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L'Echo du monde
Des ONG israéliennes accusent leur propre gouvernement de génocide à Gaza

L'Echo du monde

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 4:24


B'Tselem et Physicians for Humans Rights Israel (PHRI), deux organisations israéliennes de défense des droits humains, dénoncent les actions de leur gouvernement dans la bande de Gaza comme étant un « génocide ». Une prise de position symbolique, qui rejoint les accusations formulées par certains Etats au niveau international.Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les matins
Plaidoyers à l'ONU pour la solution à deux Etats, israélien et palestinien

Les matins

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 15:14


durée : 00:15:14 - Journal de 8 h - Avec notamment la prise de parole du Premier ministre palestinien Mohammad Mustafa lors d'une conférence internationale de haut niveau pour le règlement pacifique de la question palestinienne et la mise en œuvre de la solution à deux États, au siège des Nations unies, à New-York. - réalisation : Brice Garcia

L'invité politique
État palestinien reconnu par la France : « une vision ancienne du monde qui pense rétablir l'état palestinien avec une simple déclaration »

L'invité politique

Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 14:44


Sébastien Boussois, docteur en sciences politiques, se prononce sur la déclaration d'Emmanuel Macron ayant l'intention de reconnaître un Etat palestinien devant l'ONU en septembre. C'est une position inédite puisque, parmi les 148 Etats membres de l'ONU à reconnaître la Palestine, la France serait la première puissance occidentale à aller dans ce sens. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La Revue de Presse
La Cour internationale de justice se prononce sur les obligations légales des Etats en faveur du climat

La Revue de Presse

Play Episode Listen Later Jul 24, 2025 6:20


La Cour internationale de justice (CIJ), plus haute juridiction de l'ONU, a rendu un avis inédit sur les obligations des Etats en matière de lutte contre le changement climatique. Une décision symbolique et potentiellement décisive, pouvant peser sur les politiques environnementales et les tribunaux du monde entier. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal de 18h00
Vers une justice climatique internationale ?

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 15:01


durée : 00:15:01 - Journal de 18h - La Cour internationale de justice se mobilise contre le dérèglement climatique. Elle accuse les Etats qui ne respectent pas leurs obligations de commettre un acte illicite qui pourrait les obliger à verser des réparations aux pays les plus touchés.

Les journaux de France Culture
Vers une justice climatique internationale ?

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 15:01


durée : 00:15:01 - Journal de 18h - La Cour internationale de justice se mobilise contre le dérèglement climatique. Elle accuse les Etats qui ne respectent pas leurs obligations de commettre un acte illicite qui pourrait les obliger à verser des réparations aux pays les plus touchés.

Interviews - Deutschlandfunk
EU-Haushaltspläne - SPD-Europapolitiker Geier befürchtet Schwächung der demokratischen Kontrolle

Interviews - Deutschlandfunk

Play Episode Listen Later Jul 17, 2025 13:15


Die Haushaltspläne der EU-Kommission stoßen auf Widerstand. SPD-Haushaltspolitiker Geier sieht das EU-Parlament durch Änderungen bei der Mittelvergabe geschwächt. Die Erhöhung des Etats aber sei fällig, um neue Anforderungen an die EU zu finanzieren. Heckmann, Dirk-Oliver www.deutschlandfunk.de, Interviews

Informationen am Morgen - Deutschlandfunk
EU-Haushaltspläne - SPD-Europapolitiker Geier befürchtet Schwächung der demokratischen Kontrolle

Informationen am Morgen - Deutschlandfunk

Play Episode Listen Later Jul 17, 2025 13:15


Die Haushaltspläne der EU-Kommission stoßen auf Widerstand. SPD-Haushaltspolitiker Geier sieht das EU-Parlament durch Änderungen bei der Mittelvergabe geschwächt. Die Erhöhung des Etats aber sei fällig, um neue Anforderungen an die EU zu finanzieren. Heckmann, Dirk-Oliver www.deutschlandfunk.de, Interviews

Revue de presse Afrique
À la Une: blocus annoncé par le JNIM à Kayes et Nioro, au Mali

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 4:09


C'est une « nouvelle menace pour la stabilité », écrit Afrik.com. Le site d'information nous rappelle que le JNIM, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, affilié à al-Qaïda, « accuse les habitants de Kayes et de Nioro d'avoir collaboré avec l'armée malienne lors d'opérations récentes ». « Dans des messages audios en peul et en bambara », poursuit Afrik.com, « les djihadistes menacent de couper tous les axes routiers menant à ces villes, et promettent de tuer tout homme intercepté sur ces routes ». Ce qui ne va pas sans susciter de nombreuses craintes. Afrik.com énumère : « coupures d'approvisionnement, entrave à la mobilité, pression psychologique sur les populations et défi sécuritaire majeur pour l'état malien (…) Le JNIM « cherche à semer la peur, affaiblir le moral des troupes et élargir son emprise à des régions jusqu'à présent épargnées », conclut le site d'information. Unité et solidarité Dans le même temps, la presse malienne met l'accent sur la réaction des autorités de Bamako face aux assauts jihadistes. « Face à une offensive coordonnée visant sept localités, les forces maliennes ont riposté avec fermeté », annonce Maliweb qui précise : « Plus de 80 assaillants neutralisés, et de nombreux équipements saisis par l'armée malienne ». Bamako va plus loin en affirmant que les attaques jihadistes « sont sponsorisées par des états visant à freiner la progression de l'Alliance des Etats du Sahel ». Bamada.net, de son côté, publie l'appel lancé par Choguel Maïga. L'ancien Premier ministre lance, nous dit-on, « un appel vibrant à l'unité nationale face à la terreur » et il exprime « sa profonde gratitude envers les jeunes de Kayes qui, à ses yeux, incarnent le courage et la solidarité de l'ensemble de la jeunesse malienne ». « Face à l'adversité, c'est l'unité qui triomphe », ajoute l'ex-Premier ministre. « Les FAMA infligent de lourdes pertes aux groupes armés », titre pour sa part, Sahel Tribune, au-dessus d'une photo montrant des soldats casqués, arme au poing, et salut « le professionnalisme et l'engagement remarquables » des forces armées maliennes. Pneus brûlés À la Une de la presse africaine également, le Sénégal et l'émotion provoquée par la mort de deux jeunes hommes à Cambérène, un quartier de Dakar, où la population accuse la police d'être à l'origine de la mort de deux jeunes hommes par noyade. « 3ᵉ nuit à Cambérène : la commune étouffe sous les cendres : pneus brûlés, colère sourde », titre Dakar Actu, qui s'est rendu sur place et raconte : « la route était fermée, les pavés fumants, des pneus brûlés au centre de la chaussée et aux alentours, presque personne. Ni forces de sécurité, ni protestataires visibles. Une scène quasi irréelle ». « Est-ce une coïncidence ? » interroge Dakar Actu, « ou un effet direct du discours prononcé par le président Bassirou Diomaye Faye, qui a catégoriquement dénoncé les violences et l'utilisation abominable d'un homme comme bouclier humain ? » Dakar Actu estime en tout cas, « qu'une chose est indéniable. La voix de la jeunesse de Cambérène ne s'est pas tue. Mais au cœur de la colère, subsiste une certaine forme de discipline. Pas de magasin dévalisé, pas de produit volé, pas de boutique assaillie. Malgré tout l'honneur de la commune semble sauvegardé ». Bouclier humain Des évènements qui ont été marqués par une image, dont parle également la presse sénégalaise. Cette image, précise Sénénews c'est celle « d'un jeune homme au visage couvert de sang, assis au milieu des forces de l'ordre à Cambérène ». C'est lui que la presse appelle « le bouclier humain ». « Devenue virale, cette photo incarne la tension extrême qui règne dans ce quartier populaire de Dakar », nous explique Sénénews. Le jeune homme a par la suite été interviewé par Sunugal 24. Il parle de « calvaire » et raconte avoir « été violemment interpellé lors d'affrontements entre jeunes manifestants et policiers. » Selon lui, « il a été battu avant d'être exhibé publiquement et utilisé comme bouclier humain pour décourager les protestataires ».

Revue de presse Afrique
À la Une: blocus annoncé par le JNIM à Kayes et Nioro, au Mali

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 4:09


C'est une « nouvelle menace pour la stabilité », écrit Afrik.com. Le site d'information nous rappelle que le JNIM, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, affilié à al-Qaïda, « accuse les habitants de Kayes et de Nioro d'avoir collaboré avec l'armée malienne lors d'opérations récentes ». « Dans des messages audios en peul et en bambara », poursuit Afrik.com, « les djihadistes menacent de couper tous les axes routiers menant à ces villes, et promettent de tuer tout homme intercepté sur ces routes ». Ce qui ne va pas sans susciter de nombreuses craintes. Afrik.com énumère : « coupures d'approvisionnement, entrave à la mobilité, pression psychologique sur les populations et défi sécuritaire majeur pour l'état malien (…) Le JNIM « cherche à semer la peur, affaiblir le moral des troupes et élargir son emprise à des régions jusqu'à présent épargnées », conclut le site d'information. Unité et solidarité Dans le même temps, la presse malienne met l'accent sur la réaction des autorités de Bamako face aux assauts jihadistes. « Face à une offensive coordonnée visant sept localités, les forces maliennes ont riposté avec fermeté », annonce Maliweb qui précise : « Plus de 80 assaillants neutralisés, et de nombreux équipements saisis par l'armée malienne ». Bamako va plus loin en affirmant que les attaques jihadistes « sont sponsorisées par des états visant à freiner la progression de l'Alliance des Etats du Sahel ». Bamada.net, de son côté, publie l'appel lancé par Choguel Maïga. L'ancien Premier ministre lance, nous dit-on, « un appel vibrant à l'unité nationale face à la terreur » et il exprime « sa profonde gratitude envers les jeunes de Kayes qui, à ses yeux, incarnent le courage et la solidarité de l'ensemble de la jeunesse malienne ». « Face à l'adversité, c'est l'unité qui triomphe », ajoute l'ex-Premier ministre. « Les FAMA infligent de lourdes pertes aux groupes armés », titre pour sa part, Sahel Tribune, au-dessus d'une photo montrant des soldats casqués, arme au poing, et salut « le professionnalisme et l'engagement remarquables » des forces armées maliennes. Pneus brûlés À la Une de la presse africaine également, le Sénégal et l'émotion provoquée par la mort de deux jeunes hommes à Cambérène, un quartier de Dakar, où la population accuse la police d'être à l'origine de la mort de deux jeunes hommes par noyade. « 3ᵉ nuit à Cambérène : la commune étouffe sous les cendres : pneus brûlés, colère sourde », titre Dakar Actu, qui s'est rendu sur place et raconte : « la route était fermée, les pavés fumants, des pneus brûlés au centre de la chaussée et aux alentours, presque personne. Ni forces de sécurité, ni protestataires visibles. Une scène quasi irréelle ». « Est-ce une coïncidence ? » interroge Dakar Actu, « ou un effet direct du discours prononcé par le président Bassirou Diomaye Faye, qui a catégoriquement dénoncé les violences et l'utilisation abominable d'un homme comme bouclier humain ? » Dakar Actu estime en tout cas, « qu'une chose est indéniable. La voix de la jeunesse de Cambérène ne s'est pas tue. Mais au cœur de la colère, subsiste une certaine forme de discipline. Pas de magasin dévalisé, pas de produit volé, pas de boutique assaillie. Malgré tout l'honneur de la commune semble sauvegardé ». Bouclier humain Des évènements qui ont été marqués par une image, dont parle également la presse sénégalaise. Cette image, précise Sénénews c'est celle « d'un jeune homme au visage couvert de sang, assis au milieu des forces de l'ordre à Cambérène ». C'est lui que la presse appelle « le bouclier humain ». « Devenue virale, cette photo incarne la tension extrême qui règne dans ce quartier populaire de Dakar », nous explique Sénénews. Le jeune homme a par la suite été interviewé par Sunugal 24. Il parle de « calvaire » et raconte avoir « été violemment interpellé lors d'affrontements entre jeunes manifestants et policiers. » Selon lui, « il a été battu avant d'être exhibé publiquement et utilisé comme bouclier humain pour décourager les protestataires ».

Code source
Climat : pourquoi limiter le réchauffement à 1,5°C n'est plus possible

Code source

Play Episode Listen Later Jul 3, 2025 21:14


C'était l'objectif phare de l'accord de Paris en 2015 : tout faire pour essayer de ne pas dépasser les 1,5°C de réchauffement global par rapport à l'ère préindustrielle. Moins de dix ans plus tard, ce seuil est sur le point d'être franchi.2024 est la première année à enregistrer un réchauffement global d'1,5°C. Si cela se répète sur une décennie, alors il n'y aura plus aucun espoir de contenir la montée de la température planétaire. En attendant, les climatologues sont formels : « chaque dixième de degré compte ». Comment les Etats n'ont pas réussi à tenir cette mesure pourtant emblématique de la lutte contre le réchauffement climatique ? L'accord de Paris il y a dix ans n'aurait-il servi à rien ? Réponse dans Code source avec Emilie Torgemen et Frédéric Mouchon, deux journalistes spécialistes de l'environnement au Parisien. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Thibault Lambert, Anaïs Godard et Pénélope Gualchierotti - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : AFP TV. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le Point J - RTS
Pourquoi les pays nordiques vont-ils si bien ?

Le Point J - RTS

Play Episode Listen Later Jun 30, 2025 13:59


Pays les plus heureux, les plus durables ou les plus égalitaires, les Etats scandinaves se placent toujours en tête des classements. Pour quelles raisons ? Ottilia Ferey, correspondante de la RTS à Stockholm, décortique le phénomène dans le Point J. Episode initialement diffusé le 21 mai 2025 Journaliste : Caroline Stevan Réalisation : Colin Kurth Nous écrire ou nous proposer des questions: +41 79 134 34 70 ou pointj@rts.ch

Monumental - La 1ere
Qui était Marc Aurèle ?

Monumental - La 1ere

Play Episode Listen Later Jun 29, 2025 56:55


Marc Aurèle est un empereur romain qui fait toujours parler de lui. Il est au centre dʹexpositions et ses écrits inspirent toujours certains chefs dʹEtats. Qui était-il ? Quels sont ces monuments visibles à Rome ? Et que dire du buste en or découvert à Avenches en 1939 ? Pour répondre à ces questions, Johanne Dussez sʹentretient avec Michel Fuchs, professeur émérite à l'Institut d'Archéologie et des Sciences de l'Antiquité à l'Université de Lausanne.

C dans l'air
Fabrice Leggeri - 2027: Marine Le pen prête à passer la main

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 11:21


C dans l'air l'invité du 26 juin 2025 avec Fabrice Leggeri, député européen du Rassemblement National et membre du groupe Les Patriotes pour l'Europe.Il réagira aux propos de Marine le Pen, qui a déclaré hier dans Valeurs Actuelles avoir "intégré l'hypothèse qu'[elle] ne puisse pas [se] présenter", selon l'issue de son procès en appel. L'hypothèse Jordan Bardella se précise et elle affirme d'ailleurs lui avoir demandé de se "préparer" pour une éventuelle candidature. Ces dernières semaines, le tandem Le Pen-Bardella semblait pourtant moins uni qu'à l'accoutumée, laissant à penser qu'il y aurait des tensions sous-jacentes. Il reste la question de la ligne politique : sera-t-elle la même si l'incarnation change ? Fabrice Leggeri réagira également à la crise géopolitique actuelle et précisera le positionnement du parti. Marine Le Pen a "salué la manière dont le Président Trump est intervenu" en Iran. Le RN serait-il devenu favorable à l'ingérence dans les affaires intérieures des Etats ? La président du RN à l'Assemblée dit aussi avoir "perdu la confiance de ses amis" après "les propos peu amènes du Premier ministre israélien envers le président Macron tout comme ceux du président américain qui ne peuvent qu'attrister la patriote [qu'elle est]" . Dès lors se pose la question de savoir qui sont les alliés du Rassemblement national aujourd'hui, mais aussi quel rôle veulent-ils donner à la France au sein de l'OTAN et de l'Union européenne. Fabrice Leggeri est député européen du Rassemblement National et membre du groupe Les Patriotes pour l'Europe. Il a également été directeur de l'agence Frontex entre 2015 et 2022.

20 minutes pour comprendre
#124b : A la croisée des dangers : géopolitique des Etats baltes (2/2)

20 minutes pour comprendre

Play Episode Listen Later Jun 23, 2025 38:13


Alors que la poursuite de la guerre en Ukraine et le retour de Donald Trump à la Maison Blanche n'en finissent pas d'ébranler l'architecture de sécurité européenne, 20 Minutes pour Comprendre se penche sur les États qui se retrouveraient en première ligne en cas d'escalade : les pays baltes. Estonie, Lettonie, Lituanie : trois républiques au passé tourmenté, coincées entre mer Baltique et Russie, et devenues en trois décennies des membres exemplaires de l'OTAN et de l'Union européenne.Dans cette nouvelle série, Céline Bayou décrypte comment ces pays, trop souvent considérés comme périphériques à l'ouest de l'Europe, sont devenus un épicentre stratégique pour la sécurité de notre continent. Après avoir passé en revue l'histoire tourmentée de ces Etats, elle revient cette fois sur les enjeux sécuritaires auxquels ils sont confrontés en cette période de tumulte géopolitique.Invitée : Céline Bayou (INALCO)Avec Simon DesplanqueSuivez le podcast ! Il est désormais sur X/Twitter : @20MPC_podcast & LinkedIn !   Générique : Léopold Corbion (15 Years of Reflection)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C à vous
Iran: dans l'attente de la décision de Trump

C à vous

Play Episode Listen Later Jun 20, 2025 17:07


Israël/Iran: Donald Trump annonce qu'il prendra une décision d'ici 2 semaines quant à une éventuelle attaque américaine sur l'Iran. Les intérêts sont-ils les mêmes pour les Etats-unis, Israël et les autres pays de la région? Enfin "Il faut absolument prioriser le retour à la négociation" a déclaré Emmanuel Macron. On parle de tous ces points avec Frédéric Encel, docteur en géopolitique et enseignant à Sciences Po Paris.Tous les soirs du lundi au vendredi à 18h55 sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe accueillent celles et ceux qui font l'actualité du jour.

C dans l'air
Me Christophe Lèguevaques - Citroën, le scandale des airbags continue

C dans l'air

Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 10:44


C dans l'air l'invité du 18 juin 2025 avec Me Christophe Lèguevaques, avocat au barreau de Paris, défenseur de victimes des airbags Takata.Hier, le ministre des Transports Philippe Tabarot a demandé l'immobilisation de toutes les Citroën C3 et DS3 faisant l'objet d'un rappel lié aux airbags défectueux de marque Takata. Quelques heures plus tard, le constructeur automobile Citroën a demandé l'immobilisation immédiate de tous les modèles de voitures C3 et DS3 encore équipés de ces airbags en Europe, quelle que soit leur année de production. "Compte tenu du contexte, on a décidé de passer les véhicules en 'stop drive' pour accélérer leur prise en charge" et leur réparation, a déclaré à l'AFP le nouveau directeur de Citroën, Xavier Chardon.Cette décision intervient alors que ces airbags défaillants ont fait une deuxième victime avérée en France métropolitaine après de nombreux accidents outre-mer. Une mère de famille est morte suite à un accident sur la voie rapide qui traverse la ville de Reims le 11 juin, et une mineure de 14 ans, qui se trouvait également à bord, a été blessée. En tout, une trentaine d'accidents ont eu lieu sur tout notre territoire, avec également une quinzaine de blessés. Selon le décompte de la cellule investigations de Radiofrance, 19 personnes seraient décédées en France dans des accidents imputés à ces airbags.Me Christophe Lèguevaques, avocat au barreau de Paris, est notre invité. Il nous expliquera pourquoi, selon lui, les rappels de véhicules ont été si longs, et nous donnera son point de vue sur les annonces faites par le ministre des Transports et par Citroën. Il reviendra aussi avec nous sur l'historique, des premiers rappels aux Etats-unis en 2023, jusqu'au moment où Takata a plaidé coupable en 2017, pour arriver aujourd'hui à cette procédure de "stop drive". Il nous expliquera aussi comment il mène une action de groupe, qui réunit désormais 2.800 plaignants.

L’Heure du Monde
Comment peut-on sauver l'océan ?

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 14:57


Cent soixante-quinze Etats réunis pendant cinq jours mais pour quel bilan ? L'UNOC, la troisième Conférence des Nations unies sur l'océan, s'est achevée sur le vieux port de Nice, vendredi 13 juin. Coorganisée par la France et le Costa Rica, elle s'est conclue par une déclaration des Etats participants, qui y ont réaffirmé un « engagement ferme en faveur de la conservation et de l'utilisation durable de l'océan ».A la différence d'une Conférence des parties (COP), un accord n'était pas forcément attendu à l'issue de l'Unoc. Des pays ont choisi de nouer des alliances sur des causes allant de l'interdiction de l'exploitation minière des fonds marins à un appel pour un océan plus silencieux.Pourtant, est-ce à la hauteur de l'urgence climatique alors que 30 % de l'océan devra être protégé d'ici à 2030 ? Quelles conséquences, le réchauffement climatique fait-il aujourd'hui courir aux mers du monde ? Enfin, quelles solutions pourraient être envisagées pour permettre à tous les usages marins de co-exister sans dégrader la biodiversité ? Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Léa Sanchez, journaliste au service Planète du Monde, décortique les enjeux derrière cette conférence.Un épisode de Marion Bothorel. Réalisation : Quentin Tenaud. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi. Dans cet épisode : extrait du discours d'introduction de l'Unoc prononcé par Emmanuel Macron le 9 juin 2025 à Nice.Cet épisode a été diffusé le 19 juin 2025.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

China Daily Podcast
英语新闻丨Louvre closes as staffers strike over mass tourism

China Daily Podcast

Play Episode Listen Later Jun 18, 2025 4:21


The Louvre, the world's most-visited museum and a global symbol of art, beauty and endurance, has withstood war, terror and pandemic — but on Monday, it was brought to a halt by its own striking staff, who say the institution is crumbling under the weight of mass tourism.Thousands of stranded and confused visitors, tickets in hand, were corralled into unmoving lines by I.M. Pei's glass pyramid."It's the Mona Lisa moan out here," said Kevin Ward, 62, from Milwaukee, the United States. "Thousands of people waiting, no communication, no explanation. I guess even she needs a day off."The Louvre has become a symbol of tourism pushed to its limits. As hot spots from Venice to the Acropolis race to curb crowds, the world's most iconic museum, visited by millions, is hitting a breaking point of its own.Just a day earlier, coordinated anti-tourism protests swept across southern Europe. Thousands rallied in Mallorca, Venice, Lisbon and beyond, denouncing an economic model they say displaces locals and erodes city life.The Louvre's spontaneous strike erupted during a routine internal meeting, as gallery attendants, ticket agents and security personnel refused to take up their posts in protest over unmanageable crowds, chronic understaffing and what one union called "untenable" working conditions.It's rare for the Louvre to close its doors. It has happened during war, during the pandemic, and in a handful of strikes. But seldom has it happened so suddenly, without warning, and in full view of the crowds.What's more, the disruption comes just months after President Emmanuel Macron unveiled a sweeping decade-long plan to rescue the Louvre from precisely the problems now boiling over — water leaks, dangerous temperature swings, outdated infrastructure, and foot traffic far beyond what the museum can handle.But for workers on the ground, that promised future feels distant."We can't wait six years for help," said Sarah Sefian, a front-of-house gallery attendant and visitor services agent. "Our teams are under pressure now. It's not just about the art — it's about the people protecting it."At the center of it all is the Mona Lisa — a 16th-century portrait that draws modern-day crowds more akin to a celebrity meet-and-greet than an art experience.Roughly 20,000 people a day squeeze into the Salle des Etats, the museum's largest room, just to snap a selfie with Leonardo da Vinci's enigmatic woman behind protective glass. The scene is often noisy, jostling, and so dense that many barely glance at the masterpieces flanking her — works by Titian and Veronese that go largely ignored.Macron's renovation blueprint, dubbed the "Louvre New Renaissance", promises a remedy. The Mona Lisa will finally get her own dedicated room, accessible through a timed-entry ticket. A new entrance near the Seine River is also planned by 2031 to relieve pressure from the overwhelmed pyramid hub.But Louvre workers said the 700 million to 800 million euros ($730 million to $834 million) renovation plan masks a deeper crisis. While Macron is investing in new entrances and exhibition space, the Louvre's annual operating subsidies from the French state have shrunk by more than 20 percent over the past decade — even as visitor numbers soared.The Louvre welcomed 8.7 million visitors last year — more than double what its infrastructure was designed to accommodate. Even with a daily cap of 30,000, staff say the experience has become a daily test of endurance, with too few rest areas, limited bathrooms, and summer heat magnified by the pyramid's greenhouse effect.

IMPACT POSITIF - les solutions existent
Conférence des Nations-Unies sur l'Océan :  Quelles avancées ?

IMPACT POSITIF - les solutions existent

Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 12:48


Ce vendredi 13 s'est achevée la 3ème Conférence des Nations-Unies sur les Océans à Nice. Il était question d'Aires Marines Protégées, de futur Traité de Protection de la Haute Mer, mais aussi de pollution plastique. Autant de sujets cruciaux tant le moment s'inscrit dans l'urgence absolue pour des Océans en surchauffe, en "ébullition" pour reprendre le terme du Président de la République Emmanuel Macron. Bien que l'UNOC ne soit pas une COP, et que l'on n'y négocie pas des traités, les Etats ont pris des engagements, une COP Océan va également avoir lieu prochainement. On fait le point sur une semaine de négociations avec l'ONG BLOOM. Fabien Randrianarisoa, responsable des pêches industrielles est avec nous. Bonne écoute avec Impact Positif.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le débat
Israël - Palestine : la solution à deux États est-elle crédible ?

Le débat

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 41:34


À Paris, le Forum de la paix consacré à la société civile pour la solution à deux Etats débute ce 13 juin 2025. Ce forum réunit des centaines de participants israéliens, palestiniens, régionaux et internationaux, engagés en faveur de la paix, de la justice et de la reconnaissance mutuelle. Il a lieu quelques jours avant la conférence d'Emmanuel Macron et du prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane à New York, lors de laquelle le président français pourrait reconnaître un Etat palestinien.

Cultures monde
Regarder Gaza en face 3/4 : Occupation, colonisation : que reste-t-il de la Palestine ?

Cultures monde

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 58:18


durée : 00:58:18 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Une conférence internationale sur la solution à deux Etats doit avoir lieu du 17 au 20 juin à l'ONU. Pourtant sur le terrain, jamais l'existence d'un Etat palestinien n'a semblé aussi loin, entre le plan d'occupation de Gaza dévoilé en mai par Israël et la colonisation croissante de la Cisjordanie. - réalisation : Cassandre Puel - invités : Jean-Paul Chagnollaud Professeur émérite des universités, président honoraire de l'Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient (IREMMO); Xavier Guignard Politiste, spécialiste de la Palestine, chercheur associé au Middle East Council et à Noria Research; David Rigoulet-Roze Chercheur associé à l'IRIS et à l'Institut français d'analyse stratégique, spécialiste du Moyen-Orient et de la péninsule arabique, rédacteur en chef de la revue Orients stratégiques

Histoire Vivante - La 1ere
Israël-Palestine, le sens des mots (5/5) : Une affaire internationale

Histoire Vivante - La 1ere

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 30:05


Des accords Sykes-Picot en 1916 aux accords d'Oslo en 1993, en passant par la déclaration Balfour en 1917 et par le partage de la Palestine par les Nations Unies en 1947, les grands Etats d'Europe occidentales et les Etats Unis, anciens alliés vainqueurs des deux guerres mondiales, sont directement impliqués dans l'apparition du conflit au Proche Orient. Loin de n'être qu'un conflit régional, la guerre entre Israéliens et Palestiniens intéresse et embrase une bonne part de la planète. Jean-Claude Lescure, Professeur à l'Université de Cergy-Pontoise et spécialiste du Proche-Orient est au micro d'Anaïs Kien.

Un Jour dans l'Histoire
"La case de l'Oncle Tom et « Autant en emporte le vent » quand les américains revisitent leur histoire

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Jun 8, 2025 36:14


Nous sommes en juin 1936. C'est aux éditions Macmillan que paraît le roman de Margaret Mitchell « Gone with the wind ». Six mois plus tard, à Noël, il s'en est vendu un million d'exemplaires. La première édition française sort, deux ans plus tard, chez Gallimard, sous le titre de « Autant en emporte le vent ». L'histoire est celle d'une femme, Scarlett O'Hara qui se bat pour faire valoir ses droits et entendre ses idées. La Guerre de Sécession gronde entre les Etats du Sud et ceux du Nord et l'esclavage reste une réalité. Aujourd'hui, le roman de Margaret Mitchell pose question sur la vision idyllique d'un monde où la ségrégation entre les noirs et les blancs faisait des ravages. Alors, pourquoi devrait-on encore lire une œuvre aussi contestable ? La réponse est peut-être à aller chercher du côté d'un autre roman, un autre classique de la littérature américaine, paru quatre-vingt-quatre ans plus tôt, en 1852, qui revisite, lui aussi, l'histoire du racisme : « La case de l'oncle Tom » écrit par une autre femme Harriet Beetcher Stowe. Lorsqu'en 1862, le président Abraham Lincoln rencontre cette dernière, il l'accueille en lui disant : « Ainsi c'est vous la petite dame qui a écrit le livre qui a déclenché cette grande guerre ? » De « La case de l'oncle Tom » à « Autant en emporte le vent », c'est l'histoire qui interroge la littérature qui interroge l'histoire… Avec nous : Daniel Mangano, traducteur et interprète. Sujets traités : Margaret Mitchell, Oncle Sam, Scarlett O'Hara, Sécession, Guerre, littérature, américaine, roman,oncle Tom , Harriet Beetcher Stowe, Abraham Lincoln Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Journal de l'Afrique
Mesures américaines : l'Afrique inquiète

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 12:41


L'Union africaine s'est dite "préoccupée", N'Djamena "surprise", et Brazzaville a dénoncé un "malentendu" après l'interdiction d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de sept pays africains, dont le Tchad et le Congo-Brazzaville, sur douze Etats concernés au total.  Le Tchad a annoncé jeudi "suspendre l'octroi des visas aux citoyens des États-Unis d'Amérique", en réaction à la décision du président américain Donald Trump, qui s'applique également à la Guinée équatoriale, l'Erythrée, la Libye, la Somalie et le Soudan.

Invité Afrique
Bajabulile Swazi Tshabalala: «Nous devons repenser le financement du développement en Afrique»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 24, 2025 4:29


L'Invité Afrique est la Sud-Africaine Bajabulile Swazi Tshabalala. Ancienne vice-présidente de la Banque africaine de développement en charge des finances, elle fait partie des cinq candidats à la présidence de la BAD qui seront départagés le 29 mai, pour succéder au Nigérian Akinwumi Adesina. Elle répond aux questions de Claire Fages. RFI : Vous avez passé une grande partie de votre carrière dans le secteur privé. Est-ce un avantage par rapport aux autres candidats à la présidence de la Banque africaine de développement?Bajabulile Swazi Tshabalala : J'ai passé une bonne partie de ma carrière dans le secteur privé – même si j'ai également travaillé dans des entreprises publiques en Afrique du Sud, dans une société de logistique et que j'ai passé six ans à la Banque africaine de développement. Et je pense qu'aujourd'hui c'est un avantage parce que nous devons repenser le financement du développement en Afrique et nous assurer que nous pouvons faire appel au secteur privé. Je pense que cela me donne un avantage.En tant qu'ancienne vice-présidente chargée des finances de la BAD, votre action sera-t-elle en phase avec les deux mandats d'Akinwumi Adesina ?J'ai participé à la rédaction de la dernière stratégie de la banque. Et ma vision s'appuie vraiment sur cette stratégie décennale. J'ai donc toujours affirmé que l'Afrique n'avait pas besoin de nouveaux plans mais de concrétiser ces plans. Et c'est vraiment sur cela que se concentre ma vision, que j'appelle Lift Africa.À la fin de son premier mandat, M. Adesina a été critiqué pour sa gouvernance. La banque doit-elle encore progresser sur ce point ?Toutes les organisations doivent examiner leur gouvernance pour voir où elles peuvent l'améliorer. C'est particulièrement important pour attirer le secteur privé et s'assurer qu'il soit un partenaire à long terme de la BAD pour financer le développement de l'Afrique.Dans votre programme, vous insistez sur le manque d'infrastructures du continent. Est-ce actuellement la plus grande faiblesse des économies africaines ?Les emplois ne sont pas créés par les banques de développement mais par le secteur privé. Ce dernier a besoin d'une électricité fiable. Pour accéder aux marchés, il a besoin de routes, de voies ferrées, de ports et de connexions numériques. Ce sont les défis de l'Afrique et c'est pourquoi les infrastructures sont le fondement d'une accélération de son développement.Avez-vous des projets prioritaires à l'esprit ?Oui. Je pense évidemment que l'accès à l'électricité est extrêmement important. Je ferai en sorte d'accélérer les choses. Il y a aussi de grands projets sur la table dont il faut finaliser le financement. Par exemple, le corridor minéralier de Lobito, reliant la Zambie, la RDC et l'Angola ; le corridor de Nacala en Afrique australe. Il y a aussi la route Lagos-Abidjan, qui est un projet important.L'un des défis de la BAD est sa capacité à prêter plus d'argent. Vous avez contribué à augmenter son capital en émettant de la dette assimilée à du capital. Cette opération peut-elle être répétée ou existe-t-il d'autres solutions ?Là encore, c'est un exemple de la contribution du secteur privé aux banques de développement. J'ai introduit cet instrument à la BAD pour nous permettre de lever des capitaux à long terme, ce qui est indispensable au développement. Il s'agissait de lever des capitaux à long terme auprès d'investisseurs institutionnels du monde entier, plutôt que de solliciter comme d'habitude nos actionnaires. Donc oui, je pense que nous pouvons émettre plus de capital hybride. Il existe également d'autres instruments que nous pouvons déployer, y compris utiliser le capital de la banque pour dé-risquer les investissements du secteur privé.La décision des États-Unis de ne pas contribuer au Fonds africain de développement dédié aux États les plus fragiles est-elle une source d'inquiétude pour la BAD ?Oui bien sûr, parce que ce type de subventions reste crucial. La Banque africaine de développement continuera donc à plaider en faveur de ces financements, tout en travaillant par exemple avec les fondations philanthropiques : Bill Gates a annoncé qu'il déploierait 200 milliards de dollars au cours des 20 prochaines années pour aider les Etats fragiles du continent. Nous devons aussi examiner les autres régions en mesure de contribuer davantage pour pallier ce manque, et aider en particulier les pays fragiles.

Un jour dans le monde
Politique migratoire : pourquoi l'Europe forteresse n'est pas une fatalité pour tout le monde

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later May 21, 2025 3:23


durée : 00:03:23 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - Sous la pression des Etats membres, la Commission européenne propose d'assouplir les règles de l'UE pour permettre de renvoyer des demandeurs d'asile dans des pays tiers où ils n'ont aucune attache. Ce nouveau durcissement de la politique migratoire répond à une tendance lourde mais pas unanime.

ONU Info

Au menu de l'actualité :

Le Point J - RTS
Quel est le secret des pays scandinaves ?

