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Marie Curie naît en 1867 à Varsovie, en Pologne. Très curieuse, elle rêve de devenir scientifique. Comme les femmes ne peuvent pas étudier librement dans son pays, elle part à Paris où elle devient une brillante élève. Elle travaille avec son mari Pierre Curie et découvre deux nouveaux éléments : le polonium et le radium. Le couple reçoit le prix Nobel de physique en 1903. Après la mort de Pierre, Marie continue ses recherches et obtient un second prix Nobel, cette fois en chimie. Pendant la guerre, elle aide les blessés grâce aux rayons X. Elle meurt en 1934 à cause des radiations, mais ses découvertes ont changé le monde scientifique pour toujours.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ou comment un jeune juif allemand émigré en Pologne se retrouve enrôlé dans la Wehrmacht, puis dans les jeunesses hitlériennes !Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:15:31 - Journal de 8 h - Depuis le survol des drones russes au mois de septembre dans leur espace aérien, les Polonais se préparent à l'éventualité d'une attaque aérienne. - réalisation : Alix Forgeot - invités : Mélanie Kuszelewicz Journaliste à Radio France
durée : 00:15:31 - Journal de 8 h - Depuis le survol des drones russes au mois de septembre dans leur espace aérien, les Polonais se préparent à l'éventualité d'une attaque aérienne. - réalisation : Alix Forgeot - invités : Mélanie Kuszelewicz Journaliste à Radio France
durée : 00:15:31 - Journal de 8 h - Depuis le survol des drones russes au mois de septembre dans leur espace aérien, les Polonais se préparent à l'éventualité d'une attaque aérienne. - réalisation : Alix Forgeot - invités : Mélanie Kuszelewicz Journaliste à Radio France
Apple passe à la vitesse supérieure sur le front de la transition énergétique. Le géant californien a annoncé un plan d'investissement de plus de 600 millions de dollars, soit un peu plus de 500 millions d'euros, pour verdir la consommation électrique de ses utilisateurs européens. L'objectif : compenser d'ici 2030 l'intégralité de l'électricité utilisée pour charger les appareils Apple sur le Vieux Continent.Six pays sont concernés : l'Italie, l'Espagne, la Grèce, la Pologne, la Roumanie et la Lettonie. Dans chacun, la marque à la pomme finance des parcs solaires et éoliens géants, pour injecter à terme 3 000 gigawattheures d'énergie renouvelable par an dans les réseaux européens. Une manière concrète de réduire son empreinte carbone, tout en renforçant la production locale d'électricité propre. Les premiers résultats sont déjà visibles. En Grèce, une centrale solaire de 110 mégawatts, opérée par HELLENiQ Energy, tourne à plein régime. En Italie, plusieurs projets solaires et éoliens totalisant 129 MW sont en cours, dont le premier site sicilien démarre ce mois-ci. En Espagne, le parc solaire Castaño près de Ségovie, développé par ib vogt, produit déjà ses 131 MW depuis janvier.Dans l'Est du continent, Apple concentre ses efforts sur les régions les plus carbonées. En Pologne, une installation de 40 MW verra le jour fin 2025, tandis qu'en Roumanie, un parc éolien de 99 MW est en construction dans le comté de Galați. En Lettonie, European Energy édifie l'un des plus grands parcs solaires du pays, avec 110 MW de puissance. Au total, ces projets ajouteront 650 MW de capacités vertes au réseau européen. Apple explique que 29 % de ses émissions mondiales proviennent de l'usage même de ses produits : autrement dit, de chaque recharge d'iPhone ou de Mac. « D'ici 2030, nous voulons que nos utilisateurs sachent que l'énergie qu'ils consomment est intégralement compensée par de l'électricité propre », promet Lisa Jackson, vice-présidente en charge de l'environnement. Avec 19 gigawatts de renouvelable déjà produits dans le monde, Apple veut désormais s'attaquer aux régions les plus dépendantes du charbon. Un pari ambitieux, mais peut-être le plus cohérent de sa stratégie carbone : faire rimer high-tech et énergie propre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Il est devenu l'un des visages de l'Ukraine à l'étranger. Illia Zabarnyi est non seulement capitaine de l'équipe nationale, mais aussi l'un des piliers de la défense parisienne. Après son transfert au PSG cet été, le footballeur espère réaliser l'exploit en qualifiant son pays pour le Mondial de football. Illia Zabarnyi a seulement 22 ans, mais déjà plusieurs vies derrière lui. Celle d'un adolescent qui grandit dans un pays menacé par la Russie – il a douze ans en 2014 lorsqu'il voit débarquer les réfugiés de Crimée ou du Donbass. Celle d'un gamin d'une banlieue déshéritée de Kiev qui rêve de ballon rond, de crampons et de gloire… sur les terrains de football. « Il a grandi dans un quartier un peu difficile de Kiev appelé Troyeshchyna, raconte le journaliste anglo-ukrainien Andrew Todos. Ses parents travaillaient très dur et ils vivaient dans des conditions assez modestes, dormant dans la même pièce pour économiser un peu d'argent. Mais malgré tout, il allait s'entraîner tous les jours au foot et il a commencé assez jeune à jouer pour des équipes du quartier… Il est repéré par l'Académie du Dynamo de Kiev, et il fait très vite ses débuts dans l'équipe pro, à 18 ans. Depuis, il n'a cessé de progresser jusqu'à jouer aujourd'hui pour les Champions d'Europe ! » « J'ai pensé à m'engager » L'invasion à grande échelle de l'Ukraine en 2022 ne détourne pas le jeune joueur de son objectif. Même si, de son propre aveu, il envisage de renoncer à son rêve et de prendre les armes. « Je me suis demandé : que puis-je faire de mieux pour mon pays ? J'ai pensé à m'engager » a-t-il confié en mars 2024 au Times. « Mais je dois jouer, car les Ukrainiens ont besoin que je parle au monde ». Un rôle de représentant que le jeune joueur assume avec beaucoup de conviction, sur les réseaux sociaux, dans les médias… et sur les terrains. « C'est un immense ambassadeur de l'Ukraine dans le monde, et c'est quelque chose dont l'Ukraine a besoin, pointe Andrew Todos. Quand il joue pour l'une des plus grandes équipes du monde, quand il marque des buts, quand il brille en Ligue des champions — tout cela contribue à maintenir l'Ukraine présente dans les esprits, notamment auprès d'un public qui ne suit pas forcément l'actualité de près. » Dans ses interviews, Illya Zabarnyi n'évite pas le sujet et parle de la guerre, de ses amis, de sa famille restée à Kiev. Avec d'autres joueurs ukrainiens expatriés, il finance également des achats de drones et vient en aide à plusieurs familles de supporters tués au combat. « I Wanna Dance With Zabarnyi » En janvier 2023, le joueur quitte l'Ukraine pour une première expérience à l'étranger, à Bournemouth en Angleterre. Les « Cherries », supporters de Bournemouth, ont tôt fait de l'adopter et de lui dédier l'un de ces hymnes dont les stades anglais ont le secret – « I Wanna Dance With Zabarnyi », emprunté à Whitney Houston. Devenu l'un des meilleurs défenseurs du championnat anglais, remarqué par le PSG, il est transféré cet été pour 66 millions d'euros dans le club francilien. Problème, il doit y côtoyer durant les entraînements le gardien remplaçant Matvey Safonov, de nationalité russe. Pour éteindre la polémique en Ukraine, il s'engage à limiter au strict minimum ses relations avec le gardien : « Les Russes sont des agresseurs qui tentent en vain de détruire la liberté et l'indépendance de l'Ukraine… la guerre continue et je n'entretiens aucune relation avec les Russes », déclare-t-il dans un entretien accordé à la télévision ukrainienne. La controverse ne l'empêche pas de très vite s'imposer sur le terrain. Après quelques matches de Ligue 1 (et un but face à Auxerre le 27 septembre) il s'illustre lors d'une première rencontre en Ligue des champions, face à Barcelone, le 1er octobre dernier. À la fois technique et véloce, il séduit par son sens du jeu… « Il est bon dans les duels et dans la gestion de l'espace, apprécie, en connaisseur, l'ancien joueur du PSG Eric Rabesandratana, qui a occupé lui aussi le poste de défenseur central. « Il a un gabarit plutôt intéressant (1,89 m pour 83 kg), mais il n'est pas encore assez performant avec son jeu de tête, nuance-t-il. Il manque encore un peu de détermination, mais bien sûr, il lui faut un temps d'adaptation ! » Moment d'unité nationale Avec le PSG, Ilia Zabarnyi va connaître les frissons de la Ligue des champions – mais une autre échéance majeure va motiver encore plus le jeune joueur dans les semaines et les mois qui viennent. Avec un rêve, celui de qualifier l'Ukraine pour la Coupe du monde qui sera organisée l'année prochaine en Amérique du Nord. Une première depuis 2006 (dernière et unique participation de l'Ukraine pour une phase finale de Coupe du Monde) et un véritable exploit pour une équipe dont le pays est en guerre. Obligés de s'entraîner en Pologne et de jouer tous leurs matchs hors d'Ukraine, les footballeurs ukrainiens parviennent malgré tout à entretenir cet espoir puisqu'ils sont deuxièmes de leur groupe derrière la France. « Chaque match de l'équipe nationale est un moment d'unité et de ferveur pour les Ukrainiens qui suivent les qualifications en temps de guerre, souligne le journaliste Andrew Todos. Plusieurs de mes amis ont suivi le match contre l'Islande (victoire 5 buts à 3 de l'Ukraine, le 10 octobre) sur leur téléphone à la lueur d'une bougie – parce qu'il n'y avait plus de courant à cause des bombardements russes. Donc, quoi qu'il arrive, les gens essaient de suivre l'équipe nationale. Le temps d'un match, cela leur permet d'oublier ce qui se passe autour d'eux… Et lorsque l'Ukraine gagne, et surtout dans ce cas, ce sont des émotions qui font beaucoup de bien au moral. » Suivez nos dernières infos, reportages et émissions sur l'Ukraine
