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Dans ce nouvel épisode, je te partage une histoire touchante et authentique sur la puissance de la parole vraie en maison de retraite. Même en fin de vie, donner la possibilité aux personnes âgées de s'exprimer sans filtre, c'est préserver leur dignité, leur identité et leur esprit citoyen. Bienvenue dans la saison 5 "La voix en héritage"! Rejoins moi sur Sweet Elles : https://go.sweetpapipodcast.com/sweetelles Voici trois idées essentielles à retenir de cet épisode : La parole comme soin : Un mot sincère, même brut, peut raviver l'esprit d'une pièce entière et rappeler que la parole authentique est précieuse, surtout dans les moments de fragilité. La présence authentique : Écouter sans juger, respecter les silences et donner la main à l'autre sur sa propre histoire sont des piliers pour un accompagnement humain et respectueux en Ehpad. Valoriser l'expression des anciens : Accueillir la parole, même quand elle dérange, c'est offrir un réel espace de liberté et d'appartenance à ceux qui, trop souvent, se sentent invisibles. Timeline de l'épisode 00:00:5200:00:57 Le pouvoir de la parole en Ehpad : "j'ai compris que même dans un Ehpad, la parole vraie a un pouvoir immense." 00:02:2000:02:22 Clash à l'Ehpad : "qu'est-ce qu'il vient faire ici chez moi celui-là" 00:04:1400:04:14 Pouvoir des mots et du silence en Ehpad : "En fin de vie ou en perte d'autonomie, les silences sont souvent pleins de sens. Ils permettent à la personne de rassembler ses pensées, d'exprimer autrement." 00:04:4600:05:01 : La puissance d'un mot sincère : Parfois il suffit d'un mot sincère, mais brut pour réveiller toute une pièce alors aujourd'hui que tu sois soignant aidant ou juste visiteur laisse parler ton coeur écoute sans filtre c'est souvent là que la vraie rencontre commence
Dans cet épisode, je parle de ce moment où on réalise que l'amour ne suffit pas toujours à sauver une histoire.On a beau s'aimer, vouloir y croire, faire des efforts… parfois, il y a des choses plus fortes : le timing, les blessures, les différences qu'on n'arrive plus à ignorer.Je raconte comment on essaie de tenir, de se convaincre que ça ira, jusqu'à ce qu'on comprenne que l'amour, même sincère, ne comble pas tout.C'est un épisode un peu doux-amer, mais surtout vrai — parce que c'est ça aussi, aimer : apprendre quand il faut rester… et quand il faut se laisser partir.IG/TikTok : @wellnessbyjade Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Il y a des histoires qui commencent dans la douceur, avec un parfum d'enfance et de chocolat chaud… et qui, peu à peu, se couvrent d'ombre. Celle que raconte Thomas Lavachery, dans Un démon parmi nous, appartient à cette espèce-là : les récits qui vous rappellent que le mal ne vient pas toujours du dehors. Parfois, il s'invite dans la famille.
Cet épisode est un extrait de l'épisode 265 – Comprendre le refus scolaire et l'anxiété – Marie Gallé-Tessonneau, psychologueMarie Gallé-Tessonneau nous explique ce qu'est le trouble anxieux en détail. Voici le programme de l'épisode complet : Définitions et terminologie (04:42 – 05:51)Manifestations cliniques et diagnostic (06:58 – 10:26)Métaphore de l'iceberg et troubles sous-jacents (14:50 – 17:02)Complexité du milieu scolaire (21:34 – 23:41)Évolution démographique et sociétale (19:25 – 36:32)Déclencheurs et facteurs de starter (40:13 – 42:24)Trio gagnant et approche thérapeutique (43:30 – 49:19)Processus de rétablissement (52:39 – 55:58)Recommandations pour l'accompagnement parental (01:06:48 – 01:10:26)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le prestigieux prix Goncourt a été attribué à l'auteur, Laurent Mauvignier pour son roman «La maison vide», publié aux éditions de Minuit. Que sait-on de sa famille ? De génération en génération, Laurent Mauvignier détricote le fil de son histoire familiale depuis son trisaïeul, Firmin Proust. Mais où est donc passée la médaille de Jules, l'arrière-grand-père ? C'est ainsi que commence le nouveau roman de Laurent Mauvignier, une saga familiale sur plusieurs générations. Il y a des histoires inventées qui contiennent plus de vérité que des histoires vécues qui sont complètement «toc» en fait. Parfois, le roman, en inventant, peut toucher plus de vérités. Pour la première fois, l'auteur «se met en scène». Il écrit, il cherche et compose à la recherche de son passé. Il part de l'histoire de son arrière-arrière-grand-père puis déploie l'histoire de son arrière-grand-mère pour comprendre les raisons du décès de sa grand-mère officiellement «morte des suites d'alcoolisme» puis comprendre le suicide de son père lorsque l'auteur avait seize ans. Laurent Mauvignier a toujours considéré l'écriture comme une «évidence» pour lui. Quand vous écrivez, toute votre vie est consumée par l'écriture. Il y a des moments, il faut se battre pour se sentir vivant parmi les autres. Son écriture se caractérise par la longueur de ses phrases, des phrases un peu «proustiennes». Quand je suis sur une phrase, chaque point est une torture. Il n'y a pas de point qui ne soit pas final, j'ai l'impression de tuer mes propres phrases. Je suis admiratif des gens qui savent faire des phrases très courtes. Invité : Laurent Mauvignier est un auteur français né à Tours en 1967. Il est issu d'une famille ouvrière de cinq enfants. Il intègre l'École des Beaux-Arts à 17 ans, dont il sort diplômé en 1991 en Arts plastiques. En 1999, il publie son premier roman, Loin d'eux, aux Éditions de Minuit, «une suite ininterrompue de monologues intérieurs». Il publiera par la suite des romans tels que Dans la foule (inspiré du drame de Heysel) Des hommes, qui raconte le traumatisme de la guerre d'Algérie et Histoires de la nuit, un thriller social qui sera adapté pour le cinéma prochainement. Il vient de publier son nouveau roman La Maison vide, mais aussi Quelque chose d'absent qui me tourmente – Entretiens avec Pascaline David (« Double », 2025) aux éditions de Minuit. Programmation musicale : l'artiste Coline Rio avec le titre Grand-mère.
Le prestigieux prix Goncourt a été attribué à l'auteur, Laurent Mauvignier pour son roman «La maison vide», publié aux éditions de Minuit. Que sait-on de sa famille ? De génération en génération, Laurent Mauvignier détricote le fil de son histoire familiale depuis son trisaïeul, Firmin Proust. Mais où est donc passée la médaille de Jules, l'arrière-grand-père ? C'est ainsi que commence le nouveau roman de Laurent Mauvignier, une saga familiale sur plusieurs générations. Il y a des histoires inventées qui contiennent plus de vérité que des histoires vécues qui sont complètement «toc» en fait. Parfois, le roman, en inventant, peut toucher plus de vérités. Pour la première fois, l'auteur «se met en scène». Il écrit, il cherche et compose à la recherche de son passé. Il part de l'histoire de son arrière-arrière-grand-père puis déploie l'histoire de son arrière-grand-mère pour comprendre les raisons du décès de sa grand-mère officiellement «morte des suites d'alcoolisme» puis comprendre le suicide de son père lorsque l'auteur avait seize ans. Laurent Mauvignier a toujours considéré l'écriture comme une «évidence» pour lui. Quand vous écrivez, toute votre vie est consumée par l'écriture. Il y a des moments, il faut se battre pour se sentir vivant parmi les autres. Son écriture se caractérise par la longueur de ses phrases, des phrases un peu «proustiennes». Quand je suis sur une phrase, chaque point est une torture. Il n'y a pas de point qui ne soit pas final, j'ai l'impression de tuer mes propres phrases. Je suis admiratif des gens qui savent faire des phrases très courtes. Invité : Laurent Mauvignier est un auteur français né à Tours en 1967. Il est issu d'une famille ouvrière de cinq enfants. Il intègre l'École des Beaux-Arts à 17 ans, dont il sort diplômé en 1991 en Arts plastiques. En 1999, il publie son premier roman, Loin d'eux, aux Éditions de Minuit, «une suite ininterrompue de monologues intérieurs». Il publiera par la suite des romans tels que Dans la foule (inspiré du drame de Heysel) Des hommes, qui raconte le traumatisme de la guerre d'Algérie et Histoires de la nuit, un thriller social qui sera adapté pour le cinéma prochainement. Il vient de publier son nouveau roman La Maison vide, mais aussi Quelque chose d'absent qui me tourmente – Entretiens avec Pascaline David (« Double », 2025) aux éditions de Minuit. Programmation musicale : l'artiste Coline Rio avec le titre Grand-mère.
Parfois, de vieux amis cessent d'être de vieux amis mais mettent du temps à s'en apercevoir.La Chute de LapinvilleLapin, pervers narcissique en fin de droits, raconte son retour à Lapinville et sa décision de faire un podcast pour se venger de ses anciens camarades d'école. Il est bientôt rejoint par Chloé Bloomington, star de cinéma qu'une énorme shitstorm oblige à revenir dans sa ville natale pour jouer dans une fiction quotidienne à la con. Puis, on suit l'enquête de Spiruline, astucieuse stagiaire à la mairie, qui dévoilera des scandales insoupçonnés dans les plus hautes sphères de Lapinville… Tour à tour, les Lapinvillois témoignent pour essayer de comprendre comment, une chose en entraînant une autre, ils ont fini par provoquer la destruction de la Terre. Leurs destins entremêlés forment une pelote visible de l'espace dont cette série, cinq minutes par jour, va dérouler le fil. Fresque épique et palpitante, chronique de la catastrophe en cours et de ses ramifications les plus inattendues, La Chute de Lapinville a pu être décrite comme une variante des Simpson à la sauce rond-point ou un jumeau maléfique de Plus belle la vie. Création 2023 Scénario et dialogues Benjamin Abitan, Wladimir Anselme, Laura Fredducci Direction artistique Benjamin Abitan Conseillère littéraire Noémie Landreau Réalisation Benjamin Abitan Assistante réalisation Alexandra Garcia-Vilà Musique originale Samuel Hirsch Comédiens Denis Lavant (Sergi Mollins) Bernard Gabay (Georges Legroin) Ivan Cori (Sergi Mollins) Rosa Mouterde Monteil (Chloé enfant) Christine Lhôte (L'enzyme) Julie Moulier (Valérie) Voix générique Saeed Mizraei Production ARTE Radio ARTE Studio Virginie Lacoste Sahar Pirouz Jacques Falgous Illustration Roxane Lumeret
Vayera: Et si être soi-même… c'était parfois la pire excuse pour ne pas évoluer ? Découvrez comment sortir de votre zone de confort peut devenir la clé de votre évolution personnelle et spirituelle. Parfois, la plus grande fidélité… c'est d'agir à contre-nature.
