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Directement de Miami, nous recevons Jovans Lorquet. Il est auteur-compositeur, mêlant des genres tels que le Konpa haïtien, le R&B et l'Afrofusion, il nous fait découvrir sa musique. Le 9 août prochain, c'est la célébration de la musique antillaise au Beachclub avec la 3e édition du Konpa on the Beach. On reçoit l'un des organisateurs Kiko. Avec Sabrina Télémaque de Brunette & Co, on parle de l'importance de porter la crème solaire spécialement maintenant et pour les peaux foncés. Ce soir c'est le "Couple Affair - 2e édition'', nous avons le plaisir de recevoir l'artiste de renom, Oli Duret et l'artiste montréalais, Richy Jay. Finalement, Valérie Heurtelou, Directrice des opérations de l'Académie de leadership Louverture-Mandela vient nous parler de la campagne d'inscription pour l'académie qui a pour but de mettre de l'avant des opportunités pour les jeunes du secondaire 3 à 5 dans le développement de projets.
Dans ce 20e épisode ÉDITION ESTIVALE, on jase entre animatrices de l'actualité des derniers mois depuis notre dernier enregistrement d'épisode parce que MON DOUX ÇA ARRÊTE PU.Enregistré le 7 juillet 2025 à l'espace de co-working La Halte 24/7 grâce à une collaboration avec notre média indépendant pref Pivot, on parle entre autres de la guéguerre Musk-Trump, de la vraie guerre Israël-Iran, de la Flotille pour Gaza, du projet de loi 97 qui donne le go à la destruction d'un tiers de nos forêts publiques et des manifestations contre ICE aux États-Unis et des petits trucs utilisés par les activistes pour résister à des fins complètement informatives, évidemment. Finalement, on revient sur la série Handmaid's Tale qui s'est terminée au printemps.Bonne Écoute les Farouches !*** PSSSSTTTTTT : Ne manquez pas la prolongation où on jase de potins de manifestations auxquelles nous avons assistées et Emna parle de son malaise autour de la St-Jean Baptiste. Rendez-vous sur notre Patreon - https://www.patreon.com/Farouches - pour l'écouter !Et un gros merci à nos commanditaires : Belle et Rebelle ( https://belleetrebelle.ca - code promo : FAROUCHES15 ) et Éros et Compagnie ( https://www.erosetcompagnie.com/ - code promo : FAROUCHES15)*** Blue Sky - https://bsky.app/profile/farouches.bsky.socialInstagram - https://www.instagram.com/farouches_podcast/TikTok - https://www.tiktok.com/@farouches.podcastFacebook - https://www.facebook.com/groups/1379923395975267/Youtube - https://www.youtube.com/@Farouchespodcast***Animatrices: Coralie LaPerrière ( https://www.instagram.com/anar_coco/ ) etEmna Achour (https://www.instagram.com/emnaachour/ )Montage : Octave Savoie-Lortie ( https://www.instagram.com/octave.savoielortie/ )Arrangement musical : Véronique Bilodeau ( https://www.instagram.com/veroniquebilodeau/ )
Tatiana Polevoy l’admet : elle a tout fait de travers avec ses cheveux… et en paie le prix! Au micro des Lève-tôt, elle partage ses erreurs à Ingrid et Dominic, qui réagissent avec humour. Ensuite, lors de sa chronique En haut de la Falaise, Ingrid brise les tabous et souligne l'importance de la thérapie pour prendre soin de sa santé mentale. Finalement, dans un échange à la fois ludique et éclairant, Ingrid tente de deviner la personnalité sexuelle de Tatiana et Dominic. Aura-t-elle vu juste? Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Où en sommes-nous sur le plan de l'unité de l'Église après de plusieurs siècles d'existence et de nombreux accord oecuménique? Et si nos différences étaient une forme de complémentarité pour un même message. Dans ce dernier épisode de la troisième saison, Joan et Stéphane expliquent la différence entre des communautés rigides et robustes et reconnaissent que tous et toutes appartiennent à la même Église de Dieu et sont unis dans le Christ. Site internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250 Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission. * Photo de Helena Lopes, unsplash.com. Utilisée avec permission. Bonjour, bienvenue à Question de croire, un podcast qui aborde la foi et la spiritualité, une question à la fois. Cette semaine, quelle est la place de l'unité dans l'Église? Bonjour Stéphane! Bonjour Joan! Bonjour à toutes les personnes qui nous écoutent. D'abord, merci Stéphane d'avoir accepté qu'on prenne ce thème pour le dernier épisode de notre troisième saison Question de Croire. Déjà trois ans! C'est fou! L'unité de qui? La première semaine du mois de mai, j'ai pu bénéficier d'une retraite qui est aussi une formation au monastère de Bose qui se trouve en Italie, tout ou proche de la frontière avec la Suisse; c'est un monastère mixte femmes-hommes et aussi œcuménique. Bon, il y a majoritairement des catholiques, mais il y a quelques représentants et représentantes d'autres confessions. On a reçu des enseignements par Frère Luciano sur le thème de l'Esprit-Saint. Alors moi j'aime bien titiller un petit peu, on a vu l'Esprit-Saint dans la vie de foi, la Bible, l'Église… À un moment donné on avait le droit de poser des questions sur tout ce qu'on voulait. Alors je lui ai posé la question, oui, et l'unité de l'Église alors? Parce que finalement, est-ce que l'Esprit-Saint permet l'unité de l'Église? Qu'est-ce qu'on fait à propos des conceptions sur l'Esprit-Saint dans l'unité de l'Église? Je lui ai dit, « quid » de l'unité de l'Église? Il m'a répondu comme ça, avec son style italien un petit peu direct, il parle un peu fort aussi. Il a dit « l'unité de qui? L'unité de quoi? L'unité pourquoi? » Ça m'a vraiment fait rire parce que je suis vraiment d'accord avec frère Luciano. Quand on nous dit de façon un peu rapide Il faut œuvrer pour l'unité de l'Église. Ça ne se fait pas parce qu'il y a l'unité de l'Église. On parle de l'unité de qui, de quoi et l'unité pourquoi? Le rêve de l'unité de l'Église Eh oui, pourquoi? Très bonne question. Pourquoi devrait-on être absolument unis et qu'est-ce que ça veut dire être unis? Je crois qu'il y a un fantasme qu'au début tout le monde était uni et que c'est au cours des siècles que les chrétiens se sont divisés en différentes Églises, en différents mouvements. Mais lorsqu'on lit le livre des Actes des Apôtres, J'ai l'impression que la division s'est installée 30 secondes après que Jésus est parti. Il y a les affrontements Pierre et Paul. On entend parler de super apôtre. On entend Paul dire moi je vous ai baptisé dans le Christ, un tel vous a baptisé au nom d'Apollo. Je crois qu'il y a une espèce de rêve, un fantasme, un peu irréaliste, qu'il faut absolument être un, être ensemble, sinon on ne suit pas le message du Christ. Et ce qui sous-tend souvent ça, c'est « il faut être ensemble de ma façon ». Je me souviens lorsque je recevais l'enseignement religieux dans ma jeunesse catholique romaine, on avait cette image d'un arbre qui partait d'un tronc commun et il y avait plusieurs branches. Mais le tronc commun c'était la bonne Église, c'était l'Église catholique romaine et les branches c'était les protestants. J'ai remarqué le sous-texte là-dedans est « il faut qu'ils reviennent au bercail pour cette unité ». Ce n'est pas « nous avons à créer une nouvelle association, une nouvelle Église ». C'est « il faut recréer cette Église… qui est en parenthèse la nôtre ». Les menaces à l'unité Pour ma part, j'ai souvent entendu « Si on fait ceci ou cela, ça œuvrera contre l'unité de l'Église. » Par exemple, pendant longtemps, c'est ce qu'on a pensé des couples mixtes catholiques protestants. Dans la région dont je suis originaire, en Alsace, j'ai déjà pu entendre des personnes me raconter ce genre de témoignages. « Oui, on est un couple mixte. Au début, on ne voulait pas nous marier, c'était interdit. Le curé a dit que j'allais être excommuniée parce que je me mariais avec un protestant. Et puis en plus, on nous a dit que ça allait détruire l'Église. » Et j'ai beaucoup entendu ça aussi, il y a une dizaine d'années, concernant les bénédictions de couples de même genre. Cela allait détruire l'Église. Cela allait apporter le péché dans l'Église. Mais, le pire, cela allait œuvrer contre l'unité de l'Église. Par exemple, les accords œcuméniques qu'on a catholiques-protestants, les accords qu'on a avec des évangéliques, voilà. Le fait qu'il y ait une ouverture aux réalités de vie des gens, par exemple le fait de tomber amoureux de quelqu'un qui ne soit pas directement de ton réseau social confessionnel, qui ne soit pas du même genre que toi, ce soit forcément une menace contre l'unité de l'Église. Et pourtant, ce que j'ai appris pendant mes études de théologie, c'est que si la caractéristique de l'unité de l'Église, c'est de la rendre rigide, une Église forte comme ça, rigide, hermétique en quelque sorte, imperméable, elle ne pourra pas résister au séisme. Alors moi, je ne suis pas une grande spécialiste en urbanisme, en architecture, mais si j'ai bien compris, le principe même des immeubles qui résistent au séisme, comme au Japon, c'est qu'ils ne sont pas rigides, ils sont robustes. Pas pareil en fait. Donc ça nous amène à réfléchir à une façon d'avoir des Églises, des communautés qui soient robustes, mais finalement pas rigides. Reconnaître que nous appartenons tous et toutes à la même Église de Dieu Je t'écoute. J'ai l'impression que ceux et celles qui défendent ces positions-là se sentent peut-être un peu fragiles. Je vais te donner un exemple. Lorsque j'ai changé d'Église, ma mère en a parlé à des amis autour d'elle. Et une de ses amies a dit, mais c'est donc bien dommage, c'était l'un de nos meilleurs, il était pour devenir un prêtre. La réaction, ça n'a pas été, ah, quelle bonne nouvelle. Stéphane a trouvé une place où il se sent confortable, où il va pouvoir trouver sa place pour être dans la grande Église de Dieu. Si on a l'impression qu'on n'est pas assez solide, on a l'impression que tout ce qui est différent, tout ce qui n'est pas dans mon cercle que je peux contrôler, c'est une attaque, c'est une menace. L'Église de Dieu n'est pas la mienne et toutes les possibilités peuvent rejoindre plus de personnes. Alors pourquoi ne peut-on pas célébrer une personne qui trouve sa place, qui aime peut-être plus tel aspect de la foi ou tel autre aspect de la foi, au lieu de dire ben faut que je la garde dans mon Église, il faut que je la garde dans ma petite paroisse. Je pense qu'il faut quelque part faire confiance que ce qui existe correspond probablement au plan de Dieu, jusqu'à une certaine limite naturellement. Une Église complémentaire et plurielle C'est beau ce que tu dis de considérer l'Église comme un grand ensemble qui serait complémentaire, pluriel, divers. On en a fait l'expérience ici, dans la communauté méthodiste dans laquelle je vis depuis presque un an, puisque pour le Mercredi des cendres, on a proposé une célébration sur le temps du midi. La ministre Erika Stalkup, qui s'occupe ici de beaucoup des célébrations, était dehors, en habit pastoral. Elle avait une coupelle avec dedans une sorte de cendre, mais plutôt une cendre sous forme un peu de... Comment est-ce qu'on pourrait dire? De crème, voilà. Quelque chose qu'on puisse appliquer tout doucement. Et puis j'ai pris sa place parce qu'elle est allée préparer l'église. Et on a eu la grande surprise de voir arriver beaucoup plus de monde que ce qu'on croyait. On croyait qu'on serait deux ou trois, et figure-toi qu'on a presque été dix. Je ne sais pas si tu imagines. On a triplé les effectifs. Tout ça parce que le mercredi des cendres de cette année a été extrêmement populaire dans l'Église catholique, qu'un office a été déplacé ou annulé, je ne sais pas, mais en tout cas les gens ont remarqué qu'il n'y avait pas l'office de midi qui était annoncé et ils ont cherché sur Internet et l'Église la plus proche, c'était la nôtre. Et je me suis trouvée toute contente de me dire qu'on se rend service entre Églises, on ne se vole pas les gens, on se rend service. Quand les uns ou les autres doivent renoncer à faire ce qu'ils ou elles avaient prévu pour des raisons sûrement matérielles, humaines, qui s'expliquent, on est là, on est fidèles à notre appel et on peut se suppléer les uns les autres. On ne vole rien, on fait partie de la même Église, l'Église du Christ. La différence entre unité et uniformité Je trouve que nos institutions et beaucoup de personnes à l'intérieur de ces institutions ont de la difficulté à faire la différence entre unité et uniformité. On peut être uni et différent. On n'a pas besoin d'être exactement pareil. Même dans nos paroisses, on a des gens qui ont des opinions différentes, qui ont des philosophies différentes, mais qui se retrouvent et qui sont capables de travailler ensemble. Ça, c'est l'unité. On n'a pas besoin d'être pareil. La même chose s'applique entre différentes Églises, entre différents courants religieux. On peut reconnaître qu'on a des objectifs communs, qu'on a des aspirations qui se rejoignent et qu'on peut apprendre à vivre avec nos différences et même les célébrer. C'est