13h10-13h30 (TU) sur l'antenne Monde, Mikaël Ponge vous propose un rendez-vous d’information destiné aux Amériques, avec chaque jour, un dossier spécial Haïti. Haïti, avec quelque trois millions d’auditeurs, est le deuxième bassin d’audience de notre radi
La balle est maintenant dans le camp de Merrick Garland. Le ministre américain de la Justice suivra-t-il les recommandations de la Commission parlementaire chargée d'enquêter sur l'attaque du Capitole, le 6 janvier 2021, par les partisans de Donald Trump ? La Commission d'enquête parlementaire recommande de poursuivre l'ancien président. Après 18 mois de travail et d'auditions, les 9 membres de la Commission de la Chambre des représentants chargée d'enquêter sur l'attaque du Capitole de Washington, le 6 janvier 2021, par les partisans de l'ancien président, ont rendu hier (19 décembre 2022) leurs conclusions. Ils suggèrent d'engager des poursuites pénales contre Donald Trump pour sa responsabilité dans les incidents qui ont bouleversé l'Amérique. Quatre chefs d'accusation ont été retenus contre le 45ème président, dont appel à l'insurrection et au complot. «Un moment important, politiquement, mais sur le plan judiciaire ce ne sont que des recommandations», nuance notre invité, Simon Grivet, maître de conférences à l'Université de Lille et historien spécialiste de l'Histoire du droit et de la justice aux États-Unis, qui rappelle que la balle est maintenant dans le camp du ministre de la Justice Marrick Garland, et du procureur spécial qu'il a nommé, Jack Smith. «Ils agissent selon leur propre calendrier, mais il serait logique qu'une décision d'inculpation, ou de non inculpation, soit prise dans les prochains mois, sans doute avant l'été 2023», selon Simon Grivet. Alors que Donald Trump s'est déjà porté candidat dans la course à 2024, peut-il en pâtir ? «Cela lui rajoute une casserole supplémentaire, ça le décrédibilise. Et dans le même temps, ça joue pleinement dans le personnage de victime qu'il aime à se donner», explique le spécialiste, qui résume : «Ça ne le desservira pas au niveau des électeurs, mais pour d'autres, plus modérés, les indépendants, cela va continuer à les convaincre que c'est un homme du passé, dangereux pour les institutions américaines». Haïti : Ariel Henry maintient le cap des élections pour 2023 Avec la fin de l'année 2022, vont les traditionnels vœux. Ariel Henry, le chef de gouvernement haïtien adressait les siens hier (19 décembre 2022) au corps diplomatique, lors d'une cérémonie à Port-au-Prince. Brève allocution lors de laquelle il a passé en revue les crises qu'a connues Haïti cette année, et elles sont nombreuses. Ariel Henry est aussi revenu sur sa demande d'aide internationale lancée au début du mois d'octobre 2022. «Nous espérons que, dans un avenir proche, cette force multinationale d'appui à la PNH pourra être à pied d'œuvre», a-t-il déclaré. Et d'ajouter : «Nous avons besoin de la solidarité agissante des pays amis, pour rétablir cet environnement sécuritaire indispensable si nous voulons permettre aux acteurs politiques et de la société civile de faire campagne en toute liberté sans avoir à craindre pour leur vie et celles de leurs militants. J'insiste sur ce point parce que nous avons la volonté et la ferme détermination de faire de l'année 2023 l'année des élections qui nous permettront de remettre sur pieds nos institutions démocratiques et de rendre la direction des affaires du pays à des élus librement choisis par le peuple haïtien dans le cadre d'élections transparentes et inclusives». L'Albiceleste 3 étoiles, de retour en Argentine Le gouvernement a décrété ce mardi 20 décembre 2022 férié, autorisant ainsi une foule gigantesque, qui devrait une nouvelle fois dépasser allègrement le million, à acclamer le retour des héros de Scaloni. Les champions du monde de foot sont rentrés la nuit dernière à Buenos-Aires, ils sont maintenant attendus pour une grande parade. À bord du bus à Impériale, les désormais «tri-campeones» argentins passeront par l'Obélisque, au cœur de la capitale, le centre des célébrations dimanche (18 décembre 2022) après le titre. Une inconnue demeurait sur leur passage ou non au balcon du Palais présidentiel, la Casa Rosada. Maradona en 1986 y était apparu avec le trophée. Une image restée dans les mémoires. Á la Une du journal de la 1ère En Guyane, les scientifiques alertent sur la dégradation catastrophique du Maroni, le fleuve frontière avec le Suriname.
36 ans que le pays attendait ça ! L'Albiceleste, championne du monde de foot décroche une troisième étoile au terme d'une finale totalement folle contre la France (dimanche 18 décembre 2022). Le pays s'est totalement arrêté le temps du match avant d'exploser de joie. Les joueurs seront de retour ce lundi soir (19 décembre 2022). Au lendemain d'une finale de légende, l'Argentine attend à présent ses héros trois étoiles. Le retour des hommes de Lionel Scaloni est prévu en toute fin de soirée ce lundi 19 décembre 2022, à l'aéroport d'Ezeiza de Buenos-Aires. L'attente pourrait donc durer encore un peu pour les supporters qui veulent accueillir les joueurs et notamment Messi, le numéro 10. Ce titre mondial lui permet de rejoindre dans la légende Maradona, «el pibe de Oro». Il surpasse aussi Pelé, avec 13 buts en cinq éditions de la compétition reine du football, un de plus que le Brésilien aux trois titres mondiaux. Le dernier sacre mondial argentin remonte à 1986. «La coupe retourne à la maison», écrit par exemple le journal Perfil qui publie en Une la photo de Messi qui porte le trophée tant désiré. «Elle est entre les mains de Dieu», jubile le quotidien. Haïti : quelles conséquences économiques après les sanctions canadiennes ? La politique de sanctions économiques prises par le Canada continue de faire la Une et pour cause : des grandes figures du secteur privé sont accusées par Ottawa de financer les gangs. Cela ne sera pas sans conséquences sur la scène économique haïtienne qui, aujourd'hui, est très concentrée entre les mains de quelques dizaines de familles. Mais l'économiste Etzer Emile est lui plutôt optimiste, sans non plus oser rêver à une révolution immédiate des habitudes dans le pays, il estime que ces mesures sont ce qui pouvait arriver de mieux pour le pays : «C'est une forme d'épuration, un signal envoyé, une façon de créer de l'espace pour une recomposition de l'économie haïtienne». Colombie : un homme de droite pour négocier la paix avec l'ELN Le nouveau président de gauche Gustavo Petro a créé la surprise en intégrant sa bête noire, le président de la Fédération des éleveurs, José Félix Lafaurie, à sa délégation de négociateurs pour tenter de trouver un accord de paix avec la guérilla de l'ELN. Quelques semaines plus tôt, le gouvernement avait aussi scellé un accord avec cette Fédération pour acheter trois millions d'hectares de terres arables : une étape majeure dans la redistribution des terres, dont la concentration entre les mains de quelques-uns est au cœur de la guerre qui ensanglante le pays depuis des décennies. Cette réforme agraire était le premier point – jamais appliqué – de l'accord de paix avec une autre guérilla, celle des FARC en 2016. Un accord que José Félix Lafaurie a toujours farouchement combattu. Pourquoi le patron des éleveurs, qui incarne la droite la plus radicale du pays, accepte-t-il aujourd'hui de se rapprocher d'un gouvernement de gauche ? Il répond en exclusivité à Angelica Perez, de la rédaction espagnole de RFI. À la Une du Journal de la 1ère Un nouveau transporteur dans le ciel des Antilles. Un compagnie haïtienne réalise sa première liaison Pointe-à-Pitre / Port-au-Prince.
La Cour suprême a décidé hier jeudi (15 décembre 2022) de prolonger d'un an et demi la détention provisoire de Pedro Castillo, l'ancien président de gauche, destitué la semaine dernière. Ses soutiens continuent de manifester. Au moins sept d'entre eux sont morts ce jeudi 15 décembre 2022. Dans la rue, l'état d'urgence et le couvre-feu dans plusieurs régions n'ont pas empêché les manifestations un peu partout dans le pays, notamment dans les régions rurales et dans le Sud et l'Est. Le bilan des personnes mortes dans des échauffourées avec les forces de l'ordre, ou en marge des manifestations s'élève désormais à 15 morts au moins. Entre 2 000 et 3 000 manifestants étaient aussi réunis dans la capitale. Notre correspondante Juliette Chaignon a suivi la manifestation à Lima. La déforestation «exportée» en Bolivie Cacao, viande, caoutchouc ou encore huile de palme : l'Union européenne a adopté la semaine dernière un accord pour interdire l'importation de produits qui contribuent à la déforestation ou à la dégradation des forêts tropicales. Parmi les pays qui pourraient être concernés par cette mesure, en Amérique du Sud, on compte évidemment le Brésil, le pays qui déboise le plus au monde. Mais il y a aussi la Bolivie, en partie couverte par la forêt amazonienne, et où la déforestation (déjà très élevée) augmente chaque année. La chercheuse Marielle Cauthin, de la fondation Solón, étudie notamment cette question de la déforestation. Notre correspondante Alice Campaignolle a demandé à cette anthropologue quels sont les produits exportés par la Bolivie qui ont un impact négatif sur les forêts amazoniennes. En Haïti, suivre la Coupe du monde sans électricité Après les fêtes traditionnelles, le football est l'une des grandes passions des Haïtiens. Ils suivent les grands championnats et donc forcément la Coupe du monde, qui va se terminer ce dimanche (18 décembre 2022) avec la finale France-Argentine. Sauf que cette année, l'évènement se déroule alors qu'Haïti s'enfonce dans une crise sociale, politique et économique sans précédent. De quoi gâcher l'ambiance, notamment aux Gonaïves, dans le nord-ouest du pays. Car depuis près de deux ans, cette ville côtière de 400 000 habitants n'a pas d'électricité. Et pouvoir regarder des matchs est un luxe, ont expliqué les habitants à notre correspondant Ronel Paul.
Ambiance toujours tendue une semaine après la destitution et l'arrestation de Pedro Castillo. Les partisans de l'ex-président de gauche continuent de manifester si bien que le gouvernement a décidé d'étendre l'état d'urgence à la totalité du territoire. Pedro Castillo doit, lui, être fixé sur son sort ce 15 décembre 2022. Accusé de rébellion et conspiration, Pedro Castillo doit être fixé sur son sort ce matin (15 décembre 2022). Le Parquet a requis 18 mois de détention provisoire. «Cela risque de continuer à alimenter la contestation», estime notre invité Roman Perdomo, doctorant en Science politique à l'Université de Montréal. «Certains estimant que Pedro Castillo n'aurait pas droit à un procès juste en étant en détention, pour d'autres, une mise en détention bafouerait leur vote», estime l'universitaire qui prépare une thèse sur le Pérou. Et d'ajouter : «cela pourrait exacerber un sentiment de collusion des élites nationales contre une volonté populaire qui a élu Castillo». D'autant que l'état d'urgence vient d'être étendu à la totalité du pays, risquant là encore d'attiser «la colère des manifestants qui se sentent déconsidérés politiquement». Des pro Castillo «pauvres et traditionnellement exclus de la politique traditionnelle» qui voient en son départ «une négation de leur vote et de leurs droits politiques». Et si aujourd'hui, ils réclament le départ de la présidente Dina Boluarte, ex vice-présidente, élue avec Pedro Castillo, c'est parce qu'il y a un «ras-le-bol généralisé contre une classe politique alliée dans la corruption, exécutif et législatif confondu», explique Roman Perdomo. Haïti : de nouveau, des pénuries de carburant Cela n'aura pas duré longtemps. Le carburant se fait rare de nouveau en Haïti. En province, où les pénuries n'ont jamais vraiment disparu, mais aussi dans la capitale Port-au-Prince, où plusieurs stations sont à sec après quelques jours d'embellie, comme l'explique Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste. Les stations ne sont pas approvisionnées alors qu'il y a du carburant stocké à Varreux, le principal terminal pétrolier du pays. Se pose aussi la question financière. Les compagnies pétrolières veulent vendre leurs produits en dollars américains. Ce qui favorise l'écoulement des carburants sur le marché noir à des prix fixés au bon vouloir des revendeurs. À la Une du Journal de la 1ère Un projet «d'évolution statutaire» de la Guyane sera remis au gouvernement avant le mois de septembre 2023.
Avec sa politiques de sanctions, le Canada est à l'initiative dans le dossier haïtien. Ottawa vante une nouvelle approche dans la recherche d'une résolution de la crise, tout en poussant à un dialogue entre acteurs haïtiens. Retour avec notre invité sur la visite, la semaine dernière, de la délégation haïtienne. Après une première délégation en octobre 2022, le Canada a dépêché en Haïti une nouvelle mission diplomatique, début décembre 2022. À sa tête: Bob Rae, l'ambassadeur du Canada auprès de l'ONU. Le diplomate et son équipe se sont entretenus avec bon nombre d'acteurs, notamment le Premier ministre Ariel Henry et des représentants de l'Accord de Montana. «Personne n'a la légitimité pour s'occuper du pouvoir. Montana n'a pas plus de légitimité qu'Ariel Henry, il faut donc dialoguer», résume notre invité, Jacky Lumarque, recteur de l'Université privée Quisqueya de Port-au-Prince, qui a lui-même rencontré Bob Rae. Mais, «nous ne sommes pas proches d'un consensus», nuance-t-il. Toutefois, pour Jacky Lumarque, «s'il y a quelqu'un capable de créer les conditions pour un vrai dialogue, c'est le Premier ministre actuel, c'est lui qui doit céder quelque chose. S'il ne le comprend pas lui-même ; ceux qui l'ont nommé ou le soutiennent doivent le lui faire comprendre. Il faut l'amener à trouver un terrain d'entente dans un délai donné», précise l'universitaire pour qui les sanctions imposées par Ottawa «crée les conditions du dialogue». Mais le gouvernement haïtien «doit prendre le pas pour remobiliser l'action publique en relais des sanctions adoptées». Pérou: Pedro Castillo restera-t-il en prison? L'ex-président péruvien destitué et arrêté, la semaine dernière, voit sa garde à vue prendre fin ce mercredi 14 décembre 2022. Mais pas sûr pour autant qu'il recouvre la liberté. Hier (13 décembre 2022), la justice a jugé infondée sa demande de recours pour mettre fin de façon anticipée. Dans la foulée, le Parquet a demandé son maintien en détention préventive pour 18 mois. Une audience a été fixée ce mercredi matin. Pendant ce temps, les manifestations de soutien à l'ancien dirigeant de gauche se poursuivent. Deux nouvelles régions du sud du pays ont été placées en état d'urgence. Sept personnes sont mortes au Pérou depuis dimanche dernier (11 décembre 2022). La partie sud du pays, avec la région touristique de Cuzco et la deuxième ville plus grande ville Arequipa, et celle au Nord sont les zones les plus touchées par les manifestations. L'Argentine rêve déjà de sa troisième étoile Plus qu'une explosion soulagée comme contre les Pays-Bas en quarts, c'est par un immense rugissement de plaisir, que des foules de supporters argentins ont salué mardi (13 décembre 2022) à Buenos Aires leur qualification brillante (3-0) en finale du Mondial 2022, convaincus plus que jamais que les planètes s'alignent, et que pour eux, comme pour Messi, ce Mondial, c'est «LE» Mondial. Dès le coup de sifflet final, une foule impressionnante, des milliers, très vite des dizaines de milliers, ont commencé à converger vers l'Obélisque, monument iconique au centre de Buenos Aires et lieu traditionnel des célébrations. À la Une du Journal de la 1ère En Martinique, l'un des deux jeunes qui avaient ouvert le feu sur des gendarmes à Saint-Joseph s'est rendu hier après-midi (13 décembre 2022) aux autorités.
