Podcasts about la russie

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Les matins
La Deutsche Welle, radio-télévision internationale allemande, déclarée "indésirable" par la Russie

Les matins

Play Episode Listen Later Dec 17, 2025 17:44


durée : 00:17:44 - Journal de 8 h - La Russie a déclaré "indésirable" le média allemand international Deutsche Welle, interdisant ses activités dans le pays, a appris l'AFP mardi.

Le journal de 8H00
La Deutsche Welle, radio-télévision internationale allemande, déclarée "indésirable" par la Russie

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Dec 17, 2025 17:44


durée : 00:17:44 - Journal de 8 h - La Russie a déclaré "indésirable" le média allemand international Deutsche Welle, interdisant ses activités dans le pays, a appris l'AFP mardi.

La Loupe
Que cherche la Russie de Poutine ? L'analyse percutante d'Olivier Zajec

La Loupe

Play Episode Listen Later Dec 16, 2025 55:30


C'est un expert que l'on entend peu, et qui pourtant est l'un des plus pertinents en France sur les questions de géopolitique et de stratégie militaire : Olivier Zajec, enseignant à l'Université Lyon III où il a fondé l'Institut d'Étude de Stratégie et de Défense, est le troisième invité de la nouvelle émission de l'Express, "Les Grands Entretiens d'Anne Rosencher". Un armistice est-il à portée de main en Ukraine ? Quelle est la stratégie poursuivie par Donald Trump ? Que cherche la Russie de Poutine ? L'Europe doit-elle se préparer à la guerre ? A quel degré est-elle dépendante des Etats-Unis ? Il répond au micro de la directrice déléguée de la rédaction de L'Express.Ces grands entretiens sont à écouter tous les quinze jours, sur toutes les plateformes de podcasts mais aussi disponibles en vidéo sur YouTube et Dailymotion. Réalisation audio : Jules Krot Réalisation vidéo : Renaud Toffier, Loredane BinetMontage vidéo : Loredane Binet Visuel : Alice Lagarde Photo : Matthieu Landry Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Tout un monde - La 1ere
Comment la Russie en guerre fait face à son déclin démographique

Tout un monde - La 1ere

Play Episode Listen Later Dec 16, 2025 19:52


(00:00:42) Comment la Russie en guerre fait face à son déclin démographique (00:08:07) En Pologne, la chute des naissances vide les maternités (00:12:27) Kast remet le Pinochétisme au pouvoir à la tête du Chili

Reportage International
La Russie resserre encore son contrôle sur le numérique

Reportage International

Play Episode Listen Later Dec 14, 2025 2:48


Après le bannissement en 2022 de Facebook et d'Instagram, réseaux emblématiques du groupe Meta, les autorités russes renforcent leur emprise sur les espaces de l'internet et des applications étrangères. Depuis cet été, les appels via WhatsApp, FaceTime et Telegram sont bloqués, au nom de la lutte contre le fléau des fraudeurs. D'autres coupures et interdictions sont, quant à elles, justifiées au nom de la sécurité nationale, et notamment les attaques de drones. « Désolé de ne pas avoir donné signe de vie, mon téléphone s'est soudainement éteint et l'écran est devenu tout noir. Je ne comprends pas ce qu'il s'est passé. » Casquette sur la tête, bouille bienveillante et souriante, Nicolas Maschourov arrive tout essoufflé et un poil en retard au rendez-vous sur une place du centre de Yaroslavl, face à l'un des monastères les plus célèbres de cette ville au riche passé historique. Au fond, ce mystérieux incident du jour n'est pour lui qu'un de ceux qui s'ajoutent à une longue liste, tant la vie quotidienne est déjà bien compliquée localement. Dans cette ville-étape incontournable pour les touristes, cela fait en effet de longs mois que les liaisons téléphoniques et internet sont perturbées. Yaroslavl est en effet aussi une ville industrielle importante, ce qui fait d'elle une cible dans le conflit avec l'Ukraine. « On a ici une raffinerie très importante, elle fournit du pétrole à de nombreuses régions de l'Ouest du pays, explique Nicolas Maschourov. À l'heure actuelle, les règles y sont très strictes à l'intérieur, car il y a un risque de sabotage. Lorsque vous entrez dans l'usine, vous n'êtes même pas autorisé à prendre votre téléphone, vous devez le laisser dans votre voiture. Et si jamais vous avez oublié et qu'il est resté dans votre poche, l'amende que vous encourez atteint 30 000 roubles. Si on vous attrape une deuxième fois avec, vous êtes viré. Tout ça, c'est parce que cette raffinerie est périodiquement attaquée par des drones. Heureusement, jusque-là, les attaques ne se sont produites que vers 5 ou 6 heures du matin, lorsque les travailleurs n'étaient pas là. Mais la situation là-bas est quand même assez tendue.  L'Internet mobile y est généralement désactivé. » Ce vendredi 12 décembre, selon les médias locaux, une attaque contre la raffinerie a été à l'origine d'un incendie. Une partie des routes y menant ont été fermées, causant des bouchons de plusieurs kilomètres. Mais le plus fréquent pour parer aux attaques reste de couper le réseau. « L'Internet mobile dans toute la ville est de toute façon souvent en mauvais état désormais, avance le professeur d'histoire et guide touristique. De temps en temps, c'est même totalement coupé ». À lire aussiRussie: le contrôle étatique de l'expression publique sur les réseaux sociaux s'accélère   « J'ai envie de hurler tellement je suis furieux et tellement je trouve ça injuste. » Première conséquence : impossible d'utiliser la géolocalisation, très répandue en Russie. Mais d'autres usages sont désormais limités. Dans sa cuisine, avec sa bouilloire qui siffle sur le gaz pour chauffer l'eau du thé, Andrey Akimov explique qu'il aimerait pouvoir publier à sa guise sur les réseaux sociaux. « Je gère plusieurs chaînes Telegram, explique cet avocat et secrétaire d'un petit parti, qui tente d'être officiellement enregistré par les autorités. J'y poste diverses choses, et tout est légal et officiel. Mais parfois c'est impossible à faire. J'essaie une fois, deux fois. Puis je me dis : “Ok, je réessaie dans 10 minutes", et c'est peut-être à ce moment-là que j'ai un ressenti de 5% d'inconfort. Je réessaie trois- quatre fois. Et si, à la cinquième tentative, une demi-heure plus tard, je ne peux toujours pas publier, je commence à ressentir de l'anxiété et de la colère. À ce moment-là, bien sûr, mon inconfort est à 100%. J'ai envie de hurler tellement je suis furieux et tellement je trouve ça injuste ».  Pour lui, les exigences sécuritaires d'un pays en conflit ne sont pas les seuls motifs à ces restrictions de plus en plus importantes. Avec prudence et des mots très pesés, il avance : « Je vais dire les choses de cette façon : je comprends un peu la stratégie des autorités. Il y a une tendance à réduire les libertés, à contrôler les ressources Internet. Mais c'est beaucoup plus facile de le faire si on procède progressivement, pas à pas, en supprimant une partie des droits et libertés des citoyens petit à petit, de telle sorte que l'indignation soit étalée dans le temps et qu'il n'y ait pas de pic soudain ».  Depuis cet été, les autorités ont mis en place une messagerie nationale, Max, et tentent de convaincre les citoyens d'y migrer, la présentant comme plus sûre. Les critiques avancent qu'il s'agit d'une stratégie visant à surveiller les contenus, car Max est présentée comme totalement transparente pour les services de sécurité. Entre blocage des messageries étrangères et coupures de l'internet, de plus en plus de Russes vivent depuis plusieurs mois à l'heure des restrictions de communication. À lire aussiVers un «goulag numérique»: comment la Russie développe le contrôle et la surveillance de ses citoyens   Yaroslavl est très loin d'être la seule ville touchée. Aux derniers décomptes effectués mi-décembre, une quarantaine de régions sur les 89 que compte la Russie ont souffert depuis le printemps d'incidents de types variés. Toutes les régions frontalières ou proches de la zone de combat sont plus ou moins touchées, de Rostov à Koursk et Voronej, ainsi que des villes de garnison comme Pskov ou des régions abritant d'importantes usines du complexe militaro-industriel comme celle de Sverdlovsk. D'autres villes et régions à des milliers de kilomètres à l'est ont aussi enregistré des plaintes d'usagers au sujet de très longues coupures : en Sibérie, à Omsk ou en Yakoutie, jusqu'à Khabarovsk, le Kamchatka et Sakhaline dans l'Extrême-Orient. Même Saint-Pétersbourg, deuxième ville du pays, a été le théâtre de deux jours consécutifs de perturbations. À Moscou, depuis mai dernier, des pannes régulières mais courtes sont observées. Comme à Yaroslavl, les autorités régionales expliquent en général ces coupures comme des « mesures de sécurité visant à se protéger contre les attaques de drones ». Selon le groupe de travail du kraï de Krasnodar, « un adversaire peut utiliser l'internet mobile à haut débit pour contrôler des drones et perpétrer des attentats terroristes ». Ces restrictions sont imposées dès réception d'un signal de « menace drone » et sont techniquement temporaires. Wikipedia.ru a fait ce décompte : 69 coupures avaient déjà été enregistrées en mai, mais en juin, ce nombre était passé à 655, et en juillet, il a atteint le chiffre record de 2 099 coupures à travers le pays. Ce chiffre a dépassé le total mondial des blocages d'internet pour toute l'année 2024 (296 incidents dans 54 pays), faisant de la Russie le pays le plus touché par les pannes de communications numériques. « Notre pays est en état de guerre, [...] nous ne pouvons pas revendiquer les libertés que nous avions auparavant. » À quelques kilomètres de Moscou, la ville de Balachika est une zone connue pour abriter notamment une importante base de l'armée russe. Une tradition ancienne : sous l'Union soviétique, la ville était d'ailleurs interdite aux étrangers. Zina, 42 ans, m'accueille dans la cour en bas de son immeuble, dans cette ville où elle a déménagé il y a trois ans « pour la nature et la vue sur le canal ». Pour elle, toutes les mesures de restrictions prises pour internet sont justifiées, y compris cette autre, récente, qui bloque l'usage des cartes SIM, russes comme étrangères, pendant 24 heures à tout retour de l'étranger. « Je comprends très bien qu'une carte SIM pourrait soudainement ne plus être entre les mains de son propriétaire officiel. Elle pourrait être volée, avec le téléphone ou pas d'ailleurs. Et cette carte SIM pourrait être utilisée par d'autres personnes à leurs propres fins. Moi, je compare cette décision à la quarantaine temporaire obligatoire pendant le Covid-19 ou à l'usage des masques. On peut quand même trouver le moyen de s'organiser et préparer un retour de vacances. Je comprends que des gens soient très énervés, mais notre pays est en état de guerre, alors pour moi, c'est évident, nous ne pouvons pas revendiquer les libertés que nous avions auparavant », affirme-t-elle.  Pour elle, le vrai problème, qui la concerne de près, est ailleurs. « Je vais vous dire qui traverse, à cause de tout ça, de vraies difficultés, avance-t-elle. Ce sont ceux qui ne gagnaient leur vie que grâce au blogging, en vendant des publicités, par exemple, ou en monétisant leurs publications. C'est vrai, il existe des plateformes alternatives à celles qu'on avait avant, mais avec celles-là, on ne peut pas gagner autant d'argent. Elles sont mal conçues. Et cela a un impact sur toutes ces personnes, tous ces entrepreneurs, qui pendant de nombreuses années ont construit un système de diffusion en continu, produisaient du contenu. En fait, chaque blogueur avait en quelque sorte créé sa propre petite agence. C'est un système qui s'est effondré ».  Sans Instagram, classé extrémiste en Russie, et avec l'interdiction depuis cet automne d'y faire de la publicité, Internet qui rame est le dernier clou dans le cercueil de son activité professionnelle de bloggeuse-coiffure. Sur un an, Zina chiffre sa perte de revenu à 80%.  À lire aussiLa Russie resserre encore son contrôle sur internet

Reportage international
La Russie resserre encore son contrôle sur le numérique

Reportage international

Play Episode Listen Later Dec 14, 2025 2:48


Après le bannissement en 2022 de Facebook et d'Instagram, réseaux emblématiques du groupe Meta, les autorités russes renforcent leur emprise sur les espaces de l'internet et des applications étrangères. Depuis cet été, les appels via WhatsApp, FaceTime et Telegram sont bloqués, au nom de la lutte contre le fléau des fraudeurs. D'autres coupures et interdictions sont, quant à elles, justifiées au nom de la sécurité nationale, et notamment les attaques de drones. « Désolé de ne pas avoir donné signe de vie, mon téléphone s'est soudainement éteint et l'écran est devenu tout noir. Je ne comprends pas ce qu'il s'est passé. » Casquette sur la tête, bouille bienveillante et souriante, Nicolas Maschourov arrive tout essoufflé et un poil en retard au rendez-vous sur une place du centre de Yaroslavl, face à l'un des monastères les plus célèbres de cette ville au riche passé historique. Au fond, ce mystérieux incident du jour n'est pour lui qu'un de ceux qui s'ajoutent à une longue liste, tant la vie quotidienne est déjà bien compliquée localement. Dans cette ville-étape incontournable pour les touristes, cela fait en effet de longs mois que les liaisons téléphoniques et internet sont perturbées. Yaroslavl est en effet aussi une ville industrielle importante, ce qui fait d'elle une cible dans le conflit avec l'Ukraine. « On a ici une raffinerie très importante, elle fournit du pétrole à de nombreuses régions de l'Ouest du pays, explique Nicolas Maschourov. À l'heure actuelle, les règles y sont très strictes à l'intérieur, car il y a un risque de sabotage. Lorsque vous entrez dans l'usine, vous n'êtes même pas autorisé à prendre votre téléphone, vous devez le laisser dans votre voiture. Et si jamais vous avez oublié et qu'il est resté dans votre poche, l'amende que vous encourez atteint 30 000 roubles. Si on vous attrape une deuxième fois avec, vous êtes viré. Tout ça, c'est parce que cette raffinerie est périodiquement attaquée par des drones. Heureusement, jusque-là, les attaques ne se sont produites que vers 5 ou 6 heures du matin, lorsque les travailleurs n'étaient pas là. Mais la situation là-bas est quand même assez tendue.  L'Internet mobile y est généralement désactivé. » Ce vendredi 12 décembre, selon les médias locaux, une attaque contre la raffinerie a été à l'origine d'un incendie. Une partie des routes y menant ont été fermées, causant des bouchons de plusieurs kilomètres. Mais le plus fréquent pour parer aux attaques reste de couper le réseau. « L'Internet mobile dans toute la ville est de toute façon souvent en mauvais état désormais, avance le professeur d'histoire et guide touristique. De temps en temps, c'est même totalement coupé ». À lire aussiRussie: le contrôle étatique de l'expression publique sur les réseaux sociaux s'accélère   « J'ai envie de hurler tellement je suis furieux et tellement je trouve ça injuste. » Première conséquence : impossible d'utiliser la géolocalisation, très répandue en Russie. Mais d'autres usages sont désormais limités. Dans sa cuisine, avec sa bouilloire qui siffle sur le gaz pour chauffer l'eau du thé, Andrey Akimov explique qu'il aimerait pouvoir publier à sa guise sur les réseaux sociaux. « Je gère plusieurs chaînes Telegram, explique cet avocat et secrétaire d'un petit parti, qui tente d'être officiellement enregistré par les autorités. J'y poste diverses choses, et tout est légal et officiel. Mais parfois c'est impossible à faire. J'essaie une fois, deux fois. Puis je me dis : “Ok, je réessaie dans 10 minutes", et c'est peut-être à ce moment-là que j'ai un ressenti de 5% d'inconfort. Je réessaie trois- quatre fois. Et si, à la cinquième tentative, une demi-heure plus tard, je ne peux toujours pas publier, je commence à ressentir de l'anxiété et de la colère. À ce moment-là, bien sûr, mon inconfort est à 100%. J'ai envie de hurler tellement je suis furieux et tellement je trouve ça injuste ».  Pour lui, les exigences sécuritaires d'un pays en conflit ne sont pas les seuls motifs à ces restrictions de plus en plus importantes. Avec prudence et des mots très pesés, il avance : « Je vais dire les choses de cette façon : je comprends un peu la stratégie des autorités. Il y a une tendance à réduire les libertés, à contrôler les ressources Internet. Mais c'est beaucoup plus facile de le faire si on procède progressivement, pas à pas, en supprimant une partie des droits et libertés des citoyens petit à petit, de telle sorte que l'indignation soit étalée dans le temps et qu'il n'y ait pas de pic soudain ».  Depuis cet été, les autorités ont mis en place une messagerie nationale, Max, et tentent de convaincre les citoyens d'y migrer, la présentant comme plus sûre. Les critiques avancent qu'il s'agit d'une stratégie visant à surveiller les contenus, car Max est présentée comme totalement transparente pour les services de sécurité. Entre blocage des messageries étrangères et coupures de l'internet, de plus en plus de Russes vivent depuis plusieurs mois à l'heure des restrictions de communication. À lire aussiVers un «goulag numérique»: comment la Russie développe le contrôle et la surveillance de ses citoyens   Yaroslavl est très loin d'être la seule ville touchée. Aux derniers décomptes effectués mi-décembre, une quarantaine de régions sur les 89 que compte la Russie ont souffert depuis le printemps d'incidents de types variés. Toutes les régions frontalières ou proches de la zone de combat sont plus ou moins touchées, de Rostov à Koursk et Voronej, ainsi que des villes de garnison comme Pskov ou des régions abritant d'importantes usines du complexe militaro-industriel comme celle de Sverdlovsk. D'autres villes et régions à des milliers de kilomètres à l'est ont aussi enregistré des plaintes d'usagers au sujet de très longues coupures : en Sibérie, à Omsk ou en Yakoutie, jusqu'à Khabarovsk, le Kamchatka et Sakhaline dans l'Extrême-Orient. Même Saint-Pétersbourg, deuxième ville du pays, a été le théâtre de deux jours consécutifs de perturbations. À Moscou, depuis mai dernier, des pannes régulières mais courtes sont observées. Comme à Yaroslavl, les autorités régionales expliquent en général ces coupures comme des « mesures de sécurité visant à se protéger contre les attaques de drones ». Selon le groupe de travail du kraï de Krasnodar, « un adversaire peut utiliser l'internet mobile à haut débit pour contrôler des drones et perpétrer des attentats terroristes ». Ces restrictions sont imposées dès réception d'un signal de « menace drone » et sont techniquement temporaires. Wikipedia.ru a fait ce décompte : 69 coupures avaient déjà été enregistrées en mai, mais en juin, ce nombre était passé à 655, et en juillet, il a atteint le chiffre record de 2 099 coupures à travers le pays. Ce chiffre a dépassé le total mondial des blocages d'internet pour toute l'année 2024 (296 incidents dans 54 pays), faisant de la Russie le pays le plus touché par les pannes de communications numériques. « Notre pays est en état de guerre, [...] nous ne pouvons pas revendiquer les libertés que nous avions auparavant. » À quelques kilomètres de Moscou, la ville de Balachika est une zone connue pour abriter notamment une importante base de l'armée russe. Une tradition ancienne : sous l'Union soviétique, la ville était d'ailleurs interdite aux étrangers. Zina, 42 ans, m'accueille dans la cour en bas de son immeuble, dans cette ville où elle a déménagé il y a trois ans « pour la nature et la vue sur le canal ». Pour elle, toutes les mesures de restrictions prises pour internet sont justifiées, y compris cette autre, récente, qui bloque l'usage des cartes SIM, russes comme étrangères, pendant 24 heures à tout retour de l'étranger. « Je comprends très bien qu'une carte SIM pourrait soudainement ne plus être entre les mains de son propriétaire officiel. Elle pourrait être volée, avec le téléphone ou pas d'ailleurs. Et cette carte SIM pourrait être utilisée par d'autres personnes à leurs propres fins. Moi, je compare cette décision à la quarantaine temporaire obligatoire pendant le Covid-19 ou à l'usage des masques. On peut quand même trouver le moyen de s'organiser et préparer un retour de vacances. Je comprends que des gens soient très énervés, mais notre pays est en état de guerre, alors pour moi, c'est évident, nous ne pouvons pas revendiquer les libertés que nous avions auparavant », affirme-t-elle.  Pour elle, le vrai problème, qui la concerne de près, est ailleurs. « Je vais vous dire qui traverse, à cause de tout ça, de vraies difficultés, avance-t-elle. Ce sont ceux qui ne gagnaient leur vie que grâce au blogging, en vendant des publicités, par exemple, ou en monétisant leurs publications. C'est vrai, il existe des plateformes alternatives à celles qu'on avait avant, mais avec celles-là, on ne peut pas gagner autant d'argent. Elles sont mal conçues. Et cela a un impact sur toutes ces personnes, tous ces entrepreneurs, qui pendant de nombreuses années ont construit un système de diffusion en continu, produisaient du contenu. En fait, chaque blogueur avait en quelque sorte créé sa propre petite agence. C'est un système qui s'est effondré ».  Sans Instagram, classé extrémiste en Russie, et avec l'interdiction depuis cet automne d'y faire de la publicité, Internet qui rame est le dernier clou dans le cercueil de son activité professionnelle de bloggeuse-coiffure. Sur un an, Zina chiffre sa perte de revenu à 80%.  À lire aussiLa Russie resserre encore son contrôle sur internet

8.30 franceinfo:
Climat : "On est pris en sandwich" entre les États-Unis et la Russie, affirme l'architecte de l'accord de Paris Laurence Tubiana

8.30 franceinfo:

Play Episode Listen Later Dec 12, 2025 22:50


durée : 00:22:50 - 8h30 franceinfo - La présidente de la Fondation européenne pour le climat et ex-ambassadrice pour les négociations sur le climat de l'accord de Paris en 2015 était l'invitée du "8h30 franceinfo", vendredi 12 décembre 2025. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Ici l'Europe
Nicușor Dan : "Il faut pouvoir dire à la Russie que si elle souhaite attaquer, nous sommes prêts"

Ici l'Europe

Play Episode Listen Later Dec 12, 2025 17:17


Cette semaine, nous recevons Nicușor Dan, président de la Roumanie. Récemment élu, il commente les défis à mener par son pays en termes de budget et de corruption et réitère son alignement aux valeurs européennes.

Real Life French
La Russie appelle à un cessez-le-feu : changement de position ? (Russia Calls for a Ceasefire: A Change in Position?)

Real Life French

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 3:33


Si vous voulez prendre des leçons de français avec moi:logokala@hotmail.com----------------------Des militants proguerre russes proches du Kremlin plaident désormais pour un cessez-le-feu en Ukraine, marquant un possible tournant. ​Traduction:Pro-war Russian activists close to the Kremlin now advocate for a ceasefire in Ukraine, signaling a potential shift. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

Louis French Lessons
La Russie appelle à un cessez-le-feu : changement de position ? (Russia Calls for a Ceasefire: A Change in Position?)

Louis French Lessons

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 3:33


Si vous voulez prendre des leçons de français avec moi:logokala@hotmail.com----------------------Des militants proguerre russes proches du Kremlin plaident désormais pour un cessez-le-feu en Ukraine, marquant un possible tournant. ​Traduction:Pro-war Russian activists close to the Kremlin now advocate for a ceasefire in Ukraine, signaling a potential shift. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

Accents d'Europe
La Finlande clôture sa frontière avec la Russie

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 19:29


S'il y a bien un pays européen qui regarde de très près les négociations en cours pour une paix en Ukraine, c'est la Finlande. Depuis la guerre déclenchée par Moscou, il y a presque quatre ans, Helsinki a non seulement rejoint l'Otan, mais aussi fermé sa frontière avec la Russie. 1 340 kilomètres qui rendent le pays vulnérable, comme l'ont montré les attaques hybrides avec l'envoi de demandeurs d'asile organisé par Moscou. Une vaste clôture est donc en train d'être construite. En Laponie, dans le nord du pays, la petite ville frontalière de Salla est désormais coupée de son voisin. Une garantie de sécurité, mais aussi un changement total d'environnement. Reportage sur place signé Ottilia Férey.   La moitié des jeunes Allemands opposés au service militaire C'est donc acté, à partir de janvier 2026, les jeunes Allemands vont commencer leur service militaire sur la base du volontariat. Une version plutôt souple qui signe tout de même une petite révolution dans un pays où la question était taboue. À l'avenir, le pays se réserve aussi la possibilité d'élargir le recrutement si besoin. Si bien que 50% des concernés se déclarent contre cette réforme. Reportage auprès d'une jeunesse Allemande déboussolée, de Salomé Hénon-Cohin.     Le service militaire dans les pays baltes  Et dans les pays baltes, eux aussi en première ligne face à la menace russe, le service militaire est aussi revenu en tête des préoccupations politiques. On va parler de la situation dans les trois pays : la Lituanie, la Lettonie et l'Estonie. Et on commence par la Lettonie qui a pris récemment les mesures les plus fortes. Marielle Vitureau.   La chronique de «La revue dessinée» Et on termine cette émission en Espagne et dans le sud de la France, avec cette enquête passionnante publiée dans le dernier numéro de La revue dessinée.  L'article a pour titre «Exploitation agricole», il est signé Hélène Servel et Lilian Coquillaud. Il y est question de l'exploitation de travailleurs migrants en France. Et plus particulièrement de travailleurs latino-américains ou étrangers résidant en Espagne et que des sociétés d'intérim peu scrupuleuses convoient à travers la frontière pour les faire travailler sur des exploitations agricoles françaises. Et tout ceci sous le couvert de la fameuse directive européenne sur les travailleurs détachés, dont on a tellement parlé avec le fameux plombier polonais. Les explications de Baptiste Bouthier, rédacteur en chef de la revue trimestrielle qui, comme son nom l'indique, publie des enquêtes par le biais de la bande dessinée.  

Accents d'Europe
La Finlande clôture sa frontière avec la Russie

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 19:29


S'il y a bien un pays européen qui regarde de très près les négociations en cours pour une paix en Ukraine, c'est la Finlande. Depuis la guerre déclenchée par Moscou, il y a presque quatre ans, Helsinki a non seulement rejoint l'Otan, mais aussi fermé sa frontière avec la Russie. 1 340 kilomètres qui rendent le pays vulnérable, comme l'ont montré les attaques hybrides avec l'envoi de demandeurs d'asile organisé par Moscou. Une vaste clôture est donc en train d'être construite. En Laponie, dans le nord du pays, la petite ville frontalière de Salla est désormais coupée de son voisin. Une garantie de sécurité, mais aussi un changement total d'environnement. Reportage sur place signé Ottilia Férey.   La moitié des jeunes Allemands opposés au service militaire C'est donc acté, à partir de janvier 2026, les jeunes Allemands vont commencer leur service militaire sur la base du volontariat. Une version plutôt souple qui signe tout de même une petite révolution dans un pays où la question était taboue. À l'avenir, le pays se réserve aussi la possibilité d'élargir le recrutement si besoin. Si bien que 50% des concernés se déclarent contre cette réforme. Reportage auprès d'une jeunesse Allemande déboussolée, de Salomé Hénon-Cohin.     Le service militaire dans les pays baltes  Et dans les pays baltes, eux aussi en première ligne face à la menace russe, le service militaire est aussi revenu en tête des préoccupations politiques. On va parler de la situation dans les trois pays : la Lituanie, la Lettonie et l'Estonie. Et on commence par la Lettonie qui a pris récemment les mesures les plus fortes. Marielle Vitureau.   La chronique de «La revue dessinée» Et on termine cette émission en Espagne et dans le sud de la France, avec cette enquête passionnante publiée dans le dernier numéro de La revue dessinée.  L'article a pour titre «Exploitation agricole», il est signé Hélène Servel et Lilian Coquillaud. Il y est question de l'exploitation de travailleurs migrants en France. Et plus particulièrement de travailleurs latino-américains ou étrangers résidant en Espagne et que des sociétés d'intérim peu scrupuleuses convoient à travers la frontière pour les faire travailler sur des exploitations agricoles françaises. Et tout ceci sous le couvert de la fameuse directive européenne sur les travailleurs détachés, dont on a tellement parlé avec le fameux plombier polonais. Les explications de Baptiste Bouthier, rédacteur en chef de la revue trimestrielle qui, comme son nom l'indique, publie des enquêtes par le biais de la bande dessinée.  

L'Echo du monde
Pourquoi la Russie protège-t-elle encore Bachar-al-Assad ?

L'Echo du monde

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 4:22


Il y a 1 an, il était renversé en Syrie, après avoir causé la mort de plus de 500 000 de ses compatriotes. Depuis, le dictateur a trouvé refuge dans le quartier d'affaires de Moscou. Christian Makarian nous explique les raisons de cette protection russe. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Reportage International
La Finlande renforce sa frontière pour enrayer la déstabilisation migratoire menée par la Russie

Reportage International

Play Episode Listen Later Dec 8, 2025 2:25


La Finlande vient d'achever un nouveau tronçon de clôture à sa frontière avec la Russie, qu'elle accuse de déstabilisation migratoire. En décembre 2023, Vladimir Poutine aurait, en effet, fait passer près de 1 000 migrants clandestinement via cette frontière, longue en tout de 1 340 kilomètres. Reportage au cœur des pays nordiques, dans la petite ville frontalière de Salla, en Laponie finlandaise, où se trouve cette toute nouvelle clôture. De notre correspondante à Salla, Une immense clôture haute de cinq mètres, dont au moins un mètre de barbelés, se dresse le long de la frontière. Cette barrière est à l'image du paysage environnant, entièrement prise dans la glace. Ce jour-là, il fait -20°C. À lire aussiFinlande: la frontière avec la Russie demeure fermée «jusqu'à nouvel ordre» « Au-delà de cette clôture, ce sont des terres totalement sauvages » « On a installé des mâts avec des caméras vidéo, des détecteurs de mouvement ainsi que des caméras infrarouges. Il y a aussi des éclairages, comme vous pouvez le voir, et des haut-parleurs permettant de donner des ordres à distance. Par exemple : ''Arrêtez-vous'' ou ''restez où vous êtes''. On sera ainsi informé en temps réel de ce qui se passe à la frontière. Le but est de renforcer notre surveillance des frontières, notamment dans les zones où nous constatons que la probabilité de migration illégale instrumentalisée est la plus élevée », explique Mikko Kauppila, commandant adjoint des garde-frontières de Laponie, qui pointe du doigt l'arsenal de cette clôture. Elle a coûté 56,8 millions d'euros et ne fait que huit kilomètres. Mais le major Jani Brännare indique qu'elle a été construite sur un point de passage stratégique. « Au-delà de cette clôture, ce sont des terres totalement sauvages. Donc, la nature et les températures négatives nous aident aussi à empêcher l'immigration clandestine. Si on rouvre les frontières, on sait que cette immigration clandestine reprendra. » À lire aussiFrontière entre Finlande et Russie: l'ombre de la guerre en Ukraine « Il se pourrait que de nouvelles clôtures émergent » Les garde-frontières finlandais confient qu'ils ne coopèrent quasiment plus avec leurs homologues russes. Des deux côtés, on se surveille clairement en chiens de faïence. Alors, même si les yeux sont tournés vers la frontière, on garde, ici, la tête froide. « Nous vivons dans l'inconnue la plus totale. Mais le personnel ici est formé et équipé comme jamais auparavant. La Finlande est bien préparée », confie un premier garde-frontière. « On n'est pas inquiet et on dort sur nos deux oreilles la nuit », renchérit un second. Selon Helsinki, ces « migrants hybrides », comme ils ont été surnommés, ont été escortés par la Russie pour passer la frontière vers l'Union européenne en 2015 et 2023. Une frontière qu'il est interdit de franchir à pied. Seppo Selkälä, l'adjoint au maire de Salla, s'en rappelle très bien. Il raconte que beaucoup de Russes avaient l'habitude de venir en vacances ici. En 2013, la frontière a été franchie pas moins de 250 000 fois. « À l'heure actuelle, il n'est pas prévu que la frontière rouvre, et il se pourrait même que de nouvelles clôtures émergent à la lisière russe », assure Seppo Selkälä. À lire aussiLa Finlande prépare de nouvelles mesures contre l'arrivée de migrants, sur fond de tensions avec la Russie

Le sept neuf
Gérard Araud : "Pour les Américains, la Russie est un problème, pas une menace, leur menace c'est la Chine"

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Dec 8, 2025 8:45


durée : 00:08:45 - L'invité de 7h50 - par : Léa Salamé - L'invité du 7H50 de Benjamin Duhamel est Gérard Araud, ancien ambassadeur de France aux Etats-Unis, ancien représentant permanent de de la France auprès de l'ONU. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Les interviews d'Inter
Gérard Araud : "Pour les Américains, la Russie est un problème, pas une menace, leur menace c'est la Chine"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Dec 8, 2025 8:45


durée : 00:08:45 - L'invité de 7h50 - par : Léa Salamé - L'invité du 7H50 de Benjamin Duhamel est Gérard Araud, ancien ambassadeur de France aux Etats-Unis, ancien représentant permanent de de la France auprès de l'ONU. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Reportage international
La Finlande renforce sa frontière pour enrayer la déstabilisation migratoire menée par la Russie

Reportage international

Play Episode Listen Later Dec 8, 2025 2:25


La Finlande vient d'achever un nouveau tronçon de clôture à sa frontière avec la Russie, qu'elle accuse de déstabilisation migratoire. En décembre 2023, Vladimir Poutine aurait, en effet, fait passer près de 1 000 migrants clandestinement via cette frontière, longue en tout de 1 340 kilomètres. Reportage au cœur des pays nordiques, dans la petite ville frontalière de Salla, en Laponie finlandaise, où se trouve cette toute nouvelle clôture. De notre correspondante à Salla, Une immense clôture haute de cinq mètres, dont au moins un mètre de barbelés, se dresse le long de la frontière. Cette barrière est à l'image du paysage environnant, entièrement prise dans la glace. Ce jour-là, il fait -20°C. À lire aussiFinlande: la frontière avec la Russie demeure fermée «jusqu'à nouvel ordre» « Au-delà de cette clôture, ce sont des terres totalement sauvages » « On a installé des mâts avec des caméras vidéo, des détecteurs de mouvement ainsi que des caméras infrarouges. Il y a aussi des éclairages, comme vous pouvez le voir, et des haut-parleurs permettant de donner des ordres à distance. Par exemple : ''Arrêtez-vous'' ou ''restez où vous êtes''. On sera ainsi informé en temps réel de ce qui se passe à la frontière. Le but est de renforcer notre surveillance des frontières, notamment dans les zones où nous constatons que la probabilité de migration illégale instrumentalisée est la plus élevée », explique Mikko Kauppila, commandant adjoint des garde-frontières de Laponie, qui pointe du doigt l'arsenal de cette clôture. Elle a coûté 56,8 millions d'euros et ne fait que huit kilomètres. Mais le major Jani Brännare indique qu'elle a été construite sur un point de passage stratégique. « Au-delà de cette clôture, ce sont des terres totalement sauvages. Donc, la nature et les températures négatives nous aident aussi à empêcher l'immigration clandestine. Si on rouvre les frontières, on sait que cette immigration clandestine reprendra. » À lire aussiFrontière entre Finlande et Russie: l'ombre de la guerre en Ukraine « Il se pourrait que de nouvelles clôtures émergent » Les garde-frontières finlandais confient qu'ils ne coopèrent quasiment plus avec leurs homologues russes. Des deux côtés, on se surveille clairement en chiens de faïence. Alors, même si les yeux sont tournés vers la frontière, on garde, ici, la tête froide. « Nous vivons dans l'inconnue la plus totale. Mais le personnel ici est formé et équipé comme jamais auparavant. La Finlande est bien préparée », confie un premier garde-frontière. « On n'est pas inquiet et on dort sur nos deux oreilles la nuit », renchérit un second. Selon Helsinki, ces « migrants hybrides », comme ils ont été surnommés, ont été escortés par la Russie pour passer la frontière vers l'Union européenne en 2015 et 2023. Une frontière qu'il est interdit de franchir à pied. Seppo Selkälä, l'adjoint au maire de Salla, s'en rappelle très bien. Il raconte que beaucoup de Russes avaient l'habitude de venir en vacances ici. En 2013, la frontière a été franchie pas moins de 250 000 fois. « À l'heure actuelle, il n'est pas prévu que la frontière rouvre, et il se pourrait même que de nouvelles clôtures émergent à la lisière russe », assure Seppo Selkälä. À lire aussiLa Finlande prépare de nouvelles mesures contre l'arrivée de migrants, sur fond de tensions avec la Russie

Un air d'amérique
Guerre en Ukraine : des enfants ukrainiens transférés par les russes dans des camps de vacances internationaux nord-coréens

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Dec 5, 2025 1:37


La Russie est accusée d'avoir transféré officiellement 20.000 enfants ukrainiens. Officieusement, ce serait dix fois plus. L'Assemblée générale de l'ONU appelle à leur retour immédiat et inconditionnel. Une ONG ukrainienne a d'ailleurs dévoilé devant une commission au Sénat américain que certains enfants auraient été transférés dans un camp de vacances international nord-coréen. Écoutez RTL autour du monde du 05 décembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les actus du jour - Hugo Décrypte
La Russie signe avec l'Inde pour renverser la situation, explications

Les actus du jour - Hugo Décrypte

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 12:29


Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.

Les lectures de Mediapart

Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Les services de renseignement français ont obtenu la preuve que l'administration présidentielle russe a approuvé un plan visant à s'en prendre aux communautés à la fois juive et musulmane afin de mieux fracturer notre société. Révélations. Un article de Matthieu Suc, publié le 2 décembre 2025, lu par Jérémy Zylberberg. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Un Jour dans l'Histoire
Despotisme et impérialisme : ADN de la Russie ?

Un Jour dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 37:44


Nous sommes dans les années 1773-1774, à Saint-Pétersbourg. C‘est-là, auprès de Catherine II, que l'encyclopédiste Denis Diderot passe l'hiver. La tsarine aime s'entourer des plus beaux esprits de son temps et des plus libres aussi, elle a donc sollicité le philosophe des Lumières. Dès sa prise du pouvoir, trente ans plus tôt, elle lui avait proposé de publier « l'Encyclopédie », qui était interdite en France. Diderot, qui suivait de près son action politique, avait fini par entreprendre le voyage. Sur place, l'écrivain français se rend tous les trois jours chez l'impératrice pour des séances de plusieurs heures. Il ne renoncera pas à lui faire part de quelques réflexions critiques, notamment dans ses « Observations sur le Nakaz ». Le « Nakaz » étant un ouvrage rédigé par Catherine, en 1767, s‘inspirant de « L'Esprit des lois » de Montesquieu. Diderot note : « L'impératrice de Russie est certainement despote. Son intention est-elle de garder le despotisme et de le transmettre à ses successeurs ou de l'abdiquer ? Si elle l'abdique, que cette abdication soit formelle ; si cette abdication est sincère, qu'elle s'occupe conjointement avec sa nation des moyens les plus sûrs d'empêcher le despotisme de renaître, et qu'on lise dans le premier chapitre la perte infaillible de celui qui ambitionnerait à l'avenir l'autorité arbitraire dont elle se dépouille. Voilà les premiers pas d'une instruction proposée à des peuples par une souveraine de bonne foi, grande comme Catherine II et aussi ennemie de la tyrannie qu'elle. » Le despotisme et l'impérialisme sont-ils les marqueurs de l'identité russe, bien avant Catherine II et jusqu'à nos jours ? Sont-ils son ADN ? Avec nous : Sabine Dullin, professeure d'histoire contemporaine à Sciences Po, spécialiste de l'histoire de L'Empire russe et soviétique. « Réflexions sur le despotisme impérial de la Russie » ; Payot. Sujets traités : Despotisme, impétailisme,ADN, Russie, Catherine II , Denis Diderot , Nakaz Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal de 18h00
Si l'Europe veut "la guerre" avec la Russie, "nous sommes prêts", lance Vladimir Poutine

Le journal de 18h00

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 20:16


durée : 00:20:16 - Journal de 18h - Le président russe s'est montré particulièrement menaçant avec les Européens, juste avant de recevoir l'émissaire de Donald Trump au Kremlin. La Russie est prête à riposter militairement, même si Vladimir Poutine se défend de vouloir faire la guerre à l'Europe.

Un jour dans le monde
Le Soudan offre à la Russie une base navale

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 3:28


durée : 00:03:28 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - C'est la première fois depuis la chute de l'Union soviétique que la Russie va déployer une base militaire en Afrique, et plus précisément dans le port du Soudan. Si le deal se conclu, Moscou obtiendra une place stratégique sur la mer méditerranée via le Canal de Suez. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

InterNational
Le Soudan offre à la Russie une base navale

InterNational

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 3:28


durée : 00:03:28 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - C'est la première fois depuis la chute de l'Union soviétique que la Russie va déployer une base militaire en Afrique, et plus précisément dans le port du Soudan. Si le deal se conclu, Moscou obtiendra une place stratégique sur la mer méditerranée via le Canal de Suez. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Les journaux de France Culture
Si l'Europe veut "la guerre" avec la Russie, "nous sommes prêts", lance Vladimir Poutine

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 20:16


durée : 00:20:16 - Journal de 18h - Le président russe s'est montré particulièrement menaçant avec les Européens, juste avant de recevoir l'émissaire de Donald Trump au Kremlin. La Russie est prête à riposter militairement, même si Vladimir Poutine se défend de vouloir faire la guerre à l'Europe.

La Story
24 février 2030, la Russie attaque un pays membre de l'OTAN

La Story

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 30:53


Ce n'est qu'un scénario, mais il décrit ce qui pourrait se produire si la Russie poursuit dans son désir de renouer avec son passé. Dans une note détaillée et documentée, l'institut Montaigne étudie la façon dont la Russie pourrait s'attaquer aux Etats Baltes, en passant par la ville et la rivière de Narva. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et son invité Michel Duclos s'interroge sur la stratégie russe et sur le désengagement américain.« La Story » est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en décembre 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invité : Michel Duclos (Conseiller spécial – Géopolitique et Diplomatie à l'Institut Montaigne et auteur de la note [Scénarios] : L'OTAN à l'épreuve de la menace russe : l'hypothèse balte (novembre 2025). Réalisation : Willy Ganne. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : Mikhail Tereshchenko/TASS via ZUMA Press/SIPA. Sons : Euronews, extrait « Squad 22 ZOV », extrait série « Occupied », LCI.Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastory Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard
Punchline - Guerre en Ukraine : «La Russie continue de tuer et de détruire» selon Emmanuel Macron

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 8:30


Chroniqueurs :Louis de Raguenel, journaliste politiqueGauthier le Bret, journalisteJean-Sébastien Ferjou, journalisteEric Revel, journalisteNaïma M'faddel, essayisteHenri Guaino, ancien conseiller de Nicolas SarkozyHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'info en intégrale - Europe 1
Punchline - Guerre en Ukraine : «La Russie continue de tuer et de détruire» selon Emmanuel Macron

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 8:30


Chroniqueurs :Louis de Raguenel, journaliste politiqueGauthier le Bret, journalisteJean-Sébastien Ferjou, journalisteEric Revel, journalisteNaïma M'faddel, essayisteHenri Guaino, ancien conseiller de Nicolas SarkozyHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Livre international
«Au cœur de la Russie en guerre» de Pierre Lévy, ancien ambassadeur en Russie

Livre international

Play Episode Listen Later Nov 29, 2025 4:22


Il a assisté, aux premières loges, aux événements qui ont conduit la Russie, en février 2022, à lancer son « opération militaire spéciale », en d'autres termes, l'invasion de l'Ukraine. Le diplomate, Pierre Lévy, revient sur son expérience d'ambassadeur de France à Moscou, en publiant : Au cœur de la Russie en guerre, un peu plus d'un an après avoir quitté ce poste. Pierre Lévy répond aux questions d'Anastasia Becchio. Suivez nos dernières infos, reportages et émissions sur la guerre en Ukraine/Russie. 

C dans l'air
Alice Rufo - Plan de paix: qui écoute l'Europe?

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 10:53


C dans l'air l'invitée du 26 novembre 2025 avec Alice Rufo, ministre déléguée aux Armées.Les efforts s'intensifient autour du plan américain visant à mettre fin à la guerre en Ukraine. À Genève comme à Abou Dhabi des représentants russes d'un côté et ukrainiens et européens de l'autre ont commencé à discuter avec les Américains des conditions d'une paix, alors que sur le terrain les troupes de Kiev se battent pour des forteresses du Donbass. Le Kremlin a relevé mercredi certains points "positifs" dans le plan américain pour mettre fin au conflit en Ukraine, après avoir rejeté une contre-proposition européenne. La Russie a reconnu avoir abordé avec Washington "dans les grandes lignes" la version originale du plan américain en 28 points dévoilé la semaine dernière et perçu comme favorable aux positions de Moscou. "Certains points (du plan américain, ndlr), on peut dire qu'ils sont positifs, mais beaucoup d'autres nécessitent une discussion spéciale entre experts", a commenté le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov, à la télévision publique russe.Une réunion d'urgence avait été convoquée dimanche à Genève entre Ukrainiens et Américains, sans la partie russe, pour travailler sur des contre-propositions au plan originel de Washington, qui prévoyait notamment des cessions de territoires et que Kiev renonce à l'Otan. Les Européens avaient de leur côté rédigé un plan alternatif qui rejette les principales demandes russes. Cette contre-proposition européenne n'a pas été commentée par les Etats-Unis. Les États-Unis ont ensuite tenu mardi des pourparlers avec des responsables russes à Abou Dhabi, aux Emirats arabes unis.Face aux menaces, le chef d'état-major Fabien Mandon a déclaré la semaine dernière que le pays devait être prêt à "perdre ses enfants". Des propos qui ont fait polémique, alors que le président de la République s'apprête à annoncer demain "la transformation du service national universel vers une nouvelle forme". Emmanuel Macron avait assuré hier sur RTL que ce nouveau service national volontaire n'implique aucunement d'"envoyer nos jeunes en Ukraine". Il est très clair que nous devons renforcer le pacte armée-Nation", a-t-il plaidé.

C dans l'air
Alice Rufo - Plan de paix: qui écoute l'Europe?

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 10:53


C dans l'air l'invitée du 26 novembre 2025 avec Alice Rufo, ministre déléguée aux Armées.Les efforts s'intensifient autour du plan américain visant à mettre fin à la guerre en Ukraine. À Genève comme à Abou Dhabi des représentants russes d'un côté et ukrainiens et européens de l'autre ont commencé à discuter avec les Américains des conditions d'une paix, alors que sur le terrain les troupes de Kiev se battent pour des forteresses du Donbass. Le Kremlin a relevé mercredi certains points "positifs" dans le plan américain pour mettre fin au conflit en Ukraine, après avoir rejeté une contre-proposition européenne. La Russie a reconnu avoir abordé avec Washington "dans les grandes lignes" la version originale du plan américain en 28 points dévoilé la semaine dernière et perçu comme favorable aux positions de Moscou. "Certains points (du plan américain, ndlr), on peut dire qu'ils sont positifs, mais beaucoup d'autres nécessitent une discussion spéciale entre experts", a commenté le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov, à la télévision publique russe.Une réunion d'urgence avait été convoquée dimanche à Genève entre Ukrainiens et Américains, sans la partie russe, pour travailler sur des contre-propositions au plan originel de Washington, qui prévoyait notamment des cessions de territoires et que Kiev renonce à l'Otan. Les Européens avaient de leur côté rédigé un plan alternatif qui rejette les principales demandes russes. Cette contre-proposition européenne n'a pas été commentée par les Etats-Unis. Les États-Unis ont ensuite tenu mardi des pourparlers avec des responsables russes à Abou Dhabi, aux Emirats arabes unis.Face aux menaces, le chef d'état-major Fabien Mandon a déclaré la semaine dernière que le pays devait être prêt à "perdre ses enfants". Des propos qui ont fait polémique, alors que le président de la République s'apprête à annoncer demain "la transformation du service national universel vers une nouvelle forme". Emmanuel Macron avait assuré hier sur RTL que ce nouveau service national volontaire n'implique aucunement d'"envoyer nos jeunes en Ukraine". Il est très clair que nous devons renforcer le pacte armée-Nation", a-t-il plaidé.

Politique
Les défis de nos démocraties vus par deux philosophes

Politique

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 39:25


Emmanuel Macron instaure un service militaire volontaire. Face aux périls et aux risques accrus de conflit, le chef de l'État veut mobiliser les jeunes. Est-ce le sens du collectif qui se réinvite ou la peur et l'idée qu'une guerre est inévitable ? La Russie n'est pas la seule menace : la perte de valeurs communes, la fragmentation des sociétés mais aussi la technologie, les réseaux sociaux et la tentation du repli identitaire sont autant de défis pour les démocraties européennes. 

Un jour dans le monde
En Allemagne, ce plan militaire contre la Russie révélé

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 3:14


durée : 00:03:14 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Ce jeudi, un document classifié élaboré par l'armée allemande pour se protéger d'une éventuelle attaque de la Russie a été révélé par le Wall Street Journal. Dans le détail, ces 1.200 pages contiennent des plans pour militariser le flan Est de l'Europe en envoyant jusqu'à 800.000 hommes. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

InterNational
En Allemagne, ce plan militaire contre la Russie révélé

InterNational

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 3:14


durée : 00:03:14 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Ce jeudi, un document classifié élaboré par l'armée allemande pour se protéger d'une éventuelle attaque de la Russie a été révélé par le Wall Street Journal. Dans le détail, ces 1.200 pages contiennent des plans pour militariser le flan Est de l'Europe en envoyant jusqu'à 800.000 hommes. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Le sept neuf
Salomé Zourabichvili : "La Russie continue d'avancer sur le front, mais aussi de perdre la guerre"

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 9:05


durée : 00:09:05 - L'invité de 7h50 - par : Benjamin Duhamel - L'ex-présidente de la Géorgie est notre invitée, un an après avoir perdu l'élection présidentielle au profit du candidat pro-russe Mikheïl Kavelachvili (l'opposition avait boycotté le scrutin). Elle revient sur la guerre en Ukraine et la guerre psychologique que Vladimir Poutine mène en Europe. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Les interviews d'Inter
Salomé Zourabichvili : "La Russie continue d'avancer sur le front, mais aussi de perdre la guerre"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 9:05


durée : 00:09:05 - L'invité de 7h50 - par : Benjamin Duhamel - L'ex-présidente de la Géorgie est notre invitée, un an après avoir perdu l'élection présidentielle au profit du candidat pro-russe Mikheïl Kavelachvili (l'opposition avait boycotté le scrutin). Elle revient sur la guerre en Ukraine et la guerre psychologique que Vladimir Poutine mène en Europe. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Reportage International
Affaire de l'incendie d'un Ikea en Lituanie attribué à la Russie: un verdict qui fera date

Reportage International

Play Episode Listen Later Nov 22, 2025 2:30


C'est ce lundi 24 novembre 2025 qu'une cour de justice de Vilnius rendra son verdict dans l'affaire de l'incendie en 2024 d'un magasin Ikea. Un incendie attribué au renseignement militaire russe. De notre correspondante à Vilnius, La dernière audience avant de mettre le jugement en délibéré a été rapide. Le jeune Ukrainien est sorti la tête baissée. Mineur au moment des faits, il a déposé un mécanisme qui a pris feu le 9 mai 2024. Il a été arrêté quelques jours plus tard dans le bus pour Riga, en Lettonie, où il devait commettre le même forfait. Pour son avocate Renata Janusyte, « il regrette d'avoir agi à la légère. Pour cela, on lui a promis une voiture et 10 000 euros, il a indiqué qui l'avait contacté pour cela et qui avait fait les transferts d'argent. » Ce procès a été une mine de renseignements pour comprendre la réalité d'un sabotage. Vilmantas Vitkauskas est à la tête du centre national de gestion des crises. Il se souvient de ce jour-là. « Nous avions été prévenus que de telles actions pouvaient avoir lieu en Lituanie. Chaque incendie, incident qui se produit n'est jamais considéré comme banal. L'incendie du magasin Ikea n'est pas le premier cas de sabotage, mais auparavant jamais un bâtiment accueillant du public et pouvant causer des victimes n'avait été visé. » Le sabotage est la nouvelle réalité. La justice lituanienne enquête sur l'autodestruction de colis partis depuis Vilnius vers un entrepôt en Allemagne, et sur la tentative d'incendie d'une société soutenant l'Ukraine. Giedrius Krupkauskas travaille pour les services de sécurité de l'État. Il a décrit les méthodes russes lors d'une conférence : « Toutes ces opérations sont commanditées par le pouvoir politique. La confrontation avec l'Ouest se déroule pour la Russie dans une sorte d'entre-deux, entre guerre et paix. Avec cet état d'esprit, les sabotages sont considérés comme légitimes. Un outil de guerre contre de sociétés européennes en paix. » Le but : faire vaciller le soutien occidental à l'Ukraine. Comment prévenir le passage à l'acte de personnes souvent recrutées via les réseaux sociaux ? Le chercheur Marek Kohv de l'ICDS, un centre de recherche sur la défense en Estonie, a quelques pistes. « Il est très important que les peines prononcées soient très claires, ça peut être dissuasif. Les gens reçoivent peu d'argent pour ces actions. S'il s'avère que pour gagner 500 ou 1000 euros, il est possible de risquer 10 ans de prison, cela va faire réfléchir. » Le verdict prononcé à l'égard du jeune homme accusé de crime en bande organisée et d'acte terroriste fera date dans l'histoire judiciaire lituanienne.

Les Grandes Gueules
Le clash du jour - Abel Boyi : "Face à l'armée russe on est peanuts." Olivier Truchot "Pas du tout. On survend la Russie. Arrêtons avec ces discours défaitistes." Abel Boyi : "On n'est pas défaitistes, on s'en

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 1:07


Aujourd'hui, Laura Warton Martinez, sophrologue, Abel Boyi, éducateur, et Yves Camdeborde, restaurateur, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Les Grandes Gueules
Nicolas Dupont-Aignan : "Je n'enverrai pas mourir des enfants français pour n'importe quel conflit. C'est grotesque de penser que la Russie va attaquer la France. En plus, les torts sont partagés." - 21/11

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 4:32


Aujourd'hui, Laura Warton Martinez, sophrologue, Abel Boyi, éducateur, et Yves Camdeborde, restaurateur, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Les actus du jour - Hugo Décrypte
Les États-Unis et la Russie poussent l'Ukraine à capituler, explications

Les actus du jour - Hugo Décrypte

Play Episode Listen Later Nov 20, 2025 11:54


Le grand journal du soir - Matthieu Belliard
Punchline - «Un conflit avec la Russie à l'horizon 2030» : comment interpréter les propos du chef d'Etat major des armées ?

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard

Play Episode Listen Later Nov 20, 2025 26:14


Invités : Gauthier Le Bret, journaliste politiqueGénéral Jean-Paul Palomeros, ancien chef d'Etat-major de l'armée de l'airLouis de Raguennel, journaliste politiqueLaetitia Guinand, journaliste politiqueEric Naulleau, journaliste et essayisteCatherine Nay, éditorialiste politiqueHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La Loupe
La Chine à l'épreuve de Trump : Renforcer les liens avec la Russie (2/3) [rediffusion]

La Loupe

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 15:48


“La Chine veut nous arnaquer”. Depuis son retour à la Maison-Blanche, et dans la continuité de son premier mandat, Donald Trump est déterminé à s'attaquer à son ennemi numéro un : Pékin. Bien sûr, les hausses de droits de douane visant l'économie chinoise se multiplient, mais ce n'est pas le seul volet qui oppose les deux pays. Alors comment la Chine a-t-elle préparé sa riposte ? La réponse dans cette série, avec la spécialiste Alice Ekman, directrice de la recherche de l'Institut des études de sécurité de l'Union européenne. Dans ce deuxième épisode, on se penche sur les nouvelles relations entre la Chine et la Russie, mais aussi avec l'Europe. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe :Présentation et écriture : Charlotte Baris Montage : Emeline DulioRéalisation: Jules Krot Crédits : HuffPost Entertainment, Arte, France Culture, Times News, CNA, France 24 Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy Cambour Pour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Annonce politique : Le sponsor est Instagram, qui fait partie de Meta Platforms Ireland Ltd. Cette annonce est en lien avec les réflexions des États membres de l'UE en faveur d'une majorité numérique commune pour accéder aux services en ligne.Consulter toutes les informations relatives à la transparence sur https://eur-lex.europa.eu/eli/reg/2024/900/oj/eng Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Un jour dans le monde
L'Ukraine exige 44 milliards de dollars à la Russie

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 3:24


durée : 00:03:24 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Mercredi 19 novembre, l'Ukraine a demandé un remboursement à la Russie en raison des dommages écologiques causés par la guerre lors de la COP 30 à Belém. En près de quatre ans, la Russie en a émis près de 300 millions de tonnes de CO2 Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

InterNational
L'Ukraine exige 44 milliards de dollars à la Russie

InterNational

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 3:24


durée : 00:03:24 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Mercredi 19 novembre, l'Ukraine a demandé un remboursement à la Russie en raison des dommages écologiques causés par la guerre lors de la COP 30 à Belém. En près de quatre ans, la Russie en a émis près de 300 millions de tonnes de CO2 Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Un air d'amérique
"Je ressens de la colère, de la douleur" : depuis le début de la guerre en Ukraine, 20.000 enfants auraient été volatilisés par la Russie

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Nov 18, 2025 1:44


La guerre en Ukraine, ce sont aussi des disparitions d'enfants. On estime officiellement à 20.000 le nombre de ces enfants volatilisés depuis 2022, depuis le début du conflit. Ils sont peut-être en réalité 10 fois plus nombreux. Écoutez RTL autour du monde du 18 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les matins
La Pologne dénonce un "acte de sabotage" ferroviaire, la presse y voit la main de Moscou dans sa guerre hybride

Les matins

Play Episode Listen Later Nov 18, 2025 5:21


durée : 00:05:21 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Varsovie a dénoncé lundi un "acte de sabotage sans précédent", après la destruction à l'explosif d'une portion de voie ferrée sur une ligne cruciale pour le ravitaillement vers l'Ukraine. La Russie est soupçonnée dans le cadre de sa guerre hybride contre l'Europe et l'OTAN.

C dans l'air
Pierre Lévy - 100 Rafale pour l'Ukraine...un tournant?

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 18, 2025 12:53


C dans l'air l'invité du 17 novembre 2025 avec Pierre Lévy, diplomate, ancien ambassadeur de France en Russie de 2020 à 2024, auteur de Au coeur de la Russie en guerre, publié aux éditions Tallandier.Volodymyr Zelensky a signé lundi avec Emmanuel Macron à Paris une "déclaration d'intention" qu'il a qualifiée d'"historique" en vue de l'achat futur de cent avions de combat français Rafale, dont l'Ukraine entend se doter pour la première fois, et de systèmes de défense aérienne. Cet accord "s'inscrit dans un autre espace de temps" par rapport aux cessions d'armement décidées jusqu'ici par les alliés occidentaux de Kiev pour aider les forces ukrainiennes à repousser l'invasion russe lancée en février 2022, a expliqué le président français devant la presse à l'Elysée. Il s'agit du temps "de la régénération de l'armée ukrainienne dans l'avenir", afin qu'elle soit "en capacité de dissuader toute nouvelle incursion" une fois la paix ou un cessez-le-feu conclu, a-t-il ajouté. "C'est un accord historique et nous apprécions beaucoup le soutien de la France", a dit à ses côtés Volodymyr Zelensky."Tout est prêt pour la paix. La Russie seule s'y refuse", a déclaré Emmanuel Macron, condamnant "l'intensification des frappes contre les infrastructures énergétiques", "preuve supplémentaire de cette agressivité et de ce cynisme".Pierre Lévy, ancien ambassadeur de France en Russie, de 2020 à 2024, est notre invité. Dans "Au coeur de la Russie en guerre", publié aux éditions Tallandier, il livre le journal de bord d'un diplomate français dans un pays devenu de plus en plus hostile. Entre la crise du Covid, et le déclenchement de la guerre en février 2022, il n'aura connu que peu de répit. La mort de Navalny, celle de Prigojine, les nombreuses convocations dont il a fait l'objet...Tous ces épisodes ont émaillé une mission qui "devenait chaque jour plus abrasive avec un niveau d'hostilité inégalé et, surtout – ce qui est très éprouvant dans mon métier d'écoute et de contact – l'absence totale de dialogue ", écrit-il.

Reportage International
Le rude parcours d'un Nord-Coréen, envoyé au travail sur un chantier russe avant de fuir en Corée du Sud

Reportage International

Play Episode Listen Later Nov 17, 2025 2:32


La Russie fait de plus en plus appel aux travailleurs nord-coréens. Depuis plusieurs années, et notamment depuis le début de la guerre en Ukraine, le régime nord-coréen envoie ses bras travailler de l'autre côté de sa frontière, en Russie, pour financer son programme nucléaire. Un travail dans des conditions extrêmement difficiles, comme le racontent les Nord-Coréens qui se sont échappés des chantiers russes. De notre correspondant en Corée du Sud, Ses mains abîmées par le travail trahissent ses années passées sur les chantiers moscovites. Militaire du programme nucléaire nord-coréen, Lee Eun-pyeong, a été envoyé travailler en Russie avant de faire défection vers la Corée du Sud, d'où il partage son histoire. « Le régime manquait d'argent, alors il a décidé d'envoyer des soldats à l'étranger, déguisés en travailleurs civils, pour gagner de l'argent et financer la construction nucléaire. J'ai été choisi dès 2014 pour ma loyauté et mes antécédents familiaux. J'ai ensuite été formé et je ne suis arrivé en Russie qu'en 2017 », explique Lee Eun-pyeong. Envoyé depuis la Corée du Nord en tant que militaire, puis sous couvert d'un faux visa étudiant, Lee Eun-pyeong travaillait à un rythme stakhanoviste sur des chantiers en banlieue de Moscou. « Réveil à 07h00, travail de 08h00 à minuit, parfois jusqu'à 2 ou 03h00 du matin si le quota n'était pas rempli. Impossible de dormir si les tâches n'étaient pas accomplies. Nous dormions et mangions dans des conteneurs. Pas d'eau chaude pour se laver, seulement de l'eau glacée dans le climat russe », poursuit-il. À lire aussiDes milliers de travailleurs nord-coréens envoyés en Russie, en violation des sanctions de l'ONU Si les ouvriers nord-coréens sont bien payés – 1 650 euros en moyenne, soit bien plus que les autres travailleurs étrangers en Russie –, le régime confisque la quasi-intégralité de leur salaire pour financer son programme militaire. Conditions difficiles, maigre salaire... C'est au contact d'autres travailleurs, venus du Kazakhstan ou d'Ouzbékistan, que Lee Eun-pyeong prend une décision radicale. « Avec le temps, j'ai découvert une autre réalité grâce aux téléphones portables que des étrangers nous montraient. J'ai vu des voitures sud-coréennes, des téléphones sud-coréens, et surtout, des vidéos et témoignages sur internet. Tout contredisait l'image négative de la Corée du Sud qu'on m'avait inculquée. J'ai compris que j'avais été trompé, que la liberté existait ailleurs », affirme-t-il. Une évasion des chantiers russes difficile et dangereuse. Il nous raconte son périple : « La sécurité nord-coréenne a lancé une traque : des agents du ministère de la Sécurité d'État et même la mafia russe nous cherchaient. J'ai été capturé, menacé avec un couteau, mais j'ai réussi à m'en sortir. Finalement, un pasteur sud-coréen en Russie m'a caché dans une église pendant plusieurs mois. En mars 2021, après neuf mois de fuite et de cachettes, j'ai pu entrer en Corée du Sud. » Aujourd'hui, au moins 15 000 Nord-Coréens travailleraient en Russie. Un nombre qui devrait augmenter à mesure que les deux pays se rapprochent au travers de leur alliance militaire signée en 2024.

Concordance des temps
La Russie : aux sources d'un impérialisme

Concordance des temps

Play Episode Listen Later Nov 15, 2025 58:41


durée : 00:58:41 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - Du tsarisme à Poutine, un même despotisme impérial russe se réinvente sans se renier. Sabine Dullin montre comment, sous couvert d'une défense existentielle du pays, ce pouvoir autoritaire s'est perpétué depuis des siècles, de l'autocratie au communisme, jusqu'à la “verticale du pouvoir” actuelle. - réalisation : Vincent Abouchar - invités : Sabine Dullin Historienne de la Russie, professeure en histoire contemporaine à Sciences Po Paris

Géopolitique
Bamako encerclée par les djihadistes : la junte malienne et la Russie en échec

Géopolitique

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 3:20


durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Les djihadistes bloquent depuis septembre l'accès de Bamako aux camions apportant le carburant des ports des pays voisins, provoquant une grave crise dans la capitale malienne. C'est un échec pour la junte et ses alliés russes, qui n'ont pas réussi à stopper la branche sahélienne d'Al Qaeda. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.