difficile parfois de faire passer ce message-là parce que j'ai l'impression que pendant trop longtemps, comme l'exemple que tu as donné avec les couples mixtes, on a voulu donner ce message de « J'ai raison, donc tout le monde a tort. Nous avons le bon message, nous avons la voie. » Je me souviens, je devais prêcher sur : Jésus dit « Je suis la voie vers Dieu ». Et j'avais apporté un point de vue disant que pour les chrétiens, Jésus est la voie vers Dieu. Mais peut-être que pour un autre groupe, c'est autre chose. Pour moi, ça ne m'enlève rien si quelqu'un passe d'une autre façon vers Dieu, moi, je peux toujours passer par Jésus. Et les gens n'en revenaient pas. Ils m'ont dit, « je n'ai jamais entendu ça. Ça ouvre des possibilités. » Je leur ai dit, « mais on n'y perd rien. Moi, je n'y perds rien que quelqu'un fasse un culte différemment, qu'il y ait sept ou deux sacrements. » Pas que je m'en fous, mais ça ne change rien à ma foi, ça ne change rien à ma vie. Moi, j'ai trouvé ma place. J'espère que les gens trouvent leur place. Et c'est ça que je trouve triste. L'unité dans la diversité réconciliée Il y a eu beaucoup de travaux théologiques, parfois de haut vol et parfois entre des pères qui ne faisaient pas beaucoup de place à la diversité et à la jeunesse. Ces travaux ont permis d'avoir la Concorde de Leyenberg, un document qui date déjà de 1973 et qui vise à établir une unité dans la diversité réconciliée. C'est entre les Églises luthériennes, réformées, unies, valdésiennes (vaudoises d'Italie), et puis même les frères Morave en Europe. Ce qui est intéressant à lire là-dedans, c'est que c'est surtout basé sur les notions de prédication fidèle de l'Évangile et administration des sacrements. En se disant qu'il y a une compréhension commune de l'Évangile, le fait que l'Évangile doit être prêché et que c'est important pour la vie des croyants et des croyantes, et sur le fait qu'il est important d'administrer les sacrements. Elle ne nie pas les différences confessionnelles, notamment liturgiques, il faut le dire, notamment sur la gouvernance, notamment sur la reconnaissance des ministères, les différentes modalités. Mais en tout cas, elle reconnaît que ces différences ne sont pas séparatrices. Et c'est ça qu'on appelle l'unité dans la diversité réconciliée. Mais c'est vrai qu'en même temps, comme le dit le théologien Elio Jaillet, il y aurait sans doute un pas de plus à faire en dessinant l'histoire et la dynamique d'une unité qui se vit aussi par la différence. Parce que quand on dit qu'on croit à l'unité dans la diversité réconciliée, on ne dit pas pour autant qu'on reconnaît les différents aspects de cette diversité. On dit qu'il y a une diversité et que comme on veut être dans l'unité, on est réconcilié. Mais ça ne va finalement pas très loin dans la reconnaissance de l'altérité de chacun et chacune. Et c'est intéressant de se poser un peu ces questions : qu'est-ce qui nous empêche d'aller un peu plus loin, de s'intéresser véritablement aux différences? Par exemple, je dois dire qu'il y a encore 10 ou 20 ans, tous les rituels catholiques, je les ai trouvés un petit peu pénible. Et puis finalement, je ne sais pas si c'est en vieillissant ou si c'est en prenant de la maturité ou si c'est tout simplement parce que je vois que ça porte du fruit dans la vie des gens, ces rituels commencent même parfois à me toucher. Et c'est parce que j'ai toujours continué à m'y intéresser. Finalement, plus on s'intéresse à la vie des gens et à ce qui les porte et à ce qui les fait grandir spirituellement, plus on met en avance ce que le théologien Elie Jaillet appelle la convivence. Finalement, la convivence est une dimension centrale pour le consensus. Le fait de célébrer ensemble, de vivre des rites et des actes liturgiques ensemble, de s'intéresser à la façon dont les autres vivent leur foi, ça crée un sentiment de convivencia, de convivence, de vivre ensemble, et il nourrit beaucoup aussi ce sentiment-là. Il peut faire aussi vraiment beaucoup de bien à notre foi. Quand l'unité répond à des besoins du terrain Peut-être que l'une des raisons pour laquelle cette idée d'unité n'est pas plus explorée, comme tu l'as présenté, c'est que c'est rarement abordé d'un point de vue peut être théologique ou ecclésial. Je m'explique, l'Église Unie du Canada, donc unie dans le titre, dans le nom, est un projet qui a vu le jour au début du XXe siècle. Dans l'histoire canadienne, c'était une période d'immigration massive dans l'Ouest canadien. L'idée de cette union était qu'on ne pourra pas ouvrir des paroisses presbytériennes, méthodistes, congrégationalistes, un peu partout. Donc, il faut systématiser un peu tout ça parce que ça va coûter trop cher, ça va demander trop de ressources. Cette idée d'union, ce qu'on appelle dans le jargon organique, est né d'un côté très pratico-pratique. Il faut trouver des moyens pour évangéliser ces gens-là. Ce n'était pas, on part d'un principe, d'un appel de l'Esprit-Saint ou de lecture de l'Évangile, puis on dit, ah oui, il faut retourner sur le terrain avec ça. Non, c'est le terrain qui nous disait, ça ne fonctionne pas. Si on travaille tout seul de notre côté, on va se planter. Donc, il faut s'unir. Je pense qu'il y a quelque chose là-dedans. Souvent, cette union est le résultat de quelque chose de très pratique et on le voit encore au Canada de nos jours. Beaucoup de paroisses protestantes ferment. Puis là, on dit, bon, on a un pasteur à un quart temps de l'Église Unie, et puis un mi-temps anglican. Bon, si on fusionne les deux paroisses, on va avoir une charge qui a à peu près de l'allure. C'est ça qui conduit à cette fusion-là, à cette union entre ces deux paroisses-là, et non pas une réflexion plus ecclésiale, plus théologique. Être garant du ministère de l'unité En tant que pasteur, en tout cas moi c'est quelque chose que j'ai souvent entendu, déjà en tant que théologienne d'abord et puis ensuite dans mes différents ministères, j'ai entendu dire que j'ai des convictions très nettes concernant l'inclusivité dans l'Église, le féminisme et le multiculturalisme. Ce sont trois domaines sur lesquels j'aime bien de temps à autre laisser transparaître mon avis lors de la prédication, lors des discussions; ils me tiennent à cœur, ils sont constitutifs de qui je suis et je trouve que ce sont des sujets de prédication importants. Souvent on m'a dit, « écoute, il faudrait quand même que tu ralentisses un peu, que tu ailles un peu mollo, parce que rappelle-toi que tu es garante du ministère d'unité. » C'est intéressant parce que, est-ce que lorsqu'on dit ça à des gens un peu engagés, qui ont des convictions, qui peuvent du reste les défendre et en discuter, donc qui ont des ressources et qui ont aussi des compétences au dialogue, ce qui est mon cas j'espère. J'arrive quand même un peu à dialoguer, est-ce que c'est une injonction à se taire finalement, ou être dans une ligne jugée plus consensuelle ou moins clivante? Ou est-ce que c'est une occasion manquée de créer du lien, quand on dit ça? Dans les deux cas, moi, je ne me sens pas très à l'aise. Parce que lorsque quelqu'un a des propos un petit peu excessifs contre les étrangers, ou bien contre celles et ceux qui ne viennent pas à l'Église, ou bien contre l'autorité ecclésiale qui ne serait pas la bonne, on lui dit rarement, « fais attention, tu es garant du ministère d'unité, On va lui dire, oh là là, t'exprimes ton opinion. » « Merci beaucoup, M. Tartampion, le donateur, d'avoir dit ce que vous avez dit. » Mais en fait, on est tous et toutes garants de cette unité. Et comme nous le dit la concorde de Lillienberg, qui n'est pourtant pas le plus woke possible, mais c'est une unité dans la diversité réconciliée. Donc avoir des opinions pourvu qu'elles restent en dialogue et qu'elles ne soient pas des opinions qui aillent contre l'unité, c'est des opinions qui font partie de la diversité réconciliée et qui ne devraient pas être des menaces pour quiconque ou quoi que ce soit. L'unité qui se limite à l'apparence Dans tout mouvement, il y a les militants, les militantes qui essaient de repousser les frontières. Il y a les gens qui sont au milieu et il y a les gens qui traînent un peu derrière. Et ça, c'est partout. C'est vrai lorsque, comme tu l'as dit, on est responsable du ministère de l'unité, ce qu'on sous-tend, c'est qu'il faut que les gens qui traînent la patte soient d'accord. C'est toujours de ceux qui sont derrière la parade qu'il faut prendre soin. Oui, ces personnes-là sont importantes, mais c'est, comme tu as dit, jamais l'inverse. Ce qui donne parfois l'image de ce que j'appelle l'unité de façade ou le faux consensus. Parfois, les déclarations publiques, c'est « nous sommes à tel endroit », mais ce n'est pas vrai. Certaines personnes sont à cet endroit, mais il y en a d'autres qui sont complètement ailleurs et qui n'osent pas s'exprimer. Je vais te donner un exemple. Pour devenir une paroisse inclusive, une paroisse qui accueille et valorise la diversité d'orientation sexuelle et de genre, dans l'Église Unie du Canada, il y a un processus qui dure à peu près 12-18 mois. Ensuite, il y a une assemblée générale et les gens votent. Je connais une pasteure qui a passé à travers le processus, qui a eu l'assemblée, 100% des gens ont voté en faveur de devenir une paroisse inclusive. Tout va bien. Arrive le mois de la Fierté et les gens du conseil ont dit : on pourrait hisser le drapeau de la Fierté devant l'Église. « On a un mat. C'est le mois de la Fierté… » Le tollé! La réaction! «Ah non! Pourquoi notre Église devrait devenir politique et tout ça?» Ce n'est pas vrai que 100% des gens étaient d'accord. Il faut faire attention justement à cette unité de façade, ce discours que tout le monde est d'accord. Nous sommes de telle façon ou de telle autre façon. C'est toujours plus complexe lorsqu'on a un groupe, et pour des sujets peut-être un peu plus sensibles, ben là, ça peut exploser. Je reviens à la question, l'unité de qui, l'unité de quoi, l'unité de pourquoi? L'unité avec le Christ Parfois, on est d'accord de vivre quelque chose de fort tous et toutes ensemble, parce qu'on aime ça. Les chrétiens, les chrétiennes, la plupart des croyants aiment les actes de foi partagés. Mais on n'est pas tellement conscient ou consciente, voire d'accord, que ça entraîne des conséquences dans notre vie qui nous engagent, qui nous exposent, potentiellement nous fassent du mal. Faire du mal, c'est peut-être un grand mot, mais on peut en avoir le sentiment. C'est là que c'est important de se rappeler, en tout cas moi ça m'aide, que mon unité se fait d'abord avec le Christ, en fait. Je ne suis pas vraiment d'accord avec plein de choses qu'ont dit les patriarches russes, par exemple, mais néanmoins, on peut dire ensemble la confession de foi. Ça va, j'y arriverai. Il y a toujours un degré minimum d'unité, et c'est ce qui me rassure parfois. Même quand il y a beaucoup d'hostilité entre chrétiens, chrétiennes, on a un degré minimum d'unité. Et cet espace sécuritaire, ce petit espace, c'est Jésus lui-même qui l'assure et qui en est au centre. C'est comme ça que j'ai réussi à traverser jusqu'à maintenant les différentes tempêtes confessionnelles. Conclusion Je crois que ces mots, Joan, pourraient conclure merveilleusement notre troisième saison. Merci beaucoup aux gens. Merci Joan de continuer ce parcours d'exploration de foi, de spiritualité, d'oser poser des questions, de ne pas toujours respecter la foi orthodoxe, d'aller parfois à contre-courant. C'est du bonheur, déjà trois ans, et puis c'est aussi du bonheur parce qu'on a des petits clins d'yeux. On a découvert que le groupe de jeunes de l'Église réformée vaudoise Région Lavaux nous a cités dans leurs ressources numériques qu'ils distribuent à la centaine de jeunes qui fréquentent un peu ce réseau de groupes. Alors voilà, ce sont des petites joies comme ça, des petites récompenses qui nous permettent d'avancer et d'envisager la quatrième saison avec beaucoup, beaucoup de joie. Nous n'avons pas la date du début des épisodes pour la quatrième saison. Nous tenterons de vous en faire part. Je sais que je vais vous faire au moins un petit coucou durant l'été. Je ne sais pas, Joan, si tu auras le temps, parce que tu as un été très chargé, je crois. Ah, comme je déménage, je ferais peut-être un petit coucou du processus de déménagement. Ça peut être rigolo, ça. Je veux vous dire qu'on cherche toujours des suggestions, vos commentaires, on apprécie lorsque vous nous contactez, entre autres par courriel questiondecroire@gmail.com. Merci à l'Église Unie du Canada, notre commanditaire qui relaie nos épisodes, qui offre des vidéos et des blogues sur son site moncredo.org. Alors, prends soin de toi, Joan au cours des prochaines semaines. Merci, Stéphane. De même pour toi. Et pour vous tous et toutes aussi, on veut tous vous revoir. On ne vous voit pas, mais on veut vous savoir à l'écoute pour la prochaine saison. À tout bientôt !
