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Ce sont des petites phrases qui sont rentrées dans la grande histoire... C'est le cas du fameux « Wir schaffen das », « Nous allons y arriver », lancé par la chancelière allemande Angela Merkerl, le 31 aout 2015, lors de l'arrivée d'un million de réfugiés syriens. Mais dix ans après, qu'en est-il de leur rêve d'intégration en Allemagne ? Le nouveau chancelier Friedrich Merz a rétabli les contrôles aux frontières et durci les conditions de naturalisation et de regroupement familial. Bref, autant de mesures pour barrer la route à l'extrême droite. Pourtant, plusieurs études le confirment, les migrants syriens ont relevé de nombreux défis. 64% d'entre eux ont un emploi. C'est le cas de ce jeune syrien au parcours exemplaire qu'a pu rencontrer notre correspondante Delphine Nerbollier. À lire aussi«Wir schaffen das»: dix ans plus tard, la politique migratoire d'Angela Merkel divise l'Allemagne Les contrôles aux frontières en Pologne L'Allemagne ferme désormais ses frontières et renvoie beaucoup de demandeurs d'asile ou de migrants vers la Pologne voisine. La Pologne qui a décidé au début de l'été de prendre, elle aussi, des mesures similaires. Trois ans après avoir ouvert les bras aux réfugiés ukrainiens, elle rétablit au début de l'été des contrôles stricts sur sa frontière avec l'Allemagne, mais aussi la Lituanie. On retrouve à Varsovie notre correspondant Adrien Sarlat. Un enfant sur cinq en décrochage scolaire en Sicile À Catane, à l'est de l'île, l'échec scolaire n'est pas étranger au risque de dérive mafieuse qui guette les enfants et à un environnement familial ponctué par les peines de prison. Pendant l'été et durant l'année scolaire, une association, la Fondation étoile polaire, relève le défi du soutien scolaire ou de l'aide éducative comme un projet global. C'est le reportage de Cécile Debarge. Des repas gratuits pour les enfants les plus pauvres au Royaume-Uni Et dans un pays aussi riche que le Royaume-Uni, sixième puissance économique mondiale, la pauvreté touche aussi quatre millions et demi d'enfants. Pour eux, un repas gratuit à l'école fait toute la différence. À tel point que pendant l'été, on parle désormais de « Holiday Hunger », « La faim pendant les vacances ». On retrouve à Londres notre correspondante Marie Billon. Le Holiday Hunger est clairement devenu un problème politique.
Après une victoire convaincante et surprise face à la Slovénie, les Bleus sont vite retombés sur terre dimanche avec une défaite contre Israël. Ce mardi soir à 20h30, ils affrontent la Pologne pour ce qui est déjà un match couperet pour se qualifier. Au cœur des débats avant la rencontre : Jordan Loyd. Naturalisé juste avant l'Euro, le joueur de Monaco brille depuis le début de la compétition. Les Bleus doivent-ils craindre une sélection polonaise portée par un joueur incandescent, mais aussi un collectif libéré ?Jacques Monclar, Rémi Reverchon, Mary Patrux, Xavier Vaution, Fred Weis et Chris Singleton décryptent l'actualité de la NBA dans le Podcast NBA Extra, présenté par Nicolas Sarnak et Baptiste Denis.En complément de l'émission lancée en 2012, beIN SPORTS a créé, avec ce podcast, un nouveau format pour revenir en profondeur sur la ligue nord-américaine de basketball. Chaque semaine, les membres de l'émission débattent autour de trois thèmes majeurs, qui font l'actualité de la NBA.Un podcast à retrouver aussi sur Youtube : https://tinyurl.com/y4sabkns Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
On revient sur le 3ème match des Bleus à l'#EuroBasket où Israël s'impose 82‑69 face à la France, grâce à un ultime quart-temps renversant mené par un Deni Avdija incandescent (23 pts, 8 rebonds, 5 interceptions). Un match compliqué pour l'Équipe de France qu'on tente d'analyser avec Erwan et Thomas, avant de se projeter sur la suite du parcours des Bleus dans une poule désormais très ouverte. Prochain match décisif contre la Pologne, hôte du groupe D à retrouver mardi à 20h30 sur TFX et beIN Sports ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La Turquie et la Pologne en belles surprises, la Serbie et l'Allemagne qui tiennent leur rang, la déception espagnole... Jacques Monclar et Rémi Reverchon reviennent sur les moments importants de ce début d'EuroBasket 2025.Jacques Monclar, Rémi Reverchon, Mary Patrux, Xavier Vaution, Fred Weis et Chris Singleton décryptent l'actualité de la NBA dans le Podcast NBA Extra, présenté par Nicolas Sarnak et Baptiste Denis.En complément de l'émission lancée en 2012, beIN SPORTS a créé, avec ce podcast, un nouveau format pour revenir en profondeur sur la ligue nord-américaine de basketball. Chaque semaine, les membres de l'émission débattent autour de trois thèmes majeurs, qui font l'actualité de la NBA.Un podcast à retrouver aussi sur Youtube : https://tinyurl.com/y4sabkns Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Face à un Luka Doncic déchainé (39 pts), les Bleus emmenés par un Sylvain Francisco inarrêtable (39 pts) s'imposent face à la Slovénie (103-95). Avec cette seconde victoire, l'équipe de France, coachée par Freddy Fauthoux, prend une belle option pour la qualification avant d'affronter Israël ce dimanche et surtout la Pologne, mardi prochain.Jacques Monclar, Rémi Reverchon, Mary Patrux, Xavier Vaution, Fred Weis et Chris Singleton décryptent l'actualité de la NBA dans le Podcast NBA Extra, présenté par Nicolas Sarnak et Baptiste Denis.En complément de l'émission lancée en 2012, beIN SPORTS a créé, avec ce podcast, un nouveau format pour revenir en profondeur sur la ligue nord-américaine de basketball. Chaque semaine, les membres de l'émission débattent autour de trois thèmes majeurs, qui font l'actualité de la NBA.Un podcast à retrouver aussi sur Youtube : https://tinyurl.com/y4sabkns Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
En Ukraine, la Russie a tiré jeudi 28 août plus de 620 drones et missiles sur Kiev, tuant au moins 23 personnes. Vladimir Poutine préfère « continuer à tuer plutôt que de mettre fin au conflit », a déclaré le président ukrainien. Dans ce contexte, des rumeurs d'extension du conflit se propagent actuellement sur les réseaux sociaux. Engagement direct de l'Otan, mobilisation aux États-Unis : les fausses informations se propagent notamment à travers le détournement de journaux télévisés. À en croire une vidéo mensongère vue plus d'un million de fois ces dernières heures, « le monde entier viendrait de basculer dans la guerre ». À l'image, un extrait de journal télévisé défile. On reconnaît la journaliste de la chaîne française TF1, Audrey Crespo-Mara. Côté son, une voix féminine affirme, à tort, que la Troisième Guerre mondiale viendrait d'éclater. On y entend également que des explosions auraient retenti dans plusieurs grandes villes européennes, dont Bucarest et Varsovie. Évidemment, tout est faux. La Troisième Guerre mondiale n'a pas commencé. La Russie n'a pas bombardé la Roumanie ni la Pologne. L'Otan n'a pas non plus déclaré la guerre à Moscou. Cette vidéo est fausse sur le fond, mais aussi sur la forme puisque la rédaction de TF1 n'est pas à l'origine de cette publication. La mode des faux journaux TV Ce type d'infox se multiplie sur les réseaux sociaux ces derniers mois, à commencer par TikTok où ce mode opératoire est particulièrement à la mode. Il faut dire que la recette est plutôt simple. Une bande son générée par intelligence artificielle est apposée sur un vieil extrait de journal télé. Certains y ajoutent d'autres images sorties de leur contexte, une musique angoissante, et le tour est joué. Ce procédé peut se répéter à l'infini. Il est simple à mettre en œuvre et le nombre de vues montre malheureusement que ces infox touchent quotidiennement des millions de personnes. Parmi ceux qui diffusent ces faux journaux TV, on retrouve souvent des comptes uniquement dédiés à ce genre de pratique. Ils diffusent chaque jour de nouveaux faux journaux en usurpant l'identité de différents médias comme TF1, CNN ou France 24. Leur activité consiste à désinformer avec des contenus sensationnels pour faire le plus de vues possible. Leur popularité leur permet ensuite de gagner un peu d'argent, en monétisant leur audience, en vendant leur compte ou en diffusant des publicités. Perte de confiance dans les médias Cette désinformation de masse est particulièrement nocive. Ce flot d'infox participe en effet à éroder la confiance accordée aux médias. Certains en viennent à douter de l'authenticité de contenus authentiques produits par des rédactions reconnues. Enfin, il y a aussi l'impact sur la réalité des faits puisque ces fausses informations invisibilisent les vraies productions journalistiques. Pour se protéger efficacement de ces fausses informations, le meilleur moyen, en cas de doute, c'est d'abord de consulter les sites internets et les réseaux sociaux officiels des médias en question. De plus, si une infox de ce type arrive dans votre fil d'actualité, n'hésitez pas à bloquer le compte qui en est à l'origine. L'algorithme de recommandation devrait finir par comprendre que cela ne vous intéresse pas.
