Mémoires Vives

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Émission de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, présentée par Eve Szeftel, Kristel Le Pollotec, avec la collaboration de Rachel Rimmer, chaque dimanche de 13h à 13h30. « Mémoires Vives » met en lumière les nombreuses initiatives en lien avec la mémoire de la Shoah et la transmission du judaïs…

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    • Jul 12, 2020 LATEST EPISODE
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    Les notaires sous l’Occupation / invité de Stéphane Bou Stéphane Bihan

    Play Episode Listen Later Jul 12, 2020


    En 1940, en toute légalité, les notaires se sont mis au service de l’Etat français de Vichy pour piller le patrimoine de Français juifs, déclarés indésirables par décret. Première étape d'un processus visant à l'élimination des juifs de la société française, la spoliation de leur patrimoine représente plusieurs milliards d’euros d’aujourd’hui. Depuis la Libération, la restitution a été pour le moins très incomplète. Et les notaires, à de très rares exceptions, ont été dispensés de rendre des comptes. À Bordeaux, depuis des années, Michel Alitenssi et Nadine Angel cherchent, chacun de leur côté, à remonter la piste des notaires qui ont spolié leur famille, et à comprendre les conditions dans lesquelles le commerce, les immeubles et appartements dont ils étaient propriétaires, ont été vendus à l’époque. Alternant témoignages, archives inédites et expertise d’historiens ayant enquêté pendant des années sur le sujet, ce film lève le voile sur un des chapitres les plus sombres et les plus méconnus du régime de Vichy. Documentaire, 52 mn, 2019, Alkimia Production & France 3 Nouvelle Aquitaine.  Ce film a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. 

    Invité de Stéphane Bou : Guillaume Ribot, réalisateur, « Vie et Destin du Livre noir – La Destruction des Juifs d’URSS »

    Play Episode Listen Later Jul 5, 2020


    Mémoires Vives » émission de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Préparée par Rachel Rimmer et présentée par Stéphane Bou qui reçoivent Guillaume Ribot, réalisateur, pour « Vie et Destin du Livre noir - La Destruction des Juifs d’URSS » La destruction des Juifs d'URSS  A l'origine de ce film, il y a un livre rédigé pendant la guerre même par 38 auteurs réunis autour des célèbres écrivains et correspondants de guerre Ilya Ehrenbourg et Vassili Grossman. Dans le Livre Noir, ils ont documenté, après un travail de collecte de sources sur le terrain, l'exécution sommaire de 3 millions d'hommes, de femmes et d'enfants juifs décidée par les nazis après leur invasion de l'URSS en juin 1941. D'abord accepté par Staline, le projet ne sera pas mené à son terme et l'ouvrage jamais imprimé. Au contraire, ses auteurs sont pourchassés ou assassinés. Il faut attendre l’implosion de l’URSS, au début des années 90, pour que le manuscrit réapparaisse miraculeusement des archives du KGB. Texte Ce Livre Noir, ainsi que les recherches menées depuis 30 ans dans les territoires autrefois sous le joug soviétique, permettent d'éclairer d'un jour nouveau un pan longtemps méconnu de l'extermination des Juifs, celle qui s'est déroulée dans ces territoires aux confins de l'Europe et qui a concerné la moitié des victimes de la Shoah. Ce documentaire éclaire précisément à la fois ce fait majeur de l’histoire contemporaine et les raisons de son oubli jusqu’à aujourd’hui. L’histoire du Livre noir est une histoire de terreur et d’amnésie. Extrait du film Texte Documentaire / 90 mn / réalisé par Guillaume Ribot, écrit par Antoine Germa et Guillaume Ribot / conseiller scientifique : Tal Bruttmann / Les Films du Poisson / France Télévisions. Ce film a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Film sélectionné au FIPADOC 2020, le festival international du film documentaire de Biarritz.

    Invité de Juliette Sénik : Gilles Darmon / Covid 19, l’aide aux survivants en Israël

    Play Episode Listen Later Jun 28, 2020


    Mémoires Vives » émission de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Préparée par Rachel Rimmer et présentée par Juliette Sénik qui reçoivent Gilles Darmon, Président de l’Association Latet Sujet : Covid 19, l'aide aux survivants en Israël

    Invité de Stéphane Bou : Rudy Reichstadt / Covid 19 et théories du complot

    Play Episode Listen Later Jun 13, 2020


    Mémoires Vives » émission de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Préparée par Rachel Rimmer et présentée par Stéphane Bou qui reçoivent Rudy Reichstadt, fondateur de l'Observatoire du conspirationnisme Sujet : Covid 19 et théories du complot

    Invitée de Stéphane Bou : Nurith Aviv / pour son film « Yiddish »

    Play Episode Listen Later Mar 11, 2020


    Mémoires Vives » émission de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Préparée par Rachel Rimmer et présentée par Stéphane Bou qui reçoivent Nurith Aviv pour son film "Yiddish". 7 jeunes racontent leur passion tissée avec la langue yiddish pendant l'entre-deux guerres, moment d'un formidable élan créatif de la culture yiddish.

    Invités de Juliette Sénik : Maurice Assaraf et Daniel Toledano / Rachi, une maison, une œuvre

    Play Episode Listen Later Mar 7, 2020


    « Mémoires Vives » émission de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Préparée par Rachel Rimmer et présentée par Juliette Sénik qui reçoivent Maurice Assaraf et Daniel Toledano Sujet : Rachi, une maison, une œuvre

    Invité de Juliette Sénik : Baptiste Antignani / pour son documentaire « Une vie nous sépare »

    Play Episode Listen Later Feb 29, 2020


    Mémoires Vives » émission de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Préparée par Rachel Rimmer et présentée par Juliette Sénik qui reçoivent Baptiste Antignani pour son documentaire écrit par lui, co-réalisé par Raphaëlle Gosse-Gardet et Baptiste Antignai qui sera projeté le 26/03 au Mémorial et passera sur France 3 le 6 avril 2020

    Invité de Juliette Sénik : Hannes Gellner / réalisateur du documentaire « Irma & Irma »

    Play Episode Listen Later Feb 22, 2020


    « Mémoires Vives » émission de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Préparée par Rachel Rimmer et présentée par Juliette Sénik qui reçoivent Hannes Gellner pour la projection à l’ECUJE le 27 février du documentaire « Irma & Irma » sur la vie de deux résistantes juives communistes - Irma Mico et Irma Schwager – suivi d’un débat avec Annette Wieviorka, du réalisateur Hannes Gellner et de témoins.

    Invité : Laurent Slaars / « Commando Musik – Comment les nazis ont pillé l’Europe musicale » paru aux éditions Buchet Chastel

    Play Episode Listen Later Feb 15, 2020


    "Mémoires Vives" émission de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Préparée par Rachel Rimmer et présentée par Stéphane Bou qui reçoivent Laurent Slaars. Sujet: Livre "Commando Musik - Comment les nazis ont pillé l'Europe musicale" de Willem de Vries, traduit par Laurent Slaars À propos du livre : "Commando Musik - Comment les nazis ont pillé l'Europe musicale" Paru aux éditions Buchet Chastel Dès leur accession au pouvoir, les nazis ont développé une politique culturelle agressive, qui se poursuivit par des saisies et des pillages en France et dans tous les territoires occupés. L'organisation Rosenberg (ERR) fut notamment créée en 1940 dans le but d'éliminer la vie culturelle juive dans toute l'Europe, à travers la confiscation des œuvres d'art et des bibliothèques. C'est dans ce cadre qu'une cellule consacrée à la musique a vu le jour, le Sonderstab Musik (commando « musique »), composée d'éminents musicologues allemands, chargés de localiser des instruments, des partitions, des manuscrits. Dans cet ouvrage, qui a nécessité plus de dix ans de recherches, Willem de Vries révèle pour la première fois l'organisation de ce commando qui, entre 1940 et 1944, fit « transférer » vers l'Allemagne plusieurs centaines de milliers d'ouvrages et plusieurs dizaines de milliers d'instruments et de partitions. Le compositeur Darius Milhaud, les pianistes Wanda Landowska et Artur Rubinstein, le critique musical Arno Poldès, le violoncelliste Gregor Piatigorsky furent parmi les victimes de ces spoliations massives, dont les acteurs, le fonctionnement et l'ampleur sont enfin mis au jour.

    Invité : Denis Peschanski / Part II – Sujet: L’histoire de la mémoire de la Shoah, ses usages et ses transformations

    Play Episode Listen Later Feb 8, 2020


    Mémoires Vives » émission de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Préparée par Rachel Rimmer et présentée par Stéphane Bou qui reçoivent Denis Peschanski, historien, directeur de recherche au CNRS et co-responsable du programme 13 novembre Sujet : L’histoire de la mémoire de la Shoah, ses usages et ses transformations – Partie 2

    Invité : Denis Peschanski / Part I – Sujet: L’histoire de la mémoire de la Shoah, ses usages et ses transformations

    Play Episode Listen Later Feb 1, 2020


    Mémoires Vives » émission de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Préparée par Rachel Rimmer et présentée par Stéphane Bou qui reçoivent Denis Peschanski, historien, directeur de recherche au CNRS et co-responsable du programme 13 novembre Sujet : L’histoire de la mémoire de la Shoah, ses usages et ses transformations – Partie 1

    Invité : Emmanuel Debono / Part II « Le racisme dans le prétoire – Antisémitisme, racisme et xénophobie devant la justice » paru aux éditions PUF

    Play Episode Listen Later Jan 25, 2020


    « Mémoires Vives » émission de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Préparée par Rachel Rimmer et présentée par Stéphane Bou qui reçoivent Emmanuel Debono. Sujet : « Le racisme dans le prétoire - Antisémitisme, racisme et xénophobie devant la justice » paru aux PUF À propos du livre : "Le racisme dans le prétoire - Antisémitisme, racisme et xénophobie devant la justice" Paru aux éditions PUF Le 21 avril 1939, le gouvernement Daladier adopte un décret-loi qui modifie la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881 en y introduisant les délits d'injure et de diffamation à caractère "racial". Considérée comme la première loi antiraciste française, la "loi Marchandeau" vise alors tout particulièrement la propagande antijuive. Abrogée sous l'Occupation, elle est rétablie au lendemain de la guerre, avec le reste de la législation républicaine. On croyait l'antisémitisme et le racisme disparus dans les décombres du national-socialisme et du vichysme : ils se révèlent actifs et pugnaces dans le contexte politique de l'épuration, de la guerre froide et de la décolonisation. Plongée inédite dans les procédures judiciaires qui, de l'antisémitisme nazi à l'antisionisme radical en passant par les racismes anti-Noirs, anti-Arabes ou anti-Blancs, ont ponctué l'histoire de la France contemporaine, cet ouvrage constitue une éclairante histoire de l'antiracisme. A l'épreuve des faits et des procès, il propose une analyse des tensions inhérentes à la démocratie, autour des minorités et de la liberté d'expression, et une interrogation sur le pouvoir de la loi face aux campagnes de haine et aux préjugés. Emmanuel Debono est docteur en histoire de l'IEP de Paris. Il est l'auteur d'Aux origines de l'antiracisme. La LICA, 1927-1940 (CNRS Editions, 2012).

    Invité : Emmanuel Debono / Part I « Le racisme dans le prétoire – Antisémitisme, racisme et xénophobie devant la justice » paru aux éditions PUF

    Play Episode Listen Later Jan 18, 2020


    « Mémoires Vives » émission de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Préparée par Rachel Rimmer et présentée par Stéphane Bou qui reçoivent Emmanuel Debono. Sujet : « Le racisme dans le prétoire - Antisémitisme, racisme et xénophobie devant la justice » paru aux PUF À propos du livre : "Le racisme dans le prétoire - Antisémitisme, racisme et xénophobie devant la justice" Paru aux éditions PUF Le 21 avril 1939, le gouvernement Daladier adopte un décret-loi qui modifie la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881 en y introduisant les délits d'injure et de diffamation à caractère "racial". Considérée comme la première loi antiraciste française, la "loi Marchandeau" vise alors tout particulièrement la propagande antijuive. Abrogée sous l'Occupation, elle est rétablie au lendemain de la guerre, avec le reste de la législation républicaine. On croyait l'antisémitisme et le racisme disparus dans les décombres du national-socialisme et du vichysme : ils se révèlent actifs et pugnaces dans le contexte politique de l'épuration, de la guerre froide et de la décolonisation. Plongée inédite dans les procédures judiciaires qui, de l'antisémitisme nazi à l'antisionisme radical en passant par les racismes anti-Noirs, anti-Arabes ou anti-Blancs, ont ponctué l'histoire de la France contemporaine, cet ouvrage constitue une éclairante histoire de l'antiracisme. A l'épreuve des faits et des procès, il propose une analyse des tensions inhérentes à la démocratie, autour des minorités et de la liberté d'expression, et une interrogation sur le pouvoir de la loi face aux campagnes de haine et aux préjugés. Emmanuel Debono est docteur en histoire de l'IEP de Paris. Il est l'auteur d'Aux origines de l'antiracisme. La LICA, 1927-1940 (CNRS Editions, 2012).

    Invité : Nicolas Roth / « Avoir seize ans à Auschwitz – Mémoire d’un juif hongrois » paru aux éditions FMS le Manuscrit

    Play Episode Listen Later Jan 11, 2020


    « Mémoires Vives » émission de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Préparée par Rachel Rimmer et présentée par Perrine Kervran. Rediffusion de l’émission du 30/01/2011 où l’on recevait un ancien déporté, Nicolas Roth, qui publie son témoignage sous le titre « Avoir seize ans à Auschwitz – Mémoire d’un juif hongrois » aux éditions FMS le Manuscrit. À propos du livre : "Avoir seize ans à Auschwitz – Mémoire d’un juif hongrois" Paru aux éditions FMS le Manuscrit Nicolas Roth fait partie des 440 000 Juifs qui, en 1944, furent déportés de Hongrie en seulement deux mois. Il livre ici un témoignage foisonnant sur le destin de la communauté juive de Debrecen. Dès les années 1920, les persécutions antisémites se multiplient en Hongrie. Après l’invasion allemande en 1944, les Juifs sont relégués dans des ghettos puis envoyés massivement vers les camps de la mort. Déporté à Auschwitz-Birkenau, Nicolas Roth parvient à survivre malgré le travail harassant auquel il est contraint. Lors de l’évacuation du camp, il connaît la "marche de la mort" avant d’être transféré au camp de Dachau où il sera libéré en avril 1945. Avoir 16 ans à Auschwitz est le récit d’un homme à la mémoire exceptionnelle, un texte d’une grande lucidité et d’une profonde sensibilité.

    Invités : Denis et Pierre Moscovici / « Mon après-guerre à Paris: Chronique des années retrouvées » paru aux éditions Grasset

    Play Episode Listen Later Dec 28, 2019


    À propos du livre : "Mon après-guerre à Paris: Chronique des années retrouvées" Paru aux éditions Grasset Depuis la parution en 1977 de ses Chroniques des années égarées, dans lesquelles il revenait sur sa jeunesse roumaine marquée par l’antisémitisme, les pogroms et le travail forcé, Serge Moscovici travaillait à la suite de ce récit autobiographique pour le reprendre où il l’avait laissé : à son arrivée à Paris en 1948, à l’âge de 22 ans. Ce sont ces notes, brouillons, remarques et feuilles libres qu’Alexandra Laignel-Lavastine a rassemblées pour nous livrer, pour la première fois, le récit des années de formation humaine et intellectuelle de celui qui allait devenir l’un des grands noms des sciences humaines et de la psychologie sociale, et l’un des précurseurs de l’écologie politique. De l’asile pour vieillards de la rue Lamarck où il passe ses nuits lors de son arrivée dans cette Ville-Lumière tant fantasmée jusqu’à son élection à l’EHESS, on le suit dans le récit de ces années cruciales qui dévoile un homme se faisant. Sans détour il se livre : il dit la misère et la solitude des premiers temps, le poids du silence et d’une Histoire que, dans ce Paris d’après-guerre, certains préfèrent taire ; l’isolement, ne se retrouvant ni à gauche, ni à droite, ni parmi les « israélites français ». Cet isolement le rapprochera néanmoins de deux autres juifs étrangers, aussi pauvres et déracinés que lui, qui deviendront ses meilleurs amis : Isac Chiva, futur bras droit de Claude Lévi-Strauss, et Paul Célan, grand poète du siècle dernier. Ensemble, le trio de métèques découvre le Quartier Latin où s’agite une foule issue de tous les pays de la terre, la vie d’hôtel et de petits boulots, mais aussi l’amitié (je n’étais plus seul au monde), l’émulation intellectuelle, la vie nocturne, dans les caves, les cabarets, et plus tard, dans les hauteurs de l’esprit, à l’université. On le suit alors des bancs de la Sorbonne au CNRS puis à l’EHESS, réalisant son rêve, devenir un homme d’étude, trouvant ses pères, le psychiatre et psychanalyste Daniel Lagache et l’historien des sciences Alexandre Koyré, et les questions qui définirent sa pensée : le sens commun, l’énigme des foules, les minorités actives, la condition de paria… De Saint-Michel à Montparnasse, on croise Lacan ou Lévi-Strauss, d’autres exilés qui figurent une famille, mais aussi des femmes, malgré l’immense timidité qu’il avoue, et une en particulier, Marie Bromberg-Moscovici qui deviendra sa femme en 1955 et sur le portrait de laquelle se clôt ce récit passionnant, d’une beauté et d’une grandeur qui doivent tout à l’humilité et l’intelligence de son auteur. Un livre rare et merveilleux Né en juin 1925 en Roumanie, Serge Moscovici fut exclu en 1938 du lycée de Bucarest par les lois antisémites. Après avoir subi le pogrom de Bucarest en janvier 1941, il fut mis au « travail obligatoire » jusqu’au 23 aout 1944, date de l’entrée de l’armée soviétique. Il quitte la Roumanie en 1947 et utilise la filière des « camps de personnes déplacées » passant par la Hongrie, l’Autriche et l’Italie avant d’entrer en France un an plus tard. Il deviendra directeur d’Etudes à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes de Paris, fondateur du laboratoire européen de psychologie sociale, enseignant à la New School for Social Research de New York, à l’Université de Genève, de Louvain, de Cambridge...

    Stéphane Bou reçoit : Sandra Zemor pour « Le Prince Dindon, de Nahman de Bratslav »

    Play Episode Listen Later Dec 14, 2019


    « Mémoires Vives » émission de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Préparée par Rachel Rimmer et présentée par Stéphane Bou qui reçoiventSandra Zemor pour « Le Prince Dindon, de Nahman de Bratslav » Livre-CD de Jean Baumgarten et Sandra Zemor

    Invitée de Stéphane Bou : Françoise Roux, administratrice du Mémorial du camp de Rivesaltes

    Play Episode Listen Later Dec 7, 2019


    Mémoires Vives » émission de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Préparée par Rachel Rimmer et présentée par Stéphane Bou qui reçoivent Françoise Roux, administratrice du Mémorial du camp de Rivesaltes

    Invitée de Stéphane Bou : Claire Descomps pour l’exposition sur Jules Adler peintre du peuple au MAHJ

    Play Episode Listen Later Nov 30, 2019


    Mémoires Vives » émission de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Préparée par Rachel Rimmer et présentée par Stéphane Bou qui reçoivent  À propos de L'exposition : " Jules Adler. Peintre du peuple " Au MahJ, du jeudi 17 octobre 2019 jusqu'au dimanche 23 février 2020 Dreyfusard de la première heure, l’artiste développe une vision du monde proche de celle d’Émile Zola (1840-1902), s’intéressant aux différentes figures du peuple : des ouvriers des manufactures et des mines aux petits métiers parisiens, des déracinés des villes aux paysans et marins, hommes, femmes, enfants ou vieillards partageant, sinon un même destin, une forme de relégation. Après Dole, Évian, Roubaix, cette première rétrospective fait redécouvrir à Paris l’œuvre d’un artiste injustement méconnu bien qu’une de ses toiles, La Grève au Creusot (1899), soit devenue une icône des luttes ouvrières. Auteur d’une œuvre d’une grande force – notamment dans la première partie de sa longue carrière –, Adler a été largement reconnu en son temps, mais son indifférence aux débats des avant-gardes artistiques et son intérêt croissant pour le monde rural l’ont desservi auprès des générations suivantes. Au mahJ, l’exposition s’arrête aussi sur les résonances de la judéité du peintre dans sa perception du monde et ses engagements d’homme et d’artiste. Commissaires Commissaires : Amélie Lavin (directrice du musée des Beaux-Arts de Dole) ; Claire Decomps (conservatrice en chef chargée des collections historiques et des judaica au mahJ), assistée de Virginie Michel (mahJ)

    Invitée de Stéphane Bou : Alain de Toledo / sur le projet de mémorial des Judéo-Espagnols déportés de France.

    Play Episode Listen Later Nov 23, 2019


    « Mémoires Vives » émission de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Préparée par Rachel Rimmer et présentée par Stéphane Bou qui reçoivent Alain de Toledo du projet de mémorial des judéo-Espagnols déportés de France. Pour la soirée des 100 ans de présence judéo-espagnole à Paris qui aura lieu le 3 décembre prochain à l'Espace Culturel et Universitaire Juif d'Europe (ECUJE)

    Invitée de Stéphane Bou : Barbara Necek / réalisatrice du film «A la recherche de Schindler polonais»

    Play Episode Listen Later Nov 9, 2019


    « Mémoires Vives » émission de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Préparée par Rachel Rimmer et présentée par Stéphane Bou qui reçoivent Barbara Necek, réalisatrice du film "A la recherche du Schindler polonais". À propos du film : "A la recherche du Schindler polonais" Réalisateur : Barbara Necek C’est l’une de ces histoires puissantes et généreuses qui emportent le monde : celle d’un docteur polonais, Eugene Lazowski, qui, durant la Seconde Guerre mondiale, sauve 8 000 Juifs des camps de la mort en leur inoculant un faux virus qui les déclare positifs au typhus, plaçant la zone de leur village en quarantaine. Dévoilée par le Chicago Tribune en 2000, cette histoire a depuis fait le tour du monde, relayée par les plus grands journaux comme le Figaro, par de sérieuses institutions juives, par des chaînes de télévision de qualité telle qu'History Channel en Grande-Bretagne. Cette histoire était pourtant "trop belle pour être vraie". Conçu comme une investigation historique, ce film démontre que ce prétendu Juste polonais, oublié de l’Histoire, n’en est pas un. Eugene Lazowski, aujourd’hui décédé, n’a jamais sauvé 8 000 Juifs. Entre faux scoop, intérêts financiers des organes de presse, manœuvres politiques et réécriture de l’Histoire, ce documentaire décortique la mécanique d’une manipulation réalisée sur les décombres de la Shoah.

    Invité de Stéphane Bou : Théo Ivanez / auteur du documentaire «La Babel des enfants perdus »

    Play Episode Listen Later Nov 2, 2019


    Mémoires Vives » émission de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Préparée par Rachel Rimmer et présentée par Stéphane Bou qui reçoivent Théo Ivanez pour son film « La Babel des enfants perdus » film projeté au Mémorial de la Shoah le 17 novembre À propos du Documentaire : " La Babel des enfants perdus " Réalisateur : Théo Ivanez Avant-première : dimanche 17 novembre 2019, 16h30 au Mémorial de la Shoah, Paris La fin de la Seconde Guerre mondiale jette sur les routes plus de 10 millions de personnes, dont beaucoup seront accueillies dans les Displaced Person Camps créés par l’United Nations Relief and Rehabilitation Administration (UNRRA). À l’été 1945, à Indersdorf, non loin de Munich, s’ouvre ainsi le premier camp pour enfants réfugiés de guerre. Il regroupera plus de 1 000 jeunes orphelins, dont de nombreux enfants juifs, sous la protection d’une poignée d’hommes et de femmes. Pionniers du travail humanitaire, ils sauront les entourer et leur redonner foi en l’avenir avant de leur trouver une destination d’accueil. La période de l'immédiat après-guerre, époque paradoxale qui mêle espoir et poids d’un passé impossible à oublier, est ici racontée par le prisme de cette histoire. Quelques-uns de ces enfants pensionnaires du Children Center, aujourd'hui octogénaires, racontent ainsi leur parcours, depuis les marches de la mort à la sortie des camps jusqu’au retour sur leur terre natale ou vers un nouveau pays d’accueil.

    Invité de Stéphane Bou : William Karel / réalisateur du documentaire « La mort en face  »

    Play Episode Listen Later Oct 26, 2019


    « Mémoires Vives » émission de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Préparée par Rachel Rimmer et présentée par Stéphane Bou qui reçoivent William Karel, réalisateur pour l’avant-première du documentaire le 7 novembre « La mort en face » À propos du Documentaire : " La mort en face " Réalisateur : William Karel « Aucun pays, l’Allemagne exceptée, ne participa aussi activement au massacre des Juifs que la Roumanie. » Raul Hilberg, La destruction des Juifs d’Europe A Iasi, quatrième ville de Roumanie, en 8 jours, du 28 juin au 6 juillet 1941, près de 15 000 Juifs furent assassinés lors d’un effroyable pogrom. Au moment des faits, l’extermination programmée des juifs d’Europe n’avait pas encore débuté. À Iasi, il n’y avait ni chambre à gaz, ni four crématoire, mais tout le reste était là : la terreur, les humiliations, les wagons plombés, la famine, les exécutions publiques, la haine. Les ordres venaient d’en haut, et ils ont été appliqués avec enthousiasme, par la police, l’armée et la population. Pendant plus de 60 ans, les gouvernements communistes successifs ont tout fait pour que le pogrom de Iasi sombre dans l’oubli. Il fallait perpétuer le mythe de la résistance du peuple tout entier contre la tyrannie fasciste et minimiser leurs responsabilités dans le pogrom. Il fallut attendre novembre 2004 pour que l’État roumain admette pour la première fois sa responsabilité directe dans le pogrom. Des excuses officielles du gouvernement furent enfin présentées à la communauté juive, 60 ans plus tard. De ce massacre, il ne reste rien, pas le moindre bout de film, juste quelques photographies, la plupart prises par des soldats allemands qui les envoyèrent à leur famille en guise de souvenir de Roumanie. Et une poignée de témoins. Ils avaient sept, neuf ou douze ans en 1941. Les derniers survivants racontent.

    Invité de Stéphane Bou : Ludovic Cantais / auteur du documentaire « J’aimerais qu’il reste quelque chose »

    Play Episode Listen Later Oct 19, 2019


    « Mémoires Vives » émission de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Préparée par Rachel Rimmer et présentée par Stéphane Bou qui reçoivent Ludovic Cantais, réalisateur pour la sortie du documentaire le 13 novembre « J'aimerais qu’il reste quelque chose » À propos du Documentaire : " J'aimerais qu’il reste quelque chose " Réalisateur : Ludovic Cantais Au cinéma le mercredi 13 novembre 2019 Au Mémorial de la Shoah, à Paris, une équipe de bénévoles recueille chaque semaine les archives personnelles des déportés et de leurs familles. Pour ceux qui les donnent comme pour ceux qui les reçoivent, lettres, photographies et objets racontent l’horreur de la séparation, de l’attente et de la perte. Mais au fil des entretiens, au détour d’une histoire, s’affirme l’indélébile présence des absents. Filmer ces moments fragiles et fugaces, quand l’intime entre dans l’institutionnel et le collectif. Cependant, une question demeurait : comment filmer la Shoah aujourd’hui dans les années 2010 en essayant de trouver un nouveau point de vue ? Je tenais mon sujet. Ce film serait sur la transmission de la mémoire et comment ça se passe. Filmer ceux qui donnent, mais aussi ceux qui reçoivent. Ceux qui parlent et ceux qui écoutent. Filmer ce qui ne l’avait jamais été a priori, à savoir le collectage d’archives, leur indexation, penser, classer, trier comme dirait Perec. Ludovic Cantais Toujours placée à la bonne distance, la caméra de Ludovic Cantais filme avec tact et douceur le travail patient des archivistes mais aussi la vertigineuse persistance de la mémoire. Documentaire, France, 2018, 79 min, La Luna productions et Maje productions, avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Sortie en salles le mercredi 13 novembre 2019

    Invitée de Stéphane Bou : Catherine Bernstein / auteure du documentaire « La SNCF sous l’occupation »

    Play Episode Listen Later Oct 12, 2019


    "Mémoires Vives" émission de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, préparée par Rachel Rimmer et présentée par Stéphane Bou qui reçoivent Catherine Bernstein pour son documentaire "La SNCF sous l'occupation".

    Invité : Christophe Cognet / « Prises de vue clandestine des camps nazis » Paru aux éditions du Seuil

    Play Episode Listen Later Oct 5, 2019


    « Mémoires Vives » émission de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Préparée par Rachel Rimmer et présentée par Stéphane Bou qui reçoivent Christophe Cognet pour son livre « Eclat - Prises de vue clandestines des camps nazis » paru aux éditions du seuil » À propos du livre : " Prises de vue clandestine des camps nazis " Paru aux éditions du Seuil À partir d'un corpus pour partie inédit, Christophe Cognet enquête sur les photographies clandestines des camps nazis, comme autant d'actes de résistance. Depuis plus de quinze ans, Christophe Cognet mène une méditation, filmique, sur les images réalisées par les déportés eux-mêmes, en secret, et au risque de leur vie, dans les camps nazis. Après Parce que j'étais peintre, sorti en salles en 2014, consacré aux dessins et aquarelles, il travaille désormais à un autre film, À pas aveugles, à la rencontre de telles photographies : à Auschwitz-Birkenau et à Buchenwald, Dachau, Mittelbau-Dora et Ravensbrück, des détenus ont réussi à prendre des clichés clandestins. Ce second volet compose une archéologie des images en tant qu'actes, insistant sur leurs dimensions physiques – c'est ce que peut le cinéma. Le livre Éclats – au sens d'esquilles, de brisures – est issu autant de ce projet de film que de cette longue fréquentation des images clandestines : il compose l'aventure d'un regard en proposant des analyses sensibles de ces photographies, toutes scrutées longuement, puis remises dans leurs contextes. Il s'agit de reprendre l'enquête – et parfois de l'initier – avec le savoir disponible aujourd'hui, sans théorie, mais sans ignorer toute théorie, sans préjuger de ce que ces images ont à nous montrer et à nous dire. Il s'agit tout autant d'une exploration historique que de faire l'éloge de leurs auteurs, les remettre au centre et à l'origine de leurs images. Ce livre veut ainsi composer le récit très précis de leurs actes et des scènes prises, mais aussi former les portraits, lorsque c'est possible, tant des femmes et des hommes photographes que de ceux représentés. Né à Marseille en 1966, Christophe Cognet est scénariste et réalisateur. Attentifs aux traces et au travail de la mémoire, ses films interrogent le cinéma, les formes de pouvoir et de surveillance, les mécanismes de la création et la puissance des images. Avant-propos d'Annette Wieviorka Né à Marseille en 1966, Christophe Cognet est réalisateur, essentiellement de documentaires mais aussi d'essais filmés, courts et moyens métrages. Attentifs aux traces et au travail de la mémoire, ses films interrogent le cinéma, les formes de pouvoir et de surveillance, les mécanismes de la création et la puissance des images.

    Invité de stéphane Bou : Michaël Sztanke pour son enquête “Rwanda, chronique d’un génocide annoncé”

    Play Episode Listen Later Sep 28, 2019


    « Mémoires Vives » émission de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Préparée par Rachel Rimmer et présentée par Stéphane Bou qui reçoivent Michaël Sztanke pour son enquête “Rwanda, chronique d’un génocide annoncé”

    invité de stéphane Bou : Ariel Schweitzer / « Festival Israël – Vues d‘ailleurs – Regards de cinéastes étrangers »

    Play Episode Listen Later Sep 21, 2019


    « Mémoires Vives » émission de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Préparée par Rachel Rimmer et présentée par Stéphane Bou qui reçoivent Ariel Schweitzer pour le « Festival Israël - Vues d‘ailleurs - Regards de cinéastes étrangers » du 12 au 25 septembre 2019 au Mémorial de la Shoah.

    Invitée de Juliette Sénik, Réjine Halimi et Annie Melihan Cheinin

    Play Episode Listen Later Sep 14, 2019


    « Mémoires Vives » émission de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Préparée par Rachel Rimmer et présentée par Juliette Sénik qui reçoivent Réjine Halimi, artiste peintre photographe et Annie Melihan Cheinin, Directrice de la résidence Amaraggi du Casip Cojasor pour l’exposition « mémoire d’un sourire » du 16 au 27 septembre à la Mairie du 19e arrondissement de Paris « Où allez vous Mademoiselle ? J’ai répondu : le commissaire m’a donné l’autorisation de partir du poste de police ». « Attendez, je vais vérifier. » Le commissaire lui a confirmé l’autorisation. Moi et une dizaine d’enfants juifs, on a été sauvés ce jour là. Ça jamais je n’ai oublié », Dinka Reich. Dinka Reich, Rose Volcot, Rachel Puszet (photo ci dessus), Raymonde Kenig, Sabine Lerer, Jean-Marc Leroy, Mendel Gorlicky, Joseph Weissmann, ce sont des noms, des visages, des vies, qu’on pourra voir du 16 au 27 septembre 2019 à la mairie du 19ème arrondissement autour d’une exposition qui s’intitule « Mémoires d’un sourire ». Ce très beau projet a été mené dans le cadre du programme Kecher, soutenu par la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, qui vise à prendre en compte les parcours spécifiques de chaque survivant de la Shoah qui intègre une des 3 résidences du Casip-Cojasor, Amaraggi dans le 19 ème, Kelmann à Créteil et La Colline à Nice.

    Invités : Rachel Ertel et Stéphane Bou / « Mémoire du yiddish : Transmettre une langue assassinée. Entretiens avec Stéphane Bou » paru aux éditions Albin Michel

    Play Episode Listen Later Jul 13, 2019


    À propos du livre : "Mémoire du yiddish : Transmettre une langue assassinée. Entretiens avec Stéphane Bou" Paru aux éditions Albin Michel Rachel Ertel a consacré sa vie à faire connaître et reconnaître la littérature yiddish aux lecteurs francophones. Par ses essais, ses traductions et son enseignement, elle a oeuvré pour la sauvegarde et la transmission de ce riche espace culturel. Son parcours personnel est bouleversant : c'est celui d'une petite fille aux parents écrivains rescapés de la Shoah, qui fut déportée en URSS pendant la guerre avant de trouver refuge en France et de voyager aux États-Unis ; c'est aussi celui d'une femme de conviction, déracinée mais passionnée, amie des artistes, des poètes et des grands auteurs yiddish du XXe siècle. Au fil des souvenirs convoqués émergent les grandes problématiques au coeur de la création littéraire, et en particulier les enjeux de toute traduction : Comment transmettre une mémoire perdue, ressusciter un monde aboli ? Comment transposer une langue mourante, liée à un vécu et à une destruction hors parole, en une langue vivante ? Comment concilier le deuil de la langue et la jouissance esthétique de la translation, de la transposition, de l'écriture ? À travers la voix forte d'une grande passeuse de la mémoire du monde yiddish, nous entendons la langue des assassinés. Rachel Ertel nous rappelle que l'Anéantissement est au-delà des pleurs, du temps, comme une entaille dans l'histoire de l'humanité, dont seule l'écriture peut porter témoignage, afin qu'il ne soit jamais oublié. Rachel Ertel a enseigné la littérature américaine à Paris 7 où elle a fondé le Centre d'études judéo-américaines. Elle est également présidente d'honneur de la maison de la culture yiddish. Stéphane Bou est journaliste.

    Invitée : Rachel Ertel / « Dans les bagnes du tsar » paru aux éditions de l’Antilope

    Play Episode Listen Later Jul 6, 2019


    À propos du livre : "Dans les bagnes du tsar" Paru aux éditions de l''Antilope H. Leivick décide à 71 ans de revenir sur les années de cachot qu’il a connues à 18 ans, de 1906 à 1912. Dans une première partie, H. Leivick se souvient des six années passées dans un cachot obscur, de ses camarades de détention, révolutionnaires, juifs et non juifs. Il se souvient également des prisonniers de droit commun, dont certains avaient assassiné des Juifs. Des flash-back sur son enfance, son éducation traditionnelle puis son engagement politique parsèment le récit, alimentés par des dialogues intérieurs émouvants avec son père. Dans la deuxième partie, H. Leivick raconte le voyage à pied, puis en bateau-prison vers la Sibérie, traversé par une galerie de portraits et de réflexions sur l’existence et la résistance à l’oppression. Extrait du récit « Le gardien ouvrit le battant de sa grosse clef et me poussa à l’intérieur. Je me cogne aux ténèbres comme à un mur. Mais ce n’est pas encore la vraie porte. Cette porte mène à une seconde, plus bas. Nouvelle poussée du gardien qui me projette derrière une autre porte blindée qui ne laisse pas passer la moindre trace d’une quelconque lueur. Il me précipite dans ce nouvel espace. Claque la première et la deuxième portes et les verrouille. Il y règne un silence de mort. C’est la première fois de ma vie que je me trouve dans des ténèbres pareilles, dans une semblable noirceur, dans une éternelle, une inqualifiable nuit. Je ne savais pas qu’il existait au monde une telle densité de ténèbres. J’ai le sentiment qu’elles percent ma vue, qu’elles s’infiltrent dans mon corps. Elles sont acérées, gluantes, du plomb fondu. Elles me lacèrent le torse et la tête. Elles me glacent, me pétrifient. Je me cogne le visage à cette noirceur et me retourne aussitôt, reste couché sur le dos à demi évanoui. Non pas à cause de la chute ou du froid mais à cause de la puanteur qui m’étouffe et qui remplit cette sorte de tombe. Je ne sais combien de temps, je suis resté dans cet état à moitié inconscient jusqu’au moment où mes poumons commencent petit à petit à s’habituer à cette puanteur froide de moisi, et mes yeux à cette noirceur inimaginable. »

    Invité : François Szulman / «Le petit peintre de Belleville» paru aux éditions Le Manuscrit

    Play Episode Listen Later Jun 29, 2019


    À propos du livre : "Le petit peintre de Belleville" Paru aux éditions Le Manuscrit Artiste-peintre reconnu, François Szulman évoque ici son enfance dans le « Yiddishland » parisien. Né en 1931, François grandit dans le milieu modeste des émigrés juifs polonais ayant fui la misère et l'intolérance. Soutenu par un voisin peintre, il développe un don pour le dessin. Lorsque la guerre éclate, son père, Szlama, s'engage dans la Légion étrangère. Blessé au combat, il est fait prisonnier dans un Stalag et se garde de se déclarer juif. Dans Paris à l'heure allemande, François brille à l'école et dessine tout ce qu'il observe. Au rythme des rafles, les quartiers juifs se dépeuplent. Protégés par le statut de prisonnier de guerre de Szlama, François et sa mère échappent à la rafle du Vél' d'Hiv'. En février 1943, Szlama est libéré. La famille Szulman entre alors dans la clandestinité. François quitte son école et ne porte plus l'étoile jaune. Il dessine toute la journée. Dans leur planque de la rue Sainte-Marthe, sa mère malade s'éteint faute de soins. François et son père survivront grâce à la solidarité des résistants juifs qu'ils hébergent. Témoin de la libération de Paris, François la relate avec précision. Du métro Jaurès aux barricades de Belleville jusqu'à la Place de la République, il évite les tireurs embusqués et participe à la liesse de la victoire. Après la guerre, malgré les vicissitudes, il poursuivra avec succès sa carrière artistique.

    Invitée : Laura Hobson Faure / « Un Plan Marshall juif » paru aux éditions Penser la solidarité

    Play Episode Listen Later Jun 22, 2019


    À propos du livre : "Un Plan Marshall juif: La présence juive américaine en France après la Shoah, 1944-1954" Paru aux éditions Penser la solidarité Aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale, l’Amérique se lance dans l’aide à la reconstruction de la France. Les Juifs américains, à l’instar de leurs compatriotes, participent pleinement à cette mobilisation, avec, cependant, un objectif spécifique : reconstruire la vie juive après la Shoah. Paris devient, en conséquence, un centre pour un éventail d’organisations juives américaines, en particulier L’American Joint Distribution Committee (le Joint). Ces organisations orchestrent un projet philanthropique sans précédent, envoyant plus de 27 millions de dollars en France entre 1944 et 1954. Cette rencontre franco-américaine inédite, qualifiée de « Plan Marshall juif », permet une nouvelle réflexion sur la présence américaine dans la France de l’après-guerre et ouvre le débat de l’influence américaine sur la structure contemporaine de la vie juive française. Biographie de l'auteur Laura Hobson Faure est historienne et maître de conférences en civilisation américaine à l’Université Sorbonne Nouvelle-Paris III.

    Invité : Alain Braun / auteur du film « Bernard Natan, le fantôme de la rue Francœur – Ou la mise à mort d’un géant du cinéma français »

    Play Episode Listen Later Jun 15, 2019


    À propos du Film: " Bernard Natan, le fantôme de la rue Francœur - Ou la mise à mort d'un géant du cinéma français  " Portrait d’un des personnages les plus importants et controversés du cinéma d'avant-guerre. Bernard Natan, né Natan Tannenzaft en 1886 de parents juifs en Roumanie, a contribué à fonder l'industrie du cinéma en France. En 1929, il acquiert Pathé, la plus grande compagnie de France. Il construit un large réseau de salles de cinéma, produit plus de 65 longs-métrages, modernise les studios et les salles pour les adapter au cinéma parlant. Mais la reprise de Bernard Natan coïncide avec la Grande Dépression. Et il est attaqué sans répit par la presse française. Plusieurs de ces attaques sont d'ordre antisémite. Il devient "le Juif le plus haï de France". 1935, Pathé tombe en banqueroute, les autorités inculpent Natan pour escroquerie...

    Invitée : Elise Otzenberger / pour son film documentaire « Lune de miel »

    Play Episode Listen Later Jun 1, 2019


    À propos du Film: " Lune de miel  " Anna et Adam, jeune couple de parisiens aux origines juives polonaises, partent pour la première fois de leur vie en Pologne. Ils ont été invités à la commémoration du soixante-quinzième anniversaire de la destruction de la communauté du village de naissance du grand-père d’Adam. Si Adam n'est pas très emballé par ce voyage, Anna est surexcitée à l'idée de découvrir la terre qui est aussi celle de sa grand-mère. Enfin… d’après le peu qu’elle en connaît. Les voilà partis à la recherche de leurs origines dans un voyage plein de surprises, durant lequel ils ne trouveront pas exactement ce qu’ils sont venus chercher…

    Invité : Pierre Goetschel / pour son film documentaire « L’héritage retrouvé »

    Play Episode Listen Later May 25, 2019


    À propos du Film: " L'héritage retrouvé  " Documentaire, France, 2013, 52 min, Leitmotiv Production / France 3 Limousin, avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. 2013 À partir des quelques objets et documents rassemblés dans deux boîtes d'archives, le réalisateur part sur les traces de Fernande et Gustave Goetschel, les grand-parents qu'il n'a pas connus. À travers les lieux, les documents et les derniers témoins retrouvés, cette enquête retrace le destin singulier de ce couple de Juifs originaires d'Alsace installés à Limoges. Retissant les fils d’une mémoire dont il interroge les empreintes autant que les silences, Pierre Goetschel faire résonner leur existence brisée par la Shoah dans un dialogue entre mémoire intime et histoire collective.

    Invité : Pierre Goetschel / pour son film documentaire « La dernière d’entre elles »

    Play Episode Listen Later May 18, 2019


    À propos du Film: " La dernière d’entre elles  " Diffusions au mémorial le 23 mai prochain Pierre Goetschel a rencontré miraculeusement Rosette, la dernière survivante d’un petit groupe de femmes rescapées d’Auschwitz-Birkenau, dont sa grand-mère Fernande a fait partie. À partir des fragments exhumés de leurs récits écrits dès leur retour, il retisse la destinée tragique de ces femmes indéfectiblement liées par le destin. Mais Rosette, elle, n’a pas écrit et a préféré se taire pendant plus de soixante ans. Arrivera-t-elle à lire le texte de son amie Fernande ? Entre les premiers témoignages et la présence singulière de Rosette, à l’heure de la disparition des derniers témoins, le film interroge au plus intime ce qu’il nous reste d’Auschwitz.

    Invitée : Barbara Necek / pour son film documentaire « Le procès d’Auschwitz, la fin du silence »

    Play Episode Listen Later May 4, 2019


    À propos du Film: " Le procès d’Auschwitz, la fin du silence  " Rediffusions jusqu'au dimanche 19 mai 2019 sur Toute l'Histoire Le 20 décembre 1963 s’ouvre le procès d’Auschwitz à Francfort. Sur le banc des accusés, des Allemands comme les autres. Leur particularité : tous ont été SS pendant la guerre et ont servi dans un camp nazi installé à côté du village polonais Oświęcim, en allemand "Auschwitz". Face à eux, près de 360 témoins, dont 211 survivants d’Auschwitz. Dans une Allemagne hostile à la vérité, ils vont confronter pour la première fois le pays avec les crimes de son passé et révéler au monde l’horreur d’Auschwitz.

    Invitée : Michèle Fitoussi / pour l’exposition Héléna Rubinstein

    Play Episode Listen Later Apr 27, 2019


    Helena Rubinstein. L’aventure de la beauté

    Invité : Jean-Christophe Klotz/ pour son film documentaire « Retour à Kigali »

    Play Episode Listen Later Apr 13, 2019


    À propos du Film: " Retour à Kigali " Diffusion : France 3 / jeudi 25 avril 2019. En quelques semaines d’avril et de mai 1994, 800 000 Tutsi ont été assassinés au Rwanda, soit près de 90% de la population vivant alors sur le territoire. Présent au Rwanda pendant le Génocide, Jean-Christophe Klotz étaut l’un des rares journalistes cameramen à enregistrer des images avec l’idée que leur diffusion dans les journaux télévisés pourrait faire changer le cours des choses. 25 ans après, il revient avec un troisième film sur le sujet, Retour à Kigali et continue à interroger cette histoire et la responsabilité de la France.

    Invitée : Chochana Boukhobza / pour son film documentaire « Terezin, l’imposture nazie »

    Play Episode Listen Later Apr 6, 2019


    À propos du Film: " Terezin, l’imposture nazie " Diffusion : Mémorial de la Shoah le 5 mai 2019 Pourquoi faire un film sur Terezin et, surtout, raconter l’histoire de ce ghetto à travers des poèmes, des textes et des dessins réalisés par des enfants et des artistes avant leur déportation vers Auschwitz ? En 1943, lorsque la Croix-Rouge a commencé à se poser des questions sur le sort des expulsés, le régime nazi a choisi de créer le récit d'une ville donnée par Hitler à la communauté juive. À 70 kilomètres de Prague, la ville de Terezin est devenue le décorum de cette propagande destinée à cacher la Solution finale. Une bibliothèque, un kiosque, des jardins et même une école ont été construits, les activités culturelles et artistiques encouragées. Tout était si convaincant qu'en juin 1944, le docteur Rossel, envoyé par la Croix-Rouge pour rendre visite à Terezin, écrivit un rapport élogieux sur les conditions de vie des personnes déportées. À travers les dessins, les poèmes et les textes des enfants et des artistes qui y ont vécu, ce documentaire mettra en lumière cette arnaque historique.

    Invité : Michaël Prazan / pour son film documentaire « Goulags »

    Play Episode Listen Later Mar 30, 2019


    À propos du Film: " Goulags  " Diffusion : mardi 2 avril 2019, 23h10 sur France 2 Plongée dans l’un des systèmes pénitentiaires les plus effroyables du XXe siècle, ce documentaire explore les traces du Goulag de Moscou aux confins de la Sibérie orientale. Il présente cette histoire en suivant Assia Kovrigina sur les traces de son grand-père, un intellectuel juif emprisonné par le régime soviétique. Acronyme formé d'après le russe Glavnoïé oupravlénié laguéreï, Goulag signifie "Direction principale des camps". Instrument de terreur, de colonisation territoriale et d’expansion économique, le Goulag regroupe des réalités multiples et changeantes qui occupèrent une place centrale dans l’histoire de l’URSS. En partant sur les traces de Samuel Shnapir, ancien journaliste à la Pravda envoyé en Sibérie, le film aborde notamment la campagne antisémite menée par le régime soviétique à partir de 1946 contre les "cosmopolites sans racines". Touchant d'abord les cercles littéraires et intellectuels, elle s'est rapidement propagée à d'autres secteurs de la société. L'histoire tragique du Comité antifasciste juif - créé en 1942 et présidé par Solomon Mikhoëls, acteur et directeur de théâtre yiddish - est emblématique de la répression qui s'est abattue sur les Juifs soviétiques après la Seconde Guerre mondiale. Documentaire historique d'envergure, Goulags est une enquête sur les lieux de la terreur soviétique qui s'appuie sur des archives inédites et de nombreux témoignages. Sur les routes gelées de l'hiver russe, c'est un voyage dans la mémoire collective de l'ex-URSS. Documentaire, 2018, 77 min, TV Presse Productions / France Télévisions. Ce film a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.

    Invité : Jean-Charles Szurek / Pour le Colloque de la Nouvelle Ecole Polonaise d’Histoire de la Shoah PART II

    Play Episode Listen Later Mar 23, 2019


    Invité  Jean-Charles Szurek pour le colloque sur la Shoah perturbé par l’extrême droit polonaise.

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