Ecoclimatic and biogeographic transition zone in Africa
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Interview with Stephen G. Roman, President & CEO of Global Atomic Corp.Our previous interview: https://www.cruxinvestor.com/posts/global-atomic-tsxglo-advancing-uranium-production-in-niger-6089Recording date: 4th September 2025Global Atomic Corporation presents a compelling uranium investment opportunity at the intersection of critical supply shortages and surging demand from both traditional nuclear power and emerging artificial intelligence infrastructure. The company's flagship Dasa project in Niger represents Africa's highest-grade uranium deposit, positioned to address America's severe uranium supply deficit of 45-46 million pounds annually.The Dasa project's scale cannot be overstated. CEO Stephen Roman emphasizes that the deposit will produce as much as every uranium mine combined in the US, highlighting its strategic importance to American energy security. With US utilities currently burning 50 million pounds a year while domestic production reaches only four or five million pounds a year when fully ramped, Dasa directly addresses this critical supply gap.The project benefits from exceptional market timing. Microsoft's recent joining of the World Nuclear Association exemplifies the sector's transformation, as Roman notes: "Tech now is getting involved with nuclear because they know that's the only way to power data centers and their development." This new demand from AI and data center infrastructure compounds existing supply constraints in an already undersupplied uranium market.Global Atomic has achieved significant progress on long-awaited financing, securing term sheets from both the US Development Finance Corporation (DFC) and an Eastern joint venture partner. The company's preference for the DFC arrangement has received substantial political backing under the Trump administration, with Secretary of State Marco Rubio now chairing the DFC and businessman Benjamin Black as CEO.Roman confirms the project has been basically blessed by the White House, the State Department and various others in the administration, representing a dramatic shift in US government support. This backing extends beyond rhetoric, with America recently sending delegations to the Sahel region to build relationships and address security concerns, directly benefiting projects like Dasa.Despite financing delays, construction continues with 700 workers on-site and earthworks nearing completion by November 2025. The project has advanced to the third of five mining levels, with civil construction now underway. Production is scheduled for Q1 2027, placing Global Atomic among the rare near-term uranium producers in an undersupplied market.The company has already invested approximately $250 million, satisfying the DFC's 40% capital contribution requirement for their 60% loan facility. Current financing needs of $250-270 million have been reduced due to this prior investment, making the project more manageable for potential partners.Global Atomic has secured substantial revenue certainty through US utility offtake contracts representing 90% of production. This customer concentration supports both cash flow predictability and US strategic interests in uranium supply security.The investment opportunity is amplified by Niger's improved regulatory environment, with the new mineral code reducing royalties from 12% to 7% while maintaining favorable overall terms. The company's 97-98% local workforce employment strengthens government relations during regional political transitions.With share prices declining from $5 to $0.50 during geopolitical instability, patient investors may find significant value in a strategic asset approaching production in an fundamentally undersupplied uranium market driven by both traditional nuclear demand and emerging AI infrastructure requirements.View Global Atomic's company profile: https://www.cruxinvestor.com/companies/global-atomic-corpSign up for Crux Investor: https://cruxinvestor.com
Au Mali, après une partie du nord et du centre du pays, les jihadistes ont décrété un blocus sur la région ouest du Mali sur les villes de Kayes et Nioro du Sahel.
La presse malienne s'alarme : de plus en plus de burkinabè quittent leurs villages pour se mettre à l'abri au Mali voisin. Les populations fuient l'insécurité et les violences provoqués par les combats entre l'armée burkinabè et les groupes armés. Ainsi, relate Le Journal du Mali, « dans la région de Bandiagara, la ville de Koro fait face depuis plusieurs semaines à un afflux continu de réfugiés burkinabè. La proportion des déplacés par rapport à la population locale illustre l'ampleur d'une urgence humanitaire qui dépasse les capacités d'accueil. Au 30 juin dernier, le HCR estimait à plus de 121 000 le nombre de réfugiés burkinabè et nigériens installés au Mali, dont environ 85 000 Burkinabè encore en attente d'enregistrement officiel. (…) La tendance s'est brutalement accélérée en août, où on a compté une moyenne de plus de 1 500 arrivées par jour ». Qui plus est, constate encore Le Journal du Mali, « les réfugiés arrivent souvent sans ressources, contraints d'abandonner leurs biens et leurs champs. Leur survie dépend largement de la solidarité des familles hôtes, elles-mêmes confrontées à une pression inédite sur leurs moyens de subsistance. Les besoins prioritaires sont nombreux : abris, vivres, eau potable, articles d'hygiène, biens ménagers essentiels et accompagnement psychosocial. Le HCR, le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés, et ses partenaires tentent d'apporter une réponse, mais les moyens restent très en deçà de la demande ». Au bord de la catastrophe humanitaire ? Et attention, prévient encore le média malien : « à Koro, la population locale fait preuve d'une solidarité exemplaire, mais l'équilibre reste précaire. Les autorités multiplient les appels pour éviter une détérioration rapide de la situation. Sans un appui renforcé, des milliers de vies risquent de basculer dans une détresse encore plus profonde, au détriment à la fois des réfugiés et des communautés qui les accueillent ». D'autant que « cet afflux intervient dans une zone déjà éprouvée par les violences des groupes armés affiliés à al-Qaïda et à l'État islamique, relève pour sa part le site Afrik.com. Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, tous dirigés par des régimes militaires, font face à une même menace jihadiste et ont constitué l'Alliance des États du Sahel pour renforcer leur coopération militaire, rappelle le site. Mais sur le plan humanitaire, la situation est aggravée par une crise budgétaire sans précédent qui touche la plupart des ONG, réduisant leurs capacités opérationnelles. Pour les réfugiés comme pour les communautés hôtes, l'urgence est désormais d'obtenir une aide alimentaire, sanitaire et logistique afin d'éviter une catastrophe humanitaire au cœur du Sahel ». Burkina Faso : un Français accusé d'espionnage Toujours à propos du Burkina Faso, un humanitaire français en poste sur place est en prison depuis un mois. Il est accusé d'espionnage. C'est Le Monde Afrique qui l'a révélé hier. RFI avait l'information mais avait préféré ne pas la rendre publique pour ne pas entraver les discussions pour sa libération. Ce Français dirige l'ONG INSO. Une ONG qui, précise Le Monde Afrique, « fournit des données, des analyses et des conseils sécuritaires pour aider les autres ONG à agir sur des terrains considérés comme à risque, tel le Burkina Faso, dont de larges pans de territoire sont contrôlés par des groupes jihadistes. Or, pointe encore le journal, pour la junte du capitaine Ibrahim Traoré, la collecte d'informations sécuritaires, même si elle est destinée à des ONG, peut être assimilée à de l'espionnage ». Aucun commentaire dans la presse burkinabé. Il faut aller au Bénin voisin où La Nouvelle Tribune publie un article sur le sujet, avec ce titre : « Burkina : un français mis aux arrêts pour espionnage ». La Nouvelle Tribune qui rappelle que « depuis le coup d'État d'octobre 2022, le Burkina Faso cultive un climat de défiance envers la France, son gouvernement et ses ressortissants. Les autorités burkinabè multiplient les accusations d'ingérence contre les puissances occidentales, y compris les acteurs humanitaires, perçus comme des relais d'influence étrangère. Cette méfiance systématique alimente une crise diplomatique persistante et isole davantage le pays sur la scène internationale ».
Join us on Wednesday morning for an exciting lineup of speakers that you won't want to miss! We’re thrilled to welcome back renowned Egyptian scholar and medical doctor Charles Finch, who will be unveiling insights from his groundbreaking new book, *African Medicine*. Before Dr. Finch takes the mic, we’ll hear from The Faith Brothers analyzing, 'How can you trust God at all times?' Florida Investigative Reporter Jeff Gallop will share the latest updates on his important investigative stories he's working on. Kickstarting the morning will be former New York lawmaker Charles Barron, who will bring you the freshest developments from the Sahel nations and the New York mayoral race. Mark your calendars! The Big Show rolls out at 6 AM ET, 5 AM CT, 3 AM PT, and 11 AM BST on WOLB 1010 AM and wolbbaltimore.com, as well as WOL 95.9 FM & 1450 AM and woldcnews.com. Have something to say? Call us at 800-450-7876 to participate! You can also listen live on TuneIn Radio and Alexa, or in the DMV area on 104.1 HD2 FM, 93.9 HD2 FM, and 102.3 HD2 FM. Dive into this invaluable opportunity for engaging in discussions that matter to our community. Join us on Wednesday morning to contribute your voice and expand your understanding of important issues. Plus, all programs are available for free on your favorite podcast platform. Stay in touch by following us on Twitter and Instagram and witness your Black ideas come to life on the air!See omnystudio.com/listener for privacy information.
This week we talk about the RSF, coups, and the liberal world order.We also discuss humanitarian aid, foreign conflicts, and genocide.Recommended Book: Inventing the Renaissance by Ada PalmerTranscriptIn 2019, a military government took over Sudan, following a successful coup d'état against then-President Omar al-Bashir, who had been in power for thirty years. al-Bashir's latter years were plagued by popular demonstrations against rising costs of living and pretty abysmal living standards, and the government lashed out against protestors violently, before then dissolving local government leaders and their offices, replacing them with hand-picked military and intelligence officers. After he responded violently to yet another, even bigger protest, the military launched their coup, and the protestors pivoted to targeting them, demanding a civilian-run democracy.Just two months later, after unsuccessful negotiations between the new military government and the folks demanding they step aside to allow a civilian government to take charge, the military leaders massacred a bunch civilians who hosted a sit-in protest. Protestors shifted to a period of sustained civil disobedience and a general strike, and the government agreed to hold elections in 2022, three years later, and said that they would investigate the massacre their soldiers committed against those protestors. They also established a joint civilian-military unity government that would run things until the new, civilian government was eventually formed.In late-2021, though, the Sudanese military launched another coup against the unity government, and that council was dissolved, a state of emergency was declared, and all the important people who were helping the country segue back into a democracy were arrested. A new military-only junta was formed, incorporating the two main military groups that were running things, at that point.In 2023, those two military bodies that were working together to run Sudan via this military junta, the Rapid Support Forces, a paramilitary group that were made into a sort of official part of the country's military, while remaining separate from it, and the official Sudanese army, both started aggressively recruiting soldiers and taunting each other with military maneuvers. On April 15 that year, they started firing on each other.This conflict stemmed from the Sudanese military demanding that the RSF dissolve itself, all their people integrating into the country's main military apparatus, but some kind of stand-off seemed to be a long time coming, as the RSF started its recruiting efforts earlier that year, and built up its military resources in the capital as early as February. But as I mentioned, this tinderbox erupted into a shooting war in April, beginning in the capital city, Khartoum, before spreading fast to other major cities.So what eventually became a Sudanese civil, which at this point has been ongoing for nearly 2.5 years, began in April of 2023, was long-simmering before that, is between two heavily armed military groups that ran the country together for a few years, and which both claim to be the rightful leaders or owners of the country, and they're fighting each other in heavily populated areas.This war was also kicked off and is now sustained in part by ethnic conflicts between the main belligerents, which includes the aforementioned Sudanese Armed Forces and Rapid Support Forces, but also the Sudan Liberation Movement, which governs a fairly remote and self-sufficient mountainous area in the southern part of the country, and the al-Hilu movement, which supports the RSF's efforts in the region.What I'd like to talk about today is what's happening on the ground in Sudan, in the third year of this conflict, and at a moment when the world's attention seems to have refocused elsewhere, major governments that would have previously attempted to stop the civil war have more or less given up on doing so, and the Sudanese civilians who have been pulled into the conflict, or who have been forced to flee their homes as a consequence of this war, have been left without food, shelter, or any good guys to cheer for.