Malgré la promesse d'élections anticipées, les partisans du président destitué Pedro Castillo continuent de manifester à travers tout le pays. Un appel national à la grève a été lancé jusqu'au jeudi 15 décembre 2022 par des agriculteurs et des transporteurs. Sept personnes sont mortes déjà depuis la fin de semaine dernière. Le mouvement de contestation contre la nouvelle présidente Dina Boluarte s'étend. Des syndicats agraires et organisations sociales paysannes et indigènes ont appelé à une grève illimitée. Outre la «libération immédiate» de l'ex-président de gauche Pedro Castillo, destitué le 7 décembre 2022, les manifestants réclament la dissolution du Parlement, des élections anticipées et une nouvelle Constitution. Pedro Castillo n'a toutefois pas manqué l'occasion de jeter un peu plus d'huile sur un feu. Dans une lettre rendue publique sur son compte Twitter, il affirme avoir été «maltraité, humilié et enlevé» et traite la présidente Dina Boluarte «d'usurpatrice». Les gouvernements de gauche du Mexique, d'Argentine, de la Colombie et de Bolivie ont apporté leur soutien au président destitué. Près de 3 600 personnes tuées, blessées ou kidnappées en Haïti depuis janvier 2022 Au total, 3 598 personnes ont été tuées, blessées ou kidnappées en Haïti, de janvier à début du mois de décembre 2022, selon les chiffres du Haut-commissaire des Nations unies aux droits humains, l'Autrichien Volker Türk. 1 448 personnes ont été tuées, 1 145 blessées et 1 005 autres kidnappées par des gangs armés, qui opèrent en Haïti. Des bandes armées, qui seraient «soutenues par les élites économiques et politiques, contrôlent plus de 60%» de la capitale, Port-au-Prince, alors que 4,7 millions de personnes sont confrontées à la faim dans le pays selon Volker Türk, comme nous le rapporte aujourd'hui Goston Pierre, rédacteur en chef du site AlterPresse. Le travail de détenus dans les prisons américaines Saviez-vous que les plaques d'immatriculation aux États-Unis sont toutes fabriquées par des prisonniers ? Des détenus, en majorité des personnes de couleur, qui sont obligés de travailler pour l'administration pénitentiaire, qu'ils soient condamnés ou en attente de leur procès. Leur paye dépasse rarement les 50 centimes la journée, et les bénéfices de leur production ne vont que très rarement à l'institution carcérale, mais à des industries privées. Pour de nombreuses organisations, cela n'est rien d'autre que de l'esclavage. Une pratique autorisée pourtant par la Constitution américaine. C'est le dossier de Thomas Harms. À la Une du Journal de la 1ère Les nuits fraîches en Martinique.
Installé dans le fauteuil de président depuis l'été 2022, Gustavo Petro, premier dirigeant de gauche de la Colombie, s'est fixé pour objectif ambitieux de ramener une «paix totale» dans un pays ensanglanté par des décennies de conflits armés. Des premiers pas ont été faits, mais dans la réalité il reste beaucoup à faire. Gustavo Petro discute avec l'ELN, la dernière guérilla active de Colombie. Un accord a été annoncé, au début du mois de décembre 2022, par le gouvernement sur le retour de déplacés autochtones sur leurs terres, notamment dans le Choco, dont on parlait dans ce reportage. Selon l'organisation indépendante INDEPAZ, une vingtaine de groupes armés se sont dit disposés à parler et à prendre part à cette «paix totale». Mais il reste peu de temps, et quelque 90 groupes armés dans le pays, selon INDEPAZ. Sans la plupart des régions touchées par le conflit armé, rien n'a vraiment changé aujourd'hui. Marie Normand s'est rendue dans des villages sur les rives du San Juan, à l'Ouest, où l'on vit sous les feux croisés des groupes armés qui se nourrissent du narcotrafic, une zone où la population manque de tout et notamment d'accès aux soins. Reportage. Pérou : des élections anticipées annoncées Sous pression de la rue, la présidente péruvienne Dina Boularte a annoncé, dans un message télévisé en pleine nuit, qu'elle allait présenter un projet de loi visant à avancer les élections de 2026 à avril 2024, alors que le pays est secoué par des manifestations qui ont fait deux morts dans la journée du dimanche 11 décembre 2022. Dina Boluarte a également annoncé la déclaration de l'état d'urgence dans les zones les plus affectées par les manifestations. Deux personnes sont mortes et cinq personnes au moins ont été blessées dimanche (11 décembre 2022) à Andahuaylas, ville à 750 km de Lima, lors de manifestations grandissantes dans le pays contre la nouvelle présidente et l'arrestation de l'ancien président Pedro Castillo. Les protestations se sont multipliées à travers le pays, notamment dans les villes du nord et des Andes. Des milliers de personnes se sont mobilisées dans les rues de Cajamarca, Arequipa, Tacna, Andahuaylas, Cusco et Puno, réclamant la libération de l'ancien chef de l'État, mais aussi de nouvelles élections. À la Une du Journal de la 1ère La deuxième sous-préfecture de la Guyane a été inaugurée hier (11 décembre 2022) en présence du ministre des Outre-mer.
L'ancien président péruvien, Pedro Castillo, destitué le mercredi 7 décembre 2022, demande l'asile politique au Mexique, alors que des manifestants sont descendus dans la rue à Lima pour soutenir l'ex-chef de l'État. Ils demandent aussi l'organisation de nouvelles élections. Une période d'incertitude politique s'ouvre au Pérou, après la destitution, le 7 décembre 2022, de l'ex-président Pedro Castillo. Il a été arrêté après sa tentative de dissolution du Congrès, considérée pour certains comme une tentative de coup d'État. Réunis à Lima, jeudi 6 décembre 2022, des manifestants crient à l'injustice : «On veut de nouvelles élections. Et que le Congrès dégage, peste Ely Inostroza, rencontrée par Juliette Chaignon. Ce n'est qu'une bande de bons à rien qui ne sert à rien. Ils ne font que s'enrichir et pendant ce temps, ils ne font rien pour le développement du pays». Le Congrès, à majorité à droite, est impopulaire au Pérou. Les manifestants présents à Lima insistaient sur les origines de Pedro Castillo, un instituteur issu d'une famille de paysans. La Cour suprême, quant à elle, a annoncé avoir ordonné «sept jours de détention provisoire à l'encontre de l'ancien président». Incarcéré dans une base de police de Lima, ce dernier réclame désormais l'asile politique au Mexique. Balade le long du Mississippi aux États-Unis C'est un fleuve mythique, symbole de la conquête de l'ouest aux États-Unis : le Mississippi. Il divise le pays pratiquement du nord au sud, sur 3 780 kilomètres. De nombreux enjeux économiques, sociologiques et historiques traversent ce fleuve, au fil des États qu'il abreuve. Christian Montès, professeur de Géographie à l'Université Lyon 2, lui a consacré tout un ouvrage, Mississippi, le cœur perdu des États-Unis aux éditions du CNRS. Il décrit un «fleuve-nation», qui «peut représenter la construction de la nation américaine». Une artère vitale, du temps des bateaux à vapeur et du train, qui a par la suite été un peu oubliée : «À partir du moment où la route a remplacé, en partie, le chemin de fer, les grandes villes du fleuve, à l'exception de Minneapolis, sont devenues secondaires», quand autrefois, au XIXè siècle, La Nouvelle-Orléans, au Sud, et Saint-Louis, au Nord, ont été des villes majeures dans le pays. «Le Mississippi est aussi l'endroit où l'on trouve le plus de laissés-pour-compte de la société américaine actuelle», explique Christian Montès, qui parle de «ghettos ruraux» dans certaines zones extrêmement pauvres. De nombreux États, traversés par le Mississippi, sont parmi les plus pauvres du pays, comme l'Arkansas, le Mississippi, la Louisiane ou encore l'Alabama. Et à la Une du Journal de la 1ère Lutter contre la vie chère : le «bouclier qualité-prix» va être élargi à 134 produits en Martinique et 176 en Guadeloupe…
Une nouvelle présidente au Pérou, mais est-ce pour autant la fin de la crise politique ? Dina Boluarte a succédé, le mercredi 7 décembre 2022, à Pedro Castillo, destitué par le Parlement après une tentative d'auto-coup d'État. Analyse de la situation avec notre invitée. La troisième procédure en destitution pour «incapacité morale» aura été la bonne. 17 mois après son arrivée au pouvoir (en juillet 2021) Pedro Castillo a été destitué hier (7 décembre 2022). C'était la «chronique d'une mort annoncée», résume Lissel Quiroz, professeur d'Études latino-américaines à l'Université de Cergy. «Dès le début de son mandat, la situation a été très difficile, il n'a jamais pu appliquer la politique qu'il a proposé. Cela a été 17 mois d'obstacles et d'embûches à l'exercice du pouvoir», précise notre invitée, selon qui Pedro Castillo a été une cible politique «car il ne vient pas du sérail politique traditionnel». Rompant avec le schéma classique de l'homme politique, il a été «victime d'un contexte de racisme évident» d'après Lissel Quiroz, qui estime par ailleurs que le désormais ex-chef d'État a commis une faute politique en tentant de dissoudre le Parlement alors même qu'il ne disposait pas des appuis nécessaires. Désormais détenu, Pedro Castillo est sous le coup d'une enquête pour «rébellion», et c'est sa vice-présidente Dina Boluarte qui a été désignée présidente. Première femme à diriger le pays en principe jusqu'en 2026. «Elle va devoir lutter contre le fait d'être une femme et former un gouvernement d'union nationale alors qu'elle a très peu d'appui politique. Sa tâche s'annonce extrêmement politique», prédit Lissel Quiroz. Haïti : au-delà de la récession économique Sur les quatre dernières années, Haïti a perdu 2% de richesse en moyenne chaque année, explique Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste. Le pays enregistre ainsi une quatrième année de récession. Traduction très concrète de cette situation pour la population et les entreprises, c'est le dollar que les Haïtiens ont de plus en plus de mal à se procurer, du moins dans sa version papier. «Le cash est rare est cela peut avoir de graves conséquences», écrit Frantz Duval dans son éditorial, expliquant que cela ne manque pas de provoquer des tensions parmi ceux qui ne peuvent disposer de l'argent auquel ils ont droit. Colombie: Petro soutient un processus de paix inédit entre gangs à Buenaventura Le président colombien Gustavo Petro a soutenu, le mercredi 7 décembre 2022, le processus de paix entamé par deux gangs rivaux à Buenaventura, le grand port de la côte Pacifique en Colombie, où la violence a considérablement diminué ces dernières semaines. Début septembre 2022, avec la médiation de l'Église catholique et du gouvernement, deux gangs qui ont mis en coupe réglée Buenaventura ces dernières années, les «Shottas» et les «Espartanos», ont accepté une trêve dans cette ville où le taux d'homicides est l'un des plus élevés de Colombie. Les deux gangs s'affrontaient, jusqu'il y a peu, pour le contrôle territorial des quartiers, faisant un grand nombre de victimes parmi les jeunes de cette ville sinistrée par la pauvreté. À la Une du Journal de la 1ère En Guadeloupe, le «Collectif citoyen des usagers de l'eau» remonte une nouvelle fois au créneau.
De septembre à courant novembre 2022, plus de 56 300 Haïtiens ont été expulsés du territoire dominicain, selon les chiffres du Groupe d'Appui aux Rapatriés et Réfugiés (GARR). Des femmes enceintes, des enfants parfois séparés de leur parents, des hommes qui dans certains cas sont établis depuis longtemps en République Dominicaine, et ont des papiers en règle. Tous racontent la chasse aux sorcières, dont ils se disent victimes. «Les forces de l'ordre m'ont arrêté et emprisonné. J'ai quitté Haïti à cause de la misère. Mais en République Dominicaine, j'ai connu le pire», raconte à RFI sous couvert d'anonymat un Haïtien récemment expulsé par Saint-Domingue. «Alors que je travaillais, les agents de la migration m'ont demandé de leur montrer mes papiers, quand je les ai sortis, ils les ont déchirés. Ils m'ont embarqué et m'ont conduit au commissariat. Arrivé au commissariat, j'ai voulu comprendre ce qui se passait et j'ai demandé pourquoi ils m'avaient arrêté. L'un deux m'a répondu que je suis Haïtien et que je ne pouvais rien réclamer», confie pour sa part Junior, Haïtien lui aussi qui a subi le même sort, et raconte avoir perdu huit dents à cause des coups reçus à la bouche. Des cas qui sont loin d'être isolés, nous explique notre invité, Carl-Henry Petit Frère, coordonnateur du GARR qui dénonce «une chasse aux sorcières» et une «haine des Haïtiens» en République Dominicaine. Carl-Henry Petit Frère qui appelle les autres ONG à venir en aide au GARR pour «accompagner les gens traumatisés» qui reviennent en Haïti. Il lance aussi un appel au gouvernement haïtien : «l'État doit protéger ses citoyens !», il réclame aussi des sanctions à l'encontre de Saint-Domingue : «la République Dominicaine doit faire face à ses responsabilités». Joe Biden conforte sa majorité au Sénat américain Le parti de Joe Biden sort renforcé des élections de mi-mandat après la victoire du candidat démocrate Raphaël Warnock, lors du second tour de scrutin en Géorgie, le mardi 6 décembre 2022. Immédiatement saluée par le président américain. Le sénateur démocrate sortant Raphaël Warnock, opposé à un protégé de Donald Trump, le républicain Herschel Walker, a été réélu. Les deux hommes s'étaient déjà affrontés en novembre, et un deuxième tour avait dû être organisé pour les départager. «J'ai l'honneur de prononcer les quatre mots les plus puissants en démocratie: le peuple a parlé», a déclaré Raphaël Warnock dans son discours de victoire. Une victoire qui ne change pas l'équilibre des pouvoirs au Congrès américain: les démocrates s'étaient déjà assurés de garder le contrôle du Sénat, à l'issue du premier tour des législatives, en novembre. Les républicains ont quant à eux repris la Chambre, mais avec une majorité bien plus courte qu'espérée. Mais, ce nouveau siège donne des coudées plus franches au parti de Joe Biden, qui a gouverné ces deux dernières années avec une majorité ténue: 50 sièges sur 100. Il leur permettra, entre autres, d'exercer une plus grande influence dans des commissions parlementaires essentielles. Argentine : Cristina Kirchner condamnée La vice-présidente argentine Cristina Kirchner a été condamnée, le mardi 6 décembre 2022, à 6 ans de prison, dont une immunité parlementaire la préserve, et à une inéligibilité à vie, dans un procès pour fraude et corruption pendant sa présidence (2007 à 2015), verdict qu'elle a imputé à une «mafia judiciaire». Dans la foulée, l'ex-cheffe de l'État a affirmé qu'elle «ne sera candidate à rien, ni sénatrice, ni vice-présidente, ni présidente» aux élections générales de 2023, paraissant renoncer à une immunité future. Même si plusieurs niveaux de recours ne devraient rendre la sentence effective avant des années. Douze ans de prison, et l'inéligibilité, avaient été requis contre elle. Elle a dénoncé, tout au long de la procédure depuis 2019, un procès «politique», mené par des juges selon elle instrumentalisés par l'opposition de droite, en particulier le camp «macriste», en référence à son successeur à la présidence (2015-2019), le libéral Mauricio Macri. À la Une du Journal de la 1ère L'éventualité d'un «non-lieu» dans l'affaire du chlordécone continue à faire couler beaucoup d'encre et de salive aux Antilles.
