Votre émission de radio sur la musique électronique. Tous les lundis, de 20h à 21h, en direct sur web7radio.fr et en podcast sur Soundcloud. Lundi, fin d’après-midi : kicks gras, bassline groovy et mélodies hypnotiques résonnent dans votre casque. Les yeux fermés, des frémissements parcourant soudai…
L’engouement autour des musiques électroniques dans leur délimitation techno-house et de leurs expressions festives semble vivre une ébullition sans précédent. En réaction à cette croissance considérable, le nombre d’acteurs du secteur a explosé et l’on voit partout éclore de nouveaux organisateurs, labels, artistes ou collectifs dont certains nourrissent l’ambition de transcender la pratique récréative pour en faire leur métier. Mais l’activité professionnelle sur le marché des musiques électroniques est souvent associée à une certaine précarité et la scène française semble toujours à la traîne par rapport à certains de ses voisins européens. Alors le marché des musiques électroniques françaises offre-t-il pour ses acteurs de vraies perspectives de professionnalisation ? C’est la question que nous nous sommes posé avec nos deux invités :• Tommy Vaudecrane, président de l’association Technopol• Olivier Pellerin, co-auteur de la première étude sur le marché des musiques électroniques françaises présenté en 2016 par la Sacem.
Aujourd’hui, les stratégies médiatiques de l’internet ont été absorbées et maîtrisées par les journaux et magazines qui allient systématiquement tirage papier et contenus web. Qu’en est-il donc des retombées économiques du papier considérant l’investissement qu’il nécessite et comment s’organise aujourd’hui la presse spécialisée pour perdurer ? Quel avenir en somme pour la presse musicale à sensibilité électronique ? Ce sont ces questionnements que nous avons abordé en compagnie de nos deux invités : Patrice Bardot (rédacteur en chef du magazine TSUGI) et Etienne Menu (fondateur de la revue Audimat).
Lundi 29 janvier, nous étions au studio en compagnie de Jean-Yves Leloup, (journaliste, chroniqueur radio et commissaire d’exposition), NSDOS (danseur, artiste et producteur) et Chloé Magdelaine(Beat à l’air/Mutek). Ils ont tenté d’apporter des éléments de réponse à notre thématique : les arts numériques sont-ils le futur des musiques électroniques ? Il semblait judicieux de rappeler ce qu’on appelle art numérique aujourd’hui et en quoi il consiste. Pour beaucoup, cette notion est née en 1850 avec le compositeur Richard Wagner et son essai intitulé «L’oeuvre d’art du future». Concrètement, Wagner avait appliqué une fusion des arts pour un opéra. En mettant ses spectateurs dans la pénombre, entourés d’une réverbération sonore et de jeux de lumières travaillés, ces derniers pouvaient pleinement se concentrer sur la performance principale, à savoir l’opéra. Aujourd’hui, les arts numériques liés à la musique utilisent cette même notion mais profitent de matériaux technologiques et innovants pour des projets futuristes d’envergure. Est numérique ce qui relève des nombres. En opposition à l’analogique, le numérique est la représentation d’informations par des caractères tels que les chiffres ou des valeurs. En partant de cette stricte définition, on comprend que les arts qui utilisent la technologie, l’ingénierie, la science, les logiciels, la vidéo, le corps humain et bien sûr la musique au service d’expériences sensitives, de créations uniques sont appelés arts numériques. Avant de s’appeler numériques, les arts que l’on va évoquer ce soir étaient multimédias. Dans les années 90, la production d’oeuvres interactives est foisonnante et l’apparition du Net Art, où pratique artistique utilisant internet comme matière première, démontre que les possibilités sont infinies. En 1986, l’artiste canadien David Rockeby mettait au point un logiciel dont le concept est encore utilisé aujourd’hui : le mouvement du corps crée le son. L’an dernier, notre invité NSDOS était allé plus loin : grâce à une caméra, des capteurs et des circuits imprimés, l’artiste avait créé de la musique grâce à des vers de terre dans un bocal. Leurs mouvements, captés et reliés à de la technologie, générait des nappes de sons qu’NSDOS utilisait ensuite pour produire des morceaux. En 2018, l’innovation et la technologie sont à leur apogée et ne limitent plus la pratique artistique, qui n’a plus qu’à laisser libre cours à son imaginaire. Avec toutes ses pratiques, ses techniques, ses matériaux et ses idées, les arts numériques liés aux musiques électroniques possèdent une réelle dynamique. On commence même à parler de culture digitale, synonyme du numérique, qui englobe arts numériques et musiques électroniques en une seule et même discipline.
Mardi 10 octobre, nous enregistrions la 102e émission Make It Deep. Nouveau format, nouveaux contenus, de la musique et des invités de marque et un thème : (re)découvrez Make It Deep ! Le sujet abordé cette semaine : la club culture dans les années 90 avec nos invités Fabrice Gadeau, patron du Rex Club, Patrick Vidal, déjà DJ à l’époque au Palace et aujourd’hui aux Bains et Eric Labbé, activiste de la nuit française et à l’origine de la pétition Paris : quand la nuit se meurt en silence. Pour devenir ce qui la définit, la club culture se nourrit des manifestations qu’elle produit. Et comment définir un phénomène en constante évolution ? Il est d’abord admis que la club culture est une demande et une habitude, maintenue par son acteur principal, le clubbeur. Ce qui la caractérise, c’est la musique, objet dématérialisé et incarné par le DJ. Ce qui la détermine, c’est l’envie de partager cette musique avec une communauté aux goûts similaires dans un même endroit où il est possible de s’exprimer librement par la danse (la drogue et l’alcool suivant les périodes de l’histoire) et les rencontres. Un peu d’histoire pour resituer cette définition théorique : A New-York dans les années 70, David Mancuso faisait des soirées disco toutes les semaines dans son Loft. Les habitués étaient Larry Levan ou Frankie Knuckles et le monsieur avait pensé un système son chez lui grâce à un ami acousticien. Ce que les discothèques de l’époque ont retenu et appliqué dans leurs murs, c’est un format, de la musique et un phénomène d’adhésion entretenu par un public demandeur. Finalement, le Paradise Garage, le Studio 54 ou le Tunnel ont permis à ce dernier, le public donc, de profiter de vraies fêtes peu à peu devenues commercialisées. Alors qu’il existait déjà des clubs dits institutionnels à la fin des années 70, jusqu’à la fin des années 90, la musique électronique a dû prendre un format nomade voir illégal pour échapper aux interdictions et la répression. Aujourd’hui, la notion même de rave party est un souvenir, une nostalgie qui motive les nouvelles générations, habitués à danser et faire la fête en toute légalité et de manière sécurisée. Alors qu’est-ce que la club culture dans les années 90 ? La réponse avec nos invités Eric Labbé, Fabrice Gadeau et Patrick Vidal.
Lundi 12 juin, nous étions au studio pour une nouvelle émission Make It Deep en compagnie d’Un*Deux – On en profite pour vous rappeler que nos émissions sont en direct tous les lundis de 19h30 à 21h30 (sauf jours fériés et vacances scolaires) – Au programme de cette 101e émission : un tour d’horizon des sorties de la semaine, la revue de presse de Leo, le vinyle du pauvre, notre soirée préférée du week-end et une premiere. Et bien sûr, l’invité du jour : Un*Deux, qui a répondu à nos questions et nous a offert un set rythmé. Emission juste en dessous !
Lundi 22 mai, nous réalisions au studio notre centième émission ! Depuis quatre ans, nous vous donnons rendez-vous chaque lundi de 19h30 à 21h30 pour deux heures d’émission en compagnie d’invités hebdomadaires. Lundi dernier, de 18h30 à 23h30, nous étions en direct pour fêter notre centième show et pour l’occasion, nous avions convié Meemo (Dansons Paris/Copie Blanche), Imported Paris, Louis Dauvergne (Copie Blanche), Tour-Maubourg (Pont Neuf Records) et Rafiki (Beat X Changers). Cinq heures de mixes, cinq heures de sons, de quoi faire groover vos apéros en ce début d’été !
Mardi 2 mai, nous étions au studio pour une nouvelle émission Make It Deep en compagnie d’Aurelian aka KM3 – On en profite pour vous rappeler que nos émissions sont en direct tous les lundis de 19h30 à 21h30 (sauf jours fériés) – Au programme de cette 98e émission : un tour d’horizon des sorties de la semaine, la revue de presse de Leo, le vinyle du pauvre, notre soirée préférée du week-end et une premiere. Et bien sûr, l’invité du jour : KM3, qui a répondu à nos questions et nous a offert un set éclectique et rythmé. Résumé ci-dessous. En première partie d’émission, nous vous présentions notre sélection des sorties de la semaine : le premier EP d’une nouvelle série de releases (Vinyl Only) lancée par le label Cellaa Music, le repress de Wu15 signé Henry Wu et K15 sur Eglo Recordings, la première release du sub-label de la Chinerie, Comic Sans, signée CRK, ou encore le nouveau various de Finest Hour, ainsi que nos coups de coeur cette semaine signés DJ GLC et Rick Sheen. De quoi remplir vos oreilles pour les jours qui viennent. Dans sa revue de presse, Leo vous parlait de la remise du titre d’Officier de l’Ordre des Arts et des Lettres à Jeff Mills vendredi dernier, de l’ouverture gratuite du Woodfloor de Concrete les mercredis d’été, du festival Into The Valley qui privilégie équité, écologie et artistes locaux ou encore d’un mix réalisé par le multi-médaillé Usain Bolt dans le cadre de l’exposition de la Philarmonie de Paris, “Jamaica Jamaica”. En conclusion, Leo nous présentait le vinyle du pauvre, à 95 centimes, signé Liquid Dope avec le titre “Rock Your” sorti en 1997 sur le fameux label Henry Street Music. Notre invité de la semaine, c’était KM3, digger émérite, DJ et producteur français aux multiples facettes (et instruments). Tout ça est à (re)découvrir juste en dessous. Rendez-vous la semaine prochaine !
Mercredi 19 avril, nous étions au studio pour une nouvelle émission Make It Deep en compagnie de l”équipe de Slowciety. – On en profite pour vous rappeler que nos émissions sont en direct tous les lundis de 19h30 à 21h30 – Au programme de cette 97e émission : un tour d’horizon des sorties de la semaine, la revue de presse de Leo, le vinyle du pauvre et notre soirée préférée du week-end. Et bien sûr, l’invité du jour : Slowciety, qui ont répondu à nos questions et nous ont offert un set des plus rythmés. Résumé ci-dessous. En première partie d’émission, nous vous présentions notre sélection des sorties de la semaine : l’EP atmosphérique de Leonid, sorti sur Soul Print Recordings, la dernière release du sub-label de Lobster Theremin, Mork, signée TRP, le various anniversaire des cinq ans de Local Talk, ainsi que nos coups de coeur cette semaine signés Leo Pol et DJ Aakmael. De quoi remplir vos oreilles pour les jours qui viennent. Dans la revue de presse, Leo vous parlait d’une playlist YouTube unique dédiée à la musique électronique, de la programmation du Macki Music Festival, des nouvelles négociations engagées par Spotify ou encore de la Chinerie Festival. Notre invité de la semaine, c’était Slowciety, jeune équipe passionnée qui avant de lancer son label, nous offrait chaque mois un mix exclusif sur Soundcloud. Tout ça est à (re)découvrir juste en dessous. Rendez-vous la semaine prochaine !