Voici l’essentiel de l’épisode du mercredi 9 juillet 2025 pour l’émission Le Midi: Une vingtaine d’artisans de la brigade-cuisine du restaurant Europea de Jérôme Ferrer dénoncent un climat toxique en place depuis 20 ans; Le PDG de la SAAQ, Éric Ducharme, a finalement été congédié par le gouvernement; La pétition contre les restrictions budgétaires en éducation exigées par le gouvernement de la CAQ a franchi le cap des 150 000 signatures cette semaine; Après avoir fermé ses entrepôts du Québec, le géant américain Amazon annonce la construction d’un immense entrepôt en Ontario; Le président Trump accuse Vladimir Poutine de dire «beaucoup de conneries» à propos de l'Ukraine. Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Après des années très difficiles, la France et le Royaume Uni sont obligés de se réconcilier à cause de Poutine d'une part et Trump, d'autre part. C'est un re-mariage de raison... Ecoutez L'édito d'Etienne Gernelle du 08 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette semaine, on jase de ce qui se passe chez Microsoft alors que les équipes Xbox se font couper 9000 postes et annuler plusieurs projets, ce qui ramène encore une fois le sujet des ambitions futures plutôt floues de la compagnie. On se réjouit au moins de la venue de Helldivers 2 sur Xbox, mais appréhende aussi des changements de prix pour la game de produits Nintendo Switch 1 au Canada. En impressions, je vous partage mon expérience avec Nintendo Switch 2 Welcome Tour, qui se présente comme une présentation complète et amusante des possibilités de la console. Est-ce un simple manuel un peu plus poussé? Finalement, en question, on aborde la complétion des jeux, les “save state”, mon opinion sur le futur de Phil Spencer, mes plans d'été en terme de gaming et la préservation du jeu vidéo! Bonne écoute! Diffusion originale: le 7 juillet 2025► Pour nous supporter et accéder à du contenu exclusif: https://ko-fi.com/fredgemus ► Vous pouvez aussi nous suivre et laisser une note positive: C'est gratuit et le meilleur encouragement! ► Écoutez nous en direct au https://www.twitch.tv/elgemusio ► Pour suivre tous mes projets et m'encourager, visitez le https://fredgemus.com/ ► Rejoignez notre communauté Le HUB sur Discord: https://discord.gg/qPDEaYqzXt ► Musique par Rudy Berhnard. Découvrez le ici: linktr.ee/rudyberhnard► Montage et diffusion en audio: Fanie Grégoire au www.fanie.ca
Nous vous présentons IZZO, un entrepreneur qui a le hustle dans le sang. Dans cet épisode, vous découvrirez les bienfaits de développer son street smart. Il nous explique comment transmettre à ses enfants des expériences d'apprentissage à travers l'adversité. IZZO partage aussi son modèle d'affaires pour générer des revenus dans la musique au Québec. Finalement, il nous dévoile son projet tant attendu : “La Hustle Académie”.Si vous désirez améliorer votre hustle, cet épisode est pour vous.Bonne écouteMerci au hustler de la pizza PIZZA SALVATORÉ pour encourager notre podcast d'entrepreneur. Utilisez le code promo YSP pour 10% de rabais sur votre prochaine commande.Pour les prêts à porter de tendance allez chez MIDDLEMEN disponible au 8815 ave du Parc #201.AVA Coming soonProduit chez BLK BOX MEDIA00:03:00 - Le danger du confort00:07:40 - C'est quoi être street smart00:13:00 - Les adversités que nous font grandir00:21:45- Le système a-t-il besoin d'une réforme éducative et nos enfants00:31:00 - La business de la musique00:37:00 - Comment j'ai fait de l'argent avec la musique00:42:00 - Le problème avec les subventions00:50:00 - Salvatoré maintient la culture des créateurs de contenu00:54:00 - Allez chercher des subventions01:02:00 - La priorité de l'entrainement physique01:07:30 - LE HUSTLE ACADÉMIE
Les feux d'artifice n'ont pas manqué ce week-end à Los Angeles lors de la tenue du repêchage 2025, et dans cet épisode, l'équipe de LNH.com revient sur tout ce qui s'est déroulé lors de l'événement. Nicolas Ducharme, Jean-François Chaumont et Guillaume Lepage discutent des faits saillants du repêchage, dont la sélection de Matthew Schaefer au premier rang et de trois Québécois en première ronde. L'équipe trace aussi un bilan des choix des Canadiens et parle des joueurs de la LHJMQ qui ont vu leur nom être appelé lors du repêchage. Mais avant cela, les trois journalistes analysent l'impact de la transaction qui amène Noah Dobson chez les Canadiens de Montréal. Le Tricolore est-il devenu une équipe de séries? Finalement, l'équipe met la table pour l'ouverture du marché des joueurs autonomes qui aura lieu à midi le 1er juillet. Bonne écoute! 7:00 – Les Canadiens frappent fort en faisant l'acquisition de Noah Dobson 25:00 – Matthew Schaefer est repêché au tout premier rang 32:30 – Caleb Desnoyers lance le bal pour les joueurs québécois 51:00 – Les choix des Canadiens 57:45 – Enfin une bonne année pour la LHJMQ 1:01:30 – Place au marché des joueurs autonomes
Vous le sentez ? Ce petit parfum d'iode, de monoï et de gelati qui fondent trop vite ? Ça y est, on y est presque. On est fin juin. Le moment où dans les bureaux, les écoles, les familles, tout le monde commence à décrocher un peu. Les esprits sont ailleurs. On roule déjà vitres ouvertes, avec le coude qui dépasse de la portière, le soleil sur la nuque. Et c'est là que revient dans votre tête, comme chaque année, la bande-son de souvenirs de vos vacances. Enfin certaines. Vous connaissez ça ?Le tube de l'été qui tournait sur l'autoradio de papa, une compile gravée sur le PC à la va-vite avant le départ, la cassette qu'on retournait toutes les trente minutes sur le lecteur orange fluo, entre deux plongeons dans la piscine. Et ce CD qu'on glissait dans le changeur 6 disques de la voiture, en espérant qu'il ne saute pas sur les ralentisseurs. Ou ce slow qui était parti en vrille lors d'une soirée en boîte, en Espagne ou à la côte d'Azur, ou au bal du camping sous les lampions. Finalement, en cette époque où la pub veut nous faire croire que c'est sûr, cette fois on va ramasser 250 millions, si c'était ça, le vrai luxe : avoir 15 ans à nouveau le temps d'une chanson.Parce qu'on l'oublie trop souvent, mais les vacances, c'est pas seulement le farniente et les files sur l'autoroute du soleil. C'est la famille qui rigole, les copains qu'on revoit, les coups de soleil qu'on n'a pas vu venir et les refrains qu'on n'a jamais oubliés. Ce sont lesquels, dites-moi ?Tenez, moi, c'est un été 1973. La première fois qu'on part en Espagne. Ca s'annonce magique, on est coincé dans d'interminables bouchons au poste frontière dans les Pyrénées quand tout à coup, sur les longues ondes, on envoie la chanson d'un groupe au nom improbable, Michel Fugain et le Big Bazar. Où qu'on se trouve, ça vend déjà du rêve, mais là quand vous êtes aux portes d'un pays labellisé terre de vacances comme vous n'en avez encore jamais vu, et pour cause, à onze ans à cette époque, on n'a encore rien vu.Les vacances, c'est ça. Ce sont des lieux, des visages, des odeurs mais surtout des musiques. Parce qu'aucun souvenir d'enfance ou d'adolescence n'est complet sans un refrain qui l'accompagne. On n'a jamais embrassé quelqu'un pour la première fois sans une musique en fond sonore. On n'a jamais quitté un endroit, un été, un amour de passage, sans une chanson dans les oreilles et un petit pincement au cœur. Alors cette année, laissez les soucis au bureau, fermez les écrans, et embarquez pour un été que vous allez vivre dans l'instant présent, le seul qui vaille la peine d'être vécu, mais en laissant tourner la musique de ces instants gravés dans votre mémoire avec le volume à fond. Vous allez voir, ça marche.
Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de DigitalFeeling. Aujourd'hui, je vous partage une expérience qui a bousculé mes convictions : ma formation auprès de collégiens sur l'IA générative. Je pensais venir transmettre les bases… et ce sont eux qui m'ont bluffée.
Pendant l'été 1987, le sulfureux Maître Jacques Vergès fait son entrée dans l'affaire Simone Weber. Un match entre le juge Thiel et le Maître Vergès commence désormais. Le juge Thiel prépare une reconstitution de l'assassinat supposé de Bernard Hettier en découpant un cuissot de veau. De son côté, Simone Weber continue ses manigances en prison à Nancy puis à Metz. Au fil des mois, Simone Weber devient la doyenne de la détention provisoire. Finalement, en mars 1990, le juge Thiel boucle son dossier d'instruction : Simone va être envoyée aux Assises…***Crédits Archives*** JT Lorraine soir sur France 3, 21 septembre 1987, 10 novembre 1987 et 1 décembre 1988. JT 19h sur France Inter, 3 juillet 1990.Un podcast écrit par Véronique Chalmet - Raconté par Xavier LemarchandRestauration et Mixage : Stéphane Rives - Prise de son : Guillaume Solignat, Laurent Thomas - Documentation : Elsa Coupard, Jennifer Anyoh - Unité de production : Delphine Lambard, Sophie Hériat - Création graphique : Ugo Bouveron, Mathilde Piette.Musique(s) avec l'aimable autorisation d'Universal Production Music France. Photographe : Patrick Hertzog / AFP. Chargée d'édition audio : Ilona Lajtman et Daphné Boussus - Cheffe de projet audio : Lӕtitia Fourmond - Responsable éditoriale : Zoé Macheret. INA podcasts.« L'Affaire Simone Weber » est à retrouver chaque jeudi, à midi, dans le podcast Les Archives du crime, sur toutes les plateformes d'écoute et sur podcasts.ina.fr.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Si vous aimez "Dans les yeux d'Olivier", le podcast qui donne la parole à ceux qui ne l'ont jamais, laissez des étoiles et des commentaires sur votre plateforme d'écoute préférée !Sabrina a grandi dans une famille de 10 enfants, où aucun modèle masculin n'était présent. Adolescente, elle a dû s'occuper de ses neveux et nièces. Elle considère que ces sacrifices lui ont volé sa jeunesse et lui a donné une mauvaise image d'une mère de famille. Une fois mariée, Sabrina hésite pendant des années à devenir mère. La pression de son entourage l'affecte énormément. Finalement, après une longue réflexion, elle décide d'avoir un enfant. Mais une fois enceinte, son passé ressurgit et la plonge dans un état dépressif prénatal. Elle a peur d'être confrontée à son futur rôle de mère. Pendant sa grossesse, elle apprend être diabétique, ce qui amplifie ses angoisses. Elle a dorénavant peur de perdre son enfant… Sabrina a accepté de confier son histoire dans cet épisode du podcast « Dans les yeux d'Olivier », produit par Europe 1.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le réchauffement climatique et la fin de la guerre entre l'Iran et Israël. Cédéao : dans les coulisses de l'élection de Julius Maada Bio Le Sénégalais Bassirou Diomaye Faye et le Ghanéen Jhon Dramani Mahamat étaient pressentis pour prendre la présidence tournante de la Cédéao. Finalement, l'organisation ouest-africaine a élu le Sierra léonais Julius Maada Bio. Comment expliquer ce choix ? Quelles sont les priorités de son mandat ? Avec Christina Okello, journaliste au service Afrique de RFI. Climat : la barre des 1,5 ºC est déjà hors d'atteinte Selon un collectif de scientifiques, l'objectif fixé par l'accord de Paris en 2015 de maintenir le réchauffement climatique sous 1,5°C est désormais « inatteignable ». Comment en sont-ils venus à ce constat ? Quelles seront les conséquences une fois que les 1,5 degré auront été dépassés ? Avec Simon Rozé, chef du service environnement-climat à RFI. Israël-Iran : le président iranien déclare la fin de « la guerre de 12 jours » Le président de la République d'Iran, Masoud Pezeshkian, a proclamé la fin de la « guerre de 12 jours ». Pourquoi une telle déclaration n'a-t-elle pas été faite par le guide suprême, Ali Khamenei ? Iran : la chute du régime des mollahs est-elle possible ? Ce mardi, Donald Trump a affirmé qu'il ne voulait pas de changement de régime à Téhéran. Pourtant, dimanche, il n'excluait pas ce scénario. Comment expliquer ce rétropédalage ? En cas de chute du régime des mollahs, qui pourrait prendre la relève ? Avec Kevan Gafaïti, enseignant à Sciences po Paris. Auteur de « La crise du détroit d'Ormuz de 2018 : une victoire iranienne sur les États-Unis » (éditions Harmattan).
Une actu sportive, un débat, et deux camps : c'est le bras de fer des GG ! Nos "Grands Gueules du Sport" s'affrontent à coup d'arguments... Mais à la fin, c'est vous les auditeurs, qui choisissez l'équipe victorieuse !
La mère de la fillette de retour en cour aujourd’hui, quelques théories sur la survie de l’enfant de 3 ans. Fiasco SAAQclic : le cabinet Legault éclaboussé. Les troupes américaines sur le qui-vive au Moyen-Orient. La santé publique confirme 2 décès en raison des tiques et moustiques. Une trafiquante vendait son stock en télétravail! Dernier bulletin pour Sophie Thibault hier soir. Les Pacers forcent un match 7! Tout savoir en quelques minutes avec Alexandre Dubé, Marianne Bessette et Alexandre Moranville-Ouellet. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Maprimerenov', le dispositif finalement maintenu ; Un ado lance une cagnotte pour sauver la ferme de son père ; Les clients SFR victimes d'une panne géante hier après-midi.
Environ 370.000 voix d'écart seulement ont été décomptées, sur plus de 28 millions d'électeurs… Le second tour de la présidentielle n'a jamais été aussi serré, en Pologne. Finalement, le nationaliste Karol Nawrocki a été élu, début juin, avec 50,89% des suffrages, face au maire de Varsovie, le pro-européen Rafal Trzaskowski. Un tout petit écart qui pourrait avoir de grandes conséquences… D'abord, pour la Pologne et pour le gouvernement de Donald Tusk, qui va avoir du mal à imposer ses réformes, avec ce président conservateur… Et puis pour l'Europe, qui doit, dans un contexte de guerre en Ukraine, composer avec ce pays, l'un des plus puissants sur le plan militaire, géographiquement proche de la Russie mais présidé, désormais, par un homme fasciné par Donald Trump. Invités : - Pierre Buhler, ancien ambassadeur français à Varsovie jusqu'en 2016 - Jacques Rupnik, directeur de recherche émérite au Centre de recherches internationales de Sciences Po, spécialiste de l'Europe centrale.
