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Épisode 1010 : Quand Netflix sort One Piece, la série la plus attendue des fans de Manga, impossible de se louper. Les communautés attendaient au tournant et Netflix a su jouer leur jeu pour les satisfaire !Que se passe-t-il quand ta communauté a droit de vie ou de mort sur toi. C'est un peu l'histoire du lancement de la nouvelle série One Piece sur Netflix.Quand Netflix a annoncé le lancement le 31 Aout d'une série adaptée du célèbre Manga One Piece il est peu dire que le vent ne soufflait pas dans le bon sens. Lancement d'une série en 8 épisodes. Une série en live action comme on dit dans le jargon des fan boys et fan girls. C'est à dire avec des vrais acteurs.https://youtu.be/Ades3pQbeh8?si=epZFneP--dfEXbs0&t=11Tous les fans s'attendaient à une catastrophe et plus généralement les experts en Manga craignaient une énième adaptation ratée.Et pourtant… One Piece Live action a réussi le grand chelem. Satisfaire une base fan qui compte parmi le plus exigences au monde et réaliser un énorme carton d'audience sur le Grand public.La raison tient à un certain nombre d'ingrédients savamment dosés avec un point commun: le respect des fans comme on ne l'a jamais vu auparavant.Retrouvez toutes les notes de l'épisode sur www.lesuperdaily.com ! . . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
"Des femmes les accompagnaient et les servaient en prenant sur leurs ressources"Méditation de l'évangile (Lc 8, 1-3) par le père Sébastien AntoniChant final: "Marche en ma présence" par la Communauté des Béatitudes
Beaucoup y pensent mais peu osent sauter le pas : pas facile de tout plaquer et de changer de vie... C'est ce qu'a fait Aurélie à plusieurs reprises. Elle est la maman d'Ylane 13 ans, Noam 12 ans, Eden 11 ans, Anastasia 8 ans et Abigaïl 1 an ½. A 34 ans, elle a déjà vécu plusieurs vies et elle nous les raconte toutes aujourd'hui.
Avec Gabrielle Villetard et Pascale Vincente
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durée : 00:04:45 - Le Reportage de la Rédaction - Depuis début juillet, 21 sans-papiers accueillis sein de la communauté Emmaüs de Saint-André-lez-Lille sont en grève pour dénoncer les rythmes de travail et conditions de vie dégradantes qu'ils et elles disent avoir subi pendant des années, contre un logement et la promesse d'une régularisation.
"De manière générale, humaniser son business, ça ne peut pas faire de mal !" Les modèles de croissance des Entreprises sont de plus en plus collaboratifs. BtoB comme BtoC, le Marketing est en train de devenir de plus en plus communautaire. Lemlist, Adobe, Agorapulse, Team For The Planet, l'ont bien compris. À qui le tour ? Dans cet épisode, Noémie Kempf, créatrice du Podcast "Storyline" et aute ur du Livre "Le pouvoir des communautés ", dévoile la méthode pour créer sa communauté ! La définition d'un tunnel communautaire [00:01:56] Noémie explique ce qu'elle entend par un tunnel communautaire et comment il peut être efficace. L'importance des communautés dans les stratégies marketing [00:02:54] L'adoption croissante de l'approche communautaire par les entreprises dans tous les secteurs et de son intégration dans les stratégies marketing. Exemples de communautés dans différents secteurs [00:05:39] Noémie donne des exemples de communautés dans différents secteurs, y compris l'industrie bancaire, et souligne l'importance croissante des communautés dans l'économie actuelle. Les différentes industries bénéficiant de l'approche communautaire [00:06:37] Les industries chinoises, les entreprises pour particuliers comme Green Go et Eliot, et les secteurs B2B peuvent tous bénéficier de l'approche communautaire. Les objectifs d'une communauté dans une stratégie de développement [00:08:54] Les objectifs peuvent inclure le soutien au développement de nouveaux produits, l'augmentation de la visibilité orientée vers l'humain, la conversion d'audience en clients et la fidélisation de la clientèle existante. Le modèle "SPACE" pour définir un projet communautaire [00:09:51] Le modèle SPACE comprend le support client, l'idéation et l'innovation, l'acquisition et l'advocacy, le contenu et la contribution, l'engagement, et le succès du produit. Comprendre l'intérêt des gens à rejoindre votre communauté [00:12:44] L'importance de la proposition de valeur communautaire et comment elle répond aux besoins des membres. Les propositions de valeur complémentaires des marques et des communautés La "Minimum Viable Community" (MVC) [00:16:20] L'importance de tester et valider une stratégie d'animation de communauté avant de la lancer officiellement. Mon fail personnel [00:18:10] Caroline explique comment la croissance rapide de sa communauté a causé des problèmes et des tensions et l'a amenée à faire un recrutement trop rapide, qu'elle a payé cher ! La structuration et l'animation de la communauté [00:20:43] Noémie aborde la nécessité de créer un cadre et de déléguer les responsabilités au sein de la communauté, ainsi que les différentes stratégies d'animation et d'engagement des membres. Mesurer l'évolution d'une communauté [00:23:37] Noémie explique qu'il est important de mesurer le nombre de personnes qui rejoignent et quittent une communauté, ainsi que d'autres indicateurs d'engagement. Les outils pour créer une communauté [00:24:26] Noémie mentionne l'utilisation d'outils pour créer une communauté, en fonction des membres et des objectifs de la communauté.
Avec Marie-Noëlle Dolle
durée : 00:59:03 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit - À l'heure des décolonisations, la France cherche des solutions pour conserver ses liens avec l'Afrique. Entre 1958 et 1960, en parallèle de la construction de la Ve République, le général de Gaulle porte le projet de la Communauté française qui réunit la France et ses ex-colonies africaines. - invités : Thomas Deltombe Éditeur et essayiste; Mélanie Torrent Professeure à l'Université de Picardie Jules Verne, spécialiste de l'histoire du Royaume-Uni et du Commonwealth
Élévation du niveau de la mer, réchauffement et acidification de l'océan… sans compter les inondations, sécheresses et catastrophes naturelles à répétition, les nations du Pacifique sont en danger de disparition totale, comme l'alerte le dernier rapport du GIEC. Les regards des pays insulaires sont tournés vers la COP. Aux îles Fidji, la santé et la sécurité alimentaire des 900 000 habitants sont déjà en danger. Les conséquences du réchauffement climatique, c'est pour eux le quotidien. (Rediffusion) De notre envoyée spéciale aux Fidji,Le petit village de Narikoso, sur l'île d'Ono, dans l'archipel de Kadavu, petit bout de paradis au bord de l'eau bleu turquoise, n'est accessible que par bateau. À peine le pied posé à terre, force est de constater que l'océan s'est déjà frayé un chemin entre les maisons faites de planches de bois et de toits en taule.Katerina Ravasea, la chef du village, a le regard espiègle, mais la voix triste, lorsqu'elle explique que depuis quelques années, l'océan ne cesse de se rapprocher de sa maison. « On voit l'eau monter, de plus en plus, et les vagues passent par-dessus le mur de pierre que nous avons construit pour empêcher l'eau de nous envahir. C'est ma maison ici, c'est ici que je veux mourir malgré tout. » Le gouvernement s'est rendu dans le village et a promis d'aider les habitants à déménager. « Sur les 23 maisons que le gouvernement nous a promis de déplacer, seulement sept l'ont été. Nous attendons qu'on vienne pour les autres, depuis des mois. Ce qui me blesse, c'est qu'on nous a promis des choses et nous attendons toujours ». Katerina Ravasea explique qu'une équipe de scientifiques est venue inspecter les sols et ils ont fait état de la présence d'eau en dessous des maisons du village. La chef sait que quoi qu'il arrive, il faudra déplacer tout le monde. Certains habitants du village ont déjà déménagé. C'est le cas de Joseva Rabonu, père de deux enfants. Il habitait sur le bord de mer, sa maison est à présent située un peu plus haut, sur une colline. « J'ai voulu déménager, car les anciens du village qui vivaient ici n'avaient pas de problèmes, mais nous, on voit bien la différence, observe-t-il.Ceux de ma génération, on sait très bien que le changement climatique existe, je vois de mes propres yeux le niveau de la mer monter. Vous voyez le mur de pierres là-bas ? Avant, il était au sec, maintenant la mer est passée par-dessus. »Sa crainte principale aujourd'hui, c'est de savoir où ses enfants pourront vivre. « Je pense qu'il sera difficile de vivre ici pour eux. C'est pour ça qu'on se relocalise plus haut, même si je porte toujours mon ancienne maison dans mon cœur. Mais l'eau monte à une vitesse folle et on constate aussi l'érosion du sol. Mieux vaut vivre plus haut. Même si maintenant, il faut tout porter en haut de la colline… Quand on va pêcher, c'est ça le plus difficile, la distance. »Catastrophes naturelles plus fréquentesLes villages en bord de mer sont affectés par la montée du niveau de la mer, mais ceux qui se trouvent en hauteur subissent aussi les conséquences du réchauffement climatique, car les rivières le long desquelles ils se sont installés ne cessent de grossir, notamment à cause de l'érosion des sols, provoquant des inondations sans précédent. C'est le cas dans le village de Naqali, situé à une trentaine de kilomètres au nord de Suva, la capitale des îles Fidji. Dans cette verdure luxuriante, une rivière gonflée traverse les plantations longées de bananiers. « Avant je pouvais franchir cette rivière à pied, si facilement, mais maintenant, c'est trop large et trop profond », explique Mosese Vosabeci, le représentant du village. Vêtu de sa chemise traditionnelle bleue et fleurie et de son sulu, la jupe noire que portent les hommes aux Fidji, il nous emmène devant les champs qui appartiennent au village. D'un geste de la main, il montre là où l'eau s'engouffre lors de grandes crues. « Ce qui est dangereux, c'est que la rivière monte et recouvre nos plantations qui se trouvent un peu plus bas que nos maisons. Sauf que lorsque nos plantes sont touchées, ce sont nos provisions qui le sont aussi, car nous dépendons