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Aujourd'hui, Jean-Loup Bonnamy, Fatima Aït-Bounoua et Mourad Boudjellal débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Il a bouleversé la curie romaine et marqué le monde entier par ses prises de position humanistes et progressistes, sans pour autant remettre en cause les fondamentaux de la doctrine catholique. Fils et petit-fils d'émigrés italiens en Argentine, le pape François n'a eu de cesse d'appeler au respect de la dignité humaine, et notamment de celle des personnes migrantes. Installé au Vatican en 2013, il avait d'ailleurs surpris en réservant son premier voyage officiel à la petite île italienne de Lampedusa où les naufrages de migrants se succèdent depuis près de 15 ans. François y avait dénoncé « le monde sauvage » dans lequel nous vivons. En septembre dernier à Marseille, il avait appelé à nouveau à l'ouverture et à la responsabilité. Pour avoir accru le rôle des laïcs baptisés dans l'Église, donné davantage de responsabilités aux femmes au Vatican, pour son ouverture à la bénédiction des couples de même sexe, le pape François a été traité d'hérétique par ses opposants conservateurs. Il a pourtant aussi approuvé un texte qui qualifie l'homosexualité de péché ; et n'a jamais remis en question les fondamentaux du catholicisme comme la condamnation de l'avortement ou de l'euthanasie. Il a également œuvré, avec des résultats mitigés, à lutter contre les crimes pédophiles dans l'Église après la mise à jour de nombreux scandales.Reportage en PologneLa dégradation de sa santé était connue depuis des semaines et en Pologne, une des places fortes du catholicisme, les pratiquants ont suivi son évolution avec attention. Le souverain pontife entretenait avec ce pays une relation assez difficile en raison du conservatisme affirmé de l'Église polonaise. Notre correspondant Adrien Sarlat s'est rendu à la rencontre des fidèles devant l'église Saint-Florian de Varsovie.Reportage en BelgiqueLes hommages au pape ont afflué du monde entier, y compris d'Afrique, où l'épiscopat n'appréciait pas ses positions progressistes sur les sujets de société. L'Afrique, où par ailleurs François avait dénoncé sans relâche les conflits qui ravagent le continent ; tout récemment encore au sujet de la République démocratique du Congo. À Bruxelles, Pierre Benazet est allé recueillir les impressions des passants du quartier surnommé Matongé, en référence à une des communes de Kinshasa. Là, pour l'essentiel, les chalands et les commerçants sont d'origine de RDC.Entretien avec Marco PolitiMarco Politi, spécialiste du Vatican à Rome, auteur de Francois, l'Église déchirée (Éd. Plon), par Frédérique Lebel.
La Semana Santa vient de passer et nombre de touristes n'en reviennent pas lorsqu'ils découvrent cet événement espagnol:Est-ce que les Espagnols sont des fanatiques réligieux?Quelle est la place de la religion dans l'Espagne actuelle?Je réponds à ces questions fréquentes dans cette vidéo-podcast. Découvre cette histoire active et commence à débloquer ton oral en espagnol!☝️ LISTE D'ATTENTE POUR LA NOUVELLE OFFRE ICI
Il a bouleversé la curie romaine et marqué le monde entier par ses prises de position humanistes et progressistes, sans pour autant remettre en cause les fondamentaux de la doctrine catholique. Fils et petit-fils d'émigrés italiens en Argentine, le pape François n'a eu de cesse d'appeler au respect de la dignité humaine, et notamment de celle des personnes migrantes. Installé au Vatican en 2013, il avait d'ailleurs surpris en réservant son premier voyage officiel à la petite île italienne de Lampedusa où les naufrages de migrants se succèdent depuis près de 15 ans. François y avait dénoncé « le monde sauvage » dans lequel nous vivons. En septembre dernier à Marseille, il avait appelé à nouveau à l'ouverture et à la responsabilité. Pour avoir accru le rôle des laïcs baptisés dans l'Église, donné davantage de responsabilités aux femmes au Vatican, pour son ouverture à la bénédiction des couples de même sexe, le pape François a été traité d'hérétique par ses opposants conservateurs. Il a pourtant aussi approuvé un texte qui qualifie l'homosexualité de péché ; et n'a jamais remis en question les fondamentaux du catholicisme comme la condamnation de l'avortement ou de l'euthanasie. Il a également œuvré, avec des résultats mitigés, à lutter contre les crimes pédophiles dans l'Église après la mise à jour de nombreux scandales.Reportage en PologneLa dégradation de sa santé était connue depuis des semaines et en Pologne, une des places fortes du catholicisme, les pratiquants ont suivi son évolution avec attention. Le souverain pontife entretenait avec ce pays une relation assez difficile en raison du conservatisme affirmé de l'Église polonaise. Notre correspondant Adrien Sarlat s'est rendu à la rencontre des fidèles devant l'église Saint-Florian de Varsovie.Reportage en BelgiqueLes hommages au pape ont afflué du monde entier, y compris d'Afrique, où l'épiscopat n'appréciait pas ses positions progressistes sur les sujets de société. L'Afrique, où par ailleurs François avait dénoncé sans relâche les conflits qui ravagent le continent ; tout récemment encore au sujet de la République démocratique du Congo. À Bruxelles, Pierre Benazet est allé recueillir les impressions des passants du quartier surnommé Matongé, en référence à une des communes de Kinshasa. Là, pour l'essentiel, les chalands et les commerçants sont d'origine de RDC.Entretien avec Marco PolitiMarco Politi, spécialiste du Vatican à Rome, auteur de Francois, l'Église déchirée (Éd. Plon), par Frédérique Lebel.
Dans ce cours de français niveau A2, nous parlons du pape François et de son impact dans le monde. À travers un texte simple, tu découvriras sa vie, ses actions, et ses valeurs : la bonté, la charité, le pardon et l'espoir. Nous allons aussi pratiquer la grammaire avec le passé composé et l'imparfait, apprendre du vocabulaire utile et discuter ensemble : Qu'est-ce qu'une bonne personne ? Est-ce que tu aides les autres ? Qu'est-ce que la bonté pour toi ? Ce cours est parfait pour enrichir ton français tout en réfléchissant à des thèmes importants. I help French learners improve their language skills with my Learn French Program. Join the program!speaking, listening, reading, and writing skillsBeginner and Elementary/Pre-intermediate level: A1/A2-B1 level BOOK A FREE CONSULTATION SESSION WITH ME: https://calendly.com/davidalexandercantu Follow me on social media below: Instagram: https://www.instagram.com/davidalexandercantuTiktok: https://www.tiktok.com/@davidalexanderfrenchFacebook: https://www.facebook.com/davidalexandercantuLinkedin: https://www.linkedin.com/in/davidalexandercantu Remember to like, subscribe, and leave a comment below. I'll answer all questions.
