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durée : 00:12:35 - Journal de 7 h - La société 9e Art + a officialisé l'annulation de cette édition 2026 ce lundi 1er décembre après les trop nombreuses contestations de la part des auteurs et autrices de BD.
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Airbus traverse une zone de turbulences. Trois jours après avoir dû rappeler en urgence près de 6 000 A320 pour corriger un problème logiciel, l'avionneur fait face à un nouveau couac : des défauts sur les panneaux de fuselage fournis par un sous-traitant. Résultat, le titre Airbus a décroché de 6 % en Bourse, malgré des assurances de l'entreprise que les incidents sont « identifiés » et « circonscrits ». L'analyse de Thibault Prébay, auteur et économiste indépendant. Ecorama du 2 décembre 2025, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
En décembre 2024, la bande-annonce de GTA 6 a été mise en ligne, faisant au passage exploser Internet et les compteurs de YouTube. Mais, deux ans plus tard, ce jeu vidéo extrêmement attendu (et le mot est faible) n'est toujours pas sorti. Pire encore, la date de commercialisation n'arrête pas d'être décalée. Car, oui, GTA 6 était censé sortir là, maintenant, à l'automne 2025... mais la sortie a été décalée au 26 mai 2026. Et là, il y a quelques jours, patatra, la date a encore été changée. Finalement, ce sera pour le 19 novembre 2026. Si tout va bien.Dans ce nouvel épisode de Questions Tech, la journaliste Chloé Woitier lève le voile sur le report du jeu vidéo GTA 6 . Et n'oubliez pas : dans la Tech, il n'y a pas de questions bêtes !Vous pouvez retrouver Questions Tech sur Figaro Radio, le site du figaro.fr et sur toutes les plateformes d'écoute.Chronique et rédaction : Chloé WoitierMontage : Astrid LandonPrise de son : Louis ChabainProduction exécutive : Aude Sérès, rédactrice en chef, pôle audio Le FigaroCoordination de production : Salomé Boulet, pôle audio Le FigaroCommunication : Réseaux sociaux Le FigaroVisuel & habillage : Studio design Le FigaroHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Joseph de Cupertino (1603-1663), parfois appelé « le saint qui volait », est une figure fascinante de l'histoire religieuse. Né Giuseppe Maria Desa à Cupertino, dans les Pouilles (sud de l'Italie), il est aujourd'hui connu comme l'un des mystiques les plus singuliers de l'Église catholique, canonisé en 1767 par Clément XIII.Issu d'une famille très pauvre, il connaît une enfance difficile : maladroit, souvent malade, peu instruit, il peine à trouver sa place. Très jeune, pourtant, il développe une intense vie spirituelle. Il tente plusieurs fois d'entrer chez les franciscains mais est refusé à cause de son manque d'éducation et de ses difficultés sociales. Finalement, il est accepté comme frère lai, puis ordonné prêtre en 1628, ce qui est en soi un petit miracle vu son niveau scolaire.Ce qui le rend célèbre, ce sont ses extases répétées, décrites par des centaines de témoins : fidèles, moines, évêques, autorités civiles… Il suffisait qu'il entende le nom de Dieu, qu'il voit une image sacrée, ou qu'il soit pris par une émotion religieuse intense, et il entrait dans un état de transe. Selon les récits de l'époque, son corps s'élevait alors d'un ou deux mètres dans les airs : c'est le phénomène de lévitation, qu'on lui attribue plus de 70 fois de manière « officielle ». Ces épisodes duraient parfois plusieurs minutes et étaient si impressionnants que les supérieurs ont fini par le cacher du public pour éviter les attroupements.Face à ces manifestations extraordinaires, l'Église, prudente, soumet Joseph à des enquêtes. Il ne sera jamais condamné : aucun signe de fraude ou de trouble mental grave n'est relevé. On estime qu'il vivait dans un état de contemplation extrême, que l'époque interprétait comme surnaturel.Sa vie est également marquée par une grande simplicité, une immense charité, et une compassion profonde, notamment envers les malades et les personnes pauvres. Il passe les dernières années de sa vie à Osimo, où il meurt en 1663.Saint Joseph de Cupertino est aujourd'hui le patron des étudiants en examens, car on raconte qu'il réussit son propre examen d'ordination uniquement grâce à une question miraculeusement simple… et à sa piété. Il est aussi le patron des aviateurs, des astronautes et… des personnes maladroites.En résumé, Joseph de Cupertino est l'un des mystiques les plus mystérieux et les plus attachants du XVIIᵉ siècle : un homme simple, profondément religieux, entouré de récits extraordinaires qui continuent d'intriguer historiens et croyants. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les Deux Snoozes | CJMD 96,9 FM LÉVIS | L'ALTERNATIVE RADIOPHONIQUE
Découvrez les nouvelles insolites et les faits divers les plus étranges avec Jeff N'Roses! Cette semaine, nous explorons des récits qui dépassent la fiction, du monde entier.Frissonnez avec l'histoire d'un homme en Thaïlande qui se réveille dans son cercueil juste avant la crémation — un véritable miracle ou une erreur fatale? Puis, attendez-vous à l'inattendu sur la route : des véhicules étranges, incluant un cercueil téléguidé dans le Missouri et un exemple de déménagement créatif avec un canapé sur une moto en Belgique.Finalement, une catastrophe évitée de justesse : la chute spectaculaire d'une toilette bleue sur une autoroute à Séville, Espagne. Des anecdotes loufoques garanties! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Après plus de trois décennies d'interdiction, la baignade dans la Seine est sur le point de devenir une réalité, un objectif que la Mairie de Paris a fortement lié à l'héritage des Jeux Olympiques de 2024. Mais au-delà de l'exploit environnemental et sportif, une question se pose : quel est le véritable prix de ce rêve aquatique ? Un rapport cinglant de la Chambre régionale des comptes d'Île-de-France vient de dévoiler la facture.Le premier chiffre à retenir est sidérant : le coût global du "plan baignade" piloté par la Ville de Paris avoisine les 100 millions d'euros. Une somme colossale. Ce rapport, publié récemment, permet de détailler cet investissement massif. La majorité des fonds, soit 84 millions d'euros, a été dirigée vers les travaux de dépollution nécessaires pour garantir la propreté du fleuve pour les épreuves des Jeux.L'aménagement des trois sites de baignade publics et permanents qui ont ouvert l'été dernier – situés à Bercy, Bras Marie et Pont de Grenelle – a coûté séparément 13 millions d'euros. Et l'addition ne s'arrête pas là. Une fois opérationnels, le fonctionnement de ces sites coûte à la collectivité pas moins de 5 millions d'euros par an.L'aspect le plus frappant du rapport concerne le coût unitaire de cette prestation. Malgré la gratuité pour les usagers, l'opération est extrêmement onéreuse pour les contribuables. Selon les calculs de la Chambre régionale des comptes, chaque baigneur coûte entre 28 et 56 euros à la Mairie de Paris.Pourquoi une telle variation et un coût si élevé ? L'explication réside dans la fiabilité sanitaire incertaine du fleuve. L'été dernier, les trois sites ont dû être fermés entre 30 % et 45 % du temps, le plus souvent en raison d'une qualité d'eau jugée insuffisante. Moins le site est ouvert, plus le coût par baigneur explose. À titre de comparaison, le rapport note que ce coût est au moins trois fois supérieur à celui d'une politique de sécurité publique standard.Finalement, le rapport soulève de graves doutes sur la pérennité du projet. La Cour des comptes affirme que "l'organisation de la baignade pérenne dans la Seine […] s'avère coûteuse pour un résultat incertain". Pire, la Cour met en lumière que le classement de l'eau est parfois "simulé" avant l'ouverture, car aucune donnée bactériologique ne permet d'établir formellement la conformité aux seuils de la directive européenne de 2006.En somme, Paris a déboursé près de 100 millions d'euros pour offrir une baignade chère, peu fréquente, et dont la sécurité sanitaire reste, pour l'instant, un pari. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Parce que… c'est l'épisode 0x670! Shameless plug 25 et 26 février 2026 - SéQCure 2026 CfP 14 au 17 avril 2026 - Botconf 2026 28 et 29 avril 2026 - Cybereco Cyberconférence 2026 9 au 17 mai 2026 - NorthSec 2026 3 au 5 juin 2025 - SSTIC 2026 Description Ce podcast réunit François Proulx, Alexis Maurer-Fortin et Sébastien Graveline, chercheurs chez BoostSecurity, une startup montréalaise spécialisée en sécurité applicative. L'épisode explore les coulisses de leur travail de recherche et développement, particulièrement leurs découvertes récentes sur les vulnérabilités de type “race condition” dans les pipelines CI/CD. Structure et méthodologie de recherche L'équipe de recherche de BoostSecurity fonctionne de manière structurée mais flexible. François Proulx définit les grandes orientations annuelles basées sur les tendances émergentes et les apprentissages de l'année précédente. Alexis apporte son expertise en développement backend et son approche défensive, tandis que Sébastien, joueur avide de CTF, contribue avec une perspective offensive de red team. Garance, absente lors de l'enregistrement, assure la rigueur académique en effectuant des revues approfondies de la littérature scientifique. Infrastructure de recherche massive L'équipe a développé une infrastructure impressionnante pour la détection de vulnérabilités à grande échelle. Au cœur de leur système se trouve Poutine, un outil open source développé en Go pour scanner les pipelines de build, particulièrement les GitHub Actions. Cette infrastructure analyse continuellement l'écosystème open source, accumulant plusieurs téraoctets de données sur des millions de projets. Leur système “Threat Hunter” ingère en quasi-temps réel tous les événements publics sur GitHub avec un délai d'environ cinq minutes, capturant même les dépôts éphémères qui n'existent que brièvement. Cette capacité leur permet de détecter des attaques en cours, comme l'attaque par “confused deputy” de Kong qu'ils ont pu capturer et analyser. Les données sont stockées dans Google Cloud BigQuery, permettant des analyses complexes qui auraient autrefois nécessité des semaines de travail. Découverte d'une nouvelle technique de malware François décrit une découverte récente concernant une technique d'obfuscation utilisant les “Private Use Areas” d'Unicode. Ces plages de caractères, réservées mais jamais attribuées officiellement, permettent d'encoder des données arbitraires dans des chaînes de caractères invisibles. Un malware peut ainsi être caché dans du code source JavaScript, Python ou Go sans être visible dans les éditeurs standards comme Visual Studio Code. En réponse, l'équipe a développé “Puant”, un outil open source capable de scanner efficacement des millions de fichiers en quelques secondes pour détecter l'utilisation de ces caractères suspects. L'outil peut s'intégrer facilement dans les pipelines CI/CD pour bloquer du code contenant ces caractères invisibles lors de la révision de pull requests. Vulnérabilités “Time of Check, Time of Use” dans les pipelines CI/CD La découverte majeure présentée concerne une classe de vulnérabilités de type “race condition” appliquée aux build pipelines. L'équipe a identifié six cas significatifs affectant des entreprises comme Nvidia, GitHub Copilot et Jupyter Notebook. Le premier cas découvert impliquait le “copy-pr-bot” de Nvidia. Ce bot copie le code d'une pull request dans une branche dédiée après qu'un mainteneur ait commenté “ok to test”. L'équipe a découvert une fenêtre d'environ cinq secondes entre la commande du mainteneur et l'exécution du bot, pendant laquelle un attaquant pouvait modifier le code malicieusement puis le rétablir, rendant l'attaque invisible. Pour GitHub Copilot, la vulnérabilité était encore plus exploitable manuellement. Lorsqu'un mainteneur assignait Copilot pour résoudre un bug décrit dans une issue, un attaquant pouvait modifier les instructions pendant la race condition, demandant au bot d'insérer une backdoor tout en affichant une tâche légitime à l'écran. Le cas de Jupyter Notebook était particulièrement ironique : la vulnérabilité résidait dans le code de mitigation d'une race condition précédemment rapportée. La correction initiale présentait une erreur typographique dans la référence temporelle utilisée, rendant la mitigation complètement inefficace. Recommandations et mitigations L'équipe propose plusieurs stratégies de mitigation. La plus importante consiste à utiliser des mécanismes atomiques qui lient l'approbation du mainteneur à un commit SHA spécifique. GitHub offre la fonctionnalité “Pull Request Review” qui garantit cette atomicité, contrairement aux simples commentaires ou labels qui restent vulnérables aux race conditions. Les environnements GitHub constituent une autre défense robuste. Ils permettent de définir des règles d'approbation liées à des commits précis et de limiter l'accès aux secrets sensibles. L'équipe recommande fortement de restreindre la permission “Workflow Write”, qui permet de modifier les workflows GitHub Actions, car elle amplifie considérablement l'impact potentiel d'une attaque. Finalement, l'adoption du principe “fail-close” plutôt que “fail-open” est essentielle : en cas d'erreur inattendue, le système doit arrêter l'exécution plutôt que de continuer. Des outils comme Poutine peuvent scanner automatiquement les workflows pour détecter ces vulnérabilités avant leur déploiement. D'ailleurs, une recherche académique récente a identifié Poutine comme l'un des meilleurs outils du domaine, particulièrement pour son excellent ratio signal/bruit. Impact de l'intelligence artificielle L'équipe observe que l'IA générative crée involontairement de nouvelles vulnérabilités. Certains pipelines vulnérables qu'ils ont découverts provenaient clairement de code généré automatiquement, créant ainsi de nouvelles chaînes d'attaque dans la supply chain logicielle. Cette conversation met en lumière l'importance croissante de la sécurité des pipelines CI/CD dans l'écosystème open source moderne, où l'automatisation accrue multiplie les vecteurs d'attaque potentiels. Notes Split-Second Side Doors: How Bot-Delegated TOCTOU Breaks The CI/CD Threat Model Collaborateurs Nicolas-Loïc Fortin Alexis-Maurer Fortin Sébastien Graveline François Proulx Crédits Montage par Intrasecure inc Locaux virtuels par Riverside.fm
Dans l'épisode d'aujourd'hui, les gars se penchent sur l'excellente semaine de plusieurs espoirs du Canadien. Ils se demandent si Florian Xhekaj pourrait passer le reste de la saison avec le grand club et discutent des performances impressionnantes de David Reinbacher et Adam Engstrom avec le Rocket de Laval.Avec l'affrontement entre Montréal et Utah, ils y vont d'un débat mouvementé entre Juraj Slafkovsky et Logan Cooley.Finalement, Marty nous parle d'un jeune défenseur qui connait une ascension fulgurante à l'approche du prochain encan.N'oubliez pas de vous abonner et d'activer la cloche pour recevoir des notifications lors de la publication de nos nouveaux contenus!
Emmanuel Macron a indiqué qu'il réfléchit à une forme d'autorité qui décernerait, en quelque sorte, des brevets de bonne conduite aux médias. C'est normal qu'un président réfléchisse à la qualité démocratique, mais Ruth Elkrief pense que c'est une fausse bonne idée. On va vers une France sans budget, mais selon François Lenglet, un pays peut vivre sans budget. En Espagne, le budget 2023 va probablement être reconduit pour 2026. Finalement, toujours selon lui, un budget, c'est comme le vin, plus cela prend de l'âge, meilleur c'est. La Chine et le Japon sont à nouveau à un point d'incandescence. Par rapport à ses engagements et sa sécurité intérieure, Abnousse Shalmani pense que le Japon va forcément intervenir. Mais le Japon face à la Chine, cela ne donnera rien. Il faut que les Américains interviennent en même temps. Mais que fera Trump ? C'est un mystère. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les premiers mois de Mathieu Darche comme directeur général des Islanders de New York se passent à merveille. Comment expliquer l'excellent début de saison de l'équipe? C'est ce dont notre équipe discute cette semaine au balado de LNH.com. Le journaliste Jean-François Chaumont vous partage ses observations, lui qui s'est rendu à New York pour rencontrer Darche, mais aussi Patrick Roy et Matthew Schaefer. Chaumont, ainsi que Nicolas Ducharme et Guillaume Lepage, vous parlent aussi de l'arrivée d'Alexandre Texier avec les Canadiens. Nos trois journalistes parlent aussi du Défi des espoirs LCH/É.-U. et du début de saison de Gavin McKenna avec l'Université Penn State. Finalement, notre équipe y va de ses observations et prédictions alors que l'Action de grâce américaine est à nos portes, un moment où on commence à voir quelles équipes seront encore de la course aux séries en fin de saison. Bonne écoute! 2:45 – Alexandre Texier s'amène avec le Tricolore 20:15 – Le début de l'ère Mathieu Darche chez les Islanders 30:45 – Une place aux Olympiques pour Matthew Schaefer? 40:00 – Un Défi des espoirs LCH/É.-U. sans Gavin McKenna 58:45 – Nos observations et prédictions à l'Action de grâce américaine
Quel est LE film que Rémi a vu le plus souvent dans sa vie? Qui est le plus crinqué du black Friday dans le boost? Catastrophe mélangeant pont et toilette chimique en Espagne… Pas le choix de faire un choix : Est-ce que Paul Houde décrit les ébats sexuels de Kim? La rockstar : Un band classic rock qui vient de nous annoncer une nouvelle tournée mondiale… Rémi avoue finalement à Kim que ça fait des semaines qu’il la niaise sans qu’elle le sache… Tommy a une nouvelle personne essentielle dans sa vie… il s’appelle Serge et il ne peut plus s’en passer… Mashup à Coggins : Quand Muse rencontre Martin St-Louis… Spécial K : Kim nous raconte la fois où elle a probablement sauvé deux jeunes filles à Montréal… Rémipédia : L’homme insoulevable…
Le nombre 42 est devenu, au fil du temps, une véritable légende dans la culture scientifique et populaire. On le qualifie souvent de « réponse universelle », une expression qui trouve son origine dans un roman de science-fiction devenu culte : Le Guide du voyageur galactique (The Hitchhiker's Guide to the Galaxy), écrit par l'auteur britannique Douglas Adams en 1979.Dans cette œuvre humoristique, des êtres hyperintelligents construisent un superordinateur, nommé Deep Thought, afin de répondre à la question la plus fondamentale de l'univers : « Quelle est la réponse à la grande question sur la vie, l'univers et le reste ? ». Après sept millions et demi d'années de calcul, la machine livre enfin le résultat : 42. Stupeur des savants : le nombre semble totalement absurde, car personne ne connaît la question exacte à laquelle il répond.Ce gag génial, typique de l'humour britannique, est rapidement devenu un symbole. Derrière la plaisanterie, Douglas Adams voulait se moquer de notre obsession à chercher des réponses simples à des questions infiniment complexes. L'auteur expliquait plus tard qu'il avait choisi 42 au hasard : “c'était juste un nombre ordinaire, parfaitement banal, qui sonnait drôle”. Pourtant, ce simple chiffre allait acquérir une vie propre.Les scientifiques et les passionnés de mathématiques se sont amusés à y voir des coïncidences fascinantes. En mathématiques, 42 est un nombre hautement composé : il a plus de diviseurs que beaucoup d'autres nombres proches. Il est aussi le produit de 6 et 7, deux nombres qui symbolisent souvent l'harmonie et la perfection dans de nombreuses traditions. Et dans l'astronomie populaire, on aime rappeler que la lumière parcourt environ 42 milliards d'années-lumière pour traverser l'univers observable (selon certaines estimations).Le nombre 42 a aussi trouvé une place dans la technologie. Dans le langage de programmation, dans les jeux vidéo, ou même dans les blagues d'informaticiens, il revient souvent comme clin d'œil aux origines du numérique. En France, l'école d'informatique fondée par Xavier Niel s'appelle d'ailleurs « 42 », en hommage direct au roman d'Adams.Finalement, dire que 42 est la réponse universelle, c'est avant tout une métaphore. Ce n'est pas une vérité scientifique, mais un rappel ironique : il n'existe pas de réponse unique à la question du sens de la vie. C'est un symbole de curiosité et d'humour, un chiffre devenu culte parce qu'il nous invite à rire de notre propre quête du savoir absolu. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
COMMENTAIRE DE L'EVANGILE DU JOUR Luc 20, 27-40En ce temps-là, quelques sadducéens – ceux qui soutiennent qu'il n'y a pas de résurrection – s'approchèrent de Jésus et l'interrogèrent : « Maître, Moïse nous a prescrit : Si un homme a un frère qui meurt en laissant une épouse mais pas d'enfant, il doit épouser la veuve pour susciter une descendance à son frère. Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant; de même le deuxième, puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d'enfants. Finalement la femme mourut aussi. Eh bien, à la résurrection, cette femme-là, duquel d'entre eux sera-t-elle l'épouse, puisque les sept l'ont eue pour épouse ? » Jésus leur répondit : « Les enfants de ce monde prennent femme et mari. Mais ceux qui ont été jugés dignes d'avoir part au monde à venir et à la résurrection d'entre les morts ne prennent ni femme ni mari, car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection. Que les morts ressuscitent, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur le Dieu d'Abraham, Dieu d'Isaac, Dieu de Jacob. Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent pour lui. » Alors certains scribes prirent la parole pour dire : « Maître, tu as bien parlé. » Et ils n'osaient plus l'interroger sur quoi que ce soit.
Voici l'Évangile du samedi 22 novembre 2025 :« Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants » (Lc 20, 27-40)En ce temps-là, quelques sadducéens – ceux qui soutiennent qu'il n'y a pas de résurrection – s'approchèrent de Jésus et l'interrogèrent : « Maître, Moïse nous a prescrit : Si un homme a un frère qui meurt en laissant une épouse mais pas d'enfant, il doit épouser la veuve pour susciter une descendance à son frère. Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant ; de même le deuxième, puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d'enfants. Finalement la femme mourut aussi. Eh bien, à la résurrection, cette femme-là, duquel d'entre eux sera-t-elle l'épouse, puisque les sept l'ont eue pour épouse ? » Jésus leur répondit : « Les enfants de ce monde prennent femme et mari. Mais ceux qui ont été jugés dignes d'avoir part au monde à venir et à la résurrection d'entre les morts ne prennent ni femme ni mari, car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection. Que les morts ressuscitent, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur le Dieu d'Abraham, Dieu d'Isaac, Dieu de Jacob. Il n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent pour lui. » Alors certains scribes prirent la parole pour dire : « Maître, tu as bien parlé. » Et ils n'osaient plus l'interroger sur quoi que ce soit. Cet enregistrement est proposé bénévolement pour répandre la Parole de Dieu
Aujourd'hui, évoquons une question tout à fait vertigineuse.A quoi va ressembler la quête de sens, de but, ou encore d'identité humaine, dans un monde saturé d'intelligence artificielle ?La quête de sens ne disparaît pas avec l'automatisationEt le premier point, c'est que la quête de sens ne disparaît pas avec l'automatisation. Mais elle se déplace.D'abord, un peu de définition et de concept. Nous trouvons du sens dans ce dans quoi nous investissons notre énergie.Même si l'IA peut automatiser une partie monumentale des tâches cognitives et créatives, cela ne retire donc rien à la valeur du geste humain.Et voici un exemple. Nous continuons à tricoter, à peindre ou à cuisiner avec nos deux mains malgré l'existence de machines capables de faire mieux ou plus vite.Pourquoi cela ? Et bien parce que la satisfaction ne vient pas du résultat… mais de notre participation à une action.Faire avec ses mains revient en force à l'ère de l'IAMieux, et c'est le second point, l'analogique, c'est à dire la capacité de faire avec ses mains ou ses doigts, revient en force à l'ère de l'IA.Dans un monde où des modèles comme ChatGPT, Sora ou Gemini peuvent produire textes, vidéos ou analyses en quelques secondes, l'humain redécouvre la valeur de l'imperfection tangible.Prenez par exemple une séance de soufflage de verre. Un artisan qui souffle du verre est aux prises avec la chaleur, la matière et une part de hasard qui va dicter une partie de la forme du produit fini.Et dans ce cas précis, une IA sera capable d'imiter très certainement un objet, mais pas cette négociation physique, émotionnelle, très humaine avec la matière, la chaleur, et le hasard.C'est cette rareté, cette spécificité, qui devient précieuse.Finalement, l'avenir du sens pourrait être… le corps.Vers un véritable renouveau des activités incarnéesAlors que les IA prennent en charge une part croissante de la pensée et de la production intellectuelle, nous allons peut être vers un véritable renouveau des activités incarnées, c'est à dire pratiquées avec notre corps. Et je parle là d'arts martiaux, de danse, d'escalade, de poterie, ou encore de randonnée.Bref, tout ce qui implique la présence, le temps, l'effort, et la prise de risque.Et cela non pas parce que l'IA ne peut pas le faire. Mais parce que nous pouvons véritablement le vivre.Et même avec l'activité intellectuelle comme l'écriture, une activité pourtant facilement automatisée, il reste du plaisir dans la lutte pour trouver la bonne phrase, la recherche d'un rythme dans un texte, ou d'une intention.Pourquoi ? Parce que ces processus changent celui qui le traverse.Donc pour conclure, à l'ère de l'IA, le véritable sens pourrait ressembler à tout ce que la technologie cherche à optimiser ou éliminer. A savoir la lenteur, l'imperfection, le risque, le geste humain. Et c'est peut-être là que nous retrouverons ce qui nous touche vraiment.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
NVIDIA surprend avec des résultats stellaires. Un quart des Canadiens s’endettent pour… manger. Discussion économique avec Francis Gosselin, économiste. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Finalement, les aventuriers se rendre à la tour ! Mais que la tour cache-t-elle? Qui se trouve à l'intérieur? Est-ce qu'il y a un lien avec Le Conseil des Richards? "Schiiiiiiiiiiiiiiich!!!!" La question la plus pertinente à poser est la suivante : Quel genre de niaiserie le groupe va-t-il faire ???Allons rejoindre :Sir pattes de velour aux oreilles poilues, 3e du nom, un ranger Katari, joué par Benoit GagnonSolem-Kar, un Divine Wielder, Clank/Drakona, jouée par Martin DuretteBookar Durocher, un magicien Faun, jouée par Jonathan PappinVotre maître de jeu est Ian Richards.
Le colonel Hubert de Guerlasse, chef du SDUC, convoque ses collaborateurs pour faire le point sur la situation. Finalement, le colonel décide de recourir au Biglotron, un appareil innovant et redouté, pour lutter contre l'ennemi invisible qui a supprimé le temps du rire.*** Fiction radiophonique de Pierre Dac et Louis Rognoni - Producteur : Jean Bardin - Réalisation : Jean Wilfrid Garrett - Avec : Pierre Dac, José Artur, Héléna Bossis, Claude Dasset, Alain Rolland et Paul Préboist - Première diffusion : 16/08/1971 sur France Inter - Un podcast INAHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:36 - Il y aura finalement des pistes de ski à Hautacam Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Défaites et blessures, la dernière semaine n'a pas été de tout repos chez les Canadiens de Montréal. Est-ce le début d'une chute vertigineuse au classement? C'est la question que se posent Nicolas Ducharme, Guillaume Lepage et Jean-François Chaumont cette semaine à la Tasse de café. Les trois journalistes de LNH.com discutent de la séquence de défaites du Tricolore et des potentielles solutions pour éviter l'effet boule de neige. L'équipe vous parle aussi de la situation chez les Maple Leafs de Toronto, qui connaissent un début de saison difficile et qui ne semblent pas remis du départ de Mitch Marner pour Vegas. Finalement, avec l'émergence de Macklin Celebrini, Connor Bedard et Leo Carlsson, est-on en train d'assister à la naissance d'une nouvelle génération dorée dans la LNH? C'est très possible, estiment nos chroniqueurs. Bonne écoute! 4:30 – Plusieurs tuiles tombent sur la tête du CH 11:25 – Des moments pénibles pour Arber Xhekaj 20:15 – Le trio Slafkovsky-Suzuki-Caufield démantelé 27:30 – Le CH doit-il dévier du plan? 40:15 – Un très mauvais début de saison pour les Maple Leafs 53:00 – Assiste-t-on à la montée d'une nouvelle génération de vedettes?
C'est une affaire qui enflamme les États-Unis depuis plusieurs années. L'affaire Epstein, du nom de ce financier, jet-setteur et présumé délinquant sexuel. Epstein est mort en prison, avant son procès, en 2019 mais les rumeurs et les fantasmes n'ont jamais cessé car le milliardaire avait ses entrées auprès des dirigeants du monde entier. Notamment de Donald Trump.La publication du dossier complet lié à l'affaire pourrait donc amener un peu de lumière sur les faits. Donald Trump y était opposé mais la nuit dernière, il a changé d'avis. On va vous expliquer tout ca avec Bertrand Morain, correspondant à Washington.« À propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 heures sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez tous les podcasts du journal « Le Soir » sur https://podcasts.lesoir.be
La Russie fait de plus en plus appel aux travailleurs nord-coréens. Depuis plusieurs années, et notamment depuis le début de la guerre en Ukraine, le régime nord-coréen envoie ses bras travailler de l'autre côté de sa frontière, en Russie, pour financer son programme nucléaire. Un travail dans des conditions extrêmement difficiles, comme le racontent les Nord-Coréens qui se sont échappés des chantiers russes. De notre correspondant en Corée du Sud, Ses mains abîmées par le travail trahissent ses années passées sur les chantiers moscovites. Militaire du programme nucléaire nord-coréen, Lee Eun-pyeong, a été envoyé travailler en Russie avant de faire défection vers la Corée du Sud, d'où il partage son histoire. « Le régime manquait d'argent, alors il a décidé d'envoyer des soldats à l'étranger, déguisés en travailleurs civils, pour gagner de l'argent et financer la construction nucléaire. J'ai été choisi dès 2014 pour ma loyauté et mes antécédents familiaux. J'ai ensuite été formé et je ne suis arrivé en Russie qu'en 2017 », explique Lee Eun-pyeong. Envoyé depuis la Corée du Nord en tant que militaire, puis sous couvert d'un faux visa étudiant, Lee Eun-pyeong travaillait à un rythme stakhanoviste sur des chantiers en banlieue de Moscou. « Réveil à 07h00, travail de 08h00 à minuit, parfois jusqu'à 2 ou 03h00 du matin si le quota n'était pas rempli. Impossible de dormir si les tâches n'étaient pas accomplies. Nous dormions et mangions dans des conteneurs. Pas d'eau chaude pour se laver, seulement de l'eau glacée dans le climat russe », poursuit-il. À lire aussiDes milliers de travailleurs nord-coréens envoyés en Russie, en violation des sanctions de l'ONU Si les ouvriers nord-coréens sont bien payés – 1 650 euros en moyenne, soit bien plus que les autres travailleurs étrangers en Russie –, le régime confisque la quasi-intégralité de leur salaire pour financer son programme militaire. Conditions difficiles, maigre salaire... C'est au contact d'autres travailleurs, venus du Kazakhstan ou d'Ouzbékistan, que Lee Eun-pyeong prend une décision radicale. « Avec le temps, j'ai découvert une autre réalité grâce aux téléphones portables que des étrangers nous montraient. J'ai vu des voitures sud-coréennes, des téléphones sud-coréens, et surtout, des vidéos et témoignages sur internet. Tout contredisait l'image négative de la Corée du Sud qu'on m'avait inculquée. J'ai compris que j'avais été trompé, que la liberté existait ailleurs », affirme-t-il. Une évasion des chantiers russes difficile et dangereuse. Il nous raconte son périple : « La sécurité nord-coréenne a lancé une traque : des agents du ministère de la Sécurité d'État et même la mafia russe nous cherchaient. J'ai été capturé, menacé avec un couteau, mais j'ai réussi à m'en sortir. Finalement, un pasteur sud-coréen en Russie m'a caché dans une église pendant plusieurs mois. En mars 2021, après neuf mois de fuite et de cachettes, j'ai pu entrer en Corée du Sud. » Aujourd'hui, au moins 15 000 Nord-Coréens travailleraient en Russie. Un nombre qui devrait augmenter à mesure que les deux pays se rapprochent au travers de leur alliance militaire signée en 2024.
3 milliards d'euros, c'est ce que représente le marché funéraire, en France. Car oui, au-delà de la tristesse de perdre un proche, la mort rapporte et coûte de l'argent. En moyenne, les frais d'obsèques s'élèvent à 3 350 euros pour une inhumation et à 3 609 euros pour une crémation, selon un rapport de la Cour des comptes de 2019. Une dépense conséquente pour de nombreuses familles, même si les chiffres datent un peu. Choix des pompes funèbres, du cercueil, du capiton, chambre funéraire ou non, cérémonie, ... l'organisation des obsèques implique de multiples décisions qui coûtent plus ou moins chères selon les options choisies. Alors que les familles sont endeuillées, le moment n'est pas propice aux choix rationnels et aux comparaisons de prix, pour autant, le passage devant les pompes funèbres est obligatoire. En France, deux acteurs privés dominent le marché funéraire. Quelles sont leurs pratiques ? Quelles connaissances a-t-on réellement sur les obsèques avant d'y être confronté ? Finalement, la mort peut-elle être un secteur économique comme un autre ? Avec : • Brianne Huguerre-Cousin, journaliste, co-autrice du livre Les charognards. Pompes funèbres. Enquête sur le business de la mort (Seuil, 2025) • Matthieu Slisse, journaliste à Médiacités, co-auteur du livre Les charognards. Pompes funèbres. Enquête sur le business de la mort (Seuil, 2025). Un reportage de Tom Malki qui a visité une coopérative funéraire à Nantes, dans l'ouest de la France. C'est une initiative qui nous vient du Canada. Les coopératives funéraires commencent à s'implanter dans certains pays comme en France. Elles se présentent comme des organisations citoyennes qui ne feraient pas de bénéfices sur le dos des défunts et des familles endeuillées. Une initiative qui fait forcément du bruit alors que les prix des obsèques ont augmenté de 24% en quatre ans en France. Soit deux fois plus vite que l'inflation, selon une étude publiée en 2024. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Cette semaine, elle nous parle de la rivalité qui s'amplifie sur les réseaux sociaux entre des internautes afro-américains et africains. Une montée des tensions liée au climat tendu entre immigrés aux États-Unis, attisé par la présidence Trump, conservatrice et toujours aussi clivante. Programmation musicale : ► SAD! - XXXTentacion ►Ce monde est fou - Daddy Mory & Tiwony.
3 milliards d'euros, c'est ce que représente le marché funéraire, en France. Car oui, au-delà de la tristesse de perdre un proche, la mort rapporte et coûte de l'argent. En moyenne, les frais d'obsèques s'élèvent à 3 350 euros pour une inhumation et à 3 609 euros pour une crémation, selon un rapport de la cour des comptes de 2019. Une dépense conséquente pour de nombreuses familles, même si les chiffres datent un peu. Choix des pompes funèbres, du cercueil, du capiton, chambre funéraire ou non, cérémonie, ... l'organisation des obsèques implique de multiples décisions qui coûtent plus ou moins chères selon les options choisies. Alors que les familles sont endeuillées, le moment n'est pas propice aux choix rationnels et aux comparaisons de prix, pour autant, le passage devant les pompes funèbres est obligatoire. En France, deux acteurs privés dominent le marché funéraire. Quelles sont leurs pratiques ? Quelles connaissances a-t-on réellement sur les obsèques avant d'y être confronté ? Finalement, la mort peut-elle être un secteur économique comme un autre ? Avec : • Brianne Huguerre-Cousin, journaliste , co-autrice du livre Les charognards. Pompes funèbres. Enquête sur le business de la mort (Seuil, 2025) • Matthieu Slisse, journaliste à Médiacités, co-auteur du livre Les charognards. Pompes funèbres. Enquête sur le business de la mort (Seuil, 2025) Un reportage de Tom Malki qui a visité une coopérative funéraire à Nantes, dans l'ouest de la France. C'est une initiative qui nous vient du Canada. Les coopératives funéraires commencent à s'implanter dans certains pays comme en France. Elles se présentent comme des organisations citoyennes qui ne feraient pas de bénéfices sur le dos des défunts et des familles endeuillées. Une initiative qui fait forcément du bruit alors que les prix des obsèques ont augmenté de 24% en quatre ans en France. Soit deux fois plus vite que l'inflation selon une étude publiée en 2024 En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Cette semaine, Elle nous parle de la rivalité qui s'amplifie sur les réseaux sociaux entre des internautes afro-américains et africains. Une montée des tensions liée au climat tendu entre immigrés aux États-Unis, attisé par la présidence Trump, conservatrice et toujours aussi clivante. Programmation musicale : ► SAD! - XXXTentacion ►Ce monde est fou - Daddy Mory & Tiwony
C'est une affaire qui enflamme les États-Unis depuis plusieurs années. L'affaire Epstein, du nom de ce financier, jet-setteur et présumé délinquant sexuel. Epstein est mort en prison, avant son procès, en 2019 mais les rumeurs et les fantasmes n'ont jamais cessé car le milliardaire avait ses entrées auprès des dirigeants du monde entier. Notamment de Donald Trump.La publication du dossier complet lié à l'affaire pourrait donc amener un peu de lumière sur les faits. Donald Trump y était opposé mais la nuit dernière, il a changé d'avis. On va vous expliquer tout ca avec Bertrand Morain, correspondant à Washington.
On ne parle jamais assez de la souffrance psychique que peuvent ressentir les adolescent·es, et Isabelle Carré le fait justement très bien, c'est pourquoi j'ai voulu l'inviter dans Folie Douce.Pour son premier film en tant que réalisatrice, Les Rêveurs, sorti en salles le 12 novembre, cette grande actrice a voulu évoquer sa propre enfance, et la tentative de suicide qui l'a précipitée dans un établissement psychiatrique pour adolescent·es. C'est la toute jeune Tessa Dumont Janod qui joue comme un double enfant de la comédienne, et son jeu très juste m'a énormément touchée. Les Rêveurs est l'adaptation de son roman éponyme paru en 2018. Elle y raconte le monde médical et comment elle a trouvé des clés à ses troubles, et finalement, presque par hasard, sa vocation dans le cinéma.Avec Isabelle Carré, nous avons évoqué l'importance de se sentir utile, et le fait de trouver sa voix dans l'écriture. Elle observe avec beaucoup de justesse et d'humilité tous les manquements dans l'accompagnement des jeunes et de leur mal-être, de l'époque de sa propre hospitalisation à aujourd'hui. Sa démarche peut s'assimiler à une forme de pair-aidance. Elle dénonce également l'impunité des auteurs de violences sexistes, la nécessité de changer profondément la société sur ce sujet, et le manque de moyens alloués à la psychiatrie, et à la pédopsychiatrie, son parent pauvre. Finalement pour Isabelle Carré, c'est parfois l'art lui-même qui peut sauver.Photo : Christine Tamalet
durée : 00:15:04 - Journal de 7 h - L'écrivain franco-algérien aura passé quasiment un an enfermé dans une prison algérienne. Malade, il s'est immédiatement rendu en Allemagne pour recevoir des soins médicaux. Berlin a par ailleurs joué un rôle essentiel dans les négociations pour sa libération.
durée : 00:15:04 - Journal de 7 h - L'écrivain franco-algérien aura passé quasiment un an enfermé dans une prison algérienne. Malade, il s'est immédiatement rendu en Allemagne pour recevoir des soins médicaux. Berlin a par ailleurs joué un rôle essentiel dans les négociations pour sa libération.
Les Canadiens ont offert une performance sans saveur face aux Kings de Los Angeles mardi, mais la soirée aura permis de voir à l'œuvre à Montréal pour une dernière fois Anze Kopitar, qui prendra sa retraite au terme de la saison. Est-ce qu'il aura sa place au Temple de la renommée? Notre équipe en discute au balado de LNH.com. Cette semaine, Nicolas Ducharme, Guillaume Lepage et Jean-François Chaumont analysent aussi les performances des Canadiens depuis quelques matchs et parlent de ce qui attend l'équipe dans les prochains jours, dont de difficiles affrontements contre les Stars de Dallas et les Bruins de Boston. En deuxième portion d'émission, nos journalistes reviennent aussi sur la cérémonie d'intronisation du Temple de la renommée avec les histoires récoltées à Toronto par Jean-François Chaumont durant le week-end. Finalement, on vous donne des nouvelles de l'un des meilleurs espoirs québécois, Caleb Desnoyers du Mammoth de l'Utah. Bonne écoute! 4:15 – Un match à oublier pour les Canadiens 13:15 – Dernier tour de piste à Montréal pour Anze Kopitar 23:45 – Deux immenses défis pour le Tricolore 36:30 – Retour sur la cérémonie d'intronisation du Temple de la renommée 54:00 – Espoirs: Caleb Desnoyers déjà de retour au jeu
Régulièrement, l'équipe de Folie Douce partage avec vous les extraits les plus marquants des épisodes du podcast. Aujourd'hui, on vous propose de réécouter la docteure en neurosciences Samah Karaki.Dans cet extrait, Samah Karaki donne sa définition sociologique et biologique de l'empathie. Dans la sphère politique, parler d'empathie revient à éviter de se confronter à des sujets dont on ne veut pas parler, c'était à dire taire les violences systémiques. L'empathie suppose d'accepter qu'on est dans une position privilégiée et donc de domination.Docteure en neurosciences, Samah Karaki est aussi l'autrice d'un livre qui a beaucoup fait parler ces derniers mois, L'empathie est politique, un bijou de pensée critique. Elle y entremêle sciences dures et sciences humaines, et y décrit les mécanismes à l'oeuvre lorsque l'on parle d'empathie, comme par exemple le favoritisme endogame - le fait d'être plus touché·e par ce que vivent celleux qui nous ressemblent.Au micro de Lauren Bastide, elle revient sur son enfance, en partie au Liban, à Beyrouth. Elle ne rêvait pas de faire de la biologie avant de se retrouver lors d'un stage pendant ses études à étudier la mémoire des oiseaux - elle est depuis devenue docteure et a fondé le Social Brain Institue, institution visant à vulgariser ce sujet. Elle évoque aussi la situation des femmes palestiniennes, et l'empathie à double standard qui touche les enfants. Finalement elle arrive à la conclusion glaçante que nous sommes fondamentalement seul·es. Mais cette solitude ne serait-elle pas la clé de l'ouverture aux autres ?
Journée historique en Guinée. Ce mardi 11 novembre marquera le lancement de la mine de Simandou, cette immense réserve de deux milliards de tonnes de fer à haute teneur. Une mine dont les Guinéens attendaient l'exploitation depuis trente ans. Bientôt, les deux principaux opérateurs, Winning Consortium Simandou (WCS), un consortium d'entreprises chinoises, et Simfer, une filiale de l'anglo-australienne Rio Tinto associée à la chinoise Chinalco, exporteront 120 millions de tonnes de fer par an, générant des milliards de dollars de revenus pour l'État guinéen. Ce projet lèguera aussi un chemin de fer de plus de 600 km entre le port de Morebaya et la mine dans l'est du pays. Et prévoit la construction, dans un deuxième temps, d'un port en eau profonde et d'une usine de transformation du minerai. Le ministre des Mines Bouna Sylla répond aux questions de RFI. RFI : Ce mardi 11 novembre marque le lancement du projet Simandou. Cela fait presque trente ans que l'on parle de ce projet, qui se concrétise enfin. C'est un jour historique pour la Guinée. Est-ce une satisfaction pour vous ? Bouna Sylla: C'est plus qu'une satisfaction. C'est plutôt le passage du rêve à la réalité pour des millions de Guinéens. Depuis nos pères fondateurs, tous les dirigeants qui se sont succédé ont eu pour objectif de réaliser ce projet. Finalement, c'est grâce au leadership du président de la République, Mamadi Doumbouya, que ce projet voit le jour de manière concrète, avec les infrastructures que vous voyez devant vous. Ce gigantesque projet est le plus gros projet mine-infrastructures dans le monde, avec 20 milliards de dollars d'investissements. Comme vous le dites, ce sera un des plus grands projets miniers du monde. Les entreprises doivent produire et exporter à terme 120 millions de tonnes de fer par an. Cela va générer des revenus considérables pour l'État guinéen à travers des taxes et des impôts. À combien chiffrez-vous ces revenus ? Quand on atteindra les 120 millions de tonnes, ce sera environ deux milliards de dollars de revenus qui seront générés par le projet, sans compter les revenus indirects. Le projet ne sera pas uniquement pour l'exportation du minerai brut, comme on l'a connu par le passé, mais ce minerai sera également transformé sur place pour plus de valeur ajoutée. Les premières années, les entreprises bénéficieront d'exonérations d'impôts relativement importantes. Les dix premières années, Winning Consortium Simandou (WCS) ne payera pas d'impôts sur les sociétés et Simfer bénéficiera d'une exonération de 50 % les huit premières années. Pourquoi ces exonérations aux entreprises ? Dans l'industrie minière, les revenus les plus sûrs sont les royalties, c'est-à-dire les taxes minières. Il n'y a pas d'exonération sur les taxes minières. Dans le cas de Simfer, les impôts sur les sociétés sont remplacés par le pilier deux de l'OCDE pour que, dès les premières années de profits, il y a 15 % de profits qui sont partagés avec l'État. À la fin de la période de l'impôt minimum forfaitaire de l'OCDE, on passera au droit commun qui est de 30 %. Dans combien de temps atteindra-t-on la production de 120 millions de tonnes de fer ? Dans les accords, c'est trois ans. Mais avec l'avance qui a été prise par les partenaires industriels dans la réalisation du projet, nous atteindrons ces 120 millions de tonnes au bout de deux ans. Simandou en phase d'exploitation représente environ combien d'emplois directs et indirects ? En phase de construction, c'est plus de 50 000 emplois. En phase d'exploitation, c'est entre 10 000 et 15 000 emplois directs, sans compter tous les emplois indirects. Quand vous mettez tout ça ensemble, cela sera au moins plus de 20 000 emplois. On est en train de passer de la phase de construction de la mine à la phase d'exploitation. Ces prochains mois, on va vers une perte de 30 000 emplois à peu près. Justement, dans le cadre du comité stratégique du projet Simandou, on a une task force qui s'appelle la « Task force de mobilisation » afin d'éviter que les 50 000 personnes qui travaillent sur ce projet ne se retrouvent pas au chômage. C'est pour cela que nous travaillons pour créer de nouveaux projets dans le cadre du programme Simandou 2040. Dans le secteur minier, on a un projet de raffinerie qu'on a lancé au mois de mars dernier, qui va absorber une partie de ces employés. D'ici à la fin de l'année, on va lancer un nouveau projet de raffinerie de transformation de bauxite en alumine. Tous ces projets que nous allons lancer permettront d'absorber, dans le cadre de la remobilisation des démobilisés du projet, ces 50 000 personnes et leur trouver des perspectives. Ce qui va permettre de réduire la pauvreté dans le pays. Les conventions ont été renégociées en 2022 et 2023 sous le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD). Qu'est-ce qui a changé à la suite de ces renégociations ? Au niveau fiscal, on a amélioré substantiellement les revenus attendus par l'État dans le projet de plus de 20 % par rapport aux conventions initiales. Mais aussi, chose extrêmement importante, les infrastructures telles que renégociées vont faire du transport marchandises, passagers et minerais. Il y aura un train de passagers par jour dans chaque direction et trois trains marchandises par semaine, ce qui permettra d'augmenter encore plus l'impact économique du projet pour l'ensemble du pays. Les conventions ont été renégociées en 2022 et 2023. Une partie des résultats de ces négociations ont été publiés, mais pas tout. Notamment, la convention de codéveloppement, qui crée la Compagnie du Transguinéen (CTG) et qui encadre la gestion des infrastructures du projet, n'a pas été publiée. Certains observateurs estiment que c'est un manque de transparence. Quand est-ce que cette convention sera publiée ? Il faut se rendre compte que c'est un projet complexe. Il entre en production aujourd'hui, mais il y avait quelques documents qui étaient en cours d'ajustement. Après la construction des infrastructures, il faut six mois de mise en service pour s'assurer que l'ensemble de l'infrastructure est robuste. C'est après tout cela que l'on peut entrer dans les questions de publication des documents. On ne va pas publier quelque chose alors qu'on a six mois de mise en service. À la fin de la mise en service, c'est validé par les certificateurs indépendants internationaux qui sont recrutés, qui disent : « Tout est ok. Voici le coût des investissements. Le chemin de fer fonctionne bien, la signalisation fonctionne bien. Les boucles ferroviaires, etc. » C'est à la fin de tout cela que l'on pourra publier. Mais une fois que la mise en service du projet est finalisée, c'est-à-dire pas avant six mois, vers juin 2026. Puisque cette convention, pour l'heure, n'est pas publiée, on a peu de précisions encore sur la CTG qui sera l'opérateur des infrastructures. Quel est le statut de cette entreprise ? Les entreprises minières vont-elles, par exemple, devoir payer une redevance pour utiliser les infrastructures ? Qu'est-ce que va rapporter à l'État guinéen ? C'est une société anonyme, privée, de droit guinéen, qui est propriétaire des infrastructures et qui est opérateur de ces infrastructures pour les 35 prochaines années. Le modèle économique du projet, c'est que les principaux clients de la CTG, ce sont les mines. Les mines vont faire transporter leurs minerais sur le chemin de fer et l'exporter via le port. Ce n'est pas gratuit, ils vont payer des redevances d'utilisation de l'infrastructure. Ce sont ces redevances qui permettent à la CTG de fonctionner, mais également de rembourser les dettes contractées pour le financement de la réalisation de l'infrastructure. Certains responsables guinéens ont affirmé à plusieurs reprises que les entreprises minières construisaient un port en eau profonde pour accueillir les minéraliers, qui sont les bateaux servant à exporter le fer. Pourtant, sur les sites Internet de Simfer et de Winning Consortium Simandou, il est indiqué qu'ils construisent des ports de barges qui, elles, iront en haute mer pour déposer le fer sur des minéraliers. Finalement, quel type de ports aura-t-on pour ce projet ? À la fin de l'atteinte des 120 millions de tonnes, au bout de deux ou trois ans, on va engager les études de faisabilité pour l'extension de la capacité du port, pour passer à un port en eau profonde. Il faut d'abord faire les études de faisabilité qui nous diront combien de temps prendra la construction de l'infrastructure. Les conventions prévoient que les entreprises fassent une étude de faisabilité dans les deux ans, soit pour une aciérie d'une capacité de 500 000 tonnes par an, soit d'une usine de pellets - un produit intermédiaire entre le fer et l'acier - d'une capacité de deux millions de tonnes par an. En Guinée, l'un des problèmes majeurs pour l'industrialisation, c'est le manque d'énergie. Avec quelles solutions énergétiques peut-on construire de telles usines en Guinée ? Déjà, il y a une capacité aujourd'hui hydroélectrique qui permet de fournir de l'énergie à ce projet d'aciérie ou d'usines de pellets de 2 millions de tonnes. Il y a un barrage en construction de 300 mégawatts, qui est à plus de 45 % terminé. Il y a d'autres projets thermiques qui sont également en construction. Il y a une planification énergétique aujourd'hui du pays pour aligner les besoins énergétiques et industriels du pays avec le développement de nouveaux projets. Ce projet Simandou, avec les flux de revenus que cela va générer pour l'État, permettra également d'avoir plus de capacités de financement pour de nouvelles capacités énergétiques. En Guinée, il y a un autre grand gisement de fer, c'est la mine de fer du mont Nimba, qui n'est pas très loin de Simandou d'ailleurs. Ce projet reste bloqué parce que jusque là, les entreprises privilégiaient de faire sortir le minerai par le Liberia qui est plus proche, alors que l'État guinéen privilégiait une sortie par un port guinéen. Aujourd'hui, l'option que vous privilégiez, c'est de faire un raccordement entre le chemin de fer de Simandou et le mont Nimba ? La volonté du gouvernement, c'est de faire une boucle ferroviaire sur l'ensemble du pays. Le gisement du mont Nimba est à 130 kilomètres du chemin de fer de Simandou, ce n'est pas très loin. La question de capacité ne se pose pas, car il y a une capacité disponible sur l'infrastructure ferroviaire. Cela augmente aussi la viabilité du projet de Nimba, du fait de la disponibilité de l'infrastructure du Simandou. Il y a d'autres projets miniers de moindre envergure qui sont aussi en souffrance depuis un moment. Notamment la bauxite à Dabola-Tougué et le fer à Kalia, dans la région de Faranah. Envisagez-vous aussi de faire des raccordement de chemin de fer pour relancer ces projets miniers ? Tout le mérite de ce projet Simandou tel qu'il est pensé, conçu et réalisé, c'est d'être une infrastructure multi utilisateurs. Cela veut dire qu'il y a un droit d'accès des tiers qui sont le long du corridor. Vous avez parlé du projet de bauxite de Dabola-Tougué, du projet de minerai de fer de Kalia, et on vient de parler du mont Nimba. Tous ces projets négocieront des accords d'accès ferroviaire pour pouvoir transporter leurs minerais vers les ports qui se trouvent sur la côte. L'avantage du co-développement, c'est que ça permet d'avoir une infrastructure qui est économiquement viable parce que ça réduit les dépenses d'investissement de capital (Capex) pour tous les investisseurs. Cela permet aussi aux mines de pouvoir transporter leurs minerais à des prix compétitifs et devenir beaucoup plus viables. Le minerai de Kalia, s'il n'y avait pas la disponibilité de cette infrastructure, est difficile à sortir, car il est piégé dans l'arrière-pays. Mais du fait de la disponibilité de cette infrastructure et du droit d'accès qu'elle offre, avec des principes tarifaires extrêmement transparents pour tous les utilisateurs, c'est une chance pour tous les projets qui se trouvent le long du corridor d'être sur le marché. Une chance aussi pour la Guinée d'avoir à réaliser ces infrastructures conformément à cette vision. Sinon, on allait se retrouver avec une infrastructure dédiée uniquement au minerai de fer de Simandou, ce qui n'avait aucun sens. Malheureusement, sur les chantiers, il y a eu un certain nombre d'accidents et de morts. Winning Consortium a déclaré en octobre qu'il y avait eu deux morts chez eux. Nos confrères de Reuters ont publié en mars une enquête dévoilant qu'il y avait eu une dizaine de morts chez Winning Consortium. Au mois d'août, il y a eu un mort chez Rio Tinto. Quel est votre bilan du nombre de morts sur les chantiers ? Je ne commente pas les chiffres, mais ce que je peux vous dire que pour tous ces accidents, on a recruté des firmes indépendantes pour des enquêtes. Les résultats de ces enquêtes vont être révélés. Mais votre bilan, combien y a-t-il eu de morts sur la phase de construction en tout ? Comme je vous ai dit, il y a des enquêtes qui sont en cours. Quelqu'un peut aller au travail et il rentre le soir, il a la malaria, il meurt. On va déterminer si c'est à cause de son travail ou non. C'est pour cela que l'on met en place des enquêtes indépendantes. Il y a des firmes internationales qui ont été recrutées, qui font ces enquêtes dont les résultats seront communiquées ultérieurement. Les questions d'accident et de santé-sécurité pour les travailleurs du secteur minier sont un sujet extrêmement important pour nous. Nous travaillons avec tous les partenaires internationaux afin de prendre des mesures afin que ce type d'accident ne puisse se reproduire. Dans les conventions, il est prévu que 5 % des revenus induits par le projet Simandou aillent dans l'éducation. Pourriez-vous préciser ce projet ? 5 % des revenus de chacune des mines, en termes d'impôts et taxes, que l'État guinéen va percevoir, vont être affectés au financement du système éducatif à l'intérieur du pays. Construire des écoles, des bibliothèques, des enseignants pour augmenter le niveau de l'éducation, le niveau d'alphabétisation. Ensuite 20 % des impôts et taxes que l'État va percevoir provenant de la CTG pour amener aux meilleurs lycéens guinéens, des 33 préfectures du pays pendant les 35 prochaines années, des bourses d'études en France, aux États-Unis, en Chine, au Japon, dans le monde entier pour former les générations futures. L'argent pour les générations futures, c'est l'investissement sur le capital humain. Avec les 5 % de revenus induits par Simandou et les 20 % de la CTG, combien tablez-vous pour le budget de ce programme ? Pas moins de 200 à 300 millions de dollars par an. Il faut préciser que toutes ces bourses seront pour les filières scientifiques et techniques, parce que il faut former plus de gens pour la production que pour la gestion. Ce qui ferait à peu près combien de bourses d'études par an ? Je ne peux pas vous dire aujourd'hui avec certitude combien de personnes on pourrait envoyer, mais c'est des milliers de jeunes qui vont en profiter. À lire aussiGuinée: les autorités inaugurent le mégaprojet minier de Simandou
durée : 00:04:41 - Le Billet politique - par : Jean Leymarie - A l'Assemblée, le débat budgétaire a failli s'arrêter. Finalement, il va se poursuivre car une majorité de députés a choisi de continuer.
Découvrez la suite du récit consacré à Léon Trotski, intellectuel et figure des révolutions russes, raconté par l'historienne Virginie Girod.Au moment où Lénine, à la tête de l'URSS, meurt en 1924, Trotski est malade et se repose loin de Moscou. Staline profite de l'absence de son rival pour s'imposer comme successeur légitime de Lénine. Son but : évincer ses opposants politiques.En 1929, Léon Trotski est expulsé des territoires soviétiques. Il erre alors à travers l'Europe et continue à écrire et diffuser ses idées. Il plaide pour une révolution communiste mondiale, quand Staline veut se concentrer sur l'avenir de la Russie. Finalement, Trotski trouve refuge au Mexique en 1936, aidé par le peintre communiste Diego Rivera.Alors que la Seconde Guerre mondiale plane sur le monde, Staline est de moins en moins populaire auprès de ses troupes. Il craint une révolte contre lui, menée par Trotski. Mais Staline a des moyens. Le 20 août 1940, Jacques Mornard, un prétendu journaliste belge, assassine Trotski à son domicile mexicain dans le cadre de l'opération Canard : une opération secrète russe visant à tuer Trotski. (rediffusion)Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1. - Ecriture et présentation : Virginie Girod - Production : Camille Bichler (avec Florine Silvant)- Direction artistique : Adèle Humbert et Julien Tharaud - Réalisation : Clément Ibrahim - Musique originale : Julien Tharaud - Musiques additionnelles : Julien Tharaud et Sébastien Guidis - Visuel : Sidonie ManginHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une vététiste est une personne qui pratique le VTT, le vélo tout terrain. Si c'est une sportive de haut niveau, cela signifie qu'elle pratique un certain nombre d'heures par semaine et que sa pratique lui permet de participer aux championnats de France ou du monde. C'est le cas de Lilou Lacroix que nous avons rencontré pendant nos vacances dans le Jura. Lilou va nous parler des qualités nécessaires pour pratiquer ce sport, mais aussi des avantages de le pratiquer dans le Jura. Finalement, on pourrait faire un parallèle entre cette pratique sportive et la pratique d'une langue étrangère. C'est ce que je développe, entre autres, dans la lettre qui accompagne cet épisode. Vous pouvez vous abonner sur www.cultivateyourfrench.com
La deuxième heure en intégralité de l'émission « Rothen s'enflamme », le rendez-vous qui vous plonge dans un vestiaire de foot. Tous les soirs, des anciens joueurs professionnels analysent et débattent autour de l'actualité du foot. Jérôme Rothen anime des
Ecoutez Le Cave' réveil avec Philippe Caverivière du 06 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
REDIFF - Jérémy Lupu est dermatologue. Dans le nouvel épisode du podcast "Symptômes", il raconte le cas d'une patiente de 35 ans, pharmacienne, qui l'a particulièrement marqué. Tout allait bien pour elle, jusqu'au jour où "elle a eu des maux de gorge qui, au départ, ne l'inquiètent pas plus que ça. Mais sa douleur ne passe pas et s'étend à l'oreille. Finalement, le diagnostic va la conduire dans le bureau du docteur Lupu...Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ecoutez Le Cave' réveil avec Philippe Caverivière du 06 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
REDIFF - Jérémy Lupu est dermatologue. Dans le nouvel épisode du podcast "Symptômes", il raconte le cas d'une patiente de 35 ans, pharmacienne, qui l'a particulièrement marqué. Tout allait bien pour elle, jusqu'au jour où "elle a eu des maux de gorge qui, au départ, ne l'inquiètent pas plus que ça. Mais sa douleur ne passe pas et s'étend à l'oreille. Finalement, le diagnostic va la conduire dans le bureau du docteur Lupu...Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour cette 42è édition des Assises de la Traduction, l'Association Atlas ouvre le débat sur le thème de la censure et de l'autocensure dans la traduction. Traduire, est-ce trahir ? Comment dire ce qui ne peut s'écrire dans certains contextes ? Depuis plus de 40 ans, les Assises de la Traduction réunissent à Arles, traducteurs et passionnés de littérature, auteurs et amoureux de langues. Cette année, le thème retenu est «Traduire sous contraintes». Un thème que connait bien Arezou Dadvar, traductrice. Elle a traduit King-Kong Théorie de Virginie Despentes en persan : «un projet assez difficile depuis le début. Je trouvais ce texte unique. Je me suis lancée dans cette traduction, j'avais proposé cette traduction à cinq éditeurs qui ont tous refusé. Finalement, je me suis autocensurée en traduisant et ai proposé une version modifiée, mais cette version n'a pas passé la censure. Je suis allée voir un éditeur à Paris». En effet, Tinouche Nazmjou publie depuis Paris des auteurs iraniens ou afghans qui écrivent en langue persane et qui sont censurés dans leurs pays. Les thèmes liés au désir, à la passion et les mots du sexe, ou liés à l'alcool, sont proscrits dans les écrits : «Les écrivains envoient leurs textes au Bureau de la Censure et des gens jugent leurs écrits pour savoir s'ils sont conformes aux lois islamiques du pays. Ce sont donc parfois des pages qui sont arrachées ou des écrits qui sont totalement censurés, mais il y a énormément de moyens de détourner cette censure. On va ruser et trouver un «code» entre le lecteur et le traducteur». Si la censure est un thème majeur de la rencontre de cette année, la contrainte est également inhérente à la difficulté que peut rencontrer un traducteur face à des poèmes ou des auteurs tels que James Joyce qu'on a décrits comme «intraduisibles». Xavier Luffin est, entre autres, traducteur littéraire de l'œuvre de l'écrivain soudanais Abdelaziz Baraka Sakin — dont le romain Le corbeau qui m'aimait a été publié aux éditions Zulma «Un texte difficile à traduire, car il y a de nombreux dialectes qu'il faut réussir à restituer». Invités : - Arezou Dadvar, traductrice du français vers le persan et traductologue. Elle travaille sur la sociologie de la traduction littéraire en Iran et notamment sur les thèmes de la liberté expression et de la traduction littéraire - Tinouche Nazmjou, traducteur, éditeur, metteur en scène. Il a créé sa Maison d'édition Naakojaa (qui veut dire «Utopia» en persan) en 2012 et édite des auteurs persans et des traductions d'ouvrages en persan interdits en Iran. Il est désormais «interdit de plume» en Iran - Xavier Luffin, membre du Conseil de l'ATLAS (Association pour la promotion de la traduction littéraire), professeur de Littérature arabe à l'Université Libre de Bruxelles. Les 42è Assises de la traduction littéraire : «Traduire sous contraintes» se tiendront à Arles les 7, 8 et 9 novembre 2025. Et comme chaque semaine, la chronique de Lucie Bouteloup décrypte les expressions de la langue française ! Cette semaine, «on essuie les plâtres !». Une chronique enregistrée avec Géraldine Moinard des éditions Le Robert, et toujours avec la complicité des enfants de la classe de CM2 de l'École élémentaire Vulpian à Paris ! Programmation musicale : L'artiste Aya Nakamura avec le titre «La femme alpha».
Pour cette 42è édition des Assises de la Traduction, l'Association Atlas ouvre le débat sur le thème de la censure et de l'autocensure dans la traduction. Traduire, est-ce trahir ? Comment dire ce qui ne peut s'écrire dans certains contextes ? Depuis plus de 40 ans, les Assises de la Traduction réunissent à Arles, traducteurs et passionnés de littérature, auteurs et amoureux de langues. Cette année, le thème retenu est «Traduire sous contraintes». Un thème que connait bien Arezou Dadvar, traductrice. Elle a traduit King-Kong Théorie de Virginie Despentes en persan : «un projet assez difficile depuis le début. Je trouvais ce texte unique. Je me suis lancée dans cette traduction, j'avais proposé cette traduction à cinq éditeurs qui ont tous refusé. Finalement, je me suis autocensurée en traduisant et ai proposé une version modifiée, mais cette version n'a pas passé la censure. Je suis allée voir un éditeur à Paris». En effet, Tinouche Nazmjou publie depuis Paris des auteurs iraniens ou afghans qui écrivent en langue persane et qui sont censurés dans leurs pays. Les thèmes liés au désir, à la passion et les mots du sexe, ou liés à l'alcool, sont proscrits dans les écrits : «Les écrivains envoient leurs textes au Bureau de la Censure et des gens jugent leurs écrits pour savoir s'ils sont conformes aux lois islamiques du pays. Ce sont donc parfois des pages qui sont arrachées ou des écrits qui sont totalement censurés, mais il y a énormément de moyens de détourner cette censure. On va ruser et trouver un «code» entre le lecteur et le traducteur». Si la censure est un thème majeur de la rencontre de cette année, la contrainte est également inhérente à la difficulté que peut rencontrer un traducteur face à des poèmes ou des auteurs tels que James Joyce qu'on a décrits comme «intraduisibles». Xavier Luffin est, entre autres, traducteur littéraire de l'œuvre de l'écrivain soudanais Abdelaziz Baraka Sakin — dont le romain Le corbeau qui m'aimait a été publié aux éditions Zulma «Un texte difficile à traduire, car il y a de nombreux dialectes qu'il faut réussir à restituer». Invités : - Arezou Dadvar, traductrice du français vers le persan et traductologue. Elle travaille sur la sociologie de la traduction littéraire en Iran et notamment sur les thèmes de la liberté expression et de la traduction littéraire - Tinouche Nazmjou, traducteur, éditeur, metteur en scène. Il a créé sa Maison d'édition Naakojaa (qui veut dire «Utopia» en persan) en 2012 et édite des auteurs persans et des traductions d'ouvrages en persan interdits en Iran. Il est désormais «interdit de plume» en Iran - Xavier Luffin, membre du Conseil de l'ATLAS (Association pour la promotion de la traduction littéraire), professeur de Littérature arabe à l'Université Libre de Bruxelles. Les 42è Assises de la traduction littéraire : «Traduire sous contraintes» se tiendront à Arles les 7, 8 et 9 novembre 2025. Et comme chaque semaine, la chronique de Lucie Bouteloup décrypte les expressions de la langue française ! Cette semaine, «on essuie les plâtres !». Une chronique enregistrée avec Géraldine Moinard des éditions Le Robert, et toujours avec la complicité des enfants de la classe de CM2 de l'École élémentaire Vulpian à Paris ! Programmation musicale : L'artiste Aya Nakamura avec le titre «La femme alpha».
Le Mammoth de l'Utah connaît un début de calendrier fantastique à sa deuxième année d'existence, et le fait d'enfin compter sur de la stabilité y est pour beaucoup. C'est ce que nous explique aujourd'hui l'entraîneur-chef de l'équipe André Tourigny. Le pilote québécois nous parle aussi de tous les changements vécus par l'organisation depuis sa naissance et du groupe de leaders de l'équipe, à commencer par Logan Cooley, qui a paraphé un nouveau contrat de huit ans plus tôt dans la journée. En plus des succès du Mammoth, vos hôtes Nicolas Ducharme, Jean-François Chaumont et Guillaume Lepage tracent un bilan du mois d'octobre des Canadiens de Montréal et discutent du travail de Shane Pinto chez les Sénateurs d'Ottawa. Finalement, Guillaume vous donne des nouvelles de quelques espoirs, dont Sacha Boisvert des Blackhawks de Chicago et Porter Martone des Flyers de Philadelphie. Bonne écoute! 5:00 – André Tourigny nous parle de la vie en Utah 39:15 – Un mois d'octobre plus que satisfaisant pour les Canadiens 53:45 – Shane Pinto prend les bouchées doubles chez les Sénateurs 57:00 – Des nouvelles des espoirs Porter Martone et Sacha Boisvert
durée : 00:12:02 - L'invité d'un jour dans le monde - Benjamin Brière, un Français et voyageur solitaire s'est fait arrêté en pleine nuit du 28 mai 2020 en Iran. Finalement, il aura passé trois années en prison. Cette histoire, il nous la raconte dans Un Jour Dans le Monde. Il publie le livre “Azadi” chez Robert Laffont Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Issu d'une famille modeste, Sébastien passe son enfance au cœur d'un quartier Narbonnais ! C'est alors qu'il découvre le rugby avec ses copains dans le club local.Plutôt gauche et pas spécialement doué, il n'a jamais été le premier choix dans ses jeunes années, mais il grimpe les échelons petit à petit jusqu'à frapper à la porte de l'équipe 1 Narbonnaise.Finalement pas conservé, il file du coté de Strasbourg, en Fédérale 1. Auteur de belles prestations, il tape dans l'œil du Sporting Club Albigeois, alors emmené par celui qui allait devenir une Légende chez les Jaune et Noir : Éric Béchu.À l'été 2001, le voici débarquant dans le Tarn, pour écrire les premières pages du reste de sa vie : il s'y révèle totalement, au point de devenir un personnage marquant du paysage rugbystique Français.Une montée en Pro D2, deux montées en Top 14, une rétrogradation administrative...des galères à l'apothéose, mon invité aura presque tout connu chez Les Cathares !À 36 ans et après 10 grandes saisons Albigeoises, Sébastien est parti du coté de Rodez et Graulhet avant de raccrocher les crampons en 2016, la quarantaine sonnante !Aujourd'hui installé avec sa petite famille et ses animaux près de Cordes sur Ciel, il cultive un mode de vie qui lui convient parfaitement : proche de la nature et le plus éloigné possible des contraintes modernes, il a même monté la yourte dans laquelle il réside !Mais vous le comprendrez rapidement, le rugby n'est quand même jamais bien loin avec celui que certains de ses amis appellent "Le Saltimbanque".Quel moment j'ai passé en compagnie de Sébastien...sa spontanéité et sa façon de voir la vie poussent vraiment à la réflexion.Bonne écoute !-----------------------------
Au début des années 1950, c'est pendant la guerre de Corée (1950-1953) que l'arme nucléaire a failli redevenir une arme de champ de bataille. Après l'offensive nord-coréenne de juin 1950, le débarquement d'Inchon permet aux forces de l'ONU, commandées par le général Douglas MacArthur, de reprendre l'avantage. Mais lorsque la Chine entre massivement dans la guerre à la fin de l'année, tout bascule : les troupes onusiennes reculent, Séoul est menacée, et l'état-major américain envisage des options jusque-là impensables.MacArthur propose alors de frapper les ponts et les bases chinoises en Mandchourie avec des bombes atomiques tactiques, afin de couper les lignes d'approvisionnement le long du fleuve Yalou. Il évoque même l'idée d'un « cordon sanitaire » radioactif, une zone contaminée rendant certains passages infranchissables pendant des mois. À Washington, le Conseil de sécurité nationale étudie sérieusement plusieurs scénarios d'emploi. Le Strategic Air Command met en alerte ses escadrons de bombardiers B-29, tandis que des composants de bombes sont discrètement transférés vers Guam et Okinawa. Des vols d'entraînement simulant des frappes nucléaires sont effectués — preuve que l'hypothèse n'était pas purement théorique.Mais à la Maison-Blanche, le président Harry Truman s'inquiète. Depuis 1949, l'Union soviétique possède elle aussi la bombe atomique. Employer l'arme en Corée risquerait de provoquer une riposte soviétique ou une escalade incontrôlable menant à une nouvelle guerre mondiale. Le Premier ministre britannique Clement Attlee, alarmé, se rend même à Washington en décembre 1950 pour dissuader les Américains de franchir la ligne rouge. Finalement, Truman tranche : il refuse l'usage du nucléaire et, face aux déclarations publiques de MacArthur en faveur d'un élargissement du conflit, le limoge le 11 avril 1951.Son successeur, le général Matthew Ridgway, parvient à stabiliser le front, et la guerre s'enlise dans une longue impasse. L'administration Eisenhower, en 1953, continuera d'agiter la menace nucléaire pour hâter les négociations, mais sans passer à l'acte. Le 27 juillet 1953, un armistice est signé à Panmunjom.Cet épisode reste un tournant majeur : pour la première fois, une puissance dotée de la bombe choisit l'autolimitation. Face au risque d'apocalypse, les États-Unis ont compris que le coût moral, politique et stratégique d'une frappe nucléaire dépassait de loin tout avantage militaire immédiat. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Il pensait bien faire en trouvant la réponse sur son téléphone... Finalement, Nikos Aliagas va devoir faire un chèque pour l'auditeur qui aurait pu remporter 300 €. Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Parmi toutes les légendes japonaises, celle des 47 rônins occupe une place à part. Elle incarne l'essence du bushidô, le code d'honneur des samouraïs, et raconte comment des hommes décidèrent de sacrifier leur vie pour venger leur maître.Tout commence en 1701, sous le shogunat Tokugawa. Asano Naganori, seigneur du domaine d'Akô, est chargé d'accueillir des envoyés impériaux au château d'Edo. Pour l'aider, on lui assigne Kira Yoshinaka, un haut fonctionnaire réputé pour sa cupidité. Kira attend des cadeaux et des pots-de-vin, mais Asano, jeune seigneur intègre, refuse de céder. L'humiliation grandit entre les deux hommes.Un jour, excédé par les insultes, Asano dégaine son sabre et blesse Kira dans le château du shogun. Or, dégainer une arme dans ce lieu sacré est un crime impardonnable. Asano est immédiatement condamné au seppuku, le suicide rituel, et ses terres confisquées. Ses samouraïs deviennent alors des rônins, des guerriers sans maître.À la tête de ces hommes se trouve Ôishi Kuranosuke. Officiellement, il se résigne, mène une vie dissolue et semble avoir abandonné toute idée de vengeance. Mais c'est une ruse. Pendant près de deux ans, il cache ses intentions, laissant ses ennemis croire que les anciens vassaux d'Asano ont perdu tout esprit combatif.Dans l'ombre pourtant, Ôishi et quarante-six compagnons préparent minutieusement leur revanche. Ils étudient les habitudes de Kira, la disposition de sa demeure et attendent le moment propice. Dans la nuit glaciale du 14 décembre 1702, ils passent à l'action. Armés de sabres et d'arcs, ils prennent d'assaut la résidence de Kira. Le combat est bref mais violent. Finalement, ils trouvent Kira caché dans une remise. Il est exécuté sur place, et sa tête tranchée est déposée sur la tombe d'Asano, au temple Sengaku-ji.Le Japon tout entier est bouleversé. D'un côté, les rônins ont violé la loi en commettant un meurtre prémédité. De l'autre, ils ont respecté jusqu'au bout l'honneur de leur seigneur. Le shogun hésite, puis tranche : les 47 rônins ne seront pas traités comme de vulgaires criminels, mais devront accomplir le seppuku. Ils meurent donc dignement, rejoignant leur maître dans la mort.Leur tombe au temple Sengaku-ji, à Tokyo, est devenue un lieu de pèlerinage. Aujourd'hui encore, l'histoire des 47 rônins reste un symbole de loyauté, de sacrifice et de fidélité inébranlable, rappelant qu'au Japon, l'honneur pouvait valoir plus que la vie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au Japon, l'histoire des 47 rōnin est sans doute la plus célèbre des récits de loyauté et de vengeance. Elle s'est déroulée au tout début du XVIIIᵉ siècle et est devenue, au fil du temps, une véritable légende nationale.Tout commence en 1701. Le seigneur Asano Naganori est chargé d'accueillir un émissaire impérial au château d'Edo. Mais il est humilié à plusieurs reprises par Kira Yoshinaka, un haut fonctionnaire corrompu et arrogant. Perdant son sang-froid, Asano dégaine son sabre dans l'enceinte du château, un acte interdit. Pour cette faute, il est condamné au seppuku, le suicide rituel, et ses terres sont confisquées. Ses samouraïs se retrouvent soudain sans maître : ils deviennent des rōnin, des guerriers errants.Au lieu d'accepter leur sort, quarante-sept d'entre eux décident de venger leur seigneur. Pendant près de deux ans, ils dissimulent leurs intentions : certains se font passer pour des ivrognes ou des miséreux, afin de tromper la vigilance de Kira. Puis, une nuit de l'hiver 1703, ils passent à l'action. Ils attaquent la résidence de Kira, la prennent d'assaut et finissent par le trouver caché dans un réduit. Ils le forcent à se suicider, et ramènent sa tête au tombeau de leur maître, accomplissant ainsi leur devoir de fidélité.Mais leur geste les place en contradiction avec la loi. Le shogun, conscient de l'admiration populaire que suscite leur acte, hésite longuement. Finalement, il décide de les condamner au seppuku, afin de respecter la justice tout en leur accordant une mort honorable. Les 47 rōnin se donnent la mort avec dignité, et leur mémoire entre dans l'histoire.Pourquoi cette histoire est-elle devenue si célèbre dans le monde ? Parce qu'elle incarne des valeurs universelles : la loyauté, le sacrifice, l'honneur. Au Japon, elle est enseignée comme un modèle du bushidō, le code d'honneur des samouraïs. Des sanctuaires et des tombes, comme celles du temple Sengaku-ji à Tokyo, attirent encore des milliers de visiteurs. Et cette légende a inspiré innombrables pièces de théâtre kabuki, films, mangas et même productions hollywoodiennes.En résumé, l'affaire des 47 rōnin n'est pas seulement une anecdote de l'histoire japonaise : c'est un récit fondateur, qui résonne bien au-delà des frontières du Japon. Elle rappelle la force des valeurs collectives, mais aussi le prix parfois terrible de la fidélité absolue. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.