—Sudan has been plagued by coups since it gained independence from the UK and Egypt in 1956; it's seen 20 coup attempts, 7 of them successful, including that most recent one in 2019, since independence.This region also has a recent history of genocide, perhaps most notably in the western Darfur region, where an estimated quarter of a million people from a trio of ethnic groups were killed between 2003 and 2005, alone, and something like 2.7 million people were displaced, forced to flee the systematic killings, strategically applied sexual violence, and other abuses by the Sudanese military and the local, rebel Janjaweed militias, which were often armed by the government and tasked with weeding out alleged rebel sympathizers in the region.This new civil war is on a completely different scale, though. As of April of 2025, two years into the conflict, it's estimated that about 12.5 million people have been displaced, forced from their homes due to everything being burned down or bombed, due to threats from local military groups, killing and assaulting and forcibly recruiting civilians to their cause, and due to a lack of resources, the food and water and shelter all grabbed by these military forces and denied to those who are just trying to live their lives; and that's true of locally sourced stuff, but also humanitarian aide that makes it into the country—it's grabbed by the people with guns, and the people without guns are left with nothing.More than 3.3 million Sudanese people are estimated to have fled the country entirely, and recent figures show that around 25 million people are facing extreme levels of hunger, on the verge of starving to death, including about five million children and their mothers who are essentially wasting away. There are reports of people eating leaves and charcoal, just to get something in their stomachs, and photo evidence of these unmoving crowds of skeletal people who are desperate to get anything, any kind of nutrition at all, any clean water, still make it out of the country, though less and less, as it's becoming more difficult for reporters to make it into and out of the area, safely, and the internet and other communication services, where they're still available, are often shut down.Aid agencies have said that this civil war has created the world's worst humanitarian crisis, and even the US government, which especially right now has been very hesitant to say anything about foreign conflicts, has made it pretty clear that they consider this to be a genocide; there are conscious, intentional, obviously planned efforts to systematically wipe out different ethnic groups, and to cleanse areas of hated political and religious rivals, but this genocide is being carried out at the exact moment that many of the world's major, wealthy governments, which historically would have tried to step in and remedy the situation in some way—often ham-handedly, sometimes by supporting one side or the other to try to gain influence in the region, but almost always by also airdropping food and medical goods and other resources into the area to try to help civilians—these governments are mostly pulling back from those sorts of efforts.Some analysts and regional experts have suggested that this points toward a new normal in the global geopolitical playing field; the so-called liberal world order that helped organize things, that established rules and norms from the end of WWII onward, and which incentivized everyone playing nice with each other, not invading each other, not committing genocide, and focusing on trade over war, is falling apart, the United States in particular deciding to stop funding things, stop participating, deciding to antagonize the allies that helped it maintain this state of affairs, and to basically drop anything that seems to much like a responsibility to people not in the United States. And a lot of other governments are either scrambling to figure out what that means for them, or deciding that they can afford to do something of the same. China, for instance, while stepping in to fill some of those voids, strategically, has also pulled back on some of its humanitarian efforts, because it no longer needs to invest as much in such things to compete with the US, which no longer seems to be competing in that space at all, with rare exceptions.Conflicts in Africa, also with rare exceptions, also just tend to get less attention than conflicts elsewhere, and there are all sorts of theories as to why this might be the case, from simple racism to the idea that areas with more economic potential are more valuable as allies or supplicants, so wealthy nations with the ability to do something will tend to focus their resources on areas that are more strategically vital or wealth-generating, so as to recoup their investment.Whatever the specifics and rationales, though, Sudan has long been conflict-prone, but this civil war seems to be locking the area into a state of total war—where nothing is off the table, and terror against civilians, and to a certain degree wiping out one's enemies completely, salting the earth, killing all the civilians so they can never threaten your force's dominance again, is becoming fundamental to everyone's military strategy—and that state of total war, in addition to be just horrific all by itself, also threatens to roil the rest of the area, including the far more globally integrated and thus well supported and funded Horn of Africa region, which is strategically vital for many nations, due to its adjacency to the Middle East and several vital ports, and the Sahel, which is a strip of land that stretches across the continent, just south of the Sahara desert, and which in modern history has been especially prone to military coups and periods of violence, at times verging on genocide, and which in recent decades has seen a bunch of democratic governments toppled and replaced by military juntas that have done their best to completely disempower all possible future opposition, at times by committing what look a lot like mini-genocides.This conflict, all by itself, then, is already one of the worst humanitarian situations the world has seen, but the confluence of international distraction—much of our attention and the majority of our resources focused on the also horrible situations in Gaza and Ukraine, and the specter of great power competitions that might arise as a result of Ukraine, or of China deciding to invade Taiwan—alongside the pullback from humanitarian funding, and the seeming distaste previously internationally involved entities, like the US and China, now seem to have when it comes to playing peacemaker, or attempted peacemaker, in these sorts of conflicts.All of which would seem to make it a lot more likely that this conflict, and others like it, will continue to play out, and may even reach a scale that permanently scars Sudan and its people, and which possibly even cascades into a series of regional conflicts, some interconnected, and some merely inspired by the brazenness they can clearly see across the border, and the seeming lack of consequences for those committing these sorts of atrocities in order to attain more power and control.Show Noteshttps://en.wikipedia.org/wiki/Darfur_genocidehttps://en.wikipedia.org/wiki/Sudanese_civil_war_(2023%E2%80%93present)https://www.theatlantic.com/magazine/archive/2025/09/sudan-civil-war-humanitarian-crisis/683563/?gift=201cWZnM2XBz2eP81zy0pG9Zt_k9jZnrEhnY7lvH1ZQhttps://www.washingtonpost.com/world/2025/08/13/sudan-humanitarian-global-world-order-neglect-conflict/https://www.nytimes.com/2025/04/19/world/africa/sudan-usaid-famine.htmlhttps://www.reuters.com/world/africa/world-food-programme-reduce-food-support-sudan-due-funding-shortages-2025-04-25/https://www.eurasiareview.com/25042025-sudan-war-is-a-global-crisis-in-the-making-analysis/https://apnews.com/article/un-sudan-darfur-war-anniversary-paramilitary-government-dbfff6244d935f595fb7649a87a6e073https://newleftreview.org/sidecar/posts/sudans-world-warhttps://news.un.org/en/story/2025/04/1162576https://news.un.org/en/story/2025/04/1162096https://reliefweb.int/report/sudan/sudan-situation-map-weekly-regional-update-18-aug-2025https://www.bbc.com/news/articles/cx2wryz4gw7ohttps://www.nytimes.com/2025/08/30/opinion/sudan-genocide-famine.htmlhttps://en.wikipedia.org/wiki/Sudanese_revolutionhttps://en.wikipedia.org/wiki/Sudanese_civil_war_(2023%E2%80%93present)https://en.wikipedia.org/wiki/2021_Sudanese_coup_d%27%C3%A9tathttps://en.wikipedia.org/wiki/Sudan_People%27s_Liberation_Movement%E2%80%93Northhttps://www.crisisgroup.org/africa/horn-africa/sudan/stopping-sudans-descent-full-blown-civil-warhttps://en.wikipedia.org/wiki/Coups_d%27%C3%A9tat_in_Sudan This is a public episode. If you'd like to discuss this with other subscribers or get access to bonus episodes, visit letsknowthings.substack.com/subscribe
Interview with Liam Karr — 28:50 This week, Kelly and Tristan cover the recent rounds of summit diplomacy between Presidents Trump and Putin and subsequent meetings with European leaders, the recent moves in Somaliland's quest for recognition, and the new settlements in the West Bank approved by Israel's finance minister. Kelly is then joined by Liam Karr of the Critical Threats Project for an update on the DRC-Rwanda peace process. Liam Karr is the Africa Team Lead at the Critical Threats Projects at the American Enterprise Institute. His team uses open-source intelligence to closely map the status of various conflicts from the Sahel and West Africa through to Sudan and the current conflict between Rwanda-backed rebels, known as M23, and the armed forces of the Democratic Republic of the Congo. See more of Liam's work at the Critical Threats Project here: https://www.criticalthreats.org/team/liam-karr The opinions expressed in this conversation are strictly those of the participants and do not represent the views of Georgetown University or any government entity. Produced by Abdalla Nasef and Freddie Mallinson. Recorded on August 26, 2025. Diplomatic Immunity, a podcast from the Institute for the Study of Diplomacy at Georgetown University, brings you frank and candid conversations with experts on the issues facing diplomats and national security decision-makers around the world. Funding support from the Carnegie Corporation of New York. For more, visit our website, and follow us on Linkedin, Twitter @GUDiplomacy, and Instagram @isd.georgetown
En Tunisie, les maisons d'hôtes se multiplient avec une progression de 10 % cette année, mais elles manquent encore d'un cahier des charges adapté. Sur les 2 000 maisons d'hôtes que compte le pays, seules 300 seraient aux normes. Un nouveau cahier des charges est en passe d'être voté au Parlement. Les professionnels du tourisme attendent ce nouveau cadre législatif depuis des années, les anciens textes étant peu adaptés à la nouvelle demande et à la diversification du secteur. Avec notre envoyée spéciale à Sidi Bouali, Dans cette maison d'hôtes de Dar Zitouna, dans la zone sahélienne de Sidi Bouali, à une vingtaine de kilomètres de Sousse, dans le Sahel tunisien, le concept est simple : une journée piscine à une vingtaine de dinars, des menus peu chers, une ferme pédagogique et des chambres minimalistes. « On a misé sur tout ce qui est verdure et le patrimoine local, explique Safouen Farouk, expert-comptable, qui a bâti cet « écolodge ». On a essayé de garder les oliviers parce qu'on a des arbres millénaires. On a essayé de faire des maisons écologiques à base de bois. » Lenteurs administratives Depuis une dizaine d'années, les maisons d'hôtes se multiplient en Tunisie, mais c'est souvent le parcours du combattant pour l'ouverture. « Au départ, c'était un peu difficile, surtout au niveau administratif, témoigne-t-il. Depuis 2012, j'ai déposé beaucoup de demandes pour avoir les autorisations. Heureusement, en 2018, il y a eu un changement radical dans le concept et dans les autorisations. Donc, on est passé du changement de vocation de terre agricole à un simple accord du ministère de l'Agriculture. Ce qui a facilité beaucoup l'autorisation et l'inauguration était en 2020. » Safouen Farouk espère que la nouvelle législation lui permettra d'augmenter sa capacité d'accueil et de servir de l'alcool, autant de demandes appuyées par la Fédération interprofessionnelle du tourisme. « Pour l'alcool, c'est tout à fait normal, estime Houssem Ben Azzouz, président de cette organisation sectorielle. Si on s'appelle hébergement alternatif touristique, on s'adresse à une clientèle nationale et internationale. C'est normal qu'il y ait des boissons alcooliques. Ce qu'on a demandé aussi, c'est peut-être augmenter un peu les capacités pour les maisons d'hôtes, au lieu d'uniquement cinq chambres, peut-être aller vers huit ou dix chambres. » Élargir l'offre touristique Cette nouvelle législation vient assouplir des dispositions anciennes compliquées votées en 2013 et 2017. Il y aura désormais quatre cahiers des charges, détaille ce responsable de la profession : « Un pour les maisons d'hôtes, qu'on appelle également chambres d'hôtes ici, un autre pour les gîtes ruraux, un cahier de charges pour les campings touristiques et un quatrième pour les relais touristiques, sortes de motels sur les grandes routes. » L'objectif est d'élargir l'offre touristique pour toutes les clientèles, notamment les Tunisiens de la classe moyenne, qui ne peuvent plus se permettre un séjour à l'hôtel. À lire aussiLa Tunisie et le Maroc connaissent une année touristique 2025 en demi-teinte
Labour have hit their lowest approval rating of this parliament – is the party heading for collapse? Plus: An explainer on the war in Sahel, West Africa, and why the British right is now cheering on criminal damage. With Michael Walker and Barry Malone.
“Time for an Awakening” with Bro.Elliott & Bro .Richard, Sunday 8/24/2025 at 6:00 PM (EST), guest; Organizer, Journalist, Activist, Obi Egbuna Jr. Geopolitical & National issues were all part of the discussions with our guest. From the Cuban Medical Brigade trip to Burkina Faso and the Sahel region, to the Zionist incursion on the continent of Africa affairs, to the National Guard entering urban areas in D.C., all were part of the dialogue with the External Relations Officer Zimbabwe Cuba Friendship Association, Obi Egbuna Jr.
This week on The Bulletin, Clarissa Moll talks with National Review's Noah Rothman about President Trump's meetings with Vladimir Putin and Volodymyr Zelenzky, the relationship between church and state in the three countries, and the possibility of peace. Then, Liam Karr joins us from American Enterprise Institute to give us a primer on the conflict in Sudan. Lastly, Mike Cosper and Eliot Cohen discuss what Shakespeare has to say about authoritarian leaders. GO DEEPER WITH THE BULLETIN: -Join the conversation at our Substack. -Find us on YouTube. -Rate and review the show in your podcast app of choice. ABOUT THE GUESTS: Noah Rothman is a senior writer with National Review and a contributor to MSNBC. He is the author of Unjust: Social Justice and the Unmaking of America and The Rise of the New Puritans: Fighting Back Against Progressives' War on Fun. Liam Karr is the Africa team lead for the Critical Threats Project at the American Enterprise Institute. He covers sub-Saharan Africa and specializes in the Sahel and Somalia. He graduated from the University of Notre Dame with a B.A. in Political Science, History, and Arabic and an International Security Studies Certificate. Eliot Cohen is a contributing writer at The Atlantic. He is the author of The Hollow Crown: Shakespeare on How Leaders Rise, Rule, and Fall, and co-host of the Shield of the Republic podcast. He created the strategic studies program at Johns Hopkins School of Advanced International Studies and served as the school's ninth dean. He has also served as the counselor of the Department of State and in other positions in the U.S. Department of Defense and the intelligence community. ABOUT THE BULLETIN: The Bulletin is a twice-weekly politics and current events show from Christianity Today moderated by Clarissa Moll, with senior commentary from Russell Moore (Christianity Today's editor in chief) and Mike Cosper (director, CT Media). Each week, the show explores current events and breaking news and shares a Christian perspective on issues that are shaping our world. We also offer special one-on-one conversations with writers, artists, and thought leaders whose impact on the world brings important significance to a Christian worldview, like Bono, Sharon McMahon, Harrison Scott Key, Frank Bruni, and more. The Bulletin listeners get 25% off CT. Go to https://orderct.com/THEBULLETIN to learn more. “The Bulletin” is a production of Christianity Today Producer: Clarissa Moll Associate Producer: Alexa Burke Editing and Mix: TJ Hester Graphic Design: Rick Szuecs Music: Dan Phelps Executive Producers: Erik Petrik and Mike Cosper Senior Producer: Matt Stevens Learn more about your ad choices. Visit podcastchoices.com/adchoices
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les tensions entre le Burkina Faso et l'ONU, la nomination d'un consul général kényan à Goma et les résultats surprenants du premier tour de la présidentielle en Bolivie. Mali : Choguel Maïga sous pression judiciaire Au Mali, l'ancien Premier ministre a été inculpé pour « atteinte aux biens de l'État ». Que lui reprochent les autorités maliennes ? S'il est reconnu coupable, quelle peine risque-t-il ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel. Burkina Faso : la coordinatrice de l'ONU déclarée « persona non grata » Les autorités burkinabè ont déclaré « persona non grata » la coordonnatrice résidente du Système des Nations unies au Burkina Faso, Carol Flore-Smereczniak. Comment expliquer cette décision ? Est-ce le signe d'une rupture définitive entre les Nations unies et Ouagadougou ? Avec Welly Diallo, journaliste au service Afrique de RFI. Est-RDC : Nairobi défie Kinshasa ? La nomination d'un consul général kényan à Goma a suscité l'indignation de Kinshasa. Pourquoi Nairobi n'a-t-il pas consulté au préalable les autorités congolaises ? Goma, étant une ville sous contrôle de l'AFC/M23, cette nomination peut-elle être interprétée comme un signe de soutien ? Avec Adolphe Agenonga Chober, spécialiste des mouvements armés dans l'Est de la RDC, professeur à l'université de Kisangani. Bolivie : fin de règne pour la gauche ? En Bolivie, le candidat du Parti démocrate-chrétien, Rodrigo Paz Pereira, a créé la surprise en arrivant en tête avec 32% des voix au premier tour de l'élection présidentielle. Comment expliquer ces résultats ? Quel avenir pour le parti de gauche de l'ex-président Evo Morales ? Avec Christine Delfour, professeure des universités en civilisation latino-américaine contemporaine, spécialiste de la Bolivie.
Tutta la storia del popolo tuareg, dalle origini mitiche per mano della principessa Tin Hinan fino ai giorni nostriIscriviti qui alla nuova newsletter, a settembre una ripartenza alla rassegna di moda e costumeRispondi a questo sondaggio di 7 domande per migliorare i contenuti ed i progetti futuri di Medio Oriente e Dintorni Qui trovate tutti i link di Medio Oriente e Dintorni: Linktree, ma, andando un po' nel dettaglio: -Tutti gli aggiornamenti sulla pagina instagram @medioorienteedintorni -Per articoli visitate il sito https://mediorientedintorni.com/ trovate anche la "versione articolo" di questo podcast. - Qui il link al canale Youtube- Podcast su tutte le principali piattaforme in Italia e del mondo-Vuoi tutte le uscite in tempo reale? Iscriviti al gruppo Telegram: https://t.me/mediorientedintorniOgni like, condivisione o supporto è ben accetto e mi aiuta a dedicarmi sempre di più alla mia passione: raccontare il Medio Oriente ed il "mondo islamico"
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur un rapprochement diplomatique sino-indien, l'exclusion de la presse portugaise en Guinée-Bissau et l'échec des négociations sur le plastique. Mali : un ressortissant français accusé de « tentative de déstabilisation » La France rejette les accusations portées à l'encontre du Français arrêté par les autorités maliennes et accusé d'avoir tenté de déstabiliser le pouvoir en place. Que sait-on précisément des circonstances de son arrestation ? Quelles sont les preuves concrètes cette tentative de déstabilisation ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel. Chine/Inde : vers une réconciliation diplomatique ? Après six ans de froid diplomatique, le ministre des Affaires étrangères chinois est arrivé en Inde pour une visite diplomatique. Comment comprendre cette volonté de réconciliation entre les deux pays ? Quels sont les objectifs diplomatiques de cette rencontre ? Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin. Guinée-Bissau : la presse portugaise poussée vers la sortie En Guinée-Bissau, les autorités ont ordonné la fermeture des services de l'agence de presse Lusa et des programmes des chaînes publiques de radio et télévision. Quelles raisons pourraient expliquer cette fermeture soudaine alors qu'aucune justification officielle n'a été donnée ? Quelle est aujourd'hui la situation de la liberté de la presse en Guinée-Bissau ? Avec Sadibou Marong, directeur du bureau Afrique de Reporters Sans Frontières. Environnement : l'échec des négociations contre la pollution plastique Aucun accord contre la pollution plastique n'a été trouvé après dix jours de discussion à Genève. Comment expliquer l'échec de ces discussions ? Quelles sont les prochaines étapes pour sauver ce traité ? Avec Lucile Gimberg, journaliste au service environnement-climat, de retour de Genève.
Il y a cinq ans au Mali, les militaires renversaient le président Ibrahim Boubacar Keïta. Ils mènent ensuite un second coup d'État pour renverser le président de transition Bah N'Daw qu'ils avaient installé au pouvoir, tout en occupant les postes clés. La lutte contre le jihadisme, la dissolution des partis politiques, le souverainisme comme moteur politique. Cinq après, quel est le bilan ? Oumar Berté est chercheur associé à l'Université de Rouen en politique et droit public. RFI : La semaine dernière, la junte malienne a annoncé l'arrestation de plusieurs militaires au sein de l'armée, au moins 55 d'après les sources de RFI. Tous sont accusés d'avoir voulu « déstabiliser les institutions de la République ». Comment appréciez-vous ces événements alors que les militaires viennent de marquer leur cinquième année au pouvoir ? Oumar Berté : C'est la première fois que les autorités militaires au pouvoir au Mali enregistrent ce que l'on pourrait appeler un véritable coup d'État au sein de l'armée malienne. Ces arrestations interviennent dans un contexte assez particulier pour l'armée car elle enregistre en ce moment d'énormes attaques de groupes armés rebelles, mais aussi terroristes. On peut s'interroger si cette situation qui arrive dans ce contexte ne pourrait pas avoir une implication sur l'armée malienne, comme une désorganisation de la chaîne de commandement, voire un règlement de comptes au sein de l'armée, comme cela s'est passé en 2013. Parmi les suspects interpellés, il y a un citoyen français, un certain Yann Vézilier, que Bamako accuse d'être un espion, mais surtout d'être celui qui, selon le communiqué de la junte, « a mobilisé les généraux Abass Dembélé et Nema Sagara ». Paris, de son côté, dément ces accusations et le présente comme un simple membre de son ambassade au Mali. Là encore, que dire de ce nouveau bras de fer entre les deux pays ? Toutes les fois où il y a une situation concernant les autorités au pouvoir qui serait susceptible de les mettre en difficulté, elles cherchent toujours à y impliquer la France. Et à chaque fois, ça fait mouche, considérant que la France serait toujours derrière tout ce qui arrive au Mali pour déstabiliser les autorités au pouvoir. C'est un classique, en réalité. À lire aussiMali : cinq ans après le putsch, le pays reste plongé dans l'incertitude Le principal argument des militaires pour justifier le putsch de 2020 était la lutte contre la menace jihadiste et les groupes armés, ainsi que la reconquête de l'ensemble du territoire malien. Aujourd'hui, quel bilan faites-vous de cette lutte et de cette reconquête ? Des efforts remarquables ont été faits, notamment dans la formation des militaires. Mais la situation sécuritaire du pays est particulièrement préoccupante aujourd'hui. Du nord au sud, le centre, l'ouest, toutes les parties du pays enregistrent des attaques des groupes armés. Au cœur même de Bamako, une attaque coordonnée d'une grande envergure a même détruit et mis hors d'usage l'avion présidentiel. L'armée française, arrivée en 2013 au Mali, a été expulsée du pays au profit du groupe de mercenaires russe Wagner. Son principal fait d'armes, aux côtés des Forces maliennes, c'est sa victoire dans la ville de Kidal, reprise aux rebelles il y a bientôt deux ans. Mais suite à cela, les partenaires russes ont essuyé de nombreuses défaites jusqu'à annoncer leur départ en juin dernier. Que peut apporter de nouveau son remplaçant, toujours russe, Africa Corps ? Wagner n'a pas atteint les objectifs qui lui étaient assignés. Il y a aussi des questions financières à ne pas exclure. La Russie veut prendre directement le contrôle de cette question, d'autant plus qu'au-delà de la question des finances que l'État malien verse pour ce groupe mercenaire, il y a l'accaparement des sites miniers que Wagner engrangeait au profit de la société. Il va sans dire que c'est l'État russe qui va maintenant s'en approprier. Sur le plan de la conservation des acquis démocratiques, il y a objectivement un net recul. Les partis politiques sont dissous, les médias sont régulièrement sanctionnés. Selon vous, à quel moment situez-vous la bascule de la junte, si on peut le dire ainsi ? En réalité, le gouvernement de transition du Mali a basculé en 2021 lorsque Assimi Goïta a repris la tête du pays. On est arrivé aujourd'hui à un point de non-retour, c'est-à-dire que les autorités de transition sont complètement décomplexées dans la limitation des libertés fondamentales. Le Mali, avec ses deux voisins, le Burkina Faso et le Niger, ont décidé de quitter la CEDEAO pour former l'Alliance des États du Sahel (AES). Quels sont les bénéfices de cette alliance pour le Mali ? À l'exception de quelques rencontres, il n'y a en réalité aucune action concrète que l'Alliance des États du Sahel a pu mettre en place. Aujourd'hui, l'AES ne dispose d'aucun fonds pour financer quoi que ce soit. Au-delà de la solidarité entre les trois pays et de la facilitation de la coopération militaire dans la lutte contre le terrorisme, qui peine d'ailleurs à trouver les résultats escomptés, en réalité l'alliance des États du Sahel n'a pas vraiment mis en place d'actions concrètes. À lire aussiMali : cinq ans après le putsch, le pays reste plongé dans l'incertitude
Aquesta setmana dediquem tot el programa al Blues del desert que pels Tuareg és una forma de reinvindicació cultural i política en un espai en conflicte com el Sahel. Escoltem bandes veteranes de Mali com Tinariwen i altres més joves com Tamikrest o Imarhan i figures actuals del Níger com Bombino i Mdou Moctar.
Les photos de plusieurs conjurés présumés, militaires et civils, apparaissent ce lundi dans les médias maliens, dont le journal L'Aube. Photos visibles sur le site Maliweb. On y voit les deux généraux accusés de tentative de coup d'État, Abass Dembélé et Nema Sagara, plusieurs officiers supérieurs, des sous-officiers et… un ressortissant français. Un officier en poste à l'ambassade de France, soupçonné par les autorités maliennes de travailler pour le compte des services de renseignements français. « Les signaux sont clairs, s'exclame L'Aube : la France officielle, par ses relais diplomatiques et ses leviers médiatiques, tente de réactiver ses réseaux, de semer le doute, de diviser les forces patriotiques. Elle veut reconquérir les territoires perdus, non pas sentimentalement, mais politiquement. Mais la France d'Emmanuel Macron se heurte à une réalité nouvelle, lance encore le quotidien malien : les populations ne veulent plus de tutelle. Elles veulent des partenaires, pas des maîtres supranationaux téléguidant des roitelets locaux ». « L'aide d'États étrangers » Les autorités maliennes sont sorties de leur silence en fin de semaine dernière. Elle se sont exprimées sur les dizaines d'arrestations de militaires de ces derniers jours, accusés de vouloir renverser le pouvoir. « Dans son communiqué, note Jeune Afrique, la junte a annoncé “l'arrestation d'un groupuscule d'éléments marginaux des forces armées de sécurité maliennes“, qui cherchait selon elle à “déstabiliser les institutions de la République. Ces militaires et des civils“ auraient obtenu “l'aide d'États étrangers“, accuse le gouvernement malien ». Dont la France, donc… La France qui a réagi en dénonçant des « accusations sans fondement » et qui affirme qu'un « dialogue est en cours avec Bamako afin de dissiper tout malentendu » et obtenir la « libération sans délai » de l'officier arrêté. Des relations au plus bas… Commentaire d'Afrik.com : « cette nouvelle crise diplomatique s'inscrit dans un contexte de défiance croissante entre Bamako et Paris. Depuis la rupture de la coopération militaire avec la France et le rapprochement du Mali avec de nouveaux partenaires comme la Russie, les relations bilatérales sont au plus bas. L'arrestation de cet officier français pourrait bien marquer un nouveau tournant dans ce bras de fer, à la fois diplomatique et idéologique ». Par ailleurs, poursuit Afrik.com, « jusqu'à présent, le gouvernement malien n'a donné que peu de détails sur les arrestations en cours. Si les autorités ont reconnu l'implication de civils et de militaires dans ce supposé complot, elles n'ont pas encore présenté de preuves convaincantes pour étayer leurs affirmations. (…) Le flou persiste donc autour de la nature exacte de cette affaire ». Et le site panafricain de s'interroger : « s'agit-il d'un réel complot contre l'État malien ou d'une opération de communication interne pour resserrer les rangs autour du pouvoir militaire ? En l'absence de preuves publiques, la communauté internationale reste prudente, tandis que Paris insiste sur le respect des règles diplomatiques ». Prudence… En tout cas, insiste le quotidien Aujourd'hui à Ouagadougou, « l'arrestation des conjurés au sein desquels il y a un Français, qui plus est un militaire, remet au goût du jour les relations exécrables entre l'ex-Soudan français et l'ancienne Métropole. Depuis le départ forcé de Barkhane, tout est coupé entre la France et le Mali, sur le plan politique et sécuritaire », pointe le quotidien burkinabé. « Quête de vraie souveraineté, rupture avec les rebuts du néocolonialisme et toutes les scories de l'increvable Françafrique, accusations contre Paris de ne pas jouer franc jeu dans la coopération surtout sécuritaire avec le Mali : tout ce qui a trait à un geste ou à une action des autorités françaises sent le soufre. Le ressort de la confiance s'est cassé entre la France et le Mali, et plus généralement le Sahel. Alors, quand le nom d'un Français est cité dans ce genre d'affaire d'État, tout devient sensible. La France l'a bien compris et joue la prudence (…) ». Et Aujourd'hui de s'interroger : « le Mali va-t-il libérer l'officier français, ou bien y aura-t-il un procès, vu que la justice s'est saisie du dossier ? Quelle sera en somme la réponse du Mali à la requête des autorités françaises ? »
The al-Qaeda offshoot JNIM is one of the deadliest Jihadist groups in the world. It exploits a security vacuum in Africa's Sahel region to impose its Salafist version of Islam. In part one of this miniseries we explored the structure and ideology of JNIM. In this episode we'll try to understand its impact on local life and on the region's complex geopolitics which increasingly looks like a proxy war - on both the information and physical battlefields. Contributors: Collins Nabiswa, Jacob Boswall, Barry Marston Producer: Kriszta Satori Presenter: Krassi Ivanova Twigg
When African Stream became one of the fastest-growing revolutionary media outlets on the planet, Washington took notice — and Silicon Valley pulled the plug. In this MintCast episode, hosts Mnar Adley and Alan MacLeod speak with Ahmed Kaballo, founder of African Stream, about the U.S.-led campaign that led to his platform being removed from the internet. Kaballo also breaks down the rise of Burkina Faso's young leader Ibrahim Traoré, the grassroots movement driving the Sahel's anti-imperialist wave, and the growing push to expel Western military forces from Africa.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la trêve douanière sino-américaine, le départ de Donnarumma du PSG et les déclarations d'Emmanuel Macron sur la guerre au Cameroun. Mali : vague d'arrestations au sein de l'armée Plusieurs militaires et généraux de l'armée malienne ont été arrêtés et accusés de vouloir déstabiliser la transition menée par la junte. Quelles preuves les autorités avancent-elles pour justifier ces arrestations ? Doit-on s'attendre à des rebellions au sein de l'armée malienne ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel. Droits de douane : nouveau suspens entre Pékin et Washington Donald Trump a prolongé de 90 jours les discussions commerciales avec la Chine. Pourquoi le président américain tient-il autant à trouver un accord avec la Chine ? Où en sont les discussions jusqu'à maintenant ? Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin. PSG : Donnarumma poussé vers la sortie ? Après avoir été l'un des piliers du Paris Saint-Germain lors de leur sacre européen, le gardien italien a annoncé son départ du club. Pourquoi Luis Enrique a-t-il préféré recruter Lucas Chevalier plutôt que de conserver Donnarumma ? Ce changement de gardien peut-il déstabiliser l'équipe en début de saison ? Avec Antoine Grognet, journaliste au service des sports de RFI. Cameroun : Paris reconnait sa responsabilité dans une « guerre » Emmanuel Macron a officiellement reconnu que la France avait mené une guerre au Cameroun pendant la période coloniale. Pourquoi le président français fait-il cette annonce maintenant, plus de 65 ans après l'indépendance du Cameroun ? Avec Manuel Domergue, co-auteur de l'ouvrage « Kamerun ! une guerre cachée aux origines de la Françafrique » (éditions La Découverte).
ECOWAS plans to launch a regional currency by 2027, despite past delays and ongoing hurdles. The pledge was made at the Sahel government forum in Gambia. Will it finally happen?
On this episode of Unsupervised Learning Razib talks to human geneticist Cesar Fortes-Lima about his paper from earlier this year, Population history and admixture of the Fulani people from the Sahel. Fortes-Lima has a Ph.D. in Biological Anthropology, and his primary research areas include African genetic diversity, the African diaspora, the transatlantic slave trade, demographic inference, admixture dynamics and mass migrations. Formerly a postdoctoral fellow in the Department of Human Evolution at Uppsala University, Forest-Lima is now an instructor in genetic medicine at the Johns Hopkins University. He is also a returning guest to the podcast, having earlier come on to discuss his paper The genetic legacy of the expansion of Bantu-speaking peoples in Africa. Razib and Fortes-Lima first contextualize who the Fulani are in the West African socio-historical context, in particular, their role as transmitters of Islam across the Sahel. They also discuss the importance of having numerous Fulani subpopulations in the publication; earlier work had generalized about the Fulani from a small number of samples from a single tribe. Fortes-Lima highlights the primary finding, in particular, that the Fulani seem to have what we now call “Ancient North African” (ANA) ancestry. That people was related to, but not descended from, the “out of Africa” population which gave rise to Eurasians. They also explore the role of natural selection in allowing the Fulani to subsist on a diet high in milk, and how the Fulani lactase persistence mutation is exact same with Eurasians rather than East Africans. Fortest-Lima also reviews some of the earlier 20th-century anthropological speculations about the origins of the Fulani, and what his results show about their affinities (or lack thereof) to groups in West Asia and the Maghreb.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'annulation de la candidature de Maurice Kamto, la création d'une milice au Niger et l'augmentation des productions de pétrole. Gabon : retour sur le chantage d'un influenceur contre le président Un influenceur gabonais d'origine libanaise menace de divulguer des vidéos compromettantes du président Oligui Nguema. Quel est le contenu des enregistrements que Nazih affirme détenir ? Une enquête est-elle ouverte côté gabonais pour vérifier l'authenticité des enregistrements ? Avec Yves-Laurent Goma, correspondant de RFI à Libreville. Cameroun : Maurice Kamto définitivement écarté de la course à la présidentielle Considéré comme « non fondé », le recours de l'opposant a été rejeté par le Conseil constitutionnel. Comment expliquer cette décision ? À quoi s'attendre pour l'avenir politique de Maurice Kamto ? Avec Stéphane Akoa, politologue camerounais et chercheur à la fondation Paul Ango Ela. Niger : une milice citoyenne en appui aux forces de l'ordre Au Niger, le mouvement citoyen M62 lance une milice civile pour appuyer les forces de sécurité. Quelle est la mission précise de cette milice ? Plusieurs organisations de la société civile mettent en garde contre une dérive de cette milice. Ces craintes sont-elles fondées ? Avec Seidik Abba, président du Centre international de réflexions et d'études sur le Sahel. Auteur de l'ouvrage « Crise interne au Conseil Militaire Suprême du Niger » (éditions L'Harmattan). Pétrole : pourquoi les pays de l'OPEP+ augmentent leur production ? Les pays de l'OPEP+ ont prévu d'augmenter leur production de pétrole en septembre 2025. Pourquoi l'OPEP+ cherche-t-elle à augmenter sa production alors qu'elle avait jusqu'à maintenant réduit son offre pour maintenir des prix élevés ? Jusqu'où l'Organisation peut-elle augmenter sa production sans provoquer une chute importante des prix ? Avec Marie-Pierre Olphand, journaliste pour la Chronique des matières premières sur RFI.
L'émission 28 minutes du 06/08/2025 « L'été de Jahia » : chronique d'une amitié sur fond d'exil Noura Bancé, tout juste 18 ans, tient le rôle principal dans le film "L'été de Jahia", sorti en salles ce mercredi 6 août. Elle y interprète Jahia, une adolescente originaire du Sahel, qui a dû fuir son pays pour la Belgique où elle est hébergée dans un centre d'accueil pour demandeurs d'asile et se lie d'amitié avec Mila, réfugiée biélorusse. Tourné dans un centre en activité, le film est porté par des acteurs professionnels comme amateurs. Le rôle de Jahia est un miroir pour Noura Bancé, qui a dû quitter la Côte d'Ivoire à 14 ans pour échapper à un mariage forcé, et traverser le Sahara, le Maghreb, la Méditerranée puis l'Italie pour arriver en France, à Béthunes. C'est là que l'actrice reprend sa scolarité et trouve sa place au casting de "L'été de Jahia". Un film qui explore l'angoisse et les conséquences psychiques de l'incertitude migratoire. 80 ans après Hiroshima, que reste-t-il des ambitions d'abandon des armes nucléaires ?Ce mercredi 6 août marque les 80 ans du bombardement atomique d'Hiroshima par les Américains, lors duquel 140 000 victimes ont été tuées par une seule bombe. Le Japon y organise une cérémonie, qui devrait réunir 120 pays, avec l'espoir de dénucléariser les arsenaux. Mais cette volonté se heurte à un monde de plus en plus instable, où le recours à l'arme atomique est brandi avec de plus en plus d'hubris. Les récentes tensions géopolitiques – bombardement de l'Iran par Israël et les États-Unis, conflit entre l'Inde et le Pakistan, ou l'annonce par Donald Trump du positionnement de deux sous-marins nucléaires autour de la Russie – ravivent le spectre d'une guerre nucléaire. Face à la montée en puissance des arsenaux nucléaires chinois ou nord-coréen, les traités internationaux encadrant l'arme nucléaire semblent relever d'une autre époque. Le retour en force de la menace nucléaire est-il inéluctable ? On en débat avec Héloïse Fayet, chercheuse au centre sécurité de l'Institut français des relations internationales (Ifri), Jean-Marie Collin, directeur France de l'ICAN, organisation Internationale visant à Abolir les Armes Nucléaires, et Guillaume Auda, grand reporter et spécialiste des questions internationales.Victor Dekyvère nous raconte une folle histoire de pierre retirée du cerveau !Enfin, Quentin Darmon nous parle de Conor McGregor : le combattant de MMA, condamné pour viol en novembre dernier, entend se présenter à l'élection présidentielle irlandaise en optant pour une rhétorique d'extrême droite populiste et raciste. Marjorie Adelson nous parle d'un dissensus européen autour des futurs billets de 20 euros : Marie Curie devrait y figurer sans que soit mentionné Skłodowska, son patronyme d'origine, au grand dam de la Pologne. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 6 août 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio
« Le secteur informel est une composante essentielle de la plupart des économies subsahariennes », décrit le FMI. S'il contribue de 25 à 65% du PIB des pays, une partie des bénéfices de ces activités économiques échappent cependant aux caisses des États. Afrique économie vous emmène cette semaine dans une plongée de l'informel sur le continent. Au Tchad, l'extraction d'or est une activité encore artisanale et souvent informelle. Mais les autorités de Ndjamena souhaitent que le secteur se professionnalise. L'objectif est de multiplier par cinq la contribution du secteur minier à la richesse nationale d'ici quelques années. Et si le Tchad devenait le nouvel Eldorado ? Si pour l'instant, la production d'or du Tchad reste largement informelle, les autorités s'autorisent à rêver en grand. L'extraction d'or est en effet considérée par ce pays du Sahel comme l'un des vecteurs majeurs de croissance dans son nouveau Plan national de développement. Actuellement, le Tchad exporte déjà « dix tonnes au moins par an » d'or, et ce uniquement par le biais de l'orpaillage artisanal, rappelle le ministre tchadien des Finances, Tahir Hamid Nguilin. Mais pour passer à la vitesse supérieure, le pays devra attirer les investisseurs. « En donnant des permis, en suivant les règles de l'art, à des multinationales et à des sociétés qui répondent à un certain nombre de critères et de standards, nous pensons que nous pouvons au moins faire passer le poids du secteur minier dans notre PIB de 1% – ce qui est encore très bas aujourd'hui – à 5% à horizon 2030 », explique Tahir Hamid Nguilin. Les revenus de l'or sont en hausse au Tchad, confirme Charles Bouessel, analyste Afrique centrale pour International Crisis Group (ICG), même s'ils restent compliqués à estimer. « La plupart de l'or est exporté vers les Émirats », affirme l'expert, qui note néanmoins « un delta important entre ce qui est déclaré à la sortie du Tchad et ce qui est déclaré à l'entrée des Émirats ». Faire contribuer l'or aux finances publiques Le secteur de l'or au Tchad « gagnerait à être formalisé pour qu'il apparaisse davantage – et de manière plus fidèle – dans les finances publiques », poursuit Charles Bouessel. De son côté, la Société financière internationale, partenaire de la Chambre de commerce et du patronat tchadiens, souligne l'importance de formaliser toutes les activités économiques, y compris les activités minières. « L'inclusion des orpailleurs pour leur accès au financement » est centrale pour y parvenir. Selon cette antenne de la Banque mondiale chargée des entreprises privées, il est crucial de « préparer les PME et PMI tchadiennes à explorer les possibilités d'affaires » dans le secteur aurifère, de sorte que les entreprises locales puissent « participer à cette chaîne de valeur », souligne Sylvain Kakou, représentant au Sahel de l'organisation. Pour plus de clarté et mieux accompagner le secteur privé, la Société financière internationale encourage notamment les autorités tchadiennes à rendre effective la loi sur le Code minier. À lire aussiTchad: un séminaire national sur la décentralisation pour réfléchir à un nouveau projet de société
durée : 00:03:48 - La Chronique du Grand Continent - par : Gilles Gressani, Florian Louis - Florian Louis nous explique pourquoi nous devrions regarder de plus près les bouleversements dont le Sahel est actuellement le théâtre.
Embarquez pour un voyage numérique au cœur du Mali ! Cet épisode de notre "road trip" vous emmène à la découverte de l'écosystème social média malien, encore peu connecté mais en forte progression, et dominé par une utilisation mobile à 96%.Découvrez comment WhatsApp surclasse toutes les autres plateformes, devenant la "radio du Sahel" grâce à l'oralité et au faible taux d'alphabétisation (plus d'un Malien sur deux ne sait pas lire). L'application est utilisée pour la communication familiale (notamment avec la diaspora d'1,3 million de Maliens émigrés) et le "social commerce" via les statuts.Plongez dans le champ de bataille politique où, après la censure des médias traditionnels, les débats se sont déplacés sur WhatsApp et Facebook. Explorez le phénomène de la "Vidéo Mania" avec des "vidéomanes" comme Gandy Malien, qui incarne un mouvement anti-français et pro-russe, et diffuse des fake news très virales.Assistez à l'essor de TikTok, en forte croissance chez les jeunes, qui valorise la langue bambara et voit émerger des créateurs de contenu axés sur la "conversion" comme Adeija et Moussa Koita. Rencontrez des figures emblématiques comme Grand M, le "roi de l'Instagram malien", une star internationale basée au Mali avec 6,2 millions d'abonnés, qui a transformé son nanisme en succès planétaire.Enfin, découvrez Lenali, un réseau social 100% vocal créé par un docteur en informatique malien pour répondre directement au faible taux d'alphabétisation, permettant à des utilisateurs comme Ada de tripler leurs revenus. L'épisode met également en lumière le rayonnement international de la musique malienne, avec des liens forts entre Bamako et Paris, et des artistes comme L'Amour, Salif Keita ou Amadou & Mariam. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Don’t miss this incredible opportunity to celebrate Black August with the insightful Pan-Africanist Dr. David Horne this Monday morning! Dr. Horne will shed light on the pressing situation in the Sahel nations and delve into the Trump Administration’s response to the significant actions taken by the UK, Canada, and France to recognize a Palestinian state. Plus, he’ll offer a critical analysis of the challenges currently facing the Democratic Party. Before Dr. Horne takes the mic, Garveyite Senghor Baye will provide aSee omnystudio.com/listener for privacy information.
En Afrique du Sud, les autorités continuent à lutter contre les réseaux pédophiles qui diffusent sur internet des images pornographiques. Une personne a été arrêtée mercredi en possession de 15 armes à feu et de milliers d'images pédopornographiques. Il serait partie prenante d'un vaste réseau diffusant des images sur le continent africain
Après la fin du sursis pour le retour des pays de l'AES dans la CEDEAO. Quel bilan pour l'Alliance des États du Sahel ? Est-elle parvenue à améliorer votre quotidien ? Constatez-vous des progrès, des reculs ou une stagnation ? On attend vos réactions.
