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Etienne Fakaba Sissoko est un économiste malien, professeur à l'université de Bamako et voix critique de la Transition. Après avoir publié fin 2023 un livre dans lequel il dénonçait la « propagande » des autorités de transition, Etienne Fakaba Sissoko a été condamné notamment pour « atteinte au crédit de l'État » et a passé un an en prison. Etienne Fakaba Sissoko avait déjà été emprisonné pendant six mois, deux ans plus tôt, sans aucune condamnation.Libéré fin mars, Etienne Fakaba Sissoko est désormais exilé, de passage en France. Tenir, témoigner, lutter : durant sa détention, le chercheur a écrit plusieurs livres dont Le trône des illusions (mai 2025, L'Harmattan). Un roman, une fiction, où le Mali de transition transparaît à chaque page. Les personnages et les situations collent au réel… sauf pour la fin, où l'auteur imagine la chute du régime. Etienne Fakaba Sissoko est l'invité Afrique de RFI, au micro de David Baché. RFI : Votre roman se passe dans le pays imaginaire de Gayma, sous un régime militaire putschiste autoritaire, le protagoniste Sabu est « un professeur devenu résistant », qui comme vous écrit, dénonce, est emprisonné… Je ne fais pas la liste des personnages dont on reconnaît facilement à qui ils correspondent : pourquoi avoir écrit un roman, et pas un essai politique sur le Mali de transition ? Etienne Fakaba Sissoko : Déjà, le fait de me retrouver en prison était dû à un essai politique que j'avais écrit : « Propagande, agitation, harcèlement, la communication gouvernementale sous la transition militaire ». Et donc, puisque la lutte aussi, c'est des phases, j'ai voulu essayer autre chose que d'appeler les choses par leur nom, tout en laissant la possibilité au lecteur de savoir exactement à quoi on fait référence. À lire aussiMali: après un an passé en détention, l'universitaire Étienne Fakaba Sissoko a été libéré Vous décrivez dans votre livre des scènes très touchantes, en prison, qui réunissent d'anciens ministres et des jeunes militants, avec des discussions politiques, des désaccords, mais aussi un amour de la patrie et une forme de fraternité. C'est-ce que vous avez vécu, dans la prison de Kenioroba ? Aujourd'hui effectivement oui, lorsqu'on pense à ces moments douloureux, je pense encore Adama Ben Diarra dit « Ben le cerveau », je pense à Ras Bath, à « Rose la vie chère », Clément Dembélé, Kalilou Doumbia, Adama Sangaré, l'ancien maire de Bamako… tous ces résistants qui se retrouvent aujourd'hui en prison et qui ont été des soutiens mutuels. On vivait les mêmes injustices, les mêmes privations de liberté et donc la seule alternative pour tenir, c'était justement de se nourrir de ces rêves pour le pays et surtout de ces débats que nous avions au quotidien. Donc c'était une fraternité effectivement, comme vous le dites, mais c'était surtout des moments profonds de réflexion pour l'avenir de notre nation. À lire aussiMali: l'économiste Etienne Fakaba Sissoko attend toujours son procès en appel Vous définissez le régime militaire de Gayma, le pays de votre roman, comme « un empire de répression et d'illusion ». C'est ce que vous pensez de la Transition malienne ? Pas que de la transition malienne. De toutes les transitions aujourd'hui au Sahel : que le lecteur soit du Niger, du Burkina ou du Mali, il saura retrouver les traits des pays qui répriment les libertés fondamentales, les libertés individuelles, qui dissolvent les partis politiques. Des régimes autoritaires qui se donnent des mandats à durée indéterminée, qui n'acceptent plus la critique et qui, finalement, se retrouvent dans des pays divisés où les populations se regardent en chiens de faïence. Et tout cela dans un contexte d'insécurité, de pauvreté extrême. Et l'illusion ? L'illusion, c'est le fait de croire que tout cela peut perdurer. Le fait de croire qu'avec la répression, on puisse se maintenir au pouvoir pour 5 ans, pour 10 ans, sans résultat probant. L'illusion, c'est surtout de penser que les populations resteront dans cette situation-là. Et aujourd'hui, nous sommes dans cette illusion-là qui est entretenue par nos autorités militaires, qui ont pris goût aux délices du pouvoir. L'illusion, c'est tout le narratif qui est présenté aujourd'hui aux populations. La question de la lutte contre l'insécurité. Nous avons suivi Kayes qui est tombée… À lire aussiMali: la Cour d'appel confirme la condamnation et la peine de prison d'Étienne Fakaba Sissoko Les attaques jihadistes tout le long de la frontière sénégalaise et mauritanienne, et notamment dans cette ville de Kayes. Exactement, et ces sept attaques qui se sont tenues simultanément dans ces régions-là montrent combien l'insécurité a gagné du terrain. Mais quand vous écoutez les autorités, vous avez l'impression que tout se passe bien. L'illusion, c'est surtout de dire qu'au Mali tout va bien, alors que les populations n'ont pas à manger trois fois par jour. L'illusion, c'est surtout de croire que nous avons un pays qui se développe lorsque que la moindre des choses qui est l'électricité, nous ne l'avons pas. Donc oui, l'illusion, c'est le narratif servi par les autorités maliennes actuellement. Dans votre livre, les habitants ont peur et n'osent pas critiquer le régime. Est-ce que c'est vraiment le cas, selon vous, au Mali ? Est-ce que la Transition n'est pas populaire, malgré les difficultés ? Si la Transition était populaire, elle aurait organisé les élections, comme elle a organisé le référendum il y a quelques années. Lorsqu'on est populaire, on n'a pas peur de se confronter au suffrage universel. Les militaires qui sont au pouvoir ne vont pas aux élections parce qu'ils savent qu'ils n'ont pas le soutien du peuple malien. Le rejet est tel que c'est impossible aujourd'hui pour les autorités actuelles, notamment Assimi Goïta, de se confronter au suffrage universel. Mais les objectifs de la Transition : sécuriser le pays, faire du Mali un pays souverain qui décide pour lui-même, ce ne sont pas des objectifs légitimes ? Des objectifs légitimes oui, mais lorsqu'on a passé cinq ans déjà dans une transition et qu'on n'est pas arrivé à lutter contre l'insécurité et que finalement, on se retrouve dans une situation où c'est l'inverse : l'insécurité qui était d'abord concentrée au nord s'est retrouvée au centre et aujourd'hui, c'est tout le pays, y compris le sud, le sud-ouest, qui sont touchés par l'insécurité. Donc en l'absence de résultats, on ne peut pas confier encore un mandat supplémentaire. C'est pourquoi je dis : quels que soient les objectifs que ces autorités-là vont présenter au peuple malien, ils ont échoué, ils doivent partir. De gré ou de force. À lire aussiMali: la Cour d'appel confirme la condamnation et la peine de prison d'Étienne Fakaba Sissoko Votre livre devient véritablement fiction lorsque le peuple se soulève et finit par renverser le tyran. Vous racontez une insurrection populaire, que vous appelez « la grande convergence », dans les villes et les campagnes, avec des réunions clandestines, et aussi le soutien de militaires désabusés… Ce que vous écrivez, on comprend que c'est peut-être ce que vous souhaitez. Est-ce que vous pensez vraiment que ça peut se passer comme ça ? C'est un vœu pour certains, mais pour moi, c'est un travail. C'est un travail de rassemblement, un travail de discussion, un travail de dialogue avec tous ceux qui aujourd'hui sont des acteurs importants de la stabilité du Mali. Je parle des partis politiques, je parle des groupes armés, qu'ils soient des groupes armés avec des revendications politiques ou des groupes armés avec d'autres types de revendications… Les rebelles et les djihadistes, pour traduire. Absolument. Il faut discuter avec tout le monde, arrêter de faire le faux-fuyant et penser que la guerre à elle seule peut amener la paix dans notre pays. Nous l'avons expérimenté depuis 2012. Jusqu'à maintenant, la situation continue de se détériorer. Il faut trouver autre chose. Vous êtes longtemps resté au Mali, malgré les risques. Vous en avez payé le prix, en séjournant longuement en prison. À présent que vous êtes sorti, vous êtes de passage en France, qu'est-ce que vous allez faire ? Je vais continuer à échanger avec les différents acteurs, tous ceux qui aujourd'hui estiment que le Mali a assez souffert sous cette dictature-là, tous ceux qui adoptent comme principe que la démocratie est la seule voie qui vaille au Mali et qu'il faut se battre pour arracher le pays des griffes de ces militaires actuellement au pouvoir. À lire aussiMali: le procès en appel de l'économiste Étienne Sissoko débute à Bamako
Chaque dimanche, retrouvez le livre coup de coeur de la semaine : roman, thriller, littérature... laissez-vous inspirer pour vos prochaines lectures ! RDV chaque dimanche à 08h50 et 10h20 sur LYON 1ERE. Ecoutez LYON 1ERE sur lyonpremiere.fr, l'application et à Lyon sur 90.2FM et en DAB+.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Thénardier tente de soutirer de l'argent à Marius, désormais marié à Cosette, contre la confession d'un secret compromettant. L'ancien aubergiste accuse Jean Valjean d'être un ancien forçat, coupable de vol et de meurtre, des faits que Marius connait déjà. Mais au fil de la conversation, le jeune homme découvre que Valjean est en réalité Monsieur Madeleine, ancien responsable de la manufacture de Montreuil-sur-Mer. Il apprend également que Valjean n'a pas tué Javert et qu'il est l'homme qui lui a sauvé la vie pendant l'insurrection de juin 1832, en le portant à travers les égouts de Paris. Bouleversés par ces révélations, Marius et Cosette se précipitent chez Jean Valjean.Fiction radiophonique d'après des morceaux choisis des Misérables de Victor Hugo (Cinquième partie : Suprême ombre, suprême aurore) - Réalisation : Henri Soubeyran - Adaptation : Roger Pillaudin - Première diffusion : 23/03/1962 sur France III National - Avec : Henri Rollan, Jean Vilar, Georges Wilson, Henri Nassiet, Roger Karl, Bruno Balp, Raymone, Geneviève Morel, Georges Chamarat, Jacques Dasque et Edith Loria - Un podcast INA. ***Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Cornelia Street est une des rues les plus courtes et les plus charmantes de Manhattan. Située dans le West Village, elle ne fait qu'un pâté de maisons, mais elle concentre un charme fou.On y trouve des pavés anciens, des bâtiments en briques, des escaliers de secours fleuris… et ce silence rare à New York. Cette rue a vu passer artistes, écrivains, musiciens, et reste aujourd'hui un refuge urbain pour flâner sans but.Elle est devenue célèbre récemment grâce à une chanson de Taylor Swift, mais pour les New-Yorkais amoureux du calme et du papier, elle évoque surtout la librairie Three Lives & Company, à quelques pas.Retrouvez tous les liens des réseaux sociaux et des plateformes du podcast ici : https://linktr.ee/racontemoinewyorkHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
16 février 1833. Marius et Cosette viennent de se marier : ils sont désormais heureux et riches. Mais une ombre vient assombrir cette joie : Jean Valjean, rongé par sa conscience, décide de révéler à Marius son passé de forçat. Il lui avoue qu'il n'est pas le père de Cosette et qu'il a vécu sous un faux nom. Par souci d'honnêteté, Jean Valjean choisit de s'effacer de la vie du couple, refusant de ternir leur avenir avec son passé. Cosette, ignorante de cette révélation, ne comprend pas le changement de comportement de ce père qu'elle chérit tant. Fiction radiophonique d'après des morceaux choisis des Misérables de Victor Hugo (Cinquième partie : La Dernière gorgée du calice) - Réalisation : Henri Soubeyran - Adaptation : Roger Pillaudin - Première diffusion : 22/03/1962 sur France III National - Avec : Henri Rollan, Jean Vilar, Georges Wilson, Henri Nassiet, Bruno Balp, Raymone, Geneviève Morel, Georges Chamarat, Jacques Dasque, Claude Arlay, Marcel Lestan, Laurence Badie, Edith Loria et Roger Karl - Un podcast INA.***Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette séquence de "Parlons Podcast", Paul Delair et Laurent Marsick lèvent le voile sur la création du podcast natif "Lis moi une histoire" !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Nous explorons le chapitre 13 d'Harry Potter et l'Ordre du Phénix : «Retenue douloureuse avec Dolores»...Invité de cet épisode : Edgar, auditeur de l'émission.Retrouvez sa chaine YouTube Captain Bambino ici : https://www.youtube.com/@Captain_Bambino0:00 Introduction15:01 Chapitre1:38:36 Meilleur personnage & renommage1:45:28 La volièrePour prolonger l'aventure Harry Potter avec nous :Facebook : https://www.facebook.com/frequence934Twitter : https://twitter.com/frequence934Instagram : https://www.instagram.com/frequence934Discord : https://discord.com/invite/ps7FgM2bfGTwitch : https://www.twitch.tv/stream9troisquartsNotre volière : frequence934@gmail.comou à : Fréquence 9 3/4, Espace Conquérant, 3 Place Jean Nouzille 14000 Caen FRANCEAccédez à des contenus exclusifs sur Patreon : https://www.patreon.com/frequence934Soutenez-nous sur Tipeee : https://fr.tipeee.com/frequence934Thème musical :Moonlight Hall, de Kevin MacLeod (Licence CC BY 3.0)Jérémy & Marina ⚡Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Sur la barricade, rue de la Chanvrerie, les insurgés épuisés livrent une résistance héroïque contre les forces de l'ordre. La barricade devient un enfer incandescent où les derniers défenseurs tombent un à un. Marius, grièvement blessé, est sauvé par Jean Valjean, qui le transporte à travers les égouts de Paris. Victor Hugo compare ce monde souterrain à l'intestin de la ville qui devient le symbole d'un Paris à la fois monstrueux et vital. Dans cette obscurité fétide, Valjean avance, porté par l'espoir et la lumière au bout du tunnel. Fiction radiophonique d'après des morceaux choisis des Misérables de Victor Hugo (Quatrième partie : Le 5 juin 1832) - Réalisation : Henri Soubeyran - Adaptation : Roger Pillaudin - Première diffusion : 21/03/1962 sur France III National - Avec : Jean Vilar, Henri Rollan, Georges Wilson, Henri Nassiet, Bruno Balp, Raymone, Geneviève Morel, Michel Bouquet, Jean-Roger Caussimon, Jean Rochefort, Pierre Bertin, Georges Chamarat, Robert Chandeau, René Farabet, Rodolphe Marcilly, Marcel Lestan, Roger Karl, Michel Puterflamn Claude Arlay et Patrick Lemaitre - Un podcast INA.***Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À l'occasion du Maghreb des livres qui se tient à Paris le 28 et 29 juin 2025, l'auteur marocain Kebir Mustapha Ammi présente son dernier roman, Le coiffeur aux mains rouges. Un polar qui commence par deux meurtres entre la France et l'Algérie, et où il est question des stigmates de la colonisation. C'est une histoire de violence qui se perpétue d'une génération à l'autre. Une histoire entre deux pays, l'Algérie et la France, et entre deux époques, de la guerre à aujourd'hui. Deux assassinats effroyables et une enquête sans commissaire. Sauf peut-être le lecteur, qui entend la vérité de chacun des personnages et qui, d'un bout à l'autre, est tenu par l'énigme de l'intrigue qui lui est contée. À l'occasion de la 31ème édition du Maghreb des livres qui se tient à Paris le 28 et 29 juin 2025, Kebir Ammi est l'invité de Sur le pont des Arts. Le coiffeur aux mains rouges est paru aux éditions Elyzad. Au programme de l'émission : ► Reportage José Marinho nous présente l'une des artistes les plus en vue du Kenya. Elle s'appelle Kasiva Mutua. Elle est en tournée internationale avec son tout premier album, Desturi, qui veut dire « tradition » en swahili. ► Chronique Histoire de rire Après Divorcés dans l'année, son premier one woman show où elle partageait avec humour et résilience son vécu de femme divorcée, Sabrine Zayani revient sur scène avec Au top de ma life. Dans ce deuxième spectacle, la comédienne y partage ses réflexions piquantes sur les épreuves de la vie. Damien Roucou nous présente cette humoriste passionnée et authentique. ► Playlist du jour - Lalo Schifrin - The Cat - Rilès Ft. TIF - Obvious.
Dans ce nouvel épisode de Ces questions que tout le monde se pose, je lis la lettre de Gladys. Gladys m'écrit après avoir eu une petite réunion de crise avec sa famille, qui lui a signalé qu'ils la trouvaient toujours très négative et dans la critique. Même si cela ne lui a évidemment pas fait plaisir sur le coup, elle aimerait réfléchir à des moyens d'améliorer ce pan de sa personnalité. Il est vrai, admet-elle, que ces derniers temps, elle ne comprend plus vraiment le monde dans lequel elle évolue, les décisions que prennent les autres, et au lieu de ne rien dire ou de décider d'en faire abstraction pour se concentrer sur elle, elle rumine et râle. Elle aimerait changer les choses, mais elle n'arrive pas à influer sur les décisions et les choix des autres. Alors à travers l'histoire de Gladys, et toujours dans l'espoir d'aider aussi toutes celles et ceux qui écouteront cet épisode, j'essaie aujourd'hui de répondre aux questions que tout le monde se pose… sur comment arrêter de critiquer les autres.N'hésitez pas à vous abonner à ce podcast, me suivre sur les réseaux sociaux sous le nom de Maud Ankaoua, ou consulter mon site internet https://www.maud-ankaoua.com. N'oubliez pas que si vous avez vous-même des questions, ou s'il y a des sujets que vous aimeriez que j'aborde dans un futur épisode, vous pouvez m'écrire ou m'envoyer une note vocale à l'adresse podcast.eyrolles@gmail.com. Vous retrouverez toutes ces informations dans le texte de description de l'épisode. Je serais également ravie de vous retrouver en librairie avec mes trois romans, Kilomètre Zéro, Respire ! Le Plan est toujours parfait et Plus jamais sans moi.Autrice & Animatrice : Maud Ankaoua Production : Éditions EyrollesRéalisation : Margaux Rol & Céline Malvo de l'Atelier ENLMontage & Mixage : Marthe CunyMusique : Martijn De BoerHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
De Turner à Nan Golding, le flou s'expose à Paris au musée de l'Orangerie et c'est un magnifique parcours qui, non seulement, stimule l'imagination mais renvoie aussi à nos incertitudes, celles d'hier et celles d'aujourd'hui. C'est un éloge du mouvement du doute, de l'inachevé. Une incitation au rêve nourrie par 83 œuvres issues pour la plupart des collections françaises. Et s'il fallait en photo, en peinture, en sculpture, apprendre à aimer le flou, s'affranchir de l'exigence classique de lignes bien nettes, apprécier les vertus de la douceur du trait, «La valeur d'une image écrivait le philosophe Gaston Bachelard, se mesure à l'étendue de son auréole imaginaire. Autant dire qu'une image stable et achevée coupe les ailes à l'imagination». Emilia Philippot, conservatrice en chef du musée de l'Orangerie et commissaire de l'exposition, et Juliette Degennes, conservatrice au musée de l'Orangerie, sont les invitées de Sur le pont des Arts. Dans le flou, une autre vision de l'art, de 1945 à nos jours est à voir au musée de l'Orangerie à Paris jusqu'au 18 août 2025. Au programme de l'émission : ► Café polar Catherine Fruchon-Toussaint a rencontré Pascal Dessaint pour L'envers de la girafe (Rivages/noir). L'auteur qui, depuis longtemps, met la question de l'environnement, de la faune et de la flore au cœur de ses romans noirs, raconte ici la vie d'un quartier à travers 6 personnages tous liés au monde animal et végétal dont les destins vont se croiser autour de plusieurs morts et d'une girafe. ► Playlist du jour - Angèle - Flou - Gabi Hartmann et Laurent Bardainne - Love High - Hey Joe - Odezenne.
Il semble loin le temps où l'Afrique était juste une source d'inspiration pour des créateurs européens ou américains. Aujourd'hui, le continent donne le la et la mode africaine connait un essor fulgurant sur la scène internationale. Ses créateurs et ses créatrices trouvent leur place sur les podiums de Paris, New York, Milan ou Abuja. Et, s'ils continuent d'inspirer les autres, ils s'imposent et ils innovent aussi. Née au Niger et installée aujourd'hui au Sénégal, Alia Baré trace sa route depuis plus de dix ans en mettant en valeur les tissus d'Afrique de l'Ouest. La collection West Side Story qu'elle présentera le 31 juillet 2025 à Kigali en témoigne. Alia Baré et Sara Codjo, créatrice de la marque Perlicious sont les invitées de Sur le pont des arts. La maison de mode Alia Baré a été créée en 2015 à Dakar. Au programme de l'émission : ►Chronique Les librairies du monde Ambroise Kom, de la librairie des Peuples noirs à Yaoundé, nous présente Les années Biya de Haman Mana récemment publié aux éditions du Schabel. ► Playlist du jour - Bombino - Aitma - Koody Fagbemi – Yoyo.
durée : 00:44:48 - La 20e heure - par : Eva Bester - L'académicien Antoine Compagnon consacre un nouveau livre à la figure de Roland Barthes, dont il fut l'ami. "Déshonorer le contrat", qui vient de paraître chez Gallimard, offre un éclairage nouveau sur celui qui affirmait qu'« écrire est une perversion ». - invités : Antoine Compagnon - Antoine Compagnon : Membre de l'Académie française, Professeur honoraire au Collège de France, Professeur à l'Université de Columbia à New York - réalisé par : Lola COSTANTINI Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Sylvain Tesson "Les piliers de la mer" (Albin Michel)De l'Aiguille d'Étretat à Totem Pole en Tasmanie, des îles Féroé au cap Horn, Sylvain Tesson part célébrer et gravir les stacks, ces piliers rocheux dressés au large des falaises, qui incarnent pour lui le symbole de la résistance, du refus. Nous rêvons tous et toutes au « pas de côté »... des milliers de piliers maritimes ont osé le faire. Sauvages, libres et seuls, ils demeurent dans la houle. Leur position est-elle tenable ? À l'écart, ne risquerions-nous pas de nous effondrer ? Sylvain Tesson nous fait vivre la magie de ces dernières terres inviolées par l'homme, qui, sauvages, libres et seules, sont la parfaite incarnation de son rapport au monde. Musique : l'ouverture des Hébrides de MandelssohnHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Aucun journaliste ne sait plus ce qu'est une bonne nouvelle. Dixit le Dalaï Lama qui a raison à 90%, mais qu'on va néanmoins contredire ESM en accueillant Kalidou Sy, un confrère de France 24. Évidemment si vous avez suivi ses enquêtes au Burkina Faso ou au Niger dans les années 2020, les nouvelles (liées à l'insécurité) n'étaient pas reluisantes, il en a d'ailleurs tiré le podcast Échos du Sahel. Mais peut être que Kalidou Sy se rapproche d'une autre définition Le journaliste s'occupe de choses qui disparaissent. L'écrivain est un journaliste de l'éternel (merci Jean-François Somain). En signant le documentaire Yambo Ouologuem, la Blessure - l'histoire de cet écrivain malien prix Renaudot 1968, encensé puis disgracié par la France littéraire - notre journaliste remet sur le dessus de la pile le nom d'un écrivain africain qui ne peut pas complètement disparaître.
Dans « Coyote », Prix Nicolas Bouvier au dernier Festival Étonnants Voyageurs, l'écrivain français nous embarque en road trip le long de la frontière entre le Mexique et les États-Unis, le pouce levé mais surtout à l'écoute des autres. Longtemps après son retour, Sylvain Prudhomme a continué d'être hanté par le voyage en autostop sur près de 2 500 km, qu'il avait réalisé le long de la frontière américano-mexicaine, en 2018 pour la revue française « America ». Quelques années plus tard, il a alors décidé de rouvrir ses carnets et de nous livrer un récit de non-fiction hybride, mêlant notes personnelles, polaroïds et paroles recueillies sur la route auprès d'automobilistes, mexicains surtout, qui ont bien voulu le prendre en stop. En route, chacun.e se livre à sa guise, dans d'épatants monologues reconstitués par l'auteur, où l'on devine en creux la présence et l'écoute pudique de l'écrivain qui sait s'effacer devant son sujet : la frontière et ceux qui la vivent, la côtoient, l'éprouvent. Même si, de Tijuana côté Pacifique jusqu'au poste-frontière de Matamoros, non loin du Golfe du Mexique, le mouvement et la route sont partout présents, « Coyote » se tient loin du récit de voyage, du genre autocentré. Il se lit, s'écoute comme un collage, choral et sensible, au sujet d'un territoire désertique hanté par le mur de Trump, son absurdité et sa violence ; hanté aussi par les représentations héritées du cinéma, américain notamment. À ces représentations, l'écrivain oppose la force du témoignage, la complexité du réel, où la frontière se révèle un monde en soi, un entre-deux qui sépare autant qu'il relie. Alors, dans l'habitacle des voitures et des intimités qui s'y racontent, le lecteur devient passager et l'écrivain passeur. Avec Sylvain Prudhomme, écrivain français et auteur d'une dizaine de romans. À lire : - « Coyote ». Sylvain Prudhomme. Éditions de Minuit. 2024 - « Par les routes ». Sylvain Prudhomme. Éditions Gallimard. 2019 - « Les Grands » Sylvain Prudhomme. Éditions Gallimard. 2014. En savoir plus : - Sur le Festival Étonnants Voyageurs qui s'est tenu du 7 au 9 juin 2025 à Saint-Malo en France - Sur le Super Mama Djombo, orchestre mythique de Guinée-Bissau auquel a rendu hommage Sylvain Prudhomme dans son livre « Les Grands ». Quelques articles dans le site Pan African Music - Sur James Agee, auteur de « Louons maintenant les grands hommes », récit méticuleux, total et à hauteur d'homme(s) sur la vie des métayers du vieux Sud américain en 1936. Une référence pour Sylvain Prudhomme.
Ce samedi 14 juin, cela fait trente ans que nous a quittés Sony Labou Tansi, un écrivain, poète et dramaturge congolais majeur, dont l'œuvre satirique et engagée a dénoncé la corruption et la dictature tout en célébrant la vitalité humaine et l'espoir. Qui était cet auteur, qu'a-t-il écrit ? Pour en parler, nous recevons aujourd'hui Xavier Garnier, professeur de littératures française et francophone à l'université Sorbonne-Nouvelle à Paris. Il répond aux questions de Laurent Correau. À lire aussiL'écrivain Sony Labou Tansi, une deuxième vie, 20 ans après sa mort
Cette semaine, Valérie Fayolle et son équipe posent leurs caméras au Maroc à Rabat, capitale discrète, mais rayonnante. Notre invité, l'écrivain et poète Tahar Ben Jelloun, nous emmène à la découverte de ses toiles exposées au musée d'art contemporain Mohammed VI. Et puis une rencontre en coulisses avec une chorégraphe engagée, Salima Moumni. Elle explore la danse comme un langage universel, au service de l'émancipation et du lien social.
Phonevilay Khent est née en 1988 de parents réfugiés politiques laotiens. Entrepreneuse dans le secteur de l'immobilier, elle habite à Paris. Paris-Vientiane est son premier roman. Trois générations de femmes, entre Paris et les rives du Mékong. L'histoire d'une émancipation écrite par l'une des premières voix laotiennes en littérature française. "À l'aube de ses trente ans, Hortense voit ses certitudes vaciller. En plein divorce, elle trouve refuge chez sa tante Savanh qui a fui son Laos natal dans les années 1970. De ce pays, l'un des plus bombardés du XXè siècle, elle a rapporté des couleurs et des saveurs, mais aussi un silence qui ne l'a jamais quittée. Cette cohabitation les bouleverse et les langues se délient. Ces deux générations de femmes, de Vientiane à Paris, se racontent et se répondent dans une quête de sens qui aidera Hortense à explorer ses racines. Un voyage qui lui permettra de trouver le chemin vers elle-même. Dans ce premier roman, Phonevilay Khent interroge avec habileté et sensibilité ce qui fait héritage, à travers le récit de l'émancipation d'une jeune femme et l'histoire des luttes de son pays d'origine. Une saga familiale en forme de reconstruction intime et collective." (Présentation des éditions J.-C. Lattès)
L'œuvre de Gustave Flaubert est marquée par des rencontres décisives, comme celle avec l'écrivaine George Sand, auprès de qui il demande constamment des conseils. Il en donne aussi à son « fils spirituel », Guy de Maupassant. Cependant, la perte progressive de ses proches plonge Flaubert dans une profonde mélancolie, et malgré ses efforts, il ne parvient jamais à retrouver son humour caractéristique."Secrets d'Histoire" est un podcast d'Initial Studio, adapté de l'émission de télévision éponyme produite par la Société Européenne de Production ©2024 SEP / France Télévisions. Cet épisode a été écrit et réalisé par Dominique Leeb et Daniel Rihl.Un podcast présenté par Stéphane Bern. Avec la voix d'Isabelle Benhadj.Vous pouvez retrouver Secrets d'Histoire sur France 3 ou en replay sur France.tv, et suivre l'émission sur Instagram et Facebook.Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy Lebourg, assistées de Marine BoudalierMontage : Camille Legras Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Jeune adulte, fraîchement sorti de l'adolescence, Gustave tombe sous le charme de Louise Collet. Une liaison passionnée s'instaure entre eux, mais l'écrivain, préférant se consacrer à son art plutôt qu'à cette relation tumultueuse, rejette toute idée d'engagement. Pas de promesse, pas de mariage, pas d'enfant. Son seul principe : préserver sa liberté. Cette quête de liberté le conduit, en 1849, à entreprendre l'un des voyages les plus marquants de sa vie. À trente ans, ou peut-être moins, il foule pour la première fois le sol égyptien."Secrets d'Histoire" est un podcast d'Initial Studio, adapté de l'émission de télévision éponyme produite par la Société Européenne de Production ©2024 SEP / France Télévisions. Cet épisode a été écrit et réalisé par Dominique Leeb et Daniel Rihl.Un podcast présenté par Stéphane Bern. Avec la voix d'Isabelle Benhadj.Vous pouvez retrouver Secrets d'Histoire sur France 3 ou en replay sur France.tv, et suivre l'émission sur Instagram et Facebook.Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy Lebourg, assistées de Marine BoudalierMontage : Camille Legras Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Figure iconoclaste de la littérature française du XIXème siècle, Gustave Flaubert voit le jour dans les rues du vieux Rouen. Précoce, il devient très tôt un travailleur acharné, obstiné par la recherche de la phrase parfaite. Son âme passionnée et romantique se double d'un regard critique sur la société de son temps. En effet, le jeune Flaubert est avant tout un pourfendeur de la médiocrité et de la bêtise humaine, et ce jusqu'à s'attirer les foudres de la censure lors de la publication de Madame Bovary en 1856. Contre toute attente, Il gagne son procès et en ressort renforcé, s'inscrivant définitivement en chef de fil du réalisme mais aussi en écrivain universellement reconnu. "Secrets d'Histoire" est un podcast d'Initial Studio, adapté de l'émission de télévision éponyme produite par la Société Européenne de Production ©2024 SEP / France Télévisions. Cet épisode a été écrit et réalisé par Dominique Leeb et Daniel Rihl.Un podcast présenté par Stéphane Bern. Avec la voix d'Isabelle Benhadj.Vous pouvez retrouver Secrets d'Histoire sur France 3 ou en replay sur France.tv, et suivre l'émission sur Instagram et Facebook.Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy Lebourg, assistées de Marine BoudalierMontage : Camille Legras Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
durée : 00:06:45 - Nouvelles têtes - par : Mathilde Serrell - Simon Chevrier, lauréat du Goncourt du premier roman pour « Photos sur demande », évoque la précarité étudiante et la recherche de contact humain à travers la prostitution. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:35:56 - Le 18/20 · Le téléphone sonne - L'annulation de la distribution de la BD "La Belle et la bête" aux élèves de CM2, le 20 mars dernier, par le ministère de l'Éducation nationale fait planer une question : les enfants sont-ils capables d'appréhender l'ironie et le sarcasme ?
durée : 00:45:53 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - Une quête spirituelle entre ésotérisme, langage, épopée celtique et foi. Avec Raymond Abellio, Jacques Mézel, Michel Foucault, Jean Markale et une lettre d'Henri Petit. Une émission d'archive "Belles lettres – Une littérature d'initiés" (1963) de Roger Vrigny. - réalisation : Virginie Mourthé
Alors que la 3è conférence des Nations unies sur l'Océan se tient à Nice du 9 au 13 juin 2025, il faut plus que jamais écouter, réécouter cette grande voix des océans qu'était Anita Conti. Née à l'aube du XXè siècle, cette pionnière de l'océanographie moderne, également photographe, vidéaste et écrivaine française, a sillonné les mers du monde en quête de sciences, d'images, de mots et surtout d'horizons. Et suivre le sillage d'Anita Conti, c'est instantanément sentir un vent de liberté souffler, charriant avec lui les mots « avant-garde », « poésie » ou « engagement », mêlés aux intonations enjouées, à jamais gravées dans les archives radiophoniques françaises, de celle que l'on surnommait la Dame de la mer. Anita Conti, née Caracotchian, a donc traversé son siècle avec une détermination sans faille, seule femme à bord des bateaux de pêche, que ce soit des chalutiers terre-neuvas dans l'Atlantique Nord ou des pirogues des mers chaudes, pendant ses dix années passées en Afrique de l'Ouest. Tour à tour relieuse d'art, journaliste, scientifique, résistante engagée sur les démineurs en 1939, écrivaine, lanceuse d'alerte sur les dégâts de la surpêche industrielle ou précurseure notamment de l'aquaculture, Anita Conti a inspiré des générations d'enfants de la mer.À ceux qui lui demandaient si elle était un garçon manqué, Anita Conti répondait : « Non, je suis une femme réussie ! » ; une femme qui jusqu'à son dernier souffle, en 1997, à l'âge de 98 ans, va s'attacher à donner une voix aux océans et à ceux qui les peuplent et en vivent… Un reportage de Céline Develay-Mazurelle et Laure Allary, initialement diffusé en février 2025. En savoir plus : - Sur la 3e Conférence des Nations Unies sur l'Océan qui se tient du 9 au 13 juin 2025 à Nice- Sur Les Pêcheries de Fécamp qui avaient imaginé en 2024 l'exposition « Anita Conti, la Dame aux semelles de vent »- Sur le Fonds Anita Conti conservé par les Archives de Lorient depuis 2003. Il se compose d'archives papier, d'environ 40 000 photographies, des centaines d'objets et d'une bibliothèque de 1 800 ouvrages.- Sur Laurent Girault-Conti, fils adoptif d'Anita qui œuvre, depuis des décennies, à transmettre l'œuvre, la vie et le message d'Anita. Il a notamment publié le très bel ouvrage « Anita Conti et la Bretagne »- Sur les ouvrages d'Anita Conti paru en France aux Éditions Payot. À lire :- « Racleurs d'océans ». Anita Conti. Éd. originale 1953. Petite Bibliothèque Payot 2017- « Géants des mers chaudes ». Anita Conti. Éd. originale 1957. Petite Bibliothèque Payot 2021- « Le carnet Vikings. 70 jours en mer de Barents ». Anita Conti. Éditions Payot 2018- « L'océan, les bêtes et l'homme ou l'ivresse du risque ». Anita Conti. Éditions Payot 2019- « Anita Conti et la Bretagne ». Laurent Girault-Conti. Éditions Filigrane 2021- « Anita Conti ». Catell et Bocquet. Une biographie dessinée parue chez Casterman. 2024- « Anita Conti, la Dame aux semelles de vent », le catalogue de l'exposition des Pêcheries de Fécamp. 2024.
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Focus sur le festival «Aux Quatre coins du mot» qui se tient depuis quelques années à la Charité-sur-Loire, en Bourgogne-Franche-Comté. Là, le week-end dernier, essentiellement dans le Prieuré de la ville, la manifestation a célébré le mot sous toutes ses formes pendant 5 jours. Une nouvelle édition placée sous le thème «En quête» qui a fait la part belle au polar avec, entre autres, un gros plan sur la collection de «La Série Noire» qui fête ses 80 ans. Reportage. Reportage au festival «Aux quatre coins du mot» à La Charité-sur-Loire avec* Philippe Le Moine, directeur de la Cité du mot et du festival* Natalie Beunat, éditrice chez Points et traductrice de Dashiell Hammett* Nicolas Bonnefoy, auteur du jeu «Poison Ville» pour les 80 ans de La Série Noire (Gallimard)* Jérémy Bouquin, écrivain et spécialiste de l'œuvre de Hervé Prudon* Léopold Prudon, fils d'Hervé Prudon et auteur de bandes dessinées dont «Shanghaï Chagrin» (L'association).
durée : 00:46:00 - La 20e heure - par : Eva Bester - Professeur de littérature américaine à l'université Paris Nanterre, Benoît Tadié vient de fêter les 80 ans de la collection Série noire des Éditions Gallimard. Il signe la nouvelle traduction de "Grand Sommeil" de Raymond Chandler et préface le roman de "Tirer sur le pianiste" de David Goodis.
Dans l'épisode d'aujourd'hui, je vous invite à un voyage intime qui nourrit et ressource l'âme.Je vous parle de la puissante magie d'un lieu, d'un élément et d'une couleur : le bleu. Je vous conte l'un de ces instants que l'on garde précieusement tant ils illuminent et révèlent ce qui sommeille en nous.Je vous convie à une nouvelle traversée initiatique au Maroc.Bonne écoute...Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après avoir mis en scène le roman de Maylis de Kerangal, Réparer les vivants, le comédien et metteur en scène Emmanuel Noblet, adapte Article 353 du Code pénal de Tanguy Viel. Cette histoire fictionnelle se déroule en 1998 dans la rade de Brest en Bretagne, Martial Kermeur, un homme ordinaire, ouvrier breton, ancien arsenaliste est accusé d'avoir tué Antoine Lazenec. L'intrigue a lieu avant le procès. Devant le juge qui doit décider de la qualification des faits, Martial Kermeur, dans un long monologue, retrace le fil des évènements qui l'ont conduit à commettre ce crime. Licencié de son usine, il a perçu des indemnités - 400.000 francs- qu'il a confiées un promoteur immobilier qui lui promet monts et merveilles : un magnifique trois-pièces avec vue sur la mer. Malheureusement, lui comme tous les autres habitants de son bourg n'en verront jamais la couleur : l'homme est un escroc. Il décide de se venger. L'article 353 du code (de procédure) pénal(e) est l'article qu'on lit à tous les membres de jury d'Assises pour leur demander : quelle est votre intime conviction dans cette affaire ? Un article qui introduit donc de la subjectivité… Ce spectacle interroge donc sur la justice : peut-on se faire justice soi-même dans un monde injuste et face aux maltraitances sociales ? ► Invité : Emmanuel Noblet, comédien et metteur en scène. Il interprète Racine, Corneille, Shakespeare... En 2015, il adapte le roman "Réparer les vivants" de Maylis de Kerangal. Cette saison, il met en scène Article 353 du Code pénal de l'auteur Tanguy Viel, et dans lequel il interprète le rôle du juge. Tanguy Viel est un auteur français, né en 1973 à Brest. Il a beaucoup publié aux éditions de Minuit. Dans ses romans, il analyse les liens familiaux complexes, les inégalités de classe, les difficultés à sortir de sa classe sociale. Son écriture est caractérisée par une forte oralité. Article 353 du Code pénal est son neuvième roman ; il a été publié en 2019 aux éditions de Minuit. Un spectacle à voir au théâtre du Rond-Point jusqu'au 15 juin 2025. Programmation musicale :L'artiste Odezenne avec le titre Houston
Après avoir mis en scène le roman de Maylis de Kerangal, Réparer les vivants, le comédien et metteur en scène Emmanuel Noblet, adapte Article 353 du Code pénal de Tanguy Viel. Cette histoire fictionnelle se déroule en 1998 dans la rade de Brest en Bretagne, Martial Kermeur, un homme ordinaire, ouvrier breton, ancien arsenaliste est accusé d'avoir tué Antoine Lazenec. L'intrigue a lieu avant le procès. Devant le juge qui doit décider de la qualification des faits, Martial Kermeur, dans un long monologue, retrace le fil des évènements qui l'ont conduit à commettre ce crime. Licencié de son usine, il a perçu des indemnités - 400.000 francs- qu'il a confiées un promoteur immobilier qui lui promet monts et merveilles : un magnifique trois-pièces avec vue sur la mer. Malheureusement, lui comme tous les autres habitants de son bourg n'en verront jamais la couleur : l'homme est un escroc. Il décide de se venger. L'article 353 du code (de procédure) pénal(e) est l'article qu'on lit à tous les membres de jury d'Assises pour leur demander : quelle est votre intime conviction dans cette affaire ? Un article qui introduit donc de la subjectivité… Ce spectacle interroge donc sur la justice : peut-on se faire justice soi-même dans un monde injuste et face aux maltraitances sociales ? ► Invité : Emmanuel Noblet, comédien et metteur en scène. Il interprète Racine, Corneille, Shakespeare... En 2015, il adapte le roman "Réparer les vivants" de Maylis de Kerangal. Cette saison, il met en scène Article 353 du Code pénal de l'auteur Tanguy Viel, et dans lequel il interprète le rôle du juge. Tanguy Viel est un auteur français, né en 1973 à Brest. Il a beaucoup publié aux éditions de Minuit. Dans ses romans, il analyse les liens familiaux complexes, les inégalités de classe, les difficultés à sortir de sa classe sociale. Son écriture est caractérisée par une forte oralité. Article 353 du Code pénal est son neuvième roman ; il a été publié en 2019 aux éditions de Minuit. Un spectacle à voir au théâtre du Rond-Point jusqu'au 15 juin 2025. Programmation musicale :L'artiste Odezenne avec le titre Houston
Dans ce nouvel épisode de Ces questions que tout le monde se pose, je lis la lettre de Camille. Camille m'écrit qu'elle n'est pas tendre avec elle-même et qu'elle aimerait parvenir à se libérer des croyances qu'une petite voix passe son temps à lui souffler à l'oreille... "Non, tu n'es pas capable d'y arriver", "Tu n'es pas assez douée pour l'art", "Tu ne mènes jamais tes projets jusqu'au bout". À force d'être ensevelie par ces pensées négatives, Camille finit effectivement par abandonner ses projets et donner raison à ces croyances. Alors à travers l'histoire de Camille, et toujours dans l'espoir d'aider aussi toutes celles et ceux qui écouteront cet épisode, j'essaie aujourd'hui de répondre aux questions que tout le monde se pose… sur comment se libérer de quelque chose d'ancré en nous.N'hésitez pas à vous abonner à ce podcast, me suivre sur les réseaux sociaux sous le nom de Maud Ankaoua, ou consulter mon site internet https://www.maud-ankaoua.com. N'oubliez pas que si vous avez vous-même des questions, ou s'il y a des sujets que vous aimeriez que j'aborde dans un futur épisode, vous pouvez m'écrire ou m'envoyer une note vocale à l'adresse podcast.eyrolles@gmail.com. Vous retrouverez toutes ces informations dans le texte de description de l'épisode. Je serais également ravie de vous retrouver en librairie avec mes trois romans, Kilomètre Zéro, Respire ! Le Plan est toujours parfait et Plus jamais sans moi.Autrice & Animatrice : Maud Ankaoua Production : Éditions EyrollesRéalisation : Margaux Rol & Céline Malvo de l'Atelier ENLMontage & Mixage : Marthe CunyMusique : Martijn De BoerHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet essai, le journaliste spécialisé en rap Mehdi Maïzi dresse un état des lieux du rap aujourd'hui... Comment le rap, né dans l'underground, est devenu en un demi-siècle une musique planétaire et un sujet d'études, y compris chez des linguistes tels qu'Alain Rey ? C'est donc l'histoire d'une conquête ! Né dans les années 70 dans les ghettos américains dont le point névralgique se situait à New-York, le premier tube serait le titre Rapper's Delight du groupe Sugar Hillgang, un morceau très dansant. Puis, le rap se répand dans le monde entier. Ce courant musical apparaît en France dans les années 80 avec un rap très politisé. Si l'émission H.I.P. H.O.P diffusée à la télévision dès janvier 1984 contribue à son succès, ce sont les années 90 qui permettent sa consécration avec des groupes comme NTM, IAM, Assassin — héritiers du groupe américain Public Enemy - MC Solaar et plus tard, Ministère AMER, La Clique, Oxmo Puccino.... ou encore Booba dont la musique et les textes évolueront beaucoup au fil de sa carrière, avec des punchlines qui font mouche. Un rappeur «protéiforme» selon les termes de Mehdi Maïzi qui en a influencé tant d'autres. On a souvent tendance à penser que le rap est une musique très carrée, mais ça peut être plein de choses différentes ! C'est une musique qui est en mouvement, qui n'est pas figée. Mehdi Maïzi Les industries se mettent alors en place à une époque où la visibilité des personnes racisées dans les médias étaient moindres. D'un mouvement underground et militant, on passe aussi à des titres plus commerciaux.L'année 95 marque un tournant intéressant dans le rap français, avec des textes plus écrits avec beaucoup d'assonances, d'allitérations, et une modernisation esthétique grâce à la technique. «L'École du micro d'argent» de IAM en est l'un des meilleurs exemples selon le spécialiste. Invité : Mehdi Maïzi, journaliste spécialisé en rap. Il présente chaque semaine l'émission web « Le Code », consacrée à l'actualité du rap. Son livre « Le rap a gagné » est publié chez la Fabrique éditions. Et comme chaque mercredi, retrouvez la chronique « La puce à l'oreille » de Lucie Bouteloup. Aujourd'hui, elle décortique avec le lexicographe Benjamin Rouxel l'expression «Être plein aux as». Une chronique en collaboration avec Le Robert.Programmation musicale : L'artiste Théodora avec le titre Do u wanna ?
Dans cet essai, le journaliste spécialisé en rap Mehdi Maïzi dresse un état des lieux du rap aujourd'hui... Comment le rap, né dans l'underground, est devenu en un demi-siècle une musique planétaire et un sujet d'études, y compris chez des linguistes tels qu'Alain Rey ? C'est donc l'histoire d'une conquête ! Né dans les années 70 dans les ghettos américains dont le point névralgique se situait à New-York, le premier tube serait le titre Rapper's Delight du groupe Sugar Hillgang, un morceau très dansant. Puis, le rap se répand dans le monde entier. Ce courant musical apparaît en France dans les années 80 avec un rap très politisé. Si l'émission H.I.P. H.O.P diffusée à la télévision dès janvier 1984 contribue à son succès, ce sont les années 90 qui permettent sa consécration avec des groupes comme NTM, IAM, Assassin — héritiers du groupe américain Public Enemy - MC Solaar et plus tard, Ministère AMER, La Clique, Oxmo Puccino.... ou encore Booba dont la musique et les textes évolueront beaucoup au fil de sa carrière, avec des punchlines qui font mouche. Un rappeur «protéiforme» selon les termes de Mehdi Maïzi qui en a influencé tant d'autres. On a souvent tendance à penser que le rap est une musique très carrée, mais ça peut être plein de choses différentes ! C'est une musique qui est en mouvement, qui n'est pas figée. Mehdi Maïzi Les industries se mettent alors en place à une époque où la visibilité des personnes racisées dans les médias étaient moindres. D'un mouvement underground et militant, on passe aussi à des titres plus commerciaux.L'année 95 marque un tournant intéressant dans le rap français, avec des textes plus écrits avec beaucoup d'assonances, d'allitérations, et une modernisation esthétique grâce à la technique. «L'École du micro d'argent» de IAM en est l'un des meilleurs exemples selon le spécialiste. Invité : Mehdi Maïzi, journaliste spécialisé en rap. Il présente chaque semaine l'émission web « Le Code », consacrée à l'actualité du rap. Son livre « Le rap a gagné » est publié chez la Fabrique éditions. Et comme chaque mercredi, retrouvez la chronique « La puce à l'oreille » de Lucie Bouteloup. Aujourd'hui, elle décortique avec le lexicographe Benjamin Rouxel l'expression «Être plein aux as». Une chronique en collaboration avec Le Robert.Programmation musicale : L'artiste Théodora avec le titre Do u wanna ?
"Never Flinch" est paru en anglais et arrivera en français en février-mars 2026 ; Stephen King parle de ses problèmes de santé dans une interview ; "La vie de Chuck" arrive au cinéma cette semaine ; Premiers trailers pour "Marche ou Crève" et "Ça : Bienvenue à Derry" ......Tout ça et bien plus encore sont au sommaire de ce nouveau numéro de la Gazette du Maine, le podcast qui vous résume l'actualité de Stephen King ! Retrouvez toutes les informations de la Gazette #117 sur https://sking.fr/LaGazetteDuMaine-117Vous aimez la Gazette du Maine ? Vous aimez les contenus de Stephen King France ? Soutenez l'association Stephen King France sur Tipeee, recevez des goodies exclusifs et la newsletter mensuelle !Toute l'actualité de Stephen King : https://stephenkingfrance.fr/Suivez Stephen King France sur les réseaux sociaux et rejoignez les communautés :DiscordTwitchFacebookBlueSkyInstagramThreadsX / TwitterHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:32:20 - Talmudiques - par : Marc-Alain Ouaknin - Écrire, traduire, éditer : 40 ans de lecture aux éclats avec Patricia Farazzi et Michel Valensi. 2/2 - réalisation : Alexandra Malka
Ma nouvelle invitée sur le podcast est la reine de la littérature jeunesse, l'iconique Susie Morgenstern. Susie est une écrivaine prolifique, qui a écrit pas moins de 160 livres jeunesse et adulte en 53 ans de carrière. J'ai rencontré Susie lors d'un salon du livre l'an dernier et je rêvais de l'inviter sur le podcast depuis. Nous nous sommes revues récemment à Paris pour faire cette interview, dans laquelle on parle de ses livres, de son amour pour la France, de comment elle a rencontré son mari, de comment elle appréhende la vieillesse et de la fête surprise extraordinaire que sa fille lui a organisée pour ses 80 ans à La Sorbonne Nouvelle. J'espère que vous aurez autant de plaisir à écouter cet épisode que j'ai eu de joie à échanger avec Susie. Bonne écoute !Vous pouvez retrouver les livres de Susie Morgenstern en librairie et en bibliothèque. J'en profite pour vous encourager à commander vos livres de préférence à votre librairie de quartier, au lieu de passer par la plateforme que l'on connaît bien. Portrait photo : Christian DelépineHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Qu'est-ce qu'un Bédouin pour un Occidental ? Aux yeux du Britannique Lawrence d'Arabie qui a contribué à façonner notre orientalisme, c'est clair : dans sa vie, le Bédouin a de l'air et du vent, des espaces illimités et de grands vides. C'est un peuple dont les intelligences inertes sont incurieuses et en friche. Mais le grand sociologue arabe Ibn Khaldoun n'y a pas été de main morte, lui non plus : « Qui bédouinise détruit », disait-il. Dans cet En sol majeur, c'est l'histoire exceptionnelle d'un Bédouin né très pauvre en Syrie, devenu le fondateur du groupe Altrad spécialisé dans les services à l'industrie, présent sur cinq continents, avec 6 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2024 et environ 60 000 salariés. Cette histoire – qui n'a rien du conte de fées – n'est que le fruit du talent et du dépassement de soi. Surgi d'un horizon ensablé qui aurait pu l'ensevelir, Mohed Altrad est un bâtisseur, peut-être amoureux des chiffres, mais aussi des lettres. Grâce à son tout dernier récit paru c/o Actes Sud Le désert en partage, bienvenus dans un monde de baklavas aux pistaches, de maamoul aux dattes et de halawet El jeben…
Virginie Girod vous transporte Au Cœur de l'Histoire, à la découverte des poèmes de Phillis Wheatley (1753-1784). Arrachée à ses terres natales et réduite en esclavage dans l'Amérique coloniale du XVIIIe siècle, Phillis Wheatley parvient à sortir de sa condition et marque bientôt l'Histoire de la littérature afro-américaine, devenant une poétesse majeure. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette semaine, C'est en France retrace la vie de Jules Verne, l'un des écrivains les plus traduits au monde. Cent vingt ans après sa mort, ses "Voyages extraordinaires", parmi lesquels "Vingt mille lieues sous les mers", "Le Tour du monde en quatre-vingt jours", "Voyage au centre de la Terre", continuent d'inspirer tous les passionnés de récits d'aventures. Ancêtre de la science-fiction pour les uns, visionnaire pour les autres, il était un grand travailleur, un vulgarisateur hors pair et a su créer, avec l'aide de son éditeur Pierre-Jules Hetzel, des mondes imaginaires utilisés, aujourd'hui encore, dans la culture populaire.
Nicolas Demorand, Cynthia Fleury, Philippa Motte, Franck Thilliez et Patrick Lemoine interrogent un sujet longtemps ignoré dont la France a fait cette année une grande cause nationale, la santé mentale.Nicolas Demorand : Intérieur nuit (Les Arènes)Cynthia Fleury : "La Clinique de la dignité" (Seuil)Philippa Motte : "Et c'est moi qu'on enferme" (Stock)Franck Thilliez : "À retardement" (Fleuve noir)Patrick Lemoine : "La santé psychique des écrivains et de leurs personnages" (Odile Jacob)
L'auteur et traducteur propose une nouvelle « version » du texte grec d'Homère à partir de son travail original sur le grec ancien qu'il rythme, chante, et crie depuis plusieurs années. ► Invité : Emmanuel Lascoux. Sa traduction de l'Iliade d'Homère est publiée chez POL.Programmation musicale :L'artiste Soap&Skin avec le titre Voyage voyageL'artiste Cœur de Pirate avec le titre Plan à 3 Cette émission est une rediffusion.
En pleine pandémie, à Solingen, en Allemagne, Christiane K. tue cinq de ses six enfants. Qu'est-ce qui pousse une mère à tuer ? Invitée : Prune Antoine, journaliste et autrice. Elle a couvert l'affaire Christiane K pour le Nouvel Obs. « La mère diabolique » est publié aux éditions Denoël.Chronique « La puce à l'oreille » de Lucie Bouteloup. Aujourd'hui, Lucie Bouteloup et la lexicographe Géraldine Moinard décortiquent l'expression «Il n'y a pas péril en la demeure ».Une chronique en collaboration avec Le Robert.Programmation musicale : L'artiste Soap&Skin avec le titre Voyage voyage.Cette émission est une rediffusion.
Cécile Mury "Paris Hollywood" (Flammarion)Paris, hôtel Meurice. Marianne Corvo, journaliste ciné pour un hebdo culturel, se prépare à interviewer son fantasme numéro un : Ben Whyte, dieu ombrageux du box-office et sex-symbol planétaire. Mais une fois devant LE monstre sacré, l'envoyée (un peu trop) spéciale perd le nord, enchaîne les gaffes et provoque l'hilarité de l'acteur, séduit par sa maladresse. C'est le début d'une histoire d'amour irrésistible et semée d'embûches, entre Paris et Hollywood.Une comédie romantique au charme fou et débordante d'humour.Musique : The Beatles "I want you" Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.