Podcasts about mauritanie

Country in West Africa

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mauritanie

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Best podcasts about mauritanie

Latest podcast episodes about mauritanie

Priorité santé
Santé communautaire : réfléchir aux innovations et aux contraintes

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 48:29


À l'occasion de la journée scientifique « santé communautaire : entre innovations et contraintes », organisée à Paris par l'Initiative (une entité financée par le ministère de l'Europe des Affaires étrangères, pour mettre en œuvre des initiatives de santé du Fonds Mondial de lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose), nous faisons un point sur les initiatives portées par les acteurs locaux pour améliorer l'accès aux soins.   Fatoumata Hane, socio-anthropologue, spécialiste des politiques publiques et systèmes de santé à l'Université Assane Seck, de Ziguinchor, au Sénégal Armel Djenontin, entomologiste médical, responsable de l'Unité d'Entomologie et directeur adjoint du Centre de Recherche pour la lutte contre les Maladies Infectieuses Tropicales (CReMIT) de l'Université d'Abomey-Calavi, au Bénin    Jean Claude Semuto Ngabonziza, analyste de l'innovation scientifique en santé au Rwanda Biomedical Centre   Djibril Sy, président de l'association SOS Pairs Éducateurs (SOS PE), à Nouakchott en Mauritanie.  Programmation musicale :  ► Flavour – Game changer  ► Manu Desroches – Viv vré.

Priorité santé
Santé communautaire : réfléchir aux innovations et aux contraintes

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 48:29


À l'occasion de la journée scientifique « santé communautaire : entre innovations et contraintes », organisée à Paris par l'Initiative (une entité financée par le ministère de l'Europe des Affaires étrangères, pour mettre en œuvre des initiatives de santé du Fonds Mondial de lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose), nous faisons un point sur les initiatives portées par les acteurs locaux pour améliorer l'accès aux soins.   Fatoumata Hane, socio-anthropologue, spécialiste des politiques publiques et systèmes de santé à l'Université Assane Seck, de Ziguinchor, au Sénégal Armel Djenontin, entomologiste médical, responsable de l'Unité d'Entomologie et directeur adjoint du Centre de Recherche pour la lutte contre les Maladies Infectieuses Tropicales (CReMIT) de l'Université d'Abomey-Calavi, au Bénin    Jean Claude Semuto Ngabonziza, analyste de l'innovation scientifique en santé au Rwanda Biomedical Centre   Djibril Sy, président de l'association SOS Pairs Éducateurs (SOS PE), à Nouakchott en Mauritanie.  Programmation musicale :  ► Flavour – Game changer  ► Manu Desroches – Viv vré.

CHEFS
[HORS-SÉRIE] REFUGEE FOOD FESTIVAL - HAROUNA SOW

CHEFS

Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 42:53


À l'occasion de la 10e édition du Refugee Food Festival, cet épisode vous embarque pour une rencontre marquante avec un homme, un parcours, et un combat… En France, près de 70 000 personnes ont obtenu le droit d'asile en 2024. Parmi elles, nombreuses sont celles qui trouvent leur place derrière les fourneaux, dans les cuisines de nos restaurants. Mais que sait-on vraiment de leur quotidien, de leur réalité et de leur histoire ? Réfugié voilà un bien grand mot qu'on prend rarement le temps de contourner !Harouna Sow, est né en Mauritanie, il a grandi au Sénégal, s'est installé à Paris, et aujourd'hui, après s'être formé dans de grandes maisons, il est chef au sein de l'association Refugee Food . Il dirige une brigade dans un lieu emblématique : la Cité du Refuge, et cuisine chaque jour pour les résident·es et pour les banquets des entreprises qui font appel à l'association.Dans cet épisode, il partage son parcours atypique, sa découverte tardive de la cuisine, et tout ce que cela représente pour lui.Voici une invitation à changer de regard sur les personnes réfugiées, à comprendre le rôle fondamental qu'elles jouent dans notre société et particulièrement dans le secteur de la restauration et comment leur intégration peut être une chance pour chacun.Le Refugee Food Festival, c'est aussi des événements organisés dans une dizaine de villes françaises tout au long du mois de juin. Profitez-en pour découvrir des cuisines du monde à travers les quatre mains que les chefs et restaurateurs installés organisent avec des chefs réfugiés.Oui parce qu'au final, si la cuisine est un refuge pour tous, Harouna est un chef avant tout.Découvrez le festival, soutenez l'association, partagez l'épisode, et discutons en sur Instagram : @chefs_podcastPlus d'infos : www.refugee-food.orgPAARRTTTAAAAAGGGGGGEEEEEEEEEEEZZZZZZZZZZZ !!!!!!!!Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C'est pas du vent
Qu'est-ce que les pays du Sud peuvent attendre de l'UNOC ?

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 48:30


Des représentants de plus de 180 pays sont à Nice, cette semaine, pour échanger sur les enjeux de l'océan. Les pays du Sud seront particulièrement attentifs aux discussions sur la ratification du traité mondial sur la haute mer, la problématique de l'industrie minière en haute mer, les questions de pêche durable et de gestion des zones côtières. Nous sommes à Nice à l'occasion de la troisième conférence des Nations unies sur l'océan qui réunit plus de 20 000 personnes de 180 pays. Notre studio est installé dans le palais des expositions rebaptisé pour l'occasion La Baleine. Un immense ventre de 17 000 m2 occupés cette semaine par des stands et des auditoriums bleus dans lesquels se succèdent les événements que vous entendez derrière nous. Les pays du Sud sont bien représentés car les sujets qui sont traités ici conditionnent le quotidien de ceux qui vivent là-bas. Par exemple, en Afrique de l'Ouest, plus de 7 millions de personnes dépendent directement de la pêche artisanale, mais 40% des stocks de poissons dans la région sont déjà surexploités ou épuisés, ce qui compromet non seulement la biodiversité marine, mais aussi la sécurité alimentaire de millions de personnes. Alors que peuvent attendre les pays du Sud de cette conférence ? - Ahmed Senhoury, directeur exécutif du PRCM, le Partenariat Régional pour la Conservation de la zone côtière et Marine (PRCM) est une coalition d'acteurs travaillant sur les problématiques du littoral ouest africain et couvrant sept pays : le Cap Vert, la Gambie, la Guinée Conakry, la Guinée-Bissau, la Mauritanie, le Sénégal et la Sierra Leone - Aliou Ba, responsable principal de la campagne océan pour Greenpeace Afrique - Vincent Doumeizel, fondateur de la Global Seaweed Coalition, spécialiste des algues et du plancton - Sophie Lanco, chercheuse en écologie marine à l'IRD. Elle s'intéresse à la façon dont les oiseaux, les poissons, les mammifères et les pêcheurs occupent l'espace en mer, en utilisant notamment des techniques de biologging et des modèles d'écologie du mouvement - Diaba Diop, présidente du Réseau des Femmes de la Pêche Artisanale (REFEPAS).   Musiques diffusées pendant l'émission - Bembeya Jazz National - Mami Wata - Touré Kunda - Bay Pa Mar.

C'est pas du vent
Qu'est-ce que les pays du Sud peuvent attendre de l'UNOC ?

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 48:30


Des représentants de plus de 180 pays sont à Nice, cette semaine, pour échanger sur les enjeux de l'océan. Les pays du Sud seront particulièrement attentifs aux discussions sur la ratification du traité mondial sur la haute mer, la problématique de l'industrie minière en haute mer, les questions de pêche durable et de gestion des zones côtières. Nous sommes à Nice à l'occasion de la troisième conférence des Nations unies sur l'océan qui réunit plus de 20 000 personnes de 180 pays. Notre studio est installé dans le palais des expositions rebaptisé pour l'occasion La Baleine. Un immense ventre de 17 000 m2 occupés cette semaine par des stands et des auditoriums bleus dans lesquels se succèdent les événements que vous entendez derrière nous. Les pays du Sud sont bien représentés car les sujets qui sont traités ici conditionnent le quotidien de ceux qui vivent là-bas. Par exemple, en Afrique de l'Ouest, plus de 7 millions de personnes dépendent directement de la pêche artisanale, mais 40% des stocks de poissons dans la région sont déjà surexploités ou épuisés, ce qui compromet non seulement la biodiversité marine, mais aussi la sécurité alimentaire de millions de personnes. Alors que peuvent attendre les pays du Sud de cette conférence ? - Ahmed Senhoury, directeur exécutif du PRCM, le Partenariat Régional pour la Conservation de la zone côtière et Marine (PRCM) est une coalition d'acteurs travaillant sur les problématiques du littoral ouest africain et couvrant sept pays : le Cap Vert, la Gambie, la Guinée Conakry, la Guinée-Bissau, la Mauritanie, le Sénégal et la Sierra Leone - Aliou Ba, responsable principal de la campagne océan pour Greenpeace Afrique - Vincent Doumeizel, fondateur de la Global Seaweed Coalition, spécialiste des algues et du plancton - Sophie Lanco, chercheuse en écologie marine à l'IRD. Elle s'intéresse à la façon dont les oiseaux, les poissons, les mammifères et les pêcheurs occupent l'espace en mer, en utilisant notamment des techniques de biologging et des modèles d'écologie du mouvement - Diaba Diop, présidente du Réseau des Femmes de la Pêche Artisanale (REFEPAS).   Musiques diffusées pendant l'émission - Bembeya Jazz National - Mami Wata - Touré Kunda - Bay Pa Mar.

Couleurs tropicales
BRMX, la Mauritanie à l'honneur de l'African Culture festival

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 48:30


L'artiste mauritanien BRMX de passage à Paris pour participer à la neuvième édition de l'African Culture festival, vient nous présenter son univers musical. Auteur et interprète, le chanteur a construit son propre style mêlant rap, musiques traditionnelles et afro-fusion. Il est accompagné du chanteur Soldier Hems, originaire aussi de Mauritanie. Dans sa musique fusion, il utilise le peul, le français et l'anglais pour conscientiser la jeunesse. Ils sont interrogés par Laura Mbakop, Yasmine Bakayoko et Claudy Siar.  Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : BRXM -Mami Wata BRXM - Thérapie BRXM - Solo Soldier Hems  - Rien n'a changéBRMX - Naangue BRMX - Boosoyado Retrouvez notre playlist sur Deezer. 

Couleurs tropicales
BRMX, la Mauritanie à l'honneur de l'African Culture festival

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 48:30


L'artiste mauritanien BRMX de passage à Paris pour participer à la neuvième édition de l'African Culture festival, vient nous présenter son univers musical. Auteur et interprète, le chanteur a construit son propre style mêlant rap, musiques traditionnelles et afro-fusion. Il est accompagné du chanteur Soldier Hems, originaire aussi de Mauritanie. Dans sa musique fusion, il utilise le peul, le français et l'anglais pour conscientiser la jeunesse. Ils sont interrogés par Laura Mbakop, Yasmine Bakayoko et Claudy Siar.  Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : BRXM - Mami WataBRXM - Thérapie BRXM - Solo Soldier Hems - Rien n'a changéBRMX - Naangue BRMX - Boosoyado Retrouvez notre playlist sur Deezer. 

Vous m'en direz des nouvelles
«Jean Gaumy et la mer», les photos de l'académicien prennent le large au musée national de la Marine

Vous m'en direz des nouvelles

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 48:28


Alors que se tient, à Nice, la conférence des Nations unies sur l'Océan, la photographie maritime est dans l'objectif du musée national de la Marine, à Paris. Comment représenter la mer et les océans, mais aussi ceux qui les peuplent ? Les créatures maritimes, les marins sur leurs bateaux, ceux qui partirent pêcher au péril de leur vie, sur des mers déchaînées et leur vie à bord ?À quelques encablures de la tour Eiffel, La pêche au-delà du cliché propose 130 pièces. Des photographies de bateaux, de pêcheurs, de poissons, de mers et d'océans nous révèlent la vie des communautés de pêcheurs du XIXè au XXè siècle. Quant à l'exposition Jean Gaumy et la mer, elle rassemble plus de 150 photographies, de ce photographe immense.Une œuvre spectaculaire, profondément humaniste, qui explore le monde et les flots, de la Mauritanie à la Gironde.Jean Gaumy et Marion Veyssière, co-commisaire de cette exposition et directrice adjointe du musée de la Marine, sont les invités de Sur le pont des arts.  Au programme de l'émission :►Reportage Nous partons à présent pour l'Autriche, sur les pas du peintre Egon Schiele. Véritable mythe dans le pays, certains aspects de son œuvre restent toutefois moins connus. C'est le cas des dernières années du peintre, au centre d'une grande exposition au musée Leopold à Vienne. Exposition que notre correspondante Isaure Hiace a visitée pour nous. ► Playlist du jourAngélique Kidjo – Y'é MandjaLémofil et Paul Watson – La folie des hommesBoby Lapointe – La maman des poissons.

Vous m'en direz des nouvelles !
«Jean Gaumy et la mer», les photos de l'académicien prennent le large au musée national de la Marine

Vous m'en direz des nouvelles !

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 48:28


Alors que se tient, à Nice, la conférence des Nations unies sur l'Océan, la photographie maritime est dans l'objectif du musée national de la Marine, à Paris. Comment représenter la mer et les océans, mais aussi ceux qui les peuplent ? Les créatures maritimes, les marins sur leurs bateaux, ceux qui partirent pêcher au péril de leur vie, sur des mers déchaînées et leur vie à bord ?À quelques encablures de la tour Eiffel, La pêche au-delà du cliché propose 130 pièces. Des photographies de bateaux, de pêcheurs, de poissons, de mers et d'océans nous révèlent la vie des communautés de pêcheurs du XIXè au XXè siècle. Quant à l'exposition Jean Gaumy et la mer, elle rassemble plus de 150 photographies, de ce photographe immense.Une œuvre spectaculaire, profondément humaniste, qui explore le monde et les flots, de la Mauritanie à la Gironde.Jean Gaumy et Marion Veyssière, co-commisaire de cette exposition et directrice adjointe du musée de la Marine, sont les invités de Sur le pont des arts.  Au programme de l'émission :►Reportage Nous partons à présent pour l'Autriche, sur les pas du peintre Egon Schiele. Véritable mythe dans le pays, certains aspects de son œuvre restent toutefois moins connus. C'est le cas des dernières années du peintre, au centre d'une grande exposition au musée Leopold à Vienne. Exposition que notre correspondante Isaure Hiace a visitée pour nous. ► Playlist du jourAngélique Kidjo – Y'é MandjaLémofil et Paul Watson – La folie des hommesBoby Lapointe – La maman des poissons.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Sénégal/Mauritanie : un partenariat migratoire pour fluidifier les frontières

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 6, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le « travel ban » aux Etats-Unis et le retour de la RDC au Conseil de sécurité de l'ONU. Sénégal/Mauritanie : un partenariat migratoire pour fluidifier les frontières  Après la vague d'expulsions de migrants menée par les autorités mauritaniennes en février 2025, Dakar et Nouakchott ont conclu un accord pour renforcer leur coopération et apaiser les tensions liées à la circulation transfrontalière. Que dit cet accord sur les conditions d'entrée et de séjour des ressortissants sénégalais et mauritaniens ? En quoi est-il différent de celui qui était en vigueur depuis 1972 ?  Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar. États-Unis : Donald Trump ferme ses frontières à douze pays  Les ressortissants de douze pays, dont sept africains, sont interdits d'entrée aux États-Unis. Donald Trump justifie cette décision par un impératif sécuritaire après l'attaque de dimanche dernier (1er juin 2025) dans le Colorado perpétrée par un homme d'origine égyptienne. Pourquoi l'Égypte ne figure pas sur la liste des pays concernés ? Quelles seront les conséquences pour les ressortissants déjà présents aux États-Unis ?  Avec Jérôme Viala-Gaudefroy, docteur en civilisation américaine, spécialiste en rhétorique présidentielle.ONU : après plus de 30 ans, la RDC fait son retour au Conseil de sécurité   La République démocratique du Congo a été élue membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU pour la période 2026–2027. Quels avantages le pays peut-il espérer tirer avec ce siège ? Cela pourrait-il aider à améliorer la situation sécuritaire dans l'est du pays ?Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Aujourd'hui, elle revient sur l'arrestation du rappeur togolais Aamron, engagé et critique du gouvernement.

