Podcasts about tunisie

Country in North Africa

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tunisie

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Les têtes d'affiches de Denise Epoté
Hassan Jibar et Kayoum Djedidi, lauréats de l'African CEO Awards 2025

Les têtes d'affiches de Denise Epoté

Play Episode Listen Later Apr 20, 2025 3:28


Comme chaque dimanche sur RFI, c'est l'heure de découvrir les Têtes d'affiches de Denise Epoté, avec Nicolas Brousse cette semaine. Sur la manchette, le Marocain Hassan Jibar, qui dirige le programme Open innovation, de la compagnie aérienne Royal Air Maroc. Et, le Tunisien Kayoum Djedidi, cofondateur et PDG d'Open Organic Robotics (OORB), concepteur des robots made in Tunisie.

Journal de l'Afrique
En Tunisie, 37 opposants condamnés à des peines lourdes pour "complot" contre l'État

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Apr 19, 2025 15:03


De lourdes peines ont été prononcées contre 37 opposants au président tunisien Kaïs Saïed, accusés de complot contre la sûreté de l'État. Les sentences vont jusqu'à 70 ans de prison et ont été communiquées ce matin à l'aube. Notre correspondante Lilia Blaise, qui se trouvait devant le tribunal lors de la dernière audience vendredi, nous raconte le déroulé du procès et les réactions face au verdict.

Les journaux de France Culture
La Tunisie condamne des opposants dans un procès historique

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Apr 19, 2025 14:52


durée : 00:14:52 - Journal de 12h30 - Un tribunal de Tunis a prononcé des peines allant de 13 à 66 ans de prison à l'encontre d'une quarantaine d'opposants. Le signe de la dérive autoritaire du pouvoir de Kaïs Saïed. - invités : Simon Persico Chercheur en sciences politiques au Centre d'études européennes de Sciences Po

Culture en direct
Les forces poétiques de la Tunisie avec la romancière Amira Ghenim et les éditeurs Philippe Rey et Sofiane Hadjadj

Culture en direct

Play Episode Listen Later Apr 19, 2025 58:47


durée : 00:58:47 - La Conversation littéraire - par : Mathias Énard - Avec "Le Désastre de la maison des notables", Amira Ghenim dévoile une saga familiale émaillée de silences, où se tisse une histoire complexe de la Tunisie contemporaine, à l'intersection du témoignage politique et de la quête intime. - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : Amira Ghenim Écrivaine et universitaire tunisienne; Philippe Rey Éditeur; Sofiane Hadjadj Écrivain algérien

Le journal de 12h30
La Tunisie condamne des opposants dans un procès historique

Le journal de 12h30

Play Episode Listen Later Apr 19, 2025 14:52


durée : 00:14:52 - Journal de 12h30 - Un tribunal de Tunis a prononcé des peines allant de 13 à 66 ans de prison à l'encontre d'une quarantaine d'opposants. Le signe de la dérive autoritaire du pouvoir de Kaïs Saïed. - invités : Simon Persico Chercheur en sciences politiques au Centre d'études européennes de Sciences Po

Invité Afrique
Guerre au Soudan: «C'est la pire crise humanitaire au monde après Gaza, on n'en parle pas assez»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 4:29


La guerre au Soudan a fait « 13 millions de déplacés et réfugiés » en deux ans. Alors que le Soudan, troisième plus grand pays d'Afrique en superficie, est déchiré depuis avril 2023 par un sanglant conflit entre l'armée du général Abdel Fattah al-Burhan, dirigeant de facto du pays depuis un coup d'État en 2021, et les forces de son ex-adjoint, le général Mohamed Hamdane Daglo. Le Haut Commissariat aux réfugiés s'alarme des conséquences régionales de cette guerre civile, avec chaque jour plus de déplacés. Abdouraouf Gnon-Konde, directeur régional du HCR pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre répond aux questions de Léa-Lisa Westerhoff. RFI :  Deux ans après le début du conflit au Soudan, la violence a encore franchi un cap ce week-end au Darfour avec l'attaque et la prise du camp de déplacés de Zamzam. 13 millions de personnes déplacées de force à l'intérieur du pays comme au-delà des frontières. En tant que directeur régional du Haut-Commissariat aux réfugiés pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre, comment est-ce que vous qualifiez cette crise ? Abdouraouf Gnon-Konde : D'abord, c'est de dire que c'est une crise humanitaire aiguë. C'est la pire crise humanitaire au monde après Gaza. Mais malheureusement, on n'en parle pas assez. Et je pense que justement, à deux ans du rappel du début de cette crise, c'est important que vous puissiez nous donner cette opportunité de souligner les conséquences de cette crise et d'appeler les uns les autres à réellement trouver une solution politique à l'intérieur du Soudan.Vous rentrez du Tchad où vous vous êtes rendu la semaine dernière. Ce pays frontalier joue un rôle particulier dans la guerre civile. Quelles répercussions la guerre civile a-t-elle sur le Tchad ? Une des conséquences immédiates, c'est que les populations, elles vont chercher un lieu de refuge. Et le lieu de refuge le plus près, pour certaines d'entre elles, c'est le Tchad. Et on a pu voir des populations arriver, qui continuent d'arriver et certaines viennent même depuis Khartoum et qui ont traversé donc des conditions vraiment difficiles. Et depuis avril 2023, le Tchad a déjà reçu près de 800 000 nouveaux réfugiés soudanais. Et cette année, le Tchad a déjà reçu 50 000 nouveaux réfugiés soudanais depuis le début d'année. Et malheureusement, nous nous attendons avec ces attaques auxquelles vous faites allusion, à davantage d'arrivées. Donc vous voyez, pour un pays fragile comme le Tchad, avec une population de 17 millions d'habitants, sans oublier d'autres réfugiés présents sur le territoire, les réfugiés nigérians qui sont là dans la région du lac Tchad et les réfugiés centrafricains et des déplacés internes. C'est extrêmement lourd.Tous les regards sont tournés vers le Darfour. Est-ce que vous craignez que la chute de Khartoum conduise à une aggravation des violences contre les civils dans cette partie ouest du Soudan ? C'est une source de préoccupation dans cette partie ouest du Soudan. Une préoccupation parce que si les combats se rapprochent de la frontière du Tchad, la crainte immédiate, c'est de voir ce que nous appelons en anglais le « spillover », donc un débordement de la crise sur le territoire du Tchad.D'un point de vue régional, quelles conséquences cette crise, ces deux années de guerre civile du Soudan ont-elles sur les pays frontaliers, sur la région ? On a observé des mouvements de populations vers le Tchad. Nous en avons déjà parlé, mais aussi des mouvements de populations vers la Centrafrique. La Centrafrique a déjà accueilli à ce jour à peu près 40 000 Soudanais dans une partie frontalière assez difficile : Birao, Korsi. Mais il n'y a pas que la Centrafrique, il y a aussi l'Égypte, il y a l'Éthiopie, il y a le Sud-Soudan et nous connaissons tous la situation dans laquelle se trouve donc le Sud-Soudan. Et la conséquence, elle va bien au-delà de la région parce que, à la frontière entre le Tchad et le Soudan, nous voyons des populations arriver qui transitent par le Tchad et qui continuent jusqu'en Libye, voire la Tunisie, et qui ont vocation à continuer en Europe. Donc pour nous, ça montre que la conséquence va bien au-delà des pays voisins. Elle va bien au-delà de la région et malheureusement, on voit davantage donc de Soudanais qui essaient d'arriver aux portes européennes.Il y a aussi la question du financement des activités humanitaires. Quel impact la coupure des financements américains a-t-elle sur cette crise au Soudan ? Elle nous contraint à faire des choix extrêmement difficiles. Au Tchad, déjà depuis 2003, nous avions déjà des Soudanais qui étaient là et nous étions en train de travailler à trouver des solutions d'intégration de ces populations. Mais malheureusement, aujourd'hui, avec cette baisse de ressources, nous sommes obligés de nous concentrer sur la réponse d'urgence dans les zones les plus fragiles.Quelle est votre crainte ? Qu'est-ce que vous craignez que ça puisse susciter sur une crise comme celle du Soudan ? La crainte immédiate, c'est de ne pas être en capacité d'apporter la plénitude de réponse. Au niveau global, pour le HCR, les États-Unis contribuent à hauteur de 40% de nos financements, dans la région ils nous accompagnent pour 60%. Mais il n'y a pas que les États-Unis qui ont baissé (leurs contributions). Déjà, pour les besoins immédiats, dans la région Afrique de l'Ouest, Afrique centrale, on parle de 14 millions de déplacés de force. Aujourd'hui dans cette région, 61 % des enfants en âge d'aller à l'école, âgés de 6 à 17 ans sont hors des circuits d'éducation. Donc, comment continuer à prendre en charge ces questions de besoins qui vont bien au-delà de la simple question humanitaire si on n'a pas les ressources adéquates ?

Le goût du monde
« Cuisines d'Afrique du Nord » : recettes et récits intimes d'une identité retrouvée

Le goût du monde

Play Episode Listen Later Apr 12, 2025 29:00


Comment capturer l'essence des cuisines d'Afrique du Nord pour les conter et les transmettre avec justesse ? La meilleure voie n'est-elle pas celle de l'intime, du sensible, du quotidien, du récit d'une réconciliation entre l'enfant perchées sur les genoux se régalant de baghrir, l'adolescente cherchant à ne pas se distinguer et l'adulte qui réapprend à être : une jeune femme aux racines africaines, familiales en Algérie et en Tunisie, amicale au Maroc. La cuisine est toujours d'un grand secours quand les mots manquent et les silences peinent à s'exprimer. Il faut l'apparente distraction, les gestes et l'essaim de femmes pour que la parole se déploie. Les femmes au cœur de la société, nourricières, elles sont aussi les gardiennes de rites, symboles, traditions, culture et les passeuses. À elles les gestes, à elles l'histoire, la grande et les petites du quotidien, à elles les contes, les réunions, les rites, l'avant et l'après, le dedans et le dehors.Cuisines d'Afrique du Nord est un livre qui se passera de familles en familles comme on partage une recette, un secret, une table. Il est intime et universel puisqu'il est le reflet des questions de la seconde, la troisième génération d'immigrés. Il raconte une quête de soi et une identité retrouvée, réinvestie, une place entre ici et ailleurs, de part et d'autre des rives de la Méditerranée.► Cuisines d'Afrique du Nord est publié aux éditions Flammarion.Avec : Farah Keram, journaliste, autrice également de Faire son pain aux éditions Ulmer ► Sa newsletter Nina Medioni, photographe ► InstagramLa cuisine fait pansement, elle vient mettre du langage sur les maux. J'ai été un peu la personne qui, parfois, au milieu du chaos de la cuisine, celle qui dit : "Attendez : on fait la photo".Pour aller plus loin : Mahjouba, le film d'Anissa Kaki pour Grandmas Project Couscous à la sauce blanche, ou couscous à la sauce rouge ? de Marie Caquel, n°79/2018, 34e année, Presse universitaire du Mirail.Programmation musicale : Mam Pe'ela Su'ure de Florence Adooni

