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C'est un pays d'un peu moins de six millions d'habitants, situé au nord de l'Europe. Depuis le 1er juillet 2025, le Danemark a succédé à la Pologne à la présidence tournante du Conseil de l'Union européenne. Copenhague dispose de six mois pour mettre en œuvre son programme, avant tout axé sur la défense européenne, alors que la Russie poursuit son offensive en Ukraine et que les États-Unis de Donald Trump semblent vouloir délaisser le vieux continent. Tout un programme pour un pays qui a, pourtant, toujours entretenu des relations glaciales avec l'Union européenne. Qu'est-ce qui pousse le Danemark à changer de comportement ? Que faut-il attendre de cette présidence tournante ? Invités : - Christian Lequesne, professeur à Sciences Po Paris, ancien directeur du Centre de recherches internationales (CERI) de Sciences Po, spécialiste de l'Union européenne. Il a écrit «Le diplomate et les Français de l'étranger» (Les Presses de Sciences Po) - Damien Degeorges, consultant basé à Reykjavik (en Islande), spécialiste des pays nordiques. Auteur de «Terres rares : enjeu géopolitique du XXIè siècle» (L'Harmattan).
Depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, l'écosystème naturel paie aussi un lourd tribut. Un cinquième des zones boisées du pays ont été détruites. Les exportations de bois ont aussi souffert au début de la guerre, mais sont de nouveau en hausse. Selon le Centre mondial de surveillance des incendies, une ONG financée par le gouvernement allemand, deux millions d'hectares de forêt sont partis en fumée depuis février 2022, soit environ 20% des zones boisées du pays. Ces massifs se trouvent dans l'est de l'Ukraine, sur un territoire occupé par les Russes ou proche de la ligne de front. Les tirs de missiles et d'obus y provoquent de nombreux incendies, impossibles à éteindre à cause des combats. À cela s'ajoutent des millions de grenades et de mines disséminées dans la région, qui rendent les forêts dangereuses et constituent une autre source de départs de feu. Secteur à fort potentiel La guerre, c'est aussi moins de bras et de compétences disponibles pour couper des arbres et faire tourner l'industrie du bois, c'est ce que notait la Commission économique pour l'Europe des Nations unies fin 2024. La participation des forêts à la création de richesse était modeste avant la guerre. Elle a encore baissé de près de 30% après le début des hostilités. Pour Kiev, le bois reste néanmoins un secteur à fort potentiel parce que la plupart des forêts se situent dans l'ouest du pays loin de l'ennemi russe et parce que, même avant la guerre, elles ont été globalement sous-exploitées. L'État, qui gère une très grande majorité des forêts, a adopté ces dernières années une série de lois pour optimiser l'exploitation de la ressource et garantir plus de transparence. Des mesures encore insuffisantes : WWF constatait l'an dernier encore d'importantes coupes illégales. Des exportations qui repartent Selon les données de l'administration ukrainienne, les exportations sont en augmentation en 2025 et l'an dernier, elles étaient déjà remontées après un fort recul suite à l'invasion russe. Ces ventes sont facilitées par la dévaluation quasi continue de la monnaie nationale depuis trois ans. L'Ukraine vend du pin, essentiellement, de l'épicéa aussi et un peu de chêne, principalement sous forme de bois d'œuvre. Si elle écoulait avant la guerre une partie de ses produits vers la Chine et la Russie, l'Ukraine se concentre désormais sur l'Europe : Pologne, Allemagne, Roumanie en tête. À lire aussiUkraine: vague d'incendies meurtriers dans le Donbass près de la ligne de front
La pomme de terre est le produit de la terre le plus consommé par l'humanité – en dehors des céréales – et classée pilier de la sécurité alimentaire mondiale. Récit d'une conquête planétaire partie d'Amérique du Sud. (Rediffusion du 20/10/2024) C'est l'histoire d'une success story planétaire. La pomme de terre, ou la patate, est aujourd'hui, hormis les céréales – le riz ou le blé –, le produit de la terre le plus consommé sur Terre. « Tout le monde aime la pomme de terre ! », souligne la journaliste Marie-Laure Fréchet, qui lui a consacré un ouvrage, Le Grand livre des patates (éditions Flammarion). Solanum tuberosum n'a pratiquement que des avantages, à tel point que l'agence des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) considère la pomme de terre comme un pilier de la sécurité alimentaire mondiale.« Quand on maîtrise sa culture, c'est très productif, peu onéreux. On peut la produire sous différents climats. C'est une culture relativement facile, qui se conserve, et ça aussi, c'est important, relève Marie-Laure Fréchet. C'est une source de glucide, un féculent, indispensable à l'alimentation. On mange moins de pain, mais on mange un peu plus de pomme de terre. » La patate n'est pas une pomme Chaque année, 375 millions de tonnes de patates sont cultivées dans quelque 150 pays. Mais cela n'a pas toujours été le cas pour une plante domestiquée dans les Andes, en Amérique du Sud, il y a approximativement 12 000 ans. Les conquistadors espagnols la ramènent en Europe au XVIe siècle, comme la tomate, de la même famille que la patate. Mais elle a du mal à s'imposer. « Contrairement au cacao, par exemple, à d'autres produits exotiques qui ont pu être ramenés, on ne sait pas trop quoi faire de la pomme de terre, raconte Marie-Laure Fréchet. On lui trouve toutes sortes de défauts. Bien moins savoureuse qu'aujourd'hui, elle était sans doute assez amère. Et surtout, on se méfiait de ce qui venait de la terre. On ne savait pas trop ce que c'était et c'est pour ça qu'on l'a appelée pomme de terre. Mais la pomme de terre n'est pas une pomme, elle n'est pas un fruit. » La patate, en effet, ne pousse pas dans les arbres, mais bien dans la terre ; c'est un tubercule, et du point de vue de la botanique, c'est bien un légume. La conquête mondiale de la pomme de terre commence par l'Espagne donc, l'Europe du Sud, mais aussi l'Allemagne : « Il y a même eu un édit d'un empereur de Prusse pour obliger les Allemands à cultiver chacun un petit lopin de pomme de terre. » Mais en France, pendant longtemps, la patate nourrissait seulement les cochons. Frites françaises La France, depuis, s'est rattrapée : elle est le premier pays exportateur au monde, et aussi le troisième pays d'Europe en termes de consommation, derrière l'Allemagne et la Pologne. Et c'est à Paris qu'on a inventé les frites, il y a plus de 200 ans. « La frite a fait beaucoup pour la promotion de la pomme de terre, parce qu'elle sublime son goût », estime Marie-Laure Fréchet, Grande Huile de la Confrérie de la frite fraîche maison. « Dans la région des Hauts-de-France, on est en train d'implanter de nombreuses usines de frites pour exporter des frites surgelées en Chine et en Inde. » La Chine, par sa taille, est devenue le premier producteur mondial de pomme de terre. En Afrique, la patate, qui demande quatre fois moins d'eau que la culture du riz, a réellement pris son essor ces 30 dernières années, et elle est aujourd'hui la quatrième culture vivrière. Partout dans le monde, la patate donne la frite, la pêche, la banane, ou... la patate. La question de la semaine
voici un premier épisode particulier d'une femme extraordinaire…FRANIA naît le 1er mars 1926 à Tarnów, une ville située au sud-est de la Pologne, à environ 80 km de Cracovie. Tarnów abrite alors une importante communauté juive d'environ 25 000 personnes, soit 40 à 50 % de la population.Son père est un chef d'orchestre symphonique renommé, et sa mère, pianiste dans les cinémas de la ville, accompagne au piano les films muets. Frania a deux frères, l'un cadet et l'autre aîné, tous deux également musiciens. C'est une petite fille pleine de joie, qui grandit au sein d'une famille juive laïque, dans un univers d'insouciance, de bonheur et de sécurité, malgré les prémices d'un antisémitisme qui se fait déjà sentir à Tarnow, comme dans toute la Pologne.Les choses se compliquent en 1938, lorsque des Juifs allemands d'origine polonaise, chassés d'Allemagne, arrivent en ville. Mais le véritable coup de tonnerre survient le 1er septembre 1939 : la première bombe allemande s'abat sur la gare de Tarnów. Frania s'en souvient avec précision : l'horloge de la chambre marquait minuit pile. S'ensuivent huit jours de bombardements incessants, de jour comme de nuit.Le 7 septembre 1939, l'armée allemande entre dans Tarnów. Presque immédiatement, les répressions contre les Juifs polonais commencent : rafles, déportations, assassinats arbitraires... Des affiches fleurissent sur les murs, interdisant aux Juifs d'aller à l'école, à la banque et imposant un couvre-feu strict. En un mois, toutes les synagogues et les quarante maisons de prière juives sont incendiées ou dynamitées.Le père de Frania, immédiatement traqué, décide de fuir.Ses frères sont arrêtés dans la rue pour des travaux forcés, tandis que Frania reste seule avec sa mère. Pendant plus d'un an, sa maman la cache de cave en grenier pour la protéger des Allemands. Une vie clandestine terrible pour une enfant de 13 ans, qui assiste en secret à des humiliations publiques suivies d'exécutions brutales. Frania traverse parfois des rues jonchées de corps inertes, abandonnés par les nazis.VOICI la première des 4 parties du témoignage de Frania 13 ans, Enfant de la ShoahNE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA…suivez moi sur les réseaux ici
Alors que la lutte contre l'immigration illégale est au cœur des discussions de la visite d'Emmanuel Macron au Royaume-Uni, la Pologne a décidé de se barricader depuis le début de la semaine avec des frontières fermées avec la Lituanie et l'Allemagne. Une décision prise dans un contexte de montée de l'extrême droite comme dans nombreux de pays européens qui dit beaucoup et du levier que le sujet migratoire représente et des coups de canifs dans le projet européen d'espace commun.