À travers les films, les musiques ou les photographies, les favelas sont un symbole du Brésil. Ces quartiers pauvres et très densément peuplés sont aussi devenus des attractions touristiques. En 2023, les favelas de Rocinha et Vidigal étaient même plus visitées que le Pain de sucre et le Corcovado. En grande majorité, les touristes sont étrangers. Reportage dans la plus grande favela du Brésil, Rocinha, à Rio de Janeiro, où vivent près de 100 000 personnes. De notre correspondante à Rio de Janeiro, Le tour de la favela de Rocinha commence au sommet, après avoir grimpé la rue principale accrochée à un chauffeur de moto taxi. La douzaine de touristes européens admire la vue de Rio, sa baie, ses montagnes et ses contrastes sociaux. Au loin, la favela de Dona Marta, où Michael Jackson a tourné un clip, et à nos pieds, le très sélect Jockey Club. Nathalie, touriste venue de Pologne, tenait à visiter une favela au Brésil : « On voulait voir la réalité de la ville. Pas seulement passer nos vacances sur les plages de Copacabana ou Ipanema, mais aussi découvrir la vraie vie. Et on était assez curieux de la violence. Mais le fait d'avoir des guides locaux fait toute la différence. » Elle a choisi l'agence Trip in Rio. À sa tête, Milena Fernandes, qui a grandi à Rocinha. Plutôt que des photos « instagrammables », elle veut privilégier l'expérience de ses touristes. « J'aimerais que, dans leur avion de retour, les touristes se souviennent de cette jeune qui a discuté avec eux et qui leur a fait voir un autre côté de la ville de Rio. Parce que tous les symboles de Rio, comme la samba, ça a commencé ici. Donc, la meilleure façon de visiter la ville, c'est en immersion dans une favela », affirme Milena Fernandes. « Notre but, c'est de montrer la culture d'ici » La croissance du tourisme dans les favelas créé des emplois locaux. Une application a été mise en place pour tenter d'encadrer et mesurer l'ampleur du phénomène. Partenaire de Milena, Taina de Sousa parle de tourisme « conscient » : « Notre but, c'est de montrer la culture d'ici, qu'il existe des projets sociaux dans la favela et que c'est quelque chose qui change vraiment la vie des gens. On va aller voir une démonstration de capoeira. Les élèves de cette école participent à des tournois à l'étranger. » On emprunte un escalier étroit pour arriver sur cette terrasse où les groupes de touristes se succèdent. Un jeune homme prend la parole pour remercier l'assemblée et faire un appel aux dons. Beaucoup de jeunes des favelas voient désormais l'apprentissage de l'anglais comme une priorité. Rafael Santana est venu d'une favela du nord de Rio pour guider ce tour, et donner une vision alternative à celle des médias : « J'apprécie cette opportunité de pouvoir raconter comment c'est de vivre dans une favela. Comment c'est de grandir, quelles sont les difficultés, mais aussi les avantages. Parce qu'en grandissant dans une favela, on apprend très jeune à s'adapter à certains types de situations qui nous font devenir adulte un peu plus vite. » Ce type de visites se concentre dans la zone sud, où se trouvent les principales attractions touristiques. Mais Rafael espère un jour attirer des touristes dans les quartiers au nord de la ville. À lire aussiBrésil, deux ans après les émeutes de 2023 : «Une blessure ouverte qui prendra du temps à cicatriser»
À travers les films, les musiques ou les photographies, les favelas sont un symbole du Brésil. Ces quartiers pauvres et très densément peuplés sont aussi devenus des attractions touristiques. En 2023, les favelas de Rocinha et Vidigal étaient même plus visitées que le Pain de sucre et le Corcovado. En grande majorité, les touristes sont étrangers. Reportage dans la plus grande favela du Brésil, Rocinha, à Rio de Janeiro, où vivent près de 100 000 personnes. De notre correspondante à Rio de Janeiro, Le tour de la favela de Rocinha commence au sommet, après avoir grimpé la rue principale accrochée à un chauffeur de moto taxi. La douzaine de touristes européens admire la vue de Rio, sa baie, ses montagnes et ses contrastes sociaux. Au loin, la favela de Dona Marta, où Michael Jackson a tourné un clip, et à nos pieds, le très sélect Jockey Club. Nathalie, touriste venue de Pologne, tenait à visiter une favela au Brésil : « On voulait voir la réalité de la ville. Pas seulement passer nos vacances sur les plages de Copacabana ou Ipanema, mais aussi découvrir la vraie vie. Et on était assez curieux de la violence. Mais le fait d'avoir des guides locaux fait toute la différence. » Elle a choisi l'agence Trip in Rio. À sa tête, Milena Fernandes, qui a grandi à Rocinha. Plutôt que des photos « instagrammables », elle veut privilégier l'expérience de ses touristes. « J'aimerais que, dans leur avion de retour, les touristes se souviennent de cette jeune qui a discuté avec eux et qui leur a fait voir un autre côté de la ville de Rio. Parce que tous les symboles de Rio, comme la samba, ça a commencé ici. Donc, la meilleure façon de visiter la ville, c'est en immersion dans une favela », affirme Milena Fernandes. « Notre but, c'est de montrer la culture d'ici » La croissance du tourisme dans les favelas créé des emplois locaux. Une application a été mise en place pour tenter d'encadrer et mesurer l'ampleur du phénomène. Partenaire de Milena, Taina de Sousa parle de tourisme « conscient » : « Notre but, c'est de montrer la culture d'ici, qu'il existe des projets sociaux dans la favela et que c'est quelque chose qui change vraiment la vie des gens. On va aller voir une démonstration de capoeira. Les élèves de cette école participent à des tournois à l'étranger. » On emprunte un escalier étroit pour arriver sur cette terrasse où les groupes de touristes se succèdent. Un jeune homme prend la parole pour remercier l'assemblée et faire un appel aux dons. Beaucoup de jeunes des favelas voient désormais l'apprentissage de l'anglais comme une priorité. Rafael Santana est venu d'une favela du nord de Rio pour guider ce tour, et donner une vision alternative à celle des médias : « J'apprécie cette opportunité de pouvoir raconter comment c'est de vivre dans une favela. Comment c'est de grandir, quelles sont les difficultés, mais aussi les avantages. Parce qu'en grandissant dans une favela, on apprend très jeune à s'adapter à certains types de situations qui nous font devenir adulte un peu plus vite. » Ce type de visites se concentre dans la zone sud, où se trouvent les principales attractions touristiques. Mais Rafael espère un jour attirer des touristes dans les quartiers au nord de la ville. À lire aussiBrésil, deux ans après les émeutes de 2023 : «Une blessure ouverte qui prendra du temps à cicatriser»
Une signaleuse attaquée sur son lieu de travail. Le respect de la laïcité serait un faux problème dans les cégeps. La mortalité infantile atteint une hausse record dans le Mississipi. Partenariat entre Mark Carney et la Pologne. Les combats se poursuivent en Ukraine. Des locataires dégoûtés. Tour de table entre Isabelle Perron, Audrey Gagnon et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
À l'occasion de sa revue de presse en remplacement de Paul Arcand, lundi, Jean-Sébastien Hammal commente la visite surprise de Mark Carney en Ukraine, dimanche. Le premier ministre du Canada a laissé entendre que des troupes canadiennes pourraient être déployées dans le pays dirigé par Volodymyr Zelensky. «Dans quel mandat exactement? Là est toute la question. Est-ce que ce serait pour préserver la paix, lorsqu'il y aura paix? Est-ce que ce serait pour offrir des garanties de sécurité? Et là, ça devient intéressant, parce que si le Canada offre des garanties et que dans un rebondissement de situation, Vladimir Poutine décidait d'attaquer les Ukrainiens, ça voudrait dire que les Canadiens s'engageraient dans des combats avec les Russes.» «Le Canada a-t-il les effectifs nécessaires en ce moment pour y déployer des troupes? Ça demanderait des ajustements très importants...» Mark Carney se rendra en Pologne lundi, puis en Allemagne et en Lettonie, pour un périple de trois jours. Il doit s'entretenir avec ses homologues de partenariats commerciaux et en défense. Autres sujets abordés Au tour du ministère de la Justice de se lancer dans la numérisation de ses dossiers; Donald Trump menace de déployer la garde nationale dans une autre ville démocrate; Le 25 août 2005, il y a 20 ans, éclatait le scandale Norbourg: bilan d’un cauchemar financier et humain. Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
- Świątek gotowa na US Open - Legia wygrywa w Ekstraklasie- Grand Prix w żużluMasz pytanie do naszej redakcji? Możesz je zadać tutaj: https://tally.so/r/npJBAVZawsze rano. Same fakty.5 najważniejszych wiadomości.5 minut.Wydarzenia ze świata, sportu, popkultury, technologii, środowiska i gospodarki.Ramówka:Poniedziałek: Ekonomicznie in BriefWtorek: Sport in BriefŚroda: PopCulture in BriefCzwartek: Technologicznie in Brief / Planet in BriefPiątek: World in BriefW aplikacji Voice House Club m.in.:✔️ Wszystkie formaty w jednym miejscu.✔️ Możesz przeczytać lub posłuchać.✔️ Transkrypcje odcinków z dodatkowymi materiałami wideo.
Podsumowanie Tour de Pologne 2025.Przez większość sezonu śledź moje kanały:https://www.facebook.com/xoutedhttps://x.com/xoutedby nie przegapić autorskich komentarzy, analizy danych i trendów w wyczynowym kolarstwie.Materiał dostępny jest na youtube i platformach podcastowych, zachęcam do subskrybcji:https://www.youtube.com/@Xoutedhttps://open.spotify.com/show/7gl96wnEpdrvM8nJCYUhTx?si=f3lu63DhTbWWBaxv5daQeghttps://podcasts.apple.com/us/podcast/xouted-marek-tyniec-o-kolarstwie/id1536016729
L'émission 28 minutes du 09/08/2025 Benjamin Sportouch décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubistes : Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien suisse Blick.fr, Anna Kowalska, correspondante de la télévision publique polonaise TVP, Aysegul Sert, journaliste turco-américaine et professeure à l'école de journalisme de Sciences Po et le dessinateur de presse, président de la Fondation Freedom Cartoonists, Patrick Chappatte. Pologne : un nouveau président nationaliste pro-Trump à la tête du paysMercredi 6 août, Karol Nawrocki a été officiellement investi président de la République polonaise. Dans un discours au Parlement, il a affirmé sa volonté de défendre la souveraineté nationale et de rejeter toute influence extérieure qu'il considère comme une menace à l'identité polonaise. Âgé de 42 ans, ce conservateur aux convictions catholiques affirmées s'est rapidement imposé sur la scène politique en critiquant les élites et l'Union européenne, rejoignant ainsi un groupe croissant de dirigeants nationalistes et conservateurs en Europe centrale. Une élection quiinquiéte à Bruxelles…France-Algérie : des relations dans l'impasse ?Alors qu'Emmanuel Macron a durci sa position en appelant à suspendre l'accord de 2013 sur les visas diplomatiques avec l'Algérie, Alger a immédiatement répliqué en prenant la même décision. Elle reproche à la France de fuir ses responsabilités dans une crise bilatérale désormais installée, où les tensions s'enchaînent depuis l'été 2024. Ce changement de ton brutal d'Emmanuel Macron, en ligne avec des positions défendues par Bruno Retailleau, interroge : s'agit-il d'un tournant assumé ou d'un calcul politique face à une situation bloquée ?Nous recevons Jean-Noël Escoffier pour son livre “Sandwichs, un tour du monde en 150 recettes”, paru chez Flammarion. Ce directeur conseil dans le digital est un passionné de la cuisine populaire mondiale. Il s'intéresse aux recettes simples mais emblématiques qui racontent la vie quotidienne aux quatre coins du monde.Marion L'hour nous donne des nouvelles de nos chers voisins espagnols où une épidémie de faux diplômes chamboule le monde politique. Depuis le 21 juillet, trois responsables politiques appartenant à des bords différents ont dû démissionner, mis en cause pour avoir falsifié ou enjolivé leur curriculum universitaire. Et l'affaire se poursuit… Olivier Boucreux décerne le titre d'employé de la semaine au juge de la Cour suprême brésilienne, Alexandre de Moraes. Lundi 4 août, ce dernier a ordonné l'assignation à résidence de l'ex-président Jair Bolsonaro. L'ancien président brésilien aurait bafoué une interdiction liée à son procès pour tentative de coup d'État, en s'exprimant à distance lors de manifestations.Reza Pounewatchy zappe sur la télévision russe où l'arrestation, le procès et l'amende de deux influenceuses après une vidéo TikTok glorifiant des frappes de drones ukrainiens dit beaucoup du Kremlin.Alix Van Pée s'intéresse à un fait de société à méditer : aux États-Unis où près d'1 Américain sur 6 se dit stressé au quotidien, des “scream clubs” pour évacuer le stress voient le jour. Enfin, ne manquez pas la question très intéressante de David Castello-Lopes !28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 8 août 2025 Présentation Benjamin Sportouch Production KM, ARTE Radio
Bénéficiez de -15% sur l'achat de tablettes de chocolats de Dubaï de la marque Damas ( fabrication française et artisanale ) en passant par le Shop du Coup Tordu : https://vm.tiktok.com/ZNdxmfcVs/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il y a cinq ans, les Biélorusses votaient pour élire leur président. Une élection une nouvelle fois marquée par une fraude massive qui a permis la réélection d'Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis 1994. Mais en 2020, à la différence des autres années, les Biélorusses sont descendus en masse dans les rues pour protester. Des manifestations qui ont été réprimées dans le sang. Cinq ans après, les persécutions se poursuivent. Près de 1 200 prisonniers politiques sont en prison et 500 000 Biélorusses ont quitté leur pays pour fuir la répression. Ils se sont surtout installés en Pologne et en Lituanie. De notre correspondante à Vilnius, Quand il sirote son cappuccino dans un café de Vilnius, rien ne distingue Yauhen des autres jeunes Lituaniens, tatoués et habillés à la mode comme lui. Tout les sépare pourtant. Le Biélorusse est réfugié en Lituanie. « J'ai l'impression d'être parfois dans un monde parallèle où la Biélorussie n'a jamais été une dictature. D'un côté, quitter le pays a été une très bonne décision, d'un autre, je rêve souvent de retourner dans mon pays », confie-t-il. Il est arrivé en Lituanie le 4 novembre 2020, après avoir été expulsé de l'université à Minsk. Il s'est fait tatouer le tampon d'entrée sur le territoire sur son bras. Comme la plupart des 51 000 Biélorusses arrivés dans ce pays depuis cinq ans, il n'a pas choisi ce déracinement. Même s'il parle lituanien, il est content de trouver des endroits où échanger en biélorusse. « Tous les trois-quatre mois, des espaces apparaissent où les Biélorusses peuvent se retrouver. Il y a un restaurant biélorusse, Karczma, un magasin de souvenirs biélorusses qui organisent aussi des rencontres, des événements », énumère-t-il. Victoria Federova dirige l'ONG Legal Initiative. Elle documente les cas de torture dans les prisons biélorusses et verse ces preuves aux enquêtes ouvertes contre le régime de Minsk en Lituanie. Le quotidien peut être parfois compliqué. « Nos pièces d'identité vont bientôt expirer et par exemple, on ne sait pas comment faire pour les renouveler. Désormais, c'est interdit de le faire dans les ambassades », regrette-t-elle. Les services de renseignement lituaniens avertissent depuis quelques mois de la campagne active de recrutement du KGB biélorusse en Lituanie. « J'ai appris aujourd'hui que le comité biélorusse d'investigation avait ouvert des enquêtes criminelles contre des personnes qui avaient manifesté à l'étranger contre le régime. Ils peuvent nous juger par contumace et confisquer nos biens en Biélorussie », explique Victoria Federova, qui se méfie lorsqu'elle se rend à des manifestations. Le poète Tsikhan Czarnikiewicz a recréé l'union des écrivains biélorusses à Vilnius, après que l'association a été fermée du jour au lendemain durant l'été 2021. Pour lui, promouvoir la culture est un acte de résistance : « On organise ici des événements littéraires, des festivals et on essaye d'inviter des auteurs de Biélorussie. Il y a si peu d'occasions aujourd'hui en Biélorussie pour les écrivains, les musiciens, les acteurs. » Quand on sort de Vilnius, les panneaux indiquent la direction de Minsk ou Grodno, deux grandes villes biélorusses toutes proches. Mais pour de nombreux émigrés, traverser la frontière signifierait être directement envoyé en prison. À lire aussiVilnius reçoit la Marche des fiertés des pays baltes, dans une Lituanie accusée «de retard au sein de l'UE»
