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La mère de la fillette de retour en cour aujourd’hui, quelques théories sur la survie de l’enfant de 3 ans. Fiasco SAAQclic : le cabinet Legault éclaboussé. Les troupes américaines sur le qui-vive au Moyen-Orient. La santé publique confirme 2 décès en raison des tiques et moustiques. Une trafiquante vendait son stock en télétravail! Dernier bulletin pour Sophie Thibault hier soir. Les Pacers forcent un match 7! Tout savoir en quelques minutes avec Alexandre Dubé, Marianne Bessette et Alexandre Moranville-Ouellet. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Maprimerenov', le dispositif finalement maintenu ; Un ado lance une cagnotte pour sauver la ferme de son père ; Les clients SFR victimes d'une panne géante hier après-midi.
Début du sommet du G7: plusieurs grands sujets seront abordés, des manifs en marge. 4e nuit de répliques entre Israël et l’Iran. Le suspect du meurtre d’élus arrêtés au Minnesota. Après une fin de semaine de répit, la grève reprend à la STM. Le PLQ se donne un nouveau chef : Pablo Rodriguez. Tesla Québec a fait une demande! Charlotte Cardin au G7. Le spectacle « D’eux, 30 ans déjà: célébrons Céline » a été présenté hier soir aux Francos de Montréal. George Russell remporte le GP du Canada Tout savoir en quelques minutes avec Alexandre Dubé, Marianne Bessette et Alexandre Moranville-Ouellet. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Environ 370.000 voix d'écart seulement ont été décomptées, sur plus de 28 millions d'électeurs… Le second tour de la présidentielle n'a jamais été aussi serré, en Pologne. Finalement, le nationaliste Karol Nawrocki a été élu, début juin, avec 50,89% des suffrages, face au maire de Varsovie, le pro-européen Rafal Trzaskowski. Un tout petit écart qui pourrait avoir de grandes conséquences… D'abord, pour la Pologne et pour le gouvernement de Donald Tusk, qui va avoir du mal à imposer ses réformes, avec ce président conservateur… Et puis pour l'Europe, qui doit, dans un contexte de guerre en Ukraine, composer avec ce pays, l'un des plus puissants sur le plan militaire, géographiquement proche de la Russie mais présidé, désormais, par un homme fasciné par Donald Trump. Invités : - Pierre Buhler, ancien ambassadeur français à Varsovie jusqu'en 2016 - Jacques Rupnik, directeur de recherche émérite au Centre de recherches internationales de Sciences Po, spécialiste de l'Europe centrale.
Québec pourrait revoir ses cibles d'électrification à la baisse La nouvelle Chevrolet Bolt arrivera en tant que modèle 2027 Plus de détails concernant la Nissan Leaf Terres rares: la Chine resserre l'étau Après 28 ans, le prix plancher sur l’essence est aboli au Québec Un ensemble FX rétro pour la Ford Mustang 2026 Cette semaine, le Guide de l'auto reçoit Bertrand Godin, coureur automobile et expert en sécurité routière, pour parler sécurité routière lors de la saison estivale, mais également de la conférence-causerie intitulée « Une vie à toute vitesse » organisée par Joanna Villeneuve, la femme de Gilles Villeneuve. Hugues Gonnot nous parle de la Chevrolet Corvette ZR-1 de la génération C4. Finalement, Antoine et Louis-Philippe partagent leurs impressions de conduite au sujet de la BMW M2 2025 et du prototype BMW iX3 50 xDrive "Neue Klasse".Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Ces dernières semaines, on a vu de timides mais bien réels retournements de veste dans l'espace médiatico-politique français, voire mondial. Finalement, ce qui arrive à Gaza ne serait pas si correct, peut-être, entend-on. Même si on est encore à des milliers d'années lumières de prises de position satisfaisantes, on a pris ces paroles pour argent comptant. Mais même en leur accordant du crédit valent-elles vraiment quelque chose ? À l'heure où l'état détourne les yeux de la Flottille de la liberté, de ses prisonnier.e.s Français.e.s et laisse Israël bombarder toujours plus de pays impunément, vraiment, mais vraiment pas sûr !__NOUS SOUTENIR : https://www.helloasso.com/associations/motus-et-langue-pendue@motuslemedia / motuslemedia.fr
Le magazine Elle a dévoilé, dans une interview destinée à paraître à titre posthume, les dernières confidences de Nicole Croisille. Elle y évoque son rapport à la maladie, et la manière dont elle se sentait perçue en tant que femme de 88 ans. Elle avait prévu de mourir euthanasiée le 4 juin en Belgique. Finalement, le cancer l'a emporté ce même jour. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous avons parfois l'impression que le climat actuel est anxiogène. Les crises se succèdent et nous ne savons plus comment y répondre. Dans cette épisode, Joan et Stéphane prennent le temps de réfléchisse sur l'état de notre monde et explorent différentes avenues qui nous sont offertes pour demeurer sain d'esprit. Site internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250 Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission. * Photo de Sander Sammy, unsplash.com. Utilisée avec permission. Bonjour, bienvenue à Question de croire, un podcast qui aborde la foi et la spiritualité, une question à la fois. Cette semaine, comment survivre dans le climat actuel? La tentation d'offrir des trucs pour survivre aux crises actuelles Un jour, quand mes trois enfants étaient toutes petites, la période la plus épuisante de ma vie, (et d'ailleurs je fais un clin d'œil à toutes celles et ceux qui se retrouvent dans cette situation maintenant), je m'en étais ouverte à un prof de la fac de théologie que je connaissais. Il était du côté catholique, mais on était ensemble dans plusieurs projets de réflexion théologique œcuménique. Il m'avait donné un précieux conseil. Écoute bien Stéphane, ça peut te servir. Il était allé en retraite spirituelle dans je ne sais quel monastère formidable, sûrement avec une très belle vue et puis régulièrement des offices. Il m'avait expliqué qu'il était un peu pressé par les différentes tâches académiques et les problèmes liés à sa paroisse, parce qu'il était aussi prêtre en paroisse. Et puis, tiens-toi bien, une de ces personnes consacrées dans la vie du monastère lui avait donné le truc et astuce suivant : « quand je mange, je mange, quand je marche, je marche, quand je lis, je lis ». Il lui avait donc conseillé de ne faire qu'une chose à la fois et de la faire bien et en pleine conscience. Alors, un peu épatée, j'avais regardé ce monsieur de plus de 45 ans, célibataire, prêtre, prof de fac, qui me disait ça à moi. Et j'avais dit, écoute : quand je mange, je donne à manger à quelqu'un. Quand je marche, je pousse une poussette et je tiens quelqu'un d'autre par la main. Quand je parle au téléphone, une autre personne m'interrompt tout le temps et me parle constamment. Et quand je dors, quelqu'un décide de ne pas dormir et donc je ne dors plus. C'est un petit peu la même chose maintenant; il y a un climat particulièrement difficile et des fois quand je scrolle sur Instagram ou autre et que je vois des tas d'astuces : mettre les jambes contre le mur, faire de la méditation et tout, je repense à ces bons conseils qu'on peut donner aux gens pour aller bien, alors que c'est le chaos total autour d'eux. Les crises qui prennent trop de place dans nos vies Oui, je trouve qu'il y a une certaine sagesse dans le conseil que tu as donné dans le sens d'essayer de ne pas trop se faire envahir et que le contexte actuel prenne toute la place dans nos vies. Mais en réalité, c'est difficile parce que le climat actuel a des répercussions partout dans tout ce qu'on fait. Au moment où on enregistre cet épisode, nous sommes au Canada dans cette crise avec les tarifs d'importation exportation avec les États-Unis. Les États-Unis sont quand même le premier partenaire commercial du Canada. On peut dire, bon, c'est une crise, les marchés fluctuent et tout et tout, mais ça a des répercussions à l'épicerie. Il y a des gens qui sont soit à la retraite ou qui planifient leur retraite. Toutes ces variations de marché, ça a un impact réel. Il y a des gens qui perdent leur emploi. Donc, c'est facile de dire ah, j'élimine ça dans ma tête, je me concentre sur moi-même et ma petite chose. Mais c'est difficile de dire ça à quelqu'un qui a peur de perdre son emploi, qui se demande comment il-elle va faire pour nourrir ses trois enfants. Ça peut être très envahissant, ça peut être très angoissant. Et on en parle un peu, mais on a très peu de choses à offrir pour aider ces personnes-là. Que peut faire l'Église dans le climat actuel Finalement, nous, d'un point de vue de l'Église, d'un point de vue des religions, comme tu dis, qu'est-ce qu'on a à offrir ? C'est vrai que j'étais assez surprise la première fois qu'une stagiaire avec laquelle j'ai parlé il y a quelques années, une stagiaire que j'avais dans mon staff dans une Église à Strasbourg, m'a parlé très franchement de ses problèmes de santé mentale. Et c'était un peu la première fois dans un contexte d'Église en France; elle venait un petit peu de l'extérieur puisqu'elle faisait un stage plutôt orienté, je ne me rappelle plus très bien, mais c'était un peu secrétariat ou quelque chose comme ça. Elle en parlait super librement, là où finalement c'était très, très, très rare dans mon milieu d'Église d'origine qu'on parle de santé mentale. D'ailleurs, on a consacré tout un épisode avec l'ami Olivier sur ces questions-là. D'un autre côté, ces derniers temps, je me suis rendu compte qu'il y a beaucoup de bon dans le fait de pouvoir poser des diagnostics, quelque chose qui permet aux gens de comprendre certaines de leurs réactions, certaines de leurs pseudo-inadéquations avec les situations. En même temps, je me demande si, par certains aspects, ça ne nous rajoute pas un poids supplémentaire, dans le sens où on se dit « bon, moi j'ai eu le diagnostic de ci ou ça, ou bien moi je me sens comme ceci, et donc je n'arriverai pas à faire ça, ou ce n'est pas pour les gens comme moi, ou alors si on aménage, je ne sais pas, je n'y arriverai pas ». Avant, on avait un peu cette espèce d'utopie qu'avec un peu de bonne volonté, on arrivait à tout faire. Et maintenant, on est presque parti dans l'autre sens, on se dit que tout est devenu si compliqué qu'on ne va probablement pas réussir à le faire. Et ça, c'est quelque chose qui m'inquiète aussi par bout. Du coup, en Église, je trouve que ce qui pourrait devenir de plus en plus notre force, c'est d'être accessible à tous et à toutes, d'avoir des activités qui peuvent parler à un maximum de personnes, avoir des lieux où tu peux choisir ou de parler ou de te taire, de t'asseoir sur un banc ou de t'allonger sur un banc. On pourrait finalement développer encore plus le fait qu'on peut être des lieux de refuge, qu'on peut être des sanctuaires dans lesquels peuvent se vivre un certain nombre de choses et d'interactions, peu importe finalement nos besoins, nos spécificités, nos diagnostics. J'espère que comme ça, on arrivera à contribuer à quelque chose d'un peu plus sain dans le climat actuel. Je me rappelle que finalement, Jésus avait des fois un petit comportement autistique, si on y pense un peu. Après, je ne veux pas faire un diagnostic sauvage sur Jésus, mais quand d'un seul coup il disait aux uns et aux autres « j'en peux plus, je suis sursaturé d'informations, je vais me mettre là-bas, là-bas, où on me fout la paix ». Quand il prend cette décision ultra radicale d'aller au désert, on sent vraiment qu'il est en surstimulation et qu'il a besoin qu'on lui foute la paix, qu'on lui laisse un grand espace devant lui. Dans nos sociétés, on a de plus en plus de mal à couper. Je suis la première à être sur les réseaux sociaux, je suis la première à m'intéresser à plein de choses. Récemment, j'ai vu un documentaire qui rapportait que certains jeunes passent jusqu'à 12 heures par jour sur les réseaux sociaux; 12 heures ! Peut-être que mes filles en font un peu partie, j'espère que non. Alors bien sûr, il y a aussi les gamers qui font quand même aussi des trucs d'interaction sociale. Ce n'est pas juste scroller. Il y a toutes sortes de façons d'être sur Internet ou les réseaux sociaux. Il n'y en a pas qui sont meilleures ou moins bonnes, il y a juste différentes façons d'y être. Et quelles sont nos possibilités de nous couper un peu de toute cette agitation du monde? Moi, j'ai tendance à espérer que dans les Églises, on cultive ce genre de choses. J'ai beaucoup d'admiration pour mes collègues qui partent trois, quatre, dix heures en forêt avec des enfants, avec des jeunes, avec des adultes et qui leur proposent de couper. Il me semble que c'est ce qu'on a à offrir. Prendre soin de soi Certaines personnes s'attendent à ce que les Églises soient ce lieu de résistance au climat actuel. Oui, peut-être. Mais en même temps, un peu comme tu l'as soulevé, il faut prendre soin de soi. L'exemple que j'utilise souvent, c'est ce qu'on appelle ici les aidants naturels; ces personnes qui prennent soin de parents âgés ou d'enfants qui ont des problèmes spécifiques, ce qu'ils font par amour, mais ça demande beaucoup de temps, ça demande beaucoup d'énergie. Et on leur dit : si vous vous épuisez, on n'aura pas seulement entre guillemets un problème, mais deux problèmes. On va avoir une personne en perte d'autonomie et une autre personne en épuisement. Donc, il faut faire attention à soi pour ne pas se brûler. Et c'est vrai qu'on est constamment confronté à des problèmes qui semblent immenses, qui semblent trop gros pour nous, ça peut être décourageant. On peut se demander, mais moi, je ne suis qu'une seule personne. Comment puis-je changer la façon dont les systèmes internationaux fonctionnent? Peut-être une façon, c'est de revenir à soi, un peu comme tu dis. J'ai arrêté d'écouter les téléjournaux parce que c'était trop difficile émotivement, et arrêté d'avoir des conversations avec des gens qui ne sont pas là pour échanger, mais pour débattre et gagner un argument, des gens, ce que j'appelle, endoctrinés. Souvent on dit, ah, il faut garder les canaux de communication ouverts avec les gens différents. Peut-être, mais est-ce qu'on est vraiment obligé d'être en contact avec des gens nocifs, des gens toxiques, des gens qui ne veulent rien savoir de nos points de vue qui sont juste là pour régurgiter la propagande, régurgiter ce qu'ils croient être parole d'évangile et qu'il ne l'est pas? Donc, il faut prendre soin de soi, il faut faire attention à soi et ce n'est pas se désengager, c'est juste de dire : il y a des moments où il faut être dans la bataille et il y a des moments où il faut se protéger. Connaître ses limites Il n'y a pas longtemps, l'une de mes filles a vécu un événement un peu fort dans sa vie. Elle m'appelle et me dit « Maman, je ne vais vraiment pas bien, je ne sais pas quoi faire aujourd'hui pour aller bien ». Je lui ai dit « Écoute, je te suggère de faire une liste de choses qui te font du bien, des choses qui sont réalistes, que tu peux faire là tout de suite, des choses pour lesquelles il faut que tu t'organises un petit peu.» C'est toujours pareil, le court, le moyen, le long terme. Et puis des listes de choses qu'on pourrait imaginer ensemble, où il faut un peu de budget, un peu de temps, un peu d'organisation. Alors elle a fait cette liste, et de temps en autre, je lui rappelle de se référer à cette liste. Je me fais aussi cette liste mentale. Par exemple j'ai besoin d'aller régulièrement au spa. J'adore les bains, les bulles, le hammam, le sauna, mes copines… passer du temps avec mes copines, elles me racontent leurs histoires, du temps dans le jardin avec mon mari, la louange et la prière. Clairement, ce sont des moments où j'oublie un peu tout ce qui m'habite et où je vis cet instant présent, où je me marre, où je profite, où j'admire la nature. D'un seul coup, je suis juste dans ce moment-là qui me rend heureuse et en vie. Et parfois aussi, je m'autorise à regarder en face les pressions. Voilà, les pressions, soit que j'assume, soit que je subis. Et parfois aussi, je le dis aux gens. D'ailleurs, je le dis ces derniers temps, je le dis un peu plus aux gens. Je leur dis, écoutez, je suis au maximum de mes compétences. J'ai changé de pays, j'ai changé d'Église, j'ai changé un peu de métier, parce que je ne suis plus pasteur de paroisse, je ne suis plus ministre en paroisse. Et je suis arrivée au maximum de mes possibilités de surcompensation, d'adaptation. Je déçois probablement, on estime que je devrais faire plus, et ça je l'entends, mais je n'y arrive pas. Si je vais plus loin, c'est ma santé mentale qui va devoir prendre le relais, ou en tout cas je vais devoir chercher quelque part où ce n'est pas bon d'aller chercher. Donc je regrette de décevoir, moi je ne peux pas en faire plus parce que je connais mes limites. Les gens sont souvent frappés que l'on connaisse ses limites, ça c'est quelque chose qui me saute aux yeux quand je dis aux gens, par exemple, écoutez, moi je fais toujours une sieste au milieu du jour et c'est comme ça que je m'en sors. Je fais toujours un goûter vers 4-5 heures et c'est comme ça que je peux bosser le soir. J'explique un peu que j'ai mis en place une certaine hygiène de vie pour pouvoir continuer à travailler dans l'Église, à bosser le soir, le