The JNIM branch of al-Qaeda is one of the world's deadliest jihadist groups. It has firmly planted its flag in the Sahel. Sub-Saharan Africa has emerged as a key battlefront for jihadists: around 50 percent of deaths from terrorism in 2024 were registered in the Sahel region alone, according to the Global Terrorism Index. JNIM is an eclectic yet united coalition, rooted in the tribal desert regions of Mali, Niger, and Burkina Faso. We look into its leaders, its narrative, and its modus operandi, and analyse the complexity of a region beleaguered by military coups, ethnic violence, and climate change.Contributors: Barry Marston, Jacob Boswall Producer: Kriszta Satori, Elchin Suleymanov Presenter: Krassi Ivanova Twigg
Selon l'Organisation météorologique mondiale, le nombre de catastrophes naturelles a été multiplié par cinq depuis 1970. Des chercheurs du monde entier se sont consacrés à en étudier les conséquences. Et tous sont d'accord sur un point. Plus on est démuni, plus on a de chances de subir les conséquences d'une catastrophe naturelle. Si on regarde à l'échelle mondiale, on voit que souvent, les pays les plus pauvres sont dans des zones à haut risque de catastrophes naturelles, avec les sécheresses dans le Sahel ou les inondations dans l'Asie du Sud Est. De plus, les pays riches ont plus de moyens pour réagir en urgence et pour en absorber les conséquences à long terme. Selon le magazine Géo, il y a 23 décès en moyenne lorsqu'une catastrophe naturelle survient dans un pays riche contre 1052 dans un pays pauvre. Qui sont les personnes les plus touchées par les catastrophes naturelles ? Dans un même pays, les plus pauvres sont aussi les plus touchés ? Et les inégalités de genre dans tout ça ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Antonella Francini. Date de première diffusion : 25/10/2022 À écouter aussi : A quoi servent vraiment les moustiques ? Rachida Dati : comment reconnaître un conflit d'intérêt ? Qu'est-ce que l'autisme virtuel ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Após dia de caos em Luanda, taxistas demarcam-se de atos de vandalismo. CPLP continua a ser alvo de críticas, depois da sua cimeira em Bissau. Novos ataques na República Democrática do Congo ameaçam trégua duradoura. Cresce tráfico de droga e de pessoas no Sahel.
Le président burundais, Évariste Ndayishimiye, a été désigné le 17 juillet envoyé spécial de l'Union africaine pour le Sahel. Sa mission sera de renouer le dialogue avec les trois pays de l'Alliance des États du Sahel, à savoir le Niger, le Mali et le Burkina Faso, qui sont suspendus de l'organisation depuis les coups d'État. Pourquoi Évariste Ndayishimiye a-t-il été choisi ? La nouvelle gouvernance de l'Union africaine souhaite-t-elle davantage impliquer les chefs d'État en exercice dans la résolution des conflits sur le continent ? Liesl Louw-Vaudran est conseillère principale à l'International Crisis Group pour l'Union africaine. Elle est l'invitée de Pierre Firtion. RFI : Comment analysez-vous la nomination d'Évariste Ndayishimiye comme envoyé spécial de l'Union africaine pour le Sahel ? Liesl Louw-Vaudran : Ça peut être un peu surprenant parce que, en fait, ce n'est pas dans l'habitude qu'un président de l'Union africaine, donc, João Lourenço de l'Angola, nomme un autre président en exercice en tant qu'envoyé spécial. Mais ça montre quand même que cette question du Sahel et de l'AES est très importante pour l'Union africaine. Et le fait que ces trois pays soient suspendus de l'Union africaine – ils ont aussi quitté la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest – est vraiment inquiétant. C'est presqu'existentiel pour l'unité africaine. Et l'Union africaine cherche depuis longtemps des moyens d'ouvrir le dialogue avec ces pays-là. Donc, c'est une très bonne chose que le président Lourenço lui-même prenne ça très au sérieux. Mais pourquoi avoir choisi le président burundais ? Le choix du président Évariste Ndayishimiye peut surprendre, comme je le disais, mais on pense que ça peut reposer sur plusieurs bases. Premièrement, ça peut créer une certaine continuité parce que le président burundais sera président de l'Union africaine l'année prochaine. Deuxièmement, il est aussi un ancien militaire, donc il sera peut-être plus à même de discuter avec les dirigeants de ces pays, même s'il est un peu d'une autre génération. Et je pense que, troisièmement, il est loin de la région, donc il peut être perçu comme plus neutre. Mais il faut dire qu'Évariste Ndayishimiye n'a pas vraiment d'expérience dans ce domaine de négociation, de dialogue. Il était président de la Communauté Économique des États de l'Afrique centrale aussi quand il y avait de nombreuses crises dans cette région. Donc, on n'a pas vu vraiment le fait qu'il a mis en œuvre sa capacité de dialogue. Donc, il manque de l'expérience. Quel va être précisément sa mission ? Ce sera d'abord, avant tout, on pourrait dire, de renouer le dialogue avec ces trois pays ? Je pense que c'est ça : c'est ouvrir le dialogue, créer la confiance, et puis faire des propositions certainement aux autres pays de l'Union africaine : comment engager ce processus de dialogue, comment aider les pays (si c'est possible). Et puis, éventuellement, réfléchir à leur retour. On parle là d'Évariste Ndayishimiye. En avril, c'était le Togolais Faure Gnassingbé qui a été nommé médiateur pour le conflit dans l'est de la RDC. Nommer des chefs d'État en exercice, c'est une des marques de fabrique de la nouvelle gouvernance de l'Union africaine ? Oui, c'est quelque chose de nouveau. Mais je pense que le choix de la Commission de l'UA, c'est d'abord d'essayer de trouver des anciens chefs d'État. Aujourd'hui, par exemple, pour le Soudan, pour d'autres crises, on réfléchit à essayer de trouver des anciens chefs d'État avec suffisamment de poids sur le continent. Mais il faut dire qu'il y a très peu d'options. Choisir un président en exercice, ça a aussi ses difficultés. On l'a vu avec l'Angola et la crise des Grands Lacs. Ce sont des chefs d'États qui ont leurs propres problèmes à gérer dans leur propre pays. Mais on a l'impression que l'Union africaine est un peu à court de solutions. Je pense que l'Union africaine cherche des mécanismes qui peuvent être efficaces, mais ce n'est pas facile. Sur les grandes crises du moment, l'Union africaine peine toujours à faire entendre sa voix et à imposer ses vues. Qu'est-ce qui bloque concrètement ? Vraiment, je pense que, concrètement, ce qui bloque, c'est d'abord la capacité de l'institution qui a vraiment un faible budget, un faible staff, et de multiples crises à gérer. Il y a un problème de subsidiarité. C'est-à-dire que, dans beaucoup de crises, c'est la région elle-même qui la prend en charge. Et très souvent, il y a tension entre l'Union africaine à Addis-Abeba et les régions, comme par exemple avec les Grands Lacs, avec la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), la Communauté est-africaine (EAC) et l'Union africaine qui n'a pas vraiment trouvé sa place là, à part avec cette médiation angolaise. Et je pense que, troisièmement, avec le rôle des acteurs extérieurs dans les crises, comme au Soudan par exemple, c'est très difficile pour l'Union africaine de peser dans un conflit où il y a des acteurs très puissants. Donc, ça échappe un peu à l'Union africaine. Et comme je le dis, il y a des conflits comme celui au Soudan du Sud où l'Union africaine peut éventuellement faire quelque chose. La Somalie, c'est pareil, il y a une force africaine, donc il y a des endroits et des opportunités pour l'Union africaine de montrer son efficacité. Même si dans des grandes crises très importantes comme celle du Soudan, pour le moment, l'Union africaine n'arrive pas à y avoir vraiment un rôle.
Le 26 juillet 2023, le général Abdourahamane Tiani renversait le président Mohamed Bazoum avec la promesse de restaurer la sécurité et la souveraineté du Niger. Deux ans plus tard, le pays est fragilisé : 1 480 soldats tués, et une économie exsangue avec un taux d'inflation record. Quels scénarios s'offrent au Niger ? Nous avons posé la question à Seidik Abba, essayiste nigérien et président du Centre international de réflexions et d'études sur le Sahel.
C'était il y a quasiment deux ans jour pour jour. Le 26 juillet 2023, le président nigérien Mohamed Bazoum, était renversé par un coup d'État. Le commandant de la garde présidentielle, Abdourahamane Tiani, devenait alors le nouvel homme fort du pays. Deux ans après, la junte militaire, qui avait promis à ses débuts de rendre le pouvoir aux civils, est toujours à la tête du pays. Abdourahamane Tiani a été investi en mars président pour un mandat de cinq ans renouvelables alors que les partis politiques ont eux été dissouts. L'ancien président Mohamed Bazoum est lui toujours détenu au sein du palais présidentiel. Quel regard porter sur l'évolution du Niger depuis deux ans ? L'essayiste nigérien Seidik Abba préside le Centre international de réflexions et d'études sur le Sahel. Il est ce matin l'invité de Pierre Firtion. RFI : Comment va le Niger, deux ans après le coup d'État qui a renversé Mohamed Bazoum ? Seidik Abba : Je pense que le bilan est mitigé pour les militaires. C'est clair que dans leur bilan, il y a quelques éléments positifs. Il y a aussi des éléments négatifs. Mais si on devait juger simplement à l'aune de leurs propres promesses, celle de la sécurité et d'une meilleure gouvernance, d'une gouvernance plus vertueuse, on peut dire que le bilan n'est même pas au rendez-vous. Le général Tiani utilise de plus en plus la rhétorique souverainiste pour justifier de l'état du pays. Cette stratégie de communication n'est-elle pas destinée à masquer les échecs de la junte sur un plan économique et sécuritaire ? Oui, elle a pu prospérer au début. Au début, l'argument souverainiste a été avancé et a été mobilisateur, mais au fur et à mesure que les choses ont évolué, les populations ont compris qu'il fallait passer de la rhétorique et du slogan à des questions concrètes. La question de l'énergie n'a pas été totalement résolue. La question aussi du pouvoir d'achat simplement. Je crois que, au fur et à mesure que la situation va évoluer, l'argument souverainiste va montrer ses limites et la base sociale, l'audience et le soutien va continuer à s'effilocher. Et ça, je crois que c'est une des principales menaces qui guette le pouvoir militaire actuel. Sur le plan sécuritaire, le pays est en proie ces dernières semaines à des attaques répétées de l'EIS, l'État islamique au Sahara. Comment expliquer ce regain de violence et la réponse très limitée de l'armée nigérienne ? Il y a plusieurs facteurs. D'abord, au début, beaucoup d'unités combattantes aguerries avaient été rappelées pour défendre le pouvoir de Niamey après le coup d'État. Et je crois qu'elles n'ont pas encore totalement repris leur place compte tenu de la situation financière. Au Niger, 40% du budget repose sur des contributions extérieures. Donc aujourd'hui, il y a beaucoup de difficultés de trésorerie, beaucoup de difficultés qui impactent aussi la chaîne d'approvisionnement, la logistique des forces qui sont engagées. Et puis maintenant, il y a aussi le fait que, en dépit de tout ce qui est affirmé, la coordination avec les pays voisins, que ça soit les pays de l'AES, cette coordination n'est pas arrivée à un niveau de montée en puissance qui permet d'empêcher les incursions de groupes jihadistes et leur repli sur le territoire voisin. Quand vous mettez tous ces éléments – l'absence aussi de tout ce qui a pu être apporté par les pays étrangers, les forces internationales en matière de renseignements, si vous omettez toutes ces difficultés – vous arrivez à la situation que connaît aujourd'hui le pays. Seidik Abba c'est cette faible réponse sécuritaire qui explique ces mouvements de grogne que l'on a vus apparaître le mois dernier au sein de l'armée... Oui, les militaires qui ont organisé ces mutineries ont avancé des éléments factuels. Ce n'étaient pas des revendications politiques mais c'étaient des revendications sur leurs conditions professionnelles. La question de l'approvisionnement qui n'arrive pas souvent à temps, la question du paiement de salaire qui n'arrive pas souvent à temps et la question des équipements aussi. À lire aussiNiger: deux mouvements d'humeur de soldats en 72 heures Mais est-ce que le pouvoir craint, aujourd'hui, peut-être plus qu'avant de se faire renverser ? Non, je crois que la difficulté ne viendra pas de ce côté-ci. Pour moi, le risque le plus important pour les militaires, c'est la grogne sociale qui va naître. À force de maintenir la frontière avec le Bénin fermée alors que le pays n'a pas de façade maritime, ça crée une inflation dans les prix. Il n'y a pas d'embellie à l'horizon pour la situation financière du pays. Et ça, ça va impacter la grogne sociale. Abdourahamane Tiani a fait libérer le 1er avril des figures de l'ancien régime, expliquant vouloir œuvrer pour le pardon et la réconciliation. Mais Mohamed Bazoum est toujours détenu. Le pardon, oui, mais pas pour tout le monde... Oui, on peut le résumer comme ça. C'est un pardon aujourd'hui, à l'heure qu'il est, un peu sélectif. Je ne vois pas comment on peut pardonner et ouvrir une nouvelle page alors que l'ancien président est en détention depuis deux ans. Le pouvoir peut objecter qu'il a un dossier judiciaire sauf que le dossier judiciaire n'a jamais avancé. Et il est toujours détenu dans un endroit qui n'est pas un établissement pénitentiaire. Même cas par exemple pour l'ancien ministre de l'Intérieur, Hama Souley, qui est détenu. Il y a donc un pardon à la carte. Une grande partie de l'opinion a montré son scepticisme sur cette notion de pardon et son incompréhension pour dire, on pardonne à qui, pourquoi ? Dans la pratique, on voit que justement que c'est un pardon un peu sélectif. Et ça, à mon avis, ça n'arrange pas les choses dans le pays. À écouter aussiÀ la Une: au Niger, le général Tiani assoit son pouvoir
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur un braquage dans les bureaux de MSF à Kisangani, la reprise des pourparlers russo-ukrainiens et la restitution des biens pillés pendant la colonisation française. Mali : l'ancien Premier ministre empêché de voyager Empêché ce lundi 21 juillet 2025 à l'aéroport de Bamako, Moussa Mara s'est vu refuser l'embarquement pour Dakar, où il devait participer à une conférence régionale sur la paix et la sécurité au Sahel. Après deux jours d'interrogatoire sans poursuites, pourquoi le laisser libre pour ensuite lui interdire de voyager ? Pourquoi son avocat parle de « violation flagrante des libertés fondamentales » ? Avec David Baché, journaliste au service Afrique de RFI. RDC : braquage des bureaux de Médecins Sans Frontières à Kinsagani Médecins Sans Frontières a décidé de suspendre ses activités pendant quelques jours dans la province de la Tshopo après un braquage dans ses bureaux à Kisangani. Que s'est-il passé exactement ? Quelles sont exactement les missions de MSF dans l'Ituri ? Avec Asiyat Magomedova, cheffe de mission MSF Ituri et Tshopo. Guerre en Ukraine : reprise des négociations à Istanbul Alors que la guerre en Ukraine entre dans une nouvelle phase d'enlisement, une troisième session de pourparlers s'ouvre ce mardi 23 juillet à Istanbul, sous l'égide de la Turquie. Quels ont été les points de blocage lors des précédentes séries de négociations ? Que faut-il espérer de ces nouvelles discussions ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI. France-Afrique : la restitution des biens pillés de retour au Parlement français La question de la restitution des biens culturels pillés durant la colonisation revient devant le Parlement français. Un nouveau projet de loi vise à encadrer juridiquement ces restitutions, longtemps réclamées par plusieurs pays africains. Qu'est-ce qui freine actuellement la restitution des biens ? Quels sont les pays du continent africain les plus concernés ? Avec Saskia Cousin, professeure de sociologie à l'Université Paris-Nanterre, coordinatrice du programme de recherches « Retours : géopolitiques, économies et imaginaires de la restitution ».
