Podcasts about disons

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Best podcasts about disons

Latest podcast episodes about disons

Radio Vostok - La Quotidienne
Naufrage – 1990: Là pour faire des vagues!

Radio Vostok - La Quotidienne

Play Episode Listen Later May 30, 2025


-1990, l'Ep de Naufrage, est sorti ce premier mai. Vu le titre de l'album, est-ce que selon Naufrage, ‘'c'était mieux avant''? -Disons qu'on a un regard plutôt cynique sur la vie d'adulte. Les Genevois de Naufrage signent leur premier opus avec 5 titres punk-rock, et comme tout bon groupe de […] The post Naufrage – 1990: Là pour faire des vagues! first appeared on Radio Vostok.

Radio Vostok
Naufrage – 1990: Là pour faire des vagues!

Radio Vostok

Play Episode Listen Later May 30, 2025


-1990, l'Ep de Naufrage, est sorti ce premier mai. Vu le titre de l'album, est-ce que selon Naufrage, ‘'c'était mieux avant''? -Disons qu'on a un regard plutôt cynique sur la vie d'adulte. Les Genevois de Naufrage signent leur premier opus avec 5 titres punk-rock, et comme tout bon groupe de […] The post Naufrage – 1990: Là pour faire des vagues! first appeared on Radio Vostok.

Un peu de crime dans ton café

À l'été 1993, le chirurgien Marc Bissonnette est arrêté après avoir été accusé d'agression sexuelle par l'une de ses patientes. Si elle était sous sédation au moment des faits, sa mère et la cousine de celle-ci ont assisté, impuissantes, à la scène. Ça pourrait sembler comme une affaire qui serait rapidement réglée en cour, mais la misogynie et le criminaliste Maître Poupart n'avaient pas dit leur dernier mot.Avertissement : cet épisode traite d'agressions sexuelles et comprend des descriptions d'actes explicites. Disons qu'on ne vous en recommande pas l'écoute pendant un road-trip en famille.Café recommandé en ondes : le mélange Solstice par Café WilliamPour plus de détails et pour nous encourager, c'est ici : Un peu de crime dans ton caféMerci pour votre soutien! Get bonus content on Patreon Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Podcast des personnages
Le podcast des personnages #108 - Mario Pliante (Gabriel Ouellette)

Podcast des personnages

Play Episode Listen Later Apr 30, 2025 47:50


Dans ce cent septième épisode, je reçois Mario Pliante (Gabriel Ouellette), le propriétaire du camping Chez Monique à Dunham. Mario est maintenant le propriétaire du camping et m'a demandé de venir au podcast en faire la promotion. On discute du camping, de son histoire, des tragédies qui ont affecté sa famille mais aussi le camping et on parle de l'avenir du camping. Disons que j'essaie de donner un coup de pouce à Mario qui ne veut que la survie de son camping. En même temps, vous comprendrez que j'avais pas trop le choix de l'inviter! Bonne écoute. Cet épisode est commandité par Éros et compagnie. Obtenez 15% de rabais sur vos achats avec le code promo Jay15. Site web: https://www.erosetcompagnie.com/?code...Cet épisode est commandité par les jus DOSE! Obtenez 20% de rabais sur votre première commande au go.dosejuice.com/personnages avec le code promo personnages20.--------------------------------------------------Pour suivre Gabriel Ouellette:Site web: https://linktr.ee/gabouettteYoutube (l'agonie du podcast): https://www.youtube.com/@agoniepodcastInstagram: https://www.instagram.com/gabouettte/Tiktok: https://www.tiktok.com/@gabouettteFacebook: https://www.facebook.com/Glapiriez/Pour suivre Jay Laliberté:Site web: jaylali.comYoutube: https://www.youtube.com/@jaylaliberteInstagram: https://instagram.com/jaylaliTiktok: https://tiktok.com/@jaylaliiFacebook: https://www.facebook.com/jaylalib Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le français avec Yasmine

Je suis certaine que tu as déjà remarqué que les francophones avaient une relation un peu particulière avec les compliments.On va découvrir la relation un peu particulière qu'ont les Français avec les compliments.Tu as peut-être aussi remarqué que certains d'entre eux ont aussi du mal à en faire.On va dire que le compliment n'est pas quelque chose que les Français savent faire le mieux.Râler, se plaindre, être les pro de l'art de vivre, la cuisine, le vin, ça c'est sûr, ils sont excellents mais pour les compliments, c'est parfois un peu plus compliqué.Disons qu'en règle générale, le compliment n'est pas un automatisme : ni d'en faire, ni d'en recevoir.Le meilleur endroit pour faire ce constat, c'est les réseaux sociaux. Ce n'est pas la vraie vie car c'est virtuel mais on peut se faire une idée de la relation qu'ont les francophones et les Français avec les compliments.Dans cet épisode, on va voir ensemble :➡️La différence entre « critiquer » et « complimenter »,➡️Pourquoi les Français ont du mal à complimenter➡️Les erreurs à éviter quand on fait des compliments➡️Comment complimenter➡️Comment répondre à des complimentsSur la transcription, tu verras un bonus !J'ai ajouté un guide avec une centaine de compliments organisés par thème : → des compliments qu'on peut faire au travail → avec les amis → avec son amoureux ou amoureuse“Le Français avec Yasmine” existe grâce au soutien des membres et élèves payants. Il y a 3 manières de soutenir ce podcast pour qu'il continue à être libre, indépendant et rebelle : 1️⃣ Le Club de Yasmine Le Club privé du podcast qui donne accès à toutes les transcriptions des épisodes relues et corrigées au format PDF, à 6 épisodes secrets par an, la newsletter privée en français et l'accès à la communauté des élèves et membres sur Discord pour continuer à partager et se rencontrer. https://lefrancaisavecyasmine.com/club 2️⃣ Les livres du podcast Les transcriptions du podcast sont disponibles dans les livres “le Français avec Yasmine” sur Amazon : http://amazon.com/author/yasminelesire 3️⃣ Les cours de français avec YasminePour aller encore plus loin et améliorer ton français avec moi, je te donne rendez-vous dans mes cours et mes formations digitales. Je donne des cours particuliers (en ligne et à Paris) et des cours en groupe en ligne. Rendez-vous sur le site de mon école pour découvrir le catalogue des cours disponibles : www.ilearnfrench.eu ➡️ Rendez-vous sur les réseaux sociaux Instagram : https://www.instagram.com/ilearnfrench/LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/yasmine-lesire-ilearnfrench/ ➡️ Crédit musique La musique de cet épisode est créée par le groupe Beam. Merci à Maayan Smith et son groupe pour la musique. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Reportage France
France: des personnalités revendiquent leur maladie mentale pour faire avancer la cause psychiatrique

Reportage France

Play Episode Listen Later Apr 22, 2025 2:30


« Parlons santé mentale ! ». Autour de ce slogan, le gouvernement français a récemment décidé de faire de la santé mentale une grande cause nationale en 2025. Et force est de constater que de plus en plus de personnalités, journalistes, artistes, ou encore sportifs connus divulguent au grand public leur maladie mentale. Le dernier exemple en date est celui de Nicolas Demorand, journaliste de la matinale de la radio publique France Inter. Il a annoncé de manière crue au micro qu'il était bipolaire depuis des années. Une démarche qui relève de l'intime et qui lève le voile sur ce qui était jusque-là tabou. Ce genre de révélation peut-elle servir les malades atteint de troubles identiques ? « Comme des centaines de milliers de Français, je suis bipolaire. Si je me suis tu si longtemps, c'est parce que la maladie mentale fait peur. Car la maladie mentale reste une maladie honteuse et que, oui, j'avais honte. Mais j'ai décidé maintenant d'en faire un combat », déclare Nicolas Demorand, présentateur de la matinale de France Inter, s'adressant à ses milliers d'auditeurs.La honte dont parle le matinalier de la radio publique, Maxime Perez-Zitvogel la connaît bien. Âgé aujourd'hui de 32 ans, il a été diagnostiqué bipolaire, alternant phase d'euphorie et période de dépression, il y a près de dix ans. « J'ai vraiment eu honte au départ. Vous vous rendez compte de tous les délires que vous avez eu et de tout l'impact que cela a pu avoir sur votre entourage, sur vos amis. J'ai dû arrêter mes études à cause de cela. C'est très dur de se retrouver après seul face à tout cela, et de se dire "mais pourquoi en fait ?" », confie-t-il. Aujourd'hui, Maxime Perez-Zitvogel a cofondé la Maison perchée, une structure d'accueil pour les gens confrontés à des troubles psychiques. Selon lui, il faut mettre en lumière la maladie mentale.Alors le fait que des journalistes, des comédiens, des artistes, des sportifs témoignent au grand jour de leur maladie mentale est pour lui salutaire. « Cela fait huit ans que j'attendais ce moment, qu'une vedette prenne la parole sur le sujet. Pour que cela amène de la discussion. Moi, quand j'étais à l'hôpital, le fait de savoir que des gens comme Van Gogh ou Baudelaire l'étaient, cela m'a rassuré. Cela m'a permis de me dire qu'ils avaient quand même du talent. Disons que ce fut quelque chose qui m'a rassuré et qui m'a permis de m'ancrer et de me dire que je pouvais tout de même vivre avec cette maladie », explique-t-il.La maladie mentale n'est pas une maladie comme les autres, car elle est stigmatisante. Comme l'explique le psychiatre Thierry Najman, c'est difficile de vivre avec cette pathologie : « Il y a à peu près 15 % des personnes diagnostiquées bipolaires qui vont décéder par suicide et qui vont avoir des trajectoires extrêmement impactées par la maladie. En termes de divorce, beaucoup plus fréquents dans la population générale. En termes de perte d'emploi. Ce sont des trajectoires de vie accidentées. »Quand des personnalités publiques montrent qu'avec un traitement, les malades peuvent vivre presque normalement, cela les aide. Le psychiatre encourage ces témoignages de gens connus, très bénéfique pour les patients, mais il avertit. « C'est très bien que les personnalités publiques fassent cette sorte de coming out – je ne sais pas comment il faut l'appeler. En tout cas, qu'elles puissent parler le plus simplement possible et de façon solidaire de leurs difficultés personnelles et de leur maladie. Mais tout le monde n'est pas une personnalité publique. Nicolas Demorand, Yannick Noah, Florent Manaudou ou d'autres ont peut-être la possibilité de trouver plus facilement une aide psychiatrique, un soutien. Mais ce n'est pas le cas de monsieur et madame tout le monde. Je crois que c'est important d'en profiter pour dire que la psychiatrie traverse une crise extrêmement profonde », rappelle-t-il. Un questionnement d'autant plus pertinent que la santé mentale avait été décrétée, en France, grande cause nationale en 2025.À écouter aussiSanté mentale: «Le rôle de la grande cause nationale est de déstigmatiser la psychiatrie»

Aujourd'hui l'économie
Les petits producteurs chinois, grands perdants des mesures de Donald Trump

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Apr 11, 2025 3:21


Donald Trump poursuit la guerre commerciale qu'il mène à l'encontre de la Chine. Désormais, le pays est visé par des taxes douanières de 145  %. Cette escalade va frapper de plein fouet les petits producteurs chinois.  Ils sont des dizaines et des dizaines de milliers et représentent un secteur vital de l'économie de la Chine : les petits producteurs. Ce sont ces manufactures de taille moyenne qui produisent tout ou partie des biens importés depuis la Chine. On peut notamment penser à des fabricants de vêtements, de sacs, de machines ou encore d'équipements de cuisine. Ces structures, comme le précise le New York Times, ce sont des ateliers familiaux, voire semi-industriels et ils dépendent fortement de la demande internationale. Leur principal argument évidemment, c'est la production à très bas coût, mais avec des droits de douane de 145%, c'est toute la chaîne de production qui s'écroule de la Chine aux États-Unis ! À lire aussiLe reste du monde se prépare à une inondation de produits chinois bon marchéRentabilité minimale Prenons par exemple un t-shirt qui sort de ces ateliers chinois et qui est à destination de New York. La pièce va être produite, puis prendre un bateau direction les États-Unis. Disons que, symboliquement, tout cela coûte 10 dollars à l'exportateur. Sauf qu'il va devoir appliquer 145% de taxes. La valeur du t-shirt va donc augmenter et passer à 24,5 dollars. À ce montant, il faudra ajouter la marge du commerçant qui vendra ce t-shirt dans sa boutique de Brooklyn. Avec un tel prix, il va être difficile de trouver preneur.   Et c'est là que les producteurs chinois souffrent puisque les exportateurs vont essayer de rogner sur le prix du t-shirt. Mais ces structures sont déjà à la limite de la rentabilité, essorées par les grossistes qui tentent d'acheter au prix le plus bas. Ce qui se passe aujourd'hui, ce sont donc des commandes annulées par les importateurs américains. Résultat, la production est bloquée, les stocks s'accumulent sans trouver d'acheteurs. Bref, la perte est sèche pour ces ateliers, ce qui en bout de chaine implique des suppressions d'emplois. À lire aussiLa Chine sur une ligne de crête face à la politique douanière de Donald TrumpQuelles alternatives ? Ces producteurs peinent à trouver des solutions. L'une d'elles serait de se tourner vers le marché chinois. Mais c'est complexe. Le marché domestique est saturé, marqué par une demande en baisse. Difficile donc d'écouler les stocks. On peut imaginer en effet une recherche de nouveaux marchés, mais les volumes sont loin de compenser la perte du marché américain. Car on le précise, l'an passé, ce sont 440 milliards de dollars de produits fabriqués en Chine qui sont arrivés aux États-Unis. Et puis pour ne rien arranger, les entreprises chinoises sont déjà frappées par une surcapacité industrielle, leurs entrepôts débordent ! Pourtant, la Chine réplique aux mesures de Donald Trump. Symboliquement, difficile de rester sans répondre devant de telles décisions. Au niveau national, le gouvernement tente aussi de juguler la situation. L'État notamment vient de recapitaliser les grandes banques qui ne sont pas en forme. Les plans de relance ont permis de soutenir la croissance à court terme, mais la grande question, c'est de savoir comment tout l'écosystème industriel et manufacturier chinois va faire face durant les prochains mois.À lire aussiLa Chine, grande gagnante des mesures de Donald Trump?

Reportage International
Italie: des milliers de manifestants défilent à Rome contre le réarmement européen

Reportage International

Play Episode Listen Later Apr 9, 2025 2:35


En Europe, les Italiens occupent une place à part face au risque de guerre et la volonté européenne de se réarmer. Ils sont 62% à estimer qu'il y a d'autres dépenses plus urgentes que la défense. Un pacifisme qui conjugue deux héritages : celui du communisme et du catholicisme. Le 5 avril, une grande manifestation se tenait à Rome contre le plan de réarmement annoncé à l'échelle européenne. De notre correspondant à Rome, Ils sont des dizaines de milliers à avoir défilé, samedi 5 avril, dans le centre de Rome, à deux pas du Colisée, avec un slogan : « Non à la guerre et au plan de réarmement européen » proposé début mars par la Commission européenne. Sur la scène, celui qui a organisé la manifestation, Giuseppe Conte, l'ancien chef du gouvernement italien et patron du mouvement Cinq étoiles : « Je crois qu'il y a ici une idée forte et claire que tout le monde a en commun. Nous disons non à ce plan fou de réarmement. Nous disons non à 800 milliards d'euros qui seront dépensés non pas pour un plan sérieux de défense européenne, mais pour armer les pays membres. »Dans la foule, on est venus de toute l'Italie. Nadia et Maria ont pris le train depuis Naples pour venir dénoncer la rhétorique belliqueuse de certains pays européens. Dans ses mains, Nadia tient un montage-photo fait pour l'occasion : « C'est un char conduit par Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, qui roule sur l'Agenda 2030, les objectifs que l'ONU a fixés pour qu'ils soient atteints d'ici à cette date. Et parmi ceux-là, le numéro seize, c'est justement la paix. C'est la page. »Un peu plus loin dans la foule, Stefano distribue des tracts anti-Otan. Antimilitariste depuis des années, il se bat notamment contre les nombreuses bases de l'Alliance atlantiquedisséminées sur le sol italien : « La société a besoin d'investissements dans la santé, l'éducation. Nous n'avons pas besoin de tout cela. Nous avons seulement besoin de paix. »Les catholiques aussi présentsOutre les courants de gauche et pacifistes, une autre frange de l'Italie est foncièrement contre la guerre : les mouvements catholiques. Il y a quelques semaines, une grande marche est partie de la ville de Saint-François, Assise, en Ombrie, jusqu'à Rome. Mouvement parmi les plus importants de la galaxie catholique italienne, la communauté Sant'Egidio est connue pour ses médiations de paix et son travail humanitaire.Mario Giro est le responsable des relations internationales de l'association. Il nous explique d'où vient cette forte opposition des Italiens à la guerre : « Il y a une explication politico-culturelle. Disons la culture catholique, et aussi ce qui reste de l'ancienne culture communiste, sont foncièrement contre la guerre, surtout les catholiques. Après, disons, l'enseignement des papes du siècle dernier. »Face à la course aux armements, l'Italie veut maintenir une voix singulière au sein de l'Europe, celle d'un pays médiateur. Ce pacifisme, plus ancré que chez ses voisins, a des racines profondes qui se résument dans sa Constitution de 1948, où il est écrit noir sur blanc que l'Italie répudie la guerre.Un reportage à retrouver dans notre intégralité dans Accent d'Europe ou l'application PureRadio.

Reportage international
Italie: des milliers de manifestants défilent à Rome contre le réarmement européen

Reportage international

Play Episode Listen Later Apr 9, 2025 2:35


En Europe, les Italiens occupent une place à part face au risque de guerre et la volonté européenne de se réarmer. Ils sont 62% à estimer qu'il y a d'autres dépenses plus urgentes que la défense. Un pacifisme qui conjugue deux héritages : celui du communisme et du catholicisme. Le 5 avril, une grande manifestation se tenait à Rome contre le plan de réarmement annoncé à l'échelle européenne. De notre correspondant à Rome, Ils sont des dizaines de milliers à avoir défilé, samedi 5 avril, dans le centre de Rome, à deux pas du Colisée, avec un slogan : « Non à la guerre et au plan de réarmement européen » proposé début mars par la Commission européenne. Sur la scène, celui qui a organisé la manifestation, Giuseppe Conte, l'ancien chef du gouvernement italien et patron du mouvement Cinq étoiles : « Je crois qu'il y a ici une idée forte et claire que tout le monde a en commun. Nous disons non à ce plan fou de réarmement. Nous disons non à 800 milliards d'euros qui seront dépensés non pas pour un plan sérieux de défense européenne, mais pour armer les pays membres. »Dans la foule, on est venus de toute l'Italie. Nadia et Maria ont pris le train depuis Naples pour venir dénoncer la rhétorique belliqueuse de certains pays européens. Dans ses mains, Nadia tient un montage-photo fait pour l'occasion : « C'est un char conduit par Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, qui roule sur l'Agenda 2030, les objectifs que l'ONU a fixés pour qu'ils soient atteints d'ici à cette date. Et parmi ceux-là, le numéro seize, c'est justement la paix. C'est la page. »Un peu plus loin dans la foule, Stefano distribue des tracts anti-Otan. Antimilitariste depuis des années, il se bat notamment contre les nombreuses bases de l'Alliance atlantiquedisséminées sur le sol italien : « La société a besoin d'investissements dans la santé, l'éducation. Nous n'avons pas besoin de tout cela. Nous avons seulement besoin de paix. »Les catholiques aussi présentsOutre les courants de gauche et pacifistes, une autre frange de l'Italie est foncièrement contre la guerre : les mouvements catholiques. Il y a quelques semaines, une grande marche est partie de la ville de Saint-François, Assise, en Ombrie, jusqu'à Rome. Mouvement parmi les plus importants de la galaxie catholique italienne, la communauté Sant'Egidio est connue pour ses médiations de paix et son travail humanitaire.Mario Giro est le responsable des relations internationales de l'association. Il nous explique d'où vient cette forte opposition des Italiens à la guerre : « Il y a une explication politico-culturelle. Disons la culture catholique, et aussi ce qui reste de l'ancienne culture communiste, sont foncièrement contre la guerre, surtout les catholiques. Après, disons, l'enseignement des papes du siècle dernier. »Face à la course aux armements, l'Italie veut maintenir une voix singulière au sein de l'Europe, celle d'un pays médiateur. Ce pacifisme, plus ancré que chez ses voisins, a des racines profondes qui se résument dans sa Constitution de 1948, où il est écrit noir sur blanc que l'Italie répudie la guerre.Un reportage à retrouver dans notre intégralité dans Accent d'Europe ou l'application PureRadio.

Bonjour Victoria !
10 - PARLONS CE QUE NOUS NE DISONS PAS

Bonjour Victoria !

Play Episode Listen Later Mar 20, 2025 59:24


Épisode 10 : Ce que nous ne disons pas à notre entourage Dans cet épisode spécial de fin de saison, Alison, votre animatrice, recevra en studio Audrey Courcy, la gestionnaire exécutive de Radio Victoria. Elles s'entretiendront ouvertement sur le rôle des sujets tabous dans notre société et sur ceux que l'on évite délibérément d'aborder avec notre entourage. Nous profiterons de l'occasion pour faire un bilan de la saison et pour partager ce que nous en avons retiré. N'hésitez pas à nous écrire et à nous faire part de vos moments forts de la saison. Vous pouvez nous contacter par courriel à l'adresse tabou@radiovictoria.ca, via Facebook (Parlons Tabous) ou sur Instagram (@parlonstabous_radiovic).

Pascal Praud et vous
«Ce que nous disons dérange» : les médias Bolloré taxés de pro russes et d'ennemis de la République

Pascal Praud et vous

Play Episode Listen Later Mar 10, 2025 3:31


Laurent Tessier, rédacteur en chef de l'émission "Pascal Praud et vous" sur Europe 1, revient sur les récentes déclarations du président Emmanuel Macron et les réactions qu'elles ont suscitées dans les médias. Il dénonce l'utilisation de la peur comme outil politique et la façon dont certains journalistes sont accusés de "pro-russes" ou "d'extrême droite" lorsqu'ils remettent en question les propos du chef de l'État. Laurent Tessier aborde également la question sensible de la colonisation française et des crimes commis pendant cette période, sujet qui semble encore tabou dans les médias mainstream.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.

J'ai fait un humain - Gabrielle Caron
Marie-Philippe: «Voici le monstre!»

J'ai fait un humain - Gabrielle Caron

Play Episode Listen Later Mar 5, 2025 41:22


Cet épisode est présenté par FLORAVI: code HUMAIN15 Dédié à la santé sexuelle, Floravi s'engage à veiller au bien-être intime de chacun. Cette entreprise canadienne offre une vaste gamme de produits hypoallergéniques et de grande qualité, tant pour homme que pour femme. Les produits sont conçus en étroite collaboration avec des professionnels de la santé. Les produits Floravi sont disponibles dans les grandes pharmacies du Québec ainsi que dans les Supermarché Santé Avril et sur le web : www.floravi.com Utilisez le code HUMAIN15 sur vos achats en ligne! PATREON: www.patreon.com/jaifaitunhumain  Marie-Philippe allait annoncer sa grossesse à ses collègues le 13 mars 2020…Disons que ses plans ont été chamboulé! Avec son optimiste et sa bonne humeur caractéristique, elle était très zen face à l'accouchement et n'avait pas de plan ni de souhait précis. Après avoir perdu les eaux dans son lit, et passé des heures à l'hôpital sans que le travail n'avance, l'équipe médicale a opté pour une césarienne, choix avec lequel Marie-Philippe était d'accord. Le seul hic : elle ne gelait pas et a eu besoin de se faire piquer à plusieurs reprises. Avant de quitter pour la maison après sa césarienne où tout s'est bien déroulé, la médecin lui a parlé de contraception, disant qu'elle devrait avoir une méthode avant de quitter l'hôpital. Marie-Philippe a opté pour le stérilet pour finalement choisir l'implant sous cutané. On salue au passage «le monstre». Merci également à Vanessa Otadi, doula énergétique. Vanessa vous offre de ritualiser votre entrée dans la maternité avec un accompagnement énergétique personnalisé pour mamans et futures mamans. Découvrez tous ses services sur le www.vanessaotadi.ca

Invité Culture
Santa, la figure flamboyante de la nouvelle variété française

Invité Culture

Play Episode Listen Later Feb 19, 2025 4:06


La chanteuse française Santa est l'une des nouvelles têtes d'affiche de la variété française. Il y a un peu moins d'une semaine, lors de la 40e édition des Victoires de la Musique (le 14 février) elle était donnée favorite, car nommée dans quatre catégories. Elle a finalement remporté la Victoire du Meilleur album pour son premier disque Recommence-moi, sorti juste avant l'été 2024. RFI : Y aura-t-il un avant et un après « Victoires de la Musique 2025 » pour vous ?  Santa : Le futur décidera pour moi, mais en tout cas, dans mon cœur, oui. Et cette Victoire marque le tournant d'un joli recommencement.Cette Victoire de l'Album de l'année, c'est celle que vous espériez le plus, qui était la plus importante pour vous ? Oui, parce qu'elle salue un album, Recommence-moi. C'est un album qui m'est si cher. Et puis, on ne peut pas faire deux fois un premier album. Il ne fallait pas que je passe à côté de cette Victoire.Vous êtes apparue lors des Victoires, suspendue dans les airs, la tête en bas. Vous aimez bien ces performances spectaculaires, depuis toujours, quasiment ?  Oui, j'aime le spectacle. J'aime aussi le don de soi, que ce soit corporel, dans le chant, dans l'envie de traverser les cœurs, dans des grandes mises en scène. Et dans mes chansons aussi. Mais j'aime les habiller parce qu'elles sont pudiques.  Et on se souvient de Bruxelles notamment. Suspendue dans les airs. Ça a été toute une entreprise à mettre en place, je suppose…Oui, mais comme tout. Je m'aperçois que tout est entreprise quand on veut faire des pas de côté et proposer du spectacle. Mais oui, ça a commencé effectivement par un concert à Bruxelles, suspendue à 40 mètres de haut par une grue avec mon piano à queue. Et puis depuis lors, je ne cesse d'essayer d'égayer les gens et de me raconter en chanson et aussi en « Waouh » ! J'adore justement créer l'événement et faire briller un petit peu les yeux des enfants, mais aussi les yeux des enfants qu'il y a en nous.Et ce « Waouh » comme vous dites, c'est lui qui provoque ce bouche-à-oreille qui est à l'origine du succès ?Alors ça a commencé par « Popcorn salé » qui s'est partagé de bibliothèque en bibliothèque, de messages en messages. Et c'est ce qui a été la plus grande réjouissance pour moi, c'est de voir que petit à petit, cette chanson grandissait dans le cœur des gens.Parce qu'au départ, cette chanson, vous l'aviez écrite toute seule dans votre chambre. Vous étiez à 1000 lieues de la proposer. On vous a encouragé à la sortir. Comment ça s'est passé exactement ? Ce sont mes amis qui m'ont dit : « Il faut absolument que tu sortes cette chanson. Elle va faire du bien aux gens ». Et je pense que c'est cette phrase qui a percuté mon cœur et qui depuis lors, le fait battre à la chamade. C'est une rencontre que de voir des enfants chanter en concert avec leurs parents, leurs grands-parents cette chanson, la reprendre en chœur. C'est le début de cette histoire, de cette carrière, je l'espère.Les enfants, leurs parents, leurs grands-parents, c'est votre public justement, Il est intergénérationnel et ça aussi, ça fait partie un petit peu de ce qui fait votre marque de fabrique ? Alors ça, on ne peut pas le calculer. Mais cependant, c'est la plus grande joie que je peux souhaiter à n'importe quelle chanteuse ou chanteur, c'est de ne pas chanter pour une génération, mais justement pour un état d'esprit. Et cet état d'esprit qui est celui des émotions, de l'amour, je le souhaite à toutes les générations.Vous avez dédié cette Victoire à vos parents, décédés tous les deux. Vous ont-ils beaucoup encouragé dans cette voie ?  Dans ma voie … et dans une voie qui est celle de la liberté, de l'expression, du panache, du verbe et de l'amour. On y revient. Mais toutes ces chansons ont ce lien là que de chanter l'amour. Alors qu'il soit fraternel ou propre, je le souhaite à tout le monde. C'est la quête d'une vie de s'aimer. Mais je pense que c'est le but de ma vie que d'égayer la vôtre.Et parmi ces chansons qui chantent l'amour, il y a la dernière-née, « La différence » qui compte beaucoup pour vous. C'est une sorte d'hymne de résistance ?Oui, on peut le dire comme ça, parce que je le scande dans la chanson « Résiste ». Je pense qu'il faut preuve de courage pour rester ancré dans cette différence et pas se diluer dans les travers que l'on peut avoir, parfois cruels du regard de l'autre et de jouir de ce privilège. Maintenant, je le dis parce que le temps a fait son œuvre et que j'ai serré le poing et que j'ai réussi à le lever haut. Mais c'est cette différence qui fait que l'on est beau. Et d'accueillir cette beauté avec réjouissance et pas culpabilité.Ce poing serré, vous le levez plusieurs fois pendant les spectacles, presque à tous les titres, C'est une résistance permanente ? Alors ça, je n'ai pas le recul sur moi, je me regarde très rarement et quand je chante, je le fais de manière tellement instinctive, j'essaie tellement de véhiculer de manière sincère ce que j'ai en moi que je ne me regarde pas. Alors peut être qu'effectivement, je le serre souvent, mais c'est pour mieux pouvoir le lever.Vous parliez de cette différence. Elle vous a suivie très tôt, cette différence. Vous étiez en avance sur votre âge. L'École, vous ne l'avez pas faite comme tout le monde. Ça a marqué tout votre parcours ? Disons que ça m'a appris à devoir apprendre ce que ce qu'était le monde. Les sentiments, parfois la violence, souvent même la violence du monde. Et on n'est pas toujours armé pour faire face à cette violence qui est émotionnelle mais aussi factuelle. On se le dit parfois, on s'ancre dans des vertiges qui peuvent être violents dans l'enfance. Alors moi, ma réponse, elle a été en musique et je pense qu'il est là, le panache. C'est de transformer ces chaos en feux de joie et de les transformer aussi en harmonie. Je pense que ce qui est joli en chanson, c'est de pouvoir battre le temps. Moi j'ai battu le temps pour que mon enfance se fasse et qu'une revanche se fasse aussi.Alors ces chansons, vous les écrivez depuis que vous êtes en solo, en français, contrairement à ce que vous faisiez avec votre groupe Hyphen Hyphen avec qui vous aviez eu une Victoire de la musique il y a quelques années. Comment s'est faite la bascule vers le français ? Elle s'est faite inconsciemment quand j'étais derrière le piano et que ces chansons me sont venues droit au cœur. Je les ai saisies, puis je les ai écrites dans un instant de vie, presque automatique. Donc il n'a pas été conscient, ce changement. Par contre, dans la réécriture, je l'ai bien conscientisé parce que c'est une langue qui exige énormément de discipline, qui est magnifique quand on arrive à la faire sonner. Je me le souhaite humblement.Parce que les artistes français que vous admirez, vous les avez un petit peu découverts sur le tard… C'est vrai que ce que j'appelle la grande variété française, Berger, Véronique Sanson, plus récemment Goldman, Mylène Farmer, ce sont des artistes que j'ai découverts ensuite. A la maison, on écoutait beaucoup de musique américaine et anglaise. Moins de chanson française, à part quelques morceaux de Bashung et de Gainsbourg. Donc c'était assez restreint. Et depuis, je pense que Berger a façonné, et Sanson aussi, beaucoup de mes harmonies et mon envie de raconter le monde avec douceur.Quand vous parlez de vos fans, de vos admirateurs, vous dites « pirates ». Pourquoi cette expression ?   Je m'appelle aussi « pirate ». On forme une belle équipe, une fine équipe. C'est à dire qu'au début, avec « Popcorn Salé », ce sont des petits actes de piraterie qui ont fait que cette chanson est passée petit à petit en radio. Je me rappelle les premières télés, c'étaient vraiment des actes de piraterie parce qu'il a fallu les arracher et c'est grâce à eux, grâce à leur bouche à oreille, grâce à leurs stickers qu'ils mettaient dans les supermarchés sur les boîtes de popcorn, ou l'affichage, ou le fait d'en parler avec le cœur à leur famille, à leurs amis. Ça, pour moi, c'était un acte de partage et de piraterie. Et c'est grâce à eux que je suis là.Parce qu'au début, ce n'était pas évident. Il y avait l'intro qui était trop longue. Il y avait toujours des contraintes auxquelles on ne s'attend pas…On parlait de faire la différence. (…) On parle beaucoup de pop, on parle beaucoup de rap, mais la variété française, les chansons, les piano-voix, c'était il y a deux ans et demi, on n'en parlait pas du tout. Et du reste, c'est encore une petite bataille, mais c'est une bataille que j'ai portée fièrement parce que j'avais la conviction que l'émotion n'avait pas de format.Votre force, c'est bien sûr l'écriture, la voix. Une voix, qu'on reconnaît tout de suite. Et aussi la scène, évidemment. Et votre ambition, c'est de faire des scènes immenses. Ça va se préciser bientôt…Oui, c'est mon ambition. Alors, c'est une prétention, mais ce n'est pas de l'arrogance. C'est une volonté de faire de grands spectacles. C'est du reste ce que j'ai voulu montrer aux Victoires de la Musique avec cette introduction un petit peu spectaculaire et périlleuse que de chanter à l'envers. Mais il y a un retournement qui fait que ça devient poétique et pas juste un acte de spectaculaire pour spectaculaire, c'est mettre en scène des émotions et bientôt, je vais pouvoir les mettre en scène de manière grandiose dans tous les Zénith de France. La tournée est immense et je ne peux pas en dire trop. Mais ce que je peux dire, c'est que ça sera immense.Il y aura les Zénith puisqu'il y a plusieurs dates et ensuite, encore plus grand… Bercy, mon tout premier Bercy. J'ai un peu du mal à le dire parce que j'ai du mal un peu à réaliser qu'il va falloir être à la hauteur de ce grand rendez-vous. Je prépare vraiment cette scène comme un grand spectacle. J'ai vraiment envie que ce soit un moment où les gens s'oublient, mais cultivent la jouissance de l'instant et qu'ils passent le meilleur moment de tous les temps.Est-ce que vous aviez des rituels avant de monter sur scène ? Ah oui, ils sont trop nombreux, Mais on n'a pas le temps de tous les dire. Je ne suis que rituel. Mettre mes deux bagues, taper sept fois les mains de toute l'équipe. Alors elle devient très grande. Ça me prend quand même vraiment beaucoup de temps et j'ai commencé à le faire et chaque fois que je le faisais, les concerts étaient bons. Maintenant, c'est une liste de rituels. J'enchaîne.Santa Recommence-moi (Parlophone/Warner Music) 2024Facebook / Instagram / YouTube

Invité culture
Santa, la figure flamboyante de la nouvelle variété française

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Play Episode Listen Later Feb 19, 2025 4:06


