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durée : 00:10:58 - En 1789, les Etats Généraux ont-ils déclenché la Révolution française ? 3/5 : 5 mai 1789, l'ouverture des Etats Généraux. - par : Stéphanie Duncan - Dans l'épisode précédent, nous avons vu comment les Français, dans les cahiers de doléances, expriment leurs difficultés, mais aussi leurs aspirations à une société nouvelle, plus libre et plus égalitaire. Arrive enfin l'ouverture des Etats Généraux. Il y a foule à Versailles le 5 mai 1789 pour assister sous un soleil radieux à l'ouverture des Etats Généraux. La mise en scène de cette cérémonie très codifiée est grandiose.Un faste qui peut surprendre alors que le peuple a faim, les révoltes grondent et que les caisses de l'Etat sont vides. Les hérauts du roi, accompagnés de trompettes et timbales, qui annoncent l'événement dans toute la ville… L'arrivée de Louis XVI dans un carrosse tiré par huit magnifiques chevaux, suivie de celle de la reine Marie-Antoinette, des princes et des princesses de sang.. Le roi en habit et manteau de drap d'or, porte sur son chapeau Le Régent, le plus gros diamant de l'époque. La reine est vêtue d'une robe d'or et d'argent. La procession des 1177 députés qui, à pied, deux par deux, un cierge doré à la main, se dirigent vers la salle des Menus plaisirs du roi qui a été spécialement aménagée pour accueillir pendant plusieurs semaines les Etats Généraux. A lire : Pierre Serna, Que demande le peuple ? Les cahiers de doléances de 1789, Textuel, 2019 Jean-Clément Martin, La Révolution française, Eyrolles, 2025 Timothy Takett, Par la volonté du peuple. Comment les députés de 1789 sont devenus révolutionnaires, Albin Michel, 1997 - invités : Pierre SERNA - Pierre Serna : Professeur d'histoire de la Révolution française à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne - réalisé par : Claire DESTACAMP Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:10:52 - Le Fil de l'histoire - par : Stéphanie Duncan - Alors que Louis XVI a convoqué les Etats Généraux pour appeler ses sujets à trouver des solutions à la crise financière du royaume, ces Etats Généraux ne vont-ils pas finalement se retourner contre celui qui les a convoqués, dans une incroyable accélération de l'Histoire ? - invités : Pierre SERNA - Pierre Serna : Professeur d'histoire de la Révolution française à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne - réalisé par : Claire DESTACAMP Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:11:06 - Le Fil de l'histoire - par : Stéphanie DUNCAN - Durant l'été 1788, répondant à la proposition de son ministre Necker, Louis XVI décide de convoquer les Etats généraux du royaume pour le 1er mai 1789. C'est la première fois depuis ceux de 1614 ordonnés alors par le jeune Louis XIII. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le deuxième Sommet africain sur le climat s'ouvre lundi 8 septembre à Addis-Abeba, où 45 chefs d'État et 25 000 délégués sont attendus pour cet évènement porté par les Nations Unies, l'Union africaine et l'Éthiopie. Celle-ci vient d'ailleurs de présenter sa candidature pour organiser le COP en 2027. L'un des objectifs du sommet de deux jours est de présenter les solutions concrètes en faveur du climat pour le continent africain, d'unifier aussi la voix des États en vue de la COP qui se tiendra en novembre au Brésil. La sénégalaise Aïssatou Diouf Notre invitée est une militante et une référence en Afrique pour les questions environnementales et responsable des politiques internationales et du plaidoyer au sein de l'ONG ENDA Énergie. Elle répond à Guillaume Thibault. RFI : Aïssatou Diouf, pourquoi ce 2ᵉ sommet africain est capital ? L'enjeu pour le continent, c'est à la fois de prendre le train en marche, mais surtout de parler d'une seule voix ? La Semaine africaine du climat est une plateforme stratégique pour l'Afrique, car elle permet aux pays, à la société civile et même au secteur privé de parler d'une seule voix, de défendre nos priorités face aux négociations mondiales. C'est donc le moment de démontrer que le climat peut être un levier de développement et d'emploi pour le continent. Donc, ce sommet va aligner les efforts des pays africains et surtout catalyser des actions concrètes, notamment sur les enjeux que j'ai cités précédemment. Quel message vous tirez du premier sommet qui s'est tenu il y a deux ans au Kenya, à Nairobi ? Les financements promis lors de ce sommet tardent à arriver et surtout, la mise en œuvre sur le terrain est encore très insuffisante. C'est pourquoi, à mon avis, cette édition doit aller beaucoup plus loin pour que les populations africaines voient réellement les bénéfices et les intérêts de ces sommets. Vous attendez beaucoup des discussions sur les questions de transition énergétique. Pour quelle raison est-ce essentiel ? Vous savez, la transition énergétique est un enjeu vital. Nous avons encore plus de 600 millions de personnes sans accès à l'électricité. Donc le défi, il est double. Premièrement, c'est répondre à cette urgence sociale tout en réduisant notre dépendance aux énergies fossiles. Mais également, on sait tous que l'Afrique doit l'aborder aussi comme une opportunité de développement en misant sur ses immenses ressources en solaire, en éolien, en hydraulique. Rappeler également que cette transition doit être juste. Le mot juste a tout son intérêt. Ça doit guider ce processus, cette transition-là. Donc, elle ne peut pas reposer uniquement sur nos budgets nationaux qui sont déjà très contraints. Donc, cela appelle à une solidarité internationale entre les pays du Nord et les pays du Sud. L'argent reste le nerf de la guerre. Dans un récent rapport, les Nations unies indiquent que 2 000 milliards de dollars ont été investis juste l'année dernière, en 2024, dans les énergies propres, mais que le continent africain n'a quasiment rien touché. Pourquoi l'Afrique reste à la marge. Donc, ce qu'il faut aujourd'hui, c'est à l'échelle internationale, réfléchir sur les mécanismes qui sont adaptés aux réalités du continent, amener aujourd'hui les banques de développement à avoir des mécanismes appropriés pour financer cette transition énergétique, le développement des énergies renouvelables et qu'enfin les pays développés respectent leurs engagements financiers. À lire aussiSommet africain sur le climat: le continent se veut source d'innovation et de solution Est-ce que vous imaginez parfois un système de sanctions pour tous ces pays qui promettent des financements, mais qui au final ne les versent jamais ? Maintenant, on sait comment le système onusien est organisé et structuré. Il est très difficile aujourd'hui de sanctionner ces États-là. Par contre, aujourd'hui, on sait que les citoyens constituent une force incontournable qui demande de la redevabilité à leurs Etats. Je pense qu'on peut s'appuyer sur ces citoyens là pour demander aux Etats de rendre compte, mais surtout aux Etats, de respecter leurs engagements. Est-ce qu'aujourd'hui, on pourrait imaginer ou c'est une utopie ? Les Etats Unis d'Afrique du climat ? Pourquoi est-ce que les Etats ont tant de difficultés à s'accorder, à avoir un vrai impact sur des discussions ou sur des négociations, notamment lors des COP ? Je pense qu'on va tendre vers cela. On n'a pas le choix. Si aujourd'hui l'Afrique veut impacter au niveau des discussions à l'échelle internationale, on doit parler d'une seule et même voix. On doit avoir des positions coordonnées portées par nos leaders politiques. Pourquoi est-il difficile d'avoir ce travail de coordination ? On n'a pas tous le même niveau de développement. Ce sont des aspects également géopolitiques où chaque Etat essaie de se positionner. Un pays, par exemple, qui découvre le pétrole et le gaz, va vouloir forcément l'exploiter, alors que les impacts du réchauffement climatique sont là. Il faudrait qu'à l'échelle de l'Union africaine, que nous arrivions à avoir des politiques au niveau continental très coordonnées, qui puissent impacter durablement nos communautés, mais également qu'au niveau international, dans les débats et dans les discussions, que nous puissions peser. Est-ce que la COP 30 qui va se tenir au mois de novembre au Brésil, Je pense qu'il y a beaucoup de pays africains qui sont sortis très déçus de la COP de l'année dernière à Bakou. Cette COP qui se tient en terre brésilienne, plus précisément en terre amazonienne, c'est une symbolique fort pour les pays en développement, notamment la question des forêts, la question de la taxe carbone et j'espère que les conclusions qui seront issues de la Semaine africaine du climat vont être portées par nos décideurs politiques pour pouvoir impacter les conclusions de la COP de Belem. À lire aussi Aïssatou Diouf, militante tout terrain de la cause climatique
