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DW em Português para África | Deutsche Welle
27 de Agosto de 2025 - Jornal da Manhã

DW em Português para África | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Aug 27, 2025 20:00


Crise humanitária em Cabo Delgado continua a marcar a vida de centenas de milhares de deslocados. Em Maputo, escritores lançam hoje uma obra a propósito dos 50 anos das independências nos PALOP. Analisamos se a CEDEAO vai cumprir a sua meta de lançar uma moeda em 2027 e Trump ameaça Rússia com guerra económica caso não haja acordo de paz.

Invité Afrique
Mali: cinq ans après le putsch, «on est arrivé à un point de non-retour» dans la limitation des libertés fondamentales

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Aug 19, 2025 10:59


Il y a cinq ans au Mali, les militaires renversaient le président Ibrahim Boubacar Keïta. Ils mènent ensuite un second coup d'État pour renverser le président de transition Bah N'Daw qu'ils avaient installé au pouvoir, tout en occupant les postes clés. La lutte contre le jihadisme, la dissolution des partis politiques, le souverainisme comme moteur politique. Cinq après, quel est le bilan ? Oumar Berté est chercheur associé à l'Université de Rouen en politique et droit public. RFI :  La semaine dernière, la junte malienne a annoncé l'arrestation de plusieurs militaires au sein de l'armée, au moins 55 d'après les sources de RFI. Tous sont accusés d'avoir voulu « déstabiliser les institutions de la République ». Comment appréciez-vous ces événements alors que les militaires viennent de marquer leur cinquième année au pouvoir ? Oumar Berté : C'est la première fois que les autorités militaires au pouvoir au Mali enregistrent ce que l'on pourrait appeler un véritable coup d'État au sein de l'armée malienne. Ces arrestations interviennent dans un contexte assez particulier pour l'armée car elle enregistre en ce moment d'énormes attaques de groupes armés rebelles, mais aussi terroristes. On peut s'interroger si cette situation qui arrive dans ce contexte ne pourrait pas avoir une implication sur l'armée malienne, comme une désorganisation de la chaîne de commandement, voire un règlement de comptes au sein de l'armée, comme cela s'est passé en 2013. Parmi les suspects interpellés, il y a un citoyen français, un certain Yann Vézilier, que Bamako accuse d'être un espion, mais surtout d'être celui qui, selon le communiqué de la junte, « a mobilisé les généraux Abass Dembélé et Nema Sagara ». Paris, de son côté, dément ces accusations et le présente comme un simple membre de son ambassade au Mali. Là encore, que dire de ce nouveau bras de fer entre les deux pays ? Toutes les fois où il y a une situation concernant les autorités au pouvoir qui serait susceptible de les mettre en difficulté, elles cherchent toujours à y impliquer la France. Et à chaque fois, ça fait mouche, considérant que la France serait toujours derrière tout ce qui arrive au Mali pour déstabiliser les autorités au pouvoir. C'est un classique, en réalité.  À lire aussiMali : cinq ans après le putsch, le pays reste plongé dans l'incertitude Le principal argument des militaires pour justifier le putsch de 2020 était la lutte contre la menace jihadiste et les groupes armés, ainsi que la reconquête de l'ensemble du territoire malien. Aujourd'hui, quel bilan faites-vous de cette lutte et de cette reconquête ? Des efforts remarquables ont été faits, notamment dans la formation des militaires. Mais la situation sécuritaire du pays est particulièrement préoccupante aujourd'hui. Du nord au sud, le centre, l'ouest, toutes les parties du pays enregistrent des attaques des groupes armés. Au cœur même de Bamako, une attaque coordonnée d'une grande envergure a même détruit et mis hors d'usage l'avion présidentiel.  L'armée française, arrivée en 2013 au Mali, a été expulsée du pays au profit du groupe de mercenaires russe Wagner. Son principal fait d'armes, aux côtés des Forces maliennes, c'est sa victoire dans la ville de Kidal, reprise aux rebelles il y a bientôt deux ans. Mais suite à cela, les partenaires russes ont essuyé de nombreuses défaites jusqu'à annoncer leur départ en juin dernier. Que peut apporter de nouveau son remplaçant, toujours russe, Africa Corps ? Wagner n'a pas atteint les objectifs qui lui étaient assignés. Il y a aussi des questions financières à ne pas exclure. La Russie veut prendre directement le contrôle de cette question, d'autant plus qu'au-delà de la question des finances que l'État malien verse pour ce groupe mercenaire, il y a l'accaparement des sites miniers que Wagner engrangeait au profit de la société. Il va sans dire que c'est l'État russe qui va maintenant s'en approprier. Sur le plan de la conservation des acquis démocratiques, il y a objectivement un net recul. Les partis politiques sont dissous, les médias sont régulièrement sanctionnés. Selon vous, à quel moment situez-vous la bascule de la junte, si on peut le dire ainsi ? En réalité, le gouvernement de transition du Mali a basculé en 2021 lorsque Assimi Goïta a repris la tête du pays. On est arrivé aujourd'hui à un point de non-retour, c'est-à-dire que les autorités de transition sont complètement décomplexées dans la limitation des libertés fondamentales. Le Mali, avec ses deux voisins, le Burkina Faso et le Niger, ont décidé de quitter la CEDEAO pour former l'Alliance des États du Sahel (AES). Quels sont les bénéfices de cette alliance pour le Mali ? À l'exception de quelques rencontres, il n'y a en réalité aucune action concrète que l'Alliance des États du Sahel a pu mettre en place. Aujourd'hui, l'AES ne dispose d'aucun fonds pour financer quoi que ce soit. Au-delà de la solidarité entre les trois pays et de la facilitation de la coopération militaire dans la lutte contre le terrorisme, qui peine d'ailleurs à trouver les résultats escomptés, en réalité l'alliance des États du Sahel n'a pas vraiment mis en place d'actions concrètes. À lire aussiMali : cinq ans après le putsch, le pays reste plongé dans l'incertitude

DW em Português para África | Deutsche Welle
15 de Agosto de 2025 - Jornal da Manhã

DW em Português para África | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Aug 15, 2025 20:00


Donald Trump e Vladimir Putin encontram-se cara a cara no Alasca para debater a guerra e paz na Ucrânia. Angola "chumbou" no relatório de Práticas de Direitos Humanos de 2024 do Departamento de Estado dos EUA. Diretor do "Friends of Angola" enumera os motivos. Na África do Sul, arranca hoje o diálogo nacional convocado pelo Presidente Ramaphosa para debater os desafios que se vivem no país.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Un an après : l'AES a-t-elle tenu ses promesses ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 31, 2025 20:00


Après la fin du sursis pour le retour des pays de l'AES dans la CEDEAO. Quel bilan pour l'Alliance des États du Sahel ? Est-elle parvenue à améliorer votre quotidien ? Constatez-vous des progrès, des reculs ou une stagnation ? On attend vos réactions.

Convidado
Antiga MNE guineense integra equipa de conselheiros africanos do executivo de Madrid

Convidado

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 14:23


A antiga ministra guineense dos Negócios Estrangeiros Suzi Barbosa participou na semana passada, em Madrid, no lançamento do Conselho Consultivo Espanha-África, dirigido pelo chefe da diplomacia espanhola, José Manuel Albares. Em entrevista à RFI, a antiga governante revelou que acaba de ser nomeada para integrar este órgão a ser composto por 50 conselheiros africanos para ajudar Madrid na sua estratégia de cooperação com o continente. Ao referir ter sido convidada em 2024 para se juntar a esta equipa que reúne personalidades africanas, designadamente antigos presidentes, vice-presidentes e chefes da diplomacia, a antiga titular do pelouro dos negócios estrangeiros da Guiné-Bissau explica que a criação do Conselho Consultivo Espanha-África insere-se no reforço da cooperação deste país europeu com o continente no horizonte 2028. A residir actualmente em Portugal, a antiga governante respondeu por telefone ao nosso correspondente em Bissau, Mussa Baldé. RFI: Como é que surgiu a possibilidade para ser nomeada conselheira do governo espanhol para África? Como é que ocorreu este processo todo? Suzi Barbosa: Na verdade, a Espanha não foi nunca um país com muita presença em África. Isto tem sido uma estratégia que nos últimos anos aumentou. Começou sobretudo em 2006, quando se faz a primeira estratégia para a África não tão ambiciosa e, sobretudo, que era uma estratégia que era exclusiva para África subsariana, não incluía o Norte de África. A diferença é que esta estratégia cobre todo o continente africano, embora priorize, sem dúvida, a costa ocidental africana pela proximidade e pelo facto de ser o primeiro vizinho em África que a Espanha tem. Nós não podemos esquecer que Espanha tem territórios no continente africano. Estou a falar nomeadamente de Ceuta e Melilha, que estão no norte da África e pertencem ao Reino de Espanha e ainda do arquipélago das Canárias, onde eu tive a oportunidade de viver durante dez anos e conheço muito bem e que se situa mais ou menos a frente de Marrocos, mas que são também território do Reino de Espanha. Então Espanha tem toda esta proximidade geográfica com a África, tem alguma proximidade histórica e também tem um interesse comercial muito grande. Isto porque nós não podemos esquecer que, dada esta proximidade, Espanha vê em África uma grande oportunidade, porque África tem neste momento aquela que é a população mais jovem do mundo e é uma população muito grande. É uma população de quase 1,5 bilhões de habitantes, mas que é uma população que, segundo as Nações Unidas, tem previsão de crescer até 2050 para o dobro. Ou seja, nós temos perspectivas de ter uma população em 2050 em África de 2,5 bilhões de habitantes, o que significa que África não só terá a maior população jovem do mundo, mas terá também aquela que será a maior população de classe média do mundo. Ou seja, representam um poder de compra considerável. Então, a Espanha vê assim uma grande oportunidade e acha que desde agora deve começar a preparar o terreno no sentido de estreitar mais as relações com os países africanos, de aumentar a sua presença em África e intensificar essas relações de cooperação. Eu acho que é uma estratégia brilhante. Eu acho que Espanha tem uma oportunidade muito importante neste momento, tendo em conta alguma reviravolta a nível geoestratégico e geopolítico, sobretudo na costa ocidental africana, que nós acompanhamos mais de perto. Tendo em conta também o facto de os Estados Unidos, um grande doador que agora cancelou a USAID e vai redefinir a sua política de cooperação com África. E também tem o facto de em alguns países da costa ocidental africana ver-se um recuo da presença francesa, que foi sempre uma presença dominante nesse espaço e que há assim uma redução da cooperação. A Espanha vê sobretudo esse vazio como uma oportunidade de entrar e, ao mesmo tempo, aproveita o facto de haver uma intenção da União Europeia em aumentar a cooperação com África, dada também a proximidade e dada esta mudança, talvez da política dos Estados Unidos através daquele programa chamado 'Global Gateway'. O Global Gateway é um programa de cooperação da União Europeia que inclui a África e outros continentes, neste caso outros países do mundo, mas que tem um 'budget' muito elevado. Nós estamos a falar num 'budget' de aproximadamente 300 mil milhões de Euros, que é um valor muito alto que muitas das vezes não é aproveitado por desconhecimento. Então a Espanha, precisamente, pretende fazer esta ponte porque incrivelmente, a ideia que se tem em África da cooperação com a União Europeia é que é uma cooperação muito rígida, muito burocrática e de difícil acesso. Então, o objectivo de Espanha é usar não só o que é o orçamento espanhol para fazer esta operação, mas também ser talvez o elo de ligação entre a União Europeia e estes países africanos. E conta com uma grande vantagem: pelo facto de não ter sido um grande país colonizador, a Espanha tem uma imagem muito positiva em África, então tem conseguido realmente melhorar bastante as relações com os países africanos, precisamente porque não tem esta sombra de país colonizador, com a excepção da Guiné Equatorial, a Espanha não teve nenhum outro país que tenha colonizado no nosso continente. RFI: Já tem ideia do que é que poderão ser os seus primeiros aconselhamentos ao governo espanhol em relação a África? Quais são as temáticas em que se vai dedicar? A Espanha é um país muito presente em África, que está ainda a reforçar cada vez mais a sua presença em África. Quais são as temáticas em que se vai dedicar em termos de aconselhamento ao governo espanhol? Suzi Barbosa: O meu trabalho, especificamente, para além de integrar este gabinete restricto a este conselho restricto de 'experts' de elite, eu vou trabalhar directamente com o Ministério das Relações Exteriores da Espanha, nomeadamente directamente com a Direção África. E também faremos reuniões anualmente com o comité todo e serão reuniões que não serão só feitas em Espanha, serão também feitas em outros países africanos. Iremos fazer reuniões permanentemente, vamos reunir-nos tanto on-line como presencialmente, e eu farei uma presença mais permanente em Espanha, nomeadamente no Ministério das Relações Exteriores, onde poderei continuar a desenvolver o trabalho. A razão de não viver em Espanha neste momento tem a ver com o facto de eu estar a fazer um doutoramento em Portugal, um doutoramento precisamente em Estudos Africanos, e não me convém neste momento estar permanentemente em Espanha. Mas irei com muita frequência desenvolver o meu trabalho e posso dizer que -sim- já conto com uma assessora que reside em Espanha para me acompanhar nos meus trabalhos. Eu tenho que dizer que eu não sou apologista de maneira nenhuma desta política de relações de cooperação país-continente. Eu não sou apologista das cimeiras que se fazem Rússia-África, China-África. Eu acho que de certa forma, é desrespeitoso nós termos, enquanto continente, que responder a um país apesar do poderio económico e financeiro desses países. Correcto -sim- é que se façam as relações através das instituições, neste caso a União Europeia, a União Africana. E quando é feito de país a país, que se faça de maneira bilateral entre país e país. O que eu gosto precisamente nesta estratégia de Espanha é que, apesar de ser a Espanha a fazer a cooperação com África, eles fazem um plano de cooperação específico para cada país. Ou seja, é um plano de estratégia de cooperação 'Tailor made', feito à medida da realidade de cada país. Ou seja, tendo em conta a realidade desse país, tendo em conta as vantagens desse país e tendo em conta as prioridades desse país, é feito então um modelo de cooperação. Daí a necessidade de ter 'experts' de cada área geográfica da África e também trabalhar muito com os blocos económicos regionais africanos. De imediato, a grande parceira com quem vai trabalhar Espanha vai ser a CEDEAO. Vai trabalhar não só a nível de instituição, mas também com os países que compõem a CEDEAO. Mas aí está, não vai trabalhar só com Espanha-CEDEAO ou país-instituição, mas vai representar a União Europeia junto destas instituições e vai canalizar os fundos da União Europeia para os nossos países africanos. Posso dizer que todo este conselho será presidido pelo Ministro das Relações Exteriores, coadjuvado pelo Secretário de Estado das Relações Exteriores e Relações Globais, que é um excelente técnico e um excelente profissional. Conhece muito bem a área da cooperação e com quem tive o prazer de trabalhar ultimamente e fiquei bastante satisfeita com o conhecimento geral que tem da África. Já visitou acima de 35 países de África, conhece muito bem as realidades e penso que são pessoas que realmente estão muito motivadas a trabalhar e que estão motivadas que neste período, pelo menos de 2025 a 2028 se consiga este reforço e intensificação das relações de cooperação entre Espanha e África. RFI: E no caso da Guiné-Bissau, tem assim alguma ideia do que é que vai ser o seu aconselhamento sobre a política espanhola em relação a Guiné-Bissau? Algum dossiê especial? Meio Ambiente, pesca, a mulher, a saúde, educação, a imigração ilegal que é um problema muito caro ao governo espanhol? Quais são as suas prioridades em relação ao aconselhamento ao governo espanhol sobre a Guiné-Bissau como guineense? Suzi Barbosa: Tenho todo o interesse de tentar que a Guiné tenha o maior benefício possível. Eu tenho que ser muito justa e coerente e, sobretudo, ser imparcial no meu trabalho. Mas no que puder, enquanto guineense, eu vou tentar -sim- beneficiar a Guiné-Bissau. E eu, como sempre, defendo que a principal forma de ajudar a Guiné-Bissau, o principal sector em que se tem de apostar é na educação e na formação. E quando digo formação, digo formação sobretudo técnico-profissional, porque acredito que a Guiné-Bissau precisa de ter uma camada técnica ou profissional bem preparada, de forma a dar resposta às necessidades que nós temos. Não tem que ser necessariamente uma população licenciada apenas. Então, nesse sentido, estarei muito dependente de todas as oportunidades de educação. Até porque um dos grandes desafios do nosso continente, com este crescimento demográfico tão grande, torna-se um desafio também educar toda esta população. Como criar postos de trabalho também é outra grande preocupação. Penso que possa haver benefícios para a Guiné-Bissau nesse sentido de criar microempresas, apoiar a criação de empresas locais de transformação, agroindústria, agro-business, neste caso, projectos ligados ao ambiente que a Guiné-Bissau tem um potencial muito grande, projectos ligados ao turismo de forma a criar postos de trabalho que permitam empregar a nossa população e evitar que elas tendam a fazer esta imigração ilegal que já está a ser tão característica e que cada vez vem mais ao Sul. Portanto, se me perguntar da Guiné-Bissau, eu acho que os dois grandes sectores que eu apoiaria seriam estes, educação-formação e depois a criação de postos de trabalho nos diferentes sectores em que a Guiné-Bissau tem esta potencialidade. Sem dúvida, o turismo, o ambiente, o agro-business são áreas que eu tentarei apoiar muito na cooperação com a Espanha. Relativamente à imigração ilegal, permita-me dizer que a Espanha até tem uma política bastante diferente da tendência actual europeia, apesar de já começar a haver alguns focos de revolta contra a imigração em Espanha. Neste momento é um país que tem um grande número de imigrantes marroquinos. Temos quase 800.000 marroquinos a residirem em Espanha. Ou seja, é uma cifra muito grande e Espanha tem sido um país com muita imigração da América Latina. Ou seja, tem esta cultura de ter imigrantes, mas também porque talvez a sociedade espanhola, mais do que as outras, tenha percebido a necessidade desta mão-de-obra estrangeira. E claro está que esta é uma situação que quem não percebeu ainda vai acabar por perceber, porque daqui a 20 ou 30 anos não haverá mão-de-obra suficiente na Europa, como já não há. Mas será drástica essa ausência daqui a 20 ou 30 anos. O que vai acontecer, ao contrário do que se passa agora, é que os países europeus passarão a correr atrás dos imigrantes para que venham aos seus países, porque senão as indústrias vão parar. Vai fazer falta muita mão-de-obra. Ou seja, vão começar a fechar. Então haverá uma procura muito grande desta mão-de-obra migrante nos países europeus. Isto é uma situação que hoje pode parecer problemática a questão da imigração ilegal, mas cabe aos países europeus criar as condições para ter uma migração legal e organizada na Europa. Porque há realmente essa necessidade dessa mão-de-obra imigrante? Porque cada vez mais a população europeia envelhece. A média da população europeia actual é de 42 anos, enquanto que a média da população africana é de 19 anos. Há uma disparidade muito grande e a tendência é para aumentar. Então, o mais provável é que dentro desse horizonte de 20 a 30 anos, não haja mão-de-obra suficiente para aguentar a sociedade europeia. E, sem dúvida, para os governantes, a grande preocupação será onde ir buscar esta mão-de-obra e onde melhor do que em África? Pela proximidade, talvez pelos laços culturais, laços históricos, mas muito mais do que ir buscar, por exemplo, ao Sudoeste asiático. Então, nesse sentido, o governo espanhol também tem noção desta necessidade e começa desde já a criar condições nesse sentido. Eu sei que actualmente já existe um acordo de cooperação muito bom, de migração transitória ou sazonal com o Senegal, que resulta muito bem e tem sido muito elogiado.

