Ecoclimatic and biogeographic transition zone in Africa
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On today's episode, Lawfare Managing Editor Tyler McBrien sits down with Lindsay Freeman, Director of Technology, Law & Policy at the Human Rights Center, UC Berkeley School of Law, to discuss her recent Lawfare article, “War Crimes for Fun and Profit.” They talk about how and why so-called war influencers linked to private military companies such as the Wagner Group in the Sahel are posting “conflict content” online. They also address why this graphic and gory content, which often amounts to self-incriminating evidence of war crimes, has led to so little accountability. And finally, they discuss efforts to close that impunity gap, including an Article 15 submission that Freeman and her team at the Human Rights Center sent to the International Criminal Court last fall. Content Warning: This episode contains graphic depictions of violence. Listener discretion is advised.To receive ad-free podcasts, become a Lawfare Material Supporter at www.patreon.com/lawfare. You can also support Lawfare by making a one-time donation at https://givebutter.com/lawfare-institute.Support this show http://supporter.acast.com/lawfare. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
*** VIDEO EN NUESTRO CANAL DE YOUTUBE **** https://youtube.com/live/AQcq4JMXBo0 +++++ Hazte con nuestras camisetas en https://www.bhmshop.app +++++ #actualidad #geopolítica En este episodio de Bellumartis Actualidad, recibimos a Daniel Iriarte, corresponsal de guerra y autor del ensayo "Guerras Cognitivas" ** https://amzn.to/40fYmiG **, para analizar una de las amenazas estratégicas más importantes del siglo XXI: el uso de la desinformación, la manipulación psicológica y las tecnologías digitales como herramientas de combate. Desde el Sahel hasta Gaza, desde Taiwán hasta Washington, los conflictos modernos ya no se explican sin los ejércitos virtuales, las granjas de trolls, los memes como proyectiles y los algoritmos como armas de precisión. ¿Qué papel jugó Wagner en la expulsión de Francia del África Occidental? ¿Cómo operó Estados Unidos una campaña secreta para desacreditar la vacuna china en países musulmanes? ¿De qué forma se usó la narrativa digital para justificar golpes de Estado o radicalizar sociedades enteras? Hoy hablamos de guerras que no hacen ruido, pero sí dejan muertos. Guerras que no se ven, pero sí se sienten. Porque vivimos en un conflicto permanente, sin trincheras ni uniformes, donde el objetivo no es controlar un territorio, sino algo más valioso: tu percepción de la realidad. Una charla imprescindible para entender el verdadero rostro del poder en la era digital. Prepárate, porque esta guerra no se libra con fusiles... sino con ideas.
On today's episode, Andy sits down with former CIA analyst Michael Shurkin to explore the agency's post-9/11 focus on Africa and the emergence of jihadist movements in the Sahel. They unpack the rise of Al-Qaeda–linked groups in Mali, the regional dynamics that fueled instability, and how external actors like France and Russia shaped the conflict. The conversation highlights the day-to-day realities of intelligence work, the strategic blind spots of U.S. foreign policy, and why what's happening in Africa could have consequences far beyond the continent. Change Agents is an IRONCLAD Original Sponsors: Firecracker FarmUse code IRONCLAD to get 15% off your first order at https://firecracker.farm/ AmmoSquared Visit https://ammosquared.com/ today for a special offer and keep yourself fully stocked. With over 100,000 members and thousands of 5-star ratings, Your readiness is their mission. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
¡Nkrumahismo y autosuficiencia en África 2025! De Marcus Mosiah Garvey, a Assimi Goita, de AES a Guinea Ecuatorial y GhanaHoy es miércoles y toca #LALLAVE. Escúchanos en nuestros canales de YouTube y Spotify: https://youtu.be/whP5jUSIx1Y África está en movimiento, caminando rápidamente hacia una nueva fase de autosuficiencia y el fin de la dependencia de occidente. Niger nacionaliza temporalmente una de las minas más grandes de oro en África, Malí nacionaliza minas y empieza la construcción de una refinería de Oro para la Alianza de los Estados del Sahel, Nigeria refinando petróleo de Guinea Ecuatorial (Ceiba) mientras Ghana hace lo mismo con el petróleo de Angola. En el programa de hoy analizamos la importancia de la autosuficiencia siguiendo las filosofías de Marcus Mosiah Garvey y Osagyefo Kwame Nkrumah. Analizamos la importancia de que dicha autosuficiencia sea desde el egalitarismo y el comunalismo Africano y se evite el capitalismo ‘negro'. Miramos como se esta transformando el continente y como las potencias imperialistas (Francia, Amerikkka, Canada, Australia) están perdiendo el control de los recursos (naturales y humanos) africanos. Como siempre acompañado de música: - Obrafour - Mista O #otraÁfricaesposible#sabiasqueÁfrica#Nkrumaism#Toureism#MarcusGarvey#AfricaforAfricansahomeandabroad#AfricaforAfricans#allafricanpeoplerevolutionaryparty#allafricanwomenrevolutionaryunion#endneocolonialism#Africamustunite#AES#NIGER#MALI#BURKINIAFASO#autosuficiencia#selfsuficiency
Alessandro Barbaglia ci porta nella quarta stagione di Shelf, con qualche novità. In questa puntata con Alessandro Barbaglia anche Chiara Sgarbi che ci racconta Cuore del Sahel di Djaili Amadou Amal, Manlio Castagna, che ci porta al cinema con Riparare i viventi diretto da Katell Quillévérén. Ospite della puntata: Valentina Ferraro, @lamusifavolista, coach vocale, narratrice di audiolibri.La novità della puntata è Il satiro scientifico. Mostrologia applicata di Barbascura X, edito Mondadori.Inoltre, si può partecipare a Shelf, inviando un breve messaggio vocale tramite Whatsapp al numero 3489128916: se ti va, puoi raccontarci cosa stai leggendo, dove e se ti sta piacendo!***SHELF. IL POSTO DEI LIBRIDi Alessandro Barbaglia. Con: Eleonora C. Caruso, Chiara Sgarbi, Manlio Castagna, Marco Ballarè.Realizzato da Mondadori StudiosA cura di Miriam Spinnato, Elena Marinelli, Danilo Di TerminiProgetto grafico di Francesco PoroliMusiche di Gianluigi CarloneMontaggio e post produzione Indiehub studio***Con l'invio del tuo contributo audio dichiari di accettare le condizioni del servizio podcast disponibili al seguente link
On attendait le Sénégalais Bassirou Diomaye Faye. C'est finalement le Sierra-Léonais Julius Maada Bio qui a été choisi pour présider pendant un an la Cédéao, l'organisation sous-régionale de l'Afrique de l'Ouest. La décision a été prise dimanche, lors d'un sommet à Abuja, au Nigeria. Pourquoi ce choix ? Quelles seront les priorités de ce président africain qui, à la différence de beaucoup de ses pairs, a promis de ne pas se représenter pour un troisième mandat ? Le chercheur sénégalais Pape Ibrahima Kane est un spécialiste des questions régionales en Afrique. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : C'est le Sénégalais Bassirou Diomaye Faye qui était fortement pressenti pour prendre la tête de la Cédéao au nom de l'alternance anglophone francophone. Mais finalement, c'est le Sierra-Léonais, Julius Maada Bio qui a été choisi. Pourquoi cette désignation surprise ? Bon, je sais que la Cédéao est dans une dynamique de négociation avec l'Alliance des États du Sahel, l'AES, un militaire parlant à des militaires, c'est peut-être une bonne méthode d'approche de la situation. D'autant plus qu'il y a beaucoup, beaucoup de méfiance entre la Cédéao et les États de l'AES. Ces éléments-là ont certainement dû jouer depuis un an. Les lignes commencent à bouger et il y a à peine dix jours qu'une réunion s'était tenue à Accra et qui avait réuni beaucoup, beaucoup d'acteurs, aussi bien des États de l'AES que des États de la Cédéao. Et les choses se sont très très très bien passées. Les lignes bougent. Rappelez-vous l'interview que le ministre des Affaires étrangères du Mali a récemment fait à une télévision togolaise. Mais l'approche était totalement différente de ce qu'il y avait il y a un an. Oui, dans cette interview, le ministre malien Abdoulaye Diop a déclaré que les trois États de l'AES entraient dans une phase d'apaisement et de réalisme avec la Cédéao. Il a appelé à la conclusion rapide d'un accord sur les questions commerciales et la libre circulation des personnes. Est-ce à dire que les trois États de l'AES veulent garder les avantages de la Cédéao tout en quittant l'organisation ? Tout à fait. Je pense que, avec la situation qui prévaut sur le terrain, notamment au plan sécuritaire et aussi au plan économique, les États de l'AES réalisent que les choses ne sont pas aussi faciles. Et je pense que la réunion qui s'est tenue à Bamako entre le président de la Commission et les ministres des Affaires étrangères a vraiment permis de déblayer le terrain. Et comme l'a dit le président Tinubu dans son discours, il pense que tôt ou tard, les trois pays reviendront dans la maison mère. Alors, vous l'avez dit, Julius Maada Bio est un ancien militaire putschiste qui s'est converti à la démocratie puisqu'il y a presque 30 ans, il a quitté volontairement le pouvoir, puis il a été élu deux fois démocratiquement et promet aujourd'hui de ne pas faire de troisièmes mandats. Est-ce à dire que sur les questions constitutionnelles, il sera vigilant avec les onze autres États membres de la Cédéao ? Il est obligé d'être vigilant parce qu'aujourd'hui, c'est lui qui est le gardien du respect de toutes les règles communautaires que la Cédéao s'est donnée en la matière. Vous avez rappelé qu'il a lui-même décidé de ne pas faire un troisième mandat et donc son rôle en tant que président en exercice, c'est de s'assurer au moins que la Cédéao respecte la démocratie et respecte les droits de l'homme. Et si, par exemple, Alassane Ouattara sollicite un quatrième mandat à la tête de la Côte d'Ivoire, est-ce que vous pensez que son homologue sierra-léonais fera une observation ? La communauté sera obligée de se prononcer sur cette question. Parce que si nous sommes là, c'est parce qu'un certain nombre de règles n'ont pas été respectées. C'est parce que beaucoup de présidents se sont donné la liberté de faire ce qu'ils voulaient. Maintenant, on va voir si Julius Maada Bio est le président de la Commission, M. Touré, vont être courageux pour mettre les dirigeants devant leurs responsabilités. Ce qui s'est passé au Togo, ces manipulations de constitution. Un président qui quitte le poste de président pour devenir Premier ministre, simplement pour rester au pouvoir, ce sont des choses qui ne doivent pas être acceptées dans une région. La Cédéao doit montrer cela aux dirigeants de manière à ce que le déficit de confiance qu'il y a entre la Cédéao et les populations, que ce déficit-là s'amenuise. Et si, contrairement à sa promesse initiale, le général Mamadi Doumbouya se présente à la future présidentielle en Guinée ? Est-ce que vous pensez que son voisin de Sierra Leone sortira le carton jaune ? Cette question ne relève pas seulement de la Cédéao, elle relève aussi de l'Union africaine. Si vous vous rappelez, il y a deux présidents militaires qui ont fait leur retour sur la scène africaine grâce à l'Union africaine. Il y a le président du Tchad qui a fait un coup d'État et qui maintenant est accueilli au sommet de l'UA. Vous avez le président du Gabon qui a fait un coup d'État et qui a été adoubé par ses pairs. Donc, ce n'est pas seulement une question de la Cédéao, c'est aussi une question de l'Union africaine. Il faut que l'on ferme définitivement l'ère des régimes militaires en refusant totalement cette civilisation des régimes militaires. Ce n'est pas dans l'intérêt des populations, ce n'est pas dans l'intérêt de l'Union africaine, ce n'est pas dans l'intérêt de la démocratie en Afrique. À lire aussiCédéao: les défis qui attendent le nouveau président Julius Maada Bio
Aucun journaliste ne sait plus ce qu'est une bonne nouvelle. Dixit le Dalaï Lama qui a raison à 90%, mais qu'on va néanmoins contredire ESM en accueillant Kalidou Sy, un confrère de France 24. Évidemment si vous avez suivi ses enquêtes au Burkina Faso ou au Niger dans les années 2020, les nouvelles (liées à l'insécurité) n'étaient pas reluisantes, il en a d'ailleurs tiré le podcast Échos du Sahel. Mais peut être que Kalidou Sy se rapproche d'une autre définition Le journaliste s'occupe de choses qui disparaissent. L'écrivain est un journaliste de l'éternel (merci Jean-François Somain). En signant le documentaire Yambo Ouologuem, la Blessure - l'histoire de cet écrivain malien prix Renaudot 1968, encensé puis disgracié par la France littéraire - notre journaliste remet sur le dessus de la pile le nom d'un écrivain africain qui ne peut pas complètement disparaître.