La fin, ce 6 décembre 2022, d'une longue séquence électorale pour les habitants de l'État de Georgie. Quatre semaines à peine après avoir voté, lors des élections de mi-mandat, ils retournent aux urnes aujourd'hui afin de départager les deux candidats au poste de sénateur. Le 8 novembre 2022, ni le sortant démocrate Raphaël Warnock, arrivé en tête avec à peine plus de 38 000 voix d'avance, ni l'ancienne star du football, le républicain Herschel Walker, n'avait atteint les 50 % de voix nécessaires pour s'emparer de l'unique poste de sénateur qui était en jeu, lors des élections de mi-mandat. C'est «un gros enjeu pour les deux partis», résume notre invité Lauric Henneton, spécialiste des États-Unis à l'Université Versailles Saint-Quentin. Les démocrates, qui ont empêché les républicains de s'emparer du sénat à Washington «n'ont pas vraiment la majorité, ils sont à 50/50», rappelle le spécialiste. «Si on est à 51 sièges contre 49, ça changerait énormément de choses pour le travail parlementaire au quotidien. Il n'y aurait pas de partage du pouvoir avec les républicains, ce serait une vrai majorité» qui permettrait de se passer de voix d'élus comme Joe Manchin qui, lors des deux premières années, ont bloqué plusieurs textes par exemple. «Cela permettrait aux démocrates d'avoir un peu plus les coudées franches», note Lauric Henneton. À l'inverse, une défaite républicaine serait-elle un nouveau revers pour Donald Trump qui soutient le candidat Herschel Walker ? «En surface oui mais livré à lui-même, Walker aurait-il fait aussi bien ? Si Trump n'est pas décisif, il lui permet d'être plus haut qu'il ne l'aurait été», conclut notre invité. Le Canada étend sa liste de personnes sanctionnées Le Canada continue son travail contre les gangs en Haïti : Ottawa a allongé, lundi 5 décembre 2022, sa liste de personnalités sanctionnées pour leur soutien et financement des bandes armées. Après avoir ciblé la sphère politique, en épinglant notamment l'ancien président Michel Martelly et deux anciens Premiers ministres, ce sont désormais des grands noms du secteur privé haïtien qui sont visés : Gilbert Bigio, Reynold Deeb et Sherif Abdallah. En Haïti, ces trois noms sont célèbres car synonymes de très grandes fortunes. Ottawa précise que ces mesures sont prises parce qu'il y a «des raisons de croire que ces personnes utilisent leur statut de membres très en vue de l'élite économique en Haïti pour protéger et permettre les activités illégales de gangs criminels armés, notamment par le blanchiment d'argent et d'autres actes de corruption». Pour l'heure, aucun des intéressés n'a réagi, comme nous le précise le rédacteur en chef du site AlterPresse, Gotson Pierre. À la Une du Journal de la 1ère La liste des communes guadeloupéennes où l'offre de santé est jugée «insuffisante» vient d'être réactualisée.
De passage à Paris pour recevoir une distinction honorifique de l'Université de La Sorbonne au nom de son amie emprisonnée, l'opposante Dora Maria Tellez, le célèbre journaliste Carlos Chamorro revient pour nous sur la situation au Nicaragua, dirigé d'une main de fer par Daniel Ortega. Figure historique de la révolution sandiniste, Dora Maria Tellez, intellectuelle et guerillera, connue sous le nom de Comandante 2 n'a eu de cesse de critiquer les dérives autoritaires du président nicaraguayen, Daniel Ortega, notamment la répression sanglante des manifestations de 2018. En février 2021, elle a été condamnée à 8 ans de prison pour conspiration contre la souveraineté nationale. L'Université parisienne de La Sorbonne vient de lui remettre le titre de Docteur Honoris Causa. Une distinction que son ami, le journaliste Carlos Chamorro qui vit en exil au Costa Rica est venu chercher pour elle. Il nous décrit, à cette occasion, les conditions de détention de Dora Maria Tellez. «Elle n'a pas le droit de lire ni d'écrire. Elle est complètement seule dans sa petite cellule, c'est de la torture». Le Nicaragua est devenu, selon lui, une prison à ciel ouvert, un pays dirigé par une dictature familiale : «Le seul objectif pour Daniel Ortega, c'est de se maintenir au pouvoir et d'exercer une politique de vengeance». Au Salvador, Nayib Bukele poursuit sa guerre contre les gangs Plus de 140 membres présumés de gangs ont été arrêtés à Soyapango, ville de la périphérie de San Salvador totalement encerclée depuis le 3 décembre 2022 par la police et l'armée. 8 500 soldats et 1 500 policiers encerclent hermétiquement Soyapango pour y traquer les «maras», les redoutables bandes criminelles qui font régner la terreur au Salvador. Soyapango a la réputation d'être un fief de la «mara» Barrio 18, une des deux plus violentes bandes du pays avec sa rivale MS-13. La police a notamment annoncé dimanche la capture d'Alexander Pineda, alias «Lazy», un des chefs de Barrio 18 et «un des terroristes les plus recherchés du pays, qui ordonnait des homicides et des extorsions au niveau national», selon elle. Les autorités n'ont pas annoncé quand cet encerclement prendrait fin. États-Unis: Donald Trump veut se débarrasser de la Constitution On le savait déjà, Donald Trump est prêt à tout pour soutenir ses accusations de fraudes et d'élection présidentielle volées. Même aux scénarios les plus fous, comme celui d'abandonner tout simplement le texte le plus sacré des États-Unis : la Constitution. Sur son réseau social Truth Social, l'ancien président affirme que lorsqu'il y a, je cite, «une fraude de cette envergure, cela permet l'abrogation de toutes les règles, réglementations et articles, y compris ceux de la Constitution». Des propos qui ont immédiatement déclenché de vives réactions, à commencer par la Maison Blanche. Réaction plus mesurée en revanche dans le camp républicain. À la Une du Journal de la 1ère Le nouveau préfet «délégué à la sécurité» entame aujourd'hui sa mission en Martinique.
Après des années de litige, les deux pays ont trouvé un accord sur le statut de ce fleuve transfontalier. La CIJ l'a annoncé, le jeudi 1er décembre 2022. Le Silala prend sa source en Bolivie, mais traverse la frontière avec le Chili sur 8 kilomètres. Evo Morales, ex-président de la Bolivie, avait menacé de réduire le débit du fleuve dans le secteur chilien et d'imposer au pays voisin des frais pour l'utilisation de ses eaux. Les deux pays avaient porté l'affaire devant la Cour Internationale de Justice à La Haye. La CIJ a annoncé un accord, jeudi 1er décembre 2022, mais n'a pas statué sur le litige : «Il ne fait pas de doute que le Silala est un cours d'eau international. Et les deux pays l'ont reconnu comme tel». Des élus américains en visite au Canada pour trouver des solutions à la crise des opioïdes Comme dans d'autres provinces canadiennes, le Québec a mis en place ces dernières années des services pour permettre aux usagers de consommer des drogues en toute sécurité. Des élus de la Côte-Est américaine en ont visité à Montréal. Les États-Unis font face, en effet, à une véritable épidémie de surdoses. Richard Cloutier, un ancien fonctionnaire du Ministère québécois de la Santé a guidé des responsables américains afin qu'ils puissent développer leur propre approche. Publication de «Nouvelles Dramaturgies d'Haïti» C'est la nouvelle publication du Festival des Quatre Chemins de Théâtre, dont la 19è édition se tient jusqu'au samedi 3 décembre 2022, à Port-au-Prince. Une gageure en ces temps troubles et preuve que l'art et le théâtre restent présents dans la capitale haïtienne.
Accueil à la Maison Blanche, entretien dans le Bureau ovale, dîner d'État ce soir… Cette deuxième journée de la visite d'État d'Emmanuel Macron aux États-Unis (jeudi 1er décembre 2022) est de loin la plus formelle, mais aussi la plus prestigieuse. L'amitié franco-américaine affichée masque-t-elle la persistance de divergences ? Ce 1er décembre, le président français est reçu en grande pompe à la Maison Blanche. Le dîner d'État sera aux couleurs des deux pays. Mais il y a «toujours des interrogations» dans cette relation bilatérale France/États-Unis note notre invité, Martin Quencez, directeur adjoint du German Marshall Found à Paris, «notamment sur la coopération de défense», résume-t-il. Et d'ajouter «de nouveaux sujets ont émergé, au premier plan desquels la question du protectionnisme des mesures américaines votées cet été et qui touchent directement les intérêts économiques et industriels français et européens». Le président français n'a pas caché son désaccord avec la politique commerciale américaine et notamment l'«Inflation Reduction Act», ce plan destiné à soutenir les entreprises américaines. Emmanuel Macron parle de protectionnisme et appelle à des exemptions pour les industries européennes. «Le message français est de dire que ces mesures ne peuvent pas être prises sans coopération avec les alliés européens», explique l'expert qui précise toutefois qu'à l'occasion de cette visite, Emmanuel Macron ne parle pas en priorité au nom des Européens, mais de la France. Haïti : massacre à Cabaret L'attaque ressemble à un acte de vengeance : après avoir été chassés, il y a quelques jours, par la police et des habitants de Cabaret, commune située au nord de la capitale Port-au-Prince, les membres d'un gang armé ont fait un retour sanglant dans cette localité, dans la nuit du 29 au 30 novembre 2022. Selon le maire par intérim, les criminels ont agi avec «cruauté sans pareille». Sur une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, on peut voir plusieurs habitations en feu. Selon le bilan officiel, douze civils sont assassinés, mais il pourrait être plus élevé explique Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, qui nous explique les enjeux du contrôle de la zone nord de la capitale pour les gangs. Colombie : les excuses de Gustavo Petro Le président colombien Gustavo Petro a présenté, mercredi 30 novembre 2022, des excuses officielles pour la mort de 19 personnes, tuées lors des deux massacres commis par des paramilitaires d'extrême-droite dans les villages d'El Aro et de La Granja. En 2006, la Cour interaméricaine des droits de l'homme avait jugé l'État colombien responsable de ces crimes, et avait ordonné une indemnisation des familles des victimes et un acte de reconnaissance publique. L'État a indemnisé les familles. Mais il n'avait jamais publiquement reconnu sa responsabilité dans les massacres. C'est désormais chose faite, grâce à Gustavo Petro. À la Une du Journal de la 1ère La recrudescence des cas de Covid-19 se poursuit et se confirme en Guadeloupe.
Si, au niveau national, les démocrates sont parvenus à éviter une vague rouge, lors des élections de mi-mandat le 8 novembre 2022, la vague républicaine a bien balayé ce jour-là l'un des États démocrates par excellence : celui de New York. Quels enseignement le parti de Joe Biden doit-il en tirer ? «Si les républicains ont remporté la majorité à la Chambre des Représentants, c'est grâce à leur récolte de sièges exceptionnelle à New York», résume notre invité Antoine Yoshinaka. Le professeur de Sciences politiques à l'Université de l'État de New York, à Buffalo, explique que le 8 novembre 2022 les démocrates ont remporté 11 sièges sur les 26 en jeu pour l'État de New York, «dans un État généralement favorable aux démocrates». Six sièges ont notamment été glanés dans des circonscriptions qui avaient voté en faveur de Joe Biden en 2020. Une contre-performance qui a plusieurs explications et notamment le redécoupage électoral qui a été opéré dans l'État. « Un facteur crucial », selon Antoine Yoshinaka qui rappelle que ce sont les démocrates qui avaient initialement découpé cette carte électorale de manière favorable à leur parti. Mais ce redécoupage avait invalidé en justice et un expert neutre avait alors redessiné les contours des circonscriptions. «Quand on dit neutre dans des élections de mi-mandat, cela favorise le parti opposé à celui de la Maison Blanche», explique notre invité qui voit dans ces résultats new-yorkais un avertissement pour le parti présidentiel avant les prochaines élections de 2024 : il leur faut «continuer à travailler pour faire remonter la cote de popularité de Joe Biden, et faire baisser l'inflation, car ce seront ça les enjeux de 2024», résume Antoine Yoshinaka. Emmanuel Macron en visite d'État à Washington Une visite à la Nasa, un déjeuner consacré au changement climatique, un détour par le cimetière militaire d'Arlington, avant ce soir un diner privé avec les Biden… Le programme de la première journée de la visite d'État d'Emmanuel Macron aux États-Unis est pour le moins chargée. Le président français et son épouse sont arrivés hier soir (29 novembre 2022) à Washington. C'est la première visite d'État jamais organisée par l'administration Biden depuis que le démocrate est à la Maison Blanche. Le département d'Etat justifie ce choix par le statut de la France de «plus ancien allié des États-Unis». Il s'agit aussi d'arrondir les angles après la brouille liée à l'affaire des sous-marins de l'an dernier (2021), ce contrat avec l'Australie chipé par les Américains aux Français. Haïti : dans les coulisses de la PNH Une journaliste du New York Times a récemment accompagné la police haïtienne, lors de ses patrouilles à Port-au-Prince. Le chef de la police Frantz Elbe qualifie la récente offensive de ses troupes contre les gangs armés de succès. «C'est un signe d'espoir», dit-il à la journaliste américaine. Un espoir qui, visiblement, n'est pas partagé par la population qui continue de fuir le pays. Cette migration inquiète les États-Unis. À la Une du Journal de la 1ère Le cru 2022 de l'opération «Déposez les armes» s'achève ce vendredi 2 décembre 2022, en Martinique.
