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Ecoclimatic and biogeographic transition zone in Africa

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Sahel

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Le Nouvel Esprit Public
Y a-t-il en France une gauche de gouvernement ? / L'Algérie et la France : entente impossible, rupture improbable

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Nov 23, 2025 64:29


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 21 novembre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Y A-T-IL EN FRANCE UNE GAUCHE DE GOUVERNEMENT ?Le 16 octobre, le choix du Parti socialiste de ne pas censurer Sébastien Lecornu a réinterrogé les alliances au sein du bloc non mélenchoniste. Ce vote a profondément divisé la gauche. Une partie de ce camp, incarnée par les socialistes, a décidé de jouer le jeu du compromis avec l'exécutif, obtenant la promesse d'une suspension de la réforme des retraites et un abandon du 49.3. Une victoire sur les retraites accueillie favorablement par la direction de la CFDT perçue comme un jalon dans le rétablissement de liens, aujourd'hui ténus, avec le mouvement social-réformateur. Pour L'historien Mathieu Fulla, ce choix de la non-censure par le Parti socialiste s'inscrit dans « une mémoire partisane qui associe socialisme et défense de la République ». Les socialistes considèrent qu'il vaut mieux faire des concessions, contre quelques victoires. Une autre partie de la gauche, celle emmenée par La France Insoumise mais composée d'une écrasante majorité des députés écologistes et communistes, n'a pas souhaité épargner le gouvernement et entend voter la censure. Les Insoumis, avec leur héritage de la gauche radicale, estiment que tout compromis est un « piège ».Dimanche dernier, à Pontoise dans le Val-d'Oise, l'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve organisait un rassemblement, présenté comme « inédit », des « différentes composantes de la gauche réformiste », avec un casting qui ne manquait pas de présidentiables, à dix-huit mois de l'échéance. Outre le président du mouvement la Convention, fondé en 2022 après sa rupture avec le Parti socialiste, on comptait l'ancien président de la République François Hollande, la présidente PS de la région Occitanie, Carole Delga, et le député européen et coprésident de Place publique, Raphaël Glucksmann. Une étude publiée par l'IFOP pour L'Opinion et Sud Radio, le 30 septembre, sur le premier tour de l'élection présidentielle de 2027 donne pour la première fois, une longueur d'avance à Raphaël Glucksmann par rapport à Jean-Luc Mélenchon et, dans certains scénarios, place l'eurodéputé au second tour du scrutin face à l'extrême droite. Les participants de ce rassemblement de la gauche réformiste partagent un même refus obstiné de l'alliance avec La France Insoumise. Ici, la culture du compromis continue de tenir lieu de boussole, en opposition à ce qu'ils nomment la « gauche de l'outrance ».Quoiqu'invité au rassemblement de Pontoise, le premier secrétaire du PS a privilégié, la veille, une autre rencontre. Celle qui réunissait à Trappes dans les Yvelines la gauche dite « unitaire », qui prépare l'organisation d'une primaire afin de désigner un candidat commun en 2027 : PS, Écologistes, Génération.s, L'Après, parti de Clémentine Autain, et Debout, de François Ruffin, autour de l'ex-première ministrable du Nouveau Front populaire, Lucie Castets. Mais, d'une primaire, tous les participants au raout social-démocrate de dimanche n'en veulent pas. À dix-huit mois de la présidentielle, la gauche avance toujours en ordre dispersé.L'ALGÉRIE ET LA FRANCE : ENTENTE IMPOSSIBLE, RUPTURE IMPROBABLEEntre embellies et tensions, la relation entre la France et l'Algérie oscille sans cesse. Après une série de différends entre les deux pays, le 31 juillet 2024 allait marquer un tournant majeur : à la surprise générale, le président français est sorti de sa traditionnelle neutralité sur le dossier ultrasensible du Sahara occidental en reconnaissant la souveraineté marocaine sur ce territoire disputé par Rabat et les indépendantistes du Front Polisario, soutenus par Alger. Ce revirement spectaculaire provoqua la colère de l'Algérie, qui rappela son ambassadeur et suspendit la coopération entre les deux pays, notamment en matière de politique migratoire, de sécurité et d'accords économiques. Ce fut le début d'une des crises diplomatiques les plus graves depuis l'indépendance en 1962.Après plus d'un an de cette crise émaillée par l'arrestation à Alger en novembre 2024 de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, gracié le 12 novembre dernier et de retour en France, le nouveau ministre français de l'Intérieur, Laurent Nuñez, multiplie les déclarations exprimant sa volonté de renouer « le dialogue » avec l'Algérie. Il se démarque ainsi de son prédécesseur, Bruno Retailleau et assume d'engager une politique de détente avec l'Algérie pour reprendre la coopération sécuritaire sur les questions de terrorisme et de narcotrafic. Il compte aussi sur Alger pour faciliter les expulsions d'Algériens en situation irrégulière.Le Premier ministre français a regretté le vote par l'Assemblée nationale, le 30 octobre, pour la première fois de la Vème République, d'un texte du Rassemblement national, en faveur de la dénonciation de l'accord franco-algérien de 1968 – qui régit les règles du séjour des Algériens en France. Sébastien Lecornu s'est toutefois dit favorable à une renégociation de l'accord, que deux rapports parlementaires de 2025 ont jugé trop favorable aux Algériens et ne se justifiant plus, soixante-trois ans après l'indépendance. Les immigrés algériens en France représentent la plus importante communauté immigrée dans le pays, avec près de 900.000 personnes.Si l'heure semble à la décrispation, cependant, l'historien Benjamin Stora estime que « la crise entre l'Algérie et la France a été très dure et très profonde. D'un côté comme de l'autre, elle va laisser des traces. » Il pointe les écueils qui demeurent : à commencer par l'incarcération du journaliste français Christophe Gleizes, arrêté en mai 2024 alors qu'il réalisait des reportages sur le football en Kabylie, mais aussi la position de Paris sur le Sahara-Occidental, la question des obligations de quitter le territoire français (OQTF), les questions sécuritaires dans le Sahel et les questions migratoires.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le débat africain
Mali, Ukraine et Mohammed ben Salman… L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 38:59


Au sommaire : Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, appelle à l'unité pour combattre les groupes jihadistes en Afrique de l'Ouest et au Sahel. Les États sahéliens pourront-ils mettre de côté leurs différends ? Un nouveau plan de paix en Ukraine a été proposé par les Américains, très favorable à la Russie. Kiev et l'Europe peuvent-ils accepter ce qui ressemble à une capitulation ? Enfin le prince héritier saoudien Mohammed ben Salman est reçu en grande pompe à la Maison Blanche. Accords majeurs en matière de défense, coopération économique autour de l'intelligence artificielle, droits humains, que doit-on retenir de son entrevue avec Donald Trump ? Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale.  Avec la participation de :  Ahmed Newton Barry, journaliste burkinabè et chroniqueur RFI Malick Konaté, journaliste malien à la tête de la plateforme Fact Africa Nouhou Baldé, fondateur et administrateur du site Guinéematin.

Revue de presse Afrique
À la Une: la tournée du président français Emmanuel Macron en Afrique

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 4:00


La tournée d'Emmanuel Macron intéresse aussi bien la presse africaine, que la presse panafricaine. Le président français a entamé sa visite par l'Ile Maurice, il se rendra ensuite en Afrique du Sud, en Angola et au Gabon. « Quel message Macron veut-il envoyer au continent ? » Afrik.com. Pour le site d'information panafricain, le président français veut « redéfinir la relation entre la France et le continent », « loin des enjeux militaires qui ont marqué l'actualité récente au Sahel, Emmanuel Macron cherche à impulser de nouvelles « dynamiques », en privilégiant des partenariats plus équilibrés, axés sur la jeunesse, l'économie et le travail mémoriel ». « L'Elysée insiste sur l'objectif de valoriser "le renouvellement de la relation franco-africaine" ». Une visite commentée avec une certaine ironie par la presse burkinabé. « Chassée du Sahel, la France à la recherche d'un second souffle », titre le Pays, selon lequel « les temps ont changé, et c'est tant mieux si la France et ses dirigeants ont compris que ce qu'ils faisaient il y a de cela 40 ou 50 ans en arrière, n'est plus possible aujourd'hui. » Ce qui n'empêche pas l'Observateur Paalga de se demander si « le coq gaulois est à la recherche d'une nouvelle basse-cour », et d'affirmer que « la France ne veut pas faire le deuil d'un passé de conquérant d'empires et de marchés coloniaux ». Relations au beau fixe Jeune Afrique, de son côté, se projette dans la visite d'Emmanuel Macron, dimanche, au Gabon. « Entre Oligui N'guema et Macron, coulisses de retrouvailles très attendues », titre Jeune Afrique, « l'occasion de renforcer encore les liens entre la France avec l'un de ses derniers alliés sur le continent ». « Un tête-à-tête est prévu entre Emmanuel Macron et Brice Oligui N'guema », avec lequel les relations semblent au beau fixe. « Soucieux de préserver ses liens avec le palais du Bord de mer dans un contexte de perte de popularité de la France sur le continent africain, (nous dit Jeune Afrique) l'exécutif français a apporté tout au long de la transition son soutien à la politique de Brice Clotaire Oligui Nguema. Par conséquent, la diplomatie française se garde bien de commenter la décision de la justice gabonaise qui vient de condamner par contumace Sylvia et Nourredine Bongo à vingt ans de prison ». Légitimité Au Cameroun, l'actualité politique porte toujours sur la dernière élection présidentielle. C'est tout d'abord, pour le site Actu Cameroun, une interview de l'avocate Alice Nkom, figure de l'opposition au Cameroun, qui apporte son soutien à Issa Tchiroma Bakary, lequel revendique toujours la victoire à la dernière élection présidentielle et qui appelle ce vendredi à « une journée ville morte ». Maître Alice Nkom ne mâche pas ses mots : « Lorsque vous avez le peuple avec vous, vous avez forcément la légitimité », a-t-elle dit dans un entretien avec la Deutsche Welle, en ajoutant : « Peu importe ce que le voleur en a fait, il restera le voleur ». L'avocate, ajoute Actu Cameroun, estime qu'Issa Tchiroma Bakary « bénéficie d'une légitimité populaire », « s'il dit au peuple venez dans la rue, c'est votre bureau, le peuple ira dans la rue ».   Le Journal du Cameroun de son côté, s'intéresse à la diaspora. « La diaspora camerounaise combattante pour le changement adresse ses félicitations au candidat à l'élection présidentielle pour sa "victoire" ». La diaspora camerounaise qui se manifeste donc « six semaines après la tenue du scrutin », remarque le Journal du Cameroun, « justifiant son silence par la « confusion créée et entretenue par (…) le mauvais perdant M. Paul Biya ».