week-end, les jours fériés. Ça m'a demandé de mettre en place une hygiène de vie particulière, adaptée à ce que ma vocation demande en termes d'emploi du temps. Et j'encourage chacun et chacune à oser dire ce genre de choses, non pas pour dire « je suis plus spéciale que toi, j'ai tel ou tel besoin », mais pour dire en fait « je sais que pour pouvoir mener à bien le moins imparfaitement possible ma mission, je mets en place un certain nombre de choses et ça m'amène des fois à dire non ou ce n'est pas possible ou à dire plus tard, et c'est comme ça que je m'en sors. Remettre les crises dans le long terme Une autre chose qu'on peut faire, c'est prendre un pas de recul et retourner dans notre tradition en tant que croyante, en tant que croyant. Par exemple, dans la première lettre de Jean, chapitre 2, verset 17, on dit « Et le monde passe, et sa convoitise aussi, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. » Les choses passent et Dieu demeure. On a cette chance, en tant que chrétien, d'avoir une histoire sur le long terme. Dans le Premier Testament, on a tous ces prophètes qui font face à des crises terribles et quelque part, le peuple de Dieu continue à survivre. Ce n'est pas facile, ce n'est pas plaisant, mais d'être capable de mettre ça dans du long terme, de dire que ça fait partie de l'expérience humaine, ça fait partie de l'expérience du peuple de Dieu, de faire face à de grands défis. Les gens ont su conserver une certaine forme d'espoir. Les croyants ont conservé la foi malgré toutes les épreuves. Malgré tout, on n'est pas seul dans tout ça. Ce n'est pas juste notre génération qui est attaquée. On a toute cette communion des saints, si je peux utiliser du langage théologique, toutes ces personnes-là qui sont avec nous. Tous les croyants à travers le monde sont avec nous et Dieu demeure avec nous. Ça peut aider, pendant quelques secondes, de se rappeler de tout ça et de se dire que peut-être ça va bien aller dans le fond, sur le long terme. Se souvenir de ceux et celles qui nous ont précédés Pour moi, c'est vraiment exactement ça, c'est totalement réconfortant de penser à la nuée des témoins. Certains vont associer la nuée des témoins à nos contemporains, d'autres vont partir dans des choses un peu plus mémorielles. Du côté réformé, on est moins à l'aise sur des questions comme ça, mémorielles. Du côté luthérien, on pratique plutôt une forme de tolérance ou de compréhension. Du côté catholique on est totalement à l'aise, décomplexé, pas de problème. Mais néanmoins, moi, c'est le souvenir de ce pour quoi une grande partie de mes ancêtres proches, les générations les plus proches ont lutté. Je me rappelle quand même cette grand-mère, grand-mère Madeleine, qui a perdu une jambe dans la Résistance, dans la Deuxième Guerre mondiale. Je l'ai toujours connue unijambiste, alors qu'en fait, c'était une gamine qui ne savait pas trop où aller et qui a vu un endroit où il y avait de la soupe si on filait un coup de main. Maintenant, on appelle ça de la grande résistance. Mais enfin, quand même, elle était résistante. Elle a résisté. Et bien sûr, penser aussi au côté espagnol, celles et ceux qui ont voulu résister à la dictature avec plus ou moins de succès. Se rappeler qu'en fait, ils ont lutté, ils ont eu des vicissitudes. Il ne faut pas comparer, chaque génération est différente. Des choses ont quand même touché leur chair. Mais ils ont lutté pour que moi, je puisse continuer à exercer une forme de liberté d'expression, d'autodétermination. Le soin des plus vulnérables, c'est quelque chose qui est très présent dans mes lignées paternelles et maternelles. Je me rappelle ma grand-mère qui me parlait de son grand-père, donc ça fait loin en arrière, et qui disait, tu sais, mon grand-père, c'était celui du village qui ne battait pas les enfants. Et ça, ça l'a guidée toute sa vie, d'avoir un grand-père qui pensait que ce n'était pas normal de battre les enfants, en tout cas qui ne battait pas les chiens, ni ses petits-enfants. Parfois, on a des ancêtres dont on peut être à la fois fière et puis aussi dont on se dit, j'ai une parole à porter et j'ai une spécificité à apporter et je peux m'appuyer là-dessus, sur cet héritage. Ensuite, il y a des héritages symboliques. Quand on n'est pas tout à fait à l'aise avec son arbre généalogique, ça peut arriver aussi, on n'en est pas responsable. On peut aussi s'inscrire dans des lignées symboliques, des courants de pensée forts qui nous structurent et qui nous permettent de trouver là des idées saines. Ça, c'est quand les idées sont saines. C'est vrai qu'il y a aussi tout plein d'idées malsaines et on ne peut pas toujours évacuer le fait qu'elles aient parfois de la popularité. Conserver sa dignité pendant les crises Tu parles de la Deuxième Guerre mondiale. Mon premier diplôme universitaire, c'est en histoire. Et je me souviens, j'ai lu des trucs sur la Shoah, sur l'Holocauste. Encore une fois, je ne compare pas ce qui s'est passé là avec notre climat actuel. Le lien que je fais, c'est une des grandes questions, pourquoi les Juifs n'ont pas résisté à la solution finale? Et bon, il y a eu des actes de résistance. Oh oui. Dans les forêts polonaises, il y a eu plein de petits îlots, mais pas quelque chose de généralisé, quoi. Un des arguments que je n'avais pas vu venir, c'était que peut-être une des grandes résistances, c'est la survie. C'est vrai. Et je fais toujours aussi le lien avec la bande dessinée Maus, une très grande bande dessinée où l'auteur raconte l'histoire de l'Holocauste à travers son père. Et cette scène que j'ai trouvée troublante et puissante à la fois où son père est dans les camps de la mort et il va se laver dans la rivière. Les autres disent « Mais qu'est-ce que tu fais là? » Et moi, j'ai vu ça comme un acte de dignité. « Je suis un être humain, j'ai le droit d'être propre. » Ça n'a rien changé, malheureusement, dans le grand ordre des choses. Mais cette résistance-là, dans un mouvement qui essaie de déshumaniser des êtres humains, de dire « Je suis un être humain, et rien de ce que vous pouvez faire va changer le fait que je suis un être humain tant ou si longtemps que je vais vivre. C'est d'une puissance magistrale et ça inspire. Ne pas se couper des réalités actuelles Avant, on parlait de rester déconnecté à certains moments, d'essayer de se protéger aussi de tout ça. Mais c'est compliqué parce qu'une partie de la vie sociale se passe maintenant sur les réseaux sociaux. Et donc, du coup, on est tous et toutes en train d'essayer de gérer notre lien aux réseaux sociaux, d'y être quand même assez pour être informé. Moi, par exemple, je travaille beaucoup avec la jeunesse, donc je ne voudrais pas me couper d'un certain nombre de choses. En même temps de ne pas y être trop, pour ne pas d'abord s'épuiser les yeux, la tête, puis pour ne pas voir trop de choses terribles. Mais par contre, ce qui nous prend par le revers, et je crois que tu as vu toi aussi les chiffres, c'est ce regain de religiosité auprès des jeunes. Des jeunes qui finalement trouvent sur les réseaux sociaux un certain nombre de choses qui les attirent concernant la religion, et qui finissent dans leur vingtaine par retourner à l'Église, tant et si bien qu'il y a plus de pratiques auprès des vingtenaires qu'auprès de leurs parents. C'est épatant, hein? Oui, j'ai vu il y a quelques jours. Vous qui écoutez, ce sera peut-être de vieilles nouvelles, mais c'est la société biblique en Grande-Bretagne qui publie un article expliquant une augmentation de la présence au culte de 50% au cours des six dernières années. Certaines gens ont dit : est-ce que ce sont des gens qui déclarent aller à l'Église ou des gens qui sont vraiment à l'Église? Parce qu'il y a toujours cette nuance-là dans les enquêtes. Lorsqu'on creuse un peu, c'est une augmentation réelle, surtout chez les jeunes hommes de moins de 35 ans. Et lorsqu'on est sur les médias sociaux, on comprend aussi ce que ça veut dire. Parfois, on peut faire des liens. Ces jeunes hommes sont souvent beaucoup plus conservateurs moralement. Ils sont souvent adeptes d'une certaine masculinité toxique, à la Andrew Tate, ce qu'on appelle ici « bro » masculinistes. Si on regarde ça statistiquement, on se dit « Ah, c'est merveilleux, on a enfin des jeunes qui viennent à l'Église, enfin de jeunes hommes qui viennent à l'Église ». Mais si on comprend ce qui se passe sur ces médias sociaux là, comment ce sont des vecteurs de radicalisation, de masculinité toxique, et que ces jeunes hommes-là viennent à l'Église pour une espèce de modèle d'homme qui domine la famille, une espèce d'image d'un patriarcat d'une autre époque, on se pose des questions. Et c'est ça que je disais plus tôt : il faut se protéger, mais il faut rester aussi informé. Moi j'ai un fils de 15 ans, je ne suis pas au-dessus de son épaule, mais plusieurs fois je lui demande ce qu'il consomme sur Internet. C'est vrai. Parce que je sais que ça existe. Je ne veux pas nier cette existence-là. Je ne veux pas dire, moi, je n'aime pas ça, ça n'existe pas. Non, il faut être au courant pour justement dire aux personnes autour de nous, il y a un problème là. Ce n'est pas banal, mais encore une fois, on s'expose à du contenu toxique et comment peut-on s'informer sans se laisser affecter? C'est toujours un jeu d'équilibre très difficile. Prendre le temps de se poser Comme on a dit que c'était trop facile, les petits trucs et astuces, je vais terminer avec un truc et astuce. On a dit en début d'émission que c'était vraiment la voie de la facilité, donc il y aura un peu d'autodérision. La première astuce : j'ai lu quelque part que Jean-Sébastien Bach, avant de commencer toute chose, toute partition, toute création, commençait par dire « Jésus vient-moi en aide ». Et il écrivait en haut de sa partition « Jésus sauve ». Donc se poser, se dire « Jésus viens-moi en aide », et puis « Jésus sauve ». Se rappeler qu'en fait, on a été sauvés. On a été sauvés par grâce, on vit de la grâce. C'est vrai qu'on aimerait faire de grandes œuvres. On aimerait que nos projets réussissent, on aimerait bien que les gens nous aiment bien en plus. Plein de trucs compliqués à la fois. Que notre podcast soit très populaire. Puis gagner un peu de sous de temps en temps aussi. Bon bref, pour pouvoir aller au spa justement. Bref. Et puis, à la fin, quand Bach avait terminé, il ne savait jamais trop, finalement, si ça allait plaire. On ne sait pas trop, je n'en sais rien, moi je n'ai jamais composé d'œuvres, mais il doit y avoir un énorme moment de doute, terrible. Il notait aussi Solo dei gloria, SDG. Ça, c'est une discipline que je commence à m'appliquer un peu, parce que ça me permet de me poser et de me rappeler ce pourquoi je suis là. Deuxième astuce : j'ai un collègue qui travaille dans le milieu des aumôneries, qui aussi est manager d'équipe. Il nous a expliqué en réunion de managers d'Église que trois fois par jour, il fait de la cohérence cardiaque, et que depuis qu'il fait ça, il se sent beaucoup plus relax. Avant, il sentait sa tension monter. Maintenant, trois fois par jour, il fait de la cohérence cardiaque. Je me dis : finalement, les pressions ne vont pas baisser, en tout cas pour la plupart d'entre nous. Les pressions mondiales non plus. Comme tu dis, il y a le climat politique, il y a les masculinistes, l'inflation, que sais-je encore. Mais nous, notre corps, la façon dont on traite notre corps, les respirations qu'on prend, la façon dont on regarde vers Jésus dans les moments de notre journée. On a ça pour le moment, on en a encore le contrôle. C'est un recentrage qui permet ensuite de donner au reste du monde. Alors voilà, j'ai terminé sur une note d'autodérision avec deux astuces. Et toi, est-ce que tu as des trucs et astuces ? Tout simplement, ne rien faire. Parfois, c'est un acte de résistance parce qu'il faut être productif, il faut faire plus, et tout, et tout, et tout… Parfois, ouvrir la télévision. Oui, je sais, je suis de ma génération, j'écoute encore la télévision. Et écouter un film stupide, et ne rien en tirer, mais juste être là et ne pas trop penser et accepter que je viens de perdre deux heures d'un point de vue productif, mais j'ai peut-être gagné deux heures de santé mentale quelque part. Ouais, c'est excellent. J'adore. Conclusion Merci, Joan. J'espère que ce podcast a été un moment où vous avez pu décrocher un peu. Merci pour la conversation, Joan. Merci, Stéphane. Et on vous rappelle que vous pouvez nous écrire si jamais vous avez le goût d'entrer en communication avec nous pour échanger, pour des sujets, pour des suggestions, parce que vous n'êtes pas d'accord, surtout si vous n'êtes pas d'accord, on veut vous entendre : questiondecroire@gmail.com Merci à l'Église Unie du Canada, notre commanditaire, qui a un site Internet moncredo.org, qui explore aussi des questions de foi et de spiritualité. À très bientôt, Joan. À très bientôt.
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Il était une fois Élodie, qui ne voulait pas forcément d'enfants surtout quand elle a commencé à voir ses amies devenir mères et tout ce qui allait avec la maternité. Elle, ce qu'elle voulait c'était privilégier c'était sa carrière et développer son entreprise.Finalement sa carrière avance comme elle veut et elle se dit pourquoi pas devenir maman, elle pourra bien gérer les deux. Alors Élodie devient maman d'un petit garçon et c'est pendant le postpartum qu'elle se retrouve mère célibataire. D'abord elle flippe, se demandant ce que vont penser les gens car Elodie a été élevée comme ça, bien dans les cases. Et puis elle part vivre au Canada pendant un an avec son fils et comprend qu'enfin elle va pouvoir être elle-même dans ce nouveau rôle de maman solo. Elle trouve enfin qui elle est et ce qu'elle veut.Fini d'écouter les avis de tout le monde, elle s'écoute désormais elle-même. Dans cet épisode on parle de la honte à tous les niveaux, de la pression financière colossale et de ne pouvoir compter que sur soi-même.Bonne écoute !----------------------------------------------Pour soutenir Hello Solos, il vous suffit de mettre cinq étoiles et un avis sur votre application podcast. Parlez-en aussi autour de vous !Rejoignez la communauté des mamans solos : @hello.solos Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Karen et Caroline ont fait jouer des chansons qui les font vibrer, et concocté deux blocs thématiques : « Passion Perséide » et « Influences 2000 + cuvée 2023 des Francouvertes ». Elles vous font également des suggestions de concerts : quelques-uns aux Francos, qui commencent cette semaine, ainsi que la soirée Nikamotan MTL – Niaran de Soleil Launière, organisée par Musique Nomade, au Club Soda le 11 juin. Finalement, sur le radar musicoculturel de Caroline figure le film documentaire hors norme Pavements, à l'affiche au Cinéma Moderne et au Cinéma Public. Chansons diffusées : Perséide : Se perdre et L'épée de Damoclès – Album : Passages sercets Emmanuelle Querry : Penser à toi – Album : Chéri, si tu savais Peanut Butter Sunday : Mermaid – Album homonyme Erika Hagen : Pas les sous – Album : Pouvoirs magiques Claire Morrison : Falling In (Burn) – Album : Where Do We Go at Night? Kris Kinokewin : Orina – Album : Pe Kiwan
Le spectacle n'a pas déçu depuis le début de la finale de la Coupe Stanley, et ça ne fait que commencer. Dans cet épisode du balado de LNH.com, Nicolas Ducharme, Guillaume Lepage et Jean-François Chaumont reviennent sur les deux premiers matchs de la finale entre les Oilers d'Edmonton et les Panthers de la Floride. Qu'est-ce qui a fait la différence dans chacun des matchs et à quoi doit-on s'attendre pour la suite de la série? L'équipe de LNH.com discute aussi du congédiement de l'entraîneur-chef Pete DeBoer chez les Stars de Dallas et analyse les candidatures qui pourraient intéresser la formation du Texas. Finalement, nos journalistes tracent un bilan de la Séance d'évaluation des espoirs de la LNH qui s'est tenue à Buffalo cette semaine, dont les joueurs qui ont retenu l'attention et la performance des Québécois lors de l'événement. Bonne écoute! 3:15 – Retour sur les deux premiers matchs de la finale 34:30 – Les Stars montrent la porte à Pete DeBoer 41:15 – Bilan de la Séance d'évaluation des espoirs
Cette semaine, à Histoire de passer le temps, Joel Bienvenue retrace les expéditions des Vikings dans l'est de l'Europe. Ces Vikings, connus sous le nom de Varègues, vont laisser leur marque sur l'histoire de ces régions. Maxime Tessier nous explique l'important rôle joué par les troupes canadiennes lors du débarquement de Normandie en juin 1944 et comment cet épisode a contribué à construire une identité nationale canadienne. Après la campagne de Normandie, le Canada sera un membre à part entière de la communauté des démocraties du « monde libre ». Finalement, Philippe Comeau aborde un sujet peu connu et encore tabou de l'histoire allemande, le transfert des populations germanophones vivant en Pologne, en Tchécoslovaquie et en Hongrie vers l'Allemagne après la Seconde Guerre mondiale. Il raconte l'expulsion de 12 millions de personnes d'Europe centrale et orientale, suivie de leur réinstallation et leur adaptation parfois difficile en Allemagne.
Imaginez une armée nocturne, dévalant les forêts des Pyrénées, armée de faux, de bâtons, de fusils parfois. Ce ne sont pas des soldats, ni des brigands… mais des paysans déguisés en femmes, en jupons et bonnets. Leur nom ? Les Demoiselles. Et leur révolte, l'une des plus saisissantes de la France du XIXe siècle.Tout commence en 1829, dans le département de l'Ariège, au cœur des montagnes. Cette année-là, le gouvernement de Charles X adopte une nouvelle loi forestière. L'État centralise les droits d'usage des forêts, interdisant aux populations locales l'accès libre au bois, à la chasse, au pacage. Or, pour les paysans ariégeois, ces ressources sont vitales. Les forêts sont leur banque, leur garde-manger, leur réserve de chauffage et de matériaux.Privés de ces droits ancestraux, ils entrent en résistance. Mais pas à visage découvert. Dans une stratégie aussi symbolique qu'efficace, les insurgés se griment en femmes : robes, corsages, foulards, parfois même maquillage. Ils adoptent ainsi le nom de "Demoiselles".Ce travestissement a un double effet. D'un côté, il désarme symboliquement l'adversaire, tournant en ridicule les gendarmes et gardes forestiers. De l'autre, il renforce la cohésion du groupe, dans une mise en scène à la fois grotesque et terrifiante. La nuit, des centaines d'hommes se rassemblent dans les bois, masqués, hurlant des chants de guerre ou frappant aux portes des fonctionnaires forestiers pour les menacer, les humilier, voire les expulser.La révolte se propage vite. De 1829 à 1832, les Demoiselles mènent une guérilla rurale intense. Plus de 300 incidents sont recensés, certains très violents. Gendarmes, ingénieurs forestiers, percepteurs : tous deviennent des cibles.Mais malgré les arrestations, les condamnations, et même l'envoi de troupes, l'État ne parvient jamais à éteindre complètement la révolte. Car elle repose sur une solidarité communautaire profonde. Les villages couvrent les insurgés. Les femmes, cette fois les vraies, les soutiennent, les ravitaillent, les cachent. Et puis, comment faire la différence entre un simple paysan et une Demoiselle, une fois la robe tombée ?Finalement, l'État plie. Dans les années 1840, une série de concessions sont faites sur la gestion forestière. La révolte s'essouffle, mais le mythe reste.Aujourd'hui encore, dans l'Ariège, le souvenir des Demoiselles perdure. À la fois mouvement de contestation sociale et geste de théâtre politique, elles sont restées dans l'histoire comme une preuve que même dans les coins les plus reculés, le pouvoir peut être défié… en robe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
« Les entreprises françaises sont trop frileuses en Afrique, elles doivent se réengager sur le continent », déclare Étienne Giros, le patron des opérateurs français en Afrique, qui publie 54 nuances d'Afrique aux éditions Télémaque. Étienne Giros a travaillé 23 ans dans le groupe Bolloré. Depuis onze ans, il préside le CIAN, l'association professionnelle qui regroupe les entreprises françaises opérant en Afrique. Il salue la résilience des quelque 5 000 opérateurs français qui travaillent toujours en Afrique et qui emploient 700 000 personnes. Mais il les invite à plus d'audace. Étienne Giros est le Grand invité Afrique de Christophe Boisbouvier. RFI : Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon ne sont pas d'accord sur tout, comme chacun le sait, mais ils sont d'accord pour dire que les entreprises françaises en Afrique profitent trop d'une situation de rente et qu'elles n'innovent pas assez. Pourquoi cela vous met-il en colère ?Étienne Giros : Cela m'agace parce que cela ne correspond pas à la réalité. Qu'est-ce que c'est qu'une rente ? Une rente, c'est bénéficier d'une situation de monopole qu'on va créer soi-même pour obtenir des tarifs élevés et ne pas développer des progrès techniques, etc. Les grands groupes français et les entreprises de taille moyenne, qui sont en France, ont peut-être eu des situations de rente en Afrique il y a cinquante ou soixante ans. Maintenant, rien n'est plus faux que cela. Les entreprises françaises sont soumises à la concurrence. Je prends un exemple d'un groupe que je connais bien : l'ancien groupe Bolloré qui maintenant s'appelle en Afrique AGL. Il est en concurrence avec des opérateurs chinois, dubaïotes et originaires d'autres régions du monde sur les ports. Le groupe Orange, qui est très important en Afrique dans la téléphonie, est en concurrence avec sept ou huit opérateurs mondiaux. S'il ne performe pas en qualité et s'il n'a pas les bons prix, je peux vous dire qu'il sera battu. C'est donc une erreur de croire que nous sommes en position de monopole.Est-ce que la compagnie Air France ne profite pas de sa position de monopole sur certaines lignes pour imposer des billets d'avion très très chers ?J'avoue que cela peut arriver et que les billets sont chers. C'est une question souvent de permis et d'autorisation de slots [les créneaux horaires donnés à une compagnie aérienne, NDLR] qui doivent être donnés par les autorités africaines. On appelle de nos vœux l'ouverture de ces marchés, car la communication entre les pays africains est très importante et effectivement c'est trop cher.Vous dites que les entreprises françaises restent très présentes en Afrique. Elles sont plus de 5 000, elles emploient 700 000 Africains pour un chiffre d'affaires de combien ?Cent milliards d'euros, ce qui est beaucoup plus que tout le volume d'affaires que nous faisons avec les États-Unis ou la Chine.Mais vous dites aussi, que depuis le Covid-19 de 2020, vous voyez des chefs d'entreprise français qui préfèrent renoncer à leurs projets en Afrique. Pourquoi ?Ils renoncent ou ralentissent parce qu'ils sont confrontés à un ressenti du risque africain qui est élevé. Le départ de la France dans des conditions compliquées, on va dire cela comme ça, du Sahel, les affaires de conformité avec le risque réputationnel ou le risque d'être traîné devant les tribunaux, les questions de la corruption qui perdurent et la petitesse des marchés…Tout cela fait que les entreprises françaises y réfléchissent à deux fois avant d'aller sur place. Notre travail, c'est de faire baisser le ressenti du risque en disant : « Non, l'Afrique n'est pas plus risquée qu'ailleurs ». Deuxièmement, en disant « Petit marché deviendra grand, une classe moyenne en Afrique arrive, la croissance démographique est là et ce continent est ouvert sur le monde ».Vous racontez dans votre livre l'histoire d'une entreprise française implantée en Afrique qui réclamait son argent. Le ministre des Finances de l'État concerné lui a répondu : « Je vous paye si vous me donnez 10% en dessous de la table ». C'est ce qu'on appelle du chantage. Comment cette entreprise française s'en est-elle tirée ?Elle s'en est tirée parce que c'était un grand groupe qui avait les reins solides. Elle a attendu. Elle a discuté avec les bailleurs de fonds. Elle a rendu public, non pas dans la presse mais à certaines personnalités, cet état de fait. Finalement au bout d'un an, un an et demi, ça a été réglé. Mais une entreprise de taille moyenne qui ne peut pas tenir un an, un an et demi et qui a les emplois en cause, va quelquefois, soit être obligée de partir, soit être obligée de céder. Tout ça pour dire que je sais que peut-être certains ne vont pas être d'accord avec ce que je vais dire. Et je pense que les entreprises dans les affaires de corruption sont davantage victimes qu'opératrices.Un groupe français bien connu, le groupe Bolloré, pour lequel vous avez travaillé, est visé par la justice française qui le soupçonne d'avoir acquis frauduleusement la gestion des ports de Lomé et de Conakry. Est-ce que le groupe est plutôt victime ou plutôt coupable ?Je ne vais pas prendre parti sur ce dossier d'autant que la justice n'a pas encore rendu ses conclusions. Je ne peux pas répondre à votre question.Cette affaire judiciaire n'est-elle pas la raison pour laquelle Vincent Bolloré a vendu toutes ses activités africaines en 2022 à l'armateur italo-suisse MSC ?Je ne suis pas mandaté pour expliquer les motivations du groupe pour son départ d'Afrique dans les domaines du transport. Je ne crois pas que cela soit la raison. Je crois que c'est simplement un arbitrage d'actifs. Et ce groupe, qui est un groupe puissant, qui évolue beaucoup, a décidé d'orienter sa stratégie de manière différente et de quitter les transports, puisqu'il a vendu, certes, ses activités de transport en Afrique à MSC, mais il a aussi vendu ses activités de transport monde à CMA CGM. Ce n'est pas l'Afrique qui était visée. Je pense que c'était simplement une réorientation stratégique. D'ailleurs, ce groupe conserve sa présence en Afrique dans le domaine des médias. Canal+, qui appartient à ce groupe, est en cours d'acquisition du grand opérateur de télévision payant sud-africain qui s'appelle Multichoice, une énorme acquisition sur toute l'Afrique australe. Deuxièmement, il déploie la fibre dans une dizaine de pays. Je pense donc que ce n'est pas un signe de désintérêt de l'Afrique, c'est plutôt une réorientation stratégique.
Les enfants vont bien: homoparentalité et autres schémas familiaux
Je crois que tout au long de mes épisodes, un fil rouge est apparu en filigrane, qui est l'importance d'avoir un mentor, un exemple à suivre dans nos parcours, un peu d'espoir en plus. Et puis, un jour, on s'aperçoit qu'on est devenu cette personne pour quelqu'un d'autre. Marion est de celles-la!Marion, est née dans une famille catholique, classique. Elle a grandi avec l'idée qu'il y avait un seul modèle de couple, un seul modèle de vie. Elle s'est mariée avec un homme comme on l'attendait d'elle. C'est dans les années 1990 qu'elle décide de tout quitter pour vivre avec une femme et construire une famille extraordinaire. A cette époque, peu de modèles étaient visibles. Dans cet épisode, je vous embarque avec moi pour faire un bond dans le passé ou tout semblait si différent et pourtant si semblable à notre époque. Entre coming out tardif, vie professionnelle en sous marin, et protection de la famille inexistante, cet épisode revient sur cette période étrange qu'était les manifestations contre le mariage pour tous. Dans ce climat lourd et pesant, ce climat où il fallait presque s'excuser de s'aimer et de fonder une famille qui ne correspondait pas aux standards imposés par la société, on se souvient de se demander sans cesse ce que les gens pensait de notre situation familiale. Finalement, aujourd'hui comme hier, même si nos droits avancent, bien peu de gens ont connaissances de nos droits et de nos combats, et la pédagogie quotidienne reste de mise. Je vous laisse découvrir son histoire et je vous souhaite une bonne écoute. Soutenez ce podcast http://supporter.acast.com/lesenfantsvontbien. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Martijn de Haan, un escroc devenu meurtrier de sang-froid. Finalement perdu par son goût du luxe et des apparences. Pour le retrouver, il suffira de suivre la route d'une Porsche noire qu'il avait "empruntée" dans le parc d'un château, à Sedan, laissant derrière lui deux cadavres. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Des hommes, des femmes, nus, humiliés, battus, lynchés par une foule qui filme. Cela se passe au Cameroun. « De l'enfer à l'exil », c'est un reportage de la journaliste Sophie Golstein et du monteur Rodolphe Clémendot, de TV5 Monde. Ils ont enquêté pendant trois ans sur le sort réservé aux personnes homosexuelles et trans dans ce pays qui pénalise toujours l'homosexualité. Sophie Golstein est ce matin la Grande invitée Afrique d'Alexandra Brangeon. RFI : Vous êtes l'auteure d'un reportage sur les violences contre la communauté LGBTQIA+ au Cameroun, intitulé « De l'enfer à l'exil ». D'où vous est venue l'idée de ce reportage ?Sophie Golstein : On peut dire que l'idée s'est imposée, puisqu'un membre de la communauté LGBTQIA+ au Cameroun nous a fait parvenir trois vidéos d'une violence insoutenable, quasi irregardable. Le jour même, nous avons fait un sujet montrant une des personnes que nous avons suivies ensuite, se faire lyncher par un certain nombre de personnes. Ils étaient une dizaine et ce sont les agresseurs qui ont filmé. À partir des témoins qui n'ont rien fait pour empêcher ce lynchage - c'était en novembre 2021 - nous avons décidé de suivre cette personne et de comprendre comment il était possible que de telles violences se déroulent. Qu'advenait-il de la personne agressée, des agresseurs ? Qu'avaient à dire les témoins ? Et qu'avaient à dire les autorités et l'ONG qui a porté plainte au nom de Bijoux, la personne agressée ?Est-ce que cela a été compliqué de faire ce reportage ? Est-ce que vous avez pu communiquer avec les autorités ? Est-ce qu'elles vous ont laissé faire votre travail ?Absolument pas. Nous avons déposé une demande de visa qui a été refusée illico presto. Nous n'avons pas eu de visa et nous avions commencé à faire travailler un collaborateur camerounais. Il a filmé pour nous la personne agressée, Bijoux, jusqu'au moment où elle est arrivée en Belgique. Là-bas, nous avons pu la rencontrer, ainsi qu'une autre personne que nous avons suivie également, Shakiro. Cette dernière est très connue sur les réseaux sociaux au Cameroun, puisque c'est une activiste LGBTQIA+ qui a obtenu, comme Bijoux, un visa humanitaire de la Belgique.Et quel est leur parcours ?Bijoux, c'est une jeune personne intersexe, donc avec des attributs féminins et masculins. Elle a connu un nombre de lynchages incroyable, plus d'une quinzaine en quatre ans. Elle travaillait, mais à partir du moment où elle a été agressée, et où les agresseurs ont mis en ligne des vidéos qu'ils avaient filmées, elle a arrêté. Si on la reconnaissait, c'était extrêmement risqué pour elle. Ces personnes-là peuvent tomber dans de véritables pièges. Du chantage est exercé à leur encontre, on leur demande de payer pour les laisser partir.On le voit dans ce reportage, les gens appartenant à cette minorité sexuelle ou de genre, sont persécutés, battus, lynchés, exclus de la société. Et le droit est du côté des agresseurs.D'une certaine façon, parce qu'il y a dans ce code pénal cette clause 347-1 qui rend les relations entre personnes de même sexe illégales. Oui, vous êtes passible d'une amende, mais vous êtes aussi passible d'une peine d'emprisonnement qui peut aller jusqu'à cinq ans. C'est ce qui est arrivé à Shakiro. Elle s'est retrouvée en prison. Son avocate a réussi à la faire sortir. Mais sitôt sortie, elle se retrouve en terrasse d'un restaurant avec une compagne et elle se fait lyncher à nouveau. Une fois qu'elles sont affichées, c'est terminé pour elles. Les agresseurs se sentent totalement désinhibés. Même si elles n'ont eu aucun mot compatissant pour la victime, les autorités ont quand même réagi trois semaines plus tard pour dire qu'il ne revenait pas aux Camerounais de rendre justice à la place de la justice.Est-ce que les victimes de ces violences portent plainte ?Rarement, parce que souvent ce sont des personnes qui sont livrées à elles-mêmes. La chance de Bijoux, si on peut dire, c'est d'avoir subi des violences avant ce lynchage-là. Elle était déjà suivie par une ONG camerounaise. C'est l'ONG qui a porté plainte pour coups et blessures, traitements inhumains et dégradants. Pas sûr que Bijoux aurait eu les moyens de porter plainte elle-même.Est-ce qu'il y a eu des cas où ces victimes ont obtenu justice et où les agresseurs ont été punis ?Tout à fait. Dans le cas de Bijoux, on arrive à suivre les trois ans d'enquête. Elle va au tribunal, l'audience est renvoyée. Finalement, la seule personne identifiée par la police comme ayant été l'un des agresseurs est condamnée à six mois de prison. Mais il n'a jamais effectué sa peine. C'est une situation complètement incroyable. La victime se retrouve en prison, dans son propre pays, à devoir se cacher pour ne pas subir de nouvelles violences. L'agresseur, lui, n'effectue pas la peine parce que la police ne va pas le chercher.
Vous avez peut-être regardé cette vidéo sur les réseaux sociaux, où un couple a refusé de se soumettre à un contrôle routier. La femme filme leur échange avec les gendarmes, un dialogue de sourd qui a duré près de neuf minutes, jusqu'à ce que les forces de l'ordre cassent la vitre de la voiture. Face à la demande des forces de l'ordre de montrer leurs papiers, le couple répète inlassablement une même phrase “Je ne contracte pas”. Derrière cette phrase se cache la mouvance des citoyens souverains, qui puise ses origines dans celles des Sovereign citizens, un phénomène qui serait apparu aux États-Unis dans les années 70 et qui ne reconnait pas l'État fédéral. L'expression “Je ne contracte pas” vient du fait que les citoyens souverains considèrent la France et d'autres pays comme n'étant pas des nations, mais des entreprises privées. Qu'est-ce que ça veut dire ? Finalement, qu'ont-ils de différent des citoyens ordinaires ? Ces personnes représentent-elles vraiment un danger ? Ecoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez" Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin. À écouter aussi : Le ventre est-il vraiment notre “deuxième cerveau” ? Le Pass Rail pour voyager en illimité est-il vraiment une bonne affaire ? D'où viennent les taches blanches sur les ongles ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Première diffusion le 12/04/2024 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Ce matin dans 100 % USAP, on fait le point sur la 25ème journée de TOP14 qui a vu les Sangs et Or s'incliner sur le score de 38-15 à La Rochelle. Finalement, les Catalans n'auront pas gagné une seule fois à l'extérieur cette saison ! On en parle en compagnie d'Hugo Bové.Crédits audio : Heavy - Huma Humahttps://www.youtube.com/watch?v=_W1E9g8m2ac
Après 19 mois de guerre quasi-ininterrompue, certains journaux s'autorisent à y penser, après qu'Israël a accepté une proposition américaine de cessez-le-feu. Plusieurs d'entre eux – à commencer par Haaretz et le Jerusalem Post – rapportent les propos du président Donald Trump selon qui « Israël et le Hamas sont proches de signer un accord. » Reste à voir ce qu'en dit le groupe armé palestinien, qui à ce stade, analyse Haaretz, « demeure hésitant, (…) à cause du manque de garanties sur la fin effective de la guerre. » Surtout, écrit le journal israélien, qui a pu consulter la proposition de cessez-le-feu, le Hamas « n'a pas confiance en la volonté de Donald Trump d'intervenir si les discussions coincent. » Et le Jerusalem Post va plus loin : d'après le quotidien, « le Hamas se sent trahi par l'administration américaine, et pense s'être ‘fait avoir' avec une proposition pro-israélienne. » Les États-Unis, toujours fervents soutiens d'IsraëlMalgré une séquence qui a « souligné la volonté grandissante de l'Europe de faire pression sur le gouvernement Netanyahu », retrace le Washington Post, les positions européennes restent « en conflit avec le soutien vocal et continu des États-Unis ». Les européens, eux, font part d'une « insatisfaction grandissante », rappelle le titre. Ils « ont perdu patience avec Benyamin Netanyahu, ont tenu compte de l'opinion publique et ont assisté à un nouveau tournant sombre de la guerre », lorsque les autorités israéliennes ont bloqué pendant près de trois mois l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza. Même maintenant que le blocus a pris fin, décrit Haaretz, le pays « ne laisse entrer l'aide qu'au compte-gouttes » – pour le journal israélien, l'enclave palestinienne est même devenue « le lieu le plus affamé de la planète ». La faim, la dévastation, le désespoir, sont presque trop grands pour être mesurés. Il le faut pourtant, et le New York Times s'y attelle : « La famine à Gaza peut être calculée au nombre de côtes saillantes d'une fillette de six ans, (…) aux kilos qu'elle et ses proches ont perdu. Aux deux tomates, aux deux poivrons, et à l'unique concombre qu'un enfant peut acheter pour nourrir toute sa famille ce jour-là. »La situation est dramatique et pourtant, rien, ou si peu, ne bouge. C'est comme si, écrit un penseur de confession juive dans les colonnes du Monde, « les Palestiniens n'exist[aient] plus, de manière générale, dans l'esprit des Israéliens ». Cet auteur, qui a passé de longues années au Rwanda, sans comparer deux situations qui « ne sont guère comparables », rappelle qu'en 1993, « on évoquait un risque de génocide, mais on ajoutait toujours que cela n'arriverait pas. À Gaza, c'est la même chose ». Avec un risque, selon lui : « une inflexion du destin » de l'enclave, mais aussi d'Israël, dont l'attitude « est un renoncement à ce qu'il a été ». N'en déplaise à Donald Trump. Pour ce même auteur, le président américain, avec son idée de station balnéaire à Gaza, « veut couvrir la zone de peinture blanche, y construire (…) un endroit joyeux. C'est une manière absurde d'effacer l'histoire ». D'autres préoccupations pour le président américainEt principalement, encore et toujours, ses droits de douane. Malgré un revers en justice, le président américain ne désarme pas : « Il a annoncé [hier], rapporte Le Devoir au Canada, que la surtaxe sur l'acier et l'aluminium passerait mercredi prochain à 50 %. » Une nouvelle escalade dans sa politique douanière, que le South China Morning Post décrit sans aménité : « L'ignorance, l'arrogance, (…) et la peur de 'l'autre' ont convergé, en une démonstration de la grossièreté américaine sous stéroïdes. » Des justifications économiquesC'est en tout cas l'opinion du Wall Street Journal, puisque « le prix mondial de l'acier a chuté ces derniers mois », le quotidien juge qu'il est « plus facile pour les acheteurs de payer les taxes actuelles sur les imports, tout en acquérant de l'acier à un prix réduit par rapport aux tarifs nationaux ». Ces nouvelles surtaxes devraient donc régler le problème, tout en « donnant aux producteurs locaux plus de pouvoir pour augmenter leurs prix ».Une analyse que ne partage pas le South China Morning Post : en réalité, juge le titre, « le déficit commercial américain, souvent cité comme justification, n'est que le symptôme d'un malaise plus profond ». Celui d'une Amérique « qui cherche désespérément à montrer sa force », une Amérique dont l'image « a été soutenue pendant des décennies par une hégémonie économique » à présent « en déclin ». Finalement, assène le quotidien, cette séquence révèle « la vacuité du soi-disant rêve américain (…), un tigre de papier ».
