Ma vie en VF est un podcast
Le 23 octobre 2011, Selim Ben Abdesslem est élu dans la circonscription France 1 en tant que représentant de son parti politique au sein de l'assemblée nationale constituante. Un an plus tard, il quittera ce même parti. Il écrira quelques années après, en 2018, un ouvrage en deux tomes intitulé « La parenthèse de la Constituante » afin de raconter cette expérience politique tunisienne. Mais ce qu'il faut aussi savoir, c'est que le juriste et avocat de formation, a d'abord été assistant parlementaire à l'Assemblée nationale à Paris pendant une dizaine d'années avant d'entamer l'expérience parlementaire tunisienne post-révolution. Après une période en indépendant, Selim ben Abdesslem est aujourd'hui consultant pour une ONG suédoise qui travaille sur l'égalité d'accès à la justice et le renforcement de l'état de droit. C'est l'occasion pour moi de le rencontrer lors de l'un ses passages en Tunisie pour évoquer, entre autres, la complexité de la tâche d'un élu représentant la diaspora en France. Qu'attendaient les Tunisiens de France de leurs représentants à l'ANC ? Avec Selim, nous abordons en filigrane cette question de double culture, à travers cette expérience singulière, mais aussi et surtout à travers son parcours et son regard de franco-tunisien qui a vécu dans les deux pays.
Véritable boule d'énergie, Amel Saidane est impressionnante. Elle est entrepreneure et consultante en transformation digitale. Elle maitrise parfaitement 4 langues. Et surtout, elle fait partie des rares personnes dans ce milieu qui ont ce don de pouvoir transmettre le meilleur aux jeunes talents. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle, et après des passages chez Microsoft, Nokia Siemens, pour ne citer que ces multinationales, elle co-fonde Betacube, accompagnateur de startup fintech et mobilité et fait partie de la communauté d'entrepreneurs qui lancent l'association « Tunisian Startups ». Durant sa carrière, Amel a été amenée à maîtriser les différentes langues des marchés surlesquels elle/ ou son entreprise se positionnait. De l'allemand, au français, en passant par l'anglais, la jeune femme switche avec une aisance déconcertante entre les langues. Alors on évoque son détours la place des langues dans sa vie, mais aussi et surtout, le rapport qu'elle entretient avec le français, dans un écosystème entrepreneurial mondial très anglophone. Ce matin là, elle arrive en robe et talons type « working woman », sac à dos et sac serviette à la main, prête à attaquer une journée où elle devra jongler entre meetings et travail sur terrain. Je lui propose un démarrage en douceur…retour au sources. Aux lectures d'enfance, aux colonies de vacances et autres voyages.
Le rythme, Imed Alibi connaît et apprivoise depuis l'enfance, spontanément, comme une partie des jeunes tunisiens qui jouent la "darbouka" dans les fêtes et mariages de familles. Mais Imed est plus doué, son talent de manier les instruments à percussions est inné, son oreille musicale est plus développée, et son intérêt pour la musique est plus poussé. De cette passion naît un guide de vie particulier, nomade, fait de rencontres et de partage. Et dans les différents choix que l'artiste fait, des chemins s'improvisent, des portes s'ouvrent. Entre ses études d'anglais, sa passion pour la musique et son ouverture sur les rythmes et sonorités venus d'ailleurs, Imed a réussi le pari fou d'être un vrai artiste citoyen du monde. Ancien percussionniste des Boukakes, Imed Alibi a également accompagné des artistes comme Rachid Taha, Natasha Atlas, Mounir Troudi, Ghalia Benali, Robert Plant et plein d'autres. Musicien, auteur, compositeur mais aussi consultant et conseiller artistique, le jeune homme s'imprègne des multiples influences et s'appuie sur sa curiosité sans limite pour construire son identité musicale. C'est d'ailleurs cette ouverture sur le monde qui lui permis de maîtriser plus d'une langue et de vadrouiller dans plus d'un pays, le français étant le premier outil acquis pour partir dans cette quête qu'est le voyage musical. Avec lui, nous remontons dans le temps, bien avant sa vie de jeune artiste à Montpellier, il y eut celle de l'écolier à Meknessi dans le sud de la Tunisie.
Quelle belle surprise attend celui qui lira Yamen Manai pour la première fois. Son troisième roman « L'amas Ardent » aux éditions Elyzad est dans la liste des livres à lire en 2021 établie par le New York Times, et ce n'est pas du tout « over rated ». La plume de cet ingénieur spécialisé dans les nouvelles technologies de l'information est unique. Drôle, réfléchie, philosophique, insolente…l'écriture de Yamen ne laisse pas indifférent. A travers ses livres, le jeune homme sait poser un regard à la fois doux et humble, voire bienveillant, mais non moins critique, sur une Tunisie et sa société en proie à des changements socio-politiques. Cette manière d'aborder l'histoire actuelle a valu à son livre, « L'amas ardent » de nombreux prix, dont celui des cinq continents de la francophonie. Pour la petite histoire, Yamen Manai nait et grandit dans une famille d'enseignants qui lui inculquent l'amour des livres et l'importance du savoir. Et cela se ressent, se voit, et se lit chez le jeune homme qui vit aujourd'hui entre la France et la Tunisie. Je lui envoie un mail tout simplement et quelques jours plus tard, nous voilà en pleine discussion sur les langues par écrans interposés et une méditerranée qui nous sépare. Même si pour l'auteur primé, tout a commencé à Tunis, dans sa banlieue sud plus précisément.
Avant de connaître Hela Msellati, la professeure des universités à l'Institut supérieur des langues de Tunis, j'ai connu le personnage de « Douja » sur RTCI, la Radio multiculturelle tunisienne. Sa chronique « des mets et des mots » m'avait interpellée. Le culinaire passait par les mots, et les mots par des Histoires et des parcours. J'ai ensuite découvert celle qui se cachait derrière : Une professeure des Université, passionnée de gastronomie, mais aussi amoureuse de la langue de Molière, qu'elle aime triturer avec humour. De là, des questions se sont posées : qu'est ce qui a poussé les parents de Hela à l'inscrire dans une école française dans les années 60 ? Comment a-t-elle évolué dans les deux sphères ? Comment choisit-on une langue pour métier ? Et pourquoi le français ? Mais aussi, je voulais comprendre cette attention particulière au choix des mots, à l'humour comme outil de communication…peut-être même de transmission ? Et si tout passait par l'humour ? Nous prenons rendez-vous au sein du bâtiment de la radio publique. Equipée de mon matériel nomade d'enregistrement, nous voici déjà entrain de parler de sa Vie en VF, micros dynamiques à la main, à quelques heures de l'émission autour de la francophonie dans laquelle Hela est chroniqueuse. Et quand on aborde le sujet de l'apprentissage, c'est de manière spontanée qu'elle fait la métaphore avec Obélix et la marmite de potion magique.
Dhia Bousselmi est chercheur en droit et en études de genre, écrivain et traducteur, mais aussi journaliste et chroniqueur à ses heures perdues. Ce passionné de littérature et de langues lisait déjà du Jibrane Khalil Jebrane et du Michael Nouaim à l'école primaire. Autant dire que les mots et les sonorités ont toujours fait partie de sa vie. Plus tard, il ne cessera de faire des essais et des expériences de va et vient entre les langues et les dialectes. Son projet le plus original : traduire des œuvres littéraires mondialement connues en dialecte tunisien. A son actif déjà, les traductions de « L'Etranger » d'Albert Camus, « Le petit prince » de Antoine de Saint-Exupéry, une conférence de Deleuze ou encore les mémoires du poète Aboulkacem Chebbi. L'idée derrière : rendre accessible ces œuvres et leurs réflexions aux plus grands nombre de tunisiens. C'est d'ailleurs grâce au Prix de la Fondation Rambourg pour l'art et la culture, qu'il arrive à publier « leghrib »- la traduction de l'Etranger »- A même pas 30 ans, Dhia Bousselmi a des projets concrétisés et d'autres plein la tête. Multi-task, ce jeune de la génération Z opère sur plusieurs fronts, droit, journalisme, littérature et traduction… Qu'est-ce qui la motivé ? Comment cette graine de la passion pour l'œuvre et ce qui se cache derrière l'œuvre, a été plantée ? Que faut-il avoir dans son sac pour savoir apprécier à leurs justes valeurs langues et dialectes, sans distinction aucune ? On se pose au bureau par une journée caniculaire et je lui pose toutes ces questions, notamment celle qui concerne son enfance à Bousselem et son apprentissage de la langue française.
Il est le parolier du grand tube « Je veux » de Zaz. Chanteur, auteur, compositeur et producteur, kerreddine soltani a travaillé avec les plus grands artistes français et internationaux : Julie Zenatti, Natasha St Pier, Amel Bent, Laam, Kendji Girac, mais aussi Gianna Nannini ou encore Tiken Jah Fakoly. Tous lui ont fait confiance et croient en sa plume incontournable. Né à Argenteuil, en banlieue parisienne, le jeune homme revendique ses origines tunisiennes et ne cesse de rappeler et raconter son enfance / le combat de ses parents, venus chercher un avenir meilleur en France. Alors que ces derniers ne maitrisaient nullement la langue française à leur arrivée, Kerredine, lui, se passionne pour les mots et la poésie dès son jeune âge. Il réussit en peu de temps à imposer son écriture aussi poétique que simple, dans le milieu artistique. Les mots de Kerredine touchent, parlent aux gens, qui se les approprient facilement. Depuis quelques années, l'artiste passe de plus en plus de temps en Tunisie. Des projets de futuring avec des artistes tunisiens sont dans sa ligne de mire. Et moi, je profite de l'un de ses passages pour discuter « francophonie » avec lui. Comment s'approprie-t-on une langue, au point d'en faire un outil de travail, lorsque les origines sont ailleurs ? Et comment trouve-t-on son équilibre linguistique lorsque le cœur balance entre les deux rives ? Avec Kerredine, on remonte le temps jusqu'à la période où ses parents quittent le village natal de Dahmani pour aller s'installer en France.
Amira Chebli est de ces artistes qui se distinguent par une incroyable présence devant la caméra, mais aussi sur scène. De cette comédienne et danseuse performeuse, quelque chose se dégage. Quelque chose qui relève à la fois de l'esthétisme artistique mais aussi du respect identitaire. Diplômée de l'institut supérieur des beaux-arts de Tunis, la jeune femme se fraie, depuis quelques années déjà, un chemin bien pensé dans le milieu artistique, en choisissant avec soin ses apparitions et ses participations. C'est d'ailleurs à travers le personnage de Habiba dans le feuilleton « Nouba » de Bouchnak que s'est faite la rencontre avec le grand public. Mais Amira Chebli c'est bien plus que ça. C'est « La vie est un songe » de David Bobé ou encore « Tunis By Night » de Elyes Baccar pour ne citer que ces deux œuvres du théâtre et du cinéma. Bien que discrète, l'ancienne militante à l'UGET n'hésite pas à s'exprimer sur les sujets sensibles ou qui fâchent lorsqu'elle en ressent le besoin. Engagée jusqu'au bout pour les causes qui lui tiennent à cœur, je suis bien contente lorsqu'elle accepte de discuter avec moi sur la question de l'évolution de la francophonie en Tunisie. Aujourd'hui, Amira mène une carrière entre la France et la Tunisie et est amenée à jouer dans les deux langues. Elle m'explique dans cet épisode comment elle voit et vit ce rapport à la langue dans son quotidien qu'elle vit entre les deux rives. Mais avant de parler du présent, je propose à Amira de faire un flashback pour nous raconter son enfance à Zarzis puis à Tunis et son apprentissage du français dans ces deux villes.
J'ai connu Sarah Benali il y a deux ans sur les réseaux sociaux. Etudiante tunisienne, d'abord en droit puis en journalisme, elle réside en France depuis une dizaine d'années. Il y a quelques années, elle a fait le pari fou de créer du contenu sur les réseaux sociaux, pour parler de culture et décortiquer les phénomènes et les problèmes sociaux. Les sujets abordés peuvent aller de la critique de film ou de livre, au racisme, en passant par l'histoire de la prostitution en Tunisie, ou la place de l'écriture inclusive dans la langue française. En 3 ans, elle réussit à réunir plusieurs milliers d'abonnés qui suivent ses interventions. Intervention qu'elle fait en majorité en français mais aussi en tunisien ou en anglais. De passage en Tunisie, je profite de l'occasion pour l'inviter dans Ma Vie en VF. On parle de son enfance à Bizerte, de l'apprentissage des langues étrangères, mais surtout de comment cultiver sa différence et en faire un point fort, même lorsqu'il s'agit de la maitrise d'une langue. Et à l'occasion, on parle aussi du langage des réseaux sociaux et des différentes méthodes à adopter pour toucher sa cible, notamment en termes de canal linguistique. Je la reçois donc chez moi et on fait ce flashback habituel sur l'enfance et la découverte des mots.
Docteur en télécommunications, formé en Allemagne et en France, Jamel Gafsi est aujourd'hui général manager chez Microsoft Europe de l'Ouest. Une successs story bien tunisienne, dont les différentes étapes en disent long sur le mindset de Jamel. De l'enseignant chercheur, au dirigeant chez Microsoft, cette tête pensante est aussi passée par la case start-up à succès et l'investissement dans l'Education. Aujourd'hui, Jamel Gafsi prône un apprentissage des métiers basé sur le talent et la passion. Pour lui, une nation équilibrée, c'est une nation riche de sa diversité. Et c'est de cette réflexion qu'est né le projet de l'Ecole Internationale Française de Tunis qu'il a fondé il y a quelques années. Une école à programme Français, mais qui se veut entièrement internationale et multilingue. A l'EIF, les élèves apprennent le français, l'anglais et l'arabe dès la maternelle et en sortent trilingues au baccalauréat. Pour « Ma vie en VF », nous organisons cette interview à distance, où Jamel m'explique quelle éducation il prône aujourd'hui, pour une Tunisie meilleure et des enfants plus épanouis.
Diplômé de l'IHEC, Samy Mokaddem ne s'imaginait pas auteur et encore moins éditeur (Pop Libris Editions). Aussi passionné que discret, le jeune homme avoue n'avoir commencé à écrire en français que bien plus tard, et bien après l'avoir fait en arabe. Ses premières nouvelles en français, il les publie sur les réseaux sociaux. Lorsque le public suit, le jeune homme ose la publication de son premier recueil de nouvelles à l'âge de 29 ans. En 2015, Samy Mokaddem reçoit le prix « Découverte » des Comar d'or pour son premier roman de la trilogie de Carthage. Cinq ans plus tard, il reçoit le Prix spécial du jury du Comar d'or pour le roman Le Secret des Barcides. Un roman historique où se mêlent fiction et enquête policière. Samy fait partie de ce que l'on appelle « la nouvelle génération » d'auteurs, qui a su conquérir et (re) conquérir le lecteur tunisien. Celui là même qu'on dit rare, ou quasi inexistant. Pourtant, depuis quelques années, le lecteur tunisien s'exprime de plus en plus, critique, décortique et afflue lors des foires et autres événements du livre. La renaissance est bien là, palpable, en témoigne le nombre de booktubeurs et de groupe dédiés à la lectures sur les réseaux sociaux. Et la communauté des lecteurs est aussi francophone qu'arabophone. D'ailleurs, Sami Mokaddem écrit aisément dans les deux langues. Durant notre rencontre, nous décryptons ensemble le rapport du tunisien aux mots, à la lecture, au français, et aux langues…à travers son aventure dans le monde de l'édition.
C'est au sein de l'Université Dauphine Tunis que je vais rencontrer Amina Bouzguenda, directrice de cet établissement, premier campus à l'étranger de l'iconique institution. Elle continue ainsi de faire partie de la grande famille dauphinoise, puisque c'est à Paris Dauphine qu'elle obtient son doctorat en mathématiques appliquées à la finance en 2005. La jeune femme à l'allure sportive, bien dans ses sneakers branchés, cheveux lachés, m'installe dans son bureau lumineux. Dauphine Tunis se trouve a El Omrane dans un site aussi calme qu'inspirant. Pas très loin du parc du belvédère, l'université présente cet avantage d'avoir un beau jardin, propice à la déconnexion et donc aux études. Lorsque nous parlons francophonie, Amina m'avoue être à fière du prix du rayonnement français de la francophonie obtenu en 2019, tout en ressentant l'énorme responsabilité de cette distinction. Depuis deux ans, elle fait partie de cette short list de femmes et hommes qui font rayonner les valeurs de la France et de la francophonie dans le monde. Naturellement nous évoquons l'apprentissage des langues et ses prémisses dès l'enfance…
Se retrouver dans l'antre d'un des médias les plus indépendants et alternatifs, mais aussi les plus crédibles, installe déjà le décor d'une conversation franche avec le rédacteur en chef de Nawaat. A l'aise à l'écrit comme à l'oral, en arabe comme en français, la plume bien aiguisée, Thameur Mekki s'est démarqué en quelques années à peine par ses opinions bien tranchées qu'il n'hésite pas à exposer à la radio ou à la télé, à coucher sur le papier, ou même à partager sur les réseaux sociaux. Franc, direct, il ne caresse jamais dans le sens du poil. Parfois, il suffit d'un mot ou deux, pour que cela fasse l'effet d'une bombe, que la polémique éclate. Thameur Mekki a des sujets qui lui tiennent à cœur. La politique, les médias, la scène alternative et les problématiques socio-économiques et socio-politiques. Dans sans parcours professionnel, le journaliste a aussi collaboré en tant que journaliste indépendant, avec divers médias internationaux francophones après avoir écrit et produit pour la presse écrite, la radio et la télévision. Depuis plus de 3 ans, il est à la tête du média digital Nawaat. Et c'est à contre-courant, qu'il prend l'initiative de lancer Nawaat Papier, un trimestriel en français, histoire de prouver que le lecteur tunisien francophone est toujours au rendez-vous.
Décembre 2014, La Badira, premier hôtel de luxe Tunisien labélisé Leadings Hotels ouvre officiellement ses portes. Derrière ce projet d'envergure se cache une femme à poigne : Mouna Allani Ben Halima. Chef d'entreprise et directrice d'hôtel, la femme d'affaires ne se définit pas uniquement en tant que tel. Son deuxième créneau est tout ce qui touche à la vie associative et au militantisme social. Elle est membre du bureau exécutif de la Fédération Tunisienne de l'Hôtellerie, et s'active dans plusieurs réseaux, dont l' ATUGE Entrepreneurs. Pour décrire cette femme à la succes storie incroyable, il serait intéressant de croiser ces termes : ouverture sur le monde, voyages, culture, startup, management, affaires, et ce dans un même champ lexical. Et dans ouverture sur le monde et voyages, les langues prennent la place qu'ils méritent. Pour Mouna, c'est dès la petite enfance que tout se joue. #Podcast #TunisiaPodcast #LaBadira #MounaAllaniBenHalima #MounaBenHalima #MaVieEnVF
Il aurait pu continuer sa vie en France ou en Italie, deux pays qui lui sont chers et deux pays dans lesquels Mourad Zeghidi a eu l'occasion de s'imposer professionnellement. Homme de médias, journaliste sportif porté sur la chose politique, il choisit finalement de poursuivre son parcours dans la Tunisie post-révolution. Fils de l'opposant politique Salah Zeghidi, petit fils du couple George et Gladys Adda, figures du syndicalisme et du militantisme politique, Mourad hérite de leurs valeurs mais aussi de leur amour pour les langues, de leur passion pour les mots et leur puissance. On se retrouve pour parler de francophonie, mais surtout de son rapport à la langue française qui l'a accompagné dans chaque étape de sa vie. Celui qui rêvait de devenir journaliste de la presse écrite me parle sans détour de la place des langues dans sa vie.