Podcasts about Burkina Faso

landlocked French and Mossi speaking country in West Africa

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Burkina Faso

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Revue de presse Afrique
À la Une: les Bongo, mère et fils, condamnés à 20 ans de prison

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 4:20


La Cour criminelle spéciale de Libreville n'a pas traîné… Moins de 48 heures après l'ouverture des débats lundi, Sylvia et Noureddin Bongo, épouse et fils du président déchu Ali Bongo, ont été condamnés mardi 11 novembre, au soir, par contumace à vingt ans de prison et à de lourdes amendes. Ils étaient notamment accusés de détournement de fonds publics et d'association de malfaiteurs. La cour a suivi les réquisitions du procureur. « Selon le magistrat, relate le site Gabon Review, Sylvia et Noureddin Bongo ont “travesti le pouvoir présidentiel“ après l'accident vasculaire cérébral du président Ali Bongo Ondimba en 2018. Il a décrit “un duo culturellement éloigné du pays, mais pécuniairement très proche“, estimant que l'ex-première dame aurait perçu 16 milliards de francs CFA du Trésor public pour ses “besoins personnels“. Le procureur a par ailleurs évoqué des preuves présumées de blanchiment d'argent, notamment l'achat de jets privés et de biens immobiliers de prestige à Londres et Marrakech, financés par des fonds publics. » 4 millions d'euros par mois ? Gabon actu, autre site d'information gabonais, met en avant le témoignage de Kim Oum, homme à tout faire de l'ex-Première dame : « “Sylvia Bongo dépensait plus de 4 millions d'euros par mois, soit plus de deux milliards de Francs CFA", a-t-il affirmé. "L'argent venait du Trésor public“. L'homme, d'origine coréenne, précise Gabon actu, arrêté avec des mallettes d'argent estimé à plusieurs milliards de francs CFA le 30 août 2023, le jour de coup d'État, a révélé également que 500 millions de francs CFA avaient été décaissés du Trésor public pour corrompre les membres du Centre gabonais des élections. 80 milliards avaient également été mobilisés pour la campagne du scrutin présidentiel 2023, a-t-il allégué. Autre révélation troublante faite par Kim Oum, lors de l'audience, pointe encore Gabon actu : l'achat de l'actuelle résidence cossue de l'ex-couple présidentiel, dans un des quartiers les plus huppés à Londres, aurait coûté plus de 44 milliards de francs CFA et l'acquisition aurait été faite au nom de Sylvia Bongo. » Une « parodie de justice » ? Sylvia Bongo et son fils étaient donc absents du procès. Ils vivent à Londres depuis le mois de mai, après avoir passé plus de vingt mois en détention. Leurs avocats, qui n'étaient pas présents non plus à l'audience, dénoncent un procès « inéquitable ». « C'est une parodie, affirme l'un d'entre eux cité par Le Monde Afrique, une parodie qui se joue en dehors de tout cadre légal. Le seul but est de les jeter en pâture à l'opinion publique et de permettre au président Brice Oligui Nguema de faire oublier sa trahison. » Le Monde Afrique qui précise aussi que « depuis qu'ils sont à Londres, Sylvia et Noureddin Bongo ont multiplié les opérations médiatiques pour contre-attaquer, dénonçant le sort que le nouveau régime leur a fait subir. Arrêtés dans les heures qui ont suivi le putsch et détenus dans la prison de Libreville puis au sein même du palais présidentiel, ils affirment avoir été torturés par des militaires proches de Brice Oligui Nguema. » Interrogé par Le Point Afrique, Noureddin Bongo affirme : « Je n'ai jamais détourné un centime d'argent public », tout en soutenant qu'il ne « peut pas être tenu responsable des manquements ou de la politique de son père ou de son grand-père », respectivement Ali et Omar Bongo. Ali Bongo épargné ? À noter qu'Ali Bongo ne faisait pas partie des accusés. En raison, vraisemblablement, de son état de santé. Mais au-delà, commente Le Pays au Burkina Faso, « un procès de l'ancien chef de l'État aurait été d'autant plus difficile pour le pouvoir que le Général Brice Clotaire Oligui Nguema est connu pour avoir été un homme de confiance du président déchu, puisqu'il était le commandant de la Garde républicaine. Difficile donc pour l'officier-président de faire le procès de son prédécesseur qu'il a servi pendant des années avant de le renverser dans les conditions que l'on sait, sans paraître se tirer une balle dans le pied. » Vraie rupture ou opération politique ? En tout cas, résume Afrik.com, « pour le régime du général Brice Oligui Nguema, ce procès illustre la volonté de rupture avec l'ère Bongo et la lutte contre la corruption. Les autorités présentent cette procédure comme un acte de justice réparatrice, visant à restituer à l'État les richesses indûment accaparées. Mais pour de nombreux observateurs, cette offensive judiciaire, menée en l'absence des accusés, soulève des doutes sur la sincérité du processus. Certains y voient une opération politique destinée à consolider le nouveau pouvoir tout en discréditant définitivement le clan Bongo. » À lire aussiGabon: Sylvia et Noureddin Bongo condamnés à vingt ans de prison en leur absence pour détournement de fonds publics

The Scuffed Soccer Podcast | USMNT, Yanks Abroad, MLS, futbol in America
#643: Cavan strikes at the U17 World Cup, with Marcus Chairez

The Scuffed Soccer Podcast | USMNT, Yanks Abroad, MLS, futbol in America

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 37:10


Marcus joins Belz to talk about the messy 1-0 win over Burkina Faso at the U17 World Cup, what's promising about the team (Albert, Sullivan) and where it will probably continue to struggle. We also briefly hit on the big Champions League goals from Balo and Pepi.Check out Marcus's work, and follow the link to his website, here: https://x.com/USSoccerColl Skip the ads! Subscribe to Scuffed on Patreon and get all episodes ad-free, plus any bonus episodes. Patrons at $5 a month or more also get access to Clip Notes, a video of key moments on the field we discuss on the show, plus all patrons get access to our private Discord server, live call-in shows, and the full catalog of historic recaps we've made: https://www.patreon.com/scuffedAlso, check out Boots on the Ground, our USWNT-focused spinoff podcast headed up by Tara and Vince. They are cooking over there, you can listen here: https://boots-on-the-ground.simplecast.comAnd check out our MERCH, baby. We have better stuff than you might think: https://www.scuffedhq.com/store Hosted by Simplecast, an AdsWizz company. See pcm.adswizz.com for information about our collection and use of personal data for advertising.

Revue de presse Afrique
À la Une: «deux» présidents au Cameroun

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 4:07


C'est du moins ce qu'affirme l'opposant Issa Tchiroma Bakary, dont les propos sont rapportés notamment par le Journal du Cameroun. « Issa Tchiroma Bakary mentionne l'existence d'un "président élu par le peuple camerounais", c'est-à-dire lui-même, et "un président nommé par le Conseil constitutionnel", c'est-à-dire Paul Biya ». Reste que dans le même temps, pointe le Journal du Cameroun, « les institutions préparent l'investiture de Paul Biya. (Ce sera ce jeudi à midi). Ce vent contraire qui souffle sur les déclarations de l'opposant, qui continue (donc) de contester les résultats officiels du scrutin, pousse à se demander jusqu'où il pourra aller. Lui qui, pressentant son arrestation prochaine, est annoncé avoir pris ses quartiers dans un pays voisin, affirme le site camerounais. Et dont certains soutiens, en particulier les avocats Me Michèle Ndoki et Me Felix Agbor Balla, ont aussi préféré s'exiler pour éviter le sort réservé à certains leaders comme Anicet Ekane, Djeukam Tchameni, le Pr Aba'a Oyono et bien d'autres soutiens de l'opposant qui sont en détention depuis quelques jours ». Issa Tchiroma Bakary au Nigeria ? Issa Tchiroma Bakary serait donc à l'étranger, en l'occurrence au Nigeria. C'est ce que croient savoir plusieurs sites d'information, notamment Actu Cameroun qui publie une lettre du cinéaste camerounais Jean-Pierre Bekolo. Une lettre adressée au président nigérian, Bola Tinubu, et dans laquelle il lui demande de ne pas livrer Issa Tchiroma Bakary au régime de Yaoundé. En voici un extrait : « ne cédez pas à une demande d'extradition qui livrerait non pas un homme à ses bourreaux, mais, en mépris de la justice et de la conscience humaine, tout un peuple camerounais qui a voté pour lui. Lorsque le régime de Yaoundé viendra invoquer le droit, rappelez-lui ses propres violations du droit international et des droits fondamentaux ». Tensions et répression « Malgré le calme précaire observé à Yaoundé, le pays reste traversé par les tensions nées de la contestation des résultats de la présidentielle du 12 octobre. C'est ce que constate Jeune Afrique. Les vidéos montrant des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre continuent d'affluer sur les réseaux sociaux. Hier, la plupart des grandes villes du pays ont vécu leur troisième journée "ville morte", à la suite de l'appel lancé en fin de semaine dernière par Tchiroma Bakary, dont il est difficile de quantifier le suivi ». Le site Actu Cameroun donne des chiffres : plus de 2000 personnes auraient interpellées et seraient gardées à vue dans les prisons camerounaises. C'est ce rapporte Me Alain Ndam, coordonnateur du Collectif de défense des régions du Centre et du Sud, un collectif d'avocats. D'après lui, nombre de personnes arrêtées seraient blessés et un tiers d'entre elles seraient des mineurs. Biya « imperturbable » En tout cas, ce jeudi donc, « Paul Biya va prêter serment comme président du Cameroun pour la neuvième fois », relève le Journal du Cameroun. « Cela fait déjà 43 ans que le rituel se répète dans des contextes différents. D'abord pour succéder au président démissionnaire, puis pour avoir la légitimité populaire après la succession de 1982, plus tard pour confirmer son leadership dans un espace pluraliste après 1990 et enfin pour consolider sa domination sur la scène politique nationale depuis les années 2000. (…) Et cette année, les violences post-électorales viennent installer de nouveaux défis sociopolitiques ainsi qu'économiques à l'entame du huitième mandat ». Paul Biya qui reste « imperturbable », pointe Le Pays au Burkina Faso. « Il n'a jamais été aussi proche, à 92 ans et après plus de quatre décennies de règne, de réaliser son rêve de mourir au pouvoir et de bénéficier d'obsèques nationales. Quant au renouveau générationnel, il pourra toujours attendre au Cameroun, où le peuple est dans la résignation au point de s'en remettre à l'œuvre de Dame nature pour espérer voir arriver l'alternance ». Défis majeurs… « Et chaque jour davantage, relève Le Monde Afrique, jusque dans les rangs du pouvoir, on doute de la capacité de Paul Biya de pouvoir répondre aux multiples défis du pays. Des défis pourtant majeurs et pas seulement socio-économiques. Les régions anglophones et séparatistes du Nord-Ouest et du Sud-Ouest affichent un calme trompeur, imposé par la force publique. L'Extrême-Nord reste vulnérable aux intrusions des groupes islamistes basés au Nigeria voisin. C'est l'unité même du pays qui est en jeu. Une unité menacée dont le président rabâche pourtant à longueur de slogans qu'il en est le meilleur garant ».

Revue de presse Afrique
À la Une: «deux» présidents au Cameroun

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 4:07


C'est du moins ce qu'affirme l'opposant Issa Tchiroma Bakary, dont les propos sont rapportés notamment par le Journal du Cameroun. « Issa Tchiroma Bakary mentionne l'existence d'un "président élu par le peuple camerounais", c'est-à-dire lui-même, et "un président nommé par le Conseil constitutionnel", c'est-à-dire Paul Biya ». Reste que dans le même temps, pointe le Journal du Cameroun, « les institutions préparent l'investiture de Paul Biya. (Ce sera ce jeudi à midi). Ce vent contraire qui souffle sur les déclarations de l'opposant, qui continue (donc) de contester les résultats officiels du scrutin, pousse à se demander jusqu'où il pourra aller. Lui qui, pressentant son arrestation prochaine, est annoncé avoir pris ses quartiers dans un pays voisin, affirme le site camerounais. Et dont certains soutiens, en particulier les avocats Me Michèle Ndoki et Me Felix Agbor Balla, ont aussi préféré s'exiler pour éviter le sort réservé à certains leaders comme Anicet Ekane, Djeukam Tchameni, le Pr Aba'a Oyono et bien d'autres soutiens de l'opposant qui sont en détention depuis quelques jours ». Issa Tchiroma Bakary au Nigeria ? Issa Tchiroma Bakary serait donc à l'étranger, en l'occurrence au Nigeria. C'est ce que croient savoir plusieurs sites d'information, notamment Actu Cameroun qui publie une lettre du cinéaste camerounais Jean-Pierre Bekolo. Une lettre adressée au président nigérian, Bola Tinubu, et dans laquelle il lui demande de ne pas livrer Issa Tchiroma Bakary au régime de Yaoundé. En voici un extrait : « ne cédez pas à une demande d'extradition qui livrerait non pas un homme à ses bourreaux, mais, en mépris de la justice et de la conscience humaine, tout un peuple camerounais qui a voté pour lui. Lorsque le régime de Yaoundé viendra invoquer le droit, rappelez-lui ses propres violations du droit international et des droits fondamentaux ». Tensions et répression « Malgré le calme précaire observé à Yaoundé, le pays reste traversé par les tensions nées de la contestation des résultats de la présidentielle du 12 octobre. C'est ce que constate Jeune Afrique. Les vidéos montrant des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre continuent d'affluer sur les réseaux sociaux. Hier, la plupart des grandes villes du pays ont vécu leur troisième journée "ville morte", à la suite de l'appel lancé en fin de semaine dernière par Tchiroma Bakary, dont il est difficile de quantifier le suivi ». Le site Actu Cameroun donne des chiffres : plus de 2000 personnes auraient interpellées et seraient gardées à vue dans les prisons camerounaises. C'est ce rapporte Me Alain Ndam, coordonnateur du Collectif de défense des régions du Centre et du Sud, un collectif d'avocats. D'après lui, nombre de personnes arrêtées seraient blessés et un tiers d'entre elles seraient des mineurs. Biya « imperturbable » En tout cas, ce jeudi donc, « Paul Biya va prêter serment comme président du Cameroun pour la neuvième fois », relève le Journal du Cameroun. « Cela fait déjà 43 ans que le rituel se répète dans des contextes différents. D'abord pour succéder au président démissionnaire, puis pour avoir la légitimité populaire après la succession de 1982, plus tard pour confirmer son leadership dans un espace pluraliste après 1990 et enfin pour consolider sa domination sur la scène politique nationale depuis les années 2000. (…) Et cette année, les violences post-électorales viennent installer de nouveaux défis sociopolitiques ainsi qu'économiques à l'entame du huitième mandat ». Paul Biya qui reste « imperturbable », pointe Le Pays au Burkina Faso. « Il n'a jamais été aussi proche, à 92 ans et après plus de quatre décennies de règne, de réaliser son rêve de mourir au pouvoir et de bénéficier d'obsèques nationales. Quant au renouveau générationnel, il pourra toujours attendre au Cameroun, où le peuple est dans la résignation au point de s'en remettre à l'œuvre de Dame nature pour espérer voir arriver l'alternance ». Défis majeurs… « Et chaque jour davantage, relève Le Monde Afrique, jusque dans les rangs du pouvoir, on doute de la capacité de Paul Biya de pouvoir répondre aux multiples défis du pays. Des défis pourtant majeurs et pas seulement socio-économiques. Les régions anglophones et séparatistes du Nord-Ouest et du Sud-Ouest affichent un calme trompeur, imposé par la force publique. L'Extrême-Nord reste vulnérable aux intrusions des groupes islamistes basés au Nigeria voisin. C'est l'unité même du pays qui est en jeu. Une unité menacée dont le président rabâche pourtant à longueur de slogans qu'il en est le meilleur garant ».

Revue de presse Afrique
À la Une: la spirale de la violence au Soudan

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 5, 2025 4:12


Malgré les appels au cessez-le-feu et à des négociations, le cauchemar se poursuit au Soudan. Après la chute d'El-Fasher il y a dix jours, tombée entre les mains des milices FSR, c'est toujours l'exode au Darfour pour des milliers de civils. Le Sudan Times rapporte ainsi que « sur les 70.000 personnes environ qui ont pu fuir la ville, plus de 5.000 sont arrivées à Tawila, à l'ouest d'El Fasher, dont plus d'un millier ont été blessés par balles. (…) Les autorités civiles s'efforcent de leur fournir abri et assistance, (…) et ont renouvelé leur appel aux organisations internationales et aux agences d'aide humanitaire pour qu'elles viennent en aide. » La ville de Tawila abriterait déjà plus de 650.000 déplacés d'après l'ONU. Et « alors que la communauté internationale condamne les exactions inhumaines commises par les milices FSR sur les populations d'El-Fasher, plusieurs autres villes de la province du Darfour viennent de tomber entre les mains des paramilitaires, constate WakatSéra au Burkina Faso. Et les mêmes atrocités vont certainement monter crescendo, jetant encore de l'huile sur le brasier soudanais. » Responsables ou tout du moins complices… Reste que certains, au sein de cette même communauté internationale qui condamne les massacres donc, certains ne sont pas exempts de tout reproche… « Après dix-huit mois d'un siège qui a affamé près de 200.000 civils et après des centaines de bombardements meurtriers menés par les FSR, la catastrophe d'El-Fasher était prévisible. Mais était-elle évitable ? », s'interroge Le Monde Afrique. Le Monde Afrique qui pointe la responsabilité en premier lieu des Émirats arabes unis : « pour la plupart des observateurs, il est impossible que les Émirats n'aient pas été informés de la préparation de l'offensive de leurs alliés paramilitaires sur le terrain. Dans le sillage des massacres d'El-Fasher, leur implication dans la guerre au Soudan est au cœur de l'attention, tout comme la complicité passive de leurs alliés européens. » En effet, pour la chercheuse soudanaise Kholood Khair, interrogée par Le Monde Afrique, « les États occidentaux disent ne pas savoir quoi faire pour arrêter la crise. Mais la réalité est que le niveau d'intérêts mutuels des Occidentaux avec les Émirats arabes unis – sur d'autres terrains, notamment en Ukraine ou à Gaza – les retient d'agir. » D'ailleurs, poursuit le journal, « l'implication incontestable des Émirats arabes unis dans la guerre au Soudan suscite un silence gêné de la plupart de ses partenaires occidentaux, alors que des armes européennes ont été livrées par leur allié émirati aux FSR. Des équipements militaires français fabriqués par les groupes KNDS France et Lacroix équipant des véhicules blindés émiratis sont utilisés au Soudan, ainsi que des armes de fabrication britannique, canadiennes ou encore bulgares. Ces transferts entrent en violation de l'embargo européen. » Le Soudan : « un champ d'expérimentation pour puissances cyniques » Dans une tribune publiée par Le Point Afrique, plusieurs personnalités soudanaises, acteurs de la société civile, juristes, artistes, disent leur indignation : « le Soudan n'est plus un pays, affirment-ils : c'est devenu un champ d'expérimentation pour puissances cyniques et propagandes concurrentes. (…) L'ONU ne peut se contenter de “déplorer et condamner les violences“, poursuivent-ils. Il lui revient de saisir la CPI pour entamer des procédures à l'encontre des chefs de guerre. L'embargo sur toutes les armes arrivant au Soudan devrait être exigé. Une coalition internationale comprenant notamment les pays arabes et les Occidentaux devrait se constituer pour obtenir tout d'abord un cessez-le-feu immédiat et l'accès à l'aide humanitaire. Mais, au-delà, affirment encore les auteurs de cette tribune, l'objectif est de parvenir à des négociations de paix auxquelles il est indispensable d'inclure ceux qui croient encore en un autre Soudan : celui des femmes qui refusent le voile imposé, des jeunes qui rêvent d'un État de droit, des citoyens qui défendent la liberté et qui n'appartiennent à aucun camp. » Enfin, on revient à WakatSéra à Ouagadougou qui nous livre cette réflexion pour le moins désabusée : « tant que les ramifications internationales de ces affrontements entre troupes de généraux assoiffés de pouvoir, continueront d'exister et de se multiplier, aucun espoir de pacification et de paix dans cette région ne sera permis. »