Le pape François est mort ce lundi 21 avril, jour du lundi de Pâques, à l'âge de 88 ans. Désormais une période de vacance s'ouvre à la tête du Vatican mais aussi tout un protocole funéraire. Que va-t-il se passer dans les prochains jours? On pose la question à Patrick Sauce, chef du service international de BFMTV.
Tous les vendredis, samedis et dimanche soir, Pascale de La Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les vendredis, samedis et dimanche soir, Pascale de La Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
14 mars,5 h 05 75. – Je prends en main toutes tes affaires et tes préoccupations. Je suis la sécurité que tu cherches « Mon tout-petit, laisse-toi aimer. Tu n'as rien à craindre car Je t'ai dit que tu avais trouvé grâce à Mes yeux. Je prends en main toutes tes affaires et tes préoccupations. Je les fais Miennes parce que tu M'as tout donné et tu M'as donné ton consentement total et sans condition. N'oublie jamais que Je suis le Dieu de l'impossible. Ce n'est pas parce que Je prends un chemin différent pour toi que Je ne te conduis pas au bon endroit. C'est tout simplement que ta mission est différente. Ayant donné ton “oui” et le répétant continuellement, tu deviens l'Amour, non pas par tes mérites ou par le temps que tu y consacres, mais uniquement parce que l'Amour t'aime, parce que Je t'aime. Ce matin, Je veux te donner des grâces particulières afin que tu sois plus certain de Mon Amour, accepte-les. C'est en acceptant Mon Amour que tu deviens l'Amour. Elle est là toute la sécurité que tu cherches, pas ailleurs. Sois sans crainte, laisse-toi devenir l'Amour. Je place Mon Cœur contre le tien ; Je le brûle au Feu de Mon Amour Feu. Comme Je t'aime. Tendrement, Je t'aime. » Pour visionner ce RDV du Dimanche, rendez-vous sur notre site web.
Mon enfant, laisse-toi aimer. Tu n'as rien à craindre car tu as trouvé grâce à Mes yeux. Je prends en main toutes tes affaires et tes préoccupations. Je les fais Miennes parce que tu M'as tout donné... N'oublie jamais que Je suis le Dieu de l'impossible. Parce que l'Amour nous aime, nous devenons l'amour!
Mon enfant, prépare ton coeur dans la prière et le renoncement à toi-même, afin d'être davantage à Mon écoute, non seulement dans Ma Parole et Mes inspirations, mais aussi et surtout dans les moindres petits événements heureux ou malheureux. Si Je permets que tu les vives, ils sont pour toi un enseignement que tu dois accueillir pour t'épanouir. Parce que l'Amour nous aime, nous devenons l'amour!
Avec Constantin de Vergennes
Mon enfant, l'heure est venue pour que l'Amour qui comble les élus dans le Ciel puisse se répandre sur la terre. Le mal doit disparaître. Comme il n'y a qu'un seul moyen de chasser les ténèbres: celui d'y mettre la lumière, de même il n'y a qu'un seul moyen de chasser le mal: y mettre l'Amour. Parce que l'Amour nous aime, nous devenons l'amour!
A quelques jours de Pâques, nous partons à la découverte d'un cheminement spirituel aussi ancien que l'Église elle-même, et pourtant toujours d'actualité : le catéchuménat. Arnaud de Charrin, responsable diocésain du catéchuménat, nous éclaire sur cette démarche profonde de celles et ceux qui frappent à la porte de l'Église pour demander le baptême. Il nous plonge dans la réalité de ce parcours spirituel qui mène au baptême, un chemin profondément personnel, marqué par l'écoute, le doute, la joie, et une soif de sens.Il évoque la diversité des profils des catéchumènes, les motivations qui les poussent à frapper à la porte de l'Église, et l'importance de l'accompagnement par les paroisses et les fidèles. Loin d'être un aboutissement, le baptême est présenté ici comme un point de départ vers une vie chrétienne engagée.Bonne écoute !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mon tout-petit, Ma toute-petite, J'ai besoin de toi, J'ai besoin de Me reposer en toi, d'y faire ma véritable demeure. Reste en Ma Présence pour bien accueillir les flots d'Amour que Je déverse en toi et, en même temps, chez tous les tiens. Laisse-toi aimer. Je t'aime. Parce que l'Amour nous aime, nous devenons l'amour!
C'est un mouvement inédit au sein de l'Église catholique. Pendant toute la durée du Carême, soit du 5 mars au 17 avril, les femmes paroissiennes sont appelées à faire grève. L'intérêt de cette mobilisation symbolique est de pointer un paradoxe : d'un côté, ces femmes bénévoles sont indispensables à la tenue des églises et à la préparation des messes notamment, de l'autre, elles sont encore trop peu consultées dans les instances ecclésiastiques dirigées par des hommes. Si l'on veut entrer dans l'église Saint-Sylvain, au cœur du petit village de Saint-Sauvant, il faut solliciter Florence. C'est elle qui possède la clé de la porte d'entrée principale de cet édifice du XIIe siècle qui surplombe la commune. « Cette petite église nous porte tous dans le village. Elle veille sur nous, elle est imposante, elle est grande, elle est massive, elle a une présence. Je suis bien avec elle », déroule Florence.Cela fait 40 ans qu'elle est paroissienne ici. Quarante années d'un service essentiel pour maintenir cinq messes tous les ans : « Nous sommes de petites mains, nous faisons toutes les petites tâches, les petites besognes, parfois ennuyeuses, mais nécessaires, comme laver les nappes, les repasser, les mettre sur l'autel, faire les bouquets de fleurs. » Cet engagement du quotidien demande assurément du temps : deux heures d'entretien par semaine, et beaucoup d'énergie. « Mais je ne suis pas toute seule ! », tient à rappeler Florence, modeste, « nous sommes un petit groupe ». Un petit groupe essentiellement composé de femmes. « On voudrait que ça change, ça, c'est sûr, reprend-elle. Moi, je soutiens totalement les femmes qui expriment le souhait de partager plus les tâches. »« On est relégué à l'arrière-boutique » La mobilisation des femmes de l'Église catholique est partie des États-Unis, à l'initiative de l'association américaine Women's Ordination Conference. Sur son site internet, une carte interactive répertorie les mobilisations à travers le monde. Le mouvement a essaimé en Pologne, en Espagne, en Inde mais aussi en France. Dans l'Hexagone, c'est le Comité de la Jupe qui organise la contestation. Selon les chiffres de cette association de promotion de l'égalité au sein de l'Église catholique, les femmes effectuent plus de 80% des tâches essentielles dans les paroisses.Parmi les 300 membres que revendique