Podcasts about tunisie

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tunisie

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Reportage Afrique
Littérature jeunesse en Tunisie: des héros africains et musulmans à l'image des petits lecteurs

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Nov 7, 2025 2:29


En Tunisie, de jeunes autrices se réapproprient la littérature jeunesse avec des héros africains et/ou musulmans. Une manière d'enseigner aux enfants des récits auxquels ils peuvent s'identifier, avec des personnages issus de leur culture et parfois méconnus du grand public. Ces femmes, également mères, se sont souvent retrouvées confrontées à un vide lorsqu'elles tentaient de trouver des livres pour enfants qui racontent leur culture. De notre correspondante à Tunis À la librairie Arthepage, en banlieue de Tunis, Emna Ennaifer présente le nouveau-né de sa collection Manarat, un livre jeunesse consacré au célèbre journaliste palestinien Wael al-Dahdouh, qui a perdu sa femme et ses enfants dans les bombardements sur Gaza.  « Le livre ne parle pas de la guerre en tant que telle. L'événement, ce n'est pas la guerre, c'est Wael al-Dahdouh, c'est son parcours, c'est sa persévérance, sa patience face à l'épreuve, et c'est vraiment une lettre d'espoir. Dans le langage utilisé, les images, on a essayé de ne pas heurter la sensibilité de l'enfant tout en essayant de trouver un équilibre pour que l'enfant soit sensibilisé à ce qu'il se passe à Gaza », décrit-elle.  Emna a aussi écrit un ouvrage sur Hawa Abdi première gynécologue somalienne, et Fatima Al Fihriya, une femme tunisienne qui a fondé la plus ancienne université au monde, il y a plus de 1 000 ans. Son but : valoriser des héros du monde africain et musulman, peu représentés dans les histoires pour enfants. « Que ce soient aussi des héros auxquels nos enfants pourraient s'identifier au niveau de la culture, de la religion, de l'histoire. Que tout cet héritage-là soit mis en valeur », explique-t-elle. Une démarche similaire chez Bochra Fourti, créatrice du podcast Heya, consacré aux récits de femmes arabes et amazighes. Son premier livre jeunesse s'intéresse à la première femme médecin arabe, la Tunisienne Tawhida Ben Cheikh. Un livre traduit en français et dialecte tunisien. « L'idée, avec cette collection, est de mettre en avant des héroïnes, des femmes qui ont marqué l'histoire du monde arabe et amazigh, et de faire voyager ces enfants entre ces pays. Donc la première, c'est une femme tunisienne, la deuxième sera algérienne, la troisième marocaine, ensuite une femme palestinienne, une femme égyptienne », raconte-t-elle.  Bochra Fourti a créé des versions audio des livres qui vont être traduits dans plusieurs dialectes africains. « Il y a le souvenir de ma grand-mère qui nous racontait ces histoires, en tunisien, en dialecte, et c'était important pour moi de mettre cette touche de transmission et d'oralité qui est très importante dans notre culture. Nos récits, nos histoires se transmettent beaucoup par l'oralité », poursuit-elle.  Trouvant de la réticence dans les maisons d'édition française sur la question de la langue arabe, et même le mot arabe dans ses titres, Bochra Fourti a entièrement autofinancé l'édition ses livres via des précommandes.

Jasons Business
#297: Discussion avec Haithem Hachicha

Jasons Business

Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 62:45


✨ Dans cet épisode d'On Jase Business, je reçois Haithem Hachicha, un ancien gestionnaire en informatique qui a fait le grand saut vers le courtage hypothécaire pour enfin vivre de passion, de liberté et de défis.

Revue de presse Afrique
À la Une: le verrouillage électoral au Cameroun et en Côte d'Ivoire

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 4:25


Et de quatre pour l'un et de huit pour l'autre… Quatrième mandat pour Alassane Ouattara en Côte d'Ivoire et huitième pour Paul Biya au Cameroun. L'un a 83 ans, l'autre 92, et dans les deux cas, le scrutin présidentiel était quasiment joué d'avance. On commence par la Côte d'Ivoire. En effet, relève Le Monde Afrique, « jamais Alassane Ouattara n'aura traversé une élection avec aussi peu d'obstacles ; jamais, il n'a soulevé aussi peu d'enthousiasme. Durant la journée de vote, les bureaux étaient vides dans de nombreuses localités, tant le match semblait plié d'avance. Le taux de participation atteint à peine les 50%. Un chiffre qui, selon l'opposition, interroge sur la "légitimité" du président. Car, une fois encore, souligne Le Monde Afrique, seuls des "petits" candidats, sans réel poids politique, faisaient face à la puissante et riche machine du parti au pouvoir, le RHDP. Aucun de ses principaux adversaires n'avait été autorisé à se présenter au scrutin présidentiel. Tidjane Thiam, le patron du PDCI, et surtout Laurent Gbagbo, le chef du PPA-CI, rival historique, ont vu leurs candidatures invalidées ». Au Cameroun, Paul Biya, n'a été élu qu'avec un peu plus de 53 % des suffrages. Son principal rival, « Issa Tchiroma Bakary, candidat du Front du changement démocratique, conteste fermement les résultats officiels, relève Afrik.com. Selon lui, son équipe aurait compilé des procès-verbaux démontrant une victoire nette de l'opposition avec près de 55% des voix. Il dénonce un système électoral "entièrement verrouillé par le régime", évoquant des bourrages d'urnes, des intimidations d'électeurs et des coupures d'Internet dans certaines zones rurales ». Où est la démocratie ? Commentaire de Ledjely en Guinée : « ces deux scrutins rappellent que la démocratie, lorsqu'elle se réduit à une simple mécanique électorale, perd tout son sens. Ni la liberté de choix, ni l'alternance, ni la redevabilité ne sont garanties. L'Afrique continue de donner l'image d'un continent où l'élection sert davantage à perpétuer le pouvoir qu'à le légitimer. Cameroun et Côte d'Ivoire offrent ainsi l'illustration parfaite de cette illusion démocratique, pointe encore le site d'information guinéen : des urnes bien surveillées, des chiffres bien alignés, et un peuple tenu à distance du vrai pouvoir. En somme, deux États qui, sous couvert de démocratie, perpétuent un système verrouillé : celui d'une "légitimité électorale" sans véritable consentement populaire ». Pour Aujourd'hui au Burkina Faso, ces ceux scrutins représentent les derniers spasmes d'un système révolu : « en Côte d'Ivoire comme au Cameroun, se joue en vérité la gestation forcée d'un changement générationnel. Le quinquennat de Ouattara et le septennat de Biya sont la der des der pour ne pas dire les mandats de trop ». WakatSéra, toujours au Burkina, s'interroge : « que feront Alassane Ouattara et Paul Biya de leurs victoires, alors que les attentes de justice sociale ne font qu'enfler, tant en Côte d'Ivoire et au Cameroun ? Il n'y a visiblement qu'un seul choix pour les deux : écouter leurs peuples respectifs ». Le mandat de trop… Le site Tunisie numérique ne mâche pas ses mots : au Cameroun, « un régime sclérosé et inefficient, face à des populations qui brûlent de tourner la page pour se forger un autre destin. Biya repart alors que tout le monde le sait malade, même si le bâton de la loi interdit de l'évoquer publiquement. (…) En Côte d'Ivoire, on n'est pas loin du même désenchantement démocratique, poursuit le site tunisien, avec un président qui s'est finalement laissé tenter par un 4e mandat, à 83 ans. (…) Le mandat de trop, c'est un funeste piège que les dirigeants africains, même les plus brillants, évitent rarement, hélas, (…) alors que la jeunesse, comme partout dans le monde, aspire à autre chose. C'est un mal endémique en Afrique, soupire encore Tunisie Numérique. Entre les présidences à vie et les coups de forces des militaires, le continent et sa jeunesse tentent de cheminer. Ne cherchez pas les raisons profondes de notre sous-développement chronique, elles sont là, sous nos yeux ». Les aspirations de la jeunesse Enfin, Jeune Afrique constate justement que la jeunesse africaine, la génération Z, pourrait bien « révolutionner la   politique » : « Antananarivo, Rabat, Dakar, Nairobi, Lagos, Kampala… La génération des 15-25 ans descend dans la rue et bouleverse les codes, pointe le site panafricain. Ultra-connectée, désabusée, sans peur et particulièrement impatiente, cette jeunesse, qui représente 60% de la population du continent, refuse ses conditions de vie, rejette l'ensemble des partis et exige des comptes. Cette génération ira-t-elle plus loin que celles qui l'ont précédée ? ».

Revue de presse Afrique
À la Une: le verrouillage électoral au Cameroun et en Côte d'Ivoire

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 4:25


Et de quatre pour l'un et de huit pour l'autre… Quatrième mandat pour Alassane Ouattara en Côte d'Ivoire et huitième pour Paul Biya au Cameroun. L'un a 83 ans, l'autre 92, et dans les deux cas, le scrutin présidentiel était quasiment joué d'avance. On commence par la Côte d'Ivoire. En effet, relève Le Monde Afrique, « jamais Alassane Ouattara n'aura traversé une élection avec aussi peu d'obstacles ; jamais, il n'a soulevé aussi peu d'enthousiasme. Durant la journée de vote, les bureaux étaient vides dans de nombreuses localités, tant le match semblait plié d'avance. Le taux de participation atteint à peine les 50%. Un chiffre qui, selon l'opposition, interroge sur la "légitimité" du président. Car, une fois encore, souligne Le Monde Afrique, seuls des "petits" candidats, sans réel poids politique, faisaient face à la puissante et riche machine du parti au pouvoir, le RHDP. Aucun de ses principaux adversaires n'avait été autorisé à se présenter au scrutin présidentiel. Tidjane Thiam, le patron du PDCI, et surtout Laurent Gbagbo, le chef du PPA-CI, rival historique, ont vu leurs candidatures invalidées ». Au Cameroun, Paul Biya, n'a été élu qu'avec un peu plus de 53 % des suffrages. Son principal rival, « Issa Tchiroma Bakary, candidat du Front du changement démocratique, conteste fermement les résultats officiels, relève Afrik.com. Selon lui, son équipe aurait compilé des procès-verbaux démontrant une victoire nette de l'opposition avec près de 55% des voix. Il dénonce un système électoral "entièrement verrouillé par le régime", évoquant des bourrages d'urnes, des intimidations d'électeurs et des coupures d'Internet dans certaines zones rurales ». Où est la démocratie ? Commentaire de Ledjely en Guinée : « ces deux scrutins rappellent que la démocratie, lorsqu'elle se réduit à une simple mécanique électorale, perd tout son sens. Ni la liberté de choix, ni l'alternance, ni la redevabilité ne sont garanties. L'Afrique continue de donner l'image d'un continent où l'élection sert davantage à perpétuer le pouvoir qu'à le légitimer. Cameroun et Côte d'Ivoire offrent ainsi l'illustration parfaite de cette illusion démocratique, pointe encore le site d'information guinéen : des urnes bien surveillées, des chiffres bien alignés, et un peuple tenu à distance du vrai pouvoir. En somme, deux États qui, sous couvert de démocratie, perpétuent un système verrouillé : celui d'une "légitimité électorale" sans véritable consentement populaire ». Pour Aujourd'hui au Burkina Faso, ces ceux scrutins représentent les derniers spasmes d'un système révolu : « en Côte d'Ivoire comme au Cameroun, se joue en vérité la gestation forcée d'un changement générationnel. Le quinquennat de Ouattara et le septennat de Biya sont la der des der pour ne pas dire les mandats de trop ». WakatSéra, toujours au Burkina, s'interroge : « que feront Alassane Ouattara et Paul Biya de leurs victoires, alors que les attentes de justice sociale ne font qu'enfler, tant en Côte d'Ivoire et au Cameroun ? Il n'y a visiblement qu'un seul choix pour les deux : écouter leurs peuples respectifs ». Le mandat de trop… Le site Tunisie numérique ne mâche pas ses mots : au Cameroun, « un régime sclérosé et inefficient, face à des populations qui brûlent de tourner la page pour se forger un autre destin. Biya repart alors que tout le monde le sait malade, même si le bâton de la loi interdit de l'évoquer publiquement. (…) En Côte d'Ivoire, on n'est pas loin du même désenchantement démocratique, poursuit le site tunisien, avec un président qui s'est finalement laissé tenter par un 4e mandat, à 83 ans. (…) Le mandat de trop, c'est un funeste piège que les dirigeants africains, même les plus brillants, évitent rarement, hélas, (…) alors que la jeunesse, comme partout dans le monde, aspire à autre chose. C'est un mal endémique en Afrique, soupire encore Tunisie Numérique. Entre les présidences à vie et les coups de forces des militaires, le continent et sa jeunesse tentent de cheminer. Ne cherchez pas les raisons profondes de notre sous-développement chronique, elles sont là, sous nos yeux ». Les aspirations de la jeunesse Enfin, Jeune Afrique constate justement que la jeunesse africaine, la génération Z, pourrait bien « révolutionner la   politique » : « Antananarivo, Rabat, Dakar, Nairobi, Lagos, Kampala… La génération des 15-25 ans descend dans la rue et bouleverse les codes, pointe le site panafricain. Ultra-connectée, désabusée, sans peur et particulièrement impatiente, cette jeunesse, qui représente 60% de la population du continent, refuse ses conditions de vie, rejette l'ensemble des partis et exige des comptes. Cette génération ira-t-elle plus loin que celles qui l'ont précédée ? ».

