POPULARITY
Categories
durée : 00:03:13 - Géopolitique - par : Pierre Haski - L'incursion de dix-neuf drones russes dans l'espace aérien polonais a provoqué la mobilisation de plusieurs pays de l'OTAN, mais montré aussi la faible préparation de l'alliance. Varsovie parle de « provocation » et l'incident va pousser à accélérer la marche vers la défense européenne. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Dans cette édition :Des actions de blocage ont été recensées partout en France dans le cadre de la journée de mobilisation appelée "Blocon", avec 130 interpellations en région parisienne.Le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu fait face à des pressions de l'opposition, notamment de la France Insoumise qui déposera une motion de censure.La Russie a lancé 458 drones et missiles sur l'Ukraine, dont 8 ont traversé la frontière polonaise, suscitant la condamnation du Premier ministre polonais Donald Tusk.L'équipe de France de football a remporté son match éliminatoire pour le Mondial 2026 contre l'Islande.Le journaliste Christian Boner, figure emblématique d'Europe 1, est décédé à l'âge de 77 ans.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Les forces de l'ordre ont procédé à près de 200 interpellations dans le cadre d'actions de blocage lors de la mobilisation sociale appelée "Bloquons-Tout", jugée non citoyenne par le ministre de l'Intérieur.Le leader de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, est pointé du doigt par Laurent Wauquiez pour "nourrir le chaos" et "espérer la révolution".La Russie a lancé 458 drones et missiles sur l'Ukraine, dont 8 ont violé l'espace aérien polonais, suscitant la condamnation du président français Emmanuel Macron.L'équipe de France de football a remporté un match de qualification pour la Coupe du Monde 2026 contre l'Islande.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Des actions de blocage ont été recensées partout en France dans le cadre de la journée de mobilisation appelée "Blocon", avec 130 interpellations en région parisienne.Le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu fait face à des pressions de l'opposition, notamment de la France Insoumise qui déposera une motion de censure.La Russie a lancé 458 drones et missiles sur l'Ukraine, dont 8 ont traversé la frontière polonaise, suscitant la condamnation du Premier ministre polonais Donald Tusk.L'équipe de France de football a remporté son match éliminatoire pour le Mondial 2026 contre l'Islande.Le journaliste Christian Boner, figure emblématique d'Europe 1, est décédé à l'âge de 77 ans.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Les forces de l'ordre ont procédé à près de 200 interpellations dans le cadre d'actions de blocage lors de la mobilisation sociale appelée "Bloquons-Tout", jugée non citoyenne par le ministre de l'Intérieur.Le leader de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, est pointé du doigt par Laurent Wauquiez pour "nourrir le chaos" et "espérer la révolution".La Russie a lancé 458 drones et missiles sur l'Ukraine, dont 8 ont violé l'espace aérien polonais, suscitant la condamnation du président français Emmanuel Macron.L'équipe de France de football a remporté un match de qualification pour la Coupe du Monde 2026 contre l'Islande.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La Russie a pour but avoué d'occuper la totalité de la région de Donetsk. Or, on ne parle pas uniquement de territoire. Rien que dans les agglomérations de Kramatorsk et Sloviansk, il reste encore près de 100 000 personnes, et ces villes aux allures de garnison sont les dernières grandes forteresses du Donbass à l'arrière du front, qui se rapproche pourtant inexorablement. Reportage à Kramatorsk de notre correspondante Nous sommes à Kramatorsk, à une quinzaine de kilomètres seulement du front, presque à portée d'artillerie, et définitivement à portée des drones russes. Ici, les drapeaux ukrainiens, bleus et jaunes flottent dans toutes les rues. Une énième sirène retentit. Impossible chaque jour de les compter tant elles sont nombreuses, pourtant ici, malgré la présence de bunkers en béton à travers la ville, plus personne n'y prête attention ni ne s'abrite. Dans ce supermarché du centre-ville, où l'on trouve désormais autant de soldats que de civils, Luda, une caissière, explique : « Eh bien, je voudrais rester ici, dans ma maison. Je ne veux aller nulle part ailleurs, vous comprenez ? J'ai travaillé ici toute ma vie, j'ai mes enfants, mes petits-enfants… » À lire aussiUkraine: à Kramatorsk, une ville entre la menace de la destruction et le spectre d'une nouvelle occupation À quelques rues de là, sous-sol, nous retrouvons Anja, une vétérinaire. Pour elle non plus, il n'est pas encore question de partir : « Il y a beaucoup de monde qui est venu ici, bien sûr, ils sont venus de toute la région de Donetsk. Ils sont venus s'installer, ici, à Kramatorsk, mais aussi à Sloviansk. On va partir, mais pas encore. » Pourquoi ? « Eh bien, pas encore, on est déjà partis de là où nous vivions, à Lyman, c'est dans l'autre direction, c'est juste que nous vivons ici depuis trois ans maintenant, enfin un peu moins. Et pendant longtemps, ça allait. Pour l'instant, ça va encore, mais on a un enfant, donc on ne sait pas trop quoi faire. On partira probablement à un moment. » Rester, faute de mieux Dasha, elle, est jeune maman. Malgré les explosions devenues quotidiennes, elle ne voit aucune perspective loin d'ici : « Effrayant, oui ! Mais que faire ? Qui a besoin de nous ? Les loyers sont chers ces temps-ci, et je suis mère célibataire. Il n'y a personne pour m'aider ! » Dans le bazar de la ville, on retrouve des personnes âgées, qui étalent les récoltes de leur jardin, herbes, fruits et légumes. Parfois, même leurs effets personnels qu'ils essaient de vendre afin de boucler les fins de mois. Eux n'ont tout simplement pas les moyens financiers pour fuir. C'est sur cette population que pèse le danger quotidien des bombes russes, ainsi que la perspective d'une nouvelle invasion, dans cette ville déjà occupée pendant quelques mois par les séparatistes soutenus par Moscou en 2014.
La Russie a pour but avoué d'occuper la totalité de la région de Donetsk. Or, on ne parle pas uniquement de territoire. Rien que dans les agglomérations de Kramatorsk et Sloviansk, il reste encore près de 100 000 personnes, et ces villes aux allures de garnison sont les dernières grandes forteresses du Donbass à l'arrière du front, qui se rapproche pourtant inexorablement. Reportage à Kramatorsk de notre correspondante Nous sommes à Kramatorsk, à une quinzaine de kilomètres seulement du front, presque à portée d'artillerie, et définitivement à portée des drones russes. Ici, les drapeaux ukrainiens, bleus et jaunes flottent dans toutes les rues. Une énième sirène retentit. Impossible chaque jour de les compter tant elles sont nombreuses, pourtant ici, malgré la présence de bunkers en béton à travers la ville, plus personne n'y prête attention ni ne s'abrite. Dans ce supermarché du centre-ville, où l'on trouve désormais autant de soldats que de civils, Luda, une caissière, explique : « Eh bien, je voudrais rester ici, dans ma maison. Je ne veux aller nulle part ailleurs, vous comprenez ? J'ai travaillé ici toute ma vie, j'ai mes enfants, mes petits-enfants… » À lire aussiUkraine: à Kramatorsk, une ville entre la menace de la destruction et le spectre d'une nouvelle occupation À quelques rues de là, sous-sol, nous retrouvons Anja, une vétérinaire. Pour elle non plus, il n'est pas encore question de partir : « Il y a beaucoup de monde qui est venu ici, bien sûr, ils sont venus de toute la région de Donetsk. Ils sont venus s'installer, ici, à Kramatorsk, mais aussi à Sloviansk. On va partir, mais pas encore. » Pourquoi ? « Eh bien, pas encore, on est déjà partis de là où nous vivions, à Lyman, c'est dans l'autre direction, c'est juste que nous vivons ici depuis trois ans maintenant, enfin un peu moins. Et pendant longtemps, ça allait. Pour l'instant, ça va encore, mais on a un enfant, donc on ne sait pas trop quoi faire. On partira probablement à un moment. » Rester, faute de mieux Dasha, elle, est jeune maman. Malgré les explosions devenues quotidiennes, elle ne voit aucune perspective loin d'ici : « Effrayant, oui ! Mais que faire ? Qui a besoin de nous ? Les loyers sont chers ces temps-ci, et je suis mère célibataire. Il n'y a personne pour m'aider ! » Dans le bazar de la ville, on retrouve des personnes âgées, qui étalent les récoltes de leur jardin, herbes, fruits et légumes. Parfois, même leurs effets personnels qu'ils essaient de vendre afin de boucler les fins de mois. Eux n'ont tout simplement pas les moyens financiers pour fuir. C'est sur cette population que pèse le danger quotidien des bombes russes, ainsi que la perspective d'une nouvelle invasion, dans cette ville déjà occupée pendant quelques mois par les séparatistes soutenus par Moscou en 2014.
durée : 00:12:31 - Journal de 12h30 - C'est la plus grande attaque aérienne russe depuis le début de la guerre : plus de 800 drones ont envoyés dans la nuit de samedi à dimanche vers le territoire Ukrainien. Un bâtiment du gouvernement a été touché.
Dans cette édition :Le Parlement s'apprête à voter une motion de censure contre le gouvernement de François Bayrou, qui s'est défendu dans une interview.Marine Le Pen appelle à la dissolution de l'Assemblée nationale et pose ses conditions pour un éventuel nouveau gouvernement.Bruno Retailleau, président des Républicains, fixe une ligne rouge sur la participation de son parti à un nouveau gouvernement.La Russie a mené la plus importante attaque aérienne contre l'Ukraine depuis le début de la guerre, faisant 5 morts.L'Iran se dit prêt à accepter un contrôle de son programme nucléaire en échange de la levée des sanctions.Des journalistes du service public sont accusés de partialité politique.Des voleurs organisés ont dérobé des GPS agricoles dans plusieurs départements.L'équipe de France de basket a été éliminée de l'Euro, tandis que les Bleues de rugby se qualifient pour les quarts de finale du Mondial.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:12:31 - Journal de 12h30 - C'est la plus grande attaque aérienne russe depuis le début de la guerre : plus de 800 drones ont envoyés dans la nuit de samedi à dimanche vers le territoire Ukrainien. Un bâtiment du gouvernement a été touché.
Dans cette édition :Le Parlement s'apprête à voter une motion de censure contre le gouvernement de François Bayrou, qui s'est défendu dans une interview.Marine Le Pen appelle à la dissolution de l'Assemblée nationale et pose ses conditions pour un éventuel nouveau gouvernement.Bruno Retailleau, président des Républicains, fixe une ligne rouge sur la participation de son parti à un nouveau gouvernement.La Russie a mené la plus importante attaque aérienne contre l'Ukraine depuis le début de la guerre, faisant 5 morts.L'Iran se dit prêt à accepter un contrôle de son programme nucléaire en échange de la levée des sanctions.Des journalistes du service public sont accusés de partialité politique.Des voleurs organisés ont dérobé des GPS agricoles dans plusieurs départements.L'équipe de France de basket a été éliminée de l'Euro, tandis que les Bleues de rugby se qualifient pour les quarts de finale du Mondial.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Plus de 3 ans après le début de la guerre en Ukraine immédiatement suivi de sanctions économiques internationales, Eco d'ici Eco d'ailleurs dresse le bilan d'une stratégie visant à limiter la capacité de financement de l'effort militaire russe tout en cherchant à épargner les populations civiles. Quelle efficacité ? Quelles limites ? Et quels contournements ? Des sanctions ciblées mais contournées
Plus de 3 ans après le début de la guerre en Ukraine immédiatement suivi de sanctions économiques internationales, Eco d'ici Eco d'ailleurs dresse le bilan d'une stratégie visant à limiter la capacité de financement de l'effort militaire russe tout en cherchant à épargner les populations civiles. Quelle efficacité ? Quelles limites ? Et quels contournements ? Des sanctions ciblées mais contournées
Dans cette édition :Le ministre de l'Intérieur affirme que la guerre contre les narcotrafiquants sera longue mais qu'elle sera gagnée, face à une flambée de violences sans précédent à Clermont-Ferrand.Le Premier ministre devrait être renversé par les députés, ouvrant la voie à une succession, avec des noms comme Jordan Bardella, Bruno Retailleau et Gérald Darmanin évoqués.Une franco-canadienne est décédée dans le déraillement du funiculaire à Lisbonne, faisant au total 16 morts et 5 blessés graves.La Russie dénonce une entrave au règlement du conflit en Ukraine, menaçant de prendre pour cible toute force occidentale présente sur le terrain.Le mari de Karine Esquivillon est renvoyé devant la cour d'assises pour le meurtre de son épouse.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le ministre de l'Intérieur affirme que la guerre contre les narcotrafiquants sera longue mais qu'elle sera gagnée, face à une flambée de violences sans précédent à Clermont-Ferrand.Le Premier ministre devrait être renversé par les députés, ouvrant la voie à une succession, avec des noms comme Jordan Bardella, Bruno Retailleau et Gérald Darmanin évoqués.Une franco-canadienne est décédée dans le déraillement du funiculaire à Lisbonne, faisant au total 16 morts et 5 blessés graves.La Russie dénonce une entrave au règlement du conflit en Ukraine, menaçant de prendre pour cible toute force occidentale présente sur le terrain.Le mari de Karine Esquivillon est renvoyé devant la cour d'assises pour le meurtre de son épouse.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
On connaissait l'OTAN, le G7 ou le G20. Voici l'OCS, l'Organisation de coopération de Shanghai. Une alliance baroque, rassemblant notamment la Chine, la Russie, l'Inde, l'Iran, et le Pakistan. Une poignée de chefs d'états, qui représentent près de 40 % de la population mondiale et un tiers du PIB global. Ils viennent de se rassembler pour le 25e sommet de l'alliance. Mais à quoi sert l'OCS ? Comment la Chine entend-elle renouveler son leadership dans la région ? Au micro de Pierre-Hugues Dubois, Emmanuel Véron, géographe et spécialiste de la Chine contemporaine, décrypte l'OCS, son histoire, ses ambitions et ce qu'elle dit du nouvel ordre mondial.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vincent Hervouet revient sur l'incident survenu lors du vol de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, en Bulgarie. Son avion a été perturbé par un brouillage GPS, l'obligeant à atterrir manuellement. Cet événement illustre les conséquences de la guerre en Ukraine, qui déborde désormais des frontières et impacte de plus en plus l'espace aérien européen. Vincent Hervouet analyse les enjeux géopolitiques et sécuritaires de ces interférences électroniques, qui touchent de nombreux vols dans la région et explique comment la Russie cherche à aveugler les drones ukrainiens, avec des répercussions sur le trafic civil. Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La photo est en bonne place sur le site du New York Times : on y voit Vladimir Poutine, Xi Jinping et Narendra Modi tout sourire. Le sommet de Tianjin, près de Pékin, organisé par le président chinois, vient de s'achever, avec sur la photo officielle 26 chefs d'État ou de gouvernements. « À l'origine, une rencontre des pays membres de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), un forum régional d'Asie centrale, jamais ce sommet n'avait accueilli autant d'États observateurs, de l'Égypte à la Malaisie, note Le Monde à Paris. Xi Jinping en a fait la plateforme d'un message bien plus vaste sur la nécessité de se départir des normes et des valeurs longtemps portées par les États-Unis et les Européens. Il entend faire de la Chine un pôle de stabilité dans un contexte devenu incertain. » Une Chine, poursuit le quotidien français, dont « la vision du monde est bien moins moraliste que celle portée par les Occidentaux. Chaque régime est acceptable, sans saints ni parias. Le contexte actuel renforce ce discours : avec l'affaiblissement des institutions aux États-Unis, les images de la souffrance infligée par l'armée israélienne à la population de la bande de Gaza, avec un soutien diplomatique et un armement américains continus, qui pourrait se prévaloir d'un quelconque ascendant moral ? » Trump ouvre un boulevard pour Pékin Désormais, « c'est à Tianjin, et non à Washington, que le tournant de l'histoire semble se jouer », s'exclame le Guardian à Londres. « En géopolitique, les apparences comptent. Voir Messieurs Modi, Xi et Poutine sourire et plaisanter, c'est voir l'influence de Washington s'estomper ». La faute à qui ? La faute à Trump. « Xi profite des erreurs de Trump », pointe El Pais à Madrid. « Le président chinois a réussi à résumer en une seule photographie le plus spectaculaire de tous les changements géopolitiques depuis le début du siècle : celui qui a réuni plus de 20 pays représentant plus de 40% de la population mondiale et 20% du PIB autour de l'idée de supplanter les États-Unis comme leader mondial ». En fait, précise le quotidien espagnol, « Trump a ouvert un boulevard à la Chine. Il a démantelé le puissant soft power de son pays, ainsi que sa diplomatie et ses agences de coopération. Il a puni les pays amis et voisins par des menaces d'annexion et des droits de douane arbitraires. Ce faisant, il a détruit les institutions multilatérales qui servaient l'hégémonie de Washington, laissant un vide géopolitique que Pékin comble désormais ». Ce qui fait dire au Times à Londres que « la diplomatie insensée de Donald Trump est [finalement] un cadeau pour Xi Jinping. […] Jamais une grande puissance n'aura offert à son principal rival autant d'opportunités ». Poutine : retour en fanfare sur la scène internationale Et pour ce qui est de Poutine, « finie l'ostracisation, place au tapis rouge », s'exclame Libération à Paris. À Tianjin, « le président russe s'est délecté de mettre en scène la fin de son isolement sur la scène internationale. […] Alors que les drones et missiles russes continuent de tomber par centaines, nuit et jour sur l'Ukraine, Vladimir Poutine n'a pas hésité, relève le quotidien français, à vanter les efforts collectifs de ses "partenaires stratégiques pour aider à résoudre la crise ukrainienne". Poutine est reconnaissant, s'exclame encore Libération. Au président turc, Recep Tayyip Erdogan, pour une "contribution significative aux efforts politiques et diplomatiques" et l'accueil de trois sessions de pourparlers directs entre Moscou et Kiev ; à Modi pour ne pas avoir renoncé à acheter du pétrole russe malgré les récentes sanctions commerciales américaines contre l'Inde. Et au leader chinois, surtout, qui, en le recevant en grande pompe, le réintègre dans un concert (alternatif) de nations. Et avec lequel il a un adversaire commun, l'Occident dominé par les États-Unis […]. » Finalement, conclut le Wall Street Journal, « les efforts de Trump pour creuser un fossé entre la Russie et la Chine ont échoué. Poutine résiste à la médiation de Trump sur l'Ukraine et sa présence à Tianjin réaffirme son choix stratégique de s'aligner sur l'Est pour combattre l'Ouest. Trump n'a pas renoncé, mais la Chine semble pour l'instant surenchérir sur Washington. Le rôle très médiatisé de Vladimir Poutine à Tianjin (et sa présence attendue au défilé militaire organisé demain à Pékin pour célébrer le 80e anniversaire de la défaite du Japon lors de la Seconde Guerre mondiale) démontre au monde entier l'échec diplomatique de Donald Trump avec Moscou ».
Au sommet de Shanghai, en Chine, Vladimir Poutine accuse l'Occident d'avoir provoqué la guerre en Ukraine. Pendant ce temps, les frappes russes continuent, faisant deux morts cette nuit dans la région de Zaporijia. La Russie est aussi suspectée d'avoir brouillé le système GPS de l'avion transportant la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, en Bulgarie. L'UE planche sur un plan de sécurité post-conflit en Ukraine, avec un possible soutien des États-Unis.
L'avion à bord duquel voyageait la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a été victime d'un "brouillage GPS" à son arrivée en Bulgarie dimanche. Mais qui en est à l'origine ? Xavier Tytelman, spécialiste en aéronautique, est l'invité du journal de RTL.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'avion à bord duquel voyageait la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a été victime d'un "brouillage GPS" à son arrivée en Bulgarie dimanche. Mais qui en est à l'origine ? Xavier Tytelman, spécialiste en aéronautique, est l'invité du journal de RTL.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Journal en français facile du vendredi 29 août 2025, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/Bxs7.A
C dans l'air l'invitée du 28 août 2025 avec Marion Van Renterghem est grand reporter, chroniqueuse à L'Express, et spécialiste des questions européennes.Et en duplex de Kiev, en Ukraine : Magali Lacroze, journaliste reporter à C dans l'air, qui a passé la nuit dans le métro de Kiev, sous les bombardements. Au moins 14 personnes, dont trois enfants, ont été tuées à Kiev lors d'une des plus importantes attaques aériennes russes contre l'Ukraine, ont annoncé jeudi les autorités ukrainiennes. La Russie a tiré 598 drones et 31 missiles balistiques et de croisière sur l'Ukraine. Volodymyr Zelensky a accusé Moscou de préférer "continuer à tuer" plutôt que négocier une paix.Les réactions internationales n'ont pas tardé. La présidente de la Commission Ursula Von der Leyen a affirmé que la Russie ne "recule devant rien" pour terroriser l'Ukraine, avant d'ajouter "Il s'agit de l'attaque de drones et de missiles la plus meurtrière contre la capitale (ukrainienne) depuis juillet". "C'était aussi une attaque contre notre délégation", a-t-elle ajouté, alors qu'un bâtiment de l'UE a été touché. Emmanuel Macron a de son côté posté sur X:""629 missiles et drones en une nuit sur l'Ukraine : voilà la volonté de paix de la Russie. Terreur et barbarie". Marion Van Renterghem, grand reporter, chroniqueuse à L'Express, et spécialiste des questions européennes reviendra avec nous sur la portée de ce frappes. Des bombardements qui interviennent alors qu'Emmanuel Macron rencontre aujourd'hui, à Brégançon, le chancelier allemand Friedrich Merz, pour lancer un "reset" des relations franco-allemandes. Et ce au lendemain d'une visite en Moldavie, destinée à soutenir ce pays face à Moscou. Comment peut réagir l'Europe ? Peut-elle peser sur la paix ?Nous recevrons aussi en duplex la grand reporter de C dans l'air Magali Lacroze, en direct de Kiev, en Ukraine.
Après les frappes russes meurtrières en Ukraine, l'ONU convoque une réunion d'urgence. À Toulon, Paris et Berlin promettent plus d'aide militaire à Kiev en pleine relance du tandem franco-allemand. En France, rentrée sous tension : François Bayrou sollicitera la confiance des députés le 8 septembre. Une chute du gouvernement n'est pas exclue. Et au Proche-Orient, Israël prépare une offensive sur Gaza, où la famine atteint un point de "rupture" selon l'ONU et 47 otages restent détenus.
durée : 00:26:10 - Journal de 18h - 17 morts à Kiev la nuit dernière, dont des enfants dans un attaque aux missiles et aux drones. Les frappes ont aussi endommagé des bureaux de l'Union européenne dans la capitale ukrainienne.
durée : 00:26:10 - Journal de 18h - 17 morts à Kiev la nuit dernière, dont des enfants dans un attaque aux missiles et aux drones. Les frappes ont aussi endommagé des bureaux de l'Union européenne dans la capitale ukrainienne.
Ecoutez RTL Matin avec Thomas Sotto du 28 août 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
On commence avec les tentatives de paix entre la Russie et l'Ukraine, malgré la rencontre historique entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska, le président américain peine à réunir comme il l''a promis le président ukrainien et son homologue russe
Les pôles Nord et Sud ont-ils toujours été recouverts de glace ? Pourquoi la région de l'Arctique est-elle essentielle pour la Russie ? Peut-on faire de l'agriculture aux pôles ? Voici quelques-unes des questions posées par Camille Escudé et Lydie Lescarmontier dans leur ouvrage très didactique Les pôles en 100 questions, au centre des enjeux géopolitiques et climatiques, aux éditions Tallandier. L'Arctique, notamment, a vu ses cartes rebattues depuis le début de la guerre en Ukraine. Pour quelles raisons ? RFI interroge l'une des autrices, Camille Escudé, géographe et spécialiste de l'Arctique. À lire aussi« L'Asie-Pacifique est la région qui va le mieux résister aux menaces de Donald Trump »
durée : 00:14:31 - Journal de 12h30 - Les efforts diplomatiques pour mettre fin à la guerre en Ukraine ont essuyé une sérieuse désillusion la nuit dernière, après une attaque aérienne massive de la Russie.
durée : 00:14:31 - Journal de 12h30 - Les efforts diplomatiques pour mettre fin à la guerre en Ukraine ont essuyé une sérieuse désillusion la nuit dernière, après une attaque aérienne massive de la Russie.
durée : 00:15:06 - Journal de 8 h - Nouvelle réunion en visioconférence aujourd'hui des alliés européens. Les États-Unis, eux, parlent d'un possible appui aérien, mais pas question en revanche d'envoyer des troupes au sol.
durée : 00:15:06 - Journal de 8 h - Nouvelle réunion en visioconférence aujourd'hui des alliés européens. Les États-Unis, eux, parlent d'un possible appui aérien, mais pas question en revanche d'envoyer des troupes au sol.
durée : 00:15:06 - Journal de 8 h - Nouvelle réunion en visioconférence aujourd'hui des alliés européens. Les États-Unis, eux, parlent d'un possible appui aérien, mais pas question en revanche d'envoyer des troupes au sol.
Il y a cinq ans au Mali, les militaires renversaient le président Ibrahim Boubacar Keïta. Ils mènent ensuite un second coup d'État pour renverser le président de transition Bah N'Daw qu'ils avaient installé au pouvoir, tout en occupant les postes clés. La lutte contre le jihadisme, la dissolution des partis politiques, le souverainisme comme moteur politique. Cinq après, quel est le bilan ? Oumar Berté est chercheur associé à l'Université de Rouen en politique et droit public. RFI : La semaine dernière, la junte malienne a annoncé l'arrestation de plusieurs militaires au sein de l'armée, au moins 55 d'après les sources de RFI. Tous sont accusés d'avoir voulu « déstabiliser les institutions de la République ». Comment appréciez-vous ces événements alors que les militaires viennent de marquer leur cinquième année au pouvoir ? Oumar Berté : C'est la première fois que les autorités militaires au pouvoir au Mali enregistrent ce que l'on pourrait appeler un véritable coup d'État au sein de l'armée malienne. Ces arrestations interviennent dans un contexte assez particulier pour l'armée car elle enregistre en ce moment d'énormes attaques de groupes armés rebelles, mais aussi terroristes. On peut s'interroger si cette situation qui arrive dans ce contexte ne pourrait pas avoir une implication sur l'armée malienne, comme une désorganisation de la chaîne de commandement, voire un règlement de comptes au sein de l'armée, comme cela s'est passé en 2013. Parmi les suspects interpellés, il y a un citoyen français, un certain Yann Vézilier, que Bamako accuse d'être un espion, mais surtout d'être celui qui, selon le communiqué de la junte, « a mobilisé les généraux Abass Dembélé et Nema Sagara ». Paris, de son côté, dément ces accusations et le présente comme un simple membre de son ambassade au Mali. Là encore, que dire de ce nouveau bras de fer entre les deux pays ? Toutes les fois où il y a une situation concernant les autorités au pouvoir qui serait susceptible de les mettre en difficulté, elles cherchent toujours à y impliquer la France. Et à chaque fois, ça fait mouche, considérant que la France serait toujours derrière tout ce qui arrive au Mali pour déstabiliser les autorités au pouvoir. C'est un classique, en réalité. À lire aussiMali : cinq ans après le putsch, le pays reste plongé dans l'incertitude Le principal argument des militaires pour justifier le putsch de 2020 était la lutte contre la menace jihadiste et les groupes armés, ainsi que la reconquête de l'ensemble du territoire malien. Aujourd'hui, quel bilan faites-vous de cette lutte et de cette reconquête ? Des efforts remarquables ont été faits, notamment dans la formation des militaires. Mais la situation sécuritaire du pays est particulièrement préoccupante aujourd'hui. Du nord au sud, le centre, l'ouest, toutes les parties du pays enregistrent des attaques des groupes armés. Au cœur même de Bamako, une attaque coordonnée d'une grande envergure a même détruit et mis hors d'usage l'avion présidentiel. L'armée française, arrivée en 2013 au Mali, a été expulsée du pays au profit du groupe de mercenaires russe Wagner. Son principal fait d'armes, aux côtés des Forces maliennes, c'est sa victoire dans la ville de Kidal, reprise aux rebelles il y a bientôt deux ans. Mais suite à cela, les partenaires russes ont essuyé de nombreuses défaites jusqu'à annoncer leur départ en juin dernier. Que peut apporter de nouveau son remplaçant, toujours russe, Africa Corps ? Wagner n'a pas atteint les objectifs qui lui étaient assignés. Il y a aussi des questions financières à ne pas exclure. La Russie veut prendre directement le contrôle de cette question, d'autant plus qu'au-delà de la question des finances que l'État malien verse pour ce groupe mercenaire, il y a l'accaparement des sites miniers que Wagner engrangeait au profit de la société. Il va sans dire que c'est l'État russe qui va maintenant s'en approprier. Sur le plan de la conservation des acquis démocratiques, il y a objectivement un net recul. Les partis politiques sont dissous, les médias sont régulièrement sanctionnés. Selon vous, à quel moment situez-vous la bascule de la junte, si on peut le dire ainsi ? En réalité, le gouvernement de transition du Mali a basculé en 2021 lorsque Assimi Goïta a repris la tête du pays. On est arrivé aujourd'hui à un point de non-retour, c'est-à-dire que les autorités de transition sont complètement décomplexées dans la limitation des libertés fondamentales. Le Mali, avec ses deux voisins, le Burkina Faso et le Niger, ont décidé de quitter la CEDEAO pour former l'Alliance des États du Sahel (AES). Quels sont les bénéfices de cette alliance pour le Mali ? À l'exception de quelques rencontres, il n'y a en réalité aucune action concrète que l'Alliance des États du Sahel a pu mettre en place. Aujourd'hui, l'AES ne dispose d'aucun fonds pour financer quoi que ce soit. Au-delà de la solidarité entre les trois pays et de la facilitation de la coopération militaire dans la lutte contre le terrorisme, qui peine d'ailleurs à trouver les résultats escomptés, en réalité l'alliance des États du Sahel n'a pas vraiment mis en place d'actions concrètes. À lire aussiMali : cinq ans après le putsch, le pays reste plongé dans l'incertitude
C dans l'air du 16 août 2025 - Rencontre Trump/Poutine : après la rencontre, la guerre se poursuitTous les yeux étaient hier soir rivés sur l'Alaska, théâtre du sommet tant attendu entre Donad Trump et Vladimir Poutine. Mais au lendemain d'une rencontre de plus de trois heures, c'est un sentiment de déception qui domine. Et un goût d'échec personnel pour le président américain. Les deux dirigeants n'ont en effet conclu aucun accord de cessez-le-feu et les observateurs peinent à comprendre ce qu'il s'est vraiment passé à Anchorage. A l'issue de la rencontre, les deux hommes ont affiché une certaine cordialité devant les médias, et ont jugé leur rencontre "productive" et "constructive". Aucun des deux n'a cependant livré de détail sur leurs échanges. Ils se sont serré la main après avoir fini leurs discours et sont partis sans répondre aux journalistes qui les assaillaient de questions.Le maître du Kremlin était tout sourire. Il a évité les conséquences du coup de pression américain. Le locataire de la Maison-Blanche était, en revanche, assez embêté. Il a expliqué que les deux pays avaient fait des progrès et a renvoyé la balle aux Européens et à Volodymyr Zelensky. Le président ukrainien s'est depuis entretenu au téléphone avec son homologue américain. Il se rendra à Washington lundi pour parler en tête-à-tête avec Donald Trump des détails des échanges avec le maître du Kremlin. Le principal enseignement de ce sommet en Alaska restera que Vladimir Poutine, jusqu'alors paria sur la scène internationale, a été reçu avec tous les honneurs. Le tsar est de retour au centre du jeu.Au lendemain de ce sommet, les réactions européennes sont partagées. Si certains dirigeants voient dans cette rencontre un geste prometteur, d'autres soulignent l'absence de résultats concrets et la persistance de la violence russe en Ukraine. La Russie a en effet poursuivi sa campagne de bombardements cette nuit.Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, l'un des rares dirigeants européens proches du Kremlin, a salué la rencontre sans ambiguïté. Le Premier ministre britannique Keir Starmer s'est montré, lui aussi, plutôt optimiste. Les "efforts" de Donald Trump rapprochent, selon lui, "plus que jamais" la fin de la guerre. Mais il a rappelé que la prochaine étape devait inclure le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Pour d'autres, comme la Première ministre danoise, la prudence reste de mise. Emmanuel Macron, également prudent, a appelé à maintenir "la pression" sur Moscou. Les dirigeants du Vieux continent ont par par ailleurs insisté dans un communiqué commun sur le fait que "la Russie ne peut avoir" de droit de veto sur le chemin de l'Ukraine vers l'Union européenne et l'Otan, et que c'est à l'Ukraine de décider de son avenir territorial.Alors que le conflit ukrainien continue de faire rage, sur les plages de Bretagne, l'Otan a simulé en juin dernier un débarquement. Plus de 3 000 militaires français et étrangers ont participé à cet exercice militaire de grande ampleur dans l'Atlantique et dans la Manche. Les forces françaises étaient à la manoeuvre. Une vingtaine de bâtiments de surface, une quarantaine d'avions et d'hélicoptères et même un sous-marin ont pris part à cet exercice de préparation opérationnelle à la haute intensité baptisé Polaris 25. Objectif : s'adapter à une guerre future et travailler la communication et l'interopérabilité entre les différents pays de l'alliance.La rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine est-elle un échec ?Que peuvent désormais faire les dirigeants européens pour essayer d'imposer Volodyyr Zelensky dans les négociations ?L'Otan est-elle prête en cas de guerre contre la Russie ?LES EXPERTS :- Anthony BELLANGER - Éditorialiste - Franceinfo TV - Spécialiste des questions internationales- Anne Toulouse - Journaliste franco-américaine- Elena VOLOCHINE - Grand reporter - France 24 - Ancienne correspondante en Russie- Lauric HENNETON - Spécialiste des États-Unis - Maître de conférences à l'Université Versailles-Saint Quentin
durée : 00:58:45 - Ils ont changé le monde - par : Isabelle Lasserre - En janvier 2025, Moscou et Téhéran signent un accord qui scelle leur spectaculaire rapprochement, amorcé dès le début de la guerre en Ukraine. Que cherchent les deux puissances dans ce partenariat stratégique ? Et que révèle-t-il du nouvel équilibre mondial qui se dessine ? - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : François Heisbourg Conseiller spécial à l'ISS (International Institute for Strategic Studies), conseiller spécial du président de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS); Benjamin Hautecouverture Maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique et senior fellow au Canadian Global Affairs Institute à Ottawa
durée : 00:58:45 - Ils ont changé le monde - par : Isabelle Lasserre - En janvier 2025, Moscou et Téhéran signent un accord qui scelle leur spectaculaire rapprochement, amorcé dès le début de la guerre en Ukraine. Que cherchent les deux puissances dans ce partenariat stratégique ? Et que révèle-t-il du nouvel équilibre mondial qui se dessine ? - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : François Heisbourg Conseiller spécial à l'ISS (International Institute for Strategic Studies), conseiller spécial du président de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS); Benjamin Hautecouverture Maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique et senior fellow au Canadian Global Affairs Institute à Ottawa
Invité : - Claude Blanchemaison, ancien ambassadeur de France en Russie Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Journal en français facile du vendredi 15 août 2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BvWb.A
Invités : -Martin Garagnon, porte-parole Ensemble pour la République -Arno Klarsfeld, avocat -Harold Hyman, journaliste international CNEWS -Alexandre Orlov, ancien ambassadeur de Russie en France Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invité : Gérard Vespierre, géopolitologue et spécialiste des questions internationales Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À la veille de sa rencontre avec Vladimir Poutine en Alaska sur une éventuelle fin du conflit russo-ukrainien, Donald Trump s'est dit prêt à une rencontre à trois avec Volodymyr Zelensky dans la foulée de ses premières discussions avec le président russe. Le président américain a par ailleurs menacé la Russie de conséquences très graves si elle n'arrête pas la guerre en Ukraine...Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 14 août 2025 - Trump/Poutine : tête-à-tête en AlaskaLes manœuvres diplomatiques s'accélèrent avant la rencontre entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine prévue demain en Alaska. Donald Trump a mis hier un véritable coup de pression sur le maître du Kremlin en menaçant la Russie de "conséquences très graves" si elle ne mettait pas rapidement fin au conflit. La sortie du locataire de la Maison-Blanche a satisfait les Européens et le président ukrainien Volodymyr Zelensky.Ces derniers jours leur ont offert des motifs d'espoir. Ils se montrent très soudés. Une visioconférence a d'ailleurs réuni hier Trump, Zelensky et les Européens pour s'entretenir des moyens d'exercer une pression sur la Russie. A l'issue de la discussion, le président américain a évoqué un "très bon appel". Même son de cloche côté européen. Donald Trump a affirmé qu'un cessez le feu était nécessaire et qu'aucun échange de territoire n'aurait lieu sans l'approbation des Ukrainiens. Des garanties de sécurité auraient même été envisagées pour la suite. Malgré ces promesses, l'imprévisibilité du milliardaire américain inquiète toujours les Européens et les invite à la prudence. Ces derniers montrent pour leur part chaque jour leur indéfectible soutien à Kiev. Volodymyr Zelensky était ainsi invité à Berlin par Friedrich Merz hier et il est aujourd'hui reçu par Keir Starmer à Londres.Loin des tractations diplomatiques, sur le front, l'armée russe effectue ces derniers jours une percée d'une ampleur impressionnante. Les troupes de Moscou ont revendiqué plus de 110 km² supplémentaires au 12 août par rapport à la veille. Ces dernières semaines, il leur fallait en moyenne six jours pour une telle progression. Deux importantes villes ukrainiennes se retrouvent ainsi plus que jamais sous la menace de l'ennemi, dont Pokrovsk, l'un des verrous du Donbass. Moscou montre les muscles et cherche à pousser son avantage, au cas où le front devait se figer demain. Cette évolution de la ligne de front intervient au pire moment pour Kiev, qui essaie de rétorquer. L'Ukraine a ainsi tiré des dizaines de drones sur la Russie cette nuit. L'attaque a fait trois blessés et provoqué des incendies dans deux régions du sud du pays, notamment dans une raffinerie de pétrole de Volgograd.Si le territoire russe a été plusieurs fois pris pour cible par Kiev ces derniers mois, c'est bien l'économie du pays qui est fragilisée. Le Kremlin explique que tout va bien mais le Fonds monétaire international ne fait pas la même analyse. L'institution financière a en effet réduit en juillet la prévision de croissance du pays, passée de 1,5 % à 0,9 % pour 2025. Des chiffres bien loin de ceux du début du conflit (4 %, atteints en 2023 et 2024) quand l'Etat avait mis toutes ses ressources financières au service de l'industrie de guerre.Maxim Rechetnikov, le ministre de l'économie russe, a lui-même dû se résoudre à reconnaitre en juin dernier que son pays était "au bord de la récession". C'est que la Russie, dont la vente de pétrole représente la principale source de revenus, est touchée de plein fouet par la baisse des prix de l'or noir. Le baril de Brent se négociait hier à environ 65 dollars sur les marchés alors que les cours flirtaient avec les 80 dollars en début d'année. Dans cette situation, Moscou est plus que jamais dépendant de son principal acheteur : Pékin. C'est la Chine qui maintient la Russie à flot, une situation délicate pour Vladimir Poutine.Donald Trump s'est-il enfin rangé du côté européen à la veille de sa rencontre avec Vladimir Poutine ?La Russie est-elle en train de réaliser une percée décisive ?L'effondrement de l'économie russe, maintes fois professé, est-il en train de se produire ?LES EXPERTS :- Alain PIROT - Journaliste spécialiste des questions de défense- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste - Spécialiste des enjeux internationaux- Oxana MELNYCHUK - Politologue ukrainienne - Présidente de Unis pour l'Ukraine- Annie DAUBENTON - Journaliste-essayiste - Ancienne correspondante à Kiev et à Moscou
Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.
durée : 00:10:00 - Journal de 9h - Les principaux dirigeants européens ont appelé dimanche à maintenir la pression sur la Russie pour obtenir la paix et réitéré leur soutien à l'Ukraine, avant le sommet annoncé entre Vladimir Poutine et Donald Trump, le 15 août prochain en Alaska.
durée : 00:58:45 - Ils ont changé le monde - par : Isabelle Lasserre - En janvier 2025, Moscou et Téhéran signent un accord qui scelle leur spectaculaire rapprochement, amorcé dès le début de la guerre en Ukraine. Que cherchent les deux puissances dans ce partenariat stratégique ? Et que révèle-t-il du nouvel équilibre mondial qui se dessine ? - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : François Heisbourg Conseiller spécial à l'ISS (International Institute for Strategic Studies), conseiller spécial du président de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS); Benjamin Hautecouverture Maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique et senior fellow au Canadian Global Affairs Institute à Ottawa
durée : 00:04:21 - Le Reportage de la rédaction - La Russie à 150 mètres : immersion à Narva, ville estonienne où la guerre en Ukraine se fait sentir. Préparatifs militaires, contrôles renforcés, mais aussi divisions au sein de la population russophone. Reportage au cœur d'une Europe sous tension.
Cette histoire commence en 2019 avec une photo prise près du lac Majeur, en Italie. Sur ce cliché très pixélisé, on distingue deux hommes : un agent du renseignement russe et un militaire français qui travaille en Italie pour l'OTAN. Si l'on regarde attentivement cette photo, on voit que l'agent russe remet au français une clé usb et un téléphone portable. Est-ce un acte anodin ? Le fruit du hasard ? Ou le début d'une affaire de compromission à l'ampleur internationale ? Un épisode écrit par Licia Meysenq et raconté par Juliette Livartowski.Connaissez-vous l'histoire est un podcast de Binge Audio écrit et raconté par Juliette Livartowski. Autrice : Juliette Livartowski. Réalisation : Paul Bertiaux. Production : Charlotte Baix et Juliette Livartowski. Edition : Marie Foulon. Générique : François Clos et Thibault Lefranc. Identité sonore Binge Audio : Jean-Benoît Dunckel (musique) et Bonnie El Bokeili (voix). Identité graphique : Sébastien Brothier (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
PODCASTChaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.