Podcasts about Sahel

Ecoclimatic and biogeographic transition zone in Africa

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Sahel

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Revue de presse Afrique
À la Une: Bamako hausse le ton contre Paris

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 18, 2025 3:55


Les photos de plusieurs conjurés présumés, militaires et civils, apparaissent ce lundi dans les médias maliens, dont le journal L'Aube. Photos visibles sur le site Maliweb. On y voit les deux généraux accusés de tentative de coup d'État, Abass Dembélé et Nema Sagara, plusieurs officiers supérieurs, des sous-officiers et… un ressortissant français. Un officier en poste à l'ambassade de France, soupçonné par les autorités maliennes de travailler pour le compte des services de renseignements français. « Les signaux sont clairs, s'exclame L'Aube : la France officielle, par ses relais diplomatiques et ses leviers médiatiques, tente de réactiver ses réseaux, de semer le doute, de diviser les forces patriotiques. Elle veut reconquérir les territoires perdus, non pas sentimentalement, mais politiquement. Mais la France d'Emmanuel Macron se heurte à une réalité nouvelle, lance encore le quotidien malien : les populations ne veulent plus de tutelle. Elles veulent des partenaires, pas des maîtres supranationaux téléguidant des roitelets locaux ». « L'aide d'États étrangers » Les autorités maliennes sont sorties de leur silence en fin de semaine dernière. Elle se sont exprimées sur les dizaines d'arrestations de militaires de ces derniers jours, accusés de vouloir renverser le pouvoir. « Dans son communiqué, note Jeune Afrique, la junte a annoncé “l'arrestation d'un groupuscule d'éléments marginaux des forces armées de sécurité maliennes“, qui cherchait selon elle à “déstabiliser les institutions de la République. Ces militaires et des civils“ auraient obtenu “l'aide d'États étrangers“, accuse le gouvernement malien ». Dont la France, donc… La France qui a réagi en dénonçant des « accusations sans fondement » et qui affirme qu'un « dialogue est en cours avec Bamako afin de dissiper tout malentendu » et obtenir la « libération sans délai » de l'officier arrêté. Des relations au plus bas… Commentaire d'Afrik.com : « cette nouvelle crise diplomatique s'inscrit dans un contexte de défiance croissante entre Bamako et Paris. Depuis la rupture de la coopération militaire avec la France et le rapprochement du Mali avec de nouveaux partenaires comme la Russie, les relations bilatérales sont au plus bas. L'arrestation de cet officier français pourrait bien marquer un nouveau tournant dans ce bras de fer, à la fois diplomatique et idéologique ». Par ailleurs, poursuit Afrik.com, « jusqu'à présent, le gouvernement malien n'a donné que peu de détails sur les arrestations en cours. Si les autorités ont reconnu l'implication de civils et de militaires dans ce supposé complot, elles n'ont pas encore présenté de preuves convaincantes pour étayer leurs affirmations. (…) Le flou persiste donc autour de la nature exacte de cette affaire ». Et le site panafricain de s'interroger : « s'agit-il d'un réel complot contre l'État malien ou d'une opération de communication interne pour resserrer les rangs autour du pouvoir militaire ? En l'absence de preuves publiques, la communauté internationale reste prudente, tandis que Paris insiste sur le respect des règles diplomatiques ». Prudence… En tout cas, insiste le quotidien Aujourd'hui à Ouagadougou, « l'arrestation des conjurés au sein desquels il y a un Français, qui plus est un militaire, remet au goût du jour les relations exécrables entre l'ex-Soudan français et l'ancienne Métropole. Depuis le départ forcé de Barkhane, tout est coupé entre la France et le Mali, sur le plan politique et sécuritaire », pointe le quotidien burkinabé. « Quête de vraie souveraineté, rupture avec les rebuts du néocolonialisme et toutes les scories de l'increvable Françafrique, accusations contre Paris de ne pas jouer franc jeu dans la coopération surtout sécuritaire avec le Mali : tout ce qui a trait à un geste ou à une action des autorités françaises sent le soufre. Le ressort de la confiance s'est cassé entre la France et le Mali, et plus généralement le Sahel. Alors, quand le nom d'un Français est cité dans ce genre d'affaire d'État, tout devient sensible. La France l'a bien compris et joue la prudence (…) ». Et Aujourd'hui de s'interroger : « le Mali va-t-il libérer l'officier français, ou bien y aura-t-il un procès, vu que la justice s'est saisie du dossier ? Quelle sera en somme la réponse du Mali à la requête des autorités françaises ? »

MintCast
African Stream Founder on U.S. Censorship and Burkina Faso's Revolutionary Leader

MintCast

Play Episode Listen Later Aug 14, 2025 73:27


When African Stream became one of the fastest-growing revolutionary media outlets on the planet, Washington took notice — and Silicon Valley pulled the plug. In this MintCast episode, hosts Mnar Adley and Alan MacLeod speak with Ahmed Kaballo, founder of African Stream, about the U.S.-led campaign that led to his platform being removed from the internet. Kaballo also breaks down the rise of Burkina Faso's young leader Ibrahim Traoré, the grassroots movement driving the Sahel's anti-imperialist wave, and the growing push to expel Western military forces from Africa.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Mali : vague d'arrestations au sein de l'armée

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 14, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la trêve douanière sino-américaine, le départ de Donnarumma du PSG et les déclarations d'Emmanuel Macron sur la guerre au Cameroun. Mali : vague d'arrestations au sein de l'armée  Plusieurs militaires et généraux de l'armée malienne ont été arrêtés et accusés de vouloir déstabiliser la transition menée par la junte. Quelles preuves les autorités avancent-elles pour justifier ces arrestations ? Doit-on s'attendre à des rebellions au sein de l'armée malienne ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel.     Droits de douane : nouveau suspens entre Pékin et Washington  Donald Trump a prolongé de 90 jours les discussions commerciales avec la Chine. Pourquoi le président américain tient-il autant à trouver un accord avec la Chine ? Où en sont les discussions jusqu'à maintenant ? Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin.     PSG : Donnarumma poussé vers la sortie ?   Après avoir été l'un des piliers du Paris Saint-Germain lors de leur sacre européen, le gardien italien a annoncé son départ du club. Pourquoi Luis Enrique a-t-il préféré recruter Lucas Chevalier plutôt que de conserver Donnarumma ? Ce changement de gardien peut-il déstabiliser l'équipe en début de saison ? Avec Antoine Grognet, journaliste au service des sports de RFI.     Cameroun : Paris reconnait sa responsabilité dans une « guerre »  Emmanuel Macron a officiellement reconnu que la France avait mené une guerre au Cameroun pendant la période coloniale. Pourquoi le président français fait-il cette annonce maintenant, plus de 65 ans après l'indépendance du Cameroun ? Avec Manuel Domergue, co-auteur de l'ouvrage « Kamerun ! une guerre cachée aux origines de la Françafrique » (éditions La Découverte). 

Razib Khan's Unsupervised Learning
Cesar Fortes-Lima: the Fulani out of the Green Sahara

Razib Khan's Unsupervised Learning

Play Episode Listen Later Aug 10, 2025 55:45


  On this episode of Unsupervised Learning Razib talks to human geneticist Cesar Fortes-Lima about his paper from earlier this year, Population history and admixture of the Fulani people from the Sahel. Fortes-Lima has a Ph.D. in Biological Anthropology, and his primary research areas include African genetic diversity, the African diaspora, the transatlantic slave trade, demographic inference, admixture dynamics and mass migrations. Formerly a postdoctoral fellow in the Department of Human Evolution at Uppsala University, Forest-Lima is now an instructor in genetic medicine at the Johns Hopkins University. He is also a returning guest to the podcast, having earlier come on to discuss his paper The genetic legacy of the expansion of Bantu-speaking peoples in Africa. Razib and Fortes-Lima first contextualize who the Fulani are in the West African socio-historical context, in particular, their role as transmitters of Islam across the Sahel. They also discuss the importance of having numerous Fulani subpopulations in the publication; earlier work had generalized about the Fulani from a small number of samples from a single tribe. Fortes-Lima highlights the primary finding, in particular, that the Fulani seem to have what we now call “Ancient North African” (ANA) ancestry. That people was related to, but not descended from, the “out of Africa” population which gave rise to Eurasians. They also explore the role of natural selection in allowing the Fulani to subsist on a diet high in milk, and how the Fulani lactase persistence mutation is exact same with Eurasians rather than East Africans. Fortest-Lima also reviews some of the earlier 20th-century anthropological speculations about the origins of the Fulani, and what his results show about their affinities (or lack thereof) to groups in West Asia and the Maghreb.

Mtazamo Wako Kwa Yaliyojiri Wiki Hii
Sintofahamu yaendelea kuhusu kuanza kwa mazungumzo ya moja kwa moja kati ya Kinshasa na M23

Mtazamo Wako Kwa Yaliyojiri Wiki Hii

Play Episode Listen Later Aug 9, 2025 20:02


Miongoni mwa taarifa utakazoziskia ni pamoja na; sintofahamu yaendelea kuhusu kuanza kwa mazungumzo ya moja kwa moja kati ya Kinshasa na Muungano wa Vikosi vya Kidemokrasia vya Ukombozi wa Kongo AFC/M23, Rais wa DRC, Felix Tshisekedi amefanya mabadiliko katika baraza lake la mawaziri na kujumuisha upinzani. Tutakueleza punde zaidi katika uchaguzi wa Tanzania. Ofisi ya Umoja wa Mataifa ya Afrika Magharibi na eneo la Sahel, yasema hali ya usalama katika eneo hilo inasalia kuwa ya wasiwasi mkubwa na kimataifa Rais wa Marekani, Donald Trump, asema huenda hivi karibuni akakutana ana kwa ana na rais wa Urusi, Vladmir Putin, kuzungumzia mzozo wa Ukraine.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Gabon : retour sur le chantage d'un influenceur contre le président

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 7, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'annulation de la candidature de Maurice Kamto, la création d'une milice au Niger et l'augmentation des productions de pétrole. Gabon : retour sur le chantage d'un influenceur contre le président  Un influenceur gabonais d'origine libanaise menace de divulguer des vidéos compromettantes du président Oligui Nguema. Quel est le contenu des enregistrements que Nazih affirme détenir ? Une enquête est-elle ouverte côté gabonais pour vérifier l'authenticité des enregistrements ? Avec Yves-Laurent Goma, correspondant de RFI à Libreville.    Cameroun : Maurice Kamto définitivement écarté de la course à la présidentielle   Considéré comme « non fondé », le recours de l'opposant a été rejeté par le Conseil constitutionnel. Comment expliquer cette décision ? À quoi s'attendre pour l'avenir politique de Maurice Kamto ? Avec Stéphane Akoa, politologue camerounais et chercheur à la fondation Paul Ango Ela.    Niger : une milice citoyenne en appui aux forces de l'ordre   Au Niger, le mouvement citoyen M62 lance une milice civile pour appuyer les forces de sécurité. Quelle est la mission précise de cette milice ? Plusieurs organisations de la société civile mettent en garde contre une dérive de cette milice. Ces craintes sont-elles fondées ? Avec Seidik Abba, président du Centre international de réflexions et d'études sur le Sahel. Auteur de l'ouvrage « Crise interne au Conseil Militaire Suprême du Niger » (éditions L'Harmattan).    Pétrole : pourquoi les pays de l'OPEP+ augmentent leur production ?  Les pays de l'OPEP+ ont prévu d'augmenter leur production de pétrole en septembre 2025. Pourquoi l'OPEP+ cherche-t-elle à augmenter sa production alors qu'elle avait jusqu'à maintenant réduit son offre pour maintenir des prix élevés ? Jusqu'où l'Organisation peut-elle augmenter sa production sans provoquer une chute importante des prix ? Avec Marie-Pierre Olphand, journaliste pour la Chronique des matières premières sur RFI. 

ONU Info

Au menu de l'actualité :

Radiomundo 1170 AM
La Hora Global - El secreto mejor guardado del Magreb: la geopolítica de Argelia

Radiomundo 1170 AM

Play Episode Listen Later Aug 7, 2025 49:11


Argelia es un actor clave en la geopolítica del norte de África y el Magreb, destacándose como la principal potencia energética, militar y demográfica de la región. Su política exterior está marcada por la defensa de la soberanía nacional, el apoyo a causas anticoloniales como la del pueblo saharaui y palestino, y una estrategia de equilibrio entre potencias internacionales. Tras décadas bajo el liderazgo de Abdelaziz Buteflika, cuya era concluyó en 2019 con un movimiento popular que impulsó una nueva etapa política, Argelia busca reposicionarse en la escena internacional bajo el presidente Abdelmadjid Tebboune. Esta nueva fase se desarrolla en un contexto regional complejo, marcado por la rivalidad histórica con Marruecos, la influencia de potencias globales como Rusia, y los desafíos de seguridad y desarrollo en el Sahel. A través de su riqueza en hidrocarburos y su influencia diplomática, Argelia mantiene un papel estratégico en África y sus relaciones con Europa, ubicándose en el centro de dinámicas geopolíticas fundamentales para la estabilidad y el futuro del Magreb y más allá.Con Ricardo Barboza analizamos hoy el rol de Argelia en norte de África.

Les histoires de 28 Minutes
De l'exil au cinéma / Menace nucléaire : le grand retour ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Aug 6, 2025 23:04


L'émission 28 minutes du 06/08/2025 « L'été de Jahia » : chronique d'une amitié sur fond d'exil Noura Bancé, tout juste 18 ans, tient le rôle principal dans le film "L'été de Jahia", sorti en salles ce mercredi 6 août. Elle y interprète Jahia, une adolescente originaire du Sahel, qui a dû fuir son pays pour la Belgique où elle est hébergée dans un centre d'accueil pour demandeurs d'asile et se lie d'amitié avec Mila, réfugiée biélorusse. Tourné dans un centre en activité, le film est porté par des acteurs professionnels comme amateurs. Le rôle de Jahia est un miroir pour Noura Bancé, qui a dû quitter la Côte d'Ivoire à 14 ans pour échapper à un mariage forcé, et traverser le Sahara, le Maghreb, la Méditerranée puis l'Italie pour arriver en France, à Béthunes. C'est là que l'actrice reprend sa scolarité et trouve sa place au casting de "L'été de Jahia". Un film qui explore l'angoisse et les conséquences psychiques de l'incertitude migratoire. 80 ans après Hiroshima, que reste-t-il des ambitions d'abandon des armes nucléaires ?Ce mercredi 6 août marque les 80 ans du bombardement atomique d'Hiroshima par les Américains, lors duquel 140 000 victimes ont été tuées par une seule bombe. Le Japon y organise une cérémonie, qui devrait réunir 120 pays, avec l'espoir de dénucléariser les arsenaux. Mais cette volonté se heurte à un monde de plus en plus instable, où le recours à l'arme atomique est brandi avec de plus en plus d'hubris. Les récentes tensions géopolitiques – bombardement de l'Iran par Israël et les États-Unis, conflit entre l'Inde et le Pakistan, ou l'annonce par Donald Trump du positionnement de deux sous-marins nucléaires autour de la Russie – ravivent le spectre d'une guerre nucléaire. Face à la montée en puissance des arsenaux nucléaires chinois ou nord-coréen, les traités internationaux encadrant l'arme nucléaire semblent relever d'une autre époque. Le retour en force de la menace nucléaire est-il inéluctable ? On en débat avec Héloïse Fayet, chercheuse au centre sécurité de l'Institut français des relations internationales (Ifri), Jean-Marie Collin, directeur France de l'ICAN, organisation Internationale visant à Abolir les Armes Nucléaires, et Guillaume Auda, grand reporter et spécialiste des questions internationales.Victor Dekyvère nous raconte une folle histoire de pierre retirée du cerveau !Enfin, Quentin Darmon nous parle de Conor McGregor : le combattant de MMA, condamné pour viol en novembre dernier, entend se présenter à l'élection présidentielle irlandaise en optant pour une rhétorique d'extrême droite populiste et raciste. Marjorie Adelson nous parle d'un dissensus européen autour des futurs billets de 20 euros : Marie Curie devrait y figurer sans que soit mentionné Skłodowska, son patronyme d'origine, au grand dam de la Pologne. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 6 août 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio

Afrique Économie
Au Tchad, la difficile formalisation du secteur de l'or [4/5]

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Aug 6, 2025 2:14


« Le secteur informel est une composante essentielle de la plupart des économies subsahariennes », décrit le FMI. S'il contribue de 25 à 65% du PIB des pays, une partie des bénéfices de ces activités économiques échappent cependant aux caisses des États. Afrique économie vous emmène cette semaine dans une plongée de l'informel sur le continent. Au Tchad, l'extraction d'or est une activité encore artisanale et souvent informelle. Mais les autorités de Ndjamena souhaitent que le secteur se professionnalise. L'objectif est de multiplier par cinq la contribution du secteur minier à la richesse nationale d'ici quelques années. Et si le Tchad devenait le nouvel Eldorado ? Si pour l'instant, la production d'or du Tchad reste largement informelle, les autorités s'autorisent à rêver en grand. L'extraction d'or est en effet considérée par ce pays du Sahel comme l'un des vecteurs majeurs de croissance dans son nouveau Plan national de développement. Actuellement, le Tchad exporte déjà « dix tonnes au moins par an » d'or, et ce uniquement par le biais de l'orpaillage artisanal, rappelle le ministre tchadien des Finances, Tahir Hamid Nguilin. Mais pour passer à la vitesse supérieure, le pays devra attirer les investisseurs. « En donnant des permis, en suivant les règles de l'art, à des multinationales et à des sociétés qui répondent à un certain nombre de critères et de standards, nous pensons que nous pouvons au moins faire passer le poids du secteur minier dans notre PIB de 1% – ce qui est encore très bas aujourd'hui – à 5% à horizon 2030 », explique Tahir Hamid Nguilin. Les revenus de l'or sont en hausse au Tchad, confirme Charles Bouessel, analyste Afrique centrale pour International Crisis Group (ICG), même s'ils restent compliqués à estimer. « La plupart de l'or est exporté vers les Émirats », affirme l'expert, qui note néanmoins « un delta important entre ce qui est déclaré à la sortie du Tchad et ce qui est déclaré à l'entrée des Émirats ». Faire contribuer l'or aux finances publiques Le secteur de l'or au Tchad « gagnerait à être formalisé pour qu'il apparaisse davantage – et de manière plus fidèle – dans les finances publiques », poursuit Charles Bouessel. De son côté, la Société financière internationale, partenaire de la Chambre de commerce et du patronat tchadiens, souligne l'importance de formaliser toutes les activités économiques, y compris les activités minières. « ​​​​​​​L'inclusion des orpailleurs pour leur accès au financement » est centrale pour y parvenir. Selon cette antenne de la Banque mondiale chargée des entreprises privées, il est crucial de « ​​​​​​​préparer les PME et PMI tchadiennes à explorer les possibilités d'affaires » dans le secteur aurifère, de sorte que les entreprises locales puissent « ​​​​​​​participer à cette chaîne de valeur », souligne Sylvain Kakou, représentant au Sahel de l'organisation. Pour plus de clarté et mieux accompagner le secteur privé, la Société financière internationale encourage notamment les autorités tchadiennes à rendre effective la loi sur le Code minier. À lire aussiTchad: un séminaire national sur la décentralisation pour réfléchir à un nouveau projet de société

Les matins
Le Sahel brûle et nous regardons ailleurs

Les matins

Play Episode Listen Later Aug 5, 2025 3:48


durée : 00:03:48 - La Chronique du Grand Continent - par : Gilles Gressani, Florian Louis - Florian Louis nous explique pourquoi nous devrions regarder de plus près les bouleversements dont le Sahel est actuellement le théâtre.

Le Super Daily
[RoadTrip] Mali : TikTok en Bambara, WhatsApp en vocal

Le Super Daily

Play Episode Listen Later Aug 5, 2025 22:34


Embarquez pour un voyage numérique au cœur du Mali ! Cet épisode de notre "road trip" vous emmène à la découverte de l'écosystème social média malien, encore peu connecté mais en forte progression, et dominé par une utilisation mobile à 96%.Découvrez comment WhatsApp surclasse toutes les autres plateformes, devenant la "radio du Sahel" grâce à l'oralité et au faible taux d'alphabétisation (plus d'un Malien sur deux ne sait pas lire). L'application est utilisée pour la communication familiale (notamment avec la diaspora d'1,3 million de Maliens émigrés) et le "social commerce" via les statuts.Plongez dans le champ de bataille politique où, après la censure des médias traditionnels, les débats se sont déplacés sur WhatsApp et Facebook. Explorez le phénomène de la "Vidéo Mania" avec des "vidéomanes" comme Gandy Malien, qui incarne un mouvement anti-français et pro-russe, et diffuse des fake news très virales.Assistez à l'essor de TikTok, en forte croissance chez les jeunes, qui valorise la langue bambara et voit émerger des créateurs de contenu axés sur la "conversion" comme Adeija et Moussa Koita. Rencontrez des figures emblématiques comme Grand M, le "roi de l'Instagram malien", une star internationale basée au Mali avec 6,2 millions d'abonnés, qui a transformé son nanisme en succès planétaire.Enfin, découvrez Lenali, un réseau social 100% vocal créé par un docteur en informatique malien pour répondre directement au faible taux d'alphabétisation, permettant à des utilisateurs comme Ada de tripler leurs revenus. L'épisode met également en lumière le rayonnement international de la musique malienne, avec des liens forts entre Bamako et Paris, et des artistes comme L'Amour, Salif Keita ou Amadou & Mariam. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Breakfast with Refilwe Moloto
The Africa Report with The Continent: Fuel protests turn deadly in Angola

Breakfast with Refilwe Moloto

Play Episode Listen Later Aug 5, 2025 4:03 Transcription Available


Lester Kiewit gets The Africa Report with Kiri Rupiah of The Continent. They discuss fuel protests turning deadly in Angola, the start of DRC’s Kabila’s treason trial; and the ⁠Sahel bloc is to fund new investment bank. Good Morning Cape Town with Lester Kiewit is a podcast of the CapeTalk breakfast show. This programme is your authentic Cape Town wake-up call. Good Morning Cape Town with Lester Kiewit is informative, enlightening and accessible. The team’s ability to spot & share relevant and unusual stories make the programme inclusive and thought-provoking. Don’t miss the popular World View feature at 7:45am daily. Listen out for #LesterInYourLounge which is an outside broadcast – from the home of a listener in a different part of Cape Town - on the first Wednesday of every month. This show introduces you to interesting Capetonians as well as their favourite communities, habits, local personalities and neighbourhood news. Thank you for listening to a podcast from Good Morning Cape Town with Lester Kiewit. Listen live on Primedia+ weekdays between 06:00 and 09:00 (SA Time) to Good Morning CapeTalk with Lester Kiewit broadcast on CapeTalk https://buff.ly/NnFM3Nk For more from the show go to https://buff.ly/xGkqLbT or find all the catch-up podcasts here https://buff.ly/f9Eeb7i Subscribe to the CapeTalk Daily and Weekly Newsletters https://buff.ly/sbvVZD5 Follow us on social media CapeTalk on Facebook: https://www.facebook.com/CapeTalk CapeTalk on TikTok: https://www.tiktok.com/@capetalk CapeTalk on Instagram: https://www.instagram.com/ CapeTalk on X: https://x.com/CapeTalk CapeTalk on YouTube: https://www.youtube.com/@CapeTalk567 See omnystudio.com/listener for privacy information.

The Carl Nelson Show
Black August Celebration with Dr. David Horne: Sahel Crisis, Palestinian State, Democratic Party Challenges & UNIA-ACL Convention Preview

The Carl Nelson Show

Play Episode Listen Later Aug 4, 2025 196:02 Transcription Available


Don’t miss this incredible opportunity to celebrate Black August with the insightful Pan-Africanist Dr. David Horne this Monday morning! Dr. Horne will shed light on the pressing situation in the Sahel nations and delve into the Trump Administration’s response to the significant actions taken by the UK, Canada, and France to recognize a Palestinian state. Plus, he’ll offer a critical analysis of the challenges currently facing the Democratic Party. Before Dr. Horne takes the mic, Garveyite Senghor Baye will provide aSee omnystudio.com/listener for privacy information.

Journal de l'Afrique
Vaste coup de filet contre la pédopornographie en Afrique du Sud

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Aug 3, 2025 14:27


En Afrique du Sud, les autorités continuent à lutter contre les réseaux pédophiles qui diffusent sur internet des images pornographiques. Une personne a été arrêtée mercredi en possession de 15 armes à feu et de milliers d'images pédopornographiques. Il serait partie prenante d'un vaste réseau diffusant des images sur le continent africain

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Un an après : l'AES a-t-elle tenu ses promesses ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 31, 2025 20:00


Après la fin du sursis pour le retour des pays de l'AES dans la CEDEAO. Quel bilan pour l'Alliance des États du Sahel ? Est-elle parvenue à améliorer votre quotidien ? Constatez-vous des progrès, des reculs ou une stagnation ? On attend vos réactions.

Radiomundo 1170 AM
La Hora Global - Sáhara occidental: el eterno referéndum del Magreb

Radiomundo 1170 AM

Play Episode Listen Later Jul 31, 2025 48:58


El Magreb, que comprende principalmente a Marruecos, Argelia, Túnez, Libia y Mauritania, constituye una región de alta relevancia geopolítica en el norte de África. Su ubicación estratégica entre el mar Mediterráneo al norte y el desierto del Sahara al sur lo posiciona como un puente entre África subsahariana, Europa y el mundo árabe-islámico. Esta zona ha sido históricamente un espacio de contacto e intercambio, pero también de disputa y competencia entre potencias regionales y globales. El control de rutas comerciales, energéticas y migratorias, así como el acceso a recursos clave como el petróleo, el gas y los fosfatos, ha generado un interés sostenido por parte de actores como la Unión Europea, Estados Unidos, China y Rusia, que buscan influencia política, acceso a mercados y cooperación en materia de seguridad.El Sáhara norte, que abarca las regiones desérticas del sur de Marruecos, Argelia, Libia y partes de Mauritania, representa no solo una vasta zona árida y poco poblada, sino también un territorio cargado de tensiones geopolíticas. Uno de los conflictos más persistentes es el del Sáhara Occidental, un territorio disputado entre Marruecos y el Frente Polisario —movimiento independentista que cuenta con el respaldo de Argelia—. Este conflicto, no resuelto desde la retirada de España en 1975, sigue siendo una fuente de fricción entre Rabat y Argel, y un obstáculo para la integración regional del Magreb. A esto se suma la creciente inestabilidad en el Sahel, región vecina al sur, donde operan grupos yihadistas, redes de tráfico de armas, drogas y personas, lo que empuja a los Estados del Magreb a reforzar sus fronteras y buscar alianzas en materia de defensa y cooperación internacional.Así, el Magreb y el Sáhara norte conforman un espacio clave en la geopolítica africana y mediterránea, donde se entrecruzan factores históricos, culturales, energéticos y de seguridad. Su futuro está condicionado tanto por las dinámicas internas —como la consolidación democrática, el desarrollo económico y la integración regional— como por la evolución de los intereses y presiones externas en un mundo cada vez más multipolar.Una mirada a Marruecos nos sirve para iniciar el viaje por las complejas relaciones entre estados que marcaran el futuro de África, junto a Ricardo Barboza.

The Documentary Podcast
The JNIM branch of al-Qaeda

The Documentary Podcast

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 32:17


The JNIM branch of al-Qaeda is one of the world's deadliest jihadist groups. It has firmly planted its flag in the Sahel. Sub-Saharan Africa has emerged as a key battlefront for jihadists: around 50 percent of deaths from terrorism in 2024 were registered in the Sahel region alone, according to the Global Terrorism Index. JNIM is an eclectic yet united coalition, rooted in the tribal desert regions of Mali, Niger, and Burkina Faso. We look into its leaders, its narrative, and its modus operandi, and analyse the complexity of a region beleaguered by military coups, ethnic violence, and climate change.Contributors: Barry Marston, Jacob Boswall Producer: Kriszta Satori, Elchin Suleymanov Presenter: Krassi Ivanova Twigg

Maintenant, vous savez
Qui sont les premières victimes de catastrophes naturelles ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 5:03


Selon l'Organisation météorologique mondiale, le nombre de catastrophes naturelles a été multiplié par cinq depuis 1970. Des chercheurs du monde entier se sont consacrés à en étudier les conséquences. Et tous sont d'accord sur un point. Plus on est démuni, plus on a de chances de subir les conséquences d'une catastrophe naturelle. Si on regarde à l'échelle mondiale, on voit que souvent, les pays les plus pauvres sont dans des zones à haut risque de catastrophes naturelles, avec les sécheresses dans le Sahel ou les inondations dans l'Asie du Sud Est. De plus, les pays riches ont plus de moyens pour réagir en urgence et pour en absorber les conséquences à long terme. Selon le magazine Géo, il y a 23 décès en moyenne lorsqu'une catastrophe naturelle survient dans un pays riche contre 1052 dans un pays pauvre. Qui sont les personnes les plus touchées par les catastrophes naturelles ? Dans un même pays, les plus pauvres sont aussi les plus touchés ? Et les inégalités de genre dans tout ça ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Antonella Francini. Date de première diffusion : 25/10/2022 À écouter aussi : A quoi servent vraiment les moustiques ? Rachida Dati : comment reconnaître un conflit d'intérêt ? Qu'est-ce que l'autisme virtuel ? Retrouvez tous les épisodes de ⁠"Maintenant vous savez".⁠ Suivez Bababam sur ⁠Instagram⁠. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

DW em Português para África | Deutsche Welle
29 de Julho de 2025 - Jornal da Manhã

DW em Português para África | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 20:00


Após dia de caos em Luanda, taxistas demarcam-se de atos de vandalismo. CPLP continua a ser alvo de críticas, depois da sua cimeira em Bissau. Novos ataques na República Democrática do Congo ameaçam trégua duradoura. Cresce tráfico de droga e de pessoas no Sahel.

Invité Afrique
Union africaine: «Il y a des opportunités pour l'UA de montrer son efficacité»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 4:40


Le président burundais, Évariste Ndayishimiye, a été désigné le 17 juillet envoyé spécial de l'Union africaine pour le Sahel. Sa mission sera de renouer le dialogue avec les trois pays de l'Alliance des États du Sahel, à savoir le Niger, le Mali et le Burkina Faso, qui sont suspendus de l'organisation depuis les coups d'État. Pourquoi Évariste Ndayishimiye a-t-il été choisi ? La nouvelle gouvernance de l'Union africaine souhaite-t-elle davantage impliquer les chefs d'État en exercice dans la résolution des conflits sur le continent ? Liesl Louw-Vaudran est conseillère principale à l'International Crisis Group pour l'Union africaine. Elle est l'invitée de Pierre Firtion. RFI : Comment analysez-vous la nomination d'Évariste Ndayishimiye comme envoyé spécial de l'Union africaine pour le Sahel ? Liesl Louw-Vaudran : Ça peut être un peu surprenant parce que, en fait, ce n'est pas dans l'habitude qu'un président de l'Union africaine, donc, João Lourenço de l'Angola, nomme un autre président en exercice en tant qu'envoyé spécial. Mais ça montre quand même que cette question du Sahel et de l'AES est très importante pour l'Union africaine. Et le fait que ces trois pays soient suspendus de l'Union africaine – ils ont aussi quitté la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest – est vraiment inquiétant. C'est presqu'existentiel pour l'unité africaine. Et l'Union africaine cherche depuis longtemps des moyens d'ouvrir le dialogue avec ces pays-là. Donc, c'est une très bonne chose que le président Lourenço lui-même prenne ça très au sérieux.  Mais pourquoi avoir choisi le président burundais ?   Le choix du président Évariste Ndayishimiye peut surprendre, comme je le disais, mais on pense que ça peut reposer sur plusieurs bases. Premièrement, ça peut créer une certaine continuité parce que le président burundais sera président de l'Union africaine l'année prochaine. Deuxièmement, il est aussi un ancien militaire, donc il sera peut-être plus à même de discuter avec les dirigeants de ces pays, même s'il est un peu d'une autre génération. Et je pense que, troisièmement, il est loin de la région, donc il peut être perçu comme plus neutre. Mais il faut dire qu'Évariste Ndayishimiye n'a pas vraiment d'expérience dans ce domaine de négociation, de dialogue. Il était président de la Communauté Économique des États de l'Afrique centrale aussi quand il y avait de nombreuses crises dans cette région. Donc, on n'a pas vu vraiment le fait qu'il a mis en œuvre sa capacité de dialogue. Donc, il manque de l'expérience. Quel va être précisément sa mission ? Ce sera d'abord, avant tout, on pourrait dire, de renouer le dialogue avec ces trois pays ? Je pense que c'est ça : c'est ouvrir le dialogue, créer la confiance, et puis faire des propositions certainement aux autres pays de l'Union africaine : comment engager ce processus de dialogue, comment aider les pays (si c'est possible). Et puis, éventuellement, réfléchir à leur retour. On parle là d'Évariste Ndayishimiye. En avril, c'était le Togolais Faure Gnassingbé qui a été nommé médiateur pour le conflit dans l'est de la RDC. Nommer des chefs d'État en exercice, c'est une des marques de fabrique de la nouvelle gouvernance de l'Union africaine ? Oui, c'est quelque chose de nouveau. Mais je pense que le choix de la Commission de l'UA, c'est d'abord d'essayer de trouver des anciens chefs d'État. Aujourd'hui, par exemple, pour le Soudan, pour d'autres crises, on réfléchit à essayer de trouver des anciens chefs d'État avec suffisamment de poids sur le continent. Mais il faut dire qu'il y a très peu d'options. Choisir un président en exercice, ça a aussi ses difficultés. On l'a vu avec l'Angola et la crise des Grands Lacs. Ce sont des chefs d'États qui ont leurs propres problèmes à gérer dans leur propre pays. Mais on a l'impression que l'Union africaine est un peu à court de solutions. Je pense que l'Union africaine cherche des mécanismes qui peuvent être efficaces, mais ce n'est pas facile. Sur les grandes crises du moment, l'Union africaine peine toujours à faire entendre sa voix et à imposer ses vues. Qu'est-ce qui bloque concrètement ? Vraiment, je pense que, concrètement, ce qui bloque, c'est d'abord la capacité de l'institution qui a vraiment un faible budget, un faible staff, et de multiples crises à gérer. Il y a un problème de subsidiarité. C'est-à-dire que, dans beaucoup de crises, c'est la région elle-même qui la prend en charge. Et très souvent, il y a tension entre l'Union africaine à Addis-Abeba et les régions, comme par exemple avec les Grands Lacs, avec la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), la Communauté est-africaine (EAC) et l'Union africaine qui n'a pas vraiment trouvé sa place là, à part avec cette médiation angolaise. Et je pense que, troisièmement, avec le rôle des acteurs extérieurs dans les crises, comme au Soudan par exemple, c'est très difficile pour l'Union africaine de peser dans un conflit où il y a des acteurs très puissants. Donc, ça échappe un peu à l'Union africaine. Et comme je le dis, il y a des conflits comme celui au Soudan du Sud où l'Union africaine peut éventuellement faire quelque chose. La Somalie, c'est pareil, il y a une force africaine, donc il y a des endroits et des opportunités pour l'Union africaine de montrer son efficacité. Même si dans des grandes crises très importantes comme celle du Soudan, pour le moment, l'Union africaine n'arrive pas à y avoir vraiment un rôle.

Journal de l'Afrique
Deux ans après le coup d'État au Niger, quel bilan pour la junte ?

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jul 27, 2025 12:51


Le 26 juillet 2023, le général Abdourahamane Tiani renversait le président Mohamed Bazoum avec la promesse de restaurer la sécurité et la souveraineté du Niger. Deux ans plus tard, le pays est fragilisé : 1 480 soldats tués, et une économie exsangue avec un taux d'inflation record. Quels scénarios s'offrent au Niger ? Nous avons posé la question à Seidik Abba, essayiste nigérien et président du Centre international de réflexions et d'études sur le Sahel. 

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Invité Afrique
Au Niger, «le risque le plus important» pour la junte est «la grogne sociale», selon Seidik Abba

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 4:35


C'était il y a quasiment deux ans jour pour jour. Le 26 juillet 2023, le président nigérien Mohamed Bazoum, était renversé par un coup d'État. Le commandant de la garde présidentielle, Abdourahamane Tiani, devenait alors le nouvel homme fort du pays. Deux ans après, la junte militaire, qui avait promis à ses débuts de rendre le pouvoir aux civils, est toujours à la tête du pays. Abdourahamane Tiani a été investi en mars président pour un mandat de cinq ans renouvelables alors que les partis politiques ont eux été dissouts. L'ancien président Mohamed Bazoum est lui toujours détenu au sein du palais présidentiel. Quel regard porter sur l'évolution du Niger depuis deux ans ? L'essayiste nigérien Seidik Abba préside le Centre international de réflexions et d'études sur le Sahel. Il est ce matin l'invité de Pierre Firtion. RFI : Comment va le Niger, deux ans après le coup d'État qui a renversé Mohamed Bazoum ? Seidik Abba : Je pense que le bilan est mitigé pour les militaires. C'est clair que dans leur bilan, il y a quelques éléments positifs. Il y a aussi des éléments négatifs. Mais si on devait juger simplement à l'aune de leurs propres promesses, celle de la sécurité et d'une meilleure gouvernance, d'une gouvernance plus vertueuse, on peut dire que le bilan n'est même pas au rendez-vous.  Le général Tiani utilise de plus en plus la rhétorique souverainiste pour justifier de l'état du pays. Cette stratégie de communication n'est-elle pas destinée à masquer les échecs de la junte sur un plan économique et sécuritaire ? Oui, elle a pu prospérer au début. Au début, l'argument souverainiste a été avancé et a été mobilisateur, mais au fur et à mesure que les choses ont évolué, les populations ont compris qu'il fallait passer de la rhétorique et du slogan à des questions concrètes. La question de l'énergie n'a pas été totalement résolue. La question aussi du pouvoir d'achat simplement. Je crois que, au fur et à mesure que la situation va évoluer, l'argument souverainiste va montrer ses limites et la base sociale, l'audience et le soutien va continuer à s'effilocher. Et ça, je crois que c'est une des principales menaces qui guette le pouvoir militaire actuel. Sur le plan sécuritaire, le pays est en proie ces dernières semaines à des attaques répétées de l'EIS, l'État islamique au Sahara. Comment expliquer ce regain de violence et la réponse très limitée de l'armée nigérienne ? Il y a plusieurs facteurs. D'abord, au début, beaucoup d'unités combattantes aguerries avaient été rappelées pour défendre le pouvoir de Niamey après le coup d'État. Et je crois qu'elles n'ont pas encore totalement repris leur place compte tenu de la situation financière. Au Niger, 40% du budget repose sur des contributions extérieures. Donc aujourd'hui, il y a beaucoup de difficultés de trésorerie, beaucoup de difficultés qui impactent aussi la chaîne d'approvisionnement, la logistique des forces qui sont engagées. Et puis maintenant, il y a aussi le fait que, en dépit de tout ce qui est affirmé, la coordination avec les pays voisins, que ça soit les pays de l'AES, cette coordination n'est pas arrivée à un niveau de montée en puissance qui permet d'empêcher les incursions de groupes jihadistes et leur repli sur le territoire voisin. Quand vous mettez tous ces éléments – l'absence aussi de tout ce qui a pu être apporté par les pays étrangers, les forces internationales en matière de renseignements, si vous omettez toutes ces difficultés – vous arrivez à la situation que connaît aujourd'hui le pays. Seidik Abba c'est cette faible réponse sécuritaire qui explique ces mouvements de grogne que l'on a vus apparaître le mois dernier au sein de l'armée... Oui, les militaires qui ont organisé ces mutineries ont avancé des éléments factuels. Ce n'étaient pas des revendications politiques mais c'étaient des revendications sur leurs conditions professionnelles. La question de l'approvisionnement qui n'arrive pas souvent à temps, la question du paiement de salaire qui n'arrive pas souvent à temps et la question des équipements aussi. À lire aussiNiger: deux mouvements d'humeur de soldats en 72 heures Mais est-ce que le pouvoir craint, aujourd'hui, peut-être plus qu'avant de se faire renverser ? Non, je crois que la difficulté ne viendra pas de ce côté-ci. Pour moi, le risque le plus important pour les militaires, c'est la grogne sociale qui va naître. À force de maintenir la frontière avec le Bénin fermée alors que le pays n'a pas de façade maritime, ça crée une inflation dans les prix. Il n'y a pas d'embellie à l'horizon pour la situation financière du pays. Et ça, ça va impacter la grogne sociale. Abdourahamane Tiani a fait libérer le 1er avril des figures de l'ancien régime, expliquant vouloir œuvrer pour le pardon et la réconciliation. Mais Mohamed Bazoum est toujours détenu. Le pardon, oui, mais pas pour tout le monde... Oui, on peut le résumer comme ça. C'est un pardon aujourd'hui, à l'heure qu'il est, un peu sélectif. Je ne vois pas comment on peut pardonner et ouvrir une nouvelle page alors que l'ancien président est en détention depuis deux ans. Le pouvoir peut objecter qu'il a un dossier judiciaire sauf que le dossier judiciaire n'a jamais avancé. Et il est toujours détenu dans un endroit qui n'est pas un établissement pénitentiaire. Même cas par exemple pour l'ancien ministre de l'Intérieur, Hama Souley, qui est détenu. Il y a donc un pardon à la carte. Une grande partie de l'opinion a montré son scepticisme sur cette notion de pardon et son incompréhension pour dire, on pardonne à qui, pourquoi ? Dans la pratique, on voit que justement que c'est un pardon un peu sélectif. Et ça, à mon avis, ça n'arrange pas les choses dans le pays. À écouter aussiÀ la Une: au Niger, le général Tiani assoit son pouvoir

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Mali: l'ancien Premier ministre empêché de voyager

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 24, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur un braquage dans les bureaux de MSF à Kisangani, la reprise des pourparlers russo-ukrainiens et la restitution des biens pillés pendant la colonisation française. Mali : l'ancien Premier ministre empêché de voyager  Empêché ce lundi 21 juillet 2025 à l'aéroport de Bamako, Moussa Mara s'est vu refuser l'embarquement pour Dakar, où il devait participer à une conférence régionale sur la paix et la sécurité au Sahel. Après deux jours d'interrogatoire sans poursuites, pourquoi le laisser libre pour ensuite lui interdire de voyager ? Pourquoi son avocat parle de « violation flagrante des libertés fondamentales » ? Avec David Baché, journaliste au service Afrique de RFI. RDC : braquage des bureaux de Médecins Sans Frontières à Kinsagani  Médecins Sans Frontières a décidé de suspendre ses activités pendant quelques jours dans la province de la Tshopo après un braquage dans ses bureaux à Kisangani. Que s'est-il passé exactement ? Quelles sont exactement les missions de MSF dans l'Ituri ?  Avec Asiyat Magomedova, cheffe de mission MSF Ituri et Tshopo.  Guerre en Ukraine : reprise des négociations à Istanbul  Alors que la guerre en Ukraine entre dans une nouvelle phase d'enlisement, une troisième session de pourparlers s'ouvre ce mardi 23 juillet à Istanbul, sous l'égide de la Turquie. Quels ont été les points de blocage lors des précédentes séries de négociations ? Que faut-il espérer de ces nouvelles discussions ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI.  France-Afrique : la restitution des biens pillés de retour au Parlement français  La question de la restitution des biens culturels pillés durant la colonisation revient devant le Parlement français. Un nouveau projet de loi vise à encadrer juridiquement ces restitutions, longtemps réclamées par plusieurs pays africains. Qu'est-ce qui freine actuellement la restitution des biens ? Quels sont les pays du continent africain les plus concernés ?   Avec Saskia Cousin, professeure de sociologie à l'Université Paris-Nanterre, coordinatrice du programme de recherches « Retours : géopolitiques, économies et imaginaires de la restitution ».

Invité Afrique
Ousmane Ndiaye: en Afrique, «le mythe du militaire qui est non corrompu et patriote ne tient pas à l'épreuve des faits»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 24, 2025 4:33


L'Afrique contre la démocratie, c'est le titre-choc de l'ouvrage du journaliste indépendant Ousmane Ndiaye, qui vient de paraître aux éditions Riveneuve. Dans cet essai vigoureux, l'auteur s'attaque au mythe de l'officier patriote et intègre qui fait un putsch pour sauver son pays. Il répond aussi à ceux qui affirment que la démocratie à l'occidentale n'est pas adaptée aux valeurs africaines. Ousmane Ndiaye, qui a été notamment le rédacteur en chef Afrique de TV5 Monde, répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Vous dites que l'un des arguments les plus forts des régimes putschistes d'Afrique de l'Ouest, c'est l'incapacité des régimes civils à repousser la menace jihadiste. Est-ce que ce n'est pas un bon argument ? Ousmane Ndiaye : C'est un argument cousu de fil blanc. Vous prenez un pays comme le Mali ou le Burkina Faso, mais la réalité c'est que les militaires ont toujours été au cœur de la gouvernance politique. Il n'y a pas eu d'un côté les civils qui gouvernent versus les militaires. Ensuite, deuxième chose, vous prenez un pays comme le Mali. Ça a été plus longtemps dirigé par des militaires que des civils. Vous parlez de ces généraux maliens qui ont passé plus de temps à faire de la politique qu'à faire la guerre. Et vous déconstruisez le mythe des militaires maliens intègres en rappelant qu'il y a dix ans, un général français, Bruno Heluin, a réalisé un audit accablant sur la corruption au sein de l'armée malienne... Il n'y a pas une différence. Il n'y a pas un clivage entre civils et militaires parce qu'on trouve cette constante dans les armées du Sahel. Donc le mythe kaki qui sauve qui est non corrompu, patriote, ça ne tient pas à l'épreuve des faits. Vous dites que, dans ce rapport, il est notamment écrit que l'armée malienne a reçu, à la fin des années 2000, quelque 800 pickups, mais qui ont tous disparu. Les moteurs ont été volés à des fins privées, c'est ça ? Oui, c'était un entretien qu'il m'avait accordé où il parlait de ces pickups qui ont été détournés et vendus. Alors ce que vous appelez le déni de démocratie, qui gagne plusieurs États africains et une partie de la jeunesse africaine, il s'appuie, dites-vous, sur le rejet de la France et non au modèle des démocraties occidentales. Mais de fait, est-ce que le général Mamadi Doumbouya n'a pas raison quand il dit à la tribune des Nations unies que ce modèle de démocratie n'est pas adapté aux valeurs africaines ? Il a tort pour plusieurs raisons. Quand vous prenez le cas de la Guinée, puisqu'on parle de Mamadi Doumbouya, le système de Sékou Touré ne peut pas dire que c'est un système basé sur le modèle occidental. Non ! Et je pense que ce n'était pas un système démocratique, c'était un régime dictatorial. Et puis c'est dangereux, l'idée de dire qu'on va adapter la démocratie aux valeurs africaines parce que ça suppose qu'intrinsèquement les valeurs africaines sont antidémocratiques, ce qui est terrible parce que cela relève d'un préjugé relevant d'une sorte de mépris, d'infériorité. Et puis parce que c'est totalement faux. À écouter aussiLe grand invité Afrique - «Les coups d'État en Afrique rencontrent une certaine audience auprès de la population» Vous écrivez, Ousmane Ndiaye que l'aveuglement anti-occidental est un outil de légitimation des nouvelles dictatures liberticides et sanguinaires du Mali, du Niger, du Burkina et de la Guinée. Mais vous, qui voyagez beaucoup, est-ce que vous pensez que les régimes militaires d'Afrique de l'Ouest sont majoritairement soutenus par les habitants de ces pays ? Il faut se méfier de cet argument de la popularité des régimes militaires. D'abord, dans une dictature, il n'y a pas d'opinion publique et donc c'est très compliqué de mesurer le niveau d'adhésion. Par contre, ce que je trouve populaire, c'est l'aspiration des africains à sortir d'une certaine domination postcoloniale. Ça, c'est une réalité. C'est une lame de fond. Il y a une captation par le discours militaire de ce sentiment légitime et de ce sursaut africain. Une partie de ces coups d'État est une sorte de hold-up sur des mouvements sociaux légitimes. Donc il est là, le coup de génie des nouveaux régimes militaires avec un argument-massue, c'est le rejet de l'Occident et de la France. Et cela marche. Dans votre livre, Ousmane Ndiaye, vous racontez comment les nouveaux dirigeants du Sénégal, notamment le Premier ministre Ousmane Sonko et le député Pastef Guy Marius Sagna soutiennent ouvertement le régime répressif du capitaine Traoré au Burkina Faso alors que l'un des prisonniers politiques les plus connus dans ce pays, maître Guy Hervé Kam, n'est autre que l'avocat d'Ousmane Sonko. Comment expliquez-vous ce que vous appelez ce basculement idéologique à Dakar ? Pour moi, c'est surtout un double standard, notamment dans les mouvements révolutionnaires progressistes de gauche qui considèrent que les standards démocratiques sont variables en fonction des situations. Et la contradiction du Pastef et de ses alliés, c'est que le Pastef s'est battu au Sénégal pour avoir de la liberté d'expression, pour avoir le droit de ne pas être dissous. Et pendant ce temps-là, les mêmes qui se battent, légitiment dans le pays voisin, le Mali ou le Burkina, un régime qui a décidé de dissoudre tous les partis politiques. Et je pense que c'est une des maladies du continent aujourd'hui. Ces doubles standards qui souvent s'expliquent au nom de l'anti-impérialisme. Je ne comprends pas pourquoi tout ce que le Pastef n'accepte pas au Sénégal en termes de restrictions, l'accepte ailleurs. À lire aussiBurkina Faso: l'avocat Guy-Hervé Kam de nouveau placé sous mandat de dépôt

Revue de presse Afrique
À la Une: les États-Unis main dans la main avec le Mali?

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 24, 2025 3:47


Un « dialogue franc et direct » : voilà comment L'Essor, quotidien proche du gouvernement, qualifie la visite du secrétaire d'État américain pour l'Afrique de l'Ouest William Stevens, présent à Bamako mardi 22 juillet. Au menu des échanges : la sécurité bien sûr, avec « une nouvelle vision et posture », à la fois « constructive et pragmatique », pour lutter contre les groupes armés, salue encore L'Essor. Et Aujourd'hui au Faso détaille : « concrètement, les États-Unis sont prêts à tarir les sources de financement du terrorisme, en bloquant les filières, et les comptes de ceux qui alimentent ces pratiques criminelles ». Washington pourrait même, espère le titre burkinabè, « mettre son Big Brother au service du Mali, pour étoffer son renseignement et le rendre plus percutant ».  À lire aussiMali: les États-Unis réaffirment leur engagement dans les domaines sécuritaires et économiques Des menaces sécuritaires de plus en plus diverses  Le Mali fait face à une « guerre hybride », pointe Le Matin, qui implique une approche « multidimensionnelle » dont, estime le journal, « une meilleure coordination entre les forces armées, les services de renseignement, et la police » ainsi que l'utilisation de technologies de pointe, et la mise sur pied d'« unités spécialisées en cyberdéfense et en guerre informationnelle ». Parmi les nouvelles menaces, il y a aussi, pointe Le Monde Afrique, les drones, dont l'utilisation « prend une ampleur sans précédent » au Mali et au Burkina Faso. Une « récente expertise » qui, signale le quotidien, permet « d'armer des appareils à bas coût ». D'après l'enquête du journal, les groupes terroristes « utilise[nt] des drones commerciaux (…) vendus entre 300 et 500 euros sur Internet et dans les magasins à Bamako et Ouagadougou ». Des « drones civils, utilisés, par exemple, par des photographes ou par le grand public ». Et un chercheur interrogé par le journal poursuit : « on y attache des grenades artisanales, c'est-à-dire des explosifs improvisés. Pour les déclencher, il suffit d'utiliser un téléphone portable connecté » et d'activer le mécanisme. Et cette méthode relativement récente est déjà prisée des groupes terroristes : Le Monde explique ainsi que d'après un récent rapport, « plus de 30 attaques confirmées impliquant des drones » ont été recensées depuis septembre 2023, dont 24 rien qu'entre mars et juin 2025. Dans ce contexte, les propositions américaines sont « alléchantes », reconnaît Aujourd'hui au Faso, et ont reçu une « oreille attentive », notamment de la part du ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop, « qui a ainsi parlé de partenariat gagnant-gagnant », pointe le quotidien.  À lire aussiMali: attaques jihadistes près de Bamako, Mahou et Tessit, frappes de drone de l'armée près de Kidal L'enjeu des intérêts américains  L'Essor le dit lui-même : cette relation relancée devrait permettre le « souci [du] respect et [de l']intérêt mutuel ». Washington oublie rarement de tirer son épingle du jeu, rappelle Aujourd'hui au Faso, selon qui « avec Trump, tout part et finit en business : les intérêts de la grande Amérique ne sont pas loin ». Or, depuis la perte de leur base au Niger, Washington a perdu ses yeux dans la région… d'où ces négociations « pour obtenir de nouveau un tel observatoire sécuritaire ».  Et puis, il y a le volet économique, surtout connaissant « le sous-sol très riche » du Mali. L'Essor en a d'ailleurs conscience, lui qui parle de « l'aubaine » que représenterait, pour les États-Unis, une telle collaboration. Mieux vaut donc rester sur ses gardes : « il faudra lire entre les lignes, ausculter, jauger, (…) ce que le Sahel gagne à travers toutes ces affaires, avant leur concrétisation », prévient Aujourd'hui au Faso. D'autant que les domaines concernés restent encore flous : l'Essor se contente de mentionner « une variété de secteurs » dont le journal espère qu'elle « impactera directement l'investissement et le développement au Mali », sans plus de précisions.  Alors Le Matin appelle, lui aussi, à la prudence : même si les accords économiques et le soutien sécuritaire promis par les États-Unis sont tentants, « une indépendance économique relative [est] nécessaire pour éviter les pressions extérieures » et « limiter la dépendance aux puissances étrangères ». 

The Global Jigsaw
The JNIM branch of al-Qaeda

The Global Jigsaw

Play Episode Listen Later Jul 24, 2025 32:09


The JNIM branch of al-Qaeda is one of the world's deadliest jihadist groups. It has firmly planted its flag in the Sahel. Sub-Saharan Africa has emerged as a key battlefront for jihadists: around 50 percent of deaths from terrorism in 2024 were registered in the Sahel region alone, according to the Global Terrorism Index. JNIM is an eclectic yet united coalition, rooted in the tribal desert regions of Mali, Niger, and Burkina Faso. We look into its leaders, its narrative, and its modus operandi, and analyse the complexity of a region beleaguered by military coups, ethnic violence, and climate change.Contributors: Barry Marston, Jacob Boswall Producer: Kriszta Satori, Elchin Suleymanov Presenter: Krassi Ivanova Twigg

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Nord du Mali: vers une médiation algérienne?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur un rapport concernant des exactions contre les Peuls au Mali, les tensions iraniennes et européennes sur le nucléaire et le transfert plus cher pour un footballeur africain. Nord du Mali : vers une médiation algérienne ?  Le président Abdelmadjid Tebboune s'est dit prêt à jouer un rôle de médiateur pour la paix au nord du Mali. Quel est l'intérêt pour le président algérien de proposer sa médiation ? Pourquoi l'Algérie rejette la présence d'Africa Corps, malgré ses relations amicales avec la Russie ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel. Mali : Human Rights Watch accuse l'armée et Wagner d'exactions ciblant les Peuls  Un rapport de Human Rights Watch révèle de graves exactions commises au Mali ciblant la communauté peule. Pourquoi l'armée malienne et Wagner s'en prennent-ils spécifiquement à cette communauté ? Les autorités maliennes peuvent-elles être poursuivies face à cette situation ? Avec Ilaria Allegrozzi, chercheuse sur le Sahel à Human Rights Watch, autrice du rapport sur les exactions commises contre les Peuls au Mali. Nucléaire : l'Iran accuse l'Europe de trahir l'accord de 2015  L'Iran accuse les Européens de ne pas avoir respecté l'accord de 2015. Quels sont les engagements que les pays européens n'auraient pas respectés selon Téhéran ? Malgré ces tensions, un nouveau cycle de négociations est prévu en Turquie. Quelles sont les attentes de l'Iran cette fois-ci envers les Européens ?    Avec Kevan Gafaïti, enseignant à Sciences Po Paris.  Football : Manchester United mise gros sur Bryan Mbeumo  Transfert historique pour le football africain : Bryan Mbeumo rejoint Manchester United pour un montant estimé à 81 millions d'euros. Qu'est-ce qui a convaincu le club anglais de miser autant d'argent sur ce joueur ? Sera-t-il titulaire dès son arrivée ? Avec Olivier Pron, journaliste au service des sports de RFI.

Invité Afrique
RSF inquiète pour la liberté de la presse au Bénin, en Côte d'Ivoire et au Sénégal

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 4:33


Un journaliste incarcéré au Bénin avec l'aide de la Côte d'Ivoire, des éditorialistes ciblés au Sénégal… Ces trois pays ont une longue tradition de respect de la liberté d'expression, mais la situation des journalistes se dégrade depuis des semaines au Sénégal et en Côte d'Ivoire. Au Bénin, cela fait maintenant plusieurs années que journalistes et médias sont régulièrement pris pour cible. Quelle est précisément la situation dans ces pays ? Comment en est-on arrivé là ? Sadibou Marong, le directeur du bureau Afrique de Reporters sans frontières répond à Pierre Firtion. RFI : L'histoire a défrayé la chronique. Hugues Comlan Sossoukpè est incarcéré depuis huit jours à Ouidah au Bénin. Ce journaliste critique du régime béninois vivait depuis 2019 au Togo avec le statut de réfugié politique. Mais le 13 juillet, il a été extradé par la Côte d'Ivoire alors qu'il participait à un forum à Abidjan. Les autorités ivoiriennes l'ont-elles piégé selon vous ? Sadibou Marong : Nous pouvons valablement parler de piège comme nous pouvons aussi parler d'une mission professionnelle de journaliste qui s'est finalement transformée en traquenard. Le journaliste béninois, Hugues Comlan Sossoukpè, qui est journaliste réfugié au Togo depuis quelques années et qui est aussi le directeur du média béninois d'investigation Olofofo, a officiellement été invité par le ministère ivoirien de la Transition numérique pour couvrir un événement sur l'innovation digitale. Il a été considéré comme un journaliste, et là, je cite les propos du ministère, « un journaliste reconnu de la sous-région dans ce domaine ». Comment expliquer un tel acte de la part des autorités ivoiriennes ? C'est compliqué, car c'est inédit. On pourrait même considérer qu'un tel acte pourrait étonner pratiquement tous les défenseurs de la liberté de la presse d'une manière générale. Surtout par exemple quand on sait que la Côte d'Ivoire, ces dernières années, était assez bien classée au classement mondial de la liberté de la presse avec des bonds assez intéressants. Il n'y a qu'en 2025 que le pays a assez reculé. Mais il est aussi clair que cette liberté de la presse en Côte d'Ivoire était encore étroitement liée au contexte politique. Il y a aussi l'influence de certains partis, des responsables politiques dans les médias qui devenaient très grands. Dans tous les cas, c'était quand même un environnement assez intéressant. Disons que les médias évoluaient en Côte d'Ivoire jusqu'à ce que l'on se rende compte effectivement qu'il y a eu un peu ce traquenard-là. Et on ne peut pas dire que les autorités n'ont pas été complices. On peut fondamentalement dire que les autorités ivoiriennes étaient au courant, avaient certainement dû être consultées et avaient donc donné leur accord et leur aval pour pouvoir livrer ce journaliste-là. Cela est extraordinairement grave d'autant plus que c'est un journaliste réfugié. On comprend aussi que c'est le début, peut-être, d'un durcissement de la situation. La Côte d'Ivoire va vers une élection présidentielle en octobre prochain et on a vu récemment des menaces contre des correspondants de la presse internationale de la part de certains partisans politiques. À lire aussiBénin: le journaliste Comlan Sossoukpè mis en examen et placé sous mandat de dépôt Cette dérive, elle est en revanche beaucoup plus visible au Bénin, où la presse est ciblée depuis plusieurs années... Le régime du président Patrice Talon à son arrivée était jugé relativement stable. Mais ces dernières années quand même, c'est un régime qui est nettement imprévisible par rapport à la liberté de la presse. Actuellement, dans le contexte actuel, on voit que les voix indépendantes et les journalistes critiques, même modérés, sont perçus avec une attention assez croissante. Le cas de Hugues Sossoukpè est là. Je pense que les autorités béninoises l'attendaient. Ils faisaient tout pour essayer de l'avoir. Mais auparavant, on a vu aussi une vague de suspension de médias et d'instrumentalisation des régulateurs. Le régulateur des médias, la HAAC, a pris des décisions qui sont pour nous très disproportionnées avec une vague de suspension des médias. Il y a eu des vagues de répression. Et comme on va vers une élection également dans ce pays-là, on voit les dispositions de surveillance qui s'intensifient. Le climat se charge lentement mais sûrement au Bénin. Le Bénin, la Côte d'Ivoire, on parle là de pays où la liberté d'expression a longtemps été respectée. C'est le cas aussi au Sénégal. La situation des journalistes s'était améliorée, on va dire entre 2024 et 2025, mais là, depuis quelques semaines, on dénombre à nouveau des attaques contre la presse. Au Sénégal, bien que le pays ait fait un bond de 20 places lors du dernier classement mondial de la liberté de la presse, nous avons commencé à observer beaucoup de faits nouveaux ces derniers mois. Il y a la question des détentions de commentateurs et de chroniqueurs dans les médias. Par exemple, il y a le journaliste Bachir Fofana et les commentateurs Badara Gadiaga, Abdou Nguer qui utilisent les médias pour jouir de leur liberté d'expression au Sénégal. Et tout cela, ce sont des choses qui reviennent. Et l'impression qu'on a, c'est plus qu'une sorte de contrôle du narratif, disons, des voix discordantes. Et ces voix discordantes, de notre point de vue, doivent pouvoir être acceptées dans un État démocratique. Maintenant, ce qui est le plus important pour nous, c'est l'appel que nous avons lancé aux autorités qui ont commencé à s'atteler à faire des concertations. Mais aussi à réconcilier les résultats des assises nationales dans la presse, des concertations, disons, du secteur de la communication. Il faut réconcilier tout cela. Et également aussi s'atteler à renforcer les capacités des organes de régulation des médias.   À lire aussiSadibou Marong (RSF): «Les journalistes des radios communautaires paient un lourd tribut dans la région du Sahel» À lire aussiSadibou Marong: «La situation des journalistes en Afrique subsaharienne ne s'est pas améliorée»

Revue de presse Afrique
À la Une: espoirs de paix et doutes persistants après la déclaration de principe signée par la RDC et l'AFC/M23

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 3:32


Un document de plus paraphé ce week-end après l'accord scellé à Washington le 27 juin entre Kinshasa et Kigali. « La quête de la paix dans l'est de la RDC avance donc sur deux fronts distincts, mais complémentaires », souligne Econews. Le texte conclu au Qatar ouvre la voie à un cessez-le-feu, mais, selon le média congolais en ligne, la « population de l'est, épuisée par des années de violence, observe ces développements avec un mélange d'espoir et de méfiance ».  « Les Congolais doivent rester lucides et se dire que cet accord ne guérira pas en un jour les plaies béantes de Goma ou Bunagana », prévient aussi Le Pays.    Un accord à transposer sur le terrain   Econews, encore, rappelle que « les précédents accords ont échoué en raison du manque de suivi ». « Ces accords de paix sont comme des papillons, beaux et éphémères », prophétise Le Pays, « le plus souvent écrasés sous les bottes de la cupidité et des ambitions démesurées des prédateurs ».  D'ailleurs, le journal congolais Le Potentiel grince : « les véritables gagnants dans cette affaire sont les États-Unis », comédiateurs dans ce conflit donc avec le Qatar. « Sans tirer un seul coup de feu, ils obtiennent un accès stratégique à une part importante des minerais du Congo contre une promesse de paix. Une paix monnayée, floue, sans véritable levier de transformation pour les populations », souffle le quotidien de Kinshasa.  La situation au Sahel au cœur d'une rencontre entre la presse et Abdelmajid Tebboune  Selon Dernières infos d'Algérie, le dirigeant a « rassuré » à propos de la menace que peut représenter la crise sécuritaire au Sahel, insistant sur « la grande expérience de l'Algérie en matière de lutte contre le terrorisme ». « Le pays a beaucoup aidé les frères maliens à surmonter la crise et reste disposé à le faire », mais l'Algérie refuse la présence de mercenaires russes à sa frontière a averti le président Tebboune. Les combattants de Wagner, et maintenant ceux de l'Africa Corps ont toujours « irrité » Alger rappelle TSA.  Le Matin d'Algérie note en revanche les nombreuses lacunes d'un « pathétique monologue » du président Tebboune, dans un « exercice de communication bien huilé ». Aucune question sur les conséquences dans les relations avec Moscou, rien non plus sur les accusations de certains acteurs maliens qui reprochent à l'Algérie une certaine complaisance à l'égard de réseaux jihadistes opérant dans la région.    Des mercenaires africains engagés par la Russie en Ukraine   El Pais commence par évoquer le sort d'un Nigérian, il s'appelle Oluwagbemileke Kehinde. Il a été engagé comme par la Russie où il était venu faire ses études il y a quatre ans et a été capturé il y a quelques jours par l'Ukraine. Son cas est loin d'être isolé, Moscou promet à des Africains de travailler pour l'armée russe loin du front. L'offre est alléchante : « 2 000 euros par mois et un passeport russe », liste El Pais, mais en quelques semaines, « l'appât qui les a poussés à signer un contrat se transforme en cauchemar ». Ils sont alors envoyés dans des assauts massifs, meurent ou sont faits prisonniers.  Comme le Nigérian Kehinde, des centaines de ressortissants de dix pays africains se sont retrouvés pris au piège, sauf qu'ensuite « ni la Russie, ni leur pays d'origine ne les réclament ». D'ailleurs, selon les archives de la diplomatie ukrainienne consultée par le média ibérique, seule Lomé s'est préoccupé du sort de ses ressortissants captifs.  

Revue de presse Afrique
À le Une: au Togo, des élections municipales «dans un climat calme, mais tendu»

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 18, 2025 4:10


« Jour de vote sous haute surveillance dans un climat calme, mais tendu », titre Ici Lomé. « Le pays ayant connu en juin une vague de manifestations réclamant le départ de Faure Gnassingbé, dont la famille règne depuis près de soixante ans sur le pays », poursuit le journal. Les Togolais étaient appelés aux urnes pour élire 1527 conseillers municipaux dans 117 communes. Jeudi, dans les rues, « les boutiques étaient ouvertes, les marchés animés (…), les activités économiques ne semblaient pas perturbées par le scrutin ». Aucune tension non plus dans les « anciens bastions de l'opposition », le calme ambiant contrastait avec « les appels à la mobilisation lancée par le Mouvement du 6 juin », rapporte toujours Ici Lomé. « Une ambiance sereine relevée aussi bien par les acteurs politiques que par les observateurs », note également Republic of Togo. « À Lomé comme dans d'autres centres urbains, la participation est restée timide », constate de son côté Togo Breaking News. Ce qui témoigne selon le titre d'un « désintérêt relatif ou d'un engouement discret malgré les enjeux liés à la gouvernance locale ». « La qualité d'une élection ne se mesure pas uniquement à son taux de participation, écrit Republic of Togo, mais aussi à sa transparence, sa régularité et sa capacité à refléter la volonté populaire ». Les résultats provisoires sont attendus dans les jours à venir. Au Sénégal, une page historique s'est tournée « L'armée française quitte officiellement le Sénégal », écrit Dakaractu. L'escale aéronautique militaire, située à l'aéroport et le camp Geille, ont été restitués aux autorités sénégalaises. « Le transfert de ce camp, haut lieu de la coopération franco-sénégalaise marque la fin de la dernière base militaire permanente dans le pays ». Un événement « chargé de symboles », poursuit le titre. Mais « derrière les discours protocolaires transparait une vérité amère : la France quitte l'Afrique de l'Ouest sous pression, contrainte d'admettre que sa présence militaire n'est plus la bienvenue », poursuit Dakaractu. « Ce retrait est bien plus qu'une simple reconfiguration militaire, analyse Afrik.com, il scelle la fin d'une époque où la France conservait un ancrage stratégique au cœur de l'Afrique de l'Ouest... Pour les autorités sénégalaises, c'est un acte de souveraineté retrouvé ; pour Paris, une volonté affichée de faire évoluer son rôle sur le continent ». « Il ne s'agit pas d'une rupture à l'image de celle intervenue dans l'espace de l'Alliance des États du Sahel » avec le Mali, le Burkina Faso et le Niger, pointe Aujourd'hui au Faso mais « ce départ voulu par les nouveaux dirigeants sénégalais va ouvrir la voie à un nouveau paradigme dans la coopération entre l'ancienne puissance coloniale et ses ex-colonies bien qu'il s'agisse d'un "partenariat rénové" comme l'a souhaité Diomaye Faye ». C'est aussi ce que retient à Paris Le Monde Afrique, « contrairement aux retraits français dans les autres pays du Sahel, ce départ se fait sans rupture entre les deux États ». Les ministres des Finances du G20 en Afrique du Sud « Les pays du Sud global plaident pour une réduction des inégalités », titre Africanews. « Les nations africaines appellent au changement. Les coûts d'emprunt élevés continuent de décourager les investissements et d'étouffer les dépenses publiques dans les domaines de la santé, de l'éducation et des programmes d'infrastructures », rapporte le site internet. « L'Afrique du Sud, qui préside le G20 cette année, a mis l'accent sur la nécessité d'aborder les causes profondes des inégalités économiques mondiales », note Afrik.com. Mais le pays doit composer avec un « contexte tendu, aggravé par les tensions avec les États-Unis », pointe Africaradio. Le secrétaire américain au Trésor, « Scott Bessent était absent, tout comme Marco Rubio, secrétaire d'État, lors des précédentes réunions (…) ce qui fragilise la coordination multilatérale à quelques mois du sommet des chefs d'État prévu à Johannesburg les 22 et 23 novembre. 

Semana em África
Guiné-Bissau assume presidência da CPLP e tropas francesas saem do Senegal

Semana em África

Play Episode Listen Later Jul 18, 2025 8:13


O presidente da Guiné-Bissau enumerou a defesa da democracia como prioridade ao assumir a presidência da comunidade dos países lusófonos, esta sexta-feira. A semana fica igualmente marcada pela retirada dos militares franceses do Senegal, pondo fim a uma presença de seis décadas. A cimeira da Comunidade de Países de Língua Portuguesa (CPLP) foi o destaque dos últimos dias. A Guiné-Bissau assumiu a presidência da organização para os próximos dois anos e o chefe de Estado anfitrião, Umaro Sissoco Embaló, enumerou a defesa da democracia como uma das prioridades do mandato guineense. A XV Conferência de Chefes de Estado e de Governo da CPLP fica marcada pelas ausência dos presidentes de Angola, Brasil, Guiné Equatorial e Portugal. Esta foi, aliás, a primeira vez que Portugal se fez representar apenas pelo Ministro dos Negócios Estrangeiros na cimeira de Chefes de Estado e de Governo. Para o sociólogo guineense Diamantino Lopes, a pressão de alguns sectores da sociedade guineense a residir em Portugal poderá ter pesado na decisão de Marcelo Rebelo de Sousa. Diamantino Lopes recorda que o presidente português tinha sido o primeiro chefe de Estado a visitar Umaro Sisso Embaló quando foi eleito em 2020. Ainda na África Ocidental, o Senegal recuperou a última base militar francesa na região, pondo fim a seis décadas de presença gaulesa no país e no Sahel. O consultor político senegalês, Oumar Diallo, explica que a devolução se inseriu num quadro programado e negociado entre os dois países. Mais a sul, no Golfo da Guiné, São Tomé e Príncipe celebrou 50 anos de independência. Uma data que a Radio France Internationale comemorou com várias reportagens reunidas num especial que pode encontrar no nosso site na internet. Para assinalar a efeméride difundimos agora um extracto do discurso do presidente Carlos Vila Nova no qual evoca o caminho que o país ainda tem de percorrer. Por fim, a classificação do Parque Nacional de Maputo, em Moçambique, e do arquipélago dos Bijagós, na Guiné-Bissau, como Património Mundial Natural pela UNESCO foi recebida com grande satisfação em ambos os países.

Journal de l'Afrique
Sénégal : la France rend sa dernière base

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jul 17, 2025 15:47


L'armée française a mis fin jeudi à sa présence militaire permanente en Afrique de l'Ouest et centrale, lors d'une cérémonie solennelle et historique à Dakar, où elle a officiellement restitué ses deux dernières installations militaires françaises au Sénégal. Ce retrait français, amorcé ces dernières années, intervient alors que la région du Sahel est confrontée à des attaques jihadistes croissantes et meurtrières au Mali, au Burkina Faso et au Niger.

CONFLICTED
CC: Q&A – From Bunker Busters to Sahel Battlefields

CONFLICTED

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 24:54


Thomas and Aimen return to tackle a barrage of listener questions in this special Q&A episode, offering unparalleled insights into the ever-shifting landscape of Middle Eastern geopolitics. We begin with a deep dive into the recent US strikes on Iran, where Aimen details the real impact of "Bunker Buster" bombs on Iranian nuclear facilities. Did they cause the destruction that many in the US government are claiming? The pair then discuss your questions about the prospect of a more comprehensive Middle East peace deal, outlining the critical conditions, including Iran's nuclear ambitions and its ‘triple-H' network of proxies. Aimen then sheds light on the complex negotiations involving Syria and Lebanon, revealing the potential for non-aggression pacts, albeit with significant concessions and challenges posed by entrenched ideological factions. The focus shifts to the ongoing humanitarian crisis in Gaza, the contentious rise of Israeli-backed "popular forces" there, before moving on to the broader theological principles that justify jihad in response to state-sponsored injustice. Finally, we expand our geographical scope to the increasingly dire situation in the Sahel region of West Africa, where jihadist groups like JNIM are rapidly gaining ground. To listen to the full episode, you'll need to subscribe to the Conflicted Community. And don't forget, subscribers can also join our Conflicted Community chatroom, where you can interact with fellow dearest listeners, discuss episodes past and future, get exclusive messages from Thomas and Aimen, ask future Q&A questions and so much more. All the information you need to sign up is on this link: https://conflicted.supportingcast.fm/  Conflicted is proudly made by Message Heard, a full-stack podcast production agency which uses its extensive expertise to make its own shows such as Conflicted, shows for commissioners such as the BBC, Spotify and Al Jazeera, and powerfully effective podcasts for other companies too. If you'd like to find out how we can help get your organisation's message heard, visit messageheard.com or drop an email to hello@messageheard.com! Find us on Twitter: https://twitter.com/MHconflicted And Facebook: https://www.facebook.com/MHconflicted Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices Learn more about your ad choices. Visit podcastchoices.com/adchoices

Invité Afrique
Etienne Fakaba Sissoko: «Les militaires ne vont pas aux élections parce qu'ils n'ont pas le soutien du peuple malien»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 6:57


Etienne Fakaba Sissoko est un économiste malien, professeur à l'université de Bamako et voix critique de la Transition. Après avoir publié fin 2023 un livre dans lequel il dénonçait la « propagande » des autorités de transition, Etienne Fakaba Sissoko a été condamné notamment pour « atteinte au crédit de l'État » et a passé un an en prison. Etienne Fakaba Sissoko avait déjà été emprisonné pendant six mois, deux ans plus tôt, sans aucune condamnation.Libéré fin mars, Etienne Fakaba Sissoko est désormais exilé, de passage en France. Tenir, témoigner, lutter : durant sa détention, le chercheur a écrit plusieurs livres dont Le trône des illusions (mai 2025, L'Harmattan). Un roman, une fiction, où le Mali de transition transparaît à chaque page. Les personnages et les situations collent au réel… sauf pour la fin, où l'auteur imagine la chute du régime. Etienne Fakaba Sissoko est l'invité Afrique de RFI, au micro de David Baché. RFI : Votre roman se passe dans le pays imaginaire de Gayma, sous un régime militaire putschiste autoritaire, le protagoniste Sabu est « un professeur devenu résistant », qui comme vous écrit, dénonce, est emprisonné… Je ne fais pas la liste des personnages dont on reconnaît facilement à qui ils correspondent : pourquoi avoir écrit un roman, et pas un essai politique sur le Mali de transition ? Etienne Fakaba Sissoko : Déjà, le fait de me retrouver en prison était dû à un essai politique que j'avais écrit : « Propagande, agitation, harcèlement, la communication gouvernementale sous la transition militaire ». Et donc, puisque la lutte aussi, c'est des phases, j'ai voulu essayer autre chose que d'appeler les choses par leur nom, tout en laissant la possibilité au lecteur de savoir exactement à quoi on fait référence. À lire aussiMali: après un an passé en détention, l'universitaire Étienne Fakaba Sissoko a été libéré Vous décrivez dans votre livre des scènes très touchantes, en prison, qui réunissent d'anciens ministres et des jeunes militants, avec des discussions politiques, des désaccords, mais aussi un amour de la patrie et une forme de fraternité. C'est-ce que vous avez vécu, dans la prison de Kenioroba ?  Aujourd'hui effectivement oui, lorsqu'on pense à ces moments douloureux, je pense encore Adama Ben Diarra dit « Ben le cerveau », je pense à Ras Bath, à « Rose la vie chère », Clément Dembélé, Kalilou Doumbia, Adama Sangaré, l'ancien maire de Bamako… tous ces résistants qui se retrouvent aujourd'hui en prison et qui ont été des soutiens mutuels. On vivait les mêmes injustices, les mêmes privations de liberté et donc la seule alternative pour tenir, c'était justement de se nourrir de ces rêves pour le pays et surtout de ces débats que nous avions au quotidien. Donc c'était une fraternité effectivement, comme vous le dites, mais c'était surtout des moments profonds de réflexion pour l'avenir de notre nation. À lire aussiMali: l'économiste Etienne Fakaba Sissoko attend toujours son procès en appel Vous définissez le régime militaire de Gayma, le pays de votre roman, comme « un empire de répression et d'illusion ». C'est ce que vous pensez de la Transition malienne ? Pas que de la transition malienne. De toutes les transitions aujourd'hui au Sahel : que le lecteur soit du Niger, du Burkina ou du Mali, il saura retrouver les traits des pays qui répriment les libertés fondamentales, les libertés individuelles, qui dissolvent les partis politiques. Des régimes autoritaires qui se donnent des mandats à durée indéterminée, qui n'acceptent plus la critique et qui, finalement, se retrouvent dans des pays divisés où les populations se regardent en chiens de faïence. Et tout cela dans un contexte d'insécurité, de pauvreté extrême. Et l'illusion ? L'illusion, c'est le fait de croire que tout cela peut perdurer. Le fait de croire qu'avec la répression, on puisse se maintenir au pouvoir pour 5 ans, pour 10 ans, sans résultat probant. L'illusion, c'est surtout de penser que les populations resteront dans cette situation-là. Et aujourd'hui, nous sommes dans cette illusion-là qui est entretenue par nos autorités militaires, qui ont pris goût aux délices du pouvoir. L'illusion, c'est tout le narratif qui est présenté aujourd'hui aux populations. La question de la lutte contre l'insécurité. Nous avons suivi Kayes qui est tombée… À lire aussiMali: la Cour d'appel confirme la condamnation et la peine de prison d'Étienne Fakaba Sissoko Les attaques jihadistes tout le long de la frontière sénégalaise et mauritanienne, et notamment dans cette ville de Kayes. Exactement, et ces sept attaques qui se sont tenues simultanément dans ces régions-là montrent combien l'insécurité a gagné du terrain. Mais quand vous écoutez les autorités, vous avez l'impression que tout se passe bien. L'illusion, c'est surtout de dire qu'au Mali tout va bien, alors que les populations n'ont pas à manger trois fois par jour. L'illusion, c'est surtout de croire que nous avons un pays qui se développe lorsque que la moindre des choses qui est l'électricité, nous ne l'avons pas. Donc oui, l'illusion, c'est le narratif servi par les autorités maliennes actuellement. Dans votre livre, les habitants ont peur et n'osent pas critiquer le régime. Est-ce que c'est vraiment le cas, selon vous, au Mali ? Est-ce que la Transition n'est pas populaire, malgré les difficultés ? Si la Transition était populaire, elle aurait organisé les élections, comme elle a organisé le référendum il y a quelques années. Lorsqu'on est populaire, on n'a pas peur de se confronter au suffrage universel. Les militaires qui sont au pouvoir ne vont pas aux élections parce qu'ils savent qu'ils n'ont pas le soutien du peuple malien. Le rejet est tel que c'est impossible aujourd'hui pour les autorités actuelles, notamment Assimi Goïta, de se confronter au suffrage universel. Mais les objectifs de la Transition : sécuriser le pays, faire du Mali un pays souverain qui décide pour lui-même, ce ne sont pas des objectifs légitimes ? Des objectifs légitimes oui, mais lorsqu'on a passé cinq ans déjà dans une transition et qu'on n'est pas arrivé à lutter contre l'insécurité et que finalement, on se retrouve dans une situation où c'est l'inverse : l'insécurité qui était d'abord concentrée au nord s'est retrouvée au centre et aujourd'hui, c'est tout le pays, y compris le sud, le sud-ouest, qui sont touchés par l'insécurité. Donc en l'absence de résultats, on ne peut pas confier encore un mandat supplémentaire. C'est pourquoi je dis : quels que soient les objectifs que ces autorités-là vont présenter au peuple malien, ils ont échoué, ils doivent partir. De gré ou de force. À lire aussiMali: la Cour d'appel confirme la condamnation et la peine de prison d'Étienne Fakaba Sissoko Votre livre devient véritablement fiction lorsque le peuple se soulève et finit par renverser le tyran. Vous racontez une insurrection populaire, que vous appelez « la grande convergence », dans les villes et les campagnes, avec des réunions clandestines, et aussi le soutien de militaires désabusés… Ce que vous écrivez, on comprend que c'est peut-être ce que vous souhaitez. Est-ce que vous pensez vraiment que ça peut se passer comme ça ? C'est un vœu pour certains, mais pour moi, c'est un travail. C'est un travail de rassemblement, un travail de discussion, un travail de dialogue avec tous ceux qui aujourd'hui sont des acteurs importants de la stabilité du Mali. Je parle des partis politiques, je parle des groupes armés, qu'ils soient des groupes armés avec des revendications politiques ou des groupes armés avec d'autres types de revendications… Les rebelles et les djihadistes, pour traduire. Absolument. Il faut discuter avec tout le monde, arrêter de faire le faux-fuyant et penser que la guerre à elle seule peut amener la paix dans notre pays. Nous l'avons expérimenté depuis 2012. Jusqu'à maintenant, la situation continue de se détériorer. Il faut trouver autre chose. Vous êtes longtemps resté au Mali, malgré les risques. Vous en avez payé le prix, en séjournant longuement en prison. À présent que vous êtes sorti, vous êtes de passage en France, qu'est-ce que vous allez faire ? Je vais continuer à échanger avec les différents acteurs, tous ceux qui aujourd'hui estiment que le Mali a assez souffert sous cette dictature-là, tous ceux qui adoptent comme principe que la démocratie est la seule voie qui vaille au Mali et qu'il faut se battre pour arracher le pays des griffes de ces militaires actuellement au pouvoir. À lire aussiMali: le procès en appel de l'économiste Étienne Sissoko débute à Bamako

Esprits Libres
« Ces incendies reflètent l'époque, et symboliquement l'humanité est en train de brûler ses ressources » indique Catherine Van Offelen

Esprits Libres

Play Episode Listen Later Jul 10, 2025 10:18


Face à des phénomènes de plus en plus fréquents comme les incendies récents à Marseille et Narbonne, ou les vagues de chaleur répétées, Catherine Van Offelen, essayiste, spécialiste des questions de sécurité au Sahel et en Afrique de l'Ouest, met en garde contre l'aggravation des risques climatiques et appelle à une prise de conscience urgente. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Côte d'Ivoire : arrestation d'un membre influent du CNT malien

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la succession du Dalaï-lama et la création du parti politique d'Elon Musk. Côte d'Ivoire : arrestation d'un membre influent du CNT malien   Arrêté à Abidjan, Mamadou Awa Gassama, membre du Conseil national de transition du Mali, est accusé d'« outrage au chef de l'État » et « incitation à la haine ». Que lui reprochent les autorités ivoiriennes ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel.     Dalaï-lama : pourquoi la Chine veut s'immiscer dans sa succession ?   À l'occasion de ses 90 ans, le Dalaï-lama, chef spirituel des bouddhistes tibétains, a réaffirmé son autorité exclusive sur le choix de son successeur, défiant frontalement Pékin qui revendique un droit de regard sur cette nomination. Pourquoi le Parti communiste chinois veut-il intervenir dans le processus de succession qui relève du domaine religieux ? Quelles sont les règles traditionnelles pour désigner le successeur du Dalaï-lama ? Avec Heike Schmidt, journaliste au service international de RFI.     États-Unis : les ambitions politiques d'Elon Musk  En rupture avec Donald Trump, Elon Musk a annoncé la création d'un nouveau mouvement politique : le Parti de l'Amérique. Sachant qu'il ne pourra pas se présenter à la présidentielle, quel est donc son objectif ? Le milliardaire a-t-il un programme politique ? États-Unis : Elon Musk peut-il casser le bipartisme politique américain ?   « Nous vivons dans un système à parti unique, pas dans une démocratie », a déclaré Elon Musk sur son réseau social X en présentant son nouveau parti politique, le Parti de l'Amérique. Cette initiative peut-elle mettre fin au système bipartite américain ? Avec Françoise Coste, historienne et professeure d'études américaines à l'Université de Toulouse Jean-Jaurès.

Bureau Buitenland
Woede en geweld op Kenia's dag van verzet & Van likes naar terreur in de Sahel

Bureau Buitenland

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 24:45


Verspreid over Kenia zijn opnieuw felle anti-regeringsprotesten uitgebroken. Aanleiding is de herdenking van Saba Saba, de historische opstand van 7 juli 1990. Bij de demonstraties vielen zeker tien doden en tientallen gewonden. Vanuit Nairobi doet correspondent Koert Lindijer verslag van de onrust in het Oost-Afrikaanse land.  (10:54) Van likes naar terreur in de Sahel De Sahelregio in Afrika is het epicentrum van terreur, nergens eisen aanslagen zoveel levens. Vooral jongeren op het platteland raken steeds vaker geradicaliseerd. Mirjam de Bruijn van het Afrika-Studiecentrum in Leiden bezocht onlangs het gebied en merkt op dat sociale media hier een belangrijke rol in spelen. Hoe zetten terreurgroepen online platforms in, en welke rol speelt Rusland? Presentatie: Sophie Derkzen

Revue de presse Afrique
À la Une: blocus annoncé par le JNIM à Kayes et Nioro, au Mali

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 4:09


C'est une « nouvelle menace pour la stabilité », écrit Afrik.com. Le site d'information nous rappelle que le JNIM, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, affilié à al-Qaïda, « accuse les habitants de Kayes et de Nioro d'avoir collaboré avec l'armée malienne lors d'opérations récentes ». « Dans des messages audios en peul et en bambara », poursuit Afrik.com, « les djihadistes menacent de couper tous les axes routiers menant à ces villes, et promettent de tuer tout homme intercepté sur ces routes ». Ce qui ne va pas sans susciter de nombreuses craintes. Afrik.com énumère : « coupures d'approvisionnement, entrave à la mobilité, pression psychologique sur les populations et défi sécuritaire majeur pour l'état malien (…) Le JNIM « cherche à semer la peur, affaiblir le moral des troupes et élargir son emprise à des régions jusqu'à présent épargnées », conclut le site d'information. Unité et solidarité Dans le même temps, la presse malienne met l'accent sur la réaction des autorités de Bamako face aux assauts jihadistes. « Face à une offensive coordonnée visant sept localités, les forces maliennes ont riposté avec fermeté », annonce Maliweb qui précise : « Plus de 80 assaillants neutralisés, et de nombreux équipements saisis par l'armée malienne ». Bamako va plus loin en affirmant que les attaques jihadistes « sont sponsorisées par des états visant à freiner la progression de l'Alliance des Etats du Sahel ». Bamada.net, de son côté, publie l'appel lancé par Choguel Maïga. L'ancien Premier ministre lance, nous dit-on, « un appel vibrant à l'unité nationale face à la terreur » et il exprime « sa profonde gratitude envers les jeunes de Kayes qui, à ses yeux, incarnent le courage et la solidarité de l'ensemble de la jeunesse malienne ». « Face à l'adversité, c'est l'unité qui triomphe », ajoute l'ex-Premier ministre. « Les FAMA infligent de lourdes pertes aux groupes armés », titre pour sa part, Sahel Tribune, au-dessus d'une photo montrant des soldats casqués, arme au poing, et salut « le professionnalisme et l'engagement remarquables » des forces armées maliennes. Pneus brûlés À la Une de la presse africaine également, le Sénégal et l'émotion provoquée par la mort de deux jeunes hommes à Cambérène, un quartier de Dakar, où la population accuse la police d'être à l'origine de la mort de deux jeunes hommes par noyade. « 3ᵉ nuit à Cambérène : la commune étouffe sous les cendres : pneus brûlés, colère sourde », titre Dakar Actu, qui s'est rendu sur place et raconte : « la route était fermée, les pavés fumants, des pneus brûlés au centre de la chaussée et aux alentours, presque personne. Ni forces de sécurité, ni protestataires visibles. Une scène quasi irréelle ». « Est-ce une coïncidence ? » interroge Dakar Actu, « ou un effet direct du discours prononcé par le président Bassirou Diomaye Faye, qui a catégoriquement dénoncé les violences et l'utilisation abominable d'un homme comme bouclier humain ? » Dakar Actu estime en tout cas, « qu'une chose est indéniable. La voix de la jeunesse de Cambérène ne s'est pas tue. Mais au cœur de la colère, subsiste une certaine forme de discipline. Pas de magasin dévalisé, pas de produit volé, pas de boutique assaillie. Malgré tout l'honneur de la commune semble sauvegardé ». Bouclier humain Des évènements qui ont été marqués par une image, dont parle également la presse sénégalaise. Cette image, précise Sénénews c'est celle « d'un jeune homme au visage couvert de sang, assis au milieu des forces de l'ordre à Cambérène ». C'est lui que la presse appelle « le bouclier humain ». « Devenue virale, cette photo incarne la tension extrême qui règne dans ce quartier populaire de Dakar », nous explique Sénénews. Le jeune homme a par la suite été interviewé par Sunugal 24. Il parle de « calvaire » et raconte avoir « été violemment interpellé lors d'affrontements entre jeunes manifestants et policiers. » Selon lui, « il a été battu avant d'être exhibé publiquement et utilisé comme bouclier humain pour décourager les protestataires ».

Invité Afrique
Organisation du fleuve Sénégal: «Les engagements financiers doivent être honorés pour la maintenance des ouvrages»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 11:59


La coopération entre les États, ça continue de marcher en Afrique de l'Ouest, même après la rupture entre les trois États de l'Alliance du Sahel et la Cédéao. La preuve ? L'OMVS, l'Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal, qui réunit le Sénégal, la Mauritanie, la Guinée et le Mali. Mais attention, dit le Haut-Commissaire de l'OMVS, la vraie menace sur son organisation n'est pas politique. Elle est financière. Si les sociétés nationales d'eau et d'électricité ne payent plus leurs factures, les barrages vont tomber en ruine ! En ligne de Dakar, le Mauritanien Mohamed Abdel Vetah répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : En octobre et novembre dernier, une crue exceptionnelle du fleuve Sénégal a provoqué plus de 50 000 déplacés et a inondé plus de 16 000 hectares de terres agricoles. Est-ce que c'est une fatalité ou est-ce qu'on peut y faire quelque chose ? Mohamed Abdel Veta : Les changements climatiques sont une réalité et le bassin du fleuve Sénégal n'y échappe pas. Les crues sont plus fréquentes et plus violentes. Effectivement, l'année dernière, nous avons connu l'une des pires inondations depuis un demi-siècle. Le fleuve a atteint des niveaux records. Les dégâts ont été importants, mais grâce à la coordination régionale, nous avons activé notre système d'alerte précoce. Nous avons opéré les barrages et travaillé main dans la main avec les États membres, jour après jour, pour limiter les impacts. Et ce que vous dites, c'est que, si vous n'étiez pas intervenu, cela aurait pu être pire ? Sur le fleuve Sénégal, il y a deux barrages importants, celui de Manantali et celui de Diama, et ils ont été opérés effectivement pour réduire l'impact de ces crues. Et notre rôle, c'est la préparation de notre plan, de notre système d'alerte précoce qui est là pour dire aux populations : attention, cette zone est inondable, il ne faut pas cultiver, il ne faut pas y habiter, ou attention, cette saison des pluies sera une saison particulièrement humide. Et quelles sont vos prévisions hydrologiques pour le fleuve Sénégal pour ce deuxième semestre 2025 ? Alors tout porte à croire qu'elles seront excédentaires sur le haut bassin, c'est-à-dire dans la zone Guinée et Mali. Et normale ou plutôt normale dans le reste du bassin. Et quand je dis excédentaire dans le haut bassin, cela veut dire effectivement qu'il y a des risques d'inondation parce qu'avec le temps, c'est la pluie qui vient dans le haut bassin qui vient se propager dans le reste du bassin. L'OMVS est un organisme de bassin transfrontalier qui réunit quatre pays, la Mauritanie dont vous êtes vous-même un ressortissant, le Sénégal, le Mali et la Guinée. Je vois que vous veillez à l'équilibre entre les quatre pays de votre organisation, mais est-ce que la rupture récente entre le Mali et la Cédéao ne complique pas les relations entre vos quatre pays ? L'OMVS, ce n'est pas la Cédéao. Et la bonne question, c'est plutôt : quelle est notre contribution pour que ce qui a fonctionné pendant 50 ans, 50 ans de dialogue, 50 ans de solutions qui ont bénéficié à nos populations, continue à fonctionner et à bénéficier à nos populations ? Notre conviction est que la coopération n'est pas un luxe. C'est une nécessité, surtout aujourd'hui face au changement climatique. Et l'eau, la sécurité alimentaire, aucun pays ne peut relever ces défis seul. Je crois qu'il y a trois priorités pour que cette coopération non seulement tienne, mais s'amplifie. La première, c'est de saisir l'opportunité du changement climatique pour trouver des financements pour pousser à l'innovation. La deuxième, c'est de maintenir un haut niveau de dialogue et d'engagement politique. Et c'est la force de l'OMVS à travers la conférence des chefs d'États et de gouvernements, c'est que le dialogue a toujours été maintenu entre nos États. Et la troisième, c'est de construire l'avenir avec les jeunes. Ce sont eux les vrais bâtisseurs de la résilience. Et au fond, c'est cela la diplomatie du concret, des projets visibles, partagés, utiles pour ces jeunes. Et nous y croyons et nous le faisons avec force. À l'heure de la rupture entre la Cédéao et les trois États de l'AES, est-ce que vous ne craignez pas tout de même que chacun des quatre États de l'OMVS ne soient tentés de se replier sur lui-même ? Alors, ce que je peux vous dire, c'est que nous avons lancé notre dernier programme d'adduction en eau potable dans les zones rurales qui ont été longtemps délaissées au profit des grands transferts vers les grandes villes comme Nouakchott, comme Dakar et comme d'autres grandes villes. Ces programmes vont permettre aux villageois autour du fleuve d'avoir accès à une eau potable. Et quand nous avons lancé ce programme, et bien nous avons vu l'engagement des quatre États de l'organisation pour ces projets. Et je vous parle de projets, là, qui ont été lancés dans les derniers mois. L'une des grandes vocations de l'OMVS, c'est de vendre de l'eau et de l'électricité aux grandes sociétés nationales. Mais est-ce que ces sociétés s'acquittent convenablement de leurs obligations financières ? Les ouvrages communs de l'OMVS, qui font notre fierté et symbolisent notre résilience, ces barrages qui éclairent nos foyers, irriguent nos terres, donnent à boire à nos populations et nous protègent face aux aléas climatiques, ces ouvrages fonctionnent parce que, depuis la création de l'OMVS, depuis plus d'un demi-siècle, chacun de nos pays a joué sa partition. Mais je dois le dire avec clarté, sans paiement régulier des obligations financières, ces infrastructures sont en péril. Ce que nos prédécesseurs ont construit avec courage et vision sera en péril. Je sais que la conjoncture est parfois difficile. Je ne porte aucun jugement, mais je garde une conviction. L'histoire de l'OMVS a montré que, chaque fois que nos pays se sont réunis autour de problématiques communes, des solutions visionnaires ont été trouvées. Donc, il faut qu'en Mauritanie, au Sénégal, au Mali, en Guinée, les sociétés nationales des eaux, les sociétés nationales d'électricité payent leurs factures. C'est ça ? Oui. Il faut que ces engagements financiers soient honorés parce que, sans ces engagements, la maintenance des ouvrages est une difficulté majeure et la continuité de service sera un risque. À lire aussiMali : inauguration du barrage de Gouina, sur le fleuve Sénégal   À lire aussiSénégal: le barrage de Diama, un exemple de gestion partagée de l'eau  

Appels sur l'actualité
[Vos questions] RDC-Rwanda : retour sur l'accord de paix « historique » signé à Washington

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le procès de Benyamin Netanyahu pour corruption et les mutineries de soldats au Niger. Accord de paix RDC-Rwanda : vers la neutralisation des FDLR ?  Après trois décennies d'insécurité à l'est de la RDC, Kinshasa et Kigali ont signé un accord de paix à Washington, sous l'égide des États-Unis. Le texte prévoit le désengagement des forces rwandaises et la neutralisation des FDLR. Quand peut-on espérer le désarmement effectif de ce groupe de rebelles rwandais ?  RDC-Rwanda : qui surveillera la bonne application de l'accord de paix ?   Malgré les engagements signés entre la RDC et le Rwanda, la mise en œuvre de l'accord de paix reste incertaine dans une région marquée par la méfiance et les enjeux géostratégiques. Quels mécanismes sont prévus pour s'assurer que l'accord sera respecté ? Pourquoi les rebelles de l'AFC/M23 ne sont-ils pas mentionnés dans le document conclu à Washington ? RDC-Rwanda : à quand un accord avec le M23 ?  La signature de l'accord de la paix entre Kinshasa et Kigali a eu lieu à Washington, sous la médiation américaine. Parallèlement, des négociations sont en cours au Qatar entre les autorités congolaises et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda. Où en sont les discussions ?   Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.   Israël : Benyamin Netanyahu gagne un sursis dans son procès pour corruption   Alors qu'il devait comparaître cette semaine dans son procès pour corruption, fraude et abus de confiance, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a obtenu un nouveau sursis judiciaire avec le report des audiences. De son côté, Donald Trump a déclaré qu'il ne « tolérerait pas » la poursuite du procès. Le président américain a-t-il pu influencer la décision du tribunal de Jérusalem ? Avec Michel Paul, correspondant de RFI à Jérusalem. Niger : pourquoi des soldats se rebellent-ils ?   La semaine dernière, deux unités de l'armée nigérienne se sont mutinées à Filingué et Tera. Depuis le mois de mars, quatre mouvements de colère ont été recensés au sein des forces armées. Quelles sont les revendications de ces soldats ? Ces soulèvements risquent-ils de se propager ? Quel sort est réservé aux mutins ?  Avec Seidik Abba, président du Centre international de réflexions et d'études sur le Sahel. Auteur de l'ouvrage « Crise interne au conseil militaire suprême du Niger » (éditions L'Harmattan).

Revue de presse Afrique
À la Une: ces attaques au Mali que l'armée assure avoir repoussées

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 4:15


« 7 attaques coordonnées, plus de 80 terroristes neutralisés et un véritable arsenal de guerre récupéré », titre Maliweb... Des attaques qui ont visé les positions de l'armée dans les villes de Kayes, Nioro du Sahel et Niono, dans le sud du pays, le long des frontières sénégalaise et mauritanienne. Le Jnim, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, a revendiqué ces attaques. Des images montrent « des véhicules calcinés, des munitions saisies, des corps de terroristes entassés dans des pick-up et d'autres étalés en file indienne dans certaines localités », rapporte Maliweb. « À Kayes, c'est au cœur de l'appareil administratif régional que l'ennemi s'est attaqué », poursuit le site internet précisant que « la résidence du gouverneur et un commissariat ont été ciblés ». « L'armée malienne fait face, depuis plusieurs années, à une insécurité grandissante, malgré les promesses de stabilité formulées par les autorités de transition dirigées par le colonel Assimi Goïta », note de son côté, Afrik.com. Le site rappelle que le mois de juin a été « particulièrement sanglant ». « Des groupes armés ont attaqué les positions des Fama à Mahou, Tessit mais aussi à Tombouctou ». Des infrastructures militaires ont aussi été visées rappelle le média en ligne, ce qui montre « la capacité de nuisance et la mobilité des groupes jihadistes ». La région de Kayes est vitale pour l'économie malienne Le poste-frontière de Diboli, à la lisière du Sénégal, a aussi été attaqué, précise Le Monde qui cite un homme d'affaires bamakois pour qui, « les jihadistes veulent perturber le ravitaillement du Mali et une économie déjà fébrile ». Un couvre-feu de 30 jours a été décrété. Il interdit toute circulation de 21h à 6h du matin dans le territoire de Kayes. Ce qui « aura inévitablement des répercussions sur les activités économiques et commerciales transfrontalières » selon des transporteurs sénégalais interrogés par Dakaractu. En Algérie, quel espoir pour Boualem Sensal ? L'écrivain franco-algérien vient de voir sa condamnation à 5 ans de prison ferme confirmée en appel par la justice algérienne, notamment pour « atteinte à l'unité nationale » pour des propos sur l'appartenance de l'ouest algérien au Maroc. « Va-t-il rester en prison ou sera-t-il gracié le 5 juillet ? Le suspense va durer encore quelques jours », écrit Jeune Afrique qui envisage les différentes options possibles. Boualem Sensal peut se pourvoir en cassation. « Dans ce cas, l'écrivain resterait en prison. C'est le scénario noir qui ferait basculer la relation franco-algérienne dans la pire des situations », poursuit le magazine. Sa condamnation intervient « dans un contexte de vives tensions diplomatiques entre la France et l'Algérie », rappelle Afrik.com. « Ses proches et son avocat espèrent le convaincre de ne pas s'engager dans cette voie », rapporte le Monde. « Le gouvernement français, de son côté, a joué la carte de l'apaisement, (...) le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a rappelé une nouvelle fois le souhait de la France, d'un "geste d'humanité" au regard "de l'âge et de l'état de santé" de l'auteur de 80 ans, soigné pour un cancer de la prostate ». L'autre scénario tient donc à une grâce présidentielle qui pourrait lui être accordée le 5 juillet, à l'occasion de la fête de l'indépendance. « Sa condamnation définitive ce mardi 1er juillet peut, paradoxalement, ouvrir la voie vers une issue salutaire dont seul le président algérien Abdelmadjid Tebboune détient la clé », écrit le Point. « L'espoir d'une mesure humanitaire en faveur d'un écrivain âgé et malade. C'est ce qu'espèrent ses proches, ses amis… et ceux qui travaillent des deux côtés à sauver ce qui peut être sauvé des relations franco-algériennes », conclut le magazine. Au Sénégal, le concours du plus beau mouton du pays Organisé chaque année en périphérie de Dakar, « il rassemble les éleveurs les plus passionnés autour d'un seul objectif désigner la bête la plus majestueuse. Et comme chaque année, c'est un Ladoum qui a raflé les honneurs », précise le site. Une race « hors norme, synonyme d'élégance et de puissance, continue d'imposer son règne sur le monde de l'élevage sénégalais ». Pour la sixième fois, c'est Niang Ballo, qui a décroché le titre du plus beau mouton du Sénégal. Une « notoriété qui vaut de l'or, indique Afrik.com, certains spécimens peuvent ainsi se vendre à plusieurs millions de francs CFA ».

The Lawfare Podcast
Lawfare Daily: Prosecuting the Sahel's War Influencers with Lindsay Freeman

The Lawfare Podcast

Play Episode Listen Later Jul 1, 2025 43:38


On today's episode, Lawfare Managing Editor Tyler McBrien sits down with Lindsay Freeman, Director of Technology, Law & Policy at the Human Rights Center, UC Berkeley School of Law, to discuss her recent Lawfare article, “War Crimes for Fun and Profit.” They talk about how and why so-called war influencers linked to private military companies such as the Wagner Group in the Sahel are posting “conflict content” online. They also address why this graphic and gory content, which often amounts to self-incriminating evidence of war crimes, has led to so little accountability. And finally, they discuss efforts to close that impunity gap, including an Article 15 submission that Freeman and her team at the Human Rights Center sent to the International Criminal Court last fall. Content Warning: This episode contains graphic depictions of violence. Listener discretion is advised.To receive ad-free podcasts, become a Lawfare Material Supporter at www.patreon.com/lawfare. You can also support Lawfare by making a one-time donation at https://givebutter.com/lawfare-institute.Support this show http://supporter.acast.com/lawfare. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

The Northern Miner Podcast
Russian influence rises in the Sahel, ft George McLeod on geopolitics and mining

The Northern Miner Podcast

Play Episode Listen Later Jul 1, 2025 66:28


This week's episode features George McLeod, Mining Leader at Critical Risk Team, in conversation with host Adrian Pocobelli. McLeod unpacks recent developments in Africa's Sahel region, including the expropriation of Barrick's Loulo-Gounkoto mine in Mali. The discussion also explores China's role in the global rare earths supply chain, the ongoing conflict in the Democratic Republic of Congo, and encouraging progress in Ontario's Ring of Fire region to advance critical mineral development. All this and more with host Adrian Pocobelli. “Rattlesnake Railroad”, “Big Western Sky”, “Western Adventure” and “Battle on the Western Frontier” by Brett Van Donsel (⁠www.incompetech.com⁠). Licensed under Creative Commons: By Attribution 4.0 License ⁠creativecommons.org/licenses/by/4.0⁠ Apple Podcasts:⁠ https://podcasts.apple.com/ca/podcast/the-northern-miner-podcast/id1099281201⁠ Spotify:⁠ https://open.spotify.com/show/78lyjMTRlRwZxQwz2fwQ4K⁠ YouTube:⁠ https://www.youtube.com/@NorthernMiner⁠ Soundcloud:⁠ https://soundcloud.com/northern-miner

Change Agents with Andy Stumpf
How Jihadist Movements Took Root in the Sahel—and Why the U.S. Should Care

Change Agents with Andy Stumpf

Play Episode Listen Later Jun 25, 2025 68:06


On today's episode, Andy sits down with former CIA analyst Michael Shurkin to explore the agency's post-9/11 focus on Africa and the emergence of jihadist movements in the Sahel. They unpack the rise of Al-Qaeda–linked groups in Mali, the regional dynamics that fueled instability, and how external actors like France and Russia shaped the conflict. The conversation highlights the day-to-day realities of intelligence work, the strategic blind spots of U.S. foreign policy, and why what's happening in Africa could have consequences far beyond the continent. Change Agents is an IRONCLAD Original Sponsors: Firecracker FarmUse code IRONCLAD to get 15% off your first order at https://firecracker.farm/ AmmoSquared Visit https://ammosquared.com/ today for a special offer and keep yourself fully stocked. With over 100,000 members and thousands of 5-star ratings, Your readiness is their mission. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Invité Afrique
Le président J. Maada Bio (Sierra Leone) devra «s'assurer que la Cédéao respecte la démocratie»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 8:08


On attendait le Sénégalais Bassirou Diomaye Faye. C'est finalement le Sierra-Léonais Julius Maada Bio qui a été choisi pour présider pendant un an la Cédéao, l'organisation sous-régionale de l'Afrique de l'Ouest. La décision a été prise dimanche, lors d'un sommet à Abuja, au Nigeria. Pourquoi ce choix ? Quelles seront les priorités de ce président africain qui, à la différence de beaucoup de ses pairs, a promis de ne pas se représenter pour un troisième mandat ? Le chercheur sénégalais Pape Ibrahima Kane est un spécialiste des questions régionales en Afrique. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.  RFI : C'est le Sénégalais Bassirou Diomaye Faye qui était fortement pressenti pour prendre la tête de la Cédéao au nom de l'alternance anglophone francophone. Mais finalement, c'est le Sierra-Léonais, Julius Maada Bio qui a été choisi. Pourquoi cette désignation surprise ? Bon, je sais que la Cédéao est dans une dynamique de négociation avec l'Alliance des États du Sahel, l'AES, un militaire parlant à des militaires, c'est peut-être une bonne méthode d'approche de la situation. D'autant plus qu'il y a beaucoup, beaucoup de méfiance entre la Cédéao et les États de l'AES. Ces éléments-là ont certainement dû jouer depuis un an. Les lignes commencent à bouger et il y a à peine dix jours qu'une réunion s'était tenue à Accra et qui avait réuni beaucoup, beaucoup d'acteurs, aussi bien des États de l'AES que des États de la Cédéao. Et les choses se sont très très très bien passées. Les lignes bougent. Rappelez-vous l'interview que le ministre des Affaires étrangères du Mali a récemment fait à une télévision togolaise. Mais l'approche était totalement différente de ce qu'il y avait il y a un an. Oui, dans cette interview, le ministre malien Abdoulaye Diop a déclaré que les trois États de l'AES entraient dans une phase d'apaisement et de réalisme avec la Cédéao. Il a appelé à la conclusion rapide d'un accord sur les questions commerciales et la libre circulation des personnes. Est-ce à dire que les trois États de l'AES veulent garder les avantages de la Cédéao tout en quittant l'organisation ? Tout à fait. Je pense que, avec la situation qui prévaut sur le terrain, notamment au plan sécuritaire et aussi au plan économique, les États de l'AES réalisent que les choses ne sont pas aussi faciles. Et je pense que la réunion qui s'est tenue à Bamako entre le président de la Commission et les ministres des Affaires étrangères a vraiment permis de déblayer le terrain. Et comme l'a dit le président Tinubu dans son discours, il pense que tôt ou tard, les trois pays reviendront dans la maison mère. Alors, vous l'avez dit, Julius Maada Bio est un ancien militaire putschiste qui s'est converti à la démocratie puisqu'il y a presque 30 ans, il a quitté volontairement le pouvoir, puis il a été élu deux fois démocratiquement et promet aujourd'hui de ne pas faire de troisièmes mandats. Est-ce à dire que sur les questions constitutionnelles, il sera vigilant avec les onze autres États membres de la Cédéao ? Il est obligé d'être vigilant parce qu'aujourd'hui, c'est lui qui est le gardien du respect de toutes les règles communautaires que la Cédéao s'est donnée en la matière. Vous avez rappelé qu'il a lui-même décidé de ne pas faire un troisième mandat et donc son rôle en tant que président en exercice, c'est de s'assurer au moins que la Cédéao respecte la démocratie et respecte les droits de l'homme. Et si, par exemple, Alassane Ouattara sollicite un quatrième mandat à la tête de la Côte d'Ivoire, est-ce que vous pensez que son homologue sierra-léonais fera une observation ? La communauté sera obligée de se prononcer sur cette question. Parce que si nous sommes là, c'est parce qu'un certain nombre de règles n'ont pas été respectées. C'est parce que beaucoup de présidents se sont donné la liberté de faire ce qu'ils voulaient. Maintenant, on va voir si Julius Maada Bio est le président de la Commission, M. Touré, vont être courageux pour mettre les dirigeants devant leurs responsabilités. Ce qui s'est passé au Togo, ces manipulations de constitution. Un président qui quitte le poste de président pour devenir Premier ministre, simplement pour rester au pouvoir, ce sont des choses qui ne doivent pas être acceptées dans une région. La Cédéao doit montrer cela aux dirigeants de manière à ce que le déficit de confiance qu'il y a entre la Cédéao et les populations, que ce déficit-là s'amenuise. Et si, contrairement à sa promesse initiale, le général Mamadi Doumbouya se présente à la future présidentielle en Guinée ? Est-ce que vous pensez que son voisin de Sierra Leone sortira le carton jaune ? Cette question ne relève pas seulement de la Cédéao, elle relève aussi de l'Union africaine. Si vous vous rappelez, il y a deux présidents militaires qui ont fait leur retour sur la scène africaine grâce à l'Union africaine. Il y a le président du Tchad qui a fait un coup d'État et qui maintenant est accueilli au sommet de l'UA. Vous avez le président du Gabon qui a fait un coup d'État et qui a été adoubé par ses pairs. Donc, ce n'est pas seulement une question de la Cédéao, c'est aussi une question de l'Union africaine. Il faut que l'on ferme définitivement l'ère des régimes militaires en refusant totalement cette civilisation des régimes militaires. Ce n'est pas dans l'intérêt des populations, ce n'est pas dans l'intérêt de l'Union africaine, ce n'est pas dans l'intérêt de la démocratie en Afrique.   À lire aussiCédéao: les défis qui attendent le nouveau président Julius Maada Bio

The More Freedom Foundation Podcast
Mali's War: Wagner Failures and JNIM's Rise

The More Freedom Foundation Podcast

Play Episode Listen Later Jun 23, 2025 50:36


Hosted by Robert Morris and Ruairi McElhone, The More Freedom Foundation Podcast cuts through the noise to bring sharp, insightful takes on global politics. Each week, we dive deep into the stories behind the headlines—unpacking the forces shaping our world with clarity, context, and just enough irreverence to keep it real.In this week's episode, we turn our focus to Mali—a key battleground in the shifting power dynamics of the Sahel region. Russia's ambitions in West Africa are faltering, and the Wagner-backed presence isn't turning the tide as expected. Could JNIM (Jama'at Nasr al-Islam wal Muslimin) take control of northern Mali? Why is Russia struggling? And what does it mean for the region, the West, and the wider geopolitical chessboard?Whether you're a policy wonk, a global affairs enthusiast, or just tired of shallow takes on complex issues, this is your podcast.⁠⁠⁠Patreon⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠Website⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠Books⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠Twitter⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠TikTok

The Fire This Time Podcast
Shifts in the Sahel: Counterinsurgency & Media in the AI Era

The Fire This Time Podcast

Play Episode Listen Later Jun 18, 2025 28:57


In episode 109, the FTT crew takes a critical look at Burkina Faso's revolution amid claims that it isn't "real" by US military generals & Black 'radicals' alike. Did AFRICOM's General Langley accusations against Captain Ibrahim Traoré & Burkina Faso, and the Pan-African backlash that ensued, get him fired by President Trump? Why does the view of Black 'radical' FD Signifier align with General Langley & US imperialism? What is the relationship between AI & counterinsurgency within the context of Burkina Faso's revolution? Why do postmodernists claim the Sahel revolution "isn't real"?

Hold Your Fire!
Military Rulers and Jihadist Rebels in the Sahel

Hold Your Fire!

Play Episode Listen Later Jun 14, 2025 48:28


In this episode of Hold Your Fire!, Richard is joined by Crisis Group's president, Comfort Ero, and Sahel director Jean-Hervé Jezequel. He first speaks with Comfort about her recent visit to Mali's capital, Bamako, and her reflections on the diverging political trajectories of Sahelian countries. Richard then turns to Jean-Hervé for a closer look at Burkina Faso, Mali, and Niger, which formed the Alliance of Sahel States (AES) after breaking away from the regional bloc ECOWAS last year. They examine the sovereignty narrative promoted by the military regimes and the risk of growing public frustration as economic and security conditions stagnate. They also talk about the jihadist coalition JNIM, which has stepped up attacks on towns and cities in the region. They explore the group's goals, leadership and the, for now, seemingly remote prospect of talks as military leaders prioritise military operations. Finally, they touch on how the AES countries' foreign relations may evolve amid shifting regional dynamics.For more, check out our EU Watchlist entry “Defining a New Approach to the Sahel's Military-led States” and our Sahel project page. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

The Carl Nelson Show
Dr. James Taylor on Trump-Musk Clash, Harvard Images & Sahel

The Carl Nelson Show

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 186:24


Get ready for an insightful and thought-provoking experience this Monday morning with Black Politics expert Dr. James Taylor as he joins our classroom. Dr. Taylor will delve into the recent high-profile clash between Trump and Musk, shedding light on why Democrats have been unable to exploit the Republican Party’s missteps. Furthermore, he will discuss the profound implications of the recovery of 175 images of our enslaved ancestors from Harvard, a topic that resonates deeply with our shared history. Before Dr. Taylor takes the stage, political blogger Brandon will provide an in-depth analysis of the escalating tensions between law enforcement and protesters in Los Angeles, an issue that is critical to our understanding of today’s societal dynamics. Additionally, former New York lawmaker Charles Barron will bring us up to speed on the latest developments in the Sahel nations, highlighting important geopolitical shifts.See omnystudio.com/listener for privacy information.