Podcasts about Niger

Republic in Western Africa

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Niger

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Latest podcast episodes about Niger

Open Doors Uutiset
Open Doors Maailmankatsaus: Niger

Open Doors Uutiset

Play Episode Listen Later Aug 31, 2025 12:19


Tommi Hakkari ja Johanna Kultalahti keskustelevat kristittyjen tilanteesta Nigerissä, joka on vuoden 2025 World Watch List -vainoraportin sijalla 28.   https://opendoors.fi/maa/niger/  

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] La Libre Antenne du 29 août 2025

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 29, 2025 20:00


Réagissez à l'actualité de votre choix avec Juan Gomez. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.

Tech 24
Depuis le Bénin et le Togo, ces chercheuses travaillent sur une IA plus utile que ChatGPT

Tech 24

Play Episode Listen Later Aug 29, 2025 8:32


Ce fut l'été de tous les records. Certains chercheurs en intelligence artificielle (IA) se sont vu proposer des contrats allant jusqu'à 300 millions de dollars sur quatre ans. Pourtant, derrière l'excitation, une inquiétude grandit. Sam Altman, le père de ChatGPT, l'admet lui-même : "Oui, nous sommes probablement dans une bulle." Et si, comme on l'a vu à la conférence Indaba, c'était l'occasion de mettre en avant ce qui est vraiment important (recherche médicale, énergie, agriculture...) ?

AP Audio Stories
Niger army says it killed a senior Boko Haram leader in a targeted airstrike

AP Audio Stories

Play Episode Listen Later Aug 22, 2025 0:43


AP correspondent Laurence Brooks reports on Niger's army claiming to have killed a Boko Haram leader.

Bob Murphy Show
Ep. 436 David R. Henderson Reminisces About His Case Against Invading Iraq

Bob Murphy Show

Play Episode Listen Later Aug 20, 2025 51:06


David R. Henderson is a Research Fellow with the Hoover Institution at Stanford University. He joins Bob to discuss a recent substack post, in which he reproduced the article Hoover ran in the lead-up to the 2003 US invasion of Iraq. David and Bob then discuss parallels with current events.Mentioned in the Episode and Other Links of Interest:The YouTube version of this conversation.This episode's sponsor, PersistSEO.com.David R. Henderson's substack.An article explaining the Niger yellowcake forgeries.Daniel Ellsberg's book on the US nuclear weapons program.Help support the Bob Murphy Show.

Revue de presse Afrique
À la Une: Choguel Maïga, de la primature malienne à la prison

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 20, 2025 4:08


« Après une semaine passée en garde à vue, l'ancien chef du gouvernement, Choguel Maïga a été présenté, hier, au parquet général de la Cour suprême, relate MaliActu. Au terme de son audition, un mandat de dépôt a été émis à son encontre pour des accusations d'atteinte aux biens publics. Cette incarcération fait suite aux conclusions d'un audit de sa gestion, diligenté par les services de l'État après son départ de la Primature en novembre 2024. » Pour rappel, poursuit MaliActu, « Choguel Maïga s'était d'abord fait connaître en tant que figure de proue d'un mouvement d'opposition qui a lutté contre la mauvaise gouvernance du régime précédent. Son engagement avait abouti à sa nomination au poste de Premier ministre, qu'il a occupé pendant près de trois ans et demi. Son mandat avait été marqué par une brève interruption pour raison de santé, avant sa destitution, amorçant une série d'investigations qui ont mis en lumière des dysfonctionnements dans la gestion des finances publiques. » Manœuvre politique ? Qu'est-ce que la justice malienne lui reproche exactement ? « “Atteinte aux biens publics, faux et usage de faux“, relève Afrik.com. Les accusations portées contre l'ancien Premier ministre sont très pesantes et pourraient lui valoir une peine conséquemment lourde. Il est question de gestion de biens publics et de faits présumés de falsification de documents officiels. Mais, aucune précision n'a pour l'instant été donnée sur les affaires concrètes concernées. (…) Pour ses partisans, poursuit Afrik.com, il s'agit d'une manœuvre politique visant à museler une voix devenue dérangeante pour la junte. Des membres du M5-RFP, mouvement politique qui avait porté Choguel Maïga à la primature, dénoncent une “instrumentalisation de la justice“ et alertent sur une dérive autoritaire des militaires. Du côté des autorités, le discours est tout autre, relève encore le site panafricain. Des proches du pouvoir assurent que “nul n'est au-dessus de la loi“ et que la lutte contre la corruption et les malversations financières doit concerner “toutes les personnalités, quel que soit leur rang passé“. » L'arroseur arrosé ? En tout cas, pour une bonne partie de la presse malienne, le sort en est jeté. « Du verbe haut aux barreaux froids », titre Sahel Tribune à Bamako. En effet, relate le site bamakois, « l'homme qui se rêvait en incorruptible héraut du souverainisme malien vient de tomber dans les filets d'une justice qu'il appelait autrefois de ses vœux. Choguel Maïga aimait se présenter comme l'homme des principes, le tribun inflexible qui dénonçait tour à tour les dérives des régimes passés, l'ingérence occidentale et les compromissions de ses adversaires. Mais voilà que son nom se retrouve associé aux mêmes maux qu'il prétendait combattre : gestion douteuse des deniers publics, favoritisme, manque de transparence. Ceux qui l'érigeaient en modèle découvrent aujourd'hui un paradoxe cruel, relève encore Sahel Tribune : l'apôtre de la souveraineté nationale éclaboussé par des soupçons de prédation. L'ironie n'échappera à personne. Chef du M5-RFP, Choguel avait incarné la contestation acharnée contre (le président) Ibrahim Boubacar Keïta avant d'embrasser, avec un zèle soudain, la Transition militaire […]. Premier ministre improvisé, il s'était mué en porte-parole d'un souverainisme enflammé, n'hésitant pas à vitupérer contre la France, la Cédéao ou les "ennemis de l'intérieur". Ses discours martiaux faisaient vibrer les foules, mais, pointe encore Sahel Tribune, sa pratique du pouvoir ressemblait trop à celle qu'il dénonçait : exclusion des contradicteurs, gestion opaque et culte de la personnalité. » Espérer que l'histoire ne se répète pas « Choguel Maïga : une chute qui devrait servir de leçon », lance Ledjely en Guinée. « L'histoire de Choguel Maïga démontre que l'on ne triomphe pas en foulant aux pieds les principes, tonne le site conakryka, et que même en politique, abuser de la ruse et de la duplicité peut finir par se retourner contre soi. Cette leçon vaut avant tout pour la jeunesse des pays de l'AES (Mali, Niger, Burkina Faso) aujourd'hui soudée aux juntes de leurs pays respectifs, comme l'était, il y a une soixantaine d'années, la jeunesse africaine mobilisée derrière les leaders indépendantistes. Avec la même passion, la même insouciance. Mais beaucoup de ces jeunes d'hier se sont retrouvés, hélas, victimes des régimes qui avaient remplacé les colons après les indépendances. Il faut espérer que l'histoire ne se répète pas, conclut Ledjely. Mais pour cela, il faut qu'elle guide les choix présents et futurs. »

Foresight Africa Podcast
Advancing digital inclusion in Africa

Foresight Africa Podcast

Play Episode Listen Later Aug 20, 2025 27:18


Host Landry Signé speaks with Ibrahima Guimba-Saidou, CEO of the Partnership for Digital Access in Africa, and former minister special advisor to the president of Niger, on the importance of expanding internet access in Africa and the potential of public-private partnerships to provide needed investments. Show notes and transcript Foresight Africa podcast is part of the Brookings Podcast Network. Subscribe and listen on Apple, Spotify, Afripods, and wherever you listen to podcasts. Send feedback email to podcasts@brookings.edu.

Musica
Storia del popolo tuareg, dalle origini ai giorni nostri

Musica

Play Episode Listen Later Aug 20, 2025 22:48


Tutta la storia del popolo tuareg, dalle origini mitiche per mano della principessa Tin Hinan fino ai giorni nostriIscriviti qui alla nuova newsletter, a settembre una ripartenza alla rassegna di moda e costumeRispondi a questo sondaggio di 7 domande per migliorare i contenuti ed i progetti futuri di Medio Oriente e Dintorni Qui trovate tutti i link di Medio Oriente e Dintorni: Linktree, ma, andando un po' nel dettaglio: -Tutti gli aggiornamenti sulla pagina instagram @medioorienteedintorni -Per articoli visitate il sito https://mediorientedintorni.com/ trovate anche la "versione articolo" di questo podcast. - Qui il link al canale Youtube- Podcast su tutte le principali piattaforme in Italia e del mondo-Vuoi tutte le uscite in tempo reale? Iscriviti al gruppo Telegram: https://t.me/mediorientedintorniOgni like, condivisione o supporto è ben accetto e mi aiuta a dedicarmi sempre di più alla mia passione: raccontare il Medio Oriente ed il "mondo islamico"

The Naked Scientists Podcast
What Niger's AMR outbreak means for the world

The Naked Scientists Podcast

Play Episode Listen Later Aug 19, 2025 31:03


In this edition of The Naked Scientists, why we need to pay closer attention to antimicrobial resistance in some of the world's poorest nations... Like this podcast? Please help us by supporting the Naked Scientists

Invité Afrique
Mali: cinq ans après le putsch, «on est arrivé à un point de non-retour» dans la limitation des libertés fondamentales