Son élection à la présidence polonaise en juin 2025 a sonné comme un coup de tonnerre pour les progressistes et les féministes. L'historien Karol Nawrocki est un ultra-conservateur proche de Trump qui ne cache pas son opposition à l'avortement. Dans un pays qui a déjà une des législations les plus restrictives du continent sur la question, tous les espoirs d'une libéralisation se sont donc envolés. Le président continuera à bloquer toute avancée souhaitée par le gouvernement de centre droit de Donald Tusk. Mais les militantes polonaises n'ont pas pourtant baissé les bras... Adrien Sarlat est allé les rencontrer à Varsovie. La chronique d'Entr sur l'avortement dans les micro-États en Europe Et parmi les derniers bastions anti-avortement en Europe, on trouve aujourd'hui les micro-États comme Andorre, le Liechtenstein, mais aussi Monaco. Jade Briend Guy, journaliste à la rédaction d'Entr qui parle d'Europe aux jeunes sur les réseaux sociaux a enquêté.=> La vidéo «Pourquoi Monaco n'a toujours pas légalisé l'avortement». Jeunes et cybercriminalité La cybercriminalité en hausse. Plus de 40% en France sur la période 2019-2023. Multi-équipés et ultra-connectés, les jeunes sont une cible de choix, ils sont aussi parfois du côté des hackers. Le mois dernier (juin 2025), les meilleurs experts mondiaux étaient réunis au Conseil de l'Europe pour débattre du sujet et tenter de trouver des solutions. Reportage à Strasbourg signé Wyloen Munhoz Boilot. Le tueur de Graz en Autriche obsédé par Columbine Et en Autriche, on n'en finit pas de tirer les conséquences de la tuerie du 10 juin dernier. À Graz, un jeune homme avait ouvert le feu dans un lycée, tuant 9 élèves et une enseignante. Le gouvernement veut désormais légiférer sur l'accès aux réseaux sociaux, car il est désormais clair que l'assaillant était devenu obsédé sur les réseaux sociaux par la tuerie américaine de Columbine. À Vienne, Céline Béal.
Son élection à la présidence polonaise en juin 2025 a sonné comme un coup de tonnerre pour les progressistes et les féministes. L'historien Karol Nawrocki est un ultra-conservateur proche de Trump qui ne cache pas son opposition à l'avortement. Dans un pays qui a déjà une des législations les plus restrictives du continent sur la question, tous les espoirs d'une libéralisation se sont donc envolés. Le président continuera à bloquer toute avancée souhaitée par le gouvernement de centre droit de Donald Tusk. Mais les militantes polonaises n'ont pas pourtant baissé les bras... Adrien Sarlat est allé les rencontrer à Varsovie. La chronique d'Entr sur l'avortement dans les micro-États en Europe Et parmi les derniers bastions anti-avortement en Europe, on trouve aujourd'hui les micro-États comme Andorre, le Liechtenstein, mais aussi Monaco. Jade Briend Guy, journaliste à la rédaction d'Entr qui parle d'Europe aux jeunes sur les réseaux sociaux a enquêté.=> La vidéo «Pourquoi Monaco n'a toujours pas légalisé l'avortement». Jeunes et cybercriminalité La cybercriminalité en hausse. Plus de 40% en France sur la période 2019-2023. Multi-équipés et ultra-connectés, les jeunes sont une cible de choix, ils sont aussi parfois du côté des hackers. Le mois dernier (juin 2025), les meilleurs experts mondiaux étaient réunis au Conseil de l'Europe pour débattre du sujet et tenter de trouver des solutions. Reportage à Strasbourg signé Wyloen Munhoz Boilot. Le tueur de Graz en Autriche obsédé par Columbine Et en Autriche, on n'en finit pas de tirer les conséquences de la tuerie du 10 juin dernier. À Graz, un jeune homme avait ouvert le feu dans un lycée, tuant 9 élèves et une enseignante. Le gouvernement veut désormais légiférer sur l'accès aux réseaux sociaux, car il est désormais clair que l'assaillant était devenu obsédé sur les réseaux sociaux par la tuerie américaine de Columbine. À Vienne, Céline Béal.
"J'étais plus un chien, j'étais plus rien" Arlette a 8 ans quand le gardien de square, qu'elle connait bien, la met face à la pancarte "interdit aux juifs et aux chiens" et l'empêche d'entrer dans le parc…Croyant profondément aux valeurs de sa terre d'accueil, pays des droits de l'homme, de Voltaire, Rousseau, de Zola.… Abraham n'a pas encore vingt ans quand il quitte la Pologne pour la FranceEn 1939, fidèle à ses convictions, il s'engage comme volontaire dans l'armée française.Arlette naît le 30 mars 1933 dans le 12e arrondissement de Paris. Elle grandit dans une famille aimante, bercée par cet amour paternel pour la France et ses idéaux. une enfance de douceur, de légèreté, l'enfance joyeuse d'une petite fille parisienne insouciante.Mais en mai 1941, tout bascule. Abraham, comme des milliers d'hommes juifs, reçoit un billet vert le convoquant au commissariat. Confiant, il s'y rend.Dans ce premier épisode, Arlette nous raconte cette enfance heureuse brutalement interrompue, l'arrivée de la guerre, et le traumatisme du port de l'étoile jaune qui vient marquer sa différence sur son petit manteau d'enfant. À huit ans, Arlette découvre que la France de son père peut aussi trahir ses plus belles promesses.Voici le premier épisode du témoignage d'Arlette, 8 ans, enfant de la ShoahNE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA…
Tous les jours, dans la matinale d'Europe 1, Christophe Bordet passe en revue et analyse la presse du jour. Aujourd'hui, il se penche sur les dernières déclarations d'Emmanuel Macron, sur le rétablissement des contrôles aux frontières en Pologne, ainsi que sur l'actualité du chemin de Compostelle.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En Pologne, l'élection du national-conservateur Karol Nawrocki à la tête de l'État a douché les espoirs des militantes féministes, qui ont vu s'envoler toute possibilité de progrès sur la question de l'avortement dans le pays pour les cinq prochaines années. Depuis 2020, il n'est possible d'avorter que si la grossesse résulte d'un viol ou d'un inceste, ou si elle met la vie de la mère en danger. Si le nouveau président a martelé qu'il ne ratifierait pas de loi visant à libéraliser l'accès à l'IVG, les militantes n'ont pas pour autant l'intention d'interrompre leurs activités. Rencontre avec ces militantes dans le premier centre pour avortement, ouvert il y a quelques mois. Le reportage de notre correspondant à Varsovie dans le centre Dream team abortion est à écouter dans son intégralité sur le site de RFI dans Accents d'Europe. À lire aussiPologne: le candidat nationaliste conservateur Karol Nawrocki remporte l'élection présidentielle À lire aussiPologne: déçues du gouvernement, les manifestantes pro-avortement dans la rue
C'est le récit d'une foi inébranlable, celle d'Esther, la fille de Rabbi Chabtaï Cohen, celui sans qui le Choul'han 'Aroukh, le code de lois juives serait resté un livre scellé, sans la pertinence de son commentaire. Mais c'est aussi l'histoire de la Providence divine qui s'inscrit dans les actions d'Esther. Alors qu'elle est retrouvée entre la vie et la mort dans une forêt après avoir fui les attaques de cosaques, elle doit la vie au Roi de Pologne ; mais elle ne renoncera jamais à sa foi, malgré la gratitude qu'elle a naturellement envers son sauveur. Une leçon de courage qui lui fera mériter une fin heureuse, là où beaucoup auraient perdu espoir.
En Pologne, l'élection du national-conservateur Karol Nawrocki à la tête de l'État a douché les espoirs des militantes féministes, qui ont vu s'envoler toute possibilité de progrès sur la question de l'avortement dans le pays pour les cinq prochaines années. Depuis 2020, il n'est possible d'avorter que si la grossesse résulte d'un viol ou d'un inceste, ou si elle met la vie de la mère en danger. Si le nouveau président a martelé qu'il ne ratifierait pas de loi visant à libéraliser l'accès à l'IVG, les militantes n'ont pas pour autant l'intention d'interrompre leurs activités. Rencontre avec ces militantes dans le premier centre pour avortement, ouvert il y a quelques mois. Le reportage de notre correspondant à Varsovie dans le centre Dream team abortion est à écouter dans son intégralité sur le site de RFI dans Accents d'Europe. À lire aussiPologne: le candidat nationaliste conservateur Karol Nawrocki remporte l'élection présidentielle À lire aussiPologne: déçues du gouvernement, les manifestantes pro-avortement dans la rue
Audrey Werro a amélioré son record de Suisse du 800m de 51 centièmes le 30 mai 2025 en Pologne. Son temps : 1'57'2'''. Depuis, elle n'a cessé de courir sous la barre des deux minutes et entend bien aller encore plus vite lors des prochaines échéances estivales. A ce jour, seules deux athlètes sont plus rapides que la Fribourgeoise sur la planète.
