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Avez-vous déjà remarqué que certaines personnes semblent obtenir plus facilement un emploi, une augmentation ou même de la sympathie… simplement parce qu'elles sont considérées comme belles ? Ce phénomène porte un nom : le pretty privilege, littéralement le privilège accordé à la beauté. Et ce n'est pas qu'une impression : la science le mesure, chiffres à l'appui.Le pretty privilege, c'est l'ensemble des avantages sociaux, professionnels ou personnels que reçoivent les individus jugés physiquement attirants. Il repose sur deux grands mécanismes psychologiques :D'abord le stéréotype de l'attractivité, ou l'idée que “beau = bon”.Ensuite, l'effet de halo : une caractéristique positive – ici la beauté – influence l'évaluation d'autres traits comme l'intelligence, la sociabilité ou la compétence.Concrètement, ces biais ont des effets très tangibles. Une étude menée sur plus de 43 000 diplômés de MBA a montré que les personnes considérées comme les plus attirantes touchaient en moyenne 2,4 % de plus par an, soit environ 2 500 dollars. Pour les 10 % les plus beaux, le bonus atteignait 11 %, soit plus de 5 500 dollars annuels.Une autre enquête menée aux États-Unis révèle que ceux qui se jugent “extrêmement attirants” déclarent gagner près de 20 000 dollars de plus par an que les personnes perçues comme peu attirantes. On parle là d'un salaire moyen de 64 000 dollars contre 44 000.Mais le phénomène ne s'arrête pas au monde du travail. À l'école déjà, les élèves jugés beaux sont perçus comme plus intelligents et bénéficient de la bienveillance des enseignants. Et même devant un tribunal, la beauté peut influencer : plusieurs recherches ont montré que les accusés séduisants reçoivent parfois des peines plus légères… sauf si leur délit est directement lié à leur charme, comme une escroquerie sentimentale.Dans la vie quotidienne, être perçu comme attirant facilite aussi les relations. Des études montrent que les visages considérés comme beaux sont plus “centrés” dans les réseaux sociaux : ils ont plus d'amis, plus de soutien, et bénéficient d'une meilleure estime d'eux-mêmes. À l'inverse, les personnes jugées peu attirantes déclarent plus souvent souffrir de détresse psychologique ou de dépression.Attention cependant : ce privilège a un revers. Maintenir certains standards de beauté coûte du temps, de l'argent, et peut nuire à la santé mentale. De plus, les personnes séduisantes peuvent aussi être victimes d'objectification ou de jalousie.Alors, le pretty privilege existe bel et bien, et la science le confirme : la beauté agit comme une monnaie sociale, capable d'influencer nos salaires, nos relations, voire la justice. Mais ce pouvoir n'est pas sans ambiguïtés. Finalement, c'est peut-être notre regard collectif, et nos biais inconscients, qui donnent tant de valeur à la beauté. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans ce nouvel épisode, on dresse le bilan complet du mercato estival du Stade Brestois, dirigé comme chaque année par Grégory Lorenzi. Arrivées, départs, bonnes surprises, éventuelles interrogations et gestion du budget (où est l'argent) : quelles ont été les grandes lignes de ce mercato ? Les départs de joueurs majeurs (Bizot, Camara et PLM) ont-ils été correctement compensés ?Analysons les choix de la direction sportive, leur cohérence avec le projet du club et ce qu'ils augurent pour la saison à venir en Ligue 1.
Au menu de la troisième heure des GG du mardi 9 septembre 2025 : "Le film Barbie finalement diffusé dans une école du 93" avec Joëlle Dago-Serry, coach de vie, Jérôme Marty, médecin généraliste, et Jean-Loup Bonnamy, professeur de philosophie.
Après la démission du Premier ministre François Bayrou, la situation politique en France se double d'une crise économique. Avec un déficit public à 5,5 % du PIB et une dette qui dépasse les 3 300 milliards d'euros, plusieurs pistes sont envisagées pour tenter de sortir de l'ornière. Mais chacune traduit une vision différente de la société. Durant son passage à Matignon, François Bayrou n'a cessé d'alerter sur la fragilité de la situation économique française. Son credo : réduire les dépenses publiques, limiter le recours au crédit et relancer la production par le travail. Mais cette ligne d'austérité modérée n'a pas convaincu, contribuant à son renversement politique. La gauche mise sur une fiscalité plus juste À gauche, la solution passe moins par la baisse des dépenses que par leur réorientation. L'idée : réduire certaines niches fiscales jugées inefficaces, qui pèsent près de 80 milliards d'euros par an, et faire davantage contribuer les hauts revenus et les détenteurs de capitaux. L'objectif affiché : protéger l'école, accélérer la transition écologique et rétablir plus d'équité dans l'effort collectif. La droite prône l'austérité radicale De l'autre côté de l'échiquier, la droite propose une cure sévère : suppression de certaines fonctions non régaliennes, privatisations, réduction du nombre de fonctionnaires et durcissement de l'accès aux aides sociales. Cette ligne vise à rétablir les comptes publics en serrant fortement la ceinture de l'État, quitte à risquer un frein à la croissance et des tensions sociales accrues. Finalement, une troisième voie semble émerger : celle d'un équilibre entre économies et hausse ciblée des impôts, défendue notamment par la Cour des comptes. Mais derrière les chiffres, c'est avant tout un choix politique et de société qui se profile pour l'avenir du pays. À lire aussiDéficit public: Italie, Espagne… que peut retenir la France de leurs politiques d'austérité?
Le 5 septembre, la Commission européenne a frappé fort en annonçant une amende de 2,95 milliards d'euros contre Google. Le motif : un abus de position dominante dans le secteur de la publicité en ligne. Selon Bruxelles, le géant américain aurait utilisé sa puissance économique pour limiter la concurrence et imposer ses propres solutions publicitaires, au détriment des annonceurs et des plateformes concurrentes.Cette décision s'inscrit dans une longue série de contentieux opposant l'Union européenne aux grandes entreprises de la tech américaine. Mais cette fois-ci, l'affaire prend une dimension plus politique. Car quelques heures après l'annonce, Google a dénoncé une sanction « injustifiée » et confirmé son intention de faire appel.De l'autre côté de l'Atlantique, la réaction ne s'est pas fait attendre : Donald Trump, fidèle défenseur des intérêts des géants technologiques américains, a accusé l'Europe « d'attaquer » Google. L'ancien président a menacé de représailles commerciales, évoquant le recours à la fameuse « Section 301 », qui permet aux États-Unis d'imposer des droits de douane punitifs. Bruxelles, de son côté, a réaffirmé son droit souverain à réguler le numérique, refusant de céder aux pressions politiques et économiques venues de Washington.Pas de démantèlement, mais une sanction exemplaireCertains observateurs s'attendaient à une mesure encore plus radicale : la séparation des activités publicitaires de Google. Finalement, la Commission a écarté cette option, mais insiste sur le fait que l'entreprise devra adapter ses pratiques pour se conformer au droit européen. L'amende record vise donc à dissuader les comportements anticoncurrentiels et à montrer que l'Union européenne est capable de réguler le marché numérique, même face aux mastodontes américains.Une semaine noire pour GoogleCette sanction européenne n'arrive pas seule. La même semaine, Google a été frappé par deux autres décisions judiciaires :Aux États-Unis, la Cour fédérale de San Francisco l'a condamné à verser 425,7 millions de dollars de dommages à 100 millions d'utilisateurs pour des atteintes à la vie privée.En France, la Cnil a infligé une amende de 325 millions d'euros pour des pratiques jugées abusives en matière de cookies publicitaires.En l'espace de quelques jours, Google a donc accumulé plus de 3,7 milliards d'euros de sanctions à travers le monde. Seule éclaircie pour l'entreprise : elle a échappé, le mardi précédent, à une décision qui aurait pu mener au démantèlement de son navigateur Chrome.En résuméL'amende européenne de près de 3 milliards d'euros illustre à la fois la volonté de l'UE d'affirmer son pouvoir de régulation et l'hostilité croissante entre l'Europe et les États-Unis sur la question de la souveraineté numérique. Pour Google, elle s'ajoute à une série noire de condamnations qui mettent en lumière les tensions permanentes entre innovation, concurrence et protection des consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Invités : - Gérard Carreyrou, journaliste - Gauthier Le Bret, journaliste. - Christophe Bordet, journaliste. - Caroline Ithurbide, journaliste. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En Afghanistan, la population est en état de choc, une semaine après le séisme qui a frappé l'est du pays. La tâche des secours est difficile à cause du terrain, montagneux, courbé et qui bouge au gré des répliques. Plusieurs villages ne sont accessibles qu'en hélicoptère ou à pied, au prix de longues heures de marche. RFI s'est rendu dans le village de Ghonday, dans la province de Kunar, épicentre du séisme. Malgré la présence des pouvoirs publics, les habitants se sentent oubliés. De notre envoyée spéciale à Ghonday, Margot Davier Pour arriver jusqu'au village de Ghonday, dans l'est de l'Afghanistan, il faut compter plusieurs heures de voiture, puis marcher sur un chemin périlleux, entravé par de nombreux rochers. Sherzad, l'un des habitants, n'est pas très à l'aise. « Il y a des secousses tous les jours, presque toutes les heures. Tout est très fragile, et même là, au moment où je parle, j'ai peur que tout s'écroule », confie-t-il. D'ailleurs, son visage se fige à l'approche de son ancienne maison, qui paraît intacte de l'extérieur. Sherzad n'ose pas entrer, depuis le séisme, il préfère dormir dans une tente. « Plusieurs personnes ont été blessées ici et sont restées sous les décombres pendant des heures. Heureusement, au petit matin, nous avons enfin réussi à les évacuer et à organiser leur transport vers à l'hôpital. Je suis terrifié de rester à l'intérieur. S'il y a une secousse, les murs peuvent s'effondrer sur nous. Il vaut mieux sortir », témoigne-t-il. À l'angoisse des répliques, s'ajoute la peur de l'avenir. Sherzad, comme la plupart des hommes du village, est berger. Ses ressources se réduisent. « Nous en avons perdu plusieurs de nos animaux pendant le séisme. Ce sont ceux qui restent. C'est notre seul commerce. Nous sommes dépendants de ces animaux pour vivre. Nous n'avons rien d'autre : nous les vendons, nous prenons la laine, nous mangeons leur viande. On garde les chèvres ici. Normalement, elles gambadent dans la montagne, mais on préfère les garder ici par sécurité », détaille-t-il. Un peu plus loin, se trouve la demeure d'Abdul Sattar, l'un des frères de Sherzad. Il montre des ruines : « Mon frère dormait ici, sur le toit de la maison, et mes enfants se trouvaient à l'intérieur. Tout le monde dormait, quand le séisme a eu lieu. Le toit s'est effondré sur mes enfants, nous avons essayé d'évacuer tout le monde, mais les secours sont arrivés bien après car les routes sont en très mauvais état. Finalement, nous avons réussi à transférer tout le monde. On est contents, les talibans nous soutiennent beaucoup. Ils font du mieux qu'ils peuvent avec les moyens qu'ils ont. » À ses côtés, Sherzad fait la grimace. « Leur soutien n'est pas très significatif. Ce n'est pas assez, nous avons besoin de reconstruction », déplore-t-il. « Mais ils prennent soin des blessés », lui rétorque son frère. Depuis une semaine, la vie des deux frères est suspendue. Deux ans minimum seront nécessaires à la reconstruction de la zone, selon les organisations sur place. À lire aussiAfghanistan: une semaine après le séisme meurtrier, des villages sont toujours inaccessibles
En Afghanistan, la population est en état de choc, une semaine après le séisme qui a frappé l'est du pays. La tâche des secours est difficile à cause du terrain, montagneux, courbé et qui bouge au gré des répliques. Plusieurs villages ne sont accessibles qu'en hélicoptère ou à pied, au prix de longues heures de marche. RFI s'est rendu dans le village de Ghonday, dans la province de Kunar, épicentre du séisme. Malgré la présence des pouvoirs publics, les habitants se sentent oubliés. De notre envoyée spéciale à Ghonday, Margot Davier Pour arriver jusqu'au village de Ghonday, dans l'est de l'Afghanistan, il faut compter plusieurs heures de voiture, puis marcher sur un chemin périlleux, entravé par de nombreux rochers. Sherzad, l'un des habitants, n'est pas très à l'aise. « Il y a des secousses tous les jours, presque toutes les heures. Tout est très fragile, et même là, au moment où je parle, j'ai peur que tout s'écroule », confie-t-il. D'ailleurs, son visage se fige à l'approche de son ancienne maison, qui paraît intacte de l'extérieur. Sherzad n'ose pas entrer, depuis le séisme, il préfère dormir dans une tente. « Plusieurs personnes ont été blessées ici et sont restées sous les décombres pendant des heures. Heureusement, au petit matin, nous avons enfin réussi à les évacuer et à organiser leur transport vers à l'hôpital. Je suis terrifié de rester à l'intérieur. S'il y a une secousse, les murs peuvent s'effondrer sur nous. Il vaut mieux sortir », témoigne-t-il. À l'angoisse des répliques, s'ajoute la peur de l'avenir. Sherzad, comme la plupart des hommes du village, est berger. Ses ressources se réduisent. « Nous en avons perdu plusieurs de nos animaux pendant le séisme. Ce sont ceux qui restent. C'est notre seul commerce. Nous sommes dépendants de ces animaux pour vivre. Nous n'avons rien d'autre : nous les vendons, nous prenons la laine, nous mangeons leur viande. On garde les chèvres ici. Normalement, elles gambadent dans la montagne, mais on préfère les garder ici par sécurité », détaille-t-il. Un peu plus loin, se trouve la demeure d'Abdul Sattar, l'un des frères de Sherzad. Il montre des ruines : « Mon frère dormait ici, sur le toit de la maison, et mes enfants se trouvaient à l'intérieur. Tout le monde dormait, quand le séisme a eu lieu. Le toit s'est effondré sur mes enfants, nous avons essayé d'évacuer tout le monde, mais les secours sont arrivés bien après car les routes sont en très mauvais état. Finalement, nous avons réussi à transférer tout le monde. On est contents, les talibans nous soutiennent beaucoup. Ils font du mieux qu'ils peuvent avec les moyens qu'ils ont. » À ses côtés, Sherzad fait la grimace. « Leur soutien n'est pas très significatif. Ce n'est pas assez, nous avons besoin de reconstruction », déplore-t-il. « Mais ils prennent soin des blessés », lui rétorque son frère. Depuis une semaine, la vie des deux frères est suspendue. Deux ans minimum seront nécessaires à la reconstruction de la zone, selon les organisations sur place. À lire aussiAfghanistan: une semaine après le séisme meurtrier, des villages sont toujours inaccessibles
Premier septembre 1989, c'est toujours l'été, les années 80 se terminent sans qu'on ne fasse trop attention à la décennie de fous qu'on vient de vivre. Dix années où tout est arrivé, où la révolution du monde du cinéma, de la musique, de la télé et des jeux vidéos a donné des couleurs comme rarement à deux générations de teenagers qui s'y sont superposés en partageant la même production foisonnante de ce qu'on n'appelle pas encore la Pop Culture. Finalement, le seul moment mélancolique de ces années folles ce premier septembre, n'est-il pas la nouvelle chanson de Jean-Louis Aubert qui paraît en single. Il y a évidemment mille façons de comprendre ce texte mais il faut bien avouer qu'elle noue la gorge et l'estomac, elle nous parle ! La fin d'une époque, fin d'un amour et bien sûr, pour Jean-Louis, la fin de Téléphone.Alors on les imagine, avec son aide poétique et musicale, les quatre membres de Téléphone qui n'ont pas pu aller plus loin ensemble que le milieu des années 80. Deux par deux, ils ne s'entendent plus. Jean-Louis et Corinne n'aiment pas les nouvelles chansons mièvres de Jean-Louis, malgré les ventes astronomiques du nouveau single. Ils s'entendent sur l'insistance de Jean-Louis et Richard, et puis du manager de Téléphone enregistrer un nouvel album. Puis ils feront un break, pas de tournée. Et certainement pas Bercy, la nouvelle salle qui leur tend les bras.Mais dès le premier jour des répétitions, Corinne pose sa basse. Les titres de Jean-Louis, Juste une illusion et Plâtre et ciment, ne sont vraiment pas, dit-elle, des chansons pour Téléphone. Elle n'y arrive pas, n'y arrive plus. La répétition tourne court, on se perd dans de longues discussions stériles sur la direction musicale du groupe, et bien sûr les énormes enjeux financiers désormais autour du groupe. Où est encore le rock'n'roll dans ce qu'ils font ? C'est vrai, dit Jean-Louis, j'ai l'impression d'aller à l'usine en venant à cette répétition, ça ne va pas. C'était pas comme ça, avant.Une réunion est fixée quelques jours plus tard dans le café de la rue de Belleville qui huit ans plus tôt avait vu les débuts improbables de cette bande de jeunes fous, un peu destroy, dont la vie pulsait au rythme du rock, des copains et de la fête. On n'en est plus là. L'entrevue prend des airs de dernier verre ensemble avec au-dessus de leur tête le nom tout aussi improbable de leur projet commun : Téléphone. Aucun d'eux n'est soulagé ni joyeux, c'est dans une atmosphère de profonde tristesse qu'ils disent adieu au bistrot de quartier de leur jeunesse et à leur aventure folle. Un adieu alourdi par le courrier des fans qui leur reprochent de les abandonner, là, au milieu de cette décennie qui, décidément, n'a pas été avare de surprises, bonnes et mauvaises.
Dans le podcast « Ça peut vous arriver » sur RTL, Julien Courbet et son équipe distribuent conseils conso et astuces juridiques pour lutter contre les arnaques dans la bonne humeur. Ecoutez Ça peut vous arriver avec Julien Courbet du 05 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pendant une tempête, on peut choisir de s'écrouler… ou de se réinventer et d'avancer !Today, je te parle de ces moments où tu as l'impression d'avoir tout perdu et comment en faire la plus belle des renaissances.Finalement, on est un peu Hannah Montana, on mène deux vies, mais il faut choisir celle qui nous correspond le mieux, quitte à dire adieu a l'autre pour ENFIN se sentir au bon endroit ✨
Le match contre Bublik devait être un premier test pour Jannik Sinner. Finalement on a assisté à une véritable correction de la part de l'Italien. 6/1 6/1 6/1. Grâce à cette victoire en 1/8e de finale de l'US Open, Sinner a signé une 25e victoire d'affilée en Grand Chelem sur dur. Il n'a plus été vaincu sur cette surface en Majeur depuis l'US Open 2023 ! Est-il devenue la référence absolue sur cette surface ? Dans la 2e partie de l'émission tops et flops de la nuit sans oublier les pronostics. Au menu : Lehecka vs Alcaraz et Djokovic vs Fritz ainsi que Pegula vs Krejcikova et Sabalenka vs Vondrousova.
