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durée : 02:30:27 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - - réalisation : Félicie Faugère - invités : Gilles Kepel Politologue français; Tomasz Rozycki poète polonais, essayiste, traducteur; Stéphanie Mazza Professeure de neuropsychologie à l'INSPE de l'université de Lyon 1
durée : 00:12:27 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Le premier tour de l'élection présidentielle en Pologne, dimanche dernier, a conduit au second tour un candidat pro-européen et un nationaliste — tandis que l'extrême droite a enregistré des scores historiques. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Tomasz Rozycki poète polonais, essayiste, traducteur
Toute cette semaine, Au Cœur de l'Histoire spéciale "Ils ont choisi la France !" Ou les destins de personnages qui se sont fait un – grand – nom dans notre pays. Pour le 3e épisode, Stéphane Bern raconte Fryderyk Franciszek Chopin, dit Frédéric Chopin, jeune pianiste célèbre en son pays qui a décidé de quitter sa Pologne natale pour Vienne avant tenter sa chance dans l'autre capitale musicale de l'Europe : Paris... Et bien lui en a pris ! Pourquoi la musique de Chopin parle-t-elle à tout le monde ? Comment a-t-il inventé le piano moderne ? Comment sa musique a-t-elle traversé les siècles sans perdre de sa splendeur ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Jean-Yves Clément, écrivain, auteur de "Chopin et Liszt, la magnificence des contraires" (Passés Composés, collection Alpha). Au Cœur de l'Histoire est réalisée par Pierre Cazalot. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Pïerre-Vincent Letourneau. Journaliste : Clara Leger. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Toute cette semaine, Au Cœur de l'Histoire spéciale "Ils ont choisi la France !" Ou les destins de personnages qui se sont fait un – grand – nom dans notre pays. Pour le 3e épisode, Stéphane Bern raconte Fryderyk Franciszek Chopin, dit Frédéric Chopin, jeune pianiste célèbre en son pays qui a décidé de quitter sa Pologne natale pour Vienne avant tenter sa chance dans l'autre capitale musicale de l'Europe : Paris... Et bien lui en a pris ! Pourquoi la musique de Chopin parle-t-elle à tout le monde ? Comment a-t-il inventé le piano moderne ? Comment sa musique a-t-elle traversé les siècles sans perdre de sa splendeur ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Jean-Yves Clément, écrivain, auteur de "Chopin et Liszt, la magnificence des contraires" (Passés Composés, collection Alpha). Au Cœur de l'Histoire est réalisée par Pierre Cazalot. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Pïerre-Vincent Letourneau. Journaliste : Clara Leger. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:57 - Toute une vie - par : Dominique Prusak - Fils d'un poète également diplomate, élevé entre France et Pologne, le cinéaste Andrzej Zulawski n'a cessé tout au long de sa vie d'être un brûlant destructeur de la réalité pour mieux rebâtir un univers à la fois baroque et dérangeant, parfois comique, souvent désespéré, loin de tout académisme ! - réalisation : François Teste
durée : 00:38:14 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - En Roumanie et en Pologne, les présidentielles de 2025 confirment l'ancrage des droites radicales, dopées par les réseaux sociaux et la défiance envers les élites. Pourtant, ce sont deux libéraux qui arrivent en tête. Un sursaut fragile dans des démocraties sous tension, internes comme externes ? - réalisation : François Richer - invités : Catherine Durandin Historienne spécialiste de la Roumanie, professeur émérite à l'Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO); Georges Mink Directeur de Recherche émérite au CNRS, directeur d'études et responsable du programme d'études interdisciplinaires européennes au Collège d'Europe (campus de Natolin, Pologne)
Question posée hier par Donald Trump à Vladimir Poutine. Question à la Une du site du Süddeutsche Zeitung à Munich. Question sans réponse nette…« Tout ça pour ça », soupire Libération à Paris. « C'était le troisième entretien téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine, depuis le retour du républicain à la Maison Blanche. Objectif annoncé : “Mettre fin au bain de sang“ en Ukraine. Résultat : plus de deux heures d'une conversation jugée satisfaisante par les deux présidents. Une annonce tonitruante – et attendue – de négociations imminentes. Mais en réalité, déplore Libération, beaucoup de bruit pour rien, une fois de plus. »Certes, pointe Le Figaro, « Vladimir Poutine s'est dit prêt à travailler sur un mémorandum avec l'Ukraine. Une façon d'apaiser son homologue américain et de gagner du temps. Car le chef du Kremlin s'arc-boute toujours sur ses positions maximalistes. »En effet, souligne le Washington Post, « le problème le plus important est que Poutine n'a pas montré qu'il souhaitait la paix. Il veut toujours la victoire, en utilisant une fois de plus l'expression “éliminer les causes profondes de la crise“. Ce qui signifie que pour lui l'Ukraine ne peut pas être un pays européen, comme elle le souhaite, mais qu'elle doit rester sous l'hégémonie russe. »En fait, soupire Le Temps à Genève, « le premier (Trump) est pressé d'en finir et de passer à autre chose. Le second (Poutine) reste persuadé que le temps travaille pour lui. » La balle dans le camp des Européens ?Résultat, analyse Die Welt à Berlin : « Poutine peut considérer cette journée comme une victoire – et maintenant, c'est aux Européens de jouer. La pression s'accroît désormais sur eux. L'unité transatlantique récemment annoncée se termine plus vite qu'elle n'a commencé. Néanmoins, la menace européenne de durcir les sanctions demeure, même si elle aurait dû être mise à exécution lorsque Poutine a laissé expirer l'ultimatum pour un cessez-le-feu inconditionnel. Ce mardi, les ministres des Affaires étrangères de l'UE se réunissent à Bruxelles et doivent tenir leurs engagements. Mais sans pouvoir compter sur Donald Trump. »« Anxieuse, polarisée et terriblement imprévisible… »L'Europe justement, confrontée à la montée des nationalismes… Certes, relève le Guardian à Londres, on a assisté dimanche en Roumanie, « à un retournement de situation spectaculaire : Nicușor Dan, le maire centriste de Bucarest, a bénéficié du taux de participation le plus élevé depuis 30 ans pour remporter une large victoire à la présidentielle, face au candidat d'extrême-droite. » Certes, poursuit le quotidien britannique, « le centre a également tenu bon en Pologne, où le maire libéral de Varsovie, Rafał Trzaskowski, a remporté de justesse le premier tour d'une autre élection présidentielle cruciale, devant l'historien nationaliste Karol Nawrocki. »Mais, pointe le Guardian, « dans un contexte de crise persistante du coût de la vie et alors que les principaux partis se font l'écho des programmes d'extrême droite sur l'immigration, la politique européenne reste anxieuse, polarisée et terriblement imprévisible. »La montée des extrêmes…Et l'extrême-droite reste en embuscade… Exemple, au Portugal, où « le populisme progresse », s'alarme El Pais à Madrid. L'extrême droite, Chega, a en effet franchi un cap en dépassant dimanche la barre des 20% aux élections législatives, et se retrouve désormais en position de diriger l'opposition au gouvernement de droite modérée de Luis Montenegro, reconduit sans majorité stable après une année au pouvoir. « André Ventura, le leader de Chega, prendrait ainsi pour la première fois ce rôle au leader du Parti socialiste, relève le quotidien espagnol. (…) Il appartient désormais aux progressistes, poursuit El Pais, de s'engager dans une autocritique et d'analyser les raisons pour lesquelles le discours d'extrême droite a pénétré si profondément, et en si peu de temps, dans un pays, le Portugal, qui a mis fin à une dictature il y a un demi-siècle. »La France submergée par le « tsunami blanc »Enfin, c'est une enquête à lire dans La Croix : une grande enquête, en cinq volets, sur le trafic de drogue en France. « Les chiffres donnent le tournis, s'exclame le journal. En 2023, plus d'un million de personnes en France, toujours plus jeunes, avaient consommé de la cocaïne au moins une fois. Le double, comparé à 2022. Quant aux autorités, elles ont saisi 23 tonnes de cette poudre blanche, 15 fois plus que les chiffres constatés dans les années 1990. La drogue est devenue, au fil du temps, un problème majeur de la société française : le “tsunami blanc“, l'appellent désormais les spécialistes. »Premier volet donc de cette enquête à lire dans La Croix qui nous emmène « de la Colombie à Dubaï, pour savoir qui sont ceux qui produisent, consomment, pâtissent et profitent de la vente de la drogue. »
durée : 00:03:08 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - Hier en Europe, trois élections pouvaient donner les clés du pouvoir à un parti ou un candidat nationaliste : En Roumanie, en Pologne et au Portugal. Heureusement qu'en France, pour faire face à cette poussée populiste, on peut désormais compter sur Bruno Retailleau !
durée : 00:03:08 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - Hier en Europe, trois élections pouvaient donner les clés du pouvoir à un parti ou un candidat nationaliste : En Roumanie, en Pologne et au Portugal. Heureusement qu'en France, pour faire face à cette poussée populiste, on peut désormais compter sur Bruno Retailleau !
durée : 00:03:33 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - Quand une élection présidentielle en cache une autre. Alors qu'en Roumanie, le candidat pro-européen l'a finalement emporté ce dimanche 18 mai, la Pologne est en passe de connaître le scenario inverse. Loin d'être distancée, la droite ultra-nationaliste est en position favorable pour le second tour.