Le Point J - RTS

Play Episode Listen Later May 21, 2025 14:11


Pays les plus heureux, les plus durables ou les plus égalitaires, les Etats scandinaves se placent toujours en tête des classements. Pour quelles raisons ? Ottilia Ferey, correspondante de la RTS à Stockholm, décortique le phénomène dans le Point J. Journaliste: Caroline Stevan Réalisation : Colin Kurth >> Pour vous inscrire à la randonnée du 26 mai à Champex-Lac: https://avecvous.rts.ch/evenements/experiences/randonnez-avec-le-point-j-un-podcast-en-pleine-nature

C dans l'air
Trump a-t-il lâché Netanyahu ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later May 20, 2025 63:36


C dans l'air du 20 mai 2025 : Trump a-t-il lâché Netanyahu ? Critiqué pour son blocus total de la bande de Gaza depuis onze semaines, Israël a laissé entrer ce mardi "une centaine de camions" dans l'enclave palestinienne. Un faible nombre - après les 9 camions d'hier - qui est loin d'apaiser les craintes de l'ONU et de nombreuses ONG, qui avertissent depuis des mois du risque de famine à Gaza. Nourriture, eau potable, carburant, médicaments... Depuis le 2 mars, pas une seule entrée d'aide alimentaire n'était parvenue à Gaza, provoquant des situations graves de malnutrition et de famine dans l'enclave dévastée par un an et demi de guerre. "Deux millions de personnes sont affamées à Gaza", a alerté hier l'Organisation mondiale de la santé. Parallèlement l'armée israélienne continue sa vaste offensive terrestre dans l'enclave palestinienne, causant de nombreux morts et des déplacements massifs de la population. Avec un objectif clair : "Nous sommes engagés dans des combats intenses et à grande échelle à Gaza, et nous avançons. Nous avons l'intention de prendre le contrôle de tout le territoire" a expliqué hier le Premier ministre Benyamin Netanyahu. Son ministre des Finances, Bezalel Smotrich, a déclaré de son côté : "Israël va détruire tout ce qui reste de la bande de Gaza".Un jusqu'au-boutisme du gouvernement israélien qui est dénoncé sur la scène internationale. Hier, dans un communiqué commun, 23 pays occidentaux ont critiqué sévèrement les modalités de l'aide. Dans un autre, la France, le Royaume-Uni et le Canada ont menacé de prendre des mesures concrètes, pour ne pas rester "les bras croisés pendant que le gouvernement Netanyahu poursuit ces actions scandaleuses". Mais lesquelles ? Au micro de France Inter ce mardi matin, le ministre des Affaires étrangères a évoqué la proposition des Pays-Bas de réexaminer "l'accord d'association entre l'Union européenne et Israël, et en particulier (celui) de son article 2 qui dit que chacune des deux parties, l'Europe et Israël, doit respecter les droits de l'homme". Jean-Noël Barrot a également assuré que la France travaillait sur le dossier d'une reconnaissance de l'État palestinien. "On ne peut pas laisser aux enfants de Gaza en héritage la violence et la haine. Donc il faut que tout cela cesse et c'est pourquoi nous sommes déterminés à reconnaître l'Etat de Palestine". Ceci devrait intervenir lors de la conférence internationale coprésidée par la France et l'Arabie Saoudite pour relancer une solution pacifique au conflit israélo-palestinien dite "à deux Etats", qui se tiendra du 17 au 20 juin.Dans la communauté internationale, les appels à des sanctions se multiplient, et même les principaux alliés d'Israël commencent à prendre leurs distances face à l'ampleur du massacre. La clé est-elle entre les mains de Donald Trump ? Si les États-Unis n'ont signé aucun des communiqués d'hier, l'administration Trump a sans doute joué un rôle dans la décision de reprendre cette aide limitée. Ces dernières semaines les signes de tension se sont multipliées entre Washington et Israël. Il y a eu des négociations directes entre les États-Unis et le Hamas qui ont permis la libération de l'otage américano-israélien Edan Alexander, les pourparlers avec l'Iran sur le dossier nucléaire, la trêve avec les Houthis, la levée des sanctions contre la Syrie ainsi que la décision de Donald Trump de rencontrer al-Charaa alors qu'il a exclu Israël de sa tournée au Moyen-Orient. Selon le Washington Post hier, des proches du président américain ont également averti les responsables israéliens qu'ils risquaient de perdre le soutien de l'administration américaine s'ils ne mettaient pas fin à la guerre alors que des négociations entre Israël et le Hamas se tiennent depuis vendredi à Doha, pour un arrêt des combats et la libération des otages.L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1 218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP, qui s'appuie sur des données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, parmi lesquelles 34 ont été déclarées mortes par l'armée.LES EXPERTS :- Anthony BELLANGER - Éditorialiste à France Info TV, spécialiste des questions internationales- Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de Libération, ex-correspondante à Jérusalem de 2000 à 2003- Agnès LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l'IREMMO, Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste les enjeux internationaux

Histoire Vivante - La 1ere
ONU, les débuts (1/5) : De la Société des Nations à l'ONU

Histoire Vivante - La 1ere

Play Episode Listen Later May 12, 2025 31:58


Entretenir une discussion ininterrompue entre les nations pour assurer la paix du monde, c'est la vocation de l'ONU. Cette Organisation des Nations Unies qui nourrit de grandes attentes et de grandes ambitions, celle qu'on attend au tournant lorsque les feux s'allument en Ukraine, à Gaza ou encore au Darfour. Pourtant, elle n'a pas bonne presse aujourd'hui, justement parce que, depuis la fin de la Guerre froide, les conflits se multiplient. Alors pour cette nouvelle série, Histoire Vivante vous propose d'explorer les premiers pas de l'ONU avec ses grandes ambitions et ses grandes déceptions... L'ONU est inventée en 1945, dans le fracas de la Deuxième guerre mondiale, mais son histoire commence bien avant avec la Première guerre mondiale, lorsque le président états-unien Woodrow Wilson invite les Etats à s'associer pour ne plus jamais verser dans le paroxysme de violence des tranchées. Genève devient capitale de ce concert mondial, d'abord de la Société des Nations et ensuite de l'ONU pour l'Europe. Pierre-Etienne Bourneuf est conseiller scientifique auprès des archives et de la bibliothèque des Nations Unies à Genève. Il nous aide à comprendre comment s'invente l'ambition d'un monde sans guerre à Genève. Chloé Maurel est spécialiste de l'histoire de l'Organisation des Nations Unies. Réf. bibliographique : Pierre-Etienne Bourneuf, Genève, berceau de la Société Des Nations (United Nations, Geneva, mars 2022). Chloé Maurel, Histoire des idées des Nations unies. L'ONU en 20 notions (Paris, L'Harmattan, 2015).

Histoire Vivante - La 1ere
ONU, les débuts (4/5) : Israël-Palestine, un échec de l'ONU toujours au présent

Histoire Vivante - La 1ere

Play Episode Listen Later May 12, 2025 30:27


L'Etat d'Israël est proclamé le 14 mai 1948 mais à ce jour il n'y a toujours pas d'Etat palestinien. C'est une Autorité palestinienne, une entité gouvernementale, qui administre les habitants arabes de Cisjordanie et de la bande de Gaza selon les accords d'Oslo de 1993. Pourtant en 1947, l'ONU avait voté pour la création de deux Etats. Denis Charbit est historien et Professeur de science politique à l'Open University d'Israël. Réf. bibliographique : Denis Charbit, Israël et ses paradoxes (Le Cavalier Bleu, Paris, 2023).

Au cœur de l'histoire
L'après 8 mai 1945 : quand la Seconde Guerre mondiale a continué

Au cœur de l'histoire

Play Episode Listen Later May 8, 2025 46:52


Stéphane Bern raconte, en ce 8 mai, jour anniversaire de la victoire des alliés sur l'Allemagne nazie qui a marqué la fin de la guerre en Europe, l'après 8 mai 1945 : quand la Seconde Guerre mondiale a continué… dans le Pacifique, jusqu'à la capitulation japonaise après les bombardements nucléaires de Hiroshima et Nagasaki… Comment la guerre du Pacifique a-t-elle commencé ? Quelles ont été les réactions aux quatre coins du monde après l'usage de la bombe atomique ? 80 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, son souvenir forge-t-il encore les principes des Etats belligérants ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Olivier Wieviorka, historien et auteur de "Histoire totale de la Seconde Guerre mondiale" (Perrin) Au Coeur de l'Histoire est réalisée par Loïc Vimard. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Simon Veille. Journaliste : Armelle Thiberge.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Debout les copains !
L'après 8 mai 1945 : quand la Seconde Guerre mondiale a continué

Debout les copains !

Play Episode Listen Later May 8, 2025 46:52


Stéphane Bern raconte, en ce 8 mai, jour anniversaire de la victoire des alliés sur l'Allemagne nazie qui a marqué la fin de la guerre en Europe, l'après 8 mai 1945 : quand la Seconde Guerre mondiale a continué… dans le Pacifique, jusqu'à la capitulation japonaise après les bombardements nucléaires de Hiroshima et Nagasaki… Comment la guerre du Pacifique a-t-elle commencé ? Quelles ont été les réactions aux quatre coins du monde après l'usage de la bombe atomique ? 80 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, son souvenir forge-t-il encore les principes des Etats belligérants ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Olivier Wieviorka, historien et auteur de "Histoire totale de la Seconde Guerre mondiale" (Perrin) Au Coeur de l'Histoire est réalisée par Loïc Vimard. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Simon Veille. Journaliste : Armelle Thiberge.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Tout un monde - La 1ere
Le manque de confiance entre les Etats-Unis et l'Iran complique les négociations

Tout un monde - La 1ere

Play Episode Listen Later May 2, 2025 20:00


(00:00:35) Le manque de confiance entre les Etats-Unis et l'Iran complique les négociations : interview de Jonathan Piron (00:07:03) Record de disparitions forcées: le combat des familles face au silence des Etats (00:14:10) Est-ce que l'humour des Monthy Python et des autres vieillit bien ?

Un Jour dans l'Histoire
Pour Dieu et pour le Roi : L'alliance de l'Eglise et de l'Etat sous l'ancien Régime

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Apr 27, 2025 36:12


Nous sommes le 05 décembre 1793, à Paris. La scène se passe dans la chapelle de la Sorbonne. Là où repose, depuis 101 ans, dans un caveau, sous un mausolée en marbre de Carrare, la dépouille du cardinale de Richelieu. Les assaillants exhument le corps , puis le décapitent ; le reste est jeté à la Seine ou placé en fosse commune. La profanation sera à l'origine d'un trafic de reliques plus ou moins authentiques : tête, cheveux, petit doigt.. Dans son « Testament politique », le cardinal de Richelieu avait écrit : « Le règne de Dieu est le principe du gouvernement des Etats et c'est une chose si absolument nécessaire que, sans ce fondement, il n'y a point de prince qui puisse régner ni d'Etat qui puisse être heureux ». Principal ministre de Louis XIII, Richelieu est un ecclésiastique et un homme d'Etat de premier plan. Il n'est pas le seul sous l'Ancien Régime. Quelles ont été la nature et l'évolution des relations entre le Trône et l'Autel jusqu'à la Révolution française ? C'est ce que nous allons tenter de comprendre… Invitée : Marie-Joëlle Guillaume « Pour Dieu et pour le Roi » Editions Perrin. Sujets traités : Dieu, Eglise, Etat, Ancien Régime, cardinale de Richelieu., Louis XIII, Révolution française Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Invité Afrique
Abdoulaye Bathily: le pape François fut «un humaniste»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Apr 25, 2025 8:54


C'est demain, à Rome, qu'auront lieu les funérailles du pape François. Et parmi les hommages au souverain pontife, il y a celui d'une personnalité musulmane qui l'a rencontré il y a dix ans en Centrafrique. À l'époque, le Sénégalais Abdoulaye Bathily était le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Afrique centrale. Aujourd'hui, il est l'envoyé spécial du président du Sénégal auprès du Mali, du Niger et du Burkina Faso. Quel souvenir garde-t-il du pape François ? Le professeur Bathily témoigne au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Pourquoi voulez-vous rendre hommage au pape François ? Abdoulaye Bathily : Eh bien, le pape François n'a pas été que le chef de l'Eglise catholique. En Afrique, il a joué un rôle très important dans certains conflits. J'ai été témoin de l'un en particulier : en novembre 2015, comme vous le savez, il a visité la République centrafricaine et le pape ne s'est pas simplement occupé de sa mission pastorale… Il a tenu à aller même jusqu'à la mosquée de Bangui, dans le quartier PK5, qui regroupait beaucoup de musulmans. Et il est resté avec nous à la mosquée. Il s'est entretenu avec les chefs religieux musulmans, avec tous les acteurs de Centrafrique. Ce geste m'a particulièrement marqué. Et il faut dire que c'est ce passage du pape qui nous a permis, vraiment, de donner une accélération au processus politique en Centrafrique, qui a abouti ? pour la première fois dans l'histoire de la Centrafrique, à l'organisation d'élections libres, démocratiques et transparentes [en décembre 2015]. Et bien entendu, je suis navré que cette œuvre du souverain pontife n'ait pas été suivie, quand je vois ce qui se passe aujourd'hui, les tentatives de troisième mandat, source encore d'instabilité pour ce pays.Donc, ce que vous avez vu à Bangui, ce n'est pas seulement un pape, c'est aussi un homme avec ses qualités ?Un homme avec ses qualités. Il a une vision œcuménique de l'humanité. Le pape François est un humaniste. Et malheureusement, quand on voit les tourments du monde actuel au moment où il quitte cette terre, il y a de quoi vraiment le regretter profondément.Regrettez-vous qu'il s'en aille au moment où arrive Donald Trump ? En tout cas, aujourd'hui, la scène internationale manque d'une voix forte, une voix morale. Le souverain pontife François a donné cet exemple et nous souhaitons que cette crise de leadership puisse être surmontée le plus rapidement possible parce que le monde est en manque de leadership. Aujourd'hui, il y a une véritable crise de leadership de qualité.Alors, dans leur document commun de 2019 pour la fraternité, le pape et le grand imam de la mosquée Al-Azhar du Caire écrivent « Le pluralisme et les diversités de religion, de couleur, de sexe, de race et de langue sont une sage volonté divine par laquelle Dieu a créé les êtres humains », sous-entendu, Dieu s'exprime à travers plusieurs religions. Vous qui êtes musulman, comment vous avez réagi à ce document ? Il n'y a pas plus sage que ces termes-là. C'est magnifique, ce qui est dit là. Et l'avenir du monde est dans ces propos. Sinon, c'est l'aventure, c'est le chaos. C'est pourquoi nous avons plus que jamais besoin d'un leadership responsable.Vous rendez donc hommage à François, le pape du dialogue… Mais vous aussi, à votre niveau, vous êtes un homme de dialogue puisque Bassirou Diomaye Faye vous a nommé l'an dernier envoyé spécial de la présidence sénégalaise auprès du Burkina Faso, du Niger et du Mali. Mais cette semaine, à Accra, au Ghana, pour les 50 ans de la Cédéao, aucun ministre de ces trois pays n'est venu. La cassure entre l'Alliance des Etats du Sahel et la Cédéao est donc manifeste. Est-ce que vous n'êtes pas découragé ? Le découragement n'est pas une option pour moi. Je suis venu justement à Accra, ici, pour remettre un message de solidarité et d'espoir. Un message qui témoigne de la volonté des deux chefs d'Etat, Bassirou Diomaye Faye du Sénégal et John Dramani Mahama du Ghana, de continuer, aux côtés de leurs autres collègues de notre région ouest-africaine, le dialogue, la négociation, la discussion pour que l'Afrique de l'Ouest soit restaurée dans sa stabilité, dans ses perspectives de développement. Voilà pourquoi je suis là aujourd'hui. Oui, mais la rupture est consommée, non ? Je ne suis pas du même avis que vous. Les peuples veulent rester ensemble. L'histoire et la géographie nous le commandent et nous y arriverons.Est-ce qu'avec les contacts que vous avez établis et qui sont solides avec Bamako, Niamey, Ouagadougou, vous avez l'espoir que d'ici le 29 juillet, la date limite, il soit possible de trouver un accord entre l'AES et la Cédéao ? L'histoire est une course de fond, ce n'est pas une course de vitesse. Je suis optimiste et les peuples de l'Afrique de l'Ouest veulent rester ensemble pour construire des espaces de paix et de solidarité.

Invité Afrique
Cédéao: le départ des trois pays de l'AES «assombrit la célébration» des 50 ans, mais «ce n'est pas un coup mortel»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Apr 23, 2025 11:15


Les célébrations des 50 ans de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ont commencé mardi 22 avril. Mais cet anniversaire coïncide avec le départ de trois pays fondateurs de l'organisation, qui ont ensuite créé l'Alliance des États du Sahel (AES). Le Ghana espère encore les convaincre de réintégrer la Cédéao. Où en sont aujourd'hui les relations entre les 12 pays de l'organisation et les pays de l'AES ? Gilles Yabi est le fondateur et le directeur exécutif du think tank citoyen Wathi. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier depuis Dakar RFI : Gilles Yabi, « Longue vie à la Cédéao et à la solidarité Ouest-africaine » a lancé, hier midi, le président ghanéen John Dramani Mahama. Mais est-ce que la fête n'est pas gâchée par la sécession des trois pays de l'Alliance des États du Sahel ?Gilles Yabi : alors, il est certain que cela assombrit la célébration et, je dirai, la série d'événements qui vont commémorer ce 50ᵉ anniversaire. Mais je pense que cette conjoncture difficile n'empêche pas de regarder le chemin parcouru en 50 ans. Et je pense que vraiment, la Cédéao, c'est d'abord un projet, c'est une vision, une conscience de cette volonté collective de penser l'avenir ensemble.Donc pour vous, cette rupture voulue par l'AES, ce n'est pas un coup mortel ? Je ne pense pas. Je pense que déjà, il faut quand même regarder les faits. La Cédéao moins les trois pays de l'AES, du Sahel central, le Burkina Faso, le Mali et le Niger, c'est douze pays. L'AES, c'est quand même trois pays. Donc, il n'y a pas de comparaison en termes de nombre d'États membres. Et en plus, le gros poids lourd démographique et économique de l'Afrique de l'Ouest, c'est le Nigeria. Le Nigeria fait toujours partie de la Cédéao, de la même manière que le Ghana et la Côte d'Ivoire qui sont les deux autres pays les plus importants, autant sur le plan économique que sur le plan démographique.À lire aussiGhana: la Cédéao célèbre ses 50 ans, l'organisation à la croisée des cheminsOfficiellement, les trois pays de l'AES ont rompu avec la Cédéao en janvier dernier et malgré tous les efforts de médiation du Sénégalais Bassirou Diomaye Faye et du Ghanéen John Dramani Mahama, ils restent inflexibles. Pourquoi cette posture ? Oui, alors pour l'instant, effectivement, on ne voit pas de signes d'ouverture du côté de ces trois États. Et je pense qu'il faut à nouveau chaque fois rappeler que le départ de ces Etats a été décidé par les chefs d'États de fait dans ces trois pays qui sont tous issus de coups d'État militaires.Et ces ruptures n'ont pas été validées par des Parlements élus de ces trois pays ?Tout à fait. Évidemment, on aurait tout de même voulu avoir un point de vue des populations elles-mêmes, lorsqu'une décision aussi importante est prise par des dirigeants qui sont eux même issus d'une rupture de l'ordre constitutionnel qui était en place.En même temps, les trois pays de l'AES ne veulent pas couper tous les ponts. Ils espèrent par exemple que la liberté de circulation des personnes et des biens entre l'espace Cédéao et le leur sera maintenue. Est-ce à dire que ces trois pays ont peur des conséquences économiques d'une rupture totale avec la Cédéao ?Il est évident que les corridors les plus importants de mouvements de populations, justement en Afrique de l'Ouest, sont en fait ceux qui lient les pays du Sahel à leurs voisins côtiers. Un exemple, c'est la relation entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire, même le Mali et la Côte d'Ivoire. Ça veut dire que vous avez beaucoup de résidents dans ces pays côtiers qui sont issus des pays du Sahel. Et donc, lorsque vous avez des années difficiles dans un pays, vous avez la possibilité d'amortir cette situation de crise par les mouvements des populations. Et évidemment, les dirigeants des trois pays du Sahel sont conscients de l'impact qu'aurait, par exemple, la fin de cette liberté de circulation pour leurs propres populations. Mais cela étant dit, je crois aussi que, du côté de la Cédéao à douze, il est important de rester ouvert aux populations de ces trois pays du Sahel central. Est-ce que du coup, on peut parler d'une demi-rupture, voire d'une fausse rupture ?Non, je crois qu'on a quand même une vraie rupture dans la mesure où formellement, ils ne sont plus membres de la Cédéao et que cela a des implications concrètes. Je crois que ce qui doit se discuter lors de la réunion ministérielle à Accra, c'est justement très concrètement, par exemple, où vont déménager les institutions et les agences spécialisées de la Cédéao qui, aujourd'hui, se trouvent dans ces trois pays qui ne sont plus des États membres. Qu'est-ce qui va se passer au niveau des fonctionnaires issus de ces trois pays ? Donc, on est quand même en face d'un véritable départ.Du côté des pays de la Cédéao à douze la stratégie privilégiée a été celle du dos rond. On attend que l'orage passe et on espère que les trois pays de l'AES vont revenir à la raison. Mais apparemment, c'est une stratégie qui n'a pas marché. Gilles Yabi, est-ce que certains pays de la Cédéao à douze sont tentés par des représailles aujourd'hui ?Je ne pense pas qu'il y ait un état d'esprit de représailles. Ce qu'on peut entendre de la part de certains fonctionnaires à un niveau élevé au niveau de la Cédéao et de la Commission de la Cédéao n'indique pas une volonté de représailles. Et donc je crois que tout le monde réalise qu'on n'a pas intérêt. Personne n'a intérêt à cette cassure. Donc, je pense que l'état d'esprit reste celui de l'ouverture.À lire aussiAu Ghana, la Cédéao entame les célébrations de son cinquantenaire en l'absence des pays de l'AES

Les matins
L'éco-anxiété / Archéologie du trumpisme / Banlieues Chéries

Les matins

Play Episode Listen Later Apr 19, 2025 119:15


durée : 01:59:15 - Les Matins du samedi - par : Marguerite Catton - Cette semaine, dans les Matins du samedi, on s'intéresse à l'éco-anxiété, aux Etats-unis et aux origines historiques du trumpisme et puis cap sur les banlieues populaires françaises à l'occasion de l'exposition Banlieues chéries du musée de l'immigration à Paris ! - réalisation : Jean-Christophe Francis - invités : Jean Le Goff Psychosociologue clinicien au centre d'Etudes Psychosociologiques et Travaux de Recherche Appliquée (ESTA) et docteur en sociologie à l'université Paris Cité; Emmanuelle Perez Tisserant Maîtresse de conférences en Histoire à l'université de Toulouse; Romain Huret Historien des États-Unis, président de l'EHESS; Emmanuel Bellanger Historien; Alexia Fiasco Photographe, fondatrice du collectif d'artistes filles de Blédard installé à Saint-Denis.

Le 13/14
Cécile Helle et Didier Fusillier pour les Etats généraux de la Culture

Le 13/14

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 14:56


durée : 00:14:56 - L'invité du 13/14 - par : Christelle Rebière - C'est aujourd'hui que les Etats généraux de la culture se déroulent pour la 3ème année consécutive à Avignon. Affaibli par des coupes budgétaires en millions d'euros, le secteur de la culture entre en résistance. On en parle avec nos invités.

Le 13/14
Les Etats généraux de la Culture à Avignon avec Cécile Helle et Didier Fusillier

Le 13/14

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 58:47


durée : 00:58:47 - Le 13/14 - par : Bruno Duvic - C'est aujourd'hui que les Etats généraux de la culture se déroulent pour la 3ème année consécutive à Avignon. Affaibli par des coupes budgétaires en millions d'euros, le secteur de la culture entre en résistance. On en parle avec nos invités.

Un Jour dans l'Histoire
1619 : La vente des premiers captifs africains Amérique du Nord

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Apr 8, 2025 43:10


Nous sommes à la fin du mois d'août 1619, en Virginie, colonie anglaise d'Amérique du Nord. C'est-là qu'accoste le « White Lion », un navire corsaire. A son bord, des captifs africains saisis quelques semaines plus tôt à bord d'un négrier portugais qui faisait voile entre l'Angola et la Nouvelle- Espagne (l'actuel Mexique). Une vingtaine de ces captifs sont vendus aux colons. Ils sont considérés comme les premiers Africains arrivés dans la colonie anglaise de Virginie. A l'époque, l'esclavage n'est pas immédiatement codifié, le statut des captifs africains est ambigu. Mais cet événement est devenu, depuis quelques années, un point de départ pour une réinterprétation de l'histoire des États-Unis. Une nouvelle lecture au prisme de l'esclavage. Un vaste « Projet 1619 » a notamment promu cette date comme fondatrice de la nation, avant même la Déclaration d'indépendance, insistant sur l'héritage durable de l'esclavage dans la société américaine contemporaine. Une initiative qui a suscité de vifs débats s'inscrivant dans un contexte de discussions sur les inégalités raciales, la mémoire de l'esclavage, et la contestation des symboles ségrégationnistes. Mais ce moment, pour être bien compris, doit être éclairé par l'histoire de l'appétit d'hégémonie des grandes puissances de ce début du XVIIe siècle : Les circulations atlantiques reconfigurent les rapports de force entre les empires et façonnent les connexions entre humains, marchandises, idées et capitaux. Revenons à 1619 … Avec les Lumières de : Virginie Adane, maîtresse de conférences en histoire moderne à l'Université de Nantes. Sujets traités : Amérique, captifs, afriaincs, White Lion, colons, États-Unis, esclavage Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Sans Permission - By Yomi & Oussama
Expert en cyber-sécurité: “Mon téléphone est sous surveillance par des Etats”

Sans Permission - By Yomi & Oussama

Play Episode Listen Later Mar 27, 2025 137:09


Bienvenue dans cette nouvelle vidéo ! Aujourd'hui, on reçoit Fabrice Epelboin, un expert en cybersécurité qui vit sous haute surveillance. Nous parlerons de cybersécurité, de l'avenir de la France, de ses opinions politiques et de pleins d'autres sujets intéressants. Bonne vidéo !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Sur le fil
Bras de fer autour de l'exploitation des grands fonds marins

Sur le fil

Play Episode Listen Later Mar 27, 2025 10:15


Ils sont plongés dans l'obscurité, peuplés d'animaux tous plus étranges les uns que les autres, et se situent à des kilomètres sous le niveau de la mer : les grands fonds marins attisent convoitise et curiosité.D'un côté, l'industrie minière se bat pour obtenir le droit d'exploiter les ressources comme le cobalt ou le nickel, recherchés pour les batteries électriques ou les turbines d'éoliennes indispensables à la décarbonation de nos économies; de l'autre, des ONG et des Etats opposés à ces projets, car ils craignent que cette activité ne ravage les écosystèmes marins.Le mouvement s'accélère, avec une première demande d'exploitation dans les eaux internationales d'une entreprise canadienne attendue en juin.Aucune règle n'encadre les conditions d'exploitation des fonds marins dans les eaux internationales, qui pourraient déséquilibrer des écosystèmes… justement essentiels à la séquestration du carbone.A Kingston en Jamaïque, siège de l'Autorité Internationale des Fonds Marins, d'intenses négociations ont été relancées mi-mars pour tenter de mettre en place un code minier international.Invités: Amélie Bottollier-Depois, correspondante de l'AFP à l'ONU, qui suit les négociations de l'AIFM, et Marjolaine Matabos, chercheuse en biologie marine à l'Ifremer.Archives sonores : Ifremer et AFPTVRéalisation : Emmanuelle BaillonSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Fifty States — un Podcast Quotidien

Qui a tué JFK ?Qui a assassiné le 35ème président des Etats-unis ?C'est la plus grande énigmeLe plus grand mystère Le plus grand point d'interrogation de tous les temps Kennedy est mortLee Harvey Oswald est le suspect NUMBER ONEMais le doute persisteEt les complots s'enflamment Donald Trump a donc pris une décision Le 24 janvier 2025, il a décidé de déclassifier TOUS les derniers documents qui n'avaient pas encore été rendus publicsL'affaire JFKC'est 6 millions de pagesEt une vérité qui échappe encore à tout le mondeDans cet épisode, vous pourrez croiser Air Force One, Abraham Lincoln, une balle magique, une Lincoln Continental et une caméra super 8 !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
Général Jean-Paul Paloméros - L'Europe seule face à Poutine?

