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#WeAreEurope : une voix collective pour une Europe durable et compétitiveNée en avril dernier, l'association #WeAreEurope s'est donnée pour mission de faire entendre la voix des entreprises auprès des institutions européennes sur les enjeux de la réglementation RSE. En rassemblant déjà plusieurs centaines de membres issus de tous les pays d'Europe, elle ambitionne de faire de la durabilité un véritable levier de compétitivité de nos entreprises Européennes.Comment ce mouvement a-t-il émergé ? Quel impact concret a-t-il déjà généré ? Quelles sont ses ambitions pour demain ? Et surtout, quelle place la durabilité doit-elle occuper dans les valeurs fondatrices de l'Europe ?Autant de questions auxquelles nous répondons dans ce décryptage consacré à une initiative qui bouscule les lignes. Intervient sans filtre d'Alexis Krycève, fondateur du cabinet Haatch, Ludovic... et Charles-Henri... tous trois cofondateur du mouvement. Tout, vous saurez tout ce qu'il y a savoir sur cette association qui sort du lot. Pour en savoir plus : https://www.weareeurope.group/WeAreEurope - Join the movement!#WeAreEurope is an independent European association advocating for an economy compatible with planetary limits and respectful of humans and nature.
C'est un tour de force qui n'a rien d'un hasard : les revenus publicitaires de YouTube ont atteint 9,8 milliards de dollars au deuxième trimestre 2025, dépassant les prévisions des analystes. Un chiffre impressionnant… mais surtout le fruit d'une stratégie méthodique et musclée. Objectif : réduire au silence les bloqueurs de pub, pousser les utilisateurs à bout… et les faire payer. Le cœur de cette offensive s'appelle l'injection publicitaire côté serveur, ou SSAI pour les initiés. Concrètement, les pubs sont désormais intégrées directement dans le flux vidéo avant même d'arriver sur votre appareil. Résultat : les adblockers classiques, qui opèrent dans le navigateur, sont tout simplement aveuglés. La publicité devient indissociable du contenu lui-même.Même les outils communautaires comme SponsorBlock, qui permettaient de zapper les segments sponsorisés, sont mis à mal. Les repères temporels sont déréglés, les extensions perturbées. Et ce n'est pas un accident : YouTube vise clairement celles et ceux qui tentent d'échapper à son modèle économique. Et quand cela ne suffit pas, la plateforme sort l'artillerie lourde : écrans noirs, vidéos retardées, et autres petits désagréments pour les utilisateurs d'adblockers. Chaque contournement technique est suivi de près par les équipes de Google… et contré dans la foulée.Mais cette politique du bâton a un revers payant : le nombre d'abonnés à YouTube Premium et Music a grimpé à 125 millions. Une croissance stimulée par une expérience gratuite de plus en plus dégradée, et par la hausse des tarifs, notamment pour l'abonnement Famille. Même l'offre « Lite », censée être plus douce, conserve les publicités. Le message est limpide : YouTube assume sa stratégie et montre la voie à d'autres géants du numérique. Pour les utilisateurs, le choix devient de plus en plus binaire : subir… ou s'abonner. Et la frontière entre contenu gratuit et tranquillité d'esprit ne cesse de s'estomper. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la candidature de Maurice Kamto sous de nouvelles couleurs politiques et les taxes douanières américaines à l'encontre du Brésil. Est de la RDC : signature d'un accord de principes avec les rebelles de l'AFC/M23 Après trois mois de discussions directes à Doha, le gouvernement congolais et le mouvement rebelle AFC/M23 ont signé une déclaration de principes pour un accord de paix. Quels sont les points qui différencient cet accord de celui signé à Washington il y a quelques semaines ? Accord RDC-AFC/M23 : comment garantir la paix sur le terrain ? Pour garantir la bonne application de l'accord de principes, les deux parties vont bénéficier d'un accompagnement international, y compris de l'aide de la Monusco déjà sur place. Le rôle de la mission multinationale peut-il être suffisant ? Accord RDC-AFC/M23 : quid du retrait des rebelles des territoires occupés ? Pourquoi le gouvernement congolais a-t-il accepté de signer cet accord alors qu'il n'inclut pas le retrait des rebelles de l'AFC/M23 des territoires occupés ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. Cameroun : Maurice Kamto quitte le MRC L'opposant Maurice Kamto a créé la surprise en déposant sa candidature sous les couleurs du Manidem, délaissant le MRC dont il était le président. Comment comprendre ce revirement politique ? Quelles sont les chances que sa candidature soit validée ? Avec Stéphane Akoa, politologue camerounais et chercheur à la fondation Paul Ango Ela. Taxes douanières américaines : le Brésil promet une riposte Le Brésil a promis de répliquer face aux taxes douanières américaines, mises en place par Donald Trump en soutien à l'ex-président Jair Bolsonaro. Concrètement, quelles mesures de rétorsion sont envisagées par le gouvernement Lula à ce stade ? Quelle place occupe aujourd'hui le commerce avec les États-Unis dans l'économie brésilienne ? Avec Gaspard Estrada, politologue et membre de l'unité du Sud Global à la London School of Economics à Londres.