La chanteuse française Santa est l'une des nouvelles têtes d'affiche de la variété française. Il y a un peu moins d'une semaine, lors de la 40e édition des Victoires de la Musique (le 14 février) elle était donnée favorite, car nommée dans quatre catégories. Elle a finalement remporté la Victoire du Meilleur album pour son premier disque Recommence-moi, sorti juste avant l'été 2024. RFI : Y aura-t-il un avant et un après « Victoires de la Musique 2025 » pour vous ?  Santa : Le futur décidera pour moi, mais en tout cas, dans mon cœur, oui. Et cette Victoire marque le tournant d'un joli recommencement.Cette Victoire de l'Album de l'année, c'est celle que vous espériez le plus, qui était la plus importante pour vous ? Oui, parce qu'elle salue un album, Recommence-moi. C'est un album qui m'est si cher. Et puis, on ne peut pas faire deux fois un premier album. Il ne fallait pas que je passe à côté de cette Victoire.Vous êtes apparue lors des Victoires, suspendue dans les airs, la tête en bas. Vous aimez bien ces performances spectaculaires, depuis toujours, quasiment ?  Oui, j'aime le spectacle. J'aime aussi le don de soi, que ce soit corporel, dans le chant, dans l'envie de traverser les cœurs, dans des grandes mises en scène. Et dans mes chansons aussi. Mais j'aime les habiller parce qu'elles sont pudiques.  Et on se souvient de Bruxelles notamment. Suspendue dans les airs. Ça a été toute une entreprise à mettre en place, je suppose…Oui, mais comme tout. Je m'aperçois que tout est entreprise quand on veut faire des pas de côté et proposer du spectacle. Mais oui, ça a commencé effectivement par un concert à Bruxelles, suspendue à 40 mètres de haut par une grue avec mon piano à queue. Et puis depuis lors, je ne cesse d'essayer d'égayer les gens et de me raconter en chanson et aussi en « Waouh » ! J'adore justement créer l'événement et faire briller un petit peu les yeux des enfants, mais aussi les yeux des enfants qu'il y a en nous.Et ce « Waouh » comme vous dites, c'est lui qui provoque ce bouche-à-oreille qui est à l'origine du succès ?Alors ça a commencé par « Popcorn salé » qui s'est partagé de bibliothèque en bibliothèque, de messages en messages. Et c'est ce qui a été la plus grande réjouissance pour moi, c'est de voir que petit à petit, cette chanson grandissait dans le cœur des gens.Parce qu'au départ, cette chanson, vous l'aviez écrite toute seule dans votre chambre. Vous étiez à 1000 lieues de la proposer. On vous a encouragé à la sortir. Comment ça s'est passé exactement ? Ce sont mes amis qui m'ont dit : « Il faut absolument que tu sortes cette chanson. Elle va faire du bien aux gens ». Et je pense que c'est cette phrase qui a percuté mon cœur et qui depuis lors, le fait battre à la chamade. C'est une rencontre que de voir des enfants chanter en concert avec leurs parents, leurs grands-parents cette chanson, la reprendre en chœur. C'est le début de cette histoire, de cette carrière, je l'espère.Les enfants, leurs parents, leurs grands-parents, c'est votre public justement, Il est intergénérationnel et ça aussi, ça fait partie un petit peu de ce qui fait votre marque de fabrique ? Alors ça, on ne peut pas le calculer. Mais cependant, c'est la plus grande joie que je peux souhaiter à n'importe quelle chanteuse ou chanteur, c'est de ne pas chanter pour une génération, mais justement pour un état d'esprit. Et cet état d'esprit qui est celui des émotions, de l'amour, je le souhaite à toutes les générations.Vous avez dédié cette Victoire à vos parents, décédés tous les deux. Vous ont-ils beaucoup encouragé dans cette voie ?  Dans ma voie … et dans une voie qui est celle de la liberté, de l'expression, du panache, du verbe et de l'amour. On y revient. Mais toutes ces chansons ont ce lien là que de chanter l'amour. Alors qu'il soit fraternel ou propre, je le souhaite à tout le monde. C'est la quête d'une vie de s'aimer. Mais je pense que c'est le but de ma vie que d'égayer la vôtre.Et parmi ces chansons qui chantent l'amour, il y a la dernière-née, « La différence » qui compte beaucoup pour vous. C'est une sorte d'hymne de résistance ?Oui, on peut le dire comme ça, parce que je le scande dans la chanson « Résiste ». Je pense qu'il faut preuve de courage pour rester ancré dans cette différence et pas se diluer dans les travers que l'on peut avoir, parfois cruels du regard de l'autre et de jouir de ce privilège. Maintenant, je le dis parce que le temps a fait son œuvre et que j'ai serré le poing et que j'ai réussi à le lever haut. Mais c'est cette différence qui fait que l'on est beau. Et d'accueillir cette beauté avec réjouissance et pas culpabilité.Ce poing serré, vous le levez plusieurs fois pendant les spectacles, presque à tous les titres, C'est une résistance permanente ? Alors ça, je n'ai pas le recul sur moi, je me regarde très rarement et quand je chante, je le fais de manière tellement instinctive, j'essaie tellement de véhiculer de manière sincère ce que j'ai en moi que je ne me regarde pas. Alors peut être qu'effectivement, je le serre souvent, mais c'est pour mieux pouvoir le lever.Vous parliez de cette différence. Elle vous a suivie très tôt, cette différence. Vous étiez en avance sur votre âge. L'École, vous ne l'avez pas faite comme tout le monde. Ça a marqué tout votre parcours ? Disons que ça m'a appris à devoir apprendre ce que ce qu'était le monde. Les sentiments, parfois la violence, souvent même la violence du monde. Et on n'est pas toujours armé pour faire face à cette violence qui est émotionnelle mais aussi factuelle. On se le dit parfois, on s'ancre dans des vertiges qui peuvent être violents dans l'enfance. Alors moi, ma réponse, elle a été en musique et je pense qu'il est là, le panache. C'est de transformer ces chaos en feux de joie et de les transformer aussi en harmonie. Je pense que ce qui est joli en chanson, c'est de pouvoir battre le temps. Moi j'ai battu le temps pour que mon enfance se fasse et qu'une revanche se fasse aussi.Alors ces chansons, vous les écrivez depuis que vous êtes en solo, en français, contrairement à ce que vous faisiez avec votre groupe Hyphen Hyphen avec qui vous aviez eu une Victoire de la musique il y a quelques années. Comment s'est faite la bascule vers le français ? Elle s'est faite inconsciemment quand j'étais derrière le piano et que ces chansons me sont venues droit au cœur. Je les ai saisies, puis je les ai écrites dans un instant de vie, presque automatique. Donc il n'a pas été conscient, ce changement. Par contre, dans la réécriture, je l'ai bien conscientisé parce que c'est une langue qui exige énormément de discipline, qui est magnifique quand on arrive à la faire sonner. Je me le souhaite humblement.Parce que les artistes français que vous admirez, vous les avez un petit peu découverts sur le tard… C'est vrai que ce que j'appelle la grande variété française, Berger, Véronique Sanson, plus récemment Goldman, Mylène Farmer, ce sont des artistes que j'ai découverts ensuite. A la maison, on écoutait beaucoup de musique américaine et anglaise. Moins de chanson française, à part quelques morceaux de Bashung et de Gainsbourg. Donc c'était assez restreint. Et depuis, je pense que Berger a façonné, et Sanson aussi, beaucoup de mes harmonies et mon envie de raconter le monde avec douceur.Quand vous parlez de vos fans, de vos admirateurs, vous dites « pirates ». Pourquoi cette expression ?   Je m'appelle aussi « pirate ». On forme une belle équipe, une fine équipe. C'est à dire qu'au début, avec « Popcorn Salé », ce sont des petits actes de piraterie qui ont fait que cette chanson est passée petit à petit en radio. Je me rappelle les premières télés, c'étaient vraiment des actes de piraterie parce qu'il a fallu les arracher et c'est grâce à eux, grâce à leur bouche à oreille, grâce à leurs stickers qu'ils mettaient dans les supermarchés sur les boîtes de popcorn, ou l'affichage, ou le fait d'en parler avec le cœur à leur famille, à leurs amis. Ça, pour moi, c'était un acte de partage et de piraterie. Et c'est grâce à eux que je suis là.Parce qu'au début, ce n'était pas évident. Il y avait l'intro qui était trop longue. Il y avait toujours des contraintes auxquelles on ne s'attend pas…On parlait de faire la différence. (…) On parle beaucoup de pop, on parle beaucoup de rap, mais la variété française, les chansons, les piano-voix, c'était il y a deux ans et demi, on n'en parlait pas du tout. Et du reste, c'est encore une petite bataille, mais c'est une bataille que j'ai portée fièrement parce que j'avais la conviction que l'émotion n'avait pas de format.Votre force, c'est bien sûr l'écriture, la voix. Une voix, qu'on reconnaît tout de suite. Et aussi la scène, évidemment. Et votre ambition, c'est de faire des scènes immenses. Ça va se préciser bientôt…Oui, c'est mon ambition. Alors, c'est une prétention, mais ce n'est pas de l'arrogance. C'est une volonté de faire de grands spectacles. C'est du reste ce que j'ai voulu montrer aux Victoires de la Musique avec cette introduction un petit peu spectaculaire et périlleuse que de chanter à l'envers. Mais il y a un retournement qui fait que ça devient poétique et pas juste un acte de spectaculaire pour spectaculaire, c'est mettre en scène des émotions et bientôt, je vais pouvoir les mettre en scène de manière grandiose dans tous les Zénith de France. La tournée est immense et je ne peux pas en dire trop. Mais ce que je peux dire, c'est que ça sera immense.Il y aura les Zénith puisqu'il y a plusieurs dates et ensuite, encore plus grand… Bercy, mon tout premier Bercy. J'ai un peu du mal à le dire parce que j'ai du mal un peu à réaliser qu'il va falloir être à la hauteur de ce grand rendez-vous. Je prépare vraiment cette scène comme un grand spectacle. J'ai vraiment envie que ce soit un moment où les gens s'oublient, mais cultivent la jouissance de l'instant et qu'ils passent le meilleur moment de tous les temps.Est-ce que vous aviez des rituels avant de monter sur scène ? Ah oui, ils sont trop nombreux, Mais on n'a pas le temps de tous les dire. Je ne suis que rituel. Mettre mes deux bagues, taper sept fois les mains de toute l'équipe. Alors elle devient très grande. Ça me prend quand même vraiment beaucoup de temps et j'ai commencé à le faire et chaque fois que je le faisais, les concerts étaient bons. Maintenant, c'est une liste de rituels. J'enchaîne.Santa Recommence-moi (Parlophone/Warner Music) 2024Facebook / Instagram / YouTube

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Présidence de l'Union africaine: «Je ne suis pas un candidat de salon», dit Richard Randriamandrato

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Feb 3, 2025 12:47


Qui sera le prochain président de la Commission de l'Union africaine ? Trois candidats briguent la succession du tchadien Moussa Faki Mahamat : l'ancien Premier ministre kényan Raila Odinga, l'actuel ministre djiboutien des Affaires étrangères, Mahmoud Ali Youssouf, et l'ancien ministre malgache des Affaires étrangères, Richard Randriamandrato. C'est le 15 février 2025 que les 55 chefs d'État de l'Union africaine trancheront, lors du sommet annuel de l'UA à Addis-Abeba, en Éthiopie. En attendant, RFI donne la parole, bien sûr, aux trois candidats. Il y a une semaine, vous avez entendu le candidat de Djibouti. Voici ce matin celui de Madagascar, l'ancien ministre Richard Randriamandrato répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Si vous êtes élu le 15 février prochain, quels seront vos deux priorités ?Richard Randriamandrato : Tout d'abord, il faut de manière urgente mener à terme ces réformes qui ont été entamées depuis 2016, avec des propositions parfois douloureuses, mais il faut passer par là, pour que l'Union africaine, pas seulement la Commission, mais tous les organes de l'Union africaine, soient moins bureaucratiques, plus efficaces, avec moins de réunionite et surtout un état d'esprit de cohésion entre les organes. Donc ça, c'est le premier volet. Le deuxième volet, c'est comment faire mieux avec moins. Maintenant, le budget de l'Union africaine a été réduit, donc il va falloir faire avec. Et donc je me propose de mettre en place un plan stratégique pour 3 à 4 ans. Et j'espère que les instances dirigeantes de l'Union africaine vont adopter cette démarche.Quand la guerre fait rage en Afrique comme en ce moment dans l'est du Congo-Kinshasa, c'est le Conseil de sécurité de l'ONU qui s'en occupe et pas le Conseil paix et sécurité de l'Union africaine, est-ce que vous ne le regrettez pas ?De prime abord, on peut dire que les crises sur tous les continents devraient revenir évidemment à des instances continentales telles que l'Union africaine ou le Conseil paix et sécurité de l'Union africaine. Tout cela est possible, mais, voyez-vous, le Conseil de sécurité des Nations unies, il faut le reconnaître, c'est l'instance planétaire qui résout les problèmes de cette envergure. Donc, je ne m'en offusque pas pour autant. Je pense que l'Union africaine doit être présente dans les prises de décisions au niveau du Conseil de sécurité de l'ONU. J'espère que l'Union africaine ne sera pas écartée de la résolution de la crise dans l'immédiat.Dans la guerre au Nord-Kivu, tout le monde désigne le Rwanda comme complice, sauf l'Union africaine et les trois pays qui représentent l'Afrique au Conseil de sécurité de l'ONU, pourquoi cette retenue ?Disons que l'Union africaine est la maison commune qui rassemble tous les Etats membres de cette Union. Je pense que l'Union africaine se doit de rester solidaire aussi bien avec les versions et les arguments avancés par Kigali, autant que les arguments défendus par Kinshasa. Ce n'est pas facile, mais c'est un exercice qui doit être exécuté afin de garder la solidarité entre les pays africains. Et donc il faut vraiment que ce processus de Nairobi et aussi le processus de Luanda aboutissent à des accords qui rassurent les uns et les autres.Face à vous, il y a deux candidats, le kényan Raila Odinga et le djiboutien Mahmoud Ali Youssouf. Qu'est-ce qui vous distingue de ces deux autres candidats ?Je pense que le fait de ne pas être un chef de parti politique est un avantage. Je ne prétends pas avoir passé une vingtaine d'années à faire de la diplomatie caméléon, à écrire des notes verbales et à faire des discours ici et là. Non, je suis un homme de terrain. J'ai beaucoup travaillé dans les ONG au COMESA, qui est une organisation régionale en l'Afrique de l'Est. J'ai travaillé pour les Nations unies au sein du PNUD et à la Banque mondiale. Et puis j'ai été ministre de l'Economie et des Finances de Madagascar. J'ai négocié beaucoup de financements de projets pour mon pays. Donc, je ne suis pas un candidat de salon et je pense que c'est un avantage. Et puis, je ne cherche pas à être le « lion qui va rugir dans la jungle », c'est ce que j'ai entendu d'un de mes concurrents. Je veux rester un candidat réaliste, un candidat pragmatique et je pense que je peux répondre aux attentes de notre organisation.Alors le « lion qui va rugir dans la jungle », c'est l'ancien Premier ministre kényan Raila Odinga, qui est favori dans cette bataille parce qu'il a été Premier ministre justement, et parce qu'il est soutenu par un pays influent, le Kenya. Qu'est-ce que vous répondez ?Tout le monde est favori jusqu'au jour du vote. Quelle sera donc l'image que l'Union africaine va projeter à la communauté internationale ? Est-ce que c'est une Union africaine de plus en plus politisée, plus orientée vers les combats politiques ? Est-ce une Afrique qui est plus orientée vers l'économie, l'éducation des jeunes et ainsi de suite ? C'est ce que je veux incarner d'ailleurs. Je veux mettre en place une architecture économique et financière avec la Banque africaine de développement et les institutions. C'est ce que je sais faire. J'ai été ministre de l'Economie et des Finances et je sais comment négocier avec ces instances de la finance internationale. Et c'est ce qui est important.Si vous êtes élu, quelles seront vos priorités dans l'Océan Indien, au regard, par exemple, de la situation de certains territoires comme l'archipel des Chagos, comme Mayotte, comme les îles Éparses au large de Madagascar ?La question de la souveraineté des États dans cette partie de l'Océan Indien et ailleurs ne doit pas être remise en cause. Je pense qu'il faut défendre les avancées réalisées avec les négociations qui sont en cours. Le cas des Chagos est déjà assez explicite. Il faut en tenir compte. Je pense qu'il appartient aux Etats de continuer à défendre ce principe de la souveraineté. Ce n'est pas chose facile puisque ce sont des hommes et des femmes qui sont derrière chaque État concerné.Vous pensez que l'accord de l'année dernière entre la Grande-Bretagne et l'île Maurice sur l'archipel des Chagos est un bon accord ou un mauvais accord ?Je pense qu'il y a encore des points d'achoppement, si j'ai bien compris, qui restent à être résolus dans l'immédiat. Mais c'est un accord qui permet d'avancer. En tout cas, il y a l'esprit de cet accord qui doit être maintenant respecté, à savoir que la restitution de ce territoire doit se faire avec un accord mutuel sur le contenu même de cet accord. Donc moi, je pense que c'est l'esprit qu'il faut garder en tête et il faut attendre que les négociations aboutissent à leur terme.Et concernant les autres territoires, je pense à Mayotte et aux îles Éparses ?Pour ce qui concerne Mayotte, je crois que c'est entre la France et les Comores dans un premier temps. Mais bien entendu, les Comores étant un membre à part entière de l'Union africaine, le principe même du respect de la souveraineté de ces Etats doit être le principe directeur. Et je laisserai le soin, bien entendu, à ceux qui sont directement concernés dans les négociations de faire aboutir les points qui vont rassurer les uns et les autres. Je ne vais pas m'aventurer à dire ce que je ne peux pas, en tant que candidat, avancer pour des questions bilatérales. Je crois qu'il revient à la France et aux Comores de trouver l'accord qui rassure les uns et les autres.Et concernant les îles Éparses, au large de Madagascar ?Le principe est le même. Je pense qu'il y a des résolutions, depuis 1972, qui sont au niveau des Nations unies et nous continuons à échanger nos points de vue pour que nous puissions trouver la meilleure formule pour que, une fois de plus, la souveraineté soit rassurante pour les uns et les autres. Et puis en même temps, il y a la question environnementale et la question liée aussi aux richesses dans ces zones, donc le plateau de ces îles Éparses. Tout cela n'est pas facile, donc il faut rester optimiste et nous espérons que le comité qui a été mis en place et qui, malheureusement pour diverses raisons, a connu un report dans ses travaux, nous espérons que nous puissions reprendre ces travaux très prochainement. Madagascar va accueillir le sommet de la Commission de l'Océan Indien, je ne sais pas si c'est l'occasion d'évoquer ce sujet bilatéral, mais en tout cas, nous continuons à espérer que la diplomatie va gagner en termes d'efficacité et que tout le monde soit rassuré au final.Oui, car derrière la question des îles Éparses, il y a celle de l'espace maritime et de son exploitation, soit par Madagascar, soit par la France. C'est ça ?Tout à fait. C'est une question délicate puisque ça touche donc à une dimension plus économique. Et bien entendu, ce n'est pas une simple question de souveraineté politique et d'identité, mais c'est aussi cet aspect économique qui est tout aussi important.

La Pensée de Joyce – Méditation quotidienne
Se plaindre est un péché !

La Pensée de Joyce – Méditation quotidienne

Play Episode Listen Later Jan 22, 2025 3:29


Dans Ephésiens 4.29, l'apôtre Paul nous enseigne à ne prononcer aucune parole malsaine ou stupide. Au début, je n'avais pas réalisé que cela incluait également les plaintes, mais j'ai compris depuis que le fait de se plaindre et de se lamenter pollue notre vie ! Disons-le clairement, se plaindre est un péché. Il entraîne beaucoup de soucis dans la vie de ceux qui se plaignent et enlève la joie de ceux qui les entendent. Nous devons nous poser ces questions : à quelle vitesse nous impatientons-nous et commençons-nous à nous plaindre lorsque nous sommes bloqués dans la circulation ou que nous faisons la queue à la caisse ? Au bout de combien de temps identifions-nous et pointons-nous du doigt tous les défauts de nos amis ou des membres de notre famille ? Nous plaignons-nous de notre travail alors que nous devrions nous réjouir d'en avoir un ? Le meilleur antidote de la plainte est la reconnaissance. Les gens réellement reconnaissants ne se plaignent pas. Ils sont si concentrés sur ce qu'ils possèdent, qu'ils n'ont pas le temps de remarquer les raisons pour lesquelles ils pourraient se plaindre. La Bible dit que nous devons entrer dans les parvis de Dieu avec louange et adoration. Vivre une vie de louange devrait être notre objectif. Devenons aussi positifs et reconnaissants que possible. Lorsque vous vous couchez, essayez de réfléchir à tous les sujets pour lesquels vous pouvez être reconnaissants. Commencez par cela le matin. Remerciez Dieu pour toutes les "petites" choses, ou celles que vous considérez en temps normal comme "garanties" : une place de parking, arriver à vous lever à l'heure pour le travail, un repas, votre famille... Ne vous découragez pas lorsque vous échouez, ne tombez pas dans la défaite et n'abandonnez pas. Persévérez jusqu'à ce que vous ayez réussi à développer de nouvelles habitudes pour une vie de reconnaissance. Soyez également généreux dans votre reconnaissance. Celle-ci adoucira votre relation avec Dieu.

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Procès Martinez Zogo au Cameroun: «Aucun témoin, aucun accusé n'a été entendu jusqu'à présent»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 17, 2025 9:26


Au Cameroun, voilà deux ans jour pour jour que le journaliste Martinez Zogo a été assassiné. Depuis dix mois, 17 personnes comparaissent devant le Tribunal militaire de Yaoundé, le procès s'enlise dans des débats de procédure. Est-ce que ce tribunal "joue la montre" pour gagner du temps ? Le chroniqueur judiciaire Christophe Bobiokono est directeur de publication de l'hebdomadaire d'informations juridiques « KALARA ». En ligne de Yaoundé, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Depuis le début du procès, il y a 10 mois, les débats s'enlisent dans des questions de procédure interminables. Est-ce que c'est voulu de la part du tribunal militaire ? Christophe Bobiokono : Alors, avec le temps, on peut effectivement penser que ce qui se passe est voulu. Parce qu'en ce moment, depuis à peu près 2 mois, le procès s'est quasiment arrêté au tribunal militaire de Yaoundé. Parce que les juges ont pris une décision et les questions posées par cette décision-là sont soumises à l'examen de la Cour d'appel du Centre. C'est à dire que le tribunal militaire a modifié l'ordonnance de renvoi, ce qui oblige un autre tribunal à se prononcer en ce moment, c'est ça ? Oui. Est-ce que depuis le début du procès, l'un des principaux acteurs, l'un des principaux témoins, a pu s'exprimer ? Aucun des témoins, aucun accusé n'a été entendu jusqu'à présent par rapport aux faits qui sont la cause de la procédure judiciaire. Ils ont simplement plaidé non coupable pour l'ensemble d'entre eux, lorsque la question leur a été posée. C'est tout ce qu'ils ont pu faire jusqu'à présent. Alors, parmi les 17 accusés, l'un des principaux est Justin Danwe, l'ancien numéro 2 des services secrets de la DGRE. Il serait passé aux aveux. Mais qui sont les commanditaires ? Je crois que c'est la grande question, et 3 autres personnalités importantes sont dans le box des accusés ? Tout à fait, ceux qui pourraient apparaître comme les commanditaires de l'affaire, ce sont l'ancien DG de la DGRE, Monsieur Léopold Maxime Eko Eko, Monsieur Jean-Pierre Amougou Belinga, qui était le patron du groupe l'Anecdote, et Monsieur Stéphane Martin Savom, qui est accusé de complicité d'assassinat, pour ce qui le concerne. Monsieur Savom, qui est le maire de la commune de Bibey, qui est dans la périphérie de Yaoundé. Et alors, toutes ces personnalités, l'homme d'affaires Jean-Pierre Amougou Belinga, l'ancien patron des Services Léopold Eko Eko et le maire de Bibey, Martin Stéphane Savom, tous plaident non coupables ? Tous les accusés ont plaidé non coupables, tous sans exception. Et cela signifie simplement que, même si certains reconnaissent certains faits, ils pourraient dire que ces faits-là n'ont pas été posés dans le cadre de la commission de l'infraction. Oui, je crois que le numéro 2 de la DGRE, Justin Danwe, reconnaît qu'il est impliqué dans l'enlèvement de Martinez Zogo, mais pas dans son assassinat. Est-ce que les 3 autres personnalités dont on a parlé reconnaissent, elles aussi, être impliquées dans l'enlèvement ? Ni monsieur Léopold Eko Eko, ni Jean-Pierre Amougou Belinga, ni le maire de Bibey, monsieur Stéphane Martin Savom ne reconnaissent leur implication dans ce qui s'est passé. Et on peut le comprendre, puisqu'ils ont plaidé non coupables. Alors, on connaît les luttes de clans, qui existent actuellement au sommet de l'État camerounais, est-ce qu'il y a des connexions entre ces luttes de clans et l'affaire Martinez Zogo ? Disons que le contenu des informations que nous avons pu compulser dans le cadre de l'enquête menée par la police, l'information judiciaire, ne donne pas trace de ces implications-là. Mais on peut dire que ces luttes de clans-là ont quand même influencé l'enquête elle-même. Pourquoi ? Parce que la première personne qui en parle est monsieur Léopold Eko Eko, dès sa première audition. Il laisse entendre qu'il est entre deux feux. Et il parle de manière très claire des clans qui combattent pour la succession du président Paul Biya. Et on sait très bien que Monsieur Léopold Eko Eko a été arrêté et, pendant qu'il était déjà en prison, a conservé le poste de DG de la DGRE, et ce n'est qu'à la suite  de la fameuse ordonnance de mise en liberté du 1ᵉʳ décembre 2023 que, finalement, le président de la République lui a ôté sa casquette de patron de la DGRE. Donc, on suppose qu'à ce moment-là, des influences politiques ont pu entrer en jeu pour permettre cette évolution des choses. Le Cameroun va rentrer en campagne électorale puisque la présidentielle est prévue au mois d'octobre. Est-ce que le procès pourrait se tenir en pleine campagne ? Bien sûr. Le temps de la justice n'est pas le temps de la politique. De toutes les façons, dès lors que personne pour l'instant ne pointe le président Biya dans ce qui s'est passé, sa responsabilité dans ce qui s'est passé, cela pourrait très peu influencer le débat politique. Alors, pour l'instant, le procès est suspendu dans l'attente d'une décision de la Cour d'appel du Centre, est-ce que les juges du tribunal militaire jouent la montre ? Oui, il apparaît que les juges du tribunal militaire jouent quand même la montre. Parce que certaines des parties avaient sollicité des audiences en session, ça signifie la possibilité pour le tribunal de connaître l'affaire pendant plusieurs jours d'affilée. Mais les juges n'ont pas trouvé nécessaire de répondre à cette question-là. En tout cas, ils ont repoussé cette demande-là. Donc, jusqu'à présent, les audiences sont séparées et sont tenues un jour toutes les trois semaines. Donc pour une affaire qui compte 17 accusés, ça peut durer de manière interminable. À lire aussiProcès Zogo au Cameroun: «Ce serait bien que le public suive les débats», estime Christophe Bobiokono

Littérature sans frontières
L'écrivain Jean Echenoz se fait un film au Botswana

Littérature sans frontières

Play Episode Listen Later Jan 17, 2025 29:00


Jean Echenoz est né à Orange (Vaucluse) en 1947. Prix Médicis 1983 pour «Cherokee», Prix Goncourt 1999 pour «Je m'en vais», il est l'auteur d'une vingtaine de titres, romans, nouvelles, opéra. Toute son œuvre est publiée aux éditions de Minuit. Son nouveau livre «Bristol» suit les aventures d'un cinéaste qui part tourner un film dans le sud du continent africain. « - Alors qu'est-ce que vous faites dans la région, dites-moi un peu, s'inquiète le commandant Parker.- Disons que c'est pour un film que je suis en train de tourner, indique Robert. Comme vous voyez.- On ne m'en avait pas averti, regrette le commandant, mais voilà qui m'intéresse beaucoup. Et quel genre de film, au juste ?- Toujours pareil, expose Robert, l'amour et l'aventure. Avec l'Afrique et ses mystères, vous voyez le genre.- Ah oui, soupire le commandant Parker, je vois en effet très bien le genre. Et pour votre histoire d'amour, vous avez pris quelle actrice ?- Céleste, dit Robert. Céleste Oppen.»(extrait de Bristol aux éditions de Minuit).

Invité culture
Le nouveau roman de Jean Echenoz: un drôle de tournage au Botswana

Invité culture

Play Episode Listen Later Jan 16, 2025 3:31


Jean Echenoz est né à Orange, dans le Vaucluse, en 1947. Prix Médicis 1983 pour Cherokee, prix Goncourt 1999 pour Je m'en vais, il est l'auteur d'une vingtaine de titres, romans, nouvelles et opéra. Toute son œuvre est publiée aux Éditions de Minuit. Son nouveau livre, Bristol, suit les aventures d'un cinéaste qui part tourner un film dans le sud du continent africain. « - Alors qu'est-ce que vous faites dans la région, dites-moi un peu, s'inquiète le commandant Parker.- Disons que c'est pour un film que je suis en train de tourner, indique Robert. Comme vous voyez.- On ne m'en avait pas averti, regrette le commandant, mais voilà qui m'intéresse beaucoup. Et quel genre de film, au juste ?- Toujours pareil, expose Robert, l'amour et l'aventure. Avec l'Afrique et ses mystères, vous voyez le genre.- Ah oui, soupire le commandant Parker, je vois en effet très bien le genre. Et pour votre histoire d'amour, vous avez pris quelle actrice ?- Céleste, dit Robert. Céleste Oppen. »(Extrait de Bristol aux Éditions de Minuit)

Invité Culture
Le nouveau roman de Jean Echenoz: un drôle de tournage au Botswana

Invité Culture

Play Episode Listen Later Jan 16, 2025 3:31


Jean Echenoz est né à Orange, dans le Vaucluse, en 1947. Prix Médicis 1983 pour Cherokee, prix Goncourt 1999 pour Je m'en vais, il est l'auteur d'une vingtaine de titres, romans, nouvelles et opéra. Toute son œuvre est publiée aux Éditions de Minuit. Son nouveau livre, Bristol, suit les aventures d'un cinéaste qui part tourner un film dans le sud du continent africain. « - Alors qu'est-ce que vous faites dans la région, dites-moi un peu, s'inquiète le commandant Parker.- Disons que c'est pour un film que je suis en train de tourner, indique Robert. Comme vous voyez.- On ne m'en avait pas averti, regrette le commandant, mais voilà qui m'intéresse beaucoup. Et quel genre de film, au juste ?- Toujours pareil, expose Robert, l'amour et l'aventure. Avec l'Afrique et ses mystères, vous voyez le genre.- Ah oui, soupire le commandant Parker, je vois en effet très bien le genre. Et pour votre histoire d'amour, vous avez pris quelle actrice ?- Céleste, dit Robert. Céleste Oppen. »(Extrait de Bristol aux Éditions de Minuit)

investir.ch
L'élection de Trump effacée des tabelles, on repart à zéro – 14 janvier 2025

investir.ch

Play Episode Listen Later Jan 14, 2025 11:25


La moindre des choses que l'on puisse dire, c'est que les chiffres de l'emploi ont de sacrées ondes de choc. Nous voici 4 jours après les publications des chiffres de l'emploi américain et tout le monde parle encore de ça. Enfin, parle de ça, c'est vite dit. Disons que l'on parle surtout des conséquences de … Continued

La petite voix
[REPLAY] L'astrologue qui éclaire notre chemin de vie - Jean-Pierre Neveu

