POPULARITY
Entretien animé par Rodolphe Perez « Le violon disait aux uns que leur temps était venu, aux autres que leur temps était fini », note Vassili Grossman dans un émouvant passage de Vie et Destin. Le poème peut-il tenter de rejouer la partition d'un violon seul, en espérant que la singularité d'une expérience prenne valeur symphonique, et parle pour chacun ? Nous n'aurions pas tout à fait perdu le monde qui sous nos yeux s'effondre si nous savions le dire encore. À la suite de Bach, et quelle que soit la disproportion des moyens, on rêverait qu'un chant de catastrophe soit aussi le lieu d'un réveil : Pour toute force l'éphémère la vraie vie parie sur le givre qu'on regarde aux fenêtres fondre Olivier Barbarant À lire – Olivier Barbarant, Partitas pour violon seul, coll. « Blanche », Gallimard, 2024.
durée : 00:58:47 - La Conversation littéraire - par : Mathias Énard - Alors que deux nouvelles traductions paraissent "Le peuple est immortel" de Vassili Grossman aux éditions Calmann-Lévy et "Les frères Karamazov" de Fiodor Dostoïevski aux éditions Gallmeister, Mathias Enard s'entretient avec les deux traductrices Claire Delaunay et Emma Lavigne. - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : Emma Lavigne Traductrice et interprète; Claire Delaunay Universitaire et traductrice.
durée : 02:00:07 - Les Matins - par : Guillaume Erner - -
durée : 00:51:52 - Répliques - par : Alain Finkielkraut - Entretiens autour des travaux de Vassili Grossman, correspondant de guerre, avec Virginie Bloch-Lainé et Olivier Rolin. - invités : Virginie Bloch-Lainé Productrice à France Culture; Olivier Rolin écrivain
À l'occasion de la publication des œuvres complètes de Vassili Grossman, et notamment de « Souvenirs et correspondance » édité par son fils. Pierre-Édouard Deldique reçoit dans son magazine Idées : Luba Jurgenson, agrégée de russe (1997) et titulaire d'un doctorat d'études slaves (2001). Elle est professeure, maître de conférences en littérature russe à l'Université Paris-Sorbonne. Son champ de recherche est celui de la littérature des camps.
durée : 00:20:06 - Le Feuilleton - Un soldat allemand traversait la route à quatre pattes. Un lambeau de couverture traînait derrière lui. Il ressemblait à un chien cherchant une trace.
durée : 00:19:32 - Le Feuilleton - Strum aurait cru que ces gens qui avaient tenté de le perdre auraient honte, mais dès le jour de son retour à l'Institut, ils l'avaient joyeusement salué !
durée : 00:20:12 - Le Feuilleton - Novikov n'était pas d'accord avec la stratégie de Guetmanov qui était prêt à tout pour que leur unité soit la première à pénétrer en Ukraine.
durée : 00:19:52 - Le Feuilleton - Paulus aurait pu sauver son armée. Mais il avait peur d'Hitler et craignait pour sa peau s'il n'obéissait pas aux ordres du Führer.
durée : 00:17:42 - Le Feuilleton - Pour le juge, Krymov avait mené un double jeu à Stalingrad, contribuant à corrompre ses camarades et à les conduire au doute et au désespoir.
durée : 00:19:23 - Le Feuilleton - Les coups de téléphone de Staline ! Une fois ou deux par an, des rumeurs couraient dans Moscou: Staline avait appelé untel... Et l'incroyable se produisait.
durée : 00:19:22 - Le Feuilleton - Quand il devenait trop pénible à Strum de penser à son travail perdu, à la dépendance, aux humiliations, il se disait : "Vivement qu'on m'arrête ! "
durée : 00:20:01 - Le Feuilleton - Il neigeait partout, sur la Terre, sur les étoiles. Cette neige, c'était le temps lui-même, doux et blanc, qui s'amoncelait sur Stalingrad détruite.
durée : 00:19:13 - Le Feuilleton - Reconnaître ses fautes, tout le monde agit ainsi. Ecrire des lettres de repentir et ensuite, comme si de rien n'était, continuer son travail.
durée : 00:19:46 - Le Feuilleton - Quand un homme retrouve la force d'agir selon sa conscience, il éprouve brusquement une joie ineffable.
durée : 00:19:39 - Le Feuilleton - Qu'apportera au monde l'homme s'il garde en lui la fatuité de l'égoïsme de classe, de race, d'Etat ou simplement individuel ?
durée : 00:19:10 - Le Feuilleton - Ceux qui s'obstinaient à revendiquer le droit d'être des hommes étaient, peu à peu, ébranlés et détruits, brisés, cassés, grignotés et mis en pièces.
durée : 00:19:45 - Le Feuilleton - C'était l'heure du triomphe de Staline. Il n'avait pas seulement vaincu son ennemi présent, il avait vaincu son passé. On ne juge pas les vainqueurs.
durée : 00:20:02 - Le Feuilleton - Il existe un droit plus grand que celui d'envoyer des hommes à la mort sans se poser de question, c'est celui de se poser des questions en les envoyant à la mort.
durée : 00:19:36 - Le Feuilleton - Il était particulièrement angoissant de passer dans le quartier de la Loubianka, la nuit, au cours de l'été 1937. Sa tranquillité n'avait rien de paisible.
durée : 00:19:47 - Le Feuilleton - Savoir qu'on est innocent et éprouver l'impression glaciale d'avoir commis une faute irréparable vous condamne à la solitude.
durée : 00:19:58 - Le Feuilleton - Les hommes habitués à la guerre savent reconnaître, parmi des centaines de bruits, celui qui annonce un véritable danger
durée : 00:19:31 - Le Feuilleton - La tristesse, le dégoût, le pressentiment de sa docilité envahirent Strum. Ce n'était pas la peur qui le paralysait mais un sentiment terrifiant de soumission.
durée : 00:18:40 - Le Feuilleton - C'est dans les rues de Stalingrad que s'était décidé le sort de la guerre. L'issue de cette bataille allait définir la carte du monde de l'après-guerre.
durée : 00:19:40 - Le Feuilleton - Le pauvre hère pensait se retrouver au temple de la gloire, bienheureux encore qu'il ne soit qu'à l'hôpital.
durée : 00:19:40 - Le Feuilleton - Le pauvre hère pensait se retrouver au temple de la gloire, bienheureux encore qu'il ne soit qu'à l'hôpital.
durée : 00:19:13 - Le Feuilleton - Reconnaître ses fautes, tout le monde agit ainsi. Ecrire des lettres de repentir et ensuite, comme si de rien n'était, continuer son travail.
durée : 00:19:31 - Le Feuilleton - La tristesse, le dégoût, le pressentiment de sa docilité envahirent Strum. Ce n'était pas la peur qui le paralysait mais un sentiment terrifiant de soumission.
durée : 00:19:32 - Le Feuilleton - Strum aurait cru que ces gens qui avaient tenté de le perdre auraient honte, mais dès le jour de son retour à l'Institut, ils l'avaient joyeusement salué !
durée : 00:20:12 - Le Feuilleton - Novikov n'était pas d'accord avec la stratégie de Guetmanov qui était prêt à tout pour que leur unité soit la première à pénétrer en Ukraine.
durée : 00:19:52 - Le Feuilleton - Paulus aurait pu sauver son armée. Mais il avait peur d'Hitler et craignait pour sa peau s'il n'obéissait pas aux ordres du Führer.
durée : 00:17:42 - Le Feuilleton - Pour le juge, Krymov avait mené un double jeu à Stalingrad, contribuant à corrompre ses camarades et à les conduire au doute et au désespoir.
durée : 00:19:23 - Le Feuilleton - Les coups de téléphone de Staline ! Une fois ou deux par an, des rumeurs couraient dans Moscou: Staline avait appelé untel... Et l'incroyable se produisait.
durée : 00:19:22 - Le Feuilleton - Quand il devenait trop pénible à Strum de penser à son travail perdu, à la dépendance, aux humiliations, il se disait : "Vivement qu'on m'arrête ! "
durée : 00:20:01 - Le Feuilleton - Il neigeait partout, sur la Terre, sur les étoiles. Cette neige, c'était le temps lui-même, doux et blanc, qui s'amoncelait sur Stalingrad détruite.
durée : 00:19:46 - Le Feuilleton - Quand un homme retrouve la force d'agir selon sa conscience, il éprouve brusquement une joie ineffable.
durée : 00:19:45 - Le Feuilleton - C'était l'heure du triomphe de Staline. Il n'avait pas seulement vaincu son ennemi présent, il avait vaincu son passé. On ne juge pas les vainqueurs.
durée : 00:19:10 - Le Feuilleton - Ceux qui s'obstinaient à revendiquer le droit d'être des hommes étaient, peu à peu, ébranlés et détruits, brisés, cassés, grignotés et mis en pièces.
durée : 00:20:02 - Le Feuilleton - Il existe un droit plus grand que celui d'envoyer des hommes à la mort sans se poser de question, c'est celui de se poser des questions en les envoyant à la mort.
durée : 00:19:36 - Le Feuilleton - Il était particulièrement angoissant de passer dans le quartier de la Loubianka, la nuit, au cours de l'été 1937. Sa tranquillité n'avait rien de paisible.
durée : 00:19:40 - Le Feuilleton - Le pauvre hère pensait se retrouver au temple de la gloire, bienheureux encore qu'il ne soit qu'à l'hôpital.
durée : 00:19:23 - Le Feuilleton - Les coups de téléphone de Staline ! Une fois ou deux par an, des rumeurs couraient dans Moscou: Staline avait appelé untel... Et l'incroyable se produisait.
durée : 00:19:22 - Le Feuilleton - Quand il devenait trop pénible à Strum de penser à son travail perdu, à la dépendance, aux humiliations, il se disait : "Vivement qu'on m'arrête ! "
durée : 00:19:39 - Le Feuilleton - Qu'apportera au monde l'homme s'il garde en lui la fatuité de l'égoïsme de classe, de race, d'Etat ou simplement individuel ?
durée : 00:19:13 - Le Feuilleton - Reconnaître ses fautes, tout le monde agit ainsi. Ecrire des lettres de repentir et ensuite, comme si de rien n'était, continuer son travail.
durée : 00:19:45 - Le Feuilleton - C'était l'heure du triomphe de Staline. Il n'avait pas seulement vaincu son ennemi présent, il avait vaincu son passé. On ne juge pas les vainqueurs.
durée : 00:20:02 - Le Feuilleton - Il existe un droit plus grand que celui d'envoyer des hommes à la mort sans se poser de question, c'est celui de se poser des questions en les envoyant à la mort.
durée : 00:19:36 - Le Feuilleton - Il était particulièrement angoissant de passer dans le quartier de la Loubianka, la nuit, au cours de l'été 1937. Sa tranquillité n'avait rien de paisible.
durée : 00:19:47 - Le Feuilleton - Savoir qu'on est innocent et éprouver l'impression glaciale d'avoir commis une faute irréparable vous condamne à la solitude.
durée : 00:18:40 - Le Feuilleton - C'est dans les rues de Stalingrad que s'était décidé le sort de la guerre. L'issue de cette bataille allait définir la carte du monde de l'après-guerre.