Le magazine Elle a dévoilé, dans une interview destinée à paraître à titre posthume, les dernières confidences de Nicole Croisille. Elle y évoque son rapport à la maladie, et la manière dont elle se sentait perçue en tant que femme de 88 ans. Elle avait prévu de mourir euthanasiée le 4 juin en Belgique. Finalement, le cancer l'a emporté ce même jour. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque matin, l'équipe vous parle du con du jour. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Voici un lien pour vous demander une petite contribution afin de m'encourager ou me remercier de créer ce genre d'épisodes qui j'espère vous aident
Il était une fois Élodie, qui ne voulait pas forcément d'enfants surtout quand elle a commencé à voir ses amies devenir mères et tout ce qui allait avec la maternité. Elle, ce qu'elle voulait c'était privilégier c'était sa carrière et développer son entreprise.Finalement sa carrière avance comme elle veut et elle se dit pourquoi pas devenir maman, elle pourra bien gérer les deux. Alors Élodie devient maman d'un petit garçon et c'est pendant le postpartum qu'elle se retrouve mère célibataire. D'abord elle flippe, se demandant ce que vont penser les gens car Elodie a été élevée comme ça, bien dans les cases. Et puis elle part vivre au Canada pendant un an avec son fils et comprend qu'enfin elle va pouvoir être elle-même dans ce nouveau rôle de maman solo. Elle trouve enfin qui elle est et ce qu'elle veut.Fini d'écouter les avis de tout le monde, elle s'écoute désormais elle-même. Dans cet épisode on parle de la honte à tous les niveaux, de la pression financière colossale et de ne pouvoir compter que sur soi-même.Bonne écoute !----------------------------------------------Pour soutenir Hello Solos, il vous suffit de mettre cinq étoiles et un avis sur votre application podcast. Parlez-en aussi autour de vous !Rejoignez la communauté des mamans solos : @hello.solos Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le spectacle n'a pas déçu depuis le début de la finale de la Coupe Stanley, et ça ne fait que commencer. Dans cet épisode du balado de LNH.com, Nicolas Ducharme, Guillaume Lepage et Jean-François Chaumont reviennent sur les deux premiers matchs de la finale entre les Oilers d'Edmonton et les Panthers de la Floride. Qu'est-ce qui a fait la différence dans chacun des matchs et à quoi doit-on s'attendre pour la suite de la série? L'équipe de LNH.com discute aussi du congédiement de l'entraîneur-chef Pete DeBoer chez les Stars de Dallas et analyse les candidatures qui pourraient intéresser la formation du Texas. Finalement, nos journalistes tracent un bilan de la Séance d'évaluation des espoirs de la LNH qui s'est tenue à Buffalo cette semaine, dont les joueurs qui ont retenu l'attention et la performance des Québécois lors de l'événement. Bonne écoute! 3:15 – Retour sur les deux premiers matchs de la finale 34:30 – Les Stars montrent la porte à Pete DeBoer 41:15 – Bilan de la Séance d'évaluation des espoirs
Imaginez une armée nocturne, dévalant les forêts des Pyrénées, armée de faux, de bâtons, de fusils parfois. Ce ne sont pas des soldats, ni des brigands… mais des paysans déguisés en femmes, en jupons et bonnets. Leur nom ? Les Demoiselles. Et leur révolte, l'une des plus saisissantes de la France du XIXe siècle.Tout commence en 1829, dans le département de l'Ariège, au cœur des montagnes. Cette année-là, le gouvernement de Charles X adopte une nouvelle loi forestière. L'État centralise les droits d'usage des forêts, interdisant aux populations locales l'accès libre au bois, à la chasse, au pacage. Or, pour les paysans ariégeois, ces ressources sont vitales. Les forêts sont leur banque, leur garde-manger, leur réserve de chauffage et de matériaux.Privés de ces droits ancestraux, ils entrent en résistance. Mais pas à visage découvert. Dans une stratégie aussi symbolique qu'efficace, les insurgés se griment en femmes : robes, corsages, foulards, parfois même maquillage. Ils adoptent ainsi le nom de "Demoiselles".Ce travestissement a un double effet. D'un côté, il désarme symboliquement l'adversaire, tournant en ridicule les gendarmes et gardes forestiers. De l'autre, il renforce la cohésion du groupe, dans une mise en scène à la fois grotesque et terrifiante. La nuit, des centaines d'hommes se rassemblent dans les bois, masqués, hurlant des chants de guerre ou frappant aux portes des fonctionnaires forestiers pour les menacer, les humilier, voire les expulser.La révolte se propage vite. De 1829 à 1832, les Demoiselles mènent une guérilla rurale intense. Plus de 300 incidents sont recensés, certains très violents. Gendarmes, ingénieurs forestiers, percepteurs : tous deviennent des cibles.Mais malgré les arrestations, les condamnations, et même l'envoi de troupes, l'État ne parvient jamais à éteindre complètement la révolte. Car elle repose sur une solidarité communautaire profonde. Les villages couvrent les insurgés. Les femmes, cette fois les vraies, les soutiennent, les ravitaillent, les cachent. Et puis, comment faire la différence entre un simple paysan et une Demoiselle, une fois la robe tombée ?Finalement, l'État plie. Dans les années 1840, une série de concessions sont faites sur la gestion forestière. La révolte s'essouffle, mais le mythe reste.Aujourd'hui encore, dans l'Ariège, le souvenir des Demoiselles perdure. À la fois mouvement de contestation sociale et geste de théâtre politique, elles sont restées dans l'histoire comme une preuve que même dans les coins les plus reculés, le pouvoir peut être défié… en robe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
« Les entreprises françaises sont trop frileuses en Afrique, elles doivent se réengager sur le continent », déclare Étienne Giros, le patron des opérateurs français en Afrique, qui publie 54 nuances d'Afrique aux éditions Télémaque. Étienne Giros a travaillé 23 ans dans le groupe Bolloré. Depuis onze ans, il préside le CIAN, l'association professionnelle qui regroupe les entreprises françaises opérant en Afrique. Il salue la résilience des quelque 5 000 opérateurs français qui travaillent toujours en Afrique et qui emploient 700 000 personnes. Mais il les invite à plus d'audace. Étienne Giros est le Grand invité Afrique de Christophe Boisbouvier. RFI : Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon ne sont pas d'accord sur tout, comme chacun le sait, mais ils sont d'accord pour dire que les entreprises françaises en Afrique profitent trop d'une situation de rente et qu'elles n'innovent pas assez. Pourquoi cela vous met-il en colère ?Étienne Giros : Cela m'agace parce que cela ne correspond pas à la réalité. Qu'est-ce que c'est qu'une rente ? Une rente, c'est bénéficier d'une situation de monopole qu'on va créer soi-même pour obtenir des tarifs élevés et ne pas développer des progrès techniques, etc. Les grands groupes français et les entreprises de taille moyenne, qui sont en France, ont peut-être eu des situations de rente en Afrique il y a cinquante ou soixante ans. Maintenant, rien n'est plus faux que cela. Les entreprises françaises sont soumises à la concurrence. Je prends un exemple d'un groupe que je connais bien : l'ancien groupe Bolloré qui maintenant s'appelle en Afrique AGL. Il est en concurrence avec des opérateurs chinois, dubaïotes et originaires d'autres régions du monde sur les ports. Le groupe Orange, qui est très important en Afrique dans la téléphonie, est en concurrence avec sept ou huit opérateurs mondiaux. S'il ne performe pas en qualité et s'il n'a pas les bons prix, je peux vous dire qu'il sera battu. C'est donc une erreur de croire que nous sommes en position de monopole.Est-ce que la compagnie Air France ne profite pas de sa position de monopole sur certaines lignes pour imposer des billets d'avion très très chers ?J'avoue que cela peut arriver et que les billets sont chers. C'est une question souvent de permis et d'autorisation de slots [les créneaux horaires donnés à une compagnie aérienne, NDLR] qui doivent être donnés par les autorités africaines. On appelle de nos vœux l'ouverture de ces marchés, car la communication entre les pays africains est très importante et effectivement c'est trop cher.Vous dites que les entreprises françaises restent très présentes en Afrique. Elles sont plus de 5 000, elles emploient 700 000 Africains pour un chiffre d'affaires de combien ?Cent milliards d'euros, ce qui est beaucoup plus que tout le volume d'affaires que nous faisons avec les États-Unis ou la Chine.Mais vous dites aussi, que depuis le Covid-19 de 2020, vous voyez des chefs d'entreprise français qui préfèrent renoncer à leurs projets en Afrique. Pourquoi ?Ils renoncent ou ralentissent parce qu'ils sont confrontés à un ressenti du risque africain qui est élevé. Le départ de la France dans des conditions compliquées, on va dire cela comme ça, du Sahel, les affaires de conformité avec le risque réputationnel ou le risque d'être traîné devant les tribunaux, les questions de la corruption qui perdurent et la petitesse des marchés…Tout cela fait que les entreprises françaises y réfléchissent à deux fois avant d'aller sur place. Notre travail, c'est de faire baisser le ressenti du risque en disant : « Non, l'Afrique n'est pas plus risquée qu'ailleurs ». Deuxièmement, en disant « Petit marché deviendra grand, une classe moyenne en Afrique arrive, la croissance démographique est là et ce continent est ouvert sur le monde ».Vous racontez dans votre livre l'histoire d'une entreprise française implantée en Afrique qui réclamait son argent. Le ministre des Finances de l'État concerné lui a répondu : « Je vous paye si vous me donnez 10% en dessous de la table ». C'est ce qu'on appelle du chantage. Comment cette entreprise française s'en est-elle tirée ?Elle s'en est tirée parce que c'était un grand groupe qui avait les reins solides. Elle a attendu. Elle a discuté avec les bailleurs de fonds. Elle a rendu public, non pas dans la presse mais à certaines personnalités, cet état de fait. Finalement au bout d'un an, un an et demi, ça a été réglé. Mais une entreprise de taille moyenne qui ne peut pas tenir un an, un an et demi et qui a les emplois en cause, va quelquefois, soit être obligée de partir, soit être obligée de céder. Tout ça pour dire que je sais que peut-être certains ne vont pas être d'accord avec ce que je vais dire. Et je pense que les entreprises dans les affaires de corruption sont davantage victimes qu'opératrices.Un groupe français bien connu, le groupe Bolloré, pour lequel vous avez travaillé, est visé par la justice française qui le soupçonne d'avoir acquis frauduleusement la gestion des ports de Lomé et de Conakry. Est-ce que le groupe est plutôt victime ou plutôt coupable ?Je ne vais pas prendre parti sur ce dossier d'autant que la justice n'a pas encore rendu ses conclusions. Je ne peux pas répondre à votre question.Cette affaire judiciaire n'est-elle pas la raison pour laquelle Vincent Bolloré a vendu toutes ses activités africaines en 2022 à l'armateur italo-suisse MSC ?Je ne suis pas mandaté pour expliquer les motivations du groupe pour son départ d'Afrique dans les domaines du transport. Je ne crois pas que cela soit la raison. Je crois que c'est simplement un arbitrage d'actifs. Et ce groupe, qui est un groupe puissant, qui évolue beaucoup, a décidé d'orienter sa stratégie de manière différente et de quitter les transports, puisqu'il a vendu, certes, ses activités de transport en Afrique à MSC, mais il a aussi vendu ses activités de transport monde à CMA CGM. Ce n'est pas l'Afrique qui était visée. Je pense que c'était simplement une réorientation stratégique. D'ailleurs, ce groupe conserve sa présence en Afrique dans le domaine des médias. Canal+, qui appartient à ce groupe, est en cours d'acquisition du grand opérateur de télévision payant sud-africain qui s'appelle Multichoice, une énorme acquisition sur toute l'Afrique australe. Deuxièmement, il déploie la fibre dans une dizaine de pays. Je pense donc que ce n'est pas un signe de désintérêt de l'Afrique, c'est plutôt une réorientation stratégique.
Les enfants vont bien: homoparentalité et autres schémas familiaux
Je crois que tout au long de mes épisodes, un fil rouge est apparu en filigrane, qui est l'importance d'avoir un mentor, un exemple à suivre dans nos parcours, un peu d'espoir en plus. Et puis, un jour, on s'aperçoit qu'on est devenu cette personne pour quelqu'un d'autre. Marion est de celles-la!Marion, est née dans une famille catholique, classique. Elle a grandi avec l'idée qu'il y avait un seul modèle de couple, un seul modèle de vie. Elle s'est mariée avec un homme comme on l'attendait d'elle. C'est dans les années 1990 qu'elle décide de tout quitter pour vivre avec une femme et construire une famille extraordinaire. A cette époque, peu de modèles étaient visibles. Dans cet épisode, je vous embarque avec moi pour faire un bond dans le passé ou tout semblait si différent et pourtant si semblable à notre époque. Entre coming out tardif, vie professionnelle en sous marin, et protection de la famille inexistante, cet épisode revient sur cette période étrange qu'était les manifestations contre le mariage pour tous. Dans ce climat lourd et pesant, ce climat où il fallait presque s'excuser de s'aimer et de fonder une famille qui ne correspondait pas aux standards imposés par la société, on se souvient de se demander sans cesse ce que les gens pensait de notre situation familiale. Finalement, aujourd'hui comme hier, même si nos droits avancent, bien peu de gens ont connaissances de nos droits et de nos combats, et la pédagogie quotidienne reste de mise. Je vous laisse découvrir son histoire et je vous souhaite une bonne écoute. Soutenez ce podcast http://supporter.acast.com/lesenfantsvontbien. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Martijn de Haan, un escroc devenu meurtrier de sang-froid. Finalement perdu par son goût du luxe et des apparences. Pour le retrouver, il suffira de suivre la route d'une Porsche noire qu'il avait "empruntée" dans le parc d'un château, à Sedan, laissant derrière lui deux cadavres. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Des hommes, des femmes, nus, humiliés, battus, lynchés par une foule qui filme. Cela se passe au Cameroun. « De l'enfer à l'exil », c'est un reportage de la journaliste Sophie Golstein et du monteur Rodolphe Clémendot, de TV5 Monde. Ils ont enquêté pendant trois ans sur le sort réservé aux personnes homosexuelles et trans dans ce pays qui pénalise toujours l'homosexualité. Sophie Golstein est ce matin la Grande invitée Afrique d'Alexandra Brangeon. RFI : Vous êtes l'auteure d'un reportage sur les violences contre la communauté LGBTQIA+ au Cameroun, intitulé « De l'enfer à l'exil ». D'où vous est venue l'idée de ce reportage ?Sophie Golstein : On peut dire que l'idée s'est imposée, puisqu'un membre de la communauté LGBTQIA+ au Cameroun nous a fait parvenir trois vidéos d'une violence insoutenable, quasi irregardable. Le jour même, nous avons fait un sujet montrant une des personnes que nous avons suivies ensuite, se faire lyncher par un certain nombre de personnes. Ils étaient une dizaine et ce sont les agresseurs qui ont filmé. À partir des témoins qui n'ont rien fait pour empêcher ce lynchage - c'était en novembre 2021 - nous avons décidé de suivre cette personne et de comprendre comment il était possible que de telles violences se déroulent. Qu'advenait-il de la personne agressée, des agresseurs ? Qu'avaient à dire les témoins ? Et qu'avaient à dire les autorités et l'ONG qui a porté plainte au nom de Bijoux, la personne agressée ?Est-ce que cela a été compliqué de faire ce reportage ? Est-ce que vous avez pu communiquer avec les autorités ? Est-ce qu'elles vous ont laissé faire votre travail ?Absolument pas. Nous avons déposé une demande de visa qui a été refusée illico presto. Nous n'avons pas eu de visa et nous avions commencé à faire travailler un collaborateur camerounais. Il a filmé pour nous la personne agressée, Bijoux, jusqu'au moment où elle est arrivée en Belgique. Là-bas, nous avons pu la rencontrer, ainsi qu'une autre personne que nous avons suivie également, Shakiro. Cette dernière est très connue sur les réseaux sociaux au Cameroun, puisque c'est une activiste LGBTQIA+ qui a obtenu, comme Bijoux, un visa humanitaire de la Belgique.Et quel est leur parcours ?Bijoux, c'est une jeune personne intersexe, donc avec des attributs féminins et masculins. Elle a connu un nombre de lynchages incroyable, plus d'une quinzaine en quatre ans. Elle travaillait, mais à partir du moment où elle a été agressée, et où les agresseurs ont mis en ligne des vidéos qu'ils avaient filmées, elle a arrêté. Si on la reconnaissait, c'était extrêmement risqué pour elle. Ces personnes-là peuvent tomber dans de véritables pièges. Du chantage est exercé à leur encontre, on leur demande de payer pour les laisser partir.On le voit dans ce reportage, les gens appartenant à cette minorité sexuelle ou de genre, sont persécutés, battus, lynchés, exclus de la société. Et le droit est du côté des agresseurs.D'une certaine façon, parce qu'il y a dans ce code pénal cette clause 347-1 qui rend les relations entre personnes de même sexe illégales. Oui, vous êtes passible d'une amende, mais vous êtes aussi passible d'une peine d'emprisonnement qui peut aller jusqu'à cinq ans. C'est ce qui est arrivé à Shakiro. Elle s'est retrouvée en prison. Son avocate a réussi à la faire sortir. Mais sitôt sortie, elle se retrouve en terrasse d'un restaurant avec une compagne et elle se fait lyncher à nouveau. Une fois qu'elles sont affichées, c'est terminé pour elles. Les agresseurs se sentent totalement désinhibés. Même si elles n'ont eu aucun mot compatissant pour la victime, les autorités ont quand même réagi trois semaines plus tard pour dire qu'il ne revenait pas aux Camerounais de rendre justice à la place de la justice.Est-ce que les victimes de ces violences portent plainte ?Rarement, parce que souvent ce sont des personnes qui sont livrées à elles-mêmes. La chance de Bijoux, si on peut dire, c'est d'avoir subi des violences avant ce lynchage-là. Elle était déjà suivie par une ONG camerounaise. C'est l'ONG qui a porté plainte pour coups et blessures, traitements inhumains et dégradants. Pas sûr que Bijoux aurait eu les moyens de porter plainte elle-même.Est-ce qu'il y a eu des cas où ces victimes ont obtenu justice et où les agresseurs ont été punis ?Tout à fait. Dans le cas de Bijoux, on arrive à suivre les trois ans d'enquête. Elle va au tribunal, l'audience est renvoyée. Finalement, la seule personne identifiée par la police comme ayant été l'un des agresseurs est condamnée à six mois de prison. Mais il n'a jamais effectué sa peine. C'est une situation complètement incroyable. La victime se retrouve en prison, dans son propre pays, à devoir se cacher pour ne pas subir de nouvelles violences. L'agresseur, lui, n'effectue pas la peine parce que la police ne va pas le chercher.
Vous avez peut-être regardé cette vidéo sur les réseaux sociaux, où un couple a refusé de se soumettre à un contrôle routier. La femme filme leur échange avec les gendarmes, un dialogue de sourd qui a duré près de neuf minutes, jusqu'à ce que les forces de l'ordre cassent la vitre de la voiture. Face à la demande des forces de l'ordre de montrer leurs papiers, le couple répète inlassablement une même phrase “Je ne contracte pas”. Derrière cette phrase se cache la mouvance des citoyens souverains, qui puise ses origines dans celles des Sovereign citizens, un phénomène qui serait apparu aux États-Unis dans les années 70 et qui ne reconnait pas l'État fédéral. L'expression “Je ne contracte pas” vient du fait que les citoyens souverains considèrent la France et d'autres pays comme n'étant pas des nations, mais des entreprises privées. Qu'est-ce que ça veut dire ? Finalement, qu'ont-ils de différent des citoyens ordinaires ? Ces personnes représentent-elles vraiment un danger ? Ecoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez" Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin. À écouter aussi : Le ventre est-il vraiment notre “deuxième cerveau” ? Le Pass Rail pour voyager en illimité est-il vraiment une bonne affaire ? D'où viennent les taches blanches sur les ongles ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Première diffusion le 12/04/2024 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Avez-vous déjà entendu parler de l'affaire Cambridge Analytica ? Ou encore du scandale des pentagones papers ou celui du médiator ? Si ces histoires ne vous disent rien vous serez surpris d'apprendre l'existence de ces véritables complots. Des histoires qui dépassent largement la fiction. L'affaire Médiator Murielle, jeune mère, découvre tardivement que les coupe-faim qui l'ont aidée à perdre du poids l'ont aussi gravement fragilisée. Elle frôle la mort, sans savoir qu'elle est l'une des nombreuses victimes du Médiator, un médicament prescrit à tort comme amaigrissant. En 2007, la pneumologue Irène Frachon, seule contre tous, commence à faire le lien entre ce médicament et des centaines de cas d'atteintes cardiaques. Son combat acharné contre les laboratoires Servier durera plus de dix ans. Finalement, le scandale éclate, révélant l'un des plus grands drames sanitaires français. Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [INÉDIT] Paul Watson, une vie d'engagement : combat contre l'Apocalypse (1/4) [INÉDIT] Paul Watson, une vie d'engagement : la bombe mentale (2/4) [INÉDIT] Paul Watson, une vie d'engagement : massacres et sauvetages (3/4) [INÉDIT] Paul Watson, une vie d'engagement : l'ennemi public des braconniers (4/4) Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clément Prévaux Production : Bababam Voix : Florian Bayoux Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:14:36 - Journal de 7 h - Retour dans ce journal sur la loi agricole Duplomb qui n'aura finalement pas été débattue à l'Assemblée, mais directement renvoyée en commission mixte paritaire. C'est ce que souhaitait notamment la FNSEA.
Le milliardaire libertarien aura passé 130 jours à la tête de cette officine chargée de raboter les dépenses publiques américaines. 130 jours à passer le budget et les effectifs de l'État fédéral à la tronçonneuse, mais avec une efficacité relative au vu des objectifs affichés, souligne notre correspondant à Washington, Guillaume Naudin : faire 2 000 milliards, puis finalement 1 000 milliards d'économies. Finalement, ce sont 160 milliards de coupes qui sont revendiquées par le Department of Government Efficiency (DOGE). Mais l'effet sera profond et durable. Même si certains licenciements sont encore contestés en justice, il se sera attaqué à 100 000 emplois de fonctionnaires. Et les équipes du DOGE ont eu accès aux fichiers informatiques et aux données de nombreuses agences. On peine encore à mesurer l'impact de tout ce qui a été fait. Si Elon Musk part, c'est aussi parce que ses entreprises sont en difficulté. En particulier Tesla dont le cours de l'action s'est effondré depuis l'investiture de Donald Trump. Le constructeur de voitures électriques subit de plein fouet une concurrence de plus en plus féroce, mais aussi les conséquences des actions de son fondateur et patron, ainsi que de ses prises de positions politiques à l'extrême-droite de l'échiquier, voire dans la sphère complotiste. Les ventes se sont effondrées et des concessions ont été vandalisées. Les autres actionnaires ont signalé à Elon Musk qu'il était temps de revenir s'occuper de ce qui fait de lui l'homme de plus riche du monde, mais dont l'immense fortune estimée s'est contractée de 25% depuis qu'il est entré dans le monde impitoyable de la politique américaine.Avec l'analyse de Sylvie Laurent, enseignante à Science Po et autrice du livre « La contre-révolution californienne » paru aux éditions du Seuil, dans la collection Libelle. Elle répond aux questions d'Anne Cantener. L'effet repoussoir de Kamala HarrisPOLITICO nous raconte que les républicains adorent détester Kamala Harris. Et qu'ils la détestent tellement qu'ils l'encouragent à se présenter en Californie au poste de gouverneur. Elle y réfléchit (réponse attendue d'ici la fin de l'été) et ses adversaires s'en frottent les mains. Sur le papier, les conservateurs n'ont aucune chance de gagner cette élection prévue en novembre 2026 sur un territoire ultra pro-démocrate. Mais ils comptent sur « l'effet Harris » pour faire la campagne du siècle : Steve Hilton, le candidat républicain, affirme à qui veut l'entendre que « c'est la meilleure chance de son parti depuis 20 ans ». Et il fait de gros clins d'œil aux donateurs qui seraient tentés de sortir leur carnet de chèques pour atomiser une fois de plus celle qui a perdu face à Donald Trump.Une analyste note que ce phénomène s'est déjà vu lors de scrutins précédents, car à chaque fois qu'un candidat a fait campagne contre des grands noms du Parti démocrate, qu'il s'agisse de Nancy Pelosi ou de Kevin McCarthy, « ces noms ont généré tellement de haine que leurs adversaires ont pu lever des sommes d'argent considérables ». L'abstention, grande gagnante des élections au VenezuelaLa coalition présidentielle revendique un carton plein : 23 postes de gouverneur sur 24 et 256 députés sur 285, soit la majorité absolue à l'Assemblée nationale. Mainmise totale de Nicolas Maduro sur l'appareil du pouvoir, pas encore certifiée par le Conseil national électoral, mais c'est, d'après le journal d'opposition El National, l'abstention qui a gagné. « Les gens se sont-ils abstenus par désespoir et résignation ? Ou s'agissait-il d'un acte de désobéissance ? Quoi qu'il en soit, ces élections sans résultats fiables constituent, martèle El National, la forme la plus grotesque de piraterie politique jamais observée depuis un quart de siècle ».Dans le camp d'en face, satisfaction à tous les niveaux, le quotidien chaviste El Universal affiche en Une le discours de victoire de Nicolas Maduro selon qui « le peuple vénézuélien a tracé par son vote la voie d'une nouvelle démocratie ». Avec en embuscade une réforme constitutionnelle prévue pour 2026, et des questions sur la stratégie de l'opposition, qui a majoritairement choisi le boycott du scrutin. Seule figure à se présenter, l'ancien candidat à la présidentielle Henrique Capriles, qui a été élu et prendra la tête d'un petit groupe de députés qui ont choisi de batailler dans l'hémicycle face au camp présidentiel. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreCinq jours après la Martinique, la Guadeloupe commémore à son tour, ce mardi, le 177ème anniversaire de l'abolition de l'esclavage.
durée : 00:14:36 - Journal de 7 h - Retour dans ce journal sur la loi agricole Duplomb qui n'aura finalement pas été débattue à l'Assemblée, mais directement renvoyée en commission mixte paritaire. C'est ce que souhaitait notamment la FNSEA.
David est le fier idéateur, co-scénariste et même capitaine de l'équipe des Loups-phoques qu'on peut voir en vedette dans la nouvelle série documentaire fraîchement débarquée sur Crave intitulée À la poursuite du rêve glacé ! Le réalisateur de la série, Alec Pronovost, ainsi que Dom Babin – la recrue – et Brian Piton – l'entraineur - se joignent à David pour vous révéler les secrets de tournage les plus croustillants de cette folle aventure! Les gars nous expliquent d'où vient le nom de la série et nous dévoilent aussi quel membre de l'équipe de production est réellement tombé amoureux de Max Talbot! Finalement, les gars nous dévoilent quelle scène hilarante mettant en vedette Simon « Snake » Boisvert a dû être coupée au montage! Cet épisode est commandité par le premier one-man-show de David intitulé SUPER NORMAL maintenant en tournée partout au Québec! Dépêche-toi de ramasser tes billets au davidbeaucage.com ! Cet épisode est aussi commandité par BEHY, le breuvage officiel et préféré des Loups-Phoques, gracieuseté de Max Talbot, co-fondateur de BEHY avec Bruno Gervais et Étienne Boulay! Obtiens 15% de rabais sur ta commande en utilisant le code promo DST15 au behy.ca ! Cet épisode est également commandité par Warrior, le commanditaire hockey des Loups-Phoques qui célèbre cette année son 20e anniversaire dans le hockey! David ne jure que par son nouveau bâton – le COVERT QR6 (low kick) – surtout que Warrior est la seule compagnie à offrir 90 jours de garantie sur ses bâtons haut de gamme. Essayez par vous-même et passez chercher le vôtre dès maintenant en magasin! Vous pouvez enfin vous procurer la merch / les produits dérivés des Loups-Phoques directement au v-nation.ca/collections/les-loups-phoques ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:42:35 - Signes des temps - par : Marc Weitzmann - Avec 'l'arme' de la biologie évolutive, l'essayiste américaine Cat Bohannon retrace l'histoire de la différence sexuelle chez les humains et place la femme au centre de l'évolution. Son essai "Eve, 200 millions d'années d'évolution au féminin" paraît aux éditions Flammarion. - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Cat Bohannon Chercheuse et autrice américaine
Cet épisode est une présentation de Eros et Compagnie Code promo RAIS15 pour 15% de rabaishttps://www.erosetcompagnie.com/?code=rais15///Pour assister au 30-30 de Mathieu Bouillon et Virginie Courtiol intitulé Douces Moitiés:https://lepointdevente.com/billets/doucesmoities///AYOYE C'EST MATHIEU BOUILLON TOUT LE MONDE CE SERAIT PAS MAL LE TEMPS DE CAPOTER, LÀ!Qu'ont en commun Mathieu Bouillon, Brian Mulroney et Moïse Thériault? Ils sont tous les trois namedrop dans l'intro de cette semaine! Mais évidemment, un seul des trois est présent avec nous: LA référence en improvisation au Québec, l'incroyable Mathieu Bouillon!Maxime Gervais y va d'une autre super entrevue de son cru et comme toujours, les réponses sont étonamment brillantes, compte tenu de la piètre qualité des questions. On en apprend sur Rimouski, ville natale de notre invité. On parle abondamment du sport favori des Québécois: l'improvisation. On passe trop de temps à faire des imitations. On classe dans l'ordre des grandes chanteuses québécoises. On parle aussi de la jeune carrière de stand-up de Mathieu.Puis, Mathieu expose son immense talent de pianiste lorsqu'on se sert pour la première fois du piano à queue qui se trouve derrière nous et qu'on improvise à tour de rôle des chansons qui vous ferons vivre au moins 2-3 émotions!Le segment Eros de la semaine est présenté par Laurence Lemieux et pour la première fois, il s'agit d'une vraie de vraie belle présentation! On n'en revient pas nous-mêmes!Bouillon nous ouvre ensuite une fenêtre sur sa relation étrangement profonde avec ChatGPT à qui Mathieu confie ses plus grands secrets et ses sentiments les plus profonds!Finalement, Mathieu Niquette enfile son chapeau de journaliste et nous rapporte deux nouvelles sordides parlant de meurtre et de marde!Des si et des rais: Un bouillon pour l'âmeInvité: Mathieu BouillonAvec: Maxime Gervais et Mathieu NiquetteCaptation / Montage / Réalisation : Jonathan BarbeDate d'enregistrement: 15 mai 2025Date de diffusion: 22 mai 2025///Abonnez-vous à nos réseaux sociaux via le LinkTreeYouTubePatreonFacebookDiscordTikTokInstagramSpeakPipe
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes d'Olivier Delacroix. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'ancien président congolais, désormais sénateur à vie, est convoqué par ses pairs ce mardi à Kinshasa dans le cadre d'une commission spéciale chargée d'examiner et de statuer sur la levée de son immunité parlementaire. Sera-t-il présent ? Rien n'est moins sûr…En tout cas, « la commission spéciale du Sénat en marche ! », s'exclame Objectif Infos. « Cette commission spéciale, qui doit examiner ce dossier d'une complexité sans précédent, doit soumettre prochainement les résultats de ses travaux aux sénateurs réunis en plénière. (…) L'opposition, qui a manifesté sa désapprobation quant à la démarche initiée, va quand même prendre part à ces travaux. Elle dénonce notamment la violation de la procédure enclenchée. (…) Joseph Kabila, qui a passé 18 ans à la tête de la République démocratique du Congo, est notamment accusé d'être proche avec la rébellion du M23. »Pour leur part, pointe 7 sur 7, autre site congolais, « les partisans de Kabila contestent les faits qui lui sont reprochés et accusent, à leur tour, le président Tshisekedi de chercher un bouc-émissaire pour justifier sa gestion. »Comment en est-on arrivé là ?Jeune Afrique reprend le fil des événements… Joseph Kabila, ces dernières années, se faisait plutôt discret depuis l'Afrique du Sud, où il vivait en exil. Ce jusqu'en février dernier. Il publie alors une tribune dans le journal sud-africain The Sunday Times, dans laquelle il critique vertement le président Tshisekedi. « Une tribune qui déplait fortement aux autorités congolaises, pointe Jeune Afrique, qui voient dans ses propos la légitimation de la rébellion de l'AFC/M23. »Arrive ensuite l'affaire du vrai-faux déplacement à Goma, ville aux mains des rebelles. Mi-avril, de nombreux médias, alimentés par l'entourage de l'ancien président congolais, annoncent que Joseph Kabila est à Goma pour rencontrer les dirigeants du M23. Finalement, fausse nouvelle… « Joseph Kabila a-t-il renoncé au dernier moment ?, s'interroge Jeune Afrique. Voulait-il vraiment aller dans la capitale du Nord-Kivu ou seulement laisser croire qu'il allait le faire pour observer les réactions du gouvernement, tel un ballon d'essai ? Quoi qu'il en soit, le gouvernement a vite saisi la perche. Dès le lendemain de la supposée arrivée de Kabila à Goma, le ministère congolais de l'Intérieur suspendait le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie, formation dont il est “l'autorité morale“. »Sans doute pas là…En fait, poursuit le site panafricain, « même si Joseph Kabila ne s'est jamais rendu à Goma, c'est l'annonce de son retour qui a agacé le pouvoir. “Quand il a dit ça, tout le monde était aux aguets“, affirme un sénateur cité par Jeune Afrique, qui préfère rester anonyme. “Était-ce bien nécessaire, poursuit-il, d'annoncer qu'il rentrait par la partie du pays où il y a des problèmes ?“ »En tout cas, croit encore savoir Jeune Afrique, Kabila ne sera pas à Kinshasa aujourd'hui… « C'est en son absence que les sénateurs risquent de décider de la levée de son immunité cette semaine. La commission spéciale, composée exclusivement de membres de la majorité présidentielle, doit remettre son rapport d'ici demain mercredi et le soumettre au vote du Sénat. »Encore plus d'instabilité ?Reste que « cette affaire provoque une onde de choc dans l'opinion publique congolaise, relève Afrik.com. Des voix s'élèvent pour réclamer la transparence, à commencer par les défenseurs des droits humains. Jean-Claude Katende, président de l'Association congolaise de défense des droits de l'homme, regrette le huis clos des débats et appelle à la publication des preuves. Pour de nombreux Congolais, cette enquête pourrait marquer un tournant dans la lutte contre l'impunité des anciens dirigeants. Mais elle pose aussi un risque d'instabilité, dans un pays où les équilibres politiques restent fragiles. »Enfin, WakatSéra au Burkina s'interroge : « l'entreprise de Félix Tshisekedi de vouloir mettre à l'ombre celui qui lui avait offert le pouvoir sur un plateau d'argent n'est-elle pas à haut risque dans le climat militaro-socio-politique, déjà bien vicié et explosif, en raison de la guerre qu'impose l'AFC/M23 de Corneille Nangaa, avec le soutien du Rwanda ? Est-ce véritablement le moment propice pour le pouvoir congolais d'ouvrir un autre front ? Quelles seront les conséquences de ce harcèlement contre Joseph Kabila, alors que le facilitateur de l'Union africaine, le Togolais Faure Gnassingbé, les médiateurs de la sous-région et le Qatar sont engagés dans une course contre la montre pour essayer de ramener la paix en RDC ? »
Nous sommes 8 mai 1927, sur la piste de l'aérodrome du Bourget. Il encore très tôt, mais des invités de prestige ont fait le déplacement, dans la nuit, depuis Paris. On peut apercevoir Joséphine Baker, Maurice Chevalier, Mistinguett, mais aussi le célèbre aéronaute Charles Dollfus ainsi que des militaires, des généraux, des officiers. Toutes et tous observent deux hommes montés dans un avion blanc orné d'une de tête de mort noire sur deux tibias croisés accompagnés d'un cercueil et de deux flambeaux. L'avion a été baptisé : l'Oiseau blanc. Destination : l'Amérique du Nord, en traversant l'Atlantique. Cela n'a jamais été fait ! Les deux pilotes ont pour nom : Charles Nungesser et François Coli. Tous deux font un geste pour dire au revoir et s'apprêtent à lancer leur engin pour prendre leur envol. L'avion roule de plus en plus vite, quitte le sol, parcourt quelques mètres puis semble retomber. Les spectateurs retiennent leur souffle. Finalement, l'Oiseau blanc reprend son ascension. Les deux pilotes mettent le cap vers la Manche. A 6h30, l'avion franchit la frontière de la terre et passe au-dessus de la mer. Personne ne se doute qu'on le voit pour la dernière fois. Charles Nungesser et François Coli disparaissent pour toujours. Ici commence l'une des plus grandes énigmes de l'histoire de l'aviation. Retour sur le parcours de Charles Nungesser, as de la Grande Guerre, boxeur, acteur de cinéma, époux d'une riche américaine, disparu en plein vol. Invité : Patrick de Gmeline, historien militaire. Auteur de : « Charles Nungesser, de l'as de la grande guerre au disparu de l'Atlantique » ; éd. du Rocher. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:20:42 - Journal de 12h30 - Volodymyr Zelensky avait mis au défi son homologue russe de le rencontrer à Istanbul. Finalement, Vladimir Poutine a choisi de snober les pourparlers de paix avec l'Ukraine.
Finalement on l'a eu, notre trailer de GTA 6! Il fallait juste un peu de patience! Et il en faudra encore un peu plus pour patienter jusqu'à la sortie du jeu, mais en attendant, ça nous fait des tonnes d'infos à analyser! On revient aussi cette semaine sur le débarquement de Gear of War sur PlayStation, les premiers pronostics de vente de la Switch 2, des nouvelles de Death Stranding 3 (oui trois), mais aussi la suite de nos aventure dans Clair Obscur: Expedition 33, et notre exploration des étendues hostiles (mais rigolotes) de Revenge of the Savage Planet.Bonne écoute à tous, comme toujours la Belle et le Gamer existe grâce au soutien de ses formidables fans via Patreon, et pour les rejoindre, ça se passe par ici.Pour rejoindre la communauté de La Belle et le Gamer et nous soutenir, tous les liens utiles se trouvent à l'adresse suivante, y compris l'invitation pour rejoindre notre serveur Discord, et notre chaîne Twitch: https://linktr.ee/LBELG. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans le bus, l'ambiance est électrique ! Tout le monde attendait cette classe verte avec impatience et ça s'entend ! Élèves et professeurs rigolent, discutent et chantent à pleins poumons ! Sur la route, notre bus tout déglingo cale, tousse et crache. Finalement, le moteur se coupe… nous sommes arrivés ! Monsieur Gamelle, notre prof maxi-maladroit, sort le premier. Pas de bol pour lui, il rate la marche et s'étale par terre. Et puis, ma gorge se serre. Les mots restent coincés dedans. Et vous savez pourquoi ? Parce qu'entre les pins, une grande toile est tendue. Et sous cette toile, il y a… Crédits : cette p'tite histoire a été écrite par Thomas Le Petit-Corps. Racontée par Karine Texier et Arnaud Guillou. Enregistrement, montage et générique : Studio Module. Become a member at https://plus.acast.com/s/les-ptites-histoires. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Chaque matin, Maurine nous dévoile des chiffres surprenants. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis l'adolescence Charline rêvait d'être maman alors c'est tout naturellement que le projet bébé s'est mis en place quand elle a rencontré son conjoint. Ravie de découvrir sa grossesse, elle vit ses premiers mois avec nausées et autres maux mais un jour alors qu'elle est à son travail, Charline sent un liquide couler. Direction les urgences pour savoir ce qu'il se passe et le verdict tombe rapidement, la poche des eaux s'est fissurée. Ce serait une banalité si Charline était en fin de grossesse mais elle n'est qu'à seulement vingt semaines et le risque d'un accouchement prématuré plane. Elle va devoir être alitée strictement jusqu'à la fin de sa grossesse soit de nombreux mois sans pouvoir se lever sauf pour aller aux toilettes.Heureusement elle va au bout de cette grossesse et rencontre sa fille, mais la solitude mêlée à l'angoisse de perdre son bébé pendant la grossesse font qu'elle a du mal à créer le lien. En parallèle le papa agriculteur travaille beaucoup, le bébé dort peu et le couple va tout droit au baby clash. Finalement le couple se ressoude et ils décident de faire un deuxième enfant. Et bien quei les médecins lui assurent qu'il n'y avait aucune chance que la poche des eaux se fissure à nouveau pendant sa deuxième grossesse, il faut croire que parfois, la foudre tombe deux fois au même endroit...Bonne écoute !---------------------------------------------Pour soutenir HelloMammas, il vous suffit de mettre cinq étoiles et un avis sur votre application podcast. Parlez-en aussi autour de vous !Rejoins la communauté sur Instagram : @hello.mammas Become a member at https://plus.acast.com/s/le-tourbillon. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Non, ce n'est pas un scénario de science-fiction. Et pourtant, en 2025, une start-up américaine de génie génétique, Colossal Biosciences, affirme avoir réussi l'impensable : ressusciter une créature disparue depuis des millénaires, le loup terrible ou Canis dirus. Ce prédateur emblématique de l'Amérique du Nord, plus massif que le loup gris et rendu célèbre par la série Game of Thrones, a disparu il y a plus de 10.000 ans. Mais trois petits louveteaux blancs, prénommés Remus, Romulus et Khaleesi, viennent tout juste de voir le jour en laboratoire. Alors… miracle ou manipulation ?Tout commence par une dent vieille de 13.000 ans et un fragment de crâne datant de 72.000 ans. Grâce à ces fossiles, les scientifiques ont pu extraire de l'ADN ancien, un exploit en soi. En comparant ce patrimoine génétique à celui du loup gris actuel, les chercheurs ont identifié les différences clés qui caractérisaient le loup terrible. Résultat : 20 modifications génétiques ont été apportées dans 14 gènes du loup gris. Ensuite, les cellules modifiées ont été clonées, puis implantées dans des ovules de chiens domestiques. Et ça a marché.Mais attention, ces animaux ne sont pas des copies exactes du Canis dirus. Comme le souligne la paléontologue Julie Meachen, ce sont des créatures nouvelles, génétiquement proches, mais pas identiques. L'objectif de Colossal n'est pas de recréer des espèces à 100 %, mais de produire des individus « fonctionnels », c'est-à-dire ressemblants, capables d'évoluer dans un environnement donné.Pourquoi faire cela ? Selon Colossal, il s'agit de repousser les limites de la biologie pour mieux préserver la biodiversité. En ressuscitant des espèces éteintes, ils espèrent aussi sauver celles qui sont en voie de disparition. Par exemple, ils ont déjà cloné quatre loups rouges, une espèce menacée. Et ils ambitionnent désormais de ramener à la vie le mammouth laineux d'ici 2028, ainsi que le dodo ou le tigre de Tasmanie.Mais ce projet fascine autant qu'il inquiète. Quel rôle joueraient ces nouveaux animaux dans nos écosystèmes ? Seront-ils vraiment utiles ? Ou risquent-ils de perturber des équilibres fragiles ? Le professeur Christopher Preston, spécialiste de philosophie environnementale, met en garde : « Il est difficile d'imaginer que des loups géants soient relâchés un jour dans la nature. »Finalement, la science montre ici qu'elle en est capable. Mais la grande question demeure : faut-il vraiment ressusciter le passé ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
« Donald Trump bombe le torse », s'exclame le site d'information congolais Objectif Infos. « C'est une victoire sans précédent », a en effet déclaré hier le président américain, après la signature d'une déclaration de principe, vendredi à Washington, qui pose les bases d'un accord de paix entre la RDC et le Rwanda qui devrait être signé au plus tard en fin de semaine.« Dans ce document publié par le département d'État américain, précise Objectif Infos, les deux parties, congolaise et rwandaise, se sont engagées à respecter la souveraineté et les frontières établies ; à soutenir l'intégration économique régionale, notamment en renforçant la transparence dans les chaînes d'approvisionnement des minerais critiques ; et à faciliter le retour des réfugiés et des déplacés internes ».Commentaire du site congolais : « on peut dire que le chef de file des Républicains a réussi en 3 mois ce que son prédécesseur, Joe Biden, n'a pas réussi à faire lors de ses deux dernières années de mandat ».La diplomatie-business« Ceux qui pensaient que les États-Unis de Donald Trump resteraient en dehors du conflit congolais en seront pour leurs frais, relève pour sa part Afrikarabia. En difficulté sur Gaza et l'Ukraine, et inaudible en Afrique de l'Ouest, le président américain a semblé chercher un succès diplomatique rapide en se penchant sur le dossier congolais, pointe le site spécialisé sur la RDC. La visite de l'envoyé spécial de Donald Trump, Massad Boulos, à Kinshasa puis à Kigali, a fini d'acter la position américaine, qui n'est pas très éloignée (finalement) de celle de Joe Biden. Premier résultat : le M23 s'est retiré de la zone de Walikale, où se trouve la mine d'Étain de Bisie, propriété d'Alphamin, une entreprise minière à forts capitaux américains ». Il faut dire, poursuit Afrikarabia, que le futur accord de paix congolo-rwandais associe autour de la table « les autorités et le secteur privé américain. Dans ce deal entre États, ce sera business contre territoires ».La question centrale des mineraisEn effet, pointe L'Observateur Paalga à Ouagadougou, « la signature de cette déclaration de principe intervient alors qu'un accord, entre la RDC et les États-Unis, sur les minerais stratégiques est en cours de négociation. Un accord qui vise à permettre aux entreprises américaines d'accéder de manière privilégiée aux ressources minières de la RDC, telles que le cobalt, le coltan et le lithium, en échange d'une assistance sécuritaire pour lutter contre les groupes armés. En s'impliquant ainsi, Donald Trump se fait d'abord le VRP des sociétés américaines pour le contrôle des minerais stratégiques congolais, et dans ce deal, le Rwanda devrait aussi avoir sa dîme minière. Mais, relève L'Observateur, si c'est le prix à payer pour le Congo pour qu'on lui fiche la paix, pourquoi pas ? »Finalement, « peut-être qu'enfin, les mines congolaises vont servir à quelque chose d'utile pour tout le monde ! », renchérit Ledjely en Guinée. Les richesses minières de la RDC sont (donc) au cœur de l'accord de paix qui pourrait être conclu prochainement, entre Kinshasa et Kigali, sous l'égide des États-Unis de Donald Trump. En effet, c'est bien parce que le sous-sol congolais est riche en toutes sortes de minerais stratégiques que le président américain, plutôt porté sur la diplomatie transactionnelle, a consenti à s'intéresser enfin aux massacres et autres atrocités que les populations de l'est de la RDC endurent depuis trop longtemps. Nord et Sud-Kivu, pourraient donc renouer avec la paix et la stabilité. La diplomatie africaine en berneMalheureusement, relève encore Ledjely, l'Afrique n'y aura joué aucun rôle ou presque. (…) Aucun processus n'a réussi à s'imposer. Ni Luanda, ni Nairobi. Pourtant, entre les médiateurs et les facilitateurs, les acteurs africains n'ont pas manqué ».C'est vrai, déplore Le Pays au Burkina, « Washington semble engranger des points là où les organisations africaines sous-régionales, en l'occurrence la Sadec, le Communauté de développement d'Afrique australe, et la CEAC, la Communauté des États d'Afrique de l'Est, ont échoué. Certes, elles ont permis, sous la médiation du président angolais Joao Lourenço, d'arracher quelques cessez-le-feu, mais ceux-ci n'ont jamais été respectés. Preuve, s'il en est, conclut Le Pays, que l'Afrique peine toujours à trouver elle-même des solutions à ses propres problèmes ».
Des femmes brunes disparaissent les unes après les autres près de la gare de Perpignan sur une période de 20 ans, entre 1995 et 2014. Finalement tous les crimes de la Gare de Perpignan ont trouvé un coupable. Sauf la disparition de la jeune Tatiana Andujar. On saura peut-être un jour…Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En 1726, l'Angleterre connaît l'un des scandales médicaux les plus étranges de son histoire. À Godalming, un petit village du Surrey, une domestique illettrée nommée Mary Toft prétend donner naissance à des lapins. Oui, des lapins.Tout commence lorsque Mary, enceinte, affirme avoir fait une fausse couche après avoir été effrayée par un lapin dans les champs. Peu de temps après, elle se met à "accoucher" d'étranges restes d'animaux : morceaux de lapins, entrailles de chat, fragments d'os. Son beau-frère, intrigué, alerte un chirurgien local, John Howard, qui constate lui-même la présence de fragments animaux qu'il pense expulsés par voie vaginale.Fasciné, Howard envoie des lettres à des médecins de renom à Londres, dont Nathaniel St. André, chirurgien du roi George Ier. Ce dernier, enthousiasmé par cette affaire qu'il pense être une découverte médicale majeure, vient examiner Mary Toft. Et là, il assiste de ses propres yeux à un "accouchement" de lapins. Stupéfait, il en parle à la cour : le roi lui-même veut en savoir plus.Mary est transférée à Londres, au centre de l'attention médiatique et médicale. Elle est examinée, disséquée symboliquement, interrogée. On envisage même que ses "enfants lapins" soient la preuve d'un phénomène biologique rare : la "théorie de l'impression maternelle", selon laquelle une émotion forte pouvait influencer la forme du fœtus.Mais bientôt, les doutes s'accumulent. Les lapins "nés" de Mary sont en réalité de jeunes spécimens parfaitement formés, certains digèrent même du foin. Finalement, Mary avoue : c'est une supercherie. Avec l'aide de complices, elle insérait des morceaux d'animaux dans son vagin, simulant des accouchements. Pourquoi ? Pour attirer l'attention, pour l'argent, ou peut-être sous la pression de ceux qui l'ont exploitée.L'affaire fait scandale. Mary est emprisonnée, puis relâchée sans condamnation formelle. Quant aux médecins impliqués, leur réputation est ruinée. St. André, en particulier, devient la risée du public.Mais au-delà du sensationnalisme, cette affaire révèle les failles de la médecine du XVIIIe siècle, où les patientes pauvres n'étaient pas écoutées, mais disséquées symboliquement par des hommes en quête de gloire. Mary Toft, à sa manière, a retourné ce pouvoir en jouant avec les attentes et les croyances de son temps.L'affaire des lapins de Mary Toft n'est pas seulement une imposture grotesque : c'est un miroir des inégalités sociales, du statut des femmes et de la crédulité des élites face à ce qu'elles veulent désespérément croire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cet épisode est tiré de ma newsletter (à laquelle vous pouvez vous abonner ici bien sur et est disponible intégralement en vidéo sur la chaine Youtube :)La semaine dernière, je discutais avec un ami de longue date, père de deux garçons adolescents. La voix incertaine, il m'a confié : "Je ne sais plus quoi leur dire. Comment être un homme aujourd'hui ? Quels conseils leur donner quand moi-même je n'y comprends plus rien ?" Son désarroi m'a profondément touché, car il résonne avec une question que je me pose depuis l'adolescence : qu'est-ce qu'être un homme dans notre société ?Est-il encore possible d'incarner une masculinité qui ne soit ni toxique ni effacée ? Comment naviguer entre les attentes contradictoires qui bombardent les hommes quotidiennement ? Et surtout, pourquoi est-il devenu si difficile de simplement être soi-même ? Est-ce que cela signifie même quelque chose ?La confusion règne partout. La bouleversante série "Adolescence" sur Netflix nous plonge dans la réalité de jeunes garçons perdus, tiraillés entre les modèles masculinistes qui prolifèrent sur les réseaux sociaux et une société qui condamne - à juste titre - les comportements toxiques. Pendant ce temps, l'affaire Gérard Depardieu révèle nos incohérences collectives : comment comprendre qu'un comportement de prédateur puisse encore être défendu au nom du "génie artistique", y compris par des figures féminines respectées ? De manière anecdotique, j'écris cette newsletter alors que simultanément j'observe de jeunes adolescents simuler une bagarre et jouer à la loi du plus fort.Dans ma propre histoire, des femmes m'ont parfois qualifié de "trop sensible" ou "tellement fragile" pour avoir simplement exprimé mes ressentis avec vivacité. Ces expériences m'ont amené à m'interroger profondément : notre société sait-elle ce qu'elle attend des hommes ? Savons-nous, en tant qu'hommes, ce que nous voulons être ?Cette confusion n'est pas seulement théorique - elle se manifeste dans nos comportements quotidiens, dans nos relations, dans notre façon d'élever nos enfants. Elle a des conséquences réelles sur la santé mentale des hommes, sur les dynamiques de couple, sur l'éducation des garçons qui tentent désespérément de trouver des repères dans ce brouillard identitaire. Les modèles masculins manquent cruellement : les pères sont souvent absents, les films & séries sont caricaturaux et les algorithmes des réseaux sociaux avantagent les avis extrêmes.J'observe des hommes qui, comme des caméléons, changent de personnalité selon qu'ils cherchent à séduire, à impressionner leurs pairs masculins, ou à répondre aux attentes contradictoires de la société.La masculinité est devenue un champ de mines - un pas trop appuyé vers la virilité et vous êtes un dinosaure toxique; un pas trop léger et vous êtes invisible, insignifiant. Ce numéro d'équilibriste épuise des générations entières d'hommes qui ne savent plus qui ils sont censés être.Aujourd'hui, je plonge sans retenue dans cette question explosive : qu'est-ce qu'être un homme au XXIe siècle, quand personne – ni les hommes, ni les femmes, ni la société – ne semble capable de formuler une réponse cohérente ?Mon histoire d'homme un peu perduParadoxalement, pour un homme, parler de masculinité reste compliqué. On craint de dire une bêtise, de ne pas être légitime. J'avais d'ailleurs expliqué à Angelo Foley cette « peur d'être un homme » sur son podcast il y a quelques années. Mais aujourd'hui, je me sens plus légitime que jamais pour mettre les deux pieds dans le plat.Mon histoire personnelle offre peut-être quelques clés de compréhension. Enfant, j'avais un père pompier de Paris, musclé et "viril" – une sorte de super-héros. Mais un super-héros chroniquement absent, qui ne prenait pas de temps pour ses enfants. Commercial avec le Maghreb, il était souvent en voyage et par ailleurs, il ne nous a pas beaucoup accompagné, pas appris à faire du vélo, pas joué avec nous. Il était un excellent bricoleur mais chaque fois qu'on essayait de l'aider et d'être curieux, il nous rejetait en nous disant que nous étions des incapables…Ce n'était pas nécessairement méchant mais juste réaliste, on lui faisait perdre du temps, très basique.Si je partage cela, c'est parce que je ne crois pas être le seul homme à avoir eu un père absent et donc un manque d'amour inconscient et surtout un père aimant et gentil mais loin de la paternité idéale.Il nous a quitté il y a 9 ans et je n'ai pas eu l'occasion de parler de cela avec lui malheureusement.Il y a d'autres sujets que j'ai abordé avec lui, j'y reviendrais peut-être.En parallèle, ma mère avait arrêté de travailler pour s'occuper de mon frère et moi. J'ai passé de très nombreuses journées dans le jardin de la cité, à écouter les conversations de ma mère et