le Comité de la Jupe, il y a Alice. Également paroissienne, elle arbore sur son sac un pin's avec la mention « femme catholique en grève ». Elle dénonce notamment l'absence de consultation dans les assemblées locales et les diocèses. « On vient nous demander notre avis de temps en temps ou des conseils, mais on ne peut pas voter, on ne peut pas choisir. Si quelqu'un dans la hiérarchie est contre nous ou nous refuse quelque chose, nous n'avons pas de recours possible. Les décisions se prennent entre clercs, entre prêtres. Et quand on veut exprimer quelque chose, on est un peu relégué à l'arrière-boutique », pointe-t-elle.Dans le village de Saint-Sauvant (500 habitants) où elle réside, la grève est accueillie de façon contrastée par les fidèles. « Certains nous rient au nez en nous disant que l'on ne va pas changer le monde », soupire-t-elle. Les membres du clergé sont aussi partagés. La temporalité choisie – celle du Carême, période de jeûne et de retrouvailles – ne plaît pas à certains.Susciter le débatMais il y a quelques exceptions. Dans cette paroisse, Gilles Cavaro, diacre depuis 11 ans, est peut-être l'un des rares à porter une autre parole, celle d'un homme d'Église qui prône l'égalité. « Le Christ voulait que les femmes aient plus de place dans l'Église. Or, actuellement, l'institution est en retrait par rapport à ce qu'il a souhaité quand il a vécu sur cette Terre, souligne-t-il, convoquant la littérature catholique. Je trouve que la place de la femme devrait être revisitée et ajustée au message évangélique. » Une telle position surprend Alice. Elle l'admet, avant la grève, elle n'aurait pas pensé que Gilles était pour cette ouverture : « Cela fait plaisir à entendre, mais ce n'est malheureusement pas une position majoritaire. » Tout l'intérêt de cette grève est d'ouvrir le dialogue sur la place des femmes dans l'Église et de provoquer une réaction de ceux qui sont encore réfractaires à l'idée.« Cette discussion, je ne l'avais jamais eue avec Gilles, reconnaît Alice. On a pu l'avoir grâce à ce temps de grève. » Gilles embraye à son tour : « Entre nous, hommes d'Église, dans la paroisse, on n'a pas beaucoup parlé. Il faut davantage de discussion sur le sujet. Car il subsiste une question principale qui me paraît essentielle : comment travailler et marcher mieux vers le Christ, hommes et femmes ensemble ? » Le dialogue désormais ouvert, Gilles, Alice et Florence promettent de le poursuivre bientôt autour d'un repas.À lire aussiLe rôle des femmes dans l'Église, l'un des enjeux du synode présidé par le pape François
Existe-t-il quelque chose après la mort ou est-ce que notre existence se termine à notre décès? Cette grande question hante l'humanité depuis des millénaires. Dans cet épisode, Joan et Stéphane constatent que nous ne possédons pas de réponses définitives devant ce grand mystère et explorent les principes théologiques, bibliques et pastoraux qui nous guident dans cette quête de sens. Site internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250 Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission. * Photo de Tharva Tulsi, unsplash.com. Utilisée avec permission. Transcription: Bonjour! Bienvenue à Question de croire qui aborde la foi et la spiritualité, une question à la fois. Cette semaine, est-ce qu'il y a quelque chose après la mort? Bonjour Stéphane. Bonjour Joan. Bonjour à toutes les personnes qui sont à l'écoute. Les points de vue différents sur la vie après la mort Moi je viens d'un courant religieux ou une tradition confessionnelle, une dénomination, enfin voilà, tous les mots peuvent être utilisés... dans laquelle on ne parle pas beaucoup de ça. On ne parle pas beaucoup de ce qu'il y a dans l'après. À priori, ça va être quelque chose de plutôt bien, plutôt sympa, et surtout, il y aura beaucoup de paix, ça, c'est sûr, ce sera un royaume de paix. J'en étais restée un peu à ça, quelque part, on ne sait pas où, comment ou quoi, mais hyper paisible. Puis un jour, en parlant avec une amie qui est théologienne aussi, qui est religieuse et qui a un arrière-fond évangélique, elle me dit qu'elle ne comprend pas du tout les veufs et les veuves qui se remarient. Vraiment elle ne comprend pas; elle trouve que ça ne fait pas sens d'un point de vue biblique. J'essaie de comprendre un peu parce que j'ai l'impression que les réformateurs se sont mariés avec des veuves et puis voilà, je suis un peu perdue. Elle me dit « mais tu comprends dans la Bible, finalement, comment feront les veufs et les veuves qui se sont remariées? Puisque d'après la Bible, on va tous être réunis dans le royaume, dans le paradis, dans l'au-delà. Finalement, les couples vont se reformer. Mais si tu t'es remariée quand tu es veuf ou veuve, ça n'a pas l'air OK, quoi, par rapport à la Bible ». Moi, je n'avais jamais pensé à ce genre de contingence. C'est là que j'ai découvert que plein de gens se posaient des questions. C'est malheureux, c'est vrai, mais tu perds un doigt. Est-ce qu'après la résurrection des morts, tu retrouveras ce doigt ou pas ? Alors, il y a plein de théories. On aura un corps parfait, on sera dans un état en quelque sorte de perfection et de béatitude. Et donc, du coup, est-ce que les relations amoureuses font partie d'un état de béatitude et de perfection? Oh là, tu ne peux pas savoir! Je n'avais jamais entendu parler de ça et d'un coup, j'avais tellement d'idées dans ma tête! Le grand mystère de la vie au-delà de la mort C'est vrai que c'est une des grandes questions de l'humanité. En tant que chrétien, on nous a enseigné qu'il y a quelque chose d'autre. On attend la grande résurrection, le jugement dernier, diront certains. Mais c'est un mystère. Lorsqu'on parle de mystère religieux, on arrive souvent à un niveau qu'on ne peut pas comprendre avec notre cerveau. Ça va au-delà de notre capacité d'imaginer quelque chose. Qu'est-ce que sera cette vie après la mort? On ne sait pas. Il n'y a personne qui est revenu. Bon, on peut dire Jésus, mais... Et je crois que c'est ça le défi. De croire en quelque chose qu'on ne peut pas comprendre, qu'on ne peut surtout pas démontrer, et d'essayer de conceptualiser ça, c'est très dur. Serons-nous les mêmes après la résurrection? Alors bien sûr, je suis allée un peu chercher des passages bibliques, et c'est vrai qu'il y a Romains 8, 11 : « Si l'esprit de celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d'entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son