Aucun journaliste ne sait plus ce qu'est une bonne nouvelle. Dixit le Dalaï Lama qui a raison à 90%, mais qu'on va néanmoins contredire ESM en accueillant Kalidou Sy, un confrère de France 24. Évidemment si vous avez suivi ses enquêtes au Burkina Faso ou au Niger dans les années 2020, les nouvelles (liées à l'insécurité) n'étaient pas reluisantes, il en a d'ailleurs tiré le podcast Échos du Sahel. Mais peut être que Kalidou Sy se rapproche d'une autre définition Le journaliste s'occupe de choses qui disparaissent. L'écrivain est un journaliste de l'éternel (merci Jean-François Somain). En signant le documentaire Yambo Ouologuem, la Blessure - l'histoire de cet écrivain malien prix Renaudot 1968, encensé puis disgracié par la France littéraire - notre journaliste remet sur le dessus de la pile le nom d'un écrivain africain qui ne peut pas complètement disparaître.
Attualmente, nel 2025, sono in corso 56 conflitti armati nel mondo,coinvolgendo direttamente o indirettamente almeno 92 Paesi, inclusal'Italia. Questo rappresenta il numeropiù alto di guerre attive dalla fine della Seconda Guerra Mondiale. Tipologie di conflitti I conflitti attuali variano per natura e intensità: Conflitti interstatali: scontri fra Stati sovrani, come la guerra traRussia e Ucraina. Conflitti interstatali: guerre civili all'interno di uno Stato, come inSudan, Siria, Yemen ed Etiopia. Violenza non statale: scontri fra gruppi armati non ufficiali, ad esempio icartelli della droga in Messico e Colombia. Violenza unilaterale: attacchi deliberati contro i civili, frequenti inMedio Oriente e nell'Africa sub-sahariana. Impatti umanitari Nel solo 2024, questi conflitti hanno causato oltre 233.000 vittime ecostretto più di 100 milioni di persone a migrare, sia internamente sia all'estero,per sfuggire alle violenze. Il Sudan, ad esempio, ha visto oltre 12,3 milionidi sfollati a causa della guerra civile iniziata nel 2023, rappresentando lapiù grande crisi di sfollamento interno al mondo. Conflitti principali damonitorare Secondo l'International Crisis Group, dieci conflitti sono particolarmentecritici nel 2025, tra cui: Sudan: la guerra civile ha causato milioni di sfollati e una grave crisiumanitaria. Gaza: il conflitto fra Israele e Hamas ha portato a un alto numero di vittimecivili e accuse di genocidio. Ucraina: la guerra con la Russia continua senza segni di risoluzione. Etiopia: i conflitti interni persistono, con gravi conseguenze per la popolazione. Sahel: l'instabilità nella regione continua a crescere, con insurrezioni eviolenze diffuse. Questi conflitti evidenziano una crescente instabilità globale, con impattisignificativi sulle popolazioni civili e sulla sicurezza internazionale.
Pendant presque deux ans, le journaliste Olivier Dubois (Libération, Jeune Afrique, Le Point…) a été l'otage de Jama'at Nusrat al-Islam wal-Muslimin, une filiale d'Al-Qaïda au Sahel. Dans un livre témoignage, il revient sur ces 711 jours de captivité, qui se sont transformés en une véritable enquête sur ses geôliers.
Matt Petit, Mission Success Lead at Vannevar Labs and former U.S. diplomat, joins Mike Shanley to accelerating national security with new technology. The conversation focuses startups and innovation in national security to deliver faster and more efficient results. Resources: GovDiscovery AI Federal Capture Support: https://www.govdiscoveryai.com/ BIOGRAPHY: Matt Petit is a Mission Success Lead at Vannevar Labs and former U.S. diplomat. Prior to joining Vannevar, Matt spent nearly 17 years with the U.S. Foreign Service. During that time, he served in India, Zambia, and Armenia (covering Iran). While on assignments in in Washington, Matt managed foreign policy on Somalia, Eritrea, Djibouti, Sudan, and global counterterrorism. From April 2022 to July 2023, Matt was the Director for the Sahel at the White House National Security Council. Matt speaks Persian, Spanish, and some Tamil, German, and French. He lives in the DC area with his wife and daughter. LEARN MORE: Thank you for tuning into this episode of the Global Strategy Podcast with Mike Shanley. You can learn more about working with the U.S. Government by visiting our homepage: Konektid International and GovDiscovery AI. To connect with our team directly, message the host Mike Shanley on LinkedIn.
C'est un nouveau phénomène. En Afrique, de plus en plus de pays se livrent à une « guerre » de leurs espaces aériens. Dernier exemple en date : en avril dernier, le Mali et l'Algérie, réciproquement, se sont fermés leurs espaces aériens. Le Niger a fait de même contre la France. Et la République démocratique du Congo a pris la même mesure contre le Rwanda. Quelles conséquences pour les compagnies aériennes et pour les passagers ? Ibra Wane est le directeur, pour l'Afrique, du courtier aérien français Avico, qui est spécialisé dans la location d'avions et de moteurs d'avion. En ligne de Dakar, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Depuis la dernière crise entre le Mali et l'Algérie en avril dernier, les deux pays se sont mutuellement fermé leurs espaces aériens. Et concrètement, les avions Paris-Abidjan, par exemple, ne peuvent plus survoler le Mali s'ils sont passés au-dessus de l'Algérie : ils doivent donc faire un grand détour par le Maroc et le Sénégal à l'ouest. Quelles conséquences pour les passagers ? Ibra Wane : La première conséquence, c'est d'abord pour les compagnies aériennes elles-mêmes, parce que ça allonge beaucoup le temps de vol. Ça peut aller jusqu'à même 50 minutes de temps de vol supplémentaire, ce qui renchérit donc le coût du carburant, le coût d'exploitation global de la compagnie. Et comme vous le savez, le poste de carburant est le premier poste de coûts directs pour une compagnie aérienne. Imaginez donc un allongement du temps de vol de 50 minutes, ce que ça peut être comme coûts supplémentaires. Est-ce que, du coup, les passagers de Corsair, de SN Brussels, de British Airways ou d'Air France payent plus cher leur billet depuis le mois d'avril ? Non, je ne pourrais pas dire que ces passagers payent plus cher les billets, parce que les compagnies aériennes ont chacune une politique commerciale différente. Je ne suis pas certain que toutes les compagnies aient répercuté le surcoût sur les billets des passagers. Mais il est clair qu'un surenchérissement des coûts qui perdure, cela mènera forcément à une augmentation des tarifs à long terme. Et ces 50 minutes de vol supplémentaires représentent quelle surconsommation de kérosène ? Cela représente à peu près jusqu'à un sixième ou un septième de surconsommation de kérosène pour tout le vol. Si vous avez un vol Paris-Abidjan par exemple, qui fait six heures et que vous augmentez 50 minutes de vol, c'est presque une heure de vol de plus. Vous voyez, vous avez augmenté à peu près un sixième de vos coûts de carburant et c'est énorme. Alors, on dit beaucoup qu'Air France est la compagnie internationale la plus impactée par tous ces événements. Mais est-ce que la compagnie Air Algérie n'est pas aussi touchée ? Elle l'est forcément, notamment en ce qui concerne le Mali. Je m'explique. Un avion qui survole l'Algérie n'a pas le droit de survoler le Mali et vice versa. Bien entendu, si les vols d'Air Algérie vers l'Afrique passaient par le Mali, tous ces vols-là sont complètement impactés. Absolument. Autre événement politique qui impacte le transport aérien, le putsch de juillet 2023 au Niger. Depuis cette date, les avions français n'ont plus le droit de survoler ce pays qui représente un cinquième de la superficie totale de l'Afrique de l'Ouest et qui est au carrefour de plusieurs couloirs aériens. Quelles conséquences pour Air France ? Vous savez, selon la convention de Chicago, chaque État a la souveraineté complète et exclusive sur l'espace aérien au-dessus de son territoire. C'est ce qui s'est passé avec le Niger. C'est une affaire bilatérale entre le Niger et la France. La conséquence immédiate, c'est qu'aucun avion français ne peut survoler le territoire nigérien. Il faut donc passer par l'est ou par l'ouest pour pouvoir rallier des territoires au sud du Niger, sur le continent africain. Et quand on regarde une carte de l'Afrique, on voit que, pour aller par exemple de Paris à Douala ou de Paris à Kinshasa, il faut survoler le Niger, sinon il faut faire un énorme détour ? Il faut faire un énorme détour, en effet. Absolument. Autre évènement politique : la conquête de Goma par les rebelles du M23 et l'armée rwandaise. Depuis ce mois de février, la République démocratique du Congo interdit le survol de son territoire aux avions rwandais. Est-ce que la compagnie RwandAir est impactée par cette mesure ? Ah oui, elle est forcément impactée. De toute façon, le territoire de la RDC, comme vous le savez, est tellement vaste par rapport au Rwanda que la plupart des vols vers l'ouest du Rwanda devaient passer par ce territoire-là. C'est vrai que cette compagnie est totalement impactée, en effet. L'un des faits majeurs de ces deux dernières années, c'est donc la fermeture de l'espace aérien du Niger à tous les avions français. Est-ce que cette mesure très restrictive profite à d'autres compagnies ? Je ne crois pas. Quand il y a une restriction, cela ne profite à personne, ni au pays qui a restreint, ni aux compagnies. Donc, nous espérons, nous, dans notre profession, que cette affaire connaîtra un épilogue favorable dans les meilleurs délais, aussi bien en ce qui concerne le Mali et l'Algérie que le Niger, parce que cela ne profite pas du tout à l'activité. C'est une crise. Ça renchérit les coûts aussi bien pour les compagnies aériennes que pour les populations et que pour les passagers. Donc cela n'a aucun bénéfice pour personne. Mais maintenant qu'Air France et Corsair ne peuvent plus atterrir à Niamey, à Agadez ou à Zinder, il y a nécessairement d'autres compagnies qui en profitent ? Je ne crois pas. D'abord, Corsair n'y allait pas, de toute façon. C'est Air France qui allait à Niamey, tout simplement. Et de toute façon, il ne faut pas oublier que cette affaire du Niger avec la France s'accompagne aussi d'une restriction des voyages eux-mêmes, parce que les problèmes de visas se posent aussi. Je crois que les relations sont telles que les voyages vont être complètement réduits. Oui, le flux des passagers a diminué sur les vols à destination du Sahel, c'est ça ? C'est ça. Absolument.
In episode 109, the FTT crew takes a critical look at Burkina Faso's revolution amid claims that it isn't "real" by US military generals & Black 'radicals' alike. Did AFRICOM's General Langley accusations against Captain Ibrahim Traoré & Burkina Faso, and the Pan-African backlash that ensued, get him fired by President Trump? Why does the view of Black 'radical' FD Signifier align with General Langley & US imperialism? What is the relationship between AI & counterinsurgency within the context of Burkina Faso's revolution? Why do postmodernists claim the Sahel revolution "isn't real"?
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les accusations de détournement de fonds à l'encontre du ministre de la Justice et le conflit qui perdure entre Israël et l'Iran. Mali : le FLA peut-il défier l'armée malienne et Africa Corps ? Les rebelles du Front de Libération de l'Azawad (FLA) affirment avoir abattu un avion de combat de l'armée malienne. Si les forces armées reconnaissent un incident, elles démentent l'impact d'un tir ennemi et mettent en avant les conditions météorologiques. Y a-t-il des éléments qui permettent de confirmer l'une de ces versions ? Le FLA annonce une « offensive générale dans le nord », les rebelles ont-ils les moyens de prendre le dessus sur l'armée malienne appuyée par les combattants russes de l'Africa Corps ? Avec Serge Daniel, correspondant de RFI pour le Sahel. RDC : Constant Mutamba bientôt devant la justice ? À une large majorité, les députés de l'Assemblée nationale ont levé l'immunité parlementaire du ministre de la Justice, ouvrant ainsi la voie à des poursuites judiciaires. Constant Mutamba est soupçonné de détournement de fonds publics destinés notamment à la construction d'une prison à Kisangani. Mais d'où proviennent les sommes détournées ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. Israël-Iran : que vaut la « puissance de feu » iranienne ? En représailles aux frappes israéliennes, l'Iran multiplie l'envoi de missiles et de drones sur le territoire israélien. Israël est-il capable de supporter la riposte iranienne alors que Téhéran a plusieurs alliés de son côté ? Quelles sont les capacités militaires de l'armée iranienne ? Israël-Iran : pourquoi le nucléaire est si important pour Téhéran ? Pour justifier ses frappes, Israël assure disposer des renseignements prouvant que l'Iran s'approcherait «du point de non-retour» vers la bombe atomique. Pourquoi Téhéran veut-il absolument posséder l'arme nucléaire ? Israël-Iran : des quartiers résidentiels visés par les frappes israéliennes Alors qu'Israël affirme viser des sites militaires et nucléaires pour empêcher le régime iranien de développer l'arme nucléaire, pourquoi l'État hébreu cible également des sites économiques, des ministères et des quartiers de civils ? Avec Jonathan Piron, historien, spécialiste de l'Iran pour le centre de recherche Etopia à Bruxelles.