Les investisseurs attendaient de pieds ferme les derniers chiffres sur les créations d'emplois américain du mois d'août. Le marché du travail n'a créé que 22 000 emplois soit 3 fois moins que ce qu'attendait le consensus. Quant au chômage il a progressé à 4.3% de la population active, soit un niveau pas observé depuis 2021. Sur ces mauvaises nouvelles, les marchés anticipent désormais la possibilité d'une baisse de taux de 50 points de base contre 25 points de base attendu pour la prochaine réunion de la Réserve Fédérale américaine. Cette hypothèse de baisse de taux le 17 septembre prochain est désormais forte avec en toile de fond la volonté de soutenir l'emploi plus que les risques d'inflation. Sur les marchés les mouvements ont immédiatement réagi. L'or s'est renforcé en tant qu'actif refuge, le dollar et les bons du trésor se sont affaissaient à l'image du ralentissement économique. Un autre chiffre clé sera à surveiller ce vendredi du côté des Etats-indices avec l'indice de confiance du consommateurHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes le 16 décembre 1862, en pleine guerre de Sécession, aux Etats-Unis. Le poète Walt Whitman lit, dans le New York Tribune, que son frère George, lieutenant dans le 51e régiment d'infanterie de l'armée unioniste, a été blessé, peut-être tué, lors de la terrible bataille de Fredericksburg remportée par les troupes confédérées. Whitman décide de partir à sa recherche. Au cours de l'effroyable périple qu'il entreprend, l'homme de lettres va découvrir la situation épouvantable des hôpitaux militaires. Il ne peut rester indifférent et ne peut faire autrement que de confronter ses idéaux humanistes à la réalité de la guerre. Il décide alors de se consacrer aux blessés et d'accompagner les mourants. Durant plus de trois années, il va se mettre entièrement à leur service, les écouter, les réconforter et apporter le minimum de bien matériel à ceux qui n'ont rien. Le soir, Walt Whitman écrit. Il confie son désarroi, sa tristesse, ses espoirs aussi, dans des lettres qu'il adresse à sa mère. Il rédige des carnets qui le libèrent, un peu, du poids de la souffrance et il fait part de son indignation dans des articles qui paraissent dans les journaux. La guerre de Sécession est considérée comme étant la première guerre moderne. Écoutons ce que Walt Whitman peut nous en dire … Invité : Thierry Gillyboeuf, écrivain et traducteur. A établi et traduit l'édition d'une partie des œuvres de Walt Whitman « Tant que durera la guerre », éd. Finitude Sujets traités : Walt Whitman, poète, chroniqueur, guerre de sécession, Fredericksburg, Etats-Unis Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette semaine dans Crimes · Histoires Vraies, vous avez découvert l'affaire Alexander McCartney. Cet homme nord-irlandais qui a abusé de plus de 70 mineures en ligne, provoquant le suicide d'une Etats-unienne de 12 ans. Nous aimerions creuser un aspect de cette affaire. Le coupable trouvait ses victimes sur les réseaux sociaux et surtout sur Snapchat particulièrement prisé des jeunes. alors, le réseau social préféré des adolescents les met-il en danger de grooming ?Chaque semaine, pour compléter votre histoire inédite, Crimes · Le focus analyse en cinq minutes un élément clé de l'affaire. Procédure juridique complexe, interrogatoire décisif, phénomène de société... Allons plus loin pour rendre ces récits encore plus passionnants !
Ils se nomment le clan Kavac ou Skaljari : ces groupes mafieux d'Europe de l'Est aux ramifications mondiales, ont fait de l'Afrique de l'Ouest une nouvelle base pour gérer le trafic illégal de cocaïne à destination de l'Europe. Dans son dernier rapport, l'Initiative mondiale contre la criminalité transnationale pointe les méthodes de développement de ces organisations, notamment la corruption, le rôle des intermédiaires, et l'accroissement de la consommation de cocaïne dans la zone. L'espagnole Lucia Bird Ruiz est directrice de l'Observatoire des économies illicites en Afrique de l'Ouest, c'est elle qui a rédigé ce rapport. RFI : Pour la première fois, des enquêtes indiquent que l'Afrique de l'Ouest est devenue un pivot central du trafic de cocaïne pour des groupes mafieux qui sont basés en Europe de l'Est ? Lucia Bird Ruiz : Oui, et c'est au Cap-Vert que ces réseaux ont commencé à s'implanter. Puis, c'est depuis 2019 que ces groupes ont lancé des opérations dans les pays côtiers de l'Afrique de l'Ouest, opérant principalement sur des routes maritimes. Ce sont des groupes parmi les acteurs les plus importants du commerce mondial de la cocaïne d'aujourd'hui. Ils utilisent la violence, la corruption et donc l'implantation en Afrique de l'Ouest, c'est très concernant pour la région. Est-ce qu'on peut citer quelques-uns de ces groupes, qui ont d'ailleurs des liens parfois avec la mafia italienne ? Par exemple, les clans Kavak et Skaljari, les deux organisations criminelles les plus puissantes du Monténégro, qui sont à l'origine de plusieurs assassinats, ont opéré à l'Afrique de l'Ouest. Et ces réseaux ont des liens avec les mafias italiennes, particulièrement la Ndrangheta. Pourquoi ces groupes ont besoin de l'Afrique de l'Ouest pour développer le trafic de cocaïne ? Le marché de consommation en Europe, ça devient chaque jour plus grand. Mais aussi la pression en Europe sur les routes directe en provenance d'Amérique latine s'est accrue et donc l'Afrique de l'Ouest est devenue de plus en plus importante pour ce trafic. Un tiers de la cocaïne européenne pourrait transiter actuellement par l'Afrique de l'Ouest. Et on prévoit que ce chiffre atteindra la moitié d'ici à 2030. Concrètement, comment est-ce que ces groupes mafieux travaillent en Afrique de l'Ouest ? Il y a deux points-clés à souligner. Le premier, c'est les intermédiaires. C'est vraiment un élément-clé de leur stratégie. Ce sont des nationaux des Balkans qui sont envoyés en Afrique de l'Ouest pendant des mois pour superviser les opérations, en travaillant avec les acteurs locaux, pour faciliter la logistique. Par exemple, un important réseau avait un intermédiaire basé à Freetown en Sierra Leone, qui supervisait l'importation, l'emballage dans des conteneurs, l'établissement d'une société en Sierra Leone et l'exportation vers la Belgique. Ils ont des moyens financiers quasi illimités, le trafic de cocaïne est tellement puissant qu'ils sont capables de s'implanter partout ? Certains de ces groupes ont corrompu les plus hauts niveaux de l'Etat. Par exemple, en Albanie, un ancien membre du Parlement a été arrêté pour son soutien à une organisation criminelle. Et en Afrique de l'Ouest, on s'attendrait à ce qu'ils utilisent des techniques similaires. Comment est-ce qu'ils font transiter la cocaïne d'Afrique de l'Ouest vers l'Europe ? Comme on l'a dit, ils utilisent la voie maritime dans les conteneurs où s'est très compliqué de faire de la surveillance. Mais aussi, ils utilisent des petits bateaux. Par exemple, on a un dirigeant bosniaque d'un groupe qui a parlé avec ses complices de trafic de plus de trois tonnes de cocaïne dans la Guinée-Bissau et les îles Canaries, dans un petit bateau. Vous indiquez dans votre rapport que ces intermédiaires sont parfois payés en cocaïne. Il y a une crainte que ce système entraîne une hausse de la consommation dans la sous-région ? Les produits de synthèse restent les plus largement consommés dans la plupart