Aujourd'hui, nous vous invitons à découvrir un compagnon omniprésent, mais discret : celui sur lequel nous marchons, sur lequel nous bâtissons, que nous cultivons… Celui que nous foulons chaque jour, souvent avec mépris, sans lui accorder une seule pensée. Ce compagnon, c'est le sol, cette croûte terrestre qui, en réalité, est un véritable trésor multimillénaire ! (Rediffusion du 18/04/2025) Comment cultiver tout en restaurant la biodiversité des sols, de la faune et de la flore ? Comment développer un écosystème propice aux insectes, aux oiseaux, aux serpents, etc. ? En Méditerranée, cette question se pose plus que jamais, compte tenu des contraintes climatiques, très sèches, et des pratiques agricoles qui reposent largement sur la mécanisation et la chimie. En Grèce, la ferme pilote Southern Lights s'est transformée en forêt comestible... un changement survenu complètement par hasard (ou par chance !). Depuis, elle initie doucement, mais sûrement, une petite révolution culturelle. Reportage La forêt comestible en Grèce, par Caroline Lafargue. Avec un éclairage de Marc-André Sélosse, biologiste spécialisé en mycologie et professeur au Muséum d'Histoire naturelle, à l'Université de Gdańsk en Pologne et à celle de Kunming en Chine : Il étudie le sol de près depuis des années, notamment les interactions entre les champignons et les plantes et il a notamment publié le livre L'origine du monde, une histoire naturelle du sol à l'intention de ceux qui le piétinent (Actes Sud). Musique diffusée pendant l'émission : Raggasonic - Les riches Sandàlia de Prata - Roupa de tirar. À lire aussiLe vivant est LA solution
Aujourd'hui, nous vous invitons à découvrir un compagnon omniprésent, mais discret : celui sur lequel nous marchons, sur lequel nous bâtissons, que nous cultivons… Celui que nous foulons chaque jour, souvent avec mépris, sans lui accorder une seule pensée. Ce compagnon, c'est le sol, cette croûte terrestre qui, en réalité, est un véritable trésor multimillénaire ! (Rediffusion du 18/04/2025) Comment cultiver tout en restaurant la biodiversité des sols, de la faune et de la flore ? Comment développer un écosystème propice aux insectes, aux oiseaux, aux serpents, etc. ? En Méditerranée, cette question se pose plus que jamais, compte tenu des contraintes climatiques, très sèches, et des pratiques agricoles qui reposent largement sur la mécanisation et la chimie. En Grèce, la ferme pilote Southern Lights s'est transformée en forêt comestible... un changement survenu complètement par hasard (ou par chance !). Depuis, elle initie doucement, mais sûrement, une petite révolution culturelle. Reportage La forêt comestible en Grèce, par Caroline Lafargue. Avec un éclairage de Marc-André Sélosse, biologiste spécialisé en mycologie et professeur au Muséum d'Histoire naturelle, à l'Université de Gdańsk en Pologne et à celle de Kunming en Chine : Il étudie le sol de près depuis des années, notamment les interactions entre les champignons et les plantes et il a notamment publié le livre L'origine du monde, une histoire naturelle du sol à l'intention de ceux qui le piétinent (Actes Sud). Musique diffusée pendant l'émission : Raggasonic - Les riches Sandàlia de Prata - Roupa de tirar. À lire aussiLe vivant est LA solution
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Il y a cinq ans, les Biélorusses votaient pour élire leur président. Une élection une nouvelle fois marquée par une fraude massive qui a permis la réélection d'Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis 1994. Mais en 2020, à la différence des autres années, les Biélorusses sont descendus en masse dans les rues pour protester. Des manifestations qui ont été réprimées dans le sang. Cinq ans après, les persécutions se poursuivent. Près de 1 200 prisonniers politiques sont en prison et 500 000 Biélorusses ont quitté leur pays pour fuir la répression. Ils se sont surtout installés en Pologne et en Lituanie. De notre correspondante à Vilnius, Quand il sirote son cappuccino dans un café de Vilnius, rien ne distingue Yauhen des autres jeunes Lituaniens, tatoués et habillés à la mode comme lui. Tout les sépare pourtant. Le Biélorusse est réfugié en Lituanie. « J'ai l'impression d'être parfois dans un monde parallèle où la Biélorussie n'a jamais été une dictature. D'un côté, quitter le pays a été une très bonne décision, d'un autre, je rêve souvent de retourner dans mon pays », confie-t-il. Il est arrivé en Lituanie le 4 novembre 2020, après avoir été expulsé de l'université à Minsk. Il s'est fait tatouer le tampon d'entrée sur le territoire sur son bras. Comme la plupart des 51 000 Biélorusses arrivés dans ce pays depuis cinq ans, il n'a pas choisi ce déracinement. Même s'il parle lituanien, il est content de trouver des endroits où échanger en biélorusse. « Tous les trois-quatre mois, des espaces apparaissent où les Biélorusses peuvent se retrouver. Il y a un restaurant biélorusse, Karczma, un magasin de souvenirs biélorusses qui organisent aussi des rencontres, des événements », énumère-t-il. Victoria Federova dirige l'ONG Legal Initiative. Elle documente les cas de torture dans les prisons biélorusses et verse ces preuves aux enquêtes ouvertes contre le régime de Minsk en Lituanie. Le quotidien peut être parfois compliqué. « Nos pièces d'identité vont bientôt expirer et par exemple, on ne sait pas comment faire pour les renouveler. Désormais, c'est interdit de le faire dans les ambassades », regrette-t-elle. Les services de renseignement lituaniens avertissent depuis quelques mois de la campagne active de recrutement du KGB biélorusse en Lituanie. « J'ai appris aujourd'hui que le comité biélorusse d'investigation avait ouvert des enquêtes criminelles contre des personnes qui avaient manifesté à l'étranger contre le régime. Ils peuvent nous juger par contumace et confisquer nos biens en Biélorussie », explique Victoria Federova, qui se méfie lorsqu'elle se rend à des manifestations. Le poète Tsikhan Czarnikiewicz a recréé l'union des écrivains biélorusses à Vilnius, après que l'association a été fermée du jour au lendemain durant l'été 2021. Pour lui, promouvoir la culture est un acte de résistance : « On organise ici des événements littéraires, des festivals et on essaye d'inviter des auteurs de Biélorussie. Il y a si peu d'occasions aujourd'hui en Biélorussie pour les écrivains, les musiciens, les acteurs. » Quand on sort de Vilnius, les panneaux indiquent la direction de Minsk ou Grodno, deux grandes villes biélorusses toutes proches. Mais pour de nombreux émigrés, traverser la frontière signifierait être directement envoyé en prison. À lire aussiVilnius reçoit la Marche des fiertés des pays baltes, dans une Lituanie accusée «de retard au sein de l'UE»
durée : 00:03:24 - Géopolitique - par : Pierre Haski - En Pologne, Karol Nawrocki a été investi à la tête de l'État. Un président nationaliste qui n'a pas l'intention de retenir de ses coups contre son premier ministre pro-européen et cela pourrait avoir des conséquences pour tout le continent ! Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:50 - La Chronique du Grand Continent - par : Gilles Gressani, Florian Louis - Direction la Pologne, où le nouveau président et son Premier ministre s'apprêtent à entamer un bras de fer à l'issue incertaine.
durée : 00:03:24 - Géopolitique - par : Pierre Haski - En Pologne, Karol Nawrocki a été investi à la tête de l'État. Un président nationaliste qui n'a pas l'intention de retenir de ses coups contre son premier ministre pro-européen et cela pourrait avoir des conséquences pour tout le continent ! Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
L'émission 28 minutes du 06/08/2025 « L'été de Jahia » : chronique d'une amitié sur fond d'exil Noura Bancé, tout juste 18 ans, tient le rôle principal dans le film "L'été de Jahia", sorti en salles ce mercredi 6 août. Elle y interprète Jahia, une adolescente originaire du Sahel, qui a dû fuir son pays pour la Belgique où elle est hébergée dans un centre d'accueil pour demandeurs d'asile et se lie d'amitié avec Mila, réfugiée biélorusse. Tourné dans un centre en activité, le film est porté par des acteurs professionnels comme amateurs. Le rôle de Jahia est un miroir pour Noura Bancé, qui a dû quitter la Côte d'Ivoire à 14 ans pour échapper à un mariage forcé, et traverser le Sahara, le Maghreb, la Méditerranée puis l'Italie pour arriver en France, à Béthunes. C'est là que l'actrice reprend sa scolarité et trouve sa place au casting de "L'été de Jahia". Un film qui explore l'angoisse et les conséquences psychiques de l'incertitude migratoire. 80 ans après Hiroshima, que reste-t-il des ambitions d'abandon des armes nucléaires ?Ce mercredi 6 août marque les 80 ans du bombardement atomique d'Hiroshima par les Américains, lors duquel 140 000 victimes ont été tuées par une seule bombe. Le Japon y organise une cérémonie, qui devrait réunir 120 pays, avec l'espoir de dénucléariser les arsenaux. Mais cette volonté se heurte à un monde de plus en plus instable, où le recours à l'arme atomique est brandi avec de plus en plus d'hubris. Les récentes tensions géopolitiques – bombardement de l'Iran par Israël et les États-Unis, conflit entre l'Inde et le Pakistan, ou l'annonce par Donald Trump du positionnement de deux sous-marins nucléaires autour de la Russie – ravivent le spectre d'une guerre nucléaire. Face à la montée en puissance des arsenaux nucléaires chinois ou nord-coréen, les traités internationaux encadrant l'arme nucléaire semblent relever d'une autre époque. Le retour en force de la menace nucléaire est-il inéluctable ? On en débat avec Héloïse Fayet, chercheuse au centre sécurité de l'Institut français des relations internationales (Ifri), Jean-Marie Collin, directeur France de l'ICAN, organisation Internationale visant à Abolir les Armes Nucléaires, et Guillaume Auda, grand reporter et spécialiste des questions internationales.Victor Dekyvère nous raconte une folle histoire de pierre retirée du cerveau !Enfin, Quentin Darmon nous parle de Conor McGregor : le combattant de MMA, condamné pour viol en novembre dernier, entend se présenter à l'élection présidentielle irlandaise en optant pour une rhétorique d'extrême droite populiste et raciste. Marjorie Adelson nous parle d'un dissensus européen autour des futurs billets de 20 euros : Marie Curie devrait y figurer sans que soit mentionné Skłodowska, son patronyme d'origine, au grand dam de la Pologne. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 6 août 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio
Le projet européen baptisé “Chat Control” avance à grands pas… et avec lui, un débat explosif. Soutenu par plusieurs États membres, dont la France, l'Allemagne, l'Espagne et la Pologne, ce texte vise à obliger les applications de messagerie comme WhatsApp, Signal ou Telegram à analyser automatiquement tous les messages – textes comme images – pour détecter des contenus liés à l'exploitation sexuelle d'enfants.Une ambition sécuritaire, oui. Mais derrière, des inquiétudes grandissantes. Car pour parvenir à cet objectif, les plateformes devraient installer des systèmes de surveillance directement sur les appareils – des smartphones ou des ordinateurs. C'est ce qu'on appelle le "client-side scanning" : des outils capables d'analyser les contenus avant même leur chiffrement. Un changement de paradigme. Car même les messageries dites chiffrées de bout en bout, conçues justement pour garantir la confidentialité, seraient concernées. Et c'est là que le tollé commence.Des associations de défense des droits numériques, des experts en cybersécurité, des magistrats et même certains eurodéputés tirent la sonnette d'alarme. Patrick Breyer, élu européen, dénonce une "surveillance de masse inédite", où chaque citoyen serait traité comme un suspect. Les spécialistes en cryptographie alertent : toute porte ouverte, même bien intentionnée, peut être exploitée – par des États autoritaires, des groupes criminels, ou des acteurs malveillants. Plus grave encore : ces outils, conçus pour détecter l'illégal, pourraient produire de nombreux faux positifs. Des photos de famille, des conversations adolescentes, ou des échanges entre victimes et associations pourraient être mal interprétés. Le Conseil de l'UE lui-même a exprimé ses réserves juridiques, jugeant la mesure disproportionnée et inefficace face aux vraies méthodes utilisées par les criminels, qui contournent souvent les messageries classiques. En attendant, la bataille continue dans les couloirs de Bruxelles. Et si vous tombez sur un contenu suspect en ligne, n'oubliez pas : vous pouvez le signaler via la plateforme Pharos. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air l'invité du 31 juillet avec Arnaud Aymé, spécialiste des transports chez Sia.La compagnie Ryanair annonce une réduction de 13 % de ses capacités en France cet hiver, entraînant la suppression de 25 lignes et l'arrêt de ses opérations dans trois aéroports régionaux : Bergerac, Brive et Strasbourg. Cette annonce tombe comme un coup de massue pour l'aéroport de Bergerac, en Dordogne, où Ryanair représente à elle seule 80 % des vols. En cause : la hausse de la taxe de solidarité sur les billets d'avion, qui a augmenté de 2,63 € à 7,40 € pour les vols intérieurs et européens. Dans un communiqué publié mercredi 30 juillet, la compagnie low cost met en garde le gouvernement français, estimant que « cette taxe astronomique rend la France moins compétitive par rapport à d'autres pays de l'Union européenne comme l'Irlande, l'Espagne ou la Pologne ».Derrière la question des taxes, d'autres sujets de crispation émergent pour les passagers : les frais liés aux bagages et l'absence d'uniformisation des dimensions des valises. Pour éviter de payer jusqu'à 90 € une simple valise, certains contournent le système en envoyant leurs bagages via Vinted ou Chronopost. Une pratique illégale, mais de plus en plus répandue. Les dimensions des bagages deviennent aussi un casse-tête, car elles varient d'une compagnie à l'autre. Une harmonisation est attendue d'ici la fin de l'été 2025 : une taille unique pour les bagages à main, fixée à 40 x 30 x 15 cm.Cette logique tarifaire à la carte s'étend bien au-delà de l'aérien et gagne désormais le rail : Ouigo facture à présent la deuxième valise. Sur la route, mode de transport privilégié des Français, le prix de l'essence recule, tandis que les péages restent inchangés, voire élevés. À l'approche de l'interdiction des moteurs thermiques programmée pour 2035, les Français demeurent hésitants face à l'achat d'un véhicule neuf.Arnaud Aymé, spécialiste des transports chez Sia, analysera la suppression de trois dessertes Ryanair liée à la hausse des taxes sur les billets. Il décortiquera aussi les frais supplémentaires sur les bagages, les astuces des voyageurs et les règles autour des dimensions.