Revue de presse Afrique
À la Une : l'indignation en Guinée

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 25, 2025 4:15


Les réactions sont vives dans le pays après l'enlèvement et les sévices subis par l'avocat Mohamed Traoré. Dans la nuit de vendredi à samedi dernier, relate Jeune Afrique, « un groupe de personnes encagoulées (cinq selon la famille, au moins sept selon le barreau de Guinée) font irruption chez les Traoré, à Sonfonia, un quartier de la banlieue Est de Conakry. Giflé, ainsi que sa fille aînée qui voulait s'interposer, l'avocat est embarqué de force et conduit vers une destination inconnue (…). Au cours de sa séquestration, il est allongé au sol puis cruellement fouetté. Le chef présumé de l'opération donne l'ordre explicite de ne pas interrompre la flagellation avant d'atteindre 500 coups. Le dos de Me Traoré est couvert de plaies, signes manifestes des sévices subis. »  L'ancien bâtonnier sera ensuite retrouvé, inconscient, à 70 km de la capitale, avant de recevoir des soins dans un lieu tenu secret. Trop critique Pourquoi cet enlèvement, pourquoi ces tortures ? Mohammed Traoré avait critiqué à maintes reprises le pouvoir militaire en place. Il avait, précise Jeune Afrique, « claqué la porte du Parlement de transition, après l'expiration du délai de deux ans donné, sous l'égide de la CEDEAO, à la junte pour le retour des civils au pouvoir. Et il avait récemment critiqué publiquement la création d'une Direction générale des élections, qui va se substituer à la Commission électorale nationale indépendante dans l'organisation des prochains scrutins. » Jeune Afrique rapporte les premiers mots de l'avocat après qu'il a été retrouvé : « je vais faire une pause, dit-il, par respect pour ma famille et mes amis (…). Ceux qui veulent me faire taire diront sûrement : “Voilà, il a compris l'avertissement.” Mais je les laisse dans leurs illusions. » Condamnations en série Depuis ces derniers jours, les réactions indignées se succèdent. Dans un communiqué repris notamment par l'hebdomadaire Le Lynx, l'ordre des avocats de Guinée condamne cet enlèvement et ces tortures : « cet acte jette une ombre sur la crédibilité de l'Etat de droit en Guinée. Le Barreau exige que toute la lumière soit faite sur les auteurs, exécutants, complices et commanditaires de cette opération ignoble. » La Conférence des Barreaux de l'UEMOA condamne également fermement l'enlèvement de Me Traoré. « Quand les avocats sont attaqués, c'est la justice qui est en danger », affirme l'organisation dans un communiqué repris par le site Guinée 360. Vive réaction également de l'opposant en exil Cellou Dalein Diallo, à lire sur le site Guinée Live : « jusqu'à quand allons-nous rester silencieux pendant que cette junte écrase les libertés, viole les lois et continue de faire taire, par tous les moyens y compris par l'élimination physique et la disparition forcée toute voix dissonante ? » « Toutes les voix dissonantes sont en train d'être supprimées par la junte », renchérit Aboubacar Biro Soumah, président du Parti pour le progrès et le changement, dans un entretien à Guinée Matin. Allusion aux personnalités enlevées ces derniers mois et dont on est toujours sans nouvelles : les responsables du Front national pour la défense de la Constitution, Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah, le journaliste Habib Marouane Camara, ou encore l'ancien secrétaire général du ministère des Mines, Saadou Nimaga. La stratégie de la répression ? Interrogé par Ledjely, Alseny Sall, de l'Organisation guinéenne de défense des droits de l'homme, exprime sa préoccupation face à cette recrudescence d'enlèvements ciblés. : « ce qui est encore plus alarmant, affirme-t-il, c'est que le dénominateur commun à la quasi-totalité des victimes est leur engagement pour la démocratie et leur prise de position contre les dérives de la transition en cours. Cela laisse penser qu'il ne s'agit pas d'actes isolés, mais d'une stratégie bien orchestrée visant à faire taire les voix dissidentes, ce qui est contraire aux principes d'un État de droit. » Il y a une semaine, lors d'une visite officielle en Côte d'Ivoire, le chef de la junte guinéenne, le général Mamadi Doumbouya affirmait : « ma profonde conviction est que la stabilité politique est la pierre angulaire de tout développement durable. » Des élections législatives et présidentielles sont prévues à la fin de l'année en Guinée. Auparavant en septembre, un référendum constitutionnel doit avoir lieu. Il y a quelques jours, le pouvoir a fait voter un projet de Constitution qui pourrait entraîner la suppression de la limitation des mandats présidentiels. D'où cette question posée par Jeune Afrique : « Mamadi Doumbouya s'ouvre-t-il la voie à une présidence à vie ? »

DW em Português para África | Deutsche Welle
25 de Junho de 2025 - Jornal da Manhã

DW em Português para África | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Jun 25, 2025 20:00


Moçambique acorda esta manhã para os 50 anos de independência, vivendo num periodo de instabilidade político-social e económica. A cimeria EUA-África termina hoje em Luanda. Analista angolano afirma que disputas entre a China e os EUA em África são evidentes. Em Nampula, a FRELIMO acusa a RENAMO de ter atribuido ilegalmente licenças de espaços da edilidade.

Revue de presse Afrique
À la Une : l'indignation en Guinée

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 25, 2025 4:15


Les réactions sont vives dans le pays après l'enlèvement et les sévices subis par l'avocat Mohamed Traoré. Dans la nuit de vendredi à samedi dernier, relate Jeune Afrique, « un groupe de personnes encagoulées (cinq selon la famille, au moins sept selon le barreau de Guinée) font irruption chez les Traoré, à Sonfonia, un quartier de la banlieue Est de Conakry. Giflé, ainsi que sa fille aînée qui voulait s'interposer, l'avocat est embarqué de force et conduit vers une destination inconnue (…). Au cours de sa séquestration, il est allongé au sol puis cruellement fouetté. Le chef présumé de l'opération donne l'ordre explicite de ne pas interrompre la flagellation avant d'atteindre 500 coups. Le dos de Me Traoré est couvert de plaies, signes manifestes des sévices subis. »  L'ancien bâtonnier sera ensuite retrouvé, inconscient, à 70 km de la capitale, avant de recevoir des soins dans un lieu tenu secret. Trop critique Pourquoi cet enlèvement, pourquoi ces tortures ? Mohammed Traoré avait critiqué à maintes reprises le pouvoir militaire en place. Il avait, précise Jeune Afrique, « claqué la porte du Parlement de transition, après l'expiration du délai de deux ans donné, sous l'égide de la CEDEAO, à la junte pour le retour des civils au pouvoir. Et il avait récemment critiqué publiquement la création d'une Direction générale des élections, qui va se substituer à la Commission électorale nationale indépendante dans l'organisation des prochains scrutins. » Jeune Afrique rapporte les premiers mots de l'avocat après qu'il a été retrouvé : « je vais faire une pause, dit-il, par respect pour ma famille et mes amis (…). Ceux qui veulent me faire taire diront sûrement : “Voilà, il a compris l'avertissement.” Mais je les laisse dans leurs illusions. » Condamnations en série Depuis ces derniers jours, les réactions indignées se succèdent. Dans un communiqué repris notamment par l'hebdomadaire Le Lynx, l'ordre des avocats de Guinée condamne cet enlèvement et ces tortures : « cet acte jette une ombre sur la crédibilité de l'Etat de droit en Guinée. Le Barreau exige que toute la lumière soit faite sur les auteurs, exécutants, complices et commanditaires de cette opération ignoble. » La Conférence des Barreaux de l'UEMOA condamne également fermement l'enlèvement de Me Traoré. « Quand les avocats sont attaqués, c'est la justice qui est en danger », affirme l'organisation dans un communiqué repris par le site Guinée 360. Vive réaction également de l'opposant en exil Cellou Dalein Diallo, à lire sur le site Guinée Live : « jusqu'à quand allons-nous rester silencieux pendant que cette junte écrase les libertés, viole les lois et continue de faire taire, par tous les moyens y compris par l'élimination physique et la disparition forcée toute voix dissonante ? » « Toutes les voix dissonantes sont en train d'être supprimées par la junte », renchérit Aboubacar Biro Soumah, président du Parti pour le progrès et le changement, dans un entretien à Guinée Matin. Allusion aux personnalités enlevées ces derniers mois et dont on est toujours sans nouvelles : les responsables du Front national pour la défense de la Constitution, Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah, le journaliste Habib Marouane Camara, ou encore l'ancien secrétaire général du ministère des Mines, Saadou Nimaga. La stratégie de la répression ? Interrogé par Ledjely, Alseny Sall, de l'Organisation guinéenne de défense des droits de l'homme, exprime sa préoccupation face à cette recrudescence d'enlèvements ciblés. : « ce qui est encore plus alarmant, affirme-t-il, c'est que le dénominateur commun à la quasi-totalité des victimes est leur engagement pour la démocratie et leur prise de position contre les dérives de la transition en cours. Cela laisse penser qu'il ne s'agit pas d'actes isolés, mais d'une stratégie bien orchestrée visant à faire taire les voix dissidentes, ce qui est contraire aux principes d'un État de droit. » Il y a une semaine, lors d'une visite officielle en Côte d'Ivoire, le chef de la junte guinéenne, le général Mamadi Doumbouya affirmait : « ma profonde conviction est que la stabilité politique est la pierre angulaire de tout développement durable. » Des élections législatives et présidentielles sont prévues à la fin de l'année en Guinée. Auparavant en septembre, un référendum constitutionnel doit avoir lieu. Il y a quelques jours, le pouvoir a fait voter un projet de Constitution qui pourrait entraîner la suppression de la limitation des mandats présidentiels. D'où cette question posée par Jeune Afrique : « Mamadi Doumbouya s'ouvre-t-il la voie à une présidence à vie ? »

DW em Português para África | Deutsche Welle
10 de Junho de 2025 – Jornal da Noite

DW em Português para África | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 20:00


Sociedade civil diz que não são os mais competentes que vão integrar a Comissão Técnica para o Diálogo em Moçambique. Três meses após a sua missão deixar Bissau, a CEDEAO ainda não se pronunciou sobre as conclusões dos contactos com os atores políticos na Guiné-Bissau. Desde o início da guerra na Ucrânia o número de operações dos serviços secretos russos na Europa têm vindo aumentar.

Appels sur l'actualité
[2] CEDEAO : 50 ans, l'heure est au bilan

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later May 28, 2025 20:00


La CEDEAO célèbre ses 50 ans. Un anniversaire sur fond de crise depuis que trois de ses pays membres ont claqué la porte de l'organisation. Créée pour promouvoir l'intégration économique, sociale et politique en Afrique de l'Ouest, la CEDEAO est-elle encore crédible ? Quels sont les réussites et les échecs ? Quelles réformes vous semblent nécessaires ? Émission enregistrée à Abidjan. Invités :- Adama Ouattara Katiénéffooua, directeur général des politiques d'intégration au ministère des Affaires étrangères de Côte d'Ivoire- Abdourahmane Barry, docteur en Sociologie politique, consultant et analyste politique- Oswald Padonou, enseignant-chercheur en Sciences politiques, spécialiste des questions de sécurité.  

Appels sur l'actualité
[1] CEDEAO : 50 ans, l'heure est au bilan

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later May 28, 2025 19:30


La CEDEAO célèbre ses 50 ans. Un anniversaire sur fond de crise depuis que trois de ses pays membres ont claqué la porte de l'organisation. Créée pour promouvoir l'intégration économique, sociale et politique en Afrique de l'Ouest, la CEDEAO est-elle encore crédible ? Quels sont les réussites et les échecs ? Quelles réformes vous semblent nécessaires ? Émission enregistrée à Abidjan. Invités :Adama Ouattara Katiénéffooua, directeur général des politiques d'intégration au ministère des Affaires étrangères de Côte d'IvoireAbdourahmane Barry, docteur en Sociologie politique, consultant et analyste politiqueOswald Padonou, enseignant-chercheur en Sciences politiques, spécialiste des questions de sécurité.  

Convidado
CEDEAO: meio século de existência ensombrado pela saída recente de Níger, Burkina Faso e Mali

Convidado

Play Episode Listen Later May 28, 2025 9:23


A Comunidade económica dos Estados da Africa ocidental, CEDEAO, foi criada há precisamente meio século em Lagos, na Nigéria.Belarmino Silva, embaixador cabo-verdiano junto da CEDEAO, participa em Lagos nas celebrações e conta-nos como estão a decorrer os festejos. Já o antropólogo guineense Mamadu Jao, que desempenhou as funções de comissário do bloco regional para as áreas da educação, ciência e cultura testemunhou à RFI como foi trabalhar na mecânica deste bloco de integração regional. A Comunidade económica dos Estados da Africa ocidental, CEDEAO, foi criada há precisamente meio século em Lagos, na Nigéria.De 15 a zona passou agora para apenas 12 Estados. Os festejos decorrem, precisamente, na cidade nigeriana onde há 50 anos se colocaram os alicerces da comunidade.Uma área que tem, muitas vezes, tropeçado em obstáculos ligados à instabilidade político-militar: um dos motivos que levou ao afastamento recente de três Estados golpistas, Níger, Burkina Faso e Mali.Já a Mauritânia tinha deixado a organização no ano 2000, e em 2017 formalizou um acordo de associação com o bloco.Belarmino Silva, embaixador cabo-verdiano junto da CEDEAO, participa em Lagos nas celebrações e conta-nos como estão a decorrer os festejos.Hoje é dia de festa. Estamos em Lagos. Vai haver uma primeira fase, que será a reconstituição do acto de assinatura do Protocolo de Lagos de 1975. E, depois, a segunda fase, que será a comemoração propriamente dita, onde todos os representantes dos Estados-Membros e os convidados estarão participando. E a agenda ainda contém um plano de uma palestra, mais tarde, para com os antigos... portanto, o presidente da Comissão da CEDEAO, ministros dos Negócios Estrangeiros e o antigo presidente também da República Federal da Nigéria.Paira sobre a organização, imagino ainda assim, a partida da Mauritânia, do Níger, do Burkina Faso e do Mali não é ? Não é possível festejar 50 anos sem pensar que houve também países que optaram por bater com a porta, não é?Isso, é claro. São desafios que ainda persistem em alguns países, como o Burkina Faso, Níger e o Mali: saíram recentemente. A Mauritânia, já faz tempo, mas são marcas que ficam, não é ?É o momento para pensar, pensar a sério a CEDEAO e ver a forma se consolida a união entre os países. E promover a integração económica, como foi a intenção dos países fundadores.Qual é que acha que terá sido o ganho principal há 50 anos? Cabo Verde ainda não era independente. Tornou-se independente pouco depois. Agora é mais fácil circular. Como é que as pessoas da CEDEAO vêem materialmente a concretização desta integração regional? Quais são os ganhos para eles?Os ganhos são muitos porque existe um mercado comum em que há livre circulação de pessoas e bens, faz-se negócios livremente. Aqui na CEDEAO com taxas alfandegárias reduzidas.Cabo Verde tem desafios, por ser o único estado insular da região. Tem ainda desafios a superar, mas está-se a trabalhar. O Corredor Marítimo Praia Dacar Abdijan já está em fase final de estudos. Certamente vai trazer mais valias. E também o corredor Abidjan, Acra e Lagos, que vai começar, portanto, a ser construído a partir do ano que vem. Certamente vai trazer muitas vantagens.Mas desafios persistem, conforme eu disse. Portanto, a questão a democracia, as mudanças institucionais de governos, são vários desafios. Mas a CEDEAO continua a ser a região, a sub-região mais dinâmica do continente e, sem sombra de dúvidas. Mesmo a União Africana reconhece que a CEDEAO é a sub-região mais dinâmica aqui no continente.No entanto, muitas vezes se ouve falar de problemas, por exemplo, de cidadãos estrangeiros em Cabo Verde, provenientes da CEDEAO. E, portanto, a aplicação da livre circulação nem sempre é factível. Isto é mesmo assim ? Há dificuldades no dia-a-dia em relação à aplicação dos princípios fundadores. Quais são elas?Não, porque olhe Cabo Verde aplica o protocolo da livre circulação melhor que muitos países da região ! Por isso temos que ver isso e talvez construir um pouco a narrativa da questão da livre circulação em Cabo Verde. Isto porque nós aplicamos. Nós aplicamos, mas temos também que ver a nossa especificidade, a nossa insularidade e tudo o resto.Belarmino Silva, embaixador cabo verdiano junto da CEDEAO, que nos falava de Lagos, na Nigéria.O outro membro lusófono do Bloco é a Guiné-Bissau, de onde é natural o antropólogo Mamadu Jao, que desempenhou as funções de comissário do bloco regional a partir de 2021, durante mais de um ano, para as áreas da educação, ciência e cultura. Ele testemunhou à RFI como foi trabalhar na mecânica deste bloco de integração regional.Como em todas as organizações, os desafios são enormes. Certamente a máquina não está-se a mover como gostaríamos que fosse. Eu acho que foi uma experiência. Eu trabalhei durante um ano e meio, mais ou menos, porque fui só para substitui, para completar o colega que estava lá.Que tinha falecido, Leopoldo Amado....De Covid. Mas foi uma experiência, foi uma integração trabalhar num grupo multicultural de diferentes países e trabalhando sobretudo, com diferentes governos. Portanto, os desafios de integração continuam enormes e, sobretudo, de circulação de pessoas e bens. Mas eu trabalhei mais ligado na área da educação e ciência e cultura. Tive uma equipa muito dinâmica nas três áreas e durante esse período conseguimos fazer o possível.Fala-se muitas vezes que há uma grande dicotomia entre francófonos e anglófonos, já que só há dois lusófonos. Portanto, estava na Nigéria, que é um gigante anglófono. Como é que era no dia-a-dia? Isso era mesmo perceptível? Alguma desconfiança?É perceptível. É perceptível, porque ali há o peso dos anglófonos. Depois vêm os francófonos. Nós, lusófonos, estamos só dois países. Mas pronto, nesse domínio também tentámos, o grupo tentou fazer o máximo, porque muitas das vezes era a questão linguística. Então eu sempre fazia questão de falar em português. Então, era um desafio também para a própria CEDEAO, porque em todas as reuniões normalmente só consideram o inglês e o francês. E eu dizia sempre que o português tem o mesmo estatuto que as outras duas línguas, portanto, que fizessem um esforço para que os lusófonos também pudessem falar na sua língua. Foi um dos desafios. Pronto, deu, surtiu alguns efeitos. Eu continuo a participar em algumas comissões ainda, mas vejo que a situação mudou pela positiva nesse sentido.A Nigéria, de facto, acolhe a organização. A Nigéria é um gigante. Acha que também há, de alguma forma, sempre uma certa desconfiança relativamente aos nigerianos da parte dos outros membros da organização ?O problema talvez não é a desconfiança, mas, como diz, como é Nigéria que acolhe a organização, ela está sediada na Nigéria: em termos de quotas, em termos de representatividade, nota-se claramente que o peso nigeriano é maior. Então aí não há assim muito equilíbrio, como deveria ser. O peso da Nigéria e do inglês é visível.São 50 anos de integração regional. Há mesmo motivos para comemorar? Há muita gente a fazer um balanço algo negativo. Muitas vezes diz-se que ainda é muito complicado circular quando não deveria ser, quando essa livre circulação deveria ser uma garantia. É mesmo assim, qual é a sua perceção?Eu acho que a CEDEAO com 50 anos, realmente aos objectivos, ainda há muita coisa para fazer, sobretudo neste domínio, que deveria ser neste momento automático ! Mas as dificuldades, mas também se formos a ver, mesmo dentro dos países há este problema. O problema de circulação de pessoas e bens não está resolvido, mesmo dentro dos países. E então o desafio da comunidade ainda é maior. Mas é um desafio. Penso que tudo não é negativo. Não sou da opinião que tudo, tudo correu mal, mas penso que poderia neste momento ter melhores resultados e uma máquina de na altura 15 países, hoje 12 Pronto, Gerir 15 países já não é fácil. Então se temos problemas de mobilidade dentro dos países, então em todos os domínios, a infraestrutura, o aspecto legal é o aspecto pragmático. Está mais a nível de discurso do que uma coisa efectiva, de facto. Mas pronto, vai-se caminhando. Esperamos que melhores dias possam vir.Fez referência ao facto das saídas da Mauritânia e depois os três países mais recentes: Burkina Faso, Níger e Mali. Portanto, estas saídas estão a ensombrar os festejos ?Sem dúvida. Sem dúvida. Eu acho que, pronto, ... Ainda a Mauritânia saiu mais, depois ficou como observador e acho que havia a intenção já de uma aproximação com os três países. Agora a situação tornou-se mais complicada. Eu acho que a comemoração teria mais peso se os 15 estivessem juntos e comemorassem esta data em comum. Mas pronto, é uma situação. Às vezes são acidentes de percurso. Mas a saída dos três países ultimamente acho que de alguma forma vai ensombrar os festejos.Era o investigador guineense Mamadu Jao, ex comissário da CEDEAO para a educação, ciência e cultura.

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[Vos réactions] CEDEAO : Ousmane Sonko appelle l'organisation à tirer les leçons

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Play Episode Listen Later May 22, 2025 20:00


Selon le Premier ministre sénégalais, la CEDEAO a «commis des erreurs» avec le Mali, le Burkina Faso et le Niger. «Quand il y a des tripatouillages constitutionnels, l'organisation n'en parle pas». Mais quand il y a des coups d'État «on décrète des embargos». Que vous inspirent les propos d'Ousmane Sonko ? 

Convidado
Activista político denuncia "actos ilegais" na Guiné-Bissau

Convidado

Play Episode Listen Later Apr 28, 2025 9:26


O Chefe do Estado-Maior General das Forças Armadas da Guiné-Bissau afirmou na quinta-feira, 24 de Abril, que qualquer pessoa armada que tente desestabilizar o país será "eliminada". O activista político guineense, Sumaila Djaló, lembra o envolvimento das Forças Armadas na Guiné-Bissau na invasão do Supremo Tribunal de Justiça e da Assembleia Nacional Popular, considerando as acções ilegais e contrárias à Constituição guineense. RFI: Como interpretas estas declarações do General Biague Na N'tan sobre a eliminação de quem perturbar a ordem? Há riscos para os direitos humanos?Sumaila Djaló: Os riscos sempre existiram e continuam a existir contra os direitos humanos na Guiné-Bissau, desde que Umaro Sissoco Embaló assumiu o poder unilateralmente em 2020. Essa posse, e os expedientes subsequentes contra a Constituição da República, tiveram a cobertura das Forças Armadas. Recordamo-nos do papel central dos militares na posse, por exemplo, de Nuno Nabiam, imediatamente após a posse de Umaro Sissoco Embaló, com forte apoio militar naquela altura, tanto por militares no activo como na reserva. Assim começou a cumplicidade entre as Forças Armadas e o poder actualmente instituído.As declarações do Chefe do Estado-Maior General das Forças Armadas, Biague Na N'tan, revelam a continuidade da crescente militarização do poder na Guiné-Bissau. Não é a primeira vez que este chefe militar organiza espécies de conferências de imprensa com cariz político, ameaçando adversários políticos de Umaro Sissoco Embaló que, pela Constituição, não deveriam ser adversários dos militares, visto que estes estão impedidos de exercer actividade política.Essas declarações são dirigidas não só contra a oposição política, mas também contra cidadãos e movimentos não partidários que se opõem a este regime autoritário. Quando o Chefe do Estado-Maior fala de perturbadores que, mesmo presos, continuam a ameaçar a ordem pública insita-nos a recordar que houve uma alegada tentativa de golpe de Estado em 2022.Em Fevereiro de 2022...Exactamente. Cerca de 50 pessoas, entre civis e militares, foram detidas nessa altura. As detenções foram denunciadas pela Liga Guineense dos Direitos Humanos e pelos advogados das pessoas detidas como sendo ilegais. Três anos depois, essas pessoas continuam presas em Bissau, sem julgamento e sem liberdade, apesar do Tribunal Superior Militar ter determinado a sua libertação, por falta de provas.O que aconteceu foi que o Chefe do Estado-Maior mandou prender os juízes do Tribunal Superior Militar que emitiram esse acórdão. Portanto, é o próprio Chefe do Estado-Maior que impede a justiça militar de funcionar. Quem é, então, o verdadeiro perturbador da ordem pública é o próprio Chefe do Estado-Maior General das Forças Armadas.Há ainda outra questão importante: sempre que o Chefe do Estado-Maior vem a público com este tipo de declarações, que são verdadeiras declarações de guerra contra a oposição política e o povo guineense, fá-lo em momentos em que Umaro Sissoco Embaló está a atropelar gravemente a Constituição.Que atropelos constitucionais estão a ocorrer agora?Estamos a falar da detenção e perseguição do presidente da Liga Guineense dos Direitos Humanos, entre outras violações graves das liberdades democráticas. Para além disso, o Presidente da República está fora do mandato constitucional de cinco anos.Devíamos ter realizado eleições legislativas e presidenciais, mas não houve eleições após a dissolução inconstitucional da Assembleia Nacional Popular.O Supremo Tribunal de Justiça também está sob ameaça de manipulação para a escolha do novo Presidente. A Comissão Nacional de Eleições encontra-se com a sua direcção caducada há mais de dois anos. Todas estas situações configuram um golpe constitucional liderado por Umaro Sissoco Embaló.As Forças Armadas, que deveriam defender a Constituição, estão, pelo contrário, a apoiar a ditadura de Sissoco Embaló, sufocando a oposição política e os direitos fundamentais do povo guineense.Que impacto têm estas declarações do General Biague Na N'tan no ambiente político e social, a poucos meses de eleições?É paradoxal porque, ao mesmo tempo que apela aos militares para se afastarem da política, ele está constantemente a fazer conferências de imprensa de caráter político, de caráter totalmente político. E o impacto disso é a construção de discursos que silenciem a oposição política legalmente constituída, mas também movimentos sociais e populares que têm lutado pela democracia e pelo resgate do caminho para a democratização na Guiné-Bissau.É também uma forma de condicionar o processo eleitoral que se avizinha porque o poder das armas, associado ao poder político ilegalmente detido neste momento por Umaro Sissoco Embaló, que é como ele mesmo se auto-intitula, o único chefe na Guiné-Bissau, é uma prova de todos os ingredientes à mistura para termos um processo eleitoral não pacífico, com riscos de não ser justo nem transparente, e a Guiné Bissau tero seu processo democrático, a piorar mais do que a destruição que essa democracia frágil enfrenta neste momento. Mais do que a ditadura que está consolidada, é preciso dizer isso de forma muito clara neste momento no nosso país. Nós estamos a falar de um país, infelizmente, com um histórico longo de golpes de Estado. Nunca houve na Guiné-Bissau um golpe de Estado levado a cabo por grupos armados fora das Forças Armadas, e quem tem responsabilidades de controlar as Forças Armadas é o Chefe do Estado-Maior General das Forças Armadas, não políticos da oposição, nem o povo desarmado.Portanto, o Chefe do Estado-Maior General das Forças Armadas deve preocupar-se, sim, com o facto de serem militares que conduziram o processo de invasão ao Supremo Tribunal de Justiça e a instituição de um Presidente à força, à margem da lei, e também com a invasão da Assembleia Nacional Popular, impedindo o funcionamento legal desse órgão, a mando de um poder político. Estas acções deveriam preocupar, sim, o Chefe do Estado-Maior General das Forças Armadas, porque consubstanciam uma actuação das Forças Armadas contrária ao que a Constituição manda.Que papel pode ter a comunidade internacional se continuar a haver sinais de pressão ou violações de direitos civis durante o período eleitoral?Não há um período, na minha perspectiva, em que a comunidade internacional, através da sua intervenção na Guiné-Bissau, tenha manifestado clara complicidade com a destruição de instituições democráticas e a consolidação de um regime absolutamente autoritário. Tivemos o caso da CEDEAO, que não só admitiu Umaro Sissoco Embaló que já tinha comprovado, em dois anos, o seu autoritarismo, como também lhe permitiu presidir à cimeira dos chefes de Estado dessa organização.Mas, neste momento, temos a CPLP, outra instituição internacional da qual a Guiné-Bissau faz parte, a preparar-se para entregar a presidência da sua cimeira a Umaro Sissoco Embaló. Sem aprender com o grave erro cometido pela CEDEAO. Para além destas duas organizações, temos também uma indiferença total das Nações Unidas e da União Africana.Sabemos que, no quadro do entendimento com a organização sub-regional, é delegada a esta organização a responsabilidade de acompanhar os Estados-membros. Mas quando esta organização demonstra a incapacidade de ajudar a resolver problemas de ataque à democracia nesses Estados-membros, a ONU e a União Africana deveriam assumir as suas responsabilidades, e não o estão a fazer.Por que motivo não o estão a fazer?Há muitos interesses envolvidos. Não podemos esquecer que essas organizações têm no seu interior países com relações próximas com a Guiné-Bissau. E eu posso dar exemplos: países com relações históricas mais próximas com a Guiné-Bissau acabam por influenciar a actuação destas instituições internacionais. Um deles é Portugal, que, em termos de relação histórica com a Guiné-Bissau, tem um presidente da República que se mostrou cúmplice com a ditadura, e todos nós acompanhámos essa cumplicidade ao longo dos últimos anos.Outro exemplo é o Senegal que, apesar de ter mudado de poder, o Macky Sall, padrinho de Umaro Sissoco Embaló já não é Presidente da República, não tem tido, no quadro da CEDEAO, uma posição firme a favor da democratização no país vizinho, a Guiné-Bissau. Tanto que o novo Presidente deu sinais de estar aberto a uma relação com o ditador, apesar de o seu próprio poder ter nascido da luta contra uma ditadura no Senegal, nomeadamente quando convidou esse sujeito para participar nas comemorações da independência do Senegal, no passado dia 4 de Abril.Portanto, temos todas estas cumplicidades e todos estes interesses geopolíticos que condicionam o que tem acontecido na Guiné-Bissau. Eu não sou da opinião de que a comunidade internacional seja a principal responsável pelo que tem acontecido no nosso país são os principais responsáveis são os actores políticos internos e, neste momento em particular, o principal responsável é quem está à frente de um regime ditatorial; e esse tem nome: Umaro Sissoco Embaló.

Semana em África
Venâncio Mondlane e Daniel Chapo já olham para eleições gerais de 2029

Semana em África

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 14:40


Em Moçambique, o ex-candidato presidencial, Venâncio Mondlane, submeteu ao Ministério da Justiça o requerimento para criar o seu próprio partido intitulado “Anamalala”. No mesmo dia, no Comité Central da Frelimo, o líder do partido no poder e Presidente do país, Daniel Chapo, pediu ao partido para preparar a vitória nas autárquicas de 2028 e nas gerais de 2029. Este e outros temas estão hoje em destaque no programa Semana em África. Anamalala vai ser o novo partido de Venâncio Mondlane. O ex-candidato presidencial e líder da oposição avançou com a constituição do partido Aliança Nacional para um Moçambique Livre e Autónomo (Anamalala), tendo o requerimento sido entregue na quinta-feira no Ministério da Justiça, em Maputo. Agora é esperar para ver se o partido é autorizado, como explicou o assessor político de Venâncio Mondlane, Dinis Tivane."Tem um prazo legal que é o mínimo de 30 dias, máximo de 60, e esperamos que possamos voltar a convidar a imprensa para anunciar que o partido já está autorizado pelas entidades públicas para fazer o seu trabalho", declarou Dinis Tivane, à saída do Ministério de Justiça, Assuntos Constitucionais e Religiosos, onde submeteu o pedido.“Anamalala” foi ouvida nos “lives” diários de Venâncio Mondlane no Facebook durante os meses de contestação e de protestos contra os resultados das eleições gerais de Outubro e também tinha sido usada na sua campanha eleitoral. Anamalala é uma expressão da língua local macua, da província de Nampula, no norte de Moçambique, com o significado de "vai acabar" ou "acabou".Recordo que a candidatura de Venâncio Mondlane às presidenciais foi suportada pelo partido Podemos, que passou a ser o maior da oposição, mas do qual Mondlane se desvinculou acusando a liderança do Podemos de traição.No mesmo dia do anúncio de um novo partido de Venâncio Mondlane, o presidente da Frelimo e chefe de Estado, Daniel Chapo, pediu ao partido para preparar a vitória nas autárquicas de 2028 e nas gerais de 2029. Declarações feitas na abertura da IV sessão ordinária do Comité Central da Frelimo.Por outro lado, na quarta-feira, a Assembleia da República aprovou uma proposta de lei para um diálogo nacional e inclusivo. Oiça o relato com Orfeu Lisboa, neste programa.Ainda em Moçambique, em 2024 foi registada uma temperatura média “sem precedentes” nos últimos 75 anos, 1,2 graus centígrados acima da análise anterior, com estações pelo país a registarem mais de 44 graus centígrados. Os dados são do Instituto Nacional de Meteorologia de Moçambique e foram apresentados pelo investigador Bernardino Nhantumbo. Entretanto, na sexta-feira, o ministro das Telecomunicações e Transformação Digital de Moçambique, Américo Muchanga, anunciou a criação de um projecto com apoio do Banco Africano de Desenvolvimento para utilizar drones para prevenir e monitorizar eventos climáticos extremos em Moçambique. O projecto terá quatro drones, produzidos pela Coreia do Sul, e o objectivo é que esta tecnologia possa ajudar à previsão e gestão dos desastres naturais que têm assolado o país.Em Cabo Verde, a primeira reunião do Conselho Interministerial para Acção Climática em Cabo Verde apreciou, esta segunda-feira, a lei de bases sobre o clima que estabelece os princípios orientadores da política climática nacional. O ministro da Agricultura e do Ambiente, Gilberto Silva, falou-nos dos objectivos.Também esta semana, cobrimos as visitas do Presidente e do ministro do Mar ao navio da NASA OceanXplorer no âmbito da expedição científica "Missão OceanX e OceanQuest ao redor da África".De notar ainda que o primeiro-ministro cabo-verdiano, Ulisses Correia e Silva, afirmou que o país está a acompanhar com preocupação os aumentos tarifários impostos pelo Presidente norte-americano Donald Trump.Sobre a Guiné-Bissau, o chefe do Escritório da ONU para África Ocidental e Sahel, Leonardo Santos Simão, alertou, esta sexta-feira, que as "profundas divergências" sobre o fim do actual mandato presidencial no país e o momento eleitoral "representam sérios riscos para um processo pacífico".  O responsável disse "elogiar os esforços da Comissão de Consolidação da Paz na Guiné-Bissau e sublinhou que vai continuar “a trabalhar com a CEDEAO para promover o diálogo sobre essas questões de contenção". Recordo que o Presidente da República Umaro Sissoco Embaló, expulsou a missão de alto nível da CEDEAO que se encontrava no país, no final de Fevereiro, para ajudar na mediação da crise. Embaló completou cinco anos de mandato em 27 de Fevereiro e marcou para 23 de novembro as eleições presidenciais e legislativas antecipadas. Entretanto, esta semana, no arquipélago dos Bijagós, 76 pessoas foram encontradas numa embarcação ao largo da ilha da Caravela. O nosso correspondente Mussa Baldé falou-nos sobre este episódio que ilustra, mais uma vez, como o país é um dos pontos de partida de milhares de africanos que, há anos, tomam a perigosa rota atlântica para tentar chegar à Europa. Por outro lado, o deputado e antigo ministro Francisco Conduto de Pina denunciou, na quinta-feira, uma alegada utilização das ilhas Bijagós, de onde é natural, para tráfico internacional de droga.Esta sexta-feira, dia em que se celebrou o 23.º aniversário da Dia da Paz e Reconciliação Nacional, a UNITA anunciou que não vai participar nas comemorações do 50.º aniversário da independência de Angola, enquanto Jonas Savimbi e Holden Roberto não forem reconhecidos como pais da independência e heróis nacionais. A UNITA também lamentou a ausência destes nomes na lista das 247 personalidades a serem homenageadas esta sexta-feira.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] CEDEAO-AES : la proposition du Ghana peut-elle relancer le dialogue ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Mar 12, 2025 20:00


La réconciliation est-elle possible entre les trois pays de l'Alliance des Etats du Sahel et la CEDEAO ? Pour restaurer la confiance, le président ghanéen John Dramani Mahama estime que l'organisation ouest-africaine doit reconnaitre l'AES. Vos réactions nous intéressent.

Journal de l'Afrique
Le président ghanéen veut convaincre les pays de l'AES de revenir au sein de la Cedeao

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Mar 8, 2025 15:20


Le président Ghanéen John Dramani Mahama est arrivée samedi à Bamako dans le cadre d'une tournée dans les pays de l'alliance des états du Sahel ( Mali , Burkina et Niger) . Le président ghanéen est partisan d'un retour au sein de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest ( CEDEAO) de ses trois pays qui ont quitté l'organisation ouest africaine

Semana em África
Moçambique: Acordo de mediação deixa Mondlane de fora

Semana em África

Play Episode Listen Later Mar 7, 2025 8:44


Esta semana, a actualidade em moçambique ficou marcada pela assinatura do acordo histórico com o Presidente Daniel Chapo e os nove partidos da oposição, no âmbito do diálogo político para o fim da crise pós-eleitoral no país. Todavia, este acordo deixa de fora o ex-candidato presidencial Venâncio Mondlane que classificou este entedimento como um acordo "sem povo".  O Presidente da Guiné-Bissau marcou para 23 de Novembro as eleições gerais no país, presidenciais e legislativas, Sissoco Embaló tinha anunciado 30 de novembro, mas teve que ajustar a data ao período previsto na lei eleitoral. A oposição exige que o escrutínio seja em Maio, justificando que o mandato de Umaro Sissoco Embaló terminou no dia 27 de Fevereiro.O país continua a aguardar o posicionamento da missão da CEDEAO, que esteve em Bissau entre 21 e 28 de Fevereiro, mas que deixou o país na madrugada de 1 de Março, sob ameaça de expulsão por parte do chefe de Estado, Umaro Sissoco Embaló.O silêncio da Comunidade Económica dos Estados da África Ocidental CEDEAO, afirmou Domingos Simões Pereira, presidente da Assembleia Nacional popular da Guiné Bissau, que em entrevista à RFI, acrescentou que a CEDEAO está a provar "o veneno" que os guineenses têm vindo a consumir ao longo do mandato de Umaro Sissoco Embalo.Já o ministro dos Negócios Estrangeiros da Guiné-Bissau, Carlos Pinto Pereira, afirmou que o país “aguarda da parte da CEDEAO uma retratação pública”, acrescentando que o nome do país foi “vilipendiado na praça pública” pela delegação de alto nível da organização sub-regional.O Presidente angolano rejeitou, esta semana, as tentativas de deslocalização do povo palestiniano e a contínua política israelita de expansão dos colonatos e ocupação de territórios pertencentes à Palestina. As declarações de João Lourenço foram feitas na cimeira extraordinária da Liga Árabe sobre a situação na Faixa de Gaza, que decorre no Cairo, Egipto, onde falou na qualidade de presidente em exercício da União Africana.Em Cabo Verde, foi apresentada uma tradução da Constituição para língua materna, nomeadamente para a variedade da ilha de Santiago da língua cabo-verdiana. A tradução é da autoria do linguista e escritor Manuel Veiga. A obra foi apresentada pelo Presidente cabo-verdiano, José Maria Neves, em mais uma iniciativa para a valorização do idioma nos 50 anos de independência.

DW em Português para África | Deutsche Welle
6 de Março de 2025 - Jornal da Manhã

DW em Português para África | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Mar 6, 2025 20:00


“Falhanços políticos” na Guiné-Bissau leva “à resignação da população”, diz analista. População em Benguela consome água suja dos poços. União Europeia anuncia financiamento de 120 milhões de euros em ajuda humanitária para a República Democrática do Congo.

DW em Português para África | Deutsche Welle
3 de Março de 2025 - Jornal da Noite

DW em Português para África | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Mar 3, 2025 20:00


Dois mortos e vários feridos num atropelamento em massa na cidade alemã de Mannheim. Nem tudo são rosas na criação do novo partido de Venâncio Mondlane, também há alguns espinhos. Ameaça de expulsão feita pelo Presidente Umaro Sissoco Embaló à missão da CEDEAO na Guiné-Bissau poderá ser um "abre olhos" para a organização, diz analista.

Semana em África
Guiné-Bissau à procura de consenso político

Semana em África

Play Episode Listen Later Feb 28, 2025 8:28


Neste programa recordamos a actualidade política na Guiné-Bissau que se destacou pelo anuncio do Presidnte Unaro Sissoco Embalá marcar eleições gerais para o próximo dia 30 de Novembro, que coincidiu com a chegada de uma delegação da CEDEAO para resolver o impasse político. A oposição guineense, que tem estado a exigir a realização de eleições no prazo de 90 dias, apela à "paralisação total do país", argumentado que o mandato de Sissoco Embaló terminou no dia 27 de Fevereiro. Uma missão de alto nível político da CEDEAO chegou a Bissau no passado domingo, 24 de Fevereiro, para ajudar a classe política a encontrar consenso à volta do calendário eleitoral, depois do Presidente Unaro Sissoco Embaló marcar eleições gerais para o próximo dia 30 de Novembro. A coligação PAI-Terra Ranka vencedora das últimas eleições legislativas na Guiné-Bissau, declinou o convite para um encontro com a missão de mediação da CEDEAO, justificando a impossibilidade de se reunir pelo facto da CEDEAO se ter encontrado com "um suposto presidente do parlamento".A missão da CEDEAO "decidiu excluir das consultas" dois partidos políticos representados no parlamento, nomeadamente o MADEM G-15 e o PRS, dois partidos a braços com problemas internos.O coordenador da Aliança Patriótica, o ex-primeiro-ministro Nuno Nabiam, foi recebido pela CEDEAO e no final do encontro defendeu que antes de apontar uma data para as eleições na Guiné-Bissau, a classe política deve entender-se para resolver questões como o fim do mandato do Presidente e a situação do parlamento. A delegação da CEDEAO reuniu-se com o presidente da Liga, Bubacar Turé, que aproveitou a ocasião para formular sete recomendações à organização regional, nomeadamente a organização de uma cimeira extraordinária e um roteiro que permita o regresso à normalidade constitucional".Um colectivo de 36 organizações da sociedade civil de 8 países da África Ocidental, da Guiné-Bissau, Senegal, Gâmbia, Gana, Guiné-Conacri, Costa de Marfim, Cabo Verde e Togo, dirigiram esta semana uma carta aberta à comunidade onde alertam para a deterioração da situação política e dos Direitos Humanos na Guiné-Bissau, referindo que isto é “potencialmente perigoso para a estabilidade da sub-região”.A oposição da Guiné-Bissau, que quer eleições no prazo de 90 dias, apelou à "paralisia total" do país, alegando que o mandato do Presidente Umaro Sissoco Embaló terminou na quinta-feira, 27 de Fevereiro, cinco anos após a tomada de posse.A Guiné-Bissau vive uma crise política iniciada com a dissolução do parlamento em Dezembro de 2023 e a não realização de eleições legislativas, conforme manda a Constituição do país. O Presidente Umaro Sissoco Embaló tem argumentado que o mandato termina a 4 de Setembro, sublinhado que o dia  coincide com a data em que o Supremo Tribunal de Justiça encerrou o contencioso que se seguiu às eleições presidenciais de 2019, nas quais chegou à presidência da Guiné-Bissau.

DW em Português para África | Deutsche Welle
24 de Fevereiro de 2025 - Jornal da Noite

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Play Episode Listen Later Feb 24, 2025 20:00


Dinis Tivane, assessor de Venâncio Mondlane, denuncia alegada tentativa de assassinato e acusa FRELIMO. Na Guiné-Bissau, coligação Plataforma Aliança Inclusiva (PAI Terra Ranka) declina convite para reunião com missão da CEDEAO. Futuro chanceler da Alemanha, Friedrich Merz, admite vontade de formar Governo com sociais-democratas (SPD).

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14 de Fevereiro de 2025 - Jornal da Manhã

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Play Episode Listen Later Feb 14, 2025 20:00


Exclusão de Jonas Savimbi e Holden Roberto das homenagens nos 50 anos de independência de Angola é espelho da "narrativa dominante" do MPLA, diz analista. Em Moçambique, Daniel Chapo é candidato único à presidência da FRELIM, mas há entraves legais. Corrente anti-Ocidente deixa Europa mais longe das matérias-primas do Sahel.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] AES/CEDEAO : le divorce, et après ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Feb 3, 2025 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur le départ des pays de l'AES de la CEDEAO, les accusations visant la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni suite à l'extradition d'un responsable libyen et les défis qui attendent le nouveau président syrien par intérim, Ahmed al-Charaa. AES/CEDEAO : le divorce, et après ? Le Mali, le Niger et le Burkina Faso, rassemblés au sein de l'AES, ont définitivement quitté la CEDEAO. Ce départ risque-t-il de compromettre la libre circulation des personnes et des biens au sein des deux "espaces" ? Quelle sera la monnaie des trois Etats de l'AES ? Sur quoi porteront les discussions entre l'AES et la CEDEAO qui doivent s'ouvrir ? Avec David Baché, journaliste au service Afrique de RFI  Italie : Giorgia Meloni accusée d'avoir permis l'extradition d'un responsable libyen recherché par la CPI Poursuivi par la CPI pour "crimes contre l'humanité", Osama Almasri Najim avait été arrêté en Italie le 19 janvier puis libéré deux jours plus tard. Pourquoi le parquet de Rome a-t-il ouvert une enquête sur rôle qu'aurait joué la cheffe du gouvernement italien dans le rapatriement à Tripoli du chef de la police judiciaire libyenne ? Pourquoi Osama Almasri Najim a-t-il été rapatrié alors que l'Italie est membre fondateur de la CPI ?Avec Anne Le Nir, correspondante de RFI à Rome Syrie : les défis qui attendent Ahmed al-Charaa L'ancien chef rebelle, tombeur de Bachar al-Assad, a été nommé président par intérim le temps de la transition. Que sait-on de son projet pour la Syrie? Ahmed al-Charaa a annoncé la dissolution de l'armée et des différents groupes qui l'ont aidé à prendre le pouvoir pour construire une nouvelle armée syrienne. Cela ne risque-t-il pas de provoquer des tensions ? Avec Hasni Abidi, directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (Cermam) à Genève 

Appels sur l'actualité
[Vos questions] France : pourquoi François Bayrou a-t-il parlé de « submersion » migratoire ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jan 31, 2025 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur l'emploi de l'expression « submersion migratoire » par le Premier ministre français, le refus de Vladimir Poutine de discuter avec Volodymyr Zelensky qu'il considère « illégitime », les circonstances dans lesquelles a eu lieu le crash aérien à Washington.  France : pourquoi François Bayrou a-t-il parlé de « submersion » migratoire ? Lors d'une interview télévisée, le Premier ministre François Bayrou a évoqué le « sentiment de submersion » migratoire qui se répand en France, provoquant un tollé à gauche. Comment expliquer de tels propos souvent attribués à l'extrême-droite ? Avec Valérie Gas, cheffe du service politique de RFI  Guerre en Ukraine : Vladimir Poutine qualifie Volodymyr Zelensky d'illégitime ? Le président russe s'est dit ouvert à des pourparlers de paix avec l'Ukraine mais il exclue toute discussion directe avec son homologue ukrainien pour mettre fin au conflit. Pourquoi Vladimir Poutine affirme-t-il que Volodymyr Zelensky est «illégitime» ? Avec qui accepterait-il de négocier ?  Avec Kseniya Zhornokley journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI Washington : que sait-on sur les causes du crash aérien ? Mercredi soir, (29 janvier 2025) un avion de ligne d'American Airlines transportant 64 personnes a percuté un hélicoptère militaire au-dessus du fleuve Potomac, dans la capitale américaine. Aucun survivant n'a été retrouvé. Comment les deux appareils ont-ils pu entrer en collision ? La tour de contrôle avait-elle prévenu les deux pilotes ? Avec Bertrand Vilmer, expert en aéronautique auprès de la Cour de cassation en cas d'accident Et en fin d'émission, la chronique « Un oeil sur les réseaux » de Jessica Taïeb. Aujourd'hui, elle revient sur le divorce entre le Burkina Faso, le Mali, le Niger et la CEDEAO avec une vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux.À Niamey, en pleine manifestation en soutien à l'AES, des hommes déguisés en médecins transportent un faux cadavre sur une civière, il est recouvert d'un drap symbolisant la CEDEAO et Emmanuel Macron, le président français. Des images de cette simulation d'enterrement partagées des milliers de fois sur X et sur TikTok. Quelle a été la réaction des internautes ?

L’arbre à palabres | Deutsche Welle
AES- Cedeao : quel avenir?

L’arbre à palabres | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Jan 31, 2025 31:05


Il y a près d'un an, le 29 janvier 2024, les trois pays du Sahel dirigés par des régimes militaires, le Niger, le Mali et le Burkina Faso, ont annoncé leur retrait de la Cedeao avec effet "immédiat". Le retrait est effectif depuis le 29 janvier 2025. Eric Topona analyse avec ses invités sous l'Arbre à palabres cette nouvelle donne.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] AES : les trois pays multiplient les initiatives

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jan 27, 2025 20:00


Une armée unifiée de 5 000 hommes pour lutter contre le terrorisme et un passeport commun pour faciliter la libre circulation dans l'espace AES... le Mali, le Burkina Faso et le Niger renforcent leur coopération. Que vous inspirent ces annonces, à quelques jours de leur retrait effectif de la CEDEAO ?

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] AES : vers un élargissement de l'Alliance ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jan 21, 2025 20:00


Le Togo va-t-il rejoindre l'Alliance des États du Sahel ? «Ce n'est pas impossible», a déclaré Robert Dussey, le ministre togolais des Affaires étrangères. Que vous inspire cette hypothèse ? Le pays quittera-t-il la CEDEAO ? Quels seraient les avantages pour Lomé ? Quelle image vous renvoie l'AES, formée par le Mali, le Burkina Faso et le Niger ? Vos réactions nous intéressent.

Revue de presse Afrique
À la Une: le Togo et l'Alliance des États du Sahel

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 17, 2025 3:58


« Le Togo n'exclut pas de rejoindre l'AES, l'Alliance des Etats du Sahel », titre Jeune Afrique, qui se base sur les déclarations du ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, à la chaîne de télévision Voxafrica. « C'est la décision du président de la République », a même ajouté le ministre qui ne doute pas que cette décision soit populaire au Togo. « Demandez aux populations togolaises sir le Togo veut entrer dans l'AES, vous allez voir leur réponse, elles vont diront oui », déclare ainsi Robert Dussey.Quel serait l'intérêt des pays de l'AES ? « Ils pourraient s'assurer un accès à la mer », analyse Jeune Afrique, qui rappelle que « les trois pays qui forment l'AES (le Mali, le Niger et le Burkina Faso) gouvernés par des régimes hostiles à la France, ont annoncé en janvier 2024 leur volonté de quitter la CEDEAO, qu'ils jugent instrumentalisée par l'ancienne puissance coloniale ». Lors de cette interview à Voxafrica, le ministre Robert Dussey a également estimé « que le président Assimi Goïta était une chance pour le Mali » ajoutant : « L'Afrique est utilisée par les grandes puissances et ce n'est pas normal ».Enlèvement en AlgérieÀ la Une également, l'enlèvement d'un ressortissant espagnol en Algérie. C'est Atalayar qui se fait l'écho de cet enlèvement, précisant que « selon les premières informations, les ravisseurs appartiendraient à l'État islamique, le ressortissant espagnol aurait été enlevé dans le sud de l'Algérie, puis emmené au Mali ». On n'en sait guère plus pour le moment. Le Matin d'Algérie se fait aussi l'écho de cet enlèvement, qui aurait eu lieu « mardi soir au coucher du soleil ». « Les compagnons algériens enlevés avec lui, son guide notamment, ont été rapidement libérés », précise le Matin d'Algérie. « Mercredi, les ravisseurs ont traversé la frontière malienne en passant par Tinzaouatène. Leur véhicule a ensuite été repéré à une centaine de kilomètres au nord de Ménaka, au Mali. » Le Matin d'Algérie, qui s'appuie également sur des informations recueillies par RFI, ajoute « qu'aucune déclaration n'a été faite, ni côté algérien, ni côté espagnol. L'Espagne qui mène toutefois des investigations pour vérifier les informations liées à cet enlèvement ».Voitures de luxeAu Sénégal, à présent, « le pôle judiciaire financier s'est lancé dans une traque de biens mal acquis depuis son installation », explique Walf.net. « C'est ainsi qu'il a mis le grappin sur un spécialiste de la location de voiture de luxe qui aurait encaissé plus de 14 milliards francs CFA, pour la location de véhicules de luxe, au régime de Macky Sall, entre 2020 et 2023 ».  « Les enquêteurs agissent dans le cadre de plaintes instruites par la Cellule Nationale de traitement des informations financières, sur le blanchiment supposé de plus de 125 milliards de francs CFA. » Selon Walf.net, « la suite de l'enquête a également révélé que le loueur de véhicules de luxe, avait encaissé une créance colossale de plusieurs milliards, peu avant la fin du dernier mandat de Macky Sall. »Chevaux maltraitésEnfin, en Éthiopie, la santé des chevaux préoccupe les vétérinaires. C'est Africanews qui nous en parle, après avoir rencontré le vétérinaire Mulugeta Alemu. La situation est celle-ci : « en Éthiopie ; les chevaux jouent un rôle essentiel dans le transport et le commerce, particulièrement dans les zones rurales. Mais leur santé soulève de vives inquiétudes, notamment en raison des conditions de travail extrêmement difficiles auxquelles ils sont soumis et du manque d'accès aux soins vétérinaires ». Plus précisément, Africanews parle de « maltraitance »  C'est pourquoi les vétérinaires éthiopiens, et notamment Mulugeta Alemu, se mobilisent, « pour tenter de sensibiliser les propriétaires et les conducteurs de charrettes à l'importance des soins vétérinaires ».

Revue de presse Afrique
À la Une: la Guinée sous tension…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 8, 2025 4:00


Manifestation avant-hier lundi à Conakry des forces vives de Guinée, condamnation hier à 2 ans de prison de l'opposant Aliou Bah : la situation socio-politique se crispe en Guinée.« Reconnu coupable d'offense au chef de l'Etat, Aliou Bah a donc été condamné à deux ans ferme hier par le tribunal de première instance de Kaloum, pointe le site AfricaGuinée. Mais la bataille est loin d'être terminée, s'exclame-t-il. Car les avocats du président du parti Mouvement Démocratique Libéral rejettent cette décision. Maître Pépé Antoine Lamah et ses confrères annoncent une procédure d'appel pour casser la sentence. “Au terme de ce procès de la honte, le tribunal de ce siège vient de nous jeter à la figure cette triste décision, dénoncent-ils. C'est une journée triste pour la liberté d'expression, c'est un coup dur pour la démocratie guinéenne, c'est une véritable régression dans le processus d'édification de l'État de droit. »Avant-hier, donc, rapporte le site AConakry Live, « une partie du grand Conakry, notamment l'axe Le Prince, a vibré au rythme de la manifestation des Forces vives de Guinée », avec comme mot d'ordre :  le départ de la junte et la mise en place d'une transition civile.« En dépit du caractère pacifique de la manifestation, les agents des Forces de Défense et de Sécurité ont trouvé le moyen de faire usage de leurs armes à feu, déplorent les organisateurs, tuant ainsi un jeune du nom de Mamadou Bailo Sidibé et blessant plusieurs autres par balles.Il y a eu aussi de nombreuses arrestations ciblées de responsables de l'UFDG et de centaines de jeunes gens, dont la plupart sont des mineurs. »Engagements non tenus…« Guinée : Mamadi Doumbouya face à une contestation grandissante », constate le site Sahel Tribune à Bamako. Depuis deux jours, précise-t-il, « la Guinée est plongée dans une spirale de contestations massives à l'appel des Forces vives de Guinée, cette coalition d'opposition regroupant partis politiques et organisations de la société civile. Il est reproché au général Doumbouya de ne pas respecter les engagements pris auprès de la CEDEAO pour une transition démocratique. La promesse initiale de restituer le pouvoir aux civils d'ici le 31 décembre dernier s'est heurtée à l'absence de calendrier électoral clair. Cette situation exacerbe les frustrations d'une population en quête de stabilité politique et économique, mais qui se retrouve confrontée à un régime perçu comme autoritaire. »Commentaire du site malien : « la crise guinéenne prouve que le pouvoir ne peut se maintenir indéfiniment sans ancrage populaire. L'avenir de la Guinée dépendra de la capacité de ses dirigeants à répondre aux aspirations d'un peuple fatigué des promesses non tenues, mais déterminé à façonner son destin. »Jean-Marie Le Pen : un « racisme décomplexé »A la Une également : la mort de Jean-Marie Le Pen vue d'Afrique…Avec des commentaires cinglants…« Le raciste s'en est allé », titre ainsi Le Pays au Burkina Faso. « Le Pen n'avait jamais caché son aversion pour les Noirs qu'il accusait d'être à l'origine de tous les malheurs de la France. (…) L'une de ses trouvailles pour réduire la démographie galopante en Afrique avait été d'encourager la propagation de l'épidémie d'Ebola : “Monseigneur Ebola peut régler ça en trois mois“, avait-il lancé, provoquant un tollé général. »« Le “Menhir breton“ du FN n'aimait pas les Africains ! », renchérit le quotidien Aujourd'hui.« Jean-Marie Le Pen, soixante ans d'un racisme décomplexé », insiste Jeune Afrique qui dresse un « florilège nauséabond » des propos racistes, antisémites ou homophobes du fondateur du Front national.« Autant d'outrances dont Jean-Marie Le Pen usait et abusait, pointe le site panafricain, pour exister médiatiquement, tout en donnant à voir le réel fondement idéologique du FN. Et qui ont ouvert la voie à une libération du discours raciste en France. »En tout cas, relève le site Afrik.com, « l'héritage de Jean-Marie Le Pen, aussi contesté et controversé soit-il, continue de marquer la France et l'Europe. Les tensions liées à l'immigration et à l'identité nationale continueront de nourrir les débats politiques. Et les idées qu'il a portées résonnent dans une large part du débat public, jusqu'en Afrique, où le nationalisme et le rejet de l'immigration prennent parfois des formes similaires. »

DW em Português para África | Deutsche Welle
17 de Dezembro de 2024 - Jornal da Manhã

DW em Português para África | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Dec 17, 2024 20:00


Em Angola, jornalistas irão erguer o punho hoje em Luanda em mais um protesto contra as restrições à liberdade de imprensa e de expressão. Em Moçambique, ciclone Chido já fez 15 mortos, dois em Cabo Delgado. Autoridade distrital pede resposta urgente para apoiar vítimas. As duas tendências que prometem marcar África nas próximas décadas: muita juventude e com papel mais ativo na democracia.

DW em Português para África | Deutsche Welle
17 de Dezembro de 2024 - Jornal da Noite

DW em Português para África | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Dec 17, 2024 19:59


Decisão do Conselho Constitucional de Moçambique sobre eleições pode trazer surpresas, defende analista. Pico das manifestações pode ainda estar para chegar, diz académico moçambicano. Regresso da CEDEAO a Bissau não é visto com bons olhos por todos.

Les matins
Afrique de l'Ouest : la CEDEAO acte un peu plus son divorce avec le Burkina Faso, le Mali et le Niger

Les matins

Play Episode Listen Later Dec 16, 2024 6:32


durée : 00:06:32 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Les états membres de la CEDEAO ont acté dimanche 15 décembre le départ du Burkina Faso, du Mali et du Niger, tout en leur laissant six mois supplémentaires à partir de janvier pour éventuellement faire marche arrière.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Côte d'Ivoire : doit-on annuler la loi d'amnistie de 2018 ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 10, 2024 20:00


En Côte d'ivoire, faut-il abroger l'amnistie décrétée par le président Ouattara en 2018, censée favoriser la réconciliation nationale ? Au nom des victimes de la crise post-électorale de 2010, plusieurs organisations de défense des droits humains viennent de saisir la Cour de justice de la CEDEAO pour obtenir son annulation. Nous lançons le débat.

Revue de presse Afrique
À la Une: un nouveau Premier ministre au Mali

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 22, 2024 4:15


C'est un général, le général Abdoulaye Maïga, qui a été choisi pour diriger le gouvernement malien. « Une mesure qui a pour effet de consolider l'ensemble du pouvoir malien entre les mains des généraux de l'armée », remarque AfricaNews. « Un choix qui est tout sauf surprenant », estime de son côté Afrik.com « car le général Abdoulaye Maïga a déjà assuré, pour quelques jours, l'intérim du chef du gouvernement pendant l'hospitalisation de ce dernier, en août 2022 ». Il doit par ailleurs sa « notoriété », ajoute Afrik.com, « à ses prises de positions radicales, notamment contre la France, la Cedeao, ou des présidents africains comme Alassane Ouattara ». « Avec cette nomination » précise le site d'information, « le Mali devient le seul des trois états de l'AES à être géré exclusivement par des militaires qui occupent les postes de Président de la Transition, Premier ministre, et président du Conseil National de la transition ». « Leader charismatique »La presse malienne se fait aussi l'écho de cette nomination. C'est le cas de Bamada.net qui ne cache pas son enthousiasme à l'égard du général Abdoulaye Maïga et parle d'une « nomination stratégique pour un Mali en pleine transformation ». Le site d'information malien évoque « un parcours exceptionnel au service de la nation », « une carrière professionnelle riche et diversifiée », et voit dans le général Maïga, « un leader charismatique et rassembleur », « doté d'une grande capacité de négociation et d'organisation ». Sahel Tribune juge de son côté que « le choix d'Abdoulaye Maïga traduit une volonté de renouvellement à la tête du gouvernement alors que le pays traverse une période cruciale de sa transition. Le nouveau premier ministre est attendu sur des chantiers majeurs : la stabilisation du pays, la conduite des réformes et la préparation des prochaines échéances électorales ».  Commentaires au Burkina voisin« Un Maïga peut en cacher un autre », s'exclame Wakatsera allusion au prédécesseur du général, Choguel Maïga.  Le nouveau premier ministre « garde jalousement son marocain de l'Administration Territoriale », ajoute le site d'information burkinabé. « Il lance ainsi le signal clair que la moindre parcelle du Mali sera sous contrôle, tout comme les élections prévues pour 2025 ».  Wakatsera juge toutefois qu'il est désormais « peu probable que les dates des scrutins soient maintenues, compte tenu des derniers évènements politiques qui se sont succédé à Bamako ». « Nouvelle décevante »On reste au Burkina pour l'annulation du festival Jazz à Ouaga.  « La 32ᵉ édition est annulée » annonce LeFaso.net. « Sans donner de raison », ajouteApanews, « le comité d'organisation dit s'être retrouvé dans l'obligation d'annuler cette 32ᵉ édition » et « a présenté ses excuses aux amoureux de la musique pour cette « nouvelle décevante » qui tombe à quelques heures de la cérémonie d'ouverture du festival ». « Festival », précise Apanews, « qui avait été suspendu ces deux dernières années. L'annonce de sa reprise, début novembre, avait suscité l'engouement des mélomanes. » Enfin, en Côte d'Ivoire, Fraternité Matin remarque que « les raisons précises de cette décision n'ont pas été mentionnées », mais que « le comité d'organisation évoque une obligation, laissant entrevoir des contraintes majeures ».  « Algérie verrouillée »Enfin, en Algérie, l'arrestation de Boualem Sansal, suscite l'inquiétude d'une partie de la presse. C'est surtout le Matin d'Algérie qui exprime cette inquiétude. L'écrivain franco-algérien « a été arrêté le 16 novembre, à l'aéroport d'Alger, en provenance de Paris. Sa famille est depuis sans nouvelle de lui », ajoute le Matin d'Algérie, qui se demande « pourquoi ce mystérieux enlèvement a lieu en ce moment », et parle « d'une arrestation manifeste », « dans cette Algérie verrouillée comme une huile par un pouvoir diablement paranoïaque ». « Boualem Sansal est l'un des plus grands écrivains algériens », ajoute le journal. « Son arrestation ne fera pas plus briller la réputation de l'Algérie. Elle est une insulte à la création et à la liberté de penser ». 

DW em Português para África | Deutsche Welle
20 de Setembro de 2024 - Jornal da Noite

DW em Português para África | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Sep 20, 2024 20:00


Parlamento guineense debateu hoje situação no Supremo Tribunal, apesar das ameaças de Sissoco Embaló. Lançada em Angola campanha pela libertação do jornalista Carlos Alberto. União Europeia anuncia novo pacote de 35 mil milhões de euros de ajuda à Ucrânia.

Revue de presse Afrique
À la Une: les chefs d'Etats du continent se bousculent en Chine…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Sep 2, 2024 4:19


Le 9ᵉ sommet Chine-Afrique s'ouvre après-demain à Pékin. Et en effet, comme le constate WalfQuotidien au Sénégal, les dirigeants africains répondent quasiment tous présents… Des dizaines de délégations et de nombreux chefs d'Etat et de gouvernement sont attendus dans la capitale chinoise jusqu'à vendredi.« Le Congolais Félix Tshisekedi, l'Africain du Sud, Cyril Ramaphosa et leur homologue du Nigeria, Bola Tinubu, sont déjà sur le sol de l'Empire du Milieu, relève le quotidien sénégalais. Putschistes et pourfendeurs de la CEDEAO, les présidents de la Guinée, Mamadi Doumbouya, et du Mali, Assimi Goïta ont atterri à Pékin, de même que le Gabonais Brice Oligui Nguema, arrivé au pouvoir également par la force. Ils y retrouvent les présidents sud-soudanais Salva Kiir Mayardit, érythréen, Isaias Afwerki, comorien, Azali Assoumani, ou encore zambien, Hakainde Hichilema. Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, élu en mars dernier, participe, lui, pour la première fois à ce grand rendez-vous international. (…) Le seul des 54 pays africains à manquer à l'appel, note encore WalfQuotidien, est l'Eswatini (l'ex-Swaziland), en raison de ses liens diplomatiques avec Taïwan, que Pékin considère comme faisant partie de son territoire. »Après les bords de Seine, la Grande Muraille…Pourquoi une telle attractivité ? Réponse du quotidien sénégalais : « la Chine, qui fait de l'Afrique un pilier de sa diplomatie, a renforcé ses liens avec le continent et investit annuellement plusieurs milliards de dollars depuis 2015 dans des infrastructures (routes, chemins de fer, ports) ou des parcs industriels. (…) La Chine est le premier partenaire commercial de l'Afrique, avec près de 168 milliards de dollars de biens et services échangés au premier semestre de cette année 2024, après un montant record l'année dernière. »Jusqu'à récemment, relève WakatSéra au Burkina Faso, « les dirigeants africains ne se mobilisaient de la sorte que sur les bords de la Seine, lors des sommets entre la France et le continent noir. Désormais, ils sont davantage attirés par l'ombre de la Grande muraille. Preuve s'il en fallait encore de la percée jaune sur le continent noir où les Occidentaux perdent de plus en plus du terrain. Les nouveaux contrats, prêts et investissements, y semblent plus juteux, les conditionnalités étant plus faciles, voire inexistantes. Déjà, le critère, trop contraignant pour les Africains, de la démocratie et du respect des droits de l'homme, s'efface pour laisser toute la place à la “non-ingérence“ dans leurs affaires intérieures. »« Gagnant-gagnant » vraiment ?Reste qu'il ne faut pas se faire d'illusions, poursuit WakatSéra. Les relations entre l'Empire du Milieu et le continent africain sont loin d'être équitables… En effet, « toujours courtisée par les grandes puissances pour ses ressources naturelles, l'Afrique n'a jamais su négocier, à son profit, des partenariats pourtant qualifiés de “gagnant-gagnant“. (…) Habitués à tendre la sébile et engoncés dans leur position de consommateurs sans limite d'importations, les Africains, qui sont restés à quai en matière d'industrialisation et de transformation de leurs matières premières sur place, les Africains continuent de crouler sous le poids des dettes et des dons qui n'ont jamais servi à leur développement. »Finalement, conclut WakatSéra, « qu'elles s'appellent, Chine, France, Russie, Inde, Turquie ou États-Unis, aucune grande puissance ne servira à d'autres le développement sur un plateau d'argent ! Elles n'œuvrent que pour leurs propres intérêts. »Le fardeau de la dette« Cette question de la dette africaine vis-à-vis de la Chine sera au cœur des discussions de ce 9ᵉ sommet Chine-Afrique, précise Cameroon Magazine. Entre 2000 et 2023, les prêteurs chinois ont accordé plus de 1.300 prêts à 49 pays africains pour un montant total d'un peu plus de 182 milliards de dollars. Cette politique de prêts, bien que bénéfique pour le développement de certains projets, suscite des inquiétudes, pointe le site camerounais, quant au fardeau financier qu'elle représente pour de nombreux pays africains. Certains experts soulignent que cette dette peut entraver la bonne gestion des finances publiques et compromettre la souveraineté économique des pays concernés. » Bref, conclut Cameroun Magazine, « si les échanges économiques et les investissements chinois ont contribué au développement de nombreux pays africains, la question de la dette reste un défi majeur à relever. »

Eco d'ici Eco d'ailleurs
Nos grands invités de l'économie : Kako Nubukpo et Kheira Nawel Benaissa

Eco d'ici Eco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Jul 20, 2024 48:30


En ce mois de juillet, nous vous proposons de revivre les entretiens avec nos grands invités de l'économie, venus ces derniers mois confier leur vision de l'avenir de ce monde chamboulé et notamment de l'Afrique. Cette semaine, l'économiste Kako Nubukpo livre ses positions sur le nouveau pouvoir au Sénégal, l'avenir de la CEDEAO et le développement de l'agriculture sur le continent dans le contexte de dérèglement climatique. Dans la seconde partie de l'émission, direction l'Algérie avec Kheira Nawel Benaissa, directrice générale de Green Al Energy, start-up basée à Tamanrasset près des frontières du Niger et du Mali. Par ailleurs, docteure en gestion des déchets, elle veut transformer les déchets organiques en gaz pour les usages domestiques. Green Al Energy produit des bio digesteurs à destination des populations isolées dans cette région rocheuse où il est impossible d'installer des infrastructures lourdes. 

DW em Português para África | Deutsche Welle
10 de Julho de 2024 - Jornal da Manhã

DW em Português para África | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Jul 10, 2024 19:50


Moçambique: Ciclo de debates com candidatos às presidenciais de outubro arranca com Lutero Simango, do Movimento Democrático de Moçambique (MDM). Analista explica nova liderança da CEDEAO e o risco de desintegração do bloco. Cimeira dos 75 anos da NATO arranca em Washington. Euro 2024: Espanha vence a França e está na final.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] AES : le Mali, le Niger et le Burkina Faso renforcent leur alliance

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 9, 2024 20:00


Malgré la main tendue de la CEDEAO, les militaires au pouvoir au Mali, au Niger et au Burkina Faso ont franchi une nouvelle étape en créant une Confédération des États du Sahel. Le divorce avec l'organisation régionale est donc consommé. Comprenez-vous cette décision ? Quelles peuvent être les conséquences ? Nous lançons le débat.    

Grand reportage
Au Bénin, Malanville attend impatiemment la réouverture de la frontière nigérienne

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jul 8, 2024 19:30


Cela fait bientôt un an qu'entre le Bénin et le Niger, la frontière est fermée. Un effet collatéral du coup d'État qui avait renversé le président Bazoum et qui s'était traduit par des sanctions de la part de la CEDEAO. Sanctions qui ont pourtant été levées en début d'année. Depuis, le Bénin a rouvert ses postes-frontière en février, mais le Niger refuse toujours de dégager les containers qui bloquent le pont reliant les deux pays. Niamey invoque des questions de sécurité. Cette situation pèse sur les populations, particulièrement dans la commune frontalière de Malanville, à 700 km au nord de Cotonou, où les relations avec le pays voisin et la ville de Gaya sont très étroites.«Au Bénin, Malanville attend impatiemment la réouverture de la frontière nigérienne», un Grand reportage de Magali Lagrange.

Journal de l'Afrique
Les pays de l'AES instaurent une Confédération, actent la rupture avec la CEDEAO

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jul 6, 2024 15:54


Les chefs des juntes du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont décidé de franchir une nouvelle étape dans leur union. Désormais, ils ont voulu, lors de leur tout premier sommet, confirmer leur divorce d'avec la CEDEAO en entérinant leur alliance au sein d'une "confédération". Ils reprochent à la CEDEAO d'être instrumentalisée par la France.

Revue de presse Afrique
À la Une: un nouveau drame de l'immigration au large de la Mauritanie

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 5, 2024 4:05


Pour le moment, seule l'Agence Mauritanienne d'Information se fait l'écho de ce naufrage survenu au large de la Mauritanie, et dont le bilan provisoire est déjà très lourd : 89 morts. Les victimes « se trouvaient à bord d'une grande embarcation de pêche traditionnelle » qui a chaviré dans l'Atlantique, « à 4 kilomètres de la ville de N'Diago », explique l'Agence Mauritanienne d'Information. « Neuf personnes, dont une fillette de cinq ans, ont été secourues, par les gardes côtes mauritaniens, alors que selon les survivants, l'embarcation qui avait quitté la frontière sénégalo-gambienne il y a 6 jours en direction de l'Europe, avait à son bord 170 migrants clandestins ». Les disparus se comptent donc par dizaines.Accueil chaleureuxÀ la Une également, deux sommets à un jour d'intervalle. Sommet de la CEDEAO, dimanche à Abuja, et sommet de l'AES, la nouvelle Alliance des États du Sahel, demain à Niamey. S'agit-il « d'un hasard du calendrier » ou d'un « rendez-vous minutieusement programmé ? » s'interroge Wakatsera. En Une du site d'information burkinabé : les photos des trois hommes forts de l'AES, le capitaine Ibrahim Traoré pour le Burkina, le général Abderahamane Tiani pour le Niger et le colonel Assimi Goïta pour le Mali. C'est la première fois qu'ils se réunissent tous les trois, depuis leur arrivée au pouvoir, lors de coups d'État survenus entre 2020 et 2023.   « À cette occasion, nous dit Wakatsera, le président de la transition nigérienne, le général Abderahamane Tiani, a invité ses concitoyens à sortir massivement, ce vendredi, après la prière, pour réserver un accueil chaleureux aux délégations burkinabè et malienne. Demain, poursuit Wakatsera, les trois chefs d'Etat se retrouveront pour plancher sur le présent et l'avenir de l'Alliance des États du Sahel, née après que les trois pays, ont quitté la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest ».Armée dysfonctionnelleEn République démocratique du Congo, la condamnation à mort de 25 soldats, pour vol et désertion contre le M23. « Mardi, raconte Africanews, vingt-sept soldats qui avaient abandonné leurs positions dans les villages de Keseghe et Matembe ont été trouvés en train de voler des marchandises dans le village voisin. Ils ont été arrêtés par l'armée en même temps que quatre de leurs épouses qui cachaient les objets volés. Le lendemain, un tribunal militaire était mis en place pour les juger. Vingt-cinq d'entre eux ont été condamnés à la peine de mort pour vol, fuite de l'ennemi et violation des ordres ». « En souffrance, commente Africanews, l'armée congolaise est devenue dysfonctionnelle au fil de la crise qui s'enlise, et des divisions sont apparues en interne. Le manque de logistique et de ressources affecte le bon fonctionnement du contingent ».Élections législatives en France« Droit du sol, grand remplacement, Migration, l'Afrique est au cœur des législatives françaises », titre Aujourd8.net. « Le grand remplacement, cette rhétorique de l'Africain qui va faire disparaître le Français pur jus par le phénomène de la phagocytose est le thème de prédilection du Rassemblement National, lequel évidemment pousse le Nouveau Front Populaire et Ensemble à répliquer. Du coup, le continent se retrouve grand électeur de ces législatives en France », estime le site d'information burkinabé, qui poursuit, « c'est un thème pourtant éculé, galvaudé qu'on repasse, pour ameuter un électorat d'extrême droite, lequel dit souvent tout haut ce que de nombreux Français pensent tout bas (...) Près de cinq décennies après la fameuse phrase de Michel Rocard « La France ne peut héberger toute la misère du monde », l'Africain reste peu ou prou un repoussoir ! Cachez-moi ce Nègre que je ne saurais tolérer ! L'Afrique omniprésente dans la politique française. Et dans les présentes législatives », conclut Aujourd8.net

Appels sur l'actualité
[Vos questions] La Cour Suprême octroie une « présomption d'immunité » à Donald Trump

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 4, 2024 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur l'élections présidentielle iranienne et la mise en place d'une force en attente contre le terrorisme.  Iran : le candidat réformateur sera-t-il le prochain président ?  En Iran, Massoud Pezeshkian a créé la surprise en arrivant en tête, lors du premier tour de l'élection présidentielle. Comment expliquer ce résultat ?  Avec Oriane Verdier, journaliste au service international de RFI.  CEDEAO : vers la mise en place d'une force contre le terrorisme ? À Abuja, les ministres de la Défense et des Finances des pays membres se sont réunis pour discuter de la mise en place d'une force en attente pour lutter contre le terrorisme. Quelles pourraient être les prochaines étapes ?  Avec Serge Daniel, correspondant régional pour le Sahel en direct d'Abuja.  États-Unis : l'immunité partielle pour Donald Trump La sentence de Donald Trump dans l'affaire Stormy Daniels a été repoussée suite à la décision de la Cour Suprême sur son immunité. Les autres procès pourraient-ils être reportés ou annulés ?  Avec Jérôme Viala-Gaudefroy, chargé de cours à Sciences Po Saint-Germain en Laye et spécialiste des États-Unis. 

Invité Afrique
Dalein Diallo (Guinée): «La junte n'est pas de bonne foi, elle veut garder le pouvoir peut-être définitivement»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 6, 2024 14:40


« Je suis prêt à rentrer à Conakry, quels que soient les risques que je prendrai », déclare Cellou Dalein Diallo sur RFI. Depuis deux ans, le numéro 1 de l'opposition guinéenne, qui est poursuivi par la justice de son pays, vit en exil en Afrique de l'Ouest. Mais aujourd'hui, il veut participer sur place au combat des démocrates guinéens pour que le général Doumbouya et les militaires respectent leur parole et remettent le pouvoir aux civils avant la fin de l'année. De passage à Paris, l'ancien Premier ministre guinéen répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI :  Les militaires du CNRD avaient d'abord promis de rendre le pouvoir à la fin de cette année 2024. Mais en mars dernier, sur RFI, le Premier ministre Bah Oury a reconnu que la transition serait prolongée jusqu'en 2025. Est-ce que vous espérez que cet engagement sera tenu 2000 ?Cellou Dalein Diallo : C'est l'une des sources de ma déception, c'est de ne pas voir respecté justement cet engagement pris devant le peuple de Guinée, devant la Communauté internationale. Moi, je croyais fermement que cet engagement allait être respecté. Mais il y a une tendance à rester aussi longtemps que possible au pouvoir, puisque visiblement le retour à l'ordre constitutionnel est reporté au calendes grecques. Et donc ça, c'est une déception non seulement pour l'UFDG, mon parti, mais pour tout le peuple de Guinée. Et nous ne pouvons pas rester assis et laisser les militaires qui n'ont aucune légitimité, parce que toute leur légitimité était tirée de cet engagement de restituer le pouvoir aux civils dans un délai raisonnable par des élections libres et transparentes. Donc, la population de Guinée est déçue d'abord de la mauvaise gouvernance, de la restriction des libertés. Vous n'êtes pas sans savoir qu'ils ont procédé au retrait des agréments des principales radios et télévisions du pays, parce que celles-là étaient jugées critiques par rapport à leur gouvernance.Dans la société civile, le FNDC menace d'appeler à des manifestations à Conakry si le calendrier 2024 n'est pas tenu. Est-ce que vous allez vous associer à cette éventuelle menace ?Non, ce n'est pas le FNDC seul qui menace, il y a eu la naissance de ce qu'on a appelé récemment l'Union sacrée, où les principaux partis, y compris ceux qui allaient soutenir la junte, disent aujourd'hui qu'ils sont déçus et qu'ils se rendent compte que la junte n'est pas de bonne foi. Elle veut garder le pouvoir aussi longtemps que possible et peut-être définitivement. Donc là, aujourd'hui, c'est le peuple de Guinée tout entier qui est déterminé à user de tous les moyens pour contraindre la junte à respecter l'engagement qu'elle a pris devant le peuple de Guinée, devant la communauté internationale.Et tous les moyens, cela peut vouloir dire des manifestations ?Tous les moyens légaux, y compris les manifestations dans les rues et sur les places publiques.Dans le bras de fer entre le pouvoir et l'opposition, le Premier ministre Bah Oury vous accuse, vous l'opposition, de refuser le dialogue et de contribuer au retard dans la préparation des élections.Bon, vous savez, on multiplie les alibis pour justifier de se maintenir aussi longtemps que possible au pouvoir. Moi, je suis honnête, je voulais apporter notre contribution, mais à un débat crédible. Il faut un arbitrage. C'est pourquoi on avait besoin pour nous d'un facilitateur nommé par la CEDEAO, l'Union africaine ou les Nations unies.Êtes-vous prêt à rentrer à Conakry ?Oui, bien sûr. Je suis obligé de rentrer d'ailleurs !Et vous comptez rentrer dans combien de temps ?Je ne peux pas vous le dire maintenant, mais c'est sûr que je vais rentrer. Je suis en train de préparer le Congrès national [de l'UFDG] et je souhaite vivement être là en ce moment. Et la date n'est pas encore fixée.Et même si les poursuites judiciaires contre vous ne sont pas abandonnées, vous êtes prêt à rentrer ?Oui, je suis prêt à rentrer, même si les poursuites ne sont pas abandonnées. Tout le monde sait qu'elles sont fantaisistes. Mais il faut que je sois là. Quels que soient les risques que je prendrai pour la défense de nos valeurs.Cellou Dalein Diallo, vous dénoncez le glissement [du calendrier électoral], mais cela ne semble émouvoir que les Guinéens. Le général Mamadi Doumbouya semble pour l'instant trouver grâce auprès de la Communauté internationale.Oui, il y a un recul dans le soutien que l'Occident en particulier a l'habitude d'apporter à la défense des valeurs de démocratie, d'État de droit, parce qu'on a l'impression que l'Occident, aujourd'hui, est beaucoup plus préoccupé par les guerres d'influence contre la Russie et la Chine que par la défense des valeurs de liberté. Donc, nous le déplorons parce qu'il y a eu beaucoup de violations fragrantes des droits humains. Même les communiqués qui sortent, ils sont timides. On a eu 50 morts depuis que le CNRD est au pouvoir, des jeunes de moins de 15 ans abattus à bout portant. Il n'y a pas eu de condamnations suffisantes. Et on n'a jamais exigé la justice pour ces gens.Et ces bonnes relations entre l'Occident et le général Doumbouya, est-ce parce que celui-ci a refusé d'entrer dans l'Alliance des États du Sahel, l'AES ?Je ne connais pas les motifs, je cherche à comprendre.Est-ce que vous vous êtes parlé avec le général Mamadi Doumbouya depuis le putsch de septembre 2021 ?Une fois.En quelle année ?En 2022.Et alors ?Non, ça, ça reste entre nous.Vous étiez encore à Conakry à l'époque ?Non, j'étais déjà à l'étrangerEt c'était à votre initiative, j'imagine ?Non, un ami commun……a arrangé cette conversation, comment ça s'est passé ? Plutôt positivement ou négativement ?(rires) Disons très courtoisement.Mais il n'y a pas eu de suites ?Je veux pas vous faire les révélations ici. C'est une discussion entre moi et le président de la transition. Je ne peux pas le révéler dans la presse.À lire aussiL'opposant guinéen Cellou Dalein Diallo: «Il faut un cadre de dialogue où on peut discuter»

Journal de l'Afrique
Tournée diplomatique de Diomaye Faye au Burkina Faso et au Mali, la CEDEAO au cœur des échanges

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later May 31, 2024 16:18


Le président Sénégalais Bassirou Diomaye Faye est rentré au pays après 24 heures de visites diplomatiques intenses au Mali et au Burkina Faso. Ses visites avaient pour but de renforcer les liens politiques, économiques et sécuritaires avec les pays et évoquer une possible réconciliation entre ces pays et la CEDEAO. Depuis 2020, plusieurs pays du Sahel dont le Mali et le Burkina Faso ont vu les militaires prendre le pouvoir et quitter l'alliance économique ouest africaine. 

Revue de presse Afrique
À la Une: l'impasse politique et économique au Mali et au Burkina Faso

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 2, 2024 4:18


« Des élections reportées aux calendes sahéliennes… », constate Jeune Afrique en préambule à une longue enquête sur la situation politique des deux pays sous la coupe des militaires.« Cette année 2024 devait être l'année des scrutins présidentiels au Mali et au Burkina Faso. Mais ni la junte d'Assimi Goïta ni celle d'Ibrahim Traoré ne semblent vouloir mettre un terme à leurs régimes de transition, pointe le site panafricain. Après quelques circonvolutions calendaires consécutives au premier coup d'État du colonel Assimi Goïta, la prolongation de la transition malienne avait été fixée “à 24 mois, à compter du 26 mars 2022“. Au Burkina Faso, quelques semaines après la prise de pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré, la charte de transition adoptée le 14 octobre 2022 fixait la fin de la transition au 1er juillet 2024. » Au final, constate Jeune Afrique, « la date malienne a été dépassée. Quant aux autorités burkinabè, qui se trouvent à deux mois de l'échéance, elles ont expliqué qu'organiser des élections n'était pas “une priorité“. »Et voici leur argument : « le Premier ministre burkinabè, Apollinaire Joachim Kyelem de Tambela, a (récemment) dénoncé les “campagnes électorales coûteuses et ruineuses“ et les “discours alambiqués et procédures incompréhensibles pour le plus grand nombre“, pointe le site panafricain. Il semble y préférer “la démocratie“ dans laquelle vivaient les “sociétés traditionnelles“. Sans urnes. La transition prolongée pourrait donc s'achever par une “élection“ sans suffrage universel. Le Mali, lui, relève enfin Jeune Afrique, a démontré par son référendum constitutionnel de juin 2023 qu'il accordait encore du crédit aux scrutins déployés sur toute l'étendue du territoire. Mais jusqu'à quel point ? »Le FMI à la rescousseA ce blocage politique s'ajoutent de grandes difficultés sociales et économiques… Avant-hier, relève Sahel Tribune, « le Fonds monétaire international a annoncé avoir conclu un accord crucial avec le Mali, en vue d'octroyer une facilité de crédit rapide de 120 millions de dollars, soit plus de 70 milliards de FCFA. » Objectif : « aider à combattre les effets dévastateurs de chocs économiques externes, affirme le site malien, notamment l'inflation due aux conflits internationaux et aux blocus maritimes. »Des dirigeants trop gourmands ?Le Mali manque de moyens financier mais, apparemment, ça n'est pas le cas des dirigeants maliens…« La loi organique qui fait jaser », s'exclame Malijet. En effet, explique le site malien, « adoptée à huis clos, à l'abri des regards indiscrets, cette loi qui fixe les avantages, indemnités et autres traitements des membres du Conseil national de transition, l'organe législatif de la transition, fait polémique. » En effet, cette loi ne serait « pas suffisamment explicite sur les montants des indemnités et pourrait ainsi laisser latitude au CNT de cocher des cases. » Bref, de s'attribuer ce qui bon lui semble…Résultat, pointe Malijet, « une irrésistible vague d'indignation s'est ainsi saisie d'une opinion qui ne semble pas s'accommoder de ce qu'elle considère comme une extravagance par ces temps de disette pour le trésor public, de crise économique qui plombe les différents secteurs de l'économie avec sa cohorte de fermetures massives d'entreprises. »Malijet cite également ces propos de l'ancien Premier ministre Moussa Mara : il juge « affligeant de constater que le CNT, dans un contexte de difficultés économiques, énergétiques, sécuritaires, etc., semble plus préoccupé par la rémunération de ses membres que par le contrôle de l'action du gouvernement. »Un 1er-Mai sous tensionSituation économique et sociale difficile également au Burkina Faso… Là aussi, des problèmes de vie chère… Le quotidien Le Pays à Ouaga, invoque une conjoncture mondiale défavorable mais aussi « la grave crise sécuritaire et humanitaire sans précédent que traverse le Burkina Faso », ainsi que la « détérioration des relations entre le Burkina Faso et certains pays de la CEDEAO avec des répercussions inévitables sur la circulation des biens et des marchandises. »Hier, « la manifestation du 1er-Mai n'a pas été autorisée par les tenants du pouvoir en raison, sans doute, du contexte national caractérisé par la crise sécuritaire, relève Le Pays. Mais au-delà de cette raison officielle, l'on sait que les rapports entre le gouvernement de la transition et certaines organisations syndicales sont très tendus. »En effet, dans les colonnes de WakatSéra, le secrétaire général de l'Union syndicale des Travailleurs du Burkina, Abdoulaye Ernest Ouédraogo affirme que « le dialogue est rompu avec l'autorité du moment » et parle même de « tyrannie ».

Le Cours de l'histoire
Mondes africains, une histoire en mouvement 2/4 : Sahel colonial, histoires de contact, histoires de conquêtes

Le Cours de l'histoire

Play Episode Listen Later Apr 2, 2024 58:52


durée : 00:58:52 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit - Les Français s'implantent militairement au Sahel dans les années 1890 et étendent ainsi leur présence coloniale en Afrique de l'Ouest. De quelle manière les Français nouent-ils des relations avec les élites locales pour asseoir leur domination coloniale ? - invités : Camille Lefebvre Historienne, directrice de recherche au CNRS et directrice d'étude à l'EHESS, spécialiste de l'histoire de l'Afrique saharo-sahélienne aux XIXe et XXe siècles; Benoit Beucher Historien, maître de conférences en histoire contemporaine de l'Afrique de l'Ouest et Centrale à l'Université Paris Cité, chercheur au CESSMA; Daouda Gary-Tounkara Historien, chargé de recherche CNRS à l'Institut des Mondes Africains, spécialiste des relations entre migrants et État au sein de l'AOF puis de la CEDEAO

Les matins
CEDEAO / Frontex / Mercosur

Les matins

Play Episode Listen Later Feb 20, 2024 149:45


durée : 02:29:45 - Les Matins - par : Guillaume Erner - .

Les matins
Les juntes au pouvoir au Burkina Faso, au Mali et au Niger se retirent de la CEDEAO

Les matins

Play Episode Listen Later Jan 29, 2024 5:59


durée : 00:05:59 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Les régimes militaires au pouvoir au Burkina Faso, au Mali et au Niger ont annoncé, dimanche, le retrait "sans délai" de leur pays de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), un nouvel acte de rupture aux conséquences pratiques potentiellement lourdes.