C dans l'air

Play Episode Listen Later Mar 22, 2025 10:24


C dans l'air l'invitée du 21 mars 2025 : général Jean-Paul Paloméros, ancien chef d'état-major, et ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN.Deux mois après l'investiture de Trump, les Vingt-Sept se sont retrouvé hier à Bruxelles pour lancer le chantier du réarmement du continent. L'Union doit pouvoir se défendre seule d'ici 2030. Un nouvel instrument à 150 milliards d'euros financera des équipements militaires qui devront être produits majoritairement dans l'UE. "Une situation de danger comme on en connaît une fois par génération" : c'est ainsi qu'une haut gradée de la Commission européenne a décrit ce mercredi le nouveau contexte international dans lequel l'UE évolue.Après plusieurs moments traumatisants qui les ont plongés dans la stupeur, comme le discours du vice-président américain J.D. Vance à la conférence sur la sécurité de Munich ou l'humiliation brutale de Volodymyr Zelensky dans le Bureau ovale, les Vingt-Sept réagissent désormais avec un effort de réarmement massif, après des décennies de sous-investissement dans leurs armées. Leur objectif : que l'Union puisse se défendre seule d'ici 2030. Un nouvel instrument baptisé SAFE (Security Action for Europe), accordera des prêts de long terme bonifiés aux Etats membres qui le souhaitent pour financer des investissements à plusieurs - à condition qu'ils respectent une "préférence européenne".Le général Jean-Paul Paloméros, ancien chef d'état-major, et ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN, nous donnera sa vision d'une défense européenne, et nous expliquera comment les Etats européens travaillent ensemble sur les sujets de défense.

Code source
Trump-Poutine : sommes-nous entrés dans un nouvel ordre mondial ?

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Play Episode Listen Later Mar 20, 2025 24:26


Donald Trump et Vladimir Poutine ont échangé par téléphone au sujet de la guerre en Ukraine, le mardi 18 mars. C'était la deuxième fois en un peu plus d'un mois. Dans les deux cas, ni Kiev, ni l'Union européenne n'avaient été consultés.Dans ce conflit, Donald Trump semble donner raison à Vladimir Poutine, ce qui provoque la colère des Européens qui se sentent trahis par leur allié historique. Pour beaucoup d'observateurs, l'ordre mondial que nous connaissons depuis la création de l'ONU en 1945 est bouleversé. L'Occident est divisé, avec d'un côté des Etats-unis et de l'autre, l'Europe. Alors sommes nous entrés dans un nouvel ordre mondial ? Eléments de réponse dans Code source avec deux journalistes du Parisien : Henri Vernet, qui suit les questions diplomatiques au sein du service politique, et Charles de Saint Sauveur, chef de notre service international. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Thibault Lambert et Clara Garnier-Amouroux - Réalisation et mixage : Pierre Chaffanjon - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : RTL, France 24, France Télévisions, CNN, Euronews. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

C dans l'air
La méthode de Trump à l'épreuve de... Poutine - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Mar 19, 2025 63:42


C dans l'air du 19 mars 2025 - La méthode de Trump à l'épreuve de... PoutineÀ l'issue de plus de deux heures d'entretien avec Donald Trump, Vladimir Poutine ne s'est finalement dit prêt qu'à une trêve partielle sur les installations énergétiques, dont les contours demeurent flous, et a accepté la poursuite des négociations. Russes et Américains doivent se retrouver dimanche en Arabie saoudite. Très optimiste, le locataire de la maison Blanche a indiqué sur son réseau Truth Social s'être entendu avec son homologue russe sur le fait d'arriver rapidement à un "cessez-le-feu total et, au bout du compte, à la FIN de cette guerre vraiment horrible". Mais si des promesses sur les infrastructures énergétiques ont été formulées par Moscou, le maître du Kremlin a également posé ses conditions pour la suite, notamment la fin de l'aide occidentale à l'Ukraine, renseignements compris. Ensemble à Berlin, Emmanuel Macron et le chancelier allemand sortant Olaf Scholz ont immédiatement affirmé qu'ils continueraient à aider Kiev. Le président de la République a également exigé que le cessez-le-feu soit "vérifiable" sur le terrain et que l'Ukraine soit invitée à la table des négociations. De son côté, le président ukrainien a estimé que les conditions posées par son homologue russe visent à "affaiblir" l'Ukraine et montrent qu'il n'est pas prêt "à mettre fin" à la guerre. Volodymyr Zelensky doit s'entretenir ce mercredi après-midi avec Donald Trump. Alors que se sont dit Vladimir Poutine et Donald Trump lors de leur appel ? Jusqu'où le président américain est-il prêt à céder pour obtenir un succès diplomatique ? Donald Trump veut à tout prix et rapidement un accord de cessez-le-feu en Ukraine pour redorer son bilan, au moment où aux Etats-Unis sa politique suscite des doutes et inquiétudes notamment sur le "front" économique. Consommateurs, investisseurs et marchés financiers baignent dans l'incertitude depuis son retour à la Maison Blanche avec le lancement d'une guerre commerciale et monétaire qui ravive le spectre d'une récession. La banque JPMorgan, qui estimait cette probabilité à 30 % début janvier, l'a désormais portée à 40 %. Donald Trump lui-même a reconnu il y a quelques jours qu'il n'excluait pas ce risque. Mais à défaut d'une récession, beaucoup d'économistes s'attendent à un ralentissement de la croissance et à une accélération de l'inflation. Thème qui était au coeur de la campagne de Donald Trump. Critiqué sur sa politique économique, le président des Etats-Unis vient également d'être rappeler à l'ordre par le président de la Cour suprême américaine, après que ce dernier a appelé à "destituer" un juge ayant ordonné la suspension d'opérations d'expulsion massives de migrants. "Depuis plus de deux siècles, il est établi que la destitution n'est pas une réponse appropriée à un désaccord concernant une décision judiciaire", a déclaré John Roberts dans un communiqué. L'attaque de Donald Trump visait un juge fédéral de Washington qui avait ordonné samedi la suspension pendant 14 jours de toute expulsion de migrants, et en particulier exigé d'interrompre une opération particulièrement spectaculaire vers le Salvador, concernant quelque 200 membres suspectés d'appartenir à un gang vénézuélien.Pendant ce temps, face à la menace russe et au désengagement américain, les Européens pressent le pas pour tenter d'assurer eux-mêmes leur défense. En Allemagne ces dernières heures les députés ont dit oui à une petite révolution, le "bazooka" budgétaire du futur chancelier allemand. Il s'agit d'un plan d'investissements géants de Friedrich Merz pour moderniser le pays mais aussi augmenter considérablement les dépenses militaires allemandes. Et ce mercredi à Bruxelles, c'est le Livre blanc sur l'avenir de la défense européenne qui est présenté par la Commission. On y retrouve les grandes lignes du plan dévoilé il y a deux semaines par Ursula von der Leyen avec un objectif affiché de 800 milliards d'euros pour mettre l'Europe de la défense en ordre de marche. Un montant ambitieux, mais dont la mise en œuvre dépend surtout de la bonne volonté des Etats membres de l'UE, soulignent des diplomates à Bruxelles. Pour les y aider, la Commission européenne veut notamment permettre aux États membres de consacrer jusqu'à 1,5 % de leur Produit intérieur brut (PIB) pendant quatre ans à des dépenses militaires, sans crainte d'enfreindre les règles budgétaires qui encadrent les déficits publics. L'idée étant d'acheter "davantage européen", au moment où la très grande majorité des investissements en matière de défense se fait en dehors de l'Union européenne.Les experts :- Bruno TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS, conseiller géopolitique à l'Institut Montaigne, auteur de "La guerre des mondes" aux éditions Alpha- Anthony BELLANGER - Éditorialiste à France Info TV, spécialiste des questions internationales- Lucie ROBEQUAIN - Directrice des rédactions de La Tribune et la Tribune dimanche, ancienne correspondante aux Etats-Unis- Philippe DESSERTINE - Professeur à l'Université IAE Paris panthéon sorbonne, directeur de l'Institut de Haute Finance, auteur de "Le grand basculement", publié chez Robert Laffont

Histoire Vivante - La 1ere
Drogues, son histoire, ses usages et ses images (2/5) – Du fléau social à la pathologie

Histoire Vivante - La 1ere

Play Episode Listen Later Mar 17, 2025 30:43


Au début du 20ème siècle, la consommation de drogues n'apparaît pas encore tout à fait comme un problème de société. Progressivement, les Etats en découvrent les ravages, les marchés lucratifs et les ressorts. La prohibition et les contrôles s'installent de façon différenciées selon les pays, les centres urbains ou les périphéries. La drogue représente désormais un danger pour la société. Les autorités dictent ce qu'il est juste ou non de consommer pour éviter de mettre la nation en péril. Avec une logique de distinction parfois subtile : l'utilisation populaire et massive des amphétamines, fraîchement découvertes par l'industrie pharmaceutique dans les années 30, est légale tandis que la répression règne sur la consommation de LSD, compagnon des contestations aussi sociales que politiques des années 60 et 70. Dans les années 1980, le nouvel ennemi c'est l'héroïne, dont la consommation est jugée comme une pathologie. Suite de cet entretien avec Sandro Cattacin, sociologue, spécialiste de la politique helvétique en matière de drogue, professeur à l'université de Genève et président du Think Tank "Penser la Suisse" il est au micro de Céline Roduit pour Histoire Vivante.