Podcasts about Parfois

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Parfois

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Les Experts France Bleu Sud Lorraine
Aujourd'hui, on soulève le couvercle d'un drôle d'objet qui fait rêver… et parfois déchanter : le jacuzzi. Vous en avez peut-être un dans votre jardin, sur votre balcon, ou dans un coin de votre imagination... Est-ce un objet de détente, de soi

Les Experts France Bleu Sud Lorraine

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 43:24


durée : 00:43:24 - Bienvenue chez vous : à la une Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Le Boost! de Gatineau-Ottawa
Émission 1er décembre - Le Boost – Parfois c'est sur le gros vin qu'on se fait le plus remarquer!

Le Boost! de Gatineau-Ottawa

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 40:41


Afrique Économie
Sénégal: les carrières et matériaux de construction, un secteur dynamique en quête de modernisation

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Nov 30, 2025 2:16


Au Sénégal, les grands chantiers se multiplient : routes, logements, chemins de fer… Derrière cette frénésie de construction, il y a une filière souvent méconnue, mais essentielle, celle des carrières : de sable, de calcaire, d'argile ou encore de basalte. Si la demande est forte et constante, le secteur doit encore composer avec des conditions de travail difficiles et un accès à l'électricité souvent limité. Sable, calcaire, argile… Le Sénégal est riche en matériaux de construction, indispensables aux chantiers qui pullulent dans le pays. « Là, c'est le sable siliceux qu'on peut utiliser dans la verrerie, détaille Bob Adama Dione, enseignant chercheur en géotechnique à l'École nationale des mines. Il y a aussi les sables utilisés dans la construction, qui sont des sables que l'on mélange avec le ciment. Ensuite les cailloux et enfin le béton. » La demande est constante pour les carrières du pays, comme celles de CSE Granulats, qui exploite du basalte. « Il y a de la demande, constate Mor Thiam, directeur des opérations. C'est du matériau très prisé. Nous, on est arrivé en 2018. On est à peu près les derniers arrivés. On a des concurrents, mais on a quand même réussi à se faire une place. » Peu d'automatisation Le secteur est dynamique, tiré par les projets d'envergure tels que le Train express régional. « La demande va beaucoup dépendre des gros projets de l'État, reconnaît Mor Thiam. Il y a eu le projet de la [ligne de train] TER pour le réseau ferroviaire, par exemple. Tout ce qui est ballast, ce sont des choses qu'on va produire pour les chemins de fer. Le port de Ndayane, qui est actuellement un gros projet pour l'État, a besoin de gros blocs. » Le travail en carrière reste difficile, poussiéreux et largement manuel. Malgré cela, les entreprises n'ont pas de mal à recruter, dans un pays où le chômage avoisine les 20 %. Certaines visent désormais une montée en gamme, avec l'automatisation progressive des activités. « Quand on prend l'exemple des carrières en France, qui sont plutôt automatisées, il faut dix ou quinze personnes pour faire tourner une carrière qui produit entre 300 et 600 000 tonnes l'année, compare Mor Thiam. Nous, dans nos carrières, on est quand même sur des centaines de personnes. » Problèmes d'électricité Un obstacle freine encore cette ambition : l'accès à une électricité fiable, indispensable pour alimenter des équipements plus modernes et réduire les coûts de production. Un enjeu suivi de près par la Société financière internationale, qui appuie la structuration du secteur minier. « On sait que le déficit énergétique en Afrique est important, concède Fatoumata Sissoko Sy, manager Infrastructures et ressources naturelles de la SFI pour l'Afrique de l'Ouest. Parfois, pour un projet minier, le coût de l'électricité peut représenter jusqu'à 35 % du coût total. C'est considérable. Les mines utilisent souvent des sources alternatives comme des générateurs diesel, des centrales électriques qu'elles-mêmes construisent. » Le secteur espère aussi tourner la page des difficultés traversées ces dernières années : les retards de paiement de l'État ont fragilisé de nombreuses entreprises du BTP, ralentissant les chantiers et la demande en matériaux.

Le café Nonobstant
Boîte à chocolat 3 : Le post-apo 1/2

Le café Nonobstant

Play Episode Listen Later Nov 29, 2025


La boîte à chocolat, c'est un podcast audio à animat·eur·rice tournant qui s'enregistre au cas par cas, selon les sujets pratiques que veut traiter l'animat·eur·rice cette fois-ci. Toute personne peut nous proposer un thème et venir animer, et nous nous occupons de tout le reste ! Parfois une conversation passionnante se lance, il y a des choses à dire, et alors on lance l'enregistrement !Cette fois, Narscimonel et Thomas Munier plongent profondément dans un genre qui leur plaît particulièrement à tous les deux : le post-apocalyptique !La suite est par ici : https://nonobstant.cafe/podcast/boite-a-chocolat-3-le-post-apo-2-2/Bonne écoute !

Le café Nonobstant
Boîte à chocolat 3 : Le post-apo 2/2

Le café Nonobstant

Play Episode Listen Later Nov 29, 2025


La boîte à chocolat, c'est un podcast audio à animat·eur·rice tournant qui s'enregistre au cas par cas, selon les sujets pratiques que veut traiter l'animat·eur·rice cette fois-ci. Toute personne peut nous proposer un thème et venir animer, et nous nous occupons de tout le reste ! Parfois une conversation passionnante se lance, il y a des choses à dire, et alors on lance l'enregistrement !Cette fois, Narscimonel et Thomas Munier plongent profondément dans un genre qui leur plaît particulièrement à tous les deux : le post-apocalyptique !C'est la deuxième et dernière partie, retrouvez la première ici : https://nonobstant.cafe/podcast/boite-a-chocolat-3-le-post-apo-1-2/Bonne écoute !

KTOTV / L'Esprit des Lettres
L'Esprit des Lettres de novembre 2025 : Emmanuelle Delagrange, B. de Saint Germain, P. JB Edart

KTOTV / L'Esprit des Lettres

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 90:24


Comment le diable fait-il pour nous perdre ? Comment les plus humbles font-ils pour lui échapper ? Jean-Marie Guénois interroge ses 3 invités pour comprendre un peu. Le père Jean-Baptiste Edart, doyen de la faculté de théologie de l'Université catholique de l'Ouest, spécialiste de démonologie, vient de publier « Le diable dans ses oeuvres - Comprendre l'action invisible du mal et s'en libérer » (Artège). S'appuyant sur saint Thomas d'Aquin et la psychologie cognitive contemporaine, son étude montre comment le Démon exploite les émotions et les vulnérabilités mentales, et comment son emprise empêche d'accéder à la vérité et à la conversion. Bénédicte de Saint Germain a écrit « Le club des saints minuscules, Ces gens simples qui portent l'Église », aux éditions du Cerf. Elle présente des invisibles : Christian le hippie devenu laveur d'âmes, Philothée la sacristine, Élisabeth l'infatigable bénévole, Charlotte la maman solo qui dit des chapelets, Étienne le paysan maître d'espérance... Parfois cabossés par la vie mais agrippés au manteau du Christ, ils sont là, endurants. Leur lumière chasse les ténèbres. Emmanuelle Delagrange, au Cerf, évoque une autre figure, dans « Jean de Miribel, L'aventurier de l'empire céleste ». Prêtre-ouvrier dans la France de l'après-guerre, il écouta l'appel de l'ailleurs et devint Chinois parmi les Chinois, pont entre l'Orient et l'Occident. Son idéal antidémoniaque : trouver en chacun les graines de bonté, qui étaient pour lui la marque de l'Esprit Saint. Une émission en coproduction KTO - La Procure - Le Jour du Seigneur.

Bulle de bonheur
#283 - Comprendre la déception : pourquoi elle fait si mal et comment la traverser ?

Bulle de bonheur

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 22:49


Pour devenir Ambassadeur du bonheur et m'aider à propulser le lancement de mon nouveau livre sur Amazon. Inscrivez-vous !La déception, ce n'est pas seulement « être triste que ça ne se soit pas passé comme prévu ». Elle interroge notre valeur, notre place dans la relation, notre besoin d'être rejoint(e). Nous avions imaginé quelque chose. Un geste, une présence, un mot, une attention. Et la réalité n'a pas suivi.Parfois ce sont des petites choses du quotidien. Parfois ce sont des blessures plus anciennes qui se réveillent. Et parfois, c'est une déception qui revient, encore et encore, et qui nous dit qu'un réajustement est nécessaire.Dans cet épisode, nous explorons :Pourquoi la déception fait si mal (et ce que les neurosciences nous apprennent)Ce que la déception révèle de nos besoins relationnelsComment traverser cette émotion plutôt que la fuirComment accepter les limites de l'autre… et les siennesEt pourquoi cette traversée est nécessaire pour construire une estime de soi plus justeLa déception n'est pas un échec. C'est une invitation à clarifier, à ajuster, à aimer avec plus de justesse.**********Retrouvez le texte de l'épisode sur notre blog.En vous abonnant sur Itunes pour recevoir les notifications et en nous laissant un avis, vous nous envoyez des bulles de bonheur !En suivant notre actu sur FB @2minutesdebonheur et sur insta @2minutesdebonheur, vous profiterez gratuitement de pleins de trucs, d'astuces et de mises en pratique liés au podcast de la semaine.Inscrivez-vous à la newsletter, vous serez ainsi notifié de nos nouveaux épisodes et vous recevrez un bon de réduction de 5% sur notre site.Et surtout, partagez nos épisodes à tous ceux qui veulent prendre le temps d'être heureux !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les matins
Marx expliqué par les carottes râpées Monique Ranoux

Les matins

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 2:59


durée : 00:02:59 - L'Humeur du matin par Guillaume Erner - par : Guillaume Erner - Ce matin, je voudrais rendre hommage à quelqu'un que vous avez tous invitée chez vous. Parfois discrètement, parfois en barquette de 300 grammes : Monique Ranoux. - réalisation : Félicie Faugère

Le Super Daily
La revanche des influenceurs locaux

Le Super Daily

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 18:45


Épisode 1397 : Après des années de domination des macro-influenceurs et de leur contenu glamour déconnecté du réel tourné depuis leur gratte ciel des émirats il est temps de revenir sur le plancher des vaches avec des créateurs plus locaux qui affirment leur identité et qui n'ont rien à leur envier !C'est quoi un influenceur local ?Un influenceur local, c'est un créateur de contenu ancré dans son territoire. Il vit dans sa ville. Il connaît les bonnes adresses. Il partage les spots, les restos, les boutiques de sa région. C'est souvent un micro-influenceur. On parle de 10 000 à 100 000 abonnés. Parfois moins. Ces créateurs sont experts d'une thématique. Mode, food, lifestyle, voyage. Mais toujours avec un angle géographique fort. Leur communauté est là, près de chez eux. Ils parlent à des gens qui peuvent vraiment aller dans les endroits qu'ils recommandent.Les campagnes marketing se concentraient sur Paris. Comme si c'était la seule ville en France. Aujourd'hui, les choses changent. Les marques ont compris que les régions comptent.Des exemples concrets d'influenceurs locauxLe phénomène est partout en France. Voici des profils qui cartonnent :À Lille : Mathilde @lillebymat. A Marseille : Liane Comme TarzanÀ Lyon : Clémentine @clementine.drn. A Annecy : Le blog de Neroli—Pourquoi ça marche aussi bien l'influence locale ?Les chiffres parlent d'eux-mêmes.Des taux d'engagement jusqu'à 8 fois supérieurs. Une étude publiée par l'union des métiers de l'influence. Le premier baromètre de l'influence.Les micro-influenceurs locaux génèrent un engagement bien plus fort que les influenceurs nationaux. Un micro-influenceur affiche en moyenne 4,42% d'engagement sur Instagram. Contre 1,72% pour les méga-influenceurs. Sur TikTok, c'est encore plus flagrant : les micro-influenceurs atteignent 10,3% d'engagement moyen. Les créateurs à grande audience peinent à dépasser 2%.Plusieurs signaux expliquent cette montée en puissance.La fatigue envers les gros influenceurs. On appelle ça "l'influencer fatigue". Les consommateurs sont saturés. Trop de placements produits. Trop de partenariats. La confiance s'érode. Les audiences s'engagent moins. Les célébrités digitales perdent de spoints.Ce que la montée des influenceurs locaux dit de notre époqueLa fin du mythe des millions d'abonnés. Pendant longtemps, les marques ont cru que la taille faisait la force. Elles se trompaient. Aujourd'hui, mieux vaut 50 000 abonnés hyper engagés que 2 millions de followers passifs.Comment les marques doivent s'adapterPour le marque nationales il faut revoir sa copie.Multiplier les collaborations et penser réseau. Pour toucher une large audience géographique, il faut activer plusieurs micro-influenceurs dont les communautés couvrent différentes zones. Ce n'est plus un gros coup, c'est un réseau.Penser drive-to-store. L'influenceur local peut générer du trafic en boutique. Des réservations au restaurant. Des visites sur un site touristique. Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les petits matins
Marx expliqué par les carottes râpées Monique Ranoux

Les petits matins

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 2:59


durée : 00:02:59 - L'Humeur du matin par Guillaume Erner - par : Guillaume Erner - Ce matin, je voudrais rendre hommage à quelqu'un que vous avez tous invitée chez vous. Parfois discrètement, parfois en barquette de 300 grammes : Monique Ranoux. - réalisation : Félicie Faugère

Revue de presse internationale
À la Une: la lutte contre les violences faites aux femmes

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Nov 25, 2025 3:55


Aujourd'hui 25 novembre, c'est la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. Avec ce rappel édifiant, formulé par El Pais à Madrid : « les violences sexistes demeurent la forme de violence la plus répandue et la plus fréquente au monde ». En effet, précise le quotidien espagnol, « les agressions commises par des partenaires intimes, en grande majorité par des hommes contre des femmes, sont plus fréquentes que les homicides et les décès ou blessures graves résultant des guerres et des attentats terroristes ».  Il y a encore quelques années, rappelle El Pais, « le silence entourant les violences conjugales subies par de nombreuses femmes était monnaie courante (en Espagne). Ce silence était profondément ancré. Les normes sociales de l'époque supposaient que les femmes devaient satisfaire les désirs sexuels de leurs maris et que les hommes avaient le droit de décider du moment des rapports sexuels. Cet ordre social acceptait la violence physique et psychologique comme moyen de résoudre les conflits familiaux, renforçant ainsi le pouvoir intime des hommes sur les femmes ». Depuis, de nombreux progrès ont été accomplis. « Toutefois, pointe encore El Pais, les violences sexistes demeurent une menace persistante et universelle pour le bien-être des femmes ». Des chiffres terribles En effet, renchérit La Croix à Paris, « la réalité quotidienne décrite par les statistiques est effrayante. En France, entre 2023 et 2024, 107 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint. Une femme est victime toutes les deux minutes de viol, tentative de viol ou d'agression sexuelle. (…) Derrière ces chiffres terribles, publiés jeudi dernier par la Mission interministérielle pour la protection des femmes, ce sont des jeunes filles et des femmes marqués à vie par la violence, soupire La Croix. Ils dégagent également une impression amère : malgré le statut de "grande cause du quinquennat", malgré la libération de la parole entraînée par le mouvement #MeToo, la lutte pour mettre fin au système de domination masculine qui structure encore notre société ne progresse pas suffisamment ». « Est-ce que c'est un viol ? » Libération consacre aux violences faites aux femmes un dossier de huit pages. On peut y lire notamment ce reportage dans les coulisses du 3919 : sur cette « plateforme d'écoute nationale destinée aux femmes victimes de violences, d'autres femmes conseillent, orientent et rassurent. Un travail émotionnellement éprouvant ». Exemple de dialogue : « "Je vous appelle parce que mon copain a insisté pour avoir un rapport. Je l'ai repoussé, j'avais mal, mais il m'a fait culpabiliser, m'a manipulée, et j'ai fini par accepter". La jeune femme marque une pause. "Est-ce que c'est un viol ?". De l'autre côté du combiné, une respiration. La réponse n'est pas précipitée. On devine que c'est le temps qu'il faut pour jauger : dire la vérité, sans que cela fasse plus de mal. "Vous avez subi une pression psychologique, il n'était pas possible pour vous de dire non. Ce que vous décrivez, pour moi et pour la loi, c'est un viol et c'est répréhensible", affirme Romy, 30 ans, écoutante sur la plateforme du 3919 depuis trois ans ». Romy qui avoue à Libération qu'elle « est parfois submergée, pas assez outillée ». Et le plus difficile, poursuit-elle, c'est « la frustration face à l'injustice. On ne peut pas changer le système et on n'a pas toutes les réponses. Parfois, les personnes qui appellent ne sont pas satisfaites et ça, c'est plus dur à gérer que le récit de violence ». Repenser l'éducation des garçons Alors l'une des solutions, pointe Le Temps à Genève, est de « renverser la perspective », de « réinventer l'éducation des garçons », de « repenser les normes et les valeurs avec lesquelles ils grandissent ». C'est-à-dire, précise le quotidien suisse, « apprendre aux garçons à prendre soin d'eux-mêmes et des autres, leur transmettre de nouveaux modèles moins axés sur la performance et la rivalité et davantage sur la coopération et l'empathie. Leur montrer des figures masculines intéressantes qui rompent avec les clichés constitue un puissant levier de prévention des violences sexistes. Mais repenser l'éducation des garçons ne peut pas reposer sur la seule responsabilité des parents, relève encore Le Temps. Cela devrait devenir le projet central d'une société égalitaire, partagé par l'école, les structures d'accueil de la petite enfance et tous les adultes qui les entourent. Un projet pour s'émanciper d'un système sexiste qui enferme tout le monde ».

Un bonbon sur la langue
Langue française : pourquoi beau devient-il parfois... bel ?

Un bonbon sur la langue

Play Episode Listen Later Nov 23, 2025 3:44


"Bonjour, m'écrit Brahim, mon fils m'a surpris par une question à laquelle je n'ai pas trouvé de réponse, alors je m'adresse à vous... Pourquoi, dit-on 'c'est un bel article' et non 'c'est un beau article' ? Il me semble que les deux sont justes... Merci de nous apporter votre éclairage !"Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Babel - RTS
"La joie, cʹest les autres"

Babel - RTS

Play Episode Listen Later Nov 23, 2025 30:00


Invitée : Marion Lucas. Tout commence dans un autre être humain, dans le ventre dʹune femme. Et toute la vie se déploie dans la relation aux personnes qui nous entourent. Parfois pour le pire, mais souvent pour le meilleur. Et si la joie, cʹétait les autres ? C'est la conviction de la docteure en philosophie Marion Lucas. Elle est au micro de Christine Mo Costabella. Réf. bibliographique : Eloge de lʹaltérité. La joie, cʹest les autres, Marion Lucas, Ed. Artège, oct. 2025, 184 p. Photo : Marion Lucas, docteure en philosophie (LDD)

Reportage Afrique
Nigeria: les sessions de déradicalisation d'ex-membres de Boko Haram [4/5]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Nov 20, 2025 2:29


En s'inspirant du « Sul hu » un mécanisme islamique de justice traditionnelle, le Nigeria développe des programmes de déradicalisation et de réintégration. L'armée nigériane et l'État de Borno portent depuis 10 ans cette tentative de réconciliation avec des ex-membres de Boko Haram et de l'ISWAP, non-auteurs de crimes de masse. Ces repentis suivent alors des sessions individualisées et collectives avec notamment des interventions d'experts en théologie musulmane pour déconstruire leurs discours radicaux. Et dans certains cas critiques, ils bénéficient d'une assistance médicale et psychologique. Si peu d'acteurs de ces programmes acceptent de témoigner à visage découvert :  Mustapha Ali et Mohammed Abdullahi deux experts en déradicalisation, ont choisi de le faire. Ils dévoilent les coulisses de leurs interventions. De notre correspondant à Nigeria Plusieurs fois par semaine, Mustapha Ali se ressource sous les arbres du centre islamique Imam Malik. Une nécessité vitale pour ce quinquagénaire à la fine barbe. Depuis cinq ans, ce docteur en théologie musulmane intervient dans des programmes de déradicalisation. Et pour Mustapha Ali, c'est d'abord une bataille intime : « C'est d'abord se confronter à des individus, à une idéologie toxique. Ils pourraient même essayer de me tuer, peut-être. Donc encore jusqu'à aujourd'hui, j'ai toujours peur. Quand vous êtes assis avec eux, vous voyez qu'ils sont très durs. En entendant Les mots qu'ils utilisent lorsque vous discutez d'un sujet avec eux, vous devez les calmer en leur disant que vous êtes frères, en les conseillant. » Faire abstraction des crimes commis par ces repentis, établir une relation d'humain à humain. C'est un sacré défi pour Mustapha Ali. Sur au moins 15 séances, cet expert islamique livre une bataille idéologique devant des petits groupes d'endoctrinés. En se basant sur le Coran, il déconstruit régulièrement la question du Djihad, qui signifie abnégation, effort en arabe. « J'ai organisé une session avec vingt hommes qui revenaient de la brousse. Et ils croyaient que ce qu'ils faisaient était bien. Certains d'entre eux étaient juges ou prédicateurs lorsqu'ils étaient à Sambisa. Et au cours de cette délibération, je leur ai fait réaliser leur erreur. Et après la délibération, beaucoup d'entre eux ont même pleuré. Ils étaient traumatisés. Nous avons même dû demander à des médecins d'intervenir. » « Cela prend du temps » Comme Mustapha Ali, Mohammed Abdullahi sort de sa zone de confort universitaire pour mieux se confronter à l'extrémisme salafiste. Lui aussi anime des ateliers de déradicalisation. Mais Mohammed Abdullahi pratique également des médiations entre victimes et des repentis de Boko Haram, pour faciliter leur réintégration dans la société. « Vous restez toujours polis avec eux. Cela prend du temps, mais vous utilisez la logique, la religion, l'histoire. Vous faites des démonstrations par petits pas, en vous appuyant sur les pratiques du prophète Mahomet. Parfois, lorsqu'ils prennent conscience, alors ils commencent à rire. » Tendre la main aux repentis alors que Boko Haram et l'ISWAP continuent de frapper. Mohammed Abdullahi comprend que cette approche soit difficile à saisir pour beaucoup de personnes. Mais pour lui, c'est la voie la plus solide pour éradiquer à long terme l'idéologie islamiste radicale au nord-est du Nigeria. À lire aussiNigeria: comment j'ai basculé dans Boko Haram [1/5] À lire aussiNigeria: la réintégration d'ex-membres de l'Iswap dans la société, sans passer par la case prison [2/5] À lire aussiNigeria: face à la réintégration des repentis Boko Haram, l'impossible pardon pour les victimes [3/5]

C à vous
Gaz hilarant : des séquelles parfois irréversibles

C à vous

Play Episode Listen Later Nov 20, 2025 5:03


Une simple petite bonbonne peut causer des dégâts irréversibles : le protoxyde d'azote ou gaz hilarant, substance en vente libre, brise pourtant des corps et fauche des vies. C'est le cas du jeune homme de 23 ans que Louis Amar a suivi aujourd'hui…Tous les soirs du lundi au vendredi vers 19h20 sur France 5, Louis Amar vous raconte une des histoires qui a fait l'actualité dans sa “Story”.

Reportage International
COP30: les communautés de descendants d'esclaves au cœur de la protection de l'environnement

Reportage International

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 2:32


Alors que l'ONU estime désormais qu'il sera impossible de maintenir le réchauffement climatique en dessous de +2°C, soit à un niveau vivable, le rôle des peuples autochtones dans la protection de l'environnement est particulièrement mis en avant à la COP30, qui a lieu près de la forêt amazonienne. Parmi ces groupes figurent les descendants des esclaves échappés qui avaient formé des communautés rurales appelées « quilombos », vivant en phase avec la nature. Discriminés, ils luttent pour la reconnaissance de leurs droits. La colonisation de l'Amazonie, encouragée par l'État brésilien dans les années 1970, s'est faite dans le désordre au détriment des populations locales et de l'environnement. Aujourd'hui, difficile de faire le tri entre titre foncier légal et faux document. Et comme les procédures de régularisation étaient longues et complexes, le gouvernement local a mis en place, il y a 15 ans, un système d'enregistrement numérique plus efficace, explique Bruno Kono, président de l'Institut des Terres du Pará. « À ce jour, nous avons régularisé environ 1,8 million d'hectares de terre. Cela permet aux propriétaires d'affirmer leurs droits, mais aussi de respecter leurs obligations, comme préserver la forêt qui se trouve sur leur propriété. Cela permet donc d'empêcher la déforestation, explique-t-il. Et il y a un système de contrôle par satellite qui peut déboucher sur des amendes. » L'Amazonie menacée par le crime organisé Ce système de régularisation des terres, soutenu par l'Agence française de développement (AFD), intéresse désormais d'autres gouvernements locaux. Mais il faut le renforcer, plaide Dominique Hautbergue, directeur de l'AFD au Brésil. Car la forêt ne fait plus seulement face qu'à la menace de l'agro-industrie. « Le crime organisé s'empare des richesses de l'Amazonie, avec l'exploitation du bois illégale, avec l'orpaillage illégale, avec les trafics de drogues, le trafic d'êtres humains, et ça, c'est une vraie nouveauté en Amazonie. Maintenant, c'est aussi géré par des groupes organisés de grande ampleur et qui sont affiliés au crime organisé », raconte-t-il.  Cet accaparement des terres, la forêt en souffre, tout comme les indigènes et les afro-descendants qui y vivent. C'est le cas d'Aurelio Borges, membre d'une communauté quilombola. « Ils envahissent le territoire des quilombolas et installent des clôtures de fils barbelés. C'est une manière de nous en empêcher l'accès et d'expulser les communautés. C'est une pratique courante, ça arrive constamment ! Parfois, c'est des clôtures, parfois, c'est en ouvrant une route qui coupe nos territoires sans autorisation. Une fois, un quilombola a été tué par balles, il cueillait des baies dans une zone que la communauté utilise pour subvenir à ses besoins, mais un gros propriétaire agricole a affirmé que ça lui appartenait. Il a fait appel à des capangas, des milices armées, chargées de protéger le territoire des exploitants. Ces pistoleros provoquent des conflits et finissent par détruire nos plantations. Des fois, quand les pirogues sont déjà chargées de baies, ils les retournent et tout est jeté dans la rivière. C'est un impact constant », explique-t-il. Et malgré les progrès, pour ces populations, l'accès à un titre foncier reste difficile. Sur l'ensemble des terres régularisées ces dernières années, seulement 4 % sont allées aux quilombolas dans l'État du Pará. À lire aussiUtiliser les savoirs ancestraux pour protéger l'Amazonie

Matcha Talk
Applique cette technique et tu seras TOUJOURS motivé(e) ✨

Matcha Talk

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 18:46


Parfois, on croit que pour avancer il faut rêver grand… mais en réalité, ce qui nous motive le plus, c'est souvent la peur d'une vie qu'on ne veut PAS DU TOUT (genre finir pauvre, avec son ex le chariot et des culottes trouées)so.. today je t'explique pourquoi la motivation d'évitement est HYPER MEGA GIGA puissante et comment tu peux l'utiliser pour te bouger, même quand tu n'as aucune énergie ✨

Reportage international
COP30: les communautés de descendants d'esclaves au cœur de la protection de l'environnement

Reportage international

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 2:32


Alors que l'ONU estime désormais qu'il sera impossible de maintenir le réchauffement climatique en dessous de +2°C, soit à un niveau vivable, le rôle des peuples autochtones dans la protection de l'environnement est particulièrement mis en avant à la COP30, qui a lieu près de la forêt amazonienne. Parmi ces groupes figurent les descendants des esclaves échappés qui avaient formé des communautés rurales appelées « quilombos », vivant en phase avec la nature. Discriminés, ils luttent pour la reconnaissance de leurs droits. La colonisation de l'Amazonie, encouragée par l'État brésilien dans les années 1970, s'est faite dans le désordre au détriment des populations locales et de l'environnement. Aujourd'hui, difficile de faire le tri entre titre foncier légal et faux document. Et comme les procédures de régularisation étaient longues et complexes, le gouvernement local a mis en place, il y a 15 ans, un système d'enregistrement numérique plus efficace, explique Bruno Kono, président de l'Institut des Terres du Pará. « À ce jour, nous avons régularisé environ 1,8 million d'hectares de terre. Cela permet aux propriétaires d'affirmer leurs droits, mais aussi de respecter leurs obligations, comme préserver la forêt qui se trouve sur leur propriété. Cela permet donc d'empêcher la déforestation, explique-t-il. Et il y a un système de contrôle par satellite qui peut déboucher sur des amendes. » L'Amazonie menacée par le crime organisé Ce système de régularisation des terres, soutenu par l'Agence française de développement (AFD), intéresse désormais d'autres gouvernements locaux. Mais il faut le renforcer, plaide Dominique Hautbergue, directeur de l'AFD au Brésil. Car la forêt ne fait plus seulement face qu'à la menace de l'agro-industrie. « Le crime organisé s'empare des richesses de l'Amazonie, avec l'exploitation du bois illégale, avec l'orpaillage illégale, avec les trafics de drogues, le trafic d'êtres humains, et ça, c'est une vraie nouveauté en Amazonie. Maintenant, c'est aussi géré par des groupes organisés de grande ampleur et qui sont affiliés au crime organisé », raconte-t-il.  Cet accaparement des terres, la forêt en souffre, tout comme les indigènes et les afro-descendants qui y vivent. C'est le cas d'Aurelio Borges, membre d'une communauté quilombola. « Ils envahissent le territoire des quilombolas et installent des clôtures de fils barbelés. C'est une manière de nous en empêcher l'accès et d'expulser les communautés. C'est une pratique courante, ça arrive constamment ! Parfois, c'est des clôtures, parfois, c'est en ouvrant une route qui coupe nos territoires sans autorisation. Une fois, un quilombola a été tué par balles, il cueillait des baies dans une zone que la communauté utilise pour subvenir à ses besoins, mais un gros propriétaire agricole a affirmé que ça lui appartenait. Il a fait appel à des capangas, des milices armées, chargées de protéger le territoire des exploitants. Ces pistoleros provoquent des conflits et finissent par détruire nos plantations. Des fois, quand les pirogues sont déjà chargées de baies, ils les retournent et tout est jeté dans la rivière. C'est un impact constant », explique-t-il. Et malgré les progrès, pour ces populations, l'accès à un titre foncier reste difficile. Sur l'ensemble des terres régularisées ces dernières années, seulement 4 % sont allées aux quilombolas dans l'État du Pará. À lire aussiUtiliser les savoirs ancestraux pour protéger l'Amazonie

Choses à Savoir SANTE
Pourquoi n'a-t-on plus faim après avoir cuisiné ?

Choses à Savoir SANTE

Play Episode Listen Later Nov 18, 2025 2:15


« Perdre l'appétit » pendant ou juste après avoir cuisiné vient d'un faisceau de mécanismes sensoriels, hormonaux et cognitifs qui se renforcent entre eux.Habituation sensorielle et “satiation spécifique”À force d'être exposé aux mêmes odeurs et vapeurs pendant 20–60 minutes, le cerveau s'y habitue. L'odorat “baisse le volume” (habituation), la salivation diminue, l'envie pour ce plat précis décroît : c'est la “satiation spécifique aux propriétés sensorielles”. Résultat : le même plat excite moins que s'il arrivait soudain sous votre nez. Parfois, on n'a plus envie que d'un goût radicalement différent (frais/acide si on a cuisiné gras et chaud).“Satiété par procuration” via les sensLes sens déclenchent une phase céphalique digestive (avant même de manger) : petites sécrétions d'insuline, de sucs gastriques, activation vagale. Une exposition prolongée (regarder, sentir, goûter en cours de route) suffit à envoyer des micro-signaux de “déjà mangé”, réduisant la motivation à se mettre à table.Grignotage invisible et micro-dégustationsUne cuillère pour rectifier l'assaisonnement, un morceau “pour voir”, un bout de pain pour la sauce… Ces bouchées enregistrent peu consciemment mais comptent. Elles relèvent la glycémie, stimulent des hormones de satiété (CCK, GLP-1), et rasent le pic de faim initial.Fatigue et légère aversion olfactiveLa chaleur, la station debout, le bruit et la vigilance (éviter de rater la cuisson) fatiguent. Le stress léger et la chaleur corporelle élevée tendent à comprimer l'appétit à court terme. De plus, l'odeur concentrée dans la cuisine peut devenir écœurante à la longue, surtout pour les préparations grasses ou très aromatiques : petit début d'aversion conditionnée.Décision et contrôle cognitifCuisiner, c'est décider sans cesse (quantités, timing, assaisonnement). Cette charge cognitive réduit l'attention aux signaux internes (faim/pleine) et peut émousser le désir de manger. Une fois le plat prêt, on “décompresse” — l'envie retombe comme après un effort.TemporalitéOn commence à cuisiner au pic de faim… mais on mange 30–60 minutes plus tard. Entre-temps, les signaux hormonaux ont fluctué et la faim peut redescendre, d'autant plus si l'on a grignoté.Comment retrouver l'appétit au moment de servir• Aérez la cuisine, ouvrez une fenêtre : chassez les odeurs persistantes.• Faites une courte “coupure” de 5–10 minutes avant de manger : sortez de la pièce, buvez un verre d'eau fraîche.• Limitez les dégustations à des micro-tests (et notez-les mentalement).• Servez-vous à table (pas dans la cuisine), changez de lumière/ambiance : le contexte relance l'envie.• Ajoutez un élément de contraste au service (salade croquante acide, herbes fraîches, agrumes) pour réveiller le palais.En bref : odeurs prolongées + petites bouchées + fatigue et chaleur + charge mentale → moindre envie immédiate. Ce n'est pas anormal ; il suffit souvent d'un changement d'air et d'un peu de contraste pour que l'appétit revienne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le Podkatz
Grandir avec une mère alcoolique

Le Podkatz

Play Episode Listen Later Nov 18, 2025 102:09


Parfois, derrière ce qu'on imagine de l'enfance, il y a des histoires beaucoup plus dures. Grandir avec un parent alcoolique, c'est avancer entre l'amour, la peur, et l'envie de sauver quelqu'un qu'on ne peut pas sauver. En partageant son histoire, Marine brise ce silence que beaucoup portent. Et elle rappelle une chose essentielle : on peut s'en sortir, et on peut se reconstruire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Fit & Caliente
✨ Se remettre d'une tromperie

Fit & Caliente

Play Episode Listen Later Nov 17, 2025 21:15


✨ Suis-moi sur Instagram : instagram.com/laurita.socaliente/ Trompeur(se) ou trompé(e), cet épisode est fait pour vous. On ne jette la pierre à personne, juste des réflexions pour s'élever et panser un peu ses plaies. - Le coeur ou l'ego brisé ? - Parfois, c'est une bénédiction de ne pas comprendre quelqu'un. - Vous n'aviez pas un partenaire mais un problème. - Vous n'auriez rien pu faire pour empêcher la tromperie - Mais vous êtes quand même 50% responsable - La vie remet sur nos chemins ceux qui nous ont blessé - Aucune raison n'est satisfaisante - Ne jamais laisser son enfant intérieur choisir un partenaire - Tromper est un choix - La beauté n'a rien à voir là dedans Et bien d'autres réflexions. A tout de suite ;)

Invité Afrique
Les propos de Trump sur le Nigeria sont «irresponsables et criminels», dit le prix Nobel Wole Soyinka

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 17, 2025 4:28


Le Nigeria est de nouveau dans le viseur de l'administration Trump. Le président américain a récemment menacé le pays d'une intervention militaire pour protéger les chrétiens du Nigeria, qui seraient victimes, selon lui, de violences ciblées sous l'œil indifférent des autorités. Le Nigeria a été réintégré à la liste américaine des « pays particulièrement préoccupants en matière de liberté religieuse », dont il était sorti en 2021. Avant cela, Washington avait déjà annoncé un durcissement considérable des conditions d'obtention de visas « non immigrants » pour les citoyens nigérians désireux de se rendre aux États-Unis. Fin octobre, l'écrivain Wole Soyinka a également révélé que son visa américain avait été annulé. RFI a rencontré, à Paris, le premier prix Nobel africain de littérature, en 1986, qui a toujours été une voix critique de la politique de Donald Trump. RFI : Pensez-vous retourner un jour aux États-Unis ?   Wole Soyinka : J'en doute vraiment. C'est peu probable   Récemment, vous avez annoncé que votre visa américain avait été révoqué. Pour quelles raisons exactement ?   C'est un problème ancien qui remonte déjà à la première élection de Donald Trump. J'enseignais aux États-Unis et j'ai vu l'émergence de cette rhétorique politique à la fois raciste, exclusioniste, mais aussi égocentrique. Et en général extrêmement méprisant vis-à-vis des immigrés et même des étrangers. Rappelez-vous, quand il est arrivé au pouvoir, il a désigné un certain nombre de pays comme « des pays de merde », pardonnez l'expression. Je l'ai compris dès la campagne et j'ai promis que si cet homme arrivait au pouvoir, je déchirerais ma carte verte. C'est exactement ce que j'ai fait. Pourtant, après cela, vous avez quand même obtenu un autre visa pour les États-Unis ?  Oui, parce que, peu après avoir déchiré ma carte verte, j'ai reçu un courrier de l'administration fiscale américaine, pour m'annoncer que j'allais avoir un contrôle fiscal. Donc, je suis allé à l'ambassade au Nigeria, je leur ai expliqué que j'avais détruit mon permis de résidence aux États-Unis, mais que je ne voulais pas être considéré comme un fraudeur ou un fugitif. J'ai demandé un nouveau visa pour répondre à cette missive.  C'est ce visa qui vient d'être annulé ?  Oui, c'est correct. Cette fois, je n'ai même pas pris la parole. J'ai été directement ciblé, comme d'autres gens. J'ai reçu une lettre générique du consulat, une lettre qu'ils ont aussi adressée à d'autres Nigérians – et j'en suis sûr, aux citoyens d'autres pays – pour me demander de me présenter à un entretien. Parce que, je cite, « il y a eu des changements depuis l'émission de votre visa ». Ils me demandaient de me présenter au consulat, avec mon passeport. Je suis trop occupé pour cela et je savais très bien qu'ils avaient déjà pris leur décision, donc je n'y suis pas allé. Depuis que Donald Trump est revenu au pouvoir aux États-Unis, les immigrés sont ramassés dans la rue, au restaurant, et même dans les écoles. Je n'ai pas vraiment envie d'être associé à ce que cette société est devenue sous Donald Trump. Plus récemment, Donald Trump a fait de nouvelles déclarations concernant le Nigeria. Selon lui, les Chrétiens seraient les victimes d'une violence ciblée dans le pays. Qu'en pensez-vous ?   D'abord, c'est arrogant, mais c'est aussi profondément irresponsable. Je ne connais aucun pays à travers le monde qui ne connait pas de frictions. Bien sûr, il n'est pas question de nier l'existence d'extrémistes religieux au Nigeria et plus spécifiquement d'islamistes intégristes. Je le dis ouvertement. D'ailleurs, j'ai même écrit une pièce sur le meurtre d'une jeune étudiante, accusée de blasphème, qui a été lynchée et déshumanisée. On sait qu'il y a un problème. Mais c'est un acte extrêmement hostile lorsqu'une personne venue de l'extérieur exacerbe et exagère ce problème.   Il y a des tensions, il y a des violences, notamment entre les fermiers et les éleveurs. Des centaines de personnes ont été tuées dans ce conflit. Parfois, la religion est en cause, mais souvent, c'est plutôt une question économique. Bien sûr, les enlèvements d'enfants contre rançon sont des actes criminels. Mais choisir un aspect du problème, et affirmer que c'est la religion qui est au centre de toutes ces violences, ce n'est pas seulement mauvais, c'est aussi criminel. Rappelez-vous les mots qu'il a utilisés pour menacer le Nigeria d'une intervention militaire. Il a dit que les américains attaqueraient « armes à la main » et que ce serait « rapide, vicieux et doux ». Est-ce vraiment le genre de déclarations que l'on attend d'un leader ? Un chef d'État n'a pas le droit d'être simpliste. Et surtout n'a absolument pas le droit de creuser encore les divisions qui existent déjà. Il n'y a pas de société sans tensions, même aux États-Unis.   Pour finir, au mois d'octobre, le théâtre national de Lagos a rouvert ses portes sous le nom de Centre Wole Soyinka pour la culture et les arts créatifs. Appréciez-vous cette attention pour votre 90e anniversaire ?   Oui, c'est évidemment un honneur. Mais celui-ci devait-il m'être attribué ? C'est une autre question. Notamment lorsque vous avez passé, comme moi, toute votre vie à traverser toutes sortes de dictatures, où les dirigeants donnent leur nom à tout et n'importe quoi, y compris à des toilettes publiques.  Je suis indifférent à ce genre de chose. J'ai vécu ma vie, j'ai fait mon travail, je suis satisfait. À lire aussiDonald Trump en croisade pour protéger les chrétiens africains?