Le goût du monde
« Cuisines d'Afrique du Nord » : recettes et récits intimes d'une identité retrouvée

Le goût du monde

Play Episode Listen Later Apr 12, 2025 29:00


Comment capturer l'essence des cuisines d'Afrique du Nord pour les conter et les transmettre avec justesse ? La meilleure voie n'est-elle pas celle de l'intime, du sensible, du quotidien, du récit d'une réconciliation entre l'enfant perchées sur les genoux se régalant de baghrir, l'adolescente cherchant à ne pas se distinguer et l'adulte qui réapprend à être : une jeune femme aux racines africaines, familiales en Algérie et en Tunisie, amicale au Maroc. La cuisine est toujours d'un grand secours quand les mots manquent et les silences peinent à s'exprimer. Il faut l'apparente distraction, les gestes et l'essaim de femmes pour que la parole se déploie. Les femmes au cœur de la société, nourricières, elles sont aussi les gardiennes de rites, symboles, traditions, culture et les passeuses. À elles les gestes, à elles l'histoire, la grande et les petites du quotidien, à elles les contes, les réunions, les rites, l'avant et l'après, le dedans et le dehors.Cuisines d'Afrique du Nord est un livre qui se passera de familles en familles comme on partage une recette, un secret, une table. Il est intime et universel puisqu'il est le reflet des questions de la seconde, la troisième génération d'immigrés. Il raconte une quête de soi et une identité retrouvée, réinvestie, une place entre ici et ailleurs, de part et d'autre des rives de la Méditerranée.► Cuisines d'Afrique du Nord est publié aux éditions Flammarion.Avec : Farah Keram, journaliste, autrice également de Faire son pain aux éditions Ulmer ► Sa newsletter Nina Medioni, photographe ► InstagramLa cuisine fait pansement, elle vient mettre du langage sur les maux. J'ai été un peu la personne qui, parfois, au milieu du chaos de la cuisine, celle qui dit : "Attendez : on fait la photo".Pour aller plus loin : Mahjouba, le film d'Anissa Kaki pour Grandmas Project Couscous à la sauce blanche, ou couscous à la sauce rouge ? de Marie Caquel, n°79/2018, 34e année, Presse universitaire du Mirail.Programmation musicale : Mam Pe'ela Su'ure de Florence Adooni

Business Partner
IA, CSRD, finance durable : le CFO face à la révolution

Business Partner

Play Episode Listen Later Apr 6, 2025 60:02


“Architecte des transitions” : c'est ainsi que Meriem Ben Boubaker redéfinit le rôle du CFO. Et clairement, on est très loin du stéréotype du financier enfermé dans ses fichiers Excel.Dans cet épisode, Meriem partage avec générosité sa vision, ses engagements et ses convictions. Elle y raconte comment le CFO est devenu un acteur incontournable de la transformation des entreprises. Pas seulement sur les chiffres. Mais aussi sur la durabilité, la technologie, les modèles économiques.On parle bien sûr du virage digital : l'arrivée de l'intelligence artificielle dans nos métiers, ses impacts concrets, les risques de ne pas s'adapter à temps. Et surtout, on parle des compétences nouvelles que les directions financières doivent développer pour survivre dans ce contexte mouvant. Spoiler : sans formation des équipes, aucune transformation ne tient.On entre aussi dans le cœur des sujets RSE. Avec une lecture claire : la CSRD n'est pas qu'une contrainte réglementaire, c'est un levier de pilotage stratégique. Meriem nous donne des exemples concrets de mise en œuvre, tout en exprimant ses inquiétudes sur les récentes évolutions réglementaires qui risquent d'exclure une grande partie des entreprises du champ d'application. Un recul qui, selon elle, mettrait à mal la dynamique initiée.Mais ce n'est pas tout. L'épisode est aussi une plongée dans la finance à l'international. Meriem, en tant que vice-présidente de l'ICFOA, partage ce qu'elle observe à travers les 24 pays couverts par l'organisation. Elle souligne les différences de posture entre les cultures anglo-saxonnes, francophones et africaines. On parle aussi beaucoup de pédagogie. De la nécessité d'embarquer les équipes dans ces transitions. De la capacité à simplifier, à vulgariser, à donner du sens. Meriem insiste : la transformation ne se fera pas sans les gens. Et surtout, pas sans un changement profond de posture des financiers.En filigrane de tout ça, on découvre le parcours de Meriem : une femme engagée, qui a travaillé avec des ministères en Tunisie, enseigné dans des écoles, conseillé des entreprises et créé des ponts entre les mondes. Une voix précieuse dans un secteur en pleine mutation.Que vous soyez CFO, contrôleur de gestion, consultant ou simplement curieux de voir où va notre fonction, cet échange vous apportera matière à réflexion.Je m'appelle Jonathan Plateau. Je suis passé par EY, Valeo et Safran et j'essaye d'engager des échanges et des réflexions sur nos métiers de la finance.Ma mission : vous offrir une expérience éducative, divertissante et parfois surprenante.Ce podcast est fait pour les directeurs financiers (DAF, CFO), les contrôleurs de gestion, qu'ils soient juniors ou confirmés, et qui souhaitent profiter des échanges entre pairs pour enrichir leur pratique de la finance au quotidien et tendre vers le business partner.Joignez-vous à notre communauté passionnée qui explore chaque facette du contrôle de gestion et du business partner.N'oubliez pas que la finance, c'est aussi une question de mindset !N'hésitez pas à partager vos interrogations sur nos discussions ou sur le podcast. Vous pouvez me contacter sur LinkedIn directement.https://www.linkedin.com/in/jonathan-plateau-1980b610/Vous aimerez cette émission si vous aimez aussi :Coonter (Les Geeks des chiffres) • CFO Radio • Une Cession Presque Parfaite • Voie des comptables • Parlons Cash • Le nerf de la guerre • Feedback by la fée • Radio KPMGHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Reportage Afrique
En Tunisie, la criminalisation du travail des ONG aggrave la précarité des migrants subsahariens

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 2:17


En Tunisie, la situation des migrants subsahariens se précarise de plus en plus depuis les campagnes sécuritaires qui ont commencé en 2023. Le contrôle sur le travail non régulé s'est accentué et beaucoup de migrants présents dans la capitale travaillent au noir ou ont recours à la mendicité, une situation qui alerte les ONG des droits humains. À Tunis, dans un quartier de la banlieue nord, plusieurs migrants subsahariens attendent sur le trottoir au bord de la route. Selon les besoins en petits boulots, les clients viennent à ce rond-point et embauchent à la journée les premiers à se présenter, comme l'explique Sami, un migrant malien de 16 ans. « On attend du travail ici. Travail de chantier, travail de jardin, etc », énumère-t-il.Ce phénomène est visible dans plusieurs endroits de la capitale de la Tunisie, les migrants n'étant plus embauchés dans des emplois stables à cause des contrôles à répétition des autorités. Une situation de plus en plus difficile pour Abdallah, 25 ans et Ivoirien. « Il y a beaucoup de problèmes, même pour aller travailler, ça fait peur, parce qu'on n'a pas de papiers. Il y a la police qui peut nous arrêter pour aller en prison », redoute-t-il.Sami, 27 ans, migrant camerounais, est venu il y a sept mois à Tunis, pensant trouver du travail, dans son domaine, la réparation d'objets électroniques. Il se retrouve à faire le « berbecha », le collecteur de plastique. Il fouille dans les poubelles pour trouver des bouteilles à vendre ensuite à des dépôts de recyclage « Quand je suis arrivé et que je suis allé dans des magasins d'électronique pour du travail, on m'a dit que ce n'était pas possible de m'embaucher. Du coup, je ne pouvais rien faire et rester à la maison, je devais payer le loyer, ma nourriture, donc je suis allé dans la rue et j'ai commencé ce travail », explique le jeune homme.Pour le Forum tunisien des droits économiques et sociaux, une organisation non gouvernementale (ONG) tunisienne, la précarité des migrants est de plus en plus visible dans l'espace public. « Maintenant, c'est remarquable le nombre de mamans accompagnées de leurs enfants dans l'espace public parce que ces mamans-là n'ont pas la possibilité de travailler et sont obligées de sortir dans l'espace public pour chercher quelques moyens à vivre ou d'aide de la part des gens », alerte Romdhane Ben Amor, porte-parole de l'ONG, pour qui la précarité a atteint un niveau alarmant.Il attribue cette mendicité de plus en plus visible à la criminalisation actuelle, par les autorités, des organisations de la société civile qui viennent en aide aux migrants. En Tunisie, très peu d'ONG peuvent encore travailler sur le terrain.À lire aussiPlus de 600 migrants subsahariens secourus par la Tunisie en Méditerranée, au moins 18 décès

Tech 24
Intelligence artificielle : quand l'Afrique devance la Chine et les États-Unis

Tech 24

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 8:58


Consommation d'énergie plus raisonnable, données pertinentes car locales, richesse linguistique et culturelle et maintenant puissance de calcul : l'Afrique, à travers différentes initiatives comme au Togo, au Sénégal, en Côte d'Ivoire en Tunisie ou en Algérie, se dote petit à petit des briques qui vont lui permettre d'inventer une IA susceptible d'inspirer le reste du monde. Comme on l'a vu au Sommet mondial de l'IA à Kigali, cette démarche inspire un nombre croissant de jeunes chercheurs.

Afrique Économie
Tunisie: l'usage des chèques en chute libre, suite à la nouvelle règlementation