Nourrir le vivant
Élevage multifonction - S7E5

Nourrir le vivant

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 11:51


Le secteur de l'élevage est responsable de 14 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Sauf que cette part, gigantesque, n'est à imputer qu'à certains systèmes d'élevage : les systèmes ultra-spécialisés, qui ne visent que la production de viande ou de lait, et qui concentrent une forte population d'animaux dans des espaces réduits. Mais qu'en est-il des autres systèmes d'élevage, les élevages pâturants, qui allient production alimentaire et fonctions agronomique, sociale, environnementale des animaux ? Car oui : un élevage, ce n'est pas qu'une affaire de viande. Et dans de nombreux cas, les pâturages sont aussi vertueux pour le climat.Avec :Jean-Daniel Cesaro, géographe au CiradNourrir le vivant est un podcast produit par le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement). Écriture et réalisation : Ysaline Sanguine. Mixage : Ysaline Sanguine. Identité graphique : IA. Musique : uppbeat.io / Night Drift - Macondo.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Y'a de l'idée
« Où habiter demain ? » : un livre pour comprendre le vrai du faux des migrations climatiques

Y'a de l'idée

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 3:30


Ce 21 novembre marque le dernier jour de la COP30, la grande conférence mondiale sur le climat qui réunit chaque année près de 200 pays pour tenter de ralentir le réchauffement climatique. L'objectif que les États continuent de viser est clair : limiter la hausse des températures à 1,5 °C par rapport à l'ère préindustrielle. C'est un seuil essentiel pour éviter des bouleversements qui rendraient certaines régions du monde très difficiles, voire impossibles à habiter.Parce que lorsque le climat se dérègle, ce n'est pas seulement la nature qui change : c'est notre vie quotidienne, nos maisons, nos villes, notre sécurité. Chez nous, en Belgique, les inondations de 2021 ont marqué un tournant. Beaucoup se demandent s'ils veulent encore vivre en zone inondable, alors que les épisodes climatiques extrêmes se multiplient. D'autres s'interrogent sur l'avenir des régions côtières, de la disponibilité de l'eau ou encore des vagues de chaleur. Bref : “Où habiter demain ?” n'est plus une question théorique.Et justement, ce questionnement est au cœur d'un petit livre très bien conçu : Où habiter demain ? du journaliste Jean-Michel Billioud, publié chez Casterman. Un ouvrage de 48 pages, écrit pour les adolescents mais extrêmement instructif pour les adultes aussi. L'auteur y démonte plusieurs idées reçues et explique de manière simple ce que l'on sait - et ce que l'on imagine - sur les déplacements de populations liés au climat.Par exemple, on y apprend que les migrations climatiques ne sont pas une hypothèse futuriste : elles existent déjà. Des régions du Sahel, de la Louisiane ou du Bangladesh voient des habitants partir parce que la sécheresse progresse, que les tempêtes détruisent, que les sols s'appauvrissent. Autre idée reçue déconstruite : non, ces migrations ne vont pas entraîner un “grand remplacement”. La réalité, c'est que 80 à 90 % des déplacements liés au climat se font à l'intérieur d'un même pays, ou entre pays voisins du Sud.Le livre rappelle aussi une distinction essentielle : la météo, c'est ce qu'il fait aujourd'hui ou demain ; le climat, c'est la moyenne de ces phénomènes sur plusieurs décennies. Cette différence aide à comprendre pourquoi un hiver froid n'est pas une “preuve” contre le réchauffement… et pourquoi une tendance lourde reste indépendante des variations quotidiennes.Enfin, le livre aborde d'autres conséquences souvent méconnues : la montée des eaux n'est pas le seul problème. Les océans se réchauffent, les cyclones se renforcent, les récifs coralliens s'effondrent, les zones côtières s'érodent. Tout cela influence directement notre manière de vivre et les endroits où il sera possible - ou prudent - de s'installer dans les décennies à venir.En bref, Où habiter demain ? est un outil clair, accessible, à mettre entre toutes les mains pour comprendre les enjeux de la COP30 sans jargon ni catastrophisme, mais avec lucidité.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be

Le monde dans tous ses États
Mali : face à l'avancée du JNIM, la France évacue ses diplomates

Le monde dans tous ses États

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 27:17


La France vient d'annoncer la réduction de son personnel diplomatique au Mali. Une décision prise au regard du contexte sécuritaire particulièrement fragile dans ce pays du Sahel, notamment depuis la mise en place d'un blocus autour de la capitale, Bamako, par le groupe jihadiste du JNIM.

Revue de presse Afrique
À la Une: la tournée du président français Emmanuel Macron en Afrique

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 4:00


La tournée d'Emmanuel Macron intéresse aussi bien la presse africaine, que la presse panafricaine. Le président français a entamé sa visite par l'Ile Maurice, il se rendra ensuite en Afrique du Sud, en Angola et au Gabon. « Quel message Macron veut-il envoyer au continent ? » Afrik.com. Pour le site d'information panafricain, le président français veut « redéfinir la relation entre la France et le continent », « loin des enjeux militaires qui ont marqué l'actualité récente au Sahel, Emmanuel Macron cherche à impulser de nouvelles « dynamiques », en privilégiant des partenariats plus équilibrés, axés sur la jeunesse, l'économie et le travail mémoriel ». « L'Elysée insiste sur l'objectif de valoriser "le renouvellement de la relation franco-africaine" ». Une visite commentée avec une certaine ironie par la presse burkinabé. « Chassée du Sahel, la France à la recherche d'un second souffle », titre le Pays, selon lequel « les temps ont changé, et c'est tant mieux si la France et ses dirigeants ont compris que ce qu'ils faisaient il y a de cela 40 ou 50 ans en arrière, n'est plus possible aujourd'hui. » Ce qui n'empêche pas l'Observateur Paalga de se demander si « le coq gaulois est à la recherche d'une nouvelle basse-cour », et d'affirmer que « la France ne veut pas faire le deuil d'un passé de conquérant d'empires et de marchés coloniaux ». Relations au beau fixe Jeune Afrique, de son côté, se projette dans la visite d'Emmanuel Macron, dimanche, au Gabon. « Entre Oligui N'guema et Macron, coulisses de retrouvailles très attendues », titre Jeune Afrique, « l'occasion de renforcer encore les liens entre la France avec l'un de ses derniers alliés sur le continent ». « Un tête-à-tête est prévu entre Emmanuel Macron et Brice Oligui N'guema », avec lequel les relations semblent au beau fixe. « Soucieux de préserver ses liens avec le palais du Bord de mer dans un contexte de perte de popularité de la France sur le continent africain, (nous dit Jeune Afrique) l'exécutif français a apporté tout au long de la transition son soutien à la politique de Brice Clotaire Oligui Nguema. Par conséquent, la diplomatie française se garde bien de commenter la décision de la justice gabonaise qui vient de condamner par contumace Sylvia et Nourredine Bongo à vingt ans de prison ». Légitimité Au Cameroun, l'actualité politique porte toujours sur la dernière élection présidentielle. C'est tout d'abord, pour le site Actu Cameroun, une interview de l'avocate Alice Nkom, figure de l'opposition au Cameroun, qui apporte son soutien à Issa Tchiroma Bakary, lequel revendique toujours la victoire à la dernière élection présidentielle et qui appelle ce vendredi à « une journée ville morte ». Maître Alice Nkom ne mâche pas ses mots : « Lorsque vous avez le peuple avec vous, vous avez forcément la légitimité », a-t-elle dit dans un entretien avec la Deutsche Welle, en ajoutant : « Peu importe ce que le voleur en a fait, il restera le voleur ». L'avocate, ajoute Actu Cameroun, estime qu'Issa Tchiroma Bakary « bénéficie d'une légitimité populaire », « s'il dit au peuple venez dans la rue, c'est votre bureau, le peuple ira dans la rue ».   Le Journal du Cameroun de son côté, s'intéresse à la diaspora. « La diaspora camerounaise combattante pour le changement adresse ses félicitations au candidat à l'élection présidentielle pour sa "victoire" ». La diaspora camerounaise qui se manifeste donc « six semaines après la tenue du scrutin », remarque le Journal du Cameroun, « justifiant son silence par la « confusion créée et entretenue par (…) le mauvais perdant M. Paul Biya ».

Proletarian Radio
Joti Brar on WW3 as proxy war and psyops instead of nukes

Proletarian Radio

Play Episode Listen Later Nov 20, 2025 33:19


https://www.youtube.com/watch?v=41zN7LwuzzI&t=11s Joti Bear speaks for the Party on the occasion of the CPGB-ML international BBQ. She greets out guests from China, Cuba, DPR Korea, Venezuela, Vietnam, Laos and Eritrea. World Anti-imperialist platform Palestine middle East. Ukraine. Sahel. People can win if we rise together… Subscribe! Donate! Join us in building a bright future for humanity! www.thecommunists.org www.lalkar.org www.redyouth.org Telegram: t.me/thecommunists Twitter: twitter.com/cpgbml Soundcloud: @proletarianradio Rumble: rumble.com/c/theCommunists Odysee: odysee.com/@proletariantv:2 Facebook: www.facebook.com/cpgbml Online Shop: https://shop.thecommunists.org/ Education Program: Each one teach one! www.londonworker.org/education-programme/ Join the struggle www.thecommunists.org/join/ Donate: www.thecommunists.org/donate/

Radiomundo 1170 AM
La Hora Global - Sudán: el genocidio escondido

Radiomundo 1170 AM

Play Episode Listen Later Nov 20, 2025 48:51


Hoy ponemos la mirada en un conflicto que rara vez ocupa los titulares, pero que está transformando silenciosamente el mapa político y humanitario de África: la guerra en Sudán.Un país de enorme importancia estratégica —entre el Sahel, el Cuerno de África y el Mar Rojo— que se encuentra atrapado en la lucha de dos fuerzas armadas rivales, el Ejército regular y las Fuerzas de Apoyo Rápido, en una guerra que ya ha desplazado a millones de personas y amenaza con desestabilizar toda la región.Sudán también es la historia de un país dividido. Sudán del Sur, que se independizó en 2011 con fuerte apoyo internacional, se libró del conflicto con Jartum, pero no de sus propias tensiones internas. Hoy es otro actor que observa desde la frontera una guerra que podría alterar todo el equilibrio del noreste africano.Mientras el mundo mira a Gaza, Ucrania o Taiwán, Sudán vive la que muchos llaman “la guerra olvidada”, pero su desenlace puede redefinir la seguridad del Mar Rojo, las rutas del petróleo y la estabilidad de África Oriental.Hoy vamos a recorrer las raíces del conflicto, los actores que lo alimentan, y qué está en juego en esta lucha por el poder, el oro y el control estratégico del país.La única pregunta sin respuesta es porque no se habla de esto.

Toya Talks
The Blueprint to Audacity

Toya Talks

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 87:26 Transcription Available


Send us a textReady to name the fear behind a big career leap? We start with the uncomfortable truth: stepping into leadership is hard when you've rarely seen anyone who looks like you survive and thrive there. That honesty opens a wide-angle look at credibility, negotiation, and why “director” should be a strategic choice, not a trap. You'll hear practical pay tactics, a clear-eyed read on gender politics, and a call to claim the audacity usually reserved for the loudest voices in the room while anchoring everything in real delivery.We pivot into brand strategy with a surgical breakdown of Fenty Beauty, LVMH, and the “core asset test.” What happens when a revolutionary launch becomes industry standard and the parent company cares most about Sephora and Dior? The answer matters to every founder: positioning must live beyond a single hook, and product lines should pass the test of whether they strengthen your core. Still, Rihanna's two-billion-dollar empire stands as a masterclass in ownership, reminding us that downside cycles don't erase value when you build for longevity.Authenticity in entrepreneurship gets a frank treatment access, capital, and networks change the starting line. We separate story from spin so creators can plan with clarity. Then we look outward: a UN spotlight on persecution in Nigeria, the Sahel's power realignment, and why humanitarian language can mask resource strategy. Closer to home, we press on London's EV congestion charge and how shifting justifications erode policy trust. Finally, we talk about the UK's curriculum overhaul AI literacy, oracy, and media scepticism to prepare young people for a world where synthesis beats rote learning. And yes, we celebrate the launch of Sister Scribble, a premium stationery brand designed to bring back tactile creativity and intention.If this conversation pushes you to ask better questions about your next move career, company, or community hit follow, share with a friend who needs the nudge, and leave a review with your biggest takeaway. Your audacity might be someone else's blueprint.Sponsorships - Email me: hello@toyatalks.comTikTok: toya_washington Twitter: @toya_w (#ToyaTalksPodcast) Snapchat: @toyawashington Instagram: @toya_washington & @toya_talks https://toyatalks.com/ Music (Intro and Outro) Written and created by Nomadic Star Stationary Company: Sistah Scribble Instagram: @sistahscribble Website: www.sistahscribble.com Email: hello@sistahscribble.com

Revue de presse Afrique
À la Une: la lutte contre l'extension jihadiste au Sahel

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 4:15


C'est un véritable cri d'alarme qu'a lancé hier le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres : « il est absolument essentiel que, malgré les divergences, nous construisions une plateforme de coopération entre les services de renseignement et de sécurité » des pays du Sahel, a-t-il affirmé. Des propos relayés par Le Monde Afrique. « Antonio Guterres a appelé à l'union, sur ce sujet, entre les pays de la Cédéao, ceux de l'Alliance des États du Sahel, formée par les juntes souverainistes au pouvoir au Mali, au Niger et au Burkina Faso, ainsi que la Mauritanie, le Tchad et l'Algérie ». Il faut dire, poursuit Le Monde Afrique, que « le nombre d'attaques jihadistes au Sahel a explosé en six ans, passant de 1900 en 2019, principalement concentrées à la frontière entre le Mali et le Burkina Faso, à plus de 5500 en 2024 et 3800 avant le 10 octobre de cette année, sur une zone désormais grande comme deux fois l'Espagne. Ces attaques ont fait près de 80 000 morts ». Ces chiffres, précise le journal, émanent d'une compilation effectuée par l'Agence France Presse basée sur les données de l'organisation ACLED, une ONG américaine spécialisée dans la fourniture de données et d'analyses sur les conflits partout dans le monde. Blocus Outre les attaques contre des civils et contre l'armée, le Mali est confronté depuis début septembre à un blocus sur le carburant imposé par les groupes jihadistes. Depuis, Bamako est asphyxiée en raison des pénuries d'essence. « Jamais, constate Jeune Afrique, la capitale malienne n'avait subi pareille pression depuis le déclenchement de la guerre, en 2012, lorsque les insurgés, s'emparant de Kidal, Ménaka, Tombouctou et Gao, menaçaient de descendre jusqu'à Bamako. S'il est peu probable que la ville tombe à court terme, en dépit de l'emballement médiatique qui a suivi les alertes d'ambassades occidentales qui ont appelé leurs ressortissants à "quitter immédiatement" le pays fin octobre, la situation de ces dernières semaines, pointe Jeune Afrique, n'en reste pas moins d'une gravité inédite. Face aux métastases jihadistes, qui atteignent désormais des régions jusqu'alors relativement épargnées par le conflit, Sikasso, Kayes ou Bamako ne peuvent plus ignorer l'ampleur de la dégradation sécuritaire ». Des « récits alarmistes » Sur place à Bamako, les médias proches du pouvoir minimisent la situation… « Aujourd'hui, alors que le Mali affirme sa souveraineté et redéfinit ses partenariats sécuritaires, des récits alarmistes ressurgissent, s'exclame ainsi Mali Tribune. Ils visent à semer le doute sur la capacité du pays à se gouverner et à assurer sa propre sécurité. Pour les autorités maliennes, il s'agit d'une véritable guerre psychologique, destinée à affaiblir la cohésion nationale et à préparer l'opinion internationale à une nouvelle forme d'ingérence ». Fousseynou Ouattara, vice-président de la Commission Défense du Conseil National de Transition, interrogé par Africa Radio, va plus loin : il rejette catégoriquement les affirmations d'un affaiblissement de l'État face aux jihadistes du Jnim. Il assure que Bamako est sécurisée, que les blocus de carburant relèvent d'une « fiction médiatique », une « invention des médias français » et il interpelle les pays occidentaux sur leurs alertes sécuritaires.  Sahel Tribune, proche du pouvoir, invoque le principe de souveraineté : « les États sahéliens ne demandent pas une simple assistance sécuritaire, mais une reconnaissance claire de leur droit souverain : celui de se défendre, de choisir leurs alliances et de rompre avec des tutelles paternalistes ».  Refondation ? Reste que « la montée de l'extrémisme religieux, menace la paix et la cohésion sociale au Mali », reconnait pour sa part Le Pouce, autre publication bamakoise. « Les germes de la division sont plantés par quelques individus soutenus par des puissances étrangères qui ont des intérêts à défendre et qui n'ont rien à voir avec le chemin de Dieu », affirme encore Le Pouce. Enfin, le site Bamada appelle à une refondation : « le Mali se trouve aujourd'hui à la croisée des chemins. Les difficultés que traverse le pays ne relèvent plus d'un simple passage à vide ; elles traduisent un malaise profond et multiforme qui touche toutes les couches sociales. (…) Il faut rebâtir ensemble », poursuit Bamada, avec « une armée unie, solide et respectée, une société civile libre et vigilante, des réponses énergiques et visibles aux souffrances quotidiennes, la reconstruction des partis politiques, la libération de toute personne détenue pour avoir exprimé une opinion et le retour digne des exilés non poursuivis par la justice ».

Nuus
Terrorisme in Afrika is ‘n groeiende wêreldwye bedreiging

Nuus

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 0:21


Die Verenigde Nasies se sekretaris-generaal, António Guterres, sê die toename in terroristegroepe is nie net 'n werklikheid in Afrika nie, maar wêreldwyd. Volgens die Globale Terreur-aanwyser is vyf van die tien lande wat die meeste deur terrorisme geraak word, in die Sahel-streek, wat verantwoordelik is vir 19-persent van wêreldwye terreur-aanvalle en meer as die helfte van terrorisme-slagoffers. Guterres sê 'n logiese ontwikkelingstrategie teen die onderliggende dryfvere van ekstremisme is dringend nodig:

Globo
L'avanzata di al Qaida in Mali, con Andrea de Georgio

Globo

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 7:35


L'insurrezione armata dei gruppi jihadisti guidati da al Qaida sta accumulando influenza e territori in Mali e in altri paesi del Sahel: con Andrea de Georgio, giornalista esperto della regione. Il grande gioco del Sahel, di Andrea de Georgio e Marco Aime  ⁠⁠⁠⁠⁠Il link per abbonarti al Post e ascoltare la puntata per intero⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠. I consigli di Andrea de Georgio– Il film Timbuktu – L'artista maliana Fatoumata Diawara– Il fotografo John Kalapo  Sul Post– Al Qaida è vicina a conquistare il Mali – La Francia ha chiesto a tutti i suoi cittadini di lasciare il Mali – In Mali non si va più a scuola perché manca la benzina Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Revue de presse Afrique
À la Une: la lutte contre l'extension jihadiste au Sahel

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 4:15


C'est un véritable cri d'alarme qu'a lancé hier le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres : « il est absolument essentiel que, malgré les divergences, nous construisions une plateforme de coopération entre les services de renseignement et de sécurité » des pays du Sahel, a-t-il affirmé. Des propos relayés par Le Monde Afrique. « Antonio Guterres a appelé à l'union, sur ce sujet, entre les pays de la Cédéao, ceux de l'Alliance des États du Sahel, formée par les juntes souverainistes au pouvoir au Mali, au Niger et au Burkina Faso, ainsi que la Mauritanie, le Tchad et l'Algérie ». Il faut dire, poursuit Le Monde Afrique, que « le nombre d'attaques jihadistes au Sahel a explosé en six ans, passant de 1900 en 2019, principalement concentrées à la frontière entre le Mali et le Burkina Faso, à plus de 5500 en 2024 et 3800 avant le 10 octobre de cette année, sur une zone désormais grande comme deux fois l'Espagne. Ces attaques ont fait près de 80 000 morts ». Ces chiffres, précise le journal, émanent d'une compilation effectuée par l'Agence France Presse basée sur les données de l'organisation ACLED, une ONG américaine spécialisée dans la fourniture de données et d'analyses sur les conflits partout dans le monde. Blocus Outre les attaques contre des civils et contre l'armée, le Mali est confronté depuis début septembre à un blocus sur le carburant imposé par les groupes jihadistes. Depuis, Bamako est asphyxiée en raison des pénuries d'essence. « Jamais, constate Jeune Afrique, la capitale malienne n'avait subi pareille pression depuis le déclenchement de la guerre, en 2012, lorsque les insurgés, s'emparant de Kidal, Ménaka, Tombouctou et Gao, menaçaient de descendre jusqu'à Bamako. S'il est peu probable que la ville tombe à court terme, en dépit de l'emballement médiatique qui a suivi les alertes d'ambassades occidentales qui ont appelé leurs ressortissants à "quitter immédiatement" le pays fin octobre, la situation de ces dernières semaines, pointe Jeune Afrique, n'en reste pas moins d'une gravité inédite. Face aux métastases jihadistes, qui atteignent désormais des régions jusqu'alors relativement épargnées par le conflit, Sikasso, Kayes ou Bamako ne peuvent plus ignorer l'ampleur de la dégradation sécuritaire ». Des « récits alarmistes » Sur place à Bamako, les médias proches du pouvoir minimisent la situation… « Aujourd'hui, alors que le Mali affirme sa souveraineté et redéfinit ses partenariats sécuritaires, des récits alarmistes ressurgissent, s'exclame ainsi Mali Tribune. Ils visent à semer le doute sur la capacité du pays à se gouverner et à assurer sa propre sécurité. Pour les autorités maliennes, il s'agit d'une véritable guerre psychologique, destinée à affaiblir la cohésion nationale et à préparer l'opinion internationale à une nouvelle forme d'ingérence ». Fousseynou Ouattara, vice-président de la Commission Défense du Conseil National de Transition, interrogé par Africa Radio, va plus loin : il rejette catégoriquement les affirmations d'un affaiblissement de l'État face aux jihadistes du Jnim. Il assure que Bamako est sécurisée, que les blocus de carburant relèvent d'une « fiction médiatique », une « invention des médias français » et il interpelle les pays occidentaux sur leurs alertes sécuritaires.  Sahel Tribune, proche du pouvoir, invoque le principe de souveraineté : « les États sahéliens ne demandent pas une simple assistance sécuritaire, mais une reconnaissance claire de leur droit souverain : celui de se défendre, de choisir leurs alliances et de rompre avec des tutelles paternalistes ».  Refondation ? Reste que « la montée de l'extrémisme religieux, menace la paix et la cohésion sociale au Mali », reconnait pour sa part Le Pouce, autre publication bamakoise. « Les germes de la division sont plantés par quelques individus soutenus par des puissances étrangères qui ont des intérêts à défendre et qui n'ont rien à voir avec le chemin de Dieu », affirme encore Le Pouce. Enfin, le site Bamada appelle à une refondation : « le Mali se trouve aujourd'hui à la croisée des chemins. Les difficultés que traverse le pays ne relèvent plus d'un simple passage à vide ; elles traduisent un malaise profond et multiforme qui touche toutes les couches sociales. (…) Il faut rebâtir ensemble », poursuit Bamada, avec « une armée unie, solide et respectée, une société civile libre et vigilante, des réponses énergiques et visibles aux souffrances quotidiennes, la reconstruction des partis politiques, la libération de toute personne détenue pour avoir exprimé une opinion et le retour digne des exilés non poursuivis par la justice ».

Radiomundo 1170 AM
La Hora Global - Sahel: la continuidad del caos

Radiomundo 1170 AM

Play Episode Listen Later Nov 18, 2025 48:40


En otro programa que sigue la dinámica de la "tierra media" africana, Ricardo Barboza nos actualiza el status geopolítico de la zona que empieza a generar respuestas a si disrupción.  ¿Occidente aparece como villano?  ¿Rusia es el poder detrás del poder? 

UN News
UN News Today 17 November 2025

UN News

Play Episode Listen Later Nov 17, 2025 4:22


Gaza: UNDP supports clean-up operation Sahel displacement crisis has made four million people homeless: UNHCRWorld is getting closer to being free from cervical cancer: WHO

Invité du jour
Le Mali bientôt aux mains du Jnim ? Parlons-en avec D. Cissé, S. Ballong et W. Nasr

Invité du jour

Play Episode Listen Later Nov 17, 2025 46:45


Passé sous les radars médiatiques ces derniers mois, le Mali est revenu au cœur de l'actualité suite à la pression croissante des djihadistes sur Bamako et sur la junte. Quel est l'état de la menace ? Risque-t-elle de s'étendre au Sahel ? Qui peut la contenir ? Quel est le projet des djihadistes du Jnim ? Parlons-en avec Djenabou Cissé, chercheuse spécialiste du Sahel à la Fondation pour la recherche stratégique, Stéphane Ballong, chef du service Afrique de France 24, et Wassim Nasr, journaliste France 24, spécialiste des réseaux djihadistes.

Eco d'ici Eco d'ailleurs
Crise du carburant au Mali : une guerre économique qui secoue toute la région

Eco d'ici Eco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 60:08


Le Mali traverse une crise énergétique exceptionnelle : files d'attente interminables devant les stations-service, coupures d'électricité, activités paralysées, conséquences d'un blocus imposé par les groupes jihadistes dans ce pays déjà parmi les plus pauvres du monde. Les invités d'Eco d'ici Eco d'ailleurs décrypte la stratégie de ceux qui ont lancé ce bras de fer économique avec le pouvoir malien dirigé par des militaires.

Invité Afrique
«Le Sahel est l'épicentre de l'expansion jihadiste en Afrique», explique le chercheur Luis Martinez

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 6:49


« L'Afrique est-elle le prochain califat ? », demandait il y a deux ans l'universitaire français Luis Martinez, dans un ouvrage au titre provocateur, paru aux éditions Tallandier. Aujourd'hui, la question se pose au Mali, où les jihadistes du Jnim essayent d'imposer le blocus de Bamako et où les États-Unis et la France conseillent à leurs ressortissants de quitter le pays au plus vite. Mais y a-t-il vraiment une menace sécuritaire de la part des jihadistes sur la ville de Bamako ? Luis Martinez, qui est directeur de recherches au Centre de recherches internationales (CERI), répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Deux ans après la sortie de votre livre, continuez-vous de penser que l'Afrique peut devenir le prochain califat ? Luis Martinez : Je pense qu'en Afrique, et en particulier dans le Sahel, il y a des conditions pour voir émerger des territoires qui seraient gouvernés par des jihadistes, qui chercheraient à mettre en œuvre ce qu'ils cherchent depuis quelques années, à savoir un califat. Quand vous dites que le jihadisme est en expansion, pensez-vous en priorité à l'Afrique de l'Ouest ou à l'Afrique de l'Est ? Disons que le vivier, le cœur ou l'épicentre, c'est clairement le Sahel. Tout simplement parce que les conditions de ces dix dernières années nous montrent qu'il y a eu une constellation qui a favorisé leur expansion. Je ne reviens pas sur les déterminants intérieurs et régionaux, mais les conditions ont été vraiment propices à leur développement. Et leur projet ne s'arrête pas là. Il est clair qu'on voit bien qu'il y a des tentatives vers l'Afrique de l'Ouest, sur le Bénin, le Togo, le Nigeria, bien évidemment, et depuis longtemps dans certaines régions. Mais le Sahel reste quand même l'épicentre en raison d'un certain nombre de conditions qui sont quand même très favorables. Certains observateurs disent qu'après ses échecs en Irak et en Syrie, le groupe État islamique essaie de faire de l'Afrique de l'Est une base de repli, notamment en Somalie ? En Somalie, c'est clair qu'il y a dans l'État semi-autonome du Puntland ou d'autres régions, là aussi, des conditions qui pourraient amener à une installation. Mais en même temps, on est en Somalie, c'est un environnement qui, peut-être, n'est pas celui du Sahel, avec un engagement des États-Unis qui, sans doute, limite ou limiterait, dans la durée, la possibilité de vraiment s'y installer. Pour revenir à l'Afrique de l'Ouest, quel est, à votre avis, le pays le plus exposé à l'instauration d'un éventuel califat jihadiste ? Clairement, c'est le Mali qui apparaît dans l'agenda jihadiste comme celui qui pourrait le plus facilement, dans les semaines, les mois, voire les années à venir, constituer un terrain nouveau d'instauration d'un califat. Alors pourquoi ? Tout simplement parce qu'il y a quand même un isolement de Bamako, à la fois vis-à-vis de la France et vis-à-vis du voisin algérien. Mais également, ses partenaires et alliés, que ce soit le Burkina ou le Niger, ont eux-mêmes de graves difficultés sur place pour pouvoir lui venir en aide. Quant à la Russie, je pense que les quelque 2 000 ou 3 000 mercenaires de l'Africa Corps ne peuvent strictement rien faire face à une insurrection jihadiste. On l'a vu avec la France avec ses 6 000 hommes, ce ne sont pas les 2 000 ou 3 000 hommes de la Russie qui vont modifier la donne. Je pense que l'approche militaire, de toute manière, est vouée à l'échec. Parce qu'il faudrait vraiment passer par les armes et faire des massacres dans toutes les régions du Mali pour restaurer l'ordre et la sécurité, ce que quasiment aucun État occidental n'assumerait de faire. Et évidemment, la Russie a d'autres soucis en Europe et en Ukraine pour pouvoir considérer que le Mali est stratégique dans sa politique. Aujourd'hui, l'armée malienne est quand même assez isolée pour pouvoir bénéficier d'une capacité, non seulement de résistance, mais de reconquête de son territoire. Cela me semble, comme beaucoup d'observateurs, voué à l'échec. Quand vous voyez que les États-Unis et les grands pays européens appellent leurs ressortissants à quitter Bamako, y voyez-vous le signe d'une prise possible de cette capitale africaine, notamment par le Jnim d'Iyad Ag Ghaly ? Je ne sais pas dans les détails. Aujourd'hui, Bamako peut tomber ou pas. Ce qui est sûr, c'est que depuis quelques années, le Jnim a construit une vraie stratégie pour, entre guillemets, isoler Bamako sur le plan territorial, isoler le pouvoir politique sur le plan sociétal, dont l'influence est limitée. Et maintenant, sans doute, chercher à l'isoler économiquement, financièrement. Toutes ces conditions vont-elles faire que les militaires à Bamako vont considérer qu'il n'y a plus d'échappatoire ? Ou bien vont-ils estimer qu'ils peuvent s'en accommoder ? Un peu comme à Kaboul où, pendant des années, on s'est accommodé de ne pas pouvoir sortir au-delà de 30 km de Kaboul, parce qu'il y avait les talibans à côté. Voilà, cela va dépendre. Le Jnim n'a aucune capacité, aujourd'hui, de conquête, au sens militaire du terme, d'entrer dans Bamako. Le Jnim a toujours recherché ce qu'on pourrait appeler des partenaires politiques, militaires et religieux pour lui ouvrir les portes de Bamako. C'est-à-dire faire en sorte que, de l'intérieur, on se débarrasse de la junte et on négocie des alliances avec le Jnim dans ce qu'on pourrait appeler une co-gouvernance de la capitale et de l'État malien. À une époque passée, pas très lointaine, il y avait l'imam Mahmoud Dicko qui aurait pu remplir ce rôle. Lui-même avait fondé le Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l'imam Dicko (CMAS), ce qui est donc une sorte de coordination de mouvements civils et religieux qui avait encouragé un dialogue jusqu'en 2019 et 2020. À partir de 2022, les militaires au pouvoir à Bamako l'ont quasiment pourchassé. Il est exilé en Algérie en ce moment. Mais c'est ce type de personnage que les groupes jihadistes recherchent. C'est-à-dire des figures religieuses, politiques, voire demain militaires, qui puissent être des passerelles pour ouvrir les portes de Bamako. Parce que les djihadistes du Sahel sont pour beaucoup des Arabes et des Touaregs qui seraient minoritaires dans la ville de Bamako ? Il y a à la fois cette dimension ethnique, communautaire qui jouerait, mais en même temps, il y a l'expérience passée, c'est-à-dire la conquête militaire d'une ville, voire sa prise complète du pouvoir. Le Jnim a bien regardé ce qui s'est passé avec le groupe État islamique du côté de Syrte, en Libye. Cela a généré immédiatement une coalition internationale pour déloger le groupe État islamique de la ville de Syrte en 2014 et 2015. Donc il y a cette idée que le Jnim ne veut pas apparaître comme un projet politique radical qui s'imposerait à la société, mais comme une alternative politique et religieuse que la société serait prête à accompagner. Cela fait quelques années que le Jnim, entre guillemets, gouverne un certain nombre de régions, et Bamako serait un peu la vitrine. Entrer par la force à Bamako pourrait susciter des réactions tout à fait contraires à son projet. Il y a dix ans, les attentats de Paris et de Saint-Denis ont été prémédités et préparés au Moyen-Orient, et donc pas en Afrique de l'Ouest. Est-ce à dire que les jihadistes qui opèrent en Afrique et au Sahel ne représentent pas une menace terroriste pour l'Europe ? Il me semble que le contexte du Moyen-Orient, qui était quand même un contexte d'ingérence de forces étrangères extrêmement importantes – la guerre d'Irak, la guerre contre Al-Qaïda, et toute une série de variables – avait construit une vraie haine de l'Occident et des pays alliés à l'Occident. Il me semble que l'on n'a pas cette configuration aujourd'hui dans le Sahel. À la rigueur, je dirais presque que c'est une chance pour la France aujourd'hui de ne pas être associée à cette avancée spectaculaire des jihadistes et de ne pas chercher à les combattre militairement sur place. Tout simplement parce qu'ainsi cela ne va pas générer un certain nombre de griefs, de colère contre la France. Il y a déjà le passé colonial. Il y a déjà le passé post-colonial de la Françafrique. Je pense qu'aujourd'hui, la France est, entre guillemets, mieux lotie en étant loin de ce type de transformation de la société du Sahel plutôt qu'en y étant présente. Cela ne veut pas dire demain que cette région ne pourrait pas, bien évidemment, devenir une base pour certains groupes qui, entre guillemets, échapperaient à la gouvernance du Jnim et chercheraient à exploiter les failles d'une gouvernance califale pour frapper l'Occident. Cela, en toute sincérité, je n'en sais rien aujourd'hui.   À lire aussiMali: record d'enlèvements d'étrangers par les jihadistes

Éco d'ici éco d'ailleurs
Crise du carburant au Mali : une guerre économique qui secoue toute la région

Éco d'ici éco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 60:08


Le Mali traverse une crise énergétique exceptionnelle : files d'attente interminables devant les stations-service, coupures d'électricité, activités paralysées, conséquences d'un blocus imposé par les groupes jihadistes dans ce pays déjà parmi les plus pauvres du monde. Les invités d'Eco d'ici Eco d'ailleurs décrypte la stratégie de ceux qui ont lancé ce bras de fer économique avec le pouvoir malien dirigé par des militaires.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Terrorisme : une menace persistante, surtout au Sahel

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 20:00


10 ans après les attentats de Paris, le terrorisme islamiste reste une menace mondiale. Mais son influence s'étend particulièrement en Afrique, surtout au Sahel où les jihadistes tentent de progresser vers les pays du golfe de Guinée. Comment vivez-vous cette menace ? Quel est l'impact sur votre quotidien ? Comment votre pays peut-il relever le défi sécuritaire ? 

Anadolu Ajansı Podcast
Avrupa'da güvenlik dinamikleri: Rusya'nın rolü ve Türkiye'nin konumu

Anadolu Ajansı Podcast

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 8:40


Avrupa ile Rusya arasındaki güç dengesi, kısa, orta ve uzun vadede sürecek çok boyutlu bir anlaşmazlığın varlığını açık biçimde ortaya koyuyor. Yazan: Doç. Dr. Orhan Karaoğlu  Seslendiren: Halil İbrahim Ciğer

L'info en intégrale - Europe 1
Le journal de 6h30 du 12/11/2025

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 6:45


Dans cette édition :Le 13 novembre 2015, la France a été frappée par des attentats islamistes à Paris et Saint-Denis, faisant 132 morts et plus de 400 blessés.10 ans après, le groupe État islamique (Daesh) s'est déplacé en Afrique, devenue l'épicentre du djihadisme mondial avec plus de 10 000 combattants sur le continent.Daesh s'implante durablement au Sahel, en Afrique de l'Ouest, en Somalie et en Afrique centrale, avec une nouvelle stratégie d'enlèvements.Le débat sur la suspension de la réforme des retraites s'ouvre à l'Assemblée nationale, avec un coût estimé à 1,4 milliard d'euros en 2027.Une enquête a été ouverte après l'explosion d'un colis piégé dans une agence Allianz à Montluçon, une hypothèse de l'ultra-gauche étant examinée.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal - Europe 1
Le journal de 6h30 du 12/11/2025

Le journal - Europe 1

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 6:45


Dans cette édition :Le 13 novembre 2015, la France a été frappée par des attentats islamistes à Paris et Saint-Denis, faisant 132 morts et plus de 400 blessés.10 ans après, le groupe État islamique (Daesh) s'est déplacé en Afrique, devenue l'épicentre du djihadisme mondial avec plus de 10 000 combattants sur le continent.Daesh s'implante durablement au Sahel, en Afrique de l'Ouest, en Somalie et en Afrique centrale, avec une nouvelle stratégie d'enlèvements.Le débat sur la suspension de la réforme des retraites s'ouvre à l'Assemblée nationale, avec un coût estimé à 1,4 milliard d'euros en 2027.Une enquête a été ouverte après l'explosion d'un colis piégé dans une agence Allianz à Montluçon, une hypothèse de l'ultra-gauche étant examinée.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

The Take
Why al-Qaeda's Sahel branch is blocking fuel to Mali

The Take

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 23:09


A long siege by al-Qaeda-linked fighters has left Bamako low on fuel, food and power. Life has stalled and fear is growing across Mali. The crisis now tests a military government that has promised safety yet cannot break the blockade. What does this mean for Mali and the wider region? In this episode: Beverly Ochieng (@BeverlyOchieng), analyst at Control Risks Episode credits: This episode was produced by Marcos Bartolomé and Melanie Marich, with Diana Ferrero, Farhan Rafid, Fatima Shafiq, Tamara Khandaker, and our host, Natasha del Toro. It was edited by Kylene Kiang. Our sound designer is Alex Roldan. Our video editors are Hisham Abu Salah and Mohannad Al-Melhem. Alexandra Locke is The Take’s executive producer. Ney Alvarez is Al Jazeera’s head of audio. Connect with us: @AJEPodcasts on X, Instagram, Facebook, and YouTube

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Mali : l'exécution d'une TikTokeuse bouleverse le pays

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'absence des États-Unis à la COP30, l'enrôlement de soldats africains dans l'armée russe et des mandats d'arrêt turcs contre des responsables israéliens.   Mali : l'exécution d'une TikTokeuse bouleverse le pays   L'assassinat de Mariam Cissé suscite un vif émoi sur les réseaux sociaux. La jeune influenceuse a été fusillée en public sur une place de la ville de Tonka, dans la région de Tombouctou, par des jihadistes présumés. Dans quelles circonstances a-t-elle été tuée ? Pourquoi s'en sont-ils pris à elle ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel.     COP30 : l'absence des États-Unis, une bonne ou mauvaise nouvelle ?  Considérant la crise climatique comme « une grande escroquerie », Donald Trump a annoncé que les États-Unis, 2e plus gros émetteur mondial de gaz à effet de serre, n'enverraient aucun représentant de haut niveau à la COP30 qui se tient à Belèm au Brésil. Cette absence peut-elle avoir un impact sur les négociations ?   Avec Stefanie Schüler, journaliste au service environnement-climat de RFI.       Guerre en Ukraine : Kiev dit stop aux recrutements de combattants africains par Moscou   Selon le ministère des Affaires étrangères ukrainien, Andrii Sybiha, 1 436 soldats africains de 36 nationalités différentes combattent sur le front en Ukraine pour le compte de la Russie. Quelle est la véracité de ce chiffre ? Comment ces recrutements s'organisent-ils ?   Avec Lou Osborn, membre du collectif All Eyes on Wagner. Co-autrice de l'ouvrage « Wagner, enquête au cœur du système Prigojine » (éditions du Faubourg).       Turquie : 37 mandats d'arrêt pour « génocide » contre des responsables israéliens   Le parquet d'Istanbul a émis des mandats d'arrêt visant le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et 36 autres responsables israéliens, les accusant de « génocide » et de « crimes contre l'humanité » dans le cadre des opérations militaires à Gaza. Quel est le poids de ces mandats d'arrêt alors que depuis un an la CPI demande l'arrestation de Benyamin Netanyahu ?  Avec Lyna Ouandjeli, chercheuse à l'Institut européen d'études sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (Eismena). 

Le débat
Le Mali va-t-il résister au jihadisme ?

Le débat

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 42:06


Au Mali, le JNIM – un groupe affilié à Al-Qaïda au Sahel – vise massivement les convois d'essence qui approvisionnent les villes maliennes. De nombreux pays ont annoncé le retrait de leur personnel non essentiel du Mali. La France, elle, a recommandé à ses ressortissants de quitter temporairement le pays dès que possible par les vols commerciaux encore disponibles.

Les Observateurs
Mali : comment les jihadistes s'en prennent aux camions citernes

Les Observateurs

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 6:14


Au Mali, le JNIM - un groupe affilié à Al-Qaida au Sahel - vise massivement les convois d'essence qui approvisionnent les villes maliennes, depuis septembre 2025. Selon Bakary Sambe, directeur régional du centre de recherche Timbuktu Institute, "l'objectif stratégique in fine, c'est d'étouffer Bamako, essayer de délégitimer les autorités en place par une forme de jihad économique qui touche véritablement le cœur de l'économie malienne". 

Afrique Économie
En Afrique, la ruée vers l'or motivée par son cours historiquement haut

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 2:26


Cette année, les cours de l'or ont atteint des sommets historiques. L'once a même dépassé les 4 000 dollars. L'or est une valeur refuge pour les investisseurs, et ces records de prix ont des effets importants sur les zones d'orpaillage, sur le continent africain. Les plus précaires se tournent vers cette activité, mais ils ne sont pas les seuls, puisque les acteurs criminels aussi s'y intéressent.  Dans la région de Kédougou, au sud-est du Sénégal, de nouveaux sites d'orpaillage se creusent. « Il y a une ruée de l'or au niveau de la région, de Kédougou », raconte Oudy Diallo. Il est président de l'ONG Alerte Kédougou Environnement, et pour lui, le constat est sans appel. Le responsable tire la sonnette d'alarme face à une exploitation anarchique de plus en plus importante. « C'est clair qu'il y a une ruée extraordinaire, tout simplement de l'orpaillage. La population est en train d'augmenter considérablement pour venir chercher de l'or dans la région de Kédougou. Les gens envahissent partout. Malheureusement, on n'arrive pas à les recenser. Ils passent d'un point d'orpaillage à un autre. C'est une catastrophe écologique. Ce sont des grands trous dont le soubassement est fait par des troncs d'arbres. Dans chaque trou, on peut avoir entre 80 et 100 troncs d'arbres. Vous imaginez le degré du carnage », s'inquiète-t-il.  La ruée contamine toute la région des Grands Lacs Le phénomène dépasse largement les frontières du Sénégal. En Ituri, dans l'est de la République démocratique du Congo, l'exploitation artisanale d'or attire toujours plus de monde, malgré l'interdiction d'exploitation dans certaines zones en raison du conflit en cours. À Bunia, Maître Schadrac, spécialiste du secteur minier artisanal, observe la même tendance : « Nous avons constaté que sur place, en Ituri, en République Démocratique du Congo, les prix de l'or ont vraiment galopé. Et cela attire aussi beaucoup de gens à aller travailler dans les mines, dans des zones où l'activité minière est encore opérationnelle, dans les territoires de Mambasa, d'Irumu et une partie de Djougou. Il y a cette question du manque de travail, du chômage. Il y a même des intellectuels, des gens qui ont atteint des niveaux très importants d'études qui sont dans l'orpaillage, tout simplement parce qu'il n'y a pas de travail. » Cette poussée de l'orpaillage artisanal se reflète aussi dans les chiffres : au Ghana, 66 tonnes d'or artisanal ont été exportées durant les huit premiers mois de l'année, plus du double de l'an dernier. En Éthiopie, la Banque centrale a acheté plus de 26 tonnes, soit six fois plus que l'année précédente. Une économie dorée… mais sous tension Pour Marc Ummel, expert au sein de l'ONG Swissaid, cette ruée vers l'or est le symptôme d'une dynamique à double tranchant : « Il y a de nombreuses personnes qui quittent leur activité, notamment dans le domaine de l'agriculture, pour se lancer dans l'extraction d'or. Évidemment, comme les revenus liés à ce secteur deviennent plus importants – puisque le prix de l'or est plus élevé –, il y a ce phénomène d'attractivité économique. Et d'un autre côté, il y a ce grand risque que ce secteur soit de plus en plus contrôlé par des groupes armés, des bandes criminelles, des narcotrafiquants. Et c'est quelque chose qu'on observe aussi en Afrique de l'Ouest, dans les pays du Sahel. On voit vraiment que de plus en plus de groupes criminels et de groupes armés contrôlent une partie importante de ce commerce de l'or, et en particulier dans les pays fragiles où certains groupes contrôlent des parties importantes du territoire. Donc, c'est un phénomène très préoccupant. » Premier importateur d'or africain, les Émirats arabes unis ont reçu 748 tonnes en 2024, soit une augmentation de 14% par rapport à 2023. Fait marquant : la hausse des approvisionnements en provenance de zones en conflit, comme le Soudan, illustre à quel point la ruée vers l'or demeure un enjeu économique, environnemental et sécuritaire majeur pour le continent. À lire aussiLa demande pour l'or atteint un record grâce aux investisseurs

The International Risk Podcast
Episode 283: Humanitarian Crisis in the Sahel with Dr. Jessica Moody

The International Risk Podcast

Play Episode Listen Later Nov 9, 2025 32:03 Transcription Available


The Sahel stands at a crossroad, it is torn by crisis, instability, and shifting power. Join Dr. Jessica Moody and Dominic Bowen as they dive deep into the region's unfolding humanitarian emergency. What does ECOWAS's withdrawal mean for the people? How is Russian influence rewriting the rules? And why are jihadist groups gaining ground? From Bamako's frontlines to the corridors of power, this is your inside look at the struggles shaping the Sahel's future!Dr. Jessica Moody is a political risk, due diligence and peacebuilding consultant in West Africa. She conducts open source and on the ground research into political, economic and security developments in West Africa and provides timely forecasts as well as scenario planning to clients, enabling them to better plan their operations. She also provides detailed insights into key personalities across West Africa, to enable businesses to understand power structures and who they should prioritise engagement with.Jessica has worked in and on West Africa for more than a decade, during which she has consulted for an array of organisations ranging from S&P Global to Horizon Engage to the United States Institute of Peace. Having spent time living and working in Senegal, Cote d'Ivoire and Mali, she has an extensive range of local contacts in government and the private sector across the region. Jessica has a BA hons degree in History from the University of Nottingham, an MSc in International Relations from the London School of Economics and a PhD in War Studies, focusing on Cote d'Ivoire from King's College London. She is the author of Life After War: Lessons in Human Centered Peacebuilding from Cote d'Ivoire (London, Bloomsbury) – forthcoming in May 2026.The International Risk Podcast brings you conversations with global experts, frontline practitioners, and senior decision-makers who are shaping how we understand and respond to international risk. From geopolitical volatility and organised crime, to cybersecurity threats and hybrid warfare, each episode explores the forces transforming our world and what smart leaders must do to navigate them. Whether you're a board member, policymaker, or risk professional, The International Risk Podcast delivers actionable insights, sharp analysis, and real-world stories that matter.The International Risk Podcast – Reducing risk by increasing knowledge.Follow us on LinkedIn and Subscribe for our updates!Tell us what you liked!

The Inside Story Podcast
Is Mali about to fall to an al-Qaeda-affiliated armed group?

The Inside Story Podcast

Play Episode Listen Later Nov 9, 2025 23:07


Al-Qaeda-linked fighters have blocked fuel deliveries to Mali’s capital for two months. They want to seize territory and drive out Western influence. But could their ultimate goal be to control the country? And what would that mean for the rest of the Sahel? In this episode: Moussa Kondo, Executive Director, Sahel Institute. Oluwole Ojewale, Regional Coordinator, West and Central Africa, Institute for Security Studies. Nicolas Normand, Former French Ambassador to Mali, Senegal and Congo Republic/Congo-Brazzaville. Host: Nick Clark Connect with us:@AJEPodcasts on Twitter, Instagram, Facebook

Hold Your Fire!
Election Standoff Grips Cameroon and Jihadists Squeeze Mali's Capital

Hold Your Fire!

Play Episode Listen Later Nov 8, 2025 44:22


In this episode of Hold Your Fire!, Richard is joined by Crisis Group's Cameroon expert Arrey E. Ntui and Sahel director Jean-Hervé Jézéquel. Richard first talks with Arrey about the fallout from Cameroon's disputed elections, growing public anger toward President Paul Biya – the world's oldest serving head of state – and opposition protests. They also assess how the political crisis might affect Cameroon's long-running Anglophone conflict and risks for further escalation. Richard then turns to Jean-Herve to discuss the blockade imposed by the militant group Jama'at Nusrat al-Islam wal-Muslimin (JNIM), which has cut off fuel supplies to the capital Bamako. They examine why the military has struggled to secure key supply roads, whether the blockade signals a shift in JNIM's strategy, how it might shape public sentiment toward Mali's military rulers and whether the blockade paves the way for a jihadist takeover.Click here to listen on Apple Podcasts or Spotify. For more, check out our Cameroon and Mali pages. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

The Christian Science Monitor Daily Podcast
Wednesday, November 5, 2025 - The Christian Science Monitor Daily

The Christian Science Monitor Daily Podcast

Play Episode Listen Later Nov 5, 2025


Independent journalism is under grave threat in the Sahel region of Africa. In Mali, one community radio station shows the lengths to which local reporters go in order to keep their communities informed. Also: today's stories, including how new curriculum in Ukraine prepares students for war; a look at U.S. programs designed to educate teachers on the “science of reading”; and whether local control could help preserve Gullah heritage on one South Carolina island. Join the Monitor's Ira Porter for today's news.

Passages
Journal d'un otage

Passages

Play Episode Listen Later Nov 5, 2025 60:33


Olivier Dubois est journaliste correspondant pour Libération, Le Point et Jeune Afrique. Le 8 avril 2021, alors qu'il était supposé rencontrer un grand chef du JNIM (Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans), le spécialiste du Sahel est fait prisonnier par une branche malienne d'Al-Qaïda. Ce groupuscule terroriste est adepte des captures d'otages et en a fait son business principal. Comment tenir dans une des régions du monde les plus dangereuses et aux mains d'une organisation terroriste ? Balloté dans le désert pendant presque 2 ans, Olivier Dubois ne peut compter que sur son mental et sur sa vocation de journaliste. Cet épisode de Passages a été produit avec le soutien de Reporters sans frontières. Il a été tourné et monté par Caroline Gillet. Théo Boulenger est à la réalisation et au mix. Louise Hemmerlé est à la production. Si vous aussi vous voulez nous raconter votre histoire dans Passages, écrivez-nous en remplissant ce formulaire. Vous souhaitez soutenir la création et la diffusion des projets de Louie Media ? Vous pouvez le faire via le Club Louie. Chaque participation est précieuse. Nous vous proposons un soutien sans engagement, annulable à tout moment, soit en une seule fois, soit de manière régulière. Au nom de toute l'équipe de Louie : MERCI !Pour avoir des news de Louie, des recos podcasts et culturelles, abonnez-vous à notre newsletter en cliquant ici. Et suivez Louie Media sur Instagram, Facebook, Twitter.Message de RSF : Ensemble, faisons en sorte que la liberté d'informer continue de vivre, sans concession et sans frontières. Pour RSF, le soutien est essentiel, vous pouvez faire un don sur rsf.org. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

The Religion and Ethics Report - Separate stories podcast
Al Qaeda affiliate JNIM seizes power in Mali — what does this mean for Africa?

The Religion and Ethics Report - Separate stories podcast

Play Episode Listen Later Nov 5, 2025 12:43


A group linked to the Al Qaeda Islamist network is closing in on the capital of Mali, in north-west Africa. This group, known as JNIM, now controls swathes of territory in the Sahel, a region that stretches across several countries in the Sahara. If JNIM takes the capital, Bamako, it would be the first time an Al Qaeda affiliate has seized power in a country. What would that mean for Africa and the Islamic world? GUEST:Dr Tessa Deveraux- Assistant Professor in Politics at the School of Oriental and African Studies in London

The Religion and Ethics Report - Separate stories podcast
Al Qaeda affiliate JNIM seizes power in Mali — what does this mean for Africa?

The Religion and Ethics Report - Separate stories podcast

Play Episode Listen Later Nov 5, 2025 29:02


A group linked to the Al Qaeda Islamist network is closing in on the capital of Mali, in north-west Africa. This group, known as JNIM, now controls swathes of territory in the Sahel, a region that stretches across several countries in the Sahara. If JNIM takes the capital, Bamako, it would be the first time an Al Qaeda affiliate has seized power in a country. What would that mean for Africa and the Islamic world? Dr TESSA DEVEREAUX has been analysing the situation.On the fiftieth anniversary of the dismissal of the Whitlam government, you'll hear many theories about Gough Whitlam's downfall. But ROY WILLIAMS has explored one reason that by no means caused but may have contributed to the events of November 11, 1975. Williams is the author of In God They Trust: The Religious Beliefs of Australia's Prime Ministers. He also has a very personal connection. His late father, Evan Williams, was a speechwriter and long-time confidante of Whitlam. Roy wonders if a throwaway insult about the faith of then Queensland premier Joh Bjelke Petersen hardened the resolve of Whitlam's opponents.One of the geopolitical tactics Russia has used in its war with Ukraine has been to divide opinion among the world's Orthodox Christians. Vladimir Putin is not the first Russian leader to style himself as a champion of Orthodox communities but in Greece and the Middle East, he's tried to marshal sympathy among Christians. Dr MANOS KARAGIANNIS aas in Australia recently with the Affinity Intercultural Foundation.GUESTS:Dr Tessa Deveraux- Assistant Professor in Politics at the School of Oriental and African Studies in LondonProfessor Roy Williams - legal academic and authorDr Manos Karagiannis specialises in international security at Kings College, London.This program was made on the lands of the Gadigal People

Earth Charter Podcast
Carlos Manuel Rodríguez | Cuando la biodiversidad, el clima y las finanzas se encuentran

Earth Charter Podcast

Play Episode Listen Later Nov 5, 2025 54:05


En este episodio, Carlos Manuel Rodríguez, director del Fondo Mundial para el Medio Ambiente (GEF), explica que esta institución es el mecanismo financiero que apoya a los países en desarrollo a cumplir compromisos ambientales de la ONU. Describe cómo el GEF ha pasado de proyectos fragmentados a un enfoque integral que aborda los problemas ambientales de forma sistémica. Destaca la importancia de aprender de experiencias exitosas para influir en políticas públicas y fortalecer la institucionalidad ambiental. Como ejemplos, menciona un proyecto de energía solar en una comunidad remota en Sahel de Senegal y programas como los pagos por servicios ambientales en Nicaragua, Costa Rica y Colombia, que han protegido cuencas, aumentado biodiversidad y capturado carbono. También señala los retos del sistema político, la falta de coherencia entre sectores, la crisis de liderazgo global y la insostenibilidad de la producción de alimentos. Concluye con la necesidad de transformar la educación para formar generaciones más conscientes y comprometidas con la sostenibilidad

One Decision
In Brief: Why Trump Is Threatening Military Action in Nigeria

One Decision

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 16:19


In this episode of One Decision In Brief, hosts Christina Ruffini and Sir Richard Dearlove, former head of Britain's MI6, unpack President Donald Trump's recent comments on possible military intervention in Nigeria. They examine the political crises taking hold in the Sahel region, including the alleged genocide of Nigerian Christians and militant insurgencies from groups like Boko Haram and ISIS. Plus, they discuss the broader role the United States plays in dissolving other national conflicts in African countries like Sudan and Mali. Episode produced by Situation Room Studios. Original music composed and produced by Leo Sidran Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Invité Afrique
États-Unis/Nigeria: «Les propos de Trump s'inscrivent dans ce retour majeur de la religion en Amérique»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 11:43


Au Nigeria, c'est la stupeur après les propos explosifs de Donald Trump, qui a menacé d'y mener une action militaire si le pays n'arrêtait pas ce qu'il appelle « les meurtres de chrétiens par des terroristes islamistes ». Pourquoi cet intérêt soudain du Président américain pour les chrétiens du Nigeria ? Le lobbying à Washington des associations évangéliques y est-il pour quelque chose ? Niagalé Bagayoko vient de publier une enquête sur les relations États-Unis/Afrique pour l'African Security Sector Network et pour la Fondation méditerranéenne d'études stratégiques. Elle répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Niagalé Bagayoko, est-ce que vous êtes surprise par les propos menaçants de Donald Trump contre le gouvernement du Nigeria ? Niagalé Bagayoko : Les propos de Donald Trump, tout comme les prises de position des parlementaires américains, s'inscrivent dans ce retour majeur de la religion aux États-Unis, qui est matérialisé par l'instauration d'un bureau de la foi et des tenants d'un christianisme extrêmement radical, ultra-conservateur, notamment sur le plan sociétal. Et l'un des courants les plus influents est celui du pentecôtisme, qui a été notamment diffusé par les méthodistes noirs américains à travers ce qu'on appelle les Assemblées de Dieu, qui sont très présentes, notamment en Afrique de l'Ouest. Ce que répond le président nigérian Bola Tinubu, qui espère une rencontre dans les prochains jours avec Donald Trump, c'est qu'il remercie le président américain d'avoir autorisé la vente d'armes à son pays et qu'il veut tirer parti de cette opportunité dans la lutte contre le terrorisme, et qu'il espère obtenir des résultats considérables. D'abord, il est, à mon avis, très important de rappeler à quel groupe on a affaire au Nigeria en matière terroriste. Ils sont actifs, notamment au nord-est du Nigeria. C'est contre eux que le gouvernement du Nigeria a mobilisé des moyens opérationnels importants. Ces actions ont eu un certain effet, mais absolument pas dans les zones rurales où ces groupes sont extrêmement implantés. Donc, je ne pense pas qu'il soit réaliste d'envisager un électorat américain qui accepterait de perdre un seul soldat sur le sol africain. Donc, un éventuel soutien aérien pourrait éventuellement avoir un effet d'affaiblissement momentané, mais ne changerait absolument pas cette dynamique d'enracinement de ce type de groupes, dans le contexte du Nigeria ou ailleurs d'ailleurs, non plus. Ce que vous dites dans une étude parue au printemps dernier, c'est que cette nouvelle alliance entre chrétiens ultra-conservateurs des États-Unis d'un côté, chrétiens du Nigeria, du Ghana, de l'Ouganda de l'autre côté, elle ne vise pas seulement à combattre les islamistes, elle vise aussi ce qu'ils appellent « l'homosexualité occidentale ». Oui, bien sûr, il y a vraiment une vision extrêmement morale qui a tendance à cibler des courants woke. Par exemple, il y a Monseigneur Robert Sarah, de Conakry, qui est très proche du cardinal Burke, très influent au sein de l'Église catholique américaine et proche de JD Vance, qui a fait de la lutte contre le wokisme et les courants LGBT l'une de ses thématiques favorites. Et vous allez plus loin : vous dites dans votre article que ces chrétiens d'Afrique entrent en résonance avec les souverainistes du Sahel, notamment du Niger, du Burkina Faso, du Mali et du Sénégal. Alors justement, uniquement sur ces questions d'ordre sociétal, puisqu'on voit que, sur le continent africain, ce sont des visions très conservatrices de la société qui tendent à s'imposer, et cela aussi bien dans les pays à majorité chrétienne que dans les pays à majorité musulmane. C'est pour ça que l'opposition entre les deux religions n'est pas nécessairement pertinente. Mais ces souverainistes africains qui font alliance avec les trumpistes américains, est-ce qu'ils ne sont pas quand même plus sensibles au message d'un Vladimir Poutine que d'un Donald Trump ? Je ne parle pas véritablement d'alliance entre les pays du Sahel et les États-Unis. Je parle d'une convergence sur un certain nombre de remises en cause du modèle démocratique libéral, aussi bien d'un point de vue politique que d'un point de vue sociétal. Pour ce qui est de la Russie, je pense qu'on est finalement dans le même type de scénario : c'est-à-dire que je pense que cette convergence de valeurs, notamment religieuses, est extrêmement importante, et j'en veux pour preuve le retour de l'Église orthodoxe dans les pays comme le Kenya ou l'Ouganda. Ça, ça fait également partie du soft power de la Russie, qui est à la fois politique mais aussi, à mon avis, moral.   À lire aussiDonald Trump-Nigeria: la diplomatie comme outil de politique intérieure À lire aussiLe Nigeria propose une rencontre à Donald Trump après des menaces proférées par le président américain

El Libro Rojo de Ritxi Ostáriz
ELR253. Los seres alados; con Elisabet Riera. El Libro Rojo de Ritxi Ostáriz

El Libro Rojo de Ritxi Ostáriz

Play Episode Listen Later Nov 3, 2025 71:00


¿Qué tienen en común un chamán, un ángel y un poeta? Las alas y el deseo de elevarse. En este nuevo capítulo de El Libro Rojo volamos junto a los pájaros y buscamos entender qué significa alzar el vuelo en cada tradición. Me acompaña Elisabet Riera, escritora y editora de Wunderkammer. Desde los petroglifos del Ártico hasta las tumbas del Sahel. Desde las visiones de Santa Teresa a los vuelos del alma en el sufismo. De Salomón a Blake. De Atar a Platón. Aves, mariposas, sueños, espíritus. La muerte como hermana del sueño. La profecía como canto de un ala.

