Podcasts about traditionnellement

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Papilles
Jour 15 - Connaissez-vous les Cougnous ?

Papilles

Play Episode Listen Later Dec 15, 2022 5:11


Aussi appelé cougnole dans certaines régions mais également folard, coquille ou pain de Jésus, le cougnou est une viennoiserie typique de la Belgique et du nord de la France. Traditionnellement préparé durant la période des fêtes, de la Saint-Nicolas à Noël,le cougnou est un pain brioché plus riche. Il y en a, en effet, pour tous les goûts : nature, avec des raisins secs, des pépites de chocolat, du sucre perlé, etc. La recette du Cougnou Ingrédients (pour 8 personnes) 520 g de farine 1/2 c.à.c. de sel 40 g de levure fraîche 80 g de beurre 1 oeuf 100 g de sucre 100 ml de lait 150 ml d'eau 100 g de sucre perlé 80 g de raisins secs Préparation Vous mélangez tous les ingrédients : farine, levure délayée dans le lait, eau, oeuf entier, beurre, sucre fin et sel jusqu'à obtenir une boule de pâte. Pétrir la pâte pendant 10 à 15 minutes puis on laisse lever la pâte pendant minimum 1h15. On ajoute ensuite des raisins secs légèrement farinés et le sucre perlé ou des pepites de chocolat selon votre envie. Puis divisez la pâte en pâtons de 100 ou 150g et façonnez les cougnous. Déposez-les sur du papier sulfurisé et Laissez lever 20 à 30 minutes. Dorez-les cougnous avec un oeuf et du lait. Puis enfournez les cougnous dans un four préchauffé à 180°C pendant environ 20 minutes. C'est prêt ! J'espère que cette histoire vous a plu, et à demain !

Le Super Daily
T'as vu ? Les codes des marques premium ont changé !

Le Super Daily

Play Episode Listen Later Dec 7, 2022 17:55


Épisode 887 : Traditionnellement, la communication autour de l'industrie du luxe consiste en partie à rendre visible la richesse. Ben oui !Jusqu'à présent il s'agissait d'envoyer un signal clair et immédiat sur le statut de l'acquéreur ou du propriétaire. Concrètement beaucoup de noir et de doré.Le marché du luxe bousculé par le semi premiumMais au cours des dernières années les choses ont changé. Le marché du luxe s'est vu bousculé par l'arrivée de nouveaux acteurs semi premium. Dans toutes les catégories de luxe, des petites marques ont commencé à copier les « codes » classiques du luxe pour attirer l'attention des consommateurs, tout en leur offrant des prix plus bas.On pense à Guess, Michael Kors… du noir, du doré, des monogrammes. Ca fait luxe mais c'est moins cher.Le glamour superficiel est devenu de moins en moins un facteur de distinction pour les marques vraiment haut de gamme. Place à de nouveaux codes visuels faisant la part belle à la simplicité et au naturel. Dans un paysage visuel sursaturé, la simplicité devient le nouveau ticket gagnant.—Les logos des marques de luxe ont évolué vers plus de simplicitéDe Balenciaga à Burberry en passant par Balmain et YSL, toutes les marques ont délaissé les polices avec empattement au profit d'un nouveau standard : les majuscules sans empattement.On est passé du serif au sans serif.Source—Dans la food, l'appropriation des codes du luxe déborde jusque sur les marques de distributeurHistoriquement la couleur du luxe c'est le noir. Le noir comme symbole de l'élégance et de l'intemporel.Le noir c'est la couleur de l'élégance et de la sophistication. Massivement utilisée dans le branding des marques de luxe il rapporte de l'exclusif aux produits ou services.SI tu jettes un coup d'oeil du côté des marques de food. C'est flagrant. Notamment en ce qui concerne les marques de mdd. Pour gamifier leur offre elles jouent habilement avec les codes du luxe. Carrefour sélection la marque premium de carrefour utilise une dominante de noir dans ses packs, Monoprix gourmet du noir, Les créations d'Intermarché idem du packaging noir typo or.Source—Face à cette appropriation des codes du luxe, les vraies marques premium migrent vers d'autres codants. Plus minimalistes.Le packaging minimaliste nouveau code des marques de luxeC'est particulièrement flagrant dans le monde de la cosmétique et de la Beauté. Fini le noir, le doré, place à des emballages minimalistes. Une façon aussi marques de souligner leurs valeurs d'honnêteté et de transparence.Un exemple avec la marque The ordinaryCompte InstagramUne marque canadienne qui s'impose aujourd'hui sur le marché des cosmétiques français. Ses flacons sont marqués d'une simple étiquette blanche décrivant l'essentiel de la solution en lettres noires. Minimaliste et donc luxe.—La palette de couleurs des marques du luxe a radicalement évoluéLe bleu roi a remplacé le noirLe bleu royal est une couleur luxueuse, profonde et vibrante.L'exemple Peugeot
C'est une marque plutôt populaire qui a pris un virage. Plus premium c'est dernières années.
La marque a tout d'abord changé son logo pour un élégant Lion, illustré, de profil avec un Peugeot gravé au-dessus de sa tête, et le tout dans un écusson qui n'est pas sans rappeler un écusson Royal.
Et lorsque vous allez vous balader sur la communication de Peugeot, vous remarquerez que sur toutes les photos le bleu et souvent autour du bleu Roi est présent.
Si les modèles de voitures prises en photo ne sont pas bleus, c'est dans le fond qu'il y a du bleu ou même sur les vêtements des personnes présentes sur la photo.
Compte instagram—Le couleurs nude s'imposent avec leurs tonalités de rose poudré et de crèmeL'exemple Lancôme,
C'est une marque de cosmétique qui travaille parfaitement sur cette palette de couleur entre ivoire et rose.
Vous pouvez déjà retrouver son logo avec une typologie intéressante puisqu'elle a tout du logo d'une marque de luxe, mais avec un fond rose.
Et si vous parcourez un petit peu, le feed tout est travaillé dans les visuels dans des tons qui sont entre le rose et l'ivoire.
Parfois vous retrouverez un rouge en couleur secondaire ou un orange pour un peu plus de folie mais globalement on est vraiment sur cette palette.
Compte InstagramArticle sur cette palette de couleur——Le packaging est une continuité de l'expérience d'achatLe packaging, c'est la rencontre entre le consommateur et la marque à travers son produit. C'est donc un signe identitaire fort.On peut même dire que le packaging constitue une extension du produit lui-même. Cette évolution dans le monde du luxe a été vérifiée par une étude menée par James Cropper sur l'évolution des points de vue concernant le packaging. 65% des consommateurs s'attendent à ce que l'emballage dans lequel leur achat de luxe arrive soit une continuation de l'expérience de luxe. Ils n'étaient que 15% à la considérer comme importante il y a dix ans. À cette époque, 82% des consommateurs ne considéraient même pas l'emballage comme faisant partie de l'expérience d'achat.L'une des raisons de ce changement est à chercher du côté des réseaux sociaux.. . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com/. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs.

Choses à Savoir VOYAGE
Qu'est ce qu'une royale (de légumes) ?

Choses à Savoir VOYAGE

Play Episode Listen Later Nov 15, 2022 2:22


Une royale de légumes est une préparation dont les légumes sont découpés à l'aide d'une guillotine.  Je rigole évidemment, mais notez que la guillotine et la royale ont comme point commun d'être deux choses très anciennes dont on ne se sert plus vraiment. Dans le monde enthousiasmant de la gastronomie, l'adjectif royal désigne d'une manière générale une version entre guillemet “améliorée” du plat de base. L'exemple le plus connu étant le couscous royal qui contient plus de sortes de viandes que le couscous prolétaire. Pensez aussi au menu King size de certains fast food qui sont les versions plus fournies des ordinaires menus tiers-étatiques. On parle aussi de garnitures royales quand on agrémente un plat de truffes, huitres et autres produits plus versaillais. Une garniture royale, en patisserie est un glaçage, mélange de blanc d'oeuf et sucre glace, qui recouvre choux, gateaux et plus ou moins tout ce que vous voulez. En pâtisserie toujours, le royal est un gâteau aux chocolat qu'on appelle aussi le trianon. On arrête avec la pâtisserie car il y a beaucoup beaucoup de termes royaux dans la pâtisserie. Pensez aux palais royal, à la crème royale et j'en passe. La royale de légume est une préparation à base d'œufs que l'ont cuit au bain marie. Un peu comme un flan salé au final. Traditionnellement, on la découpait ensuite pour décorer les potages clairs et les consommés.  Ca ne se voit plus trop, voire plus du tout mais c'était la mode à l'époque. On les découpait en losange, en cœur, en trèfles, en ronds, en pique. On utilisait des emportes pièces ou des petits moules, des darioles, dédiés à cet effet. A l'heure actuelle, on utilise encore parfois la royale sous forme de légumes, d'où le titre, royale de légumes. En fait, on utilise le même principe de flan salé additionné de légumes réduits en purée et servi comme accompagnement. L'usage s'est perdu mais tout en cyclique en mode comme en gastronomie donc ne soyez pas surpris de voir cette recette du 16ème siècle ressurgir dans 20 ans et présentée comme une innovation. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Divines
Capsule #4 - Méditation pour célébrer Samhain

Divines

Play Episode Listen Later Oct 31, 2022 15:09


J'ai la joie aujourd'hui de vous proposer une méditation pour célébrer Samhain. Samhain incarne le point d'équilibre entre l'équinoxe d'automne et le solstice d'hiver. C'est aussi le point de jonction entre la saison claire et la saison sombre. Samhain c'est la célébration païenne la plus connue, c'est le nouvel an des sorcières... Traditionnellement, et dans beaucoup de cultures, cette nuit du 31 octobre est le moment de l'année pendant lequel le voile qui sépare les mondes visible et invisible est le plus fin. C'est donc l'occasion de rendre hommage à celles et ceux qui nous ont précédé. Je ne vous proposerai pas de communiquer avec le monde invisible, mais simplement de vous ouvrir à ce que vous ne voyez pas avec vos yeux. De vous arrêter un instant pour ressentir et voir avec votre coeur. Allumez votre bougie, installez-vous confortablement et fermez vos yeux. Laissez vous porter par le son de ma voix, celui du kochi et celui du tambour. Je vous souhaite une belle écoute, et que la lune veille sur vous ! Avertissement : dans cette méditation j'évoque les lignées. Mais si les lignées de votre famille ne vous apportent pas de sécurité, vous pouvez bien entendu vous connecter à vos lignées choisies, vos lignées de coeur. ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Si vous aimez ce podcast, vous pouvez le soutenir en vous abonnant, et en mettant des étoiles sur Apple podcast, 5 de préférence, ça m'aide beaucoup ! Vous pouvez aussi le partager autour de vous :) Retrouvez toute l'actu de Divines sur Instagram : @divines_podcast Crédits : Production : Anne Francin Musique : Beautiful Chorus (Hymn of Healing) Identité visuelle : Violette Lovecat

Accents d'Europe
Les Syriens de plus en plus nombreux à obtenir la naturalisation en Allemagne

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Oct 13, 2022 19:30


L'Allemagne veut accélérer les naturalisations pour attirer les travailleurs étrangers les plus qualifiés. Il faut pour cela qu'elle réduise les lenteurs bureaucratiques et qu'elle simplifie les démarches. C'est le projet du Chancelier Olaf Scholz. Traditionnellement, les Turcs et les Polonais sont les plus nombreux à obtenir chaque année le passeport allemand. Mais désormais, les naturalisations concernent en premier chef les Syriens. Et ce changement de tendance ne fait que commencer. Reportage à Potsdam, près de Berlin, lors d'une cérémonie officielle de naturalisation, de Delphine Nerbollier. Les mineurs non accompagnés, protégés dans les textes, trop souvent livrés à eux-mêmes Théoriquement, ces jeunes partis de chez eux pour venir en Europe sont protégés par la convention internationale des droits de l'enfant et la Convention européenne des Droits de l'homme. Mais dans les faits, nombre d'entre eux sont laissés à la rue. À Marseille, la deuxième ville de France, une trentaine de jeunes ont installé un campement pendant une semaine mi-septembre sur la Canebière pour réclamer la création d'une présomption de minorité pour eux. Un reportage de Yoram Melloul. L'Europe du net, la chronique de Clémence Pénard :  en Espagne, le 3è pays au monde à avoir ouvert le mariage aux homosexuels, la question LGBTQIA+ reste un tabou dans le milieu du football, comme l'a prouvée le weekend dernier une mauvaise blague d'une star du foot, Iker Casillas.

Matin Première
Le marché matinal - Comment le secteur sportif peut-il faire face à la crise énergétique ?

Matin Première

Play Episode Listen Later Oct 6, 2022 4:17


Comment le secteur sportif peut-il faire face à la crise énergétique ? Et à quel prix ? Traditionnellement, avec la saison d'hiver, les dépenses en énergie augmentent pour éclairer les terrains, fournir de l'eau chaude dans les vestiaires, chauffer les buvettes…

Le Nouvel Esprit Public
Refondation nécessaire ? Concertation possible ? / Tensions à Taïwan / n°262 / 11 septembre 2022

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Sep 11, 2022 61:28


Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 9 septembre 2022.Avec cette semaine :Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique Blick. REFONDATION NÉCESSAIRE ? CONCERTATION POSSIBLE ?Le président de la République a lancé jeudi, à Marcoussis dans l'Essonne, le Conseil national de la refondation (CNR), symbole de sa « nouvelle méthode » : le dialogue. Selon l'Élysée, « il s'agit de revivifier notre démocratie et faire face à d'immenses défis », de « recréer la confiance ». Le Haut-Commissaire au Plan et principal allié de LREM François Bayrou (MoDem) en est le secrétaire général. Parmi les thèmes abordés figurent le plein emploi, l'école, la santé, le bien-vieillir et la transition écologique. Destiné à réunir acteurs politiques, syndicats, associations et citoyens pour réfléchir aux grands sujets du moment, le CNR est qualifié de « bidule macroniste » par Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, d'« objet politique non identifié », par le sénateur socialiste Patrick Kanner ou de « saison 2 du bla-bla » par le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon. De LR au Rassemblement national en passant par les Verts, les « insoumis », les socialistes et les communistes, tous ont fait savoir qu'ils boycotteraient les discussions. Même l'ancien Premier ministre, Edouard Philippe sera absent. Le président (LR) du Sénat, Gérard Larcher redoute que le CNR ne vise à contourner le Parlement. D'autres soulignent une instance à faible valeur ajoutée au regard du Conseil économique, social et environnemental (CESE). Même si l'Élysée martèle qu'« il s'agit d'une méthode de concertation, et non d'une nouvelle structure ou institution ». En revanche, les principales associations d'élus ont finalement accepté de participer à son lancement après avoir obtenu des réunions régulières avec Emmanuel Macron. Le Medef, La CFDT, la CFE-CGC et la CFTC ont également répondu à l'invitation.L'idée, de ce CNR avait été lancée par Emmanuel Macron juste avant les élections législatives de juin dernier. Le « clin d'œil » au Conseil national de la résistance est assumé. Fondé par Jean Moulin en 1943, il avait adopté en 1944 un programme pour relever la France anéantie par l'occupation nazie. Un programme qui dessinait notamment les contours de l'État-providence. Regroupant tous les mouvements politiques de la Résistance intérieure, ce fut un moment rare d'union nationale avant que la politique et ses divisions ne reprenne ses droits en 1947. « Nous vivons un temps comparable, a assuré Emmanuel Macron. Nous sommes dans une ère historique qui impose de changer profondément de modèle et puis la guerre est là ».La journée de jeudi a démarré par un état de la situation du pays : une présentation des finances publiques par Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes, de l'économie par François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, et des enjeux climatiques par Corinne Le Quéré, présidente du Haut Conseil pour le climat. Pour François Bayrou « ce qui est en jeu, c'est notre vie pour les années qui viennent et nos raisons de vivre pour les années qui viennent ».***TENSIONS À TAÏWANLa tension est montée d'un cran début août, après à la visite à Taïwan de la présidente américaine de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi. En représailles, l'armée chinoise a lancé d'importantes manœuvres militaires, allant jusqu'à simuler un blocus de Taïwan. Le Parti communiste chinois s'insurge contre toute action diplomatique susceptible de conférer une légitimité à Taïwan et réagit avec une agressivité croissante aux visites de responsables occidentaux.L'élection à Taïwan, en 2016, de la démocrate Tsai Ing-wen plus souverainiste que son prédécesseur du Kouomintang traditionnellement ouvert à la Chine, a grandement mécontenté le président chinois Xi Jing Ping. Selon le dernier sondage d'opinion réalisé en juin 2022, seul 2% de la population taïwanaise est favorable à une réunification de l'île et du continent. Xi Jing Ping doit soigner sa stature d'homme fort avant le 20ème Congrès du PCC à l'automne et une session plénière de l'Assemblée nationale populaire en 2023 où il devrait briguer un troisième mandat présidentiel de cinq ans. Selon lui, l'« unification » avec Taïwan est une priorité qui « ne peut être laissée aux générations futures ». Le 10 août, Pékin a publié un Livre blanc consacré à Taïwan, le premier depuis 2000, et « le plus ferme jamais écrit » contre l'indépendance de l'île, d'après le journal nationaliste pékinois Huanqiu Shibao. Le spectre d'un conflit armé opposant Pékin et Taipei plane sur le détroit de Formose depuis 70 ans, lorsque les troupes nationalistes du Kuomintang se sont installées sur l'île, fuyant l'avancée des communistes de Mao.En 2022, Taïwan a porté son budget militaire à un niveau record, près de 15 milliards de dollars, mais selon le think-tank américain Council on Foreign Relations, « les dépenses de la Chine seraient environ vingt-deux fois supérieures à celles de Taïwan ». L'armée chinoise, l'Armée populaire de libération compte plus de deux millions d'hommes et de femmes d'active, dont près d'un million rattachés à l'armée de terre, à quoi s'ajoutent 500.000 paramilitaires mobilisables et 500.000 réservistes. En comparaison, l'armée taïwanaise aligne 169.000 militaires d'active, mais peut compter sur près de 1,66 million de réservistes, selon le rapport 2022 de l'International Institute for Strategic Studies. Début septembre, la Chine a demandé aux Etats-Unis de renoncer « immédiatement » à la vente, pour 1,1 milliard de dollars d'armes à Taïwan menaçant dans le cas contraire de prendre des « contre-mesures ».Traditionnellement, les Etats-Unis avaient adopté une position d'« ambiguïté stratégique » consistant à ne pas dire clairement s'ils défendraient Taïwan en cas d'attaque chinoise. Mais depuis deux ans le président Joe Biden a affirmé à plusieurs reprises que son pays défendrait l'île si la Chine l'attaquait.Le piège de Thucydide, qui veut qu'une puissance dominante soit souvent poussée à entrer en guerre avec une puissance émergente, va-t-il se refermer sur les Etats-Unis et la Chine ?Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.

On cuisine ensemble FB Sud Lorraine
On fait des bocaux avec Denis Tabouillot du P'tit Comptoir à Lunéville

On cuisine ensemble FB Sud Lorraine

Play Episode Listen Later Aug 30, 2022 22:52


durée : 00:22:52 - Côté saveurs avec France Bleu Lorraine - FB Sud Lorraine - Chaque jour les meilleurs chefs de Lorraine se relaient pour partager leurs idées culinaires, leurs trucs et leurs astuces. Traditionnellement, la fin de l'été c'est le moment pendant lequel on fait des bocaux. Une manière économique de garder des légumes, notamment, dans la durée.

Incroyable !
La chanson “Joyeux anniversaire” est protégée par les droits d'auteur

Incroyable !

Play Episode Listen Later Jul 4, 2022 2:25


Traditionnellement entonnée chaque année, la chanson "Joyeux anniversaire" fait partie de notre culture populaire. Cependant, il ne faut pas se méprendre : bien qu'étant extrêmement régulièrement chantée, ladite chanson n'est pas pour autant libre de droits ! Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Extra classe
Parlons pratiques ! #16 - Au CDI ça déménage !

Extra classe

Play Episode Listen Later Jun 29, 2022 39:11


Médiathèque, espace flexible d'apprentissage, lieu de convivialité, refuge... Le CDI d'aujourd'hui cherche à répondre à de nouvelles questions : comment toucher tous les élèves ? Comment les adolescents y travaillent, s'y détendent ? Qui en sont ses premiers usagers : les élèves, les enseignants ou le professeur-documentaliste ? Hélène Mulot et Véronique Gardair nous racontent comment elles ont repensé les espaces et les fonctions de leur CDI pour en faire un environnement capacitant, centré sur le pouvoir d'agir et d'apprendre des élèves. Références des invitées : Gardair Véronique (coord.), Le design thinking au CDI. Des expériences pour repenser les espaces scolaires, Réseau Canopé, 2020. Carbillet Marion et Mulot Hélène, À l'école du partage. Les communs dans l'enseignement, C & F éditions, 2019 ; ecole-partage.fr, site compagnon de l'ouvrage. Mulot Hélène, « QUID #5 : le CDI, des espaces collaboratifs connectés », Archiclasse, 2021. En ligne sur archiclasse.education.fr. Fiche Quid [PDF, 4,22 Mo, 2 p.] Inspirations des invitées : La fresque du climat, site qui vise à diffuser l'outil, former des animateurs et les faire monter en compétence. La fresque du numérique, un atelier pour comprendre en équipe et de manière ludique les enjeux environnementaux du numérique. Becchetti-Bizot Catherine, Houzel Guillaume et Taddei François, « Vers une société apprenante : rapport sur la recherche et développement de l'éducation tout au long de la vie », rapport, ministère de l' Éducation nationale, 2017. En ligne sur education.gouv.fr. Archiclasse, site du ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse qui vous accompagne pour intégrer l'usage du numérique dans vos projets de rénovation ou de construction d'établissement. Construire et animer une séance de créativité, atelier du Préac Design, sa synthèse et les outils pour mettre en œuvre une séance de créativité, 2020. En ligne sur preac-ara.fr. La transcription de cet épisode est disponible après les crédits. Chaque dernier mercredi du mois, découvrez un nouvel épisode de « Parlons pratiques ! » sur votre plateforme de podcasts préférée. Suivez-nous, écoutez et partagez… Retrouvez-nous sur : Extraclasse.reseau-canope.fr Apple Podcasts Spotify Deezer Google Podcasts Podcast Addict Extra classe, des podcasts produits par Réseau Canopé. Émission préparée et animée par : Hélène Audard et Régis Forgione Réalisée grâce à l'appui technique de l'Atelier Canopé 11 (Alain Michel) et de l'Atelier Canopé 81 (Laëtitia Barrau) Directrice de publication : Marie-Caroline Missir Coordination et production : Hervé Turri, Luc Taramini, Magali Devance Mixage : Simon Gattegno Secrétariat de rédaction : Nathalie Bidart Extraits : Documentaire 1 : CAD, c'est-à-dire le Centre d'Auto Documentation du CES de Marly-le-Roi, Jean-Jacques Jaussely (réal.), Annie Bireaud, Marie-Pierre Dupuy (auteurs), Ofrateme, 1975 (27 min). Documentaire 2 : Du CDI au centre de connaissances et de culture, Carole Ghilini (réal.), Scérén-CNDP (Réseau Canopé), 2012 (4 min 50 s). Documentaire 3 : Hackaton : quel CDI pour quels usages ?, Steven Pravong (réal.), Réseau Canopé, 2021 (5 min 40 s). Contactez-nous sur : contact@reseau-canope.fr © Réseau Canopé, 2022 Transcription : HÉLÈNE AUDARD : Il est au centre de l'établissement et pourtant, il fait des pas de côté. C'est un lieu d'apprentissage mais aussi de convivialité. Il existe depuis plus de quarante ans et il reste toujours innovant. Régis, est-ce que ça pourrait être une bonne définition de notre sujet d'aujourd'hui ? RÉGIS FORGIONE : Mais totalement, Hélène. Bien vu ! Effectivement, à travers tes mots, les auditeurs auront compris que cet épisode est consacré au CDI, le centre de documentation et d'information, et à ses métamorphoses. Pour certains, il pourrait paraître galvaudé de parler d'un véritable laboratoire de l'innovation et pourtant, il s'y passe des choses passionnantes. HA : Et nous allons notamment nous intéresser à la manière dont les professeurs-documentalistes peuvent repenser les espaces et, à travers eux, les usages et leur mission. RF : Avec nous, deux invitées, deux « profs-doc » comme on dit – vous nous excuserez, j'espère, cette familiarité – qui vont nous parler de leur CDI et de leurs démarches pour en faire un environnement où les élèves expriment au mieux tout leur potentiel. HA : Et nous aurons aussi quelques archives sonores qui nous rappelleront qu'en éducation, tout est un éternel recommencement. Véronique Gardair, bonjour. VÉRONIQUE GARDAIR : Bonjour. HA : Vous êtes professeure-documentaliste au lycée Jacques-Ruffié à Limoux, dans l'Aude. Vous êtes également coordinatrice de l'ouvrage Le Design thinking au CDI. Des expériences pour repenser les espaces scolaires [Réseau Canopé, 2020], dans lequel vous relatez l'expérimentation menée dans votre établissement. VG : Dans plusieurs établissements parce qu'en fait, on était plusieurs à écrire et à tester cette méthode. RF : Hélène Mulot, bonjour. HÉLÈNE MULOT : Bonjour. RF : Alors vous êtes professeure-documentaliste au collège Saint-Jean, dans le Tarn, et vous êtes formatrice dans l'académie de Toulouse. Vous êtes également la coautrice de l'ouvrage À l'école du partage [C&F Éditions, 2019] qui traite des communs dans l'enseignement, c'est bien cela ? HM : C'est ça, avec Marion Carbillet. HA : Pour commencer, nous vous proposons un retour aux sources. Nous sommes en 1975, au collège de Marly-le-Roi. C'est un extrait d'un reportage dans le premier CDI de France. Il est appelé alors le CAD, le « centre d'auto-documentation », donc on voit bien que dans son appellation-même, c'est un projet qui met l'accent sur l'autonomie des élèves. Petite visite guidée des lieux. [Extrait du documentaire 1, 1975] « LE DOCUMENTALISTE : Le CAD, c'est un hexagone de 20 mètres de côté. Nous sommes actuellement ici, dans ce hall central, qui est desservi par les différentes entrées. Ce qui fait que, quel que soit l'accès choisi par l'élève, il passe devant le fichier. Ce fichier va le renvoyer à des documents. Des documents, s'ils sont imprimés, qui sont stockés ici, dans la grande salle de lecture. Tout ce qui est document papier est ici. Si le fichier renvoie l'élève à un document non imprimé, enfin à d'autres médias, il trouvera ces documents ici, dans le stockage audiovisuel. L'élève se sert – puisque les documents sont en libre-service – en multimédia, en imprimés, et va aller travailler dans une des pièces qui sont offertes dans le CAD. ÉLÈVE 1 : Ma sœur, elle dit que le CAD, c'est bien… ÉLÈVE 2 : C'est l'autodiscipline. LA JOURNALISTE : C'est l'autodiscipline ? ÉLÈVE 2 : Oui, c'est l'autodiscipline. Et ce qui est bien, c'est que les professeurs voient ce qu'ont fait vraiment, individuellement. » [Fin de l'extrait] HA : Voilà, donc on entend l'autodiscipline, l'autonomie, ce sont des choses que l'on pourrait peut-être reprendre à notre compte aujourd'hui ? Véronique, le CDI aujourd'hui, qu'est-ce que ce serait, après toutes ces évolutions successives, depuis plus de 40 ans ? Comment vous le définiriez aujourd'hui ? VG : Comme un lieu indéfinissable… [rires] Déjà, le mot « centre » est un peu remis en cause, puisqu'on a du mal à centraliser. Le mot « documentation » lui-même n'est peut-être pas le bon mot et le mot « information » ne me satisfait pas complètement. Donc, le mot CDI lui-même me semble dépassé, peut-être. Par contre, on peut s'amuser à demander aux élèves si le C, ce ne serait pas « curiosité, capacité, collaboration, créativité » ; si le D ne serait pas… plein d'autres choses… mais peut-être plus « centre de documentation et d'information ». C'est un lieu où l'on va quand on n'a pas cours, mais où l'on va aussi quand on a cours ; c'est un lieu où l'on ne trouve pas forcément de prof, mais qui est animé par un prof ; c'est un lieu où l'on travaille avec les autres, mais où l'on peut travailler seul ; c'est un lieu où l'on n'a pas de programme, mais où l'on peut créer le sien ; c'est un lieu où l'on peut faire ses devoirs ou, au contraire, jouer du piano. C'est très difficile de le définir. Ça s'apparente peut-être au tiers-lieu, ce troisième lieu qui n'est ni chez soi, ni le lieu professionnel. Voilà, c'est peut-être la définition la plus proche aujourd'hui. RF : Dans les mots clés, dans les valeurs que vous donnez, Véronique, on reconnaît ces fameuses compétences du XXIᵉ siècle. Et vous parlez également de tiers-lieu. J'ai l'impression que tout cet écosystème se tient… Pour toutes les deux, Véronique, et peut-être Hélène, comment est venue cette décision de transformer, de changer l'architecture de vos CDI ? Quelles questions vous êtes-vous initialement posées pour entrer dans ces problématiques ? HM : En tout cas, moi je ne l'ai pas décrété a priori. Je ne me suis pas dit du jour au lendemain : « Tiens, il faut que je change. » C'est plutôt l'arrivée du numérique qui est venue bouleverser mes pratiques, nos pratiques, les pratiques de la profession. Et de se retrouver à parler de coopération, à travers Wikipédia par exemple, en parlant du numérique et en se disant : « Mais en fait, je n'en ai jamais parlé avant aux élèves de manière aussi poussée et de manière aussi vivante, hors du numérique. » Et du coup, de se dire : « Comment je peux aussi leur faire toucher du doigt cette idée de coopération, et la vivre au quotidien, à travers le corps – le corps, la tête –, dans l'espace du CDI ? » Et du coup, c'est plutôt parti de ça, en fait. RF : Véronique, il y avait aussi des interrogations par rapport à la façon dont le CDI fonctionnait : qui le fréquentait, qui ne le fréquentait pas ? VG : Alors moi, je suis moins partie de réflexions professionnelles et des nouveaux outils dans ma profession, mais plutôt des nouvelles manières de travailler des élèves. Ça rejoint ce que dit Hélène, parce que l'arrivée du numérique, bien sûr, y est pour beaucoup. Mais c'est plutôt l'évolution de leurs pratiques qui m'a interrogée sur la création du CDI qui avait été fait par des adultes, pour des élèves. Et il me semblait peut-être important, maintenant, de commencer à travailler pour… enfin, que les élèves fassent eux-mêmes le lieu dans lequel ils allaient travailler, car ils avaient changé leurs façons de travailler. D'où le design thinking ! HM : Du coup, ça se rejoint. En fait, je pense qu'il n'y a pas eu qu'une question. Il y a eu aussi ce que vient d'évoquer Véronique. Une autre observation qui m'a guidée, c'est de me dire : « Comment se fait-il que tous les élèves ne viennent pas au CDI ? » On attire toujours un petit peu le même type de public, des élèves qui viennent travailler, qui viennent lire, puisque c'était à peu près les deux seules propositions du CDI. Et du coup, de se dire : « Ben oui, par définition, puisque je propose de travailler et de lire, je vais attirer les travailleurs et les lecteurs. Et les autres, ils ne vont pas franchir la porte du CDI. » À tel point qu'un jour, un élève, en tout début d'année, est rentré et je le voyais très craintif. Et en fait, il a verbalisé qu'il avait peur des livres et là, ça a été pour moi un déclic, en fait, [pour réaliser] : « Ben oui, en fait, les élèves qui n'ont jamais franchi les murs ni la porte d'une médiathèque, d'un musée, ils découvrent un univers en arrivant au collège. » Et donc, qu'est-ce qu'on peut proposer pour ces élèves-là, qui ne sont pas acquis à une culture scolaire, à une culture du livre tout court, pour qu'ils puissent venir ? RF : Dans ce que vous dites toutes les deux, Véronique et Hélène, on sent une espèce de continuum entre ces espaces classiques, qui ne répondraient plus forcément aux besoins – et aux besoins des élèves notamment, évidemment –, et des espaces plus conviviaux, voire ludiques. On peut se demander : est-ce que c'est le rôle du CDI d'aller jusque-là, d'après vous deux, dans ce que vous avez pu voir et pratiquer ? Peut-être Véronique, pour commencer ? VG : En tout cas, s'interroger sur ce que les élèves font quand ils n'ont pas cours et sur ce dont ils ont besoin, ça, très clairement. Si nous pensons que l'espace scolaire doit aller au-delà de la salle de classe – et c'est ce que nous croyons –, si nous pensons que l'enseignement passe au-delà de l'enseignement dicté par des programmes, on doit s'interroger sur leurs pratiques et leurs apprentissages au-delà de la salle de classe. Et là, le CDI, le foyer, l'étude, la cour de récréation, l'arrêt de bus, le parvis devant le lycée, le parking, le parc où ils vont nous intéressent parce qu'on va les découvrir, [en train d']apprendre, à la sortie du cours ou entre deux cours. Et nous pouvons observer, pour voir comment ils apprennent, et créer nos lieux à partir de ça. Au lieu, comme le disait très bien Hélène, de faire une proposition, de faire une offre. Moi, je me suis plus intéressée à la demande – sans entrer dans une logique de marché du tout. Mais ça a changé beaucoup ma façon de faire. J'étais enseignante de discipline avant et donc, j'étais beaucoup plus portée sur l'apprentissage que je devais mener, les savoirs qu'il était important que je transmette. Mais je me suis retrouvée dans une position tout autre en gérant ce lieu : si ce lieu est vide, je n'existe plus. Donc, pour exister, je suis dans l'obligation de me tourner vers eux. Ma salle de classe, de français ou d'histoire, quoi qu'il arrive, elle sera pleine. J'aurai forcément mon public captif. Ce n'est pas le cas dans le CDI. RF : Vous avez toutes les deux ressentis le besoin de voir ce CDI autrement, notamment – et fondamentalement – la composante spatiale. Hélène, avec ce que vous appelez le « CDI capacitant », Véronique, avec la démarche de design thinking. On vous propose d'entrer un peu plus dans chacune de vos démarches, de voir comment elles peuvent inspirer les profs-doc qui nous écouteraient, mais aussi plus largement les autres et tous les usagers de l'établissement, puisque ça concerne vraiment tout le monde. Et pour le coup, un petit insert audio : trente ans après le premier CDI de Marly-le-Roi, on parle de learning center ou de « 3C », pour « centre de connaissances et de culture », et on retrouve l'idée que la conception du lieu, son aménagement dans ses différentes composantes spatiales, peut induire des usages et des pratiques pédagogiques renouvelés. [Extrait du documentaire 2, 2012] « LE PROFESSEUR-DOCUMENTALISTE : Les atouts du learning center portent d'abord sur la modularité des espaces et donc, une vision nouvelle, une pratique nouvelle de la pédagogie par le croisement de flux d'usagers différents – enseignants, élèves, personnels de vie scolaire. Un des atouts, et pas des moindres, du learning center, c'est d'abord chercher à associer la détente et le travail dans un même lieu. ÉLÈVE 1 : Ce que j'attends du learning center, c'est que les élèves et les adultes peuvent se rencontrer. Ils peuvent discuter ensemble, boire un café ensemble, passer du temps ensemble. Ils peuvent travailler même ensemble, sur différents projets. ÉLÈVE 2 : Ce que j'attends du learning center, c'est un cadre de vie meilleur au sein du lycée, notamment en essayant d'instaurer un climat calme, paisible mais également convivial entre… pas forcément qu'entre élèves, mais également entre élèves et professeurs. » [Fin de l'extrait] RF : Alors on est là trente ans après le fameux CDI de Marly-le-Roi. Hélène Mulot, on voit qu'on attribue aux espaces une capacité à susciter, ou pas, certaines pratiques chez les usagers. Ça rejoint la notion d'environnement capacitant sur laquelle vous vous appuyez ? Est-ce que vous pouvez nous expliciter cette notion ? HM : Oui, l'idée d'« environnement capacitant » n'est pas du tout née dans le contexte scolaire. Elle a été développée par Pierre Falzon notamment, qui a défini trois entrées dans les environnements capacitants. Et c'est sa troisième entrée qui nous a intéressés pour les CDI. C'est-à-dire qu'il définit un environnement capacitant comme un lieu, un endroit où on peut développer des nouvelles connaissances, des nouvelles compétences, des nouveaux savoirs, dans lequel on peut élargir cette possibilité d'action – donc élargir et avoir tout un panel d'activités –, et qui ouvre à la fois les possibilités de contrôle sur ces actions, et qui développe l'autonomie des élèves – enfin, qu'on a traduit par « autonomie des élèves ». Et du coup, ce qui nous a semblé intéressant dans cette approche, c'est justement de ne pas être focalisés sur l'aménagement et, ce qu'on a pu entendre dans l'extrait, la modularité. Donc, aménager est une partie de l'environnement capacitant, mais ce n'est pas suffisant. J'imagine qu'on va revenir dessus. HA : Oui, alors, dites-nous... Quand on a préparé cette émission, vous nous avez dit : « Moi, le CDI capacitant, je ne sais plus faire autrement. » Alors dites-nous un peu ce que ça recouvre. HM : Le CDI capacitant, effectivement, ça recouvre un petit peu ce qu'a dit Véronique au tout début. C'est-à-dire qu'on a du mal à le définir tellement tout y est possible, en fait. Tout y est tellement possible qu'il n'y a plus de règlement affiché au mur, parce que le règlement s'adapte à ce qui s'y fait. Donc le CDI, par exemple, n'est plus un lieu calme et de silence. En tout cas, pas tout le temps. À certains moments, oui. Si les élèves décident qu'ils viennent lire et qu'ils ont besoin de calme, oui, ça va être un lieu calme. Mais si l'heure d'après, ce sont des élèves qui ont envie d'utiliser des jeux de la ludothèque ou de faire du travail coopératif, on ne va plus pouvoir imposer le silence, en fait. Donc, ça passe par ça. En fait, l'approche, ça a été de définir « l'apprenance » – qui va de pair avec l'environnement capacitant. C'est-à-dire définir des temps où les élèves viennent apprendre au CDI. Et en fait, pour moi, ils viennent tout le temps apprendre et ça a permis de revisiter complètement la posture. C'est-à-dire que les élèves viennent apprendre dans un cadre de séance dirigée, ce qu'on sait faire en tant qu'enseignants dans le cadre notamment de l'EMI, pour nous, les profs-doc, et quelle que soit la pédagogie qui est développée d'ailleurs – ça peut être une pédagogie coopérative, une pédagogie par projet, la classe dehors… Il n'empêche que c'est l'enseignant qui est à l'origine de cet enseignement-là. Et les élèves sont là pour apprendre des choses que l'enseignant a décrétées parce qu'il y a des programmes et parce que, voilà, il y a un projet qui a été défini par les enseignants. Le deuxième type d'approche, c'est d'avoir des pédagogies de projet, des projets en tout cas, où des élèves volontaires viennent s'inscrire. Alors là, on pense tout de suite aux clubs qu'on peut avoir dans les CDI, notamment. Et les clubs peuvent être très variés. Ça peut aller de clubs un petit peu classiques qu'on peut avoir au CDI – un club journal, un club autour des médias –, mais ça peut être des clubs… Dernièrement, on a vu fleurir un club « biodiversité » qui investit régulièrement le CDI par exemple, un club autour d'une grainothèque… Et le dernier élément, c'est de se dire qu'on a des temps où les élèves sont en auto-apprentissage, où l'enseignant, le prof-doc n'a pas décrété ce que les élèves allaient faire et où il n'interdit a priori pas grand-chose, du moment que l'élève est en situation d'apprentissage. Et en réalité, tout peut être situation d'apprentissage. Donc, à partir de là, effectivement, les interdits sont moins nombreux. RF : Véronique, est-ce que ça résonne avec ce que vous avez pu pratiquer ? Hélène parle d'environnement capacitant, d'apprenance… Et puis leur concrétisation dans les pratiques, avec des clubs, avec de l'auto-apprentissage, par exemple ? VG : Alors moi, je suis en lycée, donc j'ai le sentiment que c'est plus facile, peut-être, pour moi. Parce qu'on a même pu aller jusqu'à expérimenter que ces trois types d'activités que proposent les trois types d'apprentissages – qui sont identifiés très clairement par Hélène – ont même tout intérêt à coexister… Eh bon, il faut un CDI relativement grand, mais j'ai l'impression que c'est encore plus facile à faire avec les lycéens parce que de ce fait, ils s'inspirent les uns les autres. C'est-à-dire que ceux qui sont en train de travailler tranquillement, de manière très concentrée, vont presque donner envie à ceux qui sont en train de faire des jeux d'échecs, et ceux qui sont en train de jouer aux échecs vont presque donner envie à ceux qui sont en cours sur la validation des sources, qui se disent : « Tiens, mais je vais revenir, moi, jouer aux échecs la prochaine fois. » Donc, c'est non seulement multiplier ces moments – c'est là où on rejoint peut-être la modularité de l'espace –, c'est rendre possibles ces moments en même temps. (C'est très à la mode, je crois, le « en même temps »…) Et ça permet donc de montrer à chacun qu'il est capable de faire ça, alors qu'il n'y aurait pas pensé. On rejoint le capable, le fameux « to be able ». En fait, il découvre sa capacité dans l'autre. Lui, il n'est pas venu du tout pour ça et il se rend compte que ce lieu propose ça. Il peut le faire. Des élèves de terminale le font, ils sont en seconde, ça leur donne même envie parce que ce sont des grands… Et je pense qu'on est dans du capacitant au pluriel… je ne sais pas trop comment dire. HA : Hélène ? HM : Et on voit bien le rôle du prof-doc, qui est tout à fait passionnant, là. C'est d'être en capacité d'observer toutes ces activités qui peuvent avoir lieu en simultané et d'aller étayer ces apprentissages qui peuvent effectivement se faire, en se disant : « Tiens, lui, il regarde telle activité… » Donc, motiver à revenir, motiver à apprendre, susciter aussi les interactions entre élèves, dire : « Moi je ne sais pas te répondre, mais si on regarde là, tu as des élèves plus grands qui savent très bien faire… » Et du coup, se mettre aussi en retrait pour pouvoir aller interpeller sans arrêt les élèves et les motiver à « s'apprendre entre eux ». Ça rejoint l'idée de classe mutuelle, en fait. RF : Vous voulez rebondir, Véronique ? VG : En fait, tout ce que vient de dire Hélène met en évidence deux choses pour moi, qui ont été nouvelles avec cette approche : c'est la nécessaire créativité du prof-doc – c'est-à-dire qu'il nous faut aller chercher, aussi, d'autres propositions. Nos élèves ne vont pas pouvoir tout inventer. Il faut qu'on mette une machine à coudre, on ne sait jamais. Et puis peut-être que ça ne marche pas. Il faut qu'on mette un piano, on ne sait jamais. Et puis peut-être que ça ne marche pas. Il faut les écouter, parce que le piano, ils vont peut-être en avoir l'idée. Mais il faut qu'on aille chercher ailleurs, et même peut-être qu'on les encourage à aller faire leurs courses ailleurs, dans d'autres espaces. Nous, il faut qu'on soit tout le temps en veille, mais pas la veille documentaire au sens propre du terme, la veille sur : comment les jeunes apprennent quand ils sont dans un café ? comment les étudiants apprennent quand ils discutent entre eux ?… Voilà. Pour qu'on leur apporte ces moyens-là, qu'ils puissent quitter le lycée en sachant faire tout ça, ou en tout cas en sachant le proposer. Et la deuxième chose, c'est ce fameux tutorat qui se fait sans nous. Les élèves vont finir par s'approprier le lieu, c'est-à-dire qu'on leur donne les clés, vraiment, du CDI. Ils vont se rendre compte que tout est possible. À nous ensuite de mettre le cadre, car tout n'est pas vraiment possible. C'est à nous de définir jusqu'où on va. Mais ils vont arriver en nous disant : « Ça manque de plantes vertes. » OK, alors : « Qui s'en occupe ? Où on les met ? Comment on les cultive ? Comment tu mets de l'engrais ? » Et puis finalement : « Ben non, parce qu'en juillet et août, tout crève. Donc, non. » Voilà. Mais c'est complètement différent. On rejoint aussi l'idée de règlement du CDI. Le seul règlement, c'est la loi française et, éventuellement, le règlement de l'établissement. HA : Hélène, vous souhaitiez réagir aussi ? HM : Je souhaitais surtout compléter pour dire qu'effectivement, le rôle du prof-doc est là pour mettre à disposition tout un tas de dispositifs favorables à l'acte d'apprendre. Et comme tout, a priori, peut être support d'apprentissage, autant ne rien s'interdire. Et c'est vrai que les tiers-lieux de type « makerspace » et les tiers-lieux de type « médiathèque » sont très inspirants, en termes de possibles. En tout cas, nous, c'est ce qui nous a énormément inspirés en termes de ressources et aussi de dispositifs. Et là, pour moi, le professeur-documentaliste a tout intérêt à réfléchir à comment il accompagne les dispositifs. Parce qu'il ne suffit pas de mettre à disposition une imprimante 3D, un robot ou un jeu pour que ces supports, ces ressources, soient utilisés. Donc il est vrai qu'accompagner les dispositifs, ça passe à la fois par un travail sur la coopération – ça veut dire quoi coopérer ? Ça passe par un travail sur l'attention – ne pas déranger les autres aussi, et le respect. Et ça passe par le développement des compétences psychosociales. HA : Je vous propose de rentrer un peu dans la démarche centrée sur l'usager qui a été développée notamment dans le CDI de Véronique. Mais avant, un petit extrait audio. C'est plus proche de nous dans le temps, c'est tout récent. C'est au lycée Bergson, à Angers. Les deux professeurs-documentalistes ont organisé un hackaton pour repenser leur CDI. Ils ne le trouvaient pas très satisfaisant… Ils avaient deux lieux distincts avec les élèves du lycée d'un côté et les élèves des classes préparatoires de l'autre. Et ils cherchaient ce qu'ils pourraient faire et donc, ils nous parlent de leur démarche. [Extrait du documentaire 3, 2021] « LE PROFESSEUR-DOCUMENTALISTE : Le principe du hackathon, c'est de réunir un certain nombre de personnes qui doivent réfléchir ensemble pour aboutir à un projet à la fin de la journée. Alors, pour les élèves qui ont participé directement au hackathon, leurs retours ont été très positifs. Ils ont beaucoup aimé participer à cette journée avec nous. Donc, ce qu'ils ont trouvé intéressant, je pense, c'était d'être justement au centre d'un événement dans lequel ils se retrouvaient un petit peu à égalité avec des professeurs ou des adultes du lycée, qu'ils ne connaissaient pas forcément, ou même des professionnels extérieurs. Et ça leur a permis également de voir les rôles de chacun dans un établissement scolaire, d'avoir un petit peu le point de vue d'un professeur quand il vient au CDI – ce n'est pas du tout celui d'un élève, évidemment, qui peut venir juste en libre-service, en consultation de documents ou alors en classe –, et également, ils ont vu aussi, peut-être, le point de vue des professeurs-documentalistes qui, eux, sont chargés de gérer le lieu. Le fait d'être confrontés aux regards d'usagers et également de non-usagers, qui nous ont expliqué pourquoi ils ne venaient pas au CDI, ça nous a permis un petit peu de remettre en question notre mode d'organisation, notre accueil. » [Fin de l'extrait] HA : Alors, le hackathon, c'est une des différentes techniques, méthodologies, qui mettent cette expérience de l'usager, en l'occurrence des élèves, au centre de la réflexion. Véronique Gardair, vous, vous avez mis en œuvre cette « démarche design thinking » et donc, est-ce que vous pouvez nous dire quelles sont les étapes, les prérequis ? Alors, rapidement, parce que je sais qu'il y a eu énormément d'éléments, ça a été un long processus, mais nous dire en quelques mots comment ça s'est passé ? VG : Alors, comme le hackathon et, je crois également, comme l'espace capacitant, on s'est inspiré d'autres domaines que l'Éducation nationale et on a été volé le design thinking au domaine des designers, comme son nom l'indique, qui posent un usager du tabouret sur le tabouret quand ils le fabriquent. Et donc, c'est celui qui est assis sur le tabouret à toutes les étapes de la fabrication qui guide le créateur, en disant : « Là, c'est impossible, je ne suis pas du tout confortablement installé, c'est trop bas, c'est trop haut, etc. » Donc, l'idée fondatrice du design thinking, c'est : « On ne fait que pour l'usager, l'usager guide. » Comme on le dit dans le hackathon, l'usager ou le non-usager, celui qui ne s'assiérait jamais sur ce tabouret, on le force à s'y asseoir pour qu'il nous dise pourquoi il ne s'y assoit jamais. Et là, on passe par trois étapes – nous, on les a réduites à trois, la méthode peut aller jusqu'à cinq. La première, c'est l'« inspiration ». On ouvre toutes les portes, on est vraiment dans la divergence. Tout est possible. Tout est possible et en même temps, on se met « à la place de », ce sont les deux mots d'ordre. Il faut donc aller s'inspirer ailleurs, faire sortir nos usagers de l'école pour qu'ils aillent voir ailleurs, d'autres espaces où ils se sentiraient bien pour apprendre. Et en même temps, il faut se mettre à leur place et donc, il faut enquêter observer, questionner celui qui est en train d'apprendre : pourquoi il y est bien ou pourquoi il n'y est pas bien. Notre deuxième étape, c'est l'« idéation ». Ces mots sont tirés de l'anglais, donc ne sont pas très agréables, peut-être, en français… C'est la partie créativité à partir de cette inspiration, qui était déjà très divergente, on continue à aller très loin, à diverger. Et on essaie d'inventer, d'inventer avec un espace qui est donné, mais tout est possible aussi : « Si vous voulez pendre des hamacs au plafond, allons-y ! » On étudie chaque proposition et on en discute avec plein de méthodes qui sont mises à disposition. D'ailleurs, je me suis inspirée pour beaucoup sur un bouquin, Animer des séances de créativité, je crois, qui donnait plein de pistes. Et la troisième étape, c'est l'« implémentation ». C'est un mot anglais très moche – mais j'ai bien aimé garder les trois « i » – qui est, en fait : « Ça y est, on converge, on va faire ce qui est possible. » Et donc, on doit mettre autour de la table toutes les contraintes : les contraintes de sécurité, les contraintes financières, juridiques, pédagogiques, les contraintes des missions du documentaliste, de l'espace, etc. Et on va donc passer par une phase très difficile, qui est de réduire les possibles, mais de rendre « lucides » les inventions. Le but, c'est d'arriver à faire. Donc, ce n'est pas de dire : « Maintenant que vous avez rêvé, rien n'est possible. » L'animateur a ce rôle difficile, d'arriver à ce que le hamac soit possible, d'une manière ou d'une autre. Ou en tout cas que l'élève, avant qu'il ne quitte le lycée, ait vu dans le CDI une de ses idées vivre. Cette technique fonctionne, elle est difficile et elle nous oblige à arrêter de penser avec cette phrase horrible : « Je crois que c'est bien pour lui. » RF : Alors justement, Véronique, ça nous permet de rebondir sur une question qui n'est pas si anodine que ça : ces techniques mettent donc l'usager au centre de la conception de l'espace. C'est-à-dire que l'usager, ce sont les élèves seulement ? Ce sont les autres profs, les professeurs-documentalistes ? Qui est l'usager, au final ? VG : Normalement, si j'étais une bonne documentaliste, je devrais vous dire : tout le monde, toute la communauté scolaire. Dans la réalité des faits, mon objectif, c'était que le CDI du lycée Ruffié ne soit plus le lieu idéal pour que les profs y travaillent – ce qu'il était devenu. Mon objectif, c'était que les élèves y reviennent, que les élèves s'y sentent bien et pas uniquement ceux qui étaient des futurs profs ou des fils de profs. Donc, il fallait un petit peu remettre le CDI dans les mains des élèves. Moi, j'ai donc choisi ces usagers-là, en particulier. Par leur travail, on s'est rendu compte finalement qu'on avait besoin des profs autour de la table, qu'on avait besoin des agents autour de la table, qu'on avait besoin des parents autour de la table, non pas en tant qu'usagers, mais en tant qu'accompagnateurs dans la créativité, et également à la toute fin, dans l'implémentation. Mais ça a été un parti pris lié au diagnostic de notre établissement. Et donc moi, je me suis tournée vers l'usager-élève. Mais l'étape suivante, là, ce serait de chercher maintenant à ce que cet espace puisse accueillir les profs, les parents, les agents, etc. Qu'eux aussi s'y sentent bien. Alors que là, pour qu'ils s'y sentent bien, il faut qu'ils se mettent à la place de l'élève ou qu'ils y accompagnent des élèves. HA : Hélène ? HM : On voit bien, à travers ce que vient de dire Véronique, que ce type de projet collectif aide à la prise de conscience d'un pouvoir d'agir sur un environnement – on revient encore à cette idée d'environnement – et que ça passe par un pouvoir d'agir individuel. Il faut que chaque élève soit en capacité d'être force de proposition. Mais ça passe aussi par avoir envie d'insuffler et de transformer ces espaces. Et pour avoir envie de les transformer, ça passe par plein de choses, et notamment de la motivation, de la curiosité, par un sentiment d'appartenance à une communauté aussi. Et par, certes, répondre à des besoins. Et là j'insisterais, si vous me le permettez Véronique, sur la phase [de recueillement] des besoins qui est très importante parce qu'effectivement – j'ai eu le cas –, si on veut un cheval au milieu du CDI, on ne va pas pouvoir y répondre immédiatement. Donc, beaucoup de frustrations à la fin. Mais en réalité, ça permet aussi de détricoter : quel est le besoin qui se cache derrière cette envie d'avoir un cheval au milieu du CDI ? Et en réalité, c'était le besoin de détente, le besoin de bouger. Et on peut tout à fait y répondre de manière très concrète, sans avoir besoin de mettre un cheval au milieu du CDI. VG : En fait, cette méthode permet de faire les choses à l'envers, enfin, d'une autre manière. Traditionnellement, on identifie les besoins par un diagnostic et on cherche à y répondre. Cette méthode permet, à l'issue, de voir clairement les besoins et de voir clairement les missions du lieu. Ça a obligé les élèves à définir ce qu'était le CDI par rapport à l'étude et par rapport au foyer. Si j'avais commencé par leur dire : « Qu'est-ce que le CDI ? », j'aurais eu les réponses qu'ils savaient que j'attendais. Là, ils ont redéfini ensemble, en disant : « Ça, ça sort du CDI, ça ne peut pas marcher au CDI, il faut le mettre au foyer. » Ils ont d'eux-mêmes sorti des choses – je pensais qu'ils allaient insister pour les mettre au CDI : les jeux, ils les ont sortis du CDI. D'eux-mêmes. Voilà. Pour eux, certains jeux, oui, certains jeux, non. C'est dans leurs besoins. Ils ont finalement approché leurs besoins après avoir fait le travail de créativité. C'est très surprenant. Ce n'est pas forcément par la raison, par l'identification raisonnée de nos missions et des besoins qu'ils sont arrivés à l'aménagement de l'espace. On a commencé par l'inverse. Ils ont commencé par dire : « Un cheval » et ensuite, ils ont dit : « Ça n'a rien à faire là », ou : « On va faire un cheval, mais ce sera un sofa en forme de cheval, pour lire. » Alors que si je leur avais dit : « Quels sont les besoins ? », je serais revenue à une méthode très traditionnelle, très connue, très scolaire, où je ne sais plus s'ils parlent d'eux-mêmes ou s'ils me disent ce que j'ai envie d'entendre. RF : Je vous propose qu'on descende de cheval et puisqu'on arrive tout doucement à la fin de la troisième partie de l'émission, de vous demander à toutes les deux, chacune à votre tour, d'évoquer un ou deux des effets, des résultats principaux que vous avez pu voir, ressentir, autour de vos projets. En commençant peut-être par Hélène Mulot ? HM : Il faut en choisir qu'un, alors qu'évidemment, ils sont multiples… Mais pour en citer un et insister là-dessus, c'est la remise en question de ma propre posture. C'est-à-dire que je me demande sans arrêt comment enrichir l'environnement pour qu'il soit toujours plus capacitant et qu'il soit toujours plus inclusif. Au-delà de « capacitant », vous avez bien compris que l'enjeu, c'était un fort enjeu d'inclusion et de participation culturelle derrière. C'est réfléchir sans arrêt à : « Qu'est-ce que je propose pour que les élèves entrent en relation et développent toutes les compétences qui sont inhérentes à ça ? Comment est-ce qu'ils sont bien dans la réciprocité ? », c'est-à-dire que ce ne sont pas toujours les mêmes qui sont forces de proposition et d'autres qui sont plus spectateurs… C'est un énorme point d'attention à la manière dont sont accueillis les élèves. Et puis, c'est un point d'attention sur la qualité de la relation qu'on peut avoir avec eux et, de manière très symbolique, interroger la place du bureau au sein du CDI, et la manière dont on est assis autour de ce bureau. HA : Véronique, sur les effets ? VG : En fait, je répondrais exactement la même chose qu'Hélène. C'est très fatigant, ces méthodes [rires]. Parce que c'est très inconfortable, parce qu'à peine on les met en place que déjà [les élèves] ont d'autres idées. Rien n'est stable, rien n'est fini, et c'est pour ça que « attraper par l'espace », c'est super mais c'est très inconfortable parce que notre bureau et notre chaise sont censés changer tout le temps. Ils arrivent toujours avec des nouvelles idées, une fois qu'ils ont compris comment ça fonctionnait. Non seulement on doit leur proposer beaucoup, mais ils nous proposent beaucoup. Et si on garde cette espèce d'ouverture à toutes leurs propositions, nous n'avons plus de bureau… HM : Je voulais compléter sur la fatigue, en fait. A priori, c'est fatigant les premiers temps, mais ensuite, en réalité, c'est beaucoup plus reposant parce que les élèves deviennent très vite autonomes. Quand ils entrent dans le CDI, ils savent très bien ce qu'ils ont envie de venir faire, puisqu'ils viennent faire quelque chose et pas juste échapper à une heure d'étude et arriver pour errer dans le CDI. Ou même s'ils le font, nous, on sait les accueillir. Et du coup, je trouve que c'est beaucoup moins fatigant pour moi, parce que je suis moins en posture de faire la police au sein du CDI. HA : Merci Hélène. Alors je pense qu'on a entendu beaucoup de choses autour de l'inspiration et je vais vous demander une dernière inspiration, chacune, très rapidement, quelque chose que vous avez envie de partager avec nous. Et on commence par Véronique. VG : J'ai essayé de me limiter à un livre, enfin une étude qui m'a beaucoup inspirée. Ce sont tous les travaux de François Taddéi sur la société apprenante. Voilà, c'est encore ma bible. HA : Très bien. Merci. Hélène ? HM : Eh bien pareil, j'ai réfléchi à ce qui m'avait beaucoup inspirée ces dernières semaines et je dirais que c'est la fresque du climat et la fresque du numérique. Parce que je pense qu'il y a des énormes enjeux derrière, en termes « citoyens » et de développement durable, évidemment, mais aussi en termes de manière d'apprendre. C'est-à-dire que le fond est important mais la forme aussi, la manière dont se passent ces ateliers, ça a été très inspirant. Donc n'hésitez pas à aller voir le site. HA : Alors, les deux inspirations que vous avez [partagées] rejoignent notre précédente émission sur l'Anthropocène. J'en profite pour faire un petit aparté et je me permets aussi d'ajouter tous les outils que l'on trouve sur le site Archiclasse et qui sont intéressants aussi, pour lancer des démarches de ce type-là. RF : Complètement, des indispensables, tu as raison Hélène. Pour conclure et rester dans l'inspiration, on va s'inspirer tout simplement de vous deux. J'ai noté des citations pendant que vous parliez, Mesdames. Donc, du côté de Véronique Gardair, qui nous dit : « Il y a une nécessaire créativité du prof-doc. » Voilà, je trouve que beaucoup de choses sont dites dans cette phrase. Et du côté d'Hélène Mulot : « Puisque tout est possiblement support d'apprentissage, autant ne rien s'interdire. » On a parlé de machine à coudre, de piano, et même d'un cheval dans un CDI. Donc, je pense que c'est une émission qui va faire bouger les réflexions des profs-doc. En tout cas, un grand merci à toutes les deux pour ce temps partagé, le partage de vos pratiques et de vos inspirations.

LE MINI JOURNAL
L'info Junior - vendredi 29 avril 2022

LE MINI JOURNAL

Play Episode Listen Later Apr 29, 2022 2:41


Sommaire :Emmanuel Macron a été réélu président de la RépubliqueLe sentier pieds nus Sensoried rouvre à MuttersholtzUn défi « J'y vais » à vélo est organisé du 2 au 22 mai : tu pourras par exemple aller à l'école à vélo.La semaine a débuté par une actualité politique avec le deuxième tour des élections présidentielles. Emmanuel Macron a été réélu président de la République pour un deuxième quinquennat. En Alsace aussi Emmanuel Macron arrive en tête avec 56% des voix, contre 59% au niveau national.Dimanche ça sera le 1er mai, la fête du travail. Traditionnellement on va cueillir du muguet en forêt ou alors on en offre aux personnes que l'on aime bien car on dit que le muguet est un porte-bonheur. En raison de ce jour férié dimanche, il n'y aura ni bus ni tram à Colmar, Strasbourg et Mulhouse. Et puis le château du Haut-Koenigsbourg tout comme le Vaisseau à Strasbourg seront fermés ce dimanche toute la journée.Comme une mini tornade en Alsace du Nord… Un phénomène de type tuba a été observé à Niederbronn les Bains, lundi vers 15h30. Un évènement météorologique rarissime dans la région.Pour faire connaître la maladie de sa fille Lili...

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Comment va le Brésil? Après deux ans de pandémie, à 6 mois des élections, et en plein Carnaval

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Apr 22, 2022 48:29


Traditionnellement prévu en février, le carnaval de Rio a dû être reporté du 20 au 30 avril 2022, nouvelle conséquence de la pandémie. Evènement populaire majeur, mondialement connu, la dernière édition du carnaval en 2020 avait attiré près de 7 millions de personnes. Après 2 ans de crise sanitaire, l'enthousiasme de la reprise est mis à rude épreuve dans un pays durement touché et fortement endeuillé avec près de 660 000 décès liés au Covid, des chiffres par ailleurs sous-estimés. À ce titre, le bilan du président Jair Bolsonaro est particulièrement critiqué. Si l'économie repart peu à peu, l'inflation, à plus de 10% est au plus haut depuis 6 ans et menace le pouvoir d'achat des Brésiliens les plus pauvres. Avec un taux de chômage à plus de 13%, en 2021, des inégalités toujours plus grandes, un taux de criminalité élevé, le futur semble de plus en plus difficile à construire dans ce pays de plus de 210 millions d'habitants. L'élection présidentielle d'octobre 2022 et le retour de l'ex-président Lula dans la course annonce une campagne électorale à couteaux tirés. Quel est l'état de la société brésilienne ? Pourra-t-elle sortir de la crise ?   Avec : - Adriana Moysés, journaliste au service brésilien de RFI.  - Anaïs Flechet, historienne à l'Université Paris-Saclay et co-autrice de Histoire culturelle du Brésil (éditions de l'Institut des Hautes Études d'Amérique Latine)  - Daniel Veloso Hirata, sociologue, spécialiste des marchés illégaux, du contrôle territorial armée et la violence policière à Rio de Janeiro, professeur à l'Université Fédéral Fluminense et coordinateur du Groupe d'Études des Nouveaux Illégalismes GENI/UFF. Un reportage de Sarah Cozzolino, correspondante pour RFI à Rio. Après deux ans d'absence en lien avec la pandémie, le carnaval a bien débuté ce mercredi 20 avril 2022. Un rendez-vous festif qui avait manqué aux amateurs des défilés mais surtout à ceux qui font le carnaval : danseurs, monteurs de chars, couturières… la plupart viennent des quartiers les plus pauvres de la ville et ont souffert économiquement de l'absence du carnaval. À la veille du début du défilé, notre reporter s'est rendue à la cité de la Samba et à la dernière répétition de l'école de samba « Unidos da Vila Isabel ».  Programmation musicale : ► Minhas Irmas Livres e fortes  - Livia Cruz  ► Pupila - Anavitória

7 milliards de voisins
Comment va le Brésil? Après deux ans de pandémie, à 6 mois des élections, et en plein Carnaval

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Apr 22, 2022 48:29


Traditionnellement prévu en février, le carnaval de Rio a dû être reporté du 20 au 30 avril 2022, nouvelle conséquence de la pandémie. Evènement populaire majeur, mondialement connu, la dernière édition du carnaval en 2020 avait attiré près de 7 millions de personnes. Après 2 ans de crise sanitaire, l'enthousiasme de la reprise est mis à rude épreuve dans un pays durement touché et fortement endeuillé avec près de 660 000 décès liés au Covid, des chiffres par ailleurs sous-estimés. À ce titre, le bilan du président Jair Bolsonaro est particulièrement critiqué. Si l'économie repart peu à peu, l'inflation, à plus de 10% est au plus haut depuis 6 ans et menace le pouvoir d'achat des Brésiliens les plus pauvres. Avec un taux de chômage à plus de 13%, en 2021, des inégalités toujours plus grandes, un taux de criminalité élevé, le futur semble de plus en plus difficile à construire dans ce pays de plus de 210 millions d'habitants. L'élection présidentielle d'octobre 2022 et le retour de l'ex-président Lula dans la course annonce une campagne électorale à couteaux tirés. Quel est l'état de la société brésilienne ? Pourra-t-elle sortir de la crise ?   Avec : - Adriana Moysés, journaliste au service brésilien de RFI.  - Anaïs Flechet, historienne à l'Université Paris-Saclay et co-autrice de Histoire culturelle du Brésil (éditions de l'Institut des Hautes Études d'Amérique Latine)  - Daniel Veloso Hirata, sociologue, spécialiste des marchés illégaux, du contrôle territorial armée et la violence policière à Rio de Janeiro, professeur à l'Université Fédéral Fluminense et coordinateur du Groupe d'Études des Nouveaux Illégalismes GENI/UFF. Un reportage de Sarah Cozzolino, correspondante pour RFI à Rio. Après deux ans d'absence en lien avec la pandémie, le carnaval a bien débuté ce mercredi 20 avril 2022. Un rendez-vous festif qui avait manqué aux amateurs des défilés mais surtout à ceux qui font le carnaval : danseurs, monteurs de chars, couturières… la plupart viennent des quartiers les plus pauvres de la ville et ont souffert économiquement de l'absence du carnaval. À la veille du début du défilé, notre reporter s'est rendue à la cité de la Samba et à la dernière répétition de l'école de samba « Unidos da Vila Isabel ».  Programmation musicale : ► Minhas Irmas Livres e fortes  - Livia Cruz  ► Pupila - Anavitória

Queen talk
Épisode #28 - Être une femmes dans une job traditionnellement réservée aux hommes

Queen talk

Play Episode Listen Later Apr 3, 2022 31:58


J'ai le bonheur de recevoir Pascale Hamel. Pascale est une entrepreneure générale en construction pis elle participe (en TA à part de ça) à Méli-Rénove, le show de Mélissa Normandin Roberge. Elle a créé Femme de la construction et elle accompagne des femmes dans un changement de carrière vers un métier anciennement destiné aux hommes. Elle est ben populaire sur Tik Tok pis en plus d'être drôle et attachante, on se rend compte grâce à elle que tout est possible. Que d'être une femme ne devrait jamais être une limitation. Elle a à coeur de mettre en lumière les femmes de la construction et de créer une communauté solide pour que toutes puissent s'entraider. Elle accueille les femmes qui souhaitent repousser les limites de leur aptitudes manuelles. Peu importe le défi ou projet de construction, elle met l'accent sur la fierté et l'épanouissement. À quel point c'est hot mettons?   Pour la suivre sur Facebook : https://www.facebook.com/madameconstruction Instagram : https://www.instagram.com/femmedelaconstruction/ Tik Tok : https://www.tiktok.com/@pascalevip

Nostalgie - Le Top 5
La playlist des tubes pour fêter la Saint Patrick

Nostalgie - Le Top 5

Play Episode Listen Later Mar 17, 2022 2:10


Ce soir, c'est la Saint Patrick, le saint patron irlandais ! Traditionnellement c'est l'occasion d'aller fêter ça dans un pub, si possible irlandais….Mais on écoute quoi comme musique irlandaise pour aller avec ça

Nostalgie - Le Top 5
La playlist des tubes pour fêter la Saint Patrick

Nostalgie - Le Top 5

Play Episode Listen Later Mar 17, 2022 2:10


Ce soir, c'est la Saint Patrick, le saint patron irlandais ! Traditionnellement c'est l'occasion d'aller fêter ça dans un pub, si possible irlandais….Mais on écoute quoi comme musique irlandaise pour aller avec ça

Moi, 4.0 - la quarantaine rugissante .
97 - comment la pratique de la manifestation consciente par la loi de l'attraction et autres lois de l'Univers peut t'aider à créer ta plus belle vie

Moi, 4.0 - la quarantaine rugissante .

Play Episode Listen Later Mar 15, 2022 54:42


Interessée par mon offre de coaching ? TU peux m'en dire plus sur tes attentes lors d'un entretien découverte gratuit. Réserve ici! Rejoins moi sur Instagram pour de l'inspiration et des bonnes vibes au quotidien! Notes de l'épisode : Tu peux être et avoir tout ce que tu souhaites. TU peux être l'heroine de ta propre production. Lâcher prise, avoir la foi et passer à l'action avec amour Rêver et envisager son existence comme un film est la seule manière réaliste de vivre sa vie! Traditionnellement : on essaie de contrôler l'avenir en interprétant notre situation courante au prisme du passé ; ça n'a pas de sens et ce n'est pas ainsi qu'on cree quoi que ce soit de nouveau! Oh mais en general, ça ne marche pas comme ca, on peut pas tout avoir, la vie c'est comme ça… regarde autour de nous la moyenne des gens blah blah blah… Pourquoi devrions nous vouloir vivre la vie de tout le monde? ON se doit d'être visionnaire - pensons à Leonard de Vinci par exemple, ou Elon Musk ou Mark Zukerberg, ou à n'importe quelle invention exceptionnelle qui a revolutionné le monde Dans notre carrière au moment d'une reconversion, dans notre démarche d'entrepreneuriat …répondre à un besoin qui n'est pas adressé , ou le faire d'une manière différente Dans nos relations humaines - ré-inventer l'amour Je ne veux pas m'engager avec un nouveau partenaire parce que j'ai fait l'experience de la douleur des ruptures… je suis indépendante, je n'arrive pas à me poser avec une seule personne, je suis bisexuelle, … mais qui sait ce que sera cette relation dans 2 ans? Elle sera complètement différente si tu te donnes la peine de l'inventer comme tu veux qu'elle soit Le problème …CEST EFFRAYANT! La nouveauté fait peur, sortir des rails, ne pas se conformer aux modèles Loi de l'attraction pour manifester consciemment est le seul outil qui m'a permis de dépasser les peurs et les pensées limitantes Parce que le principe est : le “comment” n'est pas mon job! Il est complètement naturel de ne pas avoir toutes les réponses et tout prévu quand on est au debut du chemin Tu ne peux pas faire un plan alors meme que tu ne vis pas les circonstances qui surgissent forcement sur une nouvelle route Dépasser le besoin de ‘se sentir prête!' Réhabiliter nos désirs - “désirer c'est mal!” Dépasser la mentalité du manque et laisser place à l'abondance Ré-enchanter sa vie, y faire entrer plus de magie au quotidien , faire place à un minimum de positivité Guérir ce qui a besoin d'être guéri Se découvrir soi-même - “je suis mon job le plus important et tous mes projets ne sont que le reflet de mon dev perso et de mon expansion” L'Univers est en constante expansion. Et ce sont nos désirs qui participent à cette expansion. Energie en constante expansion. Toi qui desires plus ce n'est que la chose la plus naturelle dans l'Univers. Desirer = créer --- Send in a voice message: https://anchor.fm/clio-empireofnow/message

Conscience Soufie
Le principe féminin chez Ibn ‘Arabî, avec par Gracia López Anguita

Conscience Soufie

Play Episode Listen Later Mar 8, 2022 80:43


Conférence du dimanche 6 mars 2022 à 18h30 sur "Ibn ‘Arabî : Le principe féminin", avec par Gracia López Anguita, enseignante de pensée arabo-islamique classique au Département des Études arabes et islamiques de l´Université de Séville ; Dans les œuvres les plus spéculatives d'Ibn ‘Arabî, nous trouvons la présence constante de l'élément cosmologique féminin nécessaire pour que la création divine se déploie et se manifeste. Traditionnellement considéré comme passif ou réceptif, cet élément se révèle dans ces œuvres comme dynamique, actif et passif à la fois, et en relation étroite avec le monde de "l'écriture divine" et le binôme Intellect-Âme. Gracia López Anguita est enseignante de pensée arabo-islamique classique au Département des Études arabes et islamiques de l´Université de Séville. Elle a étudié la philologie arabe à l'Université de Grenade et elle est docteure de l'Université de Séville (2014). Son domaine de recherche est celui du soufisme d´Ibn `Arabî et son école, pour lequel elle a reçu le prix Jeunes Chercheurs de la SEEA (Société Espagnole d'Études Arabes) (2008) et le prix de thèse de l'Université de Séville (2017) pour son travail `Uqlat al-mustawfiz de Muhyiddin ibn `Arabi (1165-1240), Traducción crítica y estudio. Vous pouvez retrouver un dossier spécial « Muhyî al-Dîn Ibn ‘Arabî (1165-1240) » sur notre site : https://consciencesoufie.com/muhyi-al-din-ibn-arabi/ Pour plus d'informations visitez notre site: https://consciencesoufie.com/

Reportage International
En Arabie saoudite, l'industrie du jeu vidéo est en pleine expansion

Reportage International

Play Episode Listen Later Feb 26, 2022 2:23


Selon une étude du Boston Consulting Group publiée en fin d'année dernière, le marché du jeu vidéo en Arabie saoudite pourrait atteindre les 6,8 milliards de dollars d'ici à 2030. Ce qui représente un taux annuel moyen de croissance de 22%. La popularité du jeu vidéo n'est pas un phénomène nouveau dans ce pays du Golfe, mais les réformes sociales et religieuses favorisent son développement. De notre envoyé spécial à Riyad, Dans l'un des nombreux espaces de gaming à Riyad, Abdulmalek joue à Fortnite sur un ordinateur. Ce jeune saoudien de 20 ans est un client régulier. « C'est un endroit amusant si tu n'as pas de PC à la maison et c'est bien pour rencontrer des gens », dit-il. Le jeu vidéo est devenu un divertissement majeur en Arabie saoudite où plus de la moitié de la population a moins de 30 ans. « Nos clients ont de 8 ans jusqu'à la quarantaine », explique Ibrahim al-Hamzah, le cofondateur du lieu. « Ces trois dernières années, nous avons remarqué un mix entre les clients masculins et féminins. Donc on voit cette mixité et nous apprécions cela. » Diversifier l'économie saoudienne Le lancement de la Vision 2030, il y a un peu plus de cinq ans, a favorisé ce développement. Cette stratégie a pour objectif de diversifier l'économie saoudienne encore dépendante des revenus pétroliers. L'amélioration de la qualité de vie dans ce pays conservateur est l'un des moyens pour y parvenir. Quand nous avons ouvert notre premier espace, c'était avant le début de la réinvention saoudienne. Traditionnellement parlant, les choses avançaient à un rythme bien plus lent. Les régulations évoluaient aussi à un rythme beaucoup plus lent que maintenant. Le divertissement, sous toutes ses formes, était encore un sujet bien trop délicat. Et les jeux vidéos étaient considérés comme une perte de temps. Il y avait plein de malentendus à ce sujet.  ► À écouter aussi : En Corée du Sud, le jeu vidéo, tout sauf un divertissement De nombreuses startups dans le secteur se développent Aujourd'hui sur une population totale d'environ 35 millions d'habitants, 67% des Saoudiens sont considérés comme des amateurs de jeux vidéos, selon certaines études. L'Arabie saoudite est donc un marché porteur pour l'industrie. De nombreuses startups se développent ainsi dans le pays. C'est le cas de celle cofondée par Antoine Boustani, un Libanais de 27 ans qui a grandi à Djeddah. Son entreprise propose un réseau social en ligne des jeux vidéos. « C'est un marché énormément porteur parce que premièrement, il n'était pas exposé à l'international. Deuxièmement, le pouvoir d'achat des Saoudiens est extrêmement élevé par rapport à la région ou même au monde. Et enfin, les Saoudiens sont à la recherche de cette nouvelle expérience que ce soit en gaming ou autre », résume-t-il. En Arabie saoudite, le fonds d'investissement national a d'ailleurs lancé en janvier dernier Savvy Gaming Group. Une entreprise dirigée par le prince héritier Mohammed ben Salman lui-même.

CISM 89.3 : Rock migratoire
Rock migratoire : No3: Néo classique traditionnellement blues surfant sur le punk du rock mondial

CISM 89.3 : Rock migratoire

Play Episode Listen Later Jan 26, 2022


Nous voguerons à travers les 7 mers du son à bord du Rock sous toutes ces distorsions.

Objectif Semi
#1 Mon premier semi-marathon, par où commencer ? (Saison 2)

Objectif Semi

Play Episode Listen Later Jan 25, 2022 5:42


Traditionnellement, la nouvelle année est synonyme de bonnes résolutions. Pour Cléo, l'année 2022 commence par un défi : celui de participer pour la première fois à l'Harmonie Mutuelle Semi de Paris, sa première compétition de running. Mais pour y arriver, elle va devoir surmonter quelques doutes et obstacles... Dans ce premier épisode, Cléo nous parle de son envie de se lancer un défi sportif et de ce qu'elle espérer trouver si elle y parvient. Pour plus d'informations, rendez-vous sur https://www.harmoniemutuellesemideparis.com/fr

Invité Afrique
En 2022, «il est très peu probable qu'il y ait une désescalade de la tension entre Alger et Rabat»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 30, 2021 12:45


Pour la première fois depuis son arrivée au pouvoir il y a plus de deux ans, le président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani a passé trois jours en Algérie et longuement rencontré son homologue Abdelmadjid Tebboune. Est-ce le signe d'un rapprochement au détriment du Maroc ? Ou le présage d'une médiation à venir de Nouakchott entre Alger et Rabat ? Raouf Farrah, chercheur en géopolitique et analyste principal à Global Initiative against Transnational Organized Crime, basée à Genève, est l'invité de RFI. RFI: Est-ce que cette visite du président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani à Alger témoigne d'un rapprochement entre Nouakchott et Alger, peut-être au détriment du Maroc ? Raouf Farrah : Je dirais plutôt que c'est une consolidation de la coopération entre Alger et Nouakchott. Il faut savoir que les rapports entre les deux pays se sont améliorés au cours des dernières années, notamment depuis août 2018 avec la fameuse ouverture d'un poste frontalier temporaire à la frontière qui lie les deux pays au Sahara. Il y a justement cette idée de création d'une zone franche à la frontière, d'où la création du poste frontalier qui a été construit en dur il y a quelques mois seulement. Et cela a permis d'avoir aujourd'hui des échanges économiques intéressants qui sont, certes, relativement faibles et qui sont estimés à à peine quelques millions d'euros, mais qui peuvent augmenter très vite. Et en plus de cela, il faut rajouter que ce qui intéresse surtout les deux pouvoirs, c'est aussi de désenclaver les deux régions frontalières qui sont assez pauvres. Je pense à la wilaya de Tindouf, côté algérien, et à la wilaya de Tiris Zemmour, côté mauritanien. Mais pour cela, il faudra construire le dernier tronçon de route qui manque, justement entre le poste-frontière qui lie les deux pays et la zone de Zouerate en Mauritanie. Et ça aussi, c'est un projet qui est à l'étude entre les deux autorités. Les exportations algériennes vers la Mauritanie ont doublé ces dernières années, mais est-ce que les relations commerciales de la Mauritanie ne sont pas beaucoup plus importantes avec le Maroc qu'avec l'Algérie ? Tout à fait. Les relations économiques mauritano-marocaines sont nettement supérieures à celles avec l'Algérie. Et c'est justement, d'après moi, la raison de cette visite, c'est qu'il y a une concurrence aujourd'hui entre Alger et Rabat sur qui sera en mesure d'être le plus proche de la Mauritanie. Et l'Algérie tente de concurrencer le Maroc. C'est l'une des dimensions d'une course au leadership maghrébin que se livrent l'Algérie et le Maroc dans le contexte actuellement très tendu d'une rupture des relations diplomatiques entre les deux pays. Traditionnellement, la Mauritanie cherche à rester neutre entre le Maroc et l'Algérie. Mais, depuis la rupture des relations diplomatiques entre Alger et Rabat à l'initiative d'Alger le 24 août dernier, est-ce que Nouakchott s'est rapprochée plutôt d'Alger ou plutôt de Rabat ? Je crois que Nouakchott a surtout essayé d'être fidèle à une position de neutralité, sans pour autant remettre en question ses engagements avec le Maroc, mais tout en consolidant ses relations diplomatiques avec l'Algérie. L'année 2021 a été détestable du point de vue des relations entre le Maroc et l'Algérie. Que peut-on attendre pour 2022 ? Il est très peu probable qu'il y ait une désescalade de la tension entre Alger et Rabat. L'entrée en jeu de l'interférence israélienne dans ce jeu de tension maghrébin est vraiment l'élément le plus important, selon moi, à retenir pour l'année 2021, et qui est peut-être l'élément le plus dangereux aussi parce que, du côté algérien, c'est perçu comme étant une vraie menace à la sécurité nationale et du côté marocain, disons que le soutien israélien a donné une sorte de coup de force à des velléités parfois bellicistes au sein de certaines parties du pouvoir marocain. Donc, l'entrée en jeu d'Israël, c'est un facteur déstabilisant, c'est un facteur d'insécurité, c'est un facteur qui va pousser les acteurs ayant les positions les plus dures à maintenir leur posture, alors que l'amélioration des relations diplomatiques entre l'Algérie et le Maroc passe par une approche diplomatique. Et ce n'est certainement pas l'arrivée d'Israël aux frontières de l'Algérie qui permettra d'aller dans ce sens. Est-ce que la Mauritanie peut faire médiation entre l'Algérie et le Maroc ? Je ne le crois pas. En tout cas, pas de manière officielle. Je crois plutôt qu'il y a eu, selon certaines sources qui nous sont parvenues, une tentative de médiation par l'Arabie saoudite qui a approché les deux diplomaties, mais sans succès. A mon sens, le pays, qui est le plus à même d'engager une médiation, serait certainement l'Espagne. Elle n'est pas directement engagée, et elle aussi extrarégionale. ► À lire aussi : Algérie-Maroc: des tensions diplomatiques de plus en plus fortes

Sounds Like Portraits
Antoine Garapon, juriste: le numérique menace-t-il la démocratie ?

Sounds Like Portraits

Play Episode Listen Later Dec 10, 2021 47:53


Cette semaine, j'accueille le juriste et essayiste Antoine Garapon à l'occasion de la sortie d'un ouvrage qu'il publie avec Jean Lassègue aux PUF « Le numérique contre le politique ». L'occasion de mieux comprendre, non seulement les nouveaux enjeux posés au droit par le numérique, mais aussi de réfléchir à nos rapports à l'espace, c'est-à-dire à notre façon d'habiter ensemble notre planète.   Traditionnellement, le droit était lié à un découpage de l'espace : il y avait par exemples, le droit interne, le droit international, l'espace public ou l'espace privé. Avec le numérique, toute référence à l'espace est désormais perdue au profit d'un point de vue purement algorithmique qui traduit tout en calculs. C'est le cas par exemple de la justice prédictive ou du calcul des polices d'assurance. En perdant la référence à l'espace traditionnel, quelle place revient à l'autre dans cette nouvelle façon d'envisager le droit ? Si la numérisation renvoie à une dimension sans espace et sans médiations symboliques, il n'en reste pas moins que notre corps nous rattache toujours au présent et à l'espace sensible. C'est de cette appartenance hybride et tout à fait inédite à deux mondes en même temps, dont il est question dans cet épisode. Le numérique menace-t-il la démocratie ? C'est la question de la semaine.

Ah ouais ?
139. Pourquoi les plombiers américains adorent le Black Friday

Ah ouais ?

Play Episode Listen Later Nov 26, 2021 2:00


Vous connaissez le Black Friday, cette journée de rabais XXL, qui a déboulé chez nous en 2010, mais qui est née aux États-Unis dans les années 70. Même si l'expression, elle, date des années 50 et désignait le lendemain de Thanksgiving, fête nationale qui se déroule le 4ème jeudi du mois de novembre. Traditionnellement le lendemain, un vendredi était férié donc les Américains partaient en masse en week-end, ce qui provoquait des bouchons et une journée noire sur les routes. Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête. Un podcast RTL Originals.

Les podcasts de l'ISP
La décision « Liberté d'association » du Conseil constitutionnel a 50 ans

Les podcasts de l'ISP

Play Episode Listen Later Nov 15, 2021 40:45


Il est des décisions que tout juriste honnête doit connaître. Il est des décisions qui ont profondément impacté le droit français. Tel est le cas de la décision la décision « Liberté d'association » du Conseil constitutionnel dont nous fêtons cette année les 50 ans. Cette décision rendue le 16 juillet 1971 constitue assurément la plus célèbre de toutes les décisions du Conseil. Traditionnellement, étudiée dès la première année universitaire, elle fait partie de ce lot de décisions qui ne quitteront pas le juriste tant ses apports sont multiples. Partant, il est intéressant d'en rappeler la richesse, son contenu, sa portée et ses effets qui se font encore ressentir de nos jours. Pour ce faire, nous avons le plaisir de recevoir Grégory Portais, professeur de droit public au sein de la Prépa ISP

ECO YACHTING
Les semi-rigides HIGHFIELD disponibles dans les 6 concessions RCMarine Bénéteau

ECO YACHTING

Play Episode Listen Later Oct 18, 2021 5:44


RCMarine est l'un des plus importants distributeurs européens de la marque de bateaux de plaisance Bénéteau, avec 6 concessions localisées dans l'Ouest de la France. RCMarine dispose ainsi de concessions à Saint Gilles Croix de Vie, Les Sables d'Olonne, Le Crouesty, Pornic, Saint Martin de Ré et La Rochelle. Traditionnellement, RC Marine commercialisait donc les voiliers Bénéteau (Bénéteau Oceanis, Bénéteau Oceanis Yachts et Bénéteau First), et les bateaux à moteur Bénéteau (Bénéteau Flyer, Antares, Gran Turismo, Swift Trawler et Grand Trawler). Il y a 6 mois, RCMarine a décidé de compléter cette offre déjà très riche, avec les semi-rigides Highfield, le leder mondial des bateaux semi-rigidesà coques aluminium. Eco Yachting, l'émission et le Podcast du nautisme et du yachting d'ActuNautique a décidé d'en savoir plus. Rencontre avec Loïc Roix, le patron de RCMarine, sur les pontons des Sables d'Olonne... Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.

La Potion
Pongo : "le colonialisme a corrompu notre relation spirituelle avec nos ancêtres"

La Potion

Play Episode Listen Later Sep 25, 2021 29:11


Cette semaine, une Potion bien tonique avec Pongo, grande prêtresse du néo-kuduro, avant de retrouver l'artiste italienne Mari Lanera, qui propose une relecture électronique et mutante de la tarentelle avec son projet Taranta Lanera en live dans La Potion.https://youtu.be/5duWNtire2oNée à Luanda en 1992, Pongo a quitté l'Angola à l'âge de 8 ans, ses parents fuyant l'une des guerres civiles les plus longues et les plus meurtrières de l'histoire du continent africain - 27 ans, 1 million de morts. Pongo et sa famille démarrent alors une nouvelle vie côté ghetto, en banlieue de Lisbonne et dès lors, la vie de la jeune femme se transforme en une lutte permanente, une lutte pour la liberté. La liberté d'exister face aux difficultés de l'exil, du racisme, de l'intégration et de la pauvreté, liberté face à un père qui paradoxalement lui donne les clés de la danse mais qui lui refuse aussi celle de l'émancipation. C'est lors d'un trajet en train après un accident qui a failli lui coûter la vie que notre Pongo, encore ado, découvre ce qui allait devenir son art et son arme à la fois : le kuduro, cette danse marginalisée qui servait d'exutoire à la souffrance des prisonniers angolais, cette musique qui permet à Pongo la flamboyante de régler ses comptes avec les esprits rétrogrades. Entre semba angolaise, breakdance et furie électronique, le kuduro n'est pas une musique spécialement mystique au départ et pourtant, flirtant avec la transe, électrifiée, presque possédée… c'est à se demander si Pongo n'est pas visitée par un ou deux esprits lorsqu'elle habite la scène !Pour La Potion, Pongo nous dit tout des bruxos, ces "mauvais esprits sorciers et envieux" qui oppressent les femmes (tiens donc) et dévoile l'intimité de sa dimension spirituelle, très riche notamment grâce à sa grand-mère maternelle qui était guérisseuse traditionnelle. La spécialité de l'artiste italienne Mari Lanera, c'est la tarentelle, une danse avant tout et une musique de transe originaire du sud de l'Italie et plus précisément du Golfe de Tarente. De tarentelle à tarentule, il n'y a qu'un tout petit pas à faire... Traditionnellement, la tarentelle sert à exorciser le mal provoqué par les morsures de tarentules en dansant jusqu'à la transe, en transpirant tellement que le "tarantolato" (celui qui a été mordu) finit par suer tout le venin de l'araignée. Malheureusement, cette danse thérapeutique s'est un peu perdue au fil des générations, comme de nombreuses traditions paysannes. Mais c'était sans compter une nouvelle génération d'artistes comme Mari Lanera qui, avec son projet Taranta Lanera se charge de renouveler depuis quelques années le répertoire et l'héritage mystique de la tarentelle, en les frottant aux sonorités hypnotiques des tablas indiennes ainsi qu'à la musique électronique, une autre forme de transe s'il en est. La tarantella fa scazziare la gente (la tarentelle fait trembler les gens) : paré.e.s pour un rite de purification ? Pour La Potion, Mari Lanera interprète en live un morceau de son premier album, Taranta Lanera, paru en 2019. See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

Tendances Première
Tendances Première : Le Dossier - Les MARC’s. Ou comment réussir son conflit avec l’avocat 2.0 ? - 25/06/2021

Tendances Première

Play Episode Listen Later Jun 24, 2021 33:18


Traditionnellement, lorsqu'il s'agit de régler un litige, il est d'usage de faire appel aux cours et tribunaux. A l'échelle européenne, le Belge manifeste d'ailleurs un certain appétit pour les procédures judiciaires : entre 2012 et 2018, on dénombre 6,8 procédures judiciaires introduites pour 100 habitants. Une démarche qui n'en reste pas moins longue et coûteuse et dont l'issue reste toujours aléatoire. Depuis quelques années, une justice plus pacificatrice se dessine, offrant aux justiciables la possibilité de résoudre leurs litiges en privilégiant des Modes Alternatifs de Résolution de Conflits : les MARC's. La majorité de ces processus extra judiciaires offrent de nombreux avantages, comme notamment l'élaboration par les parties elles-mêmes de la solution qui répond le mieux à leurs besoins respectifs, et le fait que le processus soit souvent plus rapide et moins coûteux. En axant la démarche sur la communication et le règlement à l'amiable, il importe aujourd'hui de réussir son conflit et non plus de le gagner ou de le perdre. On en parle avec Michel Forges, bâtonnier sortant de l'ordre français du Barreau de Bruxelles et médiateur. https://www.barreaubruxelles.be/les-marcs

Prière du matin
"Voici que nous montons à Jérusalem. Le Fils de l'homme ..." (Mc 10, 32-45)

Prière du matin

Play Episode Listen Later May 26, 2021 7:09


Évangile de Jésus Christ selon saint Marc En ce temps-là, les disciples étaient en route pour monter à Jérusalem ; Jésus marchait devant eux ; ils étaient saisis de frayeur, et ceux qui suivaient étaient aussi dans la crainte. Prenant de nouveau les Douze auprès de lui, il se mit à leur dire ce qui allait lui arriver : « Voici que nous montons à Jérusalem. Le Fils de l’homme sera livré aux grands prêtres et aux scribes ; ils le condamneront à mort, ils le livreront aux nations païennes, qui se moqueront de lui, cracheront sur lui, le flagelleront et le tueront, et trois jours après, il ressuscitera. » Alors, Jacques et Jean, les fils de Zébédée, s’approchent de Jésus et lui disent : « Maître, ce que nous allons te demander, nous voudrions que tu le fasses pour nous. » Il leur dit : « Que voulez-vous que je fasse pour vous ? » Ils lui répondirent : « Donne-nous de siéger, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ta gloire. » Jésus leur dit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire, être baptisés du baptême dans lequel je vais être plongé ? » Ils lui dirent : « Nous le pouvons. » Jésus leur dit : « La coupe que je vais boire, vous la boirez ; et vous serez baptisés du baptême dans lequel je vais être plongé. Quant à siéger à ma droite ou à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé. » Les dix autres, qui avaient entendu, se mirent à s’indigner contre Jacques et Jean. Jésus les appela et leur dit : « Vous le savez : ceux que l’on regarde comme chefs des nations les commandent en maîtres ; les grands leur font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur. Celui qui veut être parmi vous le premier sera l’esclave de tous : car le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »   Source : AELF Méditation Père Sébastien Antoni Alors, pour ou contre ?   Traditionnellement, quand on écoute ce passage de l’Évangile et que l’on se penche sur la demande des fils de Zébédée, on est poussé à prendre parti : pour ou contre eux !   Soit nous nous déclarons pour ! Et nous faisons de leur demande l’expression d’un désir qu’il nous faudrait, nous aussi, entretenir. Qui ne voudrait pas siéger à côté de Jésus, dans sa gloire, pour l’éternité ? Ne serait-ce pas cela la sainteté ? Être sans cesse assoiffé de boire à la coupe du salut jusqu’à y être plongé avec lui ?     Soit nous nous déclarons contre ! Et nous faisons de leur demande l’expression d’un péché qu’il nous faudrait, nous aussi, réfréner. Ne serait-ce pas de l’orgueil ? De l’opportunisme ? Ne seraient-ils pas, comme on le voit dans ces longues files d’attente, à l’image de ces personnes sans gêne qui doublent tout le monde pour passer les premiers ?   Alors ? Pour ou contre ?! Devons-nous les encenser ou les lapider ? Que faire ?... Et bien ni l’un ni l’autre ! Car Jésus ne joue pas à ce jeu !   Si Jacques et Jean s’approchent de Jésus pour leur faire leur demande, c’est parce qu’ils ont peur, peur de la Passion. Saint Marc le dit. « Ils étaient saisis de frayeur et ceux qui suivaient étaient aussi dans la crainte ». Et l’on sait trop bien que lorsqu’on est pris dans l’étau de l’angoisse, nous pouvons dire des choses qui nous dépassent…   Dans tous les cas, ce détour qui, en soi, n’est ni bon ni mauvais, Dieu s’en sert pour y faire passer son message. Car finalement, si Jacques et Jean ne s’étaient pas exprimés, nous n’aurions peut-être jamais entendu le Christ nous dire ces paroles incontournables pour ceux qui désirent se mettre à sa suite : « Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude. »    

MANGER VRAI LA RADIO
ASTUCES DE CHEF - Les petits-pois

MANGER VRAI LA RADIO

Play Episode Listen Later Apr 16, 2021 12:43


ASTUCES DE CHEF Proposé par Roselyne BLONDEL et présenté par Yves TERRILLON www.manger-vrai.net Le chef Yves Terrillon nous attend devant le triporteur Freegône, partenaire de la Grande Émission, pour une présentation et des idées de recettes pour déguster un légume de saison : le petit-pois ! Traditionnellement consommé sec, il a vu les techniques de production évoluer et se décline aujourd'hui en d'innombrables variétés aux qualités diverses. Ses qualités nutritionnelles originales en font un aliment de plaisir et de bien-être. Yves Terrillon a créé le concept de La Cuisine des Fleurs en 2006, à Pont du Loup dans l'arrière pays Grassois. Traiteur, Organisateur de Prestations culinaires fleuries sur la Côte d'Azur, en France et à l'étranger et Cours de cuisine pour particuliers et groupes jusqu'à 24 personnes dans l'Atelier d'Antibes. --- Send in a voice message: https://anchor.fm/salamone-henry/message

Balado de Services financiers Innovation CIBC
La révolution numérique de la santé avec Armen Bakirtzian d'Intellijoint

Balado de Services financiers Innovation CIBC

Play Episode Listen Later Apr 7, 2021 26:24


Armen Bakirtzian est cofondateur et chef de la direction d'Intellijoint Surgical, une entreprise qui s'efforce d'améliorer les soins orthopédiques des patients grâce à la technologie. Il est ingénieur et fils d'un chirurgien orthopédiste qui, selon lui, l'a armé des connaissances sur les besoins de ce secteur qui l'ont amené à lancer et à faire prospérer Intellijoint. Dans cet épisode, nous apprenons l'histoire de cette entreprise de technologie médicale de pointe et comment elle collabore avec la communauté médicale pour apporter des améliorations constantes à la qualité des soins aux patients. Armen explore ce qui distingue Intellijoint de ses concurrents, l'importance des premiers à adopter la technologie dans le secteur médical et l'avenir de l'approche de « chirurgie-service » dans le secteur des soins de santé.Le secteur médical est un véritable casse-têteLe secteur des soins de santé est fondamentalement traditionnel et peut parfois sembler réfractaire au progrès. D'importants facteurs juridiques, réglementaires et financiers entrent aussi en ligne de compte lorsque nous cherchons à mettre au point de nouveaux produits technologiques et des solutions modernes. C'est pourquoi les champions et les adopteurs précoces de cette technologie jouent un rôle essentiel dans son avancement sur le marché, et pourquoi les modèles d'affaires créatifs ont contribué au progrès d'Intellijoint. Les meilleures idées technologiques découlent d'un besoinArmen est le fils d'un chirurgien orthopédiste et a fini par développer Intellijoint en fonction de sa compréhension d'un besoin clé. Traditionnellement, les chirurgiens comptent beaucoup sur leur formation et n'utilisent pas le numérique à leur avantage en chirurgie, ce qui peut parfois entraîner des erreurs humaines. Intellijoint s'efforce de combler cette lacune et d'offrir les meilleurs soins possible aux patients en réduisant au minimum le risque d'erreur. La promotion et le mentorat sont essentielsLorsqu'Intellijoint en était à ses balbutiements, Armen a eu la chance d'être présenté à de précieux mentors aux États-Unis qui avaient mis au point des produits médicaux, et il attribue à ces derniers le mérite d'avoir aidé Intellijoint à connaître du succès. Armen utilise maintenant ses connaissances et son expérience pour encadrer des entreprises canadiennes similaires, car il sait que le secteur des appareils médicaux est petit et que les avantages pour les patients, notre économie locale et notre pays de la commercialisation d'une entreprise canadienne de technologie médicale sont énormes.  Services financiers Innovation CIBC est un partenaire financier de confiance pour les entrepreneurs et les investisseurs. Communiquez avec les membres de notre équipe à l'adresse cibc.com/servicesfinanciersinnovation.

Eco d'ici Eco d'ailleurs
Éco d'ici éco d'ailleurs - La 5G, aube d'une nouvelle révolution industrielle

Eco d'ici Eco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Apr 2, 2021 48:30


Malgré les difficultés économiques, une révolution technologique est en cours. De la Corée du Sud aux États-Unis en passant par l’Europe, la 5G devrait bouleverser les habitudes des consommateurs comme celles des industriels. Des millions d’emplois sont en jeu. Et peut-être aussi de nouvelles fractures numériques. Traditionnellement à ce micro, nous nous attachons à décrire les mécanismes qui sont à l’oeuvre, les problèmes qui ont surgi, les solutions qu’on a trouvées, les déséquilibres auxquels on cherche remède. Mais on s’attarde rarement sur les révolutions technologiques en cours et sur les progrès qu’elles devraient permettre.  C’est ce qu’on va essayer de faire aujourd’hui en décrivant autant que faire se peut les promesses d’une nouvelle technologie qui a déjà fait couler beaucoup d’encre, mais n’en est qu’à ses balbutiements économiques. Cette technologie tient en deux lettres «la 5G». Alors quelles innovations ? Pour les particuliers et pour l’industrie ? Quels changements ? Quels investissements ? Quels défis pour les entreprises de télécom et pour les gouvernements ? Quel impact sur le monde économique de demain, sur les nouveaux métiers qui pourraient surgir ? Voilà quelques-unes des questions qui seront soulevées dans cette émission et surtout posées aux deux invités réunis par Jean-Pierre Boris. Carole Manero est consultante Nouvelles technologies à l’IDATE, un think tank européen spécialisé dans l’économie numérique. Elle est en charge, en particulier, des travaux sur la 5G.  Marc Bourreau est professeur d’Économie à Télécom Paris, titulaire de la Chaire Innovation et Régulation. Il est également co-directeur académique du Centre d’Études sur la Régulation en Europe, le CERRE. Il enseigne à l’École Polytechnique et à Sciences-Po Paris. La France est quand même très en retard par rapport aux principales puissances économiques la Chine ou les États-Unis. C’est le constat que fait le directeur général France de l’équipementier Ericsson au micro de Bruno Faure, Franck Bouétard.   Aux États-Unis, la 5G ultra rapide est déjà déployée dans près de 70 villes par les différents opérateurs téléphoniques. Dans les parcs et les zones piétonnes…  Verizon en a aussi installé dans 54 stades et 12 aéroports. Mais comme la zone de réception autour des bornes est assez limitée, la 5G ultra rapide est toujours en cours d’installation, reste qu’elle prend de plus en plus de place dans la vie des Américains… Un reportage signé Thomas Harms.   En Afrique du Sud, la 5G est déjà une réalité. Plusieurs opérateurs ont lancé leur réseau en 2020, comme les entreprises de téléphonie MTN et Vodacom. L’entreprise chinoise Huawei, qui n’a pas été bannie par le pays, n’est pas en reste : elle s’est alliée avec l’opérateur local Rain. Si le public visé est pour l’instant limité, l’Afrique du Sud entend être à la pointe et développer son réseau 5G afin de pouvoir se lancer pleinement dans la quatrième révolution industrielle tant rêvée. Un reportage de Claire Bargelès.   

Chronique des Matières Premières
Chronique des matières premières - La pénurie de bois de construction pénalise le secteur du bâtiment

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Mar 24, 2021 1:31


Le bois de construction connait une pénurie et une hausse des prix. Une situation qui affecte le secteur du bâtiment en France et en Europe qui souffre également du ralentissement de l’activité en raison de la crise sanitaire. Les professionnels du bâtiment en France tirent la sonnette d’alarme sur une pénurie de bois de construction qui menace l’approvisionnement des chantiers. Ce bois, utilisé pour les structures ou encore les charpentes des bâtiments, connait également une flambée des prix ces derniers mois, entre 20 et 30% d'augmentation depuis octobre. La pandémie, principale raison de la pénurie Les restrictions sanitaires et le confinement ont perturbé la production de bois de construction et des produits semi-transformés. À cela s’ajoute une désorganisation au niveau mondiale du transport maritime, ce qui complique le système de distribution et cause des retards de livraisons. Une situation qui risque de durer jusqu’en été. Autre facteur, les Américains achètent de plus en plus du bois européen. Traditionnellement, ils s’approvisionnaient au Canada, mais depuis que Donald Trump a imposé des taxes sur les importations du bois d’œuvre canadien, les entreprises américaines se sont repliées sur le marché européen. « Et elles n’hésitent pas à payer le prix fort pour s’approvisionner », explique Luc Charmasson, président du comité stratégique de la filière bois. Hausse des prix du bois de construction Conclusion : suite à une forte demande accompagnée d'une pénurie, les prix du bois de construction ne cessent de grimper. Ce phénomène n’est pas seulement français, mais aussi européen. Résultat, les entreprises du bâtiment subissent une double peine. Elles sont obligées de faire moins de marges à cause de cette hausse des prix et elles risquent de payer des pénalités de retard de livraison des chantiers du fait de la pénurie de bois.

Politiquement incorrect
Plusieurs produits traditionnellement québécois sont maintenant fait à l'étranger

Politiquement incorrect

Play Episode Listen Later Mar 15, 2021 8:25


Entrevue avec Pierre Lussier, ex-journaliste et auteur d’une lettre Faites la différence : Plusieurs produits traditionnels québécois de l’alimentation ne sont plus fabriqués au Québec.  Pour de l’information concernant l’utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Eglise Urbaine 180 (Audio)

Traditionnellement, le problème de la colère a été divisé entre ceux qui se mettent en colère et ceux qui ne le font pas. La vérité est que tout le monde se met en colère… nous l'exprimons simplement de différentes manières. Dans un article la neuropsychiatre Nerina Ramlakham dit: «Maintenant, nous séparons les gens différemment entre ceux qui sont enragé et ceux qui l'expriment. La question n'est donc pas de savoir qui se met en colère, mais pourquoi nous nous mettons tous en colère. • Épisode : 4 • Série : 7 péchés capitaux • Prédicateur : David Chouinard • Discours fait le 7 Mars 2021

Revue de presse française
Revue de presse française - À la Une: 2,5 sur 10

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Mar 1, 2021 4:35


« 2,5 sur 10 : la mauvaise note de l’État » : constat en première page du Dauphiné. En effet, « nettement sous la moyenne, s’exclame le quotidien grenoblois. La Convention citoyenne pour le climat a décerné la note de 2,5 sur 10 au projet de loi du gouvernement qui vise à diminuer d’au moins 40 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Un jugement sévère pour le texte porté par la majorité d’Emmanuel Macron, qui sera débattu fin mars à l’Assemblée. » Alors sévère mais juste ? Oui, répond Libération. « Les "150" de la Convention citoyenne pour le climat se sont longtemps sentis pris de haut. Hier, ils ont inversé les rôles en endossant celui de maîtres d’école mécontents. Sans surprise, un sentiment presque unanime s’est rapidement dessiné : la déception. Il y a, par exemple, Nicolas : "on s’est fait pigeonner. J’y ai pourtant cru, mais on ne nous a pas pris au sérieux". Mathieu rebondit : "Le Président n’a pas voulu écouter notre avis". Guy aussi estime "le projet de loi très tiède, édulcoré". Il dénonce le processus : "C’est la représentation nationale, les parlementaires qui ont été maltraités. Le gouvernement ne leur a même pas laissé la possibilité de s’exprimer sur le rapport qu’on leur a préparé". » Pour sa part, note encore Libération, « le gouvernement assume "des divergences" avec les 150. "Certains n’avaient pas compris le sens du “sans filtre” et comment fonctionnent nos institutions. On ne peut pas tout transmettre tel quel". L’argument massue, pointe Libération : les contraintes économiques accentuées par la crise sanitaire. » Une créature de la Macronie ? De son côté, Le Figaro affiche sa différence : pour le quotidien de droite, cette convention citoyenne pour le climat n’est qu’une « créature (de la Macronie) qui a échappé à son créateur et qui a eu tôt fait de reprendre à son compte la panoplie traditionnelle du radicalisme vert, drapée dans les oripeaux des pseudo-défenseurs de la nature, tout pleins d’une écologie amère et vengeresse et prêts pour elle à toutes les croisades, même les plus absurdes. (…) Interdits, taxes et décroissance : finalement, le vêtement (vert) qu’on lui avait, à sa demande, dessiné n’a pas trop plu à Emmanuel Macron. On ne peut que le féliciter de l’avoir un peu retouché. » La culture au point mort À la Une également : le secteur de la culture en crise en raison de la pandémie… « Culture : un an sans public », soupire Le Parisien en première page, avec cette photo d’une salle de spectacle, rideau rouge baissé et fauteuils vides… « Ils n’en peuvent plus d’attendre, s’exclame encore le journal. Un an après les premières fermetures, une vingtaine d’acteurs ont lancé en exclusivité sur le site du Parisien une lettre ouverte au chef de l’Etat pour la réouverture des lieux culturels. » Et Le Parisien de leur emboîter le pas : « il faut entendre ces jeunes talents empêchés d’éclore, ces professionnels maintenus artificiellement en vie, qui exigent des dates et un horizon. Ils sont des milliers à répéter des concerts ou des pièces de théâtre qui ne trouveront jamais de scènes pour les accueillir. Ils sont des milliers à jouer leur avenir sur l’espérance de vie du Festival d’Avignon, centre névralgique du théâtre français. Traditionnellement, il se tient au début de l’été. Pour l’heure, le mystère reste entier. » Réponse de la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, toujours dans Le Parisien : « la culture n’est pas à l’arrêt dans notre pays, affirme-t-elle : les captations, les résidences, les tournages et les répétitions sont maintenues. (…) Même si rien ne remplace le bonheur d’être dans un lieu culturel évidemment ! Nous avons fait le choix de mobiliser plus de 7 milliards d’euros pour la culture depuis le début de la crise. C’est énorme (…). » Les jeunes, sacrifiés… Enfin, autre catégorie en crise : les jeunes… Régulièrement, les journaux pointent le problème, à l’instar de La Croix ce matin : « l’épidémie perdurant, une partie de notre jeunesse s’est peu à peu installée, à son corps défendant, dans une vie en demi-teinte, soupire le journal. Les étudiants de 2021 subissent de plein fouet les conséquences économiques et psychologiques d’une situation qui s’impose à tous. Le logement exigu, les stages introuvables, la précarité, le décrochage informatique : sur tous ces sujets, la crise a un impact encore plus fort pour eux que pour l’ensemble de la population. »

2 Minutes Pour Explorer avec Maine Science (France Bleu Maine)
BEST OF : Pourquoi la bague de fiançaille est-elle traditionnellement ornée d'un diamant ?

2 Minutes Pour Explorer avec Maine Science (France Bleu Maine)

Play Episode Listen Later Mar 1, 2021 2:05


durée : 00:02:05 - 2 Minutes Pour Explorer avec Maine Science (France Bleu Maine)

Désautels le dimanche
Premiers réfugiés climatiques aux États-Unis, et attrait des femmes pour les carrières traditionnellement masculines

Désautels le dimanche

Play Episode Listen Later Feb 28, 2021 106:34


Entrevue avec Jabeur Fathally sur la condamnation historique d'un ex-agent syrien; reportage d'Étienne Leblanc à propos des premiers réfugiés climatiques aux États-Unis; entrevue avec Marie-Françoise Crouch au sujet des Houmas de la Louisiane; le point sur la COVID-19 et la pénurie d'oxugène au Pérou avec Wyloën Munhoz-Boillot; entrevue avec Julien Tourreille à propos de la politique étrangère américaine sous Biden; entrevue avec Fernand Harvey sur la fermeture de la bibliothèque du ministère de la Culture; reportage de Catherine Paradis sur les programmes visant à intéresser les femmes aux carrières non traditionnelles; et entrevue avec Isabelle Daunais sur le livre La vie au long cours: essais sur le temps du roman.

Chronique Transports
Chronique transports - Transporteurs: en temps de Covid, pas de passagers mais des idées

Chronique Transports

Play Episode Listen Later Feb 20, 2021 2:33


Des marchandises sur les sièges passagers ! Faute de voyageurs, les transporteurs s'adaptent. La crise du Covid-19 les privent d'êtres humains, et bien ils font de la place aux cargaisons... Compagnies aériennes ou maritimes, elles sont déjà nombreuses à faire ce qu'elles appellent : de la diversification. Zoom avant : un navire en pleine mer Méditerranée. Destination l'Algérie. Les règles sanitaires s’imposent, interdiction lui est faite de transporter des passagers. Qu’à cela ne tienne, ce bateau de la compagnie Corsica Ferries, a fait le plein de voitures neuves. Le parking de ferry, le match gagnant France Algérie Des automobiles donc pour le nord de l'Afrique. Ailleurs en Europe, c’est en Irlande que Corsica fait arriver nourriture et médicaments. Vous allez me dire, s’exclame Pierre Mattei, le directeur de la Compagnie, rien ici de révolutionnaire puisqu'à la différence des navires de croisiéristes, nos bateaux ferry ont tous des parkings dans les cales. Un dimanche de gagné pour les routiers de l’Espagne Les touristes et les voyageurs du monde l’ignorent souvent. Mais sous leurs pieds, les soutes sont remplies de bagages certes, mais aussi de colis de marchandises. Pour la mer, les navires Corsica Ferries de Pierre Mattei ont opéré un changement radical, du côté de l'Espagne : « Selon la loi, explique-t-il, le dimanche est un jour chômé pour les chauffeurs routiers en Espagne. Traditionnellement, les camionneurs restent toute la journée sur des aires d’autoroute. Grâce à notre diversification, nous leur proposons aujourd’hui de les embarquer à Carthagène. Ainsi, dès le dimanche soir, ils peuvent être en France, dans le port de Toulon . Fleurs coupées et vaccins, le Kenya et l’Ethiopie ont les avions Début 2021, les avions s'y sont mis aussi. Diversification chez Air Belgium en Belgique avec des appareils pleins de marchandises. En Afrique, Ethiopian Airlines pour l'Éthiopie et Kenya Airways pour le Kenya ont transformé leurs avions de ligne en avions cargo. Des atouts que ces deux compagnies mettent en avant pour ambitionner d’approvisionner le continent en vaccins. Leur savoir-faire en matière d’exportation de fleurs leur a appris la chaîne du froid. «Avec le Brexit, il y a une vraie nouvelle demande de navires de fret vers l’Irlande» (Pierre Mattei, directeur de Corsica Ferries., février 2021) Comment contourner une nouvelle frontière ? En passant par la mer ! Pandémie de Covid-19 ajoutée au Brexit, les transporteurs du marché irlandais ont été confrontés à des lourdeurs douanières. Pour éviter la route et donc, les pertes de temps pour des voyages vers l’Irlande, ils ont trouvé le Graal : charger leurs camions directement sur des ferries. Durant la traversée, les marchandises ne sortent pas des véhicules. « Comme quoi, explique Michel Savy, spécialiste de l’économie du transport, dans cette pandémie, il faut savoir reconnaître les choses exemplaires. Pour éviter la détérioration de leur flotte, les armateurs pratiquent le flow streaming : plusieurs navires sur le même trajet et moins vit : 10% de vitesse réduite, c’est 30% de pollution en moins. J’espère que ces nouvelles solutions resteront dans le monde d’après… Covid ! » Quatre Airbus achetés par le fret maritime La plus inattendue des diversifications est sans aucun doute celle de l’armateur CMA CGM. Ce géant français du fret maritime vient d’acquérir 4 Airbus. Des avions 100% marchandises qu’il lance en ouvrant une nouvelle division Air cargo, pour se donner des ailes comme il dit.

Chronique des Matières Premières
Chronique des matières premières - Métal catalyseur de l’hydrogène vert, l’iridium voit ses prix tripler

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Feb 15, 2021 1:56


Petit métal de la famille des platinoïdes, l’iridium a vu ses prix tripler depuis la fin de l’année dernière. Car il est de plus en plus demandé dans la production d’hydrogène vert et l’offre se resserre.  La transition énergétique fait bondir les prix de l’iridium. L’once de ce métal est passée de 1680 dollars fin décembre à 4400 dollars aujourd’hui, une hausse de 160% en quelques semaines. L’iridium vaut aujourd’hui deux fois plus cher que le palladium et trois fois et demi plus cher que le platine, des métaux dont il était jusqu’au début des années 2000 un co-produit très secondaire. Traditionnellement utilisé dans la marine, pour chlorer l’eau des ballasts et empêcher le transport involontaire d’espèces invasives, il a vu sa consommation dopée, dans la cristallerie, par la généralisation des téléphones mobiles et des lampes LED. Noir d’iridium pour les électrolyseurs européens Mais un nouvel usage accroît depuis peu l’intérêt pour ce platinoïde : la production d’hydrogène par électrolyse de l’eau, pour stocker l’énergie des éoliennes et des panneaux solaires. L’Union européenne a dessiné une trajectoire ambitieuse en la matière : passer de 1 à 6 gigawatts d’hydrogène vert d’ici trois ans et à 40 gigawatts en 2030. Or, la technologie d’électrolyseurs qui domine en Europe utilise pour ses membranes… du noir d’iridium. Offre minière perturbée en Afrique du Sud La production de ce platinoïde a été très perturbée l’an dernier à cause du COVID, comme tout le secteur minier en Afrique du Sud, le pays qui fournit plus de 80% de l’offre d’iridium. La transformation de ce métal étant encore plus longue que celle des autres platinoïdes qui sont extraits dans les mêmes gisements, les stocks d’iridium fondent. Si la production minière couvre encore la demande, le marché devrait être déficitaire en 2024, tant les besoins européens sont grands. Réouverture des puits risquée Peut-être parviendra-t-on à économiser les quantités d’iridium nécessaires à la production d’hydrogène vert par électrolyse. Le spécialiste des platinoïdes Heraeus dit déjà pouvoir consommer moins d’un demi-gramme de noir d’iridium par kilowatt/heure contre un à deux grammes aujourd’hui. Mais si les prix continuent leur ascension, les champions sud-africains des platinoïdes, Implats et Sibanye-Stillwater, pourraient être encouragés à rouvrir les puits fermés, notamment dans la région de Marikana, il y a un peu moins de dix ans. Avec le risque de voir plonger de nouveau les prix du platine et du palladium, qui dominent la production de ces gisements, l’iridium pesant moins de 4% des tonnages extraits.

Bouche à oreilles
Les traditionnelles huîtres du dimanche à Lyon

Bouche à oreilles

Play Episode Listen Later Feb 11, 2021 6:44


Traditionnellement, la dégustation d'huitres aux Halles de Lyon, a lieu le dimanche midi de 11h à 16h.  Cette coutume remonte au XIXe siécle, en lien avec la révolution des soyeux. Il arrivait en effet que les patrons offrent à leurs ouvriers un beau plateau d'huitres et de fruits de mer, en remerciement pour un beau contrat, une belle affaire. Au début, cela se passait aux Halles des Cordeliers, à côté du Palais de la Bourse Ce moment de partage perdure de nos jours aux Halles Paul Bocuse, où l'on voit toutes sortes de professions se réunir autour d'un beau plateau.  

Les podcasts de RadioVino, la radio du bon goût
Filles de vignes, ép. 6 : Des femmes de taille

Les podcasts de RadioVino, la radio du bon goût

Play Episode Listen Later Jan 25, 2021 17:20


Janvier : dans le calendrier viticole, c’est le moment de tailler. Armées de sécateurs, les vigneronnes posent ce geste technique difficile qui donne le coup d’envoi à la repousse et détermine toutes les étapes qui suivront, jusqu’aux vendanges. Mais arrêtons-nous une minute sur ce geste. Est-ce vraiment toutes les vigneronnes qui l’exercent ? Traditionnellement, cette tâche était réservée aux hommes. Les femmes, elles, tiraient les bois. Les choses ont-elles beaucoup changé ? On en a discuté avec des femmes de taille : France & Catherine Breton, Marie Carroget & Elodie Louchez (et Jacques), ainsi que Sylvie Augereau. +++++++ Écriture et réalisation : Marie-Ève Lacasse Montage et musique originale : Laurent Le Coustumer Crédit photo N&B : Jacques Combe

Aujourd'hui l'économie, le portrait
Aujourd'hui l'économie, le portrait - Marc Darroze : avec l’armagnac «on vend une histoire»

Aujourd'hui l'économie, le portrait

Play Episode Listen Later Jan 22, 2021 4:23


Depuis le 12 janvier, les Etats-Unis surtaxent de nouveaux produits européens. Des droits de douane de 25% sont imposés dans le cadre du litige sur les aides à Boeing et Airbus. Dans la ligne de mire : des eaux-de-vie françaises. Le cognac, bien sûr. Mais aussi l'armagnac et parmi les maisons exposées au marché américain, celle de Marc Darroze.   Les États-Unis représentent 12% des ventes des Bas-Armagnacs Darroze, près de 20% de ses exportations. L'entreprise propose une gamme premium avec un prix correspondant, le surcoût sera donc d’autant plus important. Et, il n'y a pas que ça qui inquiète Marc Darroze. « Le marché américain est organisé en plusieurs couches. Vous êtes obligé de passer par un importateur qui lui-même est obligé de passer par un distributeur qui ensuite va revendre aux restaurants ou aux cavistes. Ce qui me fait un peu peur, c’est que les différentes couches prennent en plus leur marge sur les taxes. Je pense qu’on va être obligé de baisser un peu nos prix de vente, mais en contrepartie, on veut s’assurer que cet effet de levier ne soit pas encore plus handicapant pour nous. » L'arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche est pour le manager et propriétaire de l'entreprise une bonne nouvelle, même il ne s'attend pas à de belles ventes cette année aux États-Unis. Marc Darroze ne cède pas pour autant au défaitisme. En vingt-cinq ans de carrière, il a connu d'autres soubresauts Trois générations Une carrière déjà longue dans l'armagnac, dans lequel il est pour ainsi dire né. Les armagnacs Darroze portent le nom de son père, Francis, et sont le fruit de l’histoire familiale. « J’ai grandi dans des cuisines. Mon grand-père était chef de cuisine. Il allait dans les fermes aux alentours pour acheter des canards, du foie gras, des légumes, du gibier… tout ce qu’il pouvait cuisiner. La plupart de ces fournisseurs produisaient aussi de l’armagnac. Traditionnellement, c’était un peu le bas-de-laine de la famille. Quand il y avait besoin de trésorerie, ils utilisaient l’armagnac comme réserve. Et, donc mon grand-père en allant faire son marché choisissait des ‘dame-jeanne’, des grosses bouteilles. Il les vendait au verre en mettant en avant la notion de terroir, le nom du propriétaire, etc. Et c’est mon père qui, à la fin des années 60, a lancé cette belle affaire. Plutôt que d’acheter des petites quantités pour vendre au verre au restaurant, il leur a proposé un partenariat, toujours en mettant en avant la propriété, le terroir, le millésime, etc. » Entre la restauration, l’armagnac et la profession de pharmacienne de sa mère, c’est le spiritueux que le frère de la chef étoilée Hélène Darroze choisit. Il ne s'engage pas tout de suite dans l'entreprise familiale. Après des études d'œnologie à Toulouse, il met les voiles. Expérience en Californie et en Hongrie « J’ai fait du vin en Californie. J’ai fait du vin en Hongrie, le vin de Tokaj. C’est un vin qui a une forte histoire. On l’appelait le vin des rois, le roi des vins. Ensuite, j’ai travaillé à Bordeaux. Beaucoup d’expériences essentiellement techniques avant de revenir. Cela m’a amené une ouverture d’esprit, l’envie de continuer à faire grandir l’entreprise vers l’international grâce aussi à ma maîtrise de l’anglais. »     Désormais, l'entreprise est présente dans 55 pays. Et pour Marc Darroze, cette eau-de-vie, c'est plus que du business. Le distillateur-éleveur souligne l'importance de la tradition régionale. « L’armagnac a 700 ans. L’appellation d’origine contrôlée date de 1936. On ne vend pas qu’un liquide. On vend une histoire, un savoir-faire. C’est super important pour nous et c’est même essentiel dans la stratégie de présentation de nos produits. » « L’armagnac répond aux valeurs d’ancrage territorial » La principale difficulté engendrée par l'épidémie, c’est d’ailleurs pour lui de ne plus pouvoir voyager pour former et sensibiliser les clients. Cet ancien président du Bureau national interprofessionnel de l’armagnac reconnaît que l’eau-de-vie gasconne a encore des défis à relever. Protéger et expliquer cette histoire en font partie. « On est en train de changer de monde. Ces valeurs d’ancrage territorial vont encore être plus importantes qu’elles ne l’ont été jusqu’à présent. Et l’armagnac a la chance de répondre à beaucoup de ces valeurs. Ensuite, nous manquons un peu de dynamisme. Les Gascons sont tellement bien chez eux qu’ils en oublient d’aller prêcher la bonne parole à l’extérieur. On a des progrès à faire dans la représentation, dans l’envie d’aller prêcher la bonne parole sur les différents marchés. Il y a des progrès à faire mais je crois qu’on a quand même beaucoup de Maisons dynamiques avec des nouvelles générations. » Il mise notamment sur le marché chinois. Marc Darroze aimerait voir l'Inde s'ouvrir. Pour l'instant, les droits de douane limitent les possibilités.  Mais attention, prévient-il aussi, à ne pas actionner tous les leviers de croissance d'un coup. Les réserves ne sont pas illimitées.

Transversales
Transversales - 16/01/20 - 16/01/2021

Transversales

Play Episode Listen Later Jan 16, 2021 51:06


Cette semaine dans Transversales, nous irons au Pakistan, un pays où la tradition des mariages forcés est encore bien vivace, quoique menacée par la révolution technologique. Traditionnellement, Ce sont les Rihsta Aunties, les entremetteuses, qui offrent aux familles leurs services, et font en sorte de trouver la meilleure bru ou le meilleur gendre en fonction de très nombreux critères comme la caste, la religion, l’appartenance sociale et économique, l’aspect physique aussi bien sûr. Mais dans la jeune génération, nombreux sont ceux et celles qui ne veulent plus être mal traités par ces Aunties souvent peu bienveillantes et préfèrent s’adresser aux sites de rencontre sur internet. C’est un reportage de notre correspondante au Pakistan, Sonia Ghezali. Nous irons aussi en Italie, avec cette question : les italiens sont-ils encore séduits par le fascisme ? Cent ans après l’élection de Benito Mussolini comme député, la question semble encore pertinente. Une frange de la population italienne en tous cas, souffrant de ces temps incertains, rêve à nouveau d’un homme fort à la tête du pays. Et dans la mémoire de ces italiens-là, le souvenir du règne de Mussolini est très édulcoré. Notre correspondante en Italie Valérie Dupont a rencontré à ce sujet l’historien Francesco Filippi, après la sortie de son livre intitulé « Y a-t-il de bons dictateurs ? ». Enfin, à l’heure où la crise sanitaire impose avec plus de force la nécessité absolue de respecter le climat et la terre, nous allons nous intéresser au premier fruit à avoir obtenu en France le label de qualité AOC ( appellation d’origine contrôlée ) devenu AOP pour l’Europe. Il s’agit de la noix, récoltée principalement en Rhône Alpes, dans la région de Grenoble. Clémentine Méténier est allée à la rencontre d’un jeune producteur, qui vient de reprendre les terres de son père et qui est bien décidé à appliquer les méthodes moderne de culture, beaucoup plus respectueuses de l’environnement. Présentation : Marie-Laure DE KERCHOVE

ERFM NON-OFFICIEL (plus mis à jour)
Front Musical #1 – La chanson bouffonne

ERFM NON-OFFICIEL (plus mis à jour)

Play Episode Listen Later Jan 10, 2021 44:32


Front musical est l'une des nombreuses émissions d'ERFM. Présentée par Silvestrik, cette émission vous fera découvrir l'histoire de la musique d'un point de vue rarement diffusé sur les ondes conformistes ! La présentation de l'émission : Traditionnellement, le chansonnier-bouffon n'est pas seulement chanteur, il tient un rôle éminement politique. Le problème de l'autorité est prendre les bonnes décisions, donc de garder le contact avec la population. Le bouffon du roi avait donc pour mission essentielle de rappeler au roi ses priorités, de le faire rire sur les problèmes graves, cachés ou occultés par ses conseillers car ils dérangent. Rôle particulièrement délicat. Le dernier bouffon royal disparaît sous Louis XIII, passant la main aux chansonniers qui viennent d'apparaître sur le Pont-Neuf, juste sous les fenêtres du palais du Louvre. Le bouffon s'adressait directement au roi, le chansonnier s'adresse maintenant au roi par l'intermédiaire de l'opinion publique. Et le roi s'intéresse de très près à ce qui est chanté sur le Pont-Neuf puisque son lieutenant de police est chargé de collecter toutes les chansons nouvelles. La Révolution traitera le problème avec la guillotine et le Pont-Neuf y perd son rôle politique. L'émission donne un aperçu très anticonformiste sur la chanson bouffonne contemporaine. De Pierre Dac à Jean Yann, en passant par Serge Gainsbourg. Un détour par la chanson populaire d'identité liquide et automobile, aux antipodes des standards mondialistes, et les célébrités du genre : La Bande à Basile et J.J. Lionel, aussi Licence IV, les Chevaliers du fiel et les Fascagats. Dans un genre plus engagé, ne sont pas oubliés Vincent Lagaf, Claude Barzotti et Les Inconnus. À société agressivement bouffonne, chansonniers talentueusement bouffons. Sont réunis les standards du genre : Coluche, « toujours grossier, jamais vulgaire » ; Patrick Sébastien, dénoncé par la LICRA et le MRAP et Dieudonné, interdit de Zénith par la République et devenu le maître-bouffon des bus. Le rire permet de dissiper les tensions individuelles et collectives, mais interdire aux chansonniers-bouffons d'exercer leur talent ne résoudra pas les problèmes. En ce sens, la chanson ne fait que traduire l'état de la société. C'est ce que veut évoquer cette première émission. Silvestrik Source: https://bit.ly/35oPxqf

2 Minutes Pour Explorer avec Maine Science (France Bleu Maine)
Pourquoi la bague de fiançaille est-elle traditionnellement ornée d'un diamant ?

2 Minutes Pour Explorer avec Maine Science (France Bleu Maine)

Play Episode Listen Later Dec 8, 2020 2:13


durée : 00:02:13 - 2 Minutes Pour Explorer avec Maine Science (France Bleu Maine)

Le coq chante
Le coq chante - La 31ème édition du Festival international de Géographie de Saint-Dié-des-Vosges

Le coq chante

Play Episode Listen Later Oct 9, 2020 19:30


La relation d’amour entre la ville de Saint-Dié et la géographie remonte au XVème siècle. C’est dans cette ville que la première carte du monde sera établie en imprimée en 1507. Chaque année, le Festival international de Géographie réunit des géographes, des chercheurs, des universitaires, des enseignants et des amateurs de géographie humaine ou physique. Traditionnellement, le festival a lieu lors du premier week-end du mois d'octobre 2020. Et cette année 2020, c’était les 2, 3 et 4 octobre. Cette année 2020, le thème du festival, c’est le climat. InvitéMichel Bussi, anciennement géographe au Centre National de la Recherche Scientifique, président de la 31ème édition du Festival de Géographie de Saint-Dié-des-Vosges. Production : Sayouba TraoréRéalisation : Ewa Piedel 

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Ces "japanimes" à découvrir de toute urgence

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Play Episode Listen Later Jul 10, 2020 10:46


Traditionnellement, c’est à cette période qu’est censée se dérouler la Japan Expo, le rendez-vous incontournable de la pop culture japonaise en France. Mais coronavirus oblige, l’événement a été annulé cette année.. L’équipe de Puzzle a quand même décidé de vous proposer un voyage vers le Japon en consacrant cette semaine à la culture de ce pays extraordinaire. Dans cet épisode, John et Zen vous parle des japanimes, ces séries ou films d'animation qui nous proviennent du Japon. La Japanim', ultra populaire en FranceIl est loin le temps où l’animation japonaise était le mouton noir des écrans français. Depuis, notre pays est devenu le deuxième plus gros consommateur de manga après le Japon. La génération Club Dorothée a eu de l’argent à dépenser et Miyazaki a réussi à légitimer cet art auprès des plus profanes. Avec les services de SVOD légaux, il n’a jamais été aussi simple de découvrir la richesse de l’univers de la japanim’ pour commencer à se forger une culture dépassant les images d’Epinal que sont Sangoku et Totoro.Mais alors, par où on débute si on veut se lancer dans le game ? Si vous avez Netflix, autant dire que vous avez du choix : il y aes films, des séries, des classiques, des contemporains... Plus d'excuse pour ne pas se mettre aux douces couleurs du Japon. John et Zen vous partagent toutes leurs recommandations des meilleurs japanimes à découvrir de toute urgence. Cette semaine, toute l'équipe de Puzzle s'envole pour le Japon, les derniers épisodes à retrouver ici :Pourquoi le Japon fascine-t-il tant nos rappeurs ?Les podcasts pour nous faire voyager au JaponDes lectures japonaises pour tous les goûtsEn quoi la culture vidéoludique japonaise est-elle unique ?Retrouvez Puzzle sur Twitter : https://twitter.com/puzzle_podcast See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

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Pourquoi le Japon fascine-t-il tant nos rappeurs ?

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Play Episode Listen Later Jul 9, 2020 11:11


Traditionnellement, c’est à cette période qu’est censée se dérouler la Japan Expo, le rendez-vous incontournable de la pop culture japonaise en France. Mais coronavirus oblige, l’événement a été annulé cette année.. L’équipe de Puzzle a quand même décidé de vous proposer un voyage vers le Japon en consacrant cette semaine à la culture de ce pays extraordinaire. Dans cet épisode, Julien Bordier se demande pourquoi les rappeurs français sont-ils tant fascinés par le Japon ? Le Japon, dénominateur commun de nos rappeursDe Shurik’n à Nekfeu en passant par les frères samouraïs de PNL, la culture japonaise inspire les rappeurs français depuis de nombreuses années. D’ailleurs, dans un paysage du rap hexagonal aussi morcelé que l’ex-Yougoslavie, les références aux mangas et aux série d'animation japonaises constituent un des rares dénominateurs communs.Question de générationOn retrouve les héros des aventures de Dragon Ball Z, Naruto, Albator, Goldorak, One Punch Man, One Piece, Great Teacher Onizuka, Hunter x Hunter et j’en passe dans un nombre vertigineux de morceaux de raps. Pourquoi ? Parce qu’ils ont marqué l’enfance de tous ces artistes. C’est une sorte de datation au carbone 14. Si un rappeur cite Albator, Goldorak ou les chevaliers du Zodiaque dans ses lyrics, c’est qu’a priori il a grandi dans les années 1970 ou 1980 en regardant récré A2 et le Club Dorothée, principal pourvoyeur d’anime japonaise dans le monde pré-internet.Le décryptage de Julien Bordier dans cet épisode. Cette semaine, toute l'équipe de Puzzle s'envole pour le Japon, les derniers épisodes à retrouver ici :Les podcasts pour nous faire voyager au JaponDes lectures japonaises pour tous les goûtsEn quoi la culture vidéoludique japonaise est-elle unique ?Retrouvez Puzzle sur Twitter : https://twitter.com/puzzle_podcast See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

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Les podcasts pour nous faire voyager au Japon

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Play Episode Listen Later Jul 8, 2020 4:45


Traditionnellement, c’est à cette période qu’est censée se dérouler la Japan Expo, le rendez-vous incontournable de la pop culture japonaise en France. Mais coronavirus oblige, l’événement a été annulé cette année.. L’équipe de Puzzle a quand même décidé de vous proposer un voyage vers le Japon en consacrant cette semaine à la culture de ce pays extraordinaire. Dans cet épisode, Merry Royer vous concocte une liste de podcasts qui raconte cette culture passionnante.Un peu d'Histoire...On commence par un peu d’Histoire avec le podcast "Japon, métamorphose d’un empire" pour France Culture, diffusé dans l’émission "Entendez-vous l’éco" de Tiphaine de Rocquigny. En 4 épisodes d'une heure, on en apprend beaucoup sur les codes de cette société qui tend à la modernité, tout en gardant un socle de valeurs ancestrales.Tokyo, un épisode, un quartierEnsuite Merry Royer a écouté pour vous le podcast SOSOSOSO du magazine Society en partenariat avec le site "Vivre leJapon". La première saison se concentre sur Tokyo. Un épisode, un quartier. Des analyses, du reportage et des entretiens très cools. Avec des invités stylés comme Francis Simon ou Kaori Ito. La série est en cours de diffusion, à écouter cet été, en voyage ou au frais, dans votre appart.Un voyage dans le quotidien des JaponaisLe podcast "Gaijin San" a un concept particulier. Trois gaijins / potes au Japon vous font découvrir la vie quotidienne japonaise. Ils nous racontent comment ils s s’adaptent à cette culture et toutes leurs découvertes. La vie d’expat' au Japon, racontée dans son quotidien est hyper intéressante.Le décryptage de Merry Royer dans cet épisode.Cette semaine, toute l'équipe de Puzzle s'envole pour le Japon, les derniers épisodes à retrouver ici :Des lectures japonaises pour tous les goûtsEn quoi la culture vidéoludique japonaise est-elle unique ?Retrouvez Puzzle sur Twitter : https://twitter.com/puzzle_podcastPour écouter les podcasts de cette chronique : https://www.franceculture.fr/emissions/series/japon-les-metamorphoses-dun-empirehttps://www.vivrelejapon.com/podcast-japon-sososososohttps://podcastfrance.fr/podcasts/voyage/gaijin-san/ See acast.com/privacy for privacy and opt-out information.

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Des lectures japonaises pour tous les goûts

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Play Episode Listen Later Jul 7, 2020 7:22


Traditionnellement, c’est à cette période qu’est censée se dérouler la Japan Expo, le rendez-vous incontournable de la pop culture japonaise en France. Mais coronavirus oblige, l’événement a été annulé cette année.. L’équipe de Puzzle a quand même décidé de vous proposer un voyage vers le Japon en consacrant cette semaine à la culture de ce pays extraordinaire. Dans cet épisode, Karen Etourneau vous parle d'œuvres de dessinateurs japonais. Manga, néomanga, roman graphique ou petit livre illustré : il y en aura pour tous les goûts !"Jardin" de Yûichi Yokoyama, une expérience de lecture déroutante"Jardin", c'est une expérience de lecture singulière. Yûichi Yokoyama est un dessinateur et artiste plasticien japonais, paraît-il, coutumier du fait de péter les conventions narratives. Alors même si on ne comprend pas tout, la lecture de ses oeuvres en vaut vraiment la peine, parce qu’elles sont graphiquement très variées et aussi parce qu'on est content que ce genre de livre, si singulier et si troublant, existe. "Errance" d'Inio Asano, pas qu'une partie de plaisir En ce qui concerne le dessin, aucun doute dès la première page : Inio Assano est très talentueux. Chaque décor est hyper détaillé et d’un réalisme impressionnant. En revanche, le héros, n'est pas forcément le personnage le plus appréciable. Kaoru Fukazawa, mangaka, vient de terminer sa dernière série à succès. Vidé par des années de travail, il entre en pleine crise existentielle. Mais rien dans Errance ne glorifie ce personnage détestable. Au contraire, Inio Assano livre ici un regard très cru sur la figure de l’artiste, du mangaka en particulier : derrière l’idole idéalisé peut se cacher un monstre."Au coeur du caca", aussi drôle qu'édifiant "Au coeur du caca" est un petit ouvrage marron, bien sûr, très joliment illustré, aussi drôle qu’édifiant. Saviez-vous que les humains respirent les cacas des végétaux ? Que le Japon produit plus de caca que de riz ? Que faire caca dans la nature peut être un geste écologique ? L’auteur et dessinateur Bunpei Yorifuji, assisté du docteur Koichiro Fujita, nous invite à ramener nos excréments dans le champ de nos préoccupations. Parce qu’une vie heureuse ne se fait pas sans une bonne digestion. Le décryptage de Karen Etourneau dans cet épisode.Cette semaine, toute l'équipe de Puzzle s'envole pour le Japon, les derniers épisodes à retrouver ici :En quoi la culture vidéoludique japonaise est-elle unique ?Retrouvez Puzzle sur Twitter : https://twitter.com/puzzle_podcastJardin de Yuichi Yokoyamahttps://www.matiere.org/livres/jardin/https://www.matiere.org/auteurs_/yokoyama/Errance d’Inio Asanohttps://www.kana.fr/produit/reiraku/https://www.lemonde.fr/pixels/article/2020/02/02/inio-asano-plume-melancolique-et-anticonformiste-du-manga_6028169_4408996.htmlAu coeur du caca