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durée : 00:14:51 - Journal de 8 h - Effacer l'identité ukrainienne en détruisant son patrimoine culturel. Une association française accuse la Russie et demande à la cour pénale internationale d'ouvrir une enquête.
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La Russie attaque l'Ukraine avec un nombre record de 728 drones après que Trump a promis d'envoyer plus d'armes
Invités : - Eric Naulleau, journaliste et écrivain - Gauthier Le Bret, journaliste politique à CNews - Catherine Nay, éditorialiste politique d'Europe 1 - Louis de Raguenel, journaliste politique d'Europe 1 - Jean-Sébastien Ferjou, journaliste - Michel Aubouin, ancien préfet - Nicolas Baverez, historien et essayiste Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au programme : Donald Trump sème la pagaille à l'OTAN / Le SNU infiltré par le wokisme ? / La Russie vue de l'intérieur
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 20 juin 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.SITUATION DES EX-PARTIS DOMINANTS (LR-PS) APRÈS L'ÉLECTION DE LEURS DIRIGEANTSLe 18 mai Bruno Retailleau a été élu à la tête du parti Les Républicains avec une majorité de 74,31% des voix. Dans la foulée, le nouveau dirigeant de LR a pris trois engagements : rendre le parti à tous les militants via des référendums. Remettre le parti « au travail ». Enfin, reconstruire pour « gagner des élections ». « Je veux faire se lever une vague bleue », a-t-il lancé en pensant aux municipales de mars 2026. À droite, la victoire de Bruno Retailleau signe le retour d'un espoir après plus de dix années dans l'opposition et une succession de revers électoraux dont LR ne s'est jamais vraiment remis. Les bons scores obtenus dans différentes élections législatives partielles, à Villeneuve-Saint-Georges, dans le Jura ou les Hauts-de-Seine, sont un signe, veulent croire les cadres du parti, qu'un espace existe entre une Macronie jugée finissante et un Rassemblement national privé de sa « candidate naturelle » si la peine d'inéligibilité de Marine Le Pen se confirme en appel. Si sa large victoire installe Bruno Retailleau comme le nouveau candidat naturel de la droite pour la prochaine présidentielle, il doit toutefois composer avec les ambitions de ses soutiens de campagne. Dans un sondage Toluna Harris Interactive pour LCI, le nouveau patron de LR reste largement distancé par Edouard Philippe au premier tour de l'élection présidentielle.Au Parti Socialiste, si la victoire sur le fil d'Olivier Faure, reconduit le 5 juin avec 50,9% des suffrages au détriment du maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, à 250 voix près, ne fait pas débat, aucune synthèse n'a cependant été possible entre les deux fractions lors du 81ème congrès réuni du 13 au 15 juin, à Nancy. En cause : la place de La France Insoumise au sein de l'union de la gauche. Trois ans après la Nouvelle Union populaire écologique et sociale en 2022, un an après le Nouveau Front Populaire en 2024, la relation des socialistes à Jean-Luc Mélenchon et LFI a empoisonné le congrès du PS. Nicolas Mayer-Rossignol, estimant qu'il ne fallait « plus d'accord national et programmatique aux législatives pour gouverner ensemble avec La France Insoumise », a demandé solennellement à son parti de « dire et écrire et affirmer unanimement qu'il n'y aura pas, sous aucun prétexte, ni au plan national ni local, même en cas de dissolution, d'alliance avec LFI ». Le Premier secrétaire a refusé cet amendement au texte final, estimant qu'il « ne faut pas qu'on sorte de l'ambiguïté stratégique vis-à-vis de LFI ». L'état de division dans lequel se trouve l'ancien parti dominant de la gauche, aujourd'hui réduit à moins de 40.000 militants revendiqués, l'expose à de grandes déconvenues : en désaccord sur la ligne, les socialistes vont avoir le plus grand mal à se doter d'un projet susceptible de renouveler leur identité. Les deux camps visent un accord avant le premier conseil national du PS prévu le 1er juillet.GUERRE ISRAËL-IRAN, SITUATION STRATÉGIQUE, TRANSFORMATIONS INDUITES SUR LA SCÈNE INTERNATIONALELe 12 juin, Israël a déclenché une guerre préventive contre les infrastructures nucléaires de l'Iran et ses cadres. Le lendemain l'Iran ne pouvant plus compter sur ses alliés au Liban, en Irak et au Yémen, affaiblis depuis le 7 octobre, a lancé seul sa riposte contre Israël. Ses alliés au sein de l'« axe de la résistance » à Israël, Hamas, Hezbollah notamment sont restés atones, à l'exception d'un tir isolé de missile par les houthistes yéménites qui a manqué sa cible et s'est abattu sur Hébron, en Cisjordanie occupée. L'Irak, la Jordanie et les monarchies du Golfe, qui accueillent des bases américaines sur leur sol, sont tétanisées à la perspective de représailles de Téhéran contre l'Etat hébreu et son allié américain.En Israël, dans une étude publiée lundi par l'Université hébraïque de Jérusalem, 70% des sondés soutiennent l'opération. Avec une approche très divisée selon les populations : 83% chez les juifs israéliens, contre 12% chez les Palestiniens de citoyenneté israélienne.Même si elle a fait capoter les négociations qu'il avait rouvertes avec Téhéran, et en dépit de la déclaration de la coordinatrice du renseignement américain selon qui l'Iran n'était pas engagé dans la fabrication d'une arme nucléaire, Donald Trump a soutenu publiquement l'opération israélienne contre l'Iran, et ordonné l'envoi de renforts, notamment navals, pour aider à la défense d'Israël. Le porte-avions nucléaire Nimitz a été dépêché depuis la mer de Chine vers le Moyen-Orient. Mais le président américain s'est jusqu'à présent abstenu d'engager directement les forces américaines dans des actions offensives. Il a mis en garde l'Iran contre la tentation d'attaquer les intérêts américains dans la région. Il continue à prétendre qu'une négociation peut reprendre. Rentré précipitamment du sommet du G7 au Canada, le président américain a réuni mardi un conseil de sécurité consacré à la guerre aérienne entre Israël et l'Iran. La perspective d'une participation américaine aux raids contre l'Iran a créé une fracture au sein du mouvement MAGA, où l'aile isolationniste critique dorénavant ouvertement le président.La Russie a été la seule, parmi les puissances qui comptent dans le monde, à condamner très clairement l'attaque israélienne. Moscou ne pouvait pas faire moins à l'égard d'un pays qui lui fournit en grande quantité les drones utilisés contre l'Ukraine. Les critiques de la Chine ont été plus discrètes. L'ensemble des pays Européens a affiché sa solidarité avec Israël, tout en invitant les deux partis à la désescalade. Les guerres préventives occidentales en terre d'islam du début du XXIème siècle, celle d'Irak en 2003, et celle de Libye en 2011, ont abouti à des catastrophes régionales, qui ne sont toujours pas résolues.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est une guerre des airs à laquelle nous assistons depuis une semaine, et qui s'installe. Des dizaines de civils sont tués en Iran, tout comme en Israël. Les responsables européens tentent de ramener Téhéran à la table des négociations. Pendant ce temps, d'autres en profitent pour poursuivre leur mission. La Russie maintient une pression militaire très forte sur l'Ukraine. Les dirigeants du G7 ne sont pas parvenus à prendre des mesures fortes vis à vis de Moscou.
L'émission 28 minutes du 20/06/2025 Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l'actualité en compagnie de nos clubistes : Rokhaya Diallo, journaliste, autrice et réalisatrice, Jean Quatremer, correspondant européen de "Libération", Paul Melun, essayiste et fondateur du think tank "Souverains demain", ainsi que le dessinateur de presse Thibaut Soulcié.Suppression des ZFE : l'écologie en panne alors que la maison brûle ?Mardi 17 juin, l'Assemblée nationale a adopté en première lecture le projet de loi sur la simplification de la vie économique. Ce texte, censé simplifier l'activité des entreprises, s'accompagne d'un retour en arrière sur certaines mesures écologiques prises ces dernières années. Le texte prévoit la suppression des zones à faibles émissions (ZFE), ces zones urbaines où les véhicules les plus polluants ne peuvent pas circuler. Le député écologiste Charles Fournier dénonce un texte aux "obsessions anti-écolos", tandis que le Rassemblement national se félicite d'une victoire "contre l'écologie punitive". Alors que cette suppression des ZFE se concrétise, un collectif de scientifiques affirme que limiter le réchauffement à 1,5 °C par rapport à l'ère préindustrielle "n'est désormais plus atteignable". L'écologie est-elle en panne ? La loi du plus fort est-elle devenue la règle de l'ordre mondial ? Le 13 juin, Israël lançait une série de frappes sur des sites stratégiques militaires et nucléaires iraniens au nom d'une guerre "préventive", un principe qui n'est pas reconnu par le droit international. L'État hébreu continue parallèlement de bombarder quotidiennement la bande de Gaza. La Russie refuse de négocier sérieusement avec l'Ukraine, actant sa volonté jusqu'au-boutiste dans ce conflit qui dure depuis plus de trois ans. Sur le Vieux continent, la question du réarmement s'impose. L'ONU, qui tente de régir le droit international depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, semble paralysée dans une position d'impuissance et limitée par de simples déclarations sans sanctions. Les relations internationales sont-elles vouées à se plier à la loi du plus fort ?Nous recevons la romancière belge Daphné Tamage pour la sortie de "Bruxelles" (aux éditions L'Arbre qui marche). Dans cet ouvrage hybride, à mi-chemin entre le roman et le guide touristique, l'autrice raconte sa ville natale, où elle déambule à l'occasion de l'enterrement d'un mentor. Les pages mêlent anecdotes, lexique bruxellois et itinéraires de visites. Donald Trump a raccourci sa visite au Canada, à l'occasion d'une réunion du G7 ce lundi 16 juin. Emmanuel Macron a justifié le départ de son homologue américain par une éventuelle négociation autour d'un cessez-le-feu entre Israël et l'Iran. Visiblement, il n'en est rien : "Que ce soit intentionnel ou non, Emmanuel ne comprend jamais rien", a asséné Donald Trump en guise de réponse. C'est le duel de la semaine de Frédéric Says. Dimanche 15 juin, Nicolas Sarkozy s'est vu privé de sa légion d'honneur suite à sa condamnation pour corruption dans l'affaire des écoutes. Il a toutefois annoncé faire appel de cette décision auprès de la Cour européenne des droits de l'Homme. Pour l'heure, les réseaux sociaux s'enflamment sur le cas de l'ancien président de la République, mis en cause dans de nombreux scandales politiques. C'est le Point com de Paola Puerari.Depuis 1984, l'affaire Grégory est un cold case qui ne trouve pas de résolution. Ce mercredi 18 juin pourtant, la cour d'assises en charge de l'affaire a annoncé procéder à l'interrogatoire de Jacqueline Jacob, grande-tante du petit garçon. Les enquêteurs la soupçonnent d'être le corbeau qui s'est targué de son assasinat dans une lettre anonyme envoyée à sa famille. C'est l'histoire de la semaine de Claude Askolovitch.Enfin, ne manquez pas la Une internationale sur la guerre en Ukraine ; les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités, ainsi que Dérive des continents de Benoît Forgeard !28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 20 juin 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio
Une nomination historique au Royaume-Uni. Blaise Metreweli devient la première femme à prendre la tête des services de renseignements extérieurs, le MI6. Après une longue carrière dans les services secrets, à des postes opérationnels ou à la direction, elle sort de l'anonymat et succèdera cet automne à Richard Moore, chef des renseignements depuis 2020. Regard bleu, cheveux blonds, boucles d'oreille en argent. Le portrait officiel publié par le gouvernement britannique est l'une des seules images qui circule de Blaise Metreweli. Elle est la future cheffe des services de renseignements du Royaume-Uni, que l'on connaît aussi sous le nom de code « C », l'équivalent du personnage de « M », interprété par l'actrice Judi Dench dans la saga James Bond. Blaise Metreweli est issue d'une famille originaire de l'Europe de l'Est, son patronyme est d'ailleurs le dérivé du nom géorgien Metreveli. Elle deviendra à l'automne la première femme à diriger le MI6 depuis sa création, en 1909. Le Premier ministre britannique Keir Starmer a salué une nomination historique. « L'idée que le travail dans les renseignements est effectué par des sosies de Daniel Craig qui conduisent des voitures rapides et tirent sur des gens est fausse, mais elle a un impact réel sur les femmes qui voudraient faire carrière dans le renseignement, explique Dan Lomas, chercheur en relations internationales à l'université de Nottingham. Metreweli, fonctionnaire relativement jeune, très performante, je pense qu'il s'agit d'un signal fort. C'est la nomination d'une personne qui a été choisie sur la base de son CV. Mais cela dit aussi qu'il s'agit d'une personne qui est parvenue au sommet grâce à un travail acharné et qui peut potentiellement servir d'inspiration à la prochaine génération de femmes agentes », poursuit-il. Une longue carrière dans les renseignements Si en théorie, le chef des renseignements extérieurs britanniques est le seul membre du MI6 à être connu du grand public, beaucoup d'informations sont accessibles sur la vie et la carrière de l'agente de 47 ans. « Elle a rejoint le MI6 en 1999. Elle est diplômée en anthropologie de l'université de Cambridge. Elle a servi à l'étranger, dans certaines parties du Moyen-Orient et de l'Europe. Elle a travaillé un temps pour le MI5, les renseignements intérieurs. Et elle est actuellement à la tête de la branche Q du MI6, c'est-à -dire directrice des services d'innovation technique du Service des renseignements extérieurs. Ils sont chargés de créer des gadgets pour communiquer avec les agents à l'étranger », explique Dan Lomas. La branche Q, qui, elle aussi, dira peut-être quelque chose aux fans des aventures de l'agent 007. En 2022, Blaise Metreweli a donné une interview dans le Financial Times sous couvert d'anonymat. « Ada », le nom d'emprunt qui lui permet de témoigner en tant qu'agente du MI6, y parle beaucoup de sa vie d'agent des renseignements en poste à l'étranger et de sa vie de mère. « Elle parle des problèmes liés au fait d'être à la fois enceinte et de travailler pour le MI6. On en apprend sur l'éducation de ses enfants, son engagement à travailler pour les services. Et sur l'amour qu'elle porte à son travail. Nous savons également qu'elle est assez athlétique », décrypte Dan Lomas de l'Université de Nottingham. On apprend dans la presse britannique que pendant ses études d'anthropologie, elle a fait partie de l'équipe d'aviron de Cambridge, et qu'elle s'est engagée pour que l'on recrute davantage de personnes neuro divergentes dans les services de renseignement. Une geek autoproclamée Dans l'interview qu'elle accorde en 2022 au Financial Times, Blaise Metreweli indique être une « geek autoproclamée ». Une compétence qui lui a sans aucun doute servi pour obtenir son nouveau poste. Pour le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, Blaise Metreweli était « une candidate idéale dans un contexte d'instabilité mondiale et de nouvelles menaces pour la sécurité de nos concitoyens ». La passion de la future cheffe du MI6 pour la technologie et l'IA est essentielle dans le contexte actuel. « Les auditeurs peuvent s'imaginer que lorsqu'on parle d'espions, on parle de personnes en trench-coat qui transmettent des documents avec un journal sous le bras, plaisante Dan Lomas. Ce type d'espionnage existe encore. Mais il y a certaines cibles qu'il est très, très difficile de rencontrer face à face. La Russie, l'Iran, la Chine... Comment communiquer avec eux ? L'habileté consiste aujourd'hui à utiliser des méthodes ancestrales, mais à les appuyer à l'aide des nouvelles technologies. C'est là que Metreweli entre en jeu. C'est une déclaration importante de la part du MI6 : il prend ses innovations technologiques au sérieux parce qu'il choisit de placer la directrice de la branche Q au poste le plus élevé ». Blaise Metreweli va être confrontée à des défis majeurs durant son mandat à la tête du MI6. Jusqu'alors, la priorité des services de renseignements était la lutte contre le terrorisme. Aujourd'hui, les évolutions géopolitiques changent la donne. Pour Dan Lomas, ce sont certains États qui représentent désormais une menace pour le Royaume-Uni. Il évoque aussi la possibilité pour tout un chacun de faire du renseignement sur Internet. Face à ces enjeux, le MI6 va devoir se réinventer. La nouvelle cheffe du MI6 sera intronisée après l'été. Si Blaise Metreweli suit les traces de son prédécesseur Richard Moore, elle devrait être une figure présente dans les médias. Le dernier chef du MI6 avait surpris les participants du festival du Financial Times en septembre dernier. Il y avait mené une conférence conjointe avec le directeur de la CIA. À lire aussiRoyaume-Uni: Blaise Metreweli devient la première femme à la tête du renseignement extérieur
La Russie pourrait s'en prendre à un pays de l'Otan dans les années à venir, estiment différents services de renseignement du continent. Pour être prêts le jour où le Kremlin passerait à l'acte, ou le dissuader de le faire, les pays européens se réarment en matériel, mais aussi sur le plan humain. Plusieurs ont déjà réinstaurer un service militaire obligatoire, c'est-à-dire une conscription, pour être au format d'armée adéquat, comme les pays nordiques et les baltes. D'autres en débattent, comme en France et en Allemagne, tout en misant sur un accroissement du nombre de réservistes. Est-ce le retour des armées de masse ? Pas encore. Pour ce nouvel épisode de L'Etat-Major, le podcast de L'Express consacré aux questions de défense, Clément Daniez évoque cette tendance continentale avec une fine observatrice de ce sujet, Bénédicte Chéron. Maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l'Institut catholique de Paris, elle a notamment publié Les Français et leurs armées : état des lieux (Armand Colin, 2018). Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Écriture et présentation : Clément Daniez Invitée : Florian GalleriRéalisation : Jules Krot Production : Thibauld Mathieu et Charlotte Baris Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 16 juin 2025 : Guerre Israël-IranL'escalade se poursuit entre Israël et l'Iran. Tandis que l'armée israélienne affirme avoir détruit "un tiers" des lanceurs de missiles sol-sol iraniens et que ses frappes ont fait plus de 200 morts depuis vendredi, les missiles balistiques iraniens ont, dans le même temps, fait au moins 24 morts en Israël. Alors que chef du renseignement iranien a été tué ce week-end, le régime des mollah tente, de se protéger des ennemis de l'intérieur. La justice iranienne a annoncé avoir pendu lundi un homme arrêté en 2023 et reconnu coupable d'être un agent du Mossad. Pendant ce temps, la communauté internationale observe avec inquiétude ce nouveau conflit. L'Iran a demandé à ce que les Européens condamnent les attaques israéliennes. Donald Trump, lui, a appelé dimanche Vladimir Poutine pour aborder le sujet. C'est lors de cette conversation que le président russe s'est porté volontaire pour jouer le rôle de médiateur. Une proposition qui ne convient évidemment pas aux Européens : "La Russie n'a aucune crédibilité. (…) La Russie viole en permanence le droit international", a estimé le porte-parole de la Commission européenne, Anouar El Anouni.C'est dans ce contexte brûlant et hautement indécis que les Européens se retrouvent en Alberta (Canada) dès cet après-midi, et pour trois jours, pour le sommet du G7. Donald Trump sera attendu de pied ferme par ses homologues européens et canadien après des mois de guerre commerciale. Mais les discussions seront forcément perturbées par le nouveau conflit en Iran. Le président américain joue un jeu trouble, jugeant à la fois l'opération israélienne "excellente", tout en appelant l'Iran à conclure un accord avec lui sur le nucléaire "avant qu'il ne reste plus rien". Donald Trump a-t-il autorisé Israël a frappé ? Là encore, le doute subsiste. Le président américain était au courant des plans d'Israël, mais avait publiquement appelé les Israéliens à la retenue sous peine de "tout faire capoter". L'opération israélienne pourrait lui permettre de contraindre l'Iran à accepter un accord, même si l'Iran ne semble pour l'instant pas prête à négocier.Alors que les missiles israéliens pleuvent sur l'Iran, touchant même un hôpital dans l'ouest du pays, la famille de Cécile Kohler, otage française emprisonnée depuis plus de trois ans dans la prison d'Evin avec son compagnon Jacques Paris, craint le pire. "C'est un cauchemar depuis plus de trois ans. Et là, en deux jours, l'horreur et la terreur ont augmenté brutalement de plusieurs crans", a réagi Noémie Kohler, sœur de l'otage au micro de RTL. Face à cette situation, Emmanuel Macron s'est entretenu samedi avec son homologue iranien Massoud Pezeshkian : "Mon premier message a été d'exiger la libération immédiate de nos compatriotes Cécile Kohler et Jacques Paris", a-t-il ensuite écrit sur X. Noémie Kohler s'est félicité de l'engagement de l'Élysée sur le dossier mais craint désormais que la prison soit touchée par les bombardements. Selon elle, une frappe israélienne est récemment tombée à 2 kilomètres d'Evin.Jusqu'où peut aller l'escalade du conflit en Israël et l'Iran ? Que cherche vraiment Donald Trump à travers ses déclarations ? Et que vont devenir les deux otages français dans une Iran désormais en guerre ?LES EXPERTS :- Dominique MOÏSI - Géopolitologue - Conseiller spécial de l'Institut Montaigne- Peer DE JONG - Ancien colonel, spécialiste de géopolitique, vice-président de l'institut Thémis, auteur de Poutine, lord of war (éditions Mareuil)- Meriem AMELLAL - Journaliste spécialiste du Moyen-Orient - France 24- Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction - Libération
Emission spéciale du 15 juin 2025: Trump-Poutine: Ils veulent tuer l'EuropeEntretien exclusif avec Kaja Kallas, haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. Elle est en charge de la diplomatie européenne et Caroline Roux l'interroge sur la marge de manoeuvre européenne face à Vladimir poutine et depuis l'arrivée de Donald Trump à la maison blanche.
La Russie, depuis plus d'un siècle, a toujours développé des stratégies pour tenter d'avoir une influence à l'étranger. Si à l'époque, les moyens employés ne s'appuyaient pas sur une technologie avancée, aujourd'hui, elle parvient à modifier le discours et à mener des opérations d'ingérence sans égales. Christine Dugoin-Clément, chercheuse, entre autres, à l'Observatoire de l'Intelligence artificielle de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, détaille cette évolution dans son ouvrage Géopolitique de l'ingérence russe : La stratégie du chaos, paru le 12 mars 2025 aux éditions Presses Universitaire de France. À lire aussiRussie: la désinformation s'intensifie après l'attaque de drones ukrainiens
durée : 00:20:04 - Le monde d'Elodie - par : Elodie SUIGO - Tous les jours, une personnalité s'invite dans le monde d'Élodie Suigo. Jeudi 12 juin 2025 : le journaliste et écrivain portugais José Rodrigues dos Santos. Il publie le thriller "Protocole chaos : Quels sont les liens entre Trump et la Russie ?", aux éditions Hervé Chopin.
durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Qu'il parait loin le temps où l'on parlait de cessez-le-feu : hier, la Russie a mené son plus intense bombardement de drones et de missiles sur l'Ukraine, tandis que Kiev annonçait avoir mené une opération de commando à l'intérieur de la Russie. Chacun veut faire "payer" l'autre.
durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Qu'il parait loin le temps où l'on parlait de cessez-le-feu : hier, la Russie a mené son plus intense bombardement de drones et de missiles sur l'Ukraine, tandis que Kiev annonçait avoir mené une opération de commando à l'intérieur de la Russie. Chacun veut faire "payer" l'autre.
Le Journal en français facile du vendredi 6 juin 2025, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BjpO.A
C dans l'air du 5 juin 2025 - Poutine humilié par les drones ukrainiens : quelle riposte ?Symbole du contrôle russe sur la Crimée, le pont du détroit de Kertch a été visé par une attaque ukrainienne. Mardi 3 juin 2025, une charge explosive sous-marine a ciblé l'édifice reliant la péninsule annexée au territoire russe. Sur Telegram, le Service de sécurité d'Ukraine (SBU) a revendiqué l'opération, qui aurait "gravement endommagé" les piliers sous-marins. De leur côté, les autorités russes ont reconnu l'attaque, tout en assurant que la situation était sous contrôle.Malgré les dispositifs de sécurité renforcés par Moscou, Kyiv frappe encore une fois l'un des symboles les plus visibles de l'annexion de la Crimée par la Russie. Cette attaque intervient seulement deux jours après un vaste raid de drones ukrainiens contre des bases aériennes russes, au cours duquel des dizaines d'avions auraient été touchés.Cette intensification des opérations militaires survient dans un climat diplomatique particulièrement tendu. Lundi, la rencontre entre responsables russes et ukrainiens à Istanbul a mis en lumière l'impasse persistante entre les deux camps. Le président des États-Unis s'est également entretenu par téléphone avec Vladimir Poutine. "Il n'y aura pas de paix immédiate", a-t-il averti mercredi. Sur son réseau Truth Social, Donald Trump a relayé les propos du président russe, qui promet une riposte.C'est donc une intensification militaire qui semble s'annoncer en Ukraine, loin de la promesse faite par le président américain de réussir à mettre fin, "en 24 heures", au conflit. Quelle forme prendra-t-elle ? La Russie est-elle sur le point de lancer une offensive majeure ?En guise de réponse aux nombreux appels du pied de Washington, l'homme fort du Kremlin a, au contraire, décidé d'intensifier ses attaques contre l'ex-république soviétique ces dernières semaines. Vladimir Poutine a également intensifié ses contacts avec ses alliés, notamment l'Iran, la Corée du Nord, l'Azerbaïdjan, la Biélorussie et la Chine. Avec Pékin, la relation est décrite comme une amitié "sans limites". Depuis le début du conflit, les échanges commerciaux entre les deux pays ont explosé, atteignant un record de 245 milliards de dollars en 2024. En peu de temps, la Chine a remplacé l'Union européenne en tant que premier acheteur d'énergie et fournisseur de biens de la Russie. Ce qui limite, de facto, l'impact des sanctions occidentales sur l'économie et l'effort de guerre russes.Sur le terrain, les mouvements des troupes russes s'accélèrent. Moscou déploie ses troupes vers plusieurs zones clés du front, notamment dans l'est de l'Ukraine et en Biélorussie. Un haut responsable ukrainien a averti mercredi les États-Unis que l'armée russe préparait des avancées militaires importantes en 2026, dont un barrage de l'accès ukrainien à la mer Noire, crucial pour Kiev.LES EXPERTS :- GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre - VERA GRANTSEVA - Politologue- spécialiste de la Russie - MARYSE BURGOT - Grand reporter à France Télévisions- ALBAN MIKOCZY - Grand reporter à Franceinfo tv
Aujourd'hui, 4 juin 2025, 1197è jour d'une guerre qui a poussé 4.300.000 Ukrainiens à trouver refuge dans l'Union européenne, principalement en Pologne, Allemagne et République Tchèque. Celles et ceux qui sont restés massivement engagés dans la défense de leur pays, que ce soit au combat ou dans le civil. Habitués à ne pas compter sur un appareil d'État souvent fragile, les Ukrainiens font preuve d'inventivité et de solidarité. À Kiev, le festival international du livre Arsenal réunit des milliers de visiteursEn Ukraine, malgré la guerre qui bat son plein, la vie cherche un semblant de normalité. Le festival international du livre s'est tenu le week-end dernier dans la capitale. Artistes, écrivains, maisons d'éditions se sont retrouvés dans un grand espace du centre-ville pour promouvoir la langue et la culture ukrainiennes. Cette année, les événements étaient placés sous la bannière «Tout est traduction». Visite guidée, Emmanuelle Chaze. Ukraine, la force des faibles (Éd. du Seuil, coll. Libelle)Dans son dernier ouvrage, Anna Colin-Lebedev, maîtresse de conférence, spécialiste de l'Ukraine, se penche sur les racines de la résistance civile, sur le sens de l'engagement citoyen et les ingrédients de son succès. De retour de Kiev, elle nous livre son témoignage. La chronique musique de Vincent Théval : Giorgio Poi Nelle tue piscine (Italie). Surtourisme et pénurie de logementsAvec son climat idyllique et ses plages, l'archipel des îles Canaries au large de l'Afrique de l'Ouest n'est pas épargné par la crise du logement qui secoue l'Espagne continentale. Il a accueilli l'an dernier (2024) plus de 17 millions de touristes. Le marché locatif est devenu inabordable pour les habitants, dans les zones très touristiques mais aussi, et c'est plus récent, dans la capitale régionale. Reportage à Las Palmas de Gran Canaria, Nicolas Kirilowits.
Depuis quelques jours, une accélération des échanges se fait sentir au sein du bloc central, évoquant un véritable western politique, analyse Ruth Elkrief. « C'est le début de la bataille », précise-t-elle. Emmanuel Macron, « le shérif », est toujours en place, mais tous cherchent désormais à décrocher son étoile. Malgré ses dénégations, l'après-macronisme semble déjà amorcé et se manifeste au quotidien. Pascal Perri souligne une nouvelle ruée vers l'or, tant pour les États que pour les ménages, phénomène classique en période de crise. L'or sert aussi d'outil dans la gestion des conflits géopolitiques. En Russie, le stock d'or véritable reste mystérieux, « on ne le connaît pas », affirme-t-il. La Russie achète de l'or pour se dédollariser. La Suisse détient le plus grand stock mondial, suivie du Liban. La France se classe neuvième, derrière l'Allemagne, le Qatar et Singapour. Abnousse Shalmani revient sur l'élection de Lee Jae-myung, 60 ans, nouveau président de Corée du Sud avec 51,7 % des voix et une participation de 79,4 %. « Dès sa naissance, c'est un battant, un phénix », dit-elle. Issu d'une famille modeste, il a quitté l'école à 11 ans pour travailler en usine, puis a repris ses études tout en travaillant. Après avoir été maire puis gouverneur, il a perdu de justesse l'élection présidentielle de 2022 avant ce succès. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, 4 juin 2025, 1197è jour d'une guerre qui a poussé 4.300.000 Ukrainiens à trouver refuge dans l'Union européenne, principalement en Pologne, Allemagne et République Tchèque. Celles et ceux qui sont restés massivement engagés dans la défense de leur pays, que ce soit au combat ou dans le civil. Habitués à ne pas compter sur un appareil d'État souvent fragile, les Ukrainiens font preuve d'inventivité et de solidarité. À Kiev, le festival international du livre Arsenal réunit des milliers de visiteursEn Ukraine, malgré la guerre qui bat son plein, la vie cherche un semblant de normalité. Le festival international du livre s'est tenu le week-end dernier dans la capitale. Artistes, écrivains, maisons d'éditions se sont retrouvés dans un grand espace du centre-ville pour promouvoir la langue et la culture ukrainiennes. Cette année, les événements étaient placés sous la bannière «Tout est traduction». Visite guidée, Emmanuelle Chaze. Ukraine, la force des faibles (Éd. du Seuil, coll. Libelle)Dans son dernier ouvrage, Anna Colin-Lebedev, maîtresse de conférence, spécialiste de l'Ukraine, se penche sur les racines de la résistance civile, sur le sens de l'engagement citoyen et les ingrédients de son succès. De retour de Kiev, elle nous livre son témoignage. La chronique musique de Vincent Théval : Giorgio Poi Nelle tue piscine (Italie). Surtourisme et pénurie de logementsAvec son climat idyllique et ses plages, l'archipel des îles Canaries au large de l'Afrique de l'Ouest n'est pas épargné par la crise du logement qui secoue l'Espagne continentale. Il a accueilli l'an dernier (2024) plus de 17 millions de touristes. Le marché locatif est devenu inabordable pour les habitants, dans les zones très touristiques mais aussi, et c'est plus récent, dans la capitale régionale. Reportage à Las Palmas de Gran Canaria, Nicolas Kirilowits.
durée : 00:15:08 - Journal de 7 h - C'est ce que révèle ce mardi matin l'ONG Human Rights Watch.
durée : 00:15:08 - Journal de 7 h - C'est ce que révèle ce mardi matin l'ONG Human Rights Watch.
durée : 00:15:30 - Journal de 8 h - La Russie propose de nouveaux pourparlers directs à l'Ukraine, lundi prochain à Istanbul. Quel résultat peut-on espérer ?
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Parti volontairement en Ukraine pour combattre la Russie, cet ancien soldat français est venu nous raconter ce qu'il a vécu là bas. Il a frôlé la mort après une blessure par balle, a été rapatrié en France et témoigne des pires choses qu'il ait vu dans les combats sur place… Retrouvez l'interview complète sur YouTube ➡️ https://youtu.be/Y5hx3MqgmUQPour toutes demandes de partenariats : legend@influxcrew.comRetrouvez-nous sur tous les réseaux LEGEND !Facebook : https://www.facebook.com/legendmediafrInstagram : https://www.instagram.com/legendmedia/TikTok : https://www.tiktok.com/@legendTwitter : https://twitter.com/legendmediafrSnapchat : https://t.snapchat.com/CgEvsbWV Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:02:09 - Le grand format - De jeunes Français rejoignent l'Ukraine pour combattre la Russie. Ce sont d'anciens militaires ou de simples citoyens. Ils sont formés par le renseignement ukrainien près de Kiev et mèneront bientôt des opérations d'assaut sur le front.
durée : 00:15:27 - Journal de 12h30 - La Russie a lancé 367 projectiles, missiles et drones, contre l'Ukraine dans la nuit de samedi à dimanche faisant au moins douze morts. Les services d'urgence ukrainiens parlent d'une "nuit de terreur dans la région de Kiev".
durée : 00:14:58 - Journal de 8 h - Attaque de drones et de missiles russes sur Kiev samedi matin. Une attaque massive qui survient le jour où les 2 belligérants doivent procéder à la 2ème phase d'un échange record de prisonniers.
durée : 00:14:58 - Journal de 8 h - Attaque de drones et de missiles russes sur Kiev samedi matin. Une attaque massive qui survient le jour où les 2 belligérants doivent procéder à la 2ème phase d'un échange record de prisonniers.
durée : 00:14:58 - Journal de 8 h - Attaque de drones et de missiles russes sur Kiev samedi matin. Une attaque massive qui survient le jour où les 2 belligérants doivent procéder à la 2ème phase d'un échange record de prisonniers.
Le Journal en français facile du mardi 20 mai 2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/Bgeo.A
(00:00:26) "La Russie n'a pas bougé d'un iota" depuis le début de la guerre en Ukraine: interview de Laetitia Spetschinsky (00:12:44) Le piratage des matches fait vaciller toute la chaîne de valeur du sport
Au programme : Pourquoi la cryptomonnaie attire les criminels ? / La Russie, vu de l'intérieur / Enquête sur la pédocriminalité
C dans l'air l'invité du 16 mai 2025 avec Patricia Allémonière, grand reporter, auteure de "Au coeur du chaos", publié aux éditions Arthaud.Les délégations ukrainienne et russe, sous médiation turque, ont entamé vendredi à Istanbul leurs premières négociations directes depuis le printemps 2022 pour trouver une issue à la guerre. Mais en l'absence des présidents Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, qui a ordonné à son armée d'envahir l'Ukraine le 24 février 2022 et n'a pas fait le déplacement en Turquie, les espoirs de progrès substantiels sont jugés minces. La délégation russe est emmenée par le conseiller présidentiel Vladimir Medinski, qualifié la veille par le président Zelensky de "pure façade". Les Européens et Kiev avaient réclamé un cessez-le-feu préalable avant toute discussion entre Kiev et Moscou. Une demande rejetée par M. Poutine. "Il est d'une importance cruciale qu'un cessez-le-feu soit mis en œuvre dès que possible", a insisté vendredi le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan. La Russie "ne veut pas la paix", a déploré le même jour la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas.Patricia Allémonière, grand reporter, reviendra avec nous sur ce rendez-vous manqué entre les présidents russe et ukrainien, et sur les espoirs de paix en Ukraine. Des négociations directes pourraient-elles avoir lieu ? A quoi joue Vladimir Poutine ? Des avancées pourraient-elle sortir des discussions entre les délégations ?
Chaque jour, retrouvez le journal de 8h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:20:20 - Journal de 18h - Des pourparlers de paix entre Ukraine et Russie sans Donald Trump, sans Vladimir Poutine, et sans Volodymyr Zelensky... Cette réunion à Istanbul peut-elle malgré tout servir à quelque chose ?
durée : 00:12:33 - L'invité d'un jour dans le monde - Les délégations russe et ukrainienne entament ce jeudi 15 mai des pourparlers de paix à Istanbul, sans Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky. Décryptage avec l'ancien ambassadeur Michel Duclos.
Tous les regards se portent vers Istanbul, où des premiers pourparlers directs entre Russes et Ukrainiens doivent avoir lieu. Ni Poutine, ni Zelensky ne seront présents. La Russie se dit prête à de "possibles compromis". L'Ukraine elle, veut discuter d'un cessez-le-feu, mais selon Donald Trump rien ne peut se passer avant qu'il rencontre Vladimir Poutine.
durée : 00:20:20 - Journal de 18h - Des pourparlers de paix entre Ukraine et Russie sans Donald Trump, sans Vladimir Poutine, et sans Volodymyr Zelensky... Cette réunion à Istanbul peut-elle malgré tout servir à quelque chose ?
Poutine sera-t-il au rendez-vous demain en Turquie pour rencontrer Zelensky ? Vera Grantseva, politologue, enseignante à Sciences Po Paris et spécialise de la Russie, répond aux question de Jérôme Florin. Ecoutez Les trois questions de RTL Petit Matin avec Jérôme Florin du 15 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:15:36 - Journal de 8 h - C'est la question qui anime les diplomaties ukrainiennes et européennes depuis hier. Le président russe à proposé des pourparlers directs jeudi en Turquie, Kiev accepte mais les conditionne à un cessez-le-feu immédiat qui met le Kremlin dans l'embarras.
durée : 00:15:36 - Journal de 8 h - C'est la question qui anime les diplomaties ukrainiennes et européennes depuis hier. Le président russe à proposé des pourparlers directs jeudi en Turquie, Kiev accepte mais les conditionne à un cessez-le-feu immédiat qui met le Kremlin dans l'embarras.
durée : 00:10:05 - Journal de 18h - Le président ukrainien ouvre la porte à des négociations directes avec la Russie à partir de jeudi, comme Vladimir poutine le propose. Le président turc prêt à accueillir ces pourparlers, 3 ans après l'échec des premières discussions entre les deux ennemis... déjà en Turquie.
C dans l'air du 10 mai 2025 : Ukraine : les alliés maintiennent la pression sur MoscouLa réponse est symbolique : la visite en Ukraine des dirigeants français, allemand, britannique et polonais au lendemain des commémorations tenues à Moscou. Poutine, en effet, s'est affiché hier aux côtés d'une trentaine de dirigeants étrangers, dont Xi Jinping et Lula, pour une démonstration de force militaire. « La Russie restera le barrage indestructible contre le nazisme » a-t-il affirmé pour justifier le conflit en Ukraine.Les alliés de Zelensky ripostent donc aujourd'hui à Kiev, et appellent à un cessez-le-feu de trente jours dès lundi. Mais les yeux sont tournés vers Washington, où le président américain perd patience face à une situation qui n'avance pas depuis son retour à la Maison Blanche. Le ton change envers Poutine : « Peut-être que le président russe me balade » a affirmé Trump.Pendant ce temps, en France, l'industrie de la défense essaie de prendre des parts de marchés aux Américains. Si l'Hexagone se classe deuxième en matière d'exportations mondiales d'armes, elle reste encore loin derrière les États-Unis. F-35 versus Rafale : une guerre acharnée. Une priorité européenne est donc réclamée par les industriels. Mais un Rafale aurait été abattu cette semaine par l'armée pakistanaise, ce qui donnerait pour la première fois l'image du fleuron de Dassault tombant au combat.Négocier la paix n'exclut pas de prépare la guerre. En France toujours, des régiments s'entraînent au largage d'hommes et de matériel dans le cas où l'alerte Guépard est déclenchée. Les soldats devraient donc être capables d'être projetés à n'importe quel endroit du globe en 48h si le président de la République leur demandait. C dans l'air a assisté à des entraînements près de Toulouse.Alors, la trêve demandée par les alliés a-t-elle une chance d'aboutir ? Comment la France peut-elle mieux concurrencer les Américains en matière d'exportation d'armes ? Comment se prépare l'armée française en cas de nécessité de réaction immédiate ?LES EXPERTS : Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique au Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitiqueGénéral Patrick DUTARTRE - Général de l'armée de l'Air et de l'Espace, ancien leader de la Patrouille de France et ancien pilote de chasseAlain PIROT - Journaliste, documentariste, spécialiste des questions de défensePatricia ALLÉMONIÈRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationales
durée : 00:10:27 - Journal de 18h - Les Européens et Américains sont d'accord pour un cessez le feu sans conditions de 30 jours en Ukraine. La Russie n'a pas encore répondu. Si c'est non, elle risque de nouvelles sanctions "massives" promettent les Occidentaux.
Ecoutez L'angle éco de François Lenglet du 07 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:06:21 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Après d'immenses pertes russes l'an dernier dans la guerre en Ukraine, le président Vladimir Poutine veut recruter 160 000 personnes : des Russes mais aussi des Camerounais, Centrafricains, Ivoiriens, Nigérians se portent volontaires, sur la promesse de salaires élevés, ou sont enrôlés de force.
durée : 00:03:18 - Géopolitique - par : Pierre Haski - La trêve de deux jours, décidée pour Pâques par la Russie, et suivie aussi par l'Ukraine, n'a pas empêché des échanges de tirs. Mais l'opération est d'abord de la communication, en direction de Donald Trump, pour ne pas avoir l'air responsable de l'échec des négociations de paix.