Ecoclimatic and biogeographic transition zone in Africa
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durée : 00:06:56 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - Bras de fer entre certains États africains et sociétés minières sur fond d'enjeux financiers et de pouvoirs. Dernier exemple en date : Au Mali, le groupe canadien Barrick Gold a suspendu ses opérations sur le site Loulo-Gounkoto, après que le gouvernement malien ordonne la saisie du stock d'or.
Pope Francis Dies Easter Monday Morning After Seeking End To Warshttps://osazuwaakonedo.news/pope-francis-dies-easter-monday-morning-after-seeking-end-to-wars/21/04/2025/#Breaking News #Francis #Pope ©April 21st, 2025 ®April 21, 2025 12:32 pm Camerlengo of the Apostolic Chamber,Cardinal Kevin Farrell, at about 9:45am on Monday announced the death of Pope Francis from the Casa Santa Marta, hours after Pope Francis had called for an end to wars in Gaza, Ukraine, Sudan, Congo, Yemen and other humanitarian crises in Myanmar, South Sudan, in the Sahel, the Horn of Africa, the Great Lakes, Lebanon, Syria, and thus, begging political leaders not to yield to fear but use the state resources under their custody to fight and eradicate hunger and promote development among the people, which, the Pope said, are weapons of peace, adding that, there can't be peace without the freedom of religion, expression, thoughts and respect for one another views, just as the Pope on Sunday at around 11:30am, less than 20 hours to his death, met in person with the Vice President of United States, James David Vance after the Pope had called on President Donald Trump to end his anti-immigrant policy, asking Catholics in America to reject the anti-immigrant narratives canvassed by the US government led by President Donald Trump. #OsazuwaAkonedo
La réunion du Réseau de prévention des crises alimentaires d'Afrique de l'Ouest et du Sahel s'est tenue les 15 et 16 avril à l'OCDE, à Paris. Plus de 30 millions de personnes font face à l'insécurité alimentaire dans la région, les prévisions tablent sur une augmentation même de ce nombre. La situation a été décortiquée et l'une des premières conclusions de la dernière campagne agropastorale, c'est que les récoltes sont en baisse. Malgré une bonne campagne de saison des pluies – ce qui est rare au Sahel, souligne le Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel, le CILLS – les récoltes n'ont pas été au rendez-vous. En moyenne, selon les statistiques, la production céréalière a baissé de 5 % par habitant et l'insécurité alimentaire progresse. Différents facteurs expliquent cela, met en avant Abdoulaye Mohamadou, le secrétaire exécutif du CILSS. « Nous avons des facteurs aggravants comme l'insécurité civile qui fait que beaucoup de populations sont déplacées, donc ont perdu leur capital productif, souligne-t-il. Nous avons également la situation des marchés. Une forte inflation qui fait qu'il y a une tendance haussière depuis quelques années. Les prix ne redescendent pas. Traditionnellement, on est dans la période de récoltes, les prix baissent, mais là, on a une tendance sur la région extrêmement inquiétante. Il y a aussi la dépréciation des monnaies dans certaines régions. »Pour lui, il y a aussi une dimension politique évidente. Les accords de Malabo prévoyaient un engagement financier de 10 % des ressources des États dans l'agriculture, ce qui « n'a jamais été vraiment atteint », regrette le secrétaire exécutif du CILSS. « Aujourd'hui, avec le terrorisme et l'insécurité, les arbitrages budgétaires se font malheureusement en défaveur du secteur agricole au profit de tout ce qui défense et sécurité », constate-t-il encore.Nana Touré, la directrice du club du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest au sein de l'OCDE, abonde dans ce sens : « Cette crise est récurrente, on ne peut plus la considérer comme conjoncturelle ou une question d'urgence. La question de planification est au cœur des décisions. Qui dit planification dit priorités. Dit aussi volonté politique de, non seulement reconnaître l'existence de cette récurrence, mais aussi la nécessité d'investir les budgets et les mécanismes nécessaires qu'il faut pour répondre à cette récurrence-là. » Cette dynamique doit se faire régionalement, selon Nana Touré. La création de l'AES et de la sortie de trois pays de la Cédéao n'ont pas freiné cette dynamique, assure-t-elle. « Je crois que l'espace communautaire existe encore, il y a des corridors qui existent encore entre les communautés et des corridors de commerces au niveau des différents espaces, affirme nana Touré. Je ne pense pas que la dimension politique interfère à ce niveau-là et que les systèmes sont en place et sont encore fonctionnels. » Les coupes drastiques de l'USAID (l'Agence américaine pour le développement international) et les baisses générales de l'aide publique au développement auront sans doute un impact lors de la prochaine campagne. Les évaluations sont en cours. À lire aussiSahel: le changement climatique est un facteur de vulnérabilité pour les jeunes femmes
Kate Adie presents stories from Ukraine, Ecuador, the US, Ghana and ItalyDonald Trump's pre-election promise to end the war in Ukraine in 24 hours failed to materialise, and this week the US Secretary of State Marco Rubio said the US was willing to walk away from talks if a Russia-Urkraine ceasefire deal is not agreed soon. James Waterhouse reports from Sumy, where at least 35 people were killed last weekend, and reflects on how Ukraine is now more vulnerable than ever.Ecuador's President Daniel Noboa was returned to power in a decisive election win last weekend. His popularity is built around his 'iron fist' approach to crime - though murder rates remain stubbornly high. Ione Wells heard about the scale of the challenges ahead in the president's war on drugs.The deportation of Kilmar Ábrego García from Maryland to a super max prison in El Salvador has proven a flash-point in America's debate on immigration - and Donald Trump's battle with the judiciary. Nomia Iqbal reflects on the US President's attempts to test the limits of the executive.The Sahel region of Africa has recently been described as the ‘epicentre of global terrorism' according to the Global Terrorism index, and there are fears that increasingly complex smuggling networks are feeding the violence. Ed Butler has been to the border between northern Ghana and Burkina Faso.Eighty years ago the Second World War in Italy was drawing to a close, and as allied forces raced to liberate cities, the port of Trieste was briefly occupied by Yugoslav communists who handed out violent punishment to locals. Tony Grant finds the ghosts of the past still stalk the city.Series producer: Serena Tarling Production coordinators: Sophie Hill & Katie Morrison Editor: Richard Fenton-Smith
Vita ya sudan Kuingia katika mwaka wa tatu wiki hii, Kenya yatangaza marufuku ya biashara ya figo baada ya ufichuzi, rais wa zamani wa DRC arejea nchini aliwasili mjini Goma huku Marekani ikiitaka nchi ya Rwanda kuondoa wanajeshi wake mashariki mwa nchi hiyo, tumeangazia siasa za Tanzania kuelekea uchaguzi wa Oktoba, kule Sahel na wito wa rais wa Ghana wiki hii akiwataka viongozi wa nchi hizo kuungana pamoja na pia mkutano wa Paris kuhusu hatima ya vita ya Ukraine
Islamic militants are attacking Christians in Africa.
Islamic militants are attacking Christians in Africa.
Au Mali, la crise diplomatique avec l'Algérie s'enlise. Les relations entre les voisins se sont dégradées après la destruction d'un drone malien par l'armée algérienne à Tinzaouatène, dans la nuit du 31 mars au 1ᵉʳ avril. Dans ce contexte, de nombreuses infox circulent sur les réseaux, notamment à propos des capacités militaires des deux pays. La dernière rumeur affirme, à tort, que l'armée malienne aurait reçu des avions de combat ultra-modernes fabriqués en Russie et aux États-Unis. À en croire des dizaines de vidéos mensongères sur TikTok, l'armée malienne viendrait de « recevoir plusieurs modèles du célèbre F-35 américain ». Cet avion de combat furtif multirôle de 5ᵉ génération figure aujourd'hui parmi les chasseurs les plus performants au monde. En réalité, l'armée malienne ne dispose pas de ce type d'appareils.Cette fausse information repose sur une vidéo de deux minutes montrant un convoi militaire filmé à la sortie d'une autoroute. Les visages d'Assimi Goïta et de Vladimir Poutine sont apposés sur ces images. Rapidement, on constate plusieurs incohérences. D'abord, le F-35 est un avion de fabrication américaine, et non russe, comme le suppose l'auteur de cette publication. Ensuite, le convoi ne comporte que des véhicules terrestres, notamment des blindés de reconnaissance de type Fennek. De plus, l'environnement, la végétation et les panneaux de circulation ne correspondent pas au paysage malien.Un convoi filmé en AllemagneGrâce à une recherche par image inversée (voir ici comment faire), on sait que ces images ont été filmées en Allemagne et diffusées sur YouTube en novembre dernier.La légende parle du 8ᵉ bataillon de reconnaissance de Freyung sur la route vers le centre d'entraînement de Colbitz, dans le nord-est du pays. Ce que nous avons pu vérifier en géolocalisant précisément la scène grâce à des outils de cartographie satellite comme Google Maps ou Yandex Maps.Des Soukhoï-35 à Bamako ?D'autres rumeurs évoquent aussi « l'arrivée au Mali de chasseurs russes Soukhoï-35 ». C'est ce qu'affirment, une nouvelle fois à tort, plusieurs vidéos vues des centaines de milliers de fois sur les réseaux sociaux. Le mode opératoire est cette fois différent puisque l'infox repose ici sur le détournement de journaux de médias reconnus.Visuellement, la vidéo est coupée en deux. Sur la partie haute, des images d'un chasseur présenté comme un Soukhoï-35, mais qui est en fait un Eurofighter Typhoon, défile. Sur la partie basse, on y voit une journaliste en train de présenter un journal télévisé. Le tout est accompagné d'une voix générée par intelligence artificielle.Cette voix synthétique prétend reprendre les propos des journalistes visibles à l'image. Sauf qu'en réalité, les extraits utilisés n'ont aucun rapport avec le Mali ou des avions de combats. L'identité de France 24 et d'Africa 24 ont ainsi été usurpées dans le but de crédibiliser l'infox. Sur le fond, le Mali ne dispose ni de F35 ni de Soukhoï-35.Des comptes influents à la manœuvreÀ l'origine de cette désinformation, on retrouve différents comptes influents sur TikTok qui désinforment régulièrement sur les capacités militaires des pays du Sahel. Certaines de leurs vidéos atteignent des millions de vues, notamment dans le contexte actuel tendu avec l'Algérie. Leurs publications sont constamment reprises par des dizaines de comptes qui propagent ensuite l'infox sur d'autres plateformes, principalement Facebook et WhatsApp.
Today on Unsupervised Learning Razib talks to Zineb Riboua, a research fellow and program manager of Hudson Institute's Center for Peace and Security in the Middle East. She specializes in Chinese and Russian involvement in the Middle East, the Sahel, and North Africa, great power competition in the region, and Israeli-Arab relations. Riboua's pieces and commentary have appeared in the Wall Street Journal, Foreign Policy, the National Interest, the Jerusalem Post and Tablet among other outlets. She holds a master's of public policy from the McCourt School of Public Policy at Georgetown University. She did her undergraduate studies in France, where she attended French preparatory classes and HEC Paris' Grande Ecole program. Her Substack is Beyond the Ideological. Razib and Riboua discuss the Trump administration's theory of tariffs as a tool of foreign policy and his attitudes toward multilateral diplomacy. They explore whether any principle beyond power and dominance underlies the current administration's approach, and consider the role of principles and values in foreign policy. Riboua elaborates a realist perspective in line with the thinking of Henry Kissinger. States have interests and abilities to execute on those interests; idealism is secondary. Riboua also discusses the fact that Trump seems attuned to how foreign politicians relate to the American domestic scene. He seems willing to punish those abroad whom he perceives to be favorable to his political enemies and reward those who are personally favorable toward him. Razib then asks Riboua about the geopolitics of her native Morocco, a relatively stable monarchy on northwest Africa's edge that has promoted moderate Islam, a good relationship with Europe and maintained a stable democracy.
Join us this Thursday morning for an enlightening experience with the Master Teacher, Ashra Kwesi. Brother Kwesi will delve into the story of the Resurrection from a Kemetic perspective, revealing how many narratives surrounding Jesus’ crucifixion and resurrection have deep roots in the traditions of our ancestors. He will also explore intriguing rituals associated with Easter, including the Easter Bunny and Easter eggs, shedding light on their significance and origins. Before Brother Kwesi’s presentation, we’ll hear from Lincoln University Professor Gnake Lagoke, who will provide critical updates on the recent developments in the Sahel nations and ECOWAS.See omnystudio.com/listener for privacy information.
The Afropolitan will be taking a brief hiatus to re-envision its next steps. Stay tuned for an exciting new chapter! In the meantime, we're sharing our very first episode from October, which focused on how older people in Mali are consuming news on TikTok, and why this symbolizes the larger trends sweeping through the Sahel. In this episode, Catherine Nzuki is joined by Doussouba Konaté, the Country Director of Accountability Lab Mali. We unpack two of these shifts in the Sahel. First, growing anti-French sentiments in the region has led to language decolonization in Mali, in which a growing number of people would rather receive their news in Bambara, one of Mali's national languages, over French. Secondly, growing internet access has connected people across Mali and has brought more visibility to the plight of Malians living in conflict-affected areas. However, as social media usage grows, so too does online misinformation and disinformation.
O Presidente francês, Emmanuel Macron, anunciou recentemente que a França tenciona reconhecer a Palestina como Estado, em Junho deste ano, numa conferência de dois dias da ONU, juntamente com a Arábia Saudita, em Nova Iorque. Emmanuel Macron sublinhou que este reconhecimento permitirá à França "ser clara na luta contra aqueles que negam o direito de Israel existir". O Primeiro-Ministro israelita, Benjamin Netanyahu, durante uma conversa telefónica com o chefe de Estado francês, defendeu que o estabelecimento de um Estado palestiniano seria uma "recompensa para o terrorismo". O jornalista e escritor Rui Neumann defende que a criação de dois Estados é a solução para o conflito, porém admite que Emmanuel Macron procura um palco na cena da política internacional. O Presidente francês, Emmanuel Macron, anunciou recentemente que a França tenciona reconhecer a Palestina como Estado, em Junho deste ano, numa conferência de dois dias da ONU, juntamente com a Arábia Saudita, em Nova Iorque. Que mensagem quer enviar Emmanuel Macron à comunidade internacional com este posicionamento?A política externa de Emmanuel Macron tem sofrido reveses enormes, nomeadamente no Sahel, mas também na Argélia. A França também não conseguiu obter qualquer resultado na mediação do conflito da Ucrânia com a Rússia.Emmanuel Macron está à procura de protagonismo?Emmanuel Macron tenta ter o seu palco na cena política internacional, e aqui será mais um desses casos. Avança com a possibilidade de a França reconhecer o Estado palestiniano em Junho próximo, num encontro que terá com a Arábia Saudita, em Nova Iorque, mas não apresenta modalidades concretas das condições para que o Estado palestiniano deva existir. Ainda persiste a dúvida sobre se se trata de um reconhecimento simbólico ou de um reconhecimento político.O chefe de Estado francês afirma que este reconhecimento permitirá à França "ser clara na luta contra aqueles que negam o direito de Israel existir"...Entre os 148 países que, neste momento, já reconhecem o Estado da Palestina, muitos deles não reconhecem o Estado de Israel. Portanto, não se trata unicamente dos países árabes. Não acredito que o Irão venha a reconhecer o Estado de Israel e, quanto aos países árabes, a Argélia — que apoia incondicionalmente a causa palestiniana — também dificilmente mudará de posição. Portanto, digamos, há aqui uma narrativa de Emmanuel Macron que dificilmente será aplicável.Emmanuel Macron propõe ainda que o Hamas deve ser afastado de Gaza e que a Autoridade Palestiniana deve ser reformada. Não há uma posição concreta?Não, é utópica. O Hamas nunca aceitará que lhe retirem, enquanto organização, a vertente armada. Por outro lado, o grande problema da Autoridade Palestiniana, liderada por Mahmoud Abbas, é a falta de credibilidade e de aceitação junto dos próprios palestinianos. Desde o ataque terrorista de 7 de Outubro de 2023, o Hamas ganhou popularidade e quase ultrapassou a Autoridade Palestiniana.Mas não é a essa situação que se refere Emmanuel Macron quando propõe que a Autoridade Palestiniana deve ser reformada?Emmanuel Macron, numa conversa que teve recentemente com Mahmoud Abbas, disse que era necessário afastar completamente o Hamas e reformar a Autoridade Palestiniana. Porém, a reforma começa logo com um problema: o próprio Mahmoud Abbas, que não está disposto a ceder o poder da Autoridade Palestiniana. Depois, há também outros problemas estruturais, desde a corrupção à desorganização interna, com os palestinianos a não verem a Autoridade Palestiniana como um espelho das suas próprias necessidades. Portanto, tem de haver uma remodelação completa desta Autoridade. Mas não é com o reconhecimento do Estado da Palestina que as coisas vão avançar. É aí que se insere o reconhecimento que Emmanuel Macron diz que poderá acontecer por parte da França.O Primeiro-Ministro israelita, Benjamin Netanyahu, acusou Emmanuel Macron de cometer um grave erro ao promover o Estado da Palestina. Está cada vez mais longe a hipótese da criação de dois Estados?Não. A criação de dois Estados é a única solução para a resolução do problema. Mas é preciso escolher o momento certo para fazer os anúncios certos, e neste momento há uma guerra em curso. Israel continua a atacar o Hamas em Gaza desde os massacres de Outubro. Antes da criação do Estado palestiniano, é preciso encontrar pontos de concordância em questões fundamentais.Uma delas é a continuidade territorial, ou seja, de um Estado palestiniano. Terá de existir uma continuidade territorial de Gaza para a Cisjordânia. Mas esta continuidade deve existir de Gaza para a Cisjordânia e Israel perderá a sua continuidade territorial. Ou seja, a região do Negueve ficará separada do resto do país.Outra questão é o complexo problema da definição do estatuto de Jerusalém. Jerusalém será capital do Estado de Israel e do Estado da Palestina? Vamos regressar à configuração existente quando a Jordânia ocupava a Cisjordânia, até 1967? Há ainda outra questão: a definição das fronteiras. Houve aqui uma mutação com as implantações israelitas na Cisjordânia, que se multiplicaram e estão sempre num processo avançado, apesar das críticas da ONU e da oposição israelita ao governo de Benjamin Netanyahu.Benjamin Netanyahu é o homem que Israel precisa para representar o país nestas negociações?Os israelitas já não se revêem neste Primeiro-Ministro. Benjamin Netanyahu está envolvido em vários escândalos; acresce ainda a contestada reforma do sistema judicial e a crise económica em que Israel mergulhou.Se a França reconhecer, em Junho, o Estado da Palestina, este reconhecimento pode levar outros países a fazer o mesmo?Pessoalmente, não acredito. Acredito que Emmanuel Macron tem essa intenção, mas não creio que isso vá alterar a posição de outros países. Há países que já reconhecem o Estado da Palestina, mas o importante é perceber o que representa esse reconhecimento para a criação efectiva do Estado palestiniano. Poucos sabem responder a esta pergunta, uma vez que a Palestina, neste momento, já é membro observador da ONU e está presente em várias agências da organização.Agora, como é que os próprios palestinianos vêem este reconhecimento? Não lhes confere uma independência de facto. Há um reconhecimento formal do Estado, mas não há uma alteração concreta do estatuto dos palestinianos.Tanto que apenas uma minoria dos palestinianos defende a solução de dois Estados, tal como uma minoria dos israelitas a defende, desde o ataque de 7 de Outubro.Antes dos reconhecimentos, deveria existir uma preparação para a existência do Estado palestiniano que, neste momento, em termos administrativos, estruturais, democráticos e de liberdades individuais, ainda não existe — nem no governo que está na Cisjordânia, muito menos com a autoridade do Hamas em Gaza.