Gel des dépenses de l'État, non remplacement d'un fonctionnaire sur trois partant à la retraite, une coupe de cinq milliards dans les dépenses de santé. Le Premier ministre François Bayrou a annoncé un plan destiné à économiser près de 44 milliards d'euros pour limiter le déficit public. « Des mesures simples, voire simplistes, fustige Le Point dans son éditorial. En tout cas rapides à mettre en œuvre ». L'hebdomadaire déplore l'absence de réforme annoncée. Un sentiment que partage le Le Journal du Dimanche : « Quand s'attaquera-t-on aux dépenses de l'État ?» se demande le média qui pointe le risque à terme d'une dégradation de la note de la France sur les marchés financiers, ce qui obligerait le pays à emprunter à des taux plus élevés. « Des mesures qui visent les classes moyennes et les plus modestes », écrit Le Nouvel Obs qui recense plusieurs mesures comme le gel des prestations sociales « qui laissent effectivement à penser que les classes populaires seront bien plus mise à contribution que les Français les plus riches ». Marianne, de son côté, déplore que le Premier ministre demande « des efforts aux français, aux plus âgés notamment, sans leur expliquer pourquoi le pays s'est enfoncé dans les déficits ? Sans exercer un droit d'inventaire sur les orientations du président de la République ? » S'attaquer au déficit public L'Express consacre tout un dossier au déficit public et s'interroge : « Pourquoi les autres font mieux que nous ? ». La France est l'un des plus mauvais élèves en la matière en Europe, elle « s'endette désormais à des taux plus élevés que le Portugal, l'Espagne et la Grèce ». L'Italie qui a longtemps traîné une mauvaise réputation est parvenue à faire passer son déficit à 3,4% du PIB en 2024 contre 7,2% un an plus tôt. « Un ajustement serré réalisé en un temps record, indique le magazine. Le gouvernement de Georgia Meloni a notamment supprimé différents dispositifs d'aides (...) comme le super bonus pour les travaux de rénovation énergétique (...) des mesures passées quasiment inaperçues », poursuit l'Express. L'Espagne, elle, bénéficie d'une croissance forte, mais elle a su faire des réformes, marché du travail et retraites : « elle fait davantage contribuer les plus haut revenus et maintien l'âge de départ à 67 ans », contre 62 ans en France. Et justement, « la dépense publique est de plus en plus consacrée aux retraites », poursuit l'hebdomadaire. « Les retraités vrais coupables ou boucs émissaires », s'interroge Marianne. « Depuis trente ans, la France enchaîne les réformes reculant l'âge de la retraite sans toucher aux pensions. Car les sabrer serait remettre en cause un contrat moral passé entre les générations : impensable », affirme le magazine. Et « si le sujet est tabou, c'est aussi parce que les retraités pèsent lourd dans l'électorat (...): 74% des plus de 60 ans ont voté aux dernières élections contre 51% des 25-34 ans ». L'accord sur la Nouvelle-Calédonie Accord signé après dix jours et dix nuits de négociations, selon Le Point, une table de ping-pong aurait aidé à « parvenir à un accord ». Cela a « aidé à détendre l'ambiance », raconte une des participantes. Concrètement, le document « esquisse la création d'un État de la Nouvelle-Calédonie, un ovni juridique imaginé par l'exécutif français, relate l'Express. (...) Le territoire reste inscrit dans la Constitution française. De l'autre, le "Caillou" se dote de presque tous les symboles d'un État à part entière ». Le Congrès calédonien pourra modifier nom, drapeau, hymne et devise et les relations internationales et diplomatiques deviennent aussi une compétence calédonienne. Les indépendantistes « ont renoncé à une indépendance sèche », précise l'hebdomadaire. Les non-indépendantistes « ont aussi accepté des concessions sur les compétences régaliennes, ligne rouge déclarée indépassable avant le début des négociations ». C'est un « pari réussi pour Emmanuel Macron », résume l'Express. Le Nouvel Obs s'intéresse à la gentillesse La force de la gentillesse qui viendrait au secours de nos démocraties menacées. « Dans le contexte actuel d'oppositions et de clashs permanents, réhabiliter cette qualité essentielle, injustement prise de haut, relève d'un devoir démocratique », affirme au magazine la philosophe Laurence Devillairs. « Dans nos sociétés laïcisées, on préfère les notions de bienveillance ou d'empathie (...) car la bienveillance est plus chic que la gentillesse », poursuit l'Obs. Bienveillance ou gentillesse, il en faudrait en tout cas plus en entreprise car elle est « la base de toute relation saine ». Alors quel gentil êtes-vous ? Le magazine distingue trois catégories : « les gentils stratèges », c'est plutôt la flatterie que vous pratiquez pour parvenir à vos fins. Les « gentils lâches », ceux qui disent oui pour avoir la paix. Et puis, les « gentils tout court ».