de nos plantes pour nous nourrir, mais aussi pour les vendre au marché, c'est ce qui nous rapporte de l'argent, et c'est ce qui nous permet d'envoyer nos enfants à l'école ». Maritana Korosinu, une jeune femme d'une trentaine d'années, vit à Naqali depuis dix ans. Ici, elle cultive du taro, le cousin polynésien de la pomme de terre. Le changement climatique, pour elle, cela veut parfois dire tout reconstruire et repartir à zéro. « Ces plantations, c'est notre source de revenus, c'est grâce à ces plantes que nous aidons nos enfants et notre famille à se nourrir et à gagner de l'argent. Quand les cyclones nous frappent, nous sommes durement touchés. »Elle raconte qu'elle voit le changement de climat comparé à l'époque où elle est arrivée à Naqali. « Maintenant, tout a changé, il y a plus de cyclones, nous luttons beaucoup plus qu'avant. Quand un cyclone arrive ici, nos moyens de subsistance sont complètement détruits parce que nous dépendons entièrement de nos cultures pour gagner notre vie et élever nos enfants. » Préparer le territoireLe changement climatique est une réalité bien présente aux îles Fidji, comme partout ailleurs dans le Pacifique. Parmi les solutions possibles pour lutter contre de trop grands changements, il y a celles basées sur la nature, comme planter des mangroves. « La mangrove joue un rôle important dans l'écosystème côtier et marin. C'est là que les poissons viennent et pondent leurs œufs. La plupart des poissons viennent pondre dans les zones de mangrove et repartent vers les zones de récifs, donc la mangrove est un trésor dans les zones côtières », explique Etika Qica, qui travaille au sein de l'UICN, un réseau qui réunit et mobilise les connaissances et les ressources de plus de 1400 organisations environnementales à travers le monde. « Elles empêchent l'érosion côtière, s'il y a de fortes pluies qui secouent la mer, les vagues frappent d'abord la mangrove avant d'atteindre le récif, c'est pourquoi la mangrove n'est pas un endroit agréable pour se promener, c'est très boueux, mais ces boues sont vraiment planifiées stratégiquement par la nature pour absorber tous les polluants avant qu'ils n'atteignent le récif corallien. Enlevez la mangrove et vous tuez tous vos magnifiques récifs coralliens à côté. Et bien sûr, toutes les formes de vie qui s'y trouvent », prévient-il.Mais planter de la mangrove n'est pas suffisant selon lui. Il est temps de penser à des solutions adaptées. « Ce qui nous inquiète tous, c'est de savoir où nous allons aller, où nous vivrons. On prévoit que la plupart de nos îles seront sous l'eau dans les 50 prochaines années. Vous l'entendez, mais vous n'y croyez pas vraiment. Si vous vivez sur un atoll, l'augmentation du niveau de la mer est une réalité, d'autant plus quand vous avez les grandes marées. Mais je pense que même nos solutions basées sur la nature ne pourront pas relever le défi. Nous avons besoin maintenant d'aider la nature. Il est temps que nous trouvions des infrastructures vertes pour aider nos zones côtières. Planter des mangroves ne suffira pas. »L'UICN collabore avec les locaux pour construire des murs marins, aider à la reconstruction des récifs coralliens afin de réduire les impacts sur les zones côtières. « C'est vraiment urgent. Il faudra redessiner nos villages. Où va-t-on les relocaliser ? Il faut être proactif. Et ne laissez pas nos communautés se débrouiller avec ça. Nous sommes confrontés chaque année à des pertes de vies humaines, dans certaines de ces communautés côtières, car elles ne sont pas prêtes. »Perte de la terre au détriment de la merLes scientifiques qui travaillent au sein de la Communauté du Pacifique, la principale organisation scientifique et technique régionale, accompagnant le développement de la région, tentent au mieux d'alerter sur les risques qu'encourent les îles de la région face au réchauffement climatique. Ils ont créé une maquette en 3D d'un atoll et étudié l'impact de l'élévation du niveau de la mer et de l'inondation sur les îles basses. Selon eux, si le niveau de l'océan augmente de 80 cm d'ici 2100, un grand nombre de petites îles seront complètement inondées et leurs sources d'eau potable empoisonnées par l'eau salée : elles deviendront inhabitables. « Je pense que nous ne saisissons toujours pas l'urgence et le besoin que nous avons dans la région en matière d'adaptation au climat, élabore Hervé Damlamian, le chef de projet prévision et surveillance des océans. Pour le moment, on met de la rustine à droite à gauche. Les problèmes sont encore abordés de façon sectorielle, mais ce n'est absolument pas ce dont notre région a besoin ».L'océanographe explique la nécessité de cartographier les vulnérabilités des îles du Pacifique. « Il faut s'atteler à la sécurité alimentaire, examiner la question des transports, de la connectivité et de l'énergie. S'assurer d'avoir de l'eau potable. Nous avons besoin d'une ligne conductrice de notre adaptation qui peut vraiment s'attaquer à tous ces problèmes de vulnérabilité en même temps. Si nous voulons vraiment être honnête sur les besoins de la région en termes d'adaptation, avoir ces petits fonds dédiés pour une approche sectorielle autour de l'adaptation au climat, ça ne va pas suffire et nous allons droit au mur. Ce dont nous avons besoin, c'est d'augmenter nos financements et nos investissements.»Malgré tout, il est cependant encore tout à fait possible d'agir selon lui et c'est la raison pour laquelle les regards sont tournés vers la COP27. « Il y a beaucoup de frustrations dans la région lorsque l'on voit les différentes COP se dérouler, nous les suivons avec grande attention. C'est à la fois porteur d'espoir et de frustrations auxquelles les communautés du Pacifique sont confrontées. Pour nous qui vivons et respirons dans cette partie du monde, il semble évident que le besoin est urgent et que nous n'avons plus le temps d'attendre, nous n'avons plus le temps d'appliquer des rustines un peu partout, avec de petits investissements. Nous aimerions voir peut-être un peu plus d'ambition et d'engagement de la part des pays développés comme la France pour vraiment s'engager dans cette voie. Il faut soutenir ces cultures uniques et les identités culturelles que nous avons dans la région du Pacifique et s'assurer que ces identités et ces cultures qui font partie de notre patrimoine mondial seront toujours là pour les générations futures et que nous vivrons toujours tous ici. »
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L'émission 28 Minutes du 08/08/2023 Triple champion du monde en poids constant sans palmes, Morgan Bourc'his s'investit également dans la préservation des fonds marins / Niger : ce nouveau coup d'État dans la région représente-t-il une aubaine pour les mouvements jihadistes au Sahel ? Nos invités en débattent. Morgan Bourc'his, un champion d'apnée qui ne manque pas d'airMorgan signifie en breton “celui qui vient de la mer”, Morgan Bourc'his n'aurait pas pu mieux porter son nom. Il commence la natation en piscine à Nantes, mais c'est la grande bleue qui le passionne. Après 12 ans de basket, il découvre l'apnée lors de ses études de professeur de sport. Il déménage donc à Marseille où il commence à s'entraîner en milieu naturel. Après sa sélection dans l'équipe de France de l'AIDA, il décroche trois titres de champion du monde en poids constant sans palmes. Il s'investit également dans la préservation des fonds marins : "Je pars du constat [que] je suis champion du monde, mais de quel monde ? Un monde qui est en souffrance aujourd'hui, par rapport à l'impact de notre société, notre système de vie, de fonctionnement". Il est notre invité. Coup d'État au Niger : une aubaine pour les mouvements jihadistes en Afrique ?Cette semaine est décisive pour le Niger. Lundi 7 août a sonné la fin de l'ultimatum posé par la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), qui exigeait le retour au pouvoir de Mohamed Bazoum, président démis de ses fonctions par un coup d'État militaire le 27 juillet dernier. Les putschistes restent pourtant sur leur position et ont fermé l'espace nigérien de peur d'une intervention étrangère. Mais l'intervention militaire de la Cédéao n'est pas certaine puisque le Nigéria se dit favorable à une solution diplomatique et politique pour éviter une escalade de la violence dans la région. Crainte partagée par un collectif de chercheurs qui a publié une tribune publiée le 5 juillet dans “Libération”. “Une guerre de plus au Sahel n'aura qu'un vainqueur : les mouvements jihadistes qui depuis des années construisent leur expansion territoriale sur la faillite des États''. Ce nouveau coup d'État dans la région va-t-il mener à une extension du domaine du jihad au Sahel ? Nos invités en débattent. 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 08 août 2023 - Présentation : Jean-Mathieu Pernin - Production : KM, ARTE Radio
C dans l'air du 7 août - Niger : intervention militaire imminente ? LES EXPERTS : - ANTHONY BELLANGER - Editorialiste - France Inter - Spécialiste des questions internationales - FATOUMATA DIALLO - Journaliste spécialiste de l'Afrique de l'Ouest – Africa intelligence - OUSMANE NDIAYE Rédacteur en chef du service Afrique - TV5 Monde - JEAN-PHILIPPE REMY - Directeur du département Opinion - Institut de sondages IFOP Le Niger est dans l'inconnu. Depuis hier soir minuit, le pays attend de voir si la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (Cédéao) va intervertir militairement, comme elle l'avait annoncé. Les putschistes qui contrôlent le pays depuis le 26 juillet avaient en effet reçu un ultimatum des États membres de la Cédéao, soutenus par la France. Ils devaient rendre les armes et rétablir le président régulièrement élu Mohamed Bazoum, sous peine d'une intervention armée. Le délai est donc désormais dépassé. L'incertitude demeure toutefois sur la mise en œuvre d'une telle intervention. La Cédéao semble prête à intervenir. Des armées comme le Sénégal et la Côte d'Ivoire se sont dites volontaires pour y participer. Mais une telle intervention présente un risque élevé. Peut-elle réussir ? L'armée nigérienne va-t-elle ou non choisir de s'allier aux putschistes ? Autant de questions qui poussent de nombreux pays de la région à souhaiter une issue diplomatique à cette situation. C'est le cas du Nigéria ou encore de l'Algérie. Les putschistes, eux, ne montrent aucune volonté de céder. Ils ont annoncé hier la fermeture de l'espace aérien du Niger. Leur objectif est clair : montrer qu'ils ne vont rien lâcher. Ils se savent soutenus par leurs homologues du Mali et du Burkina Faso - également arrivés au pouvoir par des putschs en 2020 et 2022. Ils ont également le soutien d'une partie de la population. La France, qui compte 1500 soldats au Niger, a affirmé qu'elle n'interviendrait pas, malgré la dénonciation par les putschistes de plusieurs accords militaires conclus entre les deux pays. Paris s'est pour l'heure limité à rapatrier 1079 Français et Européens présents dans le pays. Quelle que soit la décision finale de la Cédéao, le choix du Nigéria devrait peser lourd. Le pays possède le plus grand contingent militaire de la région, avec près de 200 000 soldats. C'est aussi un géant démographique qui compte plus de 210 millions d'habitants. C'est enfin l'acteur économique majeur de la région. Premier producteur de pétrole d'Afrique, le Nigéria est une des plus grandes puissances du continent. Son dynamisme s'est toutefois estompé depuis 2015. La croissance moyenne de 1,4% a été bien trop faible par rapport à celle de la population, d'où l'appauvrissement généralisé des Nigérians. Le Covid n'a pas arrangé la situation. L'inflation dépasse aujourd'hui les 20% et le chômage s'est envolé. Il concerne le tiers des actifs et plus de 40% de la jeunesse. Le pays est par ailleurs en proie des d'importants groupes terroristes depuis plusieurs années. L'instabilité qu'ils génèrent dans certaines régions sont pour l'heure un frein aux ambitions de développement du Nigéria. Si les putschistes et leurs soutiens dénoncent la présence française au Niger et en Afrique, un autre pays s'est depuis longtemps implanté sur le continent : la Chine. Très bien implantée au Niger, où elle est le deuxième investisseur après la France, elle profite partout du recul de l'ancienne puissance coloniale. En toute discrétion, Pékin est devenu le premier bailleur bilatéral du continent et s'est ainsi constitué une clientèle politique. Une technique déjà utilisée dans le cadre des nouvelles routes de la soie. Par ce biais la Chine fait de certains de ces partenaires des pays sujets, alignés sur ses vues politiques. L'intervention militaire est-elle imminente au Niger ? Le Nigéria peut-il reculer face aux putschistes ? La Chine est-elle déjà devenue la nouvelle puissance dominante en Afrique ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Maya Lauqué - Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
C dans l'air du 31 juillet - Putsch au Niger: pourquoi la France s'en mêle? LES EXPERTS : - STEPHANIE HARTMANN - Journaliste indépendante, spécialiste des questions de politique africaine - ANTHONY BELLANGER - Editorialiste - France Inter, spécialiste des questions internationales - OUSMANE NDIAYE - Rédacteur en chef du service Afrique - TV5 Monde - CHRISTOPHE GOMART - Ancien directeur du renseignement militaire, ex-commandant des opérations spéciales La crise se poursuit au Niger. Cinq jours après le coup d'Etat dans le pays, les militaires nigériens qui ont renversé le président Mohamed Bazoum ont accusé, ce lundi, la France de vouloir "intervenir militairement" pour le rétablir dans ses fonctions. Selon un communiqué lu à la télévision nationale, Paris "recherche des voies et moyens pour intervenir militairement au Niger". Les putschistes affirment que la France a pris contact avec "l'état-major de la Garde nationale du Niger" pour "obtenir des autorisations politiques et militaires nécessaires". Depuis la veille la pression s'est accentuée sur le nouvel homme fort proclamé du pays, le général Tiani, chef de la garde présidentielle. Les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), réunis dimanche à Abuja, ont donné un ultimatum d'une semaine pour rétablir l'ordre constitutionnel, affirmant ne pas exclure un "recours à la force". Un blocus économique a également été ordonné. La Cédéao a notamment demandé "la libération immédiate" du président Bazoum, élu en 2021 et désormais retenu dans la résidence présidentielle. L'UE "appuiera rapidement et résolument" les décisions de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), a indiqué le chef de la diplomatie des Vingt-Sept, Josep Borrell, dans un communiqué. De son côté, la France a salué ces décisions et dit soutenir "les sanctions économiques et financières décidées à l'appui de ces demandes". Paris a également menacé de répliquer "de manière immédiate et intraitable" à toute attaque contre ses ressortissants après une manifestation dimanche ayant ciblé son ambassade à Niamey. Hier des milliers de Nigériens, partisans du coup d'Etat, ont manifesté devant l'ambassade de la France pour dénoncer ce qu'ils qualifient d'ingérence française, avant d'être dispersés par des grenades lacrymogènes. Un rassemblement où l'on a pu observer des drapeaux russes et qui fait penser ce qui s'est passé précédemment au Burkina Faso et au Mali. Des pays dont une large partie du territoire est désormais aux mains de la mouvance djihadiste, dirigés par des putschistes, déchirés par les conflits communautaires et où la Russie avance ses pions via le groupe paramilitaire Wagner. Une influence que Moscou étend, notamment également au Soudan et en Centrafrique, grâce à ses mercenaires, mais aussi avec des usines à trolls, qui ont obtenu la première victoire russe : celle des esprits. De Niamey, où, jeudi dernier, des manifestants ont réclamé la venue des « Russes » après le coup de force des militaires, jusqu'à Kinshasa, où fleurissent dans les rues les drapeaux du pays, jamais le continent n'a paru aussi russophile et francophobe. A Saint-Pétersbourg la semaine dernière, Vladimir Poutine a accueilli les délégations de 49 pays africains, dont 17 chefs d'Etat. Une déclaration commune a été adoptée à l'issue du sommet, prévoyant une coopération accrue dans les domaines de l'approvisionnement alimentaire, l'énergie et l'aide au développement. Mais pour l'heure, Vladimir Poutine n'a promis de fournir que 25 000 à 50 000 tonnes de céréales gratuites à six pays après avoir torpillé l'accord céréalier avec l'Ukraine. Le chef de l'ONU, Antonio Guterres, a prévenu jeudi dernier qu'une "poignée de dons à certains pays" ne compenserait pas l'impact dramatique de la décision de la Russie de quitter l'accord qui permettait à l'Ukraine d'exporter des céréales dans le monde entier. "Des centaines de millions de personnes font face à la faim" et elles vont en "payer le prix" avait-il déjà alerté les jours précédents. Alors quelle est la situation au Niger ? Quels sont les enjeux du coup d'Etat dans le pays ? Marque-t-il la fin de l'influence française au Sahel ? Pourquoi depuis 2020 l'Afrique de l'Ouest connait une spirale de putschs militaires ? Comment la Russie accroît-elle son influence sur le continent ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Concernant le sujet de la semaine, Audrey et Coumbis reçoivent Anthony Vincent, journaliste mode pour Madmoizelle et co-auteur de Pédés, un ouvrage amorcé par un collectif de huit militants, journalistes, écrivains et artistes qui exploret les homosexualités masculines contemporaines en France. Les Mains dans la pop est une émission de Nouvelles Écoutes Animée par Mahaut Drama, Audrey Couppé de Kermadec et Coumbis Hope Lowie Produite par Julien Neuville Montage, mixage et enregistrement par Livio Boullenger au studio Artistic Palace Directrice générale adjointe : Nora Hissem Directrice artistique : Aurore Mahieu Directrice des productions : Marion Gourdon Directrice commercial : Emmanuelle Fortunato Chargée de production : Cassandra De Carvalho
“Tout le monde peut devenir styliste. On ne fait pas de sélection, car notre propos c'est de créer un nouveau métier de social seller et de donner cette opportunité à un maximum de gens. Tu peux être étudiant ou avoir 75 ans, de l'expérience ou non et gagner de l'argent avec le social selling”. Laurent Kretz retrouve Isabelle Rabier, fondatrice et CEO de Jolimoi, la plateforme leader dans le social selling en beauté et bien-être. 3 ans après leur première rencontre en octobre 2020, Jolimoi a beaucoup évolué, passant de 1K à 10K stylistes. Isabelle nous livre les secrets de cette belle croissance. Elle nous partage également ses leviers pour démocratiser le social selling par recommandations et encourager un commerce plus personnalisé et responsable. Dans ce nouvel épisode du Panier, vous trouverez des clés pour : Utiliser les réseaux (sociaux et physiques) pour recommander et vendre des produits [02”20] ; Sortir du push marketing et des techniques de publicité biaisées pour aller vers une conso plus responsable [09”45] ; Co-créer une app avec sa communauté [14”25] ; Trouver le bon équilibre entre les outils tech et l'accompagnement humain [26”10] ; Faire attention à qui incarne les valeurs de sa marque [34”00] ; Générer 220K de contenus organiques par mois et grandir grâce aux recommandations des clients [40”30] ; Rétrocéder jusqu'à 30 % de sa marge aux social sellers [53”00]. Pour en savoir plus sur les références abordées dans l'épisode : #61 - Jolimoi : Social Selling - comment fédérer une communauté de clients et d'ambassadeurs ? Catch-up #23 - 19 millions de profs et 41 pays plus tard, avec Wilfried Granier L'App business pour les stylistes de Jolimoi Le grand palais éphémère L'agence Altercom pour les PR Suivez l'actualité du Panier sur notre compte Instagram, lepanier.podcast ! Inscrivez- vous à la newsletter sur lepanier.io pour ne rater aucun conseil des invités du Panier et cartonner en e-comm ! Pour découvrir tout ça, c'est par ici si vous préférez Apple Podcasts, par là si vous préférez Spotify ou encore ici si vous préférez Podcast Addict. Et n'oubliez pas de laisser 5 étoiles et un commentaire sympa sur Apple Podcasts si l'épisode vous a plu. Le Panier est un podcast produit par CosaVostra, du label Orso Media.
Bola Tinubu a été désigné le 9 juillet président de la Cédéao, l'organisation sous-régionale. Défense de la démocratie, mise sur pied d'une troïka chargée de réfléchir sur les transitions démocratiques et les questions de sécurité, nomination d'un émissaire pour rencontrer les autorités maliennes, burkinabè et guinéennes… Le nouveau président nigérian a très vite imprimé sa marque. Quelle sera sa marge de manœuvre ? Va-t-il pouvoir renouveler une institution très décriée ces derniers temps ? Francis Kpatindé, spécialiste de l'Afrique de l'Ouest et maître de conférences à Sciences Po Paris, est l'invité de RFI. RFI : Francis Kpatindé, Bola Tinubu, peut-il relancer la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ?Francis Kpatindé : Oui, apparemment, il donne le sentiment qu'il peut relancer la machine. Il veut rompre avec l'atonie des deux quadriennats de son prédécesseur. Il semble vouloir prendre toute sa place dans le jeu diplomatique régional.Le retour du Nigeria sur le devant de la scène diplomatique était souhaité en plus par de nombreux dirigeants ouest-africains.Absolument. Vous savez, être le pays le plus peuplé d'Afrique, la première économie du continent, confère des responsabilités. Et je n'oublie pas que le Nigeria est candidat à un siège même permanent au Conseil de sécurité de l'ONU en cas d'élargissement.A peine désigné, Bola Tinubu a tenu un discours très ferme vis-à-vis des juntes militaires actuellement au pouvoir dans la région. Mais que peut changer son arrivée sur un plan politique ?C'est très important, le poids politique, géopolitique et diplomatique du Nigeria en Afrique de l'Ouest. Quand le Nigeria est enrhumé, comme on dit, c'est toute l'Afrique de l'Ouest qui tousse. C'est normal que Tinubu veuille peser. Je pense qu'on revient vers le pouvoir de Sani Abacha dans les années 1990 et de Olusegun Obasanjo. Bola Tinubu connaît l'Afrique de l'Ouest parce qu'il y a vécu, il a fait des affaires au Nigeria, certes, mais également en Côte d'Ivoire, au Ghana, en Guinée. Donc, il connait la région, et je pense qu'il veut mettre un terme aux atermoiements du Nigeria ces dix ou quinze dernières années.Trois pays, le Nigeria, le Bénin et la Guinée-Bissau ont été chargés de réfléchir sur les transitions démocratiques et les questions de sécurité dans la sous-région. Dans ce cadre, Patrice Talon va prochainement se rendre au Mali, au Burkina Faso et en Guinée. Cela veut dire que le président béninois va désormais plus s'impliquer sur les sujets régionaux ?C'est très intéressant, parce que, jusque-là, le président béninois Patrice Talon était très réservé sur les sommets régionaux, ou même panafricains. Ses relations avec Muhammadu Buhari [l'ex-président nigérian, Ndlr] étaient plutôt tièdes. Et avec Bola Tinubu, il semble plus volontaire à rejoindre pleinement la grande famille diplomatique ouest-africaine. Il a même accepté d'assumer des responsabilités. Il y a une volonté de la part du président Bola Tinubu de renouveler les médiateurs, les missi dominici qui vont dans ces pays avec des résultats plutôt mitigés.Sur un plan sécuritaire, il est question de relancer la force en attente de la Cédéao. Quels pourraient être ses moyens humains ?On peut imaginer mettre sur pied une force, l'Ecomog de la sous-région par exemple, en puisant dans le contingent ouest-africain qui est présent actuellement déjà dans la Minusma [la mission des Nations unies au Mali, Ndlr]. La Minusma est en train de passer la main. Ceux-ci n'auront plus qu'à juste troquer leurs casques bleus contre les casques blancs de la Cédéao.Mais la Minusma était financée par les Nations unies. La force en attente de la Cédéao ne sera financée que par la Cédéao. De quels autres moyens financiers pourrait-elle disposer ?Cette force sera financée par le Nigeria, qui n'est pas un petit pays, il faut le rappeler. Et le président béninois insiste beaucoup sur un point : c'est que les États de la région doivent mettre la main à la poche. Donc, il faudra le Nigeria, des pays comme le Ghana, le Sénégal, la Côte d'Ivoire, qui sont les mieux lotis de la région, et qui doivent mettre la main à la poche. Il en va de la sécurité de l'ensemble des pays d'Afrique de l'Ouest.Et on pourrait imaginer, selon vous, un financement peut-être onusien ou européen, voire d'une manière générale de la communauté internationale ?Je crois que ça arrangerait même la communauté dite internationale, parce que ça allégerait son implication et les suspicions que ça entraîne, et pousser plutôt à une force régionale. L'Ecomog, qui a été créée en 1990, qui a compté jusqu'à 20 000 soldats et officiers, a contribué à amener la paix au Liberia, en Sierra Leone, et même en Côte d'Ivoire. Donc, ce sont des soldats qui connaissent la région. Et je crois que si on trouve un financement, si le président nigérian décide vraiment de mettre le paquet, comme l'ont fait certains de ses prédécesseurs, ça peut être une solution qui sauverait la face de tout le monde.
"Ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits"Méditation de l'évangile (Mt 11, 25-27) par le père Sébastien AntoniChant final: "Dieu, mon salut" par la Communauté des Béatitudes
Le Fonds monétaire international (FMI) a récemment publié un rapport sur la pénurie des financements en Afrique subsaharienne. Selon ce rapport, la croissance du PIB de la région sera positive et de l'ordre de 3,6% en 2023. Elle sera même en augmentation en 2024 et s'établira à 4,2%. Pour maintenir ces performances, l'Afrique doit compter sur elle-même, conseille le FMI. C'est notamment le cas pour l'Afrique centrale, une région riche en matières premières. Gomez Agou, représentant du FMI au Gabon qui a présenté ce rapport à Libreville, a répercuté cette recommandation aux pays d'Afrique centrale. RFI : Monsieur Gomez Agou, vous venez de présenter le rapport sur la pénurie de financements en Afrique subsaharienne, quelle est la situation selon ce rapport ?Gomez Agou : Selon notre rapport, nous avons trois principales conclusions : la première, c'est que les financements sont aujourd'hui rares et plus coûteux. La seconde, c'est qu'il est urgent pour l'ensemble des pays africains de pouvoir renforcer les capacités à lever l'impôt afin de pouvoir mobiliser suffisamment de ressources domestiques pour faire face à leurs besoins de développement. Et enfin, nous lançons encore une fois l'appel à la solidarité internationale dans cette situation. Qu'est-ce qui justifie cette pénurie ? Alors cette pénurie est due à trois raisons principales. La première, c'est la montée des taux d'intérêt dans les grandes économies, notamment l'économie américaine, qui a renchéri le coût des prêts sur le marché international. La deuxième raison, c'est la baisse de l'aide publique au développement venant des pays de l'Ouest. Et la troisième raison, c'est aussi la baisse des prêts venant de Chine. Quelle est la situation en Afrique centrale ? L'Afrique centrale n'échappe pas à cette pénurie du financement, et cela, à trois niveaux. Le premier, c'est que la crise du financement est aussi celle de l'Afrique centrale. Le deuxième niveau, c'est que cela aura un certain nombre de conséquences, comme l'ensemble des pays de l'Afrique subsaharienne. Première conséquence à court terme, c'est l'insécurité alimentaire. Je rappelle qu'il y a 130 millions d'Africains aujourd'hui qui font face à l'insécurité alimentaire, y compris en Afrique centrale. La deuxième, c'est la situation du ralentissement de la reprise de la croissance économique. À long terme, la situation d'endettement restera délicate pour l'ensemble des pays d'Afrique subsaharienne, et aussi la capacité des pays à faire face à leurs besoins sera au ralenti. Et enfin, nous réitérons l'appel pour l'ensemble des pays d'Afrique centrale, et donc plus largement de l'Afrique subsaharienne, à pouvoir renforcer les capacités à lever l'impôt.Le Fonds monétaire international, c'est quand même l'un des principaux bailleurs de fonds. Qu'est-ce que vous avez fait pour certains pays d'Afrique centrale ? Prenons le cas du Tchad, par exemple, où il y a eu une transition. Au Tchad, le Fonds monétaire international a travaillé avec le G20 dans le cadre de ce que nous appelons le cadre commun, qui a permis le retraitement de la dette du Tchad, permettant ainsi d'accroître les capacités budgétaires du pays à faire face à ces besoins de développement. À quelle hauteur ? Vous avez une idée ? C'est encore en discussion, en finalisation, mais le principe a été acquis dans le cadre d'un programme avec le Fonds monétaire international. Justement, dans le même cadre, il y a le Congo-Brazzaville et le Fonds monétaire international qui ont des relations houleuses. Que dit le rapport à ce propos ? Je n'emploierai pas vos termes. Je pense que le Fonds monétaire a toujours été disponible à travailler avec l'ensemble des pays de la région d'Afrique centrale, cette posture n'a pas changé pour le Congo, et donc les équipes travaillent avec le pays, pour faire avancer le programme économique du pays. Ça avance ? Oui, ça avance. Pour le cas du Gabon et de la Guinée Équatoriale - deux pays pétroliers qui à un certain moment ont abandonné les prêts auprès du Fonds monétaire international -, qui sont désormais en programme avec le Fonds monétaire international, quelle est la situation aujourd'hui ? Le Gabon a un programme avec le Fonds monétaire international. Nous avons déjà fait deux revues. Et donc les discussions continuent, afin de pouvoir poursuivre la mise en œuvre de ce programme après les périodes électorales que vous savez. Et pour le cas de la Guinée Équatoriale ? Pour le cas de la Guinée Équatoriale, les relations sont toujours au beau fixe avec le Fonds monétaire international. Je pense que les autorités sont en discussion avec l'institution. Un État membre de la Cémac [Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale, NDLR], comme la Centrafrique, connaît une grosse instabilité. Pensez-vous qu'il est possible de faire fonctionner l'État sans ces financements internationaux ? Le FMI se tient toujours aux côtés de l'ensemble des pays du monde qui sont membres de l'institution, y compris en Afrique centrale, y compris pour la Centrafrique. Est-ce que tous ces pays de l'Afrique centrale sont toujours capables de lever des financements auprès du Fonds monétaire international ? Les programmes du Fonds monétaire international obéissent d'abord à un besoin de financement de ces pays et ensuite à un ensemble d'engagement des autorités à faire des réformes. Et donc, c'est dans ce cadre-là qu'il y a toujours des discussions, et lorsque des points d'accord sont trouvés dans le cadre de ces discussions en matière de réforme, il y a donc des financements qui accompagnent. Quelles perspectives économiques le rapport trace-t-il pour l'Afrique subsaharienne ? La perspective est la suivante : il est vrai que les financements aujourd'hui se font rares, sont plus coûteux. Cette situation aura des conséquences importantes pour l'Afrique subsaharienne : insécurité alimentaire, ralentissement de la croissance économique. À long terme, situation d'endettement délicate, besoin de pouvoir faire face aux besoins de développement des pays. Et aussi, inclure la problématique du financement climatique. À cela, notre conseil à l'ensemble des pays de l'Afrique subsaharienne est le suivant : il faut rapidement renforcer les capacités de ces pays-là à lever les ressources domestiques, j'entends l'impôt et les droits de douane, afin de pouvoir compter prioritairement sur eux-mêmes pour financer leurs besoins de développement. Et, nous réitérons notre appel à l'ensemble de la communauté internationale à faire preuve de solidarité dans cette phase délicate pour l'ensemble des pays. Quand vous parlez de la communauté internationale, vous parlez de qui par exemple ? Nous parlons de l'ensemble de la communauté internationale, notamment les pays du G20 avec qui le Fonds monétaire international, ces dernières années, a fait suffisamment de progrès. Je parlais tout à l'heure du cas du cadre commun pour le traitement de la dette publique des pays en difficulté.
Tour de chauffe pour les candidats de l'opposition au Venezuela : ils étaient 8 ce mercredi (12 juillet 2023) à participer à un premier débat télévisé, en amont des primaires qui seront organisées à l'automne prochain (2023). Objectif de l'opposition : trouver l'homme ou la femme capable de battre dans les urnes Nicolas Maduro, l'actuel président au pouvoir depuis 2013. Il y avait déjà eu des débats de l'opposition, mais cela faisait plus de 10 ans que cela n'avait pas eu lieu, raconte Alice Campaignolle, correspondante de RFI à Caracas. Car l'opposition avait décidé de boycotter la dernière présidentielle pour ne pas cautionner le gouvernement et son système autoritaire. Ces dernières années, l'opposition a changé son fusil d'épaule. Les différents partis, face à l'inefficacité du boycott, ont décidé de revenir sur la scène électorale. Si l'unité semble acquise, les défis sont encore très nombreux : notamment comment faire voter les Vénézuéliens à l'extérieur, nombre qui s'élève tout de même à 7 millions. Guatemala : incertitude sur le second tour de la présidentielle Confusion au Guatemala après deux décisions de justice pour le moins contradictoires. Hier (12 juillet 2023) le Tribunal Suprême Électoral a validé les résultats du premier tour de la présidentielle, et donc la qualification pour le second tour des deux candidats de gauche : Sandra Torres et Bernardo Arevalo. Mais, dans la foulée, un autre tribunal est venu semer le trouble en décidant de suspendre Semilla, le parti de Bernardo Arevalo. Celui-ci dénonce un « coup d'État technique ». Haïti : l'ambassadeur de l'UE justifie le soutien au gouvernement « L'Union européenne ne soutient pas un gouvernement en particulier mais il soutient l'État haïtien », déclaration de Stefano Gato, l'ambassadeur de l'UE à Port-au-Prince, à la Une du Nouvelliste. Interrogé par le journal haïtien, le représentant justifie le soutien apporté par Bruxelles à Ariel Henry et à son gouvernement, en amont du Sommet entre l'UE et la Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes, qui aura lieu le 17 juillet 2023. Le journal de la 1ère Depuis le 30 juin 2023, un escadron supplémentaire de gendarmes mobiles est opérationnel en Martinique.
durée : 00:55:32 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle, Christophe Barreyre - A l'été 2020 une enquête de Nicolas Jacquard dans "Le Parisien" lève le voile sur une communauté dont de nombreux habitants du 20e, 12e et 11e arrondissement ont entendu parler : La Famille. Une secte qui prospère dans Paris sans contrôle des autorités ? La publication provoque une onde de choc. Ce mouvement religieux regroupe plusieurs centaines de cousins qui se marient entre eux. Une grande famille fermée autour de huit noms de famille. Elle s'est installée depuis 1892 dans l'Est Parisien, d'abord dans la rue de Montreuil. Né d'une branche dissidente du jansénisme ce mouvement regrouperait 3000 membres et s'est érigé sur une culture du secret. Les gamins se rendent dans les collèges et écoles publiques du secteur mais restent entre eux, ne se mélangent pas. Elèves et enseignants savent qu'ils sont cousins, qu'ils se marieront sans doute entre eux. Coupés du monde mais dans le monde, ces conservateurs certains les ont surnommés les Mormons de Paris. Les règles, interdits et rites qui encadrent leur quotidien fascinent et interrogent. Entre témoignages d'exclus qui racontent une enfance dans la douleur, la consanguinité et louanges de membres actuels de cette communauté, plonger dans l'histoire de La Famille c'est se demander ce qui fait ou non la secte. C'est essayer de déceler ce qui relève ou non du conditionnement. Un récit documentaire de Constance Vilanova Invitée : Suzanne Privat autrice du livre « La Famille itinéraire d'un secret » publié aux Avrils en 2021. Elle s'est lancée dans une enquête sur ce groupe religieux pendant deux ans dans son quartier. Discographie : Pour aller + loin : Les inspirés, de Nicolas Jacquard, journaliste au Parisien (Robert Laffont, 2021) Histoire du Village (4 épisodes), un documentaire de Séverine Liatard et Séverine Cassar, diffusé dans la Fabrique de l'Histoire sur France Culture (décembre 2012) - invités : Suzanne Privat - Suzanne Privat : Journaliste - réalisé par : Stéphane COSME
En plus de difficultés sécuritaires pour les journalistes en Haïti, de difficultés financières dues à la crise économique et même de difficultés d'impression et de diffusion liées au manque de carburant et aux prix exorbitants de l'essence, les médias sont confrontés à la concurrence grandissante des réseaux sociaux et d'internet face à laquelle ils peinent à trouver la bonne réponse. « Il s'agit d'une concurrence déloyale, explique Robert Denis, le nouveau patron de l'Association nationale des médias haïtiens, ils n'ont pas les mêmes frais que les nôtres et ils ne sont pas réellement contrôlés par les autorités haïtiennes. » Il attend des mesures de la part de l'État, sans grand espoir et sachant que la régulation des médias et des réseaux ne sera pas une priorité dans un pays en crise, « il n'y a presque pas d'institutions aujourd'hui en Haïti donc on peut essayer de voir comment mettre quelque chose en route mais ça va prendre du temps. » Le directeur de l'ANMH souhaite aussi prendre des initiatives, « il faudra être inventif et commencer par mettre tout le monde autour de la table, autour d'un projet qui pourrait réguler mais sans interdire à droite et à gauche, ça ne sert à rien d'utiliser la manière forte ». Robert Denis insiste sur la nécessité de ne pas trop insister sur la séparation entre « ce qui est traditionnel et ce qui est ancien ».Le Mercosur se diviseUne fois de plus, l'Uruguay a refusé de signer l'accord final du sommet du Mercosur. Le président uruguayen a exprimé plusieurs critiques, d'abord contre le Venezuela qu'il ne veut pas voir revenir au sein de l'organisation économique sud-américaine, mais aussi au sujet des discussions commerciales avec l'Union européenne, trop lentes selon lui. Lacalle Pou assure que son pays perd des marchés, que les débats n'avancent pas assez vite avec les partenaires extérieurs comme l'UE.Une boulangerie pour faire revivre la communauté juive de LimaDepuis deux ans, une jeune Péruvienne a installé une boutique branchée dans le quartier aisé de San Isidro dans la capitale. Elle a réussi à attirer une clientèle d'habitués parmi une communauté en déclin, qui compte à peine de 2 000 personnes aujourd'hui, mais elle souhaite aussi faire découvrir la gastronomie aux autres Péruviens, majoritairement catholiques. Aux 19 000 personnes abonnées au compte Instagram de sa boulangerie, Déborah Trapunsky ne parle seulement de cuisine mais aussi de sa culture et de sa religion.Le journal de la 1èreCinquante ans après la création de la Communauté des Caraïbes, Caricom, la Martinique et la Guadeloupe attendent toujours d'être autorisées à y adhérer.
Il est l’auteur de «N'oublions pas qui nous sommes – Réflexions sur les minorités visibles» (Seuil) Il y a la majorité invisible et puis il y a les minorités visibles. Généralement, quand on est visible, on est aussi bruyant, du moins affirmatif et dans l'espace public, où se livre la guerre des images et des … Continued
Le Premier ministre haïtien participe en ce moment à une réunion de la Communauté des pays des Caraïbes, Caricom. Moins de 48 heures après sa rencontre avec le secrétaire général des Nations unies à Port-au-Prince, Ariel Henry retrouve Antonio Guterres qui martèle son appel à l'envoi d'une force multinationale pour appuyer la police haïtienne. Le chef de la Diplomatie américaine, qui sera à Trinité et Tobago pour la dernière journée de cette réunion de la Caricom, devrait lui aussi lancer le même appel à la communauté internationale. Anthony Blinken devrait également « exhorter Ariel Henry à travailler d'urgence avec les parties prenantes haïtiennes pour élargir le consensus politique et ramener le pays à l'ordre démocratique », rapporte Gotson Pierre de l'agence Alterpresse et ajoute : « Ariel Henry fait savoir qu'il mène des entretiens, certains responsables politiques ont également évoqué la possibilité de reprise des pourparlers mais aucune information ne filtre sur d'éventuelles consultations en Haïti. »Los Coyotes, mariachi champions de la ville meurtrie d'UvaldeDans cette ville, toujours sous le choc après la mort de 19 enfants et deux enseignantes dans une école l'an dernier, (2022) un petit groupe de lycéens mène toute une communauté vers la résilience. Juste après la fusillade, ces musiciens avaient rendu hommage aux victimes, portés par un nouvel enseignant, débarqué un an plus tôt. « Les lycéens ont vu les séquelles de la tragédie, commente la journaliste Julyssa Lopez du magazine Rolling Stone, beaucoup d'entre eux ont eu une connexion particulière à partir de ce moment-là. Je pense que la musique est devenue quelque chose d'important pour eux. » Leur enseignant a alors poussé ses élèves à participer à des compétitions jusqu'au sacre de meilleur Mariachi du Texas, une fierté pour Uvalde.Le journal de la 1èreLe dernier vol d'Ariane 5 reporté d'une journée, à mercredi 5 juillet 2023.
Sanctuaires et communautés 2023-06-26 Ordre de la Très Sainte Trinité & de la Rédemption des Captifs by Radio Maria France
La prochaine Constitution de la Guinée pourra-t-elle rassembler les acteurs politiques guinéens ou va-t-elle semer les germes de nouvelles divisions ? Les débats d'orientation qui ont eu lieu durant la deuxième quinzaine de mai 2023 se sont faits sans les partis des Forces vives et des polémiques commencent déjà à se faire jour sur le prochain texte. Le Conseil National de la Transition (CNT) est l'institution qui est au cœur de ce travail constitutionnel : c'est lui qui a pour mission de rédiger l'avant-projet de nouvelle loi fondamentale. Quels sont les points d'ores et déjà envisagés ? Quel sera le calendrier des travaux à venir ? De passage à Paris, le président du CNT guinéen, Dansa Kourouma, a répondu à nos questions. RFI : Dansa Kourouma, dans votre discours de clôture du débat d'orientation constitutionnelle, vous avez longuement évoqué la réforme du système partisan guinéen. Est-ce que cela veut dire que vous envisagez d'inscrire dans la prochaine Constitution des dispositions sur l'organisation de ce système partisan ? Dansa Kourouma : Parfaitement. La réorganisation du système partisan est une demande de la population, qui a été consultée par le CNT à l'occasion des missions de consultations que nous avons organisées sur l'étendue du territoire national. Le rapport des assises nationales, également, sur le pardon et la réconciliation ont ressorti l'impérieuse nécessité d'organiser le système partisan et surtout les conditions de création de fonctionnement et l'organisation du mode de contrôle des partis politiques. Est-ce que vous envisagez une limitation du nombre de partis ? La limitation, non. Mais il y aura un filtre démocratique qui permet aux partis politiques de respecter les conditions de leur création, mais aussi les conditions d'exercice des libertés démocratiques. Est-ce que certains partis politiques qui existent actuellement pourraient être amenés à disparaitre ? Oui, naturellement. Il y a des partis qui peuvent ne pas être conformes aux nouveaux critères qui seront définis dans la nouvelle Constitution.Est-ce qu'on se dirige également vers une limitation de l'âge des candidats à la présidentielle ?Le débat se fait. Aujourd'hui, il y a beaucoup d'acteurs qui se sont succédé au débat d'orientation constitutionnelle qui ont fait des propositions sur la limitation de l'âge. Mais pour le moment, nous voulons quitter la démocratie conflictuelle pour arriver à une démocratie consensuelle et apaisée. Le critère le plus important, ce sont les conditions qui peuvent garantir l'exercice des obligations des fonctions de président et de haut-représentant de l'État. Pour être dans une démocratie tout à fait apaisée, il faudrait que la plupart des forces politiques du pays participent à ces discussions. Or, les Forces vives ont décidé de rester à l'écart de cette démarche. Comment peut-on associer ces Forces vives à la suite du processus ? Nous avons adressé des correspondances, des termes de référence et des documents et supports essentiels à tous les acteurs de la vie nationale, y compris les entités qui composent les Forces vives. En même temps, les Forces vives disent : impossible de participer au dialogue sur la Constitution s'il n'y a pas de dialogue plus général. Pourquoi un tel dialogue n'est-il pas possible sous la supervision de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), comme le demandent les Forces vives ? Pour moi, le dialogue politique se fait en Guinée, c'est un dialogue entre les acteurs de la vie nationale et les autorités de la transition sur les modalités de mise en œuvre de la transition. La Cédéao peut intervenir à n'importe quel moment de ce dialogue. Elle a d'ailleurs désigné un médiateur. Je pense que la fonction du médiateur est une fonction qui est suffisamment importante pour assurer la continuité de ce dialogue. L'autre élément qui me semble être extrêmement important, c'est que toutes les conditionnalités posées par les Forces vives sont en train d'être mises en œuvre par les autorités guinéennes - en tête, le Premier ministre -, dont de revoir les conditions pour la libération provisoire de ceux qui étaient arrêtés, de ceux qui étaient en conflit avec la loi. Aujourd'hui, ces acteurs ont été libérés avec l'intervention des religieux. Le gouvernement guinéen est en train de tout mettre en œuvre pour que les conditions d'un dialogue se mettent en place. Mais, j'apporte une précision : le dialogue ne peut pas être un dialogue propre à chaque entité en fonction de sa demande. L'article 57 de la charte de la transition attribue à votre institution, le CNT, la mission d'élaborer la nouvelle Constitution. Comment va s'organiser le travail de rédaction de cette nouvelle loi fondamentale ? Déjà, nous sommes en avance. Nous avons mis en place une approche méthodologique sur dix points. Aujourd'hui, nous avons finalisé le sixième point : le débat d'orientation constitutionnelle. Les autres étapes qui viennent, c'est la rédaction de l'avant-projet et le dialogue institutionnel. Quel sera le calendrier de cette rédaction de l'avant-projet et du dialogue qui va suivre ? Les quatre autres étapes qui restent, nous comptons les dérouler dans les trois mois à venir. Vous dites : « Nous sommes en avance ». Mais nous sommes en juin 2023. Normalement, suivant le calendrier de la transition, la Constitution aurait déjà dû être rédigée. Est-ce que ce retard va se répercuter sur la date de fin de la transition, fin 2024 ?Nécessairement non, parce qu'en réalité, le retard qui a été accusé est en train d'être rattrapé. Le débat d'orientation constitutionnelle était parti sur 45 jours, mais nous l'avons réalisé en 15 jours pour éviter, naturellement, de s'éterniser sur cette phase. Nous comptons rattraper tout le temps. Mais ce qui est important, dans le respect du chronogramme de la transition, il y a la responsabilité de ceux qui sont au pouvoir, il y a la responsabilité de la Cédéao, il y a la responsabilité des acteurs politiques et sociaux de la Guinée. Chacun de nous doit se mettre ensemble autour de ce cadre de dialogue qui est créé pour que chacun puisse accomplir sa partition et aller de l'avant. Vous disiez donc trois mois ce qui veut dire que fin septembre, il y aura un projet de Constitution pour la Guinée ? Si tout va bien, nous avons l'obligation de respecter ce délai. ► L'entretien a été réalisé avant l'annonce du décès de Hadja Rabiatou Serah Diallo, ancienne Secrétaire générale de la Confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG) et figure du syndicalisme en Guinée.
Samah Karaki est docteure en neuro-sciences et dans son dernier ouvrage, elle déconstruit les notions de talent, de réussite et de mérite qui sont centrales dans la construction de nos sociétés et souvent dans notre manière d'éduquer des enfants ou encore de construire des organisations.De quoi parle-t-on ? 0:00:00 Introduction : La thèse de Samah Karaki sur le talent0:01:35 Présentation de l'invitée et de son approche interdisciplinaire0:08:07 Déconstruction de l'idée de l'inné et de l'acquis, et de leur influence sur ce que nous sommes et sur les débats publics0:10:17 La complexité de l'espèce humaine rend la génétique impossible0:15:12 La phrase "les Noirs sont meilleurs en sport" est scientifiquement fausse et problématique0:18:12 Les sports comme symbole d'accès à certaines pratiques0:20:19 Le travail est censé favoriser la réussite0:26:41 Le mythe des 10 000 heures de travail pour devenir un génie0:35:12 Les moyens avant la gentilité des individus0:40:12 Le principe de mérite et les privilèges socio-économiques0:43:25 Les transclasses : déjouer les déterminismes ?0:47:31 Communautés et intégration : différences sociologiques0:51:03 Division raciale du travail et stéréotypes culturels0:52:06 Recrutement basé sur des tests de personnalité0:55:38 Les statistiques ethniques et la discrimination positive1:00:24 Repenser le prestige et la séparation entre notre dignité humaine et nos réalisations1:02:21 Les normes implicites de la société façonnent nos vies1:05:53 Préserver l'hédonisme de l'enfance pour une vie à part entière1:07:29 Inquiétude face au refus de questionner le monde1:11:44 Pression moindre et deux oeuvres marquantes----Retrouvez tous les épisodes et les résumés sur www.sismique.frSismique est un podcast indépendant créé et animé par Julien Devaureix.
« ARTÉMIS ET … », projet de danse dans lequel les habitants de plusieurs communes (sans prérequis nécessaire) sont invités à participer. Cécilia Ribault a l’ambition de rassembler un groupe de personnes issues de plusieurs communes de la Communauté de communes Touraine-Est Vallée., du nord, du sud, et du centre, dans la perspective de la création d’un […] L'article La Méridienne – Cécilia Ribault, chorégraphe est apparu en premier sur Radio Campus Tours - 99.5 FM.
Avec Soeur Diane
durée : 00:58:06 - Cultures Monde - par : Julie Gacon - Au cours de la dernière décennie, l'ancien bloc soviétique a vu la montée en puissance d'un discours faisant de la communauté LGBTQ le symbole de la décadence occidentale et appelant à faire obstacle à sa "contagion". En Russie, la propagande s'est exacerbée depuis le début de la guerre en Ukraine. - invités : Maxime Forest Enseignant à Sciences-Po, rattaché au laboratoire Présage, un programme de recherche et d'enseignement des savoirs sur le genre; Arthur Clech Chargé de recherche au Cevipol, un laboratoire de l'université libre de Bruxelles, au Fond national pour la recherche scientifique (FNRS) et chercheur associé à la Sorbonne et au Centre d'étude des mondes russes, centre-européens et caucasiens de l'EHESS; Hazal Atay Chercheuse à Sciences-Po
N°302 / 18 juin 2023. Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.fr Une émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 16 juin 2023. Avec cette semaine : Isabelle de Gaulmyn, rédactrice en chef du quotidien La Croix. Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique. Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit. Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung. LES DÉSERTS MÉDICAUX Un Français sur dix, plus de six millions de personnes n'a pas de généraliste à proximité de chez lui, alors que la population vieillit. En 10 ans, le nombre de généralistes a baissé de 3%. Ils sont 53.000 en exercice, un sur quatre est en âge de partir à la retraite. Pour deux médecins sur le départ, un seul peut prendre le relais. Selon une étude de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) publiée le 25 mai, les deux tiers des médecins généralistes déclarent désormais refuser des patients comme médecin traitant, contre 53 % en 2019. Huit médecins sur dix jugent que les médecins ne sont pas assez nombreux sur leurs zones géographiques respectives, soit 11 points de plus qu'en 2019. Durant les « trente glorieuses », le nombre de médecins explosait. Avec le choc pétrolier et le ralentissement de l'activité économique, les dépenses de santé sont alors jugées dispendieuses et les pouvoirs publics mettent en place la contrainte du numerus clausus. Mécaniquement, au début des années 2000, le nombre de médecins n'augmente qu'à la marge, diminuant même dans les rangs des généralistes, tandis qu'en parallèle les besoins ne cessent d'augmenter, avec une population qui vieillit et une demande de soins en hausse. Depuis les années 2000, chaque ministre a fait son plan : des aides, des bourses, des incitations, des soutiens… la panoplie des outils incitatifs n'a pas marché. Aucun n'a mis en place de régulation ou de coercition. Face à ce problème, l'Assemblée nationale a lancé lundi l'examen d'un texte de la majorité sur l'accès aux soins. Dans son préambule, il est indiqué que « 87 % du territoire est un désert médical, résultat d'une longue fragilisation du système de santé et d'aspirations professionnelles des nouvelles générations jusqu'à présent mal anticipées ». La loi devrait notamment permettre de simplifier l'exercice des « praticiens diplômés hors de l'UE » et de s'opposer à l'intérim médical dans certains établissements en début de carrière, ou encore élargir le nombre d'étudiants pouvant signer des « Contrats d'engagement de service public » avec une allocation mensuelle versée en contrepartie d'un engagement dans un désert médical. Sous la pression de l'exécutif, une mesure a été supprimée : la régulation de l'installation des médecins censée lutter contre les déserts médicaux. Le ministre de la Santé, François Braun « reste opposé à la coercition à l'installation. » Considérant la mesure comme un « levier » indispensable, le député socialiste Guillaume Garot a décidé de déposer un amendement pour la réintégrer, soulignant qu'« il y a aujourd'hui trois fois plus de généralistes par habitant dans les Hautes-Alpes que dans l'Eure, 18 fois plus d'ophtalmos par habitant à Paris que dans la Creuse, et 23 fois plus de dermatos dans la capitale que dans la Nièvre ». Après l'Assemblée nationale, le texte partira ensuite au Sénat, où la majorité Les Républicains, opposée à cet amendement comme d'ailleurs à l'ensemble du texte, pourra apporter des modifications. Déjà, trois syndicats de médecins hospitaliers appellent à une « journée de grève et d'action le 4 juillet ». *** LE SOMMET DU TRIANGLE DE WEIMAR Dans une intervention le 31 mai devant le think tank Globsec à Bratislava, en Slovaquie, le président français a assuré que la France apportait clairement son soutien à l'option d'une Ukraine ayant à terme sa place dans l'Alliance atlantique et devant bénéficier « de garanties de sécurité crédibles et tangibles ». Il a également plaidé pour élargir « le plus vite possible » l'édifice bâti par les Vingt-Sept. Une façon d'envoyer un signal fort aux Etats d'Europe centrale les plus pressés d'accueillir Kyiv et Chișinău. Après quelques hésitations, Paris propose désormais d'ouvrir les négociations avec les deux pays candidats, dès la fin de l'année. En rejetant toute idée de cessez-le-feu ou de conflit gelé, le président contribue à clarifier le débat, rejoignant la position des Européens de l'Est. « Nous avons perdu une occasion de vous écouter », leur a-t-il dit à Bratislava. Le lendemain, les représentants des 47 pays composant la Communauté politique européenne (CPE) se sont réunis à Chișinău, en Moldavie. Née de la guerre en Ukraine pour donner une perspective à Kyiv, la CPE rassemble des États souverains qui, parce qu'ils habitent le même continent, font face à des problématiques communes, en matière sécuritaire ou énergétique, notamment. Emmanuel Macron, avait, le 9 mai 2022, lancé l'idée de cette Communauté politique européenne, arguant que « l'UE ne peut pas être le seul moyen de structurer le continent ». Au sein de ce nouveau club, tous les Etats sont sur un pied d'égalité. Sur la question européenne, Emmanuel Macron a réitéré sa position d'ouverture à l'élargissement, appelant l'UE à repenser sa gouvernance et à « inventer plusieurs formats » pour répondre aux aspirations d'adhésion de pays d'Europe de l'Est et des Balkans. L'élargissement de l'UE a été de nouveau au menu d'un dîner de travail entre le président et Olaf Scholz, le 6 juin, à Potsdam, destiné à préparer la visite d'État d'Emmanuel Macron en Allemagne, début juillet. Le chancelier se montre très prudent. « Les conditions pour l'adhésion sont les mêmes pour tous » répond Olaf Scholz, qui refuse d'évoquer le moindre passe-droit susceptible de favoriser l'Ukraine par rapport aux autres pays candidats. Lors d'un dîner de travail lundi à l'Elysée dans le cadre du Triangle de Weimar, les présidents français et polonais et le chancelier allemand ont discuté de l'aide militaire et des garanties de sécurité à apporter à l'Ukraine. Le format dit de Weimar est une plateforme d'échanges réguliers entre Paris, Berlin et Varsovie, fondée en 1991, deux ans après la chute du mur de Berlin. Emmanuel Macron a confirmé que la contre-offensive de l'armée ukrainienne contre les forces russes avait commencé, estimant qu'elle allait durer « plusieurs semaines, voire mois », il a ajouté « nous avons intensifié les livraisons d'armes et de munitions, de véhicules blindés, de soutien aussi logistique ». La réunion visait à coordonner les positions des trois pays en amont du sommet de l'Otan à Vilnius, les 11 et 12 juillet, et du Conseil européen des 29 et 30 juin.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
Avec Mère Bénédicte
durée : 00:38:19 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Ce vendredi 9 juin a lieu l'élection du nouveau maire de Saint-Brévin après la démission de Yannick Morez, qui a mis en lumière les violences et pressions que subissent les édiles. En janvier, le Sénat a lancé une consultation sur l'avenir des maires : le mandat local est-il devenu moins attractif ? - invités : Benoit Savy maire sans étiquette de Montrollet en Charente, président de la Communauté de communes Charente Limousine et président de la Commission locale de l'eau du SAGE Vienne; Catherine Arenou Maire divers-droite de Chanteloup-les-Vignes dans les Yvelines et co-présidente de la commission Politique de la Ville et cohésion sociale de l'Association des Maires de France
Avec Chantal Raffine, de la Communauté catholique Shalom
Avec le Père Revirand www.abbaye-chancelade.com
durée : 00:58:07 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon - La grande reporter Anne Nivat revient de Tchétchénie dont le dirigeant autoritaire Ramzan Kadyrov s'investit dans l'effort de guerre russe / Plus de quarante chefs d'Etat étaient réunis en Moldavie lors du deuxième sommet de la Communauté politique européenne. Une Europe unie face à la Russie ? - invités : Anne Nivat Grande reporter au Point; Simon Carraud Journaliste à Contexte; Florent Parmentier Secrétaire général du CEVIPOF/ Sciences Po, chercheur associé au Centre de géopolitique de HEC.
durée : 00:14:56 - Journal de 22h - C'est un message d'unité qu'Emmanuel Macron a dit vouloir transmettre ce jeudi au sommet de la Communauté politique européenne. Près de 50 dirigeants européens étaient réunis en Moldavie, à seulement 20 km de la frontière ukrainienne. La "famille européenne" fait bloc autour de Zelensky.
C dans l'air du 1er juin - Otan / Europe : le coup de pression de Zelensky LES EXPERTS : - François CLEMENCEAU - Rédacteur en chef international - Le Journal du Dimanche - Guillaume ANCEL - Ancien officier de l'armée française – Écrivain - Marie DUMOULIN - Directrice du programme "Europe élargie" -ECFR (European Council on Foreign Relations) - Sylvie MATELLY- Économiste - Directrice adjointe de l'IRIS Institut de Relations Internationales et Stratégiques - Marie BILLON ( En duplex) Correspondante à Londres - RTL L'Europe se réunit aujourd'hui en Moldavie, à quelques kilomètres l'Ukraine et de la guerre avec la Russie. Toute l'Europe et pas seulement l'Union européenne, mais aussi les pays des Balkans, le Royaume Uni, l'Islande, la Norvège, la Suisse, l'Ukraine…Les chefs d'Etat et de gouvernement de 47 pays ont été conviés pour la deuxième réunion de la Communauté politique européenne (CPE). Comme lors de sa première édition à Prague en octobre, la CPE donnera lieu à une "photo de famille", une façon d'adresser un message d'unité face à Moscou. A l'ordre du jour officiel : la cybersécurité et les infrastructures critiques. Mais c'est ce qui se passe en coulisse de ce sommet informel, les échanges entre dirigeants qui seront précieux à un moment décisif pour le continent. Hier Emmanuel Macron a annoncé qu'il rencontrerait le Premier ministre kosovar en compagnie du Chancelier allemand Olaf Scholz alors qu'une crise a éclaté entre le Kosovo et la Serbie, suscitant l'envoi de renforts de l'OTAN après des affrontements de rue. Mais c'est surtout l'Ukraine et ses conséquences sur le continent qui seront au centre des discussions. Hier Emmanuel Macron a profité de la tribune qui lui était offerte à la Conférence sur la Sécurité de Bratislava, en Slovaquie, pour dissiper ambiguïtés et malentendus en raison de nombreuses "petites phrases" maladroites sur Poutine et la Russie, avant de retrouver tous les chefs d'État et de gouvernement d'Europe. Emmanuel Macron a ainsi estimé qu' "il faut aujourd'hui aider l'Ukraine par tous les moyens pour mener une contre-offensive efficace […], car ce qui se joue dans les prochains mois, c'est la possibilité même d'une paix choisie et donc durable". "Une chose est claire", a ajouté le chef de l'Etat "même si la guerre est loin d'être finie : l'Ukraine ne sera pas conquise et l'agression russe est un échec géopolitique" qui a abouti à faire de la Baltique un lac otanien avec l'adhésion de la Finlande et bientôt de la Suède et a suscité la méfiance de tous ses voisins issus de l'URSS. Reconnaissant les erreurs d'analyse des pays d'Europe de l'Ouest à l'égard de la Russie, il a appelé à une "clarification stratégique" afin d'affirmer "notre souveraineté européenne" qui passe, selon lui, par la réduction de toutes les dépendances et la construction d'un "pilier européen au sein de l'Otan" car "nous ne pouvons déléguer notre sécurité collective aux électeurs américains". Enfin, Emmanuel Macron a appelé l'Union à préparer son élargissement prochain à une dizaine de pays, dont les Balkans occidentaux et l'Ukraine, afin d'éviter de "l'impuissanter". "L'Union a été pensée pour s'approfondir toujours davantage, pas pour s'élargir sans cesse", ce qui implique qu'elle repense sa gouvernance et "invente plusieurs formats" afin de "garder une efficacité géopolitique : "L'avenir de notre continent se joue dans […] les deux ou trois ans qui viennent", a-t-il martelé. Alors que se joue-t-il aujourd'hui lors de ce sommet en Moldavie ? Pour Emmanuel Macron, "une Europe de la défense est indispensable". Quels en sont les contours ? Pourquoi la France est-elle désormais favorable à un élargissement de l'Union européenne ? La Finlande qui partage 1 300 kilomètres de frontière avec la Russie est depuis le 4 avril le 31ème membre de l'OTAN. Comment son intégration se passe-t-elle dans l'Alliance ? Et où en est l'adhésion de la Suède ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Près de 50 dirigeants européens se retrouvent ce jeudi en Moldavie, pays qui assiste au plus près à l'invasion de l'Ukraine voisine par l'armée russe et vit dans la crainte permanente des tentatives de déstabilisation de Moscou. Ce deuxième sommet de la Communauté politique européenne représente un défi logistique et sécuritaire inégalé dans ce pays de 3 millions d'habitants. Les explications de Émilie Baujard pour RTL. Ecoutez RTL autour du monde du 01 juin 2023 avec Correspondants RTL à l'étranger.
durée : 00:14:56 - Journal de 22h - C'est un message d'unité qu'Emmanuel Macron a dit vouloir transmettre ce jeudi au sommet de la Communauté politique européenne. Près de 50 dirigeants européens étaient réunis en Moldavie, à seulement 20 km de la frontière ukrainienne. La "famille européenne" fait bloc autour de Zelensky.
Il y a une dizaine de jours, en Floride, dans certains comtés, des élèves sont arrivés en classe et ont trouvé les étagères de la bibliothèque totalement vides. Pourquoi les livres ont disparu ? Ou ont été rendu invisibles ? Les enseignants ont suivi un ordre, une directive du ministère de l'Éducation de Floride mi-janvier. La loi 1467 votée en juillet exige que les livres scolaires soient exempts de pornographie et "adaptés aux besoins des élèves". Qu'il n'y ait pas de pornographie, et que les livres soit adaptés aux élèves... jusque-là tout le monde est d'accord. Mais c'est plus compliqué que ça. Chaque semaine, le mardi, Lionel Gendron nous adresse une lettre d'Amérique. Un podcast sous forme de courrier audio, posté depuis Manhattan, à New York. Une carte-postale sonore pour nous aider à mieux comprendre cette Amérique à la fois si familière et parfois totalement déconcertante.
Débat entre Marc Vuilleumier, député POP, Marc-Olivier Buffat, député PLR, et Iulia Hasdeu, anthropologue et chercheuse à la Haute école de travail social de Genève.
Avec Petite Sœur Marie Matthieu www.maternites-catholiques.org
durée : 00:58:47 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny - Comment fonctionnent les communautés intentionnelles américaines et de quelles idéologies se trouvent-elles être les héritières ? Comment remettent-elles en cause, à leur échelle, les principes du salariat et du productivisme à l'œuvre dans le “grand monde” ? - invités : Michel Lallement Sociologue, professeur titulaire de la chaire d'Analyse sociologique du travail, de l'emploi et des organisations au Cnam.
Les policiers du Service de police de la Ville de Montréal membres de la communauté 2SLGBTQAI+ ne pourront pas participer, en uniforme, au Défilé de la Fierté 2023. Le conseiller municipal est en désaccord avec ceci et trouve que c'est inacceptable de la part de Fierté Montréal. Entrevue avec Serge Sasseville, conseiller municipal dans le district Peter-McGill.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Avec Sydney, de la Communauté catholique Shalom
C dans l'air du 20 mai - Immobilier : l'alerte rouge ! LES EXPERTS : - HENRY BUZY-CAZAUX - Président fondateur de L'institut du management des services immobiliers - CORINNE JOLLY - Présidente de PAP-Particuliers à Particuliers - INGRID NAPPI - Economiste -Spécialiste de la ville et de l'immobilier - SANDRA HOIBIAN - Directrice générale du CREDOC "Alerte rouge logement !" C'est l'appel qu'ont lancé lundi dernier les représentants du secteur de l'immobilier et de la construction dans une lettre ouverte adressée à Emmanuel Macron. Face au report de la publication des conclusions du Conseil national de la refondation, ils demandent des actions concrètes. Leur secteur est en effet en grande difficulté et les professionnels de l'immobilier ont de quoi être inquiets. La France ne construit pas assez de logements. En grande partie en raison du faible nombre d'acheteurs. Et si ces derniers ne sont pas nombreux, c'est notamment à cause des difficultés à obtenir un crédit immobilier. Les taux d'intérêt montent en flèche et les banques se montrent très frileuses à prêter. Résultat, les Français qui veulent accéder à un logement sont désabusés... Et le secteur immobilier est menacé. Avec lui, c'est aussi toute l'activité de la construction qui pourrait connaître une grave crise. Pas moins de 100 000 emplois pourraient disparaître, d'après la Fédération française du bâtiment. Et les perspectives ne sont pas plus réjouissantes du côté de l'immobilier locatif. Dans de très nombreux territoires, à commencer par les grandes métropoles et les littoraux, les logements disponibles sont aussi rares que les prix sont élevés. Dans ce contexte de forte tension sur le marché immobilier, les initiatives se multiplient pour limiter les locations saisonnières. Les meublés de tourisme type Airbnb, accusées de faire flamber l'immobilier et d'entraver l'accès au logement, sont dans le collimateur des élus locaux et nationaux. Proposition de loi, nouvelles restrictions à Paris, obligations de compensation au Pays basque… De nombreux responsables politiques prennent le sujet très au sérieux. Et les idées ne manquent pas. La Ville de Paris a annoncé qu'elle allait interdire, dans le cadre de son futur Plan local d'urbanisme, la création de nouveaux meublés touristiques dans des zones en proie au "surtourisme", où on manque de logements toute l'année. Saint-Malo et Annecy ont déjà mis en place des quotas par quartiers. Début mars, la justice a autorisé la Communauté d'agglomérations Pays basque à instaurer un mécanisme de compensation : pour chaque logement transformé en meublé touristique, il oblige les propriétaires à produire, dans la même ville et avec une surface équivalente, un bien sur le marché locatif à l'année. Pour les promoteurs et les constructeurs de logements neufs, l'activité est rendue difficile par l'envolée du prix des matières premières. Les ventes s'effondrent. Moins 40 % en un an. Il y a donc moins de travail et beaucoup moins de visibilité. Certaines entreprises voient leurs chantiers s'arrêter. Les plus en difficultés sont même contraintes de mettre la clé sous la porte. Quelles mesures sont demandées par les professionnels de l'immobilier et de la construction pour relancer l'activité de leur secteur ? Comment lutter contre la prolifération des meublés de tourisme dans les zones déjà en tension sur le marché du logement ? Quels sont les risques pour l'emploi ? DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - Bruno Duvic REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Sanctuaires et communautés 2023-05-15 Monastère de la Visitation by Radio Maria France
Une attaque contre la synagogue deux fois millénaire de la Ghriba, en Tunisie, a fait 5 morts, dont un Français, mardi soir. Une attaque qui survient au moment du plus grand pèlerinage juif dans le monde arabe. Fortes de plusieurs centaines de milliers de personnes il y a encore quelques années, les communautés juives du monde arabe disparaissent progressivement. Pourquoi ? On vous explique !
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur un sondage d'opinion au Mali, sur l'avenir de l'Olympique Lyonnais après la départ de son président historique Jean-Michel Aulas et sur le souhait de la Jamaïque et du Belize de quitter la couronne britannique. RDC : la SADC promet de déployer des troupes La SADC, la Communauté de développement de l'Afrique australe, a annoncé le déploiement de ses soldats dans l'est de la RDC pour combattre notamment le M23. Pourquoi les autorités congolaises font-elles encore appel à des forces étrangères ? Le mandat de cette nouvelle force sera-t-il plus offensif que celui de l'EAC ? Comment les troupes de la SADC vont-elles se coordonner avec celles de l'Afrique de l'Est ? Avec Adolphe Agenonga Chober, professeur à l'Université de Kisangani, spécialiste des questions de sécurité de la République démocratique du Congo. Mali : 9 personnes sur 10 satisfaites des autorités de transition Selon une enquête d'opinion de la fondation allemande Friedrich Ebert, parue le 3 mai 2023, une grande majorité des Maliens se disent satisfaits de la gestion de la transition par les autorités et de leur partenariat avec la Russie. Comment peut-on expliquer cette popularité dans un contexte d'insécurité ? Comment cette étude a-t-elle été menée ? Avec Christian Klatt, représentant résidant au Mali de la fondation Friedrich Ebert. Foot : après le départ d'Aulas, quel avenir pour l'OL ? Après le départ de Jean-Michel Aulas, John Textor, propriétaire de l'Olympique lyonnais, a été nommé président du club. Pourquoi Textor a-t-il décidé de se séparer d'Aulas qui était à la tête du club depuis 36 ans ? Avec Olivier Pron, journaliste au service des sports de RFI. Royaume-Uni : la Jamaïque et le Belize prêts à quitter la couronne Deux jours avant le couronnement de Charles III, la Jamaïque et le Belize ont annoncé vouloir devenir des Républiques. Pour quelles raisons ces deux pays souhaitent quitter la monarchie britannique ? Quelles en seraient les conséquences ? Avec Virginie Roiron, maître de conférence à Sciences Po Strasbourg, spécialiste du Commonwealth.