Début de semaine très électoral en Europe puisqu'on votait dimanche (18 mai 2025) en Roumanie, en Pologne et au Portugal... Partout l'extrême droite a obtenu des résultats historiques, mais pas la victoire. C'est le cas en Roumanie, pays sur lequel tous les projecteurs étaient braqués. C'est finalement le candidat pro européen et pro Ukraine Nicusor Dan, qui l'a emporté devant le candidat de l'extrême droite George Simion. L'analyse de Jacques Rupnik, directeur de recherche émérite au Ceri et grand spécialiste de l'Europe centrale. Le pays sort divisé et secoué par cette campagne électorale... il faut le rappeler, un premier scrutin a été invalidé par la Cour constitutionnelle pour manipulation des réseaux sociaux... et cela a d'ailleurs continué hier puisqu'une fausse information circulait hier sur Tiktok mettant en cause la France qui aurait eu des projets d'incitation à la guerre civile. Lutter contre ces fausses informations, c'est aussi au cœur de la campagne pour les élections présidentielles en Pologne, dont le premier tour se tenait hier... le gouvernement a mis en place ce qu'il appelle un parapluie électoral. Le reportage à Varsovie d'Adrien Sarlat.Les Polonais vont voter au second tour pour les présidentielles le 1er juin 2025, là encore, le choix aura un impact fort sur les réformes dans le pays, mais aussi sur la géopolitique européenne. Les étudiants serbes militent contre la corruption et les atteintes à l'environnementLes étudiants serbes manifestent depuis six mois contre la corruption du gouvernement. Et en particulier contre le scandale de la gare de Novi Sad dont l‘écroulement de l'auvent, tout juste rénové, a causé la mort de 16 personnes en novembre 2024. Blocages de rues, grèves, courses à vélo à travers tout le pays jusqu'au siège des institutions européennes à Bruxelles. Le mouvement ne faiblit pas. Et voilà qu'il s'intéresse aussi au projet de la multinationale Rio Tinto qui prévoit d'exploiter une des plus grosses mines de lithium du monde, avec de graves conséquences pour l'environnement. Reportage à Loznica de Louis Seiller. À lire aussiSerbie: les étudiants exigent la dissolution du Parlement et la convocation d'élections anticipées La déportation des tatars de Crimée en 1944Alors que les négociations diplomatiques se poursuivent, les Ukrainiens commémoraient hier les 81 ans de la déportation en 1944 de 200 000 tatars de Crimée par Staline. À Kiev, notre correspondante Emmanuelle Chaze. À lire aussiIl y a 81 ans, des centaines de milliers de Tatars de Crimée étaient déportés par Staline
Début de semaine très électoral en Europe puisqu'on votait dimanche (18 mai 2025) en Roumanie, en Pologne et au Portugal... Partout l'extrême droite a obtenu des résultats historiques, mais pas la victoire. C'est le cas en Roumanie, pays sur lequel tous les projecteurs étaient braqués. C'est finalement le candidat pro européen et pro Ukraine Nicusor Dan, qui l'a emporté devant le candidat de l'extrême droite George Simion. L'analyse de Jacques Rupnik, directeur de recherche émérite au Ceri et grand spécialiste de l'Europe centrale. Le pays sort divisé et secoué par cette campagne électorale... il faut le rappeler, un premier scrutin a été invalidé par la Cour constitutionnelle pour manipulation des réseaux sociaux... et cela a d'ailleurs continué hier puisqu'une fausse information circulait hier sur Tiktok mettant en cause la France qui aurait eu des projets d'incitation à la guerre civile. Lutter contre ces fausses informations, c'est aussi au cœur de la campagne pour les élections présidentielles en Pologne, dont le premier tour se tenait hier... le gouvernement a mis en place ce qu'il appelle un parapluie électoral. Le reportage à Varsovie d'Adrien Sarlat.Les Polonais vont voter au second tour pour les présidentielles le 1er juin 2025, là encore, le choix aura un impact fort sur les réformes dans le pays, mais aussi sur la géopolitique européenne. Les étudiants serbes militent contre la corruption et les atteintes à l'environnementLes étudiants serbes manifestent depuis six mois contre la corruption du gouvernement. Et en particulier contre le scandale de la gare de Novi Sad dont l‘écroulement de l'auvent, tout juste rénové, a causé la mort de 16 personnes en novembre 2024. Blocages de rues, grèves, courses à vélo à travers tout le pays jusqu'au siège des institutions européennes à Bruxelles. Le mouvement ne faiblit pas. Et voilà qu'il s'intéresse aussi au projet de la multinationale Rio Tinto qui prévoit d'exploiter une des plus grosses mines de lithium du monde, avec de graves conséquences pour l'environnement. Reportage à Loznica de Louis Seiller. À lire aussiSerbie: les étudiants exigent la dissolution du Parlement et la convocation d'élections anticipées La déportation des tatars de Crimée en 1944Alors que les négociations diplomatiques se poursuivent, les Ukrainiens commémoraient hier les 81 ans de la déportation en 1944 de 200 000 tatars de Crimée par Staline. À Kiev, notre correspondante Emmanuelle Chaze. À lire aussiIl y a 81 ans, des centaines de milliers de Tatars de Crimée étaient déportés par Staline
Roumanie, Pologne, Portugal... L'Europe a connu un dimanche d'élections dans l'ombre de Donald Trump. Comment analyser les résultats de ces scrutins aux enjeux locaux, mais animés par des candidats inspirés du discours du président américain, tant sur le fond que sur la forme ? Au vu des résultats de ces scrutins, la vague trumpiste est en recul, mais peut-elle revenir, peut-être plus fort encore ? Parlons-en avec Catherine Durandin, historienne spécialiste de la Roumanie, professeur émérite à l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco), Joséphine Staron, directrice des études et des relations internationales du think tank Synopia, docteure en philosophie politique (Sorbonne Université), et Caroline De Camaret, cheffe du service Europe à France 24.
A la une de la presse, ce lundi 19 mai, l'élection, en France, de Bruno Retailleau à la tête des Républicains. Les résultats d'un week-end électoral chargé en Europe : en Roumanie, en Pologne et au Portugal. Le projet du ministre de la Justice français Gérald Darmanin de construire une nouvelle prison en Guyane. Et un rassemblement géant de schtroumpfs en Bretagne.
Les électeurs sont appelés dans urnes dans plusieurs pays européens ce dimanche. 2e tour de la présidentielle en Roumanie, 1er tour en Pologne, législatives au Portugal. Et on observe partout un constat, la montée de l'extrême-droite en Europe. Cette montée en puissance est-elle inspirée par le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche ? Comment comprendre cette tendance politique ? Pour en parler, Christophe Bouillaud, professeur de sciences politiques à l'Institut d'Études politiques de Grenoble, spécialiste de la politique européenne, en particulier sous l'angle des partis est, ce dimanche 18 mai, l'invité international de la mi-journée de RFI. À lire aussiPrésidentielle en Roumanie: «C'est une déception. En Europe, l'extrême droite continue sa course»
La Pologne s'apprête à élire son président dans un contexte politique, social et géopolitique particulièrement chargé... Depuis plusieurs années, ce pays de 35 millions d'habitants joue un rôle-clé au sein de l'Union européenne, tant par sa position stratégique à l'est du continent que par ses choix politiques souvent clivants. La présidence sortante a été marquée par des tensions autour de l'État de droit, de l'indépendance de la justice et de la place des médias. À l'international, la guerre en Ukraine a renforcé le rôle de la Pologne comme acteur central du flanc oriental de l'OTAN, mais a aussi exacerbé certaines contradictions internes. Alors que le parti conservateur au pouvoir cherche à maintenir son influence et que l'opposition espère capitaliser sur les récentes mobilisations démocratiques, le scrutin s'annonce décisif pour l'avenir de la démocratie polonaise, son rôle en Europe et sa position sur l'échiquier mondial. L'enjeu de politique intérieure est fondamentalement lié à la trajectoire démocratique du pays, ce qui fait de ce scrutin un test crucial. Regard avec nos deux invités qui sont au téléphone depuis Varsovie. Pierre Buhler, ancien ambassadeur de France en Pologne de 2012 à 2016. Enseignant de Relations Internationales à Sciences Po. Dernier ouvrage « Pologne. Histoire d'une ambition », éd. Tallandier Jacques Rupnik, politologue, directeur de Recherche au CERI de Sciences Po. Spécialiste des pays d'Europe Centrale et Orientale.
L'offensive israélienne pourrait être déclenchée dans les heures qui viennent… « Gaza dans l'inconnu » titre L'Orient-le-Jour. « Des renforts israéliens se préparent à la frontière de Gaza, à ce qui devrait être une invasion brutale, ressemblant à un massacre », avertit sur X le journaliste palestinien Younis Tirawi, cité par le quotidien francophone libanais. Le journal d'opposition israélien Haaretz annonce de son côté « une opération élargie », alors que « les frappes israéliennes ont fait hier plus de 100 morts ». En Suisse, Le Temps tape du poing sur la table. Dans son éditorial, Madeleine von Holzen, s'indigne « que le droit humanitaire international soit piétiné par le gouvernement israélien à Gaza où la population meurt sous les bombardements et par la faim ». « Cette situation », nous dit-elle, « est intolérable ». En France, Mediapart fait aussi part de sa colère : « Génocide à Gaza, que fait le monde ? » interroge le site d'information, qui reprend les propos de Tom Fletcher, secrétaire général adjoint des Nations unies, il y a quelques jours : « que dirons-nous aux générations futures ? Que nous avons fait tout ce que nous pouvions ? Ce sont des mots vides de sens », a lancé Tom Fletcher.La cohabitation : stop ou encore A la Une de l'actualité également, le premier tour de l'élection présidentielle demain en Pologne. « Le camp libéral résistera-t-il aux conservateurs du Pis ? » interroge Courrier international qui a lu la presse polonaise… « Elle souligne, nous dit-il, l'enjeu de l'élection présidentielle (…) mettre fin à la cohabitation entre le camp national conservateur à la présidence et le gouvernement pro-européen du premier ministre Donald Tusk – ou la prolonger ». « Stop ou encore à la cohabitation », annonce ainsi l'hebdomadaire Polityka, qui cite le sociologue Andrzej Rychard, selon lequel « cette élection sera extrêmement importante pour la Pologne, aussi importante que celle de 1989 et 2023 ». Et le sociologue va plus loin : « Si le candidat de la coalition gouvernementale Rafal Trzaskowski l'emporte », assure-t-il, « nous avons une chance (…) de finaliser (…) la reconstruction de la démocratie libérale et le renforcement de la Pologne en Europe ».De son côté, Gazeta Wyborcza, estime que si le candidat de la coalition gouvernementale perd, « nous serons confrontés, jusqu'aux élections législatives, à deux années de divisions violentes (…) et à une cohabitation pleine de tensions ». Il y a aussi une inconnue : le score que fera le parti d'extrême droite Konfederacja. « Il pourrait bien s'imposer comme la troisième force politique du pays », estime Courrier international.Deux candidats pour un fauteuilLa presse française s'intéresse au duel entre Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez, qui vont se disputer ce week-end la tête de LR, Les Républicains. « Qui va expulser l'autre ? » titre ironiquement Libération, faisant implicitement allusion à l'un des sujets préférés des deux hommes : l'immigration. « Les adhérents LR votent ce week-end pour désigner leur président », explique le quotidien français. « Face à face, le ministre de l'Intérieur et le patron du groupe à l'Assemblée. Un avant-goût de la bataille interne pour 2027 ». Autrement dit, pour la prochaine élection présidentielle. Et à ce petit jeu, les deux hommes présentent quasiment le même programme, si l'on en croit Le Figaro. Pour le journal conservateur, « rarement deux rivaux auront été plus proches sur le fond (…) tous deux prônent une droite qui n'a pas peur de son ombre et qui, pour cela, entend tourner clairement la page du macronisme et érige La France Insoumise en menace absolue ».Libération présente la situation de manière plus caustique, estimant notamment que Laurent Wauquiez « a tenté de compenser de mauvais choix politiques, par des saillies plus navrantes les unes que les autres ». Cette élection à la tête de LR, intéresse aussi nos voisins belges, le quotidien le Soir s'amuse de cette « droite française », qui est « en quête d'un chef pour revenir au pouvoir ». « Cela fait près de 20 ans qu'elle n'a plus conquis l'Elysée », rappelle le journal belge.
