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Liturgie du dimanche 4 mai 2025Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis 2004, Haguenau dispose d'un réseau de chaleur urbain, dont la chaudière principale (alimentée au bois) est située rue des Dominicains en centre-ville. Idex va construire 13 kilomètres supplémentaires de réseau, portant sa longueur totale à 15 kilomètres. Cette extension permettra de raccorder 120 nouveaux abonnés qui bénéficieront d'une chaleur entièrement produite à partir d'énergies renouvelables locales. A l'échelle de la ville, ce projet permettra d'éviter l'émission de plus de 11 600 tonnes de CO2 par an, ce qui équivaut à retirer environ 9000 voitures de la circulation.Lien vers l'article complet : Les interviews sont également à retrouver sur les plateformes Spotify, Deezer, Apple Podcasts, Podcast Addict ou encore Amazon Music.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le même jour, le samedi 26 avril, quatorze villes européennes membres du réseau ECHO (European Cities of Historical Organs) présenteront des concerts ou événements autour de la paix. À Bruxelles, l'église des Dominicains accueillera ECHO for Peace : un grand concert-marathon pour la paix. Plus de 100 artistes, avec 4 chœurs, des orgues, des solistes et des orateurs, feront résonner la paix en ces temps de tensions et de conflits. L'événement appelle à l'unité, à la justice et à l'espoir. Entrée libre, accessible à tou.t.e.s. Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Liturgie du dimanche 27 avril 2025Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Liturgie du dimanche 20 avril 2025Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Liturgie du dimanche 13 avril 2025Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Liturgie du dimanche 6 avril 2025Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec Catherine Masson
Liturgie du dimanche 30 mars 2025Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Liturgie du dimanche 23 mars 2025Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Liturgie du dimanche 16 mars 2025Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Liturgie du dimanche 9 mars 2025Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une femme de lettre, un avocat qui joue aux esprits, une courtisane libertine, une rebelle à la révolution, …Voici une galerie de portraits de laïcs qui s'engagent chez les Dominicains. Tous ont des parcours très différents mais avec pour point commun l'envie de suivre en fraternité le Christ.
Avec Gilles Berrut Thème: Laïc dominicain et artiste: un chemin de prédication (exemple de Félix Villé et Maurice Denis)
Liturgie du dimanche 2 mars 2025Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Liturgie du dimanche 23 février 2025Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Liturgie du dimanche 16 février 2025Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La rumeur enfle depuis plusieurs jours : les groupes armés de la coalition Vivre Ensemble se prépareraient à fondre sur Pétion-Ville, banlieue cossue de Port-au-Prince qui abrite le siège du gouvernement, les ambassades et les organisations internationales. C'est un jour-clé, parce qu'en Haïti, cette date du 7 février renvoie à la chute de la dictature des Duvalier en 1986, poussés dehors par une insurrection populaire. Les gangs chercheraient à surfer sur ce symbole de l'histoire haïtienne et le Conseil présidentiel de transition à placer la capitale en état d'alerte maximale pour les trois prochains jours.Les Haïtiens entrevoient malgré tout une lueur d'espoir, car l'administration Trump a levé les doutes et affirmé qu'elle soutiendrait bel et bien la Mission multinationale d'appui à la sécurité (MMAS). Au terme d'une importante visite hier (6 février 2025) en République dominicaine, le nouveau patron de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a promis que les États-Unis ne quitteraient pas le navire : « La solution pour Haïti est aux mains d'Haïti, de son peuple, de ses élites. Mais nous allons les aider. Nous allons participer parce que nous ne pouvons pas ignorer les problèmes actuels. Le futur du pays doit être aux mains des Haïtiens. Malheureusement, aujourd'hui une grande partie du territoire est contrôlée par des gangs armés. Il faut faire face à ce danger. Le premier objectif est donc de pacifier cette situation. Et la seule option, c'est la mission qui existe. Nous allons continuer à la soutenir. Mais le cadre de cette mission doit être élargi pour pouvoir éliminer ces gangs. »En substance, c'est aussi le discours de Luis Abinader à la sortie de son tête-à-tête à Saint-Domingue avec Marco Rubio. On connaît la rhétorique au vitriol du président dominicain au sujet d'Haïti et les tensions politiques et migratoires entre les deux pays. Abinader estime depuis toujours que la crise