Ecoclimatic and biogeographic transition zone in Africa
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Russia's 13th International Security Summit in Moscow attracts over forty African leaders. How significant is it and what does it mean for the continent, especially for the Sahel? Also, Boeing seals a deal with the US Department of Justice over the fatal crashes of two 737 Max aircraft that killed hundreds of people. One family who lost their son and daughter-in-law in the 2019 Ethiopian plane crash share their reaction with us. And the impact of the temporary closure of Ghana's embassy in US over an alleged visa scandal.Presenter: Blessing Aderogba Producers: Tom Kavanagh and Nyasha Michelle in London. Charles Gitonga in Nairobi Technical Producer: Chris Ablakwa Senior Journalist: Karnie Sharp Editors: Andre Lombard and Alice Muthengi
Russia's 13th International Security Summit in Moscow attracts over forty African leaders. How significant is it and what does it mean for the continent, especially for the Sahel? Also, Boeing seals a deal with the US Department of Justice over the fatal crashes of two 737 Max aircraft that killed hundreds of people. One family who lost their son and daughter-in-law in the 2019 Ethiopian plane crash share their reaction with us. And the impact of the temporary closure of Ghana's embassy in US over an alleged visa scandal.Presenter: Blessing Aderogba Producers: Tom Kavanagh and Nyasha Michelle in London. Charles Gitonga in Nairobi Technical Producer: Chris Ablakwa Senior Journalist: Karnie Sharp Editors: Andre Lombard and Alice Muthengi
“Time for an Awakening” with Bro.Elliott & Bro.Richard, Sunday 5/25/2025 at NEW TIME 6:00 PM (EST) guests was Afro-descendant Nation Ambassador, Dr. Tauheedah Sabree, and Black Panther Movement Senior Coordinator of Pan-Afrikan Affairs, Elder Mmoja Ajabu. Dr. Sabree updated us on the Afro-descendant Nation, the Sixth Region, which includes us in the global struggle for reparations. In the second portion of the program, Elder Ajabu informed us of the press release about South African President Cyril Ramaphosa meeting with Trump, the meeting with the ambassador of Burkina Faso and staff, and the revolution in the Sahel, and joining us in conversation from Burkina Faso was Activist, Organizer, Ramzu Yunus. Also, Open Forum dialogue on topics that affect Black people locally, nationally, and internationally.
Educator and journalist Inemesit Richardson—co-founder of the Thomas Sankara Center in Burkina Faso and contributor to African Stream—joins us for a powerful conversation on the revolutionary history of the Sahel, the legacies of Thomas Sankara and Ibrahim Traoré, and the rise of a multipolar world order. This is a compelling interview you won't want to miss! Follow The Thomas Sankara Center IG: @burkinabooks Support the Thomas Sankara Center on Patreon: patreon.com/BurkinaBooks Follow African Stream: http://africanstream.media/ Support African Stream on Patreon: patreon.com/AfricanStream Support Probably Cancelled on Patreon to get early access to episodes or submit your questions to the new PC Pod advice column!: https://www.patreon.com/probablycancelledpod Subscribe to PC Pod on Rumble & Telegram: t.me/pcpod
En Afrique du sud, un accident dans une mine d'or dans la région de Johannesburg contraint 260 mineurs à passer la nuit sous terre. Plus de peur que de mal heureusement ils ont fini par être ramenés à la surface.
Le dialogue n'est donc pas rompu entre la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, et l'Alliance des États du Sahel, composée du Mali, du Niger et du Burkina Faso. Il s'agit de « premiers échanges », nous dit APAnews. Selon l'Agence de Presse Africaine, « la situation sécuritaire dans la région, marquée par la menace persistante du terrorisme, a été au cœur des discussions ». ActuNiger parle de « premières discussions post-retrait sur fond de dialogue apaisé ». Pour mémoire, le Mali, le Niger et le Burkina Faso, tous trois dirigés par des militaires arrivés au pouvoir par un coup d'État, ont effectivement quitté la Cédéao en janvier dernier. Mais les désaccords semblent mis au second plan. Selon ActuNiger, « si les divergences politiques persistent, cette première prise de contact a été « qualifiée par les deux parties de 'fraternelle et responsable' ». Au Burkina Faso, Wakatsera annonce simplement « le dialogue se poursuit » et Sidwaya constate que « l'AES et la Cédéao se concertent ».Un tournant majeurEn République démocratique du Congo à présent, le Sénat a levé hier l'immunité de l'ancien président Joseph Kabila. « La commission spéciale décide de la levée des immunités de Joseph Kabila, autorisant des poursuites à son encontre », titre Actualité.cd, qui rappelle que « l'ancien chef de l'État est accusé d'avoir des liens avec la rébellion de l'AFC/M23, soutenue par le Rwanda dans l'est du pays ». Mais « depuis que les autorités congolaises ont entamé cette démarche contre Joseph Kabila, des voix ne cessent de s'élever pour mettre en garde contre une dérive institutionnelle et politique », ajoute Actualité.cd.APAnews de son côté, relève que « la levée de l'immunité de Joseph Kabila, ouvre la voie à des poursuites inédites contre l'ancien homme fort de Kinshasa, dont le statut de sénateur à vie ne le protège plus face à la Justice ». Pour l'Agence de presse Africaine, « c'est un tournant majeur dans l'histoire politique de la RDC. » Jeune Afrique évoque également un « tournant » « dans le bras de fer entre Félix Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila, qui 'est accusé de trahison, crime de guerre, crime contre l'humanité et participation à un mouvement insurrectionnel', par la Haute Cour militaire ». « Joseph Kabila », rappelle le magazine, « a multiplié les prises de paroles depuis la chute de Goma et de Bukavu. Mi-mars, il avait même annoncé son retour prochain en RDC (…) une promesse qui ne s'est pour l'instant pas concrétisée, en dépit de la confirmation de certains de ses proches », assure Jeune Afrique.MalentenduEnfin, les Sénégalais s'inquiètent pour l'un de leurs compatriotes arrêté aux États-Unis. Selon Pulse, il s'agit de Serigne Saliou Ndoye, un chauffeur de taxi qui aurait effrayé sa passagère, en lui disant qu'il préférait écouter le Coran plutôt que de la musique. « L'incident » poursuit Pulse « serait lié à un malentendu culturel et linguistique », qui a conduit le chauffeur de taxi en détention préventive au Texas, où il réside. « Sa passagère aurait été prise de panique et aurait exigé de descendre immédiatement, alors que le véhicule roulait sur l'autoroute. Le taximan aurait refusé, invoquant des questions de sécurité ». « Un refus », ajoute Pulse, « interprété par la passagère comme une séquestration ».Fermez-la58 000 personnes auraient signé une pétition pour soutenir Serigne Saliou Ndoye. L'affaire affole les réseaux sociaux su Sénégal. Trop, aux yeux de certains et notamment de l'avocat Patrick Kabou, dont Sénego rapporte les propos et qui « alerte contre les bavardages nuisibles autour de cette affaire délicate ». Maître Kabou, nous dit-on, « lance un message fort et sans détour à l'endroit des internautes et des commentateurs improvisés. « Vous nous rendez la tâche difficile, très difficile même ». « Vos live », ajoute-t-il, « sont exploités par la partie adverse et la plupart du temps leur permettent de mieux le connaître pour charger encore plus les compatriotes en situation difficile ». « Par politesse », conclut maître Kabou : « fermez-la s'il vous plaît ».
En cette année 2025, le péril jihadiste est en expansion dans les pays côtiers d'Afrique de l'Ouest, constate l'Institut de recherche stratégique (IRS), qui est basé en Côte d'Ivoire. Les groupes jihadistes redoublent d'inventivité pour exploiter les failles des États et tenter de s'infiltrer dans le nord de pays comme le Bénin et la Côte d'Ivoire, précise l'IRS, qui publie cette semaine trois rapports détaillés sur ce phénomène. Son directeur, Lassina Diarra, est l'invité de Christophe Boisbouvier. RFI : Plus de 100 personnes tuées en avril par les jihadistes dans le nord-est du Nigeria. 54 soldats tués le 17 avril par les jihadistes dans le nord du Bénin. Est-ce que le péril jihadiste est en expansion dans les pays côtiers d'Afrique de l'Ouest ?Lassina Diarra : Oui, nous avons noté que, depuis l'arrivée des régimes militaires, la situation sécuritaire se dégrade considérablement. Aujourd'hui, on est dans une situation extrêmement difficile et la situation est inquiétante. Nous voyons effectivement qu'il y a un risque d'effondrement d'un État sahélien, ce qui pourrait avoir des conséquences terribles sur les infrastructures sécuritaires, les politiques de sécurité des États du golfe de Guinée, dont certains commencent à être sous la pression des groupes terroristes.Est-ce à dire qu'il n'y a plus de coopération sécuritaire entre ces trois pays du Sahel et les pays côtiers ?Oui, la coopération est pour l'instant difficile, puisque la Cédéao n'arrive pas à incarner un leadership et l'initiative d'Accra, qui était aussi une réponse africaine face à la menace jihadiste, est totalement en panne actuellement. Il existe aussi des difficultés de coopération entre l'Alliance des États du Sahel, avec le Bénin, et aussi la Côte d'Ivoire. On est par conséquent dans un contexte où la coopération sécuritaire entre les États se trouve dans des situations particulièrement difficiles.Est-ce qu'il y a, au nord du Bénin, le risque que des jihadistes réussissent à établir un sanctuaire, comme il en existe au Burkina Faso ?Selon les statistiques, nous avons vu, de mai 2019 à mai 2025, qu'il y avait eu 808 incidents terroristes au Bénin. Ce qui est problématique actuellement, c'est qu'il y a un processus d'endogénéisation qui est très avancé au Bénin. Vous avez des communautés où vous avez des citoyens béninois qui participent effectivement à des attaques. Et le processus d'endogénéisation s'accommode à une dynamique de sanctuarisation.Le processus d'endogénéisation, cela signifie qu'il y a maintenant des citoyens béninois qui sont devenus jihadistes, c'est ça ?Oui, c'est ce que ça veut dire. Cela veut dire également clairement que la menace cesse d'être exogène, elle devient vraiment endogène.Et quelle est la réponse à ce phénomène ?Il y a la stratégie par le bas qui va consister à travailler significativement avec les communautés, avec les couches sociales et aussi avec une présence effective de l'État en termes d'infrastructures, en termes de sécurité et aussi en termes de justice sociale. Il faut aussi faire monter l'armée en puissance. Je crois bien qu'ils sont dans ces processus-là. Puis, il faut discuter avec le Burkina Faso et le Niger.Y a-t-il le même risque d'endogénéisation, c'est-à-dire d'enracinement, du terrorisme dans le nord de la Côte d'Ivoire ?Nous n'avons pas encore observé cela parce que les attaques que la Côte d'Ivoire a connues, quand on les analyse effectivement, c'était un objectif d'endogénéisation. Mais la capacité réactionnelle des forces ivoiriennes, et aussi du gouvernement ivoirien, alliant la sécurité opérationnelle aussi à la question sociale, a permis effectivement de mettre la Côte d'Ivoire à l'abri de ces phénomènes.Dans le rapport que vous avez publié cette semaine, vous écrivez que les groupes terroristes font preuve d'inventivité aux frontières.Ce que nous avons remarqué, c'est que les groupes terroristes s'adaptent et exploitent toutes les vulnérabilités. Des éléments des Forces de défense et de sécurité rackettent parfois des populations parce que celles-ci ne sont pas dans des situations totalement régulières. On peut prendre l'exemple des motos. Certaines populations ne disposent pas de papiers pour une moto. C'est ce qu'on appelle le contrat d'arrangement en quelque sorte. C'est ce que nous avons vu.Et en quoi ce racket de la part de certains agents facilite la propagande des jihadistes ?C'est à plusieurs niveaux. Premier niveau, cela coupe le service de renseignement, qui pourrait récolter des informations auprès de la population. celle-ci se trouve un peu dans des situations hésitantes à collaborer avec les Forces de défense et de sécurité. Pourtant, dans ce type de guerre, la collaboration est vraiment recommandée.Deuxième niveau, il y a des populations qui peuvent se sentir stigmatisées. Il y a donc un repli que les groupes terroristes peuvent éventuellement instrumentaliser.Il faut par conséquent une vraie stratégie contre l'infiltration du nord de la Côte d'Ivoire par ces groupes jihadistes ?Oui, je crois bien que la stratégie ivoirienne existe déjà. Ce qui serait intéressant, c'est de la réactualiser, de la réinterroger chaque fois que l'on constate l'évolution de la menace et la capacité des groupes à s'adapter.