Cela fait déjà plusieurs semaines que la saison des pluies aurait dû démarrer en Bolivie. Mais pour le moment pas une goutte dans plusieurs régions du pays, notamment sur les hauts plateaux. En cause ? Le phénomène climatique La Niña notamment. La pluie a du retard cette année en Bolivie, particulièrement dans les Andes. Les premières précipitations auraient dû démarrer en octobre (2022), mais rien pour le moment, alors les cultures des zones rurales en ont pris un coup. Pour les agriculteurs, difficile de faire pousser les fruits et les légumes. « À cause du manque d'eau, les sols sont très durs alors nous n'avons rien planté pour le moment. Et si l'on ne cultive rien, c'est simple, il y aura des pénuries l'an prochain », explique Don Franklin, dirigeant de la communauté Chuquipata, au bord du lac Titicaca. Cette absence de pluie a un air de déjà-vu. En 2016, les réserves d'eau de La Paz étaient à sec. Mais à l'époque, le nombre d'habitants n'était pas le même. En ville, on craint ainsi de devoir en arriver à des restrictions. Les réserves actuelles permettraient une alimentation en eau de la capitale administrative jusqu'en mai 2023, et ceci sans prendre en compte le fait qu'il devrait commencer à pleuvoir d'ici quelques semaines. Pas de scénario catastrophe quant à l'eau potable en ville donc, mais une nouvelle réalité certainement, celle de saisons moins prévisibles qu'auparavant. C'est un dossier d'Alice Campaignolle. Haïti : manifestation aujourd'hui à Port-au-Prince Plusieurs organisations haïtiennes de droits humains annoncent une marche de protestation, dans les rues de Port-au-Prince, ce mardi 29 novembre 2022, pour dénoncer les abus et les mauvais traitements infligés aux migrants haïtiens expulsés par les autorités dominicaines, nous explique notre confrère Gotson Pierre, rédacteur en chef du site AlterPresse. La semaine dernière, à hauteur de la frontière Ouanaminthe / Dajabón, dans le nord-est, des manifestants ont cadenassé la barrière d'accès, plusieurs manifestants haïtiens ont bloqué hier (28 novembre 2022) du côté du territoire haïtien, le point frontalier Belladère en signe de protestation contre les expulsions massives qui continuent d'avoir lieu. Des coups de feu ont été tirés. Les manifestants ont jeté des pierres et des bouteilles vers le territoire dominicain, rapporte la presse dominicaine. L'industrie du lithium réunie en Argentine Ces 28 et 29 novembre 2022, l'Argentine réunit les acteurs de la filière lithium. Le pays fait partie du «triangle du lithium» avec la Bolivie et le Chili, trois pays qui concentrent près de 60% des ressources mondiales de ce précieux minerai indispensable pour les batteries des voitures électriques. La demande de lithium explose, ces dernières années, partout dans le monde, mais l'extraction du minerai pose un défi environnemental : elle est très gourmande en eau. À la Une du Journal de la 1ère : Une antenne du «Pôle Guadeloupe» de l'Université des Antilles devrait bientôt ouvrir ses portes sur l'île de Saint-Martin.
Repoussée, puis reportée à cause de la situation sécuritaire et sociale, la rentrée des classes de septembre (2022) n'a toujours pas véritablement eu lieu en Haïti. Selon la presse nationale, moins de 20% des élèves ont à ce jour retrouvé le chemin de l'école. Aux Gonaïves seulement, quelques écoles essaient de reprendre timidement les cours. Une reprise en catimini : les directeurs craignent de rouvrir les portes de leur établissement de peur que des gangs ne s'en prennent à leurs écoles. Par conséquent, la majorité des écoles de la cité de l'indépendance a repoussé la réouverture jusqu'au début du mois de janvier 2023. Une situation qui n'est pas sans conséquences pour les enseignants qui vivent uniquement de leur salaire mensuel dans des écoles privées. 80% des écoles en Haïti sont privées, or depuis 5 mois, les enseignants sont au chômage forcé. Mais, les vrais perdants, ce sont les enfants qui ne pourront pas bénéficier de la quantité de jours de classe recommandée, soit environ 180 jours. « La somme de connaissance, de savoir que les élèves devraient accumuler pendant l'année scolaire, ils ne seront pas en mesure de les accumuler », explique un professeur. Reportage aux Gonaïves, de Ronel Paul. États-Unis : moins de 50% des crimes résolus Quand on interroge les électeurs républicains américains, leurs préoccupations sont d'abord l'inflation ; vient ensuite le sentiment d'insécurité. Or, selon les chiffres communiqués chaque année par le FBI, en 2020, seuls 50% des homicides aux États-Unis ont été résolus. Des statistiques vraiment basses, quand on sait que le taux de résolution des homicides en France est de plus de 70% au bout d'un an. Et ce chiffre atteint son paroxysme quand on parle de certaines communautés, de couleur ou de genre. Depuis le début de l'année 2022, au moins 32 personnes transgenres ont été tuées aux États-Unis. En 2021, ce nombre était de 57. Et la majorité sont des personnes afro-américaines. En 4 ans, les meurtres de transgenres ont doublé, et dans la moitié des affaires, le meurtrier n'est pas retrouvé. Dossier de Thomas Harms. Mexique : bain de foule géant pour le président, une première depuis des décennies Dimanche 27 novembre 2022 à Mexico, les rues étaient noires de monde sur plus de quatre kilomètres, du point de départ jusqu'à Zocalo, la place la plus célèbre du pays avec sa cathédrale coloniale et le palais national, siège de la présidence qui abrite des fresques murales de Diego Rivera. Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, s'est offert hier (27 novembre) un bain de foule de plus de cinq heures en descendant dans la rue à Mexico, avec en ligne de mire la prochaine élection prévue en 2024. C'est la première fois qu'un président mexicain en exercice prend la tête d'une manifestation depuis Lazaro Cardenas (1934-1940), d'après le site du journal espagnol El Pais qui cite des historiens, des politologues et des universitaires. À la Une du Journal de la 1ère En Martinique, le dossier du crash aérien de 2005 revient, cette semaine, devant la Cour d'Appel de Fort-de-France. ► À lire aussi sur RFI (archives) : Deuil national pour les victimes du crash.
Ces derniers mois, des milliers d'Haïtiens ont manifesté, entre autres, contre la cherté de la vie et la décision du gouvernement Henry d'augmenter les prix des carburants alors que pays subit une inflation chronique. Analyse de la situation avec notre invité. « Patrons et ouvriers, entrepreneurs et commerçants sont aux abois », écrivait jeudi 24 novembre 2022 le journal Le Nouvelliste dans son éditorial. En effet, si la crise multiforme que traverse Haïti est politique et sécuritaire, elle est aussi économique. Et ce n'est pas nouveau. « Depuis 2018, Haïti vit une crise économique totale », résume notre invité, Enomy Germain, chargé de cours à l'Université d'État d'Haïti. « Le pays connaît une récession chronique, croissance négative sur croissance négative, et une inflation de 30,5%, selon les chiffres de juillet 2022. Une inflation extrêmement élevée mais qui n'a rien à voir avec la réalité des prix sur les marchés. Il y a un décalage entre les prix officiels et ce qu'il se passe dans la réalité, ce qui traduit une crise de change », selon l'économiste. Une crise qui se traduit aussi par une situation sociale extrêmement difficile. « 48% de la population est aujourd'hui en insécurité alimentaire », rappelle Enomy Germain. Dans un tel contexte, le gouvernement Henry a-t-il raison de maintenir la hausse des prix des produits pétroliers, du fait de la fin des subventions de l'État ? « C'était justifié d'un point de vue économique mais pas d'un point de vue social », selon notre invité. « Quand vous augmentez les prix des produits pétroliers, pratiquement tous les prix vont augmenter ». Et ce n'est pas sans conséquences non plus sur les entreprises, qui ferment, ou qui délocalisent à l'étranger. Selon Enomy Germain « en 2021, 235 millions de dollars américains ont quitté Haïti pour être investis ailleurs et notamment en République Dominicaine ». Des entreprises qui produisent parfois exclusivement pour Haïti, « et les produits reviennent dans le pays sans payer de droits de douane, ce qui ferait perdre un demi-milliard de dollars américains chaque année à Haïti ». Mondial au Qatar: l'avenir de Neymar est-il compromis ? Si les Brésiliens se prennent à rêver déjà d'une sixième étoile après la victoire hier (24 novembre 2022) de leur équipe 2 à 0 contre la Serbie pour leur entrée dans le Mondial au Qatar, ils retiennent surtout leur souffle au sujet de Neymar. La star a fini sur le banc, lors de la rencontre à cause d'une entorse à la cheville droite. Il ne devrait sans doute pas être sur le terrain pour le prochain match du Brésil face à la Suisse. Va-t-il poursuivre ce Mondial ? De nombreux supporters craignent de voir le scénario de 2014 se reproduire. Blessé en quarts de finale, Neymar n'avait pu jouer la suite de la compétition. Reprise des négociations entre gouvernement et opposition du Venezuela Après un an d'interruption, ces pourparlers reprennent ce 25 novembre 2022. Les délégations des deux camps se retrouveront au Mexique. Cette réunion entre pouvoir et opposition a été préparée, le 11 novembre 2022, au Forum de Paris sous l'égide d'Emmanuel Macron, mais aussi de ses homologues colombien et argentin, Gustavo Petro et Alberto Fernandez. La priorité des deux parties est de parer à la crise humanitaire dans le pays. Selon les informations disponibles, « le Venezuela devrait créer un mécanisme pratique, visant à répondre aux besoins sociaux vitaux et aux problèmes de service public, basé sur la récupération des ressources légitimes, propriété de l'État vénézuélien, qui sont actuellement bloquées dans le système financier international », selon le journal Ultimas Noticias. À la Une du Journal de la 1ère Selon l'INSEE, la population de la Guadeloupe va inexorablement baisser au cours des prochaines décennies.
Près de 12 000 cas suspects selon les derniers chiffres officiels. Deux mois après sa résurgence en Haïti, le choléra se répand partout dans le pays. Les enfants sont particulièrement touchés, notamment dans les zones rurales, difficiles d'accès. On est encore loin des chiffres de la dernière décennie, quand le choléra avait été réintroduit en Haïti par des Casques bleus en 2010. Mais tout de même, déjà plus de 200 décès ont été enregistrés officiellement et l'ONU s'inquiète car les enfants sont parmi les plus exposés. Ils représentent environ 40% des cas, selon l'UNICEF. L'ONG Médecins Sans Frontières, l'une des rares à fournir de l'aide humanitaire internationale en Haïti alerte elle aussi. « Il faut mobiliser davantage d'organisations et de bailleurs de fonds, mais aussi mettre les ressources essentielles -- telles que la vaccination -- à la disposition des équipes médicales et de la population », explique MSF. D'un point de vue géographique, les zones rurales sont elles aussi très affectées car c'est là que c'est le plus dur d'intervenir pour les services sanitaires. À Kenscoff, commune située à une vingtaine de kilomètres au sud de Port-au-Prince, au moins 25 personnes sont déjà mortes selon le maire. « Combattre le choléra ne se fait pas au bon rythme », écrit aujourd'hui Frantz Duval dans son éditorial du Nouvelliste. Brésil: grosse amende pour le parti de Bolsonaro, accusé de «mauvaise foi» Le parti politique du président sortant Jair Bolsonaro a écopé, mercredi 23 novembre 2022, d'une lourde amende de la part de l'autorité électorale du Brésil pour avoir demandé avec «mauvaise foi» la révision du résultat de la présidentielle, remportée par Lula. Le président du Tribunal supérieur électoral Alexandre de Moraes a estimé que la plainte déposée la veille par le Parti libéral (PL) était de mauvaise foi, selon un texte publié sur le site de l'institution, qui lui a infligé une amende d'environ 4,2 millions de dollars. Les Bolsonaristes demandaient l'invalidation des voix qui provenaient de certaines urnes électroniques fabriquées avant 2020. Des urnes qui, selon le parti du dirigeant d'extrême droite, présenteraient des défauts, ce qui aurait empêché le président à remporter sa réélection au second tour. La Seleçao entre en piste au Qatar Derniers arrivés sur le sol qatari, les Brésiliens commencent leur tournoi, ce 24 novembre 2022, là où beaucoup imaginent le finir : au stade de Lusail où sera jouée la finale, le 18 décembre 2022. Ce statut de grand favori pour un sixième sacre est renforcé par les blessures à répétition chez les champions sortants français et la défaite-choc des Argentins de Lionel Messi contre l'Arabie saoudite (2-1) dans ce même stade. Étincelant depuis le début de saison avec le Paris-SG, Neymar a devancé l'appel puisqu'il en a déjà fait coudre une sur son short avant de poster la photo sur Instagram. À la Une du Journal de la 1ère Le «Conseil des Jeunes Citoyens» a été installé hier dans les locaux de la Collectivité Territoriale de la Martinique.