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Apr 3, 2025 2:22


En Tunisie, après l'entrée en vigueur d'une loi réglementant davantage l'usage des chèques début février, leur usage a considérablement chuté. Moins 94 % selon les chiffres de la Banque Centrale alors qu'ils représentaient 53 % des échanges en 2024. Cette nouvelle loi a de fait un impact sur l'économie. Les chèques étaient, pour la plupart des commerçants, entrepreneurs et particuliers, un moyen de garantie et non de paiement, pour faire face à un manque de trésorerie ou de liquidité récurrent. Hedi Sefi, 57 ans, entrepreneur en bâtiment, supervise son chantier en banlieue de Tunis. Beaucoup de ses autres chantiers sont à l'arrêt à cause de la nouvelle loi sur les chèques entrée en vigueur en Tunisie début février. « J'avais vraiment l'habitude de travailler avec l'ancien système, car ni les propriétaires de la maison que je construis, ni moi, ni mes fournisseurs n'avions assez de liquidité pour tout payer d'un coup, explique-t-il. Donc, c'était un système de confiance où chacun donnait des chèques comme garantie ou caution et cela nous permettait d'avancer dans le chantier. Mais là avec le nouveau système, il faut de l'espèce tout de suite sinon ce n'est pas possible et du coup ça impacte tout le monde. »Avec la nouvelle loi, Hedi peut encore demander un chéquier, mais il sera plafonné selon sa solvabilité, avec des chèques ayant une date d'expiration et un QR code pour assurer leur traçabilité.  « J'ai fait une demande à ma banque, et ça n'a pas abouti, tout simplement parce que je n'ai pas assez d'argent sur mon compte, comme la majorité des Tunisiens », constate-t-il, résigné.Pour les victimes de ces sanctions comme Abdelkrim, la nouvelle loi est un soulagement. « Vous ne pouvez pas savoir à quel point je suis content de cette loi, parce qu'avant, vous aviez des gens qui traitaient leur carnet de chèques comme un moyen de crédit et qui les distribuaient partout pour payer, sans avoir l'argent derrière quand le chèque était encaissé », détaille ce menuisier dans l'aluminium qui parle en connaissance de cause. « J'en ai fait partie, je suis d'ailleurs interdit de chéquier depuis des années et ça m'a bien gâché la vie », regrette-t-il.À lire aussiTunisie: leurs petites entreprises ne sortent pas de la crise« Est-ce qu'on a trouvé un financement qui donne la sécurité au créancier et au débiteur ? »Ce nouveau système a été instauré pour lutter contre le phénomène des chèques sans provision, puni de lourdes peines de prison, mais très répandu en Tunisie. La Fédération des artisans et des petites et moyennes entreprises défend aussi la loi, car beaucoup d'entrepreneurs ont fait faillite à cause de chèques sans provision. « Là, j'ai devant moi tous les chèques qui me sont revenus impayés. En tout, j'ai plus de 100 000 dinars qui ne m'ont pas été payés, vous vous rendez compte de ce que ça fait à une entreprise ? », interroge Mohsen Bourchada, trésorier de l'association et également directeur d'une entreprise de cosmétiques.Pour Louai Chebbi, de l'ONG Alert qui traite de corruption et de problèmes économiques, même si la nouvelle loi vient pallier un vrai problème, les Tunisiens manquent d'alternative actuellement pour remplacer l'ancien système. « Le problème du chèque n'était pas un problème de moyen de paiement, mais un problème de financement, estime-t-il. Est-ce qu'on a trouvé un financement moderne, est-ce qu'on a trouvé un financement qui donne la sécurité au créancier et au débiteur ? Non, aujourd'hui, il n'y a pas de solution moderne qui puisse faciliter les échanges des Tunisiens entre eux dans l'économie. » Beaucoup de Tunisiens ont encore du mal à s'adapter au nouveau processus. Le taux d'adhésion à la nouvelle plateforme Tunichèque n'a pas dépassé pour le moment les 4,7 % parmi les comptes éligibles.À lire aussiEn Tunisie, des podcasts pour sensibiliser aux questions économiques

Afrique Football Club
Nigéria, Cameroun, Sénégal: quel cador ratera la coupe du monde ?

Afrique Football Club

Play Episode Listen Later Apr 2, 2025 35:15


Afrique Football Club, le podcast sur le football africain. Avec 9 tickets directs pour la Coupe du monde, tous les rêves sont permis pour espérer décrocher un billet pour l'Amérique du Nord l'été prochain. Mais le Nigéria (une seule victoire en 6 matches), le Sénégal (devancé par le Congo) et le Cameroun (derrière la surprise du Cap Vert) font partie des équipes piégées provisoirement et hors des clous pour la qualification. On revient, dans Afrique Football Club, sur les derniers matches de mars. Ce podcast est disponible sur toutes les plateformes et sur le site L'Équipe. Présenté par Baptiste Binet, avec Nabil Djellit et Hervé Penot. Réalisation : Matthieu Roques Lago.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Star Wars en Direct : La voix du fandom Star Wars
Souvenirs de Tatooine! Visite des sites de tournages Star Wars en Tunisie.

Star Wars en Direct : La voix du fandom Star Wars

Play Episode Listen Later Apr 2, 2025 114:09


Thomas et Malgus racontent leur voyage en Tunisie alors qu'ils ont visité les sites de tournage de Tatooine. Star Wars en Direct est disponible sur les applications  Apple Podcast / Spotify / Amazon Music / Audible  / Deezer Venez rejoindre et participer à notre communauté d'auditeurs sur les plateformes Discord / Facebook / X / Instagram Merci à nos partenaires : MintInBox.net, Planete-StarWars.com, Boutique Kaia et Générations SW et SF Comme toujours, si vous avez suggestions ou réactions sur les sujets que nous venons de discuter, écrivez-nous un commentaire ci-dessous ou envoyez-nous un e-mail à studio@starwars.direct.

Tech&Co
Christian Léon, directeur général d'Ericsson France, Belux, Algérie, Tunisie – 31/03

Tech&Co

Play Episode Listen Later Mar 31, 2025 9:05


Invité, fonction, était l'invité de François Sorel dans Tech & Co, la quotidienne, ce jeudi 24 septembre. Il/Elle [est revenu(e) / a abordé / s'est penché(e) sur] [SUJET] sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.

En sol majeur
Sophie Bessis, anatomie d'une historienne judéo-arabe

En sol majeur

Play Episode Listen Later Mar 30, 2025 48:30


C'est un cœur et une pensée dedans dehors, loin de tous les dogmes. Avant de sortir les jolies phrases, regardons le CV de Sophie Bessis qui nous fait l'amitié de taper du poing sur la table, en plein conflit au Proche-Orient avec son nouvel ouvrage «La civilisation judéo-chrétienne, anatomie d'une imposture» (Éd. Les liens qui libèrent). J'vous avais prévenu, ça décape toujours avec cette journaliste, chercheuse, historienne, née dans la belle lumière du sud, dans la bourgeoisie juive de Tunisie, avec dans son arc des possibles le communisme, les droits de l'homme et les relations nord-sud. Si vous ne pouvez pas être un pont pour relier les gens, ne soyez pas un mur pour les séparer. Cette citation de Khalil Gibran va à merveille à Sophie Bessis qui, tout en dénonçant les murs, propose des ponts de réflexion de livre en livre. À feuilleter également de façon très ESM Je vous écris d'une autre rive, lettre à Hannah Arendt c/o Elyzad et La double impasse qui vient de ressortir c/o Riveneuve.

En sol majeur
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En sol majeur

Play Episode Listen Later Mar 30, 2025 48:30


C'est un cœur et une pensée dedans dehors, loin de tous les dogmes. Avant de sortir les jolies phrases, regardons le CV de Sophie Bessis qui nous fait l'amitié de taper du poing sur la table, en plein conflit au Proche-Orient avec son nouvel ouvrage «La civilisation judéo-chrétienne, anatomie d'une imposture» (Éd. Les liens qui libèrent). J'vous avais prévenu, ça décape toujours avec cette journaliste, chercheuse, historienne, née dans la belle lumière du sud, dans la bourgeoisie juive de Tunisie, avec dans son arc des possibles le communisme, les droits de l'homme et les relations nord-sud. Si vous ne pouvez pas être un pont pour relier les gens, ne soyez pas un mur pour les séparer. Cette citation de Khalil Gibran va à merveille à Sophie Bessis qui, tout en dénonçant les murs, propose des ponts de réflexion de livre en livre. À feuilleter également de façon très ESM Je vous écris d'une autre rive, lettre à Hannah Arendt c/o Elyzad et La double impasse qui vient de ressortir c/o Riveneuve.

Aujourd'hui l'économie
Le changement d'heure, une initiative toujours pertinente?

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Mar 28, 2025 3:12


On s'intéresse ce matin à un vieux serpent de mer, le changement d'heure. Car ça ne vous a pas échappé, dans la nuit de samedi à dimanche, les Européens passent à l'heure d'été pour passer d'une à deux heures de plus par rapport au temps universel que l'on connait bien ici à RFI. Deux fois par an, on avance ou on recule les aiguilles de sa montre. Mais au-delà de cette manœuvre d'horlogerie, cette mesure a des conséquences économiques. Décryptage. Pour comprendre cette idée du changement d'heure, il faut remonter dans les années 70. L'Europe, et a fortiori la France, traversent une grande crise pétrolière. En 1975, devant la hausse du prix du fioul qui était très utilisé pour produire de l'énergie, chauffage et lumière, il a été décidé de changer d'heure afin de réduire le temps d'éclairage artificiel. Réduire ces besoins a été bénéfique sur la consommation d'électricité nationale. À ses débuts, la mesure a permis d'économiser jusqu'à 1200 gigawatts/heure par an. Pour vous faire une idée, c'est l'équivalent de la consommation annuelle en éclairage de plusieurs millions de foyers.D'autres pays ont fait aussi ce choix du changement d'heureÀ l'échelle européenne, il y a eu une harmonisation de cette mesure en 1988, l'objectif étant le même : réduire la consommation d'électricité et donc payer moins. Le monde a d'ailleurs pris cette idée au sérieux. Aujourd'hui par exemple, une grande partie des États-Unis change encore d'heure au printemps et en hiver. Mais la mesure est contestée et globalement abandonnée. Le Mexique y a mis fin il y a deux ans... L'Argentine, la Russie, la Tunisie, la Turquie, l'Égypte et l'Arménie, pour ne citer qu'eux, ont aussi décidé d'abandonner les changements d'heure saisonniers.Pourquoi ce changement d'heure est de plus en plus boudé ?Tout simplement parce que les gains sont marginaux, voire dérisoires. En France, ces dernières années, d'après les travaux de l'agence de la transition écologique, ce changement d'heure a fait économiser autour de 350 gigawatts/heure, quatre fois moins qu'en 1980. Cela s'explique par l'amélioration continue de la performance des systèmes d'éclairage et de meilleures politiques énergétiques. Au sein de l'Union européenne d'ailleurs, une proposition pour supprimer ce système a été votée en 2019, mais elle n'a jamais été appliquée puisque les États membres doivent d'abord se coordonner, et ils ont d'autres priorités !À lire aussiHeure d'été: la fin du changement d'heure tarde à s'appliquer au sein de l'UEChanger d'heure perturbe l'économie et la finance mondialeAu-delà de la consommation d'énergie, cela représente des coûts. Et oui, les systèmes informatiques tout comme les horaires de transport doivent être réajustés. Cette manœuvre peut engendrer des surcouts et des perturbations dans l'activité des organisations. Et puis au sein de l'UE, si chaque pays décide de son heure, cela peut avoir des conséquences sur le marché intérieur, notamment pour faire des affaires.Et géographiquement, si la Belgique et la France ont une heure de décalage, cela peut paraitre, vous en conviendrez absurde. Quoi qu'il en soit, si pendant longtemps cette mesure a été perçue comme efficace pour les économies d'énergie, elle semble aujourd'hui à bout de souffle. La production d'énergie évolue, les modes de consommation aussi. Le changement d'heure est aujourd'hui plus un choix politique et de société qu'un levier économique majeur !