« Grand et beau projet de loi », les qualificatifs sont signés de Donald Trump lui-même, qui obtient une nouvelle victoire. « La chambre des représentants a adopté de justesse ce projet de loi de grande envergure », explique le New York Times, « il vise à prolonger les réductions d'impôts et à réduire les mesures de Sécurité sociale ». Texte adopté « de justesse » donc par 218 voix contre 214. Et pour parvenir à ce résultat, Donald Trump a donné de sa personne, nous explique le Wall Street Journal. « Le président et ses collaborateurs ont supervisé une série de réunions et d'appels téléphoniques de dernière minute avec les républicains réfractaires ». Ainsi, Donald Trump aurait lui-même appelé certains de ces réfractaires. Notamment Thomas Massie, représentant républicain du Kentucky, « qui avait exaspéré le président en votant contre une version antérieure du projet de loi et qui, bien qu'il se soit de nouveau opposé au projet de loi hier, a soutenu une mesure procédurale permettant son adoption ». « Étant entendu », précise le Wall Street Journal, « que Trump modérerait ses attaques, selon des sources proches du dossier ». « Les promesses vagues et les cajoleries de Trump ont porté leurs fruits », remarque le quotidien américain, « ce qui souligne son emprise sur le Parti républicain ». « Seuls deux républicains de la Chambre des Représentants et trois sénateurs républicains ont voté contre le projet de loi ». Très ferme Donald Trump, encore et toujours, également à la manœuvre au Proche-Orient. « Le président américain espère une victoire sur l'accord de paix entre Israël et Gaza » titre le Washington Post. « Il espère conclure un accord de cessez-le-feu la semaine prochaine lorsqu'il accueillera le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou à la Maison-Blanche, et alors que son équipe de négociateurs réduit les écarts entre le Hamas et Israël, pour un accord sur la libération des otages et la fin des hostilités ». Trump a annoncé qu'il se montrerait « très ferme ». Il faut dire, explique le Washington Post, « que sa décision de bombarder l'Iran a divisé les plus fervents partisans du président dont certains se sont sentis trahis par sa promesse d'éviter de nouvelles guerres ». En Israël, une partie de la presse considère que les choses ne vont pas assez vite. C'est le cas d'Haaretz. Le journal d'opposition accuse le Premier ministre Benyamin Netanyahu de « traîner les pieds sur un accord de cessez-le-feu à Gaza, et de prolonger l'agonie des otages ». Haaretz qui semble toutefois faire confiance à Donald Trump. « Pour la première fois depuis longtemps », écrit le journal, « les évènements prennent une direction claire. Le président américain entend exploiter ce qu'il décrit comme une grande victoire sur l'Iran, pour imposer un nouvel ordre régional au Moyen-Orient. » Et « sa première étape sera la Bande de Gaza ». Les jeunes et la démocratie Ainsi va le monde, et il n'inspire pas vraiment les jeunes Européens. C'est le Guardian qui nous l'annonce : « Les jeunes Européens perdent confiance en la démocratie », selon un sondage de l'Institut YouGov pour la Fondation Tui, dont nous parle ce matin le Guardian. Il en ressort que « seulement la moitié des jeunes en France et en Espagne pensent que la démocratie est la meilleure forme de gouvernement ». Plus inquiétant encore : « plus d'un jeune européen sur cinq serait favorable à un régime autoritaire, dans certaines circonstances… non précisées… » « Et près d'un jeune européen sur dix déclare qu'il ne se soucie pas de savoir si son gouvernement est démocratique ou pas » … 6 700 personnes ont été interrogées pour ce sondage, précise le Guardian, en Grande-Bretagne, en Allemagne, en France, en Espagne, en Italie, en Grèce et en Pologne ». On ne peut pas dire toutefois que tous les jeunes européens sont indifférents à la démocratie. « 48 % d'entre eux craignent que le régime démocratique de leur pays soit menacé ». Ils sont même 61 % en Allemagne, « où l'économie est en difficulté, et où l'extrême droite a fait des percées significatives, alimentées en partie par le soutien croissant des jeunes électeurs ».
Après l'Allemagne, qui a renforcé les contrôles aux frontières il y a un mois, la Pologne rétablit la vérification des papiers aux points de passage à partir du 7 juillet 2025. Entre Francfort sur l'Oder et Slubice Les contrôles aux frontières et les embouteillages sont devenus une réalité dans de nombreux pays au sein même de l'Union européenne en particulier pour les frontaliers qui se déplacent quotidiennement d'un pays à l'autre. Hier mardi (1er juillet 2025) Varsovie a annoncé le rétablissement des vérifications des papiers à partir du 7 juillet, avec l'Allemagne, mais aussi avec la Lituanie.Depuis le mois de mai 2025, le nouveau gouvernement allemand avait quant à lui renforcé les contrôles existants, dans le but de réduire l'immigration illégale.Delphine Nerbollier s'est rendue à la frontière germano-polonaise : elle l'a constaté, les contrôles ne laissent personne indifférent. Reportage. La chronique musique de Vincent Théval : The Raveonettes Lucifer (Danemark) Journalisme en danger ? L'Europe est la région du monde où la liberté de la presse et le travail des journalistes sont les mieux respectés, selon Reporters sans Frontières. Mais l'organisation note un recul général. L'Irlande du Nord est aujourd'hui le territoire le plus dangereux du Royaume-Uni pour les journalistes, c'est la conclusion d'un rapport accablant d'Amnesty International. Plus de 70 cas d'intimidation, d'agressions et de menaces de mort ont été recensés depuis 2019 à l'encontre de journalistes dans le cadre de leur travail, sans qu'aucune poursuite judiciaire n'ait eu lieu à ce jour. Certains professionnels interrogés par l'organisation ont raconté qu'ils équipaient leur domicile d'alarmes reliées directement aux commissariats de police. Ce climat de violences est le fait de groupes paramilitaires et criminels qui subsistent. Alors que la liberté de la presse est fragilisée un peu partout à travers le monde, à Belfast cette situation glaçante évoque les heures sombres de la période du conflit nord-irlandais, également appelé Les troubles. Reportage, Clémence Pénard. Chaque année, quand l'ONG Reporters Sans Frontières publie son classement de la liberté de la presse dans le monde, la Grèce est le dernier de la liste des pays européens. En 2025, la situation y est toujours jugée problématique, fin de citation. Pour comprendre cet inquiétant constat, les explications de Joël Bronner, Il s'est entretenu avec une journaliste d'investigation.
Après l'Allemagne, qui a renforcé les contrôles aux frontières il y a un mois, la Pologne rétablit la vérification des papiers aux points de passage à partir du 7 juillet 2025. Entre Francfort sur l'Oder et Slubice Les contrôles aux frontières et les embouteillages sont devenus une réalité dans de nombreux pays au sein même de l'Union européenne en particulier pour les frontaliers qui se déplacent quotidiennement d'un pays à l'autre. Hier mardi (1er juillet 2025) Varsovie a annoncé le rétablissement des vérifications des papiers à partir du 7 juillet, avec l'Allemagne, mais aussi avec la Lituanie.Depuis le mois de mai 2025, le nouveau gouvernement allemand avait quant à lui renforcé les contrôles existants, dans le but de réduire l'immigration illégale.Delphine Nerbollier s'est rendue à la frontière germano-polonaise : elle l'a constaté, les contrôles ne laissent personne indifférent. Reportage. La chronique musique de Vincent Théval : The Raveonettes Lucifer (Danemark) Journalisme en danger ? L'Europe est la région du monde où la liberté de la presse et le travail des journalistes sont les mieux respectés, selon Reporters sans Frontières. Mais l'organisation note un recul général. L'Irlande du Nord est aujourd'hui le territoire le plus dangereux du Royaume-Uni pour les journalistes, c'est la conclusion d'un rapport accablant d'Amnesty International. Plus de 70 cas d'intimidation, d'agressions et de menaces de mort ont été recensés depuis 2019 à l'encontre de journalistes dans le cadre de leur travail, sans qu'aucune poursuite judiciaire n'ait eu lieu à ce jour. Certains professionnels interrogés par l'organisation ont raconté qu'ils équipaient leur domicile d'alarmes reliées directement aux commissariats de police. Ce climat de violences est le fait de groupes paramilitaires et criminels qui subsistent. Alors que la liberté de la presse est fragilisée un peu partout à travers le monde, à Belfast cette situation glaçante évoque les heures sombres de la période du conflit nord-irlandais, également appelé Les troubles. Reportage, Clémence Pénard. Chaque année, quand l'ONG Reporters Sans Frontières publie son classement de la liberté de la presse dans le monde, la Grèce est le dernier de la liste des pays européens. En 2025, la situation y est toujours jugée problématique, fin de citation. Pour comprendre cet inquiétant constat, les explications de Joël Bronner, Il s'est entretenu avec une journaliste d'investigation.
La course à la souveraineté des données dans le monde est officiellement déclarée.Parmi les acteurs qui ont pris les rênes du Cloud mondial, une (trop) grande majorité est américaine. Amazon, Google et Microsoft en tête.En Europe, un seul acteur semble capable de les concurrencer et d'assurer notre souveraineté : OVH Cloud.À sa tête, un homme discret mais immensément brillant, qui n'accorde que très rarement sa parole aux médias. Un échange unique dans GDIY.Octave Klaba a grandi au cœur de la Pologne communiste des années 70. Soupçonnée et espionnée par le régime, sa famille finit par fuir le pays pour revenir s'installer en France.Après un lycée et un parcours en école d'ingénieur, Octave sens très vite qu'il ne correspond pas au fonctionnement des entreprises classiques. Il ne reste que 3 semaines chez Alcatel avant de poser sa démission.Il lance alors OVH à 19 ans sous format associatif et se prend d'une véritable obsession pour résoudre les problèmes de ses clients.Aujourd'hui, OVH est leader incontesté du Cloud en Europe : 3000 collaborateurs, 40 datacenters, et près d'un milliard de chiffres d'affaires en 2024.Octave n'a qu'une mission : prouver que la dépendance vis-à-vis des Big Techs américaines n'est pas insoluble et qu'un autre modèle plus libre, plus souverain est possible.Dans cet échange exceptionnel, il livre les dessous de cette guerre pour la souveraineté technologique dans laquelle il est l'un des seuls à défendre les intérêts européens et à se hisser à la hauteur des géants Américains.TIMELINE:00:00:00 : grandir au cœur de la Pologne communiste00:17:53 : le clan Klaba, premier atout d'OVH00:25:21 : “c'est quand on est face à un mur avec un pistolet sur la tempe qu'on a les meilleures idées”00:32:10 : abandonner tous les projets qui ne peuvent pas faire 1 million par mois sous 3 ans00:41:07 : s'imposer comme une référence, du simple stockage de données au quantique00:55:35 : du lancement de l'entreprise jusqu'au premier salaire 18 mois plus tard01:07:13 : concurrencer Microsoft, Amazon et Google en créant une confiance ultra-profonde avec les clients01:19:14 : l'incendie ravageur mais aussi révélateur du datacenter de Strasbourg01:28:23 : les services secrets, grands gagnants de la guerre des datas01:38:02 : “le vrai enjeu maintenant c'est plus la souveraineté des données, c'est la souveraineté technologique”01:47:07 : la domination purement commerciale des géants Américains01:56:56 : le marché colossal sur lequel OVH est assis02:08:17 : pourquoi les entreprises doivent utiliser l'IA pour autre chose que faire des économies02:15:04 : le rôle d'OVH dans la course à l'IA02:22:16 : comment s'affranchir des mastodontes US et trouver des alternatives européennes02:31:57 : construire des éoliennes pour avoir sa propre énergie02:40:12 : pourquoi dépenser plusieurs millions pour un ordinateur quantiqueLes anciens épisodes de GDIY mentionnés : #475 - VO - Shane Parrish - Farnam Street - Clear Thinking: The Decision-Making Expert#401 - David Baverez - Essayiste, économiste - Sommes-nous entrés en économie de guerre ?#450 - Karim Beguir - InstaDeep - L'IA Générale ? C'est pour 2025Nous avons parlé de :Stage gateQu'est-ce qu'un serveur NASVidéo : Immersion dans le datacenter OVH de RoubaixIaaS, PaaS, SaaS : Quelles différences ?Acquisition de OpenIO par OVHJensen Huang - CEO NvidiaL'ancienne usine de métal en fusion devenue un datacenter OVHIncendie du datacenter OVH de StrasbourgLe principe de redondance des donnéesMark Zuckerberg chez Joe RoganLe dollar, l'arme qui tient les entreprises à distance de l'Iran - Les EchosLa sanction américaine pour la BNP dans l'affaire sur l'IranCours action OVH CloudOrso MédiaLe principe de “watercooling”QwantAcquisition de Qwant par OVHBraveFrance QuantiqueLes recommandations de lecture :Start with Why - Simon SinekPenser avec clarté - Shane ParrishClear Thinking - Shane ParrishVous pouvez contacter Octave sur Linkedin et sur X.Vous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ?Contactez mon label Orso Media via ce formulaire.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Si vous vous amusez à faire défiler le calendrier de votre smartphone jusqu'en octobre 1582, un détail vous sautera aux yeux : le 4 octobre est immédiatement suivi… du 15 octobre. Onze jours qui semblent avoir disparu. Mais ce n'est ni un bug informatique, ni une plaisanterie de développeur. C'est l'héritage d'une véritable amputation temporelle, décidée en pleine Renaissance par le pape Grégoire XIII.Pour comprendre ce saut dans le temps, il faut revenir au calendrier utilisé en Europe depuis l'Empire romain : le calendrier julien, instauré par Jules César en 46 av. J.-C. Ce calendrier prévoyait une année de 365,25 jours, avec un jour bissextile tous les quatre ans. Problème : l'année solaire réelle — c'est-à-dire le temps que met la Terre à faire un tour complet autour du Soleil — dure en réalité 365,2422 jours. Une petite différence, mais qui, au fil des siècles, finit par décaler le calendrier par rapport aux saisons.Résultat : au 16e siècle, l'équinoxe de printemps, censé tomber le 21 mars, se produisait désormais autour du 11 mars. Ce glissement avait des conséquences concrètes, notamment sur la fixation de la date de Pâques, essentielle dans le calendrier chrétien.Pour y remédier, le pape Grégoire XIII convoqua des astronomes et des mathématiciens, dont le célèbre Luigi Lilio. Leur solution : instaurer un nouveau calendrier, plus précis, que l'on connaît aujourd'hui sous le nom de calendrier grégorien. Ce nouveau système corrigeait le décalage en ajustant la règle des années bissextiles : désormais, les années séculaires (comme 1700, 1800, 1900) ne seraient bissextiles que si elles sont divisibles par 400.Mais il restait un problème immédiat : comment rattraper les dix jours déjà accumulés ? La solution fut radicale : supprimer purement et simplement 10 jours du calendrier. Le pape promulgua donc la bulle Inter gravissimas, qui imposait qu'après le jeudi 4 octobre 1582, on passerait directement au vendredi 15 octobre.Ce changement fut d'abord adopté par les pays catholiques — Espagne, Portugal, États pontificaux, Pologne. Les pays protestants ou orthodoxes mirent parfois plusieurs siècles à suivre. En Russie, par exemple, le calendrier julien resta en vigueur jusqu'en… 1918.En résumé : l'amputation du mois d'octobre 1582 est le fruit d'une grande réforme temporelle, destinée à réaligner notre calendrier sur les rythmes célestes. Un saut temporel qui rappelle que même le temps que nous croyons si rigide… peut être redéfini par décision humaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Selon les informations d'Europe 1, un vaste coup de filet a été mené dans le nord de la France. Plus d'une tonne d'engins explosifs en provenance de Pologne, principalement des mortiers d'artifice, a été saisie à la fin du mois de mai. Ils devaient être revendus dans les cités franciliennes pour le 14 juillet.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Selon les informations d'Europe 1, un vaste coup de filet a été mené dans le nord de la France. Plus d'une tonne d'engins explosifs en provenance de Pologne, principalement des mortiers d'artifice, a été saisie à la fin du mois de mai. Ils devaient être revendus dans les cités franciliennes pour le 14 juillet.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Plus de six millions de réfugiés ukrainiens à travers l'Europe... et une inquiétude croissante sur leur statut et leur place dans les pays d'accueil. C'est le cas en Pologne où vivent 900 000 Ukrainiens. L'élection d'un nationaliste conservateur Karol Nawrocki à la présidence n'est pas de nature à les rassurer. Durant sa campagne, il n'a cessé de les pointer du doigt comme les responsables de tous les maux du pays. Les débats ont été saturés de questions migratoires et sécuritaires. C'est donc l'inquiétude et la peur qui prédominent dans la communauté. Reportage à Varsovie signé Adrien Sarlat. La chronique de The Conversation Avec Gregory Rayko, responsable des pages internationales du site The Conversation qui publie un article très intéressant sur la situation politique en Pologne, il est signé Jacques Rupnik et il s'intitule «Les deux Pologne entre l'UE et Trump». L'élection du candidat Droit et Justice, le populiste Karol Nawrocki, s'est faite sur le fil, et cette victoire il la doit à un report des voix de l'extrême droite, notamment de Slawomir Mentzen, ultranationaliste et libertarien sur le plan économique. Le procès des polluants éternels en Vénétie C'est un procès très attendu qui se tiendra demain (26 juin 2025) en Italie. Celui des Pfas, ces polluants éternels : tout un groupe de produits chimiques qui ne se dégradent pas et qui se sont insinués partout dans nos vies, dans l'eau, l'air, les aliments et nos vêtements. En Vénétie, près de l'immense usine chimique Miteni, aujourd'hui fermée, 350 000 personnes sont concernés par la pollution. Ce sont les femmes, les Mamans no Pfas qui ont été les premières à alerter des dangers encourus par leurs enfants contaminés. Reportage à Lovigo, au coeur de la zone rouge, de Cécile Debarge. Et au Danemark, on a pris avant le reste de l'Europe la mesure du danger que représentent les Pfas. Les techniques de décontamination sont difficiles, voire impossibles, et très couteuses, mais pour le futur, le pays s'est engagé sur une législation modèle. Dès le 1er janvier 2026, tous les polluants éternels seront interdits dans les vêtements, les chaussures et les sprays, Ottilia Ferey.