A due anni dall’inizio della guerra, il Sudan è al centro della più grave crisi umanitaria al mondo. La sua posizione strategica, tra Corno d’Africa, Sahel e Medio Oriente, è causa del coinvolgimento di almeno dieci attori esterni. Ne parliamo con Laura Ena, coordinatrice medica dell’ospedale pediatrico di Emergency a Nyala, e Sara De Simone, ricercatrice presso il Dipartimento di Sociologia e Ricerca dell’Università di Trento.Se in politica estera Donald Trump fatica a raggiungere risultati, sul fronte interno sta concretizzando alcuni dei propositi dichiarati in campagna elettorale, come una maggiore stretta agli ingressi nel Paese e il taglio delle spese pubbliche. Ma a che prezzo? Ne parliamo con Nadia Urbinati, docente di Teoria politica alla Colombia University.
Recomendados de la semana en iVoox.com Semana del 5 al 11 de julio del 2021
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I dagens kommentar fördjupar vi oss i utvecklingen i Västafrika och Sahel. Hur ska man förstå den ryska frammarschen? Vilken roll spelar det koloniala arvet – och vad betyder EU:s och Frankrikes tillbakagång för regionens framtid? Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Une semaine après la destruction d'un drone malien par l'armée algérienne à la frontière, la tension ne redescend pas entre Alger et Bamako. Les deux voisins ont respectivement rappelé leur ambassadeur et fermé leur espace aérien. Cette crise diplomatique sans précédent est alimentée par un flot de désinformation sur les réseaux sociaux. D'un côté comme de l'autre, des comptes influents soufflent sur les braises, en diffusant massivement de fausses rumeurs et images sorties de leur contexte. À en croire plusieurs vidéos mensongères publiées sur TikTok ces derniers jours, « des affrontements auraient eu lieu entre l'armée malienne et algérienne ». La dernière en date montre une colonne de chars d'assaut légers, progressant sur une piste en terre, entourée de végétation. Le commentaire, apposé sur ces images, affirme, à tort, que le Mali contrôlerait une partie de l'Algérie. En réalité, il n'y a pas eu d'affrontements entre les deux pays. Cette vidéo est sortie de son contexte.L'identification du matériel montre que les trois chars légers visibles sont des Stingray, des véhicules de fabrication américaine uniquement en service dans l'armée thaïlandaise. Raison pour laquelle cette vidéo a d'abord été diffusée sur YouTube, sur le compte d'un militaire thaïlandais. Il est donc impossible de voir ce type d'équipement au Mali ou en Algérie.Vidéos détournéesLes images ainsi sorties de leur contexte se comptent par dizaines ces derniers jours. Il suffit de taper « Algérie - Mali » sur les réseaux sociaux pour tomber très rapidement sur ce genre d'infox. L'une des plus consultées ces derniers jours prétend montrer des avions algériens, deux Soukhoï Su-30, volant en patrouille serrée dans le ciel malien.Grâce à une recherche par image inversée, on sait que la vidéo provient en réalité d'un reportage diffusé sur Arte, il y a plus de 13 ans, en 2012.Fausses rumeurs d'implications étrangèresÀ cela s'ajoutent également les fausses rumeurs d'implications étrangères. La Libye, la Mauritanie, le Niger ou le Burkina Faso sont régulièrement cités par des comptes habitués à désinformer sur la situation régionale. Plusieurs publications affirment notamment, sans aucune preuve, que le maréchal Haftar aurait envoyé des milliers de soldats libyens en soutien aux Forces armées maliennes.D'autres assurent aussi que l'Iran aurait fourni des drones suicides aux Fama, une nouvelle fois, sans en apporter la moindre preuve. Des fausses rumeurs similaires circulent par ailleurs côté algérien.Un écosystème de désinformationÀ l'origine de ce flot d'infox, on retrouve un écosystème de comptes suivis par des centaines de milliers de personnes, principalement sur TikTok. Certains s'affichent directement face caméra, d'autres se contentent de diffuser des montages vidéo mensongers. Leur influence repose presque intégralement sur la diffusion de fausses informations, spécifiquement à propos de la situation sécuritaire au Sahel et au Sahara.La dégradation des relations entre Bamako et Alger s'accompagne d'une véritable bataille numérique entre les comptes pro-maliens et pro-algériens. Le sujet suscite de l'engagement et représente donc pour eux une occasion inestimable de faire des millions de vues facilement et rapidement. Les commentaires des utilisateurs montrent que cet opportunisme alimente les tensions et radicalise les militants de chaque camp.
Le retour annoncé de l'ancien président de la République démocratique du Congo est largement commenté par la presse congolaise. Joseph Kabila qui compte rentrer dans le pays par sa partie « orientale ». Il ne précise pas s'il arrivera par le Katanga ou par les zones sous contrôle du M23. C'est ce flou qui fait l'objet de nombreux commentaires.Pour Forum des As : « Que Joseph Kabila rentre au pays, dans un contexte où son successeur bat le rappel des troupes pour davantage sceller la cohésion interne et faire face à l'ennemi, personne ne s'en offusque. Seulement voilà, écrit le journal en ligne, Joseph Kabila ne précise pas clairement sa porte d'entrée. (...) la partie orientale de la RDC est vaste. Et même très vaste ». Toutefois, reconnaît le Forum des As : « dans la situation actuelle du pays, Joseph Kabila est une variable pour le retour d'une paix durable ».Accusations de complicité avec le M23Tout autre son de cloche pour Info 27, qui reprend à son compte les accusations du président Félix Tshisekedi. Joseph Kabila serait en fait un complice du M23 et préparerait une insurrection. Info 27 estime que « Le retour annoncé de l'ancien président Joseph Kabila (...) précisément par la partie orientale du pays, ne doit rien au hasard », écrit le journal. « Cette région, aujourd'hui sous occupation rwandaise (...), constitue l'épicentre des tensions et des ambitions régionales. (...) Les masques tombent, accuse Info 27, et les alliances se révèlent au grand jour ». Pour le journal en ligne, Joseph Kabila est « le véritable propriétaire de l'AFC/M23, qui s'apprête à reprendre symboliquement possession de son fief à Goma ». Joseph Kabila avait formellement démenti en mars être « complice du M23 » lors d'une conférence de presse organisée en Afrique du Sud.Cyberespace maghrébinLe Maroc a été victime de l'une des pires fuites de données de son histoire. Des milliers de documents de la Sécurité sociale et du ministère de l'Emploi ont été publiés sur internet. Les hackeurs se revendiquent Algériens, mais prudence : rien ne le prouve pour le moment. La presse marocaine, elle, semble persuadée que c'est un coup d'Alger.Défilé d'experts en cybersécurité dans tous les journaux du pays ce matin pour tenter d'expliquer comment cela a pu arriver. Les responsables marocains restent pour le moment muets sur l'affaire. Le journal Yabiladi déplore : « La rivalité entre Maroc et Algérie dépasse les querelles sur les réseaux sociaux autour du patrimoine culturel, culinaire et vestimentaire, pour s'étendre au domaine des cyberattaques. Les tensions entre les deux nations se sont propagées dans le cyberespace ».Le journal en ligne l'Opinion, lui, appelle à des investissements conséquents dans la cybersécurité dans le pays. Des efforts jugés insuffisants selon lui.« Faux experts » au Sahel« Le Sahel et les faux experts : dessous d'une campagne de propagande russe », c'est le titre d'une enquête de Jeune Afrique. Le mensuel panafricain met en lumière un réseau de médias utilisés au Sahel pour diffuser un discours favorable à la Russie et hostile à la France, encore largement répandu aujourd'hui. Des médias qui publient des articles s'appuyant sur des experts ou des journalistes spécialisés qui sont en réalité fictifs. Ces gens n'existent tout simplement pas. Jeune Afrique révèle : « ce sont des créations d'un réseau d'influence. Le plus prolifique d'entre eux, Grégoire Cyrille Dongobada, est présenté comme un observateur militaire centrafricain, chercheur en études politiques ». « Seulement », écrit Jeune Afrique, « ses traces sur internet ne remontent qu'à 2021, alors qu'il est cité dans des médias pro-russes ». Des profils comme celui-là, il en existe d'autres. L'enquête est à lire sur le site internet de Jeune Afrique.
Le retour annoncé de l'ancien président de la République démocratique du Congo est largement commenté par la presse congolaise. Joseph Kabila qui compte rentrer dans le pays par sa partie « orientale ». Il ne précise pas s'il arrivera par le Katanga ou par les zones sous contrôle du M23. C'est ce flou qui fait l'objet de nombreux commentaires.Pour Forum des As : « Que Joseph Kabila rentre au pays, dans un contexte où son successeur bat le rappel des troupes pour davantage sceller la cohésion interne et faire face à l'ennemi, personne ne s'en offusque. Seulement voilà, écrit le journal en ligne, Joseph Kabila ne précise pas clairement sa porte d'entrée. (...) la partie orientale de la RDC est vaste. Et même très vaste ». Toutefois, reconnaît le Forum des As : « dans la situation actuelle du pays, Joseph Kabila est une variable pour le retour d'une paix durable ».Accusations de complicité avec le M23Tout autre son de cloche pour Info 27, qui reprend à son compte les accusations du président Félix Tshisekedi. Joseph Kabila serait en fait un complice du M23 et préparerait une insurrection. Info 27 estime que « Le retour annoncé de l'ancien président Joseph Kabila (...) précisément par la partie orientale du pays, ne doit rien au hasard », écrit le journal. « Cette région, aujourd'hui sous occupation rwandaise (...), constitue l'épicentre des tensions et des ambitions régionales. (...) Les masques tombent, accuse Info 27, et les alliances se révèlent au grand jour ». Pour le journal en ligne, Joseph Kabila est « le véritable propriétaire de l'AFC/M23, qui s'apprête à reprendre symboliquement possession de son fief à Goma ». Joseph Kabila avait formellement démenti en mars être « complice du M23 » lors d'une conférence de presse organisée en Afrique du Sud.Cyberespace maghrébinLe Maroc a été victime de l'une des pires fuites de données de son histoire. Des milliers de documents de la Sécurité sociale et du ministère de l'Emploi ont été publiés sur internet. Les hackeurs se revendiquent Algériens, mais prudence : rien ne le prouve pour le moment. La presse marocaine, elle, semble persuadée que c'est un coup d'Alger.Défilé d'experts en cybersécurité dans tous les journaux du pays ce matin pour tenter d'expliquer comment cela a pu arriver. Les responsables marocains restent pour le moment muets sur l'affaire. Le journal Yabiladi déplore : « La rivalité entre Maroc et Algérie dépasse les querelles sur les réseaux sociaux autour du patrimoine culturel, culinaire et vestimentaire, pour s'étendre au domaine des cyberattaques. Les tensions entre les deux nations se sont propagées dans le cyberespace ».Le journal en ligne l'Opinion, lui, appelle à des investissements conséquents dans la cybersécurité dans le pays. Des efforts jugés insuffisants selon lui.« Faux experts » au Sahel« Le Sahel et les faux experts : dessous d'une campagne de propagande russe », c'est le titre d'une enquête de Jeune Afrique. Le mensuel panafricain met en lumière un réseau de médias utilisés au Sahel pour diffuser un discours favorable à la Russie et hostile à la France, encore largement répandu aujourd'hui. Des médias qui publient des articles s'appuyant sur des experts ou des journalistes spécialisés qui sont en réalité fictifs. Ces gens n'existent tout simplement pas. Jeune Afrique révèle : « ce sont des créations d'un réseau d'influence. Le plus prolifique d'entre eux, Grégoire Cyrille Dongobada, est présenté comme un observateur militaire centrafricain, chercheur en études politiques ». « Seulement », écrit Jeune Afrique, « ses traces sur internet ne remontent qu'à 2021, alors qu'il est cité dans des médias pro-russes ». Des profils comme celui-là, il en existe d'autres. L'enquête est à lire sur le site internet de Jeune Afrique.
The economy is crashing and the boomers are more furious than that time they found your marijuana smoking device in your dorm room and the markets are more red than your eyes. CHAOS, CONFUSION. Netanyahu came to visit the White House and we learned Hamas leaders didn't even offer their captives a wink. Animals! A new conflict is popping off in Africa, the whole continent is going to Sahel. Europe is STANing for Central Asia. Ukraine is claiming the Chiners are sending soldiers to fight for the Rooskies. Trump stationed some bombers at the Carlos & Charlies nearest to Tehran. The French far right are respecting the rules. Viktor Orban is doing anything but, and Israel is back to bombing Hamas/Gazan people. This is a fun one. Art: Robert H. won the art for MMO #164 after a heated debate and steep competition. Job Well Done! Think you can beat him? Send your art to dan@mmo.show & john@mmo.show Fiat Fun Coupon Donators: Eli the Coffee Guy Sam S. Of Bourblandia & Beargrass Sharky Shark Plaidpotion Emily the Fed Patrick Stasiak Nail Lord of Gaylord Wiirdo This weeks Boosters: phifer
Fini le boulevard du Général-de-Gaulle à Dakar. Voici le boulevard Mamadou-Dia. Au Sénégal, les autorités débaptisent certaines rues portant des noms français. Pareil au Mali, au Niger et au Burkina Faso. Mais comme le sujet est sensible, au Sénégal, le Premier ministre Ousmane Sonko confie cette nouvelle nomination des rues à un Conseil national de la mémoire et de la gestion du patrimoine historique. Michel Ben Arrous est géographe et chercheur associé aux universités de Genève et de Saint-Louis du Sénégal. Au micro de Christophe Boisbouvier, il analyse la stratégie du pouvoir sénégalais. RFI : Le boulevard Charles de Gaulle qui devient le boulevard Mamadou Dia, c'est tout un symbole, non ? Michel Ben Arrous : C'est un symbole, c'est une boucle qui se referme. Mamadou Dia, pour mémoire, c'était le président du Conseil à l'époque de l'indépendance du Sénégal, dans un pouvoir bicéphale avec Senghor. Et Mamadou Dia était déjà opposé à De Gaulle.Au Niger, il y a quelques mois, le nouveau régime a rebaptisé le boulevard Charles de Gaulle, boulevard Djibo Bakary, du nom du Mamadou Dia du Niger, celui qui avait appelé à voter « non » à Niamey en 1958… Oui, tout à fait. Donc, tout cet effort-là est fait au Niger, comme d'ailleurs dans les autres États de l'AES, au Burkina et au Mali.Est-ce que derrière tous ces changements de noms au Sénégal et dans les autres pays du Sahel, on peut parler d'une réappropriation de leur histoire par les habitants ? Oui, certains vont même jusqu'à parler de « décolonisation symbolique ». Mais sur la réappropriation de l'histoire, c'est tout à fait vrai. D'autant plus que c'est l'histoire des sociétés colonisées qui avait été occultée par cette toponymie coloniale, par ces pratiques de nomination commémorative toujours à la gloire de l'entreprise coloniale française. Donc les histoires locales avaient disparu, étaient devenues invisibles. Effectivement, elles reviennent en avant. Maintenant pour parler de « décolonisation », c'est peut-être un petit peu plus compliqué dans la mesure où le principe même de nommer des rues est une importation totalement coloniale. Et le principe de nommer des rues avec des ambitions idéologiques, une toponymie commémorative, ça aussi, c'est une importation coloniale qui tranche totalement avec les pratiques, on va dire anciennes, mais qui existent encore, de nommer des grottes, des arbres, même à Dakar.En 2022, quand il était maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko a débaptisé cinq avenues qui portaient des noms français en disant « En France, vous ne verrez jamais une rue Hitler ». Que pensez-vous de cette comparaison ? Je pense qu'elle appelle deux séries de remarques. La première, c'est qu'il utilise la toponymie comme un instrument de politique internationale. Ces renominations, elles ne s'adressent pas seulement aux ziguinchorois, à ses administrés, elles s'adressent aussi au public international qui peut l'écouter. Et elles sont en particulier un outil dans ses relations avec la France. L'autre série de remarques, c'est le sort qui a été réservé à ces renominations. Au départ, à l'époque coloniale en tout cas, c'était très simple, les noms venaient d'en haut, c'était l'administration coloniale, le gouverneur et un conseil administratif qui donnaient les noms. Sous Senghor, c'était encore plus concentré, c'était par décret présidentiel que les noms changeaient. Progressivement sous Abdou Diouf, puis surtout sous Abdoulaye Wade et ensuite Macky Sall, cette capacité de renommer a été dévolue aux collectivités locales. Donc a priori, Ousmane Sonko était tout à fait fondé quand il était maire de Ziguinchor à proposer des changements de noms de rues. Mais le gouverneur de l'époque, qui n'avait a priori aucune capacité d'intervention dans ce dossier, a voulu contester les noms qui ont été invalidés par la Cour suprême. Donc ça montre que les collectivités locales n'ont jamais été jusqu'à présent épargnées par les sollicitations du pouvoir politique. Et ce qui change et ce qui peut être apaisera ou clarifiera les compétences de chacun, c'est le projet de rebaptisation qui a été annoncé par le président actuel Bassirou Diomaye Faye en Conseil des ministres, en décembre dernier, et qui prévoit de créer une commission à laquelle participerait le Premier ministre, donc l'ancien maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, à laquelle participeraient aussi le ministre des Collectivités locales, le ministre de la Culture et le secrétaire d'État chargé du patrimoine historique, en collaboration avec les collectivités locales. Donc, il y a un équilibrage à trouver, qui peut être clarifiera les choses, qui apaisera peut-être ces questions de renominations.À Saint-Louis du Sénégal, il y a une statue du Général Faidherbe, le colonisateur français du Sénégal, qui a failli être déboulonnée en 2020 lors de la tempête politique provoquée par l'assassinat de George Floyd aux États-Unis. Et puis finalement, elle a résisté, elle est toujours là. Comment l'expliquez-vous ? Oui, certains voudraient la conserver comme symbole historique, d'autres voudraient l'enlever. On se focalise parfois sur l'inscription de la statue sur son socle, qui est évidemment intenable, qui dit « Au gouverneur Faidherbe, le Sénégal reconnaissant », ça je ne pense pas que ça va durer très longtemps. Mais on se retrouve à nouveau dans une symbolique où, pour faire place nette, si j'ose dire, les collectivités locales réemploient finalement des techniques qui sont d'importation coloniale. De la même manière que la nomination des rues, les statues commémoratives, ce n'est pas quelque chose qui a une longue existence en Afrique. Changer une statue pour une autre, c'est réemployer des techniques, des pratiques qui finalement sont peut-être l'héritage colonial le plus profond.À écouter aussiSénégal: «Les populations n'utilisent pas les noms coloniaux des rues»
Deux pays durement touchés : le Lesotho et Madagascar. La quatrième plus grande île du monde écope de 47% de droit de douane sur tous ses produits entrants aux États-Unis. Mais pas de panique pour l'Express de Madagascar. Qui titre « Trumpette dans un verre d'eau ». Estimant que les conséquences les plus importantes de ces décisions seront pour les consommateurs américains. Le journal loue le bloc international qui se dresse devant le président américain. L'Express de Madagascar qui cite la présidente mexicaine : « Trump tourne le dos à sept milliards de consommateurs qui n'auront aucun mal à troquer iPhone contre Samsung, Levi's contre Zara, Ford contre Toyota, Nike contre Adidas. (…) « Il ne faut pas (...) en faire un drame », rassure le journal « Même les petits pays exportateurs, à l'image de Madagascar, peuvent se tourner vers ces sept milliards de consommateurs à travers le monde. Hors ce sont les États-Unis qui risquent de vivre en autarcie avec leur politique protectionniste exacerbée ». « Faire un choix entre les plus vulnérables des plus vulnérables »Mais une autre décision de Donald Trump a bien plus de conséquences pour le continent africain : l'arrêt des aides américaines au développement. 83% de l'USAID supprimé. L'Amérique principal donateur des ONG humanitaires et autres programmes d'aides de l'ONU a coupé le robinet dès le jour de l'investiture de Donald Trump. Et les premières conséquences sont là. « Faire un choix entre les plus vulnérables des plus vulnérables » titre Le Monde Afrique. En RDC par exemple, la Guerre entre armée congolaise et M23 soutenu par le Rwanda provoque un afflux massif de réfugiés. Le programme alimentaire mondial réduit les rations alimentaires de moitié. « Sans financements supplémentaires », souffle une responsable au Monde : « nous devrons stopper toute aide alimentaire à partir de juillet ».Autre pays, le Soudan, victime d'une guerre dévastatrice entre armée régulière et forces paramilitaires. 9 millions de Soudanais déracinés ces deux dernières années. Là aussi conséquences concrètes : selon le HCR, source Le Monde « Plus de 500 000 déplacées pourraient perdre l'accès à l'eau potable, aux soins et à l'assainissement par manque de financements ».« Au Tchad » explique le journal « dans les camps autour de Farchana, non loin d'Adré, 160 000 réfugiés soudanais ne peuvent déjà plus être soignés correctement, les ONG locales ont dû cesser leur activité. (…) Quand votre budget est soudainement amputé des deux tiers, on choisit de rester dans certains pays et d'en quitter d'autres », explique au Monde Afrique une responsable d'une importante ONG sous couvert d'anonymat.Mali, Algérie, causes profondes de la criseLa crise diplomatique entre Mali et Algérie observée et commentée dans toute l'Afrique de l'Ouest. Pour rappel, le Mali accuse l'Algérie d'avoir abattu un de ses drones à sa frontière. Ce qu'Alger dément. Depuis dimanche, le dialogue semble rompu. Ambassadeurs des deux pays rappelés et espace aériens mutuellement fermés.Mais selon le site d'information guinéen Aminata, les causes de ce conflit sont bien plus profondes qu'un simple tir sur un drone. Il faut aller chercher l'accord d'Alger de 2015 pour comprendre. « Celui qui est », explique le journal en ligne « conçu comme socle d'une stabilisation durable du Mali par l'intégration politique des (séparatistes ndlr) Touaregs et qui pose comme base une gouvernance territoriale partagée ». Un accord duquel Bamako s'est retiré début 2024. Selon Aminata, ce retrait est « interprétée à Alger comme un démantèlement volontaire d'un mécanisme de sécurité régionale auquel l'Algérie avait prêté son poids politique ». Le journal guinéen analyse : « La crise actuelle préfigure peut-être d'une recomposition géopolitique durable au Sahel. Oppose deux visions : celle (...) d'acteurs étatiques souverainistes, militarisés et tournés vers de nouveaux partenaires, et celle d'une approche plus diplomatique (...) incarnée (...) par l'Algérie ».