Lex Fridman Podcast of AI
Report: Christians Attacked Globally

Lex Fridman Podcast of AI

Play Episode Listen Later Nov 5, 2025 3:54


In this episode, we break down verified reports of attacks on Christian communities across Nigeria, the DRC, Sudan, Mozambique, Burkina Faso, Myanmar, Pakistan, India, and Mexico, outlining the patterns, contexts, and the real toll on churches, clergy, and civilians. We also highlight immediate steps that help—supporting trusted relief groups, securing aid corridors, and pressing armed actors to stop targeting civilians—while noting how faith-based violence often overlaps with ethnicity, land conflict, and insurgency.Get the top 40+ AI Models for $20 at AI Box: ⁠⁠https://aibox.ai

Revue de presse Afrique
À la Une: la spirale de la violence au Soudan

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 5, 2025 4:12


Malgré les appels au cessez-le-feu et à des négociations, le cauchemar se poursuit au Soudan. Après la chute d'El-Fasher il y a dix jours, tombée entre les mains des milices FSR, c'est toujours l'exode au Darfour pour des milliers de civils. Le Sudan Times rapporte ainsi que « sur les 70.000 personnes environ qui ont pu fuir la ville, plus de 5.000 sont arrivées à Tawila, à l'ouest d'El Fasher, dont plus d'un millier ont été blessés par balles. (…) Les autorités civiles s'efforcent de leur fournir abri et assistance, (…) et ont renouvelé leur appel aux organisations internationales et aux agences d'aide humanitaire pour qu'elles viennent en aide. » La ville de Tawila abriterait déjà plus de 650.000 déplacés d'après l'ONU. Et « alors que la communauté internationale condamne les exactions inhumaines commises par les milices FSR sur les populations d'El-Fasher, plusieurs autres villes de la province du Darfour viennent de tomber entre les mains des paramilitaires, constate WakatSéra au Burkina Faso. Et les mêmes atrocités vont certainement monter crescendo, jetant encore de l'huile sur le brasier soudanais. » Responsables ou tout du moins complices… Reste que certains, au sein de cette même communauté internationale qui condamne les massacres donc, certains ne sont pas exempts de tout reproche… « Après dix-huit mois d'un siège qui a affamé près de 200.000 civils et après des centaines de bombardements meurtriers menés par les FSR, la catastrophe d'El-Fasher était prévisible. Mais était-elle évitable ? », s'interroge Le Monde Afrique. Le Monde Afrique qui pointe la responsabilité en premier lieu des Émirats arabes unis : « pour la plupart des observateurs, il est impossible que les Émirats n'aient pas été informés de la préparation de l'offensive de leurs alliés paramilitaires sur le terrain. Dans le sillage des massacres d'El-Fasher, leur implication dans la guerre au Soudan est au cœur de l'attention, tout comme la complicité passive de leurs alliés européens. » En effet, pour la chercheuse soudanaise Kholood Khair, interrogée par Le Monde Afrique, « les États occidentaux disent ne pas savoir quoi faire pour arrêter la crise. Mais la réalité est que le niveau d'intérêts mutuels des Occidentaux avec les Émirats arabes unis – sur d'autres terrains, notamment en Ukraine ou à Gaza – les retient d'agir. » D'ailleurs, poursuit le journal, « l'implication incontestable des Émirats arabes unis dans la guerre au Soudan suscite un silence gêné de la plupart de ses partenaires occidentaux, alors que des armes européennes ont été livrées par leur allié émirati aux FSR. Des équipements militaires français fabriqués par les groupes KNDS France et Lacroix équipant des véhicules blindés émiratis sont utilisés au Soudan, ainsi que des armes de fabrication britannique, canadiennes ou encore bulgares. Ces transferts entrent en violation de l'embargo européen. » Le Soudan : « un champ d'expérimentation pour puissances cyniques » Dans une tribune publiée par Le Point Afrique, plusieurs personnalités soudanaises, acteurs de la société civile, juristes, artistes, disent leur indignation : « le Soudan n'est plus un pays, affirment-ils : c'est devenu un champ d'expérimentation pour puissances cyniques et propagandes concurrentes. (…) L'ONU ne peut se contenter de “déplorer et condamner les violences“, poursuivent-ils. Il lui revient de saisir la CPI pour entamer des procédures à l'encontre des chefs de guerre. L'embargo sur toutes les armes arrivant au Soudan devrait être exigé. Une coalition internationale comprenant notamment les pays arabes et les Occidentaux devrait se constituer pour obtenir tout d'abord un cessez-le-feu immédiat et l'accès à l'aide humanitaire. Mais, au-delà, affirment encore les auteurs de cette tribune, l'objectif est de parvenir à des négociations de paix auxquelles il est indispensable d'inclure ceux qui croient encore en un autre Soudan : celui des femmes qui refusent le voile imposé, des jeunes qui rêvent d'un État de droit, des citoyens qui défendent la liberté et qui n'appartiennent à aucun camp. » Enfin, on revient à WakatSéra à Ouagadougou qui nous livre cette réflexion pour le moins désabusée : « tant que les ramifications internationales de ces affrontements entre troupes de généraux assoiffés de pouvoir, continueront d'exister et de se multiplier, aucun espoir de pacification et de paix dans cette région ne sera permis. »

The Leading Voices in Food
E286: How 'least cost diet' models fuel food security policy

The Leading Voices in Food

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 33:10


In this episode of the Leading Voices in Food podcast, host Norbert Wilson is joined by food and nutrition policy economists Will Masters and Parke Wilde from Tufts University's Friedman School of Nutrition, Science and Policy. The discussion centers around the concept of the least cost diet, a tool used to determine the minimum cost required to maintain a nutritionally adequate diet. The conversation delves into the global computational methods and policies related to least cost diets, the challenges of making these diets culturally relevant, and the implications for food policy in both the US and internationally. You will also hear about the lived experiences of people affected by these diets and the need for more comprehensive research to better reflect reality. Interview Summary I know you both have been working in this space around least cost diets for a while. So, let's really start off by just asking a question about what brought you into this work as researchers. Why study least cost diets? Will, let's start with you. I'm a very curious person and this was a puzzle. So, you know, people want health. They want healthy food. Of course, we spend a lot on healthcare and health services, but do seek health in our food. As a child growing up, you know, companies were marketing food as a source of health. And people who had more money would spend more for premium items that were seen as healthy. And in the 2010s for the first time, we had these quantified definitions of what a healthy diet was as we went from 'nutrients' to 'food groups,' from the original dietary guidelines pyramid to the MyPlate. And then internationally, the very first quantified definitions of healthful diets that would work anywhere in the world. And I was like, oh, wow. Is it actually expensive to eat a healthy diet? And how much does it cost? How does it differ by place location? How does it differ over time, seasons, and years? And I just thought it was a fascinating question. Great, thank you for that. Parke? There's a lot of policy importance on this, but part of the fun also of this particular topic is more than almost any that we work on, it's connected to things that we have to think about in our daily lives. So, as you're preparing and purchasing food for your family and you want it to be a healthy. And you want it to still be, you know, tasty enough to satisfy the kids. And it can't take too long because it has to fit into a busy life. So, this one does feel like it's got a personal connection. Thank you both for that. One of the things I heard is there was an availability of data. There was an opportunity that seems like it didn't exist before. Can you speak a little bit about that? Especially Will because you mentioned that point. Will: Yes. So, we have had food composition data identifying for typical items. A can of beans, or even a pizza. You know, what is the expected, on average quantity of each nutrient. But only recently have we had those on a very large scale for global items. Hundreds and hundreds of thousands of distinct items. And we had nutrient requirements, but only nutrient by nutrient, and the definition of a food group where you would want not only the nutrients, but also the phytochemicals, the attributes of food from its food matrix that make a vegetable different from just in a vitamin pill. And those came about in, as I mentioned, in the 2010s. And then there's the computational tools and the price observations that get captured. They've been written down on pads of paper, literally, and brought to a headquarters to compute inflation since the 1930s. But access to those in digitized form, only really in the 2000s and only really in the 2010s were we able to have program routines that would download millions and millions of price observations, match them to food composition data, match that food composition information to a healthy diet criterion, and then compute these least cost diets. Now we've computed millions and millions of these thanks to modern computing and all of that data. Great, Will. And you've already started on this, so let's continue on this point. You were talking about some of the computational methods and data that were available globally. Can you give us a good sense of what does a lease cost diet look like from this global perspective because we're going to talk to Parke about whether it is in the US. But let's talk about it in the broad sense globally. In my case the funding opportunity to pay for the graduate students and collaborators internationally came from the Gates Foundation and the UK International Development Agency, initially for a pilot study in Ghana and Tanzania. And then we were able to get more money to scale that up to Africa and South Asia, and then globally through a project called Food Prices for Nutrition. And what we found, first of all, is that to get agreement on what a healthy diet means, we needed to go to something like the least common denominator. The most basic, basic definition from the commonalities among national governments' dietary guidelines. So, in the US, that's MyPlate, or in the UK it's the Eat Well Guide. And each country's dietary guidelines look a little different, but they have these commonalities. So, we distilled that down to six food groups. There's fruits and vegetables, separately. And then there's animal source foods altogether. And in some countries they would separate out milk, like the United States does. And then all starchy staples together. And in some countries, you would separate out whole grains like the US does. And then all edible oils. And those six food groups, in the quantities needed to provide all the nutrients you would need, plus these attributes of food groups beyond just what's in a vitamin pill, turns out to cost about $4 a day. And if you adjust for inflation and differences in the cost of living, the price of housing and so forth around the world, it's very similar. And if you think about seasonal variation in a very remote area, it might rise by 50% in a really bad situation. And if you think about a very remote location where it's difficult to get food to, it might go up to $5.50, but it stays in that range between roughly speaking $2.50 and $5.00. Meanwhile, incomes are varying from around $1.00 a day, and people who cannot possibly afford those more expensive food groups, to $200 a day in which these least expensive items are trivially small in cost compared to the issues that Parke mentioned. We can also talk about what we actually find as the items, and those vary a lot from place to place for some food groups and are very similar to each other in other food groups. So, for example, the least expensive item in an animal source food category is very often dairy in a rich country. But in a really dry, poor country it's dried fish because refrigeration and transport are very expensive. And then to see where there's commonalities in the vegetable category, boy. Onions, tomatoes, carrots are so inexpensive around the world. We've just gotten those supply chains to make the basic ingredients for a vegetable stew really low cost. But then there's all these other different vegetables that are usually more expensive. So, it's very interesting to look at which are the items that would deliver the healthfulness you need and how much they cost. It's surprisingly little from a rich country perspective, and yet still out of reach for so many in low-income countries. Will, thank you for that. And I want to turn now to looking in the US case because I think there's some important commonalities. Parke, can you describe the least cost diet, how it's used here in the US, and its implications for policy? Absolutely. And full disclosure to your audience, this is work on which we've benefited from Norbert's input and wisdom in a way that's been very valuable as a co-author and as an advisor for the quantitative part of what we were doing. For an article in the journal Food Policy, we use the same type of mathematical model that USDA uses when it sets the Thrifty Food Plan, the TFP. A hypothetical diet that's used as the benchmark for the maximum benefit in the Supplemental Nutrition Assistance Program, which is the nation's most important anti-hunger program. And what USDA does with this model diet is it tries to find a hypothetical bundle of foods and beverages that's not too different from what people ordinarily consume. The idea is it should be a familiar diet, it should be one that's reasonably tasty, that people clearly already accept enough. But it can't be exactly that diet. It has to be different enough at least to meet a cost target and to meet a whole long list of nutrition criteria. Including getting enough of the particular nutrients, things like enough calcium or enough protein, and also, matching food group goals reasonably well. Things like having enough fruits, enough vegetables, enough dairy. When, USDA does that, it finds that it's fairly difficult. It's fairly difficult to meet all those goals at once, at a cost and a cost goal all at the same time. And so, it ends up choosing this hypothetical diet that's almost maybe more different than would feel most comfortable from people's typical average consumption. Thank you, Parke. I'm interested to understand the policy implications of this least cost diet. You suggested something about the Thrifty Food Plan and the maximum benefit levels. Can you tell us a little bit more about the policies that are relevant? Yes, so the Thrifty Food Plan update that USDA does every five years has a much bigger policy importance now than it did a few years ago. I used to tell my students that you shouldn't overstate how much policy importance this update has. It might matter a little bit less than you would think. And the reason was because every time they update the Thrifty Food Plan, they use the cost target that is the inflation adjusted or the real cost of the previous edition. It's a little bit as if nobody wanted to open up the whole can of worms about what should the SNAP benefit be in the first place. But everything changed with the update in 2021. In 2021, researchers at the US Department of Agriculture found that it was not possible at the old cost target to find a diet that met all of the nutrition criteria - at all. Even if you were willing to have a diet that was quite different from people's typical consumption. And so, they ended up increasing the cost of the Thrifty Food Plan in small increments until they found a solution to this mathematical model using data on real world prices and on the nutrition characteristics of these foods. And this led to a 21% increase in the permanent value of the maximum SNAP benefit. Many people didn't notice that increase all that much because the increase came into effect at just about the same time that a temporary boost during the COVID era to SNAP benefits was being taken away. So there had been a temporary boost to how much benefits people got as that was taken away at the end of the start of the COVID pandemic then this permanent increase came in and it kind of softened the blow from that change in benefits at that time. But it now ends up meaning that the SNAP benefit is substantially higher than it would've been without this 2021 increase. And there's a lot of policy attention on this in the current Congress and in the current administration. There's perhaps a skeptical eye on whether this increase was good policy. And so, there are proposals to essentially take away the ability to update the Thrifty Food Plan change the maximum SNAP benefit automatically, as it used to. As you know, Norbert, this is part of all sorts of things going on currently. Like we heard in the news, just last week, about plans to end collecting household food security measurement using a major national survey. And so there will be sort of possibly less information about how these programs are doing and whether a certain SNAP benefit is needed in order to protect people from food insecurity and hunger. Parke, this is really important and I'm grateful that we're able to talk about this today in that SNAP benefit levels are still determined by this mathematical program that's supposed to represent a nutritionally adequate diet that also reflects food preferences. And I don't know how many people really understand or appreciate that. I can say I didn't understand or appreciate it until working more in this project. I think it's critical for our listeners to understand just how important this particular mathematical model is, and what it says about what a nutritionally adequate diet looks like in this country. I know the US is one of the countries that uses a model diet like this to help set policy. Will, I'd like to turn to you to see what ways other nations are using this sort of model diet. How have you seen policy receive information from these model diets? It's been a remarkable thing where those initial computational papers that we were able to publish in first in 2018, '19, '20, and governments asking how could we use this in practice. Parke has laid out how it's used in the US with regard to the benefit level of SNAP. The US Thrifty Food Plan has many constraints in addition to the basic ones for the Healthy Diet Basket that I described. Because clearly that Healthy Diet Basket minimum is not something anyone in America would think is acceptable. Just to have milk and frozen vegetables and low-cost bread, that jar peanut butter and that's it. Like that would be clearly not okay. So, internationally what's happened is that first starting in 2020, and then using the current formula in 2022, the United Nations agencies together with the World Bank have done global monitoring of food and nutrition security using this method. So, the least cost items to meet the Healthy Diet Basket in each country provide this global estimate that about a third of the global population have income available for food after taking account of their non-food needs. That is insufficient to buy this healthy diet. What they're actually eating is just starchy staples, oil, some calories from low-cost sugar and that's it. And very small quantities of the fruits and vegetables. And animal source foods are the expensive ones. So, countries have the opportunity to begin calculating this themselves alongside their normal monitoring of inflation with a consumer price index. The first country to do that was Nigeria. And Nigeria began publishing this in January 2024. And it so happened that the country's national minimum wage for civil servants was up for debate at that time. And this was a newly published statistic that turned out to be enormously important for the civil society advocates and the labor unions who were trying to explain why a higher civil service minimum wage was needed. This is for the people who are serving tea or the drivers and the low wage people in these government service agencies. And able to measure how many household members could you feed a healthy diet with a day's worth of the monthly wage. So social protection in the sense of minimum wage and then used in other countries regarding something like our US SNAP program or something like our US WIC program. And trying to define how big should those benefit levels be. That's been the first use. A second use that's emerging is targeting the supply chains for the low-cost vegetables and animal source foods and asking what from experience elsewhere could be an inexpensive animal source food. What could be the most inexpensive fruits. What could be the most inexpensive vegetables? And that is the type of work that we're doing now with governments with continued funding from the Gates Foundation and the UK International Development Agency. Will, it's fascinating to hear this example from Nigeria where all of the work that you all have been doing sort of shows up in this kind of debate. And it really speaks to the power of the research that we all are trying to do as we try to inform policy. Now, as we discussed the least cost diet, there was something that I heard from both of you. Are these diets that people really want? I'm interested to understand a little bit more about that because this is a really critical space.Will, what do we know about the lived experiences of those affected by least cost diet policy implementation. How are real people affected? It's such an important and interesting question, just out of curiosity, but also for just our human understanding of what life is like for people. And then of course the policy actions that could improve. So, to be clear, we've only had these millions of least cost diets, these benchmark 'access to' at a market near you. These are open markets that might be happening twice a week or sometimes all seven days of the week in a small town, in an African country or a urban bodega type market or a supermarket across Asia, Africa. We've only begun to have these benchmarks against which to compare actual food choice, as I mentioned, since 2022. And then really only since 2024 have been able to investigate this question. We're only beginning to match up these benchmark diets to what people actually choose. But the pattern we're seeing is that in low and lower middle-income countries, people definitely spend their money to go towards that healthy diet basket goal. They don't spend all of their additional money on that. But if you improve affordability throughout the range of country incomes - from the lowest income countries in Africa, Mali, Senegal, Burkina Faso, to middle income countries in Africa, like Ghana, Indonesia, an upper middle-income country - people do spend their money to get more animal source foods, more fruits and vegetables, and to reduce the amount of the low cost starchy staples. They do increase the amount of discretionary, sugary meals. And a lot of what they're eating exits the healthy diet basket because there's too much added sodium, too much added sugar. And so, things that would've been healthy become unhealthy because of processing or in a restaurant setting. So, people do spend their money on that. But they are moving towards a healthy diet. That breaks down somewhere in the upper income and high-income countries where additional spending becomes very little correlated with the Healthy Diet Basket. What happens is people way overshoot the Healthy Diet Basket targets for animal source foods and for edible oils because I don't know if you've ever tried it, but one really delicious thing is fried meat. People love it. And even low middle income people overshoot on that. And that displaces the other elements of a healthy diet. And then there's a lot of upgrading, if you will, within the food group. So, people are spending additional money on nicer vegetables. Nicer fruits. Nicer animal source foods without increasing the total amount of them in addition to having overshot the healthy diet levels of many of those food groups. Which of course takes away from the food you would need from the fruits, the vegetables, and the pulses, nuts and seeds, that almost no one gets as much as is considered healthy, of that pulses, nuts and seeds category. Thank you. And I want to shift this to the US example. So, Parke, can you tell us a bit more about the lived experience of those affected by least cost diet policy? How are real people affected? One of the things I've enjoyed about this project that you and I got to work on, Norbert, in cooperation with other colleagues, is that it had both a quantitative and a qualitative part to it. Now, our colleague Sarah Folta led some of the qualitative interviews, sort of real interviews with people in food pantries in four states around the country. And this was published recently in the Journal of Health Education and Behavior. And we asked people about their goals and about what are the different difficulties or constraints that keep them from achieving those goals. And what came out of that was that people often talk about whether their budget constraints and whether their financial difficulties take away their autonomy to sort of be in charge of their own food choices. And this was something that Sarah emphasized as she sort of helped lead us through a process of digesting what was the key findings from these interviews with people. One of the things I liked about doing this study is that because the quantitative and the qualitative part, each had this characteristic of being about what do people want to achieve. This showed up mathematically in the constrained optimization model, but it also showed up in the conversations with people in the food pantry. And what are the constraints that keep people from achieving it. You know, the mathematical model, these are things like all the nutrition constraints and the cost constraints. And then in the real conversations, it's something that people raise in very plain language about what are all the difficulties they have. Either in satisfying their own nutrition aspirations or satisfying some of the requirements for one person or another in the family. Like if people have special diets that are needed or if they have to be gluten free or any number of things. Having the diets be culturally appropriate. And so, I feel like this is one of those classic things where different disciplines have wisdom to bring to bear on what's really very much a shared topic. What I hear from both of you is that these diets, while they are computationally interesting and they reveal some critical realities of how people eat, they can't cover everything. People want to eat certain types of foods. Certain types of foods are more culturally relevant. And that's really clear talking to you, Will, about just sort of the range of foods that end up showing up in these least cost diets and how you were having to make some adjustments there. Parke, as you talked about the work with Sarah Folta thinking through autonomy and sort of a sense of self. This kind of leads us to a question that I want to open up to both of you. What's missing when we talk about these least cost diet modeling exercises and what are the policy implications of that? What are the gaps in our understanding of these model diets and what needs to happen to make them reflect reality better? Parke? Well, you know, there's many things that people in our research community are working on. And it goes quite, quite far afield. But I'm just thinking of two related to our quantitative research using the Thrifty Food Plan type models. We've been working with Yiwen Zhao and Linlin Fan at Penn State University on how these models would work if you relaxed some of the constraints. If people's back in a financial sense weren't back up against the wall, but instead they had just a little more space. We were considering what if they had incentives that gave them a discount on fruits and vegetables, for example, through the SNAP program? Or what if they had a healthy bundle of foods provided through the emergency food system, through food banks or food pantries. What is the effect directly in terms of those foods? But also, what is the effect in terms of just relaxing their budget constraints. They get to have a little more of the foods that they find more preferred or that they had been going without. But then also, in terms of sort of your question about the more personal. You know, what is people's personal relationships with food? How does this play out on the ground? We're working with the graduate student Angelica Valdez Valderrama here at the Friedman School, thinking about what some of the cultural assumptions and of the food group constraints in some of these models are. If you sort of came from a different immigrant tradition or if you came from another community, what things would be different in, for example, decisions about what's called the Mediterranean diet or what's called the healthy US style dietary pattern. How much difference do this sort of breadth, cultural breadth of dietary patterns you could consider, how much difference does that make in terms of what's the outcome of this type of hypothetical diet? Will: And I think, you know, from the global perspective, one really interesting thing is when we do combine data sets and look across these very different cultural settings, dry land, Sahelian Africa versus countries that are coastal versus sort of forest inland countries versus all across Asia, south Asia to East Asia, all across Latin America. We do see the role of these cultural factors. And we see them playing out in very systematic ways that people come to their cultural norms for very good reasons. And then pivot and switch away to new cultural norms. You know, American fast food, for example, switching from beef primarily to chicken primarily. That sort of thing becomes very visible in a matter of years. So, in terms of things that are frontiers for us, remember this is early days. Getting many more nutritionists, people in other fields, looking at first of all, it's just what is really needed for health. Getting those health requirements improved and understood better is a key priority. Our Healthy Diet Basket comes from the work of a nutritionist named Anna Herforth, who has gone around the world studying these dietary guidelines internationally. We're about to get the Eat Lancet dietary recommendations announced, and it'll be very interesting to see how those evolve. Second thing is much better data on prices and computing these diets for more different settings at different times, different locations. Settings that are inner city United States versus very rural. And then this question of comparing to actual diets. And just trying to understand what people are seeking when they choose foods that are clearly not these benchmark least cost items. The purpose is to ask how far away and why and how are they far away? And particularly to understand to what degree are these attributes of the foods themselves: the convenience of the packaging, the preparation of the item, the taste, the flavor, the cultural significance of it. To what degree are we looking at the result of aspirations that are really shaped by marketing. Are really shaped by the fire hose of persuasion that companies are investing in every day. And very strategically and constantly iterating to the best possible spokesperson, the best possible ad campaign. Combining billboards and radio and television such that you're surrounded by this. And when you drive down the street and when you walk into the supermarket, there is no greater effort on the planet than the effort to sell us a particular brand of food. Food companies are basically marketing companies attached to a manufacturing facility, and they are spending much more than the entire combined budget of the NIH and CDC, et cetera, to persuade us to eat what we ultimately choose. And we really don't know to what degree it's the actual factors in the food itself versus the marketing campaigns and the way they've evolved. You know, if you had a choice between taking the food system and regulating it the way we regulate, say housing or vehicles. If we were to say your supermarket should be like an auto dealership, right? So, anything in the auto dealership is very heavily regulated. Everything from the paint to where the gear shift is to how the windows work. Everything is heavily regulated because the auto industry has worked with National Transportation Safety Board and every single crash investigation, et cetera, has led to the standards that we have now. We didn't get taxes on cars without airbags to make us choose cars with airbags. They're just required. And same is true for housing, right? You can't just build, you know, an extension deck behind your house any way you want. A city inspector will force you to tear it out if you haven't built it to code. So, you know, we could regulate the grocery store like we do that. It's not going to happen politically but compare that option to treating groceries the way we used to treat the legal services or pharmaceuticals. Which is you couldn't advertise them. You could sell them, and people would choose based on the actual merit of the lawyer or the pharmaceutical, right? Which would have the bigger impact. Right? If there was zero food advertising, you just walked into the grocery store and chose what you liked. Or you regulate the grocery store the same way we regulate automotive or building trades. Obviously, they both matter. There's, you know, this problem that you can't see, taste or smell the healthiness of food. You're always acting on belief and not a fact when you choose something that you're seeking health. We don't know to what extent choice is distorted away from a low-cost healthy diet by things people genuinely want and need. Such as taste, convenience, culture, and so forth. Versus things that they've been persuaded to want. And there's obviously some of both. All of these things matter. But I'm hopeful that through these least cost diets, we can identify that low-cost options are there. And you could feed your family a very healthy diet at the Thrifty Food Plan level in the United States, or even lower. It would take time, it would take attention, it would be hard. You can take some shortcuts to make that within your time budget, right? And the planning budget. And we can identify what those look like thanks to these model diets. It's a very exciting area of work, but we still have a lot to do to define carefully what are the constraints. What are the real objectives here. And how to go about helping people, acquire these foods that we now know are there within a short commuting distance. You may need to take the bus, you may need carpool. But that's what people actually do to go grocery shopping. And when they get there, we can help people to choose items that would genuinely meet their needs at lower cost. Bios Will Masters is a Professor in the Friedman School of Nutrition, with a secondary appointment in Tufts University's Department of Economics. He is coauthor of the new textbook on Food Economics: Agriculture, Nutrition and Health (Palgrave Macmillan, 2024). Before coming to Tufts in 2010 he was a faculty member in Agricultural Economics at Purdue University (1991-2010), and also at the University of Zimbabwe (1989-90), Harvard's Kennedy School of Government (2000) and Columbia University (2003-04). He is former editor-in-chief of the journal Agricultural Economics (2006-2011), and an elected Fellow of the American Society for Nutrition (FASN) as well as a Fellow of the Agricultural and Applied Economics Association (AAEA). At Tufts his courses on economics of agriculture, food and nutrition were recognized with student-nominated, University-wide teaching awards in 2019 and 2022, and he leads over a million dollars annually in externally funded research including work on the Agriculture, Nutrition and Health Academy (https://www.anh-academy.org), as well as projects supporting government efforts to calculate the cost and affordability of healthy diets worldwide and work with private enterprises on data analytics for food markets in Africa. Parke Wilde (PhD, Cornell) is a food economist and professor at the Friedman School of Nutrition Science and Policy at Tufts University. Previously, he worked for USDA's Economic Research Service. At Tufts, Parke teaches graduate-level courses in statistics, U.S. food policy, and climate change. His research addresses the economics of U.S. food and nutrition policy, including federal nutrition assistance programs. He was Director of Design for the SNAP Healthy Incentives Pilot (HIP) evaluation. He has been a member of the National Academy of Medicine's Food Forum and is on the scientific and technical advisory committee for Menus of Change, an initiative to advance the health and sustainability of the restaurant industry. He directs the USDA-funded Research Innovation and Development Grants in Economics (RIDGE) Partnership. He received the AAEA Distinguished Quality of Communication Award for his textbook, Food Policy in the United States: An Introduction (Routledge/Earthscan), whose third edition was released in April 2025. 

Invité Afrique
États-Unis/Nigeria: «Les propos de Trump s'inscrivent dans ce retour majeur de la religion en Amérique»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 11:43


Au Nigeria, c'est la stupeur après les propos explosifs de Donald Trump, qui a menacé d'y mener une action militaire si le pays n'arrêtait pas ce qu'il appelle « les meurtres de chrétiens par des terroristes islamistes ». Pourquoi cet intérêt soudain du Président américain pour les chrétiens du Nigeria ? Le lobbying à Washington des associations évangéliques y est-il pour quelque chose ? Niagalé Bagayoko vient de publier une enquête sur les relations États-Unis/Afrique pour l'African Security Sector Network et pour la Fondation méditerranéenne d'études stratégiques. Elle répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Niagalé Bagayoko, est-ce que vous êtes surprise par les propos menaçants de Donald Trump contre le gouvernement du Nigeria ? Niagalé Bagayoko : Les propos de Donald Trump, tout comme les prises de position des parlementaires américains, s'inscrivent dans ce retour majeur de la religion aux États-Unis, qui est matérialisé par l'instauration d'un bureau de la foi et des tenants d'un christianisme extrêmement radical, ultra-conservateur, notamment sur le plan sociétal. Et l'un des courants les plus influents est celui du pentecôtisme, qui a été notamment diffusé par les méthodistes noirs américains à travers ce qu'on appelle les Assemblées de Dieu, qui sont très présentes, notamment en Afrique de l'Ouest. Ce que répond le président nigérian Bola Tinubu, qui espère une rencontre dans les prochains jours avec Donald Trump, c'est qu'il remercie le président américain d'avoir autorisé la vente d'armes à son pays et qu'il veut tirer parti de cette opportunité dans la lutte contre le terrorisme, et qu'il espère obtenir des résultats considérables. D'abord, il est, à mon avis, très important de rappeler à quel groupe on a affaire au Nigeria en matière terroriste. Ils sont actifs, notamment au nord-est du Nigeria. C'est contre eux que le gouvernement du Nigeria a mobilisé des moyens opérationnels importants. Ces actions ont eu un certain effet, mais absolument pas dans les zones rurales où ces groupes sont extrêmement implantés. Donc, je ne pense pas qu'il soit réaliste d'envisager un électorat américain qui accepterait de perdre un seul soldat sur le sol africain. Donc, un éventuel soutien aérien pourrait éventuellement avoir un effet d'affaiblissement momentané, mais ne changerait absolument pas cette dynamique d'enracinement de ce type de groupes, dans le contexte du Nigeria ou ailleurs d'ailleurs, non plus. Ce que vous dites dans une étude parue au printemps dernier, c'est que cette nouvelle alliance entre chrétiens ultra-conservateurs des États-Unis d'un côté, chrétiens du Nigeria, du Ghana, de l'Ouganda de l'autre côté, elle ne vise pas seulement à combattre les islamistes, elle vise aussi ce qu'ils appellent « l'homosexualité occidentale ». Oui, bien sûr, il y a vraiment une vision extrêmement morale qui a tendance à cibler des courants woke. Par exemple, il y a Monseigneur Robert Sarah, de Conakry, qui est très proche du cardinal Burke, très influent au sein de l'Église catholique américaine et proche de JD Vance, qui a fait de la lutte contre le wokisme et les courants LGBT l'une de ses thématiques favorites. Et vous allez plus loin : vous dites dans votre article que ces chrétiens d'Afrique entrent en résonance avec les souverainistes du Sahel, notamment du Niger, du Burkina Faso, du Mali et du Sénégal. Alors justement, uniquement sur ces questions d'ordre sociétal, puisqu'on voit que, sur le continent africain, ce sont des visions très conservatrices de la société qui tendent à s'imposer, et cela aussi bien dans les pays à majorité chrétienne que dans les pays à majorité musulmane. C'est pour ça que l'opposition entre les deux religions n'est pas nécessairement pertinente. Mais ces souverainistes africains qui font alliance avec les trumpistes américains, est-ce qu'ils ne sont pas quand même plus sensibles au message d'un Vladimir Poutine que d'un Donald Trump ? Je ne parle pas véritablement d'alliance entre les pays du Sahel et les États-Unis. Je parle d'une convergence sur un certain nombre de remises en cause du modèle démocratique libéral, aussi bien d'un point de vue politique que d'un point de vue sociétal. Pour ce qui est de la Russie, je pense qu'on est finalement dans le même type de scénario : c'est-à-dire que je pense que cette convergence de valeurs, notamment religieuses, est extrêmement importante, et j'en veux pour preuve le retour de l'Église orthodoxe dans les pays comme le Kenya ou l'Ouganda. Ça, ça fait également partie du soft power de la Russie, qui est à la fois politique mais aussi, à mon avis, moral.   À lire aussiDonald Trump-Nigeria: la diplomatie comme outil de politique intérieure À lire aussiLe Nigeria propose une rencontre à Donald Trump après des menaces proférées par le président américain

Revue de presse Afrique
À la Une: le général Mamadi Doumbouya candidat à la présidentielle en Guinée

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 4:29


« Ce devait être un acte somme toute ordinaire, relate Ledjely à Conakry, mais qui aura pris les allures d'un événement d'envergure nationale. Hier lundi, dernier jour de dépôt des dossiers de candidature à la présidentielle, la Cour suprême de Conakry a été le théâtre d'une mise en scène soigneusement orchestrée autour du dépôt du dossier du général Mamadi Doumbouya, président de la Transition. » Après des heures d'attente aux alentours de la haute juridiction, la foule de ses partisans a été enfin comblée. Ledjely nous décrit la scène : « vêtu d'un boubou blanc orné des motifs des quatre régions naturelles et coiffé d'un bonnet assorti, le général Doumbouya est descendu de son véhicule pour saluer brièvement la foule, avant de s'engouffrer dans l'enceinte de la Cour suprême. Dix minutes plus tard, il en ressortait, le visage impassible, adressant un dernier salut depuis le toit ouvrant de sa voiture. Un geste bref, maîtrisé, mais hautement symbolique. En l'espace d'une dizaine de minutes, Conakry a vécu l'acte final d'un suspense savamment entretenu, pointe le site guinéen, où la mise en scène a rivalisé avec la solennité. La capitale s'est figée, suspendue à un seul geste : celui du président de la Transition officialisant ce que tout le monde savait déjà. » « Parjure et trahison » De son côté, l'opposition, rassemblée sous la bannière des Forces vives de Guinée, rejette la candidature de Mamadi Doumbouya. C'est ce que pointe notamment le site Guinée 7 : « les Forces vives de Guinée qualifient cette candidature de parjure et de trahison envers la Charte de la Transition et le peuple de Guinée. Elles appellent à une mobilisation nationale pour défendre la démocratie, la liberté et l'honneur du pays. » Mamadi Doumbouya est sûr de gagner cette présidentielle du 28 décembre, « tant il a dégagé la voie pour se faire élire », relève Le Monde Afrique. Ce dépôt de candidature savamment orchestré était « une façon de donner un vernis de légitimité à son pouvoir pour les sept prochaines années, durée de son probable futur mandat, renouvelable une fois. Cette prolongation annoncée inquiète ses opposants, poursuit le journal. Pour la plupart résignés ou exilés, ils dénoncent la chape de plomb qu'il a, selon eux, fait tomber sur la Guinée. Pendant la transition, plusieurs voix dissidentes ont été réduites au silence et des radios ou télévisions privées ont été fermées. Des militants civils, ainsi qu'un journaliste et des militaires, ont disparu sans laisser de trace. Leurs proches et des organisations de défense des droits humains pointent la responsabilité de la junte dans ces affaires, laquelle s'en est toujours défendue. » La proximité avec la France Et Le Monde Afrique de relever que « ces accusations n'empêchent pas la France de coopérer avec Mamadi Doumbouya. Contrairement à ses homologues sahéliens, en rupture de ban avec Paris, l'imposant putschiste guinéen a toujours été jugé fréquentable par les autorités françaises. » Côté guinéen, le pouvoir militaire se veut pragmatique, n'écartant aucun partenaire. Côté français, on plaide, relève le journal, pour « une realpolitik sans états d'âme. Aux yeux de Paris, mieux vaut coopérer avec cette junte imparfaite plutôt que de la voir se rapprocher de l'Alliance des États du Sahel (Mali, Burkina Faso, Niger), soutenue par Moscou – et offrir à ces pays une stratégique ouverture maritime. » Ce qui intéresse Paris est « la bauxite et le diamant » Une attitude conciliante qui provoque la colère de l'écrivain guinéen Tierno Monénembo, l'une des rares personnalités à encore oser critiquer publiquement la junte. Dans les colonnes du Point Afrique, le prix Renaudot 2008, ne mâche pas ses mots : « la France a pour le tyran de Conakry les yeux de Chimène. Rien de trop pour son petit protégé ! C'est vers Conakry dorénavant, constate Tierno Monénembo, et non vers Dakar ou Ndjamena que vont les chèques les plus gros et le matériel militaire de dernier cri. Habituellement, en cas de coup d'État, la France suspend sa coopération militaire avec le pays concerné. Avec Mamadi Doumbouya, non seulement celle-ci n'a jamais été interrompue, mais elle s'est intensifiée. (…) Emmanuel Macron ne semble pas beaucoup s'émouvoir des dérives dictatoriales de son poulain de Conakry, fustige encore Tierno Monénembo. Pendant que celui-ci tord le cou à la charte de la Transition, pendant que se multiplient les morts mystérieuses et les disparitions forcées, il fait semblant de regarder ailleurs. (…) Ce qui l'intéresse, conclut l'écrivain, c'est la bauxite et le diamant, certainement pas le sort de Sadou Nimaga, de Maraouane Camara, de Foninké Mengué et de Billo Bah, disparus depuis plus d'un an et dont on ne sait toujours rien. »

Revue de presse Afrique
À la Une: le général Mamadi Doumbouya candidat à la présidentielle en Guinée

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 4:29


« Ce devait être un acte somme toute ordinaire, relate Ledjely à Conakry, mais qui aura pris les allures d'un événement d'envergure nationale. Hier lundi, dernier jour de dépôt des dossiers de candidature à la présidentielle, la Cour suprême de Conakry a été le théâtre d'une mise en scène soigneusement orchestrée autour du dépôt du dossier du général Mamadi Doumbouya, président de la Transition. » Après des heures d'attente aux alentours de la haute juridiction, la foule de ses partisans a été enfin comblée. Ledjely nous décrit la scène : « vêtu d'un boubou blanc orné des motifs des quatre régions naturelles et coiffé d'un bonnet assorti, le général Doumbouya est descendu de son véhicule pour saluer brièvement la foule, avant de s'engouffrer dans l'enceinte de la Cour suprême. Dix minutes plus tard, il en ressortait, le visage impassible, adressant un dernier salut depuis le toit ouvrant de sa voiture. Un geste bref, maîtrisé, mais hautement symbolique. En l'espace d'une dizaine de minutes, Conakry a vécu l'acte final d'un suspense savamment entretenu, pointe le site guinéen, où la mise en scène a rivalisé avec la solennité. La capitale s'est figée, suspendue à un seul geste : celui du président de la Transition officialisant ce que tout le monde savait déjà. » « Parjure et trahison » De son côté, l'opposition, rassemblée sous la bannière des Forces vives de Guinée, rejette la candidature de Mamadi Doumbouya. C'est ce que pointe notamment le site Guinée 7 : « les Forces vives de Guinée qualifient cette candidature de parjure et de trahison envers la Charte de la Transition et le peuple de Guinée. Elles appellent à une mobilisation nationale pour défendre la démocratie, la liberté et l'honneur du pays. » Mamadi Doumbouya est sûr de gagner cette présidentielle du 28 décembre, « tant il a dégagé la voie pour se faire élire », relève Le Monde Afrique. Ce dépôt de candidature savamment orchestré était « une façon de donner un vernis de légitimité à son pouvoir pour les sept prochaines années, durée de son probable futur mandat, renouvelable une fois. Cette prolongation annoncée inquiète ses opposants, poursuit le journal. Pour la plupart résignés ou exilés, ils dénoncent la chape de plomb qu'il a, selon eux, fait tomber sur la Guinée. Pendant la transition, plusieurs voix dissidentes ont été réduites au silence et des radios ou télévisions privées ont été fermées. Des militants civils, ainsi qu'un journaliste et des militaires, ont disparu sans laisser de trace. Leurs proches et des organisations de défense des droits humains pointent la responsabilité de la junte dans ces affaires, laquelle s'en est toujours défendue. » La proximité avec la France Et Le Monde Afrique de relever que « ces accusations n'empêchent pas la France de coopérer avec Mamadi Doumbouya. Contrairement à ses homologues sahéliens, en rupture de ban avec Paris, l'imposant putschiste guinéen a toujours été jugé fréquentable par les autorités françaises. » Côté guinéen, le pouvoir militaire se veut pragmatique, n'écartant aucun partenaire. Côté français, on plaide, relève le journal, pour « une realpolitik sans états d'âme. Aux yeux de Paris, mieux vaut coopérer avec cette junte imparfaite plutôt que de la voir se rapprocher de l'Alliance des États du Sahel (Mali, Burkina Faso, Niger), soutenue par Moscou – et offrir à ces pays une stratégique ouverture maritime. » Ce qui intéresse Paris est « la bauxite et le diamant » Une attitude conciliante qui provoque la colère de l'écrivain guinéen Tierno Monénembo, l'une des rares personnalités à encore oser critiquer publiquement la junte. Dans les colonnes du Point Afrique, le prix Renaudot 2008, ne mâche pas ses mots : « la France a pour le tyran de Conakry les yeux de Chimène. Rien de trop pour son petit protégé ! C'est vers Conakry dorénavant, constate Tierno Monénembo, et non vers Dakar ou Ndjamena que vont les chèques les plus gros et le matériel militaire de dernier cri. Habituellement, en cas de coup d'État, la France suspend sa coopération militaire avec le pays concerné. Avec Mamadi Doumbouya, non seulement celle-ci n'a jamais été interrompue, mais elle s'est intensifiée. (…) Emmanuel Macron ne semble pas beaucoup s'émouvoir des dérives dictatoriales de son poulain de Conakry, fustige encore Tierno Monénembo. Pendant que celui-ci tord le cou à la charte de la Transition, pendant que se multiplient les morts mystérieuses et les disparitions forcées, il fait semblant de regarder ailleurs. (…) Ce qui l'intéresse, conclut l'écrivain, c'est la bauxite et le diamant, certainement pas le sort de Sadou Nimaga, de Maraouane Camara, de Foninké Mengué et de Billo Bah, disparus depuis plus d'un an et dont on ne sait toujours rien. »

De Africast
112 - Van Coup tot Cultfiguur: Ibrahim Traoré uit Burkina Faso en zijn Rode Revolutie

De Africast

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 13:10


In 2022 greep hij de macht met een staatsgreep. Vandaag is Ibrahim Traoré uitgegroeid tot een van de meest besproken – en bewonderde – leiders van Afrika. Met zijn stoere antiwesterse retoriek, militaire uniform en virale toespraken beloofde hij Burkina Faso te bevrijden van buitenlandse invloed. De Fransen eruit, de grondstoffen terug naar het volk.Maar achter het beeld van de revolutionaire held schuilt een hardere realiteit: jihadistische aanvallen nemen toe, miljoenen mensen zijn op de vlucht en verkiezingen worden keer op keer uitgesteld.Samen met Afrika-correspondent Ruud Elmendorp onderzoeken we wie Ibrahim Traoré écht is. Visionair leider of populistische machthebber? En wat zegt zijn opkomst over de nieuwe generatie Afrikaanse leiders?Volg onze LinkedIn: https://www.linkedin.com/showcase/africastpodcast?originalSubdomain=nlVoor mooie beelden, quizjes en 'behind the scenes', volg onze Instagram: https://www.instagram.com/africast_podcast/Link met Jos of Joeri via LinkedIn: https://www.linkedin.com/in/jos-hummelen/ & https://www.linkedin.com/in/joerinortier/

Africa Today
The Gambia: Can ex-President Jammeh return home?

Africa Today

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 30:29


Why has the Gambian government issued a strong warning to ex -President Yahya Jammeh following his announcing plans to return from 9 years in exile?.   Nigeria, South Africa, Mozambique, and Burkina Faso removed from a global money-laundering watchlist. How can they benefit?   And how years of drought is decimating wealth, and thousands of lives in the  self-declared Republic of Somaliland.      Presenter: Nyasha Michelle Producers: Yvette Twagiramariya, Stefania Okereke and Mark Wilberforce in London. Technical Producer: Chris Kouzaris Senior Producer: Paul Bakibinga Editors: Alice Muthengi and Andre Lombard.

De vive(s) voix
Festival Sin'ART (Bénin): Hakim Bah et Bardol Migan racontent l'exil et le déracinement

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 29:00


Pour plusieurs jours, De Vive(s) Voix est délocalisée à Ouidah au Bénin. À l'occasion du festival Sin'ART, un échange avec Hakim Bah, auteur et metteur en scène de À bout de sueur et Bardol Migan, qui crée La Noyée de Laëtitia Ajanohun. Deux pièces qui racontent, chacune à sa façon, les allers-retours entre l'Europe et l'Afrique.  Focus sur deux pièces qui sont à l'affiche du Sin'ART, festival de théâtre béninois exclusivement consacré aux auteurs et autrices contemporaines.  À bout de sueur, un texte écrit et mis en scène par Hakim Bah, raconte l'exil. Elle est inspirée d'une tragédie, la mort de deux adolescents retrouvés morts de froid dans le train d'atterrissage d'un avion, le 2 août 1999. On suit dans la pièce le parcours de Binta, Bachir, et leurs enfants, qui tentent tour à tour le départ vers la France. L'écriture d'Hakim Bah est très rare et reconnaissable : les phrases se brisent, tâtonnent et jouent sur la répétition.  Bardol Migan a choisi quant à lui de créer, donc mettre en scène pour la première fois, La Noyée, un texte de l'autrice belge Laëtitia Ajanohun. Il raconte les accidents d'une histoire d'amour, entre le Burkina Faso et la Belgique, qui repose sur une illusion. À lire aussiThéâtre : « À bout de sueurs », d'Hakim Bah et Diane Chavelet au Lucernaire   Invités : ► Hakim Bah vit entre la Guinée et la France. Dramaturge, poète et nouvelliste, il a créé avec Billia Bah le festival L'univers des mots à Conakry et en assure aujourd'hui la direction artistique. En 2016, il a reçu le prix RFI Théâtre pour Convulsions.  ► Bardol Migan est comédien et metteur en scène. Il dirige la compagnie Baobab Théâtre du Bénin. Le festival le SIN'ART a débuté mercredi 29 octobre 2025 au Bénin et se déroule jusqu'au 1ᵉʳ novembre. Les représentations ont lieu à Ouidah, mais également à Grand Popo, à Togbin ou à Cotonou.  Une émission enregistrée à Ouidah au Centre Culturel de Rencontre Internationale John Smith, communément appelé CCRI, ancien tribunal colonial. C'est aujourd'hui un centre pluridisciplinaire, une ruche, centré autour de l'art et de la création. Un lieu d'expression artistique qui accueille notamment des résidences théâtrales, mais aussi de la musique, de la danse et des arts plastiques. Depuis que Janvier Nougloï en assure la direction, le CCRI a évolué, a été entièrement réorganisé et redécoré, dans la visée d'être pluriel et accessible afin que les habitants de la ville se le réapproprient. Programmation musicale : Tgang le Technicien ft. Lil Jay Bingerack - Dans la vie. 

De vive(s) voix
Festival Sin'ART (Bénin): Hakim Bah et Bardol Migan racontent l'exil et le déracinement

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 29:00


Pour plusieurs jours, De Vive(s) Voix est délocalisée à Ouidah au Bénin. À l'occasion du festival Sin'ART, un échange avec Hakim Bah, auteur et metteur en scène de À bout de sueur et Bardol Migan, qui crée La Noyée de Laëtitia Ajanohun. Deux pièces qui racontent, chacune à sa façon, les allers-retours entre l'Europe et l'Afrique.  Focus sur deux pièces qui sont à l'affiche du Sin'ART, festival de théâtre béninois exclusivement consacré aux auteurs et autrices contemporaines.  À bout de sueur, un texte écrit et mis en scène par Hakim Bah, raconte l'exil. Elle est inspirée d'une tragédie, la mort de deux adolescents retrouvés morts de froid dans le train d'atterrissage d'un avion, le 2 août 1999. On suit dans la pièce le parcours de Binta, Bachir, et leurs enfants, qui tentent tour à tour le départ vers la France. L'écriture d'Hakim Bah est très rare et reconnaissable : les phrases se brisent, tâtonnent et jouent sur la répétition.  Bardol Migan a choisi quant à lui de créer, donc mettre en scène pour la première fois, La Noyée, un texte de l'autrice belge Laëtitia Ajanohun. Il raconte les accidents d'une histoire d'amour, entre le Burkina Faso et la Belgique, qui repose sur une illusion. À lire aussiThéâtre : « À bout de sueurs », d'Hakim Bah et Diane Chavelet au Lucernaire   Invités : ► Hakim Bah vit entre la Guinée et la France. Dramaturge, poète et nouvelliste, il a créé avec Billia Bah le festival L'univers des mots à Conakry et en assure aujourd'hui la direction artistique. En 2016, il a reçu le prix RFI Théâtre pour Convulsions.  ► Bardol Migan est comédien et metteur en scène. Il dirige la compagnie Baobab Théâtre du Bénin. Le festival le SIN'ART a débuté mercredi 29 octobre 2025 au Bénin et se déroule jusqu'au 1ᵉʳ novembre. Les représentations ont lieu à Ouidah, mais également à Grand Popo, à Togbin ou à Cotonou.  Une émission enregistrée à Ouidah au Centre Culturel de Rencontre Internationale John Smith, communément appelé CCRI, ancien tribunal colonial. C'est aujourd'hui un centre pluridisciplinaire, une ruche, centré autour de l'art et de la création. Un lieu d'expression artistique qui accueille notamment des résidences théâtrales, mais aussi de la musique, de la danse et des arts plastiques. Depuis que Janvier Nougloï en assure la direction, le CCRI a évolué, a été entièrement réorganisé et redécoré, dans la visée d'être pluriel et accessible afin que les habitants de la ville se le réapproprient. Programmation musicale : Tgang le Technicien ft. Lil Jay Bingerack - Dans la vie. 

Kasuwanci
Masana a kan cire Najeriya daga jerin ƙasashen da ke ɗaukar nauyin ta'addanci

Kasuwanci

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 10:15


Shirin a wannan makon ya yi dubi ne kan zare sunan Najeriya da cibiyar da ke sanya idanu kan almundahanar kuɗaɗe da ɗaukar nauyin ta'addanci a duniya ta yi cikin baƙin kundinta.  A makon da ya gabata ne, Cibiyar nan ta Yaƙi da Masu Safarar Kuɗi da Ɗaukar Nauyin Ta'addanci ta duniya (FATF), ta sanar da cire sunan Najeriya daga jerin ƙasashen da take ɗaukarsu a matsayin masu wanan ɗabi'a. Wannan mataki ba iya Najeriya ta shafa ba, harma da ƙasashen Burkina Faso da Afrika ta Kudu da ma Mozambique duk a nahiyar Afrika. Cibiyar wadda ke da hedikwata a birnin Paris na ƙasar Faransa, wadda ke gudanar da binciken kwakwaf kan yadda ake hada-hadar kuɗaɗe tsakananin ma'aikatun gwamnati da hukumomi ko kuma cibiyoyin gwamnati ta ce duk da cire waɗannan ƙasahe cikin baƙin littafinta, har yanzu za'a ci gaba da sanya idanu akan waɗannan ƙasashe. Latsa alamar sauti domin sauraron cikakken shirin tare da Ahmed Abba................

Revue de presse Afrique
À la Une: le verrouillage électoral au Cameroun et en Côte d'Ivoire

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 4:25


Et de quatre pour l'un et de huit pour l'autre… Quatrième mandat pour Alassane Ouattara en Côte d'Ivoire et huitième pour Paul Biya au Cameroun. L'un a 83 ans, l'autre 92, et dans les deux cas, le scrutin présidentiel était quasiment joué d'avance. On commence par la Côte d'Ivoire. En effet, relève Le Monde Afrique, « jamais Alassane Ouattara n'aura traversé une élection avec aussi peu d'obstacles ; jamais, il n'a soulevé aussi peu d'enthousiasme. Durant la journée de vote, les bureaux étaient vides dans de nombreuses localités, tant le match semblait plié d'avance. Le taux de participation atteint à peine les 50%. Un chiffre qui, selon l'opposition, interroge sur la "légitimité" du président. Car, une fois encore, souligne Le Monde Afrique, seuls des "petits" candidats, sans réel poids politique, faisaient face à la puissante et riche machine du parti au pouvoir, le RHDP. Aucun de ses principaux adversaires n'avait été autorisé à se présenter au scrutin présidentiel. Tidjane Thiam, le patron du PDCI, et surtout Laurent Gbagbo, le chef du PPA-CI, rival historique, ont vu leurs candidatures invalidées ». Au Cameroun, Paul Biya, n'a été élu qu'avec un peu plus de 53 % des suffrages. Son principal rival, « Issa Tchiroma Bakary, candidat du Front du changement démocratique, conteste fermement les résultats officiels, relève Afrik.com. Selon lui, son équipe aurait compilé des procès-verbaux démontrant une victoire nette de l'opposition avec près de 55% des voix. Il dénonce un système électoral "entièrement verrouillé par le régime", évoquant des bourrages d'urnes, des intimidations d'électeurs et des coupures d'Internet dans certaines zones rurales ». Où est la démocratie ? Commentaire de Ledjely en Guinée : « ces deux scrutins rappellent que la démocratie, lorsqu'elle se réduit à une simple mécanique électorale, perd tout son sens. Ni la liberté de choix, ni l'alternance, ni la redevabilité ne sont garanties. L'Afrique continue de donner l'image d'un continent où l'élection sert davantage à perpétuer le pouvoir qu'à le légitimer. Cameroun et Côte d'Ivoire offrent ainsi l'illustration parfaite de cette illusion démocratique, pointe encore le site d'information guinéen : des urnes bien surveillées, des chiffres bien alignés, et un peuple tenu à distance du vrai pouvoir. En somme, deux États qui, sous couvert de démocratie, perpétuent un système verrouillé : celui d'une "légitimité électorale" sans véritable consentement populaire ». Pour Aujourd'hui au Burkina Faso, ces ceux scrutins représentent les derniers spasmes d'un système révolu : « en Côte d'Ivoire comme au Cameroun, se joue en vérité la gestation forcée d'un changement générationnel. Le quinquennat de Ouattara et le septennat de Biya sont la der des der pour ne pas dire les mandats de trop ». WakatSéra, toujours au Burkina, s'interroge : « que feront Alassane Ouattara et Paul Biya de leurs victoires, alors que les attentes de justice sociale ne font qu'enfler, tant en Côte d'Ivoire et au Cameroun ? Il n'y a visiblement qu'un seul choix pour les deux : écouter leurs peuples respectifs ». Le mandat de trop… Le site Tunisie numérique ne mâche pas ses mots : au Cameroun, « un régime sclérosé et inefficient, face à des populations qui brûlent de tourner la page pour se forger un autre destin. Biya repart alors que tout le monde le sait malade, même si le bâton de la loi interdit de l'évoquer publiquement. (…) En Côte d'Ivoire, on n'est pas loin du même désenchantement démocratique, poursuit le site tunisien, avec un président qui s'est finalement laissé tenter par un 4e mandat, à 83 ans. (…) Le mandat de trop, c'est un funeste piège que les dirigeants africains, même les plus brillants, évitent rarement, hélas, (…) alors que la jeunesse, comme partout dans le monde, aspire à autre chose. C'est un mal endémique en Afrique, soupire encore Tunisie Numérique. Entre les présidences à vie et les coups de forces des militaires, le continent et sa jeunesse tentent de cheminer. Ne cherchez pas les raisons profondes de notre sous-développement chronique, elles sont là, sous nos yeux ». Les aspirations de la jeunesse Enfin, Jeune Afrique constate justement que la jeunesse africaine, la génération Z, pourrait bien « révolutionner la   politique » : « Antananarivo, Rabat, Dakar, Nairobi, Lagos, Kampala… La génération des 15-25 ans descend dans la rue et bouleverse les codes, pointe le site panafricain. Ultra-connectée, désabusée, sans peur et particulièrement impatiente, cette jeunesse, qui représente 60% de la population du continent, refuse ses conditions de vie, rejette l'ensemble des partis et exige des comptes. Cette génération ira-t-elle plus loin que celles qui l'ont précédée ? ».

Focus
Ivory Coast combats uptick in disinformation campaigns around elections

Focus

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 5:58


The election campaign in Ivory Coast has come with an upsurge in disinformation on social media. Supporters of both the ruling and opposition parties have circulated fake news about presidential candidates and Abidjan is concerned about destabilisation attempts from abroad, including from its neighbour Burkina Faso. As a response, the Ivorian government has begun censoring posts and making arrests. This report by Julia Guggenheim and Damien Koffi (Adapted by Tom Canetti).

Health Check
How imposters distort medical research

Health Check

Play Episode Listen Later Oct 22, 2025 26:28


As Japan declares a flu epidemic we find out more about what's going on in the country, and the potential implications for the flu season ahead in the Northern Hemisphere.Human and bot imposters are rising in medical research, and they risk undermining results, but why do they do it? Eileen Morrow from the University of Oxford explains the tricky balance of safeguarding against them whilst not excluding real participants. A new adrenaline nasal spray has been licenced for those with severe allergies. Family Doctor Ayan Punja explains what a difference this might make for patients.The first patient has been recruited in a phase III trial investigating malaria treatments in early pregnancy. We speak to her and the researchers who are hoping to recruit further participants in Mali, Burkina Faso and Kenya.Plus, how far can you really push yourself? Researchers think they've found the ‘metabolic ceiling' for endurance athletes.Presenter: Claudia Hammond Producers: Katie Tomsett and Hannah Robins

Revue de presse Afrique
À la Une: la guerre des chiffres au Cameroun

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 22, 2025 4:22


Qui a remporté l'élection présidentielle du 12 octobre dernier au Cameroun ? Le sortant Paul Biya ou bien l'opposant Issa Tchiroma Bakary ? Les résultats définitifs devraient être connus dimanche ou peut-être même avant. En attendant, chacun donne les siens… En effet, rapporte le site Actu Cameroun, « après la publication des résultats de la Commission nationale de recensement des votes donnant Paul Biya vainqueur de l'élection présidentielle avec plus de 55% des voix, Issa Tchiroma Bakary réplique. L'opposant (…) assure, sur la base de la compilation des résultats de 18 départements représentant 80% de l'électorat, avoir gagné à plus de 54% ». Des Sages inféodés ? Qui a raison ? Qui a tort ? Tous « les yeux sont rivés vers un Conseil constitutionnel qui peine à gagner la confiance », relève Le Journal du Cameroun. Ce mercredi, en effet, la Haute cour va entrer en action. « Le sage Clément Atangana et les dix membres du conseil examineront la dizaine de requêtes introduites au lendemain de la clôture du vote, par des candidats ou des partis politiques. Lesquels requièrent entre autres l'annulation totale du scrutin en raison de multiples irrégularités qualifiées de graves ». Ce sera ensuite « l'étape de la proclamation des résultats du scrutin ». Toutefois, relève Le Journal du Cameroun, « depuis son entrée en matière en février 2018, la juridiction électorale a marqué l'opinion en prenant des décisions pour la plupart défavorables à l'opposition ». Et pour cause, les onze juges du Conseil sont issus « des sphères judiciaires, politiques ou universitaires qui ont, pour la plupart, un lien historique parfois étroit avec le RDPC », le parti au pouvoir. « Cependant, pointe encore le site camerounais, le Conseil constitutionnel reste incontournable, bien malgré tout. Depuis quelques jours, de nombreux appels vont en direction de cette instance, seule compétente, pour qu'elle dise la vérité telle que sortie des urnes ». Petits arrangements ? En attendant, des tractations ont eu lieu en coulisses… C'est ce que dévoile Jeune Afrique. Jeune Afrique qui croit savoir que « de discrètes négociations ont été entamées entre l'ancien ministre et le chef de l'État sortant, via des intermédiaires. C'est notamment par l'entremise du gouverneur de la région du Nord, Jean Abaté Edi'i, que le président Biya a approché Tchiroma Bakary avec une proposition audacieuse : un poste de Premier ministre. La rencontre a eu lieu à Garoua, au domicile de l'ancien ministre, en fin de semaine dernière. En échange de la primature et de la promotion de certains de ses proches dans le gouvernement et l'administration, l'opposant devait accepter de freiner sa contestation électorale. Les émissaires du pouvoir, affirme encore Jeune Afrique, auraient mis dans la balance, en échange d'une reconnaissance par l'opposant de la victoire de son adversaire, une réforme expresse du code électoral, laquelle interviendrait avant les prochaines législatives, prévues en 2026. La proposition a été appuyée par plusieurs diplomates étrangers, favorables à ce que Tchiroma Bakary saisisse cette main tendue et favorise une sortie de la crise électorale qui s'annonce ». Un « plan d'action » ? Toutefois, l'intéressé aurait refusé. « Selon les mots d'un de ses lieutenants, contacté par Jeune Afrique, Tchiroma Bakary considère cette proposition comme une tentative de “neutralisation politique“ de la part de Paul Biya. “Tout ce qu'Issa Tchiroma Bakary exige, c'est la reconnaissance de la vérité des urnes“, affirme encore ce lieutenant ». Bref, « sur le terrain, la tension reste palpable », pointe Jeune Afrique qui affirme que « le camp Tchiroma Bakary prépare un plan d'actions pour “défendre la victoire populaire“ dès la publication du verdict final par le Conseil constitutionnel, qui doit intervenir au plus tard dimanche. Des manifestations de grande ampleur pourraient être déclenchées, malgré l'interdiction de tout rassemblement public par les autorités locales ». Une vraie-fausse rupture ? WakatSéra au Burkina Faso résume la situation avec cette formule : « deux vainqueurs en attendant le Conseil constitutionnel ! » WakatSéra qui émet des doutes sur la véracité de l'opposant. Le site ouagalais rappelle en effet que « Tchiroma Bakary qui se présente aujourd'hui comme adversaire du président Biya, a été, pendant longtemps, son ministre des Transports, ensuite de la Communication et enfin, de l'Emploi et de la formation professionnelle. Sa route ne s'est séparée d'avec celui du pouvoir que quelques mois avant la présidentielle, en juin dernier. Toute chose conclut WakatSéra, qui n'a pas manqué de susciter bien des interrogations et des doutes autour de cette rupture inattendue ! »

Mediodía COPE
13:00H | 22 OCT 2025 | Mediodía COPE

Mediodía COPE

Play Episode Listen Later Oct 22, 2025 60:00


La Audiencia Nacional rechaza que empresas o la Seguridad Social paguen el permiso parental de 8 semanas. La directiva europea no impone remuneración explícita. El presidente Pedro Sánchez niega financiación ilegal en el PSOE. Núñez Feijóo critica a Yolanda Díaz. Miriam Nogueras critica a Sánchez por "cortinas de humo". Antonio Garamendi (CEOE) ve inseguridad jurídica. En Champions, Real Madrid se enfrenta a Juventus esta noche, con varias bajas. El Villarreal-Barça en Miami se cancela. Hansi Flick (Barcelona) está sancionado. La posibilidad de un alto el fuego en Ucrania se aleja. Rusia ataca 10 regiones, incluyendo Kyiv, con 6 muertos. Biden no se reúne con Putin. Ucrania enfrenta otro invierno duro con escasez de gas y cortes de luz. Mathieu Ouédraogo, un catequista de Burkina Faso, y su esposa, son secuestrados por terroristas, pero no renuncian a su fe. En COPE, se destaca que dos tercios de la población mundial vive sin libertad religiosa. El Louvre reabre parcialmente tras un ...

Couleurs tropicales
«La hauteur de la Lune», ultime album d'Oxmo Puccino, l'une des plus belles plumes du rap français

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Oct 21, 2025 48:30


Dans l'actualité musicale, Oxmo Puccino, Naza, Misié Sadik, Dip Doundoou Guiss, Nadège Mbadou, Djelykaba Bintou et le wagali, nouveau genre musical urbain du Burkina Faso. Dans la séquence gold, Marvin Gaye et Francky Paul. Et hommage au chanteur congolais, le roi du Muntenfo Achille Mouébo, décédé à Pointe-Noire ce mardi 21 octobre. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :  Oxmo Puccino feat MC Solaar - Ne pas m'aimer Misié Sadik feat Mathieu White - Tèlman dou Naza feat CNN ALLIGA, Tuta Selo - Génération Naza Dip Doundou Guiss - Dungeen Daj Frère Malkom, Don Sharp, Flora Paré, Maréchal Zongo - Dans le quartier Gradur feat ZED, Niska, Guy2Bezbar - Le mouvement Clipse - So be it Nadège Mbadou - Irréel Shan'L - Mytho Djelykaba Bintou - Teriya October London - Touch on me Marvin Gaye - I want you  Celia Cruz et la Dania all stars - One mi consejo Francky Paul - Hot number Achille Mouebo - Bakalya Yaya Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.

Invité Afrique
Sahel: «Le Maroc s'est imposé comme étant le pays prêt à faire la médiation»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 21, 2025 11:12


Le 2 décembre prochain, le Maroc organisera une grande conférence anti-terroriste, avec notamment les trois pays de l'AES, l'Alliance des États du Sahel. C'est ce qu'annonce le site Africa Intelligence et ce que confirme ce matin Abdelmalek Alaoui, qui préside l'Institut marocain d'intelligence stratégique, basé à Rabat. Il y a deux ans, le Maroc a lancé le projet de relier les pays sahéliens enclavés à la côte atlantique. Et depuis 2023, le Maroc fait médiation entre les trois pays de l'AES et plusieurs pays européens, dont la France. Pourquoi cette stratégie ? En ligne de Rabat, Abdelmalek Alaoui répond à Christophe Boisbouvier. RFI : Il y a deux ans, en novembre 2023, le Maroc a lancé le projet de relier les pays sahéliens enclavés à la côte atlantique. Deux ans après, est-ce que ce projet avance ? Abdelmalek Alaoui : Le projet avance et il est structuré autour du port qui va être dans la région. Et il procède du triptyque sécurité, développement et intégration régionale. Il y a évidemment quelques retards sur toutes les dimensions route, parce qu'il y a des dimensions sécuritaires qui sont extrêmement importantes, mais c'est un projet qui est concret et qui est en train d'avancer. Alors, vous parlez des problèmes sécuritaires, concrètement, pour aller de Bamako, par exemple, au port de Dakhla ou au port de Laâyoune, il faut passer par la Mauritanie. Est-ce que ce pays est d'accord pour laisser transiter des camions ? Alors, au cours des deux dernières années, il y a eu beaucoup de discussions avec la Mauritanie sur les points de passage, sur la sécurisation de ces points de passage. Il y a eu des goulots d'étranglement, mais la situation à date est beaucoup plus fluide. Et puis Nouakchott et Rabat, au vu des derniers développements géopolitiques dans la région, sont alignés pour faire avancer ce projet. Et puis pour aller de Bamako aux ports de l'océan Atlantique comme Dakhla et Laâyoune, il faut aussi passer par le territoire disputé du Sahara occidental. Est-ce que les camions qui vont circuler dans cette zone ne vont pas être exposés à d'éventuelles représailles de la part du Front Polisario ? Alors la question de la sécurisation des routes lorsque l'on passe par le « no man's land » qui est cette zone sous contrôle de l'ONU, c'est une question qui est au cœur de la nouvelle approche sécuritaire du Maroc. Et le Maroc, au cours des dernières années, a montré qu'il était en capacité de pouvoir sécuriser ces routes. Lorsqu'il y a eu la résurgence d'actions violentes de la part du Front Polisario, à chaque fois, elles ont subi la condamnation des instances multilatérales et notamment des Nations unies. Mais le Maroc est confiant sur sa capacité à pouvoir projeter à la fois sécurité et fluidité dans toutes les zones qui permettent l'accès au port de Dakhla. Et concrètement, d'ici combien de temps pensez-vous que cette route pourra s'ouvrir entre Dakhla et Bamako par exemple ? Les dernières estimations, les plus sérieuses chiffrées d'économistes qui datent de l'an dernier, font état d'un investissement qui n'est pas loin du milliard de dollars afin de pouvoir sécuriser ces routes. Et il y a évidemment des retards qui sont inhérents, comme je vous l'ai dit, à la situation sécuritaire. L'horizon qui paraît le plus vraisemblable serait autour de 2027-2028, pour avoir une ceinture qui fonctionne à peu près. Alors, en décembre dernier, quatre agents de la DGSE française qui étaient détenus au Burkina Faso ont été libérés grâce à une médiation marocaine. Depuis le 14 août dernier, un agent de l'ambassade de France à Bamako, Yann Vezilier, est en prison. Est-ce que le Maroc peut trouver une solution à ce problème au Mali ? Je ne peux ici que vous rappeler la doctrine marocaine qui est celle d'agir d'abord et de parler ensuite. Le Maroc s'est imposé comme étant le pays qui était prêt à faire la médiation avec les différents pays de l'AES, là où les contacts sont rompus avec la France, mais également avec d'autres pays européens. Ça a été le choix du Maroc de garder ce fil du dialogue toujours vivant. Donc, on ne peut que supposer que le Maroc jouera son rôle s'il est sollicité. Et vous dites en effet que le Maroc est un médiateur très discret. Est-ce qu'il fait médiation aussi entre le pouvoir militaire aujourd'hui à Bamako et les groupes armés du nord du Mali ? Alors, sur la question du renseignement, le Maroc est organisé en deux pôles, un pour le renseignement intérieur qui est la DGST et le BCIJ, qui est le FBI marocain, et un avec la Direction générale des études et documentation qui, elle, organise la projection extérieure du Maroc, un peu à l'image de la DGSE. Cette DGED a, au cours de ces dernières années, été extrêmement présente à chaque fois qu'il y avait des discussions qui pouvaient être enclenchées entre des groupes extrémistes et les autorités. Mais moi, je ne suis pas dans le secret de ces institutions. On suppose qu'elle travaille encore une fois dans la discrétion. Il y a aussi des prisonniers maliens et des prisonniers russes aux mains des rebelles touaregs du FLA, Le Front de libération de l'Azawad. Que fait le Maroc de ce point de vue ? Comme vous le savez, cette zone où il y a les rebelles touaregs est une zone où il y a beaucoup d'influences. Il y a aussi une influence algérienne. Quant au Maroc, je ne peux pas vous dire avec précision ce qu'il fait sur place. Mais est-ce que le Maroc peut faciliter la libération des deux prisonniers russes aux mains du Front de Libération de l'Azawad ? Alors ce que je peux constater, c'est que le Maroc veut travailler avec tous les membres permanents du Conseil de sécurité. C'est le cas avec la Russie, puisqu'il vient d'y avoir à Moscou une rencontre bilatérale entre le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue russe Sergueï Lavrov, qui portait sur la coopération globale entre le Maroc et la Russie, et elle avait évidemment comme point la future résolution sur le Sahara occidental qui est attendue à la fin du mois. Je ne saurais vous dire s'ils se sont entretenus de la situation dans le Sahel ou au Mali.

Couleurs tropicales
«La hauteur de la Lune», ultime album d'Oxmo Puccino, l'une des plus belles plumes du rap français

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Oct 21, 2025 48:30


Dans l'actualité musicale, Oxmo Puccino, Naza, Misié Sadik, Dip Doundoou Guiss, Nadège Mbadou, Djelykaba Bintou et le wagali, nouveau genre musical urbain du Burkina Faso. Dans la séquence gold, Marvin Gaye et Francky Paul. Et hommage au chanteur congolais, le roi du Muntenfo Achille Mouébo, décédé à Pointe-Noire ce mardi 21 octobre. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :  Oxmo Puccino feat MC Solaar - Ne pas m'aimer Misié Sadik feat Mathieu White - Tèlman dou Naza feat CNN ALLIGA, Tuta Selo - Génération Naza Dip Doundou Guiss - Dungeen Daj Frère Malkom, Don Sharp, Flora Paré, Maréchal Zongo - Dans le quartier Gradur feat ZED, Niska, Guy2Bezbar - Le mouvement Clipse - So be it Nadège Mbadou - Irréel Shan'L - Mytho Djelykaba Bintou - Teriya October London - Touch on me Marvin Gaye - I want you  Celia Cruz et la Dania all stars - One mi consejo Francky Paul - Hot number Achille Mouebo - Bakalya Yaya Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.

Monocle 24: The Curator
A look at Frieze London and Johannesburg City Library

Monocle 24: The Curator

Play Episode Listen Later Oct 18, 2025 51:32


What to look out for at Frieze London and Frieze Masters and we look back on the overthrow and execution of Thomas Sankara in Burkina Faso.See omnystudio.com/listener for privacy information.

Invité Afrique
Avec «Katanga, la danse des scorpions», Dani Kouyaté transpose Shakespeare en terre africaine

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 18, 2025 5:29


En Afrique, le royaume de Ganzurgu est secoué par une grave crise politique. Le roi nomme son cousin Katanga à la tête des armées. Mais un devin lui prédit qu'à son tour, il va monter sur le trône. Voilà l'argument du film Katanga, la danse des scorpions, le film qui a décroché l'Étalon d'or de Yennenga au dernier Fespaco, le festival du cinéma panafricain de Ouagadougou. Projeté au festival Visions d'Afrique de Marennes-Oléron, Katanga, la danse des scorpions, adapte en terre africaine la tragédie de Shakespeare, Macbeth. Le réalisateur Dani Kouyaté transpose le récit en langue mooré et a écrit des personnages féminins plus diversifiés que dans la tragédie originelle, qui a souvent été accusée de misogynie.

The Rubin Report
This Fight Over RFK Jr. Was So Big It Could Be Cheryl Hines Last Time on 'The View'

The Rubin Report

Play Episode Listen Later Oct 16, 2025 39:21


Dave Rubin of “The Rubin Report” talks about Cheryl Hines' tense on-air fight with The View's Sunny Hostin and Joy Behar over her husband Robert F. Kennedy Jr.'s role leading the HHS; Zohran Mamdani's bizarre rally in support of Letitia James, after she was indicted on mortgage fraud; likely NYC Mayor Zohran Mamdani openly quoting Marxist and Pan-Africanist leaders like Thomas Sankara who took over the leadership of Burkina Faso in a coup before being assassinated; Ilhan Omar formally endorsing Democratic Socialist Omar Fateh making him likely to become the next mayor of Minneapolis; Cincinnati Police Chief Teresa Theetge coming under fire for her leadership during recent high profile crimes and her bizarre message for criminals considering violence in the downtown Cincinnati area; and much more. Dave also does a special “ask me anything” question-and-answer session on a wide-ranging host of topics, answering questions from the Rubin Report Locals community. Today's Sponsors: Balance of Nature - Make sure you are getting all the positive effects from a wide variety of fruits and vegetables. Rubin Report viewers get 35% off their first order plus a FREE Fiber & Spice supplement when you use Code RUBIN. Go to: http://balanceofnature.com/ Morgan & Morgan - Morgan & Morgan is America's Largest Injury Law Firm, with over 1,000 attorneys operating in all 50 states. Go to: https://ForThePeople.com/Rubin Perplexity AI - Use the Comet web browser, the new AI-web browser from Perplexity, that will completely change the way you are able to interact with your browser. Download Perplexity's new AI-web browser, Comet, by heading to: https://pplx.ai/RUBIN Plus, right now when you download Comet - you get a month of Rumble Premium for free!

The Menstruality Podcast
217. How to Navigate The Heat of Menopause with Water Medicine (Tamu Mosley)

The Menstruality Podcast

Play Episode Listen Later Oct 16, 2025 56:34


Our guest today is Tamu Mosley, who is a student of Alexandra and Sjanie's Menopause: The Great Awakener course, and is an initiated Sacred Woman, wholistic wellness facilitator, teacher, and mama. Tamu was guided by her mum to track her cycles from her very first bleed, and now, a few years post menopause, she sees how cycle awareness guided her through her menopause initiation.When Tamu was entering perimenopause she was studying with the world renowned spiritual teacher from Burkina Faso, Sobonfu Some, who said that when a woman enters menopause, she becomes the carrier of the water of life for the community. In our conversation Tamu shares about the water medicines that supported her through the fire and heat of the five phases of her menopause process, and have become core to her life purpose in her third act. Tamu is the founder of Wholistic Shine and Uchū Botanical and is a kitchen alchemist, a home herbalist, a flower essence practitioner and a student of cha dao (the way of tea). Tamu is guided by a deepening relationship with and devotion to the sacred element water through daily practice, prayer and intention.We explore:Hot flashes as an invitation to burn away self-defeating thoughts. How Tamu honours the anniversary of her final menstrual bleed each year with a water and tea ceremony, and how sitting with tea for over 300 days in a row has supported her relationship with her partner. What it has meant for Tamu to move from her earth body as a mother, to her water body during menopause, and how it has helped her to slowly and steadily create a new creative and work life, post-menopause.---Register for our free three-day menopause event: How Menopause Awakens Your Power on October 21st-23rd---The Menstruality Podcast is hosted by Red School. We love hearing from you. To contact us, email info@redschool.net---Social media:Red School: @redschool - https://www.instagram.com/red.schoolSophie Jane Hardy: @sophie.jane.hardy - https://www.instagram.com/sophie.jane.hardyTamu Mosley: @wholistic_shine - https://www.instagram.com/wholistic_shine

Revue de presse Afrique
À la Une: l'heure des questions à Madagascar

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 16, 2025 4:18


Un président en fuite qui crie au coup d'État, un colonel propulsé chef de l'État à la tête d'un Conseil de défense nationale de transition (le CNDT), la Constitution suspendue, ainsi que plusieurs institutions clés. Seule l'Assemblée nationale a été maintenue. « Ce changement brutal suscite autant d'inquiétudes que d'espoirs, constate Midi Madagascar. Une nouvelle page de l'histoire politique de Madagascar s'ouvre. L'avenir dira si elle mènera enfin à la stabilité tant attendue. » En effet, pour l'instant, on est en plein « embrouillamini », pour reprendre le terme utilisé par Aujourd'hui au Burkina Faso. Et « pas évident que la solution réside dans un pouvoir kaki », pointe le quotidien burkinabé qui sait de quoi il parle. La GenZ dépossédée de son combat ? On en est donc au stade des questions. Madagascar Tribune s'interroge : « Comme d'habitude, cette nouvelle transition ne va-t-elle pas servir de gigantesque machine à laver pour procéder au blanchiment de casseroles et de parcours peu reluisants ? Quels sont les points communs avec les coups d'État militaires du Sahel ? Faut-il mettre sur le compte du hasard que quelques drapeaux russes soient apparus lors des manifestations de mercredi dernier ? « Il semble que la GenZ ait juste servi de marchepied, soupire Madagascar Tribune, et se soit fait déposséder de son combat. Pas nécessairement au niveau de la distribution de chaises, car elle n'en a jamais fait un objectif, mais plutôt dans les valeurs pour lesquelles elle a combattu. Il n'est pas évident, poursuit Madagascar Tribune, que la nouvelle nomenklatura (…) ait le profil parfait pour répondre aux aspirations des jeunes à la démocratie, à la bonne gouvernance, au respect de l'État de Droit et à la lutte contre la corruption. Certes, il faut les voir à l'œuvre avant de les juger. Mais sans vouloir citer de noms, beaucoup de ceux qui s'activent actuellement sur les podiums ou en coulisses (…) sont entièrement solidaires du parcours calamiteux de notre pays (…). » Petits arrangements ? L'Express, autre quotidien malgache, déplore en effet l'attitude de certains parlementaires : « Les politiciens sont en train de saborder la transition, affirme le journal, alors qu'il n'y a que le Capsat et la GenZ qui peuvent revendiquer la victoire. Des députés se sont “arrangés“ avec les militaires pour mettre en place un nouveau bureau permanent, des vice-présidents et exiger des avantages faramineux pour voter le budget à la prochaine session. Autrement dit, on reprend les mêmes et on recommence, s'exclame L'Express. Des mesures de précaution auraient dû être prises par le pouvoir de transition. (…) Alors qu'aucune structure politique n'est en place, qu'on ignore qui fait quoi, il y a des individus qui se croient influents et se permettent des prérogatives accordées nulle part. Si le CNDT n'arrive pas à neutraliser ces personnages, sa tâche sera ardue. » Deux ans de transition et après ? La situation politique à Madagascar est donc compliquée, voire confuse. Jeune Afrique s'interroge : « Combien de temps la transition va-t-elle durer ? Quand l'ordre constitutionnel sera-t-il rétabli ? Quelle sera la date des élections qui permettront aux Malgaches de voter pour leur président ? Devant le palais d'État, le colonel Randrianirina a annoncé une transition de “deux ans maximum“ sans que, pour l'heure, rien ne soit inscrit dans le marbre. Selon nos informations, une charte de la transition est en cours de rédaction et devrait être rendue publique dans les prochains jours, poursuit le site panafricain. Elle devrait contenir la durée de la transition avant de prochaines élections, la composition exacte du CNDT et la répartition des portefeuilles ministériels du futur gouvernement. » Quid des financements internationaux ? Et puis, autre point essentiel, souligne Jeune Afrique : « le nouveau pouvoir va également devoir convaincre les institutions internationales, de la Banque mondiale au FMI, de ne pas suspendre les financements indispensables au bon fonctionnement du pays. (…) C'est là une des principales urgences pour le colonel Randrianirina et ses hommes. Une suspension des financements serait une catastrophe pour l'État et pour les populations dont la survie en dépend largement, pointe le site panafricain. Selon plusieurs observateurs de la scène politique et entrepreneurs malgaches, si cette manne se tarissait brutalement, ce serait la porte ouverte aux mafias, qui pourraient proposer de soulager financièrement l'État en échange d'avantages exorbitants. C'est ce qui s'était passé en 2009 pour Rajoelina. »

Toya Talks
Paris, Portaloos, and Power

Toya Talks

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 68:39 Transcription Available


Send us a textA week off turned into a reset I didn't know I needed: a solo first-class dash to Paris for skincare and quiet, then a Black Tech Fest panel that cracked open my entire view of leadership. Four Black women drew a bright line between management and leadership, spoke candidly about mental health and neurodiversity, and made the case for sponsorship over mentorship names in rooms, budgets for growth, introductions that move careers. I walked in curious and walked out ready to lead.We go deep on intentional careers: how to “go where your joy is” even if you don't love your job, how motherhood routines can make ambition sustainable, and why vision board parties miss the point. Intention is private work; keep it sacred, operationalise it with a living plan, and hold yourself to it. From there, we challenge the culture of “keeping up” around luxury and counterfeits, and talk plainly about authenticity, access, and the quiet power of buying only what you can maintain.There's heat in the headlines, too. Drake's defamation suit over Kendrick's diss gets tossed because context matters; Diddy's sentencing lands with industry shockwaves; Nicki and Cardi's feud crosses lines children should never be pulled across. Then we widen the lens: Ghana's call for reparations at the UN, Burkina Faso's resource sovereignty, and what real liberation looks like when policy finally matches pride. We close at Tate Modern's Nigerian Modernism exhibition a stunning, seven‑month celebration of art that remembers, resists, and reimagines and a peek at Sister Scribble, my new stationery brand built for creative focus and cultural joy.Press play for leadership clarity, career intention, pop culture scrutiny, and a generous dose of Black excellence and art. If this moved you, follow, rate, and share with a friend then tell me: what intention are you setting next?Sponsorships - Email me: hello@toyatalks.com Cc: toyawashington10@gmail.comTikTok: toya_washington Twitter: @toya_w (#ToyaTalksPodcast) Snapchat: @toyawashington Instagram: @toya_washington & @toya_talks www.toyatalks.comhttps://toyatalks.com/ Music (Intro and Outro) Written and created by Nomadic Star Stationary Company: Sistah Scribble Instagram: @sistahscribble Website: www.sistahscribble.com

The Aid Market Podcast
Ep. 64 Foreign Assistance Business Opportunities in FY26

The Aid Market Podcast

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 29:35


In this episode, Mike Shanley sits down with Keri Lowry, former Chief of Staff at the Millennium Challenge Corporation (MCC) and board member at the Society for International Development–US. Keri shares insider insights on MCC's expanding role under the current administration, including new country programs, procurement trends, and where U.S. industry should focus for FY26 opportunities. For updates on MCC procurements and other U.S. foreign assistance opportunities, inquire about our AidKonekt software subscription [connect@govdiscoveryai.com]. BIOGRAPHY: Keri M. Lowry has more than 20 years experience in the public, private and nonprofit sectors. Most recently, she served as Chief of Staff at the Millennium Challenge Corporation. Prior to joining MCC, she served as Associate Director of National Security and Defense at the consulting firm Guidehouse. She has also served extensively across the U.S. government as Director of Government Affairs and External Relations at the National Commission on Military, National & Public Service; Deputy Assistant Secretary of State at the Department of State; Regional Director for Asia, Europe & the Middle East at the U.S. Peace Corps; Director for International Economics & Humanitarian Affairs at the National Security Council; and, in numerous senior roles at the U.S. Agency for International Development. She has managed international programs at nongovernmental organizations and was a Peace Corps Volunteer in Burkina Faso. Ms. Lowry is currently on the Board of Directors of the Children's Guild, the National Peace Corps Association, the Society for International Development US, and a member of the Chief of Staff Association and the Council on Foreign Relations. She resides in Washington, DC with her family. LEARN MORE: Thank you for tuning into this episode of the GovDiscovery AI Podcast with Mike Shanley. You can learn more about working with the U.S. Government by visiting our homepage: Konektid International and GovDiscovery AI. To connect with our team directly, message the host Mike Shanley on LinkedIn. https://www.govdiscoveryai.com/ https://www.konektid.com  

Great Bible Truths with Dr David Petts
316 My Story Talk 29 Travels in Asia and Africa

Great Bible Truths with Dr David Petts

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 10:56


My Story   Talk 29  Travels in Asia and Africa My first trip outside of Europe or America was in 1986 when I visited Pakistan, India, Singapore, Malaysia and Indonesia. It came about in a quite remarkable way. One Sunday in 1985 I was reading an article about India in a Christian magazine when quite unexpectedly I had the distinct impression that the Lord was going to send me to India. I told Eileen about it and we agreed to wait and see what would happen. The very next Wednesday evening we had a meeting in the College chapel where the guest speaker was Ray Belfield who had come to challenge the students about overseas missions. After the meeting Ray came round to our house for a hot drink before making the return journey back to Wigan. As we prayed together just before he left, I found myself praying that the Lord would show us how best we as a College could support the work of missions, and the moment I had finished Ray said to me,             I'll tell you what you can do. You can go to India. I had told him nothing about what had happened the previous Sunday, so this seemed to be a real confirmation of what I felt the Lord had been telling me. But how would I raise the airfare? Shortly after that, Bob Stevenson was the speaker at a similar Wednesday evening meeting, and at the end of his message he totally surprised me. He said to the students, Now the Principal doesn't know I'm going to do this. In fact, I haven't asked anyone's permission to do so, but I want us to take an offering now. It's for your Principal's airfare to India. And the airfare was covered. The following January I went to India. In fact it was not just India. That month I visited Pakistan, Singapore, Malaysia and Indonesia as well. I travelled first to Pakistan and preached for a weekend in Karachi. This was my first experience outside of Europe or America and the culture shock was massive. And it wasn't helped by a severe attack of sickness and diarrhoea! I was so grateful that my friend Dr John Tonge had told me to pack some Imodium tablets! As a result, I was able to preach but sadly unable to eat any of the wonderful food they offered me. On the Monday I flew on to India with an empty stomach but soon recovered very quickly. I landed in Bombay (now Mumbai) and flew on to Coimbatore in the province of Tamil Nadu where AoG missionaries, Lawrence and Margaret Livesey, had planted churches decades earlier. It was truly wonderful to see the results of their sacrificial labours. I spent a little over two weeks there, preaching, teaching and visiting orphanages and schools run by the churches. David Prakasam and Lawrence Arumanayagam had both been students at Mattersey and were now training others to plant churches. One of the greatest thrills of my trip was to visit some of the many churches that had been planted by the students of our students. I saw very clearly that what we were doing at Mattersey was following Paul's instruction to Timothy in 2 Timothy 2:2. The rest of my trip was spent in short visits to Singapore, Malaysia, and Indonesia. I was based with Cyril and Barbara Cross, British AoG missionaries in Singapore, who looked after me very well. Before I flew back home I had the privilege of preaching in Bible College chapel in Kuala Lumpur, a large AoG church in Singapore, and a very lively house group led by an eighteen-year-old girl in Medan, Indonesia. If I had ever had doubts about women's ministry in the past, that girl's anointed leadership gift was more than enough to change my mind. My final trip to countries beyond Europe while we were still at Mattersey was to Burkina Faso in the year 2000. Several of our students at Mattersey had come from that part of Africa, formerly known as the Upper Volta. Like our students from India, most of them came on full scholarships which we provided for them. The first of these was Guetawende Roamba, the student I mentioned earlier who had recognised that a woman speaking in tongues in a College rally in Manchester was speaking in Moré, his own native language. Another, who came a few years later, was Philippe Ouédraogo who when he first arrived at Mattersey couldn't speak a word of English. I remember picking him up at Retford Station and speaking to him in French, giving him his first English lesson on the ten-minute journey back to College. Passing a field of cows, I pointed at them and said, les vaches, en anglais, COWS. Not that that piece of information would be much help for his studies at Mattersey! But it was a start, and Philippe became remarkably proficient in English in just a few weeks. It was through him that we received the invitation to visit Burkina Faso in November 2000. Eileen was very much looking forward to coming with me but unfortunately was prevented from doing so at the last minute. Eileen had retired in 1999 after serving as College Matron for 21 years and was at home in the utility room doing some decorating. As she was putting up a frieze she climbed onto the washing machine to help her reach the top of the wall and losing her balance fell off it backwards onto the hard floor, breaking the top of her arm close to the shoulder. On hearing the news I was home within minutes – our house was in the College grounds – and rushed her to A&E who confirmed the fracture and strongly advised her not to make the trip to Africa. And when I arrived there a few days later and experienced travelling on their bumpy roads, it was clear that we had made the right decision. The leaders in Ouagadougou were so impressed that she had let me come that they sent me home a few days earlier than planned. The highlights of the trip were preaching several times in French at the National Pastors' Conference, having a meal with, I think, seven of our former students, and being taken to visit some of the villages in the surrounding area. I shall never forget a lady giving me one of her chickens as a thank you for visiting her humble home and being taken by Philippe to a pool inhabited by several alligators. One of them, about eight to ten feet in length, was basking in the sun on the edge of the bank. Although they were wild animals Phillippe persuaded me to approach it from behind while he threw it a chicken.  He then encouraged me to pick up its tail and I, not liking to appear not to trust him, cautiously did as he said. And there was no reaction from the animal! So I was able to tell the grandchildren what I had done and show them a photo to prove it, warning them never to anything so foolish! But actually it wasn't quite as foolish as it sounds. The alligators were indeed wild, but as Philippe explained to me, the people who were not yet Christians worshipped these animals and regularly brought them food. As a result they had become relatively tame. There was, of course, an element of danger – you never know what a wild animal might do – but they were, oxymoronically, tame wild animals! I am so grateful to the Lord not only for the privilege of visiting so many different countries and cultures, and for so many opportunities to be a blessing to so many people, but also for the fun I've had in doing so. And this was to continue for years after my retirement from Mattersey. But before that could happen a very important decision had to be made. Who was to be my successor? Next time I'll tell you how that decision was made.

Eco d'ici Eco d'ailleurs
Souveraineté et recherche d'investisseurs : le pari sénégalais

Eco d'ici Eco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Oct 10, 2025 48:30


Alors que le Sénégal cherche à affirmer sa position comme porte d'entrée stratégique de l'Afrique de l'Ouest, le deuxième forum Invest in Sénégal a réuni des centaines de décideurs économiques et politiques du monde entier. Inauguré par le président Bassirou Faye, élu en mars 2024, cet événement marque une nouvelle étape dans l'ambition sénégalaise d'attirer des investissements tout en préservant sa souveraineté économique et en revisitant certains contrats. Nos invités ➤ Abdourahmane Sarr, ministre de l'Economie, du Plan et de la Coopération du Sénégal. Découvrez l'entretien intégral en vidéo ici  ➤ Alassane Diop , directeur Général de DP World pour l'Afrique de l'Ouest DP World : géant des infrastructures portuaires basé aux Émirats arabes unis, présent au Sénégal depuis 2008. Il investit 1,2 milliard de dollars dans le port en eaux profondes de Ndayane, le plus important investissement privé du pays depuis les indépendances. ➤ Mohamed Aït Hassou, directeur Général de CME Africa (filiale de Vinci Concessions) pour le Sénégal Spécialisé dans les énergies renouvelables, CME Africa développe des projets éoliens et solaires au Sénégal et au Maroc depuis 2019. ➤ Olivier Buyoya, directeur Régional de l'IFC (Société Financière Internationale) pour l'Afrique de l'Ouest L'IFC, branche privée de la Banque mondiale, finance le développement du secteur privé avec une centaine de collaborateurs à Dakar. ➤ Djiby Ndiaye, directeur développement et stratégie de Geomat ingéniérie Geomat ingéniérie est un bureau d'études sénégalais spécialisé en géotechnique, topographie et ingénierie des sols, fournissant des services techniques pour des projets de construction et d'infrastructures avec une expertise locale. Les atouts du Sénégal Stabilité politique et démocratique : dans une région en turbulences, une transition politique par la voie des élections. Position géographique stratégique : porte d'entrée naturelle vers l'Afrique de l'Ouest et les pays enclavés du Sahel (Mali, Burkina Faso). Cadre juridique : un nouveau code des investissements destiné à rassurer les investisseurs incluant une clause de stabilité juridique. Intégration régionale : membre de l'UEMOA (8 pays partageant une monnaie commune) et de la CEDEAO (15 pays), facilitant les échanges commerciaux. La Vision 2050 Le gouvernement sénégalais a lancé une plan à long terme pour transformer le pays en hub régional en s'appuyant sur des partenariats public-privé. Révision des Contrats Le ministre de l'Économie Abdourahmane Sarr précise l'approche gouvernementale : il ne s'agit pas de "renégociation" mais d'un audit de conformité. Les contrats respectant les lois sont maintenus, ceux qui ne les respectent pas doivent être mis en conformité. Les Secteurs Prioritaires 1. Infrastructures Le port de Dakar est crucial pour l'économie sénégalaise et celle des pays voisins enclavés. Le nouveau port de Ndayane, en construction, doit renforcer cette position stratégique. 2. Énergies Renouvelables L'électricité étant très chère au Sénégal, les investissements en énergies renouvelables se veulent plus rentables. CME Africa développe des projets éoliens intégrés avec composantes solaires et batteries. 3. Transport et logistique La réhabilitation du chemin de fer Dakar-Bamako est prioritaire. Le transport ferroviaire doit réduire drastiquement les coûts et améliorer la compétitivité des économies de l'hinterland. 4. Contenu local et transferts de Compétences Les grands projets intègrent des PME locales et des programmes de formation. Des entreprises sénégalaises comme Geomat Ingénierie participent désormais à de grands projets structurants. L'Interconnexion régionale Réseau électrique Le Sénégal fait partie du West African Power Pool, un réseau électrique commun reliant 14 des 15 pays de la CEDEAO. Cette interconnexion doit permettre d'exporter l'électricité produite au Sénégal vers des pays moins stables. Corridor Commercial Le Sénégal sert de corridor pour les pays enclavés. 65% des conteneurs maliens passent par Dakar, faisant du port une question de sécurité nationale pour ces pays.   Partenariats Public-Privé Les investisseurs soulignent l'importance de partenariats équilibrés et transparents. L'IFC accompagne le gouvernement pour créer un cadre sécurisant attirant des "investisseurs de qualité" engagés sur le long terme. Critères de réussite Transparence totale : travail à "cahier ouvert" Engagement sur 25-30 ans (durée moyenne des concessions) Transfert de compétences et formation du personnel local Respect du cadre juridique et des normes environnementales Impact mesurable sur le développement durable   Les défis à surmonter Malgré les atouts, plusieurs défis persistent : Contexte budgétaire contraint nécessitant l'optimisation des ressources Nécessité de renforcer le secteur privé local Coût élevé de l'énergie pénalisant la compétitivité Infrastructures à moderniser (routes, chemins de fer) Formation de la main-d'œuvre pour répondre aux besoins des investisseurs Cette émission présentée par Bruno Faure a été réalisée par l'équipe technique de RFI Dakar : Ibrahima Ba, Malang Sonko, Mbaye Niang, Alassane Bireba ainsi que Guillaume Munier.

Les dessous de l'infox
Propagande russe, arme de destruction massive de l'information et du journalisme

Les dessous de l'infox

Play Episode Listen Later Oct 10, 2025 29:30


Le dispositif russe de propagande procède par élimination des moyens d'accès à l'information, en exerçant une répression féroce contre les médias et journalistes indépendants. Une fois verrouillé l'espace informationnel, le Kremlin et ses officines saturent l'espace cyber et informationnel de ses propres narratifs. Le dossier Propaganda monitor publié par RSF dresse un état des lieux de la situation, au-delà de l'espace russophone. Il recense également les initiatives engagées pour la riposte.  Un an après le lancement de Progapanda monitor, Reporters sans frontières publie le premier volet de son enquête, visant le dispositif de propagande de la Russie : comment elle s'impose au détriment de l'information du public ? Quelles sont ses implications : privation de liberté et autres crimes de guerre. On en parle avec Anne Bocandé, directrice éditoriale de RSF.  La chronique de dessous de l'infox, par Olivier Fourt de la cellule info vérif de RFI : Une infox sur un luxueux bunker destiné à la famille Macron bat des records sur les réseaux sociaux.  L'expérience d'un fact checker du Bénin : Ariel Gbaguidi, lauréat Africa Fact 2025 revient sur l'enquête qui lui a valu le prix «meilleur fact check de l'année», où il est question d'une fausse base militaire française censée permettre le ravitaillement des djihadistes pour déstabiliser le Burkina Faso. Une infox alimentée par des images détournées de leur contexte. 

Éco d'ici éco d'ailleurs
Souveraineté et recherche d'investisseurs : le pari sénégalais

Éco d'ici éco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Oct 10, 2025 48:30


Alors que le Sénégal cherche à affirmer sa position comme porte d'entrée stratégique de l'Afrique de l'Ouest, le deuxième forum Invest in Sénégal a réuni des centaines de décideurs économiques et politiques du monde entier. Inauguré par le président Bassirou Faye, élu en mars 2024, cet événement marque une nouvelle étape dans l'ambition sénégalaise d'attirer des investissements tout en préservant sa souveraineté économique et en revisitant certains contrats. Nos invités ➤ Abdourahmane Sarr, ministre de l'Économie, du Plan et de la Coopération du Sénégal Découvrez l'entretien intégral en vidéo ici. ➤ Alassane Diop, directeur général de DP World pour l'Afrique de l'Ouest. DP World : géant des infrastructures portuaires basé aux Émirats arabes unis, présent au Sénégal depuis 2008. Il investit 1,2 milliard de dollars dans le port en eaux profondes de Ndayane, le plus important investissement privé du pays depuis les indépendances. ➤ Mohamed Ait Hassou, directeur général de CME Africa (filiale de Vinci Concessions) pour le Sénégal Spécialisé dans les énergies renouvelables, CME Africa développe des projets éoliens et solaires au Sénégal et au Maroc depuis 2019. ➤ Olivier Buyoya, directeur régional de l'IFC (Société Financière Internationale) pour l'Afrique de l'Ouest L'IFC, branche privée de la Banque mondiale, finance le développement du secteur privé avec une centaine de collaborateurs à Dakar. ➤ Djiby Ndiaye, directeur Développement et Stratégie de Geomat ingéniérie. Geomat ingéniérie est un bureau d'études sénégalais spécialisé en géotechnique, topographie et ingénierie des sols, fournissant des services techniques pour des projets de construction et d'infrastructures avec une expertise locale. Les atouts du Sénégal Stabilité politique et démocratique : dans une région en turbulences, une transition politique par la voie des élections. Position géographique stratégique : porte d'entrée naturelle vers l'Afrique de l'Ouest et les pays enclavés du Sahel (Mali, Burkina Faso). Cadre juridique : un nouveau code des investissements destiné à rassurer les investisseurs incluant une clause de stabilité juridique. Intégration régionale : membre de l'UEMOA (8 pays partageant une monnaie commune) et de la CEDEAO (15 pays), facilitant les échanges commerciaux. La Vision 2050 Le gouvernement sénégalais a lancé un plan à long terme pour transformer le pays en hub régional en s'appuyant sur des partenariats public-privé. Révision des contrats Le ministre de l'Économie Abdourahmane Sarr précise l'approche gouvernementale : il ne s'agit pas de «renégociation», mais d'un audit de conformité. Les contrats respectant les lois sont maintenus, ceux qui ne les respectent pas doivent être mis en conformité. Les secteurs prioritaires 1. Infrastructures Le port de Dakar est crucial pour l'économie sénégalaise et celle des pays voisins enclavés. Le nouveau port de Ndayane, en construction, doit renforcer cette position stratégique. 2. Énergies renouvelables L'électricité étant très chère au Sénégal, les investissements en énergies renouvelables se veulent plus rentables. CME Africa développe des projets éoliens intégrés avec composantes solaires et batteries. 3. Transport et logistique La réhabilitation du chemin de fer Dakar-Bamako est prioritaire. Le transport ferroviaire doit réduire drastiquement les coûts et améliorer la compétitivité des économies de l'hinterland. 4. Contenu local et transferts de compétences Les grands projets intègrent des PME locales et des programmes de formation. Des entreprises sénégalaises comme Geomat Ingénierie participent désormais à de grands projets structurants. L'Interconnexion régionale Réseau électrique Le Sénégal fait partie du West African Power Pool, un réseau électrique commun reliant 14 des 15 pays de la CEDEAO. Cette interconnexion doit permettre d'exporter l'électricité produite au Sénégal vers des pays moins stables. Corridor commercial Le Sénégal sert de corridor pour les pays enclavés. 65% des conteneurs maliens passent par Dakar, faisant du port une question de sécurité nationale pour ces pays.   Partenariats Public-Privé Les investisseurs soulignent l'importance de partenariats équilibrés et transparents. L'IFC accompagne le gouvernement pour créer un cadre sécurisant attirant des «investisseurs de qualité» engagés sur le long terme. Critères de réussite Transparence totale : travail à «cahier ouvert» Engagement sur 25-30 ans (durée moyenne des concessions) Transfert de compétences et formation du personnel local Respect du cadre juridique et des normes environnementales Impact mesurable sur le développement durable.   Les défis à surmonter Malgré les atouts, plusieurs défis persistent : Contexte budgétaire contraint nécessitant l'optimisation des ressources Nécessité de renforcer le secteur privé local Coût élevé de l'énergie pénalisant la compétitivité Infrastructures à moderniser (routes, chemins de fer) Formation de la main-d'œuvre pour répondre aux besoins des investisseurs. Cette émission présentée par Bruno Faure a été réalisée par l'équipe technique de RFI Dakar : Ibrahima Ba, Malang Sonko, Mbaye Niang, Alassane Bireba ainsi que Guillaume Munier.

Badlands Media
Badlands Daily: October 9, 2025 – Trump's Middle East Power Move & the Global Unraveling

Badlands Media

Play Episode Listen Later Oct 9, 2025 124:49


Ashe in America and Alpha Warrior, joined by Ghost, dive headfirst into the breaking Trump-brokered ceasefire between Israel and Hamas, an unprecedented move signaling a dramatic shift in global power. The trio analyzes the deeper strategy behind Trump's announcement, Netanyahu's political future, and the prophetic implications of “Israel saved for last.” They also unpack growing global instability, from Ukraine canceling elections to Burkina Faso's fight against Western espionage, and the rising tide of African sovereignty. In true Badlands fashion, the hosts weave geopolitics, history, and faith into one high-voltage discussion that connects biblical prophecy with today's headlines.

The 21st Show
Retired Ambassador Eric P. Whitaker, from Illinois to Niger

The 21st Show

Play Episode Listen Later Oct 9, 2025


A conversation with retired U.S. Diplomat Eric P. Whitaker. Born in DeKalb and raised there and in North Aurora, Whitaker earned bachelor's and master's degrees from the University of Illinois Urbana-Champaign, where he was also in the Marching Illini. Before joining the Foreign Service, he spent time in the Peace Corps in the Phillipines. His diplomatic postings include South Korea, Sudan, Iraq, Burkina Faso, and Niger, where he was ambassador from 2018 until his retirement in 2021.

Improve the News
Myanmar festival bombing, Trump-Illinois arrest comments and first soccer billionaire

Improve the News

Play Episode Listen Later Oct 9, 2025 36:29


Myanmar's military bombs a Buddhist festival, five people are detained in Ecuador after an alleged presidential assassination attempt, spy charges are dropped in the U.K. over failure to label China a threat, Burkina Faso arrests European NGO staff on espionage charges, Canada's Freedom Convoy leaders receive conditional sentences, President Trump calls for jailing Illinois officials over ICE pushback, Candace Owens leaks Charlie Kirk texts about the Israeli lobbying, James Comey pleads not guilty to charges of lying to Congress, scientists develop the first blood test to detect chronic fatigue, and Cristiano Ronaldo becomes soccer's first billionaire player.   Sources: www.verity.news

Radio foot internationale
Éliminatoires Mondial 2026 : le Cameroun met la pression sur le Cap Vert

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Oct 8, 2025 48:30


Radio Foot internationale à 16h10-21h10 T.U. au sommaire aujourd'hui : - Éliminatoires Mondial 2026 en Afrique, les 2 dernières journées. ; - Zaïre-Emery, le déclassement ? ;  - Le coup de griffe d'OL Lyonnes. - Éliminatoires Mondial 2026 en Afrique, les 2 dernières journées. Dans le groupe D, le Cap Vert tenu en échec en Libye n'est pas encore qualifié. Le Cameroun l'a emporté sur l'île Maurice et réduit l'écart avec les Requins Bleus. - Poule A, l'Égypte tout près du but, un point suffit contre Djibouti. Un groupe où le Burkina Faso doit gagner face à la Sierra Leone, adversaire direct. - Groupe G : l'Algérie affrontera finalement la Somalie à domicile demain, avant de recevoir l'Ouganda mardi. Cranes et Mambas mozambicains à la lutte pour la 2è place. Une victoire suffit aux Fennecs, que Luca Zidane a rejoints. Le gardien de 27 ans évolue à Grenade, 18è de Liga 2. Choix tardif pour un portier moyen ? Le parcours du fils de Zizou en sélection va-t-il être un long fleuve tranquille ? Le coach Petkovic, critiqué sur ses choix, assume sa décision. - Zaïre-Emery le déclassement ? Retour chez les Espoirs pour le milieu de 19 ans lancé en A, il y a près de 2 ans, et y jouait encore jusqu'en mars 2025. Il compte bien rebondir rapidement, comme Thierry Henry ! L'attaquant champion du monde 1998 était, lui aussi, sorti de l'élite l'année suivante. Le Parisien lancé trop vite ? Stoppé net par des blessures ? Comme d'autres jeunes, Lamine Yamal, Ansu Fati, surclassés et starifiés, un danger ? Très jeune aussi : Gilberto Mora. Le milieu mexicain dispute le Mondial U20, est pressenti pour prendre part à celui des U17, puis au tournoi des «grands» l'été prochain ! - Le coup de griffe d'OL Lyonnes. Les féminines ont bien entamé la nouvelle édition de la Ligue des Champions, calquée sur la C1 masculine. Victoire 2-1 dans l'antre des championnes d'Europe d'Arsenal. Les Fenottes veulent reconquérir les sommets avec Jonatan Giraldez, ex-coach des Barcelonaises sacrées 2 fois consécutivement. Pour débattre avec Annie Gasnier : Cherif Ghemmour, Frank Simon et Nabil Djellit. Technique/réalisation : Guillaume Buffet -- David Fintzel/Pierre Guérin.

Radio Foot Internationale
Éliminatoires Mondial 2026 : le Cameroun met la pression sur le Cap Vert

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Oct 8, 2025 48:30


Radio Foot internationale à 16h10-21h10 T.U. au sommaire aujourd'hui : - Éliminatoires Mondial 2026 en Afrique, les 2 dernières journées. ; - Zaïre-Emery, le déclassement ? ;  - Le coup de griffe d'OL Lyonnes. - Éliminatoires Mondial 2026 en Afrique, les 2 dernières journées. Dans le groupe D, le Cap Vert tenu en échec en Libye n'est pas encore qualifié. Le Cameroun l'a emporté sur l'île Maurice et réduit l'écart avec les Requins Bleus. - Poule A, l'Égypte tout près du but, un point suffit contre Djibouti. Un groupe où le Burkina Faso doit gagner face à la Sierra Leone, adversaire direct. - Groupe G : l'Algérie affrontera finalement la Somalie à domicile demain, avant de recevoir l'Ouganda mardi. Cranes et Mambas mozambicains à la lutte pour la 2è place. Une victoire suffit aux Fennecs, que Luca Zidane a rejoints. Le gardien de 27 ans évolue à Grenade, 18è de Liga 2. Choix tardif pour un portier moyen ? Le parcours du fils de Zizou en sélection va-t-il être un long fleuve tranquille ? Le coach Petkovic, critiqué sur ses choix, assume sa décision. - Zaïre-Emery le déclassement ? Retour chez les Espoirs pour le milieu de 19 ans lancé en A, il y a près de 2 ans, et y jouait encore jusqu'en mars 2025. Il compte bien rebondir rapidement, comme Thierry Henry ! L'attaquant champion du monde 1998 était, lui aussi, sorti de l'élite l'année suivante. Le Parisien lancé trop vite ? Stoppé net par des blessures ? Comme d'autres jeunes, Lamine Yamal, Ansu Fati, surclassés et starifiés, un danger ? Très jeune aussi : Gilberto Mora. Le milieu mexicain dispute le Mondial U20, est pressenti pour prendre part à celui des U17, puis au tournoi des «grands» l'été prochain ! - Le coup de griffe d'OL Lyonnes. Les féminines ont bien entamé la nouvelle édition de la Ligue des Champions, calquée sur la C1 masculine. Victoire 2-1 dans l'antre des championnes d'Europe d'Arsenal. Les Fenottes veulent reconquérir les sommets avec Jonatan Giraldez, ex-coach des Barcelonaises sacrées 2 fois consécutivement. Pour débattre avec Annie Gasnier : Cherif Ghemmour, Frank Simon et Nabil Djellit. Technique/réalisation : Guillaume Buffet -- David Fintzel/Pierre Guérin.

Simple English News Daily
Thursday 9th October 2025. Burkina Faso arrests. South Africa Mandela. Indonesia radioactive contamination. Australia Singapore meeting...

Simple English News Daily

Play Episode Listen Later Oct 8, 2025 7:17 Transcription Available


World news in 7 minutes. Thursday 9th October 2025Today: Burkina Faso arrests. South Africa Mandela. Indonesia radioactive contamination. Australia Singapore meeting. Ecuador protests. United States Bahamas ambassador. Germany cannabis. Italy face covering ban. European Union veggie terminology.With Juliet MartinSEND7 is supported by our amazing listeners like you.Our supporters get access to the transcripts written by us every day.Our supporters get access to an English worksheet made by us once per week. Our supporters get access to our weekly news quiz made by us once per week. We give 10% of our profit to Effective Altruism charities. You can become a supporter at send7.org/supportContact us at podcast@send7.org or send an audio message at speakpipe.com/send7Please leave a rating on Apple podcasts or Spotify.We don't use AI! Every word is written and recorded by us!Since 2020, SEND7 (Simple English News Daily in 7 minutes) has been telling the most important world news stories in intermediate English. Every day, listen to the most important stories from every part of the world in slow, clear English. Whether you are an intermediate learner trying to improve your advanced, technical and business English, or if you are a native speaker who just wants to hear a summary of world news as fast as possible, join Stephen Devincenzi, Ben Mallett and Juliet Martin every morning. Transcripts, worksheets and our weekly world news quiz are available for our amazing supporters at send7.org. Simple English News Daily is the perfect way to start your day, by practising your listening skills and understanding complicated stories in a simple way. It is also highly valuable for IELTS and TOEFL students. Students, teachers, TEFL teachers, and people with English as a second language, tell us that they use SEND7 because they can learn English through hard topics, but simple grammar. We believe that the best way to improve your spoken English is to immerse yourself in real-life content, such as what our podcast provides. SEND7 covers all news including politics, business, natural events and human rights. Whether it is happening in Europe, Africa, Asia, the Americas or Oceania, you will hear it on SEND7, and you will understand it.For more information visit send7.org/contact or send an email to podcast@send7.org

Revue de presse Afrique
À la Une: «le meilleur reste à venir» au Cameroun

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 8, 2025 4:09


Ce sont les mots du président camerounais Paul Biya, 92 ans, au pouvoir depuis 43 ans, et candidat à un 8e mandat. Une petite phrase prononcée hier lors de son seul et unique meeting de campagne à Maroua, à quatre jours maintenant de l'élection présidentielle. « Paul Biya était très attendu, relève Jeune Afrique. Le RDPC, au pouvoir, et les autorités locales avaient été priés d'apprêter Maroua aux couleurs du candidat sortant. (…) Les caméras étaient, comme c'est la règle depuis quelques années, invitées à ne pas filmer trop longuement le chef de l'État en déplacement. “Je connais vos difficultés et je peux vous assurer qu'elles ne sont pas insurmontables. Je ne me reposerai pas tant que des projets importants ne seront pas réalisés“, a lancé le chef de l'État, de sa voix reconnaissable et éraillée. Paul Biya a (donc) surtout promis, pointe Jeune Afrique, dans un discours très semblable à celui tenu en 2018, déjà à Maroua, que “le meilleur reste à venir“, assurant que “le sort des enfants et des femmes sera au cœur de [son] prochain septennat“. » Biya, président à vie du Cameroun ? « Ce scrutin ne devrait être qu'une formalité pour Paul Biya », pointe pour sa part WakatSéra au Burkina Faso. En effet, « l'opposition camerounaise part, une fois de plus, en rang dispersé. Du reste, l'opposant le plus craint par le pouvoir, Maurice Kamto écarté, tout suspense a été tué d'entrée de jeu ! Tout est donc mis en œuvre pour garder intactes les chances de Paul Biya de se succéder à lui-même, et demeurer le président à vie du Cameroun. » Alors, s'interroge WakatSéra, « Paul Biya avait-il vraiment besoin de descendre sur le terrain alors que le match semble être déjà plié ? » Oui, répond le quotidien ouagalais, car « si tant est que c'est lui qui gouverne véritablement encore le Cameroun, il doit tout de même penser aux aspirations légitimes de son peuple qui subit de plein fouet la cherté de la vie. Les attentes sont bien nombreuses en matière de justice sociale et de lutte contre le chômage des jeunes, ceux qui ne croient plus, depuis bien longtemps, aux promesses électorales. » Maroc : en attendant le discours du roi… « Le meilleur reste à venir ? » La jeunesse marocaine pourrait se poser cette question à deux jours maintenant d'un discours très attendu : celui que le roi Mohammed VI prononcera vendredi à l'occasion de l'ouverture du Parlement. « Les partis de la majorité comme de l'opposition, les parlementaires et toutes les élites politiques retiennent leur souffle, constate L'Economiste à Rabat. Ils attendent avec impatience le discours royal (…). Cet évènement s'inscrit dans un contexte marqué par des protestations sociales. La prochaine session connaîtra également l'examen d'une série de textes stratégiques, dont le projet de loi de finances 2026, ainsi que les lois électorales. » Les « protestations sociales », dont parle pudiquement L'Economiste, ce sont celles exprimées par le mouvement GenZ 212. Un mouvement qui rassemble une grande partie de la jeunesse marocaine et qui exprime sa colère dans les rues depuis plus de 10 jours… « Chômage endémique des jeunes (près de 37%), hôpitaux délabrés, écoles surpeuplées… les symptômes d'un modèle à bout de souffle se multiplient, constate Afrik.com. Mais au-delà des chiffres, ce qui frappe aujourd'hui, c'est le changement de ton. GenZ 212 ne demande pas une simple réforme cosmétique. Elle interpelle directement le roi, s'exclame le site panafricain. Et demande un geste fort : que Mohammed VI engage sa fortune personnelle au service du peuple. Le roi du Maroc est (en effet) considéré comme l'un des monarques les plus riches au monde. À travers la holding Al Mada, il détient des parts dans de nombreux secteurs vitaux : banques, mines, télécoms, énergie, immobilier… Selon certaines estimations, sa fortune se compte en milliards de dollars. » Dissoudre le gouvernement et réformer ? Alors, poursuit Afrik.com, « le collectif ne réclame pas une aumône ni un geste ponctuel. Il propose un fonds de solidarité durable, financé en partie par le patrimoine royal, pour moderniser l'éducation, sauver les hôpitaux et créer des opportunités d'avenir. (…) Mohammed VI a (donc) l'occasion de reprendre la main, pointe le site panafricain. Il peut s'en tenir à des généralités – appel au calme, dialogue avec les institutions, promesses de réformes. Ou il peut choquer le système, dans le bon sens du terme. Dissoudre un gouvernement discrédité. Lancer une grande réforme de redistribution. Et oui, pourquoi pas : proposer un mécanisme transparent de contribution royale au développement social, s'exclame Afrik.com. Ce ne serait ni une faiblesse, ni un précédent dangereux. Ce serait un acte d'autorité morale, un geste politique fort — et peut-être la seule façon de restaurer le lien de confiance entre le trône et une jeunesse en perte d'espoir. »

Revue de presse Afrique
À la Une: la crise politique en France vue d'Afrique

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 7, 2025 4:19


« La France se “gondwanatise“-t-elle ? » s'interroge Le Pays au Burkina Faso. Référence bien sûr au célèbre Gondwana, ce pays africain imaginaire et désormais célèbre, créé par l'humoriste Mamane, et dirigé par le non moins fameux président-fondateur… « Ce qui semblait être propre à l'Afrique aux yeux des Occidentaux est en train de se dérouler sur leur propre sol, s'exclame le quotidien ouagalais. Preuve, s'il en est, que la mal gouvernance est loin d'être l'apanage du continent noir. (…) La France ne devrait plus se prévaloir du droit de maître à penser ou s'ériger en donneuse de leçons aux Africains. Ce d'autant qu'Emmanuel Macron donne là, la preuve de son incapacité à mettre fin à une crise qui ébranle les fondements de l'État français. » Isolement politique « 14 h et 26 minutes de règne fantôme : Lecornu, le Premier ministre éclair qui s'effondre plus vite qu'un château de cartes », ironise Le Journal du Niger. « Derrière l'aspect burlesque de cette séquence, c'est aussi la fragilité du système institutionnel français qui se trouve brutalement exposée. (…) Cette République française, marquée par un exécutif fort, mais incapable de composer avec un corps législatif fragmenté, donne le sentiment d'atteindre ses limites, relève encore Le Journal du Niger. Macron, le “réformateur“ autoproclamé récolte les fruits de son isolement politique : une Assemblée hostile, une droite revancharde et une opposition radicalisée. Le mandat de 14 heures et 26 minutes de M. Lecornu n'est pas une simple anecdote ; il est le symptôme manifeste d'un système qui se fissure. » « Pauvre France ! » « Le gouvernement Lecornu n'aura tenu que 14 heures : séisme politique en France », constate également El Moudjahid à Alger. « Un sombre et loquace record, pointe le quotidien algérien proche du pouvoir, très emblématique du tragi-comique de la situation politique. La France replonge tête la première dans la crise, au bout de plusieurs semaines d'agitation sociale et de rendez-vous ratés avec le consensus autour de la politique budgétaire, au moment où l'urgence ne cesse de s'aggraver pour les finances publiques. » Et El Moudjahid de viser le président français : « Emmanuel Macron, qui semble, depuis des mois, déserter la politique nationale française, pour un volontarisme d'équilibre à l'international, a consommé trois gouvernements en un peu plus d'une année, et sans doute ses dernières cartouches. » « Pauvre France ! », renchérit le site Algérie Patriotique. « La classe politique française est aujourd'hui l'incarnation même de l'échec et de la déchéance. (…) Le peuple français, fatigué, désabusé, se retrouve prisonnier de ce système verrouillé, otage d'une caste arrogante. La colère gronde, la défiance s'installe, et c'est toute la démocratie qui est menacée. » L'Élysée : un « bunker assiégé » Sahel Tribune à Bamako, proche du pouvoir militaire, insiste : « France – Un pouvoir à bout de souffle : Matignon en crise, l'Élysée en sursis. » Là encore, Emmanuel Macron en prend pour son grade…  « À force de mépriser les corps intermédiaires, d'ignorer les alertes et de gouverner en solitaire, le président s'est piégé lui-même, affirme Sahel Tribune. La démission express de Sébastien Lecornu, dernier fusible d'un système à l'agonie, signe l'échec d'un pouvoir centré sur une verticalité autoritaire et creuse. L'Élysée, jadis centre de gravité politique, n'est plus qu'un bunker assiégé. L'arrogance présidentielle, érigée en méthode de gouvernement, n'a engendré que paralysie, défiance et chaos. Le régime vacille, et Macron se retrouve seul face aux ruines de son propre règne. » Jusqu'à quand ? WakatSéra au Burkina pointe du doigt également le président français : « si ce énième coup de tonnerre dans le ciel politique français pourrait être celui de trop, il faut reconnaître que la foudre n'a pas encore atteint sa véritable cible qui n'est autre qu'Emmanuel Macron. Ce dernier, dont le mandat arrive à terme en 2027, est contraint, sous le feu des critiques, des menaces de motion de destitution, et appels à démission de la rue, d'utiliser et d'abuser des nomination et démission des Premiers ministres pour prolonger son séjour à l'Elysée, jusqu'à la fin de son second quinquennat. » Et WakatSéra de s'interroger : « a-t-il encore des fusibles à faire sauter, selon son bon vouloir ? Jusqu'à quand Emmanuel Macron résistera-t-il aux tirs nourris venus de toutes parts et déclenchés par l'opposition, qu'elle soit de Gauche, des Insoumis et de l'Extrême droite ? »

Appels sur l'actualité
[Vos questions]

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 6, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur 

Revue de presse Afrique
À la Une: Mahamat Idriss Déby Itno sur les traces de son père

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 6, 2025 4:29


Sur les photos officielles, il arbore fièrement son uniforme rutilant et ses 7 étoiles qui indiquent son rang de maréchal, à l'instar de son défunt père. Et le maréchal-président tchadien a encore assis son pouvoir vendredi. En effet, pointe Jeune Afrique, « le vote sur la révision constitutionnelle était initialement prévu lundi prochain 13 octobre. Avec dix jours d'avance, c'est donc vendredi que la majorité écrasante des parlementaires a approuvé le texte présenté par le Mouvement patriotique du salut, le parti de Mahamat Idriss Déby Itno, lui conférant un mandat présidentiel de sept ans renouvelable sans limites. Ce texte lève aussi l'incompatibilité des fonctions de chef de l'État avec des activités au sein d'un parti politique et restaure l'immunité des ministres. » Commentaire de Jeune Afrique : « l'histoire ne se répète pas, mais elle peut parfois sérieusement bégayer. (…) Il y a vingt ans, Idriss Déby Itno, père et prédécesseur de l'actuel chef de l'État, avait, lui aussi, fait “sauter“ le verrou de la limitation des mandats, en faisant modifier la Constitution de 1996, pourtant adoptée après une période de concertation nationale. » Vers un pouvoir quasi-absolu En effet, concrètement, analyse Afrik.com, « instituée par les députés, relayée dans les médias, validée par les sénateurs, et promulguée par le Président, cette réforme scelle le nouveau socle d'un pouvoir quasi-absolu. Cette mutation institutionnelle ne saurait se limiter à un simple jeu de chaises législatives, pointe le site panafricain. Elle dessine un scénario politique à long terme, dans lequel l'alternance démocratique devient improbable. (…) Ça n'est pas seulement une révision constitutionnelle : c'est l'officialisation d'un tournant vers la présidentialisation à vie, s'exclame encore Afrik.com. En adoptant formellement une durée de mandat allongée et une absence de limite, le régime Déby verrouille les conditions de perpétuation de sa domination. Le fils succède au père, non pas par un héritage dynastique légal, mais par un enchaînement institutionnel soigneusement orchestré. » Alors, relève encore le site panafricain, « face à cette mutation, la communauté internationale, les organisations de défense des droits humains, les acteurs politiques africains auront à observer, critiquer, voire exercer des pressions pour rappeler que la légitimité ne se décrète pas, elle se conquiert. Le temps dira si le Tchad, sous Mahamat Déby, rompt avec l'ère Déby père, ou bien en érige une version encore plus rigide. » Sur la vague du souverainisme… « Cette évolution politique intervient dans un contexte international qui favorise les régimes peu portés à la démocratie, note pour sa part Ledjely en Guinée. Les rivalités géostratégiques entre la Russie et les pays occidentaux offrent aux dirigeants du continent de nouvelles marges de manœuvre. La confédération de l'AES (Mali, Burkina Faso, Niger) incarne ce vent de souverainisme dont une des manifestations, est aussi le départ des soldats français de plusieurs pays, dont le Tchad. Dans ce nouveau rapport de force, Mahamat Idriss Déby sait qu'il dispose d'une plus grande liberté pour remodeler les institutions à sa guise, sans craindre de réelles représailles extérieures. Ainsi, conclut Ledjely, loin d'incarner un renouveau politique, Mahamat Idriss Déby semble perpétuer un cycle qui confisque l'alternance et bloque l'émergence d'une gouvernance réellement démocratique. Une dynamique qui semble relever d'une tendance plutôt lourde sur le continent africain. » Réinventer la démocratie sur le continent Enfin, en parallèle, à lire cet éditorial du Monde sur l'émergence des régimes forts en Afrique : « prétendre (comme le font certains militaires au pouvoir) que “l'Afrique n'est pas faite pour la démocratie“ est une ineptie, affirme le journal. Il suffit de rencontrer des Africains, illettrés ou éduqués, se pressant dans des bureaux de vote, pour comprendre le sens évident qu'ils donnent à ce droit fondamental : choisir et renvoyer ses dirigeants sur une base égalitaire. (…) Prétendre, par ailleurs, poursuit Le Monde, que seul un régime fort peut assurer le développement contredit la réalité : aucun autocrate africain ne peut se vanter d'une telle performance. » Et le journal de conclure : « combat par définition inachevé, la démocratie est à réinventer, dans les différents États africains comme dans les pays riches. Avec, sans doute, un point commun : au centre de la réflexion devrait figurer le lien entre démocratie et bien-être des populations. »

Wretched Radio
When Worldviews Collide: How to Process A Morally Bankrupt Culture

Wretched Radio

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 54:59


Segment 1 • 1 in 5 U.S. adults now get their news from TikTok. • Kentucky church backs members in checking out LGBT books and not returning them. • A little girl is adopted into an all-male, three-parent household. Segment 2 • Hilary Clinton is still making anti-Christian and anti-white male remarks at 77. • Over 30% of university students believe violence is justified. • The U.K. names its first lesbian archbishop. Segment 3 • Muslim mayor in Michigan tells a Christian he's not welcome. • Lawmakers propose a total porn ban in Michigan. • Burkina Faso passes a law banning sodomy — sharp cultural contrast. Segment 4 • AI “relationships” are growing but reshape morality and ethics. • Marriage is God's school of character, shaping us through sacrifice. • Studies show AI use leads to more unethical behavior. ___ Thanks for listening! Wretched Radio would not be possible without the financial support of our Gospel Partners. If you would like to support Wretched Radio we would be extremely grateful. VISIT https://fortisinstitute.org/donate/ If you are already a Gospel Partner we couldn't be more thankful for you if we tried!

The Wright Report
30 SEPT 2025: Peace in Gaza // Mystery US Planes to Europe // The Pentagon Needs Missiles and Drones Pronto // Russia & China Get Beat Up in Africa, the CIA to Blame?

The Wright Report

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 27:19


Donate (no account necessary) | Subscribe (account required) Join Bryan Dean Wright, former CIA Operations Officer, as he dives into today's top stories shaping America and the world. In this episode of The Wright Report, we cover Trump's proposed Gaza peace plan, a mysterious U.S. tanker deployment to Europe, the Pentagon's scramble for missiles and drones in a possible China war, and Russia and China's unraveling fortunes in Africa. From a potential breakthrough in the Middle East to covert battles in Africa's deserts, today's brief explores the fights shaping America's security.   Trump's Gaza Peace Plan Gains Arab Backing: For the first time since the October 7 attacks, Israel, Trump, and key Arab nations have united behind a deal. Hamas must release hostages, disarm, or go into exile while Gaza governance shifts to a Peace Board overseen by Trump and regional leaders. “This is basically the final offer to Hamas: accept it or death,” Bryan explains. Even Arab allies like Qatar and Saudi Arabia have signed on, leaving Iran isolated.   U.S. Tankers Deploy to Europe, Iran or Russia in the Crosshairs: Twelve U.S. refueling tankers flew to Britain, echoing prelude movements before Trump's strike on Iran earlier this year. Possibilities include targeting Iran's Pick-Axe Mountain nuclear site, sending a warning to Putin after drones crossed NATO skies, or simply NATO's Cobra Warrior exercise. Bryan notes, “Intel officers always ask, is the juice worth the squeeze?”   Pentagon Short on Missiles and Drones for China: The U.S. has burned through a quarter of its missile interceptors and lags years behind on drone programs. Chinese subcontractors are even supplying critical parts for American weapons. Trump is pushing a mineral war strategy to rebuild U.S. supply chains. Bryan warns, “We don't have the cards for a quick victory in Taiwan,” and Zelenskyy is offering U.S. training in exchange for Tomahawk missiles Washington can barely spare.   Russia and China Struggle in Africa's Sahel: Islamist rebels are killing Russian contractors and Chinese workers across Mali, Niger, and Burkina Faso. Moscow's Africa Corps has failed to protect regimes after Wagner's collapse, while Beijing's mines and projects are under attack. Elon Musk's Starlink is fueling rebel communications, and some suspect CIA or Ukrainian forces may be quietly aiding the insurgents. Bryan admits, “I can absolutely envision a scenario where a CIA officer recruits an al Qaeda scumbag to kill Russians and Chinese for us.”   "And you shall know the truth, and the truth shall make you free." - John 8:32     Keywords: Trump Gaza peace plan Hamas exile, Israel Arab nations Gaza board, Hamas hostages prisoner swap, U.S. refueling tankers Britain Iran strike, Pick-Axe Mountain nuclear site, NATO Cobra Warrior exercise, Pentagon missile shortage drones, Chinese subcontractors U.S. weapons, Trump mineral wars tungsten antimony, Zelenskyy drone deal Tomahawk missiles, Russia Africa Corps failure Wagner, China mines rebels Mali Niger Burkina Faso, Elon Musk Starlink jihadist comms, CIA recruit al Qaeda assets Africa

Global News Podcast
Guterres opens UN Assembly accusing countries of 'flouting international law'

Global News Podcast

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 27:23


The UN Secretary-General, António Guterres, has opened the eightieth General Assembly in New York with a warning that some countries are flouting international law. Donald Trump used his address to dismiss the UN as an organisation that had lost its purpose. We also break down the US President and Health Secretary Robert F. Kennedy Jr's unsubstantiated claims linking the use of paracetamol during pregnancy to an increased risk of autism in children. Denmark's prime minister says she's not ruling out Russian involvement after Copenhagen and Oslo airports were closed by drones flying nearby. Burkina Faso, Mali and Niger to withdraw from the International Criminal Court, at the same time as increasing ties with Russia. Hong Kong and southern China are bracing for 'super typhoon Ragasa', with schools and businesses closed and shelves reportedly stripped of goods. NASA has announced 10 new astronaut candidates - selected from a pool of eight thousand, and the curious case of a man in South Korea who was prosecuted for taking a snack from an office fridge without permission.The Global News Podcast brings you the breaking news you need to hear, as it happens. Listen for the latest headlines and current affairs from around the world. Politics, economics, climate, business, technology, health – we cover it all with expert analysis and insight. Get the news that matters, delivered twice a day on weekdays and daily at weekends, plus special bonus episodes reacting to urgent breaking stories. Follow or subscribe now and never miss a moment. Get in touch: globalpodcast@bbc.co.uk

Africa Today
Togo: Ex Defence Minister arrested

Africa Today

Play Episode Listen Later Sep 22, 2025 32:38


Togolese Prime Minister Faure Gnassingbe's sister-in-law, who's also the ex Defence Minister, has been arrested after calling for end to family rule.How aid cuts and crocodile attacks are contributing to malnutrition in northern Kenya.And why do Niger, Mali and Burkina Faso apparently want to leave the International Criminal Court?Presenter: Charles Gitonga Producers : Mark Wilberforce, Bella Hassan, Nyasha Michelle and Sunita Nahar in London. Jewel Kiriungi in Nairobi. Senior Producer: Paul Bakibinga Technical producer: Jack Graysmark. Editors: Andre Lombard, Samuel Murunga, Maryam Abdalla and Alice Muthengi