Nous sommes le 31 octobre 1803. Alexandre 1er, empereur de Russie, grand-duc de Finlande et roi de Pologne, octroie à Nikolaï Karamzine, un titre inédit. Un titre que personne d'autre ne portera après lui, celui d'historiographe officiel de la Russie. Mais qui est l'homme qui mérite cet honneur ? Karamzine a trente-six ans à cette époque, il a voyagé dans l'Europe des Lumières et assisté, pratiquement en direct, à la Révolution française. A son retour, il se fixe à Moscou, crée un journal et publie des œuvres dans la veine que l'on dira du « sentimentalisme ». C'est un ambitieux qui s'est donné pour projet de réformer la langue littéraire de son pays natal. Une langue qu'il juge ampoulée, manquant de simplicité. Mais son grand œuvre, celui qui va supplanter tous les autres, sera de raconter l'histoire de la mère patrie. En exalter la grandeur mais aussi en dénoncer les failles. Mais, s'il croit profondément en la nécessité d'éduquer le peuple, il argumente aussi en faveur du maintien du servage. S'il dénonce la tyrannie des tsars, il reste opposé à l'avènement d'une République. La parution de sa colossale « Histoire de l'Etat russe » sera retentissante, et son auteur s'attirera foudre et admiration. Et pourtant, aujourd'hui, Karamzine est peu lu dans son pays et peu traduit ailleurs. Qu'a-t-il à nous dire qui nous éclaire encore ? Partons sur ses traces ? Avec nous : Julie Bouvard, diplômée de l'Université de la Sorbonne Paris IV en littérature russe. Traductrice du texte intitulé « Ma confession » de Nikolaï Karamzine, aux éditions Kniga-Lamiroy. Sujets traités : Nikolaï Karamzine, Russie, Europe, lumières, Révolution française, Moscou, tsars, oeuvre Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le premier tour de l'élection présidentielle polonaise aura lieu ce 18 mai (2025). Les électeurs polonais vivent cette campagne électorale dans un climat de haute tension. Nicolas Celnik en a rencontré. Ils lui livrent leurs inquiétudes et leurs aspirations ... Merci pour votre écoute Le fin Mot c'est également en direct tous les jours de la semaine de 18h30 à 19h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Le fin Mot sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/23283 Retrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.beRetrouvez également notre offre info ci-dessous :Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrMatin Première : https://audmns.com/aldzXlmEt ses séquences-phares : L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwP L'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqx L'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQTransversales : notre collection de reportages infos longue forme : https://audmns.com/WgqwiUpN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A la une de la presse ce vendredi 16 mai 2025 : une élection présidentielle scrutée de près, le premier rendez-vous d'un pape, et un combat.
Il est le troisième homme dans la course à la présidentielle polonaise, mais le premier chez les jeunes électeurs. Le candidat du parti d'extrême droite Konfederacja Sławomir Mentzen combine une vision sociétale très conservatrice à un programme économique très libéral. Sa vision devrait attirer près d'un jeune électeur sur trois ce dimanche 18 mai. De notre correspondant à Varsovie,Il fait partie de ces hommes politiques qui savent soigner leurs apparitions. Émergeant d'un nuage de fumée rouge et blanche, Slawomir Mentzen salue les centaines de Varsoviens massés sur la place de la Cour suprême polonaise. Au milieu de la foule, Krystian est déjà conquis par le candidat : « En tant que citoyen, je veux pouvoir rouler dans la voiture que je veux, je veux pouvoir porter une arme à ma ceinture, et je ne veux pas qu'un quelconque politique essaie de m'en empêcher. »C'est avant tout le côté libertarien du candidat qui a su convaincre le jeune étudiant en marketing. Agata, elle, ne sait pas encore pour qui elle va voter, mais elle est déjà convaincue par le personnage : « C'est le candidat le plus puissant en termes de caractère, il est sûr de lui et de ce qu'il dit, et si les jeunes veulent quelque chose de nouveau, ils vont vouloir quelqu'un qui a un fort caractère et qui n'a pas peur de s'affirmer. »La jeune indécise serait presque prête à sauter le pas, quitte à fermer les yeux sur la vision très conservatrice et nationaliste de Mentzen sur les questions sociétales : « Ce n'est pas le candidat dont je me sens le plus proche en termes de questions sociétales, mais son discours sur les questions économiques et financières me parlent davantage. Et je pense que c'est important, car les jeunes veulent pouvoir monter des entreprises et gagner de l'argent. »À lire aussiPologne: dernier débat très vif avant la présidentielle du 18 maiDésillusion des jeunes À 18 ans, Weronika s'apprête à voter pour la première fois, et pourrait se laisser tenter par lassitude, alors qu'elle s'oppose frontalement à certaines de ses promesses : « Je ne soutiens pas tous les points du programme de Mentzen. Par exemple, le fait qu'il veuille rendre les études payantes. Mais je veux aussi qu'il y ait d'autres alternatives qu'un gouvernement PO ou PiS, et que quelqu'un de nouveau puisse entrer dans la course. »Un sentiment de désillusion partagé par la plupart des Polonais d'une vingtaine d'années qui n'ont connu toute leur vie que l'alternance entre les gouvernements de Tusk et de Kaczynski. Alors chez Konfederacja, on a fait place nette à l'approche des élections, en prenant ses distances avec son fondateur. Il était notamment connu pour avoir déclaré que les femmes faisaient partie du patrimoine de leur mari, ou encore qu'il faudrait leur retirer le droit de vote. À 17 ans, Oliwia assure n'avoir rejoint les jeunesses du parti qu'après son éviction : « Je ne suis pas d'accord avec la majorité de ce qu'il a pu dire. Et en venant ici, je me suis rendu compte que la majorité des politiciens avec lesquels je parlais, n'ont absolument pas la même opinion. Maintenant, on a des députées et des eurodéputées chez Konfederacja. »Au mois d'avril, la moitié des jeunes électeurs comptait donner leur voix à Mentzen. Une proportion aujourd'hui divisée par deux, depuis que le candidat a qualifié le viol de simple « désagrément ».À écouter aussiLa sécurité en toile de fond de l'élection présidentielle en Pologne
Podcast Méditer l'Évangile, le Psaume ou la Lecture du jour en audio ¦ Prie en chemin
Aujourd'hui nous sommes le jeudi 15 mai et nous faisons mémoire de saint André Bobola.Jésuite du XVII° siècle, André Bobola fut un grand prédicateur, qui chercha à réconcilier catholiques et orthodoxes dans l'Est de la Pologne. Il poussa cet engagement jusqu'au martyre, par les mains des cosaques. Il est l'un des saints patrons de la Pologne. A son image, je demande à Dieu de faire de moi un instrument de paix et de réconciliation.... Chaque jour, retrouvez 12 minutes une méditation guidée pour prier avec un texte de la messe ! A retrouver sur l'application et le site www.prieenchemin.org. Musiques : Barka (chant polonais) de Stanisław Szmidt interprété par Stanisław Szmidt - Pas d'album © Creative Commons Youtube Audio Library ; It is well with my soul de Traditional interprété par Jeff Wahl - The Hymns Album © Creative Commons by-nc-sa license from Magnatunes.
Il est le troisième homme dans la course à la présidentielle polonaise, mais le premier chez les jeunes électeurs. Le candidat du parti d'extrême droite Konfederacja Sławomir Mentzen combine une vision sociétale très conservatrice à un programme économique très libéral. Sa vision devrait attirer près d'un jeune électeur sur trois ce dimanche 18 mai. De notre correspondant à Varsovie,Il fait partie de ces hommes politiques qui savent soigner leurs apparitions. Émergeant d'un nuage de fumée rouge et blanche, Slawomir Mentzen salue les centaines de Varsoviens massés sur la place de la Cour suprême polonaise. Au milieu de la foule, Krystian est déjà conquis par le candidat : « En tant que citoyen, je veux pouvoir rouler dans la voiture que je veux, je veux pouvoir porter une arme à ma ceinture, et je ne veux pas qu'un quelconque politique essaie de m'en empêcher. »C'est avant tout le côté libertarien du candidat qui a su convaincre le jeune étudiant en marketing. Agata, elle, ne sait pas encore pour qui elle va voter, mais elle est déjà convaincue par le personnage : « C'est le candidat le plus puissant en termes de caractère, il est sûr de lui et de ce qu'il dit, et si les jeunes veulent quelque chose de nouveau, ils vont vouloir quelqu'un qui a un fort caractère et qui n'a pas peur de s'affirmer. »La jeune indécise serait presque prête à sauter le pas, quitte à fermer les yeux sur la vision très conservatrice et nationaliste de Mentzen sur les questions sociétales : « Ce n'est pas le candidat dont je me sens le plus proche en termes de questions sociétales, mais son discours sur les questions économiques et financières me parlent davantage. Et je pense que c'est important, car les jeunes veulent pouvoir monter des entreprises et gagner de l'argent. »À lire aussiPologne: dernier débat très vif avant la présidentielle du 18 maiDésillusion des jeunes À 18 ans, Weronika s'apprête à voter pour la première fois, et pourrait se laisser tenter par lassitude, alors qu'elle s'oppose frontalement à certaines de ses promesses : « Je ne soutiens pas tous les points du programme de Mentzen. Par exemple, le fait qu'il veuille rendre les études payantes. Mais je veux aussi qu'il y ait d'autres alternatives qu'un gouvernement PO ou PiS, et que quelqu'un de nouveau puisse entrer dans la course. »Un sentiment de désillusion partagé par la plupart des Polonais d'une vingtaine d'années qui n'ont connu toute leur vie que l'alternance entre les gouvernements de Tusk et de Kaczynski. Alors chez Konfederacja, on a fait place nette à l'approche des élections, en prenant ses distances avec son fondateur. Il était notamment connu pour avoir déclaré que les femmes faisaient partie du patrimoine de leur mari, ou encore qu'il faudrait leur retirer le droit de vote. À 17 ans, Oliwia assure n'avoir rejoint les jeunesses du parti qu'après son éviction : « Je ne suis pas d'accord avec la majorité de ce qu'il a pu dire. Et en venant ici, je me suis rendu compte que la majorité des politiciens avec lesquels je parlais, n'ont absolument pas la même opinion. Maintenant, on a des députées et des eurodéputées chez Konfederacja. »Au mois d'avril, la moitié des jeunes électeurs comptait donner leur voix à Mentzen. Une proportion aujourd'hui divisée par deux, depuis que le candidat a qualifié le viol de simple « désagrément ».À écouter aussiLa sécurité en toile de fond de l'élection présidentielle en Pologne
La Pologne, acteur central de la sécurité européenne, face aux menaces russes, élit un nouveau président. Premier tour ce week-end... et l'enjeu dépasse de loin les préoccupations de politique intérieure. Le Premier ministre Donald Tusk et sa coalition pro-européenne espère bien mettre à ce siège stratégique leur candidat. ET mettre fin à une cohabitation avec un chef de l'État conservateur qui mine toutes les volontés de réforme. Mais c'est sur le terrain international que l'élection est suivie de près. La Pologne qui ambitionne de devenir la première armée européenne et qui a porté son budget défense à plus de 4% du PIB, forme aussi ses jeunes au maniement des armes. Reportage d'Adrien Sarlat dans un lycée de Varsovie qui a ouvert une section «préparation militaire». Les Pfas polluants no 1 en EuropeOn les appelle les polluants éternels. Les Pfas sont partout dans nos emballages alimentaires, dans nos vêtements de pluie, dans nos cosmétiques. Mais aussi dans l'eau que nous buvons, dans l'air que nous respirons et la terre que nous cultivons. Selon une vaste enquête journalistique et collaborative, le forever lobbying project, 23 000 sites sont concernés, mais la décontamination est extrêmement complexe et très coûteuse. La dépollution pourrait coûter 2 000 milliards d'euros sur 20 ans. C'est dans ce contexte que les experts de l'agence européenne des produits chimiques Reach examinent une demande d'interdiction portée par cinq pays, l'Allemagne, le Danemark, la Norvège, la Suède et les Pays-Bas. Première étape avant une première recommandation de la Commission européenne... Les explications de Noémie Jegou, chargée de mission sur les substances chimiques au Bureau Européen de l'environnement, une organisation parapluie à Bruxelles qui chapeaute toutes les ONG de défense de l'environnement. Et en France, à Lyon où se trouve « La Vallée de la Chimie », près de 220 000 personnes sont impactées par cette pollution. Les actions des riverains se multiplient... Certains militants d'Extinction Rebellion qui avaient lancé une action de désobéissance civile sur le site de l'usine Arkema sont même poursuivis par la justice, ils seront fixés demain. Quel est l'impact de cette pollution au Pfas sur la vie quotidienne des habitants… Comment lutter ? C'est le reportage à Lyon de Juliette Pietraszewski. La chronique musique de Vincent Théval Σtella Omorfou Mou (Grèce).
