Podcasts about Parfois

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Parfois

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Choses à Savoir
Pourquoi certains filles sont gavées de force ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 2:01


Imaginez une petite fille, huit ans à peine, assise sur un tapis. Devant elle, un bol immense de lait de chamelle, une assiette débordante de bouillie. Elle n'a plus faim. Mais sa mère la regarde avec insistance. Dans la culture de sa région, refuser de manger, c'est refuser son avenir. Cette pratique a un nom : le leblouh.Le leblouh, c'est une tradition encore présente en Mauritanie, et dans certaines communautés touarègues. Elle consiste à gaver les jeunes filles de force pour qu'elles prennent du poids, beaucoup de poids. L'objectif ? Les rendre plus belles, plus désirables, et donc… plus faciles à marier.Cette idée ne vient pas de nulle part. Dans ces sociétés sahéliennes, l'histoire a façonné un idéal de beauté très différent du nôtre. Autrefois, être ronde, c'était incarner la richesse, la fertilité, la prospérité. Une femme forte prouvait que son mari avait les moyens de bien la nourrir. À l'inverse, une femme mince évoquait la pauvreté, la maladie ou le manque d'amour.Alors, pour “préparer” leurs filles, certaines mères les soumettent à ce rituel dès l'enfance. Chaque jour, elles doivent avaler des litres de lait, des kilos de bouillie, du beurre, des dattes. Jusqu'à 15 000 calories par jour. Si la fillette refuse, on la punit. Parfois même, on lui pince les doigts entre deux bâtons. Le corps devient un champ de bataille où se joue la valeur d'une vie future.Mais le prix de cette tradition est terrible. Les médecins mauritaniens alertent depuis longtemps : hypertension, diabète, douleurs articulaires, dépression. Les victimes de leblouh paient souvent, à l'âge adulte, le poids d'une beauté imposée.Pourtant, cette pratique résiste encore, surtout dans les zones rurales. Parce qu'elle est intimement liée à la notion d'honneur, de réussite et de mariage. Et parce que les mères, souvent, le font par amour, persuadées d'assurer un avenir meilleur à leurs filles.Depuis quelques années, le gouvernement mauritanien et plusieurs ONG locales, comme l'Association des femmes chefs de famille, mènent campagne pour changer les mentalités. Dans les villes, une nouvelle génération rejette le leblouh. Les réseaux sociaux, la scolarisation, l'accès à l'information font reculer cette coutume.Mais dans les villages reculés, elle persiste, transmise comme un héritage. Et derrière chaque bol de lait avalé de force, il y a une fillette qui rêve, peut-être, d'un autre avenir : celui où la beauté ne pèsera plus des kilos. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Chronique de Mamane
Le réchauffement climatique va au-delà du climat

Chronique de Mamane

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 2:38


Parfois, quand on parle de réchauffement climatique, cela va au-delà du climat.

Les Grosses Têtes
ARCHIVE - Jean Yanne, "100 ans de conneries" : les pouvoirs publics et le métro

Les Grosses Têtes

Play Episode Listen Later Nov 9, 2025 1:57


Au cours du 20è siècle, les pouvoirs publics ont beaucoup investi dans les métros. Parfois même trop... Chaque weekend en podcast, retrouvez "100 ans de conneries", par Jean Yanne. Pendant 4 mois, de septembre à décembre 1999, le sociétaire des "Grosses Têtes", tenait sur RTL une chronique quotidienne dans laquelle il faisait le bilan du siècle qui allait bientôt se terminer. Avec son humour féroce habituel, il s'est attaché à dénoncé la "connerie" humaine, vraie constante et révélatrice du XXème siècle.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Reportage International
Indonésie: PetaBencana, un système d'alerte efficace pour agir au plus vite en cas d'inondations

Reportage International

Play Episode Listen Later Nov 9, 2025 2:36


La ville indonésienne de Jakarta est l'une des plus touchées par les inondations. Exposée aux moussons et aux marées importantes, elle manque d'un système de drainage et souffre d'un urbanisme inadapté aux fortes pluies. Djakarta s'enfonce dans le sol notamment, et sa situation s'aggrave à cause du changement climatique, qui intensifie les pluies extrêmes et la montée des eaux. Mais les habitants et les autorités ne restent pas les bras croisés. Depuis 2017, PetaBencana, une carte en ligne, aide à faciliter l'évacuation des sinistrés. C'est un système dit d'alerte précoce, essentiel pour sauver des vies. De notre correspondante à Jakarta  Au sud de Jakarta, des inondations, il y en a tout le temps, raconte Ambon, un habitant d'une vingtaine d'années. Il nous montre une vidéo sur son téléphone, dans laquelle, on l'y voit secourir des gens, à bord d'un canot pneumatique. Il vit en contrebas de la route principale, tout près d'un canal cerné de deux murs en béton qui ne permettent pas de stopper l'eau quand elle déborde. « L'eau peut monter jusqu'à la taille d'un adulte, voire jusqu'à 2 ou 3 mètres. Et là, c'est la panique », raconte-t-il. En Indonésie, quand l'eau monte, plus l'alerte est donnée rapidement, plus il y a de chances de sauver des vies. Pour cela, Ambon utilise une application sur son téléphone : PetaBencana, « carte des catastrophes » en indonésien. C'est un outil gratuit, en ligne, ouvert à tous. Ambon nous en explique le fonctionnement : « Alors, pour faire un signalement, on renseigne la localisation sur cette carte. On indique que dans ce lotissement de la ville de Tangerang Sud, il y a des points inondés, et là, plus précisément, c'est le long de cette route principale, sur ce tronçon. Apparaît alors sur la carte une icône en forme de goutte d'eau, là où l'inondation a lieu. » Autre mission pour Ambon : envoyer des photos et vidéos dans un groupe WhatsApp, géré ici par Latif. T-shirt orange sur le dos, il dirige un groupe de secouristes bénévoles. Il l'assure : PetaBencana permet d'intervenir plus vite. Car selon lui, « s'il existe bien une carte de risques fournie par les autorités, PetaBencana est plus facile à comprendre ». Une réussite indonésienne qui inspire les Philippines, l'Inde et le Pakistan Cet outil a été lancé en 2017, avec le soutien des autorités indonésiennes et de chercheurs. Comme l'association de Latif, 900 ONG l'utilisent, et 47 000 habitants y sont formés. Un défi, nous explique Latif, car « certains sont peu à l'aise avec la technologie. Parfois, ils ont peur de simplement cliquer sur un lien ». Pour ne rater aucune information, la plateforme scrute aussi les réseaux sociaux, comme l'explique, Nashin Mahtani, directrice de PetaBencana : « On a remarqué que pendant une catastrophe, les gens postaient activement sur les réseaux, des posts géolocalisés et horodatés. C'est une incroyable source d'information locale. » Les informations sont ensuite vérifiées avec l'aide d'outils d'intelligence artificielle. L'objectif, pour Nashin Mahtani, est d'impliquer au maximum les habitants, « parce que ça change la perception du risque dans les communautés. Avant, elles se sentaient paniquées et sans solution. Là, elles retrouvent une capacité d'agir ». L'application coûte 400 000 dollars par an. Elle est financée par des dons privés, le gouvernement et l'aide internationale. Le code est libre de droits : la plateforme a déjà été répliquée aux Philippines, et le sera bientôt en Inde et au Pakistan.

Dans quel Monde on vit
Nathacha Appanah (Prix Femina 2025) : « Parfois, connaître l'existence d'un mot, ça vous permet d'ouvrir les yeux »

Dans quel Monde on vit

Play Episode Listen Later Nov 9, 2025 53:19


C'est le destin de trois femmes. Leur effacement par leur compagnon. L'une des trois est toujours en vie. Mais pendant plus de six ans, elle a fait face à ce qu'elle appelle le terrorisme intime, c'est-à-dire la violence conjugale. Aujourd'hui, Nathacha Appanah raconte l'angle mort de sa vie et les vies détruites de deux autres femmes victimes de féminicides. Avec La Nuit au cœur (Gallimard), elle vient de remporter le prix Femina 2025. Elle est notre invitée cette semaine. Pourquoi aimons-nous nous reconnecter à des sons ou des scènes du passé ? Dans son billet « À quoi tu penses ? », le journaliste et prof de philo Simon Brunfaut interroge le sens de la célèbre madeleine de Proust. Enfin, dans « En toutes lettres ! », alors qu'Elon Musk lance Grokipedia, le poète et écrivain Karim Kattan s'adresse aux contributeur·ice·s de Wikipédia. Merci pour votre écoute Dans quel Monde on vit, c'est également en direct tous les samedi de 10h à 11h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Dans quel Monde on vit sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8524 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Un bonbon sur la langue
Quel est le féminin de Salaud ?

Un bonbon sur la langue

Play Episode Listen Later Nov 8, 2025 4:07


Parfois, le masculin et le féminin d'un mot, étrangement, ne se valent pas, révèle la chronique gros mots de Muriel Gilbert. Ecoutez Un Bonbon sur la langue du samedi 8 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Sweet Papi Podcast
Quand Sweet Papi clashe le Président de la République à l'Ehpad !

Sweet Papi Podcast

Play Episode Listen Later Nov 7, 2025 6:24


Dans ce nouvel épisode, je te partage une histoire touchante et authentique sur la puissance de la parole vraie en maison de retraite. Même en fin de vie, donner la possibilité aux personnes âgées de s'exprimer sans filtre, c'est préserver leur dignité, leur identité et leur esprit citoyen. Bienvenue dans la saison 5 "La voix en héritage"! Rejoins moi sur Sweet Elles : https://go.sweetpapipodcast.com/sweetelles Voici trois idées essentielles à retenir de cet épisode : La parole comme soin : Un mot sincère, même brut, peut raviver l'esprit d'une pièce entière et rappeler que la parole authentique est précieuse, surtout dans les moments de fragilité. La présence authentique : Écouter sans juger, respecter les silences et donner la main à l'autre sur sa propre histoire sont des piliers pour un accompagnement humain et respectueux en Ehpad. Valoriser l'expression des anciens : Accueillir la parole, même quand elle dérange, c'est offrir un réel espace de liberté et d'appartenance à ceux qui, trop souvent, se sentent invisibles. Timeline de l'épisode 00:00:5200:00:57 Le pouvoir de la parole en Ehpad : "j'ai compris que même dans un Ehpad, la parole vraie a un pouvoir immense." 00:02:2000:02:22 Clash à l'Ehpad : "qu'est-ce qu'il vient faire ici chez moi celui-là" 00:04:1400:04:14 Pouvoir des mots et du silence en Ehpad : "En fin de vie ou en perte d'autonomie, les silences sont souvent pleins de sens. Ils permettent à la personne de rassembler ses pensées, d'exprimer autrement." 00:04:4600:05:01 : La puissance d'un mot sincère : Parfois il suffit d'un mot sincère, mais brut pour réveiller toute une pièce alors aujourd'hui que tu sois soignant aidant ou juste visiteur laisse parler ton coeur écoute sans filtre c'est souvent là que la vraie rencontre commence

Nonobstant
Un démon parmi nous

Nonobstant

Play Episode Listen Later Nov 5, 2025 3:00


Il y a des histoires qui commencent dans la douceur, avec un parfum d'enfance et de chocolat chaud… et qui, peu à peu, se couvrent d'ombre.
Celle que raconte Thomas Lavachery, dans Un démon parmi nous, appartient à cette espèce-là : les récits qui vous rappellent que le mal ne vient pas toujours du dehors.
Parfois, il s'invite dans la famille.

