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En Tunisie, coup dur pour l'opposition après l'arrestation jeudi du vétéran de la politique Ahmed Nejib Chebbi, 82 ans condamné à 12 ans de prison dans le mega procès du complot contre la sûreté de l'état. Malgré cette arrestation qui s'ajoute à celle de deux autres opposants dans le même procès, les jeunes militants de la société civile continuent de mener le combat dans la rue. Une manifestation sous le slogan "l'opposition n'est pas un crime" s'est tenue à Tunis ce samedi.
durée : 00:58:07 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Comme chaque vendredi, une émission d'actualité en deux parties : retour de terrain avec Vincent Jolly qui rentre d'Ukraine, puis table-ronde sur la Tunisie où le Kaïs Saïed fait face à des manifestations alors qu'il durcit la répression. - réalisation : Vivian Lecuivre, Margot Page - invités : Vincent Jolly Grand reporter au Figaro Magazine; Hatem Nafti essayiste et corresponsable du projet Tunisie de Noria Research.; Monia Ben Hamadi journaliste et correspondante en Tunisie du journal Le Monde
durée : 00:36:33 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Dix ans après la Révolution de 2011, Kaïs Saïed arrivait au pouvoir en Tunisie. Depuis, il musèle et affaiblit les contre-pouvoirs. Le dernier exemple en date : "le complot contre la sécurité de l'État" qui a permis de faire condamner des figures de l'opposition à des peines de prison. - réalisation : Vivian Lecuivre, Margot Page - invités : Hatem Nafti essayiste et corresponsable du projet Tunisie de Noria Research.; Monia Ben Hamadi journaliste et correspondante en Tunisie du journal Le Monde
C'est à la Une du Journal de Kinshasa : « La RDC et le Rwanda tournent la page des tensions. Le jeudi 4 décembre 2025 restera gravé dans l'histoire de la région des Grands Lacs ». Sans évoquer l'ambiance, glaciale, de cette rencontre, le Journal de Kinshasa revient sur les principales déclarations des deux présidents. Tout d'abord le chef de l'État rwandais : Paul Kagame a estimé que la feuille de route signée hier « est la plus claire et la plus précieuse que nous ayons jamais eue ». Il a aussi remercié Donald Trump, alors que Félix Tshisekedi de son côté, « qualifiait les Accords de Washington de tournant historique ». Quant au président américain Donald Trump, il a insisté sur « la rapidité du processus » qu'il a lui-même initié… Les accords sont signés mais sur le terrain, rien n'est réglé. Pourtant, le Journal de Kinshasa se veut optimiste, estimant que la signature de ces accords « marque le début d'une dynamique nouvelle, orientée vers la stabilité, la coopération économique et la prospérité partagée ». Africanews qui s'est rendu à Goma, la capitale du Nord-Kivu a pu constater que ce sommet « faisait naître un mélange d'espoir et de scepticisme ». « Le sentiment général, ajoute Africanews, est résumé par un habitant de Goma qui affirme : "ils disent être dans un processus de paix et après nous apprenons que la guerre reprend. Cela nous fait mal et nous sommes très inquiets" ». Exaspération Les Somaliens sont en colère. C'est Afrik.com, qui nous dit que « que la Somalie est indignée par les propos ouvertement racistes de Donald Trump ». Récemment, le président américain « s'est violemment attaqué aux immigrés somaliens vivant aux États-Unis, les qualifiant "d'ordures" indésirables, ne faisant rien d'autre que de se plaindre ». « Dans la capitale somalienne », raconte Afrik.com, « l'indignation est générale. Habitants et membres de la société civile peinent à croire à la violence du discours présidentiel américain et s'inquiètent du climat de stigmatisation croissant ». Mais ce n'est pas le seul point que souligne le site d'information panafricain. Car « au-delà de la colère contre Donald Trump, plusieurs voix dénoncent l'absence de réaction des autorités somaliennes ». L'une des personnes interviewées par Afrik.com, exprime ainsi « son exaspération » : « Trump insulte quotidiennement les Somaliens, nous traitant d'ordures et utilisant d'autres termes péjoratifs que nous ne pouvons plus tolérer. Nos dirigeants auraient dû réagir à ses propos. » Nouvelle arrestation En Tunisie, l'une des dernières figures de l'opposition encore en liberté, Ahmed Nejib Chebbi, président du Front du Salut National, a été arrêté hier. Tunisie Webdo précise qu'il a été arrêté, « en exécution du jugement définitif prononcé à son encontre dans l'affaire dite "du complot contre la sûreté de l'État" ». Il a été « interpellé à son domicile pour purger une peine de 12 ans de prison ». Tunisie Webdo en profite pour annoncer demain, « une grande marche pour "dénoncer l'injustice" qui sera organisée à Tunis ». Le parti Al Joumhouri, fondé par Ahmed Nejib Chebbi, souligne qu'avant lui, d'autres personnalités proches de l'opposition ont récemment été arrêtées. Il parle ainsi de « l'enlèvement de la militante Chaima Issa, puis de l'arrestation de l'avocat Ayachi Hammami, cette semaine ». Pour Al Joumhouri, ces arrestations « de responsables politiques, de militants, de journalistes et de blogueurs » visent ni plus ni moins, « à fermer l'espace public et à réduire au silence les voix critiques ».
Episode 220: Entretien avec l'Historien Bechir Yazidi Le projet « Archives d'histoire orale de la production intellectuelle maghrébine » vise à documenter les trajectoires de vie, les formations intellectuelles et les luttes politiques de plusieurs générations de femmes et d'hommes nord-africains qui ont contribué à la création de la culture écrite et parlée dans cette partie du monde. Les entretiens sont réalisés avec des économistes, planificateurs, nutritionnistes, architectes, sociologues ruraux et d'autres chercheurs algériens, marocains et tunisiens. Il s'agit de la toute première initiative au Maghreb visant à créer des archives écrites, orales et filmées du travail intellectuel de générations qui se sont battues pour construire leurs sociétés. Elle innove en rassemblant ces voix et en les portant à la connaissance d'un large public afin de mieux faire connaître les premiers aux seconds et de démocratiser l'accès au savoir dans notre région. Dans ce podcast, enregistré en Tunisie en février 2022, Habib Ayeb, Professeur émérite de géographie à l'Université de Paris 8, s'entretient avec l'Historien Bechir Yazidi, Chercheur à l'Institut Supérieur de l'Histoire de la Tunisie Contemporaine (anciennement Institut d'Histoire du Mouvement National), Université de Manouba. Découvrez la vidéo et l'entretien en pdf Nous remercions notre ami Ignacio Villalón, doctorant à l'Université de Crète/Institute for Mediterranean Studies, pour sa prestation à la guitare pour l'introduction et la conclusion de ce podcast. Montage : Lena Krause, AIMS Development and Digital Resources Liaison.
L'avocat tunisien Ayachi Hammami a été arrêté mardi. Cette célèbre figure de l'opposition de gauche a été condamnée vendredi en appel à cinq ans de prison dans le procès de "complot contre la sûreté de l'État". Militant des droits humains sous les régimes de Bourguiba et Ben Ali, cet opposant avait vu sa peine réduite de huit à cinq ans.
La Guinée-Bissau a désormais un Premier ministre de transition. Ilidio Vieira Té a été nommé vendredi, deux jours après le coup d'État qui a démis Umuru Sissoko Embalo et porté à la tête du pays le Général Horta N'Tam. L'ex-président, lui, a atterri à Dakar jeudi soir. À Bissau, la vie reprend lentement son cours, alors que les militaires au pouvoir ont levé les mesures de restrictions prises au moment du putsch.
Toute la presse sénégalaise s'en fait l'écho aujourd'hui : « Le président Umaro Sissoco Embalo est arrivé sain et sauf au Sénégal », titre par exemple Dakar Actu. Sénéplus, de son côté, annonce que le Sénégal « a accueilli le président déchu et affrété un avion vers Bissau pour rapatrier les observateurs électoraux encore sur place ». Une opération qui s'est déroulée « sous la direction personnelle du président Bassirou Diomaye Faye » précise Walf.net, alors que, le Soleil détaille les explications données par le gouvernement sénégalais, selon lequel « depuis le début de la crise, Dakar est resté en contact permanent avec les acteurs bissau-guinéens concernés, en vue de favoriser la désescalade et de garantir la sécurité des personnalités menacées ». Exfiltration commentée Quant à l'analyse de la situation, le site d'information guinéen Ledjely , s'interroge : « Faut-il désormais se résoudre à accepter les évènements tels qu'ils se présentent en Guinée-Bissau : un processus électoral quasiment achevé mais aujourd'hui caduc et un pays retombant une fois de plus sous la coupe de l'armée ? Ou doit-on encore espérer quelque chose de la médiation annoncée par la Cédéao ? ». Et ce ne sont pas les seules questions que se pose Ledjely, qui s'interroge encore : « la libération du président bissau-guinéen était-elle réellement un enjeu ? Rien n'est moins sûr. De nombreuses zones d'ombre persistent : Embalo était-il véritablement détenu, ou simplement mis à l'écart avec son propre assentiment ? » demande encore le site d'information, qui parle « d'une proximité troublante, entre le président déchu et ceux qui l'auraient renversé ». « Il suffit pour s'en convaincre », ajoute Ledjely, « de voir que la quasi-totalité des nouveaux maîtres du pays (…) sont décrits comme des proches notoires d'Embalo ». Téléphones portables D'autres informations circulent sur le déroulé de événements ces dernières heures et sur le rôle qu'aurait joué Denis Sassou N'guesso. C'est le site ivoirien l'Infodrome, qui reprend des informations de Confidentiel Afrique, selon lequel « l'ancien président bissau-guinéen, muni de ses deux téléphones portables, a passé l'essentiel de la journée de mercredi à contacter plusieurs dirigeants du continent (…) multipliant les appels pour obtenir un soutien rapide face à la pression qui s'exerçait sur lui ». Confidentiel Afrique précise que « le plus magnanime à sa demande d'extradition a été le président congolais Sassou N'guesso qui a cherché vaille que vaille un point de chute à Embalo ». Toutefois, le président sénégalais Diomaye Faye serait « resté injoignable en début de matinée », avant que le président congolais puisse s'entretenir « avec le directeur du cabinet du président ». Mais avant le Sénégal, précise Confidentiel Afrique, c'est le président ivoirien Alassane Ouattara qui aurait été contacté « pour accueillir Umaro Sissoco Embalo », avant que finalement, la destination finale ne devienne Dakar. Libération conditionnelle En Tunisie, l'avocate Sonia Dahmani a été libérée. « Sonia Dahmani a quitté la prison de Manouba », titre Webdo. « L'avocate et chroniqueuse a quitté la prison après un an et demi derrière les barreaux. Sa libération intervient à la suite d'une demande de libération conditionnelle introduite par son comité de défense », précise le journal en ligne tunisien, selon lequel l'avocate « faisait face à cinq affaires, dont quatre fondées sur l'article 54, texte controversé pour lutter contre les crimes liés aux systèmes d'information, mais largement critiqué pour son usage contre des journalistes et des opposants ». Ce que Sonia Dahmani a rappelé, à sa sortie de prison. Selon la Presse, l'avocate a estimé « qu'elle serait toujours menacée de prison tant que l'article existerait ». Pour mémoire, Sonia Dahmani avait fait l'objet d'une intervention musclée, au Conseil de l'Ordre des Avocats, par des policiers cagoulés. Arrestation filmée par France 24 et qui avait soulevé de nombreuses protestations.
Tenante du titre, l'équipe de France féminine de handball affronte vendredi 28 novembre à 21h la Tunisie à 's-Hertogenbosch, aux Pays-Bas. Il s'agit du premier match du tour préliminaire. Il y en aura deux autres, contre la Chine dimanche et la Pologne mardi. Un groupe largement à la portée des championnes du monde en titre. Pour autant, que ce soit l'encadrement ou les filles, tous ont le même discours : cette équipe de France n'a rien à voir avec celle qui s'était parée d'or en 2023... Ecoutez La tentation sport avec Isabelle Langé du 28 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Toute la presse sénégalaise s'en fait l'écho aujourd'hui : « Le président Umaro Sissoco Embalo est arrivé sain et sauf au Sénégal », titre par exemple Dakar Actu. Sénéplus, de son côté, annonce que le Sénégal « a accueilli le président déchu et affrété un avion vers Bissau pour rapatrier les observateurs électoraux encore sur place ». Une opération qui s'est déroulée « sous la direction personnelle du président Bassirou Diomaye Faye » précise Walf.net, alors que, le Soleil détaille les explications données par le gouvernement sénégalais, selon lequel « depuis le début de la crise, Dakar est resté en contact permanent avec les acteurs bissau-guinéens concernés, en vue de favoriser la désescalade et de garantir la sécurité des personnalités menacées ». Exfiltration commentée Quant à l'analyse de la situation, le site d'information guinéen Ledjely , s'interroge : « Faut-il désormais se résoudre à accepter les évènements tels qu'ils se présentent en Guinée-Bissau : un processus électoral quasiment achevé mais aujourd'hui caduc et un pays retombant une fois de plus sous la coupe de l'armée ? Ou doit-on encore espérer quelque chose de la médiation annoncée par la Cédéao ? ». Et ce ne sont pas les seules questions que se pose Ledjely, qui s'interroge encore : « la libération du président bissau-guinéen était-elle réellement un enjeu ? Rien n'est moins sûr. De nombreuses zones d'ombre persistent : Embalo était-il véritablement détenu, ou simplement mis à l'écart avec son propre assentiment ? » demande encore le site d'information, qui parle « d'une proximité troublante, entre le président déchu et ceux qui l'auraient renversé ». « Il suffit pour s'en convaincre », ajoute Ledjely, « de voir que la quasi-totalité des nouveaux maîtres du pays (…) sont décrits comme des proches notoires d'Embalo ». Téléphones portables D'autres informations circulent sur le déroulé de événements ces dernières heures et sur le rôle qu'aurait joué Denis Sassou N'guesso. C'est le site ivoirien l'Infodrome, qui reprend des informations de Confidentiel Afrique, selon lequel « l'ancien président bissau-guinéen, muni de ses deux téléphones portables, a passé l'essentiel de la journée de mercredi à contacter plusieurs dirigeants du continent (…) multipliant les appels pour obtenir un soutien rapide face à la pression qui s'exerçait sur lui ». Confidentiel Afrique précise que « le plus magnanime à sa demande d'extradition a été le président congolais Sassou N'guesso qui a cherché vaille que vaille un point de chute à Embalo ». Toutefois, le président sénégalais Diomaye Faye serait « resté injoignable en début de matinée », avant que le président congolais puisse s'entretenir « avec le directeur du cabinet du président ». Mais avant le Sénégal, précise Confidentiel Afrique, c'est le président ivoirien Alassane Ouattara qui aurait été contacté « pour accueillir Umaro Sissoco Embalo », avant que finalement, la destination finale ne devienne Dakar. Libération conditionnelle En Tunisie, l'avocate Sonia Dahmani a été libérée. « Sonia Dahmani a quitté la prison de Manouba », titre Webdo. « L'avocate et chroniqueuse a quitté la prison après un an et demi derrière les barreaux. Sa libération intervient à la suite d'une demande de libération conditionnelle introduite par son comité de défense », précise le journal en ligne tunisien, selon lequel l'avocate « faisait face à cinq affaires, dont quatre fondées sur l'article 54, texte controversé pour lutter contre les crimes liés aux systèmes d'information, mais largement critiqué pour son usage contre des journalistes et des opposants ». Ce que Sonia Dahmani a rappelé, à sa sortie de prison. Selon la Presse, l'avocate a estimé « qu'elle serait toujours menacée de prison tant que l'article existerait ». Pour mémoire, Sonia Dahmani avait fait l'objet d'une intervention musclée, au Conseil de l'Ordre des Avocats, par des policiers cagoulés. Arrestation filmée par France 24 et qui avait soulevé de nombreuses protestations.
Je vous raconte ma semaine entre Paris et la Tunisie !Le Love Gang fête Noël au Mazette le 13 décembre
Les autorités de Tunis s'en sont félicitées : les investissements étrangers ont augmenté de 28 % dans le pays sur les neuf premiers mois de 2025, grâce aux secteurs de l'énergie et de l'industrie. Mais les petites et moyennes entreprises (PME) tunisiennes bénéficient très peu de ces financements. L'an dernier, elles ont connu des investissements en hausse de 12 %, un chiffre qui reste insatisfaisant selon les entrepreneurs et les économistes. De notre correspondante à Tunis, « Pour répondre aux aspirations du peuple tunisien en emplois, en liberté et en dignité, nous sommes conscients qu'il subsiste encore beaucoup d'entraves à l'investissement et que d'autres réformes restent à entreprendre », admet le ministre de l'Économie Samir Abdelhafidh, lors d'un colloque sur l'investissement et l'attractivité économique. Car des freins perdurent encore pour l'investissement en Tunisie, malgré une croissance remarquée cette année. Depuis 2018, les autorités ont pourtant supprimé une cinquantaine d'autorisations auxquelles les investisseurs devaient auparavant se soumettre. Mais les problèmes de logistique, de numérisation, les lourdeurs structurelles et un manque de cadre juridique clair sont toujours des obstacles, observe la femme d'affaires Wafa Makhlouf : « Beaucoup de marchés sont encore fermés, régulés ou contrôlés par des oligopoles. Donc, cela empêche l'arrivée de nouveaux acteurs et bride la concurrence. Même si on libère les secteurs, sans un cadre juridique clair et stable, les investisseurs resteront méfiants. » L'économiste Ridha Chkoundali souligne également la nécessité de réformes plus profondes pour améliorer l'investissement dans les entreprises locales. « Sur le plan institutionnel, les taux d'intérêt sont trop élevés, les marchés financiers financent très peu les investissements, la charge fiscale est très élevée pour les entreprises formelles face à une économie informelle très développée », détaille l'expert. Dans la nouvelle loi de finances discutée au Parlement, l'investissement est très focalisé sur les « entreprises communautaires » : les coopératives à but social lancées par le président de la République. « Le projet de loi de finances 2026 considère que la croissance ne peut provenir pour une grande part que des entreprises communautaires. Il met à leur disposition des mesures très incitatives, mais aussi, il prévoit quelques lignes de financement à montant très faible pour les petites et moyennes entreprises ou les petits agriculteurs, détaille Ridha Chkoundali. Il me semble que les entreprises communautaires ne peuvent en aucun cas remplacer le secteur privé, et ils ne peuvent être qu'un complément. » Aujourd'hui, le pays compte 230 entreprises communautaires, dont 60 sont actives. Mais il est encore trop tôt pour mesurer leur impact dans l'économie. À lire aussi«Tout le monde sort malade»: à Gabès, la colère des ouvriers du Groupe chimique tunisien
La Tunisienne Kaouther Ben Hania est l'une des cinéastes les plus singulières et audacieuses de sa génération. Après Les Filles d'Olfa, elle revient avec La Voix de Hind Rajab, construit autour de l'enregistrement d'une fillette de six ans piégée sous les tirs à Gaza, en appel avec le Croissant-Rouge palestinien. Un film bouleversant qui mêle fiction et réalité ayant remporté, à la Mostra de Venise, le Lion d'Argent 2025, l'une des plus hautes récompenses du festival. À lire aussiMostra de Venise: «La voix de Hind Rajab», docufiction choc sur Gaza, reçoit le Lion d'argent
La Tunisienne Kaouther Ben Hania est l'une des cinéastes les plus singulières et audacieuses de sa génération. Après Les Filles d'Olfa, elle revient avec La Voix de Hind Rajab, construit autour de l'enregistrement d'une fillette de six ans piégée sous les tirs à Gaza, en appel avec le Croissant-Rouge palestinien. Un film bouleversant qui mêle fiction et réalité ayant remporté, à la Mostra de Venise, le Lion d'Argent 2025, l'une des plus hautes récompenses du festival. À lire aussiMostra de Venise: «La voix de Hind Rajab», docufiction choc sur Gaza, reçoit le Lion d'argent
Les bureaux de vote sont désormais fermés en Guinée-Bissau, où quelques 860 000 personnes étaient appelées à élire leur président et leurs députés ce dimanche. Le président Umaru Sissoko Embalo fait face à 11 candidats. Face à lui notamment Fernando Dias, soutenu par le PAIGC, exclu de la course pour la première fois dans l'histoire du pays ainsi qu'un ancien président, Jose Mario Vaz et un ancien premier ministre Baciru Dja. Comment s'est déroulé cette journée de vote ?
Ce week-end marque certainement le retour sur les terrains pour Paul Pogba. Le champion du monde 2018 est prêt à rejouer au très haut niveau et devrait être convoqué pour le match de Monaco à Rennes. Est-ce un événement ? Avez-vous la sensation que toutes les mesures de précautions ont été prises ? Est la fin des galères pour lui et le synonyme d'un futur plus serein ? Le Brésil a concédé deux matches nuls dans cette période internationale : un face au Sénégal, l'autre hier à Lille face à la Tunisie. Est-ce inquiétant à 7 mois de la Coupe du Monde ? La méthode d'Ancelotti peut-elle être appliquée dans le football de sélections ? Que pensez-vous des performances d'Estevao ?
Dans cet épisode du podcast DigiClub, powered by Huawei, Ooredoo et BacPay, Walid Naffati, directeur de THD.tn et producteur/animateur du podcast, revient sur la naissance de DigiClub, le tout premier podcast lancé en Tunisie. Il est ensuite rejoint par Nadya Jannene, co-animatrice, pour une interview rétrospective qui retrace les moments clés de cette aventure médiatique. Cadreur / régisseur : Moez Habbes Réalisation : Ghazi Neffati Producteur exécutif : Monem Hamdi
Toute une génération d'artistes, poètes et militants panafricains sont originaires ou ont vécu au Maghreb dans les années 1960 et 1970. Rabat, Alger et Tunis ont constitué des points de rencontre pour ces acteurs, confrontés aux derniers feux du colonialisme européen mais aussi au tournant autoritaires des États post-coloniaux. Dans Maghreb noir, Paraska Tolan-Szkilnik retrace l'histoire de ces réseaux qui ont existé en marge, voire en opposition, des initiatives officielles.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En RD Congo s'est achevé hier soir le sommet de la CIRGL, la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs. Ce rendez-vous a marqué le coup d'envoi du mandat du président congolais à la tête d'une organisation sous-régionale. L'objectif est de dynamiser cette organisation dans un contexte marqué par les conflits dans la région.
Thieboudiène, Queijos artesanal do Minas Gerais, Harissa, baguette, couscous ou kimchi, autant de plats et de produits, de savoir-faire inscrits sur les listes du Patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'Unesco, l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture, depuis 2003. Cette liste est née d'un besoin de préserver et sauvegarder les rituels et les traditions, comme les édifices et les objets, et pour les états de répertorier et mettre en lumière ces trésors intangibles tels que l'art culinaire sénégalais incarné par le thieboudiène, la harissa pour la Tunisie, l'attiéké de Côte d'Ivoire, ou encore le repas gastronomique des Français. Cette liste des patrimoines est assortie d'un registre des bonnes pratiques pour suivre et garantir la sauvegarde des patrimoines, sans les figer dans un temps ou une époque. En effet, Les patrimoines sont le reflet de communauté, des temps qui changent, bien vivant. Dans ce sens, les plats peuvent ne plus être faits comme par le passé, mais le savoir-faire et les gestes persistent, se transmettent, se recréent et ainsi demeurent. Une émission enregistrée à Tours, à Lille et à Paris, avec Loïc Bienassis, historien à l'IEHCA, rattaché à l'Université de Tours. Son dernier livre, «La grande histoire de la gastronomie» est paru aux éditions Larousse. Debora de Carvalho Pereira, journaliste, journaliste, experte en fromage, présidente de l'association de producteurs SerTãoBras Aïssetou Mbaye, cuisinière sénégalaise, bloggeuse, autrice. Son dernier livre : «Ma cuisine d'Afrique» est publié aux éditions Marie-Claire. Pour aller plus loin - Unesco - La liste de l'Unesco - Le championnat du monde du fromage sera au Brésil en 2026, à Sao Paulo du 16 au 19 avril - Les rencontres Rabelais à Tours : les 21èmes rencontres en 2025 portaient sur «Cuisines et Patrimoines de l'humanité» - IEHCA, Institut Européen d'Histoire et des Cultures de l'Alimentation. En images Programmation musicale Special Rider Blues, de Piers Paccini et Sissoko Balake.
Thieboudiène, Queijos artesanal do Minas Gerais, Harissa, baguette, couscous ou kimchi, autant de plats et de produits, de savoir-faire inscrits sur les listes du Patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'Unesco, l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture, depuis 2003. Cette liste est née d'un besoin de préserver et sauvegarder les rituels et les traditions, comme les édifices et les objets, et pour les états de répertorier et mettre en lumière ces trésors intangibles tels que l'art culinaire sénégalais incarné par le thieboudiène, la harissa pour la Tunisie, l'attiéké de Côte d'Ivoire, ou encore le repas gastronomique des Français. Cette liste des patrimoines est assortie d'un registre des bonnes pratiques pour suivre et garantir la sauvegarde des patrimoines, sans les figer dans un temps ou une époque. En effet, Les patrimoines sont le reflet de communauté, des temps qui changent, bien vivant. Dans ce sens, les plats peuvent ne plus être faits comme par le passé, mais le savoir-faire et les gestes persistent, se transmettent, se recréent et ainsi demeurent. Une émission enregistrée à Tours, à Lille et à Paris, avec Loïc Bienassis, historien à l'IEHCA, rattaché à l'Université de Tours. Son dernier livre, «La grande histoire de la gastronomie» est paru aux éditions Larousse. Debora de Carvalho Pereira, journaliste, journaliste, experte en fromage, présidente de l'association de producteurs SerTãoBras Aïssetou Mbaye, cuisinière sénégalaise, bloggeuse, autrice. Son dernier livre : «Ma cuisine d'Afrique» est publié aux éditions Marie-Claire. Pour aller plus loin - Unesco - La liste de l'Unesco - Le championnat du monde du fromage sera au Brésil en 2026, à Sao Paulo du 16 au 19 avril - Les rencontres Rabelais à Tours : les 21èmes rencontres en 2025 portaient sur «Cuisines et Patrimoines de l'humanité» - IEHCA, Institut Européen d'Histoire et des Cultures de l'Alimentation. En images Programmation musicale Special Rider Blues, de Piers Paccini et Sissoko Balake.
Des centaines de personnes ont manifesté jeudi à Gabès, en Tunisie, devant un tribunal qui examinait une plainte réclamant l'arrêt des unités polluantes d'un complexe chimique, rendu responsable de dizaines d'intoxications depuis début septembre. L'un des manifestants dit espérer que "la cour nous rendra justice en mettant fin à un crime environnemental qui dure depuis plus de 50 ans".
durée : 00:11:31 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Après un an de détention en Algérie, l'écrivain Boualem Sansal a été gracié hier, à la faveur d'un geste diplomatique de Berlin. Accusé d'« atteinte à l'unité nationale », le romancier, connu pour sa critique des dérives autoritaires, était devenu un symbole de la liberté d'expression. - réalisation : Félicie Faugère - invités : François Gouyette Ambassadeur de France en Tunisie
En Tunisie, de jeunes autrices se réapproprient la littérature jeunesse avec des héros africains et/ou musulmans. Une manière d'enseigner aux enfants des récits auxquels ils peuvent s'identifier, avec des personnages issus de leur culture et parfois méconnus du grand public. Ces femmes, également mères, se sont souvent retrouvées confrontées à un vide lorsqu'elles tentaient de trouver des livres pour enfants qui racontent leur culture. De notre correspondante à Tunis À la librairie Arthepage, en banlieue de Tunis, Emna Ennaifer présente le nouveau-né de sa collection Manarat, un livre jeunesse consacré au célèbre journaliste palestinien Wael al-Dahdouh, qui a perdu sa femme et ses enfants dans les bombardements sur Gaza. « Le livre ne parle pas de la guerre en tant que telle. L'événement, ce n'est pas la guerre, c'est Wael al-Dahdouh, c'est son parcours, c'est sa persévérance, sa patience face à l'épreuve, et c'est vraiment une lettre d'espoir. Dans le langage utilisé, les images, on a essayé de ne pas heurter la sensibilité de l'enfant tout en essayant de trouver un équilibre pour que l'enfant soit sensibilisé à ce qu'il se passe à Gaza », décrit-elle. Emna a aussi écrit un ouvrage sur Hawa Abdi première gynécologue somalienne, et Fatima Al Fihriya, une femme tunisienne qui a fondé la plus ancienne université au monde, il y a plus de 1 000 ans. Son but : valoriser des héros du monde africain et musulman, peu représentés dans les histoires pour enfants. « Que ce soient aussi des héros auxquels nos enfants pourraient s'identifier au niveau de la culture, de la religion, de l'histoire. Que tout cet héritage-là soit mis en valeur », explique-t-elle. Une démarche similaire chez Bochra Fourti, créatrice du podcast Heya, consacré aux récits de femmes arabes et amazighes. Son premier livre jeunesse s'intéresse à la première femme médecin arabe, la Tunisienne Tawhida Ben Cheikh. Un livre traduit en français et dialecte tunisien. « L'idée, avec cette collection, est de mettre en avant des héroïnes, des femmes qui ont marqué l'histoire du monde arabe et amazigh, et de faire voyager ces enfants entre ces pays. Donc la première, c'est une femme tunisienne, la deuxième sera algérienne, la troisième marocaine, ensuite une femme palestinienne, une femme égyptienne », raconte-t-elle. Bochra Fourti a créé des versions audio des livres qui vont être traduits dans plusieurs dialectes africains. « Il y a le souvenir de ma grand-mère qui nous racontait ces histoires, en tunisien, en dialecte, et c'était important pour moi de mettre cette touche de transmission et d'oralité qui est très importante dans notre culture. Nos récits, nos histoires se transmettent beaucoup par l'oralité », poursuit-elle. Trouvant de la réticence dans les maisons d'édition française sur la question de la langue arabe, et même le mot arabe dans ses titres, Bochra Fourti a entièrement autofinancé l'édition ses livres via des précommandes.
Et de quatre pour l'un et de huit pour l'autre… Quatrième mandat pour Alassane Ouattara en Côte d'Ivoire et huitième pour Paul Biya au Cameroun. L'un a 83 ans, l'autre 92, et dans les deux cas, le scrutin présidentiel était quasiment joué d'avance. On commence par la Côte d'Ivoire. En effet, relève Le Monde Afrique, « jamais Alassane Ouattara n'aura traversé une élection avec aussi peu d'obstacles ; jamais, il n'a soulevé aussi peu d'enthousiasme. Durant la journée de vote, les bureaux étaient vides dans de nombreuses localités, tant le match semblait plié d'avance. Le taux de participation atteint à peine les 50%. Un chiffre qui, selon l'opposition, interroge sur la "légitimité" du président. Car, une fois encore, souligne Le Monde Afrique, seuls des "petits" candidats, sans réel poids politique, faisaient face à la puissante et riche machine du parti au pouvoir, le RHDP. Aucun de ses principaux adversaires n'avait été autorisé à se présenter au scrutin présidentiel. Tidjane Thiam, le patron du PDCI, et surtout Laurent Gbagbo, le chef du PPA-CI, rival historique, ont vu leurs candidatures invalidées ». Au Cameroun, Paul Biya, n'a été élu qu'avec un peu plus de 53 % des suffrages. Son principal rival, « Issa Tchiroma Bakary, candidat du Front du changement démocratique, conteste fermement les résultats officiels, relève Afrik.com. Selon lui, son équipe aurait compilé des procès-verbaux démontrant une victoire nette de l'opposition avec près de 55% des voix. Il dénonce un système électoral "entièrement verrouillé par le régime", évoquant des bourrages d'urnes, des intimidations d'électeurs et des coupures d'Internet dans certaines zones rurales ». Où est la démocratie ? Commentaire de Ledjely en Guinée : « ces deux scrutins rappellent que la démocratie, lorsqu'elle se réduit à une simple mécanique électorale, perd tout son sens. Ni la liberté de choix, ni l'alternance, ni la redevabilité ne sont garanties. L'Afrique continue de donner l'image d'un continent où l'élection sert davantage à perpétuer le pouvoir qu'à le légitimer. Cameroun et Côte d'Ivoire offrent ainsi l'illustration parfaite de cette illusion démocratique, pointe encore le site d'information guinéen : des urnes bien surveillées, des chiffres bien alignés, et un peuple tenu à distance du vrai pouvoir. En somme, deux États qui, sous couvert de démocratie, perpétuent un système verrouillé : celui d'une "légitimité électorale" sans véritable consentement populaire ». Pour Aujourd'hui au Burkina Faso, ces ceux scrutins représentent les derniers spasmes d'un système révolu : « en Côte d'Ivoire comme au Cameroun, se joue en vérité la gestation forcée d'un changement générationnel. Le quinquennat de Ouattara et le septennat de Biya sont la der des der pour ne pas dire les mandats de trop ». WakatSéra, toujours au Burkina, s'interroge : « que feront Alassane Ouattara et Paul Biya de leurs victoires, alors que les attentes de justice sociale ne font qu'enfler, tant en Côte d'Ivoire et au Cameroun ? Il n'y a visiblement qu'un seul choix pour les deux : écouter leurs peuples respectifs ». Le mandat de trop… Le site Tunisie numérique ne mâche pas ses mots : au Cameroun, « un régime sclérosé et inefficient, face à des populations qui brûlent de tourner la page pour se forger un autre destin. Biya repart alors que tout le monde le sait malade, même si le bâton de la loi interdit de l'évoquer publiquement. (…) En Côte d'Ivoire, on n'est pas loin du même désenchantement démocratique, poursuit le site tunisien, avec un président qui s'est finalement laissé tenter par un 4e mandat, à 83 ans. (…) Le mandat de trop, c'est un funeste piège que les dirigeants africains, même les plus brillants, évitent rarement, hélas, (…) alors que la jeunesse, comme partout dans le monde, aspire à autre chose. C'est un mal endémique en Afrique, soupire encore Tunisie Numérique. Entre les présidences à vie et les coups de forces des militaires, le continent et sa jeunesse tentent de cheminer. Ne cherchez pas les raisons profondes de notre sous-développement chronique, elles sont là, sous nos yeux ». Les aspirations de la jeunesse Enfin, Jeune Afrique constate justement que la jeunesse africaine, la génération Z, pourrait bien « révolutionner la politique » : « Antananarivo, Rabat, Dakar, Nairobi, Lagos, Kampala… La génération des 15-25 ans descend dans la rue et bouleverse les codes, pointe le site panafricain. Ultra-connectée, désabusée, sans peur et particulièrement impatiente, cette jeunesse, qui représente 60% de la population du continent, refuse ses conditions de vie, rejette l'ensemble des partis et exige des comptes. Cette génération ira-t-elle plus loin que celles qui l'ont précédée ? ».
En Tunisie, les manifestations anti-pollution se poursuivent dans la ville de Gabès. Depuis qu'une centaine de cas d'intoxication au gaz ont été recensés ces deux derniers mois, la colère gronde contre le Groupe chimique tunisien, un complexe industriel qui transforme le phosphate en engrais. Les travailleurs du site racontent un quotidien d'usure et de résignation. Dans un café à côté du Groupe chimique tunisien, Chawki et ses collègues, tous ouvriers au sein de l'entreprise publique, regardent de loin ce qu'ils surnomment « l'ogre », en arabe… Une usine qui, selon eux, leur mange la santé et la vie. Chawki, 41 ans, est manœuvre depuis quatorze ans au sein du groupe : « Moi, je travaille dans l'unité qui produit de l'acide phosphorique, en plein dans le gaz et la saleté si on peut dire. On manque sans arrêt de matériel de sécurité, parfois pendant 4 à 5 ans. ». Il est payé 1 000 dinars, soit environ 300 euros, le double d'un SMIG tunisien. « Quand j'ai commencé à travailler pour le groupe, je n'en croyais pas mes yeux, une usine qui travaille de jour comme de nuit. De loin, j'avais l'impression que c'était comme en Europe, poursuit Chawki, et puis je suis rentré à l'intérieur et j'ai vu l'envers du décor. Ici, quand quelqu'un prend sa retraite du groupe, on dit tous : "Espérons qu'il arrive à en profiter" car, la plupart du temps, tout le monde sort malade. » S'il perd son travail en cas de démantèlement de l'usine, il retournera en mer pêcher comme le veut la tradition familiale – même si cela ne rapporte pas un revenu fixe comme son emploi actuel. « Je retournerai en mer. Ici, à la base, on vient tous de familles de pêcheurs et d'agriculteurs. Moi, je pêche, j'ai encore le bateau familial, sauf que comme tout le monde, je dois aller pêcher à 100 kilomètres d'ici à Zarzis, parce qu'à Gabès, il n'y a plus aucun poisson à cause de la pollution, ce n'est donc pas assez stable comme emploi. » Une usine essentielle pour l'économie locale Zied travaille lui aussi depuis quinze ans comme magasinier à l'usine. Il espère que des mesures soient enfin prises : « Regardez, on parle tous de nos conditions de travail, nos chefs sont au courant, mais si seulement ils sortaient publiquement et reconnaissaient leur responsabilité dans cette affaire ou au moins montraient un peu de transparence, peut-être qu'il n'y aurait pas autant de ressentiment et de manifestations. » Le ministre de l'Équipement a promis une série de mesures pour relancer les projets de dépollution au sein du groupe chimique, en stand-by depuis des années. Une décision importante, selon Khémaïs Bahri, ancien ingénieur au sein de l'entreprise qui fait vivre tout un bassin d'activités. Il questionne toutefois l'impact qu'aurait une éventuelle fermeture de l'usine : « Il y a pas mal de petites industries aux alentours du groupe chimique, pas mal d'ateliers qui font de l'entretien, des ventes de tout ce qui est rechange consommable... Tout cela aussi, ça va être impacté, ce n'est pas seulement les ouvriers ou le personnel du groupe chimique. » Environ 4 000 personnes travaillent dans le complexe du groupe. Le secteur minier représente 3% du PIB de la Tunisie, dont 80% repose sur l'exploitation du phosphate.
En Tunisie, les femmes ont toujours été majoritaires dans le domaine de la pâtisserie traditionnelle. Mais depuis quelques années, de jeunes pâtissières bouleversent les codes, optant pour une pâtisserie à la française, allégée en sucre et diversifiée. Une manière de revendiquer une créativité et une originalité tout en s'inspirant des recettes des pâtisseries ancestrales. À la pâtisserie Boulevard des Capucines, en banlieue nord de Tunis, Salma Langar, 36 ans, donne ses instructions de la journée pour la conception de ses gâteaux. Depuis onze ans, cette passionnée s'adonne à la pâtisserie haut de gamme. « Je voulais faire ça depuis toute petite, j'ai grandi dans une famille de cuisiniers. Mon père avait un restaurant, donc j'ai ouvert les yeux dans le restaurant de mon père et aussi dans la cuisine de ma grand-mère qui est une grande cuisinière. J'ai grandi en cuisinant les gâteaux traditionnels, avec elle et avec mes tantes. Vraiment chaque Ramadan, chaque Aïd », raconte-t-elle. Et pourtant, dans les vitrines de sa pâtisserie, les douceurs traditionnelles tunisiennes sont absentes. Salma a misé sur la différence. On trouve des opéras revisités, des tartes aux fruits, des trompe-l'œil, dont le best-seller, un saucisson chocolat noisette... « J'aime bien qu'on s'amuse avec la pâtisserie. Puisque ici les gens ne peuvent pas manger de la charcuterie de porc, on s'est dit ''on va leur faire une charcuterie en chocolat''. Et les gens adorent », s'amuse-t-elle. Pour cette cheffe, formée entre la Tunisie et la France, notamment chez le chef pâtissier Cyril Lignac, le terrain de la pâtisserie en Tunisie est un tremplin pour les femmes et laisse place à la créativité. « On voit beaucoup de femmes qui sont en train de se lancer, même qui sont en train de faire des reconversions professionnelles, c'est ça qui est beau », s'enthousiasme-t-elle. À lire aussiLes délices du continent: en Tunisie, le mleoui est une institution de la street food [4/10] Une reconversion qui a fait le succès de sa collègue, Kawther Hattab, à la tête d'une autre pâtisserie, Madeleine et Proust. Dans son enseigne, la précision et le dosage sont les maîtres mots. Kawther, 40 ans, ancienne ingénieure, s'est amourachée de la pâtisserie à travers le jeu sur la matière. « Je me suis inspirée de ce que j'aimais manger : la fleur d'oranger, l'eau de rose, etc. Mais à ma façon et en l'intégrant dans des mousses, des recettes françaises. C'est aussi comme ça que j'ai des combinaisons entre les saveurs tunisiennes, la Méditerranée et la France », détaille-t-elle. Dans un pays qui compte 16% de diabétiques, Kawther a voulu aussi innover en diminuant le sucre. « Je n'ai pas travaillé uniquement sur le sucre, j'ai travaillé également sur le gras, parce que c'est un ratio. Si on diminue seulement le sucre, le taux de gras augmente, donc on n'est pas sur une recette qui est forcément saine ou avec moins de calories », explique-t-elle. La recette fonctionne car la pâtisserie vient d'ouvrir un café dédié au brunch. Salma, elle, a inauguré une boutique de glaces artisanales, nommée Lou, inspirée des recettes italiennes. À lire aussiTunisie: la richesse du patrimoine culinaire encore méconnue
Commerces et bureaux fermés : une grève générale a paralysé mardi la ville de Gabès, dans le sud de la Tunisie, où une grande marche a réuni des milliers d'habitants pour exiger le démantèlement d'un complexe industriel polluant.
Le mouvement de la jeunesse marocaine Gen Z 212 s'est de nouveau mobilisé après une pause de 10 jours devant le parlement à Rabat. Cette première manifestation intervient après le discours du roi Mohammed VI du 10 octobre, qui n'a pas mentionné explicitement le mouvement. Que veut vraiment cette nouvelle génération, et le régime marocain peut-il encore l'ignorer ? On en parle avec Mehdi Alioua, sociologue et doyen de Sciences Po Rabat.
Depuis 2022, Maurine Mercier est correspondante en Ukraine. Pour la RTS, radio publique suisse francophone, elle produit un podcast nommé Carnets d'Ukraine. Le 11 octobre 2025, un de ses reportages a été récompensé au prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre. Maurine Mercier est l'invitée de L'atelier des médias. Lauréate du 1er prix radio au Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre 2025 pour son reportage « Pokrovsk de fleurs dans les ruines », Maurine Mercier a exprimé sa surprise. « Je ne pensais pas que le jury de Bayeux serait assez punk pour récompenser ce reportage » dans lequel deux Ukrainiennens racontent qu'elles « redécouvrent leur plaisir sexuel dans une ville qui se fait envahir », a-t-elle expliqué sur scène. Correspondante en Ukraine depuis 2022, Maurine Mercier explique que les récompenses comme celle-ci – c'est la 3e fois en quatre ans qu'elle reçoit le 1er prix à Bayeux – l'aident à défendre devant sa hiérarchie l'importance de couvrir les conflits qui durent, malgré la « news fatigue ». Elle met en garde contre le risque que l'Ukraine devienne un « trou noir » médiatique. De Salgado au rejet de l'envoyé spécial Née à Lausanne en 1981, Maurine Mercier se souvient avoit été marquée à l'âge de six ans par une exposition du photographe brésilien Sebastião Salgado : un « déclic » pour « aller voir le monde ». Elle se souvient de la leçon que Salgado lui a donnée lors d'une interview : « Tu ne regardes pas assez bien. » Après avoir appris son métier à la télévision locale TVRL, elle entre à la RTS en 2012. Mais le rôle d'envoyée spéciale ne luit convient pas. Elle préfère « rester des années dans un pays pour être sûre de dire le moins de bêtises possible ». Aussi, en 2016, elle part s'installer à Tunis pour couvrir l'Afrique du Nord, principalement la Libye. Elle y restera six ans. Carnets d'Ukraine : le format « note vocale » Lorsque l'invasion à grande échelle de l'Ukraine éclate en 2022, Maurine Mercier est en Tunisie. Sa première expérience de zone de guerre remonte à 2014, lorsqu'elle s'était « autoprojetée » à Donetsk. Elle livre un « bras de fer » pour convaincre la RTS de l'envoyer en Ukraine, où elle s'installe durablement en août 2022. En février 2024, elle lance Carnets d'Ukraine, diffusé d'abord en radio sur la RTS. Avec une « écriture podcast » basée sur des pastilles au format « note vocale », afin de créer de la proximité avec les auditeurs. Pour la première fois, elle s'autorise l'emploi du « je » pour décrire ses émotions, car « mon je, en fait, c'est vous ». Être une femme journaliste en zone de conflit Être une femme est « toujours un avantage » sur le terrain, affirme Maurine Mercier. Elle prend l'exemple de la Libye, où les reporters masculins, ne pouvant entrer dans les maisons, sont privés d'échange avec la moitié de la population. En Ukraine, cela permet des « dialogues » plus profonds avec les soldats, car elle leur rappelle leurs proches. Maurine Mercier mentionne aussi Artem, son ami et fixeur, et avec qui l'humour est leur « médicament antidouleur ». Honnêteté et nécessité d'être à la hauteur Sa frustration professionnelle est de ne couvrir la guerre russe en Ukraine que depuis un seul côté car elle n'obtient pas de réponse à ses demandes pour aller dans les territoires ukrainiens occupés. Elle soutient qu'une guerre « ça se couvre de toutes parts », car c'est une manière de rétablir le dialogue et de dénoncer l'absurdité de la propagande. L'honnêteté est fondamentale pour le pacte de confiance avec le public, rappelle Maurine Mercier pour qui il est essentiel de montrer que l'Ukraine est complexe, ne pas omettre la corruption et les divisions. Elle conclut son intervention en espérant que ses reportages « puissent permettre à des jeunes [...] de faire quelque chose pour bâtir la paix, la démocratie », soulignant que les Européens doivent être « à la hauteur de ce qu'[ils] prétend[ent] défendre ».
Rendez-vous incontournable de l'art contemporain en Tunisie, la biennale Dream City tient sa 10ᵉ édition à Tunis jusqu'au 19 octobre. Sa particularité ? Les artistes investissent des lieux de la Médina, une trentaine sont mis à leur disposition, une aubaine pour les habitants, mais aussi les visiteurs qui redécouvrent leur patrimoine. Cette édition consacre une grande place à l'art engagé dans l'actualité au Moyen-Orient et à l'artisanat tunisien. À Dar Mallouli, une bâtisse vieille de plusieurs siècles, le bourdonnement d'un bruit de drone envahit les lieux. In search of justice among the rubble, présenté par un collectif d'artistes libanais, retranscrit le quotidien du Liban bombardé par Israël entre octobre 2023 et novembre 2024. Un travail d'archivage et de cartographie qui a ému Aymen, jeune bénévole du festival Dream City. Cet étudiant en audiovisuel explique l'œuvre aux visiteurs : « La maison est en cours de rénovation pour illustrer les effets de la guerre. Le bruit du drone témoigne des attaques psychologiques qu'a menées Israël contre le Liban pendant un an, avec ce bourdonnement permanent des drones. Donc, on est complètement immergé dans le quotidien de la guerre à travers l'œuvre et le lieu. » Un lieu privé, objet de patrimoine et ouvert spécialement pour le Festival Dream City, une découverte pour Aymen : « C'est vraiment l'occasion pour moi de découvrir pleins d'endroits dans la Médina, cette maison n'était pas du tout accessible avant. D'ailleurs, je vois beaucoup d'étudiants en architecture qui viennent au festival juste pour visiter des lieux inédits de la Médina. » L'artisanat mis à l'honneur Alors qu'une averse frappe la Médina en plein milieu de la journée, la plupart des visiteurs se réfugient à la caserne El Attarine, autre lieu emblématique du festival où sont exposés plusieurs travaux d'artistes palestiniens et tunisiens. Fathi, 21 ans, un habitant de la Médina, arpente les lieux : « Pour moi, c'est un festival important pour la Médina, mais aussi parce qu'il présente des œuvres engagées. En tant que jeune, on suit tous les jours ce qu'il se passe à Gaza sur les réseaux sociaux, donc voir un regard à travers l'art, développer un regard critique, cela permet aussi d'avoir un autre point de vue. » Dans les salles du rez-de-chaussée, l'artisanat des potières de Sejnane a été mis à l'honneur. La gestuelle de ce savoir-faire ancestral inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco a été érigé au rang d'œuvre d'art par deux artistes tunisiens, une reconnaissance pour Lamia Saïdani, une potière de 34 ans qui a hérité cet art de sa grand-mère : « On a trouvé notre place dans ce festival, car ce n'est pas comme quand on va vendre les poteries à une foire. Ici, on vend à un prix fixe et les gens nous voient travailler vu qu'on anime un atelier et ils voient aussi l'œuvre artistique, donc on se sent valorisés. » Le festival qui expose des artistes africains et aborde aussi les luttes décoloniales ou encore le rapport à l'identité et mise sur un public jeune et de plus en plus diversifié à chaque édition. À lire aussiTunisie: la culture sur sable, une pratique ancienne qui tente de résister
Au sommaire de Radio Foot internationale à 16h10-21h10 T.U : - Mondial 2026, en Afrique, 9 nations déjà qualifiées pour l'Amérique du Nord. ; - Mondial 2026, en Europe, suspense et confirmation. ; - Mondial 2026 zone Asie. - Mondial 2026, en Afrique, 9 nations déjà qualifiées pour l'Amérique du Nord Algérie, Égypte, Maroc, Tunisie, Côte d'Ivoire, Ghana, Sénégal, Afrique du Sud, Cap-Vert. Une présence surprise, celle des Requins bleus. Sinon, l'Afrique envoie-t-elle au Mondial ses meilleures forces du moment ? 4 autres nations devront patienter. Un tournoi CAF réunira en novembre 2025 au Maroc : Cameroun, RDC, Gabon et Nigeria. Quelle nation en sortira pour disputer un ultime barrage intercontinental en mars ? - À l'heure d'un 1er bilan, Mohammed Amoura termine meilleur buteur de la phase éliminatoire. Le Fennec, qui a vu double contre l'Ouganda, a inscrit 10 buts en 10 matches. Il passe devant Salah et Bouanga. - Mondial 2026, en Europe, suspense et confirmation L'Italie peut souffler. La Nazionale a battu Israël, sécurisé sa place de barragiste et peut encore théoriquement finir devant de surprenants Norvégiens. Encore faut-il gagner ses 2 derniers matches, et marquer beaucoup à domicile face à Haaland et ses coéquipiers, pour espérer les dépasser et prendre un billet direct. - Angleterre, l'élève appliqué ! Sans faute pour le coach Tuchel qui «rêve d'Amérique». Son capitaine traverse une période faste, Harry Kane a marqué 21 fois en 13 matches, club et nation confondus. - Mondial 2026, zone Asie Accrochée par l'Irak, mais qualifiée l'Arabie saoudite obtient le précieux sésame, rejoint 7 qualifiés, se qualifie pour la 7è fois. La stabilité et la continuité sont-elles les clés du succès pour les nations émergentes ? Gianni Infantino, le boss de la FIFA, a félicité les 28 premières nations qui en découdront l'été prochain. Pour débattre avec Annie Gasnier : Salim Baungally, Patrick Juillard et Ludovic Duchesne. Technique/réalisation : Guillaume Buffet -- David Fintzel/Pierre Guérin.
Au sommaire de Radio Foot internationale à 16h10-21h10 T.U : - Mondial 2026, en Afrique, 9 nations déjà qualifiées pour l'Amérique du Nord. ; - Mondial 2026, en Europe, suspense et confirmation. ; - Mondial 2026 zone Asie. - Mondial 2026, en Afrique, 9 nations déjà qualifiées pour l'Amérique du Nord Algérie, Égypte, Maroc, Tunisie, Côte d'Ivoire, Ghana, Sénégal, Afrique du Sud, Cap-Vert. Une présence surprise, celle des Requins bleus. Sinon, l'Afrique envoie-t-elle au Mondial ses meilleures forces du moment ? 4 autres nations devront patienter. Un tournoi CAF réunira en novembre 2025 au Maroc : Cameroun, RDC, Gabon et Nigeria. Quelle nation en sortira pour disputer un ultime barrage intercontinental en mars ? - À l'heure d'un 1er bilan, Mohammed Amoura termine meilleur buteur de la phase éliminatoire. Le Fennec, qui a vu double contre l'Ouganda, a inscrit 10 buts en 10 matches. Il passe devant Salah et Bouanga. - Mondial 2026, en Europe, suspense et confirmation L'Italie peut souffler. La Nazionale a battu Israël, sécurisé sa place de barragiste et peut encore théoriquement finir devant de surprenants Norvégiens. Encore faut-il gagner ses 2 derniers matches, et marquer beaucoup à domicile face à Haaland et ses coéquipiers, pour espérer les dépasser et prendre un billet direct. - Angleterre, l'élève appliqué ! Sans faute pour le coach Tuchel qui «rêve d'Amérique». Son capitaine traverse une période faste, Harry Kane a marqué 21 fois en 13 matches, club et nation confondus. - Mondial 2026, zone Asie Accrochée par l'Irak, mais qualifiée l'Arabie saoudite obtient le précieux sésame, rejoint 7 qualifiés, se qualifie pour la 7è fois. La stabilité et la continuité sont-elles les clés du succès pour les nations émergentes ? Gianni Infantino, le boss de la FIFA, a félicité les 28 premières nations qui en découdront l'été prochain. Pour débattre avec Annie Gasnier : Salim Baungally, Patrick Juillard et Ludovic Duchesne. Technique/réalisation : Guillaume Buffet -- David Fintzel/Pierre Guérin.
L'émission 28 minutes du 15/10/2025 Changement climatique, baisse de la consommation : le vin français au régime sec ?La géographie du vin est en train d'être bouleversée par le changement climatique. En France, des régions, qui restaient jusque-là à l'écart de la production viticole, commencent à développer une véritable filière comme la Bretagne, la Normandie ou encore le Pas-de-Calais. Si ces nouveaux développements peuvent donner l'impression d'une activité viticole vivace sur le territoire, ils sont surtout les conséquences d'un secteur en crise. La sécheresse et la canicule affectent la production, cette année encore, notamment dans le Bordelais et en Languedoc-Roussillon. La production française devrait atteindre cette année 36 millions d'hectolitres, soit 16 % de moins que la production moyenne des cinq dernières années, selon le ministère de l'Agriculture. En parallèle, la consommation de vin diminue. En 1960, un Français consommait en moyenne 127 litres de vin par an contre 40 litres aujourd'hui. Pour en parler nous recevons la journaliste et historienne du vin Laure Gasparotto qui publie “Le vin. Un peu, beaucoup, passionnément”, aux éditions Le Robert. L'Europe doit-elle vraiment se préparer à un assaut militaire russe sur son sol ?Le Service fédéral du renseignement allemand a déclaré le 13 octobre, devant la commission de contrôle parlementaire au Bundestag, que la Russie pourrait décider d'entrer “en conflit militaire direct avec l'OTAN” d'ici 2029. Depuis le début de la guerre en Ukraine en 2022, ces alertes sont récurrentes mais celle-ci s'inscrit dans un contexte particulier. Ces dernières semaines, plusieurs pays européens ont fait l'objet d'attaques attribuées à la Russie : incursions de drones en Pologne, violation de l'espace aérien par des avions de chasse en Estonie, sabotages de câbles ferroviaires en Allemagne, etc. Les ministres de la Défense des pays membres de l'OTAN se réunissent ce mercredi 15 octobre à Bruxelles pour discuter de ces récents événements. Cette réunion sera suivie d'une autre, cette fois entre les ministres de la Défense des pays membres de l'Union européenne. Vladimir Poutine a récemment dénoncé “la militarisation croissante de l'Europe” et a promis une réponse aux menaces “pour le moins, très convaincante”. Fin juin, les pays de l'OTAN se sont engagés à consacrer, chaque année, 5 % de leur PIB à la défense d'ici 2035. Du côté de l'UE, la Commission européenne avait présenté en mars un livre blanc sur la défense et un plan de renforcement de ses capacités militaires à l'horizon 2030. La menace est-elle réelle ou fantasmée ? On en débat avec Nicole Gnesotto, vice-Présidente de l'Institut Jacques Delors, historienne, Aurélien Duchêne, chercheur au Think Tank Euro Créative et Bertrand Badie, professeur émérite de relations internationales à Sciences Po Paris. Enfin, Xavier Mauduit revient sur l'installation d'un nouveau câble sous-marin, le plus long de la Méditerranée, qui relie Marseille à Bizerte, en Tunisie, afin de renforcer la connectivité entre les deux continents. Marie Bonnisseau s'intéresse à l'affaire de la “fausse” disparue du régime Pinochet, au Chili, dont certains nostalgiques du dictateur profitent pour nier la réalité des disparitions pendant la dictature. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 15 octobre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Au sommaire du Café des Sports ce vendredi 10 octobre 2025 – 16h10 TU et 21h10 TU sur RFI, France 24, YouTube & Facebook Live. - L'Algérie retrouve le Mondial après 12 ans d'absence ! ; - Bayern Munich ; - CR7 : l'homme qui valait les 1 milliard… ; - Les cartons vidéo. L'Algérie retrouve le Mondial après 12 ans d'absence ! Le Nord-Africain règne en maître : «Puissance 4» Maroc, Tunisie, Égypte, Algérie qualifiées ! Du suspense pour les derniers billets ? Des surprises en ligne de mire ? Bayern Munich Des Bavarois en pleine «Kompany» : la méthode séduit, le jeu revient ! Attention machine à gagner ! Harry Kane au sommet : 106 buts sous le maillot munichois. Dans la hiérarchie mondiale des buteurs cette saison : Kane devant Haaland et Mbappé ? CR7 : l'homme qui valait les 1 milliard… À 40 ans, Ronaldo continue de marquer… et de vendre ! Légende sportive ou empire marketing ? Cristiano Ronaldo, encore joueur ou déjà marque mondiale ? Les cartons vidéo Vos coups de cœur et coups de gueule du foot mondial ! Quel carton vous décernez ce soir ? Et ceux de nos consultants ! Présentation : Olivier Pron. Consultants : Rémy Ngono, Xavier Barret, Nabil Djellit et Frédéric Suteau qui attend vos remarques. Questions en direct sur notre page Facebook. Chef d'édition : David Fintzel - Réalisation vidéo : Yann Bourdelas. Technique/Réalisation : David Brockway.
Au sommaire du Café des Sports ce vendredi 10 octobre 2025 – 16h10 TU et 21h10 TU sur RFI, France 24, YouTube & Facebook Live. - L'Algérie retrouve le Mondial après 12 ans d'absence ! ; - Bayern Munich ; - CR7 : l'homme qui valait les 1 milliard… ; - Les cartons vidéo. L'Algérie retrouve le Mondial après 12 ans d'absence ! Le Nord-Africain règne en maître : «Puissance 4» Maroc, Tunisie, Égypte, Algérie qualifiées ! Du suspense pour les derniers billets ? Des surprises en ligne de mire ? Bayern Munich Des Bavarois en pleine «Kompany» : la méthode séduit, le jeu revient ! Attention machine à gagner ! Harry Kane au sommet : 106 buts sous le maillot munichois. Dans la hiérarchie mondiale des buteurs cette saison : Kane devant Haaland et Mbappé ? CR7 : l'homme qui valait les 1 milliard… À 40 ans, Ronaldo continue de marquer… et de vendre ! Légende sportive ou empire marketing ? Cristiano Ronaldo, encore joueur ou déjà marque mondiale ? Les cartons vidéo Vos coups de cœur et coups de gueule du foot mondial ! Quel carton vous décernez ce soir ? Et ceux de nos consultants ! Présentation : Olivier Pron. Consultants : Rémy Ngono, Xavier Barret, Nabil Djellit et Frédéric Suteau qui attend vos remarques. Questions en direct sur notre page Facebook. Chef d'édition : David Fintzel - Réalisation vidéo : Yann Bourdelas. Technique/Réalisation : David Brockway.
Stupéfaction en Tunisie après la condamnation à la peine de mort d'un internaute qui avait critiqué le président Kaïs Saïed sur Facebook. Même si la peine de mort n'est plus appliquée depuis 1991, la sévérité du jugement pose question. Son avocat a annoncé faire appel.
durée : 02:29:40 - France Musique est à vous du samedi 04 octobre 2025 - par : Gabrielle Oliveira-Guyon - Ce samedi, une invitation à un réveil tout en douceur : au programme, Mozart, Beethoven et Chopin, avec une belle pause en Tunisie grâce à "L'aube" d'Anouar Brahem. Un voyage musical à ne pas manquer. - réalisé par : Emmanuel Benito Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:02:04 - Les 80'' - par : Nicolas Demorand - Nicolas Demorand souhaite dans cette émission parler d'un sujet sur lequel il est à ses yeux interdit de plaisanter : le couscous ! Un plat entré au patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO en 2020 sur proposition conjointe de l'Algérie, de la Mauritanie, du Maroc et de la Tunisie. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Deux figures de la « green Tech » s'affichent au menu de la sélection de cette semaine. La Tunisienne Khouloud Ayachi, ingénieure environnementaliste, a créé Meps, une start-up destinée à aider les agriculteurs et éleveurs à préserver leurs activités en créant de la valeur ajoutée à partir des biodéchets. La Togolaise Nadine Couao Zotti est titulaire d'un master en villes durables. Elle a également suivi une spécialisation dans les technologies de la biomasse et des bioénergies. Sa start up Africa Ecoworld produit du charbon écologique à base de déchets agricoles et organiques.
Comment se forge-t-on une conscience politique ? Par le hasard des rencontres ? Par expérience personnelle ? Ou par transmission familiale ? Le film de la semaine est un récit d'initiation, le portrait d'un jeune homme à peine sorti de l'adolescence dont les yeux vont se dessiller à mesure qu'il va s'intéresser aux circonstances de la mort de son père et découvrir les injustices qui ravagent son pays : Madagascar. Kwame a 20 ans et tente de gagner sa vie dans les mines clandestines de saphir jusqu'à ce qu'un événement tragique le pousse à retourner dans sa ville de Tamatave. Ainsi commence Disco Afrika, Une histoire malgache, le premier long métrage de Luck Razanajoana qui montre comment Kwame va progressivement passer d'un individualisme de survie à la découverte d'un esprit collectif pour que s'améliore la situation de son pays, rongé par la corruption. À l'affiche de notre cinéma également ce samedi, le film primé à la Mostra de Venise : la Voix de Hind Rajab, de Kaouther ben Hania, qui fait un tabac lors d'avant-premières en Tunisie. Et nous reviendrons, bien sûr, sur la mort de Claudia Cardinale dans le journal d'Elisabeth Lequeret. Musiques : Gasoline de Obongjayrar (Playlist Rfi) et Beckett de Nesles.
Oser la Reconversion, le Podcast, épisode #174Oser La Reconversion est le podcast numéro 1 sur la Reconversion.Aujourd'hui, j'accueille dans Oser la Reconversion, Inès Henchiri. Inès était ingénieur pendant 7 ans avant de devenir avocate fiscaliste. J'ai rencontré Inès lorsque j'étais encore avocate, nous étions co-stagiaires plus exactement.Brillante élève en Tunisie, sa route est tracée. Inès a seulement deux choix qui s'ouvrent à elle comme elle nous le raconte : médecin ou ingénieur. Elle se lance dans une prépa maths sup et devient ingénieur à Paris. Elle sait tout de suite qu'elle n'est pas à sa place. Mais elle continue. Sa voie est tracée.C'est lorsque sa petite soeur lui demande conseils sur son orientation et qu'elle s'entend lui vanter les mérites de la fac de droit : "si c'était à refaire, j'irais en droit" qu'Inès a le déclic. Il lui reste encore 40 ans avant la retraite alors il n'est pas trop tard pour tout recommencer. Aujourd'hui, Inès est à son compte avec son propre cabinet d'avocat après avoir été collaboratrice dans des cabinets anglo-saxons à Paris. Elle conseille les entreprises et les dirigeants d'entreprises dans tous les aspects fiscaux de leur vie. Avec Inès, on a évoqué sa carrière d'ingénieur, sa reprise d'études de droit en parallèle de son métier d'ingénieur, sa maternité alors qu'elle était encore à l'école d'avocat, les difficultés du recrutement lorsqu'on se reconvertit, comment elle a monté son propre cabinet d'avocat et comment concilier des études longues pour se reconvertir et vie de maman.Retrouvez Oser la Reconversion sur Instagram : https://www.instagram.com/oserlareconversion/Télécharger le cahier d'exercices d'Oser la Reconversion pour se reconvertir : https://oserlareconversion.com/Notes & Références : - Linkedin de Inès : https://www.linkedin.com/in/ines-henchiri-4a0aa9133/- Instagram de Inès https://www.instagram.com/ines.henchiri/- IED-EDS (ex CAVEJ de la Sorbonne) : https://droit-ied.pantheonsorbonne.fr/- Cned : https://www.cned.fr/Contactez-moi ! Si le Podcast vous plait, le meilleur moyen de me le dire, ou de me faire vos feedbacks (et ce qui m'aide le plus à le faire connaître), c'est simplement de laisser un avis sur Apple Podcast, un commentaire sur Youtube et d'en parler autour de vous. ça m'aide vraiment alors n'hésitez pas.Pour me poser des questions, participer au podcast ou suivre mes aventures, c'est par ici :- Sur Instagram @clervierose : https://www.instagram.com/oserlareconversion et @clervierose : https://www.instagram.com/clervierose- Sur Linkedin : https://www.linkedin.com/in/clervie-rose-boennec-a09065102/- Sur Youtube https://www.youtube.com/channel/UC7Qzm4HrS5OdmdXoY344vqA- Par mail : partenariats@oserlareconversion.com
Le Grand reportage week-end de ce dimanche est consacré en première partie à la Tunisie sur la grande route de l'immigration Sud-Nord. La Tunisie qui refuse d'être un pays d'accueil et un pays de transit pour les migrants subsahariens. Le président Kais Saïed étant même allé jusqu'à considérer qu'il y avait un risque de changement démographique pour la Tunisie à cause de cette immigration. Une politique très dure est à appliquer, et elle fait le jeu des Européens. En deuxième partie, nous serons en ligne avec Sarah Cozzolino pour parler du Brésil où les femmes déjouent par l'artisanat la pauvreté de leur région du nord de l'État du Minas Gérais. (Rediffusion) Tunisie : une lutte contre l'immigration, au bénéfice de l'Europe La Tunisie refuse d'être un pays d'accueil et de transit pour les migrants subsahariens. Une politique martelée par les autorités depuis 2023, dans la foulée des propos polémiques du président Kaïs Saïed sur le risque d'un changement démographique de la Tunisie à cause de l'immigration. Depuis, les contrôles des migrants en situation irrégulière se sont accentués. Leur vie est devenue quasi-impossible. La gestion de ce flux migratoire venu du Sud fait polémique en Tunisie, mais reçoit le soutien implicite des puissances européennes, soucieuses d'endiguer les nombreuses arrivées à leurs frontières. Un Grand reportage de Lilia Blaise qui s'entretient avec Jacques Allix. Brésil: l'artisanat, planche de salut, pour les femmes de la vallée du Jequitinhonha Elle est surnommée la Vallée de la misère. Au Brésil, dans le nord de l'État du Minas Gérais, la vallée du Jequitinhonha s'étend sur 50 000 km2, le long du fleuve du même nom. Elle est connue pour son climat aride et ses populations rurales, la pauvreté pousse une partie des habitants à émigrer. Mais c'est sans compter l'incroyable richesse de l'artisanat de la région, réalisé par ses femmes. Un Grand reportage de Sarah Cozzolino qui s'entretient avec Jacques Allix.
Après plusieurs jours d'attente, la Global Sumud Flottilla commence à quitter le port de Sidi Bou Saïd à Tunis, où elle était à quai depuis dimanche. Ce convoi d'une quarantaine de bateaux en provenance de plusieurs ports internationaux, avec 47 nationalités représentées doit effectuer une traversée vers Gaza pour tenter de briser le blocus israélien et établir un corridor humanitaire. Les bateaux ont fait étape en Tunisie, où ils sont rejoints aussi par une flottille tunisienne.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'intensification des attaques de drones russes en Ukraine, sur le départ depuis Tunis de la flotille pour Gaza et sur la nouvelle épidémie de Ebola qui touche la province du Kasaï en RDC. Mali : le Jnim a décrété deux nouveaux blocus Les jihadistes du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (Jnim, lié à al-Qaïda) imposent un blocus sur les villes de Kayes et de Nioro du Sahel près du Sénégal et de la Mauritanie. Pourquoi ces deux localités sont-elles spécifiquement visées ? Le Jnim a-t-il vraiment les capacités de bloquer Bamako comme il menace de le faire ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel Guerre en Ukraine : les attaques de drones russes s'intensifient Dans la nuit de samedi à dimanche, la Russie a lancé plus de 800 drones sur l'Ukraine, soit la plus importante attaque aérienne depuis le début du conflit. Comment la Russie parvient-elle à mobiliser autant de drones, alors que ses capacités militaires sont mises à rude épreuve ? À combien peut-on estimer le coût d'un drone utilisé par la Russie ? Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense et de sécurité à RFI Flotille pour Gaza : les embarcations humanitaires font escale en Tunisie Une nouvelle flotille d'aide humanitaire en route pour Gaza va partir de Tunisie. Pourquoi la flotille, qui a commencé sa route à Barcelone, a-t-elle choisi de faire escale à Tunis ? Comment le pays a réagi à l'arrivée des bateaux et des militants ? Avec Lilia Blaise, correspondante de RFI à Tunis RDC : malgré les vaccins, le virus Ebola frappe à nouveau le pays La RDC fait face à sa 16è épidémie du virus Ebola, avec déjà seize morts recensés dans la province du Kasaï. Pourquoi, malgré les efforts de lutte, les vaccins et les traitements disponibles, le virus Ebola continue-t-il de réapparaître ? Que faire pour se protéger du virus et éviter sa transmission ? Avec John Johnson, conseiller en vaccination et en réponse épidémique pour Médecins Sans Frontières
En RD Congo, nouvelles tensions dans la localité d'Uvira, deuxième ville de la province du Sud-Kivu. Des manifestations de colère des groupes armés locaux ont éclaté après la nomination d'un nouveau chef des renseignements dans la ville.
En Tunisie la disparition de l'Instance nationale d'accès à l'information inquiète la société civile. Cette instance qui permettait à tout citoyen d'exercer son droit à l'information a été fermée en toute discrétion cette semaine. Le syndicat des journalistes a dénoncé une atteinte directe au droit constitutionnel d'accès à l'information.
Chaque année en France, 44 000 nouveaux jeunes ingénieurs, filles et garçons, arrivent sur le marché du travail alors qu'il en faudrait 60 000. Les jeunes filles sont encore peu nombreuses à s'engager dans les filières et les carrières scientifiques. (Rediffusion) Sur les ingénieurs en activité, 24% sont des femmes et la proportion des jeunes filles dans les filières scientifiques stagne. Pourquoi ces filières ne séduisent pas les filles alors qu'elles portent sur des univers variés comme le développement durable, l'industrie du futur, la défense, la santé, les biotechnologies, l'aérospatiale, la cybersécurité ? Quelle sensibilisation dans les lycées ? Quelles politiques RH dans les entreprises pour accueillir de nouvelles femmes ingénieures ? Avec : • Fatima Bakhti, présidente de l'Association Femmes Ingénieures et ingénieure dans les télécommunications • Elyès Jouini, professeur des Universités (économie et mathématiques), administrateur de l'Institut Universitaire de France (UAF), responsable de la chaire Dauphine-UNESCO « Femmes et Science » à l'Université Paris-Dauphine, ancien ministre en Tunisie. Le Monde des enfants par Charlie Dupiot C'est le moment du « Monde des enfants » ! Charlie Dupiot tend son micro à des enfants pour qu'ils nous livrent leurs regards sur le monde... Et aujourd'hui, elle nous emmène à Yaoundé au Cameroun : on va retrouver Erica, Danielle, Isaac, Christie, Luz, Kevin, Emmanuel et Ruth. Ces enfants, âgés de 8 à 12 ans, nous parlent des accidents de la route... une réalité qu'ils connaissent bien. En fin d'émission, Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de Kevin à Libreville, Gabon. Cette émission est une rediffusion du 12 février 2025 Programmation musicale : ► Tout savoir - Adé. ► Nishimira - Boukuru.