Deux pays durement touchés : le Lesotho et Madagascar. La quatrième plus grande île du monde écope de 47% de droit de douane sur tous ses produits entrants aux États-Unis. Mais pas de panique pour l'Express de Madagascar. Qui titre « Trumpette dans un verre d'eau ». Estimant que les conséquences les plus importantes de ces décisions seront pour les consommateurs américains. Le journal loue le bloc international qui se dresse devant le président américain. L'Express de Madagascar qui cite la présidente mexicaine : « Trump tourne le dos à sept milliards de consommateurs qui n'auront aucun mal à troquer iPhone contre Samsung, Levi's contre Zara, Ford contre Toyota, Nike contre Adidas. (…) « Il ne faut pas (...) en faire un drame », rassure le journal « Même les petits pays exportateurs, à l'image de Madagascar, peuvent se tourner vers ces sept milliards de consommateurs à travers le monde. Hors ce sont les États-Unis qui risquent de vivre en autarcie avec leur politique protectionniste exacerbée ». « Faire un choix entre les plus vulnérables des plus vulnérables »Mais une autre décision de Donald Trump a bien plus de conséquences pour le continent africain : l'arrêt des aides américaines au développement. 83% de l'USAID supprimé. L'Amérique principal donateur des ONG humanitaires et autres programmes d'aides de l'ONU a coupé le robinet dès le jour de l'investiture de Donald Trump. Et les premières conséquences sont là. « Faire un choix entre les plus vulnérables des plus vulnérables » titre Le Monde Afrique. En RDC par exemple, la Guerre entre armée congolaise et M23 soutenu par le Rwanda provoque un afflux massif de réfugiés. Le programme alimentaire mondial réduit les rations alimentaires de moitié. « Sans financements supplémentaires », souffle une responsable au Monde : « nous devrons stopper toute aide alimentaire à partir de juillet ».Autre pays, le Soudan, victime d'une guerre dévastatrice entre armée régulière et forces paramilitaires. 9 millions de Soudanais déracinés ces deux dernières années. Là aussi conséquences concrètes : selon le HCR, source Le Monde « Plus de 500 000 déplacées pourraient perdre l'accès à l'eau potable, aux soins et à l'assainissement par manque de financements ».« Au Tchad » explique le journal « dans les camps autour de Farchana, non loin d'Adré, 160 000 réfugiés soudanais ne peuvent déjà plus être soignés correctement, les ONG locales ont dû cesser leur activité. (…) Quand votre budget est soudainement amputé des deux tiers, on choisit de rester dans certains pays et d'en quitter d'autres », explique au Monde Afrique une responsable d'une importante ONG sous couvert d'anonymat.Mali, Algérie, causes profondes de la criseLa crise diplomatique entre Mali et Algérie observée et commentée dans toute l'Afrique de l'Ouest. Pour rappel, le Mali accuse l'Algérie d'avoir abattu un de ses drones à sa frontière. Ce qu'Alger dément. Depuis dimanche, le dialogue semble rompu. Ambassadeurs des deux pays rappelés et espace aériens mutuellement fermés.Mais selon le site d'information guinéen Aminata, les causes de ce conflit sont bien plus profondes qu'un simple tir sur un drone. Il faut aller chercher l'accord d'Alger de 2015 pour comprendre. « Celui qui est », explique le journal en ligne « conçu comme socle d'une stabilisation durable du Mali par l'intégration politique des (séparatistes ndlr) Touaregs et qui pose comme base une gouvernance territoriale partagée ». Un accord duquel Bamako s'est retiré début 2024. Selon Aminata, ce retrait est « interprétée à Alger comme un démantèlement volontaire d'un mécanisme de sécurité régionale auquel l'Algérie avait prêté son poids politique ». Le journal guinéen analyse : « La crise actuelle préfigure peut-être d'une recomposition géopolitique durable au Sahel. Oppose deux visions : celle (...) d'acteurs étatiques souverainistes, militarisés et tournés vers de nouveaux partenaires, et celle d'une approche plus diplomatique (...) incarnée (...) par l'Algérie ».
I've been following, Assita Kanko, Member of European Parliament on social media for quite some time, so it was a true thrill to welcome her into the studio as our latest guest on The One Way Ticket Show. Ms. Kanko was born on July 14, 1980, in Godyr, Burkina Faso. She grew up in a society where women's rights were severely restricted and was subjected to female genital mutilation as a child. At a young age, she began writing about human rights and women's rights. In 2001, she moved to Belgium, where she eventually became a naturalized citizen. She studied journalism and political science and became a well-known voice in public debate, working as an author, opinion maker, and human rights activist. Since 2019, Ms. Kanko has been a Member of the European Parliament for the N-VA party, affiliated with the European Conservatives and Reformists (ECR) group. Within the Parliament, she serves on the Committee on Civil Liberties, Justice and Home Affairs (LIBE), where she focuses on issues such as migration, security, women's rights, and the fight against human trafficking. She is a vocal advocate for a controlled migration policy and the protection of Europe's external borders. Ms. Kanko also champions women's empowerment, equal opportunities, and the defense of European values. In our conversation, Ms. Kanko shares her journey from being a journalism student and activist in her native Burkina Faso, to being a powerful voice in Brussels. Plus, she covers: The stigma attached to being a conservative black woman How it angers her that we still need to discuss protecting women against radical Islam Why the rape of Israeli women on October 7th demonstrates that rape as a weapon of war is not treated the same everywhere (and her relentless fight against those who act as if the rapes and mutilations never took place) Why UN Women and UNRWA need to be dissolved such that their funding can go to better use Why the most important issue nobody is talking about today is Russia and China's involvement in the Sahel region Why Europe needs to invest in its industries and defense The one thing every visitor should do when traveling to Belgium. As for her “one way ticket” destination of choice? It's to New York City, sometime in the not too distant future, where she'll bring her grandmother, mother and daughter with her. This is a fascinating conversation that I know you'll enjoy. You can follow Ms. Kanko on: Instagram: @assita_kanko X: @Assita_Kanko Facebook: KankoAssita https://www.assita-kanko.be/
Under the right circumstances, climate-induced migration can aggravate the drivers of violent conflict. In places such as the Middle East and West Africa's Sahel region, migration during times of environmental precarity can upset delicate social and demographic balances and place additional pressure on local authorities. Left to fester, the results can be deadly. This episode explores this connection between climate change and human mobility in conversation with journalist Peter Schwartzstein, author of the book The Heat and the Fury: On the Frontlines of Climate Violence.
Entre les trois régimes putschistes du Sahel et l'Algérie, c'est la crise ouverte. Dimanche, le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont accusé l'Algérie d'avoir abattu un drone malien en territoire malien et ont rappelé leurs ambassadeurs à Alger. Lundi 7 avril, l'Algérie a répliqué du tac au tac et est allée encore plus loin en fermant son espace aérien à tous les avions en provenance ou à destination du Mali. Et dans la soirée d'hier, Bamako a décidé de faire de même en fermant son espace aérien aux avions en provenance ou à destination d'Algérie. Pourquoi ce clash ? Le Niger est-il prêt à une telle escalade ? Et la France dans tout cela ? L'essayiste nigérien Seidik Abba préside le Centre international de réflexions et d'études sur le Sahel. RFI : Pourquoi le torchon brûle entre Alger et Bamako ? Seidik Abba : Je crois qu'on peut situer la dégradation des relations entre les deux pays à la prise de Kidal en novembre 2023 par l'armée malienne. À la suite de cette prise de Kidal, les ex-rebelles s'étaient repliés sur la frontière algérienne et se sont réorganisés militairement. Pour Bamako, au bas mot, l'Algérie a fermé les yeux sur leurs efforts de réorganisation.Alors, depuis ce dimanche 6 avril, il y a une nouvelle crise parce que les trois pays de l'Alliance des États du Sahel (AES) ont rappelé leurs ambassadeurs à Alger et parce que l'Algérie vient de répondre du tac au tac. Pourquoi cette nouvelle montée de tension ? Oui, cette nouvelle crise est liée à un drone malien qui a été abattu dans la nuit du 31 mars au 1ᵉʳ avril. L'aviation algérienne a abattu ce drone au-dessus de la frontière commune et les deux pays sont d'accord sur cet incident. Mais les versions divergent sur la localisation de l'endroit où le drone a été abattu. En tous les cas, le régime de Bamako a rappelé cette fois-ci en renfort les deux autres pays de l'AES, le Niger et le Burkina Faso, pour créer un rapport de force plus favorable parce que, par le passé déjà, le Mali a eu à protester contre ce qu'il considère comme des actes d'hostilité de la part de l'Algérie, mais ça n'a pas changé. Ça veut dire qu'on s'installe dans une confrontation entre les pays de l'AES et le pouvoir algérien.Alors vous parlez du Niger, est-ce que ce pays est prêt à l'escalade avec l'Algérie ?Non, je ne pense pas que le Niger soit prêt parce que, lorsqu'on regarde, il y a quand même des intérêts importants du Niger qui sont en jeu. Sur le plan diplomatique, le Premier ministre nigérien Ali Mahaman Lamine Zeine s'est rendu en août 2024 à Alger à la tête d'une forte délégation. Il avait à l'époque été reçu par le président du pays Abdelmadjid Tebboune. Ça traduit quand même le réchauffement des relations diplomatiques. Au plan économique aussi, le ministre nigérien du Pétrole était à Alger en février 2025 et la Sonatrach, qui a mené des prospections dans la partie nord du Niger, dans la région d'Agadez…La compagnie algérienne Sonatrach…C'est ça, la grande compagnie de pétrole et des hydrocarbures algériens, la Sonatrach, a fait des prospections au Niger qui se sont révélées concluantes et il y a même eu un essai. Il est question de passer aujourd'hui au forage des puits et il est envisagé dans un schéma inédit que le pipeline soit connecté à partir du Niger au pipeline algérien. En plus de ça, la Sonatrach est dans une perspective de former des Nigériens aux métiers du pétrole. Donc, il y a sur le plan économique et politique un réchauffement avec Niamey qui, à mon avis, pourrait être affecté par cet alignement de Niamey sur Bamako dans le cadre de la solidarité inter AES.Depuis le dégel entre Alger et Paris, c'était ce 6 avril avec la visite à Alger du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, l'Algérie et la France engagent un dialogue stratégique sur le Sahel. Concrètement, qu'est-ce que ça veut dire ? Je crois que, comme la France n'a plus aucun canal de discussion avec les pays de l'AES, elle souhaite se rapprocher de l'Algérie parce qu'il y a des intérêts réciproques entre les pays de l'AES et l'Algérie. Et la France parie sur justement le retour à la normale entre les pays de l'AES et l'Algérie pour pouvoir faire passer des messages politiques et diplomatiques.Mais au contraire, est-ce qu'on ne pourrait pas imaginer un soutien de l'Algérie et de la France aux rebelles touaregs du FLA, le Front de libération de l'Azawad ? Non, je pense que l'Algérie a toujours été très prudente dans le soutien à l'irrédentisme qu'il y a au Mali parce que, elle-même, elle n'a pas fini de régler les questions irrédentistes qu'il pourrait y avoir dans son propre territoire national. Et je ne pense même pas que la France, d'ailleurs, a intérêt encore à aggraver la situation de ses relations avec les pays de l'AES.Depuis douze ans, Iyad Ag Ghaly, le chef du groupe jihadiste du JNIM, est protégé par l'Algérie. Est-ce qu'un rapprochement entre Alger et Paris pourrait se faire au détriment de ce chef jihadiste ? Je crois que c'est tout à fait possible. Iyad Ag Ghaly avait par le passé échappé de justesse à une élimination par les forces françaises à la suite d'un couac avec l'Algérie.C'était à Tamanrasset…C'était à Tamanrasset. Il avait échappé justement à une élimination physique par les forces françaises. Et je crois que, s'il y a un rapprochement intensif entre Paris et Alger, ça pourrait justement se faire au détriment d'un personnage comme Iyad Ag Ghaly, qui a toujours été évalué comme une cible à haute intensité par la France et qui a échappé à l'élimination alors que d'autres chefs jihadistes importants ont été éliminés par l'armée française.
Under the right circumstances, climate-induced migration can aggravate the drivers of violent conflict. In places such as the Middle East and West Africa's Sahel region, migration during times of environmental precarity can upset delicate social and demographic balances and place additional pressure on local authorities. Left to fester, the results can be deadly. This episode explores this connection between climate change and human mobility in conversation with journalist Peter Schwartzstein, author of the book The Heat and the Fury: On the Frontlines of Climate Violence.
« D'Égal à Égal » titre le quotidien Algérien Cresus. Photo de la poignée de main entre Jean-Noël Barrot et Abdelmadjid Tebboune en Une. Le président algérien tout sourire après huit mois de tensions... La coopération entre les deux pays reprend dans tous les secteurs. Le journal Cresus raconte : « Il a fallu un coup de fil du Président Macron le jour de l'Aïd El Fitr (...) pour mettre fin à une brouille qui tendait à se prolonger. Pourtant, au-delà des tensions, une réalité demeure : les deux pays ont besoin l'un de l'autre ». Le titre reste néanmoins prudent. Accusant la France d'une diplomatie du double langage. Rappelant ses liens resserrés dernièrement avec le Maroc. Voisin et éternel rival de l'Algérie : « Emmanuel Macron joue les funambules. Pris en tenaille entre ses propres démons politiques – un pays en crise, une extrême droite qui guette, une présidence fragile (…) il tente de ménager la chèvre algérienne et le chou marocain. (...) Face à ce jeu trouble, une seule attitude s'impose : la vigilance inflexible. Ne rien concéder. Ne pas se laisser berner par les sourires de façade ».« L'Algérie n'a jamais décliné le dialogue » El Moudjahid titre « un pas vers l'apaisement ». Le journal -le plus vieux titre francophone du pays- retrace la chronologie des derniers mois de tensions. Et raconte : « L'audience accordée par le président algérien à M. Barrot démontre bien que l'Algérie n'a jamais décliné le dialogue ». Le titre proche du pouvoir explique la position du gouvernement algérien : « Ce que l'Algérie n'admet pas ce sont les leçons moralisatrices (...) de l'extrême droite (...) françaises qui cherche à faire des Algériens, à des fins purement populistes et électoralistes, les boucs émissaires de la crise politico-économique que vit la France ». Référence aux multiples déclarations du ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau. Partisan d'une ligne dure face à l'Algérie au sein du gouvernement français. Les États de l'AES rappellent leurs ambassadeurs en Algérie Le Mali, Le Burkina Faso et le Niger rappellent leurs ambassadeurs à Alger. Signe de protestation après qu'un drone malien ait été abattu à la frontière entre le Mali et l'Algérie. Zone où se cachent des cellules de groupes terroristes. Le gouvernement malien accuse directement Alger d'avoir abattu son drone. C'était il y a 7 jours. Protestation faite : pas de réponse du pouvoir Algérien. Alors le Mali a rappelé son ambassadeur, suivi du Burkina et du Niger : l'Alliances des États du Sahel. « L'Algérie se retrouve isolée de son voisinage Sahélien » note le site d'information marocain Yabiladi. Maliactu.net rappelle que cette « attaque survient dans un contexte de tensions militaires croissantes dans la région ». Et renchérie : « l'attaque a non seulement détruit un bien stratégique mais a aussi compromis une opération de sécurité majeure. En effet, le drone malien aurait permis de neutraliser un groupe terroriste en préparation d'attaques contre des cibles de l'AES, aggravant ainsi la menace pesant sur la stabilité régionale ».Funérailles d'Amadou Bagayoko à Bamako Enfin toujours au Mali, les images des funérailles d'Amadou Bagayoko. Le chanteur du duo Amadou et Mariam. Le site Sahel Tribune publie les photos de la cérémonie. Plusieurs centaines de maliens venus rendre un dernier hommage à cette figure internationale de la musique Malienne. Sahel Tribune raconte le moment à Garantiguibougou au sud de Bamako. Mariam Doumbia l'autre moitié du duo, était présente décrit le site : « Inconsolable, elle est apparue bouleversée tout au long des obsèques. Son regard perdu et ses silences parlaient plus fort que les mots ». Sahel Tribune conclu : « Amadou Bagayoko s'en est allé, mais sa musique, elle, ne mourra jamais. Le Mali et le monde garderont de lui l'image d'un homme simple, sincère, et profondément attaché à son art ».