Plus de six millions de réfugiés ukrainiens à travers l'Europe... et une inquiétude croissante sur leur statut et leur place dans les pays d'accueil. C'est le cas en Pologne où vivent 900 000 Ukrainiens. L'élection d'un nationaliste conservateur Karol Nawrocki à la présidence n'est pas de nature à les rassurer. Durant sa campagne, il n'a cessé de les pointer du doigt comme les responsables de tous les maux du pays. Les débats ont été saturés de questions migratoires et sécuritaires. C'est donc l'inquiétude et la peur qui prédominent dans la communauté. Reportage à Varsovie signé Adrien Sarlat. La chronique de The Conversation Avec Gregory Rayko, responsable des pages internationales du site The Conversation qui publie un article très intéressant sur la situation politique en Pologne, il est signé Jacques Rupnik et il s'intitule «Les deux Pologne entre l'UE et Trump». L'élection du candidat Droit et Justice, le populiste Karol Nawrocki, s'est faite sur le fil, et cette victoire il la doit à un report des voix de l'extrême droite, notamment de Slawomir Mentzen, ultranationaliste et libertarien sur le plan économique. Le procès des polluants éternels en Vénétie C'est un procès très attendu qui se tiendra demain (26 juin 2025) en Italie. Celui des Pfas, ces polluants éternels : tout un groupe de produits chimiques qui ne se dégradent pas et qui se sont insinués partout dans nos vies, dans l'eau, l'air, les aliments et nos vêtements. En Vénétie, près de l'immense usine chimique Miteni, aujourd'hui fermée, 350 000 personnes sont concernés par la pollution. Ce sont les femmes, les Mamans no Pfas qui ont été les premières à alerter des dangers encourus par leurs enfants contaminés. Reportage à Lovigo, au coeur de la zone rouge, de Cécile Debarge. Et au Danemark, on a pris avant le reste de l'Europe la mesure du danger que représentent les Pfas. Les techniques de décontamination sont difficiles, voire impossibles, et très couteuses, mais pour le futur, le pays s'est engagé sur une législation modèle. Dès le 1er janvier 2026, tous les polluants éternels seront interdits dans les vêtements, les chaussures et les sprays, Ottilia Ferey.
Ce roi de Pologne au XVe siècle, est l'objet d'une légende fascinante mêlant pouvoir, religion et... décès inexpliqués. Elle est directement liée à sa sépulture, située dans la cathédrale de Wawel à Cracovie, et à un événement moderne troublant survenu lors de son ouverture.Voici les faits.En avril 1973, une équipe d'archéologues polonais dirigée par le professeur Marian Kuczaj décide d'ouvrir le tombeau de Casimir IV, mort en 1492. L'opération vise à étudier son corps, ses vêtements, et les objets funéraires du roi. À l'époque, c'est un événement scientifique majeur, suivi de près en Pologne.Mais ce qui devait être une mission archéologique classique vire rapidement au drame. Dans les semaines qui suivent l'ouverture du cercueil, plusieurs membres de l'équipe meurent subitement. Infarctus, infections pulmonaires, maladies inexpliquées : au total, plus d'une dizaine de décès sont enregistrés parmi les participants dans les mois suivants. Les médias polonais et étrangers parlent alors d'une "malédiction royale", à la manière de celle de Toutankhamon.Une explication scientifiqueFace à la panique et aux rumeurs, des chercheurs décident d'analyser l'air et les résidus présents dans le cercueil. Et là, une découverte sème le trouble : le cercueil contenait des spores de champignons hautement toxiques, notamment de l'Aspergillus flavus. Ce champignon produit une mycotoxine puissante, l'aflatoxine, cancérigène et potentiellement mortelle par inhalation.En ouvrant le cercueil sans protections adéquates, les scientifiques auraient été exposés à une concentration massive de spores toxiques, restées piégées pendant près de 500 ans dans un environnement fermé et humide — un terrain idéal pour la prolifération de moisissures.Un mélange de science et de mystèreMême si l'hypothèse mycologique est aujourd'hui largement admise par les historiens et les biologistes, la coïncidence de ces morts reste frappante. La « malédiction » de Casimir IV continue d'alimenter les fantasmes, d'autant que son règne lui-même fut marqué par une volonté farouche d'affirmer le pouvoir royal face à l'Église… ce qui donne une saveur presque symbolique à cette vengeance d'outre-tombe.En somme, la "malédiction" de Casimir IV est un exemple rare où une explication rationnelle — la toxicité biologique d'un tombeau — rencontre la dramaturgie des croyances ancestrales. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En Pologne, l'élection du nationaliste et conservateur Karol Nawrocki à la présidentielle est un coup dur pour la communauté ukrainienne vivant dans le pays. Tout au long de la campagne électorale, il n'a cessé de les pointer du doigt, les désignant comme des ingrats représentant un poids pour la Pologne, au cours de débats saturés par les questions migratoires et sécuritaires. Malgré le faible pouvoir de l'exécutif polonais, les 900 000 Ukrainiens réfugiés dans le pays s'inquiètent du message envoyé par le futur chef de l'État. De notre correspondant à Varsovie, Tout au long de sa campagne, Karol Nawrocki n'a eu de cesse de répéter son mantra : « Aidons les autres, mais occupons-nous d'abord de nos propres concitoyens. Si je deviens président, je défendrai un principe simple, mais fondamental : La Pologne d'abord. Les Polonais d'abord. » Un slogan emprunté à Donald Trump, à qui il voue une admiration assumée. Le nouveau président polonais a déjà une idée très précise de la façon dont il compte s'y prendre pour le rendre concret. « Je vais introduire le changement de loi le plus important de ces dernières années. Les citoyens polonais devront avoir la priorité dans la queue chez le médecin et dans les centres de santé. Dans nos écoles, dans les crèches, on veut des enfants polonais. Il faut faire en sorte de stopper les dépenses et de payer les retraites pour les Ukrainiens. Et les allocations sociales devront être avant tout destinées aux Polonais », détaille-t-il dans une vidéo. Publiée sur les réseaux sociaux du président élu, celle-ci a eu un fort écho chez les 900 000 réfugiés ukrainiens dans le pays. Le responsable de la fondation Maison ukrainienne, Oleksandr Pestrykov, craint que ce genre de discours ne renforce le sentiment anti-ukrainiens qui monte dans la société depuis deux ans. « En entendant Nawrocki parler de cette manière, une personne qui n'aime pas les Ukrainiens, mais qui aurait eu honte de le dire, peut maintenant le clamer ouvertement. D'une certaine manière, il vient légitimer les discours anti-ukrainien chez les citoyens polonais », estime-t-il. Déjà en début d'année, 86 % des Polonais jugeaient que les allocations sociales devraient être suspendues pour les Ukrainiens sans emploi. Certes, ici, la plupart ont bien réussi à s'intégrer, notamment en trouvant du travail, un logement et en apprenant le polonais, très similaire à leur langue maternelle. Mais Oleksandr Pestrykov attire l'attention sur la diversité des situations au sein de la communauté. « Pour la plupart des acteurs politiques, les problèmes des Ukrainiens concernant le logement, l'apprentissage de la langue polonaise sont déjà derrière nous. Mais il y a encore 29 000 réfugiés qui dorment dans des auberges de jeunesse. Cette catégorie d'Ukrainiens était très visible au départ, l'État polonais et les ONG voulaient les aider, mais aujourd'hui, ils sont invisibilisés », regrette-t-il. Quelle que soit leur situation, tous les Ukrainiens que nous avons contactés ont refusé de commenter les promesses du président devant notre micro. Un silence parfaitement compréhensible selon le responsable de la fondation. Si son pouvoir ne lui permet pas de faire voter les lois, le chef de l'État conserve un droit de veto face au Parlement à majorité libérale. Et Oleksandr Pestrykov craint qu'il ne s'en serve pour bloquer le renouvellement du statut spécial des réfugiés ukrainiens. À écouter aussiAvec Karol Nawrocki, la Pologne entre l'Europe et Donald Trump
