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Ce vendredi 13 s'est achevée la 3ème Conférence des Nations-Unies sur les Océans à Nice. Il était question d'Aires Marines Protégées, de futur Traité de Protection de la Haute Mer, mais aussi de pollution plastique. Autant de sujets cruciaux tant le moment s'inscrit dans l'urgence absolue pour des Océans en surchauffe, en "ébullition" pour reprendre le terme du Président de la République Emmanuel Macron. Bien que l'UNOC ne soit pas une COP, et que l'on n'y négocie pas des traités, les Etats ont pris des engagements, une COP Océan va également avoir lieu prochainement. On fait le point sur une semaine de négociations avec l'ONG BLOOM. Fabien Randrianarisoa, responsable des pêches industrielles est avec nous. Bonne écoute avec Impact Positif.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alors que la poursuite de la guerre en Ukraine et le retour de Donald Trump à la Maison Blanche n'en finissent pas d'ébranler l'architecture de sécurité européenne, 20 Minutes pour Comprendre se penche sur les États qui se retrouveraient en première ligne en cas d'escalade : les pays baltes. Estonie, Lettonie, Lituanie : trois républiques au passé tourmenté, coincées entre mer Baltique et Russie, et devenues en trois décennies des membres exemplaires de l'OTAN et de l'Union européenne.Mais que reste-t-il des héritages impériaux, soviétiques, des minorités russophones et des tensions persistantes avec Moscou ?Dans cette nouvelle série, Céline Bayou décrypte comment ces pays, trop souvent considérés comme périphériques à l'ouest de l'Europe, sont devenus un épicentre stratégique pour la sécurité de notre continent.Invitée : Céline BayouAvec Simon Desplanque & Vincent GabrielSuivez le podcast ! Il est désormais sur X/Twitter : @20MPC_podcast & LinkedIn ! Générique : Léopold Corbion (15 Years of Reflection)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À Paris, le Forum de la paix consacré à la société civile pour la solution à deux Etats débute ce 13 juin 2025. Ce forum réunit des centaines de participants israéliens, palestiniens, régionaux et internationaux, engagés en faveur de la paix, de la justice et de la reconnaissance mutuelle. Il a lieu quelques jours avant la conférence d'Emmanuel Macron et du prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane à New York, lors de laquelle le président français pourrait reconnaître un Etat palestinien.
durée : 00:58:18 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Une conférence internationale sur la solution à deux Etats doit avoir lieu du 17 au 20 juin à l'ONU. Pourtant sur le terrain, jamais l'existence d'un Etat palestinien n'a semblé aussi loin, entre le plan d'occupation de Gaza dévoilé en mai par Israël et la colonisation croissante de la Cisjordanie. - réalisation : Cassandre Puel - invités : Jean-Paul Chagnollaud Professeur émérite des universités, président honoraire de l'Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient (IREMMO); Xavier Guignard Politiste, spécialiste de la Palestine, chercheur associé au Middle East Council et à Noria Research; David Rigoulet-Roze Chercheur associé à l'IRIS et à l'Institut français d'analyse stratégique, spécialiste du Moyen-Orient et de la péninsule arabique, rédacteur en chef de la revue Orients stratégiques
10 jours après la victoire historique du PSG en ligue des champions, les supporters n'en finissent pas de savourer. Nasser al-Khelaïfi, le président du club, est notre invité sur le plateau avec le plus beau des trophées européens: La ligue des champions! Lui qui est à la tête du club depuis 2011 et son rachat par l'état du Qatar, voit sa quête aboutir enfin mais les défis se présentent déjà devant le le PSG. La semaine prochaine débute la coupe du monde des clubs aux Etats-unis, une nouvelle compétition où le club est favori. A venir également, le choix de rester au parc des Princes ou de lancer la construction d'un nouveau stade en banlieue. Tous ces sujets sont au sommaire de cet épisode exceptionnel.Tous les soirs du lundi au vendredi à 18h55 sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe accueillent celles et ceux qui font l'actualité du jour.
Des accords Sykes-Picot en 1916 aux accords d'Oslo en 1993, en passant par la déclaration Balfour en 1917 et par le partage de la Palestine par les Nations Unies en 1947, les grands Etats d'Europe occidentales et les Etats Unis, anciens alliés vainqueurs des deux guerres mondiales, sont directement impliqués dans l'apparition du conflit au Proche Orient. Loin de n'être qu'un conflit régional, la guerre entre Israéliens et Palestiniens intéresse et embrase une bonne part de la planète. Jean-Claude Lescure, Professeur à l'Université de Cergy-Pontoise et spécialiste du Proche-Orient est au micro d'Anaïs Kien.
Nous sommes en juin 1936. C'est aux éditions Macmillan que paraît le roman de Margaret Mitchell « Gone with the wind ». Six mois plus tard, à Noël, il s'en est vendu un million d'exemplaires. La première édition française sort, deux ans plus tard, chez Gallimard, sous le titre de « Autant en emporte le vent ». L'histoire est celle d'une femme, Scarlett O'Hara qui se bat pour faire valoir ses droits et entendre ses idées. La Guerre de Sécession gronde entre les Etats du Sud et ceux du Nord et l'esclavage reste une réalité. Aujourd'hui, le roman de Margaret Mitchell pose question sur la vision idyllique d'un monde où la ségrégation entre les noirs et les blancs faisait des ravages. Alors, pourquoi devrait-on encore lire une œuvre aussi contestable ? La réponse est peut-être à aller chercher du côté d'un autre roman, un autre classique de la littérature américaine, paru quatre-vingt-quatre ans plus tôt, en 1852, qui revisite, lui aussi, l'histoire du racisme : « La case de l'oncle Tom » écrit par une autre femme Harriet Beetcher Stowe. Lorsqu'en 1862, le président Abraham Lincoln rencontre cette dernière, il l'accueille en lui disant : « Ainsi c'est vous la petite dame qui a écrit le livre qui a déclenché cette grande guerre ? » De « La case de l'oncle Tom » à « Autant en emporte le vent », c'est l'histoire qui interroge la littérature qui interroge l'histoire… Avec nous : Daniel Mangano, traducteur et interprète. Sujets traités : Margaret Mitchell, Oncle Sam, Scarlett O'Hara, Sécession, Guerre, littérature, américaine, roman,oncle Tom , Harriet Beetcher Stowe, Abraham Lincoln Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un monde libre, sans régulation, c'est le rêve de certaines personnes. C'est aussi un cauchemar pour d'autres. A travers les travers d'un monde de cryptos à la recherche de sa régulation, je vous explique comment les limites du système ont amené les Etats à intervenir dans le milieu des crypto monnaies.
L'Union africaine s'est dite "préoccupée", N'Djamena "surprise", et Brazzaville a dénoncé un "malentendu" après l'interdiction d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de sept pays africains, dont le Tchad et le Congo-Brazzaville, sur douze Etats concernés au total. Le Tchad a annoncé jeudi "suspendre l'octroi des visas aux citoyens des États-Unis d'Amérique", en réaction à la décision du président américain Donald Trump, qui s'applique également à la Guinée équatoriale, l'Erythrée, la Libye, la Somalie et le Soudan.