« Entre la France et l'Algérie, les relations reviennent à la normale », affirme Jean-Noël Barrot, le ministre français des Affaires étrangères, qui a été reçu le 6 avril 2025 à Alger en audience pendant plus de deux heures par le président Abdelmadjid Tebboune. Ces derniers mois, la crise entre Paris et Alger avait fait craindre une rupture des relations diplomatiques. Mais le 31 mars, un coup de téléphone Macron - Tebboune a tout débloqué. Quelles sont les coulisses de ce rebondissement ? À Paris, Akram Belkaïd est le rédacteur en chef du Monde Diplomatique. Il est aussi membre du comité éditorial du site Orient XXI. Il est l'invité de Christophe Boisbouvier. RFI : « Le rideau se lève », dit Abdelmadjid Tebboune. Est-ce que ça y est, la lumière jaillit ?Akram Belkaïd : Oui, quelle étrange formule ! « Le rideau se lève », c'est plutôt un spectacle. Et donc, on se dit que le spectacle continue dans ce feuilleton interminable des relations franco-algériennes. Mais peut-être que c'est aussi pour dire qu'on revient à plus de normalité, à plus de choses transparentes.« Les questions de réadmission et les questions de visas seront traitées dans le cadre des accords existants », dit le ministre français Jean-Noël Barrot. Est-ce à dire que ce sera donnant-donnant, réadmission contre visas ? Alors on peut effectivement comprendre ça, même si pour le moment ce sont les accords qui existent qui priment. Donc, le fameux accord de 1968 qui a été révisé à plusieurs reprises, faut-il le rappeler, et donc les dispositions bilatérales concernant les visas. Donc on n'est pas dans un contexte où on nous explique que tout va être remis à zéro, même si, dans le même temps, on nous dit tout de même qu'il va y avoir des négociations, en tout cas des « enrichissements ».Et des rencontres entre les consuls d'Algérie en France et les préfets de France… Ça, c'est une très bonne chose. On se demande pourquoi ça n'existait pas avant. Il y a une importante communauté algérienne en France. Il y a des problèmes concrets qui se posent à la communauté algérienne de France et c'est une très bonne chose, à mon sens, que ces consuls puissent dialoguer avec les préfectures de manière à ce que la vie quotidienne de cette communauté ne soit pas entravée.Est-ce que les déclarations du ministre français des Affaires étrangères ne sont pas en contradiction avec celles de son collègue de l'Intérieur, Bruno Retailleau, qui accusait récemment l'Algérie de vouloir agresser et humilier la France ? Absolument. On se demande d'ailleurs quelle va être la réaction de monsieur Retailleau, puisque c'est lui qui, au cours des dernières semaines, a jeté de l'huile sur le feu par des déclarations incandescentes. Une menace de démission aussi. Là, visiblement, le dossier lui échappe puisqu'il n'a même pas été cité dans la liste des contacts bilatéraux à venir, puisque c'est le garde des sceaux français qui a été cité sur le plan, en tous les cas, des questions juridiques. Je dirais que, là, pour le coup, ça devient un problème de politique intérieure française.Dans le domaine sécuritaire, le ministre français des Affaires étrangères a annoncé qu'il y aura désormais entre l'Algérie et la France « un dialogue stratégique sur le Sahel ». Comment réagissez-vous ? Alors, c'est une déclaration qui est très importante parce que, dans le contexte actuel du Sahel, avec la montée en puissance, je dirais, de la contestation contre la France mais aussi contre l'Algérie, il est évident que Paris et Alger ont intérêt à trouver un accord pour suivre ce qui se passe au Mali, au Niger, au Burkina Faso aussi, qui sont des zones où traditionnellement les intérêts français et algériens n'ont pas toujours été convergents, mais là où, pour le coup, ils le deviennent. On parle beaucoup de l'influence russe, on parle beaucoup de l'influence turque. Et les deux, je dirais, acteurs habituels semblent avoir perdu la main sur les questions géostratégiques qui concernent cette région.Peut-on parler d'une convergence entre Paris et Alger contre la présence de Wagner à Kidal ? En tous les cas, il est vrai aussi qu'il y a aujourd'hui une dissonance dans les rapports algéro-russes sur la présence effectivement de Wagner à Kidal, que l'Algérie n'accepte pas, que l'Algérie dénonce de manière plus ou moins explicite. Et donc effectivement, on sent bien que là, pour le coup, il y a une entente possible entre Algériens et Français sur ce point-là.Dans le communiqué conjoint des deux présidents lundi 31 mars, comme dans la déclaration du ministre français du 6 avril, pas un mot sur le Sahara occidental qui a pourtant été l'élément déclencheur de la crise au mois de juillet dernier. Est-ce à dire que l'Algérie se résigne à voir la France reconnaître la marocanité du Sahara ? C'est un point qui a été volontairement et délibérément mis de côté. Maintenant, les langues se délient un peu… Quand Emmanuel Macron a adressé sa lettre au roi du Maroc, il est apparu que, en fait, c'était une perspective que les Algériens avaient entérinée depuis un moment et que ça faisait partie, je dirais, des choses qui semblaient être inscrites. Donc, oui, c'est une sorte non pas de résignation, mais Alger prend acte de la position française et l'idée, c'est d'avancer en mettant ce dossier à part, c'est-à-dire en essayant de le réduire à un point, je dirais, de non-accord entre l'Algérie et la France, sachant qu'il est très possible aussi que des choses puissent se cristalliser dans les prochains mois dans, non pas un rapprochement, mais dans un léger réchauffement des relations entre Alger et Rabat.
En RD Congo, la cité minière de Walikale est repassée sous le contrôle des forces armées congolaises. L'AFC/M23 s'était emparé de la cité de plus de 60 000 habitants il y a deux semaines après des combats. Le groupe armé, appuyé par le Rwanda, a annoncé finalement son retrait.
Em Moçambique, o ex-candidato presidencial, Venâncio Mondlane, submeteu ao Ministério da Justiça o requerimento para criar o seu próprio partido intitulado “Anamalala”. No mesmo dia, no Comité Central da Frelimo, o líder do partido no poder e Presidente do país, Daniel Chapo, pediu ao partido para preparar a vitória nas autárquicas de 2028 e nas gerais de 2029. Este e outros temas estão hoje em destaque no programa Semana em África. Anamalala vai ser o novo partido de Venâncio Mondlane. O ex-candidato presidencial e líder da oposição avançou com a constituição do partido Aliança Nacional para um Moçambique Livre e Autónomo (Anamalala), tendo o requerimento sido entregue na quinta-feira no Ministério da Justiça, em Maputo. Agora é esperar para ver se o partido é autorizado, como explicou o assessor político de Venâncio Mondlane, Dinis Tivane."Tem um prazo legal que é o mínimo de 30 dias, máximo de 60, e esperamos que possamos voltar a convidar a imprensa para anunciar que o partido já está autorizado pelas entidades públicas para fazer o seu trabalho", declarou Dinis Tivane, à saída do Ministério de Justiça, Assuntos Constitucionais e Religiosos, onde submeteu o pedido.“Anamalala” foi ouvida nos “lives” diários de Venâncio Mondlane no Facebook durante os meses de contestação e de protestos contra os resultados das eleições gerais de Outubro e também tinha sido usada na sua campanha eleitoral. Anamalala é uma expressão da língua local macua, da província de Nampula, no norte de Moçambique, com o significado de "vai acabar" ou "acabou".Recordo que a candidatura de Venâncio Mondlane às presidenciais foi suportada pelo partido Podemos, que passou a ser o maior da oposição, mas do qual Mondlane se desvinculou acusando a liderança do Podemos de traição.No mesmo dia do anúncio de um novo partido de Venâncio Mondlane, o presidente da Frelimo e chefe de Estado, Daniel Chapo, pediu ao partido para preparar a vitória nas autárquicas de 2028 e nas gerais de 2029. Declarações feitas na abertura da IV sessão ordinária do Comité Central da Frelimo.Por outro lado, na quarta-feira, a Assembleia da República aprovou uma proposta de lei para um diálogo nacional e inclusivo. Oiça o relato com Orfeu Lisboa, neste programa.Ainda em Moçambique, em 2024 foi registada uma temperatura média “sem precedentes” nos últimos 75 anos, 1,2 graus centígrados acima da análise anterior, com estações pelo país a registarem mais de 44 graus centígrados. Os dados são do Instituto Nacional de Meteorologia de Moçambique e foram apresentados pelo investigador Bernardino Nhantumbo. Entretanto, na sexta-feira, o ministro das Telecomunicações e Transformação Digital de Moçambique, Américo Muchanga, anunciou a criação de um projecto com apoio do Banco Africano de Desenvolvimento para utilizar drones para prevenir e monitorizar eventos climáticos extremos em Moçambique. O projecto terá quatro drones, produzidos pela Coreia do Sul, e o objectivo é que esta tecnologia possa ajudar à previsão e gestão dos desastres naturais que têm assolado o país.Em Cabo Verde, a primeira reunião do Conselho Interministerial para Acção Climática em Cabo Verde apreciou, esta segunda-feira, a lei de bases sobre o clima que estabelece os princípios orientadores da política climática nacional. O ministro da Agricultura e do Ambiente, Gilberto Silva, falou-nos dos objectivos.Também esta semana, cobrimos as visitas do Presidente e do ministro do Mar ao navio da NASA OceanXplorer no âmbito da expedição científica "Missão OceanX e OceanQuest ao redor da África".De notar ainda que o primeiro-ministro cabo-verdiano, Ulisses Correia e Silva, afirmou que o país está a acompanhar com preocupação os aumentos tarifários impostos pelo Presidente norte-americano Donald Trump.Sobre a Guiné-Bissau, o chefe do Escritório da ONU para África Ocidental e Sahel, Leonardo Santos Simão, alertou, esta sexta-feira, que as "profundas divergências" sobre o fim do actual mandato presidencial no país e o momento eleitoral "representam sérios riscos para um processo pacífico". O responsável disse "elogiar os esforços da Comissão de Consolidação da Paz na Guiné-Bissau e sublinhou que vai continuar “a trabalhar com a CEDEAO para promover o diálogo sobre essas questões de contenção". Recordo que o Presidente da República Umaro Sissoco Embaló, expulsou a missão de alto nível da CEDEAO que se encontrava no país, no final de Fevereiro, para ajudar na mediação da crise. Embaló completou cinco anos de mandato em 27 de Fevereiro e marcou para 23 de novembro as eleições presidenciais e legislativas antecipadas. Entretanto, esta semana, no arquipélago dos Bijagós, 76 pessoas foram encontradas numa embarcação ao largo da ilha da Caravela. O nosso correspondente Mussa Baldé falou-nos sobre este episódio que ilustra, mais uma vez, como o país é um dos pontos de partida de milhares de africanos que, há anos, tomam a perigosa rota atlântica para tentar chegar à Europa. Por outro lado, o deputado e antigo ministro Francisco Conduto de Pina denunciou, na quinta-feira, uma alegada utilização das ilhas Bijagós, de onde é natural, para tráfico internacional de droga.Esta sexta-feira, dia em que se celebrou o 23.º aniversário da Dia da Paz e Reconciliação Nacional, a UNITA anunciou que não vai participar nas comemorações do 50.º aniversário da independência de Angola, enquanto Jonas Savimbi e Holden Roberto não forem reconhecidos como pais da independência e heróis nacionais. A UNITA também lamentou a ausência destes nomes na lista das 247 personalidades a serem homenageadas esta sexta-feira.
Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur une fausse information sur la mort d'Alassane Ouattara, le Niger se retire de la FMM et le riz indien de retour sur le marché africain. France : polémique après l'inéligibilité de Marine Le Pen La cheffe de file du Rassemblement national a été condamnée à quatre ans de prison dont deux ferme et cinq ans d'inéligibilité pour détournements de fonds publics européens, ce qui la priverait de l'élection présidentielle de 2027. Sa condamnation est-elle une application de la loi ou une « décision politique », comme le dénonce Marine Le Pen ? Pourquoi la justice a-t-elle mis en place l'exécution immédiate de son indélébilité ?Avec Laura Martel, journaliste au service France, spécialiste des questions de justice.Intox : une fausse publication de France 24 annonce la mort d'Alassane Ouattara Sur les réseaux sociaux, un faux compte attribué à France 24 a annoncé la mort du président ivoirien Alassane Ouattara. Dans la foulée, la chaîne de télévision a démenti être à l'origine de cette « fake news ». Comment s'assurer qu'une information qui circule avec le logo de France 24 est vraie ? Quelle disposition la chaîne a-t-elle prise à la suite de cette fausse information ?Avec Corentin Bainier, journaliste aux Observateurs de France 24.Niger : pourquoi Niamey claque la porte de la FMM ? Le Niger a annoncé son retrait de la Force multinationale mixte (FMM). Composée des armés du Tchad, du Cameroun et du Nigeria, cette force lutte contre le jihadisme dans la région du lac Tchad. Comment Niamey justifie-t-elle cette décision ? Quelles peuvent être les conséquences sur la situation sécuritaire ?Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel.
The last days before the Great Hunt.Book 3 in 18 parts, By FinalStand. Listen to the ► Podcast at Explicit Novels.“Can the scorpion ever stop being a scorpion? “"Do we get our legally permitted weaponry back?" The bishop still held my hand."Sure. If it makes you feel better.""I would like to meet your people then," he gave my paw one last shake then released me. "Shall we go?""I will have someone take you to your car. I want to briefly meet with the President, of Havenstone, then I'll join you in the garage. We'll drive over to JIKIT and I'll make the introductions. Good enough?""That is acceptable," he nodded."What about you two?" I regarded the nun and the Swiss Super-soldier. The nun remained vigilant, and silent. The Swiss' eyes flickered to his boss before settling back on me."It is what I volunteered for," he stated firmly."Okay. Please never say I didn't give you a chance to take the sane way out. Also, Bishop Nicolö, circumstances have conspired to up my prospective wedding date to January 1st.""That will be more difficult. Why the change?" he remained grim."We are having twins. By March, this will be very visible.""That is, unfortunate," he shook his head."You have no idea," and then a brainstorm. "And I am curious about resurrecting the Order of the Dragon, the Societas Draconistarum." Technically that meant 'Society of the Dragonists' which was more appropriate than the literal Ordo Draconis."Precisely how do you plan to recreate a crusading Christian Order which was the purview of the Hungarian monarchs?" he didn't sound the least skeptical, just curious."I have billions of euros to fund such a thing," I winked. "Of far greater critical importance, I know where I can find the supernatural guidance and spiritual imperative for such an organization.""You are going to produce a dragon?" his eyes grew larger even as he fought down his fear. Good man. He was adaptive. He'd need to be."I never said such a thing. That would make me sound crazy," I smiled broadly. "Besides, when I say 'dragon', you think 'devil' and that's way too pedestrian for where we are going.""I am not a moral relativist.""Neither am I. I'm out to save lives and nurture the drive in the human spirit to reach for freedom, love and liberty. As you might imagine, I'm pretty freaking outnumbered.""I think you are crazy," he re-evaluated things."I just might be. In all honesty, you should back out now. Take your two compadres back to 25 East 39th Street (the Holy See's Permanent Observer Offices to the UN in NYC) and report 'Mission Failure'. You'll most likely live longer," I reasoned."I am not afraid to die," Sister Rafaela Sophia finally voiced an opinion."That's idiotic," I scoffed before the bishop could reprimand her for opening her mouth. "You should be.""My soul is in God's hands," she set her jaw."Does he talk to you?" I countered."His message is clear.""Not what I asked. I asked if he specifically directed you to toss your life fruitlessly away as an object lesson for the reckless, or careless?""This is uncalled for," Nicolö intervened."Nope. I bet you a phone call to my Brother to physically restore your bishopric that there are four people in this room who have murdered in cold blood," I kept eye contact with the nun, "and she's the odd one out. Right Juanita?""Yes, Ishara," Juanita slipped up. Her spycraft, like mine, needed work."You were in the military?" the bishop asked my bodyguard."Was? I am. Right now," she related. "I will be until I die."That earned me looks from the three Catholics."She is loyal," Nicolö nodded slightly toward her, referring to Juanita's declaration."Huh? To me? Nope. She's loyal to my office, which we shan't get into right now. Back to you, Sister Rafaela Sophia. Are you out to be a martyr, or has some saint, or angel, given you a directive the other two seem to be unaware of which causes you to devalue your life?""I am devoted to the One True God, Christ, our Savior," and Juanita snorted, "and the Virgin Mary," the nun stated firmly. "I don't hear voices in my head.""Juanita, that was rude. Apologize to our guest," I kept looking forward."No." Well, fuck you too."Gun," I commanded. I held out my left hand."What? No. I will not give you one of my guns," she resisted."Juanita, give me your primary weapon, or I will ask Pamela to beat you up the moment I depart for the Great Hunt. After yesterday's stunt, you know she will," I threatened. Fair, I was not. She drew a Glock-20 and handed it to me. I went through the routine, dropped the magazine then ejected the round before opening the door.Oh look, there were four SD chicks outside, ready to escort my visitors downstairs. I didn't even need to waste a phone call. It wasn't like the conference room wasn't being monitored."Excuse me," I took a half step out the door then hurled all three items down the hall. Looking back at Juanita. "Go fetch.""Fuck you," she snapped."And insulting her faith was as degrading to both her faith and her as me doing this to you is degrading to you right now," I lectured her. "It is important to her, therefore it is important to me because she is my guest in the same way it is important to me that I let my bodyguard do her job without being a total asshole all the time. Now go get your God-damn weapon," I barked. Off she went. I left the door open."Now Sister Rafaela Sophia, the point of all this is: I don't give a crap if you are willing to die for God. In fact, that makes you less than worthless to me and the team. I want to know if you are willing to put other motherfuckers in the ground so that Bishop Nicolá, or Mathias, might get to keep doing their jobs.""Murder is a sin," she declared."Go home," I sighed while shaking my head."She answers to me, the Church and God, not you, Mr. Nyilas," the bishop stepped forward."Then you can go home too," I shrugged. "I'm not asking for remorseless killers. I'm asking for people willing to kill to get the hard work done and best of all, for people who know the difference.""Everyone on JIKIT is a professional soldier, or killer?" he asked."No, but the ones who aren't don't carry guns and know to get down when things get funky," I bantered."I vouch for her," he insisted. Juanita came running back into the room."Cool beans. I don't know you either.""You apparently know my service history," he volleyed."Yeah. Ten years a foreigner in the service of France, then you went straight into a university which turns out Jesuits," I riposted."What turned your life around?" he evaded. That was okay. I'd gotten what I wanted. I was willing to bet he had read every bit of public information about me and it was rumored the heavy Catholic membership in the FBI had its benefits to the Church as well. Not so much as to give them insight into JIKIT, but,"Someone risked their life for me. It's been pretty much downhill from there," I confessed. It was the truth. After Katrina gave me the life line on Day Two, it had all spiraled to the revelation of my heritage, Dad's death, Summer Camp, the Hamptons, Romania and Aya's kidnapping."A person, a soldier, died saving my life," the bishop empathized. "Her story is similar. She seeks redemption. She is not suicidal. I am staking both our lives on it."Did he mean him and Mathias, or him and me? I wasn't certain. Still, it was good enough for now. I'd gotten a look at their emotional make up, even the relatively quiet Swiss."Very well," I agreed. "I have to go see the President about my new job description. I'll catch up with you at your car." To the SD team leader, "Take them to the garage. I will join the group of you very soon.""Yes Ishara," she nodded. I exited the room, Juanita in tow. Two SD entered. I was gone before the Papal team left. Upstairs we went, with one last chore to discharge. I had to check on Ms. French to be absolutely freaking sure it was Shawnee, because anyone else would spell disaster.