En France, un quart des jeunes serait en dépression, selon un sondage réalisé par trois instituts, dans une enquête auprès de 5 600 personnes de 15 à 29 ans. Les réponses publiques face à ce mal-être sont pointées du doigt par de nombreux jeunes, qui critiquent des dispositifs « peu lisibles ». Face à cette souffrance psychique, ils sont de plus en plus nombreux à se tourner non pas vers des professionnels mais vers l'intelligence artificielle. Une tendance qui inquiète les experts en santé mentale. « Bonjour, en quoi puis-je vous aider ? » : à cette fameuse question qui débute les conversations avec ChatGPT, les réponses les plus fréquentes selon une étude de la Harvard Business Review sont : « Je me sens dépassé », « j'ai peur de l'avenir » ou encore « je n'arrive plus à dormir ». C'est justement parce qu'elle n'arrivait pas à dormir que Thérésa a commencé à se confier à l'IA générative. La jeune femme de 20 ans préfère le robot à un avis médical : « Je me suis déjà dit que je pourrais voir un psy, mais en même temps, je n'en ai pas tant besoin. J'ai posé la question à 3h du matin, j'avais envie d'avoir mes réponses maintenant et de ne pas dormir dessus, trop réfléchir... Je n'ai pas besoin de trouver le bon psy qui me corresponde, ni de payer pour le coup. » Quand une séance chez le psy coûte en moyenne 70€, parler à une IA générative est gratuit. Enfin, sauf si comme Sophia, on passe le cap et on décide de payer la version premium de ChatGPT à 20€ par mois. L'Américaine est arrivée en France il y a un an, pour suivre des études dans la mode. Elle a commencé à considérer ChatGPT comme un confident à la même époque : « Ça devient vraiment compliqué de faire la différence entre un ami ou un robot. Quand tu lui parles, ça paraît tellement réel, et il ne te rappelle jamais le fait qu'il est un simple robot. ChatGPT va toujours être de ton côté. C'est réconfortant, quoi que tu dises, il répond toujours "oui, je suis d'accord avec toi". » À lire aussiQuand l'IA nous manipule : comment réguler les pratiques qui malmènent notre libre arbitre ? « La machine [...] ne suffit pas à développer une thérapie » Des garde-fous ont été mis en place par OpenAI pour sensibiliser les utilisateurs quand leurs confessions deviennent trop importantes. Mais si la conversation dure longtemps ou que les mots clés n'apparaissent pas, l'intelligence artificielle (IA) n'affiche pas les messages de prévention ni les numéros d'urgence. Même si la société de Sam Altman améliore la gestion de ChatGPT, pour Sébastien Garnero, psychologue parisien, l'IA ne peut pas remplacer un thérapeute. Il a déjà eu affaire à des patients qui avaient utilisé ChatGPT comme psychologue : « Ils arrivent en bout de courses, presque trop tard parfois par rapport à leur pathologie. Ils se sont confiés pendant trois à six mois a cette IA, pensant que ça allait les aider. Finalement, ils sont dans une dépression grave, un trouble anxieux généralisé ou des attaques paniques... C'est à ce moment-là qu'ils se rendent bien compte que la machine, même si elle leur propose des exercices, ne suffit pas à développer une thérapie, un programme des soins. » Il existe tout de même des alternatives à ChatGPT, pour pouvoir se confier à tout moment, comme Owlie, un agent conversationnel crée par des psychologues français. À lire aussiIA : les « agents conversationnels », perturbateurs et partenaires d'une société en mutation
Nouveau Podcast Foot
La photo est en bonne place sur le site du New York Times : on y voit Vladimir Poutine, Xi Jinping et Narendra Modi tout sourire. Le sommet de Tianjin, près de Pékin, organisé par le président chinois, vient de s'achever, avec sur la photo officielle 26 chefs d'État ou de gouvernements. « À l'origine, une rencontre des pays membres de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), un forum régional d'Asie centrale, jamais ce sommet n'avait accueilli autant d'États observateurs, de l'Égypte à la Malaisie, note Le Monde à Paris. Xi Jinping en a fait la plateforme d'un message bien plus vaste sur la nécessité de se départir des normes et des valeurs longtemps portées par les États-Unis et les Européens. Il entend faire de la Chine un pôle de stabilité dans un contexte devenu incertain. » Une Chine, poursuit le quotidien français, dont « la vision du monde est bien moins moraliste que celle portée par les Occidentaux. Chaque régime est acceptable, sans saints ni parias. Le contexte actuel renforce ce discours : avec l'affaiblissement des institutions aux États-Unis, les images de la souffrance infligée par l'armée israélienne à la population de la bande de Gaza, avec un soutien diplomatique et un armement américains continus, qui pourrait se prévaloir d'un quelconque ascendant moral ? » Trump ouvre un boulevard pour Pékin Désormais, « c'est à Tianjin, et non à Washington, que le tournant de l'histoire semble se jouer », s'exclame le Guardian à Londres. « En géopolitique, les apparences comptent. Voir Messieurs Modi, Xi et Poutine sourire et plaisanter, c'est voir l'influence de Washington s'estomper ». La faute à qui ? La faute à Trump. « Xi profite des erreurs de Trump », pointe El Pais à Madrid. « Le président chinois a réussi à résumer en une seule photographie le plus spectaculaire de tous les changements géopolitiques depuis le début du siècle : celui qui a réuni plus de 20 pays représentant plus de 40% de la population mondiale et 20% du PIB autour de l'idée de supplanter les États-Unis comme leader mondial ». En fait, précise le quotidien espagnol, « Trump a ouvert un boulevard à la Chine. Il a démantelé le puissant soft power de son pays, ainsi que sa diplomatie et ses agences de coopération. Il a puni les pays amis et voisins par des menaces d'annexion et des droits de douane arbitraires. Ce faisant, il a détruit les institutions multilatérales qui servaient l'hégémonie de Washington, laissant un vide géopolitique que Pékin comble désormais ». Ce qui fait dire au Times à Londres que « la diplomatie insensée de Donald Trump est [finalement] un cadeau pour Xi Jinping. […] Jamais une grande puissance n'aura offert à son principal rival autant d'opportunités ». Poutine : retour en fanfare sur la scène internationale Et pour ce qui est de Poutine, « finie l'ostracisation, place au tapis rouge », s'exclame Libération à Paris. À Tianjin, « le président russe s'est délecté de mettre en scène la fin de son isolement sur la scène internationale. […] Alors que les drones et missiles russes continuent de tomber par centaines, nuit et jour sur l'Ukraine, Vladimir Poutine n'a pas hésité, relève le quotidien français, à vanter les efforts collectifs de ses "partenaires stratégiques pour aider à résoudre la crise ukrainienne". Poutine est reconnaissant, s'exclame encore Libération. Au président turc, Recep Tayyip Erdogan, pour une "contribution significative aux efforts politiques et diplomatiques" et l'accueil de trois sessions de pourparlers directs entre Moscou et Kiev ; à Modi pour ne pas avoir renoncé à acheter du pétrole russe malgré les récentes sanctions commerciales américaines contre l'Inde. Et au leader chinois, surtout, qui, en le recevant en grande pompe, le réintègre dans un concert (alternatif) de nations. Et avec lequel il a un adversaire commun, l'Occident dominé par les États-Unis […]. » Finalement, conclut le Wall Street Journal, « les efforts de Trump pour creuser un fossé entre la Russie et la Chine ont échoué. Poutine résiste à la médiation de Trump sur l'Ukraine et sa présence à Tianjin réaffirme son choix stratégique de s'aligner sur l'Est pour combattre l'Ouest. Trump n'a pas renoncé, mais la Chine semble pour l'instant surenchérir sur Washington. Le rôle très médiatisé de Vladimir Poutine à Tianjin (et sa présence attendue au défilé militaire organisé demain à Pékin pour célébrer le 80e anniversaire de la défaite du Japon lors de la Seconde Guerre mondiale) démontre au monde entier l'échec diplomatique de Donald Trump avec Moscou ».
Luc Dupont, professeur en communication de l'Université d'Ottawa, dresse un bilan estival du paysage médiatique numérique. Et souligne le basculement historique aux États-Unis : le streaming dépasse pour la première fois la télévision traditionnelle, poussant les géants des médias à revoir leurs modèles. Autre choc : en 2024, RDS a perdu plus d'argent que TVA Sports, reflet du recul des abonnés et des revenus liés au câble. Il note la faible consommation de contenus québécois chez les jeunes, une tendance qui menace l'avenir culturel local. Finalement, il illustre l'évolution des canaux de communication avec Taylor Swift, qui a annoncé son nouvel album et son mariage via podcast et Instagram, confirmant l'importance des plateformes numériques comme nouveaux points de contact incontournables.
Dans le podcast « Ça peut vous arriver » sur RTL, Julien Courbet et son équipe distribuent conseils conso et astuces juridiques pour lutter contre les arnaques dans la bonne humeur. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