Le débat africain
Mali, Mauritanie, Trump vs Musk… L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later Jun 6, 2025 39:00


Au sommaire : Ce lundi, une série d'attaques a été menée par le Jnim, le Groupe de soutien à l'Islam et aux musulmans lié à al-Qaïda, dans la ville de Tombouctou. Des attaques qui surviennent seulement quelques jours après celles de Boulkessi, de Soumpi et de Dioura. Quelle est la capacité d'action du Jnim ? Quelles réactions au Mali ? À Nouakchott, indignation et colère après le viol et le meurtre d'une jeune femme enceinte. Un nouveau féminicide qui rappelle que l'État mauritanien n'a aucune loi régissant les violences sexistes et sexuelles.Enfin aux États-Unis, le divorce est consommé entre le président Donald Trump et le milliardaire Elon Musk. Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Avec la participation de : - Karine Oriot, éditorialiste camerounaise- Eric Topona, journaliste tchadien au sein de la rédaction Afrique francophone de la Deutsche Welle- François Hiondi Nkam, grand reporter et chef du service Économie au quotidien camerounais Le jour.

Invité Afrique
BAD: l'élection d'un Mauritanien est le fruit du «travail du président Ghazouani à l'UA», explique son chef de la diplomatie

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 6, 2025 12:00


C'est au troisième tour, avec 76% des voix, que le candidat mauritanien Sidi Ould Tah a été élu président de la Banque africaine de développement, le 29 mai dernier à Abidjan. Le score paraît très confortable, mais jusqu'au deuxième tour, rien n'était joué, car le Zambien Samuel Maimbo gardait toutes ses chances. Quelles sont les vraies causes de la victoire de la Mauritanie et quel rôle a joué secrètement le président Ghazouani ? En ligne de Nouakchott, son ministre des Affaires étrangères Mohamed Salem Ould Merzoug dévoile les coulisses du vote, au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Le docteur Sidi Ould Tah est le dernier candidat à s'être déclaré et pourtant il a gagné. Comment vous expliquez ce paradoxe ?Mohamed Salem Ould Merzoug : C'est un long processus. La campagne et puis le travail diplomatique sérieux ont commencé bien avant la déclaration formelle de sa candidature étant entendu que le travail qui a été fait l'année dernière par le président de la République pendant son mandat en tant que président en exercice de l'Union africaine a été un peu le terreau fertile sur lequel nous avons construit toute notre stratégie.Toute l'année dernière, c'est le président de la Mauritanie, Mohamed Ould Ghazouani, qui était à la tête de l'Union africaine...Tout à fait.On dit que, dès le début de cette année, le président ivoirien Alassane Ouattara vous avait dit qu'il serait derrière la candidature du docteur Ould Tah. Est-ce que c'est à ce moment-là que vous vous êtes dit : « On peut y aller, on peut annoncer sa candidature » ?La décision a en effet été prise par le président en concertation avec beaucoup de chefs d'États africains et en particulier avec son excellence le président Alassane Dramane Ouattara qui est un ami personnel et qui a été un soutien important pour notre candidat.Dès le début de cette année ?Dès le début de cette année, oui.Quand le docteur Ould Tah s'est lancé dans cette campagne, il n'était pas le favori. Tout le monde pensait au Zambien Samuel Munzele Maimbo, qui avait été vice-président de la Banque mondiale. Comment avez-vous relevé ce défi ?Pour vous parler franchement, dès le départ, nous n'avons jamais douté qu'il serait élu parce que nous avons, je pense, recherché le consensus et essayé de convaincre mais surtout d'être persévérant. Tout ce travail a été fait avec beaucoup d'humilité.Vous n'avez jamais douté parce que vous aviez déjà fait un travail souterrain et que vous aviez fait vos calculs. Vous saviez que vous aviez déjà un certain nombre de pays avec vous ?Tout à fait. Sous l'autorité directe du président de la République, on a donc essayé de ratisser large tout au long de l'année 2024.Et le plus gros contributeur africain, à savoir le Nigeria, il était pour qui ?Il a voté pour le candidat mauritanien.Dès le premier tour ?Dès le premier tour. Ça, ça a été décidé depuis très longtemps. Depuis février 2025, bien avant d'ailleurs.D'accord, mais le Nigeria a été très discret sur le candidat qu'il avait choisi. Il ne l'a pas dit jusqu'à la dernière minute...La discrétion est parfois le bon choix. Je peux vous assurer qu'excepté l'un des plus gros contributeurs qui avait un candidat, tous les autres ont voté pour le candidat Sidi Ould Tah.Oui, l'Afrique du Sud, évidemment, a voté pour sa candidate...Bien entendu.Mais vous dites que, outre le Nigeria, l'Égypte, l'Algérie et le Maroc…Tout ce que je peux vous dire, c'est que tous les plus gros contributeurs africains ont voté pour le candidat Sidi Ould Tah. Sidi n'a pas seulement été élu, mais il a été plébiscité.Il y avait donc les gros contributeurs qui ont voté pour votre candidat. Et puis il y a des petits contributeurs. On pense notamment aux trois États du Sahel, Mali, Burkina, Niger. Est-ce qu'ils étaient de votre côté ou pas ?Ils ont voté pour le candidat mauritanien. Il suffit de prendre une calculette, voilà.Par quel tour de force avez-vous réussi à être soutenu à la fois par les pays de l'AES, Mali, Burkina, Niger et par la France ?Il n'y a pas de contradiction. De toute façon, ce sont des actionnaires, donc chacun décide en fonction de ses intérêts.À quel moment avez-vous reçu le soutien de la France ?Durant le processus que je viens d'évoquer et qui a été un long processus. Mais qui a été un processus constructif et efficace. Il y a eu des discussions et des échanges avec l'ensemble de ces pays qui ont voté pour le candidat de notre pays.Mais est-ce que la France a voté pour votre candidat dès le premier tour ?Je pense qu'ils doivent avoir voté dès le premier tour. À ma connaissance, ils ont voté dès le premier tour pour le candidat Sidi Ould Tah.Il y a les États-Unis de Donald Trump. Ils ont voté pour qui ?Je ne le sais pas. Mais nous respectons leur choix.Ils n'ont pas voté pour vous au premier tour ?Pas à ma connaissance mais je ne peux pas répondre à leur place.On dit que c'est grâce essentiellement aux voix des Africains que le docteur Sidi Ould Tah a été élu. Parce que, chez les non régionaux, les votes étaient plus hésitants. Beaucoup préféraient le Zambien Samuel Maimbo, vous confirmez ?Je ne peux ni confirmer ni infirmer mais je sais que dans ces 76%, il y a eu une alchimie entre les pays africains et les non africains pour voter pour le docteur Sidi Ould Tah et nous en sommes absolument ravis. À lire aussiBAD: de quelle couleur est donc le développement ?À lire aussiLe Mauritanien Sidi Ould Tah élu président de la Banque africaine de développement

Appels sur l'actualité
[Vos questions] RDC : sur quoi portent les consultations de Joseph Kabila à Goma ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 2, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'opposant Aliou Bah, le nouveau président de la BAD et la levée des restrictions sur les armes envoyées en Ukraine. RDC : sur quoi portent les consultations de Joseph Kabila à Goma ? En RDC, l'ancien président Joseph Kabila mène des consultations à Goma. Pourquoi avoir choisi cette ville contrôlée par les rebelles de l'AFC/M23 ? Pourquoi a-t-il voulu rencontrer les chefs religieux ? Avec qui d'autres va-t-il discuter ? Met-il en péril les discussions entre le gouvernement congolais et l'AFC/M23 ?Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.  Guinée : la peine de prison d'Aliou Bah confirmée en appel L'opposant Aliou Bah, président du Mouvement Démocratique, a été condamné à deux ans de prison ferme en appel. Ses avocats affirment qu'il n'y a pas de base légale à sa condamnation. Quelles sont les preuves sur lesquelles les juges se sont basés en appel ? Y a-t-il encore des recours possibles ?Avec Tangi Bihan, correspondant de RFI à Conakry.  BAD : qui est le nouveau président Sidi Ould Tah ? Le Mauritanien Sidi Ould Tah a été élu président de la Banque africaine de développement pour un mandat de cinq ans. Qui est-il et quel a été son parcours ? Quelles sont les grandes lignes de son programme pour les cinq années à venir ? Quels changements peut-on attendre dans la stratégie de financement du développement en Afrique ?Avec Julien Clémençot, chef du service Économie de RFI.  Guerre en Ukraine : levée des restrictions sur la portée des armes livrées à Kiev Les principaux pays alliés de Kiev lèvent les dernières restrictions sur la portée des armes livrées à l'Ukraine. Comment expliquer cette nouvelle décision ? Que va impliquer la fin des restrictions sur la portée des armes livrées à l'Ukraine ? Quel impact cette annonce pourrait-elle avoir sur les relations russo-européennes ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste à la rédaction ukrainienne de RFI. 

Revue de presse Afrique
À la Une: une personnalité mauritanienne à la tête de la Banque africaine de développement

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 30, 2025 4:09


Après 10 ans sous la houlette du Nigérian Akinwumi Adesina, la Banque africaine de développement sera, pour les cinq années à venir, dirigée par Sidi Ould Tah. « Trois heures seulement ont suffi » s'étonne Sahara Médias, à l'élire. Réaction partagée parLe Monde Afrique, surpris que « le dernier candidat à être sorti du bois » ait « finalement coiffé tous ses adversaires au poteau, » et ce en trois tours seulement. Il faut dire que le parcours de Sidi Ould Tah lui a taillé un costume sur-mesure : « docteur en économie formé entre Nouakchott et la France, » rappelle Le Point Afrique, « passé (…) par la Banque mauritanienne pour le développement et le commerce, ». Il a surtout dirigé la Banque arabe pour le développement économique en Afrique pendant dix ans. Et sous sa direction, pointe Le Faso, l'institution a « financé des ports, des aéroports, participé à la construction de plus de 200 routes, (…) tout en générant une baisse des coûts de transport. » Coup de pouce des dirigeants mauritaniensSahara Médias raconte que pendant le vote, le président Mohamed Ould Ghazouani « passait plusieurs appels, » qui, croit savoir le titre, « ont joué un rôle décisif pour changer la donne. » Parmi ces contacts cruciaux, le Nigeria, qui a « changé de position de manière soudaine et décisive. » Et le résultat est là : plus de 76% des voix, contre un peu plus de 58% à l'époque pour Akinwumi Adesina. Mais attention, prévient Wakat Séra : il faut voir dans ce score élevé non pas un blanc-seing mais une « interpellation à la tâche. » La présidence de tous les défis Sur ce point, les journaux sont unanimes. D'abord, Sidi Ould Tah va devoir faire avec l'héritage de son prédécesseur. Akinwumi Adesina a, souligne Le Pays, « réalisé la plus importante augmentation de capital » de l'histoire de la BAD : ce dernier a plus que triplé en 10 ans.Plutôt donc que de s'affranchir de ce passé, le nouveau patron de la banque compte, analyse Le Monde, « s'inscrire dans la continuité des grandes priorités définies par son prédécesseur, » les ‘High Five' : électrification, accès à la nourriture, industrialisation, intégration et amélioration de la qualité de vie. Autant de points sur lesquels « les défis restent immenses », juge le quotidien.Environnement économique difficile Par rapport à 2010, la part que les pays africains consacrent à leur dette a connu « une hausse de 167% ». Et puis il y a les États-Unis et leur « désengagement progressif des mécanismes d'aide au développement », soit des centaines de millions de dollars en moins.Heureusement, se souvient Le Point Afrique, Sidi Ould Tah dispose de « relations de marque avec certains pays du Golfe » qui « pourraient l'aider à attirer de nouveaux capitaux. » Il a en tout cas quelques mois pour y penser : sa prise de fonctions est prévue le 1er septembre. Voilà qui devrait lui laisser le temps, conclut Wakat Séra, de « souffler un coup, en attendant de donner un nouveau souffle à la BAD ! » Une boisson inquiète en Côte d'IvoireElle s'appelle la Vody. Et ne vous laissez pas avoir par sa cannette au format aussi petit que ses couleurs sont éclatantes : 250ml de cette boisson contiennent « de la caféine, de la taurine, beaucoup de sucre, et 18 à 22% de vodka. » Voilà pour la recette, décortiquée par Le Monde Afrique. Et ça marche : « depuis son arrivée à Abidjan, au milieu des années 2010, retrace le quotidien, la Vody est devenue la boisson fétiche des rappeurs ivoiriens » qui la popularisent auprès des jeunes.C'est vrai, « le gouvernement ivoirien a tenté en 2023 de mettre un frein au phénomène » en interdisant l'importation de boissons énergisantes alcoolisées. Conclusion, les fabricants ont changé la recette de leurs canettes sur le marché local, « en retirant les composantes énergisantes. » Mais le taux d'alcool, lui, est le même. Or, raconte un adolescent, « le but premier a toujours été de se saouler, ». Et ce à moindre coût : une canette coûte entre 500 et 700 francs CFA, soit entre 0.75 et 1 euro. À ce prix-là, balaie l'étudiant, « si on veut l'effet énergisant, on peut se faire son cocktail soi-même. » La Vody a donc encore de beaux jours devant elle.

Reportage Afrique
Immigration: Laâyoune au Sahara occidental, un point de départ pour rejoindre les îles Canaries

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later May 30, 2025 2:11


Le Sahara occidental, territoire considéré comme non-autonome par l'ONU, situé au sud du Maroc et au nord de la Mauritanie, est au cœur de la route migratoire dite « de l'Atlantique ». Sa plus grande ville, Laâyoune, est situé à 90 km seulement des îles Canaries. En 2024, plus de 46 000 migrants irréguliers ont débarqué sur l'archipel espagnol, un record historique. Le nombre d'arrivées aux îles Canaries a augmenté de 17% entre 2023 et 2024. Si les autorités marocaines tentent de contrôler les flux irréguliers, la région reste une zone de départ importante pour les migrants, principalement en provenance d'Afrique subsaharienne, mais aussi de pays plus lointains comme le Pakistan ou la Syrie. Reportage à Laâyoune, de François Hume-Ferkatadji. De notre envoyé spécial à LaâyouneLe désert, puis l'océan. Dans les environs de Laâyoune, le trait de côte se résume à cette simple barrière naturelle. Il n'est pas difficile d'y faire partir un bateau pneumatique à moteur. Si le trajet pour rejoindre les îles Canaries peut durer près d'un mois au départ du Sénégal ou de la Mauritanie, il faut compter seulement 9 à 10 heures au départ de Laâyoune. « Le Maroc a installé des postes de surveillance, tous les deux kilomètres. Parfois, on tombe sur un poste de surveillance, mais malgré ces installations, les mafias arrivent à faire le passage, parce qu'elles possèdent maintenant des matériaux spécifiques », explique Taghia Abdelkebir, président de l'association Sakia El Hamra pour la Migration et le Développement.Les mafias organisent des arrivées de nuit, dans des convois chargés de candidats au départ, pour déjouer la vigilance des autorités, selon cet homme d'Afrique de l'Ouest, résident de Laâyoune, en contact régulier avec les migrants.« Quand les membres des mafias voient que la marée est basse, ils font une descente ici, et ils empruntent des camionnettes. Ils ne font ça que la nuit. Dans une Jeep, par exemple, ils peuvent mettre plus de 50 à 60 personnes. Puis, ils roulent de nuit pour entrer dans la ville », raconte-t-il. Le coût d'une traversée est estimé entre 4 000 et 6 000 euros par personne. Les migrants économisent parfois des années pour la tenter. « La plupart de ceux qui arrivent ici n'ont qu'un seul objectif, c'est de passer par les îles Canaries, traverser l'eau et rejoindre l'Europe », continue-t-il. Pourtant, la route Atlantique est extrêmement dangereuse. Selon l'ONG espagnole Caminando Fronteras, plus de 10 400 personnes ont perdu la vie en 2024, dont plus d'un millier au départ du Maroc.« Quand les gens arrivent à pouvoir traverser, ils envoient des photos, en s'exclamant "bozafri, bozafri !", ce qui signifie qu'ils sont arrivés de l'autre côté. Mais ce n'est pas toujours le cas. Les photos des morts, de ceux refoulés par la mer, sont vraiment choquantes. On peut y voir, 50, 60 personnes décédées », se désole notre témoin. Si environ 6 000 migrants ont pu trouver du travail et s'installer durablement plus au sud à Dakhla, les autorités marocaines mènent régulièrement des opérations de refoulement à Laâyoune dans le but d'endiguer les départs, en collaboration avec les autorités espagnoles.

