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Percival Everett, né en 1956 en Géorgie aux États-Unis, est l'auteur d'une vingtaine de romans dont «Effacement» (2001), qui explore les stéréotypes raciaux dans le monde littéraire, et adapté au cinéma sous le titre «American Fiction» en 2023. Ont suivi «Blessés», «Montée aux enfers» et «Châtiment» dans la veine du polar. Son nouveau roman «James», couronné par le National Book Award et le prix Pulitzer de la fiction en 2025 revisite le classique «Les Aventures de Huckleberry Finn» du point de vue de Jim, l'esclave en fuite. Traduit de l'anglais (États-Unis) par Anne-Laure Tissut « Ces gamins blancs, Huck et Tom, m'observaient. Ils imaginaient toujours des jeux dans lesquels j'étais soit le méchant soit une proie, mais à coup sûr leur jouet. [...] On gagne toujours à donner aux Blancs ce qu'ils veulent. » Qui est James ? Le jeune esclave illettré qui a fui la plantation ? Ou cet homme cultivé et plein d'humour qui se joue des Blancs ? Percival Everett transforme le personnage de Jim créé par Mark Twain, dans son roman Huckleberry Finn, en un héros inoubliable. James prétend souvent ne rien savoir, ne rien comprendre ; en réalité, il maîtrise la langue et la pensée comme personne. Ce grand roman d'aventures, porté par les flots tourmentés du Mississippi, pose un regard incisif entièrement neuf sur la question du racisme. Mais James est surtout l'histoire déchirante d'un homme qui tente de choisir son destin. (Présentation des éditions de l'Olivier)
Alix, ingénieure des eaux, s'engage au Nord-Kivu dans l'est de la République Démocratique du Congo, au sein de Médecins sans frontières. Elle part alors installer des pompes afin d'améliorer l'accès à l'eau. Mais entre le rêve de faire le bien et la réalité du terrain, Alix est bousculée par les enjeux éthiques et politiques d'une région hantée par des conflits et par ses idées préconçues sur le travail humanitaire. Dans cette plongée hyperréaliste au cœur d'une mission en Afrique Centrale, Solenn Honorine nous entraîne tout au long de «La route de Wakale». Solenn Honorine était l'invitée de Nathalie Amar sur RFI. Son ouvrage «La route de Wakale» est publié aux éditions de l'Archipel. ► Reportage Carmen Lunsmann nous fait découvrir un collectif qui s'est donné pour mission d'honorer le highlife du Ghana sous toutes ses formes. Ils sont 8 musiciens originaires d'Accra. Ce collectif Santrofi a été fondé en 2018, après des années de tournées. Ces ambassadeurs du highlife se sont réunis pour graver leur deuxième album, Making Moves. ► Chronique le chic, le choc et l'échec Jessica Taieb nous présente la série évènement sacrée meilleure série africaine au festival Écrans Noirs 2023, «Le chic, le choc et l'échec». Cette série raconte l'histoire de deux lycéennes et d'un directeur des ressources humaines peu scrupuleux qui abuse des jeunes femmes vulnérables. Leurs destins vont malheureusement se croiser dans des thématiques profondément ancrées dans la réalité. C'est l'un des plus grands succès gabonais à l'écran. ► Playlist du jour Gradur x Ninho x Josman x Youssoupha x Kalash Criminel x Damso – Free Congo Lilla Iké – He Loves Us Both.
Suivons le rythme du troupeau et le calendrier des montagnes, dans les hauts plateaux bulgares, avec une écrivaine de l'expérience et du grand dehors. Il y a quatre ans déjà, à l'occasion du Prix Nicolas Bouvier que lui avait décerné, en 2020, le Festival Étonnants Voyageurs de Saint-Malo en France, on avait reçu la poétesse et écrivaine de non fiction, d'origine bulgare, installée en Ecosse: Kapka Kassabova. Autour de ses deux premiers ouvrages : «Lisières» et «L'écho du Lac», mêlant voyage et érudition, poésie et immersion, sillonnant ses terres natales à chaque fois, dans les Balkans. Et après «Elixir», son troisième opus placé dans la vallée reculée de la Mesta, voilà Kapka partie à la rencontre des derniers éleveurs nomades des Monts du Pirin, en Bulgarie, situés non loin de la Mesta… Dans «Anima», ce quatrième récit entre éloge et élégie du monde pastoral, on croise un peuple nomade millénaire «les Karakachans», Kamen, l'homme au nom de pierre, Sasho, «le berger aux yeux décolorés par la tristesse et l'alcool», Marina, la biologiste qui appelle les loups, les plus vieux moutons du monde, des chiens de garde nobles et résistants et des paysages de montagne qui vous étreignent et vous retiennent. Anima, c'est l'âme en latin. La racine du mot « animal » aussi, soit tout être qui respire, doué d'une âme, de vie. Ce qui renvoie à l'animisme bien sûr. Les nomades karakachans l'appelaient « psyché ». Elle leur apparaissait sous forme de souffle, de brume ou de vent. Et c'est ce souffle du vivant, la force du lien entre humains et non-humains, que vient capter Kapka sur près de cinq cents pages, au moyen d'un récit puissant, à l'occasion d'une estive parmi six cents moutons, en immersion ; car comme le dit Kapka «ce ne sont pas les grandes idées qui changent le monde mais l'expérience et le vécu des lieux et des gens…». Ainsi, après pas mal de temps passé là-haut, Kapka Kassabova est finalement redescendue pour se faire l'émissaire, à sa manière, de ce monde âpre et en sursis, au bord de la disparition, qui vit encore en harmonie dans ce grand cycle de la nature… Transhumance sonore et littéraire avec une grande écrivaine de la nature qui nous invite à repenser notre rapport au vivant et au monde finalement. À lire : - «Anima», de Kapka Kassabova. Éditions Marchialy. 2025. Traduit de l'anglais par Morgane Saysana. - «Elixir», de Kapka Kassabova. Éditions Marchialy. 2024. Traduit de l'anglais par Morgane Saysana. - «L'écho du lac», de Kapka Kassabova. Éditions Marchialy. 2021. Traduit de l'anglais par Morgane Saysana. - «Lisières», de Kapka Kassabova. Éditions Marchialy. 2020. Traduit de l'anglais par Morgane Saysana. Prix Nicolas Bouvier 2020.
Dans son dernier livre en date, «De la bêtise artificielle» (Allia) notre invitée, Anne Alombert, s'inquiète. Selon elle, «la notion d'«intelligence artificielle» recouvre une nouvelle révolution industrielle, qui implique le risque de l'automatisation et de la prolétarisation de la pensée». Elle est l'invitée de ce numéro du magazine IDÉES. Spécialiste de la pensée de Bernard Stiegler qu'elle est venue expliquer dans l'émission, professeure de Philosophie, spécialiste des nouvelles technologies et de leur impact anthropologique, Anne Alombert analyse à sa façon, claire et précise, notre servitude volontaire face à l'IA. Selon elle, ce qui caractérisait notre époque, ce serait la naissance d'une forme de bêtise artificielle née de la prolétarisation de nos capacités expressives (écrire, parler, créer) par les machines. Le risque est l'appauvrissement de nos capacités intellectuelles. En nous laissant croire à l'existence de «machines pensantes», le terme d'intelligence artificielle nous empêche de penser véritablement. Il dissimule l'idéologie des grandes entreprises qui se sont approprié ces technologies, leurs infrastructures et leurs modèles économiques. L'usage massif des IA génératives entraîne une disruption des relations humaines et une délégation de l'expression à des systèmes algorithmiques. Cela conduit à une uniformisation et une perte de singularité dans nos échanges. Plutôt que d'opposer machines et humains, la jeune chercheuse propose d'interroger leur évolution afin de comprendre les effets des automates sur nos esprits, nos cultures et nos sociétés. Malgré ce constat critique, Anne Alombert ne fait pas montre de pessimisme. Elle affirme qu'il est possible de réorienter ces technologies pour les mettre au service de l'intelligence collective et de la démocratisation de l'espace médiatique, à condition de les concevoir comme des outils de contribution, et non d'imitation ou d'automatisation. Cet essai est à la fois lucide et stimulant. Il invite à repenser notre rapport aux technologies et à préserver notre capacité à penser, créer et dialoguer en tant qu'êtres singuliers sous peine de devenir les esclaves consentants de la machine. Ses explications au micro de Pierre-Édouard Deldique sont une forme d'avertissement. À nous de l'écouter. Programmation musicale Angel Brothers - Lost In The Loop.
Suivons le rythme du troupeau et le calendrier des montagnes, dans les hauts plateaux bulgares, avec une écrivaine de l'expérience et du grand dehors. Il y a quatre ans déjà, à l'occasion du Prix Nicolas Bouvier que lui avait décerné, en 2020, le Festival Étonnants Voyageurs de Saint-Malo en France, on avait reçu la poétesse et écrivaine de non fiction, d'origine bulgare, installée en Ecosse: Kapka Kassabova. Autour de ses deux premiers ouvrages : «Lisières» et «L'écho du Lac», mêlant voyage et érudition, poésie et immersion, sillonnant ses terres natales à chaque fois, dans les Balkans. Et après «Elixir», son troisième opus placé dans la vallée reculée de la Mesta, voilà Kapka partie à la rencontre des derniers éleveurs nomades des Monts du Pirin, en Bulgarie, situés non loin de la Mesta… Dans «Anima», ce quatrième récit entre éloge et élégie du monde pastoral, on croise un peuple nomade millénaire «les Karakachans», Kamen, l'homme au nom de pierre, Sasho, «le berger aux yeux décolorés par la tristesse et l'alcool», Marina, la biologiste qui appelle les loups, les plus vieux moutons du monde, des chiens de garde nobles et résistants et des paysages de montagne qui vous étreignent et vous retiennent. Anima, c'est l'âme en latin. La racine du mot « animal » aussi, soit tout être qui respire, doué d'une âme, de vie. Ce qui renvoie à l'animisme bien sûr. Les nomades karakachans l'appelaient « psyché ». Elle leur apparaissait sous forme de souffle, de brume ou de vent. Et c'est ce souffle du vivant, la force du lien entre humains et non-humains, que vient capter Kapka sur près de cinq cents pages, au moyen d'un récit puissant, à l'occasion d'une estive parmi six cents moutons, en immersion ; car comme le dit Kapka «ce ne sont pas les grandes idées qui changent le monde mais l'expérience et le vécu des lieux et des gens…». Ainsi, après pas mal de temps passé là-haut, Kapka Kassabova est finalement redescendue pour se faire l'émissaire, à sa manière, de ce monde âpre et en sursis, au bord de la disparition, qui vit encore en harmonie dans ce grand cycle de la nature… Transhumance sonore et littéraire avec une grande écrivaine de la nature qui nous invite à repenser notre rapport au vivant et au monde finalement. À lire : - «Anima», de Kapka Kassabova. Éditions Marchialy. 2025. Traduit de l'anglais par Morgane Saysana. - «Elixir», de Kapka Kassabova. Éditions Marchialy. 2024. Traduit de l'anglais par Morgane Saysana. - «L'écho du lac», de Kapka Kassabova. Éditions Marchialy. 2021. Traduit de l'anglais par Morgane Saysana. - «Lisières», de Kapka Kassabova. Éditions Marchialy. 2020. Traduit de l'anglais par Morgane Saysana. Prix Nicolas Bouvier 2020.
Elle écrit comme elle joue avec une puissance comme née de l'urgence. Séphora Pondi, qui fait partie des dernières recrues de la Comédie française, sort son premier roman : Avale, aux éditions Grasset. Il a pour décor la banlieue parisienne et comme héros un jeune homme désœuvré, frustré, et une jeune femme comédienne montante. Deux parcours dont la rencontre va nous exploser en pleine figure. L'autrice a choisi la forme du thriller et nous tient en haleine de bout en bout. Elle est l'invitée de Muriel Maalouf.
Louis-Philippe Dalembert vient de publier aux éditions Bruno Doucey, son nouveau recueil de poésie : «L'obscur soleil des corps». «Quand j'écris un poème, je le dis. J'ai besoin d'entendre les mots». Pour ce dernier recueil, Louis-Philippe Dalembert célèbre l'amour, le corps et le désir des femmes : un éloge du plaisir et de la beauté. Il aborde également des thèmes tels que le deuil, la mélancolie et la disparition. Port-au-Prince, Rome, Sarajevo, Parme, Paris : chaque poème est localisé dans une ville différente. Je suis incapable d'écrire un roman lorsque je suis en voyage. Par contre, j'écris de la poésie. Invité : Louis-Philippe Dalembert, né à Port-au-Prince en Haïti, en 1962, est un écrivain et poète d'expression française et créole. Il arrive en France en 1986, où il suit des études de journalisme et de littérature comparée à la Sorbonne. Il a enseigné dans de nombreuses universités dans le monde (États-Unis, Allemagne, France...). Polyglotte, il a vécu dans de nombreux pays (Israël, Allemagne, Suisse, Italie). Il a publié de nombreux romans parmi lesquels : Mur Méditerranée qui raconte la traversée clandestine d'homme et de femmes sur la mer Méditerranée, et Milwaukee blues en 2021, inspiré par le meurtre de Georges Floyd et les injustices raciales aux États-Unis. Ces deux romans sont publiés aux éditions Sabine Wespieser. Le prix Goncourt de la poésie lui est attribué en 2024 pour l'ensemble de son œuvre. Son dernier recueil L'obscur soleil des corps est paru aux éditions Bruno Doucey. Et comme chaque mercredi, retrouvez la chronique de Lucie Bouteloup «La puce à l'oreille» ! Aujourd'hui, avec Sylvie Brunet, elles décryptent l'expression «en catimini». Programmation musicale du jour : Les artistes François and The Atlas Mountains et Yasmine Hamdan avec le titre «L'homme à la rivière» (une reprise du chanteur Nick Drake, disparu prématurément en 1974).
Louis-Philippe Dalembert vient de publier aux éditions Bruno Doucey, son nouveau recueil de poésie : «L'obscur soleil des corps». «Quand j'écris un poème, je le dis. J'ai besoin d'entendre les mots». Pour ce dernier recueil, Louis-Philippe Dalembert célèbre l'amour, le corps et le désir des femmes : un éloge du plaisir et de la beauté. Il aborde également des thèmes tels que le deuil, la mélancolie et la disparition. Port-au-Prince, Rome, Sarajevo, Parme, Paris : chaque poème est localisé dans une ville différente. Je suis incapable d'écrire un roman lorsque je suis en voyage. Par contre, j'écris de la poésie. Invité : Louis-Philippe Dalembert, né à Port-au-Prince en Haïti, en 1962, est un écrivain et poète d'expression française et créole. Il arrive en France en 1986, où il suit des études de journalisme et de littérature comparée à la Sorbonne. Il a enseigné dans de nombreuses universités dans le monde (États-Unis, Allemagne, France...). Polyglotte, il a vécu dans de nombreux pays (Israël, Allemagne, Suisse, Italie). Il a publié de nombreux romans parmi lesquels : Mur Méditerranée qui raconte la traversée clandestine d'homme et de femmes sur la mer Méditerranée, et Milwaukee blues en 2021, inspiré par le meurtre de Georges Floyd et les injustices raciales aux États-Unis. Ces deux romans sont publiés aux éditions Sabine Wespieser. Le prix Goncourt de la poésie lui est attribué en 2024 pour l'ensemble de son œuvre. Son dernier recueil L'obscur soleil des corps est paru aux éditions Bruno Doucey. Et comme chaque mercredi, retrouvez la chronique de Lucie Bouteloup «La puce à l'oreille» ! Aujourd'hui, avec Sylvie Brunet, elles décryptent l'expression «en catimini». Programmation musicale du jour : Les artistes François and The Atlas Mountains et Yasmine Hamdan avec le titre «L'homme à la rivière» (une reprise du chanteur Nick Drake, disparu prématurément en 1974).
«Où s'adosse le ciel» est le dernier roman de David Diop. Dès les premiers mots, il vous accroche et vous entraîne dans son univers, où se mêlent l'histoire et le mythe, les portraits d'humains et le monde des Dieux, l'Égypte des Pharaons et le Sénégal de la fin du XIXème siècle. Dans ce livre, on suit Bilal Seck, un jeune griot miraculeusement sauvé d'une épidémie de choléra après un pèlerinage à La Mecque qui entreprend seul, à pied, le voyage retour vers Saint-Louis au Sénégal. David Diop était l'invité de Nathalie Amar. «Où s'adosse le ciel» est disponible chez Julliard. ► Chronique Le hit de la semaine Sadio Doucouré de la rédaction en Mandenkan de RFI nous emmène du côté de la Côte d'Ivoire avec Josey. ► Playlist du jour - Sahad - Vultures - Amadou et Mariam avec Fally Ipupa - Sonfo.
L'auteur congolais Steve Aganze publie «Bahari-Bora», un premier roman aux éditions Récamier dans lequel il raconte l'histoire de Bahari-Bora, jeune fille victime de la guerre. «Bahari-Bora» signifie «Bel Océan tranquille» en swahili. C'est aussi le nom de l'héroïne du premier roman de l'auteur congolais Steve Aganze, une jeune fille enlevée par un groupe armé et utilisée comme arme de guerre, battue et violée. Elle parvient à s'enfuir. Recueillie dans un hôpital, on lui apprend qu'elle est enceinte. Mais quel monde offrir à cet enfant ? "Bahari-Bora: c'est la somme de toutes les femmes qui m'ont inspiré, celles qui se sont battues malgré l'adversité" Invité : Steve Aganze est né en 1999 à Bukavu, en République démocratique du Congo. Il part vivre à Kinshasa en 2011, après avoir subi des années de guerre et de conflits. En 2023, il figure parmi les finalistes du prix Voix d'Afrique. Programmation musicale : L'artiste Zaz avec le titre Sains et saufs, extrait de l'album éponyme à paraître le 19 septembre 2025.
L'auteur congolais Steve Aganze publie «Bahari-Bora», un premier roman aux éditions Récamier dans lequel il raconte l'histoire de Bahari-Bora, jeune fille victime de la guerre. «Bahari-Bora» signifie «Bel Océan tranquille» en swahili. C'est aussi le nom de l'héroïne du premier roman de l'auteur congolais Steve Aganze, une jeune fille enlevée par un groupe armé et utilisée comme arme de guerre, battue et violée. Elle parvient à s'enfuir. Recueillie dans un hôpital, on lui apprend qu'elle est enceinte. Mais quel monde offrir à cet enfant ? "Bahari-Bora: c'est la somme de toutes les femmes qui m'ont inspiré, celles qui se sont battues malgré l'adversité" Invité : Steve Aganze est né en 1999 à Bukavu, en République démocratique du Congo. Il part vivre à Kinshasa en 2011, après avoir subi des années de guerre et de conflits. En 2023, il figure parmi les finalistes du prix Voix d'Afrique. Programmation musicale : L'artiste Zaz avec le titre Sains et saufs, extrait de l'album éponyme à paraître le 19 septembre 2025.
Trois ans jour pour jour après de la mort de Mahsa Amini, le mouvement «Femme, Vie, Liberté» porte encore la voix de ceux qui n'en ont pas, ou plus, en Iran. Chahla Chafiq, exilée en France, analyse ce mouvement : elle a recueilli les slogans, des publications sur les réseaux sociaux, des graffitis dans la rue et en a tiré l'ouvrage «Un orage de mots». C'est aussi par le texte que Delphine Minoui a donné une voix à Badjens, l'héroïne du roman du même nom, inspiré de l'histoire vraie de Nika Shakarami qui, à 16 ans, a payé de sa vie sa défiance envers le pouvoir iranien en brûlant en public le voile que les religieux veulent imposer aux femmes. «Badjens» est interprété dans une lecture-performance où Hura Mirshekari prête sa voix pour chanter dans sa langue natale, geste tout à fait interdit dans son pays. Chahla Chafiq, Hura Mirshekari et Delphine Minoui étaient les invitées de Nathalie Amar. Un orage de mots est à retrouver aux éditions Rue de l'échiquier. Badjens est à lire aux éditions du Seuil et au format poche aux Points. La lecture-performance est à aller voir au 360 à Paris. ► Chronique Les librairies du monde Isabelle Lambert de la librairie Livre'S nous fait découvrir le dernier roman de Caroline Lamarche Le Bel Obscur. ► Playlist du jour - Shervin Hajipour - Baroye - Hura Mirshekari - Stareh - Toomaj Salehi - Fall - Liraz - Roya.
Cédric Sapin Defour "Où les étoiles tombent" (Stock)Le vendredi 12 août 2022, au bout d'une vallée étincelante dans la province de Bolzano, un couple affranchi de toute contrainte s'envole l'un à la suite de l'autre, en parapente. Cédric et Mathilde, deux passionnés de montagne, ont mille fois fait le geste de se jeter dans l'air pur.Cédric se tourne, il ne voit plus Mathilde. Dans le halètement des minutes incertaines le menant jusqu'au lieu de la chute, seules des questions. A-t-elle survécu ? Que faire ?Découpé en scènes à suspense, ce récit qui vous saisit à la gorge est roman-vrai d'un couple à l'unisson de son désir de liberté et mémoire d'une reconstruction qui prendra plusieurs années. Mathilde doit tout réapprendre. C'est une page blanche que l'amour imbibe, sur laquelle s'écrit une existence à réinventer et qui nous interroge. Tandis que l'autre renaît, qu'est-ce qui meurt en soi ? Comment ensemble se reconstruire ?Ode à la beauté de l'instant, ce livre puissant est avant tout un hymne à la vie.Musique : Ben Harper "Breaking down"Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une forêt de flammes et d'ombre est le dernier roman d'Akira Mizubayashi. On y retrouve la plume légère et délicate du précédent roman Âme brisée qui sort dans une superbe édition illustrée avec des reproductions de Mattisse, Kandisky, Picasso ou George Braque. Le Japon de la Seconde Guerre mondiale est toujours au cœur du récit. Akira Mizubayashi était l'invité de Nathalie Amar. La forêt de flammes et d'ombres et la version illustrée d'Ame brisée sont à retrouver chez Gallimard. ► Chronique Les Pionnières Marjorie Bertin nous fait découvrir le travail de la photographe libanaise Marie al-Khazen. ► Reportage Mathilde Cariou est allée à la rencontre de Labess à Crozonau Festival du Bout du Monde. Le groupe québéco-algérien part en tournée. ► Playlist du jour - Dangomushi - Mei Semones.
Chaque dimanche, retrouvez le livre coup de coeur de la semaine : roman, thriller, littérature... laissez-vous inspirer pour vos prochaines lectures ! RDV chaque dimanche à 08h50 et 10h20 sur LYON 1ERE. Ecoutez LYON 1ERE sur lyonpremiere.fr, l'application et à Lyon sur 90.2FM et en DAB+.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour comprendre Old Bugs, véritable joyau caché de la bibliographie de Lovecraft, nous vous plongeons dans l'époque tumultueuse de la Prohibition américaine.Au programme : ligues de tempérance, mafia italienne et déclinisme civilisationnel. Le tout saupoudré de la désormais légendaire autodérision lovecraftienne, of course.0:00 L'inspiration de Lovecraft pour Old Bugs13:02 La place de l'alcool aux Etats-Unis44:04 Le fiasco de la prohibition et l'Homme Au Chapeau Vert1:01:28 Analyse de Old BugsCo-host : Audrey PatryMusique : Empty Shell AxiomSources : I Am Providence, The Life and Times of H.P. Lovecraft (vol 1) de S.T. Joshi, édité par Hippocampus Press (édition révisée de 2013)H.P. Lovecraft The Complete Fiction, édité par Barnes & Noble (2011)Intégrale H. P. Lovecraft Tome 5 : Récits horrifiques, édité par Mnémos (2022)Engs, Ruth C. (2000) Protestants and Catholics: Drunken Barbarians and Mellow Romans? Alcohol Research and Health History webpage, Indiana University, Bloomington, IN.Et quelques kilos de pages Wikipedia
Dans "Le soleil viendra à toi", le dernier ouvrage pour la jeunesse de l'autrice française, on découvre comment la jeune Abeni part en vacances... en restant chez elle.
Après Nuits de noces, publié en 2023, Violaine Bérot publie Du côté des vivants, aux éditions Buchet-Chastel. Pour ce douzième roman, l'autrice Violaine Bérot transforme une chambre d'hôpital en un lieu de vie. Dans cette chambre 308, deux patients côte à côte : Greg a failli mourir, il est même revenu d'entre les morts et il y a Alphonse : un vieux paysan au cœur usé, en fin de vie. Tous les deux ont décidé de mourir. Dans cet hôpital, ils croiseront des femmes de ménage, des soignants, des patients. Chacun a sa vie, son existence. Dans ce roman, l'autrice Violaine Bérot a voulu exorciser la mort en se plaçant «du côté de la vie». Elle part du constat qu'il ne faut pas avoir peur de la mort, que celle-ci arrive au bout de la vie. Éleveuse pendant une dizaine d'années, elle a souvent été confrontée à la mort de ses bêtes, elle a beaucoup réfléchi à la question et a une relation apaisée par rapport à la mort quand celle-ci est invisibilisée dans nos sociétés occidentales. On vit dans une société dans laquelle il ne faut pas montrer la mort. Il faut retarder la mort au maximum. On pense allonger notre durée de vie alors qu'on allonge notre durée de maladie. Dans la nature tout vit et meurt. Invitée : L'autrice Violaine Bérot. Son roman «Du côté des vivants» est publié chez Buchet-Chastel. Violaine Bérot est née en 1967 dans les Hautes Pyrénées. Après des études de philosophie à l'Université de Toulouse, elle devient ingénieure en informatique. Vers l'âge de 30 ans, elle prend un virage à 180° et devient éleveuse en Ariège. Dans ses livres, elle explore des thèmes intimes et forts : les liens familiaux, la violence, l'inceste, le rapport au corps, le silence, la vie rurale. Son style est épuré. «J'écris en effaçant pour chaque livre qui fera 120 pages, j'écris des milliers de pages et je jette. Je nettoie, j'efface. Je veux que ce soit simple et facilement abordable. J'écris à l'oreille». Programmation musicale : L'artiste Stephan Eicher avec le titre Poussière d'or.
Après Nuits de noces, publié en 2023, Violaine Bérot publie Du côté des vivants, aux éditions Buchet-Chastel. Pour ce douzième roman, l'autrice Violaine Bérot transforme une chambre d'hôpital en un lieu de vie. Dans cette chambre 308, deux patients côte à côte : Greg a failli mourir, il est même revenu d'entre les morts et il y a Alphonse : un vieux paysan au cœur usé, en fin de vie. Tous les deux ont décidé de mourir. Dans cet hôpital, ils croiseront des femmes de ménage, des soignants, des patients. Chacun a sa vie, son existence. Dans ce roman, l'autrice Violaine Bérot a voulu exorciser la mort en se plaçant «du côté de la vie». Elle part du constat qu'il ne faut pas avoir peur de la mort, que celle-ci arrive au bout de la vie. Éleveuse pendant une dizaine d'années, elle a souvent été confrontée à la mort de ses bêtes, elle a beaucoup réfléchi à la question et a une relation apaisée par rapport à la mort quand celle-ci est invisibilisée dans nos sociétés occidentales. On vit dans une société dans laquelle il ne faut pas montrer la mort. Il faut retarder la mort au maximum. On pense allonger notre durée de vie alors qu'on allonge notre durée de maladie. Dans la nature tout vit et meurt. Invitée : L'autrice Violaine Bérot. Son roman «Du côté des vivants» est publié chez Buchet-Chastel. Violaine Bérot est née en 1967 dans les Hautes Pyrénées. Après des études de philosophie à l'Université de Toulouse, elle devient ingénieure en informatique. Vers l'âge de 30 ans, elle prend un virage à 180° et devient éleveuse en Ariège. Dans ses livres, elle explore des thèmes intimes et forts : les liens familiaux, la violence, l'inceste, le rapport au corps, le silence, la vie rurale. Son style est épuré. «J'écris en effaçant pour chaque livre qui fera 120 pages, j'écris des milliers de pages et je jette. Je nettoie, j'efface. Je veux que ce soit simple et facilement abordable. J'écris à l'oreille». Programmation musicale : L'artiste Stephan Eicher avec le titre Poussière d'or.
En cette rentrée littéraire, l'écrivain franco-marocain Rachid Benzine publie le seul roman où il est question de Gaza. Il s'agit d'une fiction intitulée L'homme qui lisait des livres, publiée aux éditions Julliard. L'œuvre raconte l'histoire palestinienne à travers le portrait d'un libraire qui ne survit que grâce à la littérature. Né au Maroc, Rachid Benzine est enseignant et chercheur associé au Fonds Ricœur. Il est l'auteur de nombreux textes plébiscités par le public et la critique, dont Lettres à Nour, Ainsi parlait ma mère, Des mille et une façons d'être juif ou musulman, un dialogue avec la rabbine Delphine Horvilleur, Voyage au pays de l'enfance et Les Silences des pères, grand prix du roman Métis. Présentation de son nouveau roman, L'homme qui lisait des livres, publié aux éditions Julliard : Entre les ruines fumantes de Gaza et les pages jaunies des livres, un vieil homme attend. Il attend quoi ? Peut-être que quelqu'un s'arrête enfin pour écouter. Car les livres qu'il tient entre ses mains ne sont pas que des objets - ils sont les fragments d'une vie, les éclats d'une mémoire, les cicatrices d'un peuple. Quand un jeune photographe français pointe son objectif vers ce vieillard entouré de livres, il ignore qu'il s'apprête à traverser le miroir. « N'y a-t-il pas derrière tout regard une histoire ? Celle d'une vie. Celle de tout un peuple, parfois », murmure le libraire. Commence alors l'odyssée palestinienne d'un homme qui a choisi les mots comme refuge, résistance et patrie. De l'exode à la prison, des engagements à la désillusion politique, du théâtre aux amours, des enfants qu'on voit grandir et vivre aux drames qui vous arrachent ceux que vous aimez, sa voix nous guide à travers les labyrinthes de l'Histoire et de l'intime. Dans un monde où les bombes tentent d'avoir le dernier mot, il nous rappelle que les livres sont notre plus grande chance de survie - non pour fuir le réel, mais pour l'habiter pleinement. Comme si, au milieu du chaos, un homme qui lit était la plus radicale des révolutions.
En cette rentrée littéraire, l'écrivain franco-marocain Rachid Benzine publie le seul roman où il est question de Gaza. Il s'agit d'une fiction intitulée L'homme qui lisait des livres, publiée aux éditions Julliard. L'œuvre raconte l'histoire palestinienne à travers le portrait d'un libraire qui ne survit que grâce à la littérature. Né au Maroc, Rachid Benzine est enseignant et chercheur associé au Fonds Ricœur. Il est l'auteur de nombreux textes plébiscités par le public et la critique, dont Lettres à Nour, Ainsi parlait ma mère, Des mille et une façons d'être juif ou musulman, un dialogue avec la rabbine Delphine Horvilleur, Voyage au pays de l'enfance et Les Silences des pères, grand prix du roman Métis. Présentation de son nouveau roman, L'homme qui lisait des livres, publié aux éditions Julliard : Entre les ruines fumantes de Gaza et les pages jaunies des livres, un vieil homme attend. Il attend quoi ? Peut-être que quelqu'un s'arrête enfin pour écouter. Car les livres qu'il tient entre ses mains ne sont pas que des objets - ils sont les fragments d'une vie, les éclats d'une mémoire, les cicatrices d'un peuple. Quand un jeune photographe français pointe son objectif vers ce vieillard entouré de livres, il ignore qu'il s'apprête à traverser le miroir. « N'y a-t-il pas derrière tout regard une histoire ? Celle d'une vie. Celle de tout un peuple, parfois », murmure le libraire. Commence alors l'odyssée palestinienne d'un homme qui a choisi les mots comme refuge, résistance et patrie. De l'exode à la prison, des engagements à la désillusion politique, du théâtre aux amours, des enfants qu'on voit grandir et vivre aux drames qui vous arrachent ceux que vous aimez, sa voix nous guide à travers les labyrinthes de l'Histoire et de l'intime. Dans un monde où les bombes tentent d'avoir le dernier mot, il nous rappelle que les livres sont notre plus grande chance de survie - non pour fuir le réel, mais pour l'habiter pleinement. Comme si, au milieu du chaos, un homme qui lit était la plus radicale des révolutions.
C'est un plaisir, en cette rentrée grisâtre, de retrouver le style réjouissant d'Alain Mabanckou et ses personnages aussi facétieux qu'attachants. «Ramsès de Paris» est son nouveau roman ou faut-il dire qu'il s'agit d'une fable, c'est en tout cas un récit truffé de références littéraires, musicales et cinématographiques avec pour personnages principaux des exilés, à commencer donc par Ramsès réceptionniste au Salam Hotel dans le 11ème arrondissement de Paris. Ramsès est barman et confident aussi pour beaucoup de clients de passage dont Berado, un écrivain en herbe débarqué de Pointe-Noire pour y rejoindre un grand frère. Alain Mabanckou est l'invité de Sur le pont des arts. «Ramsès de Paris» est disponible aux éditions Seuil. ► Reportage Marjorie Bertin est allée au concert voir Les dames du raï au Cabaret Sauvage, un spectacle musical qui rend hommage à ces pionnières algériennes qui ont su s'emparer de cette musique ultra-dansante avec des paroles bien plus subversives que leurs homologues masculins. ► Chronique Continent'Art Olivier Rogez nous parle de l'écriture en tant qu'art et de plasticiens africains qui vont au-delà de la calligraphie, qui utilisent l'écriture pour mettre en avant sa beauté artistique et faire émerger un sens nouveau. ► Playlist du jour Tabu Ley Rochereau – Feticheside Ferre Gola – Amour Illusoir Black Bazar – Beaux gosses.
durée : 00:32:02 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Pourquoi lisons-nous des romans ? Pourquoi en écrit-on ? En 1972, dans l'émission "Tribune des critiques", Marthe Robert nous présente son ouvrage "Roman des origines et origines du roman" conçu à partir d'une étude de Freud. Un parallèle étonnant entre la littérature et la psychanalyse... - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Marthe Robert Critique littéraire française (1914 -1996); Hubert Juin Poète, romancier, éditeur et critique littéraire; Stanislas Fumet Homme de lettres français, essayiste (1996-1983)
durée : 00:46:49 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - En quoi la critique est-elle devenue une œuvre de création à part entière ? En 1967, dans l'émission "Dix ans de création dans les lettres et les arts", les critiques littéraires Roland Barthes, Matthieu Galey, Robert Kanters et le journaliste Jean-François Revel débattent sur le sujet... - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Roland Barthes Ecrivain et critique littéraire français; Matthieu Galey; Robert Kanters Critique littéraire, écrivain et directeur littéraire; Jean-François Revel Journaliste et essayiste français
durée : 00:47:27 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Peut-on parler d'une science de la littérature ? Quels regards porter sur les genres littéraires ? Sur le texte mythique ? En 1969, dans l'émission "Sciences humaines : recherches actuelles", les critiques littéraires Tzvetan Todorov, Michel Zéraffa et Jean Laude se penchent sur ces questions... - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Tzvetan Todorov Critique, historien et philosophe
durée : 00:21:59 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Énonciation, intersubjectivité, intertextualité, analyse psychanalytique et linguistique de la lecture... Tels étaient les thèmes de ce cinquième et dernier entretien de la série consacrée à Roland Barthes, produite par Georges Charbonnier et diffusée en 1967 sur France Culture. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Roland Barthes Ecrivain et critique littéraire français
durée : 00:16:16 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - "Le Degré zéro de l'écriture" de Roland Barthes est l'œuvre qui a pesé le plus fort sur la création littéraire de ces dernières années et même sur tout le destin de la littérature à venir" annonce Cella Minart en 1972 dans l'émission "Format de poche". L'auteur en personne nous présente son ouvrage. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Roland Barthes Ecrivain et critique littéraire français
durée : 00:31:20 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Fiction, intertextualité, disparition du personnage... Dans les années 1950, le Nouveau Roman bouleverse le paysage littéraire. En quoi se distingue-t-il du roman traditionnel ? En 1971, dans l'émission "Arcane 71", l'écrivain Jean Ricardou nous présente quelques-unes de ses particularités. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar
durée : 00:28:56 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Pour le penseur Georg Lukács, les écrivains Balzac, Dickens ou Tolstoï sont avant tout des observateurs de la société. Pierre Barbéris et Jacques Brun éclairent la pensée du théoricien marxiste dans le 3e volet de cette série de Jacques Munier dans "Les Chemins de la connaissance", en 1985. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar
durée : 00:45:26 - Les Nuits de France Culture - par : Mathias Le Gargasson - Que sait-on de Mikhaïl Bakhtine ? Quelle place occupe son œuvre dans la littérature russe ? En 1970, dans l'émission "Le regard et la lecture", Michel Zéraffa et les spécialistes Julia Kristeva et Michel Beaujour s'intéressent à ce théoricien réputé pour ses travaux sur Dostoïevski et Rabelais. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Julia Kristeva Écrivaine et psychanalyste française
durée : 00:33:24 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Comment définir le formalisme russe ? En quoi ce courant, constitué de linguistes et de théoriciens de la littérature, révolutionna le domaine de la critique littéraire ? En 1966 dans l'émission "Tribune des critiques", Tzvetan Todorov nous présente sa "Théorie de la littérature" sur ce mouvement. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Luc Estang Écrivain, journaliste, poète; Hubert Juin Poète, romancier, éditeur et critique littéraire; Tzvetan Todorov Critique, historien et philosophe
durée : 00:31:38 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Qu'est-ce que la "nouvelle critique" ? Comment se confronte-t-elle à la critique dite traditionnelle ? En 1964, l'émission "Tribune des critiques" propose un débat en deux volets. Dans cette première partie, Roland Barthes, Luc Estang et Pierre-Henri Simon débutent leur réflexion sur la question... - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Roland Barthes Ecrivain et critique littéraire français; Luc Estang Écrivain, journaliste, poète
durée : 00:04:46 - Les Nuits de France Culture - par : Mathias Le Gargasson - Du structuralisme de Roland Barthes au post-formalisme de Mikhaïl Bakhtine, en passant par la narratologie de Gérard Genette ou l'herméneutique de Paul Ricœur, cette Nuit "La littérature et ses théoriciens" explore l'univers complexe et passionnant de la critique littéraire du 20e siècle en France. - réalisation : Emily Vallat
durée : 00:27:45 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Pluralité des critiques, langage, psychanalyse... En quoi la "nouvelle critique" se distingue-t-elle de la critique classique ? En 1964, dans la deuxième partie du débat de la "Tribune des critiques", Roland Barthes, Luc Estang et Pierre-Henri Simon continuent à confronter leurs points de vue... - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Roland Barthes Ecrivain et critique littéraire français; Luc Estang Écrivain, journaliste, poète
durée : 00:47:32 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Les rapports complexes entre le texte et le monde... Comment définir la poétique structurale de Gérard Genette ? Et la théorie herméneutique du philosophe Paul Ricœur ? En 1987, dans l'émission "Répliques", Alain Finkielkraut propose aux deux hommes de confronter leur approche de la littérature. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Gérard Genette Critique littéraire et théoricien de la littérature; Paul Ricœur Philosophe (1913-2005)
« Un goût du thé amer », le second roman de l'écrivain Mohammed Alnaas, récemment traduit en français et édité chez « Le bruit du monde », revient à l'époque du slogan : « le pouvoir aux mains du peuple » et décrit une situation ubuesque et des querelles permanentes entre les habitants d'un village, Géhenne, dans la Libye des années 1990, du temps de la Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste de Mouammar Kadhafi. Quant au narrateur, dans cette fable moderne et audacieuse, il s'adresse à son lecteur tout en prenant un plaisir à se jouer de lui. Mohammed Alnaas joint par Houda Ibrahim. Vos romans s'attaquent à des sujets qui décrivent les spécificités de la société libyenne, une société restée longtemps fermée aux autres. L'écriture est-elle pour vous est un acte d'auscultation de cette société afin de la raconter, de l'exposer ? La société libyenne est restée méconnue des étrangers pendant un certain temps, et peut-être même est-elle restée méconnue d'elle-même. En dehors du sujet politique, il existe un manque de connaissances sur la Libye et le peuple libyen lui-même, que ce soit sous le régime de Mouammar Kadhafi ou même pendant la guerre civile qui a suivi la révolution de février 2011. L'enjeu ici, est que moi, en tant qu'individu, je me comprends mieux que je ne comprends la société libyenne, mais mon histoire personnelle est aussi l'histoire de la société, et en comprenant la société, je me comprends moi-même. Il est vrai que la société libyenne a ses spécificités, comme toutes les sociétés, mais l'idée est de toujours chercher, ce que cette spécificité a de commun avec les sociétés arabes, voire des sociétés de plus grande ampleur. Afin d'écrire sur l'être humain et son histoire, tout en écrivant sur le Libyen et en essayant de le comprendre. Dans votre second roman, Un goût de thé amer, à travers l'histoire d'un village, Géhenne, symbolisez-vous la guerre sans fin qui se déroule en Libye ainsi que le déchirement social ? Personnellement, je n'aime pas que le texte lui-même soit le reflet de la réalité. Le lecteur a certes le droit de percevoir ces intersections entre la réalité et le roman. Or, elles sont nombreuses. L'auteur pose les règles du jeu dès le début, indiquant que l'histoire n'est pas symbolique, mais vraie. Ce qui incite le lecteur à y croire. Il existe bel et bien des intersections entre les combats qui se déroulent dans le village de Géhenne et la guerre civile libyenne. Il semble que le point commun entre l'imaginaire et le réel réside dans une certaine absurdité de la scène elle-même. À lire aussiLa Libye lance le premier appel d'offres pétrolier depuis 17 ans La satire est-elle pour vous le meilleur moyen de raconter cette société ? J'ai débuté dans l'écriture par la satire. Il y a toujours une touche d'humour noir dans mes écrits, que ce soit dans mon précédant roman « Du pain sur la table de l'oncle Milad », ou dans ce roman même. Et auparavant aussi dans le recueil de nouvelles que j'avais écrit sur la guerre civile, la plupart de ces nouvelles avaient un ton dramatique ou sombre. Concernant ce projet, parfois, il n'y a pas de meilleure façon de décrire ce qui se passe, que la satire. Vous dédiez votre roman au fameux écrivain et penseur libyen Sadek alyhoum, quelle valeur représente-t-il pour vous ? Le roman est bien sûr dédié à El-Sadek, je le dédie également à d'autres auteurs et artistes satiriques qui m'ont personnellement influencé, comme Mohammed Al-Zawawi, le plus grand illustrateur de caricature libyen. Le roman lui-même a été initialement écrit dans le style de Mohammed Al-Zawawi, ainsi que celui de Mohammed Tamliya, l'écrivain satirique jordanien, et d'Ibrahim Hmaydan, l'écrivain satirique libyen. Tous ont influencé ma compréhension du rôle de la satire, de la comédie. Contrairement à beaucoup de Libyens qui admiraient les idées et les écrits critiques d'El-Sadek Al-Nayhoum, j'admirais moi sa satire, en particulier son recueil Histoires pour enfants. Il m'a profondément influencé par son style satirique et par sa façon de dessiner certains personnages libyens considérés comme stéréotypés. Ce stéréotype est déjà présent dans les dessins de Mohammed Al-Zawawi. Dans mon roman, un personnage comme Hajja Mabrouka, ressemble à ceux de Mohammed Al-Zawawi, d'El-Sadek Al-Nayhoum et même d'Ibrahim Hmaydan. Ces personnages ne sont pas nés de nulle part ; ils sont une sorte d'accumulation résultant de mes lectures et de mes observations sur la manière dont les Libyens qui m'ont précédé ont abordé la comédie. À lire aussiAu pays des hommes, un chef-d'œuvre de la littérature contemporaine Dans Un goût de thé amer, vous dénoncez également, un système économique installé par le régime Kadhafi et qui réduit en quelque sorte l'être humain à un être dépendant, sans aucune initiative, vous dénoncez cette volonté du pouvoir d'écraser l'être libyen ? Les politiques du régime Kadhafi ont transformé la Libye depuis la proclamation de l'Autorité populaire. Car le colonel souhaitait créer une nouvelle société. L'ironie est que l'objectif de cette nouvelle société était de susciter un esprit d'initiative en toutes choses. Dans toutes ses idées, par exemple, il affirme dans le Livre vert : « L'école est servie par ses élèves », ce qui signifie que l'école n'a pas besoin de personnel d'entretien ni d'employés, mais que ce sont les élèves qui s'en chargent… D'où le concept « des partenaires, et non pas d'employés ». Le régime repose fondamentalement sur l'initiative populaire pour prendre le pouvoir. Soit le peuple ne voulait pas prendre le pouvoir, soit Kadhafi n'a utilisé ces idées que pour accroître son emprise sur le peuple. L'ironie est que le peuple libyen a refusé de prendre l'initiative ou n'a pas trouvé le moyen de le faire. Le régime a véritablement influencé la formation de l'homme libyen. Toutes les politiques adoptées par le colonel Kadhafi et les fonctionnaires travaillant sous ses ordres ont conduit à la création d'une société déformée qui ne se connaît pas elle-même et qui est incapable de trouver des solutions aux problèmes auxquels elle est confrontée. La liberté d'expression en Libye est toujours entravée, même au niveau de la littérature, comment relevez-vous ce défi ? Aujourd'hui, les restrictions imposées aux écrivains libyens se multiplient. Elles sont sociales, religieuses, politiques et sécuritaires. Les restrictions se multiplient et sont pour la plupart inconnues. L'écrivain se retrouve à nager dans un puits dont il ignore le fond. Ceux qui aiment nager explorent eux-mêmes à ce moment-là les dangers, et je suis de ceux qui aiment nager. Nous explorons des idées en cours de route et je relis toujours la scène, mais c'est surtout pour des raisons de sécurité personnelle. Lorsque j'écris, je ne reconnais pas ces restrictions et je les ignore également lorsque je publie. Je ne les regarde pas.
À observer la couverture de Hazara Blues, son vert brillant, son noir profond, ses créatures mi-humaines mi-animales enluminées, on croirait à un conte fantastique. Pourtant, c'est une histoire bien réelle et douloureuse que raconte ce superbe roman graphique. Cette histoire, c'est celle de Reza Sahibdad, né dans l'Iran de Khomeiny, dans une famille de réfugiés hazaras d'Afghanistan. Une minorité que Téhéran, aussi, persécute. Il nous raconte son quotidien et son départ vers l'Europe avec comme passeport pour l'exil : un film présenté à Rome, à l'invitation du pape. Ce récit est porté par les très belles illustrations de Yann Damezin. Yann Damezin, dessinateur, et Reza Schibdad, auteur, sont les invités de Sur le pont des arts. ► Hazara Blues est disponible aux éditions Sarbacane Au programme de l'émission : ► Chronique Café Polar Catherine Fruchon-Toussaint est avec le journaliste Marc Lemonier pour son livre Balades policières dans Paris (aux éditions Nouveau monde), un guide érudit et ludique qui nous promène dans toute la capitale à travers les rues des différents arrondissements qui ont inspiré les auteurs. Écouter le podcastCafé Polar ► Playlist du jour Collectif rassemblant la chanteuse malienne Mamani Keita, l'Iranienne Aïda Nosrat, la joueuse de târ Sogol Mirzaei, le tablaïste afghan Siar Hashimi, le chanteur kurde Ruşan Filiztek, et les musiciens français du groupe Arat Kilo – Kera Kera Stand high patrol – Cool in my cellar Anne Paceo – Aube marine
Chaque dimanche, retrouvez le livre coup de coeur de la semaine : roman, thriller, littérature... laissez-vous inspirer pour vos prochaines lectures ! RDV chaque dimanche à 08h50 et 10h20 sur LYON 1ERE. Ecoutez LYON 1ERE sur lyonpremiere.fr, l'application et à Lyon sur 90.2FM et en DAB+.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans IDÉES ce dimanche, Pierre-Edouard Deldique vous propose en quelque sorte une traversée du désert avec son invitée, Marie Gautheron, spécialiste d'histoire de l'art. Dans son livre Désert, déserts, du Moyen-Âge au XXIè siècle (Gallimard), elle propose d'analyser le regard occidental sur le désert avec force images. Marie Gautheron s'interroge dans son livre : « Pourquoi et depuis quand les vastes pays arides fascinent-ils l'Occident ? Ce livre raconte l'histoire sensible, esthétique et politique de nos images de déserts, entre créations et stéréotypes, fantasmes et savoirs positifs. Car l'image du désert n'a pas toujours été celle de ces sables à laquelle nous l'identifions souvent aujourd'hui. Née dans l'Orient judéo-chrétien, c'est d'abord celle, paradoxale, d'une expérience intérieure, et de tout espace abandonné de Dieu et des hommes. L'Occident médiéval la réinvente dans des clôtures ou des lieux d'ascèse et d'isolement, île ou forêt. Au fil des siècles, les déserts affreux de la verte Europe se muent en beaux déserts, tandis qu'un flux croissant d'Occidentaux parcourt les déserts d'Orient. Le vaste pays aride est alors promu paysage – sublime parfois, essentialisé souvent. Dans l'imaginaire hexagonal, la « pacification » du Sahara fait de l'empire du vide un champ de bataille, et une terre où rêver d'altérité. Espaces immersifs d'expériences extrêmes, les déserts sont l'objet d'enjeux géopolitiques majeurs au XXᵉ siècle, et le lieu de mutations radicales. Mondialisées, nos images de déserts s'ouvrent à de nouveaux lieux de mémoire. Figure de déréliction et d'exaltation, icône postmoderne de nos non-lieux, souvent déceptive et plus que jamais paradoxale, l'image du désert prête aux utopies, aux dystopies, et résonne encore d'antiques rémanences. » Elle en parle avec passion dans ce nouveau numéro d'IDÉES le magazine qui interroge ceux qui pensent le monde. Programmation musicale : Maurice Jarre - Ouverture du film Lawrence d'Arabie Ahman Pejman - Ecstasy ; Sunset Félicien David (musique), Auguste Colin (paroles) - Ode-Symphonie Le désert Yazz Ahmed - La Saboteuse Vladimir Spivakov, Sergej Bezrodny - Spiegel im Spiegel (Miroir dans le miroir)Compositeur : Arvö Part
Cet été, retrouvez le meilleur d'Au cœur de l'Histoire, avec Virginie Girod ! Le 4 septembre 1843, Léopoldine, la fille de Victor Hugo, se noie dans les eaux de la Seine, à Villequier, en Normandie. Dévasté, le poète lui dédiera l'un de ses plus beaux poèmes, Demain, dès l'aube. Dans les années 1850, en exil dans les îles anglo-normandes, Hugo et sa famille trompent l'ennui et s'essaient au spiritisme, philosophie en vogue. Alors qu'ils font tourner les tables, ils tentent d'entrer en communication avec des êtres chers disparus. Pour aller plus loin, découvrez l'exposition "Aime celui qui t'aime - Léopoldine à Villequier", présentée par la Maison Vacquerie - Musée Victor Hugo à Rives-en-Seine, jusqu'au 3 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La Fréquence prend quelques vacances et du repos cet été mais on ne vous laisse pas sans rien ! ⛱️On vous partage quelques aftershows : ces contenus bonus pour les abonnés Patreon qu'on enregistre avec nos invités à chaque fin d'émission.Un grand merci au passage à toutes celles et ceux qui nous soutiennent depuis cette plateforme - à retrouver ici : https://www.patreon.com/frequence934Invité de cet aftershow : Erwan, auditeur de l'émission. Cet aftershow a été originellement publié le 13 avril 2024 sur Patreon.Pour prolonger l'aventure Harry Potter avec nous :Facebook : https://www.facebook.com/frequence934Twitter : https://twitter.com/frequence934Instagram : https://www.instagram.com/frequence934Discord : https://discord.com/invite/ps7FgM2bfGTwitch : https://www.twitch.tv/stream9troisquartsNotre volière : frequence934@gmail.comou à : Fréquence 9 3/4, Espace Conquérant, 3 Place Jean Nouzille 14000 Caen FRANCESoutenez-nous également sur Tipeee : https://fr.tipeee.com/frequence934Thème musical :Moonlight Hall, de Kevin MacLeod (Licence CC BY 3.0)Jérémy & Marina ⚡Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Emmanuel Razavi et Jean-Marie Montali sont journalistes, spécialisés dans les zones d'ombre du Moyen-Orient. Leur nouvel opus La pieuvre de Téhéran est un livre-enquête passionnant sur la machine de propagande mise en place par le régime iranien pour influencer les décideurs diplomatiques et politiques occidentaux. Entretien avec Emmanuel Razavi. Paru en pleine guerre Iran-Israël en juin dernier, La Pieuvre de Téhéran est une enquête approfondie sur la machine de propagande de Téhéran. Les auteurs de cette enquête, Emmanuel Razavi et Jean-Marie Montali, sont grands reporters. Ils travaillent au sein des médias françaises de premier plan, notamment Le Figaro Magazine, Paris Match ou encore Politique internationale. Fruit d'un travail de terrain à souffle long, ce livre-enquête propose une plongée inédite sur les stratégies d'infiltration des réseaux de contre-espionnage de la République islamique d'Iran dans les milieux diplomatiques, politiques, médiatiques et universitaires pour notamment influencer les puissances occidentales en faveur du bien-fondé des ambitions de domination régionale et géopolitique du régime théocratique de Téhéran. La Pieuvre de Téhéran, par Emmanuel Razavi et Jean-Marie Montali, éditions du Cerf, 232 pages, 19,90 euros.
durée : 00:51:43 - Répliques - par : Alain Finkielkraut - Le 7 octobre et après, au cœur des romans de Nathalie Azoulai et de Pierre Assouline. - réalisation : Alexandra Malka - invités : Nathalie Azoulai Traductrice, romancière.; Pierre Assouline Ecrivain, journaliste
Dans ce nouvel épisode de Ces questions que tout le monde se pose, je lis la lettre de Nicole. Nicole a bientôt 60 ans et vient de vivre un licenciement douloureux, qui lui donne l'impression que tout s'écroule autour d'elle. Alors qu'elle s'était beaucoup investie dans sa vie professionnelle au cours de ces quinze dernières années, en négligeant même un peu famille et amis, elle a aujourd'hui très peur de l'avenir et du mal à imaginer qu'il puisse y avoir une lumière au bout du tunnel. Alors à travers l'histoire de Nicole, et toujours dans l'espoir d'aider aussi toutes celles et ceux qui écouteront cet épisode, j'essaie aujourd'hui de répondre aux questions que tout le monde se pose… sur le fait de retrouver l'espoir.N'hésitez pas à vous abonner à ce podcast, me suivre sur les réseaux sociaux sous le nom de Maud Ankaoua, ou consulter mon site internet https://www.maud-ankaoua.com. N'oubliez pas que si vous avez vous-même des questions, ou s'il y a des sujets que vous aimeriez que j'aborde dans un futur épisode, vous pouvez m'écrire ou m'envoyer une note vocale à l'adresse podcast.eyrolles@gmail.com. Vous retrouverez toutes ces informations dans le texte de description de l'épisode. Je serais également ravie de vous retrouver en librairie avec mes trois romans, Kilomètre Zéro, Respire ! Le Plan est toujours parfait et Plus jamais sans moi.Autrice & Animatrice : Maud Ankaoua Production : Éditions EyrollesRéalisation : Margaux Rol & Céline Malvo de l'Atelier ENLMontage & Mixage : Marthe CunyMusique : Martijn De BoerHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, Lisa Kamen recommande de lire "Le Décaméron" de Boccace pendant le reconfinement. Elle explique que cette œuvre, écrite au XIVe siècle durant la peste noire, raconte l'histoire de dix jeunes gens qui se retirent à la campagne pour échapper à l'épidémie et passent leur temps à inventer des nouvelles. L'émission explore les thèmes de l'amour, de la religion et de la créativité littéraire.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous parlons ce matin de l'importante de la diaspora des mourides, une confrérie musulmane sénégalaise. Lundi dernier, des organisations de la diaspora ont célébré le Bamba Day. Un hommage rendu à Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur de la confrérie. Le 13 août, surtout, les fidèles mourides pratiqueront le grand magal, le pèlerinage annuel dans la ville sainte de la confrérie, Touba. C'est l'occasion pour nous de nous plonger dans un ouvrage qui vient de paraître : La Mouridiyya en marche : islam, migration et implantations, publié par les Éditions de la Maison des Sciences de l'Homme. Le livre revient sur l'expansion internationale de la confrérie et en analyse certaines conséquences. Son auteur Cheikh Anta Babou est l'invité de Laurent Correau. RFI : Qu'est-ce qui explique l'importance de la diaspora et de l'émigration dans le mouridisme ? Pourquoi est-ce qu'on associe si souvent cette image du mouridisme à ces réseaux diasporiques ? Cheikh Anta Babou : Ce qui fait l'importance de cette diaspora mouride, c'est un phénomène imprévu. Les mourides, qui étaient un peu considérés comme des sédentaires naturels, des conservateurs qui sont perdus dans la modernité, ont profité de cette modernité qui n'était pas faite pour eux. Ils ont migré dans les villes de plus en plus, en grand nombre. Ils se sont installés, ils ont pris l'économie informelle. Et quand les conditions se sont présentées, ils ont quitté le Sénégal pour l'Afrique occidentale, pour l'Europe et maintenant pour les États-Unis dans les années 80. Donc comment ont-ils réussi à domestiquer cette modernité et à en profiter pour devenir une diaspora globale ? Et qu'est-ce qui l'explique selon vous ? Ce qui l'explique, c'est la mobilité avec Ahmadou Bamba. … Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du mouridisme. Effectivement. Vous savez que dans sa saga, la mobilité joue un rôle important. Ses exils, d'abord au Gabon où il a passé sept ans… il s'exile en Mauritanie… Les exils, au niveau du Sénégal. Donc c'est une certaine aura qui accompagne cette mobilité. Autre chose qui s'est développé : vous allez avoir des dahiras, ces organisations urbaines mourides. Ces dahiras ont été formés au Sénégal dans les années 40, dans les villes, originellement comme une organisation qui aide à développer, à préserver l'identité mouride menacée par la modernité occidentale dans les villes. Et quand les mourides ont voyagé, ils ont voyagé avec ces dahiras. Ce qui est intéressant avec ces dahiras, c'est qu'ils aident la religion à voyager. Ils donnent une mobilité à la culture mouride. Une fois à Paris, une fois à New York, une fois à Abidjan ou ailleurs, ces dahiras deviennent le creuset où les mourides se retrouvent chaque semaine, où la sociabilité mouride est développée, où les événements religieux sont célébrés. Donc cette sociabilité mouride, d'une certaine manière, est ancrée autour de ce creuset, le dahira mouride. Vous avez aussi une réflexion intéressante dans votre ouvrage sur la question de la deuxième génération et la façon dont cette deuxième génération vit la foi mouride. Qu'est-ce qui se passe avec la génération qui n'est pas celle des premiers migrants, mais celle de leurs enfants ? Vivre sa religion dans la diaspora est chère. C'est un investissement lourd en termes financiers, mais aussi en termes de temps, en termes d'émotion. Et beaucoup de ces parents, maintenant, se demandent, est-ce que mes enfants auront cette volonté d'avoir cet investissement que nous, nous avons produit pour que l'amour de Dieu continue à se perpétuer ? C'est la grande question. Mais il y a même des mourides moins jeunes qui commencent à s'interroger, surtout ce qu'on appelle les professionnels. Ils ne peuvent pas faire ces réunions sociales avec le dahira. Les investissements financiers ne posent pas de problème, mais pour la plupart de ces gens-là, c'est le temps à consacrer à ces événements qui pose problème. De sorte que la plupart d'entre eux se disent « je peux être mouride autrement. C'est-à-dire, je peux apprendre les khassaïdes de Serigne Touba chez moi. Pas nécessairement en communauté, comme c'est l'habitude dans les dahiras. Mais je peux également nouer une relation personnelle avec Ahmadou Bamba à travers ses ouvrages plutôt qu'avec sa descendance. C'est-à-dire ce lien-là qui se base sur la généalogie est en train de se déliter un tout petit peu. Les gens se disent « je peux être mouride sans me soumettre à un cheikh qui est un descendant d'Ahmadou Bamba », comme de tradition dans la mouridiyya. Ils se disent « je peux lire les khassidas, essayer de modeler ma vie par rapport à la vie d'Ahmadou Bamba. Quand je vais au Sénégal, je vais sur sa tombe, je prie chez lui et je prie sur sa tombe et pour moi, c'est suffisant. » Vous diriez qu'on voit une foi individuelle se développer un peu plus dans cette deuxième génération ? Dans cette deuxième génération où vous gérez vous-même cette foi… au lieu de la donner à gérer à la Communauté elle-même. Est-ce que les circulations entre Touba, la ville sainte des mourides et toutes ces villes de l'étranger, toutes ces terres d'immigration ont créé quelque chose ? Cette diaspora mouride est en train d'avoir un impact extrêmement important. Les mourides ont produit une culture mouride qui n'est pas celle qu'ils ont quitté au Sénégal. Il y a par exemple ce que les mourides appellent les « khassidas days ». … Les khassaïdes, ce sont les poèmes de Cheikh Ahmadou Bamba Oui, les poèmes d'Ahmadou Bamba… Ils ont ce qu'ils s'appellent les khassidas days. C'est-à-dire une journée où différents groupes de dahiras se regroupent et chantent les khassidas toute la journée jusqu'à la nuit. Et ça, c'est du nouveau. C'est la solidarité diasporique. Mais cette solidarité a été réexportée au Sénégal où les gens font également leur khassida day. Mais également même sur l'investissement. Vous avez maintenant des ONG, des dahiras qui ne sont plus des dahiras classiques, mais des ONG. Il y en a un, Matlaboul Fawzeyni, qui a construit un hôpital. Ces mourides qui vivaient dans les zones rurales qui ont migré à Touba et par la suite ont migré en Europe ou en Amérique se sont rendus compte qu'ils ont besoin d'installations sanitaires modernes pour leurs parents qu'ils ont laissés derrière. Ils se disent, mais pourquoi pas investir sur ça ? Donc, ils ont construit le premier hôpital moderne au niveau de Touba et ils continuent à investir, par exemple sur l'éclairage public, sur l'assainissement. Ça ce sont des choses qui sont absolument nouvelles. Et l'argent qu'ils envoient également au Sénégal, qui est assez substantiel, tout cela également a un impact non seulement sur la mouridiyya, mais sur le Sénégal en général. À lire aussiSur les traces de l'exil de Cheikh Ahmadou Bamba (1/2)
Dans son dernier livre, l'essayiste, observateur critique et amusé de son époque s'interroge avec pertinence sur le rôle des intellectuels et surtout sur leur lucidité. Il est l'invité de Pierre-Édouard Deldique dans un numéro estival du magazine IDÉES. Samuel Fitoussi est un essayiste français, diplômé de HEC et de l'Université de Cambridge, qui s'est imposé comme une voix singulière dans le paysage intellectuel contemporain. Chroniqueur au Figaro, il s'est fait remarquer par son ton incisif et son goût pour la controverse argumentée. Il est, sans nul doute, un des meilleurs observateurs du monde des idées en France aujourd'hui. Après Woke Fiction (2023), où il dénonçait l'influence de l'idéologie de la diversité dans les œuvres culturelles, il revient en 2025 avec un essai percutant : Pourquoi les intellectuels se trompent (Éditions de l'Observatoire) qui est au cœur de notre conversation cette semaine. Dans ce livre, Samuel Fitoussi explore les raisons pour lesquelles les intellectuels, malgré leur intelligence, adhèrent parfois à des idées absurdes ou nuisibles. Nourri par les pensées de George Orwell, Raymond Aron ou Jean-François Revel, il s'appuie sur des études en psychologie cognitive pour démontrer que l'intelligence ne protège pas de l'erreur — elle peut même y prédisposer. Programmation musicale : Gogo Penguin - Umbra
Cette semaine, le Club RFI, dans le cadre de son atelier littéraire interactif «L'écume des mots» reçoit Hemley Boum, auteur du roman Le rêve du pécheur, paru aux éditions Gallimard. L'auteur dialogue autour de son œuvre avec les membres et élèves du Club RFI Kigali. L'écume des mots permet aux jeunes de converser avec un écrivain autour de son œuvre, de partager ainsi le goût de la lecture et d'initier de nouvelles vocations. Avec la participation de : Richard Murigandé (chargé de communication du club RFI Kigali), Loba Motivé Laureine, Yeo David, Aboubacar Ombeni Gedeon Kareka Yefourgui, et Mbairassem Koularambaye Newton. Musique : Stir it Up, Bob Marley. Si vous voulez un bonus, écoutez la version longue ci-dessous : L'équipe - Production : Éric Amiens - Réalisation : Cécile Bonici - Collaboration service des auditeurs – Projets Clubs RFI : Audrey Iattoni et Sébastien Bonijol - L'écume des mots : Myriam Guilhot - Mise en ligne internet : Sonia Borelva
Etienne Fakaba Sissoko est un économiste malien, professeur à l'université de Bamako et voix critique de la Transition. Après avoir publié fin 2023 un livre dans lequel il dénonçait la « propagande » des autorités de transition, Etienne Fakaba Sissoko a été condamné notamment pour « atteinte au crédit de l'État » et a passé un an en prison. Etienne Fakaba Sissoko avait déjà été emprisonné pendant six mois, deux ans plus tôt, sans aucune condamnation.Libéré fin mars, Etienne Fakaba Sissoko est désormais exilé, de passage en France. Tenir, témoigner, lutter : durant sa détention, le chercheur a écrit plusieurs livres dont Le trône des illusions (mai 2025, L'Harmattan). Un roman, une fiction, où le Mali de transition transparaît à chaque page. Les personnages et les situations collent au réel… sauf pour la fin, où l'auteur imagine la chute du régime. Etienne Fakaba Sissoko est l'invité Afrique de RFI, au micro de David Baché. RFI : Votre roman se passe dans le pays imaginaire de Gayma, sous un régime militaire putschiste autoritaire, le protagoniste Sabu est « un professeur devenu résistant », qui comme vous écrit, dénonce, est emprisonné… Je ne fais pas la liste des personnages dont on reconnaît facilement à qui ils correspondent : pourquoi avoir écrit un roman, et pas un essai politique sur le Mali de transition ? Etienne Fakaba Sissoko : Déjà, le fait de me retrouver en prison était dû à un essai politique que j'avais écrit : « Propagande, agitation, harcèlement, la communication gouvernementale sous la transition militaire ». Et donc, puisque la lutte aussi, c'est des phases, j'ai voulu essayer autre chose que d'appeler les choses par leur nom, tout en laissant la possibilité au lecteur de savoir exactement à quoi on fait référence. À lire aussiMali: après un an passé en détention, l'universitaire Étienne Fakaba Sissoko a été libéré Vous décrivez dans votre livre des scènes très touchantes, en prison, qui réunissent d'anciens ministres et des jeunes militants, avec des discussions politiques, des désaccords, mais aussi un amour de la patrie et une forme de fraternité. C'est-ce que vous avez vécu, dans la prison de Kenioroba ? Aujourd'hui effectivement oui, lorsqu'on pense à ces moments douloureux, je pense encore Adama Ben Diarra dit « Ben le cerveau », je pense à Ras Bath, à « Rose la vie chère », Clément Dembélé, Kalilou Doumbia, Adama Sangaré, l'ancien maire de Bamako… tous ces résistants qui se retrouvent aujourd'hui en prison et qui ont été des soutiens mutuels. On vivait les mêmes injustices, les mêmes privations de liberté et donc la seule alternative pour tenir, c'était justement de se nourrir de ces rêves pour le pays et surtout de ces débats que nous avions au quotidien. Donc c'était une fraternité effectivement, comme vous le dites, mais c'était surtout des moments profonds de réflexion pour l'avenir de notre nation. À lire aussiMali: l'économiste Etienne Fakaba Sissoko attend toujours son procès en appel Vous définissez le régime militaire de Gayma, le pays de votre roman, comme « un empire de répression et d'illusion ». C'est ce que vous pensez de la Transition malienne ? Pas que de la transition malienne. De toutes les transitions aujourd'hui au Sahel : que le lecteur soit du Niger, du Burkina ou du Mali, il saura retrouver les traits des pays qui répriment les libertés fondamentales, les libertés individuelles, qui dissolvent les partis politiques. Des régimes autoritaires qui se donnent des mandats à durée indéterminée, qui n'acceptent plus la critique et qui, finalement, se retrouvent dans des pays divisés où les populations se regardent en chiens de faïence. Et tout cela dans un contexte d'insécurité, de pauvreté extrême. Et l'illusion ? L'illusion, c'est le fait de croire que tout cela peut perdurer. Le fait de croire qu'avec la répression, on puisse se maintenir au pouvoir pour 5 ans, pour 10 ans, sans résultat probant. L'illusion, c'est surtout de penser que les populations resteront dans cette situation-là. Et aujourd'hui, nous sommes dans cette illusion-là qui est entretenue par nos autorités militaires, qui ont pris goût aux délices du pouvoir. L'illusion, c'est tout le narratif qui est présenté aujourd'hui aux populations. La question de la lutte contre l'insécurité. Nous avons suivi Kayes qui est tombée… À lire aussiMali: la Cour d'appel confirme la condamnation et la peine de prison d'Étienne Fakaba Sissoko Les attaques jihadistes tout le long de la frontière sénégalaise et mauritanienne, et notamment dans cette ville de Kayes. Exactement, et ces sept attaques qui se sont tenues simultanément dans ces régions-là montrent combien l'insécurité a gagné du terrain. Mais quand vous écoutez les autorités, vous avez l'impression que tout se passe bien. L'illusion, c'est surtout de dire qu'au Mali tout va bien, alors que les populations n'ont pas à manger trois fois par jour. L'illusion, c'est surtout de croire que nous avons un pays qui se développe lorsque que la moindre des choses qui est l'électricité, nous ne l'avons pas. Donc oui, l'illusion, c'est le narratif servi par les autorités maliennes actuellement. Dans votre livre, les habitants ont peur et n'osent pas critiquer le régime. Est-ce que c'est vraiment le cas, selon vous, au Mali ? Est-ce que la Transition n'est pas populaire, malgré les difficultés ? Si la Transition était populaire, elle aurait organisé les élections, comme elle a organisé le référendum il y a quelques années. Lorsqu'on est populaire, on n'a pas peur de se confronter au suffrage universel. Les militaires qui sont au pouvoir ne vont pas aux élections parce qu'ils savent qu'ils n'ont pas le soutien du peuple malien. Le rejet est tel que c'est impossible aujourd'hui pour les autorités actuelles, notamment Assimi Goïta, de se confronter au suffrage universel. Mais les objectifs de la Transition : sécuriser le pays, faire du Mali un pays souverain qui décide pour lui-même, ce ne sont pas des objectifs légitimes ? Des objectifs légitimes oui, mais lorsqu'on a passé cinq ans déjà dans une transition et qu'on n'est pas arrivé à lutter contre l'insécurité et que finalement, on se retrouve dans une situation où c'est l'inverse : l'insécurité qui était d'abord concentrée au nord s'est retrouvée au centre et aujourd'hui, c'est tout le pays, y compris le sud, le sud-ouest, qui sont touchés par l'insécurité. Donc en l'absence de résultats, on ne peut pas confier encore un mandat supplémentaire. C'est pourquoi je dis : quels que soient les objectifs que ces autorités-là vont présenter au peuple malien, ils ont échoué, ils doivent partir. De gré ou de force. À lire aussiMali: la Cour d'appel confirme la condamnation et la peine de prison d'Étienne Fakaba Sissoko Votre livre devient véritablement fiction lorsque le peuple se soulève et finit par renverser le tyran. Vous racontez une insurrection populaire, que vous appelez « la grande convergence », dans les villes et les campagnes, avec des réunions clandestines, et aussi le soutien de militaires désabusés… Ce que vous écrivez, on comprend que c'est peut-être ce que vous souhaitez. Est-ce que vous pensez vraiment que ça peut se passer comme ça ? C'est un vœu pour certains, mais pour moi, c'est un travail. C'est un travail de rassemblement, un travail de discussion, un travail de dialogue avec tous ceux qui aujourd'hui sont des acteurs importants de la stabilité du Mali. Je parle des partis politiques, je parle des groupes armés, qu'ils soient des groupes armés avec des revendications politiques ou des groupes armés avec d'autres types de revendications… Les rebelles et les djihadistes, pour traduire. Absolument. Il faut discuter avec tout le monde, arrêter de faire le faux-fuyant et penser que la guerre à elle seule peut amener la paix dans notre pays. Nous l'avons expérimenté depuis 2012. Jusqu'à maintenant, la situation continue de se détériorer. Il faut trouver autre chose. Vous êtes longtemps resté au Mali, malgré les risques. Vous en avez payé le prix, en séjournant longuement en prison. À présent que vous êtes sorti, vous êtes de passage en France, qu'est-ce que vous allez faire ? Je vais continuer à échanger avec les différents acteurs, tous ceux qui aujourd'hui estiment que le Mali a assez souffert sous cette dictature-là, tous ceux qui adoptent comme principe que la démocratie est la seule voie qui vaille au Mali et qu'il faut se battre pour arracher le pays des griffes de ces militaires actuellement au pouvoir. À lire aussiMali: le procès en appel de l'économiste Étienne Sissoko débute à Bamako
Nous explorons le chapitre 13 d'Harry Potter et l'Ordre du Phénix : «Retenue douloureuse avec Dolores»...Invité de cet épisode : Edgar, auditeur de l'émission.Retrouvez sa chaine YouTube Captain Bambino ici : https://www.youtube.com/@Captain_Bambino0:00 Introduction15:01 Chapitre1:38:36 Meilleur personnage & renommage1:45:28 La volièrePour prolonger l'aventure Harry Potter avec nous :Facebook : https://www.facebook.com/frequence934Twitter : https://twitter.com/frequence934Instagram : https://www.instagram.com/frequence934Discord : https://discord.com/invite/ps7FgM2bfGTwitch : https://www.twitch.tv/stream9troisquartsNotre volière : frequence934@gmail.comou à : Fréquence 9 3/4, Espace Conquérant, 3 Place Jean Nouzille 14000 Caen FRANCEAccédez à des contenus exclusifs sur Patreon : https://www.patreon.com/frequence934Soutenez-nous sur Tipeee : https://fr.tipeee.com/frequence934Thème musical :Moonlight Hall, de Kevin MacLeod (Licence CC BY 3.0)Jérémy & Marina ⚡Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.