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Aujourd'hui, Basilic met en lumière un épisode de Soif de Sens avec Claire Vallée, cheffe autodidacte qui a décroché la première étoile Michelin pour une cuisine 100 % végétale avec ONA – et l'étoile verte qui récompense une approche responsable. Au micro de Pierre Chevelle, Claire raconte un parcours singulier : de l'archéologie aux fourneaux, un détour par l'Asie, l'apprentissage des fermentations, la sobriété énergétique en cuisine et l'art de fédérer un quartier quand les banques tournent le dos. On parle leadership au féminin dans un milieu encore très masculin, mais surtout nouveaux récits culinaires où le végétal devient source d'exploration et de plaisir.Ce dialogue déborde d'écologie concrète (circuits courts, énergie renouvelable, zéro déchet), de bien-être (émotions en cuisine, madeleine de Proust version végétale), et d'utopie très réelle : proposer une gastronomie durable et positive sans renoncer à la gourmandise. Des tables éphémères à six couverts jusqu'à son ancrage près de Nantes, Claire invente des expériences totales : scénographie, boissons fermentées maison, épices d'exception et transmission. Sa cuisine prouve qu'un plat peut émouvoir, relier des inconnus à la même table et déplacer nos imaginaires alimentaires.Pourquoi cette curation ? Parce qu'ici cuisine ouvre un horizon positif et accessible : moins d'empreinte, plus de saveurs, des producteurs mis à l'honneur et une cheffe qui partage ses doutes, ses ratés et ses victoires – bref, du journalisme de solutions version gastronomique.Pour découvrir le travail de Pierre, ça se passe par ici : https://soifdesens.fr/Et pour soutenir Basilic il vous suffit de vous abonner au podcast, laisser un commentaire sur Spotify ou lire la newsletter sur Kessel !
durée : 00:03:36 - Le Billet de Daniel Morin - par : Daniel Morin - Les Français sont à bout, ils n'en peuvent plus, la situation politique crispe tout le pays. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 02:25:34 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - - réalisation : Félicie Faugère
Alors que la planète est traversée par de multiples conflits ces dernières années, que nos sociétés paraissent de plus en plus divisées, et que les innovations comme l'intelligence artificielle peuvent être sources d'inquiétude, L'Express a choisi de sortir de cette vision pessimiste. De la géopolitique à la science, en passant par l'éducation et la culture, nombreux sont les hommes et les femmes à révolutionner le monde de demain. Cette semaine, La Loupe brosse le portrait de quatre de ces visionnaires. Dans ce troisième épisode, on s'intéresse aux recherches de Sasha Luccioni, une scientifique qui tente d'introduire plus de transparence dans l'IA.Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter.L'équipe :Écriture et présentation : Charlotte BarisMontage et réalisation : Jules KrotLecture et traductions : Anne-Charlotte PhanCrédits : France Inter, Monde numérique, Trench Tech, BnF, TedX, NBC News.Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio TorrentLogo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À l'occasion du Forum des Nations Unies sur les droits de l'homme, la démocratie et l'État de droit, ONU Info Genève a rencontré Elisa Morgera, Rapporteure spéciale des Nations Unies sur la promotion et la protection des droits de l'homme dans le contexte du changement climatique.Cette cinquième session du Forum, qui se tient au Palais des Nations à Genève, est consacrée au thème « Démocratie et changement climatique : trouver des solutions ».Dans cet entretien, Elisa Morgera revient sur les liens entre gouvernance démocratique et action climatique, sur la montée des menaces contre les défenseurs de l'environnement, et sur la nécessité de repenser la gouvernance mondiale du climat à la lumière des droits humains. Entretien réalisé par Alexandre Carette
durée : 02:29:28 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - - réalisation : Félicie Faugère
Vagues de chaleur extrême et mégafeux, l'été 2025 a donné un nouvel aperçu des effets du changement climatique en Europe. Un scénario amené à se répéter à l'avenir, d'autant plus que l'Europe est le continent qui se réchauffe le plus vite, selon un rapport de l'ONU et de l'Union européenne. Un constat qui oblige les pouvoirs publics à trouver des solutions avec des mesures de prévention contre les incendies ou les inondations, la mise en place de «refuges climatiques» en cas de forte chaleur, ou encore la construction d'infrastructures adaptées. Mais si les conséquences côté climat sont déjà bien documentées pour les prochaines décennies, quelles seront les conséquences de la multiplication des évènements climatiques extrêmes sur la société ? Travail, transport, famille... dans quelles mesures le changement climatique bouleversera les sociétés européennes ? Avec : • Nathanaël Wallenhorst, professeur à l'Université Catholique de l'Ouest, docteur en Sciences de l'Environnement et du Cimat, en Science de l'Éducation et en Science Politique. Auteur de 2049 - Ce que le climat va faire à l'Europe (Seuil, 2025). Un entretien avec Elise Gazengel, correspondante de RFI à Barcelone, en Espagne, marquée par les catastrophes ces dernières années. En fin d'émission, une interview de Catalina Vargas, directrice de l'ONG Care en Colombie, de passage en France, réalisée par Tom Malki. La Colombie traverse actuellement une crise humanitaire historique. Le pays est en proie à une guerre des gangs et l'ONG internationale Care estime qu'au moins 7 millions de personnes sur les 52 millions d'habitants ont un besoin vital d'accéder à de l'aide humanitaire, principalement les femmes et les réfugiés. Une aide humanitaire drastiquement réduite par la baisse de la participation américaine décidée par Donald Trump. Catalina Vargas, directrice de Care Colombie, s'inquiète que l'Union européenne suive ce chemin. Elle raconte, au micro de Tom Malki, l'importance de ces aides pour les populations vulnérables. Programmation musicale : ► Big Three - Stand High Patrol ► Jelely - Sabrina.
Pour cette neuvième saison de Basilic, Jeane vous propose d'écrire ensemble un nouveau chapitre. Huit ans après avoir appuyé sur “enregistrer” pour la première fois, elle partage avec vous ses doutes, son besoin de ralentir et son envie de réinventer la manière de raconter l'écologie. Cette saison marque une transition : celle d'un média en mouvement, qui continue de faire entendre des voix engagées tout en explorant d'autres horizons. Cette année, Jeane vous mettra en lumière de nouveaux récits, des histoires qu'on entend peu et que l'on considère bien souvent comme des utopies. Basilic s'enrichit désormais d'une newsletter sur Kessel, complémentaire au podcast. Un lundi sur deux, Jeane y présente entre cinq et huit projets engagés, portés par des associations, des artistes ou des entrepreneurs du changement. Elle y tisse des liens, met en lumière celles et ceux qui inventent un univers positif et donne à chacun la possibilité de partager ses initiatives grâce à un formulaire participatif.Avec cette neuvième saison, Basilic devient un véritable écosystème de récits : un espace où l'on s'autorise à rêver, à débattre et à construire ensemble une société plus juste et plus durable.
Discours inaugural de François Legault : trop peu trop tard? | Dépister le cancer du poumon plus tôt grâce à l’intelligence artificielle | Éric Duhaime a un message pour la CAQ | Plusieurs crimes résolus au Québec dans les derniers jours | Les médicaments contre le rhume et la grippe ont-ils un lien avec les accidents de voiture? Dans cet épisode intégral du 1er octobre, en entrevue : Roseline Olory, fondatrice et PDG de BrainInnov. Éric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec. Julien Morissette, co-animateur du podcast Synthèses. Daniel Riverin, coroner. Gregory Charles, musicien, chanteur et animateur. Une production QUB Octobre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
durée : 00:23:56 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine - Alors que les principales sources d'émissions de CO2 sont identifiées, comment organiser le marché face à l'urgence climatique ? Entre tarification carbone, décroissance et progrès technique, les économistes Christian Gollier et Fanny Henriet échangent et répondent. - réalisation : Camille Mati - invités : Fanny Henriet Economiste, directrice de recherche CNRS au laboratoire Aix Marseille School of Economics ; Christian Gollier Directeur de l'Ecole d'économie de Toulouse, président de l'Association européenne des économistes de l'environnement et ancien auteur de rapports du GIEC
durée : 00:59:16 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine - Comme chaque semaine, nous revenons sur l'actualité en nous demandant si les mécanismes de marché suffiront à sauver le climat. Nous continuons ensuite d'interroger le rapport des économistes à la guerre, en regardant comment l'économie tente de mesurer la propension au conflit et à la violence. - réalisation : Camille Mati - invités : Fanny Henriet Economiste, directrice de recherche CNRS au laboratoire Aix Marseille School of Economics ; Christian Gollier Directeur de l'Ecole d'économie de Toulouse, président de l'Association européenne des économistes de l'environnement et ancien auteur de rapports du GIEC; Matthieu Couttenier Professeur d'économie à l'Ecole Normale Supérieure de Lyon
[REDIFFUSION]Ilam Berdi est à elle-même une ode au vivant, au sacré, au beau qui vit en nous et tout autour. Elle écrit et construit, des livres et des habitas légers, entre les métamorphoses intérieures et celles qui s'ancrent dans la matière. Avec elle dans cet épisode, on parle de poésie, de métamorphose et de beauté. J'espère que cette écoute initiera l'aventure en dehors, et en dedans. Belle écoute ! ☀️ ---Si tu as aimé cet épisode, tu peux le partager, écrire un commentaire dans la description et laisser des étoiles sur ta plateforme d'écoute ! ---
À 6 ans, il survit à un accident qui le brûle sur 70 % de son corps. Sans bac, il commence comme homme de ménage dans un hôpital… avant de devenir infirmier, vice-champion d'Europe de cross-country et entrepreneur social. Aujourd'hui, il a impacté des millions de vies à travers Banlieues Santé, School, Climat et Capital, et siège dans des conseils d'administration aux côtés de grands groupes et institutions. Un témoignage inspirant sur la résilience, le leadership et la puissance de rester aligné avec sa mission de vie.
Pas cher, facile à produire et rapide à installer : malgré son intermittence, le solaire photovoltaïque est un atout précieux pour produire une énergie bas carbone. D'où cette question : quel est le potentiel du photovoltaïque ? Pour y répondre, nous recevons Daniel Suchet, enseignant en physique à l'École polytechnique, où il dirige le programme de formation sur l'énergie, et chercheur à l'Institut du Photovoltaïque d'Île de France..Interview réalisée par Maxime Thuillez à l'Académie du climatHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:35:51 - L'Invité(e) des Matins du samedi - par : Nicolas Herbeaux, Margaux Leridon - A l'issue du sommet climat organisé par l'ONU, la majorité des 100 pays réunis se sont engagés pour lutter contre le réchauffement climatique, à l'exception de Donald Trump, qui s'est livré à une diatribe climatosceptique. 10 ans après l'Accord de Paris, qui pour incarner le leadership climatique ? - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Thibaud Voïta Docteur en science politique, conseiller à l'Institut Jacques Delors et co-directeur de master à l'EM Lyon; Jean-Daniel Collomb Professeur d'études américaines à l'Université Grenoble Alpes
Débatteurs du soir : -Alexandre Malafaye, fondateur du think tank Synopia -Gilles Boutin, journaliste en politique économique au Figaro Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'émission 28 minutes du 27/09/2025 Ce samedi, Renaud Dély décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubistes : Eva Morletto, correspondante à Paris pour le magazine italien “Grazia”, Anna Kowalska, correspondante de la télévision publique polonaise TVP, Martial Ze Belinga, économiste et sociologue, ainsi que le dessinateur de presse Nicolas Vadot. Dérèglement climatique : grande escroquerie ou question de survie ?Le 23 septembre dernier, Donald Trump déclare, au sommet du climat organisé par l'ONU, que le réchauffement climatique est "la plus grande arnaque jamais menée contre le monde". En 24 heures, de nombreux dirigeants lui répondent. Plus de 100 représentants de pays ont publié, ou ont promis de publier, de nouveaux engagements de réduction des émissions de CO2 avant le début de la COP 30 au Brésil, au mois de novembre prochain. La Chine, première émettrice mondiale de gaz à effet de serre, s'engage également, pour la première fois à l'écrit, à réduire ses émissions de 7 à 10% d'ici 2035. Alors, la lutte contre le dérèglement climatique sera-t-elle pleinement investie grâce au climato-scepticisme de Donald Trump ?Condamnation de Nicolas Sarkozy : la “France humiliée” ?Nicolas Sarkozy a été condamné, ce jeudi 25 septembre, à cinq ans de prison ferme pour "association de malfaiteurs" avec mandat de dépôt à effet différé, assorti de l'exécution provisoire. L'ancien président français est soupçonné d'avoir financé sa campagne présidentielle de 2007 avec de l'argent lybien. Pour la première fois de l'histoire de la République, un ex-président ira en prison. Il est convoqué le 13 octobre par le Parquet national financier pour connaître la date de son incarcération. Nicolas Sarkozy s'indigne : "Ceux qui me haïssent à ce point pensent m'humilier. Ce qu'ils ont humilié, c'est la France." Le monde entier réagit et pointe du doigt l'ex-chef d'État français. Quel est le regard de la presse étrangère sur cette condamnation inédite ? Nous recevons Patrick Boucheron, historien et auteur de la série, "Quand l'Histoire fait dates", diffusée sur arte, depuis 2017. La saison 3 (déjà disponible en ligne sur arte.tv) est diffusée depuis le dimanche 7 septembre, est à retrouver chaque dimanche à 13 heures, jusqu'au 14 décembre. Au total, 15 nouveaux épisodes qui nous plongent au cœur des événements ayant marqué l'humanité, des plus célèbres aux plus méconnus. Revisiter l'Histoire à travers les grandes dates… c'est l'objectif de la série et de Patrick Boucheron. Valérie Brochard s'intéresse à nos chers voisins moldaves. Ce dimanche 28 septembre, 2,4 millions de Moldaves sont appelés aux urnes pour un scrutin capital. Ces élections législatives vont décider de l'avenir de ce territoire stratégique coincé entre l'Ukraine et la Roumanie et qui a déposé sa candidature d'adhésion à l'Union européenne en 2022. D'un côté les pro-européens, de l'autre, les pro-russes. D'après la présidence moldave, la Russie aurait dépensé des centaines de millions d'euros pour influencer les résultats de cette élection.Olivier Boucreux décerne le titre d'employée de la semaine à l'Organisation des Nations unies, qui fête ses 80 ans. En guise de cadeau d'anniversaire, Donald Trump lui a offert un discours au vitriol mardi 23 septembre dans lequel il l'accuse d'un “triple sabotage” lors de sa participation à l'Assemblée générale. Jean-Mathieu Pernin zappe sur les championnats du monde de cyclisme qui se déroulent actuellement au Rwanda. Pour la première fois de l'histoire, cette compétition mondiale prend place sur le continent africain. Le Rwanda utilise le sport comme un outil de “soft power” ces dernières années alors que son image est ternie par des accusations de répression politique et de soutien à un mouvement rebelle armé congolais en RDC. Êtes-vous accros aux séries télé au point de passer vos soirées à enchaîner les épisodes ? Si oui, Natacha Triou vous explique pourquoi il ne faut pas culpabiliser d'être adepte du “binge watching”, un phénomène qui n'a pourtant pas bonne presse. Enfin, ne manquez pas Dérive des continents de Benoît Forgeard !28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 27 septembre 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio
Le sujet :Une rénovation bien menée peut transformer la rentabilité de votre investissement immobilier. Le défi ? Maîtriser simultanément les coûts, respecter les délais et garantir un niveau de qualité optimal.L'invité du jour :Matthieu Burin est CEO d'Hemea, courtier en architecture et rénovation (plus de 5 000 chantiers réalisés en France depuis 2015).Au micro de Matthieu Stefani, il nous explique comment réussir ses travaux immobiliers. Découvrez :Combien coûtent des travaux de rénovation ?Quels sont les délais moyens d'une rénovation ?Comment choisir ses artisans ?Faut-il acheter ses matériaux pour économiser ?Comment assurer et financer ses travaux ?Les pires erreurs à éviter.Avantages :Bonne nouvelle ! Nous avons négocié pour vous un code promo chez Hemea. Pour en profiter, annoncez au courtier lors du premier contact le code promo "Matthieu Stefani" ou "Podcast La Martingale". *Conditions de l'offre de parrainage hemea : Le code parrainage apparaît en tant que "Prime" du devis travaux.D'un montant : - 300€ pour les chantiers inférieurs à 50k€- 750€ pour les chantiers supérieurs à 50k€Le parrainage est uniquement valable pour les chantiers d'un montant supérieur à 10 000€ HT.Ils citent les références suivantes :Garantie décennale des constructeursAssurance dommages-ouvrageÉco-prêt à taux zéro (éco-PTZ)Ainsi que d'anciens épisodes de La Martingale :#129 - Climat, diagnostic énergétique et investissement immo#252 - Paris : ces petites surfaces qui peuvent rapporter grosOn vous souhaite une très bonne écoute ! C'est par ici si vous préférez Apple Podcasts, ou ici si vous préférez Spotify.Et pour recevoir toutes les actus et des recommandations exclusives, abonnez-vous à la newsletter, c'est par ici.La Martingale est un podcast du label Orso Media.Merci à notre partenaire Sapians de soutenir le podcast.Réalisez votre bilan patrimonial et recentrez vos possibilités d'investissement avec Sapians en suivant ce lien.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les relations franco-maliennes dégradées, la disparition du trou de la couche d'ozone et le blocage d'une aide américaine à Taïwan. RDC : pourquoi Vital Kamerhe a-t-il préféré démissionner ? Visé par une pétition réclamant son départ, Vital Kamerhe a annoncé sa démission de la présidence de l'Assemblée nationale de la RDC. Pourquoi a-t-il choisi de jeter l'éponge avant le vote des députés ? Quelles pourraient être les conséquences politiques d'une telle décision ? Quelle est la suite pour assurer son remplacement ? Avec Paulina Zidi, correspondante permanente de RFI à Kinshasa. France-Mali : les relations se dégradent encore un peu plus Paris a expulsé deux diplomates maliens et annoncé la suspension de sa coopération antiterroriste avec Bamako. Pourquoi ces deux membres de l'ambassade et du consulat du Mali ont été «déclarés persona non grata» par la France ? Quelles peuvent être les conséquences sécuritaires de la suspension de cette coopération ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel. Environnement : vers la fermeture totale du trou de la couche d'ozone ? Vitale pour la vie sur Terre, la couche d'ozone se rétablit. Selon l'ONU, son trou devrait complètement disparaitre d'ici à 2065. Comment expliquer ce succès ? En quoi cette nouvelle est-elle positive pour la lutte contre le réchauffement climatique ? Avec Simon Rozé, chef du service environnement de RFI. États-Unis : Washington suspend une aide militaire pour Taïwan Donald Trump a annoncé le blocage d'une aide militaire majeure de 400 millions de dollars destinée à son allié Taïwan. Comment expliquer cette décision alors que les tensions entre Taïwan et la Chine s'intensifient ? Ce changement de politique signifie-t-il que les Américains n'aideront pas les Taïwanais en cas d'attaque chinoise ? Avec Emmanuel Véron, géographe, spécialiste de la Chine contemporaine, chercheur associé à l'Inalco, membre de l'IFRAE.
durée : 02:29:40 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - - réalisation : Félicie Faugère
[REDIFFUSION] Matthieu Ricard savait ce qu'il ne voulait pas - une vie vaine, insipide, vide de sens, dispersée, désenchantée - mais sans savoir ce à quoi il aspirait vraiment.Aujourd'hui, ça fait 50 ans qu'il est moine bouddhiste et il a tellement à nous transmettre de ces années. Quelle a été la vie de Matthieu Ricard ? Qu'avons-nous à apprendre de lui, de ses moments d'introspection, de ses vies au Bhoutan, au Népal, en Inde et au Tibet ? Avec Matthieu Ricard, on parle d'altruisme, d'émerveillement et de liberté. J'espère que cet épisode te donnera l'envie de mettre la sérénité au centre de ta vie. Belle écoute ! ☀️ ---Si tu as aimé cet épisode, tu peux le partager, écrire un commentaire dans la description et laisser des étoiles sur ta plateforme d'écoute ! ---
Bien traiter l'environnement dans les médias, c'est le titre d'un livre publié en France à destination des journalistes. Car si les enjeux écologiques prennent davantage de place dans l'actualité qu'il y a quelques années, il reste encore du travail. L'atelier des médias reçoit les deux auteurs de ce manuel pour faire le point et trouver des pistes pour mieux informer sur ces questions qui nous concernent toutes et tous. Béatrice Héraud et Valéry Laramée de Tannenberg, co-auteurs de Bien traiter l'environnement dans les médias, paru en juillet 2025 chez ÉdiSens, dressent un bilan mitigé du traitement de l'urgence écologique par les rédactions. Ce qu'ils qualifient de « défi principal du XXIe siècle » est largement « sous-traité et maltraité par les médias ». Un traitement « extrêmement inégal » et hors sol Pour Béatrice Héraud, journaliste spécialisée sur ces questions depuis quinze ans, le traitement de l'environnement est « extrêmement inégal selon les supports ». Elle observe que lors des débats politiques, en particulier durant les campagnes électorales, il y a « extrêmement peu de questions sur l'environnement ». Lorsque ces sujets sont abordés, c'est presque « quasiment exclusivement sous le prisme de l'énergie ». Valéry Laramée de Tannenberg, qui entre autres casquettes est président de l'Association des journalistes de l'environnement (AJE), note que, malgré une augmentation du nombre de sujets, « on a sacrifié la qualité ». Il insiste sur la nécessité que tous les journalistes se saisissent des enjeux écologiques, au-delà des rubriques spécialisées. Par exemple, il qualifie d' « hors sol » les journalistes économiques qui n'interrogent pas les patrons sur l'impact climatique de leurs activités. La peur d'être considéré comme militant et la complexité scientifique L'un des freins majeurs est le manque de formation. Valéry Laramée de Tannenberg rappelle que l'écologie « c'est de la biologie, c'est de la physique, c'est de la thermodynamique, c'est plein de choses très compliquées », ce qui nécessite de s'y plonger « pleinement et de façon ardue » afin de créer un socle de compétences commun. Béatrice Héraud confirme que la difficulté principale soulevée par les professionnels qu'elle rencontre lors des formations qu'elle dispense, c'est la crainte « d'apparaître comme militant ». Or, comme le rappelle Steven Jambot, le paradoxe est que l'« on se retrouve à être accusé d'être militant alors même que l'on est du côté de la science ». Face à l'écoanxiété – qui touche aussi les journalistes –, Béatrice Héraud suggère que les médias proposent des sujets « plus orientés solution », permettant aux journalistes de « sortir la tête de l'eau ». Valéry Laramée de Tannenberg cite en exemples deux quotidiens britanniques, le Financial Times et le Guardian, qui considèrent le climat comme un sujet transversal, devant « être traité par tout le monde ». Il conclut que la défense de l'environnement est « un projet de société » qui doit être porté par l'ensemble des composantes du débat public, dont les médias.
Invité : Hugues Moutouh, secrétaire général du ministère de l'Intérieur Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le député libéral Andrew Hastie a déclaré qu'il était prêt à démissionner ou à être limogé si le Parti libéral n'abandonnait pas son objectif de zéro émission nette de gaz à effet de serre d'ici 2050.
L'émission 28 minutes du 16/09/2025 Climat, le prix de l'inaction : milliards gaspillés, nature sacrifiéeLe trou de la couche d'ozone est appelé à disparaître d'ici quelques décennies grâce, en majeure partie, à des mesures qui ont éliminé les produits chimiques qui l'appauvrissent, selon un rapport de l'ONU publié le 15 septembre. Cette bonne nouvelle est bien la seule concernant le changement climatique. Aujourd'hui, la Cour des comptes a publié un autre rapport qui indique que le coût du dérèglement climatique est estimé, par les grands réassureurs mondiaux, autour de 300 milliards d'euros pour la communauté internationale en 2024. Le coût de l'inaction est nettement plus élevé que celui d'une transition écologique, souligne l'institution française. Selon Dominique Bourg, philosophe spécialiste de l'écologie, la Terre a déjà dépassé sept des neuf limites planétaires (acidification des océans, appauvrissement de l'ozone, augmentation des aérosols, etc.) en raison des activités humaines. Il est notre invité ce soir. Assassinat de Charlie Kirk : une bascule pour la démocratie américaine ?“Expose Charlie's Murderers” est le nom du site internet qui a été lancé anonymement aux États-Unis pour dénoncer tous ceux qui se réjouiraient de la mort de Charlie Kirk, le jeune influenceur d'extrême droite pro-MAGA, tué le 10 septembre d'une balle en Utah. Officiellement, aucune donnée personnelle n'est dévoilée mais, en réalité, on peut y trouver les villes d'origine, les adresses mail et les comptes instagram des personnes signalées. Laura Loomer, une influenceuse MAGA, avait donné le ton la semaine dernière : “Préparez-vous à voir vos aspirations professionnelles ruinées.” Cette menace a été mise à exécution puisque plusieurs dizaines de personnes ont été licenciées depuis : un journaliste de MSNBC, une employée d'une université ou encore des pompiers ou des militaires. Au lieu d'appeler à l'unité après l'assassinat de son ami Charlie Kirk, Donald Trump a fustigé la “gauche radicale” dont les discours seraient “directement responsables du terrorisme observé dans notre pays”. Le principal suspect, un homme de 22 ans, Tyler Robinson, a été arrêté mais ses motivations, à l'heure actuelle, restent floues. Les démocrates ont pourtant unanimememnt condamné cet assassinat, de Barack Obama à Bernie Sanders. Les États-Unis pourraient-ils basculer d'une guerre culturelle anti-woke à une guerre civile ? On en débat avec Nicolas Conquer, porte-parole de Republicans overseas France, Elisa Chelle, professeur de science politique à l'université Nanterre et Pierre Bourgois, maître de conférences en science politique, spécialiste de la politique américaine. Enfin, Xavier Mauduit revient sur les massacres du “Bloody Sunday” en Irlande du Nord en 1972 alors que s'ouvre le procès d'un ancien soldat britannique jugé pour ce “dimanche sanglant”. Marie Bonnisseau nous emmène en Albanie qui vient de nommer sa nouvelle ministre anti-corruption… générée par l'IA.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 16 septembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
durée : 00:04:40 - Le Reportage de la rédaction - Véritable vigie climatique, la vigne est aussi un miracle de la nature qui passionne depuis 1946 les chercheurs de l'antenne de l'INRAE de Bordeaux. L'équipe interdisciplinaire qui cherche à adapter la filière vin secouée par le changement climatique a peut-être trouvé une solution toute simple.
[REDIFFUSION]Est-ce qu'on a plus de mal à se projeter dans l'avenir que nos parents quand ils avaient notre âge ? Qu'est-ce que c'est, que de grandir au XXIème siècle et d'y trouver sa place ? Et l'écologie, l'économie, la politique dans tout ça ? Salomé Saqué se livre sans fards dans cette interview enregistrée en 2021. Belle écoute ! ☀️ ---Si tu as aimé cet épisode, tu peux le partager, écrire un commentaire dans la description et laisser des étoiles sur ta plateforme d'écoute ! ---
Episode 50 : Cet épisode vient clôturer la série sur les banques vertes avec un exemple de projet dans lequel peuvent investir les banques vertes pour contribuer à changer nos modes de production.Voici un projet qui consiste à former une partie de la relève agricole, les personnes Non Issues du Milieu Agricole (NIMA). L'idée de Cultive, un acteur engagé pour une agriculture plus durable, est de former la relève au maraîchage bio pour assurer une pérennité des exploitations maraîchères et ouvrir les portes d'un monde trop souvent fermé aux non-issus du milieu agricole.
Aujourd'hui nous réalisons un podcast en partenariat avec l'observatoire Defense et climat et son podcast sur le Front climatique. Pour anticiper les conflits de demain, dans un monde en proie au chaos climatique, l'Armée a créé l'initiative Red Team Defense, un programme réunissant des auteurs de science fiction, des scientifiques et des militaires avec pour objectif d'imaginer les menaces pouvant mettre en danger la France et ses intérêts à horizon 2030 - 2060.Pour échanger autour de cette initiative unique, nous avons le plaisir d'interviewer, aux côtés de Julia Tasse co-directrice de l'Observatoire Défense et climat, des membres de la Red-Team Defense. Virginie Tournay est autrice de science-fiction et professeur de science politique au CNRS et à Science po, et le lieutenant-colnel Jean-Baptiste Colas, est ingénieur centralien de formation, conseiller au cabinet du Délégué général pour l'Armement, et coordinateur du projet Red-team Defense devenu le programme Radar.Podcast réalisé par Julia Tasse et Maxime ThuillezHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:02:35 - Debout la Terre - par : Camille Crosnier - Une étude parue dans la prestigieuse revue scientifique Nature ce 10 septembre 2025 attribue aux grands groupes pétroliers et cimentiers une responsabilité dans les canicules. Des vagues de chaleur plus probables et intenses avec le réchauffement climatique. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
L'intelligence artificielle est en train de révolutionner nos modes de vie. Entre progrès en matière de santé, gains en efficacité et création d'emplois, cette nouvelle technologie est porteuse d'espoir. Mais derrière ces grandes promesses se cachent aussi des faces plus sombres : utilisations détournées, coût environnemental… Les défis à relever autour de l'IA se multiplient à mesure que l'outil se développe. Parallèlement, des solutions émergent pour lutter contre ces menaces. Dans ce troisième épisode, Baptiste Langlois, journaliste au service Climat et Maxime Recoquillé du service Tech décryptent les enjeux environnementaux des data centers, indispensables au fonctionnement de l'IA. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Écriture, présentation et montage : Solène AlifatRéalisation : Jules Krot Crédits : Le Parisien Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La razón es parte del pasado evolutivo que nos podía ayudar en ciertos casos. Tenemos el instinto de ganar en los argumentos, se debe buscar la forma de tener la razón de forma colectiva, intentar que todos tengan un poco de razón en “zona de paz”. A veces las personas creen saber más de lo que en verdad saben, eso nos afecta cuando no están dispuestos a escuchar a los demás, en lugar de cerrarse al diálogo es bueno que logren conversar con alguien sin el fin de tener la razón. Yvonne Dávalos. Especialista en educación inclusiva e intercultural. Coordina proyectos juveniles en la Revista de la Universidad de México y es creadora de iniciativas como el Climatón UNAM y 2049: Rally en tu ciudad. Su trabajo se centra en el diseño de procesos colaborativos de aprendizaje, así como en el uso de la tecnología y el juego para la promoción de la lectura y la conciencia ambiental.
Les effets du réchauffement climatique se font sentir de plus en plus fortement, et pourtant les politiques pour le combattre semblent reculer, aux Etats-Unis et en Europe en particulier. Comment ne pas être saisis d'angoisse dans cette période pleine de contradictions ? Comment parler de ces questions aux enfants et aux adolescents ? Et surtout, comment reprendre la main et ne pas rester apathiques face à cette situation ?Laélia Benoit est pédospychiatre, chercheuse à l'université de Yale, aux Etats-Unis et à l'Inserm. Elle est par l'autrice de “Infantisme” par en 2023 aux éditions du Seuil. Elle a déjà été l'invitée de Chaleur humaine en juin 2022, vous pouvez retrouver cet épisode sur l'éco anxiété ici. Si vous voulez en savoir plus sur le lien dont parle Laélia Benoît à la fin de l'épisode entre maltraitance et surconsommation, voici deux liens vers des études scientifiques : une première, qui fait le lien entre trauma dans l'enfance et dissociation (à lire ici) et une seconde, qui s'intéresse à la surconsommation en ligne en Corée du Sud. (à lire ici)« Chaleur humaine » est un podcast hebdomadaire de réflexion et de débat sur les manières de faire face au défi climatique. Ecoutez gratuitement chaque mardi un nouvel épisode, sur Lemonde.fr, Apple Podcast ou Spotify. Retrouvez ici tous les épisodes.Cet épisode a été produit par Cécile Cazenave et réalisé par Amandine Robillard. Musique originale : Amandine Robillard.Vous pouvez rejoindre le nouveau canal Instagram Chaleur humaine en cliquant ici.Chaleur humaine c'est aussi un livre qui reprend 18 épisodes du podcast en version texte, que vous pouvez retrouver dans votre librairie favorite.C'est toujours une infolettre hebdomadaire à laquelle vous pouvez vous inscrire gratuitement ici. Vous pouvez toujours m'écrire et poser vos questions à l'adresse chaleurhumaine@lemonde.frNabil Wakim Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Ciudad Juarez au Mexique est considérée comme l'une des villes les plus violentes au monde. Plus de 10 000 assassinats y ont été recensés entre 2007 et 2011. Cela signifie qu'une génération d'enfants, souvent livrés à eux-mêmes, sans aucun repère ni perspectives, n'ont connu que la violence. Un reportage de Louise Kim. Ciudad Juárez s'est développée autour des maquiladoras, des usines à bas coût, qui ont attiré des milliers de travailleurs logés dans de petits appartements sans infrastructures sociales : ni écoles, ni parcs, ni hôpitaux. Les enfants grandissent souvent sans cadre parental, encadrés par des adultes extérieurs à leur famille, ce qui les expose très tôt au tabac, à l'alcool et aux stupéfiants. La combinaison de longues heures de travail pour les parents et de l'absence de protection conduit de nombreux adolescents à entrer en contact avec le crime organisé, où ils se sentent valorisés et intégrés, mais souvent au prix de la violence et de la criminalité. La situation se complique avec la violence sexuelle, qui touche des centaines d'enfants chaque année, souvent dans un climat d'impunité et de complicité institutionnelle. Selon les experts, les enfants qui dénoncent ces abus doivent surmonter une autre difficulté : être pris en charge les autorités. Pour ceux qui sortent des centres de détention, les perspectives de réinsertion sont quasi nulles. Ciudad Juárez, bien qu'emblématique par son histoire et l'apparition du terme « féminicide », illustre une problématique bien plus large où la négligence des institutions et la violence sociale alimentent un cycle de vulnérabilisation des enfants. Le projet d'une nouvelle force de sécurité capable de lutter contre les gangs en Haïti commenté par la presse américaine « C'est un espoir pour Haïti », estime le Washington Post. Contrairement à la force de sécurité actuelle menée par le Kenya, surtout composée de policiers, la force antigang proposée serait plus large, dotée du pouvoir d'arrêter et mandatée pour agir de façon indépendante, sans la police haïtienne. Mais au-delà des raisons humanitaires, rétablir l'ordre, contenir la violence des gangs et éviter l'effondrement de l'État est un enjeu vital pour les États-Unis. Les gangs haïtiens sont passés de groupes locaux à des organisations criminelles transnationales, acheminant drogue vers les États-Unis et ramenant des armes en Haïti, souligne le Washington Post. Le Miami Herald de son côté pointe une contradiction dans le projet américain. Alors que Washington affiche son intention de stabiliser Haïti, il cherche aussi à réduire des milliards de dollars d'aide étrangère, y compris des millions destinés aux missions de maintien de la paix de l'ONU. Les observateurs s'interrogent donc : les États-Unis sont-ils vraiment prêts à s'engager pour stabiliser Haïti ? Brésil : en attendant le verdict dans le procès de Jair Bolsonaro, accusé de tentative de coup d'État Les juges de la Cour suprême commencent à voter à partir de ce mardi, pour condamner ou acquitter l'ancien dirigeant d'extrême droite. Selon Folha de São Paulo, l'entourage de Jair Bolsonaro estime qu'une condamnation est probable et que la stratégie consiste désormais à éviter qu'il purge sa peine en prison. Parallèlement, Carta Capital s'intéresse à Michelle Bolsonaro, l'ex-première dame, que certains médias brésiliens voient déjà comme une possible candidate à la succession de son mari. Ce qui distingue Michelle Bolsonaro, explique le journal, n'est pas le degré d'extrémisme mais le style : alors que l'ex-président affichait brutalité et cruauté explicites, défendant la torture et se moquant des victimes du Covid, Michelle incarne la femme pieuse et compatissante, guidée par de profondes convictions religieuses. Elle alterne entre le ton plaintif de la victime et un discours enflammé mais adouci de prédicatrice. Sa violence, estime Carta Capital, ne se trouve pas dans la forme mais dans le contenu : pour elle, ses adversaires ont conclu « un pacte avec le démon », et la politique est une guerre spirituelle entre le bien et le mal absolus. Le journal conclut qu'il est difficile d'imaginer quelque chose de plus autoritaire et intolérant — de quoi faire pâlir d'envie les talibans. Le Nicaragua veut coopérer avec les régions ukrainiennes occupées par la Russie Le régime nicaraguayen renforce les pouvoirs de Laureano Ortega Murillo, fils du couple présidentiel Daniel Ortega et Rosario Murillo. Selon La Prensa, un décret présidentiel lui confère la capacité de signer des « accords de coopération commerciale et économique » avec les régions ukrainiennes de Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijia, territoires reconnus en juillet par le Nicaragua comme faisant partie de la Russie. Cette décision a provoqué l'ire de l'Ukraine et constitue, selon le journal, une violation flagrante du droit international et des résolutions de l'ONU, qui interdisent la reconnaissance de territoires acquis par la force et protègent l'intégrité territoriale des États. Journal de la 1ère Colère des agriculteurs en Guadeloupe : la filière banane perd 500 000 euros de subventions par an au profit de la diversification agricole en Martinique.
Episode 49 : Changer de banque, cela peut paraître compliqué. Mais passer à une banque récente, même si elle est verte et investit dans la transition écologique, cela suscite des questions et des freins !Cet entretien téléphonique entre Delphine Feautrier de la néobanque helios, et Delphine Raymond, hôte du podcast L'autruche et le colibri, a pour objectif de lever ces freins.
Le Journal en français facile du lundi 8 septembre 2025, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/Bzbi.A
Le deuxième Sommet africain sur le climat s'ouvre lundi 8 septembre à Addis-Abeba, où 45 chefs d'État et 25 000 délégués sont attendus pour cet évènement porté par les Nations Unies, l'Union africaine et l'Éthiopie. Celle-ci vient d'ailleurs de présenter sa candidature pour organiser le COP en 2027. L'un des objectifs du sommet de deux jours est de présenter les solutions concrètes en faveur du climat pour le continent africain, d'unifier aussi la voix des États en vue de la COP qui se tiendra en novembre au Brésil. La sénégalaise Aïssatou Diouf Notre invitée est une militante et une référence en Afrique pour les questions environnementales et responsable des politiques internationales et du plaidoyer au sein de l'ONG ENDA Énergie. Elle répond à Guillaume Thibault. RFI : Aïssatou Diouf, pourquoi ce 2ᵉ sommet africain est capital ? L'enjeu pour le continent, c'est à la fois de prendre le train en marche, mais surtout de parler d'une seule voix ? La Semaine africaine du climat est une plateforme stratégique pour l'Afrique, car elle permet aux pays, à la société civile et même au secteur privé de parler d'une seule voix, de défendre nos priorités face aux négociations mondiales. C'est donc le moment de démontrer que le climat peut être un levier de développement et d'emploi pour le continent. Donc, ce sommet va aligner les efforts des pays africains et surtout catalyser des actions concrètes, notamment sur les enjeux que j'ai cités précédemment. Quel message vous tirez du premier sommet qui s'est tenu il y a deux ans au Kenya, à Nairobi ? Les financements promis lors de ce sommet tardent à arriver et surtout, la mise en œuvre sur le terrain est encore très insuffisante. C'est pourquoi, à mon avis, cette édition doit aller beaucoup plus loin pour que les populations africaines voient réellement les bénéfices et les intérêts de ces sommets. Vous attendez beaucoup des discussions sur les questions de transition énergétique. Pour quelle raison est-ce essentiel ? Vous savez, la transition énergétique est un enjeu vital. Nous avons encore plus de 600 millions de personnes sans accès à l'électricité. Donc le défi, il est double. Premièrement, c'est répondre à cette urgence sociale tout en réduisant notre dépendance aux énergies fossiles. Mais également, on sait tous que l'Afrique doit l'aborder aussi comme une opportunité de développement en misant sur ses immenses ressources en solaire, en éolien, en hydraulique. Rappeler également que cette transition doit être juste. Le mot juste a tout son intérêt. Ça doit guider ce processus, cette transition-là. Donc, elle ne peut pas reposer uniquement sur nos budgets nationaux qui sont déjà très contraints. Donc, cela appelle à une solidarité internationale entre les pays du Nord et les pays du Sud. L'argent reste le nerf de la guerre. Dans un récent rapport, les Nations unies indiquent que 2 000 milliards de dollars ont été investis juste l'année dernière, en 2024, dans les énergies propres, mais que le continent africain n'a quasiment rien touché. Pourquoi l'Afrique reste à la marge. Donc, ce qu'il faut aujourd'hui, c'est à l'échelle internationale, réfléchir sur les mécanismes qui sont adaptés aux réalités du continent, amener aujourd'hui les banques de développement à avoir des mécanismes appropriés pour financer cette transition énergétique, le développement des énergies renouvelables et qu'enfin les pays développés respectent leurs engagements financiers. À lire aussiSommet africain sur le climat: le continent se veut source d'innovation et de solution Est-ce que vous imaginez parfois un système de sanctions pour tous ces pays qui promettent des financements, mais qui au final ne les versent jamais ? Maintenant, on sait comment le système onusien est organisé et structuré. Il est très difficile aujourd'hui de sanctionner ces États-là. Par contre, aujourd'hui, on sait que les citoyens constituent une force incontournable qui demande de la redevabilité à leurs Etats. Je pense qu'on peut s'appuyer sur ces citoyens là pour demander aux Etats de rendre compte, mais surtout aux Etats, de respecter leurs engagements. Est-ce qu'aujourd'hui, on pourrait imaginer ou c'est une utopie ? Les Etats Unis d'Afrique du climat ? Pourquoi est-ce que les Etats ont tant de difficultés à s'accorder, à avoir un vrai impact sur des discussions ou sur des négociations, notamment lors des COP ? Je pense qu'on va tendre vers cela. On n'a pas le choix. Si aujourd'hui l'Afrique veut impacter au niveau des discussions à l'échelle internationale, on doit parler d'une seule et même voix. On doit avoir des positions coordonnées portées par nos leaders politiques. Pourquoi est-il difficile d'avoir ce travail de coordination ? On n'a pas tous le même niveau de développement. Ce sont des aspects également géopolitiques où chaque Etat essaie de se positionner. Un pays, par exemple, qui découvre le pétrole et le gaz, va vouloir forcément l'exploiter, alors que les impacts du réchauffement climatique sont là. Il faudrait qu'à l'échelle de l'Union africaine, que nous arrivions à avoir des politiques au niveau continental très coordonnées, qui puissent impacter durablement nos communautés, mais également qu'au niveau international, dans les débats et dans les discussions, que nous puissions peser. Est-ce que la COP 30 qui va se tenir au mois de novembre au Brésil, Je pense qu'il y a beaucoup de pays africains qui sont sortis très déçus de la COP de l'année dernière à Bakou. Cette COP qui se tient en terre brésilienne, plus précisément en terre amazonienne, c'est une symbolique fort pour les pays en développement, notamment la question des forêts, la question de la taxe carbone et j'espère que les conclusions qui seront issues de la Semaine africaine du climat vont être portées par nos décideurs politiques pour pouvoir impacter les conclusions de la COP de Belem. À lire aussi Aïssatou Diouf, militante tout terrain de la cause climatique
[REDIFFUSION]Très jeune, Frédéric Lopez a compris qu'il suffisait de rêver pour que tout devienne possible. Ses rêves, il les a fait grandir au milieu d'un environnement anxiogène qui le confrontait à des : « Mais non, tu n'en n'es pas capable, ce ne sont que des rêves ». Pour briser les bâtons dans les roues, Frédéric cultive sa sensibilité au beau, aux détails qui font tout d'un lieu, d'une rencontre, d'un objet. Il s'obsède pour la transmission, cultive le goût des autres, et fait grandir des rêves qui inspireront ceux qui disent : « Non, tu rêves ». Dans cet épisode avec Frédéric, on parle d'autocompassion, d'émotions, et d'optimisme.Belle écoute ! ☀️ ---Si tu as aimé cet épisode, tu peux le partager, écrire un commentaire dans la description et laisser des étoiles sur ta plateforme d'écoute ! ---
durée : 00:38:12 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Dans un article publié en septembre 2025 pour la revue Energy Research & Social Science, Jean-Baptiste Fressoz regrette que le GIEC, dans son dernier rapport, donne une place trop importante aux technologies pour se sortir de la crise climatique. - invités : Jean-Baptiste Fressoz Historien des sciences, des techniques et de l'environnement; Nadia Maïzi professeure à Mines Paris – PSL, directrice de la Chaire Mines Paris - PSL Modélisation Prospective au service du Développement Durable (MPDD) et co-auteure du 6ème rapport du GIEC
durée : 00:06:42 - Le Grand Reportage - par : Aurélie Kieffer - Le Grand Tétras, presque disparu du Jura, mobilise l'État, collectivités, scientifiques et écologistes. Ils prônent notamment la création d'une "zone de quiétude volontaire" dans la forêt de Champfromier. Est-ce la bonne réponse ? Ou faut-il aller plus loin, et imposer des restrictions ? - réalisation : Annie Brault
La campagne électorale pour le référendum constitutionnel s'est ouverte en Guinée dans un contexte tendu. Trois principaux partis politiques opposés à la gestion de la transition ont été suspendus par les autorités. La Haute autorité de la communication interdit aux journalistes de leur donner la parole, une décision que dénonce le syndicat de la presse. Les explications de Malick Diakité notre correspondant à Conakry.
Pour la rentrée scolaire, Time to Shift vous présente de nouveaux camarades de la transition. Ce sont de valeureux concurrents podcasters, malicieusement nommés "Je t'offre un rail", financés par la SNCF pour faire la promotion du transport bas carbone. Nous vous proposons de découvrir un de leurs épisodes choisi pour sa qualité digne du Shift. Vous y entendrez Aurélien Bigo, chercheur sur la transition énergétique des transports. Alors bonne découverte! Et pour en écouter d'autres: https://podcast.ausha.co/je-toffre-un-rail Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pesticides, médicaments, microplastiques : l'eau courante est de plus en plus polluée. D'où cette question : faut-il encore boire l'eau du robinet ? Pour y répondre, nous recevons Fabrice Nicolino, journaliste spécialisé sur les questions écologiques, et auteur de “C'est l'eau qu'on assassine”, aux éditions Les liens qui libèrent.Interview réalisée par Maxime Thuillez, à l'académie du climatHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
[REDIFFUSION]Lauren Bastide dort peu, aime travailler la nuit en buvant du thé. Elle fume, pas beaucoup, mais déjà trop. Lit beaucoup, mais jamais assez. Au milieu de ses passions engagées dans le féminisme, Lauren trouve un certain équilibre grâce à l'amour de son chien et à ses déconnexions régulières des réseaux sociaux. Elle retrouve souvent la nature aussi, pour toucher la lenteur, les cycles naturels, sentir l'odeur des champs et écouter le bruit des oiseaux au réveil. De la rédaction chez Elle au Grand journal sur Canal + en passant par C8 et France Inter, elle est aujourd'hui l'animatrice du podcast Folie Douce, qui sensibilise sur la santé mentale. Et puis elle écrit, aussi, des livres, et une newsletter que je vous recommande chaudement de lire : La Douceur.Avec Lauren, on parle d'écriture, de féminisme, de succès, de ce qu'est être adulte, de réseaux sociaux et de liberté. C'est un échange intime, et j'espère que vous terminerez cette écoute avec l'envie folle de vous engager.Belle écoute ! ☀️ ---Si tu as aimé cet épisode, tu peux le partager, écrire un commentaire dans la description et laisser des étoiles sur ta plateforme d'écoute ! ---
Il y a vingt ans, l'ouragan Katrina touchait terre et s'apprêtait à ravager la Nouvelle-Orléans aux États-Unis, provoquant la mort de plus de 1 800 personnes et causant des dégâts considérables. Vingt ans après, qu'est-ce qui a changé dans la préparation aux catastrophes climatiques ? Les évènements extrêmes se multiplient, l'été l'a à nouveau démontré avec des canicules record et des incendies intenses. Les prochaines crises climatiques sont-elles inéluctables ? Quelles sont les priorités pour mieux y faire face ? Pour en débattre : François Gemenne, spécialiste de la gouvernance du climat et des migrations, directeur de l'Observatoire Hugo à l'université de Liège, professeur à HEC Paris et co-auteur du 6e rapport du Giec Maud Lelièvre, spécialiste des questions de transition écologique, auteure du livre Faire face à la canicule : adapter les villes aux enjeux climatiques (Éditions Desclée de Brouwer, mai 2024) et co-auteure du rapport L'habitat et le logement face aux défis sociaux, territoriaux et écologiques Jean-Pascal van Ypersele, climatologue, professeur à l'Université catholique de Louvain et ancien vice-président du Giec À lire aussiVingt ans après Katrina, Donald Trump rend les États-Unis «moins préparés qu'en 2005» aux ouragans
L'hydrologue Charlène Descollonges s'intéresse de près à nos rivières et à comment les faire revivre. Dans cet épisode, elle raconte comment elle en est venue à penser que le castor est l'un de nos meilleurs alliés dans cette tâche. Est-ce que le moineau, l'abeille, la moule ou le chimpanzé peuvent nous montrer la voie ? Qu'est-ce qu'ils peuvent nous apprendre sur la manière dont marche le monde ? Comment inventer un avenir dans lequel nous ne sommes plus des menaces pour les écosystèmes et pour nous-mêmes ?Cette série de l'été 2025 de Chaleur humaine a été enregistrée en mai à Grenoble, pendant la Biennale des Villes en transition. Pour l'occasion, j'ai invité 6 scientifiques à venir raconter comment le vivant peut nous sortir du pétrin dans lequel nous nous sommes mis. Vous pouvez retrouver l'épisode complet avec Charlène Descollonges dans lequel elle par de ce qu'on peut faire contre les inondations et la sécheresse en cliquant ici. « Chaleur humaine » est un podcast de réflexion et de débat sur les manières de faire face au défi climatique. Ecoutez gratuitement chaque mardi un nouvel épisode, sur Lemonde.fr, Apple Podcast ou Spotify. Retrouvez ici tous les épisodes.Cet épisode a été produit par Cécile Cazenave et réalisé par Amandine Robillard. Musique originale : Amandine Robillard. Il a été enregistré grâce à Josefa Lopez, Anne Le Calvé, Sonia Jouneau et l'équipe de la Biennale des Villes en Transition de Grenoble.Vous pouvez rejoindre le canal Instagram Chaleur humaine en cliquant ici pour avoir des nouvelles du podcast et des infos sur comment faire face au réchauffement.Chaleur humaine c'est aussi un livre qui reprend 18 épisodes du podcast en version texte, que vous pouvez retrouver dans votre librairie favorite.C'est toujours une infolettre hebdomadaire à laquelle vous pouvez vous inscrire gratuitement ici. Vous pouvez toujours m'écrire et poser vos questions à l'adresse chaleurhumaine@lemonde.frNabil Wakim Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
La Syrie fait face à son été le plus sec depuis 60 ans. Les pertes en blé sont massives : environ 75% des terres cultivables sont touchées d'après l'ONU, ce qui menace la sécurité alimentaire de plus de 16 millions de personnes. Dans la région de Deraa, l'une des plus agricoles du pays, les barrages sont à sec et les agriculteurs inquiets. De notre envoyée spéciale de retour de Deraa, Le barrage d'Ibta ne ressemble plus qu'à un cratère calciné : une coulée de sable, des crevasses, des fissures et tout autour, des champs brûlés. Avec les années, les agriculteurs sont tous partis, raconte Yaza, 19 ans, jeune berger comme son père et son grand-père avant lui. « Cette année, c'est pire que tout. Nous n'avons plus assez d'eau, plus assez de plantes pour nourrir nos moutons », témoigne-t-il. En un an, son troupeau a été décimé. Il a perdu la moitié de ses moutons, qui meurent un à un. Dans la région de Deraa, tout le monde vous le dira : en 60 ans, il n'y a jamais eu de pénurie d'eau d'une telle ampleur. La faute à un hiver sans précipitations, aux effets du changement climatique, mais aussi, dans le sud du pays, aux incursions israéliennes qui s'emparent des ressources stratégiques en eau. Au lendemain de la chute du régime de Bachar el-Assad, ces dernières se sont déployées dans la zone tampon démilitarisée du Golan, et sont depuis accusées de prendre possession des ressources stratégiques en eau. « Ils ont pris le contrôle de barrages stratégiques, des barrages qui étaient des sources d'eau, affirme Aref, un agriculteur. Depuis, il n'y a plus d'eau pour personne. » À lire aussiLa Syrie fait face à une sécheresse extrême engendrée par le changement climatique « Tous les arbres fruitiers sont asséchés cette année » Ici, plus qu'ailleurs encore, les effets de ce stress hydrique sont visibles. La région est l'une des plus agricoles du pays, surnommée le « grenier » de la Syrie. « Même les oliviers, les pêchers, les pruniers... Tous les arbres fruitiers sont asséchés cette année », nous affirme Abu Aysam, également agriculteur, en empilant une à une ses cagettes de pommes de terre. De ses hectares de champs, il ne cultive cette année que la moitié. Cette sécheresse est aggravée par les effets des politiques menées par le clan Assad. Avant sa chute, le régime a soigneusement pillé les puits et conduits d'eau des quartiers et villes révolutionnaires, compliquant aujourd'hui l'irrigation des terres, mais aussi celle des villes, jusqu'à la capitale, Damas. Avec son association Al-Seeraj, Kinan Al Kudsi, franco-syrien, s'est donné la mission de réhabiliter les 22 puits de la banlieue sud de Damas : « On estime que rien qu'à Damas, 500 puits ne fonctionnent pas. » Dans le bureau du centre de pompage, la plupart des panneaux électriques sont encore éteints. Coût du projet : 150 000 dollars. « L'État ne nous donne pas les fonds nécessaires. Mais si tu veux reconstruire le pays, la première chose, c'est de reconstruire le système d'eau... », poursuit-il. Tout à coup, la pluie tombe. Au milieu de la chaleur de l'été – quelque 48°C –, tout le monde se rue dehors. Pas question, pour Kinan, de perdre une occasion de se rafraîchir. À lire aussiSyrie: la sécheresse et le manque d'eau, un défi de plus pour la population et le nouveau pouvoir
Le Journal en français facile du jeudi 14 août 2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BvLt.A
[REDIFFUSION 2023]“Le nouveau messie de l'écologie”.Voilà comment certains présentent Jean-Marc Jancovici, Polytechnicien et ingénieur de formation, expert du sujet climatique depuis plus de vingt ans.Qui eut cru que c'est d'un homme de soixante ans, suivi par près d'1 million de personnes sur LinkedIn, qui cumule plus de 20 millions de vues sur YouTube, que viendrait cet engouement pour l'écologie ?Son discours franc, sans langue de bois, sa critique du système politique et des élites ont grandement contribué à en faire un personnage apprécié et très médiatisé.Mais qui se cache réellement derrière Jean-Marc Jancovici ?Dans cet épisode, on aborde bien évidemment les sujets qui lui tiennent à coeur, mais on va aussi au-delà, afin d'en savoir plus sur l'homme qui se cache derrière la cause.J'espère que cet épisode vous plaira, et je remercie Jean-Marc pour sa transparence et sa sincérité.Bonne écoute !Pour découvrir les coulisses du podcast :https://www.instagram.com/inpowerpodcast/Pour retrouver Jean-Marc sur les réseaux :https://www.linkedin.com/in/jean-marc-jancovici/https://www.youtube.com/channel/UCNovJemYKcdKt7PDdptJZfQSi cet épisode t'as plu, celui-ci te plaira surement :https://podcasts.apple.com/fr/podcast/camille-etienne-activiste-pour-la-justice-sociale-et/id1373863417?i=1000577053464 Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.