La Pologne, acteur central de la sécurité européenne, face aux menaces russes, élit un nouveau président. Premier tour ce week-end... et l'enjeu dépasse de loin les préoccupations de politique intérieure. Le Premier ministre Donald Tusk et sa coalition pro-européenne espère bien mettre à ce siège stratégique leur candidat. ET mettre fin à une cohabitation avec un chef de l'État conservateur qui mine toutes les volontés de réforme. Mais c'est sur le terrain international que l'élection est suivie de près. La Pologne qui ambitionne de devenir la première armée européenne et qui a porté son budget défense à plus de 4% du PIB, forme aussi ses jeunes au maniement des armes. Reportage d'Adrien Sarlat dans un lycée de Varsovie qui a ouvert une section «préparation militaire». Les Pfas polluants no 1 en EuropeOn les appelle les polluants éternels. Les Pfas sont partout dans nos emballages alimentaires, dans nos vêtements de pluie, dans nos cosmétiques. Mais aussi dans l'eau que nous buvons, dans l'air que nous respirons et la terre que nous cultivons. Selon une vaste enquête journalistique et collaborative, le forever lobbying project, 23 000 sites sont concernés, mais la décontamination est extrêmement complexe et très coûteuse. La dépollution pourrait coûter 2 000 milliards d'euros sur 20 ans. C'est dans ce contexte que les experts de l'agence européenne des produits chimiques Reach examinent une demande d'interdiction portée par cinq pays, l'Allemagne, le Danemark, la Norvège, la Suède et les Pays-Bas. Première étape avant une première recommandation de la Commission européenne... Les explications de Noémie Jegou, chargée de mission sur les substances chimiques au Bureau Européen de l'environnement, une organisation parapluie à Bruxelles qui chapeaute toutes les ONG de défense de l'environnement. Et en France, à Lyon où se trouve « La Vallée de la Chimie », près de 220 000 personnes sont impactées par cette pollution. Les actions des riverains se multiplient... Certains militants d'Extinction Rebellion qui avaient lancé une action de désobéissance civile sur le site de l'usine Arkema sont même poursuivis par la justice, ils seront fixés demain. Quel est l'impact de cette pollution au Pfas sur la vie quotidienne des habitants… Comment lutter ? C'est le reportage à Lyon de Juliette Pietraszewski. La chronique musique de Vincent Théval Σtella Omorfou Mou (Grèce).
Alors que les négociations diplomatiques pour mettre fin à la guerre en Ukraine n'ont jamais été aussi intenses, les questions sur le conflit, les réfugiés et l'adhésion future du pays à l'Union européenne agitent la politique des pays voisins. Signe de cette fébrilité, la Hongrie. À moins d'un an des prochaines élections législatives, le Premier ministre hongrois, le pro-russe Viktor Orban consulte ses électeurs... sous la forme d'un questionnaire sans aucune valeur légale. Il demande aux Hongrois de répondre à cette simple question : «l'Union européenne a décidé d'accepter l'adhésion de l'Ukraine en procédure accélérée. Êtes-vous d'accord ?». Une façon d'instrumentaliser le conflit et les réfugiés ukrainiens. Reportage à Budapest de Florence Labruyère. La campagne présidentielle en Pologne et les réfugiés ukrainiens Et en Pologne, premier soutien de Kiev dans la guerre déclenchée par Moscou, le sentiment anti-ukrainien qui couve depuis deux ans refait surface. On vote le week-end prochain pour les présidentielles, et cette campagne est déjà placée sous le signe de la xénophobie vis-à-vis des réfugiés ukrainiens. À Varsovie, Adrien Sarlat. Une mine de charbon transformée en lac en AllemagneAprès un court moratoire pour passer le cap de la crise énergétique, l'Allemagne a repris la fermeture de ses anciennes centrales électriques qui fonctionnent au charbon. En 2030, le pays ne devrait plus du tout utiliser de lignite dans son mix énergétique. Dans l'est du pays, les mines de charbon à ciel ouvert ferment les unes après les autres. Mais que faire de ces terrains désolés. À Cottbus, la ville a décidé de transformer la mine en lac... un projet bien accueilli par la population, mais dénoncé par les militants écologistes. C'est le reportage sur place de Salomé Hénon Cohin Jacques Delors : les paradoxes d'un homme d'État européen Et alors que l'arrivée du nouveau chancelier allemand Friedrich Merz relance l'espoir d'un renouveau du couple franco-allemand, qu'on appelle aussi le moteur de l'UE, un livre revient sur le parcours d'une figure centrale de l'UE. Jacques Delors a été aux commandes de la commission de 1985 à 1995 et a su fédérer alors les chefs d'État français, allemand et britannique autour du projet européen de l'acte unique, l'Europe sans frontières. C'est ce que Michel Mangenot, directeur de l'Institut d'études européennes de l'Université Paris 8 a expliqué àJuliette Gheerbrant. Jacques Delors : les paradoxes d'un homme d'État européen, par Fabrice Larat et Michel Mangenot est publié aux éditions de la Documentation française.
Alors que les négociations diplomatiques pour mettre fin à la guerre en Ukraine n'ont jamais été aussi intenses, les questions sur le conflit, les réfugiés et l'adhésion future du pays à l'Union européenne agitent la politique des pays voisins. Signe de cette fébrilité, la Hongrie. À moins d'un an des prochaines élections législatives, le Premier ministre hongrois, le pro-russe Viktor Orban consulte ses électeurs... sous la forme d'un questionnaire sans aucune valeur légale. Il demande aux Hongrois de répondre à cette simple question : «l'Union européenne a décidé d'accepter l'adhésion de l'Ukraine en procédure accélérée. Êtes-vous d'accord ?». Une façon d'instrumentaliser le conflit et les réfugiés ukrainiens. Reportage à Budapest de Florence Labruyère. La campagne présidentielle en Pologne et les réfugiés ukrainiens Et en Pologne, premier soutien de Kiev dans la guerre déclenchée par Moscou, le sentiment anti-ukrainien qui couve depuis deux ans refait surface. On vote le week-end prochain pour les présidentielles, et cette campagne est déjà placée sous le signe de la xénophobie vis-à-vis des réfugiés ukrainiens. À Varsovie, Adrien Sarlat. Une mine de charbon transformée en lac en AllemagneAprès un court moratoire pour passer le cap de la crise énergétique, l'Allemagne a repris la fermeture de ses anciennes centrales électriques qui fonctionnent au charbon. En 2030, le pays ne devrait plus du tout utiliser de lignite dans son mix énergétique. Dans l'est du pays, les mines de charbon à ciel ouvert ferment les unes après les autres. Mais que faire de ces terrains désolés. À Cottbus, la ville a décidé de transformer la mine en lac... un projet bien accueilli par la population, mais dénoncé par les militants écologistes. C'est le reportage sur place de Salomé Hénon Cohin Jacques Delors : les paradoxes d'un homme d'État européen Et alors que l'arrivée du nouveau chancelier allemand Friedrich Merz relance l'espoir d'un renouveau du couple franco-allemand, qu'on appelle aussi le moteur de l'UE, un livre revient sur le parcours d'une figure centrale de l'UE. Jacques Delors a été aux commandes de la commission de 1985 à 1995 et a su fédérer alors les chefs d'État français, allemand et britannique autour du projet européen de l'acte unique, l'Europe sans frontières. C'est ce que Michel Mangenot, directeur de l'Institut d'études européennes de l'Université Paris 8 a expliqué àJuliette Gheerbrant. Jacques Delors : les paradoxes d'un homme d'État européen, par Fabrice Larat et Michel Mangenot est publié aux éditions de la Documentation française.
(00:00:43) La Chine et les Etats-Unis repartent sur de nouvelles bases (00:09:40) Sur le chantier du bouclier oriental de l'Europe en Pologne (00:14:15) Le Népal préfère les vrais alpinistes aux touristes sur le Mont Everest et il va serrer la vis
durée : 00:05:07 - L'invité de la rédaction de "ici Sud Lorraine" - À l'occasion de la signature du traité entre la Pologne et la France à Nancy ce vendredi par Emmanuel Macron et Donald Tusk, le Premier ministre polonais, "ici Sud Lorraine" interroge Czesław Bartela, consul honoraire de la Pologne à Nancy, sur l'état des relations actuelles entre les deux pays.