{8:30 am, Monday, September 8th. Last day}A Room full of asistants:Well, there it was, the office of the Executive Director to the President, and not 'Executive Assistant', because this was Katrina's final 'fuck you, no, just her final 'fuck you' before the Great Hunt got underway. I shouldn't assume things, dang it!Anyway, according to the gray-haired matron running gatekeeper to the Office of the President, this was where I was supposed to show up. I shot Juanita a worried look. She glanced my way and shrugged, momentarily willing to not give me shit about the past 24 hours because where I was situated would determine how easily she could do her job.In we went. In the suite were three desks, the 'big' desk situated at the far end of the office space and two far more modest ones on either side of the entryway. The room expanded beyond the chokepoint formed by the two closest desks into a cluttered area. The walls were cluttered with inset bookshelves and portraits of women. Facing one another were a loveseat on my left with bookend plush chairs in an 'L' facing and a full sofa on the right. There were end tables at the ends of the sofa and the corners between the loveseat and each chair.As the door opened, I hadn't knock as this was my office, or so it seemed, the occupants, who had all been sitting in quiet conversation in the central section, began reacting. Oh look ~ Constanza! I nearly had a heart attack before I realized there were three other Amazons also in the room. Sadly, none were behind the 'big desk', so I couldn't tell who was in charge. Two of the other three choices weren't too much better. First off,"Ishara," Marilynn Saint John stood to greet me. I'd last seen her when I'd dedicated her grandmother's (Hayden's) spirit to the halls of my ancestors, not hers, after forcing the political crisis leading to Hayden's suicide ~ her taking herself to the cliffs and in doing so, destroying the Amazon Cult of Blood Purity. Marilynne was clearly still bitter with me. Umm, I could still incite passion in women I hadn't slept with, yet, woot?"Cáel," the senior-most and only friendly face in the room spoke next. Thank goodness it was Beyoncé Vincennes, Head of House Hanwasuit and House Ishara ally."Cáel Ishara," the third individual was deferential which I wasn't sure how to take as the last time I'd encountered her, yeah, things hadn't gone well either."Beyoncé," I started off with a smile. From there, I had to figure out, ah, Beyoncé's eyes flickered to Constanza then Sabia. I knew Marilynn, with her young age, had the least seniority, "Constanza, Sabia, Marilynn. How's tricks?"Glum faces by everyone except Beyoncé. I didn't ask about Sabia's particular well-being. It had been months since I'd beaten her into the mats of the Full-blooded gym. She'd attacked Yasmin, the Brazilian Hottie and my Brazilian Jujutsu sparring buddy, and I'd retaliated by ambushed her when she turned her back on us. Besides, she'd been giving me shit before I even could see straight.Constanza was minus her left eye because of her dire insult to me. If she wasn't capable of working, she wouldn't be here. If she appreciated my 'mercy' in sparing her life ~ her insult was worthy of her death ~ Constanza hid it well. I hadn't spared her expecting a change of heart. I hadn't felt words alone warranted anyone's death. I was a big boy and could take a few insults. House Ishara, as represented by me, could care less. These days, my sisters would be less understanding despite them knowing my heart."Constanza Landau of House Jaya and Marilynn Saint John of House Anahit are Assistants to President Shawnee French," Beyoncé eased things along, "so will be working closely with us, at least for the short term. Sabia Noel of House Guabancex, who I now think you know as well, has joined you as the other 'Assistant' to the 'Executive Director to the President', (that would make me an 'adept', but adept at what?), and since two of the three Regents are unfamiliar with the workings of Havenstone proper, Shawnee has asked me to perform in that role."Beyoncé was, or had been, Havenstone HQ's CFO (Chief Financial Officer). From what I was quickly piecing together, she would essentially be making all the day-to-day decisions concerning the running of Havenstone (how the Host made the majority of its money) until the Regents got up to speed.Only Buffy had actual experience with the New York office and, from what she had told me, solely within Executive Services. While ES knew 'who' did what inside Havenstone, they weren't aware precisely how those Amazons got their jobs done. That would have been an impossible task. Katrina could do it, but she knew it was beyond the ability of most of us 'mere mortals'. Since we were currently at war, the Host needed Katrina completely focused on her duties as Chief Spy-mistress, not baby-sitting the adults.Shawnee indeed had much gravitas among the other House Heads. Not only had she risen up to lead a First House, she had performed heroically during the final days of the last Secret War. Afterwards she had moved into the realm of Amazon jurisprudence and mediation. Until yesterday, she had lived in a House Arinniti freehold in Minnesota's Great Lakes region thus her desire for the 'Training Wheels' period.The Regency would not rule through telecommunication (the upper echelons feared being eavesdropped upon beyond the standard Amazon (read: paranoid) levels) and Havenstone: New York was the center best situated for the current war-fighting operations, so here she lived. I was sure a team from Executive Services was buying, outfitting/spy-proofing and fortifying a dwelling suitable for the President of a Fortune 500 company. Hayden's home would remain the domicile of Sydney thus Marilynn.The same rigmarole would be done for Rhada and Buffy (though I imaged Buffy would bitch endlessly). Publically, they were VP's of a company worth hundreds of billions of dollars and they had to present the public trappings of such leaders.Why did the Amazons do this ~ unmask their leadership to public exposure? Legal-simple: they could request and expect all levels of public and private security for their executives who happened to also be important officials of the Host. Certainly not all executives at Havenstone were officeholders, House Heads, or House Apprentices, but the high level of competence which permitted one often led to the other.Beyonce:As an example: Beyoncé wasn't the most 'bad-ass' lethal chick in House Hanwasuit. As she was preparing to be casted, her intelligence, creativity and diligence at her future craft, finances, was noted by the Host and the members of her House. In due time her name was circulated as Apprentice and the elders approved. When her elder cousin, the prior House Head, took herself to the cliffs, Beyoncé assumed the top spot. Beyoncé wasn't even one of that woman's three daughters.Mirroring her advancement in her House was her advancement in Havenstone's Accounting, Acquisitions and Banking Divisions until she was appointed CFO Havenstone HQ ~ the supreme financial authority inside Havenstone, though the individual regional branches had a greater degree of autonomy than you might normally expect from a 21st century conglomerate, or a Bronze Age autocracy.I had to constantly remind myself, despite the near-constant feuding, Amazons exhibited a phenomenally higher level of trust than I'd ever found in any other society I'd ever witnessed, or read about, before. Though technically Beyoncé could have gone to President Hayden to enforce her decisions ~ or now the Regency ~ she was far more diplomatic in her approach in dealing with the other 'continental' CEO's and CFO's.That meant she had to wrangle the aspirations and resources from:North America (including Latin America, the 'Canadian Arctic' and the North Pacific Ocean),South America (includes both the South Atlantic and South Pacific as far as Samoa),Europe (mostly Central Europe these days plus Antarctica, the 'Russian' Arctic and the North Atlantic),Africa (mostly West-central Africa),India (the subcontinent plus the vast expanse of the Indian Ocean) and,Southeast Asia (which includes Australia)All of which suggested Havenstone hadn't redrawn the Amazons' geographic demarcations since the late 19th century. As an example, an East African venture, say in Tanzania, was as likely to be under the purview of Havenstone: India (due to its control over the Indian Ocean) as Havenstone: Africa (which traditionally had no East Coast holdings due to their constant struggles versus the Arabic slave trade).Returning to Beyoncé: initially she had held the proper 'conservative' (aka man-hating) mindset. My behavior during that first Board Meeting began to change her opinion of me and the New Directive. After the Archery Range incident, Beyoncé became a vocal proponent of the New Directive and faced challenges within her ranks. House Heads do not have to accept challenges and Beyoncé didn't, reasoning with her detractors they had no alternatives save the 'Old Ways' which spelled doom for the Amazon Race.Bing-bang-boom ~ I became the Head of a resurrected House Ishara by the Will of the Ancestors and Beyoncé was vindicated. Not necessarily in the New Directive, but in her support of me thus the rebirth of a sister First House. The purge following High Priestess' Hayden's death was her ultimate absolution. The Ancestors and Destiny had spoken and shown Beyoncé had been piloting House Hanwasuit along the proper course all along.Back to my current circumstances:Oh, why was I Assistant to the Executive Director to the President? It gave me direct access to the finances of Havenstone which was a critical leg of the war-fighting stool ~ people, morale, money and equipment. As Chief Diplomat, I helped with all four of those in varying degrees, allied troops, allied victories, allied bank accounts and allied armaments.The Great Khan, my spiritual 'Blood-Brother', was ramping up his logistic support for my Amazons in Africa, Asia and the Americas. We were 'Allies in the Struggle' and he wasn't going to wait for the Condottieri to begin coordinating with the Seven Pillars to declare them to be his enemies. They were already fighting the Amazons and 9 Clans, his allies, so their fates were sealed.In Japan, my Amazons provided small yet highly effective strike groups which the Ninja families furnished all the support services for. Everything from food to bullets to medical attention as needed. Without reservation, we shared their death-grapple with the Seven Pillars.From the dispatches I was getting back from my family members and envoys in Japan, we were making serious diplomatic inroads with the Ninja. Once again, it was the Amazons shocking capacity for violence as well as their fanaticism, professionalism and proficiency which all impressed our hosts and terrified our enemies, and this from people of a philosophical mindset which had them historically battling samurai.The Black Lotus were running around like rhesus monkeys on crack cocaine unleashed in a China Shop and given RPG's. While the Amazons couldn't help them in China, Indochina & Thailand ~ the Khanate could and was. The Amazons were of more help in the Philippines, Malaysia and Indonesia, where the Black Lotus and Amazons were going everywhere on the offensive against the Seven Pillars while the normal tight cohesion and iron-clad confidence, traits which made the 7P's so dangerous ~ were shaken by their horrendous losses in the 'Homeland' aka Mainland China.Less we forget, the 'military intelligence' wing of their organization had been decimated by the Khanate's Anthrax attack due to members of the Earth & Sky sacrificing themselves by being injected with the toxin then allowing themselves to be captured, which always ended in torture and death.Furthermore, the People's Republic of China, while having a scary 18% of the population either captured, imprisoned, dead, or displaced due to the Khanate invasion, that had come with the loss of 63% of their landmass (they had lost all of Nei Mongol, Ningxia & Xinjiang Uighur Autonomous Regions, Qinghai and Gansu as well as 90% of Yunnan, 80% of Sichuan and 20% of Shaanxi provinces) to the Khanate and the 'abomination' that was a free Tibet.Then came the Russian 'stab in the back' which entailed the loss of another 10% of their people falling under foreign dominion as well as losing 8% of their most industrialized territory, Manchuria (Heilongjiang, Jilin and Liaoning provinces ~ the Nei Mongol portion of 'Manchuria' was in the Khanate's greedy clutches, from the viewpoint of a Seven P's warrior).Don't get me wrong, they weren't about to throw in the towel. If anything, they were becoming more dedicated to trying harder, digging deep into their knowledge of every atrocity, inhumanity and perversion now deemed necessary to re-chart history back onto its 'correct' path. It was this willingness to act in an even greater sociopathic manner which was being used against them. After all, the 7P's had plenty of proxy allies, who were starting to get really nervous about what their paymasters were now asking them to do,We Amazons were getting some extra special help too. The Booth-gan (Do not call them Thuggee ~ the confederate 9 Clan member based out of India though long since ensconced within various Hindi enclaves across the Globe) had created an all-female group of ultra-fanatical Kali-devotees ~ a gift for the upcoming battle fomented by the Will of the Goddess herself.While Aya was our Queen and the Regency would rule until she wished to assume command of the Amazon People, the nuts-and-bolts of the Host's activities were handled by Saint Marie as Golden Mare (our Minister of War) (technically she held the top spot due to our State of War, though no Golden Mare had ever exercised such authority over a Queen (and she definitely believed Aya was our Queen)), Katrina (as Minister of Intelligence and Security), Beyoncé (as Havenstone (the multinational corporation) ~ our Treasurer/Economic Tsarina) and me (our Foreign Minister).Saint Marie had decided to forgo a public face in order to better facilitate her moving around to various battle fronts and holding clandestine meetings with her junior regional commanders. Her Havenstone corporate title was 'Chief of Security Training and Certification'. As an extra level of deception, the head of Security Services wasn't even a Director-level position, instead being folded into the duties of the Office of the President.To my current circumstances ~ I had been given Constanza's house name which could only mean she wasn't currently assigned to the Security Detail; a fact that couldn't have made her bad attitude any better. Marilynn had completely lost her way as an Amazon when I first met her, burying her pain and confusion in endless partying and intoxicants. I believed only her grandmother's status as High Priestess kept her from the severest of reprimands, or death. I didn't even know what Marilynn's caste was. Sabia,"While I'm sure you are both far more qualified than I, precisely how did you two get these jobs?" I had to ask my two non-coworkers. Constanza glowered. Marilynn flinched."I have an in depth knowledge of Havenstone security procedures and resources," Constanza replied."Shawnee requested me," was Marilynn's comeback. "I also have intimate knowledge of the City of New York and its environs.""Actually, Buffy Ishara recommended you both to Shawnee," Beyoncé corrected their misconceptions. I knew the score. I'd be working intimately with the tight community around the President (Shawnee) and Vice Presidents (Buffy & Rhada). Buffy wanted me to be surrounded by women who hated my guts, so I wouldn't end up boinking them. It rarely worked that way. All too often ladies who hated my still-beating heart ended up punishing me with sex. I wasn't sure why that happened, but it did."Beyoncé, didn't the Chief Diplomat of the Host have her own office? I'm pretty sure Troika had one before her unfortunate collision with Saint Marie," I felt entitled to inquire."Do you feel you've earned that office space?" she riposted."Oh, fuck no!" I waved my hands one over the other to accentuate my denial. "I was just wondering where I could stick Juanita while I'm hanging around, here.""She has the desk right outside the door, Cáel," Beyoncé smiled knowingly. "So there is no way you can sneak past her.""Oh," I grunted. "Buffy again?""No. Pamela Pile put in that particular request.""Oh, Sweet Mother of God, now she is conspiring against me too?""Yes. Some of us realize the greatest hazard to your health is yourself, Ishara," Beyoncé chided me. "We'd like to keep you around, so we listen to those charged with that nigh impossible task.""Is she going to be hanging around the office often?" Constanza asked, either myself, Juanita, or Beyoncé; I wasn't sure. She = Pamela."Please, Constanza," I attempted to intervene, "don't make Pamela kill you. It will upset Mona." Constanza's scowl was accentuated by the eyepatch covering her ruined left socket, the one Pamela had carved out when Constanza had insulted me and House Ishara on our first day of rebirth. I didn't tell Juanita this, because Juanita might just shoot Constanza over the insult before Pamela got a chance to finish the job.The tension was palatable."Mona and I have talked, about Romania, and other things," Constanza grudgingly allowed. It took me a second to realize there was a hidden meaning to what she said. Mona was part of my personal Security Detail bodyguard unit. If she felt Constanza, the woman who had raised her after her birth-mother had died, was a threat to me, she'd feel duty-bound to snuff Constanza first. Amazons were hard-ass bitches alright and I think Mona had made that clear."I hope things can improve between us," I offered to Constanza. "Beyoncé, I just stopped in to say 'hey'. I'm off to JIKIT and I've got three of the Pope's people waiting on me in the garage so,""Vice President Varma requested a moment of your time," Beyoncé smirked. "She is in 2604.""Who?""Vice President Rhada Varma, a moment of your time, alone?" she clarified."Sure thing," I backed out of the office. Once I had some space, I turned to Juanita. "Give me three minutes then bust in and say, I don't know, a tsunami is about to overwhelm the city, or something. Otherwise, I won't get out for at least an hour and I think I've put the Bishop and his people through enough delays as it is.""Are you actually asking me to stop you from having an in-office liaison?" she studied me intently as we walked in the direction of Rhada's office."Yes. It's not likely to happen often, believe me.""Oh, I do, in that you won't ask me to do it often," she grumbled. I'd deal with Juanita's morale problem later. Right now, I had to gird my loins so they wouldn't do anything else with Rhada. I had work to do, damn it!Rhada was sitting at her desk, working on something, stylus raised up so she could chew on the end. Her hair was pulled back in a half-ponytail, the type that captured the rear half of the hair in a ponytail while leaving the front and bangs free to flow down. Rhada's blouse was white & billowy and, as I was soon to discover, her pants were ultra-tight and contour hugging."Mr. Nyilas," she greeted me. "I would like a moment of your time," she relayed what I already knew. She was more than a tad nervous to boot."Vice President Varma," I started off."When in private you may call me Rhada," she interrupted."Rhada, you look more ravishing than ever."That got up her and coming around her desk, which revealed her ultra-tight pants with no sign of her wearing underwear. Yikes! My cock was preparing to do what a cock was meant to do and I just didn't have the time, Really!"Do you have any time?" she let her bosom heave."Not today, ugh," I groaned. See, Rhada took the stylus and dragged it down her chin, throat and in between her bountiful mounds.All of which exposed the top of her black bra."Are you sure, Master?" she enticed me by turning around and then leaning over her desk, point that ass in my direction. My mouth began salivating and my groin ached. I found myself quick-stepping to her and giving those buttocks two firm slaps, one on each cheek."No, damn it, though I'm going to make you pay for this when I get back," I rumbled."Master will make me wait?" she taunted me."That will cost you even more," I growled. "I have business which simply won't wait and here is my captive teasing me with the treasures of her flesh. Bad, war captive," I spanked her yet again, hard. "Bad!" and I spanked her a fourth time. With each beating, Rhada gasped in pain and then exhaled in pleasure."If I've been bad, Master must be extra harsh with me when he returns in triumph from the Great Hunt," she gloated. Rhada had gotten what she wanted, which was another affirmation of my lust for her and our 'game'. I could provide her the release she so desperately craved while allowing her the safety of remaining in the Amazon fold. It was a perfect pairing, for her.I had other problems, such as all the other baby mamas in my life plus the extra-marital affairs I was contemplating. I still took the moments we had to snuggle with Rhada, her grinding that tush into my rod while I held both her arms tightly to her side while raining kisses down onto her neck and head."Sir! A giant tsunami is approaching the city!" Juanita exploded through the door."What?" I coughed. I had a face full of hair."Huh?" Rhada pushed up and away from me. I let her go."Right now," Juanita insisted. She really needed to stop taking me so seriously when I gave her such advice."Really?" from Rhada. She shot me a curious look so I shrugged. What else was I supposed to do with such a flimsy lie forcing our separation? At least I got out of there on time?{9:50 am, Monday, September 8th ~ Last day}(JKIT HQ)"Is this a common occurrence?" Sister Rafaela Sophia whispered to the closest woman, who happened to be Wiesława, the Polish Amazon. Since she hadn't arrived with us from Havenstone, the nun might have assumed she was with the 'Americans', or British."What?" Wiesława responded evenly."Weapons combat, they look real," the nun clarified."They are real. We always practice with real weapons.""Really?""Of course," Wiesława smiled at her. "We believe a few cuts and scrapes now will save lives when the true tests come.""Oh, you are with, Havenstone?" Rafaela clued in."Yes. I am Wiesława of House Živa. I am currently assigned to Unit L, Cáel's unit within JIKIT," she offered her hand to shake. Despite being a full-blooded Amazon from a freehold, her 'human' skills were progressing nicely. The nun shook it."I am Sister Rafaela Sophia of the Handmaids of the Sacred Heart of Jesus, that is a Roman Catholic Religious Order." Pause. "Do you hate Catholics too?""Yes. We have lived beside your people for many centuries and found your clergy to be much more dangerous than your pagan predecessors. Still, Cáel thinks you can be relied on and he's proven we can trust outsider women, which I was raised to believe was unlikely, and outsider men, which was basically anathema, so I'm willing to set aside my prejudices and judge you as an individual," the Pole imparted."Outsider men?" Rafaela mumbled."Well, yes," Wiesława smirked. "You are a nun, right?""Yes.""So you set aside the World of Men to live mostly among women, right?""Not entirely," the nun chose her words carefully. "We still rely on priests for religious rights and of course obey the life teachings of Christ and follow the leadership of his Holiness, the Pope, a man.""No one is perfect," the Amazon bantered back."Do you know the teachings of our Lord, Jesus Christ?" Rafaela ventured into dangerous waters."Yes. He was the semi-historical Son of your supposed One True God. We are not monotheists. We are Polytheists. Živa is my House's matron Goddess. It is also the name of the first woman to lead the House, her birth name surrendered to Destiny so all the daughters who came afterwards would be equals.""Oh, is Mr. Nyilas also pagan?" she inquired."I am unsure. From what I have been told, he has commended the spirit of his fallen father to your Jesus in a sacred ceremony then, in the presence of your Trinity and the Goddess Ishara, brought in new members to his House. I suspect he may be both," Wiesława reasoned. "Why don't you ask him?""Because he's fighting for his life?" Rafaela looked my way.See, the entire time their discussion had been going on, I had been sparring in a spare room at JIKIT HQ with Estere Abed, the Hashashin assassin (rather redundant ~ like saying the Sahara Desert). I had two tomahawks while she had a scimitar and curved dagger. While we sparred using the furniture as obstacles, Agent-86 was briefing me on various World events to get my input.Addison Stuart (CIA) and Lady Fathom Worthington-Burke (MI-6) were having a chat with Bishop Nicolé de Santis, verifying for themselves he was worth adding to the team. Juanita was having a similar discussion with Rikki Martin (US State Department) concerning my earlier encounter with the Papal team. Nicolé's buddy, Wachtmeister Mathias Bosshart of the Swiss Guard, was getting acquainted with the other security personnel.In comparison, those two had it easy. Both men were in their elements. Nicolé was a spook who pretended to be a diplomat for the Pope and was well acquainted with terms like 'deniable assets', 'plausible deniability' and your direct superior referring to requests concerning your identity/diplomatic status by saying 'I never heard of him and if I had, I have no idea what he was doing when you caught him doing what I don't know what he was doing', or something like that.Mathias was in the company of military-security specialists, brother professionals who were introducing him to his 'sister' professionals. Our Homeland Security gang were almost entirely former military by now. They got along with our JSOC folks and both had gained a limited acceptance with the Amazon security contingent.They bonded over the fact they were forced to work with really shady characters ~ the 9 Clans menagerie ~ who didn't always appreciate JIKIT operational security. Without going into particulars, the Wachtmeister was given the impression the abnormal was the norm and if you didn't think there was a 'down-side' to being able to carry your personally favorite bang-bang (the SG 552-2P Commando in his case) with some serious attachments (read: grenade launcher) around in downtown Manhattan, you probably didn't belong on this team.Back in the room,"He's not fighting for his life," Estere laughed. "He is fighting for mine.""Right," I responded sarcastically. We went through a flurry of exchanges, ending up with me kicking a chair at her. Estere stepped over it, colliding with me.I blocked her dagger, disarmed her scimitar and,"You are dead," she panted down at me, smiling. I was on my back, her straddling me. She had a belt-knife to my throat. I hadn't see her draw it. The scimitar 'disarm' had been a distraction."Woot!" I exhaled."But you're dead," Sister Rafaela misunderstood