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Les yeux se tournent tout d'abord vers le Mali, où on attend toujours la libération des 46 militaires ivoiriens. Lors de ses vœux à la Nation, le colonel Assimi Goita n'a rien dit sur cette affaire. Pas un mot. Pour sa part, rapporte notamment Fraternité Matin à Abidjan, le président Ouattara, lors de son message à la Nation, a affirmé : « ils fouleront bientôt le sol ivoirien. » Rappelons que ces 46 soldats ivoiriens, accusés par Bamako d'être des mercenaires, ont été condamnés vendredi à des peines très lourdes : vingt ans de prison. « Étonnant verdict, commente WakatSéra au Burkina Faso, puisqu'au regard des derniers pourparlers, avec tous les signaux de bonne volonté manifestés lors de la visite de la délégation ivoirienne en terre malienne fin décembre, même les observateurs les plus sceptiques se mettaient à rêver sérieusement que les militaires ivoiriens avaient toutes les chances de fêter la nouvelle année en famille. Que nenni ! (…) Le colonel Assimi Goita fait preuve d'une inflexibilité des plus déroutantes, au mépris des relations séculaires de bonne entente entre les peuples maliens et ivoiriens. » L'Afrique de l'Ouest en mauvaise posture Au-delà de cette affaire, l'année 2023 paraît bien mal engagée en Afrique de l'Ouest… C'est du moins l'opinion de Ledjely en Guinée : « en proie à toutes sortes de convulsions et de périls, la sous-région est à la croisée des chemins. Le bien et le mal s'y livrent une bataille féroce, à travers le terrorisme rampant et ceux qui le combattent. La démocratie y est également de plus en plus menacée par le retour en grâce du pouvoir kaki et des leaders qui se veulent providentiels. Une tendance si séduisante que la CEDEAO a bien du mal à se faire entendre auprès d'une opinion publique désabusée par une classe politique manipulatrice. Sans oublier, note encore Ledjely, que cette partie du continent africain est devenue le nouveau champ de bataille de l'affrontement géopolitique que se livrent l'Occident et la Russie. Et comme si tout cela ne suffisait pas, il y a que le Sénégal, cette belle exception dans la zone francophone notamment, s'amuse désormais à jouer avec le feu de la tentation du troisième mandat. Les perspectives paraissent donc bien sombres. » Contagion ? Analyse similaire pour le chef du département Défense et Sécurité du G5 Sahel, le général mauritanien Mohamed Znagui Ould Sid Ahmed Ely, interrogé par Le Point Afrique. « La situation sécuritaire au Sahel est préoccupante, affirme-t-il. Les attaques terroristes sont récurrentes, les populations civiles sont ciblées, les conflits interethniques apparaissent partout, les milices sont légion et le nombre de réfugiés ne cesse d'augmenter d'année en année. » Et « autour du Sahel, la situation n'incite pas (non plus) à l'optimisme, poursuit-il. Le conflit en Libye n'est pas résolu, le Soudan renoue avec les rébellions et l'insécurité, la Somalie demeure en déliquescence, la Centrafrique ne tient que par la présence coûteuse de milices étrangères. Au Nigeria et au Cameroun, Boko Haram cède de plus en plus la place à l'État islamique au Grand Sahara, lequel gagne du terrain vers le nord et l'ouest. Ajoutez à cela que les États côtiers se sentent de plus en plus menacés… » Des scrutins très scrutés… Enfin, Jeune Afrique se penche sur les échéances électorales à venir au cours de cette année 2023… « Des législatives, des municipales, un référendum et, surtout, sept présidentielles… » Notamment, « celles des deux géants, Nigeria et RD Congo, plus de 300 millions d'habitants à eux deux, et presque autant d'incertitudes quant à l'identité du successeur de Muhammadu Buhari et aux capacités de Félix Tshisekedi à obtenir un second mandat. Même imprévisibilité à Madagascar, où nul ne peut encore prédire le résultat (en octobre) de la répétition d'un étonnant scénario qui verrait le président sortant affronter dans les urnes deux de ses prédécesseurs. Quant au Liberia, poursuit le site panafricain, il faudra à George Weah beaucoup de pédagogie pour convaincre ses concitoyens qu'ils ne se sont pas trompés de casting en le sélectionnant il y a cinq ans, tant son bilan est controversé. Enfin, pointe encore Jeune Afrique, la réélection d'Ali Bongo Ondimba au Gabon et celle d'Emmerson Mnangagwa au Zimbabwe sont plus que probables – même s'il conviendra de surveiller la régularité du processus pour l'une, et les risques de répression des contestations pour l'autre. »
Les yeux se tournent tout d'abord vers le Mali, où on attend toujours la libération des 46 militaires ivoiriens. Lors de ses vœux à la Nation, le colonel Assimi Goita n'a rien dit sur cette affaire. Pas un mot. Pour sa part, rapporte notamment Fraternité Matin à Abidjan, le président Ouattara, lors de son message à la Nation, a affirmé : « ils fouleront bientôt le sol ivoirien. » Rappelons que ces 46 soldats ivoiriens, accusés par Bamako d'être des mercenaires, ont été condamnés vendredi à des peines très lourdes : vingt ans de prison. « Étonnant verdict, commente WakatSéra au Burkina Faso, puisqu'au regard des derniers pourparlers, avec tous les signaux de bonne volonté manifestés lors de la visite de la délégation ivoirienne en terre malienne fin décembre, même les observateurs les plus sceptiques se mettaient à rêver sérieusement que les militaires ivoiriens avaient toutes les chances de fêter la nouvelle année en famille. Que nenni ! (…) Le colonel Assimi Goita fait preuve d'une inflexibilité des plus déroutantes, au mépris des relations séculaires de bonne entente entre les peuples maliens et ivoiriens. » L'Afrique de l'Ouest en mauvaise posture Au-delà de cette affaire, l'année 2023 paraît bien mal engagée en Afrique de l'Ouest… C'est du moins l'opinion de Ledjely en Guinée : « en proie à toutes sortes de convulsions et de périls, la sous-région est à la croisée des chemins. Le bien et le mal s'y livrent une bataille féroce, à travers le terrorisme rampant et ceux qui le combattent. La démocratie y est également de plus en plus menacée par le retour en grâce du pouvoir kaki et des leaders qui se veulent providentiels. Une tendance si séduisante que la CEDEAO a bien du mal à se faire entendre auprès d'une opinion publique désabusée par une classe politique manipulatrice. Sans oublier, note encore Ledjely, que cette partie du continent africain est devenue le nouveau champ de bataille de l'affrontement géopolitique que se livrent l'Occident et la Russie. Et comme si tout cela ne suffisait pas, il y a que le Sénégal, cette belle exception dans la zone francophone notamment, s'amuse désormais à jouer avec le feu de la tentation du troisième mandat. Les perspectives paraissent donc bien sombres. » Contagion ? Analyse similaire pour le chef du département Défense et Sécurité du G5 Sahel, le général mauritanien Mohamed Znagui Ould Sid Ahmed Ely, interrogé par Le Point Afrique. « La situation sécuritaire au Sahel est préoccupante, affirme-t-il. Les attaques terroristes sont récurrentes, les populations civiles sont ciblées, les conflits interethniques apparaissent partout, les milices sont légion et le nombre de réfugiés ne cesse d'augmenter d'année en année. » Et « autour du Sahel, la situation n'incite pas (non plus) à l'optimisme, poursuit-il. Le conflit en Libye n'est pas résolu, le Soudan renoue avec les rébellions et l'insécurité, la Somalie demeure en déliquescence, la Centrafrique ne tient que par la présence coûteuse de milices étrangères. Au Nigeria et au Cameroun, Boko Haram cède de plus en plus la place à l'État islamique au Grand Sahara, lequel gagne du terrain vers le nord et l'ouest. Ajoutez à cela que les États côtiers se sentent de plus en plus menacés… » Des scrutins très scrutés… Enfin, Jeune Afrique se penche sur les échéances électorales à venir au cours de cette année 2023… « Des législatives, des municipales, un référendum et, surtout, sept présidentielles… » Notamment, « celles des deux géants, Nigeria et RD Congo, plus de 300 millions d'habitants à eux deux, et presque autant d'incertitudes quant à l'identité du successeur de Muhammadu Buhari et aux capacités de Félix Tshisekedi à obtenir un second mandat. Même imprévisibilité à Madagascar, où nul ne peut encore prédire le résultat (en octobre) de la répétition d'un étonnant scénario qui verrait le président sortant affronter dans les urnes deux de ses prédécesseurs. Quant au Liberia, poursuit le site panafricain, il faudra à George Weah beaucoup de pédagogie pour convaincre ses concitoyens qu'ils ne se sont pas trompés de casting en le sélectionnant il y a cinq ans, tant son bilan est controversé. Enfin, pointe encore Jeune Afrique, la réélection d'Ali Bongo Ondimba au Gabon et celle d'Emmerson Mnangagwa au Zimbabwe sont plus que probables – même s'il conviendra de surveiller la régularité du processus pour l'une, et les risques de répression des contestations pour l'autre. »
¡Adama Barrow y la FranceAfrique en La Gambia! Entrevista al activista Gambiano Sarjo Boijang Miércoles 28 de diciembre y toca #Lallave en radio la Voz de los Sin Voz con Sarjo Bojang y un servidor Nsang Cristià Esimi Cruz a.k.a. Okenve Nsue. Escúchanos en las plataformas habituales en directo a partir de la 2pm (Malabo/Madrid): http://www.radiomacuto.net http://station.voscast.com/510c05ed560f5 El 20 de diciembre hubo un supuesto golpe de estado en La Gambia por 4 soldados rasos y Sanna Fadera. La realidad podria ser más bien que Adama Barrow no tiene el apoyo del pueblo y que los militares de CEDEAO para evitar su retirada de La Gambia necesitan crear esta pantomima para permanecer en el país y así conseguir el cambio de la moneda Gambiana de Dalasi a Franco CFA. Y así con el supuesto golpe de estado cementar la dictadura de Barrow con el apoyo de la CEDEAO y Francia. Durante la entrevista debatimos: El supuesto golpe de estado, sus actores y las causas Adama Barrow y su tiempo en gobierno (autócrata, aspirante a dictador) El papel de la CEDEAO y el gobierno de Senegal (FranceAfrique) El papel del pueblo Gambiano y africano en la cementación de la democracia. Como siempre con música de la mano de #DJBLING: Awa Gambia Almaska Aka Yamarela Rapper Faal
Esta semana na actualidade africana ficou marcada pelo recenseamento eleitoral polémico na Guiné Bissau e também pela criminalidade crescente em Cabo Verde, assim como a reunião dos chefes das forças militares dos vários países da CEDEAO em Bissau. O início da semana em Africa ficou marcado pela questão da luta contra o terrorismo, com a reunião dos chefes das Forças Armadas da CEDEAO, em Bissau, na segunda-feira dia 19 de dezembro. Foi debatida a criação de uma Força da CEDEAO, para lutar também contra os golpes de Estado. As recomendações do encontro entre os 15 países da organização regional devem ser entregues ainda este mês para uma tomada de decisão. Em Moçambique, a reconstrucção de Cabo Delgado está a ser muito demorada. As infraestructuras sociais e económicas, degradadas pelos ataques terroristas, não foram totalmente reconstruídas, apesar de algumas populações estarem já de regresso às suas aldeias. Em Sao Tomé e Princípe, cerca de um mês depois da alegada tentativa de golpe de estado onde morreram 4 pessoas, alguns partidos de oposição organizaram uma manifestação para exigir a verdade quanto aos acontecimentos. No mesmo dia, seis militares são-tomenses foram colocados em prisão preventiva sob suspeita de serem os autores do homicídio das 4 pessoas que perderam a vida na tentativa de golpe de estado. Na Guiné-Bissau, o recenseamento eleitoral esteve envolto em polémicas. Alguns partidos políticos alertaram para o facto de se estarem a recensear cidadãos estrangeiros. Por seu lado, o director do Gabinete Técnico de Apoio ao Processo Eleitoral negou as acusações e afirmou que o recenseamento se estava a desenvolver dentro das ordens. A semana chegou ao fim com a retirada dos rebeldes do M23 de Kilumba, no leste da República Democrática do Congo. O anúncio surgiu pouco depois da publicação de um novo relatório da ONU, que acusa o exército do Ruanda de colaborar com o m23.