esprit qui habite en vous. » Voilà, d'après ce passage, si on en fait une compréhension purement littéraliste, ce qui n'est pas vraiment l'habitude de notre podcast, il faut le dire, eh bien finalement, cette même puissance d'amour rendra la vie à nos corps mortels. Après, est-ce que rendre la vie, c'est redonner exactement la même vie? Est-ce que rendre la vie, c'est nous faire faire la même chose après la Résurrection que ce qu'on a fait avant lors de notre existence terrestre? Comme tu dis, c'est un mystère et j'ai l'impression que les interprétations sont ouvertes, en fait. Mais ce qui m'intéresse, c'est de savoir si ça angoisse les chrétiens et les chrétiennes, si ça les empêche d'avancer dans leur foi. Si ça crée de l'angoisse, il faut qu'on puisse y répondre. L'incapacité de prouver une vie après la mort Souvent, j'ai entendu des personnes dire que la religion, c'est un peu comme une béquille pour endurer notre monde parce qu'on nous promet quelque chose de beau, qui a un sens et qu'on va être récompensé au-delà de notre vie terrestre. Mais en même temps, je dis que ça peut être épeurant parce qu'on n'a pas de définition de ce que sera cette vie éternelle, cette vie au-delà de la vie. Et du coup, si ce n'est pas plaisant, on peut être triste pendant longtemps. Du coup, je préfère ma vie terrestre à ma vie au-delà de la mort. Ça peut être complètement angoissant. Donc je ne trouve pas ça nécessairement rassurant de ne pas avoir de réponse claire. Et je comprends qu'il y ait des gens qui veulent savoir, qui vont voir leur pasteur, leur leader d'Église qui lui disent : « Peux-tu me prouver qu'il y a quelque chose au-delà de la vie, au-delà de la mort? Peux-tu me garantir ce que c'est? » Et si on est moindrement honnête, on ne peut pas dire oui, je peux te garantir qu'il y a quelque chose. Je ne peux pas dire que c'est ceci ou cela. Peut-on communiquer avec les personnes mortes Je dois reconnaître que j'ai souvent de la réticence lorsqu'on me parle de démarches consistant à aller voir des personnes qui déclarent avoir cette capacité, ce don de dialoguer avec le monde immatériel, avec celles et ceux qui ne sont plus là, si ce n'est dans nos souvenirs, nos pensées, les traces qu'on a laissées sur terre. Et puis pourtant je comprends, quand on perd quelqu'un, peut-être brusquement, qu'on a beaucoup aimé et avec qui on aurait encore beaucoup de choses à partager. Parfois il y a aussi des interrogations sur comment la personne est morte, est partie, a disparu. Il se trouve que certaines personnes disent avoir cette possibilité d'entrer en contact avec eux. Alors je rentre dans une forme d'empathie, de compassion, de compréhension. Je me dis que pastoralement, c'est tout ce qui nous est demandé en quelque sorte, d'acter le fait que c'est très dur, la mort, le deuil, la séparation, et qu'il y a des moments où en plus ça se passe trop vite. Ce besoin de béquille, toujours autour de la mort. La recherche de signes d'une vie au-delà de la mort J'ai grandi dans la tradition Catholique romaine qui accorde une place importante à l'intercession des saints. Parfois, je me demande justement quelle est la différence entre ça et quelqu'un qui fait du spiritisme. Je crois que les gens ont besoin de signes, pour s'accrocher parfois. Tu parles de deuil. Ça me fait penser... Après la mort de mon père, ma mère a invité, pour le repas, certains des frères et sœurs de mon père. Après qu'ils se soient quittés, ma mère m'a raconté qu'il y a eu comme une fluctuation au niveau de l'électricité. Les lumières se sont éteintes et allumées très rapidement. Elle y a vu un signe que mon père était heureux de ça. Après quoi, en tant que bon théologien formé, je vais voir ma mère et lui dire non, non, non, non, non, ce n'est pas comme ça que ça fonctionne, c'est n'importe quoi, ce n'est pas une bonne foi. C'était un signe, qu'elle a perçu, elle, qui l'a aidée dans son processus de deuil. Étant donné que, justement, on ne le sait pas, peut-être que c'est elle qui a raison et que c'est nous qui avons tort. Je pense qu'il y a une certaine forme d'humilité là-dedans : accepter que peut-être nous n'avons pas la bonne réponse. Peut-être que c'est plus complexe ou plus simple qu'on ne l'aimerait. Ressentir la présence après leur mort C'est difficile d'avoir justement ces conversations-là avec les gens lorsqu'on veut prouver ou rejeter quelque chose. Je reviens à la Bible et on lit dans le passage de 1 Corinthiens 15 : 49, que nous aurons un corps semblable au corps ressuscité de Jésus. Finalement, Jésus, après sa résurrection, leur a dit de le toucher et de le regarder manger. On voit que ce n'était pas simplement un esprit. On a comme exemple de la résurrection ce double passage terrestre de Jésus, avant et après sa résurrection. On se dit que c'est un petit peu le modèle qu'on a, donc il est probable que notre corps aussi ressuscite d'une façon ou d'une autre. Il y a énormément de théories millénaristes; à un moment donné je m'y étais intéressée et j'avais même trouvé un tableau qui décrivait les différentes convictions selon les Églises de comment ça s'organisera, en fait, quand il y aura l'Armageddon. C'est très complexe et à la fois très subtil. Tout ça nous montre qu'on a besoin de savoir ce qui se passera après. Je reviens à des discussions pastorales que tu as eues, toi aussi Stéphane. Je pense à l'un de mes paroissiens qui aimait beaucoup contredire et qui est maintenant décédé à Winterthur. Il venait aux activités paroissiales parce que c'était en français et qu'il se sentait seul. Mais lui, ce qu'il aimait, c'était être là pour donner du grain à moudre. Il aimait bien poser des questions. Et puis, il avait compris que ça m'amusait beaucoup. On était allés manger ensemble plusieurs fois. Un jour, il me dit, je pense que tu vas me dire que je suis fou. C'est un tout vieux monsieur. Je me dis que là, il va en falloir beaucoup pour que je lui dise que tu es fou. Il me dit « Tu sais, depuis que ma femme est morte, je considère qu'elle est toujours là. Elle est avec moi quand je me lève, elle est avec moi quand je me couche. Mes journées sont un peu longues, je n'ai souvent pas grand-chose à faire, mes enfants habitent loin. (Ils avaient deux maisons, une en France et une en Finlande. Il ne pouvait plus y aller pour des raisons de mobilité.) Mais heureusement qu'elle est là avec moi. Et maintenant, tu penses que je suis fou? » Je me dis que non, je ne pense pas que tu sois fou. « Je pense que tu as tellement aimé ta femme et vous avez vécu tellement d'années ensemble, qu'évidemment d'une certaine façon elle est avec toi ». Et je ne me prononcerai pas sur si c'est de la folie ou pas. Il dit « Oui, mais tu vois, je vieillis; donc je sais bien, ça veut dire que dans mon cerveau, ça ne tourne plus tout rond, ça doit être pour ça ». Je lui dis « Écoute, que ce soit une raison cérébrale ou pas, en tout cas toi, ça te fait du bien ». « Oui, ça me fait du bien ». « Alors, écoute, pour moi, c'est tout ce qui m'importe en fait, c'est que ça te fasse du bien et que ça ne te donne pas de faux espoirs. Tu sais qu'elle ne va pas se rematérialiser à côté de toi maintenant » «Non, non, non, dit-il, je vais plutôt mourir et peut-être la rejoindre, si jamais ça existe. » Puis on rigolait quoi, tu vois. Parler de mort et de vie après la mort avec des enfants À partir de cette notion de rejoindre quelqu'un, si jamais ça existe, je me rappelle de la toute première visite pastorale que j'ai faite en stage. J'étais toute jeune, tout feu, tout flamme. J'allais être pasteur et puis c'est tout. Et puis ma maîtresse de stage m'amène et c'était triste. Je donne un avertissement à cet endroit-là, je vais parler de deuil d'enfant. C'était triste : une maman qui avait perdu un bébé à la naissance. Donc c'est terrible, la pasteure m'emmène avec elle, on est dans un environnement familial, il y a des jouets partout, il y a un ou deux petits, je ne me rappelle plus. L'entretien n'a pas beaucoup de teneur, en fait. Comment ça va ? Ça ne va pas très bien. Et alors, les enfants vont à l'école, oui, et puis vous, vous travaillez pour un bout, un peu, mon mari aussi. On ne se dit rien de spécial, franchement. Peut-être qu'on fait une petite prière, mais ce n'était rien de transcendant. Et la pasteure, assez vite, dit « bon, moi, je vais y aller, je vais repartir, j'ai un peu de route ». Elle se lève, prend son manteau. Et là, le petit vient la voir et lui dit « Il est où mon petit frère? » La visite pouvait enfin commencer. C'est au moment de partir que le petit s'est dit « Mais ce n'est pas possible, on parle de tout, sauf du truc qui me turlupine le plus, où est passé ce petit bébé que j'ai vu grandir devant ma maman? On m'a dit : tu auras un petit frère, sois gentil. Et il est où maintenant? » Du coup, on a une discussion. La pasteur lui dit : On t'a dit qu'il était où? On m'a dit qu'il était dans le ciel. D'accord. Et qu'est-ce que tu en penses? Bah, j'en pense que c'est un peu dangereux avec tous ces avions. La mère à côté passe par toutes les couleurs, quoi! La pasteure lui dit, tu sais que c'est une façon de parler qu'il est dans le ciel, il n'y est pas vraiment. Alors là, il est encore plus inquiet. Il lui dit, mais alors s'il n'est pas dans le ciel, il est où? La pasteure lui dit, il est dans sa tombe. Alors il dit : il est tout seul? Mon petit frère est tout seul dans sa tombe? Et c'était incroyable comme discussion; la mère à côté qui ne savait pas qu'en faire et en même temps se disait : heureusement qu'on l'a eue, cette discussion! Et c'est là qu'elle a pu lui parler de l'amour réconfortant de Dieu, du fait que Jésus aussi était mort et puis qu'il était auprès de Dieu et qu'on ne savait pas vraiment ce que ça voulait dire. Ça voulait dire qu'il y avait beaucoup d'apaisement et qu'un petit bébé comme ça, c'est sûr qu'on s'en occupe bien, même si ce n'est pas s'en occuper de la même façon que s'il avait été vivant. Mais qu'il ne doit pas s'inquiéter. Le bébé n'est ni tout seul sous terre, ni en train de se faire dégommer par des avions dans le ciel. C'était une vraie conversation. Qu'est-ce qu'on dit à un enfant de 4 ans? Je veux dire, c'est compliqué. Et en même temps, cet enfant de 4 ans, on lui dit tellement de choses qui l'inquiètent, entre sous terre et dans le ciel, qu'il faut trouver des mots juste pour lui dire : ce n'est pas ta responsabilité, ne t'inquiète pas. Et puis il a existé, ce petit frère, et tu es quand même un grand frère. C'est vrai que moi-même, je ne sais pas que faire avec toutes ces formules. J'accompagne, et toi aussi, des personnes endeuillées; je ne réponds pas quand on me dit, avec un faux aplomb de tristesse, « Bon ben, il est parti; mais de là-haut il nous protège, hein madame la pasteure? » J'essaie de toujours répondre « Oui, Dieu protège tout le monde. Dieu nous protège de tomber dans des sentiments trop négatifs, Dieu nous protège d'oublier qu'il nous aime, Dieu prend soin de nous. Alors ils me disent : non, non, je parle de mon père là que vous avez enterré, il est là et il nous protège. Je réponds : je ne suis pas sûre, je pense qu'il fait ses propres trucs. Et d'autres fois aussi, c'est beau, les gens me disent « Ah, je suis triste, j'ai dû faire partir mon chien, il était trop malade. Mais c'est bien, il a rejoint ma mère et ma mère aimait bien s'occuper de mon chien. » Alors je dis « C'est vrai, on ne parle pas assez des animaux morts au paradis. » Et pourquoi pas ? C'est aussi une façon d'avoir une infinie confiance dans ce qu'on ne comprend pas du tout. Avoir le courage d'aborder le sujet de la mort Je t'écoute; c'est vrai qu'on s'attend à ce que monsieur ou madame la pasteure ait toujours les bonnes réponses pour expliquer ces choses-là. Et parfois, on est complètement démuni. On ne sait pas que dire, on n'a pas de réponse intelligente. Mais je crois qu'on a un appel à aider les gens, et parfois on a l'appel de dire les choses. J'ai souvent remarqué une espèce de tentative d'édulcorer les situations. Sans être cruel, il faut dire les choses. Oui. Je l'ai peut-être déjà raconté, les premières funérailles que j'ai célébrées en tant que pasteur, près de trois mois après mon ordination, c'était quelque chose d'assez terrible. Quelqu'un qui s'était suicidé avec une carabine devant d'autres personnes. C'était très dur, très souffrant comme expérience pour la famille, pour les proches, pour le jeune pasteur que j'étais. Dieu merci, j'avais lu un livre quelques mois auparavant justement sur ces cas difficiles de funérailles. Une chose qui m'avait marqué, cet auteur avait dit « Parfois, il faut mettre le doigt entre le bois et l'écorce. » Il ne faut pas être cruel, mais il ne faut pas faire semblant, comme dans ce cas-là, que la crise n'a pas eu lieu, que ce n'est pas quelque chose de difficile à accepter. Il ne faut pas tomber dans une espèce de jovialisme. Et c'est ça qui est difficile. Trouver les bons mots, trouver la bonne façon de réconforter sans nécessairement nier ce qui s'est passé. Je me souviens aussi de funérailles d'un pasteur qui était malade et qui a commis l'irréparable. Il s'était présenté comme bon, « je suis avec Dieu » et tout ça, mais il y a plein de gens qui disaient : si un pasteur ne peut pas trouver l'espoir, qu'est-ce qu'il me reste à moi? Et cette question-là n'a jamais été abordée. Donc, il faut faire attention, être pastoral; il faut faire attention aussi de ne pas dire n'importe quoi, d'inspirer de l'espoir, de parler de notre foi, dire qu'il y a un continuum. Moi, c'est ça que je crois, qu'il y a cette vie sur terre et je crois qu'il y a un niveau d'existence au-delà de cette mort-là. Par exemple, dans un texte de l'Église unie du Canada qui s'appelle « La confession de foi de l'Église unie du Canada » (pas très original comme titre!), il y a un passage qui dit « Dans la vie, dans la mort, dans la vie au-delà de la mort, nous ne sommes pas seuls, Dieu est avec nous ». On voit le cheminement : la vie, la mort et une vie au-delà de la mort, c'est ce qu'on croit. Et notre espoir, c'est que Dieu est avec nous. Peu importe ce qui se passe, on n'est pas abandonné dans tout ça. Mais encore une fois, on parle de croyance, on parle de foi, on ne parle pas de certitude. Qu'est-ce que le paradis C'est vrai que j'ai peine à formuler comme ça, de façon claire, nette et concise, la conception du paradis qu'on pourrait avoir en théologie luthéro-réformée. Je me rappelle que c'était une question que j'avais posée à ma première maîtresse de stage, elle m'avait cité un verset, mais je ne l'ai plus retrouvé dans la Bible, où on dit que c'est comme quand Dieu nous prend dans ses bras… comme un père aimant. C'est un peu compliqué de savoir ce que ça recouvre. Il y a ces notions de se retrouver. Est-ce qu'on va retrouver toutes les personnes qu'on a aimées? Est-ce qu'on va aussi retrouver les personnes qu'on n'a pas trop aimées? D'où cette question des veufs et des veuves. C'est-à-dire, est-ce qu'il faudra choisir entre deux personnes? Ça n'a pas l'air très paradisiaque, ça. Si on a eu un animal de compagnie pas spécialement charmant, est-ce que vraiment on va devoir encore s'en occuper? Est-ce qu'il s'agit d'une autre forme de vie, de communion, quelque chose justement de très apaisé, comme on nous le dit souvent? Personne ne peut vraiment trancher. C'est peut-être la marque qu'un mouvement est sectaire, lorsqu'il t'affirme quelque chose. Et en même temps, il y a cette question des expériences de mort imminente, qu'on a à un moment donné surestimé, ensuite décrié, et qui reviennent par la petite porte comme quelque chose à quoi s'intéressent finalement de plus en plus de théologiens et de neurologistes. On dirait qu'il y a peut-être quelque chose à en apprendre, mais nos Églises n'en parlent pas. La vie après la mort est-elle pour tous et toutes Toute cette notion de paradis est tellement difficile. Je me souviens, au collège théologique, un de nos professeurs nous avait demandé est-ce que le paradis est seulement pour les chrétiens? Bonne question! Il nous avait donné un exemple : d'après vous, qui a le plus de chances d'être au paradis? Gandhi ou Hitler? Hitler était chrétien. Gandhi n'était pas chrétien. Qu'est-ce qu'on fait avec ça? Et ça me fait penser à cette vieille blague. Quelqu'un meurt, se présente au paradis, et saint Pierre fait un peu la visite. Ils ouvrent une porte, c'est plein de moines tibétains qui font des chants de gorge, c'est superbe. Ils ouvrent une deuxième porte, c'est des gens qui viennent de Tahiti, chantant, c'est merveilleux. Et juste avant d'arriver devant la troisième porte, Saint Pierre dit à la personne « Chut, il ne faut pas faire de bruit, là » « Pourquoi ? » « C'est la salle des chrétiens et ils croient qu'ils sont les seuls à être ici ». C'est excellent. Et tu parles des animaux, pourquoi pas? Je ne sais pas, ça me fait penser à cette conférencière Amy Jill Levine qui avait cette idée-là : si le paradis existe, si c'est le domaine de Dieu, c'est Dieu qui décide qui rentre et qui ne rentre pas. Ce n'est pas moi qui peux dire à Dieu, hé oh, j'ai fait telle, telle, telle chose, je suis allé à l'église toutes les semaines, donc j'ai le droit d'entrer et j'ai le droit de décider que l'autre personne n'a pas le droit d'entrer. Il faut croire que Dieu a ses propres règles, ses propres façons de décider, et ça nous remet en question. Peut-être que c'est quelque chose de tellement difficile pour nous. On doit abandonner notre désir de contrôle, de décision. Ça ne nous appartient pas. Quelle est cette vie au-delà de la mort à laquelle nous croyons, ça ne nous appartient pas. Qui aura accès à cette vie au-delà de la mort? Ça ne nous appartient pas. Je suis un pasteur, mon épouse est athée. Qu'est-ce qui se passe après la mort? On a deux points de vue différents. Qui a raison? Ni l'un ni l'autre ne le sait et ça ne nous appartient pas. Conclusion Je peux en tout cas te dire que vous serez dans des pièces différentes, visiblement ! En tout cas, merci pour cette conversation. On espère avec cette thématique ne pas avoir répondu à tout et avoir aussi suscité d'autres questions. On serait content pour notre saison 4 de continuer la réflexion sur ces notions de paradis. Écrivez-nous, tenez-nous informés, dites-nous comment ça joue pour vous, comme on le dit ici dans le canton de Vaud. Vous pouvez nous écrire par courriel, entre autres à : questiondecroire@gmail.com Nous voulons remercier notre commanditaire, l'Église Unie du Canada, qui publie un site internet www.moncredo.org qui explore, un peu comme nous, des questions de foi, de spiritualité à travers des podcasts, des blogues, des vidéos. Merci beaucoup, Johanne, pour cette conversation. Et si je peux me permettre, joyeuses Pâques! Joyeuses Pâques!
Mon enfant, nous devenons de plus en plus des intimes, et c'est cette intimité qui opère la transformation en toi, qui t'apporte la Paix, la Joie, la Sérénité et l'Amour. Cette intimité, Je la désire toujours croissante, constante et partout... avec chacune des personnes vivant sur cette terre. Par cette intimité, Je reconstruis Mon Église et la Société. Par cette intimité, l'Adversaire sera renversé, au moment où il croira avoir remporté la victoire. Parce que l'Amour nous aime, nous devenons l'amour!
Liturgie du dimanche 20 avril 2025Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mon tout-petit, Ma toute-petite, tu as cru que c'était par tes connaissances que tu pouvais M'être utile. Moi, Je te dis que c'est par ton coeur, ce coeur que Je brûle au Feu de Mon Amour-Feu, à travers tes souffrances. Donne-Moi ton fardeau, tu trouveras que Mon joug est léger. Parce que l'Amour nous aime, nous devenons l'amour!
Assurance extérieure ou fécondité dans l'Amour est le théme de cette rediffusion Live. Venez vous joindre à Guy Bonne écoute! Pour visionner cette rediffusion Live, rendez-vous sur notre site web.
Enfant bien-aimé, pour t'aider à comprendre ce que tu vis présentement, souviens-toi de l'aiglon qui se retrouve dans le vide, hors du nid, après y avoir été jeté par sa mère. Pour lui, c'est la catastrophe, mais c'est la seule façon appropriée pour apprendre à voler par lui-même. Il en est de même pour toi, en ce moment, car l'heure est venue de quitter certaines attaches du passé (bien qu'ayant été pour un temps bénéfiques et sécurisantes) comme le nid l'a été pour l'aiglon. Parce que l'Amour nous aime, nous devenons l'amour!
Mon enfant, ton comportement devant un événement heureux ou malheureux te permet de constater si tu as agi en femme ou homme de foi, ou en femme ou homme du monde. Si tu constates que tu t'es comporté dans la foi, tu te dois de rendre grâce au Père, en Le louant et Le remerciant pour cette grande faveur qu'Il te fait d'être témoin de Son agir à travers toi. Parce que l'Amour nous aime, nous devenons l'amour!
21 juillet, 4 h 07 « Mon tout-petit, demeure toujours bien attentif et accueillant face à ce qui se passe autour de toi. C'est à travers ces événements vécus que se complète la transformation de ton être. Ton comportement devant un événement heureux ou malheureux te permet de constater si tu as agi en homme de foi ou en homme du monde. Si tu constates que tu as eu un comportement d'homme de foi, tu te dois de rendre grâce au Père en Le louant et remerciant pour cette grande faveur qu'Il te faitd'être témoin de Son agir à travers toi. Si tu constates que tu as eu un comportement contraire à celui d'un homme de foi pareil au commun des gens, tu t'empresses de t'en remettre à la Miséricorde du Père. Selon l'importance ou la gravité du geste, tu le porteras au sacrement de réconciliation, afin qu'il soit complètement pardonné et que s'opère en toi la transformation complète de ton être, pour devenir cet être plein d'Amour, de Bonté et de Miséricorde qui laisse passer librement l'Amourdu Père. La qualité de ton accueil est un indice important pour t'aiderà découvrir si c'est le vieil homme qui s'est manifesté ou le nouvel être d'Amour. L'humilité est la voie qui conduit à l'Amour. Parce que l'Amour t'aime, tu deviens l'Amour. Tendrement et follement, Je t'aime.» Pour visionner ce RDV du Dimanche, rendez-vous sur notre site web. Fondation des Choisis de Jésus
La lumière (5e partie) est le théme de cette rediffusion Live. Venez vous joindre à Kevin Bonne écoute! Pour visionner cette rediffusion Live, rendez-vous sur notre site web.
Mon enfant, Je veux te garder près de Moi; ne t'éloigne pas de Moi pour suivre les courants de pensées du monde. Viens te jeter dans Mes bras et, à chaque fois, tu y trouveras le repos et le réconfort. J'ai encore beaucoup d'Amour à te donner. Tu es l'un de Mes choisi(e)s. Mon Coeur est brûlant d'Amour pour toi. Parce que l'Amour nous aime, nous devenons l'amour!
Blandine Chelini-Pont est Professeur d'histoire contemporaine et relations internationales à l'Université d'Aix-Marseille Merci pour votre écoute Le fin Mot c'est également en direct tous les jours de la semaine de 18h30 à 19h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Le fin Mot sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/23283 Retrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.beRetrouvez également notre offre info ci-dessous :Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrMatin Première : https://audmns.com/aldzXlmEt ses séquences-phares : L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwP L'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqx L'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQTransversales : notre collection de reportages infos longue forme : https://audmns.com/WgqwiUpN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mon tout-petit, Ma toute-petite, descends toujours plus profondément en toi, pour entrer dans une intimité plus grande avec Moi. Ne te préoccupe pas des pensées du monde. Souviens-toi qu'une seule et unique chose importe: l'intimité que nous avons ensemble... cette intimité qui te conduit là où le Père veut que tu sois et qui Lui permet d'accomplir la mission qu'Il veut réaliser à travers toi. Parce que l'Amour nous aime, nous devenons l'amour!
Avec Claire Jonquier et Constantin de Vergennes
Mon enfant, pour la fleur, qu'il y ait eu du vent, de la pluie ou du soleil, l'essentiel c'est qu'elle demeure bien branchée sur sa tige; toi, tu es cette fleur qui vit des moments de joie, de peine, de difficulté. L'essentiel c'est que tu demeures bien uni à Moi qui suis la Source de tout ce dont tu as besoin pour accueillir et accomplir la mission que Je t'ai confiée. Parce que l'Amour nous aime, nous devenons l'amour!
À l'approche de la Semaine Sainte, nous recevons le père Laurent Thibord, curé des paroisses de Saint-Bruno, Saint-Julien-les-Villas et Saint-André-les-Vergers, qui va nous parler du sens de Pâques.Entre tradition et spiritualité, le père Laurent Thibord nous invite à entrer dans le cœur du Christ, à vivre cette semaine non comme des spectateurs, mais comme des croyants appelés à marcher aux côtés de Jésus – dans la joie de l'entrée à Jérusalem, dans le geste du lavement des pieds, dans la solitude du Mont des Oliviers et jusqu'au mystère de la croix.Et si les œufs en chocolat faisaient eux aussi écho à la Résurrection ? Oui, mais Pâques, c'est bien plus que cela : c'est un appel à la vie éternelle, une communion profonde avec Dieu et avec les autres.Bonne écoute !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À dos d'âne... voilà comment Jésus entre à Jérusalem, acclamé comme un roi par une foule en liesse ! Pourquoi l'âne est-il un détail important de cette scène ? Que célèbrent les chrétiens lors du « dimanche des rameaux » ? Quel est le rapport avec Pâques ? Réponse avec Shrek, Balavoine, Michael Manya, Franz Schubert et Gabriel Fauré !Bonne écoute !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mon tout-petit, Ma toute-petite, devenir 'Amour', c'est être constamment en relation intime avec Moi, coupé des préoccupations du monde. J'ai bien dit «des préoccupations»... Je n'ai pas dit que tu n'avais pas à travailler dans le monde. Le travail, c'est ton agir, alors que la préoccupation engage ton coeur. Moi, c'est ton coeur que Je veux totalement à Moi. Je suis un Dieu d'Amour! Parce que l'Amour nous aime, nous devenons l'amour!
Avec Frère Michel Domini
Liturgie du dimanche 13 avril 2025Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mon enfant, sois sans crainte, ne permets pas à ton coeur de se laisser envahir par la crainte ou la peur de l'échec. Tourne ton regard vers Moi. Regarde l'Amour que J'ai pour toi et les tiens. Regarde ce que J'ai accompli en toi et autour de toi. Regarde aussi ce que Je commence à accomplir à travers toi. Parce que l'Amour nous aime, nous devenons l'amour!
Affronter sa peur ou fixer Jésus est le théme de cette rediffusion Live. Venez vous joindre à Guy Bonne écoute! Pour visionner cette rediffusion Live, rendez-vous sur notre site web.
Pendant des siècles, l'Église catholique a refusé d'accorder des funérailles religieuses aux personnes mortes par suicide. Ce refus, souvent perçu comme cruel ou incompréhensible aujourd'hui, repose sur une vision religieuse très précise de la vie, du péché… et du salut.Dans la tradition chrétienne, la vie humaine est un don sacré de Dieu. Elle ne nous appartient pas en propre : nous sommes les gardiens de notre vie, mais c'est Dieu qui en est le maître ultime. C'est ce que l'on retrouve dans la Genèse, où il est dit que « Dieu créa l'homme à son image » (Gn 1,27), ou dans le livre de Job, où Job déclare : « Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris » (Jb 1,21). Ainsi, mettre fin à sa propre vie, même dans la souffrance, a longtemps été vu comme un rejet du dessein divin.Autre fondement : le commandement biblique « Tu ne tueras point » (Exode 20,13). La théologie catholique a longtemps interprété ce commandement comme s'appliquant aussi au suicide, considéré comme une forme d'auto-homicide. Le geste n'était donc pas seulement perçu comme une tragédie personnelle, mais comme un péché grave contre Dieu, contre soi-même et contre la communauté.À cela s'ajoute une autre dimension : dans la doctrine chrétienne, le pardon des péchés suppose le repentir. Or, le suicide entraîne la mort immédiate, sans que la personne puisse se confesser ou recevoir l'absolution. Il était donc classé parmi les péchés mortels — c'est-à-dire les fautes les plus graves, coupant l'âme de la grâce divine.Certains passages bibliques ont aussi renforcé cette vision. Par exemple, le suicide de Judas Iscariote, après avoir trahi Jésus, est raconté comme le geste ultime du désespoir : « Pris de remords […] il alla se pendre » (Matthieu 27,5). Ce récit a longtemps été interprété comme l'illustration d'un refus du pardon de Dieu, une rupture totale avec la foi et l'espérance chrétiennes.Résultat : pendant des siècles, les suicidés étaient privés d'obsèques religieuses et d'inhumation en terre consacrée. Leurs familles vivaient un deuil doublement douloureux, frappé par la stigmatisation sociale et spirituelle.Mais cette position a évolué. À partir du XIXe siècle, la médecine commence à comprendre que le suicide peut être lié à une souffrance psychique intense, à la dépression, ou à d'autres troubles mentaux. Peu à peu, cette réalité humaine a été prise en compte par l'Église. Le Concile Vatican II (1962-1965) marque un tournant : il encourage un regard plus compatissant, plus ancré dans la miséricorde.Aujourd'hui, le Catéchisme de l'Église catholique (n° 2282-2283) reconnaît que la responsabilité d'un suicide peut être diminuée, voire supprimée, par des troubles mentaux, une angoisse profonde ou une détresse extrême. Il affirme aussi que l'on ne doit pas désespérer du salut éternel des personnes qui se sont suicidées, et que l'Église peut prier pour elles.Ainsi, les funérailles religieuses sont désormais généralement accordées, sauf cas très particuliers. Ce changement ne repose pas sur une rupture avec la Bible, mais sur une interprétation renouvelée, plus éclairée par la science et plus fidèle à la miséricorde évangélique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Avec Véronique Jacquier et Olivier Jaune
Que fêtent les Juifs au moment de Pessah ? Pourquoi mangent-ils du pain sans levain et des herbes amères ? Quel est le lien entre la fête juive de "Pâque" et la fête chrétienne de "Pâques" ?Réponse avec Coldplay, Whitney Houston & Mariah Carey, Georg Friedrich Haendel et Andy Williams !Bonne écoute !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Liturgie du dimanche 6 avril 2025Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec Constantin de Vergennes et Claire Jonquier
Des ossements desséchés qui reviennent à la vie ? Ah bon ? Comment interpréter cette vision d'Ézéchiel ? D'ailleurs, qu'est-ce qu'un prophète ? Que raconte la vision d'Ézéchiel face à la vallée d'ossements desséchés ? Quelle interprétation les Juifs et les Chrétiens font-ils de ce passage ? Réponse avec Le Seigneur des Anneaux, Grégory Porter, Camille Saint-SaënsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au menu de la troisième heure des GG du mercredi 26 mars 2025 : Mort d'Emile/Un milieu catholique taiseux, le clash ! ; avec Joëlle Dago-Serry, coach de vie, Emmanuel de Villiers, chef d'entreprise, et Antoine Diers, consultant.
Aujourd'hui, Joëlle Dago-Serry, Emmanuel de Villiers et Antoine Diers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Didier Giraud et Bruno Poncet débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Liturgie du dimanche 30 mars 2025Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec Claire Jonquier et Constantin de Vergennes
Toutes les écoles musulmanes sont-elles vouées à perdre leurs contrats d'association avec l'Etat ? Après le lycée Averroès, dont le contrat a été rompu par les autorités en décembre 2023, c'est désormais une autre cité scolaire musulmane en banlieue lyonnaise, Al Kindi, qui vient de perdre son contrat, et avec lui, les subventions publiques qui lui étaient versées. A chaque fois, les préfets font les mêmes reproches flous : contenu pédagogique et ouvrages contraires aux vale ...
L'établissement catholique Sainte-Croix-des-Neiges au coeur d'un nouvelle affaire d'abus sexuels. 14 victimes présumées se sont livrées sur Facebook. Fabrice, 61 ans, a témoigné en premier, il avait 12 ans à l'époque.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.