Alors que les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) ont annoncé « la prise de la ville d'El-Fasher », cette « victoire militaire pour le général Hemedti » serait en réalité « une défaite politique », affirme notre invité, le professeur soudanais Suliman Baldo. Il est également directeur exécutif de l'Observatoire de la Transparence et des Politiques au Soudan. Y a-t-il un risque de génocide au Darfour ? Va-t-on vers une partition est/ouest du Soudan ? En ligne de Nairobi, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Suliman Baldo, comment expliquez-vous la victoire militaire des FSR du général Hemedti à el-Fasher, six mois seulement après leur défaite à Khartoum ? Suliman Baldo : Bien sûr, les Forces de soutien rapide avaient mis un siège très strict autour d'el-Fasher pour plus de 18 mois, c'est-à-dire en interdisant même l'arrivée de denrées alimentaires ou bien les livraisons médicales pour les hôpitaux locaux. Et ils avaient bombardé la ville durant toute cette période. Et ils ont aussi utilisé des drones contre el-Fasher. Et à quoi ont servi ces drones très sophistiqués et de fabrication chinoise ? Il y a plusieurs mois que les Forces de soutien rapide ont acquis bien sûr des drones sophistiqués d'origine chinoise, mais aussi des moyens de défense aérienne qui ont empêché l'armée de l'air soudanaise de ravitailler sa garnison à el-Fasher. Est-ce que les Émirats arabes unis et le Tchad ont joué un rôle dans cette victoire militaire des FSR ? Les Émirats sont, disons, les fournisseurs du matériel de guerre de toutes sortes pour les Forces de soutien rapide. Et donc, ils ont joué un rôle principal et de taille. Le Tchad est seulement un instrument, disons, dans les mains des Émirats arabes unis, comme c'est le cas de la Libye de Haftar, en particulier pour les Forces de soutien rapide. Depuis une semaine, de multiples témoignages décrivent les atrocités commises par les FSR contre les civils appartenant à des communautés non-arabes, notamment la communauté Zaghawa. Est-ce qu'on est en train d'assister à la réplique d'el-Geneina, où 15 000 Masalits avaient été massacrés par les FSR, en juin 2023 ? Je ne crois pas que les victimes qui ont été liquidées par les Forces de soutien rapide à el-Fasher étaient toutes des Zaghawas. Le comportement des Forces de soutien rapide est totalement hors contrôle de leurs commandants. Et donc, lorsque les FSR ont pris la ville, l'armée et les forces conjointes alliées à l'armée avaient déjà pu se retirer de la ville, laissant la population civile derrière elles. Une population civile qui compte un quart de million de personnes. Et donc il y a eu un ciblage des Zaghawas, mais c'était aussi sans discrimination. Parfois, c'étaient des membres de différents groupes ethniques. C'était surtout une revanche sur les populations d'el-Fasher, qui avaient résisté à l'invasion de la ville pendant le siège de la ville. Certains observateurs se demandent si la situation n'est pas comparable aux premières heures du génocide au Rwanda, en 1994 ? Ce qui s'est passé est horrible et c'est une forme de crime commis d'une manière systématique. Mais je ne crois pas qu'il y ait eu l'intention d'éliminer une composante de la population sur des bases ethniques ou autres. Le général Hemedti affirme avoir fait arrêter plusieurs de ses combattants soupçonnés d'exactions et avoir ouvert une commission d'enquête. Est-ce qu'il cherche à échapper éventuellement à ses responsabilités ? Je crois que c'est une réaction à la condamnation globale, partout dans le monde, mais aussi une réaction, au sein de la population locale, face aux tueries qui ont eu lieu à el-Fasher. Je ne pense pas que les Forces de soutien rapide s'attendaient à cette réaction collective de l'opinion mondiale et locale. Et l'annonce de ces enquêtes est une façon d'essayer de contenir les dégâts que, disons, les réactions à ces tueries ont créés. Bien sûr, la prise d'el-Fasher est certainement une victoire militaire, mais ce qui s'est passé après représente une défaite politique totale et une défaite morale pour les Forces de soutien rapide. C'est à cause de ces atrocités, dont les Forces de soutien rapide sont devenues très spécialisées dans la commission de ces crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Est-ce qu'après la partition du Soudan du Sud en 2011, il ne va pas y avoir une seconde partition, du Soudan de l'Ouest cette fois-ci ? Il y aura une partition de fait, dans la mesure où il y aura deux gouvernements rivaux qui contrôlent chacun une moitié du pays. Mais je ne pense pas qu'il y aura sécession du Darfour ou bien de l'ouest du Soudan avec le reste du pays. Ça va être, disons, une situation comme en Libye, où il y a deux administrations qui contrôlent deux portions de territoire, mais il n'y aura pas une partition du pays. À lire aussiSoudan: craintes de la poursuite des exactions à El-Fasher, après la prise de la ville par les FSR À lire aussiSoudan: après les exactions à El-Fasher, les FSR arrêtent un seul de leurs membres
Cette semaine on vous introduit à nos deux nouvelles animatrices du lundi: Ally Neah et Andréane Boucher! On vous jase de la nouvelle chanson de Charles Kardos: « Close to the Sun », de sa passion pour la musique, de son expérience dans les concours de talents au Québec et ce qui l'attend pour la suite de sa carrière! Vous pouvez écouter sa chanson sur toutes les plateformes de streaming et le voir à l'émission Quel Talent! Au palmarès CHOQ.ca, on vous fait écouter: Conifère & Bayta - En avant pour tomber - La nuit le sait Avril Jensen (feat. Vincento Ivanov) - Parfois, les jours de vent - Parfois, les jours de vent Marcia - Marcia - Ivresse Calista Garcia - Animal Magnifique! - Animal Magnifique TOPS - Bury the Key - Falling on my sword Jules Encore - Poti le pothos - Pistache Simon Lachance - Cycle délicat - Cycle délicat Beat Sexü - Dernière chance - Catché de quoi Pierre Guitard - L'allée des melons - La promesse
Vous connaissez ce moment. Vous êtes dans le bus, le regard perdu à travers la vitre, et soudain, vous réalisez que… vous ne pensez à rien. Pas de souvenir, pas de projet, pas même une chanson dans la tête. Juste… du vide. Ce phénomène, que nous avons tous expérimenté, a désormais un nom scientifique : le « mind blanking », littéralement « l'esprit en blanc ». Et loin d'être un simple trou noir de la pensée, il jouerait un rôle essentiel dans notre équilibre mental.Une étude publiée dans la prestigieuse revue Trends in Cognitive Sciences par Thomas Andrillon et ses collègues a exploré ce curieux état. Les chercheurs ont demandé à des volontaires de signaler régulièrement le contenu de leurs pensées. Parfois, ils répondaient : « rien ». Pas qu'ils n'aient pas voulu répondre : il n'y avait simplement rien à dire. Leur esprit semblait s'être mis sur pause, sans rêve éveillé ni réflexion consciente.Pour les neuroscientifiques, ce vide n'est pas un simple oubli, mais un état mental à part entière. Le cerveau reste éveillé, mais son activité change de rythme : les zones habituellement impliquées dans la réflexion et la perception se désynchronisent, un peu comme une machine qu'on met en veille. Andrillon parle d'un état de vigilance réduite, proche d'une micro-sieste cognitive.Mais à quoi sert ce moment suspendu ? L'étude avance plusieurs hypothèses. D'abord, il pourrait s'agir d'un mécanisme de récupération interne : en cessant momentanément de produire du contenu mental, le cerveau se reposerait, se « nettoierait » en quelque sorte. Ces pauses aideraient à préserver nos ressources attentionnelles, épuisées par le flux continu de pensées et de stimulations.Deuxième hypothèse : le mind blanking servirait de pont entre deux pensées, un instant de transition durant lequel notre cerveau efface la précédente avant d'en accueillir une nouvelle. Ce serait un espace neutre, un sas nécessaire entre deux trains d'idées.Enfin, ces moments de vide pourraient avoir une fonction de régulation : permettre au cerveau d'ajuster sa vigilance, de contrôler ses propres fluctuations internes, un peu comme un pilote automatique qui vérifie ses instruments avant de reprendre le contrôle manuel.En somme, ne rien penser n'est pas une défaillance : c'est une respiration de l'esprit. Une manière naturelle pour notre cerveau de se recentrer, de se régénérer. La prochaine fois que votre esprit se vide, ne cherchez pas à combler ce silence. Laissez-le faire. Ce n'est pas du vide… c'est un moment de pause, profondément humain, et peut-être vital. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:05:48 - L'invité de la rédaction de "ici Lorraine" - Le mois sans tabac a débuté le 1er novembre. Cette opération a pour objectif d'encourager les fumeurs à arrêter la cigarette ou réduire la consommation. On en parle sur ICI Lorraine avec le Nancéien Yves Martinet, président du comité national contre le tabagisme. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Chaque année, 25 bébés décèdent au service de néonatologie du CHUV. Parfois, parce qu'aucune prise en charge ne peut les sauver. Parfois, parce que face à des pathologies incurables, parents et personnel soignant décident de réorienter les soins vers un parcours palliatif. Il faudra huit jours à cette petite fille pour partir, sans souffrance. Reportages de Bastien Confino Réalisation: Mathieu Ramsauer Production: Laurence Difélix
Chaque jour, écoutez le Best-of de l'Afterfoot, sur RMC la radio du Sport !
Pourquoi le yaourt a parfois de l'eau au dessus ?Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Histoires du soir : podcast pour enfants / les plus belles histoires pour enfants
Pourquoi le yaourt a parfois de l'eau au dessus ?Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Passer de 500 millions de dollars à 2,5 milliards de dollars d'aide humanitaire pour cette année 2025, c'est le premier objectif de la Conférence de soutien à la paix et à la prospérité des Grands Lacs, qui se tient aujourd'hui à Paris, en présence notamment du Congolais Félix Tshisekedi et du Français Emmanuel Macron. Quelles sont les plus grandes urgences de l'heure dans l'est de la RDC ? Le médecin gynécologue De-Joseph Kakisingi exerce à Bukavu et préside le Conseil National des Forums d'ONG Humanitaires et de Développement (CONAFOHD). Il est présent à Paris et répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Quel est le problème le plus urgent à régler pour les millions de Congolais déplacés par la guerre ? De-Joseph Kakisingi : Le problème le plus urgent à régler aujourd'hui, c'est d'abord l'accès à l'alimentation, à la nourriture. Parce que ces milliers de déplacés aujourd'hui sont bloqués dans une zone sans accès physique, et donc ils sont coupés de leur source d'alimentation. Et donc ça devient très urgent qu'ils aient accès à la nourriture, qu'ils aient accès aux soins médicaux. Donc, il faut l'approvisionnement en soins médicaux et, en fait, qu'ils aient aussi accès à des espaces sûrs. Est-ce que la prise des villes de Goma et de Bukavu au début de l'année par les rebelles et leurs soutiens rwandais, est-ce que cette prise a aggravé la crise humanitaire ? Effectivement, cette crise est venue aggraver davantage une crise humanitaire qui était déjà assez alarmante, et notamment par les blocus que cela fait autour de ces villes-là et autour des zones périphériques. Ça entraîne notamment la fermeture de l'espace aérien et des aéroports, comme l'aéroport de Goma et celui de Bukavu. Les routes aujourd'hui sont dégradées pendant la saison des pluies et les banques sont fermées et l'accès par les frontières est très difficile. Et donc cela vient exacerber une situation humanitaire qui était déjà assez grave. Ces millions de Congolais déplacés, ils vivent dans quelles conditions concrètement ? Alors, ils vivent dans des conditions très difficiles. Vous savez, avant la chute de Goma et de Bukavu, il y avait des camps de déplacés autour de Goma, autour de Bukavu, et donc l'assistance était assez facile à partir des ONG nationales et internationales et des Nations unies qui pouvaient subvenir aux besoins urgents de ces populations. Mais aujourd'hui, les camps de déplacés ont été fermés et ça fait que ces populations sont en train d'errer sans abri, sans assistance, sans possibilité qu'elles puissent être mieux regroupées pour être mieux aidées. Et ça fait qu'elles vivent dans des conditions très, très difficiles. Ce qui veut dire que vous-même qui êtes médecin gynécologue, vous ne pouvez pas soigner tous les malades, c'est ça ? Oui, c'est ça, effectivement, le problème est là où l'accès est difficile pour s'approvisionner en médicaments, beaucoup d'hôpitaux, beaucoup de zones de santé voient leurs stocks de médicaments en rupture, et ça fait que les hôpitaux ne peuvent plus offrir des soins de qualité parce qu'il n'y a pas de médicaments. Et nous, comme médecins, nous nous trouvons face à une grave difficulté. Parfois, on est obligé d'assister à des décès de personnes qu'on aurait pu sauver si on avait des médicaments à portée de main. Moi, je viens de Bukavu, au cœur de la crise, et il nous arrive de voir des femmes mourir ou des enfants par manque de médicaments. Il nous arrive de voir des femmes mourir d'hémorragie post-partum parce qu'on n'a pas l'ocytocine pour pouvoir prévenir les hémorragies et parce que la chaîne du froid devient difficile dans ces conditions où l'espace aérien est fermé. Il nous arrive aussi de voir des enfants mourir parce qu'on manque des médicaments essentiels et parce que les voies d'accès sont difficiles. Est-il vrai qu'il y a encore des stocks de médicaments sur plusieurs sites du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, mais qu'on ne peut pas les acheminer jusqu'aux centres de santé, jusqu'aux populations à cause des tracasseries administratives, à cause des checkpoints ? Oui, il arrive effectivement que certaines organisations internationales disposent des stocks dans les grandes villes, mais il y a effectivement des tracasseries administratives, comme par exemple, je viens de voir une note qui est sortie il y a quelques jours au niveau de Kinshasa, où on annonce que toute tentative de contractualisation d'aide humanitaire avec les zones périphériques doit d'abord se référer au ministère national. Et quand on voit l'étendue du pays, quand on voit tout ce qu'il y a comme zones de santé et les difficultés, ça fait des tracasseries administratives en plus. Y a-t-il aussi des tracasseries du côté des rebelles du M23 ? Effectivement, c'est des deux côtés, de plus en plus. Il y a des doubles taxations, il y a des contraintes pratiquement pour les ONG nationales, il y a des menaces, des intimidations et ça rétrécit l'espace humanitaire et ça fait que l'aide humanitaire n'arrive pas. Est-ce qu'il y a au moins des corridors humanitaires ? Jusqu'à ce jour, non. On a essayé d'établir un corridor humanitaire entre Bukavu et Uvira par exemple, et cela n'a pas marché à la dernière minute. Toutes les parties au conflit se sont opposées ou ne l'ont pas permis. Cette conférence de Paris, où vous êtes ce jeudi, qu'est-ce que vous en attendez ? La première chose, c'est en fait donner un peu plus de la lumière sur la crise congolaise. Si vous voyez, il y a beaucoup de visibilité sur la crise de Gaza, beaucoup de visibilité sur la crise de l'Ukraine, mais très peu de visibilité sur la crise congolaise. La deuxième chose qu'on attend de cette conférence, c'est en fait une sensibilisation pour le financement de l'action humanitaire. Le plan de réponse humanitaire de cette année était évalué à 2,5 milliards de dollars pour pouvoir répondre aux besoins des 6,8 millions sur les 21 millions de personnes qui sont en besoin d'aide humanitaire au Congo. Mais jusqu'à ce jour, ce plan n'a été financé qu'à 500 millions de dollars. Et on attend de cette conférence, qu'il y ait un peu plus de solidarité pour qu'on arrive peut-être à lever le double de ce qui a déjà été donné et ainsi pouvoir apporter de l'aide à toutes ces communautés qui sont dans les besoins humanitaires urgents. À lire aussiRDC: à Paris, une conférence de soutien à la paix dans la région des Grands Lacs
Parfois, ce ne sont pas les disputes qui épuisent le plus…Mais les non-dits.Un soupir en réunion.Un mail sec.Un “bonjour” oublié.Pris séparément, ce n'est rien.Mais mis bout à bout, ces micro-conflits finissent par user plus sûrement qu'une grosse dispute.J'en ai connu, comme tout le monde.Ces tensions qui ne disent pas leur nom, ces silences qui s'allongent, ces petits agacements qu'on garde pour soi “parce que ce n'est pas si grave”.Jusqu'au jour où… ça explose.Et tout le monde se demande comment on en est arrivé là.