Le sommet États-Unis – Afrique s'est tenu à Washington la semaine dernière. Cinquante délégations africaines s'y sont rendues. Le Niger, que les Américains considèrent comme un pays clé dans leur engagement au Sahel, était présent. Le ministre nigérien des Affaires étrangères, Hassoumi Massaoudou, est l'invité de RFI. Quel regard le pays porte-t-il sur les propos du président du Ghana concernant une éventuelle présence du groupe de mercenaires russes Wagner au Burkina Faso ? Quelle coopération avec les États-Unis en matière de sécurité ? RFI : Le président américain a annoncé 55 milliards de dollars de financement pour l'Afrique. Il va plaider pour un siège de l'Afrique au G20. Ce sont les deux grosses annonces du sommet États-Unis – Afrique. Est-ce que c'est assez ? Hassoumi Massaoudou : Le premier bilan, c'est d'abord que ce sommet se tienne, parce que c'est le retour des États-Unis. Il n'y a pas si longtemps, les États-Unis avaient mis une cloche sur l'Afrique. Et aujourd'hui, nous apprécions le fait que l'administration Biden s'intéresse à l'Afrique, mette l'Afrique à son agenda, et s'engage à ce niveau-là. Je trouve cela très appréciable et nous sommes très satisfaits. Après les engagements des États-Unis, attendez-vous du concret, comme le font d'autres pays – la Chine par exemple – en Afrique ? Je suis très confiant dans la suite à donner à cet engagement vu la personnalité qui a été désignée, il s'agit de M. Johnnie Carson, le sous-secrétaire Afrique au temps de l'administration Obama. Sa silhouette hantait les sommets de l'Union africaine. Je pense que ce choix est déjà un manifeste pour nous amener à croire que cet engagement sera suivi de faits. Qu'allez-vous dire à vos autres partenaires, la Chine, la Russie, la Turquie par exemple après ce sommet ? La Chine, c'est un partenaire économique pour nous. La Turquie aussi. La Russie, pas vraiment. La Russie n'est pas très présente en Afrique au plan économique. Sa présence, malheureusement ces derniers temps [se fait] de manière quasi-criminelle avec une société de mercenaires. Je ne mets pas d'intervention dans notre région, de la Chine au même plan que celle de la Russie. Par contre, avec les États-Unis, nous partageons des valeurs communes. Nous apprécions davantage l'engagement des États-Unis en Afrique. ►À lire aussi : Sept choses à savoir sur les relations Afrique/États-Unis: une mise en perspective Ce faisant, qu'allez-vous dire à la Chine ? Elle est la bienvenue, nous avons de bons rapports avec la Chine. Nous considérons que la présence de la Chine au Niger est bénéfique. Par exemple, l'exploitation du pétrole par la Chine au Niger est positive, parce qu'il n'y avait personne. Par conséquent, nous sommes tout à fait à l'aise dans notre relation avec la Chine et nous accueillons très, très bien cet engagement américain, qui chez nous est déjà un fait. Aujourd'hui, le niveau d'engagement américain sur le plan sécuritaire est très élevé. Son niveau d'engagement sur le plan de l'aide publique au développement est le plus élevé, il n'a rien à voir avec l'engagement de la Chine. Les noms de la Chine, de la Russie, n'ont pas été vraiment prononcés par le président Biden pendant ce sommet. Mais on sent que c'est aussi un sommet pour reprendre du terrain en Afrique. Est-ce que, à un moment donné, les Américains demandent aux Africains un engagement ? Je n'ai pas senti de demande d'engagement autre de la part des États-Unis. Mais nous sommes engagés sur des valeurs avec les États-Unis. Et nous assumons de manière sereine et à l'aise ce choix d'amitié avec les États-Unis, la France et les pays occidentaux. Évidemment, ces valeurs, nous les partageons avec ceux-ci, pas avec ceux-là. Néanmoins, nous accueillons les investissements, d'où qu'ils viennent notamment de la Chine et de la Turquie. Le président du Ghana a évoqué la société Wagner dans un entretien avec Antony Blinken, le secrétaire d'État américain. Nana Akufo-Addo a dit que les hommes de Wagner peuvent maintenant s'implanter au Burkina, et qu'une mine, située juste à la frontière avec le Ghana, peut être exploitée par Wagner. Vous confirmez cette information ? Je ne peux pas confirmer, certainement qu'il a plus d'informations que moi. En ce qui me concerne, je ne l'ai pas encore, mais je pense que c'est une information vraisemblable. Vous partagez une frontière avec le Burkina. Le fait qu'il puisse y avoir prochainement des éléments de Wagner à votre frontière, vous inquiète-t-il ? Évidemment, que ça nous inquiète parce que nous n'acceptons pas des mercenaires dans notre espace. Nous l'avons déjà dit à plusieurs reprises, c'est condamné par la loi internationale. Et deuxièmement, nous voyons bien le rôle négatif que cela joue, donc nous considérons que c'est une menace pour la démocratie et pour les institutions de la région. Le capitaine Ibrahim Traoré est allé en déplacement à l'étranger mais il ne s'est pas rendu au Niger. Pourtant, vous êtes des pays très proches. Pour vous, il montre clairement les choix de ses nouvelles alliances et vous n'en faites pas partie ? Pour le moment, sa trajectoire n'est pas celle que nous souhaitons. C'est pour ça que j'appelle les autorités burkinabè à se ressaisir, à venir dans cet espace-là, conformément aux engagements qu'ils ont pris avec la Cedeao et à avoir des relations sereines avec leurs voisins. C'est notre souhait, c'est notre appel. Mais vous avez des relations avec le Burkina, vous avez des échanges ? Là, non. On avait commencé à avoir une coopération militaire avec l'armée burkinabè, avant le coup d'État, mais jusqu'ici, nous sommes dans une situation d'attente. Les relations sont revenues à un niveau zéro. Mais le Burkina occupe encore une place plus centrale que le Mali. Si le Burkina s'effondre et malheureusement les signes sont là annonciateurs, c'est carrément le golfe de Guinée qui est menacé. Donc, par conséquent, c'est une situation très sérieuse à prendre avec beaucoup d'inquiétude. Il faut que la Cedeao considère que le Burkina est une préoccupation majeure numéro un, aujourd'hui, pour notre espace. ► À lire aussi : Au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré officiellement investi président de la transition Revenons sur l'engagement américain au Niger, qu'y font les forces américaines ? Elles font beaucoup de choses. Premièrement, il y a la base aérienne d'Agadez. Une base de drones qui renseigne sur tout ce qu'il se passe dans cet espace ; deuxièmement, sur le plan militaire, ce sont les premiers formés, les bataillons des forces spéciales ; troisièmement, les États-Unis nous équipent de manière considérable : en forces blindées, en matériel de communication, en avions, qui nous permettent de projeter des forces d'un point à un autre. Donc, les États-Unis sont pour nous un allié important dans la lutte contre le terrorisme à travers ses formes multiples de soutien. Les drones à Agadez, font-ils uniquement du renseignement ? Pour le moment, ils ne font que du renseignement, oui. Ce ne sont pas encore des drones tueurs. Nous, nous avons acheté des drones de combat avec la Turquie que nous allons utiliser. Mais pour le moment, la fonction essentielle, c'est du renseignement et nous en sommes extrêmement satisfaits. La France est engagée aussi, elle est basée au Niger. Est-ce que les contours de cette nouvelle force française au Niger, sont maintenant définis et clairs ? C'est clair. La France, non seulement fait la même chose que les autres, en formant nos forces, en nous équipant aussi, mais là, c'est le seul pays avec lequel nous avons également un partenariat de combat. Les forces françaises basées au Niger combattent aux côtés des forces nigériennes, sous commandement nigérien, les jihadistes. Ça se passe sous un format qui est un peu différent du format de Barkhane, avec des grandes unités et ça se passe bien. Au niveau des effectifs, cela donne quoi ? Les effectifs, ce n'est pas très important en réalité. Ce qui est important, c'est la nature du partenariat et les résultats. Les effectifs sont élastiques en fonction de nos besoins. Mais ils ont augmenté ? Avant, il n'y avait pas de partenariat de combat. Les forces françaises combattaient au Mali. On avait à la base aérienne de Niamey des forces aériennes de soutien. Maintenant, on a des forces combattantes au Niger, ce qui marque une différence par rapport à la situation d'avant. Du reste, nous avons posé la question à l'Assemblée nationale, il y a eu un vote. Donc par conséquent, nous le faisons en accord avec le peuple nigérien et ce qui nous importe, c'est le résultat. Il y a pourtant des demandes, dans la société civile, de manifestations – qui sont souvent refusées d'ailleurs – contre la présence des forces françaises au Niger. Le peuple nigérien n'est pas unanimement favorable à cette présence. Ils sont tout à fait marginaux. Pourquoi parfois est-ce que nous interdisons ces manifestations ? La première fois qu'on les a laissé manifester - d'abord, ils n'étaient pas nombreux – mais on n'a vu que des drapeaux russes. Nous n'acceptons pas que chez nous, voyant ce qu'il se passe ailleurs, que quelques groupuscules donnent l'impression à l'opinion internationale que le peuple nigérien appelle la Russie à venir. Soyons sérieux. Donc, nous n'accepterons pas ça. Ceux qui s'y opposent disent aussi qu'ils sont nombreux… Ils sont nombreux, mais ils n'osent pas dire qu'ils sont majoritaires. Mais je ne pense pas que nous allons les laisser défiler avec des drapeaux russes pour donner l'impression qu'il y a une revendication de ce genre-là par rapport à une organisation criminelle de mercenaires de Wagner. Ça, nous n'accepterons pas ça. Un dernier mot sur l'affaire de Tamou. La société civile a parlé de dizaines de morts, dont des civils. Où en est l'enquête de votre côté ? L'enquête, certainement qu'elle est en cours. Je ne suis pas très près de cette question, mais je pense que les juridictions continuent l'enquête. Vous n'avez pas d'autres éléments sur ce qu'il s'est passé à Tamou ? Non non, je n'en ai pas d'autres, non. Mais une enquête étant ouverte, j'attends les résultats de l'enquête.
In questo episodio:Fermati dalla Francia, i Leoni d'Atlante sperano nel terzo posto nella sfida contro la Croazia. Intanto sono già un modello per le altre africane. Ascolta l'analisi di Alex Cizmic, giornalista esperto di calcio africanoSarà cinese la nuova Ecowas di Abuja in Nigeria. Pechino espande la propria diplomazia nel continente. Ascolta il focus di Gianni Ballarini
Serge Tshibangu, mandataire du Président de la RDC pour le processus de Nairobi. 1- RDC – M23 : quelles garanties de respect pour les accords de Nairobi ? 2- Burkina Faso : entre recrutement massif de VDP et installation de nouvelles bases militaires ; le Burkina a-t-il les moyens de sa nouvelle politique sécuritaire ? 3- CEDEAO : création d'un force anti-putsch : l'organisation va-t-elle faire respecter l'ordre constitutionnel au mépris du principe de non-ingérence ?
Réunis en Sommet, les dirigeants de la CEDEAO ont annoncé vouloir se doter d'une force régionale pour lutter contre le terrorisme et les coups d'État. Ce projet est-il réaliste ? Une force militaire peut-elle empêcher les putschs ou contribuer à rétablir l'ordre constitutionnel ? Nous lançons le débat. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
Le sommet de la CEDEAO se mobilise contre le terrorisme en Afrique de l'Ouest, 65% des troupes rebelles se sont retirées en Ethiopie et le chef de la diplomatie américaine se positionne contre les colonisations israélienne. L'info est différente sur VivreFM.
L'Afrique est inquiète. Après trois défaites et deux nuls au Mondial de football du Qatar, les Africains ont comme un doute… C'est ce que souligne Wakat Sera. « Les sélections africaines n'y arrivent pas pour l'instant et commencent à faire douter tout un continent qui reste pourtant debout derrière ses représentants au mondial. A l'issue des premiers matchs de cette compétition, le bilan plus que mitigé avec deux nuls et trois défaites est inquiétant au vu de l'absence d'engagement et de détermination des Africains (…) En tout cas, tout comme les Lions sénégalais, les Lions marocains et camerounais, les Aigles de Carthage et les Black Stars ghanéens sont conscients que ces deuxièmes matchs de groupe ne sont pas à perdre. Il faudra les gagner pour espérer poursuivre la compétition et redonner de l'espoir à toute l'Afrique pour qui passer en quart de finale ne doit plus être un exploit ». Les Africains sont « à la peine », déplore également son confrère L'Observateur Paalga. « Au finish, ce sont toujours de grands regrets. Et de regret en regret, l'on risque de sombrer dès le premier tour. Parce que dans cette situation, les choses se compliquent. C'est peut-être le Sénégal qui garde encore une marge d'espoir au regard des oppositions à venir. Déjà les Lions de la Teranga ont l'occasion de se mettre à l'abri face au Qatar, encore que ce n'est jamais gagné à l'avance face au pays organisateur. Quant aux Lions indomptables du Cameroun, les chances se rétrécissent car ils se dressent contre le Brésil et la Serbie », pointe avec angoisse L'Observateur Paalga. Désir de panafricanisme C'est un double sommet que réunit l'Union africaine, aujourd'hui, à Niamey, l'un consacré à l'Industrialisation de l'Afrique et la diversification économique, l'autre à la Zone de libre-échange africaine. « L'Afrique au rendez-vous de son destin économique », clame en manchette Mourya La Voix du Niger. Comme le déplore ce quotidien nigérien, « il suffit de voyager d'un pays à un autre dans la zone CEDEAO pour constater de visu, l'ampleur des tracasseries qui s'abattent sur les citoyens de la même zone. Les entraves à la libre-circulation des personnes et des biens, mais pas que… » Mourya La Voix du Niger dénonce également la « dépendance financière » de l'Union africaine vis-à-vis de l'extérieur, « notamment de l'Occident ». Et ce confrère nigérien de rappeler l'adage selon lequel « c'est la main qui finance qui commande ». Blé Goudé, le retour J – 1 en Côte d'Ivoire pour le retour au pays de Charles Blé Goudé. L'ex-prisonnier de Scheveningen est attendu demain à Abidjan. Et ce vendredi matin, Charles Blé Goudé apparaît à la Une de plusieurs titres de la presse ivoirienne, tels que Notre Voie, qui lui souhaite un enthousiaste « Charles Ayo ! », en signe de bienvenue ou encore celle du journal Le Quotidien d'Abidjan, sur laquelle l'ex-chef des Jeunes patriotes assure qu'il ne sera « jamais l'adversaire politique du président Laurent Gbagbo », dont il fut, rappelons-le, ministre de la Jeunesse. Le quotidien Soir Info a eu l'excellente idée de se rendre au village de Blé Goudé pour mesurer la fièvre qui s'est emparée de ses habitants, à la veille du retour de l'enfant chéri au pays. Dans ce journal, son cousin Blé Moïse assure qu'« en pays Bété, un chef reste un chef (…) C'est depuis la prison que Charles Blé Goudé a créé son parti. Donc je suis convaincu que c'est sur les conseils de Laurent Gbagbo, son ‘'père'', qu'il l'a fait. Et lui-même a dit que tant que son ‘'père'' sera en course, lui, il s'abstient. Donc il attend son heure et continue d'apprendre auprès de son mentor, Laurent Gbagbo », dit encore à Soir Info celui qui se présente comme le fils de Blé Guilé, le petit frère du père de Charles Blé Goudé. Pas de Charles Blé Goudé, en revanche, à la Une du quotidien Le Temps. Ce journal, proche parmi les proches de Laurent Gbagbo, préférant mettre l'accent sur l'alliance entre son parti, le PPA-CI et le PDCI-RDA de l'ex-président Henri Konan Bédié, en signalant ce que ces deux formations politiques ivoiriennes de taille « préparent pour les municipales » de l'an prochain en Côte d'Ivoire. Dans ce journal, le porte-parole du PPA-CI, Justin Koné Katinan souligne le caractère « stratégique » de cette alliance. « Evidemment, ça passera par des élections municipales, qui sont des élections de groupe, de liste. Où nous allons forcément nous entendre sur les listes-là où on doit s'entendre », dit encore Justin Koné Katinan, rapporte le journal Le Temps.
L'Afrique est inquiète. Après trois défaites et deux nuls au Mondial de football du Qatar, les Africains ont comme un doute… C'est ce que souligne Wakat Sera. « Les sélections africaines n'y arrivent pas pour l'instant et commencent à faire douter tout un continent qui reste pourtant debout derrière ses représentants au mondial. A l'issue des premiers matchs de cette compétition, le bilan plus que mitigé avec deux nuls et trois défaites est inquiétant au vu de l'absence d'engagement et de détermination des Africains (…) En tout cas, tout comme les Lions sénégalais, les Lions marocains et camerounais, les Aigles de Carthage et les Black Stars ghanéens sont conscients que ces deuxièmes matchs de groupe ne sont pas à perdre. Il faudra les gagner pour espérer poursuivre la compétition et redonner de l'espoir à toute l'Afrique pour qui passer en quart de finale ne doit plus être un exploit ». Les Africains sont « à la peine », déplore également son confrère L'Observateur Paalga. « Au finish, ce sont toujours de grands regrets. Et de regret en regret, l'on risque de sombrer dès le premier tour. Parce que dans cette situation, les choses se compliquent. C'est peut-être le Sénégal qui garde encore une marge d'espoir au regard des oppositions à venir. Déjà les Lions de la Teranga ont l'occasion de se mettre à l'abri face au Qatar, encore que ce n'est jamais gagné à l'avance face au pays organisateur. Quant aux Lions indomptables du Cameroun, les chances se rétrécissent car ils se dressent contre le Brésil et la Serbie », pointe avec angoisse L'Observateur Paalga. Désir de panafricanisme C'est un double sommet que réunit l'Union africaine, aujourd'hui, à Niamey, l'un consacré à l'Industrialisation de l'Afrique et la diversification économique, l'autre à la Zone de libre-échange africaine. « L'Afrique au rendez-vous de son destin économique », clame en manchette Mourya La Voix du Niger. Comme le déplore ce quotidien nigérien, « il suffit de voyager d'un pays à un autre dans la zone CEDEAO pour constater de visu, l'ampleur des tracasseries qui s'abattent sur les citoyens de la même zone. Les entraves à la libre-circulation des personnes et des biens, mais pas que… » Mourya La Voix du Niger dénonce également la « dépendance financière » de l'Union africaine vis-à-vis de l'extérieur, « notamment de l'Occident ». Et ce confrère nigérien de rappeler l'adage selon lequel « c'est la main qui finance qui commande ». Blé Goudé, le retour J – 1 en Côte d'Ivoire pour le retour au pays de Charles Blé Goudé. L'ex-prisonnier de Scheveningen est attendu demain à Abidjan. Et ce vendredi matin, Charles Blé Goudé apparaît à la Une de plusieurs titres de la presse ivoirienne, tels que Notre Voie, qui lui souhaite un enthousiaste « Charles Ayo ! », en signe de bienvenue ou encore celle du journal Le Quotidien d'Abidjan, sur laquelle l'ex-chef des Jeunes patriotes assure qu'il ne sera « jamais l'adversaire politique du président Laurent Gbagbo », dont il fut, rappelons-le, ministre de la Jeunesse. Le quotidien Soir Info a eu l'excellente idée de se rendre au village de Blé Goudé pour mesurer la fièvre qui s'est emparée de ses habitants, à la veille du retour de l'enfant chéri au pays. Dans ce journal, son cousin Blé Moïse assure qu'« en pays Bété, un chef reste un chef (…) C'est depuis la prison que Charles Blé Goudé a créé son parti. Donc je suis convaincu que c'est sur les conseils de Laurent Gbagbo, son ‘'père'', qu'il l'a fait. Et lui-même a dit que tant que son ‘'père'' sera en course, lui, il s'abstient. Donc il attend son heure et continue d'apprendre auprès de son mentor, Laurent Gbagbo », dit encore à Soir Info celui qui se présente comme le fils de Blé Guilé, le petit frère du père de Charles Blé Goudé. Pas de Charles Blé Goudé, en revanche, à la Une du quotidien Le Temps. Ce journal, proche parmi les proches de Laurent Gbagbo, préférant mettre l'accent sur l'alliance entre son parti, le PPA-CI et le PDCI-RDA de l'ex-président Henri Konan Bédié, en signalant ce que ces deux formations politiques ivoiriennes de taille « préparent pour les municipales » de l'an prochain en Côte d'Ivoire. Dans ce journal, le porte-parole du PPA-CI, Justin Koné Katinan souligne le caractère « stratégique » de cette alliance. « Evidemment, ça passera par des élections municipales, qui sont des élections de groupe, de liste. Où nous allons forcément nous entendre sur les listes-là où on doit s'entendre », dit encore Justin Koné Katinan, rapporte le journal Le Temps.
C'est un feuilleton qui passionne l'industrie gazière africaine. La compétition entre algériens et marocains autour du gaz nigérian. Il existe en effet deux projets concurrents de gazoduc pour acheminer vers l'Europe les ressources du Nigeria. Deux projets non dénués d'arrières pensées politiques. Qui de Rabat ou d'Alger mettra la main sur le gaz nigérian ? Les deux puissances maghrébines proposent en effet des projets concurrents de gazoduc pour exporter vers l'Europe les immenses réserves du delta du Niger. « C'est la rivalité algéro-marocaine… ce sont de gros investissements structurant toute l'Afrique de l'Ouest, et l'on sait que pour la question du Sahara, c'est quelque chose de clé d'avoir le soutien d'une partie des pays d'Afrique de l'Ouest ». Benjamin Augé est chercheur à l'Ifri, l'Institut français des relations internationales, il suit depuis 2009 le projet algérien, baptisé NIGAL, et depuis 2016 l'arrivée du concurrent marocain, le NMGP. Le premier entend traverser le Sahara sur 4 000 kilomètres, le second suivrait les côtes d'Afrique de l'Ouest durant 5 600 kilomètres « Vous avez deux projets concurrents, parfois même contradictoires. Parce que le projet proposé par le Nigeria et le Maroc, c'est un projet plurilatéral, il englobe les quinze pays de la Cedeao, plus la Mauritanie et le Maroc. De l'autre côté, on a un projet presque bilatéral, proposé par l'Algérie au Nigeria et qui passerait par le Niger », explique Jamal Machrouh, chercheur principal au Policy Center for a New South, un laboratoire d'idées basé à Rabat. Les Marocains ont pris une longueur d'avance Les Marocains ont pris cet automne une longueur d'avance dans les esprits en multipliant les signatures et les mémorandums. Dans le contexte de crise gazière internationale et de guerre en Ukraine, ils ont un argument pour les Européens, destinataires in fine du gaz nigérian. « Je crois que pour l'Europe, il est important de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Lorsque l'on regarde aujourd'hui, l'Algérie, c'est déjà 12% (du gaz Ndlr) importé en Europe. Et cela va crescendo. Je ne crois pas que cela soit une bonne pensée politique de la part des Européens que d'additionner en plus le gaz de la Cedeao qui aboutirait à une situation d'un fournisseur majeur pour l'Europe qui serait l'Algérie », indique Jamal Machrouh. Guerre d'influence et rivalités régionales alimentent les fantasmes, bien que selon Benjamin Augé ces projets de gazoducs risquent de ne jamais voir le jour. « C'est extrêmement improbable pour des raisons de sécurité dans la région productrice du Delta du Niger qui sont dans une grande instabilité depuis au moins le milieu des années 90. Et à partir du moment où la ressource est difficile à garantir, les projets sont des points d'interrogation. » Autre facteur à prendre en compte selon Benjamin Augé, l'opinion publique nigériane qui ne verrait pas d'un bon œil le gaz être vendu à l'étranger, alors que le pays manque d'électricité.
Em Paris decorre até amanhã, 12 de Novembro, o Fórum Mundial para a Paz. Esta quinta edição que é dedicada às crises multidimensionais – da pandemia ao aquecimento global, incluindo a guerra na Ucrânia e o problema dos refugiados, conta com a participação da Guiné-Bissau, o único país lusófono a participar na conferência internacional. O chefe de Estado guineense, Umaro Sissoco Embaló; participou, ao lado do Presidente francês, Emmanuel Macron, no painel consagrado ao tema: "Universalismo em tempo de guerra". A ministra guineense dos Negócios Estrangeiros, Suzi Barbosa, refere que este convite é o reconhecimento da Guiné-Bissau como país mediador de conflitos internacionais. RFI: A Guiné-Bissau é o único país lusófono a participar na quinta edição do Fórum Mundial para a Paz? Suzi Barbosa: Sim, este ano a Guiné-Bissau é o único país lusófono que participa. Há outros países da CEDEAO que participam, nomeadamente, a Libéria, o Chade e Marrocos. O Presidente guineense Umaro Sissoco Embaló participa, juntamente com o chefe de Estado francês, Emmanuel Macron, no painel consagrado ao tema "Universalismo em tempo de guerra". Neste contexto de guerra na Ucrânia, qual é a importância de se falar destas questões? Eu penso que [este convite] surge pelo facto do Presidente Embaló se ter deslocado a Moscovo e a Kiev. Ele foi o primeiro chefe de Estado africano a interessar-se e a deslocar-se a Kiev para ver, pessoalmente, a situação real da guerra. Também, enquanto presidente em exercício da Conferência de chefes de Estado da CEDEAO, Umaro Sissoco Embaló tem demonstrado um interesse muito grande em mediar situações de conflito, em tentar trazer a paz. Ele tem estado sempre a participar em várias situações de conflito, tanto a nível do continente africano, como também na Europa, demonstrando que todas as pessoas são válidas e que poderão servir para ajudar a trazer paz a estes países em conflito. Na próxima semana, depois de participar no Fórum Mundial da Paz, em Paris, o Presidente Sissoco Embaló pretende deslocar-se à República Democrática do Congo e posteriormente ao Ruanda, para tentar ver como consegue ajudar na mediação do conflito existente entre esses países. Essa foi a razão pela qual o chefe de Estado francês entendeu convidá-lo a participar neste painel em que Emmanuel Macron também participa. Neste Fórum serão igualmente abordadas a impunidade ambiental na América Latina, os sistemas de alerta que respondem às pandemias ou mesmo a inclusão das mulheres do Médio Oriente. Estes são temas urgentes para debater? Sem dúvida, são temas que estão sempre presentes. A questão do género e as consequências que as guerras têm para as mulheres têm sido cada vez mais actuais, infelizmente, porque são sem duvida as mulheres e as crianças as principais vítimas destas condições de conflito no mundo. Nós estamos a passar por um momento não só de guerra, mas também numa altura em que temos a ameaça de insegurança alimentar. Trata-se se uma grande preocupação dos dirigentes e, sobretudo, no dia-a-dia que toca às mulheres. Daí a importância do papel que elas possam ter na redução do impacto desta insuficiência alimentar no seio da família e sociedade. De salientar, ainda, as questões relacionadas com situações que levam a problemas internos em países da América do Sul. Esta manhã, inclusive, no painel de abertura tivemos a declaração do Presidente da Colômbia que foi extremamente impactante e importante. A forma como foi abordada a questão do narco-tráfico, da produção da droga e como mutas guerras são feitas aos países produtores [de droga], causando às vezes consequências superiores que o próprio consumo de droga tem. Durante o Fórum Mundial para a Paz, o Presidente guineense vai participar em outros painéis? Ele foi convidado especificamente para este painel. Ele esteve no painel de abertura esta manhã, mas a sua alocução será no painel consagrado ao tema "Universalismo em tempo de guerra", exactamente pelo universalismo do seu mandato. Porque durante muito tempo a Guiné-Bissau foi um país que a nível internacional nunca teve uma palavra e hoje é o contrário. [Umaro Sissoco Embaló] é um Presidente que é convidado para os fóruns internacionais, a sua opinião conta e sobretudo é visto como um perito nas questões de mediação de conflitos. O Presidente tem recebido internamente algumas críticas, nomeadamente sobre a sua deslocação à Rússia. Enquanto ministra dos Negócios Estrangeiros da Guiné-Bissau, qual é a sua posição relativamente às críticas que têm sido feitas? A minha primeira reacção é que não se poder agradar a "gregos e a troianos". Haverá uma franja mínima que poderá ter essa ideia, mas a verdade é que todos os lados o Presidente da República tem tido imensos elogios pela coragem e pela sua boa vontade. Porque num momento de guerra, pouca gente arrisca a sua própria vida, a menos que pense que é importante a sua contribuição. O que se deve destacar é que pela primeira vez a Guiné-Bissau, um país lusófono, está a ser chamado para um conflito desta dimensão, que nos atinge directa ou indirectamente. Se as pessoas se esqueceram do aumento dos preços devido a esta guerra entre a Rússia e a Ucrânia...A Rússia e a Ucrânia, juntos, são produtores de 30% do que são os cereais do mundo. Querendo ou não, esta situação vai acabar por afectar a Guiné-Bissau. Nós também somos consumidores. O ano de 2023 vai ser um ano de insegurança alimentar, sobretudo em África e claro que nos vai tocar. Não é um problema interno da Guiné-Bissau, mas indirectamente os guineenses vão sofrer as consequências. Já estamos a sofrer com o aumento do custo de vida, com a subida do preço do arroz, com o aumento do preço dos combustíveis. Claro que qualquer governante responsável, como é o caso do Presidente Umaro Sissoco Embaló, tem de se interessar por esse tema e procurar uma solução.
En Guinée, le colonel Doumbouya, le président de la transition, accepte de rendre le pouvoir aux civils au bout de deux ans, comme le souhaite la CEDEAO. Seulement voilà, ce nouveau calendrier prendra effet à compter du 1er janvier 2023. Que vous inspire ce chronogramme ? Nous lançons le débat. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
Presidente guineense, Umaro Sissoco Embaló, visita Rússia e Ucrânia com "mensagem de paz". Em Angola, professores do ensino universitário público voltam a entrar em greve. Em Moçambique, autoridades de Quelimane frustradas com alto índice de abandono de corpos nas morgues.
Bem-vindos a mais uma Semana em África. Começamos este recapitulativo da semana com a primeira visita do Presidente cabo-verdiano, José Maria Neves, à Guiné-Bissau. O objectivo desta deslocação que termina hoje é o reforço da cooperação bilateral. Na Guiné-Bissau, foi encontrado um conjunto de ossadas humanas num terreno junto ao quartel de Cumeré, nos arredores da capital. A notícia foi confirmada depois de um líder partidário guineense ter denunciado a descoberta de uma vala comum. Entretanto, foi também anunciado esta semana que as eleições legislativas vão ter lugar no próximo dia 23 de Abril. Ainda na Guiné-Bissau, houve uma paralisação de uma semana nos sectores da Saúde e Educação. Entretanto, a Frente Social depositou um novo pré-aviso de greve, cujo início está marcado para o próximo dia 7 de Novembro. Os grevistas exigem o levantamento das suspensões aos técnicos de saúde e educação, pagamento de atrasados salariais, reclassificação e efectivação. Também no decorrer dos últimos dias, foi tornado público que Cabo Verde tem uma dívida de 32 milhões de euros na CEDEAO. O governo português pretende instalar um centro para formação profissional em Cabo Verde, para servir as necessidades de trabalhadores qualificados do arquipélago, dos países vizinhos e das empresas portuguesas, ideia reforçada pela Ministra do Trabalho, Solidariedade e Segurança Social de Portugal, Ana Godinho, que hoje, termina uma visita a Cabo Verde. Em São Tomé e Príncipe, o Partido Ação Democrática Independente, vencedor das eleições legislativas com maioria absoluta, acusou o governo cessante de praticar actos de corrupção e violação das leis do país. Entretanto, o actual governo são-tomense rejeitou as acusações do partido ADI sobre alegados "compromissos fraudulentos" na privatização do porto de São Tomé por 30 anos. O executivo assegura que a concessão respeitou as "leis de licitação do país". Em Moçambique, a ONG Instituto para a Democracia Multipartidária questiona os critérios usados pelo governo para aprovar, na última noite, e em conselho de ministros, doze novas autarquias no país. É o ponto final deste magazine Semana em África. Nós, já sabe, estamos de regresso na próxima semana.
”Governo de Angola gosta mais do financiamento dos Estados Unidos”, diz académico chinês Juan Shang. Portugal tem demonstrado "grande abertura" para os cidadãos da CPLP, garante o ministro da Administração Interna. Surto de ébola no Uganda volta a preocupar África Oriental.
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Um programa orientado aos países Lusófonos de África, Brasil e comunidades de língua portuguesa no mundo. Oferece noticias do dia, informação, analises, desporto, artes, entretenimento, saúde, questões em debate em África. Às sextas em especial um convidado explora vários ângulos de um tema.
Há cinco anos que Moçambique é abalado por ataques terroristas na região norte. Ex-combatentes da RENAMO insatisfeitas com o processo de DDR. Missão da CEDEAO reúne-se com a junta militar no Burkina Faso depois do golpe de estado da última sexta-feira.
O Burkina Faso que conheceu segundo golpe de Estado, em menos de um ano, no passado fim de semana sob a batuta do capitão Ibrahim Traoré, vive ainda na incerteza. Tanto mais que a vinda, na terça-feira, de uma missão da CEDEAO, a comunidade regional, actualmente presidida pela Guiné Bissau tinha exaltado os ânimos. A missão da Comunidade Económica dos Estados da África Occidental acabou por limitar a sua deslocação ao aeroporto da capital. É precisamente a partir de Uagadugu que se junta a nós, a embaixadora brasileira, Ellen de Barros que começa por nos descrever a situação actual no país. RFI: Qual é a situação no Burkina Faso ? Ellen de Barros : A quarta-feira amanheceu a cidade normal. As crianças voltaram às aulas, já a partir de segunda-feira e todo o comercia a cidade tem muitas lojas do comércio, é muito informal. Está todo o mundo na rua, nas calçadas e voltou sem nenhum distúrbio. Teve um início de protesto, mas foi em relação a missão da CEDEAO, que veio em Uagadugu para uma primeira conversa frente a frente com o Capitão Ibrahim Traoré. As conversas aparentemente correram muito bem, mas eles não puderam nem sair do aeroporto. Ouve descontentamentos em relação a CEDEAO, à missão, que veio da população? Sim a missão foi percebida, houve receio, das pessoas que estavam protestando de que CEDEAO, fosse novamente, decretar sanções contra o Burkina, tomar uma posição muito forte em relação a esse segundo golpe. E então as pessoas que estão apoiando esse movimento MPSR. Eles chamam 2, em alusão ao MPSR 1 que foi o movimento do ex-presidente, do presidente deposto, Paul-Henri Sandaogo Damiba. Então não queriam que a CEDEAO exercesse pressão no sentido contrário. Há possibilidade de novas sanções contra o Burkina Faso? É, eu entendo que está tudo ainda em negociação, mas uma grande possibilidade de que não haja é que o é o governo que está assumindo agora a direção do país mantenha o calendário já acordado pelo governo anterior. São todos, aparentemente, do mesmo movimento, então aparentemente isso seria algo favorável, se for mantido, o calendário, e se forem mantidas em todos os pontos acordados com o governo anterior, eu acho que isso seria favorável. Mas eu entendo que as negociações estão se desenrolando e aqui a com missão da CEDEAO, que esteve aqui, uma comissão de alto nível, foi chefiada pelo ex-presidente do Niger, que é o mediador entre a CEDEAO e o Burkina Faso. Vai haver a devolução do poder em julho de 2024? Foi o acordado que as primeiras eleições democráticas se dariam logo no em primeiro de julho de 2024. Mas essa missão da CEDEAO agora vai reportar ao comitê, mesmo dos chefes de estados que compõem a ceder e imagino que a CEDEAO deve convocar alguma reunião extraordinária ou de alguma maneira deliberar sobre esse assunto. Em Uagadugu a situação em torno de Ibrahim Traoré, que diz que não quer continuar com o poder, mas há alguma hipótese que ele não vai querer devolver o poder? Não, eu tenho impressão de que o que se comenta aqui é que ele não tem disposição de exercer poder político. A preocupação dele é com a vertente militar, com a luta contra o terrorismo, que diariamente está avançando e fazendo muitas vítimas, sobretudo na população civil, nas mulheres e nas crianças. Eles enviou suprimentos (material, comida..) na cidade de Djibo que fica no norte, que está cercada desde fevereiro pelo grupo do JNIM. Já houve crianças que morreram de fome lá porque a cidade está sitiada. Ibrahim Traoré vai tentar libertar a cidade? Imagino que sim. Para isso é preciso fazer toda uma preparação. Então é a minha impressão, é de que a preocupação deles é com essa parte militar propriamente dita, que no entendimento deles não estava sendo a prioridade do governo anterior e que o poder seria passado para um civil, que efetuaria a transição da mesma maneira que aconteceu em 2014-2015. Quando houve as revoltas populares que acabaram derrubando o então presidente Compaoré. Mas tudo isso são especulações. O que vai agora acontecer na embaixada Brasileira? Está tudo a funcionar bem? É preciso aguardar primeiro as definições das comunidades regionais. A CEDEAO, a União Africana e ver que tipo de entendimento o próprio continente africano vai dar a isso. Mas um segundo golpe em menos de 9 meses é sempre preocupante. Preocupante também para as populações estrangeiras. Estão a fugir ou ainda temos uma certa estabilidade? Não. Há estabilidade. Eu não sinto um sentimento antifrancês contra as pessoas. Eu acho que os protestos mais são dirigidos contra uma presença militar francesa similar a Barkhane, no Mali, mas que aqui nunca ouve. Aqui existe uma cooperação militar com a França acontecendo, mas não tem tropas como havia no Mali. A Senhora embaixadora não aconselha os brasileiros fugir do país? Não, de jeito nenhum. As pessoas aqui são muitas estáveis muito amáveis . Nenhuma das outras embaixadas, que eu saiba, esteja se sentindo ameaçada. O que há é um conselho de várias embaixadas para que as pessoas não viagem para cá, a não ser que, em caso de necessidade, e isto por conta do terrorismo. Porque no país, o terrorismo está avançando cada vez mais. Mas, por enquanto, a situação está sob controle, calma, o golpe de Estado não colocou em perigo a população civil. Estamos todos aguardando os desdobramentos. Houve várias manifestações hostis à França e viramos bandeiras Russas nas ruas de Uagadugu. O que está a acontecer é que a influência francesa está a ser discutida no Burkina? Não, eu tenho impressão que não é influência francesa. Eu acho que tudo isso é contra a presença militar. O Burkina é um dos poucos países da África ocidental após a Independência, em 1960, nunca concordou com presença de tropas ou inclusive com cooperação militar. É o país dos homens íntegros raiz. Eles são muito orgulhosos da autonomia. Eu entendo que é mais de quanto era uma perceção de suposta ingerência. Eu não percebo esse movimento nessa dimensão que às vezes parece forte para quem está fora do país. Não percebo, aqui, que haja essa agressividade, xenofobia, nem contra os franceses, nem com relação a nenhuma outra nacionalidade é um povo, repito, maravilhoso e não percebo nada disso. Tudo voltou a normal agora em Uagadugu? Sim, a situação é normal, pendente dos desdobramentos políticos. Porque o entendimento é esse. Esse novo movimento não quer tomar as rédeas políticas do país. Então vamos ver o que que vai acontecer nos próximos dias. Era Ellen de Barros, embaixadora do Brasil em Uagadudu, no Burkina Faso.
4 jours après le coup d'État au Burkina Faso, la délégation de la CEDEAO a rencontré le nouvel homme fort du pays, le capitaine Ibrahim Traoré, pour s'assurer que le calendrier de la transition sera respecté. Alors que plusieurs dizaines de personnes manifestaient contre la venue de cette délégation, le facilitateur Mahamadou Issoufou s'est dit très satisfait de son entretien. Que vous inspirent les premières déclarations du capitaine Ibrahim Traoré ? * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
Questions posées par le quotidien Aujourd'hui : « et maintenant on fait quoi ? Quel schéma pour une Transition apaisée ? À quel timing ? Quel sera le format du recadrage post-Damiba ? » Certes, pointe le quotidien ouagalais, « le capitaine Traoré a évoqué hier des assises nationales, qu'il veut au plus vite, même avant la fin de cette année 2022. Et il n'a pas d'option pour un civil ou militaire. » Mais, prudence, affirme Aujourd'hui : « il faudra trouver les bonnes personnes pour la rédaction de la nouvelle charte dont chaque ligne devra être lue et relue. Ensuite, que cette Loi fondamentale de la Transition soit adoptée de façon consensuelle. Place après à la désignation du mouton à cinq pattes : le président civil ou militaire, et les candidats à ce poste devront être pesés au trébuchet sur leurs qualités intrinsèques. Suivra la formation du gouvernement ! Combien seront appelés à tracter cette transition ? Au fait, ressuscitera-t-on l'Assemblée législative ou gouvernera-t-on par oukases ? On le voit, relève encore Aujourd'hui, il y a des prérequis et des préalables dont la mise en place créera des pinaillements et des gorges chaudes. Et forcément, il faudra jusqu'en décembre prochain pour l'installation de tout ce puzzle transitionnel. » Et la CEDEAO ? Autre interrogation, soulevée cette fois par WakatSéra : « la CEDEAO va-t-elle dégainer ? (…) La bienveillance de l'institution sous-régionale à l'endroit de l'un de ses meilleurs élèves, Paul-Henri Sandaogo Damiba, pour ne pas le nommer, déteindra-t-elle sur son tombeur ? (…) Même si l'organisation ouest-africaine ne devrait pas lancer, hic et nunc, une salve de sanctions contre Ouagadougou, où sa délégation sera finalement présente ce mardi, elle se donnera certainement le devoir de rappeler au nouveau chef du MPSR l'engagement pris par son devancier d'organiser en juillet 2024 des élections démocratiques pour remettre le pouvoir aux civils. » Bref, conclut WakatSéra, « tout devrait bien se passer, si la CEDEAO joue la carte du peuple et que les nouveaux patrons du MPSR font preuve de cette bonne foi qu'ils affichent officiellement en tout cas. » Capable de relever le défi sécuritaire ? Autre écueil et de taille, relève pour sa part Le Point Afrique : la situation sécuritaire dans le pays. « Les Burkinabè attendent désormais de voir comment elle va évoluer. C'est le principal motif de mécontentement des populations. Ces derniers mois, des attaques tuant des dizaines de civils et de soldats se sont multipliées dans le nord et l'est du Burkina Faso, où des villes sont désormais soumises à un blocus des djihadistes. Depuis 2015, les attaques régulières de mouvements armés affiliés à Al-Qaïda et au groupe État islamique ont fait des milliers de morts et provoqué le déplacement de quelque deux millions de personnes. La semaine dernière encore, rappelle Le Point Afrique, un massacre a eu lieu près de la ville de Djibo, encerclée depuis février dernier par des djihadistes. Lundi dernier, un convoi de nourriture escorté par l'armée a tenté de rejoindre la ville, pour aider les 350.000 habitants qui y vivent, mais les djihadistes ont attaqué, détruit 90 camions et tué treize militaires. 50 civils sont toujours portés disparus. C'est ce énième massacre qui a provoqué la colère des militaires et donc le putsch qui a suivi. » Justement, pointe Jeune Afrique, « la priorité absolue du capitaine Traoré, le nouvel homme fort du Burkina Faso, est de mettre fin, assure-t-il, à l'interminable martyrologe des populations du nord et de l'est. Comme son prédécesseur, qui s'était emparé du pouvoir avec les mêmes intentions, c'est sur sa capacité à relever ce défi, en se gardant de toute fuite en avant idéologique à la malienne, qu'il sera jugé, estime Jeune Afrique. En viendrait-il à échouer, qu'après le temps des colonels, puis des capitaines, surgira celui des lieutenants. Toujours aussi populaires, toujours aussi éphémères, soupire le site panafricain, les militaires continueront de squatter les plateaux de la télévision entourés de séides masqués, armés jusqu'aux dents. Et de promettre un avenir aussi radieux qu'un mirage dans le désert du Yatenga. »
Questions posées par le quotidien Aujourd'hui : « et maintenant on fait quoi ? Quel schéma pour une Transition apaisée ? À quel timing ? Quel sera le format du recadrage post-Damiba ? » Certes, pointe le quotidien ouagalais, « le capitaine Traoré a évoqué hier des assises nationales, qu'il veut au plus vite, même avant la fin de cette année 2022. Et il n'a pas d'option pour un civil ou militaire. » Mais, prudence, affirme Aujourd'hui : « il faudra trouver les bonnes personnes pour la rédaction de la nouvelle charte dont chaque ligne devra être lue et relue. Ensuite, que cette Loi fondamentale de la Transition soit adoptée de façon consensuelle. Place après à la désignation du mouton à cinq pattes : le président civil ou militaire, et les candidats à ce poste devront être pesés au trébuchet sur leurs qualités intrinsèques. Suivra la formation du gouvernement ! Combien seront appelés à tracter cette transition ? Au fait, ressuscitera-t-on l'Assemblée législative ou gouvernera-t-on par oukases ? On le voit, relève encore Aujourd'hui, il y a des prérequis et des préalables dont la mise en place créera des pinaillements et des gorges chaudes. Et forcément, il faudra jusqu'en décembre prochain pour l'installation de tout ce puzzle transitionnel. » Et la CEDEAO ? Autre interrogation, soulevée cette fois par WakatSéra : « la CEDEAO va-t-elle dégainer ? (…) La bienveillance de l'institution sous-régionale à l'endroit de l'un de ses meilleurs élèves, Paul-Henri Sandaogo Damiba, pour ne pas le nommer, déteindra-t-elle sur son tombeur ? (…) Même si l'organisation ouest-africaine ne devrait pas lancer, hic et nunc, une salve de sanctions contre Ouagadougou, où sa délégation sera finalement présente ce mardi, elle se donnera certainement le devoir de rappeler au nouveau chef du MPSR l'engagement pris par son devancier d'organiser en juillet 2024 des élections démocratiques pour remettre le pouvoir aux civils. » Bref, conclut WakatSéra, « tout devrait bien se passer, si la CEDEAO joue la carte du peuple et que les nouveaux patrons du MPSR font preuve de cette bonne foi qu'ils affichent officiellement en tout cas. » Capable de relever le défi sécuritaire ? Autre écueil et de taille, relève pour sa part Le Point Afrique : la situation sécuritaire dans le pays. « Les Burkinabè attendent désormais de voir comment elle va évoluer. C'est le principal motif de mécontentement des populations. Ces derniers mois, des attaques tuant des dizaines de civils et de soldats se sont multipliées dans le nord et l'est du Burkina Faso, où des villes sont désormais soumises à un blocus des djihadistes. Depuis 2015, les attaques régulières de mouvements armés affiliés à Al-Qaïda et au groupe État islamique ont fait des milliers de morts et provoqué le déplacement de quelque deux millions de personnes. La semaine dernière encore, rappelle Le Point Afrique, un massacre a eu lieu près de la ville de Djibo, encerclée depuis février dernier par des djihadistes. Lundi dernier, un convoi de nourriture escorté par l'armée a tenté de rejoindre la ville, pour aider les 350.000 habitants qui y vivent, mais les djihadistes ont attaqué, détruit 90 camions et tué treize militaires. 50 civils sont toujours portés disparus. C'est ce énième massacre qui a provoqué la colère des militaires et donc le putsch qui a suivi. » Justement, pointe Jeune Afrique, « la priorité absolue du capitaine Traoré, le nouvel homme fort du Burkina Faso, est de mettre fin, assure-t-il, à l'interminable martyrologe des populations du nord et de l'est. Comme son prédécesseur, qui s'était emparé du pouvoir avec les mêmes intentions, c'est sur sa capacité à relever ce défi, en se gardant de toute fuite en avant idéologique à la malienne, qu'il sera jugé, estime Jeune Afrique. En viendrait-il à échouer, qu'après le temps des colonels, puis des capitaines, surgira celui des lieutenants. Toujours aussi populaires, toujours aussi éphémères, soupire le site panafricain, les militaires continueront de squatter les plateaux de la télévision entourés de séides masqués, armés jusqu'aux dents. Et de promettre un avenir aussi radieux qu'un mirage dans le désert du Yatenga. »
C'est ce jeudi 29 septembre que trois chefs d'État mandatés par la Cédéao doivent atterrir à Bamako pour demander aux autorités militaires maliennes la libération des 46 soldats ivoiriens détenus depuis le 10 juillet dernier. Quelles sont les chances de réussite de leur mission ? Francis Kpatindé est enseignant à Sciences Po Paris. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Francis Kpatindé, bonjour. Que pensez-vous du discours très offensif du Premier ministre malien samedi 24 septembre, accusant le gouvernement français d'être « une junte au service de l'obscurantisme » et le président Mohamed Bazoum de ne pas être nigérien ? C'est vrai qu'on n'est pas habitué à ce type de discours à une tribune des Nations unies. Il y a eu quelques cas précédents : un président iranien, Hugo Chavez, Castro avec des longs discours, Kadhafi également… Donc, ça a beaucoup surpris. Je voudrais juste parler de Mohamed Bazoum, je l'ai connu dans les années 1990, il a toujours été impliqué dans les affaires de son pays, le Niger. Il était venu à l'esprit à d'aucun d'entre nous qu'il puisse être étranger. Bazoum a peut-être des défauts, mais Bazoum est nigérien. Je trouve un peu maladroit de dire aujourd'hui qu'il serait étranger. Et de toute façon, s'il est étranger, c'est une affaire interne au Niger, ce n'est pas une affaire dont on doit discuter hors du Niger. « L'ivresse de la junte malienne lui fait oublier le sens du protocole et de la diplomatie », dit le ministre nigérien Youssouf Mohamed Elmoctar. Est-ce qu'on peut parler d'ivresse ? Je pense que toute forme de populisme a la vie courte. Si les militaires au pouvoir à Bamako veulent aller loin et veulent maintenir l'équilibre de leur pays, je pense qu'il faut être plus enrobé, faire davantage recours à la diplomatie. D'autant plus qu'ils ont un excellent diplomate au ministère des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, que j'ai connu aux Nations unies, qui est quelqu'un de très intelligent, d'assez enrobé, même si on peut parfois être surpris par certains de ses discours ou de ses propos récents. Est-ce que vous y voyez une influence de Moscou ? Je ne crois pas que Moscou intervienne directement dans la diplomatie et dans les moindres faits et gestes du gouvernement malien. Il y a un problème de fond entre la France et les pays africains, et ce problème existait avant le retour des Russes en Afrique. Parce qu'il faut parler de retour, les Russes étaient en Afrique avant, au temps des révolutions. Donc, il y a un problème de fond, dont il faudra discuter de façon sereine pour relancer la relation entre la France et les pays africains francophones. Tant qu'on ne s'adresse pas vraiment aux vrais problèmes de fond, on passe à côté. Mettre tout ce qui se passe aujourd'hui, dans quelques pays africains comme le Mali, sur le compte des Russes, et de quelques soldats perdus russes qui agiraient en Centrafrique et au Mali, à mon avis, c'est mal poser le problème. Voulez-vous dire que la réaction de Paris aux propos de Bamako n'est pas toujours pertinente ? Ce n'est pas la réaction, c'est de se dire : « Bon tiens, il y a un problème, fouillons ». Il ne vous a pas échappé que beaucoup de jeunes en Afrique soutiennent le pouvoir malien, qu'il défendrait dans la rue. Vous avez vu l'accueil également du Premier ministre intérimaire à son retour des Nations unies à Bamako. Tout n'est pas manipulation, et tout n'est pas serein non plus du côté de Bamako. Quelques jours après ce discours à l'ONU, le gouvernement malien accepte quand même de recevoir à Bamako une délégation de trois chefs d'État de la CEDEAO, qui demandent la libération des 46 soldats ivoiriens arrêtés le 10 juillet dernier. N'est-ce pas contradictoire ? Non, cette visite est un bon indicateur, tout comme l'était la libération au début du mois de trois femmes-soldates ivoiriennes. Je trouve que ça va dans le bon sens. Cette mission peut contribuer à apaiser les esprits après le discours enflammé du Premier ministre intérimaire à New York. Je vous fais remarquer qu'il y a deux semaines, les autorités maliennes récusaient toute initiative de la Communauté régionale. Aujourd'hui, elles acceptent à deux jours près une visite décidée à New York par la CEDEAO. Le choix des émissaires ne doit rien au hasard, pour ménager la susceptibilité des Maliens. Le président togolais Faure Gnassingbé est sans doute le seul dirigeant de la région à avoir l'oreille et la confiance du colonel Assimi Goïta, et Faure Gnassingbé passe également pour être très proche du président ivoirien Alassane Ouattara, donc ça peut servir. J'ajoute que le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, est une vieille relation du colonel Assimi Goïta, bien avant que ce dernier n'accède au pouvoir. Si ça peut contribuer à faire avancer les choses, pourquoi pas. Donc vous pensez que cette mission a une petite chance de réussir, mais pour autant, le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, affirme que cette affaire des soldats ivoiriens n'est pas un problème de la CEDEAO, c'est entre le Mali et la Côte d'Ivoire. Absolument, c'est la ligne des Maliens. Mais je remarque seulement qu'ils ont accepté une décision qui a été prise à New York, à une réunion à laquelle ils ne participaient pas. Donc, je pense que la CEDEAO est rentrée subrepticement dans le dossier et que la visite des trois chefs d'État à Bamako s'inscrit dans ce cadre. Je pense que la diplomatie retrouvera ses droits et permettra au Mali de revenir dans la Communauté régionale, et la diplomatie devrait triompher dans cette affaire.
Alors qu'une mission de haut niveau de la CEDEAO doit se rendre à Bamako, nous attendons vos réactions sur le discours très offensif d'Abdoulaye Maïga à la tribune des Nations unies. Le Premier ministre par intérim du Mali s'en est pris aux présidents de la CEDEAO, de la Côte d'Ivoire et du Niger, mais aussi à la France. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Ce matin : - Sénégal : 20 ans après le naufrage du Joola, les revendications toujours en attente. Par Charlotte Idrac, envoyée spéciale permanent à Dakar - Football : à deux mois de la Coupe du Monde, où en sont les Bleus ? Par Cédric de Oliveira, journaliste au service des sports de RFI - Guinée : le premier ministre qualifie de « guignol » le président de la CEDEAO. Par Kabinet Fofana, politologue, directeur de l'association guinéenne de sciences politiques - Près de 700 migrants refoulés par l'Algérie. Par Adolphe Masudi Okamba, chef de mission MSF au Niger * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
Serge ONYUMBE WEDI, analyste politique congolais. 1- M23 : Différends entre la RDC et le Rwanda ; quelles chances de réussite pour la médiation française ? 2- Annonce de sanctions progressives : la junte guinéenne mis sous pression par la CEDEAO ? 3- Tchad : démission du ministre des affaires étrangères en plein dialogue : malaise au sommet de l'Etat ?
Emmanuel Macron s'est rendu ce jeudi au parc éolien de Saint-Nazaire, composé de 80 éoliennes capables de fournir 20% de l'électricité du département de la Loire-Atlantique. Une partie du parc est déjà opérationnelle, mais il aura fallu plus de dix ans. Jean-Michel Aphatie trouve normal que cela prenne autant de temps. "Tout est long, mais il y a un monsieur qui veut aller beaucoup plus vite, il s'appelle Emmanuel Macron... Bien sûr que c'est possible", souligne-t-il. Et d'ajouter, "aujourd'hui on s'affole, il faudrait construire tous les chantiers très vite. Je ne sais pas si c'est bien." Pour lui, "les travaux en France, c'est toujours long, il faut faire avec". Nicolas Bouzou, lui, s'est intéressé au débat sur la taxation des superprofits. À l'occasion de sa proposition de loi, le groupe LFI-Nupes a reçu le PDG de TotalEnergies. Pour l'économiste, on a assisté à une riposte du géant du pétrole. "Le dialogue était intéressant, il est légitime... J'ai trouvé les arguments de Patrick Pouyanné plus forts que ceux de Manuel Bompard", lance-t-il. Et de continuer, "c'est important de comprendre comment fonctionne une entreprise comme TotalEnergies et comment elle fonctionne en France". Et de conclure, "donc, fiscalité punitive, car on n'aime pas les superprofits, on est pleins de ressentiment, ou la prospérité et la réindustrialisation et la transition écologique... Il faut choisir". Et que se passe-t-il au Mali ? D'après Abnousse Shalmani, "c'est vraiment une catastrophe". "Aujourd'hui le Mali célèbre le 62ème anniversaire de son indépendance, alors, on n'a aucune image. Et en même temps, il y a un sommet extraordinaire de la CEDEAO qui se tient en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York, pour parler essentiellement du Mali", poursuit-elle. Pour elle, ce pays est isolé, mais il lui reste deux amis, en l'occurrence les deux qui ont fait des coups d'État, ces dernières années : la Guinée du colonel Mamadi Doumbouya et le Burkina Faso du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba. Pour, la diplomatie, c'est à peu près catastrophique. Sur le plan sécuritaire, la zone des trois frontières que surveillait Barkhane, avec la crainte de devenir le lieu de vie de l'État islamique, est en train de le devenir. "Ce qui est en train de se passer, c'est que le Mali est en train de devenir le Burkina Faso", estime l'écrivaine. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.
Que faut-il attendre du Sommet extraordinaire de la CEDEAO de ce jeudi (22 septembre 2022) consacré notamment aux 46 militaires ivoiriens toujours détenus au Mali ? Quelle option les chefs d'État ouest-africains devront-ils privilégier ? Une issue diplomatique à la crise est-elle possible ? Nous lançons le débat. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
Sur les 49 militaires ivoiriens retenus au Mali depuis la mi-juillet, trois ont été libérés samedi. Il s'agit de 3 femmes. Une « mesure humanitaire », ont affirmé les autorités maliennes. Les 46 soldats ivoiriens restants attendent leur libération. « Le 10 juillet, rappelle Jeune Afrique, ces 49 soldats ivoiriens en tenue militaire, mais non armés, avaient débarqué à Bamako (…). Ils avaient été aussitôt interpellés et interrogés sur les raisons de leur présence au Mali, n'ayant "ni ordre de mission, ni autorisation" pour y être, selon les autorités maliennes. Dès le lendemain, ils avaient été accusés d'être des "mercenaires" (…). Mais Abidjan assure que ces soldats étaient en mission pour l'ONU, dans le cadre d'opérations de soutien logistique à la Mission des Nations unies au Mali et exige leur libération. » Décrispation ? Depuis, c'est le bras-de-fer diplomatique entre les deux pays. Mais ces libérations constituent un premier pas vers une décrispation. « Arrivées samedi soir à bord d'un vol spécial, rapporte L'Infodrome à Abidjan, les trois femmes du groupe à savoir Awa Bakayoko, Adèle Blédou Kanga et Sita Bamba ont reçu un accueil chaleureux et émouvant de la part de leur famille et camarades de promotion. Des scènes de joie, des pleurs et des prières ont marqué l'arrivée des trois militaires. » « Geste humanitaire, geste de bienveillance, signe d'espoir ou de décrispation… La libération de ces trois militaires ivoiriennes est un peu de tout cela à la fois », commente pour sa part le site d'information Maliweb. « Entre Abidjan et Bamako, la médiation togolaise semble avoir fait effet. Le "sans délai" jadis proclamé par Abidjan n'est plus à l'ordre du jour. Même si les "excuses" exigées par Bamako ne sont pas encore là, la Côte d'Ivoire a finalement reconnu des "manquements" et "incompréhensions" suite au déploiement de ses soldats au Mali. Un début de mea-culpa qui a vraisemblablement permis à l'homme fort de Koulouba de mettre enfin "un peu d'eau dans son gnamakoudji". » Diplomatie souterraine D'après le site Africa Intelligence, « Alassane Ouattara et Assimi Goïta seraient parvenus à un accord le 1er septembre pour la libération de tous les militaires ivoiriens arrêtés le 10 juillet. Une décision qui doit être officialisée dans les tous prochains jours. » Une solution serait en vue, renchérit Aujourd'hui au Burkina Faso : « la liberté retrouvée pour ces trois dames est le croisement d'une diplomatie souterraine, dont le président togolais Faure Gnassingbé était à la baguette, et d'un "arrangement judiciaire". Car rien que la (récente) présence à Lomé du ministre togolais Ribert Dussey et de son homologue malien, Abdoulaye Diop, et surtout du ministre-directeur de cabinet d'Alassane Ouattara, Fidèle Sarassoro, lequel parlant de "manquements et d'incompréhensions", la présence de ces personnalités dans la capitale togolaise montre à souhait que cette libération a été très bien pilotée. Et que la Côte d'Ivoire et le Mali essayent de trouver un modus vivendi pour régler cet incident qui empoisonne leurs relations depuis presque 3 mois. (…) Sans doute qu'une solution définitive est dans les tuyaux et on espère que chacun tirera les leçons de cet évènement gravissime dans une sous-région malmenée par le terrorisme et qui n'a pas intérêt à entretenir des tensions inutiles. » Syndrome de persécution ? Comment en est-on arrivé là ? « Des dysfonctionnements et des non-dits ont vicié cet envoi en mission des Ivoiriens, pointe WakatSéra, toujours à Ouaga. Des failles aussitôt exploitées par le colonel Assimi Goïta et ses hommes. Ces derniers réservaient visiblement un chien de leur chienne à Alassane Ouattara. En effet celui-ci est accusé par le gouvernement malien de transition d'avoir constitué la ligne dure dans la prise de sanctions de la CEDEAO contre les putschistes. Finalement, relève encore WakatSéra, la diplomatie semble reprendre ses droits dans cette grosse montagne qui a failli mettre à mal le vivre-ensemble légendaire entre les voisins et "frères" du Mali et de la Côte d'Ivoire. » Toutefois, tempère L'Observateur Paalga , « c'est à se demander si, finalement, le colonel Assimi Goïta ne souffre pas du syndrome de persécution, car quand bien même ADO serait considéré par certains comme le "valet local de l'impérialisme français" en Afrique de l'Ouest, on voit mal comment il pourrait prendre le risque d'ajouter du chaos au chaos chez son voisin, au risque d'en subir, immanquablement, l'effet boomerang. Vivement donc une paix définitive des braves, s'exclame L'Observateur, pour se consacrer à l'essentiel : la lutte contre le terrorisme ainsi que le développement économique et social des populations qui ont sans doute des préoccupations plus vitales que ces bisbilles politico-militaires. »
Ausências do Presidente Umaro Sissoco Embaló geram críticas na Guiné-Bissau. Ministério Público de Moçambique está na mira das organizações por falta de resultados na investigação da corrupção. Negócios da China em África crescem a olhos vistos e deixam os europeus para trás.
Avec tout d'abord cette affaire qui empoisonne les relations entre le Mali et la Côte d'Ivoire : celle de ces 49 militaires ivoiriens arrêtés il y a 10 jours à l'aéroport de Bamako et accusés par les autorités maliennes d'être des mercenaires. Abidjan rétorque que ses hommes étaient en mission dans le cadre d'opérations de soutien logistique à la mission des Nations-Unies au Mali. Qui a tort qui a raison ? Avant-hier, la junte malienne a appelé à une médiation du Togo, en la personne de son président Faure Gnassingbé. « Les pistes vers le dénouement de cette affaire se précisent. La facilitation pour aplanir les positions pourrait venir du Togo », pointe L'Essor à Bamako. Pour le site d'information ivoirien Le Point Sur, « visiblement, le Mali veut passer à autre chose. Mais joue tactiquement pour ne pas sortir perdant sur toute la ligne. Que veut-il gagner dans la médiation togolaise avant de consentir à libérer les militaires ivoiriens ? (…) Selon certains observateurs, c'est surtout le soutien politique de la Côte d'Ivoire que le Mali veut obtenir. Notamment pour les prochaines élections. » Une dent contre la Côte d'Ivoire ? « Faure (sera-t-il) assez fort pour calmer le jeu ? », s'interroge pour sa part WakatSéra au Burkina Faso. WakatSéra qui explique l'affaire par le fait que « les putschistes maliens au pouvoir, c'est un secret de polichinelle, gardent une dent visiblement bien longue contre la Côte d'Ivoire à qui ils reprochent d'avoir mené une ligne dure dans la décision de la CEDEAO de sanctionner durement leur pays. (…) C'est à ce jeu de 'je t'aime moi non plus' entre voisins, pourtant liés par la géographie et l'histoire, mais surtout par un présent fait de commerce intense entre les deux peuples, que Faure Gnassingbé tentera de mettre fin. » La Minusma persona non grata ? En tout cas, pour Jeune Afrique, « en toile de fond de cette crise, se cache les tensions qui opposent ces derniers mois la Minusma et la junte malienne. 'Même s'il y a eu une erreur administrative, un tel couac n'aurait pas dû provoquer un tel incident diplomatique', observe un spécialiste des questions de sécurités à Bamako. » En outre, poursuit Jeune Afrique, « selon un gradé malien, le prolongement du mandat de la Minusma à l'ONU – le 30 juin dernier – n'aurait pas été apprécié par les autorités de transition et cette affaire pourrait être un moyen 'de montrer les muscles'. Même constat à Paris. Selon un haut responsable français, il ne fait pas de doute que les Maliens exploitent l'affaire pour régler leurs comptes : 'la junte détricote une à une les différentes briques qui structuraient la coopération internationale au Mali, affirme cette source française. Après la force militaire européenne Takuba et l'opération française Barkhane, ils s'attaquent maintenant à la Minusma pour continuer leur tête à tête avec Wagner à l'abri des regards extérieurs'. » Guinée : du pain sur la planche pour Boni Yayi La crise guinéenne à présent : autre tension, autre médiation… « Le médiateur Boni Yayi enfin à Conakry », s'exclame le site d'information guinéen Aminata. « L'ancien président Béninois doit désormais être un pont entre les autorités de la transition guinéenne et la CEDEAO. Boni Yayi a donc atterri hier dans le pays de Doumbouya, où il va entamer ses travaux ce mercredi avec la junte. » Objectif : « trouver un consensus autour d'un calendrier 'acceptable' de la transition entamée depuis le 5 septembre dernier, date à laquelle le président Alpha Condé a été renversé. » « Un séjour qui est loin d'être une villégiature », commente Le Pays à Ouagadougou. En effet, « la CEDEAO propose 24 mois de transition en lieu et place des 36 mois entérinés par la junte. Bien plus que du tact, il faudra de l'entregent à Boni Yayi, pour faire infléchir le colonel Mamady Doumbouya et compagnie. » Reste que « si les putschistes maliens et burkinabé ont accepté de revoir à la baisse la durée de leur transition, il n'y a pas de raison que les Guinéens n'en fassent pas autant, estime Le Pays, si tant est que le tombeur d'Alpha Condé ne soit pas venu balayer le palais Sékoutoureya pour mieux s'y installer. Si telle est son intention, Doumbouya gagnerait à se raviser le plus rapidement possible au risque de sortir de l'histoire par la petite porte, à l'instar de son prédécesseur Moussa Dadis Camara qui, tout miraculé qu'il est, a aujourd'hui maille à partir avec la Justice de son pays, rattrapé qu'il est par ses propres turpitudes. »
La campagne électorale a officiellement commencé hier. Elle va durer 21 jours jusqu'au scrutin qui se tiendra le dimanche 31 juillet. Hier Macky Sall a pris la parole à la sortie de la grande mosquée de Dakar. « Le président sénégalais a assisté à la prière de la Tabaski » et il a ensuite pris la parole.... Le site d'informations Dakaractu rapporte les propos du chef de l'Etat, qui a appelé à « continuer à vivre dans l'harmonie, la diversité et l'unité ». Selon Dakaractu, le président Macky Sall a aussi rappelé « aux acteurs politiques l'impératif de faire une campagne en toute responsabilité. " La période électorale n'est pas une période de non droit. L'État restera vigilant pour que cette période de campagne soit stable et apaisée". » Huit listes sont dans la course « 165 sièges de députés sont en jeu » écrit Le Pays. « Ce scrutin, le dernier avant la présidentielle de 2024, verra la participation de huit listes politiques dont celles des principales coalitions de l'opposition. Les Sénégalais, peuvent donc pousser un ouf de soulagement », croit savoir le journal burkinabé. Car, la non-validation, par le Conseil constitutionnel, de la liste de titulaires de la coalition d'opposition Yewwi Askan Wi, conduite par Ousmane Sonko, avait laissé craindre la non-tenue du scrutin. Après avoir battu le pavé et organisé des concerts de casseroles pour protester contre la disqualification de leur champion, l'opposition a finalement décidé de prendre part au scrutin. » De nombreux enjeux Pour Le Pays, l'objectif est clair : « Yewwi Askan Wi veut contraindre Macky Sall à une cohabitation. Pour y arriver, la coalition d'Ousmane Sonko envisage une alliance avec la coalition Wallu Sénégal constituée autour du Parti démocratique sénégalais, le PDS, de l'ancien président Abdoulaye Wade. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'opposition mettra à profit la période de la campagne pour marteler des tirades sur une éventuelle troisième candidature que l'on prête à tort ou à raison à Macky Sall. La coalition au pouvoir (...) apportera probablement la réplique qu'il faut. Et c'est là, toute la beauté du débat démocratique.» Un éventuel troisième mandat... le sujet est aussi abordé par l'Observateur Paalga, qui assure que la CEDEAO est en train de revoir ses textes pour légiférer, sur ce 3e mandat, L'Observateur Paalga qui précise que Macky Sall a répondu récemment en disant : « je répondrai à cette question après les législatives. Il sera alors temps de fixer le cap sur 2024 ». « Une esquive qui ne rassure pas ses opposants. » Au Togo, la mort de 7 enfants interroge Sept enfants ont été tués et deux autres grièvement blessés dans la nuit de samedi à dimanche dans la région des savanes en proie ces dernières semaines à des attaques armées. Acte terroriste ou bavure ? Pour le moment on ne sait vraiment pas ce qui s'est passé. Pour Wakat Séra « Les images virales sur les réseaux sociaux qui montrent des corps gisant auprès de bicyclettes ou transportés par des hommes en tenue. Au-delà de la comptabilité macabre et surtout de l'âge des victimes, c'est l'origine même de cette tuerie qui fait débat, en attendant les sources officielles. S'il est certain que des détonations ou explosions ont été entendues par des témoins non loin du théâtre odieux, il n'en demeure pas moins que le flou artistique reste entier sur les armes qui ont été utilisées. »
Indignation et colère à Ouagadougou après le retour de l'ex-président Blaise Compaoré, pourtant condamné par la justice burkinabè à la prison à vie pour son rôle dans l'assassinat de son prédécesseur Thomas Sankara. Pour la première fois depuis qu'il en avait été chassé en 2014 par une insurrection populaire alors qu'il tentait de s'accrocher au pouvoir, l'ex-président du Burkina Faso était, hier, de retour dans son pays. Résultat ? Ces réactions en rafale publiées par L'Observateur Paalga. Ici, c'est cet économiste qui estime que ce « retour frauduleux » de Blaise Compaoré constitue « le scénario du pire ! » mais aussi « le sacre de l'impunité », la justice étant « bafouée », et qui se demande « comment gagner la lutte contre le terrorisme dans ces conditions ». Là, c'est ce collectif d'avocats des parties civiles dans « l'affaire Ministère public contre Compaoré Blaise dit Jubal et autres » qui rappelle la décision rendue le 6 avril dernier condamnant l'ex-président burkinabè à la « peine d'emprisonnement à vie » et qui entend « que la force reste à la loi ». « Hier jeudi 7 juillet 2022, le Burkina Faso a de nouveau présenté deux visages diamétralement opposés sur la manière d'aller à une réconciliation véritable, résume le journal Aujourd'hui le Burkina Faso, en proie à l'une des crises les plus graves de son histoire, éprouve un immense besoin de se réconcilier avec son passé ». Réprobation également du quotidien Le Pays. Lequel déplore « un retour qui divise plus qu'il n'unit (…) Car, s'il est vrai qu'il y en a qui s'en réjouissent, force est de reconnaître qu'il y en aussi, et Dieu seul sait s'ils sont nombreux, qui récriminent, estimant que les autorités de la transition font là montre d'un véritable mépris pour la Justice », estime Le Pays. Selon ce journal ouagalais, « si, en faisant venir Blaise Compaoré au pays, l'objectif de Paul-Henri Sandaogo Damiba était de ressouder les Burkinabè entre eux, eh bien on peut dire que c'est raté ». Plus sobrement dans les commentaires, reportage-photo à l'appui, le journal en ligne Le Faso.net raconte le « bouillant après-midi à l'aéroport international de Ouagadougou », pour un « accueil triomphal (de Blaise Compaoré) sans voir l'acteur ». Bédié-Gbagbo-Ouattara, le grand conseil En Côte d'Ivoire, la pression monte avant la rencontre Bédié Gbagbo, Ouattara, le 14 juillet prochain. « Rencontre de la dernière chance ? », se demandent en chœur le journal soroïste Générations Nouvelles et le quotidien pédéciste Le Bélier Intrépide… Avec ce sommet à trois, « Ouattara écoute (enfin !) le Président Bédié », se réjouit ce quotidien également proche du PDCI-RDA qu'est Dernière Heure Monde. « Que l'intérêt de la Nation prime ! », enjoint son confrère Le Nouveau Réveil. Quant au journal Le Matin, il entend expliquer à ses lecteurs « ce qui va changer après le 14 juillet »… Mali, la cause du peuple En Côte d'Ivoire, encore, le PPA-CI, le parti de l'ex-président Laurent Gbagbo, se félicite de la levée des sanctions de la Cedeao contre le Mali. Satisfecit lancé à l'occasion d'un nouveau rendez-vous avec la presse ivoirienne de La Tribune du PPA-CI, animé par le porte-parole du parti, Justin Koné Katinan, qui a également droit, ce matin, à la Une des quotidiens Soir Info, L'Inter, Le Temps, L'Héritage, Le Nouveau Réveil, ou encore Le Pan Africain et Le Quotidien d'Abidjan. A La Tribune du PPA-CI, donc, l'ex-ministre du Budget de Laurent Gbagbo a notamment salué « le courage, la résilience et le patriotisme du peuple Malien qui doit inspirer toute l'Afrique » et a réaffirmé « son soutien au peuple malien », rapporte le quotidien Le Temps. Justin Koné Katinan a également invité la Cedeao à « arrêter la manipulation, à des fins politiques, des instruments économiques et financiers, notamment la Bceao, contre les intérêts des peuples ». Selon le porte-parole du PPA-CI, le Peuple malien « a démontré à suffisance qu'aucune force ne peut arrêter la volonté d'autodétermination d'un peuple », énonce Le Temps.
Le Représentant spécial des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel, Mahamat Saleh Annadif, est à New York cette semaine pour présenter au Conseil de sécurité le dernier rapport du Secrétaire général sur la situation dans cette région. ONU Info l'a rencontré avant son exposé devant le Conseil. Dans cet entretien, il revient notamment sur les coups d'Etat au Mali, au Burkina Faso et en Guinée. Il se félicite des solutions qui viennent d'être trouvées aux crises qui opposent la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) au Mali et au Burkina Faso, avec des accords sur la durée des transitions et la levée des sanctions. Il revient également sur les défis liés aux élections et à la démocratie dans la région et sur la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel. Entretien réalisé par Jérôme Bernard
Guiné-Bissau assume presidência rotativa da CEDEAO, mas analista duvida que o país consiga ajudar na resolução das crises na organização. Milhares de famílias debatem-se com crise alimentar na província moçambicana de Inhambane. CEDEAO levanta sanções comerciais e financeiras contra o Mali.
Les transitions au Mali, en Guinée et au Burkina Faso seront examinées lors du Sommet de la CEDEAO qui se tient ce dimanche à Accra. Les dirigeants ouest-africains décideront-ils d'assouplir ou de durcir les sanctions contre ces trois pays dirigés par des militaires ? Un compromis sera-t-il trouvé avec les juntes au pouvoir ? Qu'attendez-vous de ce Sommet ? Vos réactions nous intéressent * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
Emissão Vespertina Fim de Semana - Voz da América. Subscreva o serviço de Podcast da Voz da América
As domingos, pode ouvir a abordagem de um tema social ou cultural em destaque na vida de Angola, o programa A Sua Saúde com a Dra. Graça, a rubrica "Fala África" e as notícias do dia Horário: Sáb-Dom Hora UTC: 1700 Duração: 60 min
Le communiqué établi par les autorités maliennes est largement repris ce matin par les médias du pays, notamment par Maliweb : « les paisibles citoyens des villages de Dialassagou, Dianweli et Dessagou et environs, dans le cercle de Bankass, ont fait l'objet d'attaques terroristes lâches et barbares dans la nuit de samedi à dimanche dernier. » Le dernier bilan fait état de 132 civils froidement tués Le communiqué annonce que plusieurs auteurs de « ces crimes ignobles » ont été formellement identifiés. À savoir : « les combattants de la Katiba Macina d'Amadou Kouffa. » Maliweb qui précise que « les images largement partagées sur les réseaux sociaux montrent des boutiques, des habitations, des engins à deux roues et des véhicules complètement calcinés. Le gouvernement a dépêché hier lundi plusieurs ministres sur les lieux des attaques pour témoigner la solidarité de la Nation aux victimes. » Dynamique sous-régionale ? « Terrorisme à Bankass : l'horreur ! », lance pour sa part le journal en ligne malien Malikilé. Malikilé qui dédouane l'armée malienne… « La montée incontestable en puissance de nos forces armées ne pourrait, à ce stade, empêcher la commission de tels crimes, affirme Malikilé, qui, au demeurant, attestent la faiblesse des terroristes qui ne peuvent ni affronter les forces de défense et de sécurité ni occuper un quelconque camp ou village. Les seuls moyens de destruction qui leur restent demeurent les attaques lâches perpétrées contre de paisibles civils ou la pose d'engins explosifs improvisés. Faut-il dans un tel contexte envisager la moindre négociation avec des individus capables de tels horreurs ? De personnages sans foi ni loi ? Sans écarter cette hypothèse, répond Malikilé, il faudrait avant tout continuer à les affaiblir dans chacun des pays où ces groupes armés terroristes opèrent et ce, dans une dynamique sous-régionale. Cette dynamique est-elle possible avec les sanctions de la CEDEAO contre des pays comme le Mali et le Burkina Faso ? À nos chefs d'État d'y réfléchir. » Plus d'excuses… Dans la presse de la sous-région, c'est la consternation : « après Seytenga au Burkina, le Mali frappé durement », titre le quotidien Aujourd'hui à Ouagadougou. « Voilà de nouveau le Burkina Faso et le Mali endeuillés, soupire le journal. Ces deux pays, dirigés par des hommes en treillis, sont tenus par l'obligation de résultats dans la lutte contre le terrorisme. Après avoir mis en avant l'incapacité des "pouvoirs précédents" à faire face à la menace terroriste, les militaires au pouvoir n'ont plus d'excuses, estime Aujourd'hui. Plus que jamais, ils sont dos au mur et doivent aller au charbon pour redonner de la quiétude aux populations qui n'exigent rien d'autre. » Et Wagner ? « Qui pour sauver le Mali ? », lance pour sa part Le Pays, toujours au Burkina Faso. « Car, ce carnage est la preuve que la montée en puissance des FAMa et leurs alliés russes ressemble plus à une opération de com. En tout cas, c'est un véritable pied de nez qui leur est ainsi fait à travers cette boucherie. On a comme l'impression que les terroristes sont dans une logique d'occuper au plus vite le vide laissé par la force française Barkhane. (…) Autant dire que l'armée malienne se doit de mettre un point d'honneur dans la sécurisation du nord et du centre du pays. » WakatSéra hausse encore le ton : « où étaient donc les Russes de Wagner ? (…) Ainsi donc, les tueries de masse ont toujours cours au Mali, malgré la présence des éléments de la société de sécurité privée russe qui sont portés aux nues par la junte militaire au pouvoir au Mali, après leur divorce avec les forces française Barkhane et européennes Takuba, qui elles ont été vouées aux gémonies, et déclarées non grata sur les berges du Djoliba. » Les excuses de la Belgique à la RDC À la Une également, les excuses de la Belgique en direction de la RDC… À l'occasion de la remise de la dent de Lumumba à la RDC hier, note le site Afrikarabia, « Le Premier ministre belge a présenté des "excuses" au peuple congolais, un mot que le roi Philippe n'avait pas prononcé lors de sa récente visite à Kinshasa, préférant le terme de "regrets". En ce sens, la cérémonie de restitution de Bruxelles aura enfin permis aux Congolais d'entendre ce mot qu'ils auraient tant souhaité voir prononcer par le roi Philippe, pointe Afrikarabia. Un mot sans doute trop difficile à dire par le roi des Belges en terre congolaise.» « Entre satisfaction, excuses et émotion », note pour sa part le site congolais Cas-Info. La dent de Lumumba, qui a été placée dans un cercueil, quittera le sol Belge ce soir pour la capitale de la RDC, Kinshasa.
Guiné-Bissau: Sociedade civil volta a criticar a presença dos militares estrangeiros no país. Sissoco: "MADEM não está acima do Estado da Guiné-Bissau". Eleições em Angola: Oposição propõe pacto de estabilidade governativa. Saiba como é que a África poderia lidar com a crise alimentar mundial.
En signant un décret formalisant la durée de la transition au Mali, le colonel Assimi Goïta persiste dans sa volonté ne pas rendre le pouvoir aux civils avant 2 ans. Que vous inspire cette décision ? Quelle sera la réaction de la CEDEAO qui veut une transition de 16 mois maximum ? Nous lançons le débat. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
UNITA apresenta providência cautelar contra Indra em Angola. Em Moçambique, ex-trabalhadores da Vale em greve. Saída do Mali do G5 Sahel agrava o seu isolamento diplomático.
Tropas da CEDEAO chegam a Bissau na quarta-feira, após o Presidente dissolver o Parlamento. Em Angola, pergunta-se por onde anda o "Governo Sombra" da UNITA. Turquia ameaça não apoiar a adesão da Finlândia e Suécia à NATO.
Militares no poder no Mali, Burkina Faso e Guiné-Conacri não cumprem decisões da CEDEAO. Deslocados de Cabo Delgado começam a receber bilhetes de identidade. Cidadãos pedem criação de mais espaços de lazer na província angolana de Moxico. Real Madrid e Liverpool vão disputar a Final da Liga dos Campeões.