Revue de presse Afrique
À la Une: une personnalité mauritanienne à la tête de la Banque africaine de développement

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 30, 2025 4:09


Après 10 ans sous la houlette du Nigérian Akinwumi Adesina, la Banque africaine de développement sera, pour les cinq années à venir, dirigée par Sidi Ould Tah. « Trois heures seulement ont suffi » s'étonne Sahara Médias, à l'élire. Réaction partagée parLe Monde Afrique, surpris que « le dernier candidat à être sorti du bois » ait « finalement coiffé tous ses adversaires au poteau, » et ce en trois tours seulement. Il faut dire que le parcours de Sidi Ould Tah lui a taillé un costume sur-mesure : « docteur en économie formé entre Nouakchott et la France, » rappelle Le Point Afrique, « passé (…) par la Banque mauritanienne pour le développement et le commerce, ». Il a surtout dirigé la Banque arabe pour le développement économique en Afrique pendant dix ans. Et sous sa direction, pointe Le Faso, l'institution a « financé des ports, des aéroports, participé à la construction de plus de 200 routes, (…) tout en générant une baisse des coûts de transport. » Coup de pouce des dirigeants mauritaniensSahara Médias raconte que pendant le vote, le président Mohamed Ould Ghazouani « passait plusieurs appels, » qui, croit savoir le titre, « ont joué un rôle décisif pour changer la donne. » Parmi ces contacts cruciaux, le Nigeria, qui a « changé de position de manière soudaine et décisive. » Et le résultat est là : plus de 76% des voix, contre un peu plus de 58% à l'époque pour Akinwumi Adesina. Mais attention, prévient Wakat Séra : il faut voir dans ce score élevé non pas un blanc-seing mais une « interpellation à la tâche. » La présidence de tous les défis Sur ce point, les journaux sont unanimes. D'abord, Sidi Ould Tah va devoir faire avec l'héritage de son prédécesseur. Akinwumi Adesina a, souligne Le Pays, « réalisé la plus importante augmentation de capital » de l'histoire de la BAD : ce dernier a plus que triplé en 10 ans.Plutôt donc que de s'affranchir de ce passé, le nouveau patron de la banque compte, analyse Le Monde, « s'inscrire dans la continuité des grandes priorités définies par son prédécesseur, » les ‘High Five' : électrification, accès à la nourriture, industrialisation, intégration et amélioration de la qualité de vie. Autant de points sur lesquels « les défis restent immenses », juge le quotidien.Environnement économique difficile Par rapport à 2010, la part que les pays africains consacrent à leur dette a connu « une hausse de 167% ». Et puis il y a les États-Unis et leur « désengagement progressif des mécanismes d'aide au développement », soit des centaines de millions de dollars en moins.Heureusement, se souvient Le Point Afrique, Sidi Ould Tah dispose de « relations de marque avec certains pays du Golfe » qui « pourraient l'aider à attirer de nouveaux capitaux. » Il a en tout cas quelques mois pour y penser : sa prise de fonctions est prévue le 1er septembre. Voilà qui devrait lui laisser le temps, conclut Wakat Séra, de « souffler un coup, en attendant de donner un nouveau souffle à la BAD ! » Une boisson inquiète en Côte d'IvoireElle s'appelle la Vody. Et ne vous laissez pas avoir par sa cannette au format aussi petit que ses couleurs sont éclatantes : 250ml de cette boisson contiennent « de la caféine, de la taurine, beaucoup de sucre, et 18 à 22% de vodka. » Voilà pour la recette, décortiquée par Le Monde Afrique. Et ça marche : « depuis son arrivée à Abidjan, au milieu des années 2010, retrace le quotidien, la Vody est devenue la boisson fétiche des rappeurs ivoiriens » qui la popularisent auprès des jeunes.C'est vrai, « le gouvernement ivoirien a tenté en 2023 de mettre un frein au phénomène » en interdisant l'importation de boissons énergisantes alcoolisées. Conclusion, les fabricants ont changé la recette de leurs canettes sur le marché local, « en retirant les composantes énergisantes. » Mais le taux d'alcool, lui, est le même. Or, raconte un adolescent, « le but premier a toujours été de se saouler, ». Et ce à moindre coût : une canette coûte entre 500 et 700 francs CFA, soit entre 0.75 et 1 euro. À ce prix-là, balaie l'étudiant, « si on veut l'effet énergisant, on peut se faire son cocktail soi-même. » La Vody a donc encore de beaux jours devant elle.

Les dessous de l'infox, la chronique
Le faux crash d'un avion de pèlerins mauritaniens sème le trouble avant le Hajj

Les dessous de l'infox, la chronique

Play Episode Listen Later May 30, 2025 3:47


Le Hajj, le pèlerinage des musulmans à la Mecque, débute mercredi 4 juin. L'année dernière, plus de 1,8 million de musulmans s'étaient rendus en Arabie saoudite pour l'occasion. Cette semaine, une fausse information a circulé à propos du crash d'un avion rempli de fidèles en provenance de Mauritanie. Compte tenu de l'émotion générée par cette infox, les autorités mauritaniennes ont dû publier un communiqué pour couper court à la rumeur et rétablir la vérité. Cette infox s'est répandue sur les réseaux sociaux, au Sahel, au Sahara, en Afrique du Nord et dans le monde arabo-musulman. On la trouve sur les principales plates-formes comme X, Facebook, ou TikTok. Sur les posts en questions, on peut lire : « un avion de pèlerins mauritaniens s'est écrasé en mer Rouge, faisant plus de 200 morts ». L'infox est généralement accompagnée d'images sorties de leur contexte, ou générées par IA.Compassion sur les réseaux sociauxL'infox est apparue le 27 mai. Elle a eu peu de retentissement en Europe, mais en Afrique de l'Ouest particulièrement puisqu'une multitude d'utilisateurs l'ont immédiatement commenté. C'est la rédaction en Mandenkan-Fulfude de RFI à Dakar qui a attiré notre attention sur ce sujet.Le site en ligne Senenews qui a fait un travail de vérification autour de cette fausse rumeur écrit : « la diffusion de fausses informations autour du Hajj est malheureusement courante à l'approche de la saison du pèlerinage, une période sensible où des millions de fidèles se rendent en Arabie saoudite. Ces fausses nouvelles jouent sur l'émotion collective pour générer du clic ou faire le buzz, au détriment de la vérité et de la sérénité des proches des pèlerins ». En pareils cas, la première chose à faire pour lever un doute est d'aller consulter des sites sérieux, comme des chaines nationales ou internationales, pour voir si elles parlent de ce crash. Images détournéesUne observation attentive des images permet de ne pas se faire manipuler. Dans le cas présent, les images qui circulent sur les réseaux sont impressionnantes mais ne concordent pas avec ce qu'on pourrait découvrir sur le site d'un accident aérien, surtout si l'avion est tombé en mer.En effet, si on consulte de la documentation sur internet, on s'aperçoit qu'on ne retrouve le plus souvent que quelques débris flottant à la surface une fois que l'avion a percuté la mer. Les principales images qui circulent autour de cette infox montrent aussi des carlingues en feu. Sur le sol sont alignés des corps. Pour la première image, il s'agit visiblement d'une IA, et pour l'autre, d'une image sortie de son contexte.Nous avons noté des invraisemblances liées à la génération d'images par des outils d'intelligence artificielle. Par exemple des hublots carrés qui n'existent pas sur les avions de ligne actuels. Une recherche par image inversée nous a aussi permis de retrouver l'origine de l'image d'un avion dévoré par les flammes et photographié de face. Il s'agit d'un appareil cargo de fabrication russe, incendié en 2007 sur l'aéroport de Pointe-Noire au Congo et en aucun cas d'un avion de ligne mauritanien en 2025.Une affaire prise au sérieux par les autoritésDans un communiqué officiel, Mauritania Airlines a précisé que les rumeurs concernant ce crash circulant sur les réseaux sont totalement infondées. « Tous les pèlerins mauritaniens ont atterri en sécurité et aucun incident n'a été enregistré », a déclaré la compagnie. Les autorités mauritaniennes ont également démenti. Ces réactions officielles sont intervenues dans les heures qui ont suivi l'apparition de l'infox, sans pour autant stopper sa propagation.

Timeline (5.000 ans d'Histoire)
Le radeau de la Méduse : un naufrage d'État - 5/5

Timeline (5.000 ans d'Histoire)

Play Episode Listen Later May 27, 2025 6:42


Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le 2 juillet 1816, au large de la Mauritanie, la frégate La Méduse s'échoue. À son bord, plus de 400 personnes, un capitaine incompétent, et un projet colonial mal préparé. Ce qui aurait pu n'être qu'un accident maritime va se transformer en une tragédie nationale – un naufrage absurde suivi d'une odyssée cauchemardesque sur un radeau de fortune.Entre erreurs de navigation, lâchetés en chaîne, abandon volontaire, rébellions sanglantes, cannibalisme et silence officiel, l'affaire devient un scandale d'État, immortalisée quelques années plus tard par le célèbre tableau de Géricault.Dans cette émission, découvrez les dessous politiques et humains de l'un des naufrages les plus terrifiants du XIXe siècle.Pourquoi a-t-on confié un navire à un commandant sans expérience ? Comment en est-on arrivé à manger les morts pour survivre ?Et pourquoi cette histoire résonne-t-elle encore aujourd'hui comme un effrayant concentré d'injustice, de pouvoir et de souffrance ?Avec nos deux invitées, Clarisse Griffon Du Bellay, arrière arrière arrière arrière petite-fille d'un des survivants, Joseph Jean-Baptiste Griffon du Bellay, et Anne Cangélosi, comédienne dans la pièce « Le radeau de la Méduse » nous revenons sur cette incroyable histoire. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Timeline (5.000 ans d'Histoire)
Le radeau de la Méduse : un naufrage d'État - 4/5

Timeline (5.000 ans d'Histoire)

Play Episode Listen Later May 26, 2025 10:01


Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le 2 juillet 1816, au large de la Mauritanie, la frégate La Méduse s'échoue. À son bord, plus de 400 personnes, un capitaine incompétent, et un projet colonial mal préparé. Ce qui aurait pu n'être qu'un accident maritime va se transformer en une tragédie nationale – un naufrage absurde suivi d'une odyssée cauchemardesque sur un radeau de fortune.Entre erreurs de navigation, lâchetés en chaîne, abandon volontaire, rébellions sanglantes, cannibalisme et silence officiel, l'affaire devient un scandale d'État, immortalisée quelques années plus tard par le célèbre tableau de Géricault.Dans cette émission, découvrez les dessous politiques et humains de l'un des naufrages les plus terrifiants du XIXe siècle.Pourquoi a-t-on confié un navire à un commandant sans expérience ? Comment en est-on arrivé à manger les morts pour survivre ?Et pourquoi cette histoire résonne-t-elle encore aujourd'hui comme un effrayant concentré d'injustice, de pouvoir et de souffrance ?Avec nos deux invitées, Clarisse Griffon Du Bellay, arrière arrière arrière arrière petite-fille d'un des survivants, Joseph Jean-Baptiste Griffon du Bellay, et Anne Cangélosi, comédienne dans la pièce « Le radeau de la Méduse » nous revenons sur cette incroyable histoire. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Timeline (5.000 ans d'Histoire)
Le radeau de la Méduse : un naufrage d'État - 3/5

Timeline (5.000 ans d'Histoire)

Play Episode Listen Later May 25, 2025 9:47


Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le 2 juillet 1816, au large de la Mauritanie, la frégate La Méduse s'échoue. À son bord, plus de 400 personnes, un capitaine incompétent, et un projet colonial mal préparé. Ce qui aurait pu n'être qu'un accident maritime va se transformer en une tragédie nationale – un naufrage absurde suivi d'une odyssée cauchemardesque sur un radeau de fortune.Entre erreurs de navigation, lâchetés en chaîne, abandon volontaire, rébellions sanglantes, cannibalisme et silence officiel, l'affaire devient un scandale d'État, immortalisée quelques années plus tard par le célèbre tableau de Géricault.Dans cette émission, découvrez les dessous politiques et humains de l'un des naufrages les plus terrifiants du XIXe siècle.Pourquoi a-t-on confié un navire à un commandant sans expérience ? Comment en est-on arrivé à manger les morts pour survivre ?Et pourquoi cette histoire résonne-t-elle encore aujourd'hui comme un effrayant concentré d'injustice, de pouvoir et de souffrance ?Avec nos deux invitées, Clarisse Griffon Du Bellay, arrière arrière arrière arrière petite-fille d'un des survivants, Joseph Jean-Baptiste Griffon du Bellay, et Anne Cangélosi, comédienne dans la pièce « Le radeau de la Méduse » nous revenons sur cette incroyable histoire. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Timeline (5.000 ans d'Histoire)
Le radeau de la Méduse : un naufrage d'État - 2/5

Timeline (5.000 ans d'Histoire)

Play Episode Listen Later May 24, 2025 9:33


Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le 2 juillet 1816, au large de la Mauritanie, la frégate La Méduse s'échoue. À son bord, plus de 400 personnes, un capitaine incompétent, et un projet colonial mal préparé. Ce qui aurait pu n'être qu'un accident maritime va se transformer en une tragédie nationale – un naufrage absurde suivi d'une odyssée cauchemardesque sur un radeau de fortune.Entre erreurs de navigation, lâchetés en chaîne, abandon volontaire, rébellions sanglantes, cannibalisme et silence officiel, l'affaire devient un scandale d'État, immortalisée quelques années plus tard par le célèbre tableau de Géricault.Dans cette émission, découvrez les dessous politiques et humains de l'un des naufrages les plus terrifiants du XIXe siècle.Pourquoi a-t-on confié un navire à un commandant sans expérience ? Comment en est-on arrivé à manger les morts pour survivre ?Et pourquoi cette histoire résonne-t-elle encore aujourd'hui comme un effrayant concentré d'injustice, de pouvoir et de souffrance ?Avec nos deux invitées, Clarisse Griffon Du Bellay, arrière arrière arrière arrière petite-fille d'un des survivants, Joseph Jean-Baptiste Griffon du Bellay, et Anne Cangélosi, comédienne dans la pièce « Le radeau de la Méduse » nous revenons sur cette incroyable histoire. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Timeline (5.000 ans d'Histoire)
Le radeau de la Méduse : un naufrage d'État - 1/5

Timeline (5.000 ans d'Histoire)

Play Episode Listen Later May 23, 2025 10:22


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Priorité santé
Prendre soin de ses articulations

Priorité santé

Play Episode Listen Later May 20, 2025 48:29


Arthrose, arthrite, rhumatismes, polyarthrite rhumatoïde… Les maladies des articulations sont nombreuses et peuvent toucher toutes les tranches d'âge, pas uniquement les personnes âgées. Comment prévenir ces maladies et prendre soin de ses articulations ? Quelles prises en charge existent pour ces maladies ? Peut-on ralentir leur évolution ?  Pr Francis Berenbaum, chef du service de rhumatologie à l'Hôpital Saint-Antoine-APHP à Paris. Professeur à Sorbonne Université. Chercheur au sein d'une équipe Inserm, dédiée à l'arthrose Pr Norbert Lamini, professeur agrégé de Rhumatologie au CHU de Brazzaville et enseignant chercheur à la Faculté des sciences de la santé de l'Université Marien NGOUABI, à Brazzaville au Congo. Secrétaire général de la société congolaise de Rhumatologie-soins de suite et de réadaptation.  Un reportage de Louise Caledec à l'Opéra de Paris.   ► En fin d'émission, nous dressons le bilan du premier Forum africain sur le don et la transplantation d'organes qui s'est tenu à Nouakchott du 16 au 18 mai 2025. Interview du Pr Abdellatif Sidi Aly, professeur-assistant de Néphrologie à la Faculté de médecine de Nouakchott en Mauritanie. Président du Conseil National du Don et de la Transplantation (CNDT).  Programmation musicale : ► Pawpaw rod – Shadow ► Ginton, Oumou Sangaré - Sabu.

Priorité santé
Prendre soin de ses articulations

Priorité santé

Play Episode Listen Later May 20, 2025 48:29


Arthrose, arthrite, rhumatismes, polyarthrite rhumatoïde… Les maladies des articulations sont nombreuses et peuvent toucher toutes les tranches d'âge, pas uniquement les personnes âgées. Comment prévenir ces maladies et prendre soin de ses articulations ? Quelles prises en charge existent pour ces maladies ? Peut-on ralentir leur évolution ?  Pr Francis Berenbaum, chef du service de rhumatologie à l'Hôpital Saint-Antoine-APHP à Paris. Professeur à Sorbonne Université. Chercheur au sein d'une équipe Inserm, dédiée à l'arthrose Pr Norbert Lamini, professeur agrégé de Rhumatologie au CHU de Brazzaville et enseignant chercheur à la Faculté des sciences de la santé de l'Université Marien NGOUABI, à Brazzaville au Congo. Secrétaire général de la société congolaise de Rhumatologie-soins de suite et de réadaptation.  Un reportage de Louise Caledec à l'Opéra de Paris.   ► En fin d'émission, nous dressons le bilan du premier Forum africain sur le don et la transplantation d'organes qui s'est tenu à Nouakchott du 16 au 18 mai 2025. Interview du Pr Abdellatif Sidi Aly, professeur-assistant de Néphrologie à la Faculté de médecine de Nouakchott en Mauritanie. Président du Conseil National du Don et de la Transplantation (CNDT).  Programmation musicale : ► Pawpaw rod – Shadow ► Ginton, Oumou Sangaré - Sabu.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] RDC : nouvel appel d'offres pour les blocs pétroliers

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later May 19, 2025 19:30


Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur la condamnation de l'ancien président mauritanien, des propos polémiques du président William Ruto et le rapprochement entre les États-Unis et le Rwanda. RDC : nouvel appel d'offres pour les blocs pétroliers  Après l'échec de l'appel d'offres lancé en 2022, le gouvernement congolais vient d'ouvrir à l'exploration de 55 nouveaux blocs pétroliers. À l'époque, pourquoi les investisseurs avaient-ils été réticents ? Que proposent les autorités pour concilier exploitation pétrolière et prise en compte des enjeux environnementaux ?Avec Paulina Zidi, correspondante de RFI à Kinshasa.Mauritanie : 15 ans de prison pour l'ancien président  Condamné en première instance à cinq ans de prison ferme pour enrichissement illicite, l'ex-président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a vu sa peine s'alourdir à quinze ans de prison lors de son procès en appel. Comment expliquer ce verdict plus sévère ? Quelles sont les chances que la peine soit réduite en cassation ?  Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar.Kenya : polémique après les déclarations du président sur les enlèvements politiques  William Ruto affirme que les militants enlevés lors des manifestations antigouvernementales de ces derniers mois ont été rendus à leurs familles. Lors de la mobilisation contre la loi de finance, des dizaines de personnes avaient disparu dans des circonstances mystérieuses. Y a-t-il des preuves qui confirment les propos du chef de l'État ? Comment expliquer ces disparitions alors que William Ruto avait promis de mettre fin aux enlèvements politiques ? Avec Gaëlle Laleix, correspondante permanente de RFI à Nairobi.États-Unis/Rwanda : signature d'un accord inédit sur l'étain  Le groupe minier Trinity Metals a signé une lettre d'intention avec la société américaine Nathan Trotter afin de créer une chaîne d'approvisionnement d'étain vers les États-Unis. Pourtant, Donald Trump a appelé le gouvernement rwandais à cesser tout soutien aux rebelles du M23. Comment expliquer ce rapprochement entre Washington et Kigali ? Avec Bob Kabamba, professeur de Sciences politiques à l'Université de Liège. 

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] La Libre Antenne du 16 mai 2025

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later May 16, 2025 20:00


Réagissez à l'actualité de votre choix avec Juan Gomez. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.

Le débat africain
Mauritanie, Gabon, Côte d'Ivoire et Donald Trump… L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later May 16, 2025 38:59


L'ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz est condamné en appel à 15 ans de prison ferme pour « enrichissement illicite » et « trafic d'influence ». Avancée dans la lutte contre l'impunité ou règlement de comptes ? Au Gabon, l'ancien président Ali Bongo et sa famille ont été libérés et sont arrivés dans le plus grand secret à Luanda, la capitale angolaise. Beaucoup déplorent une justice à deux vitesses, à juste titre ? En Côte d'Ivoire, le leader du PDCI Tidjane Thiam est réélu à la tête du parti, deux jours après avoir démissionné de ce poste. Une élection qui ne change cependant rien à son inéligibilité au scrutin présidentiel d'octobre prochain.En Turquie, quelles chances pour les pourparlers en l'absence des présidents russe et ukrainien ?Enfin promesses d'investissement, dossiers sensibles, soupçon de conflit d'intérêts… Que doit-on retenir de la tournée du président américain Donald Trump au Moyen-Orient ?  Avec la participation de : - Wuldath Mama, consultante spécialisée dans les questions internationales pour la Société de radio et de télévision du Bénin- Karine Oriot, éditorialiste camerounaise- François Hiondi Nkam, grand reporter et chef du service Économie au quotidien camerounais Le jour.

Invité Afrique
Pétrole: au Ghana «l'objectif, c'est de produire jusqu'à la dernière goutte»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 16, 2025 6:48


Le président du Ghana John Mahama a fait sensation cette semaine à Abidjan, en Côte d'Ivoire, quand il a appelé les investisseurs à venir forer du pétrole dans son pays « comme s'il n'y avait pas de lendemain ». Pourquoi une telle frénésie et une telle impatience ? Il y a l'effet Donald Trump, bien sûr, mais pas seulement. Benjamin Augé est chercheur associé au programme Afrique et au programme Énergie climat à l'Institut français des relations internationales (Ifri). Il nous donne quelques clés au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : À l'Africa CEO Forum d'Abidjan cette semaine, le président ghanéen John Mahama a fait sensation quand il a appelé les investisseurs à venir pomper un maximum de pétrole chez lui, « comme s'il n'y avait pas de lendemain », a-t-il précisé. Qu'est-ce que vous en pensez ? Benjamin Augé : Je pense que c'est très classique de tous les dirigeants de pays producteurs, l'objectif est de produire le plus vite possible. Et John Mahama, qui vient d'arriver au pouvoir, a besoin de revenus significatifs. Et donc c'est assez classique que dans le sillage de l'arrivée de Trump au pouvoir, qui justement va faire son possible pour augmenter encore la production pétrolière de son pays, et bien à l'image de Trump, il essaie de suivre ses traces. Et donc l'objectif est de produire jusqu'à la dernière goutte. Quand il y a une rentabilité par rapport à un gisement, c'est d'essayer de faire en sorte que des investisseurs viennent pour trouver de nouveaux gisements pour que la production puisse à nouveau remonter. Et c'est vrai qu'il a compris que l'enveloppe globale pour les hydrocarbures a tendance à diminuer et que donc les investisseurs sont de plus en plus difficiles à convaincre d'investir dans certains pays, notamment dans des pays compliqués. Et donc il est nécessaire de tout faire pour faire en sorte que ces investisseurs viennent, en l'occurrence au Ghana.Oui, parce qu'il y a pas mal de banques européennes et américaines qui sont sous pression de leurs opinions publiques et qui n'osent plus investir dans le pétrole et le gaz. C'est ça ? Exactement. Tout gros investissement, on peut parler aussi d'investissement au Mozambique, sur Mozambique LNG avec Total, est très compliqué parce que vous avez plusieurs pays qui sont impliqués et les ONG environnementales sont en Occident à faire beaucoup, beaucoup de pression pour que leurs banques n'investissent pas dans ces projets-là. Et donc ça devient de plus en plus compliqué… Avec une enveloppe globale pour le pétrole et le gaz qui diminue et avec un nombre d'acteurs qui se dirigent de moins en moins sur les hydrocarbures qui n'ont plus vraiment la cote.Alors le Ghana n'est pas le seul pays africain à nourrir de grandes ambitions gazières et pétrolières. Il y a son voisin ivoirien, il y a le Sénégal, il y a la Mauritanie. Est-ce que ces grands projets d'hydrocarbures sont compatibles avec la lutte contre le changement climatique et le développement des énergies renouvelables ?C'est une discussion très complexe parce que, à partir du moment où vous faites des découvertes pétrolières et gazières, l'objectif c'est de les mettre en production. Il n'y a aucun pays au monde qui a réussi à faire en sorte que des projets avec des découvertes et avec des financements ne se développent pas dans les hydrocarbures. L'Équateur a essayé de faire ça, c'est-à-dire en disant « Chevron a fait des découvertes, on ne les développe pas si les organisations internationales nous donnent l'équivalent en revenus », et finalement, évidemment, Chevron a développé parce que personne n'a proposé de solution. Donc, tous les pays que vous avez cités, leur objectif, c'est de produire au maximum du pétrole et du gaz. Et les barils qui ont été découverts ne vont pas être transformés en énergie électrique parce que l'énergie électrique va venir des renouvelables.Donc les énergies renouvelables, ça va permettre justement de donner de l'énergie pour ces pays-là. Donc, plus vous faites de l'énergie renouvelable dans ces pays-là, plus vous avez une capacité d'exportation des hydrocarbures. C'est tout à fait la stratégie des gros pays producteurs, notamment dans le Golfe, comme l'Arabie saoudite, qui construisent d'énormes fermes solaires justement pour leur électricité propre, pour pouvoir continuer à exporter le plus grand nombre de barils de pétrole.Alors, au cours de son intervention à l'Africa CEO Forum d'Abidjan, le président ghanéen a fait cet aveu : « J'ai honte de dire que seulement 2,7 % de l'énergie que consomme le Ghana provient des énergies renouvelables, notamment du solaire ». Est-ce que l'énergie verte, ce n'est pas encore un gadget ? En fait, ce sont des énergies qui ne sont pas continues. Donc c'est difficile de stocker cette électricité. Et les hydrocarbures permettent justement d'avoir une énergie continue plutôt bon marché et donc on va plutôt à la facilité. Donc c'est en grande partie pour ça qu'il y a encore une très grande majorité des centrales en Afrique qui sont au pétrole, au gaz et évidemment, encore pire, au charbon qui est encore plus rentable. Donc c'est une question de rentabilité, de facilité, d'investissement et aussi du fait que vous avez de l'énergie en continu contrairement à l'énergie renouvelable.Et du coup, est-ce que beaucoup de dirigeants africains et européens ne se disent pas à voix basse que le gaz, le pétrole ou le charbon, comme vous dites, ont encore de beaux jours devant eux ? Oui, en fait, clairement, les hydrocarbures ont encore plusieurs décennies de production, ça, c'est absolument évident. Et donc on va avoir certainement une production qui va commencer à décroître dans les années 2030-2035, mais ça ne veut pas du tout dire qu'on va arrêter de consommer du pétrole et du gaz. En tout cas, pour le pétrole, il risque d'y avoir une courbe descendante dans les années 2030. Et pour le gaz, ça risque d'être encore plus tard. Donc, on est vraiment sur une industrie dont la fin est difficile à prévoir, mais clairement, il y a facilement encore trois décennies devant nous de production.

Laawol ganndal e needi
Needi: heblanaade sukaaɓe janngooɓe ndartine

Laawol ganndal e needi

Play Episode Listen Later May 16, 2025 10:00


Tedduɓee heɗiiɓe taskaram Laawol Ganndal e Needi on calminaama toɓɓere men hanndeina yowitii e keblagol suukaaɓe janngooɓe egsameeji walla ɓeto. Hoɓɓe men e ndeeyeewtere ko Adama SOW tawaaɗo e dental jinnaaɓe janngooɓe to Gine wondude e SaidouAlassane BA jannginoowo, gardiɗoo ekol to Mauritanie. Bismillah mon! Olel Tall

Revue de presse Afrique
À la Une: «Un verdict pour l'exemple»

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 15, 2025 4:00


C'est ce que l'on peut lire dans Le Djély pour parler de la condamnation, en appel, de l'ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz. « La descente aux enfers se poursuit » affirme le journal. Condamné en première instance à cinq ans de prison, sa peine a été alourdie hier : 15 ans pour corruption et enrichissement illégal notamment. Une sanction lourde qui nous pousse, selon le Djély qui « tire [son] chapeau aux autorités mauritaniennes », « à envisager ce verdict comme une première, susceptible d'inspirer d'autres pays ».Même constat pour le Quotidien de Nouakchott qui salue « une avancée majeure dans la lutte contre l'impunité au moment où la Mauritanie cherche à redorer son image sur la scène internationale » avant de conclure : « Reste à voir si cette décision apaisera les tensions politiques ou ravivera les clivages, dans un pays où l'équilibre entre justice et politique reste fragile ».« Une réponse immédiate, ferme et strictement proportionnée »C'est ce qu'affirme Jean-Noël Barrot, le ministre français des Affaires étrangères qui a annoncé « le renvoi, en Algérie, de tous les agents titulaires de passeports diplomatiques qui n'auraient pas actuellement de visa ». Une nouvelle flambée de tensions qu'analyse TSA ce matin : « la crise franchit le seuil de l'inconnu » affirme le journal pour qui « les dernières lignes rouges ont peut-être été franchies ». « Les deux pays n'ont pas connu pareille escalade depuis 60 ans ».Mais pour le Matin d'Algérie, cette crise, c'est avant tout « une diversion permanente » d'Abdelmadjid Tebboune :  « Plutôt que d'engager de véritables réformes structurelles, le pouvoir en place préfère agiter le spectre de l'ingérence étrangère, instrumentaliser la mémoire coloniale pour ressouder une légitimité inexistante » et pointe la situation alarmante des libertés publiques en prenant l'exemple de Boualem Sansal et des deux mandats d'arrêt émis il y a quelques jours contre Kamel Daoud, installé en France.L'écrivain, lauréat du Prix Goncourt l'année dernière, se confie par ailleurs dans Le Figaro ce matin et considère que « L'Algérie a été colonisée par la France. Mais en faire le pain quotidien, cela veut dire que nous n'arrivons pas à fabriquer du vrai pain »… Kamel Daoud qui regrette d'être vu comme un « traitre en Algérie, un "mauvais arabe" en France ».« Pourquoi la croissance de l'Afrique est synonyme d'échec pour sa population ? »Question posée ce matin par le Daily Nation qui consacre un dossier aux inégalités en Afrique subsaharienne. On y apprend qu'elles sont créées, entre autres, par le lieu de naissance, de résidence et, logiquement, que les revenus, l'accès à l'éducation et aux soins varient d'une population à l'autre.Mais pour le journal kényan, c'est bien le marché du travail qui reste « le principal facteur des inégalités ».On y apprend ainsi que sur le continent, seuls 15% des emplois sont déclarés, une proportion qui augmente ! Alors même que dans le secteur dit formel, les inégalités salariales en Afrique sont parmi les plus élevées au monde par exemple : « en Afrique du Sud, les travailleurs occupant des emplois hautement qualifiés gagnent près de cinq fois plus que ceux occupant des emplois peu qualifiés ».Une condamnation à présent…Celle de deux belges âgés de 19 ans. C'est Ivoire Matin qui revient sur cette histoire. Celle de deux jeunes hommes arrêtés le 5 avril dernier dans une maison d'hôtes de Naivasha, une ville touristique située à 90 kilomètres de Nairobi, la capitale kényane. Venus avec un visa touristique, ils auraient tenté « de faire passer en contrebande 5000 fourmis protégées » pour les vendre en Europe et en Asie. Valeur estimée du butin : 1,2 million de shillings soit environ 8100 euros.Si cela peut prêter à sourire, il s'agit, selon le Kenya Wildlife Service d'un tout nouveau business florissant : « les trafiquants délaissent les grands animaux pour des espèces plus petites mais essentielles à l'équilibre naturel », et ces deux belges ne sont pas les premiers à se faire attraper, un kényan et un vietnamien ont eux aussi été arrêtés à Nairobi avec 400 autres fourmis.

Revue de presse Afrique
À la Une: «Un verdict pour l'exemple»

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 15, 2025 4:00


C'est ce que l'on peut lire dans Le Djély pour parler de la condamnation, en appel, de l'ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz. « La descente aux enfers se poursuit » affirme le journal. Condamné en première instance à cinq ans de prison, sa peine a été alourdie hier : 15 ans pour corruption et enrichissement illégal notamment. Une sanction lourde qui nous pousse, selon le Djély qui « tire [son] chapeau aux autorités mauritaniennes », « à envisager ce verdict comme une première, susceptible d'inspirer d'autres pays ».Même constat pour le Quotidien de Nouakchott qui salue « une avancée majeure dans la lutte contre l'impunité au moment où la Mauritanie cherche à redorer son image sur la scène internationale » avant de conclure : « Reste à voir si cette décision apaisera les tensions politiques ou ravivera les clivages, dans un pays où l'équilibre entre justice et politique reste fragile ».« Une réponse immédiate, ferme et strictement proportionnée »C'est ce qu'affirme Jean-Noël Barrot, le ministre français des Affaires étrangères qui a annoncé « le renvoi, en Algérie, de tous les agents titulaires de passeports diplomatiques qui n'auraient pas actuellement de visa ». Une nouvelle flambée de tensions qu'analyse TSA ce matin : « la crise franchit le seuil de l'inconnu » affirme le journal pour qui « les dernières lignes rouges ont peut-être été franchies ». « Les deux pays n'ont pas connu pareille escalade depuis 60 ans ».Mais pour le Matin d'Algérie, cette crise, c'est avant tout « une diversion permanente » d'Abdelmadjid Tebboune :  « Plutôt que d'engager de véritables réformes structurelles, le pouvoir en place préfère agiter le spectre de l'ingérence étrangère, instrumentaliser la mémoire coloniale pour ressouder une légitimité inexistante » et pointe la situation alarmante des libertés publiques en prenant l'exemple de Boualem Sansal et des deux mandats d'arrêt émis il y a quelques jours contre Kamel Daoud, installé en France.L'écrivain, lauréat du Prix Goncourt l'année dernière, se confie par ailleurs dans Le Figaro ce matin et considère que « L'Algérie a été colonisée par la France. Mais en faire le pain quotidien, cela veut dire que nous n'arrivons pas à fabriquer du vrai pain »… Kamel Daoud qui regrette d'être vu comme un « traitre en Algérie, un "mauvais arabe" en France ».« Pourquoi la croissance de l'Afrique est synonyme d'échec pour sa population ? »Question posée ce matin par le Daily Nation qui consacre un dossier aux inégalités en Afrique subsaharienne. On y apprend qu'elles sont créées, entre autres, par le lieu de naissance, de résidence et, logiquement, que les revenus, l'accès à l'éducation et aux soins varient d'une population à l'autre.Mais pour le journal kényan, c'est bien le marché du travail qui reste « le principal facteur des inégalités ».On y apprend ainsi que sur le continent, seuls 15% des emplois sont déclarés, une proportion qui augmente ! Alors même que dans le secteur dit formel, les inégalités salariales en Afrique sont parmi les plus élevées au monde par exemple : « en Afrique du Sud, les travailleurs occupant des emplois hautement qualifiés gagnent près de cinq fois plus que ceux occupant des emplois peu qualifiés ».Une condamnation à présent…Celle de deux belges âgés de 19 ans. C'est Ivoire Matin qui revient sur cette histoire. Celle de deux jeunes hommes arrêtés le 5 avril dernier dans une maison d'hôtes de Naivasha, une ville touristique située à 90 kilomètres de Nairobi, la capitale kényane. Venus avec un visa touristique, ils auraient tenté « de faire passer en contrebande 5000 fourmis protégées » pour les vendre en Europe et en Asie. Valeur estimée du butin : 1,2 million de shillings soit environ 8100 euros.Si cela peut prêter à sourire, il s'agit, selon le Kenya Wildlife Service d'un tout nouveau business florissant : « les trafiquants délaissent les grands animaux pour des espèces plus petites mais essentielles à l'équilibre naturel », et ces deux belges ne sont pas les premiers à se faire attraper, un kényan et un vietnamien ont eux aussi été arrêtés à Nairobi avec 400 autres fourmis.

Journal en français facile
Syrie: levée des sanctions américaines / Mauritanie: l'ancien président Aziz condamné à 15 ans de prison / Le chancelier allemand devant les députés...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later May 14, 2025 10:00


Le Journal en français facile du mercredi 14 mai  2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BfZZ.A

Journal de l'Afrique
Côte d'Ivoire : Tidjane Thiam réélu sans surprise à la tête du PDCI

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later May 14, 2025 13:49


Tidjane Thiam a été élu mercredi à la tête du PDCI, principal parti d'opposition ivoirien, dans une élection où il était seul candidat, deux jours après avoir démissionné de ce poste pour se représenter et mettre fin à une saga judiciaire contestant sa légitimité. Cette élection ne règle toutefois pas la question de son inéligibilité à la présidentielle du 25 octobre en Côte d'Ivoire.

Vous m'en direz des nouvelles !
«Les Musiciens» de Grégory Magne, un quatuor d'égo en quête d'harmonie

Vous m'en direz des nouvelles !

Play Episode Listen Later May 7, 2025 48:30


Dans cette comédie intitulée Les Musiciens de Grégory Magne, tout se joue au cœur d'un quatuor réuni pour un concert unique attendu par les mélomanes du monde entier. Un évènement qui va s'avérer difficile à monter, avec quatre virtuoses aux egos sur-dimensionnés. Stradivarius est le nom qui fait rêver tous les musiciens. Ceux qui en tout cas pratiquent un instrument à cordes. Des violons, des altos ou des violoncelles, fabriqués par Antonio Stradivari dans son atelier de Crémone au XVIIIe siècle. Est-ce le bois dont ils sont faits, ou le souci de la perfection du luthier? Ce sont en tout cas des instruments exceptionnels et évidemment devenus très rares.Dans le film dont on parle aujourd'hui, Astrid Thompson, la fille d'un multimillionnaire, a réussi à en réunir quatre. Deux violons, un alto et un violoncelle pour les faire jouer ensemble pour un concert unique. C'était le rêve de son père disparu. Et elle veut le réaliser. Mais c'est sans compter sur le caractère des quatre virtuoses choisis pour ce moment exceptionnel à l'ego bien développé et incapables de travailler ensemble.Le film s'intitule Les Musiciens et il sort aujourd'hui dans les salles en France. C'est une comédie mais aussi une réflexion sensible sur le pouvoir de la Musique et le pouvoir des mots.Grégory Magne, le réalisateur et Frédéric Pierrot, l'acteur principal, sont les invités de Sur le pont des arts.  Au programme de l'émission :► Chronique Hit de la semaineSadio Doucouré nous partage son dernier coup de cœur musical, avec un artiste mauritanien, BMRX, qui a déjà conquis le public de Nouadhibou et de Nouakchott. ► Playlist du jour-Gyslain.N - Tout à l'amour

Vous m'en direz des nouvelles
«Les Musiciens» de Grégory Magne, un quatuor d'égo en quête d'harmonie

Vous m'en direz des nouvelles

Play Episode Listen Later May 7, 2025 48:30


Dans cette comédie intitulée Les Musiciens de Grégory Magne, tout se joue au cœur d'un quatuor réuni pour un concert unique, attendu par les mélomanes du monde entier. Un évènement qui va s'avérer difficile à monter, avec quatre virtuoses aux egos surdimensionnés. Stradivarius est le nom qui fait rêver tous les musiciens. Ceux qui, en tout cas, pratiquent un instrument à cordes. Des violons, des altos ou des violoncelles, fabriqués par Antonio Stradivari dans son atelier de Crémone au XVIIIe siècle. Est-ce le bois dont ils sont faits, ou le souci de la perfection du luthier ? Ce sont en tout cas des instruments exceptionnels et évidemment devenus très rares.Dans le film dont on parle aujourd'hui, Astrid Thompson, la fille d'un multimillionnaire, a réussi à en réunir quatre. Deux violons, un alto et un violoncelle pour les faire jouer ensemble pour un concert unique. C'était le rêve de son père disparu. Et elle veut le réaliser. Mais c'est sans compter sur le caractère des quatre virtuoses choisis pour ce moment exceptionnel, à l'ego bien développé et incapables de travailler ensemble.Le film s'intitule Les Musiciens et il sort aujourd'hui dans les salles en France. C'est une comédie, mais aussi une réflexion sensible sur le pouvoir de la musique et le pouvoir des mots.Grégory Magne, le réalisateur, et Frédéric Pierrot, l'acteur principal, sont les invités de Sur le pont des arts. Au programme de l'émission :► Chronique Hit de la semaineSadio Doucouré nous partage son dernier coup de cœur musical avec un artiste mauritanien, BMRX, qui a déjà conquis le public de Nouadhibou et de Nouakchott.► Playlist du jourGyslain.N – Tout à l'amour

Invité Afrique
Mali: «Le Jnim a multiplié par sept ses actions violentes dans la région de Kayes entre 2021 et 2024»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Apr 28, 2025 10:02


Après le nord et le centre du Mali, c'est l'ouest de ce pays qui est à présent sous la menace des jihadistes du Jnim. Et plus précisément la zone des trois frontières du Mali, de la Mauritanie et du Sénégal. C'est le constat que fait le Timbuktu Institute, dans un rapport qu'il publie ce lundi 28 avril. Dans son enquête, l'institut de recherches révèle aussi que ces jihadistes essaient de s'infiltrer dans l'est du Sénégal. Par quelles méthodes ? Bakary Sambe est le directeur régional du Timbuktu Institute. En ligne de Dakar, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Pourquoi dites-vous que les jihadistes du Jnim sont dans une stratégie d'encerclement de Bamako ? Bakary Sambe : Oui, on le voit parce que le Jnim est dans une logique d'augmentation exponentielle des attaques violentes dans la région de Kayes, qui n'est pas n'importe quelle région, qui est la région qui relie Bamako au Sénégal avec les routes d'approvisionnement reliant le Mali au port de Dakar, qui est crucial dans l'économie et dans l'approvisionnement de Bamako et du Mali de manière générale. Et le Jnim a multiplié par sept ses actions violentes entre 2021 et 2024 dans la région de Kayes, en ciblant les forces de sécurité, en s'attaquant aux convois sur les axes routiers vers Bamako et aussi aujourd'hui avec des attaques qui se multiplient aux environs de Bamako. Sans oublier ce qui s'est passé en 2022 avec l'attaque spectaculaire dans le camp de Kati.Et bien sûr en septembre 2024, l'attaque sur l'aéroport de Bamako... Y a-t-il eu depuis le début de l'année des attaques ou des embuscades meurtrières contre l'armée malienne dans la région de Kayes, dans l'ouest du Mali ? Il y a eu beaucoup d'escarmouches çà et là, mais l'une des attaques les plus remarquées a été celle de Melgué, qui est à 35 kilomètres de la frontière sénégalaise et de la ville de Bakel, le 8 février dernier, avec trois morts. Ce qui montre que le Jnim s'installe de plus en plus. Et en plus du contrôle des axes routiers, le Jnim essaye de désorganiser l'approvisionnement de Bamako, notamment dans des localités qui mènent sur cet axe de Kayes, et dans la forêt de Baoulé. Et le Jnim a revendiqué, comme vous le savez récemment, l'enlèvement du calife Thierno Hady Tall en décembre 2024 à Nioro du Sahel, ce qui montre une volonté d'imposer aujourd'hui son autorité idéologique et de délégitimer non seulement les autorités politiques, mais aussi les chefs traditionnels.Dans votre rapport, vous vous intéressez aussi aux tentatives d'infiltration des jihadistes du Jnim dans l'est du Sénégal, notamment autour de Bakel. Mais là, ils s'opposent aux chefs religieux et à leurs puissantes confréries. Est-ce que les jihadistes ne se heurtent pas dans ce cas à un mur religieux infranchissable ? Justement, dans cette région de l'est du Sénégal, le principal élément de résilience idéologique, à savoir la présence des confréries soufies, est moindre. La spécificité socio-religieuse de l'est du Sénégal est que les confréries soufies, comme la Tijaniyya et la Mouridiyya, qui sont considérées comme le principal élément de résilience idéologique par rapport à l'extrémisme, ne sont pas assez présentes dans cette zone. Cette zone est dominée par la présence d'un islam salafiste de plus en plus renforcé par les réseaux de la migration, avec des populations qui sont parties en Europe et qui ont eu des contacts avec les milieux salafistes et qui construisent justement des mosquées salafistes pour contrecarrer l'islam traditionnel et délégitimer les chefs religieux locaux, par rapport justement à leur position peu claire sur l'esclavage par ascendance dans la région de Bakel précisément.Et est-ce qu'au Sénégal les jihadistes du Jnim essayent de jouer les castes dites inférieures contre les castes dites supérieures ? Il est clair que le Jnim, à travers cette révolte de certaines castes dites inférieures, il est clair que les éléments du Jnim pourraient s'appuyer sur ce clivage pour se présenter comme des protecteurs des communautés, mais aussi comme une forme de théologie de libération basée sur le salafisme. Contrairement à l'islam traditionnel qui n'a pas été assez incisif dans sa condamnation du système de castes et de l'esclavage par ascendance.Alors vous rappelez cette petite phrase du Premier ministre Ousmane Sonko, c'était lors de la campagne des législatives, en novembre 2024. Il disait « Vous connaissez la situation dans la sous-région. Aujourd'hui, la priorité, c'est l'est du Sénégal ». Quelle est à vos yeux la stratégie que doit adopter l'État sénégalais pour faire face à la menace jihadiste ? Je pense que l'État sénégalais devrait renforcer davantage la présence des forces de sécurité dans les régions frontalières en construisant davantage de bases autour de la rivière de Falémé.La rivière qui fait frontière entre le Mali et le Sénégal…La rivière qui fait frontière. Mais aussi en parlant aux populations, parce qu'on se rend compte que les populations ne sont pas conscientes de la présence de la menace. Il faudrait aussi naturellement renforcer la coopération transfrontalière avec le Mali et la Mauritanie, ce qui est entamé avec les visites récentes des élites militaires sénégalaises en terre malienne. Mais aussi, je crois que le gouvernement ne doit pas oublier les campagnes de sensibilisation auprès des chefs communautaires. Parce que justement, cette jeunesse sénégalaise, qui développe une forme de résilience par rapport aux groupes extrémistes, est toujours dans cette double quête. Il y a la quête de sens que pourrait remplir les confréries soufies. Et il y a la quête de chance qui pourraient être des opportunités économiques, le développement de l'entrepreneuriat et le développement des politiques favorisant l'emploi des jeunes.