Côté nourriture et boissons, les nouvelles tendances ne manquent pas. Notamment pour les vins et les bières. Deux boissons alcoolisées toujours en perpétuelle réinvention aussi bien sur la carte des bars que dans les rayons des supermarchés. Si la bière et le vin peinaient à vous convaincre jusqu'ici, la vière pourrait changer la donne ! Cette nouvelle boisson hybride est une des découvertes de l'année 2022. Il ne s'agit pas d'un simple mélange de vin et de bière. On peut décrire la vière comme une bière au raisin ou une oenobière. Pour l'instant, Gallia, la brasserie située à Pantin, à côté de Paris connue pour ses bières variées depuis sa réouverture en 2010, est la seule en France à commercialiser cette boisson. C'est donc un mélange de bière et de vin ? Concrètement comment se passe la fabrication ? La vière a-t-elle de l'avenir ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Pauline Weiss. Première diffusion : 15 novembre 2022 A écouter aussi : Les règles agissent-elles vraiment sur l'humeur ? Pourquoi la jeune génération paraît-elle plus âgée qu'avant ? Quels sont les destinations les moins sûres au monde pour voyager ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Alors que l'expérimentation de l'encadrement des loyers inscrit, le 23 novembre 2018, par la loi portant sur l'évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (ÉLAN) doit s'achever le 23 novembre 2026, l'Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI), l'Union des syndicats de l'immobilier (UNIS) et le Syndicat national des professionnels de l'immobilier (SNPI) appellent de nouveau à la fin du dispositif et dénoncent « un dispositif aux ambitions vertueuses mais aux effets contre-productifs ». Les organisations professionnelles viennent même de dévoiler des propositions proches des recommandations des parlementaires Mickaël Cosson et Marc-Philippe Daubresse sur l'investissement locatif. Aujourd'hui, le dispositif s'étend sur Paris, Lille, Lyon, Villeurbanne, Montpellier, Bordeaux, les intercommunalités de Seine-Saint-Denis comme Plaine commune, Est ensemble ou des communes du Pays-Basque (Anglet, Bayonne, Biarritz, Hendaye, Saint-Jean-de-Luz). Toutefois, le Premier ministre François Bayrou a confié, le 7 avril 2025, à Gabrielle Fack, professeure à l'université Paris Dauphine PSL, et à Guillaume Chapelle, professeur à Cergy Paris Université, une mission afin d'évaluer l'efficacité du dispositif. De son côté, la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale dirigée par Iñaki Echaniz (PS, Pyrénées-Atlantiques) et Annaïg Le Meur (Ensemble pour la République, Finistère) a lancé sa propre mission d'évaluation qui devrait selon nos informations rendre ses conclusions à la rentrée 2025. Questionné par Radio.Immo, à l'issue de la dernière séance de questions au gouvernement (QAG) de la session parlementaire le mardi 8 juillet 2025, le député (La France Insoumise - Nouveau Front Populaire) François Piquemal de la 4e circonscription de Haute-Garonne, (Ville de Toulouse, 511 000 habitants) rappelle que « son groupe politique est favorable à le reconduire et la proposition de loi déposée le 24 juin 2025 par la députée de Paris Danielle Simonnet (Ecologiste et social) visant à pérenniser l'expérimentation de l'encadrement des loyers a le mérite de généraliser le dispositif. » « Cependant, lorsque l'on regarde l'augmentation des loyers sur ces cinq dernières années, on se dit que cela ne suffit peut-être pas et réfléchir à un encadrement de la baisse des loyers et voir comment on les faire revenir à un prix décent sur l'ensemble du territoire », souligne le membre de la commission des Affaires économiques. Pour rappel, le député LFI et enseignant de profession a déjà déposé l'an dernier un texte pour généraliser l'encadrement des loyers en France et il exprime toujours son souhait à quelques mois des échéances municipales de voir la municipalité de la Ville de Toulouse d'appliquer cette mesure. De son côté, le maire Jean-Luc Moudenc, estime qu'il s'agit d'une « fausse bonne idée ».
