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À l'occasion de la deuxième édition du Palmarès Écotable, Laurène Petit, journaliste et co-secrétaire générale de la Communauté Écotable, et 4 invités ont pris le micro pour discuter d'agriculture, de gastronomie et de politique. Coup de gueule, appels à mobilisation et chiffres à l'appui : on peut dire qu'ils ont mis les pieds dans le plat, et n'y sont pas allés avec le dos de la cuillère !Aujourd'hui la science s'invite à bord, car Laurène interviewe Marc-André Selosse, microbiologiste et vulgarisateur scientifique, spécialisé dans les sols, les champignons, les algues et l'écologie. Il est également l'auteur de deux ouvrages passionnants publiés en 2024 : Les goûts et les couleurs du monde & Nature et préjugés.Et autant dire que notre deuxième relayeur pour cette série d'interviews est remonté !
Le président burundais, Évariste Ndayishimiye, a été désigné le 17 juillet envoyé spécial de l'Union africaine pour le Sahel. Sa mission sera de renouer le dialogue avec les trois pays de l'Alliance des États du Sahel, à savoir le Niger, le Mali et le Burkina Faso, qui sont suspendus de l'organisation depuis les coups d'État. Pourquoi Évariste Ndayishimiye a-t-il été choisi ? La nouvelle gouvernance de l'Union africaine souhaite-t-elle davantage impliquer les chefs d'État en exercice dans la résolution des conflits sur le continent ? Liesl Louw-Vaudran est conseillère principale à l'International Crisis Group pour l'Union africaine. Elle est l'invitée de Pierre Firtion. RFI : Comment analysez-vous la nomination d'Évariste Ndayishimiye comme envoyé spécial de l'Union africaine pour le Sahel ? Liesl Louw-Vaudran : Ça peut être un peu surprenant parce que, en fait, ce n'est pas dans l'habitude qu'un président de l'Union africaine, donc, João Lourenço de l'Angola, nomme un autre président en exercice en tant qu'envoyé spécial. Mais ça montre quand même que cette question du Sahel et de l'AES est très importante pour l'Union africaine. Et le fait que ces trois pays soient suspendus de l'Union africaine – ils ont aussi quitté la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest – est vraiment inquiétant. C'est presqu'existentiel pour l'unité africaine. Et l'Union africaine cherche depuis longtemps des moyens d'ouvrir le dialogue avec ces pays-là. Donc, c'est une très bonne chose que le président Lourenço lui-même prenne ça très au sérieux. Mais pourquoi avoir choisi le président burundais ? Le choix du président Évariste Ndayishimiye peut surprendre, comme je le disais, mais on pense que ça peut reposer sur plusieurs bases. Premièrement, ça peut créer une certaine continuité parce que le président burundais sera président de l'Union africaine l'année prochaine. Deuxièmement, il est aussi un ancien militaire, donc il sera peut-être plus à même de discuter avec les dirigeants de ces pays, même s'il est un peu d'une autre génération. Et je pense que, troisièmement, il est loin de la région, donc il peut être perçu comme plus neutre. Mais il faut dire qu'Évariste Ndayishimiye n'a pas vraiment d'expérience dans ce domaine de négociation, de dialogue. Il était président de la Communauté Économique des États de l'Afrique centrale aussi quand il y avait de nombreuses crises dans cette région. Donc, on n'a pas vu vraiment le fait qu'il a mis en œuvre sa capacité de dialogue. Donc, il manque de l'expérience. Quel va être précisément sa mission ? Ce sera d'abord, avant tout, on pourrait dire, de renouer le dialogue avec ces trois pays ? Je pense que c'est ça : c'est ouvrir le dialogue, créer la confiance, et puis faire des propositions certainement aux autres pays de l'Union africaine : comment engager ce processus de dialogue, comment aider les pays (si c'est possible). Et puis, éventuellement, réfléchir à leur retour. On parle là d'Évariste Ndayishimiye. En avril, c'était le Togolais Faure Gnassingbé qui a été nommé médiateur pour le conflit dans l'est de la RDC. Nommer des chefs d'État en exercice, c'est une des marques de fabrique de la nouvelle gouvernance de l'Union africaine ? Oui, c'est quelque chose de nouveau. Mais je pense que le choix de la Commission de l'UA, c'est d'abord d'essayer de trouver des anciens chefs d'État. Aujourd'hui, par exemple, pour le Soudan, pour d'autres crises, on réfléchit à essayer de trouver des anciens chefs d'État avec suffisamment de poids sur le continent. Mais il faut dire qu'il y a très peu d'options. Choisir un président en exercice, ça a aussi ses difficultés. On l'a vu avec l'Angola et la crise des Grands Lacs. Ce sont des chefs d'États qui ont leurs propres problèmes à gérer dans leur propre pays. Mais on a l'impression que l'Union africaine est un peu à court de solutions. Je pense que l'Union africaine cherche des mécanismes qui peuvent être efficaces, mais ce n'est pas facile. Sur les grandes crises du moment, l'Union africaine peine toujours à faire entendre sa voix et à imposer ses vues. Qu'est-ce qui bloque concrètement ? Vraiment, je pense que, concrètement, ce qui bloque, c'est d'abord la capacité de l'institution qui a vraiment un faible budget, un faible staff, et de multiples crises à gérer. Il y a un problème de subsidiarité. C'est-à-dire que, dans beaucoup de crises, c'est la région elle-même qui la prend en charge. Et très souvent, il y a tension entre l'Union africaine à Addis-Abeba et les régions, comme par exemple avec les Grands Lacs, avec la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), la Communauté est-africaine (EAC) et l'Union africaine qui n'a pas vraiment trouvé sa place là, à part avec cette médiation angolaise. Et je pense que, troisièmement, avec le rôle des acteurs extérieurs dans les crises, comme au Soudan par exemple, c'est très difficile pour l'Union africaine de peser dans un conflit où il y a des acteurs très puissants. Donc, ça échappe un peu à l'Union africaine. Et comme je le dis, il y a des conflits comme celui au Soudan du Sud où l'Union africaine peut éventuellement faire quelque chose. La Somalie, c'est pareil, il y a une force africaine, donc il y a des endroits et des opportunités pour l'Union africaine de montrer son efficacité. Même si dans des grandes crises très importantes comme celle du Soudan, pour le moment, l'Union africaine n'arrive pas à y avoir vraiment un rôle.
Mat de Sujete politesch Wiesselen an de Gemengen, Etüd iwwer de Bankesecteur, Reouverture vum grousse Basseng vun der Veiner Schwemm a Rechter vun der LGBTQIA+-Communautéit
Mat de Sujete politesch Wiesselen an de Gemengen, Etüd iwwer de Bankesecteur, Reouverture vum grousse Basseng vun der Veiner Schwemm a Rechter vun der LGBTQIA+-Communautéit
La Cour des comptes de RDC a, dans un récent rapport, révélé que 37 entreprises minières ont minoré leur dotation aux communautés, occasionnant un manque à gagner de 97 millions de dollars. Selon le Code minier, chaque société doit verser à la communauté impactée par l'activité minière 0,3 % de son chiffre d'affaires pour des projets de développement. Le ministère des Mines exige des entreprises qu'elles rendent des comptes sous peine de sanctions. À Lubumbashi, par exemple, la société Ruashi Mining n'a versé que 22% du montant attendu. De notre correspondante à Lubumbashi, L'hôpital militaire de la Ruashi, à Lubumbashi, connaît des déficits en énergie électrique. Pourtant, depuis un an, il est doté d'une centrale photovoltaïque de 10 kilowatts, un projet financé par la dotation de la société Ruashi Mining. Mais cette centrale n'est pas opérationnelle car elle ne dispose pas des batteries nécessaires. « Il n'y a pas de financement. Notre partenaire Ruashi Mining n'a pas encore répondu à notre demande. Il nous doit plus de 5 millions. Comme vous le voyez, ils n'ont pas d'énergie électrique et [la centrale] ne peut pas fonctionner, les batteries ne répondent pas », regrette Christophe Kabwit, membre de la société civile locale. À quelques mètres de là, au centre social Ruashi 2, un bâtiment peint en blanc a été construit avec les mêmes fonds. Il doit abriter des ateliers équipés de 200 machines à coudre et de matériel informatique. Là aussi, les travaux sont à l'arrêt. Zacharie Kapenda, le directeur du centre social, est un peu déçu : « Il y avait de l'espoir parce que les travaux devaient prendre fin dans un délai de trois mois. Et on devait nous amener des machines pour la couture, l'informatique et la cuisine. » Une erreur de calcul ? En 2024, quatre projets ont été lancés dans la commune de Ruashi, à Lubumbashi. Il s'agit de la construction d'une école technique, d'ateliers du centre social et du montage des centrales photovoltaïques dans deux hôpitaux publics. Tous ces projets sont à ce jour inachevés. En plus de minorer la dotation de 0,3 % de son chiffre d'affaires, la société Ruashi Mining n'a décaissé que près de 22% du montant attendu, soit 1 201 000 $. Justin Nyembo est membre de l'organisme chargé de la gestion de la dotation. Il fait les comptes : « De 2018 à 2023, cela représente un montant de 6 130 000 $ que l'entreprise doit verser comme dotation. Aujourd'hui, nous réclamons à l'entreprise 5 111 000 $ pour que nous puissions achever les projets que nous avons amorcés. » Pour sa part, l'observatoire d'études et d'appui à la responsabilité sociale fait le suivi du respect du Code minier par les entreprises minières. « Du point de vue légal, il est de la responsabilité ou du devoir de l'entreprise de payer normalement pour être en ordre avec les lois du pays. Cela n'est pas discutable », affirme Freddy Kasongo, le directeur de l'observatoire. La société Ruashi Mining, quant à elle, rejette les allégations sur la minoration de ses déclarations sur le 0,3% de son chiffre d'affaires. Elle affirme qu'il s'agit d'une erreur de calcul. De son côté, le ministère des Mines, en charge du recouvrement de ces dotations, a dans une lettre récente menacé de sanctions si les montants dus ne sont pas acquittés. À lire aussiLa RDC signe un accord de principe avec l'entreprise américaine KoBold Metals sur l'exploration minière
« Soueïda, minorités, Israël : la triple faute d'Ahmed al-Charaa », titre L'Orient Le Jour. « Quoi qu'il arrive, le président syrien ressortira plus affaibli de cette séquence, analyse le co-rédacteur en chef du journal (…). Damas a voulu profiter des combats qui ont opposé Druzes et Bédouins pour restaurer son autorité dans une région, qui lui est encore hostile plus de sept mois après la chute du régime Assad. Mais l'intervention des forces gouvernementales a tourné au fiasco entrainant l'intervention d'Israël, attisant encore plus les tensions entre le régime et ses minorités, et actant possiblement le divorce entre Ahmed al-Charaa et la communauté druze », écrit le quotidien libanais qui estime qu'Ahmed al-Charaa a perdu une « partie de sa légitimité. Pour les non-islamistes, le régime apparaît encore plus comme celui d'une frange dure qui ne représente en rien les valeurs de la révolution dont elle se réclame. Pour les minorités, il prend les habits d'un sunnisme revanchard et fondamentaliste avec lequel il paraît impossible de cohabiter. Les Kurdes vont être encore plus déterminés à ne pas lâcher leurs armes malgré l'accord conclu avec Damas. Les Druzes pourraient, quant à eux, être de plus en plus tentés de se mettre sous la protection d'Israël », conclut le média libanais. « Israël a-t-il un agenda plus large en Syrie ? », s'interroge, de son côté, le quotidien israélien Haaretz. « Certains commentateurs arabes et syriens estiment qu'Israël cherche à utiliser les Druzes comme point d'appui pour promouvoir la cantonisation de la Syrie, en découpant le pays en région druze, kurde et peut-être alaouite ». Mais poursuit le quotidien dans un autre article, il y a aussi des considérations politiques en arrière-plan : « Le Likoud (le parti du Premier ministre Benyamin Netanyahu) veut reconquérir les voix druzes lors des prochaines élections ». Au Japon, des élections sénatoriales décisives pour le gouvernement Les Japonais sont appelés aux urnes demain pour élire leurs sénateurs, la moitié de la chambre haute va être renouvelée. Et une question se pose : la vague populiste gagnera-t-elle le pays ? Le Japan Times pointe une « augmentation alarmante de la rhétorique anti-immigrés de la part des partis politiques » avec des slogans tels que « Les Japonais d'abord ». « L'immigration est devenue un sujet brûlant » au pays du soleil levant, note le quotidien. « Le parti Sanseito engrange les succès électoraux, s'il perce à ces élections, il pourrait dynamiter l'immuable paysage politique japonais », écrit le correspondant à Tokyo du Figaro et faire chuter le gouvernement de l'impopulaire Premier ministre Shigeru Ishiba. « Né à l'époque du Covid, le Sanseito s'était fait une petite notoriété pour ses positions antivaccins, rapporte le quotidien (…). Mais le Sanseito a grandi en utilisant à merveille les réseaux sociaux, agglutinant les déçus des partis traditionnels et en se structurant. Après trente ans de stagnation économique, le Sanseito jouit d'un riche vivier de frustrations », poursuit le quotidien. Le parti ultraconservateur « demande la fin des aides sociales pour les étrangers et l'interdiction de les employer dans le secteur public », précise Le Monde. Les étrangers ne représentent pourtant que 4 millions de personnes pour 125 millions de Japonais. Les sondages créditent le Sanseito « d'une quinzaine de sièges, sur 124 à pourvoir, contre un seulement dans l'assemblée sortante ». Avoir une fille ou un garçon, ce n'est pas qu'un hasard Les chances d'avoir une fille ou un garçon ne sont pas de « 50-50 », résume le Washington Post qui se fait l'écho d'une nouvelle étude scientifique qui s'est penchée sur la question. Elle révèle que le sexe d'un enfant à la naissance n'est pas « aléatoire » mais « influencé par l'âge des mères et des gènes spécifiques ». « Si vous avez eu deux ou trois filles et que vous essayez d'avoir un garçon, vous avez plus de chances d'avoir une autre fille », explique l'auteur principal de cette étude au média américain. Les chercheurs ont estimé que « les familles avec trois filles avaient 58 % de chances d'avoir une autre fille, tandis que les familles avec trois garçons avaient 61 % de chances d'avoir un quatrième garçon ». Les femmes ayant commencé à avoir des enfants après 28 ans étaient légèrement plus susceptibles d'avoir uniquement des garçons ou uniquement des filles. Les chercheurs ont aussi identifié « deux gènes associés à la naissance de garçons ou de filles uniquement » mais il faudra encore des années pour comprendre pleinement leur rôle.
Le Journal en français facile du vendredi 18 juillet 2025, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/Br1s.A
durée : 00:01:09 - Un job d'été original et sympa à ne pas louper en Périgord-Limousin - Le Service Enfance Jeunesse de la Communauté de Communes Périgord Limousin cherche son (sa) nouvel(le) animateur(trice) pour un camp d'été itinérant ! Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Intéressé.e par notre formation Yaniro Leadership Program ? Prenez rendez-vous avec Yasmine ici !Voulez-vous former les managers avec la méthode do it yourself ? Obtenez toutes les ressources ici !Découvrez un extrait du podcast de Yaniro avec comme invité Valérie Bernard, la DRH de Deezer.
Podcast Méditer l'Évangile, le Psaume ou la Lecture du jour en audio ¦ Prie en chemin
Aujourd'hui, nous sommes le jeudi 17 juillet.Je me prépare à ce temps de prière en entrant dans un silence intérieur, en écartant les pensées qui occupent mon esprit. Je demande la grâce d'être réceptif à cette Parole que le Seigneur m'adresse... Chaque jour, retrouvez 12 minutes une méditation guidée pour prier avec un texte de la messe ! A retrouver sur l'application et le site www.prieenchemin.org. Musiques : Mon âme se repose de Jacques Berthier interprété par Communauté de Taizé - Chants de la prière à Taizé © Communauté de Taizé ; De Noche de The community of Taizé interprété par - Christmas Guitar © Creative Commons by-nc-sa license from Magnatunes.
À l'occasion de la deuxième édition du Palmarès Écotable, Laurène Petit, co-secrétaire générale de la Communauté Écotable, et 4 invités ont pris le micro pour discuter d'agriculture, de gastronomie et de politique. Coup de gueule, appels à mobilisation et chiffres à l'appui : on peut dire qu'ils ont mis les pieds dans le plat, et n'y sont pas allés avec le dos de la cuillère !La première à enflammer la péniche du Mazette a été Lola Périer, ancienne agent de star reconvertie, aujourd'hui cheffe des cultures aux Fermes de Gally, à Saint Denis. Elle a publié récemment l'ouvrage Un potager haut en couleurs, où elle plaide pour plus de goût et plus de diversité maraîchère, et invite à lutter contre l'homogénéisation de notre alimentation.Retrouvez la suite de ce relais fin juillet !
Réuni depuis le 7 juillet à Paris, le comité du patrimoine mondial de l'Unesco a décidé en fin de semaine d'inscrire 26 nouveaux sites sur la liste du patrimoine mondial. Cinq sont africains. Avec pour la première fois, l'inscription d'un lieu bissau-guinéen : l'archipel des Bijagos. Ce site avait déposé sa première candidature en 2012. Pourquoi a-t-il été choisi maintenant ? Les explications de Lazare Eloundou, le directeur du patrimoine mondial de l'Unesco. RFI : Cinq sites africains ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. Il y a le paysage culturel du Mont Mulanje au Malawi, les sites archéologiques Diy Gid Biy des monts Mandara au Cameroun, le parc national de Maputo à la frontière entre le Mozambique et l'Afrique du Sud et il y a également ces deux sites bissau-guinéens et sierra-léonais. Est-ce que vous pourriez, rapidement, nous les présenter ? Lazare Eloundou: Oui, tout à fait. Celui de la Sierra Leone est un complexe d'une île de Tiwai et d'une forêt pluviale de Gola. Et la Sierra Leone célèbre son tout premier site sur la liste du patrimoine mondial. Ensuite, il y a le site de la Guinée-Bissau qui est un important écosystème marin de l'archipel des Bijagos, un hotspot tellement important de la biodiversité marine qu'il a aussi rejoint la liste du patrimoine mondial. On doit notamment l'inscription de l'île de Tiwai en Sierra Leone au combat acharné d'un activiste. Est-ce que vous pourriez nous en dire un petit peu plus ? Tommy Garnett est plus qu'un activiste. Il est vraiment un défenseur du patrimoine. Ce combat a commencé il y a plusieurs années après la guerre où il s'est engagé à tout faire pour sauver l'île de Tiwai qui avait été détruite par la guerre. Un travail important s'est fait avec les communautés et plus tard aussi avec le soutien des autorités de Sierra Leone. Pour l'archipel des Bijagos en Guinée-Bissau, ça aura été une longue attente. Le pays avait déposé sa première candidature en 2012... Le travail pour préparer une candidature pour la liste du patrimoine mondial est un travail très sérieux où il faut des données très concrètes. Il se trouve que la Guinée-Bissau a pris un peu de temps déjà parce qu'il lui fallait de l'expertise. Et c'était ça, effectivement, l'une des choses importantes qu'Audrey Azoulay, la directrice générale de l'Unesco, a voulu en faisant de l'Afrique sa priorité depuis 2018. C'est l'expertise : renforcer l'expertise des professionnels africains. C'est ce qui s'est fait en formant des experts de la Guinée-Bissau qui ont pu contribuer à la préparation de ce dossier. Et qui ont pu démontrer que ce lieu important, cet archipel deltaïque actif, le seul de la côte Atlantique africaine, est aussi un lieu important, une halte migratoire la plus importante de l'Afrique de l'Ouest et un lieu de nidification majeur des tortues marines. Ils ont pu le démontrer dans ce dossier. Que vont changer concrètement ces inscriptions pour ces différents sites ? Elles vont changer beaucoup de choses pour les communautés locales. Elles vont certainement contribuer à l'amélioration de leurs conditions de vie, ce qui est important. Mais elles vont aussi permettre à l'Unesco de continuer à former des experts, à fournir de l'assistance internationale, à encourager le tourisme local, mais aussi culturel autour de ces sites. Cela va également contribuer au développement socio-économique de tous ces pays et promouvoir la riche histoire culturelle de tous ces pays. À côté de ces nominations, trois sites africains ont été retirés du patrimoine en péril. C'est le cas notamment de l'ancienne ville de Ghadamès en Libye et des forêts humides de l'Atsinanana à Madagascar. Qu'est-ce qui vous a poussé à faire ces choix ? Il y a un grand travail qui s'est fait. C'est le cas des forêts de l'Atsinanana à Madagascar. Pendant près de quinze ans, l'Unesco et tous les experts ont travaillé pour accompagner les autorités malgaches. Il y a eu des investissements énormes pour lutter contre la déforestation qui avait été observée. Beaucoup d'autres activités qui ont été menées ont fait que l'on peut dire que sur les six composantes qui constituent ces forêts, quatre d'entre elles sont aujourd'hui suffisamment préservées. Les deux autres sont aussi en train de le faire. C'est très encourageant et le Comité du patrimoine mondial a pris tout cela en compte et a considéré que les efforts du gouvernement malgache méritaient que ces sites soient retirés de la liste en péril. Et en plus, nous avons un plan d'action pour les années à venir afin de renforcer ce travail qui a déjà commencé et rendre durable cette décision du patrimoine mondial. À lire aussiSierra Leone: l'île de Tiwai classée par l'Unesco pour sa biodiversité exceptionnelle À lire aussiGuinée-Bissau: l'archipel des Bijagós entre au patrimoine mondial de l'humanité À lire aussiPatrimoine mondial: l'Unesco accélère pour combler le retard de l'Afrique
La Slovaquie en direct, Magazine en francais sur la Slovaquie
Actualités. Gros plan. International. La Slovaquie sans frontieres.C'est le 14 juillet, bonne fete nationale a nos auditeurs français. Bratislava fete comme il se doit cette « Journée française », comme on la nomme ici, sur la place principale. Nous réécoutons l'ambassadeur de France Nicolas Suran qui s'exprimait sur les ondes de Radio Slovaquie internationale en janvier de cette année. Réouverture de l'ambassade slovaque au Koweit et en Ethiopie. L'Autriche et la Slovaquie entretiennent des liens étroits comme l'a encore démontré le récent déplacement de Robert Fico a Vienne. L'occasion de revenir sur la communauté slovaque en Autriche.
Podcast Méditer l'Évangile, le Psaume ou la Lecture du jour en audio ¦ Prie en chemin
Aujourd'hui, nous sommes le dimanche 13 juillet, de la 15ème semaine du temps ordinaire. Seigneur, l'été est là, un grand week-end se présente à moi, à nous. Je te demande de savoir profiter de ce temps pour me rendre disponible à l'écoute de ta parole, à son incarnation dans ma vie quotidienne. Seigneur, en écoutant ta parole, donne-moi la grâce d'être attentive à chacun de ces prochains que tu mets... Chaque jour, retrouvez 12 minutes une méditation guidée pour prier avec un texte de la messe ! A retrouver sur l'application et le site www.prieenchemin.org. Musiques : Le Seigneur est mon berger de Communauté de vie chrétienne (CVX) interprété par Communauté de vie chrétienne (CVX) - Dieu de la vie © ADF-Bayard Musique ; My Peace de Joseph Nimoh interprété par Joseph Nimoh - Reflections © Creative Commons by-nc-sa license from Magnatunes.
Podcast Méditer l'Évangile, le Psaume ou la Lecture du jour en audio ¦ Prie en chemin
Aujourd'hui, nous sommes le samedi 12 juillet, premier jour du congrès de la Communauté de Vie Chrétienne, dont le thème est « Artisans de paix, aux carrefours du monde, venez à la source ».Je prends ce temps de prière comme si j'allais me désaltérer à la source, au plus profond de moi-même, à la rencontre de Celui qui m'y attend. Je demande au Seigneur la confiance et l'audace nécessaires à toute... Chaque jour, retrouvez 12 minutes une méditation guidée pour prier avec un texte de la messe ! A retrouver sur l'application et le site www.prieenchemin.org. Musiques : Home de Jeff Wahl interprété par Jeff Wahl - Meditative Guitar © Creative Commons by-nc-sa license from Magnatunes ; Artisans de paix de Dynamique Musicale Ignatienne interprété par Dynamique Musicale Ignatienne - Artisans de paix © ADF-Bayard Musique.
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Dans cet épisode, Amal Madibbo, membre du CREFO, rencontre Sandra Kemzang, étudiante en droit à l'Université d'Ottawa.Sandra Kemzang est une étudiante de première année en droit à la Section de common law en français de l'Université d'Ottawa, inscrite dans le programme combiné JD-BSc.Soc avec une spécialisation en science politique. Originaire du Cameroun, elle a grandi dans une région francophone où elle a su cultiver un profond attachement à sa culture d'origine. Déjà au secondaire, elle s'était démarquée en tant que major de promotion et lauréate du Prix du leadership, une reconnaissance de son engagement exceptionnel. Aujourd'hui, elle poursuit son parcours en alliant excellence académique et implication communautaire. Représentante de sa cohorte 1L au sein du Regroupement étudiant de common law en français (RÉCLEF), mentor en chef au Centre de mentorat régional, et vice-présidente aux communications de Jeunesse Yemba — un organisme valorisant la culture camerounaise — Sandra incarne un leadership enraciné dans la culture et le service à la communauté. Elle conçoit le droit comme un levier d'équité, une manière de comprendre et de transformer les règles du jeu social pour mieux défendre les droits de chacun. Par son travail au RÉCLEF, elle milite pour un meilleur accès à la justice en français et souhaite contribuer à renforcer l'offre de services juridiques dans les deux langues officielles. Engagée, rigoureuse et profondément ancrée dans ses valeurs, elle œuvre aussi à rendre la profession juridique plus inclusive en encourageant les jeunes femmes noires et les étudiants francophones à poursuivre des études en droit. Résolument tournée vers l'avenir, Sandra Kemzang représente une voix forte pour un droit plus juste, plus accessible et plus représentatif de la diversité canadienne.
Le 9 juillet 2024, Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah, les deux leaders de la société civile guinéenne, ont été arrêtés à Conakry par des hommes en armes et en uniformes. Sont-ils toujours en vie ? Depuis un an, on est sans nouvelles d'eux. « Pour nous, cette incertitude est insoutenable », disent leurs épouses et leurs proches. Un an après, la FIDH, la Fédération internationale pour les droits humains, appelle les États de la Cédéao à « se réveiller » pour faire libérer ces deux disparus. Maître Drissa Traoré est le secrétaire général de la FIDH. En ligne d'Abidjan, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Est-ce que vous gardez l'espoir que Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah sont vivants ? Maître Drissa Traoré : Oui, nous voulons garder l'espoir de surtout les retrouver en vie, ces deux militants des droits humains et de la société civile. Parce que, en l'état actuel, on n'a aucun élément qui puisse nous amener à croire qu'ils ne sont plus en vie. Et donc pour nous, l'espoir est toujours là et vivace. Est-ce qu'il y a eu des signes de vie depuis un an ? Non, nous n'avons pas de signes de vie, en dehors de quelques rumeurs, et de l'autre côté également, on n'a pas des éléments pouvant nous laisser croire qu'ils sont morts. Donc ce qui nous permet de garder de l'espoir jusqu'à ce moment précis. Le 9 janvier dernier, sur RFI, le porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, a déclaré que le ministre de la Justice ou le procureur général ferait bientôt un point de situation pour donner plus ample information sur l'évolution de l'enquête… Nous l'avons cru, nous l'avons espéré et malheureusement, depuis plusieurs mois, nous attendons ces déclarations. Nous attendons ce point-là, et rien ne vient. Et nous pensons que c'est le lieu d'interpeller le garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l'homme, je précise, et le Procureur général, pour qu'ils puissent nous situer sur l'état de progression et d'avancement de cette enquête-là. Parce que leur silence, ce lourd silence, devient de plus en plus insupportable pour nous. Alors, depuis un an, il y a une mobilisation internationale en faveur des deux disparus, notamment de la part des États-Unis. La Commission africaine des droits de l'homme et des peuples et le Groupe de travail des Nations unies sur les disparitions forcées ont publié un communiqué commun, c'était en octobre dernier, dans lequel ils ont fait part de leurs craintes grandissantes sur les risques de tortures et même d'exécutions concernant ces deux disparus. Est-ce que la communauté internationale se mobilise assez à vos yeux ? Non. Au départ, nous avons vu beaucoup de mobilisation. Mais au fur et à mesure que le temps passe, cette mobilisation s'affaiblit. Cela nous inquiète et nous voulons interpeller la communauté internationale, surtout les organisations sous-régionales, pour que la question de ces deux disparus et des autres disparus puisse être à l'ordre du jour et que le gouvernement guinéen continue d'être interpellé, afin qu'au moins, on puisse savoir ce qui s'est passé, ce qui leur est arrivé, où ils sont, s'ils sont en vie ou non. Et nous pensons que cette mobilisation internationale doit être ravivée par l'ensemble des responsables de ces organisations-là et de ces pays-là. Est-ce que vous pensez, comme Me Brengarth, l'un des avocats français des familles des deux disparus, que « le pouvoir guinéen est dans une guerre d'usure, dans l'attente que les choses se tassent et que plus personne n'en parle » ? Oui, je pense que c'est la stratégie du gouvernement guinéen. Mais nous, de notre côté, nous n'allons jamais cesser notre mobilisation. Nous n'allons jamais cesser notre engagement tant que la lumière ne sera pas faite et notre mobilisation sera également, je pense, à la hauteur du silence du gouvernement guinéen. Pensez-vous que la France a joué un rôle dans la réintégration de la Guinée au sein de la grande famille francophone ? C'était au mois de septembre dernier… Non, nous ne le savons pas. Mais nous regrettons surtout que la Guinée puisse être réintégrée dans l'OIF alors que la transition n'a pas pris fin, alors que les violations des droits humains continuent de se perpétrer et surtout alors qu'il y a des enlèvements et des tortures en Guinée ces derniers temps. Et pensez-vous que la France a peur de perdre un quatrième allié en Afrique de l'Ouest si elle fait trop de démarches sur les droits de l'homme en Guinée-Conakry ? Une lecture de la situation en Afrique de l'Ouest, en tout cas, peut laisser penser que la France aujourd'hui marche sur des œufs, qu'elle ne veut pas faire les erreurs qu'elle a pu faire avec le Burkina Faso, le Mali et le Niger et qu'elle veut tout faire pour maintenir ses relations avec la Guinée. Et cela est inquiétant en ce qui concerne la situation des droits de l'homme dans ce pays. Et qu'en est-il du silence de la Cédéao, la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest ? Je peux dire que c'est enrageant pour nous, parce que, depuis plusieurs années, les autorités de la Cédéao ont indiqué construire la Cédéao des peuples, et nous pensons que la Cédéao des peuples, c'est la Cédéao de la protection des droits humains, c'est la Cédéao où on protège les populations. Et donc cette Cédéao des peuples ne peut pas se taire, ne peut pas être indifférente à l'enlèvement de ces acteurs qui se battent pour la démocratie, qui se battent pour les droits humains en Guinée. Pour nous, c'est incompréhensible et nous souhaitons que la Cédéao se réveille et que la Cédéao également puisse interpeller les autorités guinéennes afin que la lumière soit faite sur ces événements. À lire aussiUn an après leur enlèvement, la Guinée toujours sans nouvelle de Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah
Présidence et prédication : Père Luc Ruedin Animation musicale : Communauté des sœurs de Saint-Maurice Orgue : Emmanuel Pittet Directrice : Michèle Olivier Présentation : Carole Pirker
Comme chaque 1ᵉʳ jeudi du mois, nous consacrons notre émission à la sexualité. Ce mois-ci, la sexologue de l'émission répond aux questions des auditeurs qui vivent une relation amoureuse à distance : commencer, mais sans contact direct et mieux se retrouver ? Avec Noëlle Cayarcy, sage-femme, sexologue, onco-sexologue, membre de l'Association inter-disciplinaire post-universitaire de sexologie, directeur de projets en prévention de santé, expert à la Haute autorité de santé et présidente de la Communauté pluriprofessionnelle de santé de Paris 16. Programmation musicale : ► Kaytranada – Be your girl ► Hollie Cook, Horseman – Night night.
Comme chaque 1ᵉʳ jeudi du mois, nous consacrons notre émission à la sexualité. Ce mois-ci, la sexologue de l'émission répond aux questions des auditeurs qui vivent une relation amoureuse à distance : commencer, mais sans contact direct et mieux se retrouver ? Avec Noëlle Cayarcy, sage-femme, sexologue, onco-sexologue, membre de l'Association inter-disciplinaire post-universitaire de sexologie, directeur de projets en prévention de santé, expert à la Haute autorité de santé et présidente de la Communauté pluriprofessionnelle de santé de Paris 16. Programmation musicale : ► Kaytranada – Be your girl ► Hollie Cook, Horseman – Night night.
Dans sa chronique, Jean-François Poulin aborde l'importance croissante des communautés de pratique dans un contexte professionnel transformé par le télétravail. Il met en lumière leur potentiel comme outil de développement collectif des compétences, en s'appuyant sur des méthodes issues de l'UX. À travers les propos de Martine Rioux et Annie Chénier, il présente des exemples concrets d'initiatives où ces communautés deviennent des lieux d'expérimentation, de prototypage et de transfert de savoirs. Loin des approches classiques de formation, ces espaces favorisent la collaboration, la documentation des apprentissages et la pérennisation des connaissances.
Quelles sont les manières de communiquer dans la sexualité lorsqu'on vit éloignés l'un de l'autre ? La nudité à distance est-elle recommandée pour entretenir une relation ? Avec Noëlle Cayarcy, sage-femme, sexologue, onco-sexologue, membre de l'Association inter-disciplinaire post-universitaire de sexologie, directeur de projets en prévention de santé, expert à la Haute autorité de santé et présidente de la Communauté pluriprofessionnelle de santé de Paris 16.
Mohamed Bourouissa is an Algerian-born French artist (b. 1978) who lives and works in Paris. Mohamed's practice moves between photography, video, sculpture, and installation, often blurring the lines between these mediums. His work explores social issues, power dynamics, and the representation of marginalized communities.He often engages with or embeds himself into specific communities for extended periods, spending significant time with individuals and groups to understand their experiences and perspectives before then creating collaborative works that challenge societal structures and explore the complexities of identity. Mohamed's work frequently addresses the tensions between different social contexts, particularly those related to race, class, and immigration, often questioning how different social groups are represented in media and art, challenging stereotypes and seeking to offer alternative narratives. His work has been exhibited in major museums and biennials worldwide, and in 2020 he received the Deutsche Börse Photography Foundation Prize for his retrospective exhibition featured in the Arles Festival the previous year.Mohamed currently has a major solo show at Fondazione MAST in Bologna Italy, curated by Francesco Zanot. The exhibition is entitled Communautés and features four notable works produced over a twenty year span between 2005 and this year - Péripherique, Horse Day, Shoplifters and Hands. In episode 259, Mohamed discusses, among other things:The sense of community growing up in the Parisian suburbsHis early experiences as a graffiti artistHis first project, Nous Somme HallesThe 2005 riots that preceded PéripheriqueWhy he decided to stage images… and why he sketches the images out firstThe theme of masculinity and his own experience of growing up without a father presentThe challenges of being a dadKnowing that he wanted to be an artistHow artists must value their own work and learn to say noHis project Horse Day and how it came aboutArt as a playgroundHis new project, HandsHow he arrives at the choice of medium and the factors that inflence that choiceWhy he is, in his own words, an ‘extremely bad photographer' Referenced:AnoushkashootJamel ShabazzEmma-Charlotte GobryFletcher Street by Martha Camarillo Website | Instagram EPISODE SPONSORS:CHARCOAL WORKSHOPS. THE ‘SUMMER SERIES' TAKING PLACE IN PORTLAND, MAINE, SEPTEMBER 15-19, 2025. FEATURING: ANTOINE D'AGATA, TODD HIDO AND CHRISTIAN PATERSON. SIGN UP AT THE LINK!PICDROPTHE EASIEST WAY TO SHARE PHOTO AND VIDEO SHOOTS. CREATE HIGHLY PROFESSIONAL PHOTO GALLERIES IN SECONDS AND LET YOUR CLIENTS DOWNLOAD, SELECT AND COMMENT ON THEIR FAVOURITE SHOTS. SIGN UP WITH THE CODE “ASMALLVOICE” FOR A TWO-MONTH FREE TRIAL! Become a A Small Voice podcast member here to access exclusive additional subscriber-only content and the full archive of 200+ previous episodes for £5 per month.Subscribe to my weekly newsletter here for everything A Small Voice related and much more besides.Follow me on Instagram here.Build Yourself a Squarespace Website video course here.
« Mon Seigneur et mon Dieu ! » (Jn 20, 24-29)Méditation de l'évangile (Jn 20, 24-29) par la Mgr Emmanuel Gobilliard Chant final : Mon seigneur est mon Dieu de la Communauté des BéatitudesDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
AvecMère Marie Maximilien prieure et Bruno
Vendredi, samedi et dimanche dans Europe 1 Soir Week-end, Pascale de La Tour du Pin reçoit un invité au cœur de l'actualité politique. Aujourd'hui, Emmanuel Assailly, directeur de l'établissement Sacré-Cœur de Versailles pour évoquer notamment l'établissement qui fait l'objet d'accusations de prosélytisme religieux. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis qui était perdue » (Lc 15, 3-7)Médtation par Monique Baujard Chant Final : "Je crie vers toi" de la Communauté de L'EmmanuelDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec Père Antoine Boucheron Chanoine
Cette semaine, RFI consacre une série de Reportage Afrique aux 30 ans de la Coupe du monde de rugby de 1995 en Afrique du Sud. Un événement sportif, mais surtout politique, puisque Nelson Mandela s'en est servi comme d'un outil pour prôner la réconciliation dans le pays. Auparavant, le régime d'apartheid tenait à ce que la ségrégation soit aussi appliquée dans le sport, et les joueurs noirs étaient exclus de l'équipe nationale des Springboks, alors symbole de la culture afrikaner et cible de boycott à l'international. Cependant, les communautés noires et métisses ont une histoire avec le rugby qui remonte bien avant 1995. Les chercheurs s'emploient à la documenter. De notre correspondante à Johannesburg, Dans ce labyrinthe de rayonnages, tout au bout d'une allée, se trouve une section consacrée à l'histoire des formes de résistances face à la ségrégation dans le sport. Parmi les trésors rassemblés, Ajit Gandabhai exhume d'anciens documents sur de vieux clubs de rugby qui existaient dans les communautés noires et métisses. « Ici, on a une brochure commémorative du club de rugby des Newtonians, qui a été formé en 1948. Il y a également des compte-rendus de réunions qui se sont tenues », montre-t-il. Ajit Gandabhai et son équipe ont récolté des archives auprès d'anciens joueurs ou directeurs de clubs. Car afin de sauver cette histoire de l'oubli, il a fallu aller au-delà des sources traditionnelles, qui passaient volontairement sous silence les pratiques sportives multiraciales. « La presse officielle ne couvrait pas le sport non ségrégué. Mais cette histoire doit être racontée, et plus uniquement à partir de 1995 », clame-t-il. Arrivé en Afrique du Sud par le port du Cap, avec les colons britanniques, le rugby s'est propagé au sein des communautés noires via les missionnaires et leurs écoles au XIXe siècle. La passion de la balle ovale s'est particulièrement emparée de la province du Cap-Oriental, au sud du pays. Un mot, en langue xhosa, a donné son titre à l'un des ouvrages co-écrits par le chercheur Buntu Siwisa. « Le terme "umbhoxo" signifie la forme hexagone, pour désigner le ballon qui n'est pas rond. Le fait qu'on ait décrit cette forme en xhosa permet une déconstruction décoloniale de qui peut s'approprier le rugby. C'est aussi notre sport », explique le chercheur. Ces clubs de rugby jouaient aussi un rôle dans le mouvement de résistance contre l'apartheid, selon l'enseignant de l'université de Johannesburg : « Déjà à l'époque, c'était beaucoup plus que du sport. C'était un outil de mobilisation politique. Par exemple, les militants frappés d'interdictions, qui ne pouvaient pas être vus dans des rassemblements, se servaient des clubs comme de lieux où ils pouvaient se retrouver, planifier des actions. Et les stades dans lesquels on jouait au rugby pouvaient être utilisés pour d'immenses funérailles politiques. » Quant aux spectateurs noirs et métis qui suivaient les matchs internationaux, ils supportaient bien souvent d'autres équipes ennemies des Springboks, et notamment les Néo-Zélandais, qui avaient un effectif plus mixte. Ce qui fait qu'encore aujourd'hui, on peut trouver nombre de fans des All Blacks dans les stades sud-africains. À lire aussiRugby: en Afrique du Sud, au coeur de la fabrique à Springboks des lycées
Avec Bruno et le P. Pascal Garçon
durée : 00:11:06 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - Nos critiques discutent de l'exposition "Nous autres, Donna Gottschalk et Hélène Giannecchini avec Carla Williams", présentée au BAL à Paris. Un dialogue entre trois femmes de trois générations, entre trois artistes du queer et du minoritaire, entre photographie, littérature et histoire de l'art. - réalisation : Louise André - invités : Sarah Ihler-Meyer Critique d'art et commissaire d'exposition ; Stéphane Corréard Editorialiste au Journal des Arts
C dans l'air l'invité du 19 juin 2025 avec Chirinne Ardakani, avocate de la prix Nobel de la Paix Narges Mohammadi, et de Cécile Kohler, professeure de lettres française détenue en Iran.Depuis le début de la guerre entre Israël et l'Iran, les frappes ont officiellement fait 224 morts en Iran, et 24 morts côté israélien. "Les civils iraniens et israéliens "ne doivent pas payer le prix d'actions militaires "irresponsables", a indiqué dans un communiqué hier Amnesty international. Aujourd'hui, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a appelé "à la retenue, à la désescalade, à l'arrêt des frappes des deux côtés et au retour des négociations".Chirinne Ardakani, avocate et militante pour les droits humains est notre invitée. Elle appelle à un rassemblement aujourd'hui, devant le Panthéon, à Paris, contre la guerre, pour préserver les vies civiles, des Israéliens comme des Iraniens, sous le slogan "Ni Khamenei, ni Netanyahu". Avocate de la prix Nobel de la Paix Narges Mohammadi, et de Cécile Kohler, elle nous dira comment elle réagit aux bombardements en cours. Que ressentent les Iraniens, est-il possible de communiquer avec les habitants sur place ? Quelle est son niveau d'inquiétude pour les prisonniers et otages ? Qu'attend-elle de la Communauté internationale ? Et plus largement, quel avenir pour la société iranienne?
Avec les Père Michel Magdeleine et Bruno
Aujourd'hui, Didier Giraud, Barbara Lefebvre et Jérôme Marty débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Dans le supplément de ce samedi, en première partie, l'océan. Vient de s'achever à Nice, en France, la 3è conférence des Nations unies sur l'océan alors que le changement climatique rend plus difficiles les nombreux défis à relever dans cet espace qui représente tout de même 70% de la planète. À l'ordre du jour, entre autres, les menaces sur la pêche nourricière. Exemple, en Afrique de l'Ouest, où les communautés de pêcheurs ont été très fragilisées ces dernières années. Plusieurs de nos reporters sont partis recueillir des témoignages de pêcheurs sur les rivages ouest-africains. En deuxième partie, nous traitons de l'immigration venue d'Afrique à destination de l'Europe. La Tunisie est un point de passage privilégié avant la très risquée traversée de la Méditerranée, et les autorités tunisiennes sont engagées dans un processus d'endiguement de cette migration Sud-Nord. Communautés de pêcheurs ouest-africaines, menace sur la ressource Toute cette semaine, la ville de Nice dans le sud de la France accueille la troisième conférence des Nations unies sur l'océan. L'océan, qui occupe 70% de notre planète, est sous pression du changement climatique et malmené par l'activité humaine. Au point, parfois, de ne plus offrir aux populations des littoraux les ressources nécessaires. C'est le cas en Afrique de l'Ouest, où les communautés de pêcheurs ont été très fragilisées ces dernières années. Plusieurs reporters de RFI sont allés à leur rencontre en Guinée, en Sierra Leone, au Ghana et au Sénégal. Un Grand reportage de Laurent Correau. Avec Lizza Fabbian, Léa-Lisa Westerhoff, Juliette Dubois, Kpénahi Traoré, Tangi Bihan, Victor Cariou. Entretien avec Jacques Allix. Tunisie : une lutte contre l'immigration, au bénéfice de l'Europe La Tunisie refuse d'être un pays d'accueil et de transit pour les migrants subsahariens. Une politique martelée par les autorités depuis 2023, dans la foulée des propos polémiques du président Kaïs Saïed sur le risque d'un changement démographique de la Tunisie à cause de l'immigration. Depuis, les contrôles des migrants en situation irrégulière se sont accentués. Leur vie est devenue quasi-impossible. La gestion de ce flux migratoire venu du Sud fait polémique en Tunisie, mais reçoit le soutien implicite des puissances européennes, soucieuses d'endiguer les nombreuses arrivées à leurs frontières. Un Grand reportage de Lilia Blaise qui s'entretient avec Jacques Allix.
durée : 00:19:07 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - Sting est l'invité de Mathilde Serrell à l'occasion pour son spectacle musical “The last ship”, joué à partir du 18 février 2026 à la Seine Musicale. Discussion avec une légende du rock, qu'il soit avec son groupe Police ou en solo, des origines à Newcastle qu'il a voulu fuir, mais n'a jamais quitté - Sting : Chanteur et musicien
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'affaire des bébés volés au Chili, le déploiement de la Garde nationale à Los Angeles et le retrait du Rwanda de la CEEAC. Mali : face aux attaques jihadistes, l'armée a quitté Boulkessi Après deux attaques jihadistes meurtrières, l'armée malienne s'est retirée du camp militaire de Boulkessi, dans le centre du pays. Pourquoi a-t-elle décidé de se désengager de cette localité stratégique au lieu d'envoyer des renforts ? Ce retrait signifie-t-il que la ville est désormais sous le contrôle des jihadistes ?Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel.Chili : le scandale des 20 000 enfants volés La justice chilienne a ordonné la détention provisoire de cinq personnes accusées d'avoir participé à un vaste réseau d'enfants volés pour être revendus entre 1950 et 1990. Comment un tel trafic a-t-il pu durer autant d'années sans être découvert ? Qui sont les personnes inculpées dans cette affaire ?Avec Théo Conscience, journaliste au service international de RFI.États-Unis : Trump déploie la Garde nationale à Los Angeles Alors que Los Angeles est secouée par des manifestations contre sa politique migratoire, Donald Trump a annoncé l'envoi de 4 000 soldats de la Garde nationale pour « rétablir l'ordre » malgré l'opposition des autorités locales. Le président américain respecte-t-il la Constitution américaine en agissant ainsi ? Ce déploiement ne risque-t-il pas d'empirer la situation dans la mégalopole californienne ? Avec Jérôme Viala-Gaudefroy, docteur en Civilisation américaine, spécialiste en rhétorique présidentielle. Rwanda : quelles conséquences après le retrait de Kigali de la CEEAC ? Le Rwanda a annoncé son départ de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale en déplorant « l'instrumentalisation de l'organisation par la République démocratique du Congo, avec le soutien de certains États membres ». Quelles pourraient être les conséquences diplomatiques et économiques de l'isolement de Kigali au sein de la région ?Avec Onesphore Sematumba, analyste pour la région des Grands Lacs pour International Crisis Group.
« Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir » (Mt 5, 17-19)Méditation par le Père Sébastien AntoniChant Final : "Dans ta main sûre et tranquille" de la Communauté du Chemin NeufDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Toute cette semaine, la ville de Nice dans le sud de la France accueille la troisième conférence des Nations unies sur l'océan. L'océan, qui occupe 70 % de notre planète, est sous pression du changement climatique et malmené par l'activité humaine. Au point, parfois, de ne plus offrir aux populations des littoraux les ressources nécessaires. C'est le cas en Afrique de l'Ouest, où les communautés de pêcheurs ont été très fragilisées ces dernières années. Plusieurs reporters de RFI sont allés à leur rencontre en Guinée, en Sierra Leone, au Ghana et au Sénégal. La lourde embarcation, poussée, tirée, glisse sur cette plage. Les cris des pêcheurs en plein effort percent le grondement des vagues. Les pirogues qui partent et reviennent ont cousu ensemble, au fil des siècles, l'histoire de la communauté Lébou et l'océan. L'océan est tellement au cœur de la vie Lébou qu'une confrérie soufie, tournée vers les flots, est née ici : les Layènes.Yoff. Une commune de Dakar, Sénégal. Le vendredi, un haut-parleur diffuse dans les rues, à 100 mètres de la plage, la prière du vendredi. Face à l'océan, Seydina Diop, un érudit layène, évoque l'histoire du fondateur de la confrérie, Seydina Limamou Laye (1843-1909). Et son lien avec la mer. « C'est, explique-t-il, comme si l'océan avait signé un pacte avec Seydina Limamou Laye et sa famille. Tôt après la prière du matin, il s'est dirigé vers la mer en compagnie de ceux qui priaient derrière lui. Arrivé à la mer, il lui intime l'ordre de reculer. Et la mer recule comme une natte sur plusieurs dizaines de mètres. Il a dit, "j'espère que ça suffit ici pour installer ma maison ici". Et s'adressant à ses compagnons : "Vous, vous ne me connaissez pas, mais la mer me connaît, connaît ma dimension et respectera mes ordres". » Depuis l'époque du fondateur, les vagues ont épargné le sanctuaire Layène. Mais Seydina Diop en convient, ailleurs dans le pays, l'océan n'est plus tout à fait le même. « C'est comme si effectivement la mer était en colère. Cette côte va passer par le village de Kayar, une zone poissonneuse, et les gens sont très inquiets. Vous continuez à Thiaroye c'est la même situation, vous continuez à Mbao c'est la même situation. Donc pourquoi ? »De plus en plus loin pour trouver du poissonKayar, aux eaux réputées poissonneuses… Le quai de pêche est bondé de monde, mais la localité, située à une soixantaine de kilomètres de Dakar, se nourrit de plus en plus difficilement de l'océan. Les sécheuses de poisson se plaignent d'attendre de plus en plus longtemps l'arrivée de la matière première : « Comme vous le voyez, nous sommes assises ici à discuter, explique l'une d'elles, Khoudia Touré, installée sous un parasol. Cela veut dire qu'il n'y a pas de poissons ; il arrive parfois que nous passons des journées entières sans aucune activité parce qu'il n'y a pas de poisson, alors que c'est notre matière première et qu'on a des commandes à honorer. Quand les pêcheurs partent en mer, ils restent plusieurs jours d'affilée, car il n'y plus rien. »À lire aussiDix choses à savoir sur la surpêche, fléau des océans au fil des sièclesLes conséquences se font également sentir au Ghana, à Tema, le plus gros marché de pêche artisanale du pays. Une femme, vendeuse depuis 28 ans, regrette les bacs de poisson qu'elle vendait par le passé : « Quand j'ai commencé à travailler, dit-elle, les revenus étaient bons, mais aujourd'hui ce n'est plus le cas. On ne reçoit plus beaucoup de poissons. Quand on recevait beaucoup de poissons, nous avions de l'argent pour mettre nos enfants à l'école. Maintenant, vu que les pêcheurs n'en ramènent plus, nous n'avons plus grand-chose à vendre. Nous n'avons plus d'argent, nous sommes fatigués. »Même chose en Sierra Leone. Tombo, à une cinquantaine de la capitale, Freetown, était autrefois un port de pêche prospère. La ville est aujourd'hui en déclin. Les pêcheurs y sont de plus en plus nombreux, les poissons de plus en plus rares, et les conditions de travail de plus en plus difficiles. « Nous avons beaucoup de soucis aujourd'hui, confie Chernor Bah, le capitaine du port de Tombo. Mais surtout, il n'y a plus de poisson et nous avons du mal à survivre. Maintenant, pour trouver du poisson, on est obligé de brûler beaucoup d'essence. On part tôt le matin, mais ce n'est pas avant 10 heures ou 11 heures qu'on arrive à trouver un endroit avec du poisson... Autrefois, on dépensait peut-être 20 litres, 30 litres d'essence pour aller attraper du poisson... C'était possible de faire des affaires. Mais aujourd'hui, il faut peut-être utiliser 100 litres... 150 litres de carburant pour arriver au même résultat. » La raréfaction du poisson menace, selon certaines études, la sécurité alimentaire de la Sierra Leone. Les produits de la mer représentent en effet 80 % des apports en protéines dans le pays.Toute la région est concernée par l'épuisement de la ressource. Boulbinet est l'un des principaux ports de pêche artisanale de Conakry, la capitale guinéenne. Les prises sont versées à même le sol, sur des bâches tendues sur la digue. Les pêcheurs guinéens doivent, eux aussi, aller de plus en plus loin. Prendre de plus en plus de risques pour trouver le poisson. « Vous savez que cette pêche-là, ça représente un danger, indique Abdoulaye Camara, membre de l'Union des pêcheurs artisanaux, parce que, vous savez, la mer a sa façon de faire. Même le temps où il n'y a pas de pluie, la mer peut s'agiter elle-même. Au fur et à mesure que l'embarcation va très loin, c'est là qu'elle se retrouve en danger. Parce que la mer, c'est la mer. Cette méthode d'aller pêcher loin, c'est pas parce qu'ils veulent aller loin, mais le poisson est un peu éloigné maintenant. »Soumah Seny, alias « Tozo », a une cinquantaine d'années. Il est responsable de l'association des doradiers de Boulbinet. Avec la chute des prises, il explique que de nombreux pêcheurs connaissent une situation financière difficile : « Si vous sortez faire quatre à cinq, six jours, sixième jour vous rentrez. Si vous enlevez la dépense, tu peux te retrouver avec 50 000 dans ta main. Ça permet difficilement de pourvoir aux dépenses de la maison ! Les pêcheurs ne gagnent pas beaucoup d'argent. On peut faire un an sans acheter de viande, parce qu'on n'a pas d'argent pour en acheter. Le prix d'un sac de riz, quand tu reviens de la mer, des fois, tu ne peux même pas gagner ça. » À lire aussiConférence de l'ONU sur l'océan 2025 : l'Afrique particulièrement concernée par ses enjeuxEffondrement de la ressourceCette raréfaction de la ressource, constatée en mer par les pêcheurs, a été documentée par des recherches de l'IRD, l'Institut de recherche pour le développement. « On a étudié un peu les quantités débarquées dans chaque pays au fil des années, explique Timothée Brochiet, chercheur à l'IRD. On s'est rendus compte que pour le Sénégal, les quantités maximales qui ont été débarquées étaient tombées en 2011. Et on s'est rendus compte qu'à partir de 2019, on tombe en dessous de 10 % de cette quantité-là. Et selon une définition qui a été donnée en halieutique, on peut parler d'un stock "écroulé" quand, après quatre années d'affilée, les quantités débarquées sont inférieures à 10 % du maximum. » La situation est à ce point alarmante qu'une mobilisation se met en place pour propager la voix des communautés menacées.Ce jour-là, à Ngor au Sénégal, il s'agit de faire entendre le cœur de l'océan aux jeunes générations, grâce à un enregistrement sous-marin, réalisé avec un hydrophone. Fabrice Monteiro, photographe engagé, participe ce jour-là à l'animation. « Ça m'évoque le pouls de la planète, qu'on partage tous un monde commun et que même sous l'eau, il y a toute une vie, il y a des échanges, il y a des tas de choses auxquelles on pense pas parce qu'on nous a expliqué qu'on pouvait disposer de tout et que finalement la vie comptait pour très peu si ce n'est la nôtre. » Pour cet artiste, l'humanité doit « changer de logiciel ». Et le photographe dit vouloir utiliser ses images pour participer à cette conversation.Comment expliquer ces difficultés croissantes à trouver du poisson ? Les pêcheurs artisanaux mettent régulièrement en cause la pêche industrielle. Une critique partagée par le chercheur sierra-léonais Salieu Kabba Sankho : « Quand nous avons commencé la lutte contre la pêche illégale, de nombreux navires sont venus s'enregistrer. Mais cela a fait augmenter de manière conséquente le nombre de bateaux de pêche industriels. Ces navires achètent un permis qui correspond à la taille du bateau, pas au nombre de poissons qu'ils pêchent. Cela va peut-être couter 15 ou 20 000 euros par an, pour un permis qui permet de pêcher 365 jours sur une année et autant de poissons que vous pouvez en attraper. C'est comme un chèque en blanc pour les industriels. Il y a un gros risque de surpêche et d'effondrement des réserves de poissons. »À lire aussiConférence sur l'Océan : « L'Afrique s'attend à » avoir « plus de poids dans la discussion », dit Foga AgbetossouTrop de bateaux de pêche ?Mais le problème semble aller au-delà de la pêche industrielle : trop de bateaux cherchent désormais à puiser les ressources de l'océan. Cette surexploitation a conduit à une véritable bataille du poisson entre pêcheurs industriels et artisanaux, mais aussi entre pêcheurs artisanaux de nationalités différentes. « Les pêcheurs industriels, comme les pêcheurs artisanaux, sont coresponsables de la baisse des réserves de poissons, indique Thomas Turay, le président d'un syndicat de pêcheurs sierra-léonais qui essaie de promouvoir des pratiques plus respectueuses de l'océan. Il y a vingt ans, ici même, dans ce bureau, on avait 75 000 pêcheurs enregistrés et maintenant, on compte 150 000 personnes qui dépendent de la pêche... Il y a beaucoup de chômage, donc les gens viennent ici pour devenir pêcheurs. La fermeture des mines a aussi joué un rôle. Avant, on voyait des "mango fish", c'est-à-dire des espèces de poissons qui apparaissaient au début de la saison des mangues, qui précède la saison des pluies. Mais aujourd'hui, on ne voit plus ça. C'est quand il pleut seulement qu'on comprend que c'est le début de la saison des pluies. »Dans ce contexte de compétition, les règles sont de moins en moins respectées. « Il y a le problème des chalutiers, poursuit Thomas Turay, qui viennent pêcher jusque dans la Zone d'exclusion côtière, qui nous est réservée, plutôt que d'aller au large, dans la Zone économique exclusive où ils sont autorisés à pêcher. Et puis, il y a des braconniers ! Et notre marine n'est pas équipée pour surveiller la mer pendant toute une journée. Donc, dès que la marine s'en va, les braconniers viennent depuis la Guinée ou le Sénégal. À cela s'ajoute la corruption. Des étrangers viennent et enregistrent leurs bateaux comme s'ils étaient des Sierra-Léonais. Ils paient une commission, c'est tout. »À cette compétition pour la ressource s'ajoute le dérèglement climatique, qui provoque le réchauffement des océans. Ces changements de températures provoquent la migration de certaines espèces vers des eaux plus froides. Le chercheur ghanéen John Kusimi, professeur associé de géographie physique au département de géographie et développement des ressources à l'Université du Ghana, a travaillé sur le phénomène. « Au cours des dernières décennies, indique-t-il, la température à la surface de la mer dans le golfe de Guinée a augmenté de 0,2 à 0,4 degré Celsius. Cette augmentation de la température a poussé les petits poissons pélagiques, ceux que pêchent les pêcheurs artisanaux, à migrer des eaux tropicales vers des mers plus tempérées, où l'eau est plus froide. Cela a également eu pour effet de pousser ces poissons, qui ont le sang-froid, à plonger dans les profondeurs des mers tropicales pour réguler leur chaleur corporelle, les rendant souvent inaccessibles aux pêcheurs traditionnels. Donc tout cela, en ajoutant d'autres facteurs humains, a provoqué un déclin de 60 à 80 % de la population de poissons pélagiques depuis les années 90 jusqu'à aujourd'hui. »Un phénomène chimique menace également la biodiversité de l'océan : son acidification, le fait que sa composition chimique devienne de plus en plus acide. Les premières mesures ont été faites au large des côtes californiennes, mais le professeur Malick Diouf, de biologie animale à l'université Cheikh Anta Diop de Dakar, craint que le phénomène n'en vienne à se répandre : « S'il y a acidité, ça veut dire que tous ceux qui ont une coquille calcaire ont leur vie qui va être hypothéquée, parce que le calcaire est attaqué par l'acide. Et si on regarde les animaux qui ont un test calcaire, aussi bien unicellulaires que pluricellulaires, il y en a des masses. On va vers une perte drastique de la biodiversité. »À écouter aussiSommet des océans à Nice : l'acidification de l'eau menace la biodiversité marineMieux contrôler qui pêche quoiQue faire face à l'effondrement en cours et aux menaces futures ? Depuis ses bureaux de Dakar, l'ONG Greenpeace appelle les autorités à mieux contrôler qui pêche quoi… Le Dr Aliou Ba est responsable de la campagne « Océans » pour Greenpeace Afrique. « La majeure partie de nos pêcheries sont en situation d'accès libre. L'accès libre conduit à la surpêche, à la surexploitation des ressources. Donc, pour parer à cela, il faudrait que l'on contrôle la capacité de pêche dans ces pêcheries, mais aussi accentuer la surveillance pour baisser vraiment ce qu'on appelle la pêche INLA. » Greenpeace essaie aussi d'obtenir une régulation des usines de farine de poisson qui sont à terre et qui sont en concurrence avec le marché local.Reprendre le contrôle ? Les gouvernements de la région disent qu'ils ne cherchent pas autre chose. Le ministère des Ressources maritimes et de la Pêche sierra-léonais est installé au Youyi building, le grand immeuble gouvernemental de la capitale, Freetown. Sheku Sei reçoit à la sortie d'un entretien avec la ministre. Il est responsable de l'aquaculture et de la pêche artisanale au ministère : « Nous avons en tant que pays commencé à mettre en place un système de "saison fermée", durant laquelle les pêcheurs artisanaux ne peuvent plus aller en mer – et au mois d'avril, nous faisons la même chose pour la pêche industrielle. L'idée, c'est qu'il y ait une période de repos biologique pour que les poissons puissent grossir et que la population cesse de décliner, comme ça, on aura plus de poissons dans nos eaux et on pourra produire plus de nourriture. Car un des objectifs, c'est de garantir la sécurité alimentaire et la nutrition. Donc, la fermeture saisonnière de la pêche, les aires marines protégées, mais aussi, nous aimerions avoir plus de fonds pour opérer des patrouilles de surveillance de nos côtes. Donc, nous allons prendre des contacts pendant la conférence de Nice. Nous allons aussi voir si l'on peut améliorer notre système de surveillance à distance, le moderniser, pour pouvoir suivre les opérations des navires en mer, sans avoir à nous déplacer. »À écouter aussiPourquoi les forêts de mangrove sont importantes pour la biodiversité ? Certaines solutions dorment également aux portes de l'océan, dans ces zones charnière que constituent les mangroves. Malmenées par les exploitants miniers, surexploitées par les communautés locales, elles sont pourtant essentielles. En Guinée, des associations s'activent pour les défendre, comme Guinée écologie. Aboubacar Soumah, l'un de ses cadres, guide le visiteur sur un débarcadère de Dubreka. Ici, les communautés pratiquent la pêche artisanale, mais également la riziculture, et elles mènent des activités de reboisement de la mangrove.Aboubacar Soumah longe la digue d'une aire de riziculture abandonnée. À gauche, des terres en friche. À droite, les terres en cours de restauration. Les jeunes pousses de mangrove pointent déjà vers le ciel et le militant écologiste espère que, d'ici à quelques années, cet espace redeviendra propice pour la reproduction des poissons. À marée basse, l'eau s'engouffre dans un petit chenal. Quand la marée monte, l'océan inonde la mangrove et emmène avec lui les poissons, qui y trouvent un milieu favorable pour se reproduire. « Restaurer la mangrove, dit Aboubacar Soumah, ça a beaucoup d'avantages. C'est un espace vital pour les poissons juvéniles. C'est dans ces milieux, dans les zones de mangrove, les zones ombragées, que les gros poissons viennent pondre les œufs. C'est dans cet espace aussi que les juvéniles grandissent jusqu'à atteindre un certain stade de maturité avant de migrer en mer. »Les mangroves grouillent encore de vie, de crabes et d'insectes, dans des sols riches de nutriments et de minéraux charriés depuis l'amont, un écosystème fixé par les racines des palétuviers. Les mangroves sont de véritables incubateurs de vie marine. Leur restauration, explique Aboubacar Soumah, est indispensable pour protéger l'avenir des communautés de pêcheurs.À écouter aussiEn Gambie, des pêcheurs dans une mauvaise passe
Le Rwanda s'est retiré de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC), dénonçant une organisation "instrumentalisée" par la République démocratique du Congo (RDC), sur fond de conflit dans l'est de ce pays. La décision a été prise samedi lors de la conférence des dirigeants de la CEEAC, à Malabo, en Guinée équatoriale. Cette session extraordinaire a prolongé d'une année supplémentaire le mandat du président équatoguinéen à la tête de l'organisation, alors que Kigali devait en prendre la tête.
durée : 00:03:15 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Un appel signé par 75 prix Nobel demande à la Communauté internationale d'agir pour mettre fin aux souffrances des civils congolais dans l'Est de la RDC riche en minerais. Mais ils ont peu de chances d'être entendus, dans un monde fracturé, dans lequel existe, de fait, une hiérarchie des conflits.
durée : 00:03:15 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Un appel signé par 75 prix Nobel demande à la Communauté internationale d'agir pour mettre fin aux souffrances des civils congolais dans l'Est de la RDC riche en minerais. Mais ils ont peu de chances d'être entendus, dans un monde fracturé, dans lequel existe, de fait, une hiérarchie des conflits.
Dans cette saison, pas de meurtre mais un récit d'emprise familiale. Dans des immeubles du XIe, XIIe et XXe arrondissements, une étrange communauté s'épanouit depuis plus de deux cent ans. Ce n'est pas vraiment une secte mais plutôt une organisation secrète, une société dans la société, comparable à aucune autre. Tout au long des 4 épisodes, Caroline Nogueras est accompagnée de la journaliste Suzanne Privat, autrice du livre La Famille, itinéraire d'un secret paru aux éditions Points. Ceux qui partent, ceux qui parlent Certains anciens membres qui ont quitté la Famille ont fini par révéler le secret : à commencer par Alexandre dont les enfants et la femme sont encore dans La Famille. Il a contacté le reporter Nicolas Jacquard mais aussi Joseph Fert, l'ancien enfant battu par le gourou de Malrevers. Et puis il y a tous ceux qui pour différentes raisons ont accepté de parler aux journalistes. Parmi eux, Valentine, interrogée par Marie Peyraube dans le documentaire consacrée à La Famille sur BFM TV. Découvrez la dernière saison : L'énigme de l'ange de l'A10 Un podcast Bababam Originals Ecriture : Capucine Lebot Voix : Caroline Nogueras En partenariat avec upday. Première diffusion : 12 octobre 2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:05:57 - La Revue de presse internationale - par : Estelle Kammerer - Il aura fallu près de 120 ans au gouvernement Namibien pour commémorer ce massacre peu connu, surnommé "le génocide oublié de l'Allemagne". Et considéré comme le premier génocide du XXe siècle par les historiens. Entre 1904 et 1908, 65 000 Herero et 10 000 Nama ont été tués sous le IIème Reich.