Bundesweit sind etwa fünf Arten der Regionalligen bekannt, davon etwa eine im Nordosten. Sie stellen die größten Vertreter der Fußballkunst dar und können eine maximale Größe von fast 18 Teilnehmern und 34 Spieltagen erreichen.Die Regionalligisten besitzen trotz ihrer Größe ein sehr schlankes Niveau und schmale Etats. Die Fanszene ist meistens grau bis braun, bei einigen Gattungen auch bunter gezeichnet.Die Mikrofone der sogenannten Experten sind sehr häufig schwarz. Sie werden aggressiv meistens zentral positioniert. Wie bei allen Podcastern sind die Vorhersagen zu Fehlanzeigen umgewandelt. Bei einigen Arten sind auch die Hot Takes verkümmert.Auffällig sind die langen Ausführungen, die häufig mit Umwegen versehen sind und entsprechend schnell ausarten. Die Perspektiven sind bei den Arten verschieden ausgebildet und bestehen aus einer bei Unterfamilien oder Gattungen unterschiedlichen Anzahl von Halbwahrheiten.Der Mund ist nach vorn ausgezogen, wobei die Sprechwerkzeuge sehr weich sind und nur zur Aufnahme von Fachchinesisch befähigen. Das Hinterende ist deutlich verdickt und trägt beim Podcaster Jogginghose.Podcaster ernähren sich von freiliegenden Nahrungsmitteln wie lecker Bierchen und Zikretten. Andere Nahrung können sie durch ihre Mundwerkzeuge nicht aufnehmen. Die verbreitete Annahme, dass Podcaster den Menschen „weiterbilden“, ist bereits dadurch widerlegt, dass die Mundwerkzeuge der Podcaster die Regionalligen nicht durchdringen können.Stechen auch nicht: Bastian, Christian, Max, Jonas, Kilian und Nils mit der großen Saisonrückschau 2024/25 im Chemischen Element #185 — Schnakenstich am Rücken!Kapitel:0:00:00 Intro & MW40:11:00 Oberligaupdate0:24:30 Ligarückblick2:14:30 Medientipps & AusblickShownotes:Grün und Weiß ein Leben lang: Danke für alles, Manuel Wajer!Grün und Weiß ein Leben lang – Manuel Wajer im Abschiedsinterview Fake-Videos und mehr: Das dramatische Oberliga-Finale in Berlin und seine NachwehenMedientipps:Hummels - La Finale. Doku mit Tommi SchmittHow Luis Enrique's PSG Crushed Inter with Pure TacticsWie wird ein Kunstrasenplatz gebaut? | Die Maus | WDR Wie wird ein Fußballtor hergestellt? | Die Maus | WDR Fußball-Eltern | NetflixOBSESSED - Döner PapersDoppelhaushälfte | ZDF Mediathek
Les morts qui s'accumulent encore et encore dans la bande de Gaza et Israël plus que jamais face à sa conscience… L'Etat hébreu en passe de devenir un “Etat paria” selon le chef de file de la gauche israélienne… Une déclaration choc qui agite le débat en Israël, débat que nous allons avoir ce soir avec nos invités alors que plusieurs Etats européens se disent favorables à des sanctions contre Israël… Alors le gouvernement NETANYAHU est-il en train d'entrainer l'Etat hébreu dans un isolement inédit depuis sa création ? On en débat ce lundi 26 mai avec nos invités : ▶︎ Elie BARNAVI Historien, ancien ambassadeur d'Israël en France (2000-2002)▶︎ Jean-Paul CHAGNOLLAUD Professeur des universités et directeur de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée/Moyen-Orient (iReMMO) - Auteur de Atlas des Palestiniens, itinéraire d'un peuple sans Etat, aux éditions Autrement, 4ème édition.▶︎ Gerard BENSUSSAN Philosophe-Auteur de « Des sadiques au coeur pur - sur l'antisémitisme contemporain », éditions Hermann▶︎ Anne-Sophie SEBBAN-BECACHE Directrice de l'American Jewish Committee à Paris▶︎ Alexandra SCHWARTZBROD Journaliste, directrice adjointe de la rédaction de Libération, ancienne correspondante à Jérusalem (2000-2003)▶︎ Rina BASSIST Journaliste correspondante pour la radio israélienne, rédactriceau journal américain Al-Monitor, ancienne diplomate israélienne
L'Invité Afrique est la Sud-Africaine Bajabulile Swazi Tshabalala. Ancienne vice-présidente de la Banque africaine de développement en charge des finances, elle fait partie des cinq candidats à la présidence de la BAD qui seront départagés le 29 mai, pour succéder au Nigérian Akinwumi Adesina. Elle répond aux questions de Claire Fages. RFI : Vous avez passé une grande partie de votre carrière dans le secteur privé. Est-ce un avantage par rapport aux autres candidats à la présidence de la Banque africaine de développement?Bajabulile Swazi Tshabalala : J'ai passé une bonne partie de ma carrière dans le secteur privé – même si j'ai également travaillé dans des entreprises publiques en Afrique du Sud, dans une société de logistique et que j'ai passé six ans à la Banque africaine de développement. Et je pense qu'aujourd'hui c'est un avantage parce que nous devons repenser le financement du développement en Afrique et nous assurer que nous pouvons faire appel au secteur privé. Je pense que cela me donne un avantage.En tant qu'ancienne vice-présidente chargée des finances de la BAD, votre action sera-t-elle en phase avec les deux mandats d'Akinwumi Adesina ?J'ai participé à la rédaction de la dernière stratégie de la banque. Et ma vision s'appuie vraiment sur cette stratégie décennale. J'ai donc toujours affirmé que l'Afrique n'avait pas besoin de nouveaux plans mais de concrétiser ces plans. Et c'est vraiment sur cela que se concentre ma vision, que j'appelle Lift Africa.À la fin de son premier mandat, M. Adesina a été critiqué pour sa gouvernance. La banque doit-elle encore progresser sur ce point ?Toutes les organisations doivent examiner leur gouvernance pour voir où elles peuvent l'améliorer. C'est particulièrement important pour attirer le secteur privé et s'assurer qu'il soit un partenaire à long terme de la BAD pour financer le développement de l'Afrique.Dans votre programme, vous insistez sur le manque d'infrastructures du continent. Est-ce actuellement la plus grande faiblesse des économies africaines ?Les emplois ne sont pas créés par les banques de développement mais par le secteur privé. Ce dernier a besoin d'une électricité fiable. Pour accéder aux marchés, il a besoin de routes, de voies ferrées, de ports et de connexions numériques. Ce sont les défis de l'Afrique et c'est pourquoi les infrastructures sont le fondement d'une accélération de son développement.Avez-vous des projets prioritaires à l'esprit ?Oui. Je pense évidemment que l'accès à l'électricité est extrêmement important. Je ferai en sorte d'accélérer les choses. Il y a aussi de grands projets sur la table dont il faut finaliser le financement. Par exemple, le corridor minéralier de Lobito, reliant la Zambie, la RDC et l'Angola ; le corridor de Nacala en Afrique australe. Il y a aussi la route Lagos-Abidjan, qui est un projet important.L'un des défis de la BAD est sa capacité à prêter plus d'argent. Vous avez contribué à augmenter son capital en émettant de la dette assimilée à du capital. Cette opération peut-elle être répétée ou existe-t-il d'autres solutions ?Là encore, c'est un exemple de la contribution du secteur privé aux banques de développement. J'ai introduit cet instrument à la BAD pour nous permettre de lever des capitaux à long terme, ce qui est indispensable au développement. Il s'agissait de lever des capitaux à long terme auprès d'investisseurs institutionnels du monde entier, plutôt que de solliciter comme d'habitude nos actionnaires. Donc oui, je pense que nous pouvons émettre plus de capital hybride. Il existe également d'autres instruments que nous pouvons déployer, y compris utiliser le capital de la banque pour dé-risquer les investissements du secteur privé.La décision des États-Unis de ne pas contribuer au Fonds africain de développement dédié aux États les plus fragiles est-elle une source d'inquiétude pour la BAD ?Oui bien sûr, parce que ce type de subventions reste crucial. La Banque africaine de développement continuera donc à plaider en faveur de ces financements, tout en travaillant par exemple avec les fondations philanthropiques : Bill Gates a annoncé qu'il déploierait 200 milliards de dollars au cours des 20 prochaines années pour aider les Etats fragiles du continent. Nous devons aussi examiner les autres régions en mesure de contribuer davantage pour pallier ce manque, et aider en particulier les pays fragiles.
L'information est tombée tard cette nuit mais elle fait la Une des sites internet des grands quotidiens, notamment américains. « Deux membres du personnel de l'ambassade d'Israël tués près du musée juif à Washington », s'exclame le Washington Post. Le meurtrier présumé, arrêté peu après les faits, « un homme de 30 ans, originaire de Chicago, précise le New York Times, s'est écrié “Palestine libre, libre“ ».Un acte de violence supplémentaire donc dans l'orbite du conflit israélo-palestinien qui déchire et divise le monde.Hier, pointe Libération à Paris, « Israël a poursuivi son offensive visant à annexer la bande de Gaza. Ses attaques ont tué au moins 82 personnes, dont 14 membres d'une même famille à Khan Younes, dans le sud, selon le ministère de la Santé et des sources hospitalières. (…)Les pressions et la colère de plusieurs pays occidentaux n'y ont (donc) rien changé, soupire Libération. La veille, rappelle le journal, une majorité de 17 Etats européens sur 27 avaient affiché leur exaspération. Lundi, la France, le Canada et le Royaume-Uni avaient déclaré qu'ils “ne resteraient pas les bras croisés [face aux] actions scandaleuses“ du gouvernement de Benyamin Netanyahu à Gaza et au “niveau de souffrance intolérable“ des civils. Dans la foulée, Londres avait annoncé suspendre son traité de libre-échange avec Tel-Aviv ».Mettre fin à l'impunitéCe matin, le ton monte… Pour Le Monde à Paris, « le gouvernement israélien ne doit plus bénéficier de la moindre impunité » : « Les autorités israéliennes, Premier ministre en tête, ont fait le choix d'une dérive qui les place en dehors des nations respectueuses des droits humains. (…) Dire clairement que ce qui est en cours à Gaza est inacceptable, une “honte", selon Emmanuel Macron, est nécessaire, s'exclame Le Monde. Mais cette étape n'a de sens que si elle s'accompagne du constat que de nombreux alliés d'Israël n'ont plus rien en commun avec la coalition de Benyamin Netanyahu, et que cette dernière ne peut donc plus bénéficier de la moindre impunité. La menace de “mesures concrètes“ évoquée le 19 mai par le Canada, la France et le Royaume-Uni dans un communiqué commun est un premier pas ».Et Le Monde de conclure : « la question de sanctions doit être enfin posée, comme celle de la suspension de l'accord d'association entre Israël et l'Union européenne ».Des actes concrets…Concrètement, « comment stopper Benjamin Netanyahu ? », lance Le Devoir à Québec. « Face à l'offensive militaire d'Israël dans la bande de Gaza et à sa stratégie de la faim à l'encontre des populations civiles, la pression s'intensifie sur l'État hébreu et son Premier ministre, Benjamin Netanyahu, constate le quotidien canadien. Des menaces de sanctions sont désormais brandies par des alliés traditionnellement indéfectibles d'Israël, dont le Canada ».Alors quelles mesures ? Tout d'abord, l'arme diplomatique, répond le journal, avec « le rappel des ambassadeurs » ; ensuite, « se tourner vers le Conseil de sécurité des Nations unies » ; « appuyer les enquêtes de la Cour pénale internationale » ; « cibler des membres du gouvernement Netanyahou », avec des gels d'avoirs ; « imposer de lourdes sanctions économiques » à Israël ; et enfin « reconnaître l'État de la Palestine », la France, le Canada et le Royaume-Uni ont affirmé lundi être déterminés à s'engager dans cette voie.« Les Palestiniens ont besoin d'actes, pas de paroles », renchérit le Guardian à Londres. « La suspension des négociations commerciales n'est qu'un début. Il en va de même pour les sanctions contre les colons activistes colons (…). Le Royaume-Uni devrait suivre l'exemple de la France, qui s'est déclarée “déterminée“ à reconnaître un État palestinien. Surtout, il devrait veiller à ce qu'aucune arme (britannique) ne soit fournie à Israël. Tant qu'il ne le fera pas, il sera complice de ces crimes. Les États-Unis, poursuit le Guardian, ont la capacité de mettre fin au massacre et d'obtenir un cessez-le-feu indispensable. Mais la pression d'autres alliés peut faire la différence. S'ils se soucient de sauver des vies – et pas seulement de leur propre image –, il est temps d'agir avec détermination ».Le respect du droit internationalEnfin, Le Temps en Suisse, rappelait récemment que « les Conventions de Genève avaient été ratifiées en 1949 par 196 États pour protéger les civils, les blessés et les humanitaires. L'existence de ces textes est viscéralement liée à la nature et à l'ampleur des crimes de la Deuxième Guerre mondiale, en particulier l'Holocauste et la mort de 6 millions de juifs, un des chapitres les plus sombres de l'Histoire. Le sentiment de culpabilité d'une part de l'Occident reste profond. Mais, estime Le Temps, il ne justifie pas d'accepter les violations du droit international humanitaire commises par le gouvernement israélien. À quel moment les États ayant ratifié les Conventions de Genève le mettront-ils face à ses responsabilités ? ».
durée : 00:03:23 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - Sous la pression des Etats membres, la Commission européenne propose d'assouplir les règles de l'UE pour permettre de renvoyer des demandeurs d'asile dans des pays tiers où ils n'ont aucune attache. Ce nouveau durcissement de la politique migratoire répond à une tendance lourde mais pas unanime.
Pays les plus heureux, les plus durables ou les plus égalitaires, les Etats scandinaves se placent toujours en tête des classements. Pour quelles raisons ? Ottilia Ferey, correspondante de la RTS à Stockholm, décortique le phénomène dans le Point J. Journaliste: Caroline Stevan Réalisation : Colin Kurth >> Pour vous inscrire à la randonnée du 26 mai à Champex-Lac: https://avecvous.rts.ch/evenements/experiences/randonnez-avec-le-point-j-un-podcast-en-pleine-nature
C dans l'air du 20 mai 2025 : Trump a-t-il lâché Netanyahu ? Critiqué pour son blocus total de la bande de Gaza depuis onze semaines, Israël a laissé entrer ce mardi "une centaine de camions" dans l'enclave palestinienne. Un faible nombre - après les 9 camions d'hier - qui est loin d'apaiser les craintes de l'ONU et de nombreuses ONG, qui avertissent depuis des mois du risque de famine à Gaza. Nourriture, eau potable, carburant, médicaments... Depuis le 2 mars, pas une seule entrée d'aide alimentaire n'était parvenue à Gaza, provoquant des situations graves de malnutrition et de famine dans l'enclave dévastée par un an et demi de guerre. "Deux millions de personnes sont affamées à Gaza", a alerté hier l'Organisation mondiale de la santé. Parallèlement l'armée israélienne continue sa vaste offensive terrestre dans l'enclave palestinienne, causant de nombreux morts et des déplacements massifs de la population. Avec un objectif clair : "Nous sommes engagés dans des combats intenses et à grande échelle à Gaza, et nous avançons. Nous avons l'intention de prendre le contrôle de tout le territoire" a expliqué hier le Premier ministre Benyamin Netanyahu. Son ministre des Finances, Bezalel Smotrich, a déclaré de son côté : "Israël va détruire tout ce qui reste de la bande de Gaza".Un jusqu'au-boutisme du gouvernement israélien qui est dénoncé sur la scène internationale. Hier, dans un communiqué commun, 23 pays occidentaux ont critiqué sévèrement les modalités de l'aide. Dans un autre, la France, le Royaume-Uni et le Canada ont menacé de prendre des mesures concrètes, pour ne pas rester "les bras croisés pendant que le gouvernement Netanyahu poursuit ces actions scandaleuses". Mais lesquelles ? Au micro de France Inter ce mardi matin, le ministre des Affaires étrangères a évoqué la proposition des Pays-Bas de réexaminer "l'accord d'association entre l'Union européenne et Israël, et en particulier (celui) de son article 2 qui dit que chacune des deux parties, l'Europe et Israël, doit respecter les droits de l'homme". Jean-Noël Barrot a également assuré que la France travaillait sur le dossier d'une reconnaissance de l'État palestinien. "On ne peut pas laisser aux enfants de Gaza en héritage la violence et la haine. Donc il faut que tout cela cesse et c'est pourquoi nous sommes déterminés à reconnaître l'Etat de Palestine". Ceci devrait intervenir lors de la conférence internationale coprésidée par la France et l'Arabie Saoudite pour relancer une solution pacifique au conflit israélo-palestinien dite "à deux Etats", qui se tiendra du 17 au 20 juin.Dans la communauté internationale, les appels à des sanctions se multiplient, et même les principaux alliés d'Israël commencent à prendre leurs distances face à l'ampleur du massacre. La clé est-elle entre les mains de Donald Trump ? Si les États-Unis n'ont signé aucun des communiqués d'hier, l'administration Trump a sans doute joué un rôle dans la décision de reprendre cette aide limitée. Ces dernières semaines les signes de tension se sont multipliées entre Washington et Israël. Il y a eu des négociations directes entre les États-Unis et le Hamas qui ont permis la libération de l'otage américano-israélien Edan Alexander, les pourparlers avec l'Iran sur le dossier nucléaire, la trêve avec les Houthis, la levée des sanctions contre la Syrie ainsi que la décision de Donald Trump de rencontrer al-Charaa alors qu'il a exclu Israël de sa tournée au Moyen-Orient. Selon le Washington Post hier, des proches du président américain ont également averti les responsables israéliens qu'ils risquaient de perdre le soutien de l'administration américaine s'ils ne mettaient pas fin à la guerre alors que des négociations entre Israël et le Hamas se tiennent depuis vendredi à Doha, pour un arrêt des combats et la libération des otages.L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1 218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP, qui s'appuie sur des données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, parmi lesquelles 34 ont été déclarées mortes par l'armée.LES EXPERTS :- Anthony BELLANGER - Éditorialiste à France Info TV, spécialiste des questions internationales- Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de Libération, ex-correspondante à Jérusalem de 2000 à 2003- Agnès LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l'IREMMO, Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste les enjeux internationaux
Est-ce un scandale d'Etat ? On apprend que l'ancien président des Etats unis Joe Biden souffre d'un cancer grave de la prostate. Un livre révèle aussi qu'il n'avait plus toute sa tête depuis 10 ans. Qui savait et pourquoi ces informations ont-elles été cachées au grand public ? le jour de la sortie du livre, les démocrates annoncent que l'ancien président souffre d'un cancer agressif de la prostate. Le spécialiste des USA et historien Corentin Sellin est notre invité.Pendant la durée du festival de Cannes, tous les soirs du lundi au vendredi à 19h c'est Aurélie Casse qui présente la 1ère partie de l'émission. Elle est accompagnée par toute son équipe pour accueillir celles et ceux qui font l'actualité du jour.
Entretenir une discussion ininterrompue entre les nations pour assurer la paix du monde, c'est la vocation de l'ONU. Cette Organisation des Nations Unies qui nourrit de grandes attentes et de grandes ambitions, celle qu'on attend au tournant lorsque les feux s'allument en Ukraine, à Gaza ou encore au Darfour. Pourtant, elle n'a pas bonne presse aujourd'hui, justement parce que, depuis la fin de la Guerre froide, les conflits se multiplient. Alors pour cette nouvelle série, Histoire Vivante vous propose d'explorer les premiers pas de l'ONU avec ses grandes ambitions et ses grandes déceptions... L'ONU est inventée en 1945, dans le fracas de la Deuxième guerre mondiale, mais son histoire commence bien avant avec la Première guerre mondiale, lorsque le président états-unien Woodrow Wilson invite les Etats à s'associer pour ne plus jamais verser dans le paroxysme de violence des tranchées. Genève devient capitale de ce concert mondial, d'abord de la Société des Nations et ensuite de l'ONU pour l'Europe. Pierre-Etienne Bourneuf est conseiller scientifique auprès des archives et de la bibliothèque des Nations Unies à Genève. Il nous aide à comprendre comment s'invente l'ambition d'un monde sans guerre à Genève. Chloé Maurel est spécialiste de l'histoire de l'Organisation des Nations Unies. Réf. bibliographique : Pierre-Etienne Bourneuf, Genève, berceau de la Société Des Nations (United Nations, Geneva, mars 2022). Chloé Maurel, Histoire des idées des Nations unies. L'ONU en 20 notions (Paris, L'Harmattan, 2015).
L'Etat d'Israël est proclamé le 14 mai 1948 mais à ce jour il n'y a toujours pas d'Etat palestinien. C'est une Autorité palestinienne, une entité gouvernementale, qui administre les habitants arabes de Cisjordanie et de la bande de Gaza selon les accords d'Oslo de 1993. Pourtant en 1947, l'ONU avait voté pour la création de deux Etats. Denis Charbit est historien et Professeur de science politique à l'Open University d'Israël. Réf. bibliographique : Denis Charbit, Israël et ses paradoxes (Le Cavalier Bleu, Paris, 2023).
Stéphane Bern raconte, en ce 8 mai, jour anniversaire de la victoire des alliés sur l'Allemagne nazie qui a marqué la fin de la guerre en Europe, l'après 8 mai 1945 : quand la Seconde Guerre mondiale a continué… dans le Pacifique, jusqu'à la capitulation japonaise après les bombardements nucléaires de Hiroshima et Nagasaki… Comment la guerre du Pacifique a-t-elle commencé ? Quelles ont été les réactions aux quatre coins du monde après l'usage de la bombe atomique ? 80 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, son souvenir forge-t-il encore les principes des Etats belligérants ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Olivier Wieviorka, historien et auteur de "Histoire totale de la Seconde Guerre mondiale" (Perrin) Au Coeur de l'Histoire est réalisée par Loïc Vimard. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Simon Veille. Journaliste : Armelle Thiberge.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Stéphane Bern raconte, en ce 8 mai, jour anniversaire de la victoire des alliés sur l'Allemagne nazie qui a marqué la fin de la guerre en Europe, l'après 8 mai 1945 : quand la Seconde Guerre mondiale a continué… dans le Pacifique, jusqu'à la capitulation japonaise après les bombardements nucléaires de Hiroshima et Nagasaki… Comment la guerre du Pacifique a-t-elle commencé ? Quelles ont été les réactions aux quatre coins du monde après l'usage de la bombe atomique ? 80 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, son souvenir forge-t-il encore les principes des Etats belligérants ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Olivier Wieviorka, historien et auteur de "Histoire totale de la Seconde Guerre mondiale" (Perrin) Au Coeur de l'Histoire est réalisée par Loïc Vimard. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Simon Veille. Journaliste : Armelle Thiberge.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
(00:00:35) Le manque de confiance entre les Etats-Unis et l'Iran complique les négociations : interview de Jonathan Piron (00:07:03) Record de disparitions forcées: le combat des familles face au silence des Etats (00:14:10) Est-ce que l'humour des Monthy Python et des autres vieillit bien ?
Nous sommes le 05 décembre 1793, à Paris. La scène se passe dans la chapelle de la Sorbonne. Là où repose, depuis 101 ans, dans un caveau, sous un mausolée en marbre de Carrare, la dépouille du cardinale de Richelieu. Les assaillants exhument le corps , puis le décapitent ; le reste est jeté à la Seine ou placé en fosse commune. La profanation sera à l'origine d'un trafic de reliques plus ou moins authentiques : tête, cheveux, petit doigt.. Dans son « Testament politique », le cardinal de Richelieu avait écrit : « Le règne de Dieu est le principe du gouvernement des Etats et c'est une chose si absolument nécessaire que, sans ce fondement, il n'y a point de prince qui puisse régner ni d'Etat qui puisse être heureux ». Principal ministre de Louis XIII, Richelieu est un ecclésiastique et un homme d'Etat de premier plan. Il n'est pas le seul sous l'Ancien Régime. Quelles ont été la nature et l'évolution des relations entre le Trône et l'Autel jusqu'à la Révolution française ? C'est ce que nous allons tenter de comprendre… Invitée : Marie-Joëlle Guillaume « Pour Dieu et pour le Roi » Editions Perrin. Sujets traités : Dieu, Eglise, Etat, Ancien Régime, cardinale de Richelieu., Louis XIII, Révolution française Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:18 - Récits d'enquête - par : Mattéo Caranta - “Secret d'État”, “État secret”, “secret défense”. Ces formules reviennent régulièrement sur le devant de la scène médiatique. A la fois sources de fantasmes, réalité documentée de la raison d'Etat et paravent politique, le secret d'Etat est lié à l'histoire de la construction des Etats elle même...
Que devient la sécurité de notre continent ? Vivre en sécurité, c'est connaître une situation dans laquelle nous ne sommes exposés à aucun danger, à aucun risque ou menace. Comprise ainsi, la notion de sécurité dépasse la simple protection de la violence exercée par d'autres Etats. La sécurité humaine inclut, rappelle l'ONU, des composantes alimentaires, sanitaires, environnementales, économiques, etc.Mais aujourd'hui, nous allons nous concentrer sur les menaces géopolitiques qui affectent l'Europe dans laquelle nous vivons, une Europe démocratique et libérale, centrée sur l'Union Européenne. Cette Europe connaît depuis 1945 une situation de paix. La construction européenne, rassemblant toujours plus de membres, a contribué à nous faire ressentir comme une évidence l'impossibilité d'une agression par un autre État. L'Union Européenne, l'UE est le bon élève du multilatéralisme, attachée à la notion de sécurité collective assurée par l'ONU dont les membres s'engagent, rappelons-le, à ne pas recourir à la force contre l'intégrité territoriale et l'indépendance politique d'un autre État.L'Union Européenne s'était bien dotée, par le traité de Maastricht en 1992, d'une PESC, politique étrangère et de sécurité commune ; celle-ci fut renforcée lors du traité de Lisbonne en 2007 qui comporte une clause d'assistance mutuelle en cas d'agression mais le rôle politique et sécuritaire de l'UE est , nous y reviendrons, limité par l'unanimité requise pour les décisions et les faibles moyens de la Politique de Sécurité et de Défense commune. Dans ce contexte, la protection offerte par l'alliance atlantique, donc les Etats-Unis était et est l'alpha et l'oméga de notre sécurité, et ce même si deux puissances – la Grande Bretagne et la France- se dotèrent dès 1951 et 1960 de l'arme nucléaire. Or toute cette architecture est renversée par le constat que désormais l'allié américain n'est plus fiable. Notre environnement est devenu instable, imprévisible tandis qu'à l'intérieur la tornade du trumpisme encourage la mouvance national-populiste. Le politologue américain Fareed Zakaria l'explique clairement : « Donald Trump rompt brutalement avec le système international tel qu'il existe depuis 8 décennies…Il est en train de recréer un vieux monde, celui de la realpolitik du XIXe siècle, où le système international était défini par les ambitions et les intérêts des plus grandes puissances. Aujourd'hui, cela voudrait dire les Etats-Unis, la Chine et la Russie mais en exagérant la force de cette dernière. La démocratie, le droit international, la liberté passent au second plan. Seule compte la puissance. » Ce constat est terrible pour beaucoup d'Européens : mais cette rupture transatlantique est-elle complètement inattendue alors que la tendance lourde est au désengagement des Etats-Unis depuis le début du siècle ? Doit-on et peut-on faire son deuil de la protection des Etats-Unis alors que l'Europe ne semble pas avoir les moyens d'assurer sa propre sécurité ? mais d'abord pourquoi faut-il se préoccuper de notre sécurité : quelles sont les menaces dont nous devons nous prémunir ? Saurons-nous être unis ou les divisions en notre sein condamnent-t-elles nos capacités ? Bref, sommes-nous en sécurité ?
C'est demain, à Rome, qu'auront lieu les funérailles du pape François. Et parmi les hommages au souverain pontife, il y a celui d'une personnalité musulmane qui l'a rencontré il y a dix ans en Centrafrique. À l'époque, le Sénégalais Abdoulaye Bathily était le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Afrique centrale. Aujourd'hui, il est l'envoyé spécial du président du Sénégal auprès du Mali, du Niger et du Burkina Faso. Quel souvenir garde-t-il du pape François ? Le professeur Bathily témoigne au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Pourquoi voulez-vous rendre hommage au pape François ? Abdoulaye Bathily : Eh bien, le pape François n'a pas été que le chef de l'Eglise catholique. En Afrique, il a joué un rôle très important dans certains conflits. J'ai été témoin de l'un en particulier : en novembre 2015, comme vous le savez, il a visité la République centrafricaine et le pape ne s'est pas simplement occupé de sa mission pastorale… Il a tenu à aller même jusqu'à la mosquée de Bangui, dans le quartier PK5, qui regroupait beaucoup de musulmans. Et il est resté avec nous à la mosquée. Il s'est entretenu avec les chefs religieux musulmans, avec tous les acteurs de Centrafrique. Ce geste m'a particulièrement marqué. Et il faut dire que c'est ce passage du pape qui nous a permis, vraiment, de donner une accélération au processus politique en Centrafrique, qui a abouti ? pour la première fois dans l'histoire de la Centrafrique, à l'organisation d'élections libres, démocratiques et transparentes [en décembre 2015]. Et bien entendu, je suis navré que cette œuvre du souverain pontife n'ait pas été suivie, quand je vois ce qui se passe aujourd'hui, les tentatives de troisième mandat, source encore d'instabilité pour ce pays.Donc, ce que vous avez vu à Bangui, ce n'est pas seulement un pape, c'est aussi un homme avec ses qualités ?Un homme avec ses qualités. Il a une vision œcuménique de l'humanité. Le pape François est un humaniste. Et malheureusement, quand on voit les tourments du monde actuel au moment où il quitte cette terre, il y a de quoi vraiment le regretter profondément.Regrettez-vous qu'il s'en aille au moment où arrive Donald Trump ? En tout cas, aujourd'hui, la scène internationale manque d'une voix forte, une voix morale. Le souverain pontife François a donné cet exemple et nous souhaitons que cette crise de leadership puisse être surmontée le plus rapidement possible parce que le monde est en manque de leadership. Aujourd'hui, il y a une véritable crise de leadership de qualité.Alors, dans leur document commun de 2019 pour la fraternité, le pape et le grand imam de la mosquée Al-Azhar du Caire écrivent « Le pluralisme et les diversités de religion, de couleur, de sexe, de race et de langue sont une sage volonté divine par laquelle Dieu a créé les êtres humains », sous-entendu, Dieu s'exprime à travers plusieurs religions. Vous qui êtes musulman, comment vous avez réagi à ce document ? Il n'y a pas plus sage que ces termes-là. C'est magnifique, ce qui est dit là. Et l'avenir du monde est dans ces propos. Sinon, c'est l'aventure, c'est le chaos. C'est pourquoi nous avons plus que jamais besoin d'un leadership responsable.Vous rendez donc hommage à François, le pape du dialogue… Mais vous aussi, à votre niveau, vous êtes un homme de dialogue puisque Bassirou Diomaye Faye vous a nommé l'an dernier envoyé spécial de la présidence sénégalaise auprès du Burkina Faso, du Niger et du Mali. Mais cette semaine, à Accra, au Ghana, pour les 50 ans de la Cédéao, aucun ministre de ces trois pays n'est venu. La cassure entre l'Alliance des Etats du Sahel et la Cédéao est donc manifeste. Est-ce que vous n'êtes pas découragé ? Le découragement n'est pas une option pour moi. Je suis venu justement à Accra, ici, pour remettre un message de solidarité et d'espoir. Un message qui témoigne de la volonté des deux chefs d'Etat, Bassirou Diomaye Faye du Sénégal et John Dramani Mahama du Ghana, de continuer, aux côtés de leurs autres collègues de notre région ouest-africaine, le dialogue, la négociation, la discussion pour que l'Afrique de l'Ouest soit restaurée dans sa stabilité, dans ses perspectives de développement. Voilà pourquoi je suis là aujourd'hui. Oui, mais la rupture est consommée, non ? Je ne suis pas du même avis que vous. Les peuples veulent rester ensemble. L'histoire et la géographie nous le commandent et nous y arriverons.Est-ce qu'avec les contacts que vous avez établis et qui sont solides avec Bamako, Niamey, Ouagadougou, vous avez l'espoir que d'ici le 29 juillet, la date limite, il soit possible de trouver un accord entre l'AES et la Cédéao ? L'histoire est une course de fond, ce n'est pas une course de vitesse. Je suis optimiste et les peuples de l'Afrique de l'Ouest veulent rester ensemble pour construire des espaces de paix et de solidarité.
Les célébrations des 50 ans de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ont commencé mardi 22 avril. Mais cet anniversaire coïncide avec le départ de trois pays fondateurs de l'organisation, qui ont ensuite créé l'Alliance des États du Sahel (AES). Le Ghana espère encore les convaincre de réintégrer la Cédéao. Où en sont aujourd'hui les relations entre les 12 pays de l'organisation et les pays de l'AES ? Gilles Yabi est le fondateur et le directeur exécutif du think tank citoyen Wathi. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier depuis Dakar RFI : Gilles Yabi, « Longue vie à la Cédéao et à la solidarité Ouest-africaine » a lancé, hier midi, le président ghanéen John Dramani Mahama. Mais est-ce que la fête n'est pas gâchée par la sécession des trois pays de l'Alliance des États du Sahel ?Gilles Yabi : alors, il est certain que cela assombrit la célébration et, je dirai, la série d'événements qui vont commémorer ce 50ᵉ anniversaire. Mais je pense que cette conjoncture difficile n'empêche pas de regarder le chemin parcouru en 50 ans. Et je pense que vraiment, la Cédéao, c'est d'abord un projet, c'est une vision, une conscience de cette volonté collective de penser l'avenir ensemble.Donc pour vous, cette rupture voulue par l'AES, ce n'est pas un coup mortel ? Je ne pense pas. Je pense que déjà, il faut quand même regarder les faits. La Cédéao moins les trois pays de l'AES, du Sahel central, le Burkina Faso, le Mali et le Niger, c'est douze pays. L'AES, c'est quand même trois pays. Donc, il n'y a pas de comparaison en termes de nombre d'États membres. Et en plus, le gros poids lourd démographique et économique de l'Afrique de l'Ouest, c'est le Nigeria. Le Nigeria fait toujours partie de la Cédéao, de la même manière que le Ghana et la Côte d'Ivoire qui sont les deux autres pays les plus importants, autant sur le plan économique que sur le plan démographique.À lire aussiGhana: la Cédéao célèbre ses 50 ans, l'organisation à la croisée des cheminsOfficiellement, les trois pays de l'AES ont rompu avec la Cédéao en janvier dernier et malgré tous les efforts de médiation du Sénégalais Bassirou Diomaye Faye et du Ghanéen John Dramani Mahama, ils restent inflexibles. Pourquoi cette posture ? Oui, alors pour l'instant, effectivement, on ne voit pas de signes d'ouverture du côté de ces trois États. Et je pense qu'il faut à nouveau chaque fois rappeler que le départ de ces Etats a été décidé par les chefs d'États de fait dans ces trois pays qui sont tous issus de coups d'État militaires.Et ces ruptures n'ont pas été validées par des Parlements élus de ces trois pays ?Tout à fait. Évidemment, on aurait tout de même voulu avoir un point de vue des populations elles-mêmes, lorsqu'une décision aussi importante est prise par des dirigeants qui sont eux même issus d'une rupture de l'ordre constitutionnel qui était en place.En même temps, les trois pays de l'AES ne veulent pas couper tous les ponts. Ils espèrent par exemple que la liberté de circulation des personnes et des biens entre l'espace Cédéao et le leur sera maintenue. Est-ce à dire que ces trois pays ont peur des conséquences économiques d'une rupture totale avec la Cédéao ?Il est évident que les corridors les plus importants de mouvements de populations, justement en Afrique de l'Ouest, sont en fait ceux qui lient les pays du Sahel à leurs voisins côtiers. Un exemple, c'est la relation entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire, même le Mali et la Côte d'Ivoire. Ça veut dire que vous avez beaucoup de résidents dans ces pays côtiers qui sont issus des pays du Sahel. Et donc, lorsque vous avez des années difficiles dans un pays, vous avez la possibilité d'amortir cette situation de crise par les mouvements des populations. Et évidemment, les dirigeants des trois pays du Sahel sont conscients de l'impact qu'aurait, par exemple, la fin de cette liberté de circulation pour leurs propres populations. Mais cela étant dit, je crois aussi que, du côté de la Cédéao à douze, il est important de rester ouvert aux populations de ces trois pays du Sahel central. Est-ce que du coup, on peut parler d'une demi-rupture, voire d'une fausse rupture ?Non, je crois qu'on a quand même une vraie rupture dans la mesure où formellement, ils ne sont plus membres de la Cédéao et que cela a des implications concrètes. Je crois que ce qui doit se discuter lors de la réunion ministérielle à Accra, c'est justement très concrètement, par exemple, où vont déménager les institutions et les agences spécialisées de la Cédéao qui, aujourd'hui, se trouvent dans ces trois pays qui ne sont plus des États membres. Qu'est-ce qui va se passer au niveau des fonctionnaires issus de ces trois pays ? Donc, on est quand même en face d'un véritable départ.Du côté des pays de la Cédéao à douze la stratégie privilégiée a été celle du dos rond. On attend que l'orage passe et on espère que les trois pays de l'AES vont revenir à la raison. Mais apparemment, c'est une stratégie qui n'a pas marché. Gilles Yabi, est-ce que certains pays de la Cédéao à douze sont tentés par des représailles aujourd'hui ?Je ne pense pas qu'il y ait un état d'esprit de représailles. Ce qu'on peut entendre de la part de certains fonctionnaires à un niveau élevé au niveau de la Cédéao et de la Commission de la Cédéao n'indique pas une volonté de représailles. Et donc je crois que tout le monde réalise qu'on n'a pas intérêt. Personne n'a intérêt à cette cassure. Donc, je pense que l'état d'esprit reste celui de l'ouverture.À lire aussiAu Ghana, la Cédéao entame les célébrations de son cinquantenaire en l'absence des pays de l'AES
durée : 01:59:15 - Les Matins du samedi - par : Marguerite Catton - Cette semaine, dans les Matins du samedi, on s'intéresse à l'éco-anxiété, aux Etats-unis et aux origines historiques du trumpisme et puis cap sur les banlieues populaires françaises à l'occasion de l'exposition Banlieues chéries du musée de l'immigration à Paris ! - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Jean Le Goff Psychosociologue clinicien au centre d'Etudes Psychosociologiques et Travaux de Recherche Appliquée (ESTA) et docteur en sociologie à l'université Paris Cité; Emmanuelle Perez Tisserant Maîtresse de conférences en Histoire à l'université de Toulouse; Romain Huret Historien des États-Unis, président de l'EHESS; Emmanuel Bellanger Historien; Alexia Fiasco Photographe, fondatrice du collectif d'artistes filles de Blédard installé à Saint-Denis.
durée : 00:14:56 - L'invité du 13/14 - par : Christelle Rebière - C'est aujourd'hui que les Etats généraux de la culture se déroulent pour la 3ème année consécutive à Avignon. Affaibli par des coupes budgétaires en millions d'euros, le secteur de la culture entre en résistance. On en parle avec nos invités.
durée : 00:58:47 - Le 13/14 - par : Bruno Duvic - C'est aujourd'hui que les Etats généraux de la culture se déroulent pour la 3ème année consécutive à Avignon. Affaibli par des coupes budgétaires en millions d'euros, le secteur de la culture entre en résistance. On en parle avec nos invités.
Literaturnobelpreisträger Mario Vargas Llosa ist tot. Von Anne Herrberg / Warum wir TV-Serien "bingen": Gespräch mit Prof. Christian Zabel. Von Judith Heitkamp / Weniger Steuereinnahmen, weniger Kultur? Wieso Kultureinrichtungen in Ingolstadt um ihre Etats bangen. Von Daniela Olivares
Nous sommes à la fin du mois d'août 1619, en Virginie, colonie anglaise d'Amérique du Nord. C'est-là qu'accoste le « White Lion », un navire corsaire. A son bord, des captifs africains saisis quelques semaines plus tôt à bord d'un négrier portugais qui faisait voile entre l'Angola et la Nouvelle- Espagne (l'actuel Mexique). Une vingtaine de ces captifs sont vendus aux colons. Ils sont considérés comme les premiers Africains arrivés dans la colonie anglaise de Virginie. A l'époque, l'esclavage n'est pas immédiatement codifié, le statut des captifs africains est ambigu. Mais cet événement est devenu, depuis quelques années, un point de départ pour une réinterprétation de l'histoire des États-Unis. Une nouvelle lecture au prisme de l'esclavage. Un vaste « Projet 1619 » a notamment promu cette date comme fondatrice de la nation, avant même la Déclaration d'indépendance, insistant sur l'héritage durable de l'esclavage dans la société américaine contemporaine. Une initiative qui a suscité de vifs débats s'inscrivant dans un contexte de discussions sur les inégalités raciales, la mémoire de l'esclavage, et la contestation des symboles ségrégationnistes. Mais ce moment, pour être bien compris, doit être éclairé par l'histoire de l'appétit d'hégémonie des grandes puissances de ce début du XVIIe siècle : Les circulations atlantiques reconfigurent les rapports de force entre les empires et façonnent les connexions entre humains, marchandises, idées et capitaux. Revenons à 1619 … Avec les Lumières de : Virginie Adane, maîtresse de conférences en histoire moderne à l'Université de Nantes. Sujets traités : Amérique, captifs, afriaincs, White Lion, colons, États-Unis, esclavage Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bienvenue dans cette nouvelle vidéo ! Aujourd'hui, on reçoit Fabrice Epelboin, un expert en cybersécurité qui vit sous haute surveillance. Nous parlerons de cybersécurité, de l'avenir de la France, de ses opinions politiques et de pleins d'autres sujets intéressants. Bonne vidéo !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ils sont plongés dans l'obscurité, peuplés d'animaux tous plus étranges les uns que les autres, et se situent à des kilomètres sous le niveau de la mer : les grands fonds marins attisent convoitise et curiosité.D'un côté, l'industrie minière se bat pour obtenir le droit d'exploiter les ressources comme le cobalt ou le nickel, recherchés pour les batteries électriques ou les turbines d'éoliennes indispensables à la décarbonation de nos économies; de l'autre, des ONG et des Etats opposés à ces projets, car ils craignent que cette activité ne ravage les écosystèmes marins.Le mouvement s'accélère, avec une première demande d'exploitation dans les eaux internationales d'une entreprise canadienne attendue en juin.Aucune règle n'encadre les conditions d'exploitation des fonds marins dans les eaux internationales, qui pourraient déséquilibrer des écosystèmes… justement essentiels à la séquestration du carbone.A Kingston en Jamaïque, siège de l'Autorité Internationale des Fonds Marins, d'intenses négociations ont été relancées mi-mars pour tenter de mettre en place un code minier international.Invités: Amélie Bottollier-Depois, correspondante de l'AFP à l'ONU, qui suit les négociations de l'AIFM, et Marjolaine Matabos, chercheuse en biologie marine à l'Ifremer.Archives sonores : Ifremer et AFPTVRéalisation : Emmanuelle BaillonSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
(00:00:33) La tentation d'une communication plus facile mais moins sécurisée au sommet des Etats (00:08:24) Les start-ups informatiques en Estonie se mobilisent pour protéger le pays (00:12:32) Burger Nation: la route du fast food | Episode 3
Qui a tué JFK ?Qui a assassiné le 35ème président des Etats-unis ?C'est la plus grande énigmeLe plus grand mystère Le plus grand point d'interrogation de tous les temps Kennedy est mortLee Harvey Oswald est le suspect NUMBER ONEMais le doute persisteEt les complots s'enflamment Donald Trump a donc pris une décision Le 24 janvier 2025, il a décidé de déclassifier TOUS les derniers documents qui n'avaient pas encore été rendus publicsL'affaire JFKC'est 6 millions de pagesEt une vérité qui échappe encore à tout le mondeDans cet épisode, vous pourrez croiser Air Force One, Abraham Lincoln, une balle magique, une Lincoln Continental et une caméra super 8 !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'article 5 de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) en est le pilier fondateur. C'est lui qui formule le principe d'assistance mutuelle entre les Etats membres. C'est lui qui a régi une grande part des relations internationales depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Il est aujourd'hui remis en cause par le président américain Donald Trump.Que dit réellement cet article ? Pourquoi n'a-t-il été utilisé qu'une seule fois dans l'histoire ? Et sera-t-il bientôt obsolète ?Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Philippe Jacqué, correspondant à Bruxelles, revient sur l'histoire de l'article 5 de l'OTAN et se penche sur son avenir.Un épisode d'Adèle Ponticelli, réalisé par Amandine Robillard. Musiques originales : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Adèle Ponticelli. Dans cet épisode, des extraits des « Actualités Françaises » de 1949 ; des extraits du JT de France 2 du 11 septembre 2001 et des extraits du JT de TF1 du 16 novembre 2022.Cet épisode a été publié le 24 mars 2025.----Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Mit der Kultur geht's bergab: Förderungen werden gestrichen, Etats sinken, künstlerische Arbeitsbedingungen sind oft prekär. Kultur ist wichtig für das demokratische Leben in unserem Land. Doch wieviel davon können wir uns in Krisenzeiten leisten? Thorsten Jantschek www.deutschlandfunk.de, Essay und Diskurs
C dans l'air l'invitée du 21 mars 2025 : général Jean-Paul Paloméros, ancien chef d'état-major, et ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN.Deux mois après l'investiture de Trump, les Vingt-Sept se sont retrouvé hier à Bruxelles pour lancer le chantier du réarmement du continent. L'Union doit pouvoir se défendre seule d'ici 2030. Un nouvel instrument à 150 milliards d'euros financera des équipements militaires qui devront être produits majoritairement dans l'UE. "Une situation de danger comme on en connaît une fois par génération" : c'est ainsi qu'une haut gradée de la Commission européenne a décrit ce mercredi le nouveau contexte international dans lequel l'UE évolue.Après plusieurs moments traumatisants qui les ont plongés dans la stupeur, comme le discours du vice-président américain J.D. Vance à la conférence sur la sécurité de Munich ou l'humiliation brutale de Volodymyr Zelensky dans le Bureau ovale, les Vingt-Sept réagissent désormais avec un effort de réarmement massif, après des décennies de sous-investissement dans leurs armées. Leur objectif : que l'Union puisse se défendre seule d'ici 2030. Un nouvel instrument baptisé SAFE (Security Action for Europe), accordera des prêts de long terme bonifiés aux Etats membres qui le souhaitent pour financer des investissements à plusieurs - à condition qu'ils respectent une "préférence européenne".Le général Jean-Paul Paloméros, ancien chef d'état-major, et ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN, nous donnera sa vision d'une défense européenne, et nous expliquera comment les Etats européens travaillent ensemble sur les sujets de défense.
Donald Trump et Vladimir Poutine ont échangé par téléphone au sujet de la guerre en Ukraine, le mardi 18 mars. C'était la deuxième fois en un peu plus d'un mois. Dans les deux cas, ni Kiev, ni l'Union européenne n'avaient été consultés.Dans ce conflit, Donald Trump semble donner raison à Vladimir Poutine, ce qui provoque la colère des Européens qui se sentent trahis par leur allié historique. Pour beaucoup d'observateurs, l'ordre mondial que nous connaissons depuis la création de l'ONU en 1945 est bouleversé. L'Occident est divisé, avec d'un côté des Etats-unis et de l'autre, l'Europe. Alors sommes nous entrés dans un nouvel ordre mondial ? Eléments de réponse dans Code source avec deux journalistes du Parisien : Henri Vernet, qui suit les questions diplomatiques au sein du service politique, et Charles de Saint Sauveur, chef de notre service international. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Thibault Lambert et Clara Garnier-Amouroux - Réalisation et mixage : Pierre Chaffanjon - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : RTL, France 24, France Télévisions, CNN, Euronews. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 19 mars 2025 - La méthode de Trump à l'épreuve de... PoutineÀ l'issue de plus de deux heures d'entretien avec Donald Trump, Vladimir Poutine ne s'est finalement dit prêt qu'à une trêve partielle sur les installations énergétiques, dont les contours demeurent flous, et a accepté la poursuite des négociations. Russes et Américains doivent se retrouver dimanche en Arabie saoudite. Très optimiste, le locataire de la maison Blanche a indiqué sur son réseau Truth Social s'être entendu avec son homologue russe sur le fait d'arriver rapidement à un "cessez-le-feu total et, au bout du compte, à la FIN de cette guerre vraiment horrible". Mais si des promesses sur les infrastructures énergétiques ont été formulées par Moscou, le maître du Kremlin a également posé ses conditions pour la suite, notamment la fin de l'aide occidentale à l'Ukraine, renseignements compris. Ensemble à Berlin, Emmanuel Macron et le chancelier allemand sortant Olaf Scholz ont immédiatement affirmé qu'ils continueraient à aider Kiev. Le président de la République a également exigé que le cessez-le-feu soit "vérifiable" sur le terrain et que l'Ukraine soit invitée à la table des négociations. De son côté, le président ukrainien a estimé que les conditions posées par son homologue russe visent à "affaiblir" l'Ukraine et montrent qu'il n'est pas prêt "à mettre fin" à la guerre. Volodymyr Zelensky doit s'entretenir ce mercredi après-midi avec Donald Trump. Alors que se sont dit Vladimir Poutine et Donald Trump lors de leur appel ? Jusqu'où le président américain est-il prêt à céder pour obtenir un succès diplomatique ? Donald Trump veut à tout prix et rapidement un accord de cessez-le-feu en Ukraine pour redorer son bilan, au moment où aux Etats-Unis sa politique suscite des doutes et inquiétudes notamment sur le "front" économique. Consommateurs, investisseurs et marchés financiers baignent dans l'incertitude depuis son retour à la Maison Blanche avec le lancement d'une guerre commerciale et monétaire qui ravive le spectre d'une récession. La banque JPMorgan, qui estimait cette probabilité à 30 % début janvier, l'a désormais portée à 40 %. Donald Trump lui-même a reconnu il y a quelques jours qu'il n'excluait pas ce risque. Mais à défaut d'une récession, beaucoup d'économistes s'attendent à un ralentissement de la croissance et à une accélération de l'inflation. Thème qui était au coeur de la campagne de Donald Trump. Critiqué sur sa politique économique, le président des Etats-Unis vient également d'être rappeler à l'ordre par le président de la Cour suprême américaine, après que ce dernier a appelé à "destituer" un juge ayant ordonné la suspension d'opérations d'expulsion massives de migrants. "Depuis plus de deux siècles, il est établi que la destitution n'est pas une réponse appropriée à un désaccord concernant une décision judiciaire", a déclaré John Roberts dans un communiqué. L'attaque de Donald Trump visait un juge fédéral de Washington qui avait ordonné samedi la suspension pendant 14 jours de toute expulsion de migrants, et en particulier exigé d'interrompre une opération particulièrement spectaculaire vers le Salvador, concernant quelque 200 membres suspectés d'appartenir à un gang vénézuélien.Pendant ce temps, face à la menace russe et au désengagement américain, les Européens pressent le pas pour tenter d'assurer eux-mêmes leur défense. En Allemagne ces dernières heures les députés ont dit oui à une petite révolution, le "bazooka" budgétaire du futur chancelier allemand. Il s'agit d'un plan d'investissements géants de Friedrich Merz pour moderniser le pays mais aussi augmenter considérablement les dépenses militaires allemandes. Et ce mercredi à Bruxelles, c'est le Livre blanc sur l'avenir de la défense européenne qui est présenté par la Commission. On y retrouve les grandes lignes du plan dévoilé il y a deux semaines par Ursula von der Leyen avec un objectif affiché de 800 milliards d'euros pour mettre l'Europe de la défense en ordre de marche. Un montant ambitieux, mais dont la mise en œuvre dépend surtout de la bonne volonté des Etats membres de l'UE, soulignent des diplomates à Bruxelles. Pour les y aider, la Commission européenne veut notamment permettre aux États membres de consacrer jusqu'à 1,5 % de leur Produit intérieur brut (PIB) pendant quatre ans à des dépenses militaires, sans crainte d'enfreindre les règles budgétaires qui encadrent les déficits publics. L'idée étant d'acheter "davantage européen", au moment où la très grande majorité des investissements en matière de défense se fait en dehors de l'Union européenne.Les experts :- Bruno TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS, conseiller géopolitique à l'Institut Montaigne, auteur de "La guerre des mondes" aux éditions Alpha- Anthony BELLANGER - Éditorialiste à France Info TV, spécialiste des questions internationales- Lucie ROBEQUAIN - Directrice des rédactions de La Tribune et la Tribune dimanche, ancienne correspondante aux Etats-Unis- Philippe DESSERTINE - Professeur à l'Université IAE Paris panthéon sorbonne, directeur de l'Institut de Haute Finance, auteur de "Le grand basculement", publié chez Robert Laffont
Au début du 20ème siècle, la consommation de drogues n'apparaît pas encore tout à fait comme un problème de société. Progressivement, les Etats en découvrent les ravages, les marchés lucratifs et les ressorts. La prohibition et les contrôles s'installent de façon différenciées selon les pays, les centres urbains ou les périphéries. La drogue représente désormais un danger pour la société. Les autorités dictent ce qu'il est juste ou non de consommer pour éviter de mettre la nation en péril. Avec une logique de distinction parfois subtile : l'utilisation populaire et massive des amphétamines, fraîchement découvertes par l'industrie pharmaceutique dans les années 30, est légale tandis que la répression règne sur la consommation de LSD, compagnon des contestations aussi sociales que politiques des années 60 et 70. Dans les années 1980, le nouvel ennemi c'est l'héroïne, dont la consommation est jugée comme une pathologie. Suite de cet entretien avec Sandro Cattacin, sociologue, spécialiste de la politique helvétique en matière de drogue, professeur à l'université de Genève et président du Think Tank "Penser la Suisse" il est au micro de Céline Roduit pour Histoire Vivante.
La réconciliation est-elle possible entre les trois pays de l'Alliance des Etats du Sahel et la CEDEAO ? Pour restaurer la confiance, le président ghanéen John Dramani Mahama estime que l'organisation ouest-africaine doit reconnaitre l'AES. Vos réactions nous intéressent.
Invité: Alain Deneault. Nous vivons dans une époque de bouleversement environnementaux. Certaines personnes se sentent désemparées face à la chute de la biodiversité et face aux catastrophes qui se répètent. Alors que faire? Et surtout comment faire? Est-ce aux Etats de prendre lʹinitiative? Aux entreprises? Aux individus? Alain Deneault, professeur de philosophie à lʹUniversité de Moncton au Canada, estime que nous devons sortir de lʹéco-anxiété qui nous empêche de réagir et réapprendre à vivre à une autre échelle. Il signe "Faire que! Lʹengagement politique à lʹère de lʹinouï", chez Lux éditeur. Il est lʹinvité de Tribu.
durée : 00:13:43 - L'invité d'un jour dans le monde - La politique trumpiste repousse ses limites, mais la réponse des opposants américains au président peine à se faire entendre. Reste à déterminer si l'opposition n'est pas suffisamment structurée, ou si la politique d'intimidation de Donald Trump ne permet pas que des voix s'élèvent à son encontre.
Attaqué à quatre reprises depuis le début de l'année, le Bénin est confronté à la menace jihadiste venant du Niger et du Burkina Faso. Comme les autres Etats côtiers du Golfe de Guinée, comment le pays peut-il relever le défis sécuritaire ? Quelle stratégie faut-il privilégier ? Quelle coopération régionale et internationale ? Émission enregistrée à Cotonou.Invités :- Jeannine Ella Abatan, chercheuse principale à l'ISS, l'Institut d'Études de sécurité pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel- Nadia Nata, consultante indépendante sur les questions politiques et sécuritaires- Colonel Hermann Avocanh, chef d'État major de l'armée de l'air au Bénin.
C dans l'air du 22 février 2025 - Agriculture : la colère couve encoreRien n'était laissé au hasard. Emmanuel Macron a inauguré ce matin le 61e Salon international de l'agriculture au parc des expositions de la porte de Versailles, à Paris. Objectif pour le président de la République : faire oublier le souvenir désastreux de son passage l'année dernière. Le chef de l'Etat avait été très chahuté et sa venue avait été synonyme d'un chaos sans précédent. L'ouverture des grilles avait été retardée et le pavillon 1 avait été fermé au public jusqu'à 15h. Cette fois-ci, l'atmosphère est plus détendue. Emmanuel Macron l'explique par "des textes qui sont passés" et "le travail qui est fait par le gouvernement". La loi de programmation agricole votée tout juste avant le début de l'événement a en effet sans doute favorisé l'accueil du locataire de l'Elysée. Le texte a été salué par la FNSEA, le principal syndicat d'exploitants agricoles. Ces derniers sont notamment satisfaits que les produits phytosanitaires ne puissent plus être interdits sans qu'une solution de remplacement n'ait au préalable été trouvée. Suffisant pour apaiser la colère du monde agricole ? Rien n'est moins sûr. Les agriculteurs se plaignent de leurs revenus insuffisants et attendent du concret. Ils sont vent debout contre le Mercosur, ce traité de libre-échange entre l'Union Européenne et les pays d'Amérique du Sud. Car en décembre dernier, la présidente de la Commission Européenne a en effet finalisé les termes de ce traité qui devra être soumis aux Etats membres et aux eurodéputés. Ursula Von der Leyen a décidé de passer en force, malgré l'opposition de la France et de la Pologne. Emmanuel Macron a donc tenté de rassurer les agriculteurs. Il affirme que la France cherchera, avec les autres pays opposés, une minorité de blocage pour que le traité ne soit pas adopté. Dans les allées du salon, le chef de l'Etat a tenu à délivrer un message : "Le cap est clair : on défend la souveraineté agricole et la production. On ne veut pas de décroissance agricole, ni en France ni en Europe".Ce salon s'ouvre dans un contexte post-électoral dans les chambres d'agriculture. Le dernier scrutin a vu la majorité syndicale de la coalition FNSEA-Jeunes agriculteurs grignotée par la bouillonnante Coordination rurale. Ce syndicat, adepte des coups d'éclat médiatiques, l'a emporté dans 14 départements, contre trois auparavant. Une percée importante pour une organisation qui partage souvent le vocabulaire, la colère et les solutions du Rassemblement national. Dans plusieurs départements, comme le Lot-et-Garonne ou encore l'Aude, les liens sont palpables. Le député RN Christophe Barthès est par exemple un ancien cadre du syndicat. Alors, la Coordination rurale roule-t-elle pour le RN ? C dans l'air est allé poser la question au probable futur président de la chambre d'agriculture du Gers. Au-delà du seul RN, de nombreux agriculteurs aux bonnets jaunes se sont récemment affichés aux côtés de membres de l'extrême droite, comme Jordan Bardella, Eric Zemmour ou encore Sarah Knafo.Loin des manœuvres politiques, l'intelligence artificielle s'invite dans les fermes. En Ille-et-Vilaine, une exploitation de vaches laitières a adopté depuis deux ans des capteurs placés sur leurs animaux. Grâce à eux, les agriculteurs récoltent des données et ont de meilleures prédictions pour déterminer, par exemple, la période de fécondité des vaches. Ils gagnent en productivité et se libèrent du temps. Cette technologie, vécue comme un progrès dans l'exploitation, est à l'essai dans une vingtaine d'autres fermes.Quelle est la situation du secteur agricole français, alors que s'ouvre le 61e Salon de l'agriculture ?La Coordination rurale roule-t-elle pour le RN ?Comment la technologie va-t-elle venir en aide aux exploitants agricoles ?Les experts :- Frédéric DENHEZ - Journaliste - Spécialiste des questions environnementales - Marianne- Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - « Challenges »- Olivia DETROYAT - journaliste économie-Le Figaro- Lou FRITEL - journaliste politique - Paris Match
Aujourd'hui, amis des mots, nous allons parler de l'Amérique... Comme si on n'en parlait pas assez, me direz-vous. Mais, évidemment, ce qui m'intéresse, c'est le nom de l'Amérique. Un lecteur du Monde s'indignait récemment que le journal ait écrit, au sujet de l'élection de Donald Trump, que "les Américains [s'étaient] prononcés".