GESTIONNAIRES EN ACTION. Le détaillant Dollarama a fait état, cette semaine, de résultats financiers qui ont plu à François Rochon, président et gestionnaire de portefeuille à Giverny Capital et actionnaire de longue date de l’entreprise. Le 27 août, Dollarama (DOL, 185,05$) a fait état de revenus en hausse de 10% sur un an au second trimestre de son exercice 2026 terminé le 3 août, d’une croissance des ventes de magasins comparables (ouverts depuis plus d’un an) de 4,9% et un bénéfice par action conforme aux prévisions des analystes. «Je pense que dans l’ensemble, c'était très, très bon. Déjà, juste au Canada, le bénéfice par action qui a crû de presque 14% sur un an», note-t-il. Il souligne aussi la contribution des actifs que Dollarama possède en Amérique latine et maintenant aussi en Australie. «Au trimestre correspondant en 2024, leur contribution au bénéfice net de l’entreprise était de 22,7 millions de dollars (M$). Cette année, ça a monté à 38,3M$», ajoute-t-il. François Rochon estime que la bonne performance de l’entreprise explique pourquoi l’évaluation de son titre en Bourse est très optimiste, à environ 38 fois le bénéfice par action prévu des 12 prochains mois. «La croissance au Canada reste bonne, mais celle à l’extérieure du pays est encore meilleure», précise-t-il. Rebond de Five Below Aux États-Unis, une autre entreprise qui vend des produits à cinq dollars et moins, Five Below (FIVE, 150,03$US) a vu son titre rebondir fortement depuis quelques mois après avoir été victime d’une longue traversée du désert. Entre mars 2024 et avril 2025, le titre de l’entreprise est passé d’un peu plus de 200$US à un peu plus de 50$US avant de tripler de valeur pour rebondir à son niveau actuel. «Ça montre qu’en Bourse, certains titres peuvent fluctuer grandement. Ça reste une très bonne entreprise qui a connu des difficultés l’an dernier. Avec l’annonce des tarifs douaniers au début avril, je pense que les marchés anticipaient que ça allait beaucoup affecter Five Below, mais la société semble s’être très bien adaptée à la situation», explique François Rochon. Five Below a aussi dévoilé le 27 août de bons résultats financiers au second trimestre de son exercice 2025, avec des revenus en hausse de 24% sur un an et des ventes de magasins comparables en croissance de 12%, alors que le bénéfice par action est passé de 0,54$US l’an dernier à 0,81$US cette année», énumère-t-il. François Rochon souligne que la direction a légèrement relevé ses prévisions pour l’ensemble de l’exercice et continue d’ajouter beaucoup de nouveaux magasins. Dollar Tree retrouve des couleurs Une autre entreprise que Giverny Capital ne possède pas en portefeuille, mais qui a dévoilé de bons résultats trimestriels est Dollar Tree (DLTR, 112,50$US), qui a vendu en mars dernier ses magasins Family Dollar pour un montant de 1 milliard de dollars américains (G$US), alors qu’elle avait payé 9G$US pour les acheter en 2015. «Ça n'a été malheureusement pas été un succès cette acquisition-là. Finalement, les magasins ont été vendus à rabais, mais là au moins, la profitabilité s'améliore et les perspectives de croissance sont revenues à ce qu'elles étaient il y a une dizaine d’années», juge-t-il. Le gestionnaire de portefeuille explique qu’en plus des tarifs douaniers qui ont fait craindre pour les marges bénéficiaires des chaînes d’articles à faibles coûts, les chaînes ont vu Walmart (WMT, 96,11$US) vouloir gagner des parts de marchés dans le secteur, situation qui semble s’être stabilisée. *Le balado «Gestionnaires en action» a reçu un honneur, étant reconnu en juin dernier dans le Top 100 des meilleurs balados sur les marchés financiers en ligne par la société américaine Million Podcasts.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
La commission Gallant va se poursuivre aujourd’hui. Le procès de Gilbert Rozon se poursuit aussi. Trou sur l’autoroute 40 : les dernières nouvelles. 20 ans de l’ouragan Katrina. Benson Boone va enflammer le Centre Bell demain ! Tour de table entre Isabelle Perron, Audrey Gagnon et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Ça y est, l'histoire est terminée. Pierre Lees-Melou a quitté Brest pour rejoindre le Paris FC. Il sera dans la discussion du joueur ayant réalisé la plus grande saison en L1 sous les couleurs brestoises. Arrivé de Norwich avec un statut de joueur d'expérience, "PLM", a su conquérir le cœur des supporters avec ses prestations de très haut niveau, particulièrement lors de l'historique saison 2023/2024. Pourtant, si le joueur est adoré, le personnage est très clivant. Boudeur, râleur, n'hésitant pas à revendiquer sa volonté de quitter le club en plein mercato hivernal, son image en ressort parfois écornée dans l'esprit de certains. Finalement, quel souvenir garderons-nous de Pierre Lees-Melou ? Nous en discutons dans ce nouvel épisode du podcast. Nous en profitons également pour souhaiter à Pierre Lees-Melou le meilleur pour la suite de sa carrière. Kenavo, Pierre ! @BrestOnAir - 2025brestonair@gmail.com • Twitter / X : http://twitter.com/brestonair• Instagram : https://www.instagram.com/brestonair• Twitch : http://twitch.tv/brestonair
Didier et Marc-André font un survol de division Nord de la NFC. Est-ce que Jordan Love fera finalement preuve de constance avec ses performances ? L'attaque des Lions demeura redoutable malgré le départ de Ben Johnson ? On en parle avec Kevin Raphaël. Johnson pourra aider Caleb Williams à se développer ? Finalement, tout les espoirs des Vikings reposent sur J.J. McCarthy. Pour nous suivre sur nos nouvelles pages Facebook : https://www.facebook.com/lesacduquart Instagram : https://www.instagram.com/lesacduquart Pour vous inscrire à notre pool de football : https://fantasy.espn.com/free-prize-games/sharer?challengeId=265&from=espn&context=GROUP_INVITE&edition=espn-en&groupId=7432da3a-385b-4d71-8036-7c4cab8a8448 (00:00:00) Intro (00:00:41) Classement 2024 NFC Nord (00:01:51) Packers de Green Bay (00:24:08) Bears de Chicago (01:08:26) Vikings du Minnesota (01:27:08) Lions de Détroit (01:50:02) Classement des forces
Cette semaine, on se demande ce qui se passe avec nos précommandes de l'Analogue 3D, la nouvelle console HD pour jouer à la Nintendo 64 qui est encore repoussée, on revient sur l'annonce de Kirby Air Riders à savoir si on peut vendre toutes nos autres machines et planifier jouer qu'à ça pour toujours, puis on parle d'un sondage sur les pratiques culturelles des Québécois à savoir si les jeux vidéo sont réellement populaires dans la belle Province. On revient aussi sur les annonces qui m'ont le plus excités lors de la Gamescom 2025, à savoir si c'est Resident Evil: Requiem, Lego Batman ou encore l'annonce de la sortie de Hollow Knight Silksong. Finalement, en questions, on parle de creton, mascottes, conception de niveaux (level design), Roblox et bien plus! Bonne écoute! Le sondage sur les pratiques culturelles au Québec:https://statistique.quebec.ca/fr/communique/pratiques-culturelles-au-quebec-2024Diffusion originale: le 25 août 2025► Pour nous supporter et accéder à du contenu exclusif: https://ko-fi.com/fredgemus ► Vous pouvez aussi nous suivre et laisser une note positive: C'est gratuit et le meilleur encouragement! ► Écoutez nous en direct au https://www.twitch.tv/elgemusio ► Pour suivre tous mes projets et m'encourager, visitez le https://fredgemus.com/ ► Rejoignez notre communauté Le HUB sur Discord: https://discord.gg/qPDEaYqzXt ► Musique par Rubis Desrenards. Découvrez le ici: linktr.ee/rudyberhnard► Montage et diffusion en audio: Fanie Grégoire au www.fanie.ca
À l'occasion du festival Rock en Seine, nous avons rencontré Noor, l'un des 14 jeunes talents mis en lumière lors de cette édition. La chanteuse est venue présenter son premier EP au public, Les histoires tristes me collent au corps. Avant sa performance, Noor a pris le temps d'évoquer avec nous l'amour, ce sentiment qui nourrit chacun de ses projets empreints de mélancolie. Une parenthèse intime, oscillant entre hymnes passionnés et récits de désamours. RFI : À la sortie de votre premier EP, Les histoires tristes me collent au corps, beaucoup de médias vous ont décrite comme une chanteuse écorchée par l'amour et par la vie. Est-ce une image dans laquelle vous reconnaissez encore aujourd'hui ? Noor : Malheureusement, oui. Ou heureusement, d'ailleurs ? Peu importe. Très jeune, la musique s'est imposée comme une évidence pour vous. Vous avez même étudié au prestigieux Berklee College of Music. Quel souvenir gardez-vous de cette période chamboulante ? Arriver dans une école où l'on est 6 000, du jour au lendemain, alors que j'avais toujours fait ma musique toute seule dans ma chambre, ce fut une expérience un peu irréelle. Je ne suis pas restée très longtemps d'ailleurs. Comment vous êtes-vous retrouvée à étudier là-bas ? Je pars souvent par amour, où que j'aille. Diriez-vous que vous êtes une amoureuse de l'amour ? Oui, je suis une amoureuse de l'amour. J'aime. J'aime le grand, le grand amour, le puissant. Pas les petites histoires. C'est pour cela qu'en général, quand c'est petit ou que ou ce n'est pas intense et passionnel, cela me désole. Quelle est pour vous la définition de l'amour ? Je pense qu'aujourd'hui, avec les expériences que j'ai vécues, je n'ai plus la même vision qu'avant. Ma nouvelle vision du grand amour, c'est de vouloir le bien de l'autre et faire en sorte que l'autre atteigne ce bonheur et ces objectifs. C'est se poser la question : « Est-ce que l'autre va bien ? Est-ce qu'il est heureux ? Comment puis-je contribuer à son bonheur ? » Vous n'êtes que dans la vingtaine et pourtant on a l'impression à travers vos textes que vous avez déjà vécu 1 000 vies et que toutes sont accompagnées de leur lot de déceptions. J'ai une vie qui est peut-être différente. Je suis quand même assez recroquevillée sur moi, dans une certaine solitude. Ma musique, ce fut la chose qui m'a permis de vivre et d'exister dans la société. Parce que si je ne l'avais pas, j'ai un caractère assez ermite, à regarder beaucoup mes émotions et à les décortiquer. Je pense que j'ai eu besoin de les écrire. On a l'impression que j'ai vécu 1 million de choses, mais je pense que j'aime juste décortiquer qui je suis. Diriez-vous aussi de votre public qu'il est hypersensible ? Mon public est hypersensible comme moi, il est écorché. Il est la plus belle chose qui me soit arrivée. Finalement, cette peine que vous poétisez s'est-elle révélée être un porte-bonheur plutôt qu'un fardeau ? Puisqu'elle vous a permis de rencontrer l'amour de votre public. C'est mon porte-bonheur. Lors de mon concert à la Maroquinerie le mois dernier, j'ai prononcé une phrase de ma mère, qui m'a toujours dit : « Tu cherches l'amour au mauvais endroit, c'est ton public qui va te le donner. » Elle avait raison. Aujourd'hui, recevoir l'amour du public, c'est ce qui me fait tenir. Vous dites de vos concerts qu'ils sont comme une thérapie de groupe. Je n'arrive pas trop à enchaîner les musiques et uniquement chanter. J'aime bien comprendre ce qui ne va pas bien, pourquoi toutes ces personnes sont là, dans le même état que moi, ou si certains vont un peu mieux. Pas un par un parce que cela serait terrible. Mais en tout cas, à main levée, on se pose des vraies questions et on essaye de sortir du concert en ayant ri et pleuré. Diriez-vous qu'aujourd'hui, vous n'êtes pas encore guérie ? Non, mais j'essaye d'apprendre à apaiser mes émotions par moi-même, ce qui n'était pas le cas avant. Vous aimeriez être aimée sainement. Mais êtes-vous capable d'aimer sainement ? C'est une très belle question. À l'époque, je ne l'étais pas. Aujourd'hui, je suis prête. Il y a quelque chose que j'ai vraiment besoin de raconter. Je le prépare en « sous-marin ». C'est en train de guérir des plaies. J'espère que cela guérira le public, le futur public que je n'ai pas encore rencontré. Il y a quelque chose de beau et de grand qui se prépare. Les histoires tristes me collent au corps Noor (Fourteen) 2024 Instagram / YouTube
