Podcasts about Sahel

Ecoclimatic and biogeographic transition zone in Africa

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Sahel

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Le Nouvel Esprit Public
La sécurité sociale a 80 ans / L'Afrique : de junte en junte

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Dec 14, 2025 63:00


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 12 décembre 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.LA SÉCURITÉ SOCIALE A 80 ANSNé en 1945 dans l'élan du Conseil national de la Résistance, l'État-providence français avait une ambition fondatrice : protéger chacun contre les grands risques de la vie. Il commence par la création de la Sécurité sociale et du régime de retraite par répartition, à une époque où 5 actifs soutenaient un retraité (contre 1,7 aujourd'hui). Les décennies suivantes ont vu un élargissement progressif du socle, au-delà de la seule logique assurantielle. Quatre-vingts ans plus tard, la Sécurité sociale n'a pas perdu l'amour des Français, ni, à leurs yeux, son attribut le plus précieux : l'universalité. Près de 80 % la considèrent comme la meilleure au monde et 85 % jugent impératif de maintenir une couverture universelle, sans distinction de revenus, selon un sondage Ifop de mars 2025. Mais elle traverse aujourd'hui une nouvelle crise grave. Le déficit record de l'assurance-maladie prévu cette année - 23 milliards en 2025 (contre 17,2 milliards en 2024) - interroge sur la capacité du système à perdurer. Et la pression démographique menace de le faire dériver encore plus, tandis que le vieillissement démographique déséquilibre autant le système de santé que celui des retraites en déficit elles de 6,6 milliards d'euros pour cette année. Un vieillissement à prendre d'autant plus en compte que les dépenses de santé augmentent exponentiellement avec l'âge. D'après la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques, en 2021, la dépense annuelle moyenne a été de 1.114 euros pour les moins de 20 ans, 1.632 euros pour les 21-40 ans, 2.717 euros pour les 41-60 ans, 4.498 euros pour les 61-70 ans, 6.291 euros pour les 71-80 ans et 8.529 euros pour les plus de 80 ans. De fait, les plus de 60 ans concentrent plus de 50 % de la dépense totale, alors qu'ils représentent 28 % de la population.Dans un rapport publié le 3 novembre, la Cour des comptes a mis en garde contre les effets budgétaires du vieillissement de la population et de la baisse de la natalité. « Premier poste de dépenses de la protection sociale, les pensions de vieillesse et de survie représentaient en effet 353 milliards d'euros en 2023, soit 13,4 % du PIB »,signale le rapport. La Cour souligne que le poids de la démographie sur les finances publiques va aller croissant, et invite à repenser « la vision collective » du vieillissement et de l'âge du départ à la retraite. Pour mémoire, au début des années 1980, la dette ne finançait qu'1 % de la dépense sociale ; elle en finance désormais 10 %.Mardi, à une courte majorité - 247 voix contre 234 (et 93 abstentions) - les députés ont validé le Projet de loi de financement de la sécurité sociale. Il prévoit notamment la suspension de la réforme des retraites, la hausse de la CSG sur les revenus du patrimoine et la hausse de 3 % des dépenses de santé. Résultat : malgré les concessions accordées aux oppositions, le déficit de la Sécurité sociale devrait rester sous les 20Mds€ en 2026. Après un passage par le Sénat, le texte devrait revenir au Palais-Bourbon mardi prochain pour un ultime vote.L'AFRIQUE : DE JUNTE EN JUNTEEn cinq ans, le Sahel a complètement changé. Les coups d'État militaires d'abord présentés comme des réponses temporaires à la crise sécuritaire, semblent installer durablement des régimes autoritaires. Au-delà du rejet commun de la présence française, ces nouveaux pouvoirs militaires peinent à formuler un véritable projet et surtout à endiguer une vague djihadiste de plus en plus meurtrière. La région est désormais secouée par des crises répétées qui ignorent les frontières nationales. Cette vague de coups d'État et de prises de pouvoir militaires a créé un paysage politique instable dans plusieurs régions. En novembre 2025, sept pays étaient dirigés par des juntes militaires, chacuneavec sa propre trajectoire, sa justification et ses tensions politiques propres.Au Mali, le retour à un régime militaire a commencé par deux coups d'État en moins d'un an, le premier en août 2020, suivi d'un autre en mai 2021. Le Burkina Faso a connu deux coups d'État militaires en 2022. L'ordre politique du Niger s'est effondré en juillet 2023. En mars 2025, la junte a adopté une charte de transition fixant un délai de cinq ans pour le retour à un régime constitutionnel. La Guinée a basculé dans un régime militaire en septembre 2021. La junte s'était initialement engagée à une transition structurée, mais le calendrier a été sans cesse repoussé. Au Soudan l'armée a pris le contrôle en octobre 2021, faisant dérailler un fragile accord de partage du pouvoir entre civils et militaires. En avril 2023, le pays a sombré dans une guerre civile brutale entre les forces armées soudanaises et les forces paramilitaires de soutien rapide. En octobre 2025, Madagascar a rejoint la liste des pays africains sous régime militaire. En Guinée-Bissau, le coup d'État qui a renversé le 26 novembre le président sortant Umaro Sissoco Embalo et suspendu les élections en cours est le dixième putsch en Afrique depuis 2020. Ce pays lusophone côtier d'Afrique de l'Ouest situé entre le Sénégal et la Guinée (Conakry), avait déjà connu quatre coups d'État et une kyrielle de tentatives de putsch depuis son indépendance du Portugal en 1974. La junte promet une transition d'un an. Les Bissau-Guinéens n'y croient plus vraiment. Dans un pays où chaque cycle électoral finit dans les casernes, la démocratie semble condamnée à ne jamais dépasser le stade de l'intention. Le Bénin, longtemps considéré comme une exception démocratique et qui n'avait plus connu de tels soubresauts depuis 1972, vient de rejoindre le club des pays touché par l'épidémie de putschs. Dimanche dernier, il s'en est fallu de peu que le pays ne rejoigne la longue liste des pays africains ayant connu un coup d'État militaire ces cinq dernières années. Le coup d'État a été mis en échec.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Géopolitique, le débat
Afrique de l'Ouest : coups d'État et jihadisme rebattent les cartes du pouvoir

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Dec 14, 2025 48:29


Après le Mali, la Guinée, le Burkina Faso, le Niger et fin novembre la Guinée-Bissau,  le Bénin a bien failli dimanche dernier (7 décembre 2025) être le théâtre d'un coup d'État militaire... Un groupe de mutins emmené par le lieutenant colonel Pascal Tigri a tenté de prendre le pouvoir en lançant à 2h du matin une série d'attaques contre les domiciles de plusieurs hauts gradés, la résidence du chef de l'État, le Palais présidentiel et le siège de la TV nationale. Les insurgés y ont enregistré un message proclamant la destitution du président Patrice Talon. Mais l'armée régulière est restée républicaine et fidèle à son serment. Après plusieurs heures d'affrontement, le putsch a échoué. Une douzaine d'insurgés ont été arrêtés par les forces béninoises, épaulées par des troupes et l'aviation nigérianes. Mais des dizaines d'autres dont leur chef ont réussi à s'enfuir. Reste beaucoup de questions : le lieutenant colonel Tigri qui se trouverait maintenant à Lomé, au Togo, a-t-il agi de son propre chef ou cette tentative de putsch a-t-elle été commanditée, et par qui ? Cette multiplication des coups d'État ou tentative de coups d'État depuis 5 ans en Afrique de l'Ouest est-elle la conséquence de la menace jihadiste ou traduit-elle un rejet des principes démocratiques ? Quelle est la situation sécuritaire dans la région ? Pourquoi l'alliance des États du Sahel (Mali, Burkina Faso, Niger) n'arrive-t-elle pas à endiguer l'expansion des groupes jihadistes ? Que penser de la stratégie d'asphyxie économique de la junte menée depuis septembre au Mali par le JNIM, affilié à al-Qaida à travers un blocus du carburant ?    Trois invités : - Niagale Bagayoko, présidente de l'African Security Sector Network  - Bakary Sambe, directeur régional du Timbuktu Institute à Dakar  - Alain Antil, directeur du Centre Afrique subsaharienne de l'Ifri. 

Badlands Media
Geopolitics with Ghost Ep. 64: The Sahel Alliance, Africa's Power Shift & the End of Western Leverage - December 12, 2025

Badlands Media

Play Episode Listen Later Dec 13, 2025 130:03


Ghost returns with a focused geopolitical briefing on Africa's accelerating realignment, centering on the rise of the Sahel Alliance and the rapid erosion of Western influence across the continent. He breaks down recent developments involving Mali, Niger, Burkina Faso, and neighboring states, explaining how military cooperation, resource control, and shared security interests are reshaping regional power structures. Ghost walks through France's continued retreat, the collapse of EU leverage, and the strategic vacuum left behind as African nations reject IMF-style dependency in favor of sovereignty-driven alliances. The episode also covers shifting dynamics around rare earth minerals, energy corridors, and security agreements, tying Africa's internal changes to the broader multipolar world taking shape alongside Russia, China, and the Global South. With maps, historical context, and clear-eyed analysis, Ghost explains why Africa has become a central front in the global struggle for power, and why the West is rapidly losing its grip.  

Les dessous de l'infox
Le mirage de l'assistance russe au Sahel, quand la propagande masque les échecs

Les dessous de l'infox

Play Episode Listen Later Dec 12, 2025 29:30


Au Mali, le JNIM a repris cette semaine les attaques contre les convois de carburant, mettant fin à une accalmie de courte durée. La junte au pouvoir à Bamako peine à desserrer l'étau. Dans toute la région, l'on assiste depuis plusieurs années à une explosion des attaques jihadistes, venant contredire le récit officiel des pays de l'AES et de la Russie, toujours plus offensifs sur le plan informationnel. Un an s'est écoulé depuis la chute de Bachar el-Assad en Syrie, qui a permis de dissiper le mythe de l'assistance russe au régime et de dévoiler l'ampleur des exactions contre les populations. Mais qu'en est-il au Sahel ? On en parle avec Jonathan Guiffard, membre de Géode, le projet de géopolitique de la data sphère.  Jonathan Guiffard est expert associé à l'Institut Montaigne, chargé des Affaires internationales, stratégiques et de défense, et membre de GEODE, projet de recherche en géopolitique de la data sphère, partenaire des Dessous de l'infox. Il signe une série d'articles intitulée Afrique: les rivalités stratégiques qui met en lumière les stratégies des différents acteurs internationaux en Afrique centrale et Afrique de l'ouest, évoque «l'expansion d'un système russe en échec», montrant le paradoxe d'un dispositif qui ne délivre pas les résultats annoncés, mais «gagne du terrain à la faveur de la corruption, de la course aux ressources et d'un ordre mondial déséquilibré».    La chronique des dessous de l'infox, par Grégory Genevrier: RDC: cette vidéo d'Ibrahim Traoré critiquant Paul Kagame est un hypertrucage. Les vidéos générées par l'intelligence artificielle sont de plus en plus présentes sur les réseaux sociaux. Elles s'immiscent dans les conflits, comme celui qui se déroule dans l'est de la République démocratique du Congo, où le groupe armé du M23 soutenu par le Rwanda se livre à une nouvelle offensive, quelques jours après la signature à Washington d'un «Accord de paix» entre la RDC et le Rwanda. Les vidéos mensongères générées par l'IA sont de plus en plus difficiles à repérer, sauf lorsque certains comptes s'en font une spécialité et recyclent les mêmes images dans des situations différentes. 

Les dessous de l'infox
Le mirage de l'assistance russe au Sahel, quand la propagande masque les échecs

Les dessous de l'infox

Play Episode Listen Later Dec 12, 2025 29:30


Au Mali, le JNIM a repris cette semaine les attaques contre les convois de carburant, mettant fin à une accalmie de courte durée. La junte au pouvoir à Bamako peine à desserrer l'étau. Dans toute la région, l'on assiste depuis plusieurs années à une explosion des attaques jihadistes, venant contredire le récit officiel des pays de l'AES et de la Russie, toujours plus offensifs sur le plan informationnel. Un an s'est écoulé depuis la chute de Bachar el-Assad en Syrie, qui a permis de dissiper le mythe de l'assistance russe au régime et de dévoiler l'ampleur des exactions contre les populations. Mais qu'en est-il au Sahel ? On en parle avec Jonathan Guiffard, membre de Géode, le projet de géopolitique de la data sphère.  Jonathan Guiffard est expert associé à l'Institut Montaigne, chargé des Affaires internationales, stratégiques et de défense, et membre de GEODE, projet de recherche en géopolitique de la data sphère, partenaire des Dessous de l'infox. Il signe une série d'articles intitulée Afrique: les rivalités stratégiques qui met en lumière les stratégies des différents acteurs internationaux en Afrique centrale et Afrique de l'ouest, évoque «l'expansion d'un système russe en échec», montrant le paradoxe d'un dispositif qui ne délivre pas les résultats annoncés, mais «gagne du terrain à la faveur de la corruption, de la course aux ressources et d'un ordre mondial déséquilibré».    La chronique des dessous de l'infox, par Grégory Genevrier: RDC: cette vidéo d'Ibrahim Traoré critiquant Paul Kagame est un hypertrucage. Les vidéos générées par l'intelligence artificielle sont de plus en plus présentes sur les réseaux sociaux. Elles s'immiscent dans les conflits, comme celui qui se déroule dans l'est de la République démocratique du Congo, où le groupe armé du M23 soutenu par le Rwanda se livre à une nouvelle offensive, quelques jours après la signature à Washington d'un «Accord de paix» entre la RDC et le Rwanda. Les vidéos mensongères générées par l'IA sont de plus en plus difficiles à repérer, sauf lorsque certains comptes s'en font une spécialité et recyclent les mêmes images dans des situations différentes. 

Badlands Media
Geopolitics with Ghost - Bonus Episode: Africa's War Map & the National Security Strategy - December 10, 2025

Badlands Media

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 117:00


In this bonus episode, Ghost takes listeners on a rapid-fire tour of Africa's escalating conflicts and how they tie directly into Trump's newly released National Security Strategy. He breaks down the Thai–Cambodian border clashes happening in real time as he reads the document, then pivots to major developments across Africa, Burundi and Rwanda trading accusations after bombings, the M23 rebel advance in the DRC, and the strategic fight for rare earth minerals that underpin global power. Ghost walks through maps, troop movements, rebel-backed offensives, and the growing involvement of regional players including Burundi, Rwanda, Tanzania, Zambia, and the U.S. He also analyzes the attempted coup in Benin, Nigeria's controversial intervention, and the Sahel alliance's warning that their air defenses are now on high alert. Throughout the episode, Ghost connects each flashpoint to the broader global conflict playing out in Ukraine, Venezuela, and beyond, arguing that Africa has become a central front in the worldwide struggle between sovereign nations and globalist powers. A dense, immersive, high-signal briefing from start to finish.  

Ça s'explique
À l'ombre des grands conflits : avancée des islamistes au Sahel

Ça s'explique

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 19:08


En Afrique de l'Ouest, la région du Sahel est en proie à l'influence grandissante de groupes islamistes dont les actions font frémir les populations locales. En quelques années, cette zone est devenue l'épicentre mondial de l'extrémisme violent. L'analyste François Brousseau explique comment s'est effectuée la montée en puissance des milices islamistes au Sahel.

Le Grand Invité
Que se passe-t-il entre la RDC et le Rwanda ?

Le Grand Invité

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 17:28


Tentative de coup d'État avortée au Bénin, poussée djihadiste au Sahel et avancée du M23 à l'est du Congo, sur les rives du lac Tanganyika... L'Afrique de l'Ouest et des Grands Lacs traverse une nouvelle zone de turbulences. Jean-Marc Gravellini, chercheur associé à l'IRIS, décrypte la situation. Il est l'invité de la matinale. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Badlands Media
Geopolitics with Ghost Ep. 63 – Nigeria's Power Struggle, Benin's Coup Attempt & Africa's New Fault Lines

Badlands Media

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 128:32


In Episode 63, Ghost breaks down a rapidly shifting African landscape, starting with the attempted coup in Benin and the escalating tension between Nigeria and the emerging Sahel alliance. He examines the growing instability across the region, the internal pressures facing Nigerian leadership, and how these events reflect a broader continental realignment away from Western influence. Ghost then walks through troop movements, border flare-ups, rebel activity, and the strategic implications of Russia, China, and the U.S. competing for leverage on African soil. With his signature clarity, he connects historical context to present-day fractures, showing how economics, security vacuums, and political upheaval are creating a new geopolitical map in West Africa. A focused, high-signal episode that explains why the world's next major power shift may already be underway.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Mali : une coalition clandestine peut-elle ébranler la junte ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les moyens militaires européens face à la Russie, le redécoupage électoral au Texas et la question des avoirs russes gelés. Mali : une coalition clandestine peut-elle ébranler la junte ?   Exilé depuis 2023 en Algérie, l'imam Mahmoud Dicko a pris la tête d'une plateforme d'opposition clandestine. Décrite comme non violente, la Coalition des forces pour la République (CFR) est destinée à contester la junte malienne. Quelle est sa feuille de route ? L'imam Dicko est-il encore en capacité de mobiliser ? Comment peut-il piloter à distance ce nouveau mouvement ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel.     Défense : en cas de guerre, l'Europe a-t-elle les moyens de se défendre face à la Russie ?   Dans un rapport publié par l'Institut français des relations internationales, les experts dressent un panorama des moyens militaires européens et russes. Il en ressort qu'en cas de confrontation, l'Europe bénéficie d'une nette supériorité dans les airs et sur les mers. Sur quels éléments s'appuie cette étude ? Si les pays européens ont vraiment un avantage militaire, pourquoi donc insistent-ils pour se réarmer ? Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense à RFI.     États-Unis : le redécoupage électoral permettra-t-il à Trump de remporter les élections de l'année prochaine ?  La Cour suprême des États-Unis a autorisé le Texas à reconfigurer la carte électorale. Cette manœuvre devrait permettre aux Républicains de reprendre cinq sièges aux Démocrates à la Chambre des représentants lors des élections de mi-mandat, en novembre 2026. Cette décision peut-elle influencer les résultats à l'échelle du pays ? D'autres États vont-ils, à leur tour, envisager un découpage électoral partisan ? Avec Ludivine Gilli, directrice de l'Observatoire de l'Amérique du Nord de la Fondation Jean Jaurès.     Guerre en Ukraine : pourquoi la France hésite à utiliser les avoirs russes gelés ?   On savait la Belgique opposée mais, selon une enquête du journal économique britannique Financial Times, la France est également réticente à utiliser les 18 milliards d'euros actifs russes gelés dans ses banques commerciales pour aider l'Ukraine. Comment expliquer cette hésitation ? Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, chercheur-associé chez Euro Créative.

La ContraHistoria
El hombre más rico de la historia - Episodio exclusivo para mecenas

La ContraHistoria

Play Episode Listen Later Dec 8, 2025 22:36


Agradece a este podcast tantas horas de entretenimiento y disfruta de episodios exclusivos como éste. ¡Apóyale en iVoox! Mansa Musa, que vivió a caballo entre los siglos XIII y XIV, fue el emperador de Mali y, como decía antes, algunos historiadores aseguran que fue el hombre más rico que ha existido jamás. Gobernó el Imperio de Malí entre 1312 y 1337, un periodo en el que este Estado de África Occidental alcanzó su máxima extensión territorial y su mayor influencia económica y cultural. Este imperio abarcaba buena parte de la cuenca del Río Níger en lo que hoy es Mali, el sur de Mauritania, Senegal, Gambia y parte de la Guinea. Su famosa peregrinación a La Meca en 1324 no solo le convirtió en una leyenda en el mundo islámico, sino que provocó una crisis monetaria en Egipto al inundar El Cairo de oro. Su reinado representa el cénit de la civilización medieval del Sahel, más concretamente de lo que entonces se conocía como el Sudán occidental, un momento en que África Occidental era el principal productor mundial de oro y sal, y sus universidades y mezquitas prosperaban gracias a las caravanas que comerciaban a través del desierto del Sahara. · Canal de Telegram: https://t.me/lacontracronica · “Contra el pesimismo”… https://amzn.to/4m1RX2R · “Hispanos. Breve historia de los pueblos de habla hispana”… https://amzn.to/428js1G · “La ContraHistoria del comunismo”… https://amzn.to/39QP2KE · “La ContraHistoria de España. Auge, caída y vuelta a empezar de un país en 28 episodios”… https://amzn.to/3kXcZ6i · “Contra la Revolución Francesa”… https://amzn.to/4aF0LpZ · “Lutero, Calvino y Trento, la Reforma que no fue”… https://amzn.to/3shKOlK Apoya La Contra en: · Patreon... https://www.patreon.com/diazvillanueva · iVoox... https://www.ivoox.com/podcast-contracronica_sq_f1267769_1.html · Paypal... https://www.paypal.me/diazvillanueva Sígueme en: · Web... https://diazvillanueva.com · Twitter... https://twitter.com/diazvillanueva · Facebook... https://www.facebook.com/fernandodiazvillanueva1/ · Instagram... https://www.instagram.com/diazvillanueva · Linkedin… https://www.linkedin.com/in/fernando-d%C3%ADaz-villanueva-7303865/ · Flickr... https://www.flickr.com/photos/147276463@N05/?/ · Pinterest... https://www.pinterest.com/fernandodiazvillanueva Encuentra mis libros en: · Amazon... https://www.amazon.es/Fernando-Diaz-Villanueva/e/B00J2ASBXM #FernandoDiazVillanueva #mansamusa #mali Escucha el episodio completo en la app de iVoox, o descubre todo el catálogo de iVoox Originals

La ContraCrónica
El hombre más rico de la historia - Episodio exclusivo para mecenas

La ContraCrónica

Play Episode Listen Later Dec 8, 2025 22:36


Agradece a este podcast tantas horas de entretenimiento y disfruta de episodios exclusivos como éste. ¡Apóyale en iVoox! Mansa Musa, que vivió a caballo entre los siglos XIII y XIV, fue el emperador de Mali y, como decía antes, algunos historiadores aseguran que fue el hombre más rico que ha existido jamás. Gobernó el Imperio de Malí entre 1312 y 1337, un periodo en el que este Estado de África Occidental alcanzó su máxima extensión territorial y su mayor influencia económica y cultural. Este imperio abarcaba buena parte de la cuenca del Río Níger en lo que hoy es Mali, el sur de Mauritania, Senegal, Gambia y parte de la Guinea. Su famosa peregrinación a La Meca en 1324 no solo le convirtió en una leyenda en el mundo islámico, sino que provocó una crisis monetaria en Egipto al inundar El Cairo de oro. Su reinado representa el cénit de la civilización medieval del Sahel, más concretamente de lo que entonces se conocía como el Sudán occidental, un momento en que África Occidental era el principal productor mundial de oro y sal, y sus universidades y mezquitas prosperaban gracias a las caravanas que comerciaban a través del desierto del Sahara. · Canal de Telegram: https://t.me/lacontracronica · “Contra el pesimismo”… https://amzn.to/4m1RX2R · “Hispanos. Breve historia de los pueblos de habla hispana”… https://amzn.to/428js1G · “La ContraHistoria del comunismo”… https://amzn.to/39QP2KE · “La ContraHistoria de España. Auge, caída y vuelta a empezar de un país en 28 episodios”… https://amzn.to/3kXcZ6i · “Contra la Revolución Francesa”… https://amzn.to/4aF0LpZ · “Lutero, Calvino y Trento, la Reforma que no fue”… https://amzn.to/3shKOlK Apoya La Contra en: · Patreon... https://www.patreon.com/diazvillanueva · iVoox... https://www.ivoox.com/podcast-contracronica_sq_f1267769_1.html · Paypal... https://www.paypal.me/diazvillanueva Sígueme en: · Web... https://diazvillanueva.com · Twitter... https://twitter.com/diazvillanueva · Facebook... https://www.facebook.com/fernandodiazvillanueva1/ · Instagram... https://www.instagram.com/diazvillanueva · Linkedin… https://www.linkedin.com/in/fernando-d%C3%ADaz-villanueva-7303865/ · Flickr... https://www.flickr.com/photos/147276463@N05/?/ · Pinterest... https://www.pinterest.com/fernandodiazvillanueva Encuentra mis libros en: · Amazon... https://www.amazon.es/Fernando-Diaz-Villanueva/e/B00J2ASBXM #FernandoDiazVillanueva #mansamusa #mali Escucha el episodio completo en la app de iVoox, o descubre todo el catálogo de iVoox Originals

Revue de presse Afrique
À la Une: la tentative de coup d'État au Bénin

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 8, 2025 4:01


« Le Bénin a-t-il connu hier le coup d'État le plus court du monde ? », s'interroge Jeune Afrique. Peut-être bien… Car « une poignée d'heures seulement après que des militaires, casques vissés sur la tête et fusils d'assaut en bandoulière, sont apparus sur les écrans de la télévision nationale pour annoncer la destitution du président Patrice Talon, les autorités béninoises ont indiqué avoir repris le contrôle de la situation. "Notre pays a vécu aujourd'hui des évènements d'une gravité extrême", a reconnu hier soir le chef de l'État ». Les reporters du site d'information Banouto ont sillonné les rues de Cotonou en fin de journée. « Malgré quelques contrôles de sécurité constatés, les barrages de police et de l'armée et la présence visible de blindés à certains points stratégiques, la majorité des quartiers traversés conserve une atmosphère calme, constataient-ils alors. Aucun mouvement de panique, aucune agitation inhabituelle : la vie continue, simplement rythmée par les mesures sécuritaires renforcées d'un après-midi marqué par une tentative de déstabilisation déjouée ». Réaction rapide des autorités… Plus de peur que de mal donc. « Tentative de coup d'État au Bénin : 13 personnes arrêtées, le gouvernement réagit et rassure », titre La Nouvelle Tribune à Cotonou. « Selon des sources proches du gouvernement, 13 personnes (en effet) ont été arrêtées, précise le journal, dont 12 parmi celles qui ont pris d'assaut dans la matinée la chaine nationale Benin TV, et un ancien militaire, radié des effectifs ». On ne sait pas si le meneur des mutins, le lieutenant-colonel Pascal Tigri figurait parmi les personnes arrêtées. Les autorités légales sont rapidement intervenues pour expliquer et rassurer, donc : le ministre de l'Intérieur, Alassane Séidou, puis le président Talon, mais aussi, pointe encore La Nouvelle Tribune, nombre de personnalités politiques et religieuses, comme l'ancien président de l'Assemblée nationale, Adrien Houngbédji, ou encore l'archevêque de Cotonou. Commentaire du quotidien béninois : « ces différentes réactions traduisent une même volonté : empêcher toute remise en cause de l'ordre républicain et consolider la cohésion nationale. Si l'épisode a ravivé les inquiétudes, il a aussi montré une convergence d'appels à la responsabilité, à la vigilance et au respect des règles démocratiques ». … et de la Cédéao À noter, relève Le Monde Afrique, la réaction rapide de la Cédéao : la Cédéao qui « a annoncé dans la soirée avoir "ordonné le déploiement immédiat d'éléments de sa Force en attente" au Bénin – provenant du Nigeria, de la Sierra Leone, de la Côte d'Ivoire et du Ghana – afin de "préserver l'ordre constitutionnel". (…) Cette intervention, décidée en quelques heures, relève encore Le Monde Afrique, est la première de l'organisation régionale depuis 2017 en Gambie. En 2023, les États membres de l'organisation avaient menacé les putschistes au Niger de les déloger par les armes mais, divisés, ils avaient finalement renoncé à intervenir ». Dans le sillage des coups d'État au Mali, au Niger et au Burkina Faso ? Alors pourquoi ce coup de force ? D'après Le Point Afrique, « les mutins nourrissaient des griefs politiques contre le pouvoir en place, dénonçant une gouvernance qu'ils jugent excluante ». Pour sa part Jeune Afrique note que « la courte prise de parole du lieutenant-colonel Tigri a fortement résonné avec la rhétorique utilisée pour justifier les coups d'État menés par les militaires au pouvoir au Mali, au Niger et au Burkina Faso. Lui aussi a pointé "la dégradation de la situation sécuritaire" dans son pays et "la promotion à des grades supérieurs de certains militaires au détriment des plus méritants". Signe de cette proximité idéologique, plusieurs activistes proches de l'AES, l'Alliance des États du Sahel, ont publié, dès hier matin, des messages célébrant la tentative de putsch ». En effet, renchérit Ledjely en Guinée, « ce putsch manqué semble surtout calqué sur les dynamiques observées dans la sous-région, notamment au Burkina Faso et au Niger. Mais les putschistes ont ignoré un élément essentiel (…), relève le site guinéen : depuis 1990, le Bénin fait partie des rares nations de la sous-région à avoir assuré des transitions pacifiques à travers des scrutins relativement consensuels. On ne renverse pas un tel acquis avec une mise en scène improvisée. Il était illusoire d'espérer rallier l'armée autour d'un communiqué standardisé, copié-collé des discours entendus dans d'autres pays de la région ». Enfin, conclut Ledjely, « il était temps que cette sombre spirale se heurte à un mur. Et que la Cédéao y ait contribué n'est pas la moindre des satisfactions. »

Revue de presse Afrique
À la Une: la tentative de coup d'État au Bénin

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 8, 2025 4:01


« Le Bénin a-t-il connu hier le coup d'État le plus court du monde ? », s'interroge Jeune Afrique. Peut-être bien… Car « une poignée d'heures seulement après que des militaires, casques vissés sur la tête et fusils d'assaut en bandoulière, sont apparus sur les écrans de la télévision nationale pour annoncer la destitution du président Patrice Talon, les autorités béninoises ont indiqué avoir repris le contrôle de la situation. "Notre pays a vécu aujourd'hui des évènements d'une gravité extrême", a reconnu hier soir le chef de l'État ». Les reporters du site d'information Banouto ont sillonné les rues de Cotonou en fin de journée. « Malgré quelques contrôles de sécurité constatés, les barrages de police et de l'armée et la présence visible de blindés à certains points stratégiques, la majorité des quartiers traversés conserve une atmosphère calme, constataient-ils alors. Aucun mouvement de panique, aucune agitation inhabituelle : la vie continue, simplement rythmée par les mesures sécuritaires renforcées d'un après-midi marqué par une tentative de déstabilisation déjouée ». Réaction rapide des autorités… Plus de peur que de mal donc. « Tentative de coup d'État au Bénin : 13 personnes arrêtées, le gouvernement réagit et rassure », titre La Nouvelle Tribune à Cotonou. « Selon des sources proches du gouvernement, 13 personnes (en effet) ont été arrêtées, précise le journal, dont 12 parmi celles qui ont pris d'assaut dans la matinée la chaine nationale Benin TV, et un ancien militaire, radié des effectifs ». On ne sait pas si le meneur des mutins, le lieutenant-colonel Pascal Tigri figurait parmi les personnes arrêtées. Les autorités légales sont rapidement intervenues pour expliquer et rassurer, donc : le ministre de l'Intérieur, Alassane Séidou, puis le président Talon, mais aussi, pointe encore La Nouvelle Tribune, nombre de personnalités politiques et religieuses, comme l'ancien président de l'Assemblée nationale, Adrien Houngbédji, ou encore l'archevêque de Cotonou. Commentaire du quotidien béninois : « ces différentes réactions traduisent une même volonté : empêcher toute remise en cause de l'ordre républicain et consolider la cohésion nationale. Si l'épisode a ravivé les inquiétudes, il a aussi montré une convergence d'appels à la responsabilité, à la vigilance et au respect des règles démocratiques ». … et de la Cédéao À noter, relève Le Monde Afrique, la réaction rapide de la Cédéao : la Cédéao qui « a annoncé dans la soirée avoir "ordonné le déploiement immédiat d'éléments de sa Force en attente" au Bénin – provenant du Nigeria, de la Sierra Leone, de la Côte d'Ivoire et du Ghana – afin de "préserver l'ordre constitutionnel". (…) Cette intervention, décidée en quelques heures, relève encore Le Monde Afrique, est la première de l'organisation régionale depuis 2017 en Gambie. En 2023, les États membres de l'organisation avaient menacé les putschistes au Niger de les déloger par les armes mais, divisés, ils avaient finalement renoncé à intervenir ». Dans le sillage des coups d'État au Mali, au Niger et au Burkina Faso ? Alors pourquoi ce coup de force ? D'après Le Point Afrique, « les mutins nourrissaient des griefs politiques contre le pouvoir en place, dénonçant une gouvernance qu'ils jugent excluante ». Pour sa part Jeune Afrique note que « la courte prise de parole du lieutenant-colonel Tigri a fortement résonné avec la rhétorique utilisée pour justifier les coups d'État menés par les militaires au pouvoir au Mali, au Niger et au Burkina Faso. Lui aussi a pointé "la dégradation de la situation sécuritaire" dans son pays et "la promotion à des grades supérieurs de certains militaires au détriment des plus méritants". Signe de cette proximité idéologique, plusieurs activistes proches de l'AES, l'Alliance des États du Sahel, ont publié, dès hier matin, des messages célébrant la tentative de putsch ». En effet, renchérit Ledjely en Guinée, « ce putsch manqué semble surtout calqué sur les dynamiques observées dans la sous-région, notamment au Burkina Faso et au Niger. Mais les putschistes ont ignoré un élément essentiel (…), relève le site guinéen : depuis 1990, le Bénin fait partie des rares nations de la sous-région à avoir assuré des transitions pacifiques à travers des scrutins relativement consensuels. On ne renverse pas un tel acquis avec une mise en scène improvisée. Il était illusoire d'espérer rallier l'armée autour d'un communiqué standardisé, copié-collé des discours entendus dans d'autres pays de la région ». Enfin, conclut Ledjely, « il était temps que cette sombre spirale se heurte à un mur. Et que la Cédéao y ait contribué n'est pas la moindre des satisfactions. »

Les dessous de l'infox
Stratégies d'intimidation et manoeuvres informationnelles saturent l'actualité

Les dessous de l'infox

Play Episode Listen Later Dec 5, 2025 29:30


Intimidation du fort au faible, mais aussi du faible au fort, et de plus en plus fréquemment «stratégie du fou», capable d'actions violentes imprévisibles, ces pratiques ont de plus en plus tendance à éclipser la diplomatie, la recherche du dialogue et de solutions de compromis. Comment distinguer le bluff de la menace avérée ? Comment organiser la résilience dans un contexte de brutalisation des relations internationales ?  La brutalité dans les relations internationales, facilitée ou amplifiée sur les réseaux sociaux, signe le retour des «hommes forts» sur le devant de la scène, et le recul de la diplomatie et des solutions de compromis. Comment y faire face ? interroge Frédéric Charillon, auteur d'une «Géopolitique de l'intimidation», aux éditions Odile Jacob.  Frédéric Charillon est professeur des Universités en Sciences politiques à l'Université Paris Cité, il dirige l'Observatoire des stratégies d'influence de l'Essec. Il a cofondé l'Institut de recherche stratégique de l'École militaire (Irsem).  Le plus grand danger réside dans l'effet mode de cette manière forte de s'imposer sur la scène internationale, estime l'auteur. La méthode de l'homme fort réside dans la politique du fait accompli, comme on peut le constater dans nombre de conflits en cours, de l'Ukraine au Venezuela, en passant par le Sahel où les supplétifs de Wagner ont largement contribué à l'aggravation du contexte sécuritaire. Mais un peu partout, les sociétés civiles montrent des signes de résilience. Pour Frédéric Charillon, «Le triomphe de l'intimidation n'est pas inéluctable [...] Plus on menace des sociétés, plus cela renforce leur volonté de résistance.»  L'exemple sud-africain Toujours dans le registre de l'intimidation, les relations qu'entretient Donald Trump avec l'Afrique du Sud, ne cessent de se durcir. Prenant la présidence annuelle du G20 à la suite de l'Afrique du Sud, les États-Unis ont décidé d'exclure l'Afrique du Sud de la liste des invités au sommet de Miami en 2026. Un geste que l'administration américaine justifie notamment par de fausses accusations de «génocide blanc». On revient sur cet argumentaire développé en mai 2025 dans le Bureau ovale à coups d'infox, et sur l'objectif de la manœuvre, avec notre correspondante à Johannesburg, Claire Bargelès. 

Les dessous de l'infox
Stratégies d'intimidation et manoeuvres informationnelles saturent l'actualité

Les dessous de l'infox

Play Episode Listen Later Dec 5, 2025 29:30


Intimidation du fort au faible, mais aussi du faible au fort, et de plus en plus fréquemment «stratégie du fou», capable d'actions violentes imprévisibles, ces pratiques ont de plus en plus tendance à éclipser la diplomatie, la recherche du dialogue et de solutions de compromis. Comment distinguer le bluff de la menace avérée ? Comment organiser la résilience dans un contexte de brutalisation des relations internationales ?  La brutalité dans les relations internationales, facilitée ou amplifiée sur les réseaux sociaux, signe le retour des «hommes forts» sur le devant de la scène, et le recul de la diplomatie et des solutions de compromis. Comment y faire face ? interroge Frédéric Charillon, auteur d'une «Géopolitique de l'intimidation», aux éditions Odile Jacob.  Frédéric Charillon est professeur des Universités en Sciences politiques à l'Université Paris Cité, il dirige l'Observatoire des stratégies d'influence de l'Essec. Il a cofondé l'Institut de recherche stratégique de l'École militaire (Irsem).  Le plus grand danger réside dans l'effet mode de cette manière forte de s'imposer sur la scène internationale, estime l'auteur. La méthode de l'homme fort réside dans la politique du fait accompli, comme on peut le constater dans nombre de conflits en cours, de l'Ukraine au Venezuela, en passant par le Sahel où les supplétifs de Wagner ont largement contribué à l'aggravation du contexte sécuritaire. Mais un peu partout, les sociétés civiles montrent des signes de résilience. Pour Frédéric Charillon, «Le triomphe de l'intimidation n'est pas inéluctable [...] Plus on menace des sociétés, plus cela renforce leur volonté de résistance.»  L'exemple sud-africain Toujours dans le registre de l'intimidation, les relations qu'entretient Donald Trump avec l'Afrique du Sud, ne cessent de se durcir. Prenant la présidence annuelle du G20 à la suite de l'Afrique du Sud, les États-Unis ont décidé d'exclure l'Afrique du Sud de la liste des invités au sommet de Miami en 2026. Un geste que l'administration américaine justifie notamment par de fausses accusations de «génocide blanc». On revient sur cet argumentaire développé en mai 2025 dans le Bureau ovale à coups d'infox, et sur l'objectif de la manœuvre, avec notre correspondante à Johannesburg, Claire Bargelès. 

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Guinée-Bissau : la Cédéao a-t-elle des moyens de pression sur la junte ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les discussions entre la Russie et les États-Unis et l'avancée des FSR au Soudan. Guinée-Bissau : la Cédéao a-t-elle des moyens de pression sur la junte ?   Suite au coup d'Etat en Guinée-Bissau, la Cédéao a suspendu le pays de ses "organes décisionnels ».  Après l'envoi d'une délégation de médiation lundi à Bissau, l'organisation ouest-africaine envisage-t-elle des sanctions plus sévères ? Quelle est sa marge de manœuvre auprès du nouvel homme fort, le général Horta N'Tam ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel.     Guerre en Ukraine : pourquoi Poutine ne veut rien céder sur les territoires occupés par ses troupes ?    Les cinq heures de discussion, mardi soir à Moscou, entre Steve Witkoff, le représentant de Donal Trump, et Vladimir Poutine n'ont débouché sur aucun compromis concernant les territoires ukrainiens occupés. Pourquoi cette question territoriale est-elle non-négociable pour la Russie ? Les États-Unis pourraient-ils céder à certaines exigences russes pour mettre fin à la guerre ? Avec Carole Grimaud, spécialiste de la Russie à l'Université de Montpellier, chercheure en sciences de l'information à l'Université d'Aix-Marseille. Autrice de l'ouvrage « Les étudiants face à la guerre russe en Ukraine » (éditions L'Harmattan).     Soudan : la guerre bascule-t-elle à l'avantage des paramilitaires ?   Après deux semaines de violents combats, les forces paramilitaires soudanaises ont annoncé avoir pris le contrôle de  Banabusa, dernier bastion de l'armée régulière dans le Kordofan Occidental. En quoi la prise de cette ville est-elle stratégique ? Après la chute d'El-Fasher, cette nouvelle victoire des FSR aura-t-elle des conséquences sur les pourparlers ? Avec Roland Marchal, chercheur au CERI de Sciences Po Paris.  

De vive(s) voix
Festival Traversées Mauritanides: la Mauritanie, pays aux riches traditions orales

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 28:59


La seizième édition du Festival Les Traversées Mauritanides à Nouakchott, capitale de la Mauritanie et lieu de rendez-vous d'une vingtaine d'écrivains, vient de s'ouvrir.  Toute la littérature mauritanienne vient-elle de l'oral ? Comment vivent les traditions orales dans ce pays où cohabitent plusieurs ethnies ? «Oui, selon Mamadou Kalidou Bâ, à l'origine, tout vient de l'oral parce que nos langues ont d'abord été des langues orales avant d'être transcrites, nous avons conservé cette oralité encore plus utilisée que l'écrit». Écrivain, il explique mettre beaucoup d'oralité dans ses livres.  Ghassem Ahmedou, écrivain et ethnologue. Il écrit en français et pense que l'oralité se traduit mieux en français. Il est important de recourir aux traditions orales dans une entreprise de résilience face aux fléaux comme l'embrigadement des jeunes dans le djihadisme. Aujourd'hui, je pense que les traditions orales sont menacées.  Ghassem Ahmedou Dans ses écrits, il met l'accent sur des problématiques de communautés et inter-communautaires.  Pour Aboubakry Njapafta Sow, anthropologue et ethno-musicologue, musique et traditions orales sont très liées. On ne peut pas parler de nos traditions sans parler de l'oralité. Les Griots par exemple font partie de cette catégorie des médiateurs et son maître de la parole. Mais il existe d'autres catégories comme les boisseliers ou les tisserands qui ont leur oralité et leurs chants.    Avec également un reportage sur l'écrivain Saidou Abdoulaye Ba, un ancien infirmier qui a voulu écrire, les histoires de ses ancêtres dans Le souffle d'un destin commun.    Notes biographiques et bibliographiques : Mamadou Kalidou Bâ, écrivain, professeur à l'Université de Nouakchott et coordinateur de plusieurs ouvrages dont Visages des littératures et traditions orales de langues mauritaniennes. Auteur de La résistance pacifique, Paris, L'Harmattan, 2016, Les remparts de l'espérance, Paris, Lettres de renaissance, 2020 Zizanie au Sahel, Paris, Lettres de renaissance, 2025.  Ghassem Ahmedou, écrivain et ethnologue. Auteur du recueil de poèmes Tonnerre au-dessus des vagues.   Aboubakry Njapafta Sow, anthropologue et ethnomusicologue, conseiller pour le musée des Civilisations de Dakar et enseignant à l'Université Cheik Anta Diop. Auteur de plusieurs ouvrages et articles scientifiques, parmi lesquels : «Musique et Jeux. La lutte Sippiro au village mauritanien de Djéwol» (L'Harmattan, 2021) et «Kerooɗe. Textes cynégétiques dans la spiritualité peule» (L'Harmattan, 2025). «Enquête dans mon village. Intimité réflexive et réflexion intime à partir de ma position de chercheur et musicien» (Article en Ligne).  Album Doktan (MAURITANIA), Gong-Records Belgique sur Spotify. Salihina Konaté, poète. Par sa plume engagée, il dénonce ce qu'il appelle «Les dérives de nos sociétés». Il publie en 2022 Souffle d'humanité (Éditions Orizons, Poésie), préfacé par le sociologue franco-iranien Nader Vahabi. Ce recueil révèle une voix émergente de la poésie mauritanienne. En 2025, on le retrouve parmi 40 poètes d'Afrique francophone dans le hors-série «Afrique» de la revue Les Haleurs portant sur l'éco-poésie.    Programmation musicale :  L'artiste Doktan Kotawa avec le titre Gawlo Miskinébé qui veut dire «le griot des pauvres», une reprise de l'artiste Baaba Maal. 

De vive(s) voix
Festival Traversées Mauritanides: la Mauritanie, pays aux riches traditions orales

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 28:59


La seizième édition du Festival Les Traversées Mauritanides à Nouakchott, capitale de la Mauritanie et lieu de rendez-vous d'une vingtaine d'écrivains, vient de s'ouvrir.  Toute la littérature mauritanienne vient-elle de l'oral ? Comment vivent les traditions orales dans ce pays où cohabitent plusieurs ethnies ? «Oui, selon Mamadou Kalidou Bâ, à l'origine, tout vient de l'oral parce que nos langues ont d'abord été des langues orales avant d'être transcrites, nous avons conservé cette oralité encore plus utilisée que l'écrit». Écrivain, il explique mettre beaucoup d'oralité dans ses livres.  Ghassem Ahmedou, écrivain et ethnologue. Il écrit en français et pense que l'oralité se traduit mieux en français. Il est important de recourir aux traditions orales dans une entreprise de résilience face aux fléaux comme l'embrigadement des jeunes dans le djihadisme. Aujourd'hui, je pense que les traditions orales sont menacées.  Ghassem Ahmedou Dans ses écrits, il met l'accent sur des problématiques de communautés et inter-communautaires.  Pour Aboubakry Njapafta Sow, anthropologue et ethno-musicologue, musique et traditions orales sont très liées. On ne peut pas parler de nos traditions sans parler de l'oralité. Les Griots par exemple font partie de cette catégorie des médiateurs et son maître de la parole. Mais il existe d'autres catégories comme les boisseliers ou les tisserands qui ont leur oralité et leurs chants.    Avec également un reportage sur l'écrivain Saidou Abdoulaye Ba, un ancien infirmier qui a voulu écrire, les histoires de ses ancêtres dans Le souffle d'un destin commun.    Notes biographiques et bibliographiques : Mamadou Kalidou Bâ, écrivain, professeur à l'Université de Nouakchott et coordinateur de plusieurs ouvrages dont Visages des littératures et traditions orales de langues mauritaniennes. Auteur de La résistance pacifique, Paris, L'Harmattan, 2016, Les remparts de l'espérance, Paris, Lettres de renaissance, 2020 Zizanie au Sahel, Paris, Lettres de renaissance, 2025.  Ghassem Ahmedou, écrivain et ethnologue. Auteur du recueil de poèmes Tonnerre au-dessus des vagues.   Aboubakry Njapafta Sow, anthropologue et ethnomusicologue, conseiller pour le musée des Civilisations de Dakar et enseignant à l'Université Cheik Anta Diop. Auteur de plusieurs ouvrages et articles scientifiques, parmi lesquels : «Musique et Jeux. La lutte Sippiro au village mauritanien de Djéwol» (L'Harmattan, 2021) et «Kerooɗe. Textes cynégétiques dans la spiritualité peule» (L'Harmattan, 2025). «Enquête dans mon village. Intimité réflexive et réflexion intime à partir de ma position de chercheur et musicien» (Article en Ligne).  Album Doktan (MAURITANIA), Gong-Records Belgique sur Spotify. Salihina Konaté, poète. Par sa plume engagée, il dénonce ce qu'il appelle «Les dérives de nos sociétés». Il publie en 2022 Souffle d'humanité (Éditions Orizons, Poésie), préfacé par le sociologue franco-iranien Nader Vahabi. Ce recueil révèle une voix émergente de la poésie mauritanienne. En 2025, on le retrouve parmi 40 poètes d'Afrique francophone dans le hors-série «Afrique» de la revue Les Haleurs portant sur l'éco-poésie.    Programmation musicale :  L'artiste Doktan Kotawa avec le titre Gawlo Miskinébé qui veut dire «le griot des pauvres», une reprise de l'artiste Baaba Maal. 

Behind The Lines with Arthur Snell
Crisis in the Sahel: the end of Western intervention and the collapse of Mali

Behind The Lines with Arthur Snell

Play Episode Listen Later Dec 3, 2025 38:08


Mali, a vast country larger than most of Western Europe added together is a country whose central authority has largely collapsed and whose capital city Bamako is surrounded by radical Islamist militants. There seems to be a pattern here, with Syria and Afghanistan having fallen as Western countries lose interest. As with Syria, the corrupt Malian government had allied itself with Russia, apparently to little effect. I spoke to Tessa Devereaux of SOAS about Mali and the wider Sahel, and what it means for all of us. Learn more about your ad choices. Visit podcastchoices.com/adchoices

Razib Khan's Unsupervised Learning
Zineb Riboua: Zohran Mamdani and Third-Worldism ascendent

Razib Khan's Unsupervised Learning

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 64:52


Today on Unsupervised Learning Razib talks to Zineb Riboua, a research fellow and program manager of Hudson Institute's Center for Peace and Security in the Middle East. She specializes in Chinese and Russian involvement in the Middle East, the Sahel, and North Africa, great power competition in the region, and Israeli-Arab relations. Riboua's pieces and commentary have appeared in the Wall Street Journal, Foreign Policy, the National Interest, the Jerusalem Post and Tablet among other outlets. She holds a master's of public policy from the McCourt School of Public Policy at Georgetown University. She did her undergraduate studies in France, where she attended French preparatory classes and HEC Paris' Grande Ecole program. Her Substack is Beyond the Ideological. Razib and Riboua discusses two pieces on her Substack today, Zohran Mamdani, Third-Worldism, and the Algerian Revolution and Zohran Mamdani and Islam as Language, American Third-Worldism. Riboua explains that contrary to some assertions Mamdani is not an Islamist, but neither is a standard-issue class-based socialist or an identitarian in the woke model that was ascendent a few years ago. Rather, Riboua's contends that Mamdani, a "Third-Culture Kid," emerges out of the post-colonial world that reframes the Marxist framework into a Western vs. non-Western dyad. Rather than the Islamist Iranian Revolution of 1979, she traces Mamdani's intellectual lineage, that of anti-colonial Third-Worldism, to the Islam-inflected Algerian Revolution of the early 1960s. With conventional racial and gender identitarianism exhausted, Riboua contends that Third-Worldism is likely going to be the most potent force in the American Left over the next decade.

The McGill International Review
Valdez Onanina sur les Désinformations Russes au Sahel

The McGill International Review

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 39:12


Camille Tavitian parle avec Valdez Onanina, journaliste et directeur du bureau francophone de Africa Check, une organisation à but non lucratif spécialisée dans la vérification des faits en Afrique. Ils discutent de comment l'organisme répond à la désinformation russe au Sahel.

Learn French with daily podcasts
L'appel de l'ONU (UN Call)

Learn French with daily podcasts

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 4:03


Face à l'escalade des attaques djihadistes, l'ONU a pressé les États du Sahel de renforcer leur coopération et d'unir leurs forces. La crise sécuritaire régionale menace gravement la stabilité.Traduction: Facing escalating jihadist attacks, the UN urged Sahel states to strengthen cooperation and unite forces. The regional security crisis poses a serious threat to stability. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

The International Risk Podcast
Episode 291: Climate Insecurity, Conflict, and Europe's Expanding Risk Perimeter with Dr Florian Krampe

The International Risk Podcast

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 29:04 Transcription Available


Today, Dominic Bowen hosts Dr Florian Krampe on The International Risk Podcast to examine how climate insecurity is reshaping conflict dynamics, governance pressures, and Europe's expanding risk perimeter. They discuss how environmental stress interacts with fragility, why climate impacts compound existing vulnerabilities, and how these pressures influence patterns of violence, mobility, and institutional strain across regions from the Sahel and the Horn of Africa to South Asia and Europe. Together they explore how climate change acts as a risk multiplier, deepening livelihood insecurity, affecting the legitimacy of state institutions, and altering the operational landscape for policymakers and businesses.Dr Krampe outlines the pathways through which climate variability translates into insecurity, explaining how deteriorating livelihoods, internal displacement, armed actor behaviour, and resource exploitation shape conflict environments. The conversation highlights the challenges facing regional and European institutions as they attempt to incorporate climate-security into policy and operational planning, including issues of institutional fragmentation, competing priorities, and the diversion of resources. Dr Krampe also discusses the implications for Europe's strategic posture, supply chains, and the growing need to understand climate impacts not only as external pressures but as domestic security concerns.Dr Florian Krampe is the Director of Studies, Peace and Development at the SIPRI and the Acting Director of SIPRI's Climate Change and Risk Programme. His work examines the intersection of climate change, environmental stress, fragility, and security, providing analysis that informs international organisations, governments, and regional actors. His research focuses on how climate impacts interact with governance capacity, peacebuilding processes, and long-term resilience, and he has contributed to some of SIPRI's leading frameworks for understanding climate-related security risks.The International Risk Podcast brings you conversations with global experts, frontline practitioners, and senior decision-makers who are shaping how we understand and respond to international risk. From geopolitical volatility and organised crime to cybersecurity threats and hybrid warfare, each episode explores the forces transforming our world and what smart leaders must do to navigate them. Whether you're a board member, policymaker, or risk professional, The International Risk Podcast delivers actionable insights, sharp analysis, and real-world stories that matter.Dominic Bowen is the host of The International Risk Podcast and Europe's leading expert on international risk and crisis management. As Head of Strategic Advisory and Partner at one of Europe's leading risk management consulting firms, Dominic advises CEOs, boards, and senior executives across the continent on how to prepare for uncertainty and act with intent. He has spent decades working in war zones, advising multinational companies, and supporting Europe's business leaders. Dominic is the go-to business advisor for leaders navigating risk, crisis, and strategy; trusted for his clarity, calmness under pressure, and ability to turn volatility into competitive advantage. Dominic equips today's business leaders with the insight and confidence to lead through disruption and deliver sustained strategic advantage.The International Risk Podcast – Reducing risk by increasing knowledge.Tell us what you liked!

The Inside Story Podcast
Why was there a coup in Guinea-Bissau and what are the implications? 

The Inside Story Podcast

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 24:41


The military seizes power in Guinea-Bissau - a day before Sunday's presidential election results were due to be announced. The African Union and West African regional bloc Ecowas have condemned the coup. Why has it happened - and what are the implications? In this episode: Kabir Adamu - Managing Director of Beacon Security and Intelligence Bram Posthumus - Political and economic analyst specialising in West Africa and the Sahel region Ovigwe Eguegu - Peace and Security Policy Analyst at the consultancy Development Reimagined Host: Dareen Abughaida Connect with us:@AJEPodcasts on Twitter, Instagram, Facebook

C'est pas du vent
Les habitants du lac Tchad enserrés entre la montée des eaux et Boko Haram

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 48:30


Le changement climatique a des effets visibles sur nos paysages. Derrière les chiffres et les rapports scientifiques, ce sont des territoires, des écosystèmes et des vies humaines qui sont bouleversés. C'est le cas notamment de la région du lac Tchad. (Rediffusion du 19 septembre 2025) Situé à la frontière entre le Niger, le Nigeria, le Cameroun et le Tchad, ce bassin hydrographique était l'une des plus grandes réserves d'eau douce du continent. Après avoir rétréci à une vitesse alarmante pendant plusieurs décennies, désormais, sous l'effet du changement climatique : il s'agrandit ! Au gré des pluies, le lac se métamorphose… Cela peut sembler une bonne nouvelle pour les ressources en eau de la région, mais c'est un véritable bouleversement pour les populations qui dépendent de l'agriculture et de la pêche pour leur survie quotidiennement menacée par les attaques de Boko Haram. Un reportage de Carol Valade, envoyé spécial pour RFI. Carol a rendez-vous sur les rives du lac, côté tchadien à Kisra avec Mahamat Mbomi. Mahamat est chauffeur pour le Comité International de la Croix-Rouge. Avec ses économies, il s'est lancé dans l'agriculture, mais tout ne s'est pas passé comme prévu... Avec les éclairages de Florence Sylvestre, directrice de recherches à l'IRD, l'Institut de la recherche pour le développement, professeur associé à l'Université de N'Djamena, qui étudie le climat et les ressources en eau du Sahel.

New Books Network
Nina Wilén, "Securitizing the Sahel: Analyzing External Interventions and Their Consequences" (Oxford UP, 2025)

New Books Network

Play Episode Listen Later Nov 25, 2025 52:01


The Sahel has become a focal point of international security interventions, with external actors providing extensive security force assistance (SFA) to local military, police, and paramilitary forces. Securitizing the Sahel: Analyzing External Interventions and Their Consequences (Oxford UP, 2025) by Dr. Nina Wilen critically examines the rationale, implementation, and consequences of these efforts (2012-2024). With unique access to both military operations and strategy-making in European capitals, the author provides an innovative methodological approach, exclusive material, and a comprehensive perspective. Drawing on extensive fieldwork, including participant observation of military operations and over 100 interviews with policymakers, military personnel, and security practitioners across the Sahel and Europe,this book offers an unprecedented analysis of how SFA has shaped local security dynamics and broader geopolitical competition. The book argues that SFA in the Sahel is driven not just by regional security threats, such as insurgency, violent extremism, and transnational crime, but also by external actors' strategic interests. Through a comparative analysis of bilateral (France, U.S.) and multilateral (EU, UN) initiatives, it demonstrates how SFA has been framed as the primary policy tool to manage instability. Securitizing the Sahel offers both theoretical and empirical contributions to understanding SFA in fragile states. It challenges prevailing frameworks, provides critical insights for policymakers, and highlights the unintended consequences of militarized external assistance in the Sahel and beyond. This interview was conducted by Dr. Miranda Melcher whose book focuses on post-conflict military integration, understanding treaty negotiation and implementation in civil war contexts, with qualitative analysis of the Angolan and Mozambican civil wars. You can find Miranda's interviews on New Books with Miranda Melcher, wherever you get your podcasts. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/new-books-network

New Books in Military History
Nina Wilen, "Securitizing the Sahel: Analyzing External Interventions and Their Consequences" (Oxford UP, 2025)

New Books in Military History

Play Episode Listen Later Nov 25, 2025 52:01


The Sahel has become a focal point of international security interventions, with external actors providing extensive security force assistance (SFA) to local military, police, and paramilitary forces. Securitizing the Sahel: Analyzing External Interventions and Their Consequences (Oxford UP, 2025) by Dr. Nina Wilen critically examines the rationale, implementation, and consequences of these efforts (2012-2024). With unique access to both military operations and strategy-making in European capitals, the author provides an innovative methodological approach, exclusive material, and a comprehensive perspective. Drawing on extensive fieldwork, including participant observation of military operations and over 100 interviews with policymakers, military personnel, and security practitioners across the Sahel and Europe,this book offers an unprecedented analysis of how SFA has shaped local security dynamics and broader geopolitical competition. The book argues that SFA in the Sahel is driven not just by regional security threats, such as insurgency, violent extremism, and transnational crime, but also by external actors' strategic interests. Through a comparative analysis of bilateral (France, U.S.) and multilateral (EU, UN) initiatives, it demonstrates how SFA has been framed as the primary policy tool to manage instability. Securitizing the Sahel offers both theoretical and empirical contributions to understanding SFA in fragile states. It challenges prevailing frameworks, provides critical insights for policymakers, and highlights the unintended consequences of militarized external assistance in the Sahel and beyond. This interview was conducted by Dr. Miranda Melcher whose book focuses on post-conflict military integration, understanding treaty negotiation and implementation in civil war contexts, with qualitative analysis of the Angolan and Mozambican civil wars. You can find Miranda's interviews on New Books with Miranda Melcher, wherever you get your podcasts. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/military-history

New Books in Political Science
Nina Wilén, "Securitizing the Sahel: Analyzing External Interventions and Their Consequences" (Oxford UP, 2025)

New Books in Political Science

Play Episode Listen Later Nov 25, 2025 52:01


The Sahel has become a focal point of international security interventions, with external actors providing extensive security force assistance (SFA) to local military, police, and paramilitary forces. Securitizing the Sahel: Analyzing External Interventions and Their Consequences (Oxford UP, 2025) by Dr. Nina Wilen critically examines the rationale, implementation, and consequences of these efforts (2012-2024). With unique access to both military operations and strategy-making in European capitals, the author provides an innovative methodological approach, exclusive material, and a comprehensive perspective. Drawing on extensive fieldwork, including participant observation of military operations and over 100 interviews with policymakers, military personnel, and security practitioners across the Sahel and Europe,this book offers an unprecedented analysis of how SFA has shaped local security dynamics and broader geopolitical competition. The book argues that SFA in the Sahel is driven not just by regional security threats, such as insurgency, violent extremism, and transnational crime, but also by external actors' strategic interests. Through a comparative analysis of bilateral (France, U.S.) and multilateral (EU, UN) initiatives, it demonstrates how SFA has been framed as the primary policy tool to manage instability. Securitizing the Sahel offers both theoretical and empirical contributions to understanding SFA in fragile states. It challenges prevailing frameworks, provides critical insights for policymakers, and highlights the unintended consequences of militarized external assistance in the Sahel and beyond. This interview was conducted by Dr. Miranda Melcher whose book focuses on post-conflict military integration, understanding treaty negotiation and implementation in civil war contexts, with qualitative analysis of the Angolan and Mozambican civil wars. You can find Miranda's interviews on New Books with Miranda Melcher, wherever you get your podcasts. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/political-science

New Books in African Studies
Nina Wilén, "Securitizing the Sahel: Analyzing External Interventions and Their Consequences" (Oxford UP, 2025)

New Books in African Studies

Play Episode Listen Later Nov 25, 2025 52:01


The Sahel has become a focal point of international security interventions, with external actors providing extensive security force assistance (SFA) to local military, police, and paramilitary forces. Securitizing the Sahel: Analyzing External Interventions and Their Consequences (Oxford UP, 2025) by Dr. Nina Wilen critically examines the rationale, implementation, and consequences of these efforts (2012-2024). With unique access to both military operations and strategy-making in European capitals, the author provides an innovative methodological approach, exclusive material, and a comprehensive perspective. Drawing on extensive fieldwork, including participant observation of military operations and over 100 interviews with policymakers, military personnel, and security practitioners across the Sahel and Europe,this book offers an unprecedented analysis of how SFA has shaped local security dynamics and broader geopolitical competition. The book argues that SFA in the Sahel is driven not just by regional security threats, such as insurgency, violent extremism, and transnational crime, but also by external actors' strategic interests. Through a comparative analysis of bilateral (France, U.S.) and multilateral (EU, UN) initiatives, it demonstrates how SFA has been framed as the primary policy tool to manage instability. Securitizing the Sahel offers both theoretical and empirical contributions to understanding SFA in fragile states. It challenges prevailing frameworks, provides critical insights for policymakers, and highlights the unintended consequences of militarized external assistance in the Sahel and beyond. This interview was conducted by Dr. Miranda Melcher whose book focuses on post-conflict military integration, understanding treaty negotiation and implementation in civil war contexts, with qualitative analysis of the Angolan and Mozambican civil wars. You can find Miranda's interviews on New Books with Miranda Melcher, wherever you get your podcasts. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/african-studies

New Books in National Security
Nina Wilén, "Securitizing the Sahel: Analyzing External Interventions and Their Consequences" (Oxford UP, 2025)

New Books in National Security

Play Episode Listen Later Nov 25, 2025 52:01


The Sahel has become a focal point of international security interventions, with external actors providing extensive security force assistance (SFA) to local military, police, and paramilitary forces. Securitizing the Sahel: Analyzing External Interventions and Their Consequences (Oxford UP, 2025) by Dr. Nina Wilen critically examines the rationale, implementation, and consequences of these efforts (2012-2024). With unique access to both military operations and strategy-making in European capitals, the author provides an innovative methodological approach, exclusive material, and a comprehensive perspective. Drawing on extensive fieldwork, including participant observation of military operations and over 100 interviews with policymakers, military personnel, and security practitioners across the Sahel and Europe,this book offers an unprecedented analysis of how SFA has shaped local security dynamics and broader geopolitical competition. The book argues that SFA in the Sahel is driven not just by regional security threats, such as insurgency, violent extremism, and transnational crime, but also by external actors' strategic interests. Through a comparative analysis of bilateral (France, U.S.) and multilateral (EU, UN) initiatives, it demonstrates how SFA has been framed as the primary policy tool to manage instability. Securitizing the Sahel offers both theoretical and empirical contributions to understanding SFA in fragile states. It challenges prevailing frameworks, provides critical insights for policymakers, and highlights the unintended consequences of militarized external assistance in the Sahel and beyond. This interview was conducted by Dr. Miranda Melcher whose book focuses on post-conflict military integration, understanding treaty negotiation and implementation in civil war contexts, with qualitative analysis of the Angolan and Mozambican civil wars. You can find Miranda's interviews on New Books with Miranda Melcher, wherever you get your podcasts. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/national-security

New Books in European Studies
Nina Wilén, "Securitizing the Sahel: Analyzing External Interventions and Their Consequences" (Oxford UP, 2025)

New Books in European Studies

Play Episode Listen Later Nov 25, 2025 52:01


The Sahel has become a focal point of international security interventions, with external actors providing extensive security force assistance (SFA) to local military, police, and paramilitary forces. Securitizing the Sahel: Analyzing External Interventions and Their Consequences (Oxford UP, 2025) by Dr. Nina Wilen critically examines the rationale, implementation, and consequences of these efforts (2012-2024). With unique access to both military operations and strategy-making in European capitals, the author provides an innovative methodological approach, exclusive material, and a comprehensive perspective. Drawing on extensive fieldwork, including participant observation of military operations and over 100 interviews with policymakers, military personnel, and security practitioners across the Sahel and Europe,this book offers an unprecedented analysis of how SFA has shaped local security dynamics and broader geopolitical competition. The book argues that SFA in the Sahel is driven not just by regional security threats, such as insurgency, violent extremism, and transnational crime, but also by external actors' strategic interests. Through a comparative analysis of bilateral (France, U.S.) and multilateral (EU, UN) initiatives, it demonstrates how SFA has been framed as the primary policy tool to manage instability. Securitizing the Sahel offers both theoretical and empirical contributions to understanding SFA in fragile states. It challenges prevailing frameworks, provides critical insights for policymakers, and highlights the unintended consequences of militarized external assistance in the Sahel and beyond. This interview was conducted by Dr. Miranda Melcher whose book focuses on post-conflict military integration, understanding treaty negotiation and implementation in civil war contexts, with qualitative analysis of the Angolan and Mozambican civil wars. You can find Miranda's interviews on New Books with Miranda Melcher, wherever you get your podcasts. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Support our show by becoming a premium member! https://newbooksnetwork.supportingcast.fm/european-studies

The Wright Report
24 NOV 2025: War in Venezuela Imminent // Thanksgiving Peace in Ukraine? // Hamas More Popular Than Ever // Democrats Defend Military Mutiny // Trump's Embrace of NYC's "Jihadist" Mayor // Fang Fang Haunts Cali

The Wright Report

Play Episode Listen Later Nov 24, 2025 30:15


Donate (no account necessary) | Subscribe (account required) Join Bryan Dean Wright, former CIA Operations Officer, as he dives into today's top stories shaping America and the world. In this Monday Headline Brief of The Wright Report, Bryan examines the rising risk of war with Venezuela, secret peace talks over Ukraine, the abduction of Christian schoolchildren in Nigeria, Israel's shifting posture in Gaza and Lebanon, and the domestic political fight over sedition and extremist rhetoric inside the United States government. U.S. and Venezuela Move Closer to War: President Trump authorized covert CIA operations inside Venezuela, prompting the FAA to warn airlines about dangerous conditions in Venezuelan airspace. Reports from Bloomberg, Reuters, and the New York Times confirm GPS jamming and rising military activity. A Russian oil tanker headed for Caracas was turned away twice by the USS Stockdale and is now anchored off Cuba. Bryan notes that the White House still hopes for a peaceful exit by President Maduro, with Colombia offering asylum in exchange for guarantees of no future attempts to kill or arrest him. Trump's Ukraine Peace Plan Faces Pushback: A secret twenty-eight-point peace plan leaked last week, calling for Ukraine to give up parts of the Donbas, reduce its military to six hundred thousand troops, and abandon NATO membership. The plan would also restore economic ties between Russia and the West and release frozen Russian funds for joint rare earth projects. European leaders object, and President Zelenskyy says negotiations must continue, insisting Ukraine needs a larger standing army to deter future invasions. Bryan emphasizes that Trump wants the deal signed by Thanksgiving, warning Zelenskyy that U.S. support may end if he refuses. Ukraine's Deepening Corruption Crisis: Fifteen to thirty percent of aid intended for Ukraine's military and energy needs has been stolen, according to recent reporting. Several allies of Zelenskyy have been arrested, and the president's key aide, Andriy Yermak, is widely suspected of involvement. Ukraine's anti-corruption agency plans more indictments this week, placing Zelenskyy in a weakened negotiating position. Islamists Kidnap Christian Children in Nigeria: Three hundred Christian students were abducted from a Catholic school in central Nigeria. About fifty escaped by fleeing into the forest and hiding until farmers rescued them. Boko Haram and other jihadist factions are believed to be responsible. Bryan warns that these groups aim to build an Islamic caliphate across the Sahel and into the Gulf of Guinea, threatening regional Christians and strategic minerals such as cocoa, iron ore, bauxite, and oil. Trump has warned Nigeria that failure to protect Christians could trigger U.S. military action. Israel Reshapes Gaza and Expands Strikes in Lebanon: U.S. troops are withdrawing from Gaza's coordination center. Israeli, Arab, and vetted Palestinian officials will manage reconstruction in a new "Green Zone," while unvetted Palestinians remain in a devastated area controlled by Hamas. Polling shows Hamas' support has risen inside Gaza, meaning roughly half the population may remain under militant control. Israel also intensified operations in Lebanon, killing Hezbollah's top military commander in a drone strike despite an ongoing ceasefire. Jewish Extremists Spark Crisis in the West Bank: Prime Minister Netanyahu convened emergency meetings after Jewish extremists torched Palestinian homes and cars in a village attack. Israeli officials say about two hundred seventy young men are responsible for the most recent incidents and vow to act. Sedition Caucus Escalates Rhetoric Against Trump: Former CIA, FBI, and military officials who now serve as Democrats in Congress released a video urging service members to resist unlawful orders from President Trump. Senator Elissa Slotkin admitted she knows of no unlawful orders but says such orders might come. Bryan calls the effort a psychological operation designed to sow confusion inside the military. Legal experts warn that service members who refuse lawful orders could face court-martial and prison. Trump Meets NYC's Socialist Mayor Elect: Zohran Mamdani met with President Trump on Friday, and the two agreed on issues such as electricity costs and housing. Mamdani later repeated his belief that Trump is a fascist and a Nazi, prompting Republican leaders like Elise Stefanik to call Mamdani a jihadist with a long documented history of radical associations. Bryan argues the evidence strongly supports Stefanik's view and warns against normalizing Mamdani's ideology. Eric Swalwell Runs for Governor of California: Representative Swalwell announced his campaign on Jimmy Kimmel Live, promising to lead the "Resistance" against Trump. Bryan revisits the long-running Chinese influence operation that targeted young California Democrats, including Swalwell, and raises questions about whether the FBI ever thoroughly investigated the network linked to his former associate Fang Fang. Good News in Medicine: Japanese researchers found that the amino acid arginine significantly reduced Alzheimer's-related plaque and inflammation in animal studies. Dosing remains experimental, but Bryan notes it could offer a promising option for families exploring right-to-try pathways.   "And you shall know the truth, and the truth shall make you free." - John 8:32   Put a smile on your face and give joy to your taste buds… Give Masa and Vandy beef tallow chips a try today! Use code WRIGHT for 25% off your first order… at MASAchips.com or VandyCrisps.com. So incredibly delicious! I promise, you won't be disappointed.   Keywords: Venezuela CIA operations FAA warning, USS Stockdale Russian tanker, Maduro Colombia asylum offer, Ukraine Trump twenty eight point plan, Donbas concessions NATO ban, Zelenskyy corruption Yermak indictments, Nigeria Christian school kidnapping Boko Haram, Gaza Green Zone Hamas polling, Hezbollah commander killed Lebanon, Slotkin sedition unlawful orders video, Zohran Mamdani socialist jihadist ties, Eric Swalwell Fang Fang China influence, arginine Alzheimer's study Japan

The Carl Nelson Show
Dr. Gerald Horne, Professor Marion Orr & Edwin Avent on The Carl Nelson Show

The Carl Nelson Show

Play Episode Listen Later Nov 24, 2025 185:50 Transcription Available


Join us for an enlightening session with Dr. Gerald Horne, an esteemed professor of African American and Africana Studies at the University of Houston. Dr. Horne will delve into critical issues, including the alarming U.S. threats to invade Nigeria and Venezuela, the implications of the Russia-Ukraine deal, insights from the recent G20 Summit in South Africa, the Mamdani-Trump meeting, and the pressing challenges facing the Sahel nations, Ethiopia, and Eritrea. Before Dr. Horne takes the spotlight, we’ll have the privilege of hearing from Professor Marion Orr, a distinguished political scientist and author, who will preview his compelling book about the late Detroit Congressman Charles Diggs. We are also excited to welcome Baltimore educator Edwin Avent to join this impactful conversation.See omnystudio.com/listener for privacy information.

One Ummah News Hour
One Ummah News Hour: Episode 54

One Ummah News Hour

Play Episode Listen Later Nov 24, 2025 6:40


Imam Jamil, Digital Control & the African Hajj Crisis — One Ummah News HourDescription:As-Salaamu ‘Alaikum wa Rahmatullāhi wa Barakātuh.This week on One Ummah News Hour, we go deep. Four investigative reports that span continents, technology, faith, and the Ummah's fight for dignity:The life, loss, and legacy of Imam Jamil Abdullah al-Amin — a warrior of justice silenced.“Digital Fatwa” — how tech, states, and algorithms are rewriting who can speak Islam online.The “Mining Papers” — land deals in the Sahel where Muslim communities are paying the price of extraction.The African Hajj Passport Crisis — technology and bureaucracy blocking the most sacred journey for tens of thousands of African Muslims.No distractions. No fluff. Just truth-driven coverage for the Ummah.Subscribe now and stay connected to the global Muslim story. For the One Ummah News Hour — truth, justice, unity.Wa Assalāmu ‘Alaikum wa Rahmatullāhi wa Barakātuh.

Le Nouvel Esprit Public
Y a-t-il en France une gauche de gouvernement ? / L'Algérie et la France : entente impossible, rupture improbable

Le Nouvel Esprit Public

Play Episode Listen Later Nov 23, 2025 64:29


Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 21 novembre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Y A-T-IL EN FRANCE UNE GAUCHE DE GOUVERNEMENT ?Le 16 octobre, le choix du Parti socialiste de ne pas censurer Sébastien Lecornu a réinterrogé les alliances au sein du bloc non mélenchoniste. Ce vote a profondément divisé la gauche. Une partie de ce camp, incarnée par les socialistes, a décidé de jouer le jeu du compromis avec l'exécutif, obtenant la promesse d'une suspension de la réforme des retraites et un abandon du 49.3. Une victoire sur les retraites accueillie favorablement par la direction de la CFDT perçue comme un jalon dans le rétablissement de liens, aujourd'hui ténus, avec le mouvement social-réformateur. Pour L'historien Mathieu Fulla, ce choix de la non-censure par le Parti socialiste s'inscrit dans « une mémoire partisane qui associe socialisme et défense de la République ». Les socialistes considèrent qu'il vaut mieux faire des concessions, contre quelques victoires. Une autre partie de la gauche, celle emmenée par La France Insoumise mais composée d'une écrasante majorité des députés écologistes et communistes, n'a pas souhaité épargner le gouvernement et entend voter la censure. Les Insoumis, avec leur héritage de la gauche radicale, estiment que tout compromis est un « piège ».Dimanche dernier, à Pontoise dans le Val-d'Oise, l'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve organisait un rassemblement, présenté comme « inédit », des « différentes composantes de la gauche réformiste », avec un casting qui ne manquait pas de présidentiables, à dix-huit mois de l'échéance. Outre le président du mouvement la Convention, fondé en 2022 après sa rupture avec le Parti socialiste, on comptait l'ancien président de la République François Hollande, la présidente PS de la région Occitanie, Carole Delga, et le député européen et coprésident de Place publique, Raphaël Glucksmann. Une étude publiée par l'IFOP pour L'Opinion et Sud Radio, le 30 septembre, sur le premier tour de l'élection présidentielle de 2027 donne pour la première fois, une longueur d'avance à Raphaël Glucksmann par rapport à Jean-Luc Mélenchon et, dans certains scénarios, place l'eurodéputé au second tour du scrutin face à l'extrême droite. Les participants de ce rassemblement de la gauche réformiste partagent un même refus obstiné de l'alliance avec La France Insoumise. Ici, la culture du compromis continue de tenir lieu de boussole, en opposition à ce qu'ils nomment la « gauche de l'outrance ».Quoiqu'invité au rassemblement de Pontoise, le premier secrétaire du PS a privilégié, la veille, une autre rencontre. Celle qui réunissait à Trappes dans les Yvelines la gauche dite « unitaire », qui prépare l'organisation d'une primaire afin de désigner un candidat commun en 2027 : PS, Écologistes, Génération.s, L'Après, parti de Clémentine Autain, et Debout, de François Ruffin, autour de l'ex-première ministrable du Nouveau Front populaire, Lucie Castets. Mais, d'une primaire, tous les participants au raout social-démocrate de dimanche n'en veulent pas. À dix-huit mois de la présidentielle, la gauche avance toujours en ordre dispersé.L'ALGÉRIE ET LA FRANCE : ENTENTE IMPOSSIBLE, RUPTURE IMPROBABLEEntre embellies et tensions, la relation entre la France et l'Algérie oscille sans cesse. Après une série de différends entre les deux pays, le 31 juillet 2024 allait marquer un tournant majeur : à la surprise générale, le président français est sorti de sa traditionnelle neutralité sur le dossier ultrasensible du Sahara occidental en reconnaissant la souveraineté marocaine sur ce territoire disputé par Rabat et les indépendantistes du Front Polisario, soutenus par Alger. Ce revirement spectaculaire provoqua la colère de l'Algérie, qui rappela son ambassadeur et suspendit la coopération entre les deux pays, notamment en matière de politique migratoire, de sécurité et d'accords économiques. Ce fut le début d'une des crises diplomatiques les plus graves depuis l'indépendance en 1962.Après plus d'un an de cette crise émaillée par l'arrestation à Alger en novembre 2024 de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, gracié le 12 novembre dernier et de retour en France, le nouveau ministre français de l'Intérieur, Laurent Nuñez, multiplie les déclarations exprimant sa volonté de renouer « le dialogue » avec l'Algérie. Il se démarque ainsi de son prédécesseur, Bruno Retailleau et assume d'engager une politique de détente avec l'Algérie pour reprendre la coopération sécuritaire sur les questions de terrorisme et de narcotrafic. Il compte aussi sur Alger pour faciliter les expulsions d'Algériens en situation irrégulière.Le Premier ministre français a regretté le vote par l'Assemblée nationale, le 30 octobre, pour la première fois de la Vème République, d'un texte du Rassemblement national, en faveur de la dénonciation de l'accord franco-algérien de 1968 – qui régit les règles du séjour des Algériens en France. Sébastien Lecornu s'est toutefois dit favorable à une renégociation de l'accord, que deux rapports parlementaires de 2025 ont jugé trop favorable aux Algériens et ne se justifiant plus, soixante-trois ans après l'indépendance. Les immigrés algériens en France représentent la plus importante communauté immigrée dans le pays, avec près de 900.000 personnes.Si l'heure semble à la décrispation, cependant, l'historien Benjamin Stora estime que « la crise entre l'Algérie et la France a été très dure et très profonde. D'un côté comme de l'autre, elle va laisser des traces. » Il pointe les écueils qui demeurent : à commencer par l'incarcération du journaliste français Christophe Gleizes, arrêté en mai 2024 alors qu'il réalisait des reportages sur le football en Kabylie, mais aussi la position de Paris sur le Sahara-Occidental, la question des obligations de quitter le territoire français (OQTF), les questions sécuritaires dans le Sahel et les questions migratoires.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le débat africain
Mali, Ukraine et Mohammed ben Salman… L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 38:59


Au sommaire : Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, appelle à l'unité pour combattre les groupes jihadistes en Afrique de l'Ouest et au Sahel. Les États sahéliens pourront-ils mettre de côté leurs différends ? Un nouveau plan de paix en Ukraine a été proposé par les Américains, très favorable à la Russie. Kiev et l'Europe peuvent-ils accepter ce qui ressemble à une capitulation ? Enfin le prince héritier saoudien Mohammed ben Salman est reçu en grande pompe à la Maison Blanche. Accords majeurs en matière de défense, coopération économique autour de l'intelligence artificielle, droits humains, que doit-on retenir de son entrevue avec Donald Trump ? Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale.  Avec la participation de :  Ahmed Newton Barry, journaliste burkinabè et chroniqueur RFI Malick Konaté, journaliste malien à la tête de la plateforme Fact Africa Nouhou Baldé, fondateur et administrateur du site Guinéematin.

Revue de presse Afrique
À la Une: la tournée du président français Emmanuel Macron en Afrique

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 4:00


La tournée d'Emmanuel Macron intéresse aussi bien la presse africaine, que la presse panafricaine. Le président français a entamé sa visite par l'Ile Maurice, il se rendra ensuite en Afrique du Sud, en Angola et au Gabon. « Quel message Macron veut-il envoyer au continent ? » Afrik.com. Pour le site d'information panafricain, le président français veut « redéfinir la relation entre la France et le continent », « loin des enjeux militaires qui ont marqué l'actualité récente au Sahel, Emmanuel Macron cherche à impulser de nouvelles « dynamiques », en privilégiant des partenariats plus équilibrés, axés sur la jeunesse, l'économie et le travail mémoriel ». « L'Elysée insiste sur l'objectif de valoriser "le renouvellement de la relation franco-africaine" ». Une visite commentée avec une certaine ironie par la presse burkinabé. « Chassée du Sahel, la France à la recherche d'un second souffle », titre le Pays, selon lequel « les temps ont changé, et c'est tant mieux si la France et ses dirigeants ont compris que ce qu'ils faisaient il y a de cela 40 ou 50 ans en arrière, n'est plus possible aujourd'hui. » Ce qui n'empêche pas l'Observateur Paalga de se demander si « le coq gaulois est à la recherche d'une nouvelle basse-cour », et d'affirmer que « la France ne veut pas faire le deuil d'un passé de conquérant d'empires et de marchés coloniaux ». Relations au beau fixe Jeune Afrique, de son côté, se projette dans la visite d'Emmanuel Macron, dimanche, au Gabon. « Entre Oligui N'guema et Macron, coulisses de retrouvailles très attendues », titre Jeune Afrique, « l'occasion de renforcer encore les liens entre la France avec l'un de ses derniers alliés sur le continent ». « Un tête-à-tête est prévu entre Emmanuel Macron et Brice Oligui N'guema », avec lequel les relations semblent au beau fixe. « Soucieux de préserver ses liens avec le palais du Bord de mer dans un contexte de perte de popularité de la France sur le continent africain, (nous dit Jeune Afrique) l'exécutif français a apporté tout au long de la transition son soutien à la politique de Brice Clotaire Oligui Nguema. Par conséquent, la diplomatie française se garde bien de commenter la décision de la justice gabonaise qui vient de condamner par contumace Sylvia et Nourredine Bongo à vingt ans de prison ». Légitimité Au Cameroun, l'actualité politique porte toujours sur la dernière élection présidentielle. C'est tout d'abord, pour le site Actu Cameroun, une interview de l'avocate Alice Nkom, figure de l'opposition au Cameroun, qui apporte son soutien à Issa Tchiroma Bakary, lequel revendique toujours la victoire à la dernière élection présidentielle et qui appelle ce vendredi à « une journée ville morte ». Maître Alice Nkom ne mâche pas ses mots : « Lorsque vous avez le peuple avec vous, vous avez forcément la légitimité », a-t-elle dit dans un entretien avec la Deutsche Welle, en ajoutant : « Peu importe ce que le voleur en a fait, il restera le voleur ». L'avocate, ajoute Actu Cameroun, estime qu'Issa Tchiroma Bakary « bénéficie d'une légitimité populaire », « s'il dit au peuple venez dans la rue, c'est votre bureau, le peuple ira dans la rue ».   Le Journal du Cameroun de son côté, s'intéresse à la diaspora. « La diaspora camerounaise combattante pour le changement adresse ses félicitations au candidat à l'élection présidentielle pour sa "victoire" ». La diaspora camerounaise qui se manifeste donc « six semaines après la tenue du scrutin », remarque le Journal du Cameroun, « justifiant son silence par la « confusion créée et entretenue par (…) le mauvais perdant M. Paul Biya ».

Proletarian Radio
Joti Brar on WW3 as proxy war and psyops instead of nukes

Proletarian Radio

Play Episode Listen Later Nov 20, 2025 33:19


https://www.youtube.com/watch?v=41zN7LwuzzI&t=11s Joti Bear speaks for the Party on the occasion of the CPGB-ML international BBQ. She greets out guests from China, Cuba, DPR Korea, Venezuela, Vietnam, Laos and Eritrea. World Anti-imperialist platform Palestine middle East. Ukraine. Sahel. People can win if we rise together… Subscribe! Donate! Join us in building a bright future for humanity! www.thecommunists.org www.lalkar.org www.redyouth.org Telegram: t.me/thecommunists Twitter: twitter.com/cpgbml Soundcloud: @proletarianradio Rumble: rumble.com/c/theCommunists Odysee: odysee.com/@proletariantv:2 Facebook: www.facebook.com/cpgbml Online Shop: https://shop.thecommunists.org/ Education Program: Each one teach one! www.londonworker.org/education-programme/ Join the struggle www.thecommunists.org/join/ Donate: www.thecommunists.org/donate/

Toya Talks
The Blueprint to Audacity

Toya Talks

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 87:26 Transcription Available


Send us a textReady to name the fear behind a big career leap? We start with the uncomfortable truth: stepping into leadership is hard when you've rarely seen anyone who looks like you survive and thrive there. That honesty opens a wide-angle look at credibility, negotiation, and why “director” should be a strategic choice, not a trap. You'll hear practical pay tactics, a clear-eyed read on gender politics, and a call to claim the audacity usually reserved for the loudest voices in the room while anchoring everything in real delivery.We pivot into brand strategy with a surgical breakdown of Fenty Beauty, LVMH, and the “core asset test.” What happens when a revolutionary launch becomes industry standard and the parent company cares most about Sephora and Dior? The answer matters to every founder: positioning must live beyond a single hook, and product lines should pass the test of whether they strengthen your core. Still, Rihanna's two-billion-dollar empire stands as a masterclass in ownership, reminding us that downside cycles don't erase value when you build for longevity.Authenticity in entrepreneurship gets a frank treatment access, capital, and networks change the starting line. We separate story from spin so creators can plan with clarity. Then we look outward: a UN spotlight on persecution in Nigeria, the Sahel's power realignment, and why humanitarian language can mask resource strategy. Closer to home, we press on London's EV congestion charge and how shifting justifications erode policy trust. Finally, we talk about the UK's curriculum overhaul AI literacy, oracy, and media scepticism to prepare young people for a world where synthesis beats rote learning. And yes, we celebrate the launch of Sister Scribble, a premium stationery brand designed to bring back tactile creativity and intention.If this conversation pushes you to ask better questions about your next move career, company, or community hit follow, share with a friend who needs the nudge, and leave a review with your biggest takeaway. Your audacity might be someone else's blueprint.Sponsorships - Email me: hello@toyatalks.comTikTok: toya_washington Twitter: @toya_w (#ToyaTalksPodcast) Snapchat: @toyawashington Instagram: @toya_washington & @toya_talks https://toyatalks.com/ Music (Intro and Outro) Written and created by Nomadic Star Stationary Company: Sistah Scribble Instagram: @sistahscribble Website: www.sistahscribble.com Email: hello@sistahscribble.com

Revue de presse Afrique
À la Une: la lutte contre l'extension jihadiste au Sahel

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 4:15


C'est un véritable cri d'alarme qu'a lancé hier le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres : « il est absolument essentiel que, malgré les divergences, nous construisions une plateforme de coopération entre les services de renseignement et de sécurité » des pays du Sahel, a-t-il affirmé. Des propos relayés par Le Monde Afrique. « Antonio Guterres a appelé à l'union, sur ce sujet, entre les pays de la Cédéao, ceux de l'Alliance des États du Sahel, formée par les juntes souverainistes au pouvoir au Mali, au Niger et au Burkina Faso, ainsi que la Mauritanie, le Tchad et l'Algérie ». Il faut dire, poursuit Le Monde Afrique, que « le nombre d'attaques jihadistes au Sahel a explosé en six ans, passant de 1900 en 2019, principalement concentrées à la frontière entre le Mali et le Burkina Faso, à plus de 5500 en 2024 et 3800 avant le 10 octobre de cette année, sur une zone désormais grande comme deux fois l'Espagne. Ces attaques ont fait près de 80 000 morts ». Ces chiffres, précise le journal, émanent d'une compilation effectuée par l'Agence France Presse basée sur les données de l'organisation ACLED, une ONG américaine spécialisée dans la fourniture de données et d'analyses sur les conflits partout dans le monde. Blocus Outre les attaques contre des civils et contre l'armée, le Mali est confronté depuis début septembre à un blocus sur le carburant imposé par les groupes jihadistes. Depuis, Bamako est asphyxiée en raison des pénuries d'essence. « Jamais, constate Jeune Afrique, la capitale malienne n'avait subi pareille pression depuis le déclenchement de la guerre, en 2012, lorsque les insurgés, s'emparant de Kidal, Ménaka, Tombouctou et Gao, menaçaient de descendre jusqu'à Bamako. S'il est peu probable que la ville tombe à court terme, en dépit de l'emballement médiatique qui a suivi les alertes d'ambassades occidentales qui ont appelé leurs ressortissants à "quitter immédiatement" le pays fin octobre, la situation de ces dernières semaines, pointe Jeune Afrique, n'en reste pas moins d'une gravité inédite. Face aux métastases jihadistes, qui atteignent désormais des régions jusqu'alors relativement épargnées par le conflit, Sikasso, Kayes ou Bamako ne peuvent plus ignorer l'ampleur de la dégradation sécuritaire ». Des « récits alarmistes » Sur place à Bamako, les médias proches du pouvoir minimisent la situation… « Aujourd'hui, alors que le Mali affirme sa souveraineté et redéfinit ses partenariats sécuritaires, des récits alarmistes ressurgissent, s'exclame ainsi Mali Tribune. Ils visent à semer le doute sur la capacité du pays à se gouverner et à assurer sa propre sécurité. Pour les autorités maliennes, il s'agit d'une véritable guerre psychologique, destinée à affaiblir la cohésion nationale et à préparer l'opinion internationale à une nouvelle forme d'ingérence ». Fousseynou Ouattara, vice-président de la Commission Défense du Conseil National de Transition, interrogé par Africa Radio, va plus loin : il rejette catégoriquement les affirmations d'un affaiblissement de l'État face aux jihadistes du Jnim. Il assure que Bamako est sécurisée, que les blocus de carburant relèvent d'une « fiction médiatique », une « invention des médias français » et il interpelle les pays occidentaux sur leurs alertes sécuritaires.  Sahel Tribune, proche du pouvoir, invoque le principe de souveraineté : « les États sahéliens ne demandent pas une simple assistance sécuritaire, mais une reconnaissance claire de leur droit souverain : celui de se défendre, de choisir leurs alliances et de rompre avec des tutelles paternalistes ».  Refondation ? Reste que « la montée de l'extrémisme religieux, menace la paix et la cohésion sociale au Mali », reconnait pour sa part Le Pouce, autre publication bamakoise. « Les germes de la division sont plantés par quelques individus soutenus par des puissances étrangères qui ont des intérêts à défendre et qui n'ont rien à voir avec le chemin de Dieu », affirme encore Le Pouce. Enfin, le site Bamada appelle à une refondation : « le Mali se trouve aujourd'hui à la croisée des chemins. Les difficultés que traverse le pays ne relèvent plus d'un simple passage à vide ; elles traduisent un malaise profond et multiforme qui touche toutes les couches sociales. (…) Il faut rebâtir ensemble », poursuit Bamada, avec « une armée unie, solide et respectée, une société civile libre et vigilante, des réponses énergiques et visibles aux souffrances quotidiennes, la reconstruction des partis politiques, la libération de toute personne détenue pour avoir exprimé une opinion et le retour digne des exilés non poursuivis par la justice ».

Globo
L'avanzata di al Qaida in Mali, con Andrea de Georgio

Globo

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 7:35


L'insurrezione armata dei gruppi jihadisti guidati da al Qaida sta accumulando influenza e territori in Mali e in altri paesi del Sahel: con Andrea de Georgio, giornalista esperto della regione. Il grande gioco del Sahel, di Andrea de Georgio e Marco Aime  ⁠⁠⁠⁠⁠Il link per abbonarti al Post e ascoltare la puntata per intero⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠. I consigli di Andrea de Georgio– Il film Timbuktu – L'artista maliana Fatoumata Diawara– Il fotografo John Kalapo  Sul Post– Al Qaida è vicina a conquistare il Mali – La Francia ha chiesto a tutti i suoi cittadini di lasciare il Mali – In Mali non si va più a scuola perché manca la benzina Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Nuus
Terrorisme in Afrika is ‘n groeiende wêreldwye bedreiging

Nuus

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 0:21


Die Verenigde Nasies se sekretaris-generaal, António Guterres, sê die toename in terroristegroepe is nie net 'n werklikheid in Afrika nie, maar wêreldwyd. Volgens die Globale Terreur-aanwyser is vyf van die tien lande wat die meeste deur terrorisme geraak word, in die Sahel-streek, wat verantwoordelik is vir 19-persent van wêreldwye terreur-aanvalle en meer as die helfte van terrorisme-slagoffers. Guterres sê 'n logiese ontwikkelingstrategie teen die onderliggende dryfvere van ekstremisme is dringend nodig:

UN News
UN News Today 17 November 2025

UN News

Play Episode Listen Later Nov 17, 2025 4:22


Gaza: UNDP supports clean-up operation Sahel displacement crisis has made four million people homeless: UNHCRWorld is getting closer to being free from cervical cancer: WHO

Invité Afrique
«Le Sahel est l'épicentre de l'expansion jihadiste en Afrique», explique le chercheur Luis Martinez

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 6:49


« L'Afrique est-elle le prochain califat ? », demandait il y a deux ans l'universitaire français Luis Martinez, dans un ouvrage au titre provocateur, paru aux éditions Tallandier. Aujourd'hui, la question se pose au Mali, où les jihadistes du Jnim essayent d'imposer le blocus de Bamako et où les États-Unis et la France conseillent à leurs ressortissants de quitter le pays au plus vite. Mais y a-t-il vraiment une menace sécuritaire de la part des jihadistes sur la ville de Bamako ? Luis Martinez, qui est directeur de recherches au Centre de recherches internationales (CERI), répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Deux ans après la sortie de votre livre, continuez-vous de penser que l'Afrique peut devenir le prochain califat ? Luis Martinez : Je pense qu'en Afrique, et en particulier dans le Sahel, il y a des conditions pour voir émerger des territoires qui seraient gouvernés par des jihadistes, qui chercheraient à mettre en œuvre ce qu'ils cherchent depuis quelques années, à savoir un califat. Quand vous dites que le jihadisme est en expansion, pensez-vous en priorité à l'Afrique de l'Ouest ou à l'Afrique de l'Est ? Disons que le vivier, le cœur ou l'épicentre, c'est clairement le Sahel. Tout simplement parce que les conditions de ces dix dernières années nous montrent qu'il y a eu une constellation qui a favorisé leur expansion. Je ne reviens pas sur les déterminants intérieurs et régionaux, mais les conditions ont été vraiment propices à leur développement. Et leur projet ne s'arrête pas là. Il est clair qu'on voit bien qu'il y a des tentatives vers l'Afrique de l'Ouest, sur le Bénin, le Togo, le Nigeria, bien évidemment, et depuis longtemps dans certaines régions. Mais le Sahel reste quand même l'épicentre en raison d'un certain nombre de conditions qui sont quand même très favorables. Certains observateurs disent qu'après ses échecs en Irak et en Syrie, le groupe État islamique essaie de faire de l'Afrique de l'Est une base de repli, notamment en Somalie ? En Somalie, c'est clair qu'il y a dans l'État semi-autonome du Puntland ou d'autres régions, là aussi, des conditions qui pourraient amener à une installation. Mais en même temps, on est en Somalie, c'est un environnement qui, peut-être, n'est pas celui du Sahel, avec un engagement des États-Unis qui, sans doute, limite ou limiterait, dans la durée, la possibilité de vraiment s'y installer. Pour revenir à l'Afrique de l'Ouest, quel est, à votre avis, le pays le plus exposé à l'instauration d'un éventuel califat jihadiste ? Clairement, c'est le Mali qui apparaît dans l'agenda jihadiste comme celui qui pourrait le plus facilement, dans les semaines, les mois, voire les années à venir, constituer un terrain nouveau d'instauration d'un califat. Alors pourquoi ? Tout simplement parce qu'il y a quand même un isolement de Bamako, à la fois vis-à-vis de la France et vis-à-vis du voisin algérien. Mais également, ses partenaires et alliés, que ce soit le Burkina ou le Niger, ont eux-mêmes de graves difficultés sur place pour pouvoir lui venir en aide. Quant à la Russie, je pense que les quelque 2 000 ou 3 000 mercenaires de l'Africa Corps ne peuvent strictement rien faire face à une insurrection jihadiste. On l'a vu avec la France avec ses 6 000 hommes, ce ne sont pas les 2 000 ou 3 000 hommes de la Russie qui vont modifier la donne. Je pense que l'approche militaire, de toute manière, est vouée à l'échec. Parce qu'il faudrait vraiment passer par les armes et faire des massacres dans toutes les régions du Mali pour restaurer l'ordre et la sécurité, ce que quasiment aucun État occidental n'assumerait de faire. Et évidemment, la Russie a d'autres soucis en Europe et en Ukraine pour pouvoir considérer que le Mali est stratégique dans sa politique. Aujourd'hui, l'armée malienne est quand même assez isolée pour pouvoir bénéficier d'une capacité, non seulement de résistance, mais de reconquête de son territoire. Cela me semble, comme beaucoup d'observateurs, voué à l'échec. Quand vous voyez que les États-Unis et les grands pays européens appellent leurs ressortissants à quitter Bamako, y voyez-vous le signe d'une prise possible de cette capitale africaine, notamment par le Jnim d'Iyad Ag Ghaly ? Je ne sais pas dans les détails. Aujourd'hui, Bamako peut tomber ou pas. Ce qui est sûr, c'est que depuis quelques années, le Jnim a construit une vraie stratégie pour, entre guillemets, isoler Bamako sur le plan territorial, isoler le pouvoir politique sur le plan sociétal, dont l'influence est limitée. Et maintenant, sans doute, chercher à l'isoler économiquement, financièrement. Toutes ces conditions vont-elles faire que les militaires à Bamako vont considérer qu'il n'y a plus d'échappatoire ? Ou bien vont-ils estimer qu'ils peuvent s'en accommoder ? Un peu comme à Kaboul où, pendant des années, on s'est accommodé de ne pas pouvoir sortir au-delà de 30 km de Kaboul, parce qu'il y avait les talibans à côté. Voilà, cela va dépendre. Le Jnim n'a aucune capacité, aujourd'hui, de conquête, au sens militaire du terme, d'entrer dans Bamako. Le Jnim a toujours recherché ce qu'on pourrait appeler des partenaires politiques, militaires et religieux pour lui ouvrir les portes de Bamako. C'est-à-dire faire en sorte que, de l'intérieur, on se débarrasse de la junte et on négocie des alliances avec le Jnim dans ce qu'on pourrait appeler une co-gouvernance de la capitale et de l'État malien. À une époque passée, pas très lointaine, il y avait l'imam Mahmoud Dicko qui aurait pu remplir ce rôle. Lui-même avait fondé le Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l'imam Dicko (CMAS), ce qui est donc une sorte de coordination de mouvements civils et religieux qui avait encouragé un dialogue jusqu'en 2019 et 2020. À partir de 2022, les militaires au pouvoir à Bamako l'ont quasiment pourchassé. Il est exilé en Algérie en ce moment. Mais c'est ce type de personnage que les groupes jihadistes recherchent. C'est-à-dire des figures religieuses, politiques, voire demain militaires, qui puissent être des passerelles pour ouvrir les portes de Bamako. Parce que les djihadistes du Sahel sont pour beaucoup des Arabes et des Touaregs qui seraient minoritaires dans la ville de Bamako ? Il y a à la fois cette dimension ethnique, communautaire qui jouerait, mais en même temps, il y a l'expérience passée, c'est-à-dire la conquête militaire d'une ville, voire sa prise complète du pouvoir. Le Jnim a bien regardé ce qui s'est passé avec le groupe État islamique du côté de Syrte, en Libye. Cela a généré immédiatement une coalition internationale pour déloger le groupe État islamique de la ville de Syrte en 2014 et 2015. Donc il y a cette idée que le Jnim ne veut pas apparaître comme un projet politique radical qui s'imposerait à la société, mais comme une alternative politique et religieuse que la société serait prête à accompagner. Cela fait quelques années que le Jnim, entre guillemets, gouverne un certain nombre de régions, et Bamako serait un peu la vitrine. Entrer par la force à Bamako pourrait susciter des réactions tout à fait contraires à son projet. Il y a dix ans, les attentats de Paris et de Saint-Denis ont été prémédités et préparés au Moyen-Orient, et donc pas en Afrique de l'Ouest. Est-ce à dire que les jihadistes qui opèrent en Afrique et au Sahel ne représentent pas une menace terroriste pour l'Europe ? Il me semble que le contexte du Moyen-Orient, qui était quand même un contexte d'ingérence de forces étrangères extrêmement importantes – la guerre d'Irak, la guerre contre Al-Qaïda, et toute une série de variables – avait construit une vraie haine de l'Occident et des pays alliés à l'Occident. Il me semble que l'on n'a pas cette configuration aujourd'hui dans le Sahel. À la rigueur, je dirais presque que c'est une chance pour la France aujourd'hui de ne pas être associée à cette avancée spectaculaire des jihadistes et de ne pas chercher à les combattre militairement sur place. Tout simplement parce qu'ainsi cela ne va pas générer un certain nombre de griefs, de colère contre la France. Il y a déjà le passé colonial. Il y a déjà le passé post-colonial de la Françafrique. Je pense qu'aujourd'hui, la France est, entre guillemets, mieux lotie en étant loin de ce type de transformation de la société du Sahel plutôt qu'en y étant présente. Cela ne veut pas dire demain que cette région ne pourrait pas, bien évidemment, devenir une base pour certains groupes qui, entre guillemets, échapperaient à la gouvernance du Jnim et chercheraient à exploiter les failles d'une gouvernance califale pour frapper l'Occident. Cela, en toute sincérité, je n'en sais rien aujourd'hui.   À lire aussiMali: record d'enlèvements d'étrangers par les jihadistes

Eco d'ici Eco d'ailleurs
Crise du carburant au Mali : une guerre économique qui secoue toute la région

Eco d'ici Eco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 60:08


Le Mali traverse une crise énergétique exceptionnelle : files d'attente interminables devant les stations-service, coupures d'électricité, activités paralysées, conséquences d'un blocus imposé par les groupes jihadistes dans ce pays déjà parmi les plus pauvres du monde. Les invités d'Eco d'ici Eco d'ailleurs décrypte la stratégie de ceux qui ont lancé ce bras de fer économique avec le pouvoir malien dirigé par des militaires.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Terrorisme : une menace persistante, surtout au Sahel

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 20:00


10 ans après les attentats de Paris, le terrorisme islamiste reste une menace mondiale. Mais son influence s'étend particulièrement en Afrique, surtout au Sahel où les jihadistes tentent de progresser vers les pays du golfe de Guinée. Comment vivez-vous cette menace ? Quel est l'impact sur votre quotidien ? Comment votre pays peut-il relever le défi sécuritaire ? 

The Take
Why al-Qaeda's Sahel branch is blocking fuel to Mali

The Take

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 23:09


A long siege by al-Qaeda-linked fighters has left Bamako low on fuel, food and power. Life has stalled and fear is growing across Mali. The crisis now tests a military government that has promised safety yet cannot break the blockade. What does this mean for Mali and the wider region? In this episode: Beverly Ochieng (@BeverlyOchieng), analyst at Control Risks Episode credits: This episode was produced by Marcos Bartolomé and Melanie Marich, with Diana Ferrero, Farhan Rafid, Fatima Shafiq, Tamara Khandaker, and our host, Natasha del Toro. It was edited by Kylene Kiang. Our sound designer is Alex Roldan. Our video editors are Hisham Abu Salah and Mohannad Al-Melhem. Alexandra Locke is The Take’s executive producer. Ney Alvarez is Al Jazeera’s head of audio. Connect with us: @AJEPodcasts on X, Instagram, Facebook, and YouTube

The Christian Science Monitor Daily Podcast
Wednesday, November 5, 2025 - The Christian Science Monitor Daily

The Christian Science Monitor Daily Podcast

Play Episode Listen Later Nov 5, 2025


Independent journalism is under grave threat in the Sahel region of Africa. In Mali, one community radio station shows the lengths to which local reporters go in order to keep their communities informed. Also: today's stories, including how new curriculum in Ukraine prepares students for war; a look at U.S. programs designed to educate teachers on the “science of reading”; and whether local control could help preserve Gullah heritage on one South Carolina island. Join the Monitor's Ira Porter for today's news.

Economist Podcasts
Shutting match: what will break the US federal impasse?

Economist Podcasts

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 23:06


The government shutdown in America is now the second-longest on record. Yet there is no apparent urgency to end it, either from Republicans or Democrats. Why Ghana has escaped the jihadist violence of its neighbours in the Sahel. And bottled water is going upmarket. Listen to what matters most, from global politics and business to science and technology—Subscribe to Economist Podcasts+For more information about how to access Economist Podcasts+, please visit our FAQs page or watch our video explaining how to link your account.  Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.