In this episode of Hold Your Fire!, Richard is joined by Crisis Group's president, Comfort Ero, and Sahel director Jean-Hervé Jezequel. He first speaks with Comfort about her recent visit to Mali's capital, Bamako, and her reflections on the diverging political trajectories of Sahelian countries. Richard then turns to Jean-Hervé for a closer look at Burkina Faso, Mali, and Niger, which formed the Alliance of Sahel States (AES) after breaking away from the regional bloc ECOWAS last year. They examine the sovereignty narrative promoted by the military regimes and the risk of growing public frustration as economic and security conditions stagnate. They also talk about the jihadist coalition JNIM, which has stepped up attacks on towns and cities in the region. They explore the group's goals, leadership and the, for now, seemingly remote prospect of talks as military leaders prioritise military operations. Finally, they touch on how the AES countries' foreign relations may evolve amid shifting regional dynamics.For more, check out our EU Watchlist entry “Defining a New Approach to the Sahel's Military-led States” and our Sahel project page. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le soutien d'un général libyen aux FSR et une enquête sur les prisons secrètes de Wagner. Kenya : l'affaire Albert Ojwang indigne l'opinion publique La mort d'Albert Ojwang dans un commissariat de Nairobi a déclenché une vague d'indignation dans le pays. Selon la version initiale de la police, il se serait cogné la tête contre le mur de sa cellule mais l'autopsie pointe des blessures « infligées par une force externe ». Qui était cet homme ? Pourquoi avait-il été arrêté ? Une enquête indépendante permettra-t-elle de poursuivre les policiers impliqués ? Avec Albane Thirouard, correspondante de RFI à Nairobi. Soudan : le général libyen Khalifa Haftar accusé d'appuyer les paramilitaires C'est une victoire qualifiée de décisive par les Forces de soutien rapide (FSR) qui contrôlent désormais le triangle frontalier avec l'Égypte et la Libye. Contrainte de se retirer de cette zone, l'armée régulière accuse le général Khalifa Haftar d'avoir fourni un appui logistique aux paramilitaires. Quel intérêt l'homme fort de l'est libyen a-t-il à soutenir les FSR ? Cette aide peut-elle changer le rapport de force sur le terrain ? Avec Houda Ibrahim, journaliste au service Afrique de RFI. Mali : les prisons secrètes de Wagner Une enquête menée par le consortium Forbidden Stories et plusieurs médias internationaux dont France 24 révèle l'existence d'au moins six prisons secrètes au Mali gérées par le groupe paramilitaire russe Wagner. Comment ces journalistes ont-ils réussi à obtenir ces informations dans un pays où la liberté de la presse est réprimée ? Quel est le profil des personnes détenues et comment sont-elles traitées dans ces camps ? Avec Guillaume Vénétitay, journaliste pour Forbidden Stories. Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Au programme, les réactions des internautes sur l'hymne de l'Alliance de États du Sahel.
Au Mali, le conseil des ministres a donc adopté un projet de loi qui accorde au chef de l'État un mandat de cinq ans, renouvelable. Une initiative qui coule de source, si l'on en croit Sahel Tribune, qui se fait l'écho d'un sondage effectué début janvier par une fondation allemande, la F.E.S., dont « il ressort que 7 Maliens sur 10 font confiance au président de la transition et que 9 Maliens sur 10 sont satisfaits ou plutôt satisfaits de la gestion de la transition, sauf dans le district de Bamako ». Sahel Tribune accorde par ailleurs un satisfecit sans réserve à la transition, estimant « qu'il est normal que les autorités réalisent les souhaits du peuple. D'ailleurs, elles l'ont toujours fait. » Moins enthousiaste, Maliweb fait aussi sa Une sur le maintien du général Assimi Goïta au pouvoir. Le site d'information rappelle l'émergence de l'Alliance des États du Sahel, « face à la menace terroriste » alors que « la fin de la transition semble "de plus en plus incertaine" » et que « des mécanismes sont mis en place pour dissoudre les partis politiques ». « Une décision pourtant contraire aux recommandations des Assises nationales qui avaient plutôt proposé une réduction du nombre de partis », remarque Maliweb qui rappelle aussi le principal argument du Conseil des ministres : « Notre pays, comme les autres de l'AES, est toujours confronté à la menace de déstabilisation internationale […], il est nécessaire de poursuivre la transition afin de parvenir à une pacification totale de nos États. » À lire aussiMali: le général Assimi Goïta bientôt président sans limite de temps Les élections se suivent et se ressemblent Au Burundi, où le CNDD-FDD, le parti au pouvoir, remporte les élections législatives. « Le CNDD-FDD rafle tout aux législatives », titre Iwacu, publication qui ambitionne de donner la parole « à toutes les voix du Burundi ». « À part trois députés issus de la communauté des Batwa cooptés, tous les autres sièges de l'Assemblée nationale seront occupés par le Parti de l'Aigle », explique Iwacu, « il s'agit de 108 sièges sur les 111 que comptera la nouvelle Assemblée nationale ». « En ordre dispersé », poursuit le journal, « l'opposition fulmine, parle d'irrégularités flagrantes et rejette ces résultats ». Des résultats provisoires qui ont été proclamés par la Céni, la Commission électorale indépendante, « lors d'une cérémonie à laquelle assistaient « quelques indépendants », qui sont repartis furieux, tête baissée », raconte Iwacu, « ils n'ont même pas attendu la fin de la prière pour accompagner et clôturer cette proclamation provisoire des résultats des législatives ». Vues du Burkina Faso, l'analyse est la même, mais les mots sont plus durs. Ainsi L'observateur Paalga, parle d'un « score soviétique », dans un Burundi où « les élections se suivent et se ressemblent ». « Le pays n'a donc de démocratique que le nom », poursuit le journal. « Pour tout dire, le général Évariste Ndayishimiye l'a transformé en un véritable camp militaire, où tout le monde est obligé de marcher au pas, au son du clairon, et gare à celui dont la tête dépasse d'un iota ». À lire aussiLégislatives au Burundi: le parti au pouvoir rafle la totalité des sièges en jeu à l'Assemblée Caravane à l'arrêt Dans l'actualité africaine également, la progression de la caravane Soumoud, caravane de solidarité avec Gaza, partie lundi de Tunisie. Cette caravane est « bloquée à l'entrée de Syrte en Libye par les forces de l'est », annonce le journal La Presse en Tunisie, qui explique que « selon les responsables sécuritaires sur place, le convoi ne pourra poursuivre sa route sans instructions explicites de Benghazi ». « Face à cette situation », poursuit le journal, « le comité de coordination de la caravane Soumoud, a pris la décision de ne pas rebrousser chemin. Le convoi s'est rangé sur le bas-côté de la route, à quelques kilomètres de Syrte et était prêt à camper sur place pour la nuit, si nécessaire […], les organisateurs tiennent à rassurer les familles des participants : « Tous les membres du convoi sont en sécurité et réunis en un seul point. La coupure des réseaux téléphoniques, à l'endroit de leur arrêt, explique l'absence de nouvelles. » À lire aussiÉgypte: Israël appelle les autorités du pays à bloquer une marche pro-palestinienne
Interview with David Mora on Mexico's Judicial Elections: 27:20 This week, Kelly and Tristen unpack key elections in Poland and South Korea, and examine the growing reach of an Al-Qaeda affiliate in West Africa. Kelly then sits down with David Mora to explore Mexico's recent judicial elections and their implications for Mexican democracy and U.S.-Mexico relations. David Mora is the Senior Analyst for Mexico at the International Crisis Group. David researches organised crime, violence, corruption and conflict in the country, blending fieldwork and investigative reporting tools. He analyses and formulates policy strategies aimed at preventing, mitigating or resolving conflict. Originally an investigative reporter and documentary producer, David has eight years of experience in journalism, working for VICE News, NBC News, ProPublica and The Atlantic. His coverage of migration, criminal violence and corruption in Mexico has been recognised with some of the most prestigious journalism awards in the United States. Before doing journalism, he worked as a human rights researcher for different civil society groups in Mexico. The opinions expressed in this conversation are strictly those of the participants and do not represent the views of Georgetown University or any government entity. Produced by Theo Malhotra and Freddie Mallinson. Recorded on June 10, 2025. Diplomatic Immunity, a podcast from the Institute for the Study of Diplomacy at Georgetown University, brings you frank and candid conversations with experts on the issues facing diplomats and national security decision-makers around the world. Funding support from the Carnegie Corporation of New York. For more, visit our website, and follow us on Linkedin, Twitter @GUDiplomacy, and Instagram @isd.georgetown
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le départ de Wagner du Mali, la fin d'une coopération économique entre le Congo et le Rwanda et l'utilisation des drones par Boko Haram. Manche : la police française va-t-elle arrêter les embarcations de migrants une fois en mer ? Face à l'arrivée record de migrants sur les côtes britanniques, la France envisage désormais d'intercepter les bateaux, en pleine mer, qui traversent la Manche. Pourquoi les autorités françaises n'appliquaient-elles pas ces mesures jusqu'à maintenant ? Avec Charlotte Boitiaux journaliste à Infomigrants. Mali : Africa Corps prend la suite de Wagner Plus de trois ans après son arrivée au Mali, le groupe paramilitaire Wagner s'est officiellement retiré du pays. Les mercenaires russes sont remplacés par l'Africa Corps, qui dépend directement du ministère russe de la Défense. Quelle est la différence entre les deux organisations ? S'agit-il d'un simple changement d'uniformes ? Avec Dimitri Zufferey, membre du collectif All Eyes On Wagner. Congo-Brazzaville : les autorités suspendent l'attribution de terres au Rwanda Le gouvernement de la République du Congo a annoncé l'annulation des contrats de location de terres à des entreprises à capitaux rwandais signés en 2022. Comment expliquer cette décision ? Quelles étaient les spécificités de ces contrats controversés ? Avec Paul Lorgerie, journaliste au service Afrique de RFI. Bassin du lac Tchad : les drones de Boko Haram Dans son rapport semestriel, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l'Afrique centrale, Abdou Abarry, dénonce les attaques de drones chargés d'explosifs par Boko Haram. Comment les jihadistes se procurent-ils ces drones ? Que sait-on de leur puissance de frappe ? Avec Seidik Abba, président du Centre international de réflexions et d'études sur le Sahel. Auteur de Voyage au coeur de Boko Haram: Enquête sur le djihad en Afrique subsaharienne (éditions L'Harmattan).
