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L'antenne International Security and Defense (ISD) de SONU est ravie de vous présenter notre projet de l'année 2025 : un reportage sur la montée des extrêmes en Europe.Comment expliquer la montée des extrêmes en Europe ? Quels sont les enjeux que cette percée bouscule ? Pourquoi parler « d'extrêmes » ? Quel avenir pour la politique européenne ?Nous allons essayer de répondre à ces questions grâce à ce documentaire regroupant les avis et expertises de cinq spécialistes de milieux professionnels différents :Vincent Desportes est Général de division de la 2ème section de l'armée de terre française, conférencier et diplomate. Vincent Desportes est un ancien général de l'armée française et un expert en réflexion stratégique et en affaires internationales. Il a dirigé l'École de guerre et est spécialiste des affaires stratégiques et militaires. Il est également connu pour ses interventions en tant que conférencier et pour ses ouvrages sur le leadership et la stratégie militaire.Aurélien Duchêne est consultant en géopolitique et défense, chargé d'études à Euro Créative et enseignant à l'ILERI. Il est l'auteur de "Russie : la prochaine surprise stratégique ?" (2021) et "La Russie de Poutine contre l'Occident" (2024). Chroniqueur sur LCI, il intervient aussi sur France Culture et la Radio télévision suisse. Spécialiste des questions internationales, il publie dans Le Figaro, Le Point, Les Échos et tient un blog d'analyse géopolitique.Alexandre Negrus est un expert en géopolitique et relations internationales, enseignant à l'IEGA (Institut d'Études Géopolitiques et Internationales). Il est reconnu pour ses analyses approfondies sur les dynamiques géopolitiques contemporaines et ses interventions dans divers médias. Spécialiste des questions de sécurité et de stratégie internationale, il apporte une perspective éclairée sur les enjeux mondiaux actuels.Noam Titelman est économiste, diplômé de l'Université Pontificale Catholique du Chili, où il a présidé la Fédération étudiante. Il est également titulaire d'un master en méthodes de recherche sociale ainsi que d'un doctorat, tous deux obtenus à la London School of Economics and Political Science. Actuellement chercheur postdoctoral à Sciences Po, il apporte un regard comparatif sur les enjeux liés à la montée des extrêmes en Amérique Latine.Paulina Astroza Suárez est avocate, diplômée de l'Université de Concepción au Chili. Elle est également titulaire d'un diplôme en relations internationales et sciences politiques, d'un master en sciences politiques et relations internationales, ainsi que d'un doctorat en sciences politiques et sociales, obtenus à l'Université catholique de Louvain. Professeure de droit international public, de relations internationales et d'intégration politique européenne, elle est également fondatrice et directrice du Centre d'études européennes de l'Université de Concepción.L'équipe à l'origine de ce projet s'est organisée autour de principes journalistiques primordiaux : neutralité et compréhension zénithale du sujet. Ce projet a nourri notre année par les recherches et discussions passionnantes autour de l'organisation et des interviews que nous avons menées.Nous espérons que cette immersion dans ce sujet souvent très politisé et complexe enrichira votre compréhension de l'actualité européenne et internationale.Nous tenons à accorder une attention particulière au caméraman et monteur du reportage : David Roman est un membre actif très talentueux qui a permis l'existence du projet en passant des heures à « dérusher » et à travailler sur la forme du reportage. Il a notamment été responsable de toute la partie post-production en collaboration créative avec la chargée de projet, Louise Vandepoortaele.Merci également à tous les membres ayant participé au projet : Letizia Rault-Sampiero, Lisa Charbonnier, Elodie Constant, Emma Argaud, Emma Labens, Patricia remy et Mélissa Trellu.
PODCASTChaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.
À 25 ans, comment les jeunes voient-ils le monde du travail, l'entrepreneuriat ? Comment se projettent-ils dans l'avenir ? RFI est allé aux quatre coins de la planète pour sonder des jeunes nés en l'an 2000 sur leurs espoirs, mais aussi les difficultés qu'ils rencontrent dans leur quotidien. Aujourd'hui, direction l'Estonie à la rencontre de Mihkel, ingénieur dans une startup de la défense. De notre envoyé spécial à Tallinn, Mikhel nous guide dans les locaux de sa start-up installée dans un grand bâtiment en lisière de forêt. La façade de l'immeuble est en bois. À l'étage, au-dessus de ses bureaux, une cuisine partagée et un sauna. « Le sauna, c'est vrai, c'est un peu cliché », s'en amuse-t-il. Travailler dans une start-up pourrait aussi relever du cliché tant elles sont nombreuses ici. L'Estonie est le pays d'Europe qui compte le plus de start-ups par habitants, plus d'un millier pour 1,4 million d'habitants. « Ici, beaucoup de jeunes étudient les nouvelles technologies très tôt. Dès le lycée ou la fac, on nous enseigne cette culture de l'entrepreneuriat. Cela fait maintenant deux ans que je travaille dans différentes start-ups. Le vrai boom, c'était surtout il y a cinq ans. Les choses ont un peu changé depuis le Covid, il y a moins de levées de fonds et trouver de l'argent devient un peu plus difficile », explique-t-il. Mais Mihkel ne se plaint pas. Sa start-up, Wayren, est spécialisée dans la cybersécurité. « Je suis ingénieur informatique, je dessine des composants électroniques. Aujourd'hui, les start-ups qui ont le vent en poupe, c'est dans la défense. C'est notre domaine, on est en pleine expansion », confie-t-il. Car en Estonie, l'invasion de l'Ukraine en février 2022 a ravivé les craintes d'une agression du grand voisin russe et rappelé l'urgence d'investir dans l'industrie militaire. L'année prochaine, le pays va consacrer plus de 5 % de son PIB à sa défense. « La Russie n'a jamais été très amicale avec ses voisins. Ils ont occupé l'Estonie. Maintenant, vous avez Vladimir Poutine au pouvoir qui cherche à reconstruire l'empire russe. On verra bien ce qui arrivera, redoute le jeune homme, qui avoue néanmoins réussir à mener la vie assez normale d'un jeune homme de 25 ans. Je joue aux vidéos, je sors avec des amis, on va randonner. » Une vie normale, ou presque. « J'ai fait mon service militaire juste après le lycée, je suis réserviste. J'ai rejoint ensuite la Ligue de défense estonienne qui est une force de civil destinée à venir en aide à l'armée estonienne si besoin. Moi, je suis rattaché à la section cybersécurité. De grands exercices sont organisés, on appelle cela des hackathons. On se retrouve pour simuler des attaques numériques et y répondre. » Et si Mikhel ne croit pas à une guerre avec la Russie, il considère que cette option existe. « Nous devons donc être prêts », estime-t-il. À lire aussiL'Estonie, qui renforce sa défense face à la menace russe, reçoit le soutien des États-Unis
À 25 ans, comment les jeunes voient-ils le monde du travail, l'entrepreneuriat ? Comment se projettent-ils dans l'avenir ? RFI est allé aux quatre coins de la planète pour sonder des jeunes nés en l'an 2000 sur leurs espoirs, mais aussi les difficultés qu'ils rencontrent dans leur quotidien. Aujourd'hui, direction l'Estonie à la rencontre de Mihkel, ingénieur dans une startup de la défense. De notre envoyé spécial à Tallinn, Mikhel nous guide dans les locaux de sa start-up installée dans un grand bâtiment en lisière de forêt. La façade de l'immeuble est en bois. À l'étage, au-dessus de ses bureaux, une cuisine partagée et un sauna. « Le sauna, c'est vrai, c'est un peu cliché », s'en amuse-t-il. Travailler dans une start-up pourrait aussi relever du cliché tant elles sont nombreuses ici. L'Estonie est le pays d'Europe qui compte le plus de start-ups par habitants, plus d'un millier pour 1,4 million d'habitants. « Ici, beaucoup de jeunes étudient les nouvelles technologies très tôt. Dès le lycée ou la fac, on nous enseigne cette culture de l'entrepreneuriat. Cela fait maintenant deux ans que je travaille dans différentes start-ups. Le vrai boom, c'était surtout il y a cinq ans. Les choses ont un peu changé depuis le Covid, il y a moins de levées de fonds et trouver de l'argent devient un peu plus difficile », explique-t-il. Mais Mihkel ne se plaint pas. Sa start-up, Wayren, est spécialisée dans la cybersécurité. « Je suis ingénieur informatique, je dessine des composants électroniques. Aujourd'hui, les start-ups qui ont le vent en poupe, c'est dans la défense. C'est notre domaine, on est en pleine expansion », confie-t-il. Car en Estonie, l'invasion de l'Ukraine en février 2022 a ravivé les craintes d'une agression du grand voisin russe et rappelé l'urgence d'investir dans l'industrie militaire. L'année prochaine, le pays va consacrer plus de 5 % de son PIB à sa défense. « La Russie n'a jamais été très amicale avec ses voisins. Ils ont occupé l'Estonie. Maintenant, vous avez Vladimir Poutine au pouvoir qui cherche à reconstruire l'empire russe. On verra bien ce qui arrivera, redoute le jeune homme, qui avoue néanmoins réussir à mener la vie assez normale d'un jeune homme de 25 ans. Je joue aux vidéos, je sors avec des amis, on va randonner. » Une vie normale, ou presque. « J'ai fait mon service militaire juste après le lycée, je suis réserviste. J'ai rejoint ensuite la Ligue de défense estonienne qui est une force de civil destinée à venir en aide à l'armée estonienne si besoin. Moi, je suis rattaché à la section cybersécurité. De grands exercices sont organisés, on appelle cela des hackathons. On se retrouve pour simuler des attaques numériques et y répondre. » Et si Mikhel ne croit pas à une guerre avec la Russie, il considère que cette option existe. « Nous devons donc être prêts », estime-t-il. À lire aussiL'Estonie, qui renforce sa défense face à la menace russe, reçoit le soutien des États-Unis
« C'est votre première présidence, c'est notre troisième révolution. » Ce slogan, rapporté par El Pais, résume bien l'ampleur de la colère contre le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Cela a commencé, d'abord, par « un message relayé sur les réseaux sociaux, retrace le Figaro. Puis un autre. Et encore un autre. » Et pour finir : « une foule de jeunes adolescents, d'activistes, de soldats, de vétérans et de blessés de guerre », réunis en plein cœur de Kiev et dans d'autres grandes villes du pays, pour le deuxième soir de suite. Ce sont, rapporte le Kyiv Independent, « les premières manifestations d'ampleur nationale depuis le début de l'invasion russe ». Et bien que ces dernières aient été « pacifiques », indique le Washington Post, mercredi soir « la foule frémissait de rage, celle d'une population qui a survécu à près de trois ans et demi d'une terrible guerre, à des attaques de drones quotidiennes, à la perte de proches, et qui doit maintenant affronter la crainte que leur pays abandonne les valeurs même pour lesquelles les soldats ukrainiens se battent, et perdent la vie ». En cause : la signature d'un texte controversé Comme le résume le Kyiv Independent, ce texte « réduit l'indépendance des principales institutions anti-corruption ukrainiennes ». Et le Washington Post développe : il s'agit d' « accorde[r] au procureur général le contrôle de ces agences anti-corruption. » Or, ce procureur est nommé par nul autre que le chef d'État. Et le président Volodymyr Zelensky a beau présenter cette évolution comme « une étape vers plus de justice et d'indépendance à l'égard des influences étrangères, particulièrement russe », toujours est-il, dénonce le Kyiv Independent, qu'il « n'a pas apporté la preuve d'interférences extérieures au sein de ces agences ». La population craint donc « un retour en arrière, par rapport aux réformes introduites à la suite de la révolution pro-démocratie, il y a plus de dix ans ». Cette réforme, abonde Le Figaro, « marque une rupture avec l'héritage de la révolution de Maïdan de 2014, qui avait placé la transparence et la séparation des pouvoirs au cœur du renouveau démocratique ukrainien. » Et de fait, insiste encore le Kyiv Independent, « nombreux sont ceux à avoir tiré des comparaisons avec Viktor Ianoukovitch, le président pro-russe chassé en 2014 après avoir violemment réprimé les manifestations » de Maïdan. Une chose est sûre pour le Washington Post, le président s'est « tiré une balle dans le pied », lui qui « a déjà acquis un immense pouvoir dans le bureau présidentiel » et « est accusé par l'opposition de virer vers l'autocratie ». Quant aux forces de l'ordre, face à cette éruption de colère inédite, elles « n'ont pas osé disperser la foule », relate Le Figaro. « Ce n'est qu'à la fin de la manifestation, après minuit, que les autorités se sont présentées pour demander aux gens de rentrer chez eux, car le couvre-feu était en vigueur », complète El Pais. Mais qu'elles n'aillent pas compter sur un essoufflement du mouvement. Dans les colonnes du Figaro, une manifestante prévient : « On les fera plier. » À lire aussiUkraine: tollé après l'adoption d'une loi qui supprime l'indépendance des agences anticorruption Des réactions à l'international aussi C'est d'ailleurs une « première » depuis le début de la guerre, souligne El Pais, qui cite notamment « les ambassadeurs du G7 », lesquels « ont déjà souligné dans un communiqué (…) leur grave préoccupation ». Plusieurs hauts cadres de l'Union européenne « ont exprimé de sérieuses inquiétudes », poursuit le Guardian. Et le sous-texte est clair, analyse le site britannique : « Les tentatives ukrainiennes de rejoindre l'UE pourraient être gravement entravées ». La Russie, elle aussi, y trouve son compte, pointe le Washington Post, elle qui a, « de longue date, amplifié le récit sur la corruption en Ukraine ». L'occasion n'était donc que trop belle d'affirmer que « les impôts des américains et des européens ont été pillés », en référence aux aides massives fournies par les partenaires de Kiev. Restent, en tout cas, plusieurs questions : d'abord, s'interroge le Guardian, « Zelensky va-t-il rétropédaler en réponse aux pressions des dirigeants occidentaux, ou va-t-il balayer les critiques domestiques et internationales » ? Et puis, il y a une autre source de malaise, soulignée cette fois par El Pais : « personne, en dehors de l'entourage du président, ne sait avec certitude pourquoi le président a pris une décision qui, pour la première fois, le met en porte-à-faux avec l'UE et la majorité de la société ». Mais, persifle le journal, « l'opposition souligne que les organes anti-corruption enquêtaient sur les proches de Zelensky ». À lire aussiL'Union Européenne «profondément préoccupée» par le «recul» de l'Ukraine dans la lutte contre la corruption
En Ukraine, l'offensive d'été des forces russes bat son plein. Sur le terrain, elle suit la longue ligne de front qui lacère le pays du nord au sud, et à l'est et au sud de laquelle, les forces russes occupent environ 20% du territoire. Dans les airs, les attaques se sont intensifiées depuis plusieurs mois : des missiles et des centaines de drones visent régulièrement les grandes villes dont Kiev. De l'avis des experts, la Russie cherche ainsi à gagner du terrain et à démoraliser les habitants. Mercredi, de nouveaux pourparlers sont prévus à Istanbul, alors que jusqu'à présent les positions des deux camps ont semblé irréconciliables. La Russie exige en effet que Kiev lui cède les quatre régions occupées et la Crimée, annexée en 2014, qu'elle renonce à rejoindre l'OTAN, se désarme et réduise la taille de son armée.Chaque jour apporte son lot de victimes. Mais soldats et civils restent mobilisés pour que la vie continue. Des commerces et restaurants restent ouverts, des étudiants vont à l'université, et des bandes de musique continuent leurs tournées. Et dans les champs, les paysans s'accrochent à leurs terres, les plus minées au monde. Nous vous proposons un carnet de route dans ce pays qui résiste, en deux épisodes, avec Boris Bachorz, reporter au service international de l'AFP, la directrice du bureau de l'AFP à Kiev Ania Tsoukanova et les reporters de l'AFP sur le terrain.Enregistrements sur le terrain : Maryke Vermaak, Vadym Tomashevsky, Barbara Wojazer, Sergii VolskyiDoublages : Emmanuelle Baillon, Lauralie Margalejo, Maxime Mamet, Antoine BouthierRéalisation : Michaëla Cancela-KiefferLe reportage sur le terrain de Boris Bachorz a été réalisé avec le soutien de l'Observatoire des médias numériques d'Europe centrale (CEDMO).Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous laisser une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programmeCe podcast fait l'objet d'une clause de opt-out:Sous réserve des dispositions de l'article L.122-5-3.II. du code de la propriété intellectuelle, tout accès à ou utilisation (tels que, à titre non exhaustif, la reproduction, l'agrégation et l'archivage) du contenu de ce podcast et de sa description, pour toute activité systématique ou automatisée liée à la récupération, la fouille, l'extraction, l'agrégation, l'analyse, l'exploration ou la collecte de textes, d'extraits sonores, et/ou de données, par l'intermédiaire de tout "robot", "bot", "spider", "scraper", ou de tout autre dispositif, programme, technique, outil, procédé ou méthode, réalisé dans le but de créer, développer, entraîner, tester, évaluer, modifier et/ou permettre l'exécution de logiciels, algorithmes et modèles d'apprentissage automatique/d'intelligence artificielle ou à une quelconque autre fin, sans l'autorisation préalable écrite de l'AFP, est strictement interdit. La présente disposition des CG vaut opposition expresse de l'AFP au sens des articles L. 122-5-3.III. et R. 122-28 du Code de la propriété intellectuelle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:22:13 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron - Benjamin Haddad, ministre chargé de l'Europe, est l'invité du Grand entretien, mercredi, sur France Inter. - invités : Benjamin Haddad - Benjamin Haddad : Homme politique français Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:22:13 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron - Benjamin Haddad, ministre chargé de l'Europe, est l'invité du Grand entretien, mercredi, sur France Inter. - invités : Benjamin Haddad - Benjamin Haddad : Homme politique français Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
L'exclave russe, située entre la Pologne et la Lituanie, ravive les tensions entre Moscou et l'Alliance atlantique. Carrefour militaire et symbole historique, Kaliningrad est un thermomètre de la confrontation Est-Ouest. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
BFM STORY du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Olivier Truchot & Alain Marshall. Deux heures pour faire un tour complet de l'actualité en présence d'invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.
durée : 00:02:28 - Le vrai ou faux - La Russie diffuse des dizaines de fausses informations pour discréditer Maia Sandu et son camp pro-européen avant les élections moldaves. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:09:46 - Journal de 9h - L'Ukraine propose à la Russie de nouveaux pourparlers la semaine prochaine. Pour l'heure, Moscou ne fait qu'intensifier ses bombardements sur l'ensemble du pays et son offensive terrestre dans l'est.
durée : 00:09:46 - Journal de 9h - L'Ukraine propose à la Russie de nouveaux pourparlers la semaine prochaine. Pour l'heure, Moscou ne fait qu'intensifier ses bombardements sur l'ensemble du pays et son offensive terrestre dans l'est.
Chaque jour, retrouvez le journal de 8h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et si la Russie gagnait la guerre en Ukraine ? Et si elle décidait d'aller plus loin en s'attaquant à un pays de l'Otan ? C'est le scénario d'anticipation élaboré par Carlo Masala dans son livre La guerre d'après : la Russie après l'Occident, publié aux éditions Grasset. Analyste militaire reconnu, professeur de politique internationale à l'université de la Bundeswehr et ancien directeur du centre de recherche au collège de défense de l'Otan, il propose, à travers cette fiction, une réflexion sur les enjeux de sécurité européenne. RFI : Dans votre livre, vous nous racontez qu'en 2028, des chars russes entrent dans la ville de Narva, en Estonie, une ville séparée de la Russie par un fleuve du même nom. Au quartier général de l'Otan, les dirigeants doivent prendre une décision. Ils sont en principe tenus par l'article 5, qui prévoit de venir en aide à un pays de l'Alliance s'il est attaqué. Ce scénario est-il vraiment crédible ? Carlo Masala : Le fait que la Russie mette à l'épreuve l'unité de l'Otan est un scénario tout à fait réaliste. Ce ne sera peut-être pas à Narva, comme je l'ai écrit dans mon livre, mais peut-être quelque part où l'Otan a un ventre mou. Il est intéressant de noter qu'il y a deux semaines, notre chef du Service de sécurité extérieure a déclaré publiquement qu'il existe des indications claires selon lesquelles certains cercles à Moscou ne croyaient pas que l'Otan invoquerait l'article 5 en cas de provocation limitée contre le territoire de l'Otan. Il a également évoqué la possibilité de voir des petits hommes verts en Estonie. Je pense donc être sur la bonne voie. Les « petits hommes verts », ce sont ces militaires sans insigne qui se sont déployés en Crimée en 2014 juste avant l'annexion par la Russie. Dans votre scénario, les Russes attaquent Narva, une ville dans laquelle la grande majorité de la population parle russe. L'armée russe est-elle plus susceptible de frapper un pays où la langue russe est largement répandue qu'un pays comme la Pologne, par exemple ? La Russie veut toujours avoir une sorte de récit, et ce récit est souvent l'oppression des minorités russophones dans d'autres pays. C'est pourquoi je pense que Narva, tout comme une autre ville frontalière en Lettonie, sont les cas les plus probables. J'ai choisi ce genre de scénario limité parce que je pense qu'il est très peu probable que la Russie attaque un pays de l'Otan dans sa totalité. Je ne crois pas au scenario selon lequel la Russie pourrait lancer l'assaut avec plusieurs divisions qui franchiraient la frontière de la Biélorussie vers la Pologne, parce que les chances que l'Otan invoque l'article 5 seraient alors assez élevées. Et si l'Otan invoque l'article 5, la Russie ne peut être sûre de l'emporter dans une telle confrontation. Par conséquent, je pense qu'il est beaucoup plus probable qu'ils essaient de tester l'unité de l'Otan avec un scénario limité, parce que, du point de vue russe, cela crée une situation où ces pays ont quelque chose dans leur dos qui est vraiment ennuyeux. Quel objectif la Russie poursuit-elle ? L'objectif final est de détruire l'Otan. C'est un objectif séculaire que l'Union soviétique avait déjà dans les années 1950 et 1960. Il s'agit essentiellement de chasser les États-Unis d'Europe, car du point de vue russe, il est beaucoup plus facile de dominer certaines parties de l'Europe si les États-Unis n'y sont pas présents. Si vous vous souvenez bien, dans les lettres que la Russie a envoyées aux États-Unis et au siège de l'Otan à Bruxelles les 17 et 18 décembre 2021, l'une des demandes était de parler de la structure de sécurité européenne avec les Américains. L'idée sous-jacente est que les Américains vont retirer toutes les installations et toutes les troupes qu'ils ont en Europe centrale et dans les pays baltes. Estimez-vous qu'il y a eu, ces derniers temps, une prise de conscience du côté des Occidentaux des menaces qui pourraient peser sur leurs pays ? En partie, oui. Et cela montre bien la détermination de presque tous les pays européens à renforcer leur défense, mais je répondrai aussi non, parce qu'il y a encore, dans certains cercles, l'espoir de parvenir à un accord avec la Russie. Je ne parle pas des cercles gouvernementaux, mais plus de la société européenne. Votre scénario est assez inquiétant. Êtes-vous malgré tout optimiste quant à la capacité de l'Europe à rejeter ce scénario ? En fait, je suis à moitié optimiste en analysant ce qui se passe. Si vous regardez le récent sommet de l'Otan, si vous regardez les décisions qui sont prises dans l'Union européenne... Prenez la France, par exemple : Emmanuel Macron a annoncé un doublement des dépenses de défense. Je suis optimiste sur le fait que les gouvernements ont vraiment compris ce qui était en jeu. Mais je ne suis pas très optimiste quant à nos sociétés, quant à la volonté de la plupart des sociétés européennes, en particulier des sociétés d'Europe occidentale, comme l'Allemagne, la France, l'Italie ou l'Espagne, de comprendre qu'il s'agit, de la part de la Russie, d'une politique à long terme. La guerre d'après : la Russie après l'Occident, de Carlo Masala, publié aux éditions Grasset.
Chaque jour, retrouvez le journal de 8h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Et si la Russie gagnait la guerre en Ukraine ? Et si elle décidait d'aller plus loin en s'attaquant à un pays de l'Otan ? C'est le scénario d'anticipation élaboré par Carlo Masala dans son livre La guerre d'après : la Russie après l'Occident, publié aux éditions Grasset. Analyste militaire reconnu, professeur de politique internationale à l'université de la Bundeswehr et ancien directeur du centre de recherche au collège de défense de l'Otan, il propose, à travers cette fiction, une réflexion sur les enjeux de sécurité européenne. RFI : Dans votre livre, vous nous racontez qu'en 2028, des chars russes entrent dans la ville de Narva, en Estonie, une ville séparée de la Russie par un fleuve du même nom. Au quartier général de l'Otan, les dirigeants doivent prendre une décision. Ils sont en principe tenus par l'article 5, qui prévoit de venir en aide à un pays de l'Alliance s'il est attaqué. Ce scénario est-il vraiment crédible ? Carlo Masala : Le fait que la Russie mette à l'épreuve l'unité de l'Otan est un scénario tout à fait réaliste. Ce ne sera peut-être pas à Narva, comme je l'ai écrit dans mon livre, mais peut-être quelque part où l'Otan a un ventre mou. Il est intéressant de noter qu'il y a deux semaines, notre chef du Service de sécurité extérieure a déclaré publiquement qu'il existe des indications claires selon lesquelles certains cercles à Moscou ne croyaient pas que l'Otan invoquerait l'article 5 en cas de provocation limitée contre le territoire de l'Otan. Il a également évoqué la possibilité de voir des petits hommes verts en Estonie. Je pense donc être sur la bonne voie. Les « petits hommes verts », ce sont ces militaires sans insigne qui se sont déployés en Crimée en 2014 juste avant l'annexion par la Russie. Dans votre scénario, les Russes attaquent Narva, une ville dans laquelle la grande majorité de la population parle russe. L'armée russe est-elle plus susceptible de frapper un pays où la langue russe est largement répandue qu'un pays comme la Pologne, par exemple ? La Russie veut toujours avoir une sorte de récit, et ce récit est souvent l'oppression des minorités russophones dans d'autres pays. C'est pourquoi je pense que Narva, tout comme une autre ville frontalière en Lettonie, sont les cas les plus probables. J'ai choisi ce genre de scénario limité parce que je pense qu'il est très peu probable que la Russie attaque un pays de l'Otan dans sa totalité. Je ne crois pas au scenario selon lequel la Russie pourrait lancer l'assaut avec plusieurs divisions qui franchiraient la frontière de la Biélorussie vers la Pologne, parce que les chances que l'Otan invoque l'article 5 seraient alors assez élevées. Et si l'Otan invoque l'article 5, la Russie ne peut être sûre de l'emporter dans une telle confrontation. Par conséquent, je pense qu'il est beaucoup plus probable qu'ils essaient de tester l'unité de l'Otan avec un scénario limité, parce que, du point de vue russe, cela crée une situation où ces pays ont quelque chose dans leur dos qui est vraiment ennuyeux. Quel objectif la Russie poursuit-elle ? L'objectif final est de détruire l'Otan. C'est un objectif séculaire que l'Union soviétique avait déjà dans les années 1950 et 1960. Il s'agit essentiellement de chasser les États-Unis d'Europe, car du point de vue russe, il est beaucoup plus facile de dominer certaines parties de l'Europe si les États-Unis n'y sont pas présents. Si vous vous souvenez bien, dans les lettres que la Russie a envoyées aux États-Unis et au siège de l'Otan à Bruxelles les 17 et 18 décembre 2021, l'une des demandes était de parler de la structure de sécurité européenne avec les Américains. L'idée sous-jacente est que les Américains vont retirer toutes les installations et toutes les troupes qu'ils ont en Europe centrale et dans les pays baltes. Estimez-vous qu'il y a eu, ces derniers temps, une prise de conscience du côté des Occidentaux des menaces qui pourraient peser sur leurs pays ? En partie, oui. Et cela montre bien la détermination de presque tous les pays européens à renforcer leur défense, mais je répondrai aussi non, parce qu'il y a encore, dans certains cercles, l'espoir de parvenir à un accord avec la Russie. Je ne parle pas des cercles gouvernementaux, mais plus de la société européenne. Votre scénario est assez inquiétant. Êtes-vous malgré tout optimiste quant à la capacité de l'Europe à rejeter ce scénario ? En fait, je suis à moitié optimiste en analysant ce qui se passe. Si vous regardez le récent sommet de l'Otan, si vous regardez les décisions qui sont prises dans l'Union européenne... Prenez la France, par exemple : Emmanuel Macron a annoncé un doublement des dépenses de défense. Je suis optimiste sur le fait que les gouvernements ont vraiment compris ce qui était en jeu. Mais je ne suis pas très optimiste quant à nos sociétés, quant à la volonté de la plupart des sociétés européennes, en particulier des sociétés d'Europe occidentale, comme l'Allemagne, la France, l'Italie ou l'Espagne, de comprendre qu'il s'agit, de la part de la Russie, d'une politique à long terme. La guerre d'après : la Russie après l'Occident, de Carlo Masala, publié aux éditions Grasset.
Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Ecoutez RTL Matin avec Stéphane Carpentier du 16 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Trump donne 50 jours à la Russie pour arrêter la guerre Leroy Merlin lance un service de tonte avec des moutons La soirée d'anniversaire de Lamine Yamal fait scandale
durée : 00:10:04 - Journal de 7 h - Si Poutine ne cesse pas la guerre en Ukraine sous cinquante jours, les sanctions seront sévères, prévient le président des États-Unis.
Chaque jour, retrouvez le journal de 8h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu. Aujourd'hui, retour sur le volte-face de Donald Trump sur la guerre en Ukraine : le président américain a promis de nombreuses armes à Kiev et soumis Moscou à un ultimatum pour un cessez-le-feu d'ici les 50 prochains jours. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:10:04 - Journal de 7 h - Si Poutine ne cesse pas la guerre en Ukraine sous cinquante jours, les sanctions seront sévères, prévient le président des États-Unis.
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BFM STORY du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Olivier Truchot. Deux heures pour faire un tour complet de l'actualité en présence d'invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.
La Russie a identifié la France comme étant son principal adversaire en Europe, a indiqué ce vendredi le général Thierry Burkhard, chef d'état-major des Armées à l'occasion d'une très rare conférence de presse. Le plus haut gradé de l'armée française brosse un sombre tableau de l'état de la menace et souligné que la Russie constitue désormais un risque durable pour le continent européen. Guerre en Ukraine, terrorisme, attaques hybrides, délitement de l'ordre international ou encore conséquences du réchauffement climatique, les crises se multiplient et se superposent... sans amélioration visible estime le général Burkhard: « On est bien face à un changement de référentiel stratégique. Je peine à discerner quelles pourraient être les portes de sortie ou de stabilisation à court terme. J'estime qu'on est plutôt face à quelque chose que j'appelle les effets cliquets. Il ne faut pas s'attendre à horizon visible, à un retour en arrière et donc ce n'est pas la peine de se dire : je vais faire le dos rond. Il faut plutôt se préparer à gérer le monde tel qu'il est aujourd'hui face à nous, c'est la réalité. » Et dans le monde tel qu'il est, la Russie est partie prenante de presque toutes les menaces, dit le chef d'état-major des armées. C'est une puissance de nuisance y compris en mer et sous les mers, « Donc c'est d'abord les sous-marins nucléaires d'attaque russes qui régulièrement pénètrent en Atlantique Nord et ensuite descendent quelquefois en Méditerranée, et qui cherchent évidemment à surveiller les zones qui sont importantes pour nous, mais également chez les Britanniques, éventuellement aussi sur les côtes américaines. C'est une présence gênante. Il y a aussi des moyens spécialisés d'action sous la mer pour conduire des actions plus précises le long des câbles sous-marins. » Frictions dans les airs et dans l'espace aussi, la Russie malgré des pertes considérables en Ukraine, dispose toujours, estime le général Burkhard, d'une armée de premier plan: « La Russie est un modèle d'armée complet, mais jusqu'au bout des ongles ! Je ne vois pas de capacité qui manquent depuis les capacités de brouillage, de guerre électronique aux systèmes de défense sol air, aux systèmes d'artillerie/feu dans la profondeur, avec un étagement. L'armée russe dispose de tout. La puissance nucléaire aussi. Avec des vecteurs terrestres, des vecteurs sous-marins, des vecteurs aviation à long rayon d'action, des armes stratégiques, des armes tactiques, avec une doctrine et une chaîne de commandement qui est extrêmement robuste, testée, sondée. » À lire aussiLa Russie est une «menace durable», affirme le chef d'état-major des armées françaises La Russie, une menace durable L'objectif de Moscou est de déstabiliser la France, mais aussi la Grande-Bretagne, les deux puissances européennes dotées de l'arme nucléaire, estime le général Burkhard, avec l'ambition, par effet domino, de contraindre le reste du continent, « La guerre en Ukraine pour la Russie est existentielle et elle veut absolument obtenir ce qu'elle a fixé comme objectif ou du moins ce que Poutine a fixé comme objectif, avec probablement comme état final recherché, affaiblir l'Europe et démanteler l'Otan. C'est l'objectif de la Russie, c'est l'objectif de Poutine. Pour y arriver, elle a mis en place une économie de guerre qui tourne à plein régime aujourd'hui, ça veut dire que la Russie va continuer à se réarmer à ce rythme-là. Et donc on estime qu'avant 2030, elle constituera à nouveau une vraie menace à nos frontières, sur le flanc est de l'Europe. » La sécurité de l'Europe se joue donc en Ukraine et la défaite de Kiev, martèle le général Burkhard, serait une défaite européenne. Il y a urgence, le temps est désormais compté. À lire aussiGénéral Thierry Burkhard: «La France et l'Otan sont prêtes à faire face à toute agression»
durée : 00:14:51 - Journal de 8 h - Effacer l'identité ukrainienne en détruisant son patrimoine culturel. Une association française accuse la Russie et demande à la cour pénale internationale d'ouvrir une enquête.
C dans l'air du 11 juillet 2025 : Ukraine : Trump s'impatiente, l'Europe se protège« La guerre en Europe est déjà là ». Thierry Burkhard, le chef d'état-major des armées, a tenu une conférence de presse sans filtre ce vendredi. Il a pointé la menace "durable" que constitue la Russie. Des propos qui corroborent ceux du directeur général de la DGSE, Nicolas Lerner, qui a affirmé cette semaine que « la Russie pose une menace existentielle à moyen et long terme ».Ces déclarations interviennent dans un contexte de rapprochement des deux puissances nucléaires européennes : la France et le Royaume-Uni. Macron et Starmer ont affirmé hier vouloir coordonner leur pouvoir de dissuasion nucléaire pour protéger le vieux continent. La menace russe est dans les esprits tandis que la guerre en Ukraine continue, plus violente que jamais. Trump, lui, perd ses nerfs. Il a accusé le chef du Kremlin de dire « beaucoup de conneries ». Dans un document audio révélé par CNN, il aurait aussi affirmé l'an dernier à Poutine qu'il n'hésiterait pas à « bombarder Moscou » si la guerre continue.La France serait en tout cas « une cible prioritaire » de Moscou selon Burkhard. Depuis quelques semaines, les ingérences russes se multiplient s'ailleurs sur le territoire, entre espionnage, tentatives de déstabilisation et guerre informationnelle. Des avions de reconnaissance russes s'approchent de surcroît des côtes de certains pays européens, fortifiant ce climat de menace.Pendant ce temps, à Gaza, l'horreur continue. Et là-dessus aussi, Donald Trump s'impatiente. Il souhaite parvenir à un accord « d'ici la fin de la semaine » mais Netanyahu pose ses conditions, comme la démilitarisation de Gaza. En attendant, l'opinion israélienne se divise. Alors que 450 soldats israéliens ont été tués depuis le début de la guerre, 70% de la population est en faveur de la fin des opérations militaires en échange de la libération des derniers otages.Alors, comment l'Europe peut-elle faire pression sur Moscou ? Pourquoi la France est-elle une « cible prioritaire » de Moscou ? Un accord de cessez-le-feu à Gaza va-t-il être trouvé ?LES EXPERTS :Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONUPatricia ALLÉMONIÈRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationalesTara VARMA - Chercheuse spécialiste en relations internationales à la Brookings Institution à WashingtonAlban MIKOCZY - Grand reporter à France Télévisions, ancien correspondant en Russie
C dans l'air du 11 juillet 2025 : LES EXPERTS :Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONUPatricia ALLÉMONIÈRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationalesTara VARMA - Chercheuse spécialiste en relations internationales à la Brookings Institution à WashingtonAlban MIKOCZY - Grand reporter à France Télévisions, ancien correspondant en Russie
durée : 00:14:51 - Journal de 8 h - Effacer l'identité ukrainienne en détruisant son patrimoine culturel. Une association française accuse la Russie et demande à la cour pénale internationale d'ouvrir une enquête.
durée : 00:14:51 - Journal de 8 h - Effacer l'identité ukrainienne en détruisant son patrimoine culturel. Une association française accuse la Russie et demande à la cour pénale internationale d'ouvrir une enquête.
La Russie attaque l'Ukraine avec un nombre record de 728 drones après que Trump a promis d'envoyer plus d'armes
Quelques mois après avoir envisagé La Russie de Valdimir Poutine, nous vous proposons en miroir d'envisager un autre sujet de Grand Oral au concours de la fonction publique des dernières années, Les Etats-Unis de Donald Trump. Depuis près d'une décennie, Donald John Trump façonne l'Amérique à son image : pour ses partisans, un bâtisseur ; pour ses adversaires, un déconstructeur. Étoile des plateaux télé devenue 45ᵉ puis 47ᵉ président des États-Unis, il est aujourd'hui l'homme qui bouscule les certitudes occidentales et pousse la première puissance mondiale hors des sentiers multilatéraux. À la tête d'un pays traversé par les doutes sociaux et les colères identitaires, il a replacé Washington au centre des regards depuis le 6 janvier 2021, point de bascule d'une démocratie mise à l'épreuve – et, plus encore, depuis son retour triomphal à la Maison-Blanche le 20 janvier 2025. Mur renforcé à la frontière, tarif douanier universel, purge de l'administration fédérale : chacune de ses décisions secoue le monde, fracture les alliances, divise l'opinion. Tout – ou presque – a été tweeté, filmé, commenté sur le parcours de ce magnat de l'immobilier devenu chef de l'exécutif. Pourtant, c'est bien un État, les États-Unis, cette fédération de cinquante étoiles, qui survivra à Donald Trump, qu'il faut d'abord comprendre – un État et, peut-être surtout, un peuple dont les fractures dessinent déjà l'Amérique de demain. Pour décrypter « Les États-Unis de Trump », j'accueille aujourd'hui Grégory Portais, spécialiste du droit constitutionnel américain et observateur passionné de la vie politique outre-Atlantique. Ensemble, nous remonterons le film du premier mandat avant de plonger dans les six premiers mois de ce second acte hors norme, afin de saisir la logique d'un président qui, plus que jamais, veut écrire l'Histoire en lettres capitales.
Invités : - Eric Naulleau, journaliste et écrivain - Gauthier Le Bret, journaliste politique à CNews - Catherine Nay, éditorialiste politique d'Europe 1 - Louis de Raguenel, journaliste politique d'Europe 1 - Jean-Sébastien Ferjou, journaliste - Michel Aubouin, ancien préfet - Nicolas Baverez, historien et essayiste Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:25:36 - 8h30 franceinfo - Jean-Yves Le Drian, ancien ministre des Affaires étrangères et envoyé spécial du président au Liban, est l'invité du "8h30 franceinfo" du mercredi 2 juillet. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Au programme : Donald Trump sème la pagaille à l'OTAN / Le SNU infiltré par le wokisme ? / La Russie vue de l'intérieur
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 20 juin 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.SITUATION DES EX-PARTIS DOMINANTS (LR-PS) APRÈS L'ÉLECTION DE LEURS DIRIGEANTSLe 18 mai Bruno Retailleau a été élu à la tête du parti Les Républicains avec une majorité de 74,31% des voix. Dans la foulée, le nouveau dirigeant de LR a pris trois engagements : rendre le parti à tous les militants via des référendums. Remettre le parti « au travail ». Enfin, reconstruire pour « gagner des élections ». « Je veux faire se lever une vague bleue », a-t-il lancé en pensant aux municipales de mars 2026. À droite, la victoire de Bruno Retailleau signe le retour d'un espoir après plus de dix années dans l'opposition et une succession de revers électoraux dont LR ne s'est jamais vraiment remis. Les bons scores obtenus dans différentes élections législatives partielles, à Villeneuve-Saint-Georges, dans le Jura ou les Hauts-de-Seine, sont un signe, veulent croire les cadres du parti, qu'un espace existe entre une Macronie jugée finissante et un Rassemblement national privé de sa « candidate naturelle » si la peine d'inéligibilité de Marine Le Pen se confirme en appel. Si sa large victoire installe Bruno Retailleau comme le nouveau candidat naturel de la droite pour la prochaine présidentielle, il doit toutefois composer avec les ambitions de ses soutiens de campagne. Dans un sondage Toluna Harris Interactive pour LCI, le nouveau patron de LR reste largement distancé par Edouard Philippe au premier tour de l'élection présidentielle.Au Parti Socialiste, si la victoire sur le fil d'Olivier Faure, reconduit le 5 juin avec 50,9% des suffrages au détriment du maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, à 250 voix près, ne fait pas débat, aucune synthèse n'a cependant été possible entre les deux fractions lors du 81ème congrès réuni du 13 au 15 juin, à Nancy. En cause : la place de La France Insoumise au sein de l'union de la gauche. Trois ans après la Nouvelle Union populaire écologique et sociale en 2022, un an après le Nouveau Front Populaire en 2024, la relation des socialistes à Jean-Luc Mélenchon et LFI a empoisonné le congrès du PS. Nicolas Mayer-Rossignol, estimant qu'il ne fallait « plus d'accord national et programmatique aux législatives pour gouverner ensemble avec La France Insoumise », a demandé solennellement à son parti de « dire et écrire et affirmer unanimement qu'il n'y aura pas, sous aucun prétexte, ni au plan national ni local, même en cas de dissolution, d'alliance avec LFI ». Le Premier secrétaire a refusé cet amendement au texte final, estimant qu'il « ne faut pas qu'on sorte de l'ambiguïté stratégique vis-à-vis de LFI ». L'état de division dans lequel se trouve l'ancien parti dominant de la gauche, aujourd'hui réduit à moins de 40.000 militants revendiqués, l'expose à de grandes déconvenues : en désaccord sur la ligne, les socialistes vont avoir le plus grand mal à se doter d'un projet susceptible de renouveler leur identité. Les deux camps visent un accord avant le premier conseil national du PS prévu le 1er juillet.GUERRE ISRAËL-IRAN, SITUATION STRATÉGIQUE, TRANSFORMATIONS INDUITES SUR LA SCÈNE INTERNATIONALELe 12 juin, Israël a déclenché une guerre préventive contre les infrastructures nucléaires de l'Iran et ses cadres. Le lendemain l'Iran ne pouvant plus compter sur ses alliés au Liban, en Irak et au Yémen, affaiblis depuis le 7 octobre, a lancé seul sa riposte contre Israël. Ses alliés au sein de l'« axe de la résistance » à Israël, Hamas, Hezbollah notamment sont restés atones, à l'exception d'un tir isolé de missile par les houthistes yéménites qui a manqué sa cible et s'est abattu sur Hébron, en Cisjordanie occupée. L'Irak, la Jordanie et les monarchies du Golfe, qui accueillent des bases américaines sur leur sol, sont tétanisées à la perspective de représailles de Téhéran contre l'Etat hébreu et son allié américain.En Israël, dans une étude publiée lundi par l'Université hébraïque de Jérusalem, 70% des sondés soutiennent l'opération. Avec une approche très divisée selon les populations : 83% chez les juifs israéliens, contre 12% chez les Palestiniens de citoyenneté israélienne.Même si elle a fait capoter les négociations qu'il avait rouvertes avec Téhéran, et en dépit de la déclaration de la coordinatrice du renseignement américain selon qui l'Iran n'était pas engagé dans la fabrication d'une arme nucléaire, Donald Trump a soutenu publiquement l'opération israélienne contre l'Iran, et ordonné l'envoi de renforts, notamment navals, pour aider à la défense d'Israël. Le porte-avions nucléaire Nimitz a été dépêché depuis la mer de Chine vers le Moyen-Orient. Mais le président américain s'est jusqu'à présent abstenu d'engager directement les forces américaines dans des actions offensives. Il a mis en garde l'Iran contre la tentation d'attaquer les intérêts américains dans la région. Il continue à prétendre qu'une négociation peut reprendre. Rentré précipitamment du sommet du G7 au Canada, le président américain a réuni mardi un conseil de sécurité consacré à la guerre aérienne entre Israël et l'Iran. La perspective d'une participation américaine aux raids contre l'Iran a créé une fracture au sein du mouvement MAGA, où l'aile isolationniste critique dorénavant ouvertement le président.La Russie a été la seule, parmi les puissances qui comptent dans le monde, à condamner très clairement l'attaque israélienne. Moscou ne pouvait pas faire moins à l'égard d'un pays qui lui fournit en grande quantité les drones utilisés contre l'Ukraine. Les critiques de la Chine ont été plus discrètes. L'ensemble des pays Européens a affiché sa solidarité avec Israël, tout en invitant les deux partis à la désescalade. Les guerres préventives occidentales en terre d'islam du début du XXIème siècle, celle d'Irak en 2003, et celle de Libye en 2011, ont abouti à des catastrophes régionales, qui ne sont toujours pas résolues.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est une guerre des airs à laquelle nous assistons depuis une semaine, et qui s'installe. Des dizaines de civils sont tués en Iran, tout comme en Israël. Les responsables européens tentent de ramener Téhéran à la table des négociations. Pendant ce temps, d'autres en profitent pour poursuivre leur mission. La Russie maintient une pression militaire très forte sur l'Ukraine. Les dirigeants du G7 ne sont pas parvenus à prendre des mesures fortes vis à vis de Moscou.
La Russie pourrait s'en prendre à un pays de l'Otan dans les années à venir, estiment différents services de renseignement du continent. Pour être prêts le jour où le Kremlin passerait à l'acte, ou le dissuader de le faire, les pays européens se réarment en matériel, mais aussi sur le plan humain. Plusieurs ont déjà réinstaurer un service militaire obligatoire, c'est-à-dire une conscription, pour être au format d'armée adéquat, comme les pays nordiques et les baltes. D'autres en débattent, comme en France et en Allemagne, tout en misant sur un accroissement du nombre de réservistes. Est-ce le retour des armées de masse ? Pas encore. Pour ce nouvel épisode de L'Etat-Major, le podcast de L'Express consacré aux questions de défense, Clément Daniez évoque cette tendance continentale avec une fine observatrice de ce sujet, Bénédicte Chéron. Maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l'Institut catholique de Paris, elle a notamment publié Les Français et leurs armées : état des lieux (Armand Colin, 2018). Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Écriture et présentation : Clément Daniez Invitée : Florian GalleriRéalisation : Jules Krot Production : Thibauld Mathieu et Charlotte Baris Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Emission spéciale du 15 juin 2025: Trump-Poutine: Ils veulent tuer l'EuropeEntretien exclusif avec Kaja Kallas, haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. Elle est en charge de la diplomatie européenne et Caroline Roux l'interroge sur la marge de manoeuvre européenne face à Vladimir poutine et depuis l'arrivée de Donald Trump à la maison blanche.
C dans l'air du 16 juin 2025 : Guerre Israël-IranL'escalade se poursuit entre Israël et l'Iran. Tandis que l'armée israélienne affirme avoir détruit "un tiers" des lanceurs de missiles sol-sol iraniens et que ses frappes ont fait plus de 200 morts depuis vendredi, les missiles balistiques iraniens ont, dans le même temps, fait au moins 24 morts en Israël. Alors que chef du renseignement iranien a été tué ce week-end, le régime des mollah tente, de se protéger des ennemis de l'intérieur. La justice iranienne a annoncé avoir pendu lundi un homme arrêté en 2023 et reconnu coupable d'être un agent du Mossad. Pendant ce temps, la communauté internationale observe avec inquiétude ce nouveau conflit. L'Iran a demandé à ce que les Européens condamnent les attaques israéliennes. Donald Trump, lui, a appelé dimanche Vladimir Poutine pour aborder le sujet. C'est lors de cette conversation que le président russe s'est porté volontaire pour jouer le rôle de médiateur. Une proposition qui ne convient évidemment pas aux Européens : "La Russie n'a aucune crédibilité. (…) La Russie viole en permanence le droit international", a estimé le porte-parole de la Commission européenne, Anouar El Anouni.C'est dans ce contexte brûlant et hautement indécis que les Européens se retrouvent en Alberta (Canada) dès cet après-midi, et pour trois jours, pour le sommet du G7. Donald Trump sera attendu de pied ferme par ses homologues européens et canadien après des mois de guerre commerciale. Mais les discussions seront forcément perturbées par le nouveau conflit en Iran. Le président américain joue un jeu trouble, jugeant à la fois l'opération israélienne "excellente", tout en appelant l'Iran à conclure un accord avec lui sur le nucléaire "avant qu'il ne reste plus rien". Donald Trump a-t-il autorisé Israël a frappé ? Là encore, le doute subsiste. Le président américain était au courant des plans d'Israël, mais avait publiquement appelé les Israéliens à la retenue sous peine de "tout faire capoter". L'opération israélienne pourrait lui permettre de contraindre l'Iran à accepter un accord, même si l'Iran ne semble pour l'instant pas prête à négocier.Alors que les missiles israéliens pleuvent sur l'Iran, touchant même un hôpital dans l'ouest du pays, la famille de Cécile Kohler, otage française emprisonnée depuis plus de trois ans dans la prison d'Evin avec son compagnon Jacques Paris, craint le pire. "C'est un cauchemar depuis plus de trois ans. Et là, en deux jours, l'horreur et la terreur ont augmenté brutalement de plusieurs crans", a réagi Noémie Kohler, sœur de l'otage au micro de RTL. Face à cette situation, Emmanuel Macron s'est entretenu samedi avec son homologue iranien Massoud Pezeshkian : "Mon premier message a été d'exiger la libération immédiate de nos compatriotes Cécile Kohler et Jacques Paris", a-t-il ensuite écrit sur X. Noémie Kohler s'est félicité de l'engagement de l'Élysée sur le dossier mais craint désormais que la prison soit touchée par les bombardements. Selon elle, une frappe israélienne est récemment tombée à 2 kilomètres d'Evin.Jusqu'où peut aller l'escalade du conflit en Israël et l'Iran ? Que cherche vraiment Donald Trump à travers ses déclarations ? Et que vont devenir les deux otages français dans une Iran désormais en guerre ?LES EXPERTS :- Dominique MOÏSI - Géopolitologue - Conseiller spécial de l'Institut Montaigne- Peer DE JONG - Ancien colonel, spécialiste de géopolitique, vice-président de l'institut Thémis, auteur de Poutine, lord of war (éditions Mareuil)- Meriem AMELLAL - Journaliste spécialiste du Moyen-Orient - France 24- Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction - Libération
durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Qu'il parait loin le temps où l'on parlait de cessez-le-feu : hier, la Russie a mené son plus intense bombardement de drones et de missiles sur l'Ukraine, tandis que Kiev annonçait avoir mené une opération de commando à l'intérieur de la Russie. Chacun veut faire "payer" l'autre.
durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Qu'il parait loin le temps où l'on parlait de cessez-le-feu : hier, la Russie a mené son plus intense bombardement de drones et de missiles sur l'Ukraine, tandis que Kiev annonçait avoir mené une opération de commando à l'intérieur de la Russie. Chacun veut faire "payer" l'autre.
Le Journal en français facile du vendredi 6 juin 2025, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BjpO.A
C dans l'air du 5 juin 2025 - Poutine humilié par les drones ukrainiens : quelle riposte ?Symbole du contrôle russe sur la Crimée, le pont du détroit de Kertch a été visé par une attaque ukrainienne. Mardi 3 juin 2025, une charge explosive sous-marine a ciblé l'édifice reliant la péninsule annexée au territoire russe. Sur Telegram, le Service de sécurité d'Ukraine (SBU) a revendiqué l'opération, qui aurait "gravement endommagé" les piliers sous-marins. De leur côté, les autorités russes ont reconnu l'attaque, tout en assurant que la situation était sous contrôle.Malgré les dispositifs de sécurité renforcés par Moscou, Kyiv frappe encore une fois l'un des symboles les plus visibles de l'annexion de la Crimée par la Russie. Cette attaque intervient seulement deux jours après un vaste raid de drones ukrainiens contre des bases aériennes russes, au cours duquel des dizaines d'avions auraient été touchés.Cette intensification des opérations militaires survient dans un climat diplomatique particulièrement tendu. Lundi, la rencontre entre responsables russes et ukrainiens à Istanbul a mis en lumière l'impasse persistante entre les deux camps. Le président des États-Unis s'est également entretenu par téléphone avec Vladimir Poutine. "Il n'y aura pas de paix immédiate", a-t-il averti mercredi. Sur son réseau Truth Social, Donald Trump a relayé les propos du président russe, qui promet une riposte.C'est donc une intensification militaire qui semble s'annoncer en Ukraine, loin de la promesse faite par le président américain de réussir à mettre fin, "en 24 heures", au conflit. Quelle forme prendra-t-elle ? La Russie est-elle sur le point de lancer une offensive majeure ?En guise de réponse aux nombreux appels du pied de Washington, l'homme fort du Kremlin a, au contraire, décidé d'intensifier ses attaques contre l'ex-république soviétique ces dernières semaines. Vladimir Poutine a également intensifié ses contacts avec ses alliés, notamment l'Iran, la Corée du Nord, l'Azerbaïdjan, la Biélorussie et la Chine. Avec Pékin, la relation est décrite comme une amitié "sans limites". Depuis le début du conflit, les échanges commerciaux entre les deux pays ont explosé, atteignant un record de 245 milliards de dollars en 2024. En peu de temps, la Chine a remplacé l'Union européenne en tant que premier acheteur d'énergie et fournisseur de biens de la Russie. Ce qui limite, de facto, l'impact des sanctions occidentales sur l'économie et l'effort de guerre russes.Sur le terrain, les mouvements des troupes russes s'accélèrent. Moscou déploie ses troupes vers plusieurs zones clés du front, notamment dans l'est de l'Ukraine et en Biélorussie. Un haut responsable ukrainien a averti mercredi les États-Unis que l'armée russe préparait des avancées militaires importantes en 2026, dont un barrage de l'accès ukrainien à la mer Noire, crucial pour Kiev.LES EXPERTS :- GÉNÉRAL DOMINIQUE TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre - VERA GRANTSEVA - Politologue- spécialiste de la Russie - MARYSE BURGOT - Grand reporter à France Télévisions- ALBAN MIKOCZY - Grand reporter à Franceinfo tv
durée : 00:15:30 - Journal de 8 h - La Russie propose de nouveaux pourparlers directs à l'Ukraine, lundi prochain à Istanbul. Quel résultat peut-on espérer ?