Le Canada vient d'adopter des sanctions inédites contre plusieurs personnalités politiques, notamment l'ancien président Michel Martelly, pour leur soutien aux gangs armés qui terrorisent Haïti. Un tournant ? L'ancien président Michel Martelly et des anciens Premiers ministres Laurent Lamothe, nommé par Martelly ; et Jean Henry Céant, Premier ministre sous la présidence de Jovenel Moïse, font partie des personnes sanctionnées par Ottawa, le week-end dernier. Tous voient leurs avoirs détenus au Canada gelés. « C'est la première fois qu'une telle approche est tentée », résume notre invité Henri-Paul Normandin, ancien ambassadeur du Canada en Haïti entre 2010 et 2013. Aujourd'hui, membre associé à l'Institut d'Études internationales de Montréal, il estime que c'est là « une nouvelle façon de s'attaquer à la source des liens malsains entre certains membres de l'élite politique, économique et les gangs ». Quid à présent des autres pays appelés par le Canada a lui emboîter le pas ? D'après Henri-Paul Normandin « le Canada a pris les devants mais à moyen terme, c'est toute la Communauté internationale qui sera impliquée, car si les individus en question se retrouvent sur la liste des sanctions que préparent les Nations unies, là l'impact sera encore plus sévère ». La question à présent est de savoir si cette politique des sanctions se substituera à une intervention militaire armée en Haïti. « Ce sont deux interventions différentes. Les deux peuvent être utilisées indépendamment », juge notre invité. Timide rentrée des classes en Haïti Mieux vaut tard que jamais, dit l'adage. Mais, difficile de ne pas y voir une génération sacrifiée en Haïti. Avec quasi trois mois de retard, les élèves de quelques écoles commencent à reprendre le chemin des classes, timidement. La rentrée de septembre, reportée à cause de l'insécurité avait été rendue impossible du fait des pénuries de carburants et des manifestations anti-gouvernementales qui ont secoué le pays ces dernières semaines. Aux Gonaïves, dans le Nord, certains établissements ont retrouvé vie cette semaine. Le reportage de Ronel Paul. L'onde de choc de la défaite argentine au Qatar L'Argentine humiliée par l'Arabie Saoudite, lors de son entrée en lice dans le Mondial de foot au Qatar, mardi 22 novembre 2022. Défaite 2 buts à 1, qui a un visage : celui de Lionel Messi. La tête baissée, quittant la pelouse du stade de Lusail, sa photo est partout à la Une de la presse latino-américaine. « L'onde de choc s'est emparée de la planète foot », s'exclame la presse. Une malédiction, impensable… c'est une désillusion, un coup de poignard dans le cœur selon plusieurs éditorialistes. À la Une du Journal de la 1ère Les marins pêcheurs qui bloquaient depuis lundi (21 novembre 2022) le port de Saint-Barthélemy ont obtenu une réduction du tarif des carburants.
Des entreprises européennes se retrouvent aujourd'hui dans le collimateur de communautés autochtones, au centre du Mexique. Volkswagen, Saint Gobain, Audi ou Danone… accusées par les populations autochtones de voler leurs ressources, mais aussi de les polluer avec le soutien du gouvernement mexicain. Marcelin Barranco López est membre du Front des peuples défenseurs de la terre et de l'eau, une organisation qui lutte pour les droits des communautés dans les régions de Morelos, Puebla et Tlaxcala, près de Mexico. En visite en ce moment en Europe, elle va à la rencontre des responsables politiques qui pourraient faire pression sur son gouvernement et ces très grosses entreprises. Au Parlement de Bruxelles, en France, en Suisse, en Allemagne et en Espagne – pour la plupart, les pays d'origine des entreprises, elle espère « voir tous ces responsables politiques et leur dire ce que nous subissons. J'espère que nous serons écoutés, et qu'ils enverront des messages au gouvernement fédéral de Manuel Lopez Obrador, pour lui faire savoir tout ce que nous subissons », explique-t-elle à Christophe Paget qui l'a rencontrée. Une tournée après des actions menées sur place, au Mexique. Pendant des mois, par exemple, des membres du Front des peuples défenseurs de la terre et de l'eau, les militants ont occupé une usine de l'entreprise Bonafont, une entreprise d'embouteillage d'eau, propriété de Danone - qu'ils accusent de voler le précieux liquide et assécher leurs puits - avant d'être délogés par les forces de sécurité. Haïti : quelles conséquences politiques aux sanctions canadiennes ? «Le séisme des sanctions s'accompagne d'un tsunami politique», s'exclame ce 22 novembre Le Nouvelliste. Puisque les mesures annoncées par le Canada, mais aussi par les États-Unis « dévaste la classe politique », constate l'éditorialiste, et « particulièrement celle qui conduit les destinées du pays » depuis l'arrivée au pouvoir en 2011 du PHTK, le Parti Haïtien Tèt Kale, formation politique fondée par Michel Martelly, visé il y a deux jours par des sanctions canadiennes gelant ses avoirs détenus au Canada. Michel Martelly, qui n'a pas réagi encore officiellement contrairement aux autres personnalités visées par Ottawa, comme le souligne Gotson Pierre, le rédacteur en chef du site AlterPresse. Mondial : « C'est un coup très dur », réagit Messi après la défaite de l'Argentine Coup de tonnerre à Lusail ! L'Argentine, pourtant lancée par un but rapide sur pénalty de Lionel Messi, a été surprise (2-1) par une héroïque équipe d'Arabie Saoudite qui a signé la première énorme sensation de ce Mondial de foot 2022, mardi (22 novembre 2022)au nord de Doha. Les spectateurs du stade de Lusail, le plus grand du Qatar avec ses 80.000 places, ont ainsi assisté à l'une des plus grosses surprises de l'histoire de la compétition. En difficulté dans les petits espaces, à l'image de la star du Paris SG qui a manqué son entrée dans le tournoi, et manquant souvent de synchronisation dans les courses, les Sud-Américains ont surtout été contrariés par le solide défi physique imposé par les hommes du sélectionneur français Hervé Renard. « C'est un coup très dur » a réagi Lionel Messi face à la presse. À la Une du Journal de la 1ère En Guadeloupe, le pilote du bateau qui a chaviré lors de l'arrivée du vainqueur de la Route du Rhum a été mis en examen.
Ottawa allonge sa liste. Après des chefs de gangs, des ministres en exercice et le président du Sénat ; le Canada a décidé d'inscrire trois nouveaux noms à la liste des personnalités haïtiennes sanctionnées pour leur soutien et financement aux gangs armés qui gangrènent Haïti. Parmi ces noms, celui de Michel Martelly l'ancien président. L'ancien président haïtien Joseph Michel Martelly (2011 - 2016) et deux anciens Premiers ministres, Laurent Lamothe et Jean Henry Céant ont tous les trois été sanctionnés par le Canada, le dimanche 20 novembre 2022. « Ces personnes profitent directement au travail des gangs et sont associées à un système de corruption », a confirmé la ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly. Les noms de Martelly, Lamothe et Céant s'ajoutent à ceux de l'actuel sénateur du Plateau central Rony Célestin, l'ancien sénateur du Sud Hervé Fourcand et l'ancien député Gary Bodeau. Les sanctions interdisent toute transactions financières et gèlent les avoirs des trois personnalités au Canada. Autant de personnes qui devraient bientôt se retrouver sur une liste noire que les Nations unies préparent et sur laquelle d'autres noms devraient encore être ajoutés. En attendant, la nouvelle a fait l'effet d'une petite bombe. Reportage aux Gonaïves de Ronel Paul. Colombie : reprise des négociations entre le gouvernement et l'ELN Le gouvernement de Colombie et la guérilla de l'ELN vont reprendre leurs pourparlers de paix à partir du lundi 21 novembre 2022 à Caracas, au Venezuela, après une suspension de presque quatre ans. Elles avaient été interrompues par le président conservateur Ivan Duque (2018-2022), après que les rebelles ont attaqué à la voiture piégée une école de police en janvier 2019. L'attaque a fait 22 victimes, outre l'assaillant. Le président Gustavo Petro, devenu en août 2022, le tout premier dirigeant de gauche colombien, s'est engagé à adopter une approche moins belliqueuse pour mettre fin à la violence perpétrée par les groupes armés. Pour l'instant, le gouvernement et les insurgés n'ont pas dévoilé la liste complète des négociateurs, bien que Petro ait déjà désigné le chef éleveur de bétail et opposant à son gouvernement, José Félix Lafaurie, dans le cadre de sa délégation. L'émoi de la communauté LGBTQIA+ à Colorado Springs Un homme de 22 ans «est entré» dans une discothèque LGBTQ et a immédiatement commencé à tirer, tuant au moins cinq personnes, avant d'être maîtrisé par des clients héroïques, dans la nuit de samedi à dimanche (du 19 au 20 novembre 2022) à Colorado Springs, aux États-Unis. Dix-huit personnes ont été blessées dans cette fusillade survenue peu avant minuit, a souligné la police, selon laquelle certains blessés étaient dans un état critique. Le tireur a été arrêté ensuite par la police et identifié comme étant Anderson Lee Aldrich. Beaucoup de journaux font aujourd'hui un lien entre le drame dans le Club Q et la rhétorique de plus en plus homophobe utilisée par une partie du parti républicain. À la Une du Journal de la 1ère En Guyane, le premier « transfert de patient » entre le Centre Hospitalier de St-Laurent-du-Maroni et l'Hôpital d'Albina au Surinam se déroulera demain, le mardi 22 novembre 2022.
À 82 ans, Nancy Pelosi quitte la tête du groupe démocrate à la Chambre des représentants au Congrès américain. L'élue californienne veut laisser la place à la nouvelle génération. Pluie d'applaudissements au Congrès américain, jeudi 17 novembre 2022, à la Chambre des représentants aux États-Unis. Ses membres saluaient Nancy Pelosi, 82 ans ; la démocrate en était jusqu'à présent la «speaker», la présidente. Mais un Républicain lui succédera, puisque la Chambre basse du Congrès est passée à majorité républicaine. La démocrate Nancy Pelosi a renoncé à prendre la tête du groupe démocrate à la Chambre basse du Congrès : « Selon moi, l'heure est venue pour une nouvelle génération de diriger le groupe démocrate que je respecte si profondément », a-t-elle expliqué. Cette annonce fait les gros titres des journaux américains : le Los Angeles Times salue une « pionnière », le conservateur New York Post parle d'une « technicienne politique d'une immense habileté ». La démocrate, redoutable animal politique « carbure au chocolat », s'amusent ses assistants. « Qu'on l'aime ou qu'on la déteste, il faut reconnaître que c'est une dure à cuire », écrit le New York Times. Nancy Pelosi n'a pas hésité à s'imposer sur la scène internationale, en se rendant par exemple en Ukraine ou à Taïwan. Canada : la langue française en perte de vitesse Le 18e sommet de la Francophonie s'ouvre, samedi 19 novembre 2022, à Djerba. Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, sera présent. Dans son pays, le français est de moins en moins parlé : en dehors du Québec, seul 1,8 % de la population est francophone. Un sujet abordé dans une pièce de théâtre baptisée «Un. Deux. Trois», de Mani Soleymanlou. Le dramaturge, né en Iran, revient sur son parcours personnel et aborde aussi dans cette pièce le poids de la francophonie dans un pays à grande majorité anglophone. Notre correspondante Pascale Guéricolas a vu cette production hors normes de près de 5h de la compagnie « Orange noyée » , à Québec. Reportage. Et à la Une du Journal de la 1ère Le préfet qui sera spécialement chargé de la Sécurité en Martinique a été nommé, le jeudi 17 novembre 2022.
Depuis plusieurs décennies, un groupe de grands-mères se bat pour retrouver des enfants, kidnappés à leurs parents jugés subversifs, sous la dictature militaire en Argentine. Elles ont réussi à retrouver la trace de 130 personnes depuis le début de leur engagement. C'est une armée pas comme les autres. En Argentine, un groupe de grands-mères se bat pour retrouver des enfants, parfois leurs petits-enfants, kidnappés sous la dictature militaire. Entre 1976 et 1983, la junte au pouvoir a volé 500 bébés à des parents jugés subversifs. Ces enfants ont ensuite été adoptés illégalement par des familles proches du pouvoir. Depuis 45 ans, l'association des Grands-mères de la Place de Mai mène l'enquête pour retrouver ces bébés disparus : elles en ont retrouvé 130. Buscarita Roa, 85 ans, se rappelle encore de son émotion lorsqu'elle a retrouvé Claudia, sa petite-fille : « Ma réaction a été celle de n'importe quelle mère ou grand-mère qui a recherché pendant tant d'années un enfant enlevé si petit. C'est un mélange de sentiments : d'un côté, de la joie ; de l'autre, la peine de ne pas avoir pu l'élever après la mort de ses parents ». Claudia Poblete Hlaczik a été enlevée par un couple proche de la junte au pouvoir et pensait être leur enfant biologique. Elle se bat aujourd'hui aux côtés de l'association : « Les années passent, et au-delà du fait que les Grands-mères prennent de l'âge, j'ai compris à travers mon expérience à quel point il est important de connaître la vérité. Le travail des Grands-mères m'inspire, et il inspire aussi les autres enfants de disparus. J'aimerais ajouter ma pierre à l'édifice pour que nous puissions tous les retrouver. »Les années n'ont pas entamé la détermination de ces grands-mères, mais la plupart sont aujourd'hui âgées. Alors le temps presse pour retrouver les centaines d'enfants qui manquent encore à l'appel. Les ADN des proches des disparus sont conservés dans une banque de données. Ainsi, même si une grand-mère décède, des tests pourront toujours être menés pour rendre à ces bébés volés, devenus adultes, leur identité. États-Unis : majoritaires mais divisés, les Républicains prennent le contrôle de la Chambre des représentants Le parti républicain est désormais majoritaire à la Chambre des représentants, la Chambre basse du Congrès aux États-Unis. Les derniers bulletins de vote ont été dépouillés, les résultats définitifs confirment l'avance des républicains, avec sept sièges de plus que les démocrates. Sept sièges, cela reste toutefois court pour s'assurer un vrai contrôle de la Chambre, estime certains journaux de la presse américaine. D'autant que le Grand Old Party est divisé, entre les modérés et les Trumpistes : ces derniers pourraient faire « bande à part », note par exemple le New York Times. Et à la Une du Journal de la 1ère L'Établissement français du Sang de la Guadeloupe organise, cette semaine, la deuxième édition d'une opération de sensibilisation au don de sangs « rares » …
Une semaine après les élections de mi-mandat, qui ont été décevantes pour le parti républicain, Donald Trump s'est empressé d'officialiser sa candidature à la prochaine présidentielle. Le milliardaire se bouscule pour prendre de l'avance sur de futurs adversaires. Ce statut de candidat lui permettrait aussi de justifier une « persécution » des juges, puisqu'il est poursuivi dans plusieurs affaires, notamment dans l'attaque du Capitole du 2 avril 2021. « America is back » : l'Amérique est de retour, a martelé Donald Trump en Floride. L'ancien président républicain, battu à la présidentielle de 2020, a officialisé sa candidature pour le scrutin de 2024, mardi 15 novembre 2022, de son golf de Mar-a-Lago. L'annonce est moins triomphale, moins retentissante que prévue, puisque les élections de mi-mandat n'ont pas été aussi satisfaisantes que prévues : beaucoup de protégés du milliardaire ont perdu leur scrutin respectif. Donald Trump aurait pu attendre pour digérer ce revers politique, mais il s'est empressé d'annoncer sa candidature, car le résultat étant décevant, « il essaie de prendre les devants, de se positionner comme candidat à la présidentielle de 2024 avant que d'autres personnalités ne s'imposent », explique Paul Schor, historien spécialiste des États-Unis à l'Université Paris Cité. Ron DeSantis, par exemple, vient d'être réélu triomphalement en Floride et envisage de se présenter mais il « ne peut pas, une semaine après l'élection, annoncer qu'en fait, il vise un autre poste ». Les nombreuses enquêtes contre Donald Trump sont l'autre raison qui le pousse à presser cette annonce, selon l'historien, invité de RFI : l'ancien président pourra prendre comme prétexte que « toutes ces enquêtes sont contre lui parce qu'il est candidat. […] Il a déjà commencé à expliquer qu'il est victime de persécution, que les juges sont contre lui parce qu'il risque d'être à nouveau président. » Malgré son revers aux élections de mi-mandat et son échec au scrutin de 2020 face à Joe Biden, le milliardaire semble être le favori pour représenter en 2024 le camp républicain : « il a toujours une forte popularité auprès de toute une partie de l'électorat du parti républicain. Beaucoup de gens viennent à ses meetings, mais aussi, beaucoup de Républicains donnent de l'argent à la campagne de Donald Trump ». Si des critiques s'élèvent contre ce dernier, au sein de son propre camp, il est devenu une figure politique incontournable et son influence reste importante, à la fois chez les Républicains et chez leurs électeurs. Et à la Une du Journal de la 1ère La victoire de Charles Caudrelier sur la Route du Rhum endeuillée, ce mercredi 16 novembre 2022, au large de Pointe-à-Pitre par un accident qui a fait deux victimes…
La République Dominicaine continue d'expulser des milliers d'Haïtiens, malgré l'appel du Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme. Rien qu'en octobre, 14 800 Haïtiens, le plus souvent sans-papiers, ont été renvoyés de force, d'après le Garr, le Groupe d'Appui aux rapatriés et réfugiés. Près de 15 000 Haïtiens ont été expulsés de République Dominicaine en octobre 2022, malgré l'appel de l'ONU, qui demande l'arrêt de ces renvois de force alors qu'Haïti traverse une grave crise humanitaire et sécuritaire. À Port-au-Prince, Carl-Henry Petit Frère le coordonnateur du Garr, le Groupe d'appui aux rapatriés et réfugiés, demande à l'ONU de maintenir la pression sur le gouvernement dominicain de Luis Abinader. Il déplore aussi le traitement réservé aux réfugiés haïtiens : « Parfois on met les gens dans des cages, parfois on les met en prison à même le sol, sans couverture, sans manger... ». Une situation qui concerne aussi des enfants « non accompagnés », qui « sont aussi pris, par l'entremise d'un processus qui ne respecte aucunement la dignité des gens », explique Carl-Henry Petit Frère à Marie Normand, qui parle même de « chasse aux Haïtiens organisée à Puerto Plata parce qu'on a accusé un Haïtien de meurtre », et souligne la tenue de « discours haineux » du gouvernement de Luis Abinader envers les Haïtiens, mettant leur sécurité en danger sur le territoire dominicain. Pérou : de plus en plus de personnes dépendent de l'aide alimentaire L'insécurité alimentaire reste un problème majeur au Pérou : 16 millions de personnes ne mangent pas à leur faim, soit la moitié de la population... et ce chiffre a doublé depuis la pandémie. Le Pérou est ainsi le pays le plus touché par la malnutrition en Amérique du Sud. À Lima, dans la capitale, 8 familles sur 10 peinent à se nourrir et de plus en plus d'habitants dépendent de l'aide alimentaire. Notre correspondante Juliette Chaignon s'est rendue dans une soupe populaire qui sert à tour de bras, dans le quartier San Juan de Miraflores. Reportage. Et à la Une du Journal de la 1ère : Le ministre délégué aux Outre-mer est de retour à Paris, après une visite « expresse » en Martinique…
Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté, le dimanche 13 novembre 2022, au Mexique, contre une réforme électorale voulue par le président Lopez Obrador. Ces manifestants dénoncent la perte d'indépendance de l'institution en charge des élections, tandis que la presse de gauche étrille cette mobilisation. Il s'agissait de la plus grande mobilisation contre le pouvoir en place depuis près de quatre ans : des dizaines de milliers de Mexicains ont manifesté, le dimanche 13 novembre 2022, contre un projet de réforme électorale, qui menace, selon les manifestants, l'indépendance de l'INE, l'Institut national électoral, en charge de l'organisation des élections depuis 1990. Ils craignent que désormais, les scrutins dépendent du gouvernement et laissent la voie libre à la manipulation des urnes. « On ne touche pas à l'INE », titre le journal La Razon. Une partie de la presse défend au contraire cette réforme. Excelsior, par exemple, souligne que beaucoup de Mexicains qui se sont mobilisés ne savent pas précisément ce que propose cette réforme et que la marche de dimanche était structurée par des discours de haine et de racisme. Haïti : dans les décharges des Gonaïves, des mères célibataires cherchent de quoi survivre Elles sont des dizaines à se retrouver dans cette décharge sauvage, au nord-ouest des Gonaïves en Haïti. Des mères célibataires récupèrent des vêtements, des sacs, des objets qu'elles revendront ou donneront ensuite à leurs enfants. « C'est grâce à ces déchets que je paie les frais de scolarité de mes enfants, témoigne Dieulaine Jean Charles au micro de Ronel Paul. J'ai une fille qui est au collège. Sans ces déchets, elle n'aurait pas pu passer ses examens de fin d'année ». Son mari s'est enfui, il y a une quinzaine d'années, en République dominicaine. Cette Haïtienne revend ensuite ce qu'elle trouve au marché. Dans le pays, l'abandon des enfants par leur père se fait en toute impunité car beaucoup de victimes ne savent pas qu'elles peuvent porter plainte et obtenir une pension alimentaire. « À travers le décret du 14 septembre 1983, la loi institue une procédure de recouvrement de créances d'aliments », précise Jaccène Jacques, bâtonnier de l'Ordre des avocats des Gonaïves. Cependant, même les femmes qui connaissent la procédure se découragent souvent, en raison des nombreux dysfonctionnements de la justice haïtienne. Argentine : le lifting du vieux Buenos Aires Le vieux Buenos Aires fait peau neuve ; le quartier tombait en désuétude, avec ses façades abîmées et défraichies, mais la municipalité tente de dépoussiérer ce centre historique que la pandémie a laissé exsangue après l'avoir vidé de ses touristes et de ses employés de bureau. Les coups de marteau-piqueur résonnent désormais, pour ravaler les façades, piétonniser les rues, les paver... ce que les commerçants voient d'un bon œil... mais une partie des résidents du quartier ne sont en revanche par convaincus. Reportage de Théo Conscience. Et à la Une du Journal de la 1ère En Guadeloupe, la marina de Pointe-à-Pitre se prépare à accueillir les voiliers participant à la Route du Rhum…
La ville des Gonaïves, en Haïti, est régulièrement inondée lors de la saison des pluies. Bordée de collines, les eaux de pluie se déversent en contrebas car le manque d'arbres et l'érosion des sols empêchent l'infiltration des eaux dans le sol. Un groupe d'agronomes pense avoir trouvé une solution, en reboisant ces collines. Quelques minutes de pluie suffisent à transformer certains quartiers des Gonaïves, en Haïti, en mare. Entourée de collines, aussi appelées « mornes », la cité de l'indépendance est souvent inondée lors de la saison des pluies. Aucun arbre de pousse sur ces mornes : celui de Biénac, le plus proche de la ville, est aussi touché par une importante érosion : son sol ne retient pas les eaux de pluie qui se déversent, et les cailloux, le sable, la boue qu'elle transportent bouchent les canaux d'évacuation. Alors un groupe de jeunes agronomes a l'intention de reboiser cette colline... Notre correspondant Ronel Paul les a rencontrés. Reportage. États-Unis : Donald Trump perd un soutien de poids Le décompte des voix se poursuit dans deux États, l'Arizona et le Nevada, trois jours après les élections de mi-mandat. Si le partage du pouvoir au Congrès reste incertain, il n'y a définitivement pas eu de « vague rouge » républicaine. Pour la presse américaine, Donald Trump en est le responsable. « Il est temps pour Trump d'abandonner la politique », lit-on par exemple dans le New York Post, tabloïd appartenant à la famille Murdoch, autrefois soutien de l'ex-président républicain. « Trump est le plus grand perdant du parti républicain », titre encore le Wall Street Journal, propriété également du groupe de médias conservateurs. ► À lire aussi : États-Unis: les médias du groupe Murdoch se détournent de Donald Trump Au Chili, détricoter les stéréotypes de genre Au Chili, un collectif d'hommes se rencontre régulièrement... pour tricoter. Dans ce pays conservateur, où trois personnes sur dix pensent que la masculinité « traditionnelle » est menacée, c'est-à-dire l'image de l'homme fort, puissant, qui ne pleure jamais, difficile d'accepter de voir des hommes prendre une aiguille et une pelote de laine. Ce collectif organise des ateliers, des conférences ou encore des performances, en public... notre correspondante a rencontré ces hommes engagés lors d'un après-midi « tricot » dans un parc du centre de Santiago. Reportage. Et à la Une du Journal d'Outre-mer La 1ère : La lune de miel entre la compagnie Air Belgium et les Antilles va bientôt se terminer…
Après les opérations menées par la Police nationale haïtienne pour débloquer l'accès au principal terminal pétrolier du pays, le gouvernement a annoncé en début de semaine une reprise de la distribution du pétrole sur l'ensemble du territoire. Et depuis hier (9 novembre 2022), les stations essences sont alimentées. Dans un communiqué, rendu public en début de semaine, le ministère du Commerce et de l'Industrie a fait savoir que les mercredi 9, jeudi 10 et vendredi 11 novembre 2022 seront consacrés à l'alimentation des différentes stations essence du pays. « Image rare, pas vue depuis septembre », sous forte escorte policière, plusieurs camions-citernes escortés par des patrouilles d'unités spécialisées ont ainsi quitté le terminal de Varreux pour commencer la distribution, détaille Frantz Duval, le rédacteur en chef du Nouvelliste. Officiellement, précise notre confrère, la vente devrait reprendre dans les stations à des prix inchangés par rapport à ceux qui avaient été annoncés à la rentrée. Midterms 2022 : les États Unis toujours dans l'attente des résultats définitifs Joe Biden rassuré, le président américain a félicité hier (9 novembre 2022) sa famille démocrate au lendemain des élections de mi-mandat. « Nous avons perdu moins de sièges à la Chambre des représentants que n'importe quel président démocrate depuis au moins 40 ans ». Et c'est vrai que même si l'on attend encore les résultats définitifs pour la Chambre et le Sénat, les démocrates sont parvenus à limiter la casse dans ces scrutins qui servent habituellement à sanctionner le parti en place à la Maison Blanche. Mais le doivent-ils à Joe Biden? « Pas du tout », répond le spécialiste des États-Unis Lauric Henneton qui rappelle que « Joe Biden est un président assez historiquement impopulaire ». Le Brésil pleure Gal Costa La chanteuse Gal Costa, légende de la musique brésilienne à la voix cristalline et muse du tropicalisme, est décédée le mercredi 9 novembre 2022, à l'âge de 77 ans. Elle est aujourd'hui partout à la Une de la presse nationale. Une veillée funèbre est prévue vendredi (11 novembre 2022), à l'Assemblée législative de l'État de Sao Paulo, ville où elle est décédée, et sera ouverte au public, mais seuls les proches de Gal Costa assisteront à son inhumation. Reportage auprès de ses fans à Rio, de Sarah Cozzolino. À la Une du Journal de la 1ère La valorisation des plantes aromatiques et médicinales de la Martinique au menu hier (9 novembre 2022) d'une rencontre entre spécialistes.
Entre déception relative pour les républicains et indécision au Sénat pour le moment, les élections de mi-mandat aux États-Unis, le mardi 8 novembre 2022, ont rebattu les cartes du paysage politique pour les deux années à venir. De 2022 à 2024, quels enseignements tirer de ces élections ? Analyse dans une nouvelle édition spéciale. Un parti démocrate qui résiste mieux que prévu. Un Sénat pas encore sur le point de basculer. Des républicains qui ne disposeraient que d'une courte majorité à la chambre des représentants… Si les tendances se confirment au lendemain des scrutins aux États-Unis, la claque promise n'aura pas eu lieu et Donald Trump n'aura pas le droit à sa vague rouge sur laquelle il comptait surfer pour se lancer à nouveau à la conquête de la Maison Blanche en 2024. « Ce n'est pas une victoire en soi, mais Joe Biden a mieux résisté que prévu », résume notre invité Christophe Cloutier Roy, docteur en Sciences Politiques à l'Uqam, l'Université du Québec à Montréal, et directeur par intérim de l'observatoire sur les États-Unis de la chaire Raoul Dandurand. Selon le spécialiste, « Donald Trump est le grand perdant » de ces élections. Analyse et perspectives à venir dans cette édition spéciale en compagnie de notre correspondant permanent en Floride, David Thomson, Marie Normand et Achim Lippold du Bureau Amériques de RFI.
Les Américains votent, ce mardi 8 novembre 2022, pour des élections de mi-mandat, cruciales pour la suite de la présidence de Joe Biden, mais aussi pour son grand rival Donald Trump, impatient de se relancer dans la course à la Maison Blanche. Édition spéciale de notre rendez-vous. Le Congrès à Washington, les gouverneurs de certains États, des élus locaux, et tout un tas d'autres postes à l'échelon des États, des comtés, ou des villes : voilà ce pour quoi les Américains votent ce mardi (8 novembre 2022), deux ans après la présidentielle. Des élections de mi-mandat « généralement défavorables au président en place », rappelle notre invité Lauric Henneton, spécialiste des États-Unis à l'Université Versailles Saint-Quentin. Ensemble, nous décryptons les États-clé susceptibles de faire basculer ces élections. Par exemple la Géorgie, où se trouvent nos envoyés spéciaux Stefanie Schüler et Julien Boileau, la Pennsylvanie, là où le plus d'argent a été dépensé cette année, mais aussi l'Arizona, où la forte population latino n'est plus la chasse gardée des démocrates. Ce qui se joue ce mardi aux États-Unis, c'est aussi la future échéance électorale du pays : la présidentielle de 2024, avec des « personnalités qui seront élues, qui ne sont pas forcément nanties des meilleures intentions », résume Lauric Henneton. À la Une du Journal de la 1ère La Guadeloupe en alerte bronchiolite, les urgences pédiatriques sont au bord de la saturation.
À la veille des élections de mi-mandat aux États-Unis (mardi 8 novembre 2022), Joe Biden et Donald Trump se livrent bataille à distance lors de derniers meetings, alors que quelque 40 millions d'électeurs ont déjà voté par anticipation. Demain, mardi 8 novembre 2022, les électeurs américains sont appelés à renouveler l'ensemble de la Chambre des représentants, et un tiers du Sénat fédéral. Toute une série de postes d'élus locaux sont également en jeu. « Les républicains ont le vent dans les voiles, il est quasi certain à ce stade qu'ils vont reprendre la majorité à la chambre, la question c'est l'ampleur de leur victoire », analyse notre invité Antoine Yoshinaka, professeur de Sciences politiques à l'Université de l'État de New York à Buffalo. Selon lui, il « paraît probable que les républicains reprennent aussi la majorité au Sénat », la faute « à quelques erreurs stratégiques des démocrates, et des efforts qui n'ont pas été assez mis dans certains états comme l'Ohio ». Alors que quelque 40 millions d'électeurs ont déjà voté par anticipation pour les différents scrutins, il faut s'attendre selon Antoine Yoshinaka à « un taux de participation historiquement élevé » car, explique-t-il, « la polarisation fait que vous êtes amenés à voter surtout contre le candidat adverse pour s'assurer qu'il ne gagne pas ». D'après les informations de CNN, des dizaines de procès pré-électoraux ont déjà été déposés avant l'élection de demain. « Il va y avoir des recomptages, des recours en justice, surtout côté conservateur », prédit notre invité, expliquant que c'est la certification de la présidentielle de 2024 qui se joue. Nicaragua : des municipales verrouillées On votait hier (dimanche 6 novembre 2022) pour des élections municipales. Les trois millions d'électeurs devaient élire 153 conseils municipaux. Washington a dénoncé une « farce électorale ». Face à ces faiblesses démocratiques, les Nations unies ont, quant à elles, demandé aux autorités de « rétablir le plein exercice des droits civils ». La raison de ces critiques est simple : l'opposition n'a pas les mains libres dans le pays pour faire campagne. Sur les 153 municipalités, 141 sont dirigés par le parti du Président. En juillet 2022, Ortega a démis de leurs fonctions 7 conseils municipaux qui ne lui étaient pas acquis. Il les a ensuite donnés à son propre parti. Selon l'organisme d'observation électorale Urnas Abiertas, le régime de Daniel Ortega n'a pas seulement donc fait pression hier (6 novembre 2022) sur les fonctionnaires et leurs familles, mais aussi sur des commerçants, des étudiants et des livreurs, en les menaçant de leur retirer certains bénéfices ou leurs licences s'ils ne votaient pas. Dernier hommage à Mikaben Les funérailles de Mikaben, auteur, compositeur et producteur haïtien mort à Paris, le 15 octobre 2022, ont eu lieu dimanche 6 novembre, au Centre culturel Miramar de Floride. Une vingtaine de musiciens haïtiens lui ont rendu hommage. Vêtus de jaune, sa couleur favorite, ils ont chanté sa chanson Ayiti Se, et aussi la dernière chanson qu'il aura écrite, un gospel. « Il n'est pas mort. Il ne peut pas mourir. Il avait trop d'amour dans son cœur », a dit son père pendant la cérémonie, durant laquelle son fils Gabriel a annoncé la création d'une fondation portant le nom de son père. À la Une du Journal de la 1ère Les pluies diluviennes de ce week-end ont provoqué d'importantes inondations en Martinique et en Guadeloupe qui restent en vigilance fortes pluies et orages.
Il y a deux ans à travers tous les États-Unis résonnaient les slogans du mouvement Black Lives Matter après la mort brutale de George Floyd. Quelques mois plus tard Joe Biden était élu à la Maison-Blanche avec le soutien des Afro-américains. Mais à la veille des élections de mi-mandat, les démocrates peuvent-ils toujours compter sur le vote noir ? Joe Biden sait ce qu'il doit à la communauté afro-américaine. D'ailleurs, les démocrates en ont bien conscience : sans son soutien, les élections de mi-mandat dans quatre jours maintenant pourraient leur être fatale, notamment en Géorgie, état clé de la côte Est où l'afro-américain Raphael Warnock est candidat à sa réélection au poste de sénateur, et Stacey Abrams, elle aussi noire américaine va tenter pour la deuxième fois de devenir gouverneure. Mais la mobilisation de cette communauté pour des candidats noirs et démocrates est loin d'être un acquise et automatique. Reportage de notre envoyée spéciale en Géorgie, Stefanie Schüler. Midterms 2022 : l'inflation pèsera-t-elle sur les scrutins ? « Quand il y a des difficultés économiques, ce n'est jamais une bonne nouvelle pour le parti à la Maison Blanche » résume notre invité, Jeremy Ghez, professeur associé d'Économie et d'Affaires internationales à HEC Paris.Malgré un marché de l'emploi qui se porte bien, c'est l'inflation qui plombe les perspectives et inquiète les électeurs. Selon Jeremy Ghez, par sa politique de « relance de la demande (…) mais avec une offre qui peine à se remettre du covid et de la guerre en Ukraine », Joe Biden a en partie alimenter la machine inflationniste. « Ces difficultés, les républicains essayent d'en tirer profit » résume le spécialiste, qui note que « le débat est politique plutôt qu'économique ». Parce que les questions économiques sont redevenues la priorité des Américains, Joe Biden multiplie les prises de parole sur le sujet. Il y a eu « une erreur tactique des démocrates qui se croyaient protégés compte tenu de l'impopularité des républicains, notamment depuis le renversement de la loi fédérale sur l'avortement » explique Jeremy Ghez. « Nombreux démocrates croyaient que ce serait suffisant pour mobiliser les troupes, il s'avère que les difficultés économiques sont à nouveau au goût du jour et le retournement risque d'être difficile à opérer pour les démocrates ». Haïti : La PNH prend le contrôle du terminal de Varreux Les forces de l'ordre sont parvenues à investir le terminal pétrolier de Varreux ce jeudi 3 novembre, le plus gros terminal du pays, situé au sud-ouest de la capitale Port au Prince. Une première depuis le mois de septembre 2022. La police serait en train de « désengorger la route à l'aide d'engins lourds afin de la rouvrir à la circulation », selon la presse nationale. Des tirs sporadiques ont été entendus dans le secteur hier, mais la police a indiqué ne pas avoir recensé pour l'instant de morts ou de blessés parmi les membres des groupes armés. Les autorités n'ont pas officiellement fait de commentaires. Le blocage de ce terminal a entraîné la paralysie des principales activités du pays, et impacté la distribution d'eau potable. À la Une du Journal de la 1ère Un premier bilan du plan « Chlordécone 4 » au menu ce vendredi d'une rencontre entre les élus des Antilles et le ministère des outre-mers.
J-5 avant les élections de mi-mandat aux États-Unis. Depuis 2020 les théories de triche instrumentalisée grâce aux machines de vote ont été démenties preuves à l'appui de très nombreuses fois, mais les administrations électorales doivent encore en faire la preuve. Reportage au Texas. « Nous devons, d'une voix écrasante, nous opposer à la violence politique et à l'intimidation des électeurs. Point final. Levez-vous et opposez-vous à cela ». Message lancé hier par Joe Biden à cinq jours maintenant des élections de mi-mandat. Le président des États-Unis met en garde contre le chaos, ravivant la crainte d'un nouveau 6 janvier 2021, alors que certains élus de l'aile droitière du parti républicain laissent entendre déjà qu'ils pourraient s'opposer aux résultats. D'ailleurs comme lors de la dernière présidentielle quelques-uns mettent en doute la fiabilité des machines de votes, supposées selon eux encourager les fraudes par les démocrates. Des allégations jamais prouvées mais les administrations électorales doivent encore en faire la preuve. Exemple au Texas avec Thomas Harms. L'écrivain haïtien Makenzy Orcel rate le Goncourt Il figurait parmi les quatre finalistes du Goncourt 2022, plus prestigieux des prix littéraire français. Une somme humaine de l'haïtien Makenzy Orcel n'a pas été retenu par le jury. Comme Louis-Philippe Dalembert et son Milwaukee Blues l'an dernier rappelle Frantz Duval, le rédacteur en chef du Nouvelliste qui estime qu'avec ce roman Orcel « est entré dans un autre univers » que le sien. Pour Le Nouvelliste, « l'écriture se confirme, le style est maîtrisé et le sujet est d'une audace et d'une originalité rarement atteintes par un écrivain haïtien ». Brésil : Bolsonaro appelle ses partisans à lever les barrages Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux le président sortant dit comprendre la frustration de ses partisans après la défaite de dimanche à la présidentielle. « Je sais que vous êtes mécontents. Moi aussi. » leur lance Bolsonaro avant de leur demander de débloquer les routes. Le dirigeant d'extrême droite avait pris la parole mardi pour reconnaître sa défaite, après près de 48 heures d'un silence qui avait nourri la contestation au sein de son électorat, notamment les chauffeurs-routiers qui ont commencé à bloquer les routes dimanche, au soir de la victoire annoncée de l'ancien président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva. À la Une du Journal de la 1ère En Guadeloupe, le premier paquebot de la « saison des croisières » accoste ce jeudi matin dans le port de Pointe-à-Pitre.
En ce 2 novembre, journée internationale pour la fin de l'impunité pour les crimes commis contre les journalistes, l'UNESCO estime à 86% le taux d'impunité pour ces crimes. C'est particulièrement le cas en Haïti ces derniers mois. Dimanche encore (30 octobre 2022) Romelson Vilcin, un journaliste a été tué dans l'enceinte même d'un commissariat de Port-au-Prince. Avec plusieurs autres journalistes, il protestait contre l'arrestation d'un de leurs confrères. Sur place, un témoin, un journaliste, que RFI a pu joindre, soutient que Romelson Vilcin n'a pas été touché par un tir de gaz lacrymogène comme le dit la version officielle, mais par un tir à balles réelles. L'Association des journalistes haïtiens qui dénonce la mort de ce confrère, maintient sa version selon laquelle c'est bien une bombonne de gaz lacrymogène qui est à l'origine du décès, mais insiste surtout sur la dégradation des conditions de travail aujourd'hui en Haïti. L'insécurité, qui n'épargne pas la profession, empêche également les journalistes de couvrir l'actualité comme ils le devraient. L'insécurité, thème de campagne des élections de mi-mandat aux États-Unis J moins 6 avant les mid terms. Les Républicains tentent à tout prix de reprendre le contrôle du Congrès en mettant en avant le bilan de l'administration Biden en termes d'économie, d'immigration mais aussi de criminalité. La hausse des violences se retrouve au cœur de la campagne à New York notamment. La ville enregistre des chiffres records. Si les meurtres sont en baisse depuis un an, les viols, les fusillades, les agressions sont en hausse de 40%. Un sentiment particulièrement marqué dans le métro. Des fusillades, des attaques au couteau, des gens poussés sur les rails… Depuis le début de l'année, une dizaine de meurtres y ont été enregistrés. Du jamais vu ces dernières années. À moins d'une semaine des scrutins, le crime reste un thème de prédilection pour les Républicains, à New York et ailleurs. Reste à savoir si cela leur permettra de convaincre les électeurs. Dossier signé Loubna Anaki. Première rencontre entre les présidents colombien et vénézuélien Le président colombien Gustavo Petro a rencontré mardi 1er novembre 2022 pour la première fois à Caracas son homologue vénézuélien Nicolas Maduro en tant que chefs d'Etat, une étape clef du rétablissement des relations bilatérales entre la Colombie et le Venezuela, après trois ans de rupture diplomatique. Depuis son élection le 7 août comme premier président de gauche de l'histoire de la Colombie, Gustavo Petro a entrepris de renouer les relations avec le Venezuela. C'est la première fois en près de dix ans qu'un président colombien se rend à Caracas en visite officielle, la dernière remontant à celle de Santos en 2013, lors des funérailles d'Hugo Chavez. Au cours de l'entretien de deux heures, il a notamment été question de la réintégration du Venezuela dans les organisations régionales. À la Une du Journal de la 1ère En Guadeloupe, un « jardin créole » va s'installer dans l'enceinte du Centre Universitaire.
Il y a deux ans jour pour jour ce 1er novembre, après avoir été kidnappée, le corps d'Evelyne Sincère était retrouvé dans une décharge de l'aire métropolitaine de Port-au-Prince. Pour que son nom de tombe pas dans l'oubli, l'artiste Chango Bastia lui dédie une chanson. Il y a tout juste deux ans, Evelyne Sincère, jeune étudiante de 22 ans, était retrouvée morte dans une décharge, à Delmas 24, dans la périphérie nord-est de Port-au-Prince, le 1er novembre 2020. Deux ans plus tard, l'artiste haïtien Chango Bastia, aujourd'hui installé en France, sort le titre « Kitel Souri » (laisse la sourire). Une chanson pour ne pas oublier la jeune femme. « Faire la mémoire des choses est difficile dans nos sociétés, mais je sentais comme une obligation de faire la mémoire de cet évènement tragique qui nous hante dans le pays » explique Chango Bastia. Un hommage mais aussi un appel à la fin de l'impunité. La justice exigée après la mort d'Evelyne Sincère n'a jamais été rendue. « L'impunité est la base de ce type de violence. Dire non à l'impunité c'est l'espoir qu'un jour les malfrats soient jugés ». Il y a deux ans, les cas de kidnapping tendaient déjà à se multiplier un peu partout dans le pays. Depuis cette spirale infernale n'a fait que croître. Selon les derniers chiffres du centre d'analyse et de recherche en droits de l'Homme, une ONG haïtienne, plus de 750 personnes ont été enlevées depuis le début de cette année 2022. Les États-Unis plus polarisés que jamais avant les midterms La polarisation aux États-Unis avait abouti, il y a six ans, à l'arrivée au pouvoir de Donald Trump. Depuis, le fossé s'est encore aggravé et certains Américains commencent à s'en lasser. Pour preuve, les sondages selon lesquels ils se disent insatisfaits de leurs politiques arc-boutés sur leurs positions. Une semaine avant les élections de mi-mandat, à en croire les enquêtes d'opinion, les démocrates sont à la peine pour conserver le Sénat et la Chambre des représentants. De fait, si traditionnellement les élections de mi-mandat ne mobilisent pas les électeurs, la polarisation et les peurs les attirent. Dossier signé Christophe Paget. Colombie/Venezuela, une rencontre au sommet Ça se passe à Caracas ce mardi 1er novembre 2022. Rencontre entre le président colombien Gustavo et son homologue vénézuélien Nicolás Maduro. C'est une première entre les chefs d'État de ces deux pays depuis le 11 août 2016, avant que les deux pays ne rompent leurs relations diplomatiques en raison du soutien de Bogota à l'opposant Juan Guaidó. Une rencontre qui suscite de grandes attentes. L'urgence d'avis de spécialiste, c'est de reprendre le contrôle institutionnel de la frontière, miné par le trafic de drogue et d'êtres humains. À la Une du Journal de la 1ere Le gouvernement français s'engage auprès du département de la Guadeloupe sur « une méthode et un agenda » de discussions.
Les gangs ont une nouvelle fois fait la démonstration de leur toute-puissance en s'en prenant aux institutions et aux sites stratégiques de la capitale, ces deux derniers jours. Face à un gouvernement désemparé et à une médiation américaine au point mort, les groupes armés vont même jusqu'à poser leurs conditions à des négociations politiques. En seulement 48h, les groupes armés ont attaqué un poste de police dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, emportant des armes et un véhicule blindé, et ils ont siphonné du carburant dans le plus grand terminal pétrolier du pays, le terminal de Varreux bloqué par un gang depuis des semaines. Ils se sont également dits prêts à négocier avec les autorités « en échange d'amnisties, en échange du retrait de tous les avis de recherche et aussi ils veulent intégrer le prochain gouvernement », rapporte Frantz Duval, rédacteur en chef du quotidien Le Nouvelliste. Le tout alors que, toujours selon Frantz Duval du Nouvelliste, la médiation des États-Unis piétine : « cela fait plus de quinze mois qu'un émissaire américain fait le va-et-vient en Haïti et rencontre les membres du gouvernement, de l'opposition et du secteur privé, mais séparément. Quinze mois qu'il y a des rencontres, que des photos sont prises mais il n'y a jamais de réunion avec tous les Haïtiens en même temps. » Haïti également menacé par une grave crise humanitaire L'insécurité alimentaire bat des records, elle touche près de la moitié de la population du pays et les Nations unies préviennent que 19 000 personnes se trouvent actuellement dans une situation de niveau 5, c'est-à-dire de « catastrophe ». C'est la catégorie la plus élevée et c'est la première fois qu'elle est décrétée sur le continent américain. Jean-Marie Bauer, directeur du Programme alimentaire mondial pour Haïti, explique que toutes vivent à Cité soleil, dans la banlieue de Port-au-Prince et blâme l'inflation, « la pire depuis 20 ans. » Donald Trump convoqué devant la commission d'enquête parlementaire sur l'attaque du Capitole L'ancien président américain est appelé à comparaître devant la commission d'enquête parlementaire sur les événements du 6 janvier 2021, les élus l'ont décidé à l'unanimité hier. « Un baroud d'honneur » selon le journal canadien Le Devoir, qui ajoute : « la tonalité du débat politique ne changera pas d'un iota. Une majorité d'électeurs républicains, enfermés dans le mensonge de "l'élection volée", boivent les sottises que Trump et ses loyalistes disséminent encore dans l'espace public tel un poison fielleux. » Même opinion du côté du New-York Times pour qui une audition de l'ancien président ne fera pas changer d'avis les soutiens de Donald Trump. À la Une du journal de la 1ère Les personnels soignants non-vaccinés ont opposé une fin de non-recevoir aux propositions du gouvernement.
Apres des mois d'immobilisme, Washington montre ses premiers signes d'engagement en Haïti. Mais on est loin encore d'une intervention au sol comme réclamée par le gouvernement d'Ariel Henry. Et le Canada, répondra-t-il à l'appel des autorités haïtiennes? Décryptage de notre invité, ancien ambassadeur canadien en Haïti. Une importante délégation menée par le secrétaire d'État adjoint des États-Unis, Brian A. Nichol's, est actuellement en visite, à Port-au-Prince pour rencontrer le gouvernement mais aussi les acteurs du mouvement Montana. Le numéro 2 de la chancellerie américaine appelle les acteurs haïtiens à un accord « de toute urgence », pour des élections et améliorer la sécurité de la population. Jeudi 12 octobre 2022, le secrétaire d'État américain Anthony Blinken a lui annoncé le déploiement dans les prochains jours d'une « assistance en matière de sécurité à la Police nationale haïtienne ». Fin de citation. Pas plus de détails sur la nature de cette assistance. Faut-il donc comprendre que les États-Unis ne sont pas prêts à intervenir en Haïti comme l'a demandé le gouvernement Henry ? « Aujourd'hui Haïti n'est pas une priorité pour la communauté internationale préoccupée par des enjeux plus importants comme l'Ukraine » estime notre invité Gilles Rivard, ambassadeur du Canada en Haïti entre 2008 et 2010. Selon lui, « il ne faut pas être surpris par l'attitude des États-Unis en ce moment ». Gilles Rivard qui « serait très surpris que [son] gouvernement envoie des forces en Haïti, s'il n'y a pas la France ou les États-Unis pour faire de même ». De l'avis de notre invité, « ce n'est pas demain la veille qu'on verra l'envoi d'une nouvelle force de paix » en Haïti. « Il n'y aura pas de force du type de la Minustah (mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti de 2004 à 2017, ndlr) tant que la communauté haïtienne ne produira pas une feuille de route crédible pour mettre sur un pied un processus électoral qui ramènera une stabilité gouvernementale en Haïti. Amener des forces en Haïti sans connaitre l'issue de ce qui pourrait aboutir à un processus électoral, serait extrêmement risqué ». États-Unis : Alex Jones condamné à verser près d'un milliard de dollars Figure du complotisme d'extrême droite aux États-Unis, Alex Jones a été condamné mercredi 12 octobre 2022 à payer presque un milliard de dollars de compensations aux familles de victimes du massacre de l'école Sandy Hook. Le propriétaire du site Infowars avait affirmé que les proches des élèves et membres du personnel tués en 2012 étaient des acteurs et que la tuerie était une mise en scène pilotée par des opposants aux armes à feu. Une théorie conspirationniste tenace qui a essaimé sur internet. Un jury de Waterbury dans le Connecticut, non loin de l'établissement, a décidé qu'Alex Jones devait verser aux familles de huit victimes, ainsi qu'à un agent du FBI présent le jour du drame, 965 millions de dollars de compensations pour diffamation et préjudice moral. Un verdict « historique », a réagi un avocat des familles. À la Une du Journal de la 1ère La « réintégration » des personnels soignants non-vaccinés et donc suspendus : le sujet est désormais à l'ordre du jour en Guadeloupe
Les manifestations antigouvernementales se poursuivent à travers tout le pays. Aux Gonaïves, les bâtiments d'entreprises appartenant au ministre de la Défense ont été pillés. Les protestataires dénoncent la demande du Premier ministre d'intervention d'une force armée étrangère. Pour la 2eme journée consécutive hier (11 octobre 2022), la ville des Gonaïves était totalement paralysée. Les manifestations quotidiennes pour réclamer le départ du Premier ministre Ariel Henry n'avaient pas encore commencé, que plusieurs dizaines de personnes, le visage cagoulé, ont pillé des locaux d'entreprises appartenant au ministre de la Défense. Les protestataires dénoncent l'appel du gouvernement à une force militaire étrangère pour tenter de desserrer l'étau des bandes criminelles sur le pays. Une détermination qui n'étonne pas notre invité, spécialiste d'Haïti. « Dans la constitution, il est bien inscrit le principe d'indépendance et de souveraineté, donc on est face à un fait inédit où un gouvernement qui n'est pas envahi appelle une intervention armée internationale pour régler des problèmes internes » explique Frédéric Thomas, docteur en Sciences politiques au Cetri, le centre tricontinental. « Cela apparait aux yeux de la population comme une nouvelle humiliation et surtout le marqueur de l‘incapacité du gouvernement à régler les problèmes auxquels le pays est confronté. C'est un marqueur de la faillite de ce gouvernement et de la diplomatie internationale » note Frédéric Thomas. Pérou : Pedro Castillo de nouveau dans la tourmente La procureure générale du Pérou a déposé mardi 11 octobre 2022 un recours constitutionnel accusant le président Pedro Castillo du délit d'organisation criminelle de corruption, une action pouvant entraîner la suspension du chef d'Etat de gauche. C'est la première fois qu'un président en exercice est visé par un tel recours. Déposé au Parlement, celui-ci vise également deux anciens ministres de Pedro Castillo, au pouvoir depuis quinze mois : Juan Silva, chargé des Transports et des Communications, et Geiner Alvarado, chargé du Logement. Ils sont soupçonnés de trafic d'influence et considérés comme parties intégrantes à la supposée organisation criminelle pilotée par le président. Joe Biden, prêt pour 2024 ? « Je crois que je peux battre Donald Trump à nouveau ». Déclaration du président américain hier lors de son interview sur CNN. Joe Biden qui répète qu'il n'a pas encore pris de décision définitive sur une candidature à la présidentielle de 2024. Interrogé sur son âge, le président le plus vieux jamais élu aux États-Unis, qui fêtera cette année son 80e anniversaire, s'est défendu. « Nommez-moi un président, dans l'histoire récente, qui en a fait autant que moi les deux premières années », a-t-il déclaré. Ce 12 octobre 2022, Joe Biden prend la route pour le Colorado, puis la Californie et l'Oregon, trois États de l'Ouest, afin de promouvoir son bilan à un peu moins d'un mois des élections de mi-mandat. À la Une du Journal de la 1ère En Martinique, certains élus locaux ne supportent plus d'être en permanence « dans le collimateur » de la Chambre Régionale des Comptes
Des milliers de manifestants ont encore défilé lundi 10 octobre dans plusieurs villes du pays pour réclamer le départ d'Ariel Henry. Le Premier ministre que beaucoup considèrent comme illégitime pour demander une demande d'intervention militaire étrangère. Les manifestations antigouvernementales se poursuivent en Haïti : aux Gonaïves, et Cap Haïtien dans le nord, mais aussi dans la capitale et ses communes alentour comme Carrefour ou Cité Soleil. Des rassemblements émaillés de troubles, faisant des victimes et occasionnant des pillages. La colère des manifestants a redoublé depuis la demande par le gouvernement la semaine dernière d'une intervention militaire étrangère, beaucoup de ces protestataires considérant Ariel Henry illégitime pour effectuer une telle demande. Cela constituerait même un acte criminel et une trahison selon plusieurs organisations comme nous l'explique Gotson Pierre, le rédacteur en chef du site AlterPresse. Glissement de terrain au Venezuela : 36 morts et peu de chances de retrouver des survivants L'espoir s'amenuise au Venezuela où les équipes de secours sont pessimistes concernant les chances de retrouver des survivants parmi les 56 personnes portées disparues dans une coulée de boue qui a fait au moins 36 morts à Las Tejerias, une petite ville du centre-nord du pays. Le Venezuela fait face à des précipitations exceptionnelles depuis le mois de septembre. Les pluies diluviennes ces derniers jours ont provoqué le débordement de ruisseaux et des glissements de terrain. Le président Nicolas Maduro s'est rendu sur place. Il a promis de de reconstruire tous les commerces et maisons détruits. Le Chili, mauvais élève en matière de stéréotypes de genre Ce 11 octobre c'est la journée internationale des filles. Et selon l'ONU, le pourcentage de jeunes femmes parmi les diplômés en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques est encore inférieur à 15 % dans plus de deux tiers des pays dans le monde. En Amérique Latine, le Chili se situe légèrement au-dessus de cette moyenne mais de peu : en ce qui concerne ces filières, seulement 1 fois sur 4 la personne diplômée est une femme. Ce qui positionne le pays tout en bas du classement de l'OCDE. Même si le mouvement féministe chilien revendique une éducation non sexiste, les stéréotypes de genre persistent et en général les filles s'orientent vers les métiers de la santé ou de l'enseignement plutôt que les cursus scientifiques. Reportage de Naïla Derroisné. À la Une du Journal de la 1ère Deux nouvelles compagnies aériennes vont bientôt prendre leur envol dans le ciel caribéen.
Paria il y a encore peu de temps, le Venezuela et son président Nicolas Maduro retrouvent grâce aux yeux de ses anciens rivaux ; à commencer par le voisin colombien et le grand ennemi américain. Analyse de notre invité. Après sept années de fermeture et d'interruption, les échanges de personnes et de biens ont repris en septembre 2022 à la frontière entre la Colombie et le Venezuela. Les deux pays ont également repris langue politiquement. Un « rapprochement guidé par l'impulsion donnée par Gustavo Petro, le nouveau président Colombien, de gauche » souligne notre invité Christophe Ventura, directeur de recherche à l'IRIS, responsable du programme Amérique latine et Caraïbes. « La volonté de Petro est la normalisation intégrale des relations entre Bogota et Caracas. Il a pour cela trois objectifs : rétablir les relations commerciales, négocier la paix avec l'ELN, en finir avec la contrebande à la frontière entre les deux pays ». D'ailleurs, le Venezuela se portera garant de la reprise des négociations entre la guérilla de l'ELN et le gouvernement colombien. « Cela impose Nicolas Maduro comme le chef de l'état vénézuélien, alors que jusqu'à l'arrivée de Gustavo Petro la Colombie ne le reconnaissait plus comme président légitime. C'est un retournement stratégique qui donne à Nicolas Maduro la reconnaissance qui l'attend » note notre invité. Un rapprochement qui se fait sous l'œil des Etats-Unis qui pourraient selon la presse américaine assouplir ses sanctions contre Caracas. « Nicolas Maduro joue une séquence diplomatique et stratégique qui est à son avantage ». Haïti : l'ONU réclame une force armée internationale Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a réclamé dimanche 09 octobre 2022 le déploiement d'une force armée internationale en Haïti, paralysé par les gangs et les manifestations antigouvernementales. Dans la lettre remise par le patron onusien au Conseil de sécurité, il dénonce « les bandes criminelles qui ont pris le contrôle d'infrastructures stratégiques telles que le port international de Port-au-Prince et le principal terminal de carburant du pays (Varreux) ». Antonio Guterresse fait donc le relais de la demande officielle du Premier ministre haïtien. La semaine dernière la résolution du Conseil des ministres autorisant Ariel Henry à solliciter un soutien international avait même été publiée au journal officiel. Une demande dénoncée par de nombreuses voix de la société haïtienne. Reportage aux Gonaïves de Ronel Paul. La tempête Julia au Salvador Julia a été rétrogradée au rang de dépression tropicale mais le Centre américain des ouragans prévient que les pluies peuvent toujours faire des ravages en Amérique centrale. Après le Salvador, Julia se dirige vers le Guatemala où les écoles sont fermées pendant deux jours. Plusieurs routes sont déjà coupées. Tandis qu'au Honduras, Julia a fait trois morts. Au Venezuela, des maisons et des commerces ont été détruits, des coulées de boue, et des arbres arrachés ont été constatés. Au moins 25 personnes sont mortes et 52 sont portées disparues après un glissement de terrain à Las Tejerias, une ville industrielle du centre-nord. À la Une du Journal de la 1ère Des collèges et des lycées restent fermés ce lundi en Martinique, suite à la mobilisation des agents territoriaux.