Podcasts about l'afrique

  • 400PODCASTS
  • 916EPISODES
  • 34mAVG DURATION
  • ?INFREQUENT EPISODES
  • Jan 3, 2024LATEST

POPULARITY

20172018201920202021202220232024

Categories



Best podcasts about l'afrique

Show all podcasts related to l'afrique

Latest podcast episodes about l'afrique

Les matins
Israël-Afrique du Sud / Biodéchets / Ventes des voitures électriques

Les matins

Play Episode Listen Later Jan 3, 2024 148:23


durée : 02:28:23 - Les Matins - par : Guillaume Erner - .

Six heures - Neuf heures, le samedi - La 1ere
D'un monde à l'autre – LʹAfrique du Sud: puissance régionale?

Six heures - Neuf heures, le samedi - La 1ere

Play Episode Listen Later Dec 16, 2023 5:25


Roberto de Primis, analyse la situation géopolitique de lʹAfrique du Sud. Ce géant économique du continent africain peine à devenir une puissance régionale. Longtemps leader, le pays sʹest fait dépasser par le Nigeria et lʹEgypte.

L'école des loisirs à écouter
Contes du Monde entier - Le coiffeur Makolélé - Afrique de l'Ouest

L'école des loisirs à écouter

Play Episode Listen Later Sep 20, 2023 9:30


Le coiffeur Makolélé est grand, beau, fort et farceur. Mais attention aux susceptibles !Sur sa route à travers l'Afrique de l'Ouest (Togo, Burkina Faso, Mali, et Côte d'Ivoire), le conteur et amuseur Koami a croisé des contes, des petites histoires qui ne l'ont plus quitté et se sont glissées dans sa sacoche. Un conte tiré de l'album Les contes de Koami, aux éditions Nimba à Abidjan. Découvrez-le ici ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Idées
Idées - Elara Bertho, historienne, spécialiste de l'Afrique: «Essai d'histoire locale»

Idées

Play Episode Listen Later Jul 30, 2021 48:30


Djiguiba Camara, essai d'histoire locale en Guinée durant la colonisation. Avec Elara Bertho, historienne, spécialiste de l'Afrique qui, avec Marie Rodet, a publié et commenté le texte de cet auteur intitulé Essai d'histoire locale, aux éditions Brill. (Rediffusion du 23 octobre 2020).

De vive(s) voix
De vive(s) voix - Podcast: l'Afrique en contes: une série audio de 10 contes africains

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Jul 26, 2021 29:00


Pourquoi le pic frappe son bec contre le tronc de l'arbre ? Pourquoi les hommes et les femmes ont perdu toute confiance en la fourmi ? Et que valent le succès et l'argent au fond du ventre d'une cigogne à sac ? Autant de questions auxquelles ce nouveau podcast propose de répondre. La bouche qui prend la parole doit avoir pitié des oreilles qui l'écoutent... Et si l'on vous racontait les coulisses du podcast « L'Afrique en conte » ? Histoires de crapauds, d'éléphants, d'araignée rusée, de roi, de fou ou de marabout : pourquoi les contes africains sont-ils universels ? Un podcast produit par Making Waves et Des Livres Pour Tous – Côte d'Ivoire.   Invités : - Laure Egoroff, coréalisatrice du podcast « L'Afrique en contes » - Tidiane Tiang, coréalisateur du podcast « L'Afrique en contes » - Elvis Tanoh, documentaliste animateur à la Bibliothèque Des Livres pour Tous à Abidjan.

Voyage et turbulences
45. Voyager nomade et gourmand direction la Thaïlande, l'Afrique du Sud et l'Iran avec Lucie @lucielunomade

Voyage et turbulences

Play Episode Listen Later Jul 25, 2021 38:47


Episode 45: Lucie est nomade, elle a voyagé et vécu dans plusieurs pays. Elle nous emmène donc avec elle en Thaïlande, à Mayotte, en Iran et en Afrique du Sud. Bonne écoute. Passe à l'étape supérieure et abonne-toi au blog tu recevras du contenu inédit: curlysaltytravel.com Tu pourras aussi m'aider à rendre les épisodes encore meilleurs et plus adaptés à ce que tu veux écouter. Pour contribuer au podcast: patreon.com/curlysaltytravel Pour acheter un guide voyage ou laisser un pourboire: buymeacoffee.com/floriane Retrouve moi sur instagram: instagram.com/curlysaltytravel Pour suivre Lucie: instagram.com/lucielunomade Si tu veux laisser un message vocal pour donner ton avis sur le podcast anchor.fm/curlysaltytravel

L'After Foot
JO : Attendez-vous un meilleur visage des Bleus demain face à l'Afrique du Sud ? – 24/07

L'After Foot

Play Episode Listen Later Jul 24, 2021 11:12


L'After foot, c'est LE show d'après-match et surtout la référence des fans de football depuis 15 ans ! Les rencontres se prolongent tous les soirs avec Gilbert Brisbois et Nicolas Jamain avec les réactions des joueurs et entraîneurs, les conférences de presse d'après-match et les débats animés entre supporters, experts de l'After et auditeurs. Live, résultats, interviews, analyses, ... Toute l'actualité sportive et l'ensemble des consultants de la Dream Team RMC Sport sont à l'antenne de RMC à partir de 15h.

SIBY PODCAST
#25 L'avenir c'est l'Afrique avec Thione Niang

SIBY PODCAST

Play Episode Listen Later Jul 23, 2021 26:52


Dans cette Interview riche de Thione Niang faite par Muhammad Siby, ils parleront de divers sujets, notamment sur le fait d'investir au pays. Il faut savoir que Thione Niang est ce que l'on appelle un entrepreneur social, il est le fondateur de Jeufzone qui signifie zone d'action. Jeufzone se divise en plusieurs pôles : Jeufzone farm. Jeufzone farmshare. Jeufzone institut. Jeufzone Farm, c'est des milliers d'hectares qui sont mobilisés dans le but de cultiver une multitudes de fruits et légumes. Mais ce n'est pas tout, Jeufzone c'est aussi l'élevage de bétail et de volailles. Jeufzone farmshare, quant à elle, est une plateforme d'investissement qui permet à tout le monde, peu importe son pays, de pouvoir investir dans l'agriculture et l'agro-business. Ce qui permet à ceux qui n'ont ni l'envie de cultiver ni les moyens de se lancer de pouvoir tout de même avoir l'occasion de saisir de magnifiques opportunités. En ce qui concerne Jeufzone institut, c'est un institut ou un centre de formation spécialisé dans l'agriculture et le domaine agricole. C'est un instituant se situant au Sénégal et qui accueil des personnes voulant se former à l'agriculture de partout dans le monde. Plus d'une centaine de personnes ont déjà été formé dans cet institut. Revenons à Thione Niang, cet homme est un visionnaire, avec pour but de développer l'Afrique. Il parle souvent de suffisance alimentaire, son désir est que l'Afrique devienne auto-suffisante d'un point de vue alimentaire et qu'elle cesse d'importer sa nourriture. Son rêve va même plus loin, il rêve que demain ce soit l'Afrique qui nourrisse le monde. Il dit souvent que l'Afrique à la population la plus jeune du monde, ainsi, si cette dernière est formée et préparée ,elle sera apte à relever les défis de demain, et cela, dans tous les domaines, notamment dans les domaines agricoles et l'agriculture. Thione Niang a quasiment passé toute sa vie d'adulte en dehors du Sénégal, aux États-Unis exactement, où il a fait carrière dans la politique. C'est ainsi qu'il a eu l'occasion de parcourir le monde et apprendre quelque chose de chaque pays visité, avec toujours dans un coin de sa tête, l'idée qu'un jour il retournera au pays afin de l'aider à se développer. Pour Thione Niang, le voyage a la faculté de nous apprendre ce que nous ne pouvons pas apprendre en restant constamment dans notre pays. C'est une richesse  énorme. C'est pour cela qu'il aime rappeler que le fait que le jeune africain n'ait pas la possibilité de voyager dû aux restrictions qui sont les siennes  (Visas etc…) constituent une injustice majeure. Cependant, Thione Niang, qui est un éternel optimiste, rappelle souvent à la jeunesse, dans ses diverses interventions, que l'Afrique est une terre riche et pleine d'opportunités, et que même si les africains sont empêchés de voyager, il y a beaucoup de choses à faire sur place, c'est pour cela qu'il est important de travailler sur les mentalités de nos jeunes aux pays. Plein d'opportunités sont à saisir, notamment dans le domaine de l'agriculture, l'agro-business, l'élevage et les nouvelles technologies. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle Thione Niang a ouvert récemment un nouvel institut à Mbour, Saly, au Sénégal. Un institut spécialisé dans la cyber-sécurité. Un institut portant le nom de Digital Skills Academy. Thione Niang est également le fondateur de Give 1 project, une organisation mondiale qui vise à former les jeunes de partout dans le monde à devenir des leaders influants et porteurs d'une grande vision permettant d'améliorer la vie sociale dans les pays qui sont les leurs. Thione Niang est également l'auteur de plusieurs livres, dont certains sont traduits en français, comme les livres : - Demain tu diriges le monde - Et Mémoires d'un éternel optimiste. À travers cette interview, vous comprendrez pourquoi il incite à venir investir au pays, à faire du business en Afrique et à investir au Sénégal. Bon visionnage à vous 

Le magazine de la rédaction
La grande muraille verte, clef de l'avenir de l'Afrique

Le magazine de la rédaction

Play Episode Listen Later Jul 23, 2021 55:40


durée : 00:55:40 - Grand Reportage - par : Véronique Rebeyrotte - C'est une bande de plus de 7 500 kilomètres qui traverse l'Afrique, du Sénégal à Djibouti. On l'appelle la grande muraille verte. Un projet fou lancé à la fin des années 2000 qui prévoit de planter des arbres pour freiner l'avancée du désert, mais aussi les djihadistes dans toute la région du Sahel. - réalisation : Annie Brault - invités : Monique Barbut présidente du WWF, ex secrétaire exécutive de la convention désertification aux Nations unies et ancienne présidente du Fonds pour l'environnement mondial (FEM)

Une semaine d'actualité
Une semaine d'actualité - Gérard Prunier, spécialiste de l'Afrique, auteur de «Cadavres noirs»

Une semaine d'actualité

Play Episode Listen Later Jul 23, 2021 48:30


Pierre-Édouard Deldique reçoit dans le magazine Une semaine d'actualité : Gérard Prunier, spécialiste de l'Afrique, auteur dans la collection Tracts (Gallimard) de «Cadavres noirs».

Le monde est à nous
L'Afrique du sud "à genoux" après une semaine de violences

Le monde est à nous

Play Episode Listen Later Jul 16, 2021 2:20


durée : 00:02:20 - Le monde est à nous - Depuis l'incarcération de l'ancien président, Jacob Zuma, il y a une semaine, le pays assiste à de violentes scènes de pillages et d'affrontements.

Revue de presse Afrique
Revue de presse Afrique - À la Une: L'Afrique du Sud s'enfonce dans la colère

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 15, 2021 3:35


Mercredi matin,« les Sud-Africains se sont à nouveau réveillés au son des coups de feu », explique The Citizen, pour poser le décor directement. Un nouveau réveil musclé « alors que les protestations généralisées et les pillages se poursuivaient dans de grandes parties du Gauteng et du KwaZulu-Natal, avec le risque de se propager à d'autres provinces », observe The Citizen. En première page de son site internet, le quotidien tient d'ailleurs les comptes en direct : 1 234 personnes arrêtées pour l'instant selon lui, 72 décès déjà recensés. À lire aussi : Afrique du Sud: les pillages se poursuivent sur fond de crise sanitaire et économique Appels au calme À lire notamment dans The Sunday Times, la parole de Monseigneur Thabo Makgoba, archevêque anglican. Pour lui, c'est évident : « Des forces bien plus profondes que la colère suscitée par l'emprisonnement de l'ancien président Jacob Zuma sont à l'œuvre dans le chaos auquel nous assistons ». « Quand les gens se couchent affamés, au chômage, dominés et marginalisés, le bien en eux peut être dépassé, surtout si nous ne voyons pas de fin à nos souffrances. » Il s'inquiète véritablement de la division entre les « nantis » et les « démunis » mais « la violence et le pillage ne sont pas le moyen de résoudre le problème ». « Ce n'est pas comme à l'ère de l'apartheid, la protestation n'est pas la seule arme », affirme-t-il. Le langage des sans-voix Mais justement, répond un billet d'opinion publié par The Mail and Guardian. « Les turbulences qui se sont produites cette semaine sont un langage que l'ANC ne comprend que trop bien. Il avait l'habitude d'enseigner et de parler cette langue aussi », note l'auteur. « C'est le langage de ceux qui sont au bas de la chaîne alimentaire, écrit-il, les petits rouages des machines des autres, les consommateurs qui sont en mode survie et en servitude professionnelle depuis des générations. C'est le langage des pauvres frustrés et sans voix. » Finalement, relève encore ce billet du Mail and Guardian, « l'affaire Zuma a été un élément déclencheur, mais le peuple a compris que la lutte continue. Elle ne s'est jamais arrêtée », lit-on. Cette lutte est « juste devenue économique et individuelle, elle n'est plus collective ». Résultat, conclut le texte : « Maintenant, c'est chacun pour soi et Dieu pour nous tous. » Dans la presse ivoirienne, les contradictions de l'Élysée sur la coopération militaire avec le G5 Sahel Cette analyse est à trouver dans L'Intelligent d'Abidjan. « Aujourd'hui, la région du Sahel devient le lieu préféré de la contradiction de la coopération militaire française ». C'est ce qu'on peut lire et selon l'article « Le président Emmanuel Macron, vend très mal l'image diplomatique de son pays aux Maliens, Tchadiens, Nigériens, Mauritaniens et Burkinabè ». Voilà qui est rassurant quand on sait que la France compte désormais sur les pays du golfe de Guinée dans la lutte anti-terroriste. Mais il y a un manque de visibilité vu d'Abidjan. À en croire L'Intelligent, « nous n'avons rien compris quand l'Élysée rompait les aides militaires au Mali. Mais deux semaines après, le président français présentait un autre projet de déploiement des militaires au Mali ». Pour l'auteur de l'article, « l'Élysée s'obstine donc dans les contradictions sans craindre que la présence de l'armée française dans le sable malien coûte cher aux contribuables français, piétine publiquement les valeurs souveraines du Mali et porte atteinte à son indépendance ». Voilà pour l'analyse de l'Intelligent, alors qu'Emmanuel Macron souhaitait finalement amorcer un retrait français pour s'appuyer sur les forces internationales. Il semble donc que l'Élysée doive revoir sa communication, certains Ivoiriens en tout cas n'y comprennent rien.

Invité Afrique
Invité Afrique - «En pourcentage, c'est l'Afrique qui compte le plus de personnes affectées par la faim»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 14, 2021 5:03


Lundi 12 juillet, l'ONU a présenté un rapport alertant sur la nette augmentation de la faim dans le monde. La pandémie de Covid-19 et les confinements ainsi que la hausse du prix de certaines denrées qu'elle a entraînée a exacerbé cette situation. Le rapport indique par ailleurs que la faim progresse plus vite en Afrique qu'ailleurs dans le monde. Dominique Burgeon, directeur à Genève du bureau de liaison de la FAO (Organisation pour l'alimentation et l'agriculture) est l'invité de RFI. RFI : L'objectif de l'ONU d'éradiquer la faim dans le monde d'ici à 2030 ne sera pas atteint. C'est désormais une certitude. La faim chronique touche 10% de la population mondiale. Comment se situe l'Afrique dans ces sombres statistiques ? Dominique Burgeon : Si en terme de nombre de personnes, c'est effectivement l'Asie qui a le plus de personnes qui sont confrontées à la faim, en matière de pourcentage, c'est malheureusement l'Afrique avec 21% de la population qui compte le plus de personnes affectées par la faim. 21% de la population, 282 millions de personnes sur un nombre total de 768 millions de personnes en 2020 qui étaient confrontées à la faim. Alors comment expliquer cette progression de la faim dans le monde, et en particulier en Afrique ? En fait, la tendance globale était à la diminution jusque 2014-2015. Depuis 2015, malheureusement, nous voyons que cette tendance s'est inversée et que le nombre de personnes confrontées à la faim continue à augmenter, avec une augmentation bien plus forte qui a été enregistrée au cours de l'année 2019 liée en particulier aux conséquences indirectes de la pandémie du Covid-19. Mais en matière de paramètres, on voit qu'on a malheureusement les conflits, les événements climatiques extrêmes, les catastrophes naturelles et les chocs économiques lesquels viennent s'accumuler sur un terreau de grande pauvreté et d'inégalité. Tout cela fait qu'effectivement, on a eu un renversement de cette tendance avec une augmentation forte au cours de la dernière année liée au Covid-19 et, malheureusement, de nouveau, une augmentation qui n'a pas été uniforme entre les divers continents et entre les différents pays. On voit qu'en Afrique, on a une augmentation de 3%, alors qu'en Amérique latine, on a une augmentation de 2% et en Asie, une augmentation d'un peu plus de 1% du nombre de personnes confrontées à la faim en 2019. Donc, effectivement, on voit des grandes disparités qui ont trait aux chocs auxquels les pays sont confrontés, et à leur capacité d'absorber ces chocs et d'appuyer leurs populations pour qu'elles ne tombent pas dans cette situation d'insécurité alimentaire et de faim. ► À lire aussi : Le nombre de gens qui ont faim dans le monde a considérablement augmenté en 2020 Et sur le terrain, comment cela se traduit-il pour les populations ? C'est vrai qu'on peut dire que le terme de « prévalence de la sous-alimentation » est un terme très technique, mais concrètement qu'est-ce que cela veut dire ? Cela veut dire que les personnes n'ont pas accès à une alimentation de qualité en quantité suffisante, de manière stable, au cours de l'année afin de leur permettre de conduire une vie saine et productive. Donc, cela veut dire en gros que, quand elles ont accès à une alimentation, c'est souvent une alimentation qui est très peu diversifiée. Et quand elles sont confrontées à des chocs - on parlait des conflits et des extrêmes climatiques, etc. -, on voit que malheureusement, et à chaque fois, cela complique leur capacité à accéder à une alimentation et qu'elles coupent sur la quantité, sur la qualité pour parfois arriver. Et malheureusement on voit sur le continent africain qu'il y a beaucoup de crises alimentaires dans des pays comme la République démocratique du Congo qui est en matière d'insécurité alimentaire aigüe la plus grande crise alimentaire au monde, où on a le plus grand nombre de personnes qui sont en insécurité alimentaire aigüe, on voit que si on ne parvient pas à fournir de l'aide humanitaire, mais aussi très vite à enclencher le processus de développement, cela pourrait conduire à des situations de famine. Il y a des gens qui meurent de faim aujourd'hui en Afrique ? Il y a des gens qui meurent de faim en Afrique et des conséquences de la faim. Quand vous avez faim, votre capacité à résister aux maladies est beaucoup plus faible. Le problème, c'est qu'on ne doit pas attendre qu'il y ait une déclaration de famine dans un pays pour effectivement agir. Il faut agir bien plus tôt, quand on montre des tendances graves par rapport au nombre de personnes en insécurité alimentaire aigüe. Quelles sont les solutions que vous proposez à ces problèmes de faim chronique ? Le rapport met en particulier en évidence six voies possibles vers la transformation des systèmes alimentaires qui ont trait à l'intégration de l'action humanitaire des politiques de développement et de consolidation de la paix, le renforcement de la résilience face au changement climatique et face à l'adversité climatique, aussi qui promeut des interventions le long de la chaine d'approvisionnement en vue de réduire les coûts des aliments nutritifs, de promouvoir des stratégies afin de lutter contre la pauvreté des inégalités structurelles, et enfin de travailler sur le comportement des consommateurs. Et donc, tout cela, ce sont des solutions qui sont envisagées dans ce rapport. Il est évident qu'il ne s'agit pas de les adopter tels quels, dans leur ensemble pour tous les pays, mais bien d'avoir une analyse détaillée de la situation pays par pays, en appuyant les autorités à faire cette analyse afin de pouvoir proposer des changements politiques et des portefeuilles d'investissement qui seraient capables d'au moins d'inverser la tendance d'ici 2030. ► À réécouter : Journée mondiale contre la faim: la faim gagne du terrain dans le monde (Priorité Santé)

Afrique Économie
Afrique économie - Le difficile chemin de l'Afrique pour atteindre sa souveraineté numérique

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Jul 13, 2021 2:20


Avec le Sénégal et le Togo qui viennent de se doter chacun d'un data center, l'Afrique progresse en matière d'hébergement de ses données numériques, mais elle reste encore très dépendante vis-à-vis de l'extérieur. Le sujet était au centre d'un débat virtuel entre experts, organisé par la revue spécialisée Ciomag il y a une semaine (le 8 juillet 2021), sous le thème « Data center et souveraineté numérique en Afrique. Quels enjeux pour la sécurité des données ? ». Dans un environnement où les raccordements sont rares, voire inexistants, l'accès aux données est cher. Les grandes entreprises américaines spécialistes des technologies numériques détiennent aujourd'hui plus de 70% du marché des données. Comment rendre le continent moins dépendant ? Directeur général de Smart Africa, Lacina Koné évoque la manière pour l'Afrique, de parvenir à sa souveraineté numérique. « La souveraineté numérique repose sur l'idée que l'Afrique peut définir sa propre trajectoire technologique de manière autonome. Cela signifie que l'Afrique possède l'ensemble des capacités à la fois techniques et institutionnelles, pour maîtriser les technologies clés d'aujourd'hui. Cela aussi signifie que l'Afrique peut décider en toute indépendance des choix technologiques et de leur régulation, sans être soumise à des forces extérieures. Donc, à Smart Africa, nous sommes convaincus que cet objectif ne peut pas être atteint par des États seuls. » Smart Africa prône donc une progression commune entre pays africains, précise le patron de Smart Africa, qui comptabilise aujourd'hui les adhésions de 32 pays du continent.   Alors que sur 100 data centers dans le monde, l'Afrique n'en compte qu'un seul, l'augmentation de leur nombre n'est pas suffisante pour assurer la souveraineté du continent, selon Amine Zarouk. Le président de la Fédération marocaine des technologies de l'information, des télécommunications et de l'offshoring (APEBI) s'en explique, en faisant un parallèle avec l'aviation. « Si on veut développer l'aviation dans un espace, il ne suffit pas de construire que des aéroports. C'est bien entendu très important. Les data centers, c'est un peu le tarmac sur lequel se pose l'avion, qui est le conteneur des données. Il y a également des services et des fournisseurs de services, il y a aussi tout le côté réglementaire lié à la circulation des données. C'est donc extrêmement important d'avancer ensemble. » Un petit pas vers la souveraineté numérique Aucun pays africain n'est capable, seul, d'être autonome sur toute la chaîne de valeurs en matière numérique. À l'occasion de la récente inauguration d'un data center au Sénégal, le pays a exprimé sa volonté de rapatrier toutes les données stratégiques de l'administration. C'est un petit pas vers la souveraineté numérique, sachant que pour le matériel, l'Afrique dépend toujours des pays d'autres continents, surtout de la Chine. Et c'est un handicap, selon Lacina Koné. « Quand on dit des investissements chinois et qu'on doute de la souveraineté, est-ce que les Africains sont à l'abri si ce sont des investissements américains ou européens ? La question reste posée ! Tout le monde a un agenda. La question fondamentale c'est : quel est l'agenda de l'Afrique ? C'est à nous de prendre notre destin en main, c'est-à-dire d'avoir la compétence pour gérer nos données. Et il y a de la compétence pour ça. Les nouvelles ressources aujourd'hui, ce n'est pas le pétrole, ce n'est pas le café, ce n'est pas le cacao. Ce sont les données », assure-t-il. Pour Lacina Koné, avec plus de 50 pays en Afrique, donc autant de régulations de gouvernance des données, difficile de parvenir à une souveraineté numérique continentale, mais c'est possible. C'est d'ailleurs l'une des raisons qui ont conduit à la création de Smart Africa en 2013.   

Invité Afrique
Invité Afrique - Thierry Breton: «Il est indispensable que l'Afrique puisse être autonome en matière vaccinale»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 12, 2021 4:58


Le Sénégal va se lancer dans la production de vaccins anti-Covid-19. Un premier accord de financement a été signé vendredi 9 juillet pour une usine de fabrication qui doit être mise en service dès 2022. Un projet mis en œuvre par l'Institut Pasteur de Dakar, dans le but d'approvisionner une partie du continent. Un pas vers la « souveraineté vaccinale », alors que l'Afrique ne produit qu'1% de ses besoins en vaccins. Thierry Breton est commissaire européen en charge de la « task force vaccins », il vient d'achever un déplacement à Dakar. Il réagit au micro de Charlotte Idrac. Rfi : Une usine produira des vaccins dès l'an prochain, à Diamniadio, près de Dakar, l'Europe participe au projet avec d'autres partenaires. Quel vaccin y sera produit, par qui, pour qui ? Thierry Breton : D'abord, je crois qu'il faut reprendre les propos du président Macky Sall - c'est un jour historique, a-t-il dit -, et je crois qu'il a raison. Nous avons souhaité - nous, en Europe - livrer la moitié de notre production pour tous les autres pays. On a décidé aussi d'accompagner les pays qui n'avaient pas encore d'infrastructure vaccinale dans ce combat, parce qu'il est indispensable que le continent africain puisse être autonome en matière vaccinale. On a donc identifié un certain nombre de sites, et bien entendu Dakar a été retenu tout de suite, compte tenu de la présence historique de l'Institut Pasteur de Dakar, c'est le seul endroit en Afrique où on fabrique vraiment des vaccins. Pour la fièvre jaune ? Pour la fièvre jaune, etc. Il faut aller vite en tout cas. Il faut évidemment avoir une plateforme industrielle. Donc celle qui sera bâtie ici, elle doit être multi-technologies, parce qu'évidemment, il faut pouvoir répondre s'il y a des variants - et on sait qu'il y en aura - aux vaccins qui répondent le mieux à l'évolution de la situation sanitaire. Des grandes capacités de production, trois cents millions de doses y seront produites à terme, mais aussi, des technologies différentes. On est encore en train d'en discuter, notamment avec le président de l'Institut Pasteur. Mais il y a des candidats vaccins qui marchent très bien, par exemple Johnson & Johnson. C'est vrai qu'un vaccin qui est à simple dose et qui a fait ses preuves, c'est un bon candidat. Le coût estimé du projet est de deux cents millions d'euros. Selon le ministre de l'Économie, quatorze millions ont déjà été mobilisés en dons, d'où viendra le reste ? La deuxième phase va démarrer dans quelques mois, beaucoup d'États membres ont manifesté leur intérêt. Nous-mêmes, à la Commission, nous travaillons sur un minimum de quinze millions d'euros. L'Allemagne a dit qu'ils étaient prêts à mettre vingt millions d'euros, les États-Unis ont marqué de façon très significative leur intérêt et leur soutien au projet. Je n'ai aucun doute qu'on va y arriver. C'est un projet qui est très important, évidemment, pour le Sénégal, pour l'Afrique et pour le monde, parce qu'on sait très bien qu'on ne pourra vaincre cette pandémie que si on se donne les moyens tous ensemble d'avoir de la production vaccinale qui va bien. Et donc ce sont des vaccins qui seront destinés au Sénégal, mais aussi pour approvisionner la sous-région, le continent ? Bien sûr, autour de ce projet, il y a évidemment l'ambition de créer toute une infrastructure pharmacologique, pharmaceutique. Les industries de la pharmacie doivent se développer en Afrique. Avec ce projet, le Sénégal sera un exportateur net, évidemment, de ces produits et en particulier pour les vaccins bien entendu. ► À lire aussi : L'UE ne reconnaît pas le Covishield, le vaccin d'AstraZeneca majoritaire en Afrique Le vaccin AstraZeneca, produit en Inde, dit Covishield distribué en Afrique via Covax, dont fait partie la Commission européenne, n'est pas reconnu par l'Agence européenne des médicaments. Pourquoi ? C'est la même technologie, pourtant, que l'AstraZeneca produit en Europe. Est-ce à dire qu'il y aurait un AstraZeneca pour les riches, un AstraZeneca pour les pauvres ? Non. Je comprends la question, mais ce n'est pas du tout comme ça qu'il faut voir les choses. L'Agence européenne reconnait les vaccins lorsque l'on en fait la demande. Donc il faut évidemment que leSerum Institute qui produit ce vaccin, à Mumbaï, en fasse la demande. À partir du moment où la demande est faite, nos équipes se mettent en mouvement, l'EMA est une agence autonome. Bien entendu, ce n'est pas parce que l'EMA n'a pas été sollicitée par tel ou tel fabricant de vaccin que ce vaccin, pour autant, n'est pas efficace. Donc l'initiative devrait venir du Serum Instute ? Bien sûr, notre agence répond aux sollicitations. Mais derrière, il faut bien savoir qu'à partir du moment où la demande est faite, ça prend un certain nombre de semaines, voire de mois, parce qu'avoir l'agrément de l'Agence européenne des médicaments, c'est quelque chose qui répond à des critères scientifiques très objectifs. Certains pays européens ont annoncé qu'ils allaient reconnaître cet AstraZeneca Covishield, comme l'Allemagne, la Belgique, mais pas la France par exemple. La Grèce, de son côté, reconnait le vaccin russe Spoutnik V, est-ce que ça ne brouille pas le message, est-ce qu'il ne faudrait pas une position européenne uniforme ? La position existe, elle est là. Je rappelle qu'au niveau de l'Union Européenne, la politique de santé, évidemment, est à la charge des États-membres, et c'est bien ainsi. Donc nous, à la Commission, on suit les recommandations de l'Agence européenne de Santé. Les États-membres, ensuite, sont libres de faire ce qu'ils veulent. Mais pour circuler librement dans l'Union européenne avec un pass sanitaire que nous avons mis en place depuis le 1er juillet, il faut avoir des vaccins reconnus par l'EMA. C'est ce qui nous donne la liberté de circulation, tout en nous donnant la garantie qu'on n'est pas un risque pour les autres et bien entendu pour soi. Sur le continent, plusieurs pays ont annoncé la production de vaccins sur leur territoire. Le Maroc a signé un accord avec le laboratoire chinois Sinopharm, l'Égypte produit le vaccin chinois Sinovac, l'Algérie va fabriquer le vaccin russe. Au-delà du Sénégal, avec cette nouvelle usine, où sont les Européens sur le continent ? Les Européens sont partout. Nous évaluons tous les sites qui sont potentiellement des candidats. Dans certains des pays que vous venez de citer, nos équipes sont en train d'évaluer, par rapport à l'infrastructure nécessaire pour pouvoir implanter de façon rigoureuse, sérieuse, pérenne aussi, les usines de vaccins. Ce n'est pas rien de faire une usine de vaccins. Il faut avoir un écosystème qui soit déjà prêt à accueillir ce type d'infrastructures. C'est pour cela que l'Afrique du Sud est un très bon candidat, le Rwanda aussi, l'Égypte - vous l'avez rappelé - et pour nous, une usine de vaccins, c'est une usine qui fait l'ensemble de la chaîne, pas uniquement du flaconnage aseptisé. Du remplissage ? Les exemples que vous avez cités. Je pense qu'il faut donner cette capacité au continent africain, d'être autonome aussi, en matière de fabrication de la substance active, pour pouvoir être totalement maître de son destin. En tout cas, c'est notre ambition à nous, l'Europe. ► À lire aussi : Covid-19 au Sénégal: accord signé pour la création d'une usine de fabrication de vaccins

Le grand podcast de voyage
Miriam Makeba, voix de l'Afrique (2/2) : Pour les damnés de la terre

Le grand podcast de voyage

Play Episode Listen Later Jul 11, 2021 118:49


durée : 01:58:49 - Les Séries musicales - par : Hajer Ben Boubaker - Malgré un incroyable succès auprès du public américain, Miriam Makeba est de nouveau poussée vers la route de l'exil. - réalisation : Laurent Paulré

Le grand podcast de voyage
Miriam Makeba, voix de l'Afrique (1/2) : De l'Apartheid au rêve américain

Le grand podcast de voyage

Play Episode Listen Later Jul 10, 2021 118:34


durée : 01:58:34 - Les Séries musicales - par : Hajer Ben Boubaker - On ne naît pas star, on le devient. La diva sud-africaine Miriam Makeba, née Zenzile Makeba, à Johannesburg en 1932, le prouvera tout au long de sa vie. - réalisation : Laurent Paulré

France Culture physique
Les Rencontres de Pétrarque 2021 (5/5) : Climat : l'Afrique en première ligne ?

France Culture physique

Play Episode Listen Later Jul 9, 2021 44:04


durée : 00:44:04 - Le Temps du débat - par : Hervé Gardette - Davantage de chaleur, d'épisodes de sécheresse, de catastrophes naturelles : le changement climatique menace la planète entière. Un phénomène global qui ne touche pas tout le monde de la même manière. Les pays en développement sont aux avant-postes - réalisation : Nathalie Salles - invités : Fatoumata Diabaté photographe malienne, elle a présenté la série "MiroirVide20" au festival United States of Africa à Montpellier en 2021; Benjamin Sultan directeur de recherche à l'IRD, auteur contributeur du sixième rapport d'évaluation du GIEC et membre du Comité Scientifique Français de la Désertification; Bernard Soulage secrétaire général de l'association Climate Chance, collectif créé en amont de la COP21. Economiste, ancien chargé de mission au Commissariat général du plan, ancien vice-président de la région Rhône-Alpes; Aissatou Diouf militante climatique sénégalaise, chargée de plaidoyer de l'ONG Enda Energie, membre du réseau Climat et développement

Du grain à moudre
Les Rencontres de Pétrarque 2021 (5/5) : Climat : l'Afrique en première ligne ?

Du grain à moudre

Play Episode Listen Later Jul 9, 2021 44:04


durée : 00:44:04 - Le Temps du débat - par : Hervé Gardette - Davantage de chaleur, d'épisodes de sécheresse, de catastrophes naturelles : le changement climatique menace la planète entière. Un phénomène global qui ne touche pas tout le monde de la même manière. Les pays en développement sont aux avant-postes - réalisation : Nathalie Salles - invités : Fatoumata Diabaté photographe malienne, elle a présenté la série "MiroirVide20" au festival United States of Africa à Montpellier en 2021; Benjamin Sultan directeur de recherche à l'IRD, auteur contributeur du sixième rapport d'évaluation du GIEC et membre du Comité Scientifique Français de la Désertification; Bernard Soulage secrétaire général de l'association Climate Chance, collectif créé en amont de la COP21. Economiste, ancien chargé de mission au Commissariat général du plan, ancien vice-président de la région Rhône-Alpes; Aissatou Diouf militante climatique sénégalaise, chargée de plaidoyer de l'ONG Enda Energie, membre du réseau Climat et développement

Revue de presse Afrique
Revue de presse Afrique - À la Une: l'Afrique frappée par une 3e vague de Covid-19

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 8, 2021 3:54


« Cette fois plus de doute : la troisième vague redoutée est là, s'exclame Jeune Afrique, et les chiffres repartent à la hausse. Aggravée par la dissémination du fameux variant Delta initialement identifié en Inde, la contagion touche toutefois le continent de façon très hétérogène. Les chiffres sont ainsi assez inquiétants au Nord, surtout en Égypte et en Tunisie (où l'on vient de passer le cap des 400 000 cas). La situation au Sahel et en Afrique de l'Ouest est, à l'inverse, beaucoup plus calme, à l'exception du Liberia et de la Sierra Leone où les chiffres de la fin du mois de juin sont préoccupants. Mais ce sont surtout l'Est et la partie australe du continent qui souffrent actuellement, pointe Jeune Afrique. À l'Afrique du Sud, durement frappée dès le début de la pandémie, viennent s'ajouter le Rwanda, le Kenya, l'Érythrée, la RDC (où le nombre de cas actifs depuis ces cinq dernières semaines a quintuplé) et, surtout, un trio particulièrement alarmant composé de l'Ouganda, de la Namibie et de la Zambie, cette dernière ayant atteint le cap des 2 000 décès. » Le manque de vaccins « Le problème est que cette troisième vague intervient alors que le continent doit faire face à une pénurie de vaccins, souligne pour sa part Le Point Afrique. Bien que huit vaccins se soient avérés sûrs et efficaces et qu'ils aient été inscrits sur la liste des vaccins d'urgence de l'OMS, les expéditions vers l'Afrique se sont taries. Seules 15 millions de personnes – soit 1,2% seulement de la population africaine – sont entièrement vaccinées, contre 11% des personnes dans le monde et plus de 46% des personnes au Royaume-Uni et aux États-Unis. "C'est une course contre la montre, la pandémie est en avance sur nous. En Afrique, nous ne sommes pas en train de remporter la bataille contre le virus", avertit John Nkengasong du CDC Africa. » Défaillances Pour couronner le tout, le continent doit faire face à des problèmes d'approvisionnement et de gestion des stocks, relève encore Le Point Afrique : « Une flambée des cas en Inde, principal fournisseur de vaccins AstraZeneca, a retardé les livraisons par le biais du dispositif Covax de l'OMS. Mais en plus du manque d'approvisionnement, le continent a accumulé les doutes et les défaillances. Des pays dotés de vaccins n'ont pas réussi à les administrer avant leur péremption. Le Malawi a détruit en mai près de 20 000 doses périmées. La République démocratique du Congo et le Sud-Soudan en ont renvoyé plus de deux millions. Ou encore L'Afrique du Sud a dû détruire 2 millions de doses après une erreur lors de la fabrication. À ce jour, 18 pays africains ont épuisé la quasi-totalité des vaccins envoyés par l'OMS. » Inquiétude aussi au Sénégal L'Afrique de l'Ouest reste donc relativement épargnée par cette 3e vague, mais les chiffres augmentent sensiblement dans certains pays.  Comme au Libéria ou en Sierra Leone, on l'a vu, mais aussi au Sénégal, « les cas et les décès explosent », s'exclame ainsi le quotidien 24 Heures. « Force est de reconnaitre que, au regard des chiffres rendu publics par le ministère de la Santé et de l'Action sociale, le Sénégal est entré, de plain-pied, dans sa 3e vague de Covid-19, soupire WalfQuotidien. La preuve, [ce mercredi], sur les 2 388 tests réalisés par l'Institut Pasteur de Dakar et l'Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation, 356 cas sont revenus positifs au coronavirus soit un taux de positivité de 14,91%. » Pour Cheikh Oumar Sy, ancien député à l'Assemblée nationale, interrogé par le journal, « "on se rend compte finalement de notre niveau d'irresponsabilité publique face à la gestion de la pandémie. Entre tournées économiques (inopportunes) et manifestations de l'opposition, ce sont les Sénégalais lambda qui y perdent la vie. Notre égoïsme nous pousse à faire fi de notre responsabilité collective", martèle Cheikh Oumar Sy. Avant de prédire le pire : "cette vague sera plus meurtrière que les précédentes". »

France Culture physique
Les Rencontres de Pétrarque 2021 (3/5) : L'Afrique est-elle la nouvelle "startup nation" ?

France Culture physique

Play Episode Listen Later Jul 7, 2021 43:31


durée : 00:43:31 - Le Temps du débat - par : Hervé Gardette - La crise sanitaire mondiale, en réduisant les échanges commerciaux, a fragilisé les économies africaines. La situation reste fragile. Mais le continent, doté d'une population jeune, est aussi une terre d'innovation. Au point de concurrencer l'Europe ? - réalisation : Nathalie Salles - invités : Estelle Brack économiste, spécialiste des questions bancaires et financières à l'iReMMO.; Sylvie Brunel Géographe, professeure à l'université Paris IV (Paris-Sorbonne); Monique Ntumngia juriste et entrepreneuse camerounaise, elle a créé en 2016 l'entreprise sociale Green Girls

Appels sur l'actualité
Appels sur l'actualité - [Vos réactions] Covid-19: l'Afrique face à la 3ème vague

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 7, 2021 19:30


Alors que l'Europe s'inquiète d'un possible rebond de l'épidémie de Covid-19 à la fin de l'été, l'OMS juge très inquiétante la situation en Afrique où la 3ème vague s'annonce plus forte que les précédentes. Quelle stratégie votre pays met-il en place ? Dans quel état d'esprit êtes-vous ? Vos témoignages nous intéressent. Pour participer à l'émission, contactez-nous : * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays) Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu

Du grain à moudre
Les Rencontres de Pétrarque 2021 (3/5) : L'Afrique est-elle la nouvelle "startup nation" ?

Du grain à moudre

Play Episode Listen Later Jul 7, 2021 43:31


durée : 00:43:31 - Le Temps du débat - par : Hervé Gardette - La crise sanitaire mondiale, en réduisant les échanges commerciaux, a fragilisé les économies africaines. La situation reste fragile. Mais le continent, doté d'une population jeune, est aussi une terre d'innovation. Au point de concurrencer l'Europe ? - réalisation : Nathalie Salles - invités : Estelle Brack économiste, spécialiste des questions bancaires et financières à l'iReMMO.; Sylvie Brunel Géographe, professeure à l'université Paris IV (Paris-Sorbonne); Monique Ntumngia juriste et entrepreneuse camerounaise, elle a créé en 2016 l'entreprise sociale Green Girls

Kanal K - Alle Podcasts und Episoden
Fenêtre sur l'Afrique (Französisch) – die steigenden Preise für Grundbedürfnisse in Togo

Kanal K - Alle Podcasts und Episoden

Play Episode Listen Later Jul 3, 2021 123:33


Fenêtre sur l'Afrique informiert auf Französisch über Politik, Gesellschaft und aktuelles Geschehen in afrikanischen... The post Fenêtre sur l'Afrique (Französisch) – die steigenden Preise für Grundbedürfnisse in Togo appeared first on Kanal K.

Une semaine dans le monde
Cartooning in Africa : l'Afrique en dessins à Paris

Une semaine dans le monde

Play Episode Listen Later Jul 2, 2021 40:27


Pendant une semaine, du 3 au  31 juillet, le dessin de presse venu d'Afrique se donne à voir à la Grande canopée du Forum des Halles à Paris. L'occasion de savourer le talent et la vitalité de ces dessinateurs, qui exposent et débattent avec le public. 

Revue de presse Afrique
Revue de presse Afrique - À la Une: l'Afrique menacée par une troisième vague de coronavirus

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 2, 2021 4:24


Menace d'une troisième vague de coronavirus, alors que le principal fournisseur indien de vaccins du système Covax ne devrait pas reprendre ses livraisons avant l'automne. Cette nouvelle vague s'annonce plus puissante que les précédentes. Plus de 200 000 cas ont été rapportés la semaine dernière sur le continent. La directrice de l'OMS Afrique s'en est inquiétée ce jeudi 1er juillet, en particulier de la présence du variant Delta, détecté dans la quasi-totalité des cas de contamination en République démocratique du Congo et encore plus en Ouganda. Or 1% de la population africaine est entièrement vaccinée. La troisième vague du Covid-19 fait des ravages en Afrique ? Seulement voilà, comme le formule Wakat Sera, « les maladies sont au Sud et les médicaments au Nord ». Pour ne rien arranger, ce mauvais coup pour la vaccination en Afrique : étant souligné que la plupart des Africains vaccinés ont accepté de recevoir leurs doses de vaccins afin d'entreprendre le voyage vers l'Europe, nombre de pays de l'Union européenne, au titre desquels la France, n'acceptent pas le vaccin Covishield car il n'est pas, à ce stade, reconnu par les autorités sanitaires européennes. « Traduction en français facile […] : le vaccin envoyé en Afrique ne permet pas "d'aller derrière la mer", c'est-à-dire en Europe, se désole d'autant plus Wakat Sera, que c'est majoritairement ce type de vaccin qui est offert, à grand coup de pub, par les "généreux" donateurs de l'initiative Covax », déplore ce quotidien ouagalais.  Justement. En France aussi, le système Covax, conçu pour partager les doses vaccinales contre le coronavirus avec les pays pauvres, est décrié à la Une de La Croix. « Vaccins, l'Afrique attend toujours », s'indigne en manchette ce quotidien catholique. Après avoir rappelé l'alarme de l'Organisation mondiale de la santé selon laquelle la troisième vague de coronavirus qui menace l'Afrique, celle du variant Delta, « risque d'être la pire », La Croix constate que le système Covax est aujourd'hui « en panne » et signale que le Serum Institute of India, premier producteur mondial de vaccins et jusqu'ici principal fournisseur du système Covax, « ne devrait pas reprendre ses livraisons avant l'automne ». En Côte d'Ivoire, le PDCI-RDA s'apprête à accueillir, demain à 18h, heure locale, à Abidjan, l'ex-maire du Plateau Noël Akossy Bendjo, de retour de trois ans d'exil Vice-président du PDCI, secrétaire exécutif en charge de l'organisation et de la mobilisation du parti créé par le père de la Nation ivoirienne Félix Houphouët-Boigny et membre de son bureau politique, Noël Akossy-Bendjo rentre « avec l'accord du gouvernement », lance la Une du quotidien Le Nouveau Réveil. Mais ce journal proche du PDCI n'est pas le seul à signaler ce retour d'exil. Ses confrères du journal le Bélier Intrépide le signalent aussi en Une, tout comme L'Héritage. Lequel journal invite les militants « à se rendre massivement au siège du PDCI-RDA à Cocody ». Et le journal Aujourd'hui, proche de l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, signale que pas moins de « 2 500 militants sont attendus au siège du parti pour réserver le meilleur accueil » à l'ex-maire de la commune du Plateau, à Abidjan.  En Éthiopie, les rebelles sont en train de reprendre le contrôle de la province du Tigré  Et en France, le quotidien Le Monde, à son tour, se demande si le président érythréen Issayas Afeworki n'a pas « lâché » son allié éthiopien, le Premier ministre Abiy Ahmed. Après avoir souligné qu'il était « impossible d'en être certain », ce journal du soir souligne qu'à Addis-Abeba, « les caisses sont vides », que le premier ministre éthiopien apparaît comme un « homme seul ». Et tandis que son pouvoir « vacille », Le Monde craint qu'au-delà de la seule région du Tigré, « les dynamiques violentes » gagnent « en intensité dans plusieurs parties du pays […] laissant le champ libre aux extrémistes qui développent des discours de haine entre groupes ethniques et poussent à la confrontation ».

Invité Afrique
Invité Afrique - «L'Afrique doit être représentée au Conseil de sécurité de l'ONU par des membres permanents»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 30, 2021 4:58


Alors que le mandat de la Minusma a été renouvelé mardi 29 juin à l'ONU, Christoph Heusgen, l'ambassadeur allemand aux Nations unies, qui prend sa retraite et quitte l'organisation ce mercredi 30 juin, revient sur l'engagement de l'Allemagne au Sahel et en Afrique. Il explique aussi à notre correspondante à New York, Carrie Nooten, où en sont les développements les plus récents de la réforme du Conseil de sécurité.  RFI : Douze Casques bleus allemands ont été blessés juste au début du week-end dans la région de Goa. Après le départ des forces allemandes d'Afghanistan, le Mali sera le pays de la planète où l'Allemagne sera la plus engagée ? Christoph Heusgen : Nous sommes engagés au Mali, nous sommes engagés dans les opérations de la Minusma, de l'ONU. Nous avons près d'un millier de soldats à la Minusma, et une centaine d'hommes au sein des équipes européennes de formation. Tout cela dépend des mandats donnés par le Parlement allemand aux troupes allemandes avant qu'elles ne partent en mission. En ce qui concerne la force Takuba, on l'encourage, on la soutient politiquement, mais bien sûr, pour que nous y participions activement, il faudrait une décision politique, de la part de notre Parlement. Le Soudan est aussi devenu une zone d'importance pour l'Allemagne à l'ONU ? Absolument ! L'Allemagne est impliquée au Soudan, mais de manière générale, l'Allemagne est impliquée dans son voisinage et celui de l'Europe. Car la stabilité des régions aux alentours est importante pour la stabilité européenne. Nous avons maintenant Volker Perthes, qui est le représentant spécial de l'ONU à Khartoum, mais nous avions déjà levé des fonds pour ce pays, ce qui montre que nous étions déjà impliqués politiquement. En ce qui concerne la Libye, nous avons organisé l'an dernier la conférence qui a permis d'aboutir à un cessez-le-feu, d'engager un processus politique de sortie de crise, et de fixer des élections pour la fin de l'année. S'impliquer dans notre voisinage est vraiment dans l'intérêt de l'Europe ou de l'Allemagne. Enfin, vous êtes un fervent supporter d'une réforme du Conseil de sécurité ; les membres de l'Union africaine, eux, y seraient également favorables, et aimeraient voir deux sièges alloués au Continent africain. Où en est-on de cette réforme ? Nous croyons que cet organe de l'ONU a besoin de refléter la réalité du XXIe siècle. La dernière fois qu'il a été réformé, c'était dans les années 60. Depuis, le monde a changé. Sa légitimité dépend de sa composition et c'est pour cela que nous pensons que l'Afrique doit y être représentée par des membres permanents. Cette question a été à l'agenda de l'Assemblée générale depuis des décennies. Mais le processus actuel a démarré il y a 13 ans, et depuis, nous avons tourné en rond. Cette année, avec nos alliés et nos amis, nous avons dit que cela ne pouvait pas continuer ainsi. Nous voulons entamer de vraies négociations, nous voulons nous rapprocher d'une proposition écrite qui pourrait être mise au vote. Les progrès que nous pensions pouvoir réaliser cette année ne serons finalement pas possibles. Malheureusement, des forces qui sont très satisfaites de ce statu quo, en particulier la Chine et la Russie, essaient de bloquer nos progrès. Nos amis chinois - et même nos amis russes -, n'hésitent pas à intervenir auprès des capitales pour mettre la pression sur les pays. ► À lire aussi : Le Conseil de sécurité toujours divisé sur le Tigré, où la situation empire selon l'ONU Ce n'est pas la première fois que la Chine bloque toute velléité de discussion à propos d'un élargissement du Conseil. Il y a 7 ou 8 ans, Pékin avait fait pression sur la Jamaïque pour enterrer l'affaire à l'Assemblée générale. Cette année, il semble que la Chine ait fait passer le message via des pays africains ? Les Chinois font peser une énorme pression sur l'Afrique. Ce qu'on a vu se passer avec mon homologue jamaïcain que vous avez mentionné, on l'a vu se répéter avec notre collègue de Zambie, et cette année, avec celui de Sierra Leone. Un collègue africain m'a demandé : « Christoph, peux-tu m'aider à faire descendre le gorille de 500 kilos qui s'agrippe à mon dos ? ». La Chine pousse beaucoup et il faut surmonter cela. Mais on a vu aussi à l'Assemblée générale l'Afrique du Sud se lever et dire « nous avons besoin de négociations sur texte ! », ou le Nigeria qui a admis que l'harmonie ne serait peut-être pas possible, et qu'on n'avait pas forcément besoin d'un consensus. Donc il y a des voix qui s'affermissent et disent « Nous voulons y aller ! ». Au sein de l'Assemblée générale, on a vu deux années de suite de nombreux diplomates africains prendre position pour Pékin, à chaque session sur les droits de l'homme concernant le Xinjiang, au nord-ouest de la Chine. Ils ont tous lu des communiqués qui semblaient rédigés par la Chine-elle même. Et cette année, c'est vous, l'Allemagne, qui avez emmené le groupe des 39 pays se disant « inquiets » de la situation des droits de l'homme au Xinjiang et à Hong Kong. Est-ce inquiétant de voir autant de pays africains se faire dicter leur conduite à l'ONU ? Je suis totalement contre ce chantage ! Ils sont soumis à de fortes pressions venant de l'extérieur. Et je pense que nous devons regarder comment aider les pays africains à surmonter la pression, faire parler leurs ambitions, et refléter ce que les populations africaines veulent. Parce qu'elles veulent vraiment une meilleure représentation de l'Afrique au Conseil de sécurité. ► À lire aussi : Le Kenya entre au Conseil de sécurité de l'ONU pour deux ans

BeautyToaster
Alexandra Legai, un pont entre l'Afrique et l'Europe

BeautyToaster

Play Episode Listen Later Jun 30, 2021 19:21


Episode 148. Aujourd'hui, on voyage au moins par l'esprit avec Lakroz, la marque cosmétique créée par Alexandra Legai. Dans cette marque, Alexandra a mis sa passion pour un continent et pour un pays en particulier : le Sénégal. C'est aussi l'occasion de découvrir des ressources végétales comme l'huile de M'balaka ou encore le kinkéliba, peu connues et pourtant très intéressantes en cosmétique. Mais en matière d'exploitation de végétaux, beaucoup de questions se posent. Comment s'assurer que l'éco-système local est respecté ? Et quid des femmes qui sont souvent aux avant-postes dans le développement de ces filières ? Autant de questions que je pose à Alexandra Legay. Allez, à vos écouteurs, c'est l'heure de Beauty Toaster. Ne manquez plus aucun nouvel épisode ! Abonnez-vous via le blog, mais également via Apple Podcast, Spotify, Deezer ou encore Google Podcast et sur toutes les bonnes plateformes de podcasts. Et n'oubliez pas de laisser un commentaire et plein d'étoiles sur Apple Podcast, si vous avez aimé. Vous permettrez ainsi à Beauty Toaster de profiter d'une audience plus large en donnant à d'autres auditeurs la chance de le découvrir. Enfin, demandez à au moins 2 personnes de votre entourage de s'abonner à Beauty Toaster. Ainsi, vous m'aiderez à fédérer une communauté toujours plus grande de passionnés d'entrepreneuriat et de cosmétiques. Merci infiniment pour votre écoute, votre fidélité et votre soutien. Ils me sont tellement précieux.

Journal de l'Afrique
Jacob Zuma, ancien président de l'Afrique du Sud, condamné à 15 mois de prison

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jun 29, 2021 15:38


L'ancien président sud-africain Jacob Zuma a été condamné à 15 ans de prison par la Cour constitutionnelle pour outrage à la justice. Depuis 2018, une commission est chargée d'enquêter sur la corruption qui a éclaboussé ses neuf années au pouvoir.

Les Cours du Collège de France
Leçons de l'histoire de l'Afrique, conférence inaugurale de François-Xavier Fauvelle

Les Cours du Collège de France

Play Episode Listen Later Jun 25, 2021 58:46


durée : 00:58:46 - Les Cours du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Pourquoi les historiens de l'Afrique affectionnent-ils les indices et l'enquête? Quelle est la puissance heuristique de l'archéologie et l'enjeu formidable de "tant de passés encore enfouis dans le sol du présent"? Que nous apprend à faire l'histoire de l'Afrique? demande François-Xavier Fauvelle. - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : François-Xavier Fauvelle historien et archéologue, directeur de recherche au CNRS, professeur au Collège de France

Les journaux de France Culture
Migrations : le nombre de tentatives entre l'Afrique du Nord et l'Italie a augmenté de 150% par rapport à l'an dernier

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jun 24, 2021 16:35


durée : 00:16:35 - Journal de 8 h - L'horreur recommence, sous un lourd silence. La pandémie de Covid-19 a multiplié les tentatives de traversée de la Méditerranée. Fuir au risque de mourir. En Tunisie, les corps de migrants s'entassent sur le littoral. - réalisation : Martin Desclozeaux

Le journal de 8H00
Migrations : le nombre de tentatives entre l'Afrique du Nord et l'Italie a augmenté de 150% par rapport à l'an dernier

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Jun 24, 2021 16:35


durée : 00:16:35 - Journal de 8 h - L'horreur recommence, sous un lourd silence. La pandémie de Covid-19 a multiplié les tentatives de traversée de la Méditerranée. Fuir au risque de mourir. En Tunisie, les corps de migrants s'entassent sur le littoral. - réalisation : Martin Desclozeaux

ACTUALITE.CD-Le Podcast
Le directeur régional pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre de la Société Financière Internationale, détaille l'objet de sa visite

ACTUALITE.CD-Le Podcast

Play Episode Listen Later Jun 23, 2021 8:46


Aliou Maïga, directeur régional pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre de la Société Financière Internationale (IFC), a clôturé sa visite à Kinshasa. Il a séjourné du 21 au 23 Juin dans la capitale congolaise. Pour sa deuxième visite en RDC, il a été accompagné du nouveau représentant régional d'IFC pour l'Afrique Centrale Sylvain Kakou. Sa mission  a pour objectif de réitérer l'engagement de l'institution à soutenir activement l'essor du secteur privé dans le pays. Dans cet entretien avec Jordan Mayenikini, il détaille les projets concrets que son institution déploie en RDC.  

CHOOSE YOUR MENTOR
•18 ITW CYM x Je m'engage pour l'Afrique (JMA) - Ileana SANTOS - Amina ZAKHNOUF - FathoumaSANOGO

CHOOSE YOUR MENTOR

Play Episode Listen Later Jun 22, 2021 56:32


Hello Ici Malick de CYM, 2 fois par mois nous recevons pour vous des personnes qui nous inspire et qui nous motive dans l'accomplissement de nos projets professionnels. Avec eux nous revenons sur leurs études et leurs choix de carrière afin de vous donner accès à des schéma de penser, à des parcours de vie et ainsi de vous permettre de bénéficier d'expériences significatives dans la réalisation de vos propres choix. Aujourd'hui j'ai le plaisir d'échanger avec 3 femmes absolument inspirantes. J'ai nommé Ileana Santos, Amina Zakhnouf et Fathouma SANOGO, les cofondatrices de l'association Je M'engage pour l'Afrique ; A la fin de l'année 2020 j'ai vu cette association sortir du bois sur Linkedin avec bcp d'intérêt et très vite j'ai eu l'occasion d'échanger avec Ileana et de partager nos visions sur l'écosystème associatif africain en France. Cet échange débouche sur plein de beaux projets qu'on a hâte de vous présenter. Dans cet épisode vous découvrirai le parcours singulier de nos 3 invitées, leur constante recherche de l'excellence, leur passion pour l'Afrique et surtout de façon très concrète le livre blanc du nom de « Contresens » que JMA a sorti à l'occasion du sommet de Paris sur le financement des économies africaines. Si vous écoutez l'épisode jusqu'au bout vous découvrirai les personnalités qui inspirent Fathouma, Ileana et Amina, les objectifs de JMA, leur engagement et leur conviction optimistes pour l'Afrique. Comme référence culturelle, Amina nous propose de lire l'excellent livre de Fellwin SARR, Afrotopia qui ne manquera pas de faire réfléchir sur les défis contemporains de l'Afrique. Dernière chose qui compte bcp pour nous, nous recevons tous vos encouragements et supports sur les réseaux sociaux, mais nous avons encore besoin de vous pour nous laisser des commentaires et nous noter 5 étoiles sur Apple podcast. Sur ce, je vous souhaite une excellente écoute et vous dit à très vite. --- Send in a voice message: https://anchor.fm/malickmdiabategmailcom/message

Revue de presse Afrique
Revue de presse Afrique - À la Une: l'Afrique frappée par une troisième vague de Covid-19

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 21, 2021 4:24


« À contre-courant d'une tendance mondiale à la baisse depuis début mai, la pandémie de Covid-19 a accéléré en Afrique pour la cinquième semaine d'affilée. C'est ce que constate Le Point Afrique notamment. La trajectoire des cas de Covid en Afrique est "très, très inquiétante", a estimé vendredi l'OMS, avec la diffusion de variants plus contagieux et un taux de vaccination dangereusement bas. Selon les données collectées par l'OMS, il y a eu en Afrique 116.500 nouvelles infections la semaine dernière, soit 25.500 de plus que la semaine précédente. (…) La République démocratique du Congo, la Namibie et l'Ouganda ont enregistré leur plus haut nombre de cas hebdomadaires depuis le début de la pandémie, souligne l'OMS, qui précise que cette hausse s'explique en grande partie par une météorologie saisonnière plus froide en Afrique australe et la propagation de variants plus contagieux. » Ainsi l'Afrique du Sud reste le pays le plus touché par le virus. « Le président Cyril Ramaphosa a annoncé récemment, précise encore Le Point Afrique, un retour à des mesures plus strictes alors que les admissions à l'hôpital ont augmenté de près de 60 % au cours des deux dernières semaines. » Le Niger intensifie sa campagne de vaccination L'Afrique de l'Ouest reste moins touchée mais la menace est toujours présente… Exemple au Niger, pointe Le Monde Afrique : « le ministre de la santé publique, Idi Illiassou Maïnassara, a annoncé mardi dernier le lancement d'une deuxième phase dans la campagne de vaccination qui sera ouverte à toutes les personnes majeures et sur l'ensemble du territoire. Le but de l'opération est de convaincre l'opinion publique de la "nécessité, pour tous, de se faire vacciner". Les équipes de vaccination seront déployées dans les centres de santé publics, mais aussi dans les structures privées et au sein des quartiers pour atteindre le plus grand nombre. La campagne avait débuté dans le pays fin mars, précise encore Monde Afrique, grâce à un don chinois de 400.000 doses de vaccin Sinopharm. Le gouvernement a ensuite reçu 355.000 doses d'AstraZeneca via le mécanisme de solidarité international Covax. Le 14 juin, seules 14.000 personnes avaient été totalement vaccinées. » L'Ouganda en difficulté La situation en Ouganda est bien plus problématique, souligne Le Monde Afrique : « les services de santé font face à une pénurie d'oxygène et de vaccins. Certains hôpitaux, privés comme publics, ne sont plus en mesure d'accueillir de nouveaux patients atteints du Covid-19 en soins intensifs. "L'Ouganda est confronté à l'heure actuelle à un très grand défi", reconnaît la ministre de la santé Jane Ruth Aceng. Plus de "8.000 bonbonnes d'oxygène" seraient aujourd'hui nécessaires "pour approvisionner tout le pays". Côté vaccins, la centrale de distribution du pays, le National Medical Stores, a cessé d'approvisionner les établissements depuis le début de la semaine. Centres de vaccinations et hôpitaux ont été contraints de suspendre leur travail. » « La production de vaccins en Afrique n'est pas une utopie » Interrogée par Jeune Afrique, la ministre sénégalaise de la Santé, Awa Marie Coll-Seck, médecin, chercheuse et spécialiste de bactériologie, insiste sur l'urgence à renforcer les systèmes de santé sur le continent. « On aura beau faire tous les progrès possibles dans la lutte contre les maladies, si en face on ne met pas en place un système solide avec du personnel formé, des infrastructures de qualité, des systèmes de surveillance et d'alerte, une chaîne logistique, des financements, des moyens répartis sur tout le territoire et pas seulement dans les grandes villes, il n'y aura pas d'amélioration. » alerte-t-elle.  Et puis, poursuit Awa Marie Coll-Seck, il faut que l'Afrique arrive à produire un vaccin. « Le Sénégal possède au moins deux sites très avancés sur la question, dont l'Institut Pasteur de Dakar qui produit déjà des vaccins contre la fièvre jaune. D'autres sont très bien placés, comme l'Afrique du Sud ou les pays du Maghreb, et j'entends parler d'initiatives au Nigeria, au Rwanda, en Éthiopie… Je pense, conclut la ministre sénégalaise de la Santé, que si on commence en s'appuyant sur les pays qui possèdent déjà une compétence et des infrastructures et qu'on les aide à se renforcer, la production de vaccins en Afrique n'est pas une utopie. »

Néo Géo
L'intégral : L'Afrique en force, avec les expos “Zone Franche” & “Kinshasa Chroniques”, et une star de Lagos, Mr Eazi

Néo Géo

Play Episode Listen Later Jun 20, 2021 102:56


Néo Géo Nova vous propose un best of de plusieurs bons moments de la saison, avec des mix, interviews, et reportages sur des expositions de la Saison Africa 2020.L'exposition Zone Franche & les Fables du CalaoDans le cadre de la Saison Africa 2020, rendez-vous dans le quartier de la Goutte d'Or à Paris, au cœur du 18ème arrondissement, à l'Institut des Cultures d'Islam avec l'exposition “Zone Franche” et dans les rues avoisinantes avec les installations visuelles et sonores Fables du Calao. Des sons, des images, des vidéos, des œuvres d'art contemporain nous font ressentir le passage des frontières, du Cameroun au Maroc à la France, de l'Afrique à l'Europe, avec ses échanges, ses richesses et ses problématiques.Un reportage de François Dayre.Pour en parler, Hervé Youmbi, artiste plasticien membre du Cercle de Kapsiki nous détaille la création des Fables du Calao. Bérénice Saliou, co-commissaire de l'exposition “Zone Franche” et directrice artistique de l'Institut explique comment s'est faite la collaboration entre Paris et l'Institut, Douala et le Centre d'art contemporain “Doual'art”, et Tanger avec sa plateforme culturelle “Think Tanger”. Enfin, Stéphanie Chazalon, directrice générale de l'Institut, nous fait la visite.Pour visiter l'exposition, rendez-vous à l'Institut tous les jours de 11h à 19h sauf le lundi, et le vendredi de 16h à 20h. Entrée gratuite et réservation conseillée. Une visite virtuelle est également disponible en ligne.Un Worldmix de nouveautés printanières (Ed Michels Affair, Erol Josué, Altın Gün, Chung Yufeng et David Chen…)Un mix qui vous transportera en Haïti, au Sénégal, aux Etats-Unis en passant par l'Inde , la Turquie, l'Asie et l'Europe…Un tour du monde musical pour saluer le chanteur Thione Seck qu'a pleuré tout le Sénégal et au-delà, tant sa voix, aux côtés de l'Orchestra Baobab puis de son groupe Ram Dam a accompagné plusieurs décennies de musique afro-latines, ou même indiennes sur son album “Orientissime” paru à la mitan des années 2000. Nous retrouverons le collectif new-yorkais El Michels Affair connu pour ses reprises instrumentales du Wu Tang, cette fois-ci très inspiré par les productions bollywoodiennes sur un album qui sortira en ce mois de mars sur le label Big Crown Records. Ensuite vient ”Erzulie”, interprétée par le chanteur chorégraphe et prêtre vaudou Erol Josué sur son nouveau disque “Pèlerinaj”. Vous retrouverez nos chouchous du moment, le groupe turco-néerlandais Altın Gün et découvrirez un superbe album, “Island Catch”, projet du joueur de pipa taïwanais Chung Yufeng et du guitariste, chanteur et compositeur folk américain David Chen. Bon voyage !L'interview du chanteur nigérian Mr Eazi

Invité Afrique
Invité Afrique - «Pour la première fois depuis 30 ans, l'Afrique est rentrée en récession en 2020»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 16, 2021 5:05


« Un an de Covid-19 en Afrique : impacts et perspectives ». C'est le titre du dernier rapport de la fondation Mo Ibrahim. Ancienne conseillère pour l'Afrique au ministère français des Affaires étrangères, Nathalie Delapalme dirige depuis huit ans la fondation du milliardaire britanno-soudanais qui a pour vocation la promotion de la bonne gouvernance en Afrique. Elle répond aux questions de RFI. RFI : Globalement, l'Afrique a été touchée plus tardivement et de manière beaucoup moins sévère que le reste du monde. Et pourtant, les conséquences économiques se font bel et bien sentir, vous parlez même de « récession ». Nathalie Delapalme : Ce qui ressort en effet du rapport que nous venons de publier sur un an de Covid en Afrique, c'est que le continent africain a été touché plus tard et moins sévèrement, mais je dirais sur le plan sanitaire uniquement. On a un continent qui représente 18% de la population, mais 3% des cas seulement. Et si vous comparez par exemple à l'Amérique latine, vous avez moins de 9% de la population, mais près de 20% des cas, on voit bien la différence. Sur la partie économique, et vous avez absolument raison de le souligner, l'impact a été beaucoup plus lourd. Pour la première fois depuis 30 ans, l'Afrique est rentrée en récession en 2020. Pourquoi ? Parce que, finalement, cela a mis en lumière la fragilité structurelle du modèle de croissance africain, en général, même s'il y a 54 pays différents, qui est une croissance qui est très fortement dépendante de la demande extérieure, en particulier l'exportation de matières premières faiblement transformées ; et à partir du moment où la demande globale s'est mise quasiment à l'arrêt, finalement l'impact économique sur le continent a été massif. Comment cela se traduit-il ? Des fermetures d'entreprise, des licenciements massifs ? Oui. La disparition d'un certain nombre de petites et de moyennes entreprises qui forment un peu le tissu du système africain en progression. Puis, vous avez surtout de façon encore plus préoccupante, encore moins de perspectives d'emploi pour la jeunesse qu'avant, une augmentation très conséquente de la pauvreté, de l'extrême pauvreté en particulier, ce qui fait qu'on aura presque 40% de la population du continent qui va se retrouver dans cette situation. Donc, c'est une vraie préoccupation. Quelles sont les conséquences de cette récession sur les budgets des États ? Les budgets des États, qui ont des marges de manœuvre, étaient déjà relativement limités parce qu'ils ont une capacité fiscale qui est beaucoup moindre qu'ailleurs – et c'est un autre souci – font que leur capacité de réaction à la crise est évidemment bien moindre que celle qu'on trouve dans les pays développés. Alors, on a déjà une reprise économique. À partir de 2021, à peu près dans tous les pays du continent, sauf peut-être les Comores, mais elle est moins importante qu'ailleurs et, surtout, un taux de croissance qui risque de rester en deçà des projections antérieures jusqu'au moins en 2024. Autre conséquence, les libertés publiques. La plupart des chefs d'État ont, semble-t-il, profité de la pandémie pour interdire les manifestations, les rassemblements ou même parfois de simples réunions politiques pourtant nécessaires à la vie démocratique. N'ont-ils pas abusé ? Oui, effectivement, c'est quelque chose qu'on a noté sur l'ensemble du continent. Ce n'est pas une spécificité du continent africain. C'est quelque chose qu'on suit avec beaucoup d'attention. Ce qui nous a aussi beaucoup frappés, c'est le risque de voir les progrès accomplis en matière d'éducation et de parité très mis à mal, parce que dans le fond, vous avez à peu près sept mois de perdus pour les écoliers et les étudiants. Et s'agissant des femmes, incontestablement un retour en arrière dû aux mesures de confinement, dû aux mesures de fermeture des établissements scolaires qu'il faut certainement qu'on suive avec beaucoup d'attention. Et si vous me permettez, je voudrais dire que tout ce qu'on a dit là peut paraître un peu inquiétant ou catastrophiste même, mais je crois que c'est important de le voir différemment. L'histoire nous enseigne qu'aucun changement dans le fond profond, aussi nécessaire soit-il, ne s'est jamais produit s'il n'a pas été provoqué par une crise majeure et nous y sommes. Pour le continent africain, c'est l'occasion où jamais, parce qu'on est dans une crise majeure, de faire mieux et c'est incontestablement la volonté de construire un modèle de croissance qui soit plus autonome, qui soit moins dépendant de l'extérieur, qui tire profit de l'espace continental qui reste à consolider, et qui tire aussi profit de l'énergie absolument considérable de la jeunesse de ce continent – plus de 65% de la population du continent. Des polémiques sur la gestion des fonds Covid ont fleuri cette année dans de nombreux pays. Cela n'augure rien de bon ? Elles ont fleuri incontestablement dans beaucoup de pays, là encore sur le continent africain, mais ailleurs aussi, avec des sujets de corruption qu'on indique dans le rapport qui vient d'être publié. Une des conclusions des analyses qu'on a faites, dans ce rapport mais dans d'autres précédents, est que la confiance ne se restaure que si les dirigeants nationaux sont capables de démontrer qu'ils délivrent à leurs concitoyens les biens et services publics qu'ils attendent. Ils considèrent la gouvernance comme un facteur majeur de réussite et d'efficacité, pas juste comme une conditionnalité de l'aide.

Invité Afrique
Invité Afrique - C. A. Mbeng Mezui: «L'Afrique a besoin de mettre en place des projets industriels régionaux»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 13, 2021 4:25


Sortir du collapsus économique – Reconstruire la puissance africaine, c'est le titre du livre que vient de publier Cédric Achille Mbeng Mezui. Il s'agit d'une contribution à l'appel lancé en avril 2020 par 88 intellectuels africains autour du prix Nobel de littérature Wolé Soyinka, pour la construction d'économies africaines résilientes. Cédric Achille Mbeng Mezui est notre invité, il répond aux questions de Stanislas Ndayishimiye.

POD GOOD HIOU
Afrique : Avant d'accélérer à 3,3% en 2022, l'économie de l'Afrique subsaharienne devrait atteindre 2,8% en 2021 (Banque mondiale)

POD GOOD HIOU

Play Episode Listen Later Jun 13, 2021 5:08


Dans son rapport sur les perspectives économiques mondiales publié le 8 juin 2021, la Banque mondiale indique que l'économie de l'Afrique subsaharienne devrait atteindre une croissance de 2,8% en 2021, avant d'accélérer à 3,3% en 2022. Cette croissance est soutenue, selon le rapport, par une reprise des activités économiques dans les secteurs qui ont été touchés par la pandémie de covid-19. La Banque mondiale affirme que le redressement de l'économie dans certains pays tels que le Nigeria, l'Afrique du Sud et l'Angola devrait permettre de remettre la région sur une pente ascendante. Les experts de la Banque mondiale prévoient ainsi une croissance de « 1,8 % en 2021 et 2,1 % en 2022 » pour le Nigeria, « 3,5 % cette année et 2,1 % en 2022 » en Afrique du Sud, et « 0,5 % en 2021 et 3,3 % en 2022 » en Angola. La Banque mondiale estime que l'économie de l'Afrique subsaharienne s'est contractée de 2,4% en raison des restrictions liées à la pandémie auxquelles se sont ajoutées les tensions politiques et sécuritaires dans une bonne partie des pays de la région. Ainsi donc, la croissance prévue pour 2021 devrait donc permettre à la région, et par ricochet au continent de connaître une reprise économique progressive jusqu'à un retour aux niveaux pré-pandémiques. La Banque mondiale affirme que cette croissance reste soumise à des facteurs assez incertains tant à l'interne qu'à l'externe. Allusion faite à la mise en œuvre complète des campagnes de vaccination, à l'apaisement des tensions politiques et sécuritaires dans certains pays, à l'allègement du poids de la dette pour d'autres, à la stabilisation de la tendance inflationniste, à la baisse de l'insécurité alimentaire, à la hausse des prix de produits comme le pétrole ou le fer ainsi qu'au retour d'une relation de confiance propice à la consommation. En dépit de la croissance prévue, « les niveaux de revenu par habitant en 2022 devraient être inférieurs de 4 % en moyenne à ceux observés en 2019. Les experts de la Banque mondiale estiment que la situation sera particulièrement difficile dans les pays fragiles ou touchés par un conflit, avec des prévisions de production pour 2022 en recul de 5,3 % en moyenne par rapport à 2019 ». --- This episode is sponsored by · Anchor: The easiest way to make a podcast. https://anchor.fm/app --- Send in a voice message: https://anchor.fm/flicit-vincent/message

ACTUALITE.CD-Le Podcast
Félix Tshisekedi: J'ai bon espoir que l'Afrique sera vaccinée à environ 60%

ACTUALITE.CD-Le Podcast

Play Episode Listen Later Jun 13, 2021 2:46


  « La situation doit nous servir de leçon. C'est à peu près vers fin mai que nous avons commencer à avoir les premières alertes cette recrudescence. Nous n'avions pas prévu cela. Nous n'étions pas préparé à reporter cette cérémonie. Nous nous disions que la situation allait s'améliorer ou se serait maintenue à un niveau acceptable ». 

POD GOOD HIOU
Edition économie : 88,6 milliards de dollars quittent chaque année l'Afrique illégalement

POD GOOD HIOU

Play Episode Listen Later Jun 8, 2021 7:19


L'Afrique perd chaque année 88,6 milliards de dollars en flux financiers illicites transférés vers des pays développés alors que son déficit de financement pour atteindre les objectifs de développement durable d'ici 2030 est de 200 milliards de dollars par an. Tant d'opportunités perdues pour le continent africain qui souffre de mauvaise gouvernance. «Il faut envisager ces 88,6 milliards de dollars par an dans le contexte des millions de personnes qui auraient pu être sorties de la pauvreté, du nombre énorme d'opportunités d'emploi qui auraient pu être créées pour la population jeune en pleine expansion de l'Afrique, des milliers d'hôpitaux et d'écoles qui auraient pu être construits, et de la manière dont tout cela aurait pu se traduire par un renforcement de la stabilité et de la cohésion des sociétés et des communautés du continent», soulignait dans une tribune Cristina Duarte, secrétaire générale adjointe des Nations unies et conseillère spéciale pour l'Afrique. «Les flux financiers illicites et la corruption entravent le développement de l'Afrique en drainant les devises, e, réduisant les ressources, en étouffant le commerce et la stabilité macroéconomique et en aggravant la pauvreté et les inégalités», indique pour sa part le SG de la Cnuced, Mukhisa Kituyi, en appelant à des actions plus concertées entre gouvernement africains et acteurs du secteur privé, pour le recouvrement des avoirs volés et combattre les flux financiers illicites. GFI estime que la valeur annuelle des FFI liés au commerce à l'intérieur et à l'extérieur des pays en développement s'élève, en moyenne, à environ 20% de la valeur de leur commerce total avec les économies avancées. La pandémie Covid-19 n'a pas empêché les gouvernants indélicats de piocher dans les caisses. Transparency international a recensé des cas documenté dans 17 pays où 1,1 milliard de dollars de fonds publics ont été détournés. Cet argent aurait pu servir à mieux prendre en charge les malades de la Covid. --- This episode is sponsored by · Anchor: The easiest way to make a podcast. https://anchor.fm/app --- Send in a voice message: https://anchor.fm/flicit-vincent/message

Kanal K - Alle Podcasts und Episoden
Fenêtre sur l'Afrique (Französisch)

Kanal K - Alle Podcasts und Episoden

Play Episode Listen Later Jun 5, 2021 120:05


Fenêtre sur l'Afrique informiert auf Französisch über Politik, Gesellschaft und aktuelles Geschehen in afrikanischen... The post Fenêtre sur l'Afrique (Französisch) appeared first on Kanal K.

POD GOOD HIOU
Innovation financière l'Afrique peut-elle créer ses propres tendances

POD GOOD HIOU

Play Episode Listen Later Jun 4, 2021 11:17


La pandémie a considérablement amplifié les besoins financiers des économies africaines qui se retroussent désormais les manches afin de relever le challenge de la relance. Face au risque d'un déficit de financement de 290 milliards de dollars d'ici 2023 selon le FMI, conjugué à un niveau de dette publique élevé pour plusieurs pays et la mobilisation des partenaires internationaux pour y remédier, quelle carte l'écosystème financier régional peut-il jouer ? Quel rôle pour l'innovation financière ? « L'innovation est la clef de la prospérité économique ». Cette célèbre maxime de Michael Porter, professeur à Harvard, au sujet de la croissance des entreprises s'applique bien aux pays d'Afrique qui, certes moins affectés que le reste du monde sur le plan sanitaire par la crise de Covid-19 en 2020, en ont fortement fait les frais sur le plan économique. Le continent aux 54 drapeaux n'a jamais eu autant besoin de financements pour huiler et redémarrer sa machine économique. Si rien n'est fait pour multiplier l'offre financière afin de redresser la croissance du PIB après une première récession en 25 ans, les pays africains risquent d'être confrontés à un déficit de financement de 290 milliards de dollars d'ici 2023 selon le Fonds monétaire international (FMI). Et ce, malgré les prévisions qui affichent un rebond de la croissance régionale à 3,4 % en 2021 et 4 % en 2022. Les bailleurs de fonds internationaux multiplient les réflexions et rencontres -à l'instar du sommet économique de Paris ce 18 mai à l'initiative du président Emmanuel Macron- autour des possibilités de soutenir l'Afrique dont certains pays doivent composer avec une dette publique élevée. En cela, les Droits de tirages spéciaux (DTS) que le FMI devrait mettre à la disposition des économies africaines en fonction de la décision de son conseil d'administration devraient apporter une réelle bouffée d'oxygène aux Etats. Mais au-delà, pourquoi ne pas explorer la manière dont l'écosystème financier régional pourrait, techniquement, multiplier les voix possibles de financements des économies ? --- This episode is sponsored by · Anchor: The easiest way to make a podcast. https://anchor.fm/app --- Send in a voice message: https://anchor.fm/flicit-vincent/message

Synapsen. Ein Wissenschaftspodcast von NDR Info
(33) Die andere Entdeckung Afrikas

Synapsen. Ein Wissenschaftspodcast von NDR Info

Play Episode Listen Later Jun 4, 2021 61:37


Aus europäischer Sicht waren große Teile Afrikas Mitte des 19. Jahrhundert noch weiße Flecken auf der Landkarte. Bis dahin waren kaum Forscher aus Europa dorthin gelangt - aber auch weil viele Forscher diesen Teil der Welt für uninteressant hielten. Diese Haltung versperrte den damaligen Wissenschaftlern den Zugang zum Beispiel zu Handschriften mit einem Wissensschatz, den es dort durchaus gab. Host Lucie Kluth spricht mit Autorin Heide Soltau auch über Forscher, die ganz anders an ihre Forschung herangegangen sind, zum Beispiel über Heinrich Barth, der während seiner Expedition durch afrikanische Länder einheimische Gelehrte befragt hat, verschiedene Sprachen gelernt hat und so erfahren hat, dass Afrika durchaus ein kulturreicher Kontinent war. Die Hintergrundinformationen • Tagebuch Heinrich Barths Reise, im Auftrag der Britischen Regierung | Heinrich Barth: Reisen und Entdeckungen in Nord- und Zentral-Afrika in den Jahren 1849–1855. 5 Bände, Justus Perthes Verlag, in: https://opacplus.bsb-muenchen.de/title/BV023897295 • Forschungen und Abenteuer in Nord-und Zentralafrika | Heinrich Barth: Die große Reise. 1849-1855 /hrsg. von Heinrich Schiffers. Erschienen bei Thienemann, Edition Erdmann 1986 • Charlie English: Die Bücherschmuggler von Timbuktu. Von der Suche nach der sagenumwobenen Stadt und der Rettung ihres Schatzes. Erschienen bei Hoffmann und Campe 2018 • Zur historischen Anthropologie vorkolonialer Herrschaft in Afrika | Christoph Marx: Charisma und Lineage. In: Jenseits von Dichotomien. Aspekte von Geschichte, Gender und Kultur in Afrika und Europa / Ntewusu, Samuel; Paarmann, Nina (Hrsg.) 2020, S. 385 - 401 • Zur historischen Erfassung des vorkolonialen Schwarzafrika in der deutschen Forschung des 19. und frühen 20. Jahrhunderts | Christoph Marx, Heinrich Barth, 1988: Völker ohne Schrift und Geschichte. Erschienen bei Steiner 1988, S. 8–39 • Christoph Marx: Afrika Reisender ohne imperiale Ambitionen. In: Damals 08/2020, www.damals.de • Reiner Prass, Forschungsreise und Wissensproduktion in Afrika in der Mitte des 19. Jahrhunderts, in: Themenportal Europäische Geschichte, 2019, www.europa.clio-online.de/essay/id/fdae-1728 • Vorkoloniale Wissensproduktion zwischen Afrika und Europa | Achim von Oppen: "Sie schlossen uns einen Weltteil auf.", erschienen auf goethe.de. www.goethe.de/prj/lat/de/spu/22085317.html • Studien zur Kulturkunde | 125. Sous la direction de Mamadou Diawara, Paolo Fernando de Moraes Farias et Gerd Spittler: Heinrich Barth et L’Afrique, erschienen im Rüdiger Köppe Verlag Köln 2006 • Eine Einführung in Geschichte, Politik und Gesellschaft | Rainer Tetzlaff: Afrika, erschienen bei Springer VS 2018

Revue de presse française
Revue de presse française - À la Une: Emmanuel Macron parle à l'Afrique

Revue de presse française

Play Episode Listen Later May 30, 2021 4:58


« Immigration, terrorisme, colonisation... Les confidences de Macron en Afrique », entretien fleuve accordé au JDD par le président français en marge de son déplacement cette semaine au Rwanda et en Afrique du Sud. « Emmanuel Macron fait le bilan de sa politique africaine. Il insiste notamment sur les conséquences migratoires pour l'Europe d'un échec collectif à réinvestir massivement en Afrique », écrit le JDD... Il « appelle l'Europe à effacer une partie de la dette africaine ». Emmanuel Macron adresse également quelques messages bien sentis, qui ont le mérite d'être clairs. Sur le plan militaire déjà, il affirme que la France retirerait ses troupes de l'opération Barkhane si le Mali allait « dans le sens » d'un islamisme radical. Il faut de toute façon penser « à la sortie », martèle le chef de l'État, qui rappelle avoir justement proposé un chemin de sortie lors du sommet du G5 Sahel à Pau, en janvier 2020. Des messages politiques Dans les colonnes du JDD donc, le chef de l’État français dit avoir « passé le message » aux dirigeants d'Afrique de l'Ouest : il « ne resterait pas aux côtés d'un pays où il n'y a plus de légitimité démocratique ni de transition ». On pense forcément au Mali, théâtre d'un deuxième coup d'état en neuf mois, vu comme inacceptable par Paris et l'Union européenne. Pour le président français, autre dossier sur lequel les choses sont claires : le Tchad.  « Nous venons au secours et en soutien d'un État souverain pour qu'il ne soit pas déstabilisé ou envahi par des groupements rebelles et armés". Mais nous demandons la transition et l'inclusivité politique", assure-t-il. On sait qu'il avait été vertement critiqué pour avoir assisté aux obsèques d'Idriss Déby et, à l'occasion de ce déplacement d'ailleurs, Emmanuel Macron dit avoir eu un long échange avec Mahamat Déby, le fils du maréchal qui a pris la relève. Et lors du G5 Sahel qui a suivi, affirme Emmanuel Macron, « avec les autres chefs d'État, nous sommes allés le voir pour lui demander cette ouverture politique avec le soutien de l'Union africaine ». En somme, circulez, il n'y a rien à voir. Communication assurée pour Emmanuel Macron, messages bien passés. Extrême droite, danger imminent Or, pendant ce temps en France : extrême droite, danger imminent.À force d’y consacrer des Unes et des dossiers - à force probablement, pour nous d’en parler-, peut-être que cela finira bien arriver. « L’extrême banalisation, Comment Marine Le Pen se rapproche du pouvoir », alerte L’OBS. A un an maintenant de la présidentielle, le magazine constate que l’héritière de l’extrême droite est désormais un « invariant de la politique française », et surtout elle « n’a jamais paru si proche de conquérir le pouvoir ». Tout est là. Aujourd’hui, envolé le « front républicain » qui faisait barrage. La porosité avec l’électorat des Républicains est semble-t-il réelle, notamment les « retraités épargnants » sur lesquels le RN a des vues nous dit L’Obs, et qui sont déjà convaincus en matière de « sécurité et d’immigration ». Le Rassemblement national profite largement des faiblesses du reste de la classe politique. Marianne nous livre aussi quelques clés du succès. « Laïcité, république, Protectionnisme, sécurité, immigration, localisme… Tous ces sujets qu’ils ont laissés au RN ». « La gauche et la droite, estime Marianne, ont laissé des pans entiers du champ politique au Rassemblement national, évacuant ainsi tout débat démocratique ». Les deux magazines sont en tout cas d’accord : cette issue, possiblement fatale l’an prochain, est également le fruit de la stratégie politique d’Emmanuel Macron. Dans L’Obs, parole de politologue : « Quand on désigne MLP comme la première opposante, c’est le principe de l’alternance qui est réactivé. La question est donc celle-ci,  si ce n’est plus au tour d’Emmanuel Macron, est-ce au tour de Marine Le Pen ? ». Car c’est bien là que tout pourrait se jouer, se désole L’Obs, savoir lequel des deux sera « le moins détesté ». Beaucoup de gens intelligents en France ? Et pour trancher, on peut être rassuré, il y a beaucoup de gens intelligents en France.Il y a surtout beaucoup de gens qui se croient très intelligents, surdoués même, nous apprend L’Express. Depuis dix ans maintenant, le phénomène du HPI, le haut potentiel intellectuel, « fascine » de plus en plus les Français, qui croient en être. Mais ce n’est pas forcément de leur faute. « Alors que seulement 2,5% de la population a un quotient intellectuel supérieur ou égal à 130, les consultations à ce sujet explosent ». C’est un business, comme le reconnait Michelle, psychologue du XVe arrondissement de Paris : « Comme nombre de mes collègues, je me suis lancée là-dedans parce que je savais qu’il y avait de l’argent à se faire ». Un « marché juteux » qui peut attirer « des charlatans », nous met en garde L'Express. Ou du moins des gens aux profils particuliers, dirons-nous. Le magazine nous présente Raymonde Hazan, « psychanalyste autoproclamée surdouée ». « La seule chose avec laquelle vous pouvez ouvrir toutes les portes en tant que surdoué, c'est la clé du cœur », nous dit-elle. Et elle a forcément un prix cette clé du cœur. « Sur sa page internet, rapporte L'Express, Raymonde propose une détection du haut potentiel par téléphone (120 euros les 45 minutes). Une heure et demie de vidéo pour bien vivre sa "surdouance" (349 euros). » Elle a même lancé il y a quelques années son académie en Normandie. Si ça vous intéresse, cela coûterait 3 500 euros les six jours. « Un tarif non confirmé par Raymonde Hazan, qui refuse de parler de sa formation à des "normo-pensants" », déplore L'Express. Comme les journalistes qui l'ont contactée, nous ne sommes probablement pas assez intelligents pour comprendre Raymonde…

France Culture physique
Soustraire l'Afrique de la pensée coloniale

France Culture physique

Play Episode Listen Later May 27, 2021 32:27


durée : 00:32:27 - La Grande table idées - par : Olivia Gesbert - Afrique France, quel récit commun? Rendez-vous avec l'historien Mamadou Diouf pour la traduction française de "L'Invention de l'Afrique" (Valentin-Yves Mudimbe, Présence africaine, 2021), et Eric Fottorino, fondateur des revues "Le 1" et "Zadig". - réalisation : Thomas Beau - invités : Mamadou Diouf historien, spécialiste de l’Empire colonial français, enseignant à l’université de Columbia à New-York; Eric Fottorino Journaliste, écrivain fondateur et directeur de la publication du Journal Le 1, ancien dirigeant du Monde

Cultures monde
Aide internationale : la nouvelle donne (3/4) : Programmes de développement, la voix de l'Afrique

Cultures monde

Play Episode Listen Later May 26, 2021 60:00


durée : 01:00:00 - Cultures Monde - par : Florian Delorme, Mélanie Chalandon, Antoine Dhulster - Le 18 mai se tenait à Paris le sommet sur le financement des économies africaines. L'occasion pour de nombreux politiques et intellectuels africains d'appeler à repenser les mécanismes de l'aide au développement sur une base plus équitable, au sein de laquelle l'Afrique aurait aussi son mot à dire. - réalisation : Vincent Abouchar, Benjamin Hû - invités : Cheikh Guèye géographe, coordinateur de la Plateforme Stratégique Commune de l’ONG sénégalaise « Enda Tiers Monde » et contributeur au Rapport Alternatif Sur l’Afrique (RASA); Gilles Yabi économiste et politiste, fondateur et directeur de WHATI, think tank citoyen, participatif et multidisciplinaire sur les dynamiques ouest-africaines et ancien journaliste à Jeune Afrique; Haïdar El Ali ancien ministre de l’environnement du Sénégal, directeur de l’agence sénégalaise de la reforestation et de la grande muraille verte.

Vous m'en direz des nouvelles !
Vous m'en direz des nouvelles ! - «The Power of My Hands», quand les femmes prennent l'Afrique en main

Vous m'en direz des nouvelles !

Play Episode Listen Later May 26, 2021 48:30


Dans le cadre d'Africa 2020, le Musée d'Art Moderne de Paris réunit 16 plasticiennes et performeuses de l'Afrique anglophone, lusophone, et de la diaspora pour l'exposition «The Power of My hands». Un regard artistique et contemporain sur leurs vies quotidiennes et leurs intimités. Elles peuvent filmer, peindre, broder, dessiner, sculpter, tresser… Ce sont les mains. Les mains de ces 16 femmes, 16 artistes dont le Musée d’Art Moderne de Paris présente les œuvres, dans le cadre de la Saison Africa 2020. Et si ces mains racontaient leur corps, leur vie quotidienne, leur intimité, leurs relations sociales et familiales, ou encore la spiritualité, les tabous, les tensions et les espoirs de la société dont elles font partie ? C’est ce que l’on peut découvrir à travers l’exposition « The Power of My Hands » à visiter jusqu’au 22 août 2021. Odile Burluraux est l’une des commissaires et notre invitée. En fin d'émission, la chronique musique d'Alain Pilot. Il a rencontré Karen Lano, à l’occasion de la sortie de son second album intitulé « Muses ». 

Afrique Économie
Afrique économie - Afrique du Sud: l'impact de la crise sanitaire sur le chômage [3/3]

Afrique Économie

Play Episode Listen Later May 25, 2021 2:21


À l’image du reste du monde, l’économie sud-africaine a été très affectée par la pandémie. Le pays le plus touché du continent par le Covid-19 peinait déjà à renouveler son modèle économique avant la crise. Le chômage touche désormais 32% de la population et jusqu’à 42% si l’on inclut ceux qui ont abandonné toute recherche. Avec en première ligne les jeunes, frappés de plein fouet. Mais le président Cyril Ramaphosa espère encore redresser la situation, notamment grâce à un plan de relance.  Dans le township de Diepsloot, au nord de Johannesburg, les opportunités, qui se faisaient déjà rares, sont de plus en plus dures à trouver. Installée dans le recoin d’une rue poussiéreuse, l’association Southern Africa Youth Project ne cesse de voir défiler dans ses petits locaux la jeunesse du quartier, en quête de formations ou d’emplois. « Il nous faut vos CV, vos papiers d’identité, et tous vos diplômes. » Après un an à envoyer des CV un peu partout, Nombuyiselo, 28 ans, espère que l’association pourra la guider dans ses recherches. « J’ai perdu mon emploi au début de la crise du Covid-19, je travaillais dans un centre d’appel. L’un de mes frères a aussi perdu le sien, et un autre vient d’avoir son bac et cherche du boulot. Donc nous dépendons tous financièrement de mon père et d'un autre de mes frères. Je suis un peu un fardeau, même s’ils ne le disent pas, je représente un poids financier trop lourd. » Des groupes de parole sont aussi organisés pour échanger les expériences, ainsi que les déceptions. Khulani gagnait sa vie en faisant la promotion d’une banque dans des centres commerciaux. Lorsqu’il a lui aussi perdu son emploi suite à la pandémie, le jeune homme de 25 ans pensait pouvoir vite retomber sur ses pieds, grâce à son diplôme de licence en développement. Mais depuis 6 mois, il ne trouve pas d’issue. « Je pensais que pour moi, ce ne serait pas trop dur, car j’ai un diplôme. Mais maintenant, je suis prêt à accepter n’importe quoi, même un emploi moins bien payé. C’est très stressant, je ne sais pas si je vais juste devenir un chiffre parmi les statistiques de ceux qui ont fait des études mais qui sont au chômage. » Le directeur du Southern Africa Youth Project, Clifford Legodi, voit la demande de formations augmenter en ces temps difficiles, et tente de mettre l’accent sur l’importance de maîtriser les outils informatiques. « Avec la pandémie, ceux qui s’en sont sortis ce sont ceux qui travaillaient déjà en ligne. Mais dans les communautés défavorisées comme Diepsloot, beaucoup de gens ont perdu leur emploi. À cause du manque d’accès à internet, les habitants ici sont désavantagés. Certains, qui suivaient déjà nos programmes, ont pu trouver du travail, mais il y en a peu. Beaucoup sont au chômage. » L’Afrique du Sud devrait renouer avec la croissance cette année, à un taux de 3%. Mais selon le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), un retour à l’activité économique pré-Covid pourrait prendre jusqu’à 5 ans.

Afrique Économie
Afrique économie - Afrique du Sud: l'impact de la crise sanitaire sur l'industrie du tourisme [2/3]

Afrique Économie

Play Episode Listen Later May 24, 2021 2:21


À l’image du reste du monde, l’économie sud-africaine a été très affectée par la pandémie du coronavirus. L’industrie du tourisme, qui contribuait à près de 7% du PIB du pays avant la crise, est encore très touchée. De notre envoyée spéciale au Cap, Dans la rue principale de Franschhoek, seul le passage des camions vient briser le calme ambiant. Située à l’est du Cap, la petite ville, considérée comme la capitale gastronomique du pays, vit d’habitude du tourisme. Mais désormais, elle ressemble à une ville fantôme.  « Cet endroit est mort depuis le coronavirus, complètement mort ! », dit Takis, l’air renfrogné, les bras croisés. Il reste assis sur un banc devant son bar-restaurant à son nom. À l’intérieur, seuls deux clients sirotent une bière. « Depuis 35 ans que je suis ici, je n’ai jamais vu Franschhoek comme cela. Là-bas, ce commerce a fermé. Et là aussi. Moi, je remercie mon propriétaire, qui me fait payer moins cher. Sans lui, j’aurais déjà mis la clé sous la porte. » « On pensait que l’année 2020 nous réussirait » Et pour Vuyo, l’un de ses employés, il est aussi difficile de rester à flot. « Il a fallu réduire notre temps de travail. Mais je dépends beaucoup de ce boulot, pour pouvoir réussir à manger et survivre. Et c’est très dur, car il faut aussi subvenir aux besoins de la famille toute entière. »  ► À lire aussi : Afrique du Sud: l'impact de la crise sanitaire sur l'industrie vinicole Le calme règne aussi dans la ville du Cap. Le quartier malais attire d’habitude les foules, mais désormais, le guide touristique Zaki Harris se promène souvent seul. « Nous remontons l’une des ruelles de Bo-Kaap avec ses maisons colorées de styles grégorien et hollandais. Avant le Covid-19, on voyait ici beaucoup de jeunes voyageurs en train de prendre des photos. On pensait que l’année 2020 nous réussirait, que les habitants pourraient profiter du tourisme pour gagner un peu leur vie. Le plus gros défi, c’est de ne pas savoir quand cela pourra changer à nouveau, et reprendre. »  Les dommages collatéraux du variant La découverte d’un variant dans le pays, en novembre, puis sa rapide propagation, ont eu un effet dévastateur sur le secteur, et de nombreux vols commerciaux ont été suspendus.  Enver Duminy, de l’organisation de promotion du tourisme pour le Cap (Cape Town Tourism), espère que le pays pourra être à nouveau attractif grâce à la campagne vaccinale. « Nous avons perdu des dizaines de milliers d’emplois dans l’industrie du tourisme, autour du Cap, et cela a coûté au total à l’économie des milliards de rands. L’Afrique du Sud a peu à peu été perçue comme étant la cause d’un variant encore plus dangereux. Donc, la campagne vaccinale est une bonne chose, car cela va pouvoir redonner de la confiance. »  La vaccination connaît néanmoins des retards. De quoi repousser un peu plus le retour tant attendu des touristes internationaux.