À l'occasion du festival Rock en Seine, nous avons rencontré Noor, l'un des 14 jeunes talents mis en lumière lors de cette édition. La chanteuse est venue présenter son premier EP au public, Les histoires tristes me collent au corps. Avant sa performance, Noor a pris le temps d'évoquer avec nous l'amour, ce sentiment qui nourrit chacun de ses projets empreints de mélancolie. Une parenthèse intime, oscillant entre hymnes passionnés et récits de désamours. RFI : À la sortie de votre premier EP, Les histoires tristes me collent au corps, beaucoup de médias vous ont décrite comme une chanteuse écorchée par l'amour et par la vie. Est-ce une image dans laquelle vous reconnaissez encore aujourd'hui ? Noor : Malheureusement, oui. Ou heureusement, d'ailleurs ? Peu importe. Très jeune, la musique s'est imposée comme une évidence pour vous. Vous avez même étudié au prestigieux Berklee College of Music. Quel souvenir gardez-vous de cette période chamboulante ? Arriver dans une école où l'on est 6 000, du jour au lendemain, alors que j'avais toujours fait ma musique toute seule dans ma chambre, ce fut une expérience un peu irréelle. Je ne suis pas restée très longtemps d'ailleurs. Comment vous êtes-vous retrouvée à étudier là-bas ? Je pars souvent par amour, où que j'aille. Diriez-vous que vous êtes une amoureuse de l'amour ? Oui, je suis une amoureuse de l'amour. J'aime. J'aime le grand, le grand amour, le puissant. Pas les petites histoires. C'est pour cela qu'en général, quand c'est petit ou que ou ce n'est pas intense et passionnel, cela me désole. Quelle est pour vous la définition de l'amour ? Je pense qu'aujourd'hui, avec les expériences que j'ai vécues, je n'ai plus la même vision qu'avant. Ma nouvelle vision du grand amour, c'est de vouloir le bien de l'autre et faire en sorte que l'autre atteigne ce bonheur et ces objectifs. C'est se poser la question : « Est-ce que l'autre va bien ? Est-ce qu'il est heureux ? Comment puis-je contribuer à son bonheur ? » Vous n'êtes que dans la vingtaine et pourtant on a l'impression à travers vos textes que vous avez déjà vécu 1 000 vies et que toutes sont accompagnées de leur lot de déceptions. J'ai une vie qui est peut-être différente. Je suis quand même assez recroquevillée sur moi, dans une certaine solitude. Ma musique, ce fut la chose qui m'a permis de vivre et d'exister dans la société. Parce que si je ne l'avais pas, j'ai un caractère assez ermite, à regarder beaucoup mes émotions et à les décortiquer. Je pense que j'ai eu besoin de les écrire. On a l'impression que j'ai vécu 1 million de choses, mais je pense que j'aime juste décortiquer qui je suis. Diriez-vous aussi de votre public qu'il est hypersensible ? Mon public est hypersensible comme moi, il est écorché. Il est la plus belle chose qui me soit arrivée. Finalement, cette peine que vous poétisez s'est-elle révélée être un porte-bonheur plutôt qu'un fardeau ? Puisqu'elle vous a permis de rencontrer l'amour de votre public. C'est mon porte-bonheur. Lors de mon concert à la Maroquinerie le mois dernier, j'ai prononcé une phrase de ma mère, qui m'a toujours dit : « Tu cherches l'amour au mauvais endroit, c'est ton public qui va te le donner. » Elle avait raison. Aujourd'hui, recevoir l'amour du public, c'est ce qui me fait tenir. Vous dites de vos concerts qu'ils sont comme une thérapie de groupe. Je n'arrive pas trop à enchaîner les musiques et uniquement chanter. J'aime bien comprendre ce qui ne va pas bien, pourquoi toutes ces personnes sont là, dans le même état que moi, ou si certains vont un peu mieux. Pas un par un parce que cela serait terrible. Mais en tout cas, à main levée, on se pose des vraies questions et on essaye de sortir du concert en ayant ri et pleuré. Diriez-vous qu'aujourd'hui, vous n'êtes pas encore guérie ? Non, mais j'essaye d'apprendre à apaiser mes émotions par moi-même, ce qui n'était pas le cas avant. Vous aimeriez être aimée sainement. Mais êtes-vous capable d'aimer sainement ? C'est une très belle question. À l'époque, je ne l'étais pas. Aujourd'hui, je suis prête. Il y a quelque chose que j'ai vraiment besoin de raconter. Je le prépare en « sous-marin ». C'est en train de guérir des plaies. J'espère que cela guérira le public, le futur public que je n'ai pas encore rencontré. Il y a quelque chose de beau et de grand qui se prépare. Les histoires tristes me collent au corps Noor (Fourteen) 2024 Instagram / YouTube
Adrien Rabiot sera-t-il encore un joueur de l'Olympique de Marseille à la fin de l'été ? Son entraîneur, Roberto De Zerbi s'est montré ouvert à cette hypothèse après la victoire face au Paris FC, samedi 23 août.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les départs clandestins de pirogues depuis les côtes guinéennes vers l'archipel espagnol des Canaries se sont multipliés, en conséquence de l'accord migratoire conclu entre la Mauritanie et l'Espagne l'an dernier. Pourtant, la traversée depuis la Guinée peut durer une dizaine de jours et est extrêmement dangereuse. En 2024, l'ONG espagnole Caminando Fronteras dénombre 10 457 morts dans l'Atlantique. Entretien avec Elhadj Mohamed Diallo, ancien exilé, qui dirige désormais l'Organisation guinéenne de lutte contre la migration irrégulière. RFI : La Guinée est devenue une alternative pour les candidats à la migration clandestine, notamment depuis la ville côtière de Kamsar. Pourquoi ce phénomène, selon vous, a-t-il pris de l'ampleur dans la ville ? Elhadj Mohamed Diallo : D'abord, la ville de Kamsar est une ville portuaire, où la pêche est beaucoup développée. La plupart des jeunes maîtrisent parfaitement l'océan. Ce sont des pêcheurs qui maîtrisent la conduite des pirogues. La situation aux îles Canaries est telle que des journalistes espagnols sont venus enquêter jusqu'en Guinée pour identifier les familles des disparus, racontez-nous. Lorsque des Guinéens sont arrivés dans les îles des Canaries – le troisième convoi au départ de Kamsar -, il y a eu un accident. Sept personnes sont décédées, dont deux enfants. Donc les journalistes se sont intéressés à la question. Ils nous ont contactés et ils sont venus sur le terrain pour identifier trois familles parmi les sept et après, ils sont venus à Conakry. On les a mis en contact avec des familles de disparus, et eux nous ont mis en relation avec des organisations qui travaillent sur les questions d'identification dans les autres pays. Il y a plusieurs familles qui sont identifiées, on est en train de mettre en place le collectif des familles de disparus. Et une fois que vous les identifiez, qu'est-ce que vous faites ? Parfois, un jeune décède dans un autre pays, mais la famille n'est pas identifiée. Donc, ils nous contactent. On accompagne la famille pour qu'elle puisse rapatrier le corps au pays et inhumer le jeune. On les accompagne aussi dans leur deuil et dans les démarches administratives. Lorsqu'un corps est identifié, il y a un tas de dossiers qu'il faut aller retirer à la justice ou à la mairie. Parfois, les familles ne sont pas informées. Nous accompagnons les familles dans toutes ces démarches, s'ils décident de rapatrier le corps ou pour qu'ils aient les documents nécessaires pour engager des procédures auprès des tribunaux. À lire aussiGuinée: une nouvelle route dangereuse pour la migration vers les Canaries au départ de Kamsar Alors concrètement, comment ça se passe ? Ce sont des passeurs qui sont, disons, des « professionnels » et qui ouvrent un nouveau point de passage ? Ou est-ce que ce sont des pêcheurs ou des personnes sur place, à Kamsar, qui se lancent dans le marché de la migration par opportunisme ? Le premier convoi, c'était des pêcheurs. Comme le Sénégal est un pays frontalier, on se dit que s'il y a des voies de passage depuis le Sénégal, nous aussi Guinéens pouvons tenter. Donc c'est comme ça qu'ils ont commencé. Un groupe d'individus étaient là en train de travailler, ils se sont réunis, ils ont formé leur convoi et ils sont partis. Ca a même échappé aux autorités. Pour le moment, on n'a pas pu avoir des informations sur les passeurs, on est en train de faire des recherches. Mais bon, vous savez, c'est une question très compliquée de former un groupe de réseaux. Ça peut être des compatriotes qui étaient déjà en Mauritanie ou au Sénégal et qui reviennent en Guinée, ou ça peut être aussi des gens issus du réseau marocain qui se ramifie jusqu'en Guinée. Ce sont des réseaux qui sont vraiment professionnels. On doit planifier le terrain, il faut identifier qui doit être impliqué, qui ne doit pas être impliqué aussi. Ça va prendre du temps. Mais quand même, il y a eu pour le moment trois ou quatre convois qui sont partis et le mois dernier, les autorités ont arrêté pas mal de groupes de personnes qui étaient prêtes à partir. Deux convois ont été arrêtés au mois de juillet. Un autre convoi a été arrêté en Mauritanie où il y avait des Guinéens, des Sénégalais et d'autres nationalités. Vous voulez dire qu'en fonction des politiques migratoires des pays pourtant voisins, le point de départ peut changer ? Pas forcément les politiques migratoires en soi. Ça peut être peut-être la façon dont on est en train de réprimer les migrants, ou bien comment on est en train de durcir un peu les politiques migratoires. C'est une chaîne, en fait. Ça a commencé par le Maroc, puis le Maroc a « fermé » sa voie d'accès. Puis la Mauritanie, le Sénégal où ça devient de plus en plus difficile. Finalement, les points de départ s'éloignent de plus en plus. Et certainement demain, quand on va « fermer » la Guinée, peut-être que c'est Sierra Leone, le Liberia ou la Côte d'Ivoire qui seront concernés. En ce qui concerne le réseau des passeurs, ce n'est pas seulement la Guinée qui doit y travailler. Il faut que les pays collaborent, que ça soit une coordination entre les États parce que ces passeurs sont des criminels. Ça, il faut le dire. Quand vous voyez ce qui se passe aujourd'hui en Tunisie, vous comprendrez pourquoi les pays doivent coopérer pour pouvoir travailler sur cette question. Est-ce que vous avez pu dresser un profil des personnes qui prennent la mer ? Ce sont des familles avec des enfants, parce qu'ils sont convaincus qu'avec des enfants, on vous donne des papiers en règle dès votre arrivé. Donc, ils prennent toute la famille pour partir. En majorité, c'est des jeunes de 17 à 35 ans. Mais il y a également des vieux, des femmes, des enfants, des intellectuels, des étudiants, des non-étudiants... C'est les mêmes personnes, des fois, qui avaient envie de partir mais qui n'en avaient pas la possibilité. Avec 15 millions de francs guinéens [1 500 €, NDLR], ils vont migrer depuis Kamsar. À lire aussiMauritanie: «Notre politique vis-à-vis de la migration irrégulière est restée la même» Alors même que la communication habituelle des autorités et la sensibilisation communautaire martèlent que le risque de partir clandestinement, c'est très dangereux, que la Guinée ou même l'Afrique en général, a besoin de bras pour se construire et que les politiques migratoires, vous l'avez dit, sont de plus en plus dures. Pourquoi, selon vous, les jeunes continuent de tenter « l'aventure », comme on l'appelle en Afrique de l'Ouest ? On est tous d'accord que d'abord, la migration, c'est un fait naturel. Deuxièmement, il y a une communication sur les réseaux sociaux qui dit que l'Allemagne ou la France ont besoin de plus de main-d'œuvre et les jeunes ont besoin de travailler. Mais quand vous prenez le cas spécifique de la Guinée, la majeure partie des jeunes Guinéens ont perdu confiance non seulement en l'intellectuel guinéen, mais aussi en la République de Guinée. Même s'ils avaient des milliards en poche, ils n'auraient pas envie d'investir dans ce pays parce qu'il y a une totale perte de confiance. Même si ces jeunes sont des intellectuels, même si vous leur trouvez un travail, ils vont chercher un moyen de transport pour quitter le pays parce qu'ils n'ont plus confiance en la République. À une époque, on avait des tee-shirts qui disaient La Guinée est mon avenir. Il y a un jeune qui m'a interpellé un jour, en me disant : « Tu penses qu'il y a une possibilité de réussir dans ce pays où un Premier ministre te dit qu'une région n'a pas le courant parce qu'un Chinois est mort ? » [en 2018, l'ex-Premier ministre Kassory Fofana avait justifié l'absence d'électricité à Kankan par le décès prématuré de l'investisseur chinois choisi pour le projet, NDLR] Vous voyez la mentalité ? Au début de ce mois, 49 Sénégalais ont quitté la Mauritanie en pirogue, se sont perdus en mer et ont finalement pu atteindre les îles Canaries en s'accrochant à une barge remorquée par un navire européen. Comment vous expliquez une telle détermination chez les jeunes Africains, avec pourtant un énorme risque de se faire arrêter ou pire, de mourir, tout simplement ? Vous interrogez dix jeunes aujourd'hui sur pourquoi ils sont prêts à prendre ces risques-là. Ils vous diront que dans l'état actuel des choses, ils sont comme déjà morts. Donc pour eux, il vaut mieux aller mourir ailleurs et peut-être réussir, que de rester ici et mourir. C'est comme un jeune avec ses parents, s'il n'a plus confiance, il va quitter la maison. Donc quand on n'a plus confiance en notre nation, on va forcément la quitter. C'est ce qui arrive en l'Afrique de l'Ouest, surtout au Sénégal et en Guinée. Quand dans un pays, même manger devient un luxe, ça devient un problème. Il y a donc la communication sur les réseaux sociaux et aussi cette question politique qui motive de nombreux jeunes à partir. Et on comprend parfois leur motivation, ils veulent tout simplement vivre en paix. À lire aussiLa France peut-elle se passer d'immigration ?
BEST OF - Durant tout l'été, retrouvez le meilleur de Philippe Caverivière. Ecoutez Best-of - L'oeil de Philippe Caverivière du 19 août 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le sujet fort de l'actualité foot du jour vu par Jérôme Rothen et la Dream Team.
« L'accélération diplomatique est indéniable, relève Le Monde à Paris, mais le risque d'une sortie de route, élevé. Washington a été le théâtre, hier, d'une réunion peu commune, improvisée en un week-end, entre les principaux dirigeants européens, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et Donald Trump. L'unité affichée à la Maison Blanche, les amabilités échangées devant les caméras pour combler l'hôte vaniteux et imprévisible, qui se rêve en faiseur de paix en Ukraine comme ailleurs, ont conduit à une promesse de prolongation de cet effort. » Alors quelle est la prochaine étape ? Une rencontre Vladimir Poutine-Volodymyr Zelensky ? Donald Trump en a fait l'annonce lundi. Toutefois, tempère Die Welt à Berlin, il reste beaucoup d'inconnues. Où se tiendrait cette réunion ? « Budapest et Genève ont été évoquées dans les cercles diplomatiques. Mais surtout, aucune date n'a été fixée, pointe le quotidien allemand. Le chancelier Merz a bien indiqué que la rencontre aurait lieu dans les deux prochaines semaines, mais aucune confirmation n'a été fournie dans l'immédiat. » À lire aussiSommet de Washington : une rencontre Poutine-Zelensky pour la paix en Ukraine « dans les prochains jours » Des concessions territoriales ? Qu'en est-il de la question des territoires ? La réunion de lundi n'a pas permis de « désamorcer l'obstacle qui pourrait tout faire capoter, relève La Repubblica à Rome : le désaccord sur les territoires occupés, qui resteront aux mains de la Russie. (…) Les discussions peuvent s'effondrer comme un château de cartes à tout moment. La raison en est la demande provocatrice de [Vladimir] Poutine d'obtenir de [Volodymyr] Zelensky le contrôle non seulement des 20 % des territoires ukrainiens occupés, mais aussi du reste de la province de Donetsk, toujours aux mains de Kiev. Si [Volodymyr] Zelensky acceptait, ce serait une capitulation humiliante. » Reste que les Russes sont en position de force sur le plan militaire. Interrogé par Le Devoir à Montréal, Dmitry Gorenburg, chercheur à l'Université de Harvard, rappelle que « la Russie a annexé la péninsule de Crimée en 2014. Elle contrôle 88 % de la région du Donbass et les trois quarts des oblasts de Kherson et de Zaporijjia. En vertu de la situation actuelle sur le champ de bataille, je pense qu'il est impossible d'obtenir un cessez-le-feu sans que l'Ukraine cède les territoires contrôlés par la Russie », affirme le chercheur. Et c'est ce que sous-entend le Washington Post avec cette phrase : « Les détails d'un accord difficile avec l'Ukraine se précisent. Il ne s'agirait pas d'une paix juste, affirme le quotidien américain. Elle refléterait simplement les réalités du champ de bataille. » Quelles garanties de sécurité ? Un point positif à l'issue de cette réunion, note pour sa part le Wall Street Journal : « Trump s'est montré réaliste sur la sécurité (future) de l'Ukraine. Pour la première fois, il a affirmé que les États-Unis aideraient l'Europe en lui fournissant des garanties de sécurité. » « La formule avait été proposée par l'Italie il y a plusieurs mois, précise Le Figaro à Paris. Dans les milieux militaires, on ignore encore à quoi elle pourrait ressembler concrètement. Mais l'idée était considérée comme inenvisageable par Washington il y a (encore) quelque temps. Les Européens vont prendre leur part du fardeau, s'est tout de même félicité Donald Trump. » Concrètement, pointe le Wall Street Journal, « pour qu'une telle promesse de sécurité soit crédible, les États-Unis devront s'impliquer de manière plus que symbolique. Il s'agirait au minimum d'un échange de renseignements, peut-être d'un plus grand nombre d'avions déployés dans la région, et d'une aide au réarmement de l'Ukraine et à la construction de l'armée de Kiev. » Finalement, « Zelensky peut-il faire confiance à Trump, s'interroge le New York Times. Le destin de l'Ukraine en dépend. Le président Trump n'a offert que de vagues garanties de sécurité à l'Ukraine dans le cas où celle-ci accepterait de conclure un accord avec la Russie. » Et on connait le tempérament de Trump, pointe encore le New York Times, ses voltefaces permanentes sur l'Ukraine, mais aussi sur d'autres crises : « dans un éclair de lucidité hier, il a toutefois reconnu que la guerre en Ukraine – qu'il avait promis de régler en 24 heures - était plus difficile et complexe à résoudre qu'il ne l'avait prévu ». À lire aussiUkraine : le sommet de Washington s'achève sur la perspective d'une rencontre Poutine-Zelensky
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Invité : -Alexandre Malafaye, président du think tank Synopia Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nouvel épisode de First Pitch votre podcast hebdomadaire dédié à l'actualité du baseball et à l'actualité de la MLB.Pour ce nouvel épisode, Julien se retrouve seul aux commandes du navire First Pitch. Cela ne l'empêchera pas de passer en revue de nombreux thèmes d'actualité comme:Le point sur la course aux Wildcards avec un focus sur les mal classés de la National League qui pourraient être les arbitres de la fin de saisonA quoi joue Victor Robles?Isaac Collins: d'où sort-il?Les joueurs de la semaineEt tout ce que l'on retient de cette semaineUn programme riche et dense pour plus de 30 minutes de baseball en votre compagnie.Bonne écoute à toutes et à tous!Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Judith et Axel parlent de l'amitié à l'âge adulte
En révisant les images de la caméra de sécurité à l'extérieur du penthouse de Jonathan Creel, Chuck Chicago découvre une personne - ou une chose? - sur la vidéo, laissant croire à une influence externe sur la mort suspecte du cadre de Wallace Corporation. Pendant ce temps, Vincent Morel réalise que des informations sur la réplicante et assistante personnelle de Creel, Iris, semblent avoir été occultées. Finalement, un appel placé à la patronne de Jonathan oriente nos enquêteurs vers certains collègues de travail et la veille mère de Creel...Allons donc rejoindre nos blades runners, soit:le détective Chuck Chicago, joué par Jean-Philippe Décarie-Mathieu;le fixer Vincent 'V' Morel, joué par Jonathan Papin;le gros bras Marcus Creed, joué par Martin Durette;l'analyste Richard 'Rich' Richards, joué par Ian Richards.Votre game runner est Benoît Gagnon.Bonne partie!