Un « dialogue franc et direct » : voilà comment L'Essor, quotidien proche du gouvernement, qualifie la visite du secrétaire d'État américain pour l'Afrique de l'Ouest William Stevens, présent à Bamako mardi 22 juillet. Au menu des échanges : la sécurité bien sûr, avec « une nouvelle vision et posture », à la fois « constructive et pragmatique », pour lutter contre les groupes armés, salue encore L'Essor. Et Aujourd'hui au Faso détaille : « concrètement, les États-Unis sont prêts à tarir les sources de financement du terrorisme, en bloquant les filières, et les comptes de ceux qui alimentent ces pratiques criminelles ». Washington pourrait même, espère le titre burkinabè, « mettre son Big Brother au service du Mali, pour étoffer son renseignement et le rendre plus percutant ». À lire aussiMali: les États-Unis réaffirment leur engagement dans les domaines sécuritaires et économiques Des menaces sécuritaires de plus en plus diverses Le Mali fait face à une « guerre hybride », pointe Le Matin, qui implique une approche « multidimensionnelle » dont, estime le journal, « une meilleure coordination entre les forces armées, les services de renseignement, et la police » ainsi que l'utilisation de technologies de pointe, et la mise sur pied d'« unités spécialisées en cyberdéfense et en guerre informationnelle ». Parmi les nouvelles menaces, il y a aussi, pointe Le Monde Afrique, les drones, dont l'utilisation « prend une ampleur sans précédent » au Mali et au Burkina Faso. Une « récente expertise » qui, signale le quotidien, permet « d'armer des appareils à bas coût ». D'après l'enquête du journal, les groupes terroristes « utilise[nt] des drones commerciaux (…) vendus entre 300 et 500 euros sur Internet et dans les magasins à Bamako et Ouagadougou ». Des « drones civils, utilisés, par exemple, par des photographes ou par le grand public ». Et un chercheur interrogé par le journal poursuit : « on y attache des grenades artisanales, c'est-à-dire des explosifs improvisés. Pour les déclencher, il suffit d'utiliser un téléphone portable connecté » et d'activer le mécanisme. Et cette méthode relativement récente est déjà prisée des groupes terroristes : Le Monde explique ainsi que d'après un récent rapport, « plus de 30 attaques confirmées impliquant des drones » ont été recensées depuis septembre 2023, dont 24 rien qu'entre mars et juin 2025. Dans ce contexte, les propositions américaines sont « alléchantes », reconnaît Aujourd'hui au Faso, et ont reçu une « oreille attentive », notamment de la part du ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop, « qui a ainsi parlé de partenariat gagnant-gagnant », pointe le quotidien. À lire aussiMali: attaques jihadistes près de Bamako, Mahou et Tessit, frappes de drone de l'armée près de Kidal L'enjeu des intérêts américains L'Essor le dit lui-même : cette relation relancée devrait permettre le « souci [du] respect et [de l']intérêt mutuel ». Washington oublie rarement de tirer son épingle du jeu, rappelle Aujourd'hui au Faso, selon qui « avec Trump, tout part et finit en business : les intérêts de la grande Amérique ne sont pas loin ». Or, depuis la perte de leur base au Niger, Washington a perdu ses yeux dans la région… d'où ces négociations « pour obtenir de nouveau un tel observatoire sécuritaire ». Et puis, il y a le volet économique, surtout connaissant « le sous-sol très riche » du Mali. L'Essor en a d'ailleurs conscience, lui qui parle de « l'aubaine » que représenterait, pour les États-Unis, une telle collaboration. Mieux vaut donc rester sur ses gardes : « il faudra lire entre les lignes, ausculter, jauger, (…) ce que le Sahel gagne à travers toutes ces affaires, avant leur concrétisation », prévient Aujourd'hui au Faso. D'autant que les domaines concernés restent encore flous : l'Essor se contente de mentionner « une variété de secteurs » dont le journal espère qu'elle « impactera directement l'investissement et le développement au Mali », sans plus de précisions. Alors Le Matin appelle, lui aussi, à la prudence : même si les accords économiques et le soutien sécuritaire promis par les États-Unis sont tentants, « une indépendance économique relative [est] nécessaire pour éviter les pressions extérieures » et « limiter la dépendance aux puissances étrangères ».
L'Afrique contre la démocratie, c'est le titre-choc de l'ouvrage du journaliste indépendant Ousmane Ndiaye, qui vient de paraître aux éditions Riveneuve. Dans cet essai vigoureux, l'auteur s'attaque au mythe de l'officier patriote et intègre qui fait un putsch pour sauver son pays. Il répond aussi à ceux qui affirment que la démocratie à l'occidentale n'est pas adaptée aux valeurs africaines. Ousmane Ndiaye, qui a été notamment le rédacteur en chef Afrique de TV5 Monde, répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Vous dites que l'un des arguments les plus forts des régimes putschistes d'Afrique de l'Ouest, c'est l'incapacité des régimes civils à repousser la menace jihadiste. Est-ce que ce n'est pas un bon argument ? Ousmane Ndiaye : C'est un argument cousu de fil blanc. Vous prenez un pays comme le Mali ou le Burkina Faso, mais la réalité c'est que les militaires ont toujours été au cœur de la gouvernance politique. Il n'y a pas eu d'un côté les civils qui gouvernent versus les militaires. Ensuite, deuxième chose, vous prenez un pays comme le Mali. Ça a été plus longtemps dirigé par des militaires que des civils. Vous parlez de ces généraux maliens qui ont passé plus de temps à faire de la politique qu'à faire la guerre. Et vous déconstruisez le mythe des militaires maliens intègres en rappelant qu'il y a dix ans, un général français, Bruno Heluin, a réalisé un audit accablant sur la corruption au sein de l'armée malienne... Il n'y a pas une différence. Il n'y a pas un clivage entre civils et militaires parce qu'on trouve cette constante dans les armées du Sahel. Donc le mythe kaki qui sauve qui est non corrompu, patriote, ça ne tient pas à l'épreuve des faits. Vous dites que, dans ce rapport, il est notamment écrit que l'armée malienne a reçu, à la fin des années 2000, quelque 800 pickups, mais qui ont tous disparu. Les moteurs ont été volés à des fins privées, c'est ça ? Oui, c'était un entretien qu'il m'avait accordé où il parlait de ces pickups qui ont été détournés et vendus. Alors ce que vous appelez le déni de démocratie, qui gagne plusieurs États africains et une partie de la jeunesse africaine, il s'appuie, dites-vous, sur le rejet de la France et non au modèle des démocraties occidentales. Mais de fait, est-ce que le général Mamadi Doumbouya n'a pas raison quand il dit à la tribune des Nations unies que ce modèle de démocratie n'est pas adapté aux valeurs africaines ? Il a tort pour plusieurs raisons. Quand vous prenez le cas de la Guinée, puisqu'on parle de Mamadi Doumbouya, le système de Sékou Touré ne peut pas dire que c'est un système basé sur le modèle occidental. Non ! Et je pense que ce n'était pas un système démocratique, c'était un régime dictatorial. Et puis c'est dangereux, l'idée de dire qu'on va adapter la démocratie aux valeurs africaines parce que ça suppose qu'intrinsèquement les valeurs africaines sont antidémocratiques, ce qui est terrible parce que cela relève d'un préjugé relevant d'une sorte de mépris, d'infériorité. Et puis parce que c'est totalement faux. À écouter aussiLe grand invité Afrique - «Les coups d'État en Afrique rencontrent une certaine audience auprès de la population» Vous écrivez, Ousmane Ndiaye que l'aveuglement anti-occidental est un outil de légitimation des nouvelles dictatures liberticides et sanguinaires du Mali, du Niger, du Burkina et de la Guinée. Mais vous, qui voyagez beaucoup, est-ce que vous pensez que les régimes militaires d'Afrique de l'Ouest sont majoritairement soutenus par les habitants de ces pays ? Il faut se méfier de cet argument de la popularité des régimes militaires. D'abord, dans une dictature, il n'y a pas d'opinion publique et donc c'est très compliqué de mesurer le niveau d'adhésion. Par contre, ce que je trouve populaire, c'est l'aspiration des africains à sortir d'une certaine domination postcoloniale. Ça, c'est une réalité. C'est une lame de fond. Il y a une captation par le discours militaire de ce sentiment légitime et de ce sursaut africain. Une partie de ces coups d'État est une sorte de hold-up sur des mouvements sociaux légitimes. Donc il est là, le coup de génie des nouveaux régimes militaires avec un argument-massue, c'est le rejet de l'Occident et de la France. Et cela marche. Dans votre livre, Ousmane Ndiaye, vous racontez comment les nouveaux dirigeants du Sénégal, notamment le Premier ministre Ousmane Sonko et le député Pastef Guy Marius Sagna soutiennent ouvertement le régime répressif du capitaine Traoré au Burkina Faso alors que l'un des prisonniers politiques les plus connus dans ce pays, maître Guy Hervé Kam, n'est autre que l'avocat d'Ousmane Sonko. Comment expliquez-vous ce que vous appelez ce basculement idéologique à Dakar ? Pour moi, c'est surtout un double standard, notamment dans les mouvements révolutionnaires progressistes de gauche qui considèrent que les standards démocratiques sont variables en fonction des situations. Et la contradiction du Pastef et de ses alliés, c'est que le Pastef s'est battu au Sénégal pour avoir de la liberté d'expression, pour avoir le droit de ne pas être dissous. Et pendant ce temps-là, les mêmes qui se battent, légitiment dans le pays voisin, le Mali ou le Burkina, un régime qui a décidé de dissoudre tous les partis politiques. Et je pense que c'est une des maladies du continent aujourd'hui. Ces doubles standards qui souvent s'expliquent au nom de l'anti-impérialisme. Je ne comprends pas pourquoi tout ce que le Pastef n'accepte pas au Sénégal en termes de restrictions, l'accepte ailleurs. À lire aussiBurkina Faso: l'avocat Guy-Hervé Kam de nouveau placé sous mandat de dépôt
The JNIM branch of al-Qaeda is one of the world's deadliest jihadist groups. It has firmly planted its flag in the Sahel. Sub-Saharan Africa has emerged as a key battlefront for jihadists: around 50 percent of deaths from terrorism in 2024 were registered in the Sahel region alone, according to the Global Terrorism Index. JNIM is an eclectic yet united coalition, rooted in the tribal desert regions of Mali, Niger, and Burkina Faso. We look into its leaders, its narrative, and its modus operandi, and analyse the complexity of a region beleaguered by military coups, ethnic violence, and climate change.Contributors: Barry Marston, Jacob Boswall Producer: Kriszta Satori, Elchin Suleymanov Presenter: Krassi Ivanova Twigg
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur un rapport concernant des exactions contre les Peuls au Mali, les tensions iraniennes et européennes sur le nucléaire et le transfert plus cher pour un footballeur africain. Nord du Mali : vers une médiation algérienne ? Le président Abdelmadjid Tebboune s'est dit prêt à jouer un rôle de médiateur pour la paix au nord du Mali. Quel est l'intérêt pour le président algérien de proposer sa médiation ? Pourquoi l'Algérie rejette la présence d'Africa Corps, malgré ses relations amicales avec la Russie ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel. Mali : Human Rights Watch accuse l'armée et Wagner d'exactions ciblant les Peuls Un rapport de Human Rights Watch révèle de graves exactions commises au Mali ciblant la communauté peule. Pourquoi l'armée malienne et Wagner s'en prennent-ils spécifiquement à cette communauté ? Les autorités maliennes peuvent-elles être poursuivies face à cette situation ? Avec Ilaria Allegrozzi, chercheuse sur le Sahel à Human Rights Watch, autrice du rapport sur les exactions commises contre les Peuls au Mali. Nucléaire : l'Iran accuse l'Europe de trahir l'accord de 2015 L'Iran accuse les Européens de ne pas avoir respecté l'accord de 2015. Quels sont les engagements que les pays européens n'auraient pas respectés selon Téhéran ? Malgré ces tensions, un nouveau cycle de négociations est prévu en Turquie. Quelles sont les attentes de l'Iran cette fois-ci envers les Européens ? Avec Kevan Gafaïti, enseignant à Sciences Po Paris. Football : Manchester United mise gros sur Bryan Mbeumo Transfert historique pour le football africain : Bryan Mbeumo rejoint Manchester United pour un montant estimé à 81 millions d'euros. Qu'est-ce qui a convaincu le club anglais de miser autant d'argent sur ce joueur ? Sera-t-il titulaire dès son arrivée ? Avec Olivier Pron, journaliste au service des sports de RFI.