Avez-vous déjà entendu parler de l'affaire Cambridge Analytica ? Ou encore du scandale des pentagones papers ou celui du médiator ? Si ces histoires ne vous disent rien vous serez surpris d'apprendre l'existence de ces véritables complots. Des histoires qui dépassent largement la fiction. L'affaire Médiator Murielle, jeune mère, découvre tardivement que les coupe-faim qui l'ont aidée à perdre du poids l'ont aussi gravement fragilisée. Elle frôle la mort, sans savoir qu'elle est l'une des nombreuses victimes du Médiator, un médicament prescrit à tort comme amaigrissant. En 2007, la pneumologue Irène Frachon, seule contre tous, commence à faire le lien entre ce médicament et des centaines de cas d'atteintes cardiaques. Son combat acharné contre les laboratoires Servier durera plus de dix ans. Finalement, le scandale éclate, révélant l'un des plus grands drames sanitaires français. Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [INÉDIT] Paul Watson, une vie d'engagement : combat contre l'Apocalypse (1/4) [INÉDIT] Paul Watson, une vie d'engagement : la bombe mentale (2/4) [INÉDIT] Paul Watson, une vie d'engagement : massacres et sauvetages (3/4) [INÉDIT] Paul Watson, une vie d'engagement : l'ennemi public des braconniers (4/4) Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clément Prévaux Production : Bababam Voix : Florian Bayoux Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:14:36 - Journal de 7 h - Retour dans ce journal sur la loi agricole Duplomb qui n'aura finalement pas été débattue à l'Assemblée, mais directement renvoyée en commission mixte paritaire. C'est ce que souhaitait notamment la FNSEA.
Le milliardaire libertarien aura passé 130 jours à la tête de cette officine chargée de raboter les dépenses publiques américaines. 130 jours à passer le budget et les effectifs de l'État fédéral à la tronçonneuse, mais avec une efficacité relative au vu des objectifs affichés, souligne notre correspondant à Washington, Guillaume Naudin : faire 2 000 milliards, puis finalement 1 000 milliards d'économies. Finalement, ce sont 160 milliards de coupes qui sont revendiquées par le Department of Government Efficiency (DOGE). Mais l'effet sera profond et durable. Même si certains licenciements sont encore contestés en justice, il se sera attaqué à 100 000 emplois de fonctionnaires. Et les équipes du DOGE ont eu accès aux fichiers informatiques et aux données de nombreuses agences. On peine encore à mesurer l'impact de tout ce qui a été fait. Si Elon Musk part, c'est aussi parce que ses entreprises sont en difficulté. En particulier Tesla dont le cours de l'action s'est effondré depuis l'investiture de Donald Trump. Le constructeur de voitures électriques subit de plein fouet une concurrence de plus en plus féroce, mais aussi les conséquences des actions de son fondateur et patron, ainsi que de ses prises de positions politiques à l'extrême-droite de l'échiquier, voire dans la sphère complotiste. Les ventes se sont effondrées et des concessions ont été vandalisées. Les autres actionnaires ont signalé à Elon Musk qu'il était temps de revenir s'occuper de ce qui fait de lui l'homme de plus riche du monde, mais dont l'immense fortune estimée s'est contractée de 25% depuis qu'il est entré dans le monde impitoyable de la politique américaine.Avec l'analyse de Sylvie Laurent, enseignante à Science Po et autrice du livre « La contre-révolution californienne » paru aux éditions du Seuil, dans la collection Libelle. Elle répond aux questions d'Anne Cantener. L'effet repoussoir de Kamala HarrisPOLITICO nous raconte que les républicains adorent détester Kamala Harris. Et qu'ils la détestent tellement qu'ils l'encouragent à se présenter en Californie au poste de gouverneur. Elle y réfléchit (réponse attendue d'ici la fin de l'été) et ses adversaires s'en frottent les mains. Sur le papier, les conservateurs n'ont aucune chance de gagner cette élection prévue en novembre 2026 sur un territoire ultra pro-démocrate. Mais ils comptent sur « l'effet Harris » pour faire la campagne du siècle : Steve Hilton, le candidat républicain, affirme à qui veut l'entendre que « c'est la meilleure chance de son parti depuis 20 ans ». Et il fait de gros clins d'œil aux donateurs qui seraient tentés de sortir leur carnet de chèques pour atomiser une fois de plus celle qui a perdu face à Donald Trump.Une analyste note que ce phénomène s'est déjà vu lors de scrutins précédents, car à chaque fois qu'un candidat a fait campagne contre des grands noms du Parti démocrate, qu'il s'agisse de Nancy Pelosi ou de Kevin McCarthy, « ces noms ont généré tellement de haine que leurs adversaires ont pu lever des sommes d'argent considérables ». L'abstention, grande gagnante des élections au VenezuelaLa coalition présidentielle revendique un carton plein : 23 postes de gouverneur sur 24 et 256 députés sur 285, soit la majorité absolue à l'Assemblée nationale. Mainmise totale de Nicolas Maduro sur l'appareil du pouvoir, pas encore certifiée par le Conseil national électoral, mais c'est, d'après le journal d'opposition El National, l'abstention qui a gagné. « Les gens se sont-ils abstenus par désespoir et résignation ? Ou s'agissait-il d'un acte de désobéissance ? Quoi qu'il en soit, ces élections sans résultats fiables constituent, martèle El National, la forme la plus grotesque de piraterie politique jamais observée depuis un quart de siècle ».Dans le camp d'en face, satisfaction à tous les niveaux, le quotidien chaviste El Universal affiche en Une le discours de victoire de Nicolas Maduro selon qui « le peuple vénézuélien a tracé par son vote la voie d'une nouvelle démocratie ». Avec en embuscade une réforme constitutionnelle prévue pour 2026, et des questions sur la stratégie de l'opposition, qui a majoritairement choisi le boycott du scrutin. Seule figure à se présenter, l'ancien candidat à la présidentielle Henrique Capriles, qui a été élu et prendra la tête d'un petit groupe de députés qui ont choisi de batailler dans l'hémicycle face au camp présidentiel. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreCinq jours après la Martinique, la Guadeloupe commémore à son tour, ce mardi, le 177ème anniversaire de l'abolition de l'esclavage.
durée : 00:14:36 - Journal de 7 h - Retour dans ce journal sur la loi agricole Duplomb qui n'aura finalement pas été débattue à l'Assemblée, mais directement renvoyée en commission mixte paritaire. C'est ce que souhaitait notamment la FNSEA.
David est le fier idéateur, co-scénariste et même capitaine de l'équipe des Loups-phoques qu'on peut voir en vedette dans la nouvelle série documentaire fraîchement débarquée sur Crave intitulée À la poursuite du rêve glacé ! Le réalisateur de la série, Alec Pronovost, ainsi que Dom Babin – la recrue – et Brian Piton – l'entraineur - se joignent à David pour vous révéler les secrets de tournage les plus croustillants de cette folle aventure! Les gars nous expliquent d'où vient le nom de la série et nous dévoilent aussi quel membre de l'équipe de production est réellement tombé amoureux de Max Talbot! Finalement, les gars nous dévoilent quelle scène hilarante mettant en vedette Simon « Snake » Boisvert a dû être coupée au montage! Cet épisode est commandité par le premier one-man-show de David intitulé SUPER NORMAL maintenant en tournée partout au Québec! Dépêche-toi de ramasser tes billets au davidbeaucage.com ! Cet épisode est aussi commandité par BEHY, le breuvage officiel et préféré des Loups-Phoques, gracieuseté de Max Talbot, co-fondateur de BEHY avec Bruno Gervais et Étienne Boulay! Obtiens 15% de rabais sur ta commande en utilisant le code promo DST15 au behy.ca ! Cet épisode est également commandité par Warrior, le commanditaire hockey des Loups-Phoques qui célèbre cette année son 20e anniversaire dans le hockey! David ne jure que par son nouveau bâton – le COVERT QR6 (low kick) – surtout que Warrior est la seule compagnie à offrir 90 jours de garantie sur ses bâtons haut de gamme. Essayez par vous-même et passez chercher le vôtre dès maintenant en magasin! Vous pouvez enfin vous procurer la merch / les produits dérivés des Loups-Phoques directement au v-nation.ca/collections/les-loups-phoques ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:42:35 - Signes des temps - par : Marc Weitzmann - Avec 'l'arme' de la biologie évolutive, l'essayiste américaine Cat Bohannon retrace l'histoire de la différence sexuelle chez les humains et place la femme au centre de l'évolution. Son essai "Eve, 200 millions d'années d'évolution au féminin" paraît aux éditions Flammarion. - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Cat Bohannon Chercheuse et autrice américaine
Cet épisode est une présentation de Eros et Compagnie Code promo RAIS15 pour 15% de rabaishttps://www.erosetcompagnie.com/?code=rais15///Pour assister au 30-30 de Mathieu Bouillon et Virginie Courtiol intitulé Douces Moitiés:https://lepointdevente.com/billets/doucesmoities///AYOYE C'EST MATHIEU BOUILLON TOUT LE MONDE CE SERAIT PAS MAL LE TEMPS DE CAPOTER, LÀ!Qu'ont en commun Mathieu Bouillon, Brian Mulroney et Moïse Thériault? Ils sont tous les trois namedrop dans l'intro de cette semaine! Mais évidemment, un seul des trois est présent avec nous: LA référence en improvisation au Québec, l'incroyable Mathieu Bouillon!Maxime Gervais y va d'une autre super entrevue de son cru et comme toujours, les réponses sont étonamment brillantes, compte tenu de la piètre qualité des questions. On en apprend sur Rimouski, ville natale de notre invité. On parle abondamment du sport favori des Québécois: l'improvisation. On passe trop de temps à faire des imitations. On classe dans l'ordre des grandes chanteuses québécoises. On parle aussi de la jeune carrière de stand-up de Mathieu.Puis, Mathieu expose son immense talent de pianiste lorsqu'on se sert pour la première fois du piano à queue qui se trouve derrière nous et qu'on improvise à tour de rôle des chansons qui vous ferons vivre au moins 2-3 émotions!Le segment Eros de la semaine est présenté par Laurence Lemieux et pour la première fois, il s'agit d'une vraie de vraie belle présentation! On n'en revient pas nous-mêmes!Bouillon nous ouvre ensuite une fenêtre sur sa relation étrangement profonde avec ChatGPT à qui Mathieu confie ses plus grands secrets et ses sentiments les plus profonds!Finalement, Mathieu Niquette enfile son chapeau de journaliste et nous rapporte deux nouvelles sordides parlant de meurtre et de marde!Des si et des rais: Un bouillon pour l'âmeInvité: Mathieu BouillonAvec: Maxime Gervais et Mathieu NiquetteCaptation / Montage / Réalisation : Jonathan BarbeDate d'enregistrement: 15 mai 2025Date de diffusion: 22 mai 2025///Abonnez-vous à nos réseaux sociaux via le LinkTreeYouTubePatreonFacebookDiscordTikTokInstagramSpeakPipe
Au cœur de la nuit, les auditeurs se livrent en toute liberté aux oreilles attentives et bienveillantes d'Olivier Delacroix. Pas de jugements ni de tabous, une conversation franche, mais aussi des réponses aux questions que les auditeurs se posent. Un moment d'échange et de partage propice à la confidence pour repartir le cœur plus léger.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'ancien président congolais, désormais sénateur à vie, est convoqué par ses pairs ce mardi à Kinshasa dans le cadre d'une commission spéciale chargée d'examiner et de statuer sur la levée de son immunité parlementaire. Sera-t-il présent ? Rien n'est moins sûr…En tout cas, « la commission spéciale du Sénat en marche ! », s'exclame Objectif Infos. « Cette commission spéciale, qui doit examiner ce dossier d'une complexité sans précédent, doit soumettre prochainement les résultats de ses travaux aux sénateurs réunis en plénière. (…) L'opposition, qui a manifesté sa désapprobation quant à la démarche initiée, va quand même prendre part à ces travaux. Elle dénonce notamment la violation de la procédure enclenchée. (…) Joseph Kabila, qui a passé 18 ans à la tête de la République démocratique du Congo, est notamment accusé d'être proche avec la rébellion du M23. »Pour leur part, pointe 7 sur 7, autre site congolais, « les partisans de Kabila contestent les faits qui lui sont reprochés et accusent, à leur tour, le président Tshisekedi de chercher un bouc-émissaire pour justifier sa gestion. »Comment en est-on arrivé là ?Jeune Afrique reprend le fil des événements… Joseph Kabila, ces dernières années, se faisait plutôt discret depuis l'Afrique du Sud, où il vivait en exil. Ce jusqu'en février dernier. Il publie alors une tribune dans le journal sud-africain The Sunday Times, dans laquelle il critique vertement le président Tshisekedi. « Une tribune qui déplait fortement aux autorités congolaises, pointe Jeune Afrique, qui voient dans ses propos la légitimation de la rébellion de l'AFC/M23. »Arrive ensuite l'affaire du vrai-faux déplacement à Goma, ville aux mains des rebelles. Mi-avril, de nombreux médias, alimentés par l'entourage de l'ancien président congolais, annoncent que Joseph Kabila est à Goma pour rencontrer les dirigeants du M23. Finalement, fausse nouvelle… « Joseph Kabila a-t-il renoncé au dernier moment ?, s'interroge Jeune Afrique. Voulait-il vraiment aller dans la capitale du Nord-Kivu ou seulement laisser croire qu'il allait le faire pour observer les réactions du gouvernement, tel un ballon d'essai ? Quoi qu'il en soit, le gouvernement a vite saisi la perche. Dès le lendemain de la supposée arrivée de Kabila à Goma, le ministère congolais de l'Intérieur suspendait le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie, formation dont il est “l'autorité morale“. »Sans doute pas là…En fait, poursuit le site panafricain, « même si Joseph Kabila ne s'est jamais rendu à Goma, c'est l'annonce de son retour qui a agacé le pouvoir. “Quand il a dit ça, tout le monde était aux aguets“, affirme un sénateur cité par Jeune Afrique, qui préfère rester anonyme. “Était-ce bien nécessaire, poursuit-il, d'annoncer qu'il rentrait par la partie du pays où il y a des problèmes ?“ »En tout cas, croit encore savoir Jeune Afrique, Kabila ne sera pas à Kinshasa aujourd'hui… « C'est en son absence que les sénateurs risquent de décider de la levée de son immunité cette semaine. La commission spéciale, composée exclusivement de membres de la majorité présidentielle, doit remettre son rapport d'ici demain mercredi et le soumettre au vote du Sénat. »Encore plus d'instabilité ?Reste que « cette affaire provoque une onde de choc dans l'opinion publique congolaise, relève Afrik.com. Des voix s'élèvent pour réclamer la transparence, à commencer par les défenseurs des droits humains. Jean-Claude Katende, président de l'Association congolaise de défense des droits de l'homme, regrette le huis clos des débats et appelle à la publication des preuves. Pour de nombreux Congolais, cette enquête pourrait marquer un tournant dans la lutte contre l'impunité des anciens dirigeants. Mais elle pose aussi un risque d'instabilité, dans un pays où les équilibres politiques restent fragiles. »Enfin, WakatSéra au Burkina s'interroge : « l'entreprise de Félix Tshisekedi de vouloir mettre à l'ombre celui qui lui avait offert le pouvoir sur un plateau d'argent n'est-elle pas à haut risque dans le climat militaro-socio-politique, déjà bien vicié et explosif, en raison de la guerre qu'impose l'AFC/M23 de Corneille Nangaa, avec le soutien du Rwanda ? Est-ce véritablement le moment propice pour le pouvoir congolais d'ouvrir un autre front ? Quelles seront les conséquences de ce harcèlement contre Joseph Kabila, alors que le facilitateur de l'Union africaine, le Togolais Faure Gnassingbé, les médiateurs de la sous-région et le Qatar sont engagés dans une course contre la montre pour essayer de ramener la paix en RDC ? »
Nous sommes 8 mai 1927, sur la piste de l'aérodrome du Bourget. Il encore très tôt, mais des invités de prestige ont fait le déplacement, dans la nuit, depuis Paris. On peut apercevoir Joséphine Baker, Maurice Chevalier, Mistinguett, mais aussi le célèbre aéronaute Charles Dollfus ainsi que des militaires, des généraux, des officiers. Toutes et tous observent deux hommes montés dans un avion blanc orné d'une de tête de mort noire sur deux tibias croisés accompagnés d'un cercueil et de deux flambeaux. L'avion a été baptisé : l'Oiseau blanc. Destination : l'Amérique du Nord, en traversant l'Atlantique. Cela n'a jamais été fait ! Les deux pilotes ont pour nom : Charles Nungesser et François Coli. Tous deux font un geste pour dire au revoir et s'apprêtent à lancer leur engin pour prendre leur envol. L'avion roule de plus en plus vite, quitte le sol, parcourt quelques mètres puis semble retomber. Les spectateurs retiennent leur souffle. Finalement, l'Oiseau blanc reprend son ascension. Les deux pilotes mettent le cap vers la Manche. A 6h30, l'avion franchit la frontière de la terre et passe au-dessus de la mer. Personne ne se doute qu'on le voit pour la dernière fois. Charles Nungesser et François Coli disparaissent pour toujours. Ici commence l'une des plus grandes énigmes de l'histoire de l'aviation. Retour sur le parcours de Charles Nungesser, as de la Grande Guerre, boxeur, acteur de cinéma, époux d'une riche américaine, disparu en plein vol. Invité : Patrick de Gmeline, historien militaire. Auteur de : « Charles Nungesser, de l'as de la grande guerre au disparu de l'Atlantique » ; éd. du Rocher. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:20:42 - Journal de 12h30 - Volodymyr Zelensky avait mis au défi son homologue russe de le rencontrer à Istanbul. Finalement, Vladimir Poutine a choisi de snober les pourparlers de paix avec l'Ukraine.
durée : 00:20:42 - Journal de 12h30 - Volodymyr Zelensky avait mis au défi son homologue russe de le rencontrer à Istanbul. Finalement, Vladimir Poutine a choisi de snober les pourparlers de paix avec l'Ukraine.