Afrique Économie
Face à l'inflation, les Tunisiens favorisent les fripes avant l'Aïd

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Mar 27, 2025 2:19


En Tunisie, lors de la fête de l'Aïd, la tradition veut que les parents offrent de nouveaux vêtements aux enfants pour célébrer cette fête religieuse et familiale. Depuis le début de l'année, le prix du textile sur le marché local a augmenté de 9,7% et malgré une prolongation des soldes d'hiver en vue de l'Aïd, beaucoup de Tunisiens ont boudé les grands magasins. La débrouille et la seconde main l'emportent souvent.  Dans le centre de Tunis, quelques jours avant l'Aïd, Khadija Maleej mère d'une jeune fille de 10 ans, arpente le marché des fripes pour trouver la perle rare, une tenue complète pour son adolescente. « Nous sommes à la fripe de Hay El Hadra à Tunis qui est connue pour être bien achalandée, décrit-elle, vous voyez, il y a pleins d'étals de vêtements. Moi je viens pour acheter les vêtements de l'Aïd pour ma fille, mais aussi des tapis, descentes de lit, du linge de maison et je viens ici car les prix sont beaucoup moins élevés »Les fripes, une alternative indispensableAvec un salaire moyen, son budget est d'environ 200 dinars pour sa fille, soit 60 euros, mais cette somme couvre à peine le prix d'un vêtement neuf dans les grands magasins. « Surtout avec l'augmentation actuelle, moi ça m'arrange vraiment de venir ici aussi pour trouver des marques, poursuit Khadija Maleej, j'ai fait un tour dans les grandes surfaces, 200 dinars, ça couvre à peine le prix d'un pantalon alors qu'à la fripe, je peux prendre plusieurs pièces pour le même prix ».Et la recherche s'annonce fructueuse pour elle et sa fille. Elles ont trouvé un sac, ne reste plus que la tenue. « Moi, je viens aussi pour lui trouver de nouveaux vêtements pour l'école car les fripes saisissent l'occasion de la période de l'Aïd pour sortir aussi un nouvel arrivage en fonction de la saison ».« Vous pouvez trouver du luxe ici »Pour ceux qui ne veulent pas passer trop de temps à chercher, les dépôts vente pullulent à Tunis ces dernières années.َ À Babytroc, l'un des premiers à ouvrir il y a dix ans, la fondatrice Olfa Barkelli gère une grande affluence avant l'Aïd : « Au début, ça m'a surpris de voir que les gens achetaient de la seconde main parce qu'on est habitués à ce que les gens achètent du neuf, mais en fait d'année en année, je voyais que les gens affluaient pour ça. C'est notre mois de travail, voilà ».La clientèle est aussi à la recherche de marques étrangères ou importées, souvent introuvables en boutique. « Vous pouvez trouver du luxe ici. On peut trouver du Dior et du Dolce Gabbana, ici. On peut trouver ça à petits prix ».Si cette année, le début du mois a été difficile avec la nouvelle loi sur les chèques qui ne permet plus de faire crédit, la boutique ne désemplit pas à la veille de l'AïdÀ lire aussiLes vêtements de travail tunisiens à la conquête de nouveaux marchés

Musique matin
Au Maghreb, la scène chorégraphique contemporaine prend son envol

Musique matin

Play Episode Listen Later Mar 27, 2025 6:03


durée : 00:06:03 - La vitalité de la scène chorégraphique contemporaine maghrébine - par : Louis-Valentin Lopez - Longtemps dans l'ombre, elle commence à se tailler une jolie place au Maroc, en Tunisie, mais aussi en Europe. Plusieurs chorégraphes et danseurs se produisent ces jours-ci à Paris. Reportage.

Laissez-vous Tenter
LA STAR DU JOUR - "LOL : qui rit, sort" : la bande annonce de la 5e saison dévoilée

Laissez-vous Tenter

Play Episode Listen Later Mar 26, 2025 3:50


Le concept, adapté d'un programme japonais crée en 2016, cartonne dans le monde entier : l'Espagne, l'Allemagne, l'Australie, l'Italie, la Tunisie ou le Canada ont eux aussi succombé. En France, "LOL" a été lancé en 2021 et c'est le duo Alexandra Lamy-Julien Arrutti qui l'avait emporté. C'est immédiatement devenu un rendez-vous culte, vite renouvelé pour une saison 2, puis 3, puis 4 et donc 5 aujourd'hui. Saisons qui, à chaque fois, ont battu les records d'audience des précédentes... Ecoutez La star du jour avec Stéphane Boudsocq du 26 mars 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Afrique Économie
Gabon: l'école des mines de Moanda veut devenir la référence en Afrique centrale

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Mar 25, 2025 2:19


C'est dans la capitale du manganèse, à Moanda, dans l'est du Gabon, que l'on forme depuis la rentrée 2016 les mécaniciens et les ingénieurs du secteur minier. L'École des mines et de la métallurgie, créée via un partenariat entre l'État, des personnalités locales et le géant français Eramet, n'entend pas se contenter d'être le centre de formation de la Comilog, la filiale d'Eramet qui exploite le manganèse de Moanda. L'E3MG veut s'imposer comme la référence en Afrique centrale.  De notre envoyé spécial de retour de Moanda, Le campus est vaste et vert, les chambres et l'amphithéâtre quasi neufs. « Il faut former des cadres issus de nos écoles, prompts à accompagner l'exploitation de matières premières, souligne Sylvain Patrick Makoumachana, le directeur des études de l'E3MG. À mon époque, on faisait deux ans à l'USTM, l'Université des sciences et techniques de Masuku. Et ensuite, il fallait aller faire la licence, la maîtrise et tout le reste, notamment en France. Beaucoup sont allés aussi au Canada. On n'avait pas vraiment d'instrument pour ça. »À lire aussiGabon: dans le Haut-Ogooué, le vignoble d'Omar Bongo fait de la résistanceDes langues à la métallurgieLes cours sont assurés par quatre enseignants à temps plein et par des vacataires qui interviennent à distance. On y travaille aussi bien les langues que la métallurgie, pour des étudiants, de futurs ingénieurs et mécaniciens qualifiés, mais aussi pour des cadres déjà actifs. « Concrètement, au niveau de la mine-métallurgie, on en apprend beaucoup plus sur la minéralogie, l'étude géologique, explique Glenn, qui s'est réorienté vers le manganèse lors de son passage à l'E3MG, après être passé par le secteur aurifère. « Donc, avec les différents plateaux que nous avons, on a travaillé beaucoup plus le cas du manganèse et de l'or. On a parlé un peu d'autres matières, mais moi, particulièrement, je me suis appesanti sur la partie minéralogique, dont le process. Et on a aussi fait un peu de métallurgie. »Les partenariats s'étendentVice-major de la promotion, Glenn a été embauché, comme le major de la promotion et comme la moitié de la trentaine de diplômés annuels, par la Comilog, le géant local qui parraine l'école et en est l'actionnaire principal. Mais l'École des mines n'est pas que la pépinière de l'entreprise. « Elle a un lien singulier, à 40-50 %, à Comilog, reconnaît Sylvain Patrick Makoumachana. Mais nous avons aussi Nouvelle Gabon Mining, la Société équatoriale des mines… Nous avons plein de partenaires comme ça. Bientôt, on va avoir les sucreries, les brasseries parce que, à cause de nos métiers, de leur formation, nos étudiants se font accueillir partout ailleurs. »Chaque année, quelques étudiants étrangers viennent à Moanda se former. Ils travaillent au renforcement du réseau international de l'école. Des partenariats sont tissés avec des écoles en France, en Tunisie, au Maroc, en Côte d'Ivoire, ou au Niger. L'E3MG ambitionne de devenir la référence du secteur en Afrique centrale.À lire aussi Gabon : à Moanda, la mine de manganèse de la Comilog modernise la gestion de l'eau

Les matins
Répression en Tunisie / Epargne et défense européenne / Les pratiques des négociateurs diplomatiques

Les matins

Play Episode Listen Later Mar 24, 2025 149:58


durée : 02:29:58 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Avec Audrey Pluta, politiste / Philippe Mutricy, dir. des études et de la prospective chez BPI France / Alice Rufo, dir. générale des relations internationales et de la stratégie au ministère des Armées, Pierre Levy, ancien ambassadeur à Moscou et Muriel Domenach, ancienne ambassadrice à l'Otan - réalisation : Félicie Faugère

Le Morning du Rire avec Bruno Roblès
45 mn d'attente en plus aux urgences en 10 ans

Le Morning du Rire avec Bruno Roblès

Play Episode Listen Later Mar 24, 2025 3:24


Tu mets moins de temps pour aller en Tunisie, que pour consulter un gastro à Lariboisière

Karine Dubernet - Le top de l'actu sur Rire & Chansons
45 mn d'attente en plus aux urgences en 10 ans

Karine Dubernet - Le top de l'actu sur Rire & Chansons

Play Episode Listen Later Mar 24, 2025 3:24


Tu mets moins de temps pour aller en Tunisie, que pour consulter un gastro à Lariboisière

Beurn Out
Fatma Bouvet De La Maisonneuve : répondre au racisme, debout, tête haute !

Beurn Out

Play Episode Listen Later Mar 23, 2025 50:12


Ciné Tempo
Femmes cinéastes (3/3) : à l'international

Ciné Tempo

Play Episode Listen Later Mar 22, 2025 58:46


durée : 00:58:46 - Femmes cinéastes (3/3) : A l'international - par : Thierry Jousse - Pour ce dernier volet de notre série autour des réalisatrices, nous partons en Amérique du Nord mais aussi au Liban, en Tunisie ou en Australie…

Maghrib in Past & Present | Podcasts
Entretien avec l'architecte Sihem Lamine

Maghrib in Past & Present | Podcasts

Play Episode Listen Later Mar 20, 2025 78:57


Épisode 201: Entretien avec l'architecte Sihem Lamine Le projet « Archives d'histoire orale de la production intellectuelle maghrébine » vise à documenter les trajectoires de vie, les formations intellectuelles et les luttes politiques de plusieurs générations de femmes et d'hommes nord-africains qui ont contribué à la création de la culture écrite et parlée dans cette partie du monde. Les entretiens sont réalisés avec des économistes, planificateurs, nutritionnistes, architectes, sociologues ruraux et d'autres chercheurs algériens, marocains et tunisiens. Il s'agit de la toute première initiative au Maghreb visant à créer des archives écrites, orales et filmées du travail intellectuel de générations qui se sont battues pour construire leurs sociétés. Elle innove en rassemblant ces voix et en les portant à la connaissance d'un large public afin de mieux faire connaître les premiers aux seconds et de démocratiser l'accès au savoir dans notre région. Dans ce podcast, enregistré en Tunisie en mars 2022, Habib Ayeb, professeur émérite de géographie à l'Université de Paris 8, s'entretient avec l'architecte tunisienne Sihem Lamine, chercheure en histoire de l'architecture islamique et Directrice du Centre des Études sur le Moyen-Orient de l'Université de Harvard (CMES) à Tunis. Équipe: Habib Ayeb, Géographe Max Ajl, Sociologue Ernest Riva Image: Ernest Riva Post-production : Benoît Kalka  Découvrez sur ces liens la vidéo et l'interview en pdf. Nous remercions notre ami Mohammed Boukhoudmi pour son interprétation de l'extrait de nouba "Dziriya" par Dr. Noureddine Saoudi pour l'introduction et la conclusion de ce podcast. Montage : Lena Krause, Boursière Résidente au Centre d'Études Maghrébines à Tunis (CEMAT).