Un journaliste incarcéré au Bénin avec l'aide de la Côte d'Ivoire, des éditorialistes ciblés au Sénégal… Ces trois pays ont une longue tradition de respect de la liberté d'expression, mais la situation des journalistes se dégrade depuis des semaines au Sénégal et en Côte d'Ivoire. Au Bénin, cela fait maintenant plusieurs années que journalistes et médias sont régulièrement pris pour cible. Quelle est précisément la situation dans ces pays ? Comment en est-on arrivé là ? Sadibou Marong, le directeur du bureau Afrique de Reporters sans frontières répond à Pierre Firtion. RFI : L'histoire a défrayé la chronique. Hugues Comlan Sossoukpè est incarcéré depuis huit jours à Ouidah au Bénin. Ce journaliste critique du régime béninois vivait depuis 2019 au Togo avec le statut de réfugié politique. Mais le 13 juillet, il a été extradé par la Côte d'Ivoire alors qu'il participait à un forum à Abidjan. Les autorités ivoiriennes l'ont-elles piégé selon vous ? Sadibou Marong : Nous pouvons valablement parler de piège comme nous pouvons aussi parler d'une mission professionnelle de journaliste qui s'est finalement transformée en traquenard. Le journaliste béninois, Hugues Comlan Sossoukpè, qui est journaliste réfugié au Togo depuis quelques années et qui est aussi le directeur du média béninois d'investigation Olofofo, a officiellement été invité par le ministère ivoirien de la Transition numérique pour couvrir un événement sur l'innovation digitale. Il a été considéré comme un journaliste, et là, je cite les propos du ministère, « un journaliste reconnu de la sous-région dans ce domaine ». Comment expliquer un tel acte de la part des autorités ivoiriennes ? C'est compliqué, car c'est inédit. On pourrait même considérer qu'un tel acte pourrait étonner pratiquement tous les défenseurs de la liberté de la presse d'une manière générale. Surtout par exemple quand on sait que la Côte d'Ivoire, ces dernières années, était assez bien classée au classement mondial de la liberté de la presse avec des bonds assez intéressants. Il n'y a qu'en 2025 que le pays a assez reculé. Mais il est aussi clair que cette liberté de la presse en Côte d'Ivoire était encore étroitement liée au contexte politique. Il y a aussi l'influence de certains partis, des responsables politiques dans les médias qui devenaient très grands. Dans tous les cas, c'était quand même un environnement assez intéressant. Disons que les médias évoluaient en Côte d'Ivoire jusqu'à ce que l'on se rende compte effectivement qu'il y a eu un peu ce traquenard-là. Et on ne peut pas dire que les autorités n'ont pas été complices. On peut fondamentalement dire que les autorités ivoiriennes étaient au courant, avaient certainement dû être consultées et avaient donc donné leur accord et leur aval pour pouvoir livrer ce journaliste-là. Cela est extraordinairement grave d'autant plus que c'est un journaliste réfugié. On comprend aussi que c'est le début, peut-être, d'un durcissement de la situation. La Côte d'Ivoire va vers une élection présidentielle en octobre prochain et on a vu récemment des menaces contre des correspondants de la presse internationale de la part de certains partisans politiques. À lire aussiBénin: le journaliste Comlan Sossoukpè mis en examen et placé sous mandat de dépôt Cette dérive, elle est en revanche beaucoup plus visible au Bénin, où la presse est ciblée depuis plusieurs années... Le régime du président Patrice Talon à son arrivée était jugé relativement stable. Mais ces dernières années quand même, c'est un régime qui est nettement imprévisible par rapport à la liberté de la presse. Actuellement, dans le contexte actuel, on voit que les voix indépendantes et les journalistes critiques, même modérés, sont perçus avec une attention assez croissante. Le cas de Hugues Sossoukpè est là. Je pense que les autorités béninoises l'attendaient. Ils faisaient tout pour essayer de l'avoir. Mais auparavant, on a vu aussi une vague de suspension de médias et d'instrumentalisation des régulateurs. Le régulateur des médias, la HAAC, a pris des décisions qui sont pour nous très disproportionnées avec une vague de suspension des médias. Il y a eu des vagues de répression. Et comme on va vers une élection également dans ce pays-là, on voit les dispositions de surveillance qui s'intensifient. Le climat se charge lentement mais sûrement au Bénin. Le Bénin, la Côte d'Ivoire, on parle là de pays où la liberté d'expression a longtemps été respectée. C'est le cas aussi au Sénégal. La situation des journalistes s'était améliorée, on va dire entre 2024 et 2025, mais là, depuis quelques semaines, on dénombre à nouveau des attaques contre la presse. Au Sénégal, bien que le pays ait fait un bond de 20 places lors du dernier classement mondial de la liberté de la presse, nous avons commencé à observer beaucoup de faits nouveaux ces derniers mois. Il y a la question des détentions de commentateurs et de chroniqueurs dans les médias. Par exemple, il y a le journaliste Bachir Fofana et les commentateurs Badara Gadiaga, Abdou Nguer qui utilisent les médias pour jouir de leur liberté d'expression au Sénégal. Et tout cela, ce sont des choses qui reviennent. Et l'impression qu'on a, c'est plus qu'une sorte de contrôle du narratif, disons, des voix discordantes. Et ces voix discordantes, de notre point de vue, doivent pouvoir être acceptées dans un État démocratique. Maintenant, ce qui est le plus important pour nous, c'est l'appel que nous avons lancé aux autorités qui ont commencé à s'atteler à faire des concertations. Mais aussi à réconcilier les résultats des assises nationales dans la presse, des concertations, disons, du secteur de la communication. Il faut réconcilier tout cela. Et également aussi s'atteler à renforcer les capacités des organes de régulation des médias. À lire aussiSadibou Marong (RSF): «Les journalistes des radios communautaires paient un lourd tribut dans la région du Sahel» À lire aussiSadibou Marong: «La situation des journalistes en Afrique subsaharienne ne s'est pas améliorée»
Un document de plus paraphé ce week-end après l'accord scellé à Washington le 27 juin entre Kinshasa et Kigali. « La quête de la paix dans l'est de la RDC avance donc sur deux fronts distincts, mais complémentaires », souligne Econews. Le texte conclu au Qatar ouvre la voie à un cessez-le-feu, mais, selon le média congolais en ligne, la « population de l'est, épuisée par des années de violence, observe ces développements avec un mélange d'espoir et de méfiance ». « Les Congolais doivent rester lucides et se dire que cet accord ne guérira pas en un jour les plaies béantes de Goma ou Bunagana », prévient aussi Le Pays. Un accord à transposer sur le terrain Econews, encore, rappelle que « les précédents accords ont échoué en raison du manque de suivi ». « Ces accords de paix sont comme des papillons, beaux et éphémères », prophétise Le Pays, « le plus souvent écrasés sous les bottes de la cupidité et des ambitions démesurées des prédateurs ». D'ailleurs, le journal congolais Le Potentiel grince : « les véritables gagnants dans cette affaire sont les États-Unis », comédiateurs dans ce conflit donc avec le Qatar. « Sans tirer un seul coup de feu, ils obtiennent un accès stratégique à une part importante des minerais du Congo contre une promesse de paix. Une paix monnayée, floue, sans véritable levier de transformation pour les populations », souffle le quotidien de Kinshasa. La situation au Sahel au cœur d'une rencontre entre la presse et Abdelmajid Tebboune Selon Dernières infos d'Algérie, le dirigeant a « rassuré » à propos de la menace que peut représenter la crise sécuritaire au Sahel, insistant sur « la grande expérience de l'Algérie en matière de lutte contre le terrorisme ». « Le pays a beaucoup aidé les frères maliens à surmonter la crise et reste disposé à le faire », mais l'Algérie refuse la présence de mercenaires russes à sa frontière a averti le président Tebboune. Les combattants de Wagner, et maintenant ceux de l'Africa Corps ont toujours « irrité » Alger rappelle TSA. Le Matin d'Algérie note en revanche les nombreuses lacunes d'un « pathétique monologue » du président Tebboune, dans un « exercice de communication bien huilé ». Aucune question sur les conséquences dans les relations avec Moscou, rien non plus sur les accusations de certains acteurs maliens qui reprochent à l'Algérie une certaine complaisance à l'égard de réseaux jihadistes opérant dans la région. Des mercenaires africains engagés par la Russie en Ukraine El Pais commence par évoquer le sort d'un Nigérian, il s'appelle Oluwagbemileke Kehinde. Il a été engagé comme par la Russie où il était venu faire ses études il y a quatre ans et a été capturé il y a quelques jours par l'Ukraine. Son cas est loin d'être isolé, Moscou promet à des Africains de travailler pour l'armée russe loin du front. L'offre est alléchante : « 2 000 euros par mois et un passeport russe », liste El Pais, mais en quelques semaines, « l'appât qui les a poussés à signer un contrat se transforme en cauchemar ». Ils sont alors envoyés dans des assauts massifs, meurent ou sont faits prisonniers. Comme le Nigérian Kehinde, des centaines de ressortissants de dix pays africains se sont retrouvés pris au piège, sauf qu'ensuite « ni la Russie, ni leur pays d'origine ne les réclament ». D'ailleurs, selon les archives de la diplomatie ukrainienne consultée par le média ibérique, seule Lomé s'est préoccupé du sort de ses ressortissants captifs.
« Jour de vote sous haute surveillance dans un climat calme, mais tendu », titre Ici Lomé. « Le pays ayant connu en juin une vague de manifestations réclamant le départ de Faure Gnassingbé, dont la famille règne depuis près de soixante ans sur le pays », poursuit le journal. Les Togolais étaient appelés aux urnes pour élire 1527 conseillers municipaux dans 117 communes. Jeudi, dans les rues, « les boutiques étaient ouvertes, les marchés animés (…), les activités économiques ne semblaient pas perturbées par le scrutin ». Aucune tension non plus dans les « anciens bastions de l'opposition », le calme ambiant contrastait avec « les appels à la mobilisation lancée par le Mouvement du 6 juin », rapporte toujours Ici Lomé. « Une ambiance sereine relevée aussi bien par les acteurs politiques que par les observateurs », note également Republic of Togo. « À Lomé comme dans d'autres centres urbains, la participation est restée timide », constate de son côté Togo Breaking News. Ce qui témoigne selon le titre d'un « désintérêt relatif ou d'un engouement discret malgré les enjeux liés à la gouvernance locale ». « La qualité d'une élection ne se mesure pas uniquement à son taux de participation, écrit Republic of Togo, mais aussi à sa transparence, sa régularité et sa capacité à refléter la volonté populaire ». Les résultats provisoires sont attendus dans les jours à venir. Au Sénégal, une page historique s'est tournée « L'armée française quitte officiellement le Sénégal », écrit Dakaractu. L'escale aéronautique militaire, située à l'aéroport et le camp Geille, ont été restitués aux autorités sénégalaises. « Le transfert de ce camp, haut lieu de la coopération franco-sénégalaise marque la fin de la dernière base militaire permanente dans le pays ». Un événement « chargé de symboles », poursuit le titre. Mais « derrière les discours protocolaires transparait une vérité amère : la France quitte l'Afrique de l'Ouest sous pression, contrainte d'admettre que sa présence militaire n'est plus la bienvenue », poursuit Dakaractu. « Ce retrait est bien plus qu'une simple reconfiguration militaire, analyse Afrik.com, il scelle la fin d'une époque où la France conservait un ancrage stratégique au cœur de l'Afrique de l'Ouest... Pour les autorités sénégalaises, c'est un acte de souveraineté retrouvé ; pour Paris, une volonté affichée de faire évoluer son rôle sur le continent ». « Il ne s'agit pas d'une rupture à l'image de celle intervenue dans l'espace de l'Alliance des États du Sahel » avec le Mali, le Burkina Faso et le Niger, pointe Aujourd'hui au Faso mais « ce départ voulu par les nouveaux dirigeants sénégalais va ouvrir la voie à un nouveau paradigme dans la coopération entre l'ancienne puissance coloniale et ses ex-colonies bien qu'il s'agisse d'un "partenariat rénové" comme l'a souhaité Diomaye Faye ». C'est aussi ce que retient à Paris Le Monde Afrique, « contrairement aux retraits français dans les autres pays du Sahel, ce départ se fait sans rupture entre les deux États ». Les ministres des Finances du G20 en Afrique du Sud « Les pays du Sud global plaident pour une réduction des inégalités », titre Africanews. « Les nations africaines appellent au changement. Les coûts d'emprunt élevés continuent de décourager les investissements et d'étouffer les dépenses publiques dans les domaines de la santé, de l'éducation et des programmes d'infrastructures », rapporte le site internet. « L'Afrique du Sud, qui préside le G20 cette année, a mis l'accent sur la nécessité d'aborder les causes profondes des inégalités économiques mondiales », note Afrik.com. Mais le pays doit composer avec un « contexte tendu, aggravé par les tensions avec les États-Unis », pointe Africaradio. Le secrétaire américain au Trésor, « Scott Bessent était absent, tout comme Marco Rubio, secrétaire d'État, lors des précédentes réunions (…) ce qui fragilise la coordination multilatérale à quelques mois du sommet des chefs d'État prévu à Johannesburg les 22 et 23 novembre.
L'armée française a mis fin jeudi à sa présence militaire permanente en Afrique de l'Ouest et centrale, lors d'une cérémonie solennelle et historique à Dakar, où elle a officiellement restitué ses deux dernières installations militaires françaises au Sénégal. Ce retrait français, amorcé ces dernières années, intervient alors que la région du Sahel est confrontée à des attaques jihadistes croissantes et meurtrières au Mali, au Burkina Faso et au Niger.
Thomas and Aimen return to tackle a barrage of listener questions in this special Q&A episode, offering unparalleled insights into the ever-shifting landscape of Middle Eastern geopolitics. We begin with a deep dive into the recent US strikes on Iran, where Aimen details the real impact of "Bunker Buster" bombs on Iranian nuclear facilities. Did they cause the destruction that many in the US government are claiming? The pair then discuss your questions about the prospect of a more comprehensive Middle East peace deal, outlining the critical conditions, including Iran's nuclear ambitions and its ‘triple-H' network of proxies. Aimen then sheds light on the complex negotiations involving Syria and Lebanon, revealing the potential for non-aggression pacts, albeit with significant concessions and challenges posed by entrenched ideological factions. The focus shifts to the ongoing humanitarian crisis in Gaza, the contentious rise of Israeli-backed "popular forces" there, before moving on to the broader theological principles that justify jihad in response to state-sponsored injustice. Finally, we expand our geographical scope to the increasingly dire situation in the Sahel region of West Africa, where jihadist groups like JNIM are rapidly gaining ground. To listen to the full episode, you'll need to subscribe to the Conflicted Community. And don't forget, subscribers can also join our Conflicted Community chatroom, where you can interact with fellow dearest listeners, discuss episodes past and future, get exclusive messages from Thomas and Aimen, ask future Q&A questions and so much more. All the information you need to sign up is on this link: https://conflicted.supportingcast.fm/ Conflicted is proudly made by Message Heard, a full-stack podcast production agency which uses its extensive expertise to make its own shows such as Conflicted, shows for commissioners such as the BBC, Spotify and Al Jazeera, and powerfully effective podcasts for other companies too. If you'd like to find out how we can help get your organisation's message heard, visit messageheard.com or drop an email to hello@messageheard.com! Find us on Twitter: https://twitter.com/MHconflicted And Facebook: https://www.facebook.com/MHconflicted Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Learn more about your ad choices. Visit podcastchoices.com/adchoices
Etienne Fakaba Sissoko est un économiste malien, professeur à l'université de Bamako et voix critique de la Transition. Après avoir publié fin 2023 un livre dans lequel il dénonçait la « propagande » des autorités de transition, Etienne Fakaba Sissoko a été condamné notamment pour « atteinte au crédit de l'État » et a passé un an en prison. Etienne Fakaba Sissoko avait déjà été emprisonné pendant six mois, deux ans plus tôt, sans aucune condamnation.Libéré fin mars, Etienne Fakaba Sissoko est désormais exilé, de passage en France. Tenir, témoigner, lutter : durant sa détention, le chercheur a écrit plusieurs livres dont Le trône des illusions (mai 2025, L'Harmattan). Un roman, une fiction, où le Mali de transition transparaît à chaque page. Les personnages et les situations collent au réel… sauf pour la fin, où l'auteur imagine la chute du régime. Etienne Fakaba Sissoko est l'invité Afrique de RFI, au micro de David Baché. RFI : Votre roman se passe dans le pays imaginaire de Gayma, sous un régime militaire putschiste autoritaire, le protagoniste Sabu est « un professeur devenu résistant », qui comme vous écrit, dénonce, est emprisonné… Je ne fais pas la liste des personnages dont on reconnaît facilement à qui ils correspondent : pourquoi avoir écrit un roman, et pas un essai politique sur le Mali de transition ? Etienne Fakaba Sissoko : Déjà, le fait de me retrouver en prison était dû à un essai politique que j'avais écrit : « Propagande, agitation, harcèlement, la communication gouvernementale sous la transition militaire ». Et donc, puisque la lutte aussi, c'est des phases, j'ai voulu essayer autre chose que d'appeler les choses par leur nom, tout en laissant la possibilité au lecteur de savoir exactement à quoi on fait référence. À lire aussiMali: après un an passé en détention, l'universitaire Étienne Fakaba Sissoko a été libéré Vous décrivez dans votre livre des scènes très touchantes, en prison, qui réunissent d'anciens ministres et des jeunes militants, avec des discussions politiques, des désaccords, mais aussi un amour de la patrie et une forme de fraternité. C'est-ce que vous avez vécu, dans la prison de Kenioroba ? Aujourd'hui effectivement oui, lorsqu'on pense à ces moments douloureux, je pense encore Adama Ben Diarra dit « Ben le cerveau », je pense à Ras Bath, à « Rose la vie chère », Clément Dembélé, Kalilou Doumbia, Adama Sangaré, l'ancien maire de Bamako… tous ces résistants qui se retrouvent aujourd'hui en prison et qui ont été des soutiens mutuels. On vivait les mêmes injustices, les mêmes privations de liberté et donc la seule alternative pour tenir, c'était justement de se nourrir de ces rêves pour le pays et surtout de ces débats que nous avions au quotidien. Donc c'était une fraternité effectivement, comme vous le dites, mais c'était surtout des moments profonds de réflexion pour l'avenir de notre nation. À lire aussiMali: l'économiste Etienne Fakaba Sissoko attend toujours son procès en appel Vous définissez le régime militaire de Gayma, le pays de votre roman, comme « un empire de répression et d'illusion ». C'est ce que vous pensez de la Transition malienne ? Pas que de la transition malienne. De toutes les transitions aujourd'hui au Sahel : que le lecteur soit du Niger, du Burkina ou du Mali, il saura retrouver les traits des pays qui répriment les libertés fondamentales, les libertés individuelles, qui dissolvent les partis politiques. Des régimes autoritaires qui se donnent des mandats à durée indéterminée, qui n'acceptent plus la critique et qui, finalement, se retrouvent dans des pays divisés où les populations se regardent en chiens de faïence. Et tout cela dans un contexte d'insécurité, de pauvreté extrême. Et l'illusion ? L'illusion, c'est le fait de croire que tout cela peut perdurer. Le fait de croire qu'avec la répression, on puisse se maintenir au pouvoir pour 5 ans, pour 10 ans, sans résultat probant. L'illusion, c'est surtout de penser que les populations resteront dans cette situation-là. Et aujourd'hui, nous sommes dans cette illusion-là qui est entretenue par nos autorités militaires, qui ont pris goût aux délices du pouvoir. L'illusion, c'est tout le narratif qui est présenté aujourd'hui aux populations. La question de la lutte contre l'insécurité. Nous avons suivi Kayes qui est tombée… À lire aussiMali: la Cour d'appel confirme la condamnation et la peine de prison d'Étienne Fakaba Sissoko Les attaques jihadistes tout le long de la frontière sénégalaise et mauritanienne, et notamment dans cette ville de Kayes. Exactement, et ces sept attaques qui se sont tenues simultanément dans ces régions-là montrent combien l'insécurité a gagné du terrain. Mais quand vous écoutez les autorités, vous avez l'impression que tout se passe bien. L'illusion, c'est surtout de dire qu'au Mali tout va bien, alors que les populations n'ont pas à manger trois fois par jour. L'illusion, c'est surtout de croire que nous avons un pays qui se développe lorsque que la moindre des choses qui est l'électricité, nous ne l'avons pas. Donc oui, l'illusion, c'est le narratif servi par les autorités maliennes actuellement. Dans votre livre, les habitants ont peur et n'osent pas critiquer le régime. Est-ce que c'est vraiment le cas, selon vous, au Mali ? Est-ce que la Transition n'est pas populaire, malgré les difficultés ? Si la Transition était populaire, elle aurait organisé les élections, comme elle a organisé le référendum il y a quelques années. Lorsqu'on est populaire, on n'a pas peur de se confronter au suffrage universel. Les militaires qui sont au pouvoir ne vont pas aux élections parce qu'ils savent qu'ils n'ont pas le soutien du peuple malien. Le rejet est tel que c'est impossible aujourd'hui pour les autorités actuelles, notamment Assimi Goïta, de se confronter au suffrage universel. Mais les objectifs de la Transition : sécuriser le pays, faire du Mali un pays souverain qui décide pour lui-même, ce ne sont pas des objectifs légitimes ? Des objectifs légitimes oui, mais lorsqu'on a passé cinq ans déjà dans une transition et qu'on n'est pas arrivé à lutter contre l'insécurité et que finalement, on se retrouve dans une situation où c'est l'inverse : l'insécurité qui était d'abord concentrée au nord s'est retrouvée au centre et aujourd'hui, c'est tout le pays, y compris le sud, le sud-ouest, qui sont touchés par l'insécurité. Donc en l'absence de résultats, on ne peut pas confier encore un mandat supplémentaire. C'est pourquoi je dis : quels que soient les objectifs que ces autorités-là vont présenter au peuple malien, ils ont échoué, ils doivent partir. De gré ou de force. À lire aussiMali: la Cour d'appel confirme la condamnation et la peine de prison d'Étienne Fakaba Sissoko Votre livre devient véritablement fiction lorsque le peuple se soulève et finit par renverser le tyran. Vous racontez une insurrection populaire, que vous appelez « la grande convergence », dans les villes et les campagnes, avec des réunions clandestines, et aussi le soutien de militaires désabusés… Ce que vous écrivez, on comprend que c'est peut-être ce que vous souhaitez. Est-ce que vous pensez vraiment que ça peut se passer comme ça ? C'est un vœu pour certains, mais pour moi, c'est un travail. C'est un travail de rassemblement, un travail de discussion, un travail de dialogue avec tous ceux qui aujourd'hui sont des acteurs importants de la stabilité du Mali. Je parle des partis politiques, je parle des groupes armés, qu'ils soient des groupes armés avec des revendications politiques ou des groupes armés avec d'autres types de revendications… Les rebelles et les djihadistes, pour traduire. Absolument. Il faut discuter avec tout le monde, arrêter de faire le faux-fuyant et penser que la guerre à elle seule peut amener la paix dans notre pays. Nous l'avons expérimenté depuis 2012. Jusqu'à maintenant, la situation continue de se détériorer. Il faut trouver autre chose. Vous êtes longtemps resté au Mali, malgré les risques. Vous en avez payé le prix, en séjournant longuement en prison. À présent que vous êtes sorti, vous êtes de passage en France, qu'est-ce que vous allez faire ? Je vais continuer à échanger avec les différents acteurs, tous ceux qui aujourd'hui estiment que le Mali a assez souffert sous cette dictature-là, tous ceux qui adoptent comme principe que la démocratie est la seule voie qui vaille au Mali et qu'il faut se battre pour arracher le pays des griffes de ces militaires actuellement au pouvoir. À lire aussiMali: le procès en appel de l'économiste Étienne Sissoko débute à Bamako
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la succession du Dalaï-lama et la création du parti politique d'Elon Musk. Côte d'Ivoire : arrestation d'un membre influent du CNT malien Arrêté à Abidjan, Mamadou Awa Gassama, membre du Conseil national de transition du Mali, est accusé d'« outrage au chef de l'État » et « incitation à la haine ». Que lui reprochent les autorités ivoiriennes ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel. Dalaï-lama : pourquoi la Chine veut s'immiscer dans sa succession ? À l'occasion de ses 90 ans, le Dalaï-lama, chef spirituel des bouddhistes tibétains, a réaffirmé son autorité exclusive sur le choix de son successeur, défiant frontalement Pékin qui revendique un droit de regard sur cette nomination. Pourquoi le Parti communiste chinois veut-il intervenir dans le processus de succession qui relève du domaine religieux ? Quelles sont les règles traditionnelles pour désigner le successeur du Dalaï-lama ? Avec Heike Schmidt, journaliste au service international de RFI. États-Unis : les ambitions politiques d'Elon Musk En rupture avec Donald Trump, Elon Musk a annoncé la création d'un nouveau mouvement politique : le Parti de l'Amérique. Sachant qu'il ne pourra pas se présenter à la présidentielle, quel est donc son objectif ? Le milliardaire a-t-il un programme politique ? États-Unis : Elon Musk peut-il casser le bipartisme politique américain ? « Nous vivons dans un système à parti unique, pas dans une démocratie », a déclaré Elon Musk sur son réseau social X en présentant son nouveau parti politique, le Parti de l'Amérique. Cette initiative peut-elle mettre fin au système bipartite américain ? Avec Françoise Coste, historienne et professeure d'études américaines à l'Université de Toulouse Jean-Jaurès.
On today's episode, Lawfare Managing Editor Tyler McBrien sits down with Lindsay Freeman, Director of Technology, Law & Policy at the Human Rights Center, UC Berkeley School of Law, to discuss her recent Lawfare article, “War Crimes for Fun and Profit.” They talk about how and why so-called war influencers linked to private military companies such as the Wagner Group in the Sahel are posting “conflict content” online. They also address why this graphic and gory content, which often amounts to self-incriminating evidence of war crimes, has led to so little accountability. And finally, they discuss efforts to close that impunity gap, including an Article 15 submission that Freeman and her team at the Human Rights Center sent to the International Criminal Court last fall. Content Warning: This episode contains graphic depictions of violence. Listener discretion is advised.To receive ad-free podcasts, become a Lawfare Material Supporter at www.patreon.com/lawfare. You can also support Lawfare by making a one-time donation at https://givebutter.com/lawfare-institute.Support this show http://supporter.acast.com/lawfare. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
On today's episode, Andy sits down with former CIA analyst Michael Shurkin to explore the agency's post-9/11 focus on Africa and the emergence of jihadist movements in the Sahel. They unpack the rise of Al-Qaeda–linked groups in Mali, the regional dynamics that fueled instability, and how external actors like France and Russia shaped the conflict. The conversation highlights the day-to-day realities of intelligence work, the strategic blind spots of U.S. foreign policy, and why what's happening in Africa could have consequences far beyond the continent. Change Agents is an IRONCLAD Original Sponsors: Firecracker FarmUse code IRONCLAD to get 15% off your first order at https://firecracker.farm/ AmmoSquared Visit https://ammosquared.com/ today for a special offer and keep yourself fully stocked. With over 100,000 members and thousands of 5-star ratings, Your readiness is their mission. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices