Podcasts about derri

  • 2,366PODCASTS
  • 7,062EPISODES
  • 29mAVG DURATION
  • 2DAILY NEW EPISODES
  • Apr 21, 2025LATEST

POPULARITY

20172018201920202021202220232024

Categories



Best podcasts about derri

Show all podcasts related to derri

Latest podcast episodes about derri

L'entretien de Sonia Mabrouk
«Les heures difficiles» de l'Église «sont derrière nous» pour Monseigneur Patrick Chauvet

L'entretien de Sonia Mabrouk

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 2:00


Monseigneur Patrick Chauvet, auteur du livre "Journal d'un curé de Paris" aux éditions Fayard et ancien Archiprêtre de Notre-Dame de Paris répond aux questions de Romain Desarbres au sujet du regain de foi catholique en France, symbolisé par les quelques 17.000 catéchumènes recensés cette année.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Course Epique
[EXTRAIT] Le Marathon de Paris d'Arnaud Tsamere : l'amour du sport, la quête de performance

Course Epique

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 5:23


J'ai le plaisir de recevoir dans cet épisode Arnaud Tsamère, pour un échange aussi profond que drôle et profondément touchant. Derrière l'humoriste se cache un passionné de sport, élevé dans la rigueur, le respect et la persévérance. Le sport a toujours guidé la vie d'Arnaud – bien avant la scène – comme une boussole intérieure et un moteur d'équilibre.Arnaud se livre ici à cœur ouvert sur son admiration pour les sportifs de haut niveau depuis sa plus tendre enfance, sur ce goût presque sacré du process, de la progression et de l'effort répété. Il nous raconte aussi avec sincérité son parcours de vie, ses blessures intimes, les moments où il a failli raccrocher… et comment la course à pied a aussi contribué à le ramener à la surface.À travers le récit de son Marathon de Paris 2025, préparé avec exigence et passion, Arnaud se livre avec une générosité et une tendresse folles. Un épisode lumineux, où la performance n'éteint jamais le plaisir, et où la course devient bien plus qu'un sport : un chemin.Découvrez ici un 1er extrait de l'épisode avant la sortie de l'épisode intégral mercredi 23 avril.***Course Épique, c'est le podcast running et trail qui vous fait vivre dans chaque épisode une histoire de course à pied hors du commun.Pour ne rien manquer de notre actualité et vivre les coulisses du podcast, suivez-nous sur Instagram : https://www.instagram.com/courseepique.podcast/Retrouvez également Course Epique en vidéo sur YouTube : https://bit.ly/courseepique_youtubeCourse Épique, un podcast imaginé et animé par Guillaume Lalu et produit par Sportcast Studios Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Podcast Vision
102. La réalité derrière les paillettes (w/ Laurine Bemer)

Podcast Vision

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 71:51


Parler de business, c'est inspirant.Mais parler des coulisses… c'est nécessaire !Parce qu'on ne le dit pas assez : l'entrepreneuriat, c'est pas juste des réussites éclatantes, des rétroplannings bien ficelés et des posts qui font le buzz sur les réseaux sociaux.

Vet'o micro
Épisode #106 - Manon Pernalon : La vie, c'est comme une boîte de chocolats

Vet'o micro

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 82:05


Vent de Fraîcheur | CJMD 96,9 FM LÉVIS | L'ALTERNATIVE RADIOPHONIQUE

Derrière chaque don se cache un geste d'amour… mais encore faut-il qu'il soit fait avec cœur et respect.Dans cet épisode, découvre l'histoire du Sac Rose, une regroupement d'organismes sans but lucratif offrant diverses formes de soutien à la communauté lévisienne.Une entrevue qui rappelle que donner, c'est aussi honorer l'autre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Livre international
Les fondements traditionnels et sociaux de l'écologie indienne