ses amies pendant des années.C'est peut-être de là que vient mon appétence pour les femmes, les conversations profondes, et ma facilité à m'entendre avec elles.J'ai grandi avec une bande de garçons et adolescent, nous trainions et faisions les 400 coups et beaucoup de skateboard. Mais mon caractère s'est véritablement ancré vers 13-14 ans, quand je me suis lié d'amitié avec Émilie. Ma première meilleure amie.Nous nous écrivions, nous nous appelions jusqu'à rendre fous nos parents respectifs.Quand ils en avaient assez, j'allais dans la cabine téléphonique du quartier (ceux qui savent, savent…) pour poursuivre nos échanges. Cette relation – parfaitement platonique puisqu'elle était la petite amie de mon meilleur ami – avait une profondeur incomparable avec les discussions entre garçons. Elle a nourri en moi une sensibilité qui ne demandait qu'à éclore.Depuis lors, mes amitiés sont très majoritairement féminines. Elles représentent sans doute 90% de mon entourage proche.On qualifie la sensibilité, l'écoute, et la vulnérabilité de valeurs féminines, pourtant, elles ne sont pas des qualités genrées – elles sont simplement humaines. Marque de notre société, et de manière très curieuse, même aujourd'hui, je ressens le besoin de préciser que j'ai toujours été attiré sexuellement par les femmes. Comme si une petite voix m'imposait cette clarification, de peur que vous ne fassiez d'autres suppositions. Preuve que les préjugés ont la peau dure, même à l'intérieur de moi-même.J'ai conscience que c'est idiot mais j'ai choisi de vous partager de manière sincère ce que je ressens.En 2 mots, ma vie s'est construite sur des amitiés homme-femme authentiques. Contrairement à ceux qui doutent de leur possibilité, je trace une ligne claire dans mon esprit entre mes « amies » et mes « intérêts romantiques potentiels ». Cette sensibilité est peut-être la raison pour laquelle vous êtes majoritairement des femmes à suivre cette newsletter et mon podcast par ailleurs. La quête d'une masculinité authentiqueComme je l'ai décrit dans ma dernière newsletter, ces dernières années, j'ai travaillé sur ma «gentillesse » parfois excessive pour renforcer ce que l'on pourrait nommer ma « colonne masculine» : plus décisif, plus ancré, plus fort.Et d'ailleurs, je ne peux que constater que depuis que je vis à Lisbonne, je me suis lié d'amitié avec des hommes avec lesquels j'adore échanger. J'ai même créé un cercle d'hommes dans mon salon pour libérer une parole authentique entre nous – car, en vérité, les hommes se parlent rarement de cœur à cœur.Alors, parlons-nous franchement : c'est extrêmement compliqué d'être un homme aujourd'hui (je ne prétends pas que c'est simple d'être une femme, loin de là). En vérité, nous dansons tous ensemble une chorégraphie complexe de genre et d'identité. Mais cette réflexion se concentre spécifiquement sur la masculinité contemporaine.Je ne l'ai pas dit dans ma dernière newsletter mais ma « gentillesse » et mon côté « débonnaire» viennent partiellement d'un rejet du modèle masculin que j'observais autour de moi : mon grand-père, mes oncles, mon père….Mais ce faisant, comme pour beaucoup d'hommes, ma masculinité s'est construite en creux – par opposition plutôt que par affirmation.Mon ami Jerry Hyde que j'ai reçu sur Vlan avec sa femme Mai Hua, l'a judicieusement noté : une certaine masculinité misogyne a parfaitement compris la frustration des jeunes hommes d'aujourd'hui. L'absence de modèles masculins positifs a créé un vide facilement exploitable. On leur a fait croire que le féminisme les avait privés de leur héritage légitime, que les hommes étaient naturellement destinés à dominer, et qu'il fallait revenir aux anciennes normes.Cette rhétorique toxique, combinée au fait que dans les classes populaires, les jeunes femmes réussissent souvent mieux à l'école et trouvent des emplois mieux rémunérés, a privé de nombreux hommes de leur rôle traditionnel de « pourvoyeurs ». Résultat : de nombreux jeunes hommes adhèrent massivement à cette vision régressive.Plus inquiétant encore : certaines femmes adhèrent aussi à cette vision. Pourquoi ? Parce qu'au fond, elles non plus ne veulent pas d'un homme perçu comme faible, insipide, fade, glissant, trop conciliant ou constamment dans l'excuse.Il faut admettre que ce n'est pas très sexy. La misogynie est culturelle et ne dépend pas du genre – les femmes absorbent ces mêmes messages toxiques. Encore aujourd'hui, beaucoup de femmes se construisent aussi, entre autres, avec l'idée que l'homme doit pouvoir subvenir seul au besoin d'un foyer et doit « protéger », créant par là même une dépendance financière et donc une relation de pouvoir à l'avantage des hommes.Nous sommes loin de cette masculinité en creux.Et en comparaison, l'image de l'homme misogyne paraît claire et séduisante pour certaines : puissant, identifiable, riche, entouré de belles femmes, propriétaire de belles voitures etc…Pour des jeunes désorientés, anxieux, perdus, ou pour des personnes plus âgées élevées dans des visions dépassées, cette masculinité toxique devient malheureusement une option attractive. Nature ou culture : au-delà des clichésPour démêler ces questions complexes, j'ai voulu remonter à la source – au moment où la culture pesait moins lourd sur nos comportements. La préhistoire humaine s'étale sur 2,5 millions d'années et représente 99,8% de notre histoire, elle est donc constituée de multiples phases.Mais pour faire court, quand on interroge les experts, il leur est impossible de définir clairement des rôles genrés à cette époque. Les femmes chassaient vraisemblablement autant que les hommes. Et nos ancêtres n'avaient pas établi le rôle de l'homme dans la reproduction, ce qui empêchait tout système patriarcal structuré puisque l'homme n'avait, pour eux, aucun rôle dans la procréation.La sédentarité des femmes est en réalité apparue avec la fin du nomadisme et l'invention de l'agriculture, il y a seulement 10-15 000 ans. Quant à l'imagerie de la femme préhistorique restant dans la grotte et tirée par les cheveux par un homme des cavernes – elle a été créée au 19ème siècle et ne représente aucunement une réalité historique. Il s'agit simplement d'une projection d'une époque sur une autre.Pour aller plus loin, j'ai eu l'immense plaisir de recevoir l'un des primatologues les plus respectés au monde, Frans de Waal. Car au final, tout autant que nous sommes plus proches des humains préhistoriques qu'on aimerait le croire, nous sommes également tous des primates, très proches des grands singes. Ses conclusions sont éclairantes : la distinction entre sexe biologique et identité de genre est cruciale. Si une identité biologique existe, l'identité de genre est largement formée par l'imitation et l'apprentissage social. Les enfants observent et reproduisent les comportements associés à leur genre, ce qui active les centres de récompense du cerveau.Les différences physiologiques sont indéniables – cycles menstruels, gestation, allaitement sont exclusivement féminins. La conséquence principale est que les mâles ont tendance à considérer leur corps comme moins important. Mais la différence semble s'arrêter là.Contrairement aux idées reçues, « l'instinct maternel » tel qu'il est souvent conçu n'existe pas vraiment. Il y a une attirance des femelles vers les bébés, mais les compétences maternelles s'apprennent par l'observation. Quand une mère meurt, ce n'est pas une autre femelle qui prend le relai avec les bébés mais un mâle, qui développe alors dans son cerveau les même éléments qu'une femelle et qui ont trait au soin.A la naissance, les males sont un peu plus turbulents et plus actifs que les femelles mais encore une fois une partie de ce comportement est aussi généré par du mimétisme social pour répondre aux exigences du centre de récompenses de notre cerveau. De même, l'idée qu'un mâle cherche nécessairement de nombreux partenaires tandis qu'une femelle serait sélective est fausse. De Waal explique que les femelles primates sont également entreprenantes sexuellement et recherchent souvent de multiples partenaires.L'idée de la protection des femelles par les mâles est également une construction sociale. Bien que les mâles soient généralement plus grands chez de nombreuses espèces, cette différence est souvent liée à la compétition entre mâles plutôt qu'à la préférence des femelles. D'ailleurs, De Waal note que le dimorphisme sexuel (différence de taille) est relativement faible chez les humains, les chimpanzés et les bonobos comparativement à d'autres mammifères.Enfin, concernant les émotions, De Waal suggère que si leur intensité peut être similaire entre mâles et femelles, leur expression est fortement influencée par des règles culturelles. Les mâles, dans un contexte de compétition, cachent souvent leur vulnérabilité – non par nature, mais par construction sociale.Nous cherchons donc à opposer une réalité physiologique (les hommes et les femmes sont bien plus semblables qu'on veut nous le faire croire) à une réalité sociale – des millénaires de patriarcat. Mais dans le même temps, il est illusoire de penser que l'on puisse s'abstraire totalement de son contexte social.Les 3 grandes religions ont joué également un rôle dans la structuration du patriarcat évidemment mais je ne vais pas descendre dans l'histoire « récente » ici.Je ne crois pas aux hommes parfaitement déconstruits mais très souvent les femmes ne le sont pas plus.Au mieux, je crois que l'on peut s'éduquer sur le sujet et que nous pouvons observer le patriarcat dans nos pensées et développer suffisamment de conscience de soi pour prendre du recul.Et parfois, ça sort j'avoue, je dis une bêtise, ça m'échappe et je m'excuse.Une preuve simple si les expressions « ne fait pas ta meuf » ou « soit un mec » résonnent ou si quand vous pensez à un « care giver » vous pensez automatiquement à une femme ne serait-ce que 1 seconde dans votre cerveau, vous savez exactement ce à quoi je fais référence. Vers une masculinité réinventéeFace au retour en force d'une masculinité toxique (coucou Trump, Vance, Tate, Zuck, Bezos ou Musk…) et à la dérive de certains espaces (comme les communautés de musculation sur les réseaux sociaux qui glissent vers le masculinisme), il est essentiel de proposer une alternative.Comme me le faisait justement remarquer mon amie Mai Hua, également co-autrice avec Jerry du documentaire « make me a man » , en m'envoyant un réel Instagram, les hommes « gentils » utilisent parfois cette masculinité toxique à leur avantage : « je vais te défendre contre ces hommes ». Mais cette masculinité en creux n'est pas une solution viable, car elle suppose le masculinisme pour exister. Ces hommes restent, d'une certaine manière, passifs et complices.D'ailleurs, ils montent rarement au créneau quand ils en ont l'occasion.Il faut reconnaître qu'une société qui vénère la compétition, la domination et l'accumulation (de biens, de pouvoir, de notoriété) est fondamentalement patriarcale. Ensuite, il est crucial de comprendre qu'il existe des masculinités et des féminités plurielles – il n'y a pas une seule "bonne manière" d'être au monde. Personne n'a besoin de s'enfermer dans un carré minuscule défini par des stéréotypes étroits.La série « Adolescence » sur Netflix montre bien comment les hommes souffrent aussi du patriarcat. Aucune place n'est laissée à la vulnérabilité, considérée comme une faiblesse, ce qui entraîne une atrophie de la capacité à exprimer ses émotions. J'ai même observé que certains hommes n'arrivent pas à décrire ce qu'ils ressentent intérieurement – leur vocabulaire émotionnel se limitant souvent à la joie, la frustration et la colère.Ma conclusion personnelle est qu'on peut développer une masculinité posée et ancrée, qui ne soit ni toxique ni effacée. Cette masculinité équilibrée implique une intelligence émotionnelle développée, l'assurance de ses envies et points de vue, une évolution constante en tant qu'être humain (notamment en matière de sexualité, où l'homme croit devoir « savoir » et « dominer », alors que personne ne sait vraiment puisque seul le porno nous « éduque »), la capacité à reconnaître ses torts et à poser des limites claires.Comme le résume parfaitement Jerry : il s'agit simplement d'être un adulte. Cela implique de dialoguer avec d'autres hommes qui ont développé cette maturité émotionnelle (qui n'est malheureusement pas une question d'âge).Finalement, comme pour tout être humain, la tendresse est au fondement d'une masculinité saine. Être un homme suppose d'intégrer toutes les parties de soi – force et vulnérabilité, courage et sensibilité, indépendance et connexion.Pour revenir à la question initiale, le rôle du père n'est pas de faire de son fils un homme mais un être humain entier.D'ailleurs, la théoricienne féministe bell hooks nous offre ici une boussole précieuse.Dans son œuvre "La volonté de changer: Hommes, Masculinité, et Amour", elle soutient que le patriarcat blesse profondément les hommes en les privant de leur pleine humanité émotionnelle. Selon elle, les hommes souffrent d'une "blessure de l'âme" en étant conditionnés à réprimer leurs émotions et à éviter la vulnérabilité.Si je devais traduire ses théories en conseils pratiques pour mes semblables masculins, voici ce que je retiendrais :1. Reconnaître que notre capacité à aimer a été diminuée par le patriarcat - non pas pour nous victimiser, mais pour comprendre ce qui nous empêche d'être pleinement présents dans nos relations.2. Développer une conscience critique de la manière dont les médias et la culture façonnent nos idées de la masculinité, et oser questionner ces messages.3. Pratiquer activement la vulnérabilité - non comme une faiblesse, mais comme la plus grande force qui soit. Comme l'écrit hooks, "l'amour ne peut pas fleurir dans une culture de domination".4. Créer des espaces entre hommes où l'on peut partager ouvertement ses peurs, ses doutes et ses émotions sans jugement.5. Embrasser ce que hooks appelle une "éthique de l'amour" qui valorise la connexion, le soin des autres et la croissance personnelle au-delà des performances de virilité.Cette masculinité réinventée n'est pas un retour en arrière vers des archétypes dépassés, ni une négation de ce qui fait la spécificité masculine. C'est une proposition d'avenir, un équilibre dynamique qui répond aux besoins profonds des hommes tout en s'inscrivant dans une société qui aspire à l'égalité.Le temps est venu de dessiner ensemble ce que pourrait être cette masculinité du XXIe siècle – ni lavette, ni macho, mais pleinement humaine. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.