Fault Lines
Episode 522: Guns Ablazing - Trump Signals Possible Troop Move to Nigeria

Fault Lines

Play Episode Listen Later Nov 3, 2025 13:49


Today, Les, Jamil, Morgan, and Andrew discuss President Trump's latest statement that U.S. troops may be sent to Nigeria to confront what he described as terrorists targeting Christians. The post sparked immediate controversy, with some analysts noting the Administration may be conflating two distinct conflicts: sectarian violence between Fulani herders and Christian farmers, and the extremist insurgencies of Boko Haram and the Islamic State in West Africa. President Tinubu has said he would welcome U.S. security assistance, but the situation on the ground—and Washington's strategy—remain deeply unclear.Is the Trump administration misdiagnosing Nigeria's complex conflict? What would an American military intervention look like, especially after the U.S. was expelled from Niger and pulled back counterterrorism operations across the Sahel? And with terrorist groups resurging in West Africa and Russia's Africa Corps expanding its footprint, can the U.S. afford to stay disengaged or is it about to overcorrect?@lestermunson@morganlroach@jamil_n_jaffer@andrewboreneLike what we're doing here? Be sure to rate, review, and subscribe. And don't forget to follow @faultlines_pod and @masonnatsec on Twitter!We are also on YouTube, and watch today's episode here: https://youtu.be/NTXlBlBCFac Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

Reportage Afrique
Journalistes sous pression en Afrique: face au terrorisme et à la censure, comment résister et continuer à informer

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Nov 1, 2025 2:18


Sur le continent africain, où les zones de conflit et les poches terroristes se multiplient, les journalistes sont aux premières loges, et sous pression. Ce vendredi 31 octobre 2025 à Dakar, la conférence annuelle du Réseau Dupont-Verlon pour le journalisme d'investigation (REJI) a braqué les projecteurs sur ces défis : antennes détruites, radio-communautaires réduites au silence, journalistes obligés de quitter leur zone.  De notre correspondante à Dakar, Reporters sans frontières tire la sonnette d'alarme :  certaines régions deviennent des trous noirs d'information, où les antennes sont détruites et les relais locaux coupés, comme dans les Kivu (Nord-Kivu et Sud-Kivu) en République démocratique du Congo, ou dans certaines zones du Sahel. Et ce sont les journalistes de terrain, locaux, qui paient le prix fort, explique Sadibou Marong, directeur régional de RSF : « Si vous êtes menacé, vous ne pouvez pas rester. Et quand vous vous déplacez dans des "zones beaucoup plus sécurisées", vous trouvez dans ces zones, des journalistes et autres acteurs des médias déjà installés. » Ces journalistes doivent à la fois faire face à la pression des groupes armés et à celle des États, qui exigent un fort patriotisme. Diane Amoussou, étudiante béninoise qui a travaillé sur cette question pour son mémoire : « Les gouvernants parlent de plus en plus de contre-discours et on se demande si les journalistes, en tant que garants de l'information et de l'intégrité de l'information, doivent se mêler à cette lutte contre le terrorisme. Ce patriotisme soudain, c'est-à-dire manipuler l'information pour que cela soit indirectement de la lutte antiterroriste. » Créer des réseaux de solidarité Pour tenir et continuer à informer, des réseaux de solidarité sont en train de se constituer. L'Alliance africaine de vérification des faits, par exemple, anime un maillage de journalistes sur le continent. Bilal Tahirou coordonne l'organisation : « Il y a des défis d'électricité, il y a des défis de connectivité. Donc, lorsque le journaliste n'arrive pas à faire son travail, par exemple, l'autre membre du réseau peut venir le soutenir pour aider à collecter certaines informations. Et si une fois prête à publier, l'information risque de déranger ou risque de mettre en danger la vie du vérificateur de faits ou du journaliste d'investigation, le réseau peut intervenir pour aider à la publication. » Du côté de la formation, les écoles de journalisme comme le CESTI à Dakar s'adaptent pour que les jeunes journalistes soient prêts à travailler dans des contextes violents ou sous forte pression. Mouminy Camara, directeur des études : « On adapte le contenu en fonction de l'évolution des phénomènes. Et là, on a intégré le terrorisme. Et dans ce module qui traite du terrorisme en Afrique, on sensibilise en amont les étudiants parce qu'ils sont formés - on ne sait pas si demain, ils peuvent se trouver sur le théâtre des opérations - sur deux aspects : leur intégrité physique, mais également l'intérêt de l'information. » En 2024, plus de la moitié des pays africains sont classés par RSF en situation « difficile » ou « très grave » pour la liberté de la presse. À lire aussiSénégal: la presse mobilisée après l'interpellation de plusieurs journalistes

Fault Lines
Episode 521: Here Today, Gone To-Mali

Fault Lines

Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 14:13


Today, Les, Martha, Morgan, and Jess discuss the alarming developments in Mali, where an Al Qaeda affiliate may soon control the country outright. With the U.S. ordering Americans to evacuate and fuel imports blockaded across the country, the situation in Bamako is rapidly deteriorating. Could this be the moment Al Qaeda transitions from insurgency to governance — collecting taxes, enforcing rule, and projecting power beyond the Sahel?If an Al Qaeda-linked regime does consolidate control, what would that mean for U.S. policy, recognition, confrontation, or containment? How might this reshape counterterrorism strategy in Africa, especially as Russia and China expand their influence in the region? And with extremist groups rising across the Sahel and no confirmed Assistant Secretary for African Affairs, can Washington afford to stay on the sidelines?@lestermunson@morganlroach@marthamillerdc@nottvjessjonesLike what we're doing here? Be sure to rate, review, and subscribe. And don't forget to follow @faultlines_pod and @masonnatsec on Twitter!We are also on YouTube, and watch today's episode here: https://youtu.be/biwoX319D1c Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Mali : retour sur les changements à la tête de l'armée

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les nouvelles discussions entre le Rwanda et la RDC à Washington, l'augmentation des traversées illégales dans la Manche et le débat autour de l'annexion de la Cisjordanie en Israël. Mali : retour sur les changements à la tête de l'armée.  Au Mali, trois hauts gradés de l'armée ont été limogés. Que leur reproche-t-on exactement ? Ces changements peuvent-ils réellement apaiser les tensions internes dans l'armée ? Peut-on s'attendre à d'autres remaniements dans les prochains jours ?  Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel.     RDC-Rwanda : quel bilan de nouvelles discussions à Washington ?   Les délégations congolaises et rwandaises étaient à Washington à l'occasion de la troisième rencontre du Mécanisme conjoint de coordination de la sécurité, le JSCM. Que retenir de ces discussions ? Pourquoi une autre rencontre était prévue en parallèle au Qatar ? Avec Adolphe Agenonga Chober, professeur à l'Université de Kisangani, spécialiste des mouvements armés dans l'est de la RDC.     Royaume-Uni : augmentation des traversées illégales de la Manche  Le nombre des traversées illégales de la Manche ont déjà dépassé celui de l'année 2024. Comment expliquer cette situation malgré l'accord migratoire signé entre la France et le Royaume-Uni ? Avec Aurélien Antoine, professeur de droit public à l'Université Jean Monnet de Saint-Etienne et fondateur de l'Observatoire du Brexit.      Israël : vers une annexion de la Cisjordanie ?  Le Parlement israélien a approuvé en lecture préliminaire des projets de loi pour annexer la Cisjordanie. Le vice-président américain dit ne pas approuver cette décision. Peut-on parler d'un début de tension entre Washington et Jérusalem ? Avec la condamnation de Washington et des pays arabes voisins, est-ce qu'une annexion de la Cisjordanie a vraiment des chances d'aboutir ? Avec Lyna Ouandjeli, chercheuse à l'Institut européen d'études sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (Eismena).

The Black Spy Podcast
Black History Month Special (Part 2) AI - The Truth Exposed!

The Black Spy Podcast

Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 86:16


Black History Month Special (Part 2) AI - The Truth Exposed! The Black Spy Podcast 216, Season 22, Episode 0007   This week, host Carlton King continues his headfirst dive into the meaning of Black History Month — asking seemingly none provocative questions of Chat GPT such as Why do you and other LLM continue to use terms such as the Middle East” and why does this matter? Carlton argues that while race is a biological nonsense, it remains a powerful political reality shaping lives, identity, and history itself. To illustrate this, Carlton explores the true financial and political objectives and consequences of the British Empire, including how Britain came to rule world finances. Carlton also uncovers how AI is finally challenging a racist, euro-centric manipulation of history with true and evidenced fact, yet strangely Carlton notes that these answers are not provided questionaries in the first instance and he wants to establish why?. Carlton examines who decides who's “Black” and who's “White,” and how these definitions have been weaponised throughout history to dumb down Africa and it's diaspora's real historical legacy. Once again we hope you enjoy this week's episode and learn from it. So, please don't forget to subscribe to the Black Spy Podcast for free, so you never miss another fascinating episode.

History of the World podcast
Vol 4 Ep 95 - The Mali Empire

History of the World podcast

Play Episode Listen Later Oct 26, 2025 41:24


700 - 1610 - In this episode, we journey to the Sahel — the narrow frontier between desert and savanna where the fortunes of empires were made and lost. From its shifting landscapes emerged the Mali Empire, a realm of immense wealth and faith. Discover how geography, trade, and power shaped one of Africa's greatest civilisations.

Eco d'ici Eco d'ailleurs
Gregory Clerc, dir. gén. du groupe Castel, géant des boissons en Afrique, grand invité de l'économie

Eco d'ici Eco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Oct 25, 2025 48:26


À la tête de l'un des plus puissants groupes agro-industriels du continent africain, Gregory Clerc, directeur général du Groupe Castel, est le grand invité de l'économie RFI - Jeune Afrique. Au micro de Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida (Jeune Afrique), il revient sur les grandes transformations d'un empire né en 1949 autour du vin, de la bière et de l'agroalimentaire. Il évoque :

Economist Podcasts
Shutting match: what will break the US federal impasse?

Economist Podcasts

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 23:06


The government shutdown in America is now the second-longest on record. Yet there is no apparent urgency to end it, either from Republicans or Democrats. Why Ghana has escaped the jihadist violence of its neighbours in the Sahel. And bottled water is going upmarket. Listen to what matters most, from global politics and business to science and technology—Subscribe to Economist Podcasts+For more information about how to access Economist Podcasts+, please visit our FAQs page or watch our video explaining how to link your account.  Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

The Intelligence
Shutting match: what will break the US federal impasse?

The Intelligence

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 23:06


The government shutdown in America is now the second-longest on record. Yet there is no apparent urgency to end it, either from Republicans or Democrats. Why Ghana has escaped the jihadist violence of its neighbours in the Sahel. And bottled water is going upmarket. Listen to what matters most, from global politics and business to science and technology—Subscribe to Economist Podcasts+For more information about how to access Economist Podcasts+, please visit our FAQs page or watch our video explaining how to link your account.  Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

Cultures monde
Côte d'Ivoire : une nation face à ses démons : Désinformation, migration, le Burkina pointé du doigt

Cultures monde

Play Episode Listen Later Oct 21, 2025 58:12


durée : 00:58:12 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Isolée face aux juntes du Sahel, les relations régionales de la Côte d'Ivoire se tendent, sur fond de tensions migratoires, enjeux sécuritaires et débats électoraux sur l'avenir de la coopération avec l'Alliance des États du Sahel. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Arthur Banga Maître de conférences en histoire à l'université Houphouët-Boigny d'Abidjan; Toni-Giovanni Pegurri Chercheur en sciences politiques à l'université de Lille; Paul Deutschmann Rédacteur en chef du média Africa Intelligence