La petite voix

Play Episode Listen Later Jan 9, 2025 40:20


Première diffusion le 19 février 2019.Et si un jour de super lune comme aujourd'hui, on parlait d'astrologie ? Pas de n'importe quelle astrologie, ici nous allons parler d'astrologie védique, celle qui nous vient des textes sacrés hindous et revêt une grande dimension spirituelle. Et pas avec n'importe quel astrologue puisque Jean-Pierre Neveu, qui exerce cette discipline depuis bientôt 30 ans, en a fait sa philosophie de vie. Vous comprendrez vite, en écoutant cet épisode, pourquoi Jean-Pierre mérite d'être écouté, et surtout entendu.Un épisode lumineux et plein de sagesse. Un épisode qui fait du bien.Avec Jean-Pierre, nous allons parler du deuil du père, du karma qui n'est pas si punitif que ça, de maitres spirituels et de notre libre-arbitre, cette formidable liberté qui nous donne aussi de grandes responsabilités.Notes sur l'épisode :- Le rituel quotidien de Jean-Pierre : se lever à 4h30 pour prendre le temps de méditer et d'écrire avant de démarrer sa journée- Son conseil lecture : Dialogue avec l'ange de Gitta Mallasz RETRANSCRIPTION DE L'EPISODE AVEC JEAN-PIERRE NEVEUComment vous présenter mon invité du jour, Jean-Pierre Neveu ? Comment vous présenter mon invité du jour, Jean-Pierre Neveu ? J'ai pas mal côtoyé Jean-Pierre ces derniers mois, vous comprendrez pourquoi dès le début de l'entretien. C'est quelqu'un que j'apprécie et que j'estime beaucoup.00:01:37Ensuite, bonne nouvelle, ou pas, c'est selon les goûts, j'aborde aujourd'hui ici un sujet ésotérique. Parce que Jean-Pierre est astrologue et il pratique une astrologie peu classique en France, l'astrologie védique. Venant de la tradition hindoue, son nom sanscrit, jyotish, signifie lumière. Et c'est bien là toute sa vocation. Nous-mêmes, pour illuminer notre dharma, notre chemin de vie. Alors justement, je vous invite dans cette conversation lumineuse et pleine de sagesse. Avec Jean-Pierre, nous allons parler du deuil du Père, du karma, qui n'est pas si punitif que ça, de maître spirituel et de notre libre arbitre, cette formidable liberté qui nous donne aussi de grandes responsabilités. Bonjour Jean-Pierre. Bonjour Hervéline. Quel plaisir de t'avoir avec nous aujourd'hui dans La Petite Voix. Moi, j'ai la chance de te côtoyer depuis quelques mois, puisque j'apprends à tes côtés les bases de l'astrologie védique.00:02:33Tout à fait, et tu es une élève douée. Oh, au moins ça ! Et voilà, aujourd'hui, tu vas nous parler évidemment de cette astrologie très spirituelle, mais tu nous en parleras bien mieux que moi. D'accord, avec plaisir. Mais on va d'abord commencer par faire connaissance avec toi. Très brièvement, peux-tu te présenter en quelques mots ? Bien sûr. Eh bien donc, je m'appelle Jean-Pierre Neveu. J'ai 74 ans, je suis marié, j'ai deux enfants, et donc je vis dans le département de l'Ain, dans un petit village qui s'appelle Saint-André-sur-Vieux-Jean, qui est à une dizaine de kilomètres de Bourg-en-Bresse. Jean-Pierre, donc tu es astrologue védique. Tout à fait. Tu vas nous parler un peu de ton parcours, parce que je ne peux pas imaginer que lorsque tu avais, je ne sais pas, 18-20 ans, à la sortie de tes études, tu aies eu l'idée de devenir astrologue.00:03:23Non, bien sûr. Non, totalement. S'il te plaît. Voilà, eh bien, moi je suis né dans une famille, donc qui était plutôt des gens qui étaient dans les affaires, qui étaient attachés à produire, voilà. Et j'ai lutté beaucoup dans ma vie parce que moi j'avais un besoin d'apprendre, j'avais un besoin de connaissance, et mes parents, surtout mon père, lui, il a été lancé que je devais être productif le plus rapidement possible. Donc, ce qui veut dire que j'ai eu toute une première partie où j'ai fait des métiers. Et j'ai fait essentiellement un métier de chef d'entreprise, d'artisan. Et c'est vrai que, bon, ça m'a beaucoup plu d'ailleurs. C'était une activité qui m'a passionné. On construisait, j'étais donc dans le bâtiment. Donc, il y avait un côté créatif qui était intéressant.00:04:10Ce qui m'intéressait aussi, il y avait la gestion des hommes parce qu'il fallait une entreprise. Oui, tu avais une entreprise d'une certaine taille quand même. Tout à fait, oui, on avait une dizaine de personnes. Quand même. Voilà, et puis donc, il y avait le côté commercial, le côté financier. J'ai beaucoup appris d'ailleurs pendant cette époque-là. Donc, c'était une époque très intéressante. Alors là, bien sûr, Hervéline, à aucun moment, l'idée de l'astrologie n'était pas là. Néanmoins, j'avais toujours quand même une quête. Alors, je faisais beaucoup de formations, de séminaires. De quel ordre ? Je m'étais intéressé par exemple à la PNL. J'avais pris un petit peu des élans sur des sujets un peu ésotériques comme les tarots. Mais l'astrologie, non, j'avais une amie qui pratiquait l'astrologie.00:04:59Mais bon, sans plus, ça ne me touchait pas plus que ça. Disons que dans cette première partie de vie, puisque c'est un petit peu comme ça que tu le présentes. Dans cette première partie de vie, tu as plus répondu aux attentes de tes parents en étant dans cette évolution sociale et économique. Oui, voilà, mais qui m'intéressait d'ailleurs. Oui, tu trouvais aussi ton compte. Oui, ça m'intéressait parce que ça comblait en moi. Une quête de réalisation, de créativité, une certaine forme de pouvoir, il faut le dire aussi. Ça m'a fait connaître aussi beaucoup de domaines. Et c'est vrai que j'ai côtoyé dans ce travail un petit peu plein de types de personnes. Et ça me sert encore maintenant dans mes activités professionnelles d'astrologue. Et ça donne des clés d'ailleurs pour les comprendre.00:05:49Donc tu étais heureux dans cette vie-là, mais il y avait quand même quelque part une frustration, peut-être pas aussi clairement. Si vous voulez. Si tu veux, bien sûr, il y avait une frustration, certainement un manque, voilà. Mais comme la vie est toujours bien faite, en 1990, il y a eu un événement fondateur qui a été très déstabilisant. Ça a été la perte de mon père. Et puis donc cet événement a créé un tsunami dans la famille parce que nous avions un père très centralisateur, qui avait quelque chose de très dirigiste. Un peu autoritaire, oui. Autoritaire et qui tenait beaucoup aux rêves. Une reine de la famille, de tout, du travail, de tout. Et donc sa disparition a créé une sorte de volet qui s'est enlevé, un verrou qui est parti quelque part.00:06:36Et en quelques semaines, quelques mois, la famille a éclaté. Et ça a dérivé à une vitesse. En quelques mois, l'année qui a suivi le décès de mon père, ça a été très, très, très, très violent quelque part. Tu avais quel âge à l'époque ? J'avais 40. J'avais 40-45. 40-45. D'accord. Et puis face à ça, étant d'un tempérament un petit peu cartésien, j'étais dans l'incompréhension totale face à ça. Et ça m'a posé beaucoup de questions. Et puis là, donc, cette amie qui est astrologue, mais qui pratiquait une astrologie classique, elle m'a donné quelques réponses. Mais quelque part, je ne sais pas, il y avait quelque chose qui manquait. C'était un peu superficiel. Alors, je ne dis pas qu'elle était mauvaise, attention, mais ça ne me comblait pas dans ma demande.00:07:23Tu restais un peu sur ta tête. Voilà, je restais totalement même sur ma faim. Alors, donc, cette amie d'astrologue, elle me dit : Écoute, Jean-Pierre, je sais qu'il y a une personne qui est à Lyon, qui s'appelle madame Huguette Jaquet, qui pratique l'astrologie. Je ne sais pas ce qu'elle fait, mais c'est très spécial. Et j'ai pris rendez-vous chez cette dame et elle pratiquait l'astrologie védique. C'était donc ça, l'astrologie un peu spéciale. Voilà. Et alors, donc, j'y suis allé. Et puis, elle m'a expliqué, effectivement, que j'arrivais profondément à un carrefour, un grand carrefour de ma vie, que ma vie comportait deux grands axes et que j'étais à la fin du premier axe. Que maintenant, quoi que je fasse, eh bien, allait s'ouvrir une autre étape et que j'aurais d'autres choses à faire, d'autres missions à faire.00:08:15Et que plus j'irai rapidement vers ce nouveau choix, vers ces nouvelles orientations, plus ma vie reprendrait rapidement. Et par contre, que plus j'allais essayer de tenir encore l'ancienne vie, plus ça serait difficile. Donc, en fait, elle, elle me demandait à accepter un changement, mais est-ce que tu savais déjà où elle est emmenée, ce changement ? Non, pas du tout. Non, non. Et d'ailleurs, elle ne m'a pas donné, bon, elle m'a parlé de spiritualité, ce qui était un petit peu aussi un mot un petit peu obscur un peu pour moi. Bon, c'est vrai que j'avais quand même eu une éducation catholique. D'ailleurs, elle m'aimait une époque où j'avais un peu, enfin, je n'avais pas seulement la foi suffisamment, mais ça m'intéressait la prêtrise quelque part. J'avais une certaine vibration qui me touchait.00:09:05En fait, cette rencontre que tu as eue la première fois avec cet astrologue védique, tu as, pour ainsi dire, apaisé en te donnant quelques clés de compréhension ? Elle m'a d'abord, oui, expliqué ce que je ne comprenais pas. Bon, ce qui me choquait profondément, j'étais dans un parcours plutôt linéaire. Oui. Et tout d'un seul coup, ce parcours, il était complètement saboté, quoi. Voilà. Alors, ça me heurtait dans la compréhension, quoi. Voilà. Qu'est-ce que tu n'as pas bien fait ? Quelle responsabilité tu as là-dedans ? Donc, c'est vrai que ça m'a beaucoup aidé de ce côté-là. Ça m'a permis très rapidement de développer, avec les outils PNL et autres, psychos, etc., de recréer le contact avec ma famille, de remettre dans l'ordre dans ma famille. Et ça t'a vraiment aidé ?00:09:51De manière très concrète, ça a renouvelé la paix ? Tout à fait, tout à fait. Moi, j'ai fait des courriers à ma sœur, à ma mère. Je leur ai lu. Donc, je les ai amenés à les rencontrer, à reprendre le fil de contact. Et bon, en quelques semaines, on a renoué, quoi. Alors, cette dame, donc, Mme Huguette Jaquet, donc, je l'ai vue. Puis, c'est vrai que ça m'a intéressé aussi. Donc, au cours de cette année, je suis allée, j'y suis retournée, la voir, un mois ou deux après. Bon, mes enfants, ils sont allés aussi. Mon épouse, elle est allée aussi. Donc, j'ai fait un peu circuler un peu tout le monde. Et oui, tout le monde s'est intéressé, branché à ça. Et puis, cette dame, elle faisait de la formation.00:10:39Et en septembre de cette même année, elle me dit, j'ai un cours qui va commencer. Voilà, je vois que ça vous intéresse. Essayez, peut-être qu'il y a quelque chose pour vous qui est en train de se faire. Je vous invite à aller voir. En bonne résonance, en bonne vibration, avec vos recherches. Eh bien, allez, en avant. Donc, elle me dit, il y en a pour trois ans. Donc, ma foi, j'ai mis le doigt dans l'engrenage. Et il faut te dire, Hervéline, qu'à partir de ce moment-là, j'ai été profondément harponné. T'as senti très bien. Parce que quand t'as commencé la formation, t'avais pas l'idée de devenir un astrologue. Non, c'était un petit peu comme un centre d'intérêt intellectuel. Voilà, parce que c'est un sujet qui m'intéressait.00:11:19Il y avait des nouveaux, des, des, des connaissances nouvelles que j'ignorais. Puis ça me, ça m'intéressait d'y, d'y mettre en relation avec, avec un petit peu ce que je connaissais, avec le monde extérieur, avec mon monde. Oui, mais donc, tout au long de cette formation, tu nous dis qu'elle a duré trois ans, mais évidemment pas en continu. Non. Tu continuais tes activités ? Bien sûr, la formation, donc, on montait à Lyon un samedi après-midi, tous les quinze jours. D'accord. Donc, quand même assez, assez régulier. Oui, assez suivi. Oui, oui, tout à fait. Et cette dame, elle avait reçu l'enseignement d'un, d'un maître hindou qui s'appelle Jaya Sekhar, qui l'avait enseignée. Et donc, ces trois ans, ben, c'est vrai, je les ai fait assidûment. Et puis, plus j'avançais, plus j'en voulais en savoir, plus, plus ça me passionnait.00:12:07Je étais un peu embêtant. D'ailleurs, toute ma famille, les amis, pour moi, c'était des sujets. Il n'y avait plus que ça ? C'était des sujets de test. Et puis, c'est vrai, j'avais une gourmandise d'aller vite, quoi, voilà. Oui. Donc, je faisais, je faisais beaucoup de thèmes, je faisais beaucoup de cas, bon, avec ce que je savais, bien sûr. Et donc, au bout des trois années, bien, il y avait un examen. Donc, on a passé un examen qui a été envoyé en Inde, donc, souple acheté, etc. Ah oui, donc, quelque chose d'assez officiel, quoi. Ah oui, tout à fait. D'accord. Qui était traduit. Donc, en anglais ? Ben, ça a été traduit en anglais. D'accord. Et corrigé par des astrologues dont le maître Jaya Sekhar. Le fameux maître.00:12:47Est-ce que tu l'avais rencontré, ce maître ? Ben, donc, jusque-là, je ne l'avais pas rencontré. Mais après, donc, moi, j'étais dedans, donc, je voulais continuer. Ben, il m'a dit, ben, maintenant, il faut que tu continues avec Jaya. Et donc, Jaya, donc, cet astrologue hindou venait à l'époque en Europe pendant 4-5 mois par an. Et donc, on bénéficiait de séminaires plusieurs fois par année, peut-être, et c'était des séminaires qui duraient à peu près une semaine. D'accord. Sur un sujet bien défini. Alors, les, la spiritualité, la santé, les rapports humains, et donc, avec des cas, bien sûr, et puis, aussi, avec toute la spiritualité et toute la philosophie hindoue. Oui, oui. Et donc, c'est vrai que là, j'ai appris. À partir de là, ben, oui, je faisais pas mal de thèmes, mais, bon, j'étais encore, je travaillais encore, Tu continuais à avoir ton entreprise ?00:13:38J'avais encore mon entreprise, ce qui avait été une erreur, parce que ce qu'elle avait bien détecté, que plus je garderais, plus ça serait difficile. Le fait de retenir m'empêchait de passer à autre chose. Et, en fait, j'ai tout mal fait. Donc, ça veut dire que ce qui devait arriver, arriva. Mes sociétés ont eu de grandes difficultés. D'accord. Donc, il a fallu arrêter en catastrophe. C'était en quelle année, ça ? Combien de temps après ? C'était 98, 91, 99. Là, on est bien 8, 9 ans après le décembre. Tout à fait. Et ce moment charnière de ta vie. Parce que, en fin 1997, avec cette amie qui était astrologue, on se dit : ben, tiens, maintenant que toi, tu es astrologue védique, ça serait peut-être pas mal qu'on s'associe, qu'on monte un cabinet ensemble.00:14:23Moi, je ferais ma partie d'astrologie tropicale, classique, et toi, tu feras la partie d'astrologie védique. Et donc, c'est ce qu'on a fait. On a loué un local à la Croix-Rousse. D'accord. Donc, c'est là où tu as cessé toutes tes activités et tu fronces des choses un petit peu. Oui, voilà. Mais j'étais les trois quarts du temps à la Croix-Rousse. Et puis, donc, c'était vraiment la mort de l'autre côté. C'était la fin, quoi. Et donc, là, on a commencé à travailler comme ça. Bon, j'ai la conscience que je ne savais pas grand-chose. Voilà. Donc, je suis resté six ans à la Croix-Rousse. C'est là, vraiment, que j'ai appris les bases, la clientèle, le rapport humain. Oui, parce qu'au-delà de savoir faire un thème astral, il y avait toute la dimension humaine de l'accompagnement.00:15:06Il y avait toute la dimension humaine. Il y avait aussi cette dimension aussi un petit peu compassionnelle, il faut le dire, aussi. Parce que j'avais des gens qui étaient beaucoup en demande et qui étaient beaucoup en souffrance. Et il y avait plus un rôle de soutien qu'un rôle d'astrologue ou mélangé, quelque part. Par contre, tu n'as pas eu de mal à te faire connaître et à avoir un certain nombre. Bien sûr que si, parce qu'au début, ça a été très difficile, effectivement. Il t'a fallu un petit peu de temps. Il a fallu attacher des gens. Bon, après, bien sûr, il y avait le côté financier. Donc, c'est vrai que pendant cette époque, je me suis plutôt endetté qu'autre chose. Mais il fallait investir. C'est ça, il fallait accepter pendant quelques années.00:15:48Il fallait investir. C'était un investissement de tant d'argent que je ne regrette pas, d'ailleurs, au jour d'aujourd'hui. Et comment, en revanche, ta femme, tes enfants, ton entourage, comment ils ont-ils vécu ce changement assez radical ? Pas toujours facilement parce que je les ai mis involontairement, mais je les ai mis quand même dans des difficultés économiques. Oui, oui. Parce que d'un seul coup, il n'y avait plus le courant financier qui tournait, etc. Et puis, du jour au lendemain, c'est devenu très chaotique. En plus, moi, je générais des dettes parce que je ne couvrais pas, bien sûr, mes frais, mes allocations, tout ça. C'est vrai que ça a été une étape un petit peu charnière qui a laissé un peu des traces dans la vie relationnelle, mais qui a été aussi le marquage d'un changement.00:16:37Donc ça, c'est la dimension financière, mais après, il y a la dimension spirituelle, c'est-à-dire que l'homme d'affaires que tu étais devient astrologue et ça peut être disons qu'il y a toute une, au départ, c'est vrai qu'il faut d'abord accepter soi-même qu'on ait quelqu'un d'autre. Disons que ma vie était un peu coupée en deux. Il y avait les personnes de mon ancienne activité qui ne savaient pas et comme ceux dans mon monde d'astrologue, dans le monde de la Croix-Rousse, ne savaient pas non plus que j'avais une autre vie professionnelle. Donc tu as eu vraiment ces deux ? Oui, j'ai vécu pendant un certain temps un peu fractionné. Et donc, le travail, ça a été un peu de se réunir. Et tout ça, ça s'est fait quoi depuis le début des années 2000 ?00:17:18Bien, si tu veux. Et en 2004, il y a eu un élément dans ma vie professionnelle, je suis arrivé à la retraite. Oui. J'avais 60 ans. Ok. Donc d'un seul coup, je n'avais plus à courir après une quête économique. Voilà. Donc j'avais arrêté à la Croix-Rousse et puis je suis rentré dans une maison dans l'Ain et je me suis fait un bureau. Et à partir de là, il y a eu quelque chose qui a démarré avec un certain dynamisme. C'est là où ça a pris véritablement. Bien sûr, puis je n'avais plus le souci de mes anciennes activités et j'étais libéré de ça. Est-ce que ce n'est pas ce que tu avais dit à l'astrologue que tu avais rencontré et que ça a libéré ? Elle avait totalement raison. Ça allait se lancer.00:17:56Et depuis ? Depuis, je continue et je pratique plusieurs activités. La base, bien sûr, de l'activité d'astrologue, ce sont les consultations. Oui. Donc, répondre à des personnes qui veulent un petit peu se reconnaître, connaître leur fonctionnement ou alors qui ont des questions très précises. Je fais aussi des consultations et des formations dont tu en bénéficies. Absolument. Voilà. Et c'est toujours très intéressant parce qu'il y a une sorte d'énergie collective. Ils m'apprennent autant que je leur apprends et ça m'aide beaucoup également dans mes consultations, parce que le fait de revoir les règles, eh bien, ça te les ancre. C'est aussi un des grands intérêts que je trouve dans ce métier. C'est le rapport humain, bien sûr, la nourriture humaine. Oui, on sent que tu es beaucoup dans la transmission et que tu y trouves beaucoup de satisfaction.00:18:49Oui, parce que je me sens une mission de renvoyer ce qu'on m'a donné. Tu as reçu de cette fameuse Huguette. De cette Huguette, de mon amie, de ce maître. Comme j'ai rencontré les bonnes personnes qui m'ont nourri et qui ont nourri ce deuxième plan de vie, j'ai aussi, moi, à renvoyer la balle pour nourrir un petit peu un troisième plan de vie de restitution quelque part. Et puis aussi, j'interviens dans des associations de thérapeutes, de bien-être. Et il y a très peu d'astrologues dans ces associations. Donc, je vais intervenir. Et bien, justement, j'aimerais bien qu'on parle maintenant d'astrologie védique. Qu'est-ce que tu peux nous redire ce que c'est et en quoi elle est différente ? Alors, l'astrologie védique, c'est une astrologie qui, donc originaire de l'Inde, ne peut pas se dissocier de mon appartenance spirituelle.00:19:41Donc, ça veut dire que nous sommes obligés de comprendre que nous sommes des êtres qui venons d'un monde divin et que nous venons faire des expériences terrestres. Et cette expérience terrestre n'est là que pour enrichir notre homme et l'astrologie n'est rien d'autre que pour montrer quelles sont les modalités que nous pouvons avoir pour nous élever dans ce changement, aussi bien avec des modalités spirituelles ou aussi bien matérielles. Parce que dans l'astrologie védique, on va pouvoir analyser aussi bien la vie relationnelle et la vie, la santé, la vie sociale, la vie professionnelle ; c'est un champ très très étendu. Donc, on va répondre à des questions très pratiques, celles qu'on peut imaginer poser un astrologue classique entre guillemets, ma vie amoureuse, mon travail et ma chambre.00:20:33Par exemple, hier, j'ai eu une personne elle a plusieurs projets donc d'un côté financier de l'autre côté qui était plutôt dans le bien-être, dans le fitness ; c'est une personne qui avait des capacités à travers ce travail à travers ces planètes qui étaient multiples mais néanmoins l'étape qui se présente préfigurait une activité à connotation sociale et financière. Ok, d'accord. Donc, à la fois en consultant un astrologue védique comme toi on peut avoir des réponses très pratiques très pratiques très pragmatiques mais aussi des choix de vie. Moi, en ce moment je suis très très surpris du nombre de personnes qui arrivent à la cinquantaine enfin entre 50 et 60 ans puis qui ressentent au fond d'eux un besoin profond de s'occuper des autres d'avoir une démarche d'échange d'aide de relation d'aide c'est vrai aussi il y a une pour beaucoup de personnes une profonde approche spirituelle qui est exprimée ou sous-jacente souvent.00:21:35Et ça est-ce que c'est plus propre à l'astrologie védique que l'astrologie classique ? Comme cette astrologie védique est quand même à cette appartenance spirituelle, elle est très liée à deux notions qui sont le karma et le dharma. On ne peut pas lier ce rapport que nous avons eu dans des vies antérieures. D'où ce que tu nous expliquais tout à l'heure sur notre âme qui s'incarne plusieurs fois, qui s'incarne plusieurs fois pour s'améliorer, pour s'étoffer à travers plusieurs incarnations, qui chacune va nous faire faire des bonnes choses, des moins bonnes et aussi c'est quelque chose que je lutte beaucoup dans l'astrologie. La vie n'est pas là pour nous blesser, on n'a pas des mauvais destins, c'est nous qui devons nous transformer.00:22:19Nous avons tous les outils en nous, mais il faut être créatif, il faut être inventif et là aussi l'astrologie védique est très intéressante parce qu'elle va aller dire : tiens, tu as telle planète qui est formidable, tu as Jupiter qui est très très beau et bien, tu as intérêt de travailler avec Jupiter. Une autre personne, ça va être le Soleil, il va falloir qu'il rayonne, il va falloir qu'il brille. Est-ce qu'on peut dire que, à travers une consultation, on ressort en ayant les clés pour se mettre sur les bons rails en fait ? On a des clés, bien sûr, parce que l'on a les clés non seulement qui nous ont été données à la naissance. C'est pour ça que l'on fait la carte natale au moment le plus précis où nous sommes nés, mais donc qui va nous donner effectivement des potentialités, parce que nous allons pouvoir rentrer dans le détail du devenir.00:23:05Oui, alors parlons-en, je trouve un élément passionnant de l'astrologie védique : c'est notre carte du dharma, donc la carte de notre chemin de vie qui va pouvoir extraire donc les choix principaux qui seront les plus favorables pour nous pour nous orienter vers ce choix de vie que mon âme a décidé avant de venir sur Terre. Et dans un thème, on va voir quels vont être les souffrances, quels vont être les marquages nous allons voir également. Qu'est-ce que je ramène aussi des vies antérieures, parce qu'il y a des planètes qui vont être situées suivant des endroits qui vont nous montrer que j'ai quelque chose à finir, j'ai quelque chose à terminer là et donc, et puis chaque fois que je fais quelque chose, il y a ce phénomène de l'action et de la réaction.00:23:51Alors, parlons-en, parce que toi tu te bats souvent contre l'expression qu'on connaît ici communément de mauvais karma, oui mais c'est une très mauvaise interprétation, parce qu'elle est coupabilisante, elle est punitive. Bon, c'est vrai qu'elle est beaucoup liée à cette notion un peu judéo-chrétienne de la souffrance. Mais l'être humain, nous ne sommes pas faits pour souffrir. C'est nous qui construisons nos propres souffrances. C'est aussi la souffrance. L'astrologie védique a un rôle très intéressant aussi pour aller voir quelles vont être les planètes qui vont m'aider pour dissoudre ces souffrances et les transformer par quelque chose de positif. Et on a toujours à apprendre, parce que en astrologie védique on va construire tout un outil de période qui va dérouler toute l'existence et qui vont pouvoir affiner les énergies présentes, donc sur quoi je peux m'appuyer, et puis je peux si je suis dans une étape comme pluviose par Exemple, lorsque est-ce que s'arrête cette période délicate ?00:24:53Voilà, dans la semaine, j'avais une personne partir de mars. Elle termine une grande étape qui a duré 18 ans, qui a été un peu chaotique et puis maintenant elle rentre dans une autre époque qui va être beaucoup plus facile. Donc, voilà, un peu des qualités très très importantes de cette astrologie, d'ailleurs est-ce que c'est une science ? Est-ce que c'est un art ? Alors donc, ce maître, le maître Jaya Sekhar, nous disait : C'est à la fois une science et un art. Donc, c'est une science parce qu'il y a quand même tout un environnement mathématique de la position. astronomique des planètes mais en même temps, c'est un art parce que on doit à travers cette rigueur en extraire la vie des personnes. Oui, donc il y a à la fois cette rigueur mathématique à avoir et aussi beaucoup d'intuition.00:25:45Oui, tout à fait, c'est intéressant parce que quand j'étais étudiant, j'avais suivi la filière scientifique mais je me passionnais pour la philosophie. Ah, génial ! Et donc j'ai trouvé dans l'astrologie védique l'alliage parfait entre ces deux aspirations qui sont au fond de moi, c'est l'alliage parfait pour toi, mais les détracteurs qui te disent que non, vraiment Jean-Pierre, c'est impossible, qu'avec une heure de naissance un jour tu puisses savoir leur vie voilà voilà, Je leur réponds, c'est votre choix. Moi, je ne me considère pas une mission de prosélytisme, d'accord ? Je ne veux pas vous convertir, je ne veux pas vous faire de l'intégrisme. Bon, moi j'ai des gens effectivement qui au départ étaient là, puis ma foi un peu sceptiques, oui, un peu sceptiques, puis sont revenus.00:26:34Mais j'accepte totalement qu'il y a des gens qui pensent que c'est de la bêtise, qu'il n'y a aucun fondement scientifique. Bon, la science en ce moment a beaucoup, beaucoup rapproché avec la physique quantique, il faut le dire aussi, oui. Donc je pense que ces gens auront de moins en moins de grains à moudre et d'informations pour étayer leur jugement. Il y a un autre sujet qui me tient à cœur et c'est le libre arbitre parce que quand je t'écoute, on pourrait penser que tout est écrit et qu'après tout, on est un peu condamné à subir ou à vivre ce qu'on a bien voulu nous donner au départ. Et bien pas du tout ! Je lis contre cette vision que le destin est gravé dans le marbre. C'est pas vrai.00:27:15Nous avons un libre arbitre phénoménal. Nous sommes venus avec une feuille de route effectivement, mais cette feuille de route, je suis totalement libre de la remplir ou de ne pas la remplir, d'en abîmer. Ou de l'enrichir, j'en suis mais totalement libre. Bon, j'en aurai les conséquences on est bien d'accord, mais je suis totally libre et l'astrologie - enfin, du moins dans ma vision - c'est de libérer les personnes, dans un thème, les planètes elles ont plein de sens et, dans un thème donc, elles peuvent nous donner plein de façons d'exister. On parlait tout à l'heure du soleil ; est-ce que ce soleil ? Je vais en faire un soleil égoïste ? Est-ce que je vais en soleil rayonnant partageur ?00:27:57Il y a plein de possibilités et donc, tout ça, c'est des choix que je prends en fonction de mes besoins, de mes attentes, de mon libre arbitre. Jean-Pierre. Pour terminer, j'aimeerais te poser quelques questions avec plaisir que j'aime poser à mes invités. La première question, c'est quel livre t'as le plus inspiré sur ton chemin de vie ? C'est le dialogue avec l'ange de Guita Malache et c'est très passionnant dans cette compréhension de cette notion du divin mais qui vient aussi se colliner au terrestre. Je vais te demander aussi si tu as un rituel bien-être quotidien, disons que oui. Je me lève très tôt le matin alors à quelle heure te lèves-tu ? Quand je suis très tôt, disons entre 4h30 et 5h. Bon, les start-upers n'ont rien inventé, le miracle morning existait avant, c'est ça donc.00:28:44Je me lève très très tôt, je me fais une méditation pendant une heure, puis après, je peux commencer donc à déjeuner et là tout s'en ferait. Tu es prêt à commencer ta journée à déjeuner, puis voilà, OK. Est-ce que tu peux me citer trois mots qui sont pour toi synonymes de bonheur ? Si je veux des mots, je mets beaucoup gratitude je mets allégresse aussi. Le mot allégresse, c'est un mot qui me met en joie et le mot joie, aussi bien sûr. Et oui, c'est joli comme sélection. Voilà, et pour finir cette dernière question et toi, Jean-Pierre, est-ce que tu es heureux ? Je suis extraordinairement heureux parce que je fais ce qui me plaît, j'ai une activité passionnante, je rencontre des gens passionnants.00:29:27Je sais que j'apporte quelque chose donc j'ai un sentiment de réalisation, bien sûr, voilà, et c'est vrai que le matin je n'ai aucune difficulté pour me lever comme je disais même à 4h30. Bon, je ne veux pas dire que je n'ai jamais été au sens proprement malheureux, voilà, bon, il y a eu des difficultés mais j'ai profondément un sentiment d'existence rempli et donc je remercie sans arrêt sans arrêt que la vie m'a mis sur ce chemin-là magnifique. Et bien, écoute là c'est à mon tour de te remercier Jean-Pierre parce que vraiment tu as partagé avec passion et de manière. Très pédagogue ton parcours et ce qu'est l'astrologie védique. Vraiment, merci beaucoup Jean-Pierreastrologie • astrologue • astrologie védique • karma • destin • chemin de vie • connaissance de soiVous aimerez cet épisode si vous aimez : l'art de l'astrologie • astrotruc • Z comme Zodiaque • C'est quoi ton signe ? • Métamorphose, éveille ta conscience ! (Anne Ghesquière) • ................................................

Woke Up & Chose Violence
Commencer l'année du bon pied | Ep. 129: Myriam Beaudry

Woke Up & Chose Violence

Play Episode Listen Later Jan 9, 2025 95:37


Aujourd'hui, pour bien commencer la nouvelle année, Coach Lee & Coach Sim reçoivent pour la 4e fois la nutritionniste Myriam Beaudry... Disons-le, Myriam est maintenant pratiquement la 3e co-host du podcast. Dans cet épisode, ils discutent de: - Les résolutions de l'année - Développer un intérêt pour les saines habitudes de vie en dehors de la composition corporelle - Comment se déstresser face à l'obsession de la perfection - Challenger ses professionnels de la santé et les affirmations des réseaux sociaux - Les mauvaises interprétations de la science - Les édulcorants ne sont pas mauvais pour la santé - L'alcool serait encore plus nocive pour les femmes - La pertinence des suppléments de collagène - Bien plus! Bonne écoute! Pour vous procurer de la merch WUACV: https://untilimdone.com/fr/collections/woke-up-and-chose-violence Utilisez le code "WUACV10" pour économiser 10% sur votre commande NIH sur le site ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠https://nihsupp.com/⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ Utilisez le code "WUACV10" pour économiser 10% sur votre commande MACHINE sur le site https://project-machine.com/

6 minutes avec...
6 minutes avec Joëlle Bertossa, candidate socialiste au Conseil municipal de la Ville de Genève

6 minutes avec...

Play Episode Listen Later Jan 8, 2025 6:35


Le Parti socialiste mise sur un ticket féminin pour le conseil administratif de la Ville de Genève. L'une d'elle, Joëlle Bertossa, était invitée de Béatrice Rul, à 7h30.Vous estimez que grâce à la majorité de Gauche, Genève a poursuivi sa mue vers une société plus juste et résiliente. Est-ce vraiment une Genève plus juste quand la précarité augmente, quand il devient impossible de se loger ou quasiment impossible de faire garder son enfant en bas âge? Alors effectivement les Genevois sont résilients… "Disons que les efforts sont encore très grands. On a réussi heureusement à augmenter le nombre de places de crèche, on en a créé 100 durant la dernière législature. Ce n'est pas suffisant, je crois qu'il en manque à peu près 1000. Donc oui, nous allons continuer à agir de ce côté-là. Et puis c'est vrai que la précarité augmente. D'ailleurs, c'est un souci pour nous quotidiens de comment faire pour aider la population. C'est un beau constat, mais il laisse la majorité de gauche au conseil administratif. Oui, mais il faut savoir pourquoi. C'est aussi des politiques fédérales d'augmentation des primes maladie, d'augmentation des loyers que malheureusement nous ne contrôlons pas. On peut augmenter le nombre de logements que la Ville peut acquérir, avec la Fondation Genevoise pour le Logement Social. On peut aussi pousser les régies privées à faire des logements abordables. On peut transformer les locaux commerciaux vides depuis des années en logements également".Vous souhaitez que Genève soit une ville plus solidaire, inclusive et durable. Concrètement, très concrètement, Joël Berthosa, ça veut dire quoi?"Ma priorité, ce sont les familles! Je suis mère de famille, j'ai deux adolescentes à la maison. On peut, par exemple, faire plus de lieux pour la jeunesse. On peut aider les familles avec des chèques famille qui aident tout un chacun à inscrire ses enfants, que ce soit dans des cours de culture ou de sport. On fait déjà les allocations de rentrée qui aident passablement les familles. On peut continuer à rendre cette ville plus résiliente au niveau de l'aménagement. Il faudrait identifier dans chaque quartier, par exemple, une rue ou un lieu qu'on pourrait redonner aux habitants pour qu'ils se l'approprient. Moi, je suis très attachée à la collaboration qu'on peut avoir avec les habitants et les associations de quartier".Autre proposition, pour la culture et le sport: Viser un subventionnement équitable des différentes entités et institutions. Le budget du Grand Théâtre est de 63 millions de francs, par année. Les associations sportives peuvent donc se frotter les mains. Vous allez leur offrir 63 millions!"Non, alors déjà, il y a le canton, heureusement, qui rentre dans le financement du Grand Théâtre, qui va nous soulager un peu de cette énorme manne financière. En ville, il y a effectivement une disproportion des moyens entre culture et sport. Mais nous avons augmenté les budgets, pour le sport, sous l'impulsion de la magistrate Marie Barbey-Chappuis et on a un peu augmenté les subventions. Il n'y a pas vraiment de demande des associations sportives pour davantage d'argent. Étonnamment, parce que j'étais commissaire au sport, j'étais même présidente de la commission et je l'ai souvent demandé. Ce que les associations sportives demandent surtout, c'est du soutien pour leurs bénévoles. Parce qu'en fait, c'est devenu de plus en plus compliqué au niveau administratif de gérer une association sportive. Donc, ce n'est pas forcément au niveau des sous. Ils ont besoin d'espaces. On a voté 27 millions pour la rénovation des infrastructures sportives. C'est surtout ça dont les associations sportives ont besoin. Après, dans le domaine culturel, là, il y a des disparités. Moi, je me suis toujours engagée à essayer, et on l'a fait d'ailleurs ces dernières années, de remonter un peu ce qui est donné par exemple aux arts visuels, qui sont quand même le parent pauvre de la culture. On en p

La petite voix
[REPLAY] L'auteur qui nous invite au silence intérieur – Thierry Janssen