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Aug 19, 2025 10:59


Il y a cinq ans au Mali, les militaires renversaient le président Ibrahim Boubacar Keïta. Ils mènent ensuite un second coup d'État pour renverser le président de transition Bah N'Daw qu'ils avaient installé au pouvoir, tout en occupant les postes clés. La lutte contre le jihadisme, la dissolution des partis politiques, le souverainisme comme moteur politique. Cinq après, quel est le bilan ? Oumar Berté est chercheur associé à l'Université de Rouen en politique et droit public. RFI :  La semaine dernière, la junte malienne a annoncé l'arrestation de plusieurs militaires au sein de l'armée, au moins 55 d'après les sources de RFI. Tous sont accusés d'avoir voulu « déstabiliser les institutions de la République ». Comment appréciez-vous ces événements alors que les militaires viennent de marquer leur cinquième année au pouvoir ? Oumar Berté : C'est la première fois que les autorités militaires au pouvoir au Mali enregistrent ce que l'on pourrait appeler un véritable coup d'État au sein de l'armée malienne. Ces arrestations interviennent dans un contexte assez particulier pour l'armée car elle enregistre en ce moment d'énormes attaques de groupes armés rebelles, mais aussi terroristes. On peut s'interroger si cette situation qui arrive dans ce contexte ne pourrait pas avoir une implication sur l'armée malienne, comme une désorganisation de la chaîne de commandement, voire un règlement de comptes au sein de l'armée, comme cela s'est passé en 2013. Parmi les suspects interpellés, il y a un citoyen français, un certain Yann Vézilier, que Bamako accuse d'être un espion, mais surtout d'être celui qui, selon le communiqué de la junte, « a mobilisé les généraux Abass Dembélé et Nema Sagara ». Paris, de son côté, dément ces accusations et le présente comme un simple membre de son ambassade au Mali. Là encore, que dire de ce nouveau bras de fer entre les deux pays ? Toutes les fois où il y a une situation concernant les autorités au pouvoir qui serait susceptible de les mettre en difficulté, elles cherchent toujours à y impliquer la France. Et à chaque fois, ça fait mouche, considérant que la France serait toujours derrière tout ce qui arrive au Mali pour déstabiliser les autorités au pouvoir. C'est un classique, en réalité.  À lire aussiMali : cinq ans après le putsch, le pays reste plongé dans l'incertitude Le principal argument des militaires pour justifier le putsch de 2020 était la lutte contre la menace jihadiste et les groupes armés, ainsi que la reconquête de l'ensemble du territoire malien. Aujourd'hui, quel bilan faites-vous de cette lutte et de cette reconquête ? Des efforts remarquables ont été faits, notamment dans la formation des militaires. Mais la situation sécuritaire du pays est particulièrement préoccupante aujourd'hui. Du nord au sud, le centre, l'ouest, toutes les parties du pays enregistrent des attaques des groupes armés. Au cœur même de Bamako, une attaque coordonnée d'une grande envergure a même détruit et mis hors d'usage l'avion présidentiel.  L'armée française, arrivée en 2013 au Mali, a été expulsée du pays au profit du groupe de mercenaires russe Wagner. Son principal fait d'armes, aux côtés des Forces maliennes, c'est sa victoire dans la ville de Kidal, reprise aux rebelles il y a bientôt deux ans. Mais suite à cela, les partenaires russes ont essuyé de nombreuses défaites jusqu'à annoncer leur départ en juin dernier. Que peut apporter de nouveau son remplaçant, toujours russe, Africa Corps ? Wagner n'a pas atteint les objectifs qui lui étaient assignés. Il y a aussi des questions financières à ne pas exclure. La Russie veut prendre directement le contrôle de cette question, d'autant plus qu'au-delà de la question des finances que l'État malien verse pour ce groupe mercenaire, il y a l'accaparement des sites miniers que Wagner engrangeait au profit de la société. Il va sans dire que c'est l'État russe qui va maintenant s'en approprier. Sur le plan de la conservation des acquis démocratiques, il y a objectivement un net recul. Les partis politiques sont dissous, les médias sont régulièrement sanctionnés. Selon vous, à quel moment situez-vous la bascule de la junte, si on peut le dire ainsi ? En réalité, le gouvernement de transition du Mali a basculé en 2021 lorsque Assimi Goïta a repris la tête du pays. On est arrivé aujourd'hui à un point de non-retour, c'est-à-dire que les autorités de transition sont complètement décomplexées dans la limitation des libertés fondamentales. Le Mali, avec ses deux voisins, le Burkina Faso et le Niger, ont décidé de quitter la CEDEAO pour former l'Alliance des États du Sahel (AES). Quels sont les bénéfices de cette alliance pour le Mali ? À l'exception de quelques rencontres, il n'y a en réalité aucune action concrète que l'Alliance des États du Sahel a pu mettre en place. Aujourd'hui, l'AES ne dispose d'aucun fonds pour financer quoi que ce soit. Au-delà de la solidarité entre les trois pays et de la facilitation de la coopération militaire dans la lutte contre le terrorisme, qui peine d'ailleurs à trouver les résultats escomptés, en réalité l'alliance des États du Sahel n'a pas vraiment mis en place d'actions concrètes. À lire aussiMali : cinq ans après le putsch, le pays reste plongé dans l'incertitude

New Collective Church
How to get to "Through"

New Collective Church

Play Episode Listen Later Aug 18, 2025 48:43


Acts 14:26-28 From Attalia they sailed back to Antioch, where they had been committed to the grace of God for the work they had now completed.  27 On arriving there, they gathered the church together and reported all that God had done through them and how he had opened a door of faith to the Gentiles. 28 And they stayed there a long time with the disciples.   How to get to “Through”    To see God do immeasurably more in and through you.   Preparation    Acts 13:1-3 Now in the church at Antioch there were prophets and teachers: Barnabas, Simeon called Niger, Lucius of Cyrene, Manaen (who had been brought up with Herod the tetrarch) and Saul.  2 While they were worshiping the Lord and fasting, the Holy Spirit said, “Set apart for me Barnabas and Saul for the work to which I have called them.”  3 So after they had fasted and prayed, they placed their hands on them and sent them off.   How you start will determine if you finish.   God must do work in you, before doing work through you.     Acts 13:2  While they were worshiping the Lord and fasting,  the Holy Spirit said,  “Set apart for me Barnabas and Saul  for the work to which I have called them.”  3 So after they had fasted and prayed,  they placed their hands on them and sent them off.     Power You will go as far as the power you have can take you.     Acts 1:8 But you will receive power when the Holy Spirit comes on you; and you will be my witnesses in Jerusalem, and in all Judea and Samaria, and to the ends of the earth.”   Prepare in God's presence.  Move in God's power. 

Intelligence Squared
How have rivers shaped human existence? With Vanessa Taylor

Intelligence Squared

Play Episode Listen Later Aug 14, 2025 37:17


From ancient empires to modern metropolises, what do rivers tell us about the way humans build, worship, and fight for their worlds? In this episode, historian Vanessa Taylor joins host Caroline Dodds Pennock to explore the powerful role rivers have played in shaping human history, culture, and identity. Drawing from her new book, Seven Rivers, Vanessa takes us on a journey down the Nile, Danube, Niger, Mississippi, Ganges, Yangtze, and Thames to explore the empires built along their banks, the spiritual and cultural significance these waterways hold, and how they've been used — and abused — throughout history. Vanessa Taylor is a leading environmental historian and expert on the politics of water. Her book, Seven Rivers: A Journey Through the Currents of Human History, is available now. If you'd like to become a Member and get access to all our full conversations, plus all of our Members-only content, just visit intelligencesquared.com/membership to find out more. For £4.99 per month you'll also receive: - Full-length and ad-free Intelligence Squared episodes, wherever you get your podcasts - Bonus Intelligence Squared podcasts, curated feeds and members exclusive series - 15% discount on livestreams and in-person tickets for all Intelligence Squared events  ...  Or Subscribe on Apple for £4.99: - Full-length and ad-free Intelligence Squared podcasts - Bonus Intelligence Squared podcasts, curated feeds and members exclusive series … Already a subscriber? Thank you for supporting our mission to foster honest debate and compelling conversations! Visit intelligencesquared.com to explore all your benefits including ad-free podcasts, exclusive bonus content and early access. … Subscribe to our newsletter here to hear about our latest events, discounts and much more. https://www.intelligencesquared.com/newsletter-signup/ Learn more about your ad choices. Visit podcastchoices.com/adchoices Learn more about your ad choices. Visit podcastchoices.com/adchoices

Africa Today
The Gambia: Why was a baby girl cut?

Africa Today

Play Episode Listen Later Aug 14, 2025 34:54


There's been outrage in The Gambia following the death of a one-month-old baby girl. Reports suggest she was a victim of female genital mutilation (FGM). Although FGM is outlawed in the country, it's a deeply rooted cultural practice that authorities are battling. Three women have been arrested in connection with the incident.Also, France's president Emmanuel Macron acknowledges France used "repressive violence" against Cameroonians during and after colonial rule.And how did a Martian meteorite from Niger end up at an auction?Presenter: Audrey Brown Producers: Makuochi Afakor in Lagos. Bella Hassan and Tom Kavanagh in London Technical Producer: Gabriel O'Regan Senior Journalist: Yvette Twagiramariya Editors: Alice Muthengi and Maryam Abdalla

MintCast
African Stream Founder on U.S. Censorship and Burkina Faso's Revolutionary Leader

MintCast

Play Episode Listen Later Aug 14, 2025 73:27


When African Stream became one of the fastest-growing revolutionary media outlets on the planet, Washington took notice — and Silicon Valley pulled the plug. In this MintCast episode, hosts Mnar Adley and Alan MacLeod speak with Ahmed Kaballo, founder of African Stream, about the U.S.-led campaign that led to his platform being removed from the internet. Kaballo also breaks down the rise of Burkina Faso's young leader Ibrahim Traoré, the grassroots movement driving the Sahel's anti-imperialist wave, and the growing push to expel Western military forces from Africa.

Space Cowboys | BNR
Van marsstenen op aarde naar het diepste van de ruimte

Space Cowboys | BNR

Play Episode Listen Later Aug 13, 2025 66:55


Groot ruimtevaarticoon Jim Lovell overleden, plannen voor infrastructuur en industrie op de maan en grote planeet ontdekt bij Alpha Centauri. Dat en meer met Thijs Roes, Herbert Blankesteijn en Nick Poelstra in deze nieuwe Space Cowboys @SpaceCowboysPod behandelt ruimtevaart- en astronomienieuws van land, planeet en daarbuiten. Afwisselend gepresenteerd door:@thysroes @michelvanbaal @pschoone @hmblank @ingeloes @arnouxus @LucLucreation @nadineduursma @BastiaanBom @ExogeologyMarc @NickPoelstra @brunchik @mariekebaan @charlottepouwel @eriklaan @jeffrey_bout - Volg Space Cowboys op https://x.com/spacecowboyspod en mailen kan naar spacecowboyspod@gmail.com Links voor deze aflevering: Eric Schmidt heeft Relativity Space gekocht en bevestigt dat hij dat deed om datacenters in de ruimte te bouwen. https://arstechnica.com/space/2025/05/eric-schmidt-apparently-bought-relativity-space-to-put-data-centers-in-orbit/ Baas NASA zegt haast te willen maken met kernreactor op de Maan. https://www.space.com/astronomy/moon/we-want-to-get-there-first-and-claim-that-for-america-nasa-chief-explains-push-for-nuclear-reactor-on-the-moon-video Eerste stappen voor delven van helium-3 p de Maan. https://arstechnica.com/space/2025/06/a-long-shot-plan-to-mine-the-moon-comes-a-little-closer-to-reality/ Reusachtige planeet ontdekt bij de ster Alfa Centauri | de Volkskrant https://www.volkskrant.nl/wetenschap/reusachtige-planeet-ontdekt-bij-de-ster-alfa-centauri~b51e0a0b/ James Webb telescope captures one of the deepest-ever views of the universe — Space photo of the week https://www.yahoo.com/news/articles/james-webb-telescope-captures-one-100000592.html Mars rock found in Niger sells for millions in New York - now the country wants answers www.bbc.com/news/articles/cly3q635n4no Groot ruimtevaart icoon - Jim Lovell - overleden https://www.nu.nl/buitenland/6365110/astronaut-lovell-97-bekend-van-houston-weve-had-a-problem-overleden.html Eerste satelliet van de 2e generatie EUMETSAT gelanceerd met Ariane 6https://newsroom.arianespace.com/with-ariane-6-arianespace-successfully-launches-metop-sga1-satellite Eerste stap naar anti-spoofing gezet met Galileo, signaal authenticatie van het publieke signaal operationeel. https://www.euspa.europa.eu/newsroom-events/news/introducing-new-galileo-authentication-service-osnma-join-webinar-september See omnystudio.com/listener for privacy information.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Gabon : retour sur le chantage d'un influenceur contre le président