L'émission 28 minutes du 30/07/2025 Dans “Survivre”, paru au Seuil, Jérémie Foa nous immerge au 16e siècle, dans le quotidien des guerres de religion, à rebours des récits officiels. Cet historien à l'Université d'Aix-Marseille bouleverse notre perception de ces conflits en adoptant une approche de “microhistoire”, qui met l'accent sur les petites échelles et les vécus individuels. Un ouvrage qui fait écho à notre période contemporaine et à ses réalités. Face à une natalité en chute libre, le gouvernement français promet un “congé de naissance”, nouveau levier du plan “Démographie 2050”. L'alerte est sérieuse : pour la première fois depuis 1945, les décès dépassent les naissances en France. La fécondité, plus basse que prévu, accentue un déséquilibre démographique déjà critique dans l'Hexagone. Mais ce phénomène est mondial, touchant également l'Allemagne, la Chine ou la Pologne. Alors, comment éviter le baby-krach ?On en débat avec Magali Mazuy, démographe et chercheuse à l'INED, David Duhamel, économiste et enseignant à Sciences Po Paris, Loup Besmond de Senneville, rédacteur en chef adjoint à La Croix.Puis, Victor Dekyvère nous raconte pourquoi il a longtemps été mal vu pour les femmes de rire publiquement.Enfin, Quentin Darmon se penche sur la très jeune athlète chinoise qui a brillé aux mondiaux de natation et Marjorie Adelson revient sur le regain de popularité des postiches capillaires. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 30 juillet 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio
Vingt-cinq ans, le travail et moi. RFI est allée aux quatre coins de la planète pour sonder des jeunes nés en l'an 2000 sur leur rapport au travail, leurs espoirs, mais aussi les difficultés qu'ils rencontrent dans leurs quotidiens. Aujourd'hui, direction la Pologne à la rencontre d'Aleksandra, consultante en développement durable. C'est au pied d'un imposant centre d'affaires de Varsovie qu'Aleksandra Bylina, 25 ans, nous a donné rendez-vous. Son bureau se trouve au 22e étage d'un building voisin. « Le domaine dans lequel je travaille est plutôt un marché de niche. J'ai toujours aimé la nature. Ma matière de prédilection à l'école était la géographie. Je l'ai choisie pour le Bac et poursuivie durant mes études. Mais c'était plus qu'une matière, plutôt une passion. Me promener dans le parc, admirer le vivant... Cela me manque en ville. Alors, je me suis dit : mon hobby pourrait devenir mon travail. » Construire pour l'avenir Avec son chignon châtain et ses yeux amande, Aleksandra est une jeune femme décidée. Elle le tient de son entourage familial. Varsovienne de naissance, c'est son père, artiste-peintre, qui lui aurait transmis son amour de la nature. De sa mère, elle pense avoir hérité la volonté d'agir. L'écologie et le développement durable sont devenus le cheval de bataille de la jeune Polonaise. Aujourd'hui, elle accompagne les entreprises. La spécialité d'Aleksandra : le bien-être au travail. « Tout n'est pas rose, loin de là. Mais ce sont les grands groupes qui doivent donner l'exemple. Le bien-être des collaborateurs doit être une préoccupation des dirigeants. Au même titre que l'impact sur la planète. Il s'agit de construire quelque chose pour l'avenir », estime la jeune consultante. Pour Aleksandra, l'équilibre entre sa vie personnelle et sa vie professionnelle est important : « Je travaille en mode hybride. Deux jours par semaine en présentiel et trois jours en télétravail. Chaque façon de travailler comporte des dangers et des avantages. L'important pour moi, c'est d'associer les deux. Les jeunes autour de moi pensent la même chose. » Des rêves à portée de main Déconnectée, Aleksandra ? La jeune femme se dit plutôt réaliste : « Quand je me mets à rêver à quelque chose, je veux y parvenir. Je partage cette sensibilité avec les autres jeunes de 25 ans. Quand j'aime quelque chose, que cela est bon pour moi et ne dérange pas les autres, alors pourquoi ne pas le faire. 25 ans, c'est l'âge charnière entre l'insouciance de la jeunesse et le monde des adultes avec ses responsabilités. Personnellement, je cherche plus de stabilité. Je suis en couple, je rêve d'avoir trois enfants. » La précarité des jeunes Mais la situation des jeunes reste très précaire. Et la guerre en Ukraine est toute proche : « Tout est devenu incertitude. Nous cherchons à nous raccrocher à la nature, à la famille, car le marché du travail n'offre aucune assurance », conclut notre interlocutrice. Aleksandra Bylina s'éloigne. Mais elle laisse un sentiment de confiance en soi qui fait du bien. À lire aussiAvoir 25 ans à Garoua, le coton comme horizon
Découvrez le portrait sonore d'Elisa Tovati ! Chanteuse, actrice et passionnée de cuisine, elle se livre sur sa carrière et sa vie.De son amour pour Jean-Jacques Goldman à ses collaborations avec Calogéro et Marc Lavoine, plongez dans l'univers musical d'une artiste aux multiples facettes.Laissez-vous surprendre par ses origines multiculturelles (Russie, Pologne, Maroc) et ses talents cachés de pâtissière. Un épisode riche en émotions et en anecdotes !Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans le supplément de ce dimanche, Grand reportage week-end vous emmène en Pologne, sur le camp nazi d'extermination d'Auschwitz-Birkenau dont c'est le 80è anniversaire de la libération par l'armée russe en 1945... Des collégiens ou des familles de déportés font souvent le voyage pour un «travail» de mémoire et un hommage aux victimes de la Shoah. En seconde partie, direction le Pérou, où l'approvisionnement en eau potable demeure difficile notamment pour les personnes démunies. (Rediffusion) Mémoire de la Shoah: les jeunes se sentent-ils capables de la transmettre ? C'était il y a tout juste 80 ans. Le 27 janvier 1945, le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, situé en Pologne, était libéré par l'armée russe. La Shoah fera 6 millions de morts, dont un million dans ce camp, épicentre de la solution finale : l'extermination programmée, à l'échelle industrielle, des Juifs d'Europe par l'Allemagne Nazie. 80 ans après, le camp est devenu un musée et un mémorial visité chaque année par de nombreux étudiants, qui ont un rapport parfois distant avec l'histoire de la Shoah. Reportage avec de jeunes lycéens français originaires de Toulouse. Un Grand reportage de Baptiste Coulon qui s'entretient avec Jacques Allix. L'accès à l'eau dans la capitale péruvienne : avant tout le combat des pauvres À Lima, au Pérou, 1 million et demi de personnes n'ont pas accès à l'eau courante… Leur seul moyen d'approvisionnement est le passage d'un camion citerne, à la venue aléatoire et dont la qualité de l'eau est critique... ; et critiquée. Et si les pouvoirs publics ne s'emparent pas rapidement du sujet, de plus en plus de Péruviens risquent d'être concernés. Selon une étude d'Aquafondo, le Pérou ne disposera, en effet, d'ici 40 ans, que de 60% de ses ressources actuelles en eau. Un Grand reportage de Marion Bellal qui s'entretient avec Jacques Allix.
Et si la Russie gagnait la guerre en Ukraine ? Et si elle décidait d'aller plus loin en s'attaquant à un pays de l'Otan ? C'est le scénario d'anticipation élaboré par Carlo Masala dans son livre La guerre d'après : la Russie après l'Occident, publié aux éditions Grasset. Analyste militaire reconnu, professeur de politique internationale à l'université de la Bundeswehr et ancien directeur du centre de recherche au collège de défense de l'Otan, il propose, à travers cette fiction, une réflexion sur les enjeux de sécurité européenne. RFI : Dans votre livre, vous nous racontez qu'en 2028, des chars russes entrent dans la ville de Narva, en Estonie, une ville séparée de la Russie par un fleuve du même nom. Au quartier général de l'Otan, les dirigeants doivent prendre une décision. Ils sont en principe tenus par l'article 5, qui prévoit de venir en aide à un pays de l'Alliance s'il est attaqué. Ce scénario est-il vraiment crédible ? Carlo Masala : Le fait que la Russie mette à l'épreuve l'unité de l'Otan est un scénario tout à fait réaliste. Ce ne sera peut-être pas à Narva, comme je l'ai écrit dans mon livre, mais peut-être quelque part où l'Otan a un ventre mou. Il est intéressant de noter qu'il y a deux semaines, notre chef du Service de sécurité extérieure a déclaré publiquement qu'il existe des indications claires selon lesquelles certains cercles à Moscou ne croyaient pas que l'Otan invoquerait l'article 5 en cas de provocation limitée contre le territoire de l'Otan. Il a également évoqué la possibilité de voir des petits hommes verts en Estonie. Je pense donc être sur la bonne voie. Les « petits hommes verts », ce sont ces militaires sans insigne qui se sont déployés en Crimée en 2014 juste avant l'annexion par la Russie. Dans votre scénario, les Russes attaquent Narva, une ville dans laquelle la grande majorité de la population parle russe. L'armée russe est-elle plus susceptible de frapper un pays où la langue russe est largement répandue qu'un pays comme la Pologne, par exemple ? La Russie veut toujours avoir une sorte de récit, et ce récit est souvent l'oppression des minorités russophones dans d'autres pays. C'est pourquoi je pense que Narva, tout comme une autre ville frontalière en Lettonie, sont les cas les plus probables. J'ai choisi ce genre de scénario limité parce que je pense qu'il est très peu probable que la Russie attaque un pays de l'Otan dans sa totalité. Je ne crois pas au scenario selon lequel la Russie pourrait lancer l'assaut avec plusieurs divisions qui franchiraient la frontière de la Biélorussie vers la Pologne, parce que les chances que l'Otan invoque l'article 5 seraient alors assez élevées. Et si l'Otan invoque l'article 5, la Russie ne peut être sûre de l'emporter dans une telle confrontation. Par conséquent, je pense qu'il est beaucoup plus probable qu'ils essaient de tester l'unité de l'Otan avec un scénario limité, parce que, du point de vue russe, cela crée une situation où ces pays ont quelque chose dans leur dos qui est vraiment ennuyeux. Quel objectif la Russie poursuit-elle ? L'objectif final est de détruire l'Otan. C'est un objectif séculaire que l'Union soviétique avait déjà dans les années 1950 et 1960. Il s'agit essentiellement de chasser les États-Unis d'Europe, car du point de vue russe, il est beaucoup plus facile de dominer certaines parties de l'Europe si les États-Unis n'y sont pas présents. Si vous vous souvenez bien, dans les lettres que la Russie a envoyées aux États-Unis et au siège de l'Otan à Bruxelles les 17 et 18 décembre 2021, l'une des demandes était de parler de la structure de sécurité européenne avec les Américains. L'idée sous-jacente est que les Américains vont retirer toutes les installations et toutes les troupes qu'ils ont en Europe centrale et dans les pays baltes. Estimez-vous qu'il y a eu, ces derniers temps, une prise de conscience du côté des Occidentaux des menaces qui pourraient peser sur leurs pays ? En partie, oui. Et cela montre bien la détermination de presque tous les pays européens à renforcer leur défense, mais je répondrai aussi non, parce qu'il y a encore, dans certains cercles, l'espoir de parvenir à un accord avec la Russie. Je ne parle pas des cercles gouvernementaux, mais plus de la société européenne. Votre scénario est assez inquiétant. Êtes-vous malgré tout optimiste quant à la capacité de l'Europe à rejeter ce scénario ? En fait, je suis à moitié optimiste en analysant ce qui se passe. Si vous regardez le récent sommet de l'Otan, si vous regardez les décisions qui sont prises dans l'Union européenne... Prenez la France, par exemple : Emmanuel Macron a annoncé un doublement des dépenses de défense. Je suis optimiste sur le fait que les gouvernements ont vraiment compris ce qui était en jeu. Mais je ne suis pas très optimiste quant à nos sociétés, quant à la volonté de la plupart des sociétés européennes, en particulier des sociétés d'Europe occidentale, comme l'Allemagne, la France, l'Italie ou l'Espagne, de comprendre qu'il s'agit, de la part de la Russie, d'une politique à long terme. La guerre d'après : la Russie après l'Occident, de Carlo Masala, publié aux éditions Grasset.
durée : 00:04:19 - Comme personne - L'Amiénois de 48 ans attend de recevoir sa quatrième lettre de licenciement économique, d'ici un mois. En 2018, la première lettre est venue de Whirlpool, le fabriquant de sèche-linge qui a délocalisé en Pologne. Et depuis, Christophe Beaugrand a subi les plans sociaux de 3 autres usines.
Longtemps vulnérables aux décisions de la banque centrale américaine, les pays émergents semblent désormais mieux armés face aux variations de la politique monétaire américaine. Une transformation en profondeur analysée par BNP Paribas dans sa dernière étude. Il faut remonter à 2013 pour comprendre le changement. Cette année-là, la Réserve fédérale américaine (FED) annonce un ralentissement de son soutien monétaire. Résultat : les marchés émergents plongent dans la panique. Les capitaux fuient, les monnaies s'effondrent, et plusieurs économies frôlent la crise. Le phénomène, surnommé le « taper tantrum », révèle au grand jour la vulnérabilité de ces économies aux décisions de la FED. Depuis, les pays émergents ont tiré les leçons de cette période agitée. Douze ans plus tard, ils affichent une bien meilleure résistance. Entre mars 2022 et juillet 2023, la FED a pourtant opéré l'un des plus rapides cycles de hausse de taux de son histoire, passant de 0,25 % à 5,5 %. Malgré un retrait de 60 milliards d'euros des marchés émergents, les conséquences ont été bien moins sévères qu'en 2013. Des banques centrales plus solides et mieux préparées La différence ? Une meilleure préparation. Les banques centrales des pays émergents, de l'Inde au Brésil, en passant par la Pologne ou l'Indonésie, ont renforcé leurs réserves de change. Ces fonds servent de véritable bouclier en cas de retrait de capitaux étrangers, permettant de défendre la monnaie nationale et de rassurer les investisseurs. Autre facteur de stabilité : la diversification des sources de financement. Ces économies dépendent moins des investisseurs américains, ce qui réduit leur exposition aux turbulences venues de Washington. Une transformation structurelle vers plus d'autonomie Le changement est également structurel. La part de la dette publique des pays émergents détenue par des créanciers étrangers est passée de 25 % en 2015 à seulement 15 % aujourd'hui. Ce recul, en apparence modeste, représente en réalité des centaines de milliards de dollars moins exposés aux marchés internationaux. Par ailleurs, les investisseurs locaux, publics et institutionnels occupent une place croissante sur les marchés de la dette émergente. Cela limite considérablement l'effet de propagation des décisions de la FED. En somme, ces économies deviennent moins sensibles aux soubresauts monétaires américains, signe qu'elles ne sont peut-être plus si « émergentes » que cela.
C'était il y a tout juste 80 ans. Le 27 janvier 1945, le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, situé en Pologne, était libéré par l'armée russe. La Shoah fera 6 millions de morts, dont un million dans ce camp, épicentre de la solution finale : l'extermination programmée, à l'échelle industrielle, des Juifs d'Europe par l'Allemagne Nazie. (Rediffusion) 80 ans après, le camp est devenu un musée et un mémorial visité chaque année par de nombreux étudiants, qui ont un rapport parfois distant avec l'histoire de la Shoah. Reportage avec de jeunes lycéens français originaires de Toulouse. De notre envoyé spécial à Auschwitz, C'est un marathon express en Pologne. Un aller-retour dans la journée et une visite de quelques heures pour se plonger dans un pan entier de l'histoire, concrétiser des mots, des récits et des images, étudiés en classe. Ces lycéens étudient au lycée Pierre-Paul Riquet de Saint-Orens-de-Gameville, dans l'agglomération de Toulouse. Parmi eux, Malack, 17 ans. La lycéenne doit bien l'admettre, elle ne connaissait pas l'histoire de la Shoah. « C'est grâce au professeur que j'en ai entendu parler. On m'a parlé des Juifs, de leur extermination, mais ce n'était jamais détaillé, ce n'était pas approfondi comme aujourd'hui », déroule-t-elle. La trentaine d'élèves s'est levée très tôt et a embarqué dans un avion depuis Toulouse, jusqu'à Cracovie, la seconde ville de Pologne, située à 70 kilomètres d'Auschwitz-Birkenau. Avant d'entamer la visite, l'ambiance est plutôt détendue, ponctuée de quelques batailles de boules de neige à la descente du car. Plusieurs élèves, dont Yann, avouent regarder avec un certain éloignement l'histoire de la Shoah. « C'est dans les livres d'histoire, plante le jeune homme. On en entend parler, on voit quelques photos, mais venir ici c'est une vraie opportunité de découvrir l'histoire de l'Europe et de la Seconde Guerre mondiale. » Le mot « guerre » lui évoque davantage celle en Ukraine, à 200 kilomètres à vol d'oiseau. Loann dresse une analyse similaire : « La guerre au Moyen-Orient, la guerre en Ukraine : Je me sens beaucoup plus proche de ces guerres aujourd'hui car on a des images, des vidéos, des reportages, sur ces guerres, et elles sont plus médiatisées qu'avant. Auparavant, on n'avait pas du tout conscience de ce qui se passait dans ces camps. » Bâtiments en ruines En ce mois de janvier 2025, 20 centimètres de neige recouvrent ce qu'il reste de Birkenau, le deuxième des trois camps d'Auschwitz, où débute la visite. Une grande partie des constructions en pierre sont détruites et Loann apparaît quelque peu déboussolé : « Le fait que les bâtiments soient en ruines, on a du mal à imaginer leur fonctionnement. Mais venir ici, ça permet de mettre en forme tout ce que l'on voit en cours. On comprend vraiment l'importance de ce camp dans la Seconde Guerre mondiale », insiste le lycéen. Une première visite permet de matérialiser les faits au-delà des mots de la guide qui accompagne les élèves : la visite d'un baraquement. En silence, les élèves arpentent la construction où s'entassaient et dormaient sur des planches en bois, les prisonniers du camp. « C'est à la fois triste et extrême, c'est angoissant, il y a une atmosphère pesante », commentent Anaïs et Mélanie. Malack, qui n'avait que très peu entendu parler de la Shoah, se plonge peu à peu dans le récit. « Je peux imaginer ces gens-là en train de vivre ces atrocités. J'arrive un peu à ressentir ce qu'ils ont dû ressentir à l'époque. » Le système concentrationnaire de Birkenau se concrétise aussi sous les yeux de Nina, 17 ans. « Déshumanisation », « humiliation » : peu à peu, la jeune lycéenne met des mots sur l'horreur et rapproche l'événement de sa propre histoire : « C'est vrai que ça me paraît un peu loin parce que ça date d'une époque où je n'étais pas née. D'un autre côté, c'est un combat qui me touche aussi car tout ce qui est racisme, antisémitisme, ce sont des choses que je peux encore vivre aujourd'hui. Je suis encore confrontée aux racistes. Et même si cette histoire est loin, ce sont des combats qui sont toujours actuels. » Des noms et des visages, la Shoah à hauteur d'hommes et de femmes La Shoah se raconte aussi à hauteur d'hommes et de femmes. C'est le parti pris d'Auschwitz I, aujourd'hui musée et mémorial, que s'apprêtent à visiter les élèves. Et c'est aussi le choix réalisé par Mary Albagnac, l'enseignante d'histoire. Toute l'année, ces lycéens étudient les récits de déportés originaires de Toulouse et de ses environs et vont tenter de retrouver leurs traces dans les archives du musée. « En passant par la petite histoire, ça leur permet de mieux comprendre, on pense, la grande histoire, et aussi de connaître davantage le patrimoine et l'histoire locale, explique Mary Albagnac. On se rend compte qu'ils habitent pas très loin du camp d'internement sur lequel on a travaillé, mais qu'ils ne savaient pas du tout qu'il existait et qu'il s'était passé de tels événements sur leur territoire qu'ils pratiquent tous les jours. Ce projet permet de s'identifier plus facilement à ces personnes, à ces enfants, à leur destin, leur parcours, qui nous amènent à Auschwitz. » Des prénoms, des noms, des dates de naissance : plus de quatre millions de victimes connues de la Shoah sont répertoriées dans le livre des noms, dans lequel se plongent désormais les élèves. Romane part en quête du nom d'un déporté originaire des environs de Toulouse, un certain «Rosenwasser». La lycéenne interpelle sa professeure, « Je crois que je l'ai trouvé ». La professeure coupe court : « Il serait mort le 15 août 1942. Et bien non, ça ne marche pas, puisqu'il est censé être déporté le 26 août 1942. » Un peu plus loin, Loann et Roman se sont quelque peu écartés de la consigne initiale. « On cherche une personne que l'on a en commun et que l'on connaît, développe Loann. On essaye de voir s'il y a peut-être un de ses descendants qui est ici et s'il y a son nom de famille dans le livre. » Mais la quête se révèle fastidieuse, constate Roman. « Je cherche un nom de famille précis et je trouve quand même dix personnes qui ont ce nom de famille. C'est impressionnant, ça montre vraiment la diversité des personnes qui ont été touchées par le génocide. » Effets personnels Aux images d'archives se superposent désormais, plus seulement des noms, mais des visages et de nombreux effets personnels. La Shoah s'incarne à travers des lunettes, des cheveux, des milliers de paires de chaussures, rassemblées derrière une immense plaque de verre. « Là, on est sans voix, on est bouche bée face à cet amas d'objets, de prothèses. On se rend compte réellement du massacre que ça a été et du nombre de personnes qui ont été tuées. Je suis choqué de l'espace que ça prend et du nombre d'objets et de chaussures qu'il y a », explique Loann. À Auschwitz, ce sont un million de personnes qui ont été amenées en train, afin d'y être triées, gazées et incinérées. Pour les élèves qui le souhaitent, la visite s'achève par un passage devant un four crématoire. « Tout le monde rentre ? », interroge par précaution Mary Albagnac, l'enseignante. Tous les élèves pénètrent et découvrent le summum de l'horreur. « Cela fait peur, réagit immédiatement Yann. Parce que les bâtiments sont en assez bon état et en entrant dedans on s'imagine ce qu'il s'est passé auparavant. » Transmettre la mémoire Face aux preuves parfois crues et brutales de la Shoah, aucun élève ne reste insensible. Reste à savoir ce qu'ils feront de l'exigence de mémoire et de l'importance de la transmettre. Une mission plus difficile à mener aujourd'hui qu'il y a quelques années, à en croire l'enseignante d'histoire, Mary Albagnac : « Les derniers témoins disparaissent ou sont de plus en plus fragiles, donc on a du mal à les faire venir sur les événements. Et l'autre souci que j'identifie, c'est que la jeune génération a accès à tout, dans l'instantané, à tout moment et a parfois du mal à faire le tri. Avec ce projet, on veut les faire travailler sur les sources historiques, leur montrer comment on fait de l'histoire, comment avoir un regard critique. Et la professeure de poursuivre : «On sait que ça ne marchera pas avec tous, mais on se donne les moyens d'y arriver avec ce type de projet. » La mémoire de la Shoah demeure encore une mémoire incarnée, grâce au récit qu'en font encore les rescapés. Mais la force de ce récit est condamnée à s'amenuiser avec la disparition des derniers survivants, estime Alexandre Doulut, guide accompagnateur du mémorial de la Shoah : « Pour avoir vu dans les yeux des jeunes leurs réactions face à quelqu'un qui a été la victime d'Auschwitz, qui raconte quel a été son quotidien, je peux vous assurer que nous, si on passe derrière en tant qu'historien avec nos connaissances brutes, ça a une portée cent fois plus minime, c'est évident. » Cela signifie-t-il pour autant que l'on puisse un jour complètement oublier cette histoire ? « Oui, personne ne peut dire quel sera l'état de la mémoire, dans dix ans, dans vingt ans, c'est très versatile la mémoire, reprend Alexandre Doulut. Mais moi je suis plutôt optimiste. » Transmettre, un poids ou un défi ? Nina, 17 ans, doit bien le reconnaître, avant cette année, « elle n'aurait vraiment pas pensé parler de la Shoah. Cela me touchait, mais je n'étais pas sensibilisée au fait de devoir retranscrire. » À la question de savoir si la lycéenne se sent capable ou non de transmettre cette mémoire, elle hésite d'abord, puis se lance : « Moi, je ne m'en sens pas vraiment capable. Je raconterai à mon entourage proche, car eux, ils me connaîtront personnellement et c'est dans l'intimité que l'on raconte ces choses, puisque ce sont des traumatismes. » Nina ne se sent pas d'en parler car elle a peur, « peur de mal raconter, d'oublier des détails, d'offenser les petits enfants des familles ». Mais l'idée que l'on puisse totalement oublier cette histoire « l'effraie ». À ses côtés, Juliette lui oppose d'autres arguments. « C'est à nous de porter cela. Ce n'est pas un poids, c'est quelque chose que l'on va devoir faire et c'est à nous d'assumer ce rôle. Il ne faut pas se priver d'en parler, ça ne doit pas être tabou, on ne doit pas ne pas en parler parce que ça a été très grave. Il faut justement en parler. Ce n'est pas un défi qui doit faire peur. » Ginette Kolinka, passeuse de mémoire Quelques jours plus tard, au mémorial de la Shoah à Paris, des rires se font entendre dans l'auditorium. Sur scène, Ginette Kolinka houspille la modératrice de la conférence : « Posez-moi une question, mais une vraie ! Sinon je mélange tout, le départ et le retour ! » La mémoire fait parfois défaut, mais à presque 100 ans, Ginette Kolinka n'a rien perdu de sa répartie et de la force de son récit. « Hitler voulait nous humilier et il a su trouver tout ce qu'il y avait pour le faire », rappelle-t-elle. Infatigable passeuse de mémoire, c'est encore à la jeune génération qui l'écoute dans l'auditorium qu'elle s'adresse ce soir-là, avant d'entamer un dialogue plus direct entre deux dédicaces et de répondre à quelques questions de journalistes : « Aux jeunes, je le dis et le redis : qu'ils parlent au plus grand nombre de personnes possibles en leur spécifiant que ce n'est pas une fiction. Ce qui a été écrit, ça a été vécu, on en est les survivants », insiste la rescapée. Puis, Ginette Kolinka s'adresse à une jeune fille qui lui présente son ouvrage à dédicacer : « Toi, tu es une petite fille et j'espère que quand ça sera le moment de parler de ça dans ta classe, tu diras "moi j'ai vu quelqu'un qui l'a vécu, j'ai vu deux dames, tu peux dire âgées, ça ne fait rien, et qui l'ont vécu ! " »Reste une dernière interrogation : a-t-elle confiance dans la jeune génération pour porter cette mémoire ? La réponse fuse : « Qu'est-ce que ça veut dire confiance ou pas confiance ? Je ne suis pas obsédée par ce qu'il va se passer après. Moi, je vis le présent. Quand je vais dans les écoles, je m'aperçois qu'il y a beaucoup d'enfants qui m'écoutent, des plus jeunes et des moins jeunes. On vit le présent. Ils ont écouté. Cette petite fille a écouté. Peut-être que demain elle va le raconter à sa maîtresse. Et bien moi, ça, ça me suffit. »
C'est un pays d'un peu moins de six millions d'habitants, situé au nord de l'Europe. Depuis le 1er juillet 2025, le Danemark a succédé à la Pologne à la présidence tournante du Conseil de l'Union européenne. Copenhague dispose de six mois pour mettre en œuvre son programme, avant tout axé sur la défense européenne, alors que la Russie poursuit son offensive en Ukraine et que les États-Unis de Donald Trump semblent vouloir délaisser le vieux continent. Tout un programme pour un pays qui a, pourtant, toujours entretenu des relations glaciales avec l'Union européenne. Qu'est-ce qui pousse le Danemark à changer de comportement ? Que faut-il attendre de cette présidence tournante ? Invités : - Christian Lequesne, professeur à Sciences Po Paris, ancien directeur du Centre de recherches internationales (CERI) de Sciences Po, spécialiste de l'Union européenne. Il a écrit «Le diplomate et les Français de l'étranger» (Les Presses de Sciences Po) - Damien Degeorges, consultant basé à Reykjavik (en Islande), spécialiste des pays nordiques. Auteur de «Terres rares : enjeu géopolitique du XXIè siècle» (L'Harmattan).
voici un premier épisode particulier d'une femme extraordinaire…FRANIA naît le 1er mars 1926 à Tarnów, une ville située au sud-est de la Pologne, à environ 80 km de Cracovie. Tarnów abrite alors une importante communauté juive d'environ 25 000 personnes, soit 40 à 50 % de la population.Son père est un chef d'orchestre symphonique renommé, et sa mère, pianiste dans les cinémas de la ville, accompagne au piano les films muets. Frania a deux frères, l'un cadet et l'autre aîné, tous deux également musiciens. C'est une petite fille pleine de joie, qui grandit au sein d'une famille juive laïque, dans un univers d'insouciance, de bonheur et de sécurité, malgré les prémices d'un antisémitisme qui se fait déjà sentir à Tarnow, comme dans toute la Pologne.Les choses se compliquent en 1938, lorsque des Juifs allemands d'origine polonaise, chassés d'Allemagne, arrivent en ville. Mais le véritable coup de tonnerre survient le 1er septembre 1939 : la première bombe allemande s'abat sur la gare de Tarnów. Frania s'en souvient avec précision : l'horloge de la chambre marquait minuit pile. S'ensuivent huit jours de bombardements incessants, de jour comme de nuit.Le 7 septembre 1939, l'armée allemande entre dans Tarnów. Presque immédiatement, les répressions contre les Juifs polonais commencent : rafles, déportations, assassinats arbitraires... Des affiches fleurissent sur les murs, interdisant aux Juifs d'aller à l'école, à la banque et imposant un couvre-feu strict. En un mois, toutes les synagogues et les quarante maisons de prière juives sont incendiées ou dynamitées.Le père de Frania, immédiatement traqué, décide de fuir.Ses frères sont arrêtés dans la rue pour des travaux forcés, tandis que Frania reste seule avec sa mère. Pendant plus d'un an, sa maman la cache de cave en grenier pour la protéger des Allemands. Une vie clandestine terrible pour une enfant de 13 ans, qui assiste en secret à des humiliations publiques suivies d'exécutions brutales. Frania traverse parfois des rues jonchées de corps inertes, abandonnés par les nazis.VOICI la première des 4 parties du témoignage de Frania 13 ans, Enfant de la ShoahNE PERDONS PAS L'HISTOIRE, PARTAGEONS-LA…suivez moi sur les réseaux ici
Son élection à la présidence polonaise en juin 2025 a sonné comme un coup de tonnerre pour les progressistes et les féministes. L'historien Karol Nawrocki est un ultra-conservateur proche de Trump qui ne cache pas son opposition à l'avortement. Dans un pays qui a déjà une des législations les plus restrictives du continent sur la question, tous les espoirs d'une libéralisation se sont donc envolés. Le président continuera à bloquer toute avancée souhaitée par le gouvernement de centre droit de Donald Tusk. Mais les militantes polonaises n'ont pas pourtant baissé les bras... Adrien Sarlat est allé les rencontrer à Varsovie. La chronique d'Entr sur l'avortement dans les micro-États en Europe Et parmi les derniers bastions anti-avortement en Europe, on trouve aujourd'hui les micro-États comme Andorre, le Liechtenstein, mais aussi Monaco. Jade Briend Guy, journaliste à la rédaction d'Entr qui parle d'Europe aux jeunes sur les réseaux sociaux a enquêté.=> La vidéo «Pourquoi Monaco n'a toujours pas légalisé l'avortement». Jeunes et cybercriminalité La cybercriminalité en hausse. Plus de 40% en France sur la période 2019-2023. Multi-équipés et ultra-connectés, les jeunes sont une cible de choix, ils sont aussi parfois du côté des hackers. Le mois dernier (juin 2025), les meilleurs experts mondiaux étaient réunis au Conseil de l'Europe pour débattre du sujet et tenter de trouver des solutions. Reportage à Strasbourg signé Wyloen Munhoz Boilot. Le tueur de Graz en Autriche obsédé par Columbine Et en Autriche, on n'en finit pas de tirer les conséquences de la tuerie du 10 juin dernier. À Graz, un jeune homme avait ouvert le feu dans un lycée, tuant 9 élèves et une enseignante. Le gouvernement veut désormais légiférer sur l'accès aux réseaux sociaux, car il est désormais clair que l'assaillant était devenu obsédé sur les réseaux sociaux par la tuerie américaine de Columbine. À Vienne, Céline Béal.
Son élection à la présidence polonaise en juin 2025 a sonné comme un coup de tonnerre pour les progressistes et les féministes. L'historien Karol Nawrocki est un ultra-conservateur proche de Trump qui ne cache pas son opposition à l'avortement. Dans un pays qui a déjà une des législations les plus restrictives du continent sur la question, tous les espoirs d'une libéralisation se sont donc envolés. Le président continuera à bloquer toute avancée souhaitée par le gouvernement de centre droit de Donald Tusk. Mais les militantes polonaises n'ont pas pourtant baissé les bras... Adrien Sarlat est allé les rencontrer à Varsovie. La chronique d'Entr sur l'avortement dans les micro-États en Europe Et parmi les derniers bastions anti-avortement en Europe, on trouve aujourd'hui les micro-États comme Andorre, le Liechtenstein, mais aussi Monaco. Jade Briend Guy, journaliste à la rédaction d'Entr qui parle d'Europe aux jeunes sur les réseaux sociaux a enquêté.=> La vidéo «Pourquoi Monaco n'a toujours pas légalisé l'avortement». Jeunes et cybercriminalité La cybercriminalité en hausse. Plus de 40% en France sur la période 2019-2023. Multi-équipés et ultra-connectés, les jeunes sont une cible de choix, ils sont aussi parfois du côté des hackers. Le mois dernier (juin 2025), les meilleurs experts mondiaux étaient réunis au Conseil de l'Europe pour débattre du sujet et tenter de trouver des solutions. Reportage à Strasbourg signé Wyloen Munhoz Boilot. Le tueur de Graz en Autriche obsédé par Columbine Et en Autriche, on n'en finit pas de tirer les conséquences de la tuerie du 10 juin dernier. À Graz, un jeune homme avait ouvert le feu dans un lycée, tuant 9 élèves et une enseignante. Le gouvernement veut désormais légiférer sur l'accès aux réseaux sociaux, car il est désormais clair que l'assaillant était devenu obsédé sur les réseaux sociaux par la tuerie américaine de Columbine. À Vienne, Céline Béal.