Tais-toi (aka t'es toi)
L'amour n'est parfois pas suffisant

Tais-toi (aka t'es toi)

Play Episode Listen Later Nov 5, 2025 31:35


Dans cet épisode, je parle de ce moment où on réalise que l'amour ne suffit pas toujours à sauver une histoire.On a beau s'aimer, vouloir y croire, faire des efforts… parfois, il y a des choses plus fortes : le timing, les blessures, les différences qu'on n'arrive plus à ignorer.Je raconte comment on essaie de tenir, de se convaincre que ça ira, jusqu'à ce qu'on comprenne que l'amour, même sincère, ne comble pas tout.C'est un épisode un peu doux-amer, mais surtout vrai — parce que c'est ça aussi, aimer : apprendre quand il faut rester… et quand il faut se laisser partir.IG/TikTok : @wellnessbyjade Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

La Matrescence
Derrière le "je ne veux pas aller à l'écol ", il y a parfois une vraie souffrance

La Matrescence

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 12:58


Cet épisode est un extrait de l'épisode 265 – Comprendre le refus scolaire et l'anxiété – Marie Gallé-Tessonneau, psychologueMarie Gallé-Tessonneau nous explique ce qu'est le trouble anxieux en détail. Voici le programme de l'épisode complet : Définitions et terminologie (04:42 – 05:51)Manifestations cliniques et diagnostic (06:58 – 10:26)Métaphore de l'iceberg et troubles sous-jacents (14:50 – 17:02)Complexité du milieu scolaire (21:34 – 23:41)Évolution démographique et sociétale (19:25 – 36:32)Déclencheurs et facteurs de starter (40:13 – 42:24)Trio gagnant et approche thérapeutique (43:30 – 49:19)Processus de rétablissement (52:39 – 55:58)Recommandations pour l'accompagnement parental (01:06:48 – 01:10:26)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

De vive(s) voix
Prix Goncourt 2025 - «La maison vide» : un roman familial de Laurent Mauvignier

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 29:00


Le prestigieux prix Goncourt a été attribué à l'auteur, Laurent Mauvignier pour son roman «La maison vide», publié aux éditions de Minuit.  Que sait-on de sa famille ? De génération en génération, Laurent Mauvignier détricote le fil de son histoire familiale depuis son trisaïeul, Firmin Proust.  Mais où est donc passée la médaille de Jules, l'arrière-grand-père ? C'est ainsi que commence le nouveau roman de Laurent Mauvignier, une saga familiale sur plusieurs générations.  Il y a des histoires inventées qui contiennent plus de vérité que des histoires vécues qui sont complètement «toc» en fait. Parfois, le roman, en inventant, peut toucher plus de vérités.   Pour la première fois, l'auteur «se met en scène». Il écrit, il cherche et compose à la recherche de son passé.  Il part de l'histoire de son arrière-arrière-grand-père puis déploie l'histoire de son arrière-grand-mère pour comprendre les raisons du décès de sa grand-mère officiellement «morte des suites d'alcoolisme» puis comprendre le suicide de son père lorsque l'auteur avait seize ans.  Laurent Mauvignier a toujours considéré l'écriture comme une «évidence» pour lui.  Quand vous écrivez, toute votre vie est consumée par l'écriture. Il y a des moments, il faut se battre pour se sentir vivant parmi les autres.  Son écriture se caractérise par la longueur de ses phrases, des phrases un peu «proustiennes».  Quand je suis sur une phrase, chaque point est une torture. Il n'y a pas de point qui ne soit pas final, j'ai l'impression de tuer mes propres phrases. Je suis admiratif des gens qui savent faire des phrases très courtes.  Invité : Laurent Mauvignier est un auteur français né à Tours en 1967. Il est issu d'une famille ouvrière de cinq enfants. Il intègre l'École des Beaux-Arts à 17 ans, dont il sort diplômé en 1991 en Arts plastiques. En 1999, il publie son premier roman, Loin d'eux, aux Éditions de Minuit, «une suite ininterrompue de monologues intérieurs». Il publiera par la suite des romans tels que Dans la foule (inspiré du drame de Heysel) Des hommes, qui raconte le traumatisme de la guerre d'Algérie et Histoires de la nuit, un thriller social qui sera adapté pour le cinéma prochainement.  Il vient de publier son nouveau roman La Maison vide, mais aussi Quelque chose d'absent qui me tourmente – Entretiens avec Pascaline David (« Double », 2025) aux éditions de Minuit.  Programmation musicale : l'artiste Coline Rio avec le titre Grand-mère.

De vive(s) voix
Prix Goncourt 2025 - «La maison vide» : un roman familial de Laurent Mauvignier

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 29:00


Le prestigieux prix Goncourt a été attribué à l'auteur, Laurent Mauvignier pour son roman «La maison vide», publié aux éditions de Minuit.  Que sait-on de sa famille ? De génération en génération, Laurent Mauvignier détricote le fil de son histoire familiale depuis son trisaïeul, Firmin Proust.  Mais où est donc passée la médaille de Jules, l'arrière-grand-père ? C'est ainsi que commence le nouveau roman de Laurent Mauvignier, une saga familiale sur plusieurs générations.  Il y a des histoires inventées qui contiennent plus de vérité que des histoires vécues qui sont complètement «toc» en fait. Parfois, le roman, en inventant, peut toucher plus de vérités.   Pour la première fois, l'auteur «se met en scène». Il écrit, il cherche et compose à la recherche de son passé.  Il part de l'histoire de son arrière-arrière-grand-père puis déploie l'histoire de son arrière-grand-mère pour comprendre les raisons du décès de sa grand-mère officiellement «morte des suites d'alcoolisme» puis comprendre le suicide de son père lorsque l'auteur avait seize ans.  Laurent Mauvignier a toujours considéré l'écriture comme une «évidence» pour lui.  Quand vous écrivez, toute votre vie est consumée par l'écriture. Il y a des moments, il faut se battre pour se sentir vivant parmi les autres.  Son écriture se caractérise par la longueur de ses phrases, des phrases un peu «proustiennes».  Quand je suis sur une phrase, chaque point est une torture. Il n'y a pas de point qui ne soit pas final, j'ai l'impression de tuer mes propres phrases. Je suis admiratif des gens qui savent faire des phrases très courtes.  Invité : Laurent Mauvignier est un auteur français né à Tours en 1967. Il est issu d'une famille ouvrière de cinq enfants. Il intègre l'École des Beaux-Arts à 17 ans, dont il sort diplômé en 1991 en Arts plastiques. En 1999, il publie son premier roman, Loin d'eux, aux Éditions de Minuit, «une suite ininterrompue de monologues intérieurs». Il publiera par la suite des romans tels que Dans la foule (inspiré du drame de Heysel) Des hommes, qui raconte le traumatisme de la guerre d'Algérie et Histoires de la nuit, un thriller social qui sera adapté pour le cinéma prochainement.  Il vient de publier son nouveau roman La Maison vide, mais aussi Quelque chose d'absent qui me tourmente – Entretiens avec Pascaline David (« Double », 2025) aux éditions de Minuit.  Programmation musicale : l'artiste Coline Rio avec le titre Grand-mère.

La Chute de Lapinville - Une fiction quotidienne

Parfois, de vieux amis cessent d'être de vieux amis mais mettent du temps à s'en apercevoir.La Chute de LapinvilleLapin, pervers narcissique en fin de droits, raconte son retour à Lapinville et sa décision de faire un podcast pour se venger de ses anciens camarades d'école. Il est bientôt rejoint par Chloé Bloomington, star de cinéma qu'une énorme shitstorm oblige à revenir dans sa ville natale pour jouer dans une fiction quotidienne à la con. Puis, on suit l'enquête de Spiruline, astucieuse stagiaire à la mairie, qui dévoilera des scandales insoupçonnés dans les plus hautes sphères de Lapinville… Tour à tour, les Lapinvillois témoignent pour essayer de comprendre comment, une chose en entraînant une autre, ils ont fini par provoquer la destruction de la Terre. Leurs destins entremêlés forment une pelote visible de l'espace dont cette série, cinq minutes par jour, va dérouler le fil. Fresque épique et palpitante, chronique de la catastrophe en cours et de ses ramifications les plus inattendues, La Chute de Lapinville a pu être décrite comme une variante des Simpson à la sauce rond-point ou un jumeau maléfique de Plus belle la vie. Création 2023 Scénario et dialogues Benjamin Abitan, Wladimir Anselme, Laura Fredducci Direction artistique Benjamin Abitan Conseillère littéraire Noémie Landreau Réalisation Benjamin Abitan Assistante réalisation Alexandra Garcia-Vilà Musique originale Samuel Hirsch Comédiens Denis Lavant (Sergi Mollins) Bernard Gabay (Georges Legroin) Ivan Cori (Sergi Mollins) Rosa Mouterde Monteil (Chloé enfant) Christine Lhôte (L'enzyme) Julie Moulier (Valérie) Voix générique Saeed Mizraei Production ARTE Radio ARTE Studio Virginie Lacoste Sahar Pirouz Jacques Falgous Illustration Roxane Lumeret

Rav Yossi Amar - ETORAH
Vayera: Et si être soi-même… c'était parfois la pire excuse pour ne pas évoluer ?

Rav Yossi Amar - ETORAH

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 52:18


Vayera: Et si être soi-même… c'était parfois la pire excuse pour ne pas évoluer ? Découvrez comment sortir de votre zone de confort peut devenir la clé de votre évolution personnelle et spirituelle. Parfois, la plus grande fidélité… c'est d'agir à contre-nature.

Invité Afrique
Soudan: «La prise d'El-Fasher est une victoire militaire, mais l'après est une défaite politique pour les FSR», estime Suliman Baldo

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 3, 2025 10:24


Alors que les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) ont annoncé « la prise de la ville d'El-Fasher », cette « victoire militaire pour le général Hemedti » serait en réalité « une défaite politique », affirme notre invité, le professeur soudanais Suliman Baldo. Il est également directeur exécutif de l'Observatoire de la Transparence et des Politiques au Soudan. Y a-t-il un risque de génocide au Darfour ? Va-t-on vers une partition est/ouest du Soudan ? En ligne de Nairobi, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Suliman Baldo, comment expliquez-vous la victoire militaire des FSR du général Hemedti à el-Fasher, six mois seulement après leur défaite à Khartoum ? Suliman Baldo : Bien sûr, les Forces de soutien rapide avaient mis un siège très strict autour d'el-Fasher pour plus de 18 mois, c'est-à-dire en interdisant même l'arrivée de denrées alimentaires ou bien les livraisons médicales pour les hôpitaux locaux. Et ils avaient bombardé la ville durant toute cette période. Et ils ont aussi utilisé des drones contre el-Fasher. Et à quoi ont servi ces drones très sophistiqués et de fabrication chinoise ? Il y a plusieurs mois que les Forces de soutien rapide ont acquis bien sûr des drones sophistiqués d'origine chinoise, mais aussi des moyens de défense aérienne qui ont empêché l'armée de l'air soudanaise de ravitailler sa garnison à el-Fasher. Est-ce que les Émirats arabes unis et le Tchad ont joué un rôle dans cette victoire militaire des FSR ? Les Émirats sont, disons, les fournisseurs du matériel de guerre de toutes sortes pour les Forces de soutien rapide. Et donc, ils ont joué un rôle principal et de taille. Le Tchad est seulement un instrument, disons, dans les mains des Émirats arabes unis, comme c'est le cas de la Libye de Haftar, en particulier pour les Forces de soutien rapide. Depuis une semaine, de multiples témoignages décrivent les atrocités commises par les FSR contre les civils appartenant à des communautés non-arabes, notamment la communauté Zaghawa. Est-ce qu'on est en train d'assister à la réplique d'el-Geneina, où 15 000 Masalits avaient été massacrés par les FSR, en juin 2023 ? Je ne crois pas que les victimes qui ont été liquidées par les Forces de soutien rapide à el-Fasher étaient toutes des Zaghawas. Le comportement des Forces de soutien rapide est totalement hors contrôle de leurs commandants. Et donc, lorsque les FSR ont pris la ville, l'armée et les forces conjointes alliées à l'armée avaient déjà pu se retirer de la ville, laissant la population civile derrière elles. Une population civile qui compte un quart de million de personnes. Et donc il y a eu un ciblage des Zaghawas, mais c'était aussi sans discrimination. Parfois, c'étaient des membres de différents groupes ethniques. C'était surtout une revanche sur les populations d'el-Fasher, qui avaient résisté à l'invasion de la ville pendant le siège de la ville. Certains observateurs se demandent si la situation n'est pas comparable aux premières heures du génocide au Rwanda, en 1994 ? Ce qui s'est passé est horrible et c'est une forme de crime commis d'une manière systématique. Mais je ne crois pas qu'il y ait eu l'intention d'éliminer une composante de la population sur des bases ethniques ou autres. Le général Hemedti affirme avoir fait arrêter plusieurs de ses combattants soupçonnés d'exactions et avoir ouvert une commission d'enquête. Est-ce qu'il cherche à échapper éventuellement à ses responsabilités ? Je crois que c'est une réaction à la condamnation globale, partout dans le monde, mais aussi une réaction, au sein de la population locale, face aux tueries qui ont eu lieu à el-Fasher. Je ne pense pas que les Forces de soutien rapide s'attendaient à cette réaction collective de l'opinion mondiale et locale. Et l'annonce de ces enquêtes est une façon d'essayer de contenir les dégâts que, disons, les réactions à ces tueries ont créés. Bien sûr, la prise d'el-Fasher est certainement une victoire militaire, mais ce qui s'est passé après représente une défaite politique totale et une défaite morale pour les Forces de soutien rapide. C'est à cause de ces atrocités, dont les Forces de soutien rapide sont devenues très spécialisées dans la commission de ces crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Est-ce qu'après la partition du Soudan du Sud en 2011, il ne va pas y avoir une seconde partition, du Soudan de l'Ouest cette fois-ci ? Il y aura une partition de fait, dans la mesure où il y aura deux gouvernements rivaux qui contrôlent chacun une moitié du pays. Mais je ne pense pas qu'il y aura sécession du Darfour ou bien de l'ouest du Soudan avec le reste du pays. Ça va être, disons, une situation comme en Libye, où il y a deux administrations qui contrôlent deux portions de territoire, mais il n'y aura pas une partition du pays. À lire aussiSoudan: craintes de la poursuite des exactions à El-Fasher, après la prise de la ville par les FSR À lire aussiSoudan: après les exactions à El-Fasher, les FSR arrêtent un seul de leurs membres

Choses à Savoir CERVEAU
A quoi servent les moments où vous ne pensez “à rien” ?

Choses à Savoir CERVEAU

Play Episode Listen Later Nov 3, 2025 2:39


Vous connaissez ce moment. Vous êtes dans le bus, le regard perdu à travers la vitre, et soudain, vous réalisez que… vous ne pensez à rien. Pas de souvenir, pas de projet, pas même une chanson dans la tête. Juste… du vide. Ce phénomène, que nous avons tous expérimenté, a désormais un nom scientifique : le « mind blanking », littéralement « l'esprit en blanc ». Et loin d'être un simple trou noir de la pensée, il jouerait un rôle essentiel dans notre équilibre mental.Une étude publiée dans la prestigieuse revue Trends in Cognitive Sciences par Thomas Andrillon et ses collègues a exploré ce curieux état. Les chercheurs ont demandé à des volontaires de signaler régulièrement le contenu de leurs pensées. Parfois, ils répondaient : « rien ». Pas qu'ils n'aient pas voulu répondre : il n'y avait simplement rien à dire. Leur esprit semblait s'être mis sur pause, sans rêve éveillé ni réflexion consciente.Pour les neuroscientifiques, ce vide n'est pas un simple oubli, mais un état mental à part entière. Le cerveau reste éveillé, mais son activité change de rythme : les zones habituellement impliquées dans la réflexion et la perception se désynchronisent, un peu comme une machine qu'on met en veille. Andrillon parle d'un état de vigilance réduite, proche d'une micro-sieste cognitive.Mais à quoi sert ce moment suspendu ? L'étude avance plusieurs hypothèses. D'abord, il pourrait s'agir d'un mécanisme de récupération interne : en cessant momentanément de produire du contenu mental, le cerveau se reposerait, se « nettoierait » en quelque sorte. Ces pauses aideraient à préserver nos ressources attentionnelles, épuisées par le flux continu de pensées et de stimulations.Deuxième hypothèse : le mind blanking servirait de pont entre deux pensées, un instant de transition durant lequel notre cerveau efface la précédente avant d'en accueillir une nouvelle. Ce serait un espace neutre, un sas nécessaire entre deux trains d'idées.Enfin, ces moments de vide pourraient avoir une fonction de régulation : permettre au cerveau d'ajuster sa vigilance, de contrôler ses propres fluctuations internes, un peu comme un pilote automatique qui vérifie ses instruments avant de reprendre le contrôle manuel.En somme, ne rien penser n'est pas une défaillance : c'est une respiration de l'esprit. Une manière naturelle pour notre cerveau de se recentrer, de se régénérer. La prochaine fois que votre esprit se vide, ne cherchez pas à combler ce silence. Laissez-le faire. Ce n'est pas du vide… c'est un moment de pause, profondément humain, et peut-être vital. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les invités France Bleu Sud Lorraine
Mois sans tabac : "Cinq à six rechutes parfois avant l'arrêt définitif " selon le professeur Yves Martinet

Les invités France Bleu Sud Lorraine

Play Episode Listen Later Nov 3, 2025 5:48


durée : 00:05:48 - L'invité de la rédaction de "ici Lorraine" - Le mois sans tabac a débuté le 1er novembre. Cette opération a pour objectif d'encourager les fumeurs à arrêter la cigarette ou réduire la consommation. On en parle sur ICI Lorraine avec le Nancéien Yves Martinet, président du comité national contre le tabagisme. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Palmarès CHOQ
Ally Neah et Andréane Boucher: Entrevue avec Charles Kardos!

Palmarès CHOQ

Play Episode Listen Later Nov 3, 2025 56:51


 Cette semaine on vous introduit à nos deux nouvelles animatrices du lundi: Ally Neah et Andréane Boucher! On vous jase de la nouvelle chanson de Charles Kardos: « Close to the Sun », de sa passion pour la musique, de son expérience dans les concours de talents au Québec et ce qui l'attend pour la suite de sa carrière! Vous pouvez écouter sa chanson sur toutes les plateformes de streaming et le voir à l'émission Quel Talent!   Au palmarès CHOQ.ca, on vous fait écouter:    Conifère & Bayta - En avant pour tomber - La nuit le sait Avril Jensen (feat. Vincento Ivanov) - Parfois, les jours de vent - Parfois, les jours de vent Marcia - Marcia - Ivresse Calista Garcia - Animal Magnifique! - Animal Magnifique TOPS - Bury the Key - Falling on my sword Jules Encore - Poti le pothos - Pistache Simon Lachance - Cycle délicat - Cycle délicat Beat Sexü - Dernière chance - Catché de quoi Pierre Guitard - L'allée des melons - La promesse

Vacarme - La 1ere
Néonatologie 3/5 - Un ange passe

Vacarme - La 1ere

Play Episode Listen Later Nov 2, 2025 25:12


Chaque année, 25 bébés décèdent au service de néonatologie du CHUV. Parfois, parce qu'aucune prise en charge ne peut les sauver. Parfois, parce que face à des pathologies incurables, parents et personnel soignant décident de réorienter les soins vers un parcours palliatif. Il faudra huit jours à cette petite fille pour partir, sans souffrance. Reportages de Bastien Confino Réalisation: Mathieu Ramsauer Production: Laurence Difélix

Le Top de L'After foot
Le Top de l'After Foot : "Il faut gagner salement parfois" / "Tu jettes la pièce avec O'Riley" de Walid Acherchour – 01/11

Le Top de L'After foot

Play Episode Listen Later Nov 1, 2025 6:07


Chaque jour, écoutez le Best-of de l'Afterfoot, sur RMC la radio du Sport !

Histoires du soir : au dodo !
Dis-moi pourquoi le yaourt a parfois de l'eau au dessus.

Histoires du soir : au dodo !

Play Episode Listen Later Nov 1, 2025 3:10


Pourquoi le yaourt a parfois de l'eau au dessus ?Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Histoires du soir : podcast pour enfants / les plus belles histoires pour enfants
Dis-moi pourquoi le yaourt a parfois de l'eau au dessus.

Histoires du soir : podcast pour enfants / les plus belles histoires pour enfants

Play Episode Listen Later Nov 1, 2025 3:10


Pourquoi le yaourt a parfois de l'eau au dessus ?Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Invité Afrique
Dr De-Joseph Kakisingi: «Il y a très peu de visibilité sur la crise congolaise»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 5:44


Passer de 500 millions de dollars à 2,5 milliards de dollars d'aide humanitaire pour cette année 2025, c'est le premier objectif de la Conférence de soutien à la paix et à la prospérité des Grands Lacs, qui se tient aujourd'hui à Paris, en présence notamment du Congolais Félix Tshisekedi et du Français Emmanuel Macron. Quelles sont les plus grandes urgences de l'heure dans l'est de la RDC ? Le médecin gynécologue De-Joseph Kakisingi exerce à Bukavu et préside le Conseil National des Forums d'ONG Humanitaires et de Développement (CONAFOHD). Il est présent à Paris et répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Quel est le problème le plus urgent à régler pour les millions de Congolais déplacés par la guerre ? De-Joseph Kakisingi : Le problème le plus urgent à régler aujourd'hui, c'est d'abord l'accès à l'alimentation, à la nourriture. Parce que ces milliers de déplacés aujourd'hui sont bloqués dans une zone sans accès physique, et donc ils sont coupés de leur source d'alimentation. Et donc ça devient très urgent qu'ils aient accès à la nourriture, qu'ils aient accès aux soins médicaux. Donc, il faut l'approvisionnement en soins médicaux et, en fait, qu'ils aient aussi accès à des espaces sûrs. Est-ce que la prise des villes de Goma et de Bukavu au début de l'année par les rebelles et leurs soutiens rwandais, est-ce que cette prise a aggravé la crise humanitaire ? Effectivement, cette crise est venue aggraver davantage une crise humanitaire qui était déjà assez alarmante, et notamment par les blocus que cela fait autour de ces villes-là et autour des zones périphériques. Ça entraîne notamment la fermeture de l'espace aérien et des aéroports, comme l'aéroport de Goma et celui de Bukavu. Les routes aujourd'hui sont dégradées pendant la saison des pluies et les banques sont fermées et l'accès par les frontières est très difficile. Et donc cela vient exacerber une situation humanitaire qui était déjà assez grave. Ces millions de Congolais déplacés, ils vivent dans quelles conditions concrètement ? Alors, ils vivent dans des conditions très difficiles. Vous savez, avant la chute de Goma et de Bukavu, il y avait des camps de déplacés autour de Goma, autour de Bukavu, et donc l'assistance était assez facile à partir des ONG nationales et internationales et des Nations unies qui pouvaient subvenir aux besoins urgents de ces populations. Mais aujourd'hui, les camps de déplacés ont été fermés et ça fait que ces populations sont en train d'errer sans abri, sans assistance, sans possibilité qu'elles puissent être mieux regroupées pour être mieux aidées. Et ça fait qu'elles vivent dans des conditions très, très difficiles. Ce qui veut dire que vous-même qui êtes médecin gynécologue, vous ne pouvez pas soigner tous les malades, c'est ça ? Oui, c'est ça, effectivement, le problème est là où l'accès est difficile pour s'approvisionner en médicaments, beaucoup d'hôpitaux, beaucoup de zones de santé voient leurs stocks de médicaments en rupture, et ça fait que les hôpitaux ne peuvent plus offrir des soins de qualité parce qu'il n'y a pas de médicaments. Et nous, comme médecins, nous nous trouvons face à une grave difficulté. Parfois, on est obligé d'assister à des décès de personnes qu'on aurait pu sauver si on avait des médicaments à portée de main. Moi, je viens de Bukavu, au cœur de la crise, et il nous arrive de voir des femmes mourir ou des enfants par manque de médicaments. Il nous arrive de voir des femmes mourir d'hémorragie post-partum parce qu'on n'a pas l'ocytocine pour pouvoir prévenir les hémorragies et parce que la chaîne du froid devient difficile dans ces conditions où l'espace aérien est fermé. Il nous arrive aussi de voir des enfants mourir parce qu'on manque des médicaments essentiels et parce que les voies d'accès sont difficiles. Est-il vrai qu'il y a encore des stocks de médicaments sur plusieurs sites du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, mais qu'on ne peut pas les acheminer jusqu'aux centres de santé, jusqu'aux populations à cause des tracasseries administratives, à cause des checkpoints ? Oui, il arrive effectivement que certaines organisations internationales disposent des stocks dans les grandes villes, mais il y a effectivement des tracasseries administratives, comme par exemple, je viens de voir une note qui est sortie il y a quelques jours au niveau de Kinshasa, où on annonce que toute tentative de contractualisation d'aide humanitaire avec les zones périphériques doit d'abord se référer au ministère national. Et quand on voit l'étendue du pays, quand on voit tout ce qu'il y a comme zones de santé et les difficultés, ça fait des tracasseries administratives en plus. Y a-t-il aussi des tracasseries du côté des rebelles du M23 ? Effectivement, c'est des deux côtés, de plus en plus. Il y a des doubles taxations, il y a des contraintes pratiquement pour les ONG nationales, il y a des menaces, des intimidations et ça rétrécit l'espace humanitaire et ça fait que l'aide humanitaire n'arrive pas. Est-ce qu'il y a au moins des corridors humanitaires ? Jusqu'à ce jour, non. On a essayé d'établir un corridor humanitaire entre Bukavu et Uvira par exemple, et cela n'a pas marché à la dernière minute. Toutes les parties au conflit se sont opposées ou ne l'ont pas permis. Cette conférence de Paris, où vous êtes ce jeudi, qu'est-ce que vous en attendez ? La première chose, c'est en fait donner un peu plus de la lumière sur la crise congolaise. Si vous voyez, il y a beaucoup de visibilité sur la crise de Gaza, beaucoup de visibilité sur la crise de l'Ukraine, mais très peu de visibilité sur la crise congolaise. La deuxième chose qu'on attend de cette conférence, c'est en fait une sensibilisation pour le financement de l'action humanitaire. Le plan de réponse humanitaire de cette année était évalué à 2,5 milliards de dollars pour pouvoir répondre aux besoins des 6,8 millions sur les 21 millions de personnes qui sont en besoin d'aide humanitaire au Congo. Mais jusqu'à ce jour, ce plan n'a été financé qu'à 500 millions de dollars. Et on attend de cette conférence, qu'il y ait un peu plus de solidarité pour qu'on arrive peut-être à lever le double de ce qui a déjà été donné et ainsi pouvoir apporter de l'aide à toutes ces communautés qui sont dans les besoins humanitaires urgents. À lire aussiRDC: à Paris, une conférence de soutien à la paix dans la région des Grands Lacs

Happy Work
#2590- Pourquoi Les micro-conflits usent plus que les gros ?

Happy Work

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 7:19


Parfois, ce ne sont pas les disputes qui épuisent le plus…Mais les non-dits.Un soupir en réunion.Un mail sec.Un “bonjour” oublié.Pris séparément, ce n'est rien.Mais mis bout à bout, ces micro-conflits finissent par user plus sûrement qu'une grosse dispute.J'en ai connu, comme tout le monde.Ces tensions qui ne disent pas leur nom, ces silences qui s'allongent, ces petits agacements qu'on garde pour soi “parce que ce n'est pas si grave”.Jusqu'au jour où… ça explose.Et tout le monde se demande comment on en est arrivé là.

J'ai peur, donc j'y vais
(120) La règle 10-10-10 : un outil simple pour prendre de meilleures décisions

J'ai peur, donc j'y vais

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 19:36


Dire oui à ce projet au travail alors que tu es déjà débordé.e ? Te lancer dans cette reconversion ? Accepter l'invitation de tes amis ce soir ?Prendre des décisions, petites ou grandes, ce n'est pas toujours évident.Parfois on agit sur le coup de l'émotion, du stress, par peur ou pour éviter l'inconfort du moment.D'autres fois, on procrastine, on rumine, on n'arrive pas à trancher.Et dans les deux cas, on risque de faire des choix qu'on regrette ou qui ne nous correspondent pas vraiment.Dans cet épisode, je te partage la règle 10-10-10 : un outil ultra simple et efficace pour sortir du brouillard et prendre des décisions plus alignées avec ce que tu veux vraiment.Belle écoute,Stef

IFTTD - If This Then Dev
#334.src - IA et medical: L'IA, un nouveau regard sur le diagnostic avec Alexis Ducarouge

IFTTD - If This Then Dev

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 51:42


"L'IA ne remplace pas les médecins, elle leur offre un filet de sécurité. Parfois, elle voit ce que l'&oeligil humain ne peut pas percevoir." Le D.E.V. de la semaine est Alexis Ducarouge, co-fondateur chez Gleamer. Alexis nous partage ses perspectives sur l'impact considérable de l'intelligence artificielle dans le domaine de la radiologie. Il souligne l'évolution spectaculaire de cette technologie, notamment des grands modèles de langage, et l'importance vitale des données labellisées pour garantir des diagnostics précis. Alexis soulève également les défis de confiance entre les médecins et ces systèmes d'IA. Il évoque la nécessité d'une approche collaborative entre radiologues et développeurs et émet enfin des perspectives intéressantes sur l'avenir de l'IA visant à améliorer les performances diagnostiques via des modèles plus holistiques.Chapitrages00:00:53 : Introduction à l'IA médicale00:01:48 : Présentation de Gleamer00:02:34 : Évolution des modèles d'IA00:04:07 : Diagnostic et apprentissage supervisé00:06:43 : Qualité des données et annotation00:09:39 : Corrélations et causalité en IA00:12:09 : Confiance dans les systèmes d'IA00:14:22 : Interactions entre médecins et IA00:16:06 : Adoption des outils d'IA en médecine00:19:00 : Choix de modèles d'IA00:20:54 : Stratégies d'acquisition et alliances00:22:10 : Formation et challenge pour les médecins00:24:22 : Impact sur la pratique médicale00:26:22 : Évolutions réglementaires et défis00:27:57 : Compréhension des enjeux médicaux00:30:26 : Annotation par des experts médicaux00:32:13 : Coûts et défis de l'annotation00:35:00 : Régulations et innovation technologique00:36:51 : Cycles de validation et publication00:38:11 : Adoption des outils en France00:39:38 : Comparaison internationale de l'adoption00:40:51 : Régulations et innovation aux États-Unis00:42:44 : Positionnement de l'IA française00:44:41 : Passage à l'échelle des startups00:47:34 : Recherche sur de nouveaux modèles d'IA00:49:47 : Suggestions de lecture et conclusion Liens évoqués pendant l'émission Le problème à trois corps : Liu, Cixin, Gaffric, Gwennaël **Restez compliant !** Cet épisode est soutenu par Vanta, la plateforme de Trust Management qui aide les entreprises à automatiser leur sécurité et leur conformité. Avec Vanta, se mettre en conformité avec des standards comme SOC 2, ISO 27001 ou HIPAA devient plus rapide, plus simple, et surtout durable. Plus de 10 000 entreprises dans le monde utilisent déjà Vanta pour transformer leurs obligations de sécurité en véritable moteur de croissance.

Un podcast à soi
Que faire de nos fantasmes de violence ?

Un podcast à soi

Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 51:09


Nous sommes nombreuses à connaître des fantasmes de violence, et de soumission. Parfois, à ressentir de l'excitation devant des scènes de violences sexuelles dans les films, les livres, les séries. Ca n'a rien de contradictoire. C'est plutôt très logique. Nous grandissons dans la culture du viol et de l'inceste. On nous apprend à désirer la violence. Mais qu'est-ce qu'on fait de ça pour se sentir justement alignée avec soi même, ses aspirations, ses valeurs et ses désirs ? Est-ce qu'on essaye de ne plus penser à ses fantasmes, de les garder pour soi, dans un coin de notre tête ?  De les remplacer ? Est-ce qu'on les met en pratique, on les joue, on s'en moque ?Qu'est ce que tout cela raconte ?C'est ce que je me suis demandé dans cet épisode aux côtés de femmes qui pratiquent le BDSM et d'autres qui cherchent des voies pour désirer en dehors de la violence.Avec :- Nadia et Pauline- Rebecca Levy Guillain, sociologue et sexothérapeuthe- Daria Sobocinska, sociologue- Aurore Vincenti, linguiste- Myriam Bahaffou, chercheuse en philosophie et militante écoféministe décolonialeTextes : - Histoire d'O, Pauline Réage- Les aventure de China Iron, Gabriela Cabezón Cámara- L'endroit de mon trouble, Lumen- Sélection prix Gouincourt 2025Pour aller plus loin :- Pour une érotique du sensible, Aurore Vincenti- Éropolitique, Myriam Bahaffou- Féminisme et fantasme de soumission, Céline Bercion- Fantasmes au féminin, Maud Serpin- MeToo or not MeToo , Rebecca Levy Guillain- Les relations non conjugales, Daria SobocinskaRemerciements :Je remercie tout particulièrement : Nadia et Pauline, Lou des soirées "Monts et Merveilles" et Aude pour le courage des témoignages et la confiance accordée.Merci aussi à Maud Serpin pour les mises en contacts, à Claire Alquier, à Sophie, à toutes celles contactées pour l'émission. Enregistrements septembre 2025 Prise de son, montage, textes et voix Charlotte Bienaimé Réalisation et mixage Annabelle Brouard Lectures Laure Giappiconi Accompagnement éditorial Sarah Bénichou Community Manager Meyrélie Milhavet Illustrations Anna Wanda Gogusey

Parole du Jour
La confrontation est parfois nécessaire

Parole du Jour

Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 2:06


Jésus ne s'est jamais départi de la vérité

Sweet Papi Podcast
On m'a dit tais toi et écoute le langage silencieux de la fin de vie quand le corps te parle !

Sweet Papi Podcast

Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 7:06


Aujourd'hui, nous plongeons dans l'accompagnement de fin de vie, là où le corps devient le dernier langage, un messager silencieux chargé de vérité et d'émotions. Bienvenue dans la saison 5 "La voix en héritage"! Rejoins moi sur Sweet Elles : https://go.sweetpapipodcast.com/sweetelles Contrairement aux idées reçues, ce n'est pas la parole ni les soins techniques qui dominent ce passage, mais la présence, le geste, le souffle partagé. À travers des souvenirs intimes et des réflexions profondes, je t'invite à découvrir comment les petits signes du corps, une main qui se tend, un regard qui s'envole, deviennent les derniers poèmes d'un être aimé. Cet épisode te fera réfléchir à votre manière d'accompagner, de ressentir et d'aimer différemment dans les instants suspendus de la fin de vie. Que tu sois aidant, professionnel du soin ou simplement en quête de sens face à la fragilité, cet épisode est une invitation à ralentir et à écouter ce que le corps nous murmure quand les mots s'effacent. Voici 3 enseignements clés à retenir : Le corps parle encore, même quand la voix se tait À travers des gestes, des regards ou une respiration, chaque signe devient un message puissant. Il nous dicte une vérité nue et invite à une écoute plus profonde. La synchronisation émotionnelle apaise S'ajuster au rythme d'un proche, respirer ensemble, installer le calme et la douceur : cette corégulation réduit le stress et la douleur, et crée une véritable danse invisible entre deux présences. Le soin, c'est d'être et non de faire En fin de vie, il s'agit d'accorder sa présence avec douceur, patience et lenteur. Parfois, en faire moins mais avec plus de sens permet d'accompagner avec bienveillance et profondeur.   Timeline de l'épisode 00:01:0600:01:20 Le langage silencieux du corps : "Le corps devient le dernier lieu de lien. Il parle encore, juste autrement. Oui, les mots se taisent, les traitements se font plus légers, mais soudain tout passe par lui." 00:03:2200:03:25 La sagesse du corps dans les derniers instants "C'est fou comme le corps devient notre professeur dans ces moments-là." 00:03:3600:03:40 L'art du soin en fin de vie "Ce jour-là, j'ai compris que le soin ce n'était plus de faire, mais d'être." 00:04:5900:05:16 Synchronisation émotionnelle et corégulation : "C'est une sorte de danse invisible entre 2 respirations. Savais-tu que les neurosciences affectives le confirmer Les microrythmes corporels, respiration, regards, tension musculaire s'accordent spontanément entre 2 êtres humains." 00:05:5700:06:00 Le langage silencieux des adieux : "Ces signes ne sont pas anodins, ils sont les derniers poèmes du corps."

Sweet Papi Podcast
Ce qui brise les familles, ce n'est pas tant le désaccord… c'est le non-dit

Sweet Papi Podcast

Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 7:11


Bienvenue dans la saison 5 "La voix en héritage"! Rejoins moi sur Sweet Elles : https://go.sweetpapipodcast.com/sweetelles Je t'invite à explorer un sujet délicat mais universel : la place du conflit au chevet de nos proches en fin de vie. À travers une expérience personnelle bouleversante, je te partage comment des désaccords familiaux autour des décisions difficiles — comme le choix d'une hospitalisation — ne sont souvent que l'expression de différentes manières d'aimer. Ce ne sont pas toujours les conflits qui brisent les familles, mais plutôt les silences et les non-dits qui s'installent lorsqu'on n'ose pas exprimer ses peurs, ses besoins ou ses limites. Dans cet épisode, je te propose des clés concrètes pour transformer le désaccord en dialogue, en mettant l'accent sur l'écoute active, la reformulation et le respect des émotions de chacun. Prends place, écoute cette histoire touchante et laisse-toi inspirer par des outils précieux pour traverser ces moments fragiles où se mêlent amour, peur et volonté de bien faire. Et toi, as-tu déjà vécu un conflit qui, contre toute attente, t'a rapproché de quelqu'un ? Bonne écoute, et n'oublie pas de t'abonner pour ne rien manquer des prochains épisodes remplis de bienveillance et de soutien. Timeline de l'épisode 00:00:1400:00:19 Conflits en fin de vie : "ce n'est pas le désaccord qui détruit les familles, c'est tout ce qu'on n'ose pas dire." 00:01:1000:01:27 Le vrai dialogue dans les moments difficiles "Et si au lieu de fuir ces tensions on les regardait dans ce moment pénible particulièrement autrement dans cet épisode je te montre comment parler vrai peut devenir un soin et comment un désaccord peut révéler tout l'amour qu'on ne savait plus nommer." 00:02:4500:02:53 Les conflits et les relations humaines : "Parfois derrière le désaccord, il y a juste 2 coeurs qui veulent bien faire, mais qui n'ont pas encore trouvé les bons mots pour se le dire." 00:03:1600:03:21 Transformer les désaccords en opportunités de dialogue : "Un désaccord peut être une passerelle, un moyen de mettre en lumière les besoins cachés de chacun." 00:05:4800:05:59 Le pouvoir du désaccord en famille : "On dit souvent, le conflit est une vérité qui cherche à se dire. Et quand il se dit, même maladroitement, on met de la clarté là où il n'y a que des suppositions ou des peurs." 00:06:3400:06:44 Lien et Désaccords : "Alors oui, un désaccord bien accompagné ne brise pas le lien. Au contraire, il l'épaissit parce qu'il transforme la peur en dialogue et la colère en compréhension."

Maintenant, vous savez
Pourquoi oublie-t-on ce qu'on voulait faire au moment d'entrer dans une pièce ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Oct 26, 2025 4:40


Arriver dans une pièce et oublier ce que tu étais venue y faire. Tout un chacun a déjà forcément expérimenté ce phénomène déroutant. Parfois, cela peut même inquiéter. On pense à tort que ce sont des troubles de la mémoire. Le syndrome de la porte, également appelé doorway effect ou encore boundary effect, effet frontière, est en réalité aussi banal que bénin. Ce mécanisme courant et universel est sans conséquence. Et surtout : son rouage s'explique de manière très simple. Des scientifiques américains de l'université Notre-Dame, dans l'Etat de l'Indiana, ont par exemple mené une étude en 2011. Ce syndrome a-t-il été étudié par la science ? Que se passe-t-il précisément dans le cerveau ? Donc ce genre de petits oublis n'a rien d'alarmant ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Emilie Drugeon. Première diffusion : mars 2024 À écouter aussi : ⁠Comment limiter l'impact du sucre sur notre santé ?⁠ ⁠Comment savoir si la couleur de notre urine est normale ?⁠ ⁠Comment bien choisir son matelas ?⁠ Retrouvez tous les épisodes de⁠ "Maintenant vous savez"⁠. Suivez Bababam sur ⁠Instagram⁠. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Afrique Économie
Tchad: la province du Lac toujours privée d'Internet, une économie locale à la peine

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Oct 26, 2025 2:19


Au Tchad, cela fait un an que la province du Lac est privée de connexion internet. Décidée le 28 octobre 2024 au moment de l'opération militaire « Haskanite » déclenchée en réponse à une attaque meurtrière de Boko Haram sur une position de l'armée, la coupure visait à entraver les communications du groupe terroriste. Aujourd'hui, elle continue de grever l'économie de la zone, entravant l'activité des commerçants et accentuant chez les habitants le sentiment d'être « coupés du monde ». De notre envoyé spécial de retour de Baga Sola, Au marché de Baga Sola, Mahamat Abakar Aguidi, 27 ans, importe du matériel informatique en provenance du Nigeria. Mais depuis la coupure internet, impossible de contacter directement ses fournisseurs sur WhatsApp par exemple. « Actuellement, quand tu veux envoyer, il faut envoyer à N'Djamena. Les gens vont prendre les taxes, explique-t-il. Ça coûte plus cher. Quand tu appelles au Nigeria, ça peut prendre 5 000 à 10 000 FCFA. Nous avons besoin urgemment de la connexion parce que toutes nos affaires sont déjà ralenties. On est même en train de perdre tous nos chiffres d'affaires. » La déconnexion de la province affecte aussi les services et le travail des humanitaires, principaux pourvoyeurs d'emplois. Certains disposent d'une connexion par satellite que Lol Tahir, un jeune chômeur, tente parfois d'utiliser pour chercher du travail. « On va plaider au niveau des organisations internationales ici. Parfois, on trouve [la connexion]. Mais, si on se connecte même plus de dix minutes, ils changent le mot de passe et, directement, ils coupent [la connexion] », témoigne ce jeune. Selon lui, la coupure de la connexion Internet contribue au chômage des jeunes à Baga Sola. À écouter aussiSur les rives du lac Tchad, une guerre sans fin contre Boko Haram et la montée des eaux « Le sentiment, c'est d'être coupé du monde » Et lorsque Lol Tahir parvient enfin à envoyer sa candidature, l'offre d'emploi est souvent déjà expirée. La frustration s'accumule donc, au sein d'une jeunesse privée de réseaux sociaux et d'accès à l'information, nous dit Ahmat Ali Mouta, 28 ans. « Le sentiment, c'est d'être coupé du monde, justement, et c'est d'être aussi empêché de saisir certaines opportunités. Il y a des gens, ils suivent leur cours en ligne et du coup, il n'y a pas la connexion. Qu'est-ce qu'il faut faire ? », interroge-t-il. Difficile également de faire valoir son mécontentement. « On ne peut pas protester puisqu'il y a certaines choses que les gens craignent. Mais ça n'empêche. Moi, j'ai cette opportunité de me prononcer auprès de votre micro. Donc, je dis haut et fort [qu'il faut que] le gouvernement essaie de lever ces mesures pour nous permettre vraiment de saisir certaines opportunités qui se présentent en ligne, en fait », plaide le jeune homme. Interrogé fin juin sur la question, le ministre des Télécoms, Michel Boukar affirmait qu'une solution serait trouvée très bientôt. À lire aussiLes raisons qui ont poussé Mahamat Idriss Déby à prendre la direction de l'opération militaire «Haskanite»

Camille passe au vert
Climat : Alerte à l'intox sur les antennes françaises

Camille passe au vert

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 2:58


durée : 00:02:58 - Debout la Terre - par : Camille Crosnier - Sur les ondes radio, les écrans télé, de fausses informations circulent sur le climat. Parfois des erreurs journalistiques non intentionnelles, parfois des campagnes de désinformation savamment orchestrées. L'ONG Quotaclimat a tout écouté. Les résultats sont préoccupants, en France et au Brésil. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Change ma vie : Outils pour l'esprit
Mon système de carnets (et comment créer le vôtre)

Change ma vie : Outils pour l'esprit

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 33:42


Vous adorez les carnets, mais vous ne savez pas comment les utiliser sans vous disperser ?Dans cet épisode, je vous ouvre les coulisses de mon propre système de carnets – celui qui m'aide à clarifier mes pensées, me connecter à moi-même et garder le cap au quotidien.Je réponds à toutes vos questions :Combien de carnets j'utilise et à quoi ils serventComment je fais pour ne pas me perdre entre tousPourquoi j'écris presque tous les jours, mais sans contrainteEst-ce que je relis mes anciens carnets et pourquoiEt surtout : comment créer un système qui VOUS correspondVous verrez : il ne s'agit pas d'un système parfait, mais d'un système vivant, qui soutient vos besoins réels, pas vos idéaux de perfection.Ce que vous allez en retirer : une approche simple et libératrice pour (re)trouver le plaisir d'écrire, vous recentrer, et transformer vos carnets en alliés de votre clarté intérieure.Carnets mentionnés dans cet épisode :Le carnet Rhodia “Goalbook”Le carnet Leuchtturm (le mien est une édition limitée Change ma vie couleur cuivre)L'agenda Moleskine Smart PRO PlannerLe 6-Minute DiaryLe stylo Staedtler Triplus Fineliner 0.3mm (en boîte de 10 !)À chaque fois que j'évoque mes carnets sur les réseaux sociaux ou sur la liste de diffusion de Change ma vie, je reçois plein de questions. Combien j'ai de carnets ? Comment est-ce que je vais m'en servir ? Est-ce que je les relis ? Est-ce que j'ai peur que quelqu'un les lise ? Dans cet épisode, je me propose de répondre à toutes vos questions, de vous expliquer comment fonctionnent mes carnets et comment vous pouvez vous en inspirer pour créer le vôtre.Si vous découvrez cet épisode, je suis Clotilde Dusoulier, je suis coach de vie, autrice et entrepreneuse. J'ai écrit le livre Ma méthode Change ma vie qui vient juste de sortir au format poche, et je suis la fondatrice de Change ma vie.Change ma vie, c'est la référence du coaching de vie en France avec plus de 4 000 personnes accompagnées. Sur ce podcast Change ma vie, je vous propose chaque semaine des outils précis et concrets de développement personnel et de coaching pour que vous puissiez changer votre vie de l'intérieur. Abonnez-vous pour ne manquer aucun épisode.Tout au long de cet épisode, je vais répondre à des questions qui m'ont été posées sur mon système de carnets. Si vous écoutez la version audio seule de cet épisode, je vous précise qu'en allant voir sur YouTube la version vidéo, vous pourrez voir les carnets que je vais pouvoir vous montrer et pas seulement vous en parler.Plusieurs carnets en parallèle : organisation par fonctionLa première question à laquelle je vais répondre, c'est : « As-tu plusieurs carnets en même temps, par thème ou par fonction, et lesquels ? » Je vous propose un petit tour d'horizon des carnets que j'utilise de façon quotidienne.Le carnet des flots de penséeLe premier que je vais vous présenter, c'est le carnet de mes flots de pensée. Qu'est-ce que j'appelle des flots de pensée ? C'est le fait, pour ma part, tous les matins, d'écrire la date et d'écrire mes pensées, mes préoccupations, et d'aller creuser un petit peu pour comprendre ce qui m'occupe, pourquoi, ce qui se cache là-dessous.Je fais des flots de pensée que j'appelle des flots de pensée dirigés, c'est-à-dire que ce n'est pas seulement retranscrire sur papier tout ce qui me passe par la tête, comme on peut le faire avec d'autres méthodes. Moi, ce que je fais pour aller plus droit au but et vraiment utiliser au mieux le temps que j'ai devant moi, c'est de partir de questions qui vont me permettre d'aller creuser ce qui est le point de préoccupation principal pour moi à ce moment-là, et qui va me faire avancer le plus possible pendant cette session de flots de pensée.Comment est-ce que je fais ça ? J'applique la méthode du coaching de Change ma vie, qui permet justement de savoir quels sont les sujets sur lesquels on a besoin d'avancer, ce qui nous limite, ce qui nous bloque, pour aller creuser exactement ça. Ce que je fais aussi, c'est qu'au fil de mes journées, en fonction de mes conversations, de mes lectures, de choses que j'entends ou que j'écoute, je note sur une note de mon téléphone des questions ou des points d'exploration sur lesquels je me dis qu'il y a quelque chose à creuser là-dessus.Quand je démarre mes flots de pensée, soit j'utilise la méthode du coaching de Change ma vie, soit j'emprunte une des questions que j'ai pu noter sur cette note-là.Le journal de 5 minutesLe deuxième format que je vais vous présenter, c'est celui qui s'appelle le Five Minute Journal, ce qui veut dire en français le journal de 5 minutes. C'est un format que j'achète qui est tout fait et qui permet, de façon quotidienne, d'avoir une partie qu'on peut remplir le matin et une partie qu'on peut remplir le soir. Il permet de se poser une typologie de questions identique tous les jours.Le matin, ce sont mes gratitudes, mes intentions pour la journée, et le soir, c'est : qu'ai-je fait de bien, qu'ai-je appris et quels sont les beaux moments que j'ai vécus. J'aime bien ce format, ça fait quelque temps que j'achète celui-là. Il existe en rose et en bleu, j'alterne le rose et le bleu.Le carnet professionnelC'est mon carnet professionnel sur lequel je note mes notes prises en réunion avec mon équipe, en rendez-vous avec des personnes extérieures à mon équipe. Quand je me pose pour réfléchir à un sujet, à la stratégie, à mon offre, à ma visibilité, c'est là-dessus aussi que je prends mes notes.Il se trouve que c'est un carnet qui est littéralement Change ma vie, puisque ce sont des carnets que j'ai fait fabriquer avec écrit « Change ma vie » dessus, avec une couverture cuir rose que je trouve très jolie. J'ai mis un sticker dessus, mais il y a écrit « Change ma vie » en creux sur la couverture. Je vous précise que c'est au format A5 avec des petits points pour remplacer des lignes. C'est important d'avoir un carnet qui vous plaît, je pense que c'est la base, pour qu'il y ait un côté régal émotionnel et esthétique qui soit fort.C'est un agenda qui me plaît beaucoup par le format, parce qu'il y a des doubles pages qui reprennent les rendez-vous, mais d'une semaine à l'autre, il y a une double page qui permet la prise de notes. Moi, j'interviens sur une variété de projets, avec une variété de casquettes et de responsabilités, et plutôt que d'avoir une to-do list en vrac où tout est au même niveau, j'ai une to-do list qui est priorisée.Si je vous montre une semaine passée, on voit que j'ai des nuages de tâches, et au fur et à mesure, je coche, je barre. À la fin de la semaine, ce que je n'ai pas fait — parce qu'évidemment j'ai toujours plus de choses sur ma to-do list que j'ai eu le temps pour les faire — je le reporte à la semaine d'après, et j'ai une petite flèche pour montrer que je l'ai bien récupéré.J'ai une catégorie qui s'appelle « plus tard », qui me permet de reporter des sujets qui ne sont pas urgents. Moi, je suis mon propre patron, il est possible que je m'occupe de choses personnelles sur ma journée professionnelle, voire de choses professionnelles sur mon temps personnel d'ailleurs. C'est une vue d'ensemble de ce que j'ai à faire sur cette semaine. Ce dont je ne m'occupe pas, je note, pour ne pas l'oublier, et j'aimerais bien y revenir après, notamment sur des objectifs, sur des films que j'ai envie de voir, ce genre de choses. C'est un peu un carnet à tout faire, mais c'est essentiellement un agenda et une to-do list.Voilà un petit peu ce fameux système de carnets. On va revenir un petit peu plus dans le détail avec les autres questions que vous m'avez posées.Faut-il un carnet pour chaque besoin ?Une première question que je voudrais aborder, c'est : est-ce que vous avez besoin d'un carnet ? Si oui, quelle forme est-ce que ça pourrait prendre ? L'idée, c'est d'éviter qu'un carnet devienne ce qu'on a dans un tiroir, dans un fond de placard, et qu'il soit réponse à un besoin clairement identifié, soit à un besoin qui existe tout court.Il est possible qu'on ait créé un carnet — par exemple, je parlais d'un carnet pour les films qu'on a envie de voir ou les livres qu'on a envie de lire — et l'auteur·rice conseillait de faire ce projet, d'avoir cette routine-là. Aujourd'hui ça ne colle pas, et on peut toujours... c'est pas très grave d'avoir un carnet qui dort.L'archivage chronologique des carnetsMon système est vraiment uniquement chronologique. Ce que je fais quand j'ai terminé un carnet, c'est que sur les carnets d'agenda, à l'arrière du carnet, il y a des autocollants qui sont sur la tranche pour indiquer quelle était la période que ça a couvert. Là, en l'occurrence, celui que je vous ai sorti, c'est mai 2023 à avril 2024, c'est noté dessus. Comme ça, quand je les archive — moi je les archive dans un placard — je vois sur la tranche quelle est la date.Ensuite, si je me souviens par exemple que c'est quelque chose que j'ai noté il y a 6 mois, on était en avril dernier, si c'était le carnet d'avant, je reprends le carnet d'avant et je retrouve la page qui correspond à ce que j'avais noté. Mes prises de notes, en particulier mes flots de pensée, je les date toujours, je note la date, je note la carte de coaching que j'ai tirée ce jour-là, et ensuite je fais mon flot de pensée. Si je veux revenir à quelque chose que j'ai écrit, je me réfère à la date.C'est pareil pour ma prise de notes professionnelle : à chaque fois, je note quelle est la réunion ou quel est le rendez-vous, et je note la date. De cette façon-là, si je veux revenir aux notes que j'ai prises pendant telle réunion, à tel sujet, je repars en arrière. Certes, il faut se souvenir de quelque chose qu'on a noté, et je pense qu'il compte de moins en moins sur le pouvoir de notre cerveau et le pouvoir de notre mémoire, et c'est pas mal aussi de faire travailler un petit peu son cerveau de ce côté-là.Papier ou numérique ?Je note mes rendez-vous sur mon agenda papier, mais j'ai le mérite d'être partageable avec mon équipe, partageable avec mon mari quand on gère un agenda familial partagé. J'ai pas toujours cet agenda-là dans mon sac à main.Une pratique quotidienne essentielleDe façon quotidienne, y compris en vacances — sauf des vacances pendant lesquelles je vais pouvoir déconnecter complètement —, j'emporte mon carnet. J'emporte pas mon agenda, j'emporte pas mon carnet de notes professionnel, mais j'emporte mon carnet de flots de pensée. Si je ne le fais pas, j'en ressens aussi des inconvénients en termes de brouillard mental, de difficulté à me connecter avec l'émotion, d'impression de confusion. Pour moi, c'est vraiment une hygiène mentale et une hygiène émotionnelle à laquelle je tiens beaucoup.Je sais qu'on veut parfois partir vite, et je m'aperçois aussi que dans ces temps où je saute, où je saute, j'essaye de me reprendre à ce moment-là, parce que je sais que c'est justement dans les moments où j'ai une plus grande charge de travail, un niveau de charge mentale, de stress plus important, que j'ai particulièrement besoin d'avoir ce moment en début de journée pour faire la clarté à l'intérieur de mon esprit, pour me recentrer, me réancrer. Je sais que la journée se passera beaucoup mieux si j'ai eu ce moment de connexion avec moi maintenant.Ma méthode d'écriture quotidienneJe reviens aux questions qui me tournent un peu dans la tête, ce sur quoi je rumine, ou ce qui m'intéresse. Ensuite, je décortique plus ou moins profondément selon le temps et l'envie.La façon dont je procède, c'est que le matin quand je me lève, après mon café et mon petit-déjeuner, je tire une carte de coaching en buvant mon café pour mon flot de pensée, et j'aime avoir au moins 5 à 10 minutes d'écriture autour de mes pensées et d'exploration autour de ce qui m'occupe.Si j'ai un petit peu plus de temps et que j'ai un sujet sur lequel je suis inspirée, je peux écrire plus longtemps. Parfois le flot de pensée, je le fais après avoir déposé mon fils à l'école, et quand je reviens chez moi pour faire ma journée de travail, ça dépend du premier rendez-vous que j'ai dans la journée. Parfois, ce flot d'écriture se transforme en une séance de réflexion stratégique, parce que ça débouche sur un sujet, un projet qu'on veut lancer, sur lequel j'ai envie de rassembler mes pensées et d'avoir une pensée plus stratégique.Il peut y avoir quelque chose qui est du perso qui devient du pro, des interrogations sur un sujet qui en évoquent une autre. C'est quelque chose qui est très vivant et très organique. Je ne fais jamais juste un vidage de cerveau, il y a toujours un côté pilotage et exploration : pourquoi est-ce que je me dis ça, quels sont les effets de ces pensées-là sur mes émotions, sur ma journée, sur ce que je vais faire.Ce décorticage, il est plus ou moins profond selon le temps dont je dispose, et aussi selon mon énergie, parce que ça demande quand même de l'énergie. Il y a des fois où je n'ai juste pas la ressource, et où je suis plus dans l'action que dans la réflexion.Mes débuts avec les carnetsOn m'a posé la question : quand as-tu commencé à utiliser des carnets, est-ce que c'est venu seul ou sur conseil ? Je pense que depuis que je sais écrire, j'ai des carnets et j'écris dans mes carnets. Je me souviens d'un journal intime que j'ai eu, je pense, vers 8 ou 9 ans, je le revois très clairement dans mon esprit, vous savez, ces journaux intimes qu'on vend avec un petit cadenas et une clé minuscule.Ma sœur avait aussi, cadeau identique, exactement le même journal intime, avec exactement la même serrure, exactement la même clé. Ce qui ne sert absolument à rien, parce qu'évidemment, quand on a 8 ans et qu'on ne veut pas que ça soit lu, ce cadenas, c'est pour que ça ne soit pas lu. Pas un carnet, il suffit plutôt de cacher le carnet que de le faire cadenasser.J'ai retrouvé ce carnet il y a quelque temps, et c'est très intéressant de se replonger dans mes préoccupations de quand j'avais 8 ou 9 ans. J'ai toujours eu des journaux intimes que je n'ai pas tenus en continu, mais j'ai toujours utilisé l'écriture comme outil d'introspection, pour décharger mes pensées, parler de comment je me sentais. Je pense que comme j'ai toujours eu un gros degré de sensibilité, j'ai toujours eu ce besoin de m'interroger moi-même sur comment ça allait, et d'exprimer ce que je ne pouvais pas exprimer dans ma famille ou auprès de mes ami·e·s, d'avoir ce relais papier dans mon dialogue avec moi-même.J'ai toujours été dingue de papeterie aussi, j'ai toujours passé des heures dans les papeteries. Je pense que si vous m'écoutez aujourd'hui, c'est sans doute que vous partagez cette passion.Mes outils d'écriture préférésJustement, on parle de papeterie. La question qui m'a été posée, c'est : « Quels stylos utilises-tu pour écrire dedans ? » Moi, je suis monogame d'une façon générale, et en termes de stylos. J'utilise exclusivement ce stylo-là. Je vous le montre — je fais comme les youtubeur·euse·s beauté qui font ça quand elles montrent leur crayon de maquillage, ça marche aussi pour un stylo-feutre.C'est un stylo-feutre avec une pointe très fine, je pense que c'est 0,5 mm, c'est de la marque Staedtler, c'est le Triplus Fineliner. J'utilise ça depuis je sais pas 15 ans, je les achète par boîte de 10, et j'en ai partout : j'en ai dans mon sac, j'en ai dans ma sacoche de travail, j'en ai à côté de mon bureau.Ce sont des marqueurs dont la mine glisse très bien sur un papier de bonne qualité, qui permettent d'écrire assez petit, parce que même les petites lignes sont assez petites. Vous voyez, j'écris quand même sur un flot de pensée, vous voyez, c'est une écriture qui est assez petite. Je les trouve très agréables. Le seul reproche que je leur fais, c'est que c'est une mine qui se frite au fur et à mesure qu'on écrit avec, c'est-à-dire qu'il n'y a plus d'encre au bout d'un moment, et qu'il n'y a plus de mine. Ça me pose un petit peu un problème, parce qu'à chaque fois, quand le stylo est usé, il faut jeter le stylo, qui est un stylo en plastique, donc c'est pas génial pour l'environnement.Idéalement, on pourrait remplacer la mine et garder le stylo, mais à ma connaissance, le fabricant ne le propose pas. Voilà, le seul stylo que j'utilise. Par ailleurs, mon père écrivait avec ce type de stylo, un feutre fin, ou ce type de stylo, j'aime avoir un peu l'impression d'utiliser le même genre de stylo que lui.Pas de pression, pas d'échec possibleUne question qui m'a été posée, que j'ai trouvée très intéressante, c'est : « Comment éviter de rater ses carnets ? » Je n'ai jamais pensé à ça, parce que je ne réfléchis pas à mes carnets en termes de réussite ou d'échec. C'est vraiment un outil qui sert à répondre à un besoin, et à partir du moment où j'écris dedans, c'est réussi. Il n'y a pas moyen de rater.Je pense que cette question doit venir de la tendance, qui était très à la mode il y a quelques années, d'avoir un bullet journal, où l'idée c'était d'avoir des carnets magnifiques, avec des décorations, avec du masking tape, avec des grilles, avec des petits symboles, avec des petits machins. Moi, je n'ai pas le temps du tout de faire ça, je trouve ça très joli, mais je n'ai pas le temps de faire ça. Il n'y a aucune recherche esthétique dans ce que j'écris. Le seul objectif, c'est que je puisse à peu près me relire.Pas de peur de rater, je vous invite tou·te·s à abandonner cette peur-là, tant symboliquement que de façon fonctionnelle.Pourquoi je conserve mes anciens carnetsDans l'idée, je me dis que je pourrais avoir besoin d'une information que j'ai notée il y a 6 mois, 1 an, 2 ans. Franchement, quand je regarde, j'ai des carnets qui datent de... j'ai tous mes carnets depuis, je pense, 10 ans. Zéro chance que je recherche les notes d'une réunion que j'ai eue il y a 10 ans, tout à fait, en réalité, je pourrais m'en débarrasser. Simplement, voilà, j'aime pas trop l'idée qu'ils finissent à la déchetterie quelque part.En revanche, pour les carnets qui me servent pour mes flots de pensée, j'aime beaucoup l'idée de préserver une trace de mon évolution personnelle d'une année à l'autre, et en tout cas d'une décennie à une autre. J'aime beaucoup ça. Par exemple, en 2019 et 2020, c'est intéressant de revoir le moment d'avant, les projections sur l'année, et puis, au début du mois de mars 2020, on sent que tout bascule avec la situation qu'on a eue. Pour une chose personnelle, je trouve ça intéressant de garder ces traces-là. Je me dis aussi, pour plaisanter, que si un jour quelqu'un écrit ma biographie, il aura de quoi faire avec des piles de carnets. Je dis ça pour rire, pas très sérieusement.Quand la tête déborde : 5 minutes valent mieux que rienLa question suivante qui m'a été posée, c'est : « Comment faire quand la tête déborde ? » J'aime beaucoup cette question, parce que ça illustre bien la pensée perfectionniste et la pensée noir-blanc, tout ou rien.Si j'ai la tête qui déborde, j'aurais besoin d'avoir beaucoup de temps pour décharger mon esprit, mais si je n'ai que 5 minutes et que j'ai la tête qui déborde, et que je n'ai que 5 minutes, je joue sans doute, et je vous assure que c'est utile.On ressent l'envie de bouger, de se promener, et on a vraiment envie d'aller faire une balade dans la forêt, dans la nature, mais on n'a que 5 minutes. Avec 5 minutes, on va plutôt faire le tour du pâté de maisons et avoir bougé quand même un petit peu, plutôt que de se dire : « Non, j'ai que 5 minutes, donc ça ne sert à rien, je vais rester assis·e sur ma chaise. »Si cette analogie vous parle, je vous invite vraiment à vous dire : même 5 minutes, même 2 minutes, c'est déjà beaucoup. Même 2 minutes sur un coin de feuille, c'est déjà beaucoup.La peur que quelqu'un lise mes carnetsLa dernière question qu'on m'a posée, c'est : « As-tu peur que quelqu'un lise tes carnets ? » Il y a plusieurs niveaux de réponse. Le premier niveau de réponse, c'est que je n'écris pas très lisiblement. Ça, c'est un premier niveau.Le deuxième niveau, c'est que j'ai avec les personnes de mon entourage un niveau de confiance suffisant pour être à peu près sûre que ça ne leur viendrait pas à l'idée de regarder mes carnets, regarder ce que j'ai écrit. Je pense qu'ils·elles ont bien intégré cette notion qu'en fait, les carnets de quelqu'un, c'est son intimité, c'est son jardin secret, et qu'on ne va pas fouiller dans les carnets de quelqu'un d'autre.Le troisième niveau, c'est que j'écris en anglais. Même s'ils·elles commencent à se débrouiller en anglais, je pense qu'entre la qualité de mon écriture et le vocabulaire que j'utilise pour écrire en anglais et leur niveau d'anglais, je pense qu'on est encore assez tranquille là-dessus.Mais le dernier rempart qui fait que je suis vraiment complètement tranquille à l'idée des carnets, parfois je les laisse traîner et je me sens tout à fait tranquille, c'est que j'assume complètement ce que j'écris. Ce qui me déplaît — parce que bien sûr, ça arrive dans toutes les relations — c'est que je vais jeter sur le papier quand je suis en colère ou frustrée ou irritée sur une situation à ce moment-là concernant telle ou telle personne. Mais ça ne les concerne pas et mon objectif, c'est justement de jeter ces pensées-là sur le papier à ce moment-là pour pouvoir trouver le point de vue sur la situation qui me paraît le plus juste, parler de tel ou tel sujet, sans leur déverser le flot de ces pensées, parce que ça, je m'en suis occupée de mon côté.Dans l'hypothèse très peu probable où mon mari tomberait sur un truc que j'ai écrit parce qu'à un moment j'étais irritée sur quelque chose... Alors déjà, il est au courant, parce qu'en fait, quand je fais ça, c'est pour pouvoir en parler après en étant ancrée et en apportant un point de vue constructif. La seule chose que je dirais, c'est que je ne trouvais pas que c'était ça que je voulais exprimer.Je suis vraiment pour normaliser le fait que, bien sûr, qu'on a tou·te·s des pensées extrêmes, négatives, qui partent de stress ou de défense, voilà, on se sent sur la défensive. C'est ça la nature humaine et l'intérêt d'avoir un carnet, c'est de pouvoir coucher ces pensées sur le papier et d'utiliser ça comme un outil pour aller au-delà de ces pensées.Si quelqu'un lit mes carnets et tombe sur des choses qui ne lui plaisent pas, ça m'est jamais arrivé. Je précise voir, ça m'est jamais arrivé de perdre un carnet. Quelque part, il y a à chaque fois, au début de mon carnet, écrit : « Si vous trouvez ce carnet », il y a mes coordonnées pour qu'on puisse me le rendre. Après, je ne suis pas du tout à l'abri que quelqu'un le lise, effectivement, mais bon, ça fait partie du risque d'avoir des carnets.Il faut avoir le bon profil, le bon état d'esprit dans la bonne utilisation des carnets.(NB : Liens affiliés)Vous pouvez aussi :

Mourir Moins Con
Pourquoi le train est parfois plus cher que l'avion ?

Mourir Moins Con

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 3:42


On a tous eu ce choc en comparant les prix pour un voyage : tu veux aller de Paris à Barcelone, et le train te coûte un rein, alors qu'un billet d'avion RyanAir que dalle. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Sweet Papi Podcast
Pourquoi vivons nous souvent l'impuissance comme une défaite “Je n'ai pas su. Je n'ai pas pu.”

Sweet Papi Podcast

Play Episode Listen Later Oct 22, 2025 6:23


Bienvenue dans la saison 5 "La voix en héritage"! Rejoins moi sur Sweet Elles : https://go.sweetpapipodcast.com/sweetelles Je t'invite à explorer la puissance insoupçonnée de la présence face à l'impuissance, notamment lors de l'accompagnement de fin de vie d'un proche. À travers des récits personnels et de tendres souvenirs, je partage l'importance de "juste être là" – tenir une main, offrir un silence, traverser ensemble ces instants suspendus où tout semble s'effondrer et où l'action devient impossible. Dans cet épisode, on questionne la tendance à vouloir tout gérer et réparer, et l'on découvre qu'habiter le moment avec humilité peut être une réponse précieuse. Si tu as déjà vécu ce vertige de l'impuissance, tu trouveras ici inspiration et réconfort, ainsi que des pistes pour appréhender ces passages bouleversants. Abonnez-vous, partagez et venez discuter de vos expériences sur les réseaux ou lors d'un appel découverte – ici, chaque histoire compte. Prêt à plonger avec nous dans la vraie force de la présence ? Timeline de l'épisode 00:01:0100:01:14 La puissance de la présence: si tu ne peux pas faire, tu peux toujours être présent, tenir une main, respirer ensemble. Ça paraît simple, ça demande en fait une sacrée humilité, mais crois-moi cette posture, elle donne une force relationnelle incroyable. 00:03:3000:03:40 L'impuissance, une posture de présence : "On vit souvent je crois l'impuissance comme une défaite je n'ai pas su, je n'ai pas pu. Quand on accompagne, à mon avis, on apprend à différencier 2 postures complètement différentes, celle de l'action, faire, soigner, organiser, gérer et celle de la présence être là tenir une main offrir un silence habité l'impuissance naît souvent de la confusion entre les 2 qu'en penses-tu Ça m'énerve au fond qu'on pense encore que l'impuissance, c'est un vide." 00:04:0700:04:24 Présence et tendresse: "Parfois, la plus grande aide, c'est juste d'être là. Assis en silence, c'est un espace où la tendresse peut naître, où l'écoute prend toute sa place et où la vérité d'un instant est partagée et devient de plus en plus forte avec tous les gestes techniques." 00:05:5500:05:59 Aidants et ressources : Sache que ton histoire, ton expérience et tes questions méritent d'être entendues.

Estelle Midi
Le reproche du jour – Benjamin Amar, chroniqueur : "Je trouve parfois que les jeunes sont un peu ingrats" - 21/10

Estelle Midi

Play Episode Listen Later Oct 21, 2025 1:55


Avec : Benjamin Amar, professeur d'histoire-géographie. Yael Mellul, ancienne avocate. Et Daniel Riolo, journaliste RMC. - Accompagnée de Charles Magnien et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs… En simultané sur RMC Story.

KOSMOS
Pourquoi les dirigeants perdent-ils parfois le sens de ce qu'ils font ?

KOSMOS

Play Episode Listen Later Oct 20, 2025 4:26


Pour retrouver ma masterclass : https://masterclass.fabienbizet.com/BienvenuePour me contacter : fabiendekosmos@outlook.frMon site internet : https://fabiendekosmos.comSuivez-moi... - sur Spotify : https://open.spotify.com/show/1LeWBMv5bIU1j0MYunVzTH- sur Deezer : https://www.deezer.com/fr/show/3764157- sur Apple podcast : https://podcasts.apple.com/us/podcast/kosmos/id1633661531ou encore en cliquant sur le lien suivant : https://shows.acast.com/kosmosFacebook : https://www.facebook.com/Kosmos-106641762029199Instagram : https://www.instagram.com/fabien_de_kosmos/?hl=frX (Twitter) : https://x.com/FabiendeKosmosPour soutenir la chaîne : https://fr.tipeee.com/kosmos/ou sur Paypal : https://www.paypal.com/donate/?hosted_button_id=M6H9Z8U3GXGYJMerci à tous pour vos messages de soutien qui me font toujours si chaud au coeur ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Real Life French
Les magasins de cosmétiques

Real Life French

Play Episode Listen Later Oct 16, 2025 5:18


Louise : Je crois que mon petit plaisir coupable, c'est d'aller dans les magasins de cosmétiques pour tester le maquillage et les parfums en échantillon.Julien : Et tu repars à chaque fois sans rien acheter ? Franchement, si c'est le cas, t'as une maîtrise de toi incroyable.Louise : Oui bon… pas toujours… Parfois, je craque pour un rouge à lèvres alors que c'était pas du tout prévu !Julien : En même temps, je comprends. Moi, par exemple, si j'allais dans une pâtisserie tout goûter, j'aurais sûrement envie de repartir avec plein de trucs ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

A Cœurs Ouverts
Therapy session #11 : parfois il faut juste savoir trust the process

A Cœurs Ouverts

Play Episode Listen Later Oct 16, 2025 13:01


apprendre à trust the process, à continuer à avancer même quand c'est flou, même quand on est pas sûre et qu'on a l'impression qu'on y arrivera jamais... Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Fit & Caliente
10 ans de thérapie

Fit & Caliente

Play Episode Listen Later Oct 13, 2025 19:10


✨ Suis-moi sur Instagram : instagram.com/laurita.socaliente/ Venez je vous fais gagner 10 ans de thérapie en 20 minutes, avec un podcast décousu, comme on les aime ! On aborde divers sujets, vous trouverez forcément votre bonheur. - Parfois, c'est une bénédiction de ne pas comprendre quelqu'un. - Certaines personnes aiment leurs problèmes - Out, les gens qui vous font vous questionner sur si vous êtes ami(e)s - Si vous avez les mains gelées, l'eau froide paraît chaude - Les gens marrants ont grandi dans des environnements "pas marrants" - Vous êtes une personne différente pour chaque personne que vous rencontrez. - Ceux qui veulent te voir gagner, t'aident à gagner. - Comment juger le choix de quelqu'un quand on ne connaît pas ses options ? - Arrêtons de négocier avec la version la plus faible de nous-même Et bien d'autres réflexions. A tout de suite ;)

Le magazine de la rédaction
Festivals : le poids du politique 5/5 : Festivals : quand la géopolitique s'en mêle

Le magazine de la rédaction

Play Episode Listen Later Oct 13, 2025 6:38


durée : 00:06:38 - Le Grand Reportage - par : Aurélie Kieffer - Les crises géopolitiques affectent les festivals de musique, comme une grande partie du monde culturel. Des artistes se retrouvent bloqués par des problèmes de visa. Parfois, ce sont les réactions du public et des médias à l'invitation de tel ou tel artiste qui remettent en cause une programmation. - réalisation : Sam Baquiast

VA+ en podcasts
Le DÉBAT, c'était mieux avant ?

VA+ en podcasts

Play Episode Listen Later Oct 13, 2025 24:48


Parfois, on retombe sur des extraits de débats cultes : des intellectuels qui s'affrontent, des idées qui fusent, des clashs devenus légendaires. Et on se dit peut-être que tout ça a disparu. Aujourd'hui, le débat a changé. Certaines idées ne trouvent plus leur place que dans un certain type de médias. D'autres affrontements paraissent incontrôlables, comme si plus rien ne pouvait être canalisé. Et parfois, on assiste à des débats qui n'en sont plus vraiment. Alors, qu'est-ce qui s'est passé ? Était-ce vraiment mieux avant ? Le débat a-t-il encore sa place en France ?

CHEFS
« J'AI GRANDI SANS TÉLÉ, PARFOIS SANS EAU NI ÉLECTRICITÉ, MAIS JAMAIS SANS ENVIE. » - NICOLAS CONRAUX - PARTIE 1

CHEFS

Play Episode Listen Later Oct 13, 2025 25:50


Sur les hauteurs de Plouider, petit village du Finistère nord de 1 800 habitants, une grande maison veille sur la baie de Goulven. Elle s'appelle La Butte, et c'est là que Nicolas Conraux a bâti, avec son épouse et son équipe, bien plus qu'un restaurant étoilé : un écosystème vivant, durable et inspirant.Un restaurant gastronomique étoilé, un hôtel, un bistro ouvert 7/7 dès le petit déjeuner, une boulangerie, des jardins...!Dans cet épisode, David Ordono nous emmène à la rencontre d'un chef qui repense tout. Celui qui a pris sur le tard les renes de cet établissement en cuisine a voulu repenser ce lieu d'histoire familial.De la cuisine à l'accueil, de la gestion des ressources à la carte, tout est réfléchi. Mais avant d'avoir opéré cette révolution, il y a eu un long chemin : une enfance passée entre voyages et exil, des années aux Comores marquées par un coup d'État, puis l'internat, la solitude, et enfin la découverte tardive de la cuisine, à 32 ans.Et puis, le choc du Covid. Le moment où tout s'aligne, où tout change. Nicolas Conraux décide alors de faire de La Butte un modèle d'hospitalité durable, une maison ancrée dans le réel, ouverte, qui conjugue exigence et bienveillance, excellence et conscience.C'est l'histoire d'un chef profondément ancré dans sa terre, dans ses valeurs, mais toujours en mouvement.Pour découvrir l'univers de Nicolas Conraux, c'est par ici !

Maintenant, vous savez
Comment savoir si quelqu'un vous ment ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Oct 11, 2025 4:43


On a tous déjà menti. Tout le monde ment, c'est un fait. Parfois par intérêt, parfois pour éviter de blesser quelqu'un ou protéger une relation. Comme le disait l'essayiste et journaliste  Maurice Chapelan, “Le mensonge est l'oxygène de la respiration sociale”.  Mais certains mensonges font plus de mal que de bien. Alors, comment savoir si quelqu'un vous ment ? Il existe des signes, des indices, et tout commence par une chose essentielle : écouter attentivement ce qu'il dit. Comment repérer les mensonges dans les paroles ? Comment reconnaître le langage corporel d'un menteur ? Comment démasquer un menteur ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. Première diffusion : mars 2025. À écouter ensuite : ⁠Clitoris : quelles sont les 3 choses à savoir ?⁠ ⁠Comment peut-on se préparer à l'augmentation des catastrophes naturelles ?⁠ ⁠Pourquoi considère-t-on les femmes comme une minorité, alors qu'elles sont plus nombreuses sur Terre ?⁠ Retrouvez tous les épisodes de ⁠"Maintenant vous savez".⁠ Suivez Bababam sur ⁠Instagram⁠. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

La petite voix
[Solo] Le corps comme lieu de bascule

La petite voix

Play Episode Listen Later Oct 7, 2025 17:08


[PARTENAIRE] Votre microbiote mérite le meilleur ✨ Découvrez FS-3B, le tribiotique le plus complet signé Cuure : digestion, peau, humeur, immunité… -10% avec le code LAPETITEVOIX10 surhttps://cuure.com/fs-3b

Manga Tv - Podcast - La 5e de couv'
Lire, relire ou abandonner un manga – La 5e de Couv' – #5DC – Saison 11 épisode 4

Manga Tv - Podcast - La 5e de couv'

Play Episode Listen Later Oct 7, 2025 61:59


La 5e de Couv’ est l’émission qui vous donne envie d’acheter et de lire une quantité déraisonnable de mangas. Mais que se passe-t-il ensuite ? En effet, on a tous commencé des mangas. Parfois on... L'article Lire, relire ou abandonner un manga – La 5e de Couv’ – #5DC – Saison 11 épisode 4 est apparu en premier sur La 5e de Couv' - Le podcast de débat autour du manga !.

Les grands entretiens
Benjamin Alard, le mystère des claviers 1/5 : "Parfois la musique me prend avec son temps. J'ai l'impression que le temps s'est arrêté"

Les grands entretiens

Play Episode Listen Later Oct 6, 2025 25:07


durée : 00:25:07 - Benjamin Alard, claveciniste et organiste (1/5) - par : Judith Chaine - Benjamin Alard fait vibrer clavecin et orgue avec audace et finesse. Lauréat de concours prestigieux, il entreprend depuis 2018 l'intégrale Bach pour clavier, un projet salué par la critique. En 5 épisodes, il se livre sur sa vie de musicien et sa vision de l'interprète. - réalisé par : Béatrice Trichet Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Les Grandes Gueules
03/10 – LES OFF DE LA PUB – Les jobs étudiants (parfois improbables) des GG !

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Oct 3, 2025 3:23


EXCLU PODCAST – Aujourd'hui, autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot : Joëlle Dago Serry, Emmanuel de Villiers et Antoine Diers.