Livre international

Play Episode Listen Later Apr 19, 2025 4:33


Annie Montaut est linguiste de formation et spécialiste de la civilisation indienne. Son nouvel ouvrage Trois mille ans d'écologie indienne : Penser autrement la nature est un livre érudit et passionnant sur la pensée et les pratiques de l'écologie dans la civilisation indienne depuis ses lointaines origines. Entretien. Alors que l'Inde moderne est souvent montrée du doigt comme mauvais élève écologique à cause de ses records de pollution non-maîtrisée, les penseurs indiens n'ont cessé de réfléchir depuis des temps anciens sur les liens de l'homme avec son environnement. Faisant sienne l'affirmation de l'écologiste indienne Vandana Shiva selon laquelle l'Inde est dans ses « principes civilisationnels profonds » une civilisation fondamentalement écologique dans la mesure où elle ne sépare pas l'être humain des autres êtres vivants, l'essayiste Annie Montaut revient dans son nouvel opus sur les tenants et les aboutissants de la pensée écologique indienne. Le hiatus et le prolongement entre les fondements philosophiques et les pratiques écologiques contemporaines sont le sujet de ces pages.RFI : Comment est née l'idée de ce livre ?Annie Montaut : L'idée, elle est née, il y a très longtemps. Ce n'était pas l'idée d'un livre, c'était d'abord un intérêt, qui a été suscité, je dirais, dès mon arrivée en Inde où j'ai travaillé entre 1981 et 1987 en tant qu'enseignante dans une université à New Delhi. Il se trouve qu'à l'université j'étais collègue de Maya Jani qui était la secrétaire d'une association qui s'appelle « Navdanya ». C'est l'association de Vandana Shiva, connue pour son combat contre le brevetage des semences et pour avoir placé la femme et l'écologie au cœur du discours sur le développement moderne. J'ai donc connu très rapidement Vandana Shiva, en fait dès mon arrivée en Inde en 1981. A la suite, j'ai rencontré l'écologiste gandhien Anupam Mishra, qui, lui aussi, a beaucoup contribué à mener à bien ma réflexion sur les stratégies de protection de l'environnement en Inde. Mishra est l'homme de l'eau, de collecte, de gestion et de préservation de l'eau en milieu aride, notamment au Rajasthan. Quant à l'écologie tout court, pour ça il a fallu que j'aille puiser dans mon archéologie personnelle, familiale en particulier. Je suis d'origine rurale, à seulement deux générations. J'ai eu aussi un père qui m'a beaucoup sensibilisé aux dégradations commises dans nos campagnes françaises dès les années 1950. Ce livre est un mix de tout ça. C'est vrai qu'il y a beaucoup de militantisme dans ces pages, mais il y a aussi l'envie de faire découvrir ce qui se passait en Inde dans ce domaine à un public non-spécialisé, c'est-à-dire à d'autres que des indologistes.Annie Montaut, vous convoquez la linguistique, la littérature, la philosophie, les arts de l'Inde antique pour montrer que la conscience écologique existait en Inde depuis les débuts de la civilisation indienne. Mais vous dîtes aussi qu'en Inde il n'y avait pas de mots pour désigner autrefois l'environnement ou l'écologie. C'est plutôt paradoxal, non ?Non, non, si vous y réfléchissez, le mot « écologie » est moderne, le mot « environnement » au sens qu'il a aujourd'hui, c'est aussi un néologisme.  Donc, je pense que dans aucune culture traditionnelle, qu'elle soit orientale ou occidentale, il n'y avait pas de mot jusqu'à encore très récemment pour désigner ce qu'on appelle la discipline écologique ou environnementale. Oui, maintenant,  il y a des mots pour le dire ces choses-là. En Inde aussi, où on emploie beaucoup la terminologie anglaise. Le mot « environment » est couramment utilisé, « ecology » un peu moins. Il existe aussi des mots en hindi, souvent des mots savants que personne dans la rue n'emploie, mais qui sont des calques de l'« environment » anglais. On dira, par exemple, paristhiti, qui signifie la nature qui est autour, dont on est par définition extérieur, à l'écart, alors que selon la vision qui est particulièrement prégnante en Inde, l'homme n'est pas à l'extérieur de quelque chose qu'on appelle « nature » et qui nous environnerait. L'homme n'en est pas le maître, mais il en fait partie.La question fondamentale qui se pose alors : comment les Indiens pensent la nature ? C'est un sujet auquel vous avez consacré tout un chapitre de votre livre. Pourriez-vous nous en parler ?En Occident comme en Inde, avant « environment », on avait « nature » et « culture ». Chez nous, en Occident, les deux concepts s'opposent. Même linguistiquement, si les deux mots ont les mêmes suffixes, leurs racines sont différentes. En Inde, ça ne se passe pas du tout comme ça. Lexicalement déjà, dans les langues indo-aryennes, le mot pour dire « nature », c'est prakriti et sanskriti pour « culture ». Les deux mots sont formés sur une base verbale commune : kri. Ils sont construits à partir des préfixes différents, mais qui ne sont pas opposés. Le préfixe du mot signifiant la nature en langues indiennes désigne un mouvement dynamique, un développement interne, et le préfixe pour culture désigne son ordonnancement. Quant à la racine, commune aux deux termes, c'est une forme nominale du verbe « agir », un agir qui veut dire perfectionnement dans le cas de la culture et qui conçoit la nature comme un réservoir d'énergies libres. Moi, j'ai trouvé extrêmement intéressant que « nature » et « culture » soient les deux versants du même « agir ». Dans la tradition classique indienne, la nature est pensée comme l'amont de la culture, dans un même mouvement de l'énergie de création.Autrement dit, comme vous l'expliquez, nature et culture sont interconnectées dans la pensée indienne...Dans la conception indienne, les deux phénomènes se posent en partenariats. Ils sont interconnectés au sein d'un cosmos dans lequel l'homme fait partie et où les vivants acquièrent leur complétude dans leur interdépendance. Cette vision de l'interconnexion a été élaborée depuis des millénaires dans la pensée philosophique, spéculative et mystique indienne. On peut parler d'autant plus de l'interconnexion que l'ensemble du monde matériel procède des mêmes éléments fondamentaux. Il y a la terre, l'air, l'eau, le feu, le ciel, et tout est issu de ces éléments de base. L'être humain, il est formé des mêmes cinq éléments. L'être végétal, pareil. L'être animal, pareil. Tout le monde est formé de ces cinq éléments et on ne peut donc pas dissocier l'être humain, du milieu végétal, aquatique et aérien dont il fait aussi partie.Enfin, diriez-vous que cette vision plurimillénaire d'une création interconnectée continue de nourrir la pensée écologique indienne d'aujourd'hui ?C'est une question super difficile parce qu'il y a plusieurs écologies en Inde. Il y en a une qui m'a intéressée, c'est celle qui a donné lieu aux grands mouvements populaires et c'est celle qui a beaucoup contribué à faire connaître l'écologie indienne, en particulier la pensée dans ce domaine de Vandana Shiva à qui j'emprunte cette notion que la pensée indienne est fondamentalement écologique par sa philosophie de l'interconnexion généralisée. Parallèlement, vous avez ce qu'on appelle une écologie urbaine, qui n'a pas du tout les mêmes bases. Elle encourage, par exemple, la sanctuarisation de l'espace naturel sous forme de parcs naturels dont l'entrée est souvent payante, donc réservée à une élite argentée. Contrairement aux populations rurales, les défenseurs de cette écologie urbaine ne vivent pas l'idée de l'interconnexion de tous les vivants dans leur chair, tout simplement parce que quand on vit en ville, on ne voit plus la terre ! Mais comme l'Inde est encore largement rurale, la pensée de la nature et sa sauvegarde restent encore empreintes des idées traditionnelles d'interconnexion et de partenariat entre l'homme et son environnement.Peut-on dire que la rupture épistémologique en Inde dans son approche de la nature date de la période de la colonisation occidentale ?La colonisation a certes modifié en profondeur la vision indienne du monde et elle a eu des conséquences sur les pratiques écologiques comme dans d'autres domaines. Cette rupture coloniale a été largement documentée par une école qui s'appelle l'école des subalternistes. Ces derniers ont magnifiquement mis en lumière la schizophrénie entre des modes de pensée traditionnelle et des modes de pensée occidentale. La colonisation a été une entreprise de prédation avec ses exactions sur l'environnement au nom de la modernité, mais rien de commun avec ce qui s'est passé en Inde dans ce domaine après l'indépendance. La « révolution verte » des années 1970 a été le pas décisif pour modifier le rapport à la nature, avec un recours massif à l'agrochimie. En découle l'endettement des paysans qui sont obligés désormais d'acheter quantité de pesticides, d'herbicides et d'engrais chimiques. Ce changement de paradigme dans l'agriculture a entraîné dans son sillage la catastrophe de l'usine pétrochimique de Bhopal qui a endeuillé l'Inde en 1984. On a là un pays qui n'a rien à voir avec son écologie traditionnelle et ses décideurs jouent à fond le modèle développementaliste, qui est très critiqué par des écologistes indiens comme Anupam Mishra ou Vandana Shiva.Votre thèse sur la « vertuosité » de l'écologie indienne s'appuie sur les pratiques de sauvegarde de l'environnement au niveau des « grassroots », soit des populations de base. Pourriez-vous en citer quelques exemples saillants ?Ces pratiques ont la particularité d'émerger spontanément des besoins vitaux des populations marginalisées. Je pense aux habitants premiers qu'on appelle les « adivasis » qui, tout comme d'autres populations vivant dans des milieux fragiles, soit subdésertiques ou montagnards, défendent les ressources limitées dont ils dépendent pour leur survie. Elle est déterminée par l'entretien de leurs ressources, notamment en eau, en agriculture ou pour la chasse, car les « adivasis » chassent beaucoup. Les pratiques agroécologiques propres à ces communautés se caractérisent par une interaction basée sur le partenariat - et non sur la prédation - entre les acteurs et le milieu spécifique dans lequel ces derniers oeuvrent. Dans mon livre, j'ai évoqué longuement l'agropastoralisme, le respect de la forêt ou la métallurgie traditionnelle pratiquées par les communautés d'« adivasis », aux modes de vie particulièrement respectueux du vivant.Vous avez parlé aussi longuement des combats écologiques menés par les femmes indiennes, qui semblent jouer un rôle de premier plan dans ce domaine. L'exemple qui vient à l'esprit et qui est connu dans le monde entier, c'est le mouvement Chipko.En effet, les femmes furent au cœur de ce mouvement né dans les années 1970 pour la conservation des forêts en Inde. « Chipko » signifie littéralement « s'enlacer ». C'est ce que ces militantes ont fait en enlaçant les troncs des arbres de leur forêt pour empêcher les bûcherons missionnés par le gouvernement d'abattre les arbres. Elles ont effectivement réussi à stopper les tronçonneuses et le massacre programmé. Pourquoi ce sont les femmes qui étaient au premier plan ? En fait, dans la région des Himalayas, dans le nord de l'Inde où ce mouvement s'est déroulé, les hommes descendent en ville pendant la mousson pour trouver du travail qu'ils ne trouvent pas localement. C'était donc aux femmes restées sur place de prendre le flambeau. Elles l'ont fait avec courage et efficacité. Il faut dire que les femmes sont les premières concernées dans ces combats écologiques menaçant les ressources en eau ou en bois, indispensables pour la subsistance. Traditionnellement, en Inde, ce sont les femmes qui s'occupent du bétail. La forêt fournit du fourrage pour le bétail, du combustible pour cuisiner, elle est aussi le réservoir de plantes médicinales et de certaines plantes vivrières aussi. N'oublions pas les corvées d'eau ? Dans les villages indiens où l'eau courante n'arrive toujours pas, ce sont toujours des femmes qui sont obligées d'aller chercher de l'eau avec un pot sur la tête. L'économie vivrière étant très largement aux mains des femmes, ces dernières sont particulièrement sensibles aux menaces sur leurs ressources. Ce sont toujours les femmes qui ont mené la révolte contre les usines Coca-Cola parce qu'elles prenaient toute l'eau et l'empoisonnaient.Derrière votre célébration des pratiques écologiques indiennes, faites de combats et d'affirmation d'un modèle vertueux d'interaction entre l'homme et la nature basé sur partenariat et non prédation, difficile de ne pas lire une véhémente critique de la pensée écologique occidentale. L'écologie traditionnelle des pauvres pratiquée dans l'Inde des villages et des « adivasis » peut-elle être le modèle pour le monde ?  Elle peut évidemment, mais elle doit, si on ne veut pas, comme on le dit grossièrement, aller dans le mur. Ce ne sont certainement pas les techno-solutions qui vont permettre de reconstituer les sols abîmés dans le monde. L'écologie sera sociale ou ne sera pas comme l'a écrit l'écologiste belge Daniel Tanuro. En effet, on a besoin que se généralisent dans le monde des pratiques écologiques visant à préserver et à promouvoir une gestion holistique de la question de la protection de l'environnement, se substituant à la gestion aux visées prédatrices qui ne font que dégrader nos milieux vitaux. Cela dit, je ne voulais pas que mon livre soit une simple critique de l'occident, même si je critique un certain modèle de développement qui a bien sûr germé en Occident, mais qui n'a pas été adopté à travers tout le monde occidental. Il a été critiqué dès les années 1950 dans mon pays limousin où un chansonnier occitan, qui se faisait parfois porte-parole de la paysannerie française pour affirmer  qu'« épuiser la terre jusqu'à la rendre stérile » était comme « violenter une fille non-consentante ». Pour moi, ces propos ne sont pas sans rappeler les propos apocryphes du chef indien qui dans sa lettre apocryphe envoyée au président américain à la fin du XIXe siècle en apprenant qu'il allait devoir céder les terres de son peuple aux Etats-Unis, écrivait : « La terre n'appartient pas à l'homme, l'homme appartient à la terre ». Les résonances entre les propos du chanteur de mon pays limousin et ceux du chef indien sont la preuve que l'Occident est tout sauf monolithique.Propos recueillis par Tirthankar ChandaTrois mille ans d'écologie indienne : penser autrement la nature, de Annie Montaut, aux Éditions du Seuil, 235 pages, 23,50 euros.

Politique !
Jordan Bardella, le nouveau costume de l'extrême droite 3/4 : Derrière l'image lisse, un militant identitaire

Politique !

Play Episode Listen Later Apr 19, 2025 14:47


durée : 00:14:47 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins) - par : Guillaume Erner, Victoria Géraut-Velmont - Malgré le renouveau qu'il incarne pour le Rassemblement national, Jordan Bardella reste l'héritier d'une tradition idéologique. Derrière le visage lisse, les aspérités nationalistes et radicales du dauphin de l'extrême droite. - réalisation : Anne Depelchin - invités : Pierre-Stéphane Fort Journaliste et réalisateur

Livre international
Les fondements traditionnels et sociaux de l'écologie indienne

Livre international

Play Episode Listen Later Apr 19, 2025 4:33


Annie Montaut est linguiste de formation et spécialiste de la civilisation indienne. Son nouvel ouvrage Trois mille ans d'écologie indienne : Penser autrement la nature est un livre érudit et passionnant sur la pensée et les pratiques de l'écologie dans la civilisation indienne depuis ses lointaines origines. Entretien. Alors que l'Inde moderne est souvent montrée du doigt comme mauvais élève écologique à cause de ses records de pollution non-maîtrisée, les penseurs indiens n'ont cessé de réfléchir depuis des temps anciens sur les liens de l'homme avec son environnement. Faisant sienne l'affirmation de l'écologiste indienne Vandana Shiva selon laquelle l'Inde est dans ses « principes civilisationnels profonds » une civilisation fondamentalement écologique dans la mesure où elle ne sépare pas l'être humain des autres êtres vivants, l'essayiste Annie Montaut revient dans son nouvel opus sur les tenants et les aboutissants de la pensée écologique indienne. Le hiatus et le prolongement entre les fondements philosophiques et les pratiques écologiques contemporaines sont le sujet de ces pages.RFI : Comment est née l'idée de ce livre ?Annie Montaut : L'idée, elle est née, il y a très longtemps. Ce n'était pas l'idée d'un livre, c'était d'abord un intérêt, qui a été suscité, je dirais, dès mon arrivée en Inde où j'ai travaillé entre 1981 et 1987 en tant qu'enseignante dans une université à New Delhi. Il se trouve qu'à l'université j'étais collègue de Maya Jani qui était la secrétaire d'une association qui s'appelle « Navdanya ». C'est l'association de Vandana Shiva, connue pour son combat contre le brevetage des semences et pour avoir placé la femme et l'écologie au cœur du discours sur le développement moderne. J'ai donc connu très rapidement Vandana Shiva, en fait dès mon arrivée en Inde en 1981. A la suite, j'ai rencontré l'écologiste gandhien Anupam Mishra, qui, lui aussi, a beaucoup contribué à mener à bien ma réflexion sur les stratégies de protection de l'environnement en Inde. Mishra est l'homme de l'eau, de collecte, de gestion et de préservation de l'eau en milieu aride, notamment au Rajasthan. Quant à l'écologie tout court, pour ça il a fallu que j'aille puiser dans mon archéologie personnelle, familiale en particulier. Je suis d'origine rurale, à seulement deux générations. J'ai eu aussi un père qui m'a beaucoup sensibilisé aux dégradations commises dans nos campagnes françaises dès les années 1950. Ce livre est un mix de tout ça. C'est vrai qu'il y a beaucoup de militantisme dans ces pages, mais il y a aussi l'envie de faire découvrir ce qui se passait en Inde dans ce domaine à un public non-spécialisé, c'est-à-dire à d'autres que des indologistes.Annie Montaut, vous convoquez la linguistique, la littérature, la philosophie, les arts de l'Inde antique pour montrer que la conscience écologique existait en Inde depuis les débuts de la civilisation indienne. Mais vous dîtes aussi qu'en Inde il n'y avait pas de mots pour désigner autrefois l'environnement ou l'écologie. C'est plutôt paradoxal, non ?Non, non, si vous y réfléchissez, le mot « écologie » est moderne, le mot « environnement » au sens qu'il a aujourd'hui, c'est aussi un néologisme.  Donc, je pense que dans aucune culture traditionnelle, qu'elle soit orientale ou occidentale, il n'y avait pas de mot jusqu'à encore très récemment pour désigner ce qu'on appelle la discipline écologique ou environnementale. Oui, maintenant,  il y a des mots pour le dire ces choses-là. En Inde aussi, où on emploie beaucoup la terminologie anglaise. Le mot « environment » est couramment utilisé, « ecology » un peu moins. Il existe aussi des mots en hindi, souvent des mots savants que personne dans la rue n'emploie, mais qui sont des calques de l'« environment » anglais. On dira, par exemple, paristhiti, qui signifie la nature qui est autour, dont on est par définition extérieur, à l'écart, alors que selon la vision qui est particulièrement prégnante en Inde, l'homme n'est pas à l'extérieur de quelque chose qu'on appelle « nature » et qui nous environnerait. L'homme n'en est pas le maître, mais il en fait partie.La question fondamentale qui se pose alors : comment les Indiens pensent la nature ? C'est un sujet auquel vous avez consacré tout un chapitre de votre livre. Pourriez-vous nous en parler ?En Occident comme en Inde, avant « environment », on avait « nature » et « culture ». Chez nous, en Occident, les deux concepts s'opposent. Même linguistiquement, si les deux mots ont les mêmes suffixes, leurs racines sont différentes. En Inde, ça ne se passe pas du tout comme ça. Lexicalement déjà, dans les langues indo-aryennes, le mot pour dire « nature », c'est prakriti et sanskriti pour « culture ». Les deux mots sont formés sur une base verbale commune : kri. Ils sont construits à partir des préfixes différents, mais qui ne sont pas opposés. Le préfixe du mot signifiant la nature en langues indiennes désigne un mouvement dynamique, un développement interne, et le préfixe pour culture désigne son ordonnancement. Quant à la racine, commune aux deux termes, c'est une forme nominale du verbe « agir », un agir qui veut dire perfectionnement dans le cas de la culture et qui conçoit la nature comme un réservoir d'énergies libres. Moi, j'ai trouvé extrêmement intéressant que « nature » et « culture » soient les deux versants du même « agir ». Dans la tradition classique indienne, la nature est pensée comme l'amont de la culture, dans un même mouvement de l'énergie de création.Autrement dit, comme vous l'expliquez, nature et culture sont interconnectées dans la pensée indienne...Dans la conception indienne, les deux phénomènes se posent en partenariats. Ils sont interconnectés au sein d'un cosmos dans lequel l'homme fait partie et où les vivants acquièrent leur complétude dans leur interdépendance. Cette vision de l'interconnexion a été élaborée depuis des millénaires dans la pensée philosophique, spéculative et mystique indienne. On peut parler d'autant plus de l'interconnexion que l'ensemble du monde matériel procède des mêmes éléments fondamentaux. Il y a la terre, l'air, l'eau, le feu, le ciel, et tout est issu de ces éléments de base. L'être humain, il est formé des mêmes cinq éléments. L'être végétal, pareil. L'être animal, pareil. Tout le monde est formé de ces cinq éléments et on ne peut donc pas dissocier l'être humain, du milieu végétal, aquatique et aérien dont il fait aussi partie.Enfin, diriez-vous que cette vision plurimillénaire d'une création interconnectée continue de nourrir la pensée écologique indienne d'aujourd'hui ?C'est une question super difficile parce qu'il y a plusieurs écologies en Inde. Il y en a une qui m'a intéressée, c'est celle qui a donné lieu aux grands mouvements populaires et c'est celle qui a beaucoup contribué à faire connaître l'écologie indienne, en particulier la pensée dans ce domaine de Vandana Shiva à qui j'emprunte cette notion que la pensée indienne est fondamentalement écologique par sa philosophie de l'interconnexion généralisée. Parallèlement, vous avez ce qu'on appelle une écologie urbaine, qui n'a pas du tout les mêmes bases. Elle encourage, par exemple, la sanctuarisation de l'espace naturel sous forme de parcs naturels dont l'entrée est souvent payante, donc réservée à une élite argentée. Contrairement aux populations rurales, les défenseurs de cette écologie urbaine ne vivent pas l'idée de l'interconnexion de tous les vivants dans leur chair, tout simplement parce que quand on vit en ville, on ne voit plus la terre ! Mais comme l'Inde est encore largement rurale, la pensée de la nature et sa sauvegarde restent encore empreintes des idées traditionnelles d'interconnexion et de partenariat entre l'homme et son environnement.Peut-on dire que la rupture épistémologique en Inde dans son approche de la nature date de la période de la colonisation occidentale ?La colonisation a certes modifié en profondeur la vision indienne du monde et elle a eu des conséquences sur les pratiques écologiques comme dans d'autres domaines. Cette rupture coloniale a été largement documentée par une école qui s'appelle l'école des subalternistes. Ces derniers ont magnifiquement mis en lumière la schizophrénie entre des modes de pensée traditionnelle et des modes de pensée occidentale. La colonisation a été une entreprise de prédation avec ses exactions sur l'environnement au nom de la modernité, mais rien de commun avec ce qui s'est passé en Inde dans ce domaine après l'indépendance. La « révolution verte » des années 1970 a été le pas décisif pour modifier le rapport à la nature, avec un recours massif à l'agrochimie. En découle l'endettement des paysans qui sont obligés désormais d'acheter quantité de pesticides, d'herbicides et d'engrais chimiques. Ce changement de paradigme dans l'agriculture a entraîné dans son sillage la catastrophe de l'usine pétrochimique de Bhopal qui a endeuillé l'Inde en 1984. On a là un pays qui n'a rien à voir avec son écologie traditionnelle et ses décideurs jouent à fond le modèle développementaliste, qui est très critiqué par des écologistes indiens comme Anupam Mishra ou Vandana Shiva.Votre thèse sur la « vertuosité » de l'écologie indienne s'appuie sur les pratiques de sauvegarde de l'environnement au niveau des « grassroots », soit des populations de base. Pourriez-vous en citer quelques exemples saillants ?Ces pratiques ont la particularité d'émerger spontanément des besoins vitaux des populations marginalisées. Je pense aux habitants premiers qu'on appelle les « adivasis » qui, tout comme d'autres populations vivant dans des milieux fragiles, soit subdésertiques ou montagnards, défendent les ressources limitées dont ils dépendent pour leur survie. Elle est déterminée par l'entretien de leurs ressources, notamment en eau, en agriculture ou pour la chasse, car les « adivasis » chassent beaucoup. Les pratiques agroécologiques propres à ces communautés se caractérisent par une interaction basée sur le partenariat - et non sur la prédation - entre les acteurs et le milieu spécifique dans lequel ces derniers oeuvrent. Dans mon livre, j'ai évoqué longuement l'agropastoralisme, le respect de la forêt ou la métallurgie traditionnelle pratiquées par les communautés d'« adivasis », aux modes de vie particulièrement respectueux du vivant.Vous avez parlé aussi longuement des combats écologiques menés par les femmes indiennes, qui semblent jouer un rôle de premier plan dans ce domaine. L'exemple qui vient à l'esprit et qui est connu dans le monde entier, c'est le mouvement Chipko.En effet, les femmes furent au cœur de ce mouvement né dans les années 1970 pour la conservation des forêts en Inde. « Chipko » signifie littéralement « s'enlacer ». C'est ce que ces militantes ont fait en enlaçant les troncs des arbres de leur forêt pour empêcher les bûcherons missionnés par le gouvernement d'abattre les arbres. Elles ont effectivement réussi à stopper les tronçonneuses et le massacre programmé. Pourquoi ce sont les femmes qui étaient au premier plan ? En fait, dans la région des Himalayas, dans le nord de l'Inde où ce mouvement s'est déroulé, les hommes descendent en ville pendant la mousson pour trouver du travail qu'ils ne trouvent pas localement. C'était donc aux femmes restées sur place de prendre le flambeau. Elles l'ont fait avec courage et efficacité. Il faut dire que les femmes sont les premières concernées dans ces combats écologiques menaçant les ressources en eau ou en bois, indispensables pour la subsistance. Traditionnellement, en Inde, ce sont les femmes qui s'occupent du bétail. La forêt fournit du fourrage pour le bétail, du combustible pour cuisiner, elle est aussi le réservoir de plantes médicinales et de certaines plantes vivrières aussi. N'oublions pas les corvées d'eau ? Dans les villages indiens où l'eau courante n'arrive toujours pas, ce sont toujours des femmes qui sont obligées d'aller chercher de l'eau avec un pot sur la tête. L'économie vivrière étant très largement aux mains des femmes, ces dernières sont particulièrement sensibles aux menaces sur leurs ressources. Ce sont toujours les femmes qui ont mené la révolte contre les usines Coca-Cola parce qu'elles prenaient toute l'eau et l'empoisonnaient.Derrière votre célébration des pratiques écologiques indiennes, faites de combats et d'affirmation d'un modèle vertueux d'interaction entre l'homme et la nature basé sur partenariat et non prédation, difficile de ne pas lire une véhémente critique de la pensée écologique occidentale. L'écologie traditionnelle des pauvres pratiquée dans l'Inde des villages et des « adivasis » peut-elle être le modèle pour le monde ?  Elle peut évidemment, mais elle doit, si on ne veut pas, comme on le dit grossièrement, aller dans le mur. Ce ne sont certainement pas les techno-solutions qui vont permettre de reconstituer les sols abîmés dans le monde. L'écologie sera sociale ou ne sera pas comme l'a écrit l'écologiste belge Daniel Tanuro. En effet, on a besoin que se généralisent dans le monde des pratiques écologiques visant à préserver et à promouvoir une gestion holistique de la question de la protection de l'environnement, se substituant à la gestion aux visées prédatrices qui ne font que dégrader nos milieux vitaux. Cela dit, je ne voulais pas que mon livre soit une simple critique de l'occident, même si je critique un certain modèle de développement qui a bien sûr germé en Occident, mais qui n'a pas été adopté à travers tout le monde occidental. Il a été critiqué dès les années 1950 dans mon pays limousin où un chansonnier occitan, qui se faisait parfois porte-parole de la paysannerie française pour affirmer  qu'« épuiser la terre jusqu'à la rendre stérile » était comme « violenter une fille non-consentante ». Pour moi, ces propos ne sont pas sans rappeler les propos apocryphes du chef indien qui dans sa lettre apocryphe envoyée au président américain à la fin du XIXe siècle en apprenant qu'il allait devoir céder les terres de son peuple aux Etats-Unis, écrivait : « La terre n'appartient pas à l'homme, l'homme appartient à la terre ». Les résonances entre les propos du chanteur de mon pays limousin et ceux du chef indien sont la preuve que l'Occident est tout sauf monolithique.Propos recueillis par Tirthankar ChandaTrois mille ans d'écologie indienne : penser autrement la nature, de Annie Montaut, aux Éditions du Seuil, 235 pages, 23,50 euros.

Au cœur de l'histoire
Albert Einstein, l'homme derrière E = mc²

Au cœur de l'histoire

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 45:27


Stéphane Bern raconte, à l'occasion des 70 ans de sa disparition, le destin d'une figure incontournable de la science et de notre histoire universelle : Albert Einstein, l'homme derrière E = mc², entre découverte tardive et exil forcé, entre guerre et volonté d'un monde en paix… En quoi Einstein était-il un génie ? Comment sa découverte que la matière peut dégager de l'énergie a-t-elle changé la vision que l'on avait sur le monde ? Peut-il encore y avoir des découvertes scientifiques aussi bouleversantes et révolutionnaires que E = MC² ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Laurent Lemire, journaliste et auteur de "Le Siècle d'Albert Einstein" (Perrin) et "Ces savants qui ont eu raison trop tôt" (Tallandier) Au Coeur de l'Histoire est réalisée par Guillaume Vasseau. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Simon Veille. Journaliste : Clara Leger. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Debout les copains !
Albert Einstein, l'homme derrière E = mc²

Debout les copains !

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 45:27


Stéphane Bern raconte, à l'occasion des 70 ans de sa disparition, le destin d'une figure incontournable de la science et de notre histoire universelle : Albert Einstein, l'homme derrière E = mc², entre découverte tardive et exil forcé, entre guerre et volonté d'un monde en paix… En quoi Einstein était-il un génie ? Comment sa découverte que la matière peut dégager de l'énergie a-t-elle changé la vision que l'on avait sur le monde ? Peut-il encore y avoir des découvertes scientifiques aussi bouleversantes et révolutionnaires que E = MC² ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Laurent Lemire, journaliste et auteur de "Le Siècle d'Albert Einstein" (Perrin) et "Ces savants qui ont eu raison trop tôt" (Tallandier) Au Coeur de l'Histoire est réalisée par Guillaume Vasseau. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Simon Veille. Journaliste : Clara Leger. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Contre Toute Attente
[REDIFFUSION] Dany Boon, Humoriste, Acteur, Réalisateur

Contre Toute Attente

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 77:52


Alors qu'il revient ENFIN sur scène avec son tout nouveau one man show, remontons le fil du parcours hors du commun de Dany Boon... Derrière les succès populaires et les records d'entrées, il y a un homme passionné et déterminé qui, avant de faire rire des millions de Français, faisait le mime dans la rue. Comment passe-t-on mime de rue à star du box-office ?Comment garde-t-on son âme d'artiste quand on devient une machine à succès ?Et comment fait-on pour faire rire autant… et aussi longtemps ?Le temps d'une pause, Dany se dévoile et nous raconte ses débuts à Paris, ses années de galères… mais aussi les grands moments : ses rencontres clés, le succès de Bienvenue chez les Ch'tis, les tournées, le cinéma.Un portrait intime d'un comédien devenu incontournable, qui revient avec son nouveau spectacle "Clown n'est pas un métier"; un one man show mis en scène par l'unique @IsabelleNanty À (re)découvrir sur PAUSE en cliquant sur le lien en commentaire.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

CaptureMag
STEROIDS - LE PODCAST : SINNERS

CaptureMag

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 54:35


STEROIDS - LE PODCAST : Alors qu'ils cherchent à s'affranchir d'un lourd passé, deux frères jumeaux reviennent dans leur ville natale pour repartir à zéro. Mais ils comprennent qu'une puissance maléfique bien plus redoutable guette leur retour avec impatience…Derrière ce résumé très élusif se cache SINNERS, le nouveau film de Ryan Coogler avec Michael B. Jordan. Un film hybride, qui rappelle fortement UNE NUIT EN ENFER de par son pitch, mais qui dépasse les références pour proposer une direction parfois inattendue. Est-ce suffisant pour convaincre nos chroniqueurs ? Vincent Guignebert adhère carrément à l'ensemble, tandis que Stéphane Moïssakis reste quand même sur la réserve. À écouter après avoir vu le film, comme toujours !Notre prochain mag consacré à John Woo arrive très bientôt en précommande ! Soyez les premiers à commander nos packs exclusifs avec des éditions Blu-ray et un poster exclusif sur Tipeee : https://fr.tipeee.com/p/capturemag-n3-johnwooRetrouvez toutes nos émissions sur http://www.capturemag.frPour nous soutenir, il y a deux adresses :PATREON : https://www.patreon.com/capturemagTIPEEE : https://www.tipeee.com/capture-magLISEZ CAPTURE MAG !Toutes nos revues sont disponibles dans les librairies, les magasins de produits culturels et sites marchands.Akileos : https://bit.ly/AkilsCMEn MP3 sur Acast : https://bit.ly/3v6ee7sSur SPOTIFY : https://spoti.fi/3PJYnF3Sur DEEZER : https://bit.ly/2wtDauUSur APPLE podcasts : https://apple.co/2UW3AyO#michaelbjordan #vampire #haileesteinfeld Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

RUBEN TIJL RUBEN - DÉ PODCAST
The Great Derrière Reef

RUBEN TIJL RUBEN - DÉ PODCAST

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 45:20


Tijl blikt terug op een succesvolle 1 april, waarvan hij zelf ook bijna slachtoffer was. Gelukkig speelde hij, als Ajax van de poets, tegen laagvlieger Cambuur. Ruben van der Meer spreekt lof over de komische misdaadfilm Fabula en vraagt om meer. Tot slot staan de heren stil bij het overlijden van Loretta Schrijver en prijzen haar tv-carriere en inzet voor diverse goede doelen, met als einde een hoogtepunt in haar rol als nieuwspresentatrice.

Le grand journal du week-end - Philippe Vandel
«Si Bruno Retailleau est élu président des Républicains, nous serons tous derrière lui» précise Geoffroy Didier, secrétaire général délégué du parti LR

Le grand journal du week-end - Philippe Vandel

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 10:51


Tous les vendredis, samedis et dimanches, Pascale de la Tour du Pin reçoit un invité au cœur de l'actualité politique pour un moment d'échange franc sur les dossiers brûlants du moment. Ce soir, Geoffroy Didier, secrétaire général délégué du parti LR et président délégué de la région Île-de-France.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Monde Numérique - Jérôme Colombain

Google change. Peu à peu, sans bruit, le moteur de recherche intègre de nouveaux outils d'intelligence artificielle qui transforment la manière dont nous accédons à l'information. L'un des plus importants : AI Overviews, une fonctionnalité capable de synthétiser les réponses à nos questions en haut des résultats, comme le ferait un chatbot.Qu'est-ce que AI Overviews ? Comment fonctionne-t-il ? Quelles sont les conséquences, pour les utilisateurs, mais aussi pour les éditeurs de contenus dont le trafic est directement menacé par cette innovation. Pourquoi n'est-il pas encore disponible en France ? Derrière cette transformation, une tension de plus en plus visible : la course entre efficacité algorithmique et diversité de l'information. À mesure que l'IA rend la recherche plus fluide et instantanée, elle redistribue les cartes d'un écosystème déjà fragile, où chaque clic a un poids économique.-----------

Revue de presse internationale
À la Une: la France est-elle en voie de «mexicanisation»?

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 4:19


Que se passe-t-il autour de certaines prisons en France ? « Au moins six établissements pénitentiaires ont été visés ces derniers jours par des attaques, en région Île-de-France, mais aussi ailleurs sur le territoire national, à Toulon, à Nanterre, à Villepinte et à Valence. Soit des véhicules des agents pénitentiaires ont été brûlés, soit des domiciles supposés d'agents pénitentiaires ont été menacés, soit il y a eu, comme à Toulon, des tirs à la kalachnikov en pleine nuit ».Un bilan inquiétant, dressé par le ministre de la Justice Gérald Darmanin, un bilan que rapporte notamment Le Figaro.Le Figaro qui précise que « l'inscription “DDPF“, “Droit des prisonniers français“, a été tagué sur plusieurs véhicules appartenant à des surveillants pénitentiaires. (…) Plusieurs sources évoquent une attaque “coordonnée“ : les forces de l'ordre tenteraient actuellement de comprendre qui se cache derrière ce mouvement des “droits des prisonniers français“. L'ultragauche ? (…) Une ingérence étrangère ? (…) Les narcotrafiquants ? (…) Une chose est sûre, pointe Le Figaro : c'est l'État qui est défié et que les uns comme les autres veulent déstabiliser pour imposer leur loi, créer un État dans l'État. La “ mexicanisation“ de la France et d'une partie de l'Europe n'est pas seulement une formule… »L'ombre des narcos…Pour Le Parisien, le doute n'est pas permis… « DDPF : quatre initiales pour un leurre. Derrière ce mystérieux groupuscule “Droit des prisonniers français“, se cachent sans doute des narcotrafiquants français. C'est en tout cas la conviction des enquêteurs, assure le journal. Né sur une chaîne de l'application Telegram, ce DDPF au discours sommairement politique n'a semble-t-il pas résisté aux premiers éléments d'investigation : d'après plusieurs sources, des “petites mains“ seraient bien téléguidées par des caïds pour aller mener ces actions punitives et que la justice qualifie désormais de terroristes. Le mot terreur n'est d'ailleurs pas exagéré puisque ce ne sont pas seulement des voitures de surveillants qui sont visées, mais bien les surveillants eux-mêmes jusqu'à leurs propres domiciles ».Et Le Parisien d'utiliser également ce terme de « mexicanisation » : « Aujourd'hui, la pression est mise sur les prisons françaises car les narcotrafiquants supporteraient mal le renforcement des mesures spécifiques pour les plus gros délinquants du narcobusiness. Si elle est avérée, cette sombre hypothèse montrerait qu'il n'est plus temps de s'alarmer d'une “mexicanisation“ de la France. Le modèle européen qui s'est mis en place sous nos fenêtres au fil du temps est préoccupant. Il répond à ses propres lois qu'il faut combattre ».Le Monde, pour sa part, reste prudent : « les actions ayant visé des centres pénitentiaires ou leurs agents, depuis trois nuits, laissent apparaître des modes opératoires très différents. Des actions de natures très diverses qui sèment le doute sur les motivations de leurs auteurs ».Trump : la culture et l'éducation mises au pasÀ la Une également le feuilleton Trump qui continue d'alimenter éditos et commentaires dans la presse du monde entier.Exemple : Le Devoir à Québec qui dénonce les politiques de restrictions culturelles et éducatives décidées par le président américain et son équipe. Le Devoir qui ne mâche pas ses mots : « la liste des mots à proscrire, des livres à mettre à l'index, des établissements d'enseignement à étrangler financièrement s'allonge tous les jours. Nous assistons au sud de notre territoire à l'installation d'un régime autoritaire qui condamne, punit, enferme, interdit, expulse à qui mieux, nimbé de sa relation directe avec Dieu, infaillible dans ses jugements, méprisant, menaçant et tapant sur tout ce qui ose mettre en doute la légitimité de ses décisions ».Le China Daily s'insurge également : « fermer ses portes aux étudiants étrangers ne rendra pas l'Amérique à nouveau grande », affirme le quotidien proche du pouvoir de Pékin.Le China Daily qui se fait le chantre de la liberté d'expression : « ce qui faisait vraiment la grandeur des États-Unis, c'est l'ouverture qu'ils offraient autrefois aux rêveurs, aux faiseurs et aux penseurs du monde. Abandonner cette ouverture aujourd'hui ne reviendrait pas seulement à trahir leur propre héritage, mais aussi à accélérer leur déclin ».Une vie extra-terrestre ?Enfin, nous prenons un peu d'altitude avec cette découverte des scientifiques de Cambridge. Une découverte rapportée notamment par La Repubblica à Rome : des traces d'une possible vie extra-terrestre sur la planète K2-18b. Grâce au télescope spatial James Webb, les scientifiques ont pu détecter sur cette planète la présence de deux gaz qui, sur Terre, sont produits exclusivement par des organismes vivants. Il se pourrait donc que sur cette planète existent des algues marines et autres micro-organismes. Il sera difficile d'aller vérifier sur place, car K2-18b se trouve à 124 années-lumière de la Terre…

Laissez-vous Tenter
MUSIQUE - Michel Polnareff a donné le coup d'envoi du Printemps de Bourges

Laissez-vous Tenter

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 3:09


Michel Polnareff a donné hier le coup d'envoi du Printemps de Bourges. C'était la première date de sa tournée française intitulée "Derrière tournée". Un clin d'œil à une polémique sur l'affiche de l'un de ses concerts en 1972. Une étape est prévue le 14 juin à l'Accor Arena de Paris, il passera également par Lyon, Marseille, Nantes, pour terminer en beauté le 12 juillet à Toulon. Ecoutez Laissez-vous tenter - Première avec Marie Gicquel du 16 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les Colocs Podcast
L'histoire derrière L'EMPIRE de SALVATORÉ... avec Guillaume Abbatiello... #82

Les Colocs Podcast

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 74:51


Hello tout le monde! Dans cet épisode, on plonge dans l'histoire derrière SALVATORÉ, une des plus grandes chaînes de restaurants au Québec.Guillaume Abbatiello nous parle du parcours de sa famille, de leur vision entrepreneuriale, et de ce qui les pousse à toujours viser plus grand — sans jamais compromettre leurs valeurs.On touche à plusieurs sujets clés :Leur passage d'une entreprise familiale à une franchise multimarquesLeur objectif ambitieux : 1000 restaurants d'ici 2029La place de la famille dans leur façon de faire les chosesLa gestion de la croissance à grande échelleLe marketing, les choix de plateforme, la place de la télé vs les réseauxLeur incursion dans le domaine immobilier avec leur projet UBEELeur vision à long terme et ce qu'ils veulent transmettre à la prochaine générationLe quotidien derrière le succès : habitudes, rythme de travail, équilibreUn échange vrai, inspirant, et 100 % québécois.Bonne écoute, des Colocs! ❤️Les réseaux sociaux:Invité :https://www.instagram.com/guillaumeabbatiello/Animateurs:https://www.instagram.com/remzzz_____https://www.instagram.com/alxbonduLe podcast: Linktree: https://linktr.ee/lescolocspodcast?fbclid=PAZXh0bgNhZW0CMTEAAaYxiILHjVm-dU2JsHp-BoYQ53mXUcED6z5AVXR0ou0jn2Ky5yLOBNyjB9U_aem_dbjDVe9xZdxfH3SDQTaVcgInstagram: https://www.instagram.com/lescolocs.podcast/Tiktok : https://www.tiktok.com/@lescolocs.podcastSpotify: https://open.spotify.com/show/6Ql0b2SY3BZbvMHtAPjwGz?si=f67ec455d6ad4978

Le journal de la mi-journée - Fabienne Le Moal
Europe 13h : qui se cache derrière les attaques contre les prisons ?

Le journal de la mi-journée - Fabienne Le Moal

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 45:44


Céline Géraud, accompagnée de la rédaction d'Europe 1, propose chaque midi un point complet sur l'actualité suivi de débats entre invités et auditeurs.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal de la mi-journée - Fabienne Le Moal
Qui se cache derrière les attaques contre les prisons ?

Le journal de la mi-journée - Fabienne Le Moal

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 9:21


Céline Géraud, accompagnée de la rédaction d'Europe 1, propose chaque midi un point complet sur l'actualité suivi de débats entre invités et auditeurs.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Indépendante et Authentique
Comment se démarquer et devenir incontournable avec Camille d'Anataé Matcha

Indépendante et Authentique

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 66:24


On se retrouve avec Camille, la fondatrice d'Anataé Matcha, qui a été pionnière dans l'importation de ce thé rempli de vertus en France… Et qui aujourd'hui connait une vraie effervescence, entre les marques qui se lancent dans tous les sens et les créateurs de contenus bien-être qui ne jurent que par cette boisson.Et c'est justement ce que nous allons aborder avec Camille : comment oser se lancer dans un domaine que personne ne connait, par conviction et coup de coeur personnel, et en faire une si belle réussite… Et comment, quelques années après, faire face à une concurrence assez féroce.Avec Camille, on va donc parler de folie de vie autant que de stratégie.Comment reconnaitre une bonne idée qui va marcherComment avoir des créateurs de contenus ambassadeurs de son entrepriseComment utiliser la concurrence pour se différencier et assumer son positionnementDécouvrir les bases de la psychologie des prixSa stratégie de communication en détails depuis le jour 1☀ Pour retrouver Pêche et Camille de Anataé :Le site d'Anataé matcha Le compte Insta Anataé MatchaLe compte Insta de Camille⁠Instagram de Pêche⁠Les lettres Coup d'Pêche⁠ - Newsletter☀ D'autres interviews d'entrepreneurs à découvrir…⁠Incarner sa connaissance avec Lisa Salis⁠⁠Refuser ce dont tout le monde rêve avec Céline RibeiroComment créer un lifestyle business pour allier argent et épanouissement ?☀ Les ressources pépites offertes :Programme offert pour apaiser sa relation à l'argent - Programme offertAmplify, tableau de bord pour amplifier tout ce que tu as créé⁠Le cahier d'aventure entrepreneuriale - Guide offert⁠Le livre Entreprendre dans le bien-être⁠ - Livre sur l'entrepreneuriat☀ Pour avancer ensemble sur votre entreprise :Le coaching pour déployer son activité - Accompagnement individuelLes programmes bestsellers - FormationsA très vite Derrière la lumière, le podcast qui partage les coulisses et vérités d'entrepreneurs et parle vente, stratégies, argent... Mais aussi santémentale, développement personnel, bien-être, psychologie, peurs... Bref, tout ce qui touche les entrepreneurs : du business à la connaissance de soi !Par Pêche Églantine

VA+ en podcasts
Wikipédia : un organe MILITANT au service de la GAUCHE ? avec Victor Lefebvre

VA+ en podcasts

Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 31:45


Derrière le site encyclopédique se cache une communauté de wikipédien qui se battent d'arracher pied pour imposer une véracité des faits parfois contestable. Des querelles éditoriales sur des forums sont censées être réglé démocratiquement. Le journaliste Victor Lefebvre nous plonge dans les coulisses de la célèbre plateforme.

Les chemins de la philosophie
La force de la refondation 1/4 : Pourquoi célèbre-t-on les fondations ?

Les chemins de la philosophie

Play Episode Listen Later Apr 14, 2025 3:28


durée : 00:03:28 - Le Pourquoi du comment : philo - par : Frédéric Worms - Les fondations impressionnent par leur solidité apparente, mais elles sont souvent bâties sur des fragilités. Derrière les légendes fondatrices, comme celle de Rome, Michel Serres rappelle la violence originelle de certains commencements. Pourquoi célébrer des fondations si fragiles ? - réalisation : Riyad Cairat

Les Grandes Gueules
Le regret du jour - Fatima Aït-Bounoua : "Ce n'est absolument pas réactionnaire de trouver ça regrettable que les fêtes traditionnelles disparaissent... Derrière la fête, il y a l'identité culturelle, le lien social !" - 14/04

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Apr 14, 2025 1:50


Aujourd'hui, Charles Consigny, Didier Giraud et Fatima Aït Bounoua, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Revue de presse Afrique
À la Une: raz-de-marée électoral au Gabon

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 14, 2025 4:33


« Brice Clotaire Oligui Nguema vainqueur de la présidentielle avec 90,35 % des suffrages », constate le quotidien L'Union à Libreville.Un score « soviétique », commente le journal avec toutefois un bémol : « la participation finale de 70,4 % est loin de l'engouement attendu. (…) Un chiffre qui tranche avec les prévisions optimistes avancées la veille du scrutin. Le ministère de l'Intérieur attribue cette différence aux difficultés rencontrées par certains citoyens, notamment à l'étranger, pour exercer leur droit de vote. Des explications qui peinent à convaincre l'opposition, qui dénonce des irrégularités et un scrutin joué d'avance. Malgré ces critiques, la victoire d'Oligui Nguema ne souffre aucune contestation, affirme L'Union. Avec 575.222 voix en sa faveur, il écrase littéralement la compétition. Son principal adversaire, Alain Claude Bile by Nze, n'obtient que 3,02% des suffrages exprimés. Les autres candidats, relégués à des scores inférieurs à 1%, font office de figurants. »Reste que « Brice Clotaire Oligui Nguema entame donc son mandat avec un soutien populaire mitigé, estime L'Union. Il lui faudra regagner la confiance d'une partie des Gabonais et répondre aux défis économiques et sociaux auxquels le pays est confronté. La route vers la stabilité et la prospérité s'annonce longue et semée d'embûches. »Un immense défi…« C'est un raz-de-marée électoral pour Brice Clotaire Oligui Nguema », renchérit Gabonactu, qui apporte également quelques réserves : « derrière ce triomphe électoral se cachent d'immenses défis, pointe le site gabonais. Le Gabon est dans une situation économique préoccupante. La dette publique dépasse désormais 70 % du PIB, un niveau alarmant pour un pays dont l'économie repose majoritairement sur les exportations de pétrole et de minerais. Or, la volatilité des prix sur les marchés internationaux pourrait sérieusement compromettre les recettes publiques dans les années à venir. Le chômage reste endémique, notamment chez les jeunes. Les infrastructures de base — routes, hôpitaux, écoles — sont largement insuffisantes ou en délabrement. (…) Si les urnes ont donné leur verdict, les attentes de la population sont immenses, relève encore Gabonactu. La promesse d'un renouveau démocratique et économique devra rapidement se traduire en actions concrètes. Oligui Nguema qui a battu campagne sous le slogan de “Bâtisseur“ est désormais attendu au pied du mur. Transparence, justice sociale, lutte contre la corruption et relance de l'économie figurent parmi les priorités attendues. Brice Oligui Nguema a désormais les cartes en main. Reste à savoir s'il saura transformer ce plébiscite électoral en réussite politique et économique. »Gabon Review, autre site d'information gabonais pousse la critique avec cette question : « cette élection marque-t-elle un tournant démocratique ou bien n'est-elle qu'un habillage destiné à légitimer une reconduction maquillée ? Derrière la promesse de refondation, les pratiques, les réseaux et les logiques de pouvoir semblent toujours à l'œuvre. Le 12 avril 2025 devait signer la renaissance démocratique du Gabon. Mais pour beaucoup d'observateurs, le pays a peut-être simplement changé de façade, sans véritablement changer de cap. »Toujours des liens forts avec la France ?« Le positionnement sur la scène internationale de Brice Oligui Nguema est aussi très attendu. » C'est ce que relève Le Monde Afrique. « Son coup d'État (en 2023) a marqué une différence avec ceux des pays de l'Alliance des États du Sahel – Burkina Faso, Mali, Niger – dans la mesure où il n'a pas marqué de rupture avec l'ancienne classe politique, ni avec la France dans le but d'opérer un rapprochement avec Moscou. “Ses rapports avec les pays de l'AES sont bons, confirme une source (anonyme citée par Le Monde Afrique). Il a signé un important contrat avec une société burkinabé pour la construction de routes. Parallèlement, il s'est déjà rendu à quatre reprises en France, pays avec lequel il entend rester proche. Même s'il voue un culte au général de Gaulle, il attend de sa relation avec Paris qu'elle soit plus équilibrée“. »D'ailleurs, pointe Jeune Afrique, « Emmanuel Macron a appelé hier Brice Clotaire Oligui Nguema pour le féliciter. Les deux hommes avaient déjà échangé la veille, lorsque les premières tendances annonçaient déjà le président de la transition vainqueur du scrutin. Brice Clotaire Oligui Nguema en avait profité pour convier son homologue français à sa future investiture. Les deux dirigeants échangent régulièrement par téléphone. »Et Jeune Afrique de remarquer encore que « si les relations d'Emmanuel Macron ne sont pas au beau fixe avec certains chefs d'État du continent, le président français souhaite conserver avec le Gabon un lien fort. »

Les Ambitieux
187. Mesurer la conscience (Measuring Ego Development)

Les Ambitieux

Play Episode Listen Later Apr 14, 2025 195:11


Pendant longtemps, j'ai eu cette impression que ma vision du monde était plus juste que celle des autres. Je pouvais critiquer tout un chacun, souvent avec humour, ce qui rendait le tout peut-être plus acceptable à mes yeux. Mais derrière l'ironie se cachait une forme d'arrogance. Et cette posture, je le réalise aujourd'hui, est nuisible. Elle a freiné mes relations. Mais surtout, elle a ralenti mon propre développement. Parce que, même si je cultivais mon expertise, mon niveau de conscience, lui, restait figé. J'apprenais, je maîtrisais, j'analysais… mais je ne voyais pas plus loin. J'avais moi-même atteint un plafond que je ne savais même pas reconnaître. C'est ce qui rend les stades de conscience si fascinants et si complexes à la fois : ils sont difficiles à percevoir de l'intérieur, encore plus à mesurer. Et paradoxalement, c'est justement ce manque de conscience… qui nous empêche de prendre conscience de notre propre conscience. Récemment, j'ai découvert un outil qui m'a profondément marqué : Measuring Ego Development (second edition), un manuel technique créé à partir des travaux de Jane Loevinger et bonifié par le professeur Lê Xuân Hy. Ce guide propose une façon rigoureuse d'évaluer les stades de conscience à travers 36 phrases à compléter. Derrière ces phrases, il y a une cartographie de l'identité, de l'ego au sens profond du terme. Pour mieux comprendre cet outil, j'ai voulu en parler dans ce balado. Et j'ai eu aussi la chance d'échanger en compagnie du professeur Jacques Limoges, un pionnier en orientation au Québec. Il a travaillé directement avec Loevinger et il connaît l'outil comme peu d'autres. Il a même participé à sa version française. Dans cet épisode, on jette donc les bases de ce que pourrait devenir une approche pratique et novatrice pour l'évaluation, l'orientation ou le coaching. Parce que je croise, encore et encore, des personnes coincées dans un stade ou coincées entre deux stades — sans même le savoir. Et j'aimerais vraiment les aider… comme j'aurais aimé, à une époque, qu'on m'aide moi-même à voir plus clair. Ordre du jour 0m23: Introduction 16m03: Présentation du livre 25m52: Présentation du test (phrases à compléter) 38m58: Exploration des stades 2 à 8 de Loevinger 46m52: Stade 2 Loevinger - Impulsif 57m56: Stade 3 Loevinger - Opportuniste / Autoprotecteur 1h15m50: Stade 4 Loevinger - Conformiste 1h31m15: Stade 5 Loevinger - Conscient 1h49m33: Stade 6 Loevinger - Consciencieux 2h09m21: Stade 7 Loevinger - Individualiste 2h25m35: Stade 8 Loevinger - Autonome  2h38m20: Échange avec Jacques Limoges 2h45m35: Réflexion personnelle Pour encore plus de détails, consulte la page web de l'épisode

Choses à Savoir
Pourquoi le jeu de Colin-maillard s'appelle-t-il ainsi ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Apr 12, 2025 1:45


Tu connais sûrement le jeu de Colin-maillard, ce jeu d'enfants où l'un d'eux a les yeux bandés et tente d'attraper les autres. Mais as-tu déjà réfléchi à l'origine de ce nom un peu étrange ? Pourquoi “Colin” ? Et pourquoi “maillard” ? Derrière ce nom se cache une légende médiévale étonnante, mêlant bravoure et transmission populaire.Pour comprendre, il faut remonter au XIIIᵉ siècle, à l'époque des chevaliers. On raconte qu'un certain Jean Colin-Maillard, originaire de la région de Namur, en Belgique, était un seigneur et guerrier réputé pour sa grande bravoure. Lors d'une bataille, il aurait reçu un coup d'épée en pleine tête, perdant la vue sur le champ. Mais au lieu de fuir ou de se laisser abattre, il aurait continué à se battre à l'aveugle, armé de son “maillard”, une sorte de masse d'armes. Frappant autour de lui sans voir ses ennemis, il aurait combattu jusqu'au bout, devenant une figure de courage et d'obstination, presque héroïque.Cette scène marquante aurait été transmise oralement, se transformant au fil du temps en une légende populaire. Si l'histoire de Jean Colin-Maillard ne figure dans aucun document officiel, les récits médiévaux pullulaient de personnages semi-légendaires, et celui-ci n'échappe pas à la règle. Il est devenu le symbole d'un homme qui agit sans voir, mais avec détermination — une image forte qui allait, bien plus tard, inspirer le nom d'un jeu.Au fil des siècles, son nom est donc resté dans la mémoire collective, et a fini par être associé à un jeu d'enfants, dans lequel un joueur a les yeux bandés et tente de toucher les autres à tâtons. Le parallèle est évident : tout comme le chevalier qui frappait sans voir, l'enfant évolue à l'aveugle, cherchant à repérer ses camarades par le toucher. Le prénom “Colin”, très courant à l'époque, servait de nom générique, tandis que “maillard” évoque l'arme du chevalier.Aujourd'hui, le jeu de Colin-maillard est devenu un classique des fêtes et des cours de récréation. Il n'y a plus de combat, bien sûr, mais l'esprit du personnage légendaire demeure dans ce jeu simple et amusant. La prochaine fois que tu y joues ou que tu y penses, souviens-toi qu'il ne s'agit pas simplement d'un divertissement : c'est aussi un petit fragment d'histoire médiévale, transmis de génération en génération, dans un nom devenu familier. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Ça s'explique
Manœuvres et pressions : les conversations secrètes derrière la menace du 51e État

Ça s'explique

Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 20:07


On a tous et toutes douté des intentions réelles de Donald Trump quand son idée de convertir le Canada en 51e État s'est mise à circuler publiquement en novembre dernier, après une rencontre à Mar-a-Lago avec Justin Trudeau. Mais ce qui semblait si absurde au départ est devenu un véritable mantra du président et nous voilà au cœur d'une campagne électorale dont la trame de fond est en grande partie cette idée surréaliste. Grâce à des sources très haut placées, la journaliste d'enquête Julie Dufresne a réussi à retracer l'origine d'une affaire qui remonte à bien plus loin qu'on pourrait le croire.

Lenglet-Co
LES SECRETS DE LA CONSO - Le business du Marathon de Paris

Lenglet-Co

Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 2:54


Dimanche a lieu la 48e édition du marathon de Paris, créé en 1976. Derrière les plus de 50.000 coureurs, il y a un véritable business. A Paris et ailleurs, il y a aujourd'hui plus de 75 marathons en France... Ecoutez Olivier Dauvers : Les secrets de la conso du 10 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le Billet politique
Covid-19 et hydroxychloroquine : la politique est-elle guérie ?

Le Billet politique

Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 4:07


durée : 00:04:07 - Le Billet politique - par : Jean Leymarie - Il y a cinq ans, exactement, en pleine pandémie, à Marseille, Emmanuel Macron rendait visite au professeur Raoult. Derrière la querelle scientifique, un emballement politique.

Le sept neuf
Laurent Garnier: "Est-ce bien pertinent d'être toujours derrière des platines à 60 ans ?"

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 20:17


durée : 00:20:17 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - Le DJ Laurent Garnier, figure de la musique électronique, évoque ses débuts, ses influences et son regard critique sur l'IA dans la création musicale, au micro de Léa Salamé. - invités : Laurent Garnier - Laurent Garnier : DJ, compositeur et producteur français de musique électronique, cofondateur du label F Communications

Les interviews d'Inter
L'influenceuse rap Geneviève Rapjeu " J'ai envie de comprendre ce qu'il y a derrière le rap et pourquoi cela marche "

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 7:03


durée : 00:07:03 - Nouvelles têtes - par : Mathilde Serrell - Elle a 62 ans, c'est la « go sûre » de Booba, et depuis cinq ans, elle vit sa nouvelle vie de fan de rap et la partage sur Instragram et TikTok ! Geneviève Rapjeu est ce matin l'invitée de Mathilde Serrell.

Les interviews d'Inter
Laurent Garnier: "Est-ce bien pertinent d'être toujours derrière des platines à 60 ans ?"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Apr 10, 2025 20:17


durée : 00:20:17 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - Le DJ Laurent Garnier, figure de la musique électronique, évoque ses débuts, ses influences et son regard critique sur l'IA dans la création musicale, au micro de Léa Salamé. - invités : Laurent Garnier - Laurent Garnier : DJ, compositeur et producteur français de musique électronique, cofondateur du label F Communications

Lenglet-Co
LES SECRETS DE LA CONSO - Arrêtez d'acheter, empruntez avec Poppins, la nouvelle appli de partage

Lenglet-Co

Play Episode Listen Later Apr 9, 2025 3:00


Mettre en relation ceux qui ont des objets à prêter ou louer : voici l'objectif de Poppins, la nouvelle appli de partage pour éviter d'acheter, ou pour donner une utilité à des objets qui dorment dans vos placards.. Derrière Poppins se trouvent la fondatrice de Too Good to Go et le créateur de Blablacar, donc c'est du sérieux... Ecoutez Olivier Dauvers : Les secrets de la conso du 09 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

De vive(s) voix
Le Festival Woke au Théâtre 14 : derrière un mot, quelle histoire ?

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Apr 9, 2025 29:00


Le Théâtre 14 organise du 1er au 11 avril 2025, le Festival Woke avec comme sous-titre : « Ça va bien se passer », histoire de réunir tout le monde ! Mais quelle histoire se cache derrière le mot « woke » ? Cabarets, théâtre, lectures, conférences, documentaires... Le festival Woke au Théâtre 14 met en avant depuis le 1er avril les minorités et les œuvres qui parlent en leur nom, une programmation qui « affirme joyeusement et collectivement le droit à être et à raconter. »Le mot « woke » est né aux États-Unis de manière un peu confidentielle entre militants des droits civiques dans les années 1970. C'est un mot qui veut dire « éveillé », volontairement mal utilisé grammaticalement. Il devrait se dire « awaken », c'est un parler de rue, un dialecte populaire. Ce n'était pas à l'origine un mot militant, mais juste un mot qui signifiait de rester vigilant face aux discriminations.Je ne pense pas qu'on puisse être "woke". Il s'agit plutôt d'une attitude, d'une vigilance générale, d'un principe éthique qui doit accompagner une action et une façon d'être. Cela devient une identité, dès lors que c'est mis dans la bouche de ses ennemis. Un "label" pour l'extrême droite, un principe éthique pour les gens de gauche qui renvoient à une diversité d'attitudes . Le mot est né de nouveau, il y a quinze ou vingt ans suite aux attaques d'extrême droite, mais aussi d'une certaine gauche... Ce mot est devenu péjoratif avec le temps…« Le but de ce festival est de vider ce mot de sa substance négative et de se le réapproprier » nous dit Mathieu Touzé.Invités : Mathieu Touzé est comédien et metteur en scène. Il codirige depuis 2020 le Théâtre 14 aux côtés d'Edouard Chapot. Nommés en 2019, le duo a su donner une nouvelle dynamique au Théâtre 14, en faisant un lieu de partage et de discussions qui met l'accent sur l'ouverture, la diversité artistique, mêlant artistes reconnus et compagnies émergentes. François Cusset est historien des idées et professeur de civilisation américaine à l'Université de Paris-Nanterre. Il signe des livres clés comme French Theory ou encore La droitisation du monde. Dans son dernier ouvrage publié dans la collection Tracts chez Gallimard, La Haine de l'émancipation, debout la jeunesse du monde, il s'intéresse à la notion de « woke » : il condamne les polémiques contreproductives qui l'entourent et analyse les codes propres aux nouvelles luttes émancipatrices.► Le festival Woke a lieu jusqu'au 11 avril au Théâtre 14 à Paris. Et la chronique de Lucie Bouteloup La puce à l'oreille nous invite cette semaine à découvrir l'expression « se monter le bourrichon » avec Sylvye BRUNET et la complicité des élèves de l'école primaire Léon Maurice Nordmann à Paris.Programmation musicale :L'artiste Sam Sauvage avec le titre« Les gens qui dansent (j'adore) » 

La Chapelle Radio® par Hugo Bentz
Tu vois NordVPN partout ? Voici l'homme derrière le plan

La Chapelle Radio® par Hugo Bentz

Play Episode Listen Later Apr 9, 2025 45:25


❤️ Merci à notre sponsor pour cet épisode : Riverside.fmRiverside est l'outil ultime pour la création et l'enregistrement de contenus audio et vidéo de haute qualité.Que vous soyez podcasteur, créateur de contenu, ou professionnel du marketing, Riverside vous offre une plateforme robuste pour produire des enregistrements impeccables.Riverside, c'est :→ Des enregistrements en qualité studio : Capturez des vidéos et des audios d'une clarté exceptionnelle, même à distance.→ Une facilité d'utilisation : Une interface intuitive qui permet à tout le monde, du débutant au professionnel, de créer des contenus de qualité.→ Des fonctionnalités avancées : Enregistrements locaux, pistes séparées, montage intégré, et bien plus encore.Ne laissez pas la distance limiter votre créativité.Je te laisse tester la bête et tu m'en diras des nouvelles !

De vive(s) voix
Le Festival Woke au Théâtre 14 : derrière un mot, quelle histoire ?

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Apr 9, 2025 29:00


Le Théâtre 14 organise du 1er au 11 avril 2025, le Festival Woke avec comme sous-titre : « Ça va bien se passer », histoire de réunir tout le monde ! Mais quelle histoire se cache derrière le mot « woke » ? Cabarets, théâtre, lectures, conférences, documentaires... Le festival Woke au Théâtre 14 met en avant depuis le 1er avril les minorités et les œuvres qui parlent en leur nom, une programmation qui « affirme joyeusement et collectivement le droit à être et à raconter. »Le mot « woke » est né aux États-Unis de manière un peu confidentielle entre militants des droits civiques dans les années 1970. C'est un mot qui veut dire « éveillé », volontairement mal utilisé grammaticalement. Il devrait se dire « awaken », c'est un parler de rue, un dialecte populaire. Ce n'était pas à l'origine un mot militant, mais juste un mot qui signifiait de rester vigilant face aux discriminations.Je ne pense pas qu'on puisse être "woke". Il s'agit plutôt d'une attitude, d'une vigilance générale, d'un principe éthique qui doit accompagner une action et une façon d'être. Cela devient une identité, dès lors que c'est mis dans la bouche de ses ennemis. Un "label" pour l'extrême droite, un principe éthique pour les gens de gauche qui renvoient à une diversité d'attitudes . Le mot est né de nouveau, il y a quinze ou vingt ans suite aux attaques d'extrême droite, mais aussi d'une certaine gauche... Ce mot est devenu péjoratif avec le temps…« Le but de ce festival est de vider ce mot de sa substance négative et de se le réapproprier » nous dit Mathieu Touzé.Invités : Mathieu Touzé est comédien et metteur en scène. Il codirige depuis 2020 le Théâtre 14 aux côtés d'Edouard Chapot. Nommés en 2019, le duo a su donner une nouvelle dynamique au Théâtre 14, en faisant un lieu de partage et de discussions qui met l'accent sur l'ouverture, la diversité artistique, mêlant artistes reconnus et compagnies émergentes. François Cusset est historien des idées et professeur de civilisation américaine à l'Université de Paris-Nanterre. Il signe des livres clés comme French Theory ou encore La droitisation du monde. Dans son dernier ouvrage publié dans la collection Tracts chez Gallimard, La Haine de l'émancipation, debout la jeunesse du monde, il s'intéresse à la notion de « woke » : il condamne les polémiques contreproductives qui l'entourent et analyse les codes propres aux nouvelles luttes émancipatrices.► Le festival Woke a lieu jusqu'au 11 avril au Théâtre 14 à Paris. Et la chronique de Lucie Bouteloup La puce à l'oreille nous invite cette semaine à découvrir l'expression « se monter le bourrichon » avec Sylvye BRUNET et la complicité des élèves de l'école primaire Léon Maurice Nordmann à Paris.Programmation musicale :L'artiste Sam Sauvage avec le titre« Les gens qui dansent (j'adore) » 

Choses à Savoir
Pourquoi "Blanche neige" a-t-elle vraiment existé ?

Choses à Savoir

Play Episode Listen Later Apr 8, 2025 3:16


Pour écouter mon podcast Le fil IA:Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/le-fil-ia/id1797244733Spotify:https://open.spotify.com/show/7DLZgY60IARypRmVGAlBM0?si=bacee66244884d27-----------------------------Excellente question de culture générale ! Derrière le célèbre conte de Blanche-Neige, popularisé par les frères Grimm au XIXe siècle, se cache peut-être une femme bien réelle. Oui, il se pourrait que Blanche-Neige ait réellement existé — du moins, que le conte s'inspire d'une personne historique. Voici l'histoire.Des frères Grimm à la vraie Blanche-NeigeLe conte de Blanche-Neige, publié pour la première fois par Jacob et Wilhelm Grimm en 1812, raconte l'histoire d'une jeune fille à la peau blanche comme la neige, poursuivie par une marâtre jalouse de sa beauté, protégée par sept nains et sauvée par un prince.Mais ce conte, comme beaucoup d'autres collectés par les Grimm, n'est pas une invention totale. Il est inspiré de récits populaires plus anciens, transmis oralement depuis des siècles. Et selon plusieurs historiens et chercheurs, il pourrait avoir pour origine la vie d'une jeune noble allemande du XVIIe siècle.Maria Sophia von Erthal : la vraie Blanche-Neige ?C'est le nom qui revient le plus souvent dans les hypothèses historiques. Maria Sophia Margaretha Catharina von Erthal est née en 1725 à Lohr am Main, en Bavière (sud de l'Allemagne). Elle appartenait à une famille noble, et son père, le baron Philipp Christoph von Erthal, était un homme influent.Après la mort de sa mère, Maria Sophia aurait été élevée par une belle-mère sévère, qui aurait favorisé ses propres enfants et maltraité la jeune fille. Ce portrait fait évidemment penser à la méchante reine du conte, jalouse et cruelle.Autre détail troublant : dans le château de Lohr, où vivait la famille, se trouvait un miroir dit "magique", fabriqué en 1720 par la célèbre manufacture de verre de la région. Ce miroir, aujourd'hui conservé dans un musée, aurait pu inspirer le célèbre "Miroir, mon beau miroir...".Les nains, eux, pourraient être une référence aux mineurs qui travaillaient non loin de là, dans les montagnes du Spessart. À l'époque, ces ouvriers étaient souvent de petite taille à cause de la malnutrition, et travaillaient dans des galeries étroites, parfois dès l'enfance.Conte, réalité… ou les deux ?Bien sûr, il est impossible d'affirmer avec certitude que Maria Sophia est Blanche-Neige. Mais il est probable que les frères Grimm, qui étaient eux-mêmes allemands, aient entendu cette histoire régionale et l'aient transformée en un conte universel. Ils étaient d'ailleurs très attachés à collecter les traditions orales locales.Comme souvent dans les contes, la réalité historique a été enrichie, dramatisée et symbolisée : la pomme empoisonnée, le cercueil de verre, le baiser du prince… Autant d'éléments narratifs venus se greffer sur un noyau d'histoire vraie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le Précepteur
RENÉ GIRARD - La rivalité mimétique

Le Précepteur

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 35:20


Pour René Girard, la rivalité est une conséquence du désir : nous désirons les mêmes choses, et nous nous faisons mutuellement obstacle. Derrière toute rivalité, nous dit-il, il y a le désir secret de nous approprier ce que possède l'autre, ou de l'en déposséder. Analyse de cette conception.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les actus du jour - Hugo Décrypte
La vraie raison derrière les frappes américaines au Yémen

Les actus du jour - Hugo Décrypte

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 13:18


Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.

Le Billet politique
Guerre commerciale : Emmanuel Macron a-t-il un plan ?

Le Billet politique

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 4:13


durée : 00:04:13 - Le Billet politique - par : Jean Leymarie - Face aux États-Unis et à Donald Trump, le chef de l'État prône la fermeté de l'Europe. Derrière la bataille douanière, un défi politique.

Journal en français facile
La Hongrie quitte la CPI / Les taxes de Trump perturbent le monde / Turquie: l'AKP unie derrière Erdogan...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Apr 3, 2025 10:00


Le Journal en français facile du jeudi 3 avril 2025, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BYME.A

Timeline (5.000 ans d'Histoire)
De Paperclip à MK Ultra #2 - 5/5

Timeline (5.000 ans d'Histoire)

Play Episode Listen Later Apr 1, 2025 5:50


Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo À partir du début des années 1950, la CIA lance secrètement le programme MK-Ultra. L'objectif ? Explorer les techniques de manipulation mentale et de contrôle du comportement humain, notamment à travers l'utilisation de drogues psychotropes comme le LSD. Dans un contexte de guerre froide et de paranoïa anticommuniste, les États-Unis redoutent que l'URSS ou la Chine aient mis au point des méthodes pour "laver le cerveau".Des dizaines d'expériences sont alors menées, souvent sans le consentement des participants. Civils, soldats, prisonniers, patients psychiatriques... tous deviennent des cobayes potentiels. Hypnose, privation sensorielle, électrochocs, isolement prolongé : rien n'est épargné. Derrière cette opération, plusieurs "médecins", sans aucune limite.Pendant plus de vingt ans, MK-Ultra restera un secret d'État, dissimulé derrière une multitude de sous-projets aux noms anodins. Ce n'est qu'en 1975, après des enquêtes parlementaires, que l'ampleur du programme commence à être révélée au grand public. À ce moment-là, la plupart des documents ont déjà été détruits.MK-Ultra, c'est l'histoire d'une course à l'arme psychique, d'une science sans conscience, et d'un scandale qui continue, encore aujourd'hui, à nourrir théories, peurs… et fiction. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Timeline (5.000 ans d'Histoire)
De Paperclip à MK Ultra #2 - 4/5

Timeline (5.000 ans d'Histoire)

Play Episode Listen Later Mar 31, 2025 6:36


Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo À partir du début des années 1950, la CIA lance secrètement le programme MK-Ultra. L'objectif ? Explorer les techniques de manipulation mentale et de contrôle du comportement humain, notamment à travers l'utilisation de drogues psychotropes comme le LSD. Dans un contexte de guerre froide et de paranoïa anticommuniste, les États-Unis redoutent que l'URSS ou la Chine aient mis au point des méthodes pour "laver le cerveau".Des dizaines d'expériences sont alors menées, souvent sans le consentement des participants. Civils, soldats, prisonniers, patients psychiatriques... tous deviennent des cobayes potentiels. Hypnose, privation sensorielle, électrochocs, isolement prolongé : rien n'est épargné. Derrière cette opération, plusieurs "médecins", sans aucune limite.Pendant plus de vingt ans, MK-Ultra restera un secret d'État, dissimulé derrière une multitude de sous-projets aux noms anodins. Ce n'est qu'en 1975, après des enquêtes parlementaires, que l'ampleur du programme commence à être révélée au grand public. À ce moment-là, la plupart des documents ont déjà été détruits.MK-Ultra, c'est l'histoire d'une course à l'arme psychique, d'une science sans conscience, et d'un scandale qui continue, encore aujourd'hui, à nourrir théories, peurs… et fiction. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les Grosses Têtes
INÉDIT - Invité Mystère : qui se cache derrière la voix trafiquée du 9 mars 2017 ?

Les Grosses Têtes

Play Episode Listen Later Mar 28, 2025 6:45


Les Grosses Têtes font revivre l'invité mystère en exclusivité podcast ! Tous les jours, jouez et tentez de deviner avant les Grosses Têtes qui se cache derrière la voix modifiée. En plus des questions des sociétaires, voici un autre indice : cette semaine, les personnalités sont toutes des chanteuses ! Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les Grosses Têtes
INÉDIT - Invité Mystère : qui se cache derrière la voix trafiquée du 2 octobre 2020 ?

Les Grosses Têtes

Play Episode Listen Later Mar 27, 2025 9:04


Les Grosses Têtes font revivre l'invité mystère en exclusivité podcast ! Tous les jours, jouez et tentez de deviner avant les Grosses Têtes qui se cache derrière la voix modifiée. En plus des questions des sociétaires, voici un autre indice : cette semaine, les personnalités sont toutes des chanteuses ! Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les Grosses Têtes
INÉDIT - Invité Mystère : qui se cache derrière la voix trafiquée du 8 septembre 2022 ?

Les Grosses Têtes

Play Episode Listen Later Mar 26, 2025 7:15


Les Grosses Têtes font revivre l'invité mystère en exclusivité podcast ! Tous les jours, jouez et tentez de deviner avant les Grosses Têtes qui se cache derrière la voix modifiée. En plus des questions des sociétaires, voici un autre indice : cette semaine, les personnalités sont toutes des chanteuses ! Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.