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 7, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'annulation de la candidature de Maurice Kamto, la création d'une milice au Niger et l'augmentation des productions de pétrole. Gabon : retour sur le chantage d'un influenceur contre le président  Un influenceur gabonais d'origine libanaise menace de divulguer des vidéos compromettantes du président Oligui Nguema. Quel est le contenu des enregistrements que Nazih affirme détenir ? Une enquête est-elle ouverte côté gabonais pour vérifier l'authenticité des enregistrements ? Avec Yves-Laurent Goma, correspondant de RFI à Libreville.    Cameroun : Maurice Kamto définitivement écarté de la course à la présidentielle   Considéré comme « non fondé », le recours de l'opposant a été rejeté par le Conseil constitutionnel. Comment expliquer cette décision ? À quoi s'attendre pour l'avenir politique de Maurice Kamto ? Avec Stéphane Akoa, politologue camerounais et chercheur à la fondation Paul Ango Ela.    Niger : une milice citoyenne en appui aux forces de l'ordre   Au Niger, le mouvement citoyen M62 lance une milice civile pour appuyer les forces de sécurité. Quelle est la mission précise de cette milice ? Plusieurs organisations de la société civile mettent en garde contre une dérive de cette milice. Ces craintes sont-elles fondées ? Avec Seidik Abba, président du Centre international de réflexions et d'études sur le Sahel. Auteur de l'ouvrage « Crise interne au Conseil Militaire Suprême du Niger » (éditions L'Harmattan).    Pétrole : pourquoi les pays de l'OPEP+ augmentent leur production ?  Les pays de l'OPEP+ ont prévu d'augmenter leur production de pétrole en septembre 2025. Pourquoi l'OPEP+ cherche-t-elle à augmenter sa production alors qu'elle avait jusqu'à maintenant réduit son offre pour maintenir des prix élevés ? Jusqu'où l'Organisation peut-elle augmenter sa production sans provoquer une chute importante des prix ? Avec Marie-Pierre Olphand, journaliste pour la Chronique des matières premières sur RFI. 

The WorldView in 5 Minutes
African Muslims killed 150,000 people in last decade, Trump prohibits veterans' hospitals from killing babies, NASA planning to build nuclear reactor on moon

The WorldView in 5 Minutes

Play Episode Listen Later Aug 6, 2025


It's Wednesday, August 6th, A.D. 2025. This is The Worldview in 5 Minutes heard on 140 radio stations and at www.TheWorldview.com.  I'm Adam McManus. (Adam@TheWorldview.com) By Jonathan Clark African Muslims have killed 150,000 people in last 10 years A report from the Africa Center for Strategic Studies found militant Islamic groups have killed over 150,000 people across the continent in the last decade. Such groups killed 22,307 people in just the last year, a 60% increase from the previous year. Christian Daily International noted that a majority of them were Christians in West, East, and Central Africa.  The report highlighted violence in Burkina Faso, Cameroon, Chad, Mali, Mozambique, Niger, Nigeria, and Somalia. Each country appears on the Open Doors' World Watch List of the most dangerous countries to be a Christian.  Christian-majority countries have decreased A new report from Pew Research found the number of Christian-majority countries decreased between 2010 and 2020. The study found that 120 out of 201 countries had Christian majorities in 2020. That's down four countries from 2010.  The decrease in Christian-majority countries came with the rise of the religiously unaffiliated. Christians lost their majority status in the United Kingdom, Australia, France, and Uruguay. Meanwhile, the religiously unaffiliated have become the majority in Uruguay, the Netherlands, and New Zealand.  Psalm 33:12 says, “Blessed is the nation whose God is the LORD, the people He has chosen as His own inheritance.” Australia upholds ban on Christian doctor over pro-life, pro-heterosexual views Speaking of Australia, officials in the country recently upheld a ban on a Christian doctor for expressing his beliefs online. Dr. Jereth Kok is a general practitioner in Melbourne. He believed it was his duty to speak out on issues like abortion and sexually perverted lifestyles. However, the Medical Board of Australia suspended his medical license in 2019 after anonymous complaints about his social media posts. The Victorian Civil and Administrative Tribunal upheld the suspension last month. The doctor, a born-again Christian, defended his stance, telling the tribunal he expressed these views on a Christian website, driven by his belief that “abortion is immoral” as a Christian and that he felt “required to speak out about the issue.”  And, on transgender surgeries, he called it  “medical butchery” and “sterilizing disfigurement to healthy young bodies.” Lyle Shelton with Australia's Family First Party commented on the case. He said, “This is about more than one man. It's about whether Australians — especially Christian and conservative professionals — are still free to express their views without losing their livelihoods.” Trump prohibits veterans' hospitals from killing babies In the United States, the Trump administration is reversing a Biden-era policy that allowed veterans' hospitals to perform abortions. The U.S. Department of Veterans Affairs published the proposed rule on Monday. The new rule will prohibit publicly-funded V.A. hospitals from killing unborn babies.  A statement from Susan B. Anthony Pro-Life America said, “We thank President Trump and V.A. Secretary [Doug] Collins for restoring the rule of law and ending the Biden administration's illegal policy that forced taxpayers to fund abortions through V.A. hospitals and violated state pro-life laws.” Microsoft reached market capitalization of $4 trillion Microsoft became the second company to reach a market capitalization of $4 trillion last week. This comes shortly after Nvidia reached a $4 trillion market cap last month. Microsoft's latest growth was driven by its Azure cloud computing business. Nvidia and Microsoft have profited significantly from the rise of artificial intelligence technology. Meanwhile, Apple trails at third for most valuable company with a market cap of $3 trillion. American Bible Society: San Fran's Gen Zers more open to Christianity than elders The American Bible Society released a report on the religious views of people in the California's San Francisco Bay Area. The region skews younger, smarter, and wealthier than the rest of the United States. People are also less likely to identify as Christian and more likely to experience stress and anxiety. However, younger generations are more open to Christianity in the Bay Area compared to older generations there and even compared to their peers in the rest of America.  The study noted, “Though the Bay Area is home to fewer Christians and more atheists than the United States as a whole, the majority of people in the younger generations are curious, open, and even wish they read the Bible more.” 2 Timothy 3:15 says, “From childhood you have known the Holy Scriptures, which are able to make you wise for salvation through faith which is in Christ Jesus.” NASA planning to build nuclear reactor on moon And finally, the National Aeronautics and Space Administration is planning to build a nuclear reactor on the moon by 2030, reports Politico. Listen to comments from Interim NASA administrator Sean Duffy. DUFFY: “We're in a race to the moon, in a race with China to the moon, and to have a base on the moon, we need energy. Energy is important. And if we're going to be able to sustain life on the moon to then go to Mars, this technology is critically important.” A directive from Duffy stated, “Since March 2024, China and Russia have announced on at least three occasions a joint effort to place a reactor on the Moon by the mid-2030s. The first country to do so could potentially declare a keep-out zone which would significantly inhibit the United States from establishing a [permanent] presence if not there first.”  Close And that's The Worldview on this Wednesday, August 6th, in the year of our Lord 2025. Follow us on X or subscribe for free by Spotify, Amazon Music, or by iTunes or email to our unique Christian newscast at www.TheWorldview.com.  Plus, you can get the Generations app through Google Play or The App Store. I'm Adam McManus (Adam@TheWorldview.com). Seize the day for Jesus Christ.

Badlands Media
Geopolitics with Ghost Ep. 28: BRICS Disruption, African Upheaval & the Fall of Western Illusions - August 5, 2025

Badlands Media

Play Episode Listen Later Aug 5, 2025 111:16 Transcription Available


In Episode 28 of Geopolitics with Ghost, the global chessboard shifts again as Ghost breaks down the latest developments in Africa and their implications for BRICS, Western hegemony, and the unraveling global order. With coups in Niger and Gabon disrupting Western resource pipelines and raising questions about French and American influence, Ghost highlights how nations are rejecting colonial control in favor of multipolar partnerships. He explores the strategic alignment of these countries with BRICS ideals, resource sovereignty, decentralized development, and economic autonomy. The episode also examines the ripple effects of Israel's judicial overhaul, Hungary's quiet rise in Eastern Europe, and the growing irrelevance of Western NGOs and media. It's a wide-angle lens on the death throes of unipolar dominance and the messy, hopeful birth of a new global balance.

Radio Bullets
1 agosto 2025 - Notiziario Africa

Radio Bullets

Play Episode Listen Later Aug 1, 2025 17:10


Ghana: antichi conflitti rischiano di aprire varchi alla penetrazione jihadista Libia: si riaccendono le faide tra milizie a TripoliNiger: la Russia punta all'uranio ex franceseCongo: maxi-asta petrolifera minaccia foreste e popoliQuesto e molto altro nel notiziario Africa a cura di Elena L. Pasquini

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Un an après : l'AES a-t-elle tenu ses promesses ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 31, 2025 20:00


Après la fin du sursis pour le retour des pays de l'AES dans la CEDEAO. Quel bilan pour l'Alliance des États du Sahel ? Est-elle parvenue à améliorer votre quotidien ? Constatez-vous des progrès, des reculs ou une stagnation ? On attend vos réactions.