Dire oui à ce projet au travail alors que tu es déjà débordé.e ? Te lancer dans cette reconversion ? Accepter l'invitation de tes amis ce soir ?Prendre des décisions, petites ou grandes, ce n'est pas toujours évident.Parfois on agit sur le coup de l'émotion, du stress, par peur ou pour éviter l'inconfort du moment.D'autres fois, on procrastine, on rumine, on n'arrive pas à trancher.Et dans les deux cas, on risque de faire des choix qu'on regrette ou qui ne nous correspondent pas vraiment.Dans cet épisode, je te partage la règle 10-10-10 : un outil ultra simple et efficace pour sortir du brouillard et prendre des décisions plus alignées avec ce que tu veux vraiment.Belle écoute,Stef
"L'IA ne remplace pas les médecins, elle leur offre un filet de sécurité. Parfois, elle voit ce que l'&oeligil humain ne peut pas percevoir." Le D.E.V. de la semaine est Alexis Ducarouge, co-fondateur chez Gleamer. Alexis nous partage ses perspectives sur l'impact considérable de l'intelligence artificielle dans le domaine de la radiologie. Il souligne l'évolution spectaculaire de cette technologie, notamment des grands modèles de langage, et l'importance vitale des données labellisées pour garantir des diagnostics précis. Alexis soulève également les défis de confiance entre les médecins et ces systèmes d'IA. Il évoque la nécessité d'une approche collaborative entre radiologues et développeurs et émet enfin des perspectives intéressantes sur l'avenir de l'IA visant à améliorer les performances diagnostiques via des modèles plus holistiques.Chapitrages00:00:53 : Introduction à l'IA médicale00:01:48 : Présentation de Gleamer00:02:34 : Évolution des modèles d'IA00:04:07 : Diagnostic et apprentissage supervisé00:06:43 : Qualité des données et annotation00:09:39 : Corrélations et causalité en IA00:12:09 : Confiance dans les systèmes d'IA00:14:22 : Interactions entre médecins et IA00:16:06 : Adoption des outils d'IA en médecine00:19:00 : Choix de modèles d'IA00:20:54 : Stratégies d'acquisition et alliances00:22:10 : Formation et challenge pour les médecins00:24:22 : Impact sur la pratique médicale00:26:22 : Évolutions réglementaires et défis00:27:57 : Compréhension des enjeux médicaux00:30:26 : Annotation par des experts médicaux00:32:13 : Coûts et défis de l'annotation00:35:00 : Régulations et innovation technologique00:36:51 : Cycles de validation et publication00:38:11 : Adoption des outils en France00:39:38 : Comparaison internationale de l'adoption00:40:51 : Régulations et innovation aux États-Unis00:42:44 : Positionnement de l'IA française00:44:41 : Passage à l'échelle des startups00:47:34 : Recherche sur de nouveaux modèles d'IA00:49:47 : Suggestions de lecture et conclusion Liens évoqués pendant l'émission Le problème à trois corps : Liu, Cixin, Gaffric, Gwennaël **Restez compliant !** Cet épisode est soutenu par Vanta, la plateforme de Trust Management qui aide les entreprises à automatiser leur sécurité et leur conformité. Avec Vanta, se mettre en conformité avec des standards comme SOC 2, ISO 27001 ou HIPAA devient plus rapide, plus simple, et surtout durable. Plus de 10 000 entreprises dans le monde utilisent déjà Vanta pour transformer leurs obligations de sécurité en véritable moteur de croissance.
Qu'est-ce qu'un ennemi? Au-delà de notre appel à aimer nos ennemis selon l'Évangile, est-ce possible d'offrir cet amour sans exception? Comment pouvons-nous déterminer qui sont ces ennemis dans notre monde polarisé? Dans cet épisode, Joan et Stéphane réfléchissent sur la notion d'ennemis et essaient de comprendre pourquoi nous réagissons si fortement envers certaines personnes. Site Internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250 Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj Réforme: https://www.reforme.net/podcast/ Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission. * Photo de Chris Henry, unsplash.com. Utilisée avec permission. Bonjour, bienvenue à Question de croire, un podcast qui aborde la foi et la spiritualité, une question à la fois. Cette semaine, doit-on aimer tous nos ennemis? Bonjour Stéphane. Bonjour Joan. Bonjour à toutes les personnes qui sont à l'écoute. Parfois nos ennemis sont plus proches que l'on croit [Joan] J'aime bien le fait qu'on ose aborder cette thématique des ennemis et de l'amour des ennemis, parce que je pense que c'est vraiment une thématique un peu taboue, dans le sens où on est toujours capable de faire de grandes déclarations quand on prêche ou bien dans nos prières. Et puis, il y a un peu concrètement, qu'est-ce que ça veut dire dans notre vie? Et ça me fait penser à une petite anecdote. J'avais sur Facebook un de mes contacts, un pasteur, qui n'est pas Suisse, qui vient d'ailleurs, donc pas l'un de mes collègues actuels, ni d'ailleurs des années passées, avec qui régulièrement on débattait, on n'était vraiment pas d'accord sur la question de l'égalité des droits pour le mariage. Ça m'a occupé un certain nombre d'années, comme vous aurez fini, auditrice, auditeur, par le comprendre. En fait, il en venait à être un petit peu obsessionnel à mon sujet, c'est-à-dire qu'il allait commenter partout, même sur des trucs qui ne concernaient pas le sujet. Il s'intéressait un peu à tout ce que je faisais en annexe, par exemple professionnellement, en dehors de cette question. Il aimait bien un petit peu me faire sentir qu'il me surveillait. Puis je racontais ça à une copine qui m'a dit : « Écoute, avec des ennemis comme ça, pas besoin d'amis! Si tu n'es pas bien, tu fais un malaise, il sera mieux que tes amis où tu te trouves! » L'obligation d'aimer nos ennemis [Stéphane] C'est vrai que c'est un enjeu difficile. Même lorsqu'on a discuté de ce thème-là, on a eu une conversation par messagerie parce que c'était de bien définir la question. Parce qu'au début, la question était « faut-il aimer tous nos ennemis? » Moi, j'ai amené « Doit-on aimer tous nos ennemis? » Et c'était plus qu'une question de jouer sur les mots, parce que pour moi, il faut... c'est une invitation, c'est un rêve, par exemple. Il faut que je perde 15 kilos. Bon, oui, ce serait bien, mais fort probablement, ça n'arrivera pas. Doit-on? Là, il y a une obligation. Là, il y a quelque chose de plus sérieux. On doit prendre telle médication lorsqu'on est malade? Ben oui, là, il faut. Cette question « doit-on », est-ce une obligation dans tous les cas? Parce que ça va, comme tu as dit, au-delà des bonnes intentions. Jésus nous a dit qu'il faut aimer nos ennemis. Oui, bon, c'est bien. On entend ça le dimanche matin. Mais lorsqu'on est justement confronté à cette réalité-là, ouf! Là, c'est difficile et ça nous emmène dans des zones très inconfortables. Nos ennemis sont-ils déterminés par nos relations? [Joan] Il m'est arrivé autre chose sur les médias sociaux, il y a aussi un paquet d'années. Maintenant, je suis beaucoup moins sur Facebook. Enfin, je n'y suis plus, pour ainsi dire. Et puis Instagram, je fais comme tout le monde, je partage quelques photos, limite de chatons mignons. J'ai eu ma période plus politisée. Là, maintenant, j'ai une période plus pastorale, disons presque de rue, en tout cas de proximité. Et c'est OK, il y a plusieurs saisons dans la vie. Et un jour, j'ai eu un désaccord super fort avec un ami Facebook, qui en plus était un peu un compagnon de lutte, un collègue, un pasteur, aussi pas en Suisse, puisqu'à ce moment-là, je n'exerçais pas en Suisse. Et en fait, il avait affiché mon père, c'est-à-dire qu'il était allé regarder qui avait liké le profil de tel ou tel homme politique. Et il se trouve que mon père, pour des raisons qui lui appartiennent, avait suivi je ne sais quel homme politique un peu controversé de ce moment-là, la grande famille gauchiste, et il avait fait une capture d'écran, ce collègue, et il avait affiché mon père et d'autres. Il avait écrit « Les amis de mes amis sont-ils mes amis? Car là, ce sont mes ennemis. Du coup, si mon ami est ami avec mes ennemis, deviennent-ils mes amis ou mon ami devient-il un ennemi? » Et là, ça pose plein de questions, c'est-à-dire est-ce que mon amitié se base sur ce que toi tu aimes et tu préfères seulement, sur tes goûts, sur tes choix politiques ou de follower quelqu'un sur des médias sociaux. Ça pose des questions assez profondes. Sur quoi est-ce que je base mon amitié ? Et du coup, sur quoi est-ce que je base mon inimitié aussi ? Et du coup, ça pose la question de qui est mon ennemi ? Et ça, ce sont des questions qu'on n'ose pas trop souvent se poser. Et pourtant, c'est des questions qui intéressent Jésus. Les ennemis à l'époque de Charlie Kirk [Stéphane] C'est vrai que c'est une bonne question. Qu'est-ce qu'un ennemi? Tout le monde le sait (toi, moi, les gens de notre écoute), on vit dans un monde tellement polarisé. Tu es d'accord avec moi, tu es mon ami. Tu as un désaccord avec moi, tu es un ennemi. J'ai l'impression qu'on jette ça un peu à la légère, dans le sens où on ne réfléchit pas avant de déclarer quelqu'un notre ennemi, mais en même temps, c'est très lourd de dire que cette personne est un ennemi. On aborde ce sujet-là dans un moment très stressant en Amérique du Nord, probablement dans le reste du monde, parce qu'aux États-Unis il y a eu l'assassinat de Charlie Kirk il n'y a pas si longtemps (au moment où ce qu'on enregistre). Et on voit là les appels de la classe politique à l'élimination de l'opposition. Les mots sont chargés, c'est exacerbé. Il y a quelques jours, un animateur de talk-show assez célèbre a perdu son émission, du jour au lendemain, à cause des pressions politiques, parce qu'il avait fait un commentaire un peu limite, mais rien vraiment de très grave. Et c'est ça. Soit on rentre dans le rang, on est les bonnes personnes, si on ne rentre pas dans le rang, on est dans la case de l'ennemi, on est dans ce qu'il faut abolir, ce qu'il faut éliminer, on n'a aucune valeur intéressante. C'est très difficile et c'est très stressant parce qu'on peut décider de dire : « bon moi j'y vais au minimum, je ne m'exprime pas, en tout cas pas en public ». Mais lorsqu'on a un peu de courage, lorsqu'on a un peu de conviction, lorsqu'on veut changer les choses, on se met un peu la tête sur le billot, on ne sait jamais comment ça va revirer la décision d'un, la décision de l'autre. Donc toute cette notion d'ennemi est tellement chargée dans le monde dans lequel on vit aujourd'hui. L'importance d'être en désaccord de Paul Ricoeur [Joan] Je pense aux modalités pour être de bons ennemis. J'ai réfléchi à ça. Je me suis dit en fait, on nous enseigne souvent à être de bons amis depuis qu'on est petit. Fais-toi des amis. Traite bien tes amis. Elle, c'est ton amie. Lui, c'est ton ami. On est de meilleurs amis. On parle des besties maintenant. Mais je me dis, il y a peut-être des modalités pour être de bons ennemis. Puis, je me suis un peu tournée vers Paul Ricoeur. Alors voilà, Paul Ricoeur, je suis comme tout le monde. Moi, je lis des extraits, je lis des résumés, j'écoute des podcasts. Je lis rarement ses bouquins de A à Z. Je rassure tout le monde. Ça reste une écriture fine, nuancée, et parfois on en a besoin. Paul Ricoeur rappelle souvent, c'est que dans la question du dialogue, il y a la question de l'interprétation. Et souvent, nos conflits sont liés à des interprétations de textes, de symboles, de l'autre. C'est pour ça qu'il prend une distance, Ricoeur, en disant que ces conflits doivent être traités par l'herméneutique, c'est-à-dire justement par l'interprétation, mais consciente, la médiation, la traduction, la compréhension. La meilleure façon d'avoir de bons ennemis, d'entretenir quand même de bons rapports avec ses ennemis, c'est d'éviter l'imposition. L'imposition en disant à l'autre : « mais non, tu devrais penser ça ». C'est vrai que c'est un petit peu quelque chose qui me frappe dans ces temps de polarisation, en ces temps où il y a un génocide qui est documenté en direct. Maintenant, l'ONU a déclaré que quatre des cinq critères sont réunis pour déclarer un génocide. Je trouve que quand il y a des outils d'analyse, c'est important de les prendre en compte et de les respecter. Ce génocide est documenté en direct. Il y a d'autres génocides en cours. Il y a le Soudan… On va faire la liste, on va être déprimés. Celui-ci est documenté en direct, et on a l'impression qu'on peut agir nous aussi en direct, puisque finalement, c'est documenté en direct. Mais en fait, non. En fait, on ne peut pas faire grand-chose. Souvent les conflits nous échappent à nous en tant qu'individus. Si le gouvernement de certains pays n'a pas bougé avant, c'est sûrement pour des raisons qui nous échappent aussi. Et comme ce conflit est documenté en direct, on demande aux gens, on leur impose maintenant lorsqu'il y a des tables rondes, lorsqu'il y a des débats, de faire un statement, de faire une déclaration sur Gaza. Ça va tout à fait à l'encontre de tout ce que nous offre Paul Ricoeur comme outil d'analyse pour être des bons ennemis, pour être en désaccord. Ce qu'il propose, Ricoeur, c'est de laisser une place à l'autre, de le reconnaître comme un humain inhumain qui a peut-être tort et qui pense peut-être des choses qui ne sont pas correctes, mais qui a néanmoins le droit, lui aussi, de ne pas être réduit à une caricature. Ce n'est pas parce qu'un tel ou une telle chef d'orchestre je ne sais où ne fait pas une déclaration sur le génocide de Gaza, que c'est foncièrement quelqu'un de génocidaire. C'est peut-être quelqu'un qui est paumé, qui ne sait pas trop quoi dire, qui a peur pour sa famille ailleurs, pour des raisons politiques. On n'a pas accès aux vies intérieures des gens, on n'a pas les détails sur leur vie. Et donc, quand on réduit l'autre à une caricature, à un monstre, à une abstraction, comme certains l'ont fait avec Kirk, certains ont dit que c'était juste un horrible monstre. Là, c'est pareil, on déshumanise et ce n'est pas OK. Et ce que nous dit Paul Ricoeur, c'est qu'il faut maintenir l'idée qu'il existe une part commune de dignité, de vulnérabilité. Et un jour, j'avais lu un texte trop beau sur trucs et astuces pour faire du dialogue interreligieux. Alors, il y avait des trucs sérieux. Il y en a un autre que je vais garder toute ma vie qui est « Portez les bébés des uns des autres ». Prenez dans les bras les bébés des uns des autres. À partir du moment où tu as apporté le bébé de je ne sais qui, tel imam, tel rabbin, telle rabbine, tu n'auras plus jamais le même rapport avec cette personne parce que tu auras apporté ce qu'il ou elle a de plus précieux au monde et tu te seras émerveillé sur la création. Et puis, Paul Ricoeur rappelle aussi que l'ennemi d'aujourd'hui peut être l'allié ou le voisin de demain. Et ça, c'est une donnée qui, je trouve, est importante à garder dans notre vie parce que les autres changent et puis moi aussi. Un jour, peut-être quelqu'un avec qui je suis en profond désaccord maintenant et moi, on va être d'un seul coup aligné sur une cause supérieure. Et c'est important que je garde ça en tête. La difficulté de dialoguer avec ses ennemis [Stéphane] Sur l'idée de porter le bébé, ça me fait penser... Lorsqu'il y a eu les négociations entre l'Irlande du Nord et la Grande-Bretagne pour essayer de trouver un cessez-de-feu, un des négociateurs est arrivé à la table, première rencontre, et la première chose qu'il a faite, il a sorti les photos de ses petits-enfants. Et c'est la première chose qu'il a faite, là. Il se présente, sort la photo de ses petits-enfants et commence à parler de ça. Et là, la discussion est partie sur leurs petits-enfants. Ils ont comme créé un lien que non, on n'est pas des monstres, on a des familles, on est des êtres humains, on peut se parler. Et cet appel au dialogue, oui, c'est très bon. Mais je rencontre un problème lorsque je suis confronté à des gens radicalisés. Comment peut-on discuter avec quelqu'un qui est convaincu qu'il, elle ou iel a raison à 100%? Je pense à la pandémie. Il y a des gens qui affirmaient dur comme fer que les vaccins, c'était pour injecter quelque chose dans notre sang, pour faire la promotion du G5. Il y a des gens qui croient dur comme fer que la terre est plate, et on peut présenter tous les faits à cette personne-là, non, il n'y a rien qui va changer. À la limite, lorsqu'on a une conversation au café comme ça, bon, ce n'est pas trop pire, mais comme tu as dit, devant des régimes fascistes, devant des situations radicalisation. Oui, essayer de dialoguer, c'est bien. C'est encouragé. Mais qu'est-ce qu'on fait quand l'autre ne veut pas vraiment dialoguer, veut imposer, comme tu as dit, sa vision, sa façon de faire? Là, ça devient difficile d'aimer son ennemi. Les ennemis comme miroir de notre personne [Joan] Oui, c'est vrai. Mais en même temps, pourquoi est-ce que c'est si difficile d'aimer son prochain comme ennemi? C'est aussi parce que l'ennemi, c'est un peu mon miroir. C'est un petit peu qui je suis quand je suis bornée, quand je ne veux pas écouter, quand j'ai une idée à arrêter. L'ennemi, ça me renvoie aussi l'image de moi-même qui ait des ennemis. C'est hyper rare de ne pas avoir quelqu'un qui est notre ennemi, même si on n'est pas trop au courant. Moi, je suis féministe, alors je sais que pas mal de gens que je ne connais pas n'aiment pas ce que je représente. Puis je suis une femme pasteure, donc là aussi, j'ai des ennemis. Je ne me suis même pas levée le matin qu'il y a déjà des gens qui ne sont pas contents que j'existe. Et donc ça, je me dis, finalement, souvent, un adversaire, quelqu'un avec qui on n'est vraiment pas d'accord nous renvoie à nos propres contradictions, à nos injustices, à nos fragilités. Par exemple, moi, en tant que féministe, c'est vrai que quand j'entends des discours des trad wives, qui disent que pour respecter et la Bible et une construction saine de la société, c'est important que les femmes restent à la maison pour s'occuper de leurs enfants. Dans un sens, c'est vrai, elles ont un peu raison. Enfin, je veux dire, tout est tellement plus simple quand il y a des femmes qui s'occupent de plein de choses. Pourquoi les Églises ont tourné si bien jusqu'à maintenant et elles sont en chute libre maintenant? C'est parce qu'il y a beaucoup moins de femmes à la maison qui s'occupent des autres. Donc d'un côté, oui, elles ont raison, les femmes. On est particulièrement bonnes pour le care, pour le tissage communautaire, pour donner du temps, pour prendre soin des uns, des unes, des autres. Et donc d'un côté, elles m'énervent. Elles m'énervent parce qu'elles disent des trucs qui sont vrais. Mais ce n'est pas parce qu'elles disent des trucs qui sont vrais que ce qu'elles proposent comme projet de société, je suis OK avec. Qu'est-ce que le conflit avec cet ennemi m'apprend sur moi, sur ma communauté, sur mes valeurs et sur mes ambivalences, sur mes frustrations? C'est aussi ça un peu l'aimer. En fait, voilà. Pour moi, aimer mon ennemi, c'est aussi avoir cette espèce de retour critique sur moi-même. Qu'est-ce que l'autre provoque en moi? Et qu'est-ce que je peux apprendre de ça? La parabole du Bon Samaritain [Stéphane] C'est vrai que ça peut être très confrontant lorsqu'une personne qu'on n'aime pas, qu'on n'ait à peu près rien en commun, semble défendre le même point de vue que nous. Ça me fait un peu penser à la parabole du Samaritain, parce qu'il y a quelqu'un qui est blessé. Une première personne passe, la deuxième personne passe, la troisième, celle qui fait la bonne chose, n'est pas nécessairement l'amie des Juifs, n'est pas considérée nécessairement comme une bonne personne. Aujourd'hui, on le traiterait d'ennemi. Peut-être, à cette époque-là, c'était ceux qu'on n'aime pas trop; qu'on tolère. Et c'est la personne qui fait la bonne chose, qui sauve la personne en danger. Je pense que Jésus avait ce message. Oui, c'est bien! Il faut aimer tout le monde, il y a le message de la Bible, tout le monde est écrit à l'image de Dieu, oui, oui. Mais je pense que Jésus amène aussi cette notion de « Hey, les amis, soyez attentifs parce que c'est peut-être vos ennemis qui vont être plus proches du royaume que vous pensez. » Il y a quelque chose de très provocateur là-dedans que j'aime bien. Oui, on peut être d'accord et en désaccord en même temps. C'est d'essayer de faire la part des choses, de pas nécessairement mettre toute notre attention sur ce qu'on n'aime pas, mais d'essayer de voir ça, ce n'est pas pour moi; ça a de la valeur, ou en tout cas, je m'y retrouve. Qu'est-ce qu'aimer une personne? [Joan] Et finalement, on revient à cette idée d'aimer. Parce que là, les ennemis, on a un petit peu vu qui étaient nos bons ennemis, qui étaient nos ennemis tout court. Qu'est-ce que les ennemis provoquent parfois en nous? Puis cette notion d'aimer, ça recouvre quoi, aimer quelqu'un? Je sais bien que c'est l'affaire de toute une vie, de comprendre ce que c'est qu'aimer. Mais moi, il se trouve que dans ma définition d'aimer quelqu'un, il n'y a pas être d'accord avec la personne. En fait, moi, je suis souvent en désaccord avec mon mari, je suis souvent en désaccord avec mes filles, je suis souvent en désaccord avec mes parents. D'ailleurs, pour leur plus grand malheur, j'ai remarqué que mes parents, souvent, c'était les plus malheureux dans cette affaire. Je ne suis souvent pas d'accord avec les gens, mais ça ne m'empêche pas du tout de les aimer. Et c'est là que ça se complique, dans la société actuelle qu'on est en train de ne pas réussir à éviter, c'est qu'on est trop polarisé. Donc quand tu n'es pas d'accord avec quelqu'un, ça voudrait dire que tu ne l'aimes pas. Et moi, c'est tout à fait l'inverse en fait. Et j'apprécie, des fois j'en ai marre si on vient sur mon Facebook m'allumer à longueur de journée en me disant que je dis n'importe quoi. Bon, des fois j'en ai un peu marre. Mais globalement, moi j'apprécie d'avoir des avis qui sont différents du mien. La notion d'amour inconditionnel [Stéphane] Très bonne question. Qu'est-ce qu'aimer? Qu'est-ce que ça veut dire? J'avais une paroissienne avant que notre fils rentre dans notre vie. C'était imminent. Elle m'a dit : « Tu vas voir Stéphane, ta compréhension de l'amour inconditionnel de Dieu va changer quand tu auras ton enfant dans tes bras. » C'est vrai, il y a un amour inconditionnel pour cet enfant. Et j'en parlais avec deux Français et j'ai dit ça. Et là, ils ont eu une réaction épidermique. « Oh là là! Non, mais c'est vrai! Non, tu ne peux pas dire ça! Tout n'est pas permis! Il faut punir! Blablabla! » Malheureusement, ils ne m'ont jamais laissé la place pour continuer à répondre. Aimer, c'est mettre des balises. Aimer, c'est enseigner des limites, enseigner qu'il y a des conséquences à nos gestes, à nos mots. Aimer, c'est outiller une personne pour bien se conduire dans une société. Et aimer inconditionnellement, c'est de mettre des conséquences. Parfois, c'est de punir, pas nécessairement pour être méchant, mais pour dire