POPULARITY
Categories
Comme chaque 1ᵉʳ jeudi du mois, nous consacrons notre émission à la sexualité. Ce mois-ci, la sexologue de l'émission répond aux questions des auditeurs qui vivent une relation amoureuse à distance : commencer, mais sans contact direct et mieux se retrouver ? Avec Noëlle Cayarcy, sage-femme, sexologue, onco-sexologue, membre de l'Association inter-disciplinaire post-universitaire de sexologie, directeur de projets en prévention de santé, expert à la Haute autorité de santé et présidente de la Communauté pluriprofessionnelle de santé de Paris 16. Programmation musicale : ► Kaytranada – Be your girl ► Hollie Cook, Horseman – Night night.
Comme chaque 1ᵉʳ jeudi du mois, nous consacrons notre émission à la sexualité. Ce mois-ci, la sexologue de l'émission répond aux questions des auditeurs qui vivent une relation amoureuse à distance : commencer, mais sans contact direct et mieux se retrouver ? Avec Noëlle Cayarcy, sage-femme, sexologue, onco-sexologue, membre de l'Association inter-disciplinaire post-universitaire de sexologie, directeur de projets en prévention de santé, expert à la Haute autorité de santé et présidente de la Communauté pluriprofessionnelle de santé de Paris 16. Programmation musicale : ► Kaytranada – Be your girl ► Hollie Cook, Horseman – Night night.
Mohamed Bourouissa is an Algerian-born French artist (b. 1978) who lives and works in Paris. Mohamed's practice moves between photography, video, sculpture, and installation, often blurring the lines between these mediums. His work explores social issues, power dynamics, and the representation of marginalized communities.He often engages with or embeds himself into specific communities for extended periods, spending significant time with individuals and groups to understand their experiences and perspectives before then creating collaborative works that challenge societal structures and explore the complexities of identity. Mohamed's work frequently addresses the tensions between different social contexts, particularly those related to race, class, and immigration, often questioning how different social groups are represented in media and art, challenging stereotypes and seeking to offer alternative narratives. His work has been exhibited in major museums and biennials worldwide, and in 2020 he received the Deutsche Börse Photography Foundation Prize for his retrospective exhibition featured in the Arles Festival the previous year.Mohamed currently has a major solo show at Fondazione MAST in Bologna Italy, curated by Francesco Zanot. The exhibition is entitled Communautés and features four notable works produced over a twenty year span between 2005 and this year - Péripherique, Horse Day, Shoplifters and Hands. In episode 259, Mohamed discusses, among other things:The sense of community growing up in the Parisian suburbsHis early experiences as a graffiti artistHis first project, Nous Somme HallesThe 2005 riots that preceded PéripheriqueWhy he decided to stage images… and why he sketches the images out firstThe theme of masculinity and his own experience of growing up without a father presentThe challenges of being a dadKnowing that he wanted to be an artistHow artists must value their own work and learn to say noHis project Horse Day and how it came aboutArt as a playgroundHis new project, HandsHow he arrives at the choice of medium and the factors that inflence that choiceWhy he is, in his own words, an ‘extremely bad photographer' Referenced:AnoushkashootJamel ShabazzEmma-Charlotte GobryFletcher Street by Martha Camarillo Website | Instagram EPISODE SPONSORS:CHARCOAL WORKSHOPS. THE ‘SUMMER SERIES' TAKING PLACE IN PORTLAND, MAINE, SEPTEMBER 15-19, 2025. FEATURING: ANTOINE D'AGATA, TODD HIDO AND CHRISTIAN PATERSON. SIGN UP AT THE LINK!PICDROPTHE EASIEST WAY TO SHARE PHOTO AND VIDEO SHOOTS. CREATE HIGHLY PROFESSIONAL PHOTO GALLERIES IN SECONDS AND LET YOUR CLIENTS DOWNLOAD, SELECT AND COMMENT ON THEIR FAVOURITE SHOTS. SIGN UP WITH THE CODE “ASMALLVOICE” FOR A TWO-MONTH FREE TRIAL! Become a A Small Voice podcast member here to access exclusive additional subscriber-only content and the full archive of 200+ previous episodes for £5 per month.Subscribe to my weekly newsletter here for everything A Small Voice related and much more besides.Follow me on Instagram here.Build Yourself a Squarespace Website video course here.
« Mon Seigneur et mon Dieu ! » (Jn 20, 24-29)Méditation de l'évangile (Jn 20, 24-29) par la Mgr Emmanuel Gobilliard Chant final : Mon seigneur est mon Dieu de la Communauté des BéatitudesDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Parce que… c'est l'épisode 0x606! Préambule Nous avons rencontré un problème technique durant l'enregistrement. L'équipement a cessé de fonctionner, sans que nous nous en rendions compte. Nous avons conservé le segment qui est utilisable. Shameless plug 12 au 17 octobre 2025 - Objective by the sea v8 10 au 12 novembre 2025 - IAQ - Le Rendez-vous IA Québec 17 au 20 novembre 2025 - European Cyber Week 25 et 26 février 2026 - SéQCure 2026 Description Ce podcast enregistré lors de NorthSec réunit l'animateur et Martin Dubé pour une discussion nostalgique sur l'évolution de la communauté cybersécurité québécoise, particulièrement autour du Hackfest et de NorthSec. Les débuts du Hackfest et l'innovation des CTF Martin Dubé raconte ses débuts en 2010 au Hackfest, alors qu'il était étudiant en deuxième année d'université. À cette époque, l'événement était très différent d'aujourd'hui : les organisateurs transportaient des serveurs physiques hébergés chez eux jusqu'à l'hôtel, utilisant des technologies comme Proxmox et VMware. Cette période artisanale contraste fortement avec l'automatisation moderne mise en place par des équipes comme celle de Laurent au NorthSec. L'innovation majeure de cette époque fut l'introduction du format “attaque-défense” pour les CTF, remplaçant le traditionnel format “jeopardy” (matrice de challenges par catégories). Ce nouveau format permettait aux participants d'attaquer les infrastructures des autres équipes tout en défendant la leur, créant une dynamique plus réaliste et complexe. Leadership et apprentissage par la pratique Martin souligne l'importance de l'aspect leadership dans son rôle de responsable des CTF. Gérer une équipe de bénévoles non rémunérés lui a enseigné des compétences précieuses en gestion d'équipe, motivation par la reconnaissance et coordination de projets complexes. Cette expérience s'est révélée cruciale pour sa carrière professionnelle, démontrant que l'implication dans la communauté offre bien plus que des compétences techniques. Il encourage fortement les nouveaux arrivants dans le domaine à s'impliquer dans de tels événements, car cela permet de garnir son CV d'expériences pertinentes et facilite l'entrée sur le marché du travail. Cette recommandation reste valable aujourd'hui, même si le domaine s'est professionnalisé. L'innovation de la track Windows Un moment marquant fut la création de la “track Windows” au NorthSec, une innovation que Martin et Stéphan Sigman considèrent comme pionnière. Contrairement aux challenges synthétiques habituels, cette track simulait un véritable environnement d'entreprise avec Active Directory, partages réseau mal configurés, GPO contenant des mots de passe, et autres vulnérabilités typiques des infrastructures corporatives. Cette approche répondait à une critique importante : les CTF traditionnels développaient des compétences sur des challenges artificiels, tandis que les vrais pentesters doivent attaquer des réseaux d'entreprise réels. La track Windows a forcé les participants à développer des compétences directement applicables au Red Teaming et aux tests d'intrusion internes. Évolution technologique et impact de l'IA La discussion aborde l'évolution technologique du domaine. Martin observe que la sécurité par défaut s'est considérablement améliorée depuis les années 2010, rendant les vulnérabilités basiques moins fréquentes. L'arrivée de l'intelligence artificielle transforme également le paysage professionnel, mais plutôt comme un assistant qu'un remplaçant pour les pentesteurs. L'IA automatise certains aspects du travail de sécurité, notamment dans les outils de défense comme Sentinel pour l'analyse de logs. Cependant, Martin et l'animateur s'accordent sur le fait que l'IA reste un multiplicateur de force nécessitant une direction humaine, particulièrement en Red Team et pentest. Expérimentations mémorables Le podcast évoque plusieurs expérimentations marquantes, notamment les CTF avec des maquettes physiques comme le barrage hydroélectrique de 2013, précurseur des préoccupations actuelles sur la sécurité IoT et OT. Ces innovations visuelles permettaient aux non-participants de comprendre concrètement ce qu'était le hacking. L'expérience la plus mémorable reste les éditions “taupes” : des CTF 12 vs 12 ou 20 vs 20 où certains participants étaient secrètement des espions pour l'équipe adverse, simulant l'espionnage industriel. Ces expérimentations, bien que créatrices de “drama”, démontraient l'importance de prendre des risques calculés pour innover. Communauté et networking professionnel Un aspect crucial souligné est la valeur du réseau professionnel créé par ces événements. La communauté cybersécurité québécoise, bien que pas nécessairement composée d'amis proches, forme un réseau où chacun connaît les autres et peut interagir facilement. Cette connectivité s'avère particulièrement précieuse lors des transitions de carrière ou des périodes de recherche d'emploi. Cette dimension communautaire devient encore plus importante dans le contexte économique actuel, où les restrictions budgétaires entraînent des licenciements même dans le secteur technologique traditionnellement stable. Gestion des risques et culture d'apprentissage La conversation aborde la culture du risque et de l'erreur dans la communauté. Martin prône une approche permettant l'expérimentation et l'erreur, créant un “safe space” pour les bénévoles. Il partage un exemple récent où un bénévole a rencontré des difficultés opérationnelles, et comment son expérience lui a permis d'accompagner cette personne pour désamorcer le stress et trouver une solution. Cette philosophie s'oppose à l'élitisme parfois présent dans la communauté cybersécurité. Les deux interlocuteurs s'accordent sur l'importance de permettre aux nouveaux arrivants de faire des erreurs et d'apprendre, condition essentielle pour éviter la stagnation communautaire et favoriser l'inclusion. Réflexions sur l'humilité et l'évolution Le podcast se termine sur une note d'humilité, évoquant comment Olivier (probablement le président sortant de NorthSec) a publiquement reconnu avoir peut-être poussé trop fort ses équipes de bénévoles vers la perfection. Cette reconnaissance publique illustre la maturité croissante de la communauté et l'importance de l'équilibre entre excellence et bienveillance. Martin partage également ses propres “blessures de guerre” professionnelles, ces erreurs passées qui, bien que parfois encore douloureuses, constituent un apprentissage précieux qu'il souhaite transmettre aux générations suivantes. Conclusion Ce podcast offre un regard privilégié sur l'évolution de la cybersécurité québécoise, montrant comment l'innovation, la prise de risques calculés et la construction communautaire ont façonné l'écosystème actuel. Il souligne l'importance de maintenir un équilibre entre excellence technique et bienveillance humaine, tout en continuant à expérimenter pour faire évoluer le domaine. L'expérience de Martin Dubé illustre parfaitement comment l'implication bénévole peut catalyser une carrière professionnelle tout en contribuant significativement au développement d'une communauté technique dynamique et inclusive. Collaborateurs Nicolas-Loïc Fortin Martin Dubé Crédits Montage par Intrasecure inc Locaux réels par Northsec
All Woch bitt d'woxx Iech an hirem Podcast en Abléck an hir journalistesch Aarbecht a beliicht d'Hannergrënn vun engem Artikel. D'mentalt Wuelbefanne vu queere Persounen ass net nëmmen eng Fro vun Therapieplazen. Wat a Budapest oder Washington geschitt, huet och en Impakt op Lëtzebuerg – op d'Liewensqualitéit, op d'Sécherheetsgefill, op d'Gesondheet. D'Melanie Czarnik huet mat Fachleit, Aktivist*innen an der Communautéit geschwat, fir erauszefannen, wéi queerfeindlech Politik sech op d'Psyche vu Mënschen hei am Land auswierkt. Den Artikel, iwwert dee mir geschwat hunn: Queere psychische GesundheitThe post Psychische Gesundheit und LGBTQIA+ first appeared on Radio ARA.
« Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis qui était perdue » (Lc 15, 3-7)Médtation par Monique Baujard Chant Final : "Je crie vers toi" de la Communauté de L'EmmanuelDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette canalisation de la Source est bien plus qu'un simple message… C'est une ressource vibratoire, un soin subtil pour ton âme.En ces temps de grands bouleversements, la Source t'invite à prendre conscience : la transformation collective est en marche. Elle est puissante, inévitable, et nécessaire.Nous traversons ensemble des heures intenses de transition. Chaque mot que tu reçois, chaque vibration qui te touche, t'aide à t'aligner, à t'apaiser, à accueillir ce changement avec confiance.Tu n'es pas seul. Nous sommes nombreux à ressentir ces mouvements intérieurs, à nous questionner, à cheminer.Laisse cette transmission t'imprégner… Écoute avec ton cœur, ressens avec ton âme.Si ce moment t'a nourri, apaisé ou réconforté, partage le autour de toi. C'est ensemble que nous soutenons l'éveil de l'Humanité.
Avec Père Antoine Boucheron Chanoine
Évènement incontournable du début de l'été, "L'île aux enfants" organisé par la Communauté de Communes Alsace Rhin Brisach. Deux après-midis festifs vous attendent dans l'enceinte de la piscine Sirenia située à Vogelgrun, avec de nombreuses animations. Balade à poney, structures gonflables, animations musicales, il y en aura pour tous les goûts ! N'oubliez pas votre maillot de bain.Marine Goetz, chargée de communication pour la Communauté de Communes Alsace Rhin Brisach apporte des précisions.Infos pratiques :Les 28 et 29 juin 2024, de 14h à 18h30Vogelgrun, Piscine SireniaEntrée libreLes interviews sont également à retrouver sur les plateformes Spotify, Deezer, Apple Podcasts, Podcast Addict ou encore Amazon Music.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette semaine, RFI consacre une série de Reportage Afrique aux 30 ans de la Coupe du monde de rugby de 1995 en Afrique du Sud. Un événement sportif, mais surtout politique, puisque Nelson Mandela s'en est servi comme d'un outil pour prôner la réconciliation dans le pays. Auparavant, le régime d'apartheid tenait à ce que la ségrégation soit aussi appliquée dans le sport, et les joueurs noirs étaient exclus de l'équipe nationale des Springboks, alors symbole de la culture afrikaner et cible de boycott à l'international. Cependant, les communautés noires et métisses ont une histoire avec le rugby qui remonte bien avant 1995. Les chercheurs s'emploient à la documenter. De notre correspondante à Johannesburg, Dans ce labyrinthe de rayonnages, tout au bout d'une allée, se trouve une section consacrée à l'histoire des formes de résistances face à la ségrégation dans le sport. Parmi les trésors rassemblés, Ajit Gandabhai exhume d'anciens documents sur de vieux clubs de rugby qui existaient dans les communautés noires et métisses. « Ici, on a une brochure commémorative du club de rugby des Newtonians, qui a été formé en 1948. Il y a également des compte-rendus de réunions qui se sont tenues », montre-t-il. Ajit Gandabhai et son équipe ont récolté des archives auprès d'anciens joueurs ou directeurs de clubs. Car afin de sauver cette histoire de l'oubli, il a fallu aller au-delà des sources traditionnelles, qui passaient volontairement sous silence les pratiques sportives multiraciales. « La presse officielle ne couvrait pas le sport non ségrégué. Mais cette histoire doit être racontée, et plus uniquement à partir de 1995 », clame-t-il. Arrivé en Afrique du Sud par le port du Cap, avec les colons britanniques, le rugby s'est propagé au sein des communautés noires via les missionnaires et leurs écoles au XIXe siècle. La passion de la balle ovale s'est particulièrement emparée de la province du Cap-Oriental, au sud du pays. Un mot, en langue xhosa, a donné son titre à l'un des ouvrages co-écrits par le chercheur Buntu Siwisa. « Le terme "umbhoxo" signifie la forme hexagone, pour désigner le ballon qui n'est pas rond. Le fait qu'on ait décrit cette forme en xhosa permet une déconstruction décoloniale de qui peut s'approprier le rugby. C'est aussi notre sport », explique le chercheur. Ces clubs de rugby jouaient aussi un rôle dans le mouvement de résistance contre l'apartheid, selon l'enseignant de l'université de Johannesburg : « Déjà à l'époque, c'était beaucoup plus que du sport. C'était un outil de mobilisation politique. Par exemple, les militants frappés d'interdictions, qui ne pouvaient pas être vus dans des rassemblements, se servaient des clubs comme de lieux où ils pouvaient se retrouver, planifier des actions. Et les stades dans lesquels on jouait au rugby pouvaient être utilisés pour d'immenses funérailles politiques. » Quant aux spectateurs noirs et métis qui suivaient les matchs internationaux, ils supportaient bien souvent d'autres équipes ennemies des Springboks, et notamment les Néo-Zélandais, qui avaient un effectif plus mixte. Ce qui fait qu'encore aujourd'hui, on peut trouver nombre de fans des All Blacks dans les stades sud-africains. À lire aussiRugby: en Afrique du Sud, au coeur de la fabrique à Springboks des lycées
Avec Bruno et le P. Pascal Garçon
durée : 00:11:06 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - Nos critiques discutent de l'exposition "Nous autres, Donna Gottschalk et Hélène Giannecchini avec Carla Williams", présentée au BAL à Paris. Un dialogue entre trois femmes de trois générations, entre trois artistes du queer et du minoritaire, entre photographie, littérature et histoire de l'art. - réalisation : Louise André - invités : Sarah Ihler-Meyer Critique d'art et commissaire d'exposition ; Stéphane Corréard Editorialiste au Journal des Arts
C dans l'air l'invité du 19 juin 2025 avec Chirinne Ardakani, avocate de la prix Nobel de la Paix Narges Mohammadi, et de Cécile Kohler, professeure de lettres française détenue en Iran.Depuis le début de la guerre entre Israël et l'Iran, les frappes ont officiellement fait 224 morts en Iran, et 24 morts côté israélien. "Les civils iraniens et israéliens "ne doivent pas payer le prix d'actions militaires "irresponsables", a indiqué dans un communiqué hier Amnesty international. Aujourd'hui, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a appelé "à la retenue, à la désescalade, à l'arrêt des frappes des deux côtés et au retour des négociations".Chirinne Ardakani, avocate et militante pour les droits humains est notre invitée. Elle appelle à un rassemblement aujourd'hui, devant le Panthéon, à Paris, contre la guerre, pour préserver les vies civiles, des Israéliens comme des Iraniens, sous le slogan "Ni Khamenei, ni Netanyahu". Avocate de la prix Nobel de la Paix Narges Mohammadi, et de Cécile Kohler, elle nous dira comment elle réagit aux bombardements en cours. Que ressentent les Iraniens, est-il possible de communiquer avec les habitants sur place ? Quelle est son niveau d'inquiétude pour les prisonniers et otages ? Qu'attend-elle de la Communauté internationale ? Et plus largement, quel avenir pour la société iranienne?
Avec les Père Michel Magdeleine et Bruno
Aujourd'hui, Didier Giraud, Barbara Lefebvre et Jérôme Marty débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
durée : 00:12:44 - Le monde d'Elodie - par : Elodie SUIGO - Tous les jours, une personnalité s'invite dans le monde d'Élodie Suigo. Vendredi 13 juin 2025 : l'auteur, compositeur et interprète britannique Sting. Son spectacle musical "The Last Ship" se jouera à la Seine Musicale en février 2026.
Dans le supplément de ce samedi, en première partie, l'océan. Vient de s'achever à Nice, en France, la 3è conférence des Nations unies sur l'océan alors que le changement climatique rend plus difficiles les nombreux défis à relever dans cet espace qui représente tout de même 70% de la planète. À l'ordre du jour, entre autres, les menaces sur la pêche nourricière. Exemple, en Afrique de l'Ouest, où les communautés de pêcheurs ont été très fragilisées ces dernières années. Plusieurs de nos reporters sont partis recueillir des témoignages de pêcheurs sur les rivages ouest-africains. En deuxième partie, nous traitons de l'immigration venue d'Afrique à destination de l'Europe. La Tunisie est un point de passage privilégié avant la très risquée traversée de la Méditerranée, et les autorités tunisiennes sont engagées dans un processus d'endiguement de cette migration Sud-Nord. Communautés de pêcheurs ouest-africaines, menace sur la ressource Toute cette semaine, la ville de Nice dans le sud de la France accueille la troisième conférence des Nations unies sur l'océan. L'océan, qui occupe 70% de notre planète, est sous pression du changement climatique et malmené par l'activité humaine. Au point, parfois, de ne plus offrir aux populations des littoraux les ressources nécessaires. C'est le cas en Afrique de l'Ouest, où les communautés de pêcheurs ont été très fragilisées ces dernières années. Plusieurs reporters de RFI sont allés à leur rencontre en Guinée, en Sierra Leone, au Ghana et au Sénégal. Un Grand reportage de Laurent Correau. Avec Lizza Fabbian, Léa-Lisa Westerhoff, Juliette Dubois, Kpénahi Traoré, Tangi Bihan, Victor Cariou. Entretien avec Jacques Allix. Tunisie : une lutte contre l'immigration, au bénéfice de l'Europe La Tunisie refuse d'être un pays d'accueil et de transit pour les migrants subsahariens. Une politique martelée par les autorités depuis 2023, dans la foulée des propos polémiques du président Kaïs Saïed sur le risque d'un changement démographique de la Tunisie à cause de l'immigration. Depuis, les contrôles des migrants en situation irrégulière se sont accentués. Leur vie est devenue quasi-impossible. La gestion de ce flux migratoire venu du Sud fait polémique en Tunisie, mais reçoit le soutien implicite des puissances européennes, soucieuses d'endiguer les nombreuses arrivées à leurs frontières. Un Grand reportage de Lilia Blaise qui s'entretient avec Jacques Allix.
durée : 00:19:07 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - Sting est l'invité de Mathilde Serrell à l'occasion pour son spectacle musical “The last ship”, joué à partir du 18 février 2026 à la Seine Musicale. Discussion avec une légende du rock, qu'il soit avec son groupe Police ou en solo, des origines à Newcastle qu'il a voulu fuir, mais n'a jamais quitté - Sting : Chanteur et musicien
durée : 00:19:07 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - Sting est l'invité de Mathilde Serrell à l'occasion pour son spectacle musical “The last ship”, joué à partir du 18 février 2026 à la Seine Musicale. Discussion avec une légende du rock, qu'il soit avec son groupe Police ou en solo, des origines à Newcastle qu'il a voulu fuir, mais n'a jamais quitté - Sting : Chanteur et musicien Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'affaire des bébés volés au Chili, le déploiement de la Garde nationale à Los Angeles et le retrait du Rwanda de la CEEAC. Mali : face aux attaques jihadistes, l'armée a quitté Boulkessi Après deux attaques jihadistes meurtrières, l'armée malienne s'est retirée du camp militaire de Boulkessi, dans le centre du pays. Pourquoi a-t-elle décidé de se désengager de cette localité stratégique au lieu d'envoyer des renforts ? Ce retrait signifie-t-il que la ville est désormais sous le contrôle des jihadistes ?Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel.Chili : le scandale des 20 000 enfants volés La justice chilienne a ordonné la détention provisoire de cinq personnes accusées d'avoir participé à un vaste réseau d'enfants volés pour être revendus entre 1950 et 1990. Comment un tel trafic a-t-il pu durer autant d'années sans être découvert ? Qui sont les personnes inculpées dans cette affaire ?Avec Théo Conscience, journaliste au service international de RFI.États-Unis : Trump déploie la Garde nationale à Los Angeles Alors que Los Angeles est secouée par des manifestations contre sa politique migratoire, Donald Trump a annoncé l'envoi de 4 000 soldats de la Garde nationale pour « rétablir l'ordre » malgré l'opposition des autorités locales. Le président américain respecte-t-il la Constitution américaine en agissant ainsi ? Ce déploiement ne risque-t-il pas d'empirer la situation dans la mégalopole californienne ? Avec Jérôme Viala-Gaudefroy, docteur en Civilisation américaine, spécialiste en rhétorique présidentielle. Rwanda : quelles conséquences après le retrait de Kigali de la CEEAC ? Le Rwanda a annoncé son départ de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale en déplorant « l'instrumentalisation de l'organisation par la République démocratique du Congo, avec le soutien de certains États membres ». Quelles pourraient être les conséquences diplomatiques et économiques de l'isolement de Kigali au sein de la région ?Avec Onesphore Sematumba, analyste pour la région des Grands Lacs pour International Crisis Group.
« Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir » (Mt 5, 17-19)Méditation par le Père Sébastien AntoniChant Final : "Dans ta main sûre et tranquille" de la Communauté du Chemin NeufDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Toute cette semaine, la ville de Nice dans le sud de la France accueille la troisième conférence des Nations unies sur l'océan. L'océan, qui occupe 70 % de notre planète, est sous pression du changement climatique et malmené par l'activité humaine. Au point, parfois, de ne plus offrir aux populations des littoraux les ressources nécessaires. C'est le cas en Afrique de l'Ouest, où les communautés de pêcheurs ont été très fragilisées ces dernières années. Plusieurs reporters de RFI sont allés à leur rencontre en Guinée, en Sierra Leone, au Ghana et au Sénégal. La lourde embarcation, poussée, tirée, glisse sur cette plage. Les cris des pêcheurs en plein effort percent le grondement des vagues. Les pirogues qui partent et reviennent ont cousu ensemble, au fil des siècles, l'histoire de la communauté Lébou et l'océan. L'océan est tellement au cœur de la vie Lébou qu'une confrérie soufie, tournée vers les flots, est née ici : les Layènes.Yoff. Une commune de Dakar, Sénégal. Le vendredi, un haut-parleur diffuse dans les rues, à 100 mètres de la plage, la prière du vendredi. Face à l'océan, Seydina Diop, un érudit layène, évoque l'histoire du fondateur de la confrérie, Seydina Limamou Laye (1843-1909). Et son lien avec la mer. « C'est, explique-t-il, comme si l'océan avait signé un pacte avec Seydina Limamou Laye et sa famille. Tôt après la prière du matin, il s'est dirigé vers la mer en compagnie de ceux qui priaient derrière lui. Arrivé à la mer, il lui intime l'ordre de reculer. Et la mer recule comme une natte sur plusieurs dizaines de mètres. Il a dit, "j'espère que ça suffit ici pour installer ma maison ici". Et s'adressant à ses compagnons : "Vous, vous ne me connaissez pas, mais la mer me connaît, connaît ma dimension et respectera mes ordres". » Depuis l'époque du fondateur, les vagues ont épargné le sanctuaire Layène. Mais Seydina Diop en convient, ailleurs dans le pays, l'océan n'est plus tout à fait le même. « C'est comme si effectivement la mer était en colère. Cette côte va passer par le village de Kayar, une zone poissonneuse, et les gens sont très inquiets. Vous continuez à Thiaroye c'est la même situation, vous continuez à Mbao c'est la même situation. Donc pourquoi ? »De plus en plus loin pour trouver du poissonKayar, aux eaux réputées poissonneuses… Le quai de pêche est bondé de monde, mais la localité, située à une soixantaine de kilomètres de Dakar, se nourrit de plus en plus difficilement de l'océan. Les sécheuses de poisson se plaignent d'attendre de plus en plus longtemps l'arrivée de la matière première : « Comme vous le voyez, nous sommes assises ici à discuter, explique l'une d'elles, Khoudia Touré, installée sous un parasol. Cela veut dire qu'il n'y a pas de poissons ; il arrive parfois que nous passons des journées entières sans aucune activité parce qu'il n'y a pas de poisson, alors que c'est notre matière première et qu'on a des commandes à honorer. Quand les pêcheurs partent en mer, ils restent plusieurs jours d'affilée, car il n'y plus rien. »À lire aussiDix choses à savoir sur la surpêche, fléau des océans au fil des sièclesLes conséquences se font également sentir au Ghana, à Tema, le plus gros marché de pêche artisanale du pays. Une femme, vendeuse depuis 28 ans, regrette les bacs de poisson qu'elle vendait par le passé : « Quand j'ai commencé à travailler, dit-elle, les revenus étaient bons, mais aujourd'hui ce n'est plus le cas. On ne reçoit plus beaucoup de poissons. Quand on recevait beaucoup de poissons, nous avions de l'argent pour mettre nos enfants à l'école. Maintenant, vu que les pêcheurs n'en ramènent plus, nous n'avons plus grand-chose à vendre. Nous n'avons plus d'argent, nous sommes fatigués. »Même chose en Sierra Leone. Tombo, à une cinquantaine de la capitale, Freetown, était autrefois un port de pêche prospère. La ville est aujourd'hui en déclin. Les pêcheurs y sont de plus en plus nombreux, les poissons de plus en plus rares, et les conditions de travail de plus en plus difficiles. « Nous avons beaucoup de soucis aujourd'hui, confie Chernor Bah, le capitaine du port de Tombo. Mais surtout, il n'y a plus de poisson et nous avons du mal à survivre. Maintenant, pour trouver du poisson, on est obligé de brûler beaucoup d'essence. On part tôt le matin, mais ce n'est pas avant 10 heures ou 11 heures qu'on arrive à trouver un endroit avec du poisson... Autrefois, on dépensait peut-être 20 litres, 30 litres d'essence pour aller attraper du poisson... C'était possible de faire des affaires. Mais aujourd'hui, il faut peut-être utiliser 100 litres... 150 litres de carburant pour arriver au même résultat. » La raréfaction du poisson menace, selon certaines études, la sécurité alimentaire de la Sierra Leone. Les produits de la mer représentent en effet 80 % des apports en protéines dans le pays.Toute la région est concernée par l'épuisement de la ressource. Boulbinet est l'un des principaux ports de pêche artisanale de Conakry, la capitale guinéenne. Les prises sont versées à même le sol, sur des bâches tendues sur la digue. Les pêcheurs guinéens doivent, eux aussi, aller de plus en plus loin. Prendre de plus en plus de risques pour trouver le poisson. « Vous savez que cette pêche-là, ça représente un danger, indique Abdoulaye Camara, membre de l'Union des pêcheurs artisanaux, parce que, vous savez, la mer a sa façon de faire. Même le temps où il n'y a pas de pluie, la mer peut s'agiter elle-même. Au fur et à mesure que l'embarcation va très loin, c'est là qu'elle se retrouve en danger. Parce que la mer, c'est la mer. Cette méthode d'aller pêcher loin, c'est pas parce qu'ils veulent aller loin, mais le poisson est un peu éloigné maintenant. »Soumah Seny, alias « Tozo », a une cinquantaine d'années. Il est responsable de l'association des doradiers de Boulbinet. Avec la chute des prises, il explique que de nombreux pêcheurs connaissent une situation financière difficile : « Si vous sortez faire quatre à cinq, six jours, sixième jour vous rentrez. Si vous enlevez la dépense, tu peux te retrouver avec 50 000 dans ta main. Ça permet difficilement de pourvoir aux dépenses de la maison ! Les pêcheurs ne gagnent pas beaucoup d'argent. On peut faire un an sans acheter de viande, parce qu'on n'a pas d'argent pour en acheter. Le prix d'un sac de riz, quand tu reviens de la mer, des fois, tu ne peux même pas gagner ça. » À lire aussiConférence de l'ONU sur l'océan 2025 : l'Afrique particulièrement concernée par ses enjeuxEffondrement de la ressourceCette raréfaction de la ressource, constatée en mer par les pêcheurs, a été documentée par des recherches de l'IRD, l'Institut de recherche pour le développement. « On a étudié un peu les quantités débarquées dans chaque pays au fil des années, explique Timothée Brochiet, chercheur à l'IRD. On s'est rendus compte que pour le Sénégal, les quantités maximales qui ont été débarquées étaient tombées en 2011. Et on s'est rendus compte qu'à partir de 2019, on tombe en dessous de 10 % de cette quantité-là. Et selon une définition qui a été donnée en halieutique, on peut parler d'un stock "écroulé" quand, après quatre années d'affilée, les quantités débarquées sont inférieures à 10 % du maximum. » La situation est à ce point alarmante qu'une mobilisation se met en place pour propager la voix des communautés menacées.Ce jour-là, à Ngor au Sénégal, il s'agit de faire entendre le cœur de l'océan aux jeunes générations, grâce à un enregistrement sous-marin, réalisé avec un hydrophone. Fabrice Monteiro, photographe engagé, participe ce jour-là à l'animation. « Ça m'évoque le pouls de la planète, qu'on partage tous un monde commun et que même sous l'eau, il y a toute une vie, il y a des échanges, il y a des tas de choses auxquelles on pense pas parce qu'on nous a expliqué qu'on pouvait disposer de tout et que finalement la vie comptait pour très peu si ce n'est la nôtre. » Pour cet artiste, l'humanité doit « changer de logiciel ». Et le photographe dit vouloir utiliser ses images pour participer à cette conversation.Comment expliquer ces difficultés croissantes à trouver du poisson ? Les pêcheurs artisanaux mettent régulièrement en cause la pêche industrielle. Une critique partagée par le chercheur sierra-léonais Salieu Kabba Sankho : « Quand nous avons commencé la lutte contre la pêche illégale, de nombreux navires sont venus s'enregistrer. Mais cela a fait augmenter de manière conséquente le nombre de bateaux de pêche industriels. Ces navires achètent un permis qui correspond à la taille du bateau, pas au nombre de poissons qu'ils pêchent. Cela va peut-être couter 15 ou 20 000 euros par an, pour un permis qui permet de pêcher 365 jours sur une année et autant de poissons que vous pouvez en attraper. C'est comme un chèque en blanc pour les industriels. Il y a un gros risque de surpêche et d'effondrement des réserves de poissons. »À lire aussiConférence sur l'Océan : « L'Afrique s'attend à » avoir « plus de poids dans la discussion », dit Foga AgbetossouTrop de bateaux de pêche ?Mais le problème semble aller au-delà de la pêche industrielle : trop de bateaux cherchent désormais à puiser les ressources de l'océan. Cette surexploitation a conduit à une véritable bataille du poisson entre pêcheurs industriels et artisanaux, mais aussi entre pêcheurs artisanaux de nationalités différentes. « Les pêcheurs industriels, comme les pêcheurs artisanaux, sont coresponsables de la baisse des réserves de poissons, indique Thomas Turay, le président d'un syndicat de pêcheurs sierra-léonais qui essaie de promouvoir des pratiques plus respectueuses de l'océan. Il y a vingt ans, ici même, dans ce bureau, on avait 75 000 pêcheurs enregistrés et maintenant, on compte 150 000 personnes qui dépendent de la pêche... Il y a beaucoup de chômage, donc les gens viennent ici pour devenir pêcheurs. La fermeture des mines a aussi joué un rôle. Avant, on voyait des "mango fish", c'est-à-dire des espèces de poissons qui apparaissaient au début de la saison des mangues, qui précède la saison des pluies. Mais aujourd'hui, on ne voit plus ça. C'est quand il pleut seulement qu'on comprend que c'est le début de la saison des pluies. »Dans ce contexte de compétition, les règles sont de moins en moins respectées. « Il y a le problème des chalutiers, poursuit Thomas Turay, qui viennent pêcher jusque dans la Zone d'exclusion côtière, qui nous est réservée, plutôt que d'aller au large, dans la Zone économique exclusive où ils sont autorisés à pêcher. Et puis, il y a des braconniers ! Et notre marine n'est pas équipée pour surveiller la mer pendant toute une journée. Donc, dès que la marine s'en va, les braconniers viennent depuis la Guinée ou le Sénégal. À cela s'ajoute la corruption. Des étrangers viennent et enregistrent leurs bateaux comme s'ils étaient des Sierra-Léonais. Ils paient une commission, c'est tout. »À cette compétition pour la ressource s'ajoute le dérèglement climatique, qui provoque le réchauffement des océans. Ces changements de températures provoquent la migration de certaines espèces vers des eaux plus froides. Le chercheur ghanéen John Kusimi, professeur associé de géographie physique au département de géographie et développement des ressources à l'Université du Ghana, a travaillé sur le phénomène. « Au cours des dernières décennies, indique-t-il, la température à la surface de la mer dans le golfe de Guinée a augmenté de 0,2 à 0,4 degré Celsius. Cette augmentation de la température a poussé les petits poissons pélagiques, ceux que pêchent les pêcheurs artisanaux, à migrer des eaux tropicales vers des mers plus tempérées, où l'eau est plus froide. Cela a également eu pour effet de pousser ces poissons, qui ont le sang-froid, à plonger dans les profondeurs des mers tropicales pour réguler leur chaleur corporelle, les rendant souvent inaccessibles aux pêcheurs traditionnels. Donc tout cela, en ajoutant d'autres facteurs humains, a provoqué un déclin de 60 à 80 % de la population de poissons pélagiques depuis les années 90 jusqu'à aujourd'hui. »Un phénomène chimique menace également la biodiversité de l'océan : son acidification, le fait que sa composition chimique devienne de plus en plus acide. Les premières mesures ont été faites au large des côtes californiennes, mais le professeur Malick Diouf, de biologie animale à l'université Cheikh Anta Diop de Dakar, craint que le phénomène n'en vienne à se répandre : « S'il y a acidité, ça veut dire que tous ceux qui ont une coquille calcaire ont leur vie qui va être hypothéquée, parce que le calcaire est attaqué par l'acide. Et si on regarde les animaux qui ont un test calcaire, aussi bien unicellulaires que pluricellulaires, il y en a des masses. On va vers une perte drastique de la biodiversité. »À écouter aussiSommet des océans à Nice : l'acidification de l'eau menace la biodiversité marineMieux contrôler qui pêche quoiQue faire face à l'effondrement en cours et aux menaces futures ? Depuis ses bureaux de Dakar, l'ONG Greenpeace appelle les autorités à mieux contrôler qui pêche quoi… Le Dr Aliou Ba est responsable de la campagne « Océans » pour Greenpeace Afrique. « La majeure partie de nos pêcheries sont en situation d'accès libre. L'accès libre conduit à la surpêche, à la surexploitation des ressources. Donc, pour parer à cela, il faudrait que l'on contrôle la capacité de pêche dans ces pêcheries, mais aussi accentuer la surveillance pour baisser vraiment ce qu'on appelle la pêche INLA. » Greenpeace essaie aussi d'obtenir une régulation des usines de farine de poisson qui sont à terre et qui sont en concurrence avec le marché local.Reprendre le contrôle ? Les gouvernements de la région disent qu'ils ne cherchent pas autre chose. Le ministère des Ressources maritimes et de la Pêche sierra-léonais est installé au Youyi building, le grand immeuble gouvernemental de la capitale, Freetown. Sheku Sei reçoit à la sortie d'un entretien avec la ministre. Il est responsable de l'aquaculture et de la pêche artisanale au ministère : « Nous avons en tant que pays commencé à mettre en place un système de "saison fermée", durant laquelle les pêcheurs artisanaux ne peuvent plus aller en mer – et au mois d'avril, nous faisons la même chose pour la pêche industrielle. L'idée, c'est qu'il y ait une période de repos biologique pour que les poissons puissent grossir et que la population cesse de décliner, comme ça, on aura plus de poissons dans nos eaux et on pourra produire plus de nourriture. Car un des objectifs, c'est de garantir la sécurité alimentaire et la nutrition. Donc, la fermeture saisonnière de la pêche, les aires marines protégées, mais aussi, nous aimerions avoir plus de fonds pour opérer des patrouilles de surveillance de nos côtes. Donc, nous allons prendre des contacts pendant la conférence de Nice. Nous allons aussi voir si l'on peut améliorer notre système de surveillance à distance, le moderniser, pour pouvoir suivre les opérations des navires en mer, sans avoir à nous déplacer. »À écouter aussiPourquoi les forêts de mangrove sont importantes pour la biodiversité ? Certaines solutions dorment également aux portes de l'océan, dans ces zones charnière que constituent les mangroves. Malmenées par les exploitants miniers, surexploitées par les communautés locales, elles sont pourtant essentielles. En Guinée, des associations s'activent pour les défendre, comme Guinée écologie. Aboubacar Soumah, l'un de ses cadres, guide le visiteur sur un débarcadère de Dubreka. Ici, les communautés pratiquent la pêche artisanale, mais également la riziculture, et elles mènent des activités de reboisement de la mangrove.Aboubacar Soumah longe la digue d'une aire de riziculture abandonnée. À gauche, des terres en friche. À droite, les terres en cours de restauration. Les jeunes pousses de mangrove pointent déjà vers le ciel et le militant écologiste espère que, d'ici à quelques années, cet espace redeviendra propice pour la reproduction des poissons. À marée basse, l'eau s'engouffre dans un petit chenal. Quand la marée monte, l'océan inonde la mangrove et emmène avec lui les poissons, qui y trouvent un milieu favorable pour se reproduire. « Restaurer la mangrove, dit Aboubacar Soumah, ça a beaucoup d'avantages. C'est un espace vital pour les poissons juvéniles. C'est dans ces milieux, dans les zones de mangrove, les zones ombragées, que les gros poissons viennent pondre les œufs. C'est dans cet espace aussi que les juvéniles grandissent jusqu'à atteindre un certain stade de maturité avant de migrer en mer. »Les mangroves grouillent encore de vie, de crabes et d'insectes, dans des sols riches de nutriments et de minéraux charriés depuis l'amont, un écosystème fixé par les racines des palétuviers. Les mangroves sont de véritables incubateurs de vie marine. Leur restauration, explique Aboubacar Soumah, est indispensable pour protéger l'avenir des communautés de pêcheurs.À écouter aussiEn Gambie, des pêcheurs dans une mauvaise passe
Le Rwanda s'est retiré de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC), dénonçant une organisation "instrumentalisée" par la République démocratique du Congo (RDC), sur fond de conflit dans l'est de ce pays. La décision a été prise samedi lors de la conférence des dirigeants de la CEEAC, à Malabo, en Guinée équatoriale. Cette session extraordinaire a prolongé d'une année supplémentaire le mandat du président équatoguinéen à la tête de l'organisation, alors que Kigali devait en prendre la tête.
durée : 00:03:15 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Un appel signé par 75 prix Nobel demande à la Communauté internationale d'agir pour mettre fin aux souffrances des civils congolais dans l'Est de la RDC riche en minerais. Mais ils ont peu de chances d'être entendus, dans un monde fracturé, dans lequel existe, de fait, une hiérarchie des conflits.
durée : 00:03:15 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Un appel signé par 75 prix Nobel demande à la Communauté internationale d'agir pour mettre fin aux souffrances des civils congolais dans l'Est de la RDC riche en minerais. Mais ils ont peu de chances d'être entendus, dans un monde fracturé, dans lequel existe, de fait, une hiérarchie des conflits.
Dans cette saison, pas de meurtre mais un récit d'emprise familiale. Dans des immeubles du XIe, XIIe et XXe arrondissements, une étrange communauté s'épanouit depuis plus de deux cent ans. Ce n'est pas vraiment une secte mais plutôt une organisation secrète, une société dans la société, comparable à aucune autre. Tout au long des 4 épisodes, Caroline Nogueras est accompagnée de la journaliste Suzanne Privat, autrice du livre La Famille, itinéraire d'un secret paru aux éditions Points. Ceux qui partent, ceux qui parlent Certains anciens membres qui ont quitté la Famille ont fini par révéler le secret : à commencer par Alexandre dont les enfants et la femme sont encore dans La Famille. Il a contacté le reporter Nicolas Jacquard mais aussi Joseph Fert, l'ancien enfant battu par le gourou de Malrevers. Et puis il y a tous ceux qui pour différentes raisons ont accepté de parler aux journalistes. Parmi eux, Valentine, interrogée par Marie Peyraube dans le documentaire consacrée à La Famille sur BFM TV. Découvrez la dernière saison : L'énigme de l'ange de l'A10 Un podcast Bababam Originals Ecriture : Capucine Lebot Voix : Caroline Nogueras En partenariat avec upday. Première diffusion : 12 octobre 2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Quand Mélanie Hong lance Asiatitudes, elle veut répondre à une urgence : donner la parole aux personnes asiatiques en France, invisibilisées dans l'espace médiatique, en pleine montée du racisme anti-asiatique lié au Covid.Le podcast devient très vite un point de ralliement. Mélanie reçoit une centaine de messages dès la sortie du premier épisode. En quelques mois, Asiatitudes se transforme en une communauté active, puis en association. Et le projet prend de l'ampleur : webzine, événements, festivals, actions collectives…Mais derrière ce succès, Mélanie se pose une question que beaucoup de créateurs engagés reconnaîtront : quelle est ma place dans mon propre projet ? comment continuer à porter sa stratégie de croissance personnelle, sans s'effacer derrière l'engagement collectif ? Mélanie partage tout : les débuts, les choix structurants, les doutes, la monétisation du festival, l'évolution vers un rôle plus aligné avec son énergie... et comment elle a appris à faire de la place aux autres, sans s'effacer elle-même.Dans cet épisode, on parle de :comment elle a structuré sa communauté et lancé une asso à partir de son podcastce qu'elle a appris sur le leadership collaboratifson festival co-organisé avec d'autres associations, et comment elle l'a monétisécomment elle a redéfini sa mission et différencié son média de son associationpourquoi elle a séparé son podcast de son activité de coach et son business de création de contenuscomment elle a monétisé son podcast via des événements et des sponsorsce que ça change d'assumer pleinement une ambition créative, personnelle et professionnelleÀ écouter si tu te demandes comment :faire grandir ton projet podcast au-delà de l'audioposer une vision claire pour fédérer une communautétrouver un équilibre entre impact collectif et épanouissement personnelMélanie partage avec beaucoup de lucidité, de générosité et de recul. Son parcours est un bel exemple de ce que ça donne, quand on met du sens, du cœur… et qu'on ose passer à l'action.Tu me diras ce que ça t'a inspiré pour ton propre projet ?
Dans cette saison, pas de meurtre mais un récit d'emprise familiale. Dans des immeubles du XIe, XIIe et XXe arrondissements, une étrange communauté s'épanouit depuis plus de deux cent ans. Ce n'est pas vraiment une secte mais plutôt une organisation secrète, une société dans la société, comparable à aucune autre. Tout au long des 4 épisodes, Caroline Nogueras est accompagnée de la journaliste Suzanne Privat, autrice du livre La Famille, itinéraire d'un secret paru aux éditions Points. Le cauchemar de Malrevers Dans toutes les familles, il y a des caractères plus forts que d'autres, un membre un peu à part, différent. Dans La Famille c'est Vincent Thibout, petit neveu de mon Oncle Auguste, un illuminé, “un inspiré” selon le langage Familial. Vincent Thibout est un trentenaire au physique quelconque : de taille moyenne, des petits yeux, des lèvres sans caractère et déjà, une calvitie. Comme tous ses proches, il est né et a grandi au sein de la communauté. A 31 ans, en 1957, il a des envies d'ailleurs, de découvrir la vie si particulière des kibboutz israéliens, ces villages où l'on vit en collectivité, sans jamais être propriétaire. Il y reste un an, puis rentre rue de Montreuil avec une idée en tête... exporter La Famille hors de la capitale. Découvrez la dernière saison : L'énigme de l'ange de l'A10 Un podcast Bababam Originals Ecriture : Capucine Lebot Voix : Caroline Nogueras En partenariat avec upday. Première diffusion : 2 octobre 2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Avec Soeur Jessy Sebastian provincial, Soeur Marthe-Rosine, Soeur Blanche et Bruno
Dans cette saison, pas de meurtre mais un récit d'emprise familiale. Dans des immeubles du XIe, XIIe et XXe arrondissements, une étrange communauté s'épanouit depuis plus de deux cent ans. Ce n'est pas vraiment une secte mais plutôt une organisation secrète, une société dans la société, comparable à aucune autre. Tout au long des 4 épisodes, Caroline Nogueras est accompagnée de la journaliste Suzanne Privat, autrice du livre La Famille, itinéraire d'un secret paru aux éditions Points. Mon oncle Auguste La famille se réunit autour d'une chrétienté en marge de l'Eglise, régi par l'austérité et la discrétion. Depuis sa création en 1819, d'autres patronymes sont venus grossir les rangs. Les Havet et Thibout ont été rejoints par les Sanglier, Déchelette, Sandoz, Maître, Pulin et Fert. Au début du XXeme siècle, un homme, Paul Augustin Thibout, descendant direct des fondateurs, va durcir le ton et cadrer les troupes. Découvrez la dernière saison : L'énigme de l'ange de l'A10 Un podcast Bababam Originals Ecriture : Capucine Lebot Voix : Caroline Nogueras En partenariat avec upday. Première diffusion : 5 octobre 2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Podcast Méditer l'Évangile, le Psaume ou la Lecture du jour en audio ¦ Prie en chemin
Aujourd'hui nous sommes le mardi 3 juin de la 7ème semaine du temps Pascal et nous faisons mémoire de Saint Charles Lwanga et ses compagnons martyrs.Cette semaine, alors que nous sommes entre l'Ascension et la Pentecôte, c'est un temps de préparation à l'accueil de l'Esprit Saint. Je me présente devant Dieu et je lui demande de m'envoyer... Chaque jour, retrouvez 12 minutes une méditation guidée pour prier avec un texte de la messe ! A retrouver sur l'application et le site www.prieenchemin.org. Musiques : A River Begins de Kourosh Dini interprété par Kourosh Dini - Calm © Creative Commons by-nc-sa license from Magnatunes ; Viens esprit saint de Communauté de l'Emmanuel interprété par Communauté de l'Emmanuel - Il est vivant © Éditions de l'Émmanuel.
Dans cette saison, pas de meurtre mais un récit d'emprise familiale. Dans des immeubles du XIe, XIIe et XXe arrondissements, une étrange communauté s'épanouit depuis plus de deux cent ans. Ce n'est pas vraiment une secte mais plutôt une organisation secrète, une société dans la société, comparable à aucune autre. Tout au long des 4 épisodes, Caroline Nogueras est accompagnée de la journaliste Suzanne Privat, autrice du livre La Famille, itinéraire d'un secret paru aux éditions Points. La tribu de la rue de Montreuil Il est 16 heures, à l'école primaire Titon située dans le 11ème arrondissement. Dans la salle de classe, les jeunes élèves ne tiennent plus en place. La cloche sonne, ils se précipitent dehors. Devant le bâtiment scolaire, tous les jours, la chorégraphie est la même : une dizaine de mamans attendent patiemment, certaines sont enceintes, d'autres ont des enfants dans des poussettes. Souriantes, parfaitement coiffées, vêtues de jupes simples, sourire aux lèvres, elles semblent heureuses. De leur sac dépassent les goûters pour la horde de blondinets qui s'empressent de les rejoindre aussi vite que possible. Découvrez la dernière saison : L'énigme de l'ange de l'A10 Un podcast Bababam Originals Ecriture : Capucine Lebot Voix : Caroline Nogueras En partenariat avec upday. Première diffusion : 2 octobre 2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
On entend beaucoup que pour aller mieux, il faut faire du sport, méditer, bien manger, respirer profondément… Qu'il faut travailler sur soi quoi.Et si le bien-être ne se trouvait pas uniquement en soi, mais aussi dans les liens qu'on tisse avec les autres ? Dans ces espaces partagés, choisis ou hérités, organisés ou spontanés, où l'on vit, où l'on crée, où l'on échange.Dans cet épisode, on explore la notion de communautés. Celles qui rassemblent les gens autour d'un idéal, d'un quotidien, d'un projet.On parle aussi des communautés qui nous ont construites, de celles qu'on a quittées, et de celles qu'on tente, aujourd'hui, de faire exister.Mais quand on ressent ce besoin d'appartenance, comment trouver l'équilibre entre vie collective et autonomie ? Et si le bien-être, c'était aussi simple que de pouvoir aller demander des œufs chez son voisin ?--------------------Tout a commencé par des notes vocales... Et on en a fait un Podcast.Prends un petit thé et installe toi sous la tente.--------------------Pour ne rien rater de notre actualité et échanger avec nous, retrouve-nous sur Instagram @lestrucsdegrandes et sur TikTok @lestrucsdegrandesCréation originale : Fiona Bochatay / Noémie Moulin / Claire PralongMusique : Julien Pralong
Redécouvrez prochainement l'histoire de La Famille, une communauté secrète en plein Paris. Dans cette saison, pas de meurtre mais un récit d'emprise familiale. Dans des immeubles du XIe, XIIe et XXe arrondissements, une étrange communauté s'épanouit depuis plus de deux cent ans. Ce n'est pas vraiment une secte mais plutôt une organisation secrète, une société dans la société, comparable à aucune autre. Tout au long des 4 épisodes, Caroline Nogueras est accompagnée de la journaliste Suzanne Privat, autrice du livre La Famille, itinéraire d'un secret paru aux éditions Points. A très vite dans Home(icides) ! Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
La Cédéao, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, célèbre ses 50 ans d'existence. Le 28 mai 1975, quinze pays de l'Afrique de l'Ouest signaient le traité de Lagos avec pour ambition de favoriser l'intégration régionale, la paix, la libre circulation des peuples et le développement économique. Qu'en est-il un demi-siècle plus tard ? Quel avenir et quels défis pour cette institution dans un contexte de coups d'État, de tensions sécuritaires ? Avec la participation de : Oumar Berté, chercheur associé à l'Université de Rouen en politique et droit public, avocat et auteur du livre La Cédéao face aux changements anticonstitutionnels de pouvoir en Afrique de l'Ouest (éd. L'Harmattan) Mathias Hounkpé, politologue béninois Pape Ibrahima Kane, chercheur sénégalais spécialiste des questions régionales en AfriqueÀ lire aussi1975, naissance de la Cédéao : l'unité dans la rivalité
durée : 00:05:57 - La Revue de presse internationale - par : Estelle Kammerer - Il aura fallu près de 120 ans au gouvernement Namibien pour commémorer ce massacre peu connu, surnommé "le génocide oublié de l'Allemagne". Et considéré comme le premier génocide du XXe siècle par les historiens. Entre 1904 et 1908, 65 000 Herero et 10 000 Nama ont été tués sous le IIème Reich.
Retrouvez notre émission mensuelle consacrée à la sexualité. Ce mois-ci, la sexologue de l'émission répond aux questions des auditeurs pour avoir une sexualité épanouie. Avec Noëlle Cayarcy, sage-femme, sexologue, onco-sexologue, membre de l'Association inter-disciplinaire post-universitaire de sexologie, directeur de projets en prévention de santé, expert à la Haute autorité de santé et présidente de la Communauté pluriprofessionnelle de santé de Paris 16.Programmation musicale : ► Little Simz – Woman► Lüzlo – Sugar 2
Retrouvez notre émission mensuelle consacrée à la sexualité. Ce mois-ci, la sexologue de l'émission répond aux questions des auditeurs pour avoir une sexualité épanouie. Avec Noëlle Cayarcy, sage-femme, sexologue, onco-sexologue, membre de l'Association inter-disciplinaire post-universitaire de sexologie, directeur de projets en prévention de santé, expert à la Haute autorité de santé et présidente de la Communauté pluriprofessionnelle de santé de Paris 16.Programmation musicale : ► Little Simz – Woman► Lüzlo – Sugar 2
Aujourd'hui, la Cédéao, la Communauté des États d'Afrique de l'Ouest, fête ses cinquante bougies dans la division, avec un bilan plutôt positif en étant l'une des régions africaines à forte croissance avec l'EAC, selon Pape Ibrahima Kane, spécialiste des organisations régionales africaines, qui revient sur les nombreux problèmes qui ont handicapé son développement depuis sa création à nos jours. Il répond à Esdras Ndikumana. RFI : Quel bilan peut-on dresser pour la Cédéao après un demi-siècle d'existence positif ou négatif ? Pape Ibrahima Kane : Cette organisation a été créée par le Nigeria pour se réconcilier après la fin de la guerre civile au Nigeria avec les pays francophones d'Afrique. Sous cet angle-là, c'est un bilan largement positif. Et bon, elle connaît des hauts et des bas et surtout une gouvernance plus ou moins difficile. Mais ça, ce n'est pas le propre de la Cédéao, c'est presque toutes les organisations qui vivent la même situation.Mais cette organisation connait également beaucoup de problèmes ? D'abord, à l'origine, c'est des problèmes liés à la manière dont la décolonisation s'est faite. N'oubliez pas que, un des traits caractéristiques de cette région, c'est le fait que la France voulait à tout prix casser le Nigeria pour assurer une certaine continuité entre l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale où elle avait eu le plus grand nombre de territoires. Ça n'a pas marché. Dans les quelques années qui ont suivi, elle a été confrontée à beaucoup de difficultés. Vous avez eu deux guerres civiles, mais vraiment d'une intensité inouïe.En Sierra Leone et au Libéria, vous avez la crise du Sahel et vous avez le fait que c'est la région la plus pauvre du monde. Un dernier point que je soulignerai, qui me paraît aussi fondamental le Nigéria, c'est naturellement le leader de la région et le Nigéria depuis plus d'une quinzaine d'années, mais vit une situation intérieure catastrophique. Il n'y a pas de leadership. Chaque fois que le leadership a été au Nigeria, ça a permis à la Cédéao de faire des progrès, notamment dans les années 90, sous la présidence du président Obasanjo.Quels sont les bénéfices - je parle d'avantages concrets- que les populations des pays membres tirent aujourd'hui de cette organisation ? D'abord, le fait qu'il y a une libre circulation des personnes et des biens. C'est la seule région africaine où depuis 2014, on n'a pas besoin de carte de séjour pour résider dans l'un des pays membres. Deuxièmement, c'est la région qui a inventé le concept de citoyenneté régionale. Troisième élément important, c'est une région où on a la Cour de justice de la Cédéao qui protège les droits de la personne humaine, même si on sait que ces trois-là sont vraiment chahutées. Si on prend et qu'on compare avec ce qui se passe dans les autres régions du monde, on peut vraiment dire que la Cédéao a fait des pas importants dans la bonne direction.Mais de l'autre côté, il y a le départ des trois pays de l'AES, l'Alliance des États du Sahel. Est-ce que ce départ a affaibli la Cédéao ? Dans quelle mesure ? Nécessairement que ça va affaiblir la Cédéao. D'abord parce que la Cédéao perd la moitié de son territoire. Ensuite, parce que la Cédéao perd une population importante près de 20 % de sa population. Et ensuite, parce que c'est une région qui est en crise sécuritaire, euh, sociétale et autres. Cette crise-là, si elle n'est pas résolue, ne peut pas permettre à la Cédéao de régler ses problèmes pour vous.Est-ce qu'on peut parler d'un faux départ ou alors c'est une rupture déjà consommée ? Je ne pense pas que la rupture soit consommée. On a tellement de choses qu'on partage, notamment au plan sécuritaire, au plan économique, que on ne peut pas se séparer de cette manière-là. Il y a eu des malentendus, mais tôt ou tard, ces trois pays reviendront à la maison mère et la Cédéao pourra peut-être donner plus de gages à ces pays-là pour revenir plus rapidement à la maison mère.Un argument des pays de l'AES est que la Cédéao est contre les coups d'État militaires mais permettent des coups d'État institutionnels comme les changements de Constitution en vue de se maintenir au pouvoir. Est-ce que la Cédéao peut réellement faire son mea culpa sur ce point ? Mais bien sûr, la Cédéao devra faire son mea culpa sur beaucoup, beaucoup de questions importantes. Ce n'est pas seulement eu cette attitude de complaisance vis-à-vis de dirigeants qui changent facilement les constitutions, mais c'est aussi dans la manière dont les élections sont organisées, dans la manière dont les dirigeants traitent leurs populations. J'espère que ce cinquantenaire-là va permettre à la Cédéao de faire un bilan de manière à tirer des leçons pour que, dans le futur, de pareils travers ne puissent se répéter au sein de l'organisation.À lire aussiCinquante ans après sa création, quel bilan pour la Cédéao?
Les habitants de Taree touchés par les inondations ont déclaré à SBS News que les conséquences du déluge de la semaine dernière n'étaient rien de moins qu'« un désastre, tout simplement catastrophique ».
Avec Père Mario Ponta et Bruno
Il y a exactement 50 ans, le 28 mai 1975, quinze pays ouest-africains s'accordent pour établir la Cédéao, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest. Il aura fallu pas loin de dix ans pour concrétiser l'idée d'union économique, d'abord portée à l'origine par le président du Liberia, William Tubman. Puis c'est bien grâce à la détermination du Nigérian Yakubu Gowon et du Togolais Gnassingbé Eyadéma que ces quinze États signent le Traité de Lagos. Retour sur le contexte de création de l'organisation. De notre correspondant à Abuja, Le général Yakubu Gowon savoure l'instant, ce 28 mai 1975 à Lagos. Le président Léopold Sédar Senghor a délégué son Premier ministre Abdou Diouf. Mais l'Ivoirien Félix Houphouët-Boigny et neuf autres chefs d'État écoutent religieusement le discours de leur pair nigérian habillé en uniforme militaire d'apparat. Yakubu Gowon : « C'est un jour mémorable, le résultat d'un effort persistant de la part des dirigeants de tous les coins de l'Afrique de l'Ouest. Un autre pas important et concret pour donner des effets pratiques aux aspirations que nous nous sommes tous efforcés depuis le début de la dernière décennie d'amener à la fusion. »De 1972 à 1975, le président nigérian et son homologue togolais, Gnassingbé Eyadéma défendaient lors d'une tournée ouest-africaine le concept de l'intégration régionale. Yaouza Ouro Sama est l'actuel greffier en chef à la cour de justice de la Cédéao. Pour lui, le Traité de Lagos a servi de colonne vertébrale à des nations dont l'indépendance était récente à l'époque. Youaza Ouro Sama : « Il y avait des États qui étaient en guerre, qui s'entredéchiraient. Il n'y avait aucun cadre dans lequel ils pouvaient discuter ou dialoguer pour mettre les choses en commun. On avait des économies fragmentées, des pays qui étaient non structurés. »La libre circulation des personnes devient l'un des acquis majeurs dès le démarrage de la Cédéao. Pourtant, jusqu'aux années 1990, traverser une frontière terrestre avec une pièce d'identité est loin d'être un réflexe pour des millions de Ouest-Africains. M. Tony Luka Elumelu est un ancien officier d'immigration : « La plupart des gens ne se déplaçaient pas avec un passeport. Ils se déplaçaient avec un document officiel. Comme au Nigeria et au Niger, à la frontière, il s'agissait simplement d'une autorisation fiscale délivrée par l'un ou l'autre pays. Et c'est ce que les gens utilisaient à l'époque pour traverser la frontière. »Cinquante ans après le Traité de Lagos, la Cédéao vit à l'ère numérique. Et son seul fondateur encore vivant, Yakubu Gowon, possède un passeport vert biométrique. Comme des millions de citoyens ouest-africains.À lire aussiGhana: la Cédéao célèbre ses 50 ans, l'organisation à la croisée des chemins►À lire dans les archives de RFI : Les illusions perdues
En Afrique du sud, un accident dans une mine d'or dans la région de Johannesburg contraint 260 mineurs à passer la nuit sous terre. Plus de peur que de mal heureusement ils ont fini par être ramenés à la surface.
durée : 00:05:39 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - C'est un chantier presque identitaire pour une Union fondée en 1951 sous la forme d'une «Communauté européenne du charbon et de l'acier». Droits de douane, concurrence chinoise, prix de l'énergie: les nuages économiques s'amoncellent aujourd'hui au-dessus des hauts-fourneaux européens. - invités : Fabien Cazeaux Envoyé spécial permanent de Radio France à Bruxelles
Le dialogue n'est donc pas rompu entre la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, et l'Alliance des États du Sahel, composée du Mali, du Niger et du Burkina Faso. Il s'agit de « premiers échanges », nous dit APAnews. Selon l'Agence de Presse Africaine, « la situation sécuritaire dans la région, marquée par la menace persistante du terrorisme, a été au cœur des discussions ». ActuNiger parle de « premières discussions post-retrait sur fond de dialogue apaisé ». Pour mémoire, le Mali, le Niger et le Burkina Faso, tous trois dirigés par des militaires arrivés au pouvoir par un coup d'État, ont effectivement quitté la Cédéao en janvier dernier. Mais les désaccords semblent mis au second plan. Selon ActuNiger, « si les divergences politiques persistent, cette première prise de contact a été « qualifiée par les deux parties de 'fraternelle et responsable' ». Au Burkina Faso, Wakatsera annonce simplement « le dialogue se poursuit » et Sidwaya constate que « l'AES et la Cédéao se concertent ».Un tournant majeurEn République démocratique du Congo à présent, le Sénat a levé hier l'immunité de l'ancien président Joseph Kabila. « La commission spéciale décide de la levée des immunités de Joseph Kabila, autorisant des poursuites à son encontre », titre Actualité.cd, qui rappelle que « l'ancien chef de l'État est accusé d'avoir des liens avec la rébellion de l'AFC/M23, soutenue par le Rwanda dans l'est du pays ». Mais « depuis que les autorités congolaises ont entamé cette démarche contre Joseph Kabila, des voix ne cessent de s'élever pour mettre en garde contre une dérive institutionnelle et politique », ajoute Actualité.cd.APAnews de son côté, relève que « la levée de l'immunité de Joseph Kabila, ouvre la voie à des poursuites inédites contre l'ancien homme fort de Kinshasa, dont le statut de sénateur à vie ne le protège plus face à la Justice ». Pour l'Agence de presse Africaine, « c'est un tournant majeur dans l'histoire politique de la RDC. » Jeune Afrique évoque également un « tournant » « dans le bras de fer entre Félix Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila, qui 'est accusé de trahison, crime de guerre, crime contre l'humanité et participation à un mouvement insurrectionnel', par la Haute Cour militaire ». « Joseph Kabila », rappelle le magazine, « a multiplié les prises de paroles depuis la chute de Goma et de Bukavu. Mi-mars, il avait même annoncé son retour prochain en RDC (…) une promesse qui ne s'est pour l'instant pas concrétisée, en dépit de la confirmation de certains de ses proches », assure Jeune Afrique.MalentenduEnfin, les Sénégalais s'inquiètent pour l'un de leurs compatriotes arrêté aux États-Unis. Selon Pulse, il s'agit de Serigne Saliou Ndoye, un chauffeur de taxi qui aurait effrayé sa passagère, en lui disant qu'il préférait écouter le Coran plutôt que de la musique. « L'incident » poursuit Pulse « serait lié à un malentendu culturel et linguistique », qui a conduit le chauffeur de taxi en détention préventive au Texas, où il réside. « Sa passagère aurait été prise de panique et aurait exigé de descendre immédiatement, alors que le véhicule roulait sur l'autoroute. Le taximan aurait refusé, invoquant des questions de sécurité ». « Un refus », ajoute Pulse, « interprété par la passagère comme une séquestration ».Fermez-la58 000 personnes auraient signé une pétition pour soutenir Serigne Saliou Ndoye. L'affaire affole les réseaux sociaux su Sénégal. Trop, aux yeux de certains et notamment de l'avocat Patrick Kabou, dont Sénego rapporte les propos et qui « alerte contre les bavardages nuisibles autour de cette affaire délicate ». Maître Kabou, nous dit-on, « lance un message fort et sans détour à l'endroit des internautes et des commentateurs improvisés. « Vous nous rendez la tâche difficile, très difficile même ». « Vos live », ajoute-t-il, « sont exploités par la partie adverse et la plupart du temps leur permettent de mieux le connaître pour charger encore plus les compatriotes en situation difficile ». « Par politesse », conclut maître Kabou : « fermez-la s'il vous plaît ».
Josélito Michaud, animateur, auteur et communicateur aguerri, est devenu créateur de contenu sur les réseaux sociaux. En peu de temps, il a su bâtir une véritable communauté en ligne fondée sur la transparence, l'écoute et la bienveillance. En partageant ouvertement son trouble neurologique fonctionnel, il a suscité une onde de solidarité, recevant des milliers de témoignages. Pour lui, sa communauté est une source d'échanges et d'entraide précieuse, qui lui a permis de se libérer d'un certain silence. Il souligne l'importance de ne pas instrumentaliser la notoriété, mais de la mettre au service des autres. Voici une rencontre avec l'homme. Et bon anniversaire, Josélito !
Avec le Père Remi Griveaux
Stéphane Bern raconte, 75 ans, jour pour jour, après son discours entré dans l'Histoire qui donna le coup d'envoi de la construction européenne, le destin de Robert Schuman, homme politique de premier plan, premier artisan de la réconciliation franco-allemande devenu le “père de l'Europe”… Quelle était sa définition de la politique ? Comment la Communauté européenne du charbon et de l'acier, dont Robert Schuman est à l'initiative, a-t-elle abouti à notre Union européenne ? Quelles traces reste-t-il encore de Schuman en Europe aujourd'hui ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Jean-Dominique Giuliani, Président de la Fondation Robert Schuman. Au Cœur de l'Histoire est réalisée par Guillaume Vasseau. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Jean-Pierre Vrignaud. Journaliste : Clara Leger.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Stéphane Bern raconte, 75 ans, jour pour jour, après son discours entré dans l'Histoire qui donna le coup d'envoi de la construction européenne, le destin de Robert Schuman, homme politique de premier plan, premier artisan de la réconciliation franco-allemande devenu le “père de l'Europe”… Quelle était sa définition de la politique ? Comment la Communauté européenne du charbon et de l'acier, dont Robert Schuman est à l'initiative, a-t-elle abouti à notre Union européenne ? Quelles traces reste-t-il encore de Schuman en Europe aujourd'hui ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Jean-Dominique Giuliani, Président de la Fondation Robert Schuman. Au Cœur de l'Histoire est réalisée par Guillaume Vasseau. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Jean-Pierre Vrignaud. Journaliste : Clara Leger.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.