des pays, mais la consommation de cocaïne, en particulier du crack, augmente également dans de nombreux pays. Et donc, ils vendent la cocaïne dans le marché local et ça pousse la consommation dans la région. Ils s'adaptent aux moyens financiers des habitants de l'Afrique de l'Ouest ? Le prix dans la sous-région a baissé dans beaucoup de pays. Au Ghana, les prix réels, donc en tenant compte de l'inflation, ont chuté de 60 % entre 2019 et 2023. Ce n'est pas la même tendance dans tous les pays de la région, mais dans beaucoup de pays. Et ça inclut le Sénégal, la Guinée. La consommation est vraiment dans une phase d'augmentation. Comment est-ce que les Etats d'Afrique de l'Ouest, comment les autorités au Sénégal, en Sierra Leone ou en Guinée-Bissau peuvent lutter contre la puissance de ces réseaux mafieux ? Il faut vraiment renforcer les systèmes de renseignement pour bien comprendre les opérations de ces groupes, et aussi créer des partenariats stratégiques, des partenariats intercontinentaux entre forces de l'ordre en Afrique de l'Ouest. C'est un défi énorme pour la région parce que c'est une implication pour la santé publique, mais aussi pour la corruption et peut-être à l'avenir sur la violence parce que ces groupes sont tellement violents dans beaucoup de régions du monde. À lire aussiL'Afrique de l'Ouest, nouvelle plaque tournante du trafic de cocaïne vers l'Europe, selon un rapport
Avant la colonisation européenne, le territoire des futurs États-Unis était peuplé par des centaines de nations amérindiennes, chacune avec sa propre langue. De nombreux États portent encore aujourd'hui des noms inspirés ou directement issus de ces langues autochtones.Exemples :Ohio vient du mot ohi-yo' en iroquois, qui signifie « grande rivière ».Dakota signifie « ami » ou « allié » en langue sioux.Missouri vient du peuple des Missouria, et signifie « ceux qui ont des canoës en bois ».Massachusetts signifie « lieu de la grande colline » en algonquien.On estime qu'environ plus de 25 des 50 États ont des noms d'origine amérindienne.2. Des noms espagnols et françaisAvant que les Anglais ne dominent le territoire, d'autres puissances coloniales avaient laissé leur empreinte linguistique :L'Espagne a exploré et colonisé une grande partie du sud et de l'ouest des futurs États-Unis. Résultat : des noms commeFlorida (la fleurie),Nevada (« enneigée »),Colorado (« coloré », en référence à la rivière),Montana (« montagne »).La France a laissé des traces en Louisiane (nommée en l'honneur du roi Louis XIV), mais aussi dans des noms d'États commeVermont (de vert mont, montagne verte),Illinois (nom d'un peuple amérindien, francisé),Arkansas (autre nom amérindien transmis par les Français).3. L'influence anglaise reste présente… mais minoritaireIl existe bien sûr des noms d'origine anglaise, surtout dans la Nouvelle-Angleterre, colonisée directement par les Anglais :New Hampshire, New York, New Jersey, Connecticut…Ou encore Georgia, en l'honneur du roi George II,Et South Carolina et North Carolina, pour le roi Charles (Carolus en latin).Mais ces cas sont relativement peu nombreux : l'anglais a dominé l'administration, la langue, la culture… mais pas toujours les toponymes, qui sont restés marqués par les peuples et langues précédents.En résuméLa plupart des noms des États américains ne sont pas en anglais car ils reflètent la diversité des peuples autochtones et des colonisateurs non anglophones (Espagnols, Français) qui ont précédé ou accompagné la colonisation britannique. Ce sont de véritables palimpsestes linguistiques, témoins de l'histoire multiculturelle du continent. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Un « devoir moral » et une « exigence politique » : c'est ainsi qu'Emmanuel Macron qualifie son choix de reconnaître la Palestine en tant qu'Etat. Le président français doit officialiser cette reconnaissance lors de l'Assemblée générale des Nations unies, à New York, qui se tiendra du mardi 9 au mardi 23 septembre.Alors que le gouvernement israélien de Benyamin Nétanyahou orchestre l'anéantissement de la bande de Gaza et accélère l'annexion de la Cisjordanie, M. Macron espère insuffler une nouvelle dynamique internationale et construire un chemin vers la paix. Cette dynamique est bel et bien enclenchée puisque le Canada, l'Australie, le Royaume-Uni et la Belgique ont également annoncé leur intention de reconnaître l'Etat de Palestine en septembre.Le projet de M. Macron consiste à remettre au centre du jeu diplomatique la solution à deux Etats, c'est-à-dire le règlement du conflit israélo-palestinien par la création de deux Etats distincts, l'un arabe et l'autre juif. Une feuille de route qui ulcère le gouvernement israélien, Benyamin Nétanyahou étant allé jusqu'à accuser le président français d'« alimenter le feu antisémite ».Cette solution à deux Etats est-elle encore réaliste ? Quelles conditions le locataire de l'Elysée a-t-il posées pour acter la reconnaissance de la Palestine, notamment vis-à-vis du Hamas ? Et de quelle manière les autorités israéliennes œuvrent-elles pour anéantir la perspective d'un Etat palestinien ?Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Gilles Paris, éditorialiste au Monde et ancien correspondant à Jérusalem, analyse le choix d'Emmanuel Macron et ses conséquences.Un épisode de Garance Muñoz. Présentation et rédaction en chef : Claire Leys. Réalisation : Amandine Robillard. Dans cet épisode : déclaration du président français, Emmanuel Macron, le 30 mai 2025 ; extrait d'un discours du ministre des finances israélien, Bezalel Smotrich, le 14 août 2025 ; extrait d'une archive du JT de France 2, diffusée le 13 septembre 1993 ; extrait d'un discours de Mohammed Ben Salman, le prince héritier d'Arabie saoudite, le 11 octobre 2023.Cet épisode a été diffusé le 3 septembre 2025. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Le sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai s'est ouvert ce dimanche à Tianjin, la quatrième ville la plus peuplée de Chine. Un forum conçu pour développer la coopération entre Etats eurasiatiques : la Russie, l'Inde, la Turquie ou encore la Corée du Nord, l'Iran, le Pakistan et l'Indonésie sont invités par le président chinois Xi Jinping. Mercredi, une parade militaire commémorant les 80 ans de la capitulation du Japon et de la fin de la Seconde Guerre mondiale en Asie aura lieu à Pékin. Etant donné le contexte géopolitique actuel qui inclut le conflit commercial porté par Trump et ses droits de douane contre la Chine et l'Inde, les tensions sur le nucléaire iranien et bien évidemment la guerre en Ukraine, ce sommet a une résonance particulière : celle de l'affirmation symbolique d'un autre ordre mondial.Véronique Kiesel est journaliste au pôle international et spécialiste de la Chine. Elle revient avec nous sur les enjeux politiques, économiques et diplomatiques qui entourent ce sommet. « À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
Comment bien gagner une guerre et s'assurer que ce sera la dernière?? Le 2 septembre 1945, Hitler et ses alliés sont vaincus, la guerre est terminée. Mais si la partie militaire du conflit prend fin, comment extraire le poison du nazisme et du fascisme dans ces Etats qui ont mené une guerre totale avec 50 à 80 millions de morts?? Les forces d'occupation alliées victorieuses entreprennent de dénazifier la société allemande et d'établir une société démocratique au Japon. Mettre les vaincus à genoux comme l'avait fait le traité de Versailles en 1919 n'a pas fonctionné - la punition avait même nourri le ressentiment - on tente une autre stratégie. Si «?dénazifier?» est un mot que l'on pensait relégué dans les caves de l'histoire, c'était sans compter sur les capacités de recyclage de l'histoire de nos contemporains. Ce mot est réapparu dans la bouche de Vladimir Poutine, qui lançait sa guerre en Ukraine le 24 février 2022. Avec Emmanuel Droit, directeur de Sciences Po Strasbourg, spécialiste de l'histoire de l'Allemagne, qui a récemment publié : La Dénazification, posthistoire du IIIe Reich (Presses universitaires de France, 2024).
durée : 00:58:52 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Le 14 août dernier à Genève, la communauté internationale n'est pas parvenue à un accord pour un traité sur le plastique. En cause, l'opposition entre Etats riches en hydrocarbures désireux de continuer à vendre leur production à l'industrie pétrochimique et les tenants d'une meilleure régulation. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Marie-France Dignac Géochimiste, directrice de recherche à l'Inrae; Marianne Moliner-Dubost maître de conférences en droit de l'environnement à l'université Jean-Moulin Lyon 3; Corentin Gariel post-doctorant à Grenoble Ecole de Management
Le sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai s'est ouvert ce dimanche à Tianjin, la quatrième ville la plus peuplée de Chine. Un forum conçu pour développer la coopération entre Etats eurasiatiques : la Russie, l'Inde, la Turquie ou encore la Corée du Nord, l'Iran, le Pakistan et l'Indonésie sont invités par le président chinois Xi Jinping. Mercredi, une parade militaire commémorant les 80 ans de la capitulation du Japon et de la fin de la Seconde Guerre mondiale en Asie aura lieu à Pékin. Etant donné le contexte géopolitique actuel qui inclut le conflit commercial porté par Trump et ses droits de douane contre la Chine et l'Inde, les tensions sur le nucléaire iranien et la guerre en Ukraine, ce sommet a une résonance particulière : celle de l'affirmation symbolique d'un autre ordre mondial.Véronique Kiesel est journaliste au pôle international et spécialiste de la Chine. Elle revient avec nous sur les enjeux politiques, économiques et diplomatiques qui entourent ce sommet.
Au menu de l'actualité : Au Liban, la mission de paix de l'ONU partira en 2027Un musicien haïtien plaide la cause des enfants de son paysA Genève, les Etats ont discuté du commerce des armes conventionnelles Présentation : Jérôme Bernard
Aux yeux de la majorité du monde, la Palestine est un Etat. Près de 150 pays sur 193 ont déjà reconnu l'Etat palestinien. Parmi les Etats qui ne reconnaissent pas la Palestine à ce jour, on trouve une majorité de pays occidentaux. Une réalité qui pourrait changer après la prochaine assemblée générale des Nations Unies qui a lieu fin septembre à New York. Emmanuel Macron a promis que la France reconnaîtrait l'Etat de Palestine, devenant le premier pays du G7 à le faire. Une décision qui pourrait faire tache d'huile sur d'autres. Concernant la position belge, un kern se tient ce mercredi pour entre autres la définir. François Dubuisson est professeur de droit international à l'ULB. Il revient avec nous sur les conditions juridiques de l'existence d'un Etat et sur la portée symbolique et potentiellement historique que la reconnaissance de l'état palestinien peut avoir.
C dans l'air l'invitée du 25 août 2025 avec Pierre Haski, chroniqueur international à France Inter et au Nouvel Obs.Dans une lettre adressée au chef de l'Etat obtenue ce dimanche 24 août au soir, Charles Kushner, ambassadeur des Etats-Unis en France, a dénoncé «l'absence d'action suffisante» du Président contre l'antisémitisme. Par cette missive, il a appuyé les arguments de Benyamin Nétanyahou qui a récemment critiqué la volonté de la France de reconnaître un Etat palestinien.Des accusations «inacceptables», a réagi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères en fin de soirée ce dimanche, qui les «réfute fermement», sur le fond et sur la forme : «Elles vont à l'encontre du droit international, en particulier du devoir de ne pas s'immiscer dans les affaires intérieures des Etats […]. Elles ne sont par ailleurs pas à la hauteur de la qualité du lien transatlantique entre la France et les Etats-Unis et de la confiance qui doit en résulter entre alliés.»Dans un courrier officiel, mardi 19 août, le Premier ministre israélien s'en était à nouveau pris à la volonté du président français d'appeler à la reconnaissance internationale de l'Etat de Palestine, suggérant qu'une telle posture nourrissait l'antisémitisme. L'Elysée avait vivement répondu, dénonçant une accusation «erronée, abjecte».Pierre Haski, chroniqueur international à France Inter et au Nouvel Obs, reviendra avec nous sur l'état des relations entre la France et Israël. Des relations froides depuis un certain temps, et qui se tendent sur fond de reconnaissance de l'état palestinien. Il nous éclairera aussi sur la portée de la convocation de l'ambassadeur américain à Paris. Enfin, il nous parlera de la diplomatie française au Proche-Orient, et de l'importance du sujet dans le débat public. Ce matin sur RTL, Anne-Laure Abitbol, soeur d'Ilan Halimi, a réclamé qu'Emmanuel Macron prenne «des mesures pour que l'on puisse vivre sereinement en tant que Juif en France». Dans le même temps, la reconnaissance du état palestinien est souhaitée par une grande partie de l'opinion publique.
Aux yeux de la majorité du monde, la Palestine est un Etat. Près de 150 pays sur 193 ont déjà reconnu l'Etat palestinien. Parmi les Etats qui ne reconnaissent pas la Palestine, on trouve une majorité de pays occidentaux. Une réalité qui pourrait changer après la prochaine assemblée générale des Nations Unies qui a lieu fin septembre à New York. Emmanuel Macron a promis que la France reconnaîtrait l'Etat de Palestine, devenant le premier pays du G7 à le faire. Une décision qui pourrait faire tache d'huile sur d'autres. Concernant la position belge, un kern se tient ce mercredi pour entre autres la définir. François Dubuisson est professeur de droit international à l'ULB. Il revient avec nous sur les conditions juridiques de l'existence d'un Etat et sur la portée symbolique et potentiellement historique que la reconnaissance de l'état palestinien peut avoir.
„Wir haben ein paar große Etats gewonnen. Und dann haben wir gesagt: zwei Jahre keine Pitches mehr.“ In dieser Folge von #WhatsNextAgencies spricht Kim Alexandra Notz mit Andreas Liehr darüber, wie inhabergeführte Agenturen ein Comeback erleben, weshalb Selbstverantwortung und Teamkultur entscheidender sind als Prozesse und Regeln und warum man Wachstum nie über Kultur stellen sollte. Außerdem geht es um die Frage, warum Social Media weit mehr ist als nur „First“ und wie Agenturen Social Media, KI, Strategie und Media so verzahnen können, dass sie wirklich relevant bleiben. Ein Gespräch über Kreativität mit Haltung, Zusammenarbeit mit Substanz und den Mut, Nein zu sagen, wenn alle Ja rufen.
Piratages, désinformation, espionnage numérique… La guerre moderne ne se mène plus seulement sur les terrains militaires. Invisible mais redoutable, la cyberguerre fragilise les Etats et brouille les repères entre paix et conflit. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:42:53 - Les Midis de Culture - par : Élise Lépine - Aujourd'hui, rencontre avec Julia Malye, préfacière de la réédition du livre de Jacqueline Harpman "Moi qui n'ai pas connu les hommes", et avec la primo-romancière Adelaïde Bon pour "Puisque l'eau monte". Dans un second temps, nous parlerons des états généraux du film documentaire de Lussas. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Julia Malye romancière; Adelaïde Bon comédienne et écrivaine; Christophe Postic Co-directeur artistique des Etats généraux du film documentaire de Lussas; Safia Benhaïm cinéaste
Tout au long de l'été, on vous propose de (re) découvrir les épisodes les plus marquants de Trench Tech.Dans cet épisode, on vous propose une plongée dans l'univers où la technologie façonne les rapports de force mondiaux et la souveraineté des États.Avec Ophélie Coelho, chercheuse en géopolitique du numérique et auteure de « Géopolitique du numérique – l'impérialisme à pas de géants », on explore l'influence croissante des géants technologiques sur les relations internationales. Découvrez comment ces multinationales, notamment américaines et chinoises, défient la capacité des États à équilibrer innovation, sécurité et régulation. Alors que la dépendance technologique s'accroît, comment les nations peuvent-elles préserver leur autonomie ? Quel rôle pour l'Europe dans cette bataille technologique ? Des enjeux cruciaux pour la souveraineté numérique et comprendre les stratégies à mettre en oeuvre pour maintenir l'indépendance stratégique face à ces puissances privées.
Symbole des « Etats fantômes », la Palestine dispose de ses institutions et d'un large soutien populaire, mais reste privée de reconnaissance pleine et entière sur la scène internationale. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis le 1er juillet, le Danemark occupe la présidence tournante du Conseil de l'Union européenne. Le 58ème épisode de « Nourrir l'Europe » s'intéresse aux priorités du Danemark pour l'agriculture européenne, et se penche sur une agriculture danoise en plein tournant écologique. Dans les années à venir, le pays de 6 millions d'habitants va en effet s'atteler à mettre en œuvre un plan ambitieux pour réduire les émissions carbonées du secteur agricole : l'accord vert tripartite. De quoi s'agit-il ? Comment a-t-il été possible de dégager un compromis dans un contexte où la compétitivité devient un impératif ? En quoi cette initiative danoise peut-elle inspirer les autres Etats-membres ? Pour en débattre, « Nourrir l'Europe » donne la parole à Christian Orthmann Andersen, agriculteur danois et président de LandboUngdom, une organisation de jeunesse rurale, à Niels Peter Nørring, directeur climat du Conseil danois de l'agriculture et de l'alimentation qui représente tous les acteurs de la chaîne agro-alimentaire, ainsi qu'à Neda Skakelja, chef de l'unité chargée des États membres nordiques et baltes (Danemark, Suède, Finlande, Estonie, Lettonie et Lituanie) à la direction générale de l'agriculture et du développement rural de la Commission européenne.
Palestine, Somaliland, Transnistrie, Haut-Karabagh… Ils ont une capitale, un gouvernement, parfois même une armée, mais ne figurent pas sur les cartes officielles. Appelés « Etats fantômes », ils illustrent les tensions entre légitimité politique, reconnaissance internationale et enjeux géostratégiques. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:15:14 - Journal de 8 h - Avec notamment la prise de parole du Premier ministre palestinien Mohammad Mustafa lors d'une conférence internationale de haut niveau pour le règlement pacifique de la question palestinienne et la mise en œuvre de la solution à deux États, au siège des Nations unies, à New-York. - réalisation : Brice Garcia
Droits de douane : L'accord conclu entre Donald Trump et Ursula von der Leyen dimanche n'est pas accueilli de la même manière par tous les Etats européens. Et pour cause : les intérêts économiques des 27 membres de l'UE divergent. La France, déçue de l'accord commercial annoncé dimanche entre l'Union européenne (UE) et les Etats-Unis, a plaidé lundi pour que l'Europe se montre plus ferme lors des négociations à venir sur ses modalités d'application. Le Premier ministre français François Bayrou a regretté "un jour sombre" pour l'Europe qui "se résout à la soumission". Ecoutez L'invité RTL de 7h40 avec Vincent Derosier du 29 juillet 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La Cour internationale de justice (CIJ), plus haute juridiction de l'ONU, a rendu un avis inédit sur les obligations des Etats en matière de lutte contre le changement climatique. Une décision symbolique et potentiellement décisive, pouvant peser sur les politiques environnementales et les tribunaux du monde entier. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:15:01 - Journal de 18h - La Cour internationale de justice se mobilise contre le dérèglement climatique. Elle accuse les Etats qui ne respectent pas leurs obligations de commettre un acte illicite qui pourrait les obliger à verser des réparations aux pays les plus touchés.
durée : 00:15:01 - Journal de 18h - La Cour internationale de justice se mobilise contre le dérèglement climatique. Elle accuse les Etats qui ne respectent pas leurs obligations de commettre un acte illicite qui pourrait les obliger à verser des réparations aux pays les plus touchés.
Die Haushaltspläne der EU-Kommission stoßen auf Widerstand. SPD-Haushaltspolitiker Geier sieht das EU-Parlament durch Änderungen bei der Mittelvergabe geschwächt. Die Erhöhung des Etats aber sei fällig, um neue Anforderungen an die EU zu finanzieren. Heckmann, Dirk-Oliver www.deutschlandfunk.de, Interviews
C'est une « nouvelle menace pour la stabilité », écrit Afrik.com. Le site d'information nous rappelle que le JNIM, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, affilié à al-Qaïda, « accuse les habitants de Kayes et de Nioro d'avoir collaboré avec l'armée malienne lors d'opérations récentes ». « Dans des messages audios en peul et en bambara », poursuit Afrik.com, « les djihadistes menacent de couper tous les axes routiers menant à ces villes, et promettent de tuer tout homme intercepté sur ces routes ». Ce qui ne va pas sans susciter de nombreuses craintes. Afrik.com énumère : « coupures d'approvisionnement, entrave à la mobilité, pression psychologique sur les populations et défi sécuritaire majeur pour l'état malien (…) Le JNIM « cherche à semer la peur, affaiblir le moral des troupes et élargir son emprise à des régions jusqu'à présent épargnées », conclut le site d'information. Unité et solidarité Dans le même temps, la presse malienne met l'accent sur la réaction des autorités de Bamako face aux assauts jihadistes. « Face à une offensive coordonnée visant sept localités, les forces maliennes ont riposté avec fermeté », annonce Maliweb qui précise : « Plus de 80 assaillants neutralisés, et de nombreux équipements saisis par l'armée malienne ». Bamako va plus loin en affirmant que les attaques jihadistes « sont sponsorisées par des états visant à freiner la progression de l'Alliance des Etats du Sahel ». Bamada.net, de son côté, publie l'appel lancé par Choguel Maïga. L'ancien Premier ministre lance, nous dit-on, « un appel vibrant à l'unité nationale face à la terreur » et il exprime « sa profonde gratitude envers les jeunes de Kayes qui, à ses yeux, incarnent le courage et la solidarité de l'ensemble de la jeunesse malienne ». « Face à l'adversité, c'est l'unité qui triomphe », ajoute l'ex-Premier ministre. « Les FAMA infligent de lourdes pertes aux groupes armés », titre pour sa part, Sahel Tribune, au-dessus d'une photo montrant des soldats casqués, arme au poing, et salut « le professionnalisme et l'engagement remarquables » des forces armées maliennes. Pneus brûlés À la Une de la presse africaine également, le Sénégal et l'émotion provoquée par la mort de deux jeunes hommes à Cambérène, un quartier de Dakar, où la population accuse la police d'être à l'origine de la mort de deux jeunes hommes par noyade. « 3ᵉ nuit à Cambérène : la commune étouffe sous les cendres : pneus brûlés, colère sourde », titre Dakar Actu, qui s'est rendu sur place et raconte : « la route était fermée, les pavés fumants, des pneus brûlés au centre de la chaussée et aux alentours, presque personne. Ni forces de sécurité, ni protestataires visibles. Une scène quasi irréelle ». « Est-ce une coïncidence ? » interroge Dakar Actu, « ou un effet direct du discours prononcé par le président Bassirou Diomaye Faye, qui a catégoriquement dénoncé les violences et l'utilisation abominable d'un homme comme bouclier humain ? » Dakar Actu estime en tout cas, « qu'une chose est indéniable. La voix de la jeunesse de Cambérène ne s'est pas tue. Mais au cœur de la colère, subsiste une certaine forme de discipline. Pas de magasin dévalisé, pas de produit volé, pas de boutique assaillie. Malgré tout l'honneur de la commune semble sauvegardé ». Bouclier humain Des évènements qui ont été marqués par une image, dont parle également la presse sénégalaise. Cette image, précise Sénénews c'est celle « d'un jeune homme au visage couvert de sang, assis au milieu des forces de l'ordre à Cambérène ». C'est lui que la presse appelle « le bouclier humain ». « Devenue virale, cette photo incarne la tension extrême qui règne dans ce quartier populaire de Dakar », nous explique Sénénews. Le jeune homme a par la suite été interviewé par Sunugal 24. Il parle de « calvaire » et raconte avoir « été violemment interpellé lors d'affrontements entre jeunes manifestants et policiers. » Selon lui, « il a été battu avant d'être exhibé publiquement et utilisé comme bouclier humain pour décourager les protestataires ».
C'était l'objectif phare de l'accord de Paris en 2015 : tout faire pour essayer de ne pas dépasser les 1,5°C de réchauffement global par rapport à l'ère préindustrielle. Moins de dix ans plus tard, ce seuil est sur le point d'être franchi.2024 est la première année à enregistrer un réchauffement global d'1,5°C. Si cela se répète sur une décennie, alors il n'y aura plus aucun espoir de contenir la montée de la température planétaire. En attendant, les climatologues sont formels : « chaque dixième de degré compte ». Comment les Etats n'ont pas réussi à tenir cette mesure pourtant emblématique de la lutte contre le réchauffement climatique ? L'accord de Paris il y a dix ans n'aurait-il servi à rien ? Réponse dans Code source avec Emilie Torgemen et Frédéric Mouchon, deux journalistes spécialistes de l'environnement au Parisien. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Thibault Lambert, Anaïs Godard et Pénélope Gualchierotti - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : AFP TV. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pays les plus heureux, les plus durables ou les plus égalitaires, les Etats scandinaves se placent toujours en tête des classements. Pour quelles raisons ? Ottilia Ferey, correspondante de la RTS à Stockholm, décortique le phénomène dans le Point J. Episode initialement diffusé le 21 mai 2025 Journaliste : Caroline Stevan Réalisation : Colin Kurth Nous écrire ou nous proposer des questions: +41 79 134 34 70 ou pointj@rts.ch
Marc Aurèle est un empereur romain qui fait toujours parler de lui. Il est au centre dʹexpositions et ses écrits inspirent toujours certains chefs dʹEtats. Qui était-il ? Quels sont ces monuments visibles à Rome ? Et que dire du buste en or découvert à Avenches en 1939 ? Pour répondre à ces questions, Johanne Dussez sʹentretient avec Michel Fuchs, professeur émérite à l'Institut d'Archéologie et des Sciences de l'Antiquité à l'Université de Lausanne.
C dans l'air l'invité du 26 juin 2025 avec Fabrice Leggeri, député européen du Rassemblement National et membre du groupe Les Patriotes pour l'Europe.Il réagira aux propos de Marine le Pen, qui a déclaré hier dans Valeurs Actuelles avoir "intégré l'hypothèse qu'[elle] ne puisse pas [se] présenter", selon l'issue de son procès en appel. L'hypothèse Jordan Bardella se précise et elle affirme d'ailleurs lui avoir demandé de se "préparer" pour une éventuelle candidature. Ces dernières semaines, le tandem Le Pen-Bardella semblait pourtant moins uni qu'à l'accoutumée, laissant à penser qu'il y aurait des tensions sous-jacentes. Il reste la question de la ligne politique : sera-t-elle la même si l'incarnation change ? Fabrice Leggeri réagira également à la crise géopolitique actuelle et précisera le positionnement du parti. Marine Le Pen a "salué la manière dont le Président Trump est intervenu" en Iran. Le RN serait-il devenu favorable à l'ingérence dans les affaires intérieures des Etats ? La président du RN à l'Assemblée dit aussi avoir "perdu la confiance de ses amis" après "les propos peu amènes du Premier ministre israélien envers le président Macron tout comme ceux du président américain qui ne peuvent qu'attrister la patriote [qu'elle est]" . Dès lors se pose la question de savoir qui sont les alliés du Rassemblement national aujourd'hui, mais aussi quel rôle veulent-ils donner à la France au sein de l'OTAN et de l'Union européenne. Fabrice Leggeri est député européen du Rassemblement National et membre du groupe Les Patriotes pour l'Europe. Il a également été directeur de l'agence Frontex entre 2015 et 2022.
C dans l'air l'invité du 18 juin 2025 avec Me Christophe Lèguevaques, avocat au barreau de Paris, défenseur de victimes des airbags Takata.Hier, le ministre des Transports Philippe Tabarot a demandé l'immobilisation de toutes les Citroën C3 et DS3 faisant l'objet d'un rappel lié aux airbags défectueux de marque Takata. Quelques heures plus tard, le constructeur automobile Citroën a demandé l'immobilisation immédiate de tous les modèles de voitures C3 et DS3 encore équipés de ces airbags en Europe, quelle que soit leur année de production. "Compte tenu du contexte, on a décidé de passer les véhicules en 'stop drive' pour accélérer leur prise en charge" et leur réparation, a déclaré à l'AFP le nouveau directeur de Citroën, Xavier Chardon.Cette décision intervient alors que ces airbags défaillants ont fait une deuxième victime avérée en France métropolitaine après de nombreux accidents outre-mer. Une mère de famille est morte suite à un accident sur la voie rapide qui traverse la ville de Reims le 11 juin, et une mineure de 14 ans, qui se trouvait également à bord, a été blessée. En tout, une trentaine d'accidents ont eu lieu sur tout notre territoire, avec également une quinzaine de blessés. Selon le décompte de la cellule investigations de Radiofrance, 19 personnes seraient décédées en France dans des accidents imputés à ces airbags.Me Christophe Lèguevaques, avocat au barreau de Paris, est notre invité. Il nous expliquera pourquoi, selon lui, les rappels de véhicules ont été si longs, et nous donnera son point de vue sur les annonces faites par le ministre des Transports et par Citroën. Il reviendra aussi avec nous sur l'historique, des premiers rappels aux Etats-unis en 2023, jusqu'au moment où Takata a plaidé coupable en 2017, pour arriver aujourd'hui à cette procédure de "stop drive". Il nous expliquera aussi comment il mène une action de groupe, qui réunit désormais 2.800 plaignants.
Cent soixante-quinze Etats réunis pendant cinq jours mais pour quel bilan ? L'UNOC, la troisième Conférence des Nations unies sur l'océan, s'est achevée sur le vieux port de Nice, vendredi 13 juin. Coorganisée par la France et le Costa Rica, elle s'est conclue par une déclaration des Etats participants, qui y ont réaffirmé un « engagement ferme en faveur de la conservation et de l'utilisation durable de l'océan ».A la différence d'une Conférence des parties (COP), un accord n'était pas forcément attendu à l'issue de l'Unoc. Des pays ont choisi de nouer des alliances sur des causes allant de l'interdiction de l'exploitation minière des fonds marins à un appel pour un océan plus silencieux.Pourtant, est-ce à la hauteur de l'urgence climatique alors que 30 % de l'océan devra être protégé d'ici à 2030 ? Quelles conséquences, le réchauffement climatique fait-il aujourd'hui courir aux mers du monde ? Enfin, quelles solutions pourraient être envisagées pour permettre à tous les usages marins de co-exister sans dégrader la biodiversité ? Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Léa Sanchez, journaliste au service Planète du Monde, décortique les enjeux derrière cette conférence.Un épisode de Marion Bothorel. Réalisation : Quentin Tenaud. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi. Dans cet épisode : extrait du discours d'introduction de l'Unoc prononcé par Emmanuel Macron le 9 juin 2025 à Nice.Cet épisode a été diffusé le 19 juin 2025.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
The Louvre, the world's most-visited museum and a global symbol of art, beauty and endurance, has withstood war, terror and pandemic — but on Monday, it was brought to a halt by its own striking staff, who say the institution is crumbling under the weight of mass tourism.Thousands of stranded and confused visitors, tickets in hand, were corralled into unmoving lines by I.M. Pei's glass pyramid."It's the Mona Lisa moan out here," said Kevin Ward, 62, from Milwaukee, the United States. "Thousands of people waiting, no communication, no explanation. I guess even she needs a day off."The Louvre has become a symbol of tourism pushed to its limits. As hot spots from Venice to the Acropolis race to curb crowds, the world's most iconic museum, visited by millions, is hitting a breaking point of its own.Just a day earlier, coordinated anti-tourism protests swept across southern Europe. Thousands rallied in Mallorca, Venice, Lisbon and beyond, denouncing an economic model they say displaces locals and erodes city life.The Louvre's spontaneous strike erupted during a routine internal meeting, as gallery attendants, ticket agents and security personnel refused to take up their posts in protest over unmanageable crowds, chronic understaffing and what one union called "untenable" working conditions.It's rare for the Louvre to close its doors. It has happened during war, during the pandemic, and in a handful of strikes. But seldom has it happened so suddenly, without warning, and in full view of the crowds.What's more, the disruption comes just months after President Emmanuel Macron unveiled a sweeping decade-long plan to rescue the Louvre from precisely the problems now boiling over — water leaks, dangerous temperature swings, outdated infrastructure, and foot traffic far beyond what the museum can handle.But for workers on the ground, that promised future feels distant."We can't wait six years for help," said Sarah Sefian, a front-of-house gallery attendant and visitor services agent. "Our teams are under pressure now. It's not just about the art — it's about the people protecting it."At the center of it all is the Mona Lisa — a 16th-century portrait that draws modern-day crowds more akin to a celebrity meet-and-greet than an art experience.Roughly 20,000 people a day squeeze into the Salle des Etats, the museum's largest room, just to snap a selfie with Leonardo da Vinci's enigmatic woman behind protective glass. The scene is often noisy, jostling, and so dense that many barely glance at the masterpieces flanking her — works by Titian and Veronese that go largely ignored.Macron's renovation blueprint, dubbed the "Louvre New Renaissance", promises a remedy. The Mona Lisa will finally get her own dedicated room, accessible through a timed-entry ticket. A new entrance near the Seine River is also planned by 2031 to relieve pressure from the overwhelmed pyramid hub.But Louvre workers said the 700 million to 800 million euros ($730 million to $834 million) renovation plan masks a deeper crisis. While Macron is investing in new entrances and exhibition space, the Louvre's annual operating subsidies from the French state have shrunk by more than 20 percent over the past decade — even as visitor numbers soared.The Louvre welcomed 8.7 million visitors last year — more than double what its infrastructure was designed to accommodate. Even with a daily cap of 30,000, staff say the experience has become a daily test of endurance, with too few rest areas, limited bathrooms, and summer heat magnified by the pyramid's greenhouse effect.
Ce vendredi 13 s'est achevée la 3ème Conférence des Nations-Unies sur les Océans à Nice. Il était question d'Aires Marines Protégées, de futur Traité de Protection de la Haute Mer, mais aussi de pollution plastique. Autant de sujets cruciaux tant le moment s'inscrit dans l'urgence absolue pour des Océans en surchauffe, en "ébullition" pour reprendre le terme du Président de la République Emmanuel Macron. Bien que l'UNOC ne soit pas une COP, et que l'on n'y négocie pas des traités, les Etats ont pris des engagements, une COP Océan va également avoir lieu prochainement. On fait le point sur une semaine de négociations avec l'ONG BLOOM. Fabien Randrianarisoa, responsable des pêches industrielles est avec nous. Bonne écoute avec Impact Positif.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À Paris, le Forum de la paix consacré à la société civile pour la solution à deux Etats débute ce 13 juin 2025. Ce forum réunit des centaines de participants israéliens, palestiniens, régionaux et internationaux, engagés en faveur de la paix, de la justice et de la reconnaissance mutuelle. Il a lieu quelques jours avant la conférence d'Emmanuel Macron et du prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane à New York, lors de laquelle le président français pourrait reconnaître un Etat palestinien.
durée : 00:58:18 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Une conférence internationale sur la solution à deux Etats doit avoir lieu du 17 au 20 juin à l'ONU. Pourtant sur le terrain, jamais l'existence d'un Etat palestinien n'a semblé aussi loin, entre le plan d'occupation de Gaza dévoilé en mai par Israël et la colonisation croissante de la Cisjordanie. - réalisation : Cassandre Puel - invités : Jean-Paul Chagnollaud Professeur émérite des universités, président honoraire de l'Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient (IREMMO); Xavier Guignard Politiste, spécialiste de la Palestine, chercheur associé au Middle East Council et à Noria Research; David Rigoulet-Roze Chercheur associé à l'IRIS et à l'Institut français d'analyse stratégique, spécialiste du Moyen-Orient et de la péninsule arabique, rédacteur en chef de la revue Orients stratégiques
Des accords Sykes-Picot en 1916 aux accords d'Oslo en 1993, en passant par la déclaration Balfour en 1917 et par le partage de la Palestine par les Nations Unies en 1947, les grands Etats d'Europe occidentales et les Etats Unis, anciens alliés vainqueurs des deux guerres mondiales, sont directement impliqués dans l'apparition du conflit au Proche Orient. Loin de n'être qu'un conflit régional, la guerre entre Israéliens et Palestiniens intéresse et embrase une bonne part de la planète. Jean-Claude Lescure, Professeur à l'Université de Cergy-Pontoise et spécialiste du Proche-Orient est au micro d'Anaïs Kien.
Nous sommes en juin 1936. C'est aux éditions Macmillan que paraît le roman de Margaret Mitchell « Gone with the wind ». Six mois plus tard, à Noël, il s'en est vendu un million d'exemplaires. La première édition française sort, deux ans plus tard, chez Gallimard, sous le titre de « Autant en emporte le vent ». L'histoire est celle d'une femme, Scarlett O'Hara qui se bat pour faire valoir ses droits et entendre ses idées. La Guerre de Sécession gronde entre les Etats du Sud et ceux du Nord et l'esclavage reste une réalité. Aujourd'hui, le roman de Margaret Mitchell pose question sur la vision idyllique d'un monde où la ségrégation entre les noirs et les blancs faisait des ravages. Alors, pourquoi devrait-on encore lire une œuvre aussi contestable ? La réponse est peut-être à aller chercher du côté d'un autre roman, un autre classique de la littérature américaine, paru quatre-vingt-quatre ans plus tôt, en 1852, qui revisite, lui aussi, l'histoire du racisme : « La case de l'oncle Tom » écrit par une autre femme Harriet Beetcher Stowe. Lorsqu'en 1862, le président Abraham Lincoln rencontre cette dernière, il l'accueille en lui disant : « Ainsi c'est vous la petite dame qui a écrit le livre qui a déclenché cette grande guerre ? » De « La case de l'oncle Tom » à « Autant en emporte le vent », c'est l'histoire qui interroge la littérature qui interroge l'histoire… Avec nous : Daniel Mangano, traducteur et interprète. Sujets traités : Margaret Mitchell, Oncle Sam, Scarlett O'Hara, Sécession, Guerre, littérature, américaine, roman,oncle Tom , Harriet Beetcher Stowe, Abraham Lincoln Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'Union africaine s'est dite "préoccupée", N'Djamena "surprise", et Brazzaville a dénoncé un "malentendu" après l'interdiction d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de sept pays africains, dont le Tchad et le Congo-Brazzaville, sur douze Etats concernés au total. Le Tchad a annoncé jeudi "suspendre l'octroi des visas aux citoyens des États-Unis d'Amérique", en réaction à la décision du président américain Donald Trump, qui s'applique également à la Guinée équatoriale, l'Erythrée, la Libye, la Somalie et le Soudan.
durée : 00:03:23 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - Sous la pression des Etats membres, la Commission européenne propose d'assouplir les règles de l'UE pour permettre de renvoyer des demandeurs d'asile dans des pays tiers où ils n'ont aucune attache. Ce nouveau durcissement de la politique migratoire répond à une tendance lourde mais pas unanime.
C dans l'air du 20 mai 2025 : Trump a-t-il lâché Netanyahu ? Critiqué pour son blocus total de la bande de Gaza depuis onze semaines, Israël a laissé entrer ce mardi "une centaine de camions" dans l'enclave palestinienne. Un faible nombre - après les 9 camions d'hier - qui est loin d'apaiser les craintes de l'ONU et de nombreuses ONG, qui avertissent depuis des mois du risque de famine à Gaza. Nourriture, eau potable, carburant, médicaments... Depuis le 2 mars, pas une seule entrée d'aide alimentaire n'était parvenue à Gaza, provoquant des situations graves de malnutrition et de famine dans l'enclave dévastée par un an et demi de guerre. "Deux millions de personnes sont affamées à Gaza", a alerté hier l'Organisation mondiale de la santé. Parallèlement l'armée israélienne continue sa vaste offensive terrestre dans l'enclave palestinienne, causant de nombreux morts et des déplacements massifs de la population. Avec un objectif clair : "Nous sommes engagés dans des combats intenses et à grande échelle à Gaza, et nous avançons. Nous avons l'intention de prendre le contrôle de tout le territoire" a expliqué hier le Premier ministre Benyamin Netanyahu. Son ministre des Finances, Bezalel Smotrich, a déclaré de son côté : "Israël va détruire tout ce qui reste de la bande de Gaza".Un jusqu'au-boutisme du gouvernement israélien qui est dénoncé sur la scène internationale. Hier, dans un communiqué commun, 23 pays occidentaux ont critiqué sévèrement les modalités de l'aide. Dans un autre, la France, le Royaume-Uni et le Canada ont menacé de prendre des mesures concrètes, pour ne pas rester "les bras croisés pendant que le gouvernement Netanyahu poursuit ces actions scandaleuses". Mais lesquelles ? Au micro de France Inter ce mardi matin, le ministre des Affaires étrangères a évoqué la proposition des Pays-Bas de réexaminer "l'accord d'association entre l'Union européenne et Israël, et en particulier (celui) de son article 2 qui dit que chacune des deux parties, l'Europe et Israël, doit respecter les droits de l'homme". Jean-Noël Barrot a également assuré que la France travaillait sur le dossier d'une reconnaissance de l'État palestinien. "On ne peut pas laisser aux enfants de Gaza en héritage la violence et la haine. Donc il faut que tout cela cesse et c'est pourquoi nous sommes déterminés à reconnaître l'Etat de Palestine". Ceci devrait intervenir lors de la conférence internationale coprésidée par la France et l'Arabie Saoudite pour relancer une solution pacifique au conflit israélo-palestinien dite "à deux Etats", qui se tiendra du 17 au 20 juin.Dans la communauté internationale, les appels à des sanctions se multiplient, et même les principaux alliés d'Israël commencent à prendre leurs distances face à l'ampleur du massacre. La clé est-elle entre les mains de Donald Trump ? Si les États-Unis n'ont signé aucun des communiqués d'hier, l'administration Trump a sans doute joué un rôle dans la décision de reprendre cette aide limitée. Ces dernières semaines les signes de tension se sont multipliées entre Washington et Israël. Il y a eu des négociations directes entre les États-Unis et le Hamas qui ont permis la libération de l'otage américano-israélien Edan Alexander, les pourparlers avec l'Iran sur le dossier nucléaire, la trêve avec les Houthis, la levée des sanctions contre la Syrie ainsi que la décision de Donald Trump de rencontrer al-Charaa alors qu'il a exclu Israël de sa tournée au Moyen-Orient. Selon le Washington Post hier, des proches du président américain ont également averti les responsables israéliens qu'ils risquaient de perdre le soutien de l'administration américaine s'ils ne mettaient pas fin à la guerre alors que des négociations entre Israël et le Hamas se tiennent depuis vendredi à Doha, pour un arrêt des combats et la libération des otages.L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1 218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP, qui s'appuie sur des données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, parmi lesquelles 34 ont été déclarées mortes par l'armée.LES EXPERTS :- Anthony BELLANGER - Éditorialiste à France Info TV, spécialiste des questions internationales- Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de Libération, ex-correspondante à Jérusalem de 2000 à 2003- Agnès LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l'IREMMO, Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste les enjeux internationaux
L'Etat d'Israël est proclamé le 14 mai 1948 mais à ce jour il n'y a toujours pas d'Etat palestinien. C'est une Autorité palestinienne, une entité gouvernementale, qui administre les habitants arabes de Cisjordanie et de la bande de Gaza selon les accords d'Oslo de 1993. Pourtant en 1947, l'ONU avait voté pour la création de deux Etats. Denis Charbit est historien et Professeur de science politique à l'Open University d'Israël. Réf. bibliographique : Denis Charbit, Israël et ses paradoxes (Le Cavalier Bleu, Paris, 2023).
Entretenir une discussion ininterrompue entre les nations pour assurer la paix du monde, c'est la vocation de l'ONU. Cette Organisation des Nations Unies qui nourrit de grandes attentes et de grandes ambitions, celle qu'on attend au tournant lorsque les feux s'allument en Ukraine, à Gaza ou encore au Darfour. Pourtant, elle n'a pas bonne presse aujourd'hui, justement parce que, depuis la fin de la Guerre froide, les conflits se multiplient. Alors pour cette nouvelle série, Histoire Vivante vous propose d'explorer les premiers pas de l'ONU avec ses grandes ambitions et ses grandes déceptions... L'ONU est inventée en 1945, dans le fracas de la Deuxième guerre mondiale, mais son histoire commence bien avant avec la Première guerre mondiale, lorsque le président états-unien Woodrow Wilson invite les Etats à s'associer pour ne plus jamais verser dans le paroxysme de violence des tranchées. Genève devient capitale de ce concert mondial, d'abord de la Société des Nations et ensuite de l'ONU pour l'Europe. Pierre-Etienne Bourneuf est conseiller scientifique auprès des archives et de la bibliothèque des Nations Unies à Genève. Il nous aide à comprendre comment s'invente l'ambition d'un monde sans guerre à Genève. Chloé Maurel est spécialiste de l'histoire de l'Organisation des Nations Unies. Réf. bibliographique : Pierre-Etienne Bourneuf, Genève, berceau de la Société Des Nations (United Nations, Geneva, mars 2022). Chloé Maurel, Histoire des idées des Nations unies. L'ONU en 20 notions (Paris, L'Harmattan, 2015).
Stéphane Bern raconte, en ce 8 mai, jour anniversaire de la victoire des alliés sur l'Allemagne nazie qui a marqué la fin de la guerre en Europe, l'après 8 mai 1945 : quand la Seconde Guerre mondiale a continué… dans le Pacifique, jusqu'à la capitulation japonaise après les bombardements nucléaires de Hiroshima et Nagasaki… Comment la guerre du Pacifique a-t-elle commencé ? Quelles ont été les réactions aux quatre coins du monde après l'usage de la bombe atomique ? 80 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, son souvenir forge-t-il encore les principes des Etats belligérants ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Olivier Wieviorka, historien et auteur de "Histoire totale de la Seconde Guerre mondiale" (Perrin) Au Coeur de l'Histoire est réalisée par Loïc Vimard. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteur du récit : Simon Veille. Journaliste : Armelle Thiberge.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.