Alors que l'expérimentation de l'encadrement des loyers inscrit, le 23 novembre 2018, par la loi portant sur l'évolution du logement, de l'aménagement et du numérique (ÉLAN) doit s'achever le 23 novembre 2026, l'Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI), l'Union des syndicats de l'immobilier (UNIS) et le Syndicat national des professionnels de l'immobilier (SNPI) appellent de nouveau à la fin du dispositif et dénoncent « un dispositif aux ambitions vertueuses mais aux effets contre-productifs ». Les organisations professionnelles viennent même de dévoiler des propositions proches des recommandations des parlementaires Mickaël Cosson et Marc-Philippe Daubresse sur l'investissement locatif. Aujourd'hui, le dispositif s'étend sur Paris, Lille, Lyon, Villeurbanne, Montpellier, Bordeaux, les intercommunalités de Seine-Saint-Denis comme Plaine commune, Est ensemble ou des communes du Pays-Basque (Anglet, Bayonne, Biarritz, Hendaye, Saint-Jean-de-Luz). Toutefois, le Premier ministre François Bayrou a confié, le 7 avril 2025, à Gabrielle Fack, professeure à l'université Paris Dauphine PSL, et à Guillaume Chapelle, professeur à Cergy Paris Université, une mission afin d'évaluer l'efficacité du dispositif. De son côté, la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale dirigée par Iñaki Echaniz (PS, Pyrénées-Atlantiques) et Annaïg Le Meur (Ensemble pour la République, Finistère) a lancé sa propre mission d'évaluation qui devrait selon nos informations rendre ses conclusions à la rentrée 2025. Questionné par Radio.Immo, à l'issue de la dernière séance de questions au gouvernement (QAG) de la session parlementaire le mardi 8 juillet 2025, le député (La France Insoumise - Nouveau Front Populaire) François Piquemal de la 4e circonscription de Haute-Garonne, (Ville de Toulouse, 511 000 habitants) rappelle que « son groupe politique est favorable à le reconduire et la proposition de loi déposée le 24 juin 2025 par la députée de Paris Danielle Simonnet (Ecologiste et social) visant à pérenniser l'expérimentation de l'encadrement des loyers a le mérite de généraliser le dispositif. » « Cependant, lorsque l'on regarde l'augmentation des loyers sur ces cinq dernières années, on se dit que cela ne suffit peut-être pas et réfléchir à un encadrement de la baisse des loyers et voir comment on les faire revenir à un prix décent sur l'ensemble du territoire », souligne le membre de la commission des Affaires économiques. Pour rappel, le député LFI et enseignant de profession a déjà déposé l'an dernier un texte pour généraliser l'encadrement des loyers en France et il exprime toujours son souhait à quelques mois des échéances municipales de voir la municipalité de la Ville de Toulouse d'appliquer cette mesure. De son côté, le maire Jean-Luc Moudenc, estime qu'il s'agit d'une « fausse bonne idée ».
Pendant que les projecteurs sont braqués sur Apple Intelligence, la nouvelle ambition IA de Cupertino mêlant traitement local et cloud, la firme à la pomme avance sur un autre front, plus discret mais tout aussi stratégique : celui de la recherche ouverte et du rapprochement avec l'écosystème chinois.Dernière annonce en date, la publication sur la plateforme Hugging Face d'un modèle de langage baptisé DiffuCode-7B-cpGRPO, un outil conçu pour… programmer. Mais attention, ici, Apple sort des sentiers battus. Contrairement à la majorité des modèles génératifs classiques qui écrivent du code ligne par ligne, ce modèle mise sur la diffusion, une technique inspirée des générateurs d'images comme Stable Diffusion. Concrètement, le modèle part d'un squelette de code flou ou bruité, qu'il affine en plusieurs étapes, en tenant compte de l'ensemble du projet. Résultat : une génération potentiellement plus rapide et surtout plus cohérente sur des blocs entiers.Mais le plus intéressant, ce n'est pas la méthode. C'est l'origine. Car Apple ne part pas de zéro. Le modèle repose sur Qwen2.5-7B, un modèle open-source développé par le géant chinois Alibaba. Les ingénieurs d'Apple ont d'abord repris une version adaptée à la programmation, avant d'y greffer leur propre décodeur basé sur la diffusion et de le réentraîner à leur sauce. Une démarche bien loin de l'image d'Apple tout-puissant construisant chaque brique en interne. Ce choix d'Alibaba n'est pas anodin. Pour déployer Apple Intelligence en Chine, la firme américaine doit se plier aux réglementations locales, qui imposent l'utilisation de modèles approuvés par Pékin. Résultat : un partenariat stratégique avec Alibaba, qui adapte ses modèles pour tourner efficacement sur les puces Apple Silicon via le framework MLX.Et ce n'est pas tout : Apple a aussi regardé du côté de DeepSeek, une startup chinoise en pleine ascension. Si aucun accord n'a été signé, Tim Cook a salué la qualité de leurs modèles, preuve d'une veille technologique active et d'une reconnaissance de la montée en puissance de la Chine dans le domaine de l'IA. Apple, longtemps réputée pour son écosystème fermé, change de méthode. En s'appuyant sur des fondations open-source venues d'ailleurs, la firme montre qu'à l'heure de l'IA, même les géants ne peuvent plus avancer seuls. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
This week on Careers in Discovery, we're joined by Tim Sparey, Executive Chair at Tay Therapeutics and Non-Executive Chair at Concr. Tim shares his journey from early days as a medicinal chemist at Merck to a career spanning business development, CEO roles, and now chairing multiple early-stage Biotech companies. He talks about the shift from operator to portfolio leader, how he evaluates new opportunities, and why capital efficiency is a critical part of Biotech success - especially in the current market. We also dive into Tay's approach to doing more with less, how Concr is applying AI to reshape precision oncology, and what Tim looks for in founding teams. Along the way, he reflects on the value of learning from setbacks, building trust with investors, and why simplicity, storytelling, and timing make all the difference.
Seules 16 % des initiatives en IA en entreprises génèrent un retour sur investissement, et à peine un quart des PME françaises y ont recours. Alors, pourquoi une adoption aussi timide ? Mickaël Mina, directeur IA chez Sage, revient en profondeur sur les raisons de ces échecs et les clés pour réussir l'intégration de l'IA dans les processus métiers.En partenariat avec Sage
Dans un contexte où la taxation des plus fortunés alimente les débats, notamment en France, une mesure revient régulièrement sur la table : l'« exit tax ». Ce mécanisme vise à éviter que les contribuables très aisés ne quittent un pays simplement pour échapper à l'impôt, notamment sur les plus-values.Concrètement, une exit tax est une taxe prélevée lorsqu'un résident fiscal transfère son domicile à l'étranger tout en détenant des actifs importants, comme des actions ou des parts d'entreprise. Elle permet de taxer les plus-values latentes – c'est-à-dire les gains théoriques qu'un contribuable réaliserait s'il revendait immédiatement ses titres – même s'il ne les a pas encore vendus au moment de son départ.Le principe est simple : puisque les plus-values ont été générées pendant que le contribuable résidait dans le pays, l'État estime légitime d'en réclamer une part, même si la vente a lieu plus tard, dans un pays à fiscalité plus douce ou nulle.La France a mis en place sa propre exit tax en 2011, sous Nicolas Sarkozy. Elle concernait initialement les contribuables détenant plus de 1,3 million d'euros de titres. En 2019, le dispositif a été assoupli sous la présidence d'Emmanuel Macron, avec une application restreinte : elle ne concerne désormais que les plus-values latentes dépassant 800 000 euros, et celles réalisées dans un délai de 2 à 5 ans après le départ (selon les cas). Si l'expatrié ne vend pas ses titres dans ce délai, il n'a rien à payer.D'autres pays européens ont également mis en place des dispositifs similaires. L'Allemagne, les Pays-Bas ou encore le Danemark imposent une exit tax parfois plus stricte, avec peu ou pas de délai de sursis. En Espagne, par exemple, la taxe s'applique dès que le contribuable possède plus de 4 millions d'euros de patrimoine ou plus d'un million en actions.L'objectif commun de ces dispositifs est double : préserver les recettes fiscales face à l'évasion et garantir une certaine équité fiscale. Les États cherchent ainsi à éviter un phénomène d'« optimisation par expatriation », où des fortunes générées localement échappent à toute imposition en changeant simplement d'adresse.Toutefois, l'exit tax reste sujette à controverse. Certains y voient une entrave à la libre circulation des personnes garantie par l'Union européenne. D'autres la jugent inefficace si les contribuables peuvent retarder la vente de leurs actifs au-delà des délais fixés.Mais dans un climat de défiance face aux inégalités fiscales, cette mesure revient régulièrement dans le débat public comme un outil de justice fiscale… et de dissuasion. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Comme tous les jeudis, nous échangeons avec le rédacteur en chef du grand quotidien Le Nouvelliste, Franz Duval. Il revient dans son éditorial sur les violences des gangs. La situation se dégrade de plus en plus, et les perspectives sont très sombres : les Nations unies estiment désormais bien réel le risque de voir l'État haïtien s'effondrer complètement. Le manque de solutions politiques provoque la colère des citoyens. États-Unis : la loi budgétaire de Donald Trump, un objectif plus politique qu'économique Aux États-Unis, les grands quotidiens suivent en direct les débats en cours à la Chambre des représentants de la grande loi budgétaire de Donald Trump. Ce texte qui prévoit des baisses d'impôts massives, booste considérablement le budget de la défense, renforce la surveillance aux frontières et taille dans les dépenses sociales. «C'est une monstruosité répugnante qui fera souffrir les Américains ordinaires», selon les démocrates. Du côté des républicains, les conservateurs s'inquiétaient surtout de l'augmentation de la dette américaine qu'implique cette loi - une augmentation de la dette de plus de 3 000 milliards de dollars d'ici 2034, selon le Bureau budgétaire du Congrès. Mais alors à quoi pensent les républicains en soutenant un projet de loi aussi irresponsable? Dans un éditorial pour le New York Times, Noah Millman propose une réponse. Selon lui, les Républicains se concentrent surtout sur un objectif politique plus que budgétaire. Chacun des présidents passés, républicains comme démocrates, a participé au marasme budgétaire américain. Il faudrait donc que les deux partis s'unissent pour sortir le pays de cette situation économique. Si le projet de loi n'est pas bon pour l'économie, il impose cependant de nouvelles bases de départ à toutes négociations. « Républicains et Démocrates se livrent à un jeu de dupes budgétaire », estime Noah Millman. Chacun tente de forcer la main de l'autre sans compromis. Avec ce projet de loi, les Républicains ont appuyé sur l'accélérateur. C'est le genre de manœuvre qui pourrait persuader l'autre de changer d'avis en premier. Mais cela risque aussi de tuer les deux conducteurs et, par conséquent, l'économie américaine, conclut l'éditorialiste. Interview avec John Bolton – « Il n'est pas dans l'intérêt des États-Unis d'abandonner l'Ukraine » Si la « Grande et Belle loi » de Donald Trump prévoit une hausse des dépenses de défense, il se désengage parallèlement de plus en plus du soutien en Ukraine. Le président américain a, par exemple, décidé cette semaine de suspendre la livraison de certaines armes, pour parler de cette question et d'autres RFI a reçu John Bolton, ancien conseiller à la sécurité de Donald Trump pendant son 1er mandat. À la GayPride de New York, l'inquiétude de la communauté LGBT+ Les politiques du président américain inquiètent entre autres la communauté LGBTQ+. La GayPride, il y a quelques jours, a été l'occasion de mesurer l'ampleur des craintes. Beaucoup s'alarment des décrets sur les droits des personnes transgenres adoptés dès le début du mandat et, plus généralement, des positions ultra-conservatrices du président américain. Reportage de Loubna Anaki. Argentine : une vague de froid polaire met le pays en état d'urgence Alors que l'Europe vit un début d'été sous canicule en Argentine, la vague froid polaire a mis plusieurs villes en état d'urgence. Il fait -2 à Buenos Aires, - 7 a El Palomar en périphérie de la capitale, rapporte Clarin. La vague de froid se propage dans tout le pays, c'est l'hiver le plus froid depuis 34 ans. La première urgence est l'approvisionnement des foyers en gaz naturel. Face à l'augmentation de la consommation de gaz et d'électricité, la pression dans les gazoducs a baissé, explique dans un autre article le journal Clarin. Le service a été automatiquement interrompu. Le Comité exécutif d'urgence mené par les autorités gouvernementales a choisi hier de couper l'approvisionnement des stations-service vendant du gaz naturel, des industries et de suspendre les exportations vers le Chili pour au moins 24h. L'urgence est de permettre aux familles de se chauffer. Mais ce n'est pas aussi facile que de rétablir l'électricité, explique La Nacion. Certaines canalisations ont pu éclater. Les fournisseurs doivent maintenant s'atteler à passer maison par maison. Au-delà du phénomène météorologique, les autorités doivent faire face à des problèmes techniques pour faire face au manque de gaz et d'électricité. La centrale nucléaire d'Atucha II a notamment été mise hors service, ce qui a impacté la stabilité du système énergétique dans son ensemble. Des problèmes structurels imputés au précédent gouvernement par le Secrétariat à l'énergie qui affirme que le manque d'investissements soutenus et le système de tarifs gelés a entravé le développement des infrastructures nécessaires.
Céline Géraud, accompagnée de la rédaction d'Europe 1, propose chaque midi un point complet sur l'actualité suivi de débats entre invités et auditeurs.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La dérégulation bancaire américaine, voulue par Trump, passe à la vitesse supérieure. La Fed va ainsi revoir à la baisse ses exigences de fonds propres imposées aux grands établissements financiers. Concrètement, à quoi servira l'assouplissement des règles ? Les explications de Charles Sannat, fondateur du site insolentiae. Ecorama du 30 juin 2025, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Si vous êtes une femme célibataire, on vous a très certainement déjà dit : “si tu continues comme ça, tu finiras vieille fille avec des chats.” Il est souvent compliqué d'expliquer à la personne en face qu'au-delà du fait que cette blague n'est pas marrante, elle est aussi remplie de stéréotype. Vous souvenez-vous d'Eleanor Abernathy dans les Simpson ? C'est la "folle au chat" par excellence. Elle est entourée d'une horde de félins, et surtout, elle les balance sur quiconque ose s'approcher d'elle. Concrètement, une "vieille fille à chat", c'est une femme passée trente ans qui n'est pas en couple avec un homme. Dans les standards de notre société, il y a comme qui dirait un couac. Elle ressemble à quoi la "vieille fille à chat" ? Pourtant, c'est quand même assez classique d'avoir un chat ? Et pour les hommes, c'est quoi l'équivalent ? Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin. Les femmes sont-elles vraiment plus émotives que les hommes ? Pourquoi les objets du quotidien ne sont-ils pas pensés pour les femmes ? Pourquoi les femmes vivent-elles plus longtemps que les hommes ? Première diffusion : 1er février 2024 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Créée en automne 2024 à Savigny, l'association Graines de Nature a pour but principal de reconnecter notre société à la nature. Pour atteindre son objectif d'inspirer, de sensibiliser et d'éduquer autour de la nature, ses responsables ont décidé de mettre en place une micro-pépinière communautaire ainsi qu'un jardin-forêt de 1 hectare. Un jardin-forêt est un système de production agroforestier hyper dense inspiré d'une jeune forêt, très résilient et particulièrement favorable à la biodiversité ; en d'autres termes un espace naturel inspiré des principes de la permaculture et des écosystèmes forestiers. Concrètement, des milliers de plantes seront plantées sur ce terrain de 1 hectare prêté afin de former un écosystème productif, résilient et conçu comme un lieu de déconnexion et de bien-être. Cet espace favorisera le travail collaboratif, la mixité sociale ainsi que la biodiversité et prouvera qu'un autre type de production est possible. Dès sa création, l'association Graines de Nature a mis sur pied un crowdfunding qui lui a permis de commencer ce printemps les journées de plantation initiale des premières plantes comestibles et des arbres fruitiers sur le terrain, mais elle cherche actuellement du matériel pour pouvoir mieux s'installer puis organiser des animations avec des familles et des enfants. DEMANDE: - Toute sorte de matériel de jardinage et d'entretien de jardin (outils de jardin, brouettes, bêches, pelles, ramasse-feuilles, fourches à bêcher, pioches, sécateurs, scies, cisailles, tuteurs, arrosoirs, gants de jardinage, etc.) - Une débroussailleuse et une motofaucheuse - Des échelles en bois ou en aluminium - Des longs tuyaux d'arrosage (idéalement haut-débit) - Des tréteaux et des panneaux de bois pour faire des tables de rempotage - Des bénévoles intéressés à venir participer à des journées de plantation et d'entretien
Mini-série Visibilité – Épisode n°3 :Avoir un podcast de qualité, c'est bien, mais être facilement trouvé par des potentiels auditeurs, c'est encore mieux. Tu vas pas me contredire, si ? Car oui, tu peaufine ton concept, tu bosses ton son, ta ligne éditoriale, ton montage…Mais est-ce que ton podcast remonte dans les résultats de recherche sur Spotify ou Apple Podcasts ? Pas sûr.Dans cette chronique, je t'explique comment fonctionne le PSO (Podcast Search Optimization) : un levier encore trop sous-exploité… alors qu'il peut changer la donne en matière de visibilité.Concrètement, le PSO, c'est l'équivalent du SEO, mais pour les plateformes d'écoute. Et oui, tu peux gagner en visibilité sans publier plus, simplement en optimisant tes métadonnées. Et là si tu te dis "les méta-quoi ?!" , pas de panique, tu sauras tout à la fin de ma chronique (ça rime).Dans cet épisode, on parle de :comment optimiser le titre de ton podcast,pourquoi ta description doit être écrite pour des humains et pour les algorithmes,comment booster chaque épisode avec les bons mots-clés,et en bonus, les outils pour suivre ta position (et l'améliorer !).À écouter si tu veux :apprendre à faire remonter ton podcast dans les recherches,toucher plus d'auditeurs sans t'épuiser à publier plus,transformer tes titres et descriptions en aimants à clics.Et si tu ne sais pas par où commencer, je te donne 3 actions simples à mettre en place dès aujourd'hui pour optimiser ton PSO.Dans les prochains épisodes de la mini-série, tu découvriras :le retour d'expérience de Laurie Giacobi, qui a boosté le PSO de son podcast My Marketing Podcast.mes audits de découvrabilité sur deux podcasts volontaires : Club VG et Single JungleDis-moi si cette chronique t'a donné envie de plonger dans le PSO ? Tu me diras ce que tu as testé en premier ?