La petite voix

Play Episode Listen Later Jan 7, 2025 72:57


Première diffusion le 7 octobre 2019J'ai l'immense plaisir de recevoir Thierry Janssen, ancien chirurgien et désormais psychothérapeute, auteur et directeur de l'Ecole de la présence thérapeutique.C'est un entretien vibrant et plein d'espoir en la vie que je vous propose aujourd'hui. Un entretien où il est question de spiritualité et d'éveil de la conscience… Un entretien avec un homme d'une grande sagesse. Tellement sage qu'il accepte justement de ne pas l'être.Vous avez choisi ici la version longue de l'entretien, et vous avez raison : vous allez pouvoir laisser toutes ces paroles inspirantes vous embarquer…Avec Thierry, nous allons parler du jour où il a quitté brutalement son poste de chirurgien, d'une brève incursion dans le monde de la mode, d'une autre mode -celle du développement personnel- et de ses excès, de sa formation auprès d'une guérisseuse américaine, de comment il est devenu presque malgré lui psy, de son expérience mystique du silence intérieur, de l'acceptation qui n'est pas la résignation, de l'Ecole de la présence thérapeutique qu'il dirige à Bruxelles et d'amour bien sûr ! Notes sur l'épisode:- Le site de l'Ecole de la Présence Thérapeutique : https://edlpj.org/- La page Facebook de Thierry : www.facebook.com/thierry.janssen.98- Le livre de Thierry dont on parle dans l'entretien : Ecouter le silence à l'intérieur – Les éditions L'Iconoclaste- Son rituel bien-être : tenir un journal dans lequel noter chaque jour ses émotions- Son conseil lecture : « Après l'extase, la lessive » de Jack Kornfield RETRANSCRIPTION DE L'EPISODE AVEC THIERRY JANSSEN Quel bonheur de revenir ici, d'être là, derrière mon micro, et de vous avoir, vous, de l'autre côté. C'est donc parti pour une deuxième saison de ce podcast.00:01:34Et pour la lancer, je vous propose une rencontre avec un invité de marque. Pas seulement parce qu'il est connu, que vous avez peut-être lu certains de ses ouvrages ou assisté à l'une de ses conférences. Thierry Janssen est un invité de marque car il nous ouvre à la spiritualité avec la sagesse de celui qui sait qu'il n'est justement pas sage. Celui qui a un jour été chirurgien renommé. Il a découvert que la guérison passe aussi par le soin des émotions et de l'âme. Il a cheminé pour apprendre à s'écouter, à prendre le temps de se connecter à lui-même, quitte à se mettre en retrait lorsque c'était nécessaire. Et puis un jour, il a vécu une expérience mystique, celle du silence intérieur, comme il la raconte dans son dernier ouvrage.00:02:20Un moment de grâce, d'une puissance indescriptible pendant lequel il a goûté à l'amour pur, à l'universalité. Bienvenue dans la saison 2 de La Petite Voix. Bienvenue dans cet épisode très inspirant, vibrant, plein d'espoir en la vie. Avec Thierry, nous allons parler d'une fulgurance de conscience qui l'a décidé à quitter son job à l'hôpital de Bruxelles en quelques minutes, d'une enfance marquée par une grande sensibilité, de sa rencontre déterminante avec une guérisseuse américaine et de l'acceptation qui rend libre et créatif. Bonjour Thierry et bienvenue dans La Petite Voix. Bonjour. Je suis vraiment enchantée de vous recevoir et ravie d'ouvrir avec vous la deuxième saison de ce podcast. Ensemble, aujourd'hui, nous allons parler de votre cheminement initiatique que vous évoquez dans vos livres et en particulier le dernier qui est un très beau livre qui s'appelle Écoutez le silence à l'intérieur.00:03:20Il est paru l'an dernier aux éditions Iconoclast. Thierry, on ne vous présente plus. Vous êtes psychothérapeute et désormais fondateur de l'école de la présence thérapeutique à Bruxelles. Vous êtes également un auteur connu et reconnu. Déjà, huit livres, je crois, à votre actif sur des sujets qui sont liés au développement personnel. Mais c'est d'ailleurs un terme et même une mode dont vous vous méfiez, et on va avoir l'occasion d'y revenir dans notre entretien. Ce que je n'ai pas encore dit, c'est que vous avez également été médecin. Vous étiez même un chirurgien renommé jusqu'au jour où je crois que vous aviez environ 35 ans. Vous avez compris que vous ne vous étiez pas très bien. Vous n'épanouissiez plus dans ce rôle aussi prestigieux était-il.00:04:02Est-ce que vous pouvez revenir sur cette journée particulière et cette fulgurance de conscience, comme vous l'appelez ? Oui, c'était le 5 janvier 1998. Et je ne dirais pas que j'ai compris quelque chose ce jour-là. J'ai juste écouté. J'ai écouté d'abord une voix, très clairement, qui a résonné en moi et un ressenti très profond qui m'a dit que je ne pouvais plus rester là. En fait, j'ai écouté une voice qui m'a dit que je ne pouvais plus rester là. Pendant des années, j'avais consacré toute mon énergie à cette carrière médicale et chirurgicale. Et sans m'en rendre compte, je m'étais enfermé dans un système de fonctionnement très contraignant, très violent, quelque part. Et je n'avais jamais fait de travail sur moi, donc je n'avais pas non plus le recul pour comprendre tout ça.00:04:48Et je travaillais dans un hôpital universitaire à Bruxelles et j'ai décidé de le quitter tout en restant au sein de la même université pour prendre des fonctions avec de plus grandes responsabilités dans l'un des autres hôpitaux de cette université. Et le 5 janvier 1998, lorsque j'ai pris mes fonctions, je promets qu'une heure avant, je ne savais pas, même cinq minutes avant, je ne savais pas que j'allais arrêter mon métier, mais j'étais dans l'ascenseur avec la dame qui devenait ma secrétaire et elle me parlait, et j'avais l'impression qu'elle parlait une langue étrangère, je ne comprenais rien. Et je suis rentré dans mon nouveau bureau et j'ai vraiment entendu cette voix qui est ma voix, c'est comme quand je m'entends vous parler maintenant, et cette voix a dit « si tu vas mourir ».00:05:39Et j'ai écrit ma lettre de démission au doyen de la faculté de médecine. Et en fait, j'ai simplement dit « je ne suis pas la personne pour occuper le poste que je vous ai demandé d'occuper, je ne peux pas tricher avec moi, je ne peux pas tricher avec vous ». Et donc, je remets ma démission. Et puis, j'ai quitté le poste. Je suis allé à l'hôpital en remettant cette lettre à un des chefs de clinique du service. Quand je suis arrivé à la maison, déjà dans la voiture, j'ai eu un contact avec la personne avec qui je vivais et je lui ai dit « mais c'est de la folie, qu'est-ce que tu es en train de faire ? ».00:06:11Je lui ai dit « je ne sais pas, mais je sais ce que je ne ferai plus ». Et j'ai le sentiment qu'aujourd'hui, c'est comme si je renaissais ou que je naissais consciemment. À la radio, il y avait une chanson qui disait « ceci est le premier jour du reste de ta vie ». Et ça a vraiment fait sens. Et ça m'a plongé dans une sorte de sentiment d'euphorie qui a perduré pendant certainement 10 jours. Et puis, j'ai commencé à avoir très peur. Les questions sont revenues en fait. Mais ce n'étaient pas des questions. C'était que tout d'un coup, je étais face à un immense vide parce que toute ma vie avait été remplie par ce projet.00:06:52C'est un projet qui était né quand j'avais l'âge de 5 ans, le jour où ma mère m'a montré le chirurgien qui l'avait opéré. Et je suis dit « Moi, je vais faire ça ». D'accord. J'étais programmée, même si j'ai eu longtemps un doute parce que j'avais une passion qui est née pratiquement au même âge, vers 5-6 ans, une passion pour la civilisation de l'Égypte ancienne. Et longtemps, j'ai hésité entre m'orienter vers l'égyptologie ou vers la chirurgie. Et à 18 ans, je suis commencé la chirurgie parce que c'est un métier qui ne paraissait plus ouvert vers les autres. Et qui servait plus, quelque part, que simplement s'intéresser aux antiquités. Mais en même temps, c'était un piège parce que je ne voulais pas être médecin, je voulais être chirurgien. Ça m'a demandé énormément d'efforts, d'investissements.00:07:40Et je n'ai jamais réfléchi à tout ça. J'ai juste agi comme ça, sans doute pour réparer plein de choses, comme nous tous, on a des raisons très névrotiques de s'investir. Rires. J'ai mis beaucoup d'énergie pour réparer des blessures du passé. Mais en même temps, ce 5 janvier 1998, je crois que j'étais vraiment arrivé à la limite de ce que je pouvais m'imposer. Parce que finalement, je m'étais imposé beaucoup de choses. Beaucoup d'efforts, beaucoup de contraintes. Et très peu de plaisir, finalement. C'est ce que vous appeliez dans votre livre, vous faites référence à cette période comme ça, en disant Thierry, ambitieux et perfectionniste, c'est ça ? Oui. Oui. Parce que j'avais développé une personnalité assez rigide, perfectionniste, et donc aussi à cheval sur beaucoup de règles.00:08:30Comme nous tous, j'ai développé cette personnalité pour essayer de m'adapter, pour essayer de survivre et d'être aimé. C'était une façon de rentrer dans les rangs, de ne pas décevoir, d'être un bon petit garçon. Parce que très jeune, j'ai senti que je n'étais pas forcément différent des autres, mais qu'en tout cas, j'avais des particularités en moi qui n'étaient pas forcément acceptées par les autres. Et en particulier, une très grande sensibilité. Et donc, cette grande sensibilité m'a permis d'être à l'écoute, de sentir les autres, les autres sentaient que je les sentais. Enfant, les amis de mes parents venaient me parler de leurs problèmes de couple. Oui, mais je crois que ça arrive souvent. Je ne sais pas si ça arrive souvent, mais en tout cas, moi, c'était mon quotidien. Mais vraiment.00:09:12Et je pense que j'avais des avis très sages. Mais ça, je crois que ça arrive très souvent. La plupart des enfants ont cette grande sagesse au fond d'eux parce qu'ils ne sont pas dans l'analyse, justement. Ils ne sont pas dans l'essai de compréhension. Ils sont dans la perception immédiate des choses sans jugement. Et ils ont un avis plein de bon sens par rapport à ces choses. Et du coup, ça fait de moi une personne à l'écoute et au service et dans l'aide. Et donc, le métier de chirurgien. Et puis après, tout ce que j'ai fait, finalement, a tourné autour de ça. Combien d'années avez-vous été médecin et chirurgien ? Presque 13 ans. Presque 13 ans. D'accord. Donc, ce qui est intéressant dans votre parcours, vous avez eu cette première vie professionnelle où, en fait, vous étiez là pour soigner, on va dire, le corps.00:10:03Et puis, vous allez nous expliquer comment, après cette première expérience, vous avez décidé de soigner plutôt l'esprit à travers la psychologie. Qu'est-ce qui s'est passé dans votre parcours ? Je n'ai rien décidé du tout. Et je sais que ça peut paraître étrange d'entendre ça, mais c'est vraiment ce qui m'est arrivé et ce qui m'arrive encore aujourd'hui. C'est-à-dire que lorsque j'ai quitté la profession de chirurgien, j'ai juste écouté cette voix, j'ai juste écouté une immense tension en moi qui s'est relâchée automatiquement, immédiatement. Et j'ai senti que c'était juste. Il ne m'a pas fallu de courage, mais j'ai eu la bonne inspiration d'écouter. Alors après, votre question, c'est comment vous en êtes arrivé à, à retourner manifestement vers le soin, l'accompagnement des autres à travers la démarche du psychothérapeute ? Oui.00:10:53À nouveau, je n'ai pas décidé. À savoir que quand j'ai quitté le métier de chirurgien, il fallait que je vive, il fallait que je mange. J'ai entendu qu'il y avait un couturier italien, il s'appelle Giorgio Armani, qui cherchait un directeur pour sa marque Emporio en France. J'ai dit moi, je vais faire ça. Mais aujourd'hui, avec le recul, je me rends compte qu'il y avait, plusieurs choses dans ce poste. C'était d'abord l'aspect prestigieux. Je rachetais quelque chose que j'avais abandonné. Et aux yeux des autres, ça me rassurait de me dire : voilà, j'aurai quand même une carrière prestigieuse dans le monde de la mode. Il y avait ça. Il y avait Paris, qui était une façon de m'extraire de mon milieu bruxellois où on me condamnait.00:11:37Mes amis, qui étaient beaucoup, pour la plupart des médecins, étaient vraiment très violents à mon égard par rapport à cela. Oui, j'allais vous demander comment votre entourage a vécu, ce virage de chirurgien à directeur chez Armani ? Une violence incroyable, des jugements. Mais je peux comprendre, ça doit faire très peur, quelqu'un qui semble perdre l'honneur. Mais moi, au fond de moi, je savais que c'était juste. Et j'ai perdu beaucoup d'amis à ce moment-là. Mais voilà. Et j'ai envoyé ma lettre de motivation au président, au directeur général de Giorgio Armani à Milan. Et j'ai dit : 'Vous allez me prendre pour un fou, je dirigeais un service hospitalier, mais je pense que je suis la bonne personne pour occuper le poste chez Emporio Armani à Paris.' Et j'ai été engagé.00:12:28On m'a envoyé à Milan. Et là, on m'a remis vendeur. Et là, je me suis vu en train de mettre des épingles pour confectionner un ourlet, un pantalon. Et en me voyant mettre ces épingles, je me suis dit, Thierry, il y a deux mois, tu pratiquais la chirurgie, tu utilisais des aiguilles pour recoudre la peau des gens. Et ici, tu utilises des aiguilles pour mettre des ourlets. Et tout de suite, il y a une voix qui m'a, ma voix bien sûr, qui m'a dit, c'est ta dignité, Thierry. Tu travailles, tu avais besoin de travailler et tu fais quelque chose qui construit ton futur. Sois fière. Oui. Et il n'y a pas. Et c'est ce jour-là que j'ai vraiment compris que ce n'est pas ce qu'on fait qui compte dans la vie, c'est qui on est quand on fait quelque chose.00:13:11Et peu importe le métier que l'on a, même s'il est contrôlé. Il n'est pas considéré par certains comme pas intéressant ou dégradant. C'est qui on est comme personne pendant qu'on fait ce métier, quand on agit dans le monde. Vous en parlez beaucoup dans votre livre, c'est très fort, de cette différence entre ce que c'est qu'être et ce que c'est faire. Oui, oui. Exister vient de extarer, se poster à l'extérieur. C'est la posture que l'on a pour vivre dans le monde, en interaction, en relation avec les autres. Mais ça nous fait porter des masques, et ça nous fait jouer des rôles, et ça nous fait adopter tout un système de défense qui construit ce qu'on appelle une personnalité. Et cette personnalité, nous y sommes totalement identifiés parce que notre mental crée cette entité qu'on appelle « moi » et « ego » en latin.00:14:04Et en fait, on est souvent totalement identifiés à cette personnalité parce qu'on n'a que comme souci d'exister. Mais il y a une dimension plus profonde dans la vie qui n'est pas d'exister à travers ce qu'on fait, ce qu'on montre, ce qu'on dit, c'est d'être, tout simplement. Et le noyau de l'être, c'est pas le mental qui pense, qui bavarde, qui raconte une histoire, un autre sujet. Être, c'est simplement laisser la conscience s'éveiller en nous, cette conscience qui est pure présence et qui est pure acceptation de ce qui est, parce que la conscience ne pense pas. C'est pas le mental. Et du coup, je reviens sur votre cours, à ce moment-là, dans cet atelier en Italie, chez Armani, vous prenez conscience de cette différence entre ce que c'est qu'être et ce que c'est faire ?00:14:58À l'époque, ce que j'ai compris, c'est que Thierry, tu n'es pas ce que tu fais, tu es Thierry qui fait ça maintenant, mais tu peux faire plein de choses dans ta vie. Et ce que tu fais maintenant, tu dois en être fier, parce que c'est ce qui te permet d'avancer et de progresser. Dans ton existence. Et alors, combien de temps a duré ce métier dans la mode et chez Armani ? Disons qu'après, j'ai pris mes fonctions à Paris et j'ai occupé cette fonction pendant presque neuf mois. Et j'ai été licencié. Et ce qui est drôle, c'est qu'à l'époque, le directeur général d'Armani m'a dit : vous n'avez pas la culture de l'entreprise. Et il avait totalement raison.00:15:41Et surtout, je ne me laissais pas faire, parce que c'est quand même un monde où il y a beaucoup d'égo, beaucoup de blessures, beaucoup de rivalités, et tout ça sur un fond de nécessité de rentabilité, de performance et d'argent. Mais j'avais juste besoin de ça pour me rassurer, pour me prouver que je pouvais faire autre chose, ne pas être identifié qu'aux chirurgiens que j'avais été. Mais après, ça m'a aussi permis de recevoir une assez importante indemnité. Et je me suis dit, Thierry, maintenant, tu n'as plus d'excuses. Tu as besoin de temps pour comprendre ce qui t'arrive. Et j'ai dit, investis sur toi, parce que tu es le seul avec qui tu resteras jusqu'au bout. C'est peut-être la chose la plus intelligente que j'ai faite dans ma vie, réellement. C'était très sage.00:16:30Et puis, pendant une année, je suis resté à Paris. Et ça a été une année d'éveil, dans le sens où tous mes sens étaient ouverts. Je sentais le parfum des roses dans les jardins des Tuileries, mais à des mètres et des mètres de distance. Je voyais des choses que je n'avais jamais remarquées auparavant. J'étais tout ouvert au monde et très joyeux, même si une partie de moi vivait des peurs ou de l'inconfort par rapport au futur. Mais tout de suite, je revenais dans ce présent. Et je disais, non, non, c'est bien, c'est juste, je me sens bien. Et j'ai commencé à écrire un roman qui, en fait, était la résurgence de toutes mes passions d'adolescent et d'enfant. Égypte ancienne, notamment. J'ai envoyé ce texte à de nombreuses maisons d'édition.00:17:14Il y en a trois qui ont répondu en disant : il faut continuer à écrire, mais il faut laisser de la place à vos personnages. Je pourrais peut-être choisir le mode de l'essai. Et effectivement, deux ans plus tard, j'écrivais mon premier essai. Comme quoi, c'était des bons éditeurs. Donc, en fait, ce qui est étonnant, on vit quand même dans un monde où on court tout le temps. Je ne sais pas après quoi, mais en tout cas, on court. Et vous, vous avez réussi. À ce moment-là, à entendre que, justement, il fallait arrêter ce rythme-là et juste prendre ce temps pour vous sans nécessairement d'objectif ou quoi, mais juste vivre ce qu'il y avait à vivre à l'instant T.00:17:52Et vous savez, je crois que le fait d'avoir lâché tout cet investissement, ce métier, ça a libéré quelque chose d'enorme et je ne pouvais pas réfléchir. Et à l'époque, ce qui était juste, c'était de prendre ce temps. En fait, j'ai l'impression, quand on prononce cette phrase, ce moment sabbatique, je ne sais pas comment le qualifier autrement, vous avez créé cet espace-là pour la conscience. Oui, je n'ai rien créé du tout. C'est, c'est l'ego. C'est encore notre mental et notre personne, notre moi qui pense que c'est lui qui crée les choses. En fait, non. C'est justement parce que mon mental s'est calmé que la conscience a pu s'éveiller en moi. C'est la conscience qui est en nous tous. Mais que nous n'écoutons pas, que nous ne laissons pas s'éveiller, parce que notre mental prend trop de place dans ses identifications à notre petite personne.00:18:43Et c'est pour ça que la méditation est si puissante. Chaque fois qu'on calme le mental, donc on calme l'ego, la conscience peut s'éveiller. On parle beaucoup dans le développement personnel, etc., de lâcher prise. Très mal compris, parce que lâcher prise, c'est encore presque un acte. Je décide qu'il faut que je lâche. Non, non, non, non, non. Lâcher prise, c'est laisser être les choses comme elles sont et ne pas les contredire et les écouter. Parlons-en, puisque vous évoquez le développement spirituel. Je voulais faire cet aparté sur cette mode et ce que vous appelez vous parfois l'ego spirituel. Oui, parce que vous avez dit développement spirituel, mais je pense que vous vouliez dire développement personnel. Oui, absolument, pardon. Pour moi, c'est vraiment très, très important.00:19:28Parce que vous voyez, depuis le XIXe siècle, en Occident, on a tout un courant qui est né, qu'on appelle le courant d'abord de la psychanalyse et de la psychologie, qui s'est intéressé à la construction de la personnalité, à la construction du moi, et qui, du coup, a pu répondre à pas mal d'interrogations. Le problème, c'est que dans une culture comme la nôtre, où l'intellect, le mental, a été tant valorisé, cette psychologie a donné lieu à ce qu'on a appelé le mouvement du développement personnel, et même récupéré par le coaching pour en faire des personnes plus efficaces, plus performantes, notamment dans le travail. Tout ça n'est pas négatif, je ne critique pas. Mais par contre, j'essaie de regarder, de monter un petit peu au sommet de la montagne ou dans l'hélicoptère pour avoir une vision plus large.00:20:18Et comprendre que le développement personnel, il y a un grand piège là-derrière, c'est que ça devient un développement de l'ego. Et du coup, on voit des gens qui font plein de stages, qui font plein de démarches de développement personnel pour mieux se connaître, mais qui deviennent terriblement intransigeantes, qui deviennent terriblement tournées vers elles-mêmes, et qui finalement oublient que cette petite personne que nous sommes, elle fait partie d'un beaucoup plus grand ensemble, et que nous devrions mettre cette personne au service de plus grand qu'elle, ce plus grand que nous, qui est en nous. C'est l'essence de l'être, c'est la vie en nous, c'est conscience. Et cet esprit, l'esprit de la vie. Et du coup, là, nous ne rentrons plus dans le développement personnel, mais dans quelque chose de spirituel.00:21:06Et je crois qu'il n'y a pas de chemin de développement personnel qui va vraiment à son accomplissement sans s'intégrer dans une démarche d'approfondissement spirituel. Et de la même manière, il n'y a pas de développement, ou plutôt d'approfondissement spirituel, sans avoir un regard du côté du développement personnel. Donc, psychologie et spiritualité vont ensemble, et se nourrissent l'une l'autre, et sont le gardien-fou de l'une et de l'autre. En fait, ce que j'entends dans la pure conscience dont vous parlez, dans la spiritualité, il y a vraiment quelque chose d'universel qui nous dépasse ? Bon, ce sont des mots incompréhensibles quand on en fait l'expérience. C'est cette expérience du silence, justement, dont nous regardons le monde sans le juger, sans le commenter, juste en l'accueillant pour ce qu'il est.00:21:58Et cet accueil dans cet espace de pure conscience n'est possible que quand le cœur est ouvert. Comme je dis, ce sont des mots, mais quand on en fait l'expérience, ça devient vraiment une évidence. Du coup, je reviens sur votre parcours pour savoir comment vous avez cheminé jusqu'à cette pure conscience. Je crois qu'à un moment donné dans ce cheminement, vous avez suivi pendant quatre ans une formation aux États-Unis auprès d'une, je ne sais pas si le terme est bon, mais une guérisseuse américaine, c'est ça ? Oui, oui, c'est plus qu'une histoire, c'est un moment important. Donc, j'avais travaillé pour Armani à Paris et puis je restais vivre une année dans une forme de retraite où j'ai écrit un roman. Puis je me laissais être au monde. J'étais dans le présent absolu, c'était incroyable.00:22:47Et dans ce présent absolu, j'ai découvert un livre qui m'a bouleversé, qui s'appelait « Le pouvoir bénéfique des mains », écrit par une Américaine qui s'appelle Barbara Paulinan. Et cette femme avait été physicienne à la NASA et la façon dont elle écrivait me parlait énormément. Pourtant le sujet qu'elle abordait était totalement en dehors des sentiers battus du monde dit rationnel, puisqu'elle parlait de champs d'énergie. Mais le livre était tellement bien structuré et ce qu'elle disait résonnait tellement avec ce que j'avais ressenti depuis l'enfance que j'ai été vraiment bouleversée. Et j'ai commencé à rencontrer des gens, et notamment une femme qui me dit « Oh, moi, en vous voyant, je me dis que vous devriez aller dans l'école où va ma mère ». J'ai dit « Votre mère va dans quelle école ?00:23:35». Elle m'a dit « Votre mère va dans une école aux États-Unis créée par une physicienne de la NASA qui s'intéresse aux champs d'énergie et au chakra. » Et je venais de lire le livre. Cette information venait à moi, j'ignorais qu'il y avait cette école, et donc finalement je me suis retrouvée dans cette école. Et je peux dire une chose par rapport à ça, c'est que j'ai trouvé un endroit confrontant, parce que d'abord, la culture était un peu « New Age ». J'imagine que pour l'ancien chirurgien que vous étiez, évidemment, on vous emmenait dans un monde beaucoup moins cartésien et scientifique, du coup. Et en même temps, il était peut-être plus cartésien et plus scientifique que beaucoup de monde scientifique parce qu'il était basé sur l'expérience.00:24:15Et c'était vraiment les expériences qui nous permettaient de nous poser des questions et d'apporter des réponses. Là, dans cette école, où on était, en formation pour devenir des guérisseurs et non pas simplement des soigneurs, ils nous étaient demandés de faire l'expérience. C'était quatre ans, à raison d'une semaine toutes les cinq semaines, et là-bas, j'ai découvert que c'était un endroit où j'allais travailler sur moi, essayer de comprendre ma personnalité, mais pas que intellectuellement, j'allais la comprendre dans mon corps, dans l'énergie, la façon dont mon corps utilisait cette énergie. Donc c'était une école où il y avait de la danse, du yoga, du Qigong, des thérapies psychocorporelles, j'ai tapé sur des coussins, j'ai hurlé, j'ai pleuré. Je suis arrivé, je regardais les autres, j'ai dit « Mon Dieu, les pauvres, ils ont l'air bien mal en point.00:25:03» Mais deux mois plus tard, j'étais avec eux en train de pleurer parce que j'avais quitté mon masque de sérénité. Si je reviens à ce qu'on disait tout à l'heure, vous aviez appris à être et pas seulement à faire dans cette école. Exactement. Et cette école était très bien construite. TIC était utilisée, était très puissante, et du coup, on ne pouvait pas échapper à vraiment se regarder. Très souvent, dans la vie, on triche. Et là, c'était très difficile de tricher. Oui. Et ce qui est intéressant, c'est toute la dimension du corps que vous évoquez. On voit bien qu'en fait, le corps, c'est vraiment l'endroit où les émotions ne trichent pas et le mental peut se raconter ce qu'il veut. Le corps, lui, il est dans une vérité.00:25:47Vous savez, le corps, pour moi, c'est quelque chose de central depuis tout petit. Quand j'étais enfant, j'avais un corps déformé. Les autres enfants s'en moquaient beaucoup. Et j'avais cette grande sensibilité. J'ai été contraint à faire de la gymnastique médicale trois heures par jour, trois jours par semaine. C'était très contraignant. Et en fait, j'ai appris à aimer dans mon corps grâce à deux choses. Tout d'abord, la danse. J'ai commencé très jeune dans ma chambre. Et la deuxième chose, c'est la sexualité. J'ai eu une sexualité très jeune. Ça m'a permis d'habiter mon corps, d'avoir envie d'y rester, de se rendre compte que ce n'était pas qu'un lieu de souffrance, mais c'était aussi un lieu de plaisir. Et vous évoquiez l'émotion tout à l'heure.00:26:34En fait, l'émotion est un phénomène corporel. C'est un signal qui nous renseigne sur la qualité de nos expériences, qui nous dit ça c'est bon, ça c'est pas bon pour nous. Et donc, effectivement, tout ce travail fait à l'école de Barbara Brennan autour du corps et de l'énergie me parlait énormément. Je me suis rendu compte que ce n'était pas par hasard que j'avais choisi le métier de chirurgien parce que c'était vraiment un moyen d'être en contact avec le tangible. Et je crois qu'il n'y a pas de chemin spirituel valable, réel, tant qu'il n'est pas profondément incarné. Et c'est peut-être un grand travers de l'Occident qui a développé une spiritualité déconnectée du corps. Et du coup, une spiritualité très mentale, mais le mental, je l'ai dit, ce n'est pas l'esprit, ce n'est pas la conscience.00:27:27Donc, c'est une spiritualité qui n'est pas profondément accomplie. Et je sais que ça va heurter d'entendre ça, ça va heurter certaines personnes, mais vraiment, je les invite à réfléchir à ça. Parce que comment peut-on dire que nous avons développé une spiritualité et ne pas ressentir dans notre corps le mal-être et la souffrance que c'est de voir les autres dans la souffrance. Tant que nous n'avons pas ressenti la souffrance dans notre corps, nous ne pouvons pas être en empathie et en compassion pour l'autre. C'est très très important qu'on revienne à une spiritualité profondément incarnée. Et Lorient nous attire de ce point de vue-là. Il a privilégié la présence à l'expérience à travers l'expérience méditative, l'immersion dans la réalité telle qu'elle est, cette expérience mystique où le mental ne vient pas analyser mais simplement laisse sa conscience percevoir.00:28:23C'est très très important qu'on revienne à une spiritualité profondément incarnée. Je reviens à votre formation que vous avez suivie aux Etats-Unis auprès de cette guérisseuse. Après cela, vous revenez en Europe, peut-être en Belgique pour être psychothérapeute ? En fait, je suis à peine revenu à Bruxelles avant même de me rendre dans cette école aux Etats-Unis. Il y a des personnes qui avaient constaté un changement chez moi et me disaient : 'Tu ne veux pas parler à mon père ou à ma sœur ou à mon frère.' Un jour, il y a une dame qui m'a demandé de voir son mari qui était mourant. Il se trouve que cet accompagnement que j'ai eu auprès de lui a été quelque chose de fort, tant pour lui que pour moi et pour sa famille.00:29:20À partir de là, il y a une sorte de bouche à oreille qui s'est installée très rapidement au point où, en deux ou trois mois de temps, j'avais un temps plein d'occupation. Je ne voyais absolument pas cela comme une profession. Pour moi, demander de l'argent était quelque chose de très compliqué. Mettre une valeur sur mon temps et sur mon éventuelle compétence était très compliqué. Donc, je n'ai pas du tout demandé d'argent pour cette activité. À l'époque, mon compagnon, qui n'appréciait pas trop que je vienne à la maison avec toutes ces personnes, m'a loué une loge de concierge dans laquelle je me suis installé et j'ai commencé à voir les gens là dans une forme de consultation ; je ne me sentais pas du tout légitime pour en faire une profession.00:30:09C'est un jour, une dame qui me a tendu un billet de 50 euros à l'époque, c'était 2 000 francs belges, parce que tout cela c'était en 1999-2000 et elle me tend un billet de 2 000 francs belges. Je dis non, non, je ne peux pas accepter cela et elle me dit si, si, si, vous devez accepter cela parce que vous m'apprenez la prospérité de mon âme mais je vais vous apprendre la prospérité de votre portefeuille. Mais du coup, cela m'a posé un problème parce que je me suis dit mais voilà, dans une profession, j'ai commencé et comme je ne me sentais pas légitime, j'ai voulu écrire mon premier ouvrage, Le travail d'une vie, dans lequel je racontais simplement comment j'aborde notre personnalité et ce qu'il y avait au-delà, c'est-à-dire le fond de l'être.00:31:00Et ce livre a été accepté chez Robert Laffont. Oui, cela a créé une forme comme cela de dynamique positive. J'étais débordé de demandes de consultation et deux ans plus tard, j'ai décidé de mettre un terme à cette consultation pour quelques semaines voire quelques mois, parce que je voulais écrire un autre livre, que j'ai intitulé Vivre en paix. C'était suite à l'effondrement des tours du World Trade Center à New York en 2001. J'avais besoin d'écrire ce livre sur la paix, la paix en soi, la paix avec les autres, la paix dans le monde. La peur qui est le contraire de l'amour, enfin toute cette thématique-là et finalement le livre a été publié et je suis très heureux parce qu'encore aujourd'hui je reçois du courrier de lecteurs qui sont accompagnés, qui sont inspirés par ce livre qui est très simple mais qui est une façon d'entrer dans cette démarche.00:31:53Ce n'est que quatre ans plus tard que j'ai senti ce besoin d'écrire un livre qui venait réconcilier en moi le médecin puis ce thérapeute et j'avais besoin de faire ce pont et j'ai écrit La solution intérieure vers une nouvelle médecine du corps et de l'esprit. Est-ce qu'on peut faire une parenthèse là-dessus ? C'est très intéressant ce point-là que vous soulevez dans ce livre sur est-ce que vous, l'ancien chirurgien, vous comprenez pourquoi la médecine classique avec des guillemets a tant de difficultés à appréhender les approches plus alternatives ? Oui, parce que c'est l'intellect, le mental qui définit cette personne que nous sommes. Il est dans la peur et il a besoin de dominer, de comprendre pour dominer le monde et il est dans un paradigme finalement de combat ; toute une économie s'est mise en place là autour où finalement on a beaucoup d'intérêt à créer des moyens de réparer ou de pallier à des manques, mais où finalement on dépense très peu d'énergie à prévenir le problème.00:33:04Il y a toute une activité économique qui se développe. Les hôpitaux sont aujourd'hui gérés comme des usines, parce qu'il y a des intérêts économiques. Ce faisant, nous ne respectons pas la nature et notre propre nature. Nous sommes une émanation de la nature nous faisons partie de la nature nous sommes la nature. Chercher le bonheur en niant la nature, c'est nier nous-mêmes. Et on voit aujourd'hui le mode de vie que nous nous imposons pour avoir ce confort qui est finalement presque une anesthésie générale. C'est sûr que la vie est plus douce, mais en même temps nous sommes de plus en plus fragiles face à la difficulté et à la souffrance. Et donc, nous avons besoin de plus en plus de confort.00:33:45Pendant ce temps-là, de plus en plus, nous consommons ces moyens d'être dans le confort, mais nous n'écoutons pas qui nous sommes vraiment. Nous nous imposons des rythmes de vie au nom de ce confort qui sont absolument délirants. Quand vous voyez les gens dans le métro le matin fatigués parce qu'ils n'ont pas dormi assez. Parce qu'ils ont dû déposer les enfants à la crèche tôt le matin, et qu'ils ont encore une heure de trajet à faire avant d'arriver sur leur lieu de travail, un lieu de travail où il y aura une tension énorme et ils ne seront pas heureux. Et on s'impose ça, et on reprend le même chemin le soir, et on reprend ses enfants à la crèche, et on les laisse devant la télévision ou une tablette pendant qu'on réchauffe un plat qui est plein de pesticides et de substances dont il ne faudrait pas se couper dans leur alimentation.00:34:28Mais tout ça est délirant, et il ne faut pas s'étonner d'avoir de plus en plus de gens qui font des burn-out. Et ce burn-out est comme un appel de la vie en eux qui dit : 'Non, arrête'. Arrête de t'imposer tout ça et puis des gens qui ont des dépressions et puis malheureusement des gens qui ont des maladies physiques aussi comme le cancer, qui est clairement une conséquence de tout ce mode de vie. Et dans votre dernier livre, vous parlez beaucoup justement de cette idée d'aller peut-être finalement vers plus de dépouillement, plus de simplicité et vous posez la question : là où est le vrai progrès ? Est-ce que finalement le vrai progrès, c'est pas le silence ? Vous savez le vrai progrès, c'est l'approfondissement spirituel, c'est-à-dire le contact avec l'esprit, c'est-à-dire avec la conscience.00:35:12C'est de voir vraiment ce qui est, d'arrêter d'être aveuglé par nos croyances et que quand on a une crise en face de soi, on se pose les bonnes questions. C'est Einstein qui disait on ne peut pas résoudre un problème avec une façon de penser qui a créé le problème, et ça, c'est le vrai progrès. Mais tant que nous serons pris dans cette idée que nous sommes tout-puissants, que nous pouvons créer un monde et le façonner comme nous le voulons, et bien nous connaîtrons de plus en plus de tensions, De mal-être parce que nous serons de plus en plus déconnectés de notre propre nature et de la nature en général. Mais peut-être que c'est la nature justement qui va nous rappeler à l'ordre, c'est la nature qui va nous imposer sa loi.00:35:52Je crois que si l'espèce humaine ne le fait pas, elle disparaîtra. Mais ce ne sera pas la première espèce à disparaître de la surface de cette planète, et ce n'est pas grave en soi. Lorsque on réfléchit. Par contre, l'humanité a peut-être là une opportunité d'évolution, et cette évolution, personnellement, peut-être que certains vont trouver mon propos délirant. Mais je crois qu'elle ne peut se faire sans un approfondissement spirituel, et tous les êtres qui dans leur propre vie ont manifesté quelque chose de spectaculaire, vers plus d'apaisement, plus de simplicité effectivement, et plus de retour à l'essence et à l'essentiel. Ce sont les êtres qui ont vécu ce parcours de connexion à l'esprit en eux, c'est-à-dire la conscience, lorsque je parle de la conscience j'insiste que c'est la conscience et non ma conscience, c'est cette conscience paisible, silencieuse et qui accepte ce qui est tel que c'est.00:36:50En fait, il y a vraiment quelque chose d'universel, c'est-à-dire que à la fois ça ne nous appartient pas et en même temps ça nous appartient à tous, oui, et c'est la beauté du message de toutes les spiritualités. Je ne parle pas des religions qui sont des interprétations mentales de l'expérience spirituelle, et l'expérience spirituelle, elle naît de l'expérience mystique. L'expérience mystique, c'est un éblouissement, c'est un éveil de la conscience en nous qui voit la réalité qui l'embrasse pleinement. Cette ouverture, cette illumination se produit dans la vie de chacun, quelque part. Mais malheureusement, dans nos cultures, il n'est pas valorisé, il a même été considéré comme délirant. On a encore tendance à croire à pathologiser l'expérience mystique, alors que c'est une expérience qui est commune, naturelle pour l'être humain, et qui lui donne accès à un niveau de conscience qui est celui de la pure conscience.00:37:44Et ça, je pense que quand on a connu ça dans sa vie, ça donne non seulement une vraie lucidité sur le monde, Sur soi aussi, mais ça donne une grande paix. Est-ce que vous pouvez puisqu'on évoque les expériences mystiques ? Est-ce que vous pouvez me parler de cette expérience que vous partagez dans votre dernier livre sur le silence intérieur ? Comment, dans un contexte qui pourtant ne s'y prêtait a priori pas, vous avez rencontré ce silence intérieur ? Ah moi je croyais que j'avais déjà connu des vrais éveils de la conscience et je vous promets j'en suis le premier étonné. Et je ne l'ai pas recherché mais ça s'est produit en 2012. J'étais à mon bureau, en train de me préparer à travailler sur l'ordinateur parce qu'à l'époque j'écrivais une chronique pour Psychologie Magazine.00:38:39J'étais assis en face de l'ordinateur dans mon bureau. et tout d'un coup il y a eu un bruit de travaux dans la rue c'était notamment un marteau piqueur et tout de suite mon mental m'a dit ah mais je ne vais pas pouvoir écrire ma chronique parce que avec ce bruit là je ne vais pas pouvoir me concentrer et je me suis dit non Thierry il faut que tu calmes ce mental et le meilleur moyen que tu as pour le faire c'est de revenir à ta méditation j'étais en train d'essayer de calmer le mental par cette auto-régulation en constatant simplement les émotions, les sensations, les pensées qui surgissaient en moi et tout d'un coup, alors que j'entendais encore les bruits du marteau piqueur, j'entendais ce qu'il y avait au-delà, au-delà des bruits.00:39:24Au-delà des bruits, il n'y a que du silence. C'était énorme, parce que je l'ai vraiment entendu, mon corps l'a senti et j'ai vraiment à ce moment-là compris que le silence n'est pas l'absence de bruit, c'est l'espace dans lequel tous les bruits apparaissent et disparaissent. Que le silence ne peut pas être créé, parce que il est de toute éternité. Il était là avant que j'existe, il sera encore là après que j'ai fini d'exister. Le silence est tout simplement il est cette conscience et c'était énorme. Ça s'est répercuté dans mon corps par un sentiment d'ouverture de ma poitrine, enfin. Pas un sentiment, une sensation, une grande chaleur et une grande paix, c'est pas descriptible, parce que de toute façon ça vient d'un espace qui est au-delà des mots.00:40:08C'est vraiment la connexion avec l'énergie pure de la vie et l'énergie pure de la vie. C'est l'amour, c'est l'énergie qui fait tourner les planètes, les unes autour des autres. C'est l'énergie qui fait la cohésion de nos cellules dans notre corps. C'est l'énergie qui relie tout et ça ne m'a pas quitté, ça ne me quitte plus, même pendant ces moments difficiles où je voyais ma personnalité agitée avec ses conditionnements. Ses peurs, sa névrose, sa tendance parfois un peu dépressive, il y avait un endroit beaucoup plus profond que ça qui regardait ça. Est-ce que ça veut dire que cette expérience finalement, ce moment que vous nous décrivez avec les travaux, ce moment d'accès au silence à la pure conscience, ça dure finalement, certainement quoi, quelques secondes ?00:40:53Oui, je crois que ça a duré très très peu de secondes et en fait ça s'est achevé quand tout d'un coup, moi je vis une expérience pure, c'est trop drôle, j'en ai ri. Figurez-vous qu'il y a beaucoup de recherches scientifiques qui ont été faites sur cette expérience dite mystique. La science a bien montré qu'il y a des zones du cerveau qui sont désactivées, notamment les zones de la conscience, des limites de notre personne et de notre orientation dans l'espace et le temps. Donc, le mystique n'est pas un malade mental. Des études ont montré qu'il y a une grande partie de la population qui lui propose des mots pour décrire son expérience, qui dit mais moi j'ai fait cette expérience et je vois bien que avec le livre Écoutez le silence à l'intérieur où je parle de cela, beaucoup de gens me disent mais moi je connais ça, j'ai vécu ça, merci, ça me parle.00:41:49Je ne me sens pas seul. Je reviens justement à votre ouvrage, vous évoquez bien sûr cet amour universel dont nous avons parlé. Mais derrière cette notion, il y a aussi l'acceptation et l'observation, c'est un distinguo très clair sur le fait que accepter ce n'est pas se résigner. Et vous expliquez au contraire combien il y a une grande liberté à être dans cette conscience-là, oui, parce que effectivement beaucoup de gens se disent si j'accepte cette situation, alors je ne vais plus évoluer, je vais me résigner... mais non, pas se résigner ! La résignation est un des grands facteurs de dépression. Effectivement, il y a une grande liberté dans cette conscience de la vie, parce que on voit ce qui est, on l'accueille, on ne peut pas le nier.00:42:40Mais après, on a une responsabilité, c'est-à-dire une habilité à apporter des réponses. On peut faire quelque chose avec ce qui est et on redevient créateur dans cet espace de la conscience qui est en nous, qui est en chacun de nous. Il y a l'espace source de la création : est-ce que je continue à fonctionner comme j'ai toujours fonctionné ou est-ce que je mets quelque chose d'autre en place vu que j'ai constaté que ce que je faisais aboutissait à des impasses ou à des conséquences négatives ? Et quand on est relié à cette vie comme ça, pure en nous, il y a une émotion qui est là. Qui est la joie et cette joie n'est pas le contentement, elle ne dépend pas de quelque chose d'extérieur à nous.00:43:25Cette joie, je l'ai entendue, je l'ai sentie lorsque j'entendais le marteau piqueur et les silences qu'il y avait au-delà. Et le vrai lâcher prise, c'est juste dire : 'ok', je me laisse glisser dans ce qui est et je l'accepte pleinement, tout en sachant que je ne devrais pas me résigner. Car lorsque j'aurai accepté, quelque chose de joyeux en moi va se remettre en mouvement et je pourrai créer quelque chose à partir de ça. En fait, ce qui est formidable dans la manière dont vous présentez cette expérience là, c'est qu'on entend bien qu'il y a cet accès, cette plongée possible dans Le silence intérieur dans la pure conscience, mais ça ne vous sort pas de la réalité du quotidien. On entend qu'en fait, vous êtes aussi confronté, je ne sais pas, au stress d'un rendez-vous peut-être, de dénervement, quand c'est dans des embouteillages.00:44:23Pour autant, vous allez vous plonger, vous allez avoir accès à ce silence intérieur pour décanter. Est-ce que c'est comme ça que ça se passe ? Absolument, mais je reformulerai ça en disant que ce n'est pas que j'ai accès à ce silence, c'est que je laisse ce silence se révéler et qui est le 'je' qui laisse ce silence se révéler ? Eh bien, c'est ma petite personnalité avec ses modes de fonctionnement, ses conditionnements, ses a priori, ses discours tout fait et ses peurs. Bien sûr, d'accord donc ça, c'est chouette de vous l'entendre dire en fait. Vous n'êtes pas devenu un homme différent et complètement imperturbable aux aléas de la vie, petit ou grand. En réalité, vous les vivez de manière très humaine et je les vis non seulement de façon bien sûr humaine comme nous tous mais très intense parce que quand la conscience est là, eh bien, on peut pas tricher une émotion désagréable.00:45:23Elle est vraiment désagréable, mais elle se dissout, elle se dissout dans cet espace de conscience, dans cet espace d'accueil, mais c'est vrai. ce que vous dites parce que quelque part quand j'ai publié écouter le silence à l'intérieur où je raconte notamment un adultère que j'ai commis entre guillemets il y a des gens qui m'ont dit vous vous avec votre sagesse votre chemin vous en êtes encore là je dis mais oui surtout surtout je suis là je suis un être humain je suis vivant et je dois regarder qui je suis et essayer de faire quelque chose avec ça et essayer de faire le moins de mal possible à moi et aux autres mais en étant honnête avec moi et les autres et c'est tout un c'est00:46:03pour moi c'est la seule vraie spiritualité c'est d'être dans cette réalité là donc on voit Bien qu'on n'est pas à l'abri des aléas, vous parlez même dans votre livre de la nuit noire de l'âme que vous avez vécue, vous de manière vraiment très douloureuse, parce qu'en fait, après cette expérience extatique, en fait, vous avez appris à vos dépens que ce n'était pas un état d'éveil définitif, oui, oui, effectivement. Et ce qui s'est produit, c'est que, après la publication de Confidences d'un homme en quête de cohérence, en 2012, j'ai eu un passage à vide, mais ce livre était tellement authentique et tellement honnête que j'avais l'impression d'avoir tout dit, et ma personnalité était comme perdue, parce que comment elle Allait faire pour continuer à exister, maintenant que tout était dévoilé, déposé, et c'était comme une mort.00:46:58Pendant plusieurs semaines, j'étais vraiment pas bien. Fin d'année, tout d'un coup, il y a quelque chose qui s'est réveillé en moi, et je me suis dit : 'Mais dans le fond, Thierry, ça fait des années qu'on te demande de transmettre, et c'est peut-être temps de créer une forme d'enseignement.' Mais je savais que si je faisais ça, Ça serait une école, j'avais ce nom qui venait de l'école de la présence thérapeutique mais en attendant je ne me sentais pas très légitime pour rentrer dans un projet comme celui-là et je me suis dit peut-être que le moyen c'est de prendre une retraite et pas partir, pas aller en Égypte comme je faisais ou rester là où je vis, mais juste constater et voir si j'ai un espace intérieur suffisamment paisible et silencieux pour accueillir ce qui est.00:47:45Mais tout de suite j'ai voulu profiter de ce temps de retraite et de non activité professionnelle et en fait j'ai voulu profiter de ce temps pour écrire, pour écrire à propos de la fameuse expérience de ce silence, je n'arrivais pas à écrire je ne trouvais pas les mots en fait j'étais beaucoup plus identifié à l'auteur que je ne le croyais et le fait de ne pas pouvoir écrire c'est comme si je n'existais plus de nouveau et du coup je me suis un peu entêté et à un moment donné c'était tellement une souffrance que j'ai quand même passé plusieurs mois à aller à mon bureau je m'asseyais à la table de travail et je restais jusqu'au soir à ne rien faire et00:48:24j'avais un ami qui disait mais Thierry tu es en grande dépression et j'ai dit oui peut-être que tu me vois comme dépressif et moi je crois que la plupart des dépressions ce sont des nuits noires de l'âme et moi je vois bien mon ego ne veut pas lâcher je ne sais pas comment faire pour lâcher mais je sais que je vais lâcher à un moment donné ça a été peut-être l'expérience La plus forte qui m'a donné le plus de confiance en moi et en la vie, c'est extraordinaire. Vous étiez très observateur, vous le viviez évidemment profondément, d'ailleurs vous disiez : 'J'ai vu le diable.' Enfin, on sent quelque chose de terriblement douloureux, des vrais monstres avec des addictions, c'était vraiment douloureux.00:49:00Et du coup, il y avait quand même ce petit pas de côté qui vous sauve. La conscience était là parfois, je riais de moi. J'avais des gens bien intentionnés qui me disaient : 'Mais Thierry, pars en voyage' et en fait non, parce que je me disais : 'Si tu te distrais, tu vas partir dans autre chose.' Et il y a quelque chose à Traverser ici n'échappe pas à ça, et ça se faisait naturellement, sauf que ça a quand même duré plusieurs mois. Un matin, c'est incroyable : un matin, je me suis réveillé, j'ai dit : 'Je crois que c'est fini.' Je sentais de la joie en moi, je sentais que je retournais dans le monde. Puis, j'ai mis le site de l'école en ligne dans la semaine qui a suivi.00:49:48Donc, le projet du coup prenait forme, ah oui, il était là, en quelques heures. Alors, après, il y a eu la mise en ligne du site, et puis tous ces gens qui voulaient s'inscrire. Puis, l'école a commencé, quelques mois plus tard. Et alors, pardon, on va reparler de l'école dans quelques minutes, mais du Coup, c'est aussi à ce moment-là que vous avez écrit la version que moi j'ai sous les yeux là de ce livre. Écouter le silence à l'intérieur ça a pris encore une année mais une année où j'étais sage dans le sens où je ne suis pas obstiné à vouloir écrire, je me suis rendu compte que la première année que j'ai passé avec les élèves à l'école où je les invitais à plonger dans ce silence intérieur a été très bénéfique parce qu'elle m'a totally décomplexé elle m'a montré que c'était pas que pour moi que ça fonctionnait et ça m'a donné une forme de confiance, où j'ai arrêté de vouloir expliquer et je suis parti sur le ton du témoignage.00:50:50en tout cas je trouve que vous apportez un éclairage très intéressant sur la manière dont on peut traverser une crise de vie quelle qu'elle soit d'ailleurs mais on peut parfois avoir tendance à vouloir la fuir en partant en voyage en prenant des médicaments en se noyant dans le travail et vous ce que vous avez fait à ce moment là c'est au contraire vous y êtes allé complètement oui et c'est au contraire de ce que notre société propose on réussit à développer une économie sur la vente de moyens de ne pas se sentir avec des vagues ou avec un inconfort dans le corps du coup inévitablement on a tendance à aller vers ça c'est dommage De vouloir y échapper sans comprendre ce que ça vient nous dire, et c'est les bouddhistes qui disent ça si justement la douleur est inévitable, elle fait partie de la vie.00:51:43La douleur psychologique comme la douleur physique, mais la souffrance est évitable et elle l'est à condition qu'on ne s'identifie pas à sa douleur, mais qu'on la regarde. Et du coup on peut en sortir. Quand on embrasse la vie, quand on la prend comme elle est, après on peut faire quelque chose. On est vraiment pas dans la résignation, parce que la vie, la vie a sa logique et sa logique, c'est la vie. Oui, c'est toujours plus de vie. Donc ça veut dire qu'elle va toujours favoriser les êtres qui veulent être vivants ça va se faire à travers des rencontres des résonances avec des personnes qui vont nous reconnaître, Que nous allons reconnaître des synergies entre les énergies qui vont se réunir pour apporter plus de vie et on part dans une logique très positive.00:52:35Vous parliez de la créativité qui peut naître de la vie et du coup je voulais revenir sur sur ce que vous avez créé, vous qui êtes l'école de la présence thérapeutique. Est-ce que vous pouvez me rappeler un peu en quoi elle consiste et à qui elle s'adresse ? Alors je l'ai ouverte à Bruxelles parce que Bruxelles d'abord c'est la ville où je vis, où je n'ai plus tant voyagé et m'utiliser comme je l'avais déjà fait. Donc ça se passe à Bruxelles. Après l'idée, je vous dis : c'est pas quelque chose que j'ai réfléchi, c'est quelque chose qui a vraiment émergé en moi et en fait dans cette inspiration d'emblée. Il y avait Thierry, tu vas ouvrir une école mais elle sera d'abord adressée aux personnes qui sont dans la relation d'aide et de soins donc des médecins, des infirmières, des kinésithérapeutes, des ostéopathes.00:53:22des psychothérapeutes, des gens qui pratiquent alors des médecines beaucoup moins conventionnelles, comme par exemple le Reiki. Tous ces gens se retrouvent dans des classes de 20 à 25 personnes et ils découvrent d'abord que'ils avaient tous une intention commune, qui était d'aider. Mais leur personnalité parfois les empêche d'aller dans cette intention et qu'ils deviennent juste des prestataires de services ou de soins, et que ça finit par dénaturer l'acte même de la guérison et l'école de la présence thérapeutique. Car effectivement, elle s'adresse aux gens qui sont censés apporter un peu de guérison dans le monde. Le premier outil de la guérison, ce n'est pas le thérapeute. C'est sa présence, pas à un niveau très subtil, pas simplement à travers les mots ou à travers les gestes. C'est son champ d'énergie qui change quelque chose.00:54:10Au plus on va s'intéresser à ces sujets, là au plus on va comprendre que la nature n'est pas que dans la matière ou dans les mouvements. Elle est aussi dans la présence d'une intention qui est là, qui est palpable. Mais en attendant, l'école s'adresse essentiellement aux soignants, même si maintenant on commence à l'ouvrir à d'autres gens, parce qu'il y a tellement de gens qui veulent dans le secteur des affaires. De l'entreprise dans le secteur de l'éducation, mais moi j'ai commencé tout seul. Puis, la première année, on a eu tellement de demandes que j'ai accepté 60 personnes. 3 classes de 20, sachant qu'elles allaient rester pendant 3 ans, parce que et que chaque année j'aurais de nouvelles classes qui arriveraient, parce que d'emblée j'ai senti qu'il fallait aussi proposer quelque chose qui allait en profondeur.00:54:59C'était pas du tout une critique de ma part, mais il faut quand même se rendre compte qu'on propose aujourd'hui beaucoup de week-ends de développement personnel qui ont une fonction très bénéfique qui réveille les gens, qui ouvre des perspectives, qui met en mouvement... mais il faut aussi des lieux où on va en profondeur. Et donc d'emblée il y avait un axe dans l'école qui serait un programme de 3 ans et ça s'est imposé à moi que ça allait s'appeler l'initiation et accompagnement à la présence thérapeutique, et l'initiation, c'est important. Je sais que ce mot peut faire peur, parce qu'on dit, mais enfin c'est qu'on est dans quelle secte ? Dans toutes les cultures traditionnelles, le futur soignant il subit une initiation qui est faite de rituels...00:55:41Mais quand on regarde un petit peu comment ces rituels sont organisés d'une culture à l'autre, ils viennent tous réveiller la même chose, c'est à dire une collection avec notre nature profonde et un dépassement. De nos peurs pour aller au-delà de cette construction de l'ego et rentrer en contact avec cette Prajna, cette inspiration, cet esprit, cette conscience qui nous rend plus sages. On a des outils extraordinaires aujourd'hui, on a des gens hyper compétents. Très très bien formés, mais qu'est-ce qu'ils font-ils avec ce qu'ils ont appris ? Au service de quoi le mettent-ils donc ? L'école est bien sûr une école spirituelle. Je sais que ça peut faire bondir certaines personnes, mais en même temps je vois que ce mot est beaucoup moins gros aujourd'hui comme il l'était il y a 15-20 ans.00:56:27Alors que la spiritualité est un des fondements de notre humanité. Cette compréhension de l'esprit des êtres et des choses et nier ça c'est tellement dommage et ça revient beaucoup comme vous le dites. Il y a eu un mouvement ces dernières années très fort qui répond certainement à une forme de quête de sens. Vous savez, ça doit passer par une pédagogie. Il y a quelques années, je déjeunais avec John Kabat-Zinn, cet homme qui a fait ce travail remarquable d'introduire une manifestation sous sa forme de pleine conscience. Je lui disais : « Mais pourquoi lors d'une intervention que nous avions faite, lorsque-il avait répondu à une personne qui posait clairement une question par rapport à la spiritualité, pourquoi n'avait-il pas prononcé le mot spiritualité ?00:57:11» Il m'avait dit : « Non, mais tu sais, c'est un mot quand même un peu sulfureux et pas toujours bien compris. » Je lui disais : « Oui, mais alors c'est à nous de faire une pédagogie, expliquer ce que ça veut dire. » En fait, il m'avait dit : « Oui, mais c'est un travail pour la prochaine génération. » Il avait raison, c'est un travail pour la prochaine génération, tellement l'humain pour cette méditation de la pleine conscience. Mais je fais partie de la génération et vous le faites, c'est ça. Je ne serai pas le seul, je ne suis pas le seul, parce qu'il y aura de plus. En plus de gens qui parleront comme ça, puisque revenir à comprendre l'esprit des êtres et des choses est indispensable.00:57:47En fait, j'ai l'impression qu'on est en train de vivre un retour aux sources. D'ailleurs, vous l'évoquez quand vous parlez de la source, vous parlez des cultures ancestrales, aborigènes, etc. En fait, on revient à ce qu'eux ont pleinement vécu et vivent encore pleinement, oui, complètement, complètement. Eux ne sont pas déconnectés nous sommes singulièrement déconnectés et on nie même nos racines. On oublie nos ancêtres, on oublie d'où on vient. Et donc l'école de la présence thérapeutique elle avait cette volonté de proposer un parcours profond et à côté de ça aussi, quand même des ouvertures vers le grand public qui ne pouvait pas forcément aller tout de suite à cette profondeur à travers des ateliers d'éveil de reconnexion à la vie, des ateliers très joyeux, très festifs où on danse, on chante.00:58:38Mais on médite l'école aujourd'hui, elle accueille 75% de français qui viennent de tous les coins de France, elle accueille 15% de Belges, puis des gens qui viennent d'un peu partout. Il y en a qui viennent du Maroc, de la Réunion, enfin de pays où il y a la langue francophone et d'usage. C'est une très belle aventure et je suis très, très admiratif et touché, vraiment touché par le travail que font les élèves qui viennent dans cette école. Ils ont entre 21 ans, le plus jeune à 21 ans, c'est un étudiant messie, et des gens qui ont 70 ans et qui ont des carrières derrière eux, certains ont publié des livres, sont reconnus des psychanalystes, des psychiatres, des médecins.00:59:29Et je suis très, comme je disais, admiratif, touché de voir des êtres humains qui ont cet engagement, surtout la première année parce que la première année c'est soi avec soi, c'est redécouvrir le moi, l'ego et très souvent ils souffrent de découvrir tout ça en eux. On ne veut pas regarder tout ça et quand le cœur commence à s'ouvrir alors non seulement on peut voir chez soi, on commence à mieux voir chez l'autre. On n'est plus du tout dans le jugement et on rentre dans une démarche de vraie guérison. Et puis la deuxième année, c'est vraiment le rapport à l'autre. La troisième, c'est à ce qui est entre moi et l'autre, c'est-à-dire cet invisible qui n'est visible qu'à l'œil du cœur, disait Saint-Exupéry. Mais c'est tout ce que cette école propose donc voilà.01:00:08C'est une belle aventure, on ne sait pas où elle va mener. Aujourd'hui, je commence à être entouré ; j'essaye d'avoir un noyau autour duquel l'école peut continuer à grandir et à s'enrichir d'autres sensibilités, d'autres présences. C'est tout un travail et que je découvre moi-même dans la transmission à ces membres du noyau que j'appelle les pépins du noyau et enfin, une jolie petite équipe maintenant et puis ceux qui ne participent pas à l'école mais qui y ont passé trois ans et bien ils vont retourner dans leur vie avec quelque chose. Je dis toujours que ce n'est pas l'école qui leur a donné quelque chose, ils ont eu l'occasion de récupérer, de redécouvrir quelque chose qui était déjà au fond d'eux ; et avec cette chose-là, Très souvent, je constate qu'ils ont des projets très créatifs dans leurs univers respectifs, quel que soit le domaine du soin ou de leur intervention dans la société.01:01:02Ils créent des choses très belles. Qu'est-ce qu'on peut souhaiter pour cette école de la présence thérapeutique dans les prochaines années, Thierry ? Que moi, pour commencer, et que les personnes qui se joignent à ce projet ne soient pas un obstacle à son épanouissement. Le grand danger dans ce genre d'entreprise, c'est que le fondateur et les gens qui finissent par s'y raccrocher à ce projet utilisent le projet pour leurs ambitions personnelles, et que du coup, il l'empêche parfois de se développer. Ce travail de conscience se fait au quotidien, parce que sans ça, ce genre d'entreprise est voué à l'échec. Je ne dis pas que ça réussira, mais c'est ce que je souhaite pour cette école. Et pour vous, Thierry, qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter pour les années à venir ?01:01:54Alors, je pourrais faire une sortie très dans la lignée de ce que je viens de dire d'être la bonne personne, mais c'est quelque chose de beaucoup plus personnel que on peut me souhaiter. C'est ce que j'ai vraiment besoin pour continuer à porter ce projet ou accompagner ce projet. C'est une oasis, c'est un endroit où je suis en totale confiance avec une personne et d'être nourri de ce partage, de ce sentiment de communiquer et d'être regardé avec bienveillance par l'autre. Donc voilà, il faut me souhaiter une vie personnelle, privée épanouie et pleine d'amour. Et bien je vous le souhaite. Je termine par quelques petites questions actuelles à notre entretien, puisque le podcast s'appelle La Petite Voix. Je suis obligée de vous poser la question : est-ce que vous êtes souvent connecté à votre propre petite voix ?01:02:46Oui, cette petite voix, je l'entends. Je suis souvent connecté à elle, mais je ne l'écoute pas toujours et alors je suis parfois encore très, très fort dans les argumentations pour ne pas l'écouter et je peux me raconter des histoires. Et je crois que on se raconte beaucoup d'histoires pour ne pas écouter la petite voix sage au fond de nous, de temps en temps. Quand je constate ça, j'essaye de calmer ce mental et alors s'installe un immense doute. La petite voix parfois se fait absente et c'est bon de rester dans ce doute parce que souvent alors ce que la petite voix voulait nous dire apparaît d'une autre manière. Mon autre question, je voulais savoir quel livre éclairait particulièrement votre chemin de vie, s'il y en a un ?01:03:40Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, je n'ai pas beaucoup lu. C'est suite à un rêve que j'ai fait je sais pas si je l'ai raconté dans notre long entretien. J'ai fait un rêve quand j'avais 17 ans. Parce que enfant, j'ai énormément lu. J'ai beaucoup lu de livres sur l'Antiquité, l'Égypte et tout ça aussi. Et puis je me suis intéressé au bouddhisme. Et surtout après la mort de mon cousin qui était aussi très, très proche et qui s'est tué dans un accident de moto à 8 ans. J'en avais 17, et après sa mort, j'ai commencé non seulement à lire encore davantage et beaucoup plus de philosophie de métaphysique, De spiritualité, ça a duré 2 ans. Puis un jour, j'ai fait un rêve. Dans le rêve, je marchais dans l'allée centrale d'une cathédrale

