POPULARITY
Categories
Du rire, de la mauvaise foi, de la triche et des chroniqueurs toujours perdants, c'est la recette des blind tests de Couleurs tropicales. Du lundi 16 au jeudi 19 juin 2025, Couleurs tropicales vous propose d'écouter tous les jeux inédits des invités passés par nos studios au cours des dernières saisons. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Craig David & Tiwa Savage - Commitment Valsero - C'est qui la France Kery James - Lettre à la République Afara Tsena - Mbokalisation Lionel Richie - All night long Meiway - Appolo 95 Sagbohan Danialou - Zemihin Retrouvez notre playlist sur Deezer.
Dévastateurs pour tous les êtres vivants sur terre comme dans les océans, ils ont inspiré Alien et la série apocalyptique The last of us. Entre science et science-fiction, qui sont vraiment ces terrifiants champignons parasites, capables de prendre possession des vivants ? Partons à la découverte d'un monde méconnu, un univers angoissant et très envahissant : celui des champignons parasites. Les champignons de l'Apocalypse, c'est le titre de l'ouvrage de notre invitée la chercheuse Audrey Dussutour, spécialiste internationalement reconnue du Blob et des fourmis : ce sont ces dernières, les fourmis, qui l'ont mise sur la piste des redoutables cordyceps, qui transforment les insectes en zombies en prenant possession de leur corps… ça ne vous rappelle pas quelque chose ? Le film Alien ou la récente série apocalyptique The last of us. Ils sont partout et leur emprise ne cesse de croître, dopés par nos activités et nos déplacements humains. Jusqu'où nous entraineront ces redoutables champignons parasites capables de prendre possession des vivants ? Avec Audrey Dussutour, directrice de recherche au CNRS, spécialiste de l'étude du comportement animal, pour son livre «Les champignons de l'apocalypse» paru chez Grasset. Musiques diffusées pendant l'émission - Billy ze kick, Les gamins en folie - Mangez-moi ! Mangez-moi ! - Gabi Hartmann, Laurent Bardainne - Love High.
Dévastateurs pour tous les êtres vivants sur terre comme dans les océans, ils ont inspiré Alien et la série apocalyptique The last of us. Entre science et science-fiction, qui sont vraiment ces terrifiants champignons parasites, capables de prendre possession des vivants ? Partons à la découverte d'un monde méconnu, un univers angoissant et très envahissant : celui des champignons parasites. Les champignons de l'Apocalypse, c'est le titre de l'ouvrage de notre invitée la chercheuse Audrey Dussutour, spécialiste internationalement reconnue du Blob et des fourmis : ce sont ces dernières, les fourmis, qui l'ont mise sur la piste des redoutables cordyceps, qui transforment les insectes en zombies en prenant possession de leur corps… ça ne vous rappelle pas quelque chose ? Le film Alien ou la récente série apocalyptique The last of us. Ils sont partout et leur emprise ne cesse de croître, dopés par nos activités et nos déplacements humains. Jusqu'où nous entraineront ces redoutables champignons parasites capables de prendre possession des vivants ? Avec Audrey Dussutour, directrice de recherche au CNRS, spécialiste de l'étude du comportement animal, pour son livre «Les champignons de l'apocalypse» paru chez Grasset. Musiques diffusées pendant l'émission - Billy ze kick, Les gamins en folie - Mangez-moi ! Mangez-moi ! - Gabi Hartmann, Laurent Bardainne - Love High.
L'exposition Electrorama donne le ton de Fiesta, thématique de l'édition 2025 de Lille 3000, la grande manifestation culturelle dans le Nord de la France. Une immersion visuelle et sonore dans l'univers des nuits techno françaises et belges, deux pays de transes collectives historiques depuis les années 80. Un pied de nez à un monde en crise. Danser pendant que la planète tangue, c'est dans ce vertige entre urgence climatique, instabilité politique et besoin vital de lâcher prise que Fiesta, installe son tempo à Lille 3000. Une manière, selon les organisateurs, de « rester debout » là où tout vacille. Parmi les temps forts de la manifestation, figure Electrorama. Conçu comme un voyage dans les marges de la techno, l'événement met en lumière un territoire nocturne celui de la fête ou l'insouciance devient un acte de résistance. Clubs, parkings, champs, festivals autant de lieux qui basculent dans un ailleurs halluciné, juste derrière les portes de la nuit. À l'origine des images, Nikita Teryoshin. Photojournaliste russe aujourd'hui exilé en Allemagne, il a été primé par le World Press Photo en 2020 pour son travail sur les coulisses de la guerre. Il s'attaque ici à un tout autre champ de bataille : l'univers du dancefloor. Son objectif saisit les corps en mouvement, les visages troublés, les torses tatoués, les règles renversées. « Il capture des moments de communion », résume Audrey Hoareau, commissaire de l'exposition. « L'intensité, la diversité, et parfois la fragilité des scènes électro transfrontalières. » Au-delà des clichés grand format, Electrorama, enveloppe le visiteur. Beats envoûtants, lumières saturées, ambiance hypnotique, Lille 3000 devient une rave-party dans laquelle on entre à la fois en tension et en transe intergénérationnelle. Electrorama, exposition jusqu'au 6 juillet 2025 à l'Espace Le Carré, dans le cadre de Lille 3000.
L'exposition Electrorama donne le ton de Fiesta, thématique de l'édition 2025 de Lille 3000, la grande manifestation culturelle dans le Nord de la France. Une immersion visuelle et sonore dans l'univers des nuits techno françaises et belges, deux pays de transes collectives historiques depuis les années 80. Un pied de nez à un monde en crise. Danser pendant que la planète tangue, c'est dans ce vertige entre urgence climatique, instabilité politique et besoin vital de lâcher prise que Fiesta, installe son tempo à Lille 3000. Une manière, selon les organisateurs, de « rester debout » là où tout vacille. Parmi les temps forts de la manifestation, figure Electrorama. Conçu comme un voyage dans les marges de la techno, l'événement met en lumière un territoire nocturne celui de la fête ou l'insouciance devient un acte de résistance. Clubs, parkings, champs, festivals autant de lieux qui basculent dans un ailleurs halluciné, juste derrière les portes de la nuit. À l'origine des images, Nikita Teryoshin. Photojournaliste russe aujourd'hui exilé en Allemagne, il a été primé par le World Press Photo en 2020 pour son travail sur les coulisses de la guerre. Il s'attaque ici à un tout autre champ de bataille : l'univers du dancefloor. Son objectif saisit les corps en mouvement, les visages troublés, les torses tatoués, les règles renversées. « Il capture des moments de communion », résume Audrey Hoareau, commissaire de l'exposition. « L'intensité, la diversité, et parfois la fragilité des scènes électro transfrontalières. » Au-delà des clichés grand format, Electrorama, enveloppe le visiteur. Beats envoûtants, lumières saturées, ambiance hypnotique, Lille 3000 devient une rave-party dans laquelle on entre à la fois en tension et en transe intergénérationnelle. Electrorama, exposition jusqu'au 6 juillet 2025 à l'Espace Le Carré, dans le cadre de Lille 3000.
Cette année, le marché de la Poésie de Paris aura pour pays invité la Palestine. À cette occasion et dans le cadre d'une journée spéciale Gaza sur l'antenne de RFI, nous mettons à l'honneur la poésie palestinienne. «Poète, ne lâche pas ta plume, tant que l'esprit est sauf», ainsi s'exprimait en 2003 dans La Terre est une orange amère, Abdellatif Laâbi. Poète, romancier, dramaturge, il est le premier à avoir traduit en français, les textes du Palestinien, Mahmoud Darwich. Et il est aujourd'hui l'auteur d'une anthologie de la poésie gazaouie contemporaine. Un recueil qui nous plonge dans l'histoire immédiate, celle du territoire de Gaza, meurtri depuis plus de 18 mois. Quand la destruction, le fracas des bombes et le deuil dominent. Il reste en effet les mots pour résister, se soulager d'un poids ou s'affirmer tout simplement humain. Nous recevons aussi, Tarik Hamdan, journaliste pour MCD et poète. Il a publié Exercices d'apprentissage aux éditions Lanskine. Abdellatif Laâbi et Tarik Hamdan sont les invités de Sur le pont des arts. Au programme de l'émission : ►Reportage Sarah Cozzolino nous fait visiter un lieu inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco situé au Brésil, le site Bourle Marx du nom d'un paysagiste pionnier qui a été parmi les premiers à alerter contre la déforestation et collecté des espèces protégées sur des sites menacés. ►Les pionnières de la culture Marjorie Bertin nous raconte le destin Ma Rainey (1886-1939) surnommée «la mère du blues». Celle qui propagea cette musique, alors naissante, sur les routes de l'Amérique, fut aussi une femme qui chanta ouvertement son homosexualité à une époque où cette dernière était considérée comme un crime. ► Playlist du jour -Saint Levant - Wazira -Yamê - Solo
Nos premiers invités de la #SessionLive sont le BIM ! (Rediffusion). Positive Vodoun est le 2ème album du Bénin International Musical, alias BIM. C'est un groupe unique qui redonne au rock et au rap leurs origines vodoun. Le BIM rend hommage à la musique des ancêtres du Dahomey. Elle se reflète aussi bien dans les cérémonies traditionnelles que dans les clubs de Cotonou, en passant par les églises évangéliques et les couvents où sont convoquées les divinités vaudou. Titres interprétés dans le grand studio - Louange Vodoun Live RFI RFI Vidéos - Abobo, extrait de l'album - Gbali Live RFI RFI Vidéos. Vidéo : Benin International Musical en live dans Musiques du monde. Line Up : Jimmy Belah (chant, batterie, guitare acoustique), Yaovi Emmanuel Atcho (guitare électrique, chant), Emile Totin (percussions), Brigitte Kiti (chant, rap) et Babatounde Boni Obinti (basse, chant). Son : Mathias Taylor, Jérémie Besset, Camille Roch. ► Album Positive Vodoun (World Tour Rd 2024). Site - YouTube. À Lire sur RFI Musique. Puis nous recevons le quartet L'Étrangleuse dans la #SessionLive, pour la sortie de l'album Ambiance Argile. L'Étrangleuse, ce sont deux filles et deux garçons qui jouent une forme non définie de rock minimaliste et de chanson libre à quatre voix, amplifiant le dialogue entre une harpe à pédale en érable moucheté et un djéli n'goni en peau de chèvre, sur les grooves archaïques d'un basse-batterie bardé de colifichets. Grincements d'archet et matières coincées dans les cordes, saturation et percussion d'objets incongrus, tourneries fiévreuses et chœurs psychédéliques sont les agréments de cette transe tout en nuances. Traquant inlassablement la magie du presque rien, voilà 15 ans que L'Étrangleuse compose la bande son modale et hors modes d'un long rêve éveillé, puisant son inspiration dans les airs traditionnels d'un pays qui n'existe pas. Le duo originel, formé par Mélanie Virot, harpiste classique habituée à promener son imposant instrument loin de ses contextes habituels et non amplifiés, croisant danse contemporaine et musiques improvisées, et Maël Salètes, vétéran d'Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp et complice de longue date de la chanteuse somalilandaise Sahra Halgan, publie un 4ème album, le premier en quatuor. L'Étrangleuse dynamite le post-rock de chambre des origines avec Anne Godefert, bassiste et chanteuse issue des musiques électroniques, et Léo Dumont, batteur-objetiste coutumier des audaces sonores (Chromb, Pixvae, An Pagay, Polymorphie…). Titres interprétés au grand studio - Les Pins Live RFI - Extrait Cd - Ennemi Live RFI. Line Up : Mélanie Virot (harpe, chant), Maël Salètes (guitare, jeli n'goni, chant), Léo Dumont (percussions, chant) et Anne Godefer (basse, chant). Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant. ► Album Ambiance Argile (La Curieuse & La Compagnie 4000). YouTube - Facebook - Bandcamp.
Nos premiers invités de la #SessionLive sont le BIM ! (Rediffusion). Positive Vodoun est le 2ème album du Bénin International Musical, alias BIM. C'est un groupe unique qui redonne au rock et au rap leurs origines vodoun. Le BIM rend hommage à la musique des ancêtres du Dahomey. Elle se reflète aussi bien dans les cérémonies traditionnelles que dans les clubs de Cotonou, en passant par les églises évangéliques et les couvents où sont convoquées les divinités vaudou. Titres interprétés dans le grand studio - Louange Vodoun Live RFI RFI Vidéos - Abobo, extrait de l'album - Gbali Live RFI RFI Vidéos. Vidéo : Benin International Musical en live dans Musiques du monde. Line Up : Jimmy Belah (chant, batterie, guitare acoustique), Yaovi Emmanuel Atcho (guitare électrique, chant), Emile Totin (percussions), Brigitte Kiti (chant, rap) et Babatounde Boni Obinti (basse, chant). Son : Mathias Taylor, Jérémie Besset, Camille Roch. ► Album Positive Vodoun (World Tour Rd 2024). Site - YouTube. À Lire sur RFI Musique. Puis nous recevons le quartet L'Étrangleuse dans la #SessionLive, pour la sortie de l'album Ambiance Argile. L'Étrangleuse, ce sont deux filles et deux garçons qui jouent une forme non définie de rock minimaliste et de chanson libre à quatre voix, amplifiant le dialogue entre une harpe à pédale en érable moucheté et un djéli n'goni en peau de chèvre, sur les grooves archaïques d'un basse-batterie bardé de colifichets. Grincements d'archet et matières coincées dans les cordes, saturation et percussion d'objets incongrus, tourneries fiévreuses et chœurs psychédéliques sont les agréments de cette transe tout en nuances. Traquant inlassablement la magie du presque rien, voilà 15 ans que L'Étrangleuse compose la bande son modale et hors modes d'un long rêve éveillé, puisant son inspiration dans les airs traditionnels d'un pays qui n'existe pas. Le duo originel, formé par Mélanie Virot, harpiste classique habituée à promener son imposant instrument loin de ses contextes habituels et non amplifiés, croisant danse contemporaine et musiques improvisées, et Maël Salètes, vétéran d'Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp et complice de longue date de la chanteuse somalilandaise Sahra Halgan, publie un 4ème album, le premier en quatuor. L'Étrangleuse dynamite le post-rock de chambre des origines avec Anne Godefert, bassiste et chanteuse issue des musiques électroniques, et Léo Dumont, batteur-objetiste coutumier des audaces sonores (Chromb, Pixvae, An Pagay, Polymorphie…). Titres interprétés au grand studio - Les Pins Live RFI - Extrait Cd - Ennemi Live RFI. Line Up : Mélanie Virot (harpe, chant), Maël Salètes (guitare, jeli n'goni, chant), Léo Dumont (percussions, chant) et Anne Godefer (basse, chant). Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant. ► Album Ambiance Argile (La Curieuse & La Compagnie 4000). YouTube - Facebook - Bandcamp.
Sur RFI, il n'y a pas que de l'actualité chaude et tragique, non… y a aussi de la musique. Pop, funk, afro. Soyons En Sol Majeur de façon classique aujourd'hui en recevant une exception culturelle : madame Simone Menezes, brune profonde, venue avec sa baguette de chef d'orchestre très recherchée dans le monde. (Rediffusion) Une exception en tant que 2ème femme chef d'orchestre au Brésil, sa terre natale. Une exception aussi dans sa manière de réenvisager les partitions de Fauré, Villa Lobos ou Arvö Part. Il se peut que Simone Menezes - face à la musique - ne vive plus le piédestal de la même manière que les chefs d'orchestre d'autrefois. Formée à la Royal Academy de Londres et à l'École normale de musique de Paris, au fil de l'eau, au fil des mots, elle a mitonné sa petite cuisine à elle auprès des plus grands chefs, de Daniel Barenboim à Paavo Jäarvi, en recherchant l'au-delà de la musique. Les choix musicaux de Simone Menezes - Tom Jobim & Vinicius Wave - Tom Jobim Samba de uma nota so.
Sur RFI, il n'y a pas que de l'actualité chaude et tragique, non… y a aussi de la musique. Pop, funk, afro. Soyons En Sol Majeur de façon classique aujourd'hui en recevant une exception culturelle : madame Simone Menezes, brune profonde, venue avec sa baguette de chef d'orchestre très recherchée dans le monde. (Rediffusion) Une exception en tant que 2ème femme chef d'orchestre au Brésil, sa terre natale. Une exception aussi dans sa manière de réenvisager les partitions de Fauré, Villa Lobos ou Arvö Part. Il se peut que Simone Menezes - face à la musique - ne vive plus le piédestal de la même manière que les chefs d'orchestre d'autrefois. Formée à la Royal Academy de Londres et à l'École normale de musique de Paris, au fil de l'eau, au fil des mots, elle a mitonné sa petite cuisine à elle auprès des plus grands chefs, de Daniel Barenboim à Paavo Jäarvi, en recherchant l'au-delà de la musique. Les choix musicaux de Simone Menezes - Tom Jobim & Vinicius Wave - Tom Jobim Samba de uma nota so.
Angoulême a abrité la 49ème édition du festival Musiques Métisses, légendaire porte d'entrée des musiques africaines en France. Du 5 au 7 mai, le festival Musiques Métisses a accueilli des musiciens du monde entier, du Brésil amazonien au Sénégal en passant par la Jamaïque. Nos invités : Orchestra Baobab, Salif Keïta, Césaria Evora Orchestra, Driss El Maloumi, Winston McAnuff Family & the Ligerians, Suraras do Tapajos. Entretiens et extraits de concerts. Valeurs et engagements du festival : La curiosité est une force, un état d'esprit, un désir d'aventures et de découvertes hors des sentiers battus et rebattus. Il est fondamental d'être curieux du monde et de ses publics afin de privilégier le mélange des cultures, des styles musicaux et littéraires. Événement musical incontournable depuis plus de 40 ans, le festival Musiques Métisses fait rayonner les artistes de la scène mondiale et continue d'être à l'affût de nouveaux talents ou de talents confirmés en explorant la planète à la recherche de nouvelles pépites. Événement citoyen, transgénérationnel, solidaire et éco-responsable, le festival Musiques Métisses fait rayonner son territoire, et au-delà, le monde, tout en invitant à cultiver sa curiosité ! Concerts, rencontres littéraires, spectacles jeunesse, projections, expositions et animations en tout genre, le festival Musiques Métisses propose tous les ingrédients pour vivre une expérience unique. Un voyage au-delà des frontières et des genres ! Site Festival Musiques Métisses. * L'Orchestra Baobab fera l'objet d'une émission spéciale à la rentrée, lors de la sortie du nouvel album. Par ailleurs, RFI Labo a enregistré le concert du 7 juin 2025 à Musiques métisses. La captation sera disponible en intégralité à la rentrée sur le site de RFI en version immersive (port du casque conseillé). Réalisation : Hadrien Touraud.
Angoulême a abrité la 49ème édition du festival Musiques Métisses, légendaire porte d'entrée des musiques africaines en France. Du 5 au 7 mai, le festival Musiques Métisses a accueilli des musiciens du monde entier, du Brésil amazonien au Sénégal en passant par la Jamaïque. Nos invités : Orchestra Baobab, Salif Keïta, Césaria Evora Orchestra, Driss El Maloumi, Winston McAnuff Family & the Ligerians, Suraras do Tapajos. Entretiens et extraits de concerts. Valeurs et engagements du festival : La curiosité est une force, un état d'esprit, un désir d'aventures et de découvertes hors des sentiers battus et rebattus. Il est fondamental d'être curieux du monde et de ses publics afin de privilégier le mélange des cultures, des styles musicaux et littéraires. Événement musical incontournable depuis plus de 40 ans, le festival Musiques Métisses fait rayonner les artistes de la scène mondiale et continue d'être à l'affût de nouveaux talents ou de talents confirmés en explorant la planète à la recherche de nouvelles pépites. Événement citoyen, transgénérationnel, solidaire et éco-responsable, le festival Musiques Métisses fait rayonner son territoire, et au-delà, le monde, tout en invitant à cultiver sa curiosité ! Concerts, rencontres littéraires, spectacles jeunesse, projections, expositions et animations en tout genre, le festival Musiques Métisses propose tous les ingrédients pour vivre une expérience unique. Un voyage au-delà des frontières et des genres ! Site Festival Musiques Métisses. * L'Orchestra Baobab fera l'objet d'une émission spéciale à la rentrée, lors de la sortie du nouvel album. Par ailleurs, RFI Labo a enregistré le concert du 7 juin 2025 à Musiques métisses. La captation sera disponible en intégralité à la rentrée sur le site de RFI en version immersive (port du casque conseillé). Réalisation : Hadrien Touraud.
durée : 00:59:07 - Musiques Anciennes ! - par : Sébastien Llinares - "Un programme consacré aux musiques anciennes, particulièrement celles que l'on entendait à la cour de Louis XIV : Marin Marais, Robert de Visée, c'est le dernier disque magnifique du flutiste François Lazarévitch, dans lequel on peut entendre l'archiluth d'Éric Bellocq." Sébastien Llinarès - réalisé par : Delphine Keravec
Production et présentation: Jean-Marc Richard Conseillère musicale: Joséphine Maillefer Réalisation: Laurence Boss - Yan Juillerat Technique: Hervé Mermillod, Fabrice Junod Accueil: Alexia Pharizat FORMATIONS: L'Avenir d'Aclens Grain de Phonie La Chorale du Brassus L'Autre Chorale L'Echo des Chalets
Pollution, pêche, aménagement du littoral, les jeunes du réseau ePOP ont filmé la réalité de ces enjeux dans leurs pays. Ils viennent nous en parler. Nous sommes à Nice à l'occasion de la troisième conférence des Nations unies sur l'océan qui se termine aujourd'hui. Pendant une semaine, environ 20 000 personnes de 180 pays ont échangé pour faire progresser la protection de cet immense espace qui recouvre les 2/3 de la planète. L'océan régule le climat, il fabrique plus de la moitié de l'oxygène que nous respirons et il abrite une biodiversité fantastique. Il est vital pour notre espèce mais nous le maltraitons. Voilà pourquoi les jeunes se sont mobilisés pour se faire entendre durant cette conférence. Hier, ils étaient des centaines dans les stands et les auditoriums du palais des expositions, renommé la Baleine, où notre studio est installé. Émission spéciale ePOP depuis l'Unoc à Nice avec plusieurs jeunes ePOPERS. Adrien Poupard de Vannes, étudiant en ingénierie et gestion des ressources côtières pour le film La plage sauvée par ses amis Marine Berthelet, étudiante en géographie à l'Université de la Réunion pour le film Vague à l'âme du Port de Sainte-Marie Mariame Ndimblane, du Sénégal, étudiante en Économie Bleue à Brest pour le film Sur le quai de pêche de Rufisque Et la chercheuse Pascale Chabanet, chercheuse en écologie récifale à l'IRD, Marie-Eve Migueres Chargée de médiation scientifique à l'IRD Max Bale de Rfi Planète Radio. Musiques diffusées pendant l'émission Elida Almeida - Mar Sagrado João Selva - Banho De Mar (Brésil).
Tout comme son père Louis, son frère M, Mathieu Chedid, et sa sœur Anna, dite Nach, Joseph Chedid a choisi comme moyen d'expression la chanson. Il est en tournée et sera en concert samedi 14 juin dans le nord de la France dans le cadre du festival Label Guit'Art à Esquelbecq, près de Lille. Il interprètera les titres de son dernier album en date Hey Friend !, un disque dans lequel il se raconte de façon intime. À lire aussiJoseph Chedid et la musique, symphonie optimiste entre amis
Pollution, pêche, aménagement du littoral, les jeunes du réseau ePOP ont filmé la réalité de ces enjeux dans leurs pays. Ils viennent nous en parler. Nous sommes à Nice à l'occasion de la troisième conférence des Nations unies sur l'océan qui se termine aujourd'hui. Pendant une semaine, environ 20 000 personnes de 180 pays ont échangé pour faire progresser la protection de cet immense espace qui recouvre les 2/3 de la planète. L'océan régule le climat, il fabrique plus de la moitié de l'oxygène que nous respirons et il abrite une biodiversité fantastique. Il est vital pour notre espèce mais nous le maltraitons. Voilà pourquoi les jeunes se sont mobilisés pour se faire entendre durant cette conférence. Hier, ils étaient des centaines dans les stands et les auditoriums du palais des expositions, renommé la Baleine, où notre studio est installé. Émission spéciale ePOP depuis l'Unoc à Nice avec plusieurs jeunes ePOPERS. Adrien Poupard de Vannes, étudiant en ingénierie et gestion des ressources côtières pour le film La plage sauvée par ses amis Marine Berthelet, étudiante en géographie à l'Université de la Réunion pour le film Vague à l'âme du Port de Sainte-Marie Mariame Ndimblane, du Sénégal, étudiante en Économie Bleue à Brest pour le film Sur le quai de pêche de Rufisque Et la chercheuse Pascale Chabanet, chercheuse en écologie récifale à l'IRD, Marie-Eve Migueres Chargée de médiation scientifique à l'IRD Max Bale de Rfi Planète Radio. Musiques diffusées pendant l'émission Elida Almeida - Mar Sagrado João Selva - Banho De Mar (Brésil).
Tout comme son père Louis, son frère M, Mathieu Chedid, et sa sœur Anna, dite Nach, Joseph Chedid a choisi comme moyen d'expression la chanson. Il est en tournée et sera en concert samedi 14 juin dans le nord de la France dans le cadre du festival Label Guit'Art à Esquelbecq, près de Lille. Il interprètera les titres de son dernier album en date Hey Friend !, un disque dans lequel il se raconte de façon intime. À lire aussiJoseph Chedid et la musique, symphonie optimiste entre amis
Des représentants de plus de 180 pays sont à Nice, cette semaine, pour échanger sur les enjeux de l'océan. Les pays du Sud seront particulièrement attentifs aux discussions sur la ratification du traité mondial sur la haute mer, la problématique de l'industrie minière en haute mer, les questions de pêche durable et de gestion des zones côtières. Nous sommes à Nice à l'occasion de la troisième conférence des Nations unies sur l'océan qui réunit plus de 20 000 personnes de 180 pays. Notre studio est installé dans le palais des expositions rebaptisé pour l'occasion La Baleine. Un immense ventre de 17 000 m2 occupés cette semaine par des stands et des auditoriums bleus dans lesquels se succèdent les événements que vous entendez derrière nous. Les pays du Sud sont bien représentés car les sujets qui sont traités ici conditionnent le quotidien de ceux qui vivent là-bas. Par exemple, en Afrique de l'Ouest, plus de 7 millions de personnes dépendent directement de la pêche artisanale, mais 40% des stocks de poissons dans la région sont déjà surexploités ou épuisés, ce qui compromet non seulement la biodiversité marine, mais aussi la sécurité alimentaire de millions de personnes. Alors que peuvent attendre les pays du Sud de cette conférence ? - Ahmed Senhoury, directeur exécutif du PRCM, le Partenariat Régional pour la Conservation de la zone côtière et Marine (PRCM) est une coalition d'acteurs travaillant sur les problématiques du littoral ouest africain et couvrant sept pays : le Cap Vert, la Gambie, la Guinée Conakry, la Guinée-Bissau, la Mauritanie, le Sénégal et la Sierra Leone - Aliou Ba, responsable principal de la campagne océan pour Greenpeace Afrique - Vincent Doumeizel, fondateur de la Global Seaweed Coalition, spécialiste des algues et du plancton - Sophie Lanco, chercheuse en écologie marine à l'IRD. Elle s'intéresse à la façon dont les oiseaux, les poissons, les mammifères et les pêcheurs occupent l'espace en mer, en utilisant notamment des techniques de biologging et des modèles d'écologie du mouvement - Diaba Diop, présidente du Réseau des Femmes de la Pêche Artisanale (REFEPAS). Musiques diffusées pendant l'émission - Bembeya Jazz National - Mami Wata - Touré Kunda - Bay Pa Mar.
Formé de cinq membres dont Anna Mouglalis et Lucie Antunes, le groupe punk Draga sort un premier album qui met à l'honneur la pensée féministe de la romancière et militante Monique Wittig. Le groupe Draga est formé d'Anna Mouglalis, Lucie Antunes, Théodora Delilez, P.R2B, et Narumi Herisson. Leur premier album, enregistré en 4 jours, s'appelle ô Guérillères, en référence directe au texte de Monique Wittig publié en 1969, qu'elles chantent. Un long récit choral dans lequel elle raconte le poids de la langue conçue, formaté par les hommes. Draga vient du texte de Monique Wittig, il y a une ponctuation avec des listes de prénoms féminins. C'est le nom de toutes ces femmes qui entrent en guerre. Guérillères c'est la contraction de "Guérilla" et de "guerrières" Monique Wittig revendique la nécessité d'inventer des mots, un nouveau langage. Anna Mouglalis Monique Wittig (1935-2003) est une romancière, philosophe et militante franco-américaine féministe. Elle s'installe à Paris dans les années 50 pour étudier les lettres à la Sorbonne. Elle se fait connaître en 1964 avec la sortie de L'Opoponax, publié aux éditions de Minuit qui obtient le Prix Médicis, et qui fut honoré par Marguerite Duras. Dans ce roman qui raconte l'histoire d'une petite fille depuis la maternelle jusqu'à la fin de sa scolarité, elle emploie le pronom «on» à la place de «elle» ou de «je» pour déconstruire les normes de langages patriarcales. Ça nous semblait urgent de mettre les mots en avant. Ça a résonné immédiatement en nous. Nous sommes habitées par ce texte. Lucie Antunes En 1968, elle s'engage dans le mouvement de révolte étudiant, puis en 1970, puis elle co-fonde le MFL, Mouvement de Libération des Femmes, puis elle participe à la fondation du groupe féministe radical des Féministes Révolutionnaires qui deviendra Les Gouines Rouges. Elle finit par quitter la France pour s'installer aux États-Unis. Dans La pensée straight, elle critique, dans un recueil d'articles, le système hétérosexuel comme une norme qui structure la société. Elle y défend l'idée que le genre est une construction politique. Par ses écrits et recherches, elle a grandement influencé les études queer. Invitées : Anna Mouglalis, actrice, chanteuse, membre du groupe Draga et Lucie Antunes, musicienne, percussionniste et multi-instrumentiste française et membre du groupe Draga. Programmation musicale : - Féminaire - She says - Guérillères - Sirène Tous ces titres sont sur l'album ô guérillères de Draga. À voir à la Philharmonie le 4 juillet 2025.
Formé de cinq membres dont Anna Mouglalis et Lucie Antunes, le groupe punk Draga sort un premier album qui met à l'honneur la pensée féministe de la romancière et militante Monique Wittig. Le groupe Draga est formé d'Anna Mouglalis, Lucie Antunes, Théodora Delilez, P.R2B, et Narumi Herisson. Leur premier album, enregistré en 4 jours, s'appelle ô Guérillères, en référence directe au texte de Monique Wittig publié en 1969, qu'elles chantent. Un long récit choral dans lequel elle raconte le poids de la langue conçue, formaté par les hommes. Draga vient du texte de Monique Wittig, il y a une ponctuation avec des listes de prénoms féminins. C'est le nom de toutes ces femmes qui entrent en guerre. Guérillères c'est la contraction de "Guérilla" et de "guerrières" Monique Wittig revendique la nécessité d'inventer des mots, un nouveau langage. Anna Mouglalis Monique Wittig (1935-2003) est une romancière, philosophe et militante franco-américaine féministe. Elle s'installe à Paris dans les années 50 pour étudier les lettres à la Sorbonne. Elle se fait connaître en 1964 avec la sortie de L'Opoponax, publié aux éditions de Minuit qui obtient le Prix Médicis, et qui fut honoré par Marguerite Duras. Dans ce roman qui raconte l'histoire d'une petite fille depuis la maternelle jusqu'à la fin de sa scolarité, elle emploie le pronom «on» à la place de «elle» ou de «je» pour déconstruire les normes de langages patriarcales. Ça nous semblait urgent de mettre les mots en avant. Ça a résonné immédiatement en nous. Nous sommes habitées par ce texte. Lucie Antunes En 1968, elle s'engage dans le mouvement de révolte étudiant, puis en 1970, puis elle co-fonde le MFL, Mouvement de Libération des Femmes, puis elle participe à la fondation du groupe féministe radical des Féministes Révolutionnaires qui deviendra Les Gouines Rouges. Elle finit par quitter la France pour s'installer aux États-Unis. Dans La pensée straight, elle critique, dans un recueil d'articles, le système hétérosexuel comme une norme qui structure la société. Elle y défend l'idée que le genre est une construction politique. Par ses écrits et recherches, elle a grandement influencé les études queer. Invitées : Anna Mouglalis, actrice, chanteuse, membre du groupe Draga et Lucie Antunes, musicienne, percussionniste et multi-instrumentiste française et membre du groupe Draga. Programmation musicale : - Féminaire - She says - Guérillères - Sirène Tous ces titres sont sur l'album ô guérillères de Draga. À voir à la Philharmonie le 4 juillet 2025.
Le chanteur guinéen Takana Zion, qui s'est imposé sur la scène du reggae international sera en concert à l'Olympia le 14 juin 2025 avec de nombreux artistes comme Black M, Maître Hitman, Xuman. Il profite de son passage à Paris, pour nous faire découvrir son dernier titre en exclusivité. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Naza - C'est incroyable Oshe - Badman Takana Zion - Champion Takana Zion feat Black M - Ana Yirendé Takana Zion - Power of blessing Takana Zion - On my eyes Takana Zion - Conakry Tatiana Kruz - Tourner Saïfond - My chocolate Sethlo feat Conii Gangster, Lomerica Gang & Mic Flammez - Woèkpô Retrouvez notre playlist sur Deezer.
Le chanteur guinéen Takana Zion, qui s'est imposé sur la scène du reggae international sera en concert à l'Olympia le 14 juin 2025 avec de nombreux artistes comme Black M, Maître Hitman, Xuman. Il profite de son passage à Paris, pour nous faire découvrir son dernier titre en exclusivité. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Naza - C'est incroyable Oshe - Badman Takana Zion - Champion Takana Zion feat Black M - Ana Yirendé Takana Zion - Power of blessing Takana Zion - On my eyes Takana Zion - Conakry Tatiana Kruz - Tourner Saïfond - My chocolate Sethlo feat Conii Gangster, Lomerica Gang & Mic Flammez - Woèkpô Retrouvez notre playlist sur Deezer.
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Émission en direct depuis l'UNOC (la troisième Conférence des Nations unies sur les océans) qui se tient à Nice du 9 au 13 juin 2025. Avec Marie Bellan, journaliste environnement pour les Échos : la pollution plastique dans les océans qui est aussi un des enjeux de ce sommet avant la reprise des négos à Genève cet été. - Hortense Chauvin, journaliste environnement pour Reporterre: la haute mer - Jean-Marie Cunin, responsable de la rubrique Mer chez Ouest-France sur les aires marines protégées et le chalutage de fond - Raphaël Moran du service Amérique latine de RFI : les pêcheurs artisanaux chiliens qui souffrent de surpêche chinoise dans leurs eaux - Jeanne Richard du service environnement de RFI : la pêche et son impact (notamment la pêche européenne) en Afrique de l'Ouest - Géraud Bosman du service environnement de RFI : le fléau des sargasses dans le bassin caribéen, ses causes, ses conséquences, ses solutions... Musiques diffusées pendant l'émission - Celia Cruz - Baila Yemaya - Minyo Crusaders - Kaigara Bushi.
Théodora, la chanteuse et rappeuse franco-congolaise présente MEGA BBL la version augmentée de son album Bad Boy Lovestory. Depuis la sortie de son titre, KONGOLESE SOUS BBL, la jeune artiste est sous les feux des projecteurs, multipliant les collaborations à l'instar de Juliette Armanet ou Jul. Accompagnée de son invité, son frère et manager Jeez, elle répond aux questions de Claudy Siar, Yasmine Bakayoko et Stéphane Linon. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Théodora feat Luigi - GO Théodora - Fashion Designa Théodora - Kongolese sous BBL Rihanna - Pon de Replay Théodora - Entracte : Histoire d'amour, Commérages et Chardonnay Théodora - Un meilleur nous Retrouvez notre playlist sur Deezer.
Théodora, la chanteuse et rappeuse franco-congolaise présente MEGA BBL la version augmentée de son album Bad Boy Lovestory. Depuis la sortie de son titre, KONGOLESE SOUS BBL, la jeune artiste est sous les feux des projecteurs, multipliant les collaborations à l'instar de Juliette Armanet ou Jul. Accompagnée de son invité, son frère et manager Jeez, elle répond aux questions de Claudy Siar, Yasmine Bakayoko et Stéphane Linon. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Théodora feat Luigi - GO Théodora - Fashion Designa Théodora - Kongolese sous BBL Rihanna - Pon de Replay Théodora - Entracte : Histoire d'amour, Commérages et Chardonnay Théodora - Un meilleur nous Retrouvez notre playlist sur Deezer.
L'artiste mauritanien BRMX de passage à Paris pour participer à la neuvième édition de l'African Culture festival, vient nous présenter son univers musical. Auteur et interprète, le chanteur a construit son propre style mêlant rap, musiques traditionnelles et afro-fusion. Il est accompagné du chanteur Soldier Hems, originaire aussi de Mauritanie. Dans sa musique fusion, il utilise le peul, le français et l'anglais pour conscientiser la jeunesse. Ils sont interrogés par Laura Mbakop, Yasmine Bakayoko et Claudy Siar. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : BRXM -Mami Wata BRXM - Thérapie BRXM - Solo Soldier Hems - Rien n'a changéBRMX - Naangue BRMX - Boosoyado Retrouvez notre playlist sur Deezer.
Plongée au cœur de la formidable biodiversité océanique : des centaines de milliers d'espèces, depuis les dauphins jusqu'aux étoiles de mer, en passant par les requins et les crevettes. Comment reconnaitre l'océan comme une communauté de vivants, pour tisser une nouvelle alliance entre tous ceux, humains comme animaux, qui vivent avec, dans et grâce à l'océan ? Ravis de vous retrouver dans le ventre de La Baleine, autrement dit le Palais des expositions de Nice rebaptisé aux couleurs de l'océan, pour accueillir une partie des évènements de ce méga sommet des Nations unies pour l'océan. C'est là que RFI a installé son studio, entre ateliers, expos et rencontres forcément océaniques et méditerranéennes. Sur le port de Nice, d'ailleurs, les yachts luxueux ont laissé leurs places à des ours polaires flottants, signe des temps et d'une réelle prise de conscience ? On ne peut que l'espérer en compagnie de nos invités venus à Nice plaider la cause du vivant de tous les êtres vivants qui peuplent les océans, de l'infime étoile de mer jusqu'aux fascinants cétacés... Comment préserver cette formidable biodiversité marine encore méconnue et absolument essentielle à la vie sur Terre ? Comment approcher ces autres mondes animaux, sans les faire disparaitre ? Comment tisser une nouvelle alliance entre vivants(s) de par et grâce à la mer ?Avec : François Sarano, océanographe et plongeur, ami des cachalots et des requins, son dernier essai Justice pour l'étoile de mer, vers la reconnaissance des droits de l'océan (Actes Sud) Fabienne Delfour, docteur en éthologie et cétologue, spécialiste des dauphins Pascale Fabre, directrice de recherches au CNRS, au Laboratoire Charles Coulomb (L2C) à l'Université de Montpellier, où elle travaille sur la pollution plastique et les organismes marinsEt l'éclairage vu du Sénégal du professeur Malick Diouf du département de biologie animale à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, qui travaille en lien avec les communautés de pêcheurs et les femmes du delta du Sine Saloum à la préservation des coquillages et des ressources marines.Musiques diffusées pendant l'émissionGaétan Roussel - Au bord des océansTouré Kunda - Bay Pa Mar [Playlist RFI] À lire aussiConférence de l'ONU sur l'océan 2025 : l'Afrique particulièrement concernée par ses enjeux
Plongée au cœur de la formidable biodiversité océanique : des centaines de milliers d'espèces, depuis les dauphins jusqu'aux étoiles de mer, en passant par les requins et les crevettes. Comment reconnaitre l'océan comme une communauté de vivants, pour tisser une nouvelle alliance entre tous ceux, humains comme animaux, qui vivent avec, dans et grâce à l'océan ? Ravis de vous retrouver dans le ventre de La Baleine, autrement dit le Palais des expositions de Nice rebaptisé aux couleurs de l'océan, pour accueillir une partie des évènements de ce méga sommet des Nations unies pour l'océan. C'est là que RFI a installé son studio, entre ateliers, expos et rencontres forcément océaniques et méditerranéennes. Sur le port de Nice, d'ailleurs, les yachts luxueux ont laissé leurs places à des ours polaires flottants, signe des temps et d'une réelle prise de conscience ? On ne peut que l'espérer en compagnie de nos invités venus à Nice plaider la cause du vivant de tous les êtres vivants qui peuplent les océans, de l'infime étoile de mer jusqu'aux fascinants cétacés... Comment préserver cette formidable biodiversité marine encore méconnue et absolument essentielle à la vie sur Terre ? Comment approcher ces autres mondes animaux, sans les faire disparaitre ? Comment tisser une nouvelle alliance entre vivants(s) de par et grâce à la mer ?Avec : François Sarano, océanographe et plongeur, ami des cachalots et des requins, son dernier essai Justice pour l'étoile de mer, vers la reconnaissance des droits de l'océan (Actes Sud) Fabienne Delfour, docteur en éthologie et cétologue, spécialiste des dauphins Pascale Fabre, directrice de recherches au CNRS, au Laboratoire Charles Coulomb (L2C) à l'Université de Montpellier, où elle travaille sur la pollution plastique et les organismes marinsEt l'éclairage vu du Sénégal du professeur Malick Diouf du département de biologie animale à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, qui travaille en lien avec les communautés de pêcheurs et les femmes du delta du Sine Saloum à la préservation des coquillages et des ressources marines.Musiques diffusées pendant l'émissionGaétan Roussel - Au bord des océansTouré Kunda - Bay Pa Mar [Playlist RFI] À lire aussiConférence de l'ONU sur l'océan 2025 : l'Afrique particulièrement concernée par ses enjeux
L'artiste mauritanien BRMX de passage à Paris pour participer à la neuvième édition de l'African Culture festival, vient nous présenter son univers musical. Auteur et interprète, le chanteur a construit son propre style mêlant rap, musiques traditionnelles et afro-fusion. Il est accompagné du chanteur Soldier Hems, originaire aussi de Mauritanie. Dans sa musique fusion, il utilise le peul, le français et l'anglais pour conscientiser la jeunesse. Ils sont interrogés par Laura Mbakop, Yasmine Bakayoko et Claudy Siar. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : BRXM - Mami WataBRXM - Thérapie BRXM - Solo Soldier Hems - Rien n'a changéBRMX - Naangue BRMX - Boosoyado Retrouvez notre playlist sur Deezer.
La chanteuse congolaise Coco Mupala présente ma fièvre, sa nouvelle chanson. Puis Little Guerrier, artiste originaire du Suriname, présente That Day, son 7è album solo enregistré en Jamaïque et sorti en avril. En fin d'émission, l'actualité musicale avec Magic System et Valérie Tribord et Monique Seka. Et une chanson Gold. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Magic System - Vida Loca Valérie Tribord et Monique Seka - Gadé nou fas a fas Little Guerrier - Let u know Little Guerrier feat Poplane - Rastaman Little Guerrier feat Takana Zion - King Selassie Coco Mupala - Ma fièvre Coco Mupala - Hello Faudel - Tellement je t'aime Retrouvez notre playlist sur Deezer.
La chanteuse congolaise Coco Mupala présente ma fièvre, sa nouvelle chanson. Puis Little Guerrier, artiste originaire du Suriname, présente That Day, son 7è album solo enregistré en Jamaïque et sorti en avril. En fin d'émission, l'actualité musicale avec Magic System et Valérie Tribord et Monique Seka. Et une chanson Gold. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Magic System - Vida Loca Valérie Tribord et Monique Seka - Gadé nou fas a fas Little Guerrier - Let u know Little Guerrier feat Poplane - Rastaman Little Guerrier feat Takana Zion - King Selassie Coco Mupala - Ma fièvre Coco Mupala - Hello Faudel - Tellement je t'aime Retrouvez notre playlist sur Deezer.
Ces dernières années, dans le rap centrafricain, de plus en plus de jeunes talents féminins s'imposent dans le game, RFI vous fait découvrir l'une d'entre elles. Il s'agit de Princia Plisson, une artiste rappeuse et auteure-compositrice, Cool Fawa. Dans un pays où la musique a peu de moyens, elle a aussi dû affronter les préjugés pour se hisser au sommet de son art. Considérée comme un symbole de résilience, Princia Plisson est une inspiration pour les autres filles de sa génération. Assise dans son salon, aux côtés d'un piano et de nombreuses guitares accrochées aux murs, Cool Fawa griffonne des mots dans son bloc note en chantant. Princia Plisson, de son vrai nom, s'est lancée dans la musique avec le groupe de rap MC Fonctionnaire : « En 2010, j'ai commencé par la danse, dans des compétitions inter-lycées et interclasses. Ensuite, j'ai commencé à interpréter des chansons à l'Alliance française de Bangui en 2012. À l'époque, je constatais qu'il y avait des rappeuses dans tous les pays qui nous entourent, mais pourquoi pas chez nous en Centrafrique ? C'est comme ça que je me suis lancée pour défendre les couleurs de mon pays. »En plus de la musique, Cool Fawa fait du sport et poursuit ses études : « C'est une question d'organisation. Je me suis organisée parce qu'il y a de l'amour dans tout ce que je fais. Que ce soit les études, le basketball ou la musique, j'ai de l'amour pour les trois. »Aujourd'hui, la rappeuse utilise sa voix et son micro pour faire passer les messages qui lui tiennent à cœur : « Je me focalise beaucoup plus sur l'amour. Ensuite, je défends la cause des femmes. Je véhicule des messages de paix. Des morceaux pour pousser les centrafricains à s'aimer, à pratiquer la cohésion sociale et le vivre ensemble. »« Sa musique dépasse les frontières »Sur la scène, Cool Fawa met toujours le feu, pour le bonheur de ses fans. Crépin Azouka, promoteur culturel, est impressionné par son parcours. « Je me rappelle la chanson qui l'a propulsée : 'Jennifer'. Elle a brisé la peur pour être dans un groupe de rap masculin, purement engagé. Elle fonctionne avec une équipe solide. Elle travaille son image, elle a une équipe de danseuse. Grâce à son organisation, sa musique arrive à dépasser les frontières. »Mais dans ce milieu dominé par les hommes, Princia Plisson a dû faire face à de nombreux obstacles « Quand j'ai commencé ma carrière de rappeuse, on m'a beaucoup insultée, injuriée, j'ai eu beaucoup de problèmes et ça fait mal. »Grâce à sa ténacité, elle est devenue l'une des artistes les plus suivies en Centrafrique. Princia Plisson a lancé en 2022 son label baptisé Cool Fawa Music pour trouver, encadrer et produire des jeunes talents.À lire aussiLey Kartel fait danser toute la République centrafricaine
Sur les réseaux sociaux, un genre nouveau de témoignage face caméra se fait remarquer : celui de jeunes atteints d'un cancer. Jour après jour, et sans tabou, ils détaillent l'évolution de leur maladie. Le nombre croissant de ces vidéos interpelle, au point de s'interroger sur une possible « épidémie » de cancers précoces, touchant des sujets parfois âgés d'une vingtaine d'années seulement.Le terme « épidémie » a été employé dès 2022 dans une revue scientifique britannique. En France, les médecins en usent plus modérément, même si un mouvement, rassemblant plusieurs institutions et de nombreux chercheurs, tente d'alerter ces dernières années sur la hausse attestée des cancers précoces. L'Institut national du cancer a, par exemple, lancé au mois d'avril une campagne de prévention à destination des 18-25 ans, sur Tiktok, pour expliquer les facteurs aggravant les risques de développer un cancer.Comment expliquer cette hausse de cancers précoces ? Quels types de cancers sont concernés ? Dans cet épisode du podcast de « L'Heure du Monde », Pascale Santi et Sandrine Cabut, journalistes santé au service Sciences du Monde, décortiquent les dernières données scientifiques disponibles à ce sujet.Un épisode de Marion Bothorel, réalisé par Quentin Tenaud. Musiques originales : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Claire Leys. Dans cet épisode : extraits d'une campagne publicitaire de l'Institut national du cancer ; d'une interview accordée par Théo Askolovitch à Konbini le 12 octobre 2024 ; de vidéos publiées sur Tiktok par les utilisateurs Positive A, Tim Nct, Léonore Renaut, Lou JCB, Louandewing, Maëva Desteff qui nous ont autorisés à partager ces extraits. Nous les en remercions.Cet épisode a été diffusé le 5 juin 2025.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.frQue pensez-vous des podcasts du « Monde » ? Donnez votre avis en répondant à cette enquête. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
La forêt est notre meilleur allié, elle abrite 80% des espèces terrestres, elle stocke du carbone et fabrique l'oxygène que nous respirons grâce à la photosynthèse, elle filtre et stocke l'eau, elle nourrit et soigne plus d'1 humain sur 5 et c'est un formidable rempart contre les catastrophes naturelles comme l'érosion. Formidable, me direz-vous ! Oui, mais maintenant je vous propose de penser à la forêt près de chez vous ou à celle de votre enfance. Dans quel état est-elle ? Quelles sont les activités qui l'entourent ou qui sont pratiquées à l'intérieur ? Qui y vit ? Et c'est souvent là que ça se complique car si en théorie nous aimons tous la forêt, en pratique cela implique de concilier développement économique et préservation écologique dans un même endroit. Malheureusement, c'est souvent la forêt qui perd… à court terme car sur le temps long, elle gagne !!! Voilà pourquoi il faut raisonner localement pour agir efficacement…AvecChanee, fondateur de l'association Kalaweit. Installé en Indonésie, il consacre sa vie à la préservation des gibbons Jacques Tassin, chercheur en écologie végétale au Cirad pour son livre Vivre la forêt paru chez Odile Jacob Chloé Tankam, économiste des chaînes de valeur durable pour le CiradAlain Rival, agronome, correspondant pour la filière « Palmier à huile » au sein du CIRAD, directeur régional du Cirad pour l'Asie du Sud-Est Insulaire, basé à Jakarta depuis 2014.Musiques diffusées pendant l'émission- Carameloco - La Felicidad- Gabriel de Rosa - Pê Patu Pa.
Saifond, l'un des artistes les plus populaires en Guinée, sera en concert samedi 7 juin au Casino de Paris. Accompagné de son manager, Raya Ly, élu meilleur manager d'artistes en Guinée, en 2024, il répond aux questions de Claudy Siar, Yasmine Bakayoko et Stéphane Linon.Puis, Slaï, acteur de premier plan du zouk, nous présentera la deuxième édition du Caribbean Summer Festival qui aura lieu à l'Accor Arena le vendredi 6 juin 2025. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Saïfond - Fenanilan Saïfond - Hakill Saïfond - Taa WoullouSlaï -La dernière danse Saïfond -NénéSaïfond -Djarama Retrouvez notre playlist sur Deezer.
Saifond, l'un des artistes les plus populaires en Guinée, sera en concert samedi 7 juin au Casino de Paris. Accompagné de son manager, Raya Ly, élu meilleur manager d'artistes en Guinée, en 2024, il répond aux questions de Claudy Siar, Yasmine Bakayoko et Stéphane Linon.Puis, Slaï, acteur de premier plan du zouk, nous présentera la deuxième édition du Caribbean Summer Festival qui aura lieu à l'Accor Arena le vendredi 6 juin 2025. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Saïfond - Fenanilan Saïfond - Hakill Saïfond - Taa WoullouSlaï -La dernière danse Saïfond -NénéSaïfond -Djarama Retrouvez notre playlist sur Deezer.
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. - Concepcion Alvarez de Novethic : la place des récits dans la transition. Des chercheurs de l'Iddri notamment mènent un travail sur le sujet depuis plusieurs années et viennent de publier une étude qui explique pourquoi il ne faut pas attendre LE récit unique et magique sur la transition...- Baba Wattara de la rédaction mandenkan à Dakar sur des femmes sénégalaises qui ont pris l'initiative d'aménager un dépôt d'ordures en jardin pour y faire du maraîchage- Simon Rozé du service environnement de RFI nous parlera de la couverture de l'UNOC 3 sur RFi- Juliette Pietraszewski du service environnement de RFI - Audrey Iattoni nous présentera une action des Clubs RFI : l'initiative du Club RFI Abidjan en faveur de la protection de l'Océan via une vidéo de sensibilisation sur les dangers du plastique et sur l'engagement de l'association 350 Côte d'Ivoire dans le nettoyage des plages.Chronique ePOP / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Aude Salanon du Bénin pour son film À l'arrière des filets.Musiques diffusées pendant l'émissionMonophonics - Bang BangPupkulies & Rebecca - Saude.
Dans cet essai, le journaliste spécialisé en rap Mehdi Maïzi dresse un état des lieux du rap aujourd'hui... Comment le rap, né dans l'underground, est devenu en un demi-siècle une musique planétaire et un sujet d'études, y compris chez des linguistes tels qu'Alain Rey ? C'est donc l'histoire d'une conquête ! Né dans les années 70 dans les ghettos américains dont le point névralgique se situait à New-York, le premier tube serait le titre Rapper's Delight du groupe Sugar Hillgang, un morceau très dansant. Puis, le rap se répand dans le monde entier. Ce courant musical apparaît en France dans les années 80 avec un rap très politisé. Si l'émission H.I.P. H.O.P diffusée à la télévision dès janvier 1984 contribue à son succès, ce sont les années 90 qui permettent sa consécration avec des groupes comme NTM, IAM, Assassin — héritiers du groupe américain Public Enemy - MC Solaar et plus tard, Ministère AMER, La Clique, Oxmo Puccino.... ou encore Booba dont la musique et les textes évolueront beaucoup au fil de sa carrière, avec des punchlines qui font mouche. Un rappeur «protéiforme» selon les termes de Mehdi Maïzi qui en a influencé tant d'autres. On a souvent tendance à penser que le rap est une musique très carrée, mais ça peut être plein de choses différentes ! C'est une musique qui est en mouvement, qui n'est pas figée. Mehdi Maïzi Les industries se mettent alors en place à une époque où la visibilité des personnes racisées dans les médias étaient moindres. D'un mouvement underground et militant, on passe aussi à des titres plus commerciaux.L'année 95 marque un tournant intéressant dans le rap français, avec des textes plus écrits avec beaucoup d'assonances, d'allitérations, et une modernisation esthétique grâce à la technique. «L'École du micro d'argent» de IAM en est l'un des meilleurs exemples selon le spécialiste. Invité : Mehdi Maïzi, journaliste spécialisé en rap. Il présente chaque semaine l'émission web « Le Code », consacrée à l'actualité du rap. Son livre « Le rap a gagné » est publié chez la Fabrique éditions. Et comme chaque mercredi, retrouvez la chronique « La puce à l'oreille » de Lucie Bouteloup. Aujourd'hui, elle décortique avec le lexicographe Benjamin Rouxel l'expression «Être plein aux as». Une chronique en collaboration avec Le Robert.Programmation musicale : L'artiste Théodora avec le titre Do u wanna ?
Dans cet essai, le journaliste spécialisé en rap Mehdi Maïzi dresse un état des lieux du rap aujourd'hui... Comment le rap, né dans l'underground, est devenu en un demi-siècle une musique planétaire et un sujet d'études, y compris chez des linguistes tels qu'Alain Rey ? C'est donc l'histoire d'une conquête ! Né dans les années 70 dans les ghettos américains dont le point névralgique se situait à New-York, le premier tube serait le titre Rapper's Delight du groupe Sugar Hillgang, un morceau très dansant. Puis, le rap se répand dans le monde entier. Ce courant musical apparaît en France dans les années 80 avec un rap très politisé. Si l'émission H.I.P. H.O.P diffusée à la télévision dès janvier 1984 contribue à son succès, ce sont les années 90 qui permettent sa consécration avec des groupes comme NTM, IAM, Assassin — héritiers du groupe américain Public Enemy - MC Solaar et plus tard, Ministère AMER, La Clique, Oxmo Puccino.... ou encore Booba dont la musique et les textes évolueront beaucoup au fil de sa carrière, avec des punchlines qui font mouche. Un rappeur «protéiforme» selon les termes de Mehdi Maïzi qui en a influencé tant d'autres. On a souvent tendance à penser que le rap est une musique très carrée, mais ça peut être plein de choses différentes ! C'est une musique qui est en mouvement, qui n'est pas figée. Mehdi Maïzi Les industries se mettent alors en place à une époque où la visibilité des personnes racisées dans les médias étaient moindres. D'un mouvement underground et militant, on passe aussi à des titres plus commerciaux.L'année 95 marque un tournant intéressant dans le rap français, avec des textes plus écrits avec beaucoup d'assonances, d'allitérations, et une modernisation esthétique grâce à la technique. «L'École du micro d'argent» de IAM en est l'un des meilleurs exemples selon le spécialiste. Invité : Mehdi Maïzi, journaliste spécialisé en rap. Il présente chaque semaine l'émission web « Le Code », consacrée à l'actualité du rap. Son livre « Le rap a gagné » est publié chez la Fabrique éditions. Et comme chaque mercredi, retrouvez la chronique « La puce à l'oreille » de Lucie Bouteloup. Aujourd'hui, elle décortique avec le lexicographe Benjamin Rouxel l'expression «Être plein aux as». Une chronique en collaboration avec Le Robert.Programmation musicale : L'artiste Théodora avec le titre Do u wanna ?
La pop star américaine Taylor Swift vient de frapper un grand coup en rachetant les droits de ses six premiers albums. Un acte militant autant qu'économique, qui illustre un changement profond dans le rapport de force entre artistes et maisons de disques. Décryptage. L'industrie musicale, qui pesait trente milliards de dollars l'an passé, repose depuis des décennies sur un déséquilibre structurel : en échange du financement de leur production, les artistes cèdent souvent les masters — les enregistrements originaux de leurs morceaux — aux labels. Or, ce sont précisément ces masters qui génèrent la majorité des revenus : ventes, streaming, placements dans des publicités ou dans des films. À chaque diffusion, c'est le détenteur des droits qui encaisse, rarement l'artiste.À lire aussiÉtats-Unis: Taylor Swift annonce avoir racheté les droits de ses six premiers albumsTaylor Swift, pionnière d'un nouveau modèleC'est en 2019 que tout bascule pour Taylor Swift. Lorsque son contrat avec son ancien label prend fin, elle découvre que ses masters ont été revendus sans son consentement. En réponse, elle décide de réenregistrer ses anciens titres, une stratégie permise par le fait qu'elle détient toujours les droits d'auteur (paroles et mélodies). Résultat: les nouvelles versions rencontrent un succès commercial et éclipsent progressivement les originales, générant de nouveaux revenus sous son contrôle. Mais cette solution a un coût : réenregistrer des albums nécessite d'importants moyens. C'est pourquoi, en parallèle, Taylor Swift a opté pour une autre stratégie plus radicale: racheter les droits de ses premiers albums. Une opération onéreuse — les estimations parlent de centaines de millions de dollars — mais qui lui garantit une maîtrise totale de son œuvre.À lire aussiLe phénomène Taylor Swift, ce sont les Swifties qui en parlent le mieuxVers une émancipation économique des artistesLe cas Taylor Swift n'est pas isolé. En 2022, Kanye West a, lui aussi, racheté ses masters chez Universal grâce à un prêt de cent millions de dollars. D'autres, comme Paul McCartney, n'ont pas pu empêcher la vente de leur catalogue à d'autres éditeurs. Ce mouvement révèle une prise de conscience croissante des artistes : la propriété intellectuelle de leurs œuvres est un levier d'indépendance artistique et un atout économique majeur. À l'avenir, la question des droits pourrait bien s'inviter dès la signature des premiers contrats. Une évolution qui pourrait profondément rebattre les cartes du secteur musical.
Astronome visionnaire, formidable passeur de science et des merveilles célestes, Camille Flammarion est célébré en cette année centenaire de sa disparition. Regards croisés sur les intuitions de l'auteur de la pluralité des mondes et de l'astronomie populaire... Décollage pour une émission aussi solaire que lunaire, en hommage à celui qui nous a appris à regarder le ciel, les étoiles et les planètes et même à fêter le soleil : j'ai nommé Camille Flammarion, astronome visionnaire, formidable passeur des sciences de l'univers et des merveilles célestes, notamment à travers sa monumentale et célébrissime astronomie populaire parue en 1880. Cet esprit libre et curieux, persuadé de la pluralité des mondes voire de l'existence des extraterrestres, est célébré toute cette année 2025 qui marque le centenaire de sa disparition...Avec Jean-Philippe Uzan, directeur de recherche au CNRS, physicien théoricien à l'Institut d'Astrophysique de Paris directeur de recherche au CNRS, physicien théoricien à l'Institut d'Astrophysique de Paris pour Une histoire populaire de l'univers paru chez Flammarion (à l'occasion du centenaire de la mort de l'astronome Camille Flammarion)et Sylvain Bouley, président de la Société Astronomique de France et planétologue à l'Université Paris-Saclay qui nous parlera de On the Moon Again , les 6, 7 et 8 juin.Musiques diffusées pendant l'émission- Charles Koechlin, Stuttgart Radio Symphony Orchestra, Heinz Holliger - Vers la Voute étoilée, Op. 129- Lou Reed - Satellite of love.
Astronome visionnaire, formidable passeur de science et des merveilles célestes, Camille Flammarion est célébré en cette année centenaire de sa disparition. Regards croisés sur les intuitions de l'auteur de la pluralité des mondes et de l'astronomie populaire... Décollage pour une émission aussi solaire que lunaire, en hommage à celui qui nous a appris à regarder le ciel, les étoiles et les planètes et même à fêter le soleil : j'ai nommé Camille Flammarion, astronome visionnaire, formidable passeur des sciences de l'univers et des merveilles célestes, notamment à travers sa monumentale et célébrissime astronomie populaire parue en 1880. Cet esprit libre et curieux, persuadé de la pluralité des mondes voire de l'existence des extraterrestres, est célébré toute cette année 2025 qui marque le centenaire de sa disparition...Avec Jean-Philippe Uzan, directeur de recherche au CNRS, physicien théoricien à l'Institut d'Astrophysique de Paris directeur de recherche au CNRS, physicien théoricien à l'Institut d'Astrophysique de Paris pour Une histoire populaire de l'univers paru chez Flammarion (à l'occasion du centenaire de la mort de l'astronome Camille Flammarion)et Sylvain Bouley, président de la Société Astronomique de France et planétologue à l'Université Paris-Saclay qui nous parlera de On the Moon Again , les 6, 7 et 8 juin.Musiques diffusées pendant l'émission- Charles Koechlin, Stuttgart Radio Symphony Orchestra, Heinz Holliger - Vers la Voute étoilée, Op. 129- Lou Reed - Satellite of love.
En Tunisie, un nouveau festival de Jazz, Jazz'it Festival, s'est tenu du 31 mai au 1er juin, attirant plusieurs centaines de spectateurs. Au-delà des concerts de musiciens internationaux, les organisateurs du festival ont également voulu donner une chance aux jeunes talents tunisiens d'assister à des masterclass et de commencer à produire leur musique. Dans le pays, le jazz réunit une grande communauté de passionnés depuis les années 1960. Devant un public de jeunes musiciens tunisiens, le guitariste américain Mark Whitfield présente une masterclass. Au programme, conseils et exemples de composition. Pour Malek Lakhoua, musicien de jazz et organisateur du festival avec le label Jazzit Records, il s'agit de perpétuer une tradition de culture du jazz en Tunisie qui avait commencé avec le festival de jazz à Tabarka en 1968.« J'ai grandi dans cette ambiance de masterclass, "d'aftershow". Pour moi, c'est la liberté que véhicule cette musique, l'union. C'est ce que l'on veut véhiculer à travers ce festival », explique l'organisateur, qui souhaite aider la scène jazz tunisienne à se renforcer. « Pour nous, la scène n'est pas assez structurée, il n'y a pas de label. Les circonstances, l'environnement, il est presque hostile pour la création d'un label. Économiquement, c'est difficile, la distribution est très compliquée, le manque de festivals. Il y a beaucoup de défis par rapport à cela », regrette-t-il.« Je cherche toujours des masterclass ou des sessions de jam pour apprendre et m'inspirer. Surtout que, malgré les quelques maîtres tunisiens du jazz, ce n'est pas vraiment une musique qu'on apprend au conservatoire. Il n'y a pas de formation, c'est un apprentissage un peu autodidacte », estime quant à lui Neder, 24 ans, qui improvise avec ses camarades à la guitare.Si le jazz reste confidentiel en Tunisie, une jeune génération de musiciens, espère percer dans le pays, comme Ahmed Dridi 29 ans, originaire de Zaghouan au nord de la Tunisie. « On est motivés, même si la culture du jazz n'est pas hyper répandue. Mais c'est plus par ignorance que manque d'intérêt pour cette musique. Par exemple, moi, si j'invite des amis à voir des live de musiciens jazz, au début, ils viennent sans connaître nécessairement et après, ils reviennent. Avec les jeunes, une communauté d'amateurs se crée aussi », raconte-t-il.Et pour encourager cette dynamique, le jeune musicien Aymen Dhifaoui, 27 ans et originaire de Kairouan, est monté sur scène pour échanger quelques sons de guitare avec le légendaire Mark Whitfield à la clôture du festival.À écouter aussiL'épopée des musiques noires: David «Yacouba» Jacob revitalise ses origines béninoises
C'est une forme de violence sexiste et sexuelle presque trop banale, dont on peut être victime sans même le savoir : le voyeurisme. La loi du 3 août 2018 définit ce délit comme le fait « d'user de tout moyen afin d'apercevoir les parties intimes d'une personne ».Dans les faits, le sujet était resté peu abordé, jusqu'à ce que la journaliste Laurène Daycard, collaboratrice au Monde, qui travaille sur les violences faites aux femmes depuis plus de dix ans, lance l'alerte. Elle fait partie des journalistes qui ont, les premiers, employé le terme « féminicide » et sorti ce crime des pages « faits divers » des médias, démontrant qu'il s'agissait d'un fait de société.En avril, le voyeurisme est entré par effraction dans sa vie, dans une piscine du 19e arrondissement de Paris. Elle partage alors son récit sur Instagram. S'ensuit une avalanche de commentaires racontant des expériences similaires et un emballement médiatique. Son histoire devient l'affaire du « voyeur de la piscine ».Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Laurène Daycard livre un témoignage et une analyse à la première personne. Aujourd'hui, elle se demande si le voyeurisme ne doit pas être considéré, lui aussi, comme un fait de société.Un épisode de Cyrielle Bedu, Marion Bothorel et Adèle Ponticelli, réalisé par Quentin Tenaud. Musiques originales : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Adèle Ponticelli. Dans cet épisode : extraits du journal de 20 heures de TF1 du 30 juillet 2018 et du journal de 13 heures de France 2 du 28 août 2018.Cet épisode a été diffusé le 2 juin 2025.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Transes envoûtantes de l'African Electro au R'n'B façon 60's. Nos premiers invités sont Koko Jean & The Tonics pour la sortie de Love Child.Love Child estun hommage puissant aux racines de la soul, du blues et du rock, où Koko-Jean & The Tonics mêlent énergie brute et émotion sincère.Avec Love Child,Koko-Jean & The Tonics rendent hommage aux racines de la musique afro-américaine en y insufflant une énergie nouvelle et une liberté d'interprétation unique. Cet album capture la profondeur du gospel, la puissance du blues et l'énergie du rock'n'roll. Plus intime que leur premier album, Love Child puise dans l'héritage de figures emblématiques comme Marvin Gaye, Etta James, Aretha Franklin, et Ike & Tina Turner. L'album célèbre aussi l'impact des labels légendaires Motown etStax. Koko-Jean Davis s'est d'abord fait connaître en tant que chanteuse et leader du groupe Koko-Jean & The Excitements,une formation explosive de soul et rhythm & blues née à Barcelone. Avec son énergie débordante et sa présence scénique inimitable, Koko-Jean a rapidement conquis le public en insufflant une intensité brute et un groove imparable à chaque performance. Aux côtés des Excitements, elle a contribué à raviver l'essence du R&B des années 60, s'inspirant d'icônes comme Tina Turner, Etta James et James Brown. Ensemble, ils ont sillonné les scènes européennes et sorti plusieurs albums acclamés, marqués par un son puissant et authentique.Titres interprétés au grand studio- Down On My Knees, Live RFI- The Spin, extrait de l'album- Love Child Live RFI. Line Up : Koko-Jean (chant), Victor Puertas (piano et chant), Arnaud Fradin (guitare)Son : Camille Roch, Benoît Letirant► Album Love Child (Buenritmo Records/Daydream 2024)Bandcamp - Facebook - YouTube.Puis, nous recevons le trio marseillais Zar Electrik pour la sortie de KoyoQuand les transes gnaouies rencontrent les boucles de la musique subsaharienne et se mêlent à l'électro la plus ensorcelante, la célébration se fait forcément explosive. Sur les pistes de cet African techno, Anass Zine et Arthur Péneau, chanteurs-instrumentistes au gumbri, à l'oud et à la kora électrique, embarquent Did Miosine aux machines pour un trip envoûtant aux confins du Maghreb. Derrière les voix enchanteresses ou rugissantes, l'appel à la danse se fait par les rythmes et les soubresauts ternaires baignés d'électro. Ça tourne jusqu'à s'étourdir, ça bouillonne et tourbillonne dans des transes infinies aux échos d'Orient et aux grooves apatrides.L'histoire : Anass Zine et Arthur Peneau se rencontrent en 2019 à Marseille ; ils commencent à travailler un premier répertoire en duo sous le nom de Zar Electrik. Durant le confinement de 2020, ils rencontrent Didier Simione et l'intègre au projet comme beatmaker. Grâce à quelques concerts et des vidéos postés sur internet en 2021, ils rencontrent Lamastrock, la structure de production et d'accompagnement d'artistes, qui leur propose une collaboration.Avec près de 60 concerts en 2022 et des dates importantes, le trio obtient fin 2022 le Prix des Musiques d'ici.Une tournée en Algérie a été réalisée début 2023 et la rencontre avec les publics algériens a été exceptionnelle. Des dates en Italie, Belgique, Canada et France pour une année 2023 qui compte également une soixantaine de concerts, dont de belles dates parisiennes (Pan Piper, Cabaret Sauvage, Maison des Métallos, Le Point Fort… ). L'année 2023 voit également la sortie de leur premier EP Hawa, chez le label français Jarring Effects. Fin 2023, la participation de Zar Electrik au Mundial Montréal s'est soldée par un très beau succès et les portes du marché nord-américain se sont ouvertes. De nouvelles collaborations sont actées avec une agence américaine, AliaProd pour Usa-Canada, Crossover-frequencies pour la Suède, la Norvège, le Danemark et Musicastrada pour l'Italie. Le groupe a été invité en janvier 2025 pour un Tiny Desk NPR. L'année 2025 devrait compter plus de 60 concerts en France et à l'international avec notamment des tournées aux USA, Canada et une présence accrue sur les gros festivals européens comme Le Paléo en Suisse, Colors of Ostrava en République Tchèque, le FMM Sines au Portugal, Simo festival en Belgique, LesSuds en France. L'album Koyo est sorti en avril 2025.Titres interprétés au grand studio- Berma Soudan Live RFI - Koyo,extrait de l'album- Babord Live RFI. ► Session Live filmée par RFI VidéosLine Up : Anass ZINE (guitare, oud, gumbri, percussions, chant), Arthur Péneau (kora, percussions, chant), Didier SImione (machines, synthés)Son : Mayhias Taylor, Benoît Letirant► Album Koyo (Jarring Effects 2025)YouTube - Bandcamp - Facebook Réalisation : Hadrien Touraud & Donatien Cahu
Transes envoûtantes de l'African Electro au R'n'B façon 60's. Nos premiers invités sont Koko Jean & The Tonics pour la sortie de Love Child.Love Child estun hommage puissant aux racines de la soul, du blues et du rock, où Koko-Jean & The Tonics mêlent énergie brute et émotion sincère.Avec Love Child,Koko-Jean & The Tonics rendent hommage aux racines de la musique afro-américaine en y insufflant une énergie nouvelle et une liberté d'interprétation unique. Cet album capture la profondeur du gospel, la puissance du blues et l'énergie du rock'n'roll. Plus intime que leur premier album, Love Child puise dans l'héritage de figures emblématiques comme Marvin Gaye, Etta James, Aretha Franklin, et Ike & Tina Turner. L'album célèbre aussi l'impact des labels légendaires Motown etStax. Koko-Jean Davis s'est d'abord fait connaître en tant que chanteuse et leader du groupe Koko-Jean & The Excitements,une formation explosive de soul et rhythm & blues née à Barcelone. Avec son énergie débordante et sa présence scénique inimitable, Koko-Jean a rapidement conquis le public en insufflant une intensité brute et un groove imparable à chaque performance. Aux côtés des Excitements, elle a contribué à raviver l'essence du R&B des années 60, s'inspirant d'icônes comme Tina Turner, Etta James et James Brown. Ensemble, ils ont sillonné les scènes européennes et sorti plusieurs albums acclamés, marqués par un son puissant et authentique.Titres interprétés au grand studio- Down On My Knees, Live RFI- The Spin, extrait de l'album- Love Child Live RFI. Line Up : Koko-Jean (chant), Victor Puertas (piano et chant), Arnaud Fradin (guitare)Son : Camille Roch, Benoît Letirant► Album Love Child (Buenritmo Records/Daydream 2024)Bandcamp - Facebook - YouTube.Puis, nous recevons le trio marseillais Zar Electrik pour la sortie de KoyoQuand les transes gnaouies rencontrent les boucles de la musique subsaharienne et se mêlent à l'électro la plus ensorcelante, la célébration se fait forcément explosive. Sur les pistes de cet African techno, Anass Zine et Arthur Péneau, chanteurs-instrumentistes au gumbri, à l'oud et à la kora électrique, embarquent Did Miosine aux machines pour un trip envoûtant aux confins du Maghreb. Derrière les voix enchanteresses ou rugissantes, l'appel à la danse se fait par les rythmes et les soubresauts ternaires baignés d'électro. Ça tourne jusqu'à s'étourdir, ça bouillonne et tourbillonne dans des transes infinies aux échos d'Orient et aux grooves apatrides.L'histoire : Anass Zine et Arthur Peneau se rencontrent en 2019 à Marseille ; ils commencent à travailler un premier répertoire en duo sous le nom de Zar Electrik. Durant le confinement de 2020, ils rencontrent Didier Simione et l'intègre au projet comme beatmaker. Grâce à quelques concerts et des vidéos postés sur internet en 2021, ils rencontrent Lamastrock, la structure de production et d'accompagnement d'artistes, qui leur propose une collaboration.Avec près de 60 concerts en 2022 et des dates importantes, le trio obtient fin 2022 le Prix des Musiques d'ici.Une tournée en Algérie a été réalisée début 2023 et la rencontre avec les publics algériens a été exceptionnelle. Des dates en Italie, Belgique, Canada et France pour une année 2023 qui compte également une soixantaine de concerts, dont de belles dates parisiennes (Pan Piper, Cabaret Sauvage, Maison des Métallos, Le Point Fort… ). L'année 2023 voit également la sortie de leur premier EP Hawa, chez le label français Jarring Effects. Fin 2023, la participation de Zar Electrik au Mundial Montréal s'est soldée par un très beau succès et les portes du marché nord-américain se sont ouvertes. De nouvelles collaborations sont actées avec une agence américaine, AliaProd pour Usa-Canada, Crossover-frequencies pour la Suède, la Norvège, le Danemark et Musicastrada pour l'Italie. Le groupe a été invité en janvier 2025 pour un Tiny Desk NPR. L'année 2025 devrait compter plus de 60 concerts en France et à l'international avec notamment des tournées aux USA, Canada et une présence accrue sur les gros festivals européens comme Le Paléo en Suisse, Colors of Ostrava en République Tchèque, le FMM Sines au Portugal, Simo festival en Belgique, LesSuds en France. L'album Koyo est sorti en avril 2025.Titres interprétés au grand studio- Berma Soudan Live RFI - Koyo,extrait de l'album- Babord Live RFI. ► Session Live filmée par RFI VidéosLine Up : Anass ZINE (guitare, oud, gumbri, percussions, chant), Arthur Péneau (kora, percussions, chant), Didier SImione (machines, synthés)Son : Mayhias Taylor, Benoît Letirant► Album Koyo (Jarring Effects 2025)YouTube - Bandcamp - Facebook Réalisation : Hadrien Touraud & Donatien Cahu
Musicien de père en fils, rappeur et producteur, Yewhe Yeton a le gout de l'archive. Passionné par l'histoire musicale du Bénin dont il collectionne les rythmes hérités de la tradition, il nous révèle le sens caché des chants du Dahomey enregistrés en 1931 lors de l'exposition coloniale. Nous sommes à Abomey Calavi, à la périphérie de Cotonou, capitale économique du Bénin. Fils de chanteur, petit-fils de chanteur, chanteur lui-même, Yewhe est venu interroger son héritage familial. Son père lui raconte en langue gun-gbé comment son grand-père a séduit sa grand-mère en évinçant tous ses prétendants : « Il était le chanteur vedette du groupe musical du village ! » Évoquant sa personnalité éloquente et militante, le père et le fils discutent du sens des paroles des chansons au fur et à mesure que je les enregistre. Témoignage de la culture religieuse vodoun, mais aussi critique sociale du pouvoir des puissants.Son goût de l'archive, il nous révèle à l'instar des chants dahoméens découverts par Cécile Van Den Avenne, enregistrés lors de l'exposition coloniale de Paris en 1931. Qui sont les chanteurs enregistrés, que chantent-ils et d'où viennent les rythmes joués ? Autant de révélations remises en circulation par Yewhe Yeton dans ses boucles musicales où un tirailleur dahoméen nommé Hounsou fait face aux blancs qui ne le comprennent pas, en leur chantant : « Mède Mi Wá. Nous ne sommes pas des prisonniers, nous aussi sommes des hommes ».À écouter aussiFinaliste Prix Découvertes RFI 2025 : le rappeur béninois Yewhe Yeton► Un documentaire de Valérie Nivelon avec l'artiste Yewhe Yeton et la chercheuse Cécile Van Den Avenne.Cécile Van Den Avenne, directrice d'études de l'EHESS. Institut des mondes africains - IMAF, Campus EHESS Marseille, CeRCLEs - Centre de recherche sur les circulations, les liens et les échanges. Chaire : Pratiques langagières. Afrique-Europe (XIXe-XXIe siècle)► Découvrir sa page de rechercheFinaliste du prix Découverte RFI 2025, Yewhe Yeton nous présente son album Loko :Un album entre mémoire collective et vibrations intimesLoko est une cartographie sonore et intellectuelle, un espace où se croisent les aspirations d'un artiste et les résonances d'un peuple. Yewhe Yeton y explore le passé pour mieux s'inscrire dans l'avenir. Il y affirme avec force une identité plurielle, hybride et insoumise. En mêlant technicité, engagement et profondeur esthétique, il signe une œuvre inaugurale d'une densité interpellante, qui pose les bases d'un parcours musical prometteur. Quels sont les atouts qui font de cet album une œuvre évocatrice et pérenne ?L'orchestration musicale comme matrice identitaireDès les premières mesures de Loko, Yewhe Yeton annonce la couleur : un projet hybride, à la croisée des esthétiques, où les polyphonies africaines se déploient avec une subtile virtuosité et tissent un canevas sonore à la fois ancestral et résolument moderne. Il fait de la fusion musicale une déclaration d'intention : rythmes traditionnels, hip-hop et éclats de rock s'entrelacent dans une alchimie ténue, entraînante, donnant naissance à une imagerie afro-métissée, expressive et méticuleuse. Entre polyphonie et polyrythmies, ce patchwork esthétique se veut être la résultante fusionnelle des chœurs africains dans leur déploiement de masse qui se fait continuité de l'état d'esprit culturel de la consolidation par le lien collectif. En cela, chaque chanson se construit comme une mosaïque, une superposition minutieuse de textures sonores qui illustrent la complexité des héritages culturels que l'artiste porte et réinterprète.Le message comme mission d'émancipationAu-delà de la performance musicale, Loko est un manifeste. Les dix titres de l'album résonnent comme un appel à l'autodétermination, une profession de foi inscrite dans le respect des valeurs communautaires ancestrales. Yewhe Yeton inscrit son art dans une tradition orale de transmission de valeurs, à se réapproprier et à réinvestir. Afin de faire de chaque vers ponctué, accentué, cadencé, scandé une passerelle de sens entre les vertus du passé et les urgences de l'avenir. De fait, son propos se porte notamment sur les enjeux de la vie et la nécessité de s'accomplir avec prudence, sur des clés-pratiques du vivre-social, sur la cosmogonie locale, autant que sur les ambiguïtés humaines que l'on peut rencontrer.C'est aussi un album dans lequel Yewhe Yéton se plaît à se raconter, comme dans un processus.Les refrains comme portail vers l'intemporelLes refrains de Yewhe Yeton dégagent un paradoxe fascinant. Ils installent une impression de transcendance, tout en touchant à une forme d'insaisissable. À travers eux, l'artiste convoque une mémoire sensorielle partagée, un relent d'anciennes litanies qui viennent se mêler à la modernité de sa proposition musicale. Cette tension entre ancrage et dépassement donne à l'album une résonance particulière, une capacité à faire vibrer quelque chose de profondément enfoui en l'auditeur. Cette familiarité est combinée à la sensation de toucher à une altérité, à une antériorité qui nous dépasse, qui est profondément ancrée en nous. Dans ce sens, les refrains de Yewhe Yéton parviennent ainsi à créer un paradoxe émotionnel, où le connu et l'inconnu se mêlent pour produire un effet puissant et marquant. Ils opèrent comme des incantations modernes, où la répétition et la mélodie deviennent des vecteurs d'une puissance évocatrice inédite. Cette liaison – entre immédiateté et profondeur mystique – confère à Loko une charge émotionnelle qui pourrait garantir aux œuvres de Yewhe Yéton des statuts de classiques en devenir.La langue fon comme laboratoire sonore et anthropologiqueLe choix du fongbé semble soigné et réfléchi. En plus d'être médium linguistique et marqueur identitaire, il devient un véritable terrain de recherche. Yewhe Yeton joue avec la musicalité intrinsèque de la langue, explore ses aspérités rythmiques, sa plasticité poétique. Son travail sur l'assonance et l'allitération forge un phrasé percussif qui s'imprime dans l'oreille. Ce choix linguistique participe de la volonté d'ancrer Loko dans une continuité patrimoniale, d'autant qu'il choisit d'explorer un fon qui n'est pas usuel pour s'approprier celui qui appartient au registre de langue soutenu, énigmatique, codifié. En l'abordant ainsi, le rappeur dépoussière par une modernité audacieuse. Il en fait le terreau d'une recherche musicale et anthropologique. À travers ce fon quasi-élitiste, il interroge les structures de la pensée, les subtilités de la transmission orale et les sonorités.► Lien d'écoute sur Sound Cloud