Loïc Tassé revient sur une actualité internationale chargée : l’élection du pape Léon XIV, qui dénonce déjà le recul de la foi au profit du pouvoir et de l’argent; la parade militaire de Vladimir Poutine, marquée par la présence de soldats chinois et l’absence stratégique de Narendra Modi; la signature d’un traité militaire entre la France et la Pologne, qui pourrait inclure un parapluie nucléaire; et les négociations surréalistes de Donald Trump avec la Chine, menées à coups de publications sur internet. Discussion internationale avec Loïc Tassé, spécialiste en politique internationale. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne Youtube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
durée : 00:58:37 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Depuis son retour au pouvoir en 2023, Donald Tusk tente de rétablir l'ordre constitutionnel et juridique polonais, mis à mal par 8 années de gouvernance du parti Droit et Justice (PiS). Mais le Premier ministre se heurte aux nombreux alliés du PiS placés au sein des institutions polonaises. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Jérôme Heurtaux Maître de conférences en sciences politiques à l'Université Paris-Dauphine, ancien directeur du Centre français de recherche en sciences sociales (CEFRES) à Prague; Jaroslaw Kuisz Rédacteur en chef de l'hebdomadaire polonais "Kultura Liberalna"; Dorota Dakowska Professeure des universités en sciences politiques à Sciences Po Aix et spécialiste d'Europe centrale
Cet investissement de 10 milliards de zlotys (2,3 milliards d'euros) le long de la frontière avec la Russie et la Biélorussie doit servir à consolider la frontière est de l'Europe pour la rendre imperméable à toute tentative d'invasion venue de Moscou ou de Minsk. Près d'un an après son annonce par le gouvernement polonais, les premiers tronçons de travaux ont déjà été réalisés à la lisière de l'enclave de Kaliningrad, avec l'ambition de faire de cette frontière la plus sécurisée d'Europe. De notre correspondant de retour de Braniewo, Pour se rendre dans ce lieu hautement stratégique, l'armée nous a donné rendez-vous près de la frontière et nous fait monter dans un véhicule militaire. Encore quelques mètres sur un sentier boueux et voilà qu'apparaissent les impressionnantes installations qui bordent la clôture frontalière. Cette portion du « bouclier oriental » a été entièrement réalisée par la brigade d'ingénieurs militaires d'Iwona Misiarz. Elle repose principalement sur un alignement de dents de dragons, des blocs de pierre triangulaires qui doivent faire office de rempart face aux chars russes. « Sur la droite, on a creusé un fossé antichar, et sur la gauche, il y a la première rangée de dents de dragon, décrit-elle. Puis, vous avez une surface qui peut éventuellement devenir un champ de mines antichar, et enfin une nouvelle rangée de dents de dragon. »Un parcours d'obstacles qui ne prétend pas bloquer complètement la route aux Russes en cas d'invasion, mais qui vise à les ralentir. « Les barrages d'ingénierie ont pour but de forcer l'ennemi à abandonner le maximum de son équipement militaire ici, explique Iwona Misiarz. Histoire de lui montrer que s'il veut nous mordre, il y laissera des dents. Et c'est aussi pour la sécurité des habitants, car plus on a de temps pour procéder à des évacuations, mieux c'est. » À lire aussiPologne : devant la menace russe, les formations militaires en faveur des civils se multiplient Une initiative qui ne fait pas l'unanimitéDepuis son exploitation agricole, Sergiusz, le chef de la localité voisine, se réjouit de voir l'armée prendre les devants pour anticiper une éventuelle invasion russe. « On a vraiment besoin de ce bouclier, affirme-t-il. Et on est pour sa construction, c'est une très bonne chose. Il faut se protéger de ces bandits de Russes. » À peine a-t-il fini sa phrase qu'un véhicule des garde-frontières se gare devant sa ferme pour contrôler notre identité. Ils disent avoir repéré notre véhicule, inconnu sur leurs registres. « Ce sont des gens bien ! », réagit Sergiusz. « Ils sont aux aguets, ils surveillent pour qu'on soit en sécurité et pour s'assurer que personne ne traverse la frontière. » Mais quelques mètres plus loin, au milieu de ses ruches, Stefan est plus dubitatif quant à la nécessité de tout ce dispositif : « Aujourd'hui, ça va un peu mieux, même si on est toujours sur nos gardes. Je pense qu'on s'y est habitué et que le temps a passé, le pire est derrière nous. » Pour lui, la peur d'une agression russe s'est apaisée avec le temps.Dans le village voisin, Marta ose même parler d'une simple opération de communication de l'armée. Pour elle, l'hypothèse d'une invasion russe par Kaliningrad relève du fantasme. « Ça leur ferait plus de mal qu'autre chose d'envoyer des missiles dans notre région, soutient-elle. Peut-être sur Varsovie à la limite, mais je n'y crois pas vraiment... Parce qu'ici, il n'y a rien ! Ils vont lancer des missiles sur nos petites maisons et dans nos champs ? Des missiles à plusieurs millions ? Quel intérêt pour eux ? »Le bouclier oriental doit être terminé d'ici à trois ans, en 2028, mais le ministère de la Défense reconnaît déjà que les travaux colossaux se poursuivront probablement au-delà de ce délai. À lire aussiL'engagement militaire des jeunes polonais
durée : 00:02:29 - Le vrai ou faux - Quelques semaines avant le premier tour de l'élection présidentielle en Pologne, fixé au 18 mai 2025, une vaste opération de manipulation pro-russe a été détectée sur les réseaux sociaux.
Au Mali, ce jeudi est un 1er-Mai pas comme les autres, car depuis mardi, on sait que le régime militaire du général Assimi Goïta envisage publiquement de se maintenir au pouvoir sans élections pendant au moins 5 ans et qu'il projette de dissoudre tous les partis politiques. Comment vont réagir ces partis ? Et en ce 1er-Mai, vont-ils pouvoir compter sur la solidarité des grands syndicats du pays ? Le sociologue malien Mohamed Amara a publié Marchands d'angoisse, le Mali tel qu'il est et tel qu'il pourrait être, aux éditions Grandvaux. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Mohamed Amara, bonjour,Mohamed Amara : bonjour.La concertation nationale qui propose de dissoudre tous les partis politiques et qui recommande que le général Assimi Goïta soit nommé président pour cinq ans, est-ce que c'est un tournant ?Bien sûr que c'est un tournant. C'est une nouvelle épreuve pour le Mali de voir, après 30 ans de démocratie, qu'une autorité de transition décide de dissoudre les partis politiques d'une part, et d'autre part de proposer de nommer le président de transition en tant que président de la République. C'est une première dans l'histoire du Mali contemporain.Et vous pensez que beaucoup de Maliens vont faire le parallèle entre aujourd'hui et l'époque du régime militaire du général Moussa Traoré, de 1968 à 1991 ?Je pense que le parallèle est quasiment fait, du fait de tous les mouvements de résistance qui commencent à se mettre en branle, qui dénoncent ces recommandations et du fait de l'ensemble des partis politiques. J'espère qu'ils vont se mobiliser parce que, s'ils ne se mobilisent pas d'une façon ou d'une autre, ils participent à leur propre enterrement, ce qui n'est bon ni pour la démocratie malienne ni pour l'héritage de ce qui a été légué par les Modibo Keïta, par les Alpha Oumar Konaré et j'en passe. Donc, j'espère qu'ils vont se mobiliser pour dénoncer cette confiscation du pouvoir.Et c'est tout l'enjeu des mobilisations à venir, s'il y en a, ou des stratégies de rejet de cette dissolution des partis politiques, qui sont inscrits dans la Constitution. Même dans la Constitution qui a été votée en 2023, où on a dit que le multipartisme, comme les mandats du président, sont des points qui ne sont pas modifiables, ne sont pas révisables.À lire aussiMali: vers une pérennisation de la Transition sans électionsAlors aujourd'hui, c'est le 1er mai, donc le jour des syndicats dans le monde entier. Au Mali, on sait qu'ils ont joué un grand rôle, notamment lors de la révolution de 1991 qui a mis fin au régime militaire de Moussa Traoré. Mais à présent, est-ce qu'ils ont encore une influence sur le cours politique des choses au Mali ?Évidemment, les syndicats sont un rempart important contre les dérives autoritaires du régime, qu'il s'agisse d'un régime militaire ou démocratique. Et vous avez parfaitement raison que dans les années 1990, l'Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) a été un des acteurs principaux de la lutte contre les dérives du régime dictatorial de Moussa Traoré. Et ce rôle-là, cette place-là, il me semble que les syndicats l'ont toujours.La seule différence entre les années 1990 et aujourd'hui, c'est que le responsable principal de la centrale syndicale UNTM est aujourd'hui le président du Conseil économique et social, une des institutions importantes de la République du Mali. Et ça, c'est une faiblesse, une fragilité aujourd'hui pour le monde syndical au Mali.Donc la double casquette de Yacouba Katilé, qui est à la fois le secrétaire général du syndicat majoritaire et le président du Conseil économique, social et culturel, brouille son image et affaiblit peut-être le poids de l'UNTM face au pouvoir politique ?Cela brouille son image et impacte effectivement la capacité de mobilisation du monde syndical pour tout mouvement de résistance, malheureusement. Toujours est-il que je crois à la force du monde syndical. Parce que rappelez-vous, par exemple, que le Syndicat national des banques, assurances, microfinance (Synabef), etc. a réussi à obtenir la libération de deux de ses membres de la banque Ecobank. C'était à la mi-avril. Et si demain, il y a une convergence des luttes, ça ne peut venir que des liens entre le monde syndical et le monde politique, comme ce qu'on a connu dans les années 1990.En Pologne, il y a 45 ans, c'est le syndicat Solidarnosc de Lech Wałęsa qui a lancé le mouvement de protestation contre le régime du général Jaruzelski. Dans le Mali d'aujourd'hui, est-ce que l'UNTM de Yacouba Katilé pourrait jouer un rôle similaire ou non ?Tout dépendra de comment les rapports de force évolueront. Effectivement, il y a le syndicat que vous rappelez, celui de Lech Wałęsa en Pologne dans les années 1980. Mais rappelez-vous déjà que, en 1990, l'UNTM à la Bourse du travail était aux premières loges et mobilisait. Et je pense que cela est possible aujourd'hui, au Mali, s'il y a un vrai conflit socio-politique qui s'ouvre entre le pouvoir actuel et les mouvements syndicaux, politiques et associatifs.Mohamed Amara, merci.À lire aussiAu Mali, les partis politiques craignent pour leur survie
Créée en Pologne en 2017, PimEyes, ou picture matching eyes, est une entreprise ayant conçu un logiciel de reconnaissance faciale. Celle-ci utilise le système de recherche d'images inversées. Il s'agit de soumettre une image à un navigateur de recherche, comme Google par exemple, afin de retrouver le site internet d'où provient le modèle. Uniquement réalisé pour les visages, PimEyes peut être utile pour chercher des images que les utilisateurs ne retrouvent plus. D'autres moteurs de recherche de ce genre ont été mis en place comme Clearview AI, notamment utilisé par le FBI pour traquer des fugitifs. Qu'est-ce que la reconnaissance faciale ? Comment fonctionne PimEyes ? Pourquoi cet outil fait-il débat ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. À écouter aussi : Comment la mode utilise-t-elle les intelligences artificielles ? Comment reconnaître une image générée par une intelligence artificielle ? Serons-nous bientôt tous surveillés par des intelligences artificielles dans l'espace publique en France ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Première diffusion 18/05/2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