que c'est dangereux et qu'il ne faut pas que tu le fasses. S'il faut qu'il y ait une conséquence et que tu es privé de sortie, si c'est ça que ça prend pour que tu apprennes, c'est important. À travers tout ça, ce n'est pas parce que je, un peu comme tu disais, je me fritte un peu avec mon fils parce que, encore une fois, il a oublié son ordinateur à la maison, il faut que j'aille prendre mon ordinateur, le reconduire à l'école, puis ça fait trois fois cette semaine que c'est arrivé, puis ça me tombe sur les nerfs. Je ne l'aime pas moins. Ça n'affecte pas cet amour que j'ai pour mon fils. Je dis fils, mais il y a plein d'autres exemples. Donc, aimer, ce n'est pas nécessairement un peu comme on a dit, être toujours d'accord, que c'est toujours gambader dans le champ, heureux, main dans la main. C'est reconnaître qu'il y a cet amour-là. Parfois, c'est plus facile. Parfois, c'est plus difficile. Mais qu'au-delà des gestes, au-delà des mots, il y a un lien fort qu'on a réussi à développer et aimer son ennemi, c'est peut-être aller au-delà du mot, peut-être aller au-delà du geste de reconnaître qu'il y a quand même un être humain derrière ça. Humaniser l'autre [Joan] Moi, je comprends cette aimer nos ennemis comme humaniser les toujours et encore. C'est vrai qu'on dit toujours que pour aimer les autres, il faut s'aimer soi-même. Ça, c'est clair. Et finalement, pour aimer les autres, il faut s'humaniser soi-même. Alors, s'humaniser les uns les autres. Puis ça rejoint un peu le Ubuntu est-africain, cette idée de je suis parce que tu es, je suis parce que tu es, ben c'est ça. En quelque sorte, on est ennemis sur des lignes idéologiques, mais on s'aime en tant qu'humain. C'est très, très compliqué de différencier les deux. Les évangéliques aiment beaucoup dire qu'ils détestent le péché, mais pas le pécheur. Moi, ça ne me parle pas. Voilà, parce que détester d'abord, c'est trop fort. Je déteste par mes ennemis. Je crois que je n'arriverai pas à dire ça pour beaucoup de personnes, puis même d'une façon générale, je ne crois pas que j'arriverai à le tenir sur la durée. C'est un sentiment très fort, détester, qui prend beaucoup d'énergie et je peux comprendre qu'il puisse faire tenir debout des gens. Ce n'est pas ce type d'énergie dont j'ai besoin, en tout cas pas dans ma situation de vie. Et du coup, je me dis, aimer mes ennemis, c'est aussi leur prêter ce bénéfice du doute qu'ils ou elles ont quelque chose à m'enseigner et qu'avec il ou elle, un jour peut-être, j'aurai quelque chose à vivre. Laisser cette porte ouverte sur le futur, sur cette espérance de ce que notre relation pourrait devenir. Ça va même plus loin. C'est presque comme si je disais j'aime notre relation pour ce qu'elle peut devenir. Est-ce que Jésus serait d'accord avec ça, Stéphane? Le message radical de Jésus [Stéphane] Je pense que Jésus nous appelle à quelque chose d'assez radical. Souvent, on perçoit aimer son ennemi comme quelqu'un qui ne veut pas faire d'histoire, on est un peu une carpette, on se met à plat ventre, on ne veut pas faire de vague, on va aimer tout le monde. Mais Jésus n'était pas un monsieur gentil. Jésus était un provocateur. Il disait, aimer ses ennemis, ça commence par soi. Tu l'as très bien dit tout au long de cet épisode. Et ça prend une force incroyable, ça prend une conviction incroyable de dire, peu importe ce que tu vas faire, peu importe ce que tu vas dire, je vais t'offrir de l'amour quand même. Pas nécessairement parce que je suis obligé, pas parce que je suis naïf, parce que, comme on a dit, je reconnais que tu es un être humain. Je reconnais qu'on est tous et toutes dans le même bateau, cette humanité collective. D'avoir cette force, ça peut être presque déconcertant… de pouvoir dire, oui, cette personne-là, je vais prier pour elle. Cette personne-là fait des choses horribles, mais je reconnais qu'il y a peut-être une possibilité de changement. Je reconnais qu'il y a peut-être une possibilité d'illumination. Je reconnais que c'est un être humain qui mérite quand même un minimum de dignité. C'est un message fort, c'est un message presque à contre-courant, je pourrais dire. Surtout, comme on dit, dans le climat polarisé dans lequel on est. Peu importe qui est cette personne, je crois qu'il y a une once de bonté quelque part. Peut-être qu'elle s'est perdue. Peut-être que les circonstances font que je ne les vois pas. Mais il y a encore de l'espoir dans cette personne-là. Mais ça, ça vient de nous. Ce n'est pas à l'autre de nous convaincre. C'est nous de croire que l'être humain en face de nous, peu importe qu'il y ait un potentiel de bonté dans cette personne-là, ça part de nous. Conclusion [Joan] Là, dis donc, tu es en train de nous faire un boulevard pour le prochain épisode, qui sera sur la thématique du pardon, parce que voilà, on est dans notre quatrième saison, donc on commence à faire des résonances d'un épisode à l'autre. Alors, merci beaucoup, Stéphane, d'avoir fait cette introduction boulevard pour l'épisode de la semaine prochaine. [Stéphane] Merci, Joan, et on continue à travailler très fort pour être là, pour être pertinent pour vous. C'est un peu pour nous, mais c'est aussi pour vous. Donc, si vous avez des questions, si vous voulez nous faire des suggestions, n'hésitez pas, questiondecroire@gmail.com. Merci à l'Église Unie du Canada, notre commanditaire, qui nous permet de faire ce podcast et de le diffuser sur plein de plateformes. D'ailleurs, peu importe la plateforme que vous écoutez, n'oubliez pas de faire un like, de partager, de laisser un commentaire, laissez une évaluation, c'est toujours très bon. Merci beaucoup, tous et toutes, et merci, Joan pour la conversation. À la semaine prochaine!
Salut c'est Ibby,Dans cet épisode, on parle d'action — la vraie. Pas celle qu'on idéalise dans les livres de développement personnel, mais celle qui fait mal, qui secoue, qui demande du courage.Agir, c'est pas toujours fluide. C'est pas toujours motivant. Parfois, c'est juste inconfortable, épuisant, et même frustrant.Mais c'est normal. Parce que changer, avancer, construire quelque chose de grand, c'est censé être dur.On a trop cru que si c'était difficile, c'était un signe qu'on n'était pas fait pour ça.Mais en réalité, c'est l'inverse : si c'est dur, c'est que tu es en train de sortir de ce qui t'endort.C'est que tu es en train de te prouver à toi-même que tu peux aller plus loin.Dans cet épisode, je t'invite à voir la difficulté non plus comme un obstacle, mais comme un passage.Parce que l'action, c'est ce qui te libère de la peur, et c'est dans l'effort que tu te découvres.Alors arrête d'attendre que ce soit facile. Fais-le, même si c'est dur.
Nous sommes nombreuses à connaître des fantasmes de violence, et de soumission. Parfois, à ressentir de l'excitation devant des scènes de violences sexuelles dans les films, les livres, les séries. Ca n'a rien de contradictoire. C'est plutôt très logique. Nous grandissons dans la culture du viol et de l'inceste. On nous apprend à désirer la violence. Mais qu'est-ce qu'on fait de ça pour se sentir justement alignée avec soi même, ses aspirations, ses valeurs et ses désirs ? Est-ce qu'on essaye de ne plus penser à ses fantasmes, de les garder pour soi, dans un coin de notre tête ? De les remplacer ? Est-ce qu'on les met en pratique, on les joue, on s'en moque ?Qu'est ce que tout cela raconte ?C'est ce que je me suis demandé dans cet épisode aux côtés de femmes qui pratiquent le BDSM et d'autres qui cherchent des voies pour désirer en dehors de la violence.Avec :- Nadia et Pauline- Rebecca Levy Guillain, sociologue et sexothérapeuthe- Daria Sobocinska, sociologue- Aurore Vincenti, linguiste- Myriam Bahaffou, chercheuse en philosophie et militante écoféministe décolonialeTextes : - Histoire d'O, Pauline Réage- Les aventure de China Iron, Gabriela Cabezón Cámara- L'endroit de mon trouble, Lumen- Sélection prix Gouincourt 2025Pour aller plus loin :- Pour une érotique du sensible, Aurore Vincenti- Éropolitique, Myriam Bahaffou- Féminisme et fantasme de soumission, Céline Bercion- Fantasmes au féminin, Maud Serpin- MeToo or not MeToo , Rebecca Levy Guillain- Les relations non conjugales, Daria SobocinskaRemerciements :Je remercie tout particulièrement : Nadia et Pauline, Lou des soirées "Monts et Merveilles" et Aude pour le courage des témoignages et la confiance accordée.Merci aussi à Maud Serpin pour les mises en contacts, à Claire Alquier, à Sophie, à toutes celles contactées pour l'émission. Enregistrements septembre 2025 Prise de son, montage, textes et voix Charlotte Bienaimé Réalisation et mixage Annabelle Brouard Lectures Laure Giappiconi Accompagnement éditorial Sarah Bénichou Community Manager Meyrélie Milhavet Illustrations Anna Wanda Gogusey
Jésus ne s'est jamais départi de la vérité
Aujourd'hui, nous plongeons dans l'accompagnement de fin de vie, là où le corps devient le dernier langage, un messager silencieux chargé de vérité et d'émotions. Bienvenue dans la saison 5 "La voix en héritage"! Rejoins moi sur Sweet Elles : https://go.sweetpapipodcast.com/sweetelles Contrairement aux idées reçues, ce n'est pas la parole ni les soins techniques qui dominent ce passage, mais la présence, le geste, le souffle partagé. À travers des souvenirs intimes et des réflexions profondes, je t'invite à découvrir comment les petits signes du corps, une main qui se tend, un regard qui s'envole, deviennent les derniers poèmes d'un être aimé. Cet épisode te fera réfléchir à votre manière d'accompagner, de ressentir et d'aimer différemment dans les instants suspendus de la fin de vie. Que tu sois aidant, professionnel du soin ou simplement en quête de sens face à la fragilité, cet épisode est une invitation à ralentir et à écouter ce que le corps nous murmure quand les mots s'effacent. Voici 3 enseignements clés à retenir : Le corps parle encore, même quand la voix se tait À travers des gestes, des regards ou une respiration, chaque signe devient un message puissant. Il nous dicte une vérité nue et invite à une écoute plus profonde. La synchronisation émotionnelle apaise S'ajuster au rythme d'un proche, respirer ensemble, installer le calme et la douceur : cette corégulation réduit le stress et la douleur, et crée une véritable danse invisible entre deux présences. Le soin, c'est d'être et non de faire En fin de vie, il s'agit d'accorder sa présence avec douceur, patience et lenteur. Parfois, en faire moins mais avec plus de sens permet d'accompagner avec bienveillance et profondeur. Timeline de l'épisode 00:01:0600:01:20 Le langage silencieux du corps : "Le corps devient le dernier lieu de lien. Il parle encore, juste autrement. Oui, les mots se taisent, les traitements se font plus légers, mais soudain tout passe par lui." 00:03:2200:03:25 La sagesse du corps dans les derniers instants "C'est fou comme le corps devient notre professeur dans ces moments-là." 00:03:3600:03:40 L'art du soin en fin de vie "Ce jour-là, j'ai compris que le soin ce n'était plus de faire, mais d'être." 00:04:5900:05:16 Synchronisation émotionnelle et corégulation : "C'est une sorte de danse invisible entre 2 respirations. Savais-tu que les neurosciences affectives le confirmer Les microrythmes corporels, respiration, regards, tension musculaire s'accordent spontanément entre 2 êtres humains." 00:05:5700:06:00 Le langage silencieux des adieux : "Ces signes ne sont pas anodins, ils sont les derniers poèmes du corps."