my good humor."He survived a minute and thirty-four seconds more today than his previous record," Estere responded. She slithered off of me, doing my arousal no good whatsoever, then offered me a hand up."And that's better?""He's a rank amateur with a few months on the job. I've been training to kill people for nearly two decades," Estere smiled. "Care to have a go?""With him, or you?""Either," Estere offered."I don't have a knife, or any hand weapons," she stated."We'll need to remedy that," Wiesława stated. "You should at least carry a knife.""Really? Why?""It is a nearly universal tool," I verbally stepped up. "Even if you are disarmed, you should be able to find one relatively easily, people are less likely to miss a stolen knife than a purloined gun, and a concealed blade could come in handy.""Do you train in knife-work?" Rafaela eye-balled me."Absolutely. It is part of my culture," I grinned."Okay. Can we spar, hand-to-hand?""Sure," I nodded. I put my tomahawks in their harnesses then put my harnesses aside. Estere gave me a wink before giving us the fighting space."So," Rafaela began to circle, "are you Christian?""By your definition, or mine?""By the definition of the Catholic Church."Oh cool, she went for a Savate stance. This was going to get ugly.My "no," was followed by her kick and my block, lunge and grapple. She wasn't nearly as good as Felix. I had her down and in a choke hold within fifteen seconds.Perhaps she thought I'd take it easy on her. She tapped out. I released her, retreated and flowed back to my boxing stance. It took her a moment to realize this was 'practice', not 'an interview'. She hadn't failed in anyone's eyes. We were both doing this to get better."See, I really, truly believe I have talked to supernatural entities ~ some who are considered divinities," I continued. This time she was more careful, trading jabs and blocks with me. "They don't claim to be the One True God. I believe in such a thing, but I also believe having been given the Message, Humanity has been left to muddle things out for ourselves."Whoops, she popped me one."The Woman-Thing this morning?""Yep," I evaded another flurry. She got cocky and I landed three blows, dropping her to the ground. I didn't help her up. Instead, I withdrew and let her get back up on her own before deciding if she wanted to continue. She did."I believe I've seen dragons and ghosts. I have felt legions of my ancestors give me quiet encouragement when I needed it. I know the dead have been brought back to life," I came at her. This time we both went for body blows, knees, elbows and fists. She was not SD-caliber and she needed to be. I grappled and she was forced to tap out again. After she regained her feet, she held up a hand for a pause."Do you believe any of that?" she addressed Estere."I am an adherent of Ismaili Islam yet nothing Cáel has encountered is contrary to my belief system. The Universe is a complex place and the Divine Light is often seen through a fractured lenses," she counseled the nun."Among the escapees were lawyer Francisco Luemba, Catholic Priest Raul Tati, economist Belchior Lanso Tati and former policeman Benjamin Fuca who are serving jail sentences of between three and six years each for supposed links to the rebel group FLEC (Frente para a Libertaé'o do Enclave de Cabinda), which carried out the attack on the Togolese football team at the start of the Africa Cup of Nations in January, 2010," Agent-86 read off yet another bit of global minutia."We need to get to them," I half turned. Sister Rafaela punched me in the gut and I folded up."Oh!" she gasped. "I'm sorry.""Okay," I mumbled. I had to keep with the plan. "Those men. We need to contact our Coils people in Kinshasa and the Warden of the Mountain Ways ('she' was the Amazon Host's leader of Africa ~ in the ancient times, the mountain ways had been the routes of southern vulnerability for the Amazon tribe thus the name).""Okay," both Agent-86 and Estere answered."Why?" 86 added."The Coils and the Host have had a serious problem with no nation in Africa giving them even back room recognition so we are going to take over our own country, Cabinda. It's been struggling to be free of Angola since 1975 and, by latest estimates, we've got strike elements of over 2,000 Amazons ready and waiting next door in Cameroon, Gabon and the Republic of Congo.""So you are going to go to war with Angola?" Estere frowned. "Don't we have enough enemies?""Au contraire," I grinned wickedly. "The resistance movement is genuine," I ticked off my points, "they have tons of offshore oil, and after we set off some spectacular explosions in the two main Angolan ports which are just down the coast, we allow global panic to bully the UN into intervening before the Angolan military launch an effective counter-offensive ~ considering the Angolan Armed Forces (I'd been reading up on a ton of CIA & MI-6 briefings) will most likely involve attrition warfare since they can't beat us in a stand-up fight.""They, the Angolans, have no overland access, they are separated by 60 kilometers of territory belonging to the Democratic Republic of Congo over some sad ass roads Plus the Congo River itself which is freaking huge by the time it gets that close to the Atlantic, Cabinda rests on the Atlantic Ocean by the way. No bridges. The Angolan Navy is anemic. Let me think."I began pacing."Hmm, they have no paratroopers though they have some Special Forces, we will need to hit as many of them in the barracks as we can. Their last invasion was from the north, overland, from the Republic of the Congo, in 1975, not likely to happen this time, though I may have my 'Brother' weasel up a battalion of Indian paratroopers to act as convincing peacekeepers after the initial take over.""Perhaps we can recruit some Vietnamese. I'm sure they'll love fighting in someone else's jungle for a change. We'll need some of 'our' guys to seize the port of Soyo, it is on the wrong side of the river, but has the major refinery the Cabindans will need. Since the entire surrounding province are the same ethnic make-up as the Cabindans, we'll have to take that too.""Man-o-man, I bet by the time this is over they'll really wish they'd given little Cabinda independence back in 1975. As for their other refinery, it is in their capital, Luanda, a few big explosions there too will get the markets jittery. Check that ~ the complete and utter destruction of their major petroleum facility will create a stampede for Peace," I continued. I walked over as our resident computer intelligence genius worked his magic."Blowing things up, you mean killing people," the nun blanched."Yes. This is what I do," I spared her a sympathetic glance. "I've got a madman roaming around in my head who provides me truly epic military advice which normally, but not always, means blowing shit up and killing folks. Welcome to the team," then as the data appeared, "Holy Shit! Did they build their oil refinery in the midst of their ghetto?" I was staggered. The refinery in Soyo was isolated from the town so it could be easily (and safely) seized. It was the one in Luanda which was the 'Holy Shit' site."It looks that way," Agent-86 agreed nonplussed. "Hmm, yeah, here is the port facility then your neighborhood of shoddily constructed one- and two-story dwellings between the refinery and the inland storage tanks, the perimeter barrier appears to be a chain link fence. I'd hate to be their Chief of Security.""Oh yeah," I choked. Estere slipped around to get a look."Whoops," she snorted."What are these people thinking?" I continued. "The whole shebang is exposed to the northern quarter of the city. The storage tanks have residential dwellings on all four sides with numerous side streets. Two teams with RPGs and four rounds apiece, Holy Crap. Sorry Sister.""But I want to save lives," she sputtered."Limiting the collateral damage could be pretty tough," Estere frowned. She toggled throw a series of maps to multiple pictures."Oh, look (dripping sarcasm); they light up the refinery at night. You can sit off the coast in a speed boat under cover of darkness and attack from there," she noted."Damn. Those are a lot of lights," Agent-86 agreed."24-7 operation," I suspected."We will need some experts," the government agent nodded."Or we are going to kill a fuck-load of innocent people. Not just the workers, but can you imagine a fire spreading to those neighborhoods? Shit," I muttered."You can't seriously be contemplating doing something like this," the nun sputtered. "It is inhumane. Think of the families, the children.""Lady, yes I am. Do you have any idea what the Human Rights record of the Angolan Army in Cabinda is? It is truly horrific and in case you missed it, one of the guys in dire need of rescuing by me, due to him being a huge rebel leader who has managed to escape, is also a Catholic priest. He's going to be part of the new government we are going to install once we kill a few hundred Angolans ~ mostly soldiers (more like well over a thousand).""We are going to kill a few hundred so a few hundred thousand can live free, democratic lives without worrying about the local police and political establishment torturing and murdering them. It is all part of the plan.""I think I need to talk with the Bishop.""Hang on. Let me finish," I forestalled her. "He'll get briefed along with everyone else. After all, it is a majority Roman Catholic country as is Angola, so I'm sure your guy can be of immense help.""The people you are putting at risk don't deserve this," she protested."They never do," I nodded in agreement with her. "It rarely stops terrible crap from happening to them though."I felt sorry for the Sister. She thought the Bishop was going to put a stop to this. Poor girl; he was going to do the exact opposite. See, the two competing forces at play here were a communistic kleptocracy (currently ruling Angola) and Catholic liberation theology united with a Cabindan national identity dating back to 1885. At stake was 900,000 barrels a day of petroleum. That was a bunch of funding for somebody. Last I checked, the state run energy conglomerate had misplaced $32 billion, in just three years.Mind you, the Coils of the Serpent and the Amazon Host didn't want to help the People of Cabinda out of the goodness of their hearts either. They wanted cover for the importation of weapons and other war-fighting material so they could kill the Condottieri in Africa. If the rebel leaders-turned-legitimate government didn't play ball well, the Coils were in the 'assassinating people' business and somewhere along the line the survivors would figure out keeping 'us' happy kept them alive. Problem solved.It was Bishop Nicolé de Santis' job to facilitate that understanding. If certain people with Vatican credentials explained the 'facts of life' to the new regime a lot more lives could be saved, Catholic lives. In turn, he could work to make sure the new group in power wasn't nearly as corrupt as the gang we were tossing out. Better education and quality of life, improved infrastructure & security and a nice shiny cathedral, or two.We, as in JIKIT and our component members, didn't want to rule the country and dominate the people's lives. We needed the ports and the airfields with a blind eye turned to our skullduggery. Sure, there would be future considerations. Amazons and Coil members would be fighting and dying for these people's freedom ~ public recognition definitely not required. No; the Amazons wanted to be left alone in their deep jungle homes which was an isolation they basically already had. This was a future chit which said 'don't come looking'.The Coils? Let's just say in the future Cabinda would have embassies around the globe and if occasionally they wanted someone to slip through under diplomatic cover ~ they were good for it. And if the Cabindans ever needed help in the future they knew they had friends in dark places who were now invested in Cabinda's survival. It was a win-win-win, unless you were an Angolan big-wig, or one of their foot-soldier currently serving in Cabinda. Amazons weren't big on taking prisoners, or even giving the opposition the option of giving up.For me, it wasn't lunch yet and here I was plotting to overthrow yet another government in yet another country ~ though in only two, small provinces this time. Thank the Goddess I had the rest of the week
Africa's cities are expanding at an unprecedented rate.A new report from the Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD) and the Sahel and West Africa Club says the urban population will double to 1.4 billion by 2050.But are these cities prepared to handle the growing demand for housing, transport and services? And as urban areas evolve, who truly stands to benefit from this transformation?BBC Africa Daily's Alan Kasujja explores this with Patrick Analo Akivaga, Chief Officer for Urban Development in Nairobi as well as Kenyan photographer Mutua Matheka, who documents Nairobi's changing cityscapes and comedian Ty Ngachira, who shares his experience of moving to the capital.
Hamadoun Dicko a été détenu pendant trois mois au secret, en dehors de toute procédure légale, par les services maliens de renseignements - du 16 décembre 2023 au 11 mars 2024. Un an après, en exclusivité pour RFI, cet actuel président de la Jeunesse Pulaaku International et ancien président des associations communautaires peules de défense des droits humains, raconte ses trois mois de calvaire : enlèvement, détention, interrogatoires. Un témoignage inédit, car les personnes libérées ont pour consigne de se taire, et plus que jamais nécessaire, compte tenu de la multiplication actuelle des enlèvements extrajudiciaires par les services maliens. Invité d'Afrique matin, Hamadoun Dicko, désormais en exil hors du Mali, répond aux questions de David Baché. RFI : Lorsque la Sécurité d'État vous a enlevé, vous vous apprêtiez à lancer une nouvelle association internationale de jeunes de la communauté peule. C'est pour cela que vous avez été détenu pendant trois mois ? Hamadoun Dicko : Effectivement, j'étais en train d'organiser le premier congrès de la Jeunesse Pulaaku International et j'ai été enlevé à la veille même du congrès. Pendant les interrogatoires, on m'a demandé pourquoi je voulais organiser ce congrès, si c'était pour déstabiliser la Transition. Je faisais beaucoup de dénonciations des exactions commises par les forces armées et de sécurité contre les civils peuls, il y avait cela aussi. Ils m'accusaient aussi d'être en complicité avec certains groupes armés terroristes.Est-ce que vous pouvez nous raconter, pour commencer, les circonstances de votre enlèvement ?J'ai d'abord été convoqué le 14 décembre 2023 à la direction de l'ANSE [Agence nationale de la Sécurité d'État, NDLR], où ils m'ont intimidé et demandé de surseoir à la conférence de presse. Puis à la veille du congrès [deux jours plus tard, le 16 décembre, NDLR], aux environs de minuit, je rentrais chez moi, et plusieurs véhicules, quatre, m'ont intercepté. L'un des véhicules m'a bloqué la route. Les hommes étaient nombreux, en civil. Il y en a un qui est venu vers moi, il m'a fait rentrer dans sa voiture, il a démarré, et il a demandé à celui qui était à côté de moi de me mettre la cagoule.Pendant ces trois mois de détention, quelles étaient vos conditions, votre rythme de vie ?Ils m'ont gardé dans une chambre annexe d'une maison. C'était une maison habitée, avec une famille. J'avais un matelas, deux couvertures. On était plusieurs parce qu'il y avait trois chambres annexes, et il y avait un autre [prisonnier, NDLR] dans une autre chambre, mais je ne l'ai jamais vu. J'étais très mal nourri. Je ne pouvais pas sortir de ma chambre. Je ne suis jamais sorti, à part les deux fois où ils ont voulu m'interroger. Le reste du temps, j'étais dans ma chambre, seul. Quand ils rentraient, je devais mettre une cagoule. Je ne voyais personne, je n'ai jamais vu une seule personne quand j'étais là-bas. J'étais seul, séquestré, isolé. Pendant trois mois, j'avais même le rêve de voir juste le soleil ou le ciel.D'autres prisonniers de la Sécurité d'État, une fois libérés, ont raconté à des proches ou à leurs avocats, avoir subi des tortures : coups, décharges électriques, simulations de noyade. Heureusement, cela n'a pas été votre cas ?Heureusement, moi, je n'ai pas été torturé, je n'ai pas été frappé. Seulement, j'étais affamé et isolé, séquestré loin de ma famille. C'était psychologique et cela me fatiguait parce que je ne voyais pas un être humain. J'avais juste envie de voir une personne, en face de moi.À lire aussiMali : après un an passé en détention, l'universitaire Étienne Fakaba Sissoko a été libéréComment se passaient les séances d'interrogatoires ? Quand ils venaient pour m'amener dans le salon d'interrogatoire, ils étaient trois. Quand ils tapaient à la porte, je devais mettre la cagoule, donc je ne pouvais plus les voir. Ils m'ont sorti de ma cellule, ils m'ont emmené dans un petit salon où ils m'ont fait assoir sur une chaise. Ils sont sortis et ils m'ont laissé avec leur chef qui devait m'interroger.Et sur quoi est-ce que vous avez été interrogé ?Ils m'ont demandé pourquoi je voulais organiser ce congrès, pourquoi j'étais avec Hamadoun Kouffa…Le chef de la Katiba Macina du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (Jnim), lié à Al-Qaïda…Oui, exactement. Ils m'ont demandé pourquoi je le représentais à Bamako. J'ai été très surpris, j'ai demandé comment je pouvais être le représentant de Kouffa et être à Bamako, cela ne corrobore pas.Donc la Sécurité d'Etat vous accusait d'être un complice des groupes jihadistes ?Exactement, ils m'accusaient d'être leur complice, et en même temps d'être avec les puissances occidentales, telles que la France. Surtout, j'étais en contact avec Radio France Internationale (RFI).Donc vous avez aussi été interrogé sur vos liens avec des journalistes de RFI ? Bien sûr, ils m'ont demandé si j'étais en contact avec David Baché, exactement. Heureusement, je n'étais pas en contact avec David Baché.Pas encore…Ils m'ont demandé pourquoi je dénonçais les exactions commises par Wagner. Moi, j'ai dit : « je suis Malien, contre l'impunité, c'est pourquoi j'ai dénoncé. »Et comment est-ce qu'il réagissait à vos réponses ?Quand je répondais, il reconnaissait que vraiment, j'avais raison ! Parce que quand il a voulu dire que j'étais avec des puissances comme la France, je lui ai fait savoir que quand il y a eu la bavure française à Bounti, je l'avais dénoncée.À lire aussiMali: trois ans après le massacre de Moura, pas de justice pour les victimesBounti, lorsqu'une frappe de la force française Barkhane s'est abattue sur un mariage de civils, en 2021.Oui, exactement. Donc quand je lui ai fait savoir cela, il a dit « oui, c'est vrai. » Je lui ai dit « alors, si j'étais avec la France, je pense que je n'aurais pas dénoncé cette frappe. » Il a reconnu cela aussi.On parle généralement des « geôles secrètes de la Sécurité d'État », puisque ces lieux de détention ne sont pas connus. Est-ce que vous, vous avez une idée de l'endroit où vous avez passé ces trois mois ?Oui. J'étais dans un domaine d'un haut gradé de l'armée malienne. Il revenait souvent le weekend. Il était là, il causait avec ses amis…Donc vous l'avez vu, entendu ?J'entendais. J'entendais des voix et je comprenais aussi.Hamadoun Dicko, au bout de trois mois, vous avez finalement été relâché par la Sécurité d'État. Pourquoi, comment ?J'ai décidé de ne plus manger. Parce que j'étais fatigué, je ne savais pas pourquoi j'étais là, je savais que je n'avais commis aucun crime. J'ai décidé de ne plus manger. Quand ils ont constaté cela, ils sont venus pour me dire : « Hamadoun, si tu ne manges pas, on va te présenter à un juge, tu seras à la Maison centrale d'arrêt de Bamako, là-bas ce n'est pas facile. » J'ai dit : « je préfère être là-bas parce qu'au moins, je vais prendre un avocat et mes parents sauront où je suis. » Donc, ils ont compris que cela ne m'empêcherait pas de continuer la grève de la faim. (…)Le 11, c'était le premier jour du Ramadan, ils ont toqué à la porte et m'ont demandé de prendre mes affaires. Mais je n'avais pas d'affaires, je n'avais que mon boubou ! Ils m'ont sorti, ils m'ont emmené jusqu'au quartier de Bougie Ba, à Bamako, et ils m'ont dit qu'ils allaient me libérer, mais avec des conditions. Les conditions, c'était de collaborer, de ne pas dénoncer, de travailler avec eux.Ils vous ont proposé de travailler pour la Sécurité d'État ?Je n'ai pas accepté, c'est pourquoi je suis là. J'ai décidé de partir [hors du Mali, NDLR] parce que je ne pouvais pas rester, ma vie était en danger.Aujourd'hui, pourquoi tenez-vous à témoigner de ce qui vous est arrivé ?Parce qu'on voit que les enlèvements continuent de plus belle. On ne doit pas enlever des gens en plein jour et les séquestrer ! Ce n'est pas normal, c'est inadmissible, on doit empêcher cela. Donc j'ai décidé de partir et de parler, on ne peut pas rester muet. Il faut que cela cesse, on ne peut pas continuer comme cela dans un pays de droits. S'ils te reprochent quelque chose, il y a la justice.Et vous, est-ce que vous avez porté plainte, devant la justice ?Je n'ai pas porté plainte parce qu'il n'y a pas de justice au Mali en ce moment. La Justice est dictée. Donc, je ne peux pas porter plainte au Mali, tout en sachant que cela ne réussira pas. Je vais attendre. Le moment venu, peut-être que je le ferai.Un dernier mot, peut-être, sur la situation actuelle au Mali ou dans l'Alliance des États du Sahel (AES), qui inclut aussi le Burkina et le Niger ?Malheureusement, aujourd'hui, dans les États du Sahel, nous constatons une épuration ethnique, si vous me permettez le mot. Certaines communautés sont ciblées. Quand tu es peul, surtout au Mali et au Burkina, on t'exécute du simple fait d'être de la communauté peule.Les régimes en place au Mali et au Burkina démentent…Mais nous le constatons quand même, les faits sont têtus ! Nous avons vu des VDP [Volontaires pour la défense de la partie, milices civiles locales supplétives de l'armée burkinabè, NDLR] et cette force armée et de sécurité burkinabè qui se filmaient et mettaient tout sur les réseaux sociaux. Ils disaient dans leur langue mooré que les peuls ne les dirigeraient jamais.C'est le mot « peul » qui sort dans leur bouche, cela veut dire que ce sont les peuls qui sont systématiquement ciblés. Les autorités sont responsables de ce qui se passe au Sahel. Les autorités démentent, mais montrent le contraire sur le terrain, malheureusement. À lire aussiMali: l'association Tabital Pulaaku alerte sur les attaques contre des villages peuls près de Ségou
Welcome to the new month and the latest episode of African Geopardy! This time, we focus on a pressing issue at the intersection of resource governance, organised crime, and security: Gold and Terrorism Financing in the Sahel.Our guest, Dr Oluwole Ojewale, Regional Organised Crime Observatory Coordinator – Central Africa, unpacks how illegal gold mining has become a crucial financial lifeline for terrorist networks in the Sahel. As gold increasingly replaces cash in illicit transactions, its unregulated trade fuels instability, undermining state authority and prolonging violent conflicts. We also examine why the Kimberley Process and similar schemes designed to curb conflict minerals have failed to prevent illicit gold from funding armed groups.Beyond the security dimension, we discuss the broader implications of criminalising artisanal mining, drawing comparisons with petroleum refining in the Niger Delta and gold mining in Ghana. Blanket crackdowns have often pushed vulnerable communities further into informality, exacerbating both economic hardships and security threats. Dr Ojewale challenges this approach, advocating for a more integrated response that considers formalising artisanal mining where local livelihoods depend on it while strengthening governance to cut off illicit financial flows.I am grateful to Dr. Ojewale for sharing his expertise, and I invite you to listen and join the conversation!
« À Niamey, au centre de conférences Mahatma-Gandhi, hier, 20 mois après avoir renversé Mohamed Bazoum, le général Abdourahamane Tiani s'est offert une consécration officielle, constate Le Point Afrique : il a été investi président de la République du Niger. Chef du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie depuis le coup d'État de juillet 2023, il endosse désormais un pouvoir absolu, renforcé par sa promotion au rang de général d'armée. La cérémonie, orchestrée à sa gloire, a été marquée par la signature de la charte de la refondation, un texte à portée constitutionnelle qui prolonge la transition pour cinq ans – sans garantie de retour à un ordre démocratique d'ici à 2030. Plus qu'un simple cadre de gouvernance, commente Le Point Afrique, cette charte scelle l'emprise militaire sur l'État, balayant les principes démocratiques en vigueur avant le putsch et redéfinissant l'architecture politique du pays selon les termes imposés par la junte ».Cerise sur le gâteau, note pour sa part Jeune Afrique : « après la cérémonie militaire de remise de ses nouveaux galons, le chef suprême a réservé une dernière surprise : la signature d'une ordonnance actant la dissolution de tous les partis politiques nigériens. Désormais, au Niger, il faudra s'adresser au chef des putschistes du 26 juillet 2023 en employant cette formule : “Président de la République du Niger, chef de l'État, chef suprême des armées, chef de l'administration, grand maître des ordres nationaux, le général d'armée Abdourahamane Tiani“ ».De nombreux défis…La presse nigérienne s'enthousiasme... « Le parcours du général Abdourahamane Tiani se passe de tout commentaire, s'exclame Tam Tam Info : c'est un homme de terrain, c'est un homme d'expérience. C'est un leader charismatique qui impose le respect. Félicitations et vœux de réussite dans sa nouvelle fonction. (…) Mais le plus difficile reste encore à venir, tempère Tam Tam Info : assurer la sécurité des Nigériens et de leurs biens sur l'ensemble du territoire national, promouvoir le développement socio-économique du pays et assurer la justice pour tous. Le général d'armée Abdourahamane Tiani sera globalement jugé sur sa capacité à assurer la sécurité dans nos villes et nos campagnes et sa capacité à assurer une meilleure répartition des immenses richesses du Niger au profit de tous ».« Tiani installé Président du Niger : un nouveau chapitre pour la nation et un défi à relever pour le général », renchérit L'Evénement Niger.« Le pays est confronté à des défis sécuritaires, notamment dans la région du Sahel, ainsi qu'à des difficultés économiques et sociales. L'instabilité politique qui a marqué les derniers mois du régime précédent a exacerbé les divisions internes, créant un besoin pressant de réconciliation et de reconstruction. Le mandat du général Tiani est donc placé sous une lourde responsabilité, pointe encore L'Événement Niger. Son leadership sera scruté par les Nigériens et la communauté internationale. La réussite de la transition, la mise en place d'un véritable dialogue national et la gestion des attentes populaires seront les enjeux majeurs de son quinquennat ».Espérance et… énigme« Une aube nouvelle sous l'égide du Général Tiani : le Niger entame sa refondation », insiste Le Journal du Niger. Une refondation qui « s'inscrit dans un contexte régional mouvant, note le journal. Depuis le putsch, Niamey a tourné le dos à des partenaires historiques, comme la France, tout en tissant des liens plus étroits avec la Russie et ses voisins de l'AES. Cette réorientation, si elle galvanise les partisans d'une émancipation africaine, suscite des murmures d'inquiétude chez ceux qui y voient un pari risqué dans une zone minée par le terrorisme et les rivalités géopolitiques. (…) Le général Tiani, désormais Général d'Armée et Président, incarne une espérance pour les uns, une énigme pour les autres, pointe encore Le Journal du Niger. Car si la Charte de la Refondation promet un renouveau, son exécution reste une partition délicate à jouer ».Et Le Journal du Niger de s'interroger : « les cinq années à venir seront-elles le socle d'une nation réinventée ou bien un échiquier sur lequel s'entrelaceront ambitions, défis et incertitudes ? Dans l'ombre du Mahatma Gandhi, dont l'esprit pacifique planait sur le lieu de la cérémonie d'hier, le Niger s'élance, porté par une foi ardente, mais escorté par des questions qui, elles, demeurent sans écho ».
Join us for an enlightening session as Naturopathic doctor Stephen Tates comes to our classroom to tackle any health challenges you may be facing with a holistic approach. Before Dr. Tates, we are excited to welcome Compton Community Activist Mollie Bell, who will share her insights on pressing community issues. You also won’t want to miss Phill Smith from the National Afrikan American Gun Association, who will discuss the significant rise of African Americans exercising their Second Amendment rights. Additionally, former New York lawmaker Charles Barron will provide a crucial update on the evolving situation in Africa’s Sahel region.See omnystudio.com/listener for privacy information.
James Pogue interviews John Lechner, a journalist and author who has extensively covered the Wagner Group and its influence in Africa, particularly in the Central African Republic. They discuss John's unique path to journalism through language learning, the historical context of the Central African Republic, ethnic divisions within the country, the civil war, and the role of external powers. John's new book is called Death is Our Business, the shocking inside story of how the Wagner Group made private military companies inextricable from Russia's anti-Western foreign strategy.The podcast also touches on military entrepreneurship and the ongoing situation in Eastern Congo, emphasizing the complex interplay of these regions' politics, identity, and resources. This conversation delves into the complex historical and political dynamics of the Central African Republic and the influence of the Wagner Group. It explores the historical context of the Tutsis in Congo, the political landscape shaped by various armed groups, and the role of Russia in Africa, particularly through the Wagner Group. The discussion highlights the interplay of local politics, foreign influence, and the region's ongoing struggles for power and resources. In this conversation, James Pogue and John Lechner delve into the complexities of power dynamics, the operations of the Wagner Group, and the challenges faced in the Sahel region. They explore the future of private military companies (PMCs) in American foreign policy, discussing the implications of influence trading and the evolving nature of warfare. The dialogue highlights the difficulties in navigating geopolitical landscapes and the potential for PMCs to play a significant role in future conflicts.
Dans une interview réalisée ce 25 avril à Libreville par RFI et France 24, le général Oligui Nguema, qui a renversé Ali Bongo le 30 août 2023 et qui est candidat à la présidentielle du 12 avril, affirme qu'il ne veut pas être porté par un parti ou un clan, mais par le peuple gabonais. Interrogé sur l'exclusion de plusieurs figures de l'opposition à cette élection, il répond que c'est la loi et qu'un général qui a fait le « coup de libération » du 30 août 2023 ne peut pas avoir peur d'un Ondo Ossa, d'un Maganga Moussavou ou d'un Jean-Rémy Yama. Suite au renversement d'Ali Bongo, il affirme que le procès de sa femme Sylvia et de son fils Noureddin aura lieu et sera équitable, au terme des deux ans d'enquête maximum que prévoit le Code pénal gabonais. Il ajoute que la justice a la preuve que Sylvia signait des documents officiels à la place d'Ali, car les enquêtes détiennent notamment un cachet. France 24 : Il y a 19 mois, à la tête de la garde présidentielle, vous avez renversé Ali Bongo. Vous avez promis aux Gabonais une nouvelle ère. Vous avez promis de remettre le pouvoir aux civils. Or, vous êtes candidat pour la prochaine élection présidentielle qui est prévue le 12 avril. Pourquoi ce revirement ? Qu'est-ce qui vous a poussé à prendre cette décision ? Brice Oligui Nguema : Ali Bongo Ondimba a été renversé effectivement le 30 août 2023. Et je l'ai dit dans mon discours à la nation lorsque j'ai prêté serment : nous allons organiser des élections libres, transparentes et apaisées en vue de rendre le pouvoir aux civils. Je ne suis pas resté figé dans mes bottes de militaire. Et vous parlez français aussi bien que moi. Cette phrase est différente que de dire : Je ne serai pas candidat. Ce sont deux phrases différentes. J'ai laissé l'ouverture au peuple. Le jour où le peuple a besoin de moi et qu'il m'appelle, je répondrai, comme ce fut le cas aujourd'hui, en respectant les règles de droit. J'ai renoncé à mon statut de militaire. Je concours en tant que civil. Et pour preuve, vous ne m'avez pas appelé général. Vous avez dit Brice Clotaire Oligui Nguema C'est dire que le titre de général a disparu. Je suis un civil, tout comme les autres.RFI : Alors, sur votre premier bilan, Monsieur le Président, puisque voilà 19 mois que vous êtes au pouvoir, il y a des avis partagés. C'est vrai, il y a des choses qui vont mieux : les frais de scolarité sont pris en charge, les pensions de retraite sont à nouveau versées. Mais 40 % des jeunes sont au chômage, la dette atteint 70 % du PIB, les coupures d'électricité se multiplient, notamment ici à Libreville. Est-ce que ces difficultés de la vie quotidienne ne risquent pas de ternir ce bilan ? Les difficultés de la vie quotidienne, nous les avons héritées du système déchu et aujourd'hui, nous faisons des efforts. Le chômage, comme vous l'avez dit, a baissé de 12 % parce que nous avons mis le pays en chantier. Effectivement, la dette, elle est là, elle existe. Ce n'est pas moi qui ai créé cette dette, je l'ai héritée, c'est le passif. Et en tant que chef, il faut assumer le passif des autres. C'est aussi ça la responsabilité d'un chef d'État. Oui, elle est là, mais nous arrivons à nous en sortir. Pour preuve, j'ai payé l'AFD, j'ai payé l'échéance de la Banque mondiale, le FMI, je ne dois pas. J'ai payé la Bad, j'ai payé la Bird, j'ai payé l'Afreximbank. Je vais aux élections et j'ai réglé mes échéances. C'est vrai que la dette est là et que la notation du Gabon a baissé. Mais c'est aussi en partie à cause de vos entreprises qui me payent en retard. Comment voulez-vous que je sois à l'heure dans mes échéances quand mes dividendes et mes impôts, mes revenus sont payés en retard ? Donc cette dégradation de la note, on doit tous se la partager et l'assumer.France 24 : Depuis le 30 août 2023, vous l'avez dit, vous avez refusé le terme de coup d'État, vous dites « coup de libération ». Vous avez aussi opté pour une transition courte. Ça devait être deux ans, ça va même être moins. Les élections vont avoir lieu en avril. C'est quand même très différent de ce qui se passe au Sahel. Je vois que vous souriez. Vous ne souhaitez pas qu'on vous compare aux putschistes du Sahel ? Putschistes, je dis que le mot est un peu trop fort. Ce n'est pas un terme que je vais employer pour mes collègues militaires. Ce n'est pas la peine à chaque fois de jeter la pierre sur les autres. Je vous le dis, ce sont mes frères d'armes. Nous ne sommes pas dans la rupture avec les grandes puissances. Pour preuve, les Français au Gabon, les autres, personne n'a été inquiété.RFI : Alors justement, dans les trois pays de l'Alliance des États du Sahel qui ont connu, eux aussi, un putsch, les militaires français ont été expulsés et la France est maintenant accusée de tous les maux et notamment de néocolonialisme. Est-ce que vous n'êtes pas tenté, vous aussi, Monsieur le Président, de suivre ce chemin qui pourrait plaire peut-être à une partie de votre opinion ? Je vous l'ai dit, je suis inclusif, je ne suis aucun chemin et aucun pays au monde ne s'est construit sans alliés, sans pays amis. Je travaille avec tout le monde. Je suivrai le chemin que me guide mon peuple. Je n'ai pas un chemin de rupture avec tout le monde. Non.RFI : Et avec la France ? Avec la France, nous entretenons de bonnes relations. Vous le savez. Vous l'avez vu. Des relations d'État à État. J'ai été invité en France à quatre reprises. Une visite officielle avec le président Macron, un tête-à-tête à l'Élysée, ce sont des relations entre hommes d'État. Et j'ai été invité aux Jeux olympiques. J'ai été invité au Sommet de la Francophonie. J'ai été invité à l'ouverture de Notre-Dame de Paris. Nous avons de très bonnes relations. Et la France est notre partenaire historique.France 24 : Mais en dehors des trois États du Sahel dont on a déjà parlé, si on mentionne le Sénégal, la Côte d'Ivoire, le Tchad, partout, les militaires français quittent l'Afrique, sauf ici au Gabon. Pourquoi cette exception gabonaise ? Et est-ce que vous pensez aussi qu'il faut que les militaires français partent à terme ? C'est vous qui le pensez.France 24 : Je vous pose la question. Les Français sont bienvenus ici. Les Russes, peut-être demain, s'ils veulent venir, seront peut-être aussi les bienvenus. Je vous l'ai dit, je suis inclusif, je ne chasse personne. Les Chinois sont bienvenus ici. Ils font des affaires ici. Toutes les communautés sont les bienvenues ici. Donc je ne fais pas de distinction. Pour ce qui est de la base française, nous avons mis en place une commission mixte entre la France et le Gabon pour essayer de trouver de meilleurs accords. Et on est parvenu à ce que le camp de Gaulle ne soit plus appelé camp de Gaulle. Nous allons trouver un nom gabonais pour rebaptiser le camp de Gaulle.France 24 : Vous avez une idée ? Peut-être un général. Pourquoi pas Boulingui [le général Nazaire Boulingui, 1918 -1984] ? Ils sont plusieurs. Et nous sommes tombés d'accord sur la réduction des effectifs. Nous allons quitter les 300 effectifs fantassins pour 150 effectifs instructeurs partagés entre la moitié de Français et l'autre moitié de Gabonais. Le camp ne sera plus un poste opérationnel avancé, mais un pôle de formation sous-régional. À l'intérieur, il y aura deux écoles, l'école d'administration et l'école de protection de l'environnement. Je pense que c'est le meilleur équilibre. Il n'y aura plus de blindés, de chars français ici à Libreville, mais il y aura des instructeurs. C'est le meilleur équilibre que nous avons trouvé ensemble. Nous ne sommes pas dans la rupture. Aucun pays au monde ne s'est développé seul.France 24 : Alors, vous avez parlé d'Ali Bongo. Aujourd'hui, il n'est ni poursuivi ni maltraité, visiblement. Son épouse Sylvia, son fils Noureddin, par contre, sont en prison depuis 18 mois, poursuivis pour des malversations financières. Un de leurs avocats affirme qu'ils sont détenus illégalement, et même torturés, il y a une plainte qui a été déposée en France. Un juge enquête sur ces faits parce que, je le rappelle, ils ont aussi la nationalité française. Votre réaction ? Au Gabon, nous sommes un pays respectueux des droits de l'Homme. Si on a réussi à faire un coup d'État sans effusion de sang, ce n'est pas deux individus qui seront torturés dans ce pays. J'en doute fort. La preuve, c'est que vous avez vos responsables à l'ambassade qui leur rendent visite en prison. Posez-leur la question. Il n'y a aucune marque de torture sur leurs corps. Et laissez la justice faire son travail, c'est tout. Il y a le temps de la justice.France 24 : Monsieur le Président, le problème, c'est que le temps s'étire. Ça fait 18 mois qu'ils sont en prison. Alors, est-ce qu'il va y avoir un procès ? Quand y aura-t-il un procès ? Ou est-ce que vous songez, éventuellement, après l'élection, peut-être à les libérer ? Je ne songe à rien faire. Il y a une justice qui fera son travail. Le procès aura lieu et il sera équitable je pense. Selon le code gabonais, pour des crimes, on peut aller jusqu'à deux ans d'enquête et les enquêtes se poursuivent.France 24 : On y est presque donc. Vous le dites.RFI : Dans une interview à Jeune Afrique, Ali Bongo a déclaré il y a quelques semaines : « Tout ce dont on accuse mon épouse, les détournements, les nominations à ma place… Tout cela est faux ! »Vous savez, c'est toujours facile pour un voleur de dire : « Je suis innocent ». Il y a des preuves dans le dossier chez le juge d'instruction. Laissez la justice faire son travail.RFI : Est-ce que vous avez des éléments concrets qui prouvent que madame Bongo signait des documents officiels à la place de son mari ? Je l'ai dit. Les juges ont des preuves. Qu'est-ce que vous n'arrivez pas à comprendre ?RFI : Et vous avez des preuves de ce que... Posez la question àAli Bongo Ondimba. Et je le sais pour l'avoir vu. Après son AVC, je m'excuse, son bras, il était paralysé. Et je l'ai vu. Il ne signait aucun document.RFI : Mais cela ne prouve pas que son épouse signait à sa place, Monsieur le Président. Je vous ai dit que la justice a des preuves. Après chaque Conseil des ministres, les parapheurs étaient transférés à son domicile. Donc vous comprenez qui signait à son domicile.France 24 : Son épouse ?C'est vous qui le dites.France 24 : C'est vous qui le suggérez. Non, non, c'est la justice. Et qui le sait ? Parce qu'il y a des preuves, qu'ils ont. C'est un cachet. Et merci.France 24 : Alors beaucoup de caciques de l'ancien régime, on vient de parler des deux personnes poursuivies, peu sont poursuivies d'ailleurs, mais beaucoup se sont ralliés à votre candidature. L'ancien parti au pouvoir, symbole de l'ère Bongo, le PDG, va aussi se rallier à vous. Alors qu'est-ce que vous répondez à ceux qui disent que finalement vous ne faites que perpétuer le système qui était en place ? Qu'en somme, vous faites du Bongo sans Bongo ? Je vais aux élections, j'ai mis une plateforme en place, Les Bâtisseurs, tout comme le président Macron l'avait fait, avec La République en Marche. Je n'ai pas de parti politique, je n'ai pas d'association parce que je ne veux pas être tenu par un parti politique ou par une quelconque association. Je veux être élu par le peuple gabonais. Je veux être porté par le peuple gabonais, pas par un groupe ou un clan.RFI : Alors pour cette présidentielle, il y a huit candidats. Mais les règles sont tellement restrictives qu'en dehors de l'ancien Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze, aucun poids lourd ne peut se présenter contre vous. Du coup, on se demande si vous n'avez pas sciemment exclu le professeur Albert Ondo Ossa, qui est le vrai vainqueur d'août 2023, Pierre Claver Maganga Moussavou et le syndicaliste Jean-Rémy Yama, parce qu'ils pouvaient peut-être vous battre, ou au moins vous forcer à un deuxième tour ? Alors, au-delà de 70 ans, on ne peut plus être candidat. C'est le choix des Gabonais. Ce n'est pas mon choix. Je n'exclus personne. Avez-vous vu un général qui a peur de quelqu'un ? Quelqu'un qui fait un coup de libération et qui va avoir peur d'un Ondo Ossa, d'un Maganga Moussavou ou de quelqu'un d'autre ? C'est de la manipulation politique. Qu'on respecte pour une fois ce que les Gabonais veulent et ce que la Constitution a demandé ou exigé. Pour le cas de celui que vous avez aussi évoqué, Jean-Rémy Yama, l'inclusivité ne veut pas dire le non-respect des procédures. Ce pays doit changer et il va changer. En France, on ne respecte pas les lois ? Dites-moi.France 24 : On essaye. Les candidats ne respectent pas les lois ? Aux élections présidentielles, ils ne fournissent pas des dossiers ? Et pourquoi voulez-vous que ce soit en Afrique qu'on doive tout le temps accepter ces erreurs que nous voulons changer ?