L'émission 28 minutes du 23/04/2025 Retour des mines antipersonnel : une militante sonne l'alerte mondialeDepuis le 18 mars, cinq pays européens ont annoncé vouloir sortir du traité d'Ottawa qui interdit l'usage des mines antipersonnel depuis 1997 et les définit comme "conçues pour exploser du fait de la présence, de la proximité ou du contact d'une personne et destinées à mettre hors de combat, blesser ou tuer une ou plusieurs personnes". La Lituanie, la Pologne, l'Estonie, la Lettonie et la Finlande ont fait marche arrière face à la crainte d'un conflit militaire avec la Russie de Vladimir Poutine. Ratifié par 164 pays, ce traité avait entériné le recul de leur utilisation, qui touche des civils dans 85 % des cas. Si ces retraits ont suscité des réactions frileuses de la part des autres pays signataires, des ONG se mobilisent pour maintenir l'interdiction des mines antipersonnel. C'est notamment le cas d'Handicap International qui a enjoint le gouvernement français à agir. Anne Héry est chargée de plaidoyer et des relations institutionnelles depuis plus de quinze ans pour cette ONG. L'un de ses principaux combats est la fin de l'utilisation des armes explosives en zones peuplées, comme les mines antipersonnel qu'elle qualifie "d'armes des lâches". Le retour de la conflictualité va-t-il enterrer le droit humanitaire international ?Déficit budgétaire : faut-il faire payer les retraités ? Toujours à la recherche de 40 milliards d'euros pour combler le déficit, le gouvernement de François Bayrou multiplie les pistes. Récemment, Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, a émis l'hypothèse de revenir sur l'abattement fiscal des retraités. Institué en 1977, il permet aux retraités de réduire leur revenu imposable de 10 %, une mesure calquée sur l'abattement censé couvrir les frais professionnels des salariés. Chaque année, il représente un manque à gagner de 4 milliards pour l'État. Sa possible suppression fait débat tant la question est liée aux équilibres politiques. Les retraités représentent 14 millions d'électeurs, un socle électoral dont peu de partis peuvent se passer. Les oppositions, de tous bords confondus, ont fait part de leur désaccord : "18,5 millions de retraités vont payer plus d'impôts et 500 000 retraités, qui n'étaient pas encore imposables, vont le devenir", a dénoncé Marine Tondelier (EELV), alors que Laurent Jacobelli (RN) surenchérit en invoquant "un motif de censure possible". Pour le gouvernement, les équilibres politique et financier sont précaires.Marjorie Adelson nous emmène en Californie, où un groupe d'adolescents a organisé une course de spermatozoïdes pour sensibiliser au déclin de la fertilité masculine. Marie Bonnisseau nous raconte une histoire de foi à l'heure du numérique : Carlo Acutis, mort en 2006 à l'âge de 15 ans, sera bientôt canonisé pour devenir le saint patron des internautes.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 23 avril 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Je me suis réveillé, j'ai ouvert Insta… et j'ai vu ça : "compte suspendu"...Voyons ensemble ce que ça va engendrer.Ah oui, je suis parti en Pologne aussi, laisse moi t'expliquer...Mon nouveau compte ig: https://instagram.com/quentinrandis2Liens utiles:Rejoins mon programme hybride fonctionnel sur ma nouvelle app iOS & Android (challenge 8 semaines): https://hybridpump.app/Muscle Republic: https://musclerepublic.com/ code QUENTIN10Lien de la gourde filtrante: https://okoeurope.com/products/gourde-filtrante?referral_code=Py7BBAq7upj6Wl6KaSync: https://syncprotein.com/ code QUENTIN15Pose une question sur le podcast:https://www.speakpipe.com/msg/s/349098/6/mdlbzhcfckgsw7viConnect with me on ig:https://instagram.com/quentinrandis
Il a bouleversé la curie romaine et marqué le monde entier par ses prises de position humanistes et progressistes, sans pour autant remettre en cause les fondamentaux de la doctrine catholique. Fils et petit-fils d'émigrés italiens en Argentine, le pape François n'a eu de cesse d'appeler au respect de la dignité humaine, et notamment de celle des personnes migrantes. Installé au Vatican en 2013, il avait d'ailleurs surpris en réservant son premier voyage officiel à la petite île italienne de Lampedusa où les naufrages de migrants se succèdent depuis près de 15 ans. François y avait dénoncé « le monde sauvage » dans lequel nous vivons. En septembre dernier à Marseille, il avait appelé à nouveau à l'ouverture et à la responsabilité. Pour avoir accru le rôle des laïcs baptisés dans l'Église, donné davantage de responsabilités aux femmes au Vatican, pour son ouverture à la bénédiction des couples de même sexe, le pape François a été traité d'hérétique par ses opposants conservateurs. Il a pourtant aussi approuvé un texte qui qualifie l'homosexualité de péché ; et n'a jamais remis en question les fondamentaux du catholicisme comme la condamnation de l'avortement ou de l'euthanasie. Il a également œuvré, avec des résultats mitigés, à lutter contre les crimes pédophiles dans l'Église après la mise à jour de nombreux scandales.Reportage en PologneLa dégradation de sa santé était connue depuis des semaines et en Pologne, une des places fortes du catholicisme, les pratiquants ont suivi son évolution avec attention. Le souverain pontife entretenait avec ce pays une relation assez difficile en raison du conservatisme affirmé de l'Église polonaise. Notre correspondant Adrien Sarlat s'est rendu à la rencontre des fidèles devant l'église Saint-Florian de Varsovie.Reportage en BelgiqueLes hommages au pape ont afflué du monde entier, y compris d'Afrique, où l'épiscopat n'appréciait pas ses positions progressistes sur les sujets de société. L'Afrique, où par ailleurs François avait dénoncé sans relâche les conflits qui ravagent le continent ; tout récemment encore au sujet de la République démocratique du Congo. À Bruxelles, Pierre Benazet est allé recueillir les impressions des passants du quartier surnommé Matongé, en référence à une des communes de Kinshasa. Là, pour l'essentiel, les chalands et les commerçants sont d'origine de RDC.Entretien avec Marco PolitiMarco Politi, spécialiste du Vatican à Rome, auteur de Francois, l'Église déchirée (Éd. Plon), par Frédérique Lebel.
Il a bouleversé la curie romaine et marqué le monde entier par ses prises de position humanistes et progressistes, sans pour autant remettre en cause les fondamentaux de la doctrine catholique. Fils et petit-fils d'émigrés italiens en Argentine, le pape François n'a eu de cesse d'appeler au respect de la dignité humaine, et notamment de celle des personnes migrantes. Installé au Vatican en 2013, il avait d'ailleurs surpris en réservant son premier voyage officiel à la petite île italienne de Lampedusa où les naufrages de migrants se succèdent depuis près de 15 ans. François y avait dénoncé « le monde sauvage » dans lequel nous vivons. En septembre dernier à Marseille, il avait appelé à nouveau à l'ouverture et à la responsabilité. Pour avoir accru le rôle des laïcs baptisés dans l'Église, donné davantage de responsabilités aux femmes au Vatican, pour son ouverture à la bénédiction des couples de même sexe, le pape François a été traité d'hérétique par ses opposants conservateurs. Il a pourtant aussi approuvé un texte qui qualifie l'homosexualité de péché ; et n'a jamais remis en question les fondamentaux du catholicisme comme la condamnation de l'avortement ou de l'euthanasie. Il a également œuvré, avec des résultats mitigés, à lutter contre les crimes pédophiles dans l'Église après la mise à jour de nombreux scandales.Reportage en PologneLa dégradation de sa santé était connue depuis des semaines et en Pologne, une des places fortes du catholicisme, les pratiquants ont suivi son évolution avec attention. Le souverain pontife entretenait avec ce pays une relation assez difficile en raison du conservatisme affirmé de l'Église polonaise. Notre correspondant Adrien Sarlat s'est rendu à la rencontre des fidèles devant l'église Saint-Florian de Varsovie.Reportage en BelgiqueLes hommages au pape ont afflué du monde entier, y compris d'Afrique, où l'épiscopat n'appréciait pas ses positions progressistes sur les sujets de société. L'Afrique, où par ailleurs François avait dénoncé sans relâche les conflits qui ravagent le continent ; tout récemment encore au sujet de la République démocratique du Congo. À Bruxelles, Pierre Benazet est allé recueillir les impressions des passants du quartier surnommé Matongé, en référence à une des communes de Kinshasa. Là, pour l'essentiel, les chalands et les commerçants sont d'origine de RDC.Entretien avec Marco PolitiMarco Politi, spécialiste du Vatican à Rome, auteur de Francois, l'Église déchirée (Éd. Plon), par Frédérique Lebel.
Comme toujours, la première partie de l'émission sera consacrée à l'actualité. Le premier sujet que nous aborderons sera la récente interview du chef des espions russes dans laquelle il a menacé la Pologne et les pays baltes. Ses commentaires ont fait craindre que la Russie n'attaque d'autres États européens. Nous discuterons ensuite de l'escalade des tensions entre les États-Unis et la Chine au sujet des droits de douane. Pékin a réaffirmé sa détermination à résister à tout traitement perçu comme injuste et a appelé d'autres pays à s'opposer aux tactiques d'intimidation de M. Trump. La discussion suivante portera sur une étude allemande qui balaie des idées fausses sur le revenu de base universel. L'adoption de ce revenu est débattu depuis un certain temps, mais les résultats de cette étude nous permettent aujourd'hui de mieux comprendre ses effets potentiels. Et enfin, nous parlerons d'Antoni Gaudí que le pape François a placé en bonne voie pour être canonisé. Dans la partie grammaire de l'émission, on aura un dialogue rempli d'exemples sur la leçon d'aujourd'hui : The Future Simple. Part I: Verbs of the First Group. Dans la partie expressions, nous nous intéresserons à l'expression « mettre la main à la pâte ». - Le chef des espions russes menace la Pologne et les États baltes - La Chine semble déterminée à résister aux droits de douane de Donald Trump - Une étude allemande balaie les idées fausses sur le revenu de base universel - Le pape François lance le processus de canonisation de l'architecte Antoni Gaudí - Le futur accélérateur de particules franco-suisse divise la communauté scientifique - Quatre mois après un cyclone dévastateur, l'île de Mayotte se reconstruit difficilement
Aujourd'hui, nous vous invitons à découvrir un compagnon omniprésent, mais discret : celui sur lequel nous marchons, sur lequel nous bâtissons, que nous cultivons… Celui que nous foulons chaque jour, souvent avec mépris, sans lui accorder une seule pensée. Ce compagnon, c'est le sol, cette croûte terrestre qui, en réalité, est un véritable trésor multimillénaire ! Comment cultiver tout en restaurant la biodiversité des sols, de la faune et de la flore ? Comment développer un écosystème propice aux insectes, aux oiseaux, aux serpents, etc. ? En Méditerranée, cette question se pose plus que jamais, compte tenu des contraintes climatiques, très sèches, et des pratiques agricoles qui reposent largement sur la mécanisation et la chimie. En Grèce, la ferme pilote Southern Lights s'est transformée en forêt comestible... un changement survenu complètement par hasard (ou par chance !). Depuis, elle initie doucement, mais sûrement, une petite révolution culturelle. Reportage La forêt comestible en Grèce, par Caroline Lafargue.Avec un éclairage de Marc-André Sélosse, biologiste spécialisé en mycologie et professeur au Muséum d'histoire naturelle, à l'université de Gdańsk en Pologne et à celle de Kunming en Chine : Il étudie le sol de près depuis des années, notamment les interactions entre les champignons et les plantes et il a notamment publié le livre L'origine du monde, une histoire naturelle du sol à l'intention de ceux qui le piétinent (Actes Sud). Musique diffusée pendant l'émission : Raggasonic - Les richesSandàlia de Prata -Roupa de tirarÀ lire aussiLe vivant est LA solution
Popularisée dans les années 2000, la parentalité positive a le vent en poupe. Ce courant tout droit venu des États-Unis propose une approche bienveillante et non-violente de l'éducation des enfants. Adieu châtiments corporels et autres fessées, l'enfant apparaît comme l'égal des adultes et doit être traité avec empathie. Adoptée et adaptée par des psychologues français comme la psychothérapeute Isabelle Filliozat, l'éducation positive est aujourd'hui abondamment critiquée par certains spécialistes. La psychologue Caroline Goldman, figure de proue de ce mouvement critique, dénonce les dangers d'une telle approche si les parents ne l'associent pas à la pose de limites éducatives.Peut-on punir son enfant et comment le faire sans violence ? Est-il possible de conjuguer éducation bienveillante et autorité parentale ?Cette émission est une rediffusion du 8 janvier 2025Avec Caroline Goldman, psychologue pour enfants et adolescents, autrice du Guide des parents d'aujourd'hui (Editions Flammarion)Chronique Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question d'une auditrice, Claudia dont le neveu de 13 ans, introverti, n'exprime rien. En ouverture d'émission L'école autour du monde, l'actualité de l'éducation en Pologne : quels changements de cap pour l'école près d'un an après l'arrivée des démocrates au pouvoir ? Par Adrien Sarlat, correspondant de RFI à Varsovie En fin d'émission Le monde des enfants, une série de Charlie Dupiot, disponible en podcast.Nous donnons la parole aux enfants dans 8 milliards de voisins ! À l'âge de 10, 11, 12 ans, ils nous invitent à voir le monde à leur hauteur... Aujourd'hui, ils nous parlent de la fête en RDC.C'est le moment du « Monde des enfants » ! Ils nous livrent leurs regards sur ce qui fait leur quotidien, pour le meilleur et pour le pire, au micro de notre reporter Charlie Dupiot… Nous voici à Kinshasa avec Evan, Julia, Raphaël, Yann, Grâce, Tehila-Cyra et Naël-Elikya (les deux derniers sont des prénoms composés). Ils nous parlent aujourd'hui des fêtes traditionnelles : mariages, baptêmes et autres festivités familiales… Ils ont entre 9 et 12 ans et vous allez l'entendre, ils n'ont pas la langue dans leur poche. Programmation musicale : ► Finalement – Dinaa ► Kalanakh – Def Mama Def
Popularisée dans les années 2000, la parentalité positive a le vent en poupe. Ce courant tout droit venu des États-Unis propose une approche bienveillante et non-violente de l'éducation des enfants. Adieu châtiments corporels et autres fessées, l'enfant apparaît comme l'égal des adultes et doit être traité avec empathie. Adoptée et adaptée par des psychologues français comme la psychothérapeute Isabelle Filliozat, l'éducation positive est aujourd'hui abondamment critiquée par certains spécialistes. La psychologue Caroline Goldman, figure de proue de ce mouvement critique, dénonce les dangers d'une telle approche si les parents ne l'associent pas à la pose de limites éducatives.Peut-on punir son enfant et comment le faire sans violence ? Est-il possible de conjuguer éducation bienveillante et autorité parentale ?Cette émission est une rediffusion du 8 janvier 2025Avec Caroline Goldman, psychologue pour enfants et adolescents, autrice du Guide des parents d'aujourd'hui (Editions Flammarion)Chronique Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question d'une auditrice, Claudia dont le neveu de 13 ans, introverti, n'exprime rien. En ouverture d'émission L'école autour du monde, l'actualité de l'éducation en Pologne : quels changements de cap pour l'école près d'un an après l'arrivée des démocrates au pouvoir ? Par Adrien Sarlat, correspondant de RFI à Varsovie En fin d'émission Le monde des enfants, une série de Charlie Dupiot, disponible en podcast.Nous donnons la parole aux enfants dans 8 milliards de voisins ! À l'âge de 10, 11, 12 ans, ils nous invitent à voir le monde à leur hauteur... Aujourd'hui, ils nous parlent de la fête en RDC.C'est le moment du « Monde des enfants » ! Ils nous livrent leurs regards sur ce qui fait leur quotidien, pour le meilleur et pour le pire, au micro de notre reporter Charlie Dupiot… Nous voici à Kinshasa avec Evan, Julia, Raphaël, Yann, Grâce, Tehila-Cyra et Naël-Elikya (les deux derniers sont des prénoms composés). Ils nous parlent aujourd'hui des fêtes traditionnelles : mariages, baptêmes et autres festivités familiales… Ils ont entre 9 et 12 ans et vous allez l'entendre, ils n'ont pas la langue dans leur poche. Programmation musicale : ► Finalement – Dinaa ► Kalanakh – Def Mama Def
Et pourquoi offre-t-elle un rôle mémorable à Nina Meurisse, récemment lauréate du César du meilleur second rôle ? Quelle intéressante thématique explore la série polonaise « A decent man » ? Et pourquoi HBO investit en Pologne ? Qui est Alan King, auteur d'un OVNI australien , « Vincent » ? Les découvertes musicales : - Sombr - Back to friends - Suzanne Vega – Chambermaid - Aime Simone – Devil Done - Kompromat – Lift me up Merci pour votre écoute La semaine des 5 Heures, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 19h à 20h00 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de La semaine des 5 Heures avec les choix musicaux de Rudy dans leur intégralité sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/1451 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette émission est réalisée en partenariat avec le film "Voyage avec mon père" (sortie le 9 avril 2025), réalisé par Julia von Heinz avec Lena Dunham, Stephen Fry, nous a donné envie de partir avec vous à la découverte de la Pologne de 1930 à 1995 !"Petit" synopsis : le film "Voyage avec mon père" retrace l'histoire d'une journaliste new-yorkaise, en 1991 après la chute du mur de Berlin, qui propose à son père, rescapé des camps, un voyage en Pologne, son pays d'origine. Elle cherche à comprendre l'histoire de sa famille, tandis que lui n'a aucune envie de déterrer le passé. Un voyage qui s'annonce compliqué !Toutes les informations sur le film : https://voyage-avec-mon-pere.lefilm.co/ et pour choisir votre séance : https://voyage-avec-mon-pere.lefilm.co/showtimes/?starts_at=1744329600000.Pologne 1930 - 1995Dans les années 1930, la Pologne est une république autoritaire dirigée par le maréchal Józef Piłsudski jusqu'à sa mort en 1935. Son régime a mis en place une forte centralisation du pouvoir, limitant les partis d'opposition, tout en cherchant à maintenir une position indépendante entre l'Allemagne nazie et l'Union soviétique. Mais en 1939, la situation bascule brutalement : le 1er septembre, l'Allemagne nazie envahit la Pologne, suivie le 17 septembre par l'invasion soviétique depuis l'est, conformément au pacte germano-soviétique. Le pays est alors démembré et occupé par les deux puissances.Pendant la Seconde Guerre mondiale, la Pologne subit des pertes humaines et matérielles immenses. Les nazis y organisent l'extermination des Juifs, notamment à Auschwitz, Treblinka et Majdanek, faisant de la Pologne le principal théâtre de la Shoah. Varsovie est détruite à plus de 80 %, notamment après l'insurrection de 1944. Malgré cela, une résistance intérieure intense se développe, tant contre les nazis que contre les Soviétiques. L'Armée de l'Intérieur (Armia Krajowa), fidèle au gouvernement polonais en exil à Londres, tente de libérer le pays avant l'arrivée de l'Armée rouge.À la fin de la guerre, en 1945, l'Union soviétique impose un régime communiste à la Pologne, malgré les engagements de Yalta. La République populaire de Pologne est proclamée, avec un gouvernement dominé par les communistes, sous le contrôle étroit de Moscou. Les décennies suivantes sont marquées par des tensions sociales, des pénuries économiques et une répression politique. En 1956, une première révolte éclate à Poznań, suivie d'un assouplissement temporaire sous Władysław Gomułka.Les années 1970 voient une modernisation économique financée par des emprunts occidentaux, sous la direction d'Edward Gierek, mais cette politique mène à une grave crise financière à la fin de la décennie. En 1980, une série de grèves dans les chantiers navals de Gdańsk donne naissance au syndicat indépendant Solidarność, dirigé par Lech Wałęsa. Ce mouvement de masse devient une force politique majeure, menaçant le pouvoir communiste.En décembre 1981, le général Wojciech Jaruzelski impose l'état de guerre pour réprimer Solidarność, mais le mouvement survit clandestinement. Après des années de pressions internes et internationales, le régime accepte d'ouvrir des négociations. En 1989, les accords de la Table ronde aboutissent à des élections partiellement libres : c'est la fin du régime communiste. Lech Wałęsa est élu président en 1990, symbolisant la transition pacifique vers la démocratie.Dans les années 1990, la Pologne amorce de profondes réformes économiques pour passer à l'économie de marché, non sans difficultés sociales. Elle entame également un rapprochement avec l'Europe occidentale et prépare son intégration future à l'Union européenne et à l'OTAN. Le pays tourne ainsi définitivement la page d'un demi-siècle de domination soviétique.En compagnie de l'historien Georges Mink, grand spécialiste de l'histoire de ce pays, et de Chochana Boukhobza, documentariste et spécialiste des camps de concentration, nous revenons sur toute cette période. Enfin, deux témoins, Chrystel et Jean, ayant fait le même type de voyage que le film, nous aident à vivre l'Histoire presque en direct.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le territoire de 15 000 mètres carrés frontalier de la Pologne, de la Lituanie et de la Biélorussie et relié à la Russie à travers les 70 kilomètres du corridor de Suwalki, est à la fois une forteresse ultra-militarisée au bord de la mer Baltique et un territoire qui entretenait avant la guerre en Ukraine et les sanctions occidentales des liens étroits avec l'Europe. Reportage dans ce territoire « baromètre » des relations UE-Russie. De notre envoyée spéciale à Kaliningrad,Kaliningrad, fin de journée, un stade dans la ville. Une partie de football dans la lumière claire du printemps malgré le froid, des coureurs sur la piste et deux adolescents de 17 ans qui déboulent, sourire aux lèvres, mais visage sérieux. Pavel et Eugène sont venus s'entraîner pour leurs futurs concours d'écoles supérieures. Membres d'un des clubs militaro-patriotiques de la ville, ils visent des établissements d'études militaires supérieures prestigieux en Russie.Pavel postule à l'École navale de Saint-Pétersbourg, « parce que je considère qu'être militaire dans notre pays est un honneur » dit-il ; Eugène à l'École supérieure d'artillerie de Moscou. Ce dernier se définit comme « un patriote qui veut défendre son pays jusqu'à la dernière goutte de son sang ». Eugène se dit aussi « convaincu que les Iskander sont des armes de haute technologie capables d'accomplir n'importe quelle mission et fier que nos scientifiques puissent réaliser de telles performances avec cette arme ».Les Iskander sont déployés à Kaliningrad depuis 2018. Ces missiles sont capables d'envoyer des charges conventionnelles ou nucléaires à 500 kilomètres et peuvent donc atteindre rapidement plusieurs pays voisins directs de cette enclave. Cette fierté de les héberger sur le territoire de Kaliningrad, également siège de la flotte russe de la mer Baltique, est évidemment partagée par le dirigeant de leur club qui a demandé à être présenté sous le pseudonyme sous lequel il dit être connu sur les réseaux sociaux et dans la région, celui de Maxim Maximosvky, 37 ans, fonctionnaire dans le civil, volontaire bénévole pour ce club.« Les Iskander, c'est bien que tout le monde y pense et les craigne », avance-t-il. « C'est même très bien. C'est notre totem de protection. Bien sûr, nous sommes un os dans la gorge de l'Europe. » Reste que Maxim Maximosvky se présente comme très proche de la ligne de l'État russe en affirmant : « On ne peut pas dire que Kaliningrad est entourée par des pays ennemis. Pour moi, ils sont, comme Vladimir Poutine les a désignés, des pays "inamicaux". Il n'y a pas si longtemps, la population locale voyageait librement et souvent juste pour la journée en Pologne, en Lituanie, en Allemagne, par bus. La région était très tournée vers l'Europe, et ses habitants largement perçus dans le reste de la Russie comme presque Européens, tout en étant des citoyens russes. Mais quand les frontières ont fermé, ils sont devenus indésirables en Europe. Les citoyens de Kaliningrad se sont donc rappelés qui ils étaient et ont réorienté leur vie. »La nouvelle donne post-2022En juin 2022, la tension est montée en flèche entre Kaliningrad et ses voisins. Appliquant les sanctions européennes contre la Russie, la Lituanie a bloqué le transit par voie ferrée de certaines marchandises vers ce territoire. Moscou a dénoncé un « blocus ». Jusque-là, tous les mois, une centaine de trains de passagers et de marchandises non militaires reliaient Kaliningrad à la Russie continentale, en passant par la Biélorussie, alliée de Moscou, et la Lituanie, membre de l'Union européenne (UE) et de l'Otan depuis 2004. La mise en place de ce transit était l'une des conditions imposées à la Lituanie lors de son adhésion à l'UE.Après une énorme exposition médiatique, les tensions officielles sont retombées. Mais aujourd'hui, Kaliningrad est surtout reliée pour le trafic des biens à la Russie par des ferrys venus de Saint-Pétersbourg, et si personne ne se plaint tout haut de ruptures d'approvisionnement, on soulève des problèmes de transit. Sous couvert d'anonymat, une cadre d'une usine de viandes a ainsi affirmé à RFI que ses camions vers la Russie continentale pouvaient être bloqués des jours entiers pour de longs contrôles douaniers organisés par la Lituanie, handicapant ainsi ses exportations, très dépendantes de dates limites de consommation. En 2023, des médias d'investigation comme Siena ont eux révélé que des engrais biélorusses sous le coup de sanctions européennes continuaient de transiter par le pays balte. Le ministère des Transports avait, dans la foulée, annoncé un renforcement des contrôles à toutes ses frontières.L'inflation, elle, déjà très élevée en Russie, bat des records à Kaliningrad : + de 10 % rien qu'en décembre, selon les chiffres officiels de l'institut national russe Rosstat.Fondateur il y a plusieurs dizaines d'années d'une entreprise de transport par camion, Serguey Gos affirme, lui, avoir réussi à gérer la nouvelle donne économique sans dommages durables. « Avant 2022, nous travaillions avec presque tous les pays européens, Italie, Autriche, Allemagne, France. De notre pays, nous amenions de la tourbe, du bois, beaucoup de matières premières, et nous importions certains composants. » Aujourd'hui, ce chef d'entreprise affirme avoir réorienté en quelques mois ses activités via les pays classés comme amicaux par la Russie : Turquie, Kazakhstan, Chine. Sa flotte de camions reste très européenne, mais pour ses nouveaux semi-remorques, il dit se fournir désormais auprès d'une usine locale.Si Serguey Gos dit avoir parfaitement encaissé économiquement le choc de 2022 émotionnellement, c'est à ses yeux une autre affaire. « La manière dont les choses se sont passées entre nos collègues occidentaux et nous a été très laide. Et malheureusement, on s'en souvient encore. On attendait une commande d'équipement, elle était payée, et tout d'un coup, l'argent nous a simplement été renvoyé et on nous a dit qu'on ne recevrait rien. On devrait toujours se souvenir, avant de claquer la porte, qu'on pourrait devoir la rouvrir un jour. » Un discours qui résonne avec celui du Kremlin. Celui-ci milite pour la levée des sanctions, mais affirme toujours que ce n'est pas par nécessité économique, mais pour des raisons de principe.À Kaliningrad, peu s'attendent à du changement en la matière. Serguey Gos résume l'état d'esprit général par cette formule : « les sanctions n'ont pas été imposées pour ensuite être annulées rapidement ». Les Européens ont eux réaffirmé leur position la semaine dernière : pas de levée de sanctions avant un retrait « inconditionnel » des forces russes d'Ukraine. Les tensions, elles, continuent à s'accumuler. Un représentant réputé de la communauté d'affaires de Kaliningrad a ainsi annulé une interview prévue avec RFI « en raison du dernier discours d'Emmanuel Macron ». Le président français avait, quelques heures, auparavant, dans une allocution télévisée, fustigé « l'agressivité » de Moscou « qui viole nos frontières » et face à laquelle « rester spectateur serait une folie ». Devant 15 millions de téléspectateurs, Emmanuel Macron avait aussi affirmé que la Russie était « devenue une menace pour la France et pour l'Europe », une Russie qu'il accusait de « tester nos limites dans les airs, en mer, dans l'espace et derrière nos écrans. Cette agressivité ne semble pas connaître de frontières ».La Pologne ainsi que les pays baltes sont aujourd'hui engagés dans de coûteux travaux de fortification de leurs frontières avec la Russie. Poussés par l'inquiétude d'un conflit dans quelques années avec Moscou, ces dernières semaines la Lituanie annoncé quitter la Convention d'Oslo interdisant les bombes à sous-munitions, tandis que la Pologne et les trois pays baltes ont eux déclaré vouloir se retirer de celle bannissant les mines antipersonnel.À lire aussiSites énergétiques visés: Kiev et Moscou font état de «violations» et se tournent vers Washington
Toute cette semaine, Au Coeur de l'Histoire met "des soeurs à l'honneur", ces soeurs qui sont entrées dans l'Histoire à plusieurs. Pour le deuxième épisode, Stéphane Bern raconte deux soeurs qui ont la science en commun : Marie Curie et Bronia Dluska, 2 soeurs savantes venues de Pologne qui n'auraient pas eu le même destin, si elles n'avaient pas eu ce lien… Comment Marie Curie est-elle devenue cette scientifique extraordinaire grâce à sa sœur ? En quoi Marie Curie et Bronia Dluska incarnent-elles une vision du féminisme ? Quel héritage reste-t-il de ces deux soeurs ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Natacha Henry, historienne et auteure de "Les Sœurs savantes. Marie Curie et Bronia Dluska, deux destins qui ont fait l'histoire" (La Librairie Vuibert) Au Coeur de l'Histoire est réalisée par Guillaume Vasseau. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Jean-Pierre Vrignaud. Journaliste : Clara Leger.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Toute cette semaine, Au Coeur de l'Histoire met "des soeurs à l'honneur", ces soeurs qui sont entrées dans l'Histoire à plusieurs. Pour le deuxième épisode, Stéphane Bern raconte deux soeurs qui ont la science en commun : Marie Curie et Bronia Dluska, 2 soeurs savantes venues de Pologne qui n'auraient pas eu le même destin, si elles n'avaient pas eu ce lien… Comment Marie Curie est-elle devenue cette scientifique extraordinaire grâce à sa sœur ? En quoi Marie Curie et Bronia Dluska incarnent-elles une vision du féminisme ? Quel héritage reste-t-il de ces deux soeurs ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Natacha Henry, historienne et auteure de "Les Sœurs savantes. Marie Curie et Bronia Dluska, deux destins qui ont fait l'histoire" (La Librairie Vuibert) Au Coeur de l'Histoire est réalisée par Guillaume Vasseau. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Jean-Pierre Vrignaud. Journaliste : Clara Leger.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'hymne national de la Pologne, la "Marche de Dąbrowski" (Mazurek Dąbrowskiego en polonais), est un chant patriotique adopté officiellement en 1927. Il se distingue par un fait unique : il contient un hommage explicite à Napoléon Bonaparte, ce qui est exceptionnel pour un hymne national. Le contexte de la création de l'hymneLa Marche de Dąbrowski est composée en 1797 par Józef Wybicki, un écrivain et patriote polonais, pour soutenir les légions polonaises dirigées par Jan Henryk Dąbrowski. Ces légions étaient formées en Italie pour combattre aux côtés de Napoléon contre les Autrichiens, dans l'espoir de restaurer un État polonais indépendant.À cette époque, la Pologne avait été démantelée et partagée entre la Russie, la Prusse et l'Autriche à la suite des partages de la Pologne (1772, 1793 et 1795). Il n'existait plus de nation polonaise souveraine, et l'armée polonaise était réduite à une force dispersée. Les patriotes polonais voyaient donc en Napoléon un libérateur potentiel qui pourrait restaurer leur pays.Le passage dédié à NapoléonL'un des couplets les plus marquants de l'hymne mentionne directement l'Empereur français :"Jak Czarniecki do Poznania""Po szwedzkim zaborze,""Dla ojczyzny ratowania""Wrócim się przez morze."Suivi d'une référence plus explicite :"Dał nam przykład Bonaparte,""Jak zwyciężać mamy."Ce qui se traduit en français par :"Bonaparte nous a donné l'exemple""De la manière dont nous devons vaincre."Cette phrase exprime la confiance des Polonais en Napoléon et leur espoir qu'il les aiderait à récupérer leur indépendance.L'espoir déçu, mais un héritage durableEn 1807, Napoléon crée le Duché de Varsovie, un État polonais semi-indépendant sous son influence, ce qui renforce encore son prestige parmi les patriotes polonais. Mais après la défaite de Napoléon en 1815, ce duché est absorbé par la Russie.Malgré cet échec, Napoléon reste une figure admirée en Pologne, et l'hymne national conserve cette référence, symbole d'un espoir inébranlable de liberté. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 21 mars 2025.Avec cette semaine :Pierre Buhler, diplomate et ancien ambassadeur de France en Pologne.Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.POLOGNE, HISTOIRE D'UNE AMBITIONLa Pologne occupe aujourd'hui une position stratégique centrale en Europe, façonnée par une histoire tourmentée et une résilience remarquable. Longtemps soumise à l'influence de puissances étrangères, elle a même disparu en tant qu'État entre 1795 et 1918 avant de renaître, pour être aussitôt confrontée aux épreuves de la Seconde Guerre mondiale et à la domination soviétique. Depuis la chute du communisme en 1989 et son adhésion à l'Union européenne en 2004, elle s'est affirmée comme un acteur incontournable de la sécurité européenne et transatlantique. Pierre Buhler, vous retracez avec finesse cette trajectoire historique dans l'ouvrage que vous publiez aux éditions Tallandier, Pologne, histoire d'une ambition, en montrant comment le pays a su conjuguer aspirations nationales et intégration internationale.L'essor économique amorcé dans les années 1990 sous l'impulsion des réformes de Leszek Balcerowicz a permis à la Pologne de s'intégrer pleinement aux chaînes de valeur européennes, en particulier grâce à son partenariat privilégié avec l'Allemagne. Pourtant, derrière cette réussite économique, des tensions persistent. Le parti conservateur Droit et Justice (PiS) revendique une souveraineté nationale affirmée, parfois en opposition avec Bruxelles, tandis que l'opinion publique reste globalement favorable au projet européen. Ces contradictions internes reflètent un débat plus large sur l'identité nationale et le positionnement du pays face aux institutions supranationales.Sur la scène internationale, la Pologne joue un rôle de premier plan dans la dissuasion face à la Russie. Elle a plaidé pour un renforcement des capacités de l'OTAN en Europe de l'Est et consolidant son alliance stratégique avec les États-Unis, aujourd'hui mise à mal. Son ambition de devenir la première puissance militaire conventionnelle d'Europe atlantique témoigne de cette volonté d'autonomie stratégique. Mais cette posture affirmée ne va pas sans heurts : les tensions mémorielles avec l'Allemagne autour des réparations de guerre, ou encore avec l'Ukraine sur la mémoire des massacres de Volhynie, rappellent combien l'Histoire reste un enjeu diplomatique majeur. À cela s'ajoute la question sensible de la restitution des biens spoliés pendant l'Holocauste, qui continue d'alimenter les débats sur la reconnaissance des injustices passées. La trajectoire polonaise illustre ainsi un équilibre délicat entre héritage historique, quête de souveraineté et ancrage dans les institutions euro-atlantiques. À travers votre analyse, vous mettez en lumière la manière dont la Pologne cherche à concilier ces dynamiques parfois contradictoires pour s'imposer comme un acteur incontournable de la sécurité et de la stabilité en Europe. Toutefois, le contexte actuel est peu favorable à une position d'équilibre et la question se pose de savoir si la Pologne peut - et jusqu'à quel point - prendre acte du retrait américain de l'OTAN.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.