sécuritaire haïtienne menace les Dominicains, et il s'est plaint hier que trop de gouvernements étrangers restent spectateurs du carnage : « Il n'y a pas de temps à perdre. La situation d'Haïti est une menace pour la sécurité de toute la région, et pour les États-Unis. Chaque jour, le pays est confronté à la barbarie. Haïti se noie. Et pendant ce temps-là, une partie de la communauté internationale observe la gravité de la situation depuis le rivage. Nous savons tous les deux que nos pays ne peuvent pas fuir la responsabilité de faire face à cette situation avec une grande détermination. Dans le cas d'Haïti, la participation des États-Unis est essentielle et irremplaçable ».Coïncidence : pendant qu'Abinader et Rubio échangeaient à Saint-Domingue, la MMAS accueillait à Port-au-Prince un nouveau contingent de policiers kenyans. 144 agents sont arrivés hier, dont 24 femmes, les premières policières kenyanes à être déployées en Haïti. La MMAS compte désormais environ un millier de membres. Elle récupère aussi trois hélicoptères militaires en provenance du Salvador, qui ont été livrés hier et qui vont servir à l'évacuation des blessés. Le Fort Saint-Joseph, incarnation d'un patrimoine haïtien en déshérence Notre consœur du média d'investigation en ligne Ayibopost, Lucnise Duquereste, signe un article consacré au Fort Saint-Joseph, qui surplombe la baie du Cap Haïtien, un symbole de la lutte et de la résistance face aux colons français. L'édifice, construit par la France entre 1748 et 1774, « a été repris par les esclaves pendant la période révolutionnaire […] avant de tomber définitivement sous le contrôle de l'armée indigène en 1803, après la bataille de Vertières », rappelle-t-elle.Ce bâtiment, pourtant classé au Patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 20 ans, se dégrade faute d'entretien et les travaux de restauration entamés en 2022 ont été interrompus par manque de moyens. L'Institut de Sauvegarde du Patrimoine National (ISPAN) ne peut intervenir, déplore son directeur général, Patrick Durandisse, qui souligne les contraintes financières et les obstacles logistiques liés à l'insécurité croissante. « Nous comptons aujourd'hui 176 sites et fortifications historiques en danger, voire en péril », alerte le responsable.Si aucune mesure n'est prise pour assurer la sauvegarde de parc national historique, comprenant la Citadelle Laferrière, le Palais Sans-Souci et le Palais des Ramiers, il risque le déclassement de la liste des patrimoines de l'humanité de l'UNESCO. Le canal de Panama mis en péril par la sécheresse et le changement climatiqueLe canal, qui permet de relier les océans Atlantique et Pacifique sans avoir à contourner le continent par le Sud, représente la première source de revenus du Panama. Il repose sur un système de grandes écluses qui nécessitent d'énormes quantités d'eau douce. Chaque transit consomme environ 200 millions de litres d'eau, en grande partie rejetés dans la mer. Pour l'alimenter, deux réservoirs artificiels : le lac Gatún et le lac Alajuela, qui se nourrissent des précipitations et assurent non seulement le fonctionnement des écluses, mais aussi l'approvisionnement en eau potable des riverains.En 2023, le phénomène météorologique El Niño a provoqué une sécheresse historique et sévère des bassins versants, ces zones qui collectent les eaux pluviales de ruissellement et qui garantissent l'approvisionnement en eau du canal. Le niveau d'eau s'établissait à 1,80 mètre sous la normale, causant ainsi un ralentissement du commerce maritime international et des embouteillages de cargos.Ces dérèglements se multiplient sous l'effet du réchauffement climatique. Résultat, l'Autorité du canal plafonne le nombre de navires autorisés à traverser, ce qui représente une grosse perte en matière de chiffre d'affaires et entraîne d'importantes conséquences environnementales.Pour y remédier, le gouvernement panaméen envisage des solutions de court terme : obliger les compagnies à effectuer des réservations pour toute traversée, mettre en place une surveillance accrue des fuites d'eau, ou encore la technique du cross-filing, qui consiste à réutiliser l'eau d'une chambre à l'autre par un système de remplissage croisé, sauvant l'équivalent de la consommation de six transits journaliers (sur une trentaine en moyenne.À long terme, on parle aussi du projet de barrage Rio Indio, estimé à près d'1,6 milliard de dollars, 840 mètres de long et 80,5 mètres de haut. Il s'agit d'endiguer la rivière Indio toute proche et de relier ce nouveau réservoir au lac Gatún qui alimente le canal en eau, grâce à un tunnel de 8 kilomètre à creuser dans la montagne.Le président panaméen y semble favorable, mais la population locale rechigne et les experts sont dubitatifs, car ce projet implique des sacrifices. Les vallées fluviales d'El Zaino et de La Arenosa, riches en biodiversité et habitées par des communautés agricoles, seraient submergées. Près de 2 260 personnes devraient être relogées, et 2 000 autres seraient partiellement affectées. Le gouvernement a promis un budget de 400 millions de dollars pour indemniser les familles et les relocaliser, mais la méfiance est palpable.Une chose est sûre, la dégradation environnementale des bassins versants du Canal du Panama entraîne un ralentissement de l'activité économique déjà fragile du pays – une tendance mondiale, qui rappelle la permanence de l'enjeu de l'eau.Dossier signé Chloé Balta, à réécouter dans son intégralité dans l'édition du jour. Russell Vought, une nomination polémique validée par le Sénat américainIl vient d'être confirmé à la tête d'une agence stratégique : le Bureau américain du budget. Les Démocrates ont tout fait pour saboter le processus, mais ils n'avaient pas les voix. Par 53 votes contre 47, cet idéologue conservateur revient dans le fauteuil qu'il occupait pendant le premier mandat Trump. Pourquoi tant de haine ? Parce que Russell Vought, c'est un partisan de terre brûlée, co-auteur du « Projet 2025 », un catalogue de mesures ultra-libérales et réactionnaires censé servir de référence au Parti républicain. Le New York Times rappelle l'un de ses discours à propos des fonctionnaires fédéraux, en 2023. « Nous voulons, disait-il, traumatiser les bureaucrates. Ce que nous voulons, lorsqu'ils se lèvent le matin, c'est qu'ils n'aient pas envie d'aller travailler parce qu'ils sentent qu'ils sont devenus des pestiférés ». Avec Russell Vought, on s'attend à un énorme plan d'économies, dont la revue Forbes liste les priorités : tailler dans les programmes d'éducation civique, réduire le périmètre du ministère du logement, dépouiller l'assurance-maladie pour les plus démunis et s'en prendre à l'Agence de protection de l'environnement. C'est aussi un défenseur acharné de la fonction présidentielle, qui doit, selon lui, pouvoir passer outre certaines lois votées par le Congrès américain. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreRodrigue Petitot, le leader du RPPRAC (Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens) dénonce une nouvelle fois les accords signés en octobre 2024 et réclame un nouveau protocole contre la vie chère en Martinique.
Liturgie du dimanche 9 février 2025Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec Catherine Masson
Liturgie du dimanche 2 février 2025Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Liturgie du dimanche 26 janvier 2025Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Liturgie du dimanche 19 janvier 2025Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Liturgie du dimanche 12 janvier 2025Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Liturgie du dimanche 5 janvier 2025Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec Jean-René Berthélémy, responsable des fraternités laïques pour la Province dominicaine de France Livre: "Vivre l'évangile : Chemins croisés de laïcs dominicains" par Gilles Berrut (Direction), Jean-René Berthelemy (Direction), Catherine Masson (Direction), Collectif
Liturgie du dimanche 29 décembre 2024Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Liturgie du dimanche 22 décembre 2024Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Liturgie du dimanche 15 décembre 2024Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Liturgie du dimanche 8 décembre 2024Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec Catherine Masson
Liturgie du dimanche 1 décembre 2024Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Liturgie du dimanche 24 novembre 2024Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Liturgie du dimanche 17 novembre 2024Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Liturgie du dimanche 10 novembre 2024Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec Catherine Masson, co-auteur du livre "Vivre l'Evangile - Chemins croisés de laïcs dominicains" (éditions du Cerf) https://www.laics-dominicains.org/
Liturgie du dimanche 3 novembre 2024Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Liturgie du dimanche 27 octobre 2024Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Liturgie du dimanche 20 octobre 2024Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En Floride, l'ouragan Milton aura fait au moins douze morts. Il laisse dans son sillage des villes dévastées, des maisons éventrées, inondées, et des centaines de milliers de foyers privés de courant. La Floride subit souvent de violents ouragans, mais, fait inhabituel, le passage de Milton a été accompagné de dizaines de tornades. Des voitures de luxe encastrées les unes dans les autres, un camping-car projeté sur plusieurs dizaines de mètres… « C'était comme un film catastrophe » : Angelo Verado, un entrepreneur de 37 ans, a raconté au correspondant de RFI David Thomson l'arrivée d'une de ces tornades dans son quartier cossu de Palm Beach. En quelques secondes, elle a transformé son quartier cossu de Palm Beach en champ de ruines. Lui n'a eu que le temps de se réfugier dans un placard avec sa femme et leurs trois enfants. Au total, une quarantaine de tornades ont accompagné l'ouragan Milton, alors que la Floride n'en dénombre habituellement qu'une cinquantaine par an. Barack Obama et Kamala Harris tentent de convaincre les minoritésToujours aux États-Unis, la campagne présidentielle démocrate accueillait ce jeudi un invité de marque : Barack Obama était à Pittsburgh, en Pennsylvanie, pour soutenir Kamala Harris. Le New York Times raconte que quelques heures avant d'apparaître au meeting démocrate, l'ancien président a rencontré, dans un bureau local de campagne, des volontaires et des responsables. Il s'est adressé aux électeurs noirs qui pourraient ne pas être derrière Kamala Harris, en tout cas qui ne la soutiendraient pas autant qu'ils l'ont soutenu, lui, en 2008 : « J'ai l'impression que vous n'êtes pas convaincu par le fait d'avoir une femme comme présidente », alors que « les femmes nous soutiennent tout le temps ». Le Washington Post rappelle que les hommes afro-américains représentent un élément-clé de l'électorat, et que la vice-présidente « a du mal à les mobiliser ».Kamala Harris s'est de son côté concentré sur les électeurs latinos, à Las Vegas, dans le Nevada, un État-clé où, comme en Arizona, « la population latino est importante et pourrait être décisive », écrit le Los Angeles Times. Qui estime qu'elle pourrait aussi l'être dans des États-clés où les latinos sont moins nombreux, puisque selon les sondages, la course y est très serrée.Le Washington Post rappelle que,parmi les électeurs latinos, beaucoup ont fui des régimes autoritaires. Et Kamala Harris a présenté ce jeudi la présidentielle comme « un combat pour le futur de la démocratie », rappelant « la promesse de Donald Trump d'être un dictateur lors de son premier jour à la Maison Blanche ». Elle a aussi promis, rapporte The Hill, de « réparer le chemin vers la citoyenneté pour les personnes qui travaillent dur, tout en sécurisant la frontière, qualifiant de ‘faux choix' le fait de penser que les élus ne peuvent accomplir que l'un ou l'autre ». Les expulsions d'Haïtiens de République dominicaine Les autorités dominicaines affirment avoir expulsé la semaine plus de 11 mille Haïtiens. Des expulsions organisées par le président dominicain Luis Abinader qui attisent la colère de nombreux citoyens haïtiens résidant en République dominicaine. Certains choisissent de rentrer volontairement en Haïti après des années passées dans un pays où ils ne se sentent plus les bienvenus. Le correspondant de RFI à Port-au-Prince, Peterson Luxama, a ainsi rencontré une jeune femme d'une vingtaine d'années qui, après trois ans de l'autre côté de la frontière, a décidé de revenir en Haïti, rendue furieuse par ce « manque de respect » : « Nous leur laissons leur pays. Nous avons lutté pour notre propre pays. Nous avons de quoi manger et boire. Il nous reste à nous battre pour nous unir et avancer ensemble. »Dans une « note de protestation », rapporte Alter Presse, plusieurs organisations de la diaspora dénoncent les expulsions : elles demandent aux autorités dominicaines « la fin immédiate de ces rafles anti-haïtiennes » et « l'application stricte des dispositions de la Convention de Genève, relative au statut des réfugiés ». Mais « la réponse aux Dominicains doit aller au-delà de l'indignation », estime dans son éditorial Le Nouvelliste : « il faut surtout que l'État haïtien, la classe politique et le secteur économique décident enfin de construire un pays où les Haïtiens peuvent vivre. Près de 30 ans après Joaquim Balaguer, Luis Abinader rapatrie massivement les migrants haïtiens dans les pires conditions. C'est la preuve que rien n'a été fait pour éviter que l'histoire se répète. »À noter également que le Premier ministre intérimaire haïtien Garry Conille est au Kenya, où il a rencontré son homologue William Ruto. Le président kenyan a assuré ce vendredi que 600 policiers supplémentaires seront déployés pour la mission multinationale de soutien à la sécurité en Haïti, que le Kenya dirige. Il n'a pas précisé quand ces 600 policiers supplémentaires, qui s'ajoutent aux 400 déjà sur place, seront envoyés. L'armée et le changement climatiqueÀ lire dans Politico un article expliquant comment l'armée américaine s'est adaptée au changement climatique : « l'armée des États-Unis s'est réorganisée autour du fait que le changement climatique représente un risque sans précédent pour la sécurité nationale ». Déjà, en l'espace d'un an, les militaires ont été déployés plus de 50 fois pour combattre des feux de forêts, des ouragans, une chaleur extrême, la sécheresse, les inondations. Mais, explique Politico, l'armée s'est aussi réorganisée pour « mesurer les incidences géostratégiques de l'évolution du climat, adapter l'entraînement des soldats, renforcer la résilience de ses installations et passer à des sources d'énergie alternatives pour améliorer l'efficacité des militaires ». Et si elle a pu le faire, souligne le site d'information en ligne, c'est que, contrairement aux politiques du gouvernement - qui peuvent changer au gré des élections, l'armée, elle, a toujours bénéficié d'un soutien des républicains comme des démocrates sur sa capacité à « être prête ». L'Ozempic, médicament-miracle ?Aux États-Unis, 40% des Américains souffrent d'obésité, un chiffre en constante augmentation. Tenter de perdre du poids est devenu le combat quotidien de millions de personnes. Un médicament coupe-faim, l'Ozempic, est victime de son succès : la firme pharmaceutique qui le fabrique, Novo Nordisk, a annoncé une limitation de la distribution jusqu'à la fin de l'année 2024. Mais ce médicament star n'est pas sans risque.Selon un sondage de la Kaiser Family Foundation, un Américain sur 8 aurait déjà suivi un traitement à base de sémaglutide, le principe actif de l'Ozempic. Holly Lofton, médecin spécialiste de l'obésité au Centre médical Langone, à New York, a expliqué son fonctionnement à Marine Lebègue : « Cette hormone envoie un message au cerveau et bloque la majorité des signaux de la faim. Elle agit aussi sur l'estomac, fait en sorte qu'il se vide plus lentement et, sur le plan hormonal, elle aide la masse graisseuse à se rétrécir. » Mais « il ne faut pas oublier que les tests faits pour ce médicament n'ont porté que sur des personnes d'un certain poids. On ne sait pas vraiment si une personne qui n'est pas en surpoids peut prendre le médicament en toute sécurité », explique Holly Lofton. Qui rappelle que, par ailleurs, ce médicament avait été initialement pensé pour soigner le diabète de type 2. Et la trop grande demande de l'Ozempic provoque des ruptures de stock dangereuses pour les diabétiques. De plus en plus de personnes se tournent alors vers de dangereuses contrefaçons. Le journal de La Première Malgré l'instauration d'un couvre-feu, la soirée et la nuit ont encore été extrêmement « agitées » en Martinique. La campagne américaine en musiqueJulien Coquelle-Roehm reçoit Lauric Henneton, qui s'intéresse aux infrastructures des États-Unis.Titres :- This Hammer, Spencer Davis Group- Electricity, Woody Guthrie- Working on the Highway, Bruce Springsteen- The Midnight Special, Creedance Clearwater Revival.
« Les images sont terribles », écrit Le Nouvelliste : « des Haïtiens vivant en République dominicaine se font courser, arrêter, dépouiller et expulser. Sans aucun respect pour la dignité humaine et leurs droits élémentaires ». Après l'annonce de déportation de 10 000 migrants haïtiens par semaine par l'administration du président dominicain Luis Abinader, rappelle le quotidien, « les dirigeants dominicains passent de la parole aux actes et ont déporté déjà plus de deux mille Haïtiens toutes catégories confondues » pour la seule période du 1er au 6 octobre 2024. Le quotidien évoque les « rafles » de la Seconde Guerre mondiale. Devant l'OEA, l'Organisation des États Américains, Haïti a même parlé, rapporte Alter Presse, d'« épuration ethnique ».C'était ce mardi (8 octobre 2024), lors d'une réunion d'urgence sur le dossier. L'ambassadeur Gandy Thomas, le représentant permanent ad intérim d'Haïti auprès de l'OEA, a condamné les déportations en masses de migrants et migrantes. Mais il a aussi dit la volonté de Port-au-Prince de maintenir le dialogue. D'autant que, écrit Frantz Duval dans le Nouvelliste, les Dominicains disposent non seulement « de l'arme migratoire contre Haïti », mais aussi de l'arme commerciale, « en raison de l'incapacité de développer depuis des années des alternatives pour assurer nos approvisionnements ». « Quand on ajoute que les deux branches de l'exécutif ne s'entendent sur rien, on comprend aisément que le piège dominicain affaiblit chaque jour un peu plus Haïti », conclut Frantz Duval - qui s'interroge sur les origines de la crise, que selon lui « seules les autorités haïtiennes connaissent ».En attendant, Haïti s'organise pour accueillir les migrants. Le gouvernement met en place un Groupe de multisectoriel sur l'accueil et la prise en charge des migrants haïtiens, rapporte Gazette Haïti. De nombreux ministres ont participé ce mardi à la première rencontre. Une nouvelle séance est prévue vendredi (11 octobre 2024). Les Haïtiens aux États-UnisLe sort des Haïtiens installés aux États-Unis est aussi un sujet de préoccupation, depuis qu'ils font l'objet d'une campagne de haine lancée par Donald Trump et son colistier pour la présidentielle. Malgré les démentis sur ces fausses informations, le candidat républicain persiste, et multiplie les déclarations incendiaires sans se soucier des conséquences pour les intéressés.Les envoyés spéciaux de RFI Vincent Souriau et Julien Boileau ont rencontré Marjorie George Alvares, une restauratrice qui vit depuis six ans à Nashville (Tennessee). Elle explique ne pas avoir subi de racisme ou de discrimination depuis qu'elle est arrivée de Jacmel en 2018. Mais l'évocation de la campagne présidentielle la met en colère : « On est en train de nous humilier, on est en train de nous traiter de n'importe quoi ». L'immigration aux États-Unis Fanny Lauby est professeure associée en Science politique à l'Université d'État de Montclair, dans le New Jersey. Elle revient pour RFI sur ce thème de l'immigration mis au cœur de la campagne par Donald Trump.Elle explique qu'en décembre 2023, il y a eu un pic d'arrivées à la frontière sud, lié à la fin des restrictions dues au Covid. Mais depuis juin 2024, les arrivées sont en baisse, car le président Biden a mis en place de nouvelles restrictions.Fanny Lauby explique que les groupes qui arrivent aujourd'hui aux États-Unis viennent d'Amérique centrale, mais aussi d'Haïti, du Venezuela, de Colombie, d'Inde et de l'ancienne Union soviétique : « les arrivées que l'on avait jusqu'à il y a une quinzaine d'années, qui venaient principalement du Mexique, sont en baisse ».La professeure revient aussi sur les « propos extrêmement choquants » tenus par Donald Trump, pour déplorer qu'ils fassent « maintenant partie de la manière dont on parle de l'immigration aux États-Unis ». Elle prend pour exemple l'interview accordée lundi soir (7 octobre 2024) à CBS par Kamala Harris, et note que les questions posées à la candidate démocrate « parlaient de l'immigration en termes d'invasion, et d'une rivière qui ne s'arrêterait jamais : c'est vrai que les propos de Donald Trump vont au-delà de ça, mais cela fait partie maintenant de la manière dont on parle de l'immigration aux États-Unis ».Enfin, Fanny Lauby estime qu'« on voit depuis dix ans une hésitation de la part des démocrates à soutenir une réforme de l'immigration qui serait favorable aux immigrés en situation irrégulière aux États-Unis. Cela fait quinze ans qu'ils ignorent la question de l'immigration, et qu'ils durcissent la ligne quant aux entrées à la frontière sud, mais également en n'augmentant pas le nombre de personnes qui peuvent venir de manière légale chaque année ». Milton s'approcheLa Floride évacue en masse avant l'arrivée du méga ouragan Milton, qui doit toucher terre dans les prochaines heures : des centaines de milliers de personnes ont déserté la ville de Tampa et ses environs. La police circule à coups de mégaphone pour inciter les derniers récalcitrants à évacuer, raconte le correspondant de RFI en Floride David Thomson. Mais encore faut-il avoir les moyens de quitter sa maison, explique une mère de famille à bout de nerfs dans une vidéo postée sur les réseaux : « si je pouvais partir je le ferais, mais où est-ce que je peux aller avec six enfants, trois adultes et quatre chiens ? Dans un hôtel ? J'ai pas les moyens pour ça ». Sur la route, beaucoup de stations-service prises d'assaut sont à sec, et à la sortie de Tampa des embouteillages monstres se sont formés. Gustavo Petro dans la tourmenteCoup de tonnerre en Colombie : le Conseil national électoral ouvre une enquête sur un possible dépassement des comptes de campagne de Gustavo Petro, lors de la présidentielle de 2022. « Le leader de gauche aurait violé les plafonds électoraux pour un montant de plus de 5 millions 300 pesos » - l'équivalent de 250 mille euros, écrit Semana, qui parle d'un « véritable coup » pour le président colombien qui n'a pas du tout apprécié ces accusations, qu'il a formellement démenties, nous dit El Universal, mardi soir dans une allocution de huit minutes. Gustavo Petro a affirmé que la décision du CNE « mettait en danger l'institution qu'il représentait », que cette décision était illégale, et il a appelé à descendre dans les rues, rapporte El Espectador - tout en prévoyant d'en appeler aux tribunaux internationaux.Mais, selon les analystes politiques contactés par El Universal, « cette décision du CNE n'est pas un coup d'État », contrairement à ce que pense le président : « l'enquête porte sur les finances, ce qui signifie qu'elle ne pourra pas le faire tomber ». « Quel coup d'État ? », se demande d'ailleurs le quotidien dans son éditorial : « laisser l'organisation électorale faire son travail, et garantir qu'elle puisse le faire en toute autonomie, pour pouvoir ensuite présenter devant elle les recours légaux, c'est ce qui correspond à la tâche du chef de l'exécutif ». Le journal de La PremièreAprès la Martinique, la mobilisation « contre la vie chère » va sans doute s'étendre en Guadeloupe, mais d'une manière un peu différente.
Liturgie du dimanche 13 octobre 2024Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Liturgie du dimanche 6 octobre 2024Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec Catherine Masson Thème: Vivre l'Evangile à la manière dominicaine (depuis 800 ans jusqu'à aujourd'hui) avec l'exemple de Sainte Catherine de Sienne Livre: "Vivre l'Evangile - Chemins croisés de laïcs dominicains" (éditions du Cerf)
Liturgie du dimanche 29 septembre 2024Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Liturgie du dimanche 22 septembre 2024Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Éric Salobir est le président du comité exécutif de la Human Technology Foundation et le fondateur d'OPTIC, réseau international de recherche plaçant l'humain au cœur du développement des technologies. Ce réseau réalise des projets de recherche en éthique pratique donnant lieu à la publication d'articles et de rapports. Diplômé de l'école de commerce ISC Paris, Éric Salobir a travaillé à l'ambassade de France à Prague et au Crédit Lyonnais (aujourd'hui LCL) dans le département banque d'affaires. Il a rejoint l'Ordre des Prêcheurs (Dominicains) en 2000. Il est prêtre, diplômé en théologie et en philosophie. Il a notamment été responsable de la web TV des émissions catholiques pour la chaîne de télévision française France 2. Eric Salobir est aussi membre du Conseil National du Numérique,. Expert auprès du Saint-Siège, il conseille des dirigeants de grandes entreprises et des acteurs des politiques publiques sur les questions éthiques relatives aux technologies de rupture. Il est l'auteur de l'ouvrage « Dieu et la Silicon Valley ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le feuilleton de la présidentielle au Venezuela n'en finit plus. Le Tribunal suprême de justice a validé la victoire de Nicolas Maduro, alors que les procès-verbaux des bureaux de vote n'ont toujours pas été rendus publics. L'opposition appelle une nouvelle fois ses partisans à manifester contre le résultat du scrutin du 28 juillet dernier. Maria Corina Machado, la cheffe de file de l'opposition, ne cesse de le répéter : elle et ses partisans iront jusqu'au bout, explique notre correspondante sur place, Alice Campaignolle. Les opposants à Nicolas Maduro se réuniront donc une fois de plus mercredi 28 août, un mois exactement après la présidentielle, afin de fêter, disent-ils, le « triomphe » de leur candidat. Pour le moment, si les voix se multiplient à l'international pour contester les résultats du vote, au Venezuela rien ne bouge, et l'étau se resserre autour des adversaires du président. Edmundo Gonzalez Urrutia est appelé à comparaitre ce mardi 27 août devant le procureur, pour la publication sur Internet des procès-verbaux électoraux récoltés par ses militants. Il pourrait être poursuivi pour usurpation de fonctions, falsification, association de malfaiteur et conspiration. L'ex-candidat ne se présentera pas devant le parquet, conscient qu'il pourrait être arrêté. « Le procureur général de la République condamne à l'avance et procède à une convocation sans garantie d'indépendance, a asséné l'opposant. Le ministère public a l'intention de me soumettre à un entretien sans préciser dans quel état je suis censé me présenter et sans qualifier au préalable les délits que je n'ai pas commis. M. Nicolas Maduro, il est temps que vous compreniez une fois pour toutes que la solution ne réside pas dans la répression, mais dans la vérification internationale indépendante et fiable des résultats. »En Bolivie, le duel Arce-Morales continue un an avant l'élection présidentielleLe scrutin aura lieu en août 2025, et l'ancien président Evo Morales, à la tête du pays entre 2006 et 2019, pourrait se présenter pour un nouveau mandat. Mais cette perspective semble s'éloigner, car la semaine dernière, le président Luis Arce, issu du même parti politique mais pourtant en conflit avec son prédécesseur, a promulgué une loi qui supprime les primaires au sein des partis pour l'élection présidentielle de l'année prochaine. « Les primaires auraient pu être un moyen de départager les deux hommes et de faire émerger une candidature unique pour leur parti, le Mouvement au socialisme (MAS), détaille notre correspondant à La Paz, Nils Sabin. En les supprimant, Luis Arce évite ce duel avec Evo Morales et complique la candidature de ce dernier. » Mais pour faire voter la suppression des primaires, les députés du camp de Luis Arce ont dû s'allier avec l'opposition. Une alliance de circonstance, car « les partis minoritaires d'opposition sont trop faibles pour faire des primaires internes visant à désigner un candidat à la présidentielle. Donc, pour eux, les primaires n'avaient pas beaucoup d'intérêt, souligne Franz Flores, docteur en sciences politiques. Et surtout, il y a une intention commune de l'opposition et du camp de Luis Arce de bloquer la possibilité qu'Evo Morales soit candidat. C'est pour cela qu'Evo Morales s'est retrouvé seul à défendre le maintien des primaires. » Sans primaires, comment choisir alors un candidat pour représenter le MAS ? En guise de solution, le président bolivien a annoncé un référendum sur la réélection présidentielle. « Luis Arce souhaite demander aux Boliviens si une personne qui a déjà réalisé deux mandats présidentiels peut se présenter à nouveau après une pause de cinq ans, ou si le nombre de mandats est limité à deux, en tout et pour tout, détaille Nils Sabin. Or, il se trouve qu'en Bolivie, cela ne concerne qu'une seule personne, Evo Morales. Donc, pour le dire autrement, il s'agit d'un référendum pour ou contre une nouvelle candidature d'Evo Morales à l'élection présidentielle. » Ce référendum devrait se tenir le 1erdécembre prochain.République dominicaine : inquiétude sur la politique migratoire à l'égard des HaïtiensL'ONG Amnesty International estime que le second mandat de Luis Abinader, le président dominicain, doit mettre fin « aux politiques migratoires racistes de Saint-Domingue ». Depuis le début de cette année, près de 100 000 Haïtiens ou Dominicains d'origine haïtienne, dont plus de 5 000 adolescents et jeunes enfants, en ont fait les frais, malgré la situation critique en Haïti. Vidéos à l'appui, l'ONG dénonce un racisme structurel. « C'est une politique migratoire raciste mais surtout indigne et inhumaine, dénonce Diane Fogelman, chargée de plaidoyer migrations chez Amnesty, au micro de Mikael Ponge. Sur une vidéo, on voit un homme à terre, être rué de coup par deux membres des forces de l'ordre. D'autres vidéos documentent le trajet de personnes haïtiennes et d'origine haïtienne dans des camionnettes surchargées, ou elles ne peuvent pas bouger ni respirer. Ces trajets peuvent durer des heures, sous des températures très élevées. Ces personnes sont ensuite transférées dans des centres de détention où elles n'auront qu'un accès limité à l'eau, à la nourriture, à leur avocat ou leurs proches »Présidentielle américaine : l'électorat latino courtisé par les deux campsKamala Harris et le camp démocrate misent sur un groupe de discussion via le réseau social WhatsApp, très prisé des Latino-Américains. Le Washington Post a rencontré une électrice issue de cette communauté : « Quand elle a reçu la notification, elle s'est dépêchée de rejoindre le groupe "Latinos avec Harris-Walz" », écrit le journal, à qui elle a confié : « Après tant d'années où les Latinos ont été incompris, nous avons enfin l'impression d'être vus, qu'ils ont enfin compris notre pouvoir et qu'ils font tout leur possible pour nous intégrer en nous rencontrant là où nous sommes. » Le groupe est en anglais et en espagnol, il relaie des messages de Kamala Harris, mais aussi de personnalités latino-américaines, comme l'actrice Eva Longoria. Depuis son lancement il y a une semaine, plus de 4 500 personnes s'y sont abonnées.Pourtant, souligne El Pais, « il est de plus en plus évident que l'électorat latino est conservateur : ils sont attachés aux valeurs familiales, ils ont l'esprit d'entreprise ». Et puis, rajoute journal, « ils sont censés avoir une aversion congénitale pour la gauche à cause de l'exemple de Cuba, du Venezuela ou encore du Nicaragua ». El Pais appuie ses propos avec des chiffres : depuis les élections de 2012, le vote latino n'a cessé d'augmenter pour le parti républicain, grimpant de 27% en 2012 à 29% en 2016 puis à 32% en 2020. « Et les sondages publics les plus récents indiquent que Donald Trump obtiendrait 38% du vote latino cette année, souligne le quotidien. En mettant particulièrement l'accent sur des politiques économiques et moins sur l'idée d'expulser des millions de personnes, Donald Trump espère que l'enthousiasme autour de Kamala Harris va retomber et que la traiter de "communiste", trouvera un écho parmi les Latinos. »Le journal de la 1èreLes sportifs ont quitté Cayenne, hier, dimanche, direction Paris et les Jeux paralympiques.