La Story Nostalgie
Cher Une story américaine (Episode 2)

La Story Nostalgie

Play Episode Listen Later Jan 7, 2025 3:31


Début des années 60. Une autre époque où aux Etats-Unis, les jeunes ont une telle envie d'être majeurs qu'ils mentent sur leur âge. Pas tous évidemment, disons surtout ceux qui ont été privés de leur enfance et adolescence. C'est le cas de la jeune Cher qui, bien que devenue fille de riche grâce à un beau-père fortuné, n'a connu jusque-là que l'insécurité. Fille d'une belle actrice, célibataire à répétition, elle n'a connu que des départs, alternant misère et changements brutaux d'environnement, bref l'instabilité à un âge où tout ne devrait être qu'insouciance. Alors elle est là, attablée dans un snack bar de Los Angeles avec des copines plus âgées qu'elle mais qui, physique atypique oblige, ignorent qu'elle n'a que seize ans. Étant situé sous les studios et bureaux d'une radio, le lieu est fréquenté par tous ceux qui évoluent dans l'industrie musicale. Ainsi quand un gars qui est loin d'être bâti comme un Dieu, entre dans l'établissement et se fait héler par les filles, Cher devine à son attitude qu'il est spécial.Sonny Bono, qui prétend que sa famille sicilienne descend de Napoléon Bonaparte, tu comprends, on a écourté le nom en arrivant à New York, est un gentil baratineur. Et c'est vrai qu'il est gentil. Quand Cher décide d'abandonner l'école et de vivre sa vie, son beau-père lui impose de travailler pour payer la moitié des frais. Le boulot ne se passe pas bien, Cher va perdre sa colocation mais ne veut pas rentrer chez ses parents. Alors elle supplie le fameux Sonny, onze ans de plus qu'elle, en procédure de divorce, de partager son appart qui se trouve juste à côté. Elle a 18 ans bien sûr, dit-elle, mais elle n'a pas de souci à se faire. Elle n'est le genre de Sonny, qui vit avec elle jusqu'au jour où sa maman, rendant une visite à l'improviste à sa fille, découvre que la soit disant coloc hôtesse de l'air est en fait un coloc de 27 ans. Départ forcé, retour à la maison et quand Sonny se pointe, la maman lâche le morceau et menace de dénoncer le vicelard. Sonny apprenant le mensonge est fâché, Cher perd tout.Car s'il n'était pas très bien payé par la firme de disques pour laquelle il travaillait quand Cher a emménagé chez lui, Sonny est depuis devenu l'assistant d'un certain Phil Spector, auteur de chansons mais surtout producteur à succès, admiré de tous car il a inventé une nouvelle manière d'enregistrer la musique, un nouveau son, qu'il a d'ailleurs appelé le Mur du son. Disons-le tout de suite, c'est déjà un drôle de type, manipulateur et tyrannique dans le travail. Cher l'avait d'ailleurs croisé quelques mois plus tôt lorsque son petit ami de l'époque était entré à son service. Non seulement, elle ne l'avait plus revu mais lors de leur unique rencontre, Spector avait fait une mauvaise blague en français à laquelle l'adolescente avait répondu dans la même langue. Voulez-vous coucher avec moi ? avait-il dit à son voisin en la regardant, ce à quoi elle avait répondu, Oui mais pour de l'argent, alors. Et donc, l'histoire entre Sonny et Cher serait-elle terminée ?

Maintenant Vous Savez - Culture
Pourquoi les personnages de série meurent-ils sans raison ?

Maintenant Vous Savez - Culture

Play Episode Listen Later Dec 18, 2024 4:08


On les aime, on les déteste, mais on passe tellement de temps avec eux qu'on finit forcément par s'attacher : les personnages de série. Saul Goodman, Fleabag, Tyron Lannister, Buffy, ils nous accompagnent au fil des ans durant plusieurs saisons. Mais certains d'entre eux disparaissent avant le grand final, et on se demande à quoi jouent les scénaristes. Alors parfois, c'est pour les besoins de l'intrigue ou une vile manière de réveiller le spectateur. Mais parfois, c'est plus compliqué que ça. Disons qu'on peut ranger ces raisons de décès dans plusieurs catégories... Est-ce les acteurs qui veulent partir ? Ou les productions qui décident de les évincer ? Existent-ils d'autres raisons ? Ecoutez la suite dans cet épisode de "Maintenant vous savez - Culture". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Jonathan Aupart. Première diffusion : 19 mai 2023 A écouter aussi : Combien de temps un film reste-t-il au cinéma ? Comment fait-on jouer les bébés au cinéma ? Qu'est-ce qu'un match d'impro, cette performance théâtrale insolite ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez - Culture". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

VOP - Viens On Parle
Viens on parle du célibat - Part2 : "À 37 ans je n'ai jamais été en couple"

VOP - Viens On Parle

Play Episode Listen Later Dec 16, 2024 64:58


Bienvenue dans l'épisode 2 de la série sur le célibat,Aujourd'hui je reçois Thais, 37 ans, Suisse, marrante, adorable avec un coeur pour la justice qui rencontre souvent le mien. J'aime cette femme ! À son âge elle me raconte qu'elle a peu près toujours été célibataire.Disons-le honnêtement, dans cette société c'est le genre de personne qu'on regarderait un peu de travers. "Mais pourquoi ? Il doit y avoir quelque chose qui ne va pas chez elle..."Mais oui, pourquoi ? Pourquoi ce serait un problème d'être célibataire à cette âge ? La norme dirait qu'entre 25 et 35 ans on devrait être marié. Alors comment on les voit ces femmes célibataires passée la trentaine ? Comment elles le vivent ? Sont-elles si malheureuse qu'on le pense ?Je suis hypra honorée de vous partager cet épisode parce que Thaïs a fait confiance à VOP pour se raconter et faire preuve d'une honnêteté et d'une vulnérabilité de fou derrière mon micro.Ensemble on a parlé de la friendzone, du fait d'avoir une stratégie ou pas en amour, de l'importance de connaitre notre valeur, des deuils à faire passé un certain âge, et aussi des comportements problématiques que certains peuvent avoir envers les meufs célib. Une conversation remplie de sagesse, de vérité, de rire et de beaucoup d'amour pour cette femmeBonne écoute !

Les p't**s bateaux
Pourquoi nous disons "les toilettes" et pas "le toilette" ?