En Pologne, l'élection du national-conservateur Karol Nawrocki à la tête de l'État a douché les espoirs des militantes féministes, qui ont vu s'envoler toute possibilité de progrès sur la question de l'avortement dans le pays pour les cinq prochaines années. Depuis 2020, il n'est possible d'avorter que si la grossesse résulte d'un viol ou d'un inceste, ou si elle met la vie de la mère en danger. Si le nouveau président a martelé qu'il ne ratifierait pas de loi visant à libéraliser l'accès à l'IVG, les militantes n'ont pas pour autant l'intention d'interrompre leurs activités. Rencontre avec ces militantes dans le premier centre pour avortement, ouvert il y a quelques mois. Le reportage de notre correspondant à Varsovie dans le centre Dream team abortion est à écouter dans son intégralité sur le site de RFI dans Accents d'Europe. À lire aussiPologne: le candidat nationaliste conservateur Karol Nawrocki remporte l'élection présidentielle À lire aussiPologne: déçues du gouvernement, les manifestantes pro-avortement dans la rue
C'est le récit d'une foi inébranlable, celle d'Esther, la fille de Rabbi Chabtaï Cohen, celui sans qui le Choul'han 'Aroukh, le code de lois juives serait resté un livre scellé, sans la pertinence de son commentaire. Mais c'est aussi l'histoire de la Providence divine qui s'inscrit dans les actions d'Esther. Alors qu'elle est retrouvée entre la vie et la mort dans une forêt après avoir fui les attaques de cosaques, elle doit la vie au Roi de Pologne ; mais elle ne renoncera jamais à sa foi, malgré la gratitude qu'elle a naturellement envers son sauveur. Une leçon de courage qui lui fera mériter une fin heureuse, là où beaucoup auraient perdu espoir.
Après l'Allemagne, qui a renforcé les contrôles aux frontières il y a un mois, la Pologne rétablit la vérification des papiers aux points de passage à partir du 7 juillet 2025. Entre Francfort sur l'Oder et Slubice Les contrôles aux frontières et les embouteillages sont devenus une réalité dans de nombreux pays au sein même de l'Union européenne en particulier pour les frontaliers qui se déplacent quotidiennement d'un pays à l'autre. Hier mardi (1er juillet 2025) Varsovie a annoncé le rétablissement des vérifications des papiers à partir du 7 juillet, avec l'Allemagne, mais aussi avec la Lituanie.Depuis le mois de mai 2025, le nouveau gouvernement allemand avait quant à lui renforcé les contrôles existants, dans le but de réduire l'immigration illégale.Delphine Nerbollier s'est rendue à la frontière germano-polonaise : elle l'a constaté, les contrôles ne laissent personne indifférent. Reportage. La chronique musique de Vincent Théval : The Raveonettes Lucifer (Danemark) Journalisme en danger ? L'Europe est la région du monde où la liberté de la presse et le travail des journalistes sont les mieux respectés, selon Reporters sans Frontières. Mais l'organisation note un recul général. L'Irlande du Nord est aujourd'hui le territoire le plus dangereux du Royaume-Uni pour les journalistes, c'est la conclusion d'un rapport accablant d'Amnesty International. Plus de 70 cas d'intimidation, d'agressions et de menaces de mort ont été recensés depuis 2019 à l'encontre de journalistes dans le cadre de leur travail, sans qu'aucune poursuite judiciaire n'ait eu lieu à ce jour. Certains professionnels interrogés par l'organisation ont raconté qu'ils équipaient leur domicile d'alarmes reliées directement aux commissariats de police. Ce climat de violences est le fait de groupes paramilitaires et criminels qui subsistent. Alors que la liberté de la presse est fragilisée un peu partout à travers le monde, à Belfast cette situation glaçante évoque les heures sombres de la période du conflit nord-irlandais, également appelé Les troubles. Reportage, Clémence Pénard. Chaque année, quand l'ONG Reporters Sans Frontières publie son classement de la liberté de la presse dans le monde, la Grèce est le dernier de la liste des pays européens. En 2025, la situation y est toujours jugée problématique, fin de citation. Pour comprendre cet inquiétant constat, les explications de Joël Bronner, Il s'est entretenu avec une journaliste d'investigation.
La course à la souveraineté des données dans le monde est officiellement déclarée.Parmi les acteurs qui ont pris les rênes du Cloud mondial, une (trop) grande majorité est américaine. Amazon, Google et Microsoft en tête.En Europe, un seul acteur semble capable de les concurrencer et d'assurer notre souveraineté : OVH Cloud.À sa tête, un homme discret mais immensément brillant, qui n'accorde que très rarement sa parole aux médias. Un échange unique dans GDIY.Octave Klaba a grandi au cœur de la Pologne communiste des années 70. Soupçonnée et espionnée par le régime, sa famille finit par fuir le pays pour revenir s'installer en France.Après un lycée et un parcours en école d'ingénieur, Octave sens très vite qu'il ne correspond pas au fonctionnement des entreprises classiques. Il ne reste que 3 semaines chez Alcatel avant de poser sa démission.Il lance alors OVH à 19 ans sous format associatif et se prend d'une véritable obsession pour résoudre les problèmes de ses clients.Aujourd'hui, OVH est leader incontesté du Cloud en Europe : 3000 collaborateurs, 40 datacenters, et près d'un milliard de chiffres d'affaires en 2024.Octave n'a qu'une mission : prouver que la dépendance vis-à-vis des Big Techs américaines n'est pas insoluble et qu'un autre modèle plus libre, plus souverain est possible.Dans cet échange exceptionnel, il livre les dessous de cette guerre pour la souveraineté technologique dans laquelle il est l'un des seuls à défendre les intérêts européens et à se hisser à la hauteur des géants Américains.TIMELINE:00:00:00 : grandir au cœur de la Pologne communiste00:17:53 : le clan Klaba, premier atout d'OVH00:25:21 : “c'est quand on est face à un mur avec un pistolet sur la tempe qu'on a les meilleures idées”00:32:10 : abandonner tous les projets qui ne peuvent pas faire 1 million par mois sous 3 ans00:41:07 : s'imposer comme une référence, du simple stockage de données au quantique00:55:35 : du lancement de l'entreprise jusqu'au premier salaire 18 mois plus tard01:07:13 : concurrencer Microsoft, Amazon et Google en créant une confiance ultra-profonde avec les clients01:19:14 : l'incendie ravageur mais aussi révélateur du datacenter de Strasbourg01:28:23 : les services secrets, grands gagnants de la guerre des datas01:38:02 : “le vrai enjeu maintenant c'est plus la souveraineté des données, c'est la souveraineté technologique”01:47:07 : la domination purement commerciale des géants Américains01:56:56 : le marché colossal sur lequel OVH est assis02:08:17 : pourquoi les entreprises doivent utiliser l'IA pour autre chose que faire des économies02:15:04 : le rôle d'OVH dans la course à l'IA02:22:16 : comment s'affranchir des mastodontes US et trouver des alternatives européennes02:31:57 : construire des éoliennes pour avoir sa propre énergie02:40:12 : pourquoi dépenser plusieurs millions pour un ordinateur quantiqueLes anciens épisodes de GDIY mentionnés : #475 - VO - Shane Parrish - Farnam Street - Clear Thinking: The Decision-Making Expert#401 - David Baverez - Essayiste, économiste - Sommes-nous entrés en économie de guerre ?#450 - Karim Beguir - InstaDeep - L'IA Générale ? C'est pour 2025Nous avons parlé de :Stage gateQu'est-ce qu'un serveur NASVidéo : Immersion dans le datacenter OVH de RoubaixIaaS, PaaS, SaaS : Quelles différences ?Acquisition de OpenIO par OVHJensen Huang - CEO NvidiaL'ancienne usine de métal en fusion devenue un datacenter OVHIncendie du datacenter OVH de StrasbourgLe principe de redondance des donnéesMark Zuckerberg chez Joe RoganLe dollar, l'arme qui tient les entreprises à distance de l'Iran - Les EchosLa sanction américaine pour la BNP dans l'affaire sur l'IranCours action OVH CloudOrso MédiaLe principe de “watercooling”QwantAcquisition de Qwant par OVHBraveFrance QuantiqueLes recommandations de lecture :Start with Why - Simon SinekPenser avec clarté - Shane ParrishClear Thinking - Shane ParrishVous pouvez contacter Octave sur Linkedin et sur X.Vous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ?Contactez mon label Orso Media via ce formulaire.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Si vous vous amusez à faire défiler le calendrier de votre smartphone jusqu'en octobre 1582, un détail vous sautera aux yeux : le 4 octobre est immédiatement suivi… du 15 octobre. Onze jours qui semblent avoir disparu. Mais ce n'est ni un bug informatique, ni une plaisanterie de développeur. C'est l'héritage d'une véritable amputation temporelle, décidée en pleine Renaissance par le pape Grégoire XIII.Pour comprendre ce saut dans le temps, il faut revenir au calendrier utilisé en Europe depuis l'Empire romain : le calendrier julien, instauré par Jules César en 46 av. J.-C. Ce calendrier prévoyait une année de 365,25 jours, avec un jour bissextile tous les quatre ans. Problème : l'année solaire réelle — c'est-à-dire le temps que met la Terre à faire un tour complet autour du Soleil — dure en réalité 365,2422 jours. Une petite différence, mais qui, au fil des siècles, finit par décaler le calendrier par rapport aux saisons.Résultat : au 16e siècle, l'équinoxe de printemps, censé tomber le 21 mars, se produisait désormais autour du 11 mars. Ce glissement avait des conséquences concrètes, notamment sur la fixation de la date de Pâques, essentielle dans le calendrier chrétien.Pour y remédier, le pape Grégoire XIII convoqua des astronomes et des mathématiciens, dont le célèbre Luigi Lilio. Leur solution : instaurer un nouveau calendrier, plus précis, que l'on connaît aujourd'hui sous le nom de calendrier grégorien. Ce nouveau système corrigeait le décalage en ajustant la règle des années bissextiles : désormais, les années séculaires (comme 1700, 1800, 1900) ne seraient bissextiles que si elles sont divisibles par 400.Mais il restait un problème immédiat : comment rattraper les dix jours déjà accumulés ? La solution fut radicale : supprimer purement et simplement 10 jours du calendrier. Le pape promulgua donc la bulle Inter gravissimas, qui imposait qu'après le jeudi 4 octobre 1582, on passerait directement au vendredi 15 octobre.Ce changement fut d'abord adopté par les pays catholiques — Espagne, Portugal, États pontificaux, Pologne. Les pays protestants ou orthodoxes mirent parfois plusieurs siècles à suivre. En Russie, par exemple, le calendrier julien resta en vigueur jusqu'en… 1918.En résumé : l'amputation du mois d'octobre 1582 est le fruit d'une grande réforme temporelle, destinée à réaligner notre calendrier sur les rythmes célestes. Un saut temporel qui rappelle que même le temps que nous croyons si rigide… peut être redéfini par décision humaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ce roi de Pologne au XVe siècle, est l'objet d'une légende fascinante mêlant pouvoir, religion et... décès inexpliqués. Elle est directement liée à sa sépulture, située dans la cathédrale de Wawel à Cracovie, et à un événement moderne troublant survenu lors de son ouverture.Voici les faits.En avril 1973, une équipe d'archéologues polonais dirigée par le professeur Marian Kuczaj décide d'ouvrir le tombeau de Casimir IV, mort en 1492. L'opération vise à étudier son corps, ses vêtements, et les objets funéraires du roi. À l'époque, c'est un événement scientifique majeur, suivi de près en Pologne.Mais ce qui devait être une mission archéologique classique vire rapidement au drame. Dans les semaines qui suivent l'ouverture du cercueil, plusieurs membres de l'équipe meurent subitement. Infarctus, infections pulmonaires, maladies inexpliquées : au total, plus d'une dizaine de décès sont enregistrés parmi les participants dans les mois suivants. Les médias polonais et étrangers parlent alors d'une "malédiction royale", à la manière de celle de Toutankhamon.Une explication scientifiqueFace à la panique et aux rumeurs, des chercheurs décident d'analyser l'air et les résidus présents dans le cercueil. Et là, une découverte sème le trouble : le cercueil contenait des spores de champignons hautement toxiques, notamment de l'Aspergillus flavus. Ce champignon produit une mycotoxine puissante, l'aflatoxine, cancérigène et potentiellement mortelle par inhalation.En ouvrant le cercueil sans protections adéquates, les scientifiques auraient été exposés à une concentration massive de spores toxiques, restées piégées pendant près de 500 ans dans un environnement fermé et humide — un terrain idéal pour la prolifération de moisissures.Un mélange de science et de mystèreMême si l'hypothèse mycologique est aujourd'hui largement admise par les historiens et les biologistes, la coïncidence de ces morts reste frappante. La « malédiction » de Casimir IV continue d'alimenter les fantasmes, d'autant que son règne lui-même fut marqué par une volonté farouche d'affirmer le pouvoir royal face à l'Église… ce qui donne une saveur presque symbolique à cette vengeance d'outre-tombe.En somme, la "malédiction" de Casimir IV est un exemple rare où une explication rationnelle — la toxicité biologique d'un tombeau — rencontre la dramaturgie des croyances ancestrales. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En Pologne, l'élection du nationaliste et conservateur Karol Nawrocki à la présidentielle est un coup dur pour la communauté ukrainienne vivant dans le pays. Tout au long de la campagne électorale, il n'a cessé de les pointer du doigt, les désignant comme des ingrats représentant un poids pour la Pologne, au cours de débats saturés par les questions migratoires et sécuritaires. Malgré le faible pouvoir de l'exécutif polonais, les 900 000 Ukrainiens réfugiés dans le pays s'inquiètent du message envoyé par le futur chef de l'État. De notre correspondant à Varsovie, Tout au long de sa campagne, Karol Nawrocki n'a eu de cesse de répéter son mantra : « Aidons les autres, mais occupons-nous d'abord de nos propres concitoyens. Si je deviens président, je défendrai un principe simple, mais fondamental : La Pologne d'abord. Les Polonais d'abord. » Un slogan emprunté à Donald Trump, à qui il voue une admiration assumée. Le nouveau président polonais a déjà une idée très précise de la façon dont il compte s'y prendre pour le rendre concret. « Je vais introduire le changement de loi le plus important de ces dernières années. Les citoyens polonais devront avoir la priorité dans la queue chez le médecin et dans les centres de santé. Dans nos écoles, dans les crèches, on veut des enfants polonais. Il faut faire en sorte de stopper les dépenses et de payer les retraites pour les Ukrainiens. Et les allocations sociales devront être avant tout destinées aux Polonais », détaille-t-il dans une vidéo. Publiée sur les réseaux sociaux du président élu, celle-ci a eu un fort écho chez les 900 000 réfugiés ukrainiens dans le pays. Le responsable de la fondation Maison ukrainienne, Oleksandr Pestrykov, craint que ce genre de discours ne renforce le sentiment anti-ukrainiens qui monte dans la société depuis deux ans. « En entendant Nawrocki parler de cette manière, une personne qui n'aime pas les Ukrainiens, mais qui aurait eu honte de le dire, peut maintenant le clamer ouvertement. D'une certaine manière, il vient légitimer les discours anti-ukrainien chez les citoyens polonais », estime-t-il. Déjà en début d'année, 86 % des Polonais jugeaient que les allocations sociales devraient être suspendues pour les Ukrainiens sans emploi. Certes, ici, la plupart ont bien réussi à s'intégrer, notamment en trouvant du travail, un logement et en apprenant le polonais, très similaire à leur langue maternelle. Mais Oleksandr Pestrykov attire l'attention sur la diversité des situations au sein de la communauté. « Pour la plupart des acteurs politiques, les problèmes des Ukrainiens concernant le logement, l'apprentissage de la langue polonaise sont déjà derrière nous. Mais il y a encore 29 000 réfugiés qui dorment dans des auberges de jeunesse. Cette catégorie d'Ukrainiens était très visible au départ, l'État polonais et les ONG voulaient les aider, mais aujourd'hui, ils sont invisibilisés », regrette-t-il. Quelle que soit leur situation, tous les Ukrainiens que nous avons contactés ont refusé de commenter les promesses du président devant notre micro. Un silence parfaitement compréhensible selon le responsable de la fondation. Si son pouvoir ne lui permet pas de faire voter les lois, le chef de l'État conserve un droit de veto face au Parlement à majorité libérale. Et Oleksandr Pestrykov craint qu'il ne s'en serve pour bloquer le renouvellement du statut spécial des réfugiés ukrainiens. À écouter aussiAvec Karol Nawrocki, la Pologne entre l'Europe et Donald Trump
Nous sommes à la Royal Academy de Londres, en 1999. C'est lors d'une exposition intitulée « Apocalypse » qu'est présentée une œuvre de Maurizio Cattelan. Elle s'intitule « La Nona Ora ». Cattellan y met en scène, de façon très réaliste, le pape Jean-Paul II représenté grandeur nature, par une sculpture de cire, habillé de la traditionnelle soutane blanche, écrasé par une météorite et entouré d'éclats de verre dispersés sur un tapis rouge. La « Nona Ora », ou neuvième heure, fait référence à l'heure de la mort du Christ sur la croix, selon la théologie chrétienne. Pour l'artiste italien, il s'agit d'interroger le pouvoir de la religion sur la mort et le système de peur qu'elle instaure. L'année suivante, la directrice d'un musée de Varsovie, en Pologne, pays catholique, sera contrainte à la démission pour avoir présenté l'objet du scandale. Et que dire du « Piss Christ », du photographe américain Andres Serrano, nous dévoilant un crucifix immergé dans un verre rempli d'urine et de sang ? Jugée blasphématoire, l'œuvre subira des coups de marteau lors de son exposition à Avignon. L'auteur et différents directeurs et conservateurs d'institutions montrant la photographie seront, quant à eux, menacés de mort. Serrano défendra son travail comme étant une critique de “l'industrie milliardaire du Christ-des-bénéfices”. Il n'a pas fallu attendre le XXe siècle pour que des artistes militent, dénoncent, bataillent, accusent … Ainsi, dans les années 1830, le français Honoré Daumier caricature le roi Louis-Philippe. Celui-ci, une tête en forme de poire, dévore des hottes d'écus arrachés au peuple miséreux. Une représentation qui entraîna la condamnation de son auteur pour “excitation à la haine et au mépris du gouvernement du roi, et offense à la personne du Roi”. Et que dire du « Radeau de la Méduse" de Théodore Géricaul, des « Désastres de la Guerre" de Francisco Goya, de "La Liberté guidant le peuple" d'Eugène Delacroix et de tant d'autres bien plus lointains encore ? Suivons, aujourd'hui, quelques-uns de ces artistes qui se sont « engagés » … Avec les Lumières de notre historienne de l'art préférée : Anne Hustache. Sujets traités : Maurizio Cattelan, Jean-Paul II, Nona Ora, Piss Christ, Andres Serrano, œuvre, Théodore Géricaul,, artistes Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La question semble presque insensée. Qui, en pleine Seconde Guerre mondiale, choisirait délibérément de se faire enfermer dans l'un des camps les plus terrifiants du régime nazi ? Pourtant, c'est exactement ce qu'a fait Witold Pilecki, officier de l'armée polonaise et membre de la résistance.L'histoire débute en 1940. La Pologne est écrasée sous l'occupation allemande. À Varsovie, des rumeurs circulent : à environ 50 kilomètres de là, un nouveau camp, appelé Auschwitz, aurait été ouvert. Officiellement, il s'agit d'un camp pour prisonniers politiques. Mais des échos plus sinistres commencent à émerger. Le commandement de l'Armée secrète polonaise cherche alors un volontaire pour pénétrer ce camp et en rapporter des informations fiables.Witold Pilecki se porte volontaire. Officier de carrière, profondément patriote, il est convaincu que seule la connaissance précise de ce qui se passe à Auschwitz permettra à la résistance et aux Alliés de réagir. En septembre 1940, il se fait délibérément arrêter lors d'une rafle à Varsovie, sous une fausse identité. Direction Auschwitz.Ce qu'il découvre dépasse l'horreur. Conditions de vie inhumaines, travail forcé, exécutions sommaires, famine, maladies… Dès l'intérieur du camp, Pilecki organise un réseau clandestin de résistance, le ZOW (Związek Organizacji Wojskowej). Ce réseau collecte des renseignements, prépare des sabotages et, surtout, transmet des rapports détaillés vers l'extérieur via des contacts infiltrés. Ce sont les premiers témoignages crédibles sur les atrocités d'Auschwitz qui parviennent à Londres.Pendant près de trois ans, Pilecki survit et documente l'enfer. Mais en 1943, constatant qu'un soulèvement interne reste irréalisable sans aide extérieure, il décide de s'évader. Après une évasion rocambolesque, il reprend le combat dans la résistance polonaise.Après la guerre, le sort de Pilecki reste tragique. Opposé au nouveau régime communiste installé en Pologne, il est arrêté en 1947 par la police politique. Accusé de conspiration, il est condamné à mort et exécuté en 1948. Pendant des décennies, son histoire est étouffée.Aujourd'hui, Witold Pilecki est reconnu comme l'un des héros les plus courageux de la Seconde Guerre mondiale. Son incroyable sacrifice volontaire a permis au monde de prendre conscience, dès 1941-42, de la véritable nature d'Auschwitz. Un geste de bravoure rare, qui force encore le respect. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air l'invité du 9 juin 2025 avec Marc Lazar, historien et sociologue, professeur émérite à Sciences Po, et à l'université Luiss de Rome. Un an après les élections européennes, et deux ans avant la présidentielle, Marine Le Pen et Jordan Bardella s'affichent ensemble lundi dans le Loiret lors d'un meeting avec plusieurs de leurs partenaires européens. L'événement a été baptisé "La fête de la victoire": celle remportée ce 9 juin 2024, il y a un an jour pour jour, par le Rassemblement national lorsque sa liste est arrivée en tête du scrutin européen en recueillant 31,37 % des suffrages, à l'époque le meilleur score de l'histoire du parti d'extrême droite lors d'un premier tour.Sont présents le vice-président du Conseil des ministres italien Matteo Salvini, le leader du parti espagnol Vox Santiago Abascal, ainsi que le Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui s'est déjà fendu dimanche sur Facebook d'un message évoquant Montargis, théâtre de violences urbaines il y a deux ans et selon lui "un exemple à petite échelle de ce (...) qui se passe lorsque les patriotes perdent le contrôle".L'anniversaire des Européennes du 9 juin coïncide également avec celui de la dissolution. Le RN a depuis fait élire 120 députés. Un an après, Jordan Bardella a changé de statut, à présent candidat possible à la présidentielle si l'inéligibilité de Marine Le Pen devait être confirmée par la Cour d'appel à l'été 2026.Marc Lazar, historien et sociologue, professeur émérite à Sciences Po, et à l'université Luiss de Rome, reviendra avec nous sur cette "Fête de la victoire", organisée dans le Loiret. Quelle est la tendance en Europe concernant les partis populistes, notamment après l'élection du président Karol Nawrocki en Pologne ? Quels sont les points communs entre Marine Le Pen et d'autres leaders européens, notamment Viktor Orban ? Aussi, quelles sont leurs différences, et leurs relations avec le président américain Donald Trump ?
La première partie de l'épisode d'aujourd'hui sera consacrée à une discussion sur l'actualité. Nous commencerons par une conversation sur une audacieuse attaque de drone ukrainien contre des avions de guerre russes. Ensuite, nous discuterons des résultats des élections présidentielles polonaises et de ce qu'ils signifient pour l'avenir de la Pologne et de l'Union européenne. Le sujet scientifique de la semaine portera sur une étude indiquant que de l'or et d'autres métaux précieux présents dans le noyau de la Terre s'infiltrent dans son manteau. Enfin, nous discuterons de la décision de Taylor Swift de reprendre la propriété de l'ensemble de son catalogue musical. Comme toujours, nous consacrerons la deuxième partie de l'émission à la langue et à la culture françaises. Notre premier dialogue contiendra de nombreux exemples d'application de la leçon de grammaire du jour : the Stressed Personal Pronouns or “Toniques”. Et dans le dernier dialogue, nous verrons comment utiliser l'expression française « se mettre en quatre ». - L'Ukraine lance une attaque audacieuse pour diminuer les capacités stratégiques de la Russie - Un historien conservateur remporte les élections présidentielles en Pologne - Une étude récente révèle que le noyau de la Terre laisse échapper de l'or - Taylor Swift détient désormais l'intégralité de ses enregistrements et vidéos - The Stressed Personal Pronouns or “Toniques” - Le parc du Puy du fou lance une chasse au trésor à travers l'Europe
durée : 00:03:34 - Géopolitique - par : Pierre Haski - L'administration Trump a soutenu les candidats populistes et d'extrême droite à la présidentielle en Roumanie et en Pologne : elle a perdu en Roumanie, mais gagné en Pologne. L'agenda de Washington est d'affaiblir l'Union européenne en soutenant ses détracteurs en son sein.