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Cette semaine on se prépare pour Halloween avec un épisode rempli de citrouilles! On fait le survol de l'actualité quand même et on parle de la date de sortie de Marvel Cosmic Invasion qui est enfin annoncée, on parle de l'Intellivision Sprint, d'une mère de Québec qui fait un recours collectif contre les jeux mobiles, d'Ubisoft Massive qui invite les gens à démissionner, de Halo: Campaign Evolver qui a un nouveau remake complet sur Unreal Engine 5 ainsi que d'un tech bro qui nous montre son premier jeu fait par AI et ça fait dur pas yinke un peu! En impressions, on tombe dans l'épouvante avec Silent Hill f, première entrée 100% originale dans la série depuis longue date et qui tente du nouveau avec un jeu qui se passe entièrement au Japon: est-ce un pari réussi pour le genre survival horror? Finalement, en question, on saute direct dans l'Halloween et on parle de bonbons, de costumes, de séries fétiches de l'horreur et de décorations, mais aussi des fêtes qui arrivent après, de design orienté utilisateur et bien plus encore! Bonne écoute!Diffusion originale: le 27 octobre 2025► Pour nous supporter et accéder à du contenu exclusif: https://ko-fi.com/fredgemus ► Vous pouvez aussi nous suivre et laisser une note positive: C'est gratuit et le meilleur encouragement! ► Écoutez nous en direct au https://www.twitch.tv/elgemusio ► Pour suivre tous mes projets et m'encourager, visitez le https://fredgemus.com/ ► Rejoignez notre communauté Le HUB sur Discord: https://discord.gg/qPDEaYqzXt ► Musique par Rubis Desrenards. Découvrez le ici: linktr.ee/rudyberhnard► Montage et diffusion en audio: Fanie Grégoire au www.fanie.ca
Samuel Montembeault est nul autre que le cerbère du Canadien de Montréal, est-ce même nécessaire de le préciser! Sa bonne bouille et sa bonne humeur caractéristique rejaillissent tout naturellement, alors qu'il nous raconte la folle dernière année qu'il a connue avec le Canadien qui s'est qualifié in extremis pour les séries éliminatoires en toute fin de saison dernières! On revient aussi sur le tournoi des 4 nations qui lui a permis de fréquenter de proche l'élite de l'élite que sont les McDavid, Makar, Mackinnon de ce monde. On parle également de son rêve olympique pour 2026! Samuel Caron, qui s'occupe du portefeuille de Monty, se joint à la discussion pour nous en apprendre plus sur les réalités financières d'un joueur de hockey et les pièges à éviter pour ces athlètes qui font beaucoup d'argent, mais qui peuvent être vulnérables s'ils sont mal entourés. Finalement, on découvre le talent inusité de Monty, alors qu'il nous révèle connaître un détail bien précis de chaque joueur de la ligue nationale de hockey!Dépêche-toi à aller voir David en show avant que sa tournée ne s'achève et procure-toi tes billets dès maintenant au davidbeaucage.com !Vous avez toujours rêvé de vivre un voyage de hockey comme dans Les Boys II vous aussi? Ça tombe bien! La 10e saison de DST vous est présentée par Destinations Hockey, votre partenaire par excellence pour organiser sur mesure votre voyage de hockey de rêve! Destinations Hockey est un service clé en mains qui s'occupe de vous faire vivre une expérience hallucinante! Va immédiatement visiter le destinationshockey.ca pour commencer à rêver à ton voyage!Drette su'l tape est fier de s'associer à BEHY, la boisson sportive préférée de David et des Loups-Phoques! BEHY est une compagnie 100% québécoise dont le produit est entièrement sucré naturellement au sirop d'érable! Obtiens 15% de rabais sur ta commande en utilisant le code promo DST15 au behy.ca ! GO! GO! GO!10 ans de DST, ça se célèbre, c'est pourquoi on veut savoir tes meilleurs souvenirs de DST. Réponds aux questions de DST juste ici : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScVtjAULEi5pM6etQcoshIYJhQ-PxjW8bOX4ZGlXZq8-Djmpg/viewform?usp=headerLien vers notre page Patreon: https://www.patreon.com/drettesultape/posts Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Juliette Chauvet, vétérinaire rurale au service de l'élevage (ENVA, 2018) au
Cette semaine, malgré le rhume qui m'attaque et l'ordinateur qui plante en début de stream (quelle idée j'ai eu de partager une fenêtre de Facebook), on discute de mon expérience de vente d'items sur Facebook et de la gestion des 58 demandes en 24h qui ont suivies, on discute du défunt Tomonobu Itagaki, légendaire créateur de la série Dead Or Alive et du reboot de Ninja Gaiden (et bien sûr de Devil's Third), qui nous a quitté cette semaine et je vous partage mes impressions de Battlefield 6, à savoir la coalition des Battlefield Studios a réussi à relancer la série dans la bonne direction ou si on se retrouve encore avec une autre guerre qu'on sait pas si c'est une bonne raison de se faire mal? Finalement, en question, on parle de chips, des items qui me tiennent le plus à coeur dans ma collection, de Ball X Pit et du film de DOA! Bonne écoute! Diffusion originale: le 20 octobre 2025► Pour nous supporter et accéder à du contenu exclusif: https://ko-fi.com/fredgemus ► Vous pouvez aussi nous suivre et laisser une note positive: C'est gratuit et le meilleur encouragement! ► Écoutez nous en direct au https://www.twitch.tv/elgemusio ► Pour suivre tous mes projets et m'encourager, visitez le https://fredgemus.com/ ► Rejoignez notre communauté Le HUB sur Discord: https://discord.gg/qPDEaYqzXt ► Musique par Rubis Desrenards. Découvrez le ici: linktr.ee/rudyberhnard► Montage et diffusion en audio: Fanie Grégoire au www.fanie.ca
durée : 00:12:02 - L'invité d'un jour dans le monde - Benjamin Brière, un Français et voyageur solitaire s'est fait arrêté en pleine nuit du 28 mai 2020 en Iran. Finalement, il aura passé trois années en prison. Cette histoire, il nous la raconte dans Un Jour Dans le Monde. Il publie le livre “Azadi” chez Robert Laffont Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Cette semaine à Histoire de passer le temps, Lisa Marie Noel relate l'affaire Claude Jutra. Sa chronique traite de mémoire collective, de toponymie et de culture de l'annulation. Claudèle Richard discute quant à elle de la ptéridomanie, nom donné à l'obsession des Victoriens pour les fougères. Elle aborde les innovations techniques l'ayant initiée, de même que ses retombées économiques et sociales. Finalement, Anne-Victoria Couture nous fait découvrir une source historique méconnue, l'abécédaire, et nous présente son intérêt pour la compréhension des enjeux de notre société.
La vérité sur la mère de Martin St-Louis : elle avait peur de Montréal! On revient sur le retour émotif de Michael J. Fox et le Starbucks où les employés sont sur-sollicités. Finalement, la moufette la plus détestée au Québec est dans la Zone à Marcoux! Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Issu d'une famille modeste, Sébastien passe son enfance au cœur d'un quartier Narbonnais ! C'est alors qu'il découvre le rugby avec ses copains dans le club local.Plutôt gauche et pas spécialement doué, il n'a jamais été le premier choix dans ses jeunes années, mais il grimpe les échelons petit à petit jusqu'à frapper à la porte de l'équipe 1 Narbonnaise.Finalement pas conservé, il file du coté de Strasbourg, en Fédérale 1. Auteur de belles prestations, il tape dans l'œil du Sporting Club Albigeois, alors emmené par celui qui allait devenir une Légende chez les Jaune et Noir : Éric Béchu.À l'été 2001, le voici débarquant dans le Tarn, pour écrire les premières pages du reste de sa vie : il s'y révèle totalement, au point de devenir un personnage marquant du paysage rugbystique Français.Une montée en Pro D2, deux montées en Top 14, une rétrogradation administrative...des galères à l'apothéose, mon invité aura presque tout connu chez Les Cathares !À 36 ans et après 10 grandes saisons Albigeoises, Sébastien est parti du coté de Rodez et Graulhet avant de raccrocher les crampons en 2016, la quarantaine sonnante !Aujourd'hui installé avec sa petite famille et ses animaux près de Cordes sur Ciel, il cultive un mode de vie qui lui convient parfaitement : proche de la nature et le plus éloigné possible des contraintes modernes, il a même monté la yourte dans laquelle il réside !Mais vous le comprendrez rapidement, le rugby n'est quand même jamais bien loin avec celui que certains de ses amis appellent "Le Saltimbanque".Quel moment j'ai passé en compagnie de Sébastien...sa spontanéité et sa façon de voir la vie poussent vraiment à la réflexion.Bonne écoute !-----------------------------
Derrière ce tube incontournable de Supertramp se cache une histoire mouvementée qui a marqué la fin d'une ère pour le groupe. Dans cet épisode, découvrez les coulisses de la création de It's Raining Again, l'un des titres phares de l'album Famous Last Words, le dernier album de Supertramp dans sa composition originale. Alors que les deux leaders du groupe, Roger Hodgson et Rick Davies, avaient l'habitude de composer ensemble et de se mettre d'accord sur la direction artistique, les choses se sont gâtées pour cet ultime projet. Hodgson voulait en effet terminer sur une note pop tandis que Davies souhaitait revenir à leurs racines progressives. Tiraillé entre ces deux visions, l'album en a porté les traces, devenant un savant mélange des deux styles.Finalement, Hodgson a quitté le groupe juste après la sortie de Famous Last Words, regrettant amèrement d'avoir cédé sur ses positions créatives. C'est pourtant lui qui a composé It's Raining Again, une chanson aux accents mélancoliques inspirée par la perte d'un proche.Au-delà de cette toile de fond tumultueuse, vous découvrirez également une anecdote fascinante liée à la fin de la chanson, où une comptine bien connue vient subtilement s'immiscer. Un petit clin d'oeil musical qui en dit long sur le soin apporté par Supertramp à la production de leurs titres.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au début des années 1950, c'est pendant la guerre de Corée (1950-1953) que l'arme nucléaire a failli redevenir une arme de champ de bataille. Après l'offensive nord-coréenne de juin 1950, le débarquement d'Inchon permet aux forces de l'ONU, commandées par le général Douglas MacArthur, de reprendre l'avantage. Mais lorsque la Chine entre massivement dans la guerre à la fin de l'année, tout bascule : les troupes onusiennes reculent, Séoul est menacée, et l'état-major américain envisage des options jusque-là impensables.MacArthur propose alors de frapper les ponts et les bases chinoises en Mandchourie avec des bombes atomiques tactiques, afin de couper les lignes d'approvisionnement le long du fleuve Yalou. Il évoque même l'idée d'un « cordon sanitaire » radioactif, une zone contaminée rendant certains passages infranchissables pendant des mois. À Washington, le Conseil de sécurité nationale étudie sérieusement plusieurs scénarios d'emploi. Le Strategic Air Command met en alerte ses escadrons de bombardiers B-29, tandis que des composants de bombes sont discrètement transférés vers Guam et Okinawa. Des vols d'entraînement simulant des frappes nucléaires sont effectués — preuve que l'hypothèse n'était pas purement théorique.Mais à la Maison-Blanche, le président Harry Truman s'inquiète. Depuis 1949, l'Union soviétique possède elle aussi la bombe atomique. Employer l'arme en Corée risquerait de provoquer une riposte soviétique ou une escalade incontrôlable menant à une nouvelle guerre mondiale. Le Premier ministre britannique Clement Attlee, alarmé, se rend même à Washington en décembre 1950 pour dissuader les Américains de franchir la ligne rouge. Finalement, Truman tranche : il refuse l'usage du nucléaire et, face aux déclarations publiques de MacArthur en faveur d'un élargissement du conflit, le limoge le 11 avril 1951.Son successeur, le général Matthew Ridgway, parvient à stabiliser le front, et la guerre s'enlise dans une longue impasse. L'administration Eisenhower, en 1953, continuera d'agiter la menace nucléaire pour hâter les négociations, mais sans passer à l'acte. Le 27 juillet 1953, un armistice est signé à Panmunjom.Cet épisode reste un tournant majeur : pour la première fois, une puissance dotée de la bombe choisit l'autolimitation. Face au risque d'apocalypse, les États-Unis ont compris que le coût moral, politique et stratégique d'une frappe nucléaire dépassait de loin tout avantage militaire immédiat. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les Canadiens ont amorcé leur saison en force avec trois victoires en quatre matchs, mais aussi en assurant leur avenir, autant sur la glace qu'au deuxième étage. Dans cet épisode, Nicolas Ducharme, Jean-François Chaumont et Guillaume Lepage discutent de la prolongation de contrat du défenseur Lane Hutson, mais aussi celles des dirigeants de l'équipe Jeff Gorton et Kent Hughes. Notre équipe revient aussi sur le match d'ouverture locale des Canadiens contre le Kraken de Seattle. Finalement, nos journalistes vous offrent des nouvelles des Predators de Nashville et des Sénateurs d'Ottawa. Bonne écoute! 1:30 – Des cérémonies réussies à Montréal 9:15 – Les Canadiens trouvent un moyen de gagner contre le Kraken 24:00 – Un début de saison satisfaisant pour le Tricolore 29:15 – Les Predators veulent rebondir 35:45 – Des contrats pour Lane Hutson, Kent Hughes et Jeff Gorton 58:30 – La perte de Brady Tkachuk fait mal aux Sénateurs
Les gars sont de retour pour le 5e épisode de la saison! Bien évidemment, ils discutent en long et en large du nouveau contrat de Lane Hutson et de ses conséquences sur l'avenir du Canadien. Ensuite, ils parlent du début de saison de plusieurs jeunes joueurs à travers la LNH. Ils comparent notamment les débuts de saison aux antipodes de Zachary Bolduc et Logan Mailloux. Finalement, ils reviennent sur le début de saison du Rocket de Laval et Marty nous parle d'un espoir monstrueux pour le prochain encan qui nous rappelle un certain Eric Lindros...N'oubliez pas de vous abonner et d'activer la cloche pour recevoir des notifications lors de la publication de nos nouveaux contenus!
Que penser de la théologie de la prospérité? La théologie de la prospérité promet des récompenses matérielles aux personnes professant la bonne foi. Cependant, plusieurs pasteurs l'utilisent pour s'enrichir ou faire grandir leur communauté. Plusieurs histoires de la Bible et de Jésus nous enseignent une relation plus éthique avec l'argent. Dans cet épisode, Joan et Stéphane réfléchissent sur la notion du partage de la richesse et se demandent qui profite de cette prospérité. Site Internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250 Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj Réfome: https://www.reforme.net/podcast/ Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission. * Photo de Alexander Schimmeck, unsplash.com. Utilisée avec permission. Bonjour! Bienvenue à Question de croire, un podcast qui aborde la foi et la spiritualité, une question à la fois. Cette semaine : que penser de la théologie de la prospérité? Bonjour! Bonjour, Joan, bonjour à toutes les personnes qui sont à l'écoute Comment utiliser la prospérité pour faire grandir une paroisse [Joan] Ce qui est marrant avec cette théologie de la prospérité c'est que j'en ai entendu parler depuis le début de mes études en fait donc on peut dire fin années 90. Il y a l'un de nos professeurs, André Birmelé, très grand systématicien, qui a vraiment consacré sa vie aux dialogues bilatéraux et œcuméniques, entre Églises, entre œuvres, qui a travaillé au sein de la Fédération luthérienne mondiale, enfin voilà. Il a vraiment consacré sa vie aux dialogues entre les Églises en fait. Il a cru en cette paix de l'église universelle. Un jour, il avait je ne sais quelle assemblée, je ne sais où, et donc on leur a dit est-ce que vous êtes intéressé de connaître un peu les réalités des gens sur le terrain? Quelles sont les Églises en croissance? Et puis il est parti avec, je les imagine un petit peu des délégués qui viennent d'un peu partout, pas que d'Europe ni d'Occident d'ailleurs. Et puis je les imagine dans leur petit bus en train d'aller voir dans je ne sais quelle banlieue, je ne sais quelle Église. Et là, il y a un pasteur qui très, très, très, mais alors très fièrement, leur a dit de toute façon, vous ne savez pas faire en Europe ou en Occident, vous ne savez pas comment faire pour avoir de la croissance d'Église. Ah bon? Ils ont été très intéressés. Que faut-il donc faire? Il dit, ce qu'il faut faire, c'est que tu pries avec ta communauté et tu demandes qui a faim et tu demandes qui n'a plus rien sur le compte ou qui n'a plus d'argent dans la poche. Et tu as une équipe qui repère qui sont les personnes. Et le lendemain, tu leur fais déposer des sachets de courses. Et le dimanche d'après, tu dis, qui avait faim et a été nourri? Qui a eu de l'argent alors qu'ils n'avaient plus rien dans la poche? Vous, vous, vous? C'est Dieu qui vous a bénis. C'est parce que vous êtes venus à l'église prier. Et maintenant que vous avez été bénis, pensez bien à bénir les autres. Et d'ailleurs, il y a une collecte à la fin. C'est un vrai travail d'équipe quand tu écoutes ça, c'est bien organisé comme affaire. Il faut que tu aies des gens qui repèrent, qui notent où habitent les gens, d'autres qui aillent faire des courses, d'autres encore qui déposent des courses de façon discrète sans se faire voir. Comment je dois dire, une sacrée logistique. J'ai de l'admiration pour cette logistique. Mais ce qui me faisait marrer, c'est le décalage entre André Birmelé, quelqu'un qui connaît très bien sa Bible, les écrits symboliques, qui a beaucoup travaillé théologiquement, qui s'est donné du mal pour créer tous ces accords et ces liens entre Églises, et puis le pasteur de je-ne-sais-où qui a trouvé une espèce d'esbroufe, comme on dit en français de France. C'est une espèce d'esbroufe pour tout simplement tromper son monde, mais qui en est très fier, très, très fier. Voilà, théologie de la prospérité, il y a une petite part de manipulation, je crois qu'on peut le dire. Une théologie qui récompense matériellement les bons croyants [Stéphane] Je dois avouer que ce n'était pas sur mon radar. Par exemple, lors de mes études en théologie, on n'en a jamais parlé. Même lorsqu'on aborde les différents courants théologiques ou les différentes manières d'être l'Église, ce n'était pas là. Mais j'ai reçu cet été un courriel d'un auditeur qui, justement, me posait des questions là-dessus. Et il me dit « Ah, ce serait bien de faire un épisode. » Et en réfléchissant, il y a plein de choses qui me sont revenues en mémoire. Par exemple, dans les années 70-80 (1970-1980), tous ces télévangélistes américains et leurs émissions hebdomadaires où on voyait le pasteur, l'épouse et les enfants. Ils étaient très beaux, très belles images et qui invitaient les gens à donner. Tout ce courant-là qui existe en Amérique du Nord depuis quand même assez longtemps, qui est encore visible aujourd'hui, ça a pris d'autres formes et on dirait que, pour certains d'entre nous, peut-être qu'on fait une blague comme ça, mais on fait presque semblant que ça n'existe pas. Et pourtant, il y en a plusieurs. Ce n'est pas que c'est la majorité, mais il y a quand même plusieurs paroisses, plusieurs pasteurs qui sont dans cette mouvance-là, qu'ils y croient, qu'ils n'y croient pas, on pourra toujours en débattre, mais qui font la promotion de cette idée-là que Dieu récompense financièrement ou sur le plan matériel les bons croyants, les bonnes croyantes. C'est quand même quelque chose. Le décalage entre Jésus et l'argent [Joan] Alors, moi, ce qui me frappe dans la théologie de la prospérité, c'est que c'est une théologie qui se veut vraiment très littérale, avec une lecture de la Bible, comment est-ce qu'on pourrait dire, très soigneuse. Mais, il me semble que le péché le plus abordé dans la Bible, c'est l'argent. L'argent mal gagné, l'argent non partagé, l'argent qui passe avant le reste. Il me semble que Jésus, en ce sens, est exemplaire. Il y a vraiment plein d'aspects de la vie de Jésus qui, moi, me frustrent parce que je ne sais pas comment, quel genre de mari c'était. J'aimerais bien savoir s'il était végétarien ou pas. On sait qu'il mangeait du poisson, donc il n'était pas végétarien. Il y a vraiment plein de choses que j'aimerais savoir à propos de Jésus. Par contre, ce qui est sûr et certain, c'est qu'il avait un rapport très détaché aux biens matériaux, qu'il était vraiment très peu dans le matériel, très peu dans l'argent et qu'il était assez dur en fait envers les personnes qui voulaient amasser de l'argent, qui ne voulaient pas partager de l'argent, qui n'avaient pas un moyen, comment est-ce qu'on pourrait dire, éthique de gagner de l'argent. Et donc j'ai vraiment beaucoup de peine à comprendre comment est-ce qu'on peut être pasteur dans le sens comme moi je l'entends, et puis avoir ce rapport tellement obsessionnel avec l'argent. Et puis comme tu dis, d'utiliser en plus le visuel, le paraître pour obtenir de l'argent, ma petite famille, mon petit machin, la plus belle image télé, le plus beau setting. Je ne sais pas, pour moi il y a un énorme décalage et du coup, ce qui m'interroge le plus, c'est qu'est-ce que les personnes recherchent là-dedans? Vouloir croire malgré les signes contraires [Stéphane] En anglais, on a cette expression « suspension of disbelief », la suspension de l'incrédulité. C'est de vouloir accepter la fiction comme quelque chose de vrai. Comme tu dis, Jésus n'était pas là pour faire du fric. Même, on retourne dans le Premier Testament, le discours des prophètes. Ils disaient aux puissants, aux riches, vous abusez des pauvres gens, vous abusez des veuves, vous abusez des orphelins pour devenir plus important, devenir plus riche. En même temps, on veut croire qu'il y a comme une formule magique, que Dieu est comme une sorte de distributrice de bonbons. Si on met suffisamment de prières, les bonbons vont arriver, l'argent va arriver, et que, tout simplement, tout va bien aller. Mais on sait que ce n'est pas ça. Si on regarde dans notre monde, non, ce n'est pas nécessairement ça. Oui, il y a des gens qui font de bonnes choses et ces personnes s'enrichissent. Bravo! Mais il y a des personnes qui font également les bonnes choses et ne s'enrichissent pas pour toutes sortes de raisons. On vit entre autres dans un monde capitaliste. L'éthique n'est pas toujours au rendez-vous, mais on veut y croire à quelque part. que nous sommes le peuple élu, nous sommes un peu comme les préférés de Dieu, alors Dieu va nous faire une faveur, va nous favoriser par rapport aux personnes qu'on aime moins ou les personnes qui n'ont pas la bonne religion, de notre point de vue naturellement. On veut y croire, mais à quelque part, on le sait, si on regarde les faits, que ça ne fonctionne pas. Et on dirait qu'il y a cette déconnexion dans notre cerveau. L'histoire de la veuve de Sarepta [Joan] On avait travaillé avec le groupe des femmes du 8 mars l'histoire de la veuve de Sarepta. Il y a un prophète Élie, il s'est passé plein de trucs. Et puis, Élie lui demande à manger. Et elle lui répond « Aussi vrai que l'éternel ton dieu est vivant, je n'ai pas le moindre morceau de pain chez moi. Il me reste tout juste une poignée de farine dans un pot et un peu d'huile dans une jarre. » Alors là, lui, il l'exhorte à faire ce pain et il lui dit qu'en fait, finalement, le pot de farine ne se videra pas et la jarre d'huile non plus jusqu'au jour où l'éternel fera pleuvoir sur le pays. Et ce qui est intéressant c'est que c'est un très, très beau récit et on l'a travaillé avec les femmes pour la célébration autour du 8 mars. Et nous notre conclusion c'était finalement que c'était une parabole, un conte qui nous enjoignait à toujours faire confiance à Dieu, qui nous donnera toujours d'une certaine façon en abondance, effectivement comme tu l'as dit pas exactement ce qu'on croyait, ce qu'on voulait, ce qu'on cherchait, mais que ça marchera surtout si on a confiance l'une dans l'autre, si on met en commun nos dons et nos charismes. En fait, ce qui est intéressant avec cette histoire, c'est que c'est une femme qui est désespérée et il y a quelqu'un qui la considère, et qui s'intéresse à elle, et qui l'écoute. Et un peu plus loin, on verra aussi qu'il y a tout un réseau de voisinage. Ce qui est intéressant dans tous ces textes bibliques, c'est qu'ils sont de toute éternité finalement. Ils pourront toujours nous parler, mais plus on veut qu'ils fonctionnent comme des incantations magiques ou comme des formules magiques, moins ils vont nous offrir de l'air, de l'espace, de la place dans nos vies, dans nos têtes et dans nos cœurs. Qui bénéficient braiment de cette prospérité [Stéphane] Et dans ces récits, je pense qu'on peut inviter les gens à réfléchir à qui bénéficie de ça. Dans cet exemple, Élie ne dit pas « Donne-moi 50 pièces d'or et tu auras du pain pour le reste de tes jours. » Non! Vas-y, fais le pain et tu vas voir, ça va bien aller. Parce que c'est ça aussi, à quelque part. Là, je vais aller dans les extrêmes. Ces pasteurs, moi, je vois surtout Américains qui disent « Envoyez-moi de l'argent pour que je m'achète un jet privé. » Ce n'est pas parce que je veux un jet privé, mais j'ai cette mission d'aller enseigner l'Évangile de par le monde. Il faut que je me déplace. Donc, envoyez-moi cet argent-là et tout le monde va en profiter. Qui en profite ici? Moi et Joan, on s'en va des courtes vidéos, parfois un peu rigolotes. Quelles quarantenaire ou cinquantenaire ne font pas ça? Je crois que c'est un pasteur, avec son micro, il dit « Ah, ne demandez pas où va l'argent des offrandes. Non, pensez que vous êtes les sponsors du royaume de Dieu. « Sponsor du royaume de Dieu! » Mais où va l'argent? Dans quelle poche? De partager nos ressources, oui, j'en suis. Je pense que ça fait partie du message du Christ. Je pense que ça fait partie du message de l'Évangile. On partage ce qu'on a et on peut mettre des choses ensemble et on peut accomplir plus lorsqu'on est ensemble. Et encore une fois, tout va bien. Je pense que oui, ça a absolument du sens. Mais c'est lorsqu'on sent qu'il y a quelqu'un qui s'enrichit derrière ça et que de croire à cette théorie du ruissellement de la richesse, si les riches s'enrichissent, les gens en dessous vont s'enrichir nécessairement. Encore une fois, on sait que ça ne fonctionne pas. Cela fonctionne seulement pour les ultrariches, bien sûr, mais pour monsieur et madame tout le monde, ça ne fonctionne pas. On revient avec cette idée de récompense. Si on travaille fort, on est récompensé. La pauvreté, on entend ça beaucoup, particulièrement avec ce que j'appelle les discours fascistes, c'est la faute des pauvres, s'ils sont pauvres. Ils n'ont qu'à travailler plus fort, qu'à changer le niveau de métier, de changer de condition de travail. Telle personne a réussi de sortir de la misère, donc tout le monde est capable de sortir de la misère. Ce n'est pas vrai qu'on commence tous au même point dans la vie. Ce n'est pas vrai qu'on commence tous et toutes à zéro. Il y a des gens qui commencent leur vie à 50, il y a des gens qui commencent leur vie à moins 100, parce que les conditions sociales, par le pays dans lequel on vient au monde. C'est sûr que moi je suis venu au monde au Canada, si j'étais venu au monde en Afghanistan, ça serait drôlement plus difficile. Ce n'est pas vrai que tous et toutes peuvent s'en sortir juste en ayant la bonne foi, les bonnes prières et la confiance en Dieu que la richesse va me tomber dessus comme la manne dans le désert. Être transparent avec notre argent [Joan] Tout ce temps passé à prêcher, la prospérité individuelle, la richesse, l'enrichissement, tout ce temps-là, c'est du temps pendant lequel on n'enseigne pas d'autres choses aux gens, en fait. C'est ça qui m'inquiète. Ce n'est que ce n'est pas une bonne façon de partager la Bible, ce n'est pas une bonne façon de faire grandir une communauté. C'est vrai qu'on a, il faut en parler peut-être, c'est peut-être l'occasion de cette émission, on a cette pratique d'envoyer des lettres de demande de dons, souvent dans les Églises luthéro-réformées, deux fois par an, on fait une circulaire et puis on explique un peu la situation, la chaudière, le truc, le machin. Ici, dans le canton de Vaud, toutes ces réparations sont prises en charge par l'État, en tout cas pour l'instant. Donc il y a moins cette tradition d'expliquer qu'on a un problème de porte et de chaudière et qu'il y a une fenêtre qui s'est détachée. Mais dans l'Église dans laquelle on servait en Alsace, on devait le faire en fait. En quelque sorte, les paroissiens sont aussi des adhérents, des cotisants. Ils ont le droit de savoir ce qu'on a fait avec leur argent. Ils ont le droit de pouvoir planifier éventuellement d'autres dons le prochain semestre en fonction des besoins matériels de la communauté. C'est vrai qu'il faut en dire un mot, c'est vrai qu'on demande de l'argent aussi pour fonctionner parce qu'on est comme tout le monde, on a une vie de foi, une vie spirituelle. On a besoin d'argent pour fonctionner. Et ça, c'est OK et ça fait partie un petit peu du tout, un petit peu comme quand tu es dans un club de sport, de temps en temps, ils font du fundraising, voilà. Et puis après, il y a le cœur de notre vie communautaire, ce qui fait qu'on est en communion, ce qui fait qu'on partage quelque chose. Moi, je resterais luthérienne, c'est parole et sacrement, parole et sacrement. On est là pour partager la parole, vivre les sacrements, adorer. Parole, sacrement, adoration. Et puis, activité de lien, passer du temps ensemble, se connaître, se soutenir, avancer ensemble pour construire le royaume. Finalement, si tu passes tellement de temps à parler d'argent ou de prospérité aux gens, est-ce que véritablement tu mets l'accent sur les autres choses importantes? Je n'en suis pas sûre. Se centrer sur la mission [Stéphane] J'ai l'impression qu'il y a eu tellement d'abus, et il y a encore tellement d'abus, que pour plusieurs Églises, dont celle à laquelle j'appartiens, l'Église Unie du Canada, il y a comme un malaise de parler d'argent. On ne sait pas trop comment bien le faire. On a tendance à se tourner vers des méthodes faciles, des méthodes peut-être un peu plus corporatives, de dire qu'on va vous demander de l'argent, un peu le principe de l'abonnement ou des choses comme ça. Un des conseils que j'ai reçus, que j'ai vraiment aimé, c'est de regarder les institutions qui ont des missions. On m'avait donné l'exemple d'un hôpital pour enfants de la région. Quand ils vous envoient des lettres, ils ne vous parlent pas des revenus, des dépenses, il faut changer, comme tu as dit, la porte, la chaudière, peu importe. Elles parlent, ces institutions, de leur mission. Elles parlent de guérir des enfants. Et je crois que c'est quelque chose, un peu comme tu dis, lorsqu'on parle juste d'argent, on perd de vue la mission. Une Église ne devrait pas chercher de l'argent pour boucler le budget à la fin de l'année. Une Église devrait trouver sa mission spécifique dans son contexte et trouver ensuite les outils qui, entre autres, est l'argent, mais aussi les bénévoles, mais aussi les appuis d'autres organismes pour accomplir ses missions. Moi, je suis quelqu'un comme ça, je ne suis pas le seul. Je suis toujours inspiré lorsque je sais pourquoi je donne. On va accueillir des réfugiés. On va aider un groupe de jeunes mères monoparentales en situation désavantagée. Il y en a tellement de choses. Donc, le message n'est pas sur l'argent. Je ne donne pas pour recevoir plus d'argent, je donne à une cause, je donne à une mission, je donne à un ministère. Et c'est ça que je crois qu'on doit se réapproprier ce langage-là, de dire, nous, c'est ça notre travail. On fait des trucs. On ne peut pas tout faire, on ne peut pas aider tout le monde, malheureusement, c'est triste, mais ça, on peut le faire. Est-ce que tu as le goût de participer à cette réalisation-là du royaume de Dieu, ou ce petit projet bien précis dans le temps et géographiquement, peu importe, et d'aborder la question financière sous cet angle-là? Il y a un lien qu'il faut rétablir et un lien qu'il faut qu'il soit fort. La condamnation de la théologie de la prospérité [Joan] Et dans ce cas-là, tu es redevable, c'est-à-dire tu es responsable, le fameux terme très, très nord-américain de accountability. Et c'est la raison pour laquelle, quand on fait des levées de fonds, quand on demande de l'argent, c'est ciblé, c'est pour la chaudière, c'est pour la porte, c'est pour les familles monoparentales. Voilà quoi, on est redevable, on doit pouvoir expliquer si l'argent va pour un jet. Si l'argent va pour une fortune personnelle, on n'est plus digne de confiance et ça ne va pas. Et cette confiance-là même, figurez-vous que le Conseil national des évangéliques de France ne la donne pas aux communautés, aux pasteurs, aux prédicateurs qui se réclament de l'Évangile de la prospérité ou de la théologie de la prospérité. Il la qualifie de « corde à trois brins ». D'un côté, on l'a beaucoup dit, la richesse matérielle, mais aussi la santé, dont on a moins parlé, mais tu en as parlé pour un bout, de dire qu'on peut très bien faire tout plein de prières et être en mauvaise santé, il n'y a pas de lien. Et puis aussi, quelque chose qui nous met assez mal à l'aise du côté des luthéro-réformés, la libération des démons. Le fait que si tu pries assez, tu seras libéré des démons. Et puis tu vois, dans le contexte de la migration, par exemple Stéphane, être libérés des démons, ça peut être libéré des démons qui t'empêchent d'avoir un passeport. Donc tu vas faire des jeûnes, tu vas faire des pratiques de contrition, tu vas donner le peu d'argent que tu as à tes pasteurs ou à je ne sais pas trop qui pour qu'ils intercèdent, pour que les démons libèrent ta demande de passeport, par exemple, ou de visa plutôt d'ailleurs. C'est quand même épatant, cette manipulation qui est derrière là. Et bien sûr, tout ça, c'est pour te dire, si tu adoptes telle, telle, telle pratique dont moi, je te fais la liste, tu auras la bénédiction spirituelle. Et ça, par contre, la bénédiction spirituelle, ça pourrait faire l'objet d'un autre épisode. Bien malin sera celui ou celle qui saura comment fonctionne cette affaire de bénédiction spirituelle. Croire en la prospérité pour tous et toutes [Stéphane] Mais je crois que c'est une invitation pour nous tous et toutes de croire en l'amour de Dieu qui n'est pas réservé ou qui n'est pas transmis par une ou certaines castes de personnes bien précises. Moi, je crois en l'abondance, et l'abondance pour tous et toutes. Moi, je crois que nous avons déjà tout ce qu'il nous faut pour, par exemple, nourrir l'humanité. Il y a assez de nourriture pour nourrir l'humanité. S'il y a des famines, c'est parce que nous, êtres humains, avons de la difficulté à partager et on ne croit pas en cette abondance divine la même chose pour les faveurs divines, les bénédictions. Si je crois que Dieu n'a pas de favoris, si je crois que Dieu répand ses bienfaits à l'ensemble de l'humanité, ben je n'ai peut-être pas besoin de passer par une théologie de la prospérité ou quelqu'un qui en fait la promotion pour essayer peut-être d'avoir une plus grande part du gâteau que normalement je pourrais avoir si je suis capable de faire confiance. Cela ne veut pas dire nécessairement d'être passif, mais confiance que nous avons tout ce que nous avons collectivement pour réussir. Le fardeau n'est pas sur Dieu, le fardeau n'est pas sur deux, trois personnes, le fardeau est sur nous tous et nous toutes, de dire qu'on peut faire un meilleur monde. Ça fait partie de ma compréhension du royaume de Dieu. Ce n'est pas juste Dieu qui arrive, qui établit toutes les normes et voilà, je vous sauve, tout va bien. Ça fait partie de nous aussi, nous avons notre part à faire pour créer un meilleur monde, une meilleure société, avec les outils qu'on a en notre possession et qu'il y en a suffisamment pour tout le monde. Conclusion [Joan] Merci en tout cas à Martin de nous avoir emmenés dans cette exploration. C'est vrai que là, on est assez d'accord, Stéphane et moi. Il n'y avait pas l'un des deux qui a dit « ouais, non, c'est génial » et tout. Mais on est assez d'accord parce que je pense qu'on va toujours montrer un front uni lorsqu'il s'agira de manipulation lorsqu'il s'agira de tirer un peu sur la corde sensible, lorsqu'il s'agira de personnes qui peuvent être vulnérables, des personnes malades, des personnes qui traversent des difficultés économiques, des difficultés amoureuses, des difficultés de toutes sortes. Et là, je pense qu'on sera toujours alignés, qu'on ne va pas vous offrir un débat contradictoire parce qu'on trouve ça inadmissible, je crois, tous les deux, que la Bible soit utilisée à des fins personnelles. Et cette théologie de la prospérité, peut-être que des gens très bien l'utilisent, parce que c'est des gens qui croient bien faire, mais je crois qu'à certains moments, il faut poser un signe et poser un stop, et se lever pour dire que ce sont des pratiques qu'on ne peut pas accepter. Et donc voilà, c'était un épisode sans contradiction, on était pleinement alignés. [Stéphane] Merci à l'Église unie du Canada qui nous permet de faire ce projet et le diffuser sur plusieurs plateformes. Et si vous voulez rentrer en contact avec nous, nous vous donnons non pas notre compte bancaire, mais... notre adresse courriel qui est questiondecroire@gmail.com. Laissez-nous vos commentaires, on adore. Si vous avez des suggestions, en voici la preuve, cet épisode. On vous écoute, on essaie de répondre à vos interrogations dans nos propres mesures, avec nos propres capacités. À très bientôt, Joan. À bientôt. Et sois béni, abondamment béni. Ah, ben oui. Et à la prochaine!
Cette semaine, on se réjouit du pseudo-retour de Postes Canada, on écoute Mark Cerny nous agacer avec la Playstation 6 on jase des annonces de Marvel à NYCCC (New York City Comiccon). Je vous partage aussi mes impressions rapides des séries MARVEL Zombies et Peacemaker Saison 2 question de nourrir vos besoins télévisuels de Super Héros. Puis, je fais un burnout de gaming et je vous donne un petit survol de tous les jeux auxquels je joue en ce moment et qui seront bientôt sur le show, soit Silent Hill F (Konami), Absolum (Dotemu) et Battlefield 6 (Electronic Arts)! Finalement, en impressions, je vous parle du jeu LEGO Voyagers (Annapurna Interactive), une aventure COOP de deux petites briquettes que j'ai complété avec mon fils. Est-ce qu'il a pleuré à cause du jeu ou de l'histoire? Puis en questions, on parle d'Achievements, de Skate, les jeux en Live Service, les magazines de jeux vidéo Québécois et un crash potentiel du marché du jeu? Bonne écoute! Diffusion originale: le 13 octobre 2025► Pour nous supporter et accéder à du contenu exclusif: https://ko-fi.com/fredgemus ► Vous pouvez aussi nous suivre et laisser une note positive: C'est gratuit et le meilleur encouragement! ► Écoutez nous en direct au https://www.twitch.tv/elgemusio ► Pour suivre tous mes projets et m'encourager, visitez le https://fredgemus.com/ ► Rejoignez notre communauté Le HUB sur Discord: https://discord.gg/qPDEaYqzXt ► Musique par Rubis Desrenards. Découvrez le ici: linktr.ee/rudyberhnard► Montage et diffusion en audio: Fanie Grégoire au www.fanie.ca
C'est la fête chez SALE TEMPS POUR UN FILM ! Pour cette seconde émission de la saison, ce n'est pas moins de 7 chroniqueurs qui se retrouvent face à Clémence, et on ne peut pas dire que le sommaire en méritait autant ! Mais bon, Vincent Guignebert avait à coeur de défendre TRON ARES, Érich Vogel voulait dire du bien de MARCHE OU CRÈVE, Piéric Guillomeau a apprécié le rythme lancinant de LA TOUR DE GLACE et UNE BATAILLE APRÈS L'AUTRE de Paul Thomas Anderson méritait qu'on s'y attarde un tant soit peu ! Finalement, il y a donc un peu de soleil dans ce SALE TEMPS POUR UN FILM !Avec le soutien d'Eurochannel. Films exclusifs et séries TV inédites, le meilleur de la production européenne est sur Eurochannel. Vous pouvez retrouver Eurochannel sur les offres de Bouygues (chaîne 86), Orange (65) et Free (119). Plus d'informations sur https://www.eurochannel.frPrésentation : Clémence GueidanRédacteur en chef : Stéphane MoïssakisRéalisation : Jeanne DamatoChroniqueurs : Vincent Guignebert, Rafik Djoumi, Piéric Guillomeau, Vesper, Érich Vogel, Marie Casabonne et Stéphane MoïssakisProduction : Clémence Gueidan et Stéphane MoïssakisMontage : Anthony NavarroRetrouvez toutes nos émissions sur http://www.capturemag.frPour nous soutenir, il y a deux adresses :PATREON : https://www.patreon.com/capturemagTIPEEE : https://www.tipeee.com/capture-magLISEZ CAPTURE MAG !Toutes nos revues sont disponibles dans les librairies, les magasins de produits culturels et sites marchands.Akileos : https://bit.ly/AkilsCMCapture Mag est sur LETTERBOXD : https://letterboxd.com/CaptureMag/En MP3 sur Acast : https://bit.ly/3v6ee7sSur SPOTIFY : https://spoti.fi/3PJYnF3Sur DEEZER : https://bit.ly/2wtDauUSur APPLE podcasts : https://apple.co/2UW3AyO00:00 LA TOUR DE GLACE25:25 DALLOWAY1:00:25 UNE BATAILLE APRÈS L'AUTRE1:51:47 MARCHE OU CRÈVE2:33:10 TRON ARES#TronAres #LeonardoDiCaprio #StephenKing Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Anthony, Marco et Martin sont de retour pour un nouvel épisode. L'émission débute avec une mise à jour de Marco D'Amico sur les discussions contractuelles entourant Lane Hutson et le Canadien. Ils discutent ensuite de la dernière vague de coupures au camp du Canadien et des joueurs cédés au Rocket les plus proches d'un rappel du grand club. À la suite de la première fin de semaine dans la NCAA. ils discutent du début de saison de LJ Mooney, Michael Hage et Gavin McKenna. Finalement, Marty nous parle d'Aatos Koivu et de son epsoir de la semaine. N'oubliez pas de vous abonner et d'activer la cloche pour recevoir des notifications lors de la publication de nos nouveaux contenus!
Cette semaine, on reçoit Eric Hébert, coordonnateur de production chez Rogue Factor, pour parler de son rôle dans l'industrie du jeux vidéo ainsi que son parcours, mais surtout de sa passion pour l'industrie, surtout la compagnie Ocean! On parle aussi du Geek Collectif, qui vient tout juste de faire un retour au dernier Festipod. On en profite aussi pour discuter de Microsoft et Xbox Gamepass, suite à une très controversée augmentation de prix de 50%: est-ce la fin pour Xbox? Est-ce que Costco a arrêté de vendre des consoles? Est-ce la faute de Call of Duty? Vas-t-on avoir des publicités avant nos jeux sur Gamepass? On parle de tout ça, mais on se réjouit au moins de l'ouverture du plus gros EBGames au monde à Montréal! En impressions, on parle de Goldeneye 007 Reloaded, un remake oublié de Goldeneye 007 au Nintendo 64 et y va y avoir ben du hot take là-dedans! Finalement en question, on fait des top 5 Ocean, on parle de jeux qu'on regrette d'avoir vendu, vente de garage, et bien sur, on vous dit si on garde notre abonnement Gamepass! Pour suivre Eric, visitez la page facebook de Games-tu au www.facebook.com/GamestuPodcastDiffusion originale: le 6 octobre 2025► Pour nous supporter et accéder à du contenu exclusif: https://ko-fi.com/fredgemus ► Vous pouvez aussi nous suivre et laisser une note positive: C'est gratuit et le meilleur encouragement! ► Écoutez nous en direct au https://www.twitch.tv/elgemusio ► Pour suivre tous mes projets et m'encourager, visitez le https://fredgemus.com/ ► Rejoignez notre communauté Le HUB sur Discord: https://discord.gg/qPDEaYqzXt ► Musique par Rubis Desrenards. Découvrez le ici: linktr.ee/rudyberhnard► Montage et diffusion en audio: Fanie Grégoire au www.fanie.ca
Il pensait bien faire en trouvant la réponse sur son téléphone... Finalement, Nikos Aliagas va devoir faire un chèque pour l'auditeur qui aurait pu remporter 300 €. Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Parmi toutes les légendes japonaises, celle des 47 rônins occupe une place à part. Elle incarne l'essence du bushidô, le code d'honneur des samouraïs, et raconte comment des hommes décidèrent de sacrifier leur vie pour venger leur maître.Tout commence en 1701, sous le shogunat Tokugawa. Asano Naganori, seigneur du domaine d'Akô, est chargé d'accueillir des envoyés impériaux au château d'Edo. Pour l'aider, on lui assigne Kira Yoshinaka, un haut fonctionnaire réputé pour sa cupidité. Kira attend des cadeaux et des pots-de-vin, mais Asano, jeune seigneur intègre, refuse de céder. L'humiliation grandit entre les deux hommes.Un jour, excédé par les insultes, Asano dégaine son sabre et blesse Kira dans le château du shogun. Or, dégainer une arme dans ce lieu sacré est un crime impardonnable. Asano est immédiatement condamné au seppuku, le suicide rituel, et ses terres confisquées. Ses samouraïs deviennent alors des rônins, des guerriers sans maître.À la tête de ces hommes se trouve Ôishi Kuranosuke. Officiellement, il se résigne, mène une vie dissolue et semble avoir abandonné toute idée de vengeance. Mais c'est une ruse. Pendant près de deux ans, il cache ses intentions, laissant ses ennemis croire que les anciens vassaux d'Asano ont perdu tout esprit combatif.Dans l'ombre pourtant, Ôishi et quarante-six compagnons préparent minutieusement leur revanche. Ils étudient les habitudes de Kira, la disposition de sa demeure et attendent le moment propice. Dans la nuit glaciale du 14 décembre 1702, ils passent à l'action. Armés de sabres et d'arcs, ils prennent d'assaut la résidence de Kira. Le combat est bref mais violent. Finalement, ils trouvent Kira caché dans une remise. Il est exécuté sur place, et sa tête tranchée est déposée sur la tombe d'Asano, au temple Sengaku-ji.Le Japon tout entier est bouleversé. D'un côté, les rônins ont violé la loi en commettant un meurtre prémédité. De l'autre, ils ont respecté jusqu'au bout l'honneur de leur seigneur. Le shogun hésite, puis tranche : les 47 rônins ne seront pas traités comme de vulgaires criminels, mais devront accomplir le seppuku. Ils meurent donc dignement, rejoignant leur maître dans la mort.Leur tombe au temple Sengaku-ji, à Tokyo, est devenue un lieu de pèlerinage. Aujourd'hui encore, l'histoire des 47 rônins reste un symbole de loyauté, de sacrifice et de fidélité inébranlable, rappelant qu'au Japon, l'honneur pouvait valoir plus que la vie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ce ne sera pas un face-à-face direct entre représentants israéliens et représentants du Hamas, mais un échange orchestré par les médiateurs qataris ou égyptiens qui vont faire la navette entre les deux camps. Malgré tout, pointe Libération à Paris, « les négociations qui démarrent ce lundi en Égypte doivent initialement se focaliser sur un seul objectif : la libération de tous les otages israéliens, vivants ou morts, en échange de la libération de prisonniers palestiniens. De la réussite de cette première phase dépend sans doute la poursuite des négociations sur le reste du plan Trump, qui compte 20 points, rappelle le journal, notamment la création d'un gouvernement provisoire de technocrates palestiniens supervisés par des personnalités internationales, une force de maintien de la sécurité constituée par des pays étrangers ainsi que le désarmement complet du Hamas, sans oublier un retrait de l'armée israélienne. Mais ces discussions viendront (donc) après. » Sortir d'un engrenage mortifère… Finalement, relève Le Figaro, « peu importe qui crie victoire, pourvu que cette première phase du plan aboutisse – et même si cela prend un peu plus de temps que les 72 heures prévues. Tous les obstacles ne seront pas levés pour la suite, en particulier le désarmement du Hamas, qui n'est pas acquis. Le Premier ministre israélien a promis de l'obtenir, via le plan de Trump ou par la force. Mais du moins cette première étape permettrait de sortir d'un engrenage mortifère, après 730 jours d'une guerre terrible qui a tué plus de 65.000 Palestiniens. » En effet, renchérit Le Soir à Bruxelles, « pour les Gazaouis, pour les otages israéliens, l'abomination doit cesser immédiatement. » Le Temps à Genève est sur la même ligne : « tout le monde, ou presque, souhaite la libération des otages et des prisonniers ainsi que la fin des souffrances des Gazaouis. Mais, pratiquement deux ans après le 7-Octobre, il sera difficile, pour les uns et pour les autres, de se contenter de jouer à un jeu dont les règles n'ont pas été fondamentalement revues. » Divergences… Et d'ores et déjà, il y a des « points de friction », affirme Haaretz à Tel Aviv. Concernant la libération des prisonniers palestiniens, « le Premier ministre Benjamin Netanyahou a déjà clairement indiqué qu'Israël ne libérerait pas les terroristes de la force d'élite Nukhba du Hamas ayant participé aux attaques contre Israël du 7 octobre 2023, malgré les exigences du Hamas. » Quant au mouvement islamiste, poursuit Haaretz, « il aurait des objections à propos des lignes de retrait des Forces de défense israéliennes. Un retrait qui doit lui permettre une relative liberté de mouvement à Gaza pour localiser et regrouper les otages vivants et les corps à restituer à Israël. » Nombreux points en suspens… Et le plus dur reste encore à venir… Derrière ce premier round de négociations se cachent « des enjeux très politiques », constate Le Monde. En effet, précise le journal, « les discussions pourraient s'étendre au calendrier du retrait israélien et à l'administration de l'enclave. » Et dès demain mardi, on devrait entrer dans le vif du sujet, relève le quotidien du soir, avec « l'arrivée en Égypte, du gendre du président américain, Jared Kushner. Ce dernier, homme d'affaires très investi dans le Golfe, travaille depuis l'été à un plan de paix à long terme au Proche-Orient. Le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, lui, a déjà indiqué que des négociations sur une structure de gouvernement à Gaza pourraient avoir lieu dès les premières étapes du cessez-le-feu. » Quant au Hamas, « il devrait renouveler sa demande d'un engagement clair sur les plans d'aide humanitaire et de reconstruction de l'enclave. » Bref, ce processus de paix pourrait prendre des jours, des semaines, des mois… Personne n'est en mesure de faire le moindre pronostic…
Lorsque les gens font face aux phénomènes inexpliqués, ils appellent la police. Finalement, les policiers enquêtent également sur des phénomènes paranormaux. Au 20e siècle, en France, existait un gendarme - chasseur de fantômes et son nom était Emile Tizané. Je vous parle de sa carrière et de ses déboires dans ce podcast.Je m'appuie du sublime livre de Philippe Baudouin : Les forces de l'ordre invisible
Au Japon, l'histoire des 47 rōnin est sans doute la plus célèbre des récits de loyauté et de vengeance. Elle s'est déroulée au tout début du XVIIIᵉ siècle et est devenue, au fil du temps, une véritable légende nationale.Tout commence en 1701. Le seigneur Asano Naganori est chargé d'accueillir un émissaire impérial au château d'Edo. Mais il est humilié à plusieurs reprises par Kira Yoshinaka, un haut fonctionnaire corrompu et arrogant. Perdant son sang-froid, Asano dégaine son sabre dans l'enceinte du château, un acte interdit. Pour cette faute, il est condamné au seppuku, le suicide rituel, et ses terres sont confisquées. Ses samouraïs se retrouvent soudain sans maître : ils deviennent des rōnin, des guerriers errants.Au lieu d'accepter leur sort, quarante-sept d'entre eux décident de venger leur seigneur. Pendant près de deux ans, ils dissimulent leurs intentions : certains se font passer pour des ivrognes ou des miséreux, afin de tromper la vigilance de Kira. Puis, une nuit de l'hiver 1703, ils passent à l'action. Ils attaquent la résidence de Kira, la prennent d'assaut et finissent par le trouver caché dans un réduit. Ils le forcent à se suicider, et ramènent sa tête au tombeau de leur maître, accomplissant ainsi leur devoir de fidélité.Mais leur geste les place en contradiction avec la loi. Le shogun, conscient de l'admiration populaire que suscite leur acte, hésite longuement. Finalement, il décide de les condamner au seppuku, afin de respecter la justice tout en leur accordant une mort honorable. Les 47 rōnin se donnent la mort avec dignité, et leur mémoire entre dans l'histoire.Pourquoi cette histoire est-elle devenue si célèbre dans le monde ? Parce qu'elle incarne des valeurs universelles : la loyauté, le sacrifice, l'honneur. Au Japon, elle est enseignée comme un modèle du bushidō, le code d'honneur des samouraïs. Des sanctuaires et des tombes, comme celles du temple Sengaku-ji à Tokyo, attirent encore des milliers de visiteurs. Et cette légende a inspiré innombrables pièces de théâtre kabuki, films, mangas et même productions hollywoodiennes.En résumé, l'affaire des 47 rōnin n'est pas seulement une anecdote de l'histoire japonaise : c'est un récit fondateur, qui résonne bien au-delà des frontières du Japon. Elle rappelle la force des valeurs collectives, mais aussi le prix parfois terrible de la fidélité absolue. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Hellooooooooooooow !!! J'espère que tu vas bien.Aujourd'hui je discute avec Madina (Nini du podcast Kiki with Nini) de notre rapport à nos pays d'origine respectifs et au monde en général. Est-ce qu'on veut retourner s'installer chez nous ? Pourquoi ? Si on le fait, sous quelles modalités on aimerait que ça se fasse ? Est-ce qu'on est trop woke pour vivre en Afrique ? Est-ce qu'on est en sécurité dans le reste du monde aussi ? Finalement où est-ce qu'il faut qu'on pose nos bagages pour bien vivre ?On a aussi parlé de musique.Les recommandations musicales de Madina sont : AFRICAN GIRLS DO CRY - 9daysCOULER NOS NAVIRES - BénédicteMes recommandations musicales sont :Johnny - Craig DavidAntenna - Fuse ODG ft Wyclef JeanBLESSINGS - NaïkaJe te souhaite une bonne écoute de cet épisode et j'espère que tu l'apprécieras. N'hésite pas à me laisser ⭐⭐⭐⭐⭐ sur Apple Podcasts et/ou Spotify et à me laisser un commentaire. Si tu as envie de me parler, de continuer la conversation, de me faire des suggestions ou de me poser des questions, tu peux me retrouver sur Instagram à @christiejawu ou @talkingwithjawu_podcast. Bisous
Disputes, querelles, prises de bec et autres engueulades font partie de notre quotidien. Que ce soit pour des petits riens, des chaussettes négligemment laissées sur le sol ou des raisons plus profondes, les causes de désaccord sont presque infinies. Si la dispute peut faire du bien et soulager, elle peut aussi nous figer dans le silence. D'autres préfèrent garder pour eux leurs griefs justement par peur du conflit. Il faut dire que la dispute a souvent mauvaise presse, on l'associe aux cris, aux pleurs, à la perte de contrôle de ses émotions et à la souffrance. Pourtant, c'est aussi un moment de sincérité pour exprimer ses limites. Finalement que racontent nos disputes ? Au lieu de la fuir, comment en faire une étape constructive pour préserver nos relations ? Avec : • Nicole Prieur, philosophe et thérapeute. Autrice de plusieurs livres sur les liens familiaux. Elle a co-écrit avec Bernard Prieur Disputez-vous bien ! Pour mieux vous comprendre entre proches (Robert Laffont, 2025) • Bernard Prieur, psychologue, psychanalyste, co-auteur avec Nicole Prieur de Disputez-vous bien ! Pour mieux vous comprendre entre proches (Robert Laffont, 2025). En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Aujourd'hui, elle s'intéresse aux figures africaines recréées grâce à l'intelligence artificielle. Programmation musicale : ► Badman - Queen Rima ► Tous les mêmes – Stromae.
Disputes, querelles, prises de bec et autres engueulades font partie de notre quotidien. Que ce soit pour des petits riens, des chaussettes négligemment laissées sur le sol ou des raisons plus profondes, les causes de désaccord sont presque infinies. Si la dispute peut faire du bien et soulager, elle peut aussi nous figer dans le silence. D'autres préfèrent garder pour eux leurs griefs justement par peur du conflit. Il faut dire que la dispute a souvent mauvaise presse, on l'associe aux cris, aux pleurs, à la perte de contrôle de ses émotions et à la souffrance. Pourtant, c'est aussi un moment de sincérité pour exprimer ses limites. Finalement que racontent nos disputes ? Au lieu de la fuir, comment en faire une étape constructive pour préserver nos relations ? Avec : • Nicole Prieur, philosophe et thérapeute. Autrice de plusieurs livres sur les liens familiaux. Elle a co-écrit avec Bernard Prieur Disputez-vous bien ! Pour mieux vous comprendre entre proches (Robert Laffont, 2025) • Bernard Prieur, psychologue, psychanalyste, co-auteur avec Nicole Prieur de Disputez-vous bien ! Pour mieux vous comprendre entre proches (Robert Laffont, 2025). En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Aujourd'hui, elle s'intéresse aux figures africaines recréées grâce à l'intelligence artificielle. Programmation musicale : ► Badman - Queen Rima ► Tous les mêmes – Stromae.
Cette affaire est l'un des faits divers les plus célèbres et mystérieux de la France du XIXᵉ siècle. Elle mêle crimes sordides, rumeurs terrifiantes et un procès retentissant. Le décor : une auberge isoléeNous sommes sur le plateau du Gévaudan, en Haute-Loire, au début du XIXᵉ siècle. À l'époque, la route reliant Lyon à Toulouse est très fréquentée par des voyageurs, colporteurs et commerçants. Sur ce chemin se trouve une petite auberge isolée, tenue par Pierre et Marie Martin, un couple de paysans. Cette auberge, située à Peyrebeille, va bientôt devenir tristement célèbre sous le nom d'« Auberge rouge » en raison de la réputation sanglante qui l'entoure.Les rumeursTrès vite, des rumeurs commencent à circuler : des voyageurs y disparaissent mystérieusement. On raconte que les aubergistes attireraient leurs clients dans des chambres, puis les assommeraient avant de les dépouiller et de dissimuler les corps. L'imaginaire populaire évoquera même une sinistre méthode : un lit piégé basculant la victime dans une trappe, pour l'achever ensuite. Ces histoires terrifiantes, bien que jamais prouvées, forgent la légende noire de l'auberge.L'affaire éclateEn 1831, un colporteur est retrouvé mort non loin de Peyrebeille. Rapidement, les soupçons se tournent vers les époux Martin et leur domestique, Jean Rochette. L'enquête révèle que plusieurs disparitions pourraient être liées à l'auberge. Le couple est alors accusé d'avoir tué de nombreux voyageurs pour voler leur argent et leurs biens. Le chiffre de plus de cinquante victimes sera avancé par certains journaux de l'époque, mais il repose davantage sur des rumeurs et des exagérations que sur des preuves formelles.Le procèsLe procès s'ouvre en 1833 à Privas. Il passionne l'opinion publique, avide de sensations fortes. Les débats sont marqués par une forte charge émotionnelle et une presse avide de scandale. Les aubergistes sont décrits comme des monstres sans scrupules. Finalement, Pierre Martin, son épouse Marie et Jean Rochette sont condamnés à mort. Ils sont guillotinés le 2 octobre 1833 devant une foule considérable.Mythe ou réalité ?L'historiographie récente nuance beaucoup l'affaire. En réalité, les preuves contre les époux Martin étaient minces. Si leur culpabilité dans un ou deux meurtres paraît probable, l'image de tueurs en série méthodiques relève surtout de la légende, amplifiée par la presse et par l'imagination populaire. L'« Auberge rouge » est ainsi devenue un symbole : celui de la fascination morbide pour les crimes mystérieux dans la France du XIXᵉ siècle.HéritageAujourd'hui encore, l'auberge de Peyrebeille existe, transformée en musée. L'affaire continue d'inspirer livres, films et récits, entre réalité judiciaire et légende noire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est une question qui intrigue, parfois dérange : où s'arrête la religion et où commence la secte ? Les deux semblent partager beaucoup de points communs : des croyances, des rituels, des chefs spirituels, des fidèles. Pourtant, dans notre imaginaire collectif, la religion est perçue comme respectable, intégrée, presque « normale », tandis que la secte inspire méfiance, voire peur.Historiquement, le mot « secte » n'avait rien de péjoratif. Dans la Rome antique, il désignait simplement un « courant » ou une « école de pensée ». Les stoïciens, les épicuriens, c'étaient des sectes philosophiques. Mais au fil du temps, le terme a pris une connotation négative, notamment avec l'essor du christianisme. Les premières communautés chrétiennes étaient elles-mêmes vues comme une secte par les Romains ! Ce qui montre bien que la frontière est mouvante et dépend du regard social.Alors, qu'est-ce qui fait la différence aujourd'hui ?La religion, au sens classique, rassemble un grand nombre d'adeptes sur une longue durée. Elle s'institutionnalise : elle a une organisation, une hiérarchie, un corpus de textes et surtout une reconnaissance sociale et culturelle. Le christianisme, l'islam, le bouddhisme… toutes ces religions sont ancrées dans l'histoire et reconnues par les États. Elles se transmettent de génération en génération.La secte, elle, est perçue comme marginale et fermée. Souvent centrée autour d'un gourou charismatique, elle fonctionne sur un rapport d'autorité très fort et peut exercer un contrôle sur la vie intime de ses membres : choix de vie, relations familiales, argent. Ce n'est pas tant le contenu des croyances qui la distingue, mais la manière dont elles sont imposées. En France, par exemple, une commission parlementaire a défini des critères : manipulation mentale, isolement social, rupture avec l'entourage, dérives financières ou sexuelles. Ce sont ces pratiques qui font basculer un groupe spirituel dans la catégorie « secte ».Mais la ligne reste floue. Car une religion universellement reconnue aujourd'hui a pu être qualifiée de secte hier. Et certains défenseurs de petites communautés spirituelles dénoncent une stigmatisation injuste. Finalement, la différence n'est pas seulement théologique ou organisationnelle, elle est aussi politique et sociale : une religion est une secte qui a « réussi », disent certains sociologues.Alors, religion ou secte ? La réponse dépend souvent du point de vue, du contexte historique et de la reconnaissance institutionnelle. Une chose est sûre : cette frontière, instable, révèle surtout combien la croyance est un phénomène humain, toujours en mouvement, oscillant entre quête de sens et besoin d'encadrement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est une des anecdotes les plus célèbres de l'histoire du rock : au départ, « Yesterday », la chanson mythique des Beatles, ne s'appelait pas ainsi. Paul McCartney l'a composée en 1964, mais quand la mélodie lui est venue en rêve, il n'avait pas encore de paroles. Pour mémoriser l'air et tester sa sonorité, il improvisa des paroles provisoires. Et comme il fallait bien trouver quelque chose qui colle au rythme, il choisit une phrase complètement banale :« Scrambled eggs, oh my baby how I love your legs… »Autrement dit : « Œufs brouillés, oh mon bébé, comme j'aime tes jambes… »Cette absurdité culinaire lui permettait simplement de garder en mémoire la mélodie. McCartney s'est longtemps demandé s'il n'avait pas plagié la chanson, tant elle lui paraissait naturelle. Il l'a jouée à ses proches et aux autres Beatles pour s'assurer que la mélodie n'existait pas déjà. Finalement rassuré, il a travaillé des mois avant de trouver les vraies paroles.Le titre définitif, « Yesterday », a surgi plus tard, quand McCartney a choisi d'écrire un texte mélancolique sur la nostalgie et la perte. Le contraste est saisissant : d'une blague sur des œufs brouillés, on est passé à l'une des ballades les plus bouleversantes de la musique moderne.Cette chanson, enregistrée en 1965, est devenue l'un des titres les plus repris au monde — plus de 2 000 versions recensées — et un symbole de l'écriture intime et universelle des Beatles.L'histoire des « scrambled eggs » est restée dans la légende comme un rappel amusant : même les œuvres les plus profondes peuvent naître d'une improvisation légère, voire ridicule. McCartney lui-même en plaisante encore sur scène, reprenant parfois la version « Scrambled Eggs » en concert pour raconter l'anecdote.En somme, si des œufs brouillés ont inspiré l'une des chansons les plus connues au monde, c'est parce qu'ils ont servi de paroles provisoires, un simple outil de travail pour ne pas oublier la mélodie. Comme quoi, derrière un chef-d'œuvre intemporel, il y a parfois… un petit déjeuner improvisé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La deuxième heure en intégralité de l'émission « Rothen s'enflamme », le rendez-vous qui vous plonge dans un vestiaire de foot. Tous les soirs, des anciens joueurs professionnels analysent et débattent autour de l'actualité du foot. Jérôme Rothen anime des
Plongez dans la traque d'Edward Snowden, l'homme qui a révélé au monde l'ampleur de la surveillance de masse orchestrée par les États-Unis. Informaticien brillant, employé de la NSA, il choisit un jour de franchir la ligne. Lanceur d'alerte pour les uns, traître pour les autres, Snowden devient l'ennemi public numéro un de la première puissance mondiale. Fuite à travers les continents, documents secrets, révélations explosives… À chaque étape, la tension s'intensifie. Et tandis que Washington lance la chasse, Snowden façonne malgré lui son propre mythe — celui d'un homme seul face à l'État. Une cavale internationale Après le 11 septembre, la NSA justifie une surveillance massive au nom de la sécurité nationale.En 2013, Edward Snowden révèle l'ampleur de ce système et devient l'homme le plus recherché du monde. Traqué, il se cache à Hong Kong puis tente de fuir vers l'Amérique latine avec l'aide de Wikileaks. Bloqué à Moscou après l'annulation de son passeport, il demande l'asile à plusieurs pays, tous refusent. Finalement, seule la Russie l'accueille… Pour découvrir une autre traque, cliquez ci-dessous : [INEDIT] Totò Riina, l'un des plus grands mafieux de l'histoire : un paysan sans pitié (1/4) [INEDIT] Totò Riina, l'un des plus grands mafieux de l'histoire : d'une guerre à l'autre (2/4) [INEDIT] Totò Riina, l'un des plus grands mafieux de l'histoire : un pouvoir total (3/4) [INEDIT] Totò Riina, l'un des plus grands mafieux de l'histoire : une guerre contre l'Etat (4/4) Crédits : Production : Bababam Textes : Capucine Lebot Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
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Avez-vous déjà remarqué que certaines personnes semblent obtenir plus facilement un emploi, une augmentation ou même de la sympathie… simplement parce qu'elles sont considérées comme belles ? Ce phénomène porte un nom : le pretty privilege, littéralement le privilège accordé à la beauté. Et ce n'est pas qu'une impression : la science le mesure, chiffres à l'appui.Le pretty privilege, c'est l'ensemble des avantages sociaux, professionnels ou personnels que reçoivent les individus jugés physiquement attirants. Il repose sur deux grands mécanismes psychologiques :D'abord le stéréotype de l'attractivité, ou l'idée que “beau = bon”.Ensuite, l'effet de halo : une caractéristique positive – ici la beauté – influence l'évaluation d'autres traits comme l'intelligence, la sociabilité ou la compétence.Concrètement, ces biais ont des effets très tangibles. Une étude menée sur plus de 43 000 diplômés de MBA a montré que les personnes considérées comme les plus attirantes touchaient en moyenne 2,4 % de plus par an, soit environ 2 500 dollars. Pour les 10 % les plus beaux, le bonus atteignait 11 %, soit plus de 5 500 dollars annuels.Une autre enquête menée aux États-Unis révèle que ceux qui se jugent “extrêmement attirants” déclarent gagner près de 20 000 dollars de plus par an que les personnes perçues comme peu attirantes. On parle là d'un salaire moyen de 64 000 dollars contre 44 000.Mais le phénomène ne s'arrête pas au monde du travail. À l'école déjà, les élèves jugés beaux sont perçus comme plus intelligents et bénéficient de la bienveillance des enseignants. Et même devant un tribunal, la beauté peut influencer : plusieurs recherches ont montré que les accusés séduisants reçoivent parfois des peines plus légères… sauf si leur délit est directement lié à leur charme, comme une escroquerie sentimentale.Dans la vie quotidienne, être perçu comme attirant facilite aussi les relations. Des études montrent que les visages considérés comme beaux sont plus “centrés” dans les réseaux sociaux : ils ont plus d'amis, plus de soutien, et bénéficient d'une meilleure estime d'eux-mêmes. À l'inverse, les personnes jugées peu attirantes déclarent plus souvent souffrir de détresse psychologique ou de dépression.Attention cependant : ce privilège a un revers. Maintenir certains standards de beauté coûte du temps, de l'argent, et peut nuire à la santé mentale. De plus, les personnes séduisantes peuvent aussi être victimes d'objectification ou de jalousie.Alors, le pretty privilege existe bel et bien, et la science le confirme : la beauté agit comme une monnaie sociale, capable d'influencer nos salaires, nos relations, voire la justice. Mais ce pouvoir n'est pas sans ambiguïtés. Finalement, c'est peut-être notre regard collectif, et nos biais inconscients, qui donnent tant de valeur à la beauté. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ça sent le hockey! Les camps d'entraînement des équipes de la LNH s'amorcent cette semaine, et la Tasse de café met la table pour ce qui s'en vient d'ici le début de la saison, le 7 octobre. Dans cet épisode, Nicolas Ducharme, Guillaume Lepage et Jean-François Chaumont reviennent sur le tournoi des recrues qui s'est tenu à Montréal et discute des luttes pour un poste qui auront lieu au camp d'entraînement des Canadiens. L'équipe parle aussi de la situation au centre du deuxième trio et du statut de Patrik Laine. Finalement, nos journalistes parlent de la décision de Marc-André Fleury de disputer un dernier match ainsi que deux jeunes joueurs à surveiller chez les Sénateurs d'Ottawa lors du camp d'entraînement : Carter Yakemchuk et Xavier Bourgault. Bonne écoute! 5:15 – Retour sur le tournoi de golf des Canadiens 15:30 – Début du camp d'entraînement du CH 26:30 – Les postes à gagner à Montréal 33:00 – Le Tricolore doit-il bouger pour des renforts sur le deuxième trio? 41:30 – Un dernier match pour Marc-André Fleury 47:00 – Quel rôle pour Patrik Laine? 51:45 – Deux jeunes à surveiller chez les Sénateurs
Peut-on dire que tout le monde connaît Guy Savoy? C'est possible...On connaît son visage, on pense à son sourire... Pardois son nom à lui seul évoque inconsciemment la grande gastronomie.Alors pourquoi aller voir Guy Savoy alors que son exposition l'a déjà poussé des dizaines de fois à se raconter?Par envie d'abord: envie d'entendre de ses propres oreilles la vie d'un grand raconté par lui-même ... Et bien par goût du défi sûrement... Avec l'espoir de l'entendre nous dire quelque chose qu'on ne lui ait pas entendu ailleurs...Par curiosité surtout car les grands comme lui ont toujours des choses à transmettre et une manière de se raconter différente selon comment on les aborde...Nous sommes donc venu à lui, comme on revient parfois visiter un arbre, en espérant que ses fruits seront à ll'apogée de leur saveur, en espérant qu'on va tomber juste, pile (!) pour vivre un sacré moment.Et sans révéler le contenu de cet épisode, on a découvert bien plus que ce que l'on savait déjà. On a aussi, au delà de l'histoire, découvert un peu plus de l'homme et de son tempérament. Tantôt délicat, tantôt sanguin, parfois cherchant le mot juste, parfois emporté par son propos...On ne s'attendait pas forcément à assister à cette confrontation, ce balet des époques, des idées, des réflexions suspendues et des poings sur la table...On a tenu la barre mais par instant on s'est retrouvé à écouter sagement une histoire. Finalement on s'est fait surprendre souvent par des saveurs inattendues.Bref, on a découvert Guy Savoy et on espère que vous aimerez autant que nous l'entendre vous raconter son histoire... à sa manière!Restaurant Guy Savoy ***11 quai de Conti75006 PARIShttps://www.guysavoy.com/Production: NOLARéalisation: David Ordono, Nathan CohenCréation musicale: Nathan CohenJournaliste: David OrdonoHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au menu de la troisième heure des GG du mardi 9 septembre 2025 : "Le film Barbie finalement diffusé dans une école du 93" avec Joëlle Dago-Serry, coach de vie, Jérôme Marty, médecin généraliste, et Jean-Loup Bonnamy, professeur de philosophie.
Après la démission du Premier ministre François Bayrou, la situation politique en France se double d'une crise économique. Avec un déficit public à 5,5 % du PIB et une dette qui dépasse les 3 300 milliards d'euros, plusieurs pistes sont envisagées pour tenter de sortir de l'ornière. Mais chacune traduit une vision différente de la société. Durant son passage à Matignon, François Bayrou n'a cessé d'alerter sur la fragilité de la situation économique française. Son credo : réduire les dépenses publiques, limiter le recours au crédit et relancer la production par le travail. Mais cette ligne d'austérité modérée n'a pas convaincu, contribuant à son renversement politique. La gauche mise sur une fiscalité plus juste À gauche, la solution passe moins par la baisse des dépenses que par leur réorientation. L'idée : réduire certaines niches fiscales jugées inefficaces, qui pèsent près de 80 milliards d'euros par an, et faire davantage contribuer les hauts revenus et les détenteurs de capitaux. L'objectif affiché : protéger l'école, accélérer la transition écologique et rétablir plus d'équité dans l'effort collectif. La droite prône l'austérité radicale De l'autre côté de l'échiquier, la droite propose une cure sévère : suppression de certaines fonctions non régaliennes, privatisations, réduction du nombre de fonctionnaires et durcissement de l'accès aux aides sociales. Cette ligne vise à rétablir les comptes publics en serrant fortement la ceinture de l'État, quitte à risquer un frein à la croissance et des tensions sociales accrues. Finalement, une troisième voie semble émerger : celle d'un équilibre entre économies et hausse ciblée des impôts, défendue notamment par la Cour des comptes. Mais derrière les chiffres, c'est avant tout un choix politique et de société qui se profile pour l'avenir du pays. À lire aussiDéficit public: Italie, Espagne… que peut retenir la France de leurs politiques d'austérité?
Le 5 septembre, la Commission européenne a frappé fort en annonçant une amende de 2,95 milliards d'euros contre Google. Le motif : un abus de position dominante dans le secteur de la publicité en ligne. Selon Bruxelles, le géant américain aurait utilisé sa puissance économique pour limiter la concurrence et imposer ses propres solutions publicitaires, au détriment des annonceurs et des plateformes concurrentes.Cette décision s'inscrit dans une longue série de contentieux opposant l'Union européenne aux grandes entreprises de la tech américaine. Mais cette fois-ci, l'affaire prend une dimension plus politique. Car quelques heures après l'annonce, Google a dénoncé une sanction « injustifiée » et confirmé son intention de faire appel.De l'autre côté de l'Atlantique, la réaction ne s'est pas fait attendre : Donald Trump, fidèle défenseur des intérêts des géants technologiques américains, a accusé l'Europe « d'attaquer » Google. L'ancien président a menacé de représailles commerciales, évoquant le recours à la fameuse « Section 301 », qui permet aux États-Unis d'imposer des droits de douane punitifs. Bruxelles, de son côté, a réaffirmé son droit souverain à réguler le numérique, refusant de céder aux pressions politiques et économiques venues de Washington.Pas de démantèlement, mais une sanction exemplaireCertains observateurs s'attendaient à une mesure encore plus radicale : la séparation des activités publicitaires de Google. Finalement, la Commission a écarté cette option, mais insiste sur le fait que l'entreprise devra adapter ses pratiques pour se conformer au droit européen. L'amende record vise donc à dissuader les comportements anticoncurrentiels et à montrer que l'Union européenne est capable de réguler le marché numérique, même face aux mastodontes américains.Une semaine noire pour GoogleCette sanction européenne n'arrive pas seule. La même semaine, Google a été frappé par deux autres décisions judiciaires :Aux États-Unis, la Cour fédérale de San Francisco l'a condamné à verser 425,7 millions de dollars de dommages à 100 millions d'utilisateurs pour des atteintes à la vie privée.En France, la Cnil a infligé une amende de 325 millions d'euros pour des pratiques jugées abusives en matière de cookies publicitaires.En l'espace de quelques jours, Google a donc accumulé plus de 3,7 milliards d'euros de sanctions à travers le monde. Seule éclaircie pour l'entreprise : elle a échappé, le mardi précédent, à une décision qui aurait pu mener au démantèlement de son navigateur Chrome.En résuméL'amende européenne de près de 3 milliards d'euros illustre à la fois la volonté de l'UE d'affirmer son pouvoir de régulation et l'hostilité croissante entre l'Europe et les États-Unis sur la question de la souveraineté numérique. Pour Google, elle s'ajoute à une série noire de condamnations qui mettent en lumière les tensions permanentes entre innovation, concurrence et protection des consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Invités : - Gérard Carreyrou, journaliste - Gauthier Le Bret, journaliste. - Christophe Bordet, journaliste. - Caroline Ithurbide, journaliste. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En Afghanistan, la population est en état de choc, une semaine après le séisme qui a frappé l'est du pays. La tâche des secours est difficile à cause du terrain, montagneux, courbé et qui bouge au gré des répliques. Plusieurs villages ne sont accessibles qu'en hélicoptère ou à pied, au prix de longues heures de marche. RFI s'est rendu dans le village de Ghonday, dans la province de Kunar, épicentre du séisme. Malgré la présence des pouvoirs publics, les habitants se sentent oubliés. De notre envoyée spéciale à Ghonday, Margot Davier Pour arriver jusqu'au village de Ghonday, dans l'est de l'Afghanistan, il faut compter plusieurs heures de voiture, puis marcher sur un chemin périlleux, entravé par de nombreux rochers. Sherzad, l'un des habitants, n'est pas très à l'aise. « Il y a des secousses tous les jours, presque toutes les heures. Tout est très fragile, et même là, au moment où je parle, j'ai peur que tout s'écroule », confie-t-il. D'ailleurs, son visage se fige à l'approche de son ancienne maison, qui paraît intacte de l'extérieur. Sherzad n'ose pas entrer, depuis le séisme, il préfère dormir dans une tente. « Plusieurs personnes ont été blessées ici et sont restées sous les décombres pendant des heures. Heureusement, au petit matin, nous avons enfin réussi à les évacuer et à organiser leur transport vers à l'hôpital. Je suis terrifié de rester à l'intérieur. S'il y a une secousse, les murs peuvent s'effondrer sur nous. Il vaut mieux sortir », témoigne-t-il. À l'angoisse des répliques, s'ajoute la peur de l'avenir. Sherzad, comme la plupart des hommes du village, est berger. Ses ressources se réduisent. « Nous en avons perdu plusieurs de nos animaux pendant le séisme. Ce sont ceux qui restent. C'est notre seul commerce. Nous sommes dépendants de ces animaux pour vivre. Nous n'avons rien d'autre : nous les vendons, nous prenons la laine, nous mangeons leur viande. On garde les chèvres ici. Normalement, elles gambadent dans la montagne, mais on préfère les garder ici par sécurité », détaille-t-il. Un peu plus loin, se trouve la demeure d'Abdul Sattar, l'un des frères de Sherzad. Il montre des ruines : « Mon frère dormait ici, sur le toit de la maison, et mes enfants se trouvaient à l'intérieur. Tout le monde dormait, quand le séisme a eu lieu. Le toit s'est effondré sur mes enfants, nous avons essayé d'évacuer tout le monde, mais les secours sont arrivés bien après car les routes sont en très mauvais état. Finalement, nous avons réussi à transférer tout le monde. On est contents, les talibans nous soutiennent beaucoup. Ils font du mieux qu'ils peuvent avec les moyens qu'ils ont. » À ses côtés, Sherzad fait la grimace. « Leur soutien n'est pas très significatif. Ce n'est pas assez, nous avons besoin de reconstruction », déplore-t-il. « Mais ils prennent soin des blessés », lui rétorque son frère. Depuis une semaine, la vie des deux frères est suspendue. Deux ans minimum seront nécessaires à la reconstruction de la zone, selon les organisations sur place. À lire aussiAfghanistan: une semaine après le séisme meurtrier, des villages sont toujours inaccessibles
Dans le podcast « Ça peut vous arriver » sur RTL, Julien Courbet et son équipe distribuent conseils conso et astuces juridiques pour lutter contre les arnaques dans la bonne humeur. Ecoutez Ça peut vous arriver avec Julien Courbet du 05 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le match contre Bublik devait être un premier test pour Jannik Sinner. Finalement on a assisté à une véritable correction de la part de l'Italien. 6/1 6/1 6/1. Grâce à cette victoire en 1/8e de finale de l'US Open, Sinner a signé une 25e victoire d'affilée en Grand Chelem sur dur. Il n'a plus été vaincu sur cette surface en Majeur depuis l'US Open 2023 ! Est-il devenue la référence absolue sur cette surface ? Dans la 2e partie de l'émission tops et flops de la nuit sans oublier les pronostics. Au menu : Lehecka vs Alcaraz et Djokovic vs Fritz ainsi que Pegula vs Krejcikova et Sabalenka vs Vondrousova.
Luc Dupont, professeur en communication de l'Université d'Ottawa, dresse un bilan estival du paysage médiatique numérique. Et souligne le basculement historique aux États-Unis : le streaming dépasse pour la première fois la télévision traditionnelle, poussant les géants des médias à revoir leurs modèles. Autre choc : en 2024, RDS a perdu plus d'argent que TVA Sports, reflet du recul des abonnés et des revenus liés au câble. Il note la faible consommation de contenus québécois chez les jeunes, une tendance qui menace l'avenir culturel local. Finalement, il illustre l'évolution des canaux de communication avec Taylor Swift, qui a annoncé son nouvel album et son mariage via podcast et Instagram, confirmant l'importance des plateformes numériques comme nouveaux points de contact incontournables.
Dans le podcast « Ça peut vous arriver » sur RTL, Julien Courbet et son équipe distribuent conseils conso et astuces juridiques pour lutter contre les arnaques dans la bonne humeur. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Didier et Marc-André font un survol de division Nord de la NFC. Est-ce que Jordan Love fera finalement preuve de constance avec ses performances ? L'attaque des Lions demeura redoutable malgré le départ de Ben Johnson ? On en parle avec Kevin Raphaël. Johnson pourra aider Caleb Williams à se développer ? Finalement, tout les espoirs des Vikings reposent sur J.J. McCarthy. Pour nous suivre sur nos nouvelles pages Facebook : https://www.facebook.com/lesacduquart Instagram : https://www.instagram.com/lesacduquart Pour vous inscrire à notre pool de football : https://fantasy.espn.com/free-prize-games/sharer?challengeId=265&from=espn&context=GROUP_INVITE&edition=espn-en&groupId=7432da3a-385b-4d71-8036-7c4cab8a8448 (00:00:00) Intro (00:00:41) Classement 2024 NFC Nord (00:01:51) Packers de Green Bay (00:24:08) Bears de Chicago (01:08:26) Vikings du Minnesota (01:27:08) Lions de Détroit (01:50:02) Classement des forces
Adrien Rabiot sera-t-il encore un joueur de l'Olympique de Marseille à la fin de l'été ? Son entraîneur, Roberto De Zerbi s'est montré ouvert à cette hypothèse après la victoire face au Paris FC, samedi 23 août.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les départs clandestins de pirogues depuis les côtes guinéennes vers l'archipel espagnol des Canaries se sont multipliés, en conséquence de l'accord migratoire conclu entre la Mauritanie et l'Espagne l'an dernier. Pourtant, la traversée depuis la Guinée peut durer une dizaine de jours et est extrêmement dangereuse. En 2024, l'ONG espagnole Caminando Fronteras dénombre 10 457 morts dans l'Atlantique. Entretien avec Elhadj Mohamed Diallo, ancien exilé, qui dirige désormais l'Organisation guinéenne de lutte contre la migration irrégulière. RFI : La Guinée est devenue une alternative pour les candidats à la migration clandestine, notamment depuis la ville côtière de Kamsar. Pourquoi ce phénomène, selon vous, a-t-il pris de l'ampleur dans la ville ? Elhadj Mohamed Diallo : D'abord, la ville de Kamsar est une ville portuaire, où la pêche est beaucoup développée. La plupart des jeunes maîtrisent parfaitement l'océan. Ce sont des pêcheurs qui maîtrisent la conduite des pirogues. La situation aux îles Canaries est telle que des journalistes espagnols sont venus enquêter jusqu'en Guinée pour identifier les familles des disparus, racontez-nous. Lorsque des Guinéens sont arrivés dans les îles des Canaries – le troisième convoi au départ de Kamsar -, il y a eu un accident. Sept personnes sont décédées, dont deux enfants. Donc les journalistes se sont intéressés à la question. Ils nous ont contactés et ils sont venus sur le terrain pour identifier trois familles parmi les sept et après, ils sont venus à Conakry. On les a mis en contact avec des familles de disparus, et eux nous ont mis en relation avec des organisations qui travaillent sur les questions d'identification dans les autres pays. Il y a plusieurs familles qui sont identifiées, on est en train de mettre en place le collectif des familles de disparus. Et une fois que vous les identifiez, qu'est-ce que vous faites ? Parfois, un jeune décède dans un autre pays, mais la famille n'est pas identifiée. Donc, ils nous contactent. On accompagne la famille pour qu'elle puisse rapatrier le corps au pays et inhumer le jeune. On les accompagne aussi dans leur deuil et dans les démarches administratives. Lorsqu'un corps est identifié, il y a un tas de dossiers qu'il faut aller retirer à la justice ou à la mairie. Parfois, les familles ne sont pas informées. Nous accompagnons les familles dans toutes ces démarches, s'ils décident de rapatrier le corps ou pour qu'ils aient les documents nécessaires pour engager des procédures auprès des tribunaux. À lire aussiGuinée: une nouvelle route dangereuse pour la migration vers les Canaries au départ de Kamsar Alors concrètement, comment ça se passe ? Ce sont des passeurs qui sont, disons, des « professionnels » et qui ouvrent un nouveau point de passage ? Ou est-ce que ce sont des pêcheurs ou des personnes sur place, à Kamsar, qui se lancent dans le marché de la migration par opportunisme ? Le premier convoi, c'était des pêcheurs. Comme le Sénégal est un pays frontalier, on se dit que s'il y a des voies de passage depuis le Sénégal, nous aussi Guinéens pouvons tenter. Donc c'est comme ça qu'ils ont commencé. Un groupe d'individus étaient là en train de travailler, ils se sont réunis, ils ont formé leur convoi et ils sont partis. Ca a même échappé aux autorités. Pour le moment, on n'a pas pu avoir des informations sur les passeurs, on est en train de faire des recherches. Mais bon, vous savez, c'est une question très compliquée de former un groupe de réseaux. Ça peut être des compatriotes qui étaient déjà en Mauritanie ou au Sénégal et qui reviennent en Guinée, ou ça peut être aussi des gens issus du réseau marocain qui se ramifie jusqu'en Guinée. Ce sont des réseaux qui sont vraiment professionnels. On doit planifier le terrain, il faut identifier qui doit être impliqué, qui ne doit pas être impliqué aussi. Ça va prendre du temps. Mais quand même, il y a eu pour le moment trois ou quatre convois qui sont partis et le mois dernier, les autorités ont arrêté pas mal de groupes de personnes qui étaient prêtes à partir. Deux convois ont été arrêtés au mois de juillet. Un autre convoi a été arrêté en Mauritanie où il y avait des Guinéens, des Sénégalais et d'autres nationalités. Vous voulez dire qu'en fonction des politiques migratoires des pays pourtant voisins, le point de départ peut changer ? Pas forcément les politiques migratoires en soi. Ça peut être peut-être la façon dont on est en train de réprimer les migrants, ou bien comment on est en train de durcir un peu les politiques migratoires. C'est une chaîne, en fait. Ça a commencé par le Maroc, puis le Maroc a « fermé » sa voie d'accès. Puis la Mauritanie, le Sénégal où ça devient de plus en plus difficile. Finalement, les points de départ s'éloignent de plus en plus. Et certainement demain, quand on va « fermer » la Guinée, peut-être que c'est Sierra Leone, le Liberia ou la Côte d'Ivoire qui seront concernés. En ce qui concerne le réseau des passeurs, ce n'est pas seulement la Guinée qui doit y travailler. Il faut que les pays collaborent, que ça soit une coordination entre les États parce que ces passeurs sont des criminels. Ça, il faut le dire. Quand vous voyez ce qui se passe aujourd'hui en Tunisie, vous comprendrez pourquoi les pays doivent coopérer pour pouvoir travailler sur cette question. Est-ce que vous avez pu dresser un profil des personnes qui prennent la mer ? Ce sont des familles avec des enfants, parce qu'ils sont convaincus qu'avec des enfants, on vous donne des papiers en règle dès votre arrivé. Donc, ils prennent toute la famille pour partir. En majorité, c'est des jeunes de 17 à 35 ans. Mais il y a également des vieux, des femmes, des enfants, des intellectuels, des étudiants, des non-étudiants... C'est les mêmes personnes, des fois, qui avaient envie de partir mais qui n'en avaient pas la possibilité. Avec 15 millions de francs guinéens [1 500 €, NDLR], ils vont migrer depuis Kamsar. À lire aussiMauritanie: «Notre politique vis-à-vis de la migration irrégulière est restée la même» Alors même que la communication habituelle des autorités et la sensibilisation communautaire martèlent que le risque de partir clandestinement, c'est très dangereux, que la Guinée ou même l'Afrique en général, a besoin de bras pour se construire et que les politiques migratoires, vous l'avez dit, sont de plus en plus dures. Pourquoi, selon vous, les jeunes continuent de tenter « l'aventure », comme on l'appelle en Afrique de l'Ouest ? On est tous d'accord que d'abord, la migration, c'est un fait naturel. Deuxièmement, il y a une communication sur les réseaux sociaux qui dit que l'Allemagne ou la France ont besoin de plus de main-d'œuvre et les jeunes ont besoin de travailler. Mais quand vous prenez le cas spécifique de la Guinée, la majeure partie des jeunes Guinéens ont perdu confiance non seulement en l'intellectuel guinéen, mais aussi en la République de Guinée. Même s'ils avaient des milliards en poche, ils n'auraient pas envie d'investir dans ce pays parce qu'il y a une totale perte de confiance. Même si ces jeunes sont des intellectuels, même si vous leur trouvez un travail, ils vont chercher un moyen de transport pour quitter le pays parce qu'ils n'ont plus confiance en la République. À une époque, on avait des tee-shirts qui disaient La Guinée est mon avenir. Il y a un jeune qui m'a interpellé un jour, en me disant : « Tu penses qu'il y a une possibilité de réussir dans ce pays où un Premier ministre te dit qu'une région n'a pas le courant parce qu'un Chinois est mort ? » [en 2018, l'ex-Premier ministre Kassory Fofana avait justifié l'absence d'électricité à Kankan par le décès prématuré de l'investisseur chinois choisi pour le projet, NDLR] Vous voyez la mentalité ? Au début de ce mois, 49 Sénégalais ont quitté la Mauritanie en pirogue, se sont perdus en mer et ont finalement pu atteindre les îles Canaries en s'accrochant à une barge remorquée par un navire européen. Comment vous expliquez une telle détermination chez les jeunes Africains, avec pourtant un énorme risque de se faire arrêter ou pire, de mourir, tout simplement ? Vous interrogez dix jeunes aujourd'hui sur pourquoi ils sont prêts à prendre ces risques-là. Ils vous diront que dans l'état actuel des choses, ils sont comme déjà morts. Donc pour eux, il vaut mieux aller mourir ailleurs et peut-être réussir, que de rester ici et mourir. C'est comme un jeune avec ses parents, s'il n'a plus confiance, il va quitter la maison. Donc quand on n'a plus confiance en notre nation, on va forcément la quitter. C'est ce qui arrive en l'Afrique de l'Ouest, surtout au Sénégal et en Guinée. Quand dans un pays, même manger devient un luxe, ça devient un problème. Il y a donc la communication sur les réseaux sociaux et aussi cette question politique qui motive de nombreux jeunes à partir. Et on comprend parfois leur motivation, ils veulent tout simplement vivre en paix. À lire aussiLa France peut-elle se passer d'immigration ?
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Finalement, il n'est peut-être jamais trop tard.Et pourtant, sur GDIY, “plus tard c'est trop tard” fait partie du vocabulaire.J'en suis plus sûr depuis que j'ai enregistré avec cette femme exceptionnelle d'une simplicité incroyable.À 81 ans, Perla Servan-Schreiber est fière de son âge et partage sa philosophie de vie, celle qui a guidé ses pas vers une vie hors du commun.Elle débarque à Paris juste avant mai 68 et assiste avec émerveillement à un changement d'ère qui allie féminisme, libération des mœurs, âge d'or de la presse et de la pub.Sans argent, Perla débute un métier dont elle ignorait l'existence grâce à une rencontre hasardeuse. Elle devient publicitaire de presse pour le magazine ELLE alors géré par Marcel Bleustein-Blanchet.Elle développe des concepts avant-gardistes à l'époque crée ce qui s'appellera plus tard le “brand content”.À plus de 40 ans, elle rencontre l'homme de sa vie, Jean Louis Servan-Schreiber avec qui elle reprendra Psychologie Magazine dix ans plus tard.En baronne de la presse, elle fait exploser les ventes allant jusqu'à 400 000 exemplaires par numéro, avant que le groupe Lagardère n'en fasse l'acquisition.Quand on lui demande quelle est la recette du succès, sa réponse est presque frustrante de simplicité : la chance et la joie.Passionnée de cuisine, Perla a écrit de nombreux livres de recettes et essais sur sa philosophie de vie. Parmi ses meilleurs conseils :Les clefs pour vieillir sain et heureuxLimiter ses possessions pour rester libreComment écrire pour soi et pour les autresLa danse des relations hommes-femmes au fil de sa vieComment nourrir ses relations (littéralement)Un épisode qui fait voyage et donne de l'espoir. À écouter impérativement pour quiconque se sent incertain vis-à-vis du futur ou cherche l'émerveillement de sa vie.TIMELINE:00:00:00 : Garder la flamme à 81 ans00:14:15 : Rejoindre le monde de la presse ‘par hasard'00:20:24 : L'enchantement des années 60 et 7000:27:44 : La folie des miracles : pourquoi il faut suivre son intuition00:37:24 : Le secret de la réussite de Psychologie Magazine00:53:13 : Ce qui compte vraiment dans la vie01:08:42 : La newsletter de Perla01:11:56 : Son enfance et sa relation aux hommes01:20:35 : L'importance de l'amitié en nourrissant la gourmandise de façon diabolique01:34:19 : La vente à Lagardère et le déclin de la presse01:50:43 : Comment les réseaux sociaux dévorent notre temps01:53:35 : La journée type (et joyeuse) de Perla à 81 ans01:58:52 : Jean-Louis, livres et simplicitéLes anciens épisodes de GDIY mentionnés : #470 - Maurice Lévy - Publicis - Faire de la publicité son empire#373 - Benjamin Cardoso - The Polar Plunge - Faire de son corps une Ferrari#445 - Alex Berger - Producteur - Le Bureau des Légendes : la série française qui a conquis le mondeNous avons parlé de :Les dimanches de Perla Servan-Schreiber (sa newsletter)Psychologies MagazineJean-Louis Servan-SchreiberELLEMarcel Bleustein-Blanchet (publicitaire français)Daniel Filipacchi (éditeur français)Marie ClairePNL : Programmation neuro-linguistiqueBruno Kemoun et Eryck Rebbouh (KR Media)Villa MariaFrançoise Sagan (écrivain)Groupe LagardèreCafé VerletCinéma Le BalzacNewsletter de MattLes recommandations de lecture :Intimités: Au fil des jours (Perla)Ce que la vie m'a appris (Perla)Noces suivi de L'ÉtéL'enchantement simpleVous pouvez contacter Perla sur LinkedIn, Instagram.Vous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ?Contactez mon label Orso Media via ce formulaire.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.