Today, Les, Matt, Jeffrey, and Joshua examine the growing instability in West Africa as jihadist group Jama'at Nusrat al-Islam wal-Muslimin (JNIM) expands its control across Burkina Faso and the Sahel. With the U.S. and France reducing their regional footprint, local governments are struggling to respond to the spread of terrorism, and Russia—through the Africa Corps—has stepped into the vacuum left behind.How are terrorist groups like JNIM funding their operations, and what role does illicit finance play in undermining global sanctions? Can the U.S. afford to keep pulling back, especially with key diplomatic and aid positions still unfilled? And with natural resources fueling violence and extremism, are we ignoring an urgent front in global security that could soon come knocking on our own door?Check out the answers to these questions and more in this episode of Fault Lines.Check out the sources that helped shape our Fellows' discussion: https://www.washingtonpost.com/world/2025/06/08/jnim-militants-west-africa-sahel-terrorism/ https://apnews.com/article/russia-africa-weaponry-ships-mali-ukraine-f3383b5bbc8120b445d3df9062bf7f14 Follow our experts on Twitter: @lestermunson @WMattHayden@joshuachuminskiLike what we're doing here? Be sure to rate, review, and subscribe. And don't forget to follow @faultlines_pod and @masonnatsec on Twitter!We are also on YouTube, and watch today's episode here: https://youtu.be/HPxgyL2v2aE Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Au Mali, Wagner, c'est fini. Les troupes russes vont maintenant faire la guerre sous le nom d'Africa Corps. Pourquoi ce nouveau nom ? Est-ce seulement un changement de casquette ? « Pas si simple », répond Arthur Banga, qui est spécialiste des questions de défense à l'université Félix-Houphouët-Boigny d'Abidjan, en Côte d'Ivoire. L'enseignant-chercheur veut espérer qu'Africa Corps commettra moins d'exactions que Wagner contre les civils maliens. Arthur Banga répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : « Bravo à Wagner qui en trois ans a bouté les terroristes de nombreuses zones du Mali et reconquis la capitale régionale de Kidal », disent les médias pro-russes. Est-ce que c'est vrai ? Est-ce que le bilan militaire de Wagner est positif ? Arthur Banga : Il est très mitigé ce bilan. Il y a quand même la victoire de Kidal qui est importante pour l'image déjà de la reconquête mais importante aussi pour la stratégie du gouvernement malien. Mais depuis justement cette victoire significative en novembre 2023, il n'y a plus rien. Il y a plutôt des défaites : Tinzaouatène... Tout récemment, des attaques qui se multiplient. Et je pense que, quelque part, l'action de Wagner est mitigée, sinon peut-être même négative quand on fait la balance. Alors, en effet, en juillet 2024, plus de 80 mercenaires de Wagner auraient été tués par les rebelles touaregs du FLA lors de la bataille de Tinzaouatène. Est-ce que cette défaite militaire a pu porter atteinte au moral des troupes russes ? Est-ce l'une des raisons du changement de nom aujourd'hui ? Oui, ça a été une défaite beaucoup commentée. Et puis, on a encore les images de prisonniers qui ont été faits par ces groupes. Et qui sont toujours aux mains des rebelles... Voilà. Et ces images diffusées ont vraiment porté atteinte parce que l'idée, c'est que Wagner venait de réussir le job que, par exemple, l'armée française ou Takuba n'avait pas pu faire. Et là malheureusement pour les Maliens, le constat est amer et cette défaite a marqué les esprits. Et a surtout décrédibilisé un peu Wagner, surtout après leur victoire à Kidal. Alors, justement, si on compare le bilan Wagner au bilan Barkhane, qu'est-ce qu'on peut dire ? Je pense que l'on peut tirer les mêmes enseignements de ces deux opérations : soit vous vous trouvez dans le cas de Barkhane, vous devenez perçu comme une force d'occupation, vous perdez votre statut de force de libération pour une force d'occupation. Soit comme Wagner, vous comprenez que l'on peut avoir des victoires tactiques, mais au final, le bilan est mitigé. Est-ce que Wagner faisait de la protection rapprochée des officiers supérieurs de la junte malienne ? Et est-ce qu'Africa Corps va continuer cette mission ? La mission ne va pas changer. Et on l'a bien vu sur certaines images très claires, authentifiées, que Wagner faisait souvent de la surveillance de personnalité. De la protection en fait ? De la protection, oui. Sur le plan opérationnel, Wagner jouissait d'une certaine autonomie, surtout du vivant d'Evgueni Prigojine. Est-ce qu'Africa Corps sera plus sous le contrôle direct du ministère russe de la Défense à Moscou ? Oui, ça, ça sera l'un des grands changements, parce que justement Prigojine s'est autorisé des largesses au nom de cette autonomie. Donc, clairement, la plus grande différence sera à ce niveau-là, ça sera l'impact direct des autorités russes, le contrôle direct sur l'action que va mener Africa Corps. Et ça, ça va changer de l'autonomie de Wagner. Sur le plan des droits de l'Homme, Wagner a commis plusieurs massacres, notamment dans la communauté peule du Mali. À Moura près de Mopti, en mars 2022, plus de 500 civils ont été tués par les Russes de Wagner. Est-ce que les Russes d'Africa Corps sont prêts à continuer les mêmes exactions à votre avis ou pas ? On verra. Si Wagner faisait le job entre guillemets et même sur le front ukrainien, recruter des prisonniers etc, c'est parce qu'on ne voulait pas mêler directement la Russie officielle à ces aspects-là, les massacres et cetera. Ça peut donc avoir un impact positif dans ce sens-là parce que le fait d'être lié directement au Kremlin peut avoir la conséquence d'être un peu plus regardant sur ces aspects-là, parce que ça peut remonter directement sur la réputation du Kremlin et de la Russie. On peut donc espérer qu'il y aurait moins d'exactions, même s'il faut rester vigilant et prudent. Parce qu'Africa Corps, ça responsabilise directement Vladimir Poutine ? Beaucoup plus que Wagner. Sur le plan économique, Wagner crée des compagnies minières pour exploiter les ressources locales aussi bien au Mali qu'en République centrafricaine. Que va-t-il en être maintenant avec Africa Corps ? Je pense que la logique va se perpétuer, peut-être pas avec les mêmes acteurs, peut-être pas directement avec Africa Corps, qui va sans doute se concentrer sur ses aspects militaires. Mais il faut bien voir que l'on est dans une opération stratégique dans le sens large du terme, c'est-à-dire qu'on fait à la fois du politique, du militaire, du diplomatique, mais aussi de l'économie. Et donc, la Russie n'entend pas perdre les gains économiques de Wagner. Ce n'est pas possible. « Notre présence en Afrique s'accroît, nous allons nous concentrer principalement sur l'interaction économique et l'investissement », affirme Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin. Ça va se traduire comment sur le terrain économique ? Aujourd'hui, l'un des reproches que l'on fait justement à la Russie, c'est de n'apporter sur le continent que son savoir-faire militaire. Aujourd'hui, elle va aussi essayer de montrer qu'elle sait être un partenaire économique fiable au même titre que la Chine, les pays occidentaux. Wagner, c'était pour trois ans, Africa Corps, c'est pour 30 ans ? Sauf changement de régime, je pense que la Russie est encore pour le moment au Mali, au Niger et au Burkina, dans un cadre plus durable, dans un cadre plus global. Et vous avez rappelé les mots de Peskov : c'est, aujourd'hui, asseoir à la fois du militaire, du diplomatique, de l'économique et même du culturel.
Get ready for an insightful and thought-provoking experience this Monday morning with Black Politics expert Dr. James Taylor as he joins our classroom. Dr. Taylor will delve into the recent high-profile clash between Trump and Musk, shedding light on why Democrats have been unable to exploit the Republican Party’s missteps. Furthermore, he will discuss the profound implications of the recovery of 175 images of our enslaved ancestors from Harvard, a topic that resonates deeply with our shared history. Before Dr. Taylor takes the stage, political blogger Brandon will provide an in-depth analysis of the escalating tensions between law enforcement and protesters in Los Angeles, an issue that is critical to our understanding of today’s societal dynamics. Additionally, former New York lawmaker Charles Barron will bring us up to speed on the latest developments in the Sahel nations, highlighting important geopolitical shifts.See omnystudio.com/listener for privacy information.
Depuis plusieurs mois, les groupes jihadistes multiplient leurs attaques au Sahel. Au Mali, la situation est critique. À Tombouctou, le camp militaire du centre-ville et l'aéroport ont été pris d'assaut par le JNIM. C'est dans ce contexte que le groupe paramilitaire Wagner a annoncé son retrait du pays, cédant sa place à un autre groupe russe : Africa Corps. Seidik Abba, journaliste, écrivain et président du centre international de réflexion et d'étude sur le Sahel revient sur cet épisode.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'affaire des bébés volés au Chili, le déploiement de la Garde nationale à Los Angeles et le retrait du Rwanda de la CEEAC. Mali : face aux attaques jihadistes, l'armée a quitté Boulkessi Après deux attaques jihadistes meurtrières, l'armée malienne s'est retirée du camp militaire de Boulkessi, dans le centre du pays. Pourquoi a-t-elle décidé de se désengager de cette localité stratégique au lieu d'envoyer des renforts ? Ce retrait signifie-t-il que la ville est désormais sous le contrôle des jihadistes ?Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel.Chili : le scandale des 20 000 enfants volés La justice chilienne a ordonné la détention provisoire de cinq personnes accusées d'avoir participé à un vaste réseau d'enfants volés pour être revendus entre 1950 et 1990. Comment un tel trafic a-t-il pu durer autant d'années sans être découvert ? Qui sont les personnes inculpées dans cette affaire ?Avec Théo Conscience, journaliste au service international de RFI.États-Unis : Trump déploie la Garde nationale à Los Angeles Alors que Los Angeles est secouée par des manifestations contre sa politique migratoire, Donald Trump a annoncé l'envoi de 4 000 soldats de la Garde nationale pour « rétablir l'ordre » malgré l'opposition des autorités locales. Le président américain respecte-t-il la Constitution américaine en agissant ainsi ? Ce déploiement ne risque-t-il pas d'empirer la situation dans la mégalopole californienne ? Avec Jérôme Viala-Gaudefroy, docteur en Civilisation américaine, spécialiste en rhétorique présidentielle. Rwanda : quelles conséquences après le retrait de Kigali de la CEEAC ? Le Rwanda a annoncé son départ de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale en déplorant « l'instrumentalisation de l'organisation par la République démocratique du Congo, avec le soutien de certains États membres ». Quelles pourraient être les conséquences diplomatiques et économiques de l'isolement de Kigali au sein de la région ?Avec Onesphore Sematumba, analyste pour la région des Grands Lacs pour International Crisis Group.
Près de 29 millions d'habitants du Sahel ont besoin d'une aide humanitaire et de protection, selon un rapport de l'ONU dévoilé cette semaine. Alors que les besoins se font de plus en plus urgents, au Niger, les autorités ont exigé le départ de la Croix-Rouge. Après plus de trente ans sur place, l'ONG a annoncé la fermeture de ses bureaux.
C'est au troisième tour, avec 76% des voix, que le candidat mauritanien Sidi Ould Tah a été élu président de la Banque africaine de développement, le 29 mai dernier à Abidjan. Le score paraît très confortable, mais jusqu'au deuxième tour, rien n'était joué, car le Zambien Samuel Maimbo gardait toutes ses chances. Quelles sont les vraies causes de la victoire de la Mauritanie et quel rôle a joué secrètement le président Ghazouani ? En ligne de Nouakchott, son ministre des Affaires étrangères Mohamed Salem Ould Merzoug dévoile les coulisses du vote, au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Le docteur Sidi Ould Tah est le dernier candidat à s'être déclaré et pourtant il a gagné. Comment vous expliquez ce paradoxe ?Mohamed Salem Ould Merzoug : C'est un long processus. La campagne et puis le travail diplomatique sérieux ont commencé bien avant la déclaration formelle de sa candidature étant entendu que le travail qui a été fait l'année dernière par le président de la République pendant son mandat en tant que président en exercice de l'Union africaine a été un peu le terreau fertile sur lequel nous avons construit toute notre stratégie.Toute l'année dernière, c'est le président de la Mauritanie, Mohamed Ould Ghazouani, qui était à la tête de l'Union africaine...Tout à fait.On dit que, dès le début de cette année, le président ivoirien Alassane Ouattara vous avait dit qu'il serait derrière la candidature du docteur Ould Tah. Est-ce que c'est à ce moment-là que vous vous êtes dit : « On peut y aller, on peut annoncer sa candidature » ?La décision a en effet été prise par le président en concertation avec beaucoup de chefs d'États africains et en particulier avec son excellence le président Alassane Dramane Ouattara qui est un ami personnel et qui a été un soutien important pour notre candidat.Dès le début de cette année ?Dès le début de cette année, oui.Quand le docteur Ould Tah s'est lancé dans cette campagne, il n'était pas le favori. Tout le monde pensait au Zambien Samuel Munzele Maimbo, qui avait été vice-président de la Banque mondiale. Comment avez-vous relevé ce défi ?Pour vous parler franchement, dès le départ, nous n'avons jamais douté qu'il serait élu parce que nous avons, je pense, recherché le consensus et essayé de convaincre mais surtout d'être persévérant. Tout ce travail a été fait avec beaucoup d'humilité.Vous n'avez jamais douté parce que vous aviez déjà fait un travail souterrain et que vous aviez fait vos calculs. Vous saviez que vous aviez déjà un certain nombre de pays avec vous ?Tout à fait. Sous l'autorité directe du président de la République, on a donc essayé de ratisser large tout au long de l'année 2024.Et le plus gros contributeur africain, à savoir le Nigeria, il était pour qui ?Il a voté pour le candidat mauritanien.Dès le premier tour ?Dès le premier tour. Ça, ça a été décidé depuis très longtemps. Depuis février 2025, bien avant d'ailleurs.D'accord, mais le Nigeria a été très discret sur le candidat qu'il avait choisi. Il ne l'a pas dit jusqu'à la dernière minute...La discrétion est parfois le bon choix. Je peux vous assurer qu'excepté l'un des plus gros contributeurs qui avait un candidat, tous les autres ont voté pour le candidat Sidi Ould Tah.Oui, l'Afrique du Sud, évidemment, a voté pour sa candidate...Bien entendu.Mais vous dites que, outre le Nigeria, l'Égypte, l'Algérie et le Maroc…Tout ce que je peux vous dire, c'est que tous les plus gros contributeurs africains ont voté pour le candidat Sidi Ould Tah. Sidi n'a pas seulement été élu, mais il a été plébiscité.Il y avait donc les gros contributeurs qui ont voté pour votre candidat. Et puis il y a des petits contributeurs. On pense notamment aux trois États du Sahel, Mali, Burkina, Niger. Est-ce qu'ils étaient de votre côté ou pas ?Ils ont voté pour le candidat mauritanien. Il suffit de prendre une calculette, voilà.Par quel tour de force avez-vous réussi à être soutenu à la fois par les pays de l'AES, Mali, Burkina, Niger et par la France ?Il n'y a pas de contradiction. De toute façon, ce sont des actionnaires, donc chacun décide en fonction de ses intérêts.À quel moment avez-vous reçu le soutien de la France ?Durant le processus que je viens d'évoquer et qui a été un long processus. Mais qui a été un processus constructif et efficace. Il y a eu des discussions et des échanges avec l'ensemble de ces pays qui ont voté pour le candidat de notre pays.Mais est-ce que la France a voté pour votre candidat dès le premier tour ?Je pense qu'ils doivent avoir voté dès le premier tour. À ma connaissance, ils ont voté dès le premier tour pour le candidat Sidi Ould Tah.Il y a les États-Unis de Donald Trump. Ils ont voté pour qui ?Je ne le sais pas. Mais nous respectons leur choix.Ils n'ont pas voté pour vous au premier tour ?Pas à ma connaissance mais je ne peux pas répondre à leur place.On dit que c'est grâce essentiellement aux voix des Africains que le docteur Sidi Ould Tah a été élu. Parce que, chez les non régionaux, les votes étaient plus hésitants. Beaucoup préféraient le Zambien Samuel Maimbo, vous confirmez ?Je ne peux ni confirmer ni infirmer mais je sais que dans ces 76%, il y a eu une alchimie entre les pays africains et les non africains pour voter pour le docteur Sidi Ould Tah et nous en sommes absolument ravis. À lire aussiBAD: de quelle couleur est donc le développement ?À lire aussiLe Mauritanien Sidi Ould Tah élu président de la Banque africaine de développement
Sahel in fiamme: attacchi jihadisti, silenzi di Stato e nuova geografia del potere. Nigeria: ritorna Boko Haram, l'ISWAP si rafforza.L'economista mauritano Sidi Ould Tah alla guida della Banca Africana di Sviluppo. La Nigeria alla Biennale di Design di Londra: futuro e radiciQuesto e molto altro il notiziario Africa di Elena L. Pasquini
« Les entreprises françaises sont trop frileuses en Afrique, elles doivent se réengager sur le continent », déclare Étienne Giros, le patron des opérateurs français en Afrique, qui publie 54 nuances d'Afrique aux éditions Télémaque. Étienne Giros a travaillé 23 ans dans le groupe Bolloré. Depuis onze ans, il préside le CIAN, l'association professionnelle qui regroupe les entreprises françaises opérant en Afrique. Il salue la résilience des quelque 5 000 opérateurs français qui travaillent toujours en Afrique et qui emploient 700 000 personnes. Mais il les invite à plus d'audace. Étienne Giros est le Grand invité Afrique de Christophe Boisbouvier. RFI : Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon ne sont pas d'accord sur tout, comme chacun le sait, mais ils sont d'accord pour dire que les entreprises françaises en Afrique profitent trop d'une situation de rente et qu'elles n'innovent pas assez. Pourquoi cela vous met-il en colère ?Étienne Giros : Cela m'agace parce que cela ne correspond pas à la réalité. Qu'est-ce que c'est qu'une rente ? Une rente, c'est bénéficier d'une situation de monopole qu'on va créer soi-même pour obtenir des tarifs élevés et ne pas développer des progrès techniques, etc. Les grands groupes français et les entreprises de taille moyenne, qui sont en France, ont peut-être eu des situations de rente en Afrique il y a cinquante ou soixante ans. Maintenant, rien n'est plus faux que cela. Les entreprises françaises sont soumises à la concurrence. Je prends un exemple d'un groupe que je connais bien : l'ancien groupe Bolloré qui maintenant s'appelle en Afrique AGL. Il est en concurrence avec des opérateurs chinois, dubaïotes et originaires d'autres régions du monde sur les ports. Le groupe Orange, qui est très important en Afrique dans la téléphonie, est en concurrence avec sept ou huit opérateurs mondiaux. S'il ne performe pas en qualité et s'il n'a pas les bons prix, je peux vous dire qu'il sera battu. C'est donc une erreur de croire que nous sommes en position de monopole.Est-ce que la compagnie Air France ne profite pas de sa position de monopole sur certaines lignes pour imposer des billets d'avion très très chers ?J'avoue que cela peut arriver et que les billets sont chers. C'est une question souvent de permis et d'autorisation de slots [les créneaux horaires donnés à une compagnie aérienne, NDLR] qui doivent être donnés par les autorités africaines. On appelle de nos vœux l'ouverture de ces marchés, car la communication entre les pays africains est très importante et effectivement c'est trop cher.Vous dites que les entreprises françaises restent très présentes en Afrique. Elles sont plus de 5 000, elles emploient 700 000 Africains pour un chiffre d'affaires de combien ?Cent milliards d'euros, ce qui est beaucoup plus que tout le volume d'affaires que nous faisons avec les États-Unis ou la Chine.Mais vous dites aussi, que depuis le Covid-19 de 2020, vous voyez des chefs d'entreprise français qui préfèrent renoncer à leurs projets en Afrique. Pourquoi ?Ils renoncent ou ralentissent parce qu'ils sont confrontés à un ressenti du risque africain qui est élevé. Le départ de la France dans des conditions compliquées, on va dire cela comme ça, du Sahel, les affaires de conformité avec le risque réputationnel ou le risque d'être traîné devant les tribunaux, les questions de la corruption qui perdurent et la petitesse des marchés…Tout cela fait que les entreprises françaises y réfléchissent à deux fois avant d'aller sur place. Notre travail, c'est de faire baisser le ressenti du risque en disant : « Non, l'Afrique n'est pas plus risquée qu'ailleurs ». Deuxièmement, en disant « Petit marché deviendra grand, une classe moyenne en Afrique arrive, la croissance démographique est là et ce continent est ouvert sur le monde ».Vous racontez dans votre livre l'histoire d'une entreprise française implantée en Afrique qui réclamait son argent. Le ministre des Finances de l'État concerné lui a répondu : « Je vous paye si vous me donnez 10% en dessous de la table ». C'est ce qu'on appelle du chantage. Comment cette entreprise française s'en est-elle tirée ?Elle s'en est tirée parce que c'était un grand groupe qui avait les reins solides. Elle a attendu. Elle a discuté avec les bailleurs de fonds. Elle a rendu public, non pas dans la presse mais à certaines personnalités, cet état de fait. Finalement au bout d'un an, un an et demi, ça a été réglé. Mais une entreprise de taille moyenne qui ne peut pas tenir un an, un an et demi et qui a les emplois en cause, va quelquefois, soit être obligée de partir, soit être obligée de céder. Tout ça pour dire que je sais que peut-être certains ne vont pas être d'accord avec ce que je vais dire. Et je pense que les entreprises dans les affaires de corruption sont davantage victimes qu'opératrices.Un groupe français bien connu, le groupe Bolloré, pour lequel vous avez travaillé, est visé par la justice française qui le soupçonne d'avoir acquis frauduleusement la gestion des ports de Lomé et de Conakry. Est-ce que le groupe est plutôt victime ou plutôt coupable ?Je ne vais pas prendre parti sur ce dossier d'autant que la justice n'a pas encore rendu ses conclusions. Je ne peux pas répondre à votre question.Cette affaire judiciaire n'est-elle pas la raison pour laquelle Vincent Bolloré a vendu toutes ses activités africaines en 2022 à l'armateur italo-suisse MSC ?Je ne suis pas mandaté pour expliquer les motivations du groupe pour son départ d'Afrique dans les domaines du transport. Je ne crois pas que cela soit la raison. Je crois que c'est simplement un arbitrage d'actifs. Et ce groupe, qui est un groupe puissant, qui évolue beaucoup, a décidé d'orienter sa stratégie de manière différente et de quitter les transports, puisqu'il a vendu, certes, ses activités de transport en Afrique à MSC, mais il a aussi vendu ses activités de transport monde à CMA CGM. Ce n'est pas l'Afrique qui était visée. Je pense que c'était simplement une réorientation stratégique. D'ailleurs, ce groupe conserve sa présence en Afrique dans le domaine des médias. Canal+, qui appartient à ce groupe, est en cours d'acquisition du grand opérateur de télévision payant sud-africain qui s'appelle Multichoice, une énorme acquisition sur toute l'Afrique australe. Deuxièmement, il déploie la fibre dans une dizaine de pays. Je pense donc que ce n'est pas un signe de désintérêt de l'Afrique, c'est plutôt une réorientation stratégique.
Join us this Thursday morning as the esteemed Africana History professor from the University of Houston, Gerald Horne, takes the helm of our classroom. Dr. Horne will delve into pressing topics that impact our world, including the recent Trump-Ramaphosa meeting at the White House, the implications of a significant US-UAE deal for Africa, the ongoing situation in the Sahel, Trump's critiques of universities, and insights from his latest book. Before Dr. Horne captivates us with his expertise, writer Simeon Booker Muhammad will update us on the intriguing developments in UFO phenomena. See omnystudio.com/listener for privacy information.
Russia's 13th International Security Summit in Moscow attracts over forty African leaders. How significant is it and what does it mean for the continent, especially for the Sahel? Also, Boeing seals a deal with the US Department of Justice over the fatal crashes of two 737 Max aircraft that killed hundreds of people. One family who lost their son and daughter-in-law in the 2019 Ethiopian plane crash share their reaction with us. And the impact of the temporary closure of Ghana's embassy in US over an alleged visa scandal.Presenter: Blessing Aderogba Producers: Tom Kavanagh and Nyasha Michelle in London. Charles Gitonga in Nairobi Technical Producer: Chris Ablakwa Senior Journalist: Karnie Sharp Editors: Andre Lombard and Alice Muthengi
Russia's 13th International Security Summit in Moscow attracts over forty African leaders. How significant is it and what does it mean for the continent, especially for the Sahel? Also, Boeing seals a deal with the US Department of Justice over the fatal crashes of two 737 Max aircraft that killed hundreds of people. One family who lost their son and daughter-in-law in the 2019 Ethiopian plane crash share their reaction with us. And the impact of the temporary closure of Ghana's embassy in US over an alleged visa scandal.Presenter: Blessing Aderogba Producers: Tom Kavanagh and Nyasha Michelle in London. Charles Gitonga in Nairobi Technical Producer: Chris Ablakwa Senior Journalist: Karnie Sharp Editors: Andre Lombard and Alice Muthengi
Aujourd'hui, la Cédéao, la Communauté des États d'Afrique de l'Ouest, fête ses cinquante bougies dans la division, avec un bilan plutôt positif en étant l'une des régions africaines à forte croissance avec l'EAC, selon Pape Ibrahima Kane, spécialiste des organisations régionales africaines, qui revient sur les nombreux problèmes qui ont handicapé son développement depuis sa création à nos jours. Il répond à Esdras Ndikumana. RFI : Quel bilan peut-on dresser pour la Cédéao après un demi-siècle d'existence positif ou négatif ? Pape Ibrahima Kane : Cette organisation a été créée par le Nigeria pour se réconcilier après la fin de la guerre civile au Nigeria avec les pays francophones d'Afrique. Sous cet angle-là, c'est un bilan largement positif. Et bon, elle connaît des hauts et des bas et surtout une gouvernance plus ou moins difficile. Mais ça, ce n'est pas le propre de la Cédéao, c'est presque toutes les organisations qui vivent la même situation.Mais cette organisation connait également beaucoup de problèmes ? D'abord, à l'origine, c'est des problèmes liés à la manière dont la décolonisation s'est faite. N'oubliez pas que, un des traits caractéristiques de cette région, c'est le fait que la France voulait à tout prix casser le Nigeria pour assurer une certaine continuité entre l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale où elle avait eu le plus grand nombre de territoires. Ça n'a pas marché. Dans les quelques années qui ont suivi, elle a été confrontée à beaucoup de difficultés. Vous avez eu deux guerres civiles, mais vraiment d'une intensité inouïe.En Sierra Leone et au Libéria, vous avez la crise du Sahel et vous avez le fait que c'est la région la plus pauvre du monde. Un dernier point que je soulignerai, qui me paraît aussi fondamental le Nigéria, c'est naturellement le leader de la région et le Nigéria depuis plus d'une quinzaine d'années, mais vit une situation intérieure catastrophique. Il n'y a pas de leadership. Chaque fois que le leadership a été au Nigeria, ça a permis à la Cédéao de faire des progrès, notamment dans les années 90, sous la présidence du président Obasanjo.Quels sont les bénéfices - je parle d'avantages concrets- que les populations des pays membres tirent aujourd'hui de cette organisation ? D'abord, le fait qu'il y a une libre circulation des personnes et des biens. C'est la seule région africaine où depuis 2014, on n'a pas besoin de carte de séjour pour résider dans l'un des pays membres. Deuxièmement, c'est la région qui a inventé le concept de citoyenneté régionale. Troisième élément important, c'est une région où on a la Cour de justice de la Cédéao qui protège les droits de la personne humaine, même si on sait que ces trois-là sont vraiment chahutées. Si on prend et qu'on compare avec ce qui se passe dans les autres régions du monde, on peut vraiment dire que la Cédéao a fait des pas importants dans la bonne direction.Mais de l'autre côté, il y a le départ des trois pays de l'AES, l'Alliance des États du Sahel. Est-ce que ce départ a affaibli la Cédéao ? Dans quelle mesure ? Nécessairement que ça va affaiblir la Cédéao. D'abord parce que la Cédéao perd la moitié de son territoire. Ensuite, parce que la Cédéao perd une population importante près de 20 % de sa population. Et ensuite, parce que c'est une région qui est en crise sécuritaire, euh, sociétale et autres. Cette crise-là, si elle n'est pas résolue, ne peut pas permettre à la Cédéao de régler ses problèmes pour vous.Est-ce qu'on peut parler d'un faux départ ou alors c'est une rupture déjà consommée ? Je ne pense pas que la rupture soit consommée. On a tellement de choses qu'on partage, notamment au plan sécuritaire, au plan économique, que on ne peut pas se séparer de cette manière-là. Il y a eu des malentendus, mais tôt ou tard, ces trois pays reviendront à la maison mère et la Cédéao pourra peut-être donner plus de gages à ces pays-là pour revenir plus rapidement à la maison mère.Un argument des pays de l'AES est que la Cédéao est contre les coups d'État militaires mais permettent des coups d'État institutionnels comme les changements de Constitution en vue de se maintenir au pouvoir. Est-ce que la Cédéao peut réellement faire son mea culpa sur ce point ? Mais bien sûr, la Cédéao devra faire son mea culpa sur beaucoup, beaucoup de questions importantes. Ce n'est pas seulement eu cette attitude de complaisance vis-à-vis de dirigeants qui changent facilement les constitutions, mais c'est aussi dans la manière dont les élections sont organisées, dans la manière dont les dirigeants traitent leurs populations. J'espère que ce cinquantenaire-là va permettre à la Cédéao de faire un bilan de manière à tirer des leçons pour que, dans le futur, de pareils travers ne puissent se répéter au sein de l'organisation.À lire aussiCinquante ans après sa création, quel bilan pour la Cédéao?
Finalizamos con este capítulo la segunda parte de la audioserie titulada "Érase una vez el Este", en un último trayecto que nos llevará por tierras africanas a Nigeria. Como ya sabéis esta serie o audioserie consiste en varios capítulos en los que se mezclan la realidad y la ficción y en los que hablamos de hechos históricos y de sucesos que están de plena actualidad. Y este proyecto de "Érase una vez el Este", es idea, como ya sabéis, de dos grandes amigos de LA BIBLIOTECA DE LA HISTORIA, como son Juan Lamas, malagueño, historiador, escritor y guionista, y Verónica, barcelonesa, actriz y cantante amateur y gran apasionada por la historia. Ellos son los artífices de esto y les agradezco su trabajo. Os dejo con el duodécimo y último capítulo titulado "Nigeria y Boko Haram". Han sido, hasta hoy, 24 episodios de "Érase una vez el Éste". Los que nos vais siguiendo desde hace más de dos años ya sabéis que todo esto empezó en la guerra de Ucrania. Quizá por cansancio informativo, muchos pidieron cambiar de escenario usando el mismo formato: mezclar ficción con audios de noticias reales de medios de comunicación reales; pero cambiando de escenario. Por eso agradecer a todos los que habéis seguido las desventuras de Dimitri y Aleksandra en esta segunda parte. Ya se sabe, porque siempre es igual, que segundas partes difícilmente serán como la primera. En éste caso además realizamos una aproximación histórica a cada escenario. Visitamos Birmania...Myanmar. Allí nos vimos acorralados en una aldea en mitad de la selva. Luego viajamos en un lujoso Audi hasta Orense y su rico pasado. Teniendo presente la huella del Narco en España (Galicia, Portugal y la actualidad en Estrecho de Gibraltar). Y después hicimos un crucero a la siempre castigada Haití.. sus peculiaridades históricas.. y porqué es tan importante conocer el pasado de un país para comprender su situación presente. Por último hicimos un breve recorrido a tres lugares calientes de África: Mali y el Sahel.. Uganda, su guerrilla y sus problemas de los últimos 30 años.. y ahora volvemos en ésta última entrega de la segunda temporada al continente africano Y analizaremos la enormidad y complejidad de un país como Nigeria... Con las terribles noticias que siguen llegando desde el Golfo de Guinea. Y es que limitar el problema a una cuestión étnica es ser demasiado simple, y hablar en el siglo XXI de nuevas guerras de Religión como si estuviéramos en el siglo XVII puede parecer realmente absurdo.. pero quizá no lo sea tanto: En el Sudán y el Sahel el problema es Étnico.. musulmanes blancos contra otros musulmanes negros... pero en países como República Centroafricana, Uganda, Congo, Sudán del Sur y el polvorín Nigeriano el problema es directamente religioso y tribal. Musulmanes Sunitas contra Chiitas.. y a su vez enfrentados a los cristianos.. ya sean protestantes, evangélicos o católicos por el control y posesión de la escasa tierra cultivable. Y en ese caos, creció el monstruo de Boko Haram.. una bestia alimentada de odio étnico y religioso y un enorme problema al norte de una Nigeria cada vez más superpoblada y difícil de controlar. Para la siguiente.. se admiten sugerencias... Volver al origen del Éste de Europa? Los conflictos de Centroamérica? El difícil equilibrio de poder de los ex países de la URSS y su relación con la metrópoli Rusa? Os leemos. Muchas gracias. Escucha el episodio completo en la app de iVoox, o descubre todo el catálogo de iVoox Originals
“Time for an Awakening” with Bro.Elliott & Bro.Richard, Sunday 5/25/2025 at NEW TIME 6:00 PM (EST) guests was Afro-descendant Nation Ambassador, Dr. Tauheedah Sabree, and Black Panther Movement Senior Coordinator of Pan-Afrikan Affairs, Elder Mmoja Ajabu. Dr. Sabree updated us on the Afro-descendant Nation, the Sixth Region, which includes us in the global struggle for reparations. In the second portion of the program, Elder Ajabu informed us of the press release about South African President Cyril Ramaphosa meeting with Trump, the meeting with the ambassador of Burkina Faso and staff, and the revolution in the Sahel, and joining us in conversation from Burkina Faso was Activist, Organizer, Ramzu Yunus. Also, Open Forum dialogue on topics that affect Black people locally, nationally, and internationally.
Educator and journalist Inemesit Richardson—co-founder of the Thomas Sankara Center in Burkina Faso and contributor to African Stream—joins us for a powerful conversation on the revolutionary history of the Sahel, the legacies of Thomas Sankara and Ibrahim Traoré, and the rise of a multipolar world order. This is a compelling interview you won't want to miss! Follow The Thomas Sankara Center IG: @burkinabooks Support the Thomas Sankara Center on Patreon: patreon.com/BurkinaBooks Follow African Stream: http://africanstream.media/ Support African Stream on Patreon: patreon.com/AfricanStream Support Probably Cancelled on Patreon to get early access to episodes or submit your questions to the new PC Pod advice column!: https://www.patreon.com/probablycancelledpod Subscribe to PC Pod on Rumble & Telegram: t.me/pcpod
En Afrique du sud, un accident dans une mine d'or dans la région de Johannesburg contraint 260 mineurs à passer la nuit sous terre. Plus de peur que de mal heureusement ils ont fini par être ramenés à la surface.
En cette année 2025, le péril jihadiste est en expansion dans les pays côtiers d'Afrique de l'Ouest, constate l'Institut de recherche stratégique (IRS), qui est basé en Côte d'Ivoire. Les groupes jihadistes redoublent d'inventivité pour exploiter les failles des États et tenter de s'infiltrer dans le nord de pays comme le Bénin et la Côte d'Ivoire, précise l'IRS, qui publie cette semaine trois rapports détaillés sur ce phénomène. Son directeur, Lassina Diarra, est l'invité de Christophe Boisbouvier. RFI : Plus de 100 personnes tuées en avril par les jihadistes dans le nord-est du Nigeria. 54 soldats tués le 17 avril par les jihadistes dans le nord du Bénin. Est-ce que le péril jihadiste est en expansion dans les pays côtiers d'Afrique de l'Ouest ?Lassina Diarra : Oui, nous avons noté que, depuis l'arrivée des régimes militaires, la situation sécuritaire se dégrade considérablement. Aujourd'hui, on est dans une situation extrêmement difficile et la situation est inquiétante. Nous voyons effectivement qu'il y a un risque d'effondrement d'un État sahélien, ce qui pourrait avoir des conséquences terribles sur les infrastructures sécuritaires, les politiques de sécurité des États du golfe de Guinée, dont certains commencent à être sous la pression des groupes terroristes.Est-ce à dire qu'il n'y a plus de coopération sécuritaire entre ces trois pays du Sahel et les pays côtiers ?Oui, la coopération est pour l'instant difficile, puisque la Cédéao n'arrive pas à incarner un leadership et l'initiative d'Accra, qui était aussi une réponse africaine face à la menace jihadiste, est totalement en panne actuellement. Il existe aussi des difficultés de coopération entre l'Alliance des États du Sahel, avec le Bénin, et aussi la Côte d'Ivoire. On est par conséquent dans un contexte où la coopération sécuritaire entre les États se trouve dans des situations particulièrement difficiles.Est-ce qu'il y a, au nord du Bénin, le risque que des jihadistes réussissent à établir un sanctuaire, comme il en existe au Burkina Faso ?Selon les statistiques, nous avons vu, de mai 2019 à mai 2025, qu'il y avait eu 808 incidents terroristes au Bénin. Ce qui est problématique actuellement, c'est qu'il y a un processus d'endogénéisation qui est très avancé au Bénin. Vous avez des communautés où vous avez des citoyens béninois qui participent effectivement à des attaques. Et le processus d'endogénéisation s'accommode à une dynamique de sanctuarisation.Le processus d'endogénéisation, cela signifie qu'il y a maintenant des citoyens béninois qui sont devenus jihadistes, c'est ça ?Oui, c'est ce que ça veut dire. Cela veut dire également clairement que la menace cesse d'être exogène, elle devient vraiment endogène.Et quelle est la réponse à ce phénomène ?Il y a la stratégie par le bas qui va consister à travailler significativement avec les communautés, avec les couches sociales et aussi avec une présence effective de l'État en termes d'infrastructures, en termes de sécurité et aussi en termes de justice sociale. Il faut aussi faire monter l'armée en puissance. Je crois bien qu'ils sont dans ces processus-là. Puis, il faut discuter avec le Burkina Faso et le Niger.Y a-t-il le même risque d'endogénéisation, c'est-à-dire d'enracinement, du terrorisme dans le nord de la Côte d'Ivoire ?Nous n'avons pas encore observé cela parce que les attaques que la Côte d'Ivoire a connues, quand on les analyse effectivement, c'était un objectif d'endogénéisation. Mais la capacité réactionnelle des forces ivoiriennes, et aussi du gouvernement ivoirien, alliant la sécurité opérationnelle aussi à la question sociale, a permis effectivement de mettre la Côte d'Ivoire à l'abri de ces phénomènes.Dans le rapport que vous avez publié cette semaine, vous écrivez que les groupes terroristes font preuve d'inventivité aux frontières.Ce que nous avons remarqué, c'est que les groupes terroristes s'adaptent et exploitent toutes les vulnérabilités. Des éléments des Forces de défense et de sécurité rackettent parfois des populations parce que celles-ci ne sont pas dans des situations totalement régulières. On peut prendre l'exemple des motos. Certaines populations ne disposent pas de papiers pour une moto. C'est ce qu'on appelle le contrat d'arrangement en quelque sorte. C'est ce que nous avons vu.Et en quoi ce racket de la part de certains agents facilite la propagande des jihadistes ?C'est à plusieurs niveaux. Premier niveau, cela coupe le service de renseignement, qui pourrait récolter des informations auprès de la population. celle-ci se trouve un peu dans des situations hésitantes à collaborer avec les Forces de défense et de sécurité. Pourtant, dans ce type de guerre, la collaboration est vraiment recommandée.Deuxième niveau, il y a des populations qui peuvent se sentir stigmatisées. Il y a donc un repli que les groupes terroristes peuvent éventuellement instrumentaliser.Il faut par conséquent une vraie stratégie contre l'infiltration du nord de la Côte d'Ivoire par ces groupes jihadistes ?Oui, je crois bien que la stratégie ivoirienne existe déjà. Ce qui serait intéressant, c'est de la réactualiser, de la réinterroger chaque fois que l'on constate l'évolution de la menace et la capacité des groupes à s'adapter.
Le dialogue n'est donc pas rompu entre la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, et l'Alliance des États du Sahel, composée du Mali, du Niger et du Burkina Faso. Il s'agit de « premiers échanges », nous dit APAnews. Selon l'Agence de Presse Africaine, « la situation sécuritaire dans la région, marquée par la menace persistante du terrorisme, a été au cœur des discussions ». ActuNiger parle de « premières discussions post-retrait sur fond de dialogue apaisé ». Pour mémoire, le Mali, le Niger et le Burkina Faso, tous trois dirigés par des militaires arrivés au pouvoir par un coup d'État, ont effectivement quitté la Cédéao en janvier dernier. Mais les désaccords semblent mis au second plan. Selon ActuNiger, « si les divergences politiques persistent, cette première prise de contact a été « qualifiée par les deux parties de 'fraternelle et responsable' ». Au Burkina Faso, Wakatsera annonce simplement « le dialogue se poursuit » et Sidwaya constate que « l'AES et la Cédéao se concertent ».Un tournant majeurEn République démocratique du Congo à présent, le Sénat a levé hier l'immunité de l'ancien président Joseph Kabila. « La commission spéciale décide de la levée des immunités de Joseph Kabila, autorisant des poursuites à son encontre », titre Actualité.cd, qui rappelle que « l'ancien chef de l'État est accusé d'avoir des liens avec la rébellion de l'AFC/M23, soutenue par le Rwanda dans l'est du pays ». Mais « depuis que les autorités congolaises ont entamé cette démarche contre Joseph Kabila, des voix ne cessent de s'élever pour mettre en garde contre une dérive institutionnelle et politique », ajoute Actualité.cd.APAnews de son côté, relève que « la levée de l'immunité de Joseph Kabila, ouvre la voie à des poursuites inédites contre l'ancien homme fort de Kinshasa, dont le statut de sénateur à vie ne le protège plus face à la Justice ». Pour l'Agence de presse Africaine, « c'est un tournant majeur dans l'histoire politique de la RDC. » Jeune Afrique évoque également un « tournant » « dans le bras de fer entre Félix Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila, qui 'est accusé de trahison, crime de guerre, crime contre l'humanité et participation à un mouvement insurrectionnel', par la Haute Cour militaire ». « Joseph Kabila », rappelle le magazine, « a multiplié les prises de paroles depuis la chute de Goma et de Bukavu. Mi-mars, il avait même annoncé son retour prochain en RDC (…) une promesse qui ne s'est pour l'instant pas concrétisée, en dépit de la confirmation de certains de ses proches », assure Jeune Afrique.MalentenduEnfin, les Sénégalais s'inquiètent pour l'un de leurs compatriotes arrêté aux États-Unis. Selon Pulse, il s'agit de Serigne Saliou Ndoye, un chauffeur de taxi qui aurait effrayé sa passagère, en lui disant qu'il préférait écouter le Coran plutôt que de la musique. « L'incident » poursuit Pulse « serait lié à un malentendu culturel et linguistique », qui a conduit le chauffeur de taxi en détention préventive au Texas, où il réside. « Sa passagère aurait été prise de panique et aurait exigé de descendre immédiatement, alors que le véhicule roulait sur l'autoroute. Le taximan aurait refusé, invoquant des questions de sécurité ». « Un refus », ajoute Pulse, « interprété par la passagère comme une séquestration ».Fermez-la58 000 personnes auraient signé une pétition pour soutenir Serigne Saliou Ndoye. L'affaire affole les réseaux sociaux su Sénégal. Trop, aux yeux de certains et notamment de l'avocat Patrick Kabou, dont Sénego rapporte les propos et qui « alerte contre les bavardages nuisibles autour de cette affaire délicate ». Maître Kabou, nous dit-on, « lance un message fort et sans détour à l'endroit des internautes et des commentateurs improvisés. « Vous nous rendez la tâche difficile, très difficile même ». « Vos live », ajoute-t-il, « sont exploités par la partie adverse et la plupart du temps leur permettent de mieux le connaître pour charger encore plus les compatriotes en situation difficile ». « Par politesse », conclut maître Kabou : « fermez-la s'il vous plaît ».
After a decade of fighting jihadist groups in the Sahel – and losing – isn't it time for governments to try dialogue? Speaking about her research project Negotiating with Islamist and jihadi armed groups: practices, discourses and mechanisms across Asia and Africa, Laura Berlingozzi tells What's Unsaid host Obi Anyadike she's detected a “timid openness” from the region's military juntas for dialogue. What's Unsaid is a podcast by The New Humanitarian, where we explore open secrets and uncomfortable conversations around the world's conflicts and disasters.
It's no secret that massive change is needed to restore our planet's vital ecosystems. Permaculture offers practices to restore local environments by focusing on creating sustainable agricultural systems that mimic patterns found in nature. But how might permaculture initiatives go beyond agriculture to transform some of our largest-scale problems, such as social cohesion, climate stabilization, and even human migration? In this conversation, Nate sits down with permaculture educator Andrew Millison to discuss the Great Green Wall project, a massive ecological initiative aimed at combating desertification in the Sahel region of Africa. They explore the causes of the Sahara Desert's expansion, the simple but impactful permaculture techniques being employed to restore land, and the significant ecological and nutritional benefits resulting from these efforts. This conversation highlights the collaboration between local communities and global organizations, emphasizing permaculture's potential to transform lives and ecosystems around the world. How can innovative permaculture techniques aid in helping our most complex ecological challenges? In what ways have land restoration projects reduced conflict between people in resource scarce areas? Furthermore, what kinds of responses – both grassroots and top-down – are needed to implement these practices on a large scale? About Andrew Millison: Andrew Millison is an innovative educator, storyteller and designer. He founded the Permaculture Design education program at Oregon State University (OSU) in 2009. At OSU Andrew serves as an Education Director and Senior Instructor who offers over 25 years of experience, and a playful approach to regenerative design. Andrew is also a documentary videographer who travels the world documenting epic permaculture projects in places such as India, Egypt, Mexico, Cuba, and throughout the US. You can view his videos and series on his YouTube channel. Show Notes and More Watch this video episode on YouTube Want to learn the broad overview of The Great Simplification in 30 minutes? Watch our Animated Movie. --- Support The Institute for the Study of Energy and Our Future Join our Substack newsletter Join our Discord channel and connect with other listeners
Le premier roman de Mohamed Mbougar Sarr, Terre ceinte, sera bientôt diffusé sur les ondes de RFI. Adapté en podcast, il est actuellement en tournage à Dakar, avec des acteurs en situation et une prise de son technique pour restituer au mieux les émotions et les ambiances. Le roman raconte l'histoire toujours actuelle de Kalep, une ville du Sahel assiégé par des milices islamistes, étouffée par la terreur, et de ses populations qui essayent de faire face. De notre correspondante à Dakar,Dans les couloirs de la maison des cultures urbaines de Dakar, au Sénégal, des comédiens jouent une scène tirée de Terre ceinte : la mère d'une enfant blessée cherche à parler au médecin de l'hôpital. Pas de caméras sur ce tournage, juste des micros qui suivent les acteurs.Le réalisateur Tidiane Thiam donne des conseils aux comédiens. Il travaille depuis quatre ans sur ce projet d'adaptation et a dû raccourcir le roman très dense de Mohamed Mbougar Sarr. « On a gardé l'essentiel, surtout sur les aspects qui sont assez importants, à savoir quel est le rôle de ces populations. Parce que, quand on parle de tout ce qui se passe dans le Sahel, souvent, on ne regarde pas du point de vue des populations. Il y a beaucoup d'aspects politiques, il y a beaucoup d'aspects économiques », détaille-t-il.Roger Salah interprète Malamine, le médecin de l'hôpital de la ville qui doit faire face à l'augmentation des violences et croule sous les blessés. Il a découvert le texte pour ce projet de podcast et s'est attaché à son personnage. « Il a ce sentiment de devoir, de service. Il se sent obligé de faire face. C'est quelque chose qui résonne beaucoup en moi parce que je suis quelqu'un qui ne lâche rien. Quand je m'engage dans un truc, j'y vais à fond », explique le comédien.C'est une première fiction radiophonique pour lui et la plupart des comédiens qui doivent malgré tout utiliser leurs techniques de scène. « On est vraiment en situation. On n'est pas seulement avec un micro dans lequel on parle, mais on revit les mêmes situations. Si dans la séquence, tu dois être couché sur un lit avec les émotions qu'il faut, on retranscrit cela pour que cela fasse écho », raconte-t-il. La troupe est accompagnée d'une équipe technique rodée à ces formats, avec une prise de son en 3D pour entendre tous les bruits ambiants pendant une scène.Justine Debling est attachée de production pour l'association Making waves qui pilote le projet. Elle doit faire attention à tous les détails. « Parfois, il faut attendre. On entend ailleurs qu'il y a des travaux, donc il faut attendre que la scie se taise. Les animaux aussi, on a une prise dans laquelle on entend un coq alors qu'on est censé être la nuit. Quand cela ne va pas, on coupe », développe-t-elle. Le podcast sera diffusé en dix épisodes de 15 minutes et en trois langues : une version en français, une en hassanya et une en wolof avec la traduction de l'écrivain Boubacar Boris Diop.À lire aussiÀ la recherche de l'écrivain disparu, avec Mohamed Mbougar Sarr (2/2)
Dans les années 60, ils marchaient pour protester contre la ségrégation raciale aux États-Unis. À la fin des années 80, ils se rassemblaient Place Tian'anmen à Pékin, pour réclamer des réformes démocratiques et une libéralisation économique de leur pays. Plus récemment en 2018, ils s'engageaient dans la lutte contre le changement climatique, dans le sillage d'une jeune militante suédoise du nom de Greta Thunberg. En 2022, c'est la mort de Mahsa Amini, étudiante iranienne, qui les poussait dans la rue pour protester contre l'oppression du régime iranien. Tout au long du XXème et XXIème siècle, les jeunes se sont mobilisés pour plus de justice sociale, de solidarité, de liberté, défendre leur environnement pour une société qui leur ressemble. Au prix parfois d'une répression sévère. Et pour quels résultats ? Comment les mouvements de jeunes se sont structurés ? Quelles leçons tirer de leur révolte pour hier, aujourd'hui et pour les générations futures ? Avec :• François Dupuis-Deri, enseignant–chercheur en Science politique et Études féministes à l'Université du Québec à Montréal (UQAM) et co-auteur avec Emanuelle Dufour de la BD Quand les élèves se révoltaient - Manuel d'histoire avant l'effondrement (Ecosociété, 2025)• Rimbar Mbainaissem, membre fondateur de la plateforme Les Jeunes Voix du Sahel avec l'appui de l'UNICEF, acteur du développement durable, ancien président du Parlement des enfants du Tchad, auteur de L'engagement, le prix à payer (Éditions Seguima, 2025) et actuellement, étudiant en France en analyse, conduite et stratégie d'entreprises agricoles. En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Tanguy Lacroix. • Le blogueur camerounais William Bayiha a réalisé un podcast sur l'histoire du Cameroun. • Thélyson Orélien, blogueur haïtien, exprime sa reconnaissance envers le Québec, qui l'a accueilli après le tremblement de terre. Programmation musicale :► From Zion - Jahyanaï & Shaz► Diplomatico - El Grande Toto.
We have a new Pope and many Catholics are filled with new hope, but not Steve Bannon. Trump is giving Israel the old cold shoulder and embracing the Bone Saw. Should be a busy week, Trump will be in the Middle East for the whole week and there is a potential that Zelensky and Putin will go fisticuffs in recently terror-free Turkey. Yay! The MAHA meets with MAWA to cut pharma prices for Americans. Mean while Western African US allies are prepping to fight off the Sahel region bad boys. White Africans are persona non grata to some religious group and the future is urban and dangerous. And Trump admin tries it's hand at Latin: Habeas Corpus suspensum. Artwork for MMO #169 Woof does it again! Railing lines and dodging Russian mines Fiat Fun Coupon Donation: Eli the Coffee Guy Patrick Stasiak Wiirdo Naillord of Gaylord Praetor Porreca of the Peoria Dioceses This weeks Boosters: netned | 10,000 | BAG DADDY BOOSTER! ericpp | 6,666 JJfromTheNetherlands | 4,444 boolysteed | 2,222 djw | 1,976 sandesingh | 500 Piez | 200 user21734150 | 120 Dan's Shownotes: Trump says U.S. will remove all sanctions on Syria Trump announces plan to lift sanctions on Syria 'We Won't See Women Priests' Interview With Pope Leo's Brother Louis Prevost Pope Leo on Women Priests and Synodality VOA Silenced for the First Time in 83 Years What Poland’s election means for Europe | ARTE Europe Weekly The PKK explained Kurdish armed group PKK to disband and disarm, ending conflict with Turkiye Will Putin go to Turkey to meet with Zelenskyy for talks? | DW News Episcopal Church Ends Partnership with Government, Refuses to Resettle White South African Refugees Trump headed to Middle East as news emerges of jumbo jet donation from Qatar Pope Leo on inclusion in the church History is made as first American pope is elected Israelis fear no longer top priority as Trump heads to Gulf | REUTERS Trump-Netanyahu relationship strains ahead of Middle East trip Trump says U.S. will remove all sanctions on Syria Trump announces plan to lift sanctions on Syria 'We Won't See Women Priests' Interview With Pope Leo's Brother Louis Prevost John's Shownotes: Papacy FOX Report w/ Raymond Arroyo (Oreo) National Catholic Reporter: Francis’s Syndonality Vatican News: Syndonality Leo XIII Legacy FT w Bannon on Pope Mid East ABC on Edan Alexander Release Jeffery Sachs on Napalatano Present from Qatar CBS New AF One Russia Ukraine Istanbul Affair Train to Kiev Turkeyay PKK Disbands Africa Sahel Threat Moving – Network Africa ***Ibrahim Traore EVERYWHERE in algos Pharma Gov Docs Breakdown Backgrounder Dr. Oz on FOX Business Policing MSNBC on Habeas Corpus Suspension Law Enforcement EO “STRENGTHENING AND UNLEASHING AMERICA’S LAW ENFORCEMENT TO PURSUE CRIMINALS AND PROTECT INNOCENT CITIZENS” “Sec. 4. Using National Security Assets for Law and Order. (a) Within 90 days of the date of this order, the Attorney General and the Secretary of Defense, in consultation with the Secretary of Homeland Security and the heads of agencies as appropriate, shall increase the provision of excess military and national security assets in local jurisdictions to assist State and local law enforcement. (b) Within 90 days of the date of this order, the Secretary of Defense, in coordination with the Attorney General, shall determine how military and national security assets, training, non-lethal capabilities, and personnel can most effectively be utilized to prevent crime.” Pentagon Primer on Megacity Future (2017, Intercept FOIA) ADDITIONAL NOTES: - China tariff reductions for 90 days 30% US vs 10% Chinese with sector-specific protectionist tariffs remaining in place - Apple forced to stop charging 30% for purchases made in apps sold on their app store
En Afrique, l'assistance financière des pays riches diminue depuis l'arrivée de Donald Trump au pouvoir aux États-Unis, c'est ce que reconnaît la Banque mondiale. Mais il y a quand même des pays qui vont afficher, cette année, un bon taux de croissance. Par ailleurs, la rupture entre les trois membres de l'Alliance des États du Sahel (Mali, Burkina Faso et Niger) et la Cédéao n'est pas totale, constate la Banque mondiale, qui espère que l'interconnexion des réseaux électriques entre le Sahel et les pays côtiers va pouvoir se poursuivre. Ousmane Diagana est le vice-président de la Banque mondiale pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale. Il est l'invité de Christophe Boisbouvier. RFI : Depuis l'arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche, la Banque mondiale affirme que l'incertitude obscurcit l'horizon. Qu'est-ce qui vous inquiète le plus pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale ? Est-ce que c'est la hausse des droits de douane ? Est-ce que c'est la suspension de l'aide au développement ? Ousmane Diagana : Il est vrai que les dynamiques politiques qu'on observe à travers le monde et les tensions sur le plan géopolitique impactent sur la mobilisation de l'assistance financière pour les pays qui en ont le plus besoin. Et bien entendu, beaucoup de ces pays sont en Afrique de l'Ouest. Il est clair que, par conséquent, si l'assistance financière diminue la capacité de faire en sorte que les populations puissent avoir accès à de meilleurs services et que les pays se développent, cela devient problématique.Alors vous dites que l'assistance financière va diminuer… Pour cette année et l'an prochain, la Banque mondiale révise à la baisse de 0,5 point le taux de croissance des pays d'Afrique subsaharienne. Est-ce que c'est justement à cause de cette « tempête Donald Trump » ? Vous savez, les chocs exogènes divers qui se sont accumulés sur ces dernières années, leurs effets n'ont pas totalement disparu. Il est clair également aussi que, lorsqu'on parle d'une diminution de la croissance, ça varie d'un pays à l'autre. Il y a des pays, grâce aux réformes importantes qui ont été conduites récemment, qui ont vu leur taux de croissance augmenter. On peut donner le cas du Nigeria. On peut donner le cas de pays comme la Côte d'Ivoire, qui, sur ces six, sept dernières années, ont mis en place des réformes robustes qui voient également leur niveau de croissance augmenter. Par contre, il y a d'autres pays effectivement où ça stagne.Alors, vous soulignez les bonnes performances économiques au Nigeria et en Côte d'Ivoire. Mais d'après votre dernier rapport, je crois qu'il y a d'autres pays qui tirent leur épingle du jeu dans votre zone : le Sénégal, la Guinée-Conakry, le Bénin, le Niger, avec des taux de croissance supérieurs à 6 % cette année, c'est ça ? Exactement. Je n'ai cité que deux pays, mais en Afrique de l'Ouest, beaucoup de pays sont engagés résolument dans des réformes appropriées, qui produisent des résultats. On voit le développement des infrastructures, une classe moyenne qui se développe grâce aussi au dynamisme du secteur privé. Et notre approche aujourd'hui au niveau de la Banque mondiale, c'est de faire en sorte qu'on continue à renforcer les fondations, c'est-à-dire investir dans les infrastructures, investir dans l'agriculture et la transformation des produits agricoles, investir sur le capital humain. Et je pense que les pays que vous avez cités, parmi d'autres encore, sont ceux qui sont en train justement d'être sur cette voie.En Afrique subsaharienne, on sait que la Banque mondiale est l'une des principales sources de financement. En 2020, la Banque mondiale a mobilisé 38 milliards de dollars pour les 22 pays de votre zone. En 2023, grâce à votre action, elle est passée à 53 milliards de dollars. Aujourd'hui, on en est où ? Oui, on est presque à 58 milliards de dollars pour les 22 pays de l'Afrique occidentale et l'Afrique centrale. Et finalement, c'est vraiment la promotion de l'intégration régionale qui est une solution de développement extrêmement importante pour les pays de l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique du Centre.Et du coup, la sortie des trois pays de l'AES [Alliance des États du Sahel] de la Cédéao, cela doit vous inquiéter, non ? Alors on avait toujours des projets régionaux, surtout pour ce qui concerne le développement des corridors d'infrastructures, mais également des programmes d'énergie qui sont des projets sous-régionaux. Et nous espérons que ces types de programmes vont continuer. Et je crois que tout le monde comprend que l'interdépendance entre des pays d'une même zone doit faire en sorte que les solutions de développement soient pragmatiques et que le dialogue et la coopération entre les différents pays soient poursuivis et renforcés.Donc, vous espérez que l'interconnexion des réseaux électriques va se poursuivre entre les douze pays actuels de la Cédéao et les trois pays nouveaux de l'AES ?Nous avons des projets en cours qui ont soutenu cela depuis très longtemps et nous avons l'intention de maintenir ce type de programme-là et de le renforcer. Donc oui, les financements régionaux, ce sont des solutions extrêmement efficaces et nous espérons que les pays vont, dans un esprit de partenariat et de solidarité, faire en sorte que ces types de programmes soient maintenus et renforcés.
El presidente francés recibió al líder sirio Al Sharaah y fue la primera potencia europea que validó su rol como jefe del gobierno en Siria. Pero antes de eso el gobierno francés desplegó aun actividad frenética en Medio Oriente para recuperar su rol como nación con una proyección mas allá de Europa. También realiza una esfuerzo similar en el conflicto de Ucrania, el Sahel africano y América Latina. Detrás de Macrón llega el resto de los países europeos que parecen haber hallado en el presidente galo un instrumento para recuperar protagonismo en los asuntos globales. Conozcamos el camino que traza Francia para lograrlo.
On this episode of the Adventure Capitalist, Cody and Austin dive into the next five potential global conflicts that could reshape the world. Featuring expert insights from Dr. Sean McFate and Ray Powell, they unpack the escalating tensions in the Middle East, Africa's volatile Sahel region, and the Indo-Pacific's strategic flashpoints. Dr. McFate breaks down Iran-Israel dynamics, Syria's fallout, and the Sahel's brewing crises, while Ray Powell reveals China's aggressive moves in the South China Sea, the Philippines' struggle, and Taiwan's precarious future. Learn how Japan, South Korea, Vietnam, Malaysia, and Thailand are navigating this high-stakes geopolitical chessboard. From U.S. strategic missteps to China's bold tactics, this episode is a must-watch for understanding global security in 2025. Chapters: 00:00 - Intro 01:15 - Cody on break 05:19 - 50 Mile walk update 06:43 - Turning point of the world 13:31 - Welcome back Dr. Sean McFate! 14:05 - The Middle East 23:23 - Landmines to avoid 27:48 - What happened in Syria? 29:20 - What is the Sahel block? 39:11 - Conflict and context 42:20 - Conflict in Africa 45:44 - Consequences of the US pulling back 50:22 - Thanks Dr. Sean McFate! 51:54 - Coming up next: Asia 53:00 - Welcome Ray Powell! 52:36 - Why should we care about the Indo-Pacific? 56:30 - What is going on in Taiwan? 59:04 - China's Strategy 01:06:06 - Red Lining 01:08:09 - Freedom of navigation 01:11:02 - Conflict starters 01:15:56 - US losing ground 01:19:26 - Mistakes President Xi is making 01:22:28 - US relations in East Asia 01:27:12 - What happened in South Korea? 01:34:20 - How would China "Hong Kong" Taiwan? 01:38:45 - Thank you Ray Powell! 01:39:42 - Recap 01:44:37 - Outro Watch this episode on YouTube: https://youtu.be/90CZpXYpUuc Follow us on X: Austin - https://x.com/a_brawn Cody - https://x.com/CodyShirk
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur de nouveaux systèmes de défense envoyés à l'Ukraine, un rapport sur la provenance des armes des groupes jihadistes et la volonté de Donald Trump de rouvrir la prison d'Alcatraz. Rwanda/États-Unis : vers la signature d'un accord migratoire ?Après l'abandon de l'accord migratoire par Londres l'année dernière, Kigali est désormais en discussion avec l'administration Trump pour accueillir des migrants expulsés des États-Unis. Quel intérêt le Rwanda a-t-il à recevoir ces migrants ? Comment la population rwandaise perçoit-elle ce potentiel accord ?Avec Lucie Mouillaud, correspondante de RFI à Kigali.Guerre en Ukraine : le système de défense « Patriot », un tournant dans la guerre ?L'Ukraine devrait recevoir dans les prochains mois deux systèmes de défense anti-aérienne américains pour se protéger des missiles balistiques russes. Quel est l'intérêt pour les États-Unis de livrer ce matériel militaire alors qu'ils sont au cœur des négociations pour un arrêt définitif de la guerre ? Ces armes pourraient-elles permettre à l'armée ukrainienne de bénéficier d'un avantage sur le terrain ?Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense et de sécurité à RFI.Sahel : d'où proviennent les armes des groupes jihadistes ?Un rapport de l'ONG Conflict Armament Research (CAR) retrace la provenance des armes utilisées par les deux plus influents groupes jihadistes au Sahel, le Jnim (Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans) et l'État islamique au Sahel. Comment cette enquête a-t-elle été réalisée ? Comment expliquer que la majorité de leur armement provienne des armées nationales de la région ?Avec Léo Jarry, enquêteur principal à l'ONG Conflict Armament Research (CAR).États-Unis : pourquoi Donald Trump veut-il rouvrir la prison d'Alcatraz ?Le président américain a ordonné la réouverture de la célèbre prison d'Alcatraz, située sur la baie de San Francisco. Comment Donald Trump justifie-t-il sa décision alors que le centre pénitentiaire a été fermé en 1963 en raison de son entretien très coûteux ? Sa réouverture est-elle réellement utile ?Avec Françoise Coste, historienne et professeur d'études américaines à l'Université de Toulouse Jean-Jaurès.
“Our goal is to... silence the guns.” One of the stated aims of the African Union is to 'promote peace, security, and stability on the continent'. With that in mind, the organisation co-hosted a conference aimed at finding an end to Sudan's war last week in London. But even as discussions continued in London, thousands of civilians in Northern Darfur were fleeing for their lives under military bombardment. And in other parts of the continent there are other equally bloody and apparently unresolvable conflicts – including in neighbouring South Sudan, the eastern Democratic Republic of Congo and in the Sahel region where Islamist jihadist groups are active. So how much impact can such meetings, and the organisation, actually have? For today's Africa Daily, Peter Musembi speaks to the AU's Commissioner for Political Affairs, Peace and Security Ambassador Bankole Adeoye.
Join us on Tuesday morning as former New York lawmaker Charles Barron returns to our classroom, bringing vital insights into the rapidly evolving situations in the Sahel nations. Charles will also shed light on the Trump administration’s troubling disregard for court-ordered mandates. Before this discussion, Chairman Fred Hampton will honor his father’s legacy and share the urgent efforts to preserve the historic Hampton House. We will also hear from Dr. Michael Thompson, who will unveil exciting details from his groundbreaking book that chronicles the technical revolution taking place in Africa. NY activist Cinque Brath will also provide a powerful report on his recent impactful speech at the United Nations. See omnystudio.com/listener for privacy information.
Kate Adie presents stories from Ukraine, Ecuador, the US, Ghana and ItalyDonald Trump's pre-election promise to end the war in Ukraine in 24 hours failed to materialise, and this week the US Secretary of State Marco Rubio said the US was willing to walk away from talks if a Russia-Urkraine ceasefire deal is not agreed soon. James Waterhouse reports from Sumy, where at least 35 people were killed last weekend, and reflects on how Ukraine is now more vulnerable than ever.Ecuador's President Daniel Noboa was returned to power in a decisive election win last weekend. His popularity is built around his 'iron fist' approach to crime - though murder rates remain stubbornly high. Ione Wells heard about the scale of the challenges ahead in the president's war on drugs.The deportation of Kilmar Ábrego García from Maryland to a super max prison in El Salvador has proven a flash-point in America's debate on immigration - and Donald Trump's battle with the judiciary. Nomia Iqbal reflects on the US President's attempts to test the limits of the executive.The Sahel region of Africa has recently been described as the ‘epicentre of global terrorism' according to the Global Terrorism index, and there are fears that increasingly complex smuggling networks are feeding the violence. Ed Butler has been to the border between northern Ghana and Burkina Faso.Eighty years ago the Second World War in Italy was drawing to a close, and as allied forces raced to liberate cities, the port of Trieste was briefly occupied by Yugoslav communists who handed out violent punishment to locals. Tony Grant finds the ghosts of the past still stalk the city.Series producer: Serena Tarling Production coordinators: Sophie Hill & Katie Morrison Editor: Richard Fenton-Smith