Des textes originaux et des adaptations de grandes ouvres littéraires du patrimoine mondial. Du lundi au vendredi de 20h30 à 21h.
durée : 00:19:59 - Lectures du soir - " On ne sait jamais soi-même ce qu'on fait ni ce qu'on vaut. Tu as les qualités du trop vrai, du trop bien observé et du trop bien entendu. Tu en as d'autres ! Des facultés d'intuitions, de grandes visions, de vraie puissance, qui sont bien supérieures ! "
durée : 00:19:49 - Lectures du soir - " Août 1870 : Es-tu à Paris ? Au milieu de cette tourmente ? Quelle leçon reçoivent les peuples qui veulent des maîtres absolus. France et Prusse s'égorgeant pour des questions qu'elles ne comprennent pas. Nous voilà dans de grands désastres. "
durée : 00:19:53 - Lectures du soir - " Le mot pignouf a sa profondeur, il a été créé pour le bourgeois exclusivement, n'est-ce pas ? Sur cent bourgeoises de province, quatre-vingt-dix sont pignouflardes, et même avec de jolies petites mines qui annonceraient des instincts délicats."
durée : 00:20:12 - Lectures du soir - " J'éprouve une répulsion invincible à mettre sur le papier quelque chose de mon cœur. Je trouve même qu'un romancier n'a pas à exprimer son opinion sur quoi que ce soit. Est-ce que le bon Dieu l'a jamais dite, son opinion ? "
durée : 00:20:07 - Lectures du soir - " J'ai beaucoup rêvé et très peu exécuté. Le sens du grotesque m'a retenu sur la pente des désordres. Je maintiens que le cynisme confine à la chasteté."
durée : 00:28:43 - Le Feuilleton - " Elle savait qu'il la regardait. Elle le regardait elle aussi. Et puis à la fin elle ne l'avait plus vu. Le port s'était effacé et puis la terre."
durée : 00:28:46 - Le Feuilleton - " Son corps est souple, il part tout entier dans la jouissance comme s'il était grand, en âge, il est sans malice, d'une intelligence effrayante."
durée : 00:28:43 - Le Feuilleton - " Parfois je ne rentre pas à la pension, je dors près de lui. Il me douche, il me lave, il me rince, il adore, il me farde et il m'habille, il m'adore. "
durée : 00:28:46 - Le Feuilleton - " L'homme élégant est descendu de la limousine, il fume une cigarette anglaise. Il regarde la jeune fille au feutre d'homme et aux chaussures d'or. "
durée : 00:28:48 - Le Feuilleton - " Ici je parle des périodes cachées de ma jeunesse, de certains enfouissements que j'aurais opérés sur certains faits, sur certains sentiments."
durée : 00:28:40 - Le Feuilleton - Tandis que Horst Wächter et sa mère Charlotte ont toujours été convaincus de la mort par empoisonnement d'Otto, Philippe Sands va chercher à étayer cette thèse en interrogeant une anthropologue biologique spécialisée dans les empoisonnements
durée : 00:27:20 - Le Feuilleton - Un homme a recruté ces anciens nazis, il s'agit de Thomas Lucid, un Américain qui a participé à la création de la CIA. Or, au cours de son enquête, Philippe Sands va mettre au jour d'incroyables coïncidences concernant Karl Hass et Thomas Lucid…
durée : 00:27:46 - Le Feuilleton - Le "vieux camarade" d'Otto Wächter avec lequel il a déjeuné peu avant sa mort, Karl Hass, était-il un agent double à la solde des Soviétiques et des Américains ?
durée : 00:28:00 - Le Feuilleton - Philippe Sands parvient à établir que Monseigneur Hudal, qui a accueilli Otto Wächter à Rome, était le pivot d'une filière d'exfiltration de nazis vers l'Amérique du Sud, mais pas seulement.
durée : 00:27:20 - Le Feuilleton - Otto Wächter tombe malade début juillet, après un déjeuner chez un mystérieux ami près de Rome et meurt quelques jours plus tard, le corps entièrement noirci. Pour savoir s'il aurait pu être assassiné, Philippe Sands fait appel à John Le Carré, qui fut espion à cette époque.
durée : 00:27:34 - Le Feuilleton - En avril 1949, Otto Wächter arrive à la gare de Rome sous un faux nom et sans un sou. Grâce à l'appui de Monseigneur Hudal, il prépare son exfiltration en Amérique du Sud.
durée : 00:27:10 - Le Feuilleton - A la fin de la guerre, Otto Wächter se cache pendant trois ans dans les montagnes autrichiennes pour échapper à ceux qui sont alors à ses trousses. Sa femme vient régulièrement le ravitailler et ni l'un ni l'autre ne sont jamais inquiétés.
durée : 00:28:40 - Le Feuilleton - Au fil de son enquête, Philippe Sands trouve les traces administratives des responsabilités d'Otto Wächter dans l'extermination de la famille de son grand-père Léon Buchholz en 1942.
durée : 00:28:45 - Le Feuilleton - Grâce aux archives de la famille Wächter que lui a confiées Horst, Philippe Sands peut reconstituer pour partie la vie d'Otto Wächter et celle de sa femme, Charlotte, de leurs années de jeunesse jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.
durée : 00:27:14 - Le Feuilleton - Philippe Sands a rencontré Horst Wächter, le fils d'un officier nazi, Otto Wächter, alors qu'il écrivait un livre sur Nuremberg. Il se rend chez lui, à Hagenberg près de Vienne, parce que Horst a accepté de lui confier ses archives familiales…
durée : 00:16:44 - Le Feuilleton - Où l'on arrête un moment la folle course du cauchemar industriel. Où l'on regrette de ne pas avoir été plus conseillé par des femmes. Où l'on change le monde, tout simplement.
durée : 00:14:40 - Le Feuilleton - Où l'on croit vivre ses dernières heures entre les murs épais d'un cachot. Où l'on proclame qu'il n'y a pas d'âge pour devenir une rebelle. Où l'on en appelle à la solidarité de tout un peuple.
durée : 00:14:25 - Le Feuilleton - Où l'on voit bien que la joie est une incroyable force de subversion. Où l'on s'afflige que les puissants n'aient aucun scrupule à envoyer l'armée contre des femmes et des enfants. Où l'on pleure un ami courageux.
durée : 00:13:23 - Le Feuilleton - Où l'on compare les parasites végétaux avec leurs homologues humains. Où l'on s'amuse qu'une foule de prolétaires effraie toujours autant les bourgeois. Où l'on constate que les Anglais, même de rang royal, n'aiment pas beaucoup les Français.
durée : 00:15:25 - Le Feuilleton - Où l'on retrouve de vieux amis que l'on croyait très loin. Où l'on marche à travers un pays en rêvant de refaire le monde. Où l'on affirme qu'il n'y a pas d'âge pour devenir aventurières.
durée : 00:12:39 - Le Feuilleton - Où l'on démontre que l'organisation des humains est parfois moins sensée que celle de la nature. Où l'on prévoit de devenir riche grâce à la vie des autres. Où l'on décide de marcher ensemble pour la liberté.
durée : 00:14:01 - Le Feuilleton - Où l'on affirme que les pauvres doivent tout aux riches. Où l'on conteste fermement la précédente affirmation. Où l'on fait le triste constat que certains doutent de la possibilité d'une philosophie africaine.
durée : 00:14:35 - Le Feuilleton - Où l'on frôle la mort alors qu'on admirait des fossiles. Où l'on comprend qu'il n'y a pas d'âge pour devenir mère. Où l'on est enterré en pays étranger alors que l'on pensait y trouver une meilleure vie.
durée : 00:14:25 - Le Feuilleton - Où l'on choisit entre le labeur et la mendicité. Où l'on découvre que des humains s'épuisent sous terre pour quelques pennies par jour. Où l'on constate que l'esclavage existe partout.
durée : 00:14:47 - Le Feuilleton - Où l'on rencontre un aristocrate britannique qui confond les espèces de primates. Où l'on découvre les secrets de Cardiff. Où l'on comprend que si l'on veut arriver à destination, il faut bien choisir ses escales. - réalisation : Sophie-Aude Picon
durée : 00:19:14 - Lectures du soir - "Gide lisait du Bossuet en descendant le Congo, cette posture résume assez bien l'idéal de nos écrivains en vacances photographiés par Le Figaro. Joindre aux loisirs banals, le prestige d'une vocation que rien ne peut arrêter, ni dégrader."
durée : 00:20:05 - Lectures du soir - "La justice est ce corps d'une transgression possible. C'est parce qu'il y a une loi que le spectacle des passions qui la débordent a tout son prix."
durée : 00:17:35 - Lectures du soir - " Paris Match nous a raconté une histoire qui en dit long sur le mythe petit-bourgeois du nègre. La science va vite et droit en son chemin mais les représentations collectives ne suivent pas, maintenues stagnantes dans l'erreur par le pouvoir, la grande presse et les valeurs d'ordre. "
durée : 00:20:33 - Lectures du soir - "Le strip-tease est fondé sur une contradiction : désexualiser la femme dans le moment même où on la dénude. Comme si l'érotisme restait ici une sorte de terreur délicieuse dont il suffit d'annoncer les signes rituels pour provoquer à la fois l'idée de sexe et sa conjuration."
durée : 00:19:38 - Lectures du soir - "Le mystère des soucoupes volantes a d'abord été tout terrestre, on supposait que la soucoupe venait de l'inconnu soviétique, de ce monde aussi privé d'intentions claires qu'une autre planète… "
durée : 00:19:50 - Lectures du soir - "L'affaire Minou Drouet s'est présentée pendant longtemps comme une énigme policière. Est-ce elle ou n'est-ce pas elle ? On a appliqué à ce mystère les techniques habituelles de la police, moins la torture, et encore "
durée : 00:19:46 - Lectures du soir - "Le bifteck participe de la même mythologie sanguine que le vin, c'est le cœur de la viande, c'est la viande à l'état pur, et quiconque en prend s'assimile la force taurine. De toute évidence, le prestige du bifteck tient à sa quasi crudité."
durée : 00:16:22 - Lectures du soir - "Le photographe surconstruit presque toujours l'horreur qu'il nous propose, ajoutant aux faits, par des contrastes ou des rapprochements, le langage intentionnel de l'horreur. "
durée : 00:19:01 - Lectures du soir - "Garbo appartient encore à ce moment du cinéma où la saisie du visage humain jetait les foules dans le plus grand trouble, où l'on se perdait littéralement dans une image humaine comme dans un filtre où le visage constituait une sorte d'état absolu de la chair."
durée : 00:20:21 - Lectures du soir - " Le Tour dispose d'une véritable géographie homérique. Comme dans l'Odyssée, la course est ici à la fois périple d'épreuves et exploration totale des limites terrestres. "
durée : 00:28:22 - Le Feuilleton - Alors qu'un traitement est enfin disponible, la mort de Yannick et le procès qui s'ensuit assombrissent l'horizon. Confronté aux drames causés par la téloïdite, Saul s'interroge : dévoiler la vérité suffira-t-il à fermer cette parenthèse tragique ?
durée : 00:28:34 - Le Feuilleton - L'équipe de Gabrielle pense avoir identifié un traitement contre la téloïdite. Les malades, impatients, voient leur vie bouleversée par l'horizon d'une libération. Saul poursuit ses investigations sur les disparitions, et commence à comprendre…