Un épisode à la fois Halloween et Palloween avec Sophie, Sarra, Olivier, Mathieu et Fred.Au programme des recos (ou pas) pour accompagner vos soirées d'Halloween avec Monster : Ed Gein, Paranormal Activity, Black Phone 1/2, IT Bienvenue à Derry et Costume Quest 1 et 2.Mais aussi des discussions à propos de Arc Raiders et Dispatch, Cult 2be3, Outlander saison 1, Ranma 1/2 netflix, AI, une vie de chateau, springsteen, l'homme qui rétrécit
C'est en postant un medley de reprises des tubes de l'été qu'elles se sont fait connaitre en 2015 et depuis, l'aventure ne s'est jamais arrêtée pour le trio LEJ. 10 ans ont passé, Lucie, Elisa et Juliette, amies depuis l'enfance, ont décroché une victoire de la musique et produit plusieurs albums. Elles sortent le cinquième : «S'aimer c'est une galère», auto-produit et façonné à six mains. Le trio retrouvera la scène au Zénith de Paris au printemps 2026. Lucie, Elisa et Juliette du trio LEJ, étaient les invitées de Nathalie Amar. ► Chronique Saison 1 Épisode 1 Jessica Taieb nous parle du troisième volet de la série «Monstres» sur Netflix. ► Reportage Fanny Imbert est allée au festival itinérant du Mois Kréyol célèbre les langues et les cultures créoles. À écouter aussiEntre le romanesque, l'histoire et la créolité, avec le Martiniquais Raphaël Confiant ► Playlist du jour - LEJ - Tic Tac. - LEJ - Si demain tout s'arrête. - LEJ - Phoebe. - LEJ - Change l'heure.
C'est en postant un medley de reprises des tubes de l'été qu'elles se sont fait connaitre en 2015 et depuis, l'aventure ne s'est jamais arrêtée pour le trio LEJ. 10 ans ont passé, Lucie, Elisa et Juliette, amies depuis l'enfance, ont décroché une victoire de la musique et produit plusieurs albums. Elles sortent le cinquième : «S'aimer c'est une galère», auto-produit et façonné à six mains. Le trio retrouvera la scène au Zénith de Paris au printemps 2026. Lucie, Elisa et Juliette du trio LEJ, étaient les invitées de Nathalie Amar. ► Chronique Saison 1 Épisode 1 Jessica Taieb nous parle du troisième volet de la série «Monstres» sur Netflix. ► Reportage Fanny Imbert est allée au festival itinérant du Mois Kréyol célèbre les langues et les cultures créoles. À écouter aussiEntre le romanesque, l'histoire et la créolité, avec le Martiniquais Raphaël Confiant ► Playlist du jour - LEJ - Tic Tac. - LEJ - Si demain tout s'arrête. - LEJ - Phoebe. - LEJ - Change l'heure.
Salut c'est Ibby,Dans cet épisode, on parle de cette voix dans ta tête… celle qui te juge, te critique, te compare. Celle qui te pousse à toujours faire plus, être plus, donner plus — jusqu'à t'oublier.Si tu te reconnais là-dedans, cet épisode est pour toi.Tu n'as pas besoin d'être parfaite pour mériter le repos, l'amour ou la fierté.Tu n'as pas besoin d'en faire toujours trop pour prouver ta valeur.Parfois, il faut juste apprendre à se parler avec douceur.Je t'invite ici à relâcher la pression, à respirer, à te pardonner pour tout ce que tu n'as pas encore réussi à être.Parce qu'en réalité, tu fais déjà de ton mieux — et c'est suffisant.
Bienvenue dans la saison 5 "La voix en héritage"! Rejoins moi sur Sweet Elles : https://go.sweetpapipodcast.com/sweetelles Je t'invite à explorer un sujet délicat mais universel : la place du conflit au chevet de nos proches en fin de vie. À travers une expérience personnelle bouleversante, je te partage comment des désaccords familiaux autour des décisions difficiles — comme le choix d'une hospitalisation — ne sont souvent que l'expression de différentes manières d'aimer. Ce ne sont pas toujours les conflits qui brisent les familles, mais plutôt les silences et les non-dits qui s'installent lorsqu'on n'ose pas exprimer ses peurs, ses besoins ou ses limites. Dans cet épisode, je te propose des clés concrètes pour transformer le désaccord en dialogue, en mettant l'accent sur l'écoute active, la reformulation et le respect des émotions de chacun. Prends place, écoute cette histoire touchante et laisse-toi inspirer par des outils précieux pour traverser ces moments fragiles où se mêlent amour, peur et volonté de bien faire. Et toi, as-tu déjà vécu un conflit qui, contre toute attente, t'a rapproché de quelqu'un ? Bonne écoute, et n'oublie pas de t'abonner pour ne rien manquer des prochains épisodes remplis de bienveillance et de soutien. Timeline de l'épisode 00:00:1400:00:19 Conflits en fin de vie : "ce n'est pas le désaccord qui détruit les familles, c'est tout ce qu'on n'ose pas dire." 00:01:1000:01:27 Le vrai dialogue dans les moments difficiles "Et si au lieu de fuir ces tensions on les regardait dans ce moment pénible particulièrement autrement dans cet épisode je te montre comment parler vrai peut devenir un soin et comment un désaccord peut révéler tout l'amour qu'on ne savait plus nommer." 00:02:4500:02:53 Les conflits et les relations humaines : "Parfois derrière le désaccord, il y a juste 2 coeurs qui veulent bien faire, mais qui n'ont pas encore trouvé les bons mots pour se le dire." 00:03:1600:03:21 Transformer les désaccords en opportunités de dialogue : "Un désaccord peut être une passerelle, un moyen de mettre en lumière les besoins cachés de chacun." 00:05:4800:05:59 Le pouvoir du désaccord en famille : "On dit souvent, le conflit est une vérité qui cherche à se dire. Et quand il se dit, même maladroitement, on met de la clarté là où il n'y a que des suppositions ou des peurs." 00:06:3400:06:44 Lien et Désaccords : "Alors oui, un désaccord bien accompagné ne brise pas le lien. Au contraire, il l'épaissit parce qu'il transforme la peur en dialogue et la colère en compréhension."
“Luc Delahaye” Le bruit du mondeau Jeu de Paume, Parisdu 10 octobre 2025 au 4 janvier 2026Entretien avecQuentin Bajac,directeur du Jeu de Paume et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 27 octobre 2025, durée 24'50,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/11/05/3661_luc-delahaye_jeu-de-paume/Communiqué de presseCommissaire : Quentin Bajac, directeur du Jeu de PaumeLe Jeu de Paume consacre une grande exposition monographique à Luc Delahaye (né à Tours en 1962), couvrant sa production photographique entre 2001 et 2025. Cette période, déterminante dans son parcours, correspond à son retrait du photojournalisme et à son engagement dans le champ de l'art.Grand photoreporter de guerre dans les années 1990 et ancien membre de l'agence Magnum, il fait partie d'une génération de photographes qui a retravaillé l'articulation entre pratiques documentaires et dimension artistique.Depuis vingt-cinq ans, ses photographies, le plus souvent de grandes dimensions et en couleur, proposent une représentation des désordres du monde contemporain. De la guerre d'Irak à celle d'Ukraine, d'Haïti à la Libye, desconférences de l'OPEP à celles de la COP, Delahaye explore le bruit du monde et les lieux censés le réguler.Parfois réalisées en une seule prise, parfois véritables compositions assemblées par ordinateur pendant des mois à partir de fragments d'images, les photographies de Luc Delahaye sont toujours une rencontre, qu'elle soitimmédiate ou différée, avec un réel. Un réel qu'il s'agit d'énoncer, dans une forme de retrait documentaire, sans démonstration :« Arriver par une forme d'absence, par une forme d'inconscience peut-être, à une unité avec le réel. Une unité silencieuse. La pratique de la photographie est une chose assez belle : elle permet cette réunification de soi avec le monde ».L'exposition, la première à Paris depuis 2005, offre un regard rétrospectif sur vingt-cinq ans de création. Elle rassemble une quarantaine de grands formats, certains inédits et réalisés pour l'occasion, une vidéo autour du conflit syrien à laquelle Delahaye travaille depuis de longues années, ainsi qu'une grande installation dans un format nouveau pour l'artiste. Par ailleurs l'exposition seraaussi l'occasion, au gré du parcours, de s'attarder sur le processus créatif, à travers sources visuelles et images rejetées. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Arriver dans une pièce et oublier ce que tu étais venue y faire. Tout un chacun a déjà forcément expérimenté ce phénomène déroutant. Parfois, cela peut même inquiéter. On pense à tort que ce sont des troubles de la mémoire. Le syndrome de la porte, également appelé doorway effect ou encore boundary effect, effet frontière, est en réalité aussi banal que bénin. Ce mécanisme courant et universel est sans conséquence. Et surtout : son rouage s'explique de manière très simple. Des scientifiques américains de l'université Notre-Dame, dans l'Etat de l'Indiana, ont par exemple mené une étude en 2011. Ce syndrome a-t-il été étudié par la science ? Que se passe-t-il précisément dans le cerveau ? Donc ce genre de petits oublis n'a rien d'alarmant ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Emilie Drugeon. Première diffusion : mars 2024 À écouter aussi : Comment limiter l'impact du sucre sur notre santé ? Comment savoir si la couleur de notre urine est normale ? Comment bien choisir son matelas ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Au Tchad, cela fait un an que la province du Lac est privée de connexion internet. Décidée le 28 octobre 2024 au moment de l'opération militaire « Haskanite » déclenchée en réponse à une attaque meurtrière de Boko Haram sur une position de l'armée, la coupure visait à entraver les communications du groupe terroriste. Aujourd'hui, elle continue de grever l'économie de la zone, entravant l'activité des commerçants et accentuant chez les habitants le sentiment d'être « coupés du monde ». De notre envoyé spécial de retour de Baga Sola, Au marché de Baga Sola, Mahamat Abakar Aguidi, 27 ans, importe du matériel informatique en provenance du Nigeria. Mais depuis la coupure internet, impossible de contacter directement ses fournisseurs sur WhatsApp par exemple. « Actuellement, quand tu veux envoyer, il faut envoyer à N'Djamena. Les gens vont prendre les taxes, explique-t-il. Ça coûte plus cher. Quand tu appelles au Nigeria, ça peut prendre 5 000 à 10 000 FCFA. Nous avons besoin urgemment de la connexion parce que toutes nos affaires sont déjà ralenties. On est même en train de perdre tous nos chiffres d'affaires. » La déconnexion de la province affecte aussi les services et le travail des humanitaires, principaux pourvoyeurs d'emplois. Certains disposent d'une connexion par satellite que Lol Tahir, un jeune chômeur, tente parfois d'utiliser pour chercher du travail. « On va plaider au niveau des organisations internationales ici. Parfois, on trouve [la connexion]. Mais, si on se connecte même plus de dix minutes, ils changent le mot de passe et, directement, ils coupent [la connexion] », témoigne ce jeune. Selon lui, la coupure de la connexion Internet contribue au chômage des jeunes à Baga Sola. À écouter aussiSur les rives du lac Tchad, une guerre sans fin contre Boko Haram et la montée des eaux « Le sentiment, c'est d'être coupé du monde » Et lorsque Lol Tahir parvient enfin à envoyer sa candidature, l'offre d'emploi est souvent déjà expirée. La frustration s'accumule donc, au sein d'une jeunesse privée de réseaux sociaux et d'accès à l'information, nous dit Ahmat Ali Mouta, 28 ans. « Le sentiment, c'est d'être coupé du monde, justement, et c'est d'être aussi empêché de saisir certaines opportunités. Il y a des gens, ils suivent leur cours en ligne et du coup, il n'y a pas la connexion. Qu'est-ce qu'il faut faire ? », interroge-t-il. Difficile également de faire valoir son mécontentement. « On ne peut pas protester puisqu'il y a certaines choses que les gens craignent. Mais ça n'empêche. Moi, j'ai cette opportunité de me prononcer auprès de votre micro. Donc, je dis haut et fort [qu'il faut que] le gouvernement essaie de lever ces mesures pour nous permettre vraiment de saisir certaines opportunités qui se présentent en ligne, en fait », plaide le jeune homme. Interrogé fin juin sur la question, le ministre des Télécoms, Michel Boukar affirmait qu'une solution serait trouvée très bientôt. À lire aussiLes raisons qui ont poussé Mahamat Idriss Déby à prendre la direction de l'opération militaire «Haskanite»
