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Il joue un rôle déterminant pour le développement des technologies de pointe. Il joue un rôle déterminant dans notre quotidien. Il est partout. Il constitue les plages, les déserts, les fonds marins, mais surtout… il est au cœur de notre économie moderne. Le sable est la ressource naturelle la plus consommée au monde après l'eau : chaque année, des dizaines de milliards de tonnes sont extraites pour fabriquer du béton, du verre, des routes, des puces électroniques. Sans sable, pas de villes, pas d'infrastructures, pas d'Internet. Mais cette ressource, qu'on croit infinie, ne l'est pas. La demande explose, tirée par l'urbanisation et la croissance démographique, au point de créer des tensions économiques, environnementales et même géopolitiques. Certains parlent déjà de «guerres du sable», où mafias, États et multinationales s'affrontent. Le sable comme enjeu stratégique mondial, aussi vital que le pétrole ou l'eau. Enjeu sous-jacent des tensions géopolitiques et producteur de pressions environnementales, il fait l'objet d'un gigantesque engouement et de démesure. Les tours de verre de New York à Dubaï poussent aussi vite que disparaissent les plages. Regard sur le paysage de l'économie mondiale du sable, au demeurant l'un des plus opaques. Invité Julien Bueb, économiste de l'Environnement. Directeur Transition écologique à la Communauté d'agglomération du Grand Saint-Dizier. Professeur associé à l'École Normale Supérieure. «Géopolitique du sable», éditions Le Cavalier Bleu.
Avec Bruno et Don Xavier Camus
Dans ce nouvel épisode d'Insight, nous recevons Charles Rapine, Responsable du développement chez Carburant. Avec lui, on explore l'univers des fandoms : ces communautés de fans capables de transformer une série, une marque ou même une paire de sneakers en phénomène mondial. Comment distinguer fans et super fans ? Faut-il créer sa propre communauté ou rejoindre celles qui existent déjà ? Quels sont les pièges à éviter pour ne pas apparaître trop commercial ? Et surtout, comment ces communautés peuvent devenir de véritables leviers d'engagement, d'innovation et même de business ? Charles nous partage son expertise sur le sujet.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem » (Lc 9, 51-56)Méditation par Soeur Catherine de CosterChant Final : "Coeur de Jésus, ô Coeur divin", par la Communauté de l'EmmanuelRetrouvez tous nos contenus, articles et épisodes sur rcf.frSi vous avez apprécié cet épisode, participez à sa production en soutenant RCF.Vous pouvez également laisser un commentaire ou une note afin de nous aider à le faire rayonner sur la plateforme.Retrouvez d'autres contenus de vie spirituelle ci-dessous :Halte spirituelle : https://audmns.com/pMJdJHhB. A. -BA du christianisme : https://audmns.com/oiwPyKoLe Saint du Jour : https://audmns.com/yFRfglMEnfin une Bonne Nouvelle : https://audmns.com/afqCkPVConnaître le judaïsme : https://audmns.com/VTjtdyaEnfin, n'hésitez pas à vous abonner pour ne manquer aucun nouvel épisode.À bientôt à l'écoute de RCF sur les ondes ou sur rcf.fr !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:50 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - À la veille du 7ᵉ Sommet de la Communauté politique européenne, qui se tiendra le 2 octobre à Copenhague, l'Union semble plus fragilisée que jamais : prise en étau entre les agressions russes à l'Est et les attaques de Donald Trump à l'Ouest, que peut-elle faire pour se défendre ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Nicole Gnesotto Vice-présidente de l'Institut Jacques Delors, Professeur émérite au Conservatoire national des arts et métiers; Sylvain Kahn Professeur au Centre d'histoire de Sciences Po; Frédéric Charillon Professeur de science politique; Guillaume Lagane Haut fonctionnaire et enseignant à Sciences Po en défense et relations internationales
Podcast Méditer l'Évangile, le Psaume ou la Lecture du jour en audio ¦ Prie en chemin
Nous sommes aujourd'hui le vendredi 26 septembre.Je me mets en présence... Chaque jour, retrouvez 12 minutes une méditation guidée pour prier avec un texte de la messe ! A retrouver sur l'application et le site www.prieenchemin.org. Musiques : Scarborough Fair de Traditional interprété par Healing Muses - Dolce Musica - A contemplative journey © Creative Commons by-nc-sa license from Magnatunes ; O digne es tu de Communauté du Chemin Neuf interprété par Communauté du Chemin Neuf - Ateliers du Chemin Neuf - CD10 © Communauté du Chemin Neuf.
En Belgique, on ignore souvent ce qui se passe de l'autre côté de la frontière linguistique. C'est précisément pour combler ce fossé qu'est né Daar Daar, un site fondé en 2015 par deux journalistes de la VRT, David Charlier et Joyce Hazard, et un professeur de sciences politiques français. Leur objectif : rendre accessible en français le meilleur de la presse flamande et germanophone, souvent méconnue en Wallonie et à Bruxelles.Sur le site, on retrouve des articles traduits par de vrais traducteurs – pas par une intelligence artificielle – qui offrent un autre regard sur l'actualité belge. Opinions, analyses, portraits : autant de contenus qui enrichissent la compréhension mutuelle entre communautés. Là où certains voient une barrière, Daar Daar construit des ponts.Mais le projet ne s'arrête pas là. L'équipe, composée aujourd'hui d'une dizaine de personnes, a lancé Awel Awel, une plateforme gratuite d'apprentissage du néerlandais. Elle s'appuie sur des articles légers de Daar Daar pour proposer des exercices autocorrectifs et du matériel pédagogique aux enseignants. Une manière ludique de pratiquer la langue en lien direct avec l'actualité.Daar Daar organise également des ateliers bilingues et des formations interculturelles pour aider à surmonter les malentendus culturels. Car oui, les Wallons et les Flamands n'ont pas toujours les mêmes codes : là où les francophones aiment les mails chaleureux et les bises, les Flamands privilégient l'efficacité et vont droit au but. Comprendre ces différences permet d'éviter bien des incompréhensions, notamment dans le monde professionnel.Le projet propose aussi des rencontres jeunesse, pour que des étudiants francophones et néerlandophones apprennent à se connaître, à débattre et à travailler ensemble. Et pour ses dix ans, Daar Daar part en tournée en Wallonie et à Bruxelles : quizz, rencontres, échanges conviviaux avec les donateurs et sympathisants. L'initiative a aussi lancé Dring Dring, le podcast qui vous fait découvrir la Flandres à vélo.Un projet citoyen, indépendant et utile, qui ne vit que grâce au soutien de ses lecteurs. Soutenir Daar Daar, c'est miser sur une Belgique plus unie et moins cloisonnée.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be
Fondée en 2017 par Karine Pham et Xavier Heyman, European Aussie Drinks est une communauté d'affaires dynamique et inclusive qui rassemble des professionnels et des cadres issus de milieux européens, expatriés et australiens.
Épisode 1365 : “On a toujours construit les produits pour eux, pas pour un revendeur”Marc Terlet, fondateur d'Horace, partage sa vision de la co-création : quand les utilisateurs deviennent de véritables partenaires pour imaginer des produits qui leur ressemblent.Comment bâtir une communauté engagée, identifier les bons ambassadeurs et générer des UGC de qualité ?Plongez dans cet extrait inspirant de son interview complète.Pour écouter l'interview complète : https://lesuperdaily.com/episode/avec-marc-briant-terlet-patron-d-horace/ . . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Une fascination pour l'idéologie nazie et les armes. C'est comme cela qu'est décrit l'élève de 14 ans, qui a poignardé une enseignante hier matin au collège Robert Schuman de Benfeld. L'adolescent, qui n'avait pas d'antécédents judiciaires, avait déjà été signalé pour avoir fait des dessins néonazis. Il avait d'ailleurs écopé d'une sanction disciplinaire et d'une exclusion temporaire. Atteint de handicap, le jeune homme était placé en foyer et a vécu une enfance difficile. Il avait notamment été victime de violences au sein de son ancienne famille d'accueil. Il était 08h et les cours n'avaient pas encore commencé lorsqu'il s'était attaqué exclusivement à sa professeur de musique âgée de 66 ans. Touchée au visage, ses jours ne sont pas en danger. L'adolescent, qui avait pris la fuite à vélo, a été interpellé plus tard par les gendarmes. C'est alors qu'il s'est poignardé lui-même au niveau du cou. Sédaté pour au moins 48 heures, son pronostic vital est engagé. Mobilisation agricole aujourd'hui dans le Haut-Rhin. Face aux normes européennes et françaises, mais aussi à l'accord de libre-échange avec le Mercosur, des rassemblements sont aujourd'hui organisés par les agriculteurs de la FDSEA. Ces mobilisations se tiendront notamment à 16h à la préfecture du Haut-Rhin à Colmar et sur le pont entre Vogelgrun et Breisach, ou encore à 18h, au rond-point du pont d'Aspach. Dans un tout autre contexte, de nombreux rassemblements sont aussi organisés aujourd'hui en soutien à l'Alsacienne Cécile Kohler, otage en Iran. Détenue depuis près de 3 ans et demi avec son compagnon Jacques Paris, la professeure fête ses 41 ans aujourd'hui. Des rendez-vous sont notamment donnés à 17h30 à Strasbourg et Sélestat et 18h à Colmar et Mulhouse. Un rassemblement se tiendra aussi à 19h à Paris.Un éventail d'activités à découvrir. A l'approche des vacances scolaires de la Toussaint, la nouvelle plaquette d'animations de la Communauté de communes Sélestat & Territoires vient d'être dévoilée. Olivier, du service Jeunesse, présente quelques-unes des sorties qui seront proposées du 20 au 31 octobre prochain.SON 37Le mercredi 15 octobre prochain, le service Jeunesse de la Communauté de communes de Sélestat lancera aussi son projet de séjour de ski 2026, destiné aux 11 – 17 ans, avec une première réunion d'information à 18h. Retrouvez toutes les informations dans notre article, sur azur-fm.com. Et de 3 pour Hector Denayer ! Le nageur Sélestadien a décroché hier une nouvelle médaille d'argent sur le 100m nage libre S9 des mondiaux de paranatation à Singapour. Hector Denayer avait déjà remporté une médaille d'or dimanche sur le 100m brasse et une autre le lendemain, d'argent, sur le 200m quatre nages. Le Sélestadien participera encore aujourd'hui au 4x100m quatre nages, puis samedi au 50m nage libre.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A l'approche des vacances scolaires de la Toussaint, la nouvelle plaquette d'animations de la Communauté de communes Sélestat & Territoires vient d'être dévoilée. Enfants et adolescents de 3 à 17 ans pourront y retrouver de quoi s'occuper, du 20 au 31 octobre prochain. D'autres actualités concerneront encore le service Jeunesse au cours des prochaines semaines. Entretien avec Olivier, du service Jeunesse de la Communauté de communes Sélestat & Territoires.Le lien vers l'article complet : https://www.azur-fm.com/news/selestat-territoires-un-vaste-programme-dactivites-propose-par-le-service-jeunesse-2550Les interviews sont également à retrouver sur les plateformes Spotify, Deezer, Apple Podcasts, Podcast Addict ou encore Amazon Music.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec Bruno et Soeur Catherine
Direction la Centrafrique pour le dernier volet de notre reportage consacré à la réserve naturelle de Chinko au sud-est du pays, dans la préfecture du Mbomou. Depuis de nombreux siècles, les autochtones vivent essentiellement de l'agriculture, la chasse, la pêche, la cueillette et l'exploitation minière. Interdire à ces communautés de pratiquer leurs activités quotidiennes dans le cadre de la conservation s'avère être un combat difficile. Présente dans la localité depuis 2014 (grâce à un accord de partenariat avec le gouvernement centrafricain), l'ONG African Parks a initié plusieurs projets visant à sensibiliser, éduquer et impliquer notamment les communautés riveraines de l'aire de conservation de Chinko, dans une gestion durable. De notre correspondant de retour de Kocho, Dans les broussailles qui longent la piste d'atterrissage de la base de Chinko, quelques hyènes déambulent. À quelques jets de pierre de là, une troupe de babouins investit les arbres. Réchauffés par les premiers rayons du soleil, les plus jeunes et même les adultes se lancent dans des courses, sauts et jeux de balançoires... Mermoz Bizon, responsable de l'aménagement territorial à African Parks, monte dans un petit avion de surveillance pour aller à la rencontre des communautés : « Je suis censé travailler avec les communautés locales. Nous avons mis en place plusieurs associations pour faciliter les tâches en termes de gestion communautaire des ressources naturelles qui sont autour de l'aire de conservation de Chinko. Nous avons des activités comme Acadja, qui soutient la production durable du poisson pour la communauté locale. Nous mettons en place des ateliers avec des scieurs artisanaux pour la production du bois de manière artisanale et durable. Nous travaillons aussi avec les maraîchers et les agriculteurs dans le domaine de la transformation d'huile de palme, la saponification et beaucoup d'autres activités. » À lire aussiCentrafrique : Chinko, la renaissance de la réserve naturelle [1/3] Dans le Mbomou, une centaine d'ethnies vit autour de l'Aire de conservation de Chinko (ACC) avec une grande diversité culturelle. Adja Kalthouma, maire de la ville de Nzako, plaide en faveur des autochtones qui dépendent essentiellement de la chasse, la pêche et la cueillette : « Ces dernières années, l'équipe de Chinko a délimité la réserve naturelle, nous avions été sensibilisés sur l'importance de la conservation que nous trouvons très pertinente. Mais nous voulons aussi des retombées concrètes à Nzako. » Prendre conscience des enjeux de conservation De jour en jour, de nombreux riverains prennent conscience des enjeux de conservation. Mais d'importants défis s'imposent encore, selon Ghislain Boukar, colonel des eaux et forêts : « La transhumance transfrontalière est l'une des difficultés majeures. Nous sommes toujours confrontés à un afflux d'éleveurs venus du Soudan. De l'autre côté, nous avons aussi nos frères centrafricains qui sont des braconniers locaux qui ne cherchent pas à respecter les principes et les orientations que nous leur donnons. Nous avons également le cas des pêcheurs. Au lieu de respecter la limite de la zone des conservations, ils ont l'habitude de s'infiltrer dans le parc. Ces difficultés existent au quotidien, mais nous sommes également là pour les sensibiliser et continuer à toujours insister. » Pour une gestion durable et apaisée de Chinko, African Parks et le gouvernement centrafricain placent les autochtones au cœur de leurs actions. Plusieurs projets de développement économique ont été mis en place. Thomas Bala est président du groupement des apiculteurs du village Fadama : « Nous sommes déterminés à protéger cette réserve naturelle. Mais nous voulons aussi bénéficier des efforts de conservation. C'est comme ça que nous avons mis en place ce groupement de production du miel avec le soutien de Chinko. Nous produisons en grande quantité et on n'a plus le temps d'aller détruire les aires protégées. » À lire aussiCentrafrique : les écogardes du parc Chinko [2/3] Depuis 2022, un projet de lutte contre la déforestation a été mis en place à travers la conservation de carbone. Cette initiative a permis d'obtenir des crédits carbone achetés par des entreprises. L'argent généré est injecté d'une part à la gestion de la réserve naturelle, et l'autre part est destinée à la mise en place des programmes de développement durable en faveur des riverains.
Hello à toutes et tous, j'espère que vous allez bien.On commence une nouvelle saison de yogalignement avec au programme de cet épisode, une thématique aussi épineuse que nécessaire ... On a tous à un moment donné entendu le fameux adage "on ne peut pas plaire à tout le monde...". Et oui, c'est ainsi. Alors quelques questionnements viennent à se poser.Comment se détacher de l'opinion et de l'avis des autres ? Comment se libérer du prisme du regard de l'autre et enfin...Comment (ré)apprendre à se plaire à soi-même?Quelques éléments de discussion dans ce podcast
durée : 00:01:06 - Villefranche du Périgord recrute à l'Accueil de loisirs Les Vitarelles, situé à Castelnaud-la-Chapelle. - En Dordogne, la Communauté de communes Domme – Villefranche du Périgord recrute à l'Accueil de loisirs Les Vitarelles, situé à Castelnaud-la-Chapelle. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
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Nous sommes aujourd'hui le lundi 22 septembre. Je prends quelques instants pour prier. Avant d'entrer dans la solitude, je peux m'associer à mes proches, ou aux gens qui sont autour de moi. Je les bénis intérieurement et me propose de prier avec eux, à leurs... Chaque jour, retrouvez 12 minutes une méditation guidée pour prier avec un texte de la messe ! A retrouver sur l'application et le site www.prieenchemin.org. Musiques : Let all who are thirsty come de Communauté de Taizé interprété par Communauté de Taizé - Taizé Instrumental (76 chants) © Communauté de Taizé ; Trouver dans ma vie ta présence de Vox Angeli interprété par Vox Angeli - Gloria © Creative Commons Youtube Audio Library.
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Aujourd'hui, nous sommes le 21 septembre, 25ème dimanche du Temps Ordinaire. En ce dimanche, premier jour de la semaine, je me tiens devant toi, Seigneur. Accueille ma présence, et donne moi d'accueillir... Chaque jour, retrouvez 12 minutes une méditation guidée pour prier avec un texte de la messe ! A retrouver sur l'application et le site www.prieenchemin.org. Musiques : Peace de Scott Lamlein interprété par Scott Lamlein - Peace © Scott Lamlein ; Venez adorons le Seigneur de Communauté du Chemin Neuf interprété par Communauté du Chemin Neuf - Bénissez le Roi des siècles © Communauté du Chemin Neuf.
Au Chili, des actes de vandalisme ont eu lieu à l'extérieur de la synagogue Bicur Jolim dans le centre de Santiago. Depuis les attaques du 7 octobre, ce n'est pas la première fois qu'elle est prise pour cible et d'autres lieux de cultes juifs ont également été vandalisés. Dans une lettre adressée au président chilien, la rapporteuse spéciale des Nations unies sur la liberté de religion ou de conviction se dit préoccupée face à une possible augmentation de l'antisémitisme au Chili. De notre correspondante à Santiago, Les murs de la plus vieille synagogue de la capitale ont retrouvé leur couleur jaune originelle. Il y a quelques jours, trois individus, le visage caché, ont jeté de la peinture rouge sur la façade extérieure du bâtiment alors qu'une vingtaine de fidèles était réuni pour la célébration de Shabbat. Cet homme, qui préfère témoigner anonymement, est chilien de confession juive, il était présent ce soir-là : « Ils ont aussi lancé des pamphlets contre Netanyahu. Ils n'étaient que trois, donc on n'a pas vraiment eu peur ». Mais quelques jours plus tard, lors d'un évènement non-religieux organisé à la synagogue où il est encore présent, une quinzaine de personnes s'était réunie à l'extérieur de l'édifice. « Ils criaient qu'ils étaient pour la Palestine et contre Israël, qu'on était des génocidaires et qu'on devait partir du Chili. Mais ici, la majorité d'entre nous, on est chiliens ! », poursuit-il. « Il serait temps qu'on commence à parler d'actes antisémites » Selon Gabriel Silber, porte-parole de la Communauté juive du Chili, ce type d'attaque n'est pas nouveau dans le pays. Mais après le 7 octobre, il y a eu un tournant. « Il y a une escalade des actes antisémites. Et très souvent, ces actes se cachent derrière un discours anti-israélien ou même antisioniste. Mais au bout du compte, les destinataires de ces attaques, ce sont les membres de la communauté juive locale, affirme Gabriel Silber. On peut comprendre la légitime position que chacun peut avoir par rapport à ce qu'il se passe au Moyen-Orient. Mais ce qu'on ne peut pas faire, c'est importer le conflit et installer des discours de haine, que ce soit de la part d'autorités ou d'influenceurs, qui finalement vont affecter la communauté juive du Chili. » Le président chilien a condamné « sans nuances » le vandalisme contre la synagogue de Santiago. Gabriel Boric qui fait partie des leaders internationaux qui se positionnent fermement sur le conflit au Moyen-Orient. Il le faisait encore en juin dernier face aux parlementaires chiliens. « Je vous exhorte à ne pas vous battre entre vous, entre peuples, car le responsable ici est un gouvernement, un gouvernement génocidaire, et non le peuple d'Israël. Nous condamnons catégoriquement le terrorisme du Hamas et exigeons la libération de tous les otages », avait-il alors déclaré. Malgré ces mots, les juifs du Chili ne se sentent pas suffisamment soutenus et protégés. « Il serait temps qu'on commence à parler d'actes antisémites au Chili, reprend Gabriel Silber. Nous sommes aussi chiliens, il faut le comprendre ! Et nous méritons le respect de la part de nos autorités. » Un appel qui semble avoir été entendu, car après le deuxième indicent survenu à l'extérieur de la synagogue de Santiago, le ministre chilien de la Sécurité publique s'est entretenu en privé avec des représentants de la Communauté Juive du Chili. À lire aussiAu Chili, la communauté palestinienne demande des sanctions contre Israël
Au Chili, des actes de vandalisme ont eu lieu à l'extérieur de la synagogue Bicur Jolim dans le centre de Santiago. Depuis les attaques du 7 octobre, ce n'est pas la première fois qu'elle est prise pour cible et d'autres lieux de cultes juifs ont également été vandalisés. Dans une lettre adressée au président chilien, la rapporteuse spéciale des Nations unies sur la liberté de religion ou de conviction se dit préoccupée face à une possible augmentation de l'antisémitisme au Chili. De notre correspondante à Santiago, Les murs de la plus vieille synagogue de la capitale ont retrouvé leur couleur jaune originelle. Il y a quelques jours, trois individus, le visage caché, ont jeté de la peinture rouge sur la façade extérieure du bâtiment alors qu'une vingtaine de fidèles était réuni pour la célébration de Shabbat. Cet homme, qui préfère témoigner anonymement, est chilien de confession juive, il était présent ce soir-là : « Ils ont aussi lancé des pamphlets contre Netanyahu. Ils n'étaient que trois, donc on n'a pas vraiment eu peur ». Mais quelques jours plus tard, lors d'un évènement non-religieux organisé à la synagogue où il est encore présent, une quinzaine de personnes s'était réunie à l'extérieur de l'édifice. « Ils criaient qu'ils étaient pour la Palestine et contre Israël, qu'on était des génocidaires et qu'on devait partir du Chili. Mais ici, la majorité d'entre nous, on est chiliens ! », poursuit-il. « Il serait temps qu'on commence à parler d'actes antisémites » Selon Gabriel Silber, porte-parole de la Communauté juive du Chili, ce type d'attaque n'est pas nouveau dans le pays. Mais après le 7 octobre, il y a eu un tournant. « Il y a une escalade des actes antisémites. Et très souvent, ces actes se cachent derrière un discours anti-israélien ou même antisioniste. Mais au bout du compte, les destinataires de ces attaques, ce sont les membres de la communauté juive locale, affirme Gabriel Silber. On peut comprendre la légitime position que chacun peut avoir par rapport à ce qu'il se passe au Moyen-Orient. Mais ce qu'on ne peut pas faire, c'est importer le conflit et installer des discours de haine, que ce soit de la part d'autorités ou d'influenceurs, qui finalement vont affecter la communauté juive du Chili. » Le président chilien a condamné « sans nuances » le vandalisme contre la synagogue de Santiago. Gabriel Boric qui fait partie des leaders internationaux qui se positionnent fermement sur le conflit au Moyen-Orient. Il le faisait encore en juin dernier face aux parlementaires chiliens. « Je vous exhorte à ne pas vous battre entre vous, entre peuples, car le responsable ici est un gouvernement, un gouvernement génocidaire, et non le peuple d'Israël. Nous condamnons catégoriquement le terrorisme du Hamas et exigeons la libération de tous les otages », avait-il alors déclaré. Malgré ces mots, les juifs du Chili ne se sentent pas suffisamment soutenus et protégés. « Il serait temps qu'on commence à parler d'actes antisémites au Chili, reprend Gabriel Silber. Nous sommes aussi chiliens, il faut le comprendre ! Et nous méritons le respect de la part de nos autorités. » Un appel qui semble avoir été entendu, car après le deuxième indicent survenu à l'extérieur de la synagogue de Santiago, le ministre chilien de la Sécurité publique s'est entretenu en privé avec des représentants de la Communauté Juive du Chili. À lire aussiAu Chili, la communauté palestinienne demande des sanctions contre Israël
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Aujourd'hui, nous sommes le jeudi 18 septembre.Seigneur, je viens me placer à tes pieds. Toi seul peux me donner la paix à laquelle j'aspire profondément. Que ce temps de prière vécu avec toi fasse grandir en... Chaque jour, retrouvez 12 minutes une méditation guidée pour prier avec un texte de la messe ! A retrouver sur l'application et le site www.prieenchemin.org. Musiques : Comme une biche de C.-E. Hauguel interprété par Communauté de l''''''''Émmanuel - Musiques pour prier n° 5: Symphonie pour Dieu © Éditions de l'Émmanuel ; Psaume 22 : Le Seigneur est mon berger de interprété par Gwenaëlle - Pas d'album © Creative Commons Youtube Audio Library.
En tant qu'entrepreneur·e, on parle souvent de “créer une communauté”, “être proche de ses clients”, " tisser du lien”. Mais concrètement, comment renforcer cette connexion avec professionnalisme sans tomber dans l'excès d'intimité ni dans la distance froide et impersonnelle ?Dans cet épisode, je te partage 6 ans d'expérience entrepreneuriale et un constat simple : la plus grande richesse d'un business, ce n'est ni le chiffre d'affaires ni le nombre d'abonnés… c'est la qualité du lien avec les personnes qui nous suivent et nous font confiance.Parce que tout peut changer du jour au lendemain : un algorithme, un marché, un positionnement. Mais si ta communauté est engagée et connectée à toi pour ce que tu incarnes, et pas seulement pour ce que tu vends, elle sera toujours là.✨ Au programme de cet épisode :Pourquoi il est vital de distinguer lien personnel et lien professionnel (et comment éviter le piège de vouloir devenir “ami·e” avec ses clients).Les raisons psychologiques qui poussent les entrepreneurs à chercher à être aimés, et pourquoi c'est un frein au lieu d'un atout.Les 7 conseils concrets pour trouver l'équilibre entre proximité et intimité
Nicolas PLAIN est ingénieur, explorateur scientifique, et réalisateur. Il lance la série documentaire "RISE" : du Kenya à Madagascar en passant par le Népal, il est allé filmer aux quatre coins de la planète des solutions portées par les communautés locales et qui pourraient se déployer ailleurs pour répondre à tous les enjeux liés aux crises climatiques et sociales... Rise est aussi présent lors des COP et des grands rendez-vous sur le climat pour toucher les décideurs et pousser à l'action. Scientifique, il est persuadé que la science peut décupler ces solutions. Les avant-premières de ces films sont lancées à Paris et à Grenoble cette semaine. Bonne écoute avec Impact Positif ! L'émission est également à revoir en replay sur tf1info.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mes chers camarades, bien le bonjour ! Qu'on y soit favorable ou non, ce qui est sûr, c'est que l'Union Européenne, elle ne date pas d'hier : on pourrait remonter au traité de Rome en 1957 avec la fondation de la CEE, la Communauté Économique Européenne. Mais quand on s'intéresse à l'histoire de la construction européenne, on peut encore remonter un peu plus loin dans le temps : mais à quand exactement ? Et cette construction, comment elle s'est passée pour en arriver à ce qu'on connaît aujourd'hui ? C'est ce que je vous propose de découvrir dans un nouvel entretien en compagnie de Laurent Warlouzet, un historien spécialiste de la construction européenne ! Je vous souhaite une bonne écoute sur Nota Bene !➤ Pour en apprendre plus sur le sujet, découvrez :➜ Au livre de Laurent Histoire de la construction européenne depuis 1945 : https://www.editionsladecouverte.fr/histoire_de_la_construction_europeenne_depuis_1945-9782348069062➜ À son site web : https://histeuropes.hypotheses.org/bibliographie
Dans cet épisode, je vous propose un échange avec Guillaume Boyelle qui a eu l'honneur d'être tiré au sort pour cet épisode spécial !Futur papa, expatrié au Kenya, il fait partie de ces passionnés qui composent notre belle communauté de soutiens participatifs "Les paTRAILons". Il nous parlera notamment de sa pratique de ce sport dans cet environnement de vie si différent de l'endroit où il a grandi.Né à Chamonix, il a baigné dans les voyages dès tout petit, et dans les sports de glisse. C'est ce qui lui a conféré cette sensibilité culturelle et le goût de l'effort, qui ne l'ont jamais vraiment quitté.Il s'est testé peu à peu sur des distances de plus en plus longues en trail, jusqu'au 120km de l'UTCAM cette année, sur un profil autrement plus technique et exigeant que les pistes et chemins du Kenya.Je vous laisse découvrir cet épisode et vous souhaite une bonne écoute !Je vous souhaite une bonne écoute !Liens entendus dans l'épisode : Communauté des paTRAILons !--NB : Aucune rétribution n'est accordée aux podcasteurs de la part des plateformes de diffusionAucune publicité n'est diffusée sur le LTPLe seul moyen de faire en sorte que tout le travail réalisé puisse être rétribué et que le podcast puisse perdurer est d'apporter votre soutien financier via la plateforme PATREON : Pour soutenir le projet et intégrer la communauté des Patrailons c'est par là :https://www.patreon.com/lets_trail_le_podcastSelon le niveau d'engagement : -> Possibilité de participer à des des épisodes en tant que co-animateur-> Intégration de la communauté Capuccino permettant de communiquer régulièrement via des messages audioPour rejoindre la communauté LTP Les principaux liens c'est par ici :Ce petit geste permet d'augmenter la visibilité du podcast. Je suis également attentif à tous vos commentaires et retours que vous pourriez faire ici :letstrail08@gmail.comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
ÉTÉ LUDIQUE 2025L'équipe d'Un Board Game Parfait est de retour de vacances pour vous parler d'une tonne d'expériences ludiques vécues pendant l'été. On vous parle aussi de deux événements ludiques qui ont eu lieu cet été, soit le Festijeux Dé-Tour en Gaspésie, organisé par Lillojeux, ainsi que le FLIM.0:00 - Générique0:30 - Introduction3:30 - Tour de table de David (Festijeux Dé-Tour en Gaspésie: Citizens of the Spark)41:50 - Tour de table de Pierre-Marc (Lorcana & Mimose&Sam et le voleur de fruits)50:55 - Tour de table de Patrice (Ark Nova)1:09:50 - Tour de table de David (Zenith)1:03:20 - Tour de table de Pierre-Marc (Pergola)1:33:55 - Interlude1:34:25 - Tour de table de Patrice (Frosthaven: l'application)1:46:15 - Tour de table de David (Le Seigneur des Anneaux: Le Destin de la Communauté)2:02:00 - Tour de table de Pierre-Marc (Mindbug)2:07:35 - Engagement de Patrice2:10:40 - Tour de table de David (FLIM: Tag Team & INK)2:28:20 - Tour de table de Pierre-Marc (Bim Bam Boule & Brass: Pittsburgh)2:39:35 - Épilogue de Bruno & ConclusionSend us a textSupportez-nous sur Patreon:https://www.patreon.com/professeurboardgameVisitez notre commanditaire premium Lillojeux:596 boul. Perron, Maria, QCBoutique en ligne: https://www.lillojeux.ca/Page Facebook: https://www.facebook.com/lillojeuxYouTube: https://www.youtube.com/channel/UCVdrvh7UHAz0Q95s1o_MHyQ
Franck Leroy nommé Trésorier de Régions de France. Le président de la Région Grand Est a été élu mercredi à cette nouvelle fonction. Franck Leroy aura pour mission d'assurer le suivi financier de Régions de France, qui fédère l'ensemble des Régions françaises et défend leurs intérêts auprès des pouvoirs publics nationaux et européens.Municipales 2026, avec un binôme porté par l'expérience et le renouveau. Le collectif « Réinventer Sélestat », rassemblant les forces de gauche et citoyennes, sera représenté par Caroline Reys et Marcel-Pierre Compte. Conseillère municipale, communautaire et régionale, la femme de 62 ans apportera ses connaissances développées depuis 18 ans au sein du conseil municipal sélestadien, tandis que le quarantenaire mettra à profit son savoir en matière de bénévolat associatif. Ensemble, le binôme souhaite « réparer, préparer, apaiser ». On les écoute.SON 58Au-delà des compétences de la Ville, les compétences de la Communauté de communes Sélestat & Territoires intéressent aussi le binôme, qui souhaite apporter ses idées en matière de politique enfance / jeunesse, économie et de mobilités. Retrouvez notre article complet et les interviews des autres candidats déclarés sur notre site azur-fm.com.Dans l'affaire autour de l'héritage Schlumpf, les deux filles de Josiane Seiler ont demandé la relaxe, lors de leur procès en appel hier. Leur mère avait été condamnée en octobre dernier à 3 ans et demi de prison ferme et au remboursement de 5,1 million d'euros pour escroquerie. Les sœurs avaient quant à elles été condamnées à un an de prison avec sursis et au remboursement de 320 000 euros. Elles contestent toute responsabilité dans cette affaire et disent avoir été manipulées par leur mère. La confirmation de leur première condamnation a été requise. La décision de la cour d'appel de Colmar sera rendue le 3 octobre.Faits divers, avec une 44e condamnation pour un quinquagénaire en possession d'héroïne. Pas moins de vingt grammes avaient été retrouvés sur lui lors d'un contrôle douanier à Wisches en février dernier. Trois autres grammes avaient encore été perquisitionnés à son domicile. Condamné essentiellement pour des cambriolages, le Strasbourgeois a cette fois-ci écopé d'une peine de six mois avec sursis probatoire et de 1 250 euros d'amende douanière.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Un aveugle peut-il guider un autre aveugle ? » (Lc 6, 39-42)Méditation par la Pasteur Magali GirardChant Final : "Jésus le Christ" par la Communauté de TaizéRetrouvez tous nos contenus, articles et épisodes sur rcf.frSi vous avez apprécié cet épisode, participez à sa production en soutenant RCF.Vous pouvez également laisser un commentaire ou une note afin de nous aider à le faire rayonner sur la plateforme.Retrouvez d'autres contenus de vie spirituelle ci-dessous :Halte spirituelle : https://audmns.com/pMJdJHhB. A. -BA du christianisme : https://audmns.com/oiwPyKoLe Saint du Jour : https://audmns.com/yFRfglMEnfin une Bonne Nouvelle : https://audmns.com/afqCkPVConnaître le judaïsme : https://audmns.com/VTjtdyaEnfin, n'hésitez pas à vous abonner pour ne manquer aucun nouvel épisode.À bientôt à l'écoute de RCF sur les ondes ou sur rcf.fr !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Podcast Méditer l'Évangile, le Psaume ou la Lecture du jour en audio ¦ Prie en chemin
Aujourd'hui, nous sommes le samedi 6 septembre.Au cours de ce temps de prière, je contemplerai les disciples de Jésus qui ont faim et mangent des grains de blé en les froissant un jour de Sabbat. Je me remets devant Dieu en lui demandant de me donner la faim... Chaque jour, retrouvez 12 minutes une méditation guidée pour prier avec un texte de la messe ! A retrouver sur l'application et le site www.prieenchemin.org. Musiques : Le Seigneur te nourrit de la fleur du froment de Keur Moussa interprété par Keur Moussa - Psaumes et rythmes pour tous les temps - lundi à mercredi © Editions Art et Musique ; Frieden frieden de Communauté de Taizé interprété par Communauté de Taizé - Taizé Instrumental Vol. 3 © Communauté de Taizé.
Comme chaque premier jeudi du mois, nous consacrons notre émission à la sexualité. Ce mois-ci, la sexologue de l'émission répond à toutes les questions que se posent les auditeurs sur la sexualité. Avec Noëlle Cayarcy, sage-femme, sexologue, onco-sexologue, membre de l'Association inter-disciplinaire post-universitaire de sexologie, directeur de projets en prévention de santé, expert à la Haute autorité de santé et présidente de la Communauté pluriprofessionnelle de santé de Paris XVIe Programmation musicale : ► Ruger – Make way ► DJ Kawest, Aya Nakamura – Chouchou
Comme chaque premier jeudi du mois, nous consacrons notre émission à la sexualité. Ce mois-ci, la sexologue de l'émission répond à toutes les questions que se posent les auditeurs sur la sexualité. Avec Noëlle Cayarcy, sage-femme, sexologue, onco-sexologue, membre de l'Association inter-disciplinaire post-universitaire de sexologie, directeur de projets en prévention de santé, expert à la Haute autorité de santé et présidente de la Communauté pluriprofessionnelle de santé de Paris XVIe Programmation musicale : ► Ruger – Make way ► DJ Kawest, Aya Nakamura – Chouchou
Podcast Méditer l'Évangile, le Psaume ou la Lecture du jour en audio ¦ Prie en chemin
Aujourd'hui, nous sommes le jeudi 4 septembre.Au début de ce temps de prière je me mets en présence du Seigneur qui m'aime et m'attend. Je m'imagine rester avec humilité devant le seuil de sa tente et je tends l'oreille pour l'entendre me parler. Je demande à Dieu la grâce de reconnaître que je participe d'une façon ou d'une autre à la communion... Chaque jour, retrouvez 12 minutes une méditation guidée pour prier avec un texte de la messe ! A retrouver sur l'application et le site www.prieenchemin.org. Musiques : Les saints et les saintes de Dieu de Communauté de l'Emmanuel interprété par Communauté de l'Emmanuel - Que vienne ton règne © Éditions de l'Émmanuel ; Folk Psaume 23 de Anael Pin interprété par Anael Pin - Improvisations © Anael Pin.
Comme chaque 1er jeudi du mois, nous consacrons notre émission à la sexualité. Ce mois-ci, la sexologue de l'émission répond à toutes les questions que se posent les auditeurs sur la sexualité. Anatomie, troubles de l'érection, conséquences de la pilule, communication sont les questions les plus fréquentes. Noëlle Cayarcy, sage-femme, sexologue, onco-sexologue, membre de l'Association inter-disciplinaire post-universitaire de sexologie, directeur de projets en prévention de santé, expert à la Haute autorité de santé et présidente de la Communauté pluriprofessionnelle de santé de Paris 16
Avec Bruno et Père Joël ROCHETTE
Épisode 1284 : Un bâton c'est universel, c'est palpable, ça nous rattache tous à l'Enfance, à la nature et même rien qu'e. Le regardant, en le touchant, il peut faire travailler notre imagination. Quand j'étais gosse, un bâton devenait une épée, un fusil, un club de golf, ça c'était mon histoire perso, mais qu'en est-il de tous les autres, tous ceux qui ont une affinité pour les bâtons au travers du monde ? Et bien quelque part sur Instagram, une communauté les réunit tous: La Stick NationUne communauté née dans la forêt… et sur InternetTout a commencé avec un seul bâton trouvé sur le bord d'un sentier de l'Utah en 2023. Boone Hogg et Logan Jugler trouve le bâton parfait. « un excellent grain dessus » et une « bonne adhérence ». Il décide de créer un compte pour les collectionneurs de bâtons. En quelques jours, d'autres collectionneurs sortent de l'ombre. Ils exposent leurs plus belles trouvailles.Aujourd'hui « Stick Nation » c'est un mouvement mondial rassemblant plusieurs millions de personnes. Sur Instagram le compte @officialstickreview publie les vidéos de ses membres et de leurs bâtons.—Langage commun et folklore partagéComme toute vraie communauté, la Stick Nation a ses codes, son vocabulaire, ses running jokes.On ne parle pas de “branches”, mais de “sticks”. On ne jette pas un stick, on le “libère dans la nature”. Il existe des catégories : le “Wizard Stick” (long et tordu, parfait pour un cosplay de Gandalf), le “Stubby Stick” (petit mais costaud), ou encore le “Sentinel Stick” (garde la maison).—StickNation c'est une vraie communauté au sens anthropologiqueUne communauté, c'est plus que des gens qui aiment la même chose. C'est un groupe structuré autour d'une culture partagée.Les anthropologues comme Howard Rheingold ou Henry Jenkins parlent de “communautés intentionnelles” : elles se forment autour d'un intérêt commun, mais se développent grâce à des rituels, un langage, une mythologie.—Pourquoi ça marche ? Parce que c'est absurde ET communautaireLe succès de la Stick Nation repose sur un équilibre savoureux entre ironie et sincérité.D'un côté, on est dans le second degré. Oui, c'est “juste” des bouts de bois. Mais en faire un objet de culte, c'est drôle. C'est l'anti-bling, l'anti-contenu parfait.Mais de l'autre, on sent aussi une vraie envie de partage. Un besoin de connexion simple et tangible. Le bâton devient un prétexte à la rencontre, au récit, à la créativité.C'est une forme de slow content. On prend le temps de chercher, de regarder, de raconter.—La preuve que même les idées les plus WTF peuvent fédérerLa Stick Nation, c'est aussi une leçon pour les marques et les créateurs de contenu. Il ne faut jamais sous-estimer la puissance du collectif.À l'heure où les algorithmes poussent à l'uniformisation, ces micro-communautés sont des bulles d'authenticité. Et elles peuvent avoir une influence immense.Retrouvez toutes les notes de l'épisode sur www.lesuperdaily.com ! . . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La Tanzanie a annoncé fin juillet une interdiction pour les ressortissants étrangers de posséder ou gérer des entreprises dans plusieurs secteurs. La directive provoque un tollé chez son voisin, le Kenya. Alors que Dodoma dit vouloir défendre ses intérêts économiques, Nairobi estime que cette nouvelle mesure va à l'encontre des principes de la Communauté des États d'Afrique de l'Est, dont les deux pays sont membres. Salons de beauté, boutiques de souvenirs, transferts de monnaie sur mobile : en tout, 15 secteurs sont concernés par cette nouvelle directive en Tanzanie. Elle vise à protéger les Tanzaniens de la compétition étrangère. Mais elle provoque la grogne du voisin kényan. L'Association des conducteurs du Kenya dit avoir reçu des appels inquiets, notamment de la part des guides touristiques : « Ils font partie de la liste des emplois désormais interdits pour les étrangers, précise Peter Murima, président de cette association professionnelle. Or, nous avons beaucoup de guides qui travaillent autour de la frontière, dans les parcs de Serengeti en Tanzanie ou Amboseli au Kenya. Dans le secteur du transport aussi, nous avons eu des retours de membres qui dénoncent le fait d'avoir déjà été visés par des contrôles superflus de la part des forces de l'ordre. » Frein aux investissements en Tanzanie ? Au-delà des petits entrepreneurs kényans, les conséquences de cette mesure pourraient être plus larges. « C'est le signal qu'envoie cette nouvelle mesure qui est très important, souligne James Shikwati, directeur de l'Inter Region Economic Network, un think tank économique basé à Nairobi. Ce sont les petites entreprises qui sont visées, mais les grandes compagnies observent tout cela et s'en inquiètent. La confiance s'érode et cela pourrait freiner les investissements du Kenya vers la Tanzanie. » Décision politique Cet économiste y voit aussi une décision politique, avant les élections d'octobre prochain en Tanzanie. Les autorités kényanes, elles, ont dénoncé une mesure qui va à l'encontre de la Communauté des États d'Afrique de l'Est (EAC) et de son Protocole de marché commun. Nairobi a toutefois assuré ne pas réciproquer pour l'instant, pour donner une chance au dialogue. « Rivalité par intermittence » Avec le Kenya, qui se plaint aussi de frais de visas pour ses ressortissants souhaitant faire du business en Tanzanie, les tensions ne sont pas nouvelles. « Le Kenya et la Tanzanie ont toujours entretenu une sorte de rivalité par intermittence, rappelle James Shikwati. La Tanzanie a eu un président radical, Magufuli, qui était davantage tourné vers l'intérieur dans ses politiques économiques. Il a notamment chassé les investisseurs étrangers du secteur minier, de certains emplois. Or, son ancienne vice-présidente est la présidente actuelle. » L'EAC a rappelé dans un communiqué que les États partenaires du Protocole de marché commun s'étaient engagés à « promouvoir l'intégration régionale en supprimant les obstacles au commerce, aux services et aux investissements ».
durée : 00:04:07 - Le Grand reportage - Dernier épisode de notre série sur les "maires combattants", ces portraits d'élus à sept mois des municipales. Ce vendredi, direction Saint-Médard-en-Jalles, près de Bordeaux, pour découvrir le combat du maire Stéphane Delpeyrat-Vincent pour le bien-être des habitants. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
" Tu as été fidèle pour peu de choses, entre dans la joie de ton seigneur"Méditation de l'évangile (Mt 25, 14-30) par le Père Nicolas de BoccardChant final : "Seigneur, Tu es toute ma joie " par la Communauté de l'EmmanuelRetrouvez tous nos contenus, articles et épisodes sur rcf.frSi vous avez apprécié cet épisode, participez à sa production en soutenant RCF.Vous pouvez également laisser un commentaire ou une note afin de nous aider à le faire rayonner sur la plateforme.Retrouvez d'autres contenus de vie spirituelle ci-dessous :Halte spirituelle : https://audmns.com/pMJdJHhB. A. -BA du christianisme : https://audmns.com/oiwPyKoLe Saint du Jour : https://audmns.com/yFRfglMEnfin une Bonne Nouvelle : https://audmns.com/afqCkPVConnaître le judaïsme : https://audmns.com/VTjtdyaEnfin, n'hésitez pas à vous abonner pour ne manquer aucun nouvel épisode.À bientôt à l'écoute de RCF sur les ondes ou sur rcf.fr !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
D'après les économistes, 40% des 10 millions d'habitants de l'île vivent dans une situation de pauvreté et l'inflation a bondi de 30%. L'embargo américain, en place depuis 60 ans, reste le premier frein à l'économie cubaine. Donald Trump l'a renforcé en limitant fortement l'envoi d'argent de la diaspora vers l'île. S'ajoutent à cela une dette colossale, une baisse dramatique des activités touristiques et agricoles, et une pénurie de carburant. La fin de l'année ne promet pas d'être meilleure. Les Cubains vivent au jour le jour. Un dossier d'Orianne Gendreau. En Haïti, une nouvelle feuille de route pour la « stabilité et la paix » Entretien avec Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste. Le journal a interrogé Albert Ramdin, le secrétaire général de l'OEA, l'Organisation des États américains. L'organisation travaille sur une feuille de route pour Haïti, avec des membres de l'ONU et la Caricom, la Communauté des Caraïbes, mais les financements et les appuis manquent. La ville de Minneapolis en deuil après une nouvelle tuerie Ce mercredi, une femme a tiré sur des enfants dans une église catholique, avant de se donner la mort sur place. Le bilan fait état de deux morts et 17 blessés. « Minneapolis, traumatisée, fait face à une nouvelle tragédie », titre le New-York Times. Le quotidien déplore que « les images de fusillades dans les écoles américaines (soient) devenues monnaie courante », monnaie courante, surtout dans cette « grande ville habituée à la violence armée ». Le journal rappelle que pas plus tard que mardi, une autre fusillade a fait un mort et six blessés à Minneapolis, et que ces derniers mois, une élue de l'État et son mari ont été assassinés, un sénateur démocrate et son épouse blessés, et puis bien sûr, en 2020, c'est là que George Floyd a été tué par la police. Ce nouveau drame secoue donc l'Amérique et relance le débat sur les armes à feu Dans une tribune à charge, le Black Wall Street Times s'agace des prières et des condoléances exprimées par les Républicains suite à la fusillade de ce mercredi, Donald Trump en tête. Le journal afro-américain de l'Oklahoma défend une « réforme des armes à feu qui soit fondée sur le bon sens ». Il appelle à ce que les antécédents des acheteurs d'armes soient vérifiés, l'immunité juridique des fabricants d'armes levée et, enfin, que la prévention et les ressources en santé mentale soient renforcées. Javier Milei ciblé par des projectiles, en Argentine Le président est indemne, mais il a été exfiltré, alors qu'il était en déplacement pour les prochaines législatives, en périphérie de Buenos Aires. Au moment où sa sœur est visée par des accusations de corruption, la campagne du clan Milei se complique. Reportage de Théo Conscience. Javier Milei et son entourage sont directement touchés par un scandale de corruption. Dans un enregistrement qui a filtré dans la presse le 19 août dernier, l'ex-directeur de l'Agence nationale du handicap accuse la sœur du président et d'autres de ses proches de toucher des pots-de-vin de la part d'une société pharmaceutique. Milei a beau répéter que « tout est mensonge », le journal Clarin réclame que « toute la vérité soit connue ». Suite à la diffusion de ces enregistrements, une enquête a été ouverte, mais la crédibilité du président argentin est déjà entamée, lui qui s'est toujours présenté comme un grand pourfendeur de la corruption. Le quotidien La Nacion braque la lumière sur la sœur du président, Karina, vers qui toutes ces plaintes et suspicions de corruption convergent. Dans un article d'opinion, le quotidien national de droite semble déjà avoir jugé Milei et ses proches coupables. Il affirme qu'« il est évident qu'il y avait une intention de dissimuler ces mouvements d'argent » et regrette que « le gouvernement ne propose pas d'explication convaincante ». À lire aussiLégislatives en Argentine : la campagne électorale de Javier Milei commence sous les jets de pierre Colombie : condamnation du meurtrier de 15 ans de Miguel Uribe Le mineur de 15 ans, auteur de l'assassinat du sénateur et candidat à la présidence Miguel Uribe Turbay, mort le 11 août dernier, a été condamné à sept ans de détention dans un centre de soins spécialisés. Cela alimente la controverse sur les réductions de peine pour les mineurs. « Pourquoi le jeune tueur à gages qui a assassiné Miguel Uribe n'a-t-il pas été condamné à la peine maximale ? », c'est la question que se pose El Tiempo. L'adolescent délinquant aurait pu écoper d'une année supplémentaire. Le quotidien colombien explique qu'il aurait négocié sa peine et coopéré avec la justice. Alias Tianz a reconnu les accusations de tentative de meurtre et de possession illégale d'arme, il n'a pas été inculpé d'homicide aggravé, contrairement aux cinq autres personnes impliquées dans l'affaire. Cité dans les colonnes d'El Tiempo, le représentant de la famille de Miguel Uribe a estimé que « la loi actuelle encourage l'utilisation de mineurs comme auteurs de crimes sans sanction réelle et efficace ». « Cela ouvre aux organisations criminelles un marché de tueurs à gages », renchérit l'ancien procureur Francisco Barbosa. La défense a décidé de faire appel de cette décision de justice. En Équateur, le consortium de journalistes sud-américain Connectas est allé enquêter sur les exactions militaires Dans cette enquête interactive, les journalistes ont recueilli les témoignages de huit militaires. Ils révèlent que le gouvernement de Daniel Noboa leur a fixé des objectifs ambitieux dans la lutte contre la criminalité « sans encadrement ni formation adéquats ». Les militaires interrogés reconnaissent le recours à la torture pour obtenir des informations auprès des criminels, dans les prisons également. Début 2024, Daniel Noboa a qualifié d'organisations terroristes 22 bandes criminelles et a chargé les forces armées de les « neutraliser ». « Cette transformation opérationnelle a ouvert la porte à davantage d'abus militaires dans les rues », analyse le consortium. Connectas constate ainsi que les signalements d'abus commis par l'armée, la police et d'autres agents de l'État et les exécutions extrajudiciaires ont parfois quadruplé. Journal la 1re À quelques jours de son départ, le préfet de la Guadeloupe s'exprime sans langue de bois sur la « crise de l'eau » dans le département et pointe des responsabilités.
À l'occasion de la deuxième édition du Palmarès Écotable, Laurène Petit, co-secrétaire générale de la Communauté Écotable, et 4 invités ont pris le micro pour discuter d'agriculture, de gastronomie et de politique. Coup de gueule, appels à mobilisation et chiffres à l'appui : on peut dire qu'ils ont mis les pieds dans le plat, et n'y sont pas allés avec le dos de la cuillère !Le dernier relayeur à passer au micro de Laurène est Jean-Hugues Bretin, Fondateur de l'application Raisin, qui permet de retrouver les endroits qui servent et produisent du vin naturel. C'est donc en parlant de vin, de bière et de gastronomie engagée que Jean-Hugues est venu clôturer ce marathon d'interviews en beauté !Pour en savoir plus sur Raisin et son fondateur, n'hésitez pas à aller écouter l'épisode de podcast qui lui est dédié : https://audmns.com/zrkGPGW
En Éthiopie, le secteur du bâtiment est en plein boum et les autorités doivent répondre à un défi de taille : comment inclure les communautés dans la construction d'infrastructures ? À Addis-Abeba, le corridor suscite la controverse. Ce projet de développement urbain, qui a pour but de remplacer les habitations et commerces informels par des bâtiments et des avenues flambant neufs, a forcé des milliers de personnes à quitter leurs foyers du centre-ville. Dans la salle de conférences d'un salon dédié aux infrastructures en Afrique de l'Est, experts et professionnels du bâtiment débattent de l'inclusion des communautés dans les projets immobiliers. Consultante en développement urbain, Samrawit Yohannes Yoseph explique comment elle procède avant chaque nouveau chantier : « La première chose, c'est d'aller à la rencontre des communautés, aller là où ils vivent. Il faut expliquer le projet. Il faut identifier les choses dont elles manquent, et comment le projet peut leur être bénéfique. Si c'est un très gros chantier et que les résultats ne seront visibles que dans 10 ou 15 ans, il faut réfléchir à ce que vous pouvez faire aujourd'hui. » Population relogée dans des condominium D'après Samrawit Yohannes Yoseph, certaines infrastructures n'ont pas pu voir le jour en Éthiopie en raison de désaccords entre les promoteurs et les populations. Une décision rare, à l'échelle des milliers de personnes expropriées ces dernières années pour faire place au corridor dans la capitale. Bezawit Eshetu Gizaw, représentante de l'Éthiopie pour le réseau African Circular Economy Network, défend la construction des condominiums, ces grands ensembles érigés à l'extérieur d'Addis-Abeba pour reloger les personnes expulsées. « C'est vrai que la plupart des gens n'y vont pas par choix. Avant, il y avait des terrains et les gens pouvaient construire leur propre maison et faire ce qu'ils voulaient. Mais aujourd'hui, à cause de la pression démographique, la ville grandit vite. La réalité du terrain, c'est que vous devez trouver un endroit communautaire où partager des services. Les condominiums permettent cela », estime Bezawit Eshetu Gizaw. Communautés expulsées en 72 heures Sara Kimani, du bureau d'Amnesty International en Afrique de l'Est, dénonce de son côté l'attitude des autorités à l'égard de la population. « Les communautés n'ont pas été consultées de manière adéquate. À la place, on leur a donné 72 heures pour quitter leur maison. Il est crucial de s'assurer que le projet inclut les communautés. Notre enquête montre que les enfants ont été expulsés de leurs écoles, les familles ont été plongées dans la grande pauvreté, laissées sans espoir. Il y a un devoir clair issu de la Convention de Kampala à ne pas créer de personnes déplacées, sous couvert de développement, rappelle-t-elle. Rien de tout ça n'a été respecté pour le corridor. » D'après Amnesty International, pour le seul mois de novembre 2024, au moins 872 personnes ont été expulsées de leur logement par la municipalité d'Addis-Abeba. À lire aussiEn Afrique de l'Ouest, un déficit de logements difficile à combler
« Dans mon Chinatown », c'est une série d'été de RFI qui vous emmène dans les quartiers chinois des grandes villes du monde sur tous les continents. On s'arrête aujourd'hui en Afrique du Sud, pays qui compte la plus importante communauté chinoise du continent. Les premiers migrants sont arrivés dès le XVIIᵉ siècle, envoyés au Cap par les autorités coloniales en tant que prisonniers ou esclaves. Après plusieurs vagues de migration, on estime aujourd'hui que cette communauté compte entre 250 000 et 350 000 personnes. À Johannesburg, deux Chinatown distincts retracent leur histoire. De notre correspondante à Johannesburg, Sur la rue Commissioner, le magasin Sui Hing Hong est une institution. Malgré le déclin et la dégradation du vieux centre-ville, il continue vaillamment à rappeler à tous que se trouvait ici, le premier Chinatown de Johannesburg. C'est la mère de Gloria Pon qui a ouvert cette boutique dans les années 1940. « Elle disait qu'elle voulait établir un endroit où il y aurait tous les produits chinois dont on avait besoin : nos médicaments, notre nourriture, des bols et des baguettes », se souvient sa fille. La communauté chinoise sud-africaine est le fruit de vagues successives de migration. À Johannesburg, des travailleurs sous contrats ont été envoyés dès la création de la ville, suite à la découverte d'or à la fin du XIXᵉ siècle. Mais la majorité de ces mineurs sont ensuite rentrés au pays. Ceux arrivés plus tard, pour faire fortune, de la région de Canton par exemple – comme la famille de Gloria Pon –, ont été interdits de licence minière en raison de leur couleur de peau et se sont tournés vers le commerce. Ils ont alors développé tout un petit écosystème au niveau de cette rue. Le frère de Gloria, Walter, est surnommé le « maire » de Chinatown, en raison de sa passion pour l'histoire de la communauté. « Voici un autre bâtiment très ancien, des années 1900. C'est la propriété du club chinois. En ces temps-là, lorsque les Chinois arrivaient en Afrique du Sud, ils n'avaient pas de famille. Donc ils étaient accueillis ici, jusqu'à ce qu'ils trouvent un travail. Et lorsqu'ils mourraient, qui les enterraient ? Le club », explique-t-il. L'octogénaire se souvient notamment de la vie sous apartheid et des discriminations subies : « Quand on voulait s'asseoir dans un train, il fallait aller dans la zone réservée aux Noirs, une zone qui était sale, détériorée. La zone des Blancs était toute propre, mais on ne pouvait pas y accéder. » À lire aussiAfrique du Sud: l'August House, la grande colocation d'artistes en plein centre de Johannesburg Aujourd'hui, ne reste que quelques restaurants, témoins de cette histoire, ainsi que la boutique de feux d'artifices tenue par un autre frère de la famille Pon. Il faut se rendre à une poignée de kilomètres de là, dans l'ancienne banlieue juive de Cyrildene, pour découvrir le deuxième Chinatown de Johannesburg. Ce sont d'autres flux de migration qui lui ont donné naissance : d'abord des Taïwanais, encouragés à venir dans les années 1980 par le gouvernement de l'apartheid qui entretenait des liens avec Taipei. Puis, il y a eu de nouvelles arrivées du centre de la Chine, lorsque la démocratie sud-africaine s'est rapprochée de Pékin. Evonne Chen, 22 ans, est serveuse dans un petit café situé au pied de l'immense arche colorée qui marque l'entrée du quartier. Dans sa famille, elle est la première génération née sur place : « Je travaille à mi-temps ici, car j'étudie également les ressources humaines. Ce sont mes grands-parents qui sont venus ici, vers 1992-1993. Nous n'avons pas l'intention de rentrer, puisque ici, c'est un très beau pays. Moi, je parle taïwanais et mandarin, car mes grands-parents ne parlent pas anglais. » Nous retrouvons à l'extérieur Ufrieda Ho, qui a beaucoup écrit sur le sujet, et notamment sur sa propre famille. Ces lieux sont finalement, pour elle, à l'image de la communauté : divers et composites. « Ce n'est pas un groupe homogène, il y a beaucoup de nuances et de différents contextes. Je pense que c'est pour ça que ces deux Chinatown sont distincts : cela raconte les différentes formes de migrations et leur interaction avec la politique sud-africaine de l'époque », explique-t-elle. Malgré de forts liens entre Pékin et Pretoria, deux membres des Brics, les conditions économiques ont rendu l'Afrique du Sud moins attractive, ces dernières années, pour les nouveaux migrants chinois.
Mes chers camarades, bien le bonjour ! En 1958 a eu lieu le référendum constitutionnel français, qui visait notamment à la création d'une Communauté française en Afrique française, en prévision de l'indépendance des anciennes colonies. Dans la foulée, la Guinée la refusa et prit très rapidement son indépendance. Quelques années plus tard, un couple de militants pour les droits des Afro-Américains arrivant des États-Unis vinrent s'y installer, et soutinrent le régime sur place : Miriam Makeba et Stokely Carmichael. Qui sont ces personnes, et comment s'est passée l'indépendance de la Guinée ? C'est ce que je vous propose de découvrir dans un nouvel entretien historique disponible dans quelques jours sur le podcast en compagnie d'Elara Bertho, une spécialiste de la question ! Pour le moment, je vous propose d'écouter Elara nous faire un point sur la Guinée dans le contexte de Guerre Froide de l'époque. Bonne écoute !
C dans l'air du 18 août 2025 - Trump / Zelensky : la paix... ou le clash ?Faire bloc. C'est le but des dirigeants accompagnant aujourd'hui Zelensky à la Maison blanche. Le président ukrainien fera entendre sa position face à Trump, qui cherchera à lui faire accepter des concessions après sa rencontre avec Poutine. Personne n'a toutefois oublié la scène d'humiliation dans le bureau ovale en février dernier, et c'est pour éviter que celle-ci se reproduise qu'Emmanuel Macron, Friedrich Merz, Giorgia Meloni, Keir Starmer, mais aussi le président finlandais Alexander Stubb, le chef de l'Otan Mark Rutte et Ursula von der Leyen, l'escorteront. Il faut dire que Trump semble soutenir le plan du chef du Kremlin : la paix contre les territoires conquis par les Russes. Le président américain a affirmé que la balle était donc dans le camp du président ukrainien. « Ce n'est pas encore un accord conclu... mais l'Ukraine doit l'approuver ! » Quelles garanties de sécurité obtiendrait toutefois l'Ukraine ?Pendant ce temps, certains pays proches de la Russie craignent pour leur sécurité. Ils pourraient être les prochains dans le viseur de Poutine, ils se tiennent donc sur leurs gardes. C dans l'air est allé en Estonie, où le budget de la défense augmente. Avec une armée composée de 7 700 soldats, le pays compte aussi sur le soutien de 40 000 volontaires civils de la Ligue de défense estonienne.Du côté de l'Ukraine, un mouvement de contestation inédit voit le jour depuis le début de la guerre. Après le vote au Parlement d'une loi supprimant l'indépendance de deux organes anticorruption, des manifestations ont eu lieu, soutenues par de nombreuses ONG. Les partenaires européens de l'Ukraine ont eux aussi exprimé leur consternation. Zelensky a dû reculer, et annoncer un nouveau texte de loi. Il faut dire que l'entrée dans la Communauté européenne est conditionnée à la lutte contre la corruption.Alors, que peut donner la visite de Zelensky à Washington ? Comment l'Estonie se prépare-t-elle à un éventuel conflit avec la Russie ? Comment expliquer le faux pas politique du président ukrainien au sujet de la lutte contre la corruption ? LES EXPERTS :Nicole Bacharan - Historienne, politologue, spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste à Ouest France Marie Jégo - Journaliste spécialiste de la Russie pour Le Monde, ancienne correspondante à MoscouGallagher Fenwick - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, auteur de Volodymyr Zelensky : l'Ukraine dans le sangBertrand Gallicher - Grand reporter, spécialiste des questions internationales PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40.PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
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Actualités, gros plan. La Slovaquie sans frontieres et la Vie comme elle va. la Slovaquie sans frontieres et la Vie comme elle va. Elle trouve de la beauté dans l'imperfection. Parcours de la créatrice de mode Monika Mandač qui appartient a la communauté slovaque de Vojvodine en Serbie. Et si elle va souvent a contre-courant des modes, elle reste toujours fidele a ce qui la distingue : l'authenticité, la démarche et le respect. Il existe une importante communauté slovaque en Croatie. Et notamment dans la cité balnéaire de Rijeka. On y va pour rencontrer un groupe de dames tant sympathiques que dynamiques qui chantent a capella des airs du pays des Tatras. Nous évoquerons enfin le nouvel élan des relations diplomatiques entre la Slovaquie et l'Algérie. Reprise.
Vous aimez A la folie pas du tout, le podcast Bababam Originals ? Vous allez adorer nos autres créations originales ! Aujourd'hui, on vous invite à découvrir La Home(icides), le podcast qui vous plonge dans les crimes familiaux les plus terribles. Découvrez un récit d'emprise familiale. Dans des immeubles du XIe, XIIe et XXe arrondissements, une étrange communauté s'épanouit depuis plus de deux cent ans. Des cousins qui se marient entre eux et qui ne se mélangent pas. Ce n'est pas vraiment une secte mais plutôt une organisation secrète, une société dans la société, comparable à aucune autre. On les surnomme “La Famille”. Tout au long des 4 épisodes, Caroline Nogueras sera accompagnée de la journaliste Suzanne Privat, autrice du livre La Famille, itinéraire d'un secret paru aux éditions Points. Production et diffusion : Bababam Originals Un podcast enregistré dans les studios de Bababam Ecriture : Capucine Lebot Voix : Caroline Nogueras Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Note aux auditrices et auditeurs : cet épisode a été diffusé une première fois le 15 avril.Dans une forêt de pins ardéchoise, un puissant cheval de trait tracte des troncs fraîchement abattus qui assurent les revenus de la communauté Longo Maï de Treynas, l'un des rares du mouvement néo-rural des années 1970 à avoir survécu. Ici pas de hiérarchie, pas de salariat, pas de propriété individuelle : la communauté a développé une véritable entreprise forestière sans renoncer à ses valeurs anticapitalistes. Comment cette communauté fondée dans le sillage de mai 68 a-t-elle perduré ?Visite dans l'un de ces hameaux, à Treynas en Ardèche.Réalisation : Emmanuelle BaillonReportage Marine Lesprit, AFPTVInvités : Marine Laouchez, journaliste au bureau de l'AFP de LyonMaxime Cordellier, sociologue à l'Université de CaenSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocalepar Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45.Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme !Ce podcast fait l'objet d'une clause de opt-out:Sous réserve des dispositions de l'article L.122-5-3.II. du code de la propriété intellectuelle, tout accès à ou utilisation (tels que, à titre non exhaustif, la reproduction, l'agrégation et l'archivage) du contenu de ce podcast et de sa description, pour toute activité systématique ou automatisée liée à la récupération, la fouille, l'extraction, l'agrégation, l'analyse, l'exploration ou la collecte de textes, d'extraits sonores, et/ou de données, par l'intermédiaire de tout "robot", "bot", "spider", "scraper", ou de tout autre dispositif, programme, technique, outil, procédé ou méthode, réalisé dans le but de créer, développer, entraîner, tester, évaluer, modifier et/ou permettre l'exécution de logiciels, algorithmes et modèles d'apprentissage automatique/d'intelligence artificielle ou à une quelconque autre fin, sans l'autorisation préalable écrite de l'AFP, est strictement interdit. La présente disposition des CG vaut opposition expresse de l'AFP au sens des articles L. 122-5-3.III. et R. 122-28 du Code de la propriété intellectuelle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nous parlons ce matin de l'importante de la diaspora des mourides, une confrérie musulmane sénégalaise. Lundi dernier, des organisations de la diaspora ont célébré le Bamba Day. Un hommage rendu à Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur de la confrérie. Le 13 août, surtout, les fidèles mourides pratiqueront le grand magal, le pèlerinage annuel dans la ville sainte de la confrérie, Touba. C'est l'occasion pour nous de nous plonger dans un ouvrage qui vient de paraître : La Mouridiyya en marche : islam, migration et implantations, publié par les Éditions de la Maison des Sciences de l'Homme. Le livre revient sur l'expansion internationale de la confrérie et en analyse certaines conséquences. Son auteur Cheikh Anta Babou est l'invité de Laurent Correau. RFI : Qu'est-ce qui explique l'importance de la diaspora et de l'émigration dans le mouridisme ? Pourquoi est-ce qu'on associe si souvent cette image du mouridisme à ces réseaux diasporiques ? Cheikh Anta Babou : Ce qui fait l'importance de cette diaspora mouride, c'est un phénomène imprévu. Les mourides, qui étaient un peu considérés comme des sédentaires naturels, des conservateurs qui sont perdus dans la modernité, ont profité de cette modernité qui n'était pas faite pour eux. Ils ont migré dans les villes de plus en plus, en grand nombre. Ils se sont installés, ils ont pris l'économie informelle. Et quand les conditions se sont présentées, ils ont quitté le Sénégal pour l'Afrique occidentale, pour l'Europe et maintenant pour les États-Unis dans les années 80. Donc comment ont-ils réussi à domestiquer cette modernité et à en profiter pour devenir une diaspora globale ? Et qu'est-ce qui l'explique selon vous ? Ce qui l'explique, c'est la mobilité avec Ahmadou Bamba. … Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du mouridisme. Effectivement. Vous savez que dans sa saga, la mobilité joue un rôle important. Ses exils, d'abord au Gabon où il a passé sept ans… il s'exile en Mauritanie… Les exils, au niveau du Sénégal. Donc c'est une certaine aura qui accompagne cette mobilité. Autre chose qui s'est développé : vous allez avoir des dahiras, ces organisations urbaines mourides. Ces dahiras ont été formés au Sénégal dans les années 40, dans les villes, originellement comme une organisation qui aide à développer, à préserver l'identité mouride menacée par la modernité occidentale dans les villes. Et quand les mourides ont voyagé, ils ont voyagé avec ces dahiras. Ce qui est intéressant avec ces dahiras, c'est qu'ils aident la religion à voyager. Ils donnent une mobilité à la culture mouride. Une fois à Paris, une fois à New York, une fois à Abidjan ou ailleurs, ces dahiras deviennent le creuset où les mourides se retrouvent chaque semaine, où la sociabilité mouride est développée, où les événements religieux sont célébrés. Donc cette sociabilité mouride, d'une certaine manière, est ancrée autour de ce creuset, le dahira mouride. Vous avez aussi une réflexion intéressante dans votre ouvrage sur la question de la deuxième génération et la façon dont cette deuxième génération vit la foi mouride. Qu'est-ce qui se passe avec la génération qui n'est pas celle des premiers migrants, mais celle de leurs enfants ? Vivre sa religion dans la diaspora est chère. C'est un investissement lourd en termes financiers, mais aussi en termes de temps, en termes d'émotion. Et beaucoup de ces parents, maintenant, se demandent, est-ce que mes enfants auront cette volonté d'avoir cet investissement que nous, nous avons produit pour que l'amour de Dieu continue à se perpétuer ? C'est la grande question. Mais il y a même des mourides moins jeunes qui commencent à s'interroger, surtout ce qu'on appelle les professionnels. Ils ne peuvent pas faire ces réunions sociales avec le dahira. Les investissements financiers ne posent pas de problème, mais pour la plupart de ces gens-là, c'est le temps à consacrer à ces événements qui pose problème. De sorte que la plupart d'entre eux se disent « je peux être mouride autrement. C'est-à-dire, je peux apprendre les khassaïdes de Serigne Touba chez moi. Pas nécessairement en communauté, comme c'est l'habitude dans les dahiras. Mais je peux également nouer une relation personnelle avec Ahmadou Bamba à travers ses ouvrages plutôt qu'avec sa descendance. C'est-à-dire ce lien-là qui se base sur la généalogie est en train de se déliter un tout petit peu. Les gens se disent « je peux être mouride sans me soumettre à un cheikh qui est un descendant d'Ahmadou Bamba », comme de tradition dans la mouridiyya. Ils se disent « je peux lire les khassidas, essayer de modeler ma vie par rapport à la vie d'Ahmadou Bamba. Quand je vais au Sénégal, je vais sur sa tombe, je prie chez lui et je prie sur sa tombe et pour moi, c'est suffisant. » Vous diriez qu'on voit une foi individuelle se développer un peu plus dans cette deuxième génération ? Dans cette deuxième génération où vous gérez vous-même cette foi… au lieu de la donner à gérer à la Communauté elle-même. Est-ce que les circulations entre Touba, la ville sainte des mourides et toutes ces villes de l'étranger, toutes ces terres d'immigration ont créé quelque chose ? Cette diaspora mouride est en train d'avoir un impact extrêmement important. Les mourides ont produit une culture mouride qui n'est pas celle qu'ils ont quitté au Sénégal. Il y a par exemple ce que les mourides appellent les « khassidas days ». … Les khassaïdes, ce sont les poèmes de Cheikh Ahmadou Bamba Oui, les poèmes d'Ahmadou Bamba… Ils ont ce qu'ils s'appellent les khassidas days. C'est-à-dire une journée où différents groupes de dahiras se regroupent et chantent les khassidas toute la journée jusqu'à la nuit. Et ça, c'est du nouveau. C'est la solidarité diasporique. Mais cette solidarité a été réexportée au Sénégal où les gens font également leur khassida day. Mais également même sur l'investissement. Vous avez maintenant des ONG, des dahiras qui ne sont plus des dahiras classiques, mais des ONG. Il y en a un, Matlaboul Fawzeyni, qui a construit un hôpital. Ces mourides qui vivaient dans les zones rurales qui ont migré à Touba et par la suite ont migré en Europe ou en Amérique se sont rendus compte qu'ils ont besoin d'installations sanitaires modernes pour leurs parents qu'ils ont laissés derrière. Ils se disent, mais pourquoi pas investir sur ça ? Donc, ils ont construit le premier hôpital moderne au niveau de Touba et ils continuent à investir, par exemple sur l'éclairage public, sur l'assainissement. Ça ce sont des choses qui sont absolument nouvelles. Et l'argent qu'ils envoient également au Sénégal, qui est assez substantiel, tout cela également a un impact non seulement sur la mouridiyya, mais sur le Sénégal en général. À lire aussiSur les traces de l'exil de Cheikh Ahmadou Bamba (1/2)
Le président burundais, Évariste Ndayishimiye, a été désigné le 17 juillet envoyé spécial de l'Union africaine pour le Sahel. Sa mission sera de renouer le dialogue avec les trois pays de l'Alliance des États du Sahel, à savoir le Niger, le Mali et le Burkina Faso, qui sont suspendus de l'organisation depuis les coups d'État. Pourquoi Évariste Ndayishimiye a-t-il été choisi ? La nouvelle gouvernance de l'Union africaine souhaite-t-elle davantage impliquer les chefs d'État en exercice dans la résolution des conflits sur le continent ? Liesl Louw-Vaudran est conseillère principale à l'International Crisis Group pour l'Union africaine. Elle est l'invitée de Pierre Firtion. RFI : Comment analysez-vous la nomination d'Évariste Ndayishimiye comme envoyé spécial de l'Union africaine pour le Sahel ? Liesl Louw-Vaudran : Ça peut être un peu surprenant parce que, en fait, ce n'est pas dans l'habitude qu'un président de l'Union africaine, donc, João Lourenço de l'Angola, nomme un autre président en exercice en tant qu'envoyé spécial. Mais ça montre quand même que cette question du Sahel et de l'AES est très importante pour l'Union africaine. Et le fait que ces trois pays soient suspendus de l'Union africaine – ils ont aussi quitté la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest – est vraiment inquiétant. C'est presqu'existentiel pour l'unité africaine. Et l'Union africaine cherche depuis longtemps des moyens d'ouvrir le dialogue avec ces pays-là. Donc, c'est une très bonne chose que le président Lourenço lui-même prenne ça très au sérieux. Mais pourquoi avoir choisi le président burundais ? Le choix du président Évariste Ndayishimiye peut surprendre, comme je le disais, mais on pense que ça peut reposer sur plusieurs bases. Premièrement, ça peut créer une certaine continuité parce que le président burundais sera président de l'Union africaine l'année prochaine. Deuxièmement, il est aussi un ancien militaire, donc il sera peut-être plus à même de discuter avec les dirigeants de ces pays, même s'il est un peu d'une autre génération. Et je pense que, troisièmement, il est loin de la région, donc il peut être perçu comme plus neutre. Mais il faut dire qu'Évariste Ndayishimiye n'a pas vraiment d'expérience dans ce domaine de négociation, de dialogue. Il était président de la Communauté Économique des États de l'Afrique centrale aussi quand il y avait de nombreuses crises dans cette région. Donc, on n'a pas vu vraiment le fait qu'il a mis en œuvre sa capacité de dialogue. Donc, il manque de l'expérience. Quel va être précisément sa mission ? Ce sera d'abord, avant tout, on pourrait dire, de renouer le dialogue avec ces trois pays ? Je pense que c'est ça : c'est ouvrir le dialogue, créer la confiance, et puis faire des propositions certainement aux autres pays de l'Union africaine : comment engager ce processus de dialogue, comment aider les pays (si c'est possible). Et puis, éventuellement, réfléchir à leur retour. On parle là d'Évariste Ndayishimiye. En avril, c'était le Togolais Faure Gnassingbé qui a été nommé médiateur pour le conflit dans l'est de la RDC. Nommer des chefs d'État en exercice, c'est une des marques de fabrique de la nouvelle gouvernance de l'Union africaine ? Oui, c'est quelque chose de nouveau. Mais je pense que le choix de la Commission de l'UA, c'est d'abord d'essayer de trouver des anciens chefs d'État. Aujourd'hui, par exemple, pour le Soudan, pour d'autres crises, on réfléchit à essayer de trouver des anciens chefs d'État avec suffisamment de poids sur le continent. Mais il faut dire qu'il y a très peu d'options. Choisir un président en exercice, ça a aussi ses difficultés. On l'a vu avec l'Angola et la crise des Grands Lacs. Ce sont des chefs d'États qui ont leurs propres problèmes à gérer dans leur propre pays. Mais on a l'impression que l'Union africaine est un peu à court de solutions. Je pense que l'Union africaine cherche des mécanismes qui peuvent être efficaces, mais ce n'est pas facile. Sur les grandes crises du moment, l'Union africaine peine toujours à faire entendre sa voix et à imposer ses vues. Qu'est-ce qui bloque concrètement ? Vraiment, je pense que, concrètement, ce qui bloque, c'est d'abord la capacité de l'institution qui a vraiment un faible budget, un faible staff, et de multiples crises à gérer. Il y a un problème de subsidiarité. C'est-à-dire que, dans beaucoup de crises, c'est la région elle-même qui la prend en charge. Et très souvent, il y a tension entre l'Union africaine à Addis-Abeba et les régions, comme par exemple avec les Grands Lacs, avec la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), la Communauté est-africaine (EAC) et l'Union africaine qui n'a pas vraiment trouvé sa place là, à part avec cette médiation angolaise. Et je pense que, troisièmement, avec le rôle des acteurs extérieurs dans les crises, comme au Soudan par exemple, c'est très difficile pour l'Union africaine de peser dans un conflit où il y a des acteurs très puissants. Donc, ça échappe un peu à l'Union africaine. Et comme je le dis, il y a des conflits comme celui au Soudan du Sud où l'Union africaine peut éventuellement faire quelque chose. La Somalie, c'est pareil, il y a une force africaine, donc il y a des endroits et des opportunités pour l'Union africaine de montrer son efficacité. Même si dans des grandes crises très importantes comme celle du Soudan, pour le moment, l'Union africaine n'arrive pas à y avoir vraiment un rôle.
Le Journal en français facile du vendredi 18 juillet 2025, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/Br1s.A
Mohamed Bourouissa is an Algerian-born French artist (b. 1978) who lives and works in Paris. Mohamed's practice moves between photography, video, sculpture, and installation, often blurring the lines between these mediums. His work explores social issues, power dynamics, and the representation of marginalized communities.He often engages with or embeds himself into specific communities for extended periods, spending significant time with individuals and groups to understand their experiences and perspectives before then creating collaborative works that challenge societal structures and explore the complexities of identity. Mohamed's work frequently addresses the tensions between different social contexts, particularly those related to race, class, and immigration, often questioning how different social groups are represented in media and art, challenging stereotypes and seeking to offer alternative narratives. His work has been exhibited in major museums and biennials worldwide, and in 2020 he received the Deutsche Börse Photography Foundation Prize for his retrospective exhibition featured in the Arles Festival the previous year.Mohamed currently has a major solo show at Fondazione MAST in Bologna Italy, curated by Francesco Zanot. The exhibition is entitled Communautés and features four notable works produced over a twenty year span between 2005 and this year - Péripherique, Horse Day, Shoplifters and Hands. In episode 259, Mohamed discusses, among other things:The sense of community growing up in the Parisian suburbsHis early experiences as a graffiti artistHis first project, Nous Somme HallesThe 2005 riots that preceded PéripheriqueWhy he decided to stage images… and why he sketches the images out firstThe theme of masculinity and his own experience of growing up without a father presentThe challenges of being a dadKnowing that he wanted to be an artistHow artists must value their own work and learn to say noHis project Horse Day and how it came aboutArt as a playgroundHis new project, HandsHow he arrives at the choice of medium and the factors that inflence that choiceWhy he is, in his own words, an ‘extremely bad photographer' Referenced:AnoushkashootJamel ShabazzEmma-Charlotte GobryFletcher Street by Martha Camarillo Website | Instagram EPISODE SPONSORS:CHARCOAL WORKSHOPS. THE ‘SUMMER SERIES' TAKING PLACE IN PORTLAND, MAINE, SEPTEMBER 15-19, 2025. FEATURING: ANTOINE D'AGATA, TODD HIDO AND CHRISTIAN PATERSON. SIGN UP AT THE LINK!PICDROPTHE EASIEST WAY TO SHARE PHOTO AND VIDEO SHOOTS. CREATE HIGHLY PROFESSIONAL PHOTO GALLERIES IN SECONDS AND LET YOUR CLIENTS DOWNLOAD, SELECT AND COMMENT ON THEIR FAVOURITE SHOTS. SIGN UP WITH THE CODE “ASMALLVOICE” FOR A TWO-MONTH FREE TRIAL! Become a A Small Voice podcast member here to access exclusive additional subscriber-only content and the full archive of 200+ previous episodes for £5 per month.Subscribe to my weekly newsletter here for everything A Small Voice related and much more besides.Follow me on Instagram here.Build Yourself a Squarespace Website video course here.