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Entre vie et mort : récit d'une greffe et d'un ange gardien Bonjour mes amis, Avec ce 22ème épisode, on fête les 2 ans du podcast. Merci pour votre soutien sans faille et votre écoute. Saviez-vous que près de 10 % des patients ayant frôlé la mort rapportent des expériences dites « de mort imminente » ? Flottement hors du corps, tunnel de lumière, voix mystérieuses… Certains y voient un bug du cerveau, d'autres une porte entrouverte sur l'au-delà. Parfois, la vie nous réserve des surprises… mais franchement mon héroïne aurait préféré gagner au Loto plutôt que de se retrouver à l'hôpital de Seattle avec des poumons en grève. Ellen, Ellen, 26 ans, bosse dans l'événementiel et collectionne les galères médicales. Elle se sent vieille avant l'âge. Mais la vraie loterie, c'est celle du don d'organes : un matin, coup de fil du docteur Peters, et elle obtient une greffe inespérée ! Encore faut-il survivre à l'opération… et au personnage du chirurgien, prototype du golden boy misogyne, obsédé par son image et par l'idée de dominer tout ce qui porte une blouse (spéciale dédicace à Nancy, la jeune infirmière harcelée sous couvert de hiérarchie). Mais la vraie aventure commence quand Ellen, entre deux mondes sur la table d'opération, fait une expérience de mort imminente. Flottant au-dessus de son corps, elle assiste à la scène, découvre l'envers du décor hospitalier et croise une mystérieuse présence lumineuse : ange gardien, fantôme, ou… un peu des deux ? À son réveil, rien ne sera plus comme avant : nouveaux goûts, nouvelles envies, et surtout, la sensation persistante qu'elle n'est plus seule dans sa poitrine. Impossible de parler de cet épisode sans évoquer le Dr Peters : chirurgien star, sourire ultra-bright, ego surdimensionné et… comportement de prédateur. Sous ses airs de sauveur, il profite de sa position pour harceler la jeune Nancy, tout juste débarquée dans le service. Il est la caricature même du médecin qui pense que tout lui est dû, y compris le respect et le silence de ses collègues féminines. Heureusement, Ellen – même à moitié anesthésiée – ne compte pas se laisser faire, et l'équipe va enfin oser lever le voile sur ses agissements. Cet épisode est un hommage à toutes celles et ceux qui traversent l'épreuve de la maladie, mais aussi à celles qui osent briser le silence face à l'injustice. Et si, parfois, la vie (ou la mort) nous met sur la route d'anges gardiens insoupçonnés, il ne tient qu'à nous d'écouter les signes… et de nous autoriser à vivre, pleinement. Pour bien terminer ce voyage en ma compagnie, je vous propose une reprise d'une chanson que j'adore : Le tunnel d'or - AaRON Casting : Callie Hope : Ellen Watson Rodolphe Campeggia : Dr Peters Charlotte Jardat : Gillian Delphine Lidove : Patricia Betty Scouarnec : Infirmière au réveil d'Ellen Margaux Rinaldi : Nancy Écriture, composition, montage et réalisation sonore par Juliette Dargand, tous droits réservés Membre du Label Tout Savoir. Régies publicitaires : PodK et Ketil Media Soutenez le podcast et choisissez votre contrepartie originale sur https://fr.tipeee.com/rencontres-surnaturelles-juliette-dargand Soutenez-nous sur Tipeee !
Pourquoi on a parfois des acouphènes ?Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Parfois, une femme n'ose pas dire directement à son mari ce qu'elle aimerait ou, au contraire, ce qui la dérange. Et, en croyant bien faire, elle va utiliser la comparaison, pour lui faire comprendre des messages par allusion. Cependant, le mari risque de percevoir cela comme une attaque. Pourquoi ? Et comment, par conséquent, communiquer efficacement et sans le blesser ? Réponse à travers plusieurs exemples.
Histoires du soir : podcast pour enfants / les plus belles histoires pour enfants
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Donald Trump est attendu ce vendredi dans le centre du Texas, cet État du sud des États-Unis, au chevet des familles des victimes des inondations qui ont touché la région il y a une semaine. Plus d'une centaine de morts et au moins 160 disparus. Le président rencontrera également des membres d'équipes des secours. Donald Trump cherchera à faire taire certaines critiques sur sa gestion de la catastrophe, notamment sur une polémique autour de la Fema, l'agence nationale qui doit intervenir pour les catastrophes climatiques. Une polémique sur un possible retard des secours à cause de mesures du président. À Hunt, dans le comté le plus touché, les habitants s'organisent avec les autorités et font preuve de solidarité. Sur le bord du fleuve, des volontaires découpent les arbres déracinés. Juste à côté, des équipes cherchent les corps des victimes. Heather espère que sa nièce Brylie sera retrouvée. Brylie aurait dû fêter ses 7 ans ce mercredi 9 juillet. Elle faisait partie du camp de vacances pour jeunes filles Mystic, submergé par les inondations. « J'espère juste qu'ils la retrouvent. À ce point, ça serait mieux s'ils la retrouvaient morte que pas du tout. On prie seulement pour qu'elle apparaisse. Je prie pour qu'ils trouvent tout le monde, je veux que toutes les personnes disparues soient retrouvées vivantes ou mortes, c'est tout ce qui compte », dit Heather. Malgré cette tragédie, Heather est venue prêter main-forte. Elle a passé sa matinée à retirer les débris d'une maison détruite. Chris Saldana, lui, manie une tronçonneuse. Quatre jours qu'il est là, après avoir fait quatre heures de route pour venir aider. « Nos efforts vont continuer jusqu'à ce que toutes les personnes soient retrouvées, pour que les personnes puissent faire leur deuil », explique-t-il. Un élan de solidarité impressionnant Il se réjouit du nombre de volontaires venus de tout le Texas et même d'ailleurs. « Vous n'avez jamais vu autant de pick-up de votre vie. Les gens qui sont venus ici avec leurs propres moyens, leur argent, juste pour répondre au besoin de ces habitants du Texas. Et ça a toujours été comme ça et ça continuera de l'être ». Son ami Roan King entasse des troncs d'arbres. « Je mets mon énergie à profit pour aider les habitants sympathiques ici à Hunt et Kerrville, et tout le long du fleuve, il faut un village pour faire ça. Parfois, on a besoin d'eux et là ils ont besoin de nous ». Des objets dispersés dans cette forêt emportés par l'eau, un matelas est suspendu dans un arbre... Roan King découvre sous des débris une malle turquoise avec un nom écrit en rose, le bagage appartenait à une fille du camp de vacances. « Nous allons chercher la tronçonneuse et tout couper autour pour essayer de la sauver et peut-être essayer de la ramener à la mère ou au père ou à la petite fille à qui manque la mallette », dit-il. Roan et Chris ont ensuite réussi à identifier la propriétaire de la mall.. La jeune fille est décédée, et s'en vont rapport cet objet aux parents. À lire aussiÉtats-Unis: Donald Trump se rend au Texas une semaine après les inondations meurtrières
Donald Trump est attendu ce vendredi dans le centre du Texas, cet État du sud des États-Unis, au chevet des familles des victimes des inondations qui ont touché la région il y a une semaine. Plus d'une centaine de morts et au moins 160 disparus. Le président rencontrera également des membres d'équipes des secours. Donald Trump cherchera à faire taire certaines critiques sur sa gestion de la catastrophe, notamment sur une polémique autour de la Fema, l'agence nationale qui doit intervenir pour les catastrophes climatiques. Une polémique sur un possible retard des secours à cause de mesures du président. À Hunt, dans le comté le plus touché, les habitants s'organisent avec les autorités et font preuve de solidarité. Sur le bord du fleuve, des volontaires découpent les arbres déracinés. Juste à côté, des équipes cherchent les corps des victimes. Heather espère que sa nièce Brylie sera retrouvée. Brylie aurait dû fêter ses 7 ans ce mercredi 9 juillet. Elle faisait partie du camp de vacances pour jeunes filles Mystic, submergé par les inondations. « J'espère juste qu'ils la retrouvent. À ce point, ça serait mieux s'ils la retrouvaient morte que pas du tout. On prie seulement pour qu'elle apparaisse. Je prie pour qu'ils trouvent tout le monde, je veux que toutes les personnes disparues soient retrouvées vivantes ou mortes, c'est tout ce qui compte », dit Heather. Malgré cette tragédie, Heather est venue prêter main-forte. Elle a passé sa matinée à retirer les débris d'une maison détruite. Chris Saldana, lui, manie une tronçonneuse. Quatre jours qu'il est là, après avoir fait quatre heures de route pour venir aider. « Nos efforts vont continuer jusqu'à ce que toutes les personnes soient retrouvées, pour que les personnes puissent faire leur deuil », explique-t-il. Un élan de solidarité impressionnant Il se réjouit du nombre de volontaires venus de tout le Texas et même d'ailleurs. « Vous n'avez jamais vu autant de pick-up de votre vie. Les gens qui sont venus ici avec leurs propres moyens, leur argent, juste pour répondre au besoin de ces habitants du Texas. Et ça a toujours été comme ça et ça continuera de l'être ». Son ami Roan King entasse des troncs d'arbres. « Je mets mon énergie à profit pour aider les habitants sympathiques ici à Hunt et Kerrville, et tout le long du fleuve, il faut un village pour faire ça. Parfois, on a besoin d'eux et là ils ont besoin de nous ». Des objets dispersés dans cette forêt emportés par l'eau, un matelas est suspendu dans un arbre... Roan King découvre sous des débris une malle turquoise avec un nom écrit en rose, le bagage appartenait à une fille du camp de vacances. « Nous allons chercher la tronçonneuse et tout couper autour pour essayer de la sauver et peut-être essayer de la ramener à la mère ou au père ou à la petite fille à qui manque la mallette », dit-il. Roan et Chris ont ensuite réussi à identifier la propriétaire de la mall.. La jeune fille est décédée, et s'en vont rapport cet objet aux parents. À lire aussiÉtats-Unis: Donald Trump se rend au Texas une semaine après les inondations meurtrières
Où en sommes-nous sur le plan de l'unité de l'Église après de plusieurs siècles d'existence et de nombreux accord oecuménique? Et si nos différences étaient une forme de complémentarité pour un même message. Dans ce dernier épisode de la troisième saison, Joan et Stéphane expliquent la différence entre des communautés rigides et robustes et reconnaissent que tous et toutes appartiennent à la même Église de Dieu et sont unis dans le Christ. Site internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250 Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission. * Photo de Helena Lopes, unsplash.com. Utilisée avec permission. Bonjour, bienvenue à Question de croire, un podcast qui aborde la foi et la spiritualité, une question à la fois. Cette semaine, quelle est la place de l'unité dans l'Église? Bonjour Stéphane! Bonjour Joan! Bonjour à toutes les personnes qui nous écoutent. D'abord, merci Stéphane d'avoir accepté qu'on prenne ce thème pour le dernier épisode de notre troisième saison Question de Croire. Déjà trois ans! C'est fou! L'unité de qui? La première semaine du mois de mai, j'ai pu bénéficier d'une retraite qui est aussi une formation au monastère de Bose qui se trouve en Italie, tout ou proche de la frontière avec la Suisse; c'est un monastère mixte femmes-hommes et aussi œcuménique. Bon, il y a majoritairement des catholiques, mais il y a quelques représentants et représentantes d'autres confessions. On a reçu des enseignements par Frère Luciano sur le thème de l'Esprit-Saint. Alors moi j'aime bien titiller un petit peu, on a vu l'Esprit-Saint dans la vie de foi, la Bible, l'Église… À un moment donné on avait le droit de poser des questions sur tout ce qu'on voulait. Alors je lui ai posé la question, oui, et l'unité de l'Église alors? Parce que finalement, est-ce que l'Esprit-Saint permet l'unité de l'Église? Qu'est-ce qu'on fait à propos des conceptions sur l'Esprit-Saint dans l'unité de l'Église? Je lui ai dit, « quid » de l'unité de l'Église? Il m'a répondu comme ça, avec son style italien un petit peu direct, il parle un peu fort aussi. Il a dit « l'unité de qui? L'unité de quoi? L'unité pourquoi? » Ça m'a vraiment fait rire parce que je suis vraiment d'accord avec frère Luciano. Quand on nous dit de façon un peu rapide Il faut œuvrer pour l'unité de l'Église. Ça ne se fait pas parce qu'il y a l'unité de l'Église. On parle de l'unité de qui, de quoi et l'unité pourquoi? Le rêve de l'unité de l'Église Eh oui, pourquoi? Très bonne question. Pourquoi devrait-on être absolument unis et qu'est-ce que ça veut dire être unis? Je crois qu'il y a un fantasme qu'au début tout le monde était uni et que c'est au cours des siècles que les chrétiens se sont divisés en différentes Églises, en différents mouvements. Mais lorsqu'on lit le livre des Actes des Apôtres, J'ai l'impression que la division s'est installée 30 secondes après que Jésus est parti. Il y a les affrontements Pierre et Paul. On entend parler de super apôtre. On entend Paul dire moi je vous ai baptisé dans le Christ, un tel vous a baptisé au nom d'Apollo. Je crois qu'il y a une espèce de rêve, un fantasme, un peu irréaliste, qu'il faut absolument être un, être ensemble, sinon on ne suit pas le message du Christ. Et ce qui sous-tend souvent ça, c'est « il faut être ensemble de ma façon ». Je me souviens lorsque je recevais l'enseignement religieux dans ma jeunesse catholique romaine, on avait cette image d'un arbre qui partait d'un tronc commun et il y avait plusieurs branches. Mais le tronc commun c'était la bonne Église, c'était l'Église catholique romaine et les branches c'était les protestants. J'ai remarqué le sous-texte là-dedans est « il faut qu'ils reviennent au bercail pour cette unité ». Ce n'est pas « nous avons à créer une nouvelle association, une nouvelle Église ». C'est « il faut recréer cette Église… qui est en parenthèse la nôtre ». Les menaces à l'unité Pour ma part, j'ai souvent entendu « Si on fait ceci ou cela, ça œuvrera contre l'unité de l'Église. » Par exemple, pendant longtemps, c'est ce qu'on a pensé des couples mixtes catholiques protestants. Dans la région dont je suis originaire, en Alsace, j'ai déjà pu entendre des personnes me raconter ce genre de témoignages. « Oui, on est un couple mixte. Au début, on ne voulait pas nous marier, c'était interdit. Le curé a dit que j'allais être excommuniée parce que je me mariais avec un protestant. Et puis en plus, on nous a dit que ça allait détruire l'Église. » Et j'ai beaucoup entendu ça aussi, il y a une dizaine d'années, concernant les bénédictions de couples de même genre. Cela allait détruire l'Église. Cela allait apporter le péché dans l'Église. Mais, le pire, cela allait œuvrer contre l'unité de l'Église. Par exemple, les accords œcuméniques qu'on a catholiques-protestants, les accords qu'on a avec des évangéliques, voilà. Le fait qu'il y ait une ouverture aux réalités de vie des gens, par exemple le fait de tomber amoureux de quelqu'un qui ne soit pas directement de ton réseau social confessionnel, qui ne soit pas du même genre que toi, ce soit forcément une menace contre l'unité de l'Église. Et pourtant, ce que j'ai appris pendant mes études de théologie, c'est que si la caractéristique de l'unité de l'Église, c'est de la rendre rigide, une Église forte comme ça, rigide, hermétique en quelque sorte, imperméable, elle ne pourra pas résister au séisme. Alors moi, je ne suis pas une grande spécialiste en urbanisme, en architecture, mais si j'ai bien compris, le principe même des immeubles qui résistent au séisme, comme au Japon, c'est qu'ils ne sont pas rigides, ils sont robustes. Pas pareil en fait. Donc ça nous amène à réfléchir à une façon d'avoir des Églises, des communautés qui soient robustes, mais finalement pas rigides. Reconnaître que nous appartenons tous et toutes à la même Église de Dieu Je t'écoute. J'ai l'impression que ceux et celles qui défendent ces positions-là se sentent peut-être un peu fragiles. Je vais te donner un exemple. Lorsque j'ai changé d'Église, ma mère en a parlé à des amis autour d'elle. Et une de ses amies a dit, mais c'est donc bien dommage, c'était l'un de nos meilleurs, il était pour devenir un prêtre. La réaction, ça n'a pas été, ah, quelle bonne nouvelle. Stéphane a trouvé une place où il se sent confortable, où il va pouvoir trouver sa place pour être dans la grande Église de Dieu. Si on a l'impression qu'on n'est pas assez solide, on a l'impression que tout ce qui est différent, tout ce qui n'est pas dans mon cercle que je peux contrôler, c'est une attaque, c'est une menace. L'Église de Dieu n'est pas la mienne et toutes les possibilités peuvent rejoindre plus de personnes. Alors pourquoi ne peut-on pas célébrer une personne qui trouve sa place, qui aime peut-être plus tel aspect de la foi ou tel autre aspect de la foi, au lieu de dire ben faut que je la garde dans mon Église, il faut que je la garde dans ma petite paroisse. Je pense qu'il faut quelque part faire confiance que ce qui existe correspond probablement au plan de Dieu, jusqu'à une certaine limite naturellement. Une Église complémentaire et plurielle C'est beau ce que tu dis de considérer l'Église comme un grand ensemble qui serait complémentaire, pluriel, divers. On en a fait l'expérience ici, dans la communauté méthodiste dans laquelle je vis depuis presque un an, puisque pour le Mercredi des cendres, on a proposé une célébration sur le temps du midi. La ministre Erika Stalkup, qui s'occupe ici de beaucoup des célébrations, était dehors, en habit pastoral. Elle avait une coupelle avec dedans une sorte de cendre, mais plutôt une cendre sous forme un peu de... Comment est-ce qu'on pourrait dire? De crème, voilà. Quelque chose qu'on puisse appliquer tout doucement. Et puis j'ai pris sa place parce qu'elle est allée préparer l'église. Et on a eu la grande surprise de voir arriver beaucoup plus de monde que ce qu'on croyait. On croyait qu'on serait deux ou trois, et figure-toi qu'on a presque été dix. Je ne sais pas si tu imagines. On a triplé les effectifs. Tout ça parce que le mercredi des cendres de cette année a été extrêmement populaire dans l'Église catholique, qu'un office a été déplacé ou annulé, je ne sais pas, mais en tout cas les gens ont remarqué qu'il n'y avait pas l'office de midi qui était annoncé et ils ont cherché sur Internet et l'Église la plus proche, c'était la nôtre. Et je me suis trouvée toute contente de me dire qu'on se rend service entre Églises, on ne se vole pas les gens, on se rend service. Quand les uns ou les autres doivent renoncer à faire ce qu'ils ou elles avaient prévu pour des raisons sûrement matérielles, humaines, qui s'expliquent, on est là, on est fidèles à notre appel et on peut se suppléer les uns les autres. On ne vole rien, on fait partie de la même Église, l'Église du Christ. La différence entre unité et uniformité Je trouve que nos institutions et beaucoup de personnes à l'intérieur de ces institutions ont de la difficulté à faire la différence entre unité et uniformité. On peut être uni et différent. On n'a pas besoin d'être exactement pareil. Même dans nos paroisses, on a des gens qui ont des opinions différentes, qui ont des philosophies différentes, mais qui se retrouvent et qui sont capables de travailler ensemble. Ça, c'est l'unité. On n'a pas besoin d'être pareil. La même chose s'applique entre différentes Églises, entre différents courants religieux. On peut reconnaître qu'on a des objectifs communs, qu'on a des aspirations qui se rejoignent et qu'on peut apprendre à vivre avec nos différences et même les célébrer. C'est difficile parfois de faire passer ce message-là parce que j'ai l'impression que pendant trop longtemps, comme l'exemple que tu as donné avec les couples mixtes, on a voulu donner ce message de « J'ai raison, donc tout le monde a tort. Nous avons le bon message, nous avons la voie. » Je me souviens, je devais prêcher sur : Jésus dit « Je suis la voie vers Dieu ». Et j'avais apporté un point de vue disant que pour les chrétiens, Jésus est la voie vers Dieu. Mais peut-être que pour un autre groupe, c'est autre chose. Pour moi, ça ne m'enlève rien si quelqu'un passe d'une autre façon vers Dieu, moi, je peux toujours passer par Jésus. Et les gens n'en revenaient pas. Ils m'ont dit, « je n'ai jamais entendu ça. Ça ouvre des possibilités. » Je leur ai dit, « mais on n'y perd rien. Moi, je n'y perds rien que quelqu'un fasse un culte différemment, qu'il y ait sept ou deux sacrements. » Pas que je m'en fous, mais ça ne change rien à ma foi, ça ne change rien à ma vie. Moi, j'ai trouvé ma place. J'espère que les gens trouvent leur place. Et c'est ça que je trouve triste. L'unité dans la diversité réconciliée Il y a eu beaucoup de travaux théologiques, parfois de haut vol et parfois entre des pères qui ne faisaient pas beaucoup de place à la diversité et à la jeunesse. Ces travaux ont permis d'avoir la Concorde de Leyenberg, un document qui date déjà de 1973 et qui vise à établir une unité dans la diversité réconciliée. C'est entre les Églises luthériennes, réformées, unies, valdésiennes (vaudoises d'Italie), et puis même les frères Morave en Europe. Ce qui est intéressant à lire là-dedans, c'est que c'est surtout basé sur les notions de prédication fidèle de l'Évangile et administration des sacrements. En se disant qu'il y a une compréhension commune de l'Évangile, le fait que l'Évangile doit être prêché et que c'est important pour la vie des croyants et des croyantes, et sur le fait qu'il est important d'administrer les sacrements. Elle ne nie pas les différences confessionnelles, notamment liturgiques, il faut le dire, notamment sur la gouvernance, notamment sur la reconnaissance des ministères, les différentes modalités. Mais en tout cas, elle reconnaît que ces différences ne sont pas séparatrices. Et c'est ça qu'on appelle l'unité dans la diversité réconciliée. Mais c'est vrai qu'en même temps, comme le dit le théologien Elio Jaillet, il y aurait sans doute un pas de plus à faire en dessinant l'histoire et la dynamique d'une unité qui se vit aussi par la différence. Parce que quand on dit qu'on croit à l'unité dans la diversité réconciliée, on ne dit pas pour autant qu'on reconnaît les différents aspects de cette diversité. On dit qu'il y a une diversité et que comme on veut être dans l'unité, on est réconcilié. Mais ça ne va finalement pas très loin dans la reconnaissance de l'altérité de chacun et chacune. Et c'est intéressant de se poser un peu ces questions : qu'est-ce qui nous empêche d'aller un peu plus loin, de s'intéresser véritablement aux différences? Par exemple, je dois dire qu'il y a encore 10 ou 20 ans, tous les rituels catholiques, je les ai trouvés un petit peu pénible. Et puis finalement, je ne sais pas si c'est en vieillissant ou si c'est en prenant de la maturité ou si c'est tout simplement parce que je vois que ça porte du fruit dans la vie des gens, ces rituels commencent même parfois à me toucher. Et c'est parce que j'ai toujours continué à m'y intéresser. Finalement, plus on s'intéresse à la vie des gens et à ce qui les porte et à ce qui les fait grandir spirituellement, plus on met en avance ce que le théologien Elie Jaillet appelle la convivence. Finalement, la convivence est une dimension centrale pour le consensus. Le fait de célébrer ensemble, de vivre des rites et des actes liturgiques ensemble, de s'intéresser à la façon dont les autres vivent leur foi, ça crée un sentiment de convivencia, de convivence, de vivre ensemble, et il nourrit beaucoup aussi ce sentiment-là. Il peut faire aussi vraiment beaucoup de bien à notre foi. Quand l'unité répond à des besoins du terrain Peut-être que l'une des raisons pour laquelle cette idée d'unité n'est pas plus explorée, comme tu l'as présenté, c'est que c'est rarement abordé d'un point de vue peut être théologique ou ecclésial. Je m'explique, l'Église Unie du Canada, donc unie dans le titre, dans le nom, est un projet qui a vu le jour au début du XXe siècle. Dans l'histoire canadienne, c'était une période d'immigration massive dans l'Ouest canadien. L'idée de cette union était qu'on ne pourra pas ouvrir des paroisses presbytériennes, méthodistes, congrégationalistes, un peu partout. Donc, il faut systématiser un peu tout ça parce que ça va coûter trop cher, ça va demander trop de ressources. Cette idée d'union, ce qu'on appelle dans le jargon organique, est né d'un côté très pratico-pratique. Il faut trouver des moyens pour évangéliser ces gens-là. Ce n'était pas, on part d'un principe, d'un appel de l'Esprit-Saint ou de lecture de l'Évangile, puis on dit, ah oui, il faut retourner sur le terrain avec ça. Non, c'est le terrain qui nous disait, ça ne fonctionne pas. Si on travaille tout seul de notre côté, on va se planter. Donc, il faut s'unir. Je pense qu'il y a quelque chose là-dedans. Souvent, cette union est le résultat de quelque chose de très pratique et on le voit encore au Canada de nos jours. Beaucoup de paroisses protestantes ferment. Puis là, on dit, bon, on a un pasteur à un quart temps de l'Église Unie, et puis un mi-temps anglican. Bon, si on fusionne les deux paroisses, on va avoir une charge qui a à peu près de l'allure. C'est ça qui conduit à cette fusion-là, à cette union entre ces deux paroisses-là, et non pas une réflexion plus ecclésiale, plus théologique. Être garant du ministère de l'unité En tant que pasteur, en tout cas moi c'est quelque chose que j'ai souvent entendu, déjà en tant que théologienne d'abord et puis ensuite dans mes différents ministères, j'ai entendu dire que j'ai des convictions très nettes concernant l'inclusivité dans l'Église, le féminisme et le multiculturalisme. Ce sont trois domaines sur lesquels j'aime bien de temps à autre laisser transparaître mon avis lors de la prédication, lors des discussions; ils me tiennent à cœur, ils sont constitutifs de qui je suis et je trouve que ce sont des sujets de prédication importants. Souvent on m'a dit, « écoute, il faudrait quand même que tu ralentisses un peu, que tu ailles un peu mollo, parce que rappelle-toi que tu es garante du ministère d'unité. » C'est intéressant parce que, est-ce que lorsqu'on dit ça à des gens un peu engagés, qui ont des convictions, qui peuvent du reste les défendre et en discuter, donc qui ont des ressources et qui ont aussi des compétences au dialogue, ce qui est mon cas j'espère. J'arrive quand même un peu à dialoguer, est-ce que c'est une injonction à se taire finalement, ou être dans une ligne jugée plus consensuelle ou moins clivante? Ou est-ce que c'est une occasion manquée de créer du lien, quand on dit ça? Dans les deux cas, moi, je ne me sens pas très à l'aise. Parce que lorsque quelqu'un a des propos un petit peu excessifs contre les étrangers, ou bien contre celles et ceux qui ne viennent pas à l'Église, ou bien contre l'autorité ecclésiale qui ne serait pas la bonne, on lui dit rarement, « fais attention, tu es garant du ministère d'unité, On va lui dire, oh là là, t'exprimes ton opinion. » « Merci beaucoup, M. Tartampion, le donateur, d'avoir dit ce que vous avez dit. » Mais en fait, on est tous et toutes garants de cette unité. Et comme nous le dit la concorde de Lillienberg, qui n'est pourtant pas le plus woke possible, mais c'est une unité dans la diversité réconciliée. Donc avoir des opinions pourvu qu'elles restent en dialogue et qu'elles ne soient pas des opinions qui aillent contre l'unité, c'est des opinions qui font partie de la diversité réconciliée et qui ne devraient pas être des menaces pour quiconque ou quoi que ce soit. L'unité qui se limite à l'apparence Dans tout mouvement, il y a les militants, les militantes qui essaient de repousser les frontières. Il y a les gens qui sont au milieu et il y a les gens qui traînent un peu derrière. Et ça, c'est partout. C'est vrai lorsque, comme tu l'as dit, on est responsable du ministère de l'unité, ce qu'on sous-tend, c'est qu'il faut que les gens qui traînent la patte soient d'accord. C'est toujours de ceux qui sont derrière la parade qu'il faut prendre soin. Oui, ces personnes-là sont importantes, mais c'est, comme tu as dit, jamais l'inverse. Ce qui donne parfois l'image de ce que j'appelle l'unité de façade ou le faux consensus. Parfois, les déclarations publiques, c'est « nous sommes à tel endroit », mais ce n'est pas vrai. Certaines personnes sont à cet endroit, mais il y en a d'autres qui sont complètement ailleurs et qui n'osent pas s'exprimer. Je vais te donner un exemple. Pour devenir une paroisse inclusive, une paroisse qui accueille et valorise la diversité d'orientation sexuelle et de genre, dans l'Église Unie du Canada, il y a un processus qui dure à peu près 12-18 mois. Ensuite, il y a une assemblée générale et les gens votent. Je connais une pasteure qui a passé à travers le processus, qui a eu l'assemblée, 100% des gens ont voté en faveur de devenir une paroisse inclusive. Tout va bien. Arrive le mois de la Fierté et les gens du conseil ont dit : on pourrait hisser le drapeau de la Fierté devant l'Église. « On a un mat. C'est le mois de la Fierté… » Le tollé! La réaction! «Ah non! Pourquoi notre Église devrait devenir politique et tout ça?» Ce n'est pas vrai que 100% des gens étaient d'accord. Il faut faire attention justement à cette unité de façade, ce discours que tout le monde est d'accord. Nous sommes de telle façon ou de telle autre façon. C'est toujours plus complexe lorsqu'on a un groupe, et pour des sujets peut-être un peu plus sensibles, ben là, ça peut exploser. Je reviens à la question, l'unité de qui, l'unité de quoi, l'unité de pourquoi? L'unité avec le Christ Parfois, on est d'accord de vivre quelque chose de fort tous et toutes ensemble, parce qu'on aime ça. Les chrétiens, les chrétiennes, la plupart des croyants aiment les actes de foi partagés. Mais on n'est pas tellement conscient ou consciente, voire d'accord, que ça entraîne des conséquences dans notre vie qui nous engagent, qui nous exposent, potentiellement nous fassent du mal. Faire du mal, c'est peut-être un grand mot, mais on peut en avoir le sentiment. C'est là que c'est important de se rappeler, en tout cas moi ça m'aide, que mon unité se fait d'abord avec le Christ, en fait. Je ne suis pas vraiment d'accord avec plein de choses qu'ont dit les patriarches russes, par exemple, mais néanmoins, on peut dire ensemble la confession de foi. Ça va, j'y arriverai. Il y a toujours un degré minimum d'unité, et c'est ce qui me rassure parfois. Même quand il y a beaucoup d'hostilité entre chrétiens, chrétiennes, on a un degré minimum d'unité. Et cet espace sécuritaire, ce petit espace, c'est Jésus lui-même qui l'assure et qui en est au centre. C'est comme ça que j'ai réussi à traverser jusqu'à maintenant les différentes tempêtes confessionnelles. Conclusion Je crois que ces mots, Joan, pourraient conclure merveilleusement notre troisième saison. Merci beaucoup aux gens. Merci Joan de continuer ce parcours d'exploration de foi, de spiritualité, d'oser poser des questions, de ne pas toujours respecter la foi orthodoxe, d'aller parfois à contre-courant. C'est du bonheur, déjà trois ans, et puis c'est aussi du bonheur parce qu'on a des petits clins d'yeux. On a découvert que le groupe de jeunes de l'Église réformée vaudoise Région Lavaux nous a cités dans leurs ressources numériques qu'ils distribuent à la centaine de jeunes qui fréquentent un peu ce réseau de groupes. Alors voilà, ce sont des petites joies comme ça, des petites récompenses qui nous permettent d'avancer et d'envisager la quatrième saison avec beaucoup, beaucoup de joie. Nous n'avons pas la date du début des épisodes pour la quatrième saison. Nous tenterons de vous en faire part. Je sais que je vais vous faire au moins un petit coucou durant l'été. Je ne sais pas, Joan, si tu auras le temps, parce que tu as un été très chargé, je crois. Ah, comme je déménage, je ferais peut-être un petit coucou du processus de déménagement. Ça peut être rigolo, ça. Je veux vous dire qu'on cherche toujours des suggestions, vos commentaires, on apprécie lorsque vous nous contactez, entre autres par courriel questiondecroire@gmail.com. Merci à l'Église Unie du Canada, notre commanditaire qui relaie nos épisodes, qui offre des vidéos et des blogues sur son site moncredo.org. Alors, prends soin de toi, Joan au cours des prochaines semaines. Merci, Stéphane. De même pour toi. Et pour vous tous et toutes aussi, on veut tous vous revoir. On ne vous voit pas, mais on veut vous savoir à l'écoute pour la prochaine saison. À tout bientôt !
Ce moment où le produit de la vente de votre entreprise s'affiche sur votre appli bancaire. Euphorie. Fierté. Soulagement. Et très vite… vertige.Dans le dernier épisode de Une Cession Presque Parfaite, j'ai reçu Olivier Levy. Ancien trader, ex-banquier, fondateur d'un multi-family office, LEVY CAPITAL PARTNERS, qui accompagne depuis 15 ans des entrepreneurs ayant monétisé leur société. Sa spécialité : les aider à structurer, protéger et faire travailler leur cash-out. Et surtout : éviter les erreurs classiques.Avec lui, on a parlé sans langue de bois. Car ce moment post-cession, que tout le monde imagine comme un apaisement, est souvent une tornade. Trop de conseils, trop d'options, trop de monde qui veut “vous aider”. On vous parle de montage, de fiscalité, de rendement, de holding, de private equity, d'immobilier… Mais vous, vous êtes encore en train d'atterrir. Vous n'avez pas envie d'un schéma. Vous avez besoin d'un souffle.Avant de déployer son capital, mieux vaut prendre le temps de comprendre. De poser un cadre.➡️ Quelle part de votre patrimoine doit rester disponible ?➡️Avez-vous besoin de revenus ?➡️Voulez-vous réinvestir dans des entreprises ?➡️Acheter une résidence secondaire ?➡️Offrir une rente à vos enfants ?La question n'est pas "où investir", mais "pourquoi, comment, et avec quelle logique".Olivier l'a répété : protéger le capital vient avant la performance. Et dans un monde incertain comme celui de 2025, où chaque tweet peut faire bouger les marchés, ça n'a jamais été aussi vrai. Les meilleures opportunités ne sont pas toujours là où on nous les vend.
Souvent les personnes que je reçois à mon micro sont intimidées ou stressées et je le comprends, parler de soi, de son parcours, de ses choix, des projets que l'on porte et qui sont si centraux dans nos vies peut être déconcertant. J'essaie toujours de poser un cadre bienveillant et doux pour que chacun se sentent en confiance et libre d'avoir une discussion sensible et profonde. Parfois, c'est moi qui suis intimidée par mes invités et pour tout vous dire lorsque j'ai reçu Caroline Bourgeois pour enregistrer notre conversation, j'étais à la fois impatiente et intimidée, tant le parcours de Caroline que les projets qu'elle réalise m'impressionnent. Caroline a un parcours foisonnant fait de convictions et de rencontres. De la cuisine mobile, au CAP Pâtisserie en passant par son expérience incroyable pleine d'énergie et de joie aux côtés d'Angèle, la fondatrice de la Guinguette d'Angèle et d'une équipe de femmes talentueuses, sa rencontre avec Rachel Levesque qui a créé Pastille, son arrivée à Lille et la façon dont son installation aux côtés de Rachel dans un lieux qui invite à la créativité lui a permis de repenser son métier de Directrice artistique culinaire. Avec Caroline nous avons parlé de prendre du temps pour soi, de l'importance de s'intéresser aux chiffres pour piloter sereinement son activité, de tout ce qui favorise sa créativité, de la façon dont elle a revu sa communication et de son engagement au sein du collectif 3 par classe. Si vous avez aimé cette conversation et que vous avez envie de soutenir ce travail qu'est la création d'un podcast indépendant, n'hésitez pas à vous abonner sur votre plateforme d'écoute, à le noter, à laisser un commentaire et à le partager autour de vous, c'est par ces actions que le podcast sera visible alors merci à vous ! Maintenant, je laisse la place à cette conversation sensible et puissante, que j'ai eu la joie d'enregistrer avec Caroline.Bonne écoute ! Les recommandations culturelles de Caroline :Patisserie leçon pas à pas, Philippe UrracaLe répertoire des saveurs, Niki SegnitEuphoria, exposition au Grand Palais Ses recommandations d'invités :Clémence Decouvelaere, Fondatrice et CEO de Timeflies & MilirueHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:42:57 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - En 1992, dans "Projection privée", Michel Ciment reçoit Claude Chabrol pour la sortie de son film "Betty", une adaptation du roman de Georges Simenon, avec Stéphane Audran et Marie Trintignant. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Claude Chabrol Réalisateur français
Pourquoi parfois on a la voix cassée ? Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Histoires du soir : podcast pour enfants / les plus belles histoires pour enfants
Pourquoi parfois on a la voix cassée ? Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Salut c'est Ibby,Dans cet épisode, on parle de ces moments de creux. Quand tu te sens vide, sans énergie, sans désir, sans direction. Quand même ce que tu aimais te semble loin, flou, ou inutile. Si tu traverses cette sensation-là… sache que tu n'es pas seul(e).Je partage avec toi des réflexions, des idées et des petits conseils pour t'aider à comprendre que ce vide n'est pas un échec. C'est parfois une étape, une transition, un appel au calme. Tu n'as pas besoin de te remplir à tout prix. Parfois, ce que tu ressens est juste une invitation à te reconnecter à toi.Tu as le droit de ralentir. Le droit d'avoir un passage à vide. Et surtout, le droit de retrouver ta lumière, petit à petit, à ton rythme.Alors prends un moment pour toi et rejoins-moi dans cette réflexion bienveillante.Rappelle-toi : le plus bel amour, c'est celui que tu te portes à toi-même.N'hésite pas à lâcher un 5 ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ et un petit commentaire
Ce n'est pas toujours l'échec qui t'éloigne du plan de Dieu. Parfois, c'est ton confort. Une routine rassurante, un succès familier, un terrain connu. Tu fais ce que tu sais faire. Tu restes dans ce que tu contrôles. Mais à force d'y rester, tu t'éteins tranquillement. Et si tu devais être déstabilisé pour t'emmener dans ce que Dieu a de meilleur pour toi ? Dans ce message, pasteur Luc Dumont t'aide à sortir de ta zone de confort, à retrouver ta dépendance à Dieu, et à faire le pas qui changera tout. Bonne écoute !Verset de référence : Proverbes 1:32
Philippe et Sandy adorent se poser des questions ! Parfois, pas très très utile.. mais ils se les posent !
Philippe et Sandy adorent se poser des questions ! Parfois, pas très très utile.. mais ils se les posent !
✨ Suis-moi sur Instagram : https://instagram.com/laurita.socaliente/ Parfois, on traverse des phases de doute, des phases de down, on se sent mal, inadapté, pas à sa place, et pire encore, on a l'impression d'être une fraude, un échec... Dans cet épisode, on reprend les bases : - Ce n'est pas un manque de motivation ou d'énergie, mais un manque de focus - Le rejet est une redirection - Vous avez un avantage injuste ! - Si quelqu'un vous dit non, vous ne demandez pas à la bonne personne - On a tous un besoin commun - Dis moi où tu vis je te dirai pourquoi ça ne va pas. - Les réseaux sociaux : une fausse bonne idée A tout de suite ;)
Entre 1996 et 2000, le Pérou a vécu l'un des épisodes les plus sombres et les plus méconnus de son histoire récente : des milliers de femmes, en grande majorité pauvres, indigènes et rurales, ont été stérilisées de force, dans le cadre d'un programme gouvernemental présenté comme… une politique de santé publique.À cette époque, le président Alberto Fujimori dirige le pays d'une main de fer. Officiellement, son gouvernement lance une vaste campagne de "planification familiale" pour réduire la pauvreté. L'idée semble simple : moins d'enfants, donc moins de misère.Mais derrière les slogans, une réalité bien plus brutale se met en place.Dans les villages reculés, souvent quechua ou aymara, des femmes sont convoquées dans des centres de santé. On leur promet une consultation gratuite, un vaccin, une aide financière… mais une fois sur place, elles sont emmenées en salle d'opération. Sans explication. Sans consentement. Parfois même sous la menace.On leur ligature les trompes. C'est irréversible.Au total, plus de 300 000 femmes ont été stérilisées. Certaines ont été attachées. D'autres anesthésiées à moitié. Des témoignages évoquent des douleurs atroces, des infections, et même des décès. Il y a eu aussi des cas d'hommes stérilisés de force, mais en bien plus petit nombre.Ce programme n'avait rien d'un choix éclairé : c'était une campagne de contrôle démographique ciblé, avec des quotas imposés aux médecins. Ceux qui ne "produisaient" pas assez de stérilisations étaient sanctionnés. Un véritable système, bureaucratisé, cynique.Pourquoi ces femmes ? Parce qu'elles étaient pauvres. Parce qu'elles parlaient peu ou pas l'espagnol. Parce qu'elles avaient peu de moyens pour se défendre, et que leurs voix avaient peu de poids dans les instances politiques.Pendant des années, ce scandale a été ignoré, minimisé, étouffé.Mais les témoignages ont fini par remonter. Des associations de femmes, des journalistes, des ONG ont documenté les faits, rassemblé des preuves, et porté plainte.Aujourd'hui encore, les victimes attendent réparation. Le procès contre Fujimori a été ouvert en 2021, mais traîne. Pour beaucoup, cette affaire n'est pas seulement une question de justice, mais de mémoire collective : rappeler que derrière les statistiques, il y avait des vies. Des mères. Des jeunes femmes. Et que tout cela s'est produit au nom de la lutte contre la pauvreté. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Mes chers camarades, bien le bonjour !Parfois sur les réseaux on voit des recettes éclatées, d'autres qui sont qualifiées d'explosions de saveurs, eh bien moi je vous propose d'inviter toute une basse-cour dans votre assiette ! Vous connaissez le rôti sans pareil ? Non ? Eh bah il y a moyen que vous regrettiez ce doux temps, il y a deux minutes, où vous n'étiez pas au courant que ça existait !Bonne écoute !
Il y a 3 semaines, je t'ai proposé un épisode analysant ce que ta montre dit vraiment de toi ! Et manifestement, tu t'es régalé ! Parfois drôle, souvent au vitriol mais visant juste....tu as tellement aimé que tu m'as demandé la suite, prétextant qu'il manquait des profils, ou que tu n'avais pas encore trouvé le tien parmi les 8 proposés...mais ça va venir, t'inquiète ! Tu l'as demandé, tu l'attendais et je l'ai fait ! Dans cet épisode, comme dans le précédent, j'ai voulu analyser ce que ta montre dit vraiment de toi...et surtout, à quel point ce que tu crois être le fruit d'un simple choix esthétique et rationnel est en fait bien plus que cela. Et pour ça, j'ai identifié 8 autres profils d'amateurs dans lesquels tu vas forcement te reconnaitre Bonjour à tous et bienvenue sur DM&V, j'espère que vous allez pour le mieux. Avant de commencer, sachez que cet épisode est, comme d'habitude, disponible en version audio sur toutes les plateformes de podcast mais également en vidéo sur ma chaine Youtube Des Montres & Vous. Si vous aimez la chaine et son contenu, N'hésitez pas à liker, à vous abonner et à activer les notifications pour ne rien louper et pour aider DM&V à progresser. Pour ceux qui écoutent en version podcast, pensez à laisser une note 5 étoiles et un commentaire, ça fait toujours plaisir Allez, passons sans plus tarder à l'épisode 134 : Dis-moi ce que tu portes, je te dirai qui tu es (vraiment) Episode 2 Bonne écoute ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En Afrique, il n'y a pas que le Nigeria qui développe l'industrie du cinéma. La Côte d'Ivoire veut aussi se lancer dans une production audiovisuelle ambitieuse. C'est l'enjeu du 3ᵉ SICA, le 3ᵉ Salon international du Contenu Audiovisuel, qui s'ouvre ce jeudi à Abidjan avec 300 professionnels de 25 pays différents. L'un des intervenants n'est autre qu'Alex Berger, le producteur du « Bureau des légendes », la série française de langue française la plus exportée dans le monde. À quand de grandes sociétés de production africaines ? En ligne d'Abidjan, le célèbre producteur français répond à Christophe Boisbouvier. RFI: Alex Berger, c'est la deuxième fois que vous venez au Salon international du contenu audiovisuel à Abidjan. C'est une fidélité au SICA ? Alex Berger : Alors d'abord, je salue l'initiative. Pour la première fois en octobre dernier, je me suis rendu à Abidjan et j'ai pu rencontrer des gens formidables, aussi bien les autorités gouvernementales qui avaient un souhait et une vision intéressante pour justement faire de la Côte d'Ivoire un carrefour ou un hub de production sur l'Afrique de l'Ouest. J'ai trouvé ça très intéressant. En tant que producteur indépendant, nous avons beaucoup de séries et donc, l'année dernière, j'ai pu exposer à beaucoup de gens, des universitaires, des élèves, des producteurs non seulement de la Côte d'Ivoire, mais, de l'ensemble de l'Afrique. Et j'ai trouvé ça franchement extrêmement intéressant. Alors évidemment, beaucoup de gens viennent vous voir pour que vous racontiez comment est arrivé le grand succès du « Bureau des légendes ». J'imagine que vous êtes assailli par plein de jeunes producteurs ivoiriens et de toute l'Afrique qui vous demandent comment on fait, non ? Alors, j'explique quelle était notre ambition, quel était notre processus, quelle était notre exigence. Et j'explique l'absolu incroyable alignement d'étoiles que nous avons eues pour une série française en langue française qui est aujourd'hui le champion de France de l'export dans 120 pays du monde et évidemment la première franchise historique de Canal+. Et au bout de dix ans, puisqu'on a fêté le 27 avril dernier les dix ans du « Bureau des légendes », on est toujours dans le top 10 des émissions, des feuilletons et des séries de Canal+. Donc voilà, entre 95 et 100 millions de vues juste en France. À lire aussiCinéma africain: des productions ivoiriennes en quête de débouchés à Ouagadougou Alors, vous dites votre exigence, ça veut dire qu'avec Éric Rochant, vous avez travaillé et travaillé, notamment sur le narratif, c'est ça ? Évidemment, le génie d'Éric Rochant est d'avoir un muscle particulièrement développé pour trouver le romanesque à l'intérieur d'un univers fait de géopolitique, d'espionnage, de renseignement. Et donc voilà. Est-ce qu'il y a aujourd'hui de jeunes producteurs africains qui ont envie de suivre ce modèle porté par Éric Rochant et vous-même, est-ce qu'il y a des success stories possibles en Afrique centrale, en Afrique de l'Ouest ? Oui, j'en connais. D'abord, je vais mettre de côté le Nigeria qui est déjà un endroit très sophistiqué. Il y a beaucoup de producteurs. C'est le succès de Nollywood, bien sûr ? C'est Nollywood et c'est apprécié. Alors, pour répondre à ce que vous avez dit, ce qui est important pour moi, ça a été de rencontrer des gens comme Alex Ogou, des gens comme Mamane [également chroniqueur à RFI] directement à Abidjan. De voir quel était l'incroyable richesse que pouvaient apporter ces producteurs. Ils sont très talentueux, ils sont en train de faire des choses incroyables. Je n'ai aucune leçon à leur apprendre. En fait, ils sont juste limités parfois par le manque de moyens que les grands diffuseurs et les premiers diffuseurs n'ont pas. Il y a besoin d'un peu plus de formation. Je parlais avec une productrice qui s'appelle Kimberley Azria, qui fait aussi beaucoup de choses, qui m'impressionne beaucoup sur ce qu'elle fait. Elle vient de signer un accord au Bénin pour une nouvelle série. Et donc c'est très excitant, pour un vieux producteur indépendant comme moi, de voir cette richesse et cette jeunesse qui est en train de tout casser. Moi, mon ambition, c'est d'essayer d'aider à créer une ou plusieurs séries avec des producteurs ivoiriens ou d'ailleurs. Mais en tout cas, c'est mon ambition. On me dit Alex Berger que, l'an dernier, lors de votre première visite au SICA, vous avez évoqué la possibilité de créer une version africaine du « Bureau des légendes ». C'est vrai ? Absolument. Nous sommes en train de développer une version localisée, en tout cas en Afrique de l'Ouest, du « Bureau des légendes ». On a écrit un script, on a des gens qui travaillent dessus et c'est n'est pas simple. Parfois la géopolitique va plus vite que nos scénaristes et donc on est obligé d'adapter. Mais en effet, il y a une version qui est en train d'être développée du « Bureau des légendes » et donc voilà. Et qu'on pourra voir d'ici combien de temps ? Alors, j'aimerais pouvoir vous répondre vite. Je pense que ce n'est pas réaliste de dire que ce sera à l'antenne avant 2027. Vous avez déjà le titre ou pas ? « Le bureau secret » ou « Le bureau Afrique ». À lire aussiAudiovisuel en Côte d'Ivoire: des initiatives privées pour pallier le manque de main-d'œuvre
#management #bienetreautravail #communication #reunion #inclusion #leadership #HappyWork
Gabriel Mwénè Okoundji est considéré comme l'une des grandes voix de la poésie africaine francophone contemporaine. Le nom est l'autre visage des êtres, écrit Gabriel Mwéné Okoundji. «Okoundji» en langue bantoue, cela veut dire chef et «Mwéné» porteur de la spiritualité du peuple. Son deuxième nom, «Mwéné», il l'a hérité à la mort de son père, à ses neuf ans. Un nom qui a marqué sa vie, son enfance et probablement une destinée de poète ! La poésie permet à l'homme de faire confiance en sa fragilité Gabriel Mwéné Okoundji est né en 1962 dans le petit village de Okondo en République du Congo, village qui a fait naître en lui «toute la sensibilité qu'il porte». Adolescent, il rejoint Brazzaville pour aller au lycée. Puis, il part à Bordeaux, en France, pour suivre des études de médecine. Il y vit désormais depuis près de 40 ans. Parallèlement, il écrit beaucoup de poésie pour porter la parole de l'écriture. Il se décrit comme un «enfant de la négritude» mais se sent aussi comme un descendant de troubadour. L'écriture pour moi vient parfois par effraction, d'une rencontre, d'un mot, d'une lecture, d'un chant. Mais cette rencontre peut aussi venir en langue tékée comme elle peut venir en langue française. Ce sont ces deux langues qui me nourrissent. Quand l'une donne, l'autre reçoit, quand l'une reçoit, l'autre invoque, l'autre évoque. Ce sont mes deux langues maternelles. Parfois, je ne trouve pas de mot équivalent en français alors, je le laisse en langue tékée. Gabriel Okoundji Invité : Gabriel Mwéné Okoundji, psychologue de métier et poète franco-congolais. Son recueil L'âme blessée d'un éléphant noir, suivi de Stèles du point du jour, est à retrouver dans la collection Poésie aux éditions Gallimard. Programmation musicale : L'artiste Ours avec le titre Le spleen d'une vie sublime.
Gabriel Mwénè Okoundji est considéré comme l'une des grandes voix de la poésie africaine francophone contemporaine. Le nom est l'autre visage des êtres, écrit Gabriel Mwéné Okoundji. «Okoundji» en langue bantoue, cela veut dire chef et «Mwéné» porteur de la spiritualité du peuple. Son deuxième nom, «Mwéné», il l'a hérité à la mort de son père, à ses neuf ans. Un nom qui a marqué sa vie, son enfance et probablement une destinée de poète ! La poésie permet à l'homme de faire confiance en sa fragilité Gabriel Mwéné Okoundji est né en 1962 dans le petit village de Okondo en République du Congo, village qui a fait naître en lui «toute la sensibilité qu'il porte». Adolescent, il rejoint Brazzaville pour aller au lycée. Puis, il part à Bordeaux, en France, pour suivre des études de médecine. Il y vit désormais depuis près de 40 ans. Parallèlement, il écrit beaucoup de poésie pour porter la parole de l'écriture. Il se décrit comme un «enfant de la négritude» mais se sent aussi comme un descendant de troubadour. L'écriture pour moi vient parfois par effraction, d'une rencontre, d'un mot, d'une lecture, d'un chant. Mais cette rencontre peut aussi venir en langue tékée comme elle peut venir en langue française. Ce sont ces deux langues qui me nourrissent. Quand l'une donne, l'autre reçoit, quand l'une reçoit, l'autre invoque, l'autre évoque. Ce sont mes deux langues maternelles. Parfois, je ne trouve pas de mot équivalent en français alors, je le laisse en langue tékée. Gabriel Okoundji Invité : Gabriel Mwéné Okoundji, psychologue de métier et poète franco-congolais. Son recueil L'âme blessée d'un éléphant noir, suivi de Stèles du point du jour, est à retrouver dans la collection Poésie aux éditions Gallimard. Programmation musicale : L'artiste Ours avec le titre Le spleen d'une vie sublime.
Travailler sur des gros projets à plusieurs, ça peut devenir vite compliqué et très lourd. Qui fait quoi comment et quand? Parfois, on s'éloigne sans le vouloir de l'objectif du client, de la personne concernée directement par le projet. L'approche de l'agilité est né en 2001 et a permis de résoudre de nombreux problèmes de retard et de qualité en proposant une nouvelle philosophie du travail. On remet l'essentiel au premier plan et on mise sur une communication constante. Avec le livre The Age of Agile de Stephen Denning, on s'initie aux 3 lois de l'agilité soit la loi des petites équipes, la loi du client et la loi du réseau. Même si on n'a pas l'intention de devenir un agiliste certifié ou de mener un méga projet, les principes de l'agilité peuvent grandement nous inspirer en matière de travail d'équipe, gestion des priorités et organisation. Pour cet épisode, j'ai fait appel à Erik Gobeil, un spécialiste de l'agilité qui a travaillé dans une variété de contextes. Ensemble, non seulement nous allons parler d'agilité, mais nous l'expérimenterons de manière concrète. L'épisode a été conçu en appliquant quelques-uns des principes et les outils de l'agilité (comme le flux tiré, le tableau kanban, la synchronisation fréquente par des rencontres de mêlée). De plus, nous allons faire un jeu de rôle où je serai un directeur désorganisé / désaligné (moi en 2013-2014) et Erik, un consultant qui vient m'aider. De cette façon, nous voulons offrir un aperçu optimal des avantages de l'agilité et de comment l'appliquer. Ordre du jour 0m23: Introduction 11m40: Présentation du livre 19m53: Pourquoi l'agilité? 36m10: Les 3 lois de l'agilité 58m37: L'agilité dans la pratique 1h08m23: Échange et exercice avec Érik Gobeil 1h29m34: Réflexions personnelles Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode
durée : 00:25:15 - Riccardo Del Fra (5/5) - par : Arnaud Merlin - De Rome à Paris, Riccardo Del Fra trace un chemin singulier entre jazz, écriture contemporaine et cinéma. Contrebassiste de Chet Baker, compositeur pour l'Ensemble Intercontemporain, il façonne une œuvre où l'improvisation dialogue avec la forme et la mémoire. - réalisé par : Arnaud Chappatte
durée : 00:47:23 - La 20e heure - par : Eva Bester - On connaît surtout Arthur H comme musicien, il s'est pourtant essayé à bien d'autres domaines : l'écriture, la peinture, et désormais la bande dessinée et le cinéma. Il est à l'affiche du film Ange de Tony Gatlif, et co-auteur d'une bande-dessinée avec le dessinateur Alfred. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Au milieu des montagnes du territoire de Mahagi, sur les rives du lac Albert, coule la rivière Kakoye. Ce cours d'eau sépare la chefferie de Mokombo en deux : la rive ouest, perturbée par la présence de groupes armés, et la paisible rive est, n'ayant jamais connu d'attaque de groupe armé. Aucun milicien n'ose traverser la rivière que les habitants disent magique. Conséquence : cette zone sécurisée accueille des dizaines de milliers de déplacés qui continuent d'arriver en provenance des rives du Lac Albert. De notre envoyée spéciale, En ce milieu d'après-midi, Martine revient du champ le dos courbé. Son grand âge lui a fait oublier sa date d'arrivée dans le camp de déplacé de Guenguere 3, elle qui a toujours vécu sur les rives ouest de la rivière Kakoye. « Je me suis déplacée jusqu'ici parce que mon village a été attaqué. Mon beau-frère a été tué à la machette, certains enfants de la famille aussi. Nos maisons ont été incendiées et nos biens ont été volés. Alors, je suis venue ici », se souvient-elle. Martine accuse la Codeco, une milice qui dit défendre la communauté Lendu. « Je n'avais connu un tel conflit avant. Même quand j'étais petite. Depuis, c'est très difficile. On n'a rien à manger. Si je ne travaille pas comme journalière dans le champ qui appartiennent à d'autres, comment je vais manger ? Et comment nourrir mes enfants ? », s'interroge-t-elle, désespérée. Malgré cette extrême précarité, les huttes continuent de se construire. Les déplacés sont attirés par la sécurité qui règne dans la zone, en majorité habitée par les Alur. Cette communauté n'a formé aucun groupe armé d'autodéfense et n'est engagée ni dans le conflit communautaire qui oppose les Lendu et les Hema, ni dans les récents affrontements dans la zone littorale à proximité du lac Albert qui opposent les militaires congolais et un nouveau groupe politico-militaire, la CRP. Des affrontements que Silver a fuis il y a trois mois. « Il y a eu un combat acharné. C'était vers une heure du matin, se souvient-il. On a d'abord entendu des coups de feu. On a entendu des bombes. Nous avons pris la fuite d'abord une première fois en septembre dernier. En février, il y a eu de nouveaux affrontements entre les militaires congolais et la CRP. » Ces nouvelles arrivées entraînent des difficultés supplémentaires, déplore Justin Twambe Urumgwa le président du site de Guenguere 3. « Nous manquons de latrines, nous n'avons pas de douches et pourtant, il y a de nouvelles personnes qui arrivent et qui augmentent encore le problème. Pire encore, il n'y a pas de l'eau potable ici. Parfois, les gens se bagarrent à cause des quantités insuffisantes d'eau potable », déplore-t-il. Ces trois derniers mois, 1 880 personnes se sont ajoutées aux 8 000 déjà installées. À lire aussiManenji Mangundu, directeur d'OXFAM en RDC: «La situation humanitaire est très précaire à Goma»
Parfois, j'oublie que mon travail change des vies, en commençant par mes coachées et mes élèves qui se transforme comme des papillons en travaillant dur pour être la meilleure version d'elle-même. Et ça, c'est la plus belle et évidente des preuves que tu peux faire pareil ! Alors pour te le démontrer, j'analyse leur évolution (à mes élèves) avec toi pour te faire comprendre qu'on peut TOUTES le faire, et je te montre même comment toi aussi tu peux le faire, avec moi :))Bienvenue dans "Glow Up avec ton Deen", le podcast qui explore le développement personnel en harmonie avec les valeurs nobles de notre foi, l'Islam ! À travers ce podcast, je t'ouvre les portes d'un monde où règnent la tolérance et la douceur.Ce podcast est spécialement conçu pour toutes les femmes musulmanes qui aspirent à devenir la meilleure version d'elles-mêmes, tout en cultivant douceur, harmonie et compréhension envers elles-mêmes. "Glow Up avec ton Deen" sera, je l'espère, ton compagnon pour t'aider à parcourir le chemin de la réalisation de ton plein potentiel, ma très chère sœur.Mon Instagramhttps://www.instagram.com/bestofherself/Mon Site Webhttps://www.bestofherself.com/Ma Newsletterhttps://www.bestofherself.com/newsletterTon Bundle d'Organisation 100% gratuithttps://www.bestofherself.com/bundle-gratuitPage de Lienhttps://linkr.bio/bestofherself Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans la prestigieuse salle du Musikverein, à Vienne, en Autriche, temple de la musique classique connu des mélomanes du monde entier, se déroulent des concerts pas comme les autres. Des concerts Souvenir qui s'adressent aux personnes atteintes de démence. Le but est de réveiller leur mémoire, à travers la musique et ses émotions. Cet après-midi, la magnifique salle Brahms du Musikverein de Vienne, en Autriche, accueille un concert un peu particulier, Souvenir, destiné aux personnes atteintes de démence et leurs accompagnants. Ils sont plusieurs dizaines à s'installer lorsqu'un trio de jeunes musiciens commence à jouer un programme spécialement conçu pour eux. Mélange de classiques et de variétés du 20e siècle. Une animatrice introduit chaque morceau et encourage même les spectateurs à chanter. On voit des mains en attraper d'autres, des têtes qui se posent sur l'épaule du voisin. C'est le but de ces concerts : réveiller les émotions et la mémoire des spectateurs. Pari réussi pour Elfriede, 84 ans, qui a quitté sa maison de retraite avec son accompagnant Walter. « J'ai toujours aimé me rendre à des concerts et celui-ci était beau, magnifique. J'ai aimé toutes les chansons. C'est toujours un plaisir et quelque chose de spécial au Musikverein. Je crois que je pourrais y aller tous les jours », confie-t-elle. « Par la musique, on peut toucher les personnes atteintes de démence au niveau émotionnel. Ces concerts permettent de bien travailler sur leur mémoire, car après, on en reparle. On leur demande de quoi ils se souviennent. Alors, on chante à nouveau ensemble certains morceaux du programme », abonde son accompagnant. Organisés depuis 2022, ces concerts sont bien fréquentés et pas uniquement par des personnes atteintes de démence. Peter, par exemple, accompagne son fils autiste, Alex. « Mon fils écoute des concerts sur YouTube toute la journée. C'est ce qui le calme. Certains autistes ne peuvent pas supporter quand il y a trop de bruit ou trop de personnes dans une salle. C'est pourquoi les gros concerts sont difficiles. Les personnes ayant des besoins particuliers ne sont malheureusement toujours pas intégrés correctement dans la société. Mais ici, on rencontre d'autres familles avec des enfants handicapés et de nombreuses amitiés se sont déjà nouées », témoigne-t-il. Pour les musiciens aussi, cette expérience est remplie d'émotions, comme l'explique le pianiste Shimon Krizek et la violoniste Susanna Budzinski, tous deux polonais : « Je me souviens que lors d'un concert au cours duquel j'ai joué une aria. Un spectateur, probablement un ancien chanteur, a tenu la dernière note aussi longtemps que cela est possible. J'ai donc dû moi-même tenir cette dernière note. Parfois, j'ai l'impression que je vais me mettre à pleurer. C'est vraiment fantastique », explique, ému, le pianiste. « Habituellement, le public reste assis à apprécier la musique, mais ici, certains se mettent à chanter ou à danser. Ils nous envoient une grande énergie. C'est une expérience très enrichissante, non seulement pour les artistes, mais aussi pour le public, car il est scientifiquement prouvé que la musique aide les personnes atteintes de démence », abonde la violoniste. En Autriche, environ 170 000 personnes sont actuellement atteintes de démence. À lire aussi«Expériences vibratoires»: un cycle d'ateliers pour initier les personnes sourdes à la musique
Histoire postée sur le subreddit Paranormal il y a quelques jours par l'utilisateur u/4thdegreeknight Voici son histoire : À la fin des années 1990, je supervisais une équipe spécialisée dans le nettoyage de scènes traumatiques. Nous intervenions dans des bâtiments après des homicides, suicides, morts non découvertes, accidents mortels, décès dus à des incendies, ou à peu près tout événement tragique pouvant survenir dans une maison, un appartement ou un bureau.L'histoire qui suit s'est déroulée sur l'une de ces scènes. J'en ai vécu plusieurs qui m'ont vraiment marqué, mais celle-ci semble avoir davantage été influencée par des esprits malfaisants, contrairement à d'autres qui étaient simplement tristes.Il arrivait souvent que nous soyons envoyés sur place avec très peu d'informations, du type : « Dégâts sur structure avec décès » ou « Incendie avec multiples victimes ». Parfois, c'était aussi vague que : « Décès à l'intérieur d'un domicile ».Source : https://www.reddit.com/r/Paranormal/comments/1kz3q6g/reddit_whats_the_creepiest_unexplainable_thing/Pour m'envoyer vos histoires danslenoirpdcst@gmail.comPour participer à cette émission horrifique, écrivez à Dans Le Noir sur les réseaux sociaux, j'accepte tout le monde !Mon Instagram HorrifiquePATREONLE seul podcast qui fait peur !Armez-vous de votre casque ou de vos écouteurs !Podcast Horreur, Podcast Surnaturel, Podcast Paranormal & Podcast Creepypasta mais surtout un podcast qui fait peur !Bonne semaine horrifique à tous ! Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Ce jeudi 19 juin, la note de conjoncture publiée par l'Insee qui met en cause l'épargne abondante des Français a été abordée par Nicolas Doze dans sa chronique Doze d'économie dans l'émission Tout pour investir présentée par Lorraine Goumot sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Épisode 1334 : La saison des festivals est lancée et avec elle les activations de marques immersives et personnalisées !Et de ces marques qui ne se contentent plus d'un stand : elles veulent créer des expériences.À l'heure où les marques cherchent à pousser ce curseur de l'expérience et de la création de contenu, les événements musicaux sont le terrain de jeu idéal pour tester, innover mais aussi rencontrer le public. —Les festivals, nouveau terrain de jeu préféré des marquesPendant longtemps, activer une marque sur un festival, c'était une bâche, un totem, un gobelet.Mais ça, c'était avant.Aujourd'hui, les marques veulent faire vivre une expérience.Elles veulent capturer l'attention du public festivalier.Et surtout, elles veulent donner envie de partager.Il n'existe pas de statistique officielle unique sur le nombre exact de publications par festivalier et par événement, mais les observations et analyses du secteur indiquent qu'un festivalier publie généralement entre 5 et 15 contenus sur les réseaux sociaux au cours d'un festival.Côté annonceur, c'est tout bénéf' : de l'UGC, du earned media et une proximité émotionnelle avec le public.—L'immersion comme levier d'engagementPlus l'activation est sensorielle, plus elle performe.La vue, l'ouïe, l'odorat, le toucher, le goût : tout y passe.Espaces expérientiels :Aperol Spritz Piazza à Coachella : Aperol a conçu une « piazza » italienne photogénique avec un tramway de marque, des jeux interactifs et un dôme photo, créant un lieu de rencontre convivial et hautement partageable sur les réseaux sociaux—Mesurer le ROI d'une activation immersiveLes marques ne s'arrêtent plus à la visibilité.Elles veulent des chiffres.Et l'immersif peut en fournir :nombre de participants / taux de partage / mentions sociales / trafic redirigé vers leurs canaux—Parfois le ROI se mesure en chiffre d'affairePlusieurs festivals de musique intègrent désormais des espaces dédiés au shopping, offrant ainsi aux festivaliers une expérience lifestyle complète mêlant musique, mode, art et consommation responsable. We Love Green : propose un espace appelé la restylerie. On y trouve des stands de mode éthique, d'accessoires, de cosmétiques naturels, ainsi que des espaces dédiés à l'upcycling et à la seconde main. Mai spas que. Cette année Izipizi était présent avec un stand sur lequel vosu pouviez acheter vois lunettes de soleil.—Pourquoi ça marche ?Parce que c'est émotionnel.Parce que c'est Instagrammable.Et parce que ça fait vivre une marque dans la vraie vie.C'est aussi une réponse à une attente générationnelle.Les GenZ valorisent l'expérience plus que le produit.Selon EventTrack, 74% des Millennials préfèrent dépenser pour une expérience que pour un bien matériel.Retrouvez toutes les notes de l'épisode sur www.lesuperdaily.com ! . . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Qui n'a jamais vécu ce moment déconcertant : le mot sur le bout de la langue, le nom d'un collègue qui échappe soudain, le souvenir d'une tâche à accomplir qui se volatilise. Ces "trous de mémoire", bien que banals, intriguent depuis longtemps neuroscientifiques et psychologues.Une récente méta-analyse, parue dans la revue Trends in Cognitive Sciences, apporte un nouvel éclairage. En compilant les résultats de 80 études, les chercheurs ont identifié des mécanismes cérébraux bien spécifiques à l'origine de ces instants de vide mental. Et l'une des découvertes majeures est que ces moments ne sont pas des erreurs du cerveau, mais au contraire, une fonction naturelle de notre esprit.Première révélation : ces "trous de mémoire" ou épisodes de pensée diffuse occupent jusqu'à 20 % de notre temps d'éveil ! Ils surviennent lorsque notre attention se relâche temporairement, souvent à notre insu.Sur le plan neurologique, ces instants correspondent à une modification de l'activité du réseau du mode par défaut (Default Mode Network, DMN), un ensemble de régions cérébrales impliquées dans la réflexion intérieure, l'auto-évaluation et le vagabondage mental. Quand ce réseau prend le dessus, l'activité dans les circuits liés à l'attention et à la mémoire de travail diminue. Résultat : un décalage temporaire dans notre capacité à accéder aux souvenirs ou aux informations immédiates.Autrement dit, pendant ces brefs moments, notre cerveau bascule en mode introspectif ou "repos cognitif", et cela peut provoquer un trou de mémoire. C'est un phénomène physiologique normal — et même utile ! Il permettrait au cerveau de se régénérer, de consolider des souvenirs ou de favoriser la créativité.L'étude souligne également que ces épisodes sont plus fréquents en situation de fatigue, de stress ou de surcharge cognitive. Le manque de sommeil, par exemple, augmente l'instabilité de l'attention et rend les trous de mémoire plus probables.Enfin, les chercheurs rappellent que ces oublis sont rarement un signe de déclin cognitif chez l'adulte en bonne santé. Ils font partie du fonctionnement naturel de notre cerveau. Néanmoins, s'ils deviennent excessivement fréquents ou s'accompagnent d'autres troubles cognitifs, il est conseillé de consulter un spécialiste.En résumé, grâce à cette analyse approfondie, on comprend mieux que nos trous de mémoire sont liés à un rééquilibrage dynamique de l'activité cérébrale — un phénomène naturel et même essentiel à notre équilibre mental. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Derrière son assurance et ce succès, il y a un pari fou. Un rêve qui l'a menée à tout quitter.À 19 ans, Maud abandonne l'école. Pour le mannequinat. Par pur hasard. Par pure intuition. Pendant 3 ans et demi, elle vit cette aventure. Intense. Exigeante. Parfois brutale. Physiquement. Mentalement. Puis vient le moment du choix : persister ou reprendre sa carrière en main.Elle choisit la réflexion. La construction. Elle ne sait pas encore ce qu'elle veut faire. Alors elle cherche. Teste. Explore. Jusqu'à se diriger vers le marketing. Elle reprend ses études. Et comprend une vérité essentielle : le salariat, ce n'est pas pour elle. Elle aspire à plus. À autre chose.Elle se lance sur LinkedIn. Et là, c'est l'évidence.Aujourd'hui, elle guide les entrepreneurs vers leur vraie identité digitale, en travaillant leur personal branding. Sur LinkedIn. Sur les réseaux. Elle transforme leur image et révèle leur potentiel. Pourquoi écouter ce podcast ? ✨ Comprendre les clés d'un personal branding authentique sur LinkedIn✨ S'inspirer d'un parcours qui prouve qu'on peut tout changer à tout moment
À Moroni, la pêche artisanale reste une activité essentielle pour des milliers de Comoriens. Mais face à la raréfaction des poissons, à la concurrence de grands chalutiers et aux restrictions locales, les pêcheurs se battent pour survivre. Certains évoquent un métier de plus en plus dur, d'autres tentent de s'adapter malgré les obstacles. Reportage à Moroni, dans un lieu appelé Café du port, où le poisson, autrefois abondant, devient une denrée fragile. De notre correspondant à Moroni, Près du port de Moroni, entre deux parties de dominos, les pêcheurs discutent d'un métier qu'ils aiment, mais qui ne les fait plus vraiment vivre. Commandant Loketo, pêcheur depuis 1999 : « Avant, il y avait moins de bateaux, plus d'opportunités, et surtout plus de poissons. Depuis 2010, les choses ont changé. Il y a les gros bateaux de pêche étrangers qui opèrent dans nos eaux et prélèvent énormément de poissons. Parfois, ils nous menacent avec des armes. On est obligés de fuir. Parfois, ils nous donnent des poissons ». Ces dernières semaines, certains notent une amélioration. Les grands navires se font plus rares, et les prises augmentent. Commandant Loketo : « Dieu merci, les poissons sont revenus. Vous le voyez bien sûr, les prix : la bonite est entre 2 et 2,50 euros ». À lire aussiConférence sur l'océan: des pêcheurs africains pointent l'impact destructeur de la pêche industrielle Mais il y a d'autres batailles pour les pêcheurs. Ibrahim Hassani vend son poisson près du Café du port, un point de vente situé en bordure de route. Les clients y stationnent souvent leurs véhicules, ce qui encombre la circulation et agace la mairie. « On nous empêche de vendre ici. C'est une décision de la mairie. J'ai 750 000 francs de poisson bloqué au congélateur, que je n'arrive pas à écouler ». Il regrette surtout d'avoir dû renoncer à la fraîcheur, son meilleur argument face aux clients. « Ici, il n'y a que du poisson frais. C'est maintenant que la situation a changé que nous avons des poissons congelés. Nous n'arrivons pas à les écouler, mais en période normale, nous n'avons jamais de poissons congelés ». La pression n'est pas que locale. Les pêcheurs dénoncent aussi un manque de soutien face aux enjeux géopolitiques de la mer. Andhum Abdallah, pêcheur depuis 2006 : « Nous avons une vie difficile. On souffre autant en allant à la pêche qu'en revenant. On souffre quand on veut vendre. Et certaines autorités viennent ici, pas pour nous aider, mais pour nous compliquer encore plus la vie ». Rester à flot, malgré les vagues, les décisions politiques, et les poissons qui se font rares. Pour ces pêcheurs, l'espoir, lui, est toujours bien ancré.
En ce mois de juin, les théâtres russes commencent à envoyer leurs programmes de rentrée avec des pièces mettant en valeur ce que Vladimir Poutine continue à appeler « l'opération spéciale ». Jeux vidéo, films, séries télé, toute l'industrie du loisir et de la culture est mise à contribution. Objectif : toucher le grand public. Avec, à ce stade, un succès encore mitigé chez les spectateurs. De notre correspondante à Moscou, En septembre, Irkoutsk accueillera la 15e édition de son festival national biennal de théâtre. Notamment sponsorisée par Gazprom, la compétition accueillera aussi en parallèle un laboratoire dont le thème est cette année « l'Opération militaire spéciale dans l'art théâtral moderne ». Vingt-huit candidatures de pièces originales écrites en russe, jamais mises en scène ni publiées auparavant ont été acceptées. Trois seront ensuite sélectionnées pour être jouées en public. Ce n'est qu'une des nombreuses illustrations de l'effort des autorités pour pousser une culture grand public toute tournée vers le soutien à son « opération spéciale ». Souci prononcé d'être proche des combattants De la capitale russe à Saint-Pétersbourg, de Kaliningrad à Vladivostok en passant par Kazan et Novossibirsk, cette année encore plus que les précédentes, chaque grande ville ou moyenne de Russie a vu se jouer dans ses théâtres au moins une pièce dite « patriotique », illustrant ou vantant l'effort de guerre de l'armée russe, héroïsant ses soldats, avec un souci prononcé d'être aussi proche des combattants que possible. À Moscou cette année, sur la scène du célèbre « Sovremennik », se jouait une pièce intitulée Call Sign Silence : l'histoire du nouveau départ dans la vie civile d'un vétéran handicapé revenu à la vie civile, « renforçant le moral des citoyens de Russie » selon certaines critiques. Dans les journaux de petites villes comme Yoshkar-Ola, à un peu plus de 800 km de la capitale, on peut aussi lire à propos de la présentation d'une pièce ce type de description : « Des témoins des événements ont aidé les artistes à recréer des actions militaires réalistes sur scène (..) Ils ont enseigné comment tenir correctement une mitrailleuse et exprimer la douleur d'une blessure pour que le spectateur vous croie ». Ces « témoins des événements » sont bien sûr les soldats. Même le théâtre amateur ou les troupes des écoles s'y sont mis. « Des films et des poèmes écrits parfois trop rapidement » Sur le grand et le petit écran, on peut aussi aujourd'hui voir des films et des séries dans la même veine que le premier modèle du genre : une série intitulée 20/22, soit une histoire d'amour contrariée qui se déroule pendant le siège de Marioupol, présentant, dans le droit fil du narratif du Kremlin, les soldats russes comme libérant la ville d'un fascisme destructeur. Malgré tous les efforts des institutions, disposant souvent d'un budget généreux pour subventionner toute proposition, le public n'est pourtant pas toujours au rendez-vous. La faute à une qualité qui laisserait à encore à désirer, juge une critique d'art qui fait autorité en Russie : « Aujourd'hui, le point de vue très patriotique trouve un débouché artistique, mais je ne vois pas encore une véritable forme d'art, juge-t-elle. Pour l'instant, et ce n'est que mon opinion personnelle, ce ne sont que des tentatives. Et elles ne sont pas toutes professionnelles. Il y a des films souvent réalisés à toute vitesse, ou bien des poèmes écrits très rapidement. On voit bien aussi ce qu'on appelle la poésie « Z ». Mais dans ce domaine, il n'y a tout simplement pas de bons poètes. Enfin, peut-être un. Il y a Igor Karaulov, qui est généralement considéré comme un vrai écrivain. Mais à bien des égards, ce sont des poèmes aux formes très simples, sans véritable élaboration. » À lire aussiSoutenir, critiquer ou se taire, les artistes russes face à un choix lourd de conséquences Difficile d'échapper à la production « patriotique » La qualité insuffisante est souvent invoquée par les spectateurs qui revendiquent ne pas être intéressés. « Si vous êtes en vacances, vous n'irez pas au cinéma voir ce type de film, même si on vous donne une réduction de 95%. Personne n'en a envie, car c'est mal fait, ça n'a rien à voir avec l'art », explique un jeune étudiant. Ils sont aussi encore nombreux ceux qui cherchent à fuir le plus possible dans leur vie privée, sur leur temps libre, tout ce qui peut leur rappeler la guerre. Comme cette psychologue moscovite, la quarantaine, qui explique : « Je ne regarde pas ce genre de cinéma et je ne l'ai jamais fait, car il provoque des émotions que je n'aime pas vraiment ressentir. Je suis assez sensible et j'essaie de me concentrer sur le positif. Dans ce genre de films, il y a toujours un côté dramatique et douloureux, que, personnellement, j'essaie de minimiser, car je vis déjà suffisamment d'expériences douloureuses dans ma vie. Et on entend parler de morts tous les jours. » Au box office russe de 2025 jusqu'ici, trois films sur le podium : le conte de fées Le Magicien de la cité d'Émeraude (version soviétique du magicien d'Oz), Nezha vaincra le Roi Dragon, un dessin animé chinois, Le Prophète, une biographie de Pouchkine pour adolescents. Il y a bien un film de guerre dans le Top 10, mais il s'agit d'un film d'anticipation qui se déroule dans les fonds marins. Pourtant, à en croire un jeune Moscovite, il est difficile d'échapper à la production contemporaine « patriotique » : « Bien sûr, la propagande est moins oppressante aujourd'hui qu'en URSS. On ne vous dit pas de toutes parts qu'il faut absolument voir tel film, mais le ressenti est très similaire. Mais même si vous n'êtes pas obligé de voir telle ou telle production parce que vous n'en avez pas envie, vous vous retrouverez forcément de toute façon à voir la bannière ou la publicité et vous ressentirez cette émotion écœurante. » Trop de pression peut-être, surtout pour ceux qui, comme ce jeune homme, doivent déjà garder leurs opinions anti-guerre en Ukraine pour eux et s'évader, seuls devant un écran d'ordinateur, en regardant grâce aux VPN des films et séries interdits. Cela n'empêche pas, parfois, des petits gestes, comme celui d'un étudiant qui cet hiver a laissé un commentaire sur le site internet d'un théâtre de Moscou, critiquant la présence de la lettre « Z » sur sa façade. Pour expliquer ces quelques lignes à RFI, il avance : « Je ne soutiens pas l'opération spéciale, je ne soutiens pas la guerre, ni le régime actuel, je pense que toute sa politique est extrêmement mauvaise, et j'essaie de m'y opposer autant que possible. Donc, je n'irai plus jamais dans ce théâtre tant qu'un « Z » y est suspendu. Je pense d'ailleurs que se rendre dans un tel théâtre est un soutien indirect. D'ailleurs, je ne monterai pas non plus dans un bus sur lequel la lettre Z est affichée. Je sais bien que dans la situation actuelle, il est extrêmement difficile de ne montrer aucun soutien, que tout le monde est sous une pression folle, mais je pense que n'importe quel théâtre peut quand même se permettre de ne pas accrocher une énorme lettre Z sur la façade. » À lire aussiRussie: le pouvoir conforte sa reprise en main sur la culture « Faire profil bas n'est pas se taire » Pour combien de temps encore ? Depuis 2022, les autorités ont méthodiquement procédé : elles ont visé toutes les têtes des grandes institutions culturelles connues à Moscou ou à Saint-Pétersbourg. Toute direction jugée pas assez favorable au pouvoir et à sa décision d'envoyer ses soldats en Ukraine a été remplacée par des figures dont la loyauté aux yeux de tous ne pouvait faire aucun doute. A la tête de grands musées, on retrouve par exemple aujourd'hui des personnalités réputées proches des services de sécurité. Parfois, certains d'entre eux siègent simplement au conseil d'administration, mais cela suffit pour assurer un verrouillage désormais total. Quant aux artistes critiques, ceux qui n'ont pas fui courent un risque très élevé de se retrouver derrière les barreaux. Le terme « critique » recouvre d'ailleurs un champ très large. Témoin l'affaire de la metteuse en scène Evguenia Berkovitch et de la dramaturge Svetlana Petriïtchouk, condamnées en juillet dernier à quasiment six ans de colonie pénitentiaire par un tribunal militaire. Motif : « apologie du terrorisme ». En cause officiellement : leur pièce de théâtre intitulée « le faucon », Saluée par la critique et le public, elle avait reçu en 2022 deux Masques d'or, la plus prestigieuse récompense du théâtre russe. Elle raconte l'histoire de jeunes femmes russes recrutées sur internet par des islamistes en Syrie et partant les rejoindre pour les épouser. Soit, disent les artistes qui ont toujours clamé leur innocence, l'inverse de ce qui leur est reproché. D'Evguenia Berkovitch, et des motifs de son arrestation, une personnalité du monde culturel russe dit : « Mon opinion personnelle est que le vrai problème est qu'elle n'était pas capable de se taire, sur aucun sujet. Evguenia a toujours dit que le théâtre ne pouvait pas être en dehors de son temps, en dehors des événements. Que si le théâtre ne parle pas ce qu'il se passe dans le monde, au moment où ça se passe, alors cela signifie qu'il n'est pas honnête » Sans débouchés possibles pour exprimer leur vision – une des personnes rencontrées lors de ce reportage parle de « zone de silence » –, aujourd'hui les artistes qui ne soutiennent pas activement la politique du pouvoir et qui sont restés en Russie se réfugient, dit cette personnalité du monde culturel, dans l'expression de leurs idées de la manière « la plus allégorique possible ». À lire aussiRussie: le musée du Goulag à Moscou fermé Un jeu vidéo russe sur la guerre en Ukraine « Malheureusement, reprend-elle, il y a maintenant une fracture entre "ceux qui sont partis" et "ceux qui sont restés". Beaucoup de gens qui sont partis ont commencé à critiquer très durement ceux qui sont restés en leur disant : "Vous avez cédé, vous avez abandonné, il est impossible de rester dans ce pays sans devenir un salaud". Je pense que ce n'est pas vrai. Qu'il y a toujours des options. Qu'il y a une différence entre se taire et faire simplement profil bas. La question est de savoir comment vous le faites, et quel genre de personne vous êtes. Même si pour moi, même si la guerre se terminait, la situation sur le plan intérieur ne changera pas. » Le pouvoir renforce chaque jour un peu plus son investissement dans la culture. Vladimir Poutine a ainsi ordonné ce printemps la création d'un lieu à Moscou tout entier dédié à promouvoir « le théâtre patriotique moderne ». Date butoir : le 30 novembre prochain. Une production nationale russe en tout cas, semble elle, à en croire en tout cas son chef de projet, tirer largement son épingle du jeu. Il s'agit d'un jeu vidéo intitulé Squad 22: ZOV. Décrit comme « basé sur l'expérience réelle de la guerre des vétérans russes en Ukraine », il propose des volets comme « Campagne de printemps du Donbass, 17 missions sur les combats de 2014 », ainsi que « Marioupol 2022 » et « Contre-offensive ukrainienne 2023 » et revendique 100 000 utilisateurs quotidiens sur la page internet où on peut le télécharger depuis fin janvier dernier. Présenté sur la plate-forme Steam depuis le 30 mai dernier – et bloqué sur son segment ukrainien –, il y est décrit comme « officiellement recommandé par l'armée russe comme manuel de tactiques d'infanterie de base pour l'entraînement des cadets et de la Iounarmia (organisation d'État russe pour les jeunes cadets de l'armée) », plaçant le joueur « aux commandes d'équipes de soldats russes qui combattent les forces armées ukrainiennes, font des prisonniers et libèrent des otages ». Ce même 30 mai dernier, le chef de projet affirmait au quotidien légitimiste les Izviestia que 54% de son chiffre d'affaires provenait déjà... des États-Unis. À lire aussiSoutenir, critiquer ou se taire, les artistes russes face à un choix lourd de conséquences
durée : 00:20:03 - Lectures du soir - "Georges et Julia étaient heureux dans leur petite maison, ils y vivaient tranquilles. Parfois, pris d'un soudain accès d'exaltation, ils partaient passer le week-end au bord de la mer. C'était merveilleux d'être ensemble "
L'affaire d'aujourd'hui nous rappelle qu'il n'y a pas que sur les applis de dating que les mauvaises rencontres arrivent. Parfois, il suffit de recroiser la route d'un ami d'enfance, par hasard, dans un supermarché. Un ami « qui vous veut du bien ». Alexandra n'avait que 30 ans quand elle a été sauvagement assassinée par un homme au-dessus de tout soupçon. Il n'y a pas eu besoin d'enquête puisque l'assassin s'est dénoncé à peine quelques heures après le meurtre. Quatre ans d'instruction l'ont condamné à 20 ans de prison. L'entourage de la victime n'en revient toujours pas. Pierre n'avait absolument pas le profil d'un meurtrier, faisait presque partie de la famille. Sans compter que la jeune femme avait été une première fois victime d'un autre homme. D'un pervers narcissique rencontré sur l'un des réseaux sociaux les plus dangereux du 21e siècle.CRIMES EN BRETAGNE • Histoires Vraies est une production Minuit, issue de la collection CRIMES · Histoires Vraies .
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L'affaire d'aujourd'hui nous rappelle qu'il n'y a pas que sur les applis de dating que les mauvaises rencontres arrivent. Parfois, il suffit de recroiser la route d'un ami d'enfance, par hasard, dans un supermarché. Un ami « qui vous veut du bien ». Alexandra n'avait que 30 ans quand elle a été sauvagement assassinée par un homme au-dessus de tout soupçon. Il n'y a pas eu besoin d'enquête puisque l'assassin s'est dénoncé à peine quelques heures après le meurtre. Quatre ans d'instruction l'ont condamné à 20 ans de prison. L'entourage de la victime n'en revient toujours pas. Pierre n'avait absolument pas le profil d'un meurtrier, faisait presque partie de la famille. Sans compter que la jeune femme avait été une première fois victime d'un autre homme. D'un pervers narcissique rencontré sur l'un des réseaux sociaux les plus dangereux du 21e siècle.CRIMES EN BRETAGNE • Histoires Vraies est une production Minuit, issue de la collection CRIMES · Histoires Vraies .
On a tous peur de quelque chose. Parfois, c'est l'obscurité, une araignée, le vide ou même un simple mot. Les phobies, aussi irrationnelles soient-elles, prennent racine là où notre esprit perd le contrôle, et elles nous rappellent que le cerveau a ses propres failles. Un sondage de l'association anxiety UK a déterminé les 10 phobies les plus répandues, et un article du magazine ELLE intitulé Ce sont les 10 phobies les plus partagées au monde nous les relaye. Aujourd'hui dans Maintenant, vous savez on explore les phobies les plus communes. Quelles sont ces phobies ? Y en a-t-il sur les animaux ? Les transports ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. À écouter ensuite : Comment vaincre sa peur de l'eau ? Qu'est-ce que la haptophobie, cette peur qui nous paralyse en société ? Comment expliquer le syndrome d'abandon, cette peur d'être rejeté par l'autre ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez".Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Ami·es pour la vie ? Dans ce hors-série en deux épisodes, la journaliste Élodie Font explore la complexité de nos liens d'amitié. Parfois, les amitiés d'enfance se délitent, sans rupture nette. On a du mal à ne plus se considérer comme des ami·e·s, mais lorsqu'on se croise par hasard et qu'on se dit qu'il faudrait se prendre un café, une part de nous sait bien qu'on ne le fera jamais. Une part de nous sait bien qu'on n'aura plus grand-chose à se dire, si ce n'est ressasser des histoires du passé. Qu'est-ce qu'il se passe quand les différences entre ami·es se creusent ? Est-ce que l'on change d'ami·es parce que l'on change soi-même ? Comment faire en sorte que ces liens ne deviennent pas des relations-souvenirs ? Avons-nous une jauge d'amitié qui ne pourrait pas se remplir indéfiniment ?Cette semaine encore, Marie Misset cède son micro à Elodie Font pour une mini-série d'Émotions sur les amitiés d'enfance. Elle recueille les témoignages de Caro*, Anne-Claire, Lina, Camille, Pénélope, Charles et Serge et les analyses de Lubomir Lamy, professeur de psychologie sociale, et Pauline Rochart autrice de l'essai Ceux qui reviennent. Pour aller plus loin : Le numéro Amitié, qu'est-ce qui nous lie ? de la revue Le Un Hebdo du 19 mars 2025L'étude How many hours does it take to make a friend? De Jeffrey Hall pour l'University of KansasLe livre Amitiés – La nature et l'impact de nos relations les plus importantes de Robin DunbarL'étude En bonne compagnie – La grande étude suisse sur l'amitié du Gottlieb Duttweiler Institute L'étude L'amitié comme processus social de Paul Lazarsfeld et Robert MertonÉmotions est un podcast de Louie Media. Elodie Font a tourné, écrit et monté cet épisode. La réalisation sonore est de Guillaume Girault. Le générique est réalisé par Clémence Reliat, à partir d'un extrait d'En Sommeil de Jaune. Elsa Berthault est en charge de la production. Si vous aussi vous voulez nous raconter votre histoire dans Émotions, écrivez-nous en remplissant ce formulaire ou à l'adresse hello@louiemedia.comPour avoir des news de Louie, des recos podcasts et culturelles, abonnez-vous à notre newsletter en cliquant ici. Suivez Louie Media sur Instagram et Facebook.*le prénom a été modifié. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'affaire d'aujourd'hui nous rappelle qu'il n'y a pas que sur les applis de dating que les mauvaises rencontres arrivent. Parfois, il suffit de recroiser la route d'un ami d'enfance, par hasard, dans un supermarché. Un ami « qui vous veut du bien ». Alexandra n'avait que 30 ans quand elle a été sauvagement assassinée par un homme au-dessus de tout soupçon. Il n'y a pas eu besoin d'enquête puisque l'assassin s'est dénoncé à peine quelques heures après le meurtre. Quatre ans d'instruction l'ont condamné à 20 ans de prison. L'entourage de la victime n'en revient toujours pas. Pierre n'avait absolument pas le profil d'un meurtrier, faisait presque partie de la famille. Sans compter que la jeune femme avait été une première fois victime d'un autre homme. D'un pervers narcissique rencontré sur l'un des réseaux sociaux les plus dangereux du 21e siècle.CRIMES EN BRETAGNE • Histoires Vraies est une production Minuit, issue de la collection CRIMES · Histoires Vraies .
L'affaire d'aujourd'hui nous rappelle qu'il n'y a pas que sur les applis de dating que les mauvaises rencontres arrivent. Parfois, il suffit de recroiser la route d'un ami d'enfance, par hasard, dans un supermarché. Un ami « qui vous veut du bien ». Alexandra n'avait que 30 ans quand elle a été sauvagement assassinée par un homme au-dessus de tout soupçon. Il n'y a pas eu besoin d'enquête puisque l'assassin s'est dénoncé à peine quelques heures après le meurtre. Quatre ans d'instruction l'ont condamné à 20 ans de prison. L'entourage de la victime n'en revient toujours pas. Pierre n'avait absolument pas le profil d'un meurtrier, faisait presque partie de la famille. Sans compter que la jeune femme avait été une première fois victime d'un autre homme. D'un pervers narcissique rencontré sur l'un des réseaux sociaux les plus dangereux du 21e siècle.CRIMES EN BRETAGNE • Histoires Vraies est une production Minuit, issue de la collection CRIMES · Histoires Vraies .
Au début du printemps, une série Netflix a ému, choqué, touché, voire indigné des millions de personnes. La mini-série britannique Adolescence, qui racontait le meurtre d'une jeune fille par un de ses camarades de classe, radicalisé sur internet par l'idéologie masculiniste et incel – l'idée que les hommes n'ont pas le choix que d'utiliser la violence pour parvenir à des relations avec les femmes, popularisée par des influenceurs comme Andrew Tate. Au Royaume-Uni, le gouvernement a même décidé de diffuser la série dans les écoles à des fins éducatives. Mais le programme a aussi permis de lancer un vaste débat sur la santé mentale des garçons et des jeunes hommes. Rencontre avec ceux qui essaient de faire changer les choses. Le regard un peu fuyant, les bras tatoués du prénom de ses deux filles, Ben a 26 ans. Après une enfance difficile, entre un père alcoolique et décrochage scolaire, il se crée une idée très précise du type d'homme qu'il veut incarner : « Un homme traditionnel, qui protège, qui ramène l'argent à la maison, s'assure que sa famille a un toit et de quoi manger. Pour moi, c'est ça, être un homme. C'est beaucoup de pression, mais c'est mon choix. Mais je crois quand même que la société a une responsabilité majeure dans ce qu'on attend d'un homme. »Et parmi ces attentes, il y en a une qui le touche particulièrement : l'impression de ne pas pouvoir exprimer ses émotions, en tant qu'homme. « Ma manière de les gérer, c'était de m'automutiler. Ce n'est pas pour rien que le taux de suicide chez les hommes est si élevé : nous n'avons personne à qui parler. Pour les femmes, en général, vous prenez votre téléphone et vous allez prendre un thé avec des amies. Pour un homme, si j'appelle un pote pour discuter, il se moque de moi. »Après un passage par les drogues et la prison, Ben devient chef cuisinier et intègre un groupe de parole pour hommes. Dans ce groupe, son mentor connaît bien ce phénomène, des émotions refoulées, un sentiment d'injustice qui conduisent à la violence. Parfois contre soi-même, comme pour Ben, mais parfois contre les femmes, surtout depuis #MeToo. Chris Hemmings, ex-journaliste devenu thérapeute, intervient dans les établissements scolaires pour lutter contre cette violence. « Ces 10 dernières années, beaucoup a été fait pour aider les femmes. Mais les jeunes hommes voient toujours le taux de suicide, de sans-abrisme, d'alcoolisme, et se sentent lésés. Ce qu'ils ressentent, c'est une société qui s'occupe des femmes et des filles, et qui se fiche d'eux. Je leur dis : "ok, mais les femmes se sont battues pour tout ça, à nous de nous battre" ! »« L'école a un vrai rôle à jouer »Mais ce genre d'initiatives, dans les établissements scolaires, reste rare. James McCann, co-fondateur d'une ONG baptisée Feminist Men, déplore l'espace laissé aux influenceurs misogynes sur les réseaux sociaux. « Certains hommes se sentent seuls, isolés, se demandent comment naviguer dans un monde qui a tellement changé. Et qui fournit une information accessible ? Malheureusement, ce sont ces individus misogynes, qui font des femmes un bouc émissaire. Il est là, le problème. »Dans son appartement de Brighton, le jeune Ben fixe la mer par la fenêtre : « J'aurais aimé qu'on me tende la main plus tôt. Je pense que je n'aurais pas eu à traverser tout ce que j'ai traversé. Et l'école a un vrai rôle à jouer là-dedans. »Parmi les solutions évoquées par les associations, plus d'investissements pour la santé mentale des hommes, qui représentent encore trois quarts des suicides. Et plus de modération sur les réseaux sociaux, voire des restrictions d'accès pour les plus jeunes.À lire aussiNetflix hit 'Adolescence' stokes UK parents' anxiety
C'est une guérilla dont on parle peu. Dans la longue pointe sud de la Thaïlande, à la frontière de la Malaisie, loin des caméras, les provinces thaïlandaises de Yala, Pattani et Narathiwat sont en proie à un conflit entre l'État central de Bangkok et un groupe armé séparatiste musulman. Bilan : plus de 7 700 morts depuis 2004. Le massacre, cette année-là, de manifestants musulmans d'origine malaise, toujours impuni, a laissé des traces. Elle continue de hanter toute la région. En témoigne la résurgence des violences meurtrières depuis le début de cette année. De notre correspondant à Bangkok,Des dizaines d'hommes, torse nu, mains ligotées, sont jetés un à un par des militaires dans une benne d'un camion. Entassés les uns sur les autres, ils reçoivent des volées de coups à mesure que l'arrière du véhicule se remplit. Puis le silence. Le moteur démarre. Durant le trajet qui semble interminable, on entend gémir, suffoquer. Avant que les cris s'estompent peu à peu. À nouveau, le silence. En cette soirée tiède, un court métrage diffusé en plein air aux abords du Patani Artspace, un centre culturel à Pattani, dans l'extrême sud de la Thaïlande, retrace la tragédie survenue il y a 20 ans, jour pour jour, à Tak Bai. Le 25 octobre 2004, devant le commissariat de cette ville paisible, une manifestation virait au drame. Et devenait le symbole le plus brutal des violations des droits de l'homme perpétrées dans le « Sud profond » de la Thaïlande, où vivent une majorité de musulmans d'ethnie malaise (minorité musulmane au sein d'une nation thaïlandaise de 71 millions d'habitants à plus de 90% bouddhiste). Ce jour-là, pour disperser la foule, l'armée intervient : 7 manifestants musulmans malais tombent sous les balles. Et 1 300 autres sont interpellés. Ligotés. Puis jetés à l'arrière de fourgons militaires, empilés comme des bûches. Pendant le trajet qui les mène à une base militaire, 78 d'entre eux meurent asphyxiés. Deux décennies plus tard, devant le film, les visages sont fermés. Certains trahissent quelques larmes qui coulent pendant le générique, où des archives défilent sur fond d'une chanson évoquant le massacre de Tak Bai. « La douleur est encore vive aujourd'hui », confie Maliki Doloh, debout grâce à deux béquilles et vêtu du Baju Melayu, costume traditionnel. L'homme, qui avait 27 ans à l'époque, a cru voir la mort. Ce survivant repense encore à ses semblables, écrasés par le poids des corps, et dont la respiration s'est tue, lentement. « C'était le Ramadan », se souvient-il, indiquant avoir rompu le jeûne en léchant la sueur qui dégoulinait sur son visage, avant de s'évanouir. À son réveil, les médecins lui ont dit qu'il fallait l'amputer. Le massacre de Tak Bai a soufflé sur les braises d'une insurrection séparatiste née des années plus tôt et plongé la région dans un conflit entre l'État central et le BRN (Barisan Revolusi Nasional), le principal groupe armé actif. Véhicules piégés, fusillades, assassinats ciblés : depuis le tournant de 2004, ce conflit peu médiatisé a fait plus de 7 700 morts et près de 15 000 blessés, principalement des civils, recense l'ONG Deep South Watch. La mort d'une fillette tuée par balle et celle d'un jeune moine, il y a peu, rappelle que les habitants des trois provinces de Yala, Pattani et Narathiwat, tout au sud du royaume, vivent dans la violence permanente. À Yala, une femme au foulard pastel dont la silhouette présage l'arrivée prochaine d'un second bébé décrit ses angoisses de jeune mère. « J'en ai marre ! Parfois, je perds espoir, témoigne Azura Cheaauma, 35 ans. J'ai peur que quelque chose arrive à mes enfants. J'aimerais qu'ils grandissent dans un environnement sûr, où ils pourront jouer, étudier, sans avoir à entendre résonner le bruit des armes ». Les trois provinces à la pointe sud de la Thaïlande sont ainsi soumises à une loi martiale et à l'état d'urgence, prolongé maintes fois depuis 2004, lorsque 75 000 soldats, policiers et paramilitaires ont investi la région pour endiguer les violences. Les forces de sécurité sont tombées au nombre de 50 000, indique BenarNews, mais leur omniprésence continue d'être une source de tension. Les points de contrôle militaires quadrillent les villes, bordent les routes. Ici, un véhicule blindé, là une tour de guet. Sur la ligne de train qui relie Yala à Sungai Kolok, dernier arrêt avant la Malaisie, des soldats, mitraillettes sous le bras, sont stationnés à chaque village doté d'une gare. Souvent, ils montent à bord pour fouiller, interroger. Ici, « les violations des droits de l'homme sont nombreuses », affirme la militante Anchana Heemina. Visage connu de tous, elle a fondé en 2010 Duay Jay, une ONG locale qui, depuis sa création, a recensé 168 cas de torture et 444 exécutions extrajudiciaires. L'an passé, l'un de ses bénévoles a été abattu dans d'étranges circonstances : « Voilà les risques auxquels sont confrontés les défenseurs des droits humains dans le sud ». Loin des caméras, ce conflit insurrectionnel s'enracine dans le passé. Régie des siècles durant par des Rajahs musulmans, la région fut jadis le prestigieux sultanat de Patani. Avant d'être attachée de force en 1902 au royaume de Siam, ancien nom de la Thaïlande. Mais « la véritable rupture entre l'État central et les Malais du Sud intervint toutefois plus tard, sous la férule des gouvernements ultranationalistes de Phibun Songkhram [premier ministre et dictateur militaire de la Thaïlande de 1938 à 1944, puis de 1948 à 1957, ndlr] », écrivait le spécialiste du royaume et ancien correspondant de RFI Arnaud Dubus dans l'ouvrage Thaïlande : histoire, société, culture (2011). « Avides d'imposer à l'ensemble du pays une même identité thaïe, ajoutait-il, les agents du gouvernement central interdirent aux Malais — dont la plupart ne parlaient pas thaï — d'employer leur langue dans leurs démarches administratives, les forcèrent à quitter le sarong pour la nouvelle ‘tenue nationale' et obligèrent les enfants musulmans à se prosterner devant des statues de Bouddha ». Pour Don Pathan, expert sécuritaire à The Asia Foundation, il s'agit d'un conflit « ethno-nationaliste », qui « découle de l'échec de la politique d'assimilation visant à transformer les Malais en quelque chose qu'ils ne sont pas ». Lancé en 2013 et supervisé par la Malaisie voisine, le processus de paix entre le gouvernement thaïlandais et le BRN patine. Coups d'État, destitutions, dissolutions de partis et successions de gouvernements : l'instabilité politique de la Thaïlande, liée à la prédominance de l'armée, n'aide pas. Parmi les militants du Sud, nombreux sont conscients que le combat pour la paix ne se mène pas seul : « On doit participer, plus largement, à la démocratisation de la Thaïlande ! Le pays a besoin de changements structurels », soutient Arfan Wattana, qui reçoit dans le café qu'il tient à Sungai Kolok. Avec The Patani, l'organisation pacifique qui milite pour l'auto-détermination de la région dont il fait partie, ce père de famille souhaite retenir la jeunesse tentée de rallier le groupe armé séparatiste : « L'un des défis majeurs sur lequel on travaille, ce sont les jeunes qui soutiennent l'indépendance via des modes d'action violents. On leur dit que ce chemin n'est possible qu'à travers la non-violence. »« C'est notre responsabilité de dialoguer avec les groupes armés, les gens en colère contre les injustices qu'ils subissent et de leur dire que la violence ne nous fera pas gagner », abonde Artef Sokho, président de The Patani. ONG et pacificateurs s'efforcent de discuter avec toutes les parties prenantes du conflit. « Mais c'est loin d'être facile », concède ce militant, que le spécialiste Don Pathan qualifie de « Mandela du Sud de la Thaïlande ». En cette année 2025, la résurgence d'attentats, embuscades et tueries n'augure en effet rien de bon. Les perspectives de paix semblent encore s'éloigner.
Quand on souffre en amour… quand on vit des histoires dures, voire violentes, il est parfois bon de prendre du recul et de se demander quels sont les critères qui guident nos choix en amour. Parfois, c'est un physique particulier, parfois un certain milieu social, parfois les cheveux, parfois même les chaussures ! Et si, comme l'a fait Karim Leklou pendant la cérémonie des Césars, on réhabilitait la gentillesse ? Mélanie a su casser les schémas qui l'emprisonnaient et, surtout, elle a placé ce critère au-dessus de tous les autres. Et, comme par hasard… elle est pleinement heureuse !Clémentine De La Grange a réalisé cet épisode, Stéphane Bidart l'a monté et mis en musique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:14:51 - Mécaniques du journalisme - par : Elise Karlin, Pierre Gastineau, Philippe Vasset, Grégory Philipps, Alain Lewkowicz - Malgré l'évolution de la société et la libération de la parole, il coûte toujours plus cher de dénoncer une violence que de la commettre. Pour la journaliste Lorraine de Foucher, la capacité à dénoncer une violence dépend encore d'une position sociale et la société ne protège pas assez les femmes. - réalisation : Charlotte Roux, Thomas Dutter, Vincent Decque, Assia Veber - invités : Lorraine de Foucher Journaliste au Monde
En février 1958, une mission japonaise d'exploration scientifique doit quitter précipitamment la base de Showa, en Antarctique. Pris au piège par une météo de plus en plus violente et l'impossibilité technique d'embarquer tout le matériel et le personnel, les membres de l'équipe prennent une décision douloureuse : abandonner leurs quinze chiens de traîneau sur place, attachés et livrés à eux-mêmes dans l'un des environnements les plus hostiles de la planète. Promis à une récupération rapide, ils seront finalement laissés seuls… pendant près d'un an.Lorsqu'une nouvelle expédition revient sur les lieux en janvier 1959, l'équipe s'attend au pire. Les températures ont plongé jusqu'à -60 °C, les tempêtes ont balayé la base, et aucun espoir ne semble permis. Sur les quinze chiens, treize sont morts, certains toujours enchaînés, d'autres disparus. Et pourtant, deux silhouettes émergent dans la neige : amaigris, fatigués mais bien vivants, Tara et Jiro ont survécu.Le mystère de leur survie intrigue. Comment ont-ils tenu ? On suppose qu'ils ont réussi à briser leurs chaînes, à chasser des manchots ou à se nourrir des restes de la base abandonnée. Ils auraient même pu trouver refuge dans des abris creusés dans la neige pour se protéger du blizzard. Leur instinct, leur intelligence et leur robustesse ont fait la différence. Ces huskies de Sakhaline, une race réputée pour sa résistance au froid, ont démontré une résilience hors du commun.Au Japon, l'émotion est immense. Le retour de Tara et Jiro est accueilli comme un événement national. Les journaux titrent sur leur courage, les enfants apprennent leur histoire à l'école, et leur épopée est adaptée au cinéma. Ils deviennent de véritables héros populaires, symboles de loyauté, de bravoure et de persévérance. Jiro poursuivra même son service dans les expéditions suivantes jusqu'à sa mort en Antarctique en 1960. Tara, lui, sera rapatrié au Japon, où il vivra ses dernières années entouré de soins et d'affection.Des statues leur rendent hommage, notamment devant la Tour de Tokyo. Chaque année, des cérémonies commémoratives leur rappellent que même dans l'oubli et la glace, la vie peut s'accrocher.L'histoire de Tara et Jiro fascine parce qu'elle dépasse le simple récit animalier. Elle raconte une lutte silencieuse contre la nature, une survie presque miraculeuse, et un lien invisible entre l'homme et l'animal. Parfois, les plus grands récits d'héroïsme ne se crient pas. Ils se lisent dans les empreintes laissées dans la neige. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.