durée : 00:02:58 - Debout la Terre - par : Camille Crosnier - Sur les ondes radio, les écrans télé, de fausses informations circulent sur le climat. Parfois des erreurs journalistiques non intentionnelles, parfois des campagnes de désinformation savamment orchestrées. L'ONG Quotaclimat a tout écouté. Les résultats sont préoccupants, en France et au Brésil. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Vous adorez les carnets, mais vous ne savez pas comment les utiliser sans vous disperser ?Dans cet épisode, je vous ouvre les coulisses de mon propre système de carnets – celui qui m'aide à clarifier mes pensées, me connecter à moi-même et garder le cap au quotidien.Je réponds à toutes vos questions :Combien de carnets j'utilise et à quoi ils serventComment je fais pour ne pas me perdre entre tousPourquoi j'écris presque tous les jours, mais sans contrainteEst-ce que je relis mes anciens carnets et pourquoiEt surtout : comment créer un système qui VOUS correspondVous verrez : il ne s'agit pas d'un système parfait, mais d'un système vivant, qui soutient vos besoins réels, pas vos idéaux de perfection.Ce que vous allez en retirer : une approche simple et libératrice pour (re)trouver le plaisir d'écrire, vous recentrer, et transformer vos carnets en alliés de votre clarté intérieure.Carnets mentionnés dans cet épisode :Le carnet Rhodia “Goalbook”Le carnet Leuchtturm (le mien est une édition limitée Change ma vie couleur cuivre)L'agenda Moleskine Smart PRO PlannerLe 6-Minute DiaryLe stylo Staedtler Triplus Fineliner 0.3mm (en boîte de 10 !)À chaque fois que j'évoque mes carnets sur les réseaux sociaux ou sur la liste de diffusion de Change ma vie, je reçois plein de questions. Combien j'ai de carnets ? Comment est-ce que je vais m'en servir ? Est-ce que je les relis ? Est-ce que j'ai peur que quelqu'un les lise ? Dans cet épisode, je me propose de répondre à toutes vos questions, de vous expliquer comment fonctionnent mes carnets et comment vous pouvez vous en inspirer pour créer le vôtre.Si vous découvrez cet épisode, je suis Clotilde Dusoulier, je suis coach de vie, autrice et entrepreneuse. J'ai écrit le livre Ma méthode Change ma vie qui vient juste de sortir au format poche, et je suis la fondatrice de Change ma vie.Change ma vie, c'est la référence du coaching de vie en France avec plus de 4 000 personnes accompagnées. Sur ce podcast Change ma vie, je vous propose chaque semaine des outils précis et concrets de développement personnel et de coaching pour que vous puissiez changer votre vie de l'intérieur. Abonnez-vous pour ne manquer aucun épisode.Tout au long de cet épisode, je vais répondre à des questions qui m'ont été posées sur mon système de carnets. Si vous écoutez la version audio seule de cet épisode, je vous précise qu'en allant voir sur YouTube la version vidéo, vous pourrez voir les carnets que je vais pouvoir vous montrer et pas seulement vous en parler.Plusieurs carnets en parallèle : organisation par fonctionLa première question à laquelle je vais répondre, c'est : « As-tu plusieurs carnets en même temps, par thème ou par fonction, et lesquels ? » Je vous propose un petit tour d'horizon des carnets que j'utilise de façon quotidienne.Le carnet des flots de penséeLe premier que je vais vous présenter, c'est le carnet de mes flots de pensée. Qu'est-ce que j'appelle des flots de pensée ? C'est le fait, pour ma part, tous les matins, d'écrire la date et d'écrire mes pensées, mes préoccupations, et d'aller creuser un petit peu pour comprendre ce qui m'occupe, pourquoi, ce qui se cache là-dessous.Je fais des flots de pensée que j'appelle des flots de pensée dirigés, c'est-à-dire que ce n'est pas seulement retranscrire sur papier tout ce qui me passe par la tête, comme on peut le faire avec d'autres méthodes. Moi, ce que je fais pour aller plus droit au but et vraiment utiliser au mieux le temps que j'ai devant moi, c'est de partir de questions qui vont me permettre d'aller creuser ce qui est le point de préoccupation principal pour moi à ce moment-là, et qui va me faire avancer le plus possible pendant cette session de flots de pensée.Comment est-ce que je fais ça ? J'applique la méthode du coaching de Change ma vie, qui permet justement de savoir quels sont les sujets sur lesquels on a besoin d'avancer, ce qui nous limite, ce qui nous bloque, pour aller creuser exactement ça. Ce que je fais aussi, c'est qu'au fil de mes journées, en fonction de mes conversations, de mes lectures, de choses que j'entends ou que j'écoute, je note sur une note de mon téléphone des questions ou des points d'exploration sur lesquels je me dis qu'il y a quelque chose à creuser là-dessus.Quand je démarre mes flots de pensée, soit j'utilise la méthode du coaching de Change ma vie, soit j'emprunte une des questions que j'ai pu noter sur cette note-là.Le journal de 5 minutesLe deuxième format que je vais vous présenter, c'est celui qui s'appelle le Five Minute Journal, ce qui veut dire en français le journal de 5 minutes. C'est un format que j'achète qui est tout fait et qui permet, de façon quotidienne, d'avoir une partie qu'on peut remplir le matin et une partie qu'on peut remplir le soir. Il permet de se poser une typologie de questions identique tous les jours.Le matin, ce sont mes gratitudes, mes intentions pour la journée, et le soir, c'est : qu'ai-je fait de bien, qu'ai-je appris et quels sont les beaux moments que j'ai vécus. J'aime bien ce format, ça fait quelque temps que j'achète celui-là. Il existe en rose et en bleu, j'alterne le rose et le bleu.Le carnet professionnelC'est mon carnet professionnel sur lequel je note mes notes prises en réunion avec mon équipe, en rendez-vous avec des personnes extérieures à mon équipe. Quand je me pose pour réfléchir à un sujet, à la stratégie, à mon offre, à ma visibilité, c'est là-dessus aussi que je prends mes notes.Il se trouve que c'est un carnet qui est littéralement Change ma vie, puisque ce sont des carnets que j'ai fait fabriquer avec écrit « Change ma vie » dessus, avec une couverture cuir rose que je trouve très jolie. J'ai mis un sticker dessus, mais il y a écrit « Change ma vie » en creux sur la couverture. Je vous précise que c'est au format A5 avec des petits points pour remplacer des lignes. C'est important d'avoir un carnet qui vous plaît, je pense que c'est la base, pour qu'il y ait un côté régal émotionnel et esthétique qui soit fort.C'est un agenda qui me plaît beaucoup par le format, parce qu'il y a des doubles pages qui reprennent les rendez-vous, mais d'une semaine à l'autre, il y a une double page qui permet la prise de notes. Moi, j'interviens sur une variété de projets, avec une variété de casquettes et de responsabilités, et plutôt que d'avoir une to-do list en vrac où tout est au même niveau, j'ai une to-do list qui est priorisée.Si je vous montre une semaine passée, on voit que j'ai des nuages de tâches, et au fur et à mesure, je coche, je barre. À la fin de la semaine, ce que je n'ai pas fait — parce qu'évidemment j'ai toujours plus de choses sur ma to-do list que j'ai eu le temps pour les faire — je le reporte à la semaine d'après, et j'ai une petite flèche pour montrer que je l'ai bien récupéré.J'ai une catégorie qui s'appelle « plus tard », qui me permet de reporter des sujets qui ne sont pas urgents. Moi, je suis mon propre patron, il est possible que je m'occupe de choses personnelles sur ma journée professionnelle, voire de choses professionnelles sur mon temps personnel d'ailleurs. C'est une vue d'ensemble de ce que j'ai à faire sur cette semaine. Ce dont je ne m'occupe pas, je note, pour ne pas l'oublier, et j'aimerais bien y revenir après, notamment sur des objectifs, sur des films que j'ai envie de voir, ce genre de choses. C'est un peu un carnet à tout faire, mais c'est essentiellement un agenda et une to-do list.Voilà un petit peu ce fameux système de carnets. On va revenir un petit peu plus dans le détail avec les autres questions que vous m'avez posées.Faut-il un carnet pour chaque besoin ?Une première question que je voudrais aborder, c'est : est-ce que vous avez besoin d'un carnet ? Si oui, quelle forme est-ce que ça pourrait prendre ? L'idée, c'est d'éviter qu'un carnet devienne ce qu'on a dans un tiroir, dans un fond de placard, et qu'il soit réponse à un besoin clairement identifié, soit à un besoin qui existe tout court.Il est possible qu'on ait créé un carnet — par exemple, je parlais d'un carnet pour les films qu'on a envie de voir ou les livres qu'on a envie de lire — et l'auteur·rice conseillait de faire ce projet, d'avoir cette routine-là. Aujourd'hui ça ne colle pas, et on peut toujours... c'est pas très grave d'avoir un carnet qui dort.L'archivage chronologique des carnetsMon système est vraiment uniquement chronologique. Ce que je fais quand j'ai terminé un carnet, c'est que sur les carnets d'agenda, à l'arrière du carnet, il y a des autocollants qui sont sur la tranche pour indiquer quelle était la période que ça a couvert. Là, en l'occurrence, celui que je vous ai sorti, c'est mai 2023 à avril 2024, c'est noté dessus. Comme ça, quand je les archive — moi je les archive dans un placard — je vois sur la tranche quelle est la date.Ensuite, si je me souviens par exemple que c'est quelque chose que j'ai noté il y a 6 mois, on était en avril dernier, si c'était le carnet d'avant, je reprends le carnet d'avant et je retrouve la page qui correspond à ce que j'avais noté. Mes prises de notes, en particulier mes flots de pensée, je les date toujours, je note la date, je note la carte de coaching que j'ai tirée ce jour-là, et ensuite je fais mon flot de pensée. Si je veux revenir à quelque chose que j'ai écrit, je me réfère à la date.C'est pareil pour ma prise de notes professionnelle : à chaque fois, je note quelle est la réunion ou quel est le rendez-vous, et je note la date. De cette façon-là, si je veux revenir aux notes que j'ai prises pendant telle réunion, à tel sujet, je repars en arrière. Certes, il faut se souvenir de quelque chose qu'on a noté, et je pense qu'il compte de moins en moins sur le pouvoir de notre cerveau et le pouvoir de notre mémoire, et c'est pas mal aussi de faire travailler un petit peu son cerveau de ce côté-là.Papier ou numérique ?Je note mes rendez-vous sur mon agenda papier, mais j'ai le mérite d'être partageable avec mon équipe, partageable avec mon mari quand on gère un agenda familial partagé. J'ai pas toujours cet agenda-là dans mon sac à main.Une pratique quotidienne essentielleDe façon quotidienne, y compris en vacances — sauf des vacances pendant lesquelles je vais pouvoir déconnecter complètement —, j'emporte mon carnet. J'emporte pas mon agenda, j'emporte pas mon carnet de notes professionnel, mais j'emporte mon carnet de flots de pensée. Si je ne le fais pas, j'en ressens aussi des inconvénients en termes de brouillard mental, de difficulté à me connecter avec l'émotion, d'impression de confusion. Pour moi, c'est vraiment une hygiène mentale et une hygiène émotionnelle à laquelle je tiens beaucoup.Je sais qu'on veut parfois partir vite, et je m'aperçois aussi que dans ces temps où je saute, où je saute, j'essaye de me reprendre à ce moment-là, parce que je sais que c'est justement dans les moments où j'ai une plus grande charge de travail, un niveau de charge mentale, de stress plus important, que j'ai particulièrement besoin d'avoir ce moment en début de journée pour faire la clarté à l'intérieur de mon esprit, pour me recentrer, me réancrer. Je sais que la journée se passera beaucoup mieux si j'ai eu ce moment de connexion avec moi maintenant.Ma méthode d'écriture quotidienneJe reviens aux questions qui me tournent un peu dans la tête, ce sur quoi je rumine, ou ce qui m'intéresse. Ensuite, je décortique plus ou moins profondément selon le temps et l'envie.La façon dont je procède, c'est que le matin quand je me lève, après mon café et mon petit-déjeuner, je tire une carte de coaching en buvant mon café pour mon flot de pensée, et j'aime avoir au moins 5 à 10 minutes d'écriture autour de mes pensées et d'exploration autour de ce qui m'occupe.Si j'ai un petit peu plus de temps et que j'ai un sujet sur lequel je suis inspirée, je peux écrire plus longtemps. Parfois le flot de pensée, je le fais après avoir déposé mon fils à l'école, et quand je reviens chez moi pour faire ma journée de travail, ça dépend du premier rendez-vous que j'ai dans la journée. Parfois, ce flot d'écriture se transforme en une séance de réflexion stratégique, parce que ça débouche sur un sujet, un projet qu'on veut lancer, sur lequel j'ai envie de rassembler mes pensées et d'avoir une pensée plus stratégique.Il peut y avoir quelque chose qui est du perso qui devient du pro, des interrogations sur un sujet qui en évoquent une autre. C'est quelque chose qui est très vivant et très organique. Je ne fais jamais juste un vidage de cerveau, il y a toujours un côté pilotage et exploration : pourquoi est-ce que je me dis ça, quels sont les effets de ces pensées-là sur mes émotions, sur ma journée, sur ce que je vais faire.Ce