Le Bocal de Marsactu
[Extrait] - Rendez-vous au parloir

Le Bocal de Marsactu

Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 10:37


En attendant la publication d'un nouvel épisode dans quelques jours, voici un extrait du dernier épisode du Bocal de Marsactu.Ils se sont donné rendez-vous au parloir. Notre journaliste Clara Martot Bacry a rencontré Reda, reconnu victime lors du procès des effondrements de la rue d'Aubagne, au centre de rétention du Canet, à Marseille. Ce lieu de privation de liberté des sans-papiers n'est pas une prison, mais presque. Retour sur un face-à-face qui retrace le destin tragique d'un homme que Marsactu a croisé sur les bancs du fond de la salle des procès hors norme. Il a été expulsé entre le 25 et le 26 octobre vers la Tunisie.Retrouvez cet épisode dans son intégralité sur les plateformes d'écoute.S'abonner à la newsletter du BocalFaire un don à MarsactuS'abonner à MarsactuHabillage sonore : Ici ThomasVisuel : Check Ça !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Afrique Économie
«Tout le monde sort malade»: à Gabès, la colère des ouvriers du Groupe chimique tunisien

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 2:30


En Tunisie, les manifestations anti-pollution se poursuivent dans la ville de Gabès. Depuis qu'une centaine de cas d'intoxication au gaz ont été recensés ces deux derniers mois, la colère gronde contre le Groupe chimique tunisien, un complexe industriel qui transforme le phosphate en engrais. Les travailleurs du site racontent un quotidien d'usure et de résignation. Dans un café à côté du Groupe chimique tunisien, Chawki et ses collègues, tous ouvriers au sein de l'entreprise publique, regardent de loin ce qu'ils surnomment « l'ogre », en arabe… Une usine qui, selon eux, leur mange la santé et la vie. Chawki, 41 ans, est manœuvre depuis quatorze ans au sein du groupe : « Moi, je travaille dans l'unité qui produit de l'acide phosphorique, en plein dans le gaz et la saleté si on peut dire. On manque sans arrêt de matériel de sécurité, parfois pendant 4 à 5 ans. ». Il est payé 1 000  dinars, soit environ 300  euros, le double d'un SMIG tunisien. « Quand j'ai commencé à travailler pour le groupe, je n'en croyais pas mes yeux, une usine qui travaille de jour comme de nuit. De loin, j'avais l'impression que c'était comme en Europe, poursuit Chawki, et puis je suis rentré à l'intérieur et j'ai vu l'envers du décor. Ici, quand quelqu'un prend sa retraite du groupe, on dit tous : "Espérons qu'il arrive à en profiter" car, la plupart du temps, tout le monde sort malade. » S'il perd son travail en cas de démantèlement de l'usine, il retournera en mer pêcher comme le veut la tradition familiale – même si cela ne rapporte pas un revenu fixe comme son emploi actuel. « Je retournerai en mer. Ici, à la base, on vient tous de familles de pêcheurs et d'agriculteurs. Moi, je pêche, j'ai encore le bateau familial, sauf que comme tout le monde, je dois aller pêcher à 100 kilomètres d'ici à Zarzis, parce qu'à Gabès, il n'y a plus aucun poisson à cause de la pollution, ce n'est donc pas assez stable comme emploi. » Une usine essentielle pour l'économie locale Zied travaille lui aussi depuis quinze ans comme magasinier à l'usine. Il espère que des mesures soient enfin prises : « Regardez, on parle tous de nos conditions de travail, nos chefs sont au courant, mais si seulement ils sortaient publiquement et reconnaissaient leur responsabilité dans cette affaire ou au moins montraient un peu de transparence, peut-être qu'il n'y aurait pas autant de ressentiment et de manifestations. » Le ministre de l'Équipement a promis une série de mesures pour relancer les projets de dépollution au sein du groupe chimique, en stand-by depuis des années. Une décision importante, selon Khémaïs Bahri, ancien ingénieur au sein de l'entreprise qui fait vivre tout un bassin d'activités. Il questionne toutefois l'impact qu'aurait une éventuelle fermeture de l'usine : « Il y a pas mal de petites industries aux alentours du groupe chimique, pas mal d'ateliers qui font de l'entretien, des ventes de tout ce qui est rechange consommable... Tout cela aussi, ça va être impacté, ce n'est pas seulement les ouvriers ou le personnel du groupe chimique. » Environ 4 000 personnes travaillent dans le complexe du groupe. Le secteur minier représente 3% du PIB de la Tunisie, dont 80% repose sur l'exploitation du phosphate.

Reportage Afrique
Tunisie: les femmes à l'avant-garde de la pâtisserie

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Oct 22, 2025 2:24


En Tunisie, les femmes ont toujours été majoritaires dans le domaine de la pâtisserie traditionnelle. Mais depuis quelques années, de jeunes pâtissières bouleversent les codes, optant pour une pâtisserie à la française, allégée en sucre et diversifiée. Une manière de revendiquer une créativité et une originalité tout en s'inspirant des recettes des pâtisseries ancestrales. À la pâtisserie Boulevard des Capucines, en banlieue nord de Tunis, Salma Langar, 36 ans, donne ses instructions de la journée pour la conception de ses gâteaux. Depuis onze ans, cette passionnée s'adonne à la pâtisserie haut de gamme. « Je voulais faire ça depuis toute petite, j'ai grandi dans une famille de cuisiniers. Mon père avait un restaurant, donc j'ai ouvert les yeux dans le restaurant de mon père et aussi dans la cuisine de ma grand-mère qui est une grande cuisinière. J'ai grandi en cuisinant les gâteaux traditionnels, avec elle et avec mes tantes. Vraiment chaque Ramadan, chaque Aïd », raconte-t-elle.  Et pourtant, dans les vitrines de sa pâtisserie, les douceurs traditionnelles tunisiennes sont absentes. Salma a misé sur la différence. On trouve des opéras revisités, des tartes aux fruits, des trompe-l'œil, dont le best-seller, un saucisson chocolat noisette... « J'aime bien qu'on s'amuse avec la pâtisserie. Puisque ici les gens ne peuvent pas manger de la charcuterie de porc, on s'est dit ''on va leur faire une charcuterie en chocolat''. Et les gens adorent », s'amuse-t-elle.  Pour cette cheffe, formée entre la Tunisie et la France, notamment chez le chef pâtissier Cyril Lignac, le terrain de la pâtisserie en Tunisie est un tremplin pour les femmes et laisse place à la créativité. « On voit beaucoup de femmes qui sont en train de se lancer, même qui sont en train de faire des reconversions professionnelles, c'est ça qui est beau », s'enthousiasme-t-elle.  À lire aussiLes délices du continent: en Tunisie, le mleoui est une institution de la street food [4/10] Une reconversion qui a fait le succès de sa collègue, Kawther Hattab, à la tête d'une autre pâtisserie, Madeleine et Proust. Dans son enseigne, la précision et le dosage sont les maîtres mots. Kawther, 40 ans, ancienne ingénieure, s'est amourachée de la pâtisserie à travers le jeu sur la matière. « Je me suis inspirée de ce que j'aimais manger : la fleur d'oranger, l'eau de rose, etc. Mais à ma façon et en l'intégrant dans des mousses, des recettes françaises. C'est aussi comme ça que j'ai des combinaisons entre les saveurs tunisiennes, la Méditerranée et la France », détaille-t-elle. Dans un pays qui compte 16% de diabétiques, Kawther a voulu aussi innover en diminuant le sucre. « Je n'ai pas travaillé uniquement sur le sucre, j'ai travaillé également sur le gras, parce que c'est un ratio. Si on diminue seulement le sucre, le taux de gras augmente, donc on n'est pas sur une recette qui est forcément saine ou avec moins de calories », explique-t-elle. La recette fonctionne car la pâtisserie vient d'ouvrir un café dédié au brunch. Salma, elle, a inauguré une boutique de glaces artisanales, nommée Lou, inspirée des recettes italiennes. À lire aussiTunisie: la richesse du patrimoine culinaire encore méconnue

Journal de l'Afrique
Tunisie : des milliers de personnes ont manifesté à Gabès

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Oct 21, 2025 12:06


Commerces et bureaux fermés : une grève générale a paralysé mardi la ville de Gabès, dans le sud de la Tunisie, où une grande marche a réuni des milliers d'habitants pour exiger le démantèlement d'un complexe industriel polluant.

Journal de l'Afrique
Maroc : le collectif Gen Z 212 de nouveau dans la rue, la réponse du gouvernement insuffisante ?

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Oct 19, 2025 16:52


Le mouvement de la jeunesse marocaine Gen Z 212 s'est de nouveau mobilisé après une pause de 10 jours devant le parlement à Rabat. Cette première manifestation intervient après le discours du roi Mohammed VI du 10 octobre, qui n'a pas mentionné explicitement le mouvement. Que veut vraiment cette nouvelle génération, et le régime marocain peut-il encore l'ignorer ? On en parle avec Mehdi Alioua, sociologue et doyen de Sciences Po Rabat.

Atelier des médias
Maurine Mercier, l'immersion pour « raconter la vie » dans l'Ukraine en guerre

Atelier des médias

Play Episode Listen Later Oct 18, 2025 55:06


Depuis 2022, Maurine Mercier est correspondante en Ukraine. Pour la RTS, radio publique suisse francophone, elle produit un podcast nommé Carnets d'Ukraine. Le 11 octobre 2025, un de ses reportages a été récompensé au prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre. Maurine Mercier est l'invitée de L'atelier des médias. Lauréate du 1er prix radio au Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre 2025 pour son reportage « Pokrovsk de fleurs dans les ruines », Maurine Mercier a exprimé sa surprise. « Je ne pensais pas que le jury de Bayeux serait assez punk pour récompenser ce reportage » dans lequel deux Ukrainiennens racontent qu'elles « redécouvrent leur plaisir sexuel dans une ville qui se fait envahir », a-t-elle expliqué sur scène. Correspondante en Ukraine depuis 2022, Maurine Mercier explique que les récompenses comme celle-ci – c'est la 3e fois en quatre ans qu'elle reçoit le 1er prix à Bayeux – l'aident à défendre devant sa hiérarchie l'importance de couvrir les conflits qui durent, malgré la « news fatigue ». Elle met en garde contre le risque que l'Ukraine devienne un « trou noir » médiatique. De Salgado au rejet de l'envoyé spécial Née à Lausanne en 1981, Maurine Mercier se souvient avoit été marquée à l'âge de six ans par une exposition du photographe brésilien Sebastião Salgado : un « déclic » pour « aller voir le monde ». Elle se souvient de la leçon que Salgado lui a donnée lors d'une interview : « Tu ne regardes pas assez bien. » Après avoir appris son métier à la télévision locale TVRL, elle entre à la RTS en 2012. Mais le rôle d'envoyée spéciale ne luit convient pas. Elle préfère « rester des années dans un pays pour être sûre de dire le moins de bêtises possible ». Aussi, en 2016, elle part s'installer à Tunis pour couvrir l'Afrique du Nord, principalement la Libye. Elle y restera six ans. Carnets d'Ukraine : le format « note vocale » Lorsque l'invasion à grande échelle de l'Ukraine éclate en 2022, Maurine Mercier est en Tunisie. Sa première expérience de zone de guerre remonte à 2014, lorsqu'elle s'était « autoprojetée » à Donetsk. Elle livre un « bras de fer » pour convaincre la RTS de l'envoyer en Ukraine, où elle s'installe durablement en août 2022. En février 2024, elle lance Carnets d'Ukraine, diffusé d'abord en radio sur la RTS. Avec une « écriture podcast » basée sur des pastilles au format « note vocale », afin de créer de la proximité avec les auditeurs. Pour la première fois, elle s'autorise l'emploi du « je » pour décrire ses émotions, car « mon je, en fait, c'est vous ».  Être une femme journaliste en zone de conflit Être une femme est « toujours un avantage » sur le terrain, affirme Maurine Mercier. Elle prend l'exemple de la Libye, où les reporters masculins, ne pouvant entrer dans les maisons, sont privés d'échange avec la moitié de la population. En Ukraine, cela permet des « dialogues » plus profonds avec les soldats, car elle leur rappelle leurs proches. Maurine Mercier mentionne aussi Artem, son ami et fixeur, et avec qui l'humour est leur « médicament antidouleur ». Honnêteté et nécessité d'être à la hauteur Sa frustration professionnelle est de ne couvrir la guerre russe en Ukraine que depuis un seul côté car elle n'obtient pas de réponse à ses demandes pour aller dans les territoires ukrainiens occupés. Elle soutient qu'une guerre « ça se couvre de toutes parts », car c'est une manière de rétablir le dialogue et de dénoncer l'absurdité de la propagande. L'honnêteté est fondamentale pour le pacte de confiance avec le public, rappelle Maurine Mercier pour qui il est essentiel de montrer que l'Ukraine est complexe, ne pas omettre la corruption et les divisions. Elle conclut son intervention en espérant que ses reportages « puissent permettre à des jeunes [...] de faire quelque chose pour bâtir la paix, la démocratie », soulignant que les Européens doivent être « à la hauteur de ce qu'[ils] prétend[ent] défendre ».

Reportage Afrique
10e édition de Dream City: la Médina de Tunis au rythme de l'art engagé

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Oct 17, 2025 2:28


Rendez-vous incontournable de l'art contemporain en Tunisie, la biennale Dream City tient sa 10ᵉ édition à Tunis jusqu'au 19 octobre. Sa particularité ? Les artistes investissent des lieux de la Médina, une trentaine sont mis à leur disposition, une aubaine pour les habitants, mais aussi les visiteurs qui redécouvrent leur patrimoine. Cette édition consacre une grande place à l'art engagé dans l'actualité au Moyen-Orient et à l'artisanat tunisien. À Dar Mallouli, une bâtisse vieille de plusieurs siècles, le bourdonnement d'un bruit de drone envahit les lieux. In search of justice among the rubble, présenté par un collectif d'artistes libanais, retranscrit le quotidien du Liban bombardé par Israël entre octobre 2023 et novembre 2024. Un travail d'archivage et de cartographie qui a ému Aymen, jeune bénévole du festival Dream City. Cet étudiant en audiovisuel explique l'œuvre aux visiteurs : « La maison est en cours de rénovation pour illustrer les effets de la guerre. Le bruit du drone témoigne des attaques psychologiques qu'a menées Israël contre le Liban pendant un an, avec ce bourdonnement permanent des drones. Donc, on est complètement immergé dans le quotidien de la guerre à travers l'œuvre et le lieu. » Un lieu privé, objet de patrimoine et ouvert spécialement pour le Festival Dream City, une découverte pour Aymen : « C'est vraiment l'occasion pour moi de découvrir pleins d'endroits dans la Médina, cette maison n'était pas du tout accessible avant. D'ailleurs, je vois beaucoup d'étudiants en architecture qui viennent au festival juste pour visiter des lieux inédits de la Médina. » L'artisanat mis à l'honneur Alors qu'une averse frappe la Médina en plein milieu de la journée, la plupart des visiteurs se réfugient à la caserne El Attarine, autre lieu emblématique du festival où sont exposés plusieurs travaux d'artistes palestiniens et tunisiens. Fathi, 21 ans, un habitant de la Médina, arpente les lieux : « Pour moi, c'est un festival important pour la Médina, mais aussi parce qu'il présente des œuvres engagées. En tant que jeune, on suit tous les jours ce qu'il se passe à Gaza sur les réseaux sociaux, donc voir un regard à travers l'art, développer un regard critique, cela permet aussi d'avoir un autre point de vue. »  Dans les salles du rez-de-chaussée, l'artisanat des potières de Sejnane a été mis à l'honneur. La gestuelle de ce savoir-faire ancestral inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco a été érigé au rang d'œuvre d'art par deux artistes tunisiens, une reconnaissance pour Lamia Saïdani, une potière de 34 ans qui a hérité cet art de sa grand-mère : « On a trouvé notre place dans ce festival, car ce n'est pas comme quand on va vendre les poteries à une foire. Ici, on vend à un prix fixe et les gens nous voient travailler vu qu'on anime un atelier et ils voient aussi l'œuvre artistique, donc on se sent valorisés. » Le festival qui expose des artistes africains et aborde aussi les luttes décoloniales ou encore le rapport à l'identité et mise sur un public jeune et de plus en plus diversifié à chaque édition. À lire aussiTunisie: la culture sur sable, une pratique ancienne qui tente de résister

Radio foot internationale
Mondial 2026, tour d'horizon des éliminatoires

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 48:30


Au sommaire de Radio Foot internationale à 16h10-21h10 T.U : - Mondial 2026, en Afrique, 9 nations déjà qualifiées pour l'Amérique du Nord. ; - Mondial 2026, en Europe, suspense et confirmation. ; - Mondial 2026 zone Asie.   - Mondial 2026, en Afrique, 9 nations déjà qualifiées pour l'Amérique du Nord Algérie, Égypte, Maroc, Tunisie, Côte d'Ivoire, Ghana, Sénégal, Afrique du Sud, Cap-Vert. Une présence surprise, celle des Requins bleus. Sinon, l'Afrique envoie-t-elle au Mondial ses meilleures forces du moment ? 4 autres nations devront patienter. Un tournoi CAF réunira en novembre 2025 au Maroc : Cameroun, RDC, Gabon et Nigeria. Quelle nation en sortira pour disputer un ultime barrage intercontinental en mars ? - À l'heure d'un 1er bilan, Mohammed Amoura termine meilleur buteur de la phase éliminatoire. Le Fennec, qui a vu double contre l'Ouganda, a inscrit 10 buts en 10 matches. Il passe devant Salah et Bouanga. - Mondial 2026, en Europe, suspense et confirmation L'Italie peut souffler. La Nazionale a battu Israël, sécurisé sa place de barragiste et peut encore théoriquement finir devant de surprenants Norvégiens. Encore faut-il gagner ses 2 derniers matches, et marquer beaucoup à domicile face à Haaland et ses coéquipiers, pour espérer les dépasser et prendre un billet direct. - Angleterre, l'élève appliqué ! Sans faute pour le coach Tuchel qui «rêve d'Amérique». Son capitaine traverse une période faste, Harry Kane a marqué 21 fois en 13 matches, club et nation confondus. - Mondial 2026, zone Asie Accrochée par l'Irak, mais qualifiée l'Arabie saoudite obtient le précieux sésame, rejoint 7 qualifiés, se qualifie pour la 7è fois. La stabilité et la continuité sont-elles les clés du succès pour les nations émergentes ? Gianni Infantino, le boss de la FIFA, a félicité les 28 premières nations qui en découdront l'été prochain. Pour débattre avec Annie Gasnier : Salim Baungally, Patrick Juillard et Ludovic Duchesne. Technique/réalisation : Guillaume Buffet -- David Fintzel/Pierre Guérin.

Radio Foot Internationale
Mondial 2026, tour d'horizon des éliminatoires

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 48:30


Au sommaire de Radio Foot internationale à 16h10-21h10 T.U : - Mondial 2026, en Afrique, 9 nations déjà qualifiées pour l'Amérique du Nord. ; - Mondial 2026, en Europe, suspense et confirmation. ; - Mondial 2026 zone Asie.   - Mondial 2026, en Afrique, 9 nations déjà qualifiées pour l'Amérique du Nord Algérie, Égypte, Maroc, Tunisie, Côte d'Ivoire, Ghana, Sénégal, Afrique du Sud, Cap-Vert. Une présence surprise, celle des Requins bleus. Sinon, l'Afrique envoie-t-elle au Mondial ses meilleures forces du moment ? 4 autres nations devront patienter. Un tournoi CAF réunira en novembre 2025 au Maroc : Cameroun, RDC, Gabon et Nigeria. Quelle nation en sortira pour disputer un ultime barrage intercontinental en mars ? - À l'heure d'un 1er bilan, Mohammed Amoura termine meilleur buteur de la phase éliminatoire. Le Fennec, qui a vu double contre l'Ouganda, a inscrit 10 buts en 10 matches. Il passe devant Salah et Bouanga. - Mondial 2026, en Europe, suspense et confirmation L'Italie peut souffler. La Nazionale a battu Israël, sécurisé sa place de barragiste et peut encore théoriquement finir devant de surprenants Norvégiens. Encore faut-il gagner ses 2 derniers matches, et marquer beaucoup à domicile face à Haaland et ses coéquipiers, pour espérer les dépasser et prendre un billet direct. - Angleterre, l'élève appliqué ! Sans faute pour le coach Tuchel qui «rêve d'Amérique». Son capitaine traverse une période faste, Harry Kane a marqué 21 fois en 13 matches, club et nation confondus. - Mondial 2026, zone Asie Accrochée par l'Irak, mais qualifiée l'Arabie saoudite obtient le précieux sésame, rejoint 7 qualifiés, se qualifie pour la 7è fois. La stabilité et la continuité sont-elles les clés du succès pour les nations émergentes ? Gianni Infantino, le boss de la FIFA, a félicité les 28 premières nations qui en découdront l'été prochain. Pour débattre avec Annie Gasnier : Salim Baungally, Patrick Juillard et Ludovic Duchesne. Technique/réalisation : Guillaume Buffet -- David Fintzel/Pierre Guérin.

Les histoires de 28 Minutes
Le vin français au régime sec ? / La Russie, une menace militaire directe pour l'Europe ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 46:19


L'émission 28 minutes du 15/10/2025 Changement climatique, baisse de la consommation : le vin français au régime sec ?La géographie du vin est en train d'être bouleversée par le changement climatique. En France, des régions, qui restaient jusque-là à l'écart de la production viticole, commencent à développer une véritable filière comme la Bretagne, la Normandie ou encore le Pas-de-Calais. Si ces nouveaux développements peuvent donner l'impression d'une activité viticole vivace sur le territoire, ils sont surtout les conséquences d'un secteur en crise. La sécheresse et la canicule affectent la production, cette année encore, notamment dans le Bordelais et en Languedoc-Roussillon. La production française devrait atteindre cette année 36 millions d'hectolitres, soit 16 % de moins que la production moyenne des cinq dernières années, selon le ministère de l'Agriculture. En parallèle, la consommation de vin diminue. En 1960, un Français consommait en moyenne 127 litres de vin par an contre 40 litres aujourd'hui. Pour en parler nous recevons la journaliste et historienne du vin Laure Gasparotto qui publie “Le vin. Un peu, beaucoup, passionnément”, aux éditions Le Robert. L'Europe doit-elle vraiment se préparer à un assaut militaire russe sur son sol ?Le Service fédéral du renseignement allemand a déclaré le 13 octobre, devant la commission de contrôle parlementaire au Bundestag, que la Russie pourrait décider d'entrer “en conflit militaire direct avec l'OTAN” d'ici 2029. Depuis le début de la guerre en Ukraine en 2022, ces alertes sont récurrentes mais celle-ci s'inscrit dans un contexte particulier. Ces dernières semaines, plusieurs pays européens ont fait l'objet d'attaques attribuées à la Russie : incursions de drones en Pologne, violation de l'espace aérien par des avions de chasse en Estonie, sabotages de câbles ferroviaires en Allemagne, etc. Les ministres de la Défense des pays membres de l'OTAN se réunissent ce mercredi 15 octobre à Bruxelles pour discuter de ces récents événements. Cette réunion sera suivie d'une autre, cette fois entre les ministres de la Défense des pays membres de l'Union européenne. Vladimir Poutine a récemment dénoncé “la militarisation croissante de l'Europe” et a promis une réponse aux menaces “pour le moins, très convaincante”. Fin juin, les pays de l'OTAN se sont engagés à consacrer, chaque année, 5 % de leur PIB à la défense d'ici 2035. Du côté de l'UE, la Commission européenne avait présenté en mars un livre blanc sur la défense et un plan de renforcement de ses capacités militaires à l'horizon 2030. La menace est-elle réelle ou fantasmée ? On en débat avec Nicole Gnesotto, vice-Présidente de l'Institut Jacques Delors, historienne, Aurélien Duchêne, chercheur au Think Tank Euro Créative et Bertrand Badie, professeur émérite de relations internationales à Sciences Po Paris. Enfin, Xavier Mauduit revient sur l'installation d'un nouveau câble sous-marin, le plus long de la Méditerranée, qui relie Marseille à Bizerte, en Tunisie, afin de renforcer la connectivité entre les deux continents. Marie Bonnisseau s'intéresse à l'affaire de la “fausse” disparue du régime Pinochet, au Chili, dont certains nostalgiques du dictateur profitent pour nier la réalité des disparitions pendant la dictature.  28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 15 octobre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Afrique Football Club
9 candidats en route pour la Coupe du monde : le bilan des qualifications

Afrique Football Club

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 34:30


Les pays africains qualifiés pour le Mondial 2026 sont désormais connus : Maroc, Algérie, Tunisie, Égypte, Sénégal, Côte d'Ivoire, Ghana, Afrique du Sud et Cap-Vert. « AFC » revient sur les dernières journées des qualifications et se projette sur des barrages brûlants qui offriront, peut-être, un 10e billet au continent africain. Chaque mois, Afrique Football Club revient sur l'actualité du football africain. Ce podcast est disponible sur toutes les plateformes et sur le site L'Équipe. Présenté par Marie-Amélie Motte, avec Nabil Djellit et Hervé Penot. Enregistrement : Léa Leostic. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Radio foot internationale
Le Café des Sports

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Oct 10, 2025 48:30


Au sommaire du Café des Sports ce vendredi 10 octobre 2025 – 16h10 TU et 21h10 TU sur RFI, France 24, YouTube & Facebook Live. - L'Algérie retrouve le Mondial après 12 ans d'absence ! ; - Bayern Munich ; - CR7 : l'homme qui valait les 1 milliard… ; - Les cartons vidéo. L'Algérie retrouve le Mondial après 12 ans d'absence ! Le Nord-Africain règne en maître : «Puissance 4» Maroc, Tunisie, Égypte, Algérie qualifiées ! Du suspense pour les derniers billets ? Des surprises en ligne de mire ?   Bayern Munich Des Bavarois en pleine «Kompany» : la méthode séduit, le jeu revient ! Attention machine à gagner ! Harry Kane au sommet : 106 buts sous le maillot munichois. Dans la hiérarchie mondiale des buteurs cette saison : Kane devant Haaland et Mbappé ?   CR7 : l'homme qui valait les 1 milliard… À 40 ans, Ronaldo continue de marquer… et de vendre ! Légende sportive ou empire marketing ? Cristiano Ronaldo, encore joueur ou déjà marque mondiale ?   Les cartons vidéo Vos coups de cœur et coups de gueule du foot mondial ! Quel carton vous décernez ce soir ? Et ceux de nos consultants !   Présentation : Olivier Pron. Consultants : Rémy Ngono, Xavier Barret, Nabil Djellit et Frédéric Suteau qui attend vos remarques. Questions en direct sur notre page Facebook. Chef d'édition : David Fintzel - Réalisation vidéo : Yann Bourdelas. Technique/Réalisation : David Brockway.

Radio Foot Internationale
Le Café des Sports

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Oct 10, 2025 48:30


Au sommaire du Café des Sports ce vendredi 10 octobre 2025 – 16h10 TU et 21h10 TU sur RFI, France 24, YouTube & Facebook Live. - L'Algérie retrouve le Mondial après 12 ans d'absence ! ; - Bayern Munich ; - CR7 : l'homme qui valait les 1 milliard… ; - Les cartons vidéo. L'Algérie retrouve le Mondial après 12 ans d'absence ! Le Nord-Africain règne en maître : «Puissance 4» Maroc, Tunisie, Égypte, Algérie qualifiées ! Du suspense pour les derniers billets ? Des surprises en ligne de mire ?   Bayern Munich Des Bavarois en pleine «Kompany» : la méthode séduit, le jeu revient ! Attention machine à gagner ! Harry Kane au sommet : 106 buts sous le maillot munichois. Dans la hiérarchie mondiale des buteurs cette saison : Kane devant Haaland et Mbappé ?   CR7 : l'homme qui valait les 1 milliard… À 40 ans, Ronaldo continue de marquer… et de vendre ! Légende sportive ou empire marketing ? Cristiano Ronaldo, encore joueur ou déjà marque mondiale ?   Les cartons vidéo Vos coups de cœur et coups de gueule du foot mondial ! Quel carton vous décernez ce soir ? Et ceux de nos consultants !   Présentation : Olivier Pron. Consultants : Rémy Ngono, Xavier Barret, Nabil Djellit et Frédéric Suteau qui attend vos remarques. Questions en direct sur notre page Facebook. Chef d'édition : David Fintzel - Réalisation vidéo : Yann Bourdelas. Technique/Réalisation : David Brockway.

Journal de l'Afrique
Un Tunisien condamné à mort pour avoir critiqué le président Kaïs Saïed sur Facebook

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Oct 4, 2025 14:14


Stupéfaction en Tunisie après la condamnation à la peine de mort d'un internaute qui avait critiqué le président Kaïs Saïed sur Facebook. Même si la peine de mort n'est plus appliquée depuis 1991, la sévérité du jugement pose question. Son avocat a annoncé faire appel.

France Musique est à vous
France Musique est à vous du samedi 04 octobre 2025

France Musique est à vous

Play Episode Listen Later Oct 4, 2025 149:40


durée : 02:29:40 - France Musique est à vous du samedi 04 octobre 2025 - par : Gabrielle Oliveira-Guyon - Ce samedi, une invitation à un réveil tout en douceur : au programme, Mozart, Beethoven et Chopin, avec une belle pause en Tunisie grâce à "L'aube" d'Anouar Brahem. Un voyage musical à ne pas manquer. - réalisé par : Emmanuel Benito Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Vous m'en direz des nouvelles !
«Une reine sans royaume» : Hella Feki sur les traces de Ranavalona III de Madagascar

Vous m'en direz des nouvelles !

Play Episode Listen Later Oct 2, 2025 48:30


Alger le 23 mai 1917. La reine Ranavalona III n'a que 55 ans, mais le soir même elle sera morte, à des milliers de kilomètres de Madagascar, la terre qui l'a vue naître, la terre où elle fut reine jusqu'à en être chassée par les Français. Cette femme au drame terriblement contemporain s'incarne dans «Une reine sans royaume», d'Hella Feki. La romancière nous raconte ses souvenirs, ses combats, son exil forcé, ses amours interdites et le voyage le plus important de sa vie, encore jeune, en Tunisie. L'écrivaine Hella Feki était l'invitée de Marjorie Bertin.  «Une reine sans royaume» est disponible aux éditions J.-C. Lattès.   ► Chronique Café Polar Catherine Fruchon-Toussaint nous fait découvrir l'écrivain Thomas Cantaloube qui prolonge l'univers de la célèbre série télévisée «Le Bureau des légendes» avec une série d'espionnage intitulée «Les Mouettes» (éditions Fleuve) et dont le 2ème volume vient de paraitre sous le titre «Mission Iran» où l'on retrouve le Service Action de la DGSE en route vers Téhéran pour ralentir la nucléarisation du pays, une fiction hautement d'actualité (Café Polar / Sur le pont des Arts). ► Playlist du jour - Aemann - Aghira - EMEL - Holm.

Vous m'en direz des nouvelles
«Une reine sans royaume» : Hella Feki sur les traces de Ranavalona III de Madagascar

Vous m'en direz des nouvelles

Play Episode Listen Later Oct 2, 2025 48:30


Alger le 23 mai 1917. La reine Ranavalona III n'a que 55 ans, mais le soir même elle sera morte, à des milliers de kilomètres de Madagascar, la terre qui l'a vue naître, la terre où elle fut reine jusqu'à en être chassée par les Français. Cette femme au drame terriblement contemporain s'incarne dans «Une reine sans royaume», d'Hella Feki. La romancière nous raconte ses souvenirs, ses combats, son exil forcé, ses amours interdites et le voyage le plus important de sa vie, encore jeune, en Tunisie. L'écrivaine Hella Feki était l'invitée de Marjorie Bertin.  «Une reine sans royaume» est disponible aux éditions J.-C. Lattès.   ► Chronique Café Polar Catherine Fruchon-Toussaint nous fait découvrir l'écrivain Thomas Cantaloube qui prolonge l'univers de la célèbre série télévisée «Le Bureau des légendes» avec une série d'espionnage intitulée «Les Mouettes» (éditions Fleuve) et dont le 2ème volume vient de paraitre sous le titre «Mission Iran» où l'on retrouve le Service Action de la DGSE en route vers Téhéran pour ralentir la nucléarisation du pays, une fiction hautement d'actualité (Café Polar / Sur le pont des Arts). ► Playlist du jour - Aemann - Aghira - EMEL - Holm.

Les 80'' de Nicolas Demorand
Le couscous, un sujet des plus sérieux

Les 80'' de Nicolas Demorand

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 2:04


durée : 00:02:04 - Les 80'' - par : Nicolas Demorand - Nicolas Demorand souhaite dans cette émission parler d'un sujet sur lequel il est à ses yeux interdit de plaisanter : le couscous ! Un plat entré au patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO en 2020 sur proposition conjointe de l'Algérie, de la Mauritanie, du Maroc et de la Tunisie. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

TsugiMag
La chronique d'Antoine Gailhanou : la cornemuse

TsugiMag

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 12:10


Pour une fois, Antoine Gailhanou nous parle d'un instrument que tout le monde connaît, mais dont on ignore la richesse : la cornemuse. On l'associe beaucoup au monde anglo-saxon, et surtout l'Écosse, où elle est encore très utilisée, mais la cornemuse c'est un instrument millénaire qui s'est imposé partout en Europe, de la Suède à l'Espagne en passant par la Pologne les Balkans, et l'Italie, et même jusqu'en Tunisie et en Turquie.

Les têtes d'affiches de Denise Epoté
La Tunisienne Khouloud Ayachi et la Togolaise Nadine Couao Zotti

Les têtes d'affiches de Denise Epoté

Play Episode Listen Later Sep 28, 2025 3:24


Deux figures de la « green Tech » s'affichent au menu de la sélection de cette semaine. La Tunisienne Khouloud Ayachi, ingénieure environnementaliste, a créé Meps, une start-up destinée à aider les agriculteurs et éleveurs à préserver leurs activités en créant de la valeur ajoutée à partir des biodéchets. La Togolaise Nadine Couao Zotti est titulaire d'un master en villes durables. Elle a également suivi une spécialisation dans les technologies de la biomasse et des bioénergies. Sa start up Africa Ecoworld produit du charbon écologique à base de déchets agricoles et organiques.

Tous les cinémas du monde
Avec «Disco Afrika», Luck Razanajoana montre l'éveil d'une conscience politique à Madagascar

Tous les cinémas du monde

Play Episode Listen Later Sep 27, 2025 48:30


Comment se forge-t-on une conscience politique ? Par le hasard des rencontres ? Par expérience personnelle ? Ou par transmission familiale ? Le film de la semaine est un récit d'initiation, le portrait d'un jeune homme à peine sorti de l'adolescence dont les yeux vont se dessiller à mesure qu'il va s'intéresser aux circonstances de la mort de son père et découvrir les injustices qui ravagent son pays : Madagascar. Kwame a 20 ans et tente de gagner sa vie dans les mines clandestines de saphir jusqu'à ce qu'un événement tragique le pousse à retourner dans sa ville de Tamatave. Ainsi commence Disco Afrika, Une histoire malgache, le premier long métrage de Luck Razanajoana qui montre comment Kwame va progressivement passer d'un individualisme de survie à la découverte d'un esprit collectif pour que s'améliore la situation de son pays, rongé par la corruption. À l'affiche de notre cinéma également ce samedi, le film primé à la Mostra de Venise : la Voix de Hind Rajab, de Kaouther ben Hania, qui fait un tabac lors d'avant-premières en Tunisie. Et nous reviendrons, bien sûr, sur la mort de Claudia Cardinale dans le journal d'Elisabeth Lequeret.   Musiques : Gasoline de Obongjayrar (Playlist Rfi) et Beckett de Nesles.

Oser la Reconversion
#174 - Inès Henchiri - D'ingénieur à avocate fiscaliste

Oser la Reconversion

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 49:37


Oser la Reconversion, le Podcast, épisode #174Oser La Reconversion est le podcast numéro 1 sur la Reconversion.Aujourd'hui, j'accueille dans Oser la Reconversion, Inès Henchiri. Inès était ingénieur pendant 7 ans avant de devenir avocate fiscaliste. J'ai rencontré Inès lorsque j'étais encore avocate, nous étions co-stagiaires plus exactement.Brillante élève en Tunisie, sa route est tracée. Inès a seulement deux choix qui s'ouvrent à elle comme elle nous le raconte : médecin ou ingénieur. Elle se lance dans une prépa maths sup et devient ingénieur à Paris. Elle sait tout de suite qu'elle n'est pas à sa place. Mais elle continue. Sa voie est tracée.C'est lorsque sa petite soeur lui demande conseils sur son orientation et qu'elle s'entend lui vanter les mérites de la fac de droit : "si c'était à refaire, j'irais en droit" qu'Inès a le déclic. Il lui reste encore 40 ans avant la retraite alors il n'est pas trop tard pour tout recommencer. Aujourd'hui, Inès est à son compte avec son propre cabinet d'avocat après avoir été collaboratrice dans des cabinets anglo-saxons à Paris. Elle conseille les entreprises et les dirigeants d'entreprises dans tous les aspects fiscaux de leur vie. Avec Inès, on a évoqué sa carrière d'ingénieur, sa reprise d'études de droit en parallèle de son métier d'ingénieur, sa maternité alors qu'elle était encore à l'école d'avocat, les difficultés du recrutement lorsqu'on se reconvertit, comment elle a monté son propre cabinet d'avocat et comment concilier des études longues pour se reconvertir et vie de maman.Retrouvez Oser la Reconversion sur Instagram : https://www.instagram.com/oserlareconversion/Télécharger le cahier d'exercices d'Oser la Reconversion pour se reconvertir : https://oserlareconversion.com/Notes & Références : - Linkedin de Inès : https://www.linkedin.com/in/ines-henchiri-4a0aa9133/- Instagram de Inès https://www.instagram.com/ines.henchiri/- IED-EDS (ex CAVEJ de la Sorbonne) : https://droit-ied.pantheonsorbonne.fr/- Cned : https://www.cned.fr/Contactez-moi ! Si le Podcast vous plait, le meilleur moyen de me le dire, ou de me faire vos feedbacks (et ce qui m'aide le plus à le faire connaître), c'est simplement de laisser un avis sur Apple Podcast, un commentaire sur Youtube et d'en parler autour de vous. ça m'aide vraiment alors n'hésitez pas.Pour me poser des questions, participer au podcast ou suivre mes aventures, c'est par ici :- Sur Instagram @clervierose : https://www.instagram.com/oserlareconversion et @clervierose : https://www.instagram.com/clervierose- Sur Linkedin : https://www.linkedin.com/in/clervie-rose-boennec-a09065102/- Sur Youtube https://www.youtube.com/channel/UC7Qzm4HrS5OdmdXoY344vqA- Par mail : partenariats@oserlareconversion.com

Grand reportage
«Le supplément du dimanche» du 21 septembre 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Sep 21, 2025 48:30


Le Grand reportage week-end de ce dimanche est consacré en première partie à la Tunisie sur la grande route de l'immigration Sud-Nord. La Tunisie qui refuse d'être un pays d'accueil et un pays de transit pour les migrants subsahariens. Le président Kais Saïed étant même allé jusqu'à considérer qu'il y avait un risque de changement démographique pour la Tunisie à cause de cette immigration. Une politique très dure est à appliquer, et elle fait le jeu des Européens. En deuxième partie, nous serons en ligne avec Sarah Cozzolino pour parler du Brésil où les femmes déjouent par l'artisanat la pauvreté de leur région du nord de l'État du Minas Gérais. (Rediffusion) Tunisie : une lutte contre l'immigration, au bénéfice de l'Europe La Tunisie refuse d'être un pays d'accueil et de transit pour les migrants subsahariens. Une politique martelée par les autorités depuis 2023, dans la foulée des propos polémiques du président Kaïs Saïed sur le risque d'un changement démographique de la Tunisie à cause de l'immigration. Depuis, les contrôles des migrants en situation irrégulière se sont accentués. Leur vie est devenue quasi-impossible. La gestion de ce flux migratoire venu du Sud fait polémique en Tunisie, mais reçoit le soutien implicite des puissances européennes, soucieuses d'endiguer les nombreuses arrivées à leurs frontières. Un Grand reportage de Lilia Blaise qui s'entretient avec Jacques Allix. Brésil: l'artisanat, planche de salut, pour les femmes de la vallée du Jequitinhonha Elle est surnommée la Vallée de la misère. Au Brésil, dans le nord de l'État du Minas Gérais, la vallée du Jequitinhonha s'étend sur 50 000 km2, le long du fleuve du même nom. Elle est connue pour son climat aride et ses populations rurales, la pauvreté pousse une partie des habitants à émigrer. Mais c'est sans compter l'incroyable richesse de l'artisanat de la région, réalisé par ses femmes. Un Grand reportage de Sarah Cozzolino qui s'entretient avec Jacques Allix.

Journal de l'Afrique
La Global Sumud Flottilla s'apprête à partir, après plusieurs jours d'attente

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Sep 11, 2025 13:34


Après plusieurs jours d'attente, la Global Sumud Flottilla commence à quitter le port de Sidi Bou Saïd à Tunis, où elle était à quai depuis dimanche. Ce convoi d'une quarantaine de bateaux en provenance de plusieurs ports internationaux, avec 47 nationalités représentées doit effectuer une traversée vers Gaza pour tenter de briser le blocus israélien et établir un corridor humanitaire. Les bateaux ont fait étape en Tunisie, où ils sont rejoints aussi par une flottille tunisienne.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Mali : le Jnim a décrété deux nouveaux blocus

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'intensification des attaques de drones russes en Ukraine, sur le départ depuis Tunis de la flotille pour Gaza et sur la nouvelle épidémie de Ebola qui touche la province du Kasaï en RDC. Mali : le Jnim a décrété deux nouveaux blocus  Les jihadistes du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (Jnim, lié à al-Qaïda) imposent un blocus sur les villes de Kayes et de Nioro du Sahel près du Sénégal et de la Mauritanie. Pourquoi ces deux localités sont-elles spécifiquement visées ? Le Jnim a-t-il vraiment les capacités de bloquer Bamako comme il menace de le faire  ?    Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel  Guerre en Ukraine : les attaques de drones russes s'intensifient  Dans la nuit de samedi à dimanche, la Russie a lancé plus de 800 drones sur l'Ukraine, soit la plus importante attaque aérienne depuis le début du conflit. Comment la Russie parvient-elle à mobiliser autant de drones, alors que ses capacités militaires sont mises à rude épreuve ? À combien peut-on estimer le coût d'un drone utilisé par la Russie ?   Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense et de sécurité à RFI  Flotille pour Gaza : les embarcations humanitaires font escale en Tunisie  Une nouvelle flotille d'aide humanitaire en route pour Gaza va partir de Tunisie. Pourquoi la flotille, qui a commencé sa route à Barcelone, a-t-elle choisi de faire escale à Tunis ? Comment le pays a réagi à l'arrivée des bateaux et des militants ?   Avec Lilia Blaise, correspondante de RFI à Tunis  RDC : malgré les vaccins, le virus Ebola frappe à nouveau le pays  La RDC fait face à sa 16è épidémie du virus Ebola, avec déjà seize morts recensés dans la province du Kasaï. Pourquoi, malgré les efforts de lutte, les vaccins et les traitements disponibles, le virus Ebola continue-t-il de réapparaître ? Que faire pour se protéger du virus et éviter sa transmission ?  Avec John Johnson, conseiller en vaccination et en réponse épidémique pour Médecins Sans Frontières  

Journal de l'Afrique
RD Congo : manifestations de groupes armés à Uvira

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Sep 4, 2025 11:21


En RD Congo, nouvelles tensions dans la localité d'Uvira, deuxième ville de la province du Sud-Kivu. Des manifestations de colère des groupes armés locaux ont éclaté après la nomination d'un nouveau chef des renseignements dans la ville.

