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✨ Suis-moi sur Instagram : https://instagram.com/laurita.socaliente/ Pourquoi devrions-nous tous plus pratiquer le silence, garder notre calme et maîtriser notre esprit ? - Choisir ses batailles - Le silence n'est pas une faiblesse - Qu'est ce que tu as fait pour que l'autre se sente confortable de te traiter comme ça ? - L'inconfort que génère le silence est gold - Quand on se tait, on entend - Moins tu en dis, plus on t'écoute - Le silence est aussi une réponse A tout de suite ;)
Il y a cinq ans, les Biélorusses votaient pour élire leur président. Une élection une nouvelle fois marquée par une fraude massive qui a permis la réélection d'Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis 1994. Mais en 2020, à la différence des autres années, les Biélorusses sont descendus en masse dans les rues pour protester. Des manifestations qui ont été réprimées dans le sang. Cinq ans après, les persécutions se poursuivent. Près de 1 200 prisonniers politiques sont en prison et 500 000 Biélorusses ont quitté leur pays pour fuir la répression. Ils se sont surtout installés en Pologne et en Lituanie. De notre correspondante à Vilnius, Quand il sirote son cappuccino dans un café de Vilnius, rien ne distingue Yauhen des autres jeunes Lituaniens, tatoués et habillés à la mode comme lui. Tout les sépare pourtant. Le Biélorusse est réfugié en Lituanie. « J'ai l'impression d'être parfois dans un monde parallèle où la Biélorussie n'a jamais été une dictature. D'un côté, quitter le pays a été une très bonne décision, d'un autre, je rêve souvent de retourner dans mon pays », confie-t-il. Il est arrivé en Lituanie le 4 novembre 2020, après avoir été expulsé de l'université à Minsk. Il s'est fait tatouer le tampon d'entrée sur le territoire sur son bras. Comme la plupart des 51 000 Biélorusses arrivés dans ce pays depuis cinq ans, il n'a pas choisi ce déracinement. Même s'il parle lituanien, il est content de trouver des endroits où échanger en biélorusse. « Tous les trois-quatre mois, des espaces apparaissent où les Biélorusses peuvent se retrouver. Il y a un restaurant biélorusse, Karczma, un magasin de souvenirs biélorusses qui organisent aussi des rencontres, des événements », énumère-t-il. Victoria Federova dirige l'ONG Legal Initiative. Elle documente les cas de torture dans les prisons biélorusses et verse ces preuves aux enquêtes ouvertes contre le régime de Minsk en Lituanie. Le quotidien peut être parfois compliqué. « Nos pièces d'identité vont bientôt expirer et par exemple, on ne sait pas comment faire pour les renouveler. Désormais, c'est interdit de le faire dans les ambassades », regrette-t-elle. Les services de renseignement lituaniens avertissent depuis quelques mois de la campagne active de recrutement du KGB biélorusse en Lituanie. « J'ai appris aujourd'hui que le comité biélorusse d'investigation avait ouvert des enquêtes criminelles contre des personnes qui avaient manifesté à l'étranger contre le régime. Ils peuvent nous juger par contumace et confisquer nos biens en Biélorussie », explique Victoria Federova, qui se méfie lorsqu'elle se rend à des manifestations. Le poète Tsikhan Czarnikiewicz a recréé l'union des écrivains biélorusses à Vilnius, après que l'association a été fermée du jour au lendemain durant l'été 2021. Pour lui, promouvoir la culture est un acte de résistance : « On organise ici des événements littéraires, des festivals et on essaye d'inviter des auteurs de Biélorussie. Il y a si peu d'occasions aujourd'hui en Biélorussie pour les écrivains, les musiciens, les acteurs. » Quand on sort de Vilnius, les panneaux indiquent la direction de Minsk ou Grodno, deux grandes villes biélorusses toutes proches. Mais pour de nombreux émigrés, traverser la frontière signifierait être directement envoyé en prison. À lire aussiVilnius reçoit la Marche des fiertés des pays baltes, dans une Lituanie accusée «de retard au sein de l'UE»
Impulsif ou calculateur, avare ou dépensier, colérique ou impassible... La liste de nos défauts peut être plus ou moins longue, mais personne n'en est exempt. Parfois, ces défauts nous empêchent d'atteindre nos objectifs, de réaliser nos rêves ou, simplement, de conserver de bonnes relations avec nos proches. Comment réagir quand on prend conscience de ses propres défauts ? Faut-il d'abord essayer de les comprendre ? La gestion des défauts, qu'est-ce que cela signifie ? Dr Adrian Chaboche, médecin généraliste et psychothérapeute, cofondateur du Centre Vitruve à Paris. Président de l'agence des médecines complémentaires adaptées. Auteur de Fatigue, et si on apprenait vraiment à se reposer aux éditions Flammarion Versilio. (Rediffusion) À lire aussiPsychologie : je n'arrive pas à me débarrasser de mes défauts
La tendance s'affirme de plus en plus sur les réseaux sociaux : la diffusion de fausses images satellites. Le plus souvent, il s'agit de vues aériennes retouchées de manière à tromper le public. Parfois, des procédés plus complexes sont employés via l'intelligence artificielle (IA).Un phénomène problématique, car les images satellites, sont régulièrement employées par les fact checkers dans le cadre de leur travail de vérification. Les manipulateurs l'ont bien compris… Plusieurs images satellites falsifiées ont attiré votre attention ces derniers mois. Premier exemple lors des raids indiens sur le Pakistan en mai dernier. Il y a eu une très forte désinformation, autour de ces opérations aériennes. Nous vous en parlions ici. A la veille du déclenchement des hostilités, des comptes mettaient en ligne de prétendues photos satellites montrant des avions de combat Rafale prêts à entrer en action. Selon les commentaires, ces avions de chasse indiens avaient été surpris par les caméras d'un satellite sur une base non identifiée. Cette image était une infox. Cela n'avait pas échappé à certains utilisateurs. Rafale de désinformation Après vérification, il s'agissait d'un trucage. Pour schématiser, quatre petits avions gris, étaient copiés-collés sur une photo satellite pour faire croire à une preuve. Cette infox devait contribuer à préparer l'opinion à l'entrée en guerre de l'Inde avec ses Rafale. L'avion français fut dans les jours suivant l'objet d'une vaste campagne de désinformation orchestrés par le Pakistan et la Chine. Ailleurs dans le monde, les images satellites ont été largement utilisées pour documenter les résultats du spectaculaire raid ukrainien contre des bases stratégiques russes début juin. Ce fut aussi l'occasion de détecter de fausses vues aériennes destinée à amplifier les dégâts. Des images trop nettes pour être honnêtes. Autre exemple, les fameuses images de la frégate nord coréenne endommagé lors de la cérémonie de lancement devant le dictateur Kim Jong Un. Très vite des photos du chantier naval de Chongjin ou a eu lieu l'accident ont été diffusée. Pour masquer l'ampleur du désastre, des grandes bâches bleues avaient été disposées sur la coque du bateau. Suite à une défaillance du système de mise l'eau, le navire s'était couché, à moitié dans le port, à moitié sur le quai. Quelques heures plus tard, des photos, encore plus précises, ont été diffusées sur les réseaux. A priori, il s'agissait de la même scène : une vue verticale, même orientation, même angle, mais ces images avaient été améliorées par IA pour les faire passer pour des photos en HD. Résultat : l'IA avait oublié certains éléments, comme l'un des portiques du chantier tout simplement effacé, ou avait exagéré d'autres éléments afin de produire une image plus spectaculaire. Cette image a donc été altérée, et qui ne peut pas constituer une base de travail pour les fact-checker, ni un élément probant. Image qui ne portrait aucune mention annonçant l'utilisation d'un outil d'intelligence artificielle. Comment détecter les images satellites entièrement générés par IA ? Comme ces clichés récents, censés montrer un important déploiement de troupes russes dans la région de Briansk proche de l'Ukraine ou encore les dégâts causés par de récentes frappes de drones à Kiev. A première vue, ces images sont très réalistes, mais elles ne sont pas authentiques. Alors comment savoir ? Il existe bien des détecteurs d'IA, toutefois ils ne sont pas fiables à 100%. Comme à chaque fois en pareil cas, il convient d'effectuer une recherche par image inversée pour voir si les photos douteuses apparaissent t sur des publications sérieuses et dans quel contexte. Il faut aussi rechercher la source de ces images. Assez facile, car les fournisseurs d'images spatiales, (des agences publiques ou des entreprises privées), ne sont pas très nombreuses. Rfi travaille régulièrement avec Airbus Space, Planet-Labs et Maxar. Par ailleurs, ces entreprises sont très soucieuses de leur réputation compte tenu des enjeux commerciaux. Elles sont donc vigilantes et peuvent coopérer avec les modérateurs ou les médias afin d'améliorer la traçabilité des images. L'utilisateur pourra aussi comparer des images douteuses à des images fiables, même si elles sont plus anciennes, par exemple, en utilisant Google Earth. Enfin, il convient de rechercher les incohérences graphiques assez caractéristiques des images produites grâce à l'intelligence artificielle générative. Vérifier par exemple la symétrie des bâtiments, les proportions, ou encore les murs et les fenêtres d'un immeuble qui peuvent « pencher » et qui visuellement s'inscrive mal dans la géométrie de l'ensemble. Prudence donc, car à l'avenir, pour chaque image authentique, il pourrait y avoir plusieurs contrefaçons « convaincantes » et cela risque de réduire la confiance du public dans l'imagerie spatiale.
Il y a cinq ans, les Biélorusses votaient pour élire leur président. Une élection une nouvelle fois marquée par une fraude massive qui a permis la réélection d'Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis 1994. Mais en 2020, à la différence des autres années, les Biélorusses sont descendus en masse dans les rues pour protester. Des manifestations qui ont été réprimées dans le sang. Cinq ans après, les persécutions se poursuivent. Près de 1 200 prisonniers politiques sont en prison et 500 000 Biélorusses ont quitté leur pays pour fuir la répression. Ils se sont surtout installés en Pologne et en Lituanie. De notre correspondante à Vilnius, Quand il sirote son cappuccino dans un café de Vilnius, rien ne distingue Yauhen des autres jeunes Lituaniens, tatoués et habillés à la mode comme lui. Tout les sépare pourtant. Le Biélorusse est réfugié en Lituanie. « J'ai l'impression d'être parfois dans un monde parallèle où la Biélorussie n'a jamais été une dictature. D'un côté, quitter le pays a été une très bonne décision, d'un autre, je rêve souvent de retourner dans mon pays », confie-t-il. Il est arrivé en Lituanie le 4 novembre 2020, après avoir été expulsé de l'université à Minsk. Il s'est fait tatouer le tampon d'entrée sur le territoire sur son bras. Comme la plupart des 51 000 Biélorusses arrivés dans ce pays depuis cinq ans, il n'a pas choisi ce déracinement. Même s'il parle lituanien, il est content de trouver des endroits où échanger en biélorusse. « Tous les trois-quatre mois, des espaces apparaissent où les Biélorusses peuvent se retrouver. Il y a un restaurant biélorusse, Karczma, un magasin de souvenirs biélorusses qui organisent aussi des rencontres, des événements », énumère-t-il. Victoria Federova dirige l'ONG Legal Initiative. Elle documente les cas de torture dans les prisons biélorusses et verse ces preuves aux enquêtes ouvertes contre le régime de Minsk en Lituanie. Le quotidien peut être parfois compliqué. « Nos pièces d'identité vont bientôt expirer et par exemple, on ne sait pas comment faire pour les renouveler. Désormais, c'est interdit de le faire dans les ambassades », regrette-t-elle. Les services de renseignement lituaniens avertissent depuis quelques mois de la campagne active de recrutement du KGB biélorusse en Lituanie. « J'ai appris aujourd'hui que le comité biélorusse d'investigation avait ouvert des enquêtes criminelles contre des personnes qui avaient manifesté à l'étranger contre le régime. Ils peuvent nous juger par contumace et confisquer nos biens en Biélorussie », explique Victoria Federova, qui se méfie lorsqu'elle se rend à des manifestations. Le poète Tsikhan Czarnikiewicz a recréé l'union des écrivains biélorusses à Vilnius, après que l'association a été fermée du jour au lendemain durant l'été 2021. Pour lui, promouvoir la culture est un acte de résistance : « On organise ici des événements littéraires, des festivals et on essaye d'inviter des auteurs de Biélorussie. Il y a si peu d'occasions aujourd'hui en Biélorussie pour les écrivains, les musiciens, les acteurs. » Quand on sort de Vilnius, les panneaux indiquent la direction de Minsk ou Grodno, deux grandes villes biélorusses toutes proches. Mais pour de nombreux émigrés, traverser la frontière signifierait être directement envoyé en prison. À lire aussiVilnius reçoit la Marche des fiertés des pays baltes, dans une Lituanie accusée «de retard au sein de l'UE»
Impulsif ou calculateur, avare ou dépensier, colérique ou impassible... La liste de nos défauts peut être plus ou moins longue, mais personne n'en est exempt. Parfois, ces défauts nous empêchent d'atteindre nos objectifs, de réaliser nos rêves ou, simplement, de conserver de bonnes relations avec nos proches. Certains défauts sont-ils indissociables de notre caractère à en devenir de véritables traits de personnalité ? Alors, peut-on s'en débarrasser, ou à l'inverse, comme le dit le proverbe : « Chassez le naturel, il revient au galop » ? Dr Adrian Chaboche, médecin généraliste et psychothérapeute, cofondateur du Centre Vitruve à Paris. Président de l'agence des médecines complémentaires adaptées. Auteur de Fatigue, et si on apprenait vraiment à se reposer aux éditions Flammarion Versilio. Programmation musicale : ► Kandy Guira – Waabo ► Charlotte Cardin – Meaningless. (Rediffusion)
Impulsif ou calculateur, avare ou dépensier, colérique ou impassible... La liste de nos défauts peut être plus ou moins longue, mais personne n'en est exempt. Parfois, ces défauts nous empêchent d'atteindre nos objectifs, de réaliser nos rêves ou, simplement, de conserver de bonnes relations avec nos proches. Certains défauts sont-ils indissociables de notre caractère à en devenir de véritables traits de personnalité ? Alors, peut-on s'en débarrasser, ou à l'inverse, comme le dit le proverbe : « Chassez le naturel, il revient au galop » ? Dr Adrian Chaboche, médecin généraliste et psychothérapeute, cofondateur du Centre Vitruve à Paris. Président de l'agence des médecines complémentaires adaptées. Auteur de Fatigue, et si on apprenait vraiment à se reposer aux éditions Flammarion Versilio. Programmation musicale : ► Kandy Guira – Waabo ► Charlotte Cardin – Meaningless. (Rediffusion)
Pour célébrer les deux premières saisons de Folie Douce, et vous faire découvrir des épisodes que vous auriez loupés, on vous propose tout l'été, chaque jeudi, de réécouter les moments les plus forts du podcast avant de lancer la saison 3 à la rentrée !D'ici là bel été, et prenez soin de vous.Cet épisode de Folie Douce a été diffusé le 9 mai 2024.“Génération santé mentale” : ces paroles de la jeune chanteuse Yoa ont tout de suite parlé à nos oreilles, et on a voulu l'inviter pour un épisode de Folie Douce, que l'on partage aujourd'hui avec vous. Suite à la sortie de son deuxième EP, Chansons (+) tristes, Yoa évoque au micro de Lauren Bastide sa démarche créative, et sa grosse tournée de l'année passée. Parfois considérée comme la porte-parole d'une génération régulièrement taxée de “ouin-ouin”, ou encore de snowflakes, elle décrit une jeunesse impactée par les confinements, impliquée, et désirant changer l'ordre des choses pour une meilleure inclusivité et en accord avec l'écologie. Il lui est naturel de parler de sa santé mentale, elle qui a vécu des épisodes d'anxiété, de dépression, et qui est touchée par des troubles du comportement alimentaire. Yoa raconte également son expérience dans le milieu du théâtre, gangréné par un racisme systémique, mais aussi son besoin de solitude, et sa faculté à se mettre en priorité, tout en s'ajustant à sa notoriété toute neuve.Cet épisode de Folie Douce évoque la dépression et les troubles du comportement alimentaire.Quelques ressources évoquées dans cet épisode :La chaîne YouTube StyleLikeUL'étude co-réalisée par Mélissa Macalli sur la santé mentale des étudiants avant et après le CovidL'association NightLine, qui s'engage pour la santé mentale des jeunes
☀️ À (re)découvrir cet ÉtéCet épisode a fait partie des plus aimés et écoutés du podcast Les BienvAillantes.Et je comprends pourquoi : il aborde un sujet rarement discuté… la tristesse.En plein été, alors qu'on croit devoir “profiter à fond”, il est précieux de se donner aussi la permission d'écouter cette émotion quand elle se présente.
Parfois, quelqu'un te quitte… et tu penses que c'est toi le problèmeQue tu as été trop, ou pas assezTu cherches ce que t'as mal fait, tu te remets en question, tu t'abîmesMais si ça n'avait rien à voir avec toi ? Et si ce lien réveillait juste chez l'autre une part qu'il ou elle n'est pas prêt(e) à regarder ? Parce que l'amour, le vrai, met à nu. Il révèle les blessures, les masques, les fuitesDans cet épisode, je te parle de ces séparations qui n'ont rien à voir avec ta valeur, mais tout à voir avec ce que tu réveilles. Ce n'est pas toi qu'on fuit, c'est soi-même et ça change toutHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Le secteur informel est une composante essentielle de la plupart des économies subsahariennes », décrit le FMI. S'il contribue de 25 à 65% du PIB des pays, une partie des bénéfices de ces activités économiques échappent cependant aux caisses des États. Afrique économie vous emmène cette semaine dans une plongée de l'informel sur le continent. Au Cameroun, le secteur de l'informel représente plus de 85 % des emplois, selon les chiffres du ministère des Petites et Moyennes Entreprises. Dans le Septentrion, le chômage y est important, les commerçants profitent de leur proximité avec le Nigeria pour s'approvisionner en carburant, denrées alimentaires ou encore médicaments de l'autre côté de la frontière. On les surnomme les « zoua-zoua ». Les vendeurs de carburant à la sauvette bordent les routes du centre-ville de Garoua, une ville située à quelques dizaines de kilomètres de la frontière nigériane. Dans la région septentrionale du Cameroun, zone enclavée et touchée par le chômage, le commerce informel joue un rôle très important. Derrière les bouteilles en plastique et les panneaux en carton qui annoncent les prix, Paul (le prénom a été modifié) organise son petit commerce. Pour se ravitailler, il « loue une voiture 5 000 francs [environ 7,5 euros, NDLR] » et traverse la frontière nigériane. Là-bas, chaque litre lui coûte « 600 ou 650 francs [environ 1 euro, NDLR] ». Paul le revend 800 francs CFA (1,2 euro) dans les rues de Garoua, quand d'autres montent jusqu'à 850 francs (1,3 euro). « Il n'y a pas de prix fixe », reconnaît le vendeur. Pour passer la douane, un billet permet d'éviter les contrôles de marchandises. « La police ne nous dérange pas », raconte Paul, « quand on passe, parfois, on paye 10 000, parfois 5 000 francs [de 7,5 à 15 euros environ, NDLR] ». Comme beaucoup de Camerounais, le commerce de rue permet à Paul de gagner « un peu » sa vie. « C'est mieux que pas de travail », met-il en avant. « Nous, les gens du quartier, c'est avec ça, avec le carburant, qu'on se débrouille. » Grâce à la revente informelle, Paul a construit sa petite maison. Son commerce fait également travailler régulièrement deux à cinq jeunes du voisinage. À lire aussiCameroun: les autorités interdisent l'accès aux vendeurs ambulants dans 15 lieux de Yaoundé « On n'a pas le choix. On n'a que ça à faire. Il n'y a pas de travail » Un peu plus loin, au marché, deux jeunes hommes sont affalés sur leurs étals. Eux vendent des médicaments, également importés sans déclaration du Nigeria. « Il y a tous genres de médicaments : mal de tête, mal d'estomac… Même pour le palu, il y en a », présentent fièrement les deux commerçants d'une vingtaine d'années. « Je viens avec la voiture et je traverse comme ça. On est habitués », raconte l'un d'eux. « Parfois, la police dérange (…) ils prennent la marchandise », ajoute-t-il. « Plusieurs fois », les jeunes ont été visés par des saisies des forces de l'ordre. Des opérations qui les « ruinent », se plaignent-ils. Mais pas de quoi décourager les deux vendeurs ambulants. « On n'a pas le choix. On n'a que ça à faire. Il n'y a pas de travail », regrettent-ils, car le Cameroun est un pays où il est « très dur » de trouver un emploi salarié. Accoudé à son stand de médicaments, l'un des jeunes renchérit : « Les gens ont fait l'école. Il y a les diplômes, les diplômes professionnels comme académiques, mais on ne trouve pas de travail. Le gouvernement n'est pas bon. On souffre. Les gens souffrent au Cameroun, surtout les jeunes », dit-il. Matériaux de construction ou encore produits alimentaires sont également importés du Nigeria pour être revendus à Garoua. À lire aussiHausse du prix du carburant au Cameroun: les transporteurs se disent «asphyxiés»
Que ce soit le public ou la critique, les œuvres font souvent réagir. Parfois, elles font naître de grosses polémiques, gravées à jamais dans l'histoire de la culture. On a coutume de dire que les documentaires sont les œuvres les plus à même de faire bouger les choses. Et que ce soit en tentant d'être le plus proche de la réalité ou au contraire en manipulant le vrai, certaines œuvres ont déchaîné les passions. Dans cet épisode, nous allons voir le hit parade des documentaires qui ont généré le plus de scandales. Mais déjà, quels types de documentaires créent le plus la polémique ? Un documentaire peut-il aussi être salutaire ? Ecoutez la suite dans cet épisode de "Maintenant vous savez - Culture". Un podcast écrit et réalisé par Thomas Deseur. A écouter aussi : Pourquoi fait-on des remakes au cinéma ? Qu'est-ce que le fluxus ? Comment Jul est devenu le plus gros vendeur de l'histoire du rap français ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Première diffusion le 2 aout 2021 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Parfois, lorsqu'on part, on est presque plus stressés que dans la vie quotidienne. Il faut choisir ce qu'on va faire de notre journée, planifier des visites, des sorties…Et si l'on est en vacances organisées, il faut même se lever à une certaine heure pour ne pas être en retard pour les activités ! Tout un programme… Mais on observe de plus en plus de personnes faire le choix d'allier tourisme et travail sur soi, relaxation… C'est ce qu'on appelle le tourisme du bien-être, et il est en plein essor. Mais les vacances n'est-ce pas déjà se relaxer ? Quel est le profil de ces touristes du bien-être ? Dois-je partir loin pour faire un voyage bien-être ? Ecoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast écrit et réalisé par Maële Diallo. Première diffusion : 13 août 2022 À écouter aussi : Qu'est-ce que le chronoworking, qui vous rendrait plus efficace au travail ? Quelles sont les 3 techniques de manipulation les plus connues ? A quelle fréquence faut-il se laver les cheveux ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Cet été, nous vous proposons d'écouter ou de réécouter d'anciens épisodes de «Tout sur elles», sélectionnés par la rédaction de Slate Podcasts. Bonne écoute.---------Aujourd'hui, Anna Roy nous parle contraception. Il existe plusieurs types de contraceptions féminines, avec ou sans hormones. Parfois, on peut être un peu perdues face à ces options.Pour Anna Roy, il faut s'intéresser aux conditions d'utilisation des différents contraceptifs. La pilule, par exemple, est un moyen efficace de ne pas tomber enceinte mais requiert d'être prise à heure fixe et de consulter régulièrement un médecin. Le stérilet fonctionne durant des années, mais peut occasionner des douleurs durant l'installation. Les implants, moins connus mais aussi efficaces, fonctionnent avec des hormones et peuvent ne pas convenir à tout le monde.La sage-femme conseille ainsi d'en tester plusieurs si nécessaire et de faire le point aux différentes étapes de sa vie. Chacun présente des avantages et des inconvénients. Anna Roy rappelle qu'il est possible de se faire aider par son médecin, sa sage-femme ou son gynécologue.Anna Roy est sage-femme depuis plus de dix ans, chroniqueuse aux «Maternelles» et autrice d'une quinzaine d'ouvrages de vulgarisation scientifique autour de la santé des femmes, celles des jeunes, des vieilles, des ados, des mères. Le podcast Tout sur elles est un moyen de partager le savoir académique qu'elle a acquis et le savoir qu'elle a reçu des femmes dont elle a croisé la route. Et quand un sujet lui est moins familier, Tout sur elles n'hésite pas à tendre le micro à d'autres spécialistes.Tout sur elles est un podcast d'Anna Roy, présenté par Nina Pareja, produit par Slate Podcasts.Direction éditoriale: Christophe CarronProduction éditoriale: Nina ParejaMontage et réalisation: Marius SortMusique: Victor Benhamou et Johanna LalondeSuivez-nous sur Instagram, Tik Tok, Facebook et Twitter Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
(00:00:45) L'aide humanitaire à Gaza, insuffisante et parfois dangereuse (00:04:39) Un sommet international pour lutter contre la faim dans le monde, interview de Frank Eyhorn (00:12:12) 50 ans d'une odyssée moscovite, celle de la journaliste Zoïa Svetova. Episode 2/3
Salut c'est Ibby,Dans cet épisode, on parle de ces décisions qu'on prend sans retour en arrière. Parfois, la coupure est nécessaire. Parfois, tu réalises qu'il n'y a plus rien à dire. Que rester, c'est trahir ton évolution. Que pardonner ne veut pas toujours dire reconnecter.Je te parle de ces moments où tu choisis de ne plus jamais répondre. Non pas par haine, mais par respect pour toi. Je partage avec toi des réflexions et des citations qui m'ont aidée à faire la paix avec ces silences définitifs. Parce qu'on ne guérit pas toujours en recollant — parfois, on guérit en se retirant.Alors prends un moment pour toi et rejoins-moi dans cette conversation honnête et nécessaire.Rappelle-toi : dire stop peut être un acte d'amour envers soi.N'hésite pas à lâcher un 5 ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ et un petit commentaire
Parfois, on est épuisé d'attendre la venue du Machia'h. Pourtant, comme l'explique ce cours à travers des propos du 'Hafets 'Haïm, de Baba Salé et de Rav Pinkous, il est très important de continuer à la demander...
Dans cet épisode, Judith retrouve Cyrielle, son amie d'enfance devenue bibliothécaire passionnée
C'est un sport de combat traditionnel malgache qui fait vibrer villes et villages du grand nord de l'île chaque dimanche. Le morengy, c'est son nom, serait apparu dès le XVIIᵉ siècle, sur la côte ouest de Madagascar. Un sport de frappe et de force brute hérité de rites initiatiques, où les combattants, sortes de gladiateurs des temps modernes, jouent leur honneur... et leur salaire à chaque apparition. Ici, pas de gagnant officiel : le public est maître, la victoire se joue à coups de cris et d'applaudimètre. Coup de projecteur sur cette pratique en mal de reconnaissance. Pieds nus, vêtus d'un simple short, torses enduits de vaseline et mains simplement bandées, deux combattants s'affrontent au centre de l'arène en terre battue. Autour d'eux, une foule en délire hurle, boit, mâche du khat et danse, sur les rythmes effrénés de Salegy diffusés par une sono aux décibels saturés. Au bord de la piste, Omar Bongo, 31 ans, s'apprête à en découdre. Visage constellé de cicatrices, biceps saillants parés de gris-gris, la star de Diego Suarez, capitale du morengy, raconte comment elle s'est fait happer par ce sport il y a une décennie. « Avant, je pratiquais la boxe anglaise. Mais ça ne rapportait pas assez d'argent, alors que dans le morengy, il y a de gros contrats. Parfois, je peux gagner jusqu'à un million d'ariary (200€) par combat. Dans ma vie, j'aime bien le morengy parce qu'il y a de l'argent à se faire. Et ça me permet de faire vivre ma famille. » Une pratique qui ne fait pas l'unanimité S'il est interdit de frapper son adversaire à terre, tous les coups sont permis ou presque, faisant du morengy un sport décrié dans certaines zones de l'île où il n'est pas pratiqué. Mais pour Thierry Saidani, le maître d'Omar Bongo, il est temps de faire évoluer les mentalités : « On a toujours classifié et qualifié le morengy comme un sport de sauvages alors que c'est un sport de respect. C'est un sport d'humilité, une tradition ancestrale malgache. Il faut qu'il soit hissé au rang de sport national ». À plus de 1 000 kilomètres de là, dans la capitale, Max, 28 ans, semble comme électrisé, seul sur son écran de téléphone. « Allez, allez, vas-y, vas-y, allez, fonce ! Double bolo, ne recule pas ! Tu es courageux ! » Chaque fin de semaine, c'est le même rituel pour cet originaire du nord, fan de morengy. « Qu'importe ce que ça doit me coûter en termes de crédits data, je regarde tous les dimanches soir sur mon téléphone les plus beaux combats du jour dans l'île, parce que j'aime trop ce sport. Ça me donne l'impression d'être là-bas... Ce que j'adore par-dessus tout, c'est quand les combattants s'affrontent poings contre poings, qu'ils ne fuient pas malgré les coups... Le morengy, c'est pratiqué au nord, c'est vrai. Mais dans n'importe quelle région, vous trouverez du public qui dépense son argent pour regarder les combats ! Il est temps que ce sport rende célèbre Madagascar ! » Un sport traditionnel malagasy, que beaucoup aimeraient professionnaliser pour mieux faire reconnaître l'île... à l'image de la lutte sénégalaise. À lire aussiSports traditionnels: le festival Êlê, plus qu'une course de pirogues en Côte d'Ivoire [3/10]
Parfois dans les dossiers, malgré de terribles circonstances, tout s'aligne ! Une assurance efficace, un négociateur motivé, un voisin coopératif... Bernard Sabbah raconte. L'équipe de "Ça peut vous arriver" vous accompagne tout le mois de juillet du lundi au vendredi ! Dans les podcasts inédits des "Cas en or", les membres de l'équipe de l'émission reviennent, au micro de Chloé Lacrampe, sur les cas marquants de la saison.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En Tunisie, les artisanes de Gafsa, une ville minière du sud-ouest tunisien, tentent de valoriser les savoir-faire de la région et surtout une autonomie économique grâce à la vente de leurs produits. Mais le manque de visibilité et l'isolement sont souvent des problèmes pour ces entrepreneuses, qui dépendent des foires ponctuelles dans l'année pour arriver à vendre leurs produits. De notre correspondante à Tunis, Lors de journées organisées par le ministère du Tourisme pour déterminer l'offre touristique à Gafsa, Fathia Mabrouki, originaire de Oum Larrayes, est venue avec d'autres femmes exposer ses tapis faits mains : « Ce que nous vendons ici, ce sont des produits de tissage de tapis et de kilims faits par les femmes de Oum Larrayes. Celui-ci avec plusieurs rayures de couleur, vous le trouvez dans toutes les maisons de la région, c'est vraiment un produit local ». « Personne ne sait qu'on existe » Mais dans cette région surtout connue pour ses mines de phosphate, les artisanes peinent à se rendre visibles et à vendre leurs produits. « C'est dur d'en vivre et de dégager un salaire, mais les artisanes s'accrochent pour continuer parce qu'elles ont ça dans le sang, poursuit-elle. Honnêtement, ce qu'il manque, c'est la publicité, le marketing. Parfois, des femmes comme nous, si on n'a pas la foire annuelle de l'artisanat à Tunis, on ne vend rien concrètement, car personne ne sait qu'on existe. » Karima Brahmi, 40 ans et originaire du centre-ville de Gafsa, a décidé de s'organiser en coopérative avec d'autres femmes pour vendre à plusieurs leurs produits du terroir. « Je suis entrée dans la coopérative pour faire plus de networking et gagner en expérience. Cela me permet d'avoir des contacts pour les foires de l'artisanat, car toute seule, je n'y arrivais pas. Là, j'entends parler de plus d'événements. Je fais des produits du terroir comme les olives, les légumes en saumure, la harissa, les gâteaux traditionnels », explique la quarantenaire. Une coopérative pour se professionnaliser Cette coopérative leur a permis de postuler à une formation du ministère de l'Agriculture pour se professionnaliser. « Nous avons suivi une formation pour décliner plusieurs produits à base de dattes et surtout faire en sorte que tous nos produits soient le plus naturel possible et de qualité », témoigne Ahlem Belhola, une de ses collègues. « On nous a appris comment faire du sucre de dattes, de la confiture de dattes, de la bsissa et même du café avec les noyaux de dattes. Donc, tous ces produits génèrent d'autres sources de revenus. Même les femmes, qui font ça à la base pour l'usage personnel ou pour vendre à quelques clients, sont encouragées à le faire de façon professionnelle et à élargir ainsi leur clientèle. » Un besoin de travailler d'autant plus important qu'à Gafsa, 35 % des femmes sont officiellement au chômage. À lire aussiLes sociétés civiles de Tunisie, Jordanie et Maroc s'inquiètent des violences faites aux femmes
Ce mardi 22 juillet, le peloton s'attaque au terrible mont Ventoux. Une ascension redoutée, symbole de la part de risque et de dépassement dans le cyclisme. En 1967, Tom Simpson y avait trouvé la mort… un rappel brutal que ce sport peut parfois coûter la vie. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Relations brisées, rêves abandonnés, foi affaiblie… Parfois les impasses de nos vies semblent impossibles à surmonter. Comme si tout était mort. Mais rien n'est trop désespéré pour l'Esprit de Dieu. Dieu veut t'apprendre à voir autrement, croire autrement, parler autrement. Dans ce message de pasteur Jean-Philippe Beaudry, découvre 3 façons concrètes dont le Saint-Esprit peut redonner vie à ce qui semble mort dans ta vie. Bonne écoute!Verset de références : Ézéchiel 37:1-10
Parfois le comportement des bourses mondiales, me font penser à ces couples qui se disputent devant tout le monde au resto, mais qui, en rentrant à la maison, regardent un film ensemble comme si de rien n'était. Cette semaine, les marchés ont joué au même jeu : ils ont hulré un peu, se sont plaint … Continued
Je pensais que mon positionnement était bien perçu. Mais en discutant avec ChatGPT, j'ai compris qu'il était surtout implicite. Dans cette Minute Marine, je te parle de ce décalage entre ce qu'on croit faire passer… et ce que les gens captent vraiment. Et de pourquoi j'ai décidé de mieux exprimer ce qui différencie La Cohorte : ma vision de l'entrepreneuriat, les messages que je cherche à transmettre. Et toi, tu arrives à rendre ton positionnement visible et cohérent ? (pour me répondre, envoie-moi un mp sur Linkedin
durée : 00:08:03 - Le monde d'Elodie - par : Elodie SUIGO - Santa est l'invitée exceptionnelle du Monde d'Élodie à l'occasion de sa tournée des festivals et des zéniths. Dans ce quatrième épisode, elle nous parle de la chanson "Recommence-moi", éponyme de l'album. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Dans cet épisode, je te parle de ce sentiment qu'on connaît trop bien quand on vit loin de sa famille : la culpabilité. Parce qu'être loin, ce n'est pas toujours une question de kilomètres. Parfois, c'est juste avoir choisi une autre vie, d'autres priorités… et se demander si on n'est pas un peu égoïste.On parle de ces petites phrases qui restent en tête, comme “Tu nous manques…” ou “Tu as changé…”, la liberté qu'on recherche, mais qui peut parfois peser lourd, la pression qu'on se met à vouloir être partout à la fois, et comment trouver un équilibre entre nos envies et ceux qu'on aime ... Si toi aussi tu ressens cette culpabilité quand tu construis ta vie, cet épisode est pour toi. Parce que choisir ta vie ne fait pas de toi une mauvaise personne.enjooooy bb
Plusieurs titres du continent s'interrogent, après une prise de parole remarquée du Premier ministre Ousmane Sonko durant le conseil national du Pastef, le parti des deux hommes. Dans cette déclaration, rapporte L'Observateur Paalga, « il accuse le chef de l'État de ne pas avoir suffisamment d'autorité et de ne pas le protéger, lui », face aux critiques dont il a été la cible. Le Premier ministre, poursuit le journal, « appelle donc [le président] à prendre ses responsabilités et à le laisser gouverner. » C'est la première fois, note le Pays, que l'un des deux membres de ce tandem « bris[e] le pacte tacite de retenue » qui les liait, « en exposant publiquement ses frustrations face à ce qu'il considère comme une passivité présidentielle. » À tout le moins, il y a donc « de l'eau dans le gaz », renchérit L'Observateur Paalga, qui se demande « si l'explosion aura lieu » mais constate surtout « que les deux têtes de l'exécutif ne sont pas sur la même longueur d'onde sur bien des sujets. » À lire aussiSénégal: Ousmane Sonko s'en prend à Bassirou Diomaye Faye dans un discours Des différends sur le fond plutôt que sur la forme C'est en tout cas l'analyse de SenePlus, qui fonde son raisonnement sur les propos, il y a quelques mois, du poète Amadou Lamine Sall : selon lui, puisque « Senghor avait dit que pour être président au Sénégal, il faut être un saint ou un héros. » Sous ce prisme, Diomaye Faye serait le saint et Sonko, « le rebelle, l'orage et l'ouragan », et donc « le héros. » Un chef de gouvernement « volcanique », véritable « tribun », abonde le Pays, face à un chef d'État qui serait « l'incarnation d'une alternance apaisée. » Sauf que, tout calme qu'il soit, Bassirou Diomaye Faye « est loin d'être une caisse de résonance des désirs de son Premier ministre », pointe SenePlus, et c'est peut-être bien ce qui agace Ousmane Sonko : il est le patron du PASTEF, et pourtant ; « il n'est pas le maître du jeu dans le gouvernement », estime le journal sénégalais. L'Observateur Paalga va un cran plus loin : « pour un peu, on croirait que Sonko n'a toujours pas digéré le fait d'avoir cédé sa place à Diomaye Faye », option à laquelle il s'est résolu après ses déboires judiciaires. Depuis, c'est comme si, juge le journal, « il trainait cela comme une blessure narcissique dont il n'arrive pas à guérir. » Dans ces conditions, difficile d'imaginer jusqu'où ira ce duo, d'autant que, rappelle enfin le journal burkinabè, « le fauteuil présidentiel n'est pas un banc où tout le monde peut s'asseoir », et « il est toujours plus facile de prendre le pouvoir à deux que de gouverner » de cette manière. À lire aussi[Vos réactions] Sénégal : des tensions au sommet de l'État ? Le Tigré éthiopien à la Une de la presse également La guerre entre les rebelles de cette région du nord du pays et le gouvernement central s'est achevée il y a près de trois ans, mais le Tigré en porte encore les cicatrices. Prêtes à se rouvrir, à en croire Afrique XXI : sur le papier, le conflit est fini ; sur le terrain pourtant, relate un ancien membre des TPLF, « il y a des soldats partout, même si on ne les voit pas. » Et pour cause, précise le journal : « les forces amharas n'ont pas quitté l'ouest de la région, tandis que l'armée érythréenne a élu domicile dans le nord-est, » et c'est sans compter, donc, les soldats tigréens. Un climat qui empêche la population de prendre le chemin du retour : « plus de 1 million de déplacés et des dizaines de milliers de réfugiés n'ont toujours pas pu rentrer chez eux. » De nombreuses femmes parmi ces déplacés Le Monde Afrique s'intéresse ainsi aux 120.000 femmes victimes de viol pendant le conflit, « soit une femme tigréenne sur dix. » Ces violences ont eu lieu, parfois, raconte la fondatrice d'un centre d'aide, « dans des églises, avec l'assentiment du prêtre », de sorte que les victimes « sont persuadées que leur viol a été commis selon la volonté de Dieu. » Parfois, aussi, les témoignages relatent « des actes de torture » qu'on ne détaillera pas à l'antenne, mais dont le but est clair, selon une chercheuse citée : « rendre les femmes stériles, donc empêcher la communauté tigréenne de s'agrandir », le tout dans « un esprit de revanche, toujours intact plus de vingt ans après la fin de la guerre entre l'Ethiopie et l'Erythrée » - entre 2020 et 2022, les soldats érythréens se sont battus aux côtés de l'armée fédérale. Et maintenant que la guerre est finie, il faut, pour les victimes, faire face à « la réticence des autorités (…) à ouvrir les yeux sur ce fléau » car, dénonce une activiste, « ce serait reconnaître l'implication de leurs soldats » dans ces violences. Alors, malgré le manque de reconnaissance, malgré surtout le manque de fonds, les associations d'aide aux victimes poursuivent, sans relâche, leur travail. Après tout, soupire l'une d'elle : « si on s'arrête, qui s'occupera des survivantes ? » À lire aussiEn Éthiopie, la difficile reconstruction de milliers de femmes victimes de viols au Tigré: «je n'ai plus rien pour vivre»
Donald Trump est attendu ce vendredi dans le centre du Texas, cet État du sud des États-Unis, au chevet des familles des victimes des inondations qui ont touché la région il y a une semaine. Plus d'une centaine de morts et au moins 160 disparus. Le président rencontrera également des membres d'équipes des secours. Donald Trump cherchera à faire taire certaines critiques sur sa gestion de la catastrophe, notamment sur une polémique autour de la Fema, l'agence nationale qui doit intervenir pour les catastrophes climatiques. Une polémique sur un possible retard des secours à cause de mesures du président. À Hunt, dans le comté le plus touché, les habitants s'organisent avec les autorités et font preuve de solidarité. Sur le bord du fleuve, des volontaires découpent les arbres déracinés. Juste à côté, des équipes cherchent les corps des victimes. Heather espère que sa nièce Brylie sera retrouvée. Brylie aurait dû fêter ses 7 ans ce mercredi 9 juillet. Elle faisait partie du camp de vacances pour jeunes filles Mystic, submergé par les inondations. « J'espère juste qu'ils la retrouvent. À ce point, ça serait mieux s'ils la retrouvaient morte que pas du tout. On prie seulement pour qu'elle apparaisse. Je prie pour qu'ils trouvent tout le monde, je veux que toutes les personnes disparues soient retrouvées vivantes ou mortes, c'est tout ce qui compte », dit Heather. Malgré cette tragédie, Heather est venue prêter main-forte. Elle a passé sa matinée à retirer les débris d'une maison détruite. Chris Saldana, lui, manie une tronçonneuse. Quatre jours qu'il est là, après avoir fait quatre heures de route pour venir aider. « Nos efforts vont continuer jusqu'à ce que toutes les personnes soient retrouvées, pour que les personnes puissent faire leur deuil », explique-t-il. Un élan de solidarité impressionnant Il se réjouit du nombre de volontaires venus de tout le Texas et même d'ailleurs. « Vous n'avez jamais vu autant de pick-up de votre vie. Les gens qui sont venus ici avec leurs propres moyens, leur argent, juste pour répondre au besoin de ces habitants du Texas. Et ça a toujours été comme ça et ça continuera de l'être ». Son ami Roan King entasse des troncs d'arbres. « Je mets mon énergie à profit pour aider les habitants sympathiques ici à Hunt et Kerrville, et tout le long du fleuve, il faut un village pour faire ça. Parfois, on a besoin d'eux et là ils ont besoin de nous ». Des objets dispersés dans cette forêt emportés par l'eau, un matelas est suspendu dans un arbre... Roan King découvre sous des débris une malle turquoise avec un nom écrit en rose, le bagage appartenait à une fille du camp de vacances. « Nous allons chercher la tronçonneuse et tout couper autour pour essayer de la sauver et peut-être essayer de la ramener à la mère ou au père ou à la petite fille à qui manque la mallette », dit-il. Roan et Chris ont ensuite réussi à identifier la propriétaire de la mall.. La jeune fille est décédée, et s'en vont rapport cet objet aux parents. À lire aussiÉtats-Unis: Donald Trump se rend au Texas une semaine après les inondations meurtrières
durée : 00:42:57 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - En 1992, dans "Projection privée", Michel Ciment reçoit Claude Chabrol pour la sortie de son film "Betty", une adaptation du roman de Georges Simenon, avec Stéphane Audran et Marie Trintignant. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Claude Chabrol Réalisateur français
Ce n'est pas toujours l'échec qui t'éloigne du plan de Dieu. Parfois, c'est ton confort. Une routine rassurante, un succès familier, un terrain connu. Tu fais ce que tu sais faire. Tu restes dans ce que tu contrôles. Mais à force d'y rester, tu t'éteins tranquillement. Et si tu devais être déstabilisé pour t'emmener dans ce que Dieu a de meilleur pour toi ? Dans ce message, pasteur Luc Dumont t'aide à sortir de ta zone de confort, à retrouver ta dépendance à Dieu, et à faire le pas qui changera tout. Bonne écoute !Verset de référence : Proverbes 1:32
✨ Suis-moi sur Instagram : https://instagram.com/laurita.socaliente/ Parfois, on traverse des phases de doute, des phases de down, on se sent mal, inadapté, pas à sa place, et pire encore, on a l'impression d'être une fraude, un échec... Dans cet épisode, on reprend les bases : - Ce n'est pas un manque de motivation ou d'énergie, mais un manque de focus - Le rejet est une redirection - Vous avez un avantage injuste ! - Si quelqu'un vous dit non, vous ne demandez pas à la bonne personne - On a tous un besoin commun - Dis moi où tu vis je te dirai pourquoi ça ne va pas. - Les réseaux sociaux : une fausse bonne idée A tout de suite ;)
Entre 1996 et 2000, le Pérou a vécu l'un des épisodes les plus sombres et les plus méconnus de son histoire récente : des milliers de femmes, en grande majorité pauvres, indigènes et rurales, ont été stérilisées de force, dans le cadre d'un programme gouvernemental présenté comme… une politique de santé publique.À cette époque, le président Alberto Fujimori dirige le pays d'une main de fer. Officiellement, son gouvernement lance une vaste campagne de "planification familiale" pour réduire la pauvreté. L'idée semble simple : moins d'enfants, donc moins de misère.Mais derrière les slogans, une réalité bien plus brutale se met en place.Dans les villages reculés, souvent quechua ou aymara, des femmes sont convoquées dans des centres de santé. On leur promet une consultation gratuite, un vaccin, une aide financière… mais une fois sur place, elles sont emmenées en salle d'opération. Sans explication. Sans consentement. Parfois même sous la menace.On leur ligature les trompes. C'est irréversible.Au total, plus de 300 000 femmes ont été stérilisées. Certaines ont été attachées. D'autres anesthésiées à moitié. Des témoignages évoquent des douleurs atroces, des infections, et même des décès. Il y a eu aussi des cas d'hommes stérilisés de force, mais en bien plus petit nombre.Ce programme n'avait rien d'un choix éclairé : c'était une campagne de contrôle démographique ciblé, avec des quotas imposés aux médecins. Ceux qui ne "produisaient" pas assez de stérilisations étaient sanctionnés. Un véritable système, bureaucratisé, cynique.Pourquoi ces femmes ? Parce qu'elles étaient pauvres. Parce qu'elles parlaient peu ou pas l'espagnol. Parce qu'elles avaient peu de moyens pour se défendre, et que leurs voix avaient peu de poids dans les instances politiques.Pendant des années, ce scandale a été ignoré, minimisé, étouffé.Mais les témoignages ont fini par remonter. Des associations de femmes, des journalistes, des ONG ont documenté les faits, rassemblé des preuves, et porté plainte.Aujourd'hui encore, les victimes attendent réparation. Le procès contre Fujimori a été ouvert en 2021, mais traîne. Pour beaucoup, cette affaire n'est pas seulement une question de justice, mais de mémoire collective : rappeler que derrière les statistiques, il y avait des vies. Des mères. Des jeunes femmes. Et que tout cela s'est produit au nom de la lutte contre la pauvreté. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Mes chers camarades, bien le bonjour !Parfois sur les réseaux on voit des recettes éclatées, d'autres qui sont qualifiées d'explosions de saveurs, eh bien moi je vous propose d'inviter toute une basse-cour dans votre assiette ! Vous connaissez le rôti sans pareil ? Non ? Eh bah il y a moyen que vous regrettiez ce doux temps, il y a deux minutes, où vous n'étiez pas au courant que ça existait !Bonne écoute !
Il y a 3 semaines, je t'ai proposé un épisode analysant ce que ta montre dit vraiment de toi ! Et manifestement, tu t'es régalé ! Parfois drôle, souvent au vitriol mais visant juste....tu as tellement aimé que tu m'as demandé la suite, prétextant qu'il manquait des profils, ou que tu n'avais pas encore trouvé le tien parmi les 8 proposés...mais ça va venir, t'inquiète ! Tu l'as demandé, tu l'attendais et je l'ai fait ! Dans cet épisode, comme dans le précédent, j'ai voulu analyser ce que ta montre dit vraiment de toi...et surtout, à quel point ce que tu crois être le fruit d'un simple choix esthétique et rationnel est en fait bien plus que cela. Et pour ça, j'ai identifié 8 autres profils d'amateurs dans lesquels tu vas forcement te reconnaitre Bonjour à tous et bienvenue sur DM&V, j'espère que vous allez pour le mieux. Avant de commencer, sachez que cet épisode est, comme d'habitude, disponible en version audio sur toutes les plateformes de podcast mais également en vidéo sur ma chaine Youtube Des Montres & Vous. Si vous aimez la chaine et son contenu, N'hésitez pas à liker, à vous abonner et à activer les notifications pour ne rien louper et pour aider DM&V à progresser. Pour ceux qui écoutent en version podcast, pensez à laisser une note 5 étoiles et un commentaire, ça fait toujours plaisir Allez, passons sans plus tarder à l'épisode 134 : Dis-moi ce que tu portes, je te dirai qui tu es (vraiment) Episode 2 Bonne écoute ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En Afrique, il n'y a pas que le Nigeria qui développe l'industrie du cinéma. La Côte d'Ivoire veut aussi se lancer dans une production audiovisuelle ambitieuse. C'est l'enjeu du 3ᵉ SICA, le 3ᵉ Salon international du Contenu Audiovisuel, qui s'ouvre ce jeudi à Abidjan avec 300 professionnels de 25 pays différents. L'un des intervenants n'est autre qu'Alex Berger, le producteur du « Bureau des légendes », la série française de langue française la plus exportée dans le monde. À quand de grandes sociétés de production africaines ? En ligne d'Abidjan, le célèbre producteur français répond à Christophe Boisbouvier. RFI: Alex Berger, c'est la deuxième fois que vous venez au Salon international du contenu audiovisuel à Abidjan. C'est une fidélité au SICA ? Alex Berger : Alors d'abord, je salue l'initiative. Pour la première fois en octobre dernier, je me suis rendu à Abidjan et j'ai pu rencontrer des gens formidables, aussi bien les autorités gouvernementales qui avaient un souhait et une vision intéressante pour justement faire de la Côte d'Ivoire un carrefour ou un hub de production sur l'Afrique de l'Ouest. J'ai trouvé ça très intéressant. En tant que producteur indépendant, nous avons beaucoup de séries et donc, l'année dernière, j'ai pu exposer à beaucoup de gens, des universitaires, des élèves, des producteurs non seulement de la Côte d'Ivoire, mais, de l'ensemble de l'Afrique. Et j'ai trouvé ça franchement extrêmement intéressant. Alors évidemment, beaucoup de gens viennent vous voir pour que vous racontiez comment est arrivé le grand succès du « Bureau des légendes ». J'imagine que vous êtes assailli par plein de jeunes producteurs ivoiriens et de toute l'Afrique qui vous demandent comment on fait, non ? Alors, j'explique quelle était notre ambition, quel était notre processus, quelle était notre exigence. Et j'explique l'absolu incroyable alignement d'étoiles que nous avons eues pour une série française en langue française qui est aujourd'hui le champion de France de l'export dans 120 pays du monde et évidemment la première franchise historique de Canal+. Et au bout de dix ans, puisqu'on a fêté le 27 avril dernier les dix ans du « Bureau des légendes », on est toujours dans le top 10 des émissions, des feuilletons et des séries de Canal+. Donc voilà, entre 95 et 100 millions de vues juste en France. À lire aussiCinéma africain: des productions ivoiriennes en quête de débouchés à Ouagadougou Alors, vous dites votre exigence, ça veut dire qu'avec Éric Rochant, vous avez travaillé et travaillé, notamment sur le narratif, c'est ça ? Évidemment, le génie d'Éric Rochant est d'avoir un muscle particulièrement développé pour trouver le romanesque à l'intérieur d'un univers fait de géopolitique, d'espionnage, de renseignement. Et donc voilà. Est-ce qu'il y a aujourd'hui de jeunes producteurs africains qui ont envie de suivre ce modèle porté par Éric Rochant et vous-même, est-ce qu'il y a des success stories possibles en Afrique centrale, en Afrique de l'Ouest ? Oui, j'en connais. D'abord, je vais mettre de côté le Nigeria qui est déjà un endroit très sophistiqué. Il y a beaucoup de producteurs. C'est le succès de Nollywood, bien sûr ? C'est Nollywood et c'est apprécié. Alors, pour répondre à ce que vous avez dit, ce qui est important pour moi, ça a été de rencontrer des gens comme Alex Ogou, des gens comme Mamane [également chroniqueur à RFI] directement à Abidjan. De voir quel était l'incroyable richesse que pouvaient apporter ces producteurs. Ils sont très talentueux, ils sont en train de faire des choses incroyables. Je n'ai aucune leçon à leur apprendre. En fait, ils sont juste limités parfois par le manque de moyens que les grands diffuseurs et les premiers diffuseurs n'ont pas. Il y a besoin d'un peu plus de formation. Je parlais avec une productrice qui s'appelle Kimberley Azria, qui fait aussi beaucoup de choses, qui m'impressionne beaucoup sur ce qu'elle fait. Elle vient de signer un accord au Bénin pour une nouvelle série. Et donc c'est très excitant, pour un vieux producteur indépendant comme moi, de voir cette richesse et cette jeunesse qui est en train de tout casser. Moi, mon ambition, c'est d'essayer d'aider à créer une ou plusieurs séries avec des producteurs ivoiriens ou d'ailleurs. Mais en tout cas, c'est mon ambition. On me dit Alex Berger que, l'an dernier, lors de votre première visite au SICA, vous avez évoqué la possibilité de créer une version africaine du « Bureau des légendes ». C'est vrai ? Absolument. Nous sommes en train de développer une version localisée, en tout cas en Afrique de l'Ouest, du « Bureau des légendes ». On a écrit un script, on a des gens qui travaillent dessus et c'est n'est pas simple. Parfois la géopolitique va plus vite que nos scénaristes et donc on est obligé d'adapter. Mais en effet, il y a une version qui est en train d'être développée du « Bureau des légendes » et donc voilà. Et qu'on pourra voir d'ici combien de temps ? Alors, j'aimerais pouvoir vous répondre vite. Je pense que ce n'est pas réaliste de dire que ce sera à l'antenne avant 2027. Vous avez déjà le titre ou pas ? « Le bureau secret » ou « Le bureau Afrique ». À lire aussiAudiovisuel en Côte d'Ivoire: des initiatives privées pour pallier le manque de main-d'œuvre
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durée : 00:25:15 - Riccardo Del Fra (5/5) - par : Arnaud Merlin - De Rome à Paris, Riccardo Del Fra trace un chemin singulier entre jazz, écriture contemporaine et cinéma. Contrebassiste de Chet Baker, compositeur pour l'Ensemble Intercontemporain, il façonne une œuvre où l'improvisation dialogue avec la forme et la mémoire. - réalisé par : Arnaud Chappatte
durée : 00:47:23 - La 20e heure - par : Eva Bester - On connaît surtout Arthur H comme musicien, il s'est pourtant essayé à bien d'autres domaines : l'écriture, la peinture, et désormais la bande dessinée et le cinéma. Il est à l'affiche du film Ange de Tony Gatlif, et co-auteur d'une bande-dessinée avec le dessinateur Alfred. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Au milieu des montagnes du territoire de Mahagi, sur les rives du lac Albert, coule la rivière Kakoye. Ce cours d'eau sépare la chefferie de Mokombo en deux : la rive ouest, perturbée par la présence de groupes armés, et la paisible rive est, n'ayant jamais connu d'attaque de groupe armé. Aucun milicien n'ose traverser la rivière que les habitants disent magique. Conséquence : cette zone sécurisée accueille des dizaines de milliers de déplacés qui continuent d'arriver en provenance des rives du Lac Albert. De notre envoyée spéciale, En ce milieu d'après-midi, Martine revient du champ le dos courbé. Son grand âge lui a fait oublier sa date d'arrivée dans le camp de déplacé de Guenguere 3, elle qui a toujours vécu sur les rives ouest de la rivière Kakoye. « Je me suis déplacée jusqu'ici parce que mon village a été attaqué. Mon beau-frère a été tué à la machette, certains enfants de la famille aussi. Nos maisons ont été incendiées et nos biens ont été volés. Alors, je suis venue ici », se souvient-elle. Martine accuse la Codeco, une milice qui dit défendre la communauté Lendu. « Je n'avais connu un tel conflit avant. Même quand j'étais petite. Depuis, c'est très difficile. On n'a rien à manger. Si je ne travaille pas comme journalière dans le champ qui appartiennent à d'autres, comment je vais manger ? Et comment nourrir mes enfants ? », s'interroge-t-elle, désespérée. Malgré cette extrême précarité, les huttes continuent de se construire. Les déplacés sont attirés par la sécurité qui règne dans la zone, en majorité habitée par les Alur. Cette communauté n'a formé aucun groupe armé d'autodéfense et n'est engagée ni dans le conflit communautaire qui oppose les Lendu et les Hema, ni dans les récents affrontements dans la zone littorale à proximité du lac Albert qui opposent les militaires congolais et un nouveau groupe politico-militaire, la CRP. Des affrontements que Silver a fuis il y a trois mois. « Il y a eu un combat acharné. C'était vers une heure du matin, se souvient-il. On a d'abord entendu des coups de feu. On a entendu des bombes. Nous avons pris la fuite d'abord une première fois en septembre dernier. En février, il y a eu de nouveaux affrontements entre les militaires congolais et la CRP. » Ces nouvelles arrivées entraînent des difficultés supplémentaires, déplore Justin Twambe Urumgwa le président du site de Guenguere 3. « Nous manquons de latrines, nous n'avons pas de douches et pourtant, il y a de nouvelles personnes qui arrivent et qui augmentent encore le problème. Pire encore, il n'y a pas de l'eau potable ici. Parfois, les gens se bagarrent à cause des quantités insuffisantes d'eau potable », déplore-t-il. Ces trois derniers mois, 1 880 personnes se sont ajoutées aux 8 000 déjà installées. À lire aussiManenji Mangundu, directeur d'OXFAM en RDC: «La situation humanitaire est très précaire à Goma»
Dans la prestigieuse salle du Musikverein, à Vienne, en Autriche, temple de la musique classique connu des mélomanes du monde entier, se déroulent des concerts pas comme les autres. Des concerts Souvenir qui s'adressent aux personnes atteintes de démence. Le but est de réveiller leur mémoire, à travers la musique et ses émotions. Cet après-midi, la magnifique salle Brahms du Musikverein de Vienne, en Autriche, accueille un concert un peu particulier, Souvenir, destiné aux personnes atteintes de démence et leurs accompagnants. Ils sont plusieurs dizaines à s'installer lorsqu'un trio de jeunes musiciens commence à jouer un programme spécialement conçu pour eux. Mélange de classiques et de variétés du 20e siècle. Une animatrice introduit chaque morceau et encourage même les spectateurs à chanter. On voit des mains en attraper d'autres, des têtes qui se posent sur l'épaule du voisin. C'est le but de ces concerts : réveiller les émotions et la mémoire des spectateurs. Pari réussi pour Elfriede, 84 ans, qui a quitté sa maison de retraite avec son accompagnant Walter. « J'ai toujours aimé me rendre à des concerts et celui-ci était beau, magnifique. J'ai aimé toutes les chansons. C'est toujours un plaisir et quelque chose de spécial au Musikverein. Je crois que je pourrais y aller tous les jours », confie-t-elle. « Par la musique, on peut toucher les personnes atteintes de démence au niveau émotionnel. Ces concerts permettent de bien travailler sur leur mémoire, car après, on en reparle. On leur demande de quoi ils se souviennent. Alors, on chante à nouveau ensemble certains morceaux du programme », abonde son accompagnant. Organisés depuis 2022, ces concerts sont bien fréquentés et pas uniquement par des personnes atteintes de démence. Peter, par exemple, accompagne son fils autiste, Alex. « Mon fils écoute des concerts sur YouTube toute la journée. C'est ce qui le calme. Certains autistes ne peuvent pas supporter quand il y a trop de bruit ou trop de personnes dans une salle. C'est pourquoi les gros concerts sont difficiles. Les personnes ayant des besoins particuliers ne sont malheureusement toujours pas intégrés correctement dans la société. Mais ici, on rencontre d'autres familles avec des enfants handicapés et de nombreuses amitiés se sont déjà nouées », témoigne-t-il. Pour les musiciens aussi, cette expérience est remplie d'émotions, comme l'explique le pianiste Shimon Krizek et la violoniste Susanna Budzinski, tous deux polonais : « Je me souviens que lors d'un concert au cours duquel j'ai joué une aria. Un spectateur, probablement un ancien chanteur, a tenu la dernière note aussi longtemps que cela est possible. J'ai donc dû moi-même tenir cette dernière note. Parfois, j'ai l'impression que je vais me mettre à pleurer. C'est vraiment fantastique », explique, ému, le pianiste. « Habituellement, le public reste assis à apprécier la musique, mais ici, certains se mettent à chanter ou à danser. Ils nous envoient une grande énergie. C'est une expérience très enrichissante, non seulement pour les artistes, mais aussi pour le public, car il est scientifiquement prouvé que la musique aide les personnes atteintes de démence », abonde la violoniste. En Autriche, environ 170 000 personnes sont actuellement atteintes de démence. À lire aussi«Expériences vibratoires»: un cycle d'ateliers pour initier les personnes sourdes à la musique
Histoire postée sur le subreddit Paranormal il y a quelques jours par l'utilisateur u/4thdegreeknight Voici son histoire : À la fin des années 1990, je supervisais une équipe spécialisée dans le nettoyage de scènes traumatiques. Nous intervenions dans des bâtiments après des homicides, suicides, morts non découvertes, accidents mortels, décès dus à des incendies, ou à peu près tout événement tragique pouvant survenir dans une maison, un appartement ou un bureau.L'histoire qui suit s'est déroulée sur l'une de ces scènes. J'en ai vécu plusieurs qui m'ont vraiment marqué, mais celle-ci semble avoir davantage été influencée par des esprits malfaisants, contrairement à d'autres qui étaient simplement tristes.Il arrivait souvent que nous soyons envoyés sur place avec très peu d'informations, du type : « Dégâts sur structure avec décès » ou « Incendie avec multiples victimes ». Parfois, c'était aussi vague que : « Décès à l'intérieur d'un domicile ».Source : https://www.reddit.com/r/Paranormal/comments/1kz3q6g/reddit_whats_the_creepiest_unexplainable_thing/Pour m'envoyer vos histoires danslenoirpdcst@gmail.comPour participer à cette émission horrifique, écrivez à Dans Le Noir sur les réseaux sociaux, j'accepte tout le monde !Mon Instagram HorrifiquePATREONLE seul podcast qui fait peur !Armez-vous de votre casque ou de vos écouteurs !Podcast Horreur, Podcast Surnaturel, Podcast Paranormal & Podcast Creepypasta mais surtout un podcast qui fait peur !Bonne semaine horrifique à tous ! Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Épisode 1334 : La saison des festivals est lancée et avec elle les activations de marques immersives et personnalisées !Et de ces marques qui ne se contentent plus d'un stand : elles veulent créer des expériences.À l'heure où les marques cherchent à pousser ce curseur de l'expérience et de la création de contenu, les événements musicaux sont le terrain de jeu idéal pour tester, innover mais aussi rencontrer le public. —Les festivals, nouveau terrain de jeu préféré des marquesPendant longtemps, activer une marque sur un festival, c'était une bâche, un totem, un gobelet.Mais ça, c'était avant.Aujourd'hui, les marques veulent faire vivre une expérience.Elles veulent capturer l'attention du public festivalier.Et surtout, elles veulent donner envie de partager.Il n'existe pas de statistique officielle unique sur le nombre exact de publications par festivalier et par événement, mais les observations et analyses du secteur indiquent qu'un festivalier publie généralement entre 5 et 15 contenus sur les réseaux sociaux au cours d'un festival.Côté annonceur, c'est tout bénéf' : de l'UGC, du earned media et une proximité émotionnelle avec le public.—L'immersion comme levier d'engagementPlus l'activation est sensorielle, plus elle performe.La vue, l'ouïe, l'odorat, le toucher, le goût : tout y passe.Espaces expérientiels :Aperol Spritz Piazza à Coachella : Aperol a conçu une « piazza » italienne photogénique avec un tramway de marque, des jeux interactifs et un dôme photo, créant un lieu de rencontre convivial et hautement partageable sur les réseaux sociaux—Mesurer le ROI d'une activation immersiveLes marques ne s'arrêtent plus à la visibilité.Elles veulent des chiffres.Et l'immersif peut en fournir :nombre de participants / taux de partage / mentions sociales / trafic redirigé vers leurs canaux—Parfois le ROI se mesure en chiffre d'affairePlusieurs festivals de musique intègrent désormais des espaces dédiés au shopping, offrant ainsi aux festivaliers une expérience lifestyle complète mêlant musique, mode, art et consommation responsable. We Love Green : propose un espace appelé la restylerie. On y trouve des stands de mode éthique, d'accessoires, de cosmétiques naturels, ainsi que des espaces dédiés à l'upcycling et à la seconde main. Mai spas que. Cette année Izipizi était présent avec un stand sur lequel vosu pouviez acheter vois lunettes de soleil.—Pourquoi ça marche ?Parce que c'est émotionnel.Parce que c'est Instagrammable.Et parce que ça fait vivre une marque dans la vraie vie.C'est aussi une réponse à une attente générationnelle.Les GenZ valorisent l'expérience plus que le produit.Selon EventTrack, 74% des Millennials préfèrent dépenser pour une expérience que pour un bien matériel.Retrouvez toutes les notes de l'épisode sur www.lesuperdaily.com ! . . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Qui n'a jamais vécu ce moment déconcertant : le mot sur le bout de la langue, le nom d'un collègue qui échappe soudain, le souvenir d'une tâche à accomplir qui se volatilise. Ces "trous de mémoire", bien que banals, intriguent depuis longtemps neuroscientifiques et psychologues.Une récente méta-analyse, parue dans la revue Trends in Cognitive Sciences, apporte un nouvel éclairage. En compilant les résultats de 80 études, les chercheurs ont identifié des mécanismes cérébraux bien spécifiques à l'origine de ces instants de vide mental. Et l'une des découvertes majeures est que ces moments ne sont pas des erreurs du cerveau, mais au contraire, une fonction naturelle de notre esprit.Première révélation : ces "trous de mémoire" ou épisodes de pensée diffuse occupent jusqu'à 20 % de notre temps d'éveil ! Ils surviennent lorsque notre attention se relâche temporairement, souvent à notre insu.Sur le plan neurologique, ces instants correspondent à une modification de l'activité du réseau du mode par défaut (Default Mode Network, DMN), un ensemble de régions cérébrales impliquées dans la réflexion intérieure, l'auto-évaluation et le vagabondage mental. Quand ce réseau prend le dessus, l'activité dans les circuits liés à l'attention et à la mémoire de travail diminue. Résultat : un décalage temporaire dans notre capacité à accéder aux souvenirs ou aux informations immédiates.Autrement dit, pendant ces brefs moments, notre cerveau bascule en mode introspectif ou "repos cognitif", et cela peut provoquer un trou de mémoire. C'est un phénomène physiologique normal — et même utile ! Il permettrait au cerveau de se régénérer, de consolider des souvenirs ou de favoriser la créativité.L'étude souligne également que ces épisodes sont plus fréquents en situation de fatigue, de stress ou de surcharge cognitive. Le manque de sommeil, par exemple, augmente l'instabilité de l'attention et rend les trous de mémoire plus probables.Enfin, les chercheurs rappellent que ces oublis sont rarement un signe de déclin cognitif chez l'adulte en bonne santé. Ils font partie du fonctionnement naturel de notre cerveau. Néanmoins, s'ils deviennent excessivement fréquents ou s'accompagnent d'autres troubles cognitifs, il est conseillé de consulter un spécialiste.En résumé, grâce à cette analyse approfondie, on comprend mieux que nos trous de mémoire sont liés à un rééquilibrage dynamique de l'activité cérébrale — un phénomène naturel et même essentiel à notre équilibre mental. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En ce mois de juin, les théâtres russes commencent à envoyer leurs programmes de rentrée avec des pièces mettant en valeur ce que Vladimir Poutine continue à appeler « l'opération spéciale ». Jeux vidéo, films, séries télé, toute l'industrie du loisir et de la culture est mise à contribution. Objectif : toucher le grand public. Avec, à ce stade, un succès encore mitigé chez les spectateurs. De notre correspondante à Moscou, En septembre, Irkoutsk accueillera la 15e édition de son festival national biennal de théâtre. Notamment sponsorisée par Gazprom, la compétition accueillera aussi en parallèle un laboratoire dont le thème est cette année « l'Opération militaire spéciale dans l'art théâtral moderne ». Vingt-huit candidatures de pièces originales écrites en russe, jamais mises en scène ni publiées auparavant ont été acceptées. Trois seront ensuite sélectionnées pour être jouées en public. Ce n'est qu'une des nombreuses illustrations de l'effort des autorités pour pousser une culture grand public toute tournée vers le soutien à son « opération spéciale ». Souci prononcé d'être proche des combattants De la capitale russe à Saint-Pétersbourg, de Kaliningrad à Vladivostok en passant par Kazan et Novossibirsk, cette année encore plus que les précédentes, chaque grande ville ou moyenne de Russie a vu se jouer dans ses théâtres au moins une pièce dite « patriotique », illustrant ou vantant l'effort de guerre de l'armée russe, héroïsant ses soldats, avec un souci prononcé d'être aussi proche des combattants que possible. À Moscou cette année, sur la scène du célèbre « Sovremennik », se jouait une pièce intitulée Call Sign Silence : l'histoire du nouveau départ dans la vie civile d'un vétéran handicapé revenu à la vie civile, « renforçant le moral des citoyens de Russie » selon certaines critiques. Dans les journaux de petites villes comme Yoshkar-Ola, à un peu plus de 800 km de la capitale, on peut aussi lire à propos de la présentation d'une pièce ce type de description : « Des témoins des événements ont aidé les artistes à recréer des actions militaires réalistes sur scène (..) Ils ont enseigné comment tenir correctement une mitrailleuse et exprimer la douleur d'une blessure pour que le spectateur vous croie ». Ces « témoins des événements » sont bien sûr les soldats. Même le théâtre amateur ou les troupes des écoles s'y sont mis. « Des films et des poèmes écrits parfois trop rapidement » Sur le grand et le petit écran, on peut aussi aujourd'hui voir des films et des séries dans la même veine que le premier modèle du genre : une série intitulée 20/22, soit une histoire d'amour contrariée qui se déroule pendant le siège de Marioupol, présentant, dans le droit fil du narratif du Kremlin, les soldats russes comme libérant la ville d'un fascisme destructeur. Malgré tous les efforts des institutions, disposant souvent d'un budget généreux pour subventionner toute proposition, le public n'est pourtant pas toujours au rendez-vous. La faute à une qualité qui laisserait à encore à désirer, juge une critique d'art qui fait autorité en Russie : « Aujourd'hui, le point de vue très patriotique trouve un débouché artistique, mais je ne vois pas encore une véritable forme d'art, juge-t-elle. Pour l'instant, et ce n'est que mon opinion personnelle, ce ne sont que des tentatives. Et elles ne sont pas toutes professionnelles. Il y a des films souvent réalisés à toute vitesse, ou bien des poèmes écrits très rapidement. On voit bien aussi ce qu'on appelle la poésie « Z ». Mais dans ce domaine, il n'y a tout simplement pas de bons poètes. Enfin, peut-être un. Il y a Igor Karaulov, qui est généralement considéré comme un vrai écrivain. Mais à bien des égards, ce sont des poèmes aux formes très simples, sans véritable élaboration. » À lire aussiSoutenir, critiquer ou se taire, les artistes russes face à un choix lourd de conséquences Difficile d'échapper à la production « patriotique » La qualité insuffisante est souvent invoquée par les spectateurs qui revendiquent ne pas être intéressés. « Si vous êtes en vacances, vous n'irez pas au cinéma voir ce type de film, même si on vous donne une réduction de 95%. Personne n'en a envie, car c'est mal fait, ça n'a rien à voir avec l'art », explique un jeune étudiant. Ils sont aussi encore nombreux ceux qui cherchent à fuir le plus possible dans leur vie privée, sur leur temps libre, tout ce qui peut leur rappeler la guerre. Comme cette psychologue moscovite, la quarantaine, qui explique : « Je ne regarde pas ce genre de cinéma et je ne l'ai jamais fait, car il provoque des émotions que je n'aime pas vraiment ressentir. Je suis assez sensible et j'essaie de me concentrer sur le positif. Dans ce genre de films, il y a toujours un côté dramatique et douloureux, que, personnellement, j'essaie de minimiser, car je vis déjà suffisamment d'expériences douloureuses dans ma vie. Et on entend parler de morts tous les jours. » Au box office russe de 2025 jusqu'ici, trois films sur le podium : le conte de fées Le Magicien de la cité d'Émeraude (version soviétique du magicien d'Oz), Nezha vaincra le Roi Dragon, un dessin animé chinois, Le Prophète, une biographie de Pouchkine pour adolescents. Il y a bien un film de guerre dans le Top 10, mais il s'agit d'un film d'anticipation qui se déroule dans les fonds marins. Pourtant, à en croire un jeune Moscovite, il est difficile d'échapper à la production contemporaine « patriotique » : « Bien sûr, la propagande est moins oppressante aujourd'hui qu'en URSS. On ne vous dit pas de toutes parts qu'il faut absolument voir tel film, mais le ressenti est très similaire. Mais même si vous n'êtes pas obligé de voir telle ou telle production parce que vous n'en avez pas envie, vous vous retrouverez forcément de toute façon à voir la bannière ou la publicité et vous ressentirez cette émotion écœurante. » Trop de pression peut-être, surtout pour ceux qui, comme ce jeune homme, doivent déjà garder leurs opinions anti-guerre en Ukraine pour eux et s'évader, seuls devant un écran d'ordinateur, en regardant grâce aux VPN des films et séries interdits. Cela n'empêche pas, parfois, des petits gestes, comme celui d'un étudiant qui cet hiver a laissé un commentaire sur le site internet d'un théâtre de Moscou, critiquant la présence de la lettre « Z » sur sa façade. Pour expliquer ces quelques lignes à RFI, il avance : « Je ne soutiens pas l'opération spéciale, je ne soutiens pas la guerre, ni le régime actuel, je pense que toute sa politique est extrêmement mauvaise, et j'essaie de m'y opposer autant que possible. Donc, je n'irai plus jamais dans ce théâtre tant qu'un « Z » y est suspendu. Je pense d'ailleurs que se rendre dans un tel théâtre est un soutien indirect. D'ailleurs, je ne monterai pas non plus dans un bus sur lequel la lettre Z est affichée. Je sais bien que dans la situation actuelle, il est extrêmement difficile de ne montrer aucun soutien, que tout le monde est sous une pression folle, mais je pense que n'importe quel théâtre peut quand même se permettre de ne pas accrocher une énorme lettre Z sur la façade. » À lire aussiRussie: le pouvoir conforte sa reprise en main sur la culture « Faire profil bas n'est pas se taire » Pour combien de temps encore ? Depuis 2022, les autorités ont méthodiquement procédé : elles ont visé toutes les têtes des grandes institutions culturelles connues à Moscou ou à Saint-Pétersbourg. Toute direction jugée pas assez favorable au pouvoir et à sa décision d'envoyer ses soldats en Ukraine a été remplacée par des figures dont la loyauté aux yeux de tous ne pouvait faire aucun doute. A la tête de grands musées, on retrouve par exemple aujourd'hui des personnalités réputées proches des services de sécurité. Parfois, certains d'entre eux siègent simplement au conseil d'administration, mais cela suffit pour assurer un verrouillage désormais total. Quant aux artistes critiques, ceux qui n'ont pas fui courent un risque très élevé de se retrouver derrière les barreaux. Le terme « critique » recouvre d'ailleurs un champ très large. Témoin l'affaire de la metteuse en scène Evguenia Berkovitch et de la dramaturge Svetlana Petriïtchouk, condamnées en juillet dernier à quasiment six ans de colonie pénitentiaire par un tribunal militaire. Motif : « apologie du terrorisme ». En cause officiellement : leur pièce de théâtre intitulée « le faucon », Saluée par la critique et le public, elle avait reçu en 2022 deux Masques d'or, la plus prestigieuse récompense du théâtre russe. Elle raconte l'histoire de jeunes femmes russes recrutées sur internet par des islamistes en Syrie et partant les rejoindre pour les épouser. Soit, disent les artistes qui ont toujours clamé leur innocence, l'inverse de ce qui leur est reproché. D'Evguenia Berkovitch, et des motifs de son arrestation, une personnalité du monde culturel russe dit : « Mon opinion personnelle est que le vrai problème est qu'elle n'était pas capable de se taire, sur aucun sujet. Evguenia a toujours dit que le théâtre ne pouvait pas être en dehors de son temps, en dehors des événements. Que si le théâtre ne parle pas ce qu'il se passe dans le monde, au moment où ça se passe, alors cela signifie qu'il n'est pas honnête » Sans débouchés possibles pour exprimer leur vision – une des personnes rencontrées lors de ce reportage parle de « zone de silence » –, aujourd'hui les artistes qui ne soutiennent pas activement la politique du pouvoir et qui sont restés en Russie se réfugient, dit cette personnalité du monde culturel, dans l'expression de leurs idées de la manière « la plus allégorique possible ». À lire aussiRussie: le musée du Goulag à Moscou fermé Un jeu vidéo russe sur la guerre en Ukraine « Malheureusement, reprend-elle, il y a maintenant une fracture entre "ceux qui sont partis" et "ceux qui sont restés". Beaucoup de gens qui sont partis ont commencé à critiquer très durement ceux qui sont restés en leur disant : "Vous avez cédé, vous avez abandonné, il est impossible de rester dans ce pays sans devenir un salaud". Je pense que ce n'est pas vrai. Qu'il y a toujours des options. Qu'il y a une différence entre se taire et faire simplement profil bas. La question est de savoir comment vous le faites, et quel genre de personne vous êtes. Même si pour moi, même si la guerre se terminait, la situation sur le plan intérieur ne changera pas. » Le pouvoir renforce chaque jour un peu plus son investissement dans la culture. Vladimir Poutine a ainsi ordonné ce printemps la création d'un lieu à Moscou tout entier dédié à promouvoir « le théâtre patriotique moderne ». Date butoir : le 30 novembre prochain. Une production nationale russe en tout cas, semble elle, à en croire en tout cas son chef de projet, tirer largement son épingle du jeu. Il s'agit d'un jeu vidéo intitulé Squad 22: ZOV. Décrit comme « basé sur l'expérience réelle de la guerre des vétérans russes en Ukraine », il propose des volets comme « Campagne de printemps du Donbass, 17 missions sur les combats de 2014 », ainsi que « Marioupol 2022 » et « Contre-offensive ukrainienne 2023 » et revendique 100 000 utilisateurs quotidiens sur la page internet où on peut le télécharger depuis fin janvier dernier. Présenté sur la plate-forme Steam depuis le 30 mai dernier – et bloqué sur son segment ukrainien –, il y est décrit comme « officiellement recommandé par l'armée russe comme manuel de tactiques d'infanterie de base pour l'entraînement des cadets et de la Iounarmia (organisation d'État russe pour les jeunes cadets de l'armée) », plaçant le joueur « aux commandes d'équipes de soldats russes qui combattent les forces armées ukrainiennes, font des prisonniers et libèrent des otages ». Ce même 30 mai dernier, le chef de projet affirmait au quotidien légitimiste les Izviestia que 54% de son chiffre d'affaires provenait déjà... des États-Unis. À lire aussiSoutenir, critiquer ou se taire, les artistes russes face à un choix lourd de conséquences
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Ami·es pour la vie ? Dans ce hors-série en deux épisodes, la journaliste Élodie Font explore la complexité de nos liens d'amitié. Parfois, les amitiés d'enfance se délitent, sans rupture nette. On a du mal à ne plus se considérer comme des ami·e·s, mais lorsqu'on se croise par hasard et qu'on se dit qu'il faudrait se prendre un café, une part de nous sait bien qu'on ne le fera jamais. Une part de nous sait bien qu'on n'aura plus grand-chose à se dire, si ce n'est ressasser des histoires du passé. Qu'est-ce qu'il se passe quand les différences entre ami·es se creusent ? Est-ce que l'on change d'ami·es parce que l'on change soi-même ? Comment faire en sorte que ces liens ne deviennent pas des relations-souvenirs ? Avons-nous une jauge d'amitié qui ne pourrait pas se remplir indéfiniment ?Cette semaine encore, Marie Misset cède son micro à Elodie Font pour une mini-série d'Émotions sur les amitiés d'enfance. Elle recueille les témoignages de Caro*, Anne-Claire, Lina, Camille, Pénélope, Charles et Serge et les analyses de Lubomir Lamy, professeur de psychologie sociale, et Pauline Rochart autrice de l'essai Ceux qui reviennent. Pour aller plus loin : Le numéro Amitié, qu'est-ce qui nous lie ? de la revue Le Un Hebdo du 19 mars 2025L'étude How many hours does it take to make a friend? De Jeffrey Hall pour l'University of KansasLe livre Amitiés – La nature et l'impact de nos relations les plus importantes de Robin DunbarL'étude En bonne compagnie – La grande étude suisse sur l'amitié du Gottlieb Duttweiler Institute L'étude L'amitié comme processus social de Paul Lazarsfeld et Robert MertonÉmotions est un podcast de Louie Media. Elodie Font a tourné, écrit et monté cet épisode. La réalisation sonore est de Guillaume Girault. Le générique est réalisé par Clémence Reliat, à partir d'un extrait d'En Sommeil de Jaune. Elsa Berthault est en charge de la production. Si vous aussi vous voulez nous raconter votre histoire dans Émotions, écrivez-nous en remplissant ce formulaire ou à l'adresse hello@louiemedia.comPour avoir des news de Louie, des recos podcasts et culturelles, abonnez-vous à notre newsletter en cliquant ici. Suivez Louie Media sur Instagram et Facebook.*le prénom a été modifié. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est une guérilla dont on parle peu. Dans la longue pointe sud de la Thaïlande, à la frontière de la Malaisie, loin des caméras, les provinces thaïlandaises de Yala, Pattani et Narathiwat sont en proie à un conflit entre l'État central de Bangkok et un groupe armé séparatiste musulman. Bilan : plus de 7 700 morts depuis 2004. Le massacre, cette année-là, de manifestants musulmans d'origine malaise, toujours impuni, a laissé des traces. Elle continue de hanter toute la région. En témoigne la résurgence des violences meurtrières depuis le début de cette année. De notre correspondant à Bangkok,Des dizaines d'hommes, torse nu, mains ligotées, sont jetés un à un par des militaires dans une benne d'un camion. Entassés les uns sur les autres, ils reçoivent des volées de coups à mesure que l'arrière du véhicule se remplit. Puis le silence. Le moteur démarre. Durant le trajet qui semble interminable, on entend gémir, suffoquer. Avant que les cris s'estompent peu à peu. À nouveau, le silence. En cette soirée tiède, un court métrage diffusé en plein air aux abords du Patani Artspace, un centre culturel à Pattani, dans l'extrême sud de la Thaïlande, retrace la tragédie survenue il y a 20 ans, jour pour jour, à Tak Bai. Le 25 octobre 2004, devant le commissariat de cette ville paisible, une manifestation virait au drame. Et devenait le symbole le plus brutal des violations des droits de l'homme perpétrées dans le « Sud profond » de la Thaïlande, où vivent une majorité de musulmans d'ethnie malaise (minorité musulmane au sein d'une nation thaïlandaise de 71 millions d'habitants à plus de 90% bouddhiste). Ce jour-là, pour disperser la foule, l'armée intervient : 7 manifestants musulmans malais tombent sous les balles. Et 1 300 autres sont interpellés. Ligotés. Puis jetés à l'arrière de fourgons militaires, empilés comme des bûches. Pendant le trajet qui les mène à une base militaire, 78 d'entre eux meurent asphyxiés. Deux décennies plus tard, devant le film, les visages sont fermés. Certains trahissent quelques larmes qui coulent pendant le générique, où des archives défilent sur fond d'une chanson évoquant le massacre de Tak Bai. « La douleur est encore vive aujourd'hui », confie Maliki Doloh, debout grâce à deux béquilles et vêtu du Baju Melayu, costume traditionnel. L'homme, qui avait 27 ans à l'époque, a cru voir la mort. Ce survivant repense encore à ses semblables, écrasés par le poids des corps, et dont la respiration s'est tue, lentement. « C'était le Ramadan », se souvient-il, indiquant avoir rompu le jeûne en léchant la sueur qui dégoulinait sur son visage, avant de s'évanouir. À son réveil, les médecins lui ont dit qu'il fallait l'amputer. Le massacre de Tak Bai a soufflé sur les braises d'une insurrection séparatiste née des années plus tôt et plongé la région dans un conflit entre l'État central et le BRN (Barisan Revolusi Nasional), le principal groupe armé actif. Véhicules piégés, fusillades, assassinats ciblés : depuis le tournant de 2004, ce conflit peu médiatisé a fait plus de 7 700 morts et près de 15 000 blessés, principalement des civils, recense l'ONG Deep South Watch. La mort d'une fillette tuée par balle et celle d'un jeune moine, il y a peu, rappelle que les habitants des trois provinces de Yala, Pattani et Narathiwat, tout au sud du royaume, vivent dans la violence permanente. À Yala, une femme au foulard pastel dont la silhouette présage l'arrivée prochaine d'un second bébé décrit ses angoisses de jeune mère. « J'en ai marre ! Parfois, je perds espoir, témoigne Azura Cheaauma, 35 ans. J'ai peur que quelque chose arrive à mes enfants. J'aimerais qu'ils grandissent dans un environnement sûr, où ils pourront jouer, étudier, sans avoir à entendre résonner le bruit des armes ». Les trois provinces à la pointe sud de la Thaïlande sont ainsi soumises à une loi martiale et à l'état d'urgence, prolongé maintes fois depuis 2004, lorsque 75 000 soldats, policiers et paramilitaires ont investi la région pour endiguer les violences. Les forces de sécurité sont tombées au nombre de 50 000, indique BenarNews, mais leur omniprésence continue d'être une source de tension. Les points de contrôle militaires quadrillent les villes, bordent les routes. Ici, un véhicule blindé, là une tour de guet. Sur la ligne de train qui relie Yala à Sungai Kolok, dernier arrêt avant la Malaisie, des soldats, mitraillettes sous le bras, sont stationnés à chaque village doté d'une gare. Souvent, ils montent à bord pour fouiller, interroger. Ici, « les violations des droits de l'homme sont nombreuses », affirme la militante Anchana Heemina. Visage connu de tous, elle a fondé en 2010 Duay Jay, une ONG locale qui, depuis sa création, a recensé 168 cas de torture et 444 exécutions extrajudiciaires. L'an passé, l'un de ses bénévoles a été abattu dans d'étranges circonstances : « Voilà les risques auxquels sont confrontés les défenseurs des droits humains dans le sud ». Loin des caméras, ce conflit insurrectionnel s'enracine dans le passé. Régie des siècles durant par des Rajahs musulmans, la région fut jadis le prestigieux sultanat de Patani. Avant d'être attachée de force en 1902 au royaume de Siam, ancien nom de la Thaïlande. Mais « la véritable rupture entre l'État central et les Malais du Sud intervint toutefois plus tard, sous la férule des gouvernements ultranationalistes de Phibun Songkhram [premier ministre et dictateur militaire de la Thaïlande de 1938 à 1944, puis de 1948 à 1957, ndlr] », écrivait le spécialiste du royaume et ancien correspondant de RFI Arnaud Dubus dans l'ouvrage Thaïlande : histoire, société, culture (2011). « Avides d'imposer à l'ensemble du pays une même identité thaïe, ajoutait-il, les agents du gouvernement central interdirent aux Malais — dont la plupart ne parlaient pas thaï — d'employer leur langue dans leurs démarches administratives, les forcèrent à quitter le sarong pour la nouvelle ‘tenue nationale' et obligèrent les enfants musulmans à se prosterner devant des statues de Bouddha ». Pour Don Pathan, expert sécuritaire à The Asia Foundation, il s'agit d'un conflit « ethno-nationaliste », qui « découle de l'échec de la politique d'assimilation visant à transformer les Malais en quelque chose qu'ils ne sont pas ». Lancé en 2013 et supervisé par la Malaisie voisine, le processus de paix entre le gouvernement thaïlandais et le BRN patine. Coups d'État, destitutions, dissolutions de partis et successions de gouvernements : l'instabilité politique de la Thaïlande, liée à la prédominance de l'armée, n'aide pas. Parmi les militants du Sud, nombreux sont conscients que le combat pour la paix ne se mène pas seul : « On doit participer, plus largement, à la démocratisation de la Thaïlande ! Le pays a besoin de changements structurels », soutient Arfan Wattana, qui reçoit dans le café qu'il tient à Sungai Kolok. Avec The Patani, l'organisation pacifique qui milite pour l'auto-détermination de la région dont il fait partie, ce père de famille souhaite retenir la jeunesse tentée de rallier le groupe armé séparatiste : « L'un des défis majeurs sur lequel on travaille, ce sont les jeunes qui soutiennent l'indépendance via des modes d'action violents. On leur dit que ce chemin n'est possible qu'à travers la non-violence. »« C'est notre responsabilité de dialoguer avec les groupes armés, les gens en colère contre les injustices qu'ils subissent et de leur dire que la violence ne nous fera pas gagner », abonde Artef Sokho, président de The Patani. ONG et pacificateurs s'efforcent de discuter avec toutes les parties prenantes du conflit. « Mais c'est loin d'être facile », concède ce militant, que le spécialiste Don Pathan qualifie de « Mandela du Sud de la Thaïlande ». En cette année 2025, la résurgence d'attentats, embuscades et tueries n'augure en effet rien de bon. Les perspectives de paix semblent encore s'éloigner.
Quand on souffre en amour… quand on vit des histoires dures, voire violentes, il est parfois bon de prendre du recul et de se demander quels sont les critères qui guident nos choix en amour. Parfois, c'est un physique particulier, parfois un certain milieu social, parfois les cheveux, parfois même les chaussures ! Et si, comme l'a fait Karim Leklou pendant la cérémonie des Césars, on réhabilitait la gentillesse ? Mélanie a su casser les schémas qui l'emprisonnaient et, surtout, elle a placé ce critère au-dessus de tous les autres. Et, comme par hasard… elle est pleinement heureuse !Clémentine De La Grange a réalisé cet épisode, Stéphane Bidart l'a monté et mis en musique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.