Improve the News
8.8M earthquake and tsunami, Texas redistricting map and Australia YouTube ban

Improve the News

Play Episode Listen Later Jul 31, 2025 35:21


Pacific tsunami warnings subside after an 8.8-magnitude earthquake strikes off the Russian coast, India says the militants behind the Kashmir tourist attack have been killed, Niger inks a nuclear deal with Russia, protestors clash with police in Serbia, the Royal Bank of Canada terminates its banking relationship with the Freedom Convoy's lawyer, the Texas GOP unveils a new congressional map, Donald Trump announces a 25% tariff and Russia “penalty” on India, a U.S. House panel rejects Ghislaine Maxwell's immunity request, the FDA's top vaccine official resigns after three months, and Australia includes YouTube in its under-16 social media ban. Sources: www.verity.news

The Documentary Podcast
The JNIM branch of al-Qaeda

The Documentary Podcast

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 32:17


The JNIM branch of al-Qaeda is one of the world's deadliest jihadist groups. It has firmly planted its flag in the Sahel. Sub-Saharan Africa has emerged as a key battlefront for jihadists: around 50 percent of deaths from terrorism in 2024 were registered in the Sahel region alone, according to the Global Terrorism Index. JNIM is an eclectic yet united coalition, rooted in the tribal desert regions of Mali, Niger, and Burkina Faso. We look into its leaders, its narrative, and its modus operandi, and analyse the complexity of a region beleaguered by military coups, ethnic violence, and climate change.Contributors: Barry Marston, Jacob Boswall Producer: Kriszta Satori, Elchin Suleymanov Presenter: Krassi Ivanova Twigg

Badlands Media
Geopolitics with Ghost Ep. 26: Gaza Annexation, Coup in Niger & the New African Order

Badlands Media

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 123:17 Transcription Available


In Episode 26 of Geopolitics with Ghost, Ghost explores the ripple effects of a world shifting away from globalist dominance. He begins with Israel's controversial plan to annex Gaza, breaking down the geopolitical calculus behind Netanyahu's proposal and how Trump's public backing may signal broader strategic implications. From there, Ghost covers the aftermath of the recent coup in Niger, exploring the broader context of French neocolonialism, CIA meddling, and how African nations are increasingly turning toward BRICS and China for sovereignty and economic independence. He contrasts U.S. versus Russian and Chinese foreign policy in Africa, exposing the long game behind China's infrastructure investments and Russia's security alliances. Ghost also analyzes Saudi Arabia's push for regional power, a looming Turkish presence in Africa, and the bigger picture of a new multipolar world. This episode offers a grounded, high-level view of global realignment, with Ghost's signature ability to decode the headlines and spotlight the deeper moves shaping the future.

Reportage Afrique
Sports traditionnels: la Dambe, la lutte ancestrale du Nigeria [8/10]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 2:06


Le Dambe, sport traditionnel le plus ancien au Nigeria, est aussi le plus populaire. Cet art martial mêle musique, rite animiste, et se rapproche de la lutte et de la boxe. Malgré de nombreuses variantes, sa forme originelle a été développée dans les communautés haoussa au Xe siècle, selon des chercheurs. RFI s'est rendu à Kano pour se rendre compte du phénomène Dambe qui génère des millions de vues sur les réseaux sociaux et qui provoque une passion folle aussi bien au Nigeria, qu'au Niger ou au Tchad. De notre envoyé spécial à Kano, Les coups pleuvent entre ces deux combattants de Dambe, deux jeunes colosses dont le bras droit est enveloppé par un bandage du coude jusqu'au poing, et la main gauche, paume ouverte, sert de garde. Sifflet à la bouche et chemise jaune fluo, l'arbitre Abdullahi Sanisa reste placide malgré la violence des coups. « Nous accordons aux boxeurs autant de temps nécessaires pour combattre. En tant qu'arbitres, nous ajustons la durée du match en fonction de la dureté des coups donnés et reçus. Avant que les combattants se reposent entre chaque round », explique-t-il. À base de coups de poing, mais aussi de pied, le combat en quatre rounds cesse s'il n'y a plus d'activité, quand l'un des participants ou un officiel demande l'arrêt du combat. Ou bien si la main, le genou ou le corps d'un participant touche le sol. Dogon Kallyu est une star du Dambe à Kano. Même sans combattre, cet athlète à la taille enserrée par des amulettes déclenche l'hystérie du public de cette arène. « Je combats au Dambe pendant environ un mois, puis je me repose durant six mois avant de reprendre le combat afin de maximiser ma force. Nous utilisons des fétiches dans ce combat de Dambe. Tous les moyens sont bons pour réussir et gagner », confie-t-il. Le Dambe remonterait au Xe siècle, sous forme de combat rituel, au nord du Nigeria avant de se répandre au Niger et au Tchad. Au départ, pratiqué lors des fêtes des moissons, cet art martial est devenu un sport plus organisé dont les meilleurs éléments peuvent gagner jusqu'à plusieurs dizaines de milliers d'euros. Le promoteur Muhammad Bashir Sarki anime, micro en main depuis près de dix ans, une compétition de Dambe très suivie en ligne. « Nous enregistrons généralement environ un million de vues en 24 heures et au moins 5 000 personnes se déplacent pour assister aux combats. Au Nigeria, chaque État organise le Dambe », détaille-t-il. Le Dambe sera-t-il présent un jour aux Jeux olympiques ? C'est le rêve fou que caresse Muhammad Bashir Sarki, et des millions de fans au Nigeria. À lire aussiCAN féminine 2025: le Nigeria renverse le Maroc et remporte le dixième titre de son histoire

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Niger: 2 ans après le putsch, où va le pays?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 20:00


2 ans après le coup d'État au Niger. Quel bilan pour les militaires au pouvoir ? Comment percevez-vous la situation de l'ancien président Mohamed Bazoum toujours détenu ? Que vous inspire la trajectoire actuelle du pays ?

Invité Afrique
Union africaine: «Il y a des opportunités pour l'UA de montrer son efficacité»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 4:40


Le président burundais, Évariste Ndayishimiye, a été désigné le 17 juillet envoyé spécial de l'Union africaine pour le Sahel. Sa mission sera de renouer le dialogue avec les trois pays de l'Alliance des États du Sahel, à savoir le Niger, le Mali et le Burkina Faso, qui sont suspendus de l'organisation depuis les coups d'État. Pourquoi Évariste Ndayishimiye a-t-il été choisi ? La nouvelle gouvernance de l'Union africaine souhaite-t-elle davantage impliquer les chefs d'État en exercice dans la résolution des conflits sur le continent ? Liesl Louw-Vaudran est conseillère principale à l'International Crisis Group pour l'Union africaine. Elle est l'invitée de Pierre Firtion. RFI : Comment analysez-vous la nomination d'Évariste Ndayishimiye comme envoyé spécial de l'Union africaine pour le Sahel ? Liesl Louw-Vaudran : Ça peut être un peu surprenant parce que, en fait, ce n'est pas dans l'habitude qu'un président de l'Union africaine, donc, João Lourenço de l'Angola, nomme un autre président en exercice en tant qu'envoyé spécial. Mais ça montre quand même que cette question du Sahel et de l'AES est très importante pour l'Union africaine. Et le fait que ces trois pays soient suspendus de l'Union africaine – ils ont aussi quitté la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest – est vraiment inquiétant. C'est presqu'existentiel pour l'unité africaine. Et l'Union africaine cherche depuis longtemps des moyens d'ouvrir le dialogue avec ces pays-là. Donc, c'est une très bonne chose que le président Lourenço lui-même prenne ça très au sérieux.  Mais pourquoi avoir choisi le président burundais ?   Le choix du président Évariste Ndayishimiye peut surprendre, comme je le disais, mais on pense que ça peut reposer sur plusieurs bases. Premièrement, ça peut créer une certaine continuité parce que le président burundais sera président de l'Union africaine l'année prochaine. Deuxièmement, il est aussi un ancien militaire, donc il sera peut-être plus à même de discuter avec les dirigeants de ces pays, même s'il est un peu d'une autre génération. Et je pense que, troisièmement, il est loin de la région, donc il peut être perçu comme plus neutre. Mais il faut dire qu'Évariste Ndayishimiye n'a pas vraiment d'expérience dans ce domaine de négociation, de dialogue. Il était président de la Communauté Économique des États de l'Afrique centrale aussi quand il y avait de nombreuses crises dans cette région. Donc, on n'a pas vu vraiment le fait qu'il a mis en œuvre sa capacité de dialogue. Donc, il manque de l'expérience. Quel va être précisément sa mission ? Ce sera d'abord, avant tout, on pourrait dire, de renouer le dialogue avec ces trois pays ? Je pense que c'est ça : c'est ouvrir le dialogue, créer la confiance, et puis faire des propositions certainement aux autres pays de l'Union africaine : comment engager ce processus de dialogue, comment aider les pays (si c'est possible). Et puis, éventuellement, réfléchir à leur retour. On parle là d'Évariste Ndayishimiye. En avril, c'était le Togolais Faure Gnassingbé qui a été nommé médiateur pour le conflit dans l'est de la RDC. Nommer des chefs d'État en exercice, c'est une des marques de fabrique de la nouvelle gouvernance de l'Union africaine ? Oui, c'est quelque chose de nouveau. Mais je pense que le choix de la Commission de l'UA, c'est d'abord d'essayer de trouver des anciens chefs d'État. Aujourd'hui, par exemple, pour le Soudan, pour d'autres crises, on réfléchit à essayer de trouver des anciens chefs d'État avec suffisamment de poids sur le continent. Mais il faut dire qu'il y a très peu d'options. Choisir un président en exercice, ça a aussi ses difficultés. On l'a vu avec l'Angola et la crise des Grands Lacs. Ce sont des chefs d'États qui ont leurs propres problèmes à gérer dans leur propre pays. Mais on a l'impression que l'Union africaine est un peu à court de solutions. Je pense que l'Union africaine cherche des mécanismes qui peuvent être efficaces, mais ce n'est pas facile. Sur les grandes crises du moment, l'Union africaine peine toujours à faire entendre sa voix et à imposer ses vues. Qu'est-ce qui bloque concrètement ? Vraiment, je pense que, concrètement, ce qui bloque, c'est d'abord la capacité de l'institution qui a vraiment un faible budget, un faible staff, et de multiples crises à gérer. Il y a un problème de subsidiarité. C'est-à-dire que, dans beaucoup de crises, c'est la région elle-même qui la prend en charge. Et très souvent, il y a tension entre l'Union africaine à Addis-Abeba et les régions, comme par exemple avec les Grands Lacs, avec la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), la Communauté est-africaine (EAC) et l'Union africaine qui n'a pas vraiment trouvé sa place là, à part avec cette médiation angolaise. Et je pense que, troisièmement, avec le rôle des acteurs extérieurs dans les crises, comme au Soudan par exemple, c'est très difficile pour l'Union africaine de peser dans un conflit où il y a des acteurs très puissants. Donc, ça échappe un peu à l'Union africaine. Et comme je le dis, il y a des conflits comme celui au Soudan du Sud où l'Union africaine peut éventuellement faire quelque chose. La Somalie, c'est pareil, il y a une force africaine, donc il y a des endroits et des opportunités pour l'Union africaine de montrer son efficacité. Même si dans des grandes crises très importantes comme celle du Soudan, pour le moment, l'Union africaine n'arrive pas à y avoir vraiment un rôle.

Journal de l'Afrique
Deux ans après le coup d'État au Niger, quel bilan pour la junte ?

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jul 27, 2025 12:51


Le 26 juillet 2023, le général Abdourahamane Tiani renversait le président Mohamed Bazoum avec la promesse de restaurer la sécurité et la souveraineté du Niger. Deux ans plus tard, le pays est fragilisé : 1 480 soldats tués, et une économie exsangue avec un taux d'inflation record. Quels scénarios s'offrent au Niger ? Nous avons posé la question à Seidik Abba, essayiste nigérien et président du Centre international de réflexions et d'études sur le Sahel. 