After a decade of fighting jihadist groups in the Sahel – and losing – isn't it time for governments to try dialogue? Speaking about her research project Negotiating with Islamist and jihadi armed groups: practices, discourses and mechanisms across Asia and Africa, Laura Berlingozzi tells What's Unsaid host Obi Anyadike she's detected a “timid openness” from the region's military juntas for dialogue. What's Unsaid is a podcast by The New Humanitarian, where we explore open secrets and uncomfortable conversations around the world's conflicts and disasters.
It's no secret that massive change is needed to restore our planet's vital ecosystems. Permaculture offers practices to restore local environments by focusing on creating sustainable agricultural systems that mimic patterns found in nature. But how might permaculture initiatives go beyond agriculture to transform some of our largest-scale problems, such as social cohesion, climate stabilization, and even human migration? In this conversation, Nate sits down with permaculture educator Andrew Millison to discuss the Great Green Wall project, a massive ecological initiative aimed at combating desertification in the Sahel region of Africa. They explore the causes of the Sahara Desert's expansion, the simple but impactful permaculture techniques being employed to restore land, and the significant ecological and nutritional benefits resulting from these efforts. This conversation highlights the collaboration between local communities and global organizations, emphasizing permaculture's potential to transform lives and ecosystems around the world. How can innovative permaculture techniques aid in helping our most complex ecological challenges? In what ways have land restoration projects reduced conflict between people in resource scarce areas? Furthermore, what kinds of responses – both grassroots and top-down – are needed to implement these practices on a large scale? About Andrew Millison: Andrew Millison is an innovative educator, storyteller and designer. He founded the Permaculture Design education program at Oregon State University (OSU) in 2009. At OSU Andrew serves as an Education Director and Senior Instructor who offers over 25 years of experience, and a playful approach to regenerative design. Andrew is also a documentary videographer who travels the world documenting epic permaculture projects in places such as India, Egypt, Mexico, Cuba, and throughout the US. You can view his videos and series on his YouTube channel. Show Notes and More Watch this video episode on YouTube Want to learn the broad overview of The Great Simplification in 30 minutes? Watch our Animated Movie. --- Support The Institute for the Study of Energy and Our Future Join our Substack newsletter Join our Discord channel and connect with other listeners
As the global security landscape grows increasingly fractured, gender-based violence continues to be both a consequence and a tactic of conflict. In this IIEA event, expert panellists explore how the Women, Peace and Security (WPS) agenda can more effectively address conflict-related sexual violence and ensure justice and support for survivors. Drawing from a range of experiences and diverse regional perspectives, from the Sahel to Latin America, and Ukraine to Northern Ireland, this discussion examines the multiple dimensions of gender-based violence in conflict settings. The panellists also consider how women can be agents of change in peacebuilding processes and reflect on what effective prevention, accountability, and survivor-centered responses look like in practice. This panel includes: Kateryna Levchenko, Ukrainian Government Commissioner for Gender Equality Policy Mary Fitzgerald, Researcher, Policy Analyst and Consultant affiliated with the Middle East Institute in Washington DC where she specialises in Libya Aisling Swaine, Professor of Peace, Security and International Law at the Sutherland School of Law, University College Dublin. Caitriona Dowd, Assistant Professor at the School of Politics and International Relations, University College Dublin.
Le premier roman de Mohamed Mbougar Sarr, Terre ceinte, sera bientôt diffusé sur les ondes de RFI. Adapté en podcast, il est actuellement en tournage à Dakar, avec des acteurs en situation et une prise de son technique pour restituer au mieux les émotions et les ambiances. Le roman raconte l'histoire toujours actuelle de Kalep, une ville du Sahel assiégé par des milices islamistes, étouffée par la terreur, et de ses populations qui essayent de faire face. De notre correspondante à Dakar,Dans les couloirs de la maison des cultures urbaines de Dakar, au Sénégal, des comédiens jouent une scène tirée de Terre ceinte : la mère d'une enfant blessée cherche à parler au médecin de l'hôpital. Pas de caméras sur ce tournage, juste des micros qui suivent les acteurs.Le réalisateur Tidiane Thiam donne des conseils aux comédiens. Il travaille depuis quatre ans sur ce projet d'adaptation et a dû raccourcir le roman très dense de Mohamed Mbougar Sarr. « On a gardé l'essentiel, surtout sur les aspects qui sont assez importants, à savoir quel est le rôle de ces populations. Parce que, quand on parle de tout ce qui se passe dans le Sahel, souvent, on ne regarde pas du point de vue des populations. Il y a beaucoup d'aspects politiques, il y a beaucoup d'aspects économiques », détaille-t-il.Roger Salah interprète Malamine, le médecin de l'hôpital de la ville qui doit faire face à l'augmentation des violences et croule sous les blessés. Il a découvert le texte pour ce projet de podcast et s'est attaché à son personnage. « Il a ce sentiment de devoir, de service. Il se sent obligé de faire face. C'est quelque chose qui résonne beaucoup en moi parce que je suis quelqu'un qui ne lâche rien. Quand je m'engage dans un truc, j'y vais à fond », explique le comédien.C'est une première fiction radiophonique pour lui et la plupart des comédiens qui doivent malgré tout utiliser leurs techniques de scène. « On est vraiment en situation. On n'est pas seulement avec un micro dans lequel on parle, mais on revit les mêmes situations. Si dans la séquence, tu dois être couché sur un lit avec les émotions qu'il faut, on retranscrit cela pour que cela fasse écho », raconte-t-il. La troupe est accompagnée d'une équipe technique rodée à ces formats, avec une prise de son en 3D pour entendre tous les bruits ambiants pendant une scène.Justine Debling est attachée de production pour l'association Making waves qui pilote le projet. Elle doit faire attention à tous les détails. « Parfois, il faut attendre. On entend ailleurs qu'il y a des travaux, donc il faut attendre que la scie se taise. Les animaux aussi, on a une prise dans laquelle on entend un coq alors qu'on est censé être la nuit. Quand cela ne va pas, on coupe », développe-t-elle. Le podcast sera diffusé en dix épisodes de 15 minutes et en trois langues : une version en français, une en hassanya et une en wolof avec la traduction de l'écrivain Boubacar Boris Diop.À lire aussiÀ la recherche de l'écrivain disparu, avec Mohamed Mbougar Sarr (2/2)
Dans les années 60, ils marchaient pour protester contre la ségrégation raciale aux États-Unis. À la fin des années 80, ils se rassemblaient Place Tian'anmen à Pékin, pour réclamer des réformes démocratiques et une libéralisation économique de leur pays. Plus récemment en 2018, ils s'engageaient dans la lutte contre le changement climatique, dans le sillage d'une jeune militante suédoise du nom de Greta Thunberg. En 2022, c'est la mort de Mahsa Amini, étudiante iranienne, qui les poussait dans la rue pour protester contre l'oppression du régime iranien. Tout au long du XXème et XXIème siècle, les jeunes se sont mobilisés pour plus de justice sociale, de solidarité, de liberté, défendre leur environnement pour une société qui leur ressemble. Au prix parfois d'une répression sévère. Et pour quels résultats ? Comment les mouvements de jeunes se sont structurés ? Quelles leçons tirer de leur révolte pour hier, aujourd'hui et pour les générations futures ? Avec :• François Dupuis-Deri, enseignant–chercheur en Science politique et Études féministes à l'Université du Québec à Montréal (UQAM) et co-auteur avec Emanuelle Dufour de la BD Quand les élèves se révoltaient - Manuel d'histoire avant l'effondrement (Ecosociété, 2025)• Rimbar Mbainaissem, membre fondateur de la plateforme Les Jeunes Voix du Sahel avec l'appui de l'UNICEF, acteur du développement durable, ancien président du Parlement des enfants du Tchad, auteur de L'engagement, le prix à payer (Éditions Seguima, 2025) et actuellement, étudiant en France en analyse, conduite et stratégie d'entreprises agricoles. En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Tanguy Lacroix. • Le blogueur camerounais William Bayiha a réalisé un podcast sur l'histoire du Cameroun. • Thélyson Orélien, blogueur haïtien, exprime sa reconnaissance envers le Québec, qui l'a accueilli après le tremblement de terre. Programmation musicale :► From Zion - Jahyanaï & Shaz► Diplomatico - El Grande Toto.
Dans les années 60, ils marchaient pour protester contre la ségrégation raciale aux États-Unis. À la fin des années 80, ils se rassemblaient Place Tian'anmen à Pékin, pour réclamer des réformes démocratiques et une libéralisation économique de leur pays. Plus récemment en 2018, ils s'engageaient dans la lutte contre le changement climatique, dans le sillage d'une jeune militante suédoise du nom de Greta Thunberg. En 2022, c'est la mort de Mahsa Amini, étudiante iranienne, qui les poussait dans la rue pour protester contre l'oppression du régime iranien. Tout au long du XXème et XXIème siècle, les jeunes se sont mobilisés pour plus de justice sociale, de solidarité, de liberté, défendre leur environnement pour une société qui leur ressemble. Au prix parfois d'une répression sévère. Et pour quels résultats ? Comment les mouvements de jeunes se sont structurés ? Quelles leçons tirer de leur révolte pour hier, aujourd'hui et pour les générations futures ? Avec :• François Dupuis-Deri, enseignant–chercheur en Science politique et Études féministes à l'Université du Québec à Montréal (UQAM) et co-auteur avec Emanuelle Dufour de la BD Quand les élèves se révoltaient - Manuel d'histoire avant l'effondrement (Ecosociété, 2025)• Rimbar Mbainaissem, membre fondateur de la plateforme Les Jeunes Voix du Sahel avec l'appui de l'UNICEF, acteur du développement durable, ancien président du Parlement des enfants du Tchad, auteur de L'engagement, le prix à payer (Éditions Seguima, 2025) et actuellement, étudiant en France en analyse, conduite et stratégie d'entreprises agricoles. En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Tanguy Lacroix. • Le blogueur camerounais William Bayiha a réalisé un podcast sur l'histoire du Cameroun. • Thélyson Orélien, blogueur haïtien, exprime sa reconnaissance envers le Québec, qui l'a accueilli après le tremblement de terre. Programmation musicale :► From Zion - Jahyanaï & Shaz► Diplomatico - El Grande Toto.
We have a new Pope and many Catholics are filled with new hope, but not Steve Bannon. Trump is giving Israel the old cold shoulder and embracing the Bone Saw. Should be a busy week, Trump will be in the Middle East for the whole week and there is a potential that Zelensky and Putin will go fisticuffs in recently terror-free Turkey. Yay! The MAHA meets with MAWA to cut pharma prices for Americans. Mean while Western African US allies are prepping to fight off the Sahel region bad boys. White Africans are persona non grata to some religious group and the future is urban and dangerous. And Trump admin tries it's hand at Latin: Habeas Corpus suspensum. Artwork for MMO #169 Woof does it again! Railing lines and dodging Russian mines Fiat Fun Coupon Donation: Eli the Coffee Guy Patrick Stasiak Wiirdo Naillord of Gaylord Praetor Porreca of the Peoria Dioceses This weeks Boosters: netned | 10,000 | BAG DADDY BOOSTER! ericpp | 6,666 JJfromTheNetherlands | 4,444 boolysteed | 2,222 djw | 1,976 sandesingh | 500 Piez | 200 user21734150 | 120 Dan's Shownotes: Trump says U.S. will remove all sanctions on Syria Trump announces plan to lift sanctions on Syria 'We Won't See Women Priests' Interview With Pope Leo's Brother Louis Prevost Pope Leo on Women Priests and Synodality VOA Silenced for the First Time in 83 Years What Poland’s election means for Europe | ARTE Europe Weekly The PKK explained Kurdish armed group PKK to disband and disarm, ending conflict with Turkiye Will Putin go to Turkey to meet with Zelenskyy for talks? | DW News Episcopal Church Ends Partnership with Government, Refuses to Resettle White South African Refugees Trump headed to Middle East as news emerges of jumbo jet donation from Qatar Pope Leo on inclusion in the church History is made as first American pope is elected Israelis fear no longer top priority as Trump heads to Gulf | REUTERS Trump-Netanyahu relationship strains ahead of Middle East trip Trump says U.S. will remove all sanctions on Syria Trump announces plan to lift sanctions on Syria 'We Won't See Women Priests' Interview With Pope Leo's Brother Louis Prevost John's Shownotes: Papacy FOX Report w/ Raymond Arroyo (Oreo) National Catholic Reporter: Francis’s Syndonality Vatican News: Syndonality Leo XIII Legacy FT w Bannon on Pope Mid East ABC on Edan Alexander Release Jeffery Sachs on Napalatano Present from Qatar CBS New AF One Russia Ukraine Istanbul Affair Train to Kiev Turkeyay PKK Disbands Africa Sahel Threat Moving – Network Africa ***Ibrahim Traore EVERYWHERE in algos Pharma Gov Docs Breakdown Backgrounder Dr. Oz on FOX Business Policing MSNBC on Habeas Corpus Suspension Law Enforcement EO “STRENGTHENING AND UNLEASHING AMERICA’S LAW ENFORCEMENT TO PURSUE CRIMINALS AND PROTECT INNOCENT CITIZENS” “Sec. 4. Using National Security Assets for Law and Order. (a) Within 90 days of the date of this order, the Attorney General and the Secretary of Defense, in consultation with the Secretary of Homeland Security and the heads of agencies as appropriate, shall increase the provision of excess military and national security assets in local jurisdictions to assist State and local law enforcement. (b) Within 90 days of the date of this order, the Secretary of Defense, in coordination with the Attorney General, shall determine how military and national security assets, training, non-lethal capabilities, and personnel can most effectively be utilized to prevent crime.” Pentagon Primer on Megacity Future (2017, Intercept FOIA) ADDITIONAL NOTES: - China tariff reductions for 90 days 30% US vs 10% Chinese with sector-specific protectionist tariffs remaining in place - Apple forced to stop charging 30% for purchases made in apps sold on their app store
En Afrique, l'assistance financière des pays riches diminue depuis l'arrivée de Donald Trump au pouvoir aux États-Unis, c'est ce que reconnaît la Banque mondiale. Mais il y a quand même des pays qui vont afficher, cette année, un bon taux de croissance. Par ailleurs, la rupture entre les trois membres de l'Alliance des États du Sahel (Mali, Burkina Faso et Niger) et la Cédéao n'est pas totale, constate la Banque mondiale, qui espère que l'interconnexion des réseaux électriques entre le Sahel et les pays côtiers va pouvoir se poursuivre. Ousmane Diagana est le vice-président de la Banque mondiale pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale. Il est l'invité de Christophe Boisbouvier. RFI : Depuis l'arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche, la Banque mondiale affirme que l'incertitude obscurcit l'horizon. Qu'est-ce qui vous inquiète le plus pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale ? Est-ce que c'est la hausse des droits de douane ? Est-ce que c'est la suspension de l'aide au développement ? Ousmane Diagana : Il est vrai que les dynamiques politiques qu'on observe à travers le monde et les tensions sur le plan géopolitique impactent sur la mobilisation de l'assistance financière pour les pays qui en ont le plus besoin. Et bien entendu, beaucoup de ces pays sont en Afrique de l'Ouest. Il est clair que, par conséquent, si l'assistance financière diminue la capacité de faire en sorte que les populations puissent avoir accès à de meilleurs services et que les pays se développent, cela devient problématique.Alors vous dites que l'assistance financière va diminuer… Pour cette année et l'an prochain, la Banque mondiale révise à la baisse de 0,5 point le taux de croissance des pays d'Afrique subsaharienne. Est-ce que c'est justement à cause de cette « tempête Donald Trump » ? Vous savez, les chocs exogènes divers qui se sont accumulés sur ces dernières années, leurs effets n'ont pas totalement disparu. Il est clair également aussi que, lorsqu'on parle d'une diminution de la croissance, ça varie d'un pays à l'autre. Il y a des pays, grâce aux réformes importantes qui ont été conduites récemment, qui ont vu leur taux de croissance augmenter. On peut donner le cas du Nigeria. On peut donner le cas de pays comme la Côte d'Ivoire, qui, sur ces six, sept dernières années, ont mis en place des réformes robustes qui voient également leur niveau de croissance augmenter. Par contre, il y a d'autres pays effectivement où ça stagne.Alors, vous soulignez les bonnes performances économiques au Nigeria et en Côte d'Ivoire. Mais d'après votre dernier rapport, je crois qu'il y a d'autres pays qui tirent leur épingle du jeu dans votre zone : le Sénégal, la Guinée-Conakry, le Bénin, le Niger, avec des taux de croissance supérieurs à 6 % cette année, c'est ça ? Exactement. Je n'ai cité que deux pays, mais en Afrique de l'Ouest, beaucoup de pays sont engagés résolument dans des réformes appropriées, qui produisent des résultats. On voit le développement des infrastructures, une classe moyenne qui se développe grâce aussi au dynamisme du secteur privé. Et notre approche aujourd'hui au niveau de la Banque mondiale, c'est de faire en sorte qu'on continue à renforcer les fondations, c'est-à-dire investir dans les infrastructures, investir dans l'agriculture et la transformation des produits agricoles, investir sur le capital humain. Et je pense que les pays que vous avez cités, parmi d'autres encore, sont ceux qui sont en train justement d'être sur cette voie.En Afrique subsaharienne, on sait que la Banque mondiale est l'une des principales sources de financement. En 2020, la Banque mondiale a mobilisé 38 milliards de dollars pour les 22 pays de votre zone. En 2023, grâce à votre action, elle est passée à 53 milliards de dollars. Aujourd'hui, on en est où ? Oui, on est presque à 58 milliards de dollars pour les 22 pays de l'Afrique occidentale et l'Afrique centrale. Et finalement, c'est vraiment la promotion de l'intégration régionale qui est une solution de développement extrêmement importante pour les pays de l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique du Centre.Et du coup, la sortie des trois pays de l'AES [Alliance des États du Sahel] de la Cédéao, cela doit vous inquiéter, non ? Alors on avait toujours des projets régionaux, surtout pour ce qui concerne le développement des corridors d'infrastructures, mais également des programmes d'énergie qui sont des projets sous-régionaux. Et nous espérons que ces types de programmes vont continuer. Et je crois que tout le monde comprend que l'interdépendance entre des pays d'une même zone doit faire en sorte que les solutions de développement soient pragmatiques et que le dialogue et la coopération entre les différents pays soient poursuivis et renforcés.Donc, vous espérez que l'interconnexion des réseaux électriques va se poursuivre entre les douze pays actuels de la Cédéao et les trois pays nouveaux de l'AES ?Nous avons des projets en cours qui ont soutenu cela depuis très longtemps et nous avons l'intention de maintenir ce type de programme-là et de le renforcer. Donc oui, les financements régionaux, ce sont des solutions extrêmement efficaces et nous espérons que les pays vont, dans un esprit de partenariat et de solidarité, faire en sorte que ces types de programmes soient maintenus et renforcés.
El presidente francés recibió al líder sirio Al Sharaah y fue la primera potencia europea que validó su rol como jefe del gobierno en Siria. Pero antes de eso el gobierno francés desplegó aun actividad frenética en Medio Oriente para recuperar su rol como nación con una proyección mas allá de Europa. También realiza una esfuerzo similar en el conflicto de Ucrania, el Sahel africano y América Latina. Detrás de Macrón llega el resto de los países europeos que parecen haber hallado en el presidente galo un instrumento para recuperar protagonismo en los asuntos globales. Conozcamos el camino que traza Francia para lograrlo.
On this episode of the Adventure Capitalist, Cody and Austin dive into the next five potential global conflicts that could reshape the world. Featuring expert insights from Dr. Sean McFate and Ray Powell, they unpack the escalating tensions in the Middle East, Africa's volatile Sahel region, and the Indo-Pacific's strategic flashpoints. Dr. McFate breaks down Iran-Israel dynamics, Syria's fallout, and the Sahel's brewing crises, while Ray Powell reveals China's aggressive moves in the South China Sea, the Philippines' struggle, and Taiwan's precarious future. Learn how Japan, South Korea, Vietnam, Malaysia, and Thailand are navigating this high-stakes geopolitical chessboard. From U.S. strategic missteps to China's bold tactics, this episode is a must-watch for understanding global security in 2025. Chapters: 00:00 - Intro 01:15 - Cody on break 05:19 - 50 Mile walk update 06:43 - Turning point of the world 13:31 - Welcome back Dr. Sean McFate! 14:05 - The Middle East 23:23 - Landmines to avoid 27:48 - What happened in Syria? 29:20 - What is the Sahel block? 39:11 - Conflict and context 42:20 - Conflict in Africa 45:44 - Consequences of the US pulling back 50:22 - Thanks Dr. Sean McFate! 51:54 - Coming up next: Asia 53:00 - Welcome Ray Powell! 52:36 - Why should we care about the Indo-Pacific? 56:30 - What is going on in Taiwan? 59:04 - China's Strategy 01:06:06 - Red Lining 01:08:09 - Freedom of navigation 01:11:02 - Conflict starters 01:15:56 - US losing ground 01:19:26 - Mistakes President Xi is making 01:22:28 - US relations in East Asia 01:27:12 - What happened in South Korea? 01:34:20 - How would China "Hong Kong" Taiwan? 01:38:45 - Thank you Ray Powell! 01:39:42 - Recap 01:44:37 - Outro Watch this episode on YouTube: https://youtu.be/90CZpXYpUuc Follow us on X: Austin - https://x.com/a_brawn Cody - https://x.com/CodyShirk
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur de nouveaux systèmes de défense envoyés à l'Ukraine, un rapport sur la provenance des armes des groupes jihadistes et la volonté de Donald Trump de rouvrir la prison d'Alcatraz. Rwanda/États-Unis : vers la signature d'un accord migratoire ?Après l'abandon de l'accord migratoire par Londres l'année dernière, Kigali est désormais en discussion avec l'administration Trump pour accueillir des migrants expulsés des États-Unis. Quel intérêt le Rwanda a-t-il à recevoir ces migrants ? Comment la population rwandaise perçoit-elle ce potentiel accord ?Avec Lucie Mouillaud, correspondante de RFI à Kigali.Guerre en Ukraine : le système de défense « Patriot », un tournant dans la guerre ?L'Ukraine devrait recevoir dans les prochains mois deux systèmes de défense anti-aérienne américains pour se protéger des missiles balistiques russes. Quel est l'intérêt pour les États-Unis de livrer ce matériel militaire alors qu'ils sont au cœur des négociations pour un arrêt définitif de la guerre ? Ces armes pourraient-elles permettre à l'armée ukrainienne de bénéficier d'un avantage sur le terrain ?Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense et de sécurité à RFI.Sahel : d'où proviennent les armes des groupes jihadistes ?Un rapport de l'ONG Conflict Armament Research (CAR) retrace la provenance des armes utilisées par les deux plus influents groupes jihadistes au Sahel, le Jnim (Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans) et l'État islamique au Sahel. Comment cette enquête a-t-elle été réalisée ? Comment expliquer que la majorité de leur armement provienne des armées nationales de la région ?Avec Léo Jarry, enquêteur principal à l'ONG Conflict Armament Research (CAR).États-Unis : pourquoi Donald Trump veut-il rouvrir la prison d'Alcatraz ?Le président américain a ordonné la réouverture de la célèbre prison d'Alcatraz, située sur la baie de San Francisco. Comment Donald Trump justifie-t-il sa décision alors que le centre pénitentiaire a été fermé en 1963 en raison de son entretien très coûteux ? Sa réouverture est-elle réellement utile ?Avec Françoise Coste, historienne et professeur d'études américaines à l'Université de Toulouse Jean-Jaurès.
La Cour internationale de justice (CIJ) rejette la plainte du Soudan, qui accusait les Émirats arabes unis de complicité de génocide pour leur soutien militaire aux rebelles des Forces de soutien rapide (FSR). Mais est-ce que cela veut dire qu'il n'y a pas eu, l'an dernier, une tentative de génocide de la part des FSR contre la communauté masalit du Darfour occidental ? Marc Lavergne a été le coordinateur du groupe d'experts du Conseil de sécurité de l'ONU pour le Soudan. Aujourd'hui, il est directeur de recherches émérite au CNRS et a publié en mars 2025, dans le numéro 196 de la revue Hérodote Géopolitique de la Mer Rouge. RFI : Comment réagissez-vous au rejet de la plainte du Soudan contre les Émirats ? Marc Lavergne : Ce rejet était un petit peu attendu. Je pense que la Cour reste dans son champ de compétence en émettant évidemment quelques considérations humanitaires qui ne sont pas directement de son ressort. Mais elle est extrêmement prudente. Elle manque d'éléments très factuels. Mais également, l'enjeu est important puisqu'il s'agit d'incriminer les Émirats arabes unis dans leur soutien, plus ou moins avéré quand même, aux Forces de soutien rapide (FSR) qui affrontent l'armée soudanaise.Est-ce qu'on peut parler d'une victoire diplomatique des rebelles des FSR contre l'armée soudanaise ? Oui, c'est un petit peu un soulagement. Mais enfin, les FSR en question, elles ont sur le terrain, effectivement, des moyens d'affronter l'armée. Elles ne s'avouent pas vaincues, même si elles ont perdu la capitale. Mais elles sont soutenues par la plupart des pays africains qui entourent le Soudan et surtout par les Émirats arabes unis qui sont mus par l'intérêt qu'ils trouvent à exploiter les richesses aurifères du Soudan.Alors la Cour s'est déclarée incompétente pour des raisons juridiques, parce que, lorsque les Émirats ont adhéré en 2005 à la Convention sur le génocide, ils ont précisé qu'ils ne reconnaîtraient pas à la Cour le droit d'arbitrer un différend entre deux États…Oui, c'est-à-dire que finalement, ils ont signé, mais ils ne se sont engagés à rien.Mais malgré cette déclaration d'incompétence, la Cour précise qu'elle est profondément préoccupée par la tragédie humaine qui se déroule notamment dans le Darfour occidental…Oui, nous le sommes tous, j'imagine, mais je ne pense pas que ça ait un effet pratique, ni même des conséquences juridiques. Il faut pour ça qu'il y ait des preuves qui soient amenées par des experts sur place pour qualifier de « génocide » les exactions qui se déroulent au Darfour occidental, la région qu'habitent les Massalits à la frontière du Tchad, et qui provoquent des centaines de milliers de déplacés au Tchad même.Est-ce que cette plainte du Soudan n'a quand même pas eu le mérite de mettre en lumière les massacres de Massalits à el-Geneina, il y a un an, par les FSR ? Oui en effet, c'est une pierre de plus à apporter à l'édifice. Mais je pense que les FSR sont parfaitement identifiées comme étant des prédateurs, des pillards, des gens qui ne cherchent pas à fonder ou à remplacer un gouvernement, mais juste à se payer sur la bête. Parce que ce sont des gens qui sont eux-mêmes victimes de changement climatique, de problèmes de toutes sortes, qui font que, comme dans tout le Sahel, il y a une descente de ces nomades au détriment des sédentaires.Est-ce qu'on peut parler de nettoyage ethnique de la part des FSR contre les Massalits dans l'ouest du Darfour ? Oui, très clairement. C'est un nettoyage ethnique qui a une raison d'être. C'est-à-dire de s'approprier les terres de ces cultivateurs que sont les Massalits pour se sédentariser et trouver des sources finalement de survie autre que l'élevage des chameaux en périphérie du désert.Et est-ce qu'on peut parler du coup de tentative de génocide ? Oui, mais ce n'est pas un génocide, je dirais, sur une base de différences religieuses ou de différences idéologiques. Il s'agit d'un génocide, vraiment pour s'approprier des terres. Il n'y a pas de haine particulière des Rizeigat en particulier, qui sont à la manœuvre avec les FSR, contre les Massalits qui sont installés là en tant que sultanats partagés entre le Tchad et le Soudan.Deux ans après le début du conflit, est-ce que vous en voyez une issue ? Non, par épuisement d'un des deux combattants éventuellement. Mais on voit qu'il y a des soutiens de chaque côté. Le soutien des Émirats arabes unis n'est pas le soutien de tous les pays arabes. L'Égypte soutient l'armée. D'autres pays riverains du Soudan, pour des raisons très diverses, soutiennent les FSR. On pense à l'Éthiopie par son animosité à l'égard de l'Égypte autour du grand barrage de la Renaissance sur le Nil. Et les pays comme le Kenya, l'Ouganda, le Tchad soutiennent également de façon plus ou moins directe les FSR. Ce qui est assez paradoxal puisque ce sont des gens qui n'ont pas de projet d'État. Et quant à la population elle-même, elle a beaucoup de mal à choisir entre la peste et le choléra que sont l'armée et les FSR.Est-ce que vous croyez encore à une solution politique entre les deux belligérants ? Je crois à une solution politique à partir du moment où les robinets qui alimentent ces deux belligérants seraient coupés. Il faudrait que la communauté internationale intervienne de façon vraiment déterminée et efficace là-dessus. Alors le combat s'arrêterait. C'est-à-dire qu'il faudrait que le Soudan revienne à une transition démocratique soutenue effectivement et efficacement par les pays occidentaux. On est loin du compte.
**** VIDEO EN NUESTRO CANAL DE YOUTUBE **** https://youtube.com/live/VvemUIbeqCk +++++ Hazte con nuestras camisetas en https://www.bhmshop.app +++++ #actualidad #militar #Geopolítica En este nuevo episodio de Bellumartis Actualidad Militar nos acompaña el analista militar Mariano Méndez Rudilla para explorar en profundidad la estructura, capacidades y proyección estratégica de la Fuerza Aérea de Argelia, una de las más poderosas del continente africano. Con un enfoque centrado en la doctrina de disuasión, modernización y presencia regional, Argelia ha construido una fuerza aérea equilibrada y tecnológicamente avanzada, capaz de operar en escenarios de alta intensidad y de adaptarse a los desafíos geopolíticos del norte de África. Temas clave del programa: - Doctrina militar y estructura orgánica de la Fuerza Aérea argelina. -Inventario de aeronaves: cazas, interceptores, transportes y UAVs. -Defensa aérea integrada y modernización de sistemas. -Capacidad industrial y cooperación internacional (Rusia, China, etc.). -Escenario estratégico: tensiones con Marruecos, Libia y el Sahel. ¿Es Argelia una potencia aérea regional consolidada? ¿Qué papel puede jugar en un conflicto convencional o asimétrico? Invitado especial: Mariano Méndez Rudilla, especialista en geoestrategia, defensa y tecnología militar. Un programa de Bellumartis Actualidad Militar Análisis geopolítico, doctrina y capacidad militar en el mundo actual. ️ @BELLUMARTISACTUALIDADMILITAR Descubre @BELLUMARTISHISTORIAMILITAR COMPRA EN AMAZON CON EL ENLACE DE BHM Y AYUDANOS ************** https://amzn.to/3ZXUGQl ************* Si queréis apoyar a Bellumartis Historia Militar e invitarnos a un café o u una cerveza virtual por nuestro trabajo, podéis visitar nuestro PATREON https://www.patreon.com/bellumartis o en PAYPALhttps://www.paypal.me/bellumartis o en BIZUM 656/778/825
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur l'accès à la mer proposé par le Maroc aux pays de l'Alliance des États du Sahel et sur la reconnaissance par la Corée du Nord de l'envoi de soldats aux côtés des troupes russes sur le front ukrainien. Football : Antonio Rüdiger suspendu jusqu'à la fin de saison Le défenseur allemand du Real Madrid Antonio Rüdiger a été suspendu pour six matchs après avoir jeté des projectiles sur l'arbitre lors de la finale de la Coupe du Roi face au Barça. Pourquoi seul Rüdiger est-il sanctionné, alors que d'autres joueurs ont également agressé l'arbitre ? Sa suspension prend-elle effet immédiatement alors que, blessé, il ne peut déjà pas jouer ? Avec Antoine Grognet, journaliste au service des sports de RFI Maroc : un débouché maritime pour l'AES ? À l'occasion de la visite des ministres des Affaires étrangères du Mali, Niger et Burkina Faso à Rabat, le roi Mohamed VI a de nouveau proposé aux trois pays de l'AES de leur offrir un accès à l'océan Atlantique. Quels sont les intérêts du Maroc à impulser cette initiative ? Quelles infrastructures faudra-t-il développer pour concrétiser ce projet et qui pour les financer ? Avec Seidik Abba, essayiste, président du Centre international de réflexions et d'études sur le Sahel, auteur de Mali/Sahel : notre Afghanistan à nous ?Guerre en Ukraine : la Corée du Nord reconnait enfin l'envoi de soldats en Russie Alors que l'Ukraine affirme depuis des mois que des soldats nord-coréens combattent aux côtés des troupes russes, Pynongynag a fini par confirmer la présence de ses troupes dans la région de Koursk. Pourquoi ne pas avoir reconnu plus tôt sa participation à la guerre et pourquoi maintenant ? Avec Théo Clément, chercheur indépendant, spécialiste du développement économique de la Corée du Nord Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Le sujet du jour : la campagne de soutien au capitaine Traoré.
This week, we kick off by discussing Ben Smith's bombshell post ”The group chats that changed America,” that exposed the private chats that nudged Silicon Valley's money crowd into Trump's orbit. Then we hop to DC's Hill-and-Valley Forum, where the mantra was industrial renaissance or bust. The race with China, AI's essential energy demands, and the need to reshore American manufacturing were the talk of the forum. Fear of China loomed over the entire forum and only whispers of tariffs crossed the lips of attendees and speakers alike. In the back half, Eric and Madeline are joined by Lux Capital's Josh Wolfe, fresh off his on-stage appearance at the Hill and Valley Forum. Wolfe predicts two flashpoints the commentariat is ignoring: a terror-fertile Sahel and a China-courting Latin America. He spars with Eric Newcomer and Madeline Renbargner over Trump's tariffs, friend-shoring versus reshoring, and whether founder-led startups like Anduril can out-maneuver bloated primes. If you think that the only great power game is Taiwan, Wolfe widens the aperture to central Africa and the Americas. Timecodes00:00 - Intro01:10 - Silicon Valley's Most Important Group Chats 08:18 - Hill and Valley's “America First” Victory Lap 16:20 - Josh Wolfe on America's Next War
Hii leo jaridani tunakuletea mada kwa kina inayotupeleka katika mkoa wa Mwanza kaskazini magharibi mwa Tanzania ambapo vijana wameshika hatamu kuboresha mustakabali wao. Pia tunakuletea muhtasari wa habari na mashinani tunasalia hapa makao makuu.Ujumbe wa Umoja wa Mataifa wa Kudumisha Amani nchini Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo DRC, MONUSCO, umeikaribisha kusainiwa kwa “Azimio la Kanuni” tarehe 25 Aprili 2025 mjini Washington, D.C chini ya usimamizi wa Wizara ya mambo ya nje ya Marekani, kati ya serikali za DRC na Rwanda kwa lengo la kulinda rai ana kutekeleza azimio la Baraza la Usalama namba 2773 (2025).Mkurugenzi wa Mawasiliano wa Shirika la Umoja wa Mataifa la msaada kwa wakimbizi wa Kipalestina UNRWA, Juliette Touma, akizungumza na waandishi wa habri mjini Geneva kwa njia ya video kutoka mji mkuu wa Jordan, Amman, wakati kuzingirwa kwa Ukanda wa Gaza kukikaribia kuingia mwezi wa pili amesema “Mzingiro wa Gaza ni muuaji wa kimya muuaji wa watoto, wazee, na watu walioko katika mazingira magumu zaidi. Mzingiro huu unamaanisha kwamba familia nzima, watu saba au wanane wanalazimika kushirikiana kopo moja la maharagwe au njegere”.Shirika la Umoja wa Mataifa la Chakula na Kilimo, FAO limezitaka nchi za Kaskazini Magharibi mwa Afrika kuongeza ufuatiliaji na kuchukua hatua za mapema kudhibiti makundi ya nzige wa jangwani. Hii ni baada ya nzige wakubwa na makundi madogo kutoka ukanda wa Sahel kuhamia maeneo ya kusini mwa Sahara, hasa katikati ya Algeria, magharibi mwa Libya, na kusini mwa Tunisia tangu Februari hadi Machi mwaka huu.Na katika mashinani fursa ni yake Maruping Onkemetse Mkurugenzi na Mwanzilishi wa Kituo cha Msaada wa Familia, shirika linaloongozwa na wanawake wa asili katika Wilaya ya Gantsi, kijiji cha Chobokwane nchini Botswana anayeshiriki mkutano unaoendelea hapa Makao Makuu ya Umoja wa Mataifa wa Jukwaa la Watu wa Asili akizungumzia alichojifunza hadi sasa.Mwenyeji wako ni Anold Kayanda, karibu!
Amnesty International accuses Israel of 'live-streamed genocide' in Gaza Amnesty International, in a report, accuses Israel of perpetrating a “live-streamed genocide” in Gaza, underlining systematic mass slaughter, starvation and ruthless displacement of Palestinians. "States watched on as if powerless, as Israel killed thousands upon thousands of Palestinians, wiping out entire multigenerational families, destroying homes, livelihoods, hospitals, and schools,""Amnesty's Secretary General Agnes Callamard said. With 1.9 million Palestinians driven from their homes, Amnesty described Israel's invasion as an “engineered humanitarian apocalypse.” Amnesty also highlights escalating violence and apartheid in the occupied West Bank. UNHCR slams UN Security Council for 'chronic failure' to stop wars The United Nations High Commissioner for Refugees chief Filippo Grandi criticised the UN Security Council for its chronic failure to prevent global violence, accusing the body of neglecting its responsibility to uphold peace. "This is a season of war. This is a time of crisis. From Sudan to Ukraine, from the Sahel to Myanmar, from the Democratic Republic of Congo to Haiti, violence has become the defining currency of our age," Grandi said, pointing to escalating crises across the world. He warned that cuts to humanitarian aid are already costing lives and jeopardising millions. Grandi demanded urgent action, urging the Council to stop hiding behind diplomatic failures and take real risks to end conflict and protect civilians. Pakistan warns of imminent Indian incursion after Kashmir attack Pakistan's Defence Minister Khawaja Asif warns of an imminent military incursion by New Delhi following last week's deadly attack on tourists in India-administered Kashmir. Tensions between the two neighbours have escalated, with Asif citing India's growing aggressive rhetoric. The attack, which killed 26 people, triggered calls for action against Pakistan, despite a lack of proof of involvement, while Islamabad called for a neutral investigation. While Pakistan remains on high alert, Asif stressed that nuclear weapons would only be used in self-defence. International calls for de-escalation continue, including from Türkiye and China. Liberal Party secures victory in Canada's election: projections Prime Minister Mark Carney's Liberal Party has won Canada's election, according to projections from CBC and CTV News. While it remains unclear whether the party will secure a majority, Carney's team is expected to form the next government. The election saw US President Donald Trump's comments, including a suggestion of Canada joining the US, influence the race. Conservative leader Pierre Poilievre criticised Trump's interference, reaffirming Canada's sovereignty. Carney, who recently replaced Justin Trudeau, has emphasised the need for stability and calm leadership. Iberian Peninsula in chaos as power outage hits Spain, Portugal A colossal power outage plunged Spain, Portugal, and Andorra into chaos on Monday, disrupting daily life across the Iberian Peninsula. By Tuesday, Spain had managed to restore power to half the country, with a full recovery imminent. Portugal's Prime Minister Luis Montenegro hinted that the catastrophe likely stemmed from Spain, though the cause remains shrouded in mystery. European Council President Antonio Costa dismissed any cyberattack claims, but the hunt for answers continues. The unprecedented blackout also sent shockwaves through parts of France, leaving authorities scrambling for answers.
Après le nord et le centre du Mali, c'est l'ouest de ce pays qui est à présent sous la menace des jihadistes du Jnim. Et plus précisément la zone des trois frontières du Mali, de la Mauritanie et du Sénégal. C'est le constat que fait le Timbuktu Institute, dans un rapport qu'il publie ce lundi 28 avril. Dans son enquête, l'institut de recherches révèle aussi que ces jihadistes essaient de s'infiltrer dans l'est du Sénégal. Par quelles méthodes ? Bakary Sambe est le directeur régional du Timbuktu Institute. En ligne de Dakar, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Pourquoi dites-vous que les jihadistes du Jnim sont dans une stratégie d'encerclement de Bamako ? Bakary Sambe : Oui, on le voit parce que le Jnim est dans une logique d'augmentation exponentielle des attaques violentes dans la région de Kayes, qui n'est pas n'importe quelle région, qui est la région qui relie Bamako au Sénégal avec les routes d'approvisionnement reliant le Mali au port de Dakar, qui est crucial dans l'économie et dans l'approvisionnement de Bamako et du Mali de manière générale. Et le Jnim a multiplié par sept ses actions violentes entre 2021 et 2024 dans la région de Kayes, en ciblant les forces de sécurité, en s'attaquant aux convois sur les axes routiers vers Bamako et aussi aujourd'hui avec des attaques qui se multiplient aux environs de Bamako. Sans oublier ce qui s'est passé en 2022 avec l'attaque spectaculaire dans le camp de Kati.Et bien sûr en septembre 2024, l'attaque sur l'aéroport de Bamako... Y a-t-il eu depuis le début de l'année des attaques ou des embuscades meurtrières contre l'armée malienne dans la région de Kayes, dans l'ouest du Mali ? Il y a eu beaucoup d'escarmouches çà et là, mais l'une des attaques les plus remarquées a été celle de Melgué, qui est à 35 kilomètres de la frontière sénégalaise et de la ville de Bakel, le 8 février dernier, avec trois morts. Ce qui montre que le Jnim s'installe de plus en plus. Et en plus du contrôle des axes routiers, le Jnim essaye de désorganiser l'approvisionnement de Bamako, notamment dans des localités qui mènent sur cet axe de Kayes, et dans la forêt de Baoulé. Et le Jnim a revendiqué, comme vous le savez récemment, l'enlèvement du calife Thierno Hady Tall en décembre 2024 à Nioro du Sahel, ce qui montre une volonté d'imposer aujourd'hui son autorité idéologique et de délégitimer non seulement les autorités politiques, mais aussi les chefs traditionnels.Dans votre rapport, vous vous intéressez aussi aux tentatives d'infiltration des jihadistes du Jnim dans l'est du Sénégal, notamment autour de Bakel. Mais là, ils s'opposent aux chefs religieux et à leurs puissantes confréries. Est-ce que les jihadistes ne se heurtent pas dans ce cas à un mur religieux infranchissable ? Justement, dans cette région de l'est du Sénégal, le principal élément de résilience idéologique, à savoir la présence des confréries soufies, est moindre. La spécificité socio-religieuse de l'est du Sénégal est que les confréries soufies, comme la Tijaniyya et la Mouridiyya, qui sont considérées comme le principal élément de résilience idéologique par rapport à l'extrémisme, ne sont pas assez présentes dans cette zone. Cette zone est dominée par la présence d'un islam salafiste de plus en plus renforcé par les réseaux de la migration, avec des populations qui sont parties en Europe et qui ont eu des contacts avec les milieux salafistes et qui construisent justement des mosquées salafistes pour contrecarrer l'islam traditionnel et délégitimer les chefs religieux locaux, par rapport justement à leur position peu claire sur l'esclavage par ascendance dans la région de Bakel précisément.Et est-ce qu'au Sénégal les jihadistes du Jnim essayent de jouer les castes dites inférieures contre les castes dites supérieures ? Il est clair que le Jnim, à travers cette révolte de certaines castes dites inférieures, il est clair que les éléments du Jnim pourraient s'appuyer sur ce clivage pour se présenter comme des protecteurs des communautés, mais aussi comme une forme de théologie de libération basée sur le salafisme. Contrairement à l'islam traditionnel qui n'a pas été assez incisif dans sa condamnation du système de castes et de l'esclavage par ascendance.Alors vous rappelez cette petite phrase du Premier ministre Ousmane Sonko, c'était lors de la campagne des législatives, en novembre 2024. Il disait « Vous connaissez la situation dans la sous-région. Aujourd'hui, la priorité, c'est l'est du Sénégal ». Quelle est à vos yeux la stratégie que doit adopter l'État sénégalais pour faire face à la menace jihadiste ? Je pense que l'État sénégalais devrait renforcer davantage la présence des forces de sécurité dans les régions frontalières en construisant davantage de bases autour de la rivière de Falémé.La rivière qui fait frontière entre le Mali et le Sénégal…La rivière qui fait frontière. Mais aussi en parlant aux populations, parce qu'on se rend compte que les populations ne sont pas conscientes de la présence de la menace. Il faudrait aussi naturellement renforcer la coopération transfrontalière avec le Mali et la Mauritanie, ce qui est entamé avec les visites récentes des élites militaires sénégalaises en terre malienne. Mais aussi, je crois que le gouvernement ne doit pas oublier les campagnes de sensibilisation auprès des chefs communautaires. Parce que justement, cette jeunesse sénégalaise, qui développe une forme de résilience par rapport aux groupes extrémistes, est toujours dans cette double quête. Il y a la quête de sens que pourrait remplir les confréries soufies. Et il y a la quête de chance qui pourraient être des opportunités économiques, le développement de l'entrepreneuriat et le développement des politiques favorisant l'emploi des jeunes.
« Kinshasa et l'AFC/M23 veulent fumer le calumet de la paix », annonce Africanews, alors que Média Afrique News se demande si l'on va « vers une trêve »… et souligne que « la déclaration conjointe » publiée hier, est « une première, depuis le début des négociations à Doha ». Dans cette déclaration, ajoute Média Afrique News, « les deux parties annoncent avoir "convenu de travailler à la conclusion d'une trêve" ». Mais aux yeux de Jeune Afrique, il s'agit là « d'une étape symbolique, qui montre que le plus dur reste à faire ». « Si ce communiqué marque le premier engagement commun pris entre Kinshasa et le M23 », ajoute le magazine panafricain, « il n'a pour l'instant pris la forme que d'une simple déclaration d'intention ». Un diplomate confie que « le processus prendra du temps ». « Pour l'instant », dit-il, « il fallait un engagement sur la forme, quitte à remettre le vrai débat à plus tard ».Après l'attaque du 17 avrilAu Bénin, la presse met l'accent sur les réactions internationales, après l'attaque terroriste qui a fait 54 morts le 17 avril. « La Cédéao condamne un acte barbare et lâche », titre La Nation qui cite le communiqué de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest, selon laquelle « cet incident tragique souligne de manière criante l'impérieuse nécessité d'une coopération renforcée entre tous les États membres, en particulier ceux qui partagent des frontières communes et sont directement confrontée à ce fléau ». Allusion, sans aucun doute, au Niger et au Burkina Faso, désormais membres de l'AES, l'Alliance des États du Sahel. De son côté, La Nouvelle Tribune s'intéresse à la réaction de la France, « solidaire du Bénin ». « L'ambassade de France à Cotonou », précise le journal, « condamne fermement ces actes violents et réaffirme son soutien total au peuple béninois ». La Nouvelle Tribune revient également sur les propos du porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbedji, selon lequel « le président Patrice Talon a multiplié les échanges avec le haut commandement militaire pour analyser la situation sur le terrain, revoir les stratégies en cours et faire le point sur les équipements militaires attendus ou encore nécessaires ».Un témoignage qui interrogeY a-t-il des ressortissants sénégalais engagés dans les forces russes pour combattre l'Ukraine ? Question posée indirectement par l'Agence de Presse Africaine, qui a pu visionner une vidéo montrant un Sénégalais « présenté comme ayant combattu aux côtés des forces russes et ayant été capturé (par l'armée ukrainienne) dans l'est de l'Ukraine ». Sur cette vidéo, « le jeune homme livre un témoignage confus sur son parcours depuis la Russie et les circonstances de son engagement ». « Il affirme avoir étudié deux ans en Russie, avant d'être conduit, moyennant le versement d'argent à un intermédiaire, vers le front ». Le jeune homme évoque aussi une « promesse d'émigration vers l'Europe, en passant par l'Ukraine, qui n'aurait été qu'une "simple étape" ». Il ajoute que désormais, « il ne souhaite plus rejoindre l'Europe, mais simplement rentrer au Sénégal ». « La Russie c'est mauvais » dit-il, « elle m'a fait très mal ». L'Agence de presse Africaine, qui publie donc ce témoignage, souligne toutefois que pour le moment, « rien ne permet de vérifier si ces propos ont été tenus librement ».Premier film bouleversantAfrik.com nous fait découvrir le documentaire Liti Liti. Documentaire réalisé par Mamadou Khouma Guèye et qui, nous dit Afrik.com, « explore la mémoire vivante d'un quartier populaire de la banlieue de Dakar, menacé par les bulldozers du progrès ». Le réalisateur a interrogé sa propre mère, Sokhna Ndiaye « qui depuis quarante ans vit dans une maison qu'elle a bâtie pièce après pièce grâce à la solidarité de la tontine (…) Mais cette maison doit disparaître, le Train Express Régional doit y passer ». Afrik.com rend hommage au réalisateur Mamadou Khouma Guèye, et parle d'un « premier film bouleversant, à la fois cri d'amour pour sa mère, et acte politique contre un développement qui oublie les humains ».
C'est demain, à Rome, qu'auront lieu les funérailles du pape François. Et parmi les hommages au souverain pontife, il y a celui d'une personnalité musulmane qui l'a rencontré il y a dix ans en Centrafrique. À l'époque, le Sénégalais Abdoulaye Bathily était le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Afrique centrale. Aujourd'hui, il est l'envoyé spécial du président du Sénégal auprès du Mali, du Niger et du Burkina Faso. Quel souvenir garde-t-il du pape François ? Le professeur Bathily témoigne au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Pourquoi voulez-vous rendre hommage au pape François ? Abdoulaye Bathily : Eh bien, le pape François n'a pas été que le chef de l'Eglise catholique. En Afrique, il a joué un rôle très important dans certains conflits. J'ai été témoin de l'un en particulier : en novembre 2015, comme vous le savez, il a visité la République centrafricaine et le pape ne s'est pas simplement occupé de sa mission pastorale… Il a tenu à aller même jusqu'à la mosquée de Bangui, dans le quartier PK5, qui regroupait beaucoup de musulmans. Et il est resté avec nous à la mosquée. Il s'est entretenu avec les chefs religieux musulmans, avec tous les acteurs de Centrafrique. Ce geste m'a particulièrement marqué. Et il faut dire que c'est ce passage du pape qui nous a permis, vraiment, de donner une accélération au processus politique en Centrafrique, qui a abouti ? pour la première fois dans l'histoire de la Centrafrique, à l'organisation d'élections libres, démocratiques et transparentes [en décembre 2015]. Et bien entendu, je suis navré que cette œuvre du souverain pontife n'ait pas été suivie, quand je vois ce qui se passe aujourd'hui, les tentatives de troisième mandat, source encore d'instabilité pour ce pays.Donc, ce que vous avez vu à Bangui, ce n'est pas seulement un pape, c'est aussi un homme avec ses qualités ?Un homme avec ses qualités. Il a une vision œcuménique de l'humanité. Le pape François est un humaniste. Et malheureusement, quand on voit les tourments du monde actuel au moment où il quitte cette terre, il y a de quoi vraiment le regretter profondément.Regrettez-vous qu'il s'en aille au moment où arrive Donald Trump ? En tout cas, aujourd'hui, la scène internationale manque d'une voix forte, une voix morale. Le souverain pontife François a donné cet exemple et nous souhaitons que cette crise de leadership puisse être surmontée le plus rapidement possible parce que le monde est en manque de leadership. Aujourd'hui, il y a une véritable crise de leadership de qualité.Alors, dans leur document commun de 2019 pour la fraternité, le pape et le grand imam de la mosquée Al-Azhar du Caire écrivent « Le pluralisme et les diversités de religion, de couleur, de sexe, de race et de langue sont une sage volonté divine par laquelle Dieu a créé les êtres humains », sous-entendu, Dieu s'exprime à travers plusieurs religions. Vous qui êtes musulman, comment vous avez réagi à ce document ? Il n'y a pas plus sage que ces termes-là. C'est magnifique, ce qui est dit là. Et l'avenir du monde est dans ces propos. Sinon, c'est l'aventure, c'est le chaos. C'est pourquoi nous avons plus que jamais besoin d'un leadership responsable.Vous rendez donc hommage à François, le pape du dialogue… Mais vous aussi, à votre niveau, vous êtes un homme de dialogue puisque Bassirou Diomaye Faye vous a nommé l'an dernier envoyé spécial de la présidence sénégalaise auprès du Burkina Faso, du Niger et du Mali. Mais cette semaine, à Accra, au Ghana, pour les 50 ans de la Cédéao, aucun ministre de ces trois pays n'est venu. La cassure entre l'Alliance des Etats du Sahel et la Cédéao est donc manifeste. Est-ce que vous n'êtes pas découragé ? Le découragement n'est pas une option pour moi. Je suis venu justement à Accra, ici, pour remettre un message de solidarité et d'espoir. Un message qui témoigne de la volonté des deux chefs d'Etat, Bassirou Diomaye Faye du Sénégal et John Dramani Mahama du Ghana, de continuer, aux côtés de leurs autres collègues de notre région ouest-africaine, le dialogue, la négociation, la discussion pour que l'Afrique de l'Ouest soit restaurée dans sa stabilité, dans ses perspectives de développement. Voilà pourquoi je suis là aujourd'hui. Oui, mais la rupture est consommée, non ? Je ne suis pas du même avis que vous. Les peuples veulent rester ensemble. L'histoire et la géographie nous le commandent et nous y arriverons.Est-ce qu'avec les contacts que vous avez établis et qui sont solides avec Bamako, Niamey, Ouagadougou, vous avez l'espoir que d'ici le 29 juillet, la date limite, il soit possible de trouver un accord entre l'AES et la Cédéao ? L'histoire est une course de fond, ce n'est pas une course de vitesse. Je suis optimiste et les peuples de l'Afrique de l'Ouest veulent rester ensemble pour construire des espaces de paix et de solidarité.
“Our goal is to... silence the guns.” One of the stated aims of the African Union is to 'promote peace, security, and stability on the continent'. With that in mind, the organisation co-hosted a conference aimed at finding an end to Sudan's war last week in London. But even as discussions continued in London, thousands of civilians in Northern Darfur were fleeing for their lives under military bombardment. And in other parts of the continent there are other equally bloody and apparently unresolvable conflicts – including in neighbouring South Sudan, the eastern Democratic Republic of Congo and in the Sahel region where Islamist jihadist groups are active. So how much impact can such meetings, and the organisation, actually have? For today's Africa Daily, Peter Musembi speaks to the AU's Commissioner for Political Affairs, Peace and Security Ambassador Bankole Adeoye.
Les célébrations des 50 ans de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ont commencé mardi 22 avril. Mais cet anniversaire coïncide avec le départ de trois pays fondateurs de l'organisation, qui ont ensuite créé l'Alliance des États du Sahel (AES). Le Ghana espère encore les convaincre de réintégrer la Cédéao. Où en sont aujourd'hui les relations entre les 12 pays de l'organisation et les pays de l'AES ? Gilles Yabi est le fondateur et le directeur exécutif du think tank citoyen Wathi. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier depuis Dakar RFI : Gilles Yabi, « Longue vie à la Cédéao et à la solidarité Ouest-africaine » a lancé, hier midi, le président ghanéen John Dramani Mahama. Mais est-ce que la fête n'est pas gâchée par la sécession des trois pays de l'Alliance des États du Sahel ?Gilles Yabi : alors, il est certain que cela assombrit la célébration et, je dirai, la série d'événements qui vont commémorer ce 50ᵉ anniversaire. Mais je pense que cette conjoncture difficile n'empêche pas de regarder le chemin parcouru en 50 ans. Et je pense que vraiment, la Cédéao, c'est d'abord un projet, c'est une vision, une conscience de cette volonté collective de penser l'avenir ensemble.Donc pour vous, cette rupture voulue par l'AES, ce n'est pas un coup mortel ? Je ne pense pas. Je pense que déjà, il faut quand même regarder les faits. La Cédéao moins les trois pays de l'AES, du Sahel central, le Burkina Faso, le Mali et le Niger, c'est douze pays. L'AES, c'est quand même trois pays. Donc, il n'y a pas de comparaison en termes de nombre d'États membres. Et en plus, le gros poids lourd démographique et économique de l'Afrique de l'Ouest, c'est le Nigeria. Le Nigeria fait toujours partie de la Cédéao, de la même manière que le Ghana et la Côte d'Ivoire qui sont les deux autres pays les plus importants, autant sur le plan économique que sur le plan démographique.À lire aussiGhana: la Cédéao célèbre ses 50 ans, l'organisation à la croisée des cheminsOfficiellement, les trois pays de l'AES ont rompu avec la Cédéao en janvier dernier et malgré tous les efforts de médiation du Sénégalais Bassirou Diomaye Faye et du Ghanéen John Dramani Mahama, ils restent inflexibles. Pourquoi cette posture ? Oui, alors pour l'instant, effectivement, on ne voit pas de signes d'ouverture du côté de ces trois États. Et je pense qu'il faut à nouveau chaque fois rappeler que le départ de ces Etats a été décidé par les chefs d'États de fait dans ces trois pays qui sont tous issus de coups d'État militaires.Et ces ruptures n'ont pas été validées par des Parlements élus de ces trois pays ?Tout à fait. Évidemment, on aurait tout de même voulu avoir un point de vue des populations elles-mêmes, lorsqu'une décision aussi importante est prise par des dirigeants qui sont eux même issus d'une rupture de l'ordre constitutionnel qui était en place.En même temps, les trois pays de l'AES ne veulent pas couper tous les ponts. Ils espèrent par exemple que la liberté de circulation des personnes et des biens entre l'espace Cédéao et le leur sera maintenue. Est-ce à dire que ces trois pays ont peur des conséquences économiques d'une rupture totale avec la Cédéao ?Il est évident que les corridors les plus importants de mouvements de populations, justement en Afrique de l'Ouest, sont en fait ceux qui lient les pays du Sahel à leurs voisins côtiers. Un exemple, c'est la relation entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire, même le Mali et la Côte d'Ivoire. Ça veut dire que vous avez beaucoup de résidents dans ces pays côtiers qui sont issus des pays du Sahel. Et donc, lorsque vous avez des années difficiles dans un pays, vous avez la possibilité d'amortir cette situation de crise par les mouvements des populations. Et évidemment, les dirigeants des trois pays du Sahel sont conscients de l'impact qu'aurait, par exemple, la fin de cette liberté de circulation pour leurs propres populations. Mais cela étant dit, je crois aussi que, du côté de la Cédéao à douze, il est important de rester ouvert aux populations de ces trois pays du Sahel central. Est-ce que du coup, on peut parler d'une demi-rupture, voire d'une fausse rupture ?Non, je crois qu'on a quand même une vraie rupture dans la mesure où formellement, ils ne sont plus membres de la Cédéao et que cela a des implications concrètes. Je crois que ce qui doit se discuter lors de la réunion ministérielle à Accra, c'est justement très concrètement, par exemple, où vont déménager les institutions et les agences spécialisées de la Cédéao qui, aujourd'hui, se trouvent dans ces trois pays qui ne sont plus des États membres. Qu'est-ce qui va se passer au niveau des fonctionnaires issus de ces trois pays ? Donc, on est quand même en face d'un véritable départ.Du côté des pays de la Cédéao à douze la stratégie privilégiée a été celle du dos rond. On attend que l'orage passe et on espère que les trois pays de l'AES vont revenir à la raison. Mais apparemment, c'est une stratégie qui n'a pas marché. Gilles Yabi, est-ce que certains pays de la Cédéao à douze sont tentés par des représailles aujourd'hui ?Je ne pense pas qu'il y ait un état d'esprit de représailles. Ce qu'on peut entendre de la part de certains fonctionnaires à un niveau élevé au niveau de la Cédéao et de la Commission de la Cédéao n'indique pas une volonté de représailles. Et donc je crois que tout le monde réalise qu'on n'a pas intérêt. Personne n'a intérêt à cette cassure. Donc, je pense que l'état d'esprit reste celui de l'ouverture.À lire aussiAu Ghana, la Cédéao entame les célébrations de son cinquantenaire en l'absence des pays de l'AES
Join us on Tuesday morning as former New York lawmaker Charles Barron returns to our classroom, bringing vital insights into the rapidly evolving situations in the Sahel nations. Charles will also shed light on the Trump administration’s troubling disregard for court-ordered mandates. Before this discussion, Chairman Fred Hampton will honor his father’s legacy and share the urgent efforts to preserve the historic Hampton House. We will also hear from Dr. Michael Thompson, who will unveil exciting details from his groundbreaking book that chronicles the technical revolution taking place in Africa. NY activist Cinque Brath will also provide a powerful report on his recent impactful speech at the United Nations. See omnystudio.com/listener for privacy information.
durée : 00:06:56 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - Bras de fer entre certains États africains et sociétés minières sur fond d'enjeux financiers et de pouvoirs. Dernier exemple en date : Au Mali, le groupe canadien Barrick Gold a suspendu ses opérations sur le site Loulo-Gounkoto, après que le gouvernement malien ordonne la saisie du stock d'or.
Kate Adie presents stories from Ukraine, Ecuador, the US, Ghana and ItalyDonald Trump's pre-election promise to end the war in Ukraine in 24 hours failed to materialise, and this week the US Secretary of State Marco Rubio said the US was willing to walk away from talks if a Russia-Urkraine ceasefire deal is not agreed soon. James Waterhouse reports from Sumy, where at least 35 people were killed last weekend, and reflects on how Ukraine is now more vulnerable than ever.Ecuador's President Daniel Noboa was returned to power in a decisive election win last weekend. His popularity is built around his 'iron fist' approach to crime - though murder rates remain stubbornly high. Ione Wells heard about the scale of the challenges ahead in the president's war on drugs.The deportation of Kilmar Ábrego García from Maryland to a super max prison in El Salvador has proven a flash-point in America's debate on immigration - and Donald Trump's battle with the judiciary. Nomia Iqbal reflects on the US President's attempts to test the limits of the executive.The Sahel region of Africa has recently been described as the ‘epicentre of global terrorism' according to the Global Terrorism index, and there are fears that increasingly complex smuggling networks are feeding the violence. Ed Butler has been to the border between northern Ghana and Burkina Faso.Eighty years ago the Second World War in Italy was drawing to a close, and as allied forces raced to liberate cities, the port of Trieste was briefly occupied by Yugoslav communists who handed out violent punishment to locals. Tony Grant finds the ghosts of the past still stalk the city.Series producer: Serena Tarling Production coordinators: Sophie Hill & Katie Morrison Editor: Richard Fenton-Smith
Islamic militants are attacking Christians in Africa.
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Today on Unsupervised Learning Razib talks to Zineb Riboua, a research fellow and program manager of Hudson Institute's Center for Peace and Security in the Middle East. She specializes in Chinese and Russian involvement in the Middle East, the Sahel, and North Africa, great power competition in the region, and Israeli-Arab relations. Riboua's pieces and commentary have appeared in the Wall Street Journal, Foreign Policy, the National Interest, the Jerusalem Post and Tablet among other outlets. She holds a master's of public policy from the McCourt School of Public Policy at Georgetown University. She did her undergraduate studies in France, where she attended French preparatory classes and HEC Paris' Grande Ecole program. Her Substack is Beyond the Ideological. Razib and Riboua discuss the Trump administration's theory of tariffs as a tool of foreign policy and his attitudes toward multilateral diplomacy. They explore whether any principle beyond power and dominance underlies the current administration's approach, and consider the role of principles and values in foreign policy. Riboua elaborates a realist perspective in line with the thinking of Henry Kissinger. States have interests and abilities to execute on those interests; idealism is secondary. Riboua also discusses the fact that Trump seems attuned to how foreign politicians relate to the American domestic scene. He seems willing to punish those abroad whom he perceives to be favorable to his political enemies and reward those who are personally favorable toward him. Razib then asks Riboua about the geopolitics of her native Morocco, a relatively stable monarchy on northwest Africa's edge that has promoted moderate Islam, a good relationship with Europe and maintained a stable democracy.
Join us this Thursday morning for an enlightening experience with the Master Teacher, Ashra Kwesi. Brother Kwesi will delve into the story of the Resurrection from a Kemetic perspective, revealing how many narratives surrounding Jesus’ crucifixion and resurrection have deep roots in the traditions of our ancestors. He will also explore intriguing rituals associated with Easter, including the Easter Bunny and Easter eggs, shedding light on their significance and origins. Before Brother Kwesi’s presentation, we’ll hear from Lincoln University Professor Gnake Lagoke, who will provide critical updates on the recent developments in the Sahel nations and ECOWAS.See omnystudio.com/listener for privacy information.
The Afropolitan will be taking a brief hiatus to re-envision its next steps. Stay tuned for an exciting new chapter! In the meantime, we're sharing our very first episode from October, which focused on how older people in Mali are consuming news on TikTok, and why this symbolizes the larger trends sweeping through the Sahel. In this episode, Catherine Nzuki is joined by Doussouba Konaté, the Country Director of Accountability Lab Mali. We unpack two of these shifts in the Sahel. First, growing anti-French sentiments in the region has led to language decolonization in Mali, in which a growing number of people would rather receive their news in Bambara, one of Mali's national languages, over French. Secondly, growing internet access has connected people across Mali and has brought more visibility to the plight of Malians living in conflict-affected areas. However, as social media usage grows, so too does online misinformation and disinformation.
A due anni dall’inizio della guerra, il Sudan è al centro della più grave crisi umanitaria al mondo. La sua posizione strategica, tra Corno d’Africa, Sahel e Medio Oriente, è causa del coinvolgimento di almeno dieci attori esterni. Ne parliamo con Laura Ena, coordinatrice medica dell’ospedale pediatrico di Emergency a Nyala, e Sara De Simone, ricercatrice presso il Dipartimento di Sociologia e Ricerca dell’Università di Trento.Se in politica estera Donald Trump fatica a raggiungere risultati, sul fronte interno sta concretizzando alcuni dei propositi dichiarati in campagna elettorale, come una maggiore stretta agli ingressi nel Paese e il taglio delle spese pubbliche. Ma a che prezzo? Ne parliamo con Nadia Urbinati, docente di Teoria politica alla Colombia University.
I've been following, Assita Kanko, Member of European Parliament on social media for quite some time, so it was a true thrill to welcome her into the studio as our latest guest on The One Way Ticket Show. Ms. Kanko was born on July 14, 1980, in Godyr, Burkina Faso. She grew up in a society where women's rights were severely restricted and was subjected to female genital mutilation as a child. At a young age, she began writing about human rights and women's rights. In 2001, she moved to Belgium, where she eventually became a naturalized citizen. She studied journalism and political science and became a well-known voice in public debate, working as an author, opinion maker, and human rights activist. Since 2019, Ms. Kanko has been a Member of the European Parliament for the N-VA party, affiliated with the European Conservatives and Reformists (ECR) group. Within the Parliament, she serves on the Committee on Civil Liberties, Justice and Home Affairs (LIBE), where she focuses on issues such as migration, security, women's rights, and the fight against human trafficking. She is a vocal advocate for a controlled migration policy and the protection of Europe's external borders. Ms. Kanko also champions women's empowerment, equal opportunities, and the defense of European values. In our conversation, Ms. Kanko shares her journey from being a journalism student and activist in her native Burkina Faso, to being a powerful voice in Brussels. Plus, she covers: The stigma attached to being a conservative black woman How it angers her that we still need to discuss protecting women against radical Islam Why the rape of Israeli women on October 7th demonstrates that rape as a weapon of war is not treated the same everywhere (and her relentless fight against those who act as if the rapes and mutilations never took place) Why UN Women and UNRWA need to be dissolved such that their funding can go to better use Why the most important issue nobody is talking about today is Russia and China's involvement in the Sahel region Why Europe needs to invest in its industries and defense The one thing every visitor should do when traveling to Belgium. As for her “one way ticket” destination of choice? It's to New York City, sometime in the not too distant future, where she'll bring her grandmother, mother and daughter with her. This is a fascinating conversation that I know you'll enjoy. You can follow Ms. Kanko on: Instagram: @assita_kanko X: @Assita_Kanko Facebook: KankoAssita https://www.assita-kanko.be/
Africa's cities are expanding at an unprecedented rate.A new report from the Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD) and the Sahel and West Africa Club says the urban population will double to 1.4 billion by 2050.But are these cities prepared to handle the growing demand for housing, transport and services? And as urban areas evolve, who truly stands to benefit from this transformation?BBC Africa Daily's Alan Kasujja explores this with Patrick Analo Akivaga, Chief Officer for Urban Development in Nairobi as well as Kenyan photographer Mutua Matheka, who documents Nairobi's changing cityscapes and comedian Ty Ngachira, who shares his experience of moving to the capital.