L'émission 28 minutes du 15/10/2025 Changement climatique, baisse de la consommation : le vin français au régime sec ?La géographie du vin est en train d'être bouleversée par le changement climatique. En France, des régions, qui restaient jusque-là à l'écart de la production viticole, commencent à développer une véritable filière comme la Bretagne, la Normandie ou encore le Pas-de-Calais. Si ces nouveaux développements peuvent donner l'impression d'une activité viticole vivace sur le territoire, ils sont surtout les conséquences d'un secteur en crise. La sécheresse et la canicule affectent la production, cette année encore, notamment dans le Bordelais et en Languedoc-Roussillon. La production française devrait atteindre cette année 36 millions d'hectolitres, soit 16 % de moins que la production moyenne des cinq dernières années, selon le ministère de l'Agriculture. En parallèle, la consommation de vin diminue. En 1960, un Français consommait en moyenne 127 litres de vin par an contre 40 litres aujourd'hui. Pour en parler nous recevons la journaliste et historienne du vin Laure Gasparotto qui publie “Le vin. Un peu, beaucoup, passionnément”, aux éditions Le Robert. L'Europe doit-elle vraiment se préparer à un assaut militaire russe sur son sol ?Le Service fédéral du renseignement allemand a déclaré le 13 octobre, devant la commission de contrôle parlementaire au Bundestag, que la Russie pourrait décider d'entrer “en conflit militaire direct avec l'OTAN” d'ici 2029. Depuis le début de la guerre en Ukraine en 2022, ces alertes sont récurrentes mais celle-ci s'inscrit dans un contexte particulier. Ces dernières semaines, plusieurs pays européens ont fait l'objet d'attaques attribuées à la Russie : incursions de drones en Pologne, violation de l'espace aérien par des avions de chasse en Estonie, sabotages de câbles ferroviaires en Allemagne, etc. Les ministres de la Défense des pays membres de l'OTAN se réunissent ce mercredi 15 octobre à Bruxelles pour discuter de ces récents événements. Cette réunion sera suivie d'une autre, cette fois entre les ministres de la Défense des pays membres de l'Union européenne. Vladimir Poutine a récemment dénoncé “la militarisation croissante de l'Europe” et a promis une réponse aux menaces “pour le moins, très convaincante”. Fin juin, les pays de l'OTAN se sont engagés à consacrer, chaque année, 5 % de leur PIB à la défense d'ici 2035. Du côté de l'UE, la Commission européenne avait présenté en mars un livre blanc sur la défense et un plan de renforcement de ses capacités militaires à l'horizon 2030. La menace est-elle réelle ou fantasmée ? On en débat avec Nicole Gnesotto, vice-Présidente de l'Institut Jacques Delors, historienne, Aurélien Duchêne, chercheur au Think Tank Euro Créative et Bertrand Badie, professeur émérite de relations internationales à Sciences Po Paris. Enfin, Xavier Mauduit revient sur l'installation d'un nouveau câble sous-marin, le plus long de la Méditerranée, qui relie Marseille à Bizerte, en Tunisie, afin de renforcer la connectivité entre les deux continents. Marie Bonnisseau s'intéresse à l'affaire de la “fausse” disparue du régime Pinochet, au Chili, dont certains nostalgiques du dictateur profitent pour nier la réalité des disparitions pendant la dictature. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 15 octobre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 15/10/2025 L'Europe doit-elle vraiment se préparer à un assaut militaire russe sur son sol ?Le Service fédéral du renseignement allemand a déclaré le 13 octobre, devant la commission de contrôle parlementaire au Bundestag, que la Russie pourrait décider d'entrer “en conflit militaire direct avec l'OTAN” d'ici 2029. Depuis le début de la guerre en Ukraine en 2022, ces alertes sont récurrentes mais celle-ci s'inscrit dans un contexte particulier. Ces dernières semaines, plusieurs pays européens ont fait l'objet d'attaques attribuées à la Russie : incursions de drones en Pologne, violation de l'espace aérien par des avions de chasse en Estonie, sabotages de câbles ferroviaires en Allemagne, etc. Les ministres de la Défense des pays membres de l'OTAN se réunissent ce mercredi 15 octobre à Bruxelles pour discuter de ces récents événements. Cette réunion sera suivie d'une autre, cette fois entre les ministres de la Défense des pays membres de l'Union européenne. Vladimir Poutine a récemment dénoncé “la militarisation croissante de l'Europe” et a promis une réponse aux menaces “pour le moins, très convaincante”. Fin juin, les pays de l'OTAN se sont engagés à consacrer, chaque année, 5 % de leur PIB à la défense d'ici 2035. Du côté de l'UE, la Commission européenne avait présenté en mars un livre blanc sur la défense et un plan de renforcement de ses capacités militaires à l'horizon 2030. La menace est-elle réelle ou fantasmée ? On en débat avec Nicole Gnesotto, vice-Présidente de l'Institut Jacques Delors, historienne, Aurélien Duchêne, chercheur au Think Tank Euro Créative et Bertrand Badie, professeur émérite de relations internationales à Sciences Po Paris. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 15 octobre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
durée : 00:05:44 - Avec sciences - par : Alexandra Delbot - L'écologie de la peur est une nouvelle discipline qui étudie comment la présence d'un prédateur influence le comportement des proies. Une nouvelle étude menée en Pologne démontre que les loups fuient rapidement quand ils entendent une voix humaine, preuve qu'il a peur de nous.
36-letni Majka przeszedł do historii polskiego kolarstwa jako jedyny, który wygrał w Tour de France jedną z klasyfikacji - górską, i to dwukrotnie. Do największych sukcesów Polaka należą również brązowy medal olimpijski w Rio de Janeiro, triumf w Tour de Pologne i dwa wygrane etapy we Vuelta a Espana.
Les conservateurs d'un côté, les travaillistes de l'autre : au Royaume-Uni, pendant des décennies, la division entre la gauche et la droite était, on ne peut plus claire, et la vie politique s'animait au rythme du bipartisme. Sauf que ces dernières années, les deux grandes familles politiques se sont divisées et ont donné naissance à des petits : les Verts à gauche, Reform UK à l'extrême-droite... une tendance qui s'est confirmée, ces dernières semaines, lors des traditionnelles conférences de parti. Reportage, Marie Billon. Qui pour remplacer Michael D. Higgins en Irlande ? Le président de 84 ans, à la tête du pays depuis 2011, s'apprête à rendre son tablier : le 24 octobre 2025, les Irlandais se rendront aux urnes pour choisir leur prochain chef d'État. Dans le pays, la fonction présidentielle est essentiellement symbolique, mais «Michael D», comme l'appellent affectueusement les Irlandais, a réussi à y imposer sa marque. Il est notamment connu pour ses prises de positions géopolitiques, en faveur de la Palestine par exemple. Difficile de remplacer une telle figure de la vie publique irlandaise et pourtant... deux candidates s'y frottent. Clémence Pénard. À lire aussiIrlande: le président Michael D. Higgins se lance dans la musique Les Grecs mobilisés contre la journée de 13h Le gouvernement va bientôt soumettre au vote du Parlement cette disposition : autoriser une journée de travail de 13h chez le même employeur, avec une majoration du salaire au-delà des 8h réglementaires. Les défenseurs du texte l'assurent, cette mesure ne sera appliquée que sur la base du volontariat. Mais les travailleurs craignent de ne pas vraiment avoir le choix, dans un pays toujours aux prises avec dix ans de crise économique. À Athènes, Joël Bronner. À lire aussiGrèce: grève générale contre le projet d'une journée de travail de 13 heures Une reconstruction numérique d'Auschwitz-Birkenau pour le devoir de mémoire Cette année, la Pologne a commémoré les 80 ans de la découverte du camp d'extermination par l'armée soviétique. En un peu plus de 4 ans et demi, 1.100.000 personnes ont été assassinées dans ce camp de la mort. Et huit décennies plus tard, les voix des derniers survivants s'éteignent peu à peu. Alors pour assurer le devoir de mémoire, le mémorial d'Auschwitz-Birkenau a dévoilé une maquette numérique qui pourra être mise à la disposition des réalisateurs de cinéma. Adrien Sarlat. À écouter aussi80 ans de la libération d'Auschwitz, partager la parole des survivants
Les conservateurs d'un côté, les travaillistes de l'autre : au Royaume-Uni, pendant des décennies, la division entre la gauche et la droite était, on ne peut plus claire, et la vie politique s'animait au rythme du bipartisme. Sauf que ces dernières années, les deux grandes familles politiques se sont divisées et ont donné naissance à des petits : les Verts à gauche, Reform UK à l'extrême-droite... une tendance qui s'est confirmée, ces dernières semaines, lors des traditionnelles conférences de parti. Reportage, Marie Billon. Qui pour remplacer Michael D. Higgins en Irlande ? Le président de 84 ans, à la tête du pays depuis 2011, s'apprête à rendre son tablier : le 24 octobre 2025, les Irlandais se rendront aux urnes pour choisir leur prochain chef d'État. Dans le pays, la fonction présidentielle est essentiellement symbolique, mais «Michael D», comme l'appellent affectueusement les Irlandais, a réussi à y imposer sa marque. Il est notamment connu pour ses prises de positions géopolitiques, en faveur de la Palestine par exemple. Difficile de remplacer une telle figure de la vie publique irlandaise et pourtant... deux candidates s'y frottent. Clémence Pénard. À lire aussiIrlande: le président Michael D. Higgins se lance dans la musique Les Grecs mobilisés contre la journée de 13h Le gouvernement va bientôt soumettre au vote du Parlement cette disposition : autoriser une journée de travail de 13h chez le même employeur, avec une majoration du salaire au-delà des 8h réglementaires. Les défenseurs du texte l'assurent, cette mesure ne sera appliquée que sur la base du volontariat. Mais les travailleurs craignent de ne pas vraiment avoir le choix, dans un pays toujours aux prises avec dix ans de crise économique. À Athènes, Joël Bronner. À lire aussiGrèce: grève générale contre le projet d'une journée de travail de 13 heures Une reconstruction numérique d'Auschwitz-Birkenau pour le devoir de mémoire Cette année, la Pologne a commémoré les 80 ans de la découverte du camp d'extermination par l'armée soviétique. En un peu plus de 4 ans et demi, 1.100.000 personnes ont été assassinées dans ce camp de la mort. Et huit décennies plus tard, les voix des derniers survivants s'éteignent peu à peu. Alors pour assurer le devoir de mémoire, le mémorial d'Auschwitz-Birkenau a dévoilé une maquette numérique qui pourra être mise à la disposition des réalisateurs de cinéma. Adrien Sarlat. À écouter aussi80 ans de la libération d'Auschwitz, partager la parole des survivants
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durée : 00:02:43 - Regarde le monde - En apparence, le personnage peut sembler fantasque. Avec sa longue moustache blanche, son crâne lisse, ses yeux rieurs, Wladyslaw Grochowski a des allures d'artiste un peu bohème. Sauf qu'à 73 ans, cet homme est un très riche promoteur immobilier, très inquiet pour l'avenir de son pays. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:02:43 - Regarde le monde - En apparence, le personnage peut sembler fantasque. Avec sa longue moustache blanche, son crâne lisse, ses yeux rieurs, Wladyslaw Grochowski a des allures d'artiste un peu bohème. Sauf qu'à 73 ans, cet homme est un très riche promoteur immobilier, très inquiet pour l'avenir de son pays. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:05:53 - Le Grand Reportage - par : Aurélie Kieffer - La forêt de Białowieża est l'une des dernières forêts primaires d'Europe, préservée de l'action humaine depuis près de 12 000 ans. Mais son visage a radicalement changé depuis 2021, lorsque le Bélarus, un pays voisin de la Pologne et allié de la Russie, a créé une crise migratoire. - réalisation : Annie Brault
Le pays n'est pas le seul, parmi les membres récents de l'Union européenne, à être concerné : la Slovaquie, la Lettonie ou la Lituanie font face aux mêmes enjeux. En Hongrie, l'inflation sur les denrées alimentaires dépasse même les 50% sur deux ans. Parmi les facteurs qui peuvent expliquer cette hausse des prix, il y a, en Estonie, l'augmentation de la TVA, passée cet été de 22 à 24%. Face à des tarifs qui explosent en magasin et au restaurant, près de 100.000 personnes ont signé une pétition pour revenir sur cette mesure, une rareté dans un pays peu enclin à la protestation publique. Reportage, Marielle Vitureau. La menace aérienne russe plane sur l'Estonie Le pays partage une frontière de près de 300km de long avec la Russie, et s'inquiète régulièrement de cette proximité. Mi-septembre 2025, trois avions de combat russes sont entrés dans l'espace aérien estonien. Plus tôt dans le mois, c'étaient cette fois des drones qui avaient fait incursion dans le ciel du Danemark et de la Pologne. Sans susciter de réaction forte de l'Otan. Que se passerait-il si la Russie décidait de s'en prendre plus agressivement à un territoire de l'Otan ? Quelles conséquences cela aurait-il sur la cohésion de l'organisation ? C'est ce qu'explore l'expert militaire allemand et professeur à la Bundeswehr Carlo Masala dans son ouvrage La guerre d'après : la Russie face à l'Occident (Grasset). Entretien. À Kharkiv, danser, c'est résister La deuxième plus grande ville d'Ukraine n'est située qu'à une trentaine de kilomètres du front et vit, depuis plus de trois ans, au rythme des alertes aériennes et des attaques de drones. Pourtant, envers et contre tout, des poches d'espoir subsistent, comme une forme de résistance. C'est le cas de l'opéra de Kharkiv, qui vient de célébrer ses 100 ans. La scène a été déplacée en sous-sol, réduite de deux tiers, la moitié des artistes sont partis et pourtant : les spectacles font toujours carton plein. Cerise Sudry Le Dû. Ilaria Salis : le sort de l'eurodéputée italienne en question Ce lundi 6 octobre 2025, les députés européens se sont réunis en session plénière à Strasbourg ; et demain, ils décideront s'ils lèvent, ou non, l'immunité parlementaire de leur collègue italienne Ilaria Salis. Cette dernière est dans le collimateur de la Hongrie, où elle a déjà été incarcérée pendant 15 mois, pour des faits remontant à février 2023. Explications, Cécile Debarge.
Le pays n'est pas le seul, parmi les membres récents de l'Union européenne, à être concerné : la Slovaquie, la Lettonie ou la Lituanie font face aux mêmes enjeux. En Hongrie, l'inflation sur les denrées alimentaires dépasse même les 50% sur deux ans. Parmi les facteurs qui peuvent expliquer cette hausse des prix, il y a, en Estonie, l'augmentation de la TVA, passée cet été de 22 à 24%. Face à des tarifs qui explosent en magasin et au restaurant, près de 100.000 personnes ont signé une pétition pour revenir sur cette mesure, une rareté dans un pays peu enclin à la protestation publique. Reportage, Marielle Vitureau. La menace aérienne russe plane sur l'Estonie Le pays partage une frontière de près de 300km de long avec la Russie, et s'inquiète régulièrement de cette proximité. Mi-septembre 2025, trois avions de combat russes sont entrés dans l'espace aérien estonien. Plus tôt dans le mois, c'étaient cette fois des drones qui avaient fait incursion dans le ciel du Danemark et de la Pologne. Sans susciter de réaction forte de l'Otan. Que se passerait-il si la Russie décidait de s'en prendre plus agressivement à un territoire de l'Otan ? Quelles conséquences cela aurait-il sur la cohésion de l'organisation ? C'est ce qu'explore l'expert militaire allemand et professeur à la Bundeswehr Carlo Masala dans son ouvrage La guerre d'après : la Russie face à l'Occident (Grasset). Entretien. À Kharkiv, danser, c'est résister La deuxième plus grande ville d'Ukraine n'est située qu'à une trentaine de kilomètres du front et vit, depuis plus de trois ans, au rythme des alertes aériennes et des attaques de drones. Pourtant, envers et contre tout, des poches d'espoir subsistent, comme une forme de résistance. C'est le cas de l'opéra de Kharkiv, qui vient de célébrer ses 100 ans. La scène a été déplacée en sous-sol, réduite de deux tiers, la moitié des artistes sont partis et pourtant : les spectacles font toujours carton plein. Cerise Sudry Le Dû. Ilaria Salis : le sort de l'eurodéputée italienne en question Ce lundi 6 octobre 2025, les députés européens se sont réunis en session plénière à Strasbourg ; et demain, ils décideront s'ils lèvent, ou non, l'immunité parlementaire de leur collègue italienne Ilaria Salis. Cette dernière est dans le collimateur de la Hongrie, où elle a déjà été incarcérée pendant 15 mois, pour des faits remontant à février 2023. Explications, Cécile Debarge.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 5 octobre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.LE PROJET DE BUDGET DE LECORNUUne première version du projet de loi de finances pour 2026 a été transmise jeudi pour avis au Haut conseil des finances publiques. La transmission de ce projet de loi marque le coup d'envoi du processus de discussion du budget. Le Haut conseil, un organisme indépendant placé auprès de la Cour des comptes, disposera ensuite de sept jours pour rendre son avis, destiné à être rendu public lors de la présentation formelle du budget par le gouvernement. Le texte devrait être déposé à l'Assemblée nationale au plus tard le 13 octobre, de façon que le Parlement dispose des 70 jours prévus par la Constitution pour en débattre.Le même jour, à la veille des rencontres organisées à Matignon avec le Parti socialiste et le Rassemblement national, l'entourage de Sébastien Lecornu a laissé fuiter quatre pistes de soutien au pouvoir d'achat en précisant toutefois que « rien n'est arbitré ». Il s'agirait de favoriser davantage les heures supplémentaires par une défiscalisation et un allègement des charges sociales ;d'alléger l'impôt sur le revenu des couples modestes : en améliorant le mécanisme de « décote », afin de l'aligner sur l'avantage accordé aux célibataires touchant des montants équivalents. De défiscaliser à nouveau les «primes Macron » les primes des salariés gagnant moins de trois fois le SMIC en 2026. D'encourager les dons familiaux en direction des jeunes générations.Selon le journal Les Échos, le projet de budget inclurait une « année blanche » comprenant le gel du barème de l'impôt sur le revenu et de toutes les pensions de retraite, ainsi que le relèvement du taux du « prélèvement forfaitaire unique » sur les revenus du capital. L'augmentation de la flat tax jusqu'à 36%, rapporterait 1,5 milliard d'euros. Le texte devrait comporter une mesure anti-optimisation centrée sur les holdings, certains contribuables très aisés y stockant de l'argent afin d'échapper à l'impôt. Des mesures seraient également en préparation pour lutter contre l'optimisation des Pactes Dutreil, cet outil fiscal conçu pour réduire la fiscalité des transmissions et donations des entreprises afin de préserver l'outil productif. Quant à la surtaxe d'impôt sur les sociétés, elle serait reconduite d'un an, mais son taux serait divisé par deux par rapport à celui appliqué en 2025. Son rendement attendrait ainsi de l'ordre de 4 milliards d'euros.Vendredi, le Premier ministre s'est engagé à ne pas utiliser l'article 49 alinéa 3 de la Constitution pour faire adopter son budget. L'idée n'est pas nouvelle : entre 1997 et 2002, le premier ministre Lionel Jospin, à la tête d'une « majorité plurielle », avait renoncé à son usage. Si les débats budgétaires s'enlisaient à