Depuis quelques jours, le Niger est sur tous les fronts. Le 14 mars, Niamey a expulsé trois dirigeants chinois de sociétés pétrolières et le 17 mars, il a décidé de rompre avec la Francophonie. Une décision relayée ensuite par le Mali et le Burkina Faso. Pourquoi cette offensive souverainiste de la part du général Abdourahamane Tiani ? Quels sont les dessous de ces deux choix politiques de Niamey ? L'économiste français Olivier Vallée a été conseiller technique au Sahel, notamment au Niger, où il a gardé de contacts. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Pour expliquer leur rupture avec la francophonie, les trois pays de l'AES affirment que l'OIF est un « instrument politique téléguidé », sous-entendu par la France. Pourquoi ont-ils attendu jusqu'à 2025 pour rompre ? Olivier Vallée : Ce qui s'est passé, c'est que les trois pays de l'AES ont essayé, via l'OIF, de rétablir des relations plus paisibles avec Paris et qu'à chaque fois, ça a été, en particulier vis-à-vis du Niger, un refus catégorique. Deuxième facteur, en grande partie sous l'influence de l'Élysée, l'OIF a été peu à peu remplie à un certain nombre de postes de Franco-Sahéliens et les Franco-Sahéliens qui étaient dans l'OIF ont plutôt milité ouvertement contre les pays de l'AES. Est-ce que la réintégration dans l'OIF de la Guinée Conakry, c'était en octobre dernier, a provoqué un mécontentement chez les pays de l'AES ? Non, pas vraiment. C'était simplement la manifestation de plus qui tendait à prouver que les proscrits de la francophonie n'étaient pas les ennemis de la démocratie, mais plus spécialement ces trois pays de l'AES. À lire aussiLe Niger annonce son retrait de l'Organisation internationale de la FrancophonieLe Niger est aussi dans une relation exigeante avec son partenaire chinois, puisqu'il vient d'expulser trois Chinois responsables de la gestion de sa filière pétrolière. Pourquoi cette mesure d'une grande fermeté ? En matière pétrolière, les grands accords sur l'ensemble de la filière - que ce soient le pipe qui est géré par une filiale sino-béninoise, Wapco, la raffinerie Soraz qui est à Zinder, qui est une filiale sino nigérienne, et l'extraction même du pétrole, qui est assurée par la compagnie chinoise Cnpc -, ce sont des accords qui ont été passés principalement par l'administration Issoufou. Et pour ce qui est de Wapco, par un ministre du Pétrole qui s'appelle Bazoum, qui va devenir ensuite, on le sait, président. Donc je crois qu'il y avait un litige, ou plusieurs litiges, sur tous les contrats qui ont été signés pendant l'administration Issoufou et l'administration Bazoum, et que des incidents récents lors de la convocation de dirigeants chinois des filiales nigériennes auprès du ministre du Pétrole ont été d'une certaine façon la goutte de pétrole qui a fait déborder le baril et qui a poussé le gouvernement du Niger à cette décision d'expulsion dans un cadre juridique. Maintenant, le dossier est confié au ministre de la Justice qui va demander plusieurs audits, et en particulier un audit sur le fonctionnement de Wapco. Donc en fait, ce n'est pas une mesure individuelle contre ces trois cadres chinois, c'est une mesure contre l'État chinois qui ne verse pas assez de royalties et qui ne paye pas assez d'impôts ?C'est certainement un des éléments qui devraient apparaître à la suite des audits et de la révision des contrats. Et on est un petit peu dans le cadre de la reconquête du contrôle des ressources minières qu'on observe dans les autres pays de l'AES. Ce qui est plus particulier dans le cas nigérien, c'est que toutes les clauses des contrats passés avec les administrations précédentes sont restées secrètes et n'ont pas été transmises au gouvernement actuel du Niger. Donc l'identification du manque à gagner ou du déficit fiscal qu'aurait subi le Niger n'est pas encore établi. Et ces trois responsables chinois n'ont pas fait l'objet d'emprisonnement, de menaces de rétention. Ils ont été expulsés par une décision motivée. Le Niger a trop besoin de la Chine pour pouvoir jeter en prison des ressortissants chinois ? Je pense qu'il y a deux choses. Il n'est pas nécessaire pour le Niger d'arriver à une relation aussi tendue avec la Chine qu'avec la France et, deuxièmement, la prison, en particulier pour des ressortissants étrangers, ne fait pas partie des habitudes du Niger.À lire aussiAprès l'expulsion des dirigeants de trois sociétés pétrolières chinoises, Niamey cherche à éviter la brouille avec Pékin
In January, Burkina Faso, Mali and Niger officially withdrew from the Economic Community of West African States, or ECOWAS, having already established the Alliance of Sahel States, or AES, as an alternative regional grouping. The move has had a multitude of consequences, including ongoing diplomatic spats between the AES states and those that remain committed to ECOWAS, as well as challenges to trade and freedom of movement across the region. But the security implications of the fracturing of ECOWAS as a regional bloc are also important to consider, as West Africa faces an array of challenges that are increasingly affecting what are usually thought of as the region's more stable coastal countries, such as Senegal, Ghana and Cote d'Ivoire. All three of the military-run AES states face long-running jihadist and domestic insurgencies, including armed groups with links to the Islamic State and al-Qaida. Most prominent among them are the Islamic State-Sahel Province and Jamaat Nasr al-Islam wal-Muslimin, or JNIM, which is affiliated with al-Qaida and is also active in northern Cote d'Ivoire, Benin and Togo. These groups have been active throughout the Sahel for over a decade, typically exploiting local grievances and intercommunal tensions, particularly between farmers and pastoralists as well as against the Peuhl community, which is often portrayed as being sympathetic to the jihadists. The jihadists mobilize these tensions to stoke conflict and recruit among marginalized communities in a broader effort to seize territory and create an Islamic caliphate in the Sahel and West Africa. These groups have targeted civilians and government forces alike, and their attacks have often been tactically sophisticated and significant in impact. In August 2024, for instance, an attack by JNIM in Barsalogho, in northern Burkina Faso, killed around 600 people. And in November 2023, an ambush in Niger's Tillaberi region killed at least 200 soldiers and wounded at least 34 others. Jihadist violence has increased at an accelerating rate in recent years, killing 11,643 people across the Sahel in 2023, a 43 percent increase from the previous year and a threefold increase since 2020, according to the African Centre for Strategic Studies. It has also increasingly spilled over into coastal West African states, with Ghana, Togo, Benin and Cote d'Ivoire all now threatened by these groups as well, albeit to a much lesser extent than the Sahelian states. In Togo, an attack on an army barracks last year killed 12 soldiers, for instance, and JNIM is increasingly fortifying its positions near the borders of Togo and Benin. The problems posed by insecurity are exacerbated by the refugee crisis that violence in the Sahel is causing. By early 2025, nearly 87,000 people had fled their homes in the Sahel into coastal countries. This has put a strain on local communities, especially in Cote d'Ivoire, where nearly 58,000 of the refugees have fled. The rampant insecurity has also fueled political instability, with the three AES states having experienced a combined five coups between 2020 and 2023. The ECOWAS split could exacerbate many of these security challenges, not least because it has created or exacerbated tensions between many countries that have remained in ECOWAS and those that have left. In the past 12-18 months, for instance, Cote d'Ivoire, known as a staunch defender of ECOWAS, and neighboring Burkina Faso have engaged in repeated diplomatic spats linked to mutual fears of destabilization as well as Burkina Faso's rejection of the region's and ECOWAS' historical pro-Western leanings. Gun battles and disputes at the border between Burkinabe and Ivoirian troops have become common, with Ivoirian gendarmes having even been detained in Burkina Faso. Earlier this year Burkina Faso withdrew its diplomatic personnel from Cote d'Ivoire. These disputes have increased instability on the two countries' shared border, exacerbating tensions driven by an inflow of Burk...
Hello and elcome to Colonial Outcasts, the anti-imperialist podcast that needs a vacation, but is unlikely to get one. Today we are going to be doing a round table of the conflicts arising in the West Asia which I am calling the Global War on Terror 2.0 - and we're doing 2.0 because 1.0 only lasted twenty years, killed millions from Afghanistan to Lybia, and accomplished pretty much nothing. AQ is still around, the Taliban are still around, there are open air slave markets in Lybia and the Islamic State ideaology has spread its way across Africa in the Sahel. And yes, all the while you got poorer, less educated, and we want more of that. Join us as we look at the violence of late-stage imperial power.
Wo bleibt der Widerstand gegen Donald Trump? Wie reagieren die Demokraten in den USA? Viele Fragen wie diese sind US-Journalistin Jiffer Bourguignon und Tagesthemen-Moderator Ingo Zamperoni nach ihrer vergangenen Podcast-Folge gestellt worden. Wer wehrt sich gegen den radikalen Umbau des Staates? Und wie erfolgreich? "Die demokratischen Wähler sind unzufrieden mit ihrer eigenen Partei", sagt Ingo dazu, weil es noch an einer Strategie als Antwort auf Trump und seine Dekrete fehle. Obwohl sich republikanische Politiker inzwischen viel Wut in ihren Wahlkreisen anhören müssen. Während Jiffer und Ingo im Senegal unterwegs sind, erleben sie die Folgen der eingestellten US-Entwicklungshilfe hautnah. Vor über 20 Jahren hat die US-Journalistin für eine Entwicklungshilfeorganisation in der Region gearbeitet. Jetzt fehlt Unterstützung für die Ärmsten, die häufig aus den Krisengebieten im Sahel in den Senegal geflohen sind. Die Staaten vor Ort müssten mehr Verantwortung übernehmen, so Trump. Jiffer beklagt vor allem die Kurzfristigkeit bei Trumps Entscheidungen: "Die Regierung hier vor Ort kann sicher mehr Verantwortung übernehmen, aber es geht nicht von einem Tag auf den anderen", sagt sie. Derweil will der US-Präsident den russischen Krieg gegen die Ukraine schnell beenden. Dazu will Trump höchstpersönlich zum Telefon greifen und Vladimir Putin anrufen. Im Gespräch mit Kai Küstner, der den NDR-Podcast "Streitkräfte und Strategien" hostet, analysieren Jiffer und Ingo diesen Konflikt. Denn kann ein Telefonat mit Vladimir Putin überhaupt für einen echten Frieden in der Ukraine sorgen? US-Präsident Trump zumindest gibt sich optimistisch. "Am Wochenende ist viel gearbeitet worden", hat er Journalisten beim Rückflug von Florida nach Washington berichtet. Und vermittelt dabei nicht den Eindruck, dass die Ukraine an diesen Gesprächen beteiligt wurden. "Langfristig gesehen bin ich nicht überoptimistisch – um es mal freundlich auszudrücken. Russland fühlt sich aktuell in einer Position der Stärke. Es gibt militärisch keinen Grund für Zugeständnisse", schätzt Kai Küstner die Chancen für einen Frieden in der Ukraine ein. Fragen und Feedback bitte an podcast@ndr.de Mehr zum Thema: Trump will mit Putin telefonieren: https://www.tagesschau.de/ausland/amerika/trump-putin-telefonat-krieg-ukraine-100.html Kellogg nicht mehr US-Sondergesandter für Russland: https://www.tagesschau.de/ausland/kellogg-sondergesandter-russland-100.html Aktuelle Folge Streitkräfte und Strategien: https://www.ndr.de/nachrichten/info/podcast2998.html Weltspiegel Podcast Extra: Jobabbau unter Trump - Skalpell statt Axt?: https://1.ard.de/USA_Jobabbau_WeltspiegelPodcastExtra?cp=amwr
Au sommaire : Le président ghanéen John Dramani Mahama a achevé ce lundi une tournée dans les pays de l'Alliance des États du Sahel, déplacement au cours duquel il a jugé « nécessaire » une « reconnaissance » de l'AES par la Cédéao. Un dialogue est-il possible ? Comment expliquer cette initiative personnelle ? Rodrigo Duterte, l'ancien président philippin, a été remis entre les mains de la Cour Pénale Internationale. Il est soupçonné d'avoir perpétré des crimes contre l'humanité dans le cadre de la guerre qu'il menait contre le trafic de drogue. Enfin se rapproche-t-on d'un cessez-le-feu en Ukraine ?Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Avec la participation de : - Fatoumata Diallo, journaliste à Jeune Afrique- Ahmed Newton Barry, journaliste burkinabè- Seidik Abba, journaliste spécialiste des questions africaines, président du Centre international de réflexions et d'études sur le Sahel, auteur de « Mali-Sahel : notre Afghanistan à nous ? » (Impacts éditions).
Slank, Sunny, and Ahki discuss the potential for the Sahel region of Africa to be a front in the potentially upcoming WWIII conflict; they also discuss newly released Nation Time Vol. 3 project by Slank & Sunny out now on all platforms!
In this episode of History 102, 'WhatIfAltHist' creator Rudyard Lynch and co-host Austin Padgett present a conservative critique of the lasting social, cultural, and economic changes that emerged from the 1960s, with particular focus on how these changes continue to shape modern American society. --
La réconciliation est-elle possible entre les trois pays de l'Alliance des Etats du Sahel et la CEDEAO ? Pour restaurer la confiance, le président ghanéen John Dramani Mahama estime que l'organisation ouest-africaine doit reconnaitre l'AES. Vos réactions nous intéressent.
Three West African countries - Mali, Niger, and Burkina Faso - have finalized their exit from the Economic Community of West African States (ECOWAS). Another thing they have in common? All three countries are under junta rule after military coups that took place in recent years. They have since formed their own union - the Alliance of Sahel States (AES). Why have these three countries exited ECOWAS, and is this a crisis point for the regional bloc? Catherine Nzuki is joined by Beverly Ochieng, Senior Analyst for Francophone Africa at Control Risks, and a Senior Associate with the CSIS Africa Program, to unpack these questions and more. They discuss the state of politics and security in Mali, Niger, and Burkina Faso (1:30); why the leaders of these military juntas are popular at home and across Africa (4:40); what drove the decision to exit ECOWAS and what this means for unity in the region (7:37); how the AES is using arts, culture, and media to self-legitimize; (20:00); how the pan-African, decolonial rhetoric of the leaders of AES is translating into their governance choices (24:11); if the AES confederation is strong enough to weather rough international winds on their own (28:49); the state of Africa's legacy institutions today and how responsive they are to shifting regional politics and the collapsing post-WWII order (37:15).
On today's episode, the Washington Post's West Africa bureau chief Rachel Chason and freelance journalist John Lechner join Lawfare Managing Editor Tyler McBrien to talk about the current state of the Sahel and the many forces that have converged in the region over the past couple of years.They discussed Chason's new series out in the Post, “Crossroads of Conflict,” which includes six rich portraits of Sahelian actors, including: an Islamist militant, a militia commander, a Russian mercenary, an American soldier, a coup leader, and a defiant broadcaster. They also talked about Lechner's forthcoming book, “Death Is Our Business: Russian Mercenaries and the New Era of Private Warfare.”We value your feedback! Help us improve by sharing your thoughts at lawfaremedia.org/survey. Your input ensures that we deliver what matters most to you. Thank you for your support—and, as always, for listening!To receive ad-free podcasts, become a Lawfare Material Supporter at www.patreon.com/lawfare. You can also support Lawfare by making a one-time donation at https://givebutter.com/lawfare-institute.Support this show http://supporter.acast.com/lawfare. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.