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C'est un plaisir, en cette rentrée grisâtre, de retrouver le style réjouissant d'Alain Mabanckou et ses personnages aussi facétieux qu'attachants. «Ramsès de Paris» est son nouveau roman ou faut-il dire qu'il s'agit d'une fable, c'est en tout cas un récit truffé de références littéraires, musicales et cinématographiques avec pour personnages principaux des exilés, à commencer donc par Ramsès réceptionniste au Salam Hotel dans le 11ème arrondissement de Paris. Ramsès est barman et confident aussi pour beaucoup de clients de passage dont Berado, un écrivain en herbe débarqué de Pointe-Noire pour y rejoindre un grand frère. Alain Mabanckou est l'invité de Sur le pont des arts. «Ramsès de Paris» est disponible aux éditions Seuil. ► Reportage Marjorie Bertin est allée au concert voir Les dames du raï au Cabaret Sauvage, un spectacle musical qui rend hommage à ces pionnières algériennes qui ont su s'emparer de cette musique ultra-dansante avec des paroles bien plus subversives que leurs homologues masculins. ► Chronique Continent'Art Olivier Rogez nous parle de l'écriture en tant qu'art et de plasticiens africains qui vont au-delà de la calligraphie, qui utilisent l'écriture pour mettre en avant sa beauté artistique et faire émerger un sens nouveau. ► Playlist du jour Tabu Ley Rochereau – Feticheside Ferre Gola – Amour Illusoir Black Bazar – Beaux gosses.
durée : 00:16:16 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - "Le Degré zéro de l'écriture" de Roland Barthes est l'œuvre qui a pesé le plus fort sur la création littéraire de ces dernières années et même sur tout le destin de la littérature à venir" annonce Cella Minart en 1972 dans l'émission "Format de poche". L'auteur en personne nous présente son ouvrage. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Roland Barthes Ecrivain et critique littéraire français
durée : 00:45:26 - Les Nuits de France Culture - par : Mathias Le Gargasson - Que sait-on de Mikhaïl Bakhtine ? Quelle place occupe son œuvre dans la littérature russe ? En 1970, dans l'émission "Le regard et la lecture", Michel Zéraffa et les spécialistes Julia Kristeva et Michel Beaujour s'intéressent à ce théoricien réputé pour ses travaux sur Dostoïevski et Rabelais. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Julia Kristeva Écrivaine et psychanalyste française
durée : 00:47:27 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Peut-on parler d'une science de la littérature ? Quels regards porter sur les genres littéraires ? Sur le texte mythique ? En 1969, dans l'émission "Sciences humaines : recherches actuelles", les critiques littéraires Tzvetan Todorov, Michel Zéraffa et Jean Laude se penchent sur ces questions... - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Tzvetan Todorov Critique, historien et philosophe
durée : 00:46:49 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - En quoi la critique est-elle devenue une œuvre de création à part entière ? En 1967, dans l'émission "Dix ans de création dans les lettres et les arts", les critiques littéraires Roland Barthes, Matthieu Galey, Robert Kanters et le journaliste Jean-François Revel débattent sur le sujet... - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Roland Barthes Ecrivain et critique littéraire français; Matthieu Galey; Robert Kanters Critique littéraire, écrivain et directeur littéraire; Jean-François Revel Journaliste et essayiste français
durée : 00:32:02 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Pourquoi lisons-nous des romans ? Pourquoi en écrit-on ? En 1972, dans l'émission "Tribune des critiques", Marthe Robert nous présente son ouvrage "Roman des origines et origines du roman" conçu à partir d'une étude de Freud. Un parallèle étonnant entre la littérature et la psychanalyse... - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Marthe Robert Critique littéraire française (1914 -1996); Hubert Juin Poète, romancier, éditeur et critique littéraire; Stanislas Fumet Homme de lettres français, essayiste (1996-1983)
durée : 00:21:59 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Énonciation, intersubjectivité, intertextualité, analyse psychanalytique et linguistique de la lecture... Tels étaient les thèmes de ce cinquième et dernier entretien de la série consacrée à Roland Barthes, produite par Georges Charbonnier et diffusée en 1967 sur France Culture. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Roland Barthes Ecrivain et critique littéraire français
durée : 00:31:20 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Fiction, intertextualité, disparition du personnage... Dans les années 1950, le Nouveau Roman bouleverse le paysage littéraire. En quoi se distingue-t-il du roman traditionnel ? En 1971, dans l'émission "Arcane 71", l'écrivain Jean Ricardou nous présente quelques-unes de ses particularités. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar
durée : 00:28:56 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Pour le penseur Georg Lukács, les écrivains Balzac, Dickens ou Tolstoï sont avant tout des observateurs de la société. Pierre Barbéris et Jacques Brun éclairent la pensée du théoricien marxiste dans le 3e volet de cette série de Jacques Munier dans "Les Chemins de la connaissance", en 1985. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar
durée : 00:33:24 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Comment définir le formalisme russe ? En quoi ce courant, constitué de linguistes et de théoriciens de la littérature, révolutionna le domaine de la critique littéraire ? En 1966 dans l'émission "Tribune des critiques", Tzvetan Todorov nous présente sa "Théorie de la littérature" sur ce mouvement. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Luc Estang Écrivain, journaliste, poète; Hubert Juin Poète, romancier, éditeur et critique littéraire; Tzvetan Todorov Critique, historien et philosophe
durée : 00:04:46 - Les Nuits de France Culture - par : Mathias Le Gargasson - Du structuralisme de Roland Barthes au post-formalisme de Mikhaïl Bakhtine, en passant par la narratologie de Gérard Genette ou l'herméneutique de Paul Ricœur, cette Nuit "La littérature et ses théoriciens" explore l'univers complexe et passionnant de la critique littéraire du 20e siècle en France. - réalisation : Emily Vallat
durée : 00:31:38 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Qu'est-ce que la "nouvelle critique" ? Comment se confronte-t-elle à la critique dite traditionnelle ? En 1964, l'émission "Tribune des critiques" propose un débat en deux volets. Dans cette première partie, Roland Barthes, Luc Estang et Pierre-Henri Simon débutent leur réflexion sur la question... - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Roland Barthes Ecrivain et critique littéraire français; Luc Estang Écrivain, journaliste, poète
durée : 00:27:45 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Pluralité des critiques, langage, psychanalyse... En quoi la "nouvelle critique" se distingue-t-elle de la critique classique ? En 1964, dans la deuxième partie du débat de la "Tribune des critiques", Roland Barthes, Luc Estang et Pierre-Henri Simon continuent à confronter leurs points de vue... - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Roland Barthes Ecrivain et critique littéraire français; Luc Estang Écrivain, journaliste, poète
durée : 00:47:32 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Les rapports complexes entre le texte et le monde... Comment définir la poétique structurale de Gérard Genette ? Et la théorie herméneutique du philosophe Paul Ricœur ? En 1987, dans l'émission "Répliques", Alain Finkielkraut propose aux deux hommes de confronter leur approche de la littérature. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Gérard Genette Critique littéraire et théoricien de la littérature; Paul Ricœur Philosophe (1913-2005)
« Un goût du thé amer », le second roman de l'écrivain Mohammed Alnaas, récemment traduit en français et édité chez « Le bruit du monde », revient à l'époque du slogan : « le pouvoir aux mains du peuple » et décrit une situation ubuesque et des querelles permanentes entre les habitants d'un village, Géhenne, dans la Libye des années 1990, du temps de la Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste de Mouammar Kadhafi. Quant au narrateur, dans cette fable moderne et audacieuse, il s'adresse à son lecteur tout en prenant un plaisir à se jouer de lui. Mohammed Alnaas joint par Houda Ibrahim. Vos romans s'attaquent à des sujets qui décrivent les spécificités de la société libyenne, une société restée longtemps fermée aux autres. L'écriture est-elle pour vous est un acte d'auscultation de cette société afin de la raconter, de l'exposer ? La société libyenne est restée méconnue des étrangers pendant un certain temps, et peut-être même est-elle restée méconnue d'elle-même. En dehors du sujet politique, il existe un manque de connaissances sur la Libye et le peuple libyen lui-même, que ce soit sous le régime de Mouammar Kadhafi ou même pendant la guerre civile qui a suivi la révolution de février 2011. L'enjeu ici, est que moi, en tant qu'individu, je me comprends mieux que je ne comprends la société libyenne, mais mon histoire personnelle est aussi l'histoire de la société, et en comprenant la société, je me comprends moi-même. Il est vrai que la société libyenne a ses spécificités, comme toutes les sociétés, mais l'idée est de toujours chercher, ce que cette spécificité a de commun avec les sociétés arabes, voire des sociétés de plus grande ampleur. Afin d'écrire sur l'être humain et son histoire, tout en écrivant sur le Libyen et en essayant de le comprendre. Dans votre second roman, Un goût de thé amer, à travers l'histoire d'un village, Géhenne, symbolisez-vous la guerre sans fin qui se déroule en Libye ainsi que le déchirement social ? Personnellement, je n'aime pas que le texte lui-même soit le reflet de la réalité. Le lecteur a certes le droit de percevoir ces intersections entre la réalité et le roman. Or, elles sont nombreuses. L'auteur pose les règles du jeu dès le début, indiquant que l'histoire n'est pas symbolique, mais vraie. Ce qui incite le lecteur à y croire. Il existe bel et bien des intersections entre les combats qui se déroulent dans le village de Géhenne et la guerre civile libyenne. Il semble que le point commun entre l'imaginaire et le réel réside dans une certaine absurdité de la scène elle-même. À lire aussiLa Libye lance le premier appel d'offres pétrolier depuis 17 ans La satire est-elle pour vous le meilleur moyen de raconter cette société ? J'ai débuté dans l'écriture par la satire. Il y a toujours une touche d'humour noir dans mes écrits, que ce soit dans mon précédant roman « Du pain sur la table de l'oncle Milad », ou dans ce roman même. Et auparavant aussi dans le recueil de nouvelles que j'avais écrit sur la guerre civile, la plupart de ces nouvelles avaient un ton dramatique ou sombre. Concernant ce projet, parfois, il n'y a pas de meilleure façon de décrire ce qui se passe, que la satire. Vous dédiez votre roman au fameux écrivain et penseur libyen Sadek alyhoum, quelle valeur représente-t-il pour vous ? Le roman est bien sûr dédié à El-Sadek, je le dédie également à d'autres auteurs et artistes satiriques qui m'ont personnellement influencé, comme Mohammed Al-Zawawi, le plus grand illustrateur de caricature libyen. Le roman lui-même a été initialement écrit dans le style de Mohammed Al-Zawawi, ainsi que celui de Mohammed Tamliya, l'écrivain satirique jordanien, et d'Ibrahim Hmaydan, l'écrivain satirique libyen. Tous ont influencé ma compréhension du rôle de la satire, de la comédie. Contrairement à beaucoup de Libyens qui admiraient les idées et les écrits critiques d'El-Sadek Al-Nayhoum, j'admirais moi sa satire, en particulier son recueil Histoires pour enfants. Il m'a profondément influencé par son style satirique et par sa façon de dessiner certains personnages libyens considérés comme stéréotypés. Ce stéréotype est déjà présent dans les dessins de Mohammed Al-Zawawi. Dans mon roman, un personnage comme Hajja Mabrouka, ressemble à ceux de Mohammed Al-Zawawi, d'El-Sadek Al-Nayhoum et même d'Ibrahim Hmaydan. Ces personnages ne sont pas nés de nulle part ; ils sont une sorte d'accumulation résultant de mes lectures et de mes observations sur la manière dont les Libyens qui m'ont précédé ont abordé la comédie. À lire aussiAu pays des hommes, un chef-d'œuvre de la littérature contemporaine Dans Un goût de thé amer, vous dénoncez également, un système économique installé par le régime Kadhafi et qui réduit en quelque sorte l'être humain à un être dépendant, sans aucune initiative, vous dénoncez cette volonté du pouvoir d'écraser l'être libyen ? Les politiques du régime Kadhafi ont transformé la Libye depuis la proclamation de l'Autorité populaire. Car le colonel souhaitait créer une nouvelle société. L'ironie est que l'objectif de cette nouvelle société était de susciter un esprit d'initiative en toutes choses. Dans toutes ses idées, par exemple, il affirme dans le Livre vert : « L'école est servie par ses élèves », ce qui signifie que l'école n'a pas besoin de personnel d'entretien ni d'employés, mais que ce sont les élèves qui s'en chargent… D'où le concept « des partenaires, et non pas d'employés ». Le régime repose fondamentalement sur l'initiative populaire pour prendre le pouvoir. Soit le peuple ne voulait pas prendre le pouvoir, soit Kadhafi n'a utilisé ces idées que pour accroître son emprise sur le peuple. L'ironie est que le peuple libyen a refusé de prendre l'initiative ou n'a pas trouvé le moyen de le faire. Le régime a véritablement influencé la formation de l'homme libyen. Toutes les politiques adoptées par le colonel Kadhafi et les fonctionnaires travaillant sous ses ordres ont conduit à la création d'une société déformée qui ne se connaît pas elle-même et qui est incapable de trouver des solutions aux problèmes auxquels elle est confrontée. La liberté d'expression en Libye est toujours entravée, même au niveau de la littérature, comment relevez-vous ce défi ? Aujourd'hui, les restrictions imposées aux écrivains libyens se multiplient. Elles sont sociales, religieuses, politiques et sécuritaires. Les restrictions se multiplient et sont pour la plupart inconnues. L'écrivain se retrouve à nager dans un puits dont il ignore le fond. Ceux qui aiment nager explorent eux-mêmes à ce moment-là les dangers, et je suis de ceux qui aiment nager. Nous explorons des idées en cours de route et je relis toujours la scène, mais c'est surtout pour des raisons de sécurité personnelle. Lorsque j'écris, je ne reconnais pas ces restrictions et je les ignore également lorsque je publie. Je ne les regarde pas.
À observer la couverture de Hazara Blues, son vert brillant, son noir profond, ses créatures mi-humaines mi-animales enluminées, on croirait à un conte fantastique. Pourtant, c'est une histoire bien réelle et douloureuse que raconte ce superbe roman graphique. Cette histoire, c'est celle de Reza Sahibdad, né dans l'Iran de Khomeiny, dans une famille de réfugiés hazaras d'Afghanistan. Une minorité que Téhéran, aussi, persécute. Il nous raconte son quotidien et son départ vers l'Europe avec comme passeport pour l'exil : un film présenté à Rome, à l'invitation du pape. Ce récit est porté par les très belles illustrations de Yann Damezin. Yann Damezin, dessinateur, et Reza Schibdad, auteur, sont les invités de Sur le pont des arts. ► Hazara Blues est disponible aux éditions Sarbacane Au programme de l'émission : ► Chronique Café Polar Catherine Fruchon-Toussaint est avec le journaliste Marc Lemonier pour son livre Balades policières dans Paris (aux éditions Nouveau monde), un guide érudit et ludique qui nous promène dans toute la capitale à travers les rues des différents arrondissements qui ont inspiré les auteurs. Écouter le podcastCafé Polar ► Playlist du jour Collectif rassemblant la chanteuse malienne Mamani Keita, l'Iranienne Aïda Nosrat, la joueuse de târ Sogol Mirzaei, le tablaïste afghan Siar Hashimi, le chanteur kurde Ruşan Filiztek, et les musiciens français du groupe Arat Kilo – Kera Kera Stand high patrol – Cool in my cellar Anne Paceo – Aube marine
Chaque dimanche, retrouvez le livre coup de coeur de la semaine : roman, thriller, littérature... laissez-vous inspirer pour vos prochaines lectures ! RDV chaque dimanche à 08h50 et 10h20 sur LYON 1ERE. Ecoutez LYON 1ERE sur lyonpremiere.fr, l'application et à Lyon sur 90.2FM et en DAB+.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'invitée culture est l'écrivaine Fatou Diome qui publie en cette rentrée littéraire 2025 Aucune nuit ne sera noire, aux éditions Albin Michel. Un hommage vibrant et poignant à son grand-père maternel qui l'a recueillie alors qu'elle était considérée comme une enfant illégitime et qui a pris soin d'elle avec sa femme sur l'île de Niodior au Sénégal. Un récit personnel qui dit toute la gratitude de l'auteure, 25 ans après la disparition de celui qui lui a tout appris. Fatou Diome, née au Sénégal, est membre de l'Académie royale de Belgique. Elle s'est fait connaître avec Le Ventre de l'Atlantique (Anne Carrière, 2003), grand succès traduit en une vingtaine de langues, ce qui lui vaut une notoriété internationale. Ont suivi plusieurs romans publiés aux Éditions Flammarion, dont Kétala (2006) et Celles qui attendent (2010), puis aux éditions Albin Michel : Les Veilleurs de Sangomar (2019), De quoi aimer vivre, un recueil de nouvelles (2021), un essai politique, Marianne face aux faussaires (2022), et un essai littéraire, Le Verbe libre ou le Silence (2023).
Dans IDÉES ce dimanche, Pierre-Edouard Deldique vous propose en quelque sorte une traversée du désert avec son invitée, Marie Gautheron, spécialiste d'histoire de l'art. Dans son livre Désert, déserts, du Moyen-Âge au XXIè siècle (Gallimard), elle propose d'analyser le regard occidental sur le désert avec force images. Marie Gautheron s'interroge dans son livre : « Pourquoi et depuis quand les vastes pays arides fascinent-ils l'Occident ? Ce livre raconte l'histoire sensible, esthétique et politique de nos images de déserts, entre créations et stéréotypes, fantasmes et savoirs positifs. Car l'image du désert n'a pas toujours été celle de ces sables à laquelle nous l'identifions souvent aujourd'hui. Née dans l'Orient judéo-chrétien, c'est d'abord celle, paradoxale, d'une expérience intérieure, et de tout espace abandonné de Dieu et des hommes. L'Occident médiéval la réinvente dans des clôtures ou des lieux d'ascèse et d'isolement, île ou forêt. Au fil des siècles, les déserts affreux de la verte Europe se muent en beaux déserts, tandis qu'un flux croissant d'Occidentaux parcourt les déserts d'Orient. Le vaste pays aride est alors promu paysage – sublime parfois, essentialisé souvent. Dans l'imaginaire hexagonal, la « pacification » du Sahara fait de l'empire du vide un champ de bataille, et une terre où rêver d'altérité. Espaces immersifs d'expériences extrêmes, les déserts sont l'objet d'enjeux géopolitiques majeurs au XXᵉ siècle, et le lieu de mutations radicales. Mondialisées, nos images de déserts s'ouvrent à de nouveaux lieux de mémoire. Figure de déréliction et d'exaltation, icône postmoderne de nos non-lieux, souvent déceptive et plus que jamais paradoxale, l'image du désert prête aux utopies, aux dystopies, et résonne encore d'antiques rémanences. » Elle en parle avec passion dans ce nouveau numéro d'IDÉES le magazine qui interroge ceux qui pensent le monde. Programmation musicale : Maurice Jarre - Ouverture du film Lawrence d'Arabie Ahman Pejman - Ecstasy ; Sunset Félicien David (musique), Auguste Colin (paroles) - Ode-Symphonie Le désert Yazz Ahmed - La Saboteuse Vladimir Spivakov, Sergej Bezrodny - Spiegel im Spiegel (Miroir dans le miroir)Compositeur : Arvö Part
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Cet été, retrouvez le meilleur d'Au cœur de l'Histoire, avec Virginie Girod ! Le 4 septembre 1843, Léopoldine, la fille de Victor Hugo, se noie dans les eaux de la Seine, à Villequier, en Normandie. Dévasté, le poète lui dédiera l'un de ses plus beaux poèmes, Demain, dès l'aube. Dans les années 1850, en exil dans les îles anglo-normandes, Hugo et sa famille trompent l'ennui et s'essaient au spiritisme, philosophie en vogue. Alors qu'ils font tourner les tables, ils tentent d'entrer en communication avec des êtres chers disparus. Pour aller plus loin, découvrez l'exposition "Aime celui qui t'aime - Léopoldine à Villequier", présentée par la Maison Vacquerie - Musée Victor Hugo à Rives-en-Seine, jusqu'au 3 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque dimanche, retrouvez le livre coup de coeur de la semaine : roman, thriller, littérature... laissez-vous inspirer pour vos prochaines lectures ! RDV chaque dimanche à 08h50 et 10h20 sur LYON 1ERE. Ecoutez LYON 1ERE sur lyonpremiere.fr, l'application et à Lyon sur 90.2FM et en DAB+.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La Fréquence prend quelques vacances et du repos cet été mais on ne vous laisse pas sans rien ! ⛱️On vous partage quelques aftershows : ces contenus bonus pour les abonnés Patreon qu'on enregistre avec nos invités à chaque fin d'émission.Un grand merci au passage à toutes celles et ceux qui nous soutiennent depuis cette plateforme - à retrouver ici : https://www.patreon.com/frequence934Invité de cet aftershow : Erwan, auditeur de l'émission. Cet aftershow a été originellement publié le 13 avril 2024 sur Patreon.Pour prolonger l'aventure Harry Potter avec nous :Facebook : https://www.facebook.com/frequence934Twitter : https://twitter.com/frequence934Instagram : https://www.instagram.com/frequence934Discord : https://discord.com/invite/ps7FgM2bfGTwitch : https://www.twitch.tv/stream9troisquartsNotre volière : frequence934@gmail.comou à : Fréquence 9 3/4, Espace Conquérant, 3 Place Jean Nouzille 14000 Caen FRANCESoutenez-nous également sur Tipeee : https://fr.tipeee.com/frequence934Thème musical :Moonlight Hall, de Kevin MacLeod (Licence CC BY 3.0)Jérémy & Marina ⚡Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Emmanuel Razavi et Jean-Marie Montali sont journalistes, spécialisés dans les zones d'ombre du Moyen-Orient. Leur nouvel opus La pieuvre de Téhéran est un livre-enquête passionnant sur la machine de propagande mise en place par le régime iranien pour influencer les décideurs diplomatiques et politiques occidentaux. Entretien avec Emmanuel Razavi. Paru en pleine guerre Iran-Israël en juin dernier, La Pieuvre de Téhéran est une enquête approfondie sur la machine de propagande de Téhéran. Les auteurs de cette enquête, Emmanuel Razavi et Jean-Marie Montali, sont grands reporters. Ils travaillent au sein des médias françaises de premier plan, notamment Le Figaro Magazine, Paris Match ou encore Politique internationale. Fruit d'un travail de terrain à souffle long, ce livre-enquête propose une plongée inédite sur les stratégies d'infiltration des réseaux de contre-espionnage de la République islamique d'Iran dans les milieux diplomatiques, politiques, médiatiques et universitaires pour notamment influencer les puissances occidentales en faveur du bien-fondé des ambitions de domination régionale et géopolitique du régime théocratique de Téhéran. La Pieuvre de Téhéran, par Emmanuel Razavi et Jean-Marie Montali, éditions du Cerf, 232 pages, 19,90 euros.
Bienvenue dans le Cloclo Club de Vacances, le meilleur club de vacances de la région ! Du 5 étoiles en plus, et le repère des artistes ! Alors, t'es prêt·e à chiller au bord de la piscine ?Avant ça, il faut que je te fasse faire un tour des lieux parce que cet établissement regorge de salles dédiées à la créativité. Les créatrices et créateurs de la France entière y séjournent pour se ressourcer et se lancer dans de nouvelles créations. Laisse-moi te présenter ma salle personnelle, ma pièce à moi comme l'appellerait Virginia Woolf ! Tu entres dans mon bureau - atelier, là où je réalise 99% de mes créations. Entre les livres, les peintures et les crayons, les plantes et les feuilles de papier se dresse un bureau un peu abîmé, tourné vers la fenêtre. C'est une pièce que j'aime autant qu'elle me frustre, car elle assiste à la naissance des idées, bonnes comme complètement ratées. Au travers de ce nouveau format court de l'été, un peu fictionné, je te présente différents lieux de création qui m'inspirent au quotidien.Merci à la Sonothèque qui met à disposition gratuitement tous les sons d'ambiance que j'ai utilisés !POUR SOUTENIR LE PODCAST
Le capitaine Morhaus a trouvé un voilier Goélette Américain, le Marie-Céleste, abandonné par son équipage et dérivant en Méditerranée. Ayant remorqué le bateau jusqu'à Gibraltar, il fait valoir ses droits sur le bâtiment et sur la cargaison. Mais le procureur Soliflot, représentant de la Couronne d'Angleterre sur l'île, a placé le navire sous séquestre. Suspicieux, il demande à l'inspecteur Austin d'enquêter sur cette affaire. *** Fiction radiophonique diffusée dans l'émission “Les Maîtres du mystère”, de Pierre Billard et Germaine Beaumont. "La Goélette du mystère" est une histoire originale de Jean Grimod. Avec : François Darbon, Jean Bolo, Jacques Hilling, Jean Mauvais, Gaétan Jor, Marcel Lestan, Henri Virlojeux, André Valmy, Jean Chevrin. Réalisation : Pierre Billard. Première diffusion : le 17/03/1959 sur la Chaîne parisienne de la RTF. Un podcast INA. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:51:43 - Répliques - par : Alain Finkielkraut - Le 7 octobre et après, au cœur des romans de Nathalie Azoulai et de Pierre Assouline. - réalisation : Alexandra Malka - invités : Nathalie Azoulai Traductrice, romancière.; Pierre Assouline Ecrivain, journaliste
Dans ce nouvel épisode de Ces questions que tout le monde se pose, je lis la lettre de Nicole. Nicole a bientôt 60 ans et vient de vivre un licenciement douloureux, qui lui donne l'impression que tout s'écroule autour d'elle. Alors qu'elle s'était beaucoup investie dans sa vie professionnelle au cours de ces quinze dernières années, en négligeant même un peu famille et amis, elle a aujourd'hui très peur de l'avenir et du mal à imaginer qu'il puisse y avoir une lumière au bout du tunnel. Alors à travers l'histoire de Nicole, et toujours dans l'espoir d'aider aussi toutes celles et ceux qui écouteront cet épisode, j'essaie aujourd'hui de répondre aux questions que tout le monde se pose… sur le fait de retrouver l'espoir.N'hésitez pas à vous abonner à ce podcast, me suivre sur les réseaux sociaux sous le nom de Maud Ankaoua, ou consulter mon site internet https://www.maud-ankaoua.com. N'oubliez pas que si vous avez vous-même des questions, ou s'il y a des sujets que vous aimeriez que j'aborde dans un futur épisode, vous pouvez m'écrire ou m'envoyer une note vocale à l'adresse podcast.eyrolles@gmail.com. Vous retrouverez toutes ces informations dans le texte de description de l'épisode. Je serais également ravie de vous retrouver en librairie avec mes trois romans, Kilomètre Zéro, Respire ! Le Plan est toujours parfait et Plus jamais sans moi.Autrice & Animatrice : Maud Ankaoua Production : Éditions EyrollesRéalisation : Margaux Rol & Céline Malvo de l'Atelier ENLMontage & Mixage : Marthe CunyMusique : Martijn De BoerHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, Lisa Kamen recommande de lire "Le Décaméron" de Boccace pendant le reconfinement. Elle explique que cette œuvre, écrite au XIVe siècle durant la peste noire, raconte l'histoire de dix jeunes gens qui se retirent à la campagne pour échapper à l'épidémie et passent leur temps à inventer des nouvelles. L'émission explore les thèmes de l'amour, de la religion et de la créativité littéraire.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous parlons ce matin de l'importante de la diaspora des mourides, une confrérie musulmane sénégalaise. Lundi dernier, des organisations de la diaspora ont célébré le Bamba Day. Un hommage rendu à Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur de la confrérie. Le 13 août, surtout, les fidèles mourides pratiqueront le grand magal, le pèlerinage annuel dans la ville sainte de la confrérie, Touba. C'est l'occasion pour nous de nous plonger dans un ouvrage qui vient de paraître : La Mouridiyya en marche : islam, migration et implantations, publié par les Éditions de la Maison des Sciences de l'Homme. Le livre revient sur l'expansion internationale de la confrérie et en analyse certaines conséquences. Son auteur Cheikh Anta Babou est l'invité de Laurent Correau. RFI : Qu'est-ce qui explique l'importance de la diaspora et de l'émigration dans le mouridisme ? Pourquoi est-ce qu'on associe si souvent cette image du mouridisme à ces réseaux diasporiques ? Cheikh Anta Babou : Ce qui fait l'importance de cette diaspora mouride, c'est un phénomène imprévu. Les mourides, qui étaient un peu considérés comme des sédentaires naturels, des conservateurs qui sont perdus dans la modernité, ont profité de cette modernité qui n'était pas faite pour eux. Ils ont migré dans les villes de plus en plus, en grand nombre. Ils se sont installés, ils ont pris l'économie informelle. Et quand les conditions se sont présentées, ils ont quitté le Sénégal pour l'Afrique occidentale, pour l'Europe et maintenant pour les États-Unis dans les années 80. Donc comment ont-ils réussi à domestiquer cette modernité et à en profiter pour devenir une diaspora globale ? Et qu'est-ce qui l'explique selon vous ? Ce qui l'explique, c'est la mobilité avec Ahmadou Bamba. … Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du mouridisme. Effectivement. Vous savez que dans sa saga, la mobilité joue un rôle important. Ses exils, d'abord au Gabon où il a passé sept ans… il s'exile en Mauritanie… Les exils, au niveau du Sénégal. Donc c'est une certaine aura qui accompagne cette mobilité. Autre chose qui s'est développé : vous allez avoir des dahiras, ces organisations urbaines mourides. Ces dahiras ont été formés au Sénégal dans les années 40, dans les villes, originellement comme une organisation qui aide à développer, à préserver l'identité mouride menacée par la modernité occidentale dans les villes. Et quand les mourides ont voyagé, ils ont voyagé avec ces dahiras. Ce qui est intéressant avec ces dahiras, c'est qu'ils aident la religion à voyager. Ils donnent une mobilité à la culture mouride. Une fois à Paris, une fois à New York, une fois à Abidjan ou ailleurs, ces dahiras deviennent le creuset où les mourides se retrouvent chaque semaine, où la sociabilité mouride est développée, où les événements religieux sont célébrés. Donc cette sociabilité mouride, d'une certaine manière, est ancrée autour de ce creuset, le dahira mouride. Vous avez aussi une réflexion intéressante dans votre ouvrage sur la question de la deuxième génération et la façon dont cette deuxième génération vit la foi mouride. Qu'est-ce qui se passe avec la génération qui n'est pas celle des premiers migrants, mais celle de leurs enfants ? Vivre sa religion dans la diaspora est chère. C'est un investissement lourd en termes financiers, mais aussi en termes de temps, en termes d'émotion. Et beaucoup de ces parents, maintenant, se demandent, est-ce que mes enfants auront cette volonté d'avoir cet investissement que nous, nous avons produit pour que l'amour de Dieu continue à se perpétuer ? C'est la grande question. Mais il y a même des mourides moins jeunes qui commencent à s'interroger, surtout ce qu'on appelle les professionnels. Ils ne peuvent pas faire ces réunions sociales avec le dahira. Les investissements financiers ne posent pas de problème, mais pour la plupart de ces gens-là, c'est le temps à consacrer à ces événements qui pose problème. De sorte que la plupart d'entre eux se disent « je peux être mouride autrement. C'est-à-dire, je peux apprendre les khassaïdes de Serigne Touba chez moi. Pas nécessairement en communauté, comme c'est l'habitude dans les dahiras. Mais je peux également nouer une relation personnelle avec Ahmadou Bamba à travers ses ouvrages plutôt qu'avec sa descendance. C'est-à-dire ce lien-là qui se base sur la généalogie est en train de se déliter un tout petit peu. Les gens se disent « je peux être mouride sans me soumettre à un cheikh qui est un descendant d'Ahmadou Bamba », comme de tradition dans la mouridiyya. Ils se disent « je peux lire les khassidas, essayer de modeler ma vie par rapport à la vie d'Ahmadou Bamba. Quand je vais au Sénégal, je vais sur sa tombe, je prie chez lui et je prie sur sa tombe et pour moi, c'est suffisant. » Vous diriez qu'on voit une foi individuelle se développer un peu plus dans cette deuxième génération ? Dans cette deuxième génération où vous gérez vous-même cette foi… au lieu de la donner à gérer à la Communauté elle-même. Est-ce que les circulations entre Touba, la ville sainte des mourides et toutes ces villes de l'étranger, toutes ces terres d'immigration ont créé quelque chose ? Cette diaspora mouride est en train d'avoir un impact extrêmement important. Les mourides ont produit une culture mouride qui n'est pas celle qu'ils ont quitté au Sénégal. Il y a par exemple ce que les mourides appellent les « khassidas days ». … Les khassaïdes, ce sont les poèmes de Cheikh Ahmadou Bamba Oui, les poèmes d'Ahmadou Bamba… Ils ont ce qu'ils s'appellent les khassidas days. C'est-à-dire une journée où différents groupes de dahiras se regroupent et chantent les khassidas toute la journée jusqu'à la nuit. Et ça, c'est du nouveau. C'est la solidarité diasporique. Mais cette solidarité a été réexportée au Sénégal où les gens font également leur khassida day. Mais également même sur l'investissement. Vous avez maintenant des ONG, des dahiras qui ne sont plus des dahiras classiques, mais des ONG. Il y en a un, Matlaboul Fawzeyni, qui a construit un hôpital. Ces mourides qui vivaient dans les zones rurales qui ont migré à Touba et par la suite ont migré en Europe ou en Amérique se sont rendus compte qu'ils ont besoin d'installations sanitaires modernes pour leurs parents qu'ils ont laissés derrière. Ils se disent, mais pourquoi pas investir sur ça ? Donc, ils ont construit le premier hôpital moderne au niveau de Touba et ils continuent à investir, par exemple sur l'éclairage public, sur l'assainissement. Ça ce sont des choses qui sont absolument nouvelles. Et l'argent qu'ils envoient également au Sénégal, qui est assez substantiel, tout cela également a un impact non seulement sur la mouridiyya, mais sur le Sénégal en général. À lire aussiSur les traces de l'exil de Cheikh Ahmadou Bamba (1/2)
Dans son dernier livre, l'essayiste, observateur critique et amusé de son époque s'interroge avec pertinence sur le rôle des intellectuels et surtout sur leur lucidité. Il est l'invité de Pierre-Édouard Deldique dans un numéro estival du magazine IDÉES. Samuel Fitoussi est un essayiste français, diplômé de HEC et de l'Université de Cambridge, qui s'est imposé comme une voix singulière dans le paysage intellectuel contemporain. Chroniqueur au Figaro, il s'est fait remarquer par son ton incisif et son goût pour la controverse argumentée. Il est, sans nul doute, un des meilleurs observateurs du monde des idées en France aujourd'hui. Après Woke Fiction (2023), où il dénonçait l'influence de l'idéologie de la diversité dans les œuvres culturelles, il revient en 2025 avec un essai percutant : Pourquoi les intellectuels se trompent (Éditions de l'Observatoire) qui est au cœur de notre conversation cette semaine. Dans ce livre, Samuel Fitoussi explore les raisons pour lesquelles les intellectuels, malgré leur intelligence, adhèrent parfois à des idées absurdes ou nuisibles. Nourri par les pensées de George Orwell, Raymond Aron ou Jean-François Revel, il s'appuie sur des études en psychologie cognitive pour démontrer que l'intelligence ne protège pas de l'erreur — elle peut même y prédisposer. Programmation musicale : Gogo Penguin - Umbra
Cette semaine, le Club RFI, dans le cadre de son atelier littéraire interactif «L'écume des mots» reçoit Hemley Boum, auteur du roman Le rêve du pécheur, paru aux éditions Gallimard. L'auteur dialogue autour de son œuvre avec les membres et élèves du Club RFI Kigali. L'écume des mots permet aux jeunes de converser avec un écrivain autour de son œuvre, de partager ainsi le goût de la lecture et d'initier de nouvelles vocations. Avec la participation de : Richard Murigandé (chargé de communication du club RFI Kigali), Loba Motivé Laureine, Yeo David, Aboubacar Ombeni Gedeon Kareka Yefourgui, et Mbairassem Koularambaye Newton. Musique : Stir it Up, Bob Marley. Si vous voulez un bonus, écoutez la version longue ci-dessous : L'équipe - Production : Éric Amiens - Réalisation : Cécile Bonici - Collaboration service des auditeurs – Projets Clubs RFI : Audrey Iattoni et Sébastien Bonijol - L'écume des mots : Myriam Guilhot - Mise en ligne internet : Sonia Borelva
Etienne Fakaba Sissoko est un économiste malien, professeur à l'université de Bamako et voix critique de la Transition. Après avoir publié fin 2023 un livre dans lequel il dénonçait la « propagande » des autorités de transition, Etienne Fakaba Sissoko a été condamné notamment pour « atteinte au crédit de l'État » et a passé un an en prison. Etienne Fakaba Sissoko avait déjà été emprisonné pendant six mois, deux ans plus tôt, sans aucune condamnation.Libéré fin mars, Etienne Fakaba Sissoko est désormais exilé, de passage en France. Tenir, témoigner, lutter : durant sa détention, le chercheur a écrit plusieurs livres dont Le trône des illusions (mai 2025, L'Harmattan). Un roman, une fiction, où le Mali de transition transparaît à chaque page. Les personnages et les situations collent au réel… sauf pour la fin, où l'auteur imagine la chute du régime. Etienne Fakaba Sissoko est l'invité Afrique de RFI, au micro de David Baché. RFI : Votre roman se passe dans le pays imaginaire de Gayma, sous un régime militaire putschiste autoritaire, le protagoniste Sabu est « un professeur devenu résistant », qui comme vous écrit, dénonce, est emprisonné… Je ne fais pas la liste des personnages dont on reconnaît facilement à qui ils correspondent : pourquoi avoir écrit un roman, et pas un essai politique sur le Mali de transition ? Etienne Fakaba Sissoko : Déjà, le fait de me retrouver en prison était dû à un essai politique que j'avais écrit : « Propagande, agitation, harcèlement, la communication gouvernementale sous la transition militaire ». Et donc, puisque la lutte aussi, c'est des phases, j'ai voulu essayer autre chose que d'appeler les choses par leur nom, tout en laissant la possibilité au lecteur de savoir exactement à quoi on fait référence. À lire aussiMali: après un an passé en détention, l'universitaire Étienne Fakaba Sissoko a été libéré Vous décrivez dans votre livre des scènes très touchantes, en prison, qui réunissent d'anciens ministres et des jeunes militants, avec des discussions politiques, des désaccords, mais aussi un amour de la patrie et une forme de fraternité. C'est-ce que vous avez vécu, dans la prison de Kenioroba ? Aujourd'hui effectivement oui, lorsqu'on pense à ces moments douloureux, je pense encore Adama Ben Diarra dit « Ben le cerveau », je pense à Ras Bath, à « Rose la vie chère », Clément Dembélé, Kalilou Doumbia, Adama Sangaré, l'ancien maire de Bamako… tous ces résistants qui se retrouvent aujourd'hui en prison et qui ont été des soutiens mutuels. On vivait les mêmes injustices, les mêmes privations de liberté et donc la seule alternative pour tenir, c'était justement de se nourrir de ces rêves pour le pays et surtout de ces débats que nous avions au quotidien. Donc c'était une fraternité effectivement, comme vous le dites, mais c'était surtout des moments profonds de réflexion pour l'avenir de notre nation. À lire aussiMali: l'économiste Etienne Fakaba Sissoko attend toujours son procès en appel Vous définissez le régime militaire de Gayma, le pays de votre roman, comme « un empire de répression et d'illusion ». C'est ce que vous pensez de la Transition malienne ? Pas que de la transition malienne. De toutes les transitions aujourd'hui au Sahel : que le lecteur soit du Niger, du Burkina ou du Mali, il saura retrouver les traits des pays qui répriment les libertés fondamentales, les libertés individuelles, qui dissolvent les partis politiques. Des régimes autoritaires qui se donnent des mandats à durée indéterminée, qui n'acceptent plus la critique et qui, finalement, se retrouvent dans des pays divisés où les populations se regardent en chiens de faïence. Et tout cela dans un contexte d'insécurité, de pauvreté extrême. Et l'illusion ? L'illusion, c'est le fait de croire que tout cela peut perdurer. Le fait de croire qu'avec la répression, on puisse se maintenir au pouvoir pour 5 ans, pour 10 ans, sans résultat probant. L'illusion, c'est surtout de penser que les populations resteront dans cette situation-là. Et aujourd'hui, nous sommes dans cette illusion-là qui est entretenue par nos autorités militaires, qui ont pris goût aux délices du pouvoir. L'illusion, c'est tout le narratif qui est présenté aujourd'hui aux populations. La question de la lutte contre l'insécurité. Nous avons suivi Kayes qui est tombée… À lire aussiMali: la Cour d'appel confirme la condamnation et la peine de prison d'Étienne Fakaba Sissoko Les attaques jihadistes tout le long de la frontière sénégalaise et mauritanienne, et notamment dans cette ville de Kayes. Exactement, et ces sept attaques qui se sont tenues simultanément dans ces régions-là montrent combien l'insécurité a gagné du terrain. Mais quand vous écoutez les autorités, vous avez l'impression que tout se passe bien. L'illusion, c'est surtout de dire qu'au Mali tout va bien, alors que les populations n'ont pas à manger trois fois par jour. L'illusion, c'est surtout de croire que nous avons un pays qui se développe lorsque que la moindre des choses qui est l'électricité, nous ne l'avons pas. Donc oui, l'illusion, c'est le narratif servi par les autorités maliennes actuellement. Dans votre livre, les habitants ont peur et n'osent pas critiquer le régime. Est-ce que c'est vraiment le cas, selon vous, au Mali ? Est-ce que la Transition n'est pas populaire, malgré les difficultés ? Si la Transition était populaire, elle aurait organisé les élections, comme elle a organisé le référendum il y a quelques années. Lorsqu'on est populaire, on n'a pas peur de se confronter au suffrage universel. Les militaires qui sont au pouvoir ne vont pas aux élections parce qu'ils savent qu'ils n'ont pas le soutien du peuple malien. Le rejet est tel que c'est impossible aujourd'hui pour les autorités actuelles, notamment Assimi Goïta, de se confronter au suffrage universel. Mais les objectifs de la Transition : sécuriser le pays, faire du Mali un pays souverain qui décide pour lui-même, ce ne sont pas des objectifs légitimes ? Des objectifs légitimes oui, mais lorsqu'on a passé cinq ans déjà dans une transition et qu'on n'est pas arrivé à lutter contre l'insécurité et que finalement, on se retrouve dans une situation où c'est l'inverse : l'insécurité qui était d'abord concentrée au nord s'est retrouvée au centre et aujourd'hui, c'est tout le pays, y compris le sud, le sud-ouest, qui sont touchés par l'insécurité. Donc en l'absence de résultats, on ne peut pas confier encore un mandat supplémentaire. C'est pourquoi je dis : quels que soient les objectifs que ces autorités-là vont présenter au peuple malien, ils ont échoué, ils doivent partir. De gré ou de force. À lire aussiMali: la Cour d'appel confirme la condamnation et la peine de prison d'Étienne Fakaba Sissoko Votre livre devient véritablement fiction lorsque le peuple se soulève et finit par renverser le tyran. Vous racontez une insurrection populaire, que vous appelez « la grande convergence », dans les villes et les campagnes, avec des réunions clandestines, et aussi le soutien de militaires désabusés… Ce que vous écrivez, on comprend que c'est peut-être ce que vous souhaitez. Est-ce que vous pensez vraiment que ça peut se passer comme ça ? C'est un vœu pour certains, mais pour moi, c'est un travail. C'est un travail de rassemblement, un travail de discussion, un travail de dialogue avec tous ceux qui aujourd'hui sont des acteurs importants de la stabilité du Mali. Je parle des partis politiques, je parle des groupes armés, qu'ils soient des groupes armés avec des revendications politiques ou des groupes armés avec d'autres types de revendications… Les rebelles et les djihadistes, pour traduire. Absolument. Il faut discuter avec tout le monde, arrêter de faire le faux-fuyant et penser que la guerre à elle seule peut amener la paix dans notre pays. Nous l'avons expérimenté depuis 2012. Jusqu'à maintenant, la situation continue de se détériorer. Il faut trouver autre chose. Vous êtes longtemps resté au Mali, malgré les risques. Vous en avez payé le prix, en séjournant longuement en prison. À présent que vous êtes sorti, vous êtes de passage en France, qu'est-ce que vous allez faire ? Je vais continuer à échanger avec les différents acteurs, tous ceux qui aujourd'hui estiment que le Mali a assez souffert sous cette dictature-là, tous ceux qui adoptent comme principe que la démocratie est la seule voie qui vaille au Mali et qu'il faut se battre pour arracher le pays des griffes de ces militaires actuellement au pouvoir. À lire aussiMali: le procès en appel de l'économiste Étienne Sissoko débute à Bamako
Cornelia Street est une des rues les plus courtes et les plus charmantes de Manhattan. Située dans le West Village, elle ne fait qu'un pâté de maisons, mais elle concentre un charme fou.On y trouve des pavés anciens, des bâtiments en briques, des escaliers de secours fleuris… et ce silence rare à New York. Cette rue a vu passer artistes, écrivains, musiciens, et reste aujourd'hui un refuge urbain pour flâner sans but.Elle est devenue célèbre récemment grâce à une chanson de Taylor Swift, mais pour les New-Yorkais amoureux du calme et du papier, elle évoque surtout la librairie Three Lives & Company, à quelques pas.Retrouvez tous les liens des réseaux sociaux et des plateformes du podcast ici : https://linktr.ee/racontemoinewyorkHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette séquence de "Parlons Podcast", Paul Delair et Laurent Marsick lèvent le voile sur la création du podcast natif "Lis moi une histoire" !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Nous explorons le chapitre 13 d'Harry Potter et l'Ordre du Phénix : «Retenue douloureuse avec Dolores»...Invité de cet épisode : Edgar, auditeur de l'émission.Retrouvez sa chaine YouTube Captain Bambino ici : https://www.youtube.com/@Captain_Bambino0:00 Introduction15:01 Chapitre1:38:36 Meilleur personnage & renommage1:45:28 La volièrePour prolonger l'aventure Harry Potter avec nous :Facebook : https://www.facebook.com/frequence934Twitter : https://twitter.com/frequence934Instagram : https://www.instagram.com/frequence934Discord : https://discord.com/invite/ps7FgM2bfGTwitch : https://www.twitch.tv/stream9troisquartsNotre volière : frequence934@gmail.comou à : Fréquence 9 3/4, Espace Conquérant, 3 Place Jean Nouzille 14000 Caen FRANCEAccédez à des contenus exclusifs sur Patreon : https://www.patreon.com/frequence934Soutenez-nous sur Tipeee : https://fr.tipeee.com/frequence934Thème musical :Moonlight Hall, de Kevin MacLeod (Licence CC BY 3.0)Jérémy & Marina ⚡Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:44:48 - La 20e heure - par : Eva Bester - L'académicien Antoine Compagnon consacre un nouveau livre à la figure de Roland Barthes, dont il fut l'ami. "Déshonorer le contrat", qui vient de paraître chez Gallimard, offre un éclairage nouveau sur celui qui affirmait qu'« écrire est une perversion ». - invités : Antoine Compagnon - Antoine Compagnon : Membre de l'Académie française, Professeur honoraire au Collège de France, Professeur à l'Université de Columbia à New York - réalisé par : Lola COSTANTINI Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Sylvain Tesson "Les piliers de la mer" (Albin Michel)De l'Aiguille d'Étretat à Totem Pole en Tasmanie, des îles Féroé au cap Horn, Sylvain Tesson part célébrer et gravir les stacks, ces piliers rocheux dressés au large des falaises, qui incarnent pour lui le symbole de la résistance, du refus. Nous rêvons tous et toutes au « pas de côté »... des milliers de piliers maritimes ont osé le faire. Sauvages, libres et seuls, ils demeurent dans la houle. Leur position est-elle tenable ? À l'écart, ne risquerions-nous pas de nous effondrer ? Sylvain Tesson nous fait vivre la magie de ces dernières terres inviolées par l'homme, qui, sauvages, libres et seules, sont la parfaite incarnation de son rapport au monde. Musique : l'ouverture des Hébrides de MandelssohnHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce samedi 14 juin, cela fait trente ans que nous a quittés Sony Labou Tansi, un écrivain, poète et dramaturge congolais majeur, dont l'œuvre satirique et engagée a dénoncé la corruption et la dictature tout en célébrant la vitalité humaine et l'espoir. Qui était cet auteur, qu'a-t-il écrit ? Pour en parler, nous recevons aujourd'hui Xavier Garnier, professeur de littératures française et francophone à l'université Sorbonne-Nouvelle à Paris. Il répond aux questions de Laurent Correau. À lire aussiL'écrivain Sony Labou Tansi, une deuxième vie, 20 ans après sa mort
Figure iconoclaste de la littérature française du XIXème siècle, Gustave Flaubert voit le jour dans les rues du vieux Rouen. Précoce, il devient très tôt un travailleur acharné, obstiné par la recherche de la phrase parfaite. Son âme passionnée et romantique se double d'un regard critique sur la société de son temps. En effet, le jeune Flaubert est avant tout un pourfendeur de la médiocrité et de la bêtise humaine, et ce jusqu'à s'attirer les foudres de la censure lors de la publication de Madame Bovary en 1856. Contre toute attente, Il gagne son procès et en ressort renforcé, s'inscrivant définitivement en chef de fil du réalisme mais aussi en écrivain universellement reconnu. "Secrets d'Histoire" est un podcast d'Initial Studio, adapté de l'émission de télévision éponyme produite par la Société Européenne de Production ©2024 SEP / France Télévisions. Cet épisode a été écrit et réalisé par Dominique Leeb et Daniel Rihl.Un podcast présenté par Stéphane Bern. Avec la voix d'Isabelle Benhadj.Vous pouvez retrouver Secrets d'Histoire sur France 3 ou en replay sur France.tv, et suivre l'émission sur Instagram et Facebook.Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy Lebourg, assistées de Marine BoudalierMontage : Camille Legras Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Jeune adulte, fraîchement sorti de l'adolescence, Gustave tombe sous le charme de Louise Collet. Une liaison passionnée s'instaure entre eux, mais l'écrivain, préférant se consacrer à son art plutôt qu'à cette relation tumultueuse, rejette toute idée d'engagement. Pas de promesse, pas de mariage, pas d'enfant. Son seul principe : préserver sa liberté. Cette quête de liberté le conduit, en 1849, à entreprendre l'un des voyages les plus marquants de sa vie. À trente ans, ou peut-être moins, il foule pour la première fois le sol égyptien."Secrets d'Histoire" est un podcast d'Initial Studio, adapté de l'émission de télévision éponyme produite par la Société Européenne de Production ©2024 SEP / France Télévisions. Cet épisode a été écrit et réalisé par Dominique Leeb et Daniel Rihl.Un podcast présenté par Stéphane Bern. Avec la voix d'Isabelle Benhadj.Vous pouvez retrouver Secrets d'Histoire sur France 3 ou en replay sur France.tv, et suivre l'émission sur Instagram et Facebook.Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy Lebourg, assistées de Marine BoudalierMontage : Camille Legras Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
L'œuvre de Gustave Flaubert est marquée par des rencontres décisives, comme celle avec l'écrivaine George Sand, auprès de qui il demande constamment des conseils. Il en donne aussi à son « fils spirituel », Guy de Maupassant. Cependant, la perte progressive de ses proches plonge Flaubert dans une profonde mélancolie, et malgré ses efforts, il ne parvient jamais à retrouver son humour caractéristique."Secrets d'Histoire" est un podcast d'Initial Studio, adapté de l'émission de télévision éponyme produite par la Société Européenne de Production ©2024 SEP / France Télévisions. Cet épisode a été écrit et réalisé par Dominique Leeb et Daniel Rihl.Un podcast présenté par Stéphane Bern. Avec la voix d'Isabelle Benhadj.Vous pouvez retrouver Secrets d'Histoire sur France 3 ou en replay sur France.tv, et suivre l'émission sur Instagram et Facebook.Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy Lebourg, assistées de Marine BoudalierMontage : Camille Legras Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
durée : 00:35:56 - Le 18/20 · Le téléphone sonne - L'annulation de la distribution de la BD "La Belle et la bête" aux élèves de CM2, le 20 mars dernier, par le ministère de l'Éducation nationale fait planer une question : les enfants sont-ils capables d'appréhender l'ironie et le sarcasme ?
durée : 00:45:53 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - Une quête spirituelle entre ésotérisme, langage, épopée celtique et foi. Avec Raymond Abellio, Jacques Mézel, Michel Foucault, Jean Markale et une lettre d'Henri Petit. Une émission d'archive "Belles lettres – Une littérature d'initiés" (1963) de Roger Vrigny. - réalisation : Virginie Mourthé
durée : 00:46:00 - La 20e heure - par : Eva Bester - Professeur de littérature américaine à l'université Paris Nanterre, Benoît Tadié vient de fêter les 80 ans de la collection Série noire des Éditions Gallimard. Il signe la nouvelle traduction de "Grand Sommeil" de Raymond Chandler et préface le roman de "Tirer sur le pianiste" de David Goodis.
durée : 00:32:20 - Talmudiques - par : Marc-Alain Ouaknin - Écrire, traduire, éditer : 40 ans de lecture aux éclats avec Patricia Farazzi et Michel Valensi. 2/2 - réalisation : Alexandra Malka
Virginie Girod vous transporte Au Cœur de l'Histoire, à la découverte des poèmes de Phillis Wheatley (1753-1784). Arrachée à ses terres natales et réduite en esclavage dans l'Amérique coloniale du XVIIIe siècle, Phillis Wheatley parvient à sortir de sa condition et marque bientôt l'Histoire de la littérature afro-américaine, devenant une poétesse majeure. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette semaine, C'est en France retrace la vie de Jules Verne, l'un des écrivains les plus traduits au monde. Cent vingt ans après sa mort, ses "Voyages extraordinaires", parmi lesquels "Vingt mille lieues sous les mers", "Le Tour du monde en quatre-vingt jours", "Voyage au centre de la Terre", continuent d'inspirer tous les passionnés de récits d'aventures. Ancêtre de la science-fiction pour les uns, visionnaire pour les autres, il était un grand travailleur, un vulgarisateur hors pair et a su créer, avec l'aide de son éditeur Pierre-Jules Hetzel, des mondes imaginaires utilisés, aujourd'hui encore, dans la culture populaire.
Nicolas Demorand, Cynthia Fleury, Philippa Motte, Franck Thilliez et Patrick Lemoine interrogent un sujet longtemps ignoré dont la France a fait cette année une grande cause nationale, la santé mentale.Nicolas Demorand : Intérieur nuit (Les Arènes)Cynthia Fleury : "La Clinique de la dignité" (Seuil)Philippa Motte : "Et c'est moi qu'on enferme" (Stock)Franck Thilliez : "À retardement" (Fleuve noir)Patrick Lemoine : "La santé psychique des écrivains et de leurs personnages" (Odile Jacob)