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Les matins
Niger : l'ex-président Bazoum toujours séquestré par la junte deux ans après le coup d'Etat

Les matins

Play Episode Listen Later Jul 26, 2025 6:57


durée : 00:06:57 - Journal de 8 h - Renversé par un putsch militaire le 26 juillet 2023, l'ancien chef d'Etat du Niger, Mohamed Bazoum, est toujours enfermé dans une aile du palais présidentiel à Niamey. Il sert désormais de levier de négociation pour les nouveaux hommes forts du pays.

Le journal de 8H00
Niger : l'ex-président Bazoum toujours séquestré par la junte deux ans après le coup d'Etat

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Jul 26, 2025 6:57


durée : 00:06:57 - Journal de 8 h - Renversé par un putsch militaire le 26 juillet 2023, l'ancien chef d'Etat du Niger, Mohamed Bazoum, est toujours enfermé dans une aile du palais présidentiel à Niamey. Il sert désormais de levier de négociation pour les nouveaux hommes forts du pays.

Les journaux de France Culture
Niger : l'ex-président Bazoum toujours séquestré par la junte deux ans après le coup d'Etat

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jul 26, 2025 6:57


durée : 00:06:57 - Journal de 8 h - Renversé par un putsch militaire le 26 juillet 2023, l'ancien chef d'Etat du Niger, Mohamed Bazoum, est toujours enfermé dans une aile du palais présidentiel à Niamey. Il sert désormais de levier de négociation pour les nouveaux hommes forts du pays.

Le Temps d'un Bivouac
Au fil des fleuves du monde avec Erik Orsenna

Le Temps d'un Bivouac

Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 54:11


durée : 00:54:11 - Le temps d'un bivouac - par : Daniel FIEVET - Le plus baroudeur de nos académiciens nous emmène voguer sur les eaux tumultueuses des fleuves de la planète. Il nous raconte ce qu'il y a appris en voguant de l'Amazone au fleuve Niger, en passant par le Brahmapoutre ou le Rhône. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Le débat africain
L'Afrique a-t-elle un problème avec la démocratie ?

Le débat africain

Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 39:00


La démocratie sur le continent africain a connu ces dernières années des évolutions contrastées. Tandis que certains pays ont renforcé leurs institutions démocratiques par des élections relativement libres et une alternance pacifique du pouvoir, plusieurs États ont été marqués par des coups d'État ou encore des révisions constitutionnelles controversées. Si six putschs ont réussi depuis 2020 (Mali, Niger, Burkina Faso, Guinée, Tchad, Gabon), peut-on pour autant parler d'une crise démocratique généralisée à l'Afrique ? Avec la participation de :  Ousmane Ndiaye, journaliste, auteur de L'Afrique contre la démocratie. Mythes, déni et péril (éd. Riveneuve). Francis Laloupo, journaliste, essayiste et enseignant en géopolitique, auteur de Blues démocratique, 1990-2020 (éd.Karthala). Arthur Banga, historien, maître de conférences à l'université Félix Houphouët Boigny.

Invité Afrique
Au Niger, «le risque le plus important» pour la junte est «la grogne sociale», selon Seidik Abba

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 4:35


C'était il y a quasiment deux ans jour pour jour. Le 26 juillet 2023, le président nigérien Mohamed Bazoum, était renversé par un coup d'État. Le commandant de la garde présidentielle, Abdourahamane Tiani, devenait alors le nouvel homme fort du pays. Deux ans après, la junte militaire, qui avait promis à ses débuts de rendre le pouvoir aux civils, est toujours à la tête du pays. Abdourahamane Tiani a été investi en mars président pour un mandat de cinq ans renouvelables alors que les partis politiques ont eux été dissouts. L'ancien président Mohamed Bazoum est lui toujours détenu au sein du palais présidentiel. Quel regard porter sur l'évolution du Niger depuis deux ans ? L'essayiste nigérien Seidik Abba préside le Centre international de réflexions et d'études sur le Sahel. Il est ce matin l'invité de Pierre Firtion. RFI : Comment va le Niger, deux ans après le coup d'État qui a renversé Mohamed Bazoum ? Seidik Abba : Je pense que le bilan est mitigé pour les militaires. C'est clair que dans leur bilan, il y a quelques éléments positifs. Il y a aussi des éléments négatifs. Mais si on devait juger simplement à l'aune de leurs propres promesses, celle de la sécurité et d'une meilleure gouvernance, d'une gouvernance plus vertueuse, on peut dire que le bilan n'est même pas au rendez-vous.  Le général Tiani utilise de plus en plus la rhétorique souverainiste pour justifier de l'état du pays. Cette stratégie de communication n'est-elle pas destinée à masquer les échecs de la junte sur un plan économique et sécuritaire ? Oui, elle a pu prospérer au début. Au début, l'argument souverainiste a été avancé et a été mobilisateur, mais au fur et à mesure que les choses ont évolué, les populations ont compris qu'il fallait passer de la rhétorique et du slogan à des questions concrètes. La question de l'énergie n'a pas été totalement résolue. La question aussi du pouvoir d'achat simplement. Je crois que, au fur et à mesure que la situation va évoluer, l'argument souverainiste va montrer ses limites et la base sociale, l'audience et le soutien va continuer à s'effilocher. Et ça, je crois que c'est une des principales menaces qui guette le pouvoir militaire actuel. Sur le plan sécuritaire, le pays est en proie ces dernières semaines à des attaques répétées de l'EIS, l'État islamique au Sahara. Comment expliquer ce regain de violence et la réponse très limitée de l'armée nigérienne ? Il y a plusieurs facteurs. D'abord, au début, beaucoup d'unités combattantes aguerries avaient été rappelées pour défendre le pouvoir de Niamey après le coup d'État. Et je crois qu'elles n'ont pas encore totalement repris leur place compte tenu de la situation financière. Au Niger, 40% du budget repose sur des contributions extérieures. Donc aujourd'hui, il y a beaucoup de difficultés de trésorerie, beaucoup de difficultés qui impactent aussi la chaîne d'approvisionnement, la logistique des forces qui sont engagées. Et puis maintenant, il y a aussi le fait que, en dépit de tout ce qui est affirmé, la coordination avec les pays voisins, que ça soit les pays de l'AES, cette coordination n'est pas arrivée à un niveau de montée en puissance qui permet d'empêcher les incursions de groupes jihadistes et leur repli sur le territoire voisin. Quand vous mettez tous ces éléments – l'absence aussi de tout ce qui a pu être apporté par les pays étrangers, les forces internationales en matière de renseignements, si vous omettez toutes ces difficultés – vous arrivez à la situation que connaît aujourd'hui le pays. Seidik Abba c'est cette faible réponse sécuritaire qui explique ces mouvements de grogne que l'on a vus apparaître le mois dernier au sein de l'armée... Oui, les militaires qui ont organisé ces mutineries ont avancé des éléments factuels. Ce n'étaient pas des revendications politiques mais c'étaient des revendications sur leurs conditions professionnelles. La question de l'approvisionnement qui n'arrive pas souvent à temps, la question du paiement de salaire qui n'arrive pas souvent à temps et la question des équipements aussi. À lire aussiNiger: deux mouvements d'humeur de soldats en 72 heures Mais est-ce que le pouvoir craint, aujourd'hui, peut-être plus qu'avant de se faire renverser ? Non, je crois que la difficulté ne viendra pas de ce côté-ci. Pour moi, le risque le plus important pour les militaires, c'est la grogne sociale qui va naître. À force de maintenir la frontière avec le Bénin fermée alors que le pays n'a pas de façade maritime, ça crée une inflation dans les prix. Il n'y a pas d'embellie à l'horizon pour la situation financière du pays. Et ça, ça va impacter la grogne sociale. Abdourahamane Tiani a fait libérer le 1er avril des figures de l'ancien régime, expliquant vouloir œuvrer pour le pardon et la réconciliation. Mais Mohamed Bazoum est toujours détenu. Le pardon, oui, mais pas pour tout le monde... Oui, on peut le résumer comme ça. C'est un pardon aujourd'hui, à l'heure qu'il est, un peu sélectif. Je ne vois pas comment on peut pardonner et ouvrir une nouvelle page alors que l'ancien président est en détention depuis deux ans. Le pouvoir peut objecter qu'il a un dossier judiciaire sauf que le dossier judiciaire n'a jamais avancé. Et il est toujours détenu dans un endroit qui n'est pas un établissement pénitentiaire. Même cas par exemple pour l'ancien ministre de l'Intérieur, Hama Souley, qui est détenu. Il y a donc un pardon à la carte. Une grande partie de l'opinion a montré son scepticisme sur cette notion de pardon et son incompréhension pour dire, on pardonne à qui, pourquoi ? Dans la pratique, on voit que justement que c'est un pardon un peu sélectif. Et ça, à mon avis, ça n'arrange pas les choses dans le pays. À écouter aussiÀ la Une: au Niger, le général Tiani assoit son pouvoir

L’arbre à palabres | Deutsche Welle
​Mohamed Bazoum : prisonnier politique ou bouclier humain ?

L’arbre à palabres | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 40:04


Au Niger, le 26 juillet 2023, une partie de l'armée nigérienne conduite par le général Abdourahamane Tiani a renversé le président élu, Mohamed Bazoum. Depuis, il est détenu dans une aile du palais présidentiel en compagnie de son épouse Hadiza Bazoum. Dans le débat, Arbre à palabres, Eric Topona et ses invités analysent la situation au Niger deux ans après ce coup d'État militaire.

Give The People What They Want!
July 26 is a day of revolutionary change in Cuba and Niger

Give The People What They Want!

Play Episode Listen Later Jul 24, 2025 29:55


Tune in for another episode of Give The People What They Want! with Zoe Alexandra, Indian journalist Prasanth R, and Roger McKenzie, international editor of Morning Star, as they reflect on two years since the coup and popular uprising in Niger, the Doha agreement between the DR Congo government and M23 militias, the return of Venezuelan migrants home from El Salvador, the climate crisis and its relationship with soaring food prices, Abahlali baseMjondolo's stand against xenophobia, as well as the new Freedom Flotilla, Handala, which set sail recently.

Revue de presse Afrique
À la Une: les États-Unis main dans la main avec le Mali?

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 24, 2025 3:47


Un « dialogue franc et direct » : voilà comment L'Essor, quotidien proche du gouvernement, qualifie la visite du secrétaire d'État américain pour l'Afrique de l'Ouest William Stevens, présent à Bamako mardi 22 juillet. Au menu des échanges : la sécurité bien sûr, avec « une nouvelle vision et posture », à la fois « constructive et pragmatique », pour lutter contre les groupes armés, salue encore L'Essor. Et Aujourd'hui au Faso détaille : « concrètement, les États-Unis sont prêts à tarir les sources de financement du terrorisme, en bloquant les filières, et les comptes de ceux qui alimentent ces pratiques criminelles ». Washington pourrait même, espère le titre burkinabè, « mettre son Big Brother au service du Mali, pour étoffer son renseignement et le rendre plus percutant ».  À lire aussiMali: les États-Unis réaffirment leur engagement dans les domaines sécuritaires et économiques Des menaces sécuritaires de plus en plus diverses  Le Mali fait face à une « guerre hybride », pointe Le Matin, qui implique une approche « multidimensionnelle » dont, estime le journal, « une meilleure coordination entre les forces armées, les services de renseignement, et la police » ainsi que l'utilisation de technologies de pointe, et la mise sur pied d'« unités spécialisées en cyberdéfense et en guerre informationnelle ». Parmi les nouvelles menaces, il y a aussi, pointe Le Monde Afrique, les drones, dont l'utilisation « prend une ampleur sans précédent » au Mali et au Burkina Faso. Une « récente expertise » qui, signale le quotidien, permet « d'armer des appareils à bas coût ». D'après l'enquête du journal, les groupes terroristes « utilise[nt] des drones commerciaux (…) vendus entre 300 et 500 euros sur Internet et dans les magasins à Bamako et Ouagadougou ». Des « drones civils, utilisés, par exemple, par des photographes ou par le grand public ». Et un chercheur interrogé par le journal poursuit : « on y attache des grenades artisanales, c'est-à-dire des explosifs improvisés. Pour les déclencher, il suffit d'utiliser un téléphone portable connecté » et d'activer le mécanisme. Et cette méthode relativement récente est déjà prisée des groupes terroristes : Le Monde explique ainsi que d'après un récent rapport, « plus de 30 attaques confirmées impliquant des drones » ont été recensées depuis septembre 2023, dont 24 rien qu'entre mars et juin 2025. Dans ce contexte, les propositions américaines sont « alléchantes », reconnaît Aujourd'hui au Faso, et ont reçu une « oreille attentive », notamment de la part du ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop, « qui a ainsi parlé de partenariat gagnant-gagnant », pointe le quotidien.  À lire aussiMali: attaques jihadistes près de Bamako, Mahou et Tessit, frappes de drone de l'armée près de Kidal L'enjeu des intérêts américains  L'Essor le dit lui-même : cette relation relancée devrait permettre le « souci [du] respect et [de l']intérêt mutuel ». Washington oublie rarement de tirer son épingle du jeu, rappelle Aujourd'hui au Faso, selon qui « avec Trump, tout part et finit en business : les intérêts de la grande Amérique ne sont pas loin ». Or, depuis la perte de leur base au Niger, Washington a perdu ses yeux dans la région… d'où ces négociations « pour obtenir de nouveau un tel observatoire sécuritaire ».  Et puis, il y a le volet économique, surtout connaissant « le sous-sol très riche » du Mali. L'Essor en a d'ailleurs conscience, lui qui parle de « l'aubaine » que représenterait, pour les États-Unis, une telle collaboration. Mieux vaut donc rester sur ses gardes : « il faudra lire entre les lignes, ausculter, jauger, (…) ce que le Sahel gagne à travers toutes ces affaires, avant leur concrétisation », prévient Aujourd'hui au Faso. D'autant que les domaines concernés restent encore flous : l'Essor se contente de mentionner « une variété de secteurs » dont le journal espère qu'elle « impactera directement l'investissement et le développement au Mali », sans plus de précisions.  Alors Le Matin appelle, lui aussi, à la prudence : même si les accords économiques et le soutien sécuritaire promis par les États-Unis sont tentants, « une indépendance économique relative [est] nécessaire pour éviter les pressions extérieures » et « limiter la dépendance aux puissances étrangères ». 

Invité Afrique
Ousmane Ndiaye: en Afrique, «le mythe du militaire qui est non corrompu et patriote ne tient pas à l'épreuve des faits»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 24, 2025 4:33


L'Afrique contre la démocratie, c'est le titre-choc de l'ouvrage du journaliste indépendant Ousmane Ndiaye, qui vient de paraître aux éditions Riveneuve. Dans cet essai vigoureux, l'auteur s'attaque au mythe de l'officier patriote et intègre qui fait un putsch pour sauver son pays. Il répond aussi à ceux qui affirment que la démocratie à l'occidentale n'est pas adaptée aux valeurs africaines. Ousmane Ndiaye, qui a été notamment le rédacteur en chef Afrique de TV5 Monde, répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Vous dites que l'un des arguments les plus forts des régimes putschistes d'Afrique de l'Ouest, c'est l'incapacité des régimes civils à repousser la menace jihadiste. Est-ce que ce n'est pas un bon argument ? Ousmane Ndiaye : C'est un argument cousu de fil blanc. Vous prenez un pays comme le Mali ou le Burkina Faso, mais la réalité c'est que les militaires ont toujours été au cœur de la gouvernance politique. Il n'y a pas eu d'un côté les civils qui gouvernent versus les militaires. Ensuite, deuxième chose, vous prenez un pays comme le Mali. Ça a été plus longtemps dirigé par des militaires que des civils. Vous parlez de ces généraux maliens qui ont passé plus de temps à faire de la politique qu'à faire la guerre. Et vous déconstruisez le mythe des militaires maliens intègres en rappelant qu'il y a dix ans, un général français, Bruno Heluin, a réalisé un audit accablant sur la corruption au sein de l'armée malienne... Il n'y a pas une différence. Il n'y a pas un clivage entre civils et militaires parce qu'on trouve cette constante dans les armées du Sahel. Donc le mythe kaki qui sauve qui est non corrompu, patriote, ça ne tient pas à l'épreuve des faits. Vous dites que, dans ce rapport, il est notamment écrit que l'armée malienne a reçu, à la fin des années 2000, quelque 800 pickups, mais qui ont tous disparu. Les moteurs ont été volés à des fins privées, c'est ça ? Oui, c'était un entretien qu'il m'avait accordé où il parlait de ces pickups qui ont été détournés et vendus. Alors ce que vous appelez le déni de démocratie, qui gagne plusieurs États africains et une partie de la jeunesse africaine, il s'appuie, dites-vous, sur le rejet de la France et non au modèle des démocraties occidentales. Mais de fait, est-ce que le général Mamadi Doumbouya n'a pas raison quand il dit à la tribune des Nations unies que ce modèle de démocratie n'est pas adapté aux valeurs africaines ? Il a tort pour plusieurs raisons. Quand vous prenez le cas de la Guinée, puisqu'on parle de Mamadi Doumbouya, le système de Sékou Touré ne peut pas dire que c'est un système basé sur le modèle occidental. Non ! Et je pense que ce n'était pas un système démocratique, c'était un régime dictatorial. Et puis c'est dangereux, l'idée de dire qu'on va adapter la démocratie aux valeurs africaines parce que ça suppose qu'intrinsèquement les valeurs africaines sont antidémocratiques, ce qui est terrible parce que cela relève d'un préjugé relevant d'une sorte de mépris, d'infériorité. Et puis parce que c'est totalement faux. À écouter aussiLe grand invité Afrique - «Les coups d'État en Afrique rencontrent une certaine audience auprès de la population» Vous écrivez, Ousmane Ndiaye que l'aveuglement anti-occidental est un outil de légitimation des nouvelles dictatures liberticides et sanguinaires du Mali, du Niger, du Burkina et de la Guinée. Mais vous, qui voyagez beaucoup, est-ce que vous pensez que les régimes militaires d'Afrique de l'Ouest sont majoritairement soutenus par les habitants de ces pays ? Il faut se méfier de cet argument de la popularité des régimes militaires. D'abord, dans une dictature, il n'y a pas d'opinion publique et donc c'est très compliqué de mesurer le niveau d'adhésion. Par contre, ce que je trouve populaire, c'est l'aspiration des africains à sortir d'une certaine domination postcoloniale. Ça, c'est une réalité. C'est une lame de fond. Il y a une captation par le discours militaire de ce sentiment légitime et de ce sursaut africain. Une partie de ces coups d'État est une sorte de hold-up sur des mouvements sociaux légitimes. Donc il est là, le coup de génie des nouveaux régimes militaires avec un argument-massue, c'est le rejet de l'Occident et de la France. Et cela marche. Dans votre livre, Ousmane Ndiaye, vous racontez comment les nouveaux dirigeants du Sénégal, notamment le Premier ministre Ousmane Sonko et le député Pastef Guy Marius Sagna soutiennent ouvertement le régime répressif du capitaine Traoré au Burkina Faso alors que l'un des prisonniers politiques les plus connus dans ce pays, maître Guy Hervé Kam, n'est autre que l'avocat d'Ousmane Sonko. Comment expliquez-vous ce que vous appelez ce basculement idéologique à Dakar ? Pour moi, c'est surtout un double standard, notamment dans les mouvements révolutionnaires progressistes de gauche qui considèrent que les standards démocratiques sont variables en fonction des situations. Et la contradiction du Pastef et de ses alliés, c'est que le Pastef s'est battu au Sénégal pour avoir de la liberté d'expression, pour avoir le droit de ne pas être dissous. Et pendant ce temps-là, les mêmes qui se battent, légitiment dans le pays voisin, le Mali ou le Burkina, un régime qui a décidé de dissoudre tous les partis politiques. Et je pense que c'est une des maladies du continent aujourd'hui. Ces doubles standards qui souvent s'expliquent au nom de l'anti-impérialisme. Je ne comprends pas pourquoi tout ce que le Pastef n'accepte pas au Sénégal en termes de restrictions, l'accepte ailleurs. À lire aussiBurkina Faso: l'avocat Guy-Hervé Kam de nouveau placé sous mandat de dépôt

The Global Jigsaw
The JNIM branch of al-Qaeda

The Global Jigsaw

Play Episode Listen Later Jul 24, 2025 32:09


The JNIM branch of al-Qaeda is one of the world's deadliest jihadist groups. It has firmly planted its flag in the Sahel. Sub-Saharan Africa has emerged as a key battlefront for jihadists: around 50 percent of deaths from terrorism in 2024 were registered in the Sahel region alone, according to the Global Terrorism Index. JNIM is an eclectic yet united coalition, rooted in the tribal desert regions of Mali, Niger, and Burkina Faso. We look into its leaders, its narrative, and its modus operandi, and analyse the complexity of a region beleaguered by military coups, ethnic violence, and climate change.Contributors: Barry Marston, Jacob Boswall Producer: Kriszta Satori, Elchin Suleymanov Presenter: Krassi Ivanova Twigg

KEXP Live Performances Podcast
Etran de L'Aïr [Performance & Interview Only]

KEXP Live Performances Podcast

Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 35:32


On the show this time, it’s the northern African desert-blues of Etran de l’Aïr. The group is a family band from the city of Agadez in Niger, who got their start playing weddings. They play guitar-driven desert blues - made for dancing. They sing in chorus, in Tamasheq, filling the air with glorious celebratory Saharan music. Their latest album is 100% Sahara Guitar available on Sahel Sounds out of Portland Oregon. Recorded April 7, 2025 Ighre Massina Imouwizla Amidinine Agrim Agadez Watch the full Live on KEXP session on YouTube.Support the show: https://www.kexp.org/donateSee omnystudio.com/listener for privacy information.

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On the show this time, it’s the northern African desert-blues of Etran de l’Aïr. The group is a family band from the city of Agadez in Niger, who got their start playing weddings. They play guitar-driven desert blues - made for dancing. They sing in chorus, in Tamasheq, filling the air with glorious celebratory Saharan music. Their latest album is 100% Sahara Guitar available on Sahel Sounds out of Portland Oregon. Recorded April 7, 2025 Ighre Massina Imouwizla Amidinine Agrim Agadez Watch the full Live on KEXP session on YouTube.Support the show: https://www.kexp.org/donateSee omnystudio.com/listener for privacy information.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Niger: la plus grosse roche de Mars vendue aux enchères

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les investissements chinois en Afrique, le trafic illégal de bois russe en Europe et le remaniement gouvernemental en Ukraine. Niger : la plus grosse roche de Mars vendue aux enchères  Découverte en 2021 dans la région d'Agadez, au nord du Niger, une météorite d'origine martienne a été vendue ce 17 juillet aux enchères à New York pour 5,3 millions de dollars. Une transaction record pour un fragment extraterrestre. Comment cette roche de Mars a-t-elle été découverte ? Le Niger a-t-il tiré un bénéfice économique ou scientifique de cette découverte ? Avec Welly Diallo, journaliste au service Afrique de RFI. Investissements chinois : opportunité pour l'Afrique ou nouvelle tutelle étrangère ?   La Chine multiplie ses investissements sur le continent africain avec 39 milliards de dollars en 2025. Ces investissements représentent-ils une réelle opportunité pour le développement de l'Afrique ? Peut-on y voir une nouvelle forme de dépendance ? Avec Emmanuel Véron, enseignant-chercheur associé à l'Inalco, spécialiste de la Chine.  Union européenne : trafic illégal de bois russe malgré les sanctions  Malgré les sanctions imposées à la Russie, des millions d'euros de bois illégal continuent d'affluer vers l'Union européenne. Comment expliquer l'entrée de ce bois russe en Europe ? Pourquoi les pays comme la Turquie, la Géorgie ou la Chine sont-ils utilisés comme points de transit dans ce trafic de bois ? Avec Yang Mei, journaliste au service environnement-climat et au service en langue chinoise de RFI.  Ukraine : la nouvelle Première ministre sous le feu des critiques  Volodymyr Zelensky a opéré un remaniement gouvernemental en nommant Ioulia Svyrydenko au poste de Première ministre, pourtant très critiquée à cause de sa proximité avec le président. En quoi sa nomination pourrait-elle renforcer l'influence de Zelensky sur le gouvernement ? Avec Adrien Nonjon, chercheur spécialiste de l'Ukraine. 

Revue de presse Afrique
À le Une: au Togo, des élections municipales «dans un climat calme, mais tendu»

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 18, 2025 4:10


« Jour de vote sous haute surveillance dans un climat calme, mais tendu », titre Ici Lomé. « Le pays ayant connu en juin une vague de manifestations réclamant le départ de Faure Gnassingbé, dont la famille règne depuis près de soixante ans sur le pays », poursuit le journal. Les Togolais étaient appelés aux urnes pour élire 1527 conseillers municipaux dans 117 communes. Jeudi, dans les rues, « les boutiques étaient ouvertes, les marchés animés (…), les activités économiques ne semblaient pas perturbées par le scrutin ». Aucune tension non plus dans les « anciens bastions de l'opposition », le calme ambiant contrastait avec « les appels à la mobilisation lancée par le Mouvement du 6 juin », rapporte toujours Ici Lomé. « Une ambiance sereine relevée aussi bien par les acteurs politiques que par les observateurs », note également Republic of Togo. « À Lomé comme dans d'autres centres urbains, la participation est restée timide », constate de son côté Togo Breaking News. Ce qui témoigne selon le titre d'un « désintérêt relatif ou d'un engouement discret malgré les enjeux liés à la gouvernance locale ». « La qualité d'une élection ne se mesure pas uniquement à son taux de participation, écrit Republic of Togo, mais aussi à sa transparence, sa régularité et sa capacité à refléter la volonté populaire ». Les résultats provisoires sont attendus dans les jours à venir. Au Sénégal, une page historique s'est tournée « L'armée française quitte officiellement le Sénégal », écrit Dakaractu. L'escale aéronautique militaire, située à l'aéroport et le camp Geille, ont été restitués aux autorités sénégalaises. « Le transfert de ce camp, haut lieu de la coopération franco-sénégalaise marque la fin de la dernière base militaire permanente dans le pays ». Un événement « chargé de symboles », poursuit le titre. Mais « derrière les discours protocolaires transparait une vérité amère : la France quitte l'Afrique de l'Ouest sous pression, contrainte d'admettre que sa présence militaire n'est plus la bienvenue », poursuit Dakaractu. « Ce retrait est bien plus qu'une simple reconfiguration militaire, analyse Afrik.com, il scelle la fin d'une époque où la France conservait un ancrage stratégique au cœur de l'Afrique de l'Ouest... Pour les autorités sénégalaises, c'est un acte de souveraineté retrouvé ; pour Paris, une volonté affichée de faire évoluer son rôle sur le continent ». « Il ne s'agit pas d'une rupture à l'image de celle intervenue dans l'espace de l'Alliance des États du Sahel » avec le Mali, le Burkina Faso et le Niger, pointe Aujourd'hui au Faso mais « ce départ voulu par les nouveaux dirigeants sénégalais va ouvrir la voie à un nouveau paradigme dans la coopération entre l'ancienne puissance coloniale et ses ex-colonies bien qu'il s'agisse d'un "partenariat rénové" comme l'a souhaité Diomaye Faye ». C'est aussi ce que retient à Paris Le Monde Afrique, « contrairement aux retraits français dans les autres pays du Sahel, ce départ se fait sans rupture entre les deux États ». Les ministres des Finances du G20 en Afrique du Sud « Les pays du Sud global plaident pour une réduction des inégalités », titre Africanews. « Les nations africaines appellent au changement. Les coûts d'emprunt élevés continuent de décourager les investissements et d'étouffer les dépenses publiques dans les domaines de la santé, de l'éducation et des programmes d'infrastructures », rapporte le site internet. « L'Afrique du Sud, qui préside le G20 cette année, a mis l'accent sur la nécessité d'aborder les causes profondes des inégalités économiques mondiales », note Afrik.com. Mais le pays doit composer avec un « contexte tendu, aggravé par les tensions avec les États-Unis », pointe Africaradio. Le secrétaire américain au Trésor, « Scott Bessent était absent, tout comme Marco Rubio, secrétaire d'État, lors des précédentes réunions (…) ce qui fragilise la coordination multilatérale à quelques mois du sommet des chefs d'État prévu à Johannesburg les 22 et 23 novembre. 

Journal de l'Afrique
Sénégal : la France rend sa dernière base

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jul 17, 2025 15:47


L'armée française a mis fin jeudi à sa présence militaire permanente en Afrique de l'Ouest et centrale, lors d'une cérémonie solennelle et historique à Dakar, où elle a officiellement restitué ses deux dernières installations militaires françaises au Sénégal. Ce retrait français, amorcé ces dernières années, intervient alors que la région du Sahel est confrontée à des attaques jihadistes croissantes et meurtrières au Mali, au Burkina Faso et au Niger.

Invité Afrique
Etienne Fakaba Sissoko: «Les militaires ne vont pas aux élections parce qu'ils n'ont pas le soutien du peuple malien»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 6:57


Etienne Fakaba Sissoko est un économiste malien, professeur à l'université de Bamako et voix critique de la Transition. Après avoir publié fin 2023 un livre dans lequel il dénonçait la « propagande » des autorités de transition, Etienne Fakaba Sissoko a été condamné notamment pour « atteinte au crédit de l'État » et a passé un an en prison. Etienne Fakaba Sissoko avait déjà été emprisonné pendant six mois, deux ans plus tôt, sans aucune condamnation.Libéré fin mars, Etienne Fakaba Sissoko est désormais exilé, de passage en France. Tenir, témoigner, lutter : durant sa détention, le chercheur a écrit plusieurs livres dont Le trône des illusions (mai 2025, L'Harmattan). Un roman, une fiction, où le Mali de transition transparaît à chaque page. Les personnages et les situations collent au réel… sauf pour la fin, où l'auteur imagine la chute du régime. Etienne Fakaba Sissoko est l'invité Afrique de RFI, au micro de David Baché. RFI : Votre roman se passe dans le pays imaginaire de Gayma, sous un régime militaire putschiste autoritaire, le protagoniste Sabu est « un professeur devenu résistant », qui comme vous écrit, dénonce, est emprisonné… Je ne fais pas la liste des personnages dont on reconnaît facilement à qui ils correspondent : pourquoi avoir écrit un roman, et pas un essai politique sur le Mali de transition ? Etienne Fakaba Sissoko : Déjà, le fait de me retrouver en prison était dû à un essai politique que j'avais écrit : « Propagande, agitation, harcèlement, la communication gouvernementale sous la transition militaire ». Et donc, puisque la lutte aussi, c'est des phases, j'ai voulu essayer autre chose que d'appeler les choses par leur nom, tout en laissant la possibilité au lecteur de savoir exactement à quoi on fait référence. À lire aussiMali: après un an passé en détention, l'universitaire Étienne Fakaba Sissoko a été libéré Vous décrivez dans votre livre des scènes très touchantes, en prison, qui réunissent d'anciens ministres et des jeunes militants, avec des discussions politiques, des désaccords, mais aussi un amour de la patrie et une forme de fraternité. C'est-ce que vous avez vécu, dans la prison de Kenioroba ?  Aujourd'hui effectivement oui, lorsqu'on pense à ces moments douloureux, je pense encore Adama Ben Diarra dit « Ben le cerveau », je pense à Ras Bath, à « Rose la vie chère », Clément Dembélé, Kalilou Doumbia, Adama Sangaré, l'ancien maire de Bamako… tous ces résistants qui se retrouvent aujourd'hui en prison et qui ont été des soutiens mutuels. On vivait les mêmes injustices, les mêmes privations de liberté et donc la seule alternative pour tenir, c'était justement de se nourrir de ces rêves pour le pays et surtout de ces débats que nous avions au quotidien. Donc c'était une fraternité effectivement, comme vous le dites, mais c'était surtout des moments profonds de réflexion pour l'avenir de notre nation. À lire aussiMali: l'économiste Etienne Fakaba Sissoko attend toujours son procès en appel Vous définissez le régime militaire de Gayma, le pays de votre roman, comme « un empire de répression et d'illusion ». C'est ce que vous pensez de la Transition malienne ? Pas que de la transition malienne. De toutes les transitions aujourd'hui au Sahel : que le lecteur soit du Niger, du Burkina ou du Mali, il saura retrouver les traits des pays qui répriment les libertés fondamentales, les libertés individuelles, qui dissolvent les partis politiques. Des régimes autoritaires qui se donnent des mandats à durée indéterminée, qui n'acceptent plus la critique et qui, finalement, se retrouvent dans des pays divisés où les populations se regardent en chiens de faïence. Et tout cela dans un contexte d'insécurité, de pauvreté extrême. Et l'illusion ? L'illusion, c'est le fait de croire que tout cela peut perdurer. Le fait de croire qu'avec la répression, on puisse se maintenir au pouvoir pour 5 ans, pour 10 ans, sans résultat probant. L'illusion, c'est surtout de penser que les populations resteront dans cette situation-là. Et aujourd'hui, nous sommes dans cette illusion-là qui est entretenue par nos autorités militaires, qui ont pris goût aux délices du pouvoir. L'illusion, c'est tout le narratif qui est présenté aujourd'hui aux populations. La question de la lutte contre l'insécurité. Nous avons suivi Kayes qui est tombée… À lire aussiMali: la Cour d'appel confirme la condamnation et la peine de prison d'Étienne Fakaba Sissoko Les attaques jihadistes tout le long de la frontière sénégalaise et mauritanienne, et notamment dans cette ville de Kayes. Exactement, et ces sept attaques qui se sont tenues simultanément dans ces régions-là montrent combien l'insécurité a gagné du terrain. Mais quand vous écoutez les autorités, vous avez l'impression que tout se passe bien. L'illusion, c'est surtout de dire qu'au Mali tout va bien, alors que les populations n'ont pas à manger trois fois par jour. L'illusion, c'est surtout de croire que nous avons un pays qui se développe lorsque que la moindre des choses qui est l'électricité, nous ne l'avons pas. Donc oui, l'illusion, c'est le narratif servi par les autorités maliennes actuellement. Dans votre livre, les habitants ont peur et n'osent pas critiquer le régime. Est-ce que c'est vraiment le cas, selon vous, au Mali ? Est-ce que la Transition n'est pas populaire, malgré les difficultés ? Si la Transition était populaire, elle aurait organisé les élections, comme elle a organisé le référendum il y a quelques années. Lorsqu'on est populaire, on n'a pas peur de se confronter au suffrage universel. Les militaires qui sont au pouvoir ne vont pas aux élections parce qu'ils savent qu'ils n'ont pas le soutien du peuple malien. Le rejet est tel que c'est impossible aujourd'hui pour les autorités actuelles, notamment Assimi Goïta, de se confronter au suffrage universel. Mais les objectifs de la Transition : sécuriser le pays, faire du Mali un pays souverain qui décide pour lui-même, ce ne sont pas des objectifs légitimes ? Des objectifs légitimes oui, mais lorsqu'on a passé cinq ans déjà dans une transition et qu'on n'est pas arrivé à lutter contre l'insécurité et que finalement, on se retrouve dans une situation où c'est l'inverse : l'insécurité qui était d'abord concentrée au nord s'est retrouvée au centre et aujourd'hui, c'est tout le pays, y compris le sud, le sud-ouest, qui sont touchés par l'insécurité. Donc en l'absence de résultats, on ne peut pas confier encore un mandat supplémentaire. C'est pourquoi je dis : quels que soient les objectifs que ces autorités-là vont présenter au peuple malien, ils ont échoué, ils doivent partir. De gré ou de force. À lire aussiMali: la Cour d'appel confirme la condamnation et la peine de prison d'Étienne Fakaba Sissoko Votre livre devient véritablement fiction lorsque le peuple se soulève et finit par renverser le tyran. Vous racontez une insurrection populaire, que vous appelez « la grande convergence », dans les villes et les campagnes, avec des réunions clandestines, et aussi le soutien de militaires désabusés… Ce que vous écrivez, on comprend que c'est peut-être ce que vous souhaitez. Est-ce que vous pensez vraiment que ça peut se passer comme ça ? C'est un vœu pour certains, mais pour moi, c'est un travail. C'est un travail de rassemblement, un travail de discussion, un travail de dialogue avec tous ceux qui aujourd'hui sont des acteurs importants de la stabilité du Mali. Je parle des partis politiques, je parle des groupes armés, qu'ils soient des groupes armés avec des revendications politiques ou des groupes armés avec d'autres types de revendications… Les rebelles et les djihadistes, pour traduire. Absolument. Il faut discuter avec tout le monde, arrêter de faire le faux-fuyant et penser que la guerre à elle seule peut amener la paix dans notre pays. Nous l'avons expérimenté depuis 2012. Jusqu'à maintenant, la situation continue de se détériorer. Il faut trouver autre chose. Vous êtes longtemps resté au Mali, malgré les risques. Vous en avez payé le prix, en séjournant longuement en prison. À présent que vous êtes sorti, vous êtes de passage en France, qu'est-ce que vous allez faire ? Je vais continuer à échanger avec les différents acteurs, tous ceux qui aujourd'hui estiment que le Mali a assez souffert sous cette dictature-là, tous ceux qui adoptent comme principe que la démocratie est la seule voie qui vaille au Mali et qu'il faut se battre pour arracher le pays des griffes de ces militaires actuellement au pouvoir. À lire aussiMali: le procès en appel de l'économiste Étienne Sissoko débute à Bamako

Seeing Without seeing
Sunday: Confirmed

Seeing Without seeing

Play Episode Listen Later Jul 15, 2025 38:09


Power Up: Acts 13:1 Now there were in the church that was at Antioch certain prophets and teachers; as Barnabas, and Simeon that was called Niger, and Lucius of Cyrene, and Manaen, which had been brought up with Herod the tetrarch, and Saul. 2 As they ministered to the Lord, and fasted, the Holy Ghost said, Separate me Barnabas and Saul for the work whereunto I have called them. 3 And when they had fasted and prayed, and laid their hands on them, they sent them away., King James VersionIn this episode, we are seeking the Lord on behalf of several right now issues that we are facing on this earth. We are praying for our children, our parents, our loved ones that are suffering with sicknesses, and we are lifting up our leaders. Thank you for being a supporter of this podcast as I grow and learn things will become more like previous episodes, but I do not want to delay the podcast while I learn how to use the new format. Thank you for all of your support. Thank you for your shares. Thank you for joining your faith with my faith so that we can see God move upon the face of the earth if you have a prayer request, you can text 843-790-4229 or submit it by email to seeingwithoutseeing2020@gmail.com. Please put prayer request in the subject line. That email address can be used on Zelle and PayPal. If you desire to sow a seed, you can do that also on cash app at $seeingwithoutseeing. Thank you once again for your support please share this and believe God with us as we seek God.

Badlands Media
Geopolitics with Ghost Ep. 22: Africa's Mineral Chessboard, Pentagon Rare Earth Grab, and Netanyahu's Tightrope – July 11, 2025

Badlands Media

Play Episode Listen Later Jul 11, 2025 130:03 Transcription Available


In this expansive episode, Ghost dives deep into Africa's shifting alliances and the global scramble for critical resources. He opens with Trump's Africa Summit, where five West African nations were invited to Washington to negotiate trade deals centered on rare earth minerals, oil, and gas. Ghost methodically dissects NPR and AP coverage, showing how Western media narratives obscure the real incentives driving U.S. outreach, countering China's and Russia's growing footholds across the continent. Using detailed maps and timelines, he explains how military coups in Mali, Niger, and Burkina Faso have created a new power bloc aligned with Russia, and why Liberia, Gabon, and others were strategically selected for engagement. The conversation moves to the Pentagon's controversial investment in MP Materials, effectively nationalizing America's only rare earth mine to break dependence on Chinese supply chains. Ghost then pivots to Israel's turmoil, exploring how Netanyahu's government is trapped between domestic collapse, far-right coalition partners, and stalled Gaza negotiations. With plenty of sidebars, on rare earth land grabs, CIA-backed coups, and the long game of economic warfare, this episode is equal parts exposé and history lesson, revealing how old empires still pull the strings behind modern headlines.

Couleurs tropicales
Émission spéciale musiques touarègues avec Aïssata Sow Mercereau

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Jul 10, 2025 48:30


Aïssata Sow Mercereau propose une programmation spéciale consacrée aux musiques touarègues. Avec Oum, Imarhan, Tinariwen et Obaz entre autres. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :  Toumast - Ammilana Oum - Taragalte Imarhan - Achinkad Hasna el becharia - Djazaïr Johara/ Ah ouesa Les filles d'Illighadad - Surbajo Bambino - Aman Tinariwen - Sastanàqquàm Mdou Moctar - Anna Toumast Tanakra - Taindin Imnass Ezza - Alkher Retrouvez notre playlist sur Deezer. 

Africa Today
Why has polio re-emerged in Angola?

Africa Today

Play Episode Listen Later Jul 1, 2025 33:09


Angola was certified as polio-free in 2015, but is now combatting a new outbreak of the disease after several cases were reported in a Western province. What has caused the virus to come back?A new report says Islamist militants are using Starlink technology to ramp up operational capabilities in Niger. And why are South Sudanese women fashion's favourites and are being sought after on the catwalk?Presenter: Audrey Brown Producers: Charles Gitonga in Nairobi. Yvette Twagiramariya, Bella Hassan and Alfonso Daniels in London Senior Producers: Patricia Whitehorne and Richard Kagoe Technical Producer: Jonathan Greer Editors: Andre Lombard and Alice Muthengi

Africa Daily
Focus on Africa: Why has polio re-emerged in Angola?

Africa Daily

Play Episode Listen Later Jul 1, 2025 33:09


Angola was certified as polio-free in 2015, but is now combating a new outbreak of the disease after several cases were reported in a Western province. What has caused the virus to come back?A new report says Islamist militants are using Starlink technology to ramp up operational capabilities in Niger. And why are South Sudanese women fashion's favourites and are being sought after on the catwalk?Presenter: Audrey Brown Producers: Charles Gitonga in Nairobi. Yvette Twagiramariya, Bella Hassan and Alfonso Daniels in London Senior Producers: Patricia Whitehorne and Richard Kagoe Technical Producer: Jonathan Greer Editors: Andre Lombard and Alice Muthengi

Africa Today
Jihadists strike military base in Niger

Africa Today

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 34:03


More than 200 gunmen on motorbikes recently attacked a Niger army base leaving at least 34 soldiers dead. Meanwhile dozens of civilians were reportedly killed in another attack in the region. Why is western Niger vulnerable to attacks by militant Islamists?Concerns after Sudan orders universities in Khartoum to reopenAnd how Nelson Mandela used sport to help transform South Africa, 30 years on from the Springboks victory in the Rugby World Cup. Presenter: Charles Gitonga Producers:: Sunita Nahar, Bella Hassan, and Yvette Twagiramariya in London, with Blessing Aderogba in Lagos Senior Producer: Paul Bakibinga Technical producer: Jack Graysmark Editors: Andre Lombard and Alice Muthengi