Podcasts about cilss

  • 4PODCASTS
  • 6EPISODES
  • 8mAVG DURATION
  • ?INFREQUENT EPISODES
  • Apr 20, 2025LATEST

POPULARITY

20172018201920202021202220232024


Best podcasts about cilss

Latest podcast episodes about cilss

Afrique Économie
Au Sahel, la politique régionale face à la persistance de la crise alimentaire

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Apr 20, 2025 2:21


La réunion du Réseau de prévention des crises alimentaires d'Afrique de l'Ouest et du Sahel s'est tenue les 15 et 16 avril à l'OCDE, à Paris. Plus de 30 millions de personnes font face à l'insécurité alimentaire dans la région, les prévisions tablent sur une augmentation même de ce nombre. La situation a été décortiquée et l'une des premières conclusions de la dernière campagne agropastorale, c'est que les récoltes sont en baisse. Malgré une bonne campagne de saison des pluies – ce qui est rare au Sahel, souligne le Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel, le CILLS – les récoltes n'ont pas été au rendez-vous. En moyenne, selon les statistiques, la production céréalière a baissé de 5 % par habitant et l'insécurité alimentaire progresse. Différents facteurs expliquent cela, met en avant Abdoulaye Mohamadou, le secrétaire exécutif du CILSS. « Nous avons des facteurs aggravants comme l'insécurité civile qui fait que beaucoup de populations sont déplacées, donc ont perdu leur capital productif, souligne-t-il. Nous avons également la situation des marchés. Une forte inflation qui fait qu'il y a une tendance haussière depuis quelques années. Les prix ne redescendent pas. Traditionnellement, on est dans la période de récoltes, les prix baissent, mais là, on a une tendance sur la région extrêmement inquiétante. Il y a aussi la dépréciation des monnaies dans certaines régions. »Pour lui, il y a aussi une dimension politique évidente. Les accords de Malabo prévoyaient un engagement financier de 10 % des ressources des États dans l'agriculture, ce qui « n'a jamais été vraiment atteint », regrette le secrétaire exécutif du CILSS. « Aujourd'hui, avec le terrorisme et l'insécurité, les arbitrages budgétaires se font malheureusement en défaveur du secteur agricole au profit de tout ce qui défense et sécurité », constate-t-il encore.Nana Touré, la directrice du club du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest au sein de l'OCDE, abonde dans ce sens : « Cette crise est récurrente, on ne peut plus la considérer comme conjoncturelle ou une question d'urgence. La question de planification est au cœur des décisions. Qui dit planification dit priorités. Dit aussi volonté politique de, non seulement reconnaître l'existence de cette récurrence, mais aussi la nécessité d'investir les budgets et les mécanismes nécessaires qu'il faut pour répondre à cette récurrence-là. » Cette dynamique doit se faire régionalement, selon Nana Touré. La création de l'AES et de la sortie de trois pays de la Cédéao n'ont pas freiné cette dynamique, assure-t-elle. « Je crois que l'espace communautaire existe encore, il y a des corridors qui existent encore entre les communautés et des corridors de commerces au niveau des différents espaces, affirme nana Touré. Je ne pense pas que la dimension politique interfère à ce niveau-là et que les systèmes sont en place et sont encore fonctionnels. » Les coupes drastiques de l'USAID (l'Agence américaine pour le développement international) et les baisses générales de l'aide publique au développement auront sans doute un impact lors de la prochaine campagne. Les évaluations sont en cours. À lire aussiSahel: le changement climatique est un facteur de vulnérabilité pour les jeunes femmes

Le coq chante
Le coq chante - Une expérience de culture fourragère dans le village de Gouloum

Le coq chante

Play Episode Listen Later Jun 11, 2021 19:30


L'agriculture et l'élevage sont deux activités liées. En effet, il faut nourrir les animaux afin de pouvoir nourrir les hommes. Et nourrir les animaux dépend beaucoup de la situation géographique et du climat. Aujourd'hui, nous allons visiter une ferme de culture fourragère, dans le village de Gouloum, dans le département de Linguère au Sénégal. Les pays du Cilss, situés sur la frange sud du Sahara, comportent le Sahel au Nord et la Savane au Sud. Cette situation explique la persistance de l'élevage transhumant. Une des solutions pour amoindrir les problèmes, c'est la culture Fourragère. À Gouloum, il s'agit d'une expérimentation. On veut ainsi montrer aux éleveurs de la zone que c'est possible de faire de la culture fourragère dans cet environnement difficile. Le choix de Gouloum pour l'implantation de cette Unité de culture fourragère n'est pas fortuit. Nous sommes sur une route goudronnée qui conduit à Louga. Chef-lieu de région, cette ville de 104.000 habitants est très demandeuse de lait. De plus, Gouloum est à 25 kilomètres de Dahra, qui abrite le dimanche, l'un des plus grands marchés de bétail de l'Afrique de l'Ouest. Invité : Mamadou Moustapha Thiam, docteur vétérinaire, chef d'antenne de la zone nord du Projet Régional d'Appui au Pastoralisme au Sahel. Production : Sayouba Traoré Réalisation : Ewa Piedel

Chronique Agriculture et Pêche
Chronique agriculture et pêche - Le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (Cilss)

Chronique Agriculture et Pêche

Play Episode Listen Later Mar 20, 2020 2:36


Le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel regroupe aujourd’hui treize États d’Afrique de l’Ouest et du Centre. L’objectif général qui guide l’action du CILSS est de s’investir dans la recherche de la sécurité alimentaire et dans la lutte contre les effets de la sécheresse et de la désertification.

Le coq chante
Le coq chante - Les problèmes de l’élevage à Kraa Lahmaar en Mauritanie

Le coq chante

Play Episode Listen Later Jan 23, 2020 19:30


Kraa Lahmaar se situe dans la moughattaa de Mederdra, qui relève de la wilaya du Trarza. Disons schématiquement que la Wilaya, c’est la région dirigée par un Wali ; et la Moughattaa, c’est le département. Le village fait partie de la zone d’intervention du PRAPS, c’est-à-dire le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel. C’est un projet financé par la Banque mondiale, et qui couvre 6 pays d'Afrique de l'Ouest et centrale : Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Sénégal, Niger et Tchad. En tout 2 070 000 bénéficiaires directs, pasteurs et agropasteurs du Sahel. Au niveau régional, le Praps est piloté par le Comité permanent Inter États de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS). Au niveau de chaque État, le CILSS travaille en symbiose avec le ministère en charge de l’élevage. En rappel, le PRAPS-Mauritanie est entré en vigueur le 15 septembre 2015 pour une durée de 6 ans (2015-2021). Son coût total est de 45 millions dollars USD, et il a pour cœur de cible 400 000 bénéficiaires (dont 30 % de femmes). En plus des actions au profit du secteur de l’élevage, il y a ce que les techniciens appellent les AGR, c’est-à-dire les Activités Génératrices de Revenus. Dans les faits, il s’agit d’aider les populations ciblées à mieux valoriser les savoir-faire traditionnels qui sont aujourd’hui sous-exploités. Cela concerne principalement les femmes. Invités :- Mohamadou Cheick, coordinateur régional du Praps au niveau de la Willaya du Trarza- Mohamed Ould Abdou, éleveur, représentant du chef de village Production : Sayouba TraoréRéalisation : Ewa Piedel  

World Bank Podcasts
Spotlight: Improving the Livelihoods of Sahel Pastoral Communities.

World Bank Podcasts

Play Episode Listen Later May 29, 2015 4:29


Sub-Saharan Africa is home to over 50 million pastoralists. Helping pastoralists and agro-pastoralists by increasing access to productive assets, services and markets is key to ending poverty and boosting shared prosperity. The Regional Sahel Pastoralism Support Project – or PRAPS - has been designed to address the development needs of pastoralists across the Sahel in Sub-Saharan Africa. It aims to tackle the most important challenges faced by pastoralists: drought, animal diseases, climate change, conflicts and dwindling access to land and water resources. The PRAPS project is a collaboration between six Sahelian countries: Burkina Faso, Chad, Mali, Mauritania, Niger and Senegal under the regional coordinating umbrella of the CILSS -the permanent Interstate Committee for Drought control in the Sahel- and overall political guidance from ECOWAS and WAEMU. Aminata Mbengue Ndiaye, Minister of Agriculture and Animal Health, Senegal: "The regional pastoralism support project is an initiative that grew out of a high-level meeting held on pastoralism in the Sahel, in Nouakchott; I think it was in October 2013. And it was a meeting chaired by President Abdel Aziz of Mauritania with the President of Chad, Mr. Idriss Déby and myself; I represented the head of State of Senegal, President Macky Sall. Therefore it was really a meeting which has allowed us to examine the details of pastoralism in the Sahel with all the problems it entails, such as the impact on the lives of pastoralists, on the herd, but also on all the environment; in any case, to the lives of pastoralists." The hallmark of PRAPS is its innovative, multi-sectoral, holistic approach to implementing solutions benefiting pastoralists, including pastoral crisis management. It brings together the private sector, pastoral organizations, national stakeholders, regional and international institutions, advanced research institutes and other development partners. Dr Djimé ADOUM Executive Secretary, CILSS: "What is happening with pastoralism for the longest time, is that it really lacks resources, access to markets, support services, so with the advent of the PRAPS, which will open up opportunities to get a lot more partners involved in this, we should be able to implement and expand on the initial projects to cover a wide area in Sub-Saharan Africa, particularly ECOWAS region and linking it back to the Nouakchott Declaration, improving the revenue of the Pastoralists by 30 percent in five years should be an achievable goal." Aminata Mbengue Ndiaye, Minister of Agriculture and Animal Health, Senegal: "This project will have a major impact on people's lives because if already in the field, for example , if I take animal health, if it allows them to keep their livestock , livestock will no longer die because he has not been vaccinated. From the point of view of nutrition also, the improvement of nutrition for children, pregnant women, nursing women, also there the project will play an important role with the milk that will be produced , with equally the surplus production of meat and all that in any case, constitute the major themes that are essential for the population. I believe that if the project did not come, people will continue to live the same life conditions but I think with the training that will be given, the income will be improved, it is a fundamental change that we will observed in these areas and I think it's not very far." The fresh approach is also about generating consistent data, expanding knowledge-sharing and engaging with communities for achieving maximum development impact in the Sahel.

World Bank Podcasts
Coup de projecteur : Améliorer les conditions de vie des communautés pastorales au Sahel

World Bank Podcasts

Play Episode Listen Later May 29, 2015 4:27


L’Afrique subsaharienne abrite plus de 50 millions d’éleveurs nomades. Pour pouvoir mettre fin à la pauvreté et promouvoir une prospérité partagée, il est donc essentiel de venir en aide à ces pasteurs, en élargissant leur accès à des biens productifs et aux marchés.Le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel, ou PRAPS, a précisément été conçu pour répondre aux besoins de développement des pasteurs du Sahel. Il vise à remédier aux principales difficultés que rencontrent ces éleveurs : la sècheresse, les maladies animales, le changement climatique, les conflits, l’amenuisement des pâturages et des sources d’eau. Le PRAPS associe six pays du Sahel : le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad. Il est coordonné à l’échelle régionale par le CILSS, le Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel, sous la direction politique de la CEDEAO et de l’UEMOA. S. E. Madame Aminata Mbengue Ndiaye Ministre de l’Elevage et des Productions Animales