Nous sommes à la Royal Academy de Londres, en 1999. C'est lors d'une exposition intitulée « Apocalypse » qu'est présentée une œuvre de Maurizio Cattelan. Elle s'intitule « La Nona Ora ». Cattellan y met en scène, de façon très réaliste, le pape Jean-Paul II représenté grandeur nature, par une sculpture de cire, habillé de la traditionnelle soutane blanche, écrasé par une météorite et entouré d'éclats de verre dispersés sur un tapis rouge. La « Nona Ora », ou neuvième heure, fait référence à l'heure de la mort du Christ sur la croix, selon la théologie chrétienne. Pour l'artiste italien, il s'agit d'interroger le pouvoir de la religion sur la mort et le système de peur qu'elle instaure. L'année suivante, la directrice d'un musée de Varsovie, en Pologne, pays catholique, sera contrainte à la démission pour avoir présenté l'objet du scandale. Et que dire du « Piss Christ », du photographe américain Andres Serrano, nous dévoilant un crucifix immergé dans un verre rempli d'urine et de sang ? Jugée blasphématoire, l'œuvre subira des coups de marteau lors de son exposition à Avignon. L'auteur et différents directeurs et conservateurs d'institutions montrant la photographie seront, quant à eux, menacés de mort. Serrano défendra son travail comme étant une critique de “l'industrie milliardaire du Christ-des-bénéfices”. Il n'a pas fallu attendre le XXe siècle pour que des artistes militent, dénoncent, bataillent, accusent … Ainsi, dans les années 1830, le français Honoré Daumier caricature le roi Louis-Philippe. Celui-ci, une tête en forme de poire, dévore des hottes d'écus arrachés au peuple miséreux. Une représentation qui entraîna la condamnation de son auteur pour “excitation à la haine et au mépris du gouvernement du roi, et offense à la personne du Roi”. Et que dire du « Radeau de la Méduse" de Théodore Géricaul, des « Désastres de la Guerre" de Francisco Goya, de "La Liberté guidant le peuple" d'Eugène Delacroix et de tant d'autres bien plus lointains encore ? Suivons, aujourd'hui, quelques-uns de ces artistes qui se sont « engagés » … Avec les Lumières de notre historienne de l'art préférée : Anne Hustache. Sujets traités : Maurizio Cattelan, Jean-Paul II, Nona Ora, Piss Christ, Andres Serrano, œuvre, Théodore Géricaul,, artistes Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La question semble presque insensée. Qui, en pleine Seconde Guerre mondiale, choisirait délibérément de se faire enfermer dans l'un des camps les plus terrifiants du régime nazi ? Pourtant, c'est exactement ce qu'a fait Witold Pilecki, officier de l'armée polonaise et membre de la résistance.L'histoire débute en 1940. La Pologne est écrasée sous l'occupation allemande. À Varsovie, des rumeurs circulent : à environ 50 kilomètres de là, un nouveau camp, appelé Auschwitz, aurait été ouvert. Officiellement, il s'agit d'un camp pour prisonniers politiques. Mais des échos plus sinistres commencent à émerger. Le commandement de l'Armée secrète polonaise cherche alors un volontaire pour pénétrer ce camp et en rapporter des informations fiables.Witold Pilecki se porte volontaire. Officier de carrière, profondément patriote, il est convaincu que seule la connaissance précise de ce qui se passe à Auschwitz permettra à la résistance et aux Alliés de réagir. En septembre 1940, il se fait délibérément arrêter lors d'une rafle à Varsovie, sous une fausse identité. Direction Auschwitz.Ce qu'il découvre dépasse l'horreur. Conditions de vie inhumaines, travail forcé, exécutions sommaires, famine, maladies… Dès l'intérieur du camp, Pilecki organise un réseau clandestin de résistance, le ZOW (Związek Organizacji Wojskowej). Ce réseau collecte des renseignements, prépare des sabotages et, surtout, transmet des rapports détaillés vers l'extérieur via des contacts infiltrés. Ce sont les premiers témoignages crédibles sur les atrocités d'Auschwitz qui parviennent à Londres.Pendant près de trois ans, Pilecki survit et documente l'enfer. Mais en 1943, constatant qu'un soulèvement interne reste irréalisable sans aide extérieure, il décide de s'évader. Après une évasion rocambolesque, il reprend le combat dans la résistance polonaise.Après la guerre, le sort de Pilecki reste tragique. Opposé au nouveau régime communiste installé en Pologne, il est arrêté en 1947 par la police politique. Accusé de conspiration, il est condamné à mort et exécuté en 1948. Pendant des décennies, son histoire est étouffée.Aujourd'hui, Witold Pilecki est reconnu comme l'un des héros les plus courageux de la Seconde Guerre mondiale. Son incroyable sacrifice volontaire a permis au monde de prendre conscience, dès 1941-42, de la véritable nature d'Auschwitz. Un geste de bravoure rare, qui force encore le respect. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Environ 370.000 voix d'écart seulement ont été décomptées, sur plus de 28 millions d'électeurs… Le second tour de la présidentielle n'a jamais été aussi serré, en Pologne. Finalement, le nationaliste Karol Nawrocki a été élu, début juin, avec 50,89% des suffrages, face au maire de Varsovie, le pro-européen Rafal Trzaskowski. Un tout petit écart qui pourrait avoir de grandes conséquences… D'abord, pour la Pologne et pour le gouvernement de Donald Tusk, qui va avoir du mal à imposer ses réformes, avec ce président conservateur… Et puis pour l'Europe, qui doit, dans un contexte de guerre en Ukraine, composer avec ce pays, l'un des plus puissants sur le plan militaire, géographiquement proche de la Russie mais présidé, désormais, par un homme fasciné par Donald Trump. Invités : - Pierre Buhler, ancien ambassadeur français à Varsovie jusqu'en 2016 - Jacques Rupnik, directeur de recherche émérite au Centre de recherches internationales de Sciences Po, spécialiste de l'Europe centrale.
durée : 01:01:12 - Documentaire : Voix de femmes de Polésie - par : Anne Girard Esposito - La chanteuse Ewa Grochowska a récolté les chants de femmes de villages de Polésie (Pologne, Biélorussie, Ukraine), esquissant au fil des discussions des pistes de réflexion sur notre rapport aux musiques traditionnelles, à l'écoute de ces passeuses de chants et porteuses d'indépendance et de liberté - réalisé par : Max James
C dans l'air l'invité du 9 juin 2025 avec Marc Lazar, historien et sociologue, professeur émérite à Sciences Po, et à l'université Luiss de Rome. Un an après les élections européennes, et deux ans avant la présidentielle, Marine Le Pen et Jordan Bardella s'affichent ensemble lundi dans le Loiret lors d'un meeting avec plusieurs de leurs partenaires européens. L'événement a été baptisé "La fête de la victoire": celle remportée ce 9 juin 2024, il y a un an jour pour jour, par le Rassemblement national lorsque sa liste est arrivée en tête du scrutin européen en recueillant 31,37 % des suffrages, à l'époque le meilleur score de l'histoire du parti d'extrême droite lors d'un premier tour.Sont présents le vice-président du Conseil des ministres italien Matteo Salvini, le leader du parti espagnol Vox Santiago Abascal, ainsi que le Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui s'est déjà fendu dimanche sur Facebook d'un message évoquant Montargis, théâtre de violences urbaines il y a deux ans et selon lui "un exemple à petite échelle de ce (...) qui se passe lorsque les patriotes perdent le contrôle".L'anniversaire des Européennes du 9 juin coïncide également avec celui de la dissolution. Le RN a depuis fait élire 120 députés. Un an après, Jordan Bardella a changé de statut, à présent candidat possible à la présidentielle si l'inéligibilité de Marine Le Pen devait être confirmée par la Cour d'appel à l'été 2026.Marc Lazar, historien et sociologue, professeur émérite à Sciences Po, et à l'université Luiss de Rome, reviendra avec nous sur cette "Fête de la victoire", organisée dans le Loiret. Quelle est la tendance en Europe concernant les partis populistes, notamment après l'élection du président Karol Nawrocki en Pologne ? Quels sont les points communs entre Marine Le Pen et d'autres leaders européens, notamment Viktor Orban ? Aussi, quelles sont leurs différences, et leurs relations avec le président américain Donald Trump ?
durée : 01:27:26 - En pistes ! du lundi 09 juin 2025 - par : Emilie Munera, Rodolphe Bruneau Boulmier - Un seul orchestre, le Concertgebouw d'Amsterdam, mais différents chefs ! Début des festivités avec Riccardo Chailly. On partira aussi du côté du Brésil et de son répertoire pour guitare, puis en Pologne avec une nouvelle version des Variations Goldberg sous les doigts de Tymoteusz Bies.
durée : 01:27:26 - En pistes ! du lundi 09 juin 2025 - par : Emilie Munera, Rodolphe Bruneau Boulmier - Un seul orchestre, le Concertgebouw d'Amsterdam, mais différents chefs ! Début des festivités avec Riccardo Chailly. On partira aussi du côté du Brésil et de son répertoire pour guitare, puis en Pologne avec une nouvelle version des Variations Goldberg sous les doigts de Tymoteusz Bies.
La première partie de l'épisode d'aujourd'hui sera consacrée à une discussion sur l'actualité. Nous commencerons par une conversation sur une audacieuse attaque de drone ukrainien contre des avions de guerre russes. Ensuite, nous discuterons des résultats des élections présidentielles polonaises et de ce qu'ils signifient pour l'avenir de la Pologne et de l'Union européenne. Le sujet scientifique de la semaine portera sur une étude indiquant que de l'or et d'autres métaux précieux présents dans le noyau de la Terre s'infiltrent dans son manteau. Enfin, nous discuterons de la décision de Taylor Swift de reprendre la propriété de l'ensemble de son catalogue musical. Comme toujours, nous consacrerons la deuxième partie de l'émission à la langue et à la culture françaises. Notre premier dialogue contiendra de nombreux exemples d'application de la leçon de grammaire du jour : the Stressed Personal Pronouns or “Toniques”. Et dans le dernier dialogue, nous verrons comment utiliser l'expression française « se mettre en quatre ». - L'Ukraine lance une attaque audacieuse pour diminuer les capacités stratégiques de la Russie - Un historien conservateur remporte les élections présidentielles en Pologne - Une étude récente révèle que le noyau de la Terre laisse échapper de l'or - Taylor Swift détient désormais l'intégralité de ses enregistrements et vidéos - The Stressed Personal Pronouns or “Toniques” - Le parc du Puy du fou lance une chasse au trésor à travers l'Europe
Une rupture se joue souvent à huis clos. Mais quand il s'agit de Donald Trump et Elon Musk, elle se transforme en affrontement public sur les réseaux et jusqu'aux marchés. Dans le même temps, les États-Unis ont opposé leur veto à une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU réclamant un cessez-le-feu à Gaza et un accès élargi à l'aide humanitaire. Enfin, nous revenons sur cette élection extrêmement serrée en Pologne. La victoire du nationaliste Karol Nawrocki entraîne le pays dans l'inconnu.
Pologne : l'élection de Karol Nawrocki, une menace pour l'équilibre démocratique La Namibie commémore les victimes du premier génocide du XXème siècle Tournée d'Emmanuel Macron en Asie du Sud-Est : entre gifle polémique et ambitions géopolitiques Quel sera le nouveau chef du Parti socialiste ? Trains de nuit : ils font un tabac
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur des attaques à Tombouctou revendiquées par le Jnim et l'élection d'un président conservateur en Pologne. Royaume-Uni : arrivée record de migrants en une seule journée 1 195 migrants sont arrivés samedi au Royaume-Uni à bord de 19 petites embarcations, un record pour une seule journée depuis 2022. Pourquoi les traversées de la Manche continuent d'augmenter malgré les dispositifs mis en place par les gouvernements français et britannique ? Londres évoque la création de centres de retour dans des pays tiers, que sait-on de ce projet ?Avec Louis Chahuneau, journaliste à Infomigrants. Mali : le Jnim intensifie ses attaques dans le nord du pays À Tombouctou, le camp militaire, l'aéroport et plusieurs postes de contrôle ont été ciblés par le Jnim, le Groupe de soutien à l'Islam et aux musulmans, lié à al-Qaïda. Le groupe jihadiste affirme avoir fait « des dizaines de morts et de blessés », mais l'armée malienne n'a pas encore donné de bilan officiel. Pourquoi est-il si difficile d'obtenir des chiffres clairs ? Quelle stratégie les autorités maliennes envisagent-elles pour renforcer la sécurité dans les zones les plus touchées ?Avec David Baché, journaliste au service Afrique de RFI. Présidentielle en Pologne : un revers pour l'Union européenne ? Le candidat nationaliste et conservateur Karol Nawrocki a remporté l'élection présidentielle polonaise avec 50,89% des suffrages, à l'issue de résultats très serrés face à son rival, le maire de Varsovie, le libéral Rafal Trzaskowski. Pourquoi cette élection suscite-t-elle l'inquiétude de plusieurs pays de l'UE ?Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, chercheur-associé chez Euro Créative.
Le candidat ultra-conservateur Karol Nawrocki a remporté la présidentielle polonaise sous les hourras des extrêmes droites européennes et sous l'œil inquiet de l'UE. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités analysent les racines et les conséquences de ce choix.Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastoryA 18h c'est l'appli hour des Échos ! Le 18-20 est disponible uniquement sur l'application des Échos. Pour la télécharger, c'est ici : sur IOS et sur Android« La Story » est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en juin 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Karl de Meyer (correspondant des « Echos » à Bruxelles) et Vincent Collen (chef du service Monde aux « Echos »). Réalisation : Willy Ganne. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : REUTERS/Aleksandra Szmigiel. Sons : AFP, franceinfo, @NawrockiKn, France 24, « Les Bronzés » (1978), @DonaldTusk, Europe 1. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, 4 juin 2025, 1197è jour d'une guerre qui a poussé 4.300.000 Ukrainiens à trouver refuge dans l'Union européenne, principalement en Pologne, Allemagne et République Tchèque. Celles et ceux qui sont restés massivement engagés dans la défense de leur pays, que ce soit au combat ou dans le civil. Habitués à ne pas compter sur un appareil d'État souvent fragile, les Ukrainiens font preuve d'inventivité et de solidarité. À Kiev, le festival international du livre Arsenal réunit des milliers de visiteursEn Ukraine, malgré la guerre qui bat son plein, la vie cherche un semblant de normalité. Le festival international du livre s'est tenu le week-end dernier dans la capitale. Artistes, écrivains, maisons d'éditions se sont retrouvés dans un grand espace du centre-ville pour promouvoir la langue et la culture ukrainiennes. Cette année, les événements étaient placés sous la bannière «Tout est traduction». Visite guidée, Emmanuelle Chaze. Ukraine, la force des faibles (Éd. du Seuil, coll. Libelle)Dans son dernier ouvrage, Anna Colin-Lebedev, maîtresse de conférence, spécialiste de l'Ukraine, se penche sur les racines de la résistance civile, sur le sens de l'engagement citoyen et les ingrédients de son succès. De retour de Kiev, elle nous livre son témoignage. La chronique musique de Vincent Théval : Giorgio Poi Nelle tue piscine (Italie). Surtourisme et pénurie de logementsAvec son climat idyllique et ses plages, l'archipel des îles Canaries au large de l'Afrique de l'Ouest n'est pas épargné par la crise du logement qui secoue l'Espagne continentale. Il a accueilli l'an dernier (2024) plus de 17 millions de touristes. Le marché locatif est devenu inabordable pour les habitants, dans les zones très touristiques mais aussi, et c'est plus récent, dans la capitale régionale. Reportage à Las Palmas de Gran Canaria, Nicolas Kirilowits.
durée : 00:03:34 - Géopolitique - par : Pierre Haski - L'administration Trump a soutenu les candidats populistes et d'extrême droite à la présidentielle en Roumanie et en Pologne : elle a perdu en Roumanie, mais gagné en Pologne. L'agenda de Washington est d'affaiblir l'Union européenne en soutenant ses détracteurs en son sein.
durée : 00:38:40 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Alors que l'élection présidentielle en Pologne a porté au pouvoir Karol Nawrocki, un homme soutenu par le parti national-conservateur PiS, la droitisation de l'Europe semble se confirmer. Pourtant, de Giorgia Meloni à Karol Nawrocki, les populismes de droite présentent des différences notables. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Marc Lazar Professeur émérite à Sciences Po et professeur de « Relations franco-italiennes pour l'Europe » à l'Université Luiss de Rome; Lukas Macek Chercheur et chef du centre Grande Europe de l'institut Jacques Delors
durée : 02:30:28 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Alors que Giorgia Meloni continue de faire valoir un modèle européen conservateur et souverainiste, la Pologne a élu ce dimanche un président eurosceptique, Karol Nawrocki. Quelles menaces les forces populistes font-elles peser sur l'Europe ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Marc Lazar Professeur émérite à Sciences Po et professeur de « Relations franco-italiennes pour l'Europe » à l'Université Luiss de Rome; Lukas Macek Chercheur et chef du centre Grande Europe de l'institut Jacques Delors
durée : 00:03:34 - Géopolitique - par : Pierre Haski - L'administration Trump a soutenu les candidats populistes et d'extrême droite à la présidentielle en Roumanie et en Pologne : elle a perdu en Roumanie mais gagné en Pologne. L'agenda de Washington est d'affaiblir l'Union européenne en soutenant ses détracteurs en son sein.
Le Journal en français facile du lundi 2 juin 2025, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/Bj14.A
C dans l'air du 2 juin 2025 - Opération "Toile d'araignée": Kiev humilie Moscou - L'intégrale -Une attaque spectaculaire, digne d'un film d'espionnage. Dimanche 1er juin, l'Ukraine a lancé une série de frappes contre des bases aériennes russes, situées parfois à plusieurs milliers de kilomètres du front. Des drones kamikazes, préalablement infiltrés sur le sol russe, ont visé des cibles aussi éloignées que la Sibérie orientale. Bilan provisoire : 41 avions détruits, dont plusieurs radars aéroportés A-50, selon les autorités ukrainiennes.Baptisée "Toile d'araignée", l'opération aurait été préparée en secret pendant plus d'un an et demi, sous la supervision directe du président Volodymyr Zelensky. D'après les services de renseignement ukrainiens, l'attaque aurait neutralisé 34 % des bombardiers stratégiques russes et causé jusqu'à 7 milliards de dollars de pertes à l'aviation russe.Côté russe, Moscou a reconnu des incendies sur plusieurs appareils. Sur Telegram, des sources proches du Kremlin rapportent une série d'explosions dans au moins six régions : Voronej, Koursk, Lipetsk, Riazan, Ivanovo et Volgograd. Des vidéos largement relayées sur les réseaux sociaux montrent des avions en feu, de puissantes détonations, et d'immenses colonnes de fumée noire s'élevant dans le ciel. "Ils parlent déjà d'un Pearl Harbor russe. C'est absolument inédit", a commenté le journaliste Cyrille Amoursky sur X.Cette attaque d'envergure survient à un moment clé. Elle a eu lieu à la veille de la reprise des pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, ce lundi, en Turquie. Mais le climat géopolitique est loin de l'apaisement : des mouvements massifs de troupes russes sont observés depuis plusieurs semaines en Biélorussie, mais aussi à la frontière finlandaise. Deux ans après son adhésion à l'OTAN, la Finlande se trouve en état d'alerte. Les autorités d'Helsinki disent suivre « très attentivement » les déploiements militaires russes.Le New York Times révèle, images satellites à l'appui, une expansion des infrastructures militaires russes près de la frontière : tentes de campagne, véhicules blindés, abris rénovés pour avions de chasse, base d'hélicoptères remise en état… Le tout à seulement quelques kilomètres du territoire finlandais.Faut-il s'inquiéter ? Interrogé sur le sujet, Donald Trump a tenté de minimiser les risques. " Je ne suis pas du tout inquiet. La Finlande et la Norvège seront très en sécurité", a-t-il déclaré mardi à la presse. Pour autant, les autorités nordiques prennent la menace au sérieux : Helsinki prévoit de relever à 65 ans l'âge limite pour les réservistes et a lancé un site dédié à la préparation en cas de guerre. En Suède comme en Norvège, les gouvernements appellent également la population à se préparer à d'éventuels scénarios de crise.Autre facteur d'instabilité : la situation en Pologne, en première ligne sur le flanc Est de l'Otan.Le pays vient de vivre une élection présidentielle décisive, remportée par Karol Nawrocki, un candidat nationaliste qui prône une ligne dure face à Bruxelles… et à Kiev.Son élection pourrait rebattre les cartes diplomatiques en Europe centrale et compliquer la coordination militaire dans la région.Alors, que sait-on de l'opération "Toile d'araignée" ? Que se passe-t-il à la frontière entre la Finlande et la Russie ? Enfin, qui est Karol Nawrocki, le candidat nationaliste vainqueur de l'élection présidentielle ? Qu'est-ce que cela va changer pour l'Europe ?LES EXPERTS :- GÉNÉRAL JEAN-PAUL PERRUCHE - consultant en stratégie de sécurité et de défense et ancien directeur général de l'État-major de l'U.E.- BRUNO TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS et conseiller géopolitique à l'Institut Montaigne- ISABELLE LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro - MARIE JÉGO - Journaliste spécialiste de la Russie - Le Monde PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
durée : 00:58:58 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - À l'approche du second tour de l'élection présidentielle polonaise, deux visions du pays s'affrontent. Entre conservatisme nationaliste et libéralisme pro-européen, quelles dynamiques, quels clivages façonnent ce scrutin décisif pour l'avenir de la Pologne et de l'Europe ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Jaroslaw Kuisz Rédacteur en chef de l'hebdomadaire polonais "Kultura Liberalna"; Pierre Buhler diplomate de carrière, enseignant en relations internationales à Sciences Po, ancien ambassadeur à Varsovie de 2012 à 2016; Sandrine Levasseur Économiste senior à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE); Jacques Rupnik Historien, politologue, directeur de recherche émérite au CERI (Centre de recherches internationales) de Sciences Po
durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Le second tour de la présidentielle polonaise dimanche a l'allure d'un combat entre libéralisme et illibéralisme, avec une forte dimension géopolitique en raison du rôle croissant joué par la Pologne. Trump, Poutine, Zelensky et les partenaires européens de la Pologne observent avec attention.
durée : 00:15:10 - Journal de 8 h - La campagne se termine avant le second tour de la présidentielle dimanche en Pologne, entre le centriste et maire de Varsovie Rafal Trzaskowski et l'historien nationaliste Karol Nawrocki. Les électeurs d'extrême droite pourraient faire pencher la balance.
En Pologne, alors que le second tour des élections présidentielles se déroule ce dimanche 1er juin, la question de la sécurité est dans tous les esprits. Les petites villes polonaises aussi investissent dans ce domaine, notamment en construisant des abris antiaériens pour se préparer au risque d'une guerre. De notre envoyée spéciale à VarsovieKrystyna Gucewicz est écrivaine. Elle est née à Mińsk Mazowiecki, juste après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Selon elle, cette ville disgracieuse située à 45 kilomètres à l'est de Varsovie « est une ville de passage » à tous celles et ceux qui rêvent de monter à la capitale.Enfant, Krystyna jouait avec des amis à la guerre dans les rues de sa ville natale. Mais des abris ici ? « Jamais entendu parler... Secret défense, sans doute. Comme tout ce qui touchait au domaine public sous le communisme, y compris les cartes géographiques. Je dois dire que vous êtes la première à m'en parler. Est-ce qu'on a besoin de ces abris ? À l'heure actuelle, cela ne se discute pas ! », conclut la femme aux cheveux rouge vif.Barbara, propriétaire d'un point photo, abonde : « Notre ville abrite une base aérienne avec un escadron du 1er régiment d'aviation de chasse. Ils sont là pour défendre Varsovie. Si la Russie attaque, cette base sera la première à être visée. Alors, les abris ? Parlons-en, Monsieur le Maire ».Les villes rénovent à tour de brasMarcin Jakubowski, le maire de cette ville de 30 000 habitants, tient un discours rassurant à l'égard de ses administrés. C'est sous un immeuble d'habitation dans le centre-ville qu'il nous a donné rendez-vous : « Nous sommes dans un abri antiaérien d'une capacité de 55 personnes, construit dans les années 1950. Nous avons franchi cette double porte étanche. Ce que vous entendez, c'est la pompe à air. Voici des stocks d'instruments de mesure et de communication, comme la radio. Les murs de 2 mètres d'épaisseur laissent passer le réseau mobile et protègent contre une attaque chimique. L'endroit est équipé d'un réservoir d'eau potable et d'une voie d'évacuation. Mais la guerre en Ukraine nous a appris que les lieux les mieux adaptées à la protection des civils sont les parkings souterrains ou les stations de métro. »La Pologne n'est, certes, pas en état de guerre, martèle le maire, mais les autorités ayant averti à plusieurs reprises que le pays devait s'y préparer. Dès le début de l'année, différentes institutions d'État ont entrepris l'inspection, le contrôle et la rénovation des abris antiaériens pour protéger la population. Un enjeu pour le budget des collectivités locales, mais qui répond à l'inquiétude de leurs habitants.Construire des infrastructures dites « à double usage », adapter tous types de lieux qui peuvent servir de refuge est un vrai défi pour la ville de Mińsk Mazowiecki, soupire Marek Heller, colonel de l'armée de l'air à la réserve et chef de la cellule de crise locale : « Pour que les gens se sentent en sécurité, il faut intégrer la notion de danger dans la stratégie nationale. Et celui-ci est réel. Planifier ces travaux engendre des dépenses, mais il faut que l'on soit prêt pour y faire face. »Les investissements massifs pour protéger la populationLa Pologne compte débourser plus de 2 milliards d'euros par an pour la construction d'abris, soit 0,3% du PIB polonais. Un plan national sous l'égide de l'Agence gouvernementale de réserves stratégiques devrait être déployé sur tout le territoire dès l'été prochain.Mais le pays devra accélérer la cadence s'il veut égaler en la matière la Finlande et la Suède, qui, elles aussi, redoutent une possible offensive russe. En effet, les autorités suédoises ont réactivé leur concept de « défense totale » en 2015 et intensifié cet effort après l'invasion russe de l'Ukraine en 2022.À lire aussiPologne : la difficile croissance des start-up de l'industrie d'armement
durée : 02:30:40 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - . - réalisation : Félicie Faugère
Toute cette semaine, Au Cœur de l'Histoire spéciale "Ils ont choisi la France !" Ou les destins de personnages qui se sont fait un – grand – nom dans notre pays. Pour le 3e épisode, Stéphane Bern raconte Fryderyk Franciszek Chopin, dit Frédéric Chopin, jeune pianiste célèbre en son pays qui a décidé de quitter sa Pologne natale pour Vienne avant tenter sa chance dans l'autre capitale musicale de l'Europe : Paris... Et bien lui en a pris ! Pourquoi la musique de Chopin parle-t-elle à tout le monde ? Comment a-t-il inventé le piano moderne ? Comment sa musique a-t-elle traversé les siècles sans perdre de sa splendeur ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Jean-Yves Clément, écrivain, auteur de "Chopin et Liszt, la magnificence des contraires" (Passés Composés, collection Alpha). Au Cœur de l'Histoire est réalisée par Pierre Cazalot. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Pïerre-Vincent Letourneau. Journaliste : Clara Leger. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:08 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - Hier en Europe, trois élections pouvaient donner les clés du pouvoir à un parti ou un candidat nationaliste : En Roumanie, en Pologne et au Portugal. Heureusement qu'en France, pour faire face à cette poussée populiste, on peut désormais compter sur Bruno Retailleau !