Le flex office, ou bureau flexible, est une organisation du travail dans laquelle les salariés n'ont plus de poste de travail attitré. Concrètement, au lieu d'avoir un bureau fixe, chacun s'installe chaque jour dans l'espace de travail disponible selon ses besoins : open space, salle de réunion, espace calme, zone de coworking, etc. En 2024, 26 % des salariés sont en flex office.Voici les grandes caractéristiques du flex office :1. Suppression du bureau personnelLes salariés n'ont plus de bureau dédié. Ils rangent leurs affaires dans des casiers personnels ou les transportent au quotidien.2. Espaces partagés et modulablesLes bureaux sont organisés par zones d'usage (collaboration, concentration, réunions informelles…), souvent avec des outils numériques pour réserver un poste à l'avance.3. Objectif : optimisation de l'espaceLe flex office permet aux entreprises de réduire leurs coûts immobiliers, en adaptant les surfaces aux besoins réels. En moyenne, un poste de travail n'est occupé que 60 % du temps (télétravail, réunions, déplacements…), ce qui rend possible cette mutualisation.4. Encourager la mobilité et la collaborationEn changeant régulièrement de place, les salariés croisent plus de collègues, ce qui favorise les échanges transversaux et casse les silos hiérarchiques.5. Effets contrastés sur le bien-êtreLe flex office séduit certaines entreprises, mais il suscite aussi des critiques :Perte de repères ou de sentiment d'appartenance,Manque d'intimité ou de confort,Stress logistique (chercher un poste, gérer ses affaires personnelles…).Ces points ont été confirmés par plusieurs études, notamment une étude de 2021 menée par l'Université de Leeds (Royaume-Uni), qui souligne une baisse du sentiment d'appartenance et une augmentation du stress perçu chez les employés en flex office. En France, une enquête menée en 2022 par OpinionWay pour CD&B indique que 61 % des salariés en flex office regrettent de ne plus avoir de poste fixe, et 48 % disent que cela nuit à leur concentration.En résumé, le flex office est une forme d'organisation spatiale du travail pensée pour plus de souplesse, mais qui exige aussi autonomie, discipline et outils numériques adaptés. Il est souvent associé au télétravail et aux nouvelles méthodes de travail agiles, mais son impact dépend fortement de son mode de mise en œuvre et de l'accompagnement des équipes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les Allemands redécouvrent leur Bundeswehr, leur armée nationale. Depuis la guerre en Ukraine, on parle en Allemagne de « changement d'époque ». Les autorités consacrent désormais des sommes faramineuses à la défense. Un fonds de 100 milliards d'euros a été créé. Une augmentation du budget qui devrait être confirmée au sommet de l'Otan. Du jamais vu depuis des décennies dans ce pays où les opinions sur le sujet évoluent. De notre correspondante à Berlin, Il fait une chaleur de plomb en ce dimanche de juin dans la capitale allemande. Au pied du Reichstag, de nombreux stands ont été dressés : armée de l'air, armée de terre, jeunes officiers devant un stand... Le lieutenant Hülya Süzen, cheveux courts et blonds, se réjouit du nouvel intérêt de la population envers la Bundeswehr. Cette femme officier a participé à plusieurs opérations de l'armée allemande en Irak et au Kosovo. « Avant la guerre en Ukraine, la population nous montrait un désintérêt bienveillant. Maintenant, les choses sont différentes et, pour la première fois, comme avec les Américains, les gens viennent nous voir et nous remercient pour notre travail. Cela signifie beaucoup pour moi en tant que soldate », explique-t-elle. L'invasion de l'Ukraine par la Russie a en effet été un tournant dans les mentalités en Allemagne, marquées par un profond pacifisme. Après la chute du rideau de fer, le pays se sentait en sécurité, protégé par l'Otan et par le grand frère américain. Mais cela change, estime le colonel Andre Wüstner qui préside la Fédération de la Bundeswehr, une organisation qui représente les intérêts des soldats et des soldates. « Les gens qui croyaient, depuis 1990 avec la chute du pacte de Varsovie, que la paix était un état permanent, ont désormais malheureusement conscience de la nouvelle réalité. Malheureusement, il ne s'agit pas d'imposer un militarisme ou de dire que nous voulons faire la guerre. Non, il s'agit de défendre notre mode de vie en paix et en liberté », déclare-t-il. Si les esprits ont évolué, c'est aussi parce que la politique allemande a réalisé un virage à 180 degrés en février 2023 après l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe. Avec son fameux « Zeitenwende » (« changement d'époque »), l'ex-chancelier Olaf Scholz a promis de remettre à niveau la Bundeswehr, longtemps négligée. Un fonds spécial de 100 milliards d'euros a été débloqué et son successeur, le chancelier Friedrich Merz, a, lui aussi, desserré les cordons de la bourse. La situation dans les casernes s'est améliorée, mais les défis restent énormes, comme le constate le colonel Wüstner : « Le défi, c'est que nous devons croître énormément pour répondre aux engagements de l'Otan. L'Allemagne devra compter entre 250 000 à 260 000 soldats actifs. En soi, ce n'est pas si difficile si l'on dispose de 20 ans. Or, nous n'avons pas ce temps. Nous devons grandir de cette manière. En quatre ou cinq ans, cela va être un énorme défi. » On parle donc de plus en plus d'un retour du service militaire volontaire sur le modèle suédois. Concrètement, les jeunes hommes de 18 ans pourraient bientôt recevoir un document à remplir et les profils jugés les plus adaptés seraient invités à un service militaire de six mois. À lire aussiL'Allemagne dit avoir besoin de «50 000 à 60 000» soldats supplémentaires pour renforcer son armée
Pour l'épisode de cette semaine, je reçois Romain Torres, le CEO et cofondateur de Arcads.Arcads, c'est une solution qui permet aux équipes marketing de créer des publicités UGC à grande échelle grâce à l'intelligence artificielle. Concrètement, la plateforme permet de générer des vidéos ultra-réalistes d'acteurs IA en quelques clics, à partir d'un simple script.Dans cet épisode, on revient sur le parcours entrepreneurial de Romain, sa rencontre avec son associé Dylan Fournier, et comment leurs expériences précédentes les ont amenés