Finalement on l'a eu, notre trailer de GTA 6! Il fallait juste un peu de patience! Et il en faudra encore un peu plus pour patienter jusqu'à la sortie du jeu, mais en attendant, ça nous fait des tonnes d'infos à analyser! On revient aussi cette semaine sur le débarquement de Gear of War sur PlayStation, les premiers pronostics de vente de la Switch 2, des nouvelles de Death Stranding 3 (oui trois), mais aussi la suite de nos aventure dans Clair Obscur: Expedition 33, et notre exploration des étendues hostiles (mais rigolotes) de Revenge of the Savage Planet.Bonne écoute à tous, comme toujours la Belle et le Gamer existe grâce au soutien de ses formidables fans via Patreon, et pour les rejoindre, ça se passe par ici.Pour rejoindre la communauté de La Belle et le Gamer et nous soutenir, tous les liens utiles se trouvent à l'adresse suivante, y compris l'invitation pour rejoindre notre serveur Discord, et notre chaîne Twitch: https://linktr.ee/LBELG. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités reviennent sur les informations qui sortent dans la presse concernant la future émission télé de Cyril !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Gros épisode qui couvre un large spectre de sujets : Java, Scala, Micronaut, NodeJS, l'IA et la compétence des développeurs, le sampling dans les LLMs, les DTO, le vibe coding, les changements chez Broadcom et Red Hat ainsi que plusieurs nouvelles sur les licences open source. Enregistré le 7 mai 2025 Téléchargement de l'épisode LesCastCodeurs-Episode-325.mp3 ou en vidéo sur YouTube. News Langages A l'occasion de JavaOne et du lancement de Java 24, Oracle lance un nouveau site avec des ressources vidéo pour apprendre le langage https://learn.java/ site plutôt à destination des débutants et des enseignants couvre la syntaxe aussi, y compris les ajouts plus récents comme les records ou le pattern matching c'est pas le site le plus trendy du monde. Martin Odersky partage un long article sur l'état de l'écosystème Scala et les évolutions du language https://www.scala-lang.org/blog/2025/03/24/evolving-scala.html Stabilité et besoin d'évolution : Scala maintient sa position (~14ème mondial) avec des bases techniques solides, mais doit évoluer face à la concurrence pour rester pertinent. Axes prioritaires : L'évolution se concentre sur l'amélioration du duo sécurité/convivialité, le polissage du langage (suppression des “rugosités”) et la simplification pour les débutants. Innovation continue : Geler les fonctionnalités est exclu ; l'innovation est clé pour la valeur de Scala. Le langage doit rester généraliste et ne pas se lier à un framework spécifique. Défis et progrès : L'outillage (IDE, outils de build comme sbt, scala-cli, Mill) et la facilité d'apprentissage de l'écosystème sont des points d'attention, avec des améliorations en cours (partenariat pédagogique, plateformes simples). Des strings encore plus rapides ! https://inside.java/2025/05/01/strings-just-got-faster/ Dans JDK 25, la performance de la fonction String::hashCode a été améliorée pour être principalement constant foldable. Cela signifie que si les chaînes de caractères sont utilisées comme clés dans une Map statique et immuable, des gains de performance significatifs sont probables. L'amélioration repose sur l'annotation interne @Stable appliquée au champ privé String.hash. Cette annotation permet à la machine virtuelle de lire la valeur du hash une seule fois et de la considérer comme constante si elle n'est pas la valeur par défaut (zéro). Par conséquent, l'opération String::hashCode peut être remplacée par la valeur de hash connue, optimisant ainsi les lookups dans les Map immuables. Un cas limite est celui où le code de hachage de la chaîne est zéro, auquel cas l'optimisation ne fonctionne pas (par exemple, pour la chaîne vide “”). Bien que l'annotation @Stable soit interne au JDK, un nouveau JEP (JEP 502: Stable Values (Preview)) est en cours de développement pour permettre aux utilisateurs de bénéficier indirectement de fonctionnalités similaires. AtomicHash, une implémentation Java d'une HashMap qui est thread-safe, atomique et non-bloquante https://github.com/arxila/atomichash implémenté sous forme de version immutable de Concurrent Hash Trie Librairies Sortie de Micronaut 4.8.0 https://micronaut.io/2025/04/01/micronaut-framework-4-8-0-released/ Mise à jour de la BOM (Bill of Materials) : La version 4.8.0 met à jour la BOM de la plateforme Micronaut. Améliorations de Micronaut Core : Intégration de Micronaut SourceGen pour la génération interne de métadonnées et d'expressions bytecode. Nombreuses améliorations dans Micronaut SourceGen. Ajout du traçage de l'injection de dépendances pour faciliter le débogage au démarrage et à la création des beans. Nouveau membre definitionType dans l'annotation @Client pour faciliter le partage d'interfaces entre client et serveur. Support de la fusion dans les Bean Mappers via l'annotation @Mapping. Nouvelle liveness probe détectant les threads bloqués (deadlocked) via ThreadMXBean. Intégration Kubernetes améliorée : Mise à jour du client Java Kubernetes vers la version 22.0.1. Ajout du module Micronaut Kubernetes Client OpenAPI, offrant une alternative au client officiel avec moins de dépendances, une configuration unifiée, le support des filtres et la compatibilité Native Image. Introduction d'un nouveau runtime serveur basé sur le serveur HTTP intégré de Java, permettant de créer des applications sans dépendances serveur externes. Ajout dans Micronaut Micrometer d'un module pour instrumenter les sources de données (traces et métriques). Ajout de la condition condition dans l'annotation @MetricOptions pour contrôler l'activation des métriques via une expression. Support des Consul watches dans Micronaut Discovery Client pour détecter les changements de configuration distribuée. Possibilité de générer du code source à partir d'un schéma JSON via les plugins de build (Gradle et Maven). Web Node v24.0.0 passe en version Current: https://nodejs.org/en/blog/release/v24.0.0 Mise à jour du moteur V8 vers la version 13.6 : intégration de nouvelles fonctionnalités JavaScript telles que Float16Array, la gestion explicite des ressources (using), RegExp.escape, WebAssembly Memory64 et Error.isError. npm 11 inclus : améliorations en termes de performance, de sécurité et de compatibilité avec les packages JavaScript modernes. Changement de compilateur pour Windows : abandon de MSVC au profit de ClangCL pour la compilation de Node.js sur Windows. AsyncLocalStorage utilise désormais AsyncContextFrame par défaut : offrant une gestion plus efficace du contexte asynchrone. URLPattern disponible globalement : plus besoin d'importer explicitement cette API pour effectuer des correspondances d'URL. Améliorations du modèle de permissions : le flag expérimental --experimental-permission devient --permission, signalant une stabilité accrue de cette fonctionnalité. Améliorations du test runner : les sous-tests sont désormais attendus automatiquement, simplifiant l'écriture des tests et réduisant les erreurs liées aux promesses non gérées. Intégration d'Undici 7 : amélioration des capacités du client HTTP avec de meilleures performances et un support étendu des fonctionnalités HTTP modernes. Dépréciations et suppressions : Dépréciation de url.parse() au profit de l'API WHATWG URL. Suppression de tls.createSecurePair. Dépréciation de SlowBuffer. Dépréciation de l'instanciation de REPL sans new. Dépréciation de l'utilisation des classes Zlib sans new. Dépréciation du passage de args à spawn et execFile dans child_process. Node.js 24 est actuellement la version “Current” et deviendra une version LTS en octobre 2025. Il est recommandé de tester cette version pour évaluer son impact sur vos applications. Data et Intelligence Artificielle Apprendre à coder reste crucial et l'IA est là pour venir en aide : https://kyrylo.org/software/2025/03/27/learn-to-code-ignore-ai-then-use-ai-to-code-even-better.html Apprendre à coder reste essentiel malgré l'IA. L'IA peut assister la programmation. Une solide base est cruciale pour comprendre et contrôler le code. Cela permet d'éviter la dépendance à l'IA. Cela réduit le risque de remplacement par des outils d'IA accessibles à tous. L'IA est un outil, pas un substitut à la maîtrise des fondamentaux. Super article de Anthropic qui essaie de comprendre comment fonctionne la “pensée” des LLMs https://www.anthropic.com/research/tracing-thoughts-language-model Effet boîte noire : Stratégies internes des IA (Claude) opaques aux développeurs et utilisateurs. Objectif : Comprendre le “raisonnement” interne pour vérifier capacités et intentions. Méthode : Inspiration neurosciences, développement d'un “microscope IA” (regarder quels circuits neuronaux s'activent). Technique : Identification de concepts (“features”) et de “circuits” internes. Multilinguisme : Indice d'un “langage de pensée” conceptuel commun à toutes les langues avant de traduire dans une langue particulière. Planification : Capacité à anticiper (ex: rimes en poésie), pas seulement de la génération mot par mot (token par token). Raisonnement non fidèle : Peut fabriquer des arguments plausibles (“bullshitting”) pour une conclusion donnée. Logique multi-étapes : Combine des faits distincts, ne se contente pas de mémoriser. Hallucinations : Refus par défaut ; réponse si “connaissance” active, sinon risque d'hallucination si erreur. “Jailbreaks” : Tension entre cohérence grammaticale (pousse à continuer) et sécurité (devrait refuser). Bilan : Méthodes limitées mais prometteuses pour la transparence et la fiabilité de l'IA. Le “S” dans MCP veut dire Securité (ou pas !) https://elenacross7.medium.com/%EF%B8%8F-the-s-in-mcp-stands-for-security-91407b33ed6b La spécification MCP pour permettre aux LLMs d'avoir accès à divers outils et fonctions a peut-être été adoptée un peu rapidement, alors qu'elle n'était pas encore prête niveau sécurité L'article liste 4 types d'attaques possibles : vulnérabilité d'injection de commandes attaque d'empoisonnement d'outils redéfinition silencieuse de l'outil le shadowing d'outils inter-serveurs Pour l'instant, MCP n'est pas sécurisé : Pas de standard d'authentification Pas de chiffrement de contexte Pas de vérification d'intégrité des outils Basé sur l'article de InvariantLabs https://invariantlabs.ai/blog/mcp-security-notification-tool-poisoning-attacks Sortie Infinispan 15.2 - pre rolling upgrades 16.0 https://infinispan.org/blog/2025/03/27/infinispan-15-2 Support de Redis JSON + scripts Lua Métriques JVM désactivables Nouvelle console (PatternFly 6) Docs améliorées (métriques + logs) JDK 17 min, support JDK 24 Fin du serveur natif (performances) Guillaume montre comment développer un serveur MCP HTTP Server Sent Events avec l'implémentation de référence Java et LangChain4j https://glaforge.dev/posts/2025/04/04/mcp-client-and-server-with-java-mcp-sdk-and-langchain4j/ Développé en Java, avec l'implémentation de référence qui est aussi à la base de l'implémentation dans Spring Boot (mais indépendant de Spring) Le serveur MCP est exposé sous forme de servlet dans Jetty Le client MCP lui, est développé avec le module MCP de LangChain4j c'est semi independant de Spring dans le sens où c'est dépendant de Reactor et de ses interface. il y a une conversation sur le github d'anthropic pour trouver une solution, mais cela ne parait pas simple. Les fallacies derrière la citation “AI won't replace you, but humans using AI will” https://platforms.substack.com/cp/161356485 La fallacie de l'automatisation vs. l'augmentation : Elle se concentre sur l'amélioration des tâches existantes avec l'IA au lieu de considérer le changement de la valeur de ces tâches dans un nouveau système. La fallacie des gains de productivité : L'augmentation de la productivité ne se traduit pas toujours par plus de valeur pour les travailleurs, car la valeur créée peut être capturée ailleurs dans le système. La fallacie des emplois statiques : Les emplois sont des constructions organisationnelles qui peuvent être redéfinies par l'IA, rendant les rôles traditionnels obsolètes. La fallacie de la compétition “moi vs. quelqu'un utilisant l'IA” : La concurrence évolue lorsque l'IA modifie les contraintes fondamentales d'un secteur, rendant les compétences existantes moins pertinentes. La fallacie de la continuité du flux de travail : L'IA peut entraîner une réimagination complète des flux de travail, éliminant le besoin de certaines compétences. La fallacie des outils neutres : Les outils d'IA ne sont pas neutres et peuvent redistribuer le pouvoir organisationnel en changeant la façon dont les décisions sont prises et exécutées. La fallacie du salaire stable : Le maintien d'un emploi ne garantit pas un salaire stable, car la valeur du travail peut diminuer avec l'augmentation des capacités de l'IA. La fallacie de l'entreprise stable : L'intégration de l'IA nécessite une restructuration de l'entreprise et ne se fait pas dans un vide organisationnel. Comprendre le “sampling” dans les LLMs https://rentry.co/samplers Explique pourquoi les LLMs utilisent des tokens Les différentes méthodes de “sampling” : càd de choix de tokens Les hyperparamètres comme la température, top-p, et leur influence réciproque Les algorithmes de tokenisation comme Byte Pair Encoding et SentencePiece. Un de moins … OpenAI va racheter Windsurf pour 3 milliards de dollars. https://www.bloomberg.com/news/articles/2025-05-06/openai-reaches-agreement-to-buy-startup-windsurf-for-3-billion l'accord n'est pas encore finalisé Windsurf était valorisé à 1,25 milliards l'an dernier et OpenAI a levé 40 milliards dernièrement portant sa valeur à 300 milliards Le but pour OpenAI est de rentrer dans le monde des assistants de code pour lesquels ils sont aujourd'hui absent Docker desktop se met à l'IA… ? Une nouvelle fonctionnalité dans docker desktop 4.4 sur macos: Docker Model Runner https://dev.to/docker/run-genai-models-locally-with-docker-model-runner-5elb Permet de faire tourner des modèles nativement en local ( https://docs.docker.com/model-runner/ ) mais aussi des serveurs MCP ( https://docs.docker.com/ai/mcp-catalog-and-toolkit/ ) Outillage Jetbrains défend la suppression des commentaires négatifs sur son assistant IA https://devclass.com/2025/04/30/jetbrains-defends-removal-of-negative-reviews-for-unpopular-ai-assistant/?td=rt-3a L'IA Assistant de JetBrains, lancée en juillet 2023, a été téléchargée plus de 22 millions de fois mais n'est notée que 2,3 sur 5. Des utilisateurs ont remarqué que certaines critiques négatives étaient supprimées, ce qui a provoqué une réaction négative sur les réseaux sociaux. Un employé de JetBrains a expliqué que les critiques ont été supprimées soit parce qu'elles mentionnaient des problèmes déjà résolus, soit parce qu'elles violaient leur politique concernant les “grossièretés, etc.” L'entreprise a reconnu qu'elle aurait pu mieux gérer la situation, un représentant déclarant : “Supprimer plusieurs critiques d'un coup sans préavis semblait suspect. Nous aurions dû au moins publier un avis et fournir plus de détails aux auteurs.” Parmi les problèmes de l'IA Assistant signalés par les utilisateurs figurent : un support limité pour les fournisseurs de modèles tiers, une latence notable, des ralentissements fréquents, des fonctionnalités principales verrouillées aux services cloud de JetBrains, une expérience utilisateur incohérente et une documentation insuffisante. Une plainte courante est que l'IA Assistant s'installe sans permission. Un utilisateur sur Reddit l'a qualifié de “plugin agaçant qui s'auto-répare/se réinstalle comme un phénix”. JetBrains a récemment introduit un niveau gratuit et un nouvel agent IA appelé Junie, destiné à fonctionner parallèlement à l'IA Assistant, probablement en réponse à la concurrence entre fournisseurs. Mais il est plus char a faire tourner. La société s'est engagée à explorer de nouvelles approches pour traiter les mises à jour majeures différemment et envisage d'implémenter des critiques par version ou de marquer les critiques comme “Résolues” avec des liens vers les problèmes correspondants au lieu de les supprimer. Contrairement à des concurrents comme Microsoft, AWS ou Google, JetBrains commercialise uniquement des outils et services de développement et ne dispose pas d'une activité cloud distincte sur laquelle s'appuyer. Vos images de README et fichiers Markdown compatibles pour le dark mode de GitHub: https://github.blog/developer-skills/github/how-to-make-your-images-in-markdown-on-github-adjust-for-dark-mode-and-light-mode/ Seulement quelques lignes de pure HTML pour le faire Architecture Alors, les DTOs, c'est bien ou c'est pas bien ? https://codeopinion.com/dtos-mapping-the-good-the-bad-and-the-excessive/ Utilité des DTOs : Les DTOs servent à transférer des données entre les différentes couches d'une application, en mappant souvent les données entre différentes représentations (par exemple, entre la base de données et l'interface utilisateur). Surutilisation fréquente : L'article souligne que les DTOs sont souvent utilisés de manière excessive, notamment pour créer des API HTTP qui ne font que refléter les entités de la base de données, manquant ainsi l'opportunité de composer des données plus riches. Vraie valeur : La valeur réelle des DTOs réside dans la gestion du couplage entre les couches et la composition de données provenant de sources multiples en formes optimisées pour des cas d'utilisation spécifiques. Découplage : Il est suggéré d'utiliser les DTOs pour découpler les modèles de données internes des contrats externes (comme les API), ce qui permet une évolution et une gestion des versions indépendantes. Exemple avec CQRS : Dans le cadre de CQRS (Command Query Responsibility Segregation), les réponses aux requêtes (queries) agissent comme des DTOs spécifiquement adaptés aux besoins de l'interface utilisateur, pouvant inclure des données de diverses sources. Protection des données internes : Les DTOs aident à distinguer et protéger les modèles de données internes (privés) des changements externes (publics). Éviter l'excès : L'auteur met en garde contre les couches de mapping excessives (mapper un DTO vers un autre DTO) qui n'apportent pas de valeur ajoutée. Création ciblée : Il est conseillé de ne créer des DTOs que lorsqu'ils résolvent des problèmes concrets, tels que la gestion du couplage ou la facilitation de la composition de données. Méthodologies Même Guillaume se met au “vibe coding” https://glaforge.dev/posts/2025/05/02/vibe-coding-an-mcp-server-with-micronaut-and-gemini/ Selon Andrey Karpathy, c'est le fait de POC-er un proto, une appli jetable du weekend https://x.com/karpathy/status/1886192184808149383 Mais Simon Willison s'insurge que certains confondent coder avec l'assistance de l'IA avec le vibe coding https://simonwillison.net/2025/May/1/not-vibe-coding/ Guillaume c'est ici amusé à développer un serveur MCP avec Micronaut, en utilisant Gemini, l'IA de Google. Contrairement à Quarkus ou Spring Boot, Micronaut n'a pas encore de module ou de support spécifique pour faciliter la création de serveur MCP Sécurité Une faille de sécurité 10/10 sur Tomcat https://www.it-connect.fr/apache-tomcat-cette-faille-activement-exploitee-seulement-30-heures-apres-sa-divulgation-patchez/ Une faille de sécurité critique (CVE-2025-24813) affecte Apache Tomcat, permettant l'exécution de code à distance Cette vulnérabilité est activement exploitée seulement 30 heures après sa divulgation du 10 mars 2025 L'attaque ne nécessite aucune authentification et est particulièrement simple à exécuter Elle utilise une requête PUT avec une charge utile Java sérialisée encodée en base64, suivie d'une requête GET L'encodage en base64 permet de contourner la plupart des filtres de sécurité Les serveurs vulnérables utilisent un stockage de session basé sur des fichiers (configuration répandue) Les versions affectées sont : 11.0.0-M1 à 11.0.2, 10.1.0-M1 à 10.1.34, et 9.0.0.M1 à 9.0.98 Les mises à jour recommandées sont : 11.0.3+, 10.1.35+ et 9.0.99+ Les experts prévoient des attaques plus sophistiquées dans les prochaines phases d'exploitation (upload de config ou jsp) Sécurisation d'un serveur ssh https://ittavern.com/ssh-server-hardening/ un article qui liste les configurations clés pour sécuriser un serveur SSH par exemple, enlever password authentigfication, changer de port, desactiver le login root, forcer le protocol ssh 2, certains que je ne connaissais pas comme MaxStartups qui limite le nombre de connections non authentifiées concurrentes Port knocking est une technique utile mais demande une approche cliente consciente du protocol Oracle admet que les identités IAM de ses clients ont leaké https://www.theregister.com/2025/04/08/oracle_cloud_compromised/ Oracle a confirmé à certains clients que son cloud public a été compromis, alors que l'entreprise avait précédemment nié toute intrusion. Un pirate informatique a revendiqué avoir piraté deux serveurs d'authentification d'Oracle et volé environ six millions d'enregistrements, incluant des clés de sécurité privées, des identifiants chiffrés et des entrées LDAP. La faille exploitée serait la vulnérabilité CVE-2021-35587 dans Oracle Access Manager, qu'Oracle n'avait pas corrigée sur ses propres systèmes. Le pirate a créé un fichier texte début mars sur login.us2.oraclecloud.com contenant son adresse email pour prouver son accès. Selon Oracle, un ancien serveur contenant des données vieilles de huit ans aurait été compromis, mais un client affirme que des données de connexion aussi récentes que 2024 ont été dérobées. Oracle fait face à un procès au Texas concernant cette violation de données. Cette intrusion est distincte d'une autre attaque contre Oracle Health, sur laquelle l'entreprise refuse de commenter. Oracle pourrait faire face à des sanctions sous le RGPD européen qui exige la notification des parties affectées dans les 72 heures suivant la découverte d'une fuite de données. Le comportement d'Oracle consistant à nier puis à admettre discrètement l'intrusion est inhabituel en 2025 et pourrait mener à d'autres actions en justice collectives. Une GitHub action très populaire compromise https://www.stepsecurity.io/blog/harden-runner-detection-tj-actions-changed-files-action-is-compromised Compromission de l'action tj-actions/changed-files : En mars 2025, une action GitHub très utilisée (tj-actions/changed-files) a été compromise. Des versions modifiées de l'action ont exposé des secrets CI/CD dans les logs de build. Méthode d'attaque : Un PAT compromis a permis de rediriger plusieurs tags de version vers un commit contenant du code malveillant. Détails du code malveillant : Le code injecté exécutait une fonction Node.js encodée en base64, qui téléchargeait un script Python. Ce script parcourait la mémoire du runner GitHub à la recherche de secrets (tokens, clés…) et les exposait dans les logs. Dans certains cas, les données étaient aussi envoyées via une requête réseau. Période d'exposition : Les versions compromises étaient actives entre le 12 et le 15 mars 2025. Tout dépôt, particulièrement ceux publiques, ayant utilisé l'action pendant cette période doit être considéré comme potentiellement exposé. Détection : L'activité malveillante a été repérée par l'analyse des comportements inhabituels pendant l'exécution des workflows, comme des connexions réseau inattendues. Réaction : GitHub a supprimé l'action compromise, qui a ensuite été nettoyée. Impact potentiel : Tous les secrets apparaissant dans les logs doivent être considérés comme compromis, même dans les dépôts privés, et régénérés sans délai. Loi, société et organisation Les startup the YCombinateur ont les plus fortes croissances de leur histoire https://www.cnbc.com/2025/03/15/y-combinator-startups-are-fastest-growing-in-fund-history-because-of-ai.html Les entreprises en phase de démarrage à Silicon Valley connaissent une croissance significative grâce à l'intelligence artificielle. Le PDG de Y Combinator, Garry Tan, affirme que l'ensemble des startups de la dernière cohorte a connu une croissance hebdomadaire de 10% pendant neuf mois. L'IA permet aux développeurs d'automatiser des tâches répétitives et de générer du code grâce aux grands modèles de langage. Pour environ 25% des startups actuelles de YC, 95% de leur code a été écrit par l'IA. Cette révolution permet aux entreprises de se développer avec moins de personnel - certaines atteignant 10 millions de dollars de revenus avec moins de 10 employés. La mentalité de “croissance à tout prix” a été remplacée par un renouveau d'intérêt pour la rentabilité. Environ 80% des entreprises présentées lors du “demo day” étaient centrées sur l'IA, avec quelques startups en robotique et semi-conducteurs. Y Combinator investit 500 000 dollars dans les startups en échange d'une participation au capital, suivi d'un programme de trois mois. Red Hat middleware (ex-jboss) rejoint IBM https://markclittle.blogspot.com/2025/03/red-hat-middleware-moving-to-ibm.html Les activités Middleware de Red Hat (incluant JBoss, Quarkus, etc.) vont être transférées vers IBM, dans l'unité dédiée à la sécurité des données, à l'IAM et aux runtimes. Ce changement découle d'une décision stratégique de Red Hat de se concentrer davantage sur le cloud hybride et l'intelligence artificielle. Mark Little explique que ce transfert était devenu inévitable, Red Hat ayant réduit ses investissements dans le Middleware ces dernières années. L'intégration vise à renforcer l'innovation autour de Java en réunissant les efforts de Red Hat et IBM sur ce sujet. Les produits Middleware resteront open source et les clients continueront à bénéficier du support habituel sans changement. Mark Little affirme que des projets comme Quarkus continueront à être soutenus et que cette évolution est bénéfique pour la communauté Java. Un an de commonhaus https://www.commonhaus.org/activity/253.html un an, démarré sur les communautés qu'ils connaissaient bien maintenant 14 projets et put en accepter plus confiance, gouvernance legère et proteger le futur des projets automatisation de l'administratif, stabiilité sans complexité, les developpeurs au centre du processus de décision ils ont besoins de members et supporters (financiers) ils veulent accueillir des projets au delà de ceux du cercles des Java Champions Spring Cloud Data Flow devient un produit commercial et ne sera plus maintenu en open source https://spring.io/blog/2025/04/21/spring-cloud-data-flow-commercial Peut-être sous l'influence de Broadcom, Spring se met à mettre en mode propriétaire des composants du portefeuille Spring ils disent que peu de gens l'utilisaent en mode OSS et la majorité venait d'un usage dans la plateforme Tanzu Maintenir en open source le coutent du temps qu'ils son't pas sur ces projets. La CNCF protège le projet NATS, dans la fondation depuis 2018, vu que la société Synadia qui y contribue souhaitait reprendre le contrôle du projet https://www.cncf.io/blog/2025/04/24/protecting-nats-and-the-integrity-of-open-source-cncfs-commitment-to-the-community/ CNCF : Protège projets OS, gouvernance neutre. Synadia vs CNCF : Veut retirer NATS, licence non-OS (BUSL). CNCF : Accuse Synadia de “claw back” (reprise illégitime). Revendications Synadia : Domaine nats.io, orga GitHub. Marque NATS : Synadia n'a pas transféré (promesse rompue malgré aide CNCF). Contestation Synadia : Juge règles CNCF “trop vagues”. Vote interne : Mainteneurs Synadia votent sortie CNCF (sans communauté). Support CNCF : Investissement majeur ($ audits, légal), succès communautaire (>700 orgs). Avenir NATS (CNCF) : Maintien sous Apache 2.0, gouvernance ouverte. Actions CNCF : Health check, appel mainteneurs, annulation marque Synadia, rejet demandes. Mais finalement il semble y avoir un bon dénouement : https://www.cncf.io/announcements/2025/05/01/cncf-and-synadia-align-on-securing-the-future-of-the-nats-io-project/ Accord pour l'avenir de NATS.io : La Cloud Native Computing Foundation (CNCF) et Synadia ont conclu un accord pour sécuriser le futur du projet NATS.io. Transfert des marques NATS : Synadia va céder ses deux enregistrements de marque NATS à la Linux Foundation afin de renforcer la gouvernance ouverte du projet. Maintien au sein de la CNCF : L'infrastructure et les actifs du projet NATS resteront sous l'égide de la CNCF, garantissant ainsi sa stabilité à long terme et son développement en open source sous licence Apache-2.0. Reconnaissance et engagement : La Linux Foundation, par la voix de Todd Moore, reconnaît les contributions de Synadia et son soutien continu. Derek Collison, PDG de Synadia, réaffirme l'engagement de son entreprise envers NATS et la collaboration avec la Linux Foundation et la CNCF. Adoption et soutien communautaire : NATS est largement adopté et considéré comme une infrastructure critique. Il bénéficie d'un fort soutien de la communauté pour sa nature open source et l'implication continue de Synadia. Finalement, Redis revient vers une licence open source OSI, avec la AGPL https://foojay.io/today/redis-is-now-available-under-the-agplv3-open-source-license/ Redis passe à la licence open source AGPLv3 pour contrer l'exploitation par les fournisseurs cloud sans contribution. Le passage précédent à la licence SSPL avait nui à la relation avec la communauté open source. Salvatore Sanfilippo (antirez) est revenu chez Redis. Redis 8 adopte la licence AGPL, intègre les fonctionnalités de Redis Stack (JSON, Time Series, etc.) et introduit les “vector sets” (le support de calcul vectoriel développé par Salvatore). Ces changements visent à renforcer Redis en tant que plateforme appréciée des développeurs, conformément à la vision initiale de Salvatore. Conférences La liste des conférences provenant de Developers Conferences Agenda/List par Aurélie Vache et contributeurs : 6-7 mai 2025 : GOSIM AI Paris - Paris (France) 7-9 mai 2025 : Devoxx UK - London (UK) 15 mai 2025 : Cloud Toulouse - Toulouse (France) 16 mai 2025 : AFUP Day 2025 Lille - Lille (France) 16 mai 2025 : AFUP Day 2025 Lyon - Lyon (France) 16 mai 2025 : AFUP Day 2025 Poitiers - Poitiers (France) 22-23 mai 2025 : Flupa UX Days 2025 - Paris (France) 24 mai 2025 : Polycloud - Montpellier (France) 24 mai 2025 : NG Baguette Conf 2025 - Nantes (France) 3 juin 2025 : TechReady - Nantes (France) 5-6 juin 2025 : AlpesCraft - Grenoble (France) 5-6 juin 2025 : Devquest 2025 - Niort (France) 10-11 juin 2025 : Modern Workplace Conference Paris 2025 - Paris (France) 11-13 juin 2025 : Devoxx Poland - Krakow (Poland) 12 juin 2025 : Positive Design Days - Strasbourg (France) 12-13 juin 2025 : Agile Tour Toulouse - Toulouse (France) 12-13 juin 2025 : DevLille - Lille (France) 13 juin 2025 : Tech F'Est 2025 - Nancy (France) 17 juin 2025 : Mobilis In Mobile - Nantes (France) 19-21 juin 2025 : Drupal Barcamp Perpignan 2025 - Perpignan (France) 24 juin 2025 : WAX 2025 - Aix-en-Provence (France) 25-26 juin 2025 : Agi'Lille 2025 - Lille (France) 25-27 juin 2025 : BreizhCamp 2025 - Rennes (France) 26-27 juin 2025 : Sunny Tech - Montpellier (France) 1-4 juillet 2025 : Open edX Conference - 2025 - Palaiseau (France) 7-9 juillet 2025 : Riviera DEV 2025 - Sophia Antipolis (France) 5 septembre 2025 : JUG Summer Camp 2025 - La Rochelle (France) 12 septembre 2025 : Agile Pays Basque 2025 - Bidart (France) 18-19 septembre 2025 : API Platform Conference - Lille (France) & Online 23 septembre 2025 : OWASP AppSec France 2025 - Paris (France) 25-26 septembre 2025 : Paris Web 2025 - Paris (France) 2-3 octobre 2025 : Volcamp - Clermont-Ferrand (France) 3 octobre 2025 : DevFest Perros-Guirec 2025 - Perros-Guirec (France) 6-10 octobre 2025 : Devoxx Belgium - Antwerp (Belgium) 7 octobre 2025 : BSides Mulhouse - Mulhouse (France) 9-10 octobre 2025 : Forum PHP 2025 - Marne-la-Vallée (France) 9-10 octobre 2025 : EuroRust 2025 - Paris (France) 16 octobre 2025 : PlatformCon25 Live Day Paris - Paris (France) 16-17 octobre 2025 : DevFest Nantes - Nantes (France) 30-31 octobre 2025 : Agile Tour Bordeaux 2025 - Bordeaux (France) 30-31 octobre 2025 : Agile Tour Nantais 2025 - Nantes (France) 30 octobre 2025-2 novembre 2025 : PyConFR 2025 - Lyon (France) 4-7 novembre 2025 : NewCrafts 2025 - Paris (France) 6 novembre 2025 : dotAI 2025 - Paris (France) 7 novembre 2025 : BDX I/O - Bordeaux (France) 12-14 novembre 2025 : Devoxx Morocco - Marrakech (Morocco) 13 novembre 2025 : DevFest Toulouse - Toulouse (France) 15-16 novembre 2025 : Capitole du Libre - Toulouse (France) 20 novembre 2025 : OVHcloud Summit - Paris (France) 21 novembre 2025 : DevFest Paris 2025 - Paris (France) 27 novembre 2025 : Devfest Strasbourg 2025 - Strasbourg (France) 28 novembre 2025 : DevFest Lyon - Lyon (France) 5 décembre 2025 : DevFest Dijon 2025 - Dijon (France) 10-11 décembre 2025 : Devops REX - Paris (France) 10-11 décembre 2025 : Open Source Experience - Paris (France) 28-31 janvier 2026 : SnowCamp 2026 - Grenoble (France) 2-6 février 2026 : Web Days Convention - Aix-en-Provence (France) 23-25 avril 2026 : Devoxx Greece - Athens (Greece) 17 juin 2026 : Devoxx Poland - Krakow (Poland) Nous contacter Pour réagir à cet épisode, venez discuter sur le groupe Google https://groups.google.com/group/lescastcodeurs Contactez-nous via X/twitter https://twitter.com/lescastcodeurs ou Bluesky https://bsky.app/profile/lescastcodeurs.com Faire un crowdcast ou une crowdquestion Soutenez Les Cast Codeurs sur Patreon https://www.patreon.com/LesCastCodeurs Tous les épisodes et toutes les infos sur https://lescastcodeurs.com/
Dans le bus, l'ambiance est électrique ! Tout le monde attendait cette classe verte avec impatience et ça s'entend ! Élèves et professeurs rigolent, discutent et chantent à pleins poumons ! Sur la route, notre bus tout déglingo cale, tousse et crache. Finalement, le moteur se coupe… nous sommes arrivés ! Monsieur Gamelle, notre prof maxi-maladroit, sort le premier. Pas de bol pour lui, il rate la marche et s'étale par terre. Et puis, ma gorge se serre. Les mots restent coincés dedans. Et vous savez pourquoi ? Parce qu'entre les pins, une grande toile est tendue. Et sous cette toile, il y a… Crédits : cette p'tite histoire a été écrite par Thomas Le Petit-Corps. Racontée par Karine Texier et Arnaud Guillou. Enregistrement, montage et générique : Studio Module. Become a member at https://plus.acast.com/s/les-ptites-histoires. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Chaque matin, Maurine nous dévoile des chiffres surprenants. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mélanie a une superpuissance : une fois par mois, entre l'ovulation et le syndrome prémenstruel, elle devient la meilleure version d'elle-même. 24h de clarté hormonale. Et hier, dans cette fenêtre magique ? Épiphanie. Déclenchée par une vidéo d'une ado qui grimpe un mur comme si la gravité n'existait pas. Piquée dans son ego, Mélanie déclare : “Moi aussi j'escalade !” Elle débarque en salle, entourée de gens torse nu qui font des tractions en souriant. On lui file des chaussons deux tailles trop petits,“c'est normal si ça fait un peu mal”. Bah oui, comme les impôts. Elle découvre les prises de 2 cm : “C'est pas de l'escalade, c'est du crochet mural.” Elle grimpe, elle chute, elle sue, elle râle. Elle développe des courbatures dans les oreilles. Elle devient une bête. “Toi, je vais te monter ma grande, attends ton tour.” Et un miracle : elle atteint le sommet. Fière. Triomphante. Jusqu'à ce qu'elle réalise : faut redescendre. Et là, trou noir. Ses potes lui disent “saute !”, elle pense à ses tenues et aux béquilles. Finalement, elle tombe... avec toute la grâce d'un rideau de douche qui se décroche. Mais elle se relève. Vivante. Ravagée. Et ignorée. Personne n'a applaudi. Alors Mélanie a compris : le monde est injuste, les murs sont hauts, mais elle sera sa propre cheerleader. Et si tout s'effondre ? Elle saura grimper. Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À la veille du 1er mai, journée emblématique des droits des travailleurs, des sénateurs centristes appuyés par le gouvernement veulent assouplir les règles encadrant le travail en ce jour chômé, en particulier pour les boulangers et les fleuristes. Les boulangeries seront-elles finalement ouvertes jeudi ?Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis l'adolescence Charline rêvait d'être maman alors c'est tout naturellement que le projet bébé s'est mis en place quand elle a rencontré son conjoint. Ravie de découvrir sa grossesse, elle vit ses premiers mois avec nausées et autres maux mais un jour alors qu'elle est à son travail, Charline sent un liquide couler. Direction les urgences pour savoir ce qu'il se passe et le verdict tombe rapidement, la poche des eaux s'est fissurée. Ce serait une banalité si Charline était en fin de grossesse mais elle n'est qu'à seulement vingt semaines et le risque d'un accouchement prématuré plane. Elle va devoir être alitée strictement jusqu'à la fin de sa grossesse soit de nombreux mois sans pouvoir se lever sauf pour aller aux toilettes.Heureusement elle va au bout de cette grossesse et rencontre sa fille, mais la solitude mêlée à l'angoisse de perdre son bébé pendant la grossesse font qu'elle a du mal à créer le lien. En parallèle le papa agriculteur travaille beaucoup, le bébé dort peu et le couple va tout droit au baby clash. Finalement le couple se ressoude et ils décident de faire un deuxième enfant. Et bien quei les médecins lui assurent qu'il n'y avait aucune chance que la poche des eaux se fissure à nouveau pendant sa deuxième grossesse, il faut croire que parfois, la foudre tombe deux fois au même endroit...Bonne écoute !---------------------------------------------Pour soutenir HelloMammas, il vous suffit de mettre cinq étoiles et un avis sur votre application podcast. Parlez-en aussi autour de vous !Rejoins la communauté sur Instagram : @hello.mammas Become a member at https://plus.acast.com/s/le-tourbillon. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Non, ce n'est pas un scénario de science-fiction. Et pourtant, en 2025, une start-up américaine de génie génétique, Colossal Biosciences, affirme avoir réussi l'impensable : ressusciter une créature disparue depuis des millénaires, le loup terrible ou Canis dirus. Ce prédateur emblématique de l'Amérique du Nord, plus massif que le loup gris et rendu célèbre par la série Game of Thrones, a disparu il y a plus de 10.000 ans. Mais trois petits louveteaux blancs, prénommés Remus, Romulus et Khaleesi, viennent tout juste de voir le jour en laboratoire. Alors… miracle ou manipulation ?Tout commence par une dent vieille de 13.000 ans et un fragment de crâne datant de 72.000 ans. Grâce à ces fossiles, les scientifiques ont pu extraire de l'ADN ancien, un exploit en soi. En comparant ce patrimoine génétique à celui du loup gris actuel, les chercheurs ont identifié les différences clés qui caractérisaient le loup terrible. Résultat : 20 modifications génétiques ont été apportées dans 14 gènes du loup gris. Ensuite, les cellules modifiées ont été clonées, puis implantées dans des ovules de chiens domestiques. Et ça a marché.Mais attention, ces animaux ne sont pas des copies exactes du Canis dirus. Comme le souligne la paléontologue Julie Meachen, ce sont des créatures nouvelles, génétiquement proches, mais pas identiques. L'objectif de Colossal n'est pas de recréer des espèces à 100 %, mais de produire des individus « fonctionnels », c'est-à-dire ressemblants, capables d'évoluer dans un environnement donné.Pourquoi faire cela ? Selon Colossal, il s'agit de repousser les limites de la biologie pour mieux préserver la biodiversité. En ressuscitant des espèces éteintes, ils espèrent aussi sauver celles qui sont en voie de disparition. Par exemple, ils ont déjà cloné quatre loups rouges, une espèce menacée. Et ils ambitionnent désormais de ramener à la vie le mammouth laineux d'ici 2028, ainsi que le dodo ou le tigre de Tasmanie.Mais ce projet fascine autant qu'il inquiète. Quel rôle joueraient ces nouveaux animaux dans nos écosystèmes ? Seront-ils vraiment utiles ? Ou risquent-ils de perturber des équilibres fragiles ? Le professeur Christopher Preston, spécialiste de philosophie environnementale, met en garde : « Il est difficile d'imaginer que des loups géants soient relâchés un jour dans la nature. »Finalement, la science montre ici qu'elle en est capable. Mais la grande question demeure : faut-il vraiment ressusciter le passé ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
« Donald Trump bombe le torse », s'exclame le site d'information congolais Objectif Infos. « C'est une victoire sans précédent », a en effet déclaré hier le président américain, après la signature d'une déclaration de principe, vendredi à Washington, qui pose les bases d'un accord de paix entre la RDC et le Rwanda qui devrait être signé au plus tard en fin de semaine.« Dans ce document publié par le département d'État américain, précise Objectif Infos, les deux parties, congolaise et rwandaise, se sont engagées à respecter la souveraineté et les frontières établies ; à soutenir l'intégration économique régionale, notamment en renforçant la transparence dans les chaînes d'approvisionnement des minerais critiques ; et à faciliter le retour des réfugiés et des déplacés internes ».Commentaire du site congolais : « on peut dire que le chef de file des Républicains a réussi en 3 mois ce que son prédécesseur, Joe Biden, n'a pas réussi à faire lors de ses deux dernières années de mandat ».La diplomatie-business« Ceux qui pensaient que les États-Unis de Donald Trump resteraient en dehors du conflit congolais en seront pour leurs frais, relève pour sa part Afrikarabia. En difficulté sur Gaza et l'Ukraine, et inaudible en Afrique de l'Ouest, le président américain a semblé chercher un succès diplomatique rapide en se penchant sur le dossier congolais, pointe le site spécialisé sur la RDC. La visite de l'envoyé spécial de Donald Trump, Massad Boulos, à Kinshasa puis à Kigali, a fini d'acter la position américaine, qui n'est pas très éloignée (finalement) de celle de Joe Biden. Premier résultat : le M23 s'est retiré de la zone de Walikale, où se trouve la mine d'Étain de Bisie, propriété d'Alphamin, une entreprise minière à forts capitaux américains ». Il faut dire, poursuit Afrikarabia, que le futur accord de paix congolo-rwandais associe autour de la table « les autorités et le secteur privé américain. Dans ce deal entre États, ce sera business contre territoires ».La question centrale des mineraisEn effet, pointe L'Observateur Paalga à Ouagadougou, « la signature de cette déclaration de principe intervient alors qu'un accord, entre la RDC et les États-Unis, sur les minerais stratégiques est en cours de négociation. Un accord qui vise à permettre aux entreprises américaines d'accéder de manière privilégiée aux ressources minières de la RDC, telles que le cobalt, le coltan et le lithium, en échange d'une assistance sécuritaire pour lutter contre les groupes armés. En s'impliquant ainsi, Donald Trump se fait d'abord le VRP des sociétés américaines pour le contrôle des minerais stratégiques congolais, et dans ce deal, le Rwanda devrait aussi avoir sa dîme minière. Mais, relève L'Observateur, si c'est le prix à payer pour le Congo pour qu'on lui fiche la paix, pourquoi pas ? »Finalement, « peut-être qu'enfin, les mines congolaises vont servir à quelque chose d'utile pour tout le monde ! », renchérit Ledjely en Guinée. Les richesses minières de la RDC sont (donc) au cœur de l'accord de paix qui pourrait être conclu prochainement, entre Kinshasa et Kigali, sous l'égide des États-Unis de Donald Trump. En effet, c'est bien parce que le sous-sol congolais est riche en toutes sortes de minerais stratégiques que le président américain, plutôt porté sur la diplomatie transactionnelle, a consenti à s'intéresser enfin aux massacres et autres atrocités que les populations de l'est de la RDC endurent depuis trop longtemps. Nord et Sud-Kivu, pourraient donc renouer avec la paix et la stabilité. La diplomatie africaine en berneMalheureusement, relève encore Ledjely, l'Afrique n'y aura joué aucun rôle ou presque. (…) Aucun processus n'a réussi à s'imposer. Ni Luanda, ni Nairobi. Pourtant, entre les médiateurs et les facilitateurs, les acteurs africains n'ont pas manqué ».C'est vrai, déplore Le Pays au Burkina, « Washington semble engranger des points là où les organisations africaines sous-régionales, en l'occurrence la Sadec, le Communauté de développement d'Afrique australe, et la CEAC, la Communauté des États d'Afrique de l'Est, ont échoué. Certes, elles ont permis, sous la médiation du président angolais Joao Lourenço, d'arracher quelques cessez-le-feu, mais ceux-ci n'ont jamais été respectés. Preuve, s'il en est, conclut Le Pays, que l'Afrique peine toujours à trouver elle-même des solutions à ses propres problèmes ».
Il y a les personnes qui vont systématiquement mettre à la poubelle le petit bout de légume tombé par terre, celles qui le passent sous l'eau ou celles qui se contentent de souffler dessus avant de le manger. Selon la croyance populaire, un aliment quel qu'il soit serait encore propre à la consommation s'il reste moins de 5 secondes par terre. On l'essuie un peu, et hop, on le met à la bouche. Toute la question est de savoir si le temps passé au sol influe sur la contamination éventuelle de l'aliment en question par des germes et autres bactéries. Une étude américaine s'est justement penchée sur la question et semble avoir tranché. Que nous apprend cette étude ? Le type de surface ou la consistance de la nourriture ont-ils changé la donne ? Finalement, peut-on tomber malade en mangeant un aliment tombé par terre ? Ecoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez". Un podcast écrit et réalisé par Emilie Drugeon. À écouter aussi : La viande rouge est-elle vraiment la moins écologique ? L'eau dans laquelle vous allez vous baigner cet été est-elle vraiment propre ? Comment obtenir des billets de concerts pas chers ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Date de première diffusion : 15 mai 2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
A l'origine, conçue pour les hommes, sous la forme d'un pantacourt, la culotte a depuis rejoint le vestiaire féminin. Portée pour des raisons d'hygiène, sa fonction, sa forme, sa matière, sa couleur ont aussi largement évolué. En coton, en dentelle, gainante, sans couture, menstruelle, string, le choix varie selon les besoins de confort, les complexes et l'image que les femmes veulent renvoyer d'elles-mêmes. “Porter la culotte” n'a donc rien d'anodin ni même de futile pour les femmes qui font face à de nombreuses injonctions. Celles d'être féminine mais féministe, sportive mais gracieuse, mère mais femme aussi. Finalement qui choisit la culotte ? Celle qui la porte ou la société dans laquelle elle vit ? Avec :• Laetitia Gillard, autrice du livre Les Dessous de la culotte - Une autre histoire de notre intimité (Editions les Insolentes, 2025) illustré par Eloïse Gillard• Vanessa Causse, prévisionniste des tendances pour Eurovet, responsable du marketing créatif, de la prévision des tendances de la lingerie et du maillot de bain En fin d'émission, la rubrique Mondoblog chez les voisins avec Ines Emprin Programmation musicale :► Spirits In The Material World - Groundation ► On sera là - Roseline Layo et Angélique Kidjo
Des femmes brunes disparaissent les unes après les autres près de la gare de Perpignan sur une période de 20 ans, entre 1995 et 2014. Finalement tous les crimes de la Gare de Perpignan ont trouvé un coupable. Sauf la disparition de la jeune Tatiana Andujar. On saura peut-être un jour…Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au programme :Triple iii Initiative : notre sélection de jeuxBungie et Sony présentent Marathon, avec un twistNos jeux du momentBlue PrinceHollywood AnimalSouth of MidnightKoiraPersona 5 RoyalLe reste de l'actualité---Infos :Animé par Patrick Beja (Bluesky, Instagram, Twitter, TikTok)Co-animé par JK Lauret (Twitter).Co-animé par Valentin Cebo (Noddus) (Bluesky).Produit par Patrick Beja (LinkedIn) et Fanny Cohen Moreau (LinkedIn).Musique libre de droit par Musicincloud.Le Rendez-vous Jeux épisode 395 – Marathon, la mouifification mais finalement non – Triple iii, Marathon, Blue Prince, Hollywood Animal, South of Midnight, Koira, Switch 2---Liens :
En 1726, l'Angleterre connaît l'un des scandales médicaux les plus étranges de son histoire. À Godalming, un petit village du Surrey, une domestique illettrée nommée Mary Toft prétend donner naissance à des lapins. Oui, des lapins.Tout commence lorsque Mary, enceinte, affirme avoir fait une fausse couche après avoir été effrayée par un lapin dans les champs. Peu de temps après, elle se met à "accoucher" d'étranges restes d'animaux : morceaux de lapins, entrailles de chat, fragments d'os. Son beau-frère, intrigué, alerte un chirurgien local, John Howard, qui constate lui-même la présence de fragments animaux qu'il pense expulsés par voie vaginale.Fasciné, Howard envoie des lettres à des médecins de renom à Londres, dont Nathaniel St. André, chirurgien du roi George Ier. Ce dernier, enthousiasmé par cette affaire qu'il pense être une découverte médicale majeure, vient examiner Mary Toft. Et là, il assiste de ses propres yeux à un "accouchement" de lapins. Stupéfait, il en parle à la cour : le roi lui-même veut en savoir plus.Mary est transférée à Londres, au centre de l'attention médiatique et médicale. Elle est examinée, disséquée symboliquement, interrogée. On envisage même que ses "enfants lapins" soient la preuve d'un phénomène biologique rare : la "théorie de l'impression maternelle", selon laquelle une émotion forte pouvait influencer la forme du fœtus.Mais bientôt, les doutes s'accumulent. Les lapins "nés" de Mary sont en réalité de jeunes spécimens parfaitement formés, certains digèrent même du foin. Finalement, Mary avoue : c'est une supercherie. Avec l'aide de complices, elle insérait des morceaux d'animaux dans son vagin, simulant des accouchements. Pourquoi ? Pour attirer l'attention, pour l'argent, ou peut-être sous la pression de ceux qui l'ont exploitée.L'affaire fait scandale. Mary est emprisonnée, puis relâchée sans condamnation formelle. Quant aux médecins impliqués, leur réputation est ruinée. St. André, en particulier, devient la risée du public.Mais au-delà du sensationnalisme, cette affaire révèle les failles de la médecine du XVIIIe siècle, où les patientes pauvres n'étaient pas écoutées, mais disséquées symboliquement par des hommes en quête de gloire. Mary Toft, à sa manière, a retourné ce pouvoir en jouant avec les attentes et les croyances de son temps.L'affaire des lapins de Mary Toft n'est pas seulement une imposture grotesque : c'est un miroir des inégalités sociales, du statut des femmes et de la crédulité des élites face à ce qu'elles veulent désespérément croire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cet épisode est tiré de ma newsletter (à laquelle vous pouvez vous abonner ici bien sur et est disponible intégralement en vidéo sur la chaine Youtube :)La semaine dernière, je discutais avec un ami de longue date, père de deux garçons adolescents. La voix incertaine, il m'a confié : "Je ne sais plus quoi leur dire. Comment être un homme aujourd'hui ? Quels conseils leur donner quand moi-même je n'y comprends plus rien ?" Son désarroi m'a profondément touché, car il résonne avec une question que je me pose depuis l'adolescence : qu'est-ce qu'être un homme dans notre société ?Est-il encore possible d'incarner une masculinité qui ne soit ni toxique ni effacée ? Comment naviguer entre les attentes contradictoires qui bombardent les hommes quotidiennement ? Et surtout, pourquoi est-il devenu si difficile de simplement être soi-même ? Est-ce que cela signifie même quelque chose ?La confusion règne partout. La bouleversante série "Adolescence" sur Netflix nous plonge dans la réalité de jeunes garçons perdus, tiraillés entre les modèles masculinistes qui prolifèrent sur les réseaux sociaux et une société qui condamne - à juste titre - les comportements toxiques. Pendant ce temps, l'affaire Gérard Depardieu révèle nos incohérences collectives : comment comprendre qu'un comportement de prédateur puisse encore être défendu au nom du "génie artistique", y compris par des figures féminines respectées ? De manière anecdotique, j'écris cette newsletter alors que simultanément j'observe de jeunes adolescents simuler une bagarre et jouer à la loi du plus fort.Dans ma propre histoire, des femmes m'ont parfois qualifié de "trop sensible" ou "tellement fragile" pour avoir simplement exprimé mes ressentis avec vivacité. Ces expériences m'ont amené à m'interroger profondément : notre société sait-elle ce qu'elle attend des hommes ? Savons-nous, en tant qu'hommes, ce que nous voulons être ?Cette confusion n'est pas seulement théorique - elle se manifeste dans nos comportements quotidiens, dans nos relations, dans notre façon d'élever nos enfants. Elle a des conséquences réelles sur la santé mentale des hommes, sur les dynamiques de couple, sur l'éducation des garçons qui tentent désespérément de trouver des repères dans ce brouillard identitaire. Les modèles masculins manquent cruellement : les pères sont souvent absents, les films & séries sont caricaturaux et les algorithmes des réseaux sociaux avantagent les avis extrêmes.J'observe des hommes qui, comme des caméléons, changent de personnalité selon qu'ils cherchent à séduire, à impressionner leurs pairs masculins, ou à répondre aux attentes contradictoires de la société.La masculinité est devenue un champ de mines - un pas trop appuyé vers la virilité et vous êtes un dinosaure toxique; un pas trop léger et vous êtes invisible, insignifiant. Ce numéro d'équilibriste épuise des générations entières d'hommes qui ne savent plus qui ils sont censés être.Aujourd'hui, je plonge sans retenue dans cette question explosive : qu'est-ce qu'être un homme au XXIe siècle, quand personne – ni les hommes, ni les femmes, ni la société – ne semble capable de formuler une réponse cohérente ?Mon histoire d'homme un peu perduParadoxalement, pour un homme, parler de masculinité reste compliqué. On craint de dire une bêtise, de ne pas être légitime. J'avais d'ailleurs expliqué à Angelo Foley cette « peur d'être un homme » sur son podcast il y a quelques années. Mais aujourd'hui, je me sens plus légitime que jamais pour mettre les deux pieds dans le plat.Mon histoire personnelle offre peut-être quelques clés de compréhension. Enfant, j'avais un père pompier de Paris, musclé et "viril" – une sorte de super-héros. Mais un super-héros chroniquement absent, qui ne prenait pas de temps pour ses enfants. Commercial avec le Maghreb, il était souvent en voyage et par ailleurs, il ne nous a pas beaucoup accompagné, pas appris à faire du vélo, pas joué avec nous. Il était un excellent bricoleur mais chaque fois qu'on essayait de l'aider et d'être curieux, il nous rejetait en nous disant que nous étions des incapables…Ce n'était pas nécessairement méchant mais juste réaliste, on lui faisait perdre du temps, très basique.Si je partage cela, c'est parce que je ne crois pas être le seul homme à avoir eu un père absent et donc un manque d'amour inconscient et surtout un père aimant et gentil mais loin de la paternité idéale.Il nous a quitté il y a 9 ans et je n'ai pas eu l'occasion de parler de cela avec lui malheureusement.Il y a d'autres sujets que j'ai abordé avec lui, j'y reviendrais peut-être.En parallèle, ma mère avait arrêté de travailler pour s'occuper de mon frère et moi. J'ai passé de très nombreuses journées dans le jardin de la cité, à écouter les conversations de ma mère et ses amies pendant des années.C'est peut-être de là que vient mon appétence pour les femmes, les conversations profondes, et ma facilité à m'entendre avec elles.J'ai grandi avec une bande de garçons et adolescent, nous trainions et faisions les 400 coups et beaucoup de skateboard. Mais mon caractère s'est véritablement ancré vers 13-14 ans, quand je me suis lié d'amitié avec Émilie. Ma première meilleure amie.Nous nous écrivions, nous nous appelions jusqu'à rendre fous nos parents respectifs.Quand ils en avaient assez, j'allais dans la cabine téléphonique du quartier (ceux qui savent, savent…) pour poursuivre nos échanges. Cette relation – parfaitement platonique puisqu'elle était la petite amie de mon meilleur ami – avait une profondeur incomparable avec les discussions entre garçons. Elle a nourri en moi une sensibilité qui ne demandait qu'à éclore.Depuis lors, mes amitiés sont très majoritairement féminines. Elles représentent sans doute 90% de mon entourage proche.On qualifie la sensibilité, l'écoute, et la vulnérabilité de valeurs féminines, pourtant, elles ne sont pas des qualités genrées – elles sont simplement humaines. Marque de notre société, et de manière très curieuse, même aujourd'hui, je ressens le besoin de préciser que j'ai toujours été attiré sexuellement par les femmes. Comme si une petite voix m'imposait cette clarification, de peur que vous ne fassiez d'autres suppositions. Preuve que les préjugés ont la peau dure, même à l'intérieur de moi-même.J'ai conscience que c'est idiot mais j'ai choisi de vous partager de manière sincère ce que je ressens.En 2 mots, ma vie s'est construite sur des amitiés homme-femme authentiques. Contrairement à ceux qui doutent de leur possibilité, je trace une ligne claire dans mon esprit entre mes « amies » et mes « intérêts romantiques potentiels ». Cette sensibilité est peut-être la raison pour laquelle vous êtes majoritairement des femmes à suivre cette newsletter et mon podcast par ailleurs. La quête d'une masculinité authentiqueComme je l'ai décrit dans ma dernière newsletter, ces dernières années, j'ai travaillé sur ma «gentillesse » parfois excessive pour renforcer ce que l'on pourrait nommer ma « colonne masculine» : plus décisif, plus ancré, plus fort.Et d'ailleurs, je ne peux que constater que depuis que je vis à Lisbonne, je me suis lié d'amitié avec des hommes avec lesquels j'adore échanger. J'ai même créé un cercle d'hommes dans mon salon pour libérer une parole authentique entre nous – car, en vérité, les hommes se parlent rarement de cœur à cœur.Alors, parlons-nous franchement : c'est extrêmement compliqué d'être un homme aujourd'hui (je ne prétends pas que c'est simple d'être une femme, loin de là). En vérité, nous dansons tous ensemble une chorégraphie complexe de genre et d'identité. Mais cette réflexion se concentre spécifiquement sur la masculinité contemporaine.Je ne l'ai pas dit dans ma dernière newsletter mais ma « gentillesse » et mon côté « débonnaire» viennent partiellement d'un rejet du modèle masculin que j'observais autour de moi : mon grand-père, mes oncles, mon père….Mais ce faisant, comme pour beaucoup d'hommes, ma masculinité s'est construite en creux – par opposition plutôt que par affirmation.Mon ami Jerry Hyde que j'ai reçu sur Vlan avec sa femme Mai Hua, l'a judicieusement noté : une certaine masculinité misogyne a parfaitement compris la frustration des jeunes hommes d'aujourd'hui. L'absence de modèles masculins positifs a créé un vide facilement exploitable. On leur a fait croire que le féminisme les avait privés de leur héritage légitime, que les hommes étaient naturellement destinés à dominer, et qu'il fallait revenir aux anciennes normes.Cette rhétorique toxique, combinée au fait que dans les classes populaires, les jeunes femmes réussissent souvent mieux à l'école et trouvent des emplois mieux rémunérés, a privé de nombreux hommes de leur rôle traditionnel de « pourvoyeurs ». Résultat : de nombreux jeunes hommes adhèrent massivement à cette vision régressive.Plus inquiétant encore : certaines femmes adhèrent aussi à cette vision. Pourquoi ? Parce qu'au fond, elles non plus ne veulent pas d'un homme perçu comme faible, insipide, fade, glissant, trop conciliant ou constamment dans l'excuse.Il faut admettre que ce n'est pas très sexy. La misogynie est culturelle et ne dépend pas du genre – les femmes absorbent ces mêmes messages toxiques. Encore aujourd'hui, beaucoup de femmes se construisent aussi, entre autres, avec l'idée que l'homme doit pouvoir subvenir seul au besoin d'un foyer et doit « protéger », créant par là même une dépendance financière et donc une relation de pouvoir à l'avantage des hommes.Nous sommes loin de cette masculinité en creux.Et en comparaison, l'image de l'homme misogyne paraît claire et séduisante pour certaines : puissant, identifiable, riche, entouré de belles femmes, propriétaire de belles voitures etc…Pour des jeunes désorientés, anxieux, perdus, ou pour des personnes plus âgées élevées dans des visions dépassées, cette masculinité toxique devient malheureusement une option attractive. Nature ou culture : au-delà des clichésPour démêler ces questions complexes, j'ai voulu remonter à la source – au moment où la culture pesait moins lourd sur nos comportements. La préhistoire humaine s'étale sur 2,5 millions d'années et représente 99,8% de notre histoire, elle est donc constituée de multiples phases.Mais pour faire court, quand on interroge les experts, il leur est impossible de définir clairement des rôles genrés à cette époque. Les femmes chassaient vraisemblablement autant que les hommes. Et nos ancêtres n'avaient pas établi le rôle de l'homme dans la reproduction, ce qui empêchait tout système patriarcal structuré puisque l'homme n'avait, pour eux, aucun rôle dans la procréation.La sédentarité des femmes est en réalité apparue avec la fin du nomadisme et l'invention de l'agriculture, il y a seulement 10-15 000 ans. Quant à l'imagerie de la femme préhistorique restant dans la grotte et tirée par les cheveux par un homme des cavernes – elle a été créée au 19ème siècle et ne représente aucunement une réalité historique. Il s'agit simplement d'une projection d'une époque sur une autre.Pour aller plus loin, j'ai eu l'immense plaisir de recevoir l'un des primatologues les plus respectés au monde, Frans de Waal. Car au final, tout autant que nous sommes plus proches des humains préhistoriques qu'on aimerait le croire, nous sommes également tous des primates, très proches des grands singes. Ses conclusions sont éclairantes : la distinction entre sexe biologique et identité de genre est cruciale. Si une identité biologique existe, l'identité de genre est largement formée par l'imitation et l'apprentissage social. Les enfants observent et reproduisent les comportements associés à leur genre, ce qui active les centres de récompense du cerveau.Les différences physiologiques sont indéniables – cycles menstruels, gestation, allaitement sont exclusivement féminins. La conséquence principale est que les mâles ont tendance à considérer leur corps comme moins important. Mais la différence semble s'arrêter là.Contrairement aux idées reçues, « l'instinct maternel » tel qu'il est souvent conçu n'existe pas vraiment. Il y a une attirance des femelles vers les bébés, mais les compétences maternelles s'apprennent par l'observation. Quand une mère meurt, ce n'est pas une autre femelle qui prend le relai avec les bébés mais un mâle, qui développe alors dans son cerveau les même éléments qu'une femelle et qui ont trait au soin.A la naissance, les males sont un peu plus turbulents et plus actifs que les femelles mais encore une fois une partie de ce comportement est aussi généré par du mimétisme social pour répondre aux exigences du centre de récompenses de notre cerveau. De même, l'idée qu'un mâle cherche nécessairement de nombreux partenaires tandis qu'une femelle serait sélective est fausse. De Waal explique que les femelles primates sont également entreprenantes sexuellement et recherchent souvent de multiples partenaires.L'idée de la protection des femelles par les mâles est également une construction sociale. Bien que les mâles soient généralement plus grands chez de nombreuses espèces, cette différence est souvent liée à la compétition entre mâles plutôt qu'à la préférence des femelles. D'ailleurs, De Waal note que le dimorphisme sexuel (différence de taille) est relativement faible chez les humains, les chimpanzés et les bonobos comparativement à d'autres mammifères.Enfin, concernant les émotions, De Waal suggère que si leur intensité peut être similaire entre mâles et femelles, leur expression est fortement influencée par des règles culturelles. Les mâles, dans un contexte de compétition, cachent souvent leur vulnérabilité – non par nature, mais par construction sociale.Nous cherchons donc à opposer une réalité physiologique (les hommes et les femmes sont bien plus semblables qu'on veut nous le faire croire) à une réalité sociale – des millénaires de patriarcat. Mais dans le même temps, il est illusoire de penser que l'on puisse s'abstraire totalement de son contexte social.Les 3 grandes religions ont joué également un rôle dans la structuration du patriarcat évidemment mais je ne vais pas descendre dans l'histoire « récente » ici.Je ne crois pas aux hommes parfaitement déconstruits mais très souvent les femmes ne le sont pas plus.Au mieux, je crois que l'on peut s'éduquer sur le sujet et que nous pouvons observer le patriarcat dans nos pensées et développer suffisamment de conscience de soi pour prendre du recul.Et parfois, ça sort j'avoue, je dis une bêtise, ça m'échappe et je m'excuse.Une preuve simple si les expressions « ne fait pas ta meuf » ou « soit un mec » résonnent ou si quand vous pensez à un « care giver » vous pensez automatiquement à une femme ne serait-ce que 1 seconde dans votre cerveau, vous savez exactement ce à quoi je fais référence. Vers une masculinité réinventéeFace au retour en force d'une masculinité toxique (coucou Trump, Vance, Tate, Zuck, Bezos ou Musk…) et à la dérive de certains espaces (comme les communautés de musculation sur les réseaux sociaux qui glissent vers le masculinisme), il est essentiel de proposer une alternative.Comme me le faisait justement remarquer mon amie Mai Hua, également co-autrice avec Jerry du documentaire « make me a man » , en m'envoyant un réel Instagram, les hommes « gentils » utilisent parfois cette masculinité toxique à leur avantage : « je vais te défendre contre ces hommes ». Mais cette masculinité en creux n'est pas une solution viable, car elle suppose le masculinisme pour exister. Ces hommes restent, d'une certaine manière, passifs et complices.D'ailleurs, ils montent rarement au créneau quand ils en ont l'occasion.Il faut reconnaître qu'une société qui vénère la compétition, la domination et l'accumulation (de biens, de pouvoir, de notoriété) est fondamentalement patriarcale. Ensuite, il est crucial de comprendre qu'il existe des masculinités et des féminités plurielles – il n'y a pas une seule "bonne manière" d'être au monde. Personne n'a besoin de s'enfermer dans un carré minuscule défini par des stéréotypes étroits.La série « Adolescence » sur Netflix montre bien comment les hommes souffrent aussi du patriarcat. Aucune place n'est laissée à la vulnérabilité, considérée comme une faiblesse, ce qui entraîne une atrophie de la capacité à exprimer ses émotions. J'ai même observé que certains hommes n'arrivent pas à décrire ce qu'ils ressentent intérieurement – leur vocabulaire émotionnel se limitant souvent à la joie, la frustration et la colère.Ma conclusion personnelle est qu'on peut développer une masculinité posée et ancrée, qui ne soit ni toxique ni effacée. Cette masculinité équilibrée implique une intelligence émotionnelle développée, l'assurance de ses envies et points de vue, une évolution constante en tant qu'être humain (notamment en matière de sexualité, où l'homme croit devoir « savoir » et « dominer », alors que personne ne sait vraiment puisque seul le porno nous « éduque »), la capacité à reconnaître ses torts et à poser des limites claires.Comme le résume parfaitement Jerry : il s'agit simplement d'être un adulte. Cela implique de dialoguer avec d'autres hommes qui ont développé cette maturité émotionnelle (qui n'est malheureusement pas une question d'âge).Finalement, comme pour tout être humain, la tendresse est au fondement d'une masculinité saine. Être un homme suppose d'intégrer toutes les parties de soi – force et vulnérabilité, courage et sensibilité, indépendance et connexion.Pour revenir à la question initiale, le rôle du père n'est pas de faire de son fils un homme mais un être humain entier.D'ailleurs, la théoricienne féministe bell hooks nous offre ici une boussole précieuse.Dans son œuvre "La volonté de changer: Hommes, Masculinité, et Amour", elle soutient que le patriarcat blesse profondément les hommes en les privant de leur pleine humanité émotionnelle. Selon elle, les hommes souffrent d'une "blessure de l'âme" en étant conditionnés à réprimer leurs émotions et à éviter la vulnérabilité.Si je devais traduire ses théories en conseils pratiques pour mes semblables masculins, voici ce que je retiendrais :1. Reconnaître que notre capacité à aimer a été diminuée par le patriarcat - non pas pour nous victimiser, mais pour comprendre ce qui nous empêche d'être pleinement présents dans nos relations.2. Développer une conscience critique de la manière dont les médias et la culture façonnent nos idées de la masculinité, et oser questionner ces messages.3. Pratiquer activement la vulnérabilité - non comme une faiblesse, mais comme la plus grande force qui soit. Comme l'écrit hooks, "l'amour ne peut pas fleurir dans une culture de domination".4. Créer des espaces entre hommes où l'on peut partager ouvertement ses peurs, ses doutes et ses émotions sans jugement.5. Embrasser ce que hooks appelle une "éthique de l'amour" qui valorise la connexion, le soin des autres et la croissance personnelle au-delà des performances de virilité.Cette masculinité réinventée n'est pas un retour en arrière vers des archétypes dépassés, ni une négation de ce qui fait la spécificité masculine. C'est une proposition d'avenir, un équilibre dynamique qui répond aux besoins profonds des hommes tout en s'inscrivant dans une société qui aspire à l'égalité.Le temps est venu de dessiner ensemble ce que pourrait être cette masculinité du XXIe siècle – ni lavette, ni macho, mais pleinement humaine. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.