Radio foot internationale
Liga : l'Atlético renversé par le Barça

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Mar 18, 2025 48:30


À la Une de Radio Foot internationale à 16h10-21h10 T.U. : - Liga, la mauvaise passe de l'Atlético. ; - Éliminatoires Mondial 2026 sur le continent africain (5è et 6è journées, enjeux et présentation des matches. ; - Retour sur la 14è Assemblée générale extraordinaire de la CAF au Caire, la réélection de Patrice Motsepe, l'entrée de Samuel Eto'o au Comex, et le renouvellement des représentants du continent africain au conseil de la FIFA. ; - Éliminatoires Mondial 2026 en Amérique du Sud, pas de retrouvailles entre Messi et Neymar. - Liga, la mauvaise passe de l'Atlético. Opposés au FC Barcelone dimanche soir lors de la 28e journée, les Colchoneros qui menaient 2-0 à 20 minutes du terme de la rencontre, ont été renversés par les Catalans. Après l'élimination des Madrilènes en Ligue des champions, les joueurs de Diego Simeone ont presque tout perdu en l'espace de 4 jours. Côté Liga, la défaite à Getafe le 9 mars, et le revers face au Barça a fait perdre du terrain aux hommes du « Cholo », désormais à 4 points des Blaugranas. Le « cholismo touche-t-il à sa fin ? - Griezmann : 520 matches en Liga, mais l'ex-Bleu est dans une période plus compliquée. Les Matelassiers retrouvent le Barça dans une semaine en Coupe du Roi ! - Le Real reste au contact du rival barcelonais, le doublé express de Kylian Mbappé au stade de la Ceramica peut valoir cher en fin de saison.- Éliminatoires Mondial 2026 sur le continent africain (5e et 6e journées, enjeux et présentation des matches. Certaines équipes ont l'occasion de renforcer leur position (Côte d'Ivoire, Maroc, Égypte, Tunisie), d'autres doivent se relancer (Sénégal, RDC, Burkina Faso). Le Cameroun, leader du groupe D, affronte l'Eswatini en Afrique du Sud ce mercredi. L'adjoint de Marc Brys, Joachim Mununga n'est toujours pas sur la feuille de match. Nouvelles tensions en perspective ?- Retour sur la 14e Assemblée générale extraordinaire de la CAF au Caire, la réélection de Patrice Motsepe, l'entrée de Samuel Eto'o au Comex, et le renouvellement des représentants du continent africain au conseil de la FIFA.- Éliminatoires Mondial 2026 en Amérique du Sud, pas de retrouvailles entre Messi et Neymar. La « Pulga »n'est pas dans la liste de Scaloni contre l'Uruguay puis le Brésil. son pote sera forfait aussi contre la Colombie et l'Albiceleste. Avec Olivier Pron : Patrick Juillard, Hervé Penot et Étienne Moatti. Technique/réalisation : Laurent Salerno - Pierre Guérin.

Radio Foot Internationale
Liga : l'Atlético renversé par le Barça

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Mar 18, 2025 48:30


À la Une de Radio Foot internationale à 16h10-21h10 T.U. : - Liga, la mauvaise passe de l'Atlético. ; - Éliminatoires Mondial 2026 sur le continent africain (5è et 6è journées, enjeux et présentation des matches. ; - Retour sur la 14è Assemblée générale extraordinaire de la CAF au Caire, la réélection de Patrice Motsepe, l'entrée de Samuel Eto'o au Comex, et le renouvellement des représentants du continent africain au conseil de la FIFA. ; - Éliminatoires Mondial 2026 en Amérique du Sud, pas de retrouvailles entre Messi et Neymar. - Liga, la mauvaise passe de l'Atlético. Opposés au FC Barcelone dimanche soir lors de la 28e journée, les Colchoneros qui menaient 2-0 à 20 minutes du terme de la rencontre, ont été renversés par les Catalans. Après l'élimination des Madrilènes en Ligue des champions, les joueurs de Diego Simeone ont presque tout perdu en l'espace de 4 jours. Côté Liga, la défaite à Getafe le 9 mars, et le revers face au Barça a fait perdre du terrain aux hommes du « Cholo », désormais à 4 points des Blaugranas. Le « cholismo touche-t-il à sa fin ? - Griezmann : 520 matches en Liga, mais l'ex-Bleu est dans une période plus compliquée. Les Matelassiers retrouvent le Barça dans une semaine en Coupe du Roi ! - Le Real reste au contact du rival barcelonais, le doublé express de Kylian Mbappé au stade de la Ceramica peut valoir cher en fin de saison.- Éliminatoires Mondial 2026 sur le continent africain (5e et 6e journées, enjeux et présentation des matches. Certaines équipes ont l'occasion de renforcer leur position (Côte d'Ivoire, Maroc, Égypte, Tunisie), d'autres doivent se relancer (Sénégal, RDC, Burkina Faso). Le Cameroun, leader du groupe D, affronte l'Eswatini en Afrique du Sud ce mercredi. L'adjoint de Marc Brys, Joachim Mununga n'est toujours pas sur la feuille de match. Nouvelles tensions en perspective ?- Retour sur la 14e Assemblée générale extraordinaire de la CAF au Caire, la réélection de Patrice Motsepe, l'entrée de Samuel Eto'o au Comex, et le renouvellement des représentants du continent africain au conseil de la FIFA.- Éliminatoires Mondial 2026 en Amérique du Sud, pas de retrouvailles entre Messi et Neymar. La « Pulga »n'est pas dans la liste de Scaloni contre l'Uruguay puis le Brésil. son pote sera forfait aussi contre la Colombie et l'Albiceleste. Avec Olivier Pron : Patrick Juillard, Hervé Penot et Étienne Moatti. Technique/réalisation : Laurent Salerno - Pierre Guérin.

Journal de l'Afrique
L'ex-patron de la police anti-drogue condamné pour trafic en Côte d'Ivoire

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Mar 7, 2025 12:19


Un scandale au cœur des forces de l'ordre. Trois officiers de la gendarmerie ivoirienne, spécialisés dans la lutte contre le trafic de drogue, condamnés pour détournement d'une saisie record de cocaïne.

Reportage Afrique
En Tunisie, une exposition sur l'influence philosophique de l'histoire du Coran en Europe

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Mar 1, 2025 2:14


Une exposition intitulée Le Coran vu d'ailleurs se tient jusqu'au 30 avril à la Bibliothèque nationale de Tunis, en Tunisie. Née d'un projet de recherche de quatre universitaires européens sur l'influence du texte coranique en Europe depuis le Moyen-Âge, l'exposition permet de montrer plusieurs manuscrits remontant au Xe et XIIe siècle et de rappeler comment le texte saint a été source d'un dialogue entre les cultures à travers les époques. À lire aussiTunisie: le mausolée de la sainte Saïda Manoubia, un lieu d'accueil pour tous

LEGEND
LES 3 ENTREPRISES QUI VONT CHANGER NOS VIES ! (EAU POTABLE DANS L'AIR…) - REPORTAGE

LEGEND

Play Episode Listen Later Feb 28, 2025 86:59


Merci à la BNP Paribas de nous avoir permis de faire ce reportage. Un LEGEND BUSINESS un peu spécial, en partenariat avec BNP Paribas, la banque des entrepreneurs. Aujourd'hui, on reçoit trois start-ups engagées autour de l'humain : Tom & Josette, qui installe des micro-crèches en EHPAD pour créer du lien intergénérationnel, Phénix, qui lutte contre le gaspillage alimentaire en redistribuant l'équivalent de 200 000 repas par jour, et Kumulus, qui transforme l'humidité de l'air en eau potable, avec des machines déjà installées en Tunisie et dans plusieurs autres pays. Pour plus d'information sur Act For Impact by BNP Paribas cliquez ici ➡️ https://link.influxcrew.com/BNP-PARIBAS-BUSINESS-QUI-A-DU-SENS/LEGENDEmail à contacter pour proposer son projet et solliciter l'accompagnement d'Act for Impact➡️ communauteactforimpact@bnpparibas.com Pour vous renseigner vous sur Tom & Josette ➡️ https://link.influxcrew.com/TOM&JOSETTE-LEGEND Ou contactez ➡️ pauline@tometjosette.fr Plus d'infos sur Phénix➡️ https://link.influxcrew.com/PHENIX-LEGENDTéléchargez l'application et utilisez le code LEGEND10 pour obtenir 10% sur une première commande pour les 100 premiers utilisateursCollaboration commercialeRetrouvez l'interview complète sur YouTube ➡️ https://youtu.be/FwxYa-u7PtoPour toutes demandes de partenariats : legend@influxcrew.comRetrouvez-nous sur tous les réseaux LEGEND !Facebook : https://www.facebook.com/legendmediafrInstagram : https://www.instagram.com/legendmedia/TikTok : https://www.tiktok.com/@legendTwitter : https://twitter.com/legendmediafrSnapchat : https://t.snapchat.com/CgEvsbWV Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Invité Afrique
Romdhane Ben Amor: «Il y a une mobilisation nationale en Tunisie, malgré le climat de peur»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Feb 28, 2025 7:50


En Tunisie, les défenseurs des droits de l'homme se réjouissent de la libération, la semaine dernière, de quatre détenus politiques. Mais pour eux, c'est l'arbre qui cache la forêt. Plusieurs dizaines d'autres figures de l'opposition et de la société civile restent en prison, notamment pour avoir soutenu des migrants. Aujourd'hui, plusieurs ONG tunisiennes interpellent le président Kaïs Saïed, mais aussi la Première ministre italienne, Giorgia Meloni. Romdhane Ben Amor est le porte-parole du Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES). En ligne de Tunis, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : La semaine dernière, quatre opposants et militants pour les droits de l'homme ont été libérés. Est-ce que c'est une bonne nouvelle ?Romdhane Ben Amor : Bien sûr, les libérations sont toujours des bonnes nouvelles. La liberté est une chose qui nous satisfait, bien sûr. Surtout pour des personnes qui sont détenues depuis des mois. Mais ce n'est pas le signe d'une ouverture de la part de la présidence de la République en Tunisie. Ce sont plutôt des actions qui ont anticipé les réunions du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, où la Tunisie sera aussi convoquée. C'est donc une action qui a anticipé un peu les critiques. Ce jeudi, on n'était pas très satisfait de ce qui s'est passé parce que le tribunal de Tunis a refusé la libération de personnes qui travaillent dans des ONG d'aide aux migrants.Il y a ces quatre figures tunisiennes qui viennent d'être libérées, mais combien d'autres restent en prison ?Tout d'abord, il y a des dizaines de décideurs politiques qui sont encore en prison dans des affaires de complot. On a aussi des dizaines de décideurs, ou bien des gens qui ont travaillé dans des ONG surtout liées à la migration, qui sont encore en prison. Ils ont dépassé aujourd'hui les 300 jours de détention. On a malheureusement des dizaines de jeunes qui sont en prison parce qu'ils ont juste critiqué la situation politique, économique ou bien sociale par le fameux décret 54 qui est maintenant le plus utilisé pour faire taire toutes les voix qui critiquent la situation.Vous parlez du décret 54. C'est ce décret présidentiel de septembre 2022 qui vise officiellement à lutter contre les fakes news, les fausses informations, et qui est à l'origine des poursuites judiciaires actuelles contre quelque 400 personnes. Parmi elles, il y a deux figures de la société civile : l'ancien conseiller du Haut-Commissaire aux réfugiés, Antonio Guterres, il s'agit bien sûr du grand diplomate Mustapha Djemali. Et puis la directrice de Terre d'asile Tunisie, Sherifa Riahi, qui a été arrêtée l'année dernière, deux mois après son accouchement. Pourquoi cet acharnement contre ces personnalités ?Kaïs Saïed, quand il a fait son discours raciste le 21 février 2023 envers les migrants, a parlé d'un complot contre l'État tunisien pour changer la composition démocratique. Alors, les organismes de l'État ont mobilisé pour prouver ces propos de Kaïs Saïed et pour dire qu'il y avait un vrai complot, surtout au niveau de la situation avec les migrants. L'État a été mobilisé après une réunion du Conseil de sécurité nationale, en mai 2024. Ils ont surtout visé les ONG qui travaillent pour soutenir les migrants. Ils ont donc visé Mustapha Djemali, Abdelrazek Krimi du Conseil tunisien des réfugiés, Iyadh Bousselmi, Sherifa Riahi, Mohamed Joô de Terre d'asile Tunisie, Saadia Mosbah de l'association Mnemty et les autres. Donc, à travers ces propos, Kaïs Saïed dit qu'il y a un vrai plan et que ce plan-là vient des gens qui ont des relations avec l'étranger. Quand on parle de Mustapha Djemali ou par exemple de Terre d'asile, ce sont pour Kaïs Saïed les stéréotypes qui nourrissent sa narration. Et aussi pour lui, ce sont les gens qui sont impliqués d'une manière ou d'une autre dans ce complot.Pensez-vous que la mobilisation tunisienne et internationale pour ces personnalités, comme Mustapha Djemali par exemple, peut convaincre les autorités de décider une mesure de clémence ?Tout d'abord, il faut mentionner qu'il y a une mobilisation nationale en Tunisie, malgré le climat de peur. Donc, il y a toujours des associations, des militantes et des militants qui essayent de se mobiliser et de faire des actions pour faire pression, pour demander et exiger la libération des détenus, qu'ils soient des politiques ou bien des détenus de la société civile. Malheureusement, sur le plan international, pour nous, on est déjà assez indignés par la position de l'Union européenne. Au moment où Kaïs Saïed fait la répression contre les migrants et la société civile, on voit beaucoup de dirigeants européens qui viennent en Tunisie, qui saluent la Tunisie pour ses efforts menés pour la lutte contre la migration non réglementaire. Il y a donc une complicité aussi de la part de beaucoup de dirigeants européens.Et quand vous parlez de la complicité de certains dirigeants européens, à qui pensez-vous ?On pense donc à Giorgia Meloni qui a créé cette alliance. On a vu ce qu'a fait Giorgia Meloni, ce qu'a fait le ministère italien des Affaires étrangères, qui est maintenant le porte-parole de Kaïs Saïed dans les instances pas seulement européennes, mais les instances internationales.

Afrique Économie
Tunisie: leurs petites entreprises ne sortent pas de la crise

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Feb 26, 2025 2:30


En Tunisie, les entrepreneurs ont encore du mal à se remettre de la pandémie du Covid. Beaucoup subissent les effets de l'inflation, à 7 %, et de la « permacrise » économique. 200 000 PME étaient en difficulté financière en 2023, selon l'Association tunisienne des petites et moyennes entreprises, et certaines ont une durée de vie qui ne dure pas plus d'un an et demi.  Dans son restaurant de street food El Koocha, dans le quartier de Menzah 5, à Tunis, Emna Megdiche a l'air soucieux. Malgré le succès de son commerce, elle doit s'adapter chaque jour à la hausse des prix des denrées alimentaires. « Malheureusement, les deux dernières années ont été particulièrement difficiles parce que l'on fait face à une inflation à deux chiffres sur certaines matières, explique-t-elle. La dernière en date qui nous a mis vraiment en difficulté, c'est l'approvisionnement en volaille et l'inflation des prix de la volaille depuis l'été dernier. Ce qu'on avait avant, c'était un prix bas de la volaille qui permettait de compenser le coût global de la nourriture ».À lire aussiAvant l'élection, l'économie tunisienne au bord du gouffreHausse des matières premières et pénurie de main-d'œuvreLe prix moyen de la volaille a augmenté de près de 19 % entre 2023 et 2024 en Tunisie. Emna a dû réduire ses marges et fait aussi face aux autres conséquences de la crise économique  : « La première, c'est la hausse des matières premières, la deuxième, c'est la main-d'œuvre qualifiée qui est en train de partir dans des pays comme l'Arabie saoudite, le Qatar, le Maroc, qui se prépare pour la Coupe du monde, la France, l'Europe, c'est une grosse difficulté. Et la troisième, c'est la baisse de pouvoir d'achat ». Si Emna parvient à se maintenir à flot, d'autres ont dû prendre des mesures drastiques.Catherine Fournier, franco-tunisienne, dirige une petite entreprise dans le secteur des ressources humaines. Elle a subi une baisse d'activité, car beaucoup d'entreprises ont coupé les budgets en matière d'externalisation du recrutement. « Mon choix, par exemple, ça a été de passer en coworking space au lieu de garder un local en propre, pour diminuer les charges, témoigne l'entrepreneuse, ça a été le premier réflexe. Et puis après, j'ai continué à faire de la croissance en niveau commercial et j'ai créé peut-être plus de dynamique de partenariats. »Trésoreries à secComme Emna, malgré un réseau professionnel développé, Catherine se sent à l'écart des systèmes de soutiens financiers. « Je ne dis pas qu'il faut nous passer certaines choses, on doit payer des impôts comme tout le monde, mais peut-être que si on était un peu mieux traité et qu'on avait des systèmes un peu plus souples, ça nous aiderait à créer de la trésorerie, défend la cheffe d'entreprise. Parce que finalement, les TPE, on est souvent des sociétés de services et la trésorerie, c'est le cœur du problème. »Beaucoup ne peuvent plus répondre aux exigences en termes de garantie de la part du système bancaire, et donc n'arrivent plus à trouver de financements.À lire aussiDévelopper les PME en Afrique: le défi de l'investissement

Entendez-vous l'éco ?
Les lieux de l'éco 24/44 : Lombardie, le moteur italien en crise

Entendez-vous l'éco ?

Play Episode Listen Later Feb 25, 2025 59:08


durée : 00:59:08 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine, Bruno Baradat - Dépendante des donneurs d'ordre allemands, la région industrielle de la Lombardie, en Italie, est affectée par le ralentissement économique européen. - réalisation : Françoise Le Floch - invités : Lynda Dematteo Politologue, chargée de recherche au Laboratoire d'Anthropologie des Institutions et des Organisations Sociales (LAIOS, CNRS/EHESS) ; Luciano Segreto Historien, professeur d'histoire économique et d'histoire de l'entreprise à l'université de Florence; Andrea Goldstein Economiste à l'OFCE, en charge actuellement de l'Inde, Indonésie et Tunisie. Ancien économiste senior, et responsable des investissements marchés émergents

Grand reportage
«Le supplément du dimanche» du 23 février 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Feb 23, 2025 48:30


Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, direction l'Allemagne où vont avoir lieu les élections législatives aujourd'hui. L'immigration et le déclin économique font partie des thèmes qui portent au sommet l'extrême droite. En deuxième partie, direction la Tunisie, nous nous intéressons à la diaspora qui souhaite rentrer et investir dans le pays. Élections législatives en Allemagne: la hantise du déclin économiqueLe 23 février 2025, auront lieu des élections législatives cruciales en Allemagne. Cruciales parce que le SPD (Parti social-démocrate d'Allemagne) du Chancelier Olaf Scholz est en très mauvaise posture face à la CDU (Union chrétienne-démocrate d'Allemagne) - le parti conservateur - emmené par Friedrich Merz. Mais aussi parce que l'AfD (Alternative pour l'Allemagne) pourrait réaliser un score sans précédent outre-Rhin…  Parmi les thèmes qui portent le parti d'extrême droite, le rejet de l'immigration bien sûr, mais aussi la hantise du déclin économique… Car l'Allemagne traverse une période de récession, et son industrie est en crise. En témoignent les difficultés de Volkswagen, ce champion de l'industrie allemande obligé de supprimer 35 000 postes, environ 30% de ses effectifs. Pour comprendre cette crise et en mesurer l'impact sur les électeurs allemands, RFI s'est rendu à Wolfsburg, où se trouvent le siège et la principale usine du constructeur.Un Grand reportage de Daniel Vallot qui s'entretient avec Sébastien Farcis. À contre-courant, quand la diaspora rentre au paysIl ne reste plus personne dans le pays, on peut l'entendre à longueur de journée en Tunisie, et pourtant alors que ce pays d'Afrique du Nord traverse une crise économique et politique intense et alors que l'émigration s'emballe qu'elle soit régulière ou irrégulière, certains ont fait le choix inverse. Ils sont à contre-courant et c'est à eux que nous avons décidé de nous intéresser. RFI est allé à la rencontre de ceux qui ont décidé d'investir, parfois de retourner vivre dans ce pays que tous veulent quitter. Pourquoi ce choix et à quoi ressemble leur vie en Tunisie ?Un Grand reportage d'Amira Souilem qui s'entretient avec Sébastien Farcis.

Fragîle Porquerolles
# Laurette Alario – Croquer la pomme

Fragîle Porquerolles

Play Episode Listen Later Feb 20, 2025 99:49


« Il y a un charme profond sur cette île et une sérénité du lieu. Ce qui l'emporte c'est la nature et ce qu'elle dégage, un magnétisme, une force qui est très prégnante. »Laurette est née en Tunisie au début des années 50 où elle est restée jusqu'à ses 8 ans avant de s'installer avec ses parents et ses 2 frères à Hyères où elle a fait toute votre scolarité. A 17 ans elle rencontre le futur père de son fils, levantin, qui lui fait découvrir l'île du Levant. Elle s'y rend pour la première fois en 1972 pour finalement ne plus jamais en repartir. Cela fait 50 ans que Laurette y réside une bonne partie de l'année. Après plus de 30 ans à la tête de la Pomme d'Adam, bar-restaurant historique de l'île, d'engagement dans la vie associative et de création artistique -Laurette a notamment réalisé cette sculpture tournée vers le large et qui accueille les visiteurs, intitulée La Maternité - elle continue de s'investir pour son île et de créer la vie douce et foisonnante qui lui ressemble.Avec Laurette on a parlé de la Pomme d'Adam, de peinture et de sculpture, de maternité, de naturisme, de ciel, de roche et de mer, d'électricité et de magnétisme.L'article complet et toutes les notes et références citées dans l'épisode sont à retrouver sur https://fragileporquerolles.com/laurette-alario/Support the show Me suivre sur instagram : https://www.instagram.com/fragile_porquerolles/ Me soutenir sur Tipeee : https://fr.tipeee.com/fragile-porquerolles-1 Vous pouvez me laisser des étoiles et un avis sur Apple Podcasts et Spotify, ça aide ! Si vous souhaitez m'envoyer un mail: fragileporquerolles@gmail.com

Grand reportage
À contre-courant, quand la diaspora rentre au pays

Grand reportage

Play Episode Listen Later Feb 19, 2025 19:30


Il ne reste plus personne dans le pays, on peut l'entendre à longueur de journée en Tunisie, et pourtant alors que ce pays d'Afrique du Nord traverse une crise économique et politique intense et alors que l'émigration s'emballe qu'elle soit régulière ou irrégulière, certains ont fait le choix inverse. Ils sont à contre-courant et c'est à eux que nous avons décidé de nous intéresser. RFI est allé à la rencontre de ceux qui ont décidé d'investir, parfois de retourner vivre dans ce pays que tous veulent quitter. Pourquoi ce choix et à quoi ressemble leur vie en Tunisie ? (Rediffusion du 24/09/2024) ► « À contre-courant, quand la diaspora rentre au pays », un Grand reportage d'Amira Souilem.