l'Assemblée, faute de majorité, la méthode Lecornu pourrait dès lors aboutir à l'élaboration d'une loi spéciale ou par le passage du budget par voie d'ordonnances, une première sous la Ve République.SÉCURITÉ EUROPÉENNE FACE AUX MENACES RUSSES APRÈS COPENHAGUEL'Europe est soumise, ces derniers jours, à une série de défis : la Russie teste la capacité de plusieurs pays du nord de l'Europe à faire face à des envois de drones sur leurs aéroports. Elle viole régulièrement l'espace aérien de certains membres de l'Otan afin de mesurer leurs capacités de défense antiaérienne. Oslo, Copenhague, Munich ont été victimes des mêmes survols de drones non identifiés, contraignant les autorités danoises, norvégiennes et allemandes à fermer provisoirement leur espace aérien au-dessus de certains aéroports. Contrairement aux Ukrainiens, les Européens n'ont guère d'expérience dans le domaine de la lutte contre les drones.Dans ce contexte, lundi, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, a dévoilé, une première cartographie de la « préparation 2030 », date à laquelle l'Europe doit être prête à se défendre par elle-même en cas d'agression russe. Les analyses des services de renseignement européens convergent : dans les trois à cinq prochaines années, la Russie pourrait être en mesure d'attaquer un pays de l'Union européenne ou de l'Otan si une paix en Ukraine lui permettait de se réarmer, et si l'Europe ne pouvait pas compter sur le soutien américain. Les États membres ont identifié neuf domaines capacitaires prioritaires dans lesquels l'Europe doit combler ses lacunes d'ici à 2030 : défense aérienne et antimissile, systèmes d'artillerie, missiles et munitions, cyber et guerre électronique, drones et anti-drones, combat terrestre, capacités maritimes, mobilité militaire et « capacités stratégiques habilitantes ».En vue de renforcer la défense du continent face à la menace russe, les dirigeants des 27 pays de l'Union européenne se sont retrouvés mercredi à Copenhague. Les discussions ont porté principalement sur trois axes : le développement capacitaire conjoint, les « projets phares » - comme le mur de drones ou la surveillance du flanc oriental - et la montée en puissance de l'industrie de défense européenne. Afin d'accélérer la montée en puissance militaire du continent, l'Union européenne a adopté en juin dernier le Security Action For Europe (SAFE), un instrument financier de prêts de 150 milliards d'euros. Environ 100 milliards sont alloués au flanc oriental de l'Europe : 43,7 milliards pour la Pologne, 16,7 milliards pour la Roumanie, 16,2 milliards pour la Hongrie. Cette concentration géographique reflète une réalité diverse. Chaque pays défend actuellement sa portion de frontière d'une manière légèrement différente, à l'aide de systèmes qui vont du plus sophistiqué au moins élaboré. Cette réunion sans conclusion écrite a permis de décanter des sujets qui seront finalisés les 23 et 24 octobre prochains lors du Conseil européen à Bruxelles. Objectif : combler les lacunes et favoriser des acquisitions conjointes pour lutter contre « la fragmentation de nos efforts à travers des initiatives nationales non coordonnées ».Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une flotte fantôme russe, des drones qui s'aventurent en Pologne et en Roumanie voire qui perturbent le trafic aérien au Danemark, des ingérences dans les processus électoraux, et enfin une violation de l'espace aérien estonien par des avions de chasse russes.Depuis début septembre, les événements s'enchaînent et font les gros titres, même si dans certains cas, l'implication de la Russie reste à établir. Certains l'appellent la guerre hybride. D'autres parlent de provocations très inquiétantes.Le sujet a dans tous les cas bien occupé cette semaine les dirigeants des 27 pays de l'Union européenne réunis au Danemark, mercredi. Pour cet épisode spécial de la Semaine Sur le Fil, nous vous proposons de prendre un peu de recul en écoutant un entretien avec un spécialiste : le général français Jean-Paul Paloméros, ancien chef d'état-major de l'armée de l'air et ancien commandeur de l'OTAN pour la Transformation. Dans cette interview il nous livre son analyse sur ces événements, sur les nouveaux défis posés par les drones, et prône la mise en place de zones tampon d'exclusion aérienne, comme aux temps de la guerre froide. Réalisation : Michaëla Cancela-KiefferSons tirés des archives video de l'AFPTV.Doublage : Maxime MametMusique : Nicolas Nicolas Vair. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous laisser une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'avocat de l'abolition de la peine de mort va entrer au Panthéon. « Le dernier "saint de la République" », titre Le Nouvel Obs. Ministre de la Justice, président du Conseil constitutionnel, sénateur : le magazine explore ce qui fait de lui une « figure morale incontestable » en rappelant, au-delà de son combat contre la peine de mort, son « rôle décisif dans la dépénalisation de l'homosexualité » et son « souci constant des détenus dont il rappelait qu'ils demeuraient avant tout des citoyens ». « Robert Badinter n'est pas un personnage fade et consensuel, sans angles ni aspérités, qui ne suscitait aucun conflit », ajoute auprès du Nouvel Obs l'ancienne Garde des Sceaux, Christiane Taubira, figure de la gauche, tout comme l'était Robert Badinter, même si ses valeurs d'universalisme et d'humanisme sont parfois appréhendées, souligne le magazine, de différentes façons au sein de son propre camp. « Chacun projette en Badinter sa propre vision de la République », résume Le Nouvel Obs, qui est donc persuadé que « cette panthéonisation, l'une des dernières de la présidence Macron, ne divisera pas ». « Très rares sont ceux qui, en 2025, contestent » l'héritage de Robert Badinter. 5 objets symboliques au Panthéon Un an et demi après sa disparition, à 95 ans, cet avocat « nourri de l'esprit des Lumières et de Condorcet », rappelle Le Nouvel Obs, va donc rejoindre le Panthéon, jeudi 9 octobre. Plus précisément, indique L'Express, ce sont 5 objets symboliques qui seront déposés dans un cénotaphe, un tombeau élevé à la mémoire d'un mort, mais qui ne contient pas son corps. Une robe d'avocat, une copie du discours de Robert Badinter devant l'Assemblée nationale, le 17 septembre 1981, au moment de l'abolition de la peine de mort, et trois livres dont un de Victor Hugo, les Choses vues, dans lequel est écrite cette résonnante phrase : « Heureux si l'on peut un jour dire de lui : En s'en allant, il emporta la peine de mort ». Cette panthéonisation est « une récompense magnifique », se réjouit sa femme, Elisabeth Badinter, dans les colonnes du Point. « Celle de la France à l'égard de ce petit Juif issu d'une famille très modeste. » Robert Badinter dont le père, Simon, a été arrêté à Lyon en 1943 par Klaus Barbie, pour être déporté puis gazé au camp de Sobibor, en Pologne. La résurgence de l'antisémitisme depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023, ce fut donc « un choc » pour lui, témoigne sa femme dans Le Point, qui publie justement un extrait d'un livre de Robert Badinter qui vient de paraître, Sur l'épreuve de l'antisémitisme. Une société israélienne « traumatisée » Ces mots résonnent particulièrement à l'approche du 7 octobre, et des deux ans de guerre entre Israël et le Hamas. Dans le même magazine (imprimé avant la réponse du Hamas au plan de paix proposé par Donald Trump) : cet article d'une correspondante à Tel-Aviv qui écrit qu'une « grande partie de la société israélienne redoute qu'une nouvelle déception ne vienne à nouveau doucher ce début d'espoir ». « Une société traumatisée », rapporte Le Point, qui a rencontré plusieurs psychologues israéliens dont les cabinets ne désemplissent pas depuis l'attaque du Hamas, le 7 octobre 2023. « Plusieurs études estiment à environ 3 millions le nombre d'Israéliens souffrant de troubles plus ou moins importants. » « Le Centre israélien sur la toxicomanie et la santé mentale évoque une hausse de 25 % de la consommation de drogue. » Malaise perceptible, aussi, dans les pays étrangers, de la France aux États-Unis. Le Point cite d'abord cette Parisienne de 56 ans qui « demande à son gendre d'ôter sa kippa quand il sort », et qui ressent « une haine, une défiance s'installer » à son travail. Elle envisage de rejoindre Israël avec sa fille d'ici l'été. Plus de 2 000 Français sont partis en 2024, soit le double de l'année précédente. À New York, aussi, « la sérénité a disparu », témoigne un autre Français installé dans cette ville pourtant vue, depuis plus d'un siècle, rappelle Le Point, « comme un refuge pour la population juive persécutée ». La probable arrivée de Zohran Mamdani à la mairie de New York inquiète une partie de la communauté, braquée par certaines déclarations du candidat démocrate et musulman. Visite dans un mémorial du 7-Octobre Une société israélienne « qui se radicalise », aussi, observe Le Nouvel Obs, « et qui ne cesse de revivre l'attaque la plus meurtrière de son histoire ». En témoigne ce reportage à Réïm, à la frontière avec Gaza, sur le site de la fête techno Nova, où le Hamas a assassiné des centaines de jeunes, le 7 octobre 2023. Un mémorial a été installé, accueillant, chaque jour, « de nombreux cars » et « des groupes de visiteurs ». Ils se recueillent devant les photos des victimes, mais aussi face au « cimetière de voitures calcinées avec, à chaque véhicule, un QR code qui envoie sur le téléphone l'histoire tragique de ses occupants ». Non loin, dans le kibboutz Nahal Oz, une partie de la population revient. « Il y a des tractopelles un peu partout, décrit Le Nouvel Obs, ça construit, ça rénove. Les jardins sont luxuriants ; des familles avec des poussettes se promènent, imperturbables quand retentit le son des explosions. » « Les gens comprennent, dit une habitante, que c'est important que nous, Juifs, habitions cet endroit, près de la frontière. Pour la sécurité de notre pays. » « Évidemment, il y a d'abord eu le choc et le deuil après le 7-Octobre, se souvient la rabbin Delphine Horvilleur auprès du Nouvel Obs. Et puis, très vite, la sidération face au manque d'empathie pour les victimes israéliennes. Mais j'ai également senti ce moment où certains des miens ont aussi vrillé, où la radicalité à l'intérieur de ma communauté est allée croissant. La difficulté pour la rabbin que je suis, dit-elle, est que je dois accompagner mon peuple dans la consolation et la quête de sécurité auxquelles il a pleinement droit et, simultanément, que je dois l'accompagner dans son questionnement sur lui-même, dans sa possibilité de critiquer le gouvernement du seul Etat-refuge dont il dispose. Et par moments, je ne sais plus si je dois tendre un miroir ou tendre les bras aux miens. » Sébastien Lecornu coincé entre les socialistes et la droite À la Une, également : la fin du compte à rebours pour la composition du nouveau gouvernement français. Ce sera aujourd'hui, 5 octobre, selon La Tribune Dimanche ; dans les 48h, d'après le JDD. Le Journal du dimanche anticipe « 24 ministres grand max » et révèle déjà son casting : la présence de la droite « devrait être renforcée » autour de Bruno Retailleau, maintenu ministre de l'Intérieur, tout comme Gérald Darmanin à la Justice. Sur le flanc gauche, en revanche, « seul Manuel Valls conserverait les Outre-mer ». Il faut dire qu'avec les socialistes, le chef du gouvernement « semble toujours dans une situation très précaire », observe La Tribune Dimanche, qui se demande si le PS décidera, ou non, immédiatement de censurer Sébastien Lecornu à l'issue de sa déclaration de politique générale, mardi 7 octobre. Le Premier ministre a pourtant accédé à une revendication des socialistes en renonçant au 49.3, mais ils « insistent sur la suspension de la réforme des retraites », chose dont la droite « ne veut pas entendre parler »... Les Républicains qui, eux, avancent, d'après La Tribune Dimanche, « sans enthousiasme vers une participation gouvernementale ». Tout cela, résume le journal, permet à Sébastien Lecornu « d'appréhender un peu plus les limites du défi auquel il est confronté à une époque où seule la radicalité paie et le compromis est vu comme une faiblesse ».
Au cours du seul mois de septembre, plusieurs aéronefs non identifiés ont survolé la Pologne, la Roumanie, le Danemark et la Norvège, tandis qu'en Estonie, des avions de combat russes étaient aperçus dans le ciel. Malgré les dénégations de Moscou, il a été difficile pour les membres de l'OTAN de ne pas porter leurs regards vers le Kremlin et de ne pas interpréter ces incursions comme des tests.L'organisation transatlantique a répondu être « en ordre de bataille » pour faire face à d'éventuelles autres menaces en provenance de Russie. Mais l'OTAN, souvent décrite comme lente à prendre des décisions, est-elle réellement en capacité à se défendre ? Quels outils a-t-elle à sa disposition pour protéger ses membres ?Sylvie Kauffman est éditorialiste au Monde et spécialiste des relations internationales. Elle nous explique, dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », l'objectif de Vladimir Poutine derrière ses incursions et détaille la stratégie des alliés occidentaux pour y faire face.Un épisode de Garance Muñoz et Cyrielle Bedu, réalisé par Florentin Baume. Présentation et suivi éditorial : Jean-Guillaume Santi. Dans cet épisode : extrait d'une déclaration de Mark Rutte, secrétaire général de l'OTAN, le 10 septembre 2025 ; extrait d'une déclaration de Donald Tusk, premier ministre polonais, le 10 septembre 2025.Cet épisode a été publié le 3 octobre 2025.---Assistez au cours du soir de notre chroniqueuse judiciaire Pascale Robert Diard sur les coulisses des grands procès qu'elle a couverts et les mécanismes de la justice Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 2 octobre 2025 - L'Europe au défi de la flotte fantôme russeLe pétrolier "Pushpa" a dû mettre son périple en pause. Parti de Russie le 18 septembre à destination de l'Inde, le navire de 244 mètres de long a été arraisonné lundi au large de Saint-Nazaire par des militaires français qui le soupçonnent d'appartenir à la flotte de navires fantômes russes. Hier, le parquet de Brest a annoncé l'ouverture d'une enquête pour "défaut de justification de la nationalité du navire" et "refus d'obtempérer" et le placement en garde à vue de deux membres de l'équipage. "Il y a eu des fautes très importantes qui ont été commises par cet équipage qui justifient que la procédure soit judiciarisée aujourd'hui", a déclaré Emmanuel Macron, en marge d'un sommet international à Copenhague. Les dirigeants européens y sont notamment réunis pour imaginer de nouvelles ripostes contre la Russie qui viole régulièrement leurs espaces aériens, comme la Pologne, la Roumanie ou l'Estonie. Le président français a cependant appelé à rester prudent sur les informations de la presse danoise, selon laquelle le Pushpa aurait pu servir de plateforme de lancement à des drones ayant perturbé le trafic aérien du pays fin septembre. Une chose est sûre, le navire, qui a changé à treize reprises de pavillons en trois ans selon Le Monde, a déjà été immobilisé à plusieurs reprises pour des activités "illégales". Et il n'est pas un cas isolé. Depuis 2023, plusieurs navires en provenance de Russie ont été impliqués dans des ruptures de câbles électriques ou l'endommagement de gazoducs.Pendant que les dirigeants européens se réunissent pour élaborer de nouvelles stratégies contre la Russie, l'armée de l'Otan se prépare au scénario du pire. Mi-mai, 3 000 militaires et de nombreux véhicules terrestres et aériens issus de neuf pays européens ont simulé un débarquement sur les côtes française dans le cadre d'exercices militaires baptisés Polaris 25. Selon le contre-amiral français Jean-Michel Martinet, il s'agit "de préparer la Marine nationale à être immédiatement engagée dans du combat de haute intensité avec tout ce que cela suppose dans le contexte actuel". Une équipe de C dans l'air a pu y participer.Si les responsables militaires ne nomment pas directement le responsable de leurs craintes, c'est bien la Russie qui est visée. Pour financer sa guerre en Ukraine, Vladimir Poutine a annoncé fin septembre une hausse de la TVA de 20 à 22% à partir de 2026, soit le niveau le plus élevé depuis le début de l'invasion russe. Selon les économistes, le Kremlin peine à assumer le coût du conflit. Alourdi par les dépenses militaires et les sanctions visant ses exportations de pétrole, le déficit russe atteint désormais 43 milliards d'euros, soit trois fois plus qu'en 2024. Les frappes ukrainiennes sur les raffineries russes n'ont rien arrangé à la situation tandis que les pays du G7 ont annoncé hier vouloir "accentuer la pression sur les exportations pétrolières de la Russie". Signe que l'économie russe ralentit, le gouvernement a annoncé abaisser ses prévisions de croissance pour 2026 de 2 à 1,3%.Que sait-on du pétrolier arraisonné au large des côtes françaises et suspecté d'appartenir à la flotte fantôme russe ? Comment les forces de l'Otan se préparent à l'hypothèse d'une guerre de haute intensité ? Les sanctions internationales contre l'économie russe peuvent-elles faire basculer le cours de la guerre en Ukraine ?LES EXPERTS :- Alain BAUER - Professeur de criminologie au CNAM responsable du Pôle Sécurité Défense Renseignement- Pierre HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationale à l'Université catholique de Lille- Marie JEGO - Journaliste - Le Monde, ancienne correspondante à Moscou- Alexandra SAVIANA - Journaliste - L'Express, auteur de Les scénarios noirs de l'armée française
L'ascension du parti d'extrême droite AFD, en Allemagne, n'a plus besoin d'être confirmée. Après être arrivée en deuxième position aux dernières législative en février 2025 avec près de 21% des voix, la formation a opéré une belle percée mi-septembre. Lors des municipales dans un des länder les plus peuplés de l'ouest du pays, elle a comptabilisé 15% de bulletins de vote. Mais d'autres démons viennent bouleverser le pays. À Spremberg, une petite ville de l'Est, proche de la frontière polonaise, des croix gammées ont fait leur apparition sur le mobilier urbain, des élèves font le salut nazi. À tel point que la maire tire la sonnette d'alarme et demande des solutions à long terme. C'est le reportage de notre correspondante Delphine Nerbollier. L'inquiétant succès des cagnottes de santé en Pologne Est-ce le symptôme d'un système de santé qui va mal, et qui est en tout cas sous-financé par rapport à la moyenne européenne. En tout cas, les cagnottes de santé sont très populaires en Pologne. Les campagnes sur internet pour trouver des financements pour des soins privés, souvent pour des maladies rares se multiplient. Mais ces campagnes, dont on a d'ailleurs beaucoup parlé lors de la dernière présidentielle, manquent de contrôle et parfois de pertinence scientifique. C'est le reportage de notre correspondant Adrien Sarlat. La Suède sur ordonnance... C'est l'idée pas si saugrenue de l'industrie touristique du royaume, qui se base sur des études très scientifiques issues de l'Organisation mondiale de la santé. Le royaume scandinave, et ses atouts tant géographiques que culturels, est bon pour le corps et pour le moral... Les prescriptions natures font désormais partie des outils disponibles pour les médecins, même si elles ne sont pas remboursées par la Sécurité sociale. À Stockholm, les explications de notre correspondante Ottilia Ferey. La chronique musique de Vincent Théval Boko Yout, un jeune musicien suédois et ses compositions afro grunge.
L'ascension du parti d'extrême droite AFD, en Allemagne, n'a plus besoin d'être confirmée. Après être arrivée en deuxième position aux dernières législative en février 2025 avec près de 21% des voix, la formation a opéré une belle percée mi-septembre. Lors des municipales dans un des länder les plus peuplés de l'ouest du pays, elle a comptabilisé 15% de bulletins de vote. Mais d'autres démons viennent bouleverser le pays. À Spremberg, une petite ville de l'Est, proche de la frontière polonaise, des croix gammées ont fait leur apparition sur le mobilier urbain, des élèves font le salut nazi. À tel point que la maire tire la sonnette d'alarme et demande des solutions à long terme. C'est le reportage de notre correspondante Delphine Nerbollier. L'inquiétant succès des cagnottes de santé en Pologne Est-ce le symptôme d'un système de santé qui va mal, et qui est en tout cas sous-financé par rapport à la moyenne européenne ? En tout cas, les cagnottes de santé sont très populaires en Pologne. Les campagnes sur internet pour trouver des financements pour des soins privés, souvent pour des maladies rares se multiplient. Mais ces campagnes, dont on a d'ailleurs beaucoup parlé lors de la dernière présidentielle, manquent de contrôle et parfois de pertinence scientifique. C'est le reportage de notre correspondant Adrien Sarlat. Une des cagnottes de santé. (une famille pour leur fils Franek) La Suède sur ordonnance... C'est l'idée pas si saugrenue de l'industrie touristique du royaume, qui se base sur des études très scientifiques issues de l'Organisation mondiale de la santé. Le royaume scandinave, et ses atouts tant géographiques que culturels, est bon pour le corps et pour le moral... Les prescriptions natures font désormais partie des outils disponibles pour les médecins, même si elles ne sont pas remboursées par la Sécurité sociale. À Stockholm, les explications de notre correspondante Ottilia Ferey. La chronique musique de Vincent Théval Boko Yout, un jeune musicien suédois et ses compositions afro grunge.
La guerre en Ukraine est devenue un laboratoire d'innovation militaire. Sur le terrain, les deux belligérants ont massivement recours aux drones pour harceler l'adversaire, sans avoir à se déplacer ou à gaspiller de coûteux missiles. Dans le ciel, sur terre ou en mer, les drones sont omniprésents.Certains d'entre eux ont même été aperçus, ces derniers temps, au-dessus de pays de l'OTAN, tels que la Pologne, la Roumanie, la Norvège et le Danemark. De quoi inquiéter les puissances militaires occidentales, comme la France, qui souffrent d'un retard important à ce niveau.Comment les drones changent-ils la façon de se faire la guerre ? Quelles conséquences leur utilisation a-t-elle pour les soldats combattant sur le front ? Le recours massif à ces engins préfigure-t-il toutes les guerres à venir ? Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Emmanuel Grynszpan, journaliste au Monde chargé du suivi de la guerre en Ukraine, raconte comment l'usage des drones est devenu indispensable.Un épisode de Garance Muñoz. Réalisation : Thomas Zeng. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi. Dans cet épisode : extrait d'une attaque de drones en Ukraine, le 7 septembre 2025 ; extrait d'un reportage de l'Agence France-Presse en Ukraine, le 5 septembre 2025 ; extrait d'un reportage de Reuters en Ukraine, le 24 juin 2025 ; et extrait d'une prise de parole de Sébastien Lecornu, alors ministre des armées français, le 28 février 2025.--- Assistez au cours du soir de notre chroniqueuse judiciaire Pascale Robert Diard sur les coulisses des grands procès qu'elle a couverts et les mécanismes de la justice Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le dimanche 28 septembre, une attaque massive de drones et de missiles russes a fait au moins 4 morts à Kiev, dont une fillette de 12 ans. En parallèle de cette offensive, depuis début septembre, des drones, ou des chasseurs russes, violent l'espace aérien européen en survolant différents pays comme le Danemark, la Norvège, la Roumanie, ou encore la Pologne.Comment expliquer ces survols ? Pourquoi parle-t-on autant des drones dans le cadre de la guerre entre la Russie et l'Ukraine ?Réponse dans Code Source aujourd'hui avec Robin Korda, journaliste au service international du Parisien, et Charles de Saint Sauveur, qui dirige ce service.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Clara Grouzis, Clara Garnier-Amouroux et Anaïs Godard - Réalisation et mixage : Pierre Chaffanjon - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : France 24, TF1 et ONU Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Alors que la guerre en Ukraine s'intensifie, cinq pays européens — Estonie, Lituanie, Lettonie, Finlande et Pologne — ont quitté cette année la Convention d'Ottawa contre les mines terrestres et la Convention sur les armes à sous-munitions, une démarche qui inquiète fortement Tamar Gabelnick.Au moment où le Président ukrainien Volodymyr Zelensky affirmait à la tribune de l'Assemblée générale des Nations Unies que si un pays veut la paix, il doit toujours avoir des armes, la Directrice de la Campagne internationale pour interdire les mines (ICBL) et de la Coalition contre les armes à sous-munitions arpentait cette semaine les couloirs de l'ONU pour demander aux dirigeants qu'ils expriment clairement leur déception face à ce recul.Pour Mme Gabelnick, il est compréhensible qu'un pays cherche à se défendre. « Mais les mines antipersonnel sont l'arme la plus bête du monde », dénonce-t-elle, « parce que c'est la chance qui décide qui elles vont frapper ».Pour en savoir plus sur son plaidoyer contre les mines antipersonnel et les bombes à sous-munition, écoutez cet entretien accordé ONU Info en marge du débat général. (Interview : Tamar Gabelnick, Directrice de la Campagne internationale pour mettre fin aux mines antipersonnel; propos recueillis par Cristina Silveiro; prise de son Hisae Kawamori)
Après les intrusions de drones en Pologne, en Roumanie et au Danemark ces derniers jours, focus sur la lutte anti-drones en France. Qui surveille notre espace aérien ? Comment intercepter des drones malveillants ? Deux minutes pour comprendre avec Émilie Baujard.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après les intrusions de drones en Pologne, en Roumanie et au Danemark ces derniers jours, focus sur la lutte anti-drones en France. Qui surveille notre espace aérien ? Comment intercepter des drones malveillants ? Deux minutes pour comprendre avec Émilie Baujard.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'actualité qui a retenu l'attention de La Loupe de la semaine, c'est la multiplication des incursions de drones et d'avions attribuées à la Russie, dans des pays membres de l'Otan. Depuis début septembre, les incidents se multiplient en Pologne, en Estonie, en Roumanie, et ces derniers jours dans le ciel de Copenhague et Oslo. Même si Moscou nie son implication, les relations sont tendues. Clément Daniez, journaliste au service Monde de L'Express, spécialiste des questions de défense, décrypte la stratégie russe et détaille comment peut agir l'Otan.Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Écriture et présentation : Charlotte Baris Montage et réalisation : Jules Krot Crédits : France 24 Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur des migrants ouest-africains expulsés du Ghana vers le Togo et la mission multinationale en Haïti. Danemark : la Russie est-elle derrière les drones non-identifiés ? Pour la troisième fois depuis le début de la semaine, des drones ont fait des incursions dans l'espace aérien du Danemark, au-dessus de plusieurs aéroports. Après des incidents similaires en Norvège, Pologne, Roumanie et Estonie, la responsabilité du Kremlin est pointée du doigt. Que sait-on de l'implication russe ? Comment les pays européens visés comptent-ils riposter ? Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense et de sécurité à RFI. Ghana : que sait-on des migrants ouest-africains envoyés au Togo ? À peine accueillis par le Ghana, six des quatorze migrants expulsés des États-Unis ont été renvoyés vers le Togo. Comment le gouvernement justifie-t-il cette décision ? L'avocat représentant ces ressortissants dénonce une «détention illégale». Comment expliquer de telles accusations ? Avec Victor Cariou, correspondant de RFI à Accra. Haïti : pourquoi le Kenya tape sur la table ? En marge de l'Assemblée générale des Nations unies, le président kényan William Ruto a exprimé son exaspération face au manque de soutien international à la mission dirigée par son pays pour lutter contre les gangs en Haïti. Quel rôle joue le Kenya sur le terrain ? Dans ce contexte, les autorités kényanes pourraient-elles finir par se désengager ? Avec Wiener Kerns Fleurimond, journaliste et écrivain. Auteur de l'ouvrage « Haïti : de l'opposition à l'assassinat d'un chef d'État » (éditions L'Harmattan). Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Aujourd'hui, elle revient sur les réactions des internautes après l'annonce puis l'annulation d'un concert du chanteur malien Sidiki Diabaté au stade Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan en soutien à Alassane Ouattara.
durée : 00:11:34 - Le Fil de l'histoire - par : Stéphanie Duncan - Les Français de l'arrière semblaient d'abord résignés, mais confiants face à l'Allemagne. Depuis octobre, l'ambiance a changé. Maintenant que la Pologne est vaincue, les civils redoutent une attaque allemande. Dans les grandes villes, la défense passive organise la protection de la population. - invités : Fabrice Grenard - Fabrice Grenard : Historien, directeur scientifique de la Fondation de la Résistance - réalisé par : Claire DESTACAMP Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
C dans l'air du 24 septembre 2025 - Face à Poutine, l'incroyable volte-face de TrumpUne volte-face spectaculaire. Alors qu'il avait opéré un rapprochement ces derniers mois avec Vladimir Poutine et qu'il poussait les Ukrainiens à faire des concessions territoriales, Donald Trump a estimé cette nuit, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU, que Kiev pourrait « regagner son territoire dans sa forme originelle, et peut-être même aller plus loin » face à la Russie. Volodymyr Zelensky a immédiatement salué un « grand tournant ». Lui qui, en février dernier, était malmené dans le Bureau ovale devant les caméras du monde entier, est désormais qualifié par le président des États-Unis d'« homme courageux qui se bat comme un beau diable » — et pourrait bien, selon lui, gagner la guerre.« Cela fait trois ans et demi que la Russie mène, sans direction claire, une guerre qu'une vraie puissance militaire aurait remportée en moins d'une semaine », a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social, comparant le pays de Vladimir Poutine à « un tigre de papier ».« La Russie n'est pas un tigre. La Russie est davantage associée à un ours. Et les ours de papier n'existent pas », a rétorqué ce mercredi le porte-parole du Kremlin. « Nous poursuivons notre opération militaire spéciale pour assurer nos intérêts et atteindre les objectifs fixés par Vladimir Poutine », a-t-il déclaré, alors que les attaques de drones s'intensifient en Ukraine : plus de 1 500 engins auraient été tirés en une semaine sur le territoire ukrainien.Parallèlement, plusieurs drones et avions russes ont violé l'espace aérien de la Pologne, de l'Estonie ou encore de la Norvège, plaçant l'OTAN en état d'alerte.Dans ce contexte, Donald Trump a affirmé hier, dans une autre déclaration, que les pays de l'OTAN devraient abattre les avions russes pénétrant dans leur espace aérien.Emmanuel Macron a, de son côté, décidé d'envoyer trois Rafale ces derniers jours pour protéger la Pologne, après l'incursion de drones russes. Nos journalistes ont pu exceptionnellement les accompagner dans leur mission.Ils ont également pu rencontrer des proches de Laurent Vinatier, de plus en plus inquiets. Ce chercheur français, qui purge une peine de trois ans dans une prison russe, fait désormais l'objet d'une enquête pour espionnage. Une accusation très grave en Russie, où ce crime est passible d'une peine pouvant aller jusqu'à vingt ans de prison. Le journaliste américain Evan Gershkovich a, lui, été condamné à seize ans pour des accusations similaires.LES EXPERTS :- Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington- Laure MANDEVILLE - Grand reporter - Le Figaro, auteure de Qui est vraiment Donald Trump ? - Élise VINCENT - Journaliste chargée des questions de défense Le Monde - Pierre HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationale - Université catholique de Lille
À peine désigné, le Premier ministre français Sébastien Lecornu l'a dit : il envisage un retour du service militaire, sur la base du volontariat. À ce stade, il ne s'agit que d'un projet flou : rien d'autre n'a été précisé. Il n'empêche, c'est une idée partagée par plusieurs pays européens : la Pologne, la Belgique, le Royaume-Uni ... et même l'Allemagne, qui a pourtant mis fin à la conscription, il y a à peine 15 ans. Le cas minoritaire de la Grèce Dans le pays, la question d'un retour de la conscription ne se pose pas : le service militaire n'a jamais cessé d'être obligatoire. À partir de 19 ans, les jeunes hommes ont le devoir de l'accomplir, généralement pour une durée d'un an. Une quasi-exception en Europe, qui s'explique par les relations tumultueuses avec le voisin turc. Alors, par conviction ou par obligation, les jeunes conscrits grecs se prêtent à l'exercice. Reportage, Joël Bronner. Dans les vallées calcinées d'Espagne, la colère de la population 380.000 hectares, réduits à l'état de poussière en quelques semaines. En Espagne, et particulièrement en Galice, les incendies de cet été ont dévasté des milliers de kilomètres carrés de terrain et de forêts. Et il aura fallu plusieurs semaines aux pompiers pour parvenir à canaliser les flammes. Les températures caniculaires ont vite été désignées comme coupables : l'été 2025 a été le plus chaud jamais enregistré dans le pays. Mais pour la population de ces zones rurales, il faut surtout blâmer les autorités, et le manque d'entretien des forêts. Elise Gazengel. La chronique musicale de Vincent Théval Achilles, du groupe nord-irlandais The Divine Comedy.
durée : 00:11:08 - Le Fil de l'histoire - par : Stéphanie Duncan - Le 1er Septembre 1939, le Reich a lâché ses panzers sur la Pologne. Côté français, le même jour, le Président du Conseil, Edouard Daladier, a ordonné la mobilisation générale et le 3, se conformant à ses engagements, la France conjointement au Royaume-Uni, a déclaré la guerre à l'Allemagne... - invités : Fabrice Grenard - Fabrice Grenard : Historien, directeur scientifique de la Fondation de la Résistance - réalisé par : Claire DESTACAMP Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Deux aéroports, celui d'Oslo et Copenhague, fermés plusieurs heures hier soir en raison de drones suspects. La semaine dernière, des avions de chasse russes dans le ciel estonien, sans compter la vingtaine de drones russes qui ont survolé la Pologne, il y a dix jours... Ces violations aériennes répétées alimentent la tension en Europe et au sein de l'Otan qui a appelé à la désescalade. Dans l'est de la Pologne, la petite ville de Chelm, située à 25 kilomètres de la frontière ukrainienne, se remet à peine de la frayeur. Et aujourd'hui, les habitants dénoncent surtout le manque d'informations et de préparation face à ce type de menace. C'est le reportage d'Adrien Sarlat. Les mines antipersonnel C'est l'une des conséquences de l'invasion russe en Ukraine. Depuis le début de l'année, six pays européens se sont retirés de la Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel. La Pologne, les trois pays baltes, la Finlande et l'Ukraine invoquent l'autodéfense face à la Russie qui n'a jamais signé cette convention. C'est dans ce contexte qu'un ancien fabricant de mines antipersonnel, sort son autobiographie... Celle d'un parcours de la rédemption... de la fabrication d'armes jusqu'au militantisme contre le réarmement. Son titre «J'étais un homme de la guerre». Cécile Debarge, l'une de nos correspondantes en Italie est allée rencontrer son auteur. L'extrême droite roumaine s'immisce dans les élections moldaves Petit pays, situé entre l'Ukraine et la Roumanie, soumis à une intense propagande russe, la Moldavie se prépare à des élections législatives ce week-end qui seront scrutées de très près. La présidente pro-européenne Maia Sandu, et son parti PAS risquent de ne pas obtenir la majorité. Elle fait face à une vaste campagne d'influence anti-occidentale sur les réseaux sociaux... Mais derrière cette campagne, on ne trouve pas que la Russie, de l'autre côté de la frontière l'extrême droite roumaine est également très active pour discréditer le pouvoir en place. C'est le reportage de notre correspondante à Bucarest, Marine Leduc. Un leader écologiste atypique Et on terminera cette émission avec un portrait, celui du nouveau patron des Verts au Royaume-Uni... un petit parti qui n'a que 4 députés à Westminster. Mais en prenant pour leader Zach Polanski, la formation écologiste espère bien engranger de nouveaux soutiens grâce à un profil très atypique, voire très marketing. Son portrait signé Marie Billon.
durée : 00:11:08 - Le Fil de l'histoire - par : Stéphanie Duncan - Le 1er Septembre 1939, le Reich a lâché ses panzers sur la Pologne. Côté français, le même jour, le Président du Conseil, Edouard Daladier, a ordonné la mobilisation générale et le 3, se conformant à ses engagements, la France conjointement au Royaume-Uni, a déclaré la guerre à l'Allemagne... - invités : Fabrice Grenard - Fabrice Grenard : Historien, directeur scientifique de la Fondation de la Résistance - réalisé par : Claire DESTACAMP Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:11:34 - Le Fil de l'histoire - par : Stéphanie Duncan - Les Français de l'arrière semblaient d'abord résignés mais confiants face à l'Allemagne. Depuis octobre l'ambiance a changé. Maintenant que la Pologne est vaincue, les civils redoutent une attaque allemande. Dans les grandes villes, la Défense passive organise la protection de la population. - invités : Fabrice Grenard - Fabrice Grenard : Historien, directeur scientifique de la Fondation de la Résistance - réalisé par : Claire DESTACAMP Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Les représentants des 32 pays de l'Otan vont se réunir ce mardi matin, à Bruxelles, à la demande de l'Estonie, après une incursion russe vendredi dans l'espace aérien de ce pays balte. En Pologne aussi, la situation inquiète. Quelques jours seulement après l'incursion de 21 drones russes dans l'espace aérien polonais, les alarmes ont retenti dans la petite ville de Chełm lorsque les drones russes se sont dangereusement rapprochés de la région. La ville est située à peine à 25 kilomètres de la frontière avec l'Ukraine et l'alerte a révélé le manque de préparation des habitants face à ce genre de menaces. RFI a rencontré ces citoyens qui ignorent comment se comporter en situation de crise. À lire aussiIncursions russes en Pologne et en Estonie : qu'est-ce que le recours à l'article 4 de l'Otan? À lire aussiIncursion russe : le Conseil de sécurité de l'ONU et l'Otan se réunissent à la demande de l'Estonie
Bouleversement de l'ordre international, tensions dans les relations transatlantiques, guerre russo-ukrainienne, rivalité accrue entre les puissances mondiales, aspiration de l'UE à l'autonomie stratégique… sont des facteurs-clé qui influencent les défis stratégiques contemporains. Face à la tornade Trump et ses effets sur le Vieux continent, les Européens sont en pleine réflexion : Comment assureront-ils demain leur sécurité, contre qui et avec quoi si les USA confirment leur retrait, même partiel d'Europe ? Comment concevoir une stratégie globale de sécurité, comment identifier les besoins concrets de défense ? L'Europe a-t-elle les moyens de sa défense ? Après le fiasco du sommet d'Anchorage en Alaska entre Donald Trump et Vladimir Poutine, la Russie ne montre aucune volonté de cesser les combats. En Ukraine, Moscou pousse son avantage en multipliant les raids massifs de drones et de missiles contre le territoire, et a ces derniers jours violé les frontières de la Pologne et de la Roumanie, tous deux pays membres de l'OTAN. Invités : Sylvain Kahn, professeur à Sciences Po, chercheur au Centre d'histoire de Sciences Po et expert associé à la Fondation Jean Jaurès. «L'Atlantisme est mort ? Vive l'Europe!», Éd. L'Aube/Fondation Jean Jaurès Pierre Haroche, maître de conférence en Politique européenne et internationale à l'Université Catholique de Lille. «Dans la forge du monde, comment le choc des puissances façonne l'Europe», Éd. Fayard.
La France a envoyé trois avions de combat pour renforcer la surveillance du ciel à l'est de la Pologne après l'intrusion la semaine dernière de drones russes.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alors que d'autres en profitent pour partir en vacances au soleil, certains polonais profitent de leurs grandes vacances pour suivre un entraînement militaire qui fera d'eux, des soldats. Le programme « Vacances avec l'armée », proposé par le ministère de la Défense polonais, connait cette année sa deuxième édition et rencontre un grand succès, notamment chez les jeunes étudiants. La troisième session de cet été vient de s'achever, juste avant la rentrée universitaire fin septembre, et Adrien Sarlat est allé rencontrer ces jeunes au cours du dernier entraînement de la saison, dans une brigade militaire de Varsovie. À lire aussiL'engagement militaire des jeunes polonais À lire aussiEn Pologne, faire une formation militaire en continuant ses études, une formule qui séduit
C dans l'air du 15 septembre 2025 - C'est un nouveau test pour la sécurité européenne. Après la Pologne, c'est au tour de la Roumanie de dénoncer une violation de son espace aérien par un drone russe. Samedi dernier, un aéronef russe a survolé l'est du pays pendant près de 50 minutes, provoquant la convocation immédiate de l'ambassadeur russe à Bucarest. La Roumanie devient ainsi le deuxième pays de l'OTAN à signaler la présence d'un drone russe, quelques jours seulement après l'incursion d'une vingtaine d'engins en Pologne.Cette série d'incidents semble clairement destinée à défier l'alliance atlantique, qui, vendredi 12 septembre, a annoncé le lancement de l'opération « Sentinelle orientale ». L'objectif ? Protéger l'espace aérien européen proche de la Russie. Plusieurs pays ont rapidement décidé de renforcer leurs moyens militaires : Paris envoie trois Rafale en Pologne, accompagnés d'une trentaine de personnels. L'Allemagne et le Royaume-Uni mobilisent leurs chasseurs Typhoon. Pour la défense sol-air, les Pays-Bas accélèrent la livraison de deux batteries de missiles Patriot.Mais cette montée en puissance coûte cher et semble mal adaptée pour contrer la menace spécifique des drones russes, souvent « low cost » et difficiles à détecter. Le débat est donc vif en Europe sur la réponse militaire à mettre en œuvre pour dissuader Moscou. D'autant que Vladimir Poutine a décidé de montrer les muscles.Depuis vendredi, la Russie et la Biélorussie ont lancé Zapad 2025, un exercice militaire conjoint d'envergure, mêlant armée de l'air, de terre et de la mer. Ces démonstrations de force inquiètent particulièrement les pays voisins de la Biélorussie, notamment la Pologne, la Lituanie et la Lettonie. Ces derniers ont renforcé leurs dispositifs de sécurité et restreint le trafic aérien dans certaines zones. Varsovie est même allée jusqu'à fermer sa frontière avec la Biélorussie pendant les manœuvres.Ces exercices, organisés tous les quatre ans, prennent cette année une importance particulière. C'est la première édition depuis le début du conflit en Ukraine. En 2021, Zapad avait déjà mobilisé environ 200 000 soldats russes, quelques mois avant l'invasion. Cette fois, la Russie a lancé un missile hypersonique Zircon et prévoit de tester des missiles Orechnik, capables d'atteindre Paris en 20 minutes.L'exercice, qui se déroule en Biélorussie mais aussi sur le territoire russe, dans les mers Baltique et de Barents, est donc particulièrement scruté. LES EXPERTS :- Général Jean-Paul PALOMÉROS - ancien chef d'état-major, et ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN- Régis GENTÉ - Journaliste-spécialiste des questions internationales, auteur de "Notre homme à Washington, Trump dans la main des Russes"- Daphné BENOIT - Cheffe du pôle international - AFP- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste – Ouest-France
C dans l'air du 15 septembre 2025 - Pologne, Roumanie...les drones russes défient l'OtanLES EXPERTS :- Général Jean-Paul PALOMÉROS - ancien chef d'état-major, et ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN- Régis GENTÉ - Journaliste-spécialiste des questions internationales, auteur de "Notre homme à Washington, Trump dans la main des Russes"- Daphné BENOIT - Cheffe du pôle international - AFP- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste – Ouest-France
Comme toujours, nous commencerons notre émission par une discussion sur l'actualité. Le sujet de notre première discussion porte sur le changement de nom du ministère américain de la Défense, qui va devenir le « ministère de la Guerre ». Nous aborderons ensuite un différend historique de longue date entre l'Ukraine et la Pologne, qui a été réglé entre les deux pays. Puis, nous nous intéresserons à un document rédigé à l'intention du ministère américain de l'Énergie par 85 climatologues en réponse au rapport sur le changement climatique produit par l'administration Trump. Et enfin, nous parlerons de la liste des canons culturels du gouvernement suédois, qui comprend 100 œuvres, marques et idées visant à définir l'identité suédoise. Étonnamment, ABBA n'y figure pas. Notre leçon sera The Imperfect Tense Verbs of the 3rd Group Lesson 3: Verbs ending in eindre, tendre, prendre, and crire. Nous ferons un tour d'horizon des sorties culturelles de la rentrée et nous nous intéresserons particulièrement à deux expositions sur des peintres français de renom : Georges de La Tour et Kandinsky. Pour terminer, nous verrons comment utiliser l'expression de la semaine : Être à cheval sur quelque chose. Le rapport annuel de l'OCDE publié mardi met à jour les caractéristiques du système éducatif français, qui a ses points forts et ses faibles. Mais que retenir de ce rapport ? - Trump rebaptise le ministère de la Défense « ministère de la Guerre » - L'Ukraine et la Pologne tentent de régler un différend datant de la Seconde Guerre mondiale - Les climatologues critiquent le rapport sur le climat de l'administration Trump - Les canons culturels nationalistes et réducteurs du gouvernement suédois - Les expositions de l'automne à ne pas manquer en France - Un rapport de l'OCDE révèle les caractéristiques de l'école en France
durée : 02:29:06 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - - réalisation : Félicie Faugère
La Pologne met en garde ce matin contre un conflit ouvert avec la Russie après l'intrusion d'une vingtaine de drones la nuit dernière dans son espace aérien. L'ONU évoque le risque réel d'une extension du conflit en Ukraine. Moscou dément avoir visé intentionnellement la Pologne, membre de l'Otan.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