Finalement, il n'est peut-être jamais trop tard.Et pourtant, sur GDIY, “plus tard c'est trop tard” fait partie du vocabulaire.J'en suis plus sûr depuis que j'ai enregistré avec cette femme exceptionnelle d'une simplicité incroyable.À 81 ans, Perla Servan-Schreiber est fière de son âge et partage sa philosophie de vie, celle qui a guidé ses pas vers une vie hors du commun.Elle débarque à Paris juste avant mai 68 et assiste avec émerveillement à un changement d'ère qui allie féminisme, libération des mœurs, âge d'or de la presse et de la pub.Sans argent, Perla débute un métier dont elle ignorait l'existence grâce à une rencontre hasardeuse. Elle devient publicitaire de presse pour le magazine ELLE alors géré par Marcel Bleustein-Blanchet.Elle développe des concepts avant-gardistes à l'époque crée ce qui s'appellera plus tard le “brand content”.À plus de 40 ans, elle rencontre l'homme de sa vie, Jean Louis Servan-Schreiber avec qui elle reprendra Psychologie Magazine dix ans plus tard.En baronne de la presse, elle fait exploser les ventes allant jusqu'à 400 000 exemplaires par numéro, avant que le groupe Lagardère n'en fasse l'acquisition.Quand on lui demande quelle est la recette du succès, sa réponse est presque frustrante de simplicité : la chance et la joie.Passionnée de cuisine, Perla a écrit de nombreux livres de recettes et essais sur sa philosophie de vie. Parmi ses meilleurs conseils :Les clefs pour vieillir sain et heureuxLimiter ses possessions pour rester libreComment écrire pour soi et pour les autresLa danse des relations hommes-femmes au fil de sa vieComment nourrir ses relations (littéralement)Un épisode qui fait voyage et donne de l'espoir. À écouter impérativement pour quiconque se sent incertain vis-à-vis du futur ou cherche l'émerveillement de sa vie.TIMELINE:00:00:00 : Garder la flamme à 81 ans00:14:15 : Rejoindre le monde de la presse ‘par hasard'00:20:24 : L'enchantement des années 60 et 7000:27:44 : La folie des miracles : pourquoi il faut suivre son intuition00:37:24 : Le secret de la réussite de Psychologie Magazine00:53:13 : Ce qui compte vraiment dans la vie01:08:42 : La newsletter de Perla01:11:56 : Son enfance et sa relation aux hommes01:20:35 : L'importance de l'amitié en nourrissant la gourmandise de façon diabolique01:34:19 : La vente à Lagardère et le déclin de la presse01:50:43 : Comment les réseaux sociaux dévorent notre temps01:53:35 : La journée type (et joyeuse) de Perla à 81 ans01:58:52 : Jean-Louis, livres et simplicitéLes anciens épisodes de GDIY mentionnés : #470 - Maurice Lévy - Publicis - Faire de la publicité son empire#373 - Benjamin Cardoso - The Polar Plunge - Faire de son corps une Ferrari#445 - Alex Berger - Producteur - Le Bureau des Légendes : la série française qui a conquis le mondeNous avons parlé de :Les dimanches de Perla Servan-Schreiber (sa newsletter)Psychologies MagazineJean-Louis Servan-SchreiberELLEMarcel Bleustein-Blanchet (publicitaire français)Daniel Filipacchi (éditeur français)Marie ClairePNL : Programmation neuro-linguistiqueBruno Kemoun et Eryck Rebbouh (KR Media)Villa MariaFrançoise Sagan (écrivain)Groupe LagardèreCafé VerletCinéma Le BalzacNewsletter de MattLes recommandations de lecture :Intimités: Au fil des jours (Perla)Ce que la vie m'a appris (Perla)Noces suivi de L'ÉtéL'enchantement simpleVous pouvez contacter Perla sur LinkedIn, Instagram.Vous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ?Contactez mon label Orso Media via ce formulaire.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il y a huit mois, le 8 décembre 2024, une coalition de rebelles syriens prenait le pouvoir à Damas, mettant fin à un demi-siècle de règne de la famille Assad. Ravagée par onze ans de guerre, la Syrie d'aujourd'hui affronte d'immenses défis. Une grande partie de sa population vit en exil, notamment en Turquie, qui a accueilli jusqu'à quatre millions de réfugiés. Depuis l'instauration d'un nouveau régime à Damas, une petite partie d'entre eux a fait le choix de rentrer en Syrie. Mais la très grande majorité continue à vivre en Turquie, tiraillée entre le désir de retrouver leur pays et les doutes sur son avenir. De notre correspondante à Ankara, Cette voix rieuse au bout du fil, c'est celle de Hibe, Syrienne réfugiée en Turquie, le 8 décembre 2024, matin de la chute de Bachar el-Assad. « S'il y a quelque chose au-delà du bonheur, c'est ça que je ressens. J'ignore comment et par qui notre pays va être dirigé maintenant. Mais peu importe, puisque le tyran est parti. Nous, inch'Allah, nous allons rentrer très bientôt », espérait-elle alors. Près de huit mois plus tard, Hibe est toujours là, assise dans la cafétéria d'une clinique d'Ankara où elle vient juste d'être embauchée comme traductrice. Elle explique qu'elle est tiraillée entre son cœur qui lui dit de partir et sa tête qui lui dit de rester. « Jamais, je n'aurais imaginé qu'il serait si difficile de prendre la décision de rentrer en Syrie. Mais les nouvelles ne sont pas bonnes. La Syrie n'est pas un lieu sûr. Israël a bombardé Damas, il y a eu les violences à Soueïda. Quand on voit ça, comment rentrer ? Comment rentrer avec des enfants ? La plupart des Syriens en exil pensent comme moi. Avec un groupe d'amis, on s'était dit qu'on rentrerait cet été, pendant les vacances scolaires. Finalement, personne n'est parti, à part un seul de mes amis. Il m'a appelé d'Alep l'autre jour. Il m'a dit : "Hibe, ne viens pas, surtout pas" », confie-t-elle. À Alep, où elle est née, qu'elle a quitté il y a 13 ans, Hibe n'a plus rien. Sa maison est détruite, toute sa famille a fui. En Turquie, elle a un logement, un travail et surtout deux enfants, nés et scolarisés ici. Et puis son mari, Syrien, vit en Autriche depuis trois ans. Il y a l'espoir, même très mince, qu'il parvienne à les faire venir. À 31 ans, Hibe voudrait enfin regarder devant elle. « Je suis fatiguée, j'ai l'impression que notre avenir n'a jamais été aussi incertain. Combien de fois dans une vie peut-on repartir de zéro ? », s'interroge-t-elle. Selon les autorités turques, environ 300 000 Syriens sont rentrés de leur plein gré depuis la chute du régime de Bachar el-Assad, contre 2,7 millions qui vivent toujours dans le pays. Trois cent mille, c'est relativement peu, mais cela ne surprend pas Burçak Sel, cofondatrice de Dünya Evimiz, une association d'aide aux réfugiés à Ankara. « Même si la Syrie a un dirigeant et un pouvoir qui la représentent, il y a aussi un grand vide d'autorité. Le pays n'est pas sous contrôle. Les besoins élémentaires en eau, électricité, logement ne sont pas garantis. Il faudra des années pour réparer et retrouver la stabilité. Les Syriens le savent, c'est pour ça qu'ils restent en Turquie alors même que leurs conditions de vie, à cause de l'inflation et du racisme, y sont de plus en plus difficiles. » Burçak Sel estime qu'Ankara devra trouver un nouveau statut pour les Syriens qui restent, la loi actuelle ne leur accordant qu'une « protection temporaire ». C'est notamment le cas de 1,3 million d'enfants, dont l'immense majorité est née en Turquie et n'a jamais vu la Syrie. À lire aussiSyrie: plus de deux millions de déplacés rentrés chez eux depuis la chute de Bachar el-Assad, selon l'ONU
Le sexe est une activité aux multiples bienfaits, mais parfois, cela peut aussi devenir une source d'angoisse. En effet, il faut coller à la norme. Finalement, le sexe, qui se révèle être de ce qu'il y a de plus intime, adhère à une forme de pression sociale. Et ça peut vite gâcher vos parties de jambes en l'air… D'après Grazia, une enquête de la marque Amorelie, révèle que 39% des 2000 personnes sondées déclarent avoir des relations sexuelles plusieurs fois par mois. Pour 31%, c'est plusieurs fois par semaine, tandis que 19% déclarent une fréquence inférieure à une fois par mois. Enfin, ils sont 7% à expliquer ne jamais avoir de relations sexuelles et seulement 4% à dire en avoir tous les jours. Y a-t-il une fréquence moyenne aux rapports sexuels ? Est-ce c'est similaire pour les hommes et les femmes ? Idéalement, à quelle fréquence faudrait-il faire l'amour ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin. À écouter aussi : Qu'est que le Plan Madagascar du IIIe Reich ? Réduire son empreinte carbone : quels sont les gestes qui comptent vraiment ? Faut-il couper l'électricité pendant un orage ? Suivez Bababam sur Instagram. Date de première diffusion : 30/11/2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Finalement, la Fed pourrait bien baisser ses taux en septembre. C'est le nouveau pari préféré des investisseurs, celui qui a permis aux indices de rebondir assez fort hier. De quoi tenir en haleine les marchés jusqu'à la mi-septembre et atténuer le bras de fer qui se poursuit entre les Etats-Unis et plusieurs économies sur les droits de douane, Inde en tête.
Apple avait fait sensation en juin dernier en dévoilant Apple Intelligence, sa grande offensive dans l'intelligence artificielle. Une annonce forte, mais avec un grand absent : aucun chatbot maison. La firme de Cupertino semblait vouloir laisser cette tâche à ChatGPT, discrètement intégré à Siri pour répondre aux requêtes générales. À l'époque, Apple jugeait l'intérêt du public limité pour ce genre d'outil, et certains de ses propres ingénieurs en IA se montraient sceptiques.Mais les lignes ont bougé. Face au succès grandissant de ChatGPT, Claude ou encore Gemini, Apple semble revoir sa copie. Selon les révélations du journaliste spécialisé Mark Gurman, un projet d'envergure serait en cours dans les coulisses. Son nom : Answers, Knowledge and Information, ou AKI. L'objectif ? Développer un chatbot capable d'explorer le web et de fournir des réponses précises, à la manière de ses concurrents. Le chantier est mené par Robby Walker, un vétéran de Siri, et pourrait aboutir à une nouvelle application autonome, mais aussi à des intégrations profondes dans Siri, Spotlight et Safari. Apple recrute d'ailleurs activement des spécialistes en recherche algorithmique. Et un possible rachat stratégique dans le secteur de l'IA ne serait pas à exclure dans les mois à venir.Ce virage n'est pas seulement technologique, il est aussi stratégique. Apple reste très dépendante de Google, qui lui verse chaque année près de 20 milliards de dollars pour rester le moteur de recherche par défaut. Mais si la justice américaine impose une renégociation de cet accord, c'est toute une part de croissance qui pourrait vaciller. En clair, développer son propre moteur IA, c'est pour Apple une question de souveraineté. Cela permettrait non seulement de maîtriser sa chaîne de recherche, mais aussi de renforcer ses engagements en matière de confidentialité. Dans un marché de la recherche bousculé par l'IA générative, attendre n'est plus une option. Reste à savoir si la pomme parviendra à rattraper son léger retard… et à imposer sa propre voix intelligente. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Tous les matins à 7h50, l'actualité culture, TV ou cinéma avec Victor Pourcher.