7 milliards de voisins
Pourquoi les filles doivent oser devenir ingénieures

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Feb 12, 2025 48:29


Chaque année en France, 44.000 nouveaux jeunes ingénieurs, filles et garçons, arrivent sur le marché du travail alors qu'il en faudrait 60.000. Les jeunes filles sont encore peu nombreuses à s'engager dans les filières et les carrières scientifiques. Sur les ingénieurs en activité, 24% sont des femmes et la proportion des jeunes filles dans les filières scientifiques stagne. Pourquoi ces filières ne séduisent pas les filles alors qu'elles portent sur des univers variés comme le développement durable, l'industrie du futur, la défense, la santé, les biotechnologies, l'aérospatiale, la cybersécurité ? Quelle sensibilisation dans les lycées ? Quelles politiques RH dans les entreprises pour accueillir de nouvelles femmes ingénieures ?  Avec :• Fatima Bakhti, présidente de l'Association Femmes Ingénieures et ingénieure dans les télécommunications • Elyès Jouini, professeur des Universités (économie et mathématiques), administrateur de l'Institut Universitaire de France (UAF), responsable de la chaire Dauphine-UNESCO «Femmes et Science» à l'Université Paris-Dauphine, ancien ministre en Tunisie.Le Monde des enfants par Charlie Dupiot C'est le moment du « Monde des enfants » ! Charlie Dupiot tend son micro à des enfants pour qu'ils nous livrent leurs regards sur le monde... Et aujourd'hui, elle nous emmène à Yaoundé au Cameroun : on va retrouver Erica, Danielle, Isaac, Christie, Luz, Kevin, Emmanuel et Ruth. Ces enfants, âgés de 8 à 12 ans, nous parlent des accidents de la route... une réalité qu'ils connaissent bien.  En fin d'émission, Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de Kevin à Libreville, Gabon.   Programmation musicale :► Tout savoir - Adé ► Nishimira - Boukuru.

Invité Afrique
Paulin Melatagia: «L'Afrique a son rôle à jouer dans le développement de l'intelligence artificielle»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Feb 10, 2025 4:25


L'intelligence artificielle est une révolution technologique dont on parle beaucoup en ce moment. Un sommet mondial lui est consacré à Paris ce lundi 10 et le mardi 11 février. Avec pas moins d'une centaine de pays annoncés et notamment la présence du vice-président américain J.D. Vance, du vice-Premier ministre chinois Zhang Guoqing, ou encore de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Les discussions ont déjà débuté, mais à partir de ce lundi, place aux échanges diplomatiques. Échanges qui devraient aboutir à « une déclaration de volonté de progrès partagé ». Où en est l'Afrique au sujet de l'intelligence artificielle ? Quels sont les pays les plus en pointe ? Et quels messages le continent doit-il faire entendre lors de ce sommet ? Paulin Melatagia est enseignant-chercheur camerounais à l'université de Yaoundé I, responsable de l'équipe de recherche « Intelligence artificielle et sciences des données ». RFI : Dans de nombreux domaines, l'intelligence artificielle va profondément modifier nos sociétés. Le continent a-t-il commencé sa mue selon vous ? Paulin Melatagia : De mon point de vue, oui. Le continent a déjà commencé sa mue. On a énormément d'initiatives sur le continent, on a énormément de startups, énormément d'organisations aussi publiques qui commencent à investir dans le développement d'applications sur l'intelligence artificielle. Et on a notamment des applications dans le domaine de la santé, le transport ou l'agriculture qui sont proposés quasiment tous les mois, dans le cadre de compétitions, dans le cadre de hackathon, pour adresser des problèmes spécifiques à l'Afrique.Vous diriez que les dirigeants africains ont pris la mesure de ce qui est en train de se passer ? On va dire que de manière générale, au niveau de l'Union africaine, il y a déjà un ensemble de mesures. Il y a déjà un ensemble de documents qui définissent une stratégie à l'échelle du continent pour tout ce qui devrait rentrer dans le développement de l'intelligence artificielle au niveau du continent. On voit également dans les différents pays un ensemble de mesures du point de vue institutionnel qui sont prises, notamment la création d'autorités en charge de la protection des données privées, la mise en place d'autorités.On voit également des pays qui mettent en place des infrastructures comme les centres de calcul qui permettent de créer ou de manipuler les données pour générer des intelligences artificielles. Donc oui, dans la plupart des pays, les gouvernements sont conscients des enjeux et des opportunités de l'intelligence artificielle, bien que cela reste assez disparate d'un pays à l'autre.Justement, quels sont les pays les plus en pointe aujourd'hui sur le continent ? Selon le classement Oxford Insights, les pays les plus en pointe aujourd'hui en Afrique en termes de préparation et de mise en œuvre de l'IA sont notamment l'Égypte, la Tunisie et le Maroc, pour l'Afrique du Nord. Et au niveau de l'Afrique subsaharienne, on peut citer la Mauritanie, l'Afrique du Sud, le Rwanda, le Sénégal et le Bénin.Est-ce que l'accès à Internet n'est tout de même pas un frein au développement de l'intelligence artificielle sur le continent ? Oui, effectivement, vous avez raison, on a quelques problèmes. On a notamment le problème de la connectivité parce qu'il est important, notamment pour les startups, de pouvoir accéder à la donnée. Et pour que cela se fasse de manière assez fluide, il faut que la qualité internet soit très bonne. Un autre problème que l'on peut avoir ou que l'on observe, c'est celui du manque d'infrastructures de calcul. Pour faire des IA, on a besoin de puissance de calcul. Et malheureusement en Afrique aujourd'hui, on a très peu de déploiements de supercalculateurs qui permettent notamment de mouliner l'ensemble des données pour générer les IA.Mais un autre frein qui n'est pas des moindres, c'est celui de la donnée. Pour créer des IA, notamment des IA qui résolvent des problèmes pour l'Afrique, on a besoin de données africaines. Or, malheureusement, lorsqu'on regarde les chiffres, on a très peu de données qui sont collectées sur l'Afrique. C'est pour cela d'ailleurs que lorsqu'on observe les intelligences artificielles les plus connues comme ChatGPT et DeepSeek, on se rend compte que par rapport aux réalités africaines, ces IA-là ont énormément de biais. Et ces biais sont la conséquence du faible volume de données sur le contexte africain moulinées par ces modèles.Y a-t-il des projets d'intelligence artificielle 100 % africaine ? On a déjà des propositions d'intelligence artificielle 100 % africaine, mais cela reste très faible, cela reste très peu. Et je vais vous prendre le cas des langues africaines. Aujourd'hui, la présence des langues africaines dans le domaine du numérique, dans le domaine des solutions d'IA, est très faible. Et pourtant, on sait qu'il y en a une grande population rurale qui parle ces langues qui sont, on va dire, analphabètes du point de vue des langues coloniales. C'est à peu près 26 % de la totalité des adultes qui sont analphabètes, qui vivent en Afrique. Et donc imaginer des solutions d'intelligence artificielle, qui manipulent, qui parlent ou qui comprennent les langues africaines, ce serait très important pour ces populations-là. Malheureusement, les langues africaines sont dites sous dotées, il n'y a pas suffisamment de données numérisées qui permettent donc de créer des IA pour l'Afrique.Quel message l'Afrique doit-elle faire entendre lors d'un sommet comme celui qui s'ouvre ce lundi à Paris ? Pour ma part, le message fondamental est que l'Afrique a son rôle à jouer dans le développement de l'intelligence artificielle pour la résolution des problèmes sociétaux africains. Mais également de contribuer à développer des nouveaux concepts, à développer des nouvelles connaissances pour que l'IA, du point de vue global, puisse avancer.

C'est pas du vent
Quels sont les outils à disposition pour préserver la biodiversité africaine ?

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Feb 7, 2025 48:30


Nous sommes dans le sud-ouest du Sénégal, dans le Siné Saloum car c'est là que le programme des Petites initiatives a décidé de fêter ses 20 ans en réunissant cette semaine ici à Tambakouta ses partenaires pour un forum d'échanges : 80 personnalités sont venues de plus de 20 pays du continent africain. Ces femmes et ces hommes se battent au quotidien pour protéger les richesses naturelles de leurs territoires avec et pour les communautés qui en dépendent. Ils innovent en permanence pour augmenter leurs impacts et ils vont partager avec nous leurs stratégies : c'est une véritable boîte à outils de la conservation que nous vous proposons dans cette émission !Émission depuis le Sénégal/Sine Saloum  enregistrée à l'occasion de la 2è édition du Forum d'échanges PPI (programme de petites initiatives) qui se tient du 2 au 7 février 2025 dans la Réserve de Biosphère du Delta du Saloum au Sénégal.Avec :- Nicolas Rossin, responsable des projets biodiversité au FFEM (Le fonds français pour l'environnement mondial) qui cofinance le Programme des Petites Initiatives- André Koffi, membre fondateur de l'ONG ACB Cote d'Ivoire (action pour la conservation de la biodiversité à l'extrême sud-est de la Côte d'Ivoire) dans la région de Tiapoum- Ermann Mopo Kayi du Cameroun chargé de programme à l'ONG AAFEBEN Appui à l'autopromotion des femmes de la Boumba et ngoko à l'est du pays- Cédric Tuyisengue, superviseur des activités dans le sud du Burundi de l'ONG 3 C Conservation et communautés de changement- Nina Giotto, directrice de Help Congo dans le parc national de Conkouati Douli sur la côte atlantique à la frontière avec le Gabon- Souhaiel Laarif président de l'ONG Association Tunisienne des Randonneurs de AKOUDA en Tunisie.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Football : les clubs européens sont appelés à rompre leur partenariat avec le Rwanda

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Feb 5, 2025 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur sur l'accès aux réseaux sociaux en RDC, des migrants vendus à la Libye et un gaz toxique dans l'eau du robinet en France. Football : les clubs européens sont appelés à rompre leur partenariat avec le Rwanda Thérèse Kayikwamba Wagner, la ministre des Affaires étrangères de la RDC, demande au PSG, à Arsenal et au Bayern Munich de mettre fin à leur partenariat avec le Rwanda. En quoi consiste ce "sponsoring" et quelles seraient les conséquences d'une éventuelle rupture ? La pétition lancée par un supporter du PSG peut-elle faire plier le club pour qu'il ne renouvelle pas ce partenariat sportif ?Avec François Mazet, journaliste au service Afrique de RFI.  RDC : l'accès à certains réseaux sociaux est restreint Depuis samedi, les habitants de Goma, Lubumbashi, Bukavu ou encore Kinshasa ne parviennent plus à se connecter à TikTok et X. Pourquoi avoir restreint l'accès à ces réseaux particulièrement, et pas aux autres comme Facebook ou WhatsApp ?Avec Paul Lorgerie, journaliste au service Afrique de RFI.  Tunisie : des migrants expulsés et vendus à la Libye  Un rapport présenté au Parlement européen accuse l'Etat tunisien d'avoir vendu des migrants à des milices armées en Libye. Sait-on qui organise ce trafic ?  Les intérêts sont-ils exclusivement économiques ?Avec Lilia Blaise, correspondante de RFI à Tunis.  France : un gaz toxique contamine des réseaux d'eau potable  140 000 kilomètres de canalisations d'eau potable en PVC seraient exposés à un gaz cancérogène. Quels sont les risques pour la santé ? Quelles solutions peuvent être adoptées pour réduire ou éliminer la contamination ?Avec Gaspard Lemaire, chercheur en sciences politiques à l'université d'Angers et enseignant en droit de l'environnement à Sciences-Po.

Reportage Afrique
Tunisie: le mausolée de la sainte Saïda Manoubia, un lieu d'accueil pour tous

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Feb 4, 2025 2:32


En Tunisie, le mausolée de Saïda Manoubia, une sainte ayant vécu à Tunis au XIIᵉ siècle, attire de nombreux Tunisiens. Sa proximité avec l'hôpital Razi, un hôpital psychiatrique, en fait un lieu d'accueil et un refuge pour tous. Même si peu de Tunisiens connaissent l'histoire de cette sainte, révolutionnaire pour son époque, son aura et les rituels qui l'entourent la démarquent dans le monde du soufisme, à grande majorité masculine. De notre correspondante à Tunis,Chaque dimanche, le mausolée de Saïda Manoubia à la Manouba, en banlieue ouest de Tunis, prend vie. Les rituels et les chants autour de la sainte font partie du culte. Ses fidèles, de tous âges et issus de toutes les classes sociales, en majorité des femmes, viennent assister au spectacle. « Je viens chaque mois, pour me recueillir, mais aussi pour me défouler, confie Ahlem, 30 ans. Les chants et la danse m'apaisent beaucoup. »D'autres viennent pour demander à la sainte sa bénédiction et se recueillir sur sa tombe, comme Latifa, 65 ans : « On vient depuis qu'on est enfant ici, c'est une tradition ancienne. Il n'y a pas que des gens de la capitale, il y a aussi des gens qui viennent d'autres régions. Là, on met du henné sur nos mains, cela va avec le rituel, décrit-elle. C'est pour célébrer la sainte et aussi souhaiter la réussite aux jeunes femmes qui vont se marier. Les fidèles de Saïda Manoubia, les plus aisés, font ainsi don de nourriture et d'argent pour les plus pauvres qui viennent s'y recueillir. »À écouter dans Religions du mondeLe patrimoine spirituel féminin de l'islam« Saïda Manoubia représente l'exception au féminin »En Tunisie, la religion majoritaire est l'islam et le soufisme, un courant mystique, fait partie de la culture depuis des siècles. Plus d'un millier de mausolées existe dans le pays, mais rares sont ceux dédiés à des saintes. Saïda Manoubia est l'une des plus connues, car son hagiographie a été écrite par un imam avant d'être traduite par l'historienne Nelly Amri. « Saïda Manoubia représente l'exception au féminin, parce que c'est une fille qui s'est rebellée contre son environnement, on parle du Moyen Âge, qui n'a pas voulu se marier », indique Rym Lajmi, enseignante à l'université de la Manouba, qui a écrit plusieurs articles sur la sainteD'après son histoire, Saïda Manoubia aurait ainsi suivi des cours de jurisprudence islamique chez des disciples masculins et aurait même prié à la mosquée Zitouna, un acte révolutionnaire dans le monde musulman du 12ᵉ siècle. Son parcours, inédit pour une femme à l'époque, alimente beaucoup de légendes. « C'est une sainte qui tenait toujours une canne avec laquelle elle frappait le sol, pour représenter le pouvoir, poursuit Rym Lajmi, et qui commandait les hommes sur la terre et les esprits également. »Le mausolée a été incendié, comme une trentaine d'autres, après la révolution de 2011, par des extrémistes religieux. Aujourd'hui restauré, il reste un refuge pour tous et surtout les plus marginalisés sur le plan social.À lire aussiTunisie: archives des prisonniers nord-africains de la Première Guerre mondiale

Journal de l'Afrique
RD Congo : les hôpitaux de Goma submergés par les blessés

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Feb 2, 2025 16:49


Dans l'est de la République démocratique du Congo, la crise humanitaire s'aggrave selon l'ONU. À Goma, les personnels de santé travaillent nuit et jours pour tenter de faire face à l'afflux de patients.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] France : arrestation d'une jeune Burkinabè dans son collège

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jan 30, 2025 19:27


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur la réciprocité des visas au Sénégal, la condamnation de l'avocate tunisienne Sonia Dahmani et les migrants expulsés des États-Unis. France : arrestation d'une jeune Burkinabè dans son collège  Une jeune fille de 14 ans, sans papiers, originaire du Burkina Faso, a été interpellée par des gendarmes dans son établissement scolaire en Moselle, dans le nord-est de la France, avant d'être expulsée du territoire. Pourtant, la loi interdit aux forces de l'ordre d'intervenir dans le cadre scolaire pour ce genre de situation. Comment les gendarmes ont-ils pu entrer dans le collège ? Pourquoi a-t-elle été raccompagnée à la frontière belge avec sa mère et son petit frère ?Avec Amélie Beaucour, journaliste au service France de RFI.  Sénégal : la réciprocité des visas bientôt rétablie ?  Lors de son discours de politique générale, Ousmane Sonko a annoncé vouloir le retour de la réciprocité des visas, déjà appliquée en 2013 avant d'être abandonnée deux ans après. Pourquoi le Premier ministre veut-il restaurer cette mesure controversée ? Ne risque-t-elle pas d'impacter le tourisme et l'économie du pays comme lors de sa précédente application ?Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar. Tunisie : l'avocate Sonia Dahmani reste en prison Condamnée en mai 2024 à deux de prison, l'avocate Sonia Dahmani a vu sa peine réduite à un an et six mois de prison par la cour d'appel de Tunis. Quels sont les chefs d'accusation retenus contre elle ? Le pouvoir la considère-t-elle comme une personne gênante ?Avec Lilia Blaise, correspondante de RFI à Tunis.   États-Unis : des milliers de migrants expulsés vers le Mexique  Depuis l'investiture de Donald Trump, le Mexique a accueilli plus de 4 000 migrants expulsés des États-Unis. Comment les autorités mexicaines gèrent-elles ces arrivées ? Quel sort leur est-il réservé sur le sol mexicain ?Avec Pascal Drouhaud, président de l'association LATFRAN, spécialiste de l'Amérique latine.

DECODEUR
#121 TALKA : du mobilier en travertin ou en pierre naturelle, la grande tendance du moment

DECODEUR

Play Episode Listen Later Jan 17, 2025 40:02 Transcription Available


Aujourd'hui on va parler d'une très jolie marque qui propose du mobilier en travertin, en marbre et dans des pierres naturelles qui datent des millénaires mais qui sont aujourd'hui ultra tendance. Rien de plus contemporain qu'une table basse en travertin ou qu'une console en marbre, on en voit bcp dans les magazines déco, sur Insta, chez les archi, mais aussi dans les restaurants ou les hôtels… Je vous présente donc Célia Boulbès et Thomas Molard, les fondateurs de TALKA.Ensemble nous parlons de ce qu'est le travertin exactement, d'où il vient, comment il est sélectionné, ses nombreuses qualités, sa fabrication en Tunisie, son entretien ultra faciledu marbre de Calacatta, de l'onyx ou encore de l'albâtre qu'ils travaillent également et qu'on voit bcp aussi de l'engouement et de l'importance des matériaux naturels dans nos maisonsdu fait qu'ils vendent autant aux pros qu'aux particuliers, notamment via du sur-mesure du business, notamment quand on est une jeune marque, dans un monde en crised'être un couple à la ville et à l'écran (d'ordinateur ah ah)de Marseille, cette ville qui accueille tant de créatifs comme eux et bien sûr de plein d'autres sujets !Un épisode enregistré chez Arte, cette jolie marque belge de papiers peints et revêtements murauxBONNE ECOUTE !Si ce podcast vous plait n'hésitez pas > à vous abonner pour ne pas rater les prochains épisodes> à mettre un commentaire ou 5 étoiles (sous la liste des épisodes, rubrique "Laissez un avis")> à suivre @decodeur__ sur Instagram et à partager l'épisode en Story par exemple > à découvrir plus de 150 épisodes déjà en ligne et les différents formats de l'émission> à parler de DECODEUR autour de vous, tout simplement...!Merci beaucoup

Journal de l'Afrique
14e anniversaire de la révolution tunisienne : les manifestants dans les rues de Tunis

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jan 14, 2025 21:03


Plusieurs dizaines de manifestants se sont rassemblés à Tunis pour réclamer la libération des opposants et protester contre la politique du président Kais Saied, au 14e anniversaire de la révolution de 2011 et de la chute du dictateur Ben Ali. Les manifestations incessantes à partir du 17 décembre 2010 qui firent fuir le dictateur Zine El Abidine Ben Ali le 14 janvier, marquent le début des Printemps arabes.

Histoire Vivante - La 1ere
La Méditerranée en partage (1/5) : La diplomatie sous contrainte

Histoire Vivante - La 1ere

Play Episode Listen Later Jan 13, 2025 29:57


Pour cette nouvelle série, Histoire Vivante s'installe en Méditerranée. Cette mer de fantasmes, de belles et de terribles images, cette étendue d'eau où l'on circule avec intensité tout au long de l'histoire, on y cohabite, on la traverse, on l'explore, on la subit, on tente aussi de la posséder. Les aléas du voyage sont nombreux et les puissances riveraines s'affrontent ou s'allient au gré des circonstances. On commence par un naufrage. En 1716, le Saint Pierre quitte le port de la Goulette en Tunisie, destination : Alexandrie en Egypte. Un itinéraire fréquent et une traversée assurée aussi bien par des navires anglais, néerlandais, grecs ou ottomans. Cette fois-ci, le pavillon est français et les passagers musulmans sont en route vers La Mecque pour le grand pèlerinage annuel. Guillaume Calafat est historien, il a notamment écrit Une mer jalousée, contribution à l'histoire de la souveraineté (Seuil, collection L'Univers Historique, 2019).