Bye Bye Procrastination
177. Stabiliser son chiffre d'affaires (et sortir de la peur de manquer)

Bye Bye Procrastination

Play Episode Listen Later Nov 17, 2025 13:43


Dis-moi, est-ce que ça t'arrive de perdre le sommeil en pensant à ton chiffre d'affaires ? Moi oui. Même si on m'a toujours dit que l'argent ne fait pas le bonheur, je constate que c'est beaucoup plus difficile de dormir sur ses deux oreilles lorsque l'insécurité financière est une réalité.Le pire cauchemar des indépendant.e.s, c'est d'avoir un chiffre d'affaires en dents de scie.Parfois tout roule et les opportunités arrivent sans trop d'efforts.Et parfois, c'est le calme plat

Reportage International
Le retour contrarié des migrants mexicains, expulsés ou poussés au départ des États-Unis

Reportage International

Play Episode Listen Later Nov 16, 2025 2:37


La situation des immigrés mexicains aux États-Unis est de plus en plus précaire. Entre le harcèlement des agents de l'ICE, qui pratiquent des descentes musclées dans les villes américaines, et les discours hostiles de Donald Trump à l'encontre de l'immigration, le climat est de plus en plus tendu. Deux millions de personnes auraient quitté le pays selon le Département américain de la sécurité intérieure : 400 000 expulsés et 1,6 million de départs volontaires. Même si cette dernière estimation est compliquée à vérifier, beaucoup de Mexicains rentrent effectivement au Mexique. Sauf que le retour n'est pas une chose simple. « Je n'ai pas pleuré. J'ignore pourquoi. J'ai longtemps vu ma fille uniquement au téléphone, et de la voir en vrai là... Je ne pouvais rien dire. J'étais juste capable de la regarder et de l'embrasser. Mais tous les deux, on avait envie de pleurer, d'être restés si longtemps sans se voir et d'être ensemble à nouveau », raconte José Luis. Après 26 ans passés aux États-Unis, il a retrouvé sa ville natale d'Acapulco et sa fille devenue adulte. Il a choisi de s'auto-expulser. De retour dans son pays d'origine, le Mexique, il est pris par des sentiments mélangés et « la nostalgie de ne plus voir tes proches que tu as aimés. Je suis parti et j'ai laissé ma grand-mère, mes oncles, ma mère. Tout est revenu d'un coup. C'est pour cela, je crois, que je n'ai pas pu pleurer. J'avais ce nœud dans ma gorge, je ne pouvais même plus parler », ajoute-t-il. La famille de José Luis est éclatée entre les deux pays. Il a été attrapé par les services de l'immigration américaine. Sans papiers, il n'a pas eu d'autre choix que de rentrer. Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, il s'inquiète pour ses proches et raconte comment la vie est devenue infernale en Arizona : « Ça a été rapide et catastrophique. Avant, tu pouvais quand même aller au parc, au cinéma, ou manger dans la rue. Maintenant non, tu ne peux plus. Tu fais tes courses et tu rentres chez toi, à cause de la peur qu'ils t'attrapent. » À lire aussiLe Mexique se prépare à accueillir les migrants expulsés des Etats-Unis À son retour, José Luis a été accueilli par le programme consulaire Mexico te Abraza, lancé en janvier, qui lui a payé son transport jusqu'à sa ville d'origine. Pour Israel Concha, fondateur d'une association de Mexicains revenus des États-Unis, ce n'est pas à la hauteur des difficultés qu'ils rencontrent. « Nous ne sommes pas des migrants de passage. C'est très triste qu'il n'y ait pas de vrai accompagnement pour nous, qu'il n'y ait pas réellement d'aides. Pas seulement au moment de l'expulsion, mais pour nous permettre de nous réinsérer dans la société mexicaine », déplore-t-il. Il dénonce les obstacles de l'administration mexicaine pour réaliser certaines démarches au moment de l'installation. Après de longues années loin du pays, de nombreux Mexicains vivent un choc culturel et émotionnel. Parfois même, ils sont victimes de discrimination quand ils ont grandi de l'autre côté et ne maîtrisent pas, ou plus parfaitement, la langue espagnole. « Nous, ce qu'on voit, c'est un exode des Mexicains qui rentrent dans leur pays. C'est une crise humanitaire. Imagine devoir vivre dans l'ombre aux États-Unis, être persécuté. Puis se sentir rejeté par notre propre pays qui nous tourne le dos... La présidente Claudia Sheinbaum nous appelle héros et héroïnes de la nation, mais où est le soutien ? », interroge Israel Concha. Environ 11 millions de Mexicains vivent aux États-Unis. Au moins 75 000 personnes seraient rentrées ainsi depuis le début de l'ère Trump.   À lire aussiAu Mexique, une loterie nationale pour aider les migrants mexicains aux États-Unis

Sweet Papi Podcast
Parfois il suffit d'un souffle pour réveiller un rêve endormi et rester vivant jusqu'au bout

Sweet Papi Podcast

Play Episode Listen Later Nov 16, 2025 6:16


Et si les projets ne se terminaient jamais vraiment, même à la fin de la vie ? Je t'invite à redécouvrir la force insoupçonnée des rêves, même les plus petits, au cœur de l'accompagnement de nos proches.

Maintenant, vous savez
Le stress donne-t-il vraiment des cheveux blancs ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 4:28


Maintenant Vous Savez, c'est aussi ⁠Maintenant Vous Savez - Santé⁠ et ⁠Maintenant Vous Savez - Culture⁠. Vous avez sûrement déjà vu des personnes assez jeunes avoir une large mèche de cheveux blancs ou même pleins de cheveux grisonnants sur l'ensemble de la tête. Parfois cela peut être héréditaire, mais d'autres fois, l'expression « se faire des cheveux blancs » prend tout son sens. Et oui, plusieurs études scientifiques ont montré que le stress avait tendance à accélérer le blanchissement des cheveux.   Qu'est-ce qu'un mélanocyte ? Peut-on y faire quelque chose ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez - Santé". Un podcast écrit et réalisé par Olivia Villamy. Première diffusion : novembre 2024 À écouter aussi : Pourquoi avons-nous des cheveux blancs de plus en plus tôt ? A quelle fréquence faut-il se laver les cheveux ? Quand faut-il s'inquiéter de la chute de nos cheveux ? Retrouvez tous les épisodes de ⁠"Maintenant vous savez - Santé⁠ Suivez Bababam sur ⁠Instagram⁠. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Les Grandes Gueules
Le témoignage du jour - Bruno Poncet : "Moi, ça va bien, je suis encore vivant. J'ai eu la chance de pouvoir m'en sortir. Parfois, je n'arrivais pas à trouver la lumière, c'était la noirceur" - 13/11

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 2:38


Aujourd'hui, Zohra Bitan, cadre de la fonction publique, Didier Giraud, agriculteur en Saône-et-Loire, et Bruno Poncet, cheminot, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Choses à Savoir
Pourquoi certains filles sont gavées de force ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 2:01


Imaginez une petite fille, huit ans à peine, assise sur un tapis. Devant elle, un bol immense de lait de chamelle, une assiette débordante de bouillie. Elle n'a plus faim. Mais sa mère la regarde avec insistance. Dans la culture de sa région, refuser de manger, c'est refuser son avenir. Cette pratique a un nom : le leblouh.Le leblouh, c'est une tradition encore présente en Mauritanie, et dans certaines communautés touarègues. Elle consiste à gaver les jeunes filles de force pour qu'elles prennent du poids, beaucoup de poids. L'objectif ? Les rendre plus belles, plus désirables, et donc… plus faciles à marier.Cette idée ne vient pas de nulle part. Dans ces sociétés sahéliennes, l'histoire a façonné un idéal de beauté très différent du nôtre. Autrefois, être ronde, c'était incarner la richesse, la fertilité, la prospérité. Une femme forte prouvait que son mari avait les moyens de bien la nourrir. À l'inverse, une femme mince évoquait la pauvreté, la maladie ou le manque d'amour.Alors, pour “préparer” leurs filles, certaines mères les soumettent à ce rituel dès l'enfance. Chaque jour, elles doivent avaler des litres de lait, des kilos de bouillie, du beurre, des dattes. Jusqu'à 15 000 calories par jour. Si la fillette refuse, on la punit. Parfois même, on lui pince les doigts entre deux bâtons. Le corps devient un champ de bataille où se joue la valeur d'une vie future.Mais le prix de cette tradition est terrible. Les médecins mauritaniens alertent depuis longtemps : hypertension, diabète, douleurs articulaires, dépression. Les victimes de leblouh paient souvent, à l'âge adulte, le poids d'une beauté imposée.Pourtant, cette pratique résiste encore, surtout dans les zones rurales. Parce qu'elle est intimement liée à la notion d'honneur, de réussite et de mariage. Et parce que les mères, souvent, le font par amour, persuadées d'assurer un avenir meilleur à leurs filles.Depuis quelques années, le gouvernement mauritanien et plusieurs ONG locales, comme l'Association des femmes chefs de famille, mènent campagne pour changer les mentalités. Dans les villes, une nouvelle génération rejette le leblouh. Les réseaux sociaux, la scolarisation, l'accès à l'information font reculer cette coutume.Mais dans les villages reculés, elle persiste, transmise comme un héritage. Et derrière chaque bol de lait avalé de force, il y a une fillette qui rêve, peut-être, d'un autre avenir : celui où la beauté ne pèsera plus des kilos. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Fit & Caliente
✨ Le parent que tu es est l'excuse que tu n'as jamais reçue

Fit & Caliente

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 18:25


✨ Suis-moi sur Instagram : instagram.com/laurita.socaliente/ Venez je vous fais gagner 10 ans de thérapie en 20 minutes, avec un podcast décousu, comme on les aime ! On aborde divers sujets, vous trouverez forcément votre bonheur. - Parfois, c'est une bénédiction de ne pas comprendre quelqu'un. - Certaines personnes aiment leurs problèmes - Out, les gens qui vous font vous questionner sur si vous êtes ami(e)s - Si vous avez les mains gelées, l'eau froide paraît chaude - Les gens marrants ont grandi dans des environnements "pas marrants" - Vous êtes une personne différente pour chaque personne que vous rencontrez. - Ceux qui veulent te voir gagner, t'aident à gagner. - Comment juger le choix de quelqu'un quand on ne connaît pas ses options ? - Arrêtons de négocier avec la version la plus faible de nous-même Et bien d'autres réflexions. A tout de suite ;)

Chronique de Mamane
Le réchauffement climatique va au-delà du climat

Chronique de Mamane

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 2:38


Parfois, quand on parle de réchauffement climatique, cela va au-delà du climat.

Chronique de Mamane
Le réchauffement climatique va au-delà du climat

Chronique de Mamane

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 2:38


Parfois, quand on parle de réchauffement climatique, cela va au-delà du climat.

Bye Bye Procrastination
176. L'épisode de la honte : tout ce que je procrastine (encore) dans mon business

Bye Bye Procrastination

Play Episode Listen Later Nov 10, 2025 11:24


On pourrait croire qu'après 8 ans d'entrepreneuriat, et 175 épisodes de podcast sur le sujet, je suis immunisée contre la procrastination... Mais non ! Malgré les systèmes que j'ai mis en place.Malgré mes efforts pour me discipliner.Malgré même ma motivation.J'ai un peu honte de le dire, mais oui, je procrastine moi aussi.Parfois un peu. Et d'autres fois, énormément.Dans cet épisode, je te propose donc de dresser pour toi mon musée de la culpabilité. Et de te partager :

Les Grosses Têtes
ARCHIVE - Jean Yanne, "100 ans de conneries" : les pouvoirs publics et le métro

Les Grosses Têtes

Play Episode Listen Later Nov 9, 2025 1:57


Au cours du 20è siècle, les pouvoirs publics ont beaucoup investi dans les métros. Parfois même trop... Chaque weekend en podcast, retrouvez "100 ans de conneries", par Jean Yanne. Pendant 4 mois, de septembre à décembre 1999, le sociétaire des "Grosses Têtes", tenait sur RTL une chronique quotidienne dans laquelle il faisait le bilan du siècle qui allait bientôt se terminer. Avec son humour féroce habituel, il s'est attaché à dénoncé la "connerie" humaine, vraie constante et révélatrice du XXème siècle.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Reportage International
Indonésie: PetaBencana, un système d'alerte efficace pour agir au plus vite en cas d'inondations

Reportage International

Play Episode Listen Later Nov 9, 2025 2:36


La ville indonésienne de Jakarta est l'une des plus touchées par les inondations. Exposée aux moussons et aux marées importantes, elle manque d'un système de drainage et souffre d'un urbanisme inadapté aux fortes pluies. Djakarta s'enfonce dans le sol notamment, et sa situation s'aggrave à cause du changement climatique, qui intensifie les pluies extrêmes et la montée des eaux. Mais les habitants et les autorités ne restent pas les bras croisés. Depuis 2017, PetaBencana, une carte en ligne, aide à faciliter l'évacuation des sinistrés. C'est un système dit d'alerte précoce, essentiel pour sauver des vies. De notre correspondante à Jakarta  Au sud de Jakarta, des inondations, il y en a tout le temps, raconte Ambon, un habitant d'une vingtaine d'années. Il nous montre une vidéo sur son téléphone, dans laquelle, on l'y voit secourir des gens, à bord d'un canot pneumatique. Il vit en contrebas de la route principale, tout près d'un canal cerné de deux murs en béton qui ne permettent pas de stopper l'eau quand elle déborde. « L'eau peut monter jusqu'à la taille d'un adulte, voire jusqu'à 2 ou 3 mètres. Et là, c'est la panique », raconte-t-il. En Indonésie, quand l'eau monte, plus l'alerte est donnée rapidement, plus il y a de chances de sauver des vies. Pour cela, Ambon utilise une application sur son téléphone : PetaBencana, « carte des catastrophes » en indonésien. C'est un outil gratuit, en ligne, ouvert à tous. Ambon nous en explique le fonctionnement : « Alors, pour faire un signalement, on renseigne la localisation sur cette carte. On indique que dans ce lotissement de la ville de Tangerang Sud, il y a des points inondés, et là, plus précisément, c'est le long de cette route principale, sur ce tronçon. Apparaît alors sur la carte une icône en forme de goutte d'eau, là où l'inondation a lieu. » Autre mission pour Ambon : envoyer des photos et vidéos dans un groupe WhatsApp, géré ici par Latif. T-shirt orange sur le dos, il dirige un groupe de secouristes bénévoles. Il l'assure : PetaBencana permet d'intervenir plus vite. Car selon lui, « s'il existe bien une carte de risques fournie par les autorités, PetaBencana est plus facile à comprendre ». Une réussite indonésienne qui inspire les Philippines, l'Inde et le Pakistan Cet outil a été lancé en 2017, avec le soutien des autorités indonésiennes et de chercheurs. Comme l'association de Latif, 900 ONG l'utilisent, et 47 000 habitants y sont formés. Un défi, nous explique Latif, car « certains sont peu à l'aise avec la technologie. Parfois, ils ont peur de simplement cliquer sur un lien ». Pour ne rater aucune information, la plateforme scrute aussi les réseaux sociaux, comme l'explique, Nashin Mahtani, directrice de PetaBencana : « On a remarqué que pendant une catastrophe, les gens postaient activement sur les réseaux, des posts géolocalisés et horodatés. C'est une incroyable source d'information locale. » Les informations sont ensuite vérifiées avec l'aide d'outils d'intelligence artificielle. L'objectif, pour Nashin Mahtani, est d'impliquer au maximum les habitants, « parce que ça change la perception du risque dans les communautés. Avant, elles se sentaient paniquées et sans solution. Là, elles retrouvent une capacité d'agir ». L'application coûte 400 000 dollars par an. Elle est financée par des dons privés, le gouvernement et l'aide internationale. Le code est libre de droits : la plateforme a déjà été répliquée aux Philippines, et le sera bientôt en Inde et au Pakistan.

Un bonbon sur la langue
Quel est le féminin de Salaud ?

Un bonbon sur la langue

Play Episode Listen Later Nov 8, 2025 4:07


Parfois, le masculin et le féminin d'un mot, étrangement, ne se valent pas, révèle la chronique gros mots de Muriel Gilbert. Ecoutez Un Bonbon sur la langue du samedi 8 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Sweet Papi Podcast
Quand Sweet Papi clashe le Président de la République à l'Ehpad !

Sweet Papi Podcast

Play Episode Listen Later Nov 7, 2025 6:24


Dans ce nouvel épisode, je te partage une histoire touchante et authentique sur la puissance de la parole vraie en maison de retraite. Même en fin de vie, donner la possibilité aux personnes âgées de s'exprimer sans filtre, c'est préserver leur dignité, leur identité et leur esprit citoyen. Bienvenue dans la saison 5 "La voix en héritage"! Rejoins moi sur Sweet Elles : https://go.sweetpapipodcast.com/sweetelles Voici trois idées essentielles à retenir de cet épisode : La parole comme soin : Un mot sincère, même brut, peut raviver l'esprit d'une pièce entière et rappeler que la parole authentique est précieuse, surtout dans les moments de fragilité. La présence authentique : Écouter sans juger, respecter les silences et donner la main à l'autre sur sa propre histoire sont des piliers pour un accompagnement humain et respectueux en Ehpad. Valoriser l'expression des anciens : Accueillir la parole, même quand elle dérange, c'est offrir un réel espace de liberté et d'appartenance à ceux qui, trop souvent, se sentent invisibles. Timeline de l'épisode 00:00:5200:00:57 Le pouvoir de la parole en Ehpad : "j'ai compris que même dans un Ehpad, la parole vraie a un pouvoir immense." 00:02:2000:02:22 Clash à l'Ehpad : "qu'est-ce qu'il vient faire ici chez moi celui-là" 00:04:1400:04:14 Pouvoir des mots et du silence en Ehpad : "En fin de vie ou en perte d'autonomie, les silences sont souvent pleins de sens. Ils permettent à la personne de rassembler ses pensées, d'exprimer autrement." 00:04:4600:05:01 : La puissance d'un mot sincère : Parfois il suffit d'un mot sincère, mais brut pour réveiller toute une pièce alors aujourd'hui que tu sois soignant aidant ou juste visiteur laisse parler ton coeur écoute sans filtre c'est souvent là que la vraie rencontre commence

La Matrescence
Derrière le "je ne veux pas aller à l'écol ", il y a parfois une vraie souffrance

La Matrescence

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 12:58


Cet épisode est un extrait de l'épisode 265 – Comprendre le refus scolaire et l'anxiété – Marie Gallé-Tessonneau, psychologueMarie Gallé-Tessonneau nous explique ce qu'est le trouble anxieux en détail. Voici le programme de l'épisode complet : Définitions et terminologie (04:42 – 05:51)Manifestations cliniques et diagnostic (06:58 – 10:26)Métaphore de l'iceberg et troubles sous-jacents (14:50 – 17:02)Complexité du milieu scolaire (21:34 – 23:41)Évolution démographique et sociétale (19:25 – 36:32)Déclencheurs et facteurs de starter (40:13 – 42:24)Trio gagnant et approche thérapeutique (43:30 – 49:19)Processus de rétablissement (52:39 – 55:58)Recommandations pour l'accompagnement parental (01:06:48 – 01:10:26)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

De vive(s) voix
Prix Goncourt 2025 - «La maison vide» : un roman familial de Laurent Mauvignier

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 29:00


Le prestigieux prix Goncourt a été attribué à l'auteur, Laurent Mauvignier pour son roman «La maison vide», publié aux éditions de Minuit.  Que sait-on de sa famille ? De génération en génération, Laurent Mauvignier détricote le fil de son histoire familiale depuis son trisaïeul, Firmin Proust.  Mais où est donc passée la médaille de Jules, l'arrière-grand-père ? C'est ainsi que commence le nouveau roman de Laurent Mauvignier, une saga familiale sur plusieurs générations.  Il y a des histoires inventées qui contiennent plus de vérité que des histoires vécues qui sont complètement «toc» en fait. Parfois, le roman, en inventant, peut toucher plus de vérités.   Pour la première fois, l'auteur «se met en scène». Il écrit, il cherche et compose à la recherche de son passé.  Il part de l'histoire de son arrière-arrière-grand-père puis déploie l'histoire de son arrière-grand-mère pour comprendre les raisons du décès de sa grand-mère officiellement «morte des suites d'alcoolisme» puis comprendre le suicide de son père lorsque l'auteur avait seize ans.  Laurent Mauvignier a toujours considéré l'écriture comme une «évidence» pour lui.  Quand vous écrivez, toute votre vie est consumée par l'écriture. Il y a des moments, il faut se battre pour se sentir vivant parmi les autres.  Son écriture se caractérise par la longueur de ses phrases, des phrases un peu «proustiennes».  Quand je suis sur une phrase, chaque point est une torture. Il n'y a pas de point qui ne soit pas final, j'ai l'impression de tuer mes propres phrases. Je suis admiratif des gens qui savent faire des phrases très courtes.  Invité : Laurent Mauvignier est un auteur français né à Tours en 1967. Il est issu d'une famille ouvrière de cinq enfants. Il intègre l'École des Beaux-Arts à 17 ans, dont il sort diplômé en 1991 en Arts plastiques. En 1999, il publie son premier roman, Loin d'eux, aux Éditions de Minuit, «une suite ininterrompue de monologues intérieurs». Il publiera par la suite des romans tels que Dans la foule (inspiré du drame de Heysel) Des hommes, qui raconte le traumatisme de la guerre d'Algérie et Histoires de la nuit, un thriller social qui sera adapté pour le cinéma prochainement.  Il vient de publier son nouveau roman La Maison vide, mais aussi Quelque chose d'absent qui me tourmente – Entretiens avec Pascaline David (« Double », 2025) aux éditions de Minuit.  Programmation musicale : l'artiste Coline Rio avec le titre Grand-mère.

De vive(s) voix
Prix Goncourt 2025 - «La maison vide» : un roman familial de Laurent Mauvignier

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 29:00


Le prestigieux prix Goncourt a été attribué à l'auteur, Laurent Mauvignier pour son roman «La maison vide», publié aux éditions de Minuit.  Que sait-on de sa famille ? De génération en génération, Laurent Mauvignier détricote le fil de son histoire familiale depuis son trisaïeul, Firmin Proust.  Mais où est donc passée la médaille de Jules, l'arrière-grand-père ? C'est ainsi que commence le nouveau roman de Laurent Mauvignier, une saga familiale sur plusieurs générations.  Il y a des histoires inventées qui contiennent plus de vérité que des histoires vécues qui sont complètement «toc» en fait. Parfois, le roman, en inventant, peut toucher plus de vérités.   Pour la première fois, l'auteur «se met en scène». Il écrit, il cherche et compose à la recherche de son passé.  Il part de l'histoire de son arrière-arrière-grand-père puis déploie l'histoire de son arrière-grand-mère pour comprendre les raisons du décès de sa grand-mère officiellement «morte des suites d'alcoolisme» puis comprendre le suicide de son père lorsque l'auteur avait seize ans.  Laurent Mauvignier a toujours considéré l'écriture comme une «évidence» pour lui.  Quand vous écrivez, toute votre vie est consumée par l'écriture. Il y a des moments, il faut se battre pour se sentir vivant parmi les autres.  Son écriture se caractérise par la longueur de ses phrases, des phrases un peu «proustiennes».  Quand je suis sur une phrase, chaque point est une torture. Il n'y a pas de point qui ne soit pas final, j'ai l'impression de tuer mes propres phrases. Je suis admiratif des gens qui savent faire des phrases très courtes.  Invité : Laurent Mauvignier est un auteur français né à Tours en 1967. Il est issu d'une famille ouvrière de cinq enfants. Il intègre l'École des Beaux-Arts à 17 ans, dont il sort diplômé en 1991 en Arts plastiques. En 1999, il publie son premier roman, Loin d'eux, aux Éditions de Minuit, «une suite ininterrompue de monologues intérieurs». Il publiera par la suite des romans tels que Dans la foule (inspiré du drame de Heysel) Des hommes, qui raconte le traumatisme de la guerre d'Algérie et Histoires de la nuit, un thriller social qui sera adapté pour le cinéma prochainement.  Il vient de publier son nouveau roman La Maison vide, mais aussi Quelque chose d'absent qui me tourmente – Entretiens avec Pascaline David (« Double », 2025) aux éditions de Minuit.  Programmation musicale : l'artiste Coline Rio avec le titre Grand-mère.

Invité Afrique
Soudan: «La prise d'El-Fasher est une victoire militaire, mais l'après est une défaite politique pour les FSR», estime Suliman Baldo

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 3, 2025 10:24


Alors que les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) ont annoncé « la prise de la ville d'El-Fasher », cette « victoire militaire pour le général Hemedti » serait en réalité « une défaite politique », affirme notre invité, le professeur soudanais Suliman Baldo. Il est également directeur exécutif de l'Observatoire de la Transparence et des Politiques au Soudan. Y a-t-il un risque de génocide au Darfour ? Va-t-on vers une partition est/ouest du Soudan ? En ligne de Nairobi, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Suliman Baldo, comment expliquez-vous la victoire militaire des FSR du général Hemedti à el-Fasher, six mois seulement après leur défaite à Khartoum ? Suliman Baldo : Bien sûr, les Forces de soutien rapide avaient mis un siège très strict autour d'el-Fasher pour plus de 18 mois, c'est-à-dire en interdisant même l'arrivée de denrées alimentaires ou bien les livraisons médicales pour les hôpitaux locaux. Et ils avaient bombardé la ville durant toute cette période. Et ils ont aussi utilisé des drones contre el-Fasher. Et à quoi ont servi ces drones très sophistiqués et de fabrication chinoise ? Il y a plusieurs mois que les Forces de soutien rapide ont acquis bien sûr des drones sophistiqués d'origine chinoise, mais aussi des moyens de défense aérienne qui ont empêché l'armée de l'air soudanaise de ravitailler sa garnison à el-Fasher. Est-ce que les Émirats arabes unis et le Tchad ont joué un rôle dans cette victoire militaire des FSR ? Les Émirats sont, disons, les fournisseurs du matériel de guerre de toutes sortes pour les Forces de soutien rapide. Et donc, ils ont joué un rôle principal et de taille. Le Tchad est seulement un instrument, disons, dans les mains des Émirats arabes unis, comme c'est le cas de la Libye de Haftar, en particulier pour les Forces de soutien rapide. Depuis une semaine, de multiples témoignages décrivent les atrocités commises par les FSR contre les civils appartenant à des communautés non-arabes, notamment la communauté Zaghawa. Est-ce qu'on est en train d'assister à la réplique d'el-Geneina, où 15 000 Masalits avaient été massacrés par les FSR, en juin 2023 ? Je ne crois pas que les victimes qui ont été liquidées par les Forces de soutien rapide à el-Fasher étaient toutes des Zaghawas. Le comportement des Forces de soutien rapide est totalement hors contrôle de leurs commandants. Et donc, lorsque les FSR ont pris la ville, l'armée et les forces conjointes alliées à l'armée avaient déjà pu se retirer de la ville, laissant la population civile derrière elles. Une population civile qui compte un quart de million de personnes. Et donc il y a eu un ciblage des Zaghawas, mais c'était aussi sans discrimination. Parfois, c'étaient des membres de différents groupes ethniques. C'était surtout une revanche sur les populations d'el-Fasher, qui avaient résisté à l'invasion de la ville pendant le siège de la ville. Certains observateurs se demandent si la situation n'est pas comparable aux premières heures du génocide au Rwanda, en 1994 ? Ce qui s'est passé est horrible et c'est une forme de crime commis d'une manière systématique. Mais je ne crois pas qu'il y ait eu l'intention d'éliminer une composante de la population sur des bases ethniques ou autres. Le général Hemedti affirme avoir fait arrêter plusieurs de ses combattants soupçonnés d'exactions et avoir ouvert une commission d'enquête. Est-ce qu'il cherche à échapper éventuellement à ses responsabilités ? Je crois que c'est une réaction à la condamnation globale, partout dans le monde, mais aussi une réaction, au sein de la population locale, face aux tueries qui ont eu lieu à el-Fasher. Je ne pense pas que les Forces de soutien rapide s'attendaient à cette réaction collective de l'opinion mondiale et locale. Et l'annonce de ces enquêtes est une façon d'essayer de contenir les dégâts que, disons, les réactions à ces tueries ont créés. Bien sûr, la prise d'el-Fasher est certainement une victoire militaire, mais ce qui s'est passé après représente une défaite politique totale et une défaite morale pour les Forces de soutien rapide. C'est à cause de ces atrocités, dont les Forces de soutien rapide sont devenues très spécialisées dans la commission de ces crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Est-ce qu'après la partition du Soudan du Sud en 2011, il ne va pas y avoir une seconde partition, du Soudan de l'Ouest cette fois-ci ? Il y aura une partition de fait, dans la mesure où il y aura deux gouvernements rivaux qui contrôlent chacun une moitié du pays. Mais je ne pense pas qu'il y aura sécession du Darfour ou bien de l'ouest du Soudan avec le reste du pays. Ça va être, disons, une situation comme en Libye, où il y a deux administrations qui contrôlent deux portions de territoire, mais il n'y aura pas une partition du pays. À lire aussiSoudan: craintes de la poursuite des exactions à El-Fasher, après la prise de la ville par les FSR À lire aussiSoudan: après les exactions à El-Fasher, les FSR arrêtent un seul de leurs membres

Vacarme - La 1ere
Néonatologie 3/5 - Un ange passe

Vacarme - La 1ere

Play Episode Listen Later Nov 2, 2025 25:12


Chaque année, 25 bébés décèdent au service de néonatologie du CHUV. Parfois, parce qu'aucune prise en charge ne peut les sauver. Parfois, parce que face à des pathologies incurables, parents et personnel soignant décident de réorienter les soins vers un parcours palliatif. Il faudra huit jours à cette petite fille pour partir, sans souffrance. Reportages de Bastien Confino Réalisation: Mathieu Ramsauer Production: Laurence Difélix

Le Top de L'After foot
Le Top de l'After Foot : "Il faut gagner salement parfois" / "Tu jettes la pièce avec O'Riley" de Walid Acherchour – 01/11

Le Top de L'After foot

Play Episode Listen Later Nov 1, 2025 6:07


Chaque jour, écoutez le Best-of de l'Afterfoot, sur RMC la radio du Sport !

Invité Afrique
Dr De-Joseph Kakisingi: «Il y a très peu de visibilité sur la crise congolaise»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 5:44


Passer de 500 millions de dollars à 2,5 milliards de dollars d'aide humanitaire pour cette année 2025, c'est le premier objectif de la Conférence de soutien à la paix et à la prospérité des Grands Lacs, qui se tient aujourd'hui à Paris, en présence notamment du Congolais Félix Tshisekedi et du Français Emmanuel Macron. Quelles sont les plus grandes urgences de l'heure dans l'est de la RDC ? Le médecin gynécologue De-Joseph Kakisingi exerce à Bukavu et préside le Conseil National des Forums d'ONG Humanitaires et de Développement (CONAFOHD). Il est présent à Paris et répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Quel est le problème le plus urgent à régler pour les millions de Congolais déplacés par la guerre ? De-Joseph Kakisingi : Le problème le plus urgent à régler aujourd'hui, c'est d'abord l'accès à l'alimentation, à la nourriture. Parce que ces milliers de déplacés aujourd'hui sont bloqués dans une zone sans accès physique, et donc ils sont coupés de leur source d'alimentation. Et donc ça devient très urgent qu'ils aient accès à la nourriture, qu'ils aient accès aux soins médicaux. Donc, il faut l'approvisionnement en soins médicaux et, en fait, qu'ils aient aussi accès à des espaces sûrs. Est-ce que la prise des villes de Goma et de Bukavu au début de l'année par les rebelles et leurs soutiens rwandais, est-ce que cette prise a aggravé la crise humanitaire ? Effectivement, cette crise est venue aggraver davantage une crise humanitaire qui était déjà assez alarmante, et notamment par les blocus que cela fait autour de ces villes-là et autour des zones périphériques. Ça entraîne notamment la fermeture de l'espace aérien et des aéroports, comme l'aéroport de Goma et celui de Bukavu. Les routes aujourd'hui sont dégradées pendant la saison des pluies et les banques sont fermées et l'accès par les frontières est très difficile. Et donc cela vient exacerber une situation humanitaire qui était déjà assez grave. Ces millions de Congolais déplacés, ils vivent dans quelles conditions concrètement ? Alors, ils vivent dans des conditions très difficiles. Vous savez, avant la chute de Goma et de Bukavu, il y avait des camps de déplacés autour de Goma, autour de Bukavu, et donc l'assistance était assez facile à partir des ONG nationales et internationales et des Nations unies qui pouvaient subvenir aux besoins urgents de ces populations. Mais aujourd'hui, les camps de déplacés ont été fermés et ça fait que ces populations sont en train d'errer sans abri, sans assistance, sans possibilité qu'elles puissent être mieux regroupées pour être mieux aidées. Et ça fait qu'elles vivent dans des conditions très, très difficiles. Ce qui veut dire que vous-même qui êtes médecin gynécologue, vous ne pouvez pas soigner tous les malades, c'est ça ? Oui, c'est ça, effectivement, le problème est là où l'accès est difficile pour s'approvisionner en médicaments, beaucoup d'hôpitaux, beaucoup de zones de santé voient leurs stocks de médicaments en rupture, et ça fait que les hôpitaux ne peuvent plus offrir des soins de qualité parce qu'il n'y a pas de médicaments. Et nous, comme médecins, nous nous trouvons face à une grave difficulté. Parfois, on est obligé d'assister à des décès de personnes qu'on aurait pu sauver si on avait des médicaments à portée de main. Moi, je viens de Bukavu, au cœur de la crise, et il nous arrive de voir des femmes mourir ou des enfants par manque de médicaments. Il nous arrive de voir des femmes mourir d'hémorragie post-partum parce qu'on n'a pas l'ocytocine pour pouvoir prévenir les hémorragies et parce que la chaîne du froid devient difficile dans ces conditions où l'espace aérien est fermé. Il nous arrive aussi de voir des enfants mourir parce qu'on manque des médicaments essentiels et parce que les voies d'accès sont difficiles. Est-il vrai qu'il y a encore des stocks de médicaments sur plusieurs sites du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, mais qu'on ne peut pas les acheminer jusqu'aux centres de santé, jusqu'aux populations à cause des tracasseries administratives, à cause des checkpoints ? Oui, il arrive effectivement que certaines organisations internationales disposent des stocks dans les grandes villes, mais il y a effectivement des tracasseries administratives, comme par exemple, je viens de voir une note qui est sortie il y a quelques jours au niveau de Kinshasa, où on annonce que toute tentative de contractualisation d'aide humanitaire avec les zones périphériques doit d'abord se référer au ministère national. Et quand on voit l'étendue du pays, quand on voit tout ce qu'il y a comme zones de santé et les difficultés, ça fait des tracasseries administratives en plus. Y a-t-il aussi des tracasseries du côté des rebelles du M23 ? Effectivement, c'est des deux côtés, de plus en plus. Il y a des doubles taxations, il y a des contraintes pratiquement pour les ONG nationales, il y a des menaces, des intimidations et ça rétrécit l'espace humanitaire et ça fait que l'aide humanitaire n'arrive pas. Est-ce qu'il y a au moins des corridors humanitaires ? Jusqu'à ce jour, non. On a essayé d'établir un corridor humanitaire entre Bukavu et Uvira par exemple, et cela n'a pas marché à la dernière minute. Toutes les parties au conflit se sont opposées ou ne l'ont pas permis. Cette conférence de Paris, où vous êtes ce jeudi, qu'est-ce que vous en attendez ? La première chose, c'est en fait donner un peu plus de la lumière sur la crise congolaise. Si vous voyez, il y a beaucoup de visibilité sur la crise de Gaza, beaucoup de visibilité sur la crise de l'Ukraine, mais très peu de visibilité sur la crise congolaise. La deuxième chose qu'on attend de cette conférence, c'est en fait une sensibilisation pour le financement de l'action humanitaire. Le plan de réponse humanitaire de cette année était évalué à 2,5 milliards de dollars pour pouvoir répondre aux besoins des 6,8 millions sur les 21 millions de personnes qui sont en besoin d'aide humanitaire au Congo. Mais jusqu'à ce jour, ce plan n'a été financé qu'à 500 millions de dollars. Et on attend de cette conférence, qu'il y ait un peu plus de solidarité pour qu'on arrive peut-être à lever le double de ce qui a déjà été donné et ainsi pouvoir apporter de l'aide à toutes ces communautés qui sont dans les besoins humanitaires urgents. À lire aussiRDC: à Paris, une conférence de soutien à la paix dans la région des Grands Lacs

IFTTD - If This Then Dev
#334.src - IA et medical: L'IA, un nouveau regard sur le diagnostic avec Alexis Ducarouge

IFTTD - If This Then Dev

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 51:42


"L'IA ne remplace pas les médecins, elle leur offre un filet de sécurité. Parfois, elle voit ce que l'&oeligil humain ne peut pas percevoir." Le D.E.V. de la semaine est Alexis Ducarouge, co-fondateur chez Gleamer. Alexis nous partage ses perspectives sur l'impact considérable de l'intelligence artificielle dans le domaine de la radiologie. Il souligne l'évolution spectaculaire de cette technologie, notamment des grands modèles de langage, et l'importance vitale des données labellisées pour garantir des diagnostics précis. Alexis soulève également les défis de confiance entre les médecins et ces systèmes d'IA. Il évoque la nécessité d'une approche collaborative entre radiologues et développeurs et émet enfin des perspectives intéressantes sur l'avenir de l'IA visant à améliorer les performances diagnostiques via des modèles plus holistiques.Chapitrages00:00:53 : Introduction à l'IA médicale00:01:48 : Présentation de Gleamer00:02:34 : Évolution des modèles d'IA00:04:07 : Diagnostic et apprentissage supervisé00:06:43 : Qualité des données et annotation00:09:39 : Corrélations et causalité en IA00:12:09 : Confiance dans les systèmes d'IA00:14:22 : Interactions entre médecins et IA00:16:06 : Adoption des outils d'IA en médecine00:19:00 : Choix de modèles d'IA00:20:54 : Stratégies d'acquisition et alliances00:22:10 : Formation et challenge pour les médecins00:24:22 : Impact sur la pratique médicale00:26:22 : Évolutions réglementaires et défis00:27:57 : Compréhension des enjeux médicaux00:30:26 : Annotation par des experts médicaux00:32:13 : Coûts et défis de l'annotation00:35:00 : Régulations et innovation technologique00:36:51 : Cycles de validation et publication00:38:11 : Adoption des outils en France00:39:38 : Comparaison internationale de l'adoption00:40:51 : Régulations et innovation aux États-Unis00:42:44 : Positionnement de l'IA française00:44:41 : Passage à l'échelle des startups00:47:34 : Recherche sur de nouveaux modèles d'IA00:49:47 : Suggestions de lecture et conclusion Liens évoqués pendant l'émission Le problème à trois corps : Liu, Cixin, Gaffric, Gwennaël **Restez compliant !** Cet épisode est soutenu par Vanta, la plateforme de Trust Management qui aide les entreprises à automatiser leur sécurité et leur conformité. Avec Vanta, se mettre en conformité avec des standards comme SOC 2, ISO 27001 ou HIPAA devient plus rapide, plus simple, et surtout durable. Plus de 10 000 entreprises dans le monde utilisent déjà Vanta pour transformer leurs obligations de sécurité en véritable moteur de croissance.

Un podcast à soi
Que faire de nos fantasmes de violence ?

Un podcast à soi

Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 51:09


Nous sommes nombreuses à connaître des fantasmes de violence, et de soumission. Parfois, à ressentir de l'excitation devant des scènes de violences sexuelles dans les films, les livres, les séries. Ca n'a rien de contradictoire. C'est plutôt très logique. Nous grandissons dans la culture du viol et de l'inceste. On nous apprend à désirer la violence. Mais qu'est-ce qu'on fait de ça pour se sentir justement alignée avec soi même, ses aspirations, ses valeurs et ses désirs ? Est-ce qu'on essaye de ne plus penser à ses fantasmes, de les garder pour soi, dans un coin de notre tête ?  De les remplacer ? Est-ce qu'on les met en pratique, on les joue, on s'en moque ?Qu'est ce que tout cela raconte ?C'est ce que je me suis demandé dans cet épisode aux côtés de femmes qui pratiquent le BDSM et d'autres qui cherchent des voies pour désirer en dehors de la violence.Avec :- Nadia et Pauline- Rebecca Levy Guillain, sociologue et sexothérapeuthe- Daria Sobocinska, sociologue- Aurore Vincenti, linguiste- Myriam Bahaffou, chercheuse en philosophie et militante écoféministe décolonialeTextes : - Histoire d'O, Pauline Réage- Les aventure de China Iron, Gabriela Cabezón Cámara- L'endroit de mon trouble, Lumen- Sélection prix Gouincourt 2025Pour aller plus loin :- Pour une érotique du sensible, Aurore Vincenti- Éropolitique, Myriam Bahaffou- Féminisme et fantasme de soumission, Céline Bercion- Fantasmes au féminin, Maud Serpin- MeToo or not MeToo , Rebecca Levy Guillain- Les relations non conjugales, Daria SobocinskaRemerciements :Je remercie tout particulièrement : Nadia et Pauline, Lou des soirées "Monts et Merveilles" et Aude pour le courage des témoignages et la confiance accordée.Merci aussi à Maud Serpin pour les mises en contacts, à Claire Alquier, à Sophie, à toutes celles contactées pour l'émission. Enregistrements septembre 2025 Prise de son, montage, textes et voix Charlotte Bienaimé Réalisation et mixage Annabelle Brouard Lectures Laure Giappiconi Accompagnement éditorial Sarah Bénichou Community Manager Meyrélie Milhavet Illustrations Anna Wanda Gogusey

Parole du Jour
La confrontation est parfois nécessaire

Parole du Jour

Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 2:06


Jésus ne s'est jamais départi de la vérité

Maintenant, vous savez
Pourquoi oublie-t-on ce qu'on voulait faire au moment d'entrer dans une pièce ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Oct 26, 2025 4:40


Arriver dans une pièce et oublier ce que tu étais venue y faire. Tout un chacun a déjà forcément expérimenté ce phénomène déroutant. Parfois, cela peut même inquiéter. On pense à tort que ce sont des troubles de la mémoire. Le syndrome de la porte, également appelé doorway effect ou encore boundary effect, effet frontière, est en réalité aussi banal que bénin. Ce mécanisme courant et universel est sans conséquence. Et surtout : son rouage s'explique de manière très simple. Des scientifiques américains de l'université Notre-Dame, dans l'Etat de l'Indiana, ont par exemple mené une étude en 2011. Ce syndrome a-t-il été étudié par la science ? Que se passe-t-il précisément dans le cerveau ? Donc ce genre de petits oublis n'a rien d'alarmant ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Emilie Drugeon. Première diffusion : mars 2024 À écouter aussi : ⁠Comment limiter l'impact du sucre sur notre santé ?⁠ ⁠Comment savoir si la couleur de notre urine est normale ?⁠ ⁠Comment bien choisir son matelas ?⁠ Retrouvez tous les épisodes de⁠ "Maintenant vous savez"⁠. Suivez Bababam sur ⁠Instagram⁠. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Change ma vie : Outils pour l'esprit
Mon système de carnets (et comment créer le vôtre)

Change ma vie : Outils pour l'esprit

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 33:42


Vous adorez les carnets, mais vous ne savez pas comment les utiliser sans vous disperser ?Dans cet épisode, je vous ouvre les coulisses de mon propre système de carnets – celui qui m'aide à clarifier mes pensées, me connecter à moi-même et garder le cap au quotidien.Je réponds à toutes vos questions :Combien de carnets j'utilise et à quoi ils serventComment je fais pour ne pas me perdre entre tousPourquoi j'écris presque tous les jours, mais sans contrainteEst-ce que je relis mes anciens carnets et pourquoiEt surtout : comment créer un système qui VOUS correspondVous verrez : il ne s'agit pas d'un système parfait, mais d'un système vivant, qui soutient vos besoins réels, pas vos idéaux de perfection.Ce que vous allez en retirer : une approche simple et libératrice pour (re)trouver le plaisir d'écrire, vous recentrer, et transformer vos carnets en alliés de votre clarté intérieure.Carnets mentionnés dans cet épisode :Le carnet Rhodia “Goalbook”Le carnet Leuchtturm (le mien est une édition limitée Change ma vie couleur cuivre)L'agenda Moleskine Smart PRO PlannerLe 6-Minute DiaryLe stylo Staedtler Triplus Fineliner 0.3mm (en boîte de 10 !)À chaque fois que j'évoque mes carnets sur les réseaux sociaux ou sur la liste de diffusion de Change ma vie, je reçois plein de questions. Combien j'ai de carnets ? Comment est-ce que je vais m'en servir ? Est-ce que je les relis ? Est-ce que j'ai peur que quelqu'un les lise ? Dans cet épisode, je me propose de répondre à toutes vos questions, de vous expliquer comment fonctionnent mes carnets et comment vous pouvez vous en inspirer pour créer le vôtre.Si vous découvrez cet épisode, je suis Clotilde Dusoulier, je suis coach de vie, autrice et entrepreneuse. J'ai écrit le livre Ma méthode Change ma vie qui vient juste de sortir au format poche, et je suis la fondatrice de Change ma vie.Change ma vie, c'est la référence du coaching de vie en France avec plus de 4 000 personnes accompagnées. Sur ce podcast Change ma vie, je vous propose chaque semaine des outils précis et concrets de développement personnel et de coaching pour que vous puissiez changer votre vie de l'intérieur. Abonnez-vous pour ne manquer aucun épisode.Tout au long de cet épisode, je vais répondre à des questions qui m'ont été posées sur mon système de carnets. Si vous écoutez la version audio seule de cet épisode, je vous précise qu'en allant voir sur YouTube la version vidéo, vous pourrez voir les carnets que je vais pouvoir vous montrer et pas seulement vous en parler.Plusieurs carnets en parallèle : organisation par fonctionLa première question à laquelle je vais répondre, c'est : « As-tu plusieurs carnets en même temps, par thème ou par fonction, et lesquels ? » Je vous propose un petit tour d'horizon des carnets que j'utilise de façon quotidienne.Le carnet des flots de penséeLe premier que je vais vous présenter, c'est le carnet de mes flots de pensée. Qu'est-ce que j'appelle des flots de pensée ? C'est le fait, pour ma part, tous les matins, d'écrire la date et d'écrire mes pensées, mes préoccupations, et d'aller creuser un petit peu pour comprendre ce qui m'occupe, pourquoi, ce qui se cache là-dessous.Je fais des flots de pensée que j'appelle des flots de pensée dirigés, c'est-à-dire que ce n'est pas seulement retranscrire sur papier tout ce qui me passe par la tête, comme on peut le faire avec d'autres méthodes. Moi, ce que je fais pour aller plus droit au but et vraiment utiliser au mieux le temps que j'ai devant moi, c'est de partir de questions qui vont me permettre d'aller creuser ce qui est le point de préoccupation principal pour moi à ce moment-là, et qui va me faire avancer le plus possible pendant cette session de flots de pensée.Comment est-ce que je fais ça ? J'applique la méthode du coaching de Change ma vie, qui permet justement de savoir quels sont les sujets sur lesquels on a besoin d'avancer, ce qui nous limite, ce qui nous bloque, pour aller creuser exactement ça. Ce que je fais aussi, c'est qu'au fil de mes journées, en fonction de mes conversations, de mes lectures, de choses que j'entends ou que j'écoute, je note sur une note de mon téléphone des questions ou des points d'exploration sur lesquels je me dis qu'il y a quelque chose à creuser là-dessus.Quand je démarre mes flots de pensée, soit j'utilise la méthode du coaching de Change ma vie, soit j'emprunte une des questions que j'ai pu noter sur cette note-là.Le journal de 5 minutesLe deuxième format que je vais vous présenter, c'est celui qui s'appelle le Five Minute Journal, ce qui veut dire en français le journal de 5 minutes. C'est un format que j'achète qui est tout fait et qui permet, de façon quotidienne, d'avoir une partie qu'on peut remplir le matin et une partie qu'on peut remplir le soir. Il permet de se poser une typologie de questions identique tous les jours.Le matin, ce sont mes gratitudes, mes intentions pour la journée, et le soir, c'est : qu'ai-je fait de bien, qu'ai-je appris et quels sont les beaux moments que j'ai vécus. J'aime bien ce format, ça fait quelque temps que j'achète celui-là. Il existe en rose et en bleu, j'alterne le rose et le bleu.Le carnet professionnelC'est mon carnet professionnel sur lequel je note mes notes prises en réunion avec mon équipe, en rendez-vous avec des personnes extérieures à mon équipe. Quand je me pose pour réfléchir à un sujet, à la stratégie, à mon offre, à ma visibilité, c'est là-dessus aussi que je prends mes notes.Il se trouve que c'est un carnet qui est littéralement Change ma vie, puisque ce sont des carnets que j'ai fait fabriquer avec écrit « Change ma vie » dessus, avec une couverture cuir rose que je trouve très jolie. J'ai mis un sticker dessus, mais il y a écrit « Change ma vie » en creux sur la couverture. Je vous précise que c'est au format A5 avec des petits points pour remplacer des lignes. C'est important d'avoir un carnet qui vous plaît, je pense que c'est la base, pour qu'il y ait un côté régal émotionnel et esthétique qui soit fort.C'est un agenda qui me plaît beaucoup par le format, parce qu'il y a des doubles pages qui reprennent les rendez-vous, mais d'une semaine à l'autre, il y a une double page qui permet la prise de notes. Moi, j'interviens sur une variété de projets, avec une variété de casquettes et de responsabilités, et plutôt que d'avoir une to-do list en vrac où tout est au même niveau, j'ai une to-do list qui est priorisée.Si je vous montre une semaine passée, on voit que j'ai des nuages de tâches, et au fur et à mesure, je coche, je barre. À la fin de la semaine, ce que je n'ai pas fait — parce qu'évidemment j'ai toujours plus de choses sur ma to-do list que j'ai eu le temps pour les faire — je le reporte à la semaine d'après, et j'ai une petite flèche pour montrer que je l'ai bien récupéré.J'ai une catégorie qui s'appelle « plus tard », qui me permet de reporter des sujets qui ne sont pas urgents. Moi, je suis mon propre patron, il est possible que je m'occupe de choses personnelles sur ma journée professionnelle, voire de choses professionnelles sur mon temps personnel d'ailleurs. C'est une vue d'ensemble de ce que j'ai à faire sur cette semaine. Ce dont je ne m'occupe pas, je note, pour ne pas l'oublier, et j'aimerais bien y revenir après, notamment sur des objectifs, sur des films que j'ai envie de voir, ce genre de choses. C'est un peu un carnet à tout faire, mais c'est essentiellement un agenda et une to-do list.Voilà un petit peu ce fameux système de carnets. On va revenir un petit peu plus dans le détail avec les autres questions que vous m'avez posées.Faut-il un carnet pour chaque besoin ?Une première question que je voudrais aborder, c'est : est-ce que vous avez besoin d'un carnet ? Si oui, quelle forme est-ce que ça pourrait prendre ? L'idée, c'est d'éviter qu'un carnet devienne ce qu'on a dans un tiroir, dans un fond de placard, et qu'il soit réponse à un besoin clairement identifié, soit à un besoin qui existe tout court.Il est possible qu'on ait créé un carnet — par exemple, je parlais d'un carnet pour les films qu'on a envie de voir ou les livres qu'on a envie de lire — et l'auteur·rice conseillait de faire ce projet, d'avoir cette routine-là. Aujourd'hui ça ne colle pas, et on peut toujours... c'est pas très grave d'avoir un carnet qui dort.L'archivage chronologique des carnetsMon système est vraiment uniquement chronologique. Ce que je fais quand j'ai terminé un carnet, c'est que sur les carnets d'agenda, à l'arrière du carnet, il y a des autocollants qui sont sur la tranche pour indiquer quelle était la période que ça a couvert. Là, en l'occurrence, celui que je vous ai sorti, c'est mai 2023 à avril 2024, c'est noté dessus. Comme ça, quand je les archive — moi je les archive dans un placard — je vois sur la tranche quelle est la date.Ensuite, si je me souviens par exemple que c'est quelque chose que j'ai noté il y a 6 mois, on était en avril dernier, si c'était le carnet d'avant, je reprends le carnet d'avant et je retrouve la page qui correspond à ce que j'avais noté. Mes prises de notes, en particulier mes flots de pensée, je les date toujours, je note la date, je note la carte de coaching que j'ai tirée ce jour-là, et ensuite je fais mon flot de pensée. Si je veux revenir à quelque chose que j'ai écrit, je me réfère à la date.C'est pareil pour ma prise de notes professionnelle : à chaque fois, je note quelle est la réunion ou quel est le rendez-vous, et je note la date. De cette façon-là, si je veux revenir aux notes que j'ai prises pendant telle réunion, à tel sujet, je repars en arrière. Certes, il faut se souvenir de quelque chose qu'on a noté, et je pense qu'il compte de moins en moins sur le pouvoir de notre cerveau et le pouvoir de notre mémoire, et c'est pas mal aussi de faire travailler un petit peu son cerveau de ce côté-là.Papier ou numérique ?Je note mes rendez-vous sur mon agenda papier, mais j'ai le mérite d'être partageable avec mon équipe, partageable avec mon mari quand on gère un agenda familial partagé. J'ai pas toujours cet agenda-là dans mon sac à main.Une pratique quotidienne essentielleDe façon quotidienne, y compris en vacances — sauf des vacances pendant lesquelles je vais pouvoir déconnecter complètement —, j'emporte mon carnet. J'emporte pas mon agenda, j'emporte pas mon carnet de notes professionnel, mais j'emporte mon carnet de flots de pensée. Si je ne le fais pas, j'en ressens aussi des inconvénients en termes de brouillard mental, de difficulté à me connecter avec l'émotion, d'impression de confusion. Pour moi, c'est vraiment une hygiène mentale et une hygiène émotionnelle à laquelle je tiens beaucoup.Je sais qu'on veut parfois partir vite, et je m'aperçois aussi que dans ces temps où je saute, où je saute, j'essaye de me reprendre à ce moment-là, parce que je sais que c'est justement dans les moments où j'ai une plus grande charge de travail, un niveau de charge mentale, de stress plus important, que j'ai particulièrement besoin d'avoir ce moment en début de journée pour faire la clarté à l'intérieur de mon esprit, pour me recentrer, me réancrer. Je sais que la journée se passera beaucoup mieux si j'ai eu ce moment de connexion avec moi maintenant.Ma méthode d'écriture quotidienneJe reviens aux questions qui me tournent un peu dans la tête, ce sur quoi je rumine, ou ce qui m'intéresse. Ensuite, je décortique plus ou moins profondément selon le temps et l'envie.La façon dont je procède, c'est que le matin quand je me lève, après mon café et mon petit-déjeuner, je tire une carte de coaching en buvant mon café pour mon flot de pensée, et j'aime avoir au moins 5 à 10 minutes d'écriture autour de mes pensées et d'exploration autour de ce qui m'occupe.Si j'ai un petit peu plus de temps et que j'ai un sujet sur lequel je suis inspirée, je peux écrire plus longtemps. Parfois le flot de pensée, je le fais après avoir déposé mon fils à l'école, et quand je reviens chez moi pour faire ma journée de travail, ça dépend du premier rendez-vous que j'ai dans la journée. Parfois, ce flot d'écriture se transforme en une séance de réflexion stratégique, parce que ça débouche sur un sujet, un projet qu'on veut lancer, sur lequel j'ai envie de rassembler mes pensées et d'avoir une pensée plus stratégique.Il peut y avoir quelque chose qui est du perso qui devient du pro, des interrogations sur un sujet qui en évoquent une autre. C'est quelque chose qui est très vivant et très organique. Je ne fais jamais juste un vidage de cerveau, il y a toujours un côté pilotage et exploration : pourquoi est-ce que je me dis ça, quels sont les effets de ces pensées-là sur mes émotions, sur ma journée, sur ce que je vais faire.Ce décorticage, il est plus ou moins profond selon le temps dont je dispose, et aussi selon mon énergie, parce que ça demande quand même de l'énergie. Il y a des fois où je n'ai juste pas la ressource, et où je suis plus dans l'action que dans la réflexion.Mes débuts avec les carnetsOn m'a posé la question : quand as-tu commencé à utiliser des carnets, est-ce que c'est venu seul ou sur conseil ? Je pense que depuis que je sais écrire, j'ai des carnets et j'écris dans mes carnets. Je me souviens d'un journal intime que j'ai eu, je pense, vers 8 ou 9 ans, je le revois très clairement dans mon esprit, vous savez, ces journaux intimes qu'on vend avec un petit cadenas et une clé minuscule.Ma sœur avait aussi, cadeau identique, exactement le même journal intime, avec exactement la même serrure, exactement la même clé. Ce qui ne sert absolument à rien, parce qu'évidemment, quand on a 8 ans et qu'on ne veut pas que ça soit lu, ce cadenas, c'est pour que ça ne soit pas lu. Pas un carnet, il suffit plutôt de cacher le carnet que de le faire cadenasser.J'ai retrouvé ce carnet il y a quelque temps, et c'est très intéressant de se replonger dans mes préoccupations de quand j'avais 8 ou 9 ans. J'ai toujours eu des journaux intimes que je n'ai pas tenus en continu, mais j'ai toujours utilisé l'écriture comme outil d'introspection, pour décharger mes pensées, parler de comment je me sentais. Je pense que comme j'ai toujours eu un gros degré de sensibilité, j'ai toujours eu ce besoin de m'interroger moi-même sur comment ça allait, et d'exprimer ce que je ne pouvais pas exprimer dans ma famille ou auprès de mes ami·e·s, d'avoir ce relais papier dans mon dialogue avec moi-même.J'ai toujours été dingue de papeterie aussi, j'ai toujours passé des heures dans les papeteries. Je pense que si vous m'écoutez aujourd'hui, c'est sans doute que vous partagez cette passion.Mes outils d'écriture préférésJustement, on parle de papeterie. La question qui m'a été posée, c'est : « Quels stylos utilises-tu pour écrire dedans ? » Moi, je suis monogame d'une façon générale, et en termes de stylos. J'utilise exclusivement ce stylo-là. Je vous le montre — je fais comme les youtubeur·euse·s beauté qui font ça quand elles montrent leur crayon de maquillage, ça marche aussi pour un stylo-feutre.C'est un stylo-feutre avec une pointe très fine, je pense que c'est 0,5 mm, c'est de la marque Staedtler, c'est le Triplus Fineliner. J'utilise ça depuis je sais pas 15 ans, je les achète par boîte de 10, et j'en ai partout : j'en ai dans mon sac, j'en ai dans ma sacoche de travail, j'en ai à côté de mon bureau.Ce sont des marqueurs dont la mine glisse très bien sur un papier de bonne qualité, qui permettent d'écrire assez petit, parce que même les petites lignes sont assez petites. Vous voyez, j'écris quand même sur un flot de pensée, vous voyez, c'est une écriture qui est assez petite. Je les trouve très agréables. Le seul reproche que je leur fais, c'est que c'est une mine qui se frite au fur et à mesure qu'on écrit avec, c'est-à-dire qu'il n'y a plus d'encre au bout d'un moment, et qu'il n'y a plus de mine. Ça me pose un petit peu un problème, parce qu'à chaque fois, quand le stylo est usé, il faut jeter le stylo, qui est un stylo en plastique, donc c'est pas génial pour l'environnement.Idéalement, on pourrait remplacer la mine et garder le stylo, mais à ma connaissance, le fabricant ne le propose pas. Voilà, le seul stylo que j'utilise. Par ailleurs, mon père écrivait avec ce type de stylo, un feutre fin, ou ce type de stylo, j'aime avoir un peu l'impression d'utiliser le même genre de stylo que lui.Pas de pression, pas d'échec possibleUne question qui m'a été posée, que j'ai trouvée très intéressante, c'est : « Comment éviter de rater ses carnets ? » Je n'ai jamais pensé à ça, parce que je ne réfléchis pas à mes carnets en termes de réussite ou d'échec. C'est vraiment un outil qui sert à répondre à un besoin, et à partir du moment où j'écris dedans, c'est réussi. Il n'y a pas moyen de rater.Je pense que cette question doit venir de la tendance, qui était très à la mode il y a quelques années, d'avoir un bullet journal, où l'idée c'était d'avoir des carnets magnifiques, avec des décorations, avec du masking tape, avec des grilles, avec des petits symboles, avec des petits machins. Moi, je n'ai pas le temps du tout de faire ça, je trouve ça très joli, mais je n'ai pas le temps de faire ça. Il n'y a aucune recherche esthétique dans ce que j'écris. Le seul objectif, c'est que je puisse à peu près me relire.Pas de peur de rater, je vous invite tou·te·s à abandonner cette peur-là, tant symboliquement que de façon fonctionnelle.Pourquoi je conserve mes anciens carnetsDans l'idée, je me dis que je pourrais avoir besoin d'une information que j'ai notée il y a 6 mois, 1 an, 2 ans. Franchement, quand je regarde, j'ai des carnets qui datent de... j'ai tous mes carnets depuis, je pense, 10 ans. Zéro chance que je recherche les notes d'une réunion que j'ai eue il y a 10 ans, tout à fait, en réalité, je pourrais m'en débarrasser. Simplement, voilà, j'aime pas trop l'idée qu'ils finissent à la déchetterie quelque part.En revanche, pour les carnets qui me servent pour mes flots de pensée, j'aime beaucoup l'idée de préserver une trace de mon évolution personnelle d'une année à l'autre, et en tout cas d'une décennie à une autre. J'aime beaucoup ça. Par exemple, en 2019 et 2020, c'est intéressant de revoir le moment d'avant, les projections sur l'année, et puis, au début du mois de mars 2020, on sent que tout bascule avec la situation qu'on a eue. Pour une chose personnelle, je trouve ça intéressant de garder ces traces-là. Je me dis aussi, pour plaisanter, que si un jour quelqu'un écrit ma biographie, il aura de quoi faire avec des piles de carnets. Je dis ça pour rire, pas très sérieusement.Quand la tête déborde : 5 minutes valent mieux que rienLa question suivante qui m'a été posée, c'est : « Comment faire quand la tête déborde ? » J'aime beaucoup cette question, parce que ça illustre bien la pensée perfectionniste et la pensée noir-blanc, tout ou rien.Si j'ai la tête qui déborde, j'aurais besoin d'avoir beaucoup de temps pour décharger mon esprit, mais si je n'ai que 5 minutes et que j'ai la tête qui déborde, et que je n'ai que 5 minutes, je joue sans doute, et je vous assure que c'est utile.On ressent l'envie de bouger, de se promener, et on a vraiment envie d'aller faire une balade dans la forêt, dans la nature, mais on n'a que 5 minutes. Avec 5 minutes, on va plutôt faire le tour du pâté de maisons et avoir bougé quand même un petit peu, plutôt que de se dire : « Non, j'ai que 5 minutes, donc ça ne sert à rien, je vais rester assis·e sur ma chaise. »Si cette analogie vous parle, je vous invite vraiment à vous dire : même 5 minutes, même 2 minutes, c'est déjà beaucoup. Même 2 minutes sur un coin de feuille, c'est déjà beaucoup.La peur que quelqu'un lise mes carnetsLa dernière question qu'on m'a posée, c'est : « As-tu peur que quelqu'un lise tes carnets ? » Il y a plusieurs niveaux de réponse. Le premier niveau de réponse, c'est que je n'écris pas très lisiblement. Ça, c'est un premier niveau.Le deuxième niveau, c'est que j'ai avec les personnes de mon entourage un niveau de confiance suffisant pour être à peu près sûre que ça ne leur viendrait pas à l'idée de regarder mes carnets, regarder ce que j'ai écrit. Je pense qu'ils·elles ont bien intégré cette notion qu'en fait, les carnets de quelqu'un, c'est son intimité, c'est son jardin secret, et qu'on ne va pas fouiller dans les carnets de quelqu'un d'autre.Le troisième niveau, c'est que j'écris en anglais. Même s'ils·elles commencent à se débrouiller en anglais, je pense qu'entre la qualité de mon écriture et le vocabulaire que j'utilise pour écrire en anglais et leur niveau d'anglais, je pense qu'on est encore assez tranquille là-dessus.Mais le dernier rempart qui fait que je suis vraiment complètement tranquille à l'idée des carnets, parfois je les laisse traîner et je me sens tout à fait tranquille, c'est que j'assume complètement ce que j'écris. Ce qui me déplaît — parce que bien sûr, ça arrive dans toutes les relations — c'est que je vais jeter sur le papier quand je suis en colère ou frustrée ou irritée sur une situation à ce moment-là concernant telle ou telle personne. Mais ça ne les concerne pas et mon objectif, c'est justement de jeter ces pensées-là sur le papier à ce moment-là pour pouvoir trouver le point de vue sur la situation qui me paraît le plus juste, parler de tel ou tel sujet, sans leur déverser le flot de ces pensées, parce que ça, je m'en suis occupée de mon côté.Dans l'hypothèse très peu probable où mon mari tomberait sur un truc que j'ai écrit parce qu'à un moment j'étais irritée sur quelque chose... Alors déjà, il est au courant, parce qu'en fait, quand je fais ça, c'est pour pouvoir en parler après en étant ancrée et en apportant un point de vue constructif. La seule chose que je dirais, c'est que je ne trouvais pas que c'était ça que je voulais exprimer.Je suis vraiment pour normaliser le fait que, bien sûr, qu'on a tou·te·s des pensées extrêmes, négatives, qui partent de stress ou de défense, voilà, on se sent sur la défensive. C'est ça la nature humaine et l'intérêt d'avoir un carnet, c'est de pouvoir coucher ces pensées sur le papier et d'utiliser ça comme un outil pour aller au-delà de ces pensées.Si quelqu'un lit mes carnets et tombe sur des choses qui ne lui plaisent pas, ça m'est jamais arrivé. Je précise voir, ça m'est jamais arrivé de perdre un carnet. Quelque part, il y a à chaque fois, au début de mon carnet, écrit : « Si vous trouvez ce carnet », il y a mes coordonnées pour qu'on puisse me le rendre. Après, je ne suis pas du tout à l'abri que quelqu'un le lise, effectivement, mais bon, ça fait partie du risque d'avoir des carnets.Il faut avoir le bon profil, le bon état d'esprit dans la bonne utilisation des carnets.(NB : Liens affiliés)Vous pouvez aussi :

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