Le regard international - Vincent Hervouët
La coalition des velléitaires

Le regard international - Vincent Hervouët

Play Episode Listen Later Sep 4, 2025 4:07


Vincent Hervouët analyse les derniers développements de la guerre en Ukraine. Il revient sur la rencontre entre les présidents Macron et Zelensky, qui affichent leur unité face à Poutine. Cependant, le journaliste souligne les défis persistants pour parvenir à une paix durable, alors que les positions semblent toujours irréconciliables. Il s'interroge également sur la portée réelle des garanties de sécurité européennes. Enfin, il commente l'incident diplomatique entre la France et la Tunisie suite à une intervention policière à Marseille, révélateur selon lui de la fragilité de l'influence française.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Afrique Économie
En Tunisie, les touristes européens sont de retour

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Sep 4, 2025 2:19


En Tunisie, les professionnels du tourisme sont satisfaits de la saison qui s'achève. Selon les chiffres de fin juillet, la progression des arrivées est en hausse de 10%, le nombre de nuités hôtelières de 7% avec une augmentation des recettes touristiques de 8%. Mais le secteur fait face à de nombreux défis, notamment dans l'hôtellerie, alors que d'autres types d'offres touristiques émergent. De notre correspondante à Tunis, Dans la médina de Tunis, le brouhaha des souks témoigne de l'activité constante cet été. Non loin des commerces, l'entrepreneur Lotfi Hamadi a lancé plusieurs projets locatifs dans une partie plus calme de la Médina. Il mise sur la montée en gamme du logement dans la vieille ville, classée au patrimoine mondial de l'Unesco. « J'ai commencé par prendre des logements que je mets en location sur des plateformes de location en courte, moyenne et longue durée. Cela permet aussi d'avoir cette vitrine pour attirer d'autres personnes dans la Médina », explique-t-il. Une stratégie qui « marche » car de plus en plus en plus contacté par des personnes « qui me proposent maintenant de les accompagner dans leurs projets » ou bien qui souhaitaient investir mais « qui ne savaient pas trop où et qui seraient [désormais] intéressés à venir dans la médina. » Alors que parallèlement, plusieurs hôtels de charme et de luxe ouvrent leurs portes dans la Médina, Lotfi Hamadi explique ce regain d'intérêt par le désir d'un tourisme différent. « C'est un autre tourisme, c'est un tourisme qui est curieux », analyse-t-il. « Beaucoup de ceux qui viennent là étaient avant à Hammamet ou bien à la Marsa, etc. C'est-à-dire qu'ils sont en demande de plages, mais ils voudraient aussi avoir une petite touche d'authenticité », détaille l'entrepreneur. À lire aussiLes délices du continent : en Tunisie, le mleoui est une institution de la street food [4/10] Des besoins en personnel Dorra Milad, présidente de la fédération de l'hôtellerie, annonce de son côté une saison correcte dans un secteur hôtelier qui a du mal à se remettre sur pied depuis la pandémie. « Les marchés européens confirment en 2025 le retour vers la Tunisie avec une progression assez importante, en particulier pour le marché britannique avec, sur les six premiers mois de l'année, une hausse de 48% au niveau des entrées et des arrivées. Le marché italien aussi, on a observé une hausse de 22% », présente-t-elle. Le secteur fait pourtant face à plusieurs défis, le départ massif de la main d'œuvre à l'étranger par exemple ou encore un manque d'attrait pour les métiers du tertiaire. « Pour faire face à ces défis, nous avons créé récemment l'unité d'appui à la formation et à l'employabilité. En collaboration avec le ministère de la formation professionnelle, de l'emploi et de la coopération internationale, nous avons mis en place des programmes de formation courte adaptés aux besoins urgents de l'hôtellerie, surtout dans les métiers de base qui sont aujourd'hui moins attractifs pour les nouvelles générations », explique Dorra Milad. Pour l'arrière-saison qui démarre en automne, l'hôtellerie recherche toujours du personnel et propose même des programmes de reconversion pour les jeunes chômeurs.  À lire aussiTunisie: les maisons d'hôtes attendent un cahier des charges en phase avec l'évolution du tourisme

ESPIONS - Histoires Vraies
La Main Rouge : l'entité très secrète du SDECE

ESPIONS - Histoires Vraies

Play Episode Listen Later Sep 4, 2025 23:35


La Main rouge est le nom d'une organisation secrète française pratiquant la lutte armée, qui a réalisé un grand nombre d'attentats en Europe et en Afrique du Nord dans les années 1950, à l'époque du colonialisme. Qualifiée d'« escadron de la mort », elle puise son origine dans les groupuscules créés en Tunisie en 1952 et regroupant « petits blancs », « prépondérants » et policiers prêts à tout pour empêcher l'indépendance du pays. Le nom est très vite utilisé par les Services secrets français afin de servir de couverture au service Action du SDECE, pour ses opérations de sabotage, d'assassinats ciblés et divers attentats ayant pour but de lutter contre l'indépendantisme en Afrique du Nord.

Afrique Économie
Tunisie: les maisons d'hôtes attendent un cahier des charges en phase avec l'évolution du tourisme

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Aug 28, 2025 2:22


En Tunisie, les maisons d'hôtes se multiplient avec une progression de 10 % cette année, mais elles manquent encore d'un cahier des charges adapté. Sur les 2 000 maisons d'hôtes que compte le pays, seules 300 seraient aux normes. Un nouveau cahier des charges est en passe d'être voté au Parlement. Les professionnels du tourisme attendent ce nouveau cadre législatif depuis des années, les anciens textes étant peu adaptés à la nouvelle demande et à la diversification du secteur. Avec notre envoyée spéciale à Sidi Bouali, Dans cette maison d'hôtes de Dar Zitouna, dans la zone sahélienne de Sidi Bouali, à une vingtaine de kilomètres de Sousse, dans le Sahel tunisien, le concept est simple : une journée piscine à une vingtaine de dinars, des menus peu chers, une ferme pédagogique et des chambres minimalistes. « On a misé sur tout ce qui est verdure et le patrimoine local, explique Safouen Farouk, expert-comptable, qui a bâti cet « écolodge ». On a essayé de garder les oliviers parce qu'on a des arbres millénaires. On a essayé de faire des maisons écologiques à base de bois. » Lenteurs administratives Depuis une dizaine d'années, les maisons d'hôtes se multiplient en Tunisie, mais c'est souvent le parcours du combattant pour l'ouverture. « Au départ, c'était un peu difficile, surtout au niveau administratif, témoigne-t-il. Depuis 2012, j'ai déposé beaucoup de demandes pour avoir les autorisations. Heureusement, en 2018, il y a eu un changement radical dans le concept et dans les autorisations. Donc, on est passé du changement de vocation de terre agricole à un simple accord du ministère de l'Agriculture. Ce qui a facilité beaucoup l'autorisation et l'inauguration était en 2020. » Safouen Farouk espère que la nouvelle législation lui permettra d'augmenter sa capacité d'accueil et de servir de l'alcool, autant de demandes appuyées par la Fédération interprofessionnelle du tourisme. « Pour l'alcool, c'est tout à fait normal, estime Houssem Ben Azzouz, président de cette organisation sectorielle. Si on s'appelle hébergement alternatif touristique, on s'adresse à une clientèle nationale et internationale. C'est normal qu'il y ait des boissons alcooliques. Ce qu'on a demandé aussi, c'est peut-être augmenter un peu les capacités pour les maisons d'hôtes, au lieu d'uniquement cinq chambres, peut-être aller vers huit ou dix chambres. » Élargir l'offre touristique Cette nouvelle législation vient assouplir des dispositions anciennes compliquées votées en 2013 et 2017. Il y aura désormais quatre cahiers des charges, détaille ce responsable de la profession : « Un pour les maisons d'hôtes, qu'on appelle également chambres d'hôtes ici, un autre pour les gîtes ruraux, un cahier de charges pour les campings touristiques et un quatrième pour les relais touristiques, sortes de motels sur les grandes routes. » L'objectif est d'élargir l'offre touristique pour toutes les clientèles, notamment les Tunisiens de la classe moyenne, qui ne peuvent plus se permettre un séjour à l'hôtel. À lire aussiLa Tunisie et le Maroc connaissent une année touristique 2025 en demi-teinte

Le Double Expresso RTL2
L'INTÉGRALE - Le Double Expresso RTL2 (26/08/25)

Le Double Expresso RTL2

Play Episode Listen Later Aug 26, 2025 116:13


L'info du matin - Dès 2026, l'intelligence artificielle sera autorisée pour passer le bac au Danemark. Le winner du jour - Un homme s'est lancé un défi improbable : manger des Babybel tous les jours depuis 8 ans pour battre un record. - En Italie, une restauratrice traque les clients qui partent sans payer... grâce à son réseau d'informateurs à travers tout le pays. Le flashback de février 2008 - Le film "Bienvenue chez les Ch'tis" sort en salles et devient le plus gros succès du cinéma français avec plus de 20 millions d'entrées. Les savoirs inutiles - En 2015, la Tunisie a déployé le plus grand drapeau du monde : 396 mètres de long, 264 de large, 12,6 tonnes, soit 18 terrains de foot et 80 km de tissu. 3 choses à savoir sur Adidas Qu'est-ce qu'on demande ? - L'IA du Double Expresso a imaginé un parc d'attraction « pop rock » pour concurrencer Disneyland et le Parc Astérix. La chanson du jour - Madness "One Step Beyond" Le jeu surprise - Sarah de Clohars-Fouesnant vers Quimper gagne un bon d'achat de 2000 € chez Belambra Clubs La banque RTL2 - Capucine de Perpignan gagne 4 billets d'avion aller/retour pour une destination en Europe avec Vueling - Cécilia de Venoy vers Auxerre gagne 500 € Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Journal de l'Afrique
Tunisie : fermeture de l'Instance d'accès à l'information, le SNJT dénonce un recul démocratique

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Aug 24, 2025 14:05


En Tunisie la disparition de l'Instance nationale d'accès à l'information inquiète la société civile. Cette instance qui permettait à tout citoyen d'exercer son droit à l'information a été fermée en toute discrétion cette semaine. Le syndicat des journalistes a dénoncé une atteinte directe au droit constitutionnel d'accès à l'information.

Invité Afrique
La Guinée devient un point de départ des migrants car «les jeunes ont perdu confiance en la République»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Aug 21, 2025 7:08


Les départs clandestins de pirogues depuis les côtes guinéennes vers l'archipel espagnol des Canaries se sont multipliés, en conséquence de l'accord migratoire conclu entre la Mauritanie et l'Espagne l'an dernier. Pourtant, la traversée depuis la Guinée peut durer une dizaine de jours et est extrêmement dangereuse. En 2024, l'ONG espagnole Caminando Fronteras dénombre 10 457 morts dans l'Atlantique. Entretien avec Elhadj Mohamed Diallo, ancien exilé, qui dirige désormais l'Organisation guinéenne de lutte contre la migration irrégulière.  RFI : La Guinée est devenue une alternative pour les candidats à la migration clandestine, notamment depuis la ville côtière de Kamsar. Pourquoi ce phénomène, selon vous, a-t-il pris de l'ampleur dans la ville ? Elhadj Mohamed Diallo : D'abord, la ville de Kamsar est une ville portuaire, où la pêche est beaucoup développée. La plupart des jeunes maîtrisent parfaitement l'océan. Ce sont des pêcheurs qui maîtrisent la conduite des pirogues.  La situation aux îles Canaries est telle que des journalistes espagnols sont venus enquêter jusqu'en Guinée pour identifier les familles des disparus, racontez-nous.  Lorsque des Guinéens sont arrivés dans les îles des Canaries – le troisième convoi au départ de Kamsar -, il y a eu un accident. Sept personnes sont décédées, dont deux enfants. Donc les journalistes se sont intéressés à la question. Ils nous ont contactés et ils sont venus sur le terrain pour identifier trois familles parmi les sept et après, ils sont venus à Conakry. On les a mis en contact avec des familles de disparus, et eux nous ont mis en relation avec des organisations qui travaillent sur les questions d'identification dans les autres pays. Il y a plusieurs familles qui sont identifiées, on est en train de mettre en place le collectif des familles de disparus. Et une fois que vous les identifiez, qu'est-ce que vous faites ? Parfois, un jeune décède dans un autre pays, mais la famille n'est pas identifiée. Donc, ils nous contactent. On accompagne la famille pour qu'elle puisse rapatrier le corps au pays et inhumer le jeune. On les accompagne aussi dans leur deuil et dans les démarches administratives. Lorsqu'un corps est identifié, il y a un tas de dossiers qu'il faut aller retirer à la justice ou à la mairie. Parfois, les familles ne sont pas informées. Nous accompagnons les familles dans toutes ces démarches, s'ils décident de rapatrier le corps ou pour qu'ils aient les documents nécessaires pour engager des procédures auprès des tribunaux. À lire aussiGuinée: une nouvelle route dangereuse pour la migration vers les Canaries au départ de Kamsar Alors concrètement, comment ça se passe ? Ce sont des passeurs qui sont, disons, des « professionnels » et qui ouvrent un nouveau point de passage ? Ou est-ce que ce sont des pêcheurs ou des personnes sur place, à Kamsar, qui se lancent dans le marché de la migration par opportunisme ? Le premier convoi, c'était des pêcheurs. Comme le Sénégal  est un pays frontalier, on se dit que s'il y a des voies de passage depuis le Sénégal, nous aussi Guinéens pouvons tenter. Donc c'est comme ça qu'ils ont commencé. Un groupe d'individus étaient là en train de travailler, ils se sont réunis, ils ont formé leur convoi et ils sont partis. Ca a même échappé aux autorités. Pour le moment, on n'a pas pu avoir des informations sur les passeurs, on est en train de faire des recherches. Mais bon, vous savez, c'est une question très compliquée de former un groupe de réseaux. Ça peut être des compatriotes qui étaient déjà en Mauritanie ou au Sénégal et qui reviennent en Guinée, ou ça peut être aussi des gens issus du réseau marocain qui se ramifie jusqu'en Guinée. Ce sont des réseaux qui sont vraiment professionnels. On doit planifier le terrain, il faut identifier qui doit être impliqué, qui ne doit pas être impliqué aussi. Ça va prendre du temps. Mais quand même, il y a eu pour le moment trois ou quatre convois qui sont partis et le mois dernier, les autorités ont arrêté pas mal de groupes de personnes qui étaient prêtes à partir. Deux convois ont été arrêtés au mois de juillet. Un autre convoi a été arrêté en Mauritanie où il y avait des Guinéens, des Sénégalais et d'autres nationalités. Vous voulez dire qu'en fonction des politiques migratoires des pays pourtant voisins, le point de départ peut changer ? Pas forcément les politiques migratoires en soi. Ça peut être peut-être la façon dont on est en train de réprimer les migrants, ou bien comment on est en train de durcir un peu les politiques migratoires. C'est une chaîne, en fait. Ça a commencé par le Maroc, puis le Maroc a « fermé » sa voie d'accès. Puis la Mauritanie, le Sénégal où ça devient de plus en plus difficile. Finalement, les points de départ s'éloignent de plus en plus. Et certainement demain, quand on va « fermer » la Guinée, peut-être que c'est Sierra Leone, le Liberia ou la Côte d'Ivoire qui seront concernés. En ce qui concerne le réseau des passeurs, ce n'est pas seulement la Guinée qui doit y travailler. Il faut que les pays collaborent, que ça soit une coordination entre les États parce que ces passeurs sont des criminels. Ça, il faut le dire. Quand vous voyez ce qui se passe aujourd'hui en Tunisie, vous comprendrez pourquoi les pays doivent coopérer pour pouvoir travailler sur cette question. Est-ce que vous avez pu dresser un profil des personnes qui prennent la mer ? Ce sont des familles avec des enfants, parce qu'ils sont convaincus qu'avec des enfants, on vous donne des papiers en règle dès votre arrivé. Donc, ils prennent toute la famille pour partir. En majorité, c'est des jeunes de 17 à 35 ans. Mais il y a également des vieux, des femmes, des enfants, des intellectuels, des étudiants, des non-étudiants... C'est les mêmes personnes, des fois, qui avaient envie de partir mais qui n'en avaient pas la possibilité. Avec 15 millions de francs guinéens [1 500 €, NDLR], ils vont migrer depuis Kamsar.  À lire aussiMauritanie: «Notre politique vis-à-vis de la migration irrégulière est restée la même» Alors même que la communication habituelle des autorités et la sensibilisation communautaire martèlent que le risque de partir clandestinement, c'est très dangereux, que la Guinée ou même l'Afrique en général, a besoin de bras pour se construire et que les politiques migratoires, vous l'avez dit, sont de plus en plus dures. Pourquoi, selon vous, les jeunes continuent de tenter « l'aventure », comme on l'appelle en Afrique de l'Ouest ? On est tous d'accord que d'abord, la migration, c'est un fait naturel. Deuxièmement, il y a une communication sur les réseaux sociaux qui dit que l'Allemagne ou la France ont besoin de plus de main-d'œuvre et les jeunes ont besoin de travailler. Mais quand vous prenez le cas spécifique de la Guinée, la majeure partie des jeunes Guinéens ont perdu confiance non seulement en l'intellectuel guinéen, mais aussi en la République de Guinée. Même s'ils avaient des milliards en poche, ils n'auraient pas envie d'investir dans ce pays parce qu'il y a une totale perte de confiance. Même si ces jeunes sont des intellectuels, même si vous leur trouvez un travail, ils vont chercher un moyen de transport pour quitter le pays parce qu'ils n'ont plus confiance en la République. À une époque, on avait des tee-shirts qui disaient La Guinée est mon avenir. Il y a un jeune qui m'a interpellé un jour, en me disant : « Tu penses qu'il y a une possibilité de réussir dans ce pays où un Premier ministre te dit qu'une région n'a pas le courant parce qu'un Chinois est mort ? » [en 2018, l'ex-Premier ministre Kassory Fofana avait justifié l'absence d'électricité à Kankan par le décès prématuré de l'investisseur chinois choisi pour le projet, NDLR] Vous voyez la mentalité ? Au début de ce mois, 49 Sénégalais ont quitté la Mauritanie en pirogue, se sont perdus en mer et ont finalement pu atteindre les îles Canaries en s'accrochant à une barge remorquée par un navire européen. Comment vous expliquez une telle détermination chez les jeunes Africains, avec pourtant un énorme risque de se faire arrêter ou pire, de mourir, tout simplement ? Vous interrogez dix jeunes aujourd'hui sur pourquoi ils sont prêts à prendre ces risques-là. Ils vous diront que dans l'état actuel des choses, ils sont comme déjà morts. Donc pour eux, il vaut mieux aller mourir ailleurs et peut-être réussir, que de rester ici et mourir. C'est comme un jeune avec ses parents, s'il n'a plus confiance, il va quitter la maison. Donc quand on n'a plus confiance en notre nation, on va forcément la quitter. C'est ce qui arrive en l'Afrique de l'Ouest, surtout au Sénégal et en Guinée. Quand dans un pays, même manger devient un luxe, ça devient un problème. Il y a donc la communication sur les réseaux sociaux et aussi cette question politique qui motive de nombreux jeunes à partir. Et on comprend parfois leur motivation, ils veulent tout simplement vivre en paix. À lire aussiLa France peut-elle se passer d'immigration ?

7 milliards de voisins
Pourquoi les filles doivent oser devenir ingénieures

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Aug 20, 2025 48:30


Chaque année en France, 44 000 nouveaux jeunes ingénieurs, filles et garçons, arrivent sur le marché du travail alors qu'il en faudrait 60 000. Les jeunes filles sont encore peu nombreuses à s'engager dans les filières et les carrières scientifiques. (Rediffusion) Sur les ingénieurs en activité, 24% sont des femmes et la proportion des jeunes filles dans les filières scientifiques stagne. Pourquoi ces filières ne séduisent pas les filles alors qu'elles portent sur des univers variés comme le développement durable, l'industrie du futur, la défense, la santé, les biotechnologies, l'aérospatiale, la cybersécurité ? Quelle sensibilisation dans les lycées ? Quelles politiques RH dans les entreprises pour accueillir de nouvelles femmes ingénieures ?   Avec : • Fatima Bakhti, présidente de l'Association Femmes Ingénieures et ingénieure dans les télécommunications  • Elyès Jouini, professeur des Universités (économie et mathématiques), administrateur de l'Institut Universitaire de France (UAF), responsable de la chaire Dauphine-UNESCO « Femmes et Science » à l'Université Paris-Dauphine, ancien ministre en Tunisie. Le Monde des enfants par Charlie Dupiot  C'est le moment du « Monde des enfants » ! Charlie Dupiot tend son micro à des enfants pour qu'ils nous livrent leurs regards sur le monde... Et aujourd'hui, elle nous emmène à Yaoundé au Cameroun : on va retrouver Erica, Danielle, Isaac, Christie, Luz, Kevin, Emmanuel et Ruth. Ces enfants, âgés de 8 à 12 ans, nous parlent des accidents de la route... une réalité qu'ils connaissent bien.   En fin d'émission, Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de Kevin à Libreville, Gabon.   Cette émission est une rediffusion du 12 février 2025 Programmation musicale : ► Tout savoir - Adé.  ► Nishimira - Boukuru.

7 milliards de voisins
Pourquoi les filles doivent oser devenir ingénieures

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Aug 20, 2025 48:30


Chaque année en France, 44 000 nouveaux jeunes ingénieurs, filles et garçons, arrivent sur le marché du travail alors qu'il en faudrait 60 000. Les jeunes filles sont encore peu nombreuses à s'engager dans les filières et les carrières scientifiques. (Rediffusion) Sur les ingénieurs en activité, 24% sont des femmes et la proportion des jeunes filles dans les filières scientifiques stagne. Pourquoi ces filières ne séduisent pas les filles alors qu'elles portent sur des univers variés comme le développement durable, l'industrie du futur, la défense, la santé, les biotechnologies, l'aérospatiale, la cybersécurité ? Quelle sensibilisation dans les lycées ? Quelles politiques RH dans les entreprises pour accueillir de nouvelles femmes ingénieures ?   Avec : • Fatima Bakhti, présidente de l'Association Femmes Ingénieures et ingénieure dans les télécommunications  • Elyès Jouini, professeur des Universités (économie et mathématiques), administrateur de l'Institut Universitaire de France (UAF), responsable de la chaire Dauphine-UNESCO « Femmes et Science » à l'Université Paris-Dauphine, ancien ministre en Tunisie. Le Monde des enfants par Charlie Dupiot  C'est le moment du « Monde des enfants » ! Charlie Dupiot tend son micro à des enfants pour qu'ils nous livrent leurs regards sur le monde... Et aujourd'hui, elle nous emmène à Yaoundé au Cameroun : on va retrouver Erica, Danielle, Isaac, Christie, Luz, Kevin, Emmanuel et Ruth. Ces enfants, âgés de 8 à 12 ans, nous parlent des accidents de la route... une réalité qu'ils connaissent bien.   En fin d'émission, Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de Kevin à Libreville, Gabon.   Cette émission est une rediffusion du 12 février 2025 Programmation musicale : ► Tout savoir - Adé.  ► Nishimira - Boukuru.

Journal de l'Afrique
20 ans de prison ferme pour Succès Masra

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Aug 9, 2025 13:24


Au Tchad, Succès Masra, ancien Premier ministre et chef du principal parti d'opposition a été condamné à vingt ans de prison ferme. Il a été reconnu coupable de "diffusion de message à caractère haineux et xénophobe" et de "complicité de meurtre" dans le cadre du drame de Mandakao où 42 personnes ont été tuées en mai dans un conflit inter-communautaire.

Reportage International
Série «Dis-moi à quoi tu joues»: la chkobba, symbole du patrimoine tunisien et de ses liens avec la Sicile

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 7, 2025 3:27


« Dis-moi à quel jeu tu joues, je te dirai qui tu es ». C'est une série spéciale de RFI à la découverte des jeux populaires à travers le monde. Ces jeux qui, à travers les joueurs, parlent de la culture et de l'identité de chaque pays. Aujourd'hui, direction la Tunisie où l'on joue à la chkobba. Ce jeu de cartes, originaire de la migration sicilienne dans le pays au XIXe siècle, est le jeu favori des cafés tunisiens qui vendent d'ailleurs le jeu de cartes sur le menu, à côté du thé et du café. Jeu stratégique et populaire par excellence, la chkobba est aussi symbolique du patrimoine tuniso-italien dans le pays. De notre envoyée spéciale à Nabeul, Sur la route de Nabeul dans le Cap-Bon, en pleine chaleur, alors que beaucoup font encore la sieste, Zouhair, retraité, fait une partie de chkobba avec ses amis au café. « On joue toujours ensemble, celui qui perd paye la consommation des autres. Ou alors, chacun paye sa part, cela dépend. Le plus important, c'est qu'on s'amuse et que le meilleur gagne », raconte-t-il. Chaque jour, c'est le même rendez-vous : un café, une craie et une ardoise pour noter le score et les exclamations des joueurs qui s'entendent jusque dans la rue. Ce jeu se joue à deux ou quatre, le gagnant est celui qui récupère le plus de cartes à la fin de la manche. Mais sur le jeu de 40 cartes, chacune à sa valeur et chaque prise rapporte des points différents, comme l'explique Mohamed, le gérant du café : « Une carte en fonction de sa valeur permet de prendre ou de manger, comme on dit chez nous, les cartes qui sont sur le plateau, et d'effectuer ainsi une prise. Et à la fin de la manche, on compte les points. Le point dit "dinari" récompense celui qui a le plus de carreaux dans son jeu par exemple. » Il y a « chkobba » lorsqu'un joueur arrive à manger toutes les cartes sur le plateau en un seul coup. Le jeu se déroule très rapidement et requiert de la stratégie, mais aussi une gestuelle faciale pour communiquer entre partenaires sur le jeu de chacun. « Normalement, on a le droit de communiquer avec son partenaire juste lorsqu'on a le sept de carreau, la carte la plus importante. En tapant du poing sur la table, les autres grimaces sont interdites. Si on se fait prendre, on peut perdre des points, donc moi, je ne prends pas le risque », précise Zouhair. « Bien sûr qu'il existe une grimace sûre ou un geste subtil pour chaque type de carte. Mais les bons joueurs sont surtout ceux qui arrivent à suivre les cartes qui ont été mangées au fur et à mesure du jeu et à anticiper celles qui restent pour mieux faire leur prise ou empêcher un joueur de faire une chkobba. Ça, ce sont les vrais pros, ceux qui, à la fin de la partie, sont capables de te dire quelles cartes il reste dans la dernière manche », assure Mohamed, selon qui les plus habiles connaissent au moins une douzaine de mimiques en fonction des cartes. Convivial et stratégique, la chkobba est très populaire depuis deux siècles, souligne Alfonso Campisi, professeur universitaire sicilien et tunisien. Installé dans le pays depuis une trentaine d'années, il s'est intéressé à l'histoire du jeu. « Il naît en Espagne, importé par la domination arabe en Espagne. On pense aussi à travers les Mamelouks d'Égypte. Après, depuis l'Espagne, il s'est propagé un peu dans toute la Méditerranée et notamment les ports de la Méditerranée », détaille-t-il. Le jeu se joue quasi à l'identique en Tunisie et en Sicile, même pour les mimiques supposées interdites. « Rien ne change. Cela veut dire que si un Sicilien, qui ne parle même pas arabe ou français, vient jouer dans un café tunisien, il est dans son bain. C'est ça qui est beau et qui lie encore plus ces deux régions de la Méditerranée », explique l'universitaire. Jeu populaire et culturel, la chkobba rassemble de nombreux adeptes en Tunisie, même si les plus jeunes lui préfèrent le rami, une variante du poker à la tunisienne. À lire aussiLes délices du continent: en Tunisie, le mleoui est une institution de la street food [4/10]

Reportage Afrique
Les délices du continent: en Tunisie, le mleoui est une institution de la street food [4/10]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Aug 6, 2025 2:24


Suite de notre série qui vous emmène à la découverte des délices du continent, ces plats qui font saliver rien qu'à l'évocation de leur nom. Pour ce quatrième épisode, nous allons ce matin en Tunisie, pour savourer le mleoui. Cette crêpe de semoule, aux origines berbères, est devenue une institution dans la street food (cuisine de rue). Peu coûteux et rassasiant, le sandwich s'achète dans des gargotes de quartier et se décline en différentes versions, selon les garnitures que l'on met à l'intérieur. Pour certains amateurs, trouver le meilleur mleoui à Tunis est une activité très sérieuse.  De notre correspondante à Tunis, Yasser Hana, restaurateur palestinien vivant en Tunisie, est un fan de street food. Sur les réseaux sociaux, il en a fait sa marque de fabrique en tant que créateur de contenus, et le mleoui est son sandwich préféré. « Un mleoui, avec deux fromages, un peu de harissa et de thon », commande-t-il avec précision chez Mleoui Mahbouba, une gargotte tenue par deux sœurs depuis trente ans. « Un truc simple sans chichis, deux fromages triangle, un peu de harissa, des oignons et du thon. Pas d'omelette, pas d'olives, pas de mayonnaise pour ne pas gâcher le goût de la pâte, pour savourer le goût de chaque ingrédient seul, pour avoir dans la bouche une expérience homogène », explique-t-il. Car ce qui fait la force du mleoui, c'est sa simplicité : une crêpe épaisse à base de semoule, comme l'explique Mahbouba, qui travaille la pâte juste avant de la cuire. « La pâte, on la fait le jour même. Un peu de sel, de la semoule fine et un peu d'huile et le tour est joué. Je la remue comme ça, on la laisse reposer quelques minutes, et ensuite, on cuit le mleoui et on ajoute la garniture. C'est très frais et instantané. » Le prix, qui ne dépasse pas un euro, et toutes ses différentes garnitures en font l'un des sandwichs préférés des Tunisiens. Un sandwich qui évoque une certaine nostalgie, selon Yasser : « Le consommateur basique, il est très fidèle à son mleoui de quartier ou au mleoui dans la ruelle où il a grandi. » À quelques encablures, un jeune de 30 ans, Fahd, a ouvert sa propre boutique où il vend des mleouis déclinés dans une recette qui s'inspire de la version marocaine, le msemen, où l'on ajoute un peu de beurre et de farine. « À chaque fois, on ajoute un ingrédient et finalement, on a trouvé la bonne recette et la bonne combinaison de ces ingrédients-là », estime-t-il. « Les Tunisiens disent souvent qu'ils n'aiment que la nourriture de leur mère, mais c'est vrai que pour ces produits de street food, on préfère aller dans la rue. Surtout le mleoui. Je pense qu'il n'y a pas un Tunisien qui ne mange pas le mleoui une seule où deux fois par semaine », explique-t-il. Il propose aussi une version de la pâte au pesto ou épicée. Des variantes qui fonctionnent puisqu'il a gagné le Torchi Food Award 2024, une compétition qui récompense le meilleur de la street food tunisienne. À lire aussiTunisie: la richesse du patrimoine culinaire encore méconnue

LSD, La série documentaire
Qui est “l'Arabe du coin” ? 1/4 : L'épicier de Djerba

LSD, La série documentaire

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 57:37


durée : 00:57:37 - LSD, la série documentaire - par : Perrine Kervran, Noujoud Rejbi - Outre le cas de ma famille, j'ai constaté que beaucoup d'épiciers maghrébins sont originaires de Djerba en Tunisie. J'ai tenté de comprendre pourquoi. Et plus globalement, pourquoi certains Maghrébins, en arrivant en France, se sont installés dans le commerce indépendant. - réalisation : Anne Depelchin

Journal de l'Afrique
Massad Boulos reçu par Kais Saied

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 12:26


En Tunisie, le président Kaïs Saïed a montré des photos d'enfants morts à Gaza en recevant Massad Boulos, le conseiller Afrique de Donald Trump. Des enfants squelettiques et "à l'agonie", selon ses termes, pour rappeler la famine à tuer à Gaza.

Maghrib in Past & Present | Podcasts
Entretien avec l'Historien Mohamed Lazhar Gharbi

Maghrib in Past & Present | Podcasts

Play Episode Listen Later Jul 17, 2025 94:05


Episode 210: Entretien avec l'Historien Mohamed Lazhar Gharbi Le projet « Archives d'histoire orale de la production intellectuelle maghrébine » vise à documenter les trajectoires de vie, les formations intellectuelles et les luttes politiques de plusieurs générations de femmes et d'hommes nord-africains qui ont contribué à la création de la culture écrite et parlée dans cette partie du monde. Les entretiens sont réalisés avec des économistes, planificateurs, nutritionnistes, architectes, sociologues ruraux et d'autres chercheurs algériens, marocains et tunisiens. Il s'agit de la toute première initiative au Maghreb visant à créer des archives écrites, orales et filmées du travail intellectuel de générations qui se sont battues pour construire leurs sociétés. Elle innove en rassemblant ces voix et en les portant à la connaissance d'un large public afin de mieux faire connaître les premiers aux seconds et de démocratiser l'accès au savoir dans notre région. Dans ce podcast, enregistré en Tunisie en avril 2022, Habib Ayeb, Professeur émérite de géographie à l'Université de Paris 8, s'entretient avec l'Historien Mohamed Lazhar Gharbi, Professeur d'Enseignement Supérieur Histoire contemporaine et histoire économique dans la Faculté des Lettres, Arts, et Humanités à l'Université de Manouba, Tunis ; Directeur du Laboratoire de Recherche (LR) Échanges Maghreb - Afrique - Europe ; et Directeur de la Commission doctorale (histoire).  Équipe :     Habib Ayeb, Géographe     Max Ajl, Sociologue     Ernest Riva Image : Ernest Riva Post-production :Benoît Kalka Découvrez la vidéo et l'interview en pdf We thank Mr. Souheib Zallazi, (student at CFT, Tunisia) and Mr. Malek Saadani (student at ULT, Tunisia), for their interpretation of el Ardh Ardhi of Sabri Mesbah, performed for the introduction and conclusion of this podcast. Souheib on melodica and Malek on guitar. Montage : Lena Krause, Boursière Résidente au Centre d'Études Maghrébines à Tunis (CEMAT) 

Journal de l'Afrique
Cinq chefs d'État africains à la Maison Blanche : vers un nouveau chapitre ?

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 15:43


Cinq chefs d'État africains sont accueillis à la Maison Blanche pour un sommet de trois jours. Les présidents du Liberia, du Sénégal, de Mauritanie, de Guinée-Bissau et du Gabon ont été invités pour cette rencontre centrée officiellement sur des questions commerciales. L'Amérique revient en Afrique… non plus avec de l'aide humanitaire, mais avec des contrats.

Un Jour dans l'Histoire
Rolland Garros : Première traversée aérienne de la mer Méditerranée 23 septembre 1913

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Jul 3, 2025 25:27


Nous sommes au matin du 23 septembre 1913.Il est, très exactement, 5h47. La météo est plutôt avenante. Elle sourit à un jeune homme de vingt-cinq ans, un peu anxieux tout de même. Il a passé les heures précédentes dans une sorte de recueillement, évaluant le danger de ce qu'il va entreprendre. Ce jeune homme est français, né à la Réunion ; il est aviateur. Et il s'apprête à effectuer, ni plus ni moins, la traversée de la méditerranée, en avion. Et c'est une première. Il va partir de Fréjus, dans le Var et se poser à Bizerte au nord de la Tunisie, 730 kms plus loin. 7heures 53 minutes plus tard. Le jeune homme entre dans l'histoire, il s'appelle Roland Garros. Sujets traités : Rolland Garros, aviateur, Méditerranée, mer, aviation, Fréjus, Bizerte Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.