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En Centrafrique, la course de pirogues est un sport sacré chez les riverains, pratiqué en grande pompe dans les quartiers et villages situés au bord de la rivière Oubangui, au sud-ouest de la capitale Bangui. La course de pirogues permet généralement aux différentes communautés de se confronter pacifiquement sur l'eau. Chaque année, une compétition est organisée sur la rivière Oubangui pour commémorer le 1er décembre, la fête nationale du pays. De notre envoyé spécial à Modalé, Au village de Modalé, à 30 km de la capitale de Centrafrique, dans la Lobaye, le chef organise de temps en temps des courses pour sélectionner les meilleurs piroguiers en vue de représenter le village. Aux abords du quai de Lakéré, 10 pirogues en bois sont sur la ligne de départ. Chaque embarcation est composée de 12 rameurs, dont trois remplaçants. Les équipes n'ont pas de gilets de sauvetage, mais se distinguent par leur maillot. Quand le top est donné, les pirogues s'élancent à vive allure, cadencées par des coups de pagaies. « La course de pirogue représente notre identité remarquable. Notre village a déjà enregistré 15 victoires aux compétitions nationales. Nous sommes nés et avons grandi au bord de l'eau. C'est pour dire que la course relève de notre domaine. Cette course locale est importante afin de préparer notre équipe aux compétitions à venir. Nous nous préparons depuis trois mois », explique avec enthousiasme Constant Charbardo, l'un des organisateurs. Les équipes doivent parcourir 500 mètres avant d'arriver au point de départ où les vainqueurs seront distingués. La compétition se déroule sous les regards attentifs d'une centaine de spectateurs curieux. Manuella Tondo est l'une d'entre eux. « La course de pirogue, c'est un vrai moment de bonheur et de partage. Il faut être là pour savourer ce qui se passe. Cela me donne aussi envie de participer. Regardez vous-même comment les gens sont mobilisés. C'est une source de cohésion, car presque tous les habitants du village sont là », se réjouit-elle. Les piroguiers sont encouragés par moult chants et acclamations. Finalement, c'est l'équipe des Martyrs de Modalé qui a remporté la manche. Âgée d'une trentaine d'années, Malcom Dagbia, l'un des piroguiers, mesure 1,95 mètre. Ses coéquipiers le surnomment Goliath. « À la base, je suis un pêcheur et c'est ce qui fait ma force. Les mots me manquent pour décrire ce que je ressens. Cette victoire représente le fruit de notre dur labeur. C'est un sport très technique et physique. On s'est bien entraîné et chacun de nous est conscient de son rôle », déclare-t-il, ému et encore essoufflé. Dans ce village, la plupart des piroguiers sont des pêcheurs. Bien que son équipe occupe la dernière place, Hector Nadji est sûr d'être sélectionné : « On fait cette course pour la fierté de notre village. Je félicite les équipes qui ont occupé les meilleures places, elles ont fait un bon départ. J'ai une équipe jeune et la plupart ne savent pas encore bien nager, c'est pourquoi elles ont ramé avec prudence. Mais ces jeunes représentent l'avenir de notre village. Je suis un guerrier, j'espère que les organisateurs vont me sélectionner. » Selon la direction des sports traditionnels, une fédération dédiée aux courses de pirogues sera créée cette année pour permettre à la Centrafrique de participer aux compétitions internationales. À lire aussiSports traditionnels: le festival Êlê, plus qu'une course de pirogues en Côte d'Ivoire [3/10]
durée : 00:06:30 - Ces chansons qui font l'actu - par : Bertrand DICALE - Tout l'été, nous explorons le nouveau paysage des musiques populaires en France. Aujourd'hui, un artiste entré dans la carrière de comédien à l'âge de douze ans et qui a pris son temps avant d'écrire et enregistrer en français - avec succès. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Après des années très difficiles, la France et le Royaume Uni sont obligés de se réconcilier à cause de Poutine d'une part et Trump, d'autre part. C'est un re-mariage de raison... Ecoutez L'édito d'Etienne Gernelle du 08 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le réchauffement climatique et la fin de la guerre entre l'Iran et Israël. Cédéao : dans les coulisses de l'élection de Julius Maada Bio Le Sénégalais Bassirou Diomaye Faye et le Ghanéen Jhon Dramani Mahamat étaient pressentis pour prendre la présidence tournante de la Cédéao. Finalement, l'organisation ouest-africaine a élu le Sierra léonais Julius Maada Bio. Comment expliquer ce choix ? Quelles sont les priorités de son mandat ? Avec Christina Okello, journaliste au service Afrique de RFI. Climat : la barre des 1,5 ºC est déjà hors d'atteinte Selon un collectif de scientifiques, l'objectif fixé par l'accord de Paris en 2015 de maintenir le réchauffement climatique sous 1,5°C est désormais « inatteignable ». Comment en sont-ils venus à ce constat ? Quelles seront les conséquences une fois que les 1,5 degré auront été dépassés ? Avec Simon Rozé, chef du service environnement-climat à RFI. Israël-Iran : le président iranien déclare la fin de « la guerre de 12 jours » Le président de la République d'Iran, Masoud Pezeshkian, a proclamé la fin de la « guerre de 12 jours ». Pourquoi une telle déclaration n'a-t-elle pas été faite par le guide suprême, Ali Khamenei ? Iran : la chute du régime des mollahs est-elle possible ? Ce mardi, Donald Trump a affirmé qu'il ne voulait pas de changement de régime à Téhéran. Pourtant, dimanche, il n'excluait pas ce scénario. Comment expliquer ce rétropédalage ? En cas de chute du régime des mollahs, qui pourrait prendre la relève ? Avec Kevan Gafaïti, enseignant à Sciences po Paris. Auteur de « La crise du détroit d'Ormuz de 2018 : une victoire iranienne sur les États-Unis » (éditions Harmattan).
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Maprimerenov', le dispositif finalement maintenu ; Un ado lance une cagnotte pour sauver la ferme de son père ; Les clients SFR victimes d'une panne géante hier après-midi.
Environ 370.000 voix d'écart seulement ont été décomptées, sur plus de 28 millions d'électeurs… Le second tour de la présidentielle n'a jamais été aussi serré, en Pologne. Finalement, le nationaliste Karol Nawrocki a été élu, début juin, avec 50,89% des suffrages, face au maire de Varsovie, le pro-européen Rafal Trzaskowski. Un tout petit écart qui pourrait avoir de grandes conséquences… D'abord, pour la Pologne et pour le gouvernement de Donald Tusk, qui va avoir du mal à imposer ses réformes, avec ce président conservateur… Et puis pour l'Europe, qui doit, dans un contexte de guerre en Ukraine, composer avec ce pays, l'un des plus puissants sur le plan militaire, géographiquement proche de la Russie mais présidé, désormais, par un homme fasciné par Donald Trump. Invités : - Pierre Buhler, ancien ambassadeur français à Varsovie jusqu'en 2016 - Jacques Rupnik, directeur de recherche émérite au Centre de recherches internationales de Sciences Po, spécialiste de l'Europe centrale.
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Imaginez une armée nocturne, dévalant les forêts des Pyrénées, armée de faux, de bâtons, de fusils parfois. Ce ne sont pas des soldats, ni des brigands… mais des paysans déguisés en femmes, en jupons et bonnets. Leur nom ? Les Demoiselles. Et leur révolte, l'une des plus saisissantes de la France du XIXe siècle.Tout commence en 1829, dans le département de l'Ariège, au cœur des montagnes. Cette année-là, le gouvernement de Charles X adopte une nouvelle loi forestière. L'État centralise les droits d'usage des forêts, interdisant aux populations locales l'accès libre au bois, à la chasse, au pacage. Or, pour les paysans ariégeois, ces ressources sont vitales. Les forêts sont leur banque, leur garde-manger, leur réserve de chauffage et de matériaux.Privés de ces droits ancestraux, ils entrent en résistance. Mais pas à visage découvert. Dans une stratégie aussi symbolique qu'efficace, les insurgés se griment en femmes : robes, corsages, foulards, parfois même maquillage. Ils adoptent ainsi le nom de "Demoiselles".Ce travestissement a un double effet. D'un côté, il désarme symboliquement l'adversaire, tournant en ridicule les gendarmes et gardes forestiers. De l'autre, il renforce la cohésion du groupe, dans une mise en scène à la fois grotesque et terrifiante. La nuit, des centaines d'hommes se rassemblent dans les bois, masqués, hurlant des chants de guerre ou frappant aux portes des fonctionnaires forestiers pour les menacer, les humilier, voire les expulser.La révolte se propage vite. De 1829 à 1832, les Demoiselles mènent une guérilla rurale intense. Plus de 300 incidents sont recensés, certains très violents. Gendarmes, ingénieurs forestiers, percepteurs : tous deviennent des cibles.Mais malgré les arrestations, les condamnations, et même l'envoi de troupes, l'État ne parvient jamais à éteindre complètement la révolte. Car elle repose sur une solidarité communautaire profonde. Les villages couvrent les insurgés. Les femmes, cette fois les vraies, les soutiennent, les ravitaillent, les cachent. Et puis, comment faire la différence entre un simple paysan et une Demoiselle, une fois la robe tombée ?Finalement, l'État plie. Dans les années 1840, une série de concessions sont faites sur la gestion forestière. La révolte s'essouffle, mais le mythe reste.Aujourd'hui encore, dans l'Ariège, le souvenir des Demoiselles perdure. À la fois mouvement de contestation sociale et geste de théâtre politique, elles sont restées dans l'histoire comme une preuve que même dans les coins les plus reculés, le pouvoir peut être défié… en robe. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.