décorticage, il est plus ou moins profond selon le temps dont je dispose, et aussi selon mon énergie, parce que ça demande quand même de l'énergie. Il y a des fois où je n'ai juste pas la ressource, et où je suis plus dans l'action que dans la réflexion.Mes débuts avec les carnetsOn m'a posé la question : quand as-tu commencé à utiliser des carnets, est-ce que c'est venu seul ou sur conseil ? Je pense que depuis que je sais écrire, j'ai des carnets et j'écris dans mes carnets. Je me souviens d'un journal intime que j'ai eu, je pense, vers 8 ou 9 ans, je le revois très clairement dans mon esprit, vous savez, ces journaux intimes qu'on vend avec un petit cadenas et une clé minuscule.Ma sœur avait aussi, cadeau identique, exactement le même journal intime, avec exactement la même serrure, exactement la même clé. Ce qui ne sert absolument à rien, parce qu'évidemment, quand on a 8 ans et qu'on ne veut pas que ça soit lu, ce cadenas, c'est pour que ça ne soit pas lu. Pas un carnet, il suffit plutôt de cacher le carnet que de le faire cadenasser.J'ai retrouvé ce carnet il y a quelque temps, et c'est très intéressant de se replonger dans mes préoccupations de quand j'avais 8 ou 9 ans. J'ai toujours eu des journaux intimes que je n'ai pas tenus en continu, mais j'ai toujours utilisé l'écriture comme outil d'introspection, pour décharger mes pensées, parler de comment je me sentais. Je pense que comme j'ai toujours eu un gros degré de sensibilité, j'ai toujours eu ce besoin de m'interroger moi-même sur comment ça allait, et d'exprimer ce que je ne pouvais pas exprimer dans ma famille ou auprès de mes ami·e·s, d'avoir ce relais papier dans mon dialogue avec moi-même.J'ai toujours été dingue de papeterie aussi, j'ai toujours passé des heures dans les papeteries. Je pense que si vous m'écoutez aujourd'hui, c'est sans doute que vous partagez cette passion.Mes outils d'écriture préférésJustement, on parle de papeterie. La question qui m'a été posée, c'est : « Quels stylos utilises-tu pour écrire dedans ? » Moi, je suis monogame d'une façon générale, et en termes de stylos. J'utilise exclusivement ce stylo-là. Je vous le montre — je fais comme les youtubeur·euse·s beauté qui font ça quand elles montrent leur crayon de maquillage, ça marche aussi pour un stylo-feutre.C'est un stylo-feutre avec une pointe très fine, je pense que c'est 0,5 mm, c'est de la marque Staedtler, c'est le Triplus Fineliner. J'utilise ça depuis je sais pas 15 ans, je les achète par boîte de 10, et j'en ai partout : j'en ai dans mon sac, j'en ai dans ma sacoche de travail, j'en ai à côté de mon bureau.Ce sont des marqueurs dont la mine glisse très bien sur un papier de bonne qualité, qui permettent d'écrire assez petit, parce que même les petites lignes sont assez petites. Vous voyez, j'écris quand même sur un flot de pensée, vous voyez, c'est une écriture qui est assez petite. Je les trouve très agréables. Le seul reproche que je leur fais, c'est que c'est une mine qui se frite au fur et à mesure qu'on écrit avec, c'est-à-dire qu'il n'y a plus d'encre au bout d'un moment, et qu'il n'y a plus de mine. Ça me pose un petit peu un problème, parce qu'à chaque fois, quand le stylo est usé, il faut jeter le stylo, qui est un stylo en plastique, donc c'est pas génial pour l'environnement.Idéalement, on pourrait remplacer la mine et garder le stylo, mais à ma connaissance, le fabricant ne le propose pas. Voilà, le seul stylo que j'utilise. Par ailleurs, mon père écrivait avec ce type de stylo, un feutre fin, ou ce type de stylo, j'aime avoir un peu l'impression d'utiliser le même genre de stylo que lui.Pas de pression, pas d'échec possibleUne question qui m'a été posée, que j'ai trouvée très intéressante, c'est : « Comment éviter de rater ses carnets ? » Je n'ai jamais pensé à ça, parce que je ne réfléchis pas à mes carnets en termes de réussite ou d'échec. C'est vraiment un outil qui sert à répondre à un besoin, et à partir du moment où j'écris dedans, c'est réussi. Il n'y a pas moyen de rater.Je pense que cette question doit venir de la tendance, qui était très à la mode il y a quelques années, d'avoir un bullet journal, où l'idée c'était d'avoir des carnets magnifiques, avec des décorations, avec du masking tape, avec des grilles, avec des petits symboles, avec des petits machins. Moi, je n'ai pas le temps du tout de faire ça, je trouve ça très joli, mais je n'ai pas le temps de faire ça. Il n'y a aucune recherche esthétique dans ce que j'écris. Le seul objectif, c'est que je puisse à peu près me relire.Pas de peur de rater, je vous invite tou·te·s à abandonner cette peur-là, tant symboliquement que de façon fonctionnelle.Pourquoi je conserve mes anciens carnetsDans l'idée, je me dis que je pourrais avoir besoin d'une information que j'ai notée il y a 6 mois, 1 an, 2 ans. Franchement, quand je regarde, j'ai des carnets qui datent de... j'ai tous mes carnets depuis, je pense, 10 ans. Zéro chance que je recherche les notes d'une réunion que j'ai eue il y a 10 ans, tout à fait, en réalité, je pourrais m'en débarrasser. Simplement, voilà, j'aime pas trop l'idée qu'ils finissent à la déchetterie quelque part.En revanche, pour les carnets qui me servent pour mes flots de pensée, j'aime beaucoup l'idée de préserver une trace de mon évolution personnelle d'une année à l'autre, et en tout cas d'une décennie à une autre. J'aime beaucoup ça. Par exemple, en 2019 et 2020, c'est intéressant de revoir le moment d'avant, les projections sur l'année, et puis, au début du mois de mars 2020, on sent que tout bascule avec la situation qu'on a eue. Pour une chose personnelle, je trouve ça intéressant de garder ces traces-là. Je me dis aussi, pour plaisanter, que si un jour quelqu'un écrit ma biographie, il aura de quoi faire avec des piles de carnets. Je dis ça pour rire, pas très sérieusement.Quand la tête déborde : 5 minutes valent mieux que rienLa question suivante qui m'a été posée, c'est : « Comment faire quand la tête déborde ? » J'aime beaucoup cette question, parce que ça illustre bien la pensée perfectionniste et la pensée noir-blanc, tout ou rien.Si j'ai la tête qui déborde, j'aurais besoin d'avoir beaucoup de temps pour décharger mon esprit, mais si je n'ai que 5 minutes et que j'ai la tête qui déborde, et que je n'ai que 5 minutes, je joue sans doute, et je vous assure que c'est utile.On ressent l'envie de bouger, de se promener, et on a vraiment envie d'aller faire une balade dans la forêt, dans la nature, mais on n'a que 5 minutes. Avec 5 minutes, on va plutôt faire le tour du pâté de maisons et avoir bougé quand même un petit peu, plutôt que de se dire : « Non, j'ai que 5 minutes, donc ça ne sert à rien, je vais rester assis·e sur ma chaise. »Si cette analogie vous parle, je vous invite vraiment à vous dire : même 5 minutes, même 2 minutes, c'est déjà beaucoup. Même 2 minutes sur un coin de feuille, c'est déjà beaucoup.La peur que quelqu'un lise mes carnetsLa dernière question qu'on m'a posée, c'est : « As-tu peur que quelqu'un lise tes carnets ? » Il y a plusieurs niveaux de réponse. Le premier niveau de réponse, c'est que je n'écris pas très lisiblement. Ça, c'est un premier niveau.Le deuxième niveau, c'est que j'ai avec les personnes de mon entourage un niveau de confiance suffisant pour être à peu près sûre que ça ne leur viendrait pas à l'idée de regarder mes carnets, regarder ce que j'ai écrit. Je pense qu'ils·elles ont bien intégré cette notion qu'en fait, les carnets de quelqu'un, c'est son intimité, c'est son jardin secret, et qu'on ne va pas fouiller dans les carnets de quelqu'un d'autre.Le troisième niveau, c'est que j'écris en anglais. Même s'ils·elles commencent à se débrouiller en anglais, je pense qu'entre la qualité de mon écriture et le vocabulaire que j'utilise pour écrire en anglais et leur niveau d'anglais, je pense qu'on est encore assez tranquille là-dessus.Mais le dernier rempart qui fait que je suis vraiment complètement tranquille à l'idée des carnets, parfois je les laisse traîner et je me sens tout à fait tranquille, c'est que j'assume complètement ce que j'écris. Ce qui me déplaît — parce que bien sûr, ça arrive dans toutes les relations — c'est que je vais jeter sur le papier quand je suis en colère ou frustrée ou irritée sur une situation à ce moment-là concernant telle ou telle personne. Mais ça ne les concerne pas et mon objectif, c'est justement de jeter ces pensées-là sur le papier à ce moment-là pour pouvoir trouver le point de vue sur la situation qui me paraît le plus juste, parler de tel ou tel sujet, sans leur déverser le flot de ces pensées, parce que ça, je m'en suis occupée de mon côté.Dans l'hypothèse très peu probable où mon mari tomberait sur un truc que j'ai écrit parce qu'à un moment j'étais irritée sur quelque chose... Alors déjà, il est au courant, parce qu'en fait, quand je fais ça, c'est pour pouvoir en parler après en étant ancrée et en apportant un point de vue constructif. La seule chose que je dirais, c'est que je ne trouvais pas que c'était ça que je voulais exprimer.Je suis vraiment pour normaliser le fait que, bien sûr, qu'on a tou·te·s des pensées extrêmes, négatives, qui partent de stress ou de défense, voilà, on se sent sur la défensive. C'est ça la nature humaine et l'intérêt d'avoir un carnet, c'est de pouvoir coucher ces pensées sur le papier et d'utiliser ça comme un outil pour aller au-delà de ces pensées.Si quelqu'un lit mes carnets et tombe sur des choses qui ne lui plaisent pas, ça m'est jamais arrivé. Je précise voir, ça m'est jamais arrivé de perdre un carnet. Quelque part, il y a à chaque fois, au début de mon carnet, écrit : « Si vous trouvez ce carnet », il y a mes coordonnées pour qu'on puisse me le rendre. Après, je ne suis pas du tout à l'abri que quelqu'un le lise, effectivement, mais bon, ça fait partie du risque d'avoir des carnets.Il faut avoir le bon profil, le bon état d'esprit dans la bonne utilisation des carnets.(NB : Liens affiliés)Vous pouvez aussi :
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Bienvenue dans la saison 5 "La voix en héritage"! Rejoins moi sur Sweet Elles : https://go.sweetpapipodcast.com/sweetelles Je t'invite à explorer la puissance insoupçonnée de la présence face à l'impuissance, notamment lors de l'accompagnement de fin de vie d'un proche. À travers des récits personnels et de tendres souvenirs, je partage l'importance de "juste être là" – tenir une main, offrir un silence, traverser ensemble ces instants suspendus où tout semble s'effondrer et où l'action devient impossible. Dans cet épisode, on questionne la tendance à vouloir tout gérer et réparer, et l'on découvre qu'habiter le moment avec humilité peut être une réponse précieuse. Si tu as déjà vécu ce vertige de l'impuissance, tu trouveras ici inspiration et réconfort, ainsi que des pistes pour appréhender ces passages bouleversants. Abonnez-vous, partagez et venez discuter de vos expériences sur les réseaux ou lors d'un appel découverte – ici, chaque histoire compte. Prêt à plonger avec nous dans la vraie force de la présence ? Timeline de l'épisode 00:01:0100:01:14 La puissance de la présence: si tu ne peux pas faire, tu peux toujours être présent, tenir une main, respirer ensemble. Ça paraît simple, ça demande en fait une sacrée humilité, mais crois-moi cette posture, elle donne une force relationnelle incroyable. 00:03:3000:03:40 L'impuissance, une posture de présence : "On vit souvent je crois l'impuissance comme une défaite je n'ai pas su, je n'ai pas pu. Quand on accompagne, à mon avis, on apprend à différencier 2 postures complètement différentes, celle de l'action, faire, soigner, organiser, gérer et celle de la présence être là tenir une main offrir un silence habité l'impuissance naît souvent de la confusion entre les 2 qu'en penses-tu Ça m'énerve au fond qu'on pense encore que l'impuissance, c'est un vide." 00:04:0700:04:24 Présence et tendresse: "Parfois, la plus grande aide, c'est juste d'être là. Assis en silence, c'est un espace où la tendresse peut naître, où l'écoute prend toute sa place et où la vérité d'un instant est partagée et devient de plus en plus forte avec tous les gestes techniques." 00:05:5500:05:59 Aidants et ressources : Sache que ton histoire, ton expérience et tes questions méritent d'être entendues.
Avec : Benjamin Amar, professeur d'histoire-géographie. Yael Mellul, ancienne avocate. Et Daniel Riolo, journaliste RMC. - Accompagnée de Charles Magnien et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs… En simultané sur RMC Story.
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