les interdictions de l'administration Biden sur l'utilisation par l'Ukraine d'armes de fabrication américaine, non seulement à la frontière russe, mais en fait progressivement sur tout le territoire russe. Puis une autre séquence s'ouvre puisque Donald Trump arrive au pouvoir. À lire aussiRoyaume-Uni: les bonnes intentions envers l'Ukraine lors de la «coalition des volontaires» RFI : Qu'est-ce que change l'arrivée de Donald Trump pour la dissuasion nucléaire russe ? On a l'impression d'avoir changé de monde parce qu'avec l'ancienne administration, vous aviez une escalade très maîtrisée à laquelle la Russie a eu beaucoup de mal à répondre parce que tout est venu de façon séquencée. Envisager l'utilisation de l'arme nucléaire en cas de menace à l'existence même de l'État russe, ça devenait complètement obsolète pour ses officiers supérieurs et généraux. Parce que cette doctrine nous montre aussi que la Russie a peur que ses tentatives d'agression contre ses voisins suscitent l'aide de pays dotés d'armes nucléaires. En fait, elle a peur que le scénario ukrainien se reproduise. Et donc cette nouvelle doctrine est censée couvrir ces scénarios aussi. Elle élargit les conditions d'emploi et elle abaisse le seuil déclaré d'emploi de l'arme nucléaire. RFI : L'élection de Donald Trump a-t-elle permis de faire baisser la tension ? Plus tôt. Ça très clairement, c'est à dire que Trump et son indifférence relative à l'Ukraine et à l'Europe y participe, la collusion idéologique qui existe entre la Russie et les États-Unis aujourd'hui, le peu d'intérêt qu'il a pour l'Otan et l'Europe orientale le permette. Ce qui ne veut pas dire que la rhétorique agressive de la Russie s'arrête. Au contraire, on voit bien que la rhétorique nucléaire agressive de la Russie se déclenche dès que le président américain envisage sérieusement, en tout cas rhétoriquement, de fournir des armes offensives et à longue portée à l'Ukraine. Ce qui s'éloigne, c'est la perspective d'un emploi. Il était déjà très faible depuis le début de la guerre en Ukraine. Avec l'élection de Donald Trump, il est encore plus faible. Donc autant dire, très peu probable. En revanche, les ambiguïtés de Washington, les hésitations de l'Europe à l'égard de la défense du continent, à l'égard de la défense de l'Ukraine, alimentent l'agressivité de la Russie. Et donc ça augmente la probabilité d'actions déstabilisatrices conventionnelles russes. À lire aussiLa pérennisation de l'aide à l'Ukraine au menu d'un nouveau sommet européen à Bruxelles

Les matins
Sanctions américaines // La bataille des mots en Russie de la perestroïka à aujourd'hui // Sagan parolière

Les matins

Play Episode Listen Later Dec 27, 2025 118:46


durée : 01:58:46 - Les Matins du samedi - par : Nicolas Herbeaux, Margaux Leridon - Cette semaine, dans les Matins du samedi, on s'intéresse aux interdictions de visa par l'administration Trump contre des personnalités européennes, au travail d'Yves Gauthier, traducteur du russe au cœur de la bataille des mots dans les années 1980 en Russie, et aux chansons de Françoise Sagan. - réalisation : Jean-Christophe Francis, Anna Holveck - invités : Suzanne Vergnolle Maîtresse de conférences en droit du numérique au Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM); Yves Gauthier Écrivain, traducteur; Denis Westhoff Photographe, fils unique de Françoise Sagan

True Story
[CONTES & LEGENDES] Anastasia Romanov, une princesse à l'origine de nombreuses légendes

True Story

Play Episode Listen Later Dec 27, 2025 16:07


[REDIFFUSION] Cette semaine, plongez au cœur de récits fascinants et troublants. Affrontez l'ombre du Baron noir, aventurez-vous dans l'énigme du Triangle du dragon et explorez l'univers sombre et visionnaire d'Edgar Allan Poe. Redécouvrez le destin mystérieux d'Anastasia Romanov, princesse au cœur de nombreuses légendes, et interrogez l'étrange histoire des jumelles Pollock. Enfin, partez sur les traces de l'inexplicable drame du col Dyatlov. Entre personnages énigmatiques, disparitions inexpliquées et faits qui défient la raison, ces histoires continuent de hanter l'Histoire… et notre imagination. 17 juillet 1918. Russie. La famille Tsar qui vient d'abdiquer est retenue prisonnière dans une effrayante demeure. Il est minuit. Des soldats bolcheviques les font descendre dans la cave. Là, le tsar Nicolas II et ses enfants son sauvagement fusillés. Mais des bruits de couloirs disent que l'une des filles aurait survécu. Son nom : Anastasia Romanov. De petite princesse Russe à icône de l'Histoire, découvrez son Fabuleux Destin. Une production Bababam Originals Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Les matins du samedi
Russie : de la perestroïka à la guerre en Ukraine, la bataille des mots

Les matins du samedi

Play Episode Listen Later Dec 27, 2025 35:24


durée : 00:35:24 - L'Invité(e) des Matins du samedi - par : Nicolas Herbeaux, Margaux Leridon - L'écrivain Yves Gauthier nous raconte son expérience de traducteur à Moscou dans les années 1980, au cœur de la bataille des mots. On traverse la perestroïka, quand les mots pouvaient faire basculer un régime, et la Russie d'aujourd'hui, où la censure linguistique est encore un outil de pouvoir. - réalisation : Jean-Christophe Francis, Anna Holveck - invités : Yves Gauthier Écrivain, traducteur

Les matins du samedi (l'intégrale)
Sanctions américaines // La bataille des mots en Russie de la perestroïka à aujourd'hui // Sagan parolière

Les matins du samedi (l'intégrale)

Play Episode Listen Later Dec 27, 2025 118:46


durée : 01:58:46 - Les Matins du samedi - par : Nicolas Herbeaux, Margaux Leridon - Cette semaine, dans les Matins du samedi, on s'intéresse aux interdictions de visa par l'administration Trump contre des personnalités européennes, au travail d'Yves Gauthier, traducteur du russe au cœur de la bataille des mots dans les années 1980 en Russie, et aux chansons de Françoise Sagan. - réalisation : Jean-Christophe Francis, Anna Holveck - invités : Suzanne Vergnolle Maîtresse de conférences en droit du numérique au Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM); Yves Gauthier Écrivain, traducteur; Denis Westhoff Photographe, fils unique de Françoise Sagan

Revue de presse internationale
À la Une: Volodymyr Zelensky attendu aux États-Unis pour s'entretenir avec Donald Trump

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Dec 27, 2025 4:08


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky doit rencontrer dimanche 28 décembre Donald Trump en Floride, au moment où Washington continue de faire pression pour un éventuel accord de paix entre Kiev et Moscou. « Beaucoup de choses peuvent être décidées avant le Nouvel An », a écrit sur X le président ukrainien. Selon Volodymyr Zelensky, le plan de paix de Washington, proposé en 20 points, est « prêt à 90 % ». Le journal britannique The Guardian revient sur cette déclaration : « Ce plan est considéré comme la version actualisée du document (...) conclu il y a plusieurs semaines entre les envoyés américains et les responsables russes, une proposition largement perçue comme étant trop favorable aux exigences du Kremlin. » Depuis, Kiev insiste pour obtenir des garanties de sécurité inspirées de l'article 5 du traité de l'Otan sur la défense mutuelle, même s'il reste incertain que Moscou accepte de telles conditions. « Une liste de caprices de Kiev » : la Russie compte snober le plan de paix présenté par Volodymyr Zelensky », titre le quotidien suisse Le Temps qui souligne que de l'aveu même du président ukrainien, la question territoriale et le sort de la centrale nucléaire de Zaporijjia restent aussi deux écueils de taille. Volodymyr Zelensky « n'a rien tant que je ne donne pas mon accord », a déclaré de son côté Donald Trump, vendredi 26 décembre. De quoi s'interroger sur le futur de ce plan pour l'Ukraine et son aboutissement. D'autant plus qu'une garantie sur cet article 5 « peut être plus dangereuse qu'il n'y paraît », peut-on lire dans les colonnes Opinion du Washington Post. La promesse de Donald Trump en matière de sécurité à l'Ukraine pourrait entraîner une guerre avec la Russie, selon deux chercheurs, dont la directrice de l'analyse militaire chez Defense Priorities. « Bien que certains détails restent flous, l'invocation de l'article 5 du traité de Washington (...) laisse entendre que les États-Unis considéreraient toute future attaque russe contre l'Ukraine comme une attaque contre eux-mêmes et [qu'ils] réagiraient en conséquence. » Ce qui prend en compte « un possible déploiement direct de forces militaires américaines. » Ainsi, « ceux qui se réjouissent de ce revirement de situation devraient s'abstenir de trinquer au champagne. Le plan qui se dessine présente un problème : il promet trop. » Parmi les raisons invoquées, la principale, c'est que si la dissuasion échouait, Washington subirait d'importantes pressions politiques pour envoyer des soldats au front. Dès lors, les États-Unis seraient en guerre contre la Russie, une issue qui pourrait mener à une escalade nucléaire. Israël devient le premier pays à reconnaître l'indépendance du Somaliland « Israël a secoué la Corne de l'Afrique vendredi en reconnaissant officiellement le Somaliland comme un Etat indépendant », souligne The Nation au Kenya. Reconnaître la revendication de souveraineté du Somaliland, qui dure depuis trois décennies, risque de « raviver les tensions diplomatiques avec la Somalie », peut-on lire.  ar ailleurs, «  le président américain aurait soutenu la demande d'Israël, d'autant plus que le Somaliland reconnaîtrait Israël en retour ». Selon The Nation, ce qui ressort notamment, c'est l'« incapacité de la Somalie à promouvoir son unité sur la scène internationale ». Pour rappel, le Somaliland a fusionné volontairement avec le sud de la Somalie, pour former la République somalienne au moment de l'indépendance. Mais lors d'une guerre civile, le Somaliland a proclamé unilatéralement en 1991 sa propre indépendance. Cette décision marque un « jour historique » selon les mots du président somalilandais. « Le Somaliland n'était jusque-là officiellement reconnu que par Taïwan – qui, lui non plus, ne bénéficie pas du statut d'Etat souverain », analyse Le Monde Afrique.  De son côté, la Somalie dénonce une attaque délibérée contre sa souveraineté. Mais « pour Israël, explique Le Monde Afrique, cette nouvelle relation bilatérale pourrait également ouvrir la voie au déplacement des populations palestiniennes, vers le pays africain, alors que l'objectif d'un Gaza sous contrôle israélien est de plus en plus assumé par l'administration Nétanyahou ». Interrogée par le journal, la directrice de l'Institut des relations Israël-Afrique, basée à Tel-Aviv, estime qu'il s'agit aussi de protéger le corridor stratégique de la mer Rouge avec des pays côtiers. Depuis le retour de Trump à la Maison Blanche, des républicains souhaitent également la reconnaissance du territoire somalien « afin de pouvoir installer une base militaire dans le port de Berbera ». Certains pays n'ont pas attendu pour réagir : l'Égypte, la Turquie, et Djibouti ont condamné cette reconnaissance. Une position également partagée par les pays du Golfe, et l'Union africaine.

True Story
[CONTES & LEGENDES] L'affaire du col Dyatlov, le cold case russe devenu mythique

True Story

Play Episode Listen Later Dec 26, 2025 13:04


[REDIFFUSION] Cette semaine, plongez au cœur de récits fascinants et troublants. Affrontez l'ombre du Baron noir, aventurez-vous dans l'énigme du Triangle du dragon et explorez l'univers sombre et visionnaire d'Edgar Allan Poe. Redécouvrez le destin mystérieux d'Anastasia Romanov, princesse au cœur de nombreuses légendes, et interrogez l'étrange histoire des jumelles Pollock. Enfin, partez sur les traces de l'inexplicable drame du col Dyatlov. Entre personnages énigmatiques, disparitions inexpliquées et faits qui défient la raison, ces histoires continuent de hanter l'Histoire… et notre imagination. Dans cet épisode, découvrez une affaire qui s'est déroulée en Russie en 1959 et a déchaîné les passions jusqu'en 2021. La cause ? La disparition de 9 randonneurs sur les flancs Nord de L'Oural en 1959 dans des conditions si mystérieuses que seules des théories complotistes ou surnaturelles étaient évoquées. Son nom : l'affaire du col Dyatlov. Derrière le mystère, découvrez son Fabuleux Destin. Une production Bababam Originals Ecriture : Hélène Vézier Réalisation : Célia Brondeau, Antoine Berry Roger Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Eco d'ici Eco d'ailleurs
L'économie mondiale retient son souffle : rétrospective de l'année 2025

Eco d'ici Eco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Dec 26, 2025 52:35


L'année 2025 restera comme une année charnière pour l'économie mondiale, marquée par le retour tonitruant de Donald Trump à la Maison-Blanche et ses décisions commerciales radicales. Cette émission spéciale d'Éco d'ici, éco d'ailleurs revisite, avec les experts qui sont intervenus à notre micro, les moments clés d'une année économique tumultueuse, entre guerres commerciales, crises géopolitiques, révolution de l'intelligence artificielle et urgence climatique.  

L'invité de RTL
"Monsieur Trump ne gouverne pas l'Europe et il faudra qu'il s'y fasse" : Bernard Guetta fulmine contre l'administration Trump

L'invité de RTL

Play Episode Listen Later Dec 26, 2025 9:22


"Proposition" de la Russie concernant le chercheur français Laurent Vinatier, sanctions de l'administration Trump contre Thierry Breton... Bernard Guetta, député européen Renew, est l'invité de RTL Matin. Ecoutez L'invité RTL de 7h40 avec Céline Landreau du 26 décembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les dessous de l'infox
Ingérences numériques, les modes opératoires informationnels dans le viseur de Viginum

Les dessous de l'infox

Play Episode Listen Later Dec 26, 2025 29:30


L'ingérence numérique étrangère est le cœur de cible de Viginum. Ce service opère depuis 2021. Il s'est étoffé à mesure que la menace elle-même tendait à se complexifier et se répandre de façon virale sur les réseaux sociaux. Sont dans le collimateur les manipulations de l'information à grand renfort d'intelligence artificielle, d'amplification artificielle et autres moyens, ayant pour objet de déstabiliser les États en instillant le doute chez les citoyens vis-à-vis de leurs institutions. Comment l'État français tente de se prémunir contre les ingérences numériques étrangères ? Le patron de Viginum, Marc-Antoine Brillant, nous emmène dans les coulisses de ce service chargé d'identifier des manœuvres informationnelles, toujours plus agressives depuis le déclenchement de l'offensive russe en Ukraine.  La chronique de Grégory Genevrier de la cellule Info vérif de RFI : «Slop»: quand l'intelligence artificielle inonde les réseaux de contenus faux et absurdes La chronique de Monique Ngo Mayag de l'AFP Factuel : Porter un soutien-gorge n'augmente pas les risques d'avoir un cancer du sein

Éco d'ici éco d'ailleurs
L'économie mondiale retient son souffle : rétrospective de l'année 2025

Éco d'ici éco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Dec 26, 2025 52:35


L'année 2025 restera comme une année charnière pour l'économie mondiale, marquée par le retour tonitruant de Donald Trump à la Maison-Blanche et ses décisions commerciales radicales. Cette émission spéciale d'Éco d'ici, éco d'ailleurs revisite, avec les experts qui sont intervenus à notre micro, les moments clés d'une année économique tumultueuse, entre guerres commerciales, crises géopolitiques, révolution de l'intelligence artificielle et urgence climatique.  

Européen de la semaine
Ukraine: Volodymyr Zelensky, un président sous pression pour conclure la paix

Européen de la semaine

Play Episode Listen Later Dec 26, 2025 3:59


Le président ukrainien Volodymyr Zelensky se dit optimiste sur les chances de faire avancer les discussions visant à mettre fin à la guerre entre la Russie et l'Ukraine et annonce une rencontre avec Donald Trump dimanche 28 décembre en Floride. Les questions sensibles, telles que le sort du Donbass, devraient être abordées. Sous pression de l'administration américaine pour conclure un plan de paix, Volodymyr Zelensky a connu une fin d'année délicate. Il parvient malgré tout à conserver la confiance des Ukrainiens.  Donald Trump voulait un accord avant Noël. Son vœu n'a pas été exaucé. « Beaucoup de choses peuvent être décidées avant le Nouvel an », veut croire Volodymyr Zelensky, au lendemain de discussions avec les envoyés de la Maison Blanche. En dépit de cet optimisme affiché, le président ukrainien est soumis à forte pression, d'autant que les positions russes restent, pour l'heure, inflexibles. Mardi, Volodymyr Zelensky a détaillé devant la presse le plan de paix révisé en 20 points, le présentant comme la meilleure tentative de l'Ukraine de mettre fin à la guerre. Le document aborde un large éventail de questions, allant des éventuels arrangements territoriaux aux garanties de sécurité que Kiev souhaite obtenir pour prévenir toute future agression russe, en passant par les plans de reconstruction du pays ravagé par la guerre. Selon Volodymyr Zelensky, les diverses sections du plan « reflètent en grande partie la position commune ukraino-américaine ». Reste quelques points de blocage, à commencer par la question épineuse de l'avenir du Donbass. La Russie exige que les forces ukrainiennes se retirent des territoires de la région de Donetsk qu'elles contrôlent encore. Le président ukrainien ne peut accepter cette demande. À écouter et à lire aussiVolodymyr Zelensky, président ukrainien S'il cède, « il n'aura plus d'avenir politique », tranche le politologue Volodymyr Fessenko du centre Penta à Kiev. « En Ukraine, le sentiment qui domine est qu'il est impossible d'accepter de reconnaitre juridiquement les territoires occupés comme étant russes. Si, en cas de cessez-le-feu le long de la ligne de front, une partie du territoire ukrainien restait sous contrôle russe, la plupart des Ukrainiens pourraient accepter ce scénario mais à condition que ces territoires ne soient pas reconnus juridiquement comme étant russes. » Militairement, l'Ukraine ne peut pas se permettre de céder des zones fortement fortifiées de Donetsk, note pour sa part la chercheuse ukrainienne Olena Prokopenko, du centre de réflexion German Marshall Fund. « Céder des territoires fortifiés sans combat offrirait à la Russie une base idéale pour intensifier son invasion. Si l'Ukraine acceptait ces concessions, notre position sur la ligne de front serait gravement affaiblie. Les abandonner sans combat, donner à la Russie des territoires qu'elle n'a pas réussi à conquérir en onze ans depuis l'invasion du Donbass, constituerait une décision militairement désastreuse », explique-t-elle.  Le scénario dans lequel Volodymyr Zelensky se verrait contraint de céder tout le Donbass à la Russie « ne pourrait se produire qu'en cas de situation catastrophique sur le front ou dans le secteur énergétique, qui ne lui laisserait pas d'autre choix », avance Volodymyr Fessenko. Concessions territoriales  Quoi qu'il en soit, le président ukrainien n'en sortirait pas indemne. Seule concession à laquelle Volodymyr Zelensky se dit prêt : l'Ukraine pourrait retirer ses troupes des zones de l'ouest de la région de Donetsk encore sous son contrôle, pour les transformer en une zone démilitarisée dans le cadre d'un éventuel accord de paix avec Moscou, à condition que la Russie retire ses forces d'une zone équivalente. En tout état de cause, Volodymyr Zelensky estime que la création d'une zone démilitarisée doit être approuvée par le biais d'un référendum. Parallèlement aux discussions autour du plan de paix, le président ukrainien a dû affronter une tempête intérieure ces derniers mois. L'affaire Midas, vaste affaire de corruption qui touche le secteur énergétique ukrainien, a poussé les ministres de la Justice Herman Halouchtchenko et la ministre de l'Énergie, Svitlana Hryntchouk à démissionner le mois dernier. Volodymyr Zelensky a ensuite dû se défaire de son plus proche conseiller, Andriy Iermak. En écartant le chef de l'administration présidentielle, qu'il n'a pas encore remplacé, tout en maintenant une ligne relativement ferme dans les pourparlers de paix, sa côte de popularité est remontée. Selon une enquête récente menée par l'Institut international de sociologie de Kyiv (KIIS), 61% des Ukrainiens lui font confiance. « Aussi étrange que cela puisse paraître, la confrontation autour du plan de paix de Donald Trump a une fois de plus aidé », affirme Volodymyr Fessenko. Le plan de paix amendé par Kiev prévoit également la tenue d'élections en Ukraine dès que possible après la signature d'un accord de paix. Le mandat présidentiel de cinq ans de Volodymyr Zelensky aurait dû expirer en mai de l'année dernière, mais il a été prolongé en vertu de la loi martiale en vigueur depuis l'invasion russe de 2022. Le chef de l'État a chargé le Parlement de réfléchir à des modifications de la législation électorale pour examiner la possibilité d'organiser une présidentielle. Olena Prokopenko y voit une « démarche habile » tant sur le plan intérieur qu'à l'international. « Cela envoie le signal qu'il redonne un rôle central au Parlement, qui a été largement marginalisé ces dernières années, en lui confiant une décision potentiellement historique. Sur le plan international, cela montre qu'il est prêt à participer à des élections et qu'il ne fuit pas ses responsabilités », explique-t-elle. Sur le plan international, cette initiative est vue comme importante car elle renvoie la pression vers Donald Trump, qui accuse son homologue ukrainien d'utiliser la guerre comme prétexte pour éviter une élection et se maintenir au pouvoir. « En acceptant de préparer un cadre législatif, Zelensky contraint Trump à faire pression sur Vladimir Poutine afin d'obtenir un cessez-le-feu, que ce dernier a rejeté à plusieurs reprises ces derniers mois. Cela permet de mettre en évidence que l'obstacle à la paix n'est pas l'Ukraine, mais bien la Russie », note Olena Prokopenko. Élection présidentielle  Dans le cas, très hypothétique, où une élection présidentielle pourrait se tenir avant la fin des hostilités, quelles chances Volodymyr Zelensky aurait-il de remporter le scrutin ? La probabilité d'une victoire du président sortant est « très forte », selon la chercheuse du German Marshall Fund, « non pas parce qu'il n'existe pas de griefs à son égard, mais parce que l'Ukraine a besoin d'une unité maximale pour résister à la pression de l'administration américaine dans le cadre des négociations de paix. Ses chances de victoire seraient aujourd'hui bien supérieures à ce qu'elles seraient après la guerre ». La perspective pour Volodymyr Zelensky de remporter le scrutin est plus élevée aujourd'hui, abonde Volodymyr Fessenko : « Les citoyens qui lui sont favorables ou neutres évaluent positivement son rôle comme chef de la politique étrangère et commandant en chef. Après la guerre, surtout s'il devait conclure un accord de paix perçu comme défavorable, ses chances pourraient diminuer. » Dans ces conditions, certaines figures de l'opposition estiment que Volodymyr Zelensky pourrait être tenté d'organiser au plus vite des élections. Conformément aux engagements pris par le président auprès de Donald Trump, la Rada, le Parlement ukrainien s'apprête à examiner la question de l'organisation d'élections. Cependant, « il existe une faible probabilité qu'un projet de loi sur les élections en temps de guerre voit le jour. Son adoption reste incertaine. Le scénario le plus probable pour l'an prochain serait la tenue d'élections uniquement si un accord de cessez-le-feu était conclu au premier semestre », pronostique Volodymyr Fessenko, qui constate que « même au sein du parti présidentiel Serviteur du peuple, nombreux sont ceux qui s'opposent à des élections en temps de guerre. Si l'opposition et les députés réticents se mobilisent, l'adoption d'une telle loi sera impossible », souligne le politologue. En Ukraine, l'opinion publique estime, dans une très large majorité, qu'aucune des conditions sécuritaires, juridiques ou structurelles ne sont réunies pour organiser des élections, note Olena Prokopenko. « Les Ukrainiens comprennent que ce n'est pas le moment. Il n'existe aucune demande sociale en ce sens, et ce débat est principalement ravivé sous la pression de la Russie et des États-Unis ». Selon le sondage récent du KIIS, seuls 9 % des Ukrainiens soutiennent l'idée d'élections en temps de guerre. À lire aussiGel du front, élections, Otan: ce que contient la dernière version du plan américain pour la paix en Ukraine

Les dessous de l'infox
Ingérences numériques, les modes opératoires informationnels dans le viseur de Viginum

Les dessous de l'infox

Play Episode Listen Later Dec 26, 2025 29:30


L'ingérence numérique étrangère est le cœur de cible de Viginum. Ce service opère depuis 2021. Il s'est étoffé à mesure que la menace elle-même tendait à se complexifier et se répandre de façon virale sur les réseaux sociaux. Sont dans le collimateur les manipulations de l'information à grand renfort d'intelligence artificielle, d'amplification artificielle et autres moyens, ayant pour objet de déstabiliser les États en instillant le doute chez les citoyens vis-à-vis de leurs institutions. Comment l'État français tente de se prémunir contre les ingérences numériques étrangères ? Le patron de Viginum, Marc-Antoine Brillant, nous emmène dans les coulisses de ce service chargé d'identifier des manœuvres informationnelles, toujours plus agressives depuis le déclenchement de l'offensive russe en Ukraine.  La chronique de Grégory Genevrier de la cellule Info vérif de RFI : «Slop»: quand l'intelligence artificielle inonde les réseaux de contenus faux et absurdes La chronique de Monique Ngo Mayag de l'AFP Factuel : Porter un soutien-gorge n'augmente pas les risques d'avoir un cancer du sein

Secrets d'Histoire
Vos épisodes préférés - Nicolas II : le dernier tsar de Russie (3/3)

Secrets d'Histoire

Play Episode Listen Later Dec 25, 2025 35:05


Nicolas II reçoit pour la première fois les députés venus de toute la Russie. Dans la salle, les deux Russie se font face. D'un côté les dignitaires de la Cour et de l'autre les députés ouvriers paysans. Une fois le manifeste lu, un orchestre dans la tribune joue l'hymne impérial afin d'empêcher toute réponse. Les députés rêvent d'un partage des pouvoirs. La Révolution n'a pas dit son dernier mot."Secrets d'Histoire" est un podcast d'Initial Studio, adapté de l'émission de télévision éponyme produite par la Société Européenne de Production ©2024 SEP / France Télévisions. Cet épisode a été écrit et réalisé par Antoine de Meaux.Un podcast présenté par Stéphane Bern. Avec la voix d'Isabelle Benhadj.Vous pouvez retrouver Secrets d'Histoire sur France 3 ou en replay sur France.tv, et suivre l'émission sur Instagram et Facebook.Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy Lebourg, assistées de Marie AgassantMontage : Camille Legras et Tim Dornbusch Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Secrets d'Histoire
Vos épisodes préférés - Nicolas II : le dernier tsar de Russie (1/3)

Secrets d'Histoire

Play Episode Listen Later Dec 25, 2025 35:24


L'empereur Nicolas II, tsar de toutes les Russies, dirige son empire d'une main de fer. Tourmenté par la maladie de son fils, le prince héritier, il peine à se montrer à l'écoute de son peuple. Sa mort tragique signe la fin de la Russie impériale et de la dynastie des Romanov, et le début du bolchévisme."Secrets d'Histoire" est un podcast d'Initial Studio, adapté de l'émission de télévision éponyme produite par la Société Européenne de Production ©2024 SEP / France Télévisions. Cet épisode a été écrit et réalisé par Antoine de Meaux.Un podcast présenté par Stéphane Bern. Avec la voix d'Isabelle Benhadj.Vous pouvez retrouver Secrets d'Histoire sur France 3 ou en replay sur France.tv, et suivre l'émission sur Instagram et Facebook.Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy Lebourg, assistées de Marie AgassantMontage : Camille Legras et Tim Dornbusch Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Secrets d'Histoire
Vos épisodes préférés - Nicolas II : le dernier tsar de Russie (2/3)

Secrets d'Histoire

Play Episode Listen Later Dec 25, 2025 33:04


Nicolas II n'a qu'une ambition, s'inscrire dans les pas d'Alexandre III afin de transmettre intacte à son fils, l'héritage de l'autocratie. La tâche n'est pas facile car sous son règne, la Russie connaît des bouleversements profonds."Secrets d'Histoire" est un podcast d'Initial Studio, adapté de l'émission de télévision éponyme produite par la Société Européenne de Production ©2024 SEP / France Télévisions. Cet épisode a été écrit et réalisé par Antoine de Meaux.Un podcast présenté par Stéphane Bern. Avec la voix d'Isabelle Benhadj.Vous pouvez retrouver Secrets d'Histoire sur France 3 ou en replay sur France.tv, et suivre l'émission sur Instagram et Facebook.Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy Lebourg, assistées de Marie AgassantMontage : Camille Legras et Tim Dornbusch Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Les journaux de France Culture
Laurent Vinatier : le Kremlin dit avoir fait une "proposition" à la France

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Dec 25, 2025 20:11


durée : 00:20:11 - Journal de 12h30 - Il y a quelques minutes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov a déclaré que la Russie a fait " une proposition à la France " au sujet de Laurent Vinatier, ce chercheur emprisonné en Russie depuis juin 2024 et qui pourrait être jugé pour "espionnage".

Accents d'Europe
En Ukraine, une église orthodoxe fracturée au nom du politique

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Dec 25, 2025 19:30


C'est une ligne de fracture qui divise aussi l'Ukraine. L'Église orthodoxe est désormais plus que jamais déchirée dans le pays. En 2018, Kiev a voulu créer sa propre Église orthodoxe d'Ukraine, pour rompre avec l'Église orthodoxe russe et son patriarche Kirill trop proche de Poutine. Depuis, 2 000 paroisses ont rompu leurs liens avec Moscou. (Rediffusion) Mais ce n'est pas suffisant, une loi vient aujourd'hui permettre la poursuite en justice des congrégations qui se livreraient à de l'ingérence russe sur le territoire. Reportage dans la région de Kiev d'Emmanuelle Chaze. Et la fracture de l'Église ukrainienne a eu des répercussions mondiales. D'autant plus que le patriarcat de Constantinople, le plus important de tous, a reconnu le schisme. Une initiative assez inédite que les autres églises serbes, bulgares ou roumaines n'ont pas suivie en refusant de prendre position pour ou contre Moscou.  La politique et les liens d'argent avec le pouvoir sont clairement les maux qui viennent aujourd'hui affaiblir l'Église orthodoxe. Et c'est l'un des thèmes du dernier livre de Jean-Arnault Dérens, Géopolitique de l'orthodoxie... Comment expliquer que la deuxième confession du monde, avec 300 millions de fidèles, se tienne si proche des lieux de pouvoir.  ► Géopolitique de l'orthodoxie, de Byzance à la guerre en Ukraine est paru aux éditions Tallandier. À écouter aussi«Géopolitique de l'orthodoxie, de Byzance à la guerre en Ukraine» de Jean-Arnault Dérens   L'indépendance de la justice turque en question L'année 2025 aura été marquée en Turquie par l'arrestation du chef du principal parti d'opposition turc, le CHP.   Le maire d'Istanbul Ekrem Imamoglu, le principal rival du président turc Recep Tayyip Erdogan est en prison depuis le mois de mars 2025. Il est poursuivi officiellement pour fraude, blanchiment et trucage d'appels d'offre. Accusations que le principal intéressé nie en bloc.  Dans ce contexte de politisation des poursuites judiciaires, comment les jeunes étudiants en droit peuvent-ils envisager leur futur comme juge ou procureur dans un tel système ? C'est le reportage à Ankara d'Anne Andlauer. La chronique musique de Vincent Théval  Imagine de Boko Yout. 

Accents d'Europe
En Ukraine, une église orthodoxe fracturée au nom du politique

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Dec 25, 2025 19:30


C'est une ligne de fracture qui divise aussi l'Ukraine. L'Église orthodoxe est désormais plus que jamais déchirée dans le pays. En 2018, Kiev a voulu créer sa propre Église orthodoxe d'Ukraine, pour rompre avec l'Église orthodoxe russe et son patriarche Kirill trop proche de Poutine. Depuis, 2 000 paroisses ont rompu leurs liens avec Moscou. (Rediffusion) Mais ce n'est pas suffisant, une loi vient aujourd'hui permettre la poursuite en justice des congrégations qui se livreraient à de l'ingérence russe sur le territoire. Reportage dans la région de Kiev d'Emmanuelle Chaze. Et la fracture de l'Église ukrainienne a eu des répercussions mondiales. D'autant plus que le patriarcat de Constantinople, le plus important de tous, a reconnu le schisme. Une initiative assez inédite que les autres églises serbes, bulgares ou roumaines n'ont pas suivie en refusant de prendre position pour ou contre Moscou.  La politique et les liens d'argent avec le pouvoir sont clairement les maux qui viennent aujourd'hui affaiblir l'Église orthodoxe. Et c'est l'un des thèmes du dernier livre de Jean-Arnault Dérens, Géopolitique de l'orthodoxie... Comment expliquer que la deuxième confession du monde, avec 300 millions de fidèles, se tienne si proche des lieux de pouvoir.  ► Géopolitique de l'orthodoxie, de Byzance à la guerre en Ukraine est paru aux éditions Tallandier. À écouter aussi«Géopolitique de l'orthodoxie, de Byzance à la guerre en Ukraine» de Jean-Arnault Dérens   L'indépendance de la justice turque en question L'année 2025 aura été marquée en Turquie par l'arrestation du chef du principal parti d'opposition turc, le CHP.   Le maire d'Istanbul Ekrem Imamoglu, le principal rival du président turc Recep Tayyip Erdogan est en prison depuis le mois de mars 2025. Il est poursuivi officiellement pour fraude, blanchiment et trucage d'appels d'offre. Accusations que le principal intéressé nie en bloc.  Dans ce contexte de politisation des poursuites judiciaires, comment les jeunes étudiants en droit peuvent-ils envisager leur futur comme juge ou procureur dans un tel système ? C'est le reportage à Ankara d'Anne Andlauer. La chronique musique de Vincent Théval  Imagine de Boko Yout. 

Le journal de 12h30
Laurent Vinatier : le Kremlin dit avoir fait une "proposition" à la France

Le journal de 12h30

Play Episode Listen Later Dec 25, 2025 20:11


durée : 00:20:11 - Journal de 12h30 - Il y a quelques minutes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov a déclaré que la Russie a fait " une proposition à la France " au sujet de Laurent Vinatier, ce chercheur emprisonné en Russie depuis juin 2024 et qui pourrait être jugé pour "espionnage".

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Israël : Netanyahu à la tête de l'enquête sur le 7-Octobre, conflit d'intérêts ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 24, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les tensions entre les forces kurdes et le gouvernement syrien, l'assassinat d'un haut gradé de l'armée russe et le sommet de l'AES. Israël : Netanyahu à la tête de l'enquête sur le 7-Octobre, conflit d'intérêts ?  En Israël, la nomination du Premier ministre Benjamin Netanyahu à la tête de la commission chargée d'enquêter sur les défaillances ayant conduit aux attaques du 7 octobre suscite une vive polémique. Pourquoi le choix s'est porté lui alors que cette commission est censée être indépendante ? Quel sera son rôle ? Avec Michel Paul, correspondant de RFI à Jérusalem.      Syrie : pourquoi les combats ont-ils repris entre les forces kurdes et gouvernementales ?  De violents affrontements ont éclaté à Alep entre les forces kurdes et l'armée syrienne, faisant plusieurs victimes et ravivant les tensions dans le nord du pays. Comment expliquer ce regain de tensions ? Cela pourrait-il avoir un lien avec la visite du ministre des Affaires étrangères turc en Syrie, Hakan Fidan ? Avec Frédéric Pichon, docteur en histoire, spécialiste de la Syrie.     Russie : que sait-on de l'assassinat d'un haut gradé de l'armée russe ?  Un haut gradé de l'armée russe a été tué dans une explosion survenue à Moscou, dans des circonstances encore floues. Que sait-on des circonstances de sa mort ? Pourquoi a-t-il été pris pour cible ? Avec Guillaume Ancel, ancien officier et écrivain. Auteur du blog « Ne Pas Subir » et de l'ouvrage « Petites leçons sur la guerre : Comment défendre la paix sans avoir peur de se battre » (éditions Autrement).      AES : une rencontre cruciale pour l'avenir de la région ?  À Bamako s'est déroulé le deuxième sommet des chefs d'État de l'Alliance des États du Sahel (AES), rassemblant les dirigeants du Mali, du Niger et du Burkina Faso. Cette rencontre de deux jours visait à renforcer la coopération régionale en matière de sécurité, de développement et de souveraineté partagée. Quel bilan peut-on dresser de la situation sécuritaire au sein de l‘AES ? Pourquoi envisagent-ils la création d'une banque d'investissement commune ?   Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel. 

Histoires du monde
En Russie, la religion est plus que jamais une affaire d'État

Histoires du monde

Play Episode Listen Later Dec 24, 2025 3:24


durée : 00:03:24 - Regarde le monde - L'église orthodoxe est devenue un pilier du régime de Vladimir Poutine, raconte notre correspondant Sylvain Tronchet. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Revue de presse Afrique
À la Une aujourd'hui : une surveillance américaine au-dessus du Nigeria

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 24, 2025 3:57


« Donald Trump déploie des avions de surveillance au-dessus du Nigeria, prélude à une intervention militaire des États-Unis ? » titre Afrik.com. À l'origine de cette question : des données de suivi de vol, révélées par Reuters, en début de semaine. « Depuis fin novembre, un appareil (...) du Pentagone survole quotidiennement l'espace aérien nigérian. » De quoi alimenter « les spéculations sur les intentions réelles de l'administration Trump ». Tout ça, dans un contexte diplomatique en dents de scie, car les tensions étaient, il y a peu, encore palpables : le « 1ᵉʳ novembre [dernier], Donald Trump a menacé le Nigeria d'une intervention militaire » et accusé « le gouvernement de tolérer le massacre de chrétiens », rappelle Afrik.com. « [Donald Trump] a promis de pulvériser les terroristes islamistes ». Son ministre de la Défense a confirmé que le Pentagone « se prépare à passer à l'action ». Ces déclarations ont été vivement critiquées à Abuja, où les autorités rejettent l'idée d'un « génocide chrétien ». Fin de la brouille diplomatique Et il y a quelques jours, une conférence de presse a eu lieu à Abuja, à l'occasion de la visite d'une délégation américaine. La brouille diplomatique entre les États-Unis et le Nigeria semble passée, si l'on en croit les déclarations du ministre nigérian de l'Information, qui évoque « un engagement ferme et respectueux » des deux parties. Ces collectes de renseignements, au-dessus du Nigeria, ce serait donc le « signe d'une coopération sécuritaire accrue », commente pour sa part le journal nigérian The Guardian. D'après un analyste interrogé par Afrik.com, cette activité aérienne démontre aussi la volonté de Washington de reconstituer son réseau de renseignement, dans la région sahélienne. « Après la fermeture forcée de la base américaine d'Agadez au Niger et la montée en influence de la Russie, les États-Unis cherchent manifestement à maintenir une présence stratégique en Afrique de l'Ouest, via le Ghana et, de fait, au-dessus du Nigeria », peut-on lire. À lire aussiNigeria: la brouille entre Washington et Abuja «largement résolue», annonce le gouvernement Problème de sécurité au Nigéria « Ces opérations de surveillance interviennent également plusieurs mois après l'enlèvement, au Niger voisin, d'un pilote américain travaillant pour une organisation missionnaire », rappelle aussi The Guardian. Le scénario d'une intervention américaine est-il plausible ? C'est la question que se pose Afrik.com. Et le mot clé à retenir, c'est « prudence » : « Le Nigeria reste un allié stratégique de Washington et un acteur clé de la lutte régionale contre le terrorisme. Le président nigérian a rappelé que "la violence touch(ait) toutes les communautés" et rejeté toute accusation de persécution religieuse. » Par ailleurs, le Nigeria traverse aussi une période de forte instabilité. Le président a proclamé l'état d'urgence sécuritaire en novembre, « après une succession d'attaques meurtrières et l'enlèvement de plus de 300 écoliers, dans le nord du pays. » À ce sujet, et dans ses colonnes Edito, le journal burkinabé Le Pays commente : « Si l'on en croit les autorités nigérianes, aucun élève enlevé ne se trouve encore entre les mains des groupes armés. Tous, disent-elles, ont été libérés. » Mais, il y a encore des questions sans réponse pour l'instant : dans quelles conditions ont-ils été libérés ? Y a-t-il eu paiement de rançons ? « Car, il faut le dire, le paiement de rançons ne fait que renforcer la capacité de nuisance des groupes criminels. Franchement, le Nigeria, c'est peu de le dire, a mal à sa sécurité intérieure », écrit Le Pays. Au Bénin, pays voisin du Nigeria, Patrice Talon a « fait son au revoir au Parlement » « Une intervention à forte portée institutionnelle, marquée à la fois par la mise en perspective de dix années de réformes et par un ton d'adieu assumé », selon La Nouvelle Tribune. Le journal béninois La Nation revient aussi sur ce dernier discours sur l'état de la nation, aux allures de bilan mais dont le cœur a été consacré à la tentative de coup d'État manquée du 7 décembre, « date désormais inscrite dans l'histoire politique récente du pays ». Le président a mentionné « des assaillants qu'il a décrits comme des "marginaux insensés", manipulés par des intérêts internes et externes en quête de privilèges perdus », peut-on lire. Pour le journal La Nation, ces mots veulent ainsi « souligner la gravité de l'acte, mais surtout la solidité du rempart républicain que constituent les forces armées et de sécurité ». Alors que de futures élections approchent, le président a également dit croire en une transition apaisée, marquée par le renouvellement des institutions et la continuité de l'État. À lire aussiBénin: le président Patrice Talon défend son bilan dans un ultime discours sur l'état de la nation

InterNational
En Russie, la religion est plus que jamais une affaire d'État

InterNational

Play Episode Listen Later Dec 24, 2025 3:24


durée : 00:03:24 - Regarde le monde - L'église orthodoxe est devenue un pilier du régime de Vladimir Poutine, raconte notre correspondant Sylvain Tronchet. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Invité Afrique
Thierry Vircoulon: «Il y aurait 3000 ou 4000 Africains dans les rangs de l'armée russe»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 23, 2025 4:35


« La politique russe de recrutement de combattants et d'ouvrières en Afrique subsaharienne », c'est le sujet de la note publiée jeudi dernier par Thierry Vircoulon, chercheur associé à l'Institut français des relations internationales. Le premier Africain tué sur le front russo-ukrainien, en 2022, était un étudiant zambien intégré au groupe Wagner. Depuis, plusieurs milliers d'Africains, des hommes mais aussi des femmes, ont été recrutés par Moscou. Au moment de partir, la plupart pensent aller travailler dans le domaine civil et ignorent complètement ce qui les attend. Comment ces recrutements se déroulent-ils ? Quel sort est réservé à ces recrues africaines ? Et, comment réagissent les gouvernements africains concernés ? Thierry Vircoulon est le grand invité Afrique de ce jour. RFI : Pour commencer, disposez-vous d'un chiffre sur le nombre de ces hommes et femmes d'Afrique subsaharienne recrutés par la Russie pour soutenir la guerre contre l'Ukraine ? Thierry Vircoulon : Les autorités ukrainiennes estiment qu'il y a probablement entre 18 000 et 20 000 combattants étrangers dans les rangs de l'armée russe. Sur ce nombre, il y aurait 3 000 ou 4 000 Africains. On a trouvé beaucoup de nationalités différentes, de Sierra-Léonais, de Centrafricains, de Camerounais, d'Africains du Sud, de Kényans, de Sénégalais, donc un peu tous les pays africains. Ce recrutement s'adresse, écrivez-vous, à une jeunesse urbaine pauvre avec des motivations strictement économiques, qui envisagerait la guerre en Ukraine comme une solution plus accessible que l'émigration clandestine en Europe… Ce n'est pas qu'elle envisage la guerre en Ukraine comme une immigration plus facile, c'est qu'elle émigre pour ses motifs habituels, c'est-à-dire chercher de nouvelles opportunités de travail mieux rémunérées. Et, elle se retrouve prise au piège de ce conflit. Beaucoup sont recrutés de manière trompeuse. Ils sont abusés et se retrouvent enrôlés à leur arrivée en Russie, piégés dans cette armée russe. Est-ce qu'il y a aussi une motivation idéologique chez ces jeunes recrues africaines ? La Russie a le vent en poupe dans certains pays. Pour une petite minorité, oui, il y a une adhésion au discours géopolitique russe, mais c'est vraiment pour une toute petite minorité. La majorité sont des gens qui ne pensaient pas combattre dans cette guerre. Vous parlez d'offres d'emploi ou de formation « mensongères ». De quel type ? Très souvent, ils répondent à des propositions d'emploi dans le secteur civil ou parfois dans le secteur militaire, mais dans des domaines logistiques, ou [pour être, ndlr] cuisiniers, etc. Or une fois qu'ils arrivent en Russie, ils sont rapidement enrôlés de force, formés de manière tout à fait expéditive et ils sont ensuite envoyés en première ligne, dans des unités qui sont les plus exposées sur le front. Bref, ils sont à la fois dans les zones les plus risquées et ce ne sont pas de vrais combattants. À lire aussi«Les maisons russes en Afrique servent de centres de recrutement industriel et militaire» Est-ce qu'on a une idée du nombre d'Africains tués sur le front russe ou ukrainien ? Non, c'est très difficile d'avoir le nombre des morts. Il est extrêmement rare que les autorités russes informent les familles de ceux qui sont morts au combat. C'est donc très compliqué d'avoir des chiffres. On apprend dans votre étude que le recrutement russe cible aussi les femmes africaines, qui deviennent des ouvrières pour l'industrie d'armement. Cette fois de manière officielle, mais tout aussi trompeuse… Tout à fait. Et, là, c'est pour la zone économique spéciale d'Alabouga, au Tatarstan. Là-bas, il y a une usine de montage de drones pour laquelle les autorités [russes, ndlr] recrutent un peu partout dans le monde et recrutent uniquement des jeunes femmes. On a décompté à peu près une trentaine de nationalités africaines dans cette usine. Là, c'est en effet un recrutement tout à fait ouvert qu'on trouve sur les réseaux sociaux en Afrique, qu'on a même trouvé sur des sites de ministères de l'Éducation en Afrique, qu'on retrouve aussi sur les sites des ambassades russes en Afrique et qui est présenté comme une coopération pour la formation professionnelle de ces jeunes femmes. Sans préciser que, évidemment, il s'agit de monter des drones. Est-ce que les gouvernements africains des pays concernés, qui sont au courant, qui ont reçu des témoignages, des plaintes, réagissent ? Jusqu'à cet automne, ils n'avaient pas réagi. Mais là, il y a eu un certain nombre de scandales qui les ont forcés à réagir, notamment au Kenya, en Afrique du Sud et plus récemment au Botswana. Les autorités de ces trois pays ont dû reconnaître qu'ils avaient des citoyens qui combattaient dans cette guerre parce qu'ils ont maintenant un certain nombre de ces citoyens qui ont appelé à l'aide leurs familles parce qu'ils veulent s'enfuir et rentrer chez eux. Ils ont donc appelé leur famille qui a contacté les médias de ces pays et ça s'est transformé en scandale. Maintenant, ces trois gouvernements enquêtent sur ces filières de recrutement et ont demandé à Moscou le rapatriement de leurs concitoyens. À lire aussiAu Kenya, des diplomates s'inquiètent de recrutements forcés pour l'armée russe On a longuement parlé du recrutement russe en Afrique, objet de votre étude. Du côté ukrainien, est-ce qu'il y a des pratiques similaires ? Non, il y a des recrutements d'étrangers, mais qui viennent pour combattre effectivement. Il n'y a donc pas de recrutement avec de fausses propositions d'emploi. Les étrangers qui viennent combattre dans ce qu'on appelle la Légion internationale pour la défense de l'Ukraine le font volontairement et en toute connaissance de cause. ►Pour en savoir plus

Les matins
La chasse aux "flottes fantômes" et la perspective de nouveaux conflits

Les matins

Play Episode Listen Later Dec 22, 2025 5:41


durée : 00:05:41 - La Revue de presse internationale - par : Adrien Toffolet - Le Venezuela et la Russie, ces derniers mois, profitent de ces navires fantômes, sous faux pavillon, pour échapper aux sanctions internationales. Mais les Etats-Unis et l'Ukraine ont décidé de s'attaquer au problème, jusqu'au point de rupture ?

Timeline (5.000 ans d'Histoire)
L'ours et le dragon: Russie-Chine : Histoire d'une amitié sans limites ? - Sylvie Bermann

Timeline (5.000 ans d'Histoire)

Play Episode Listen Later Dec 22, 2025 25:48


Diplomate en poste à plusieurs reprises en Russie et en Chine, Sylvie Bermann retrace la longue histoire de ces deux pays. Elle nous éclaire sur ces deux géants dont le pacte stratégique est en train de dessiner l'avenir du monde.Après des siècles de relations en dents de scie, caractérisées par l'obsession du commerce pour Saint-Pétersbourg et la préservation de leurs frontières pour la Chine impériale, leurs liens s'étoffèrent à l'accession au pouvoir de Catherine II. Dans une volonté de modernisation et d'expansion, la Russie s'empare au XIXe siècle de territoires mandchous. La prise de pouvoir du Parti communiste chinois en 1949 scelle l'alliance sino-soviétique dans un rapport toutefois inégal.Grands gagnants de la mondialisation et hantés par l'effondrement de l'URSS, les Chinois ne cachent pas leur dédain pour le « grand frère » qui n'a pas su construire de puissance économique, trop dépendant de ses hydrocarbures. Malgré ce renversement des rapports de force, la croisade contre les valeurs occidentales de Pékin et Moscou, sur fond de rivalité sino-américaine, façonne désormais leur vision du monde et influe sur le Sud global.À la croisée de l'Histoire et de la géopolitique, Sylvie Bermann analyse la stratégie des deux Empires dont le sort semble déclarée « sans limites » est surveillée par un Donald Trump décidé à s'inviter avec fracas dans cette nouvelle donne.Sylvie Bermann est notre invitée en partenariat avec le Salon du Livre d'Histoire de Versailles, pour les Interviews HistoireHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Israël/Égypte : un accord sur le gaz pour apaiser les tensions politiques ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 22, 2025 19:29


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur une vente d'armes des États-Unis à Taïwan et un prêt européen pour financer la guerre en Ukraine. Israël/Égypte : un accord sur le gaz pour apaiser les tensions politiques ?  Israël a signé avec l'Égypte un accord gazier historique estimé à 30 milliards d'euros, prévoyant l'exportation sur plusieurs années du gaz extrait des gisements israéliens vers les installations égyptiennes. En quoi consiste ce méga-accord ? Comment expliquer cette entendu alors que l'Egypte condamne la guerre à Gaza ? Avec Frédérique Misslin, correspondante permanente de RFI à Jérusalem.      Taïwan : Washington envoie un signal fort à Pékin avec un contrat de vente d'armes  Les États-Unis ont approuvé une nouvelle vente d'armes à Taïwan, destinée à renforcer les capacités de défense de l'île face à la Chine. Une décision immédiatement dénoncée par Pékin. Quels sont les intérêts de Donald Trump en signant ce contrat d'achat avec Taïwan ? Cette vente ne risque-t-elle pas d'envenimer la situation avec la Chine ? Avec Emmanuel Véron, géographe, spécialiste de la Chine contemporaine, chercheur associé à l'Inalco, membre de l'IFRAE.      Guerre en Ukraine : l'UE a-t-elle fait le bon choix en renonçant aux avoirs russes ?  L'Union européenne s'est accordée sur un prêt de 90 milliards d'euros en faveur de l'Ukraine, sans avoir recours aux avoirs russes gelés. Pourquoi les Européens ont-ils finalement choisi de ne pas utiliser ces avoirs ? Jusqu'où l'Union Européenne peut-elle soutenir financièrement l'Ukraine sans l'appui des États-Unis ? Avec Cyrille Bret, géopoliticien, maître de conférences à Sciences Po Paris, chercheur associé spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale à l'Institut Jacques Delors.

Reportage International
L'Argentine, refuge pour la communauté LGBTQ+ russe

Reportage International

Play Episode Listen Later Dec 22, 2025 2:33


Direction l'Argentine, qui s'est convertie ces dernières années en refuge pour la communauté LGBTQ+ russe. Ces dernières années, Vladimir Poutine a mené une répression de plus en plus sévère contre les droits de cette communauté, et elle s'est accélérée depuis l'invasion de l'Ukraine. En 2023, la Russie a placé le « mouvement international LGBT » sur sa liste des personnes déclarées « terroristes et extrémistes ». À l'autre bout du monde, l'Argentine offre à des milliers de Russes un lieu où ils peuvent être eux-mêmes sans craindre d'être jugés, agressés, ou emprisonnés. À Buenos Aires, le reportage de notre correspondant.  Iana Kostinskaia se souvient très bien de sa surprise la première fois qu'elle a vu un couple homosexuel s'embrasser dans la rue à Buenos Aires. Deux ans après avoir quitté Moscou pour l'Argentine avec sa compagne Eli, la jeune femme de 29 ans continue d'apprendre à vivre son amour au grand jour.  « J'aime beaucoup sortir avec ma femme, la prendre par la main et l'embrasser, et que cela ne soit pas un problème. Parfois j'ai un peu peur, puis je me rappelle que maintenant, tout va bien. Je ne vois pas comment je pourrais avoir la même vie en Russie », raconte Iana. Ces dernières années, Vladimir Poutine a accentué sa persécution contre les minorités sexuelles. En 2023, la Cour suprême russe a classé le mouvement LGBT comme « organisation extrémiste », au même titre que l'État islamique. Mariano Ruiz est le directeur de l'ONG Droits humain & diversité, qui accompagne des centaines de réfugiés LGBT russes en Argentine chaque année. « Ces vingt dernières années, l'Argentine a été un pays pionnier dans la région. C'est deuxième pays des Amériques à avoir légalisé le mariage homosexuel en 2010 après le Canada », précise-t-il. À lire aussiLGBT+ en Russie: «J'ai le sentiment de vivre perpétuellement avec une guillotine au-dessus de la tête» En Argentine, le statut de réfugié est par ailleurs plus facile à obtenir qu'en Europe ou aux États-Unis. Et le pays sud-américain a aussi d'autres atouts à faire valoir. « Moi, je suis venu ici pour étudier, explique Vladimir Zikeev, arrivé de Moscou il y a 18 mois. Lunettes rectangulaires, visage juvénile, cet étudiant en langues explique que c'est l'université publique et gratuite argentine qui l'a convaincu de jeter son dévolu sur ce pays. « J'ai trouvé quelque chose à faire pour ne pas seulement être en fuite. Chercher ma place, mais en faisant quelque chose », poursuit-il. Vitalii Panferov est arrivé à Buenos Aires début 2023. Quelques mois plus tard, il a été diagnostiqué séropositif. « Je n'avais aucune assurance. Mais jusqu'à présent je reçois mon traitement gratuitement, car en Argentine il y a un système de santé publique »,  L'accès des étrangers à l'université et au système de santé publique est aujourd'hui remis en cause par Javier Milei, qui a aussi durci les conditions pour obtenir le statut de réfugié. Le président argentin s'est par ailleurs lancé dans une bataille culturelle contre le « wokisme », qui n'est pas sans rappeler la rhétorique de Vladimir Poutine sur la décadence morale de l'Occident. « J'espère que ce qui s'est passé en Russie ne va pas se reproduire ici », s'inquiète Vitalii. Début 2025, Vitalii s'est joint aux centaines de milliers d'Argentins qui sont descendus dans les rues pour protester contre une saillie homophobe de Javier Milei. « Ce que j'aime le plus en Argentine, c'est que je peux être moi-même et m'exprimer. Et ça, conclut-il, je ne veux pas le perdre. » À lire aussiRussie: Vladimir Poutine promulgue la loi renforçant la censure et la surveillance sur internet

Accents d'Europe
L'Albanie, ses investissements immobiliers et la famille Trump

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Dec 22, 2025 19:29


L'appétit immobilier de la famille Trump se tourne désormais vers les Balkans et l'Albanie. La fille aînée du président, Ivanka et son mari Jared Kushner ont le projet d'investir plus d'un milliard d'euros pour transformer l'île militarisée de Sazan en lieu branché pour les ultrariches. Dans ce pays où l'industrie touristique connait une croissance exponentielle, les autorités déroulent le tapis rouge. (Rediffusion) Mais c'est sans compter les écologistes et la population locale qui voient d'un mauvais œil cette mainmise sur leur territoire, sans concertation. Reportage dans la région de Vlora, dans le sud du pays signé Louis Seiller.   La main de Moscou à l'Université  L'Histoire, avec un grand H c'est bien sûr aussi le lieu de l'influence politique. Dans les anciennes républiques soviétiques, qu'il s'agisse de l'Estonie ou de l'Ukraine, on ne s'y trompe pas, la main de Moscou et des services de renseignement cherchent encore à peser sur la recherche. À tel point que nombre d'universitaires répliquent en dénonçant un comportement post-colonial. Les explications de notre correspondante à Kiev, Emmanuelle Chaze.   Le journal des prisonniers géorgiens  En Géorgie, l'année 2025 a été marquée par des manifestations impressionnantes pour l'Europe et contre le pouvoir autocratique du parti Rêve géorgien qui a multiplié les arrestations dans l'opposition. Mais, la contestation prend aussi d'autres formes comme en témoigne cette initiative portée par une femme citoyenne et des mères de prisonniers. Elles éditent les lettres de leur fils en prison pour alerter sur la répression en cours. Notre correspondant Théo Bourgery-Gonse a suivi ces femmes lors d'une journée de distribution dans le grand marché d'Akhaltsikhé, dans le sud-ouest du pays, à trois heures de la capitale Tbilissi.     Roman biographique d'Ukraine De la grande famine en Ukraine sous Staline, de la Seconde Guerre mondiale, du pacte entre la Russie et l'Allemagne, du massacre des juifs en Ukraine à Babi Yar, des déportations en Sibérie... on parle de tout cela dans le  roman Yaroslav Trofimov «Ce pays qui n'aimait pas l'amour», publié aux éditions Istya et Compagnie.

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 10h du 22/12/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Dec 22, 2025 3:00


Chaque jour, retrouvez le journal de 10h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Accents d'Europe
L'Albanie, ses investissements immobiliers et la famille Trump

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Dec 22, 2025 19:29


L'appétit immobilier de la famille Trump se tourne désormais vers les Balkans et l'Albanie. La fille aînée du président, Ivanka et son mari Jared Kushner ont le projet d'investir plus d'un milliard d'euros pour transformer l'île militarisée de Sazan en lieu branché pour les ultrariches. Dans ce pays où l'industrie touristique connait une croissance exponentielle, les autorités déroulent le tapis rouge. (Rediffusion) Mais c'est sans compter les écologistes et la population locale qui voient d'un mauvais œil cette mainmise sur leur territoire, sans concertation. Reportage dans la région de Vlora, dans le sud du pays signé Louis Seiller.   La main de Moscou à l'Université  L'Histoire, avec un grand H c'est bien sûr aussi le lieu de l'influence politique. Dans les anciennes républiques soviétiques, qu'il s'agisse de l'Estonie ou de l'Ukraine, on ne s'y trompe pas, la main de Moscou et des services de renseignement cherchent encore à peser sur la recherche. À tel point que nombre d'universitaires répliquent en dénonçant un comportement post-colonial. Les explications de notre correspondante à Kiev, Emmanuelle Chaze.   Le journal des prisonniers géorgiens  En Géorgie, l'année 2025 a été marquée par des manifestations impressionnantes pour l'Europe et contre le pouvoir autocratique du parti Rêve géorgien qui a multiplié les arrestations dans l'opposition. Mais, la contestation prend aussi d'autres formes comme en témoigne cette initiative portée par une femme citoyenne et des mères de prisonniers. Elles éditent les lettres de leur fils en prison pour alerter sur la répression en cours. Notre correspondant Théo Bourgery-Gonse a suivi ces femmes lors d'une journée de distribution dans le grand marché d'Akhaltsikhé, dans le sud-ouest du pays, à trois heures de la capitale Tbilissi.     Roman biographique d'Ukraine De la grande famine en Ukraine sous Staline, de la Seconde Guerre mondiale, du pacte entre la Russie et l'Allemagne, du massacre des juifs en Ukraine à Babi Yar, des déportations en Sibérie... on parle de tout cela dans le  roman Yaroslav Trofimov «Ce pays qui n'aimait pas l'amour», publié aux éditions Istya et Compagnie.

Le journal - Europe 1
Le journal de 10h du 22/12/2025

Le journal - Europe 1

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Un Jour dans l'Histoire
Les favoris des rois et reines : un pouvoir réel ?

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Dec 21, 2025 33:04


Nous sommes le 12 septembre 1642, à Lyon, sur la place des Terreaux. C'est ce jour-là que Henri Coëffier de Ruzé d'Effiat, marquis de Cinq-Mars, âge de vingt-deux ans , est exécuté. Convaincu de crime de lèse-majesté, il été condamné, à l'unanimité, à avoir la tête tranchée. On dit que le bourreau officiel ayant été empêché, son remplaçant, inexpérimenté, transforma la décapitation en une véritable boucherie. Le jeune marquis, selon les résultats d'une instruction, avait pris part à une conjuration contre Louis XIII. Une conjuration qui comptait des personnages aussi important que Gaston d'Orléans, frère du roi, et le duc de Bouillon. Cinq-Mars était le favori de Louis, la grâce royale ne fut pas sollicitée. Quels ont été les pouvoirs réels des favoris qui, à l'instar de l'infortuné Cinq-Mars, ont partagés l'intimité des princes ? Menchikov, proche de Pierre le Grand, Potemkine intime de Catherine II de Russie, Leicester et Essex favoris d'Elisabeth Ière d'Angleterre et quelques autres… Partons sur les traces de ceux qui, bien souvent, se sont élevés au-dessus des ministres … Invité: Jean-François Solnon, professeur émérite d'histoire moderne à l'Université de Besançon et auteur de « Histoire des favoris » aux éditions Perrin. Sujets traités : favoris, rois, reines , pouvoir , Henri Coëffier de Ruzé d'Effiat, Gaston d'Orléans, Menchikov, Pierre le Grand,Potemkine, Catherine II , ministres Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Géopolitique, le débat
Ce que les sanctions économiques nous disent du monde qui se recompose

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Dec 20, 2025 48:30


Depuis plus de trente ans, les sanctions économiques sont devenues l'un des principaux instruments de la politique étrangère des grandes puissances occidentales. Gel des avoirs, embargos commerciaux, exclusion du système financier international, sanctions secondaires : la panoplie s'est élargie, sophistiquée, durcie. La Russie depuis l'invasion de l'Ukraine, l'Iran depuis plus de quatre décennies, l'Irak dans les années 1990, Cuba depuis la guerre froide, mais aussi aujourd'hui plusieurs pays du Sahel… tous ont été, à des degrés divers, soumis à ce que certains appellent une « guerre économique ». Mais une question demeure : ces sanctions fonctionnent-elles réellement ? Changent-elles les comportements des États ciblés ? Ou produisent-elles surtout des effets pervers — appauvrissement des populations, consolidation des régimes, reconfiguration silencieuse des alliances internationales ? Car à mesure que les sanctions s'accumulent, les États visés s'adaptent, cherchent des alternatives afin d'éviter la réponse frontale : troc, contournement financier, commerce parallèle, monnaies locales, crypto-actifs, finance islamique, rapprochements Sud-Sud, dédollarisation progressive... Va-t-on vers un processus de fractionnement des systèmes de paiement à l'échelle internationale ? Assiste-t-on à une fragmentation du système économique mondial ?  Invités   Julia Tomasso, chercheuse à l'Iris et spécialiste de l'Iran Camille Boulenguer, économiste et chercheuse à l'Iris, spécialisée dans l'étude de la criminalité financière et des circuits financiers illicites Emmanuel Hache, adjoint scientifique à IFP Énergies nouvelles et directeur de recherche à l'IRIS. «Géopolitique des matières premières» éditions Eyrolles, 2025. Édition en partenariat avec la Revue Internationale et Stratégique «Vivre sous sanctions économiques. Impacts contournements, Réalignements». Direction de Julia Tomasso et Camille Boulenguer. 

Learn French with daily podcasts
Listening Practice - La destruction d'un sous-marin

Learn French with daily podcasts

Play Episode Listen Later Dec 19, 2025 1:33


Voici le point sur la destruction d'un sous-marin russe par l'Ukraine. Here is an update on the destruction of a Russian submarine by Ukraine.Premièrement, c'est une grande première historique. Firstly, this is a major historical first.Il faut savoir que les services de sécurité et la marine ukrainienne ont utilisé des drones sous-marins pour la toute première fois. You should know that the Ukrainian security services and navy used underwater drones for the very first time.On les appelle les "Subsea Baby" et ils ont réussi à faire exploser un sous-marin russe directement dans son port à Novorossiisk. They are called the "Subsea Baby" and they succeeded in blowing up a Russian submarine directly in its port in Novorossiisk.Deuxièmement, la cible n'a pas été choisie au hasard, loin de là. Secondly, the target was not chosen randomly, far from it.Le sous-marin qui a été touché, c'est un appareil de classe Kilo. The submarine that was hit is a Kilo-class vessel.Un modèle d'attaque assez courant dans la marine russe. A fairly common attack model in the Russian Navy.Il a subi des dégâts vraiment critiques, il est hors service et surtout, vous voyez, il transportait des missiles de croisière Kalibr. It suffered truly critical damage, it is out of service, and above all, you see, it was carrying Kalibr cruise missiles.Ceux que la Russie utilise pour frapper l'Ukraine. The ones that Russia uses to strike Ukraine.C'est donc une menace directe qui a été neutralisée. It is therefore a direct threat that has been neutralized. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

French Podcast
News In Slow French #773 - Intermediate French Weekly Program

French Podcast

Play Episode Listen Later Dec 19, 2025 10:01


Nous commencerons notre section sur l'actualité en abordant un évènement tragique qui a eu lieu à Sydney, en Australie. Le premier jour de la fête de Hanoukka, quinze personnes ont été tuées dans une fusillade à Bondi Beach. Ensuite, nous parlerons du quatrième anniversaire de l'invasion totale de l'Ukraine par la Russie qui approche et nous verrons ce que cela signifie pour l'Europe. Notre section scientifique sera consacrée à une étude selon laquelle la monogamie est beaucoup plus courante chez les humains que chez les primates. Et nous conclurons la première partie de l'émission d'aujourd'hui par une conversation sur le choix du magazine TIME de désigner les architectes de l'IA personnalités de l'année 2025.    Le reste de l'émission d'aujourd'hui sera consacré à la langue et à la culture françaises. Notre point de grammaire de la semaine sera : The Plural of Adjectives: Adjectives ending in -al, -eau, -s and -x (add summary). Nous parlerons d'une maladie qui inquiète beaucoup les agriculteurs français : la dermatose nodulaire. En raison de l'augmentation des cas de contamination, de nombreuses bêtes risquent d'être abattues. Nous terminerons avec l'expression de la semaine : Croire dur comme fer. Nous discuterons de l'incroyable succès en France comme à l'étranger de la publicité de Noël d'Intermarché, qui met en scène un loup qui se met à manger des légumes. - La tolérance envers la violence symbolique antisémite encourage la violence réelle - L'invasion totale de l'Ukraine par la Russie entre bientôt dans sa cinquième année - Selon une étude, la monogamie est bien plus courante chez les humains que chez les primates - Le magazine TIME désigne les « architectes de l'IA » personnalités de l'année 2025 - Le gouvernement français prend des mesures radicales face à la dermatose - La pub de Noël d'Intermarché cartonne dans le monde entier

C dans l'air
Affaire Epstein : des nouvelles photos avant le couperet ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 19, 2025 65:12


C dans l'air du 19 décembre 2025 - Affaire Epstein : des nouvelles photos avant le couperet ?Le jour J. Ce vendredi, le ministère de la Justice s'apprête à publier l'intégralité des documents non classifiés en sa possession sur Jeffrey Epstein, sa complice Ghislaine Maxwell, qui purge une peine de vingt ans de prison, et toutes les personnes impliquées dans les procédures judiciaires. Les documents attendus pourraient embarrasser nombre de personnalités, notamment du monde des affaires, de la politique ou du spectacle, qui gravitaient dans l'orbite du financier, y compris Donald Trump. De nombreux soupçons sont portés sur le président américain. Les photos et emails déjà publiés ne font plus de doute sur l'amitié entre Donald Trump et Jeffrey Epstein mais interrogent sur la nature de leurs liens. Le président américain était-il au courant du réseau sexuel du financier new-yorkais, mort en prison en 2019 ? Une nouvelle polémique alimente le scandale. Ghislaine Maxwell, ex-compagne et complice de Jeffrey Epstein, est accusée d'avoir bénéficié d'un traitement de faveur carcéral profitant de conditions moins strictes, après avoir été transférée à la prison fédérale de Bryan, au Texas. Un privilège qui interroge et entretient le doute sur le degré de complicité entre le prédateur sexuel et Donald Trump. Parmi les personnalités impliquées dans le réseau de traite d'êtres humains à des fins sexuelles, mis en place par Jeffrey Epstein, on retrouve Jean-Luc Brunel. L'ancien agent de mannequins français était considéré comme l'un des "principaux pourvoyeurs" de jeunes filles. Mis en examen pour "viol sur mineur", il a été retrouvé mort, pendu dans sa cellule en février 2022. Un autre homme, Daniel S, est soupçonné d'avoir joué le rôle de rabatteur de femmes en France pour Jeffrey Epstein. Il est présenté comme étant un ancien photographe de mode, et manager d'une chaîne de télé sur la mode basée en Russie. Malgré les soupçons sur son implication dans le réseau Epstein, il n'a pourtant jamais été inquiété par la justice. Son nom a beaucoup fait parler ces dernières semaines. Michael Wolff, auteur du best-seller "Le Feu et la Fureur", a le président américain dans sa ligne de mire, ainsi que sa femme Melania. Celui qui a recueilli, entre 2014 et 2019, les confidences de Jeffrey Epstein, s'est intéressé à la rencontre du couple présidentiel. Et le journaliste l'assure : la Première dame aurait été présentée à son mari par Jeffrey Epstein. Ce que réfute Melania Trump allant jusqu'à le menacer d'une action en justice. À quel point l'affaire Epstein peut-elle faire tomber Donald Trump ? Qui était Jean-Luc Brunel, l'un des "principaux pourvoyeurs" de jeunes filles pour Jeffrey Epstein ? Qui est Michael Wolff, ce journaliste voulant faire trembler le couple présidentiel américain ?Nos experts :- Laurence HAÏM - Journaliste spécialiste des États-Unis et autrice de Ghislaine Maxwell, une femme amoureuse- Virginie VILAR - Grand reporter Complément d'enquête et France Télévisions- Grégory PHILIPPS - Rédacteur en chef international LCI et ancien correspondant aux États-Unis- Alban MIKOCZY - Grand reporter France Télévisions

La chronique de Benaouda Abdeddaïm
Annalisa Cappellini : "Il faut reparler à Poutine", Emmanuel Macron - 19/12

La chronique de Benaouda Abdeddaïm

Play Episode Listen Later Dec 19, 2025 2:58


Ce vendredi 19 décembre, une nouvelle phase de négociation avec la Russie a été abordeé par Annalisa Cappellini dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFMune nouvelle phase de négociation avec la Russie Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Géopolitique
Les adversaires politiques de l'Union européenne se sentent le vent en poupe

Géopolitique

Play Episode Listen Later Dec 18, 2025 3:09


durée : 00:03:09 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Une petite musique circule des États-Unis à la Russie en passant par la Chine : l'UE est foutue… Elle s'appuie en partie sur la poussée d'extrême droite dans les sondages, dans des pays comme la France et l'Allemagne. Poutine en profite pour traiter les Européens qui soutiennent Kiev de « porcs » Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Appels sur l'actualité
[Vos questions]

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 18, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur 

Revue de presse Afrique
À la Une: l'Afrique du Sud expulse sept Kenyans employés par les États-Unis

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 18, 2025 4:15


L'Afrique du Sud a expulsé sept Kenyans employés par les États-Unis dans le cadre de leur programme d'accueil de la minorité blanche des Afrikaners. Et, ça ne risque pas d'arranger la relation déjà tendue entre Pretoria et Washington. Le journal kenyan Daily Nation revient sur ce contexte particulièrement électrique : « L'administration du président Donald Trump ambitionne d'accueillir des milliers de Sud-Africains blancs aux États-Unis dans le cadre d'un programme de réinstallation lancé cette année, en se fondant sur des allégations de persécution raciale. » Des allégations que réfute totalement l'Afrique du Sud. « Sur cette base, l'administration Trump a mis en place un programme offrant à certains Afrikaners un traitement prioritaire pour obtenir le statut de réfugié aux États‑Unis, comme en mai 2025 lorsqu'un premier groupe a été accueilli avec accompagnement pour leur insertion », commente la Nouvelle Tribune. Les sept Kényans expulsés étaient entrés dans le pays avec des visas de tourisme et avaient illégalement commencé à travailler, alors que des demandes précédentes de visas de travail leur avaient été refusées. Daily Nation analyse : « Durant son second mandat, Trump a proféré à plusieurs reprises de fausses accusations concernant le traitement réservé par l'Afrique du Sud à sa minorité blanche, s'en servant pour réduire l'aide au pays et exclure l'Afrique du Sud des réunions du G20. » Washington n'a en tout cas pas manqué de réagir aux expulsions : « Le département d'État américain a accusé Pretoria d'entraver ses opérations liées à l'accueil de réfugiés, qualifiant la situation d'inacceptable. De son côté, le gouvernement sud-africain affirme avoir engagé des démarches diplomatiques formelles avec les États-Unis et le Kenya afin de désamorcer le différend », conclut la Nouvelle Tribune. Au Kenya, 18 personnes prises au piège dans la guerre en Ukraine rapatriées Dix-huit personnes prises au piège dans la guerre en Ukraine ont été rapatriées dans le pays, révèle Daily Nation au Kenya. Le journal explique que ces 18 hommes ont été rapatriés de Russie, « certains souffrant de blessures graves ». Plus tôt dans la semaine, on a également appris qu'au moins 82 Kényans auraient été enrôlés de force aux côtés de l'armée russe dans la guerre en Ukraine. « La plupart, dépourvus de toute formation militaire, n'avaient jamais tenu une arme de leur vie avant d'être enrôlés. Après une formation express de cinq jours dans des camps d'entraînement, ils ont été envoyés sur la ligne de front », explique Le Monde Afrique. L'un des volontaires abusés, qui témoigne auprès de Daily Nation, raconte que « plusieurs agences de recrutement auraient trompé des candidats à l'immigration, leur faisant miroiter de faux emplois aux rémunérations alléchantes dans la transformation, l'emballage et le nettoyage de viande », tout en assurant prendre en charge les frais de transport, les examens médicaux et le logement sur place. Et « le Kenya n'est pas le seul pays africain de recrutement, explique le Monde Afrique. Les autorités ukrainiennes estiment que plus de 1 400 soldats du continent, issus de 36 pays, combattraient aux côtés de l'armée russe. La plupart sous la contrainte. » L'Afrique subsaharienne, par ailleurs, « constitue un vivier de recrutement vaste et facilement accessible en raison de taux de pauvreté élevés dans la plupart des pays de la zone » et de l'« important désir d'émigration », d'après l'Institut français des relations internationales (Ifri) dans une étude ce jeudi. Froid glacial, pluies diluviennes et fortes chutes de neige au Maroc « Le Maroc fait face à un épisode hivernal d'une rare intensité », commente Afrik.com. Mardi, les autorités ont annoncé le déploiement d'une aide d'urgence nationale. Objectif : venir en aide à des dizaines de milliers de familles. La province côtière de Safi est particulièrement touchée, raconte le média, des crues soudaines y ayant causé la mort de 37 personnes dimanche. « ​Safi panse ses plaies en quatre heures grâce à un élan de solidarité inédit, écrit notamment le journal marocain l'Opinion. Boulangers, pêcheurs, commerçants du port et professionnels de la pêche côtière se sont unis dans une collecte exceptionnelle, peut-on lire. Ce mouvement collectif, nourri par l'attachement profond à une ville meurtrie, illustre une capacité éprouvée à faire face à l'adversité (…) portée par la détermination et la cohésion de ses habitants », raconte le journal. Plus globalement, le Maroc connaît une variabilité climatique accrue, marquée par l'alternance entre sécheresses prolongées et épisodes pluvieux violents. Sans surprise, « l'intensification de ces phénomènes est liée au réchauffement climatique, qui modifie les régimes de précipitations et accentue les contrastes de température », souligne Afrik.com.

InterNational
Les adversaires politiques de l'Union européenne se sentent le vent en poupe

InterNational

Play Episode Listen Later Dec 18, 2025 3:09


durée : 00:03:09 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Une petite musique circule des États-Unis à la Russie en passant par la Chine : l'UE est foutue… Elle s'appuie en partie sur la poussée d'extrême droite dans les sondages, dans des pays comme la France et l'Allemagne. Poutine en profite pour traiter les Européens qui soutiennent Kiev de « porcs » Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Le débat
L'Europe est-elle capable de s'unir ?

Le débat

Play Episode Listen Later Dec 18, 2025 41:24


Un sommet entre les dirigeants européens est en cours à Bruxelles. Les 27 sont appelés à trancher sur le sujet de l'utilisation des avoirs russes gelés pour le financement de l'Ukraine. Si l'Allemagne y est favorable, les Etats-Unis eux, font pression sur les Européens pour qu'ils renoncent à cette idée. En parallèle, un autre sujet s'est invité dans les discussions, celui du Mercosur. Des milliers d'agriculteurs sont allées jusqu'à Bruxelles pour protester contre cet accord de libre-échange.

Les matins
La Deutsche Welle, radio-télévision internationale allemande, déclarée "indésirable" par la Russie

Les matins

Play Episode Listen Later Dec 17, 2025 17:44


durée : 00:17:44 - Journal de 8 h - La Russie a déclaré "indésirable" le média allemand international Deutsche Welle, interdisant ses activités dans le pays, a appris l'AFP mardi.

C dans l'air
Benjamin Haddad - Pourparlers sur l'Ukraine: de réels progrès?

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 16, 2025 11:45


C dans l'air l'invité du 15 décembre 2025 avec Benjamin Haddad, ministre délégué chargé de l'Europe.Arrivera-t-on bientôt à un accord de paix ? Arrivé hier à Berlin pour de nouveaux pourparlers avec le chancelier Friedrich Merz, mais aussi les émissaires américains Steve Witkoff et Jared Kushner, le président ukrainien Volodymyr Zelensky paraît vouloir engager ces négociations cruciales dans un état d'esprit d'ouverture et de recherche du compromis. Dans un geste visant visiblement à faire avancer les pourparlers pour mettre fin à la guerre provoquée par l'invasion russe, il a déclaré être prêt à renoncer aux demandes d'adhésion de l'Ukraine à l'Otan, en échange de garanties bilatérales de sécurité conclues avec les Etats-Unis, des membres de l'Union européenne et un certain nombre d'autres pays.Le dirigeant ukrainien sait pertinemment - et a d'ailleurs admis - qu'il était peu probable que son pays rejoigne l'Otan dans un avenir proche, tant est forte l'opposition de la Russie sur ce point. "La non-adhésion de Kiev à l'Otan est une "pierre angulaire" des pourparlers, a rappelé Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, aujourd'hui. Washington n'a pas encore fait connaître sa position sur les amendements proposés par l'Ukraine et ses alliés européens au plan de paix américain. Dans ces négociations, l'Europe cherche à faire valoir sa voix et ses intérêts. Dans la foulée de Macron, le chancelier allemand est désormais lui aussi à la manoeuvre. Hôte des pourparlers se déroulant en Allemagne, Friedrich Merz s'est montré particulièrement virulent dans un discours prononcé en Bavière, samedi, comparant la guerre de Poutine en Ukraine à l'annexion par Adolf Hitler des régions frontalières germanophones de la Tchécoslovaquie en 1938.Benjamin Haddad , ministre délégué chargé de l'Europe, est notre invité. Il reviendra avec nous sur la situation des pourparlers concernant l'Ukraine, mais aussi sur le rôle que les Européens peuvent jouer. Comment qualifier la relation transatlantique actuellement, alors que le gouvernement américain a averti récemment l'UE d'un risque d'"effacement civilisationnel" ?

C dans l'air
Paix en Ukraine: Trump y croit, l'Europe aussi... - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 16, 2025 63:22


C dans l'air du 16 décembre 2025 - Paix en Ukraine: Trump y croit, l'Europe aussi...Est-ce enfin un vrai tournant, près de quatre ans après le début de l'invasion russe en Ukraine ? Le président des États-Unis a affirmé qu'un accord n'a « jamais » été aussi « proche » afin de mettre fin à la guerre, ce lundi 15 décembre. Des propos prononcés depuis le Bureau ovale, à la suite d'un entretien avec son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, et plusieurs dirigeants européens réunis à Berlin. Les États-Unis ont assuré avoir offert à Kiev des garanties de sécurité « très fortes », comparables à la protection permise par l'article 5 de l'Otan, tout en restant acceptables pour Moscou.De leur côté, les dirigeants des principaux pays européens, dont la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne, ont fait part d'une proposition de « force multinationale pour l'Ukraine ». Cette unité, formée par des pays « volontaires » et soutenue par les États-Unis, aurait pour objectif d'aider l'Ukraine à maintenir durablement une armée de 800 000 soldats. Un « mécanisme de surveillance et de vérification du cessez-le-feu », dirigé par Washington, est également prévu. Désormais, il appartient « à la Russie de montrer sa volonté d'œuvrer en faveur d'une paix durable », ont avancé les dirigeants européens.Ce mardi, le Kremlin a écarté la proposition de Volodymyr Zelensky d'une trêve de Noël. Dans une interview à la chaîne ABC News, diffusée hier, un vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, avait répété que la Russie n'accepterait « à aucun moment » la présence en Ukraine de forces de l'Otan ou de troupes européennes.Après sa rencontre avec le chancelier allemand Friedrich Merz à Berlin et un appel téléphonique avec Donald Trump hier soir, Volodymyr Zelensky a déclaré aux journalistes ukrainiens qu'il refusait d'abandonner le Donbass. « Les Américains veulent trouver un compromis. Ils proposent une zone économique libre », a-t-il poursuivi. « Je tiens à le souligner une fois de plus : une zone économique libre ne signifie pas un contrôle de la Fédération de Russie. Ce sont des caractéristiques importantes pour moi dans toute discussion concernant le Donbass. Ni de jure ni de facto, nous ne reconnaîtrons le Donbass comme russe », a-t-il déclaré avant de se rendre, cet après-midi, à un sommet du Conseil de l'Europe sur d'éventuelles réparations visant à indemniser l'Ukraine face à l'offensive russe.L'événement, qui se tient à La Haye, réunit de hauts responsables européens afin de mettre en place un organisme international chargé de statuer sur des dizaines de milliards d'euros. L'option d'un « prêt de réparation », gagé sur les avoirs russes immobilisés, provoque toujours des dissensions au sein des Vingt-Sept. Soutenu par de nombreux États membres de l'Union européenne, dont l'Allemagne, ce plan se heurte à l'opposition ferme de la Belgique, rejointe par trois pays (Bulgarie, Malte, Italie). Les dirigeants de l'UE vont devoir trancher lors d'un sommet qui débute jeudi.Pendant ce temps, la guerre se poursuit sur le front ukrainien, mais aussi bien au-delà. Le Service de sécurité ukrainien (SBU) a mené ces derniers jours une attaque contre deux plateformes pétrolières russes en mer Caspienne, à 700 kilomètres de ses frontières. Ces frappes, qui rappellent l'opération « Toile d'araignée », ont contraint le géant Lukoil à suspendre sa production. Kiev a également affirmé, lundi, avoir « fait exploser » un sous-marin russe à l'aide d'un drone naval dans le port de Novorossiïsk, en Russie, au bord de la mer Noire.Nos experts :- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Samantha de BENDERN - Chercheuse en relations internationales - Chatam House- Lucas MENGET - Grand reporter, réalisateur du documentaire Des trains dans la guerre- Pierre HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationale, Université Catholique de Lille

C dans l'air
Paix en Ukraine: Trump y croit, l'Europe aussi... - Vos questions sms -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Dec 16, 2025 5:23


C dans l'air du 16 décembre 2025 - Paix en Ukraine: Trump y croit, l'Europe aussi...Nos experts :- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Samantha de BENDERN - Chercheuse en relations internationales - Chatam House- Lucas MENGET - Grand reporter, réalisateur du documentaire Des trains dans la guerre- Pierre HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationale, Université Catholique de Lille