Les p't**s bateaux

Play Episode Listen Later Nov 20, 2024 3:44


durée : 00:03:44 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - Augustine, 7 ans, s'interroge sur l'emploi du singulier ou du pluriel pour désigner les WC. La réponse se trouve dans l'histoire des usages, comme le lui explique Muriel Gilbert, correctrice au journal "Le Monde". - invités : Muriel Gilbert - Muriel Gilbert : Correctrice au journal Le Monde - réalisé par : Stéphanie TEXIER

Nata PR School (FR)
221- Relations publiques et vision d'entreprise épisode 1/3

Nata PR School (FR)

Play Episode Listen Later Nov 20, 2024 9:25


Bonjour amis RP, Récemment, lors d'une séance avec ma coach et hypnothérapeute, nous avons discuté de l'ampleur des défis auxquels nous avons tous été confrontés ces dernières années. Comme beaucoup d'entre vous, j'ai navigué en mode "solutions rapides", pour gérer les changements constants : pandémie, départ de mon associé, récessions successives... Ça vous parle ? Ces bouleversements ont eu un impact profond sur nos façons de vivre et de travailler. On constate d'ailleurs une montée des discussions autour de la santé mentale. Personnellement, ce n'est que depuis six mois que j'ai pu commencer à dégager un peu d'« espace mental » pour laisser mon cerveau refroidir et réfléchir en ma faveur. Après plusieurs années de travail avec différents coachs, j'ai compris à quel point notre mental et nos émotions sont interconnectés. Ce que certains appellent le « mindset ». Mais pour moi, cela va au-delà de la simple attitude ; c'est un équilibre entre pensées et émotions qui peut nous mener très loin : de l'épuisement à l'extase… Aujourd'hui, la science explore et valide ces notions autrefois perçues comme ésotériques et nous comprenons de mieux en mieux la machine humaine. Mon cerveau est une source inépuisable d'idées, si je le laisse travailler sans mon intervention. Avez-vous déjà remarqué qu'après une bonne nuit de sommeil, les solutions aux problèmes de la veille sont tout à coup limpides… Je fais partie de ces éternelles rêveuses qui adorent apprendre et aller toujours plus loin. Apprendre et trouver de nouvelles réponses m'amuse et me comble de joie et me donne envie de partager. Mais je sens que j'ai encore un « gap » à combler pour me retrouver à cette nouvelle étape de ma vie et de mon développement des affaires. Disons que je suis à un endroit très confortable avec de nombreux succès à mon actif, mais je vois au loin cette île merveilleuse où mon âme a très envie d'aller s'amuser le plus rapidement possible. Ma coach m'a posé une question percutante lors de notre dernière séance : « Quelle est ta touche magique, ta ‘secret sauce' ? » Pour moi, cette « touche magique » est ma capacité à comprendre la vision de mes clients et à les accompagner stratégiquement. C'est ce qui fait la force de mon agence. Oui, les relations publiques sont stratégiques. Mais nous sommes bien plus que des « Spin doctors » ou des « faiseurs d'image » s: nous sommes des connecteurs. Et cette « secret sauce » attire des clients fidèles qui recherchent une véritable intelligence collective. Dans les prochains épisodes je vous invite à me suivre sur ma réflexion sur la « vision d'affaires » et partagerai mes réflexions sur ce sujet et j'aimerais entendre les vôtres.   Est-ce que vous recherchez cet accompagnement stratégique ? Cette compréhension de votre vision ? Si oui, j'aimerais vous entendre sur le sujet. N'hésitez pas à me contacter : nata@natapr.com   Je suis là pour vous aider N   RP 101 ➤ ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠https://bit.ly/4cI3aRu⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ LE MODÈLE NATA PR GRATUIT ➤ ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠https://prschool.natapr.com/Le-Modele-NATA-PR⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ INSCRIVEZ-VOUS À NOTRE INFOLETTRE ➤ ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠www.natapr.com⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ FAITES PARLER DE VOUS GRATUITEMENT ➤ ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠https://prschool.natapr.com/evergreen_fr⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠ INSTAGRAM ➤ ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠https://www.instagram.com/nata_pr_school/

Invité Afrique
Tiken Jah Fakoly: «Le terrorisme, c'est une gangrène, même les pays les plus développés ont eu du mal à s'en remettre»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 13, 2024 14:10


Journée spéciale sur RFI avec le chanteur de reggae ivoirien Tiken Jah Fakoly que vous retrouverez tout au long de la journée sur notre antenne. À l'occasion de son Acoustic Tour, Tiken Jah Fakoly est en concert ce mercredi soir à la salle Pleyel de Paris, concert que vous pourrez entendre en direct sur notre antenne. Cette figure majeure du reggae est réputée pour dénoncer les maux de l'Afrique et les travers de certains de ses dirigeants. Militant du panafricanisme, le natif d'Odienné qui vit au Mali revient à notre micro sur le dérèglement climatique qui touche le continent, la souveraineté africaine et la situation politique et sécuritaire au sein de l'AES, l'Alliance des États du Sahel. Il répond aux questions de Frédéric Garat. RFI : Vous êtes de nationalité ivoirienne, mais il est de notoriété publique que vous vivez au Mali depuis presque  20 ans maintenant où vous avez trouvé refuge. Comment va le Mali de 2024 ? Tiken Jah Fakoly : Je pense que le Mali va « à la malienne » parce que chaque peuple mérite son dirigeant. Et donc, je pense que ce qui se passe au Mali aujourd'hui, c'est parce que cela convient aux Maliens. Ce que je peux vous dire, c'est que le Mali va à la malienne. Depuis 30 ans que vous prônez l'Union des pays africains, la scission de l'AES ( l'Alliance des États du Sahel), qui sort entre autres de la Cédéao, est-ce que c'est clairement une désunion ? Et ça va faire mal à qui ? Disons que, moi, j'ai salué la solidarité entre ces trois pays qui sont en guerre contre le terrorisme. Se mettre ensemble pour chercher les solutions, c'est une bonne idée. Voilà, mais moi je prône l'unité africaine, les États-Unis d'Afrique, donc 54 pays. Donc, moi, je ne fais pas la fête quand il y en a trois qui se mettent ensemble. C'est une belle solidarité, mais qui n'est pas sans conséquence puisque dans ces pays-là, il y a des gens qui sont considérés comme des bons patriotes, et puis d'autres qui sont considérés comme des ennemis de la nation parce qu'ils ne sont pas d'accord avec les idées de ceux qui sont en place. Et……il y a des voix dissonantes….Oui. C'est ce que je déplore dans cette situation. J'aurais voulu que tout le monde soit associé.Pour que tout le monde soit associé, encore faudrait-il qu'on écoute les autres, même si ce sont des voix dissonantes ou des voix qui ne font pas plaisir. Et on a l'impression qu'en ce moment, tout le monde n'a pas le droit à la parole.Je pense que, je parle de liberté d'expression avalée par la révolution. J'aurais voulu que tout le monde s'exprime. Parce que vous voyez, si une personne ne peut pas dire ce qu'elle pense, elle va l'avaler, elle va gronder à l'intérieur. Elle peut même aller jusqu'à composer avec l'ennemi, elle peut souhaiter tous les jours après ses prières que ce qui en marche ne fonctionne pas. Et donc voilà, c'est ce qui est déplorable dans la situation. Mais le fait que des Africains décident aujourd'hui de prendre leur destin en main, moi, c'est quelque chose que je salue.On connaît les principes de la démocratie. Vous avez chanté et vous continuez à chanter la Mangercratie. Est-ce que, en ce moment, on n'arrive pas à une sorte de résurgence de la « militarocratie » ? Écoutez, c'est ça qui est un peu déplorable, parce que je pense qu'après les combats pour la démocratie, le combat contre le multipartisme, etc, et qu'il y a eu des morts au Mali, des morts en Côte d'Ivoire... pour la démocratie. Même si elle n'est pas top, la démocratie, même si elle a des failles, mais je pense qu'on n'a pas encore mieux...Elle est perfectible…Voila ! Et je pense que le fait que le peuple s'exprime, pour moi, c'est ça qui est intéressant. Que ce soient des bonnes élections ou pas, mais le fait que les gens se mobilisent pour aller voter, pour avoir leur mot à dire, je pense que c'est ce qui est intéressant. Donc moi, ce que je peux dire, c'est qu'aujourd'hui, au lieu d'être là tout le temps sous tension ou sous pression des coups d'États, etc, je pense qu'il faut tout faire pour être légitime. Il faut organiser des élections, quitte à se présenter.Je pense qu'on ne peut pas dire : « Non, c'est des militaires, ils n'ont pas le droit ». Il y a des militaires qui ont été le père de la démocratie dans leur pays : Jerry Rawlings, c'est pour le Ghana, Mathieu Kérékou pour le Bénin. On pourrait même dire ATT [Amadou Toumani Touré] pour le Mali. Donc, c'est possible, mais je pense qu'au lieu de rester dans un truc où on est toujours soucieux de « est-ce qu'il va avoir un coup d'État encore ? Est-ce qu'on va nous laisser ? »,  je pense que le mieux, c'est de se légitimer et puis en passant par les élections. Comme ça le peuple…Mais quand ? Quand ces élections ? Les militaires, on a l'impression, jouent un peu la montre quand même.Bon, tout ça dépendra du peuple malien, du peuple burkinabè, du peuple du Niger. Je pense que c'est à eux de fixer les objectifs aux dirigeants. Pas en restant derrière les écrans, parce qu'aujourd'hui malheureusement la lutte se passe derrière les écrans maintenant. Il n'y a plus de pratique. T'es pas d'accord ?  Tu prends [ton téléphone], tu dis « bon, c'est comme ça, c'est comme ça », il n'y a plus de « retrouvons-nous sur la place ». Et donc je pense que tout ça dépend des peuples de ces pays-là.Il y a un titre et un clip qui ont beaucoup fait parler d'eux ces derniers temps. C'est Actualités brûlantes qui est un titre du chanteur togolais Amen Jah Cissé. Chacun en prend un peu pour son grade... Le Togo, le Cameroun, le Tchad, la Côte d'Ivoire aussi. Qu'est-ce que vous reprochez, dans ce titre, à l'Alliance des Etats du Sahel (AES) ? Écoutez, il y a eu 26 secondes dans cette chanson consacrées à l'AES et qui ont fait un tollé. Voilà, je pense que les gars de l'AES pensaient que j'allais être le griot de l'AES, c'est-à-dire que j'allais chanter Assimi Goïta, capitaine Traoré et Tiani. Je pense que c'est à cela qu'ils s'attendaient. Mais moi, je suis Tiken Jah Fakoly, je fais du reggae, mon rôle, c'est de tenir compte un peu de tout le monde, d'être impartial. Donc, je ne pouvais pas...C'est le propre du reggae.Voilà ! Moi, je fais du reggae. Je fais du reggae et c'est ce que j'ai toujours fait. Donc, venir m'attaquer parce que j'ai dit que la liberté d'expression a été avalée par la révolution. Moi, j'ai été surpris de la réaction de mes fans, mais en même temps, on s'est...  Une réaction violente, c'était quel genre de réaction ?Ouais, c'était assez violent quand même. Assez violent, on m'a traité de tout. On m'a dit que la France m'a payé. Et on m'a dit que...C'est-à-dire que vous avez le droit de critiquer Faure Gnassingbé pour sa révision de la Constitution ou un quatrième mandat éventuel pour Ouattara en Côte d'Ivoire, mais vous n'avez pas le droit de vous attaquer à l'AES, c'est ça ? Non, je n'ai pas le droit ! Je n'ai pas le droit de m'attaquer à l'AES. C'est parce que je pense que dans l'esprit du soutien de l'AES, c'était Tiken Jah, c'est notre voix, voilà ! Mais moi, je suis aussi la voix des sans-voix, c'est ça qu'ils ont oublié. C'est que moi, je n'ai jamais chanté pour un pouvoir en place.Donc, chaque critique voit midi à sa porte en ce qui vous concerne.Exactement.Mais le Burkina Faso, c'est quand même un pays où, en ce moment, on voit quelqu'un que vous devez bien connaître : Guy-Hervé Kam, qui est l'un des fondateurs du Balai citoyen, qui est actuellement en prison. On voit des journalistes qui sont arrêtés, on voit des syndicalistes qui sont obligés de fuir sinon on va les envoyer au front. Il y a même des vieux pères comme un ex-ministre des Affaires étrangères, Ablassé Ouédraogo, 70 ans, qu'on a envoyé à Kaya. Ça, vous en avez parlé avec Traoré ? Vous en pensez quoi, vous, qui suivez aussi l'actualité au Burkina Faso ?J'ai même fait une interview à la télé burkinabè pour parler de liberté d'expression quand j'étais en concert là-bas. Seulement, les manipulateurs n'étaient pas rentrés dans le jeu. Parce que ce qui s'est passé, c'est que quand Actualités Brulantes sort, alors, les gens, ils prennent la partie AES, ils balancent sur le net, et puis ils disent que je demandais 83 millions aux dirigeants de l'AES et comme ils ont refusé de me donner……vous avez critiqué…Que j'ai critiqué. Donc, je pense que, non, si on empêche les gens de s'exprimer, eh bien, ils vont rentrer dans le complot parce que, voilà, s'ils ne peuvent pas dire ce qu'ils pensent, ils vont l'avaler, mais ils vont l'exprimer autrement. Malheureusement, moi, c'est ce que je craignais. Bon, aujourd'hui, on a parlé d'union des trois pays, mais je le dis franchement, le Burkina n'a jamais été aussi divisé à ma connaissance. Le Mali n'a jamais été aussi divisé. Puisqu'il y a des « bons Burkinabè » aujourd'hui et des « mauvais Burkinabè ». Et les mauvais Burkinabè, ceux qui sont accusés d'être des mauvais Burkinabè aujourd'hui, vont se battre pour être des bons Burkinabè, parce que ça y va de leur survie, et puis leurs descendants, etc., il faut qu'ils soient Burkinabè. Donc, malheureusement, on parle d'unité, mais moi, je pense qu'on n'a jamais été, malheureusement, aussi divisé.Moi, je souhaite – comme je l'ai toujours fait –, durant toute ma carrière, je souhaite qu'on laisse les gens s'exprimer, que ceux qui soutiennent les militaires s'expriment, mais ceux qui ne sont pas d'accord avec les militaires aussi s'expriment. Et tout ce que je peux souhaiter, c'est que l'armée burkinabè, que je salue ici, l'armée malienne et nigérienne arrivent au bout de cette tâche qui n'est pas facile. Surtout que faire la révolution avec les terroristes aux fesses, ça ne doit pas être facile. Je pense que Thomas Sankara n'avait pas les terroristes aux fesses. Je veux dire, le terrorisme, c'est une gangrène, c'est des gars invisibles. C'est une guerre pas facile, même les pays les plus développés ont eu du mal à s'en remettre.Mais est-ce qu'on peut tout faire au nom de cette lutte contre le terrorisme ? On ne peut pas tout faire, il faut tenir compte des Droits de l'Homme. Il ne faut pas tuer n'importe comment. Enfin, je veux dire, il faut tenir compte de l'humanité quand même. Je pense que... Mais bon, malheureusement, toutes les guerres sont sales. Il y a eu des guerres, ici, en Europe, c'était très sale. Malheureusement, toutes les guerres sont sales. Malheureusement...Justement, à une heure où l'on parle beaucoup du conflit en Israël ou du conflit en Ukraine, où toute la communauté internationale semble focalisée par ces conflits-là, vous avez l'impression qu'on oublie un peu ce qui se passe au Sahel, par exemple ?Oui, nous, on a toujours été oubliés. Je pense que des pays comme le Congo-Kinshasa sont en guerre tout le temps, parce que c'est des pays riches. Donc, pour les manipuler, il faut créer des situations pour que pendant que ça se tue, ça s'entretue, on puisse piller les richesses. Je n'accuse pas directement, mais je dis qu'à chaque fois qu'il y a des problèmes en Afrique, c'est minimisé. Mais c'est à nous de nous faire respecter. Je pense qu'il faut se rapprocher, il faut être unis pour représenter un gros bloc, pour que quand il y a des problèmes, les gens en tiennent compte aussi.La perspective d'avoir l'Union africaine ou un pays africain au sein du Conseil de sécurité des Nations unies, comme il en est question en ce moment, c'est une bonne chose d'après vous ? Ah oui ! Oui, il faut que l'Afrique ait une voix. Vous savez, nous sommes dans une chaîne mondiale, le monde ne peut pas fonctionner totalement sans l'apport de l'Afrique. Les matières premières de l'Afrique représentent beaucoup dans le fonctionnement du monde. Donc, si on apporte, il faut qu'on nous donne aussi la parole. Le fait de nous donner la parole, ça permettra de nous mettre au même niveau que les autres.Tiken Jah Fakoly, vous qui avez créé des écoles au Mali, en Guinée, en Côte d'Ivoire, la rentrée scolaire malienne, cette année, a été retardée à cause des intempéries et des inondations. À une heure où l'on a une COP29 à Bakou en Azerbaïdjan, est-ce que vous avez le sentiment que, une fois de plus, l'Afrique paye les pots cassés du dérèglement climatique ? Ah oui ! L'Afrique paye les pots cassés du dérèglement climatique alors qu'elle contribue moins au réchauffement climatique. Mais c'est la lutte commune qui va changer tout cela. Il faut qu'on se mette ensemble, faire un bloc, et puis dire « voilà, on ne peut plus accepter, on ne peut plus accepter que les choses se passent comme ça ». Il faut qu'on se mette ensemble pour représenter ce gros bloc avec une seule voix qui dira aux pays occidentaux : « C'est à vous d'arrêter vos usines et nous donner la possibilité de rattraper un peu ». Puis, je pense que dans cette affaire de climat, il y a une grande hypocrisie.Laquelle ?Personne ne veut s'attaquer à la Chine, alors que c'est l'un des plus gros pollueurs. Personne ne veut faire des reproches à l'Inde, parce qu'ils sont puissants. Et, malheureusement, tant qu'on ne dira pas les choses comme il faut, tant que chacun ne se rendra pas compte de sa responsabilité et ne changera pas de comportement, je pense que les choses iront toujours mal dans notre maison commune qui est la planète.Le fait qu'il y ait un climato-sceptique qui soit réélu à la présidence américaine ces jours-ci, Donald Trump, ça vous inquiète, vous, pour l'Afrique ?Au niveau du climat, ça m'inquiète. Je pense qu'il faut être fou pour ne pas voir ça, pour ne pas prendre des mesures. Mais bon, c'est la course à l'argent. L'argent, l'argent, l'argent, l'argent... Donc, je pense que c'est ce qui rend les gens fous. Moi, je pense qu'il est temps d'écouter la planète.L'un des autres arguments de campagne de Donald Trump, c'était la politique migratoire. On assiste aussi en Europe à un durcissement de cette politique, en France. Là aussi, c'est un motif d'inquiétude pour vous ? Un motif d'inquiétude pour tous mes compatriotes qui sont aux États-Unis. Je respecte, je veux qu'il y ait la liberté de mouvement, mais franchement, je ne fais pas partie des Africains qui veulent encourager les gens à partir. Je dis « tout le monde a le droit, mais notre place, c'est en Afrique ».Et vous respectez d'autres pays, d'accord, mais le respect, c'est une réciprocité aussi. Est-ce que vous ne pensez pas qu'il faudrait qu'il y ait peut-être une réciprocité aussi ? Mais bien sûr, bien sûr, c'est ce que j'ai dit dans mes chansons, comme quand je chante Ouvrez les frontières, ce n'est pas pour encourager, mais c'est pour défendre un droit. Parce que les Occidentaux, ils viennent en Afrique où ils veulent, quand ils veulent, faire ce qu'ils veulent, prendre ce qu'ils veulent et rester s'ils veulent. Donc, je pense qu'il serait important qu'on nous laisse aussi ce droit-là d'aller où on veut, quand on veut, faire ce qu'on veut.Mais pour que le message passe, est-ce qu'il ne faudrait pas faire, comme le Sénégal a fait une époque, du temps d'Abdoulaye Wade, où justement des visas avaient été imposés aux étrangers, notamment aux Européens qui voulaient vivre au Sénégal.Mais je pense que c'est ce qu'il faut faire. De toute façon, tôt ou tard, ça viendra. Je pense que nous, c'est nous qui allons demander un jour à ce que les choses soient limitées de notre côté. Parce que l'Afrique, c'est le continent - une fois qu'il y aura la stabilité totale dans les pays africains - l'Afrique sera le pays le plus sollicité. Et, je pense que, l'avenir nous le dira, je pense que c'est nous qui allons choisir quel Français va venir en Afrique ou bien quel Américain va venir. Je pense que c'est important qu'il y ait cette réciprocité, c'est ça qui va nous permettre de nous respecter les uns et les autres.À lire aussiTiken Jah Fakoly en live sur RFI

Revue de presse française
À la Une: une nouvelle page entre la France et le Maroc?

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Oct 27, 2024 5:26


C'est la Tribune Dimanche qui consacre sa Une à la visite de trois jours que le président français Emmanuel Macron entame lundi 28 octobre à Rabat. « France-Maroc : la grande réconciliation », titre le journal. Il s'agit, nous dit-on, « d'enterrer une brouille de six ans. En cause : une succession de couacs, la perte de marchés économiques et un désaccord profond sur la question migratoire. »Mais ce n'est pas tout. Ce voyage devrait aussi être celui « des gros contrats », explique la Tribune Dimanche, qui voit encore plus loin, évoquant la « dimension africaine de la relation franco-marocaine ». « Avec un marché ouest-africain en pleine expansion, assure le journal, Rabat et Paris ont tout intérêt à mettre en place une offre commune pour répondre aux besoins de la région », « alors que le Maroc est le deuxième investisseur sur le continent ».+ 972M, le supplément du Monde, consacre un long article au média numérique + 972, composé de Palestiniens et d'Israéliens. Un nom qui fait allusion à « l'indicatif téléphonique partagé entre Israël et la Palestine », précise le magazine.  « Depuis les massacres du 7 octobre et la riposte de l'État-hébreu », explique M, les reporters de ce média en ligne gratuit « font partie des rares journalistes encore présents à Gaza. Leurs enquêtes, sous les bombes, dérangent un état-major israélien de plus en plus enclin à la censure ».Il faut dire qu'Israël interdit l'accès de la bande de Gaza à la presse internationale, alors qu'on estime à « 130 », le nombre de journalistes, pour la plupart palestiniens, tués dans l'enclave palestinienne. « Grâce à notre travail, estime Ruwaida Amer, ancienne enseignante de 30 ans, devenue journaliste, personne ne peut ignorer ce qui se passe dans la bande de Gaza. » Elle-même vit à Khan Younès et, poursuit M, « enchaîne les interviews de blessés et de familles de victimes, malgré les crises de larmes et les moments de découragement qui la traversent ».Trump et les femmes« La dernière trouvaille de Donald Trump : se présenter en sauveur des femmes ». Dans l'Express, l'historienne Françoise Coste détaille sa méthode. « L'ancien président, dit-elle, met en œuvre deux stratégies. La première, peu glorieuse, consiste à éluder le sujet de l'avortement. La seconde est contre-intuitive. Elle consiste à présenter Trump comme le champion des Américaines. »  Françoise Coste prend pour exemple la convention de Milwaukee, lors de laquelle « beaucoup de femmes se sont succédé à la tribune : des élues républicaines, des collaboratrices de Trump à la Maison Blanche, des dirigeantes du secteur privé ou encore des membres de la famille ».« Dans le même temps », ajoute l'historienne, l'ancien président « martèle deux sujets de campagne principaux : l'immigration et l'addiction aux opioïdes. Et pour évoquer ces questions complexes, il s'appuie presqu'exclusivement sur des figures féminines, qu'elles soient épouses, mères ou proies sexuelles ». « Il faut croire, conclut Françoise Coste, que cette posture de "protecteur des femmes" est payante, car le candidat y recourt de plus en plus, en jouant à 100 % sur l'émotion, sans se soucier de défendre un projet ».Le JDD et Kamala HarrisDonald Trump a-t-il trouvé dans le Journal du Dimanche un ardent défenseur ? Disons plutôt que le JDD a décidé de descendre en flèche sa rivale Kamala Harris. « En attaquant Trump, estime le journal, la candidate démocrate est surtout en train de flinguer sa propre campagne ». Le Journal du Dimanche appelle cela les « bévues » de la candidate. Prenant exemple d'une interview sur Fox News, « où elle s'est montrée peu convaincante sur l'immigration ». « Sur les questions difficiles », ajoute le JDD, « Kamala Harris se perd toujours dans les explications. Embêtant pour une ancienne procureure. Ses opposants – mais pas seulement eux – parlent de "salade de mots", une sorte de digression sous forme de cadavre exquis, pour éviter les sujets sensibles ».Le Journal du Dimanche fait mine de s'étonner, estimant que « jusqu'ici, la démocrate s'était habilement débarrassée des clichés débités depuis maintenant huit ans par son parti au sujet de son adversaire. Non parce qu'elle avait davantage de respect pour lui que n'en avait Hilary Clinton. Mais pour ne pas injurier des américains qui ont déjà voté pour lui par deux fois ». Deux fois, vraiment ? Le JDD semble oublier, que la deuxième fois, Donald Trump a bel et bien perdu l'élection présidentielle.Intuition et créativitéEnfin, une nouvelle rassurante pour celles et ceux que l'intelligence artificielle effraie. C'est dans le Point, l'interview de Stanislas Dehaene, professeur au Collège de France où il est titulaire de la chaire de psychologie cognitive expérimentale…  Un professeur qui nous explique que « notre cerveau est plus fort que l'intelligence artificielle ». « Pas question d'avoir des complexes, résume le Point. L'intelligence artificielle n'est pas près de rivaliser d'intuition, de créativité et de sens de l'à-propos, avec notre cerveau ».« Croyez-en vous-même » s'exclame Stanislas Dehaene, « croyez en votre cerveau, apprenez à mieux le connaître, car avec un peu d'effort quotidien, son potentiel d'apprentissage est tout simplement extraordinaire ».

Mymy Haegel (mais en podcast)
Rings of Power saison 2 : Teki Latex, mauvaise foi & CELEBRRRRIMBORRRR

Mymy Haegel (mais en podcast)

Play Episode Listen Later Oct 17, 2024 111:13


Chose promise, chose due ! Teki Latex s'est infligé toute la saison 2 de Rings of Power et, bon. Disons qu'il n'a pas été FAN. On en débat avec beaucoup de mauvaise foi !Notre débrief de Rings of Power saison 1Suivez Mymy Haegel :Sur Twitch (House of the Dragon, c'est chaque mardi à 21h !)Sur InstagramSur TwitterSur Patreon (pour les récaps rigolos !)Suivez Teki Latex sur InstagramMerci à Valentin Nortier alias Curry pour le générique et à Noddus

La petite voix
L'auteur qui parle à notre âme - Jacques Martel (2/2)

La petite voix

Play Episode Listen Later Sep 24, 2024 38:11


Aujourd'hui, j'accueille Jacques Martel dans La petite voix.Peut-être que ce nom ne vous est pas inconnu. Vous avez peut-être déjà consulté Le Grand Dictionnaire des Malaises et des Maladies, ou entendu parler de sa célèbre technique des "bonhommes allumettes" pour couper les liens d'attachement.Ce Québécois, formateur, auteur, conférencier et bien plus encore, vous l'entendrez, a pourtant démarré son parcours comme ingénieur électricien pour s'accomplir dans le développement personnel et la spiritualité.Bienvenue dans un échange riche et passionnant, tellement que j'ai décidé de vous proposer cette conversation en deux parties.Dans cette deuxième partie, avec Jacques, nous allons parler du long travail - bien accompagné - qui l'a mené à écrire ses livres, de la notion d'attachement et de médiumnité… ou pas !Quelques notes sur cet épisode :le site internet de Jacques : https://jacquesmartel.com/la nouvelle et 3ème édition de son livre : Le Grand Dictionnaire des Maux et des MaladiesJacques sera dans le sud de la France pour des conférence fin février / début mars 2025 - A voir sur son site internetson conseil lecture : La vie des maitresRETRANSCRIPTION DE L'EPISODE 2/2 AVEC JACQUES MARTEL00:02:08Il y a quand même un morceau et pas des moindres qu'on a oublié dans ton parcours. Avant les ateliers, il y a eu cet ouvrage, le dictionnaire des maladies et des malaises. Ça a été comme la fondation de tout le travail qui est venu. Après ? Tu vois, quand j'étais en développement personnel, dans les débuts, les gens disaient « Ah, moi, quand j'ai un malaise ou une maladie, je vais dans un livre de Lis Bourbeau. » Ah, OK. Ou un autre disait « Mais moi, je vais plutôt dans le livre de Louise Hay. » Ah, bon, OK. « Je vais plutôt dans tel autre livre et tel autre livre. » Je me suis dit « Bon, moi, je vais sortir un livre. Il n'y aura pas besoin d'acheter quatre-cinq.00:02:46Ils vont en acheter juste un, ça va être le mien. Ils vont avoir leur réponse. » Alors, c'est là qu'en janvier, en janvier 91, j'ai commencé le manuscrit. Et pendant six des sept ans que le travail a duré, il s'appelait « Le dictionnaire de la médecine de l'âme ». Là, on parle de 97. Mes amis en haut m'ont dit « Oui, mais vois-tu un médecin qui aurait entre les mains un livre qui s'appelle « Le dictionnaire de la médecine de l'âme » ? » Ça fait qu'ils m'ont suggéré de mettre « Le grand dictionnaire des malaises et des maladies ». Ça passerait mieux. Plus accessible. Oui. Moins ésotérique. C'était ça le but, oui. OK. 98, donc ça fait 26 ans.00:03:23La conscience a changé à ce niveau-là. Sur YouTube, maintenant, il y a des gens qui font des expériences de mort imminente, des médiums, il y a toutes sortes de trucs. L'information, il y a toutes sortes de trucs qui existent maintenant. Vois-tu, là ? Tu as raison, mais de là à penser qu'un médecin, en tout cas, je te parle en France et de ce que je connais moi, que des médecins aient un livre sur leur table qui s'appellerait « La médecine de l'âme ». Il y a un peu de boulot, hein ? Non, il n'est pas sur la table, mais ils l'ont dans leur bureau. Dans le carbone bien caché. Oui, oui, mais non. Il y en a qui l'ont.00:03:54Et je suis content que les médecins utilisent ça, parce que, comme individu, des fois, la personne qu'on va voir, si on a une maladie, en premier temps, souvent, ça va être un médecin. Mais le médecin, on s'attendrait qu'il sache tout, mais il sait tout. Il risque d'étudier jusqu'à l'âge de 60 ans avant de commencer sa pratique. Ce sera trop tard après pour pratiquer. Voilà. Mais, tu sais, si une femme, par exemple, je ne sais pas moi, qui a une certaine maladie, je ne sais pas si on parle du cancer, du sein, c'est de s'en faire pour ses enfants ou ce qui représente ses enfants. Si la personne a ce type de maladie, mais si le médecin est capable de lui dire : « bien là, est-ce que vous en faites pour vos enfants ?00:04:35», tout ça, il faudrait remédier à ça ; vous pourriez aller voir quelqu'un pour vous aider, tout ça. Sinon, il peut donner les bons soins, les bons médicaments, ou s'il faut une chirurgie, faire la chirurgie, mais moi, ça ne me regarde pas, cela. Mais si le conflit n'est pas réglé, au bout de six mois, on peut vous donner, après une vérification. Ça se peut que le médecin dise, bien, madame, j'ai une mauvaise nouvelle, vous avez une récidive, parce que le conflit est toujours présent. Moi, là, un jour, quand je dis un jour, là, dans mon livre, « Le pouvoir de l'engagement », j'ai mis toutes les fois où j'ai dit un jour, puis c'est arrivé. Et là, je le dis un jour, je ferais des conférences à des médecins.00:05:08Je ne connais pas la médecine, c'est eux autres qui connaissent la médecine. Mais moi, là, chez les individus ou les compagnies, j'aide les gens à faire mieux dans ce qu'ils font déjà très bien. Puis, moi, quand je vais voir un médecin, je me la ferme sur mes trucs, mes trucs métaphysiques, parce que moi, ce n'est pas moi, moi, je n'ai pas appris la médecine. Je prends l'information qu'ils me donnent, merci. Si j'ai des prises de sang, tout ça, ils vont me dire, si, ça, le cholestérol, ça va, le glycémie, bon, c'est un peu haut, bon. Ensuite, oui, bon. Alors, je tiens compte de cela. Et c'est pour ça que moi, j'ai mes prises de sang aux trois mois au lieu des six mois, parce qu'étant donné que le stress, tout changement, même positif, c'est un stress, ça peut jouer sur la santé physique.00:05:50Je veux me rendre compte tout de suite, il y a eu des changements qui se sont faits dans mon corps physique. Ça me ferait très, très, très, très grand plaisir qu'il y ait de plus en plus, de plus en plus de médecins qui utilisent le livre Le Grand Dictionnaire des Malaises et des Maladies, parce qu'ils pourraient aider leurs clients. Ça n'empêche pas que la personne peut avoir besoin de médicaments. Ça n'empêche pas que la personne peut avoir besoin de traitements ou de chirurgie ou de quoi que ce soit. Mais est-ce que ça peut aider ? Pourquoi pas informer des gens ? Il y a un truc que j'ai envie de souligner, et c'est hyper important pour moi, et j'apprécie que tu insistes là-dessus dans ton discours.00:06:22Le dictionnaire, là, il n'est pas là pour remplacer la médecine, et tu n'es pas en train de rejeter l'approche conventionnelle. On est en train de dire que toi, tu ajoutes ce supplément d'âme, pour le coup, tu vois, pour revenir au nom régional. Et dans la nouvelle édition, maintenant, j'ai mis Le Grand Dictionnaire des Malaises et des Maladies en sous-titre Le Dictionnaire de la médecine de l'âme et des émotions. Tu lui as redonné. Oui, mais je ne l'ai pas mis en gros titre, parce que l'autre titre est connu depuis 25 ans. Puis, il y a une nouvelle édition qui vient de sortir, là, il y a quelques mois. Oui, depuis mars 2024. Deux fois plus d'énergie que la deuxième édition, 30 % plus d'informations, tous les textes ont été revisés, et tous les textes ont été revérifiés aussi, ce qui n'était pas le cas de la première à la deuxième édition.00:07:08Revérifiés par ? Par Lucie Bernier, surtout. C'est ta collaboratrice depuis 35 ans ? Disons qu'on se connaît depuis 35 ans. A commencé à travailler sur la première édition plutôt au niveau du français. Sur la deuxième édition, on a travaillé plus que 2 000 heures sur la deuxième édition, en 2007. Et là, on a travaillé pendant environ trois ans et demi à temps plein, presque. Moi, j'ai fait beaucoup de recherches dans la troisième édition. Par exemple, je ne sais pas moi, il y en avait dans la deuxième, mais par exemple, la maladie de Parkinson. Pourquoi c'est Parkinson ? Parkinson était soit médecin ou chimiste, je ne sais pas pourquoi, qui a découvert les symptômes qui ont rapport à la maladie telle ou telle. Je ne sais pas. Donc, ça a donné son nom à la maladie.00:07:53Tous ceux qui ont la maladie de Huntington, la maladie de, la maladie de, la maladie de, je suis tout allé chercher pourquoi on avait mis ce nom-là. Et souvent, merci à ces gens-là qui ont pu identifier la maladie. Parce que dans les cinq étapes pour parvenir à la guérison, qui est la connaissance, l'ouverture, le lâcher-prise, l'acceptation et l'action, la connaissance est importante. Alors, le fait de connaître la maladie, ça a permis par la suite aux médecins de développer soit des traitements, des médicaments, du traitement quelconque, que ce soit opération ou autre, je ne sais pas quoi. Cette connaissance-là a permis de faire avancer la médecine. Et moi, je trouvais ça important que les gens sachent la contribution de tous ces chimistes, biochimistes, médecins, spécialistes qui ont contribué au niveau médical.00:08:49Je t'écoute et je me dis, j'ai l'impression qu'on tisse comme un fil rouge par rapport à ton parcours, par rapport au dictionnaire qui est toujours de ramener le visible et l'invisible ensemble. On les réunit, ça fait du sens ensemble. Non, mais c'est bien que tu l'apportes parce que moi, depuis les premières heures que j'ai travaillé sur le grand dictionnaire des malaises et maladies, janvier 91, fin janvier 91, je savais que les maîtres ont décidé de prendre les malaises et maladies comme prétexte pour montrer à ce qui est invisible, les pensées, les sentiers, les sentiments et les émotions ont des répercussions physiques mesurables donc les malaises et les maladies. Si j'agis sur l'invisible, les pensées, les sentiments et les émotions, ça a des chances d'avoir des répercussions physiques positives, plus positives.00:09:35Donc, à la base, c'est comme si c'était un livre ésotérique. Moi, dans le travail que je faisais, j'avais toujours ça en tête. L'invisible manifeste le physique. Alors, toujours, toujours, toujours, toujours ça en tête. Oui, parce que, revenons-en à ce quels dictionnaire ? Dans le dictionnaire, vraiment, le principe, c'est l'ordre alphabétique, maladie, maladie, malaise, etc. Dans cette nouvelle édition, tu vas ajouter cette couche-là que tu évoques de « Qui est à l'origine de la découverte de ? » Et puis, toi, dans le texte du dictionnaire, tu as ajouté comme une couche énergétique, on peut le dire comme ça ? Ça te fait marrer quand je dis ça ? Pourquoi ? Vas-y. Je ne mets pas toujours le côté ésotérique de l'avant. Pour moi, c'est essentiellement un livre ésotérique. C'est surtout cette troisième édition.00:10:20Parce que tu sais, les gens peuvent le voir et mon but, ça n'a jamais été que ce soit subliminal. Sur chaque page, chacune des pages du Grand Dictionnaire des Malaises et Maladies, il y a un grand H avec un U sur toutes les pages. On en revient à ce son originel que tu évoquais tout à l'heure. Alors, c'est le son « You », c'est un mantra spirituel. Et ce mantra-là, les caractéristiques, c'est la protection, l'ouverture de Conscience et la guérison. Alors, c'est pour ça que c'est là. Donc, les gens qui utilisent cette édition, lorsque ils rouvrent le livre, c'est comme une lumière qui les éclaire davantage et qui permet plus facilement une prise de conscience. Je l'ouvre là. Ces explications par maladie, tu prends une explication très scientifique.00:11:04Enfin, c'est quoi cette maladie et tout. Mais ce qui est intéressant, c'est qu'il y a ce petit texte à la fin que tu nous encourage à lire très lentement, c'est ça ? C'est tout le texte. Et c'est là depuis 1998 et beaucoup de gens ne l'ont pas vu. Pour faire la technique de prononciation monosyllabique qui est une technique de guérison émotionnelle. C'est une technique de guérison émotionnelle qui est très efficace. Donc, on voit bien que le dictionnaire des malaises et des maladies va bien au-delà des mots physiques et puis il nous emmène sur un autre terrain de guérison. Oui, bien sûr. La première édition, tu as mis quasiment sept années à l'écrire. Sept ans, pas à temps plein nécessairement, mais sur une période de sept ans. Et la deuxième édition a commencé en 2001.00:11:48En 2001. Elle est sortie en 2007. Et la troisième édition, on l'a commencé il y a un peu plus que trois ans et demi maintenant. On l'a gardé secret. Il y avait une raison qu'on l'a gardé secret, c'est parce qu'on ne savait pas combien de temps ça prendrait. Non seulement pas créer de fausses attentes, mais pas avoir la pression que, on a dit que c'était au mois de juin, telle année que ça sortirait, il faut le sortir. Pas de pression. Non, on met le temps qu'il faut à tout ça si ça sortit au mois de mars. Est-ce qu'à l'époque où toi, tu fais ce livre, tu nous l'as dit un peu plus tôt, la partie canalisée, est-ce que tu imagines déjà la résonance que ça va avoir ?00:12:25Il est passé entre combien de mains, ce dictionnaire ? Tu as une idée ? On dit que c'est deux millions de lecteurs. À travers le monde, en plus ? Oui. Deux millions de lecteurs. Parce que si toi, tu vis en couple, puis tu as deux enfants, puis c'est des ados, donc tu as un livre, mais tu as quatre personnes. Je veux toujours être honnête envers les gens. Si les gens disent : il y a deux millions de livres vendus, si quelqu'un est autour de moi, je dis non. J'ai dit : il y a deux millions de lecteurs. Je veux être juste là. Je ne veux pas mettre des chiffres juste pour que ça ait l'air de ce que ça a l'air.00:12:59Tu vois, moi, par exemple, je l'ai découvert la première fois avec un ostéopathe qui l'a utilisé dans une séance avec moi. Donc, tu vois, je fais partie de ces lectrices indirectes. Et donc, en fait, c'est le livre qui, après, t'a ouvert les portes de ces ateliers et de ces tournées que tu as faites en Europe et principalement en France. Après, j'en ai écrit d'autres. Après, cela a été les cinq étapes pour parvenir à la guérison. C'est le complément théorique du Grand Dictionnaire des Malaises et Maladies. Les gens, ils devraient toujours acheter les deux livres en même temps. Parce que dans le Grand Dictionnaire des Malaises et Maladies, on parle des pensées, des sentiments, des émotions qui ont fait arriver le conflit qui a pu déclencher la maladie.00:13:35Mais on ne parle pas au niveau du stress, du surstress, comment ça fonctionne, comment le cerveau fonctionne. Ça, on le dit dans les cinq étapes pour parvenir à la guérison. On explique le fonctionnement de tout ça dans ce qui est dans le Dictionnaire, dans les cinq étapes pour parvenir à la guérison. C'est ça. C'est la suite logique, en fait. Oui, oui. Dans les cinq étapes pour parvenir à la guérison, je veux dire, ça prend au moins minimum quatre des cinq étapes pour avoir une guérison. Qu'on aille à Lourdes ou à Medjugorje ou je ne sais pas trop où. J'ai beau avoir Marie qui est à côté de moi, la Vierge Marie, dans son énergie, ou l'archange Gabriel ou quoi. Mais si je ne suis pas dans l'ouverture, si je ne suis pas dans l'acceptation, ça ne guérira pas.00:14:15Il y a des gens, quand ils vont dans ces endroits-là, il y a au moins quatre des cinq étapes qu'il faut qu'ils soient présents à l'intérieur d'eux autres pour que la guérison émotionnelle puisse se faire. Alors, est-ce qu'on peut les citer, ces cinq étapes ? Le connaissant, l'ouverture, le lâcher prise, l'acceptation et l'action. Et le plus important de toutes ces cinq étapes, c'est l'acceptation, parce que je ne peux rien changer que je n'ai pas accepté. Et accepter, ça ne veut pas dire que je suis d'accord. Accepter, ça veut dire que j'accepte que j'ai une prise de conscience à faire. Et c'est ça le but. Et c'est un secret. Ça passe au travers du cœur. C'est pour ça que à chaque fois qu'il y a le mot « acceptation » ou « accepte » dans le grand scénario de Maladie de Maladie ou dans d'autres livres, il y a toujours une flèche vers le bas avec un cœur.00:14:58Parce que j'accepte ma tête vers mon cœur. Et la guérison émotionnelle, ça fait beaucoup au niveau du cœur. Il y a beaucoup de techniques que j'enseigne que c'est des techniques d'acceptation qui se font au niveau du cœur. La boule de lumière, la technique du merci, plein de trucs comme ça. C'est des guérisons émotionnelles au niveau du cœur. Si je reviens sur ton parcours, après le dictionnaire et ses ateliers, toi tu as complété ces papiers juratifs comme ta boîte à outils de thérapeute. Et donc, il y a eu toutes ces approches, toutes ces techniques que tu as amenées, je pense notamment au bonhomme allumette, qui est hyper connu. Est-ce que tout ça est né au fur et à mesure, après le dictionnaire, au fur et à mesure de tes rencontres, comme si ça venait ainsi ?00:15:40Oui, c'est de l'information que je recevais. À un moment donné, je partais de chez moi et j'allais en ville, en auto. « Ah, tu vas faire un livre, un prochain livre, ça va s'appeler « Le pouvoir de l'engagement ». » « Ah bon, voilà, ça va être facile. » Je donne déjà un atelier qui s'appelle « Le pouvoir de l'engagement ». C'est sûr que les notes de cours pour un livre, ce n'est pas la même chose. « Ça va être facile, je vais jusqu'au point de départ. » C'était un des livres les plus difficiles que j'ai eu à écrire. Pour quelles raisons, alors? Ça parlait du mental, du fonctionnement du mental, de cela et de ça. Et quand c'est un livre, il faut toujours s'imaginer que le lecteur, il n'est pas physiquement avec la personne.00:16:21Il faut s'assurer que dans ce qu'il va lire, il va comprendre ce qui est marqué. Ça m'a demandé beaucoup, beaucoup à faire ce livre-là. Tu sais la différence quand tu dis, quand tu es en conférence avec les personnes qui sont là devant toi, tu arrives à capter l'énergie, tu vois potentiellement même les questions qu'elles peuvent se poser, les devancer. Effectivement, quand tu es seul derrière ta page blanche. Je les entends. Non, parce que des fois, je vais mettre des choses dans les livres. À un moment donné, dans les livres, le pouvoir des mots qui me libère. Il m'est venu une information, à savoir qu'à chaque fois que je dis une expression ou un mot qui est négatif, c'est de la magie noire que je fais sur moi.00:16:57Ça m'est venu, je dis, c'est trop fort ça. Là, ils m'ont dit, c'est de la magie noire, t'écris ça comme ça. J'ai dit, ok, ok, ok, ok. Donc, il risquait d'avoir des réactions. Mais bon, la réalité, c'est ça aussi. Est-ce qu'il y en a eu des réactions ? Non, pas nécessairement. Pas sur ça. C'est comme si j'entends les gens, la réaction qu'ils vont avoir, puis des fois, ils ne sont pas d'accord sur un truc que je mets. Je dis, ok, merci de l'info, mais moi, je le fais pour ceux qui sont d'accord ou que ça va les aider. Si vous autres, ça ne vous aide pas, c'est correct aussi. On en a parlé d'ailleurs sur le dictionnaire à la sortie, puis même parfois bien après. Il y a eu parfois quelques polémiques.00:17:37Les gens peuvent dire, c'est de la foutaise, tout ce qui est écrit. C'est correct, c'est de la foutaise. Qu'est-ce que ça veut que je fasse, moi? Il y a des gens qui lisent ça, puis il y a des guérisons émotionnelles. Il y a quand même des guérisons physiques. Qu'est-ce que tu veux? On a beau dire, c'est de la foutaise. Les gens ont le droit de dire ce qu'ils veulent. C'est ça, en fait. C'est ce qu'on se disait en off avant l'enregistrement, que toi, tu n'es pas là pour faire du prosélytisme. Alors, tant mieux si les gens prennent. Moi, je n'ai rien à prouver, puis je n'ai personne à sauver. Donc, à partir de là, Jacques, c'est un fou, c'est un crétin. Merci beaucoup. Jacques est génial, il est extraordinaire. Merci beaucoup.00:18:09C'est pareil. Et de toute façon, les gens, je l'explique dans le pouvoir des mots qui me libèrent, là, les gens, ils parlent toujours d'eux-mêmes même. Si quelqu'un me dit, tu es un crétin, tu es un imbécile, tu es un imposteur, disons que je sais à qui j'ai affaire. Parce qu'on parle toujours de soi-même. On parle toujours de soi-même. Si quelqu'un me dit, tu es génial, tu es extraordinaire, tu es un gars d'un grand cœur, je sais à qui j'ai affaire aussi. On ne peut pas exprimer quelque chose qu'on n'a pas en nous. Parce que si ce n'est pas en nous, c'est comme si ça n'existe pas. Si quelqu'un me traite d'imbécile, bien, c'est sa part d'imbécile en lui qui projette chez moi. Quelque chose que tu veux que je fasse ?00:18:48Les autres sont comme un miroir, quoi. Toujours. Quelqu'un peut me parler d'une partie de hockey qu'il joue, là, et les commentaires qu'il va faire et tout, et tout, et tout, et tout. Je vais savoir des choses de sa vie privée juste par les commentaires qu'il fait sur un sport, un soccer ou quoi que ce soit. Parce que je ne peux pas exprimer quelque chose que je n'ai pas à l'intérieur de moi. Je peux ne pas être d'accord avec quelqu'un comme actuellement aux États-Unis. Au moins, on se parle des élections avec Trump. On peut ne pas être d'accord avec un ou avec l'autre. Je ne suis pas d'accord, mais je ne suis pas d'accord. C'est tout. C'est un jugement, en fait. C'est ça que tu dis.00:19:22Parce qu'il y a des gens, là, au niveau psychologique, il y a des gens que si tu n'es pas contre quelque chose, ça veut dire que tu es pour. Il y en a qui pensent comme ça. Oui, il faut que ce soit blanc ou noir, mais tu ne peux pas être dans cette forme de nuance que tu es en train de souligner. Voilà. Je comprends ce qu'il veut. Le grand scénario de Malades et maladies, troisième édition, c'est la première fois de ma vie que je peux dire que mon degré de satisfaction sur un ouvrage est à 100 %. Ce n'était pas le cas avant ? Non, mais j'étais content. J'étais content, puis c'était merveilleux aussi.00:19:53Mais là, cette fondation-là qui est sur place, les énergies qui ont été mises là-dessus, les maîtres qui ont été mis là-dessus, qui ont aidé, les répercussions qu'il va y avoir par rapport à ça, les guérisons émotionnelles, les commentaires qu'ils vont se faire éventuellement là-dessus, c'est extraordinaire ce qui a pu sortir. C'est comme un aboutissement, tu dirais ? Oui, c'est de ça qu'on m'a informé, mes amis en haut. Tu es dans cette phase-là. Tu peux te retourner sur le chemin parcouru et savourer. Ça ne veut pas dire qu'il n'y a rien après, qu'il n'y a pas encore du boulot, mais juste là, c'est... J'ai un degré de satisfaction à 100 % sur le livre. Mais maintenant, il va faire son chemin. Oui, ça ne t'appartient plus, en fait.00:20:32On dit souvent, dans le livre, c'est comme un bébé, puis tu l'offres au monde, et après, est-ce qu'il vient comme un enfant ? Oui, c'est ça. Ça ne t'appartient plus, mais c'est OK. Oui, je suis surpris des fois que, d'une certaine façon, jusqu'à quel point j'en suis détaché. Là, on est actuellement au mois d'août 2024. En novembre, décembre, je fais trois salons en France en 2024. Biarritz, Bordeaux et Montpellier. Alors, c'est sûr, je vais faire une conférence sur le grand scénario de Malaisie et maladie pour faire connaître. C'est la continuité, en fait. Oui, c'est ça, pour faire connaître. C'est ça, en fait, ton parcours, il a toujours été dans la transmission, en fait. La transmission. La transmission, d'ouverture de conscience. Et c'est quoi la suite et les projets pour toi ?00:21:14Ça dépend comment ça va se présenter. Mes amis m'ont montré, ils m'ont dit que peut-être qu'il y a des choses qui se développeraient beaucoup en Inde, mais je ne cours pas après ça. S'il y a quelque chose qui se présente, je vais rester ouvert parce que j'ai déjà eu l'information que je pouvais faire quelque chose. C'est intéressant ce que tu dis. Tu as reçu une info, celle-ci, l'Inde. Alors, la difficulté, c'est de ne pas le provoquer artificiellement ? Oui, la difficulté, ce n'est pas de difficulté. J'ai l'info. Si ça arrive, je ne serais pas surpris, c'est tout. Ça va être plus facile pour moi d'embarquer dedans. OK. Dans le projet. C'est comme en 1985, j'ai su deux mois avant que mon meilleur ami deviendrait en couple avec mon épouse.00:21:54Quand c'est arrivé, je ne suis pas surpris. Non, mais je ne suis pas surpris. Tu ne leur avais pas dit que tu avais reçu l'info ? Oui, bien, j'ai dit au garçon, qui était un genre donjouant, j'ai dit : 'Je t'interdis d'aller voir mon épouse, mais si elle vient vers toi, tu es libre de faire ce que tu veux.' Un soir, elle l'a appelée ; elle est revenue le lendemain matin. Tu l'avais vue juste. Alors, j'ai été non fonctionnelle pendant deux, trois mois. Moi qui aime bien contrôler ma vie, parce que j'avais de l'attachement et pour l'un et pour l'autre. Alors, on m'avait dit ce qui se passerait, mais on ne m'avait pas dit : 'moi, comment je le vivrais.' Alors, c'est parce que j'avais de l'attachement. Là, on parle de 1985.00:22:29Aujourd'hui, il m'arriverait quelque chose, je le règle entre 5 et 7 minutes. Comment alors ? Les émotions qui vont avec. Une des façons qu'on peut faire toujours, c'est avec la technique des bonhommes à l'humide, mais j'ai une autre technique qui ressemble à ça, qui permet de, on va chercher même des vies passées du début du temps jusqu'à aujourd'hui, et on fait la coupure énergétique avec la personne. J'ai vécu une expérience il y a quelques années, puis je n'avais jamais vécu ça de ma vie. Avec mon thérapeute, j'en ai parlé, j'ai dit, « Se peut-il que j'ai vécu un coup de foudre ? » Il a dit oui, exactement. Mais quand j'en ai parlé à la personne, à ce moment-là, la personne a dit non.00:23:04J'ai exprimé mes sentiments, la personne a dit non, mais son nom, il venait de la tête, il n'a pas du cœur. Je comprends. Est-ce que j'étais pour me battre avec cette personne-là? J'ai laissé aller. Alors, bon, j'ai fait la coupure énergétique, c'est après cinq minutes, c'est fini. C'était comme, bon, parce que la personne, j'avais évalué qu'elle avait 90 % des attentes quand je m'attendais envers quelqu'un. Oh! C'est beaucoup, là. C'est pas mal, hein? Ah oui, non, mais c'était rare, ce qui s'est passé. Puis cette personne-là avait été avertie que dans les mois qui s'en venaient, il y aurait quelqu'un, genre médium, qui se présenterait à elle et tout. Mais qu'importe. La personne est allée dans sa tête. Mais l'avantage, c'est que j'ai pu couper. Ça devenait un événement que j'avais vécu comme ça.00:23:46J'ai pu, oh, j'aurais été quelqu'un. Ça m'aurait bien plu. Non, non, non, on oublie ça. C'est passé. C'est passé, c'est passé, c'est tout. Pourquoi s'en faire ? Je rigole. Je ne sais pas si je rigole ou si je pleure en t'écoutant, parce qu'à la fois, j'entends, mon mental comprend tout, puis mon cœur fait, c'est rude. Et en même temps, j'ai envie, en t'écoutant, de me dire, en vrai, ça doit être accessible. Mais la technique des bonhommes à lumettes, elle vient de mes vies passées comme moi, une bouddhiste. Parce que qu'est-ce qui est important dans le bouddhisme ? Une des facettes les plus importantes, c'est le détachement. Qu'est-ce qui arrive avec la technique des petits bonhommes à lumettes ? Moi, j'enseigne le bouddhisme sans parler du bouddhisme. Détachement. Détachement, on ne coupe pas l'amour.00:24:31On coupe l'attachement qui provient d'une blessure émotionnelle. Donc, on coupe ça. C'est ça qu'on coupe. Alors, après, soit que ça remet plus d'amour dans la situation personnellement, soit que ça nous rapproche de la personne ou la personne s'éloigne normalement, un ou l'autre, mais ça se fait en harmonie. Donc, ça me permet de me recentrer et de ne pas mettre mon attention sur la blessure, parce que je deviens ce sur quoi je porte mon attention. Si je mets mon attention sur la blessure, dans mon énergie, je vais manifester cette énergie de blessure-là. Et on en revient à cette histoire des vibrations, qu'en fait, on vibre enfin, on va emmener ce qu'on vibre. L'attachement, ce n'est pas de l'amour. Quelqu'un, des fois, des parents me disent « Oui, mais c'est normal d'être attaché à nos enfants.00:25:18» Non, c'est normal de les aimer. Et si on a de l'attachement, on risque par rapport à nos enfants d'exercer une forme de contrôle consciemment ou inconsciemment. Et ça, ce n'est pas de l'amour. En tant que parent, il faut que je m'occupe de mes enfants, il faut que je m'occupe de leur donner une certaine éducation, les nourrir, une certaine sécurité. C'est OK, ça. Mais d'être attaché, non. De vouloir ce qu'il y a de mieux pour eux. – Oui, parce que dans l'attachement que tu évoques qu'on peut avoir avec nos enfants, cela signifie par exemple avoir des grandes attentes sur leur vie professionnelle, etc. On voit les dégâts que cela peut faire après.00:25:53– Oui, mais moi, si je suis médecin et que j'ai un garçon, c'est un garçon, je voulais qu'il devienne médecin. Mais lui, il veut être mécanicien. C'est ça qui lui fait plaisir. Mais il y en a qui sont devenus, en fait, la profession de leur père, mais pas parce que c'est ça qu'ils voulaient faire, mais parce que c'est leur père, c'est ça qu'ils voulaient. – Et cela les a rendus malheureux. – Après, ça va mal dans le couple, ensuite ça va mal, ça développe des maladies, ensuite ça va. – C'est simple, en fait, quand je t'écoute, j'ai l'impression que c'est super simple. – Oui, mais il faut être à l'écoute. 90 % de notre fonctionnement est régi par le subconscient.00:26:24Et j'attire ou je deviens ce que j'ai pas accepté en 0 et 12 ans. Des blessures que j'ai eues en 0 et 12 ans. Toute la programmation que j'ai au point de départ, il faut faire le ménage là-dedans. Plus je fais le ménage là-dedans, plus la situation devient claire pour moi. Quand je dis « moi », c'est chacun d'entre nous. Et des fois, c'est pas évident parce que je peux faire un certain travail sur moi et j'ai l'impression que ça n'a pas fonctionné. Je suis bouleversé quand tel événement arrive. Bon, fais que là, je suis un atelier, par exemple, un atelier de développement personnel et tout, et je travaille le souci émotif qui a rapport à ça et tout, je me dégage et tout.00:27:00Puis là, je me dis « ah, c'est un beau travail que j'ai fait ce week-end, voit-tu là ? ». Et puis là, il arrive l'événement, l'événement semblable en question et là, je suis encore bouleversé. Il me semblait que j'avais travaillé ça, il me semblait que c'était fini. Et là, à un moment donné, quand ça m'est arrivé, j'ai demandé à voir l'image. C'est comme un iceberg. Si, supposons que c'était un événement qui avait rapport au rejet, l'iceberg, c'est marqué « rejet », mais il y a juste une pointe qui dépasse. Alors, je fais un travail sur moi, je fais un travail sur moi, j'enlève une partie sur le dessus de l'iceberg, mais il en reste une autre partie, il remonte. Peut-être qu'avant que je fasse l'atelier, quand il arrivait une situation comme ça, de rejet, j'en avais pour quatre jours à Marmette.00:27:39Après l'atelier, j'en ai pour trois jours à Marmette. Et je travaille sur moi, je travaille sur moi, j'en ai pour une journée à Marmette. Je travaille encore sur moi, je travaille encore sur moi, mais j'en ai une heure pour une heure à Marmette. C'est parce que le morceau de l'îceberg est diminué à chaque fois. Mais ce qui est marqué sur l'îceberg, le rejet, je le vis tout le temps comme si c'était la première fois. Vois-tu, là ? Du moment que je fais quelque chose pour moi, j'en ai un bénéfice, mais des fois, c'est pas évident. Je le vois pas, le bénéfice que j'ai. Merci, parce que ça donne confiance. Parce que, tu sais, on a l'impression de tourner en rond, mais en fait pas.00:28:08Il y a une autre image que je mets dans un livre, c'est comme un verre, un verre transparent, mais qui est rempli de glaçons. Les glaçons, c'est peut-être les blessures que j'ai vécues émotivement. Quand je travaille sur moi, les glaçons du dessus, parce que je regarde sur le dessus, c'est plein de glaçons. Quand je travaille encore sur moi, je fais fondre quelques glaçons sur le dessus, je regarde le dessus du verre, c'est encore plein de glaçons sur le dessus du verre. Mais je me dis, mon esprit scientifique, il faut qu'il y ait un changement quelque part. Parce que j'ai fait quelque chose. Le changement, il est où? C'est que là, au fond de mon verre, à mesure que je fais des changements sur moi, il y a de moins en moins de glaçons dans le fond du verre.00:28:44Mais il y en a toujours autant sur le dessus. Ça représente quoi, le fond du verre? Ça représente ma voix intérieure. C'est de plus en plus clair à l'intérieur de moi, à mesure que je travaille sur moi. Même si je regarde en surface, et ça a l'air d'avoir autant de glaçons qu'avant. Il n'y en a pas autant dans le verre au complet, parce que les glaçons, ils flottent. Mais la quantité d'eau, l'eau augmente, et donc ça devient plus clair en moi, ce qui se passe. C'est ça, l'avantage du travail qu'on fait sur soi. Merci, ça fait du bien d'entendre ça, de se dire qu'en fait, on ne travaille jamais à perte, là où parfois, on pourrait avoir l'impression de ramer, ramer. C'est pour montrer aussi que c'est possible.00:29:21C'est possible de faire des changements. Je suis obligée de rebondir sur deux trucs que tu as dit. Le premier, tout à l'heure, tu évoquais une situation personnelle où tu avais eu besoin d'en parler à un thérapeute. Toi, tu continues à te faire accompagner au-delà de tes présences, invités. C'est visible. Pourquoi, mon Dieu? Je fais un très, très grand travail sur moi. Encore maintenant? Constamment, constamment. Quel type de thérapeute tu vas voir? Moi, depuis un an, j'avais un thérapeute qui était un voyant clairvoyant clairaudien. Il était clair de tout. Il y a toujours moyen d'expansionner sa conscience, de devenir plus équilibré. La conscience grandit. On n'a envie qu'à travailler au niveau cosmique, des choses comme ça. Ce n'est pas toujours conscient dans le physique, mais c'est un peu comme ça.00:30:05Dans l'énergie, ça se passe quand même. Ce que tu veux dire, et je trouve ça génial, c'est que le chemin n'est jamais terminé. Il n'y a pas comme une destination. On va toujours continuer à expanser. Les maîtres que j'ai pu rencontrer en Inde, c'est intéressant. Ils font un travail très intéressant sur eux, mais souvent, ça ne va pas plus haut que le mental. C'est déjà bien, très, très bien, le mental. C'est à ce niveau vibratoire- là, mais dans la charte des plans, au-delà du mental, il y a le plan de l'âme, il y a les montres pures de Dieu. Moi, je pense que je suis rendu au bout du bout. Je ne chercherai pas plus loin, parce que je suis rendu au bout.00:30:40Mais quand certains maîtres nous montrent qu'il y a quelque chose de plus loin, de plus grand, parce que mon objectif, c'est la réalisation de soi, la réalisation de Dieu, mais ça passe d'abord et avant tout par la réalisation de soi. Ensuite, la réalisation de Dieu. Ces gens-là, ils ont fait un bon bout de chemin, mais il en reste un bout à faire. Des fois, les gens ne savent pas qu'il y en a un bout à faire. C'est comme des gens qui ont des expériences hors du corps, tout ça, et surtout sur le plan astral, ils sont certains qu'ils sont rendus au ciel. Mais tant mieux, c'est sûr que c'est beaucoup plus lumineux, les couleurs sont beaucoup plus belles, c'est beaucoup plus agréable, tous les paysages et tout, c'est tellement beau sur le plan astral.00:31:20Mais il y a le plan causal, il y a le plan mental, il y a le plan d'Éric, il y a le plan de l'an, mais il y en a qui pensent qu'ils sont rendus au ciel. C'est une partie du cheminement. J'en parle, j'ai fait une vidéo, si tu l'en pensais, qui s'appelle « La réalisation de soi ». Je peux être réalisé dans ma conscience la grandeur d'une boule de golf, je peux être réalisé la grandeur d'un ballon de foot, je peux être réalisé la grandeur d'un édifice. Je suis toujours réalisé, mais je peux être de plus en plus, de plus en plus, de plus en plus réalisé, à un degré de plus en plus grand. C'est l'expansion que tu évoquais tout à l'heure. Voilà, c'est ça. Merci. Oui, c'est l'expansion.00:32:04Moi, je t'écoute, je me dis, mais pour moi, Jacques, en fait, il est médium. Tu nous parles de tes amis de là-haut qui viennent te parler, qui te soufflent pas mal de messages, qui te soufflent des idées de livres et tout ça, mais ce n'est pas comme ça que tu le vois, toi. J'ai appris beaucoup d'être en canalisation. Oui, en canalisation. Le chanling, c'est être en contact avec son moi supérieur ou un guide spirituel de haut niveau. Tandis que la médiumnité, ça peut vouloir dire aussi, être en contact avec une personne décidée ou des choses comme ça. Je ne fais pas ça. Si quelqu'un me demande, Jacques, qu'est-ce que tu vois pour moi dans six mois ? Peut-être que je ne verrai rien.00:32:43Je vais dire, trouve-toi un bon voyant, une bonne voyante, prends une consultation et il va peut-être t'aider plus que moi. Moi, je sais ce que j'ai besoin de savoir quand c'est utile de le savoir. Quand ce n'est pas utile de le savoir, des fois, il y a des gens autour de moi qui voient quelque chose que moi, je ne vois pas. Parce que c'est mieux que je ne le vois pas parce que j'aurais pris une décision qui n'était pas appropriée de le faire. Tu n'as pas besoin de cette info à l'instant T. Voilà. Alors, OK, tu n'es pas médium, mais tu es bien connecté. Oui, si les gens me demandent si je suis médium, je dis non, mais j'ai beaucoup d'intuition.00:33:15Tu sais, je rigole souvent parce que je me rends compte à quel point, et puis tu ne viens que confirmer ça, les thérapeutes que je rencontre grâce à la petite voix, ce que je comprends, c'est qu'au plus ils sont au contact des humains, de leur souffrance, au plus ils aiguisent comme un canal, mais, ils ont souvent beaucoup de mal à mettre ce mot-là de médiumnité, comme si c'était mal compris, tu l'as dit, tu vois, ce n'est pas de la vaillance, etc., mais parfois aussi mal perçu ou difficile à assumer. Moi, je me sens à l'aise de dire que j'ai beaucoup d'intuition. Ça fait des années, c'est comme ça. Mais si on me dit médium, je ne suis pas prêt à caisser et à mettre cette étiquette-là sur moi.00:33:53De toute façon, tu n'aimes pas les étiquettes. Non, ça ne colle pas sur moi. Eh bien, partons avec l'intuition, c'est pas mal. En conférence, à un moment donné, ma première conférence que j'ai faite devant un groupe de 500 personnes, 500 personnes au niveau spirituel en septembre 78, à un moment donné, en plein milieu de la conférence, la voix arrive encore et ça dit « Ce que tu dis, ce n'est pas ça qui est important. C'est ce qui se passe qui est important. Plus que ce que tu dis, tu pourrais rester le restant de la conférence en silence et ce qui est important continuera de passer. » Bon, j'ai arrêté de parler. Je me suis rempli de ma conférence, mais j'ai arrêté de parler.00:34:22Mais là, ça a duré juste quelques secondes. La voix a repris « Oui, mais les gens, ils s'attendent en face de toi à ce que tu leur dises quelque chose. » Là, j'ai continué, mais ça a paru que la salle c'est comme si j'avais eu un moment de réflexion. Alors, par après, j'ai su que ce n'était pas ce que je disais qui était important. Quoi que je ne dis pas n'importe quoi en conférence, mais ce n'est pas ça qui est important. C'était superficiel, en fait. Oui. J'évalue que ce que je dis, c'est 10 % de la conférence. Ce qui se passe dans la conférence, c'est l'autre 90 %.00:34:49Tu ne dirais pas que c'est ce qui se passe dans l'échange qu'on a depuis tout à l'heure, un peu? Bien sûr. Jacques, j'aime bien terminer mes entretiens avec quelques questions rituelles. La première me fait rire parce qu'elle est un peu ridicule, donc je vais te la formuler autrement. D'habitude, je demande à mes invités s'ils écoutent parfois leur petite voix. Là, on a la réponse. Ma question serait du coup plutôt, comment tu l'écoutes ? Comment tu te mets à l'écoute de cette petite voix ? C'est comme si je l'entends ou je la ressens. J'ai fait tellement de ménages sur moi que maintenant, quand une idée me vient, c'est rare que ça peut être pourvoyé par le mental. Ça fait que j'ai beaucoup plus de chances d'être à l'écoute.00:35:25Et tu n'as pas besoin de te mettre dans un état de trance ou quelque chose ? Oui, c'est ça. Tu es en train de faire de la cuisine, ça te vient. La connexion est ouverte tout le temps. Est-ce que tu as un rituel ? Tu vois, tu nous dis que cette connexion est tout le temps présente, mais est-ce que tu as un rituel quotidien qui t'aide à te recentrer ? Non. Il faut que ça arrive que je faisais des contemplations tous les jours, pendant certains jours. J'intégrais le corps énergétique de mon mentor spirituel à l'intérieur de moi. Est-ce qu'il y a un livre, en dehors de ceux que toi tu as écrits, un livre qui t'a profondément inspiré, éclairé sur ton chemin de vie ? Oui, oui. La vie des maîtres.00:36:07Je me suis retrouvé beaucoup là-dedans. La vie des maîtres. Ma toute dernière question, Jacques, très terrestre, mais est-ce que toi, Jacques, tu es heureux ? Je suis toujours à la recherche de ça pour plus de plénitude. J'ai vu le jour, on m'a montré l'image quand j'atteindrais ce point-là. On m'a montré l'image. Alors, à ce moment-là, tout ce que je vais avoir vécu auparavant, ça va être pratiquement effacé, ce ne sera plus important. Ça va être le point où je suis arrivé. OK, c'est ce à quoi tu aspires. C'est ça. Merci beaucoup, Jacques, pour ton temps, ta générosité, ta sagesse, enfin voilà, tout ce qu'on vient de partager. Merci beaucoup. C'est un plaisir. Une bonne continuation. Merci à tous ceux qui écouteront ces paroles. Ils peuvent percevoir aussi que je serai avec eux.00:36:59On était bien avec toi, là. Merci. ___________________________Développement personnel • spiritualité • thérapie alternative • santé mentale • jacques martel • bonhommes allumettes • thérapeute québecois • thérapie québec • thérapie alternative québec • médecine de l'âme • soin énergétique • attachement émotionnel • relations toxiques___________________________Vous aimerez cet épisode si vous aimez : podcast Intuition • Osez by Nico • Les Lueurs • Métamorphose • Sorcellerie blanche • Ces questions que tout le monde se pose................................................La petite voix est un podcast du label Lacmé Production.

Maintenant, vous savez
Pourquoi les personnages de série meurent-ils sans raison ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Aug 24, 2024 4:08


"Maintenant Vous Savez" c'est également deux autres podcasts qui décryptent la culture avec "Maintenant Vous Savez - Culture" et la santé avec "Maintenant Vous Savez - Santé". Quatre fois par semaine, nous vous proposons de découvrir les meilleurs épisodes. On les aime, on les déteste, mais on passe tellement de temps avec eux qu'on finit forcément par s'attacher : les personnages de série. Saul Goodman, Fleabag, Tyron Lannister, Buffy, ils nous accompagnent au fil des ans durant plusieurs saisons. Mais certains d'entre eux disparaissent avant le grand final, et on se demande à quoi jouent les scénaristes. Alors parfois, c'est pour les besoins de l'intrigue ou une vile manière de réveiller le spectateur. Mais parfois, c'est plus compliqué que ça. Disons qu'on peut ranger ces raisons de décès dans plusieurs catégories... Est-ce les acteurs qui veulent partir ? Ou les productions qui décident de les évincer ? Existent-ils d'autres raisons ? Ecoutez la suite dans cet épisode de "Maintenant vous savez - Culture". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Jonathan Aupart. Première diffusion : 19 mai 2023 À écouter aussi : Qu'est-ce que le chronoworking, qui vous rendrait plus efficace au travail ? Quelles sont les 3 techniques de manipulation les plus connues ? A quelle fréquence faut-il se laver les cheveux ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Invité Afrique
Présidence de l'Union africaine: «Raila Odinga a le profil dont la Commission a besoin»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Aug 21, 2024 6:11


La bataille pour la succession du Tchadien Moussa Faki Mahamat à la présidence de la Commission de l'Union africaine (UA) a déjà commencé en attendant le scrutin en février 2025. Parmi les quatre candidats en lice, l'ex-Premier ministre kényan Raïla Odinga est considéré comme le favori. Mais bien qu'il soit un poids lourd de la scène politique régionale et qu'il soit soutenu par le président kényan William Ruto, son accession à la tête de la Commission n'est pas acquise, selon Paul-Simon Handy, directeur Afrique de l'Est à l'Institut d'Études et de Sécurité (ISS). RFI : En février 2025, la présidence de la Commission de l'Union africaine reviendra à un pays de l'Afrique de l'Est, une première depuis 2001. Parmi les candidats, on compte Raila Odinga, figure historique de l'opposition au Kenya, et aussi trois ministres des Affaires étrangères, ceux de Djibouti, de Madagascar et de Maurice. Que dire de ces profils ?Paul-Simon Handy : Nous pouvons dire qu'il y a trois candidats qui sont très similaires, qui correspondent tout à fait au profil particulièrement affectionné par les chefs d'État africains, plus enclins à élire un ancien chef de la diplomatie à la tête de l'Union africaine. À bien des égards, la candidature de Raila Odinga détonne. Raila Odinga est probablement l'homme politique le plus important des trois dernières décennies au Kenya. Il a essayé d'être président cinq fois, il a raté. Il a été un opposant capable de mobiliser massivement ses partisans, qui a toujours contesté de manière souvent véhémente les résultats des élections qu'il avait perdu. Pour résumer, on peut dire que Raila Odinga a certainement le profil de ce dont l'Union africaine - et notamment la Commission de l'Union africaine - a besoin, mais on peut être dubitatif quant à l'opportunité de ce profil lorsqu'il s'agit des préférences des chefs d'État.Vous l'avez dit, son profil n'est pas celui qu'affectionnent les chefs d'État du continent... Comment compte-t-il s'y prendre pour les convaincre de le choisir ?Disons que sa candidature, même si elle est celle dont on parle le plus, n'est pas évidente et son élection n'est pas acquise. Déjà, il est contesté au sein de la région Afrique de l'Est. Il va falloir bâtir des passerelles avec les pays francophones. Il faudrait qu'il étende ses réseaux en Afrique de l'Ouest, un peu plus en Afrique centrale et certainement, aussi, en Afrique australe. Il aura une forte concurrence : les candidats d'autres pays sont tous francophones. Certains, comme le Djiboutien, sont arabophones aussi.Quand vous parlez du Djiboutien, il s'agit de Mahmoud Ali Yusuf. Le fait que Djibouti fasse partie de la ligue arabe, comme plusieurs États du continent africain, est-ce que cela joue en sa faveur ?Oui, le fait que Djibouti fasse partie de la ligue arabe peut être un très bon point positif pour l'actuel ministre des Affaires étrangères djiboutien. Djibouti fait partie de l'Organisation internationale de la Francophonie.Lors du dernier sommet de l'Union africaine à Addis Abeba en février 2024, l'actuel président de la Commission, le Tchadien Moussa Faki Mahamat, a ouvert la session avec un discours très alarmant sur l'état de l'Afrique : des changements constitutionnels et des coups d'État en série, le djihadisme, la grande dépendance financière et budgétaire vis-à-vis de l'Occident... Ces alertes ont été en grande partie écartées des débats. Alors, pourquoi autant de concurrence et de négociations pour cette présidence de la Commission si elle n'offre aucun réel pouvoir ?Là, je pense que vous touchez du doigt le problème fondamental de l'Union africaine. Le rôle du président de la Commission reste très peu défini, soumis à des contraintes qui limitent sa capacité d'initiative et qui, littéralement, frustre tous les occupants de ce poste. Et le président Moussa Faki Mahamat n'est finalement qu'un parmi plusieurs anciens secrétaires généraux ou présidents de la Commission, qui estiment que, malgré le fait qu'on l'appelle Commission, en fait, la Commission reste un secrétariat général dont l'action est fortement entravée par les États membres, qui se refusent jusqu'à présent à donner un peu plus d'initiative à la Commission de l'Union africaine. Donc je pense que pour les vingt prochaines années, l'UA devrait se poser la question de savoir quelle Union africaine est-ce qu'on voudrait avoir à l'horizon de 2063 ?Et Raila Odinga pourrait y changer quelque chose ?Il a le réseau, il a la capacité, il est un fin tacticien, c'est un animal politique. Il connaît plusieurs chefs d'État personnellement. Mais ses avantages et sa position ont finalement les avantages de leurs inconvénients. Ces réseaux et cette capacité de parler d'égal à égal avec les chefs d'État est certainement aussi ce que les chefs d'État ne veulent pas. Rappelons-nous d'Alpha Oumar Konaré qui, après avoir été président du Mali, avait été élu comme président de la Commission de l'UA et qui se faisait souvent rappeler par certains chefs d'État qu'il était un secrétaire général et non plus un chef d'État. Donc, si c'est un atout d'avoir ces capacités - de pouvoir parler d'égal à égal avec les chefs d'État - c'est aussi un inconvénient, parce qu'on voit la manière dont ils ont élu les présidents de la Commission ces vingt dernières années, ce n'est certainement pas le genre de profil qu'ils préfèrent.À lire aussiKenya: le président Ruto soutient son rival Odinga dans la course à la présidence de la Commission de l'Union africaine

Tout Trail
[Épisode #141] - Karianne Levasseur - Faire son deuil

Tout Trail

Play Episode Listen Later Aug 1, 2024 64:37


J'ai longuement hésité avant de publier cet épisode qui a été enregistré il y plus de 2 mois, avant la folie des événements. Karianne Levasseur, en plus d'être une amie, c'est une enseignante au Cégep et éducatrice spécialisée. Karianne, c'est aussi une des première personne à avoir levé la main lorsque j'étais dans le creux du creux pour m'aider à y voir plus clair. Elle m'avait proposé de jaser de deuil. Disons qu'on est un brin dans la vulnérabilité ici! Donc pour ce 3ème épisode en trois semaines, je vous propose cette discussion moyen d'actualité mais qui m'a fait le plus grand bien et qui j'espère saura résonner pour vous aussi. Bonne écoute

Dans la Confidence - le podcast mariage
Mariage à l'Abbaye de Fontaine-Guérard (Normandie) - [RECIT DES MARIES]

Dans la Confidence - le podcast mariage

Play Episode Listen Later Jul 3, 2024 65:19


MARIAGE EN NORMANDIE A L'ABBAYE FONTAINE-GUERARDIl y a des futurs mariés pour qui le déséquilibre dans le niveau d'implication de l'un et de l'autre est source de tensions. Et puis, il y a Tifanie & Quentin, qui assument totalement ce décalage et qui ont fait leur propre arrangement pour vivre pleinement - et sereinement - leurs préparatifs de mariage en Normandie ! Disons qu'ils sont très … complémentaires ! Et l'avantage c'est que Tifanie a eu carte blanche pour organiser le mariage de ses rêves. Un sublime mariage à l'Abbaye de Fontaine-Guérard, en Normandie. Où la décoration était un parfait mélange entre le charme authentique de ce lieu d'exception et des touches modernes et décalées, avec notamment toute une collection de boules à facettes disco ! Tout un programme !J'ai eu le plaisir de recevoir chez moi ce couple pétillant et très complice. Ensemble, on parle de budget, de comment bien utiliser instagram pour s'aider dans les préparatifs de mariage, de décoration, et de l'importance d'avoir une team d'honneur à l'écoute.Et pour la petite confidence ... en leur ouvrant la porte, je suis tombée sur un Quentin un peu étonné, qui avait l'air de découvrir ce qui l'attendait ! Le brief était sûrement resté un peu flou, mais comme quoi, sur un malentendu … on fait de beaux épisodes qui resteront un souvenir de plus pour les mariés !Allez, place à l'épisode !*******Bienvenue DANS LA CONFIDENCE ! le podcast mariage qui aide les futures mariées tout au long de leurs préparatifs de mariage !Je suis Laurène, jeune mariée du 15 Juillet 2021, j'ai profité de l'année de report de mon mariage pour lancer ce podcast dédié aux futures mariées. Chaque Mercredi matin, je te donne RDV pour un nouvel épisode inédit ! Je reçois des jeunes mariées qui nous racontent tous leurs préparatifs jusqu'au déroulé de leur jour J. Et j'interviewe des professionnels du mariage pour décrypter au mieux les coulisses de leurs métiers et te faire découvrir des prestataires de mariage passionnés.Ce podcast mariage, c'est le meilleur moyen de faire le plein de conseils pratiques, de bons plans et de recommandations de prestataires ! Bref, tout ce dont on a besoin quand on prépare un mariage !*******Pour me contacter par mail : danslaconfidence.podcast@gmail.comRetrouvez toutes les infos de cet épisode sur le compte instagram du podcast  !Montage de cet épisode : Alice KRIEF PRESTATAIRES de ce mariage en Normandie à l'Abbaye de Fontaine-Guérard :

Invité Afrique
Dalein Diallo (Guinée): «La junte n'est pas de bonne foi, elle veut garder le pouvoir peut-être définitivement»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 6, 2024 14:40


« Je suis prêt à rentrer à Conakry, quels que soient les risques que je prendrai », déclare Cellou Dalein Diallo sur RFI. Depuis deux ans, le numéro 1 de l'opposition guinéenne, qui est poursuivi par la justice de son pays, vit en exil en Afrique de l'Ouest. Mais aujourd'hui, il veut participer sur place au combat des démocrates guinéens pour que le général Doumbouya et les militaires respectent leur parole et remettent le pouvoir aux civils avant la fin de l'année. De passage à Paris, l'ancien Premier ministre guinéen répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI :  Les militaires du CNRD avaient d'abord promis de rendre le pouvoir à la fin de cette année 2024. Mais en mars dernier, sur RFI, le Premier ministre Bah Oury a reconnu que la transition serait prolongée jusqu'en 2025. Est-ce que vous espérez que cet engagement sera tenu 2000 ?Cellou Dalein Diallo : C'est l'une des sources de ma déception, c'est de ne pas voir respecté justement cet engagement pris devant le peuple de Guinée, devant la Communauté internationale. Moi, je croyais fermement que cet engagement allait être respecté. Mais il y a une tendance à rester aussi longtemps que possible au pouvoir, puisque visiblement le retour à l'ordre constitutionnel est reporté au calendes grecques. Et donc ça, c'est une déception non seulement pour l'UFDG, mon parti, mais pour tout le peuple de Guinée. Et nous ne pouvons pas rester assis et laisser les militaires qui n'ont aucune légitimité, parce que toute leur légitimité était tirée de cet engagement de restituer le pouvoir aux civils dans un délai raisonnable par des élections libres et transparentes. Donc, la population de Guinée est déçue d'abord de la mauvaise gouvernance, de la restriction des libertés. Vous n'êtes pas sans savoir qu'ils ont procédé au retrait des agréments des principales radios et télévisions du pays, parce que celles-là étaient jugées critiques par rapport à leur gouvernance.Dans la société civile, le FNDC menace d'appeler à des manifestations à Conakry si le calendrier 2024 n'est pas tenu. Est-ce que vous allez vous associer à cette éventuelle menace ?Non, ce n'est pas le FNDC seul qui menace, il y a eu la naissance de ce qu'on a appelé récemment l'Union sacrée, où les principaux partis, y compris ceux qui allaient soutenir la junte, disent aujourd'hui qu'ils sont déçus et qu'ils se rendent compte que la junte n'est pas de bonne foi. Elle veut garder le pouvoir aussi longtemps que possible et peut-être définitivement. Donc là, aujourd'hui, c'est le peuple de Guinée tout entier qui est déterminé à user de tous les moyens pour contraindre la junte à respecter l'engagement qu'elle a pris devant le peuple de Guinée, devant la communauté internationale.Et tous les moyens, cela peut vouloir dire des manifestations ?Tous les moyens légaux, y compris les manifestations dans les rues et sur les places publiques.Dans le bras de fer entre le pouvoir et l'opposition, le Premier ministre Bah Oury vous accuse, vous l'opposition, de refuser le dialogue et de contribuer au retard dans la préparation des élections.Bon, vous savez, on multiplie les alibis pour justifier de se maintenir aussi longtemps que possible au pouvoir. Moi, je suis honnête, je voulais apporter notre contribution, mais à un débat crédible. Il faut un arbitrage. C'est pourquoi on avait besoin pour nous d'un facilitateur nommé par la CEDEAO, l'Union africaine ou les Nations unies.Êtes-vous prêt à rentrer à Conakry ?Oui, bien sûr. Je suis obligé de rentrer d'ailleurs !Et vous comptez rentrer dans combien de temps ?Je ne peux pas vous le dire maintenant, mais c'est sûr que je vais rentrer. Je suis en train de préparer le Congrès national [de l'UFDG] et je souhaite vivement être là en ce moment. Et la date n'est pas encore fixée.Et même si les poursuites judiciaires contre vous ne sont pas abandonnées, vous êtes prêt à rentrer ?Oui, je suis prêt à rentrer, même si les poursuites ne sont pas abandonnées. Tout le monde sait qu'elles sont fantaisistes. Mais il faut que je sois là. Quels que soient les risques que je prendrai pour la défense de nos valeurs.Cellou Dalein Diallo, vous dénoncez le glissement [du calendrier électoral], mais cela ne semble émouvoir que les Guinéens. Le général Mamadi Doumbouya semble pour l'instant trouver grâce auprès de la Communauté internationale.Oui, il y a un recul dans le soutien que l'Occident en particulier a l'habitude d'apporter à la défense des valeurs de démocratie, d'État de droit, parce qu'on a l'impression que l'Occident, aujourd'hui, est beaucoup plus préoccupé par les guerres d'influence contre la Russie et la Chine que par la défense des valeurs de liberté. Donc, nous le déplorons parce qu'il y a eu beaucoup de violations fragrantes des droits humains. Même les communiqués qui sortent, ils sont timides. On a eu 50 morts depuis que le CNRD est au pouvoir, des jeunes de moins de 15 ans abattus à bout portant. Il n'y a pas eu de condamnations suffisantes. Et on n'a jamais exigé la justice pour ces gens.Et ces bonnes relations entre l'Occident et le général Doumbouya, est-ce parce que celui-ci a refusé d'entrer dans l'Alliance des États du Sahel, l'AES ?Je ne connais pas les motifs, je cherche à comprendre.Est-ce que vous vous êtes parlé avec le général Mamadi Doumbouya depuis le putsch de septembre 2021 ?Une fois.En quelle année ?En 2022.Et alors ?Non, ça, ça reste entre nous.Vous étiez encore à Conakry à l'époque ?Non, j'étais déjà à l'étrangerEt c'était à votre initiative, j'imagine ?Non, un ami commun……a arrangé cette conversation, comment ça s'est passé ? Plutôt positivement ou négativement ?(rires) Disons très courtoisement.Mais il n'y a pas eu de suites ?Je veux pas vous faire les révélations ici. C'est une discussion entre moi et le président de la transition. Je ne peux pas le révéler dans la presse.À lire aussiL'opposant guinéen Cellou Dalein Diallo: «Il faut un cadre de dialogue où on peut discuter»

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher
Disons à nos artistes qu'on les aime de leur vivant!

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher

Play Episode Listen Later May 31, 2024 10:05


Funérailles de Jean-Pierre Ferland.  Segment LCNPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher
Épisode vendredi 31 mai | Disons à nos artistes qu'on les aime de leur vivant!

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher

Play Episode Listen Later May 31, 2024 52:29


Un député libéral aimerait que le Québec soit bilingue… | Les gens qui se servent de leur statut de victime pour attirer la sympathie | On jase de «sexting» avec Anne-Marie Ménard Dans cet épisode intégral du 31 mai, en entrevue :  Mario Beaulieu, député de La Pointe-de-l'Île et porte-parole du Bloc Québécois en matière de langues officielles Christine St-Pierre, journaliste et femme politique québécoise Une production QUB Mai 2024Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Camille Parle Sexe
#96: 5 questions de la communauté sur la masturbation dans le couple avec Alexandra Besseyre des Horts

Camille Parle Sexe

Play Episode Listen Later May 30, 2024 40:32


Invité Afrique
RDC: «La plupart du temps, il y a une saine collaboration entre l'Église et l'État»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 8, 2024 10:21


En République démocratique du Congo (RDC), le torchon brûle entre le pouvoir politique et l'Église catholique. Il y a dix jours, on a appris que le cardinal archevêque de Kinshasa, Fridolin Ambongo, était menacé de poursuites judiciaires pour « propos séditieux » de nature à décourager les militaires qui combattent dans l'est du pays. Mgr Ambongo passera-t-il un jour en procès ? L'historien congolais Isidore Ndaywel est l'un de ses proches. Il est aussi le coordinateur national du puissant Comité laïc de coordination.  RFI : Des menaces de poursuites judiciaires contre le numéro un de l'Église catholique au Congo [Fridolin Ambongo], est-ce que ce n'est pas une première dans l'histoire de ce pays ? Isidore Ndaywel : C'est vrai qu'il existe une lettre du procureur général de la Cour de cassation au procureur de la Cour d'appel de Matete, l'instruisant à ouvrir une action pénale à l'endroit du cardinal, mais ceci demeure une lettre d'intention.Dans une interview au Figaro, le Président Tshisekedi lui reproche d'avoir dit récemment que le Congo armait les miliciens hutu FDLR, et de s'être fait ainsi le « propagandiste du Rwanda ». Il faut préciser que le cardinal Fridolin Ambongo, son discours est de dire que la conférence épiscopale du Congo, la CENCO, condamne la rébellion, condamne les violences de l'est. Récemment encore, les évêques de la CENCO viennent de le faire pour ce qui s'est passé à Mugunga, près de Goma. Mais le cardinal a voulu dire, je crois, qu'il y a aussi des turpitudes qui relèvent de nous-mêmes. Je pense que c'est là où, effectivement, une telle déclaration n'est pas pour plaire au pouvoir, au président de la République. Donc effectivement, nous sommes en présence d'une situation conflictuelle. Mais il ne faut pas non plus qu'on exagère lorsqu'il y a des couacs à certains moments, surtout qu'il y a eu encore récemment un accord-cadre entre le Saint-Siège et l'État congolais.En décembre dernier, le cardinal avait qualifié la présidentielle de « gigantesque désordre organisé ». Est-ce que la crispation actuelle entre le pouvoir et l'Église catholique ne date pas de ce moment-là ?Disons que, globalement, nous savons que l'Église au Congo constitue une force tranquille. Mais une force de gauche qui, à plusieurs moments de notre histoire, rappelle à l'État le bien-fondé d'un certain nombre de principes de gestion. S'agissant des élections, oui, bien sûr. On savait depuis le départ que les élections allaient aboutir à énormément de difficultés, en commençant d'abord par la carte d'électeur qui n'était pas visible pour la plupart des citoyens. Donc voilà, il y a eu des problèmes réels à propos des élections. Pourquoi dites-vous que l'Église est une force de gauche ? Pourquoi pas une force de droite ? Je dis que c'est une force de gauche dans la mesure où cette force se trouve au ras du sol, auprès du petit peuple, de la réalité du quotidien. Et peut-on dire que l'Église est, au Congo, une sorte de contre-pouvoir ? Absolument, l'Église est une sorte de contre-pouvoir. Mais l'Église s'en tient aux institutions légales du pays. Et sur ce point-là, l'Église reste dans son rang. Nous n'avons pas eu au Congo la situation qu'on a eue au Congo-Brazzaville, où il y a eu un prélat [l'abbé Fulbert Youlou] qui est devenu le chef de l'État, ou en Centrafrique, où nous avons vu le père Barthélémy Boganda devenir un homme politique. Non, le Congo n'a jamais eu cette situation depuis le cardinal Malula, jusqu'à maintenant, avec Fridolin Ambongo.Depuis la présidentielle de décembre, les opposants Moïse Katumbi et Martin Fayulu sont beaucoup moins audibles. Est-ce que l'Église catholique n'est pas en train d'occuper le terrain de l'opposition face à Félix Tshisekedi et de prendre le leadership de cette opposition ? L'Église ne fait pas de la politique directement. L'Église s'occupe des problèmes essentiellement de type socio-économique. En ce qui concerne les questions frontales de la politique, normalement, c'est l'opposition et ça ne relève pas de l'Église. On sait que Monseigneur Fridolin Ambongo fait partie du « C9 », le Conseil des cardinaux les plus proches du pape, depuis quatre ans. Est-ce qu'aujourd'hui ce début de procédure judiciaire contre le cardinal, ce n'est pas le signe que Félix Tshisekedi n'est pas dans un moment d'apaisement avec le Vatican et avec votre Église ?Je ne pense pas, je voudrais quand même rappeler que, lorsque Fridolin Ambongo a été fait cardinal, le président Tshisekedi a fait le déplacement de Rome. Donc, vous ne pensez pas que Monseigneur Fridolin Ambongo passera un jour en procès ? À mon avis, non. Je constate que, depuis qu'il y a eu cette lettre, elle demeure une lettre. On n'a pas été au-delà d'une lettre.À lire aussiRDC: l'enquête judiciaire qui vise le cardinal Fridolin Ambongo suivie de près au Vatican

Revue de presse française
À la Une: le mouvement pro-palestinien accusé d'antisémitisme

Revue de presse française

Play Episode Listen Later May 5, 2024 5:27


Disons le d'emblée, le mouvement pro-palestinien ne trouve aucun soutien dans les hebdomadaires français. Il n'est même souvent jamais nommé. Ainsi, l'Express, parle « d'activisme anti-Israël », sous la photo d'étudiants de la Sorbonne à Paris, brandissant une banderole sur laquelle on peut lire : « Sionistes, hors de nos facs. »  Depuis le 7 octobre 2023, poursuit l'hebdomadaire, « l'activisme virulent et perturbateur prend une place grandissante, même s'il émane d'une infime minorité d'étudiants ». La charge est plus lourde dans le Point, dont l'éditorialiste Franz-Olivier Giesbert, estime que« ce sont des fascistes de gauche qui ont pris le pouvoir des deux côtés de l'Atlantique ». Et il s'en prend aux étudiants, « antisémites et ignares », qui, dit-il, « considèrent sans doute que la lecture d'un livre d'histoire est au-dessus de leurs forces. Sinon, ils sauraient que la politique suicidaire du Hamas est pour beaucoup dans l'actuelle tragédie palestinienne, et qu'Israël a toujours été une terre juive, bien avant la naissance de Mahomet ». Dans le Point encore, un article sur « l'honneur perdu de Sciences-Po Paris », dont la direction a accepté de dialoguer avec les étudiants, « plein de bons sentiments », ironise l'hebdomadaire, « et qu'on n'entend pas, bien sûr, réclamer la libération des otages, encore moins condamner ou regretter le pogrom du 7 octobre ». Dans un éditorial intitulé « La Fabrique des crétins étudiants », la directrice de la rédaction de Marianne, Natacha Polony, fustige « le simplisme de jeunes gens obsédés par la "domination", au point de glisser d'une défense légitime des droits des Palestiniens à une dénonciation plus que douteuse d'un supposé privilège d'Israël et, par un glissement plus douteux encore, une dénonciation des Juifs en général. Cela a, dit-elle quelque chose de consternant et, plus encore, d'effrayant ». Dans le Figaro Magazine, Guillaume Roquette, éditorialiste lui aussi, s'en prend également à Sciences Po, qui serait « infiltrée par les islamistes » et il fustige « une minorité d'étudiants pro-palestiniens fanatisés ».Apologie du terrorismeDe son côté, le Nouvel Obs a choisi de dialoguer avec un juriste du droit des libertés. Non pas pour parler du mouvement étudiant, mais des convocations devant la police de Mathilde Panot, députée de La France insoumise, et Rima Hassan, candidate insoumise aux élections européennes, et par ailleurs d'origine palestinienne. Toutes deux sont accusées « d'apologie du terrorisme », pour des propos jugés par certains trop cléments vis-à-vis du Hamas. Le Nouvel Obs a donc interviewé un juriste, Nicolas Hervieu, qui ne se prononce pas sur le cas particulier de Mathilde Panot et Rima Hassan, mais dégage une ligne générale. « Ce qui pose question, dit-il, c'est la définition et l'identification des propos "d'apologie du terrorisme". Elle doit être appréciée et analysée dans chaque affaire particulière, par un examen des mots proférés et du contexte dans lequel ils ont été prononcés. La véritable difficulté, ajoute-t-il, vient du fait que cet exercice de qualification doit se conjuguer avec le principe de la liberté d'expression. »BanalisationAujourd'hui en France Dimanche publie les résultats d'un sondage sur l'antisémitisme.« L'antisémitisme : une haine banalisée », titre le journal, pour qui « les massacres perpétrés par le Hamas le 7 octobre et la riposte à Gaza, ont libéré une hostilité anti-juive nourrie de celle contre Israël. Ce fléau se répand dans les discours et les actes ». Que dit le sondage publié par Aujourd'hui en France Dimanche ? « Que 92% des juifs français ont le sentiment que l'antisémitisme est un "phénomène répandu", 94 % estiment qu'il est "en augmentation" ». Pour le journal, « l'antisémitisme se banalise et se camoufle derrière la haine d'Israël. Or, poursuit-il, "s'il est légitime d'interroger et de critiquer la politique israélienne, de dénoncer la tragédie vécue par la population civile de Gaza, il est insupportable de voir l'antisémitisme infuser les esprits. Les intellectuels et les étudiants en sciences politiques devraient comprendre qu'on ne joue pas avec le feu, quand les plus radicaux se réjouissent ».Enfin, la Tribune Dimanche publie une longue interview d'Emmanuel Macron, dans laquelle il est notamment question du Proche-Orient. Le journal a demandé au président, « s'il condamne le blocage d'établissements d'enseignement supérieur par des étudiants défendant la cause palestinienne ». Emmanuel Macron répond, qu'il le condamne, « avec la plus grande fermeté. Je suis pour qu'il y ait des débats, dit-il. C'est tout à fait légitime et même sain et rassurant que notre jeunesse puisse dire que l'actualité internationale la touche et qu'elle en débatte, mais intimer l'ordre à un établissement d'avoir telle ou telle politique par la force et le blocage, empêcher d'autres étudiants d'accéder à un amphithéâtre sous prétexte qu'ils sont juifs, ce n'est pas la République ». La Tribune Dimanche a aussi demandé à Emmanuel Macron si, de son point de vue, « ces étudiants étaient manipulés ». Réponse du président : « Ils sont politisés. Certaines formations comme la France insoumise ont considéré que c'était une manière pertinente de mener le combat. Il est simplement contreproductif et inacceptable qu'au nom de leurs combats, ils empêchent le débat », conclut Emmanuel Macron. 

Invité Afrique
Procès Zogo au Cameroun: «Ce serait bien que le public suive les débats», estime Christophe Bobiokono

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Mar 25, 2024 10:07


C'est un crime qui a bouleversé tout le Cameroun. Qui a tué le journaliste Martinez Zogo en janvier 2023 à Yaoundé ? Et qui a commandité cet assassinat ? Ces deux questions sont au cœur du procès qui doit s'ouvrir ce lundi 25 mars devant le tribunal militaire de Yaoundé. Au Cameroun, Christophe Bobiokono est le directeur de publication de Kalara, le journal spécialisé dans le traitement des affaires judiciaires. En ligne de Yaoundé, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Dans le box des accusés, il va y avoir dix-sept personnes, dont l'homme d'affaires Jean-Pierre Amougou Belinga et les deux anciens patrons de la DGRE, c'est-à-dire des services secrets camerounais, Maxime Eko Eko et Justin Danwe. De quoi sont-ils soupçonnés ?Christophe Bobiokono : M. Jean-Pierre Amougou Belinga et M. Eko Eko apparaissent, au terme de l'enquête, comme de probables commanditaires de ce qui s'est passé. M. Jean-Pierre Amougou Belinga est poursuivi comme quelqu'un qui aurait aussi financé l'opération. Mais il y a une troisième personne qui est dans la peau d'un commanditaire, c'est M. Martin Savom, maire d'une localité que l'on appelle Bibey dans la région du Centre au Cameroun. C'est la dernière personne à avoir été inculpée, mais qui apparait comme ayant même été présente sur la scène du crime, au moment où l'homme de médias a été tué.L'un des principaux accusés, c'est Justin Danwe, l'ex-numéro 2 des services secrets (DGRE). Il serait passé aux aveux, il aurait dit ne jamais avoir eu l'intention de tuer Martinez Zogo, « il fallait lui faire peur » aurait-il dit. Est-ce que c'est crédible ?C'est difficile que ce soit crédible, dans la mesure où M. Danwe est finalement la pièce maîtresse de tout : il est au contact de toutes les personnes qui se sont retrouvées impliquées dans la filature, dans l'enlèvement, dans le traitement, voire l'assassinat de la personne, donc c'est lui qui organise finalement tout. Je le dis sur la base de ses propres déclarations et sur les témoignages de certains des mis en cause.Quand Justin Danwe dit qu'il n'avait pas du tout l'intention de tuer Martinez Zogo, est-ce que vous le croyez ? Ou est-ce que vous ne le croyez pas ?Disons que, si on se base sur l'ordonnance de renvoi, donc le rapport d'instruction du juge qui les renvoie en jugement, on peut dire que cette déclaration-là est douteuse. Dans la mesure où c'est bien lui qui renvoie sur les lieux du crime les trois personnes qui sont supposées avoir donné la mort à Martinez Zogo.Comme l'homme d'affaires Jean-Pierre Amougou Belinga est réputé avoir été un proche de l'actuel ministre de la Justice, Laurent Esso, la presse s'est étonnée, l'année dernière, que ce ministre n'ait jamais été entendu par un juge. Qu'est-ce que vous en pensez ?Sur la base des informations que nous avons vues, le nom du ministre de la Justice n'est pas ressorti comme un acteur des actes de filature, d'enlèvement et d'assassinat ou de torture. Donc je trouve tout à fait normal que le ministre de la Justice n'ait pas été inquiété. Mais je peux vous dire que l'influence du ministre s'est fait grandement sentir au début de l'enquête, M. Amougou Belinga a bénéficié d'un traitement de faveur. D'ailleurs, il n'est interpellé que trois semaines après l'enlèvement de Martinez Zogo. Ce qui nous paraît quand même énorme ! Le président de la République a dû recourir à une commission mixte police-gendarmerie pour mettre entre parenthèse l'institution judiciaire telle qu'elle fonctionne normalement pour mener l'enquête policière. C'est dire si, depuis le sommet de l'État, on savait que l'influence du ministre de la Justice pouvait fausser certaines choses.Certains disent que l'assassinat de Martinez Zogo est la manifestation la plus spectaculaire et la plus tragique de la lutte des clans qui se durcit actuellement au sommet de l'État camerounais. Qu'en pensez-vous ?Je pense que c'est vrai. Je crois avoir lu dans les documents que j'ai consultés que M. Eko Eko, qui était patron de la DGRE à l'époque des faits, a lui-même souligné ce contexte-là, en disant qu'il y avait des clans qui se battaient. En pointant de manière très claire des clans où on trouverait, d'une part, peut-être des personnes de la présidence de la République et, d'autre part, peut-être le ministre de la Justice et le ministre des Finances, pour ne pas parler de tous les autres…Plusieurs avocats, dont Charles Tchoungang, le défenseur de M. Amougou Belinga, demandent que le procès soit retransmis en direct à la radio et à la télévision. Est-ce qu'il y a un précédent et qu'en pensez-vous ?Ici, au Cameroun, je ne me souviens pas… Je suis chroniqueur judiciaire depuis une vingtaine d'années, je n'ai pas couvert de procès qui a été retransmis comme cela. Ce serait bien que les débats se fassent de façon à ce que le public qui veut les suivre puisse les suivre. Il faut savoir que, lors de l'enquête menée par la commission mixte police-gendarmerie, il y a bien des choses qui sont apparues dans cette enquête, mais qui semblent avoir disparu en cours de route. Par exemple, on découvre aujourd'hui qu'il y a eu, lors des saisies pratiquées ici et là, des téléphones qui ont été saisis, mais qui n'ont pas été soumis à l'expertise judiciaire. Cela fait qu'il y a un maquillage des faits par rapport à la procédure.Pensez-vous que, si ce procès est retransmis en direct à la radio et à la télévision, il y aura plus de transparence et moins de pression sur les juges ?Oui, cela peut participer à limiter la pression sur les juges. Dans un environnement opaque, il y a toujours plus de possibilités de faire pression parce que le public n'aura pas suivi ce qu'il s'est dit pendant les débats.À lire aussiAssassinat de Martinez Zogo au Cameroun : la défense souhaite un procès télédiffusé

Choses à Savoir VOYAGE
Qu'est-ce qu'un goût empyreumatique ?

Choses à Savoir VOYAGE

Play Episode Listen Later Mar 19, 2024 2:51


Top Chef est de retour en France et c'est un petit bonheur pour moi. Pas de spoil dans cet épisode de Choses à Savoir Gastronomie, promis ! En vraie fan, j'ai évidemment regarder le premier épisode de cette 15e saison en mangeant un bon petit plat. Une boîte de raviolis et le tour est joué. Je blague. J'ai fait mieux mais je suis loin d'avoir le niveau des cuisiniers en lice. Un candidat d'ailleurs, un peu farfelu, (il y en a toujours un !) aime l'univers de la chimie et les arômes empyreumatiques. Direct, j'ai fait pause sur le direct. Euh…Empyreumatique ? Kesako ? Les amoureux et amateurs de vins connaissent ce terme ou l'utilisent lors des repas juste pour briller en société. Ce terme issu de la chimie rassemble une famille de goûts et d'odeurs qu'on aime ou pas. Ce qui est sûr, c'est qu'ils ne laissent pas indifférents tant ils peuvent être marqués. C'est le goût du grillé, du fumé voire du brûlé. La saveur d'un pain toasté, de café torréfié. On peut ressentir l'astringence du cacao ou l'amertume d'un caramel un peu poussé. Dans la fabrication d'un alcool, ces notes empyreumatiques se développent dans les arômes dits tertiaires. Ils apparaissant notamment grâce au vieillissement de la boisson dans un fût en bois de chêne. On trouve aussi dans cette famille, des parfums qu'on ne peut pas goûter mais qu'on sent. Vous le savez, manger ou boire fait appel à tous nos sens. Lors d'une dégustation de vin, vous pourriez relever des notes de goudron, de charbon, de cigare ou encore de cuir. On peut se dire que c'est amer, acre, pas franchement ragoutant ou même carrément désagréable mais dans l'équilibre d'un vin ou d'un alcool plus généralement comme dans un whisky, ça peut faire décoller le palais et amener la dégustation à un autre niveau. Je vous donne de quoi vous la péter un peu plus. En cuisine aussi, on cherche à complexifier les arômes, à donner du caractère au plat. Il y a cette mode pas complètement passée où tous les candidats de Top Chef crament des échalotes et toutes sorte de légumes à la recherche justement de l'empyreume parce que c'est le résultat d'un produit soumis à une forte chaleur, celle d'un barbecue, d'une flamme, etc. Derrière mon écran, je suis un peu dubitative mais devant l'assiette, je suis conquise. J'ai eu la chance de goûter un poireau brûlé d'un étoilé, c'est un délice. Disons qu'après la réaction de Maillard, il y a les bons et les mauvais cuisiniers. Le mauvais cuisinier, il brûle son échalote, bon bah, c'est un mauvais cuisinier. Le bon cuisinier, lui, il brule son échalote, il atteint les notes empyreumatiques, mais c'est un bon cuisinier quoi. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Choses à Savoir VOYAGE
Pourquoi le fruit de la passion s'appelle comme ça ?

Choses à Savoir VOYAGE

Play Episode Listen Later Feb 1, 2024 2:22


J'ai hésité à vous ressortir les paroles de la chanson de Francky Vincent pour démarrer cet épisode mais franchement, elles sont trop limites. Disons que le y'a pas que le sexe dans la vie Francky, y'a le fruit aussi ! Le fruit de la passion, c'est un fruit exotique au doux nom scientifique de passiflora edulis. L'arbre pousse dans les pays chauds et humides et notamment en Amérique du Sud. Là-bas, on l'appelle maracuja.  Mais pourquoi alors le connait-on sous le nom de fruit de la passion ? On doit cette appellation aux colons espagnols à la fin du XVIe siècle. Lorsqu'ils mettent le pied sur cette terre nouvelle, l'Amérique, ils découvrent ce fruit. Ce n'est pas la forme, ni le gout de sa chair jaune acidulée et ses petits grains noires qui passionnent les missionnaires mais plutôt la volonté de convertir le peuple d'Amérique au christianisme. Ils prêchent la bonne parole en associant la fleur qui donne le maracuja à la passion du Christ. Les religieux voient la couronne d'épines que porte Jésus à sa crucifixion dans les pétales de la fleur, ses cinq plaies dans les cinq étamines et même le marteau qui a servi à enfoncer les clous sur la croix dans le pistil. Les Amérindiens eux, cultivent ce fruit exotique parce qu'il est bon, tout simplement mais aussi pour ses vertus thérapeutiques. Son jus permet alors de soigner les blessures et les douleurs oculaires. Encore aujourd'hui, le Brésil reste le plus grand producteur au monde de maracuja ou de grenadille, son autre petit nom. Le fruit de la passion a de nombreuses vertus, riche en vitamines C, il est aussi antioxydant. Petit conseil, le fruit de la passion est à maturité quand il est fripé. Ça vous donne moins envie qu'on beau fruit bien rond mais c'est comme ça qu'il sera meilleur. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Championnes du Monde
Emma Lombardi : l'étoile montante du triathlon est déjà sur orbite

Championnes du Monde

Play Episode Listen Later Dec 6, 2023 52:58


Personne n'a eu le temps de l'annoncer comme l'avenir du triathlon, qu'elle était déjà le présent. J'ai la chance dans cet épisode d'accueillir Emma Lombardi, 22 ans et 3ème du classement général des Championnats du Monde de Triathlon sur cette année 2023. Disons les choses franchement, personne n'aurait vraiment parié sur ce résultat de la Française. Non pas par manque de talent, bien au contraire, mais plutôt car Emma ne faisait que sa 2ème saison sur le World Triathlon Championship Series, le circuit de compétitions internationales de triathlon, autrement dit, l'élite de la discipline. De nature plutôt réservée, elle est pourtant rentrée dans la cour des grandes en mettant un immense coup de pied dans la porte en se classant juste derrière une autre française : Cassandre Beaugrand. Arrivée au triathlon par la natation, ce n'est qu'à la fin du lycée, vers 17 ans qu'Emma décide de s'investir pleinement dans son sport. Oui oui, vous pouvez faire rapidement les calculs, elle est donc arrivée au plus haut niveau en moins de 4 ans. Une précocité totalement hallucinante dans une discipline qui demande généralement une grande expérience avant de pouvoir performer.Malgré ce parcours fulgurant, Emma ne se prend pas la tête pour un kopeck et profite pleinement de ce chemin dans lequel elle se sent totalement à sa place. Elle répond avec beaucoup de spontanéité quand on lui demande comment elle s'est intégrée à l'équipe de France, très en place depuis des années et quelles sont ses ambitions pour l'avenir.Emma Lombardi c'est la fraicheur incarnée et une nouvelle preuve que le triathlon français est peut-être, le meilleur du monde.Retrouvez-nous également sur Instagram, YouTube et sur www.championnesdumonde.com. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Culture G
Qui était (vraiment) Nostradamus ?

Culture G

Play Episode Listen Later Oct 11, 2023 9:56


Michel de Nostredame, dit Nostradamus, est né le 14 décembre 1503. Il est surtout célèbre pour son ouvrage "Les Prophéties", dans lequel certains croient lire des prédictions avérées. Qui était vraiment ce Nostradamus ? Était-ce un authentique voyant ou un authentique charlatan ? Disons-le de suite : il n'y a pas de bonne réponse à cette dernière question... mais vous pourrez vous faire un avis sur le sujet en écoutant cet épisode !