Aujourd'hui l'économie
Fin du MCC, quel impact en Afrique pour l'aide au développement?

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Apr 25, 2025 3:15


Créée en 2004, l'agence fédérale américaine MCC (Millennium Challenge Corporation) va fermer ses portes. Une décision prise par le Département de l'efficacité gouvernementale (DOGE), dirigé par Elon Musk, qui signe un nouveau recul de l'engagement des États-Unis en matière d'aide au développement. Décryptage. Après l'USAID, c'est au tour du MCC de disparaître. Cette agence américaine, fondée en 2004 sous l'administration Bush, avait pour mission d'aider au financement de projets d'infrastructure dans les pays en développement, notamment en Afrique et en Asie. Avec plus de 17 milliards de dollars investis en vingt ans, elle incarnait un instrument majeur de la diplomatie économique américaine. Pourtant, sur le site officiel du MCC, un message s'affiche en grand : « Le MCC contribue à la sécurité, la force et la prospérité du peuple américain grâce à des investissements qui favorisent la croissance et la stabilité dans le monde entier ». Un slogan qui résonne désormais comme une promesse inachevée. La décision, impulsée par le DOGE (Département de l'efficacité gouvernementale) dans le cadre d'une politique de rationalisation des dépenses fédérales, met un terme aux activités du MCC. Une vingtaine de projets en cours ou en planification sont immédiatement mis sur pause. L'Afrique, première victime de l'arrêt des financements L'Afrique était l'une des principales régions bénéficiaires du MCC. Au Sénégal, entre 2010 et 2015, 540 millions de dollars ont été investis dans des infrastructures rurales et l'électrification de zones isolées. Un second programme de 600 millions de dollars, prévu sur la période 2018-2025, vise à réformer le secteur énergétique et améliorer l'accès à l'électricité.  Avec la fin du MCC, de nombreux chantiers cruciaux sont suspendus au Sénégal, mais aussi au Népal, en Mauritanie, et en Côte d'Ivoire. Des pelleteuses remisées, des sites bouclés : c'est tout un écosystème de développement qui se retrouve à l'arrêt. Pour les pays concernés, c'est un coup dur, car ces fonds servaient souvent à boucler des projets stratégiques dans des secteurs clés comme l'eau, l'agriculture, ou encore l'éducation. Une perte d'influence face à la Chine Au-delà de l'impact local, la fermeture du MCC fragilise la position stratégique des États-Unis dans des régions où d'autres puissances, comme la Chine, renforcent leur présence. Pékin est aujourd'hui le premier partenaire commercial du continent africain, et sa capacité à financer de grands projets d'infrastructure lui offre une influence croissante. Ironie de l'histoire, le MCC avait été conçu justement pour contrebalancer cette montée en puissance. En mettant fin à cette agence, l'administration Trump affaiblit un levier d'action diplomatique essentiel, tout en laissant un terrain libre à la concurrence internationale. Côté américain, plus de 300 agents fédéraux perdront leur emploi, principalement à Washington. Mais c'est à l'échelle globale que la perte pourrait être la plus lourde : celle d'un outil d'influence, de partenariat, et de présence sur des territoires stratégiques. À lire aussiJeunes, inexpérimentés et fans de Musk: les «DOGE Kids» à l'assaut du budget américain

Les Baladeurs
#86 — Les vertiges du Sahara, avec Régis Belleville

Les Baladeurs

Play Episode Listen Later Apr 2, 2025 38:25


En 2005, Régis Belleville a entrepris sa grande aventure : traverser le Sahara, de l'Atlantique à la mer Rouge, en suivant le 20ᵉ parallèle. Après cinq mois de marche et 4 000 km parcourus, il a atteint le désert du Ténéré, l'un des plus inhospitaliers au monde. Mais à 180 kilomètres du prochain puits, la tempête se lève, et avec elle, le vertige de la soif.Abonnez-vous à notre newsletter pour ne louper aucun épisode ➡️Retrouvez Les Baladeurs sur :Les OthersSpotifyApple PodcastsDeezerYouTubeAushaEn RSS

7 milliards de voisins
Adapter les villes au changement climatique : défis et partages de solutions entre l'Europe et l'Afrique

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Apr 2, 2025 48:30


Avec 950 millions de nouveaux citadins attendus d'ici 2050, les agglomérations urbaines africaines sont particulièrement vulnérables face au changement climatique. Elles subissent de plein fouet les canicules, les inondations ; des phénomènes météorologiques accentués par des sols bétonnés ou des infrastructures défaillantes. Sous-équipées en infrastructures routières, d'eau ou d'électricité, soumises au développement de quartiers informels, il leur reste encore beaucoup à faire en matière de planification, de gestion des déchets, de transport. Autant d'opportunités aussi pour penser la ville autrement. Faire revenir les végétaux, l'agriculture urbaine, stocker les eaux pluviales, blanchir les sols et les murs, développer les mobilités douces pour limiter la pollution, quelles sont les solutions les plus adaptées au continent ? Quelles coopérations entre les villes africaines et européennes ?  Une émission enregistrée à Marseille à l'occasion du Sommet Climate Chance Europe Afrique 2025 sur le thème «Adaptation : passer à l'action» qui se déroule les 31 mars et 1er avril 2025.Avec :• Luc Gnacadja, ancien secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, Ancien ministre de l'Environnement, de l'Habitat et de l'Urbanisme du Bénin. Fondateur et président de GPS-Dev (Governance & Policies for Sustainable Development), un think tank dont la mission est de rendre les systèmes de gouvernance plus propices au développement durable, notamment en Afrique.• Valérie Verdier, présidente-directrice générale de l'Institut de recherche pour le développement (IRD)• Fatimetou Mint Abdel Malick, présidente de la Région de Nouakchott, Mauritanie et de l'organisation Cités et gouvernements locaux unis d'Afrique (CGLU Afrique)• Luc Sètondji Atrokpo, maire de Cotonou et président de l'Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB). Programmation musicale :► Aime comme ça (la cité) - Emma'a, Kulturr►  Foriwah - KOG.

7 milliards de voisins
Adapter les villes au changement climatique : défis et partages de solutions entre l'Europe et l'Afrique

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Apr 2, 2025 48:30


Avec 950 millions de nouveaux citadins attendus d'ici 2050, les agglomérations urbaines africaines sont particulièrement vulnérables face au changement climatique. Elles subissent de plein fouet les canicules, les inondations ; des phénomènes météorologiques accentués par des sols bétonnés ou des infrastructures défaillantes. Sous-équipées en infrastructures routières, d'eau ou d'électricité, soumises au développement de quartiers informels, il leur reste encore beaucoup à faire en matière de planification, de gestion des déchets, de transport. Autant d'opportunités aussi pour penser la ville autrement. Faire revenir les végétaux, l'agriculture urbaine, stocker les eaux pluviales, blanchir les sols et les murs, développer les mobilités douces pour limiter la pollution, quelles sont les solutions les plus adaptées au continent ? Quelles coopérations entre les villes africaines et européennes ?  Une émission enregistrée à Marseille à l'occasion du Sommet Climate Chance Europe Afrique 2025 sur le thème «Adaptation : passer à l'action» qui se déroule les 31 mars et 1er avril 2025.Avec :• Luc Gnacadja, ancien secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, Ancien ministre de l'Environnement, de l'Habitat et de l'Urbanisme du Bénin. Fondateur et président de GPS-Dev (Governance & Policies for Sustainable Development), un think tank dont la mission est de rendre les systèmes de gouvernance plus propices au développement durable, notamment en Afrique.• Valérie Verdier, présidente-directrice générale de l'Institut de recherche pour le développement (IRD)• Fatimetou Mint Abdel Malick, présidente de la Région de Nouakchott, Mauritanie et de l'organisation Cités et gouvernements locaux unis d'Afrique (CGLU Afrique)• Luc Sètondji Atrokpo, maire de Cotonou et président de l'Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB). Programmation musicale :► Aime comme ça (la cité) - Emma'a, Kulturr►  Foriwah - KOG.

Invité Afrique
Ayib Daffé: «La bonne gouvernance et la lutte contre la corruption sont les priorités du président Diomaye Faye»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Mar 24, 2025 11:50


Au Sénégal, le candidat d'opposition Bassirou Diomaye Faye remportait la présidentielle dès le premier tour avec 54 % des voix il y a un an jour pour jour. Un an plus tard, où en est la rupture promise par le parti Pastef et quels sont les principaux changements revendiqués par le président Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko ? Ayib Daffé est le secrétaire général du parti, dont il est aussi député et chef du groupe parlementaire. En ligne de Dakar, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Ayib Daffé, quels sont, pour vous, les premiers changements tangibles que le Pastef a apportés au Sénégal ?Ayib Daffé : Les premiers changements tangibles sont d'abord dans la gouvernance. Conformément à son engagement, le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye a inscrit la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption comme une priorité de sa politique en transmettant une lettre aux fonctionnaires du pays, pour les exhorter à la ponctualité, au respect du bien public, à l'efficacité et au respect de la hiérarchie. Donc, sur ce plan-là également, il a eu à organiser des assises de la justice sur la modernisation et la réforme de la justice au Sénégal. Et par ailleurs, il a eu aussi à publier tous les rapports des corps de contrôle qui étaient transmis à son prédécesseur depuis près d'une dizaine d'années et qui n'étaient pas publiés, contrairement aux textes qui les encadrent. Il a eu également à faire un audit sur la gestion des finances publiques par son prédécesseur, notamment à la période entre 2019 et 2024. Et c'est cet audit qui a permis de révéler une situation très peu reluisante de nos comptes publics avec un déficit à 12% du PIB, alors que les chiffres qui étaient présentés parlent d'un déficit à 5%. Donc, une véritable catastrophe budgétaire, si on peut parler ainsi, et ça a permis d'avoir une situation réaliste. Donc, en très peu de temps, il a eu à concrétiser sa vision et à développer la stratégie de développement.À lire aussiSénégal: un an après l'élection de Bassirou Diomaye Faye, le pays est-il entré dans une nouvelle ère?Suite au dernier rapport de la Cour des comptes, vous dites que l'ancien président Macky Sall, qui vit actuellement au Maroc, va être convoqué par la justice sénégalaise, mais celui-ci, dans une interview à Jeune Afrique, réplique qu'il n'est responsable d'aucune falsification et que tout ceci est ridicule.Bon, je pense que la Cour des comptes est une institution. Donc, c'est la parole de Macky Sall contre celle de la Cour des comptes. Et la Cour des comptes, c'est la loi qui lui confère cette mission-là. Donc, je ne vois pas comment on peut remettre en cause un rapport de la Cour des comptes. Ce n'est pas sérieux, ce n'est pas crédible. Maintenant, il est dans son rôle d'homme politique de défendre son bilan, son mandat, mais la réalité est qu'il y a un désastre budgétaire, il y a un désastre financier. On parle vraiment d'une catastrophe sur le plan budgétaire. Parce que, par exemple, on nous a révélé qu'il y a plus de 2500 milliards de francs CFA qui ont été empruntés auprès des banques de la place, alors que l'Assemblée nationale n'a pas donné d'autorisation, l'Assemblée nationale n'a jamais été informée. Donc, cette dette cachée et beaucoup d'autres irrégularités sont aux antipodes de la bonne gouvernance. Sa responsabilité politique est effectivement engagée. Bon, maintenant, je n'ai pas entendu dire qu'il sera convoqué par la justice, parce que, comme vous le savez, la Constitution stipule que le président de la République ne peut être poursuivi que pour haute trahison et devant la Haute Cour de justice. Donc, cela n'est pas encore le cas. Et si cela devait l'être, ce serait conformément à la Constitution, aux lois et aux règlements du Sénégal.Oui, mais le porte-parole du gouvernement, Moustapha Ndjekk Sarré, a dit sur RFM qu'inévitablement, le président Macky Sall fera face à la justice ?Effectivement, il a eu à le dire, mais lorsqu'il le disait, il a eu à préciser que, quand il le disait, il ne s'agissait pas de la version du gouvernement, mais il parlait en tant qu'homme politique.À votre arrivée au pouvoir, Ayib Daffé, vous avez promis que les accords du Sénégal avec les compagnies qui doivent exploiter le gaz et le pétrole offshore seraient réévalués. Mais un an plus tard, toujours rien. Si jamais les contrats ne sont pas renégociés, est-ce que vous ne risquez pas de décevoir vos électeurs ?Je pense que le travail de renégociation des contrats, c'est un processus qui est entamé. Ce n'est pas un travail qui se fait du jour au lendemain. Et en accord avec les compagnies, il y a des négociations qui se déroulent et qui devraient aboutir bientôt à des résultats.Avec BP, British Petroleum ?C'est tous les contrats qui sont concernés, parce qu'il y a une revue des contrats qui est faite par le ministère de l'Énergie. Et maintenant, pour BP, le contrat concerne aussi bien le Sénégal que la Mauritanie. Et je pense que le Premier ministre, Ousmane Sonko, a eu à faire plusieurs voyages en Mauritanie, et le ministre de l'Énergie également. La Primature a mis en place un comité pour la renégociation de tous ces contrats stratégiques. Mais d'abord la revue et ensuite la renégociation.À lire aussiSénégal: qui est Bassirou Diomaye Faye, passé en un éclair de la prison à la présidence?

Aujourd'hui l'économie
Sénégal: un an après son arrivée au pouvoir, quel bilan économique pour Bassirou Diomaye Faye?

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Mar 24, 2025 3:18


Bassirou Diomaye Faye est arrivé à la présidence du Sénégal il y a un an. L'occasion de faire un premier bilan de son action sur l'économie du pays, car quand il est entré en fonction, il avait beaucoup d'ambitions pour réformer le Sénégal. Décryptage. Bassirou Diomaye Faye souhaitait mener une transformation systémique du Sénégal. Ce sont les mots de ses ambitions en menant tout un tas de réformes, dont celle du service public. Car quand il est arrivé à la tête du Sénégal, la croissance était soutenue : aux alentours de 5-6 % par an. Le pays attendait les revenus des investissements réalisés sous son prédécesseur, Macky Sall, et notamment dans le secteur pétrolier et gazier. Mais il a dû aussi compter avec une dégradation des comptes publics et un fort taux de chômage, surtout chez les jeunes, situation couplée à un coût de la vie très élevé.Et justement, très vite, Bassirou Diomaye Faye a joué la carte de la transparence sur le sujet en commandant à la cour des Comptes un audit sur les finances du Sénégal. Dix mois de travail ont été nécessaires avant que les conclusions soient rendues publiques. Et elles sont claires : la dette est plus importante qu'annoncé, autour de 100 % du PIB. Le déficit budgétaire est quant à lui aux alentours de 12 % du PIB.Une transparence non sans conséquences L'agence de notation Moody's a immédiatement dégradé la note du pays à B3, deuxième dégradation pour cette agence en seulement quelques mois. De même pour Standard & Poors. Cela veut dire que si l'État veut emprunter, cela lui coutera plus cher en raison de taux d'intérêt plus élevés sur les marchés. Et puis les investisseurs étrangers, voyant les notes baisser, peuvent être dissuadés de faire des affaires au Sénégal. Mais l'exécutif assure garder le contrôle de la situation et espère renouer très vite avec le FMI qui a suspendu son programme à la suite des résultats de l'audit.Bassirou Diomaye Faye a aussi besoin d'une reprise rapide des décaissements pour appliquer son plan. Le président souhaite que le Sénégal renforce sa souveraineté économique et son indépendance financière. Il entend par là renégocier autant que possible les contrats pétroliers, gaziers et miniers pour que l'État obtienne une plus grande part des revenus. Il envisage une réforme fiscale et a aussi rappelé sa volonté d'abandonner le franc CFA, même si à ce jour aucune mesure n'a été dévoilée.Bassirou Diomaye Faye entend également redonner la priorité à l'agriculture et répondre aux besoins immédiats de sa population. Par exemple, en juin dernier, le gouvernement a annoncé une baisse des prix des denrées alimentaires comme le riz, l'huile, le sucre et le pain.À lire aussiGrand invité Afrique: Ayib Daffé: «La bonne gouvernance et la lutte contre la corruption sont les priorités du président Diomaye Faye»Une feuille de route pour les trente prochaines années Toutes ces mesures sont inscrites dans le plan Sénégal 2050. Une stratégie notamment tournée vers l'exploitation des ressources fossiles. Le Sénégal espère atteindre une production de 100 000 barils de pétrole par jour et va aussi profiter d'une partie des revenus du champ gazier GTA partagé avec la Mauritanie. Concrètement, grâce à l'argent du pétrole, il veut diversifier l'économie du pays. Bassirou Diomaye Faye qui souhaite en effet impulser une rupture avec la présidence passée en s'appuyant sur la meilleure valorisation des ressources locales.  Transparence et rigueur semblent être ses boussoles. Les promesses sont fortes et ambitieuses, mais les défis restent nombreux et le chef de l'État doit trouver un équilibre entre rassurer les investisseurs étrangers, assainir les comptes publics et mettre fin à la cherté de la vie.

Afrique Économie
Les camps de réfugiés représentent une «opportunité d'affaire» pour le secteur privé

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Mar 18, 2025 2:30


Le concept n'est plus tabou : présenter les réfugiés aux investisseurs comme des opportunités. Car après la phase d'urgence, l'aide humanitaire est loin de pouvoir répondre à tous les besoins de ces populations. Ce sont maintenant les opérateurs privés qu'on cherche à convaincre d'investir dans les camps.  Les camps de réfugiés sont toujours plus grands : plus de 100 000 Maliens à Mbera dans l'Est de la Mauritanie,  plus de 600 000 Congolais, Somaliens, Burundais et Soudanais du Sud à Kakuma et Dabaab au Kenya... Des réfugiés souvent laissés en marge des communautés locales et du développement.La Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, et l'agence des Nations unies pour les réfugiés ont signé un partenariat il y a deux ans pour attirer des investissements privés. Cheikh Oumar Silla, vice-président de l'IFC, déclare : « Pour pouvoir agir dans ce secteur, il y a plusieurs facteurs. Il faut s'adresser à l'écosystème qui donne l'autorisation de pouvoir travailler avec ou d'employer des réfugiés. Mais il y a aussi une question de perception. Donc, un changement de mentalité est nécessaire. À partir du moment où des institutions comme l'IFC regardent un projet, la perception du risque est fortement réduite. »À lire aussiMauritanie: dans le camp de Mbera, l'investissement des réfugiés pour faire face aux besoinsRenewia étend son réseauCertaines entreprises ont déjà franchi le pas. Douglas Cox est américain. Basé au Rwanda, il est chargé du développement des projets de Renewia Energy en Afrique. Son entreprise vend de l'électricité aux réfugiés du camp de Kakuma, où seulement 8% des habitants sont connectés au réseau national :« Quand tu regardes la taille de certains camps, cela semble évident, explique-t-il. On a ici des centaines de milliers de personnes. Elles développent forcément des activités économiques. Leur fournir les services qui n'émergent pas naturellement ou que les ONG n'apportent pas représente une vraie opportunité. »Un accès à l'électricité qui change, tout insiste l'entrepreneur : ouvertures de cinémas, d'ateliers de couture et même de banques etc. La vie du camp est transformée et Renewia ne cesse d'étendre son réseau : « En 2019, on a d'abord raccordé 500 habitations et commerces à l'électricité. Cela a ensuite été étendu à 3 000. Et en mai prochain, notre objectif est d'atteindre 19 000 connexions, ce qui représente un tiers du camp. »Difficile de recruter dans les campsAprès avoir bénéficié de l'appui des coopérations allemande et américaine, Douglas Cox estime aujourd'hui qu'il n'a plus besoin d'aide. Mais pour beaucoup d'investisseurs, en dépit des efforts des institutions, les obstacles à l'investissement privé demeurent. Il n'est parfois pas toujours possible d'employer des réfugiés. Dans d'autres cas, ceux-ci ne peuvent même détenir un commerce ou une simple puce de téléphone.Pourtant, la Banque mondiale l'assure, étude à l'appui : la présence d'un camp loin de nuire à la croissance de la région qui l'accueille, est plutôt de nature à la booster.

People First Podcast I Western and Central Africa I World Bank Group
Les femmes, moteurs de l'économie locale | People First Podcast

People First Podcast I Western and Central Africa I World Bank Group

Play Episode Listen Later Mar 17, 2025 15:03 Transcription Available


Dans ce nouvel épisode de People First Podcast, nous mettons en lumière les initiatives impactantes de trois femmes exceptionnelles de l'agribusiness africain : Djénabou Cocker Bangoura, Fahima Mohamed, et Safiétou Kane. Rejoignez-nous pour un voyage inspirant à travers la Guinée, Djibouti et la Mauritanie, et découvrez comment ces femmes utilisent l'agriculture pour autonomiser les femmes et les jeunes, créer des emplois, et améliorer les conditions de vie dans leurs communautés respectives.Ecoutez People First Podcast maintenant. Laissez un commentaire ici. Votre avis nous intéresse !Séquences00:00 Introduction 01:57 Rencontre avec Djénabou Cocker Bangoura, cheffe d'entreprise, promotrice de Délice de Guinée05:05 Témoignage de Fahima Mohamed, agricultrice, activiste et fondatrice de la coopérative Women Initiative à Djibouti09:39 Entretien avec Safiétou Kane, entrepreneure à la tête de l'entreprise familiale Maaro Njawaan en Mauritanie14:08 ConclusionÀ propos du People First Podcast:People First Podcast vient apporter un éclairage humain et concret sur les thématiques de développement spécifiques aux habitants d'Afrique de l'Ouest et du centre, et sur la contribution de la Banque mondiale. People First Podcast, pour un développement durable et inclusif !À propos du Groupe de la Banque mondiale:Le Groupe de la Banque mondiale est l'une des plus importantes sources de financement et de connaissances au monde pour les pays à faible revenu. Ses cinq institutions partagent l'engagement de réduire la pauvreté, d'accroître la prospérité partagée et de promouvoir le développement durable.

Invité Afrique
Mauritanie: «Notre politique vis-à-vis de la migration irrégulière est restée la même»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Mar 12, 2025 11:02


Les migrants sénégalais, qui essaient de passer par la Mauritanie pour gagner l'Europe, suscitent de la tension entre Dakar et Nouakchott. Depuis quelques semaines, les autorités mauritaniennes arrêtent un grand nombre d'entre eux en vue de les refouler au Sénégal. Mais le 11 mars au soir, le gouvernement sénégalais s'est dit « indigné » par le traitement réservé à ses ressortissants. Le 11 mars au matin, nous avions contacté le ministre mauritanien des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Merzoug. Et au micro de Christophe Boisbouvier, il démentait tout mauvais traitement à l'égard des migrants venus du Sénégal et du Mali. RFI : Des centaines d'arrestations et d'expulsions de migrants illégaux sont signalées en Mauritanie depuis quelques jours. Est-ce que votre gouvernement a décidé de durcir sa politique à l'égard de ces migrants ? Mohamed Salem Ould Merzoug : Non, il n'y a pas eu de mesures particulières qui ont été enclenchées. Notre politique vis-à-vis de la migration irrégulière est restée la même : c'est d'être très ferme par rapport aux réseaux de migrants irréguliers en particulier. Surtout que, au cours des dernières semaines, c'est ce qui a probablement donné un peu d'ampleur à ça, c'est que nos forces de défense et de sécurité ont démantelé quatre réseaux de migrants illégaux qui étaient dirigés par à la fois des Mauritaniens et des étrangers aussi. Et ce qu'on oublie, c'est que la route atlantique, c'est une succession de tragédies malheureusement, et c'est ça qu'il faut donc arrêter.Parmi les postes frontières où sont refoulés ces migrants, il y a celui de Gogui, à la frontière entre la Mauritanie et le Mali. Et le 8 mars dernier, des affrontements auraient opposé ces migrants en cours d'expulsion avec les forces de l'ordre mauritaniennes. Qu'est-ce qui s'est passé exactement ? Je vous ai dit que ces migrants ont été encadrés, dirigés par des réseaux. Donc je crois qu'être encadré dans cet environnement-là pousse en effet certain de ces migrants à s'en prendre à nos forces de l'ordre qui ripostent. Mais ce sont des événements marginaux. Et donc le problème auquel le gouvernement essaie de répondre est de ne pas laisser le territoire de notre pays servir de passage pour des milliers de jeunes qui risquent leur vie dans des conditions extrêmement dangereuses.Que répondez-vous aux organisations humanitaires qui affirment que les migrants arrêtés puis expulsés sont maltraités par les forces de l'ordre mauritaniennes ? Toute organisation qui défend les droits de l'homme est une organisation en principe respectable. Mais je veux leur répondre qu'elles sont en train de diffuser des contre-vérités. D'abord, je voudrais dire que nos forces, leur mission principale est de sécuriser le territoire et les populations de ce pays. Et par rapport à cette mission principale, elles le font dans le respect de toutes les conventions qui protègent les droits de la personne humaine, qui ont été ratifiées par notre pays.Il y a tout juste un an, le 7 mars 2024, votre gouvernement a signé un mémorandum avec l'Union européenne pour lutter contre l'immigration illégale, avec plus de 200 millions d'euros à la clé. Que répondez-vous à ceux qui disent que les autorités mauritaniennes n'ont pas à agir comme les gardes-frontières de l'Europe ? Non, nous ne sommes pas les gardes-frontières de l'Europe et nous ne serons les gardes-frontières de personne. Et je pense que, sans blesser personne, nous sommes le seul pays qui, depuis toujours, a été très jaloux du respect de sa souveraineté. Et la base sur laquelle se fonde notre coopération dans ce domaine précis, c'est d'essayer de faire en sorte que les pays d'origine, les pays de transit et les pays de destination puissent se coordonner, parce que c'est en coordonnant qu'on peut endiguer ce phénomène massif. Et que la Mauritanie ou que le Sénégal ou l'un des pays africains coordonne avec l'Europe ou avec les États-Unis, ou la Chine ou la Russie, sur ces questions-là, quoi de plus normal ? C'est dans cet esprit-là qu'il faut voir ce mémorandum qui a été signé en mars 2024 entre l'Union européenne et notre pays. Donc, nous ne servirons ni de base arrière, ni de base militaire, ni de gardes-côtes pour un quelconque pays. Avec tout le respect qu'on peut avoir pour l'ensemble de nos partenaires.Au retour d'une tournée à Bamako, à Niamey, à Ouagadougou, le président du Ghana, John Dramani Mahama, appelle la Cédéao à reconnaître la nouvelle AES [Alliance des États du Sahel]. Qu'en est-il pour la Mauritanie ? La position de notre pays est claire et elle est constante aussi. C'est le respect de la souveraineté de chaque État. Ce n'est donc pas à la Mauritanie de commenter cette tournée, même si tout ce qui peut consolider l'unité africaine, l'intégration au niveau régional, la paix entre les voisins et puis assainir l'environnement au niveau de la Cédéao nous importe. Mais on n'a pas de jugement à porter sur ce que peut faire le président du Ghana ou ce que peuvent décider les États membres de l'Alliance des États du Sahel.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] RDC : Joseph Kabila prépare-t-il son retour en politique ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Mar 10, 2025 19:30


Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur des enlèvements de membres de l'Église au Nigeria, des migrants interpellés en Mauritanie et des plaintes contre TikTok en France. RDC : Joseph Kabila prépare-t-il son retour en politique ? L'ancien président congolais Joseph Kabila a entamé une restructuration de son parti, le PPRD, Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie. Comment expliquer cette décision maintenant ? Pourquoi le choix s'est porté sur Aubin Minaku pour présider cette restructuration ? Toujours absent de la RDC, Joseph Kabila envisage-t-il de revenir au pays ?Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.  Nigeria : les enlèvements de membres du clergé inquiètentDans l'État de Kaduna, au centre du pays, le père Sylvester Okuchukwu, prêtre de l'église St. Mary Tachira, a été exécuté quelques heures après son enlèvement. Depuis le début de l'année, au moins cinq prêtres et deux religieuses ont été kidnappés dans le pays. Pourquoi sont-ils souvent la cible d'enlèvements ? Qui organise ces kidnappings ? Avec Liza Fabbian, journaliste au service Afrique de RFI.  Mauritanie : des centaines de migrants interpellésOriginaires du Mali, de Guinée, du Sénégal et de Côte d'Ivoire, des centaines de personnes en situation irrégulière ont été arrêtées en Mauritanie. Placées dans un centre de rétention, elles doivent être expulsées. Quelle était la destination de ces ressortissants ? Comment expliquer des mesures aussi strictes de la part de Nouakchott ? Une dizaine de Sénégalais ont été rapatriés dans leur pays, quel sera le sort des autres migrants ?Avec Marlène Panara, journaliste à Infomigrants.France : des familles portent plainte contre TikTokAprès le suicide de quatre adolescentes, onze familles ont assigné TikTok en justice. Elles reprochent au réseau social d'avoir exposé leurs enfants à des vidéos dangereuses. Quel est le contenu de ces images ?Avec Anaïs Loubère, spécialiste des réseaux sociaux et à la tête de l'agence Digital Pipelettes à Bordeaux. 

Revue de presse Afrique
À la Une: la grève des avocats au Cameroun

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Mar 7, 2025 4:06


La grève des avocats au Cameroun en est à son 3e et dernier jour. Afrik.com, s'en fait l'écho. « Les avocats camerounais en grève pour protester contre les violences policières », titre le site d'information, qui précise que ce mouvement se caractérise « par une suspension du port de la robe ». « Le Conseil de l'ordre des avocats », ajoute Afrik.com, « entend protester contre les abus dont souffrent les avocats de la part des forces de l'ordre », qu'ils qualifient de « violences physiques, barbarie et autres traitements humiliants ».« Deux incidents récents », dont l'un rendu public par une vidéo, sont à l'origine de ce mouvement de grève. Cette vidéo montre « des policiers infligeant des violences inacceptables à un avocat, dans une scène choquante et inhumaine », raconte Afrik.com. Le 2e incident concerne un avocat « victime d'une séquestration par des forces de sécurité, pour avoir simplement osé dénoncer les violations des droits de ses clients ». Média Afrique News relate également cette « fronde des avocats », qui « s'inscrit dans un contexte politique marqué par un durcissement du régime du président Paul Biya, 92 ans, au pouvoir depuis 42 ans ». L'ONG Human Rights Watch, rappelle Média Afrique News, a récemment alerté sur « la répression gouvernementale croissante contre l'opposition et la dissidence, à l'approche de l'élection présidentielle d'octobre 2025. »Vague de sanctions sans précédentDans la presse africaine également, la guerre dans l'est de la RDC et les sanctions contre le Rwanda. C'est le média congolais le Maximum qui revient sur les sanctions internationales imposées au Rwanda, expliquant que « plus un jour ne passe sans que de nouvelles sanctions ne soient annoncées contre Kigali pour son agression caractérisée de la RDC. » Le Maximum cite notamment l'Allemagne, qui a « annoncé la suspension de nouveaux engagements financiers envers le Rwanda », ou encore le Canada, qui a, de son côté, annoncé « la suspension de la délivrance du permis pour l'exportation au Rwanda de biens et technologies réglementés ».À ces deux pays, il faut ajouter le Royaume Uni et le Luxembourg, qui ont, eux aussi, annoncé leur intention de sévir. Le Maximum souligne que « cette vague sans précédent de sanctions qui s'abat sur Kigali », « intervient alors que le président rwandais Paul Kagamé a déjà urgemment besoin de quelque 120 millions de dollars pour combler le manque à gagner du financement du secteur de la santé après la fermeture de l'USAID par l'administration Trump ».Récifs coralliensEnfin, une fuite de gaz sur un champ de pétrole au large du Sénégal et de la Mauritanie, suscite l'inquiétude. « Exploité par BP, le champ GTA est au cœur d'une controverse après la détection d'une fuite de gaz », explique Sénéplus. « Tandis que l'entreprise minimise l'incident, Greenpeace Afrique alerte sur les risques pour l'écosystème marin. » Le groupe pétrolier BP, à propos de l'incident, évoque « un faible débit » et un « impact négligeable », alors que Greenpeace Afrique estime que « cette fuite n'est pas un simple accident, mais la conséquence logique d'une industrie qui privilégie ses profits au détriment des écosystèmes et des populations locales ». « Le champ GTA abrite l'un des plus grands récifs coralliens en eau profonde », ajoute Greenpeace, « un seul déversement peut anéantir des décennies de biodiversité, contaminer la chaîne alimentaire et bouleverser l'équilibre écologique de toute la région ».De son côté, Walfnet s'intéresse aux arguments développés par le think tank LEGS – AFRICA, qui « interpelle le ministère des hydrocarbures, Petrosen (la compagnie pétrolière sénégalaise), ainsi que l'exploitant BP », sur « l'urgence à informer les sénégalais sur les causes, l'ampleur et les impacts de cette fuite de gaz sur l'environnement marin, la sécurité et la santé des populations ainsi que les émissions sur le climat »

Invité Afrique
Route Mauritanie-Maroc: «Je ne vois pas la rupture de la neutralité de Nouakchott»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Mar 4, 2025 12:43


Une nouvelle route pour les camions de marchandises entre le Maroc et la Mauritanie à travers le Sahara occidental, c'est le projet que Rabat et Nouakchott sont en train de finaliser avec la construction des derniers kilomètres de bitume et l'ouverture d'un poste frontière au sud de Smara. Est-ce le signe que la Mauritanie sort de sa neutralité entre le Maroc et le Front Polisario ? Ahmedou Ould Abdallah a été ministre mauritanien des Affaires étrangères. Aujourd'hui, il préside une société de conseil, le Centre 4S : Stratégie, Sécurité, Sahel, Sahara. En ligne de Nouakchott, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.   RFI : La Mauritanie accepte d'ouvrir un nouveau poste frontière avec le Maroc au nord-est du Sahara occidental, à 400 kilomètres à peine de Tindouf, la base principale du Front Polisario. Est-ce un geste politique de la part de Nouakchott ?Ahmedou Ould Abdallah : À mon avis, par principe, un pays dispose de la liberté de mouvement, d'investissement et d'action sur son territoire national. Si la Mauritanie ouvre une route dans une partie de son territoire national, que cela soit avec la frontière de l'Algérie ou qu'elle soit en train de construire le pont actuellement avec le Sénégal sur le fleuve à Rosso, ou qu'elle prolonge la route qui la lie de Bassikounou au Mali, je ne vois pas en principe une action hostile même si elle peut gêner. Je ne la vois pas comme hostile à un pays ou à une organisation.Mais est-ce à dire que la Mauritanie sort de sa neutralité historique dans le conflit du Sahara et se rapproche du Maroc ?Je suis bien placé pour me souvenir du communiqué que la Mauritanie a signé en août 1979. Notre communiqué, que j'ai rédigé personnellement, parle de « stricte neutralité ». Mais cela ne veut pas dire que nous renonçons aux intérêts du pays, en particulier dans une région de transit avec le Sahel qui est une région de commerce. Je ne vois pas a priori de rupture de la neutralité avec l'ouverture d'une route qui lie telle ou telle ville de Mauritanie à un pays étranger, que ce soit le Mali, le Maroc, le Sénégal ou l'Algérie. D'ailleurs, nous faisons la route maintenant Tindouf-Bir Moghrein qui est très avancée.Vous parlez commerce. Il y a déjà une route commerciale entre le Maroc et la Mauritanie. Elle longe la côte atlantique du Sahara occidental jusqu'à Guerguerat puis jusqu'en Mauritanie. Mais avec cette nouvelle route éventuelle, les camions marocains pourront couper à travers le désert au départ de Smara au nord-est du Sahara occidental et à destination du nord de la Mauritanie, quel serait l'avantage économique pour le Maroc et la Mauritanie ?Je dois ajouter que, dans la presse au Sénégal et ailleurs, on parle également non seulement de cette route actuellement existante, mais on parle même de la création d'une ligne de navigation de Dakhla directement à Dakar. Cette 3e route ne peut qu'accélérer les échanges entre la Mauritanie et le Maroc mais aussi l'Europe du Nord et l'Afrique subsaharienne. Cette route pourrait éventuellement accélérer la production des produits et une baisse des prix.Et permettrait peut-être aux trois pays de l'Alliance des États du Sahel de se mettre à l'abri d'une éventuelle crise supplémentaire avec les pays côtiers de la Cédéao ?Absolument, par exemple, vous connaissez ces problèmes entre le Bénin et le Niger mais aussi le Burkina avec certains pays côtiers.Le problème, c'est que cette route doit passer par une région du Sahara occidental, au sud de Smara, qui est un secteur où l'armée marocaine et le Front Polisario se sont durement affrontés en 1991. Aujourd'hui, le Front Polisario dit à la Mauritanie que l'ouverture éventuelle de cette route ne restera pas sans conséquences. Est-ce qu'il y a un risque d'escalade militaire ?Je pense que, tant qu'il y a un conflit, il y a toujours un risque d'escalade militaire. Il y a quelques années, il y a eu des attaques dans la région de Guerguerat, c'est-à-dire sur la route qui existe actuellement. Mais de mon point de vue, la Mauritanie n'est pas à blâmer dans cette situation. Si un pays voisin, que ce soit le Sénégal, le Mali, l'Algérie, comme je vous dis que, Dieu merci, on est en train de faire la route de Tindouf à la Mauritanie, si le Maroc fait la même chose, je ne vois pas en quoi on pourrait blâmer la Mauritanie.Concrètement en 1998, au sud de Smara, l'ONU et la Minurso ont réussi à arracher un accord pour qu'il y ait des restrictions et des retenues militaires de la part de l'armée marocaine et de la part du Polisario sur leur présence autour de ce fameux mur de sable. Est-ce que cet accord militaire n°1 comme on l'appelle peut encore tenir à l'avenir ?C'est une excellente question qui concerne les parties qui sont concernées. Je pense que la Mauritanie n'est pas concernée. Si mon avis pouvait être écouté, la Mauritanie ne serait même pas observatrice. La Mauritanie, je parle à titre privé évidemment, n'est pas partie prenante. On doit nous laisser en dehors de cette situation. La Mauritanie devra continuer d'observer la position actuelle du gouvernement qui est celle de stricte neutralité.D'équidistance entre Rabat et Alger ?Tout à fait ! À lire aussiSahara occidental: la Mauritanie et le Maroc annoncent l'ouverture d'un nouveau poste frontière terrestre

Invité Afrique
Paulin Melatagia: «L'Afrique a son rôle à jouer dans le développement de l'intelligence artificielle»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Feb 10, 2025 4:25


L'intelligence artificielle est une révolution technologique dont on parle beaucoup en ce moment. Un sommet mondial lui est consacré à Paris ce lundi 10 et le mardi 11 février. Avec pas moins d'une centaine de pays annoncés et notamment la présence du vice-président américain J.D. Vance, du vice-Premier ministre chinois Zhang Guoqing, ou encore de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Les discussions ont déjà débuté, mais à partir de ce lundi, place aux échanges diplomatiques. Échanges qui devraient aboutir à « une déclaration de volonté de progrès partagé ». Où en est l'Afrique au sujet de l'intelligence artificielle ? Quels sont les pays les plus en pointe ? Et quels messages le continent doit-il faire entendre lors de ce sommet ? Paulin Melatagia est enseignant-chercheur camerounais à l'université de Yaoundé I, responsable de l'équipe de recherche « Intelligence artificielle et sciences des données ». RFI : Dans de nombreux domaines, l'intelligence artificielle va profondément modifier nos sociétés. Le continent a-t-il commencé sa mue selon vous ? Paulin Melatagia : De mon point de vue, oui. Le continent a déjà commencé sa mue. On a énormément d'initiatives sur le continent, on a énormément de startups, énormément d'organisations aussi publiques qui commencent à investir dans le développement d'applications sur l'intelligence artificielle. Et on a notamment des applications dans le domaine de la santé, le transport ou l'agriculture qui sont proposés quasiment tous les mois, dans le cadre de compétitions, dans le cadre de hackathon, pour adresser des problèmes spécifiques à l'Afrique.Vous diriez que les dirigeants africains ont pris la mesure de ce qui est en train de se passer ? On va dire que de manière générale, au niveau de l'Union africaine, il y a déjà un ensemble de mesures. Il y a déjà un ensemble de documents qui définissent une stratégie à l'échelle du continent pour tout ce qui devrait rentrer dans le développement de l'intelligence artificielle au niveau du continent. On voit également dans les différents pays un ensemble de mesures du point de vue institutionnel qui sont prises, notamment la création d'autorités en charge de la protection des données privées, la mise en place d'autorités.On voit également des pays qui mettent en place des infrastructures comme les centres de calcul qui permettent de créer ou de manipuler les données pour générer des intelligences artificielles. Donc oui, dans la plupart des pays, les gouvernements sont conscients des enjeux et des opportunités de l'intelligence artificielle, bien que cela reste assez disparate d'un pays à l'autre.Justement, quels sont les pays les plus en pointe aujourd'hui sur le continent ? Selon le classement Oxford Insights, les pays les plus en pointe aujourd'hui en Afrique en termes de préparation et de mise en œuvre de l'IA sont notamment l'Égypte, la Tunisie et le Maroc, pour l'Afrique du Nord. Et au niveau de l'Afrique subsaharienne, on peut citer la Mauritanie, l'Afrique du Sud, le Rwanda, le Sénégal et le Bénin.Est-ce que l'accès à Internet n'est tout de même pas un frein au développement de l'intelligence artificielle sur le continent ? Oui, effectivement, vous avez raison, on a quelques problèmes. On a notamment le problème de la connectivité parce qu'il est important, notamment pour les startups, de pouvoir accéder à la donnée. Et pour que cela se fasse de manière assez fluide, il faut que la qualité internet soit très bonne. Un autre problème que l'on peut avoir ou que l'on observe, c'est celui du manque d'infrastructures de calcul. Pour faire des IA, on a besoin de puissance de calcul. Et malheureusement en Afrique aujourd'hui, on a très peu de déploiements de supercalculateurs qui permettent notamment de mouliner l'ensemble des données pour générer les IA.Mais un autre frein qui n'est pas des moindres, c'est celui de la donnée. Pour créer des IA, notamment des IA qui résolvent des problèmes pour l'Afrique, on a besoin de données africaines. Or, malheureusement, lorsqu'on regarde les chiffres, on a très peu de données qui sont collectées sur l'Afrique. C'est pour cela d'ailleurs que lorsqu'on observe les intelligences artificielles les plus connues comme ChatGPT et DeepSeek, on se rend compte que par rapport aux réalités africaines, ces IA-là ont énormément de biais. Et ces biais sont la conséquence du faible volume de données sur le contexte africain moulinées par ces modèles.Y a-t-il des projets d'intelligence artificielle 100 % africaine ? On a déjà des propositions d'intelligence artificielle 100 % africaine, mais cela reste très faible, cela reste très peu. Et je vais vous prendre le cas des langues africaines. Aujourd'hui, la présence des langues africaines dans le domaine du numérique, dans le domaine des solutions d'IA, est très faible. Et pourtant, on sait qu'il y en a une grande population rurale qui parle ces langues qui sont, on va dire, analphabètes du point de vue des langues coloniales. C'est à peu près 26 % de la totalité des adultes qui sont analphabètes, qui vivent en Afrique. Et donc imaginer des solutions d'intelligence artificielle, qui manipulent, qui parlent ou qui comprennent les langues africaines, ce serait très important pour ces populations-là. Malheureusement, les langues africaines sont dites sous dotées, il n'y a pas suffisamment de données numérisées qui permettent donc de créer des IA pour l'Afrique.Quel message l'Afrique doit-elle faire entendre lors d'un sommet comme celui qui s'ouvre ce lundi à Paris ? Pour ma part, le message fondamental est que l'Afrique a son rôle à jouer dans le développement de l'intelligence artificielle pour la résolution des problèmes sociétaux africains. Mais également de contribuer à développer des nouveaux concepts, à développer des nouvelles connaissances pour que l'IA, du point de vue global, puisse avancer.

7 milliards de voisins
Environnement : comment les luttes collectives peuvent l'emporter ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jan 30, 2025 48:29


Selon les Nations unies, le nombre d'affaires judiciaires liées au climat a plus que doublé en l'espace de 5 ans. Autour du globe, on pouvait recenser 2 180 contentieux en 2022 contre 884 en 2017. Des mobilisations locales contre des projets de barrages, de golf ou d'extension de sites industriels, des recours juridiques contre des usines polluantes, ou des géants de l'agroalimentaire... Les citoyens s'engagent davantage pour préserver leur environnement et leurs actions peuvent réussir. À l'échelle de la France, on compte, par exemple, 250 victoires écologistes depuis 1971. Des succès qui ont permis de sauver des milliards d'hectares de terres agricoles ou de forêts et économiser des milliards d'euros en investissements publics. Blocage, occupation, réunion publique, action en justice... Comment les citoyens s'organisent pour obtenir gain de cause ? Et pourquoi certaines actions peinent à aboutir malgré les preuves d'impacts négatifs sur la santé et l'environnement ?  Avec :• Gaëtan Renaud, chargé d'enquêtes socio-économiques et environnementales. Rédacteur et auteur de l'étude Quand la lutte l'emporte - une décennie de victoires contre des projets imposés et polluants commanditée par l'association Terres de Luttes et la revue Silence• Grégoire Osoha, journaliste, réalisateur de documentaires et de podcasts. Auteur de Atome 33 – histoire d'une lutte collective contre une pollution industrielle, au Québec (Marchialy, sortie le 12 février 2025)• Abderrahmane Sissako, cinéaste, président de l'Association Mauritanienne pour l'Environnement (AME). L'association organise Une «Marche Bleue» pour la préservation des zones humides en Mauritanie, du 1er au 9 février 2025. La « Marche Bleue » suivra un itinéraire de marche longeant 60 km en bord de mer en direction du sud et prendra fin à la zone humide de Tambass-Lobodou.En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Alaa Khzam. • Chamsou-Dine Baguiri, blogueur béninois, nous présente l'aquaponie, un système innovant qui allie élevage de poissons et culture de plantes pour une agriculture plus durable. • Le blogueur guinéen Alpha Oumar Baldé analyse avec autodérision le rapport des Guinéens au temps, entre retard chronique et flexibilité horaire. • Marina Tem, blogueuse du Cameroun, partage une introspection sur l'écriture comme acte de résistance et d'affirmation, concluant par un poème bouleversant.  Programmation musicale : ► Oil United vs Green Team - Xuman & Keyti & Defty► Who's Bad - Arma Jackson.