Podcasts about tchad

Landlocked country in northern central Africa

  • 315PODCASTS
  • 1,544EPISODES
  • 20mAVG DURATION
  • 5WEEKLY NEW EPISODES
  • Jun 15, 2025LATEST
tchad

POPULARITY

20172018201920202021202220232024

Categories



Best podcasts about tchad

Show all podcasts related to tchad

Latest podcast episodes about tchad

Afrique Économie
«Tchad Connexion 2030» : le nouveau plan national de développement pour moderniser le pays

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Jun 15, 2025 2:22


Au Tchad, le plan national de développement vient d'être adopté en Conseil des ministres. Baptisé Tchad Connexion 2030, ce plan entend mobiliser 30 milliards de dollars publics et privés pour désenclaver le pays et diversifier l'économie tchadienne, encore très agricole et pétrolière. Il s'agit d'atteindre 8% de croissance dans cinq ans, alors que l'extrême pauvreté, qui atteint plus de 40% de la population tchadienne, s'est encore aggravée cette année. Le plan, baptisé Tchad Connexion 2030, souhaite mettre en valeur la position centrale du Tchad en Afrique, en faire un nœud logistique. « Tous les grands corridors africains, du nord au sud, de l'est à l'ouest, transitent par le Tchad, souligne le ministre tchadien des Finances, Tahir Hamid Nguilin, qui a participé à la définition de ce plan. Le terme connexion ici marque la volonté de nous positionner comme un hub logistique, mettre en place l'ensemble des moyens nécessaires à ce que la navigabilité sur le lac Tchad soit effective avec des ferries, des ports, des débarcadères… » Faciliter la transformation des produits agricoles et miniers Électrifier à 90% les zones urbaines et à 60% l'ensemble du pays, fournir de l'eau à 11 millions de personnes supplémentaires…, le plan prévoit aussi de doubler la scolarisation en primaire grâce à l'ouverture de l'enseignement au secteur privé, qui est également attendu, souligne le ministre, dans le secteur de l'or et de la transformation industrielle des produits de base. « Nous voulons que le secteur privé, avec des licences, avec des conditions financières, des facilités fiscales et douanières sans pareil, puisse investir et connecter à l'énergie notre population et passer à l'industrialisation et à une transformation plus poussée de nos matières qui sont les mines, les produits agricoles, les produits d'élevage, l'arachide, le sésame, la gomme arabique et des produits de niche comme la spiruline. » Un atout, le faible endettement du Tchad Ce plan de 30 milliards de dollars élaboré par les autorités de Ndjamena, en collaboration avec la banque Rothschild et le cabinet Roland Berger, est très ambitieux, mais le Tchad a un atout : son très faible endettement. « C'est ambitieux et on voit malheureusement souvent de ce genre de plans publiés par les ministères sans que ce soit vraiment suivi d'effet, observe Charles Bouessel, analyste Afrique centrale chez International Crisis Group. Mais un des rares points positifs pour le Tchad, c'est qu'il a des capacités de financement bien supérieures aux autres pays de la CEMAC parce que sa dette équivaut à seulement 30% de son PIB, ce qui est trois fois plus faible que le Congo par exemple. » Le Tchad est sorti de la période compliquée du remboursement de prêt contre des barils à Glencore, ce qui lui permet de profiter davantage de ses revenus pétroliers. Le FMI soutient son plan avec sa facilité élargie de crédit. Mais le défi du développement est gigantesque, avec un demi-million de Tchadiens supplémentaires plongés dans l'extrême pauvreté, depuis les inondations.

Les Nuits de France Culture
Nuits dans les savanes du Tchad (1ère diffusion : 13/06/1959 Paris Inter)

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 31:30


durée : 00:31:30 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - Par Pierre Ichac - Réalisation Pierre Billard - réalisation : Virginie Mourthé

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Manche: la police française va-t-elle arrêter les embarcations de migrants en mer?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le départ de Wagner du Mali, la fin d'une coopération économique entre le Congo et le Rwanda et l'utilisation des drones par Boko Haram. Manche : la police française va-t-elle arrêter les embarcations de migrants une fois en mer ?   Face à l'arrivée record de migrants sur les côtes britanniques, la France envisage désormais d'intercepter les bateaux, en pleine mer, qui traversent la Manche. Pourquoi les autorités françaises n'appliquaient-elles pas ces mesures jusqu'à maintenant ?  Avec Charlotte Boitiaux journaliste à Infomigrants.   Mali :  Africa Corps prend la suite de Wagner  Plus de trois ans après son arrivée au Mali, le groupe paramilitaire Wagner s'est officiellement retiré du pays. Les mercenaires russes sont remplacés par l'Africa Corps, qui dépend directement du ministère russe de la Défense. Quelle est la différence entre les deux organisations ? S'agit-il d'un simple changement d'uniformes ?  Avec Dimitri Zufferey, membre du collectif All Eyes On Wagner.     Congo-Brazzaville : les autorités suspendent l'attribution de terres au Rwanda   Le gouvernement de la République du Congo a annoncé l'annulation des contrats de location de terres à des entreprises à capitaux rwandais signés en 2022. Comment expliquer cette décision ? Quelles étaient les spécificités de ces contrats controversés ? Avec Paul Lorgerie, journaliste au service Afrique de RFI.    Bassin du lac Tchad : les drones de Boko Haram   Dans son rapport semestriel, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l'Afrique centrale, Abdou Abarry, dénonce les attaques de drones chargés d'explosifs par Boko Haram. Comment les jihadistes se procurent-ils ces drones ? Que sait-on de leur puissance de frappe ? Avec Seidik Abba, président du Centre international de réflexions et d'études sur le Sahel. Auteur de Voyage au coeur de Boko Haram: Enquête sur le djihad en Afrique subsaharienne (éditions L'Harmattan). 

Vous m'en direz des nouvelles
Marie-Laure de Decker, une photojournaliste au cœur des luttes du 20è siècle

Vous m'en direz des nouvelles

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 48:28


Photojournaliste et portraitiste française, Marie-Laure de Decker a couvert de nombreux conflits armés et assisté aux grands bouleversements sociétaux et politiques de la seconde moitié du XXème siècle. La Maison Européenne de la Photographie à Paris lui consacre une rétrospective. De la guerre du Vietnam, à l'Afrique du Sud post apartheid, des conflits au Yémen et au Tchad, en passant par le Chili de Pinochet, ses photographies font partie de la mémoire du XXè siècle. De ses luttes politiques militaires sociales, Marie-Laure de Decker a été une des plus grandes photojournalistes de son époque en France, une femme engagée, une très grande portraitiste aussi. Qu'elle photographie des stars ou des anonymes, elle saisit toujours la profondeur d'un regard, la douceur d'un sourire, ou l'inquiétude sur un visage. Pour la première fois, une importante rétrospective lui est consacrée à la Maison Européenne de la Photographie.   Victoria Aresheva, la commissaire de l'exposition, est l'invitée de Sur le pont des Arts. Marie Laure de Decker, l'image comme engagement est à voir à la Maison Européenne de la Photographie jusqu'au 28 septembre 2025 à Paris.   Au programme de l'émission : ► Café polar Catherine Fruchon-Toussaint a rencontré Baudoin Millet, un des co-auteurs de l'édition en Pléiade (Gallimard) de l'intégrale des aventures de Sherlock Holmes, le célèbre personnage créé par Conan Doyle.   ► Playlist du jour - Maître Gazonga - Les Jaloux Saboteurs - The Beach Boys - Good Vibrations.

Vous m'en direz des nouvelles !
Marie-Laure de Decker, une photojournaliste au cœur des luttes du 20è siècle

Vous m'en direz des nouvelles !

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 48:28


Photojournaliste et portraitiste française, Marie-Laure de Decker a couvert de nombreux conflits armés et assisté aux grands bouleversements sociétaux et politiques de la seconde moitié du XXème siècle. La Maison Européenne de la Photographie à Paris lui consacre une rétrospective. De la guerre du Vietnam, à l'Afrique du Sud post apartheid, des conflits au Yémen et au Tchad, en passant par le Chili de Pinochet, ses photographies font partie de la mémoire du XXè siècle. De ses luttes politiques militaires sociales, Marie-Laure de Decker a été une des plus grandes photojournalistes de son époque en France, une femme engagée, une très grande portraitiste aussi. Qu'elle photographie des stars ou des anonymes, elle saisit toujours la profondeur d'un regard, la douceur d'un sourire, ou l'inquiétude sur un visage. Pour la première fois, une importante rétrospective lui est consacrée à la Maison Européenne de la Photographie.   Victoria Aresheva, la commissaire de l'exposition, est l'invitée de Sur le pont des Arts. Marie Laure de Decker, l'image comme engagement est à voir à la Maison Européenne de la Photographie jusqu'au 28 septembre 2025 à Paris.   Au programme de l'émission : ► Café polar Catherine Fruchon-Toussaint a rencontré Baudoin Millet, un des co-auteurs de l'édition en Pléiade (Gallimard) de l'intégrale des aventures de Sherlock Holmes, le célèbre personnage créé par Conan Doyle.   ► Playlist du jour - Maître Gazonga - Les Jaloux Saboteurs - The Beach Boys - Good Vibrations.

C dans l'air
La Californie se rebelle...Trump envoie la Garde nationale - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 63:57


C dans l'air du 9 juin 2025 - La Californie se rebelle...Trump envoie la Garde nationaleQue se passe-t-il à Los Angeles ? Depuis vendredi, des habitants manifestent dans la mégapole californienne contre la politique migratoire de l'administration Trump, à la suite d'opérations musclées menées par les agents fédéraux de l'immigration (ICE). L'envoi, samedi, de la Garde nationale sur ordre du président américain, contre l'avis du gouverneur démocrate de l'État, est loin d'avoir calmé les esprits. Pour le troisième jour consécutif, des heurts ont opposé les forces de sécurité à des manifestants qui protestent contre la politique d'expulsion massive et dénoncent l'envoi des premiers soldats par Washington — une manière, selon eux, d'instrumentaliser la situation.Donald Trump exploite-t-il les incidents à Los Angeles ? C'est en tout cas l'avis de la maire démocrate de la cité californienne, qui affirme contrôler la situation. "Ce que nous voyons à Los Angeles, c'est un chaos provoqué par l'administration. Le déploiement des troupes fédérales est une escalade dangereuse."En Californie, les fractures de l'Amérique éclatent au grand jour : d'un côté, les démocrates accusés de laxisme sur la politique migratoire ; de l'autre, les républicains de Donald Trump, déterminés à appliquer les mesures et à faire un exemple dans le fief de l'un de leurs principaux opposants, au risque de plonger un peu plus le pays dans une crise institutionnelle."C'est une atteinte grave à la souveraineté de l'État", a dénoncé le gouverneur démocrate de Californie, Gavin Newsom. "Nous n'avions pas de problème jusqu'à ce que Trump s'en mêle", a-t-il accusé sur X. Les gouverneurs des États démocrates ont fustigé un "abus de pouvoir alarmant", rappelant que la Garde nationale est traditionnellement mobilisée lors de catastrophes naturelles, et non pour réprimer des mouvements sociaux. Il s'agirait du premier déploiement unilatéral de la Garde nationale par un président sans l'accord d'un gouverneur depuis 1965, selon Kenneth Roth, ancien directeur de Human Rights Watch.Cette décision inédite du président Trump marque une nouvelle étape dans sa confrontation avec les États et les villes démocrates sur la question migratoire. À l'heure où il est en échec sur d'autres volets de sa politique (économie, inflation, guerres commerciales, diplomatie) et qu'il vient de rompre de façon fracassante avec Elon Musk, le républicain durcit encore sa politique anti-immigration, pour montrer à ses électeurs déboussolés qu'il tient ses promesses. Ainsi, l'interdiction d'entrée aux États-Unis pour les ressortissants de douze pays, édictée la semaine dernière, est entrée en vigueur ce lundi, selon un nouveau décret présidentiel. Sont concernés les ressortissants d'Afghanistan, de Birmanie, du Tchad, du Congo-Brazzaville, de Guinée équatoriale, d'Érythrée, d'Haïti, d'Iran, de Libye, de Somalie, du Soudan et du Yémen.La Maison-Blanche a également décidé, ces derniers jours, la suspension du traitement des visas pour les étudiants étrangers, le temps pour l'administration Trump de mettre en place une procédure permettant d'examiner le contenu de leurs réseaux sociaux. Parallèlement, des vagues d'arrestations et d'expulsions sont mises en scène afin de frapper les opinions publiques.Quelle est la situation en Californie ? Pourquoi l'envoi de la Garde nationale fait craindre une dérive autoritaire de Donald Trump ? Qu'est-ce que le "travel ban" ? Jusqu'où ira son bras de fer avec les universités ? LES EXPERTS :- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest France- Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington, auteur de Volodymyr Zelensky : l'Ukraine dans le sang, publié aux éditions du Rocher- Anne DEYSINE - Juriste et politologue, spécialiste des États-Unis- Corentin SELLIN - Professeur agrégé d'histoire, spécialiste des États-Unis, chroniqueur sur la politique américaine pour les Jours.fr- Piotr SMOLAR - Correspondant aux Etats-Unis pour le journal Le Monde

Invité Afrique
«Warassa»: le premier long-métrage du réalisateur tchadien Aaron Padacké Zégoubé en projection à Paris

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 7, 2025 5:38


Après avoir fait des études de cinéma en Algérie et au Cameroun, le réalisateur tchadien Aaaron Padacké Zégoubé, appartient à une nouvelle génération de cinéastes africains. Il a plusieurs films à son actif, mais il reste relativement peu connu du grand public. Après deux courts métrages, il réalise un documentaire, Sur les traces de Toumaï. Ce film a fait sa renommée parmi les nouveaux réalisateurs et lui a valu, en 2024, le prix du meilleur documentaire au Camp International des cinéastes d'Afrique à Ouidah au Bénin. Depuis, son premier long-métrage de fiction Warassa (« héritage », en français) est projeté aujourd'hui à Paris. Le réalisateur est l'invité de RFI. ► Le film-documentaire Sur les traces de Toumaï, du cinéaste tchadien Aaaron Padacké Zégoubé, avait attiré l'attention du milieu.

Revue de presse Afrique
À la Une: incompréhension dans les pays visés par le «travel ban» de Trump

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 6, 2025 3:57


Le « travel ban », mesure dévoilée mercredi par Washington, prévoit l'interdiction temporaire d'entrer sur le territoire américain à partir de lundi aux ressortissants de 12 pays, sept en Afrique, et ce, pour des raisons de sécurité ou parce qu'il est reproché à ces États de ne pas coopérer suffisamment dans la gestion des flux migratoires.Le Tchad fait partie des cibles. Interrogé par le site Tchadinfos, le politologue Yamingué Betinbaye estime que « du point de vue de l'administration américaine, [...] le Tchad souffre de sa position géographique avec des pays en crise, comme le Soudan et la Libye, qui le rend vulnérables aux mouvements de terroristes en provenance de ces pays. »Le président tchadien Mahamat Idriss Déby a immédiatement réagi annonçant suspendre l'octroi de visas aux ressortissants américains. « Le Tchad, en adoptant une posture de résistance, envoie un message clair sur la scène internationale, décrypte Tchad Vision. Malgré ses ressources limitées, il valorise son autonomie et sa fierté nationale ».Les citoyens du Congo-Brazzaville eux aussi seront désormais bloqués à l'entrée aux États-Unis Une « annonce rocambolesque », s'étonnent Les Echos du Congo-Brazzaville. « De nombreux congolais se demandent s'il ne s'agit pas d'une erreur nominative, interroge le site, à moins que les services de l'administration Trump n'aient produit des rapports erronés, en toute méconnaissance des bases sociologiques congolaises ». Le média du Congo-Brazzaville tient à rappeler que « le christianisme se pratique majoritairement dans le pays et que les musulmans du Congo sont loin de verser dans l'islamisme radical, encore moins le jihadisme ».Le gouvernement congolais s'est exprimé parlant d'un malentendu qui devrait se régler par des discussionsJour de fête dans le monde musulmanLa Tabaski, comme elle est appelée en Afrique de l'Ouest, est marquée traditionnellement par le sacrifice d'un mouton. Sauf que cette année,« cette célébration se déroule dans un contexte économique extrêmement tendu » au Sénégal « où l'achat d'un mouton est devenu un luxe que de nombreuses familles ne peuvent plus se permettre », s'alarme Afrik.com. Sur les marchés de Dakar, Thiès ou Kaolack, le prix d'un mouton« digne de la Tabaski oscille entre 150 000 et 350 000 francs CFA alors que le salaire moyen peine à dépasser les 90 000 », écrit le site.« Un luxe difficilement accessible », c'est aussi une réalité pour de nombreux Maliens écrit le site Maliweb. Les sommes à débourser pour acheter un ovin sont jugées« excessives », dans un contexte de « pouvoir d'achat en baisse », de « chômage persistant » et où les denrées alimentaires de base ont augmenté de 30 % à 50 % depuis le début d'année. « On fait avec les moyens du bord », souffle Mariam Maïga, une enseignante interrogée, qui compte partager l'achat d'un mouton avec sa sœur. Certains « optent pour des moutons plus petits, tandis que d'autres se tournent vers les chèvres ». « Les familles s'adaptent, et dans l'épreuve, elles prouvent une fois de plus leur capacité à célébrer avec dignité et résilience. ».Un Aïd à la « tournure particulière » au MarocC'est Le Matinqui rappelle que l'Aïd sera différent des autres années. Le royaume a en effet recommandé d'annuler le sacrifice rituel pour « préserver le cheptel national » mal en point après des années de sécheresse, mais aussi pour « soulager les foyers à revenus modestes ».En dépit de cela, explique le journal marocain, « de nombreux citoyens se ruent sur les boucheries ». Mais une fois en boutique, le prix de la viande d'agneau alimente le mécontentement de ces consommateurs : Le Matin cite une députée de la fédération de gauche démocratique qui accuse certains grossistes et bouchers de limiter « volontairement l'abattage pour créer une rareté artificielle, ce qui accentue mécaniquement la pression sur les prix. Un phénomène aggravé, selon elle, par l'absence d'un contrôle rigoureux » de l'État.

Radio AlterNantes FM
Focus Africa : L'Afrique à Nantes (16)

Radio AlterNantes FM

Play Episode Listen Later Jun 6, 2025


Vu sur Focus Africa : L'Afrique à Nantes (16) – Portrait de Nadia Minga, volontaire en service international au CCFD (Comité Catholique contre la faim et le pour le développement) Terre solidaire de Loire Atlantique, et originaire du Tchad. https://reseau.ccfd-terresolidaire.org/loire-atlantique/2024/10/01/nadia-minga-portrait-dune-passionnee-danimation-et-de-communication/ – Rencontre avec Thomas Bouly, président de l'association Diafrik basée à Nantes et qui organise des évènements en lien avec l'Afrique comme la semaine […] Cet article provient de Radio AlterNantes FM

Revue de presse Afrique
À la Une: incompréhension dans les pays visés par le «travel ban» de Trump

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 6, 2025 3:57


Le « travel ban », mesure dévoilée mercredi par Washington, prévoit l'interdiction temporaire d'entrer sur le territoire américain à partir de lundi aux ressortissants de 12 pays, sept en Afrique, et ce, pour des raisons de sécurité ou parce qu'il est reproché à ces États de ne pas coopérer suffisamment dans la gestion des flux migratoires.Le Tchad fait partie des cibles. Interrogé par le site Tchadinfos, le politologue Yamingué Betinbaye estime que « du point de vue de l'administration américaine, [...] le Tchad souffre de sa position géographique avec des pays en crise, comme le Soudan et la Libye, qui le rend vulnérables aux mouvements de terroristes en provenance de ces pays. »Le président tchadien Mahamat Idriss Déby a immédiatement réagi annonçant suspendre l'octroi de visas aux ressortissants américains. « Le Tchad, en adoptant une posture de résistance, envoie un message clair sur la scène internationale, décrypte Tchad Vision. Malgré ses ressources limitées, il valorise son autonomie et sa fierté nationale ».Les citoyens du Congo-Brazzaville eux aussi seront désormais bloqués à l'entrée aux États-Unis Une « annonce rocambolesque », s'étonnent Les Echos du Congo-Brazzaville. « De nombreux congolais se demandent s'il ne s'agit pas d'une erreur nominative, interroge le site, à moins que les services de l'administration Trump n'aient produit des rapports erronés, en toute méconnaissance des bases sociologiques congolaises ». Le média du Congo-Brazzaville tient à rappeler que « le christianisme se pratique majoritairement dans le pays et que les musulmans du Congo sont loin de verser dans l'islamisme radical, encore moins le jihadisme ».Le gouvernement congolais s'est exprimé parlant d'un malentendu qui devrait se régler par des discussionsJour de fête dans le monde musulmanLa Tabaski, comme elle est appelée en Afrique de l'Ouest, est marquée traditionnellement par le sacrifice d'un mouton. Sauf que cette année,« cette célébration se déroule dans un contexte économique extrêmement tendu » au Sénégal « où l'achat d'un mouton est devenu un luxe que de nombreuses familles ne peuvent plus se permettre », s'alarme Afrik.com. Sur les marchés de Dakar, Thiès ou Kaolack, le prix d'un mouton« digne de la Tabaski oscille entre 150 000 et 350 000 francs CFA alors que le salaire moyen peine à dépasser les 90 000 », écrit le site.« Un luxe difficilement accessible », c'est aussi une réalité pour de nombreux Maliens écrit le site Maliweb. Les sommes à débourser pour acheter un ovin sont jugées« excessives », dans un contexte de « pouvoir d'achat en baisse », de « chômage persistant » et où les denrées alimentaires de base ont augmenté de 30 % à 50 % depuis le début d'année. « On fait avec les moyens du bord », souffle Mariam Maïga, une enseignante interrogée, qui compte partager l'achat d'un mouton avec sa sœur. Certains « optent pour des moutons plus petits, tandis que d'autres se tournent vers les chèvres ». « Les familles s'adaptent, et dans l'épreuve, elles prouvent une fois de plus leur capacité à célébrer avec dignité et résilience. ».Un Aïd à la « tournure particulière » au MarocC'est Le Matinqui rappelle que l'Aïd sera différent des autres années. Le royaume a en effet recommandé d'annuler le sacrifice rituel pour « préserver le cheptel national » mal en point après des années de sécheresse, mais aussi pour « soulager les foyers à revenus modestes ».En dépit de cela, explique le journal marocain, « de nombreux citoyens se ruent sur les boucheries ». Mais une fois en boutique, le prix de la viande d'agneau alimente le mécontentement de ces consommateurs : Le Matin cite une députée de la fédération de gauche démocratique qui accuse certains grossistes et bouchers de limiter « volontairement l'abattage pour créer une rareté artificielle, ce qui accentue mécaniquement la pression sur les prix. Un phénomène aggravé, selon elle, par l'absence d'un contrôle rigoureux » de l'État.

Journal de l'Afrique
Mesures américaines : l'Afrique inquiète

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 12:41


L'Union africaine s'est dite "préoccupée", N'Djamena "surprise", et Brazzaville a dénoncé un "malentendu" après l'interdiction d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de sept pays africains, dont le Tchad et le Congo-Brazzaville, sur douze Etats concernés au total.  Le Tchad a annoncé jeudi "suspendre l'octroi des visas aux citoyens des États-Unis d'Amérique", en réaction à la décision du président américain Donald Trump, qui s'applique également à la Guinée équatoriale, l'Erythrée, la Libye, la Somalie et le Soudan.

Grand reportage
«Le supplément du dimanche» du 1er juin 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jun 1, 2025 48:30


Dans le supplément de ce dimanche, une émission aux couleurs des matières premières, du blanc avec le coton du Cameroun, du noir avec le pétrole du Texas. Cameroun, nuages sur l'or blancCoincée entre le Tchad et le Nigeria, la région de Garoua est le bassin cotonnier du Cameroun… Le coton, introduit à l'époque de la colonisation, fait vivre encore plus de 2 millions de personnes. Il nourrit la région, mais également une partie du pays grâce à une filière très structurée. Le coton profite également aux caisses de l'État : dans le secteur agricole, il est le troisième pourvoyeur de devises après le cacao et la banane. Produire l'or blanc n'est pas pour autant l'assurance de bons revenus. Beaucoup de petits producteurs peinent à joindre les deux bouts et passent leur vie à rembourser certains produits indispensables comme les engrais.Un Grand reportage de Charlotte Cosset qui s'entretient avec Jacques Allix.Texas : énergies vertes au pays de l'or noir « Drill, baby drill », un slogan qui résume toute la politique énergétique de Donald Trump. Forez encore et encore : un choix clair pour l'exploitation du pétrole et du gaz et la multiplication des forages, dans un pays devenu le premier producteur mondial devant l'Arabie saoudite. Avec près de 18 millions de barils par jour. Un discours du président des États-Unis qui résonne au Texas, bien sûr : cet État du sud conservateur est le principal producteur de pétrole et de gaz naturel liquéfié du pays. Mais le Texas, c'est aussi le leader incontestable des énergies vertes aux États-Unis. Une transition ? Pas vraiment, plutôt une addition.Un Grand reportage de Nathanaël Vittrant qui s'entretient avec Jacques Allix.

Grand reportage
Cameroun, nuages sur l'or blanc

Grand reportage

Play Episode Listen Later May 27, 2025 19:30


Coincée entre le Tchad et le Nigeria, la région de Garoua est le bassin cotonnier du Cameroun… Le coton, introduit à l'époque de la colonisation, fait vivre encore plus de 2 millions de personnes. Il nourrit la région mais également une partie du pays grâce à une filière très structurée… Le coton profite également aux caisses de l'État : dans le secteur agricole, il est le 3è pourvoyeur de devises après le cacao et la banane. Produire l'or blanc n'est pas pour autant l'assurance de bons revenus… Beaucoup de petits producteurs peinent à joindre les deux bouts et passent leur vie à rembourser certains produits indispensables comme les engrais…«Cameroun, nuages sur l'or blanc», un Grand reportage de Charlotte Cosset.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] La Libre Antenne du 22 mai 2025

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later May 23, 2025 20:00


Réagissez à l'actualité de votre choix avec Juan Gomez. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.

Journal en français facile
Cisjordanie: tirs israéliens sur des diplomates / Tchad: Succès Masra en prison / La disparition des arbres atteint des chiffres record...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later May 21, 2025 10:00


Le Journal en français facile du mercredi 21 mai 2025, 18 h 00 à Paris. ► EXERCICEComprendre un extrait du journal | Disparition des arbres: des chiffres record | niveau B1 (exercice + PDF)Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BgrE.A

Journal de l'Afrique
Rencontre Trump-Ramaphosa : Trump dit avoir des preuves d'un "génocide" des Afrikaners

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later May 21, 2025 14:56


Le président américain Donald Trump a réitéré mercredi devant son homologue sud-africain Cyril Ramaphosa, reçu à la Maison blanche, des accusations de persécution et de massacres de Blancs en Afrique du Sud, l'un des principaux points de contentieux entre leurs deux pays. Pretoria rejette les accusations selon lesquelles les Blancs sont spécifiquement visés de manière disproportionnée par des crimes. Le taux d'homicide reste élevé en Afrique du Sud, la grande majorité des victimes sont noires.

Journal de l'Afrique
République démocratique du Congo : Matata Ponyo condamné

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later May 20, 2025 13:40


En République démocratique du Congo (RDC), la Cour constitutionnelle a condamné ce mardi 20 mai l'opposant et ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo (2012 - 2016) à 10 ans des travaux forcés pour le détournement de plus de 245 millions de dollars destinés au projet du parc agro-industriel de Bukangalonzo, à la sortie de la capitale Kinshasa.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Tchad : l'arrestation de Succès Masra fait débat

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later May 20, 2025 20:00


Au Tchad, c'est une arrestation qui fait réagir. L'opposant et ancien Premier ministre Succès Masra est accusé d'avoir diffusé un audio incitant à la violence en lien avec les récents affrontements intercommunautaires dans le sud du pays. Que vous inspire cette affaire ? Quelles peuvent-être les conséquences politiques ? Nous lançons le débat.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Tchad : que sait-on de l'audio qui met en cause Succès Masra ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later May 20, 2025 19:30


Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur la demande de levée d'immunité de Joseph Kabila en examen, la victoire du candidat pro-européen en Roumanie et le rapprochement de la Chine avec l'Amérique latine. Tchad : que sait-on de l'audio qui met en cause Succès Masra ?  Accusé d'être à l'origine d'un audio qui a déclenché un massacre dans le village de Mandakao, dans le sud du Tchad, l'opposant et ancien Premier ministre Succès Masra a été arrêté pour « incitation à la haine ». Pourquoi ses avocats font-ils référence à un audio datant de 2023 ? Que disait cet enregistrement ? Quelle sera maintenant la stratégie de la défense ?Avec Victor Mauriat, correspondant de RFI à N'Djamena.  RDC : vers une levée de l'immunité de Joseph Kabila ?  La commission spéciale du Sénat chargée d'examiner la demande de levée d'immunité de l'ancien président Joseph Kabila a commencé ses travaux. Quelle est sa composition politique ? Quelles seraient les conséquences pour l'ancien chef de l'Etat si le Sénat décidait de lui retirer son immunité ?Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.  Roumanie : défaite surprise du candidat d'extrême-droite  Le maire de Bucarest pro-Europe, Nicosar Dan, a remporté la présidentielle avec 54% des voix. Pourtant, le candidat d'extrême-droite George Simion s'était largement imposé au premier tour. Comment expliquer ce revirement de situation ? Y a-t-il eu des ingérences lors de ce second tour comme ce fut le cas en novembre dernier lors de l'élection annulée par la Cour constitutionnelle ?Avec Catherine Durandin, professeure émérite à l'Inalco.  Amérique latine : nouveau champ de bataille entre Pékin et Washington ?  Pékin et Bogota ont conclu un accord visant à intégrer la Colombie dans le mégaprojet commercial des « nouvelles routes de la soie » lancé en 2013. Pourquoi la Chine se rapproche-t-elle autant de l'Amérique latine ? Est-ce une manière de concurrencer l'économie américaine dans ce contexte de guerre commerciale entre Pékin et Washington ?Avec Marie-Françoise Renard, professeure d'économie émérite à l'université Clermont-Auvergne, spécialiste de la Chine.

Invité Afrique
Antoine Gérard (ONU-Soudan): «L'assistance au camp de Zamzam devient impossible du fait de l'insécurité»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 19, 2025 4:14


Au Soudan, il y a un mois, les Forces de soutien rapide (FSR) des paramilitaires en guerre contre l'armée soudanaise prenaient le camp de déplacés de Zamzam. À quelques kilomètres de la ville d'El Fasher, Zamzam était le plus important camp du Darfour, immense région de l'Ouest soudanais. Plus de 400 000 personnes y avaient trouvé refuge. Elles sont aujourd'hui éparpillées dans le désert. Selon l'ONU, la guerre au Soudan est la plus importante crise humanitaire du moment. Antoine Gérard est le coordinateur humanitaire adjoint des Nations unies pour le Darfour. Il revient d'une mission sur place et répond aux questions de Gaëlle Laleix. RFI : Vous revenez du Darfour. Est-ce que vous pouvez nous raconter ce que vous y avez vu ? Antoine Gérard : Effectivement, j'ai passé une quinzaine de jours dans le nord du Darfour, pas très loin d'un site qui est assez connu malheureusement, par les événements récents : le camp de Zamzam. Et la raison de notre mission, c'est que le camp est devenu une base militaire des Forces de soutien rapide (FSR) et beaucoup de gens 500 000 ou 600 000 personnes ont fui. On a essayé, puisqu'on était à 30 ou 40 kilomètres de Zamzam, d'y avoir accès. Malheureusement, pour des raisons de sécurité mais aussi de négociation, on n'a pas pu le faire. Et ce n'était pas que les Nations unies. On a discuté avec d'autres ONG internationales qui n'ont pas plus non plus avoir accès à Zamzam. Ce qu'on a entendu, c'est qu'il ne reste plus que 8 000, 10 000 personnes, des gens relativement vulnérables qui n'ont pas pu partir. Et aujourd'hui, l'assistance que l'on aurait pu mener est pour ainsi dire impossible, ce qui est dû à ces problèmes de sécurité et d'accès sur le camp de Zamzam. Et donc, on travaille en périphérie, essentiellement à Tawila qui est une ville qui n'était pas prête pour accueillir 200 000, 300 000 personnes sur une période de quinze jours, trois semaines.Où sont passés et que sont devenus les 500 000 déplacés de Zamzam, aujourd'hui ? Donc, certains sont à Tawila, d'autres ont préféré aller sur la ville d'el-Fasher qui est une ville où il y avait déjà à peu près 1,5 million de personnes. Et ces nouveaux déplacés dans la ville vivent dans la rue. D'après les témoignages que l'on a reçus des ONG nationales qui sont encore sur place, d'autres ont décidé d'aller au-delà de cette ville de Tawila et de prendre la route même de l'exil à travers l'ouest du Soudan, à travers le Darfour. Certains deviendront des réfugiés au Tchad, là où nous avons déjà à peu près 600 000 réfugiés, si ce n'est plus, dû à ce conflit qui perdure depuis deux ans.Comment se déplacent les gens. Combien de kilomètres y a-t-il entre Zamzam et le Tchad ? Quand on est au Darfour, on compte plutôt en moyens de locomotion plutôt que kilomètres. Parce que les kilomètres ça ne veut pas dire grand-chose parce que ça dépend de ce que vous avez comme moyen. Certaines familles, au début, avaient encore les moyens de pouvoir être sur des camions. Les camions, en fait de l'assistance humanitaire qui repartaient à vide, repartaient avec des familles. D'autres ont des ânes. Un voyage en camion, ça va prendre trois-quatre jours jusqu'à la frontière tchadienne. Mais avec des ânes, ça prendra deux ou trois semaines et d'autres sont à pied à côté des ânes. Donc, c'est un mois de voyage avec, pour nous, un dilemme : c'est-à-dire, comment apporter un soutien humanitaire à des personnes en déplacement ?Et ces routes sont-elles sûres ? Ce ne sont pas des routes sûres. C'est-à-dire que les gens qui sont sortis du camp de Zamzam sont partis la nuit. Ils ont essayé de fuir les combats, mais aussi pour certains et pour certaines, ils ont subi des violences, que ce soient des violences sexuelles ou d'autres. Il y a des recrutements forcés de jeunes garçons par les Forces de soutien rapide et du coup, il y a des stratégies qui sont mis en place pour essayer d'éviter de tomber dans les checkpoints de ces forces. Une des stratégies, c'était de déguiser les jeunes garçons en filles. Mais, maintenant, malheureusement, les forces ou ceux qui sont affiliés aux forces déshabillent les uns et les autres sur la route. On a eu des témoignages à Tawila qui sont assez dramatiques sur la façon dont les gens ont fui les combats, sont arrivés à Tawila ou plus à l'intérieur de Djebel Marra.Aujourd'hui, pour les acteurs humanitaires, quels sont les défis ? Ils sont nombreux. D'abord, répondre aussi rapidement à ce mouvement massif de population. Sur Tawila, de 250 000, 300 000 personnes, et sur d'autres localités, ce n'est pas évident d'avoir toutes les capacités. Il y a des problèmes de financement de ces ONG nationales et internationales. Ça se passe dans le contexte de diminution drastique de la part des Américains, mais également d'autres bailleurs de fonds, de leur contribution à l'assistance humanitaire. Et puis des questions de capacité. C'est-à-dire que les gens qui étaient là étaient sur des programmes un petit peu plus établis sur les déplacés qu'il y avait depuis deux ans ou d'autres depuis plus longtemps. Et subitement, il faut redoubler de capacité devant un nombre incroyable de personnes qui sont arrivées assez rapidement sur cette ville.À lire aussiSoudan: les FSR revendiquent la prise du camp de ZamZam au Darfour, «tuant de nombreux civils» À lire aussiSoudan: au moins 14 morts dans des frappes paramilitaires sur un camp de déplacés

Afrique Économie
Cameroun: à Garoua, la réhabilitation du port fluvial vivement souhaitée

Afrique Économie

Play Episode Listen Later May 18, 2025 2:32


Établi en 1935, le port fluvial de Garoua, situé dans la capitale du Nord Cameroun, permet le transport de marchandises sur la Benoue vers le Nigeria notamment. Il pourrait également être une plateforme de commerce pour les pays sans façade maritime de la région. Cependant, l'ancienneté des infrastructures empêche le développement du trafic. Un projet de réhabilitation a été lancé par le président Paul Biya en 2021, mais depuis le chantier peine à avancer. De notre envoyée spéciale de retour de Garoua,Sur le quai, des manutentionnaires déchargent d'énormes sacs de graines de coton de plus de 60 kg et les empilent sur une pirogue à moteur. « C'est plus avantageux. Par voie fluviale, je peux transporter de plus grosses quantités et en matière de sécurité c'est mieux. Par la route, il y a beaucoup de tracasseries et ce n'est pas aussi fluide », explique Al Hadji Issa, le commerçant qui gère cette cargaison. Mais cet exportateur fait figure d'exception en cette saison sèche. « Aujourd'hui, il y a un semblant d'activité, il y a deux camions qui déchargent les grains de coton à destination de Garoua pour le Nigeria. Ce n'est pas tous les jours, surtout en saison sèche, souligne Abbassi Ben, le régisseur du port fluvial de Garoua. Cela fait pratiquement trois semaines qu'il n'y avait pas d'activité. En saison sèche, le port n'est quasiment pas pour dire mort, mais au ralenti. »Les infrastructures du port sont vétustes, aucune grue ou équipement pour le déchargement. Le régisseur espère beaucoup des projets qui entourent la réhabilitation du port : « C'est notre espoir. Si et seulement si ce projet de réhabilitation a lieu vraiment, ce sera un bienfait non seulement pour la ville de Garoua mais aussi pour la sous-région. Cela doit d'abord rebooster les recettes de la ville et de l'État camerounais grâce aux droits de douane, aux droits de quai. Cela doit faire en sorte que les activités de nos businessmen soient pluies fluides. Pas seulement ceux du Cameroun, mais aussi du Nigeria, du Tchad et de la Centrafrique. »En saison des pluies, le Nord Cameroun est majoritairement approvisionné grâce au Nigeria voisin. « Ce qui vient du Nigeria, ce sont beaucoup les denrées alimentaires, c'est-à-dire les cartons de biscuits, de jus et consorts et les produits des constructions comme les carreaux, le ciment, détaille-t-il. Sans le Nigeria, à dire vrai, le Nord Cameroun n'existerait pas. »La réhabilitation du port est également vivement souhaitée par la communauté urbaine officiellement en charge de sa gestion. « Il y a trop de sable, il faut draguer le port. Les études de faisabilité ont été faites, elles sont déjà bouclées, affirme Noivouna Hakassou, deuxième adjoint au maire de la ville de Garoua. Mais on attend le financement. On a l'expertise du directeur du port de Douala qui est venu. On attend maintenant les financements. » Le coût des travaux a été évalué en 2022 à 16 milliards de FCFA, soit plus de 24 millions d'euros.À lire aussiÀ Garoua, le yaourt produit localement, le pari gagnant de «Botte Kossam»

Journal en français facile
Tchad: Succès Masra arrêté par la police / Fin de la rencontre entre Russes et Ukrainiens / France: les nouveaux mots du dico...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later May 16, 2025 10:00


Le Journal en français facile du vendredi 16 mai 2025, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BfyM.A

Journal de l'Afrique
Tchad : Succès Masra arrêté pour "incitation à la haine" après les affrontements dans le sud-ouest

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later May 16, 2025 14:40


L'ancien leader de l'opposition Succès Masra a été arrêté chez lui ce matin un peu avant 6 heures. Les autorités accusent régulièrement l'ancien Premier ministre d'incitation à la haine, une accusation renouvelée à l'occasion des violences intercommunautaire de mercredi dans le Logone occidental, région du sud du Tchad.

Revue de presse Afrique
À la Une: nouvelle alerte sur la situation au Soudan

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 16, 2025 4:04


« Khartoum dans le Noir après des frappes de drones », titre Africanews, selon laquelle « la capitale du Soudan a été la cible de nouvelles attaques de drones, dans la nuit de mercredi à jeudi, avec pour conséquence directe l'interruption de l'électricité ». « Car si les FSR ont été en grande partie chassés du centre du Soudan ces derniers mois », poursuit Africanews, « les combattants du général Hemetti semblent avoir changé de tactique. En lieu et place des assauts terrestres, apparaissent désormais les frappes de drones contre les centrales électriques, les barrages et d'autres infrastructures ». Afrik.com signale également que Khartoum a été « plongée dans l'obscurité après une nouvelle frappe de drones ». « Cette nouvelle technologie dans la guerre civile soudanaise marque une nouvelle escalade aux conséquences humanitaires désastreuses pour une capitale déjà meurtrie par deux ans de conflit », ajoute Afrik.com, qui précise également que « la coupure d'électricité n'est que la partie visible d'une crise bien plus profonde. Sans courant, l'accès à l'eau est perturbé, aggravant la situation sanitaire, dans un pays déjà miné par la famine et les épidémies ».Tshisekedi et KabilaÀ la Une également, la crise politique en République Démocratique du Congo et les questions entourant l'ancien président Joseph Kabila. « Et si Tshisekedi jouait balle à terre avec Kabila ? » interroge Wakatsera, au Burkina Faso. « En annonçant son retour à la maison, suite à son exil, officiellement pour la préparation d'une thèse, l'ancien président congolais n'ignorait pas qu'il attirerait, ainsi, sur lui, la foudre de Kinshasa ». Est-ce bien raisonnable ? Wakatsera n'est pas convaincu et s'interroge encore. « L'entreprise de Félix Tshisekedi, de vouloir mettre à l'ombre, celui qui lui avait offert le pouvoir sur un plateau d'or », estime ainsi le journal, « n'est-elle pas à haut risque pour le climat militaro-socio-politique, déjà bien vicié et explosif, à cause de la guerre qu'impose l'AFC/M23 de Corneille Nangaa, avec le soutien du Rwanda, à la République démocratique du Congo ? ». Conclusion de Wakatsera : « Félix Tshisekedi est loin, actuellement, d'être en position de force pour s'ajouter, en plus de son opposition traditionnelle, d'autres ennemis, même s'il est dit que 'la meilleure défense c'est l'attaque' ».Diplomatie du droneÀ lire également ce matin, une interview du ministre turc des Affaires étrangères. Interview d'Hakan Fidan, au magazine Jeune Afrique, alors que la Turquie ne cache pas son intérêt et ses ambitions pour le continent africain. « Du Maghreb à l'Afrique Subsaharienne, Ankara ne cesse d'étendre son influence », précise d'ailleurs Jeune Afrique. Quant au ministre turc des Affaires étrangères, présenté comme « l'homme de confiance du président Erdogan », il est interrogé sur l'industrie militaire de la Turquie. Mène-t-elle « une diplomatie du drone » ? Hakan Fidan répond prudemment, « Ce qui était à l'origine, de l'aide au développement, s'est étendu, au fil des ans, à la sphère économique et à bien d'autres domaines… » « Ce n'est que récemment », ajoute-t-il, « que nous nous sommes rendus compte que plusieurs pays africains rencontraient de grandes difficultés dans leur lutte contre le terrorisme. Or la Turquie a acquis une vaste expertise dans ce domaine. Pourquoi ne pas la mettre à leur service ? nous sommes-nous demandé ».Le ministre cite ainsi les pays avec lesquels la Turquie collabore : Somalie, Niger, Mali, mais aussi l'Algérie, la Libye et le Tchad.  Hakan Fidan est aussi interrogé sur les propos d'Emmanuel Macron qui, précise Jeune Afrique, « accuse régulièrement la Turquie d'alimenter le sentiment anti-français en Afrique en attisant le ressentiment postcolonial… »  Le ministre turc des Affaires étrangères, se dit « surpris » et se défend « nous ne propageons pas de telles idées, que ce soit publiquement ou en coulisses ». « Les peuples d'Afrique » déclare-t-il, « ont leur propre vécu, et ce n'est pas à nous de leur dicter la manière dont – ils doivent l'interpréter ».

7 milliards de voisins
Comment les jeunes se révoltent et se révolteront?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later May 15, 2025 48:30


Dans les années 60, ils marchaient pour protester contre la ségrégation raciale aux États-Unis. À la fin des années 80, ils se rassemblaient Place Tian'anmen à Pékin, pour réclamer des réformes démocratiques et une libéralisation économique de leur pays. Plus récemment en 2018, ils s'engageaient dans la lutte contre le changement climatique, dans le sillage d'une jeune militante suédoise du nom de Greta Thunberg. En 2022, c'est la mort de Mahsa Amini, étudiante iranienne, qui les poussait dans la rue pour protester contre l'oppression du régime iranien. Tout au long du XXème et XXIème siècle, les jeunes se sont mobilisés pour plus de justice sociale, de solidarité, de liberté, défendre leur environnement pour une société qui leur ressemble. Au prix parfois d'une répression sévère. Et pour quels résultats ? Comment les mouvements de jeunes se sont structurés ? Quelles leçons tirer de leur révolte pour hier, aujourd'hui et pour les générations futures ?  Avec :• François Dupuis-Deri, enseignant–chercheur en Science politique et Études féministes à l'Université du Québec à Montréal (UQAM) et co-auteur avec Emanuelle Dufour de la BD Quand les élèves se révoltaient - Manuel d'histoire avant l'effondrement (Ecosociété, 2025)• Rimbar Mbainaissem, membre fondateur de la plateforme Les Jeunes Voix du Sahel avec l'appui de l'UNICEF, acteur du développement durable, ancien président du Parlement des enfants du Tchad, auteur de L'engagement, le prix à payer (Éditions Seguima, 2025) et actuellement, étudiant en France en analyse, conduite et stratégie d'entreprises agricoles. En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Tanguy Lacroix. • Le blogueur camerounais William Bayiha a réalisé un podcast sur l'histoire du Cameroun.  • Thélyson Orélien, blogueur haïtien, exprime sa reconnaissance envers le Québec, qui l'a accueilli après le tremblement de terre.  Programmation musicale :► From Zion - Jahyanaï & Shaz►  Diplomatico - El Grande Toto. 

7 milliards de voisins
Comment les jeunes se révoltent et se révolteront?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later May 15, 2025 48:30


Dans les années 60, ils marchaient pour protester contre la ségrégation raciale aux États-Unis. À la fin des années 80, ils se rassemblaient Place Tian'anmen à Pékin, pour réclamer des réformes démocratiques et une libéralisation économique de leur pays. Plus récemment en 2018, ils s'engageaient dans la lutte contre le changement climatique, dans le sillage d'une jeune militante suédoise du nom de Greta Thunberg. En 2022, c'est la mort de Mahsa Amini, étudiante iranienne, qui les poussait dans la rue pour protester contre l'oppression du régime iranien. Tout au long du XXème et XXIème siècle, les jeunes se sont mobilisés pour plus de justice sociale, de solidarité, de liberté, défendre leur environnement pour une société qui leur ressemble. Au prix parfois d'une répression sévère. Et pour quels résultats ? Comment les mouvements de jeunes se sont structurés ? Quelles leçons tirer de leur révolte pour hier, aujourd'hui et pour les générations futures ?  Avec :• François Dupuis-Deri, enseignant–chercheur en Science politique et Études féministes à l'Université du Québec à Montréal (UQAM) et co-auteur avec Emanuelle Dufour de la BD Quand les élèves se révoltaient - Manuel d'histoire avant l'effondrement (Ecosociété, 2025)• Rimbar Mbainaissem, membre fondateur de la plateforme Les Jeunes Voix du Sahel avec l'appui de l'UNICEF, acteur du développement durable, ancien président du Parlement des enfants du Tchad, auteur de L'engagement, le prix à payer (Éditions Seguima, 2025) et actuellement, étudiant en France en analyse, conduite et stratégie d'entreprises agricoles. En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Tanguy Lacroix. • Le blogueur camerounais William Bayiha a réalisé un podcast sur l'histoire du Cameroun.  • Thélyson Orélien, blogueur haïtien, exprime sa reconnaissance envers le Québec, qui l'a accueilli après le tremblement de terre.  Programmation musicale :► From Zion - Jahyanaï & Shaz►  Diplomatico - El Grande Toto. 

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Tchad : le procès d'Idriss Youssouf Boy, symbole de la lutte contre la corruption ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later May 14, 2025 19:30


Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur des armes de fabrication chinoise au Soudan, des Afrikaners aux États-Unis et le Grand Barrage de la Renaissance. Tchad : le procès d'Idriss Youssouf Boy, symbole de la lutte contre la corruption ?  Idriss Youssouf Boy, l'ancien directeur de cabinet du président Mahamat Idriss Déby, a écopé de cinq ans de prison ferme pour corruption passive. Cette condamnation est-elle un règlement de compte politique ou une réelle décision de justice dans le cadre de la lutte contre la corruption ? Comment expliquer que son accusateur soit condamné à la même peine pour corruption active ?Avec Nadia Ben Mahfoudh, correspondante de RFI à N'Djamena.  Soudan : des armes chinoises entre les mains des FSR   Selon une enquête d'Amnesty International, des armes de fabrication chinoise fournies par les Émirats arabes unis aux paramilitaires des FSR sont utilisées au Soudan dans la guerre qui déchire le pays depuis deux ans. De quelles preuves dispose l'ONG ? La Chine peut-elle être accusée de violer l'embargo sur les armes de l'ONU, alors qu'elle n'a pas directement livré ces équipements militaires aux FSR ?Avec Clea Broadhurst, correspondante de RFI à Pékin.    Afrique du Sud : pourquoi Trump offre l'asile aux Afrikaners ? Les premiers réfugiés blancs sud-africains sont arrivés lundi à Washington à bord d'un avion affrété par le gouvernement américain. Ils ont été accueillis en grande pompe par le numéro deux du département d'État. Pourquoi l'Administration Trump leur accorde-t-elle le statut de réfugiés ? Quel est le profil socio-économique de ces Sud-Africains ?Avec Cécile Perrot, maître de conférences à l'Université de Rennes 2, spécialiste de l'Afrique du Sud.   Grand barrage de la Renaissance : où en est le conflit ?  Construit par l'Éthiopie sur le Nil Bleu, le plus grand barrage hydroélectrique d'Afrique devrait être opérationnel cette année. Mais pour l'Égypte, ce projet menace la «stabilité régionale». Où en est le traitement de la plainte déposée par Le Caire en septembre 2024 auprès du Conseil de sécurité des Nations unies ? Qu'espère obtenir l'Égypte ?Avec Franck Galland, chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique. 

Grand reportage
«Le supplément du samedi» du 10 mai 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later May 10, 2025 48:30


Dans le supplément de ce samedi, deux reportages consacrés à la guerre qui sévit depuis trois ans au Soudan. En deuxième partie, nous sommes dans l'est du Tchad, des centaines de milliers de Soudanais s'y sont réfugiés depuis le début du conflit. Mais pour commencer, c'est bien au Soudan en guerre que l'on retrouve notre envoyée spéciale.  À Khartoum : la guerre et le chaosAu Soudan, la guerre est entrée dans sa troisième année. Trois ans que s'affrontent l'armée du général Abdel Fattah al-Burhan et les Forces de soutien rapide, des paramilitaires dirigés par le général Mohammed Hamdan Daglo, alias Hemedti. Aujourd'hui, le Soudan est divisé en deux : l'armée domine le nord et l'est, tandis que le sud-ouest, avec notamment l'immense région du Darfour, est aux mains des FSR. La guerre au Soudan est considérée par l'ONU comme la plus grave crise humanitaire du moment. 13 millions de Soudanais ont fui les conflits. Aujourd'hui, certains tentent de rentrer chez eux, mais ne trouvent que désolation.Un Grand reportage de Gaëlle Laleix qui s'entretient avec François Ballarin.Survivre dans les camps de réfugiés soudanais de l'est tchadienNous partons pour l'est du Tchad, terre d'accueil de centaines de milliers de réfugiés soudanais. Ils ont fui cette guerre interne qui fait rage depuis le 15 avril 2023 au Soudan. À cette date, les Forces de soutien rapide (FSR) menées par le général « Hemedti » se soulèvent contre l'armée régulière soudanaise du général al-Buhran. Les FSR, majoritairement composées de milices arabes janjawid, la garde prétorienne de l'ex-président Omar el-Béchir, déchaînent leur violence au Darfour où elles sont actives depuis plusieurs décennies. 775 000 Soudanais ont fui vers le Tchad voisin : en grande majorité des femmes et des enfants Masalit, une communauté non arabe du Darfour.Un Grand reportage de Victor Mauriat qui s'entretient avec François Ballarin.

Journal de l'Afrique
La guerre au Soudan a provoqué le déplacement de 13 millions de personnes

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later May 10, 2025 15:52


Au Soudan, les derniers bombardements dans l'est du pays poussent de nouvelles vagues de civils vers le Tchad. 4 millions de soudanais ont fui leur pays depuis le début de la guerre selon les derniers chiffres de l'ONU. Parmi eux près de 800 000 soudanais ont trouvé refuge au Tchad. Une charge pour un pays aux faibles moyens et dont le système humanitaire supporte une crise sans précédent.  

7 milliards de voisins
Reportage : comment briser le tabou du viol au Tchad ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later May 8, 2025 48:29


Un reportage long format à N'Djamena où la recrudescence des violences et des agressions faites aux femmes suscite une vive inquiétude de la société civile. Malgré l'absence de statistiques nationales, le Programme des Nations unies pour le développement annonce qu'une femme sur cinq déclare avoir été victime de violences. Mais ce n'est que la face émergée de l'iceberg, car les obstacles pour briser le silence sur les violences sexuelles sont nombreux. Depuis quelques années, des voix s'élèvent au péril de leur sécurité au Tchad pour défendre les droits des femmes, pour dénoncer l'impunité des agresseurs, pour construire une société plus juste et enfin dessiner l'Afrique au féminin de demain. Un reportage réalisé par Raphaëlle Constant en février 2025 avec le concours du Fonds Muskoka.

7 milliards de voisins
Reportage : Comment briser le tabou du viol au Tchad ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later May 8, 2025 48:29


Un reportage long format à N'Djamena où la recrudescence des violences et des agressions faites aux femmes suscite une vive inquiétude de la société civile. Malgré l'absence de statistiques nationales, le Programme des Nations unies pour le développement annonce qu'une femme sur cinq déclare avoir été victime de violences. Mais ce n'est que la face émergée de l'iceberg, car les obstacles pour briser le silence sur les violences sexuelles sont nombreux. Depuis quelques années, des voix s'élèvent au péril de leur sécurité au Tchad pour défendre les droits des femmes, pour dénoncer l'impunité des agresseurs, pour construire une société plus juste et enfin dessiner l'Afrique au féminin de demain. Un reportage réalisé par Raphaëlle Constant en février 2025 avec le concours du Fonds Muskoka.

C'est pas du vent
Le Club de C'est pas du Vent - 7 mai 2025

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later May 7, 2025 48:30


Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec : Camille Sarazin de entR : Copenhague, ville autoproclamée de la mode durable, mais qui ne l'est pas tant que ça Kseniya Zhornokley du service ukrainien : « Exportation des risques écologiques » : l'accord entre les États-Unis et l'Ukraine sur les ressources naturelles Igor Strauss du service environnement de RFI Géraud  Bosman du service environnement de RFI : le pape François et son héritage écologiqueSébastien Bonijol nous présentera une action des Clubs RFI : cette semaine, l'actualité des clubs nous emmène au Tchad, plus précisément dans la ville de Moundou, la capitale économique du pays, située à 470 kilomètres au sud de N'Djamena. Les membres du club RFI Moundou se sont lancés dans un projet ambitieux visant à sensibiliser et former les jeunes de la commune sur l'importance de la préservation de l'environnement à travers diverses actions.La chronique ePOP  / (RFI Planète Radio/IRD) de  Caroline Filliette avec Yvette Floria Raherinirina pour le film Les prairies sous la mer se dépeuplent  réalisé à MadagascarProgrammation musicale :Mélissa Laveaux – Nan Fon BwaRachid Taha – Rock-El-Casbah

Invité Afrique
Soudan: «Les Forces de soutien rapide (FSR) sont parfaitement identifiées comme des prédateurs»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 6, 2025 9:55


La Cour internationale de justice (CIJ) rejette la plainte du Soudan, qui accusait les Émirats arabes unis de complicité de génocide pour leur soutien militaire aux rebelles des Forces de soutien rapide (FSR). Mais est-ce que cela veut dire qu'il n'y a pas eu, l'an dernier, une tentative de génocide de la part des FSR contre la communauté masalit du Darfour occidental ? Marc Lavergne a été le coordinateur du groupe d'experts du Conseil de sécurité de l'ONU pour le Soudan. Aujourd'hui, il est directeur de recherches émérite au CNRS et a publié en mars 2025, dans le numéro 196 de la revue Hérodote Géopolitique de la Mer Rouge. RFI : Comment réagissez-vous au rejet de la plainte du Soudan contre les Émirats ? Marc Lavergne : Ce rejet était un petit peu attendu. Je pense que la Cour reste dans son champ de compétence en émettant évidemment quelques considérations humanitaires qui ne sont pas directement de son ressort. Mais elle est extrêmement prudente. Elle manque d'éléments très factuels. Mais également, l'enjeu est important puisqu'il s'agit d'incriminer les Émirats arabes unis dans leur soutien, plus ou moins avéré quand même, aux Forces de soutien rapide (FSR) qui affrontent l'armée soudanaise.Est-ce qu'on peut parler d'une victoire diplomatique des rebelles des FSR contre l'armée soudanaise ? Oui, c'est un petit peu un soulagement. Mais enfin, les FSR en question, elles ont sur le terrain, effectivement, des moyens d'affronter l'armée. Elles ne s'avouent pas vaincues, même si elles ont perdu la capitale. Mais elles sont soutenues par la plupart des pays africains qui entourent le Soudan et surtout par les Émirats arabes unis qui sont mus par l'intérêt qu'ils trouvent à exploiter les richesses aurifères du Soudan.Alors la Cour s'est déclarée incompétente pour des raisons juridiques, parce que, lorsque les Émirats ont adhéré en 2005 à la Convention sur le génocide, ils ont précisé qu'ils ne reconnaîtraient pas à la Cour le droit d'arbitrer un différend entre deux États…Oui, c'est-à-dire que finalement, ils ont signé, mais ils ne se sont engagés à rien.Mais malgré cette déclaration d'incompétence, la Cour précise qu'elle est profondément préoccupée par la tragédie humaine qui se déroule notamment dans le Darfour occidental…Oui, nous le sommes tous, j'imagine, mais je ne pense pas que ça ait un effet pratique, ni même des conséquences juridiques. Il faut pour ça qu'il y ait des preuves qui soient amenées par des experts sur place pour qualifier de « génocide » les exactions qui se déroulent au Darfour occidental, la région qu'habitent les Massalits à la frontière du Tchad, et qui provoquent des centaines de milliers de déplacés au Tchad même.Est-ce que cette plainte du Soudan n'a quand même pas eu le mérite de mettre en lumière les massacres de Massalits à el-Geneina, il y a un an, par les FSR ? Oui en effet, c'est une pierre de plus à apporter à l'édifice. Mais je pense que les FSR sont parfaitement identifiées comme étant des prédateurs, des pillards, des gens qui ne cherchent pas à fonder ou à remplacer un gouvernement, mais juste à se payer sur la bête. Parce que ce sont des gens qui sont eux-mêmes victimes de changement climatique, de problèmes de toutes sortes, qui font que, comme dans tout le Sahel, il y a une descente de ces nomades au détriment des sédentaires.Est-ce qu'on peut parler de nettoyage ethnique de la part des FSR contre les Massalits dans l'ouest du Darfour ? Oui, très clairement. C'est un nettoyage ethnique qui a une raison d'être. C'est-à-dire de s'approprier les terres de ces cultivateurs que sont les Massalits pour se sédentariser et trouver des sources finalement de survie autre que l'élevage des chameaux en périphérie du désert.Et est-ce qu'on peut parler du coup de tentative de génocide ? Oui, mais ce n'est pas un génocide, je dirais, sur une base de différences religieuses ou de différences idéologiques. Il s'agit d'un génocide, vraiment pour s'approprier des terres. Il n'y a pas de haine particulière des Rizeigat en particulier, qui sont à la manœuvre avec les FSR, contre les Massalits qui sont installés là en tant que sultanats partagés entre le Tchad et le Soudan.Deux ans après le début du conflit, est-ce que vous en voyez une issue ? Non, par épuisement d'un des deux combattants éventuellement. Mais on voit qu'il y a des soutiens de chaque côté. Le soutien des Émirats arabes unis n'est pas le soutien de tous les pays arabes. L'Égypte soutient l'armée. D'autres pays riverains du Soudan, pour des raisons très diverses, soutiennent les FSR. On pense à l'Éthiopie par son animosité à l'égard de l'Égypte autour du grand barrage de la Renaissance sur le Nil. Et les pays comme le Kenya, l'Ouganda, le Tchad soutiennent également de façon plus ou moins directe les FSR. Ce qui est assez paradoxal puisque ce sont des gens qui n'ont pas de projet d'État. Et quant à la population elle-même, elle a beaucoup de mal à choisir entre la peste et le choléra que sont l'armée et les FSR.Est-ce que vous croyez encore à une solution politique entre les deux belligérants ? Je crois à une solution politique à partir du moment où les robinets qui alimentent ces deux belligérants seraient coupés. Il faudrait que la communauté internationale intervienne de façon vraiment déterminée et efficace là-dessus. Alors le combat s'arrêterait. C'est-à-dire qu'il faudrait que le Soudan revienne à une transition démocratique soutenue effectivement et efficacement par les pays occidentaux. On est loin du compte.

Grand reportage
Survivre dans les camps de réfugiés soudanais de l'est tchadien

Grand reportage

Play Episode Listen Later May 5, 2025 19:30


Nous partons pour l'est du Tchad, terre d'accueil de centaines de milliers de réfugiés soudanais. Ils ont fui cette guerre interne qui fait rage depuis le 15 avril 2023 au Soudan. À cette date, les Forces de soutien rapide (FSR) menées par le général « Hemedti » se soulèvent contre l'armée régulière soudanaise du général al-Buhran. Les FSR, majoritairement composées de milices arabes janjawid, la garde prétorienne de l'ex-président Omar el-Béchir, déchaînent leur violence au Darfour où elles sont actives depuis plusieurs décennies. 775 000 Soudanais ont fui vers le Tchad voisin : en grande majorité des femmes et des enfants Masalit, une communauté non arabe du Darfour. « Survivre dans les camps de réfugiés soudanais de l'est tchadien », un Grand reportage de Victor Mauriat. À écouter aussiSoudan: une guerre de généraux à l'origine de la plus grave crise humanitaire au monde

Priorité santé
Au Tchad, les sages-femmes humanitaires, héroïnes de la santé maternelle en zone d'urgence

Priorité santé

Play Episode Listen Later May 5, 2025 48:29


Reportage dans la région de Ouaddaï, à l'est du Tchad où, depuis que la guerre a éclaté au Soudan voisin en avril 2023, 700 000 réfugiés ont franchi la frontière, soit le plus grand afflux de son histoire. Les conditions dans les camps sont précaires, l'incertitude alimentaire quotidienne et les besoins en santé sont immenses. Dans un contexte sécuritaire tendu, les sages-femmes font preuve de résilience et de créativité pour surmonter les obstacles et soigner les femmes : infrastructures limitées, pénurie de personnel et de médicaments de base. Mais ces héroïnes silencieuses incarnent la force et la compassion nécessaires pour accompagner la vie des communautés.    Alors que le Tchad est confronté à des défis importants en matière de santé reproductive, l'UNFPA a mis en place une approche novatrice pour répondre aux besoins en santé maternelle : l'agence des Nations-unies a formé des sages-femmes pour intervenir en situation d'urgence (accouchements sécurisés, consultations pré et postnatales, urgences obstétricales, prise en charge des survivantes de violences basées sur le genre, planification familiale). L'objectif principal de ces soignantes est de réduire les taux de mortalité, de morbidité et d'invalidité chez les femmes au sein des populations affectées par les crises, qu'il s'agisse de déplacés internes, de réfugiés ou de populations vulnérables.    Notre reporter Raphaëlle Constant s'est rendue dans les structures de santé des camps de réfugiés soudanais de Farchana et d'Adré, gérés par le HCR à l'est du Tchad, à la rencontre de celles qui donnent et sauvent des vies.   ► Un reportage réalisé en février 2025 en partenariat avec le Fonds MuskokaProgrammation musicale :► El bùho, Pulo NDJ – Dabadji am alcorama.  

Priorité santé
Au Tchad, les sages-femmes humanitaires, héroïnes de la santé maternelle en zone d'urgence

Priorité santé

Play Episode Listen Later May 5, 2025 48:29


Reportage dans la région de Ouaddaï, à l'est du Tchad où, depuis que la guerre a éclaté au Soudan voisin en avril 2023, 700 000 réfugiés ont franchi la frontière, soit le plus grand afflux de son histoire. Les conditions dans les camps sont précaires, l'incertitude alimentaire quotidienne et les besoins en santé sont immenses. Dans un contexte sécuritaire tendu, les sages-femmes font preuve de résilience et de créativité pour surmonter les obstacles et soigner les femmes : infrastructures limitées, pénurie de personnel et de médicaments de base. Mais ces héroïnes silencieuses incarnent la force et la compassion nécessaires pour accompagner la vie des communautés.    Alors que le Tchad est confronté à des défis importants en matière de santé reproductive, l'UNFPA a mis en place une approche novatrice pour répondre aux besoins en santé maternelle : l'agence des Nations-unies a formé des sages-femmes pour intervenir en situation d'urgence (accouchements sécurisés, consultations pré et postnatales, urgences obstétricales, prise en charge des survivantes de violences basées sur le genre, planification familiale). L'objectif principal de ces soignantes est de réduire les taux de mortalité, de morbidité et d'invalidité chez les femmes au sein des populations affectées par les crises, qu'il s'agisse de déplacés internes, de réfugiés ou de populations vulnérables.    Notre reporter Raphaëlle Constant s'est rendue dans les structures de santé des camps de réfugiés soudanais de Farchana et d'Adré, gérés par le HCR à l'est du Tchad, à la rencontre de celles qui donnent et sauvent des vies.   ► Un reportage réalisé en février 2025 en partenariat avec le Fonds MuskokaProgrammation musicale :► El bùho, Pulo NDJ – Dabadji am alcorama.  

Le Conseil Santé
Tchad : comment les sage-femmes humanitaires sauvent la vie des femmes enceintes dans des camps de réfugiés ?

Le Conseil Santé

Play Episode Listen Later May 5, 2025 2:04


Reportage dans la région de Ouaddaï, à l'est du Tchad, où depuis que la guerre a éclaté au Soudan voisin en avril 2023, 700 000 réfugiés ont franchi la frontière, soit le plus grand afflux de son histoire. Les conditions dans les camps sont précaires, l'incertitude alimentaire quotidienne et les besoins en santé sont immenses. Dans un contexte sécuritaire tendu, les sage-femmes font preuve de résilience et de créativité pour surmonter les obstacles et soigner les femmes : infrastructures limitées, pénurie de personnel et de médicaments de base. Mais ces héroïnes silencieuses incarnent la force et la compassion nécessaires pour accompagner la vie des communautés.    Notre reporter Raphaëlle Constant s'est rendue dans les structures de santé des camps de réfugiés soudanais de Farchana et d'Adré, gérés par le HCR à l'est du Tchad, à la rencontre de celles qui donnent et sauvent des vies.    Retrouvez l'émission dans son intégralité iciAu Tchad, les sages-femmes humanitaires, héroïnes de la santé maternelle en zone d'urgence

7 milliards de voisins
Comment lutter contre la pédocriminalité en ligne ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Apr 29, 2025 48:30


En 2023, plus de 100 millions de photos et de vidéos à caractère sexuel impliquant des enfants ont été repérées en ligne depuis l'Europe. En 10 ans, leurs signalements ont augmenté de 6000 %. Des torrents d'images que les autorités ne parviennent pas à endiguer, ni à faire supprimer par les plateformes numériques.  Derrière l'écran, des hommes regardent des enfants dénudés, voir agressés sexuellement. L'essor de l'intelligence artificielle qui permet de détourner ou créer des contenus pédopornographiques de toutes pièces, complexifie encore un peu plus la lutte contre la pédocriminalité en ligne. Alors que les enfants sont de plus en plus connectés, qu'ils partagent leur vie et leurs photos, sur les réseaux sociaux, que leurs parents font de même, comment mieux les protéger ? Quelles solutions pour lutter contre les pédocriminels face à l'ampleur du phénomène ? Quelles coordinations entre pays ? Avec :• Véronique Béchu, Autrice de Derrière l'écran - Combattre l'explosion de la pédocriminalité en ligne (Editions Stock, 2024). Membre expert de la CIIVISE (Commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants) et commandant de police au sein de l'office mineurs.• Eglantine Cami, chargée de plaidoyer au sein de l'association CAMELEON, qui lutte contre les violences sexuelles envers les enfants en France et aux Philippines Un entretien avec Nemo Lecoq Jammes, correspondante de RFI aux Philippines, épicentre mondiale de la pédocriminalité en ligne.C'est un crime peu connu et qui fait pourtant ravage dans le pays depuis la pandémie de Covid 19, le “live streaming” pédocriminel. Il consiste à vendre le corps d'enfants, parfois très jeune, sur internet, à travers un écran, à des pédocriminels étranger. Dans la plupart des cas, le crime est organisé par les membres de la famille proches des enfants. En situation financière très précaire, ils monnaient des vidéos de leurs enfants nues, et vont parfois jusqu'à les agresser sexuellement devant la caméra en échange de grosses sommes d'argent. Notre correspondante, nous explique comment de telles pratiques ont pu se développer aux Philippines, comment s'organise la lutte contres les abus sexuels sur internet et comment les victimes sont prises en charge. Elle a pu rencontrer le père Shay Cullen, un activiste irlandais, fondateur de lafondation Preda, qui oeuvre depuis les années 90 pour protéger les enfants victimes d'abus sexuels.En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Alaa Khzam • Mawutondji Godonou alerte, depuis Cotonou, sur la montée des fake news à l'approche des élections béninoises prévues en 2026. • À N'Djaména, au Tchad, Ali Abdelkader Foulaty raconte comment un simple charbon est devenu symbole de protection face aux rumeurs. Programmation musicale :► Le Loup – Mai Lan ► Desse Barama - Al-Qasar, Alsarah

7 milliards de voisins
Comment lutter contre la pédocriminalité en ligne ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Apr 29, 2025 48:30


En 2023, plus de 100 millions de photos et de vidéos à caractère sexuel impliquant des enfants ont été repérées en ligne depuis l'Europe. En 10 ans, leurs signalements ont augmenté de 6000%. Des torrents d'images que les autorités ne parviennent pas à endiguer, ni à faire supprimer par les plateformes numériques.  Derrière l'écran, des hommes regardent des enfants dénudés, voire agressés sexuellement. L'essor de l'intelligence artificielle qui permet de détourner ou créer des contenus pédopornographiques de toutes pièces, complexifie encore un peu plus la lutte contre la pédocriminalité en ligne. Alors que les enfants sont de plus en plus connectés, qu'ils partagent leur vie et leurs photos, sur les réseaux sociaux, que leurs parents font de même, comment mieux les protéger ? Quelles solutions pour lutter contre les pédocriminels face à l'ampleur du phénomène ? Quelles coordinations entre pays ? Avec :• Véronique Béchu, autrice de Derrière l'écran - Combattre l'explosion de la pédocriminalité en ligne (Éditions Stock, 2024). Membre expert de la CIIVISE (Commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants) et commandant de police au sein de l'Office mineurs.• Eglantine Cami, chargée de plaidoyer au sein de l'association CAMELEON, qui lutte contre les violences sexuelles envers les enfants en France et aux Philippines Un entretien avec Nemo Lecoq Jammes, correspondante de RFI aux Philippines, épicentre mondial de la pédocriminalité en ligne.C'est un crime peu connu et qui fait pourtant ravage dans le pays depuis la pandémie de Covid-19, le «live streaming» pédocriminel. Il consiste à vendre le corps d'enfants, parfois très jeunes, sur internet, à travers un écran, à des pédocriminels étrangers. Dans la plupart des cas, le crime est organisé par les membres de la famille proches des enfants. En situation financière très précaire, ils monnaient des vidéos de leurs enfants nus, et vont parfois jusqu'à les agresser sexuellement devant la caméra en échange de grosses sommes d'argent. Notre correspondante nous explique comment de telles pratiques ont pu se développer aux Philippines, comment s'organise la lutte contre les abus sexuels sur internet et comment les victimes sont prises en charge. Elle a pu rencontrer le père Shay Cullen, un activiste irlandais, fondateur de la fondation Preda, qui œuvre depuis les années 90 pour protéger les enfants victimes d'abus sexuels.En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Alaa Khzam. • Mawutondji Godonou alerte, depuis Cotonou, sur la montée des fake news à l'approche des élections béninoises prévues en 2026. • À N'Djaména, au Tchad, Ali Abdelkader Foulaty raconte comment un simple charbon est devenu symbole de protection face aux rumeurs. Programmation musicale :► Le Loup – Mai Lan ► Desse Barama - Al-Qasar, Alsarah.

Les matins
Guerre au Soudan : deux ans après le début des combats, les réfugiés au Tchad racontent la guerre

Les matins

Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 4:29


durée : 00:04:29 - Le Reportage de la rédaction - Depuis deux ans, au Soudan, les Forces armées du Soudan s'opposent aux Forces de soutien rapide, une milice paramilitaire. Au Darfour, à l'ouest, les massacres sont violents et plus d'un million de Soudanais, en grande majorité des femmes et des enfants, tentent de se réfugier au Tchad.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Emission spéciale: Soudan, 2 ans de guerre

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 19:30


Des dizaines de milliers de morts, plus de 12 millions de déplacés, une crise humanitaire majeure. Après deux ans de guerre au Soudan, nous répondons à toutes vos questions pour mieux comprendre ce conflit qui oppose le général Abdel Fattah al-Burhane, chef de l'armée régulière, à Mohamed Hamdane Daglo, chef des paramilitaires des Forces de soutien rapide. Avec Jérôme Tubiana, chercheur spécialiste du Soudan, conseiller de l'ONG Médecins sans frontières.

Invité Afrique
Guerre au Soudan: «C'est la pire crise humanitaire au monde après Gaza, on n'en parle pas assez»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 4:29


La guerre au Soudan a fait « 13 millions de déplacés et réfugiés » en deux ans. Alors que le Soudan, troisième plus grand pays d'Afrique en superficie, est déchiré depuis avril 2023 par un sanglant conflit entre l'armée du général Abdel Fattah al-Burhan, dirigeant de facto du pays depuis un coup d'État en 2021, et les forces de son ex-adjoint, le général Mohamed Hamdane Daglo. Le Haut Commissariat aux réfugiés s'alarme des conséquences régionales de cette guerre civile, avec chaque jour plus de déplacés. Abdouraouf Gnon-Konde, directeur régional du HCR pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre répond aux questions de Léa-Lisa Westerhoff. RFI :  Deux ans après le début du conflit au Soudan, la violence a encore franchi un cap ce week-end au Darfour avec l'attaque et la prise du camp de déplacés de Zamzam. 13 millions de personnes déplacées de force à l'intérieur du pays comme au-delà des frontières. En tant que directeur régional du Haut-Commissariat aux réfugiés pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre, comment est-ce que vous qualifiez cette crise ? Abdouraouf Gnon-Konde : D'abord, c'est de dire que c'est une crise humanitaire aiguë. C'est la pire crise humanitaire au monde après Gaza. Mais malheureusement, on n'en parle pas assez. Et je pense que justement, à deux ans du rappel du début de cette crise, c'est important que vous puissiez nous donner cette opportunité de souligner les conséquences de cette crise et d'appeler les uns les autres à réellement trouver une solution politique à l'intérieur du Soudan.Vous rentrez du Tchad où vous vous êtes rendu la semaine dernière. Ce pays frontalier joue un rôle particulier dans la guerre civile. Quelles répercussions la guerre civile a-t-elle sur le Tchad ? Une des conséquences immédiates, c'est que les populations, elles vont chercher un lieu de refuge. Et le lieu de refuge le plus près, pour certaines d'entre elles, c'est le Tchad. Et on a pu voir des populations arriver, qui continuent d'arriver et certaines viennent même depuis Khartoum et qui ont traversé donc des conditions vraiment difficiles. Et depuis avril 2023, le Tchad a déjà reçu près de 800 000 nouveaux réfugiés soudanais. Et cette année, le Tchad a déjà reçu 50 000 nouveaux réfugiés soudanais depuis le début d'année. Et malheureusement, nous nous attendons avec ces attaques auxquelles vous faites allusion, à davantage d'arrivées. Donc vous voyez, pour un pays fragile comme le Tchad, avec une population de 17 millions d'habitants, sans oublier d'autres réfugiés présents sur le territoire, les réfugiés nigérians qui sont là dans la région du lac Tchad et les réfugiés centrafricains et des déplacés internes. C'est extrêmement lourd.Tous les regards sont tournés vers le Darfour. Est-ce que vous craignez que la chute de Khartoum conduise à une aggravation des violences contre les civils dans cette partie ouest du Soudan ? C'est une source de préoccupation dans cette partie ouest du Soudan. Une préoccupation parce que si les combats se rapprochent de la frontière du Tchad, la crainte immédiate, c'est de voir ce que nous appelons en anglais le « spillover », donc un débordement de la crise sur le territoire du Tchad.D'un point de vue régional, quelles conséquences cette crise, ces deux années de guerre civile du Soudan ont-elles sur les pays frontaliers, sur la région ? On a observé des mouvements de populations vers le Tchad. Nous en avons déjà parlé, mais aussi des mouvements de populations vers la Centrafrique. La Centrafrique a déjà accueilli à ce jour à peu près 40 000 Soudanais dans une partie frontalière assez difficile : Birao, Korsi. Mais il n'y a pas que la Centrafrique, il y a aussi l'Égypte, il y a l'Éthiopie, il y a le Sud-Soudan et nous connaissons tous la situation dans laquelle se trouve donc le Sud-Soudan. Et la conséquence, elle va bien au-delà de la région parce que, à la frontière entre le Tchad et le Soudan, nous voyons des populations arriver qui transitent par le Tchad et qui continuent jusqu'en Libye, voire la Tunisie, et qui ont vocation à continuer en Europe. Donc pour nous, ça montre que la conséquence va bien au-delà des pays voisins. Elle va bien au-delà de la région et malheureusement, on voit davantage donc de Soudanais qui essaient d'arriver aux portes européennes.Il y a aussi la question du financement des activités humanitaires. Quel impact la coupure des financements américains a-t-elle sur cette crise au Soudan ? Elle nous contraint à faire des choix extrêmement difficiles. Au Tchad, déjà depuis 2003, nous avions déjà des Soudanais qui étaient là et nous étions en train de travailler à trouver des solutions d'intégration de ces populations. Mais malheureusement, aujourd'hui, avec cette baisse de ressources, nous sommes obligés de nous concentrer sur la réponse d'urgence dans les zones les plus fragiles.Quelle est votre crainte ? Qu'est-ce que vous craignez que ça puisse susciter sur une crise comme celle du Soudan ? La crainte immédiate, c'est de ne pas être en capacité d'apporter la plénitude de réponse. Au niveau global, pour le HCR, les États-Unis contribuent à hauteur de 40% de nos financements, dans la région ils nous accompagnent pour 60%. Mais il n'y a pas que les États-Unis qui ont baissé (leurs contributions). Déjà, pour les besoins immédiats, dans la région Afrique de l'Ouest, Afrique centrale, on parle de 14 millions de déplacés de force. Aujourd'hui dans cette région, 61 % des enfants en âge d'aller à l'école, âgés de 6 à 17 ans sont hors des circuits d'éducation. Donc, comment continuer à prendre en charge ces questions de besoins qui vont bien au-delà de la simple question humanitaire si on n'a pas les ressources adéquates ?

7 milliards de voisins
Comment mettre fin aux violences à l'égard des femmes sur le continent africain ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Apr 11, 2025 48:30


Le 14 février 2024, l'Union africaine adoptait une convention sur l'élimination de la violence à l'égard des femmes et des filles. Un nouvel instrument en complément du protocole de Maputo, entré en vigueur en 2005 et qui se veut juridiquement contraignant pour prévenir et mettre fin à toutes les formes de violences qui touchent les femmes du continent. Le texte doit encore être ratifié au niveau national par les États membres de l'Union africaine, mais l'enjeu est de taille. L'Afrique est en effet le continent le plus touché par les violences basées sur le genre. Selon un dernier rapport de l'Unicef, plus d'une femme sur cinq vivant en Afrique subsaharienne a été victime d'une agression sexuelle ou d'un viol avant l'âge de 18 ans. Alors que le continent est traversé par des crises, des conflits armés, des taux de pauvreté élevés, les normes culturelles et sociales finissent par banaliser les violences dont sont victimes les femmes. L'engagement de l'Union africaine est-il réellement à la hauteur du problème ? Comment cette toute nouvelle convention peut-elle se concrétiser sur le terrain ? Et quel rôle encore à jouer pour les militantes féministes et associations d'aide aux victimes ?  Avec : Chanceline Mevowanou, militante féministe béninoise et la fondatrice de Jeunes filles actrices de développement, une organisation féministe basée au Bénin Bineta Diop, envoyée spéciale du président de la Commission de l'Union africaine sur les femmes, la paix et la sécurité. Militante féministe, fondatrice de l'ONG Femmes Africa solidarité Dior Fall Sow, juriste, première femme procureure de la République au Sénégal. Défenseuse des droits des femmes. Un reportage de Raphaelle Constant qui a suivi une causerie organisée par le collectif de jeunes femmes les « Super banats », à la maison de quartier de Dembé, dans le 7e arrondissement de N'Djaména au Tchad.  Les super banats, c'est un programme communautaire initié à l'origine pour libérer la parole autour de thématiques féminines taboues et pour impliquer les jeunes filles sur les questions qui minent la vie de la femme tchadienne. Appuyées par l'Unicef depuis 2019, les Super Banats mènent des causeries éducatives dans les quartiers pour sensibiliser sur les violences faites aux femmes. Ce matin-là, elles sont cinq à prendre la parole pour briser le tabou du viol devant une dizaine de jeunes filles. En fin d'émission, la chronique Écouter le monde de Monica Fantini.Programmation musicale :► Netara – Fatoumata Diawara ► Kla Nga (Profession Épouse) – Les Aunties

Couleurs tropicales
Au coeur de l'art, le festival destiné à valoriser la culture au Ndjamena

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 48:30


L'artiste tchadien Mawndoe présente le festival Au cœur de l'art qui aura lieu à Ndjamena du 14 au 24 avril 2025. Au programme : Mani Belle (Cameroun), Luci Ilado (Kenya), Alice (Tchad), Miss Tanya (Burkina Faso), Nash (Côte d'Ivoire), Imilo Le Chanceux (Burkina Faso), Cidson (Tchad), Johnel (Niger) et Lyguy (Tchad). Le festival vise à devenir un véritable tremplin en proposant des contenus économiques et artistiques au profit des populations défavorisées. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Joé Dwèt Filé et Burna Boy - 4 Kampé IIElvis Future feat Britany - CouleurKerozen feat Sidiki Diabaté - Espoir (Djigui)Mawndoe - Reste digneFally Ipupa - MayangaNeg Marrons - Un peu de tempsHimra - Dagbachi Leïla Chicot - RenaissanceLemar feat Justine - Time to grow (J'ai plus de mots)Retrouvez notre playlist sur Deezer. 

7 milliards de voisins
L'amitié féminine : la force qui lie les femmes

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 48:30


Discussions sur les garçons, shopping, crêpage de chignon, jalousie ou coups bas... Loin des clichés populaires, l'amitié féminine est en réalité bien plus profonde et occupe une place centrale dans la vie de femmes. Qui mieux finalement qu'une autre femme pour comprendre la charge mentale, le sexisme ou les inégalités auxquelles, elles sont confrontées ? Si les discussions légères ont bien sûr toute leur place, l'amitié entre femmes est aussi un espace de soutien, de solidarité, d'intimité, un endroit sûr pour se confier ou refaire le monde. Comment redonner de l'importance aux liens qui unissent les femmes ? Comment entretenir et choyer cette relation si particulière ?  Avec• Johanna Cincinatis Abramowicz, journaliste et autrice du livre Elles vécurent heureuses : L'amitié entre femmes comme idéal de vie (Editions Stock, 2024) et autrice de la série documentaire Anatomie d'une dispute (podcast produit par Binge audio)• Aminata Libain Mbengue, psychologue clinicienne et militante féministe, membre du Collectif des Féministes du Sénégal. Rencontre avec Merem Tahar, 24 ans, étudiante en droit privé à Reims et militante pour la justice climatique en Afrique. Née au Tchad, elle a représenté la parole des jeunes et des femmes de son peuple autochtone, les Toubous du nord du Tchad, lors des COP 27 et 28. Un combat contre la désertification dans son pays qu'elle mène au quotidien au sein de l'association Les femmes de la diaspora tchadienne, fondée par sa mère. Notre reporter Raphaëlle Constant l'a rencontrée lors de son passage à Paris.  En fin d'émission, la chronique Écouter le monde de Monica Fantini. Programmation musicale :► Grateful - Ana► African Woman - Yemi Alade► Agolo – Angélique Kidjo. 

Appels sur l'actualité
[Vos questions] France : polémique après l'inéligibilité de Marine Le Pen

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Apr 3, 2025 19:30


Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur une fausse information sur la mort d'Alassane Ouattara, le Niger se retire de la FMM et le riz indien de retour sur le marché africain. France : polémique après l'inéligibilité de Marine Le Pen  La cheffe de file du Rassemblement national a été condamnée à quatre ans de prison dont deux ferme et cinq ans d'inéligibilité pour détournements de fonds publics européens, ce qui la priverait de l'élection présidentielle de 2027. Sa condamnation est-elle une application de la loi ou une « décision politique », comme le dénonce Marine Le Pen ? Pourquoi la justice a-t-elle mis en place l'exécution immédiate de son indélébilité ?Avec Laura Martel, journaliste au service France, spécialiste des questions de justice.Intox : une fausse publication de France 24 annonce la mort d'Alassane Ouattara  Sur les réseaux sociaux, un faux compte attribué à France 24 a annoncé la mort du président ivoirien Alassane Ouattara. Dans la foulée, la chaîne de télévision a démenti être à l'origine de cette « fake news ». Comment s'assurer qu'une information qui circule avec le logo de France 24 est vraie ? Quelle disposition la chaîne a-t-elle prise à la suite de cette fausse information ?Avec Corentin Bainier, journaliste aux Observateurs de France 24.Niger : pourquoi Niamey claque la porte de la FMM ?  Le Niger a annoncé son retrait de la Force multinationale mixte (FMM). Composée des armés du Tchad, du Cameroun et du Nigeria, cette force lutte contre le jihadisme dans la région du lac Tchad. Comment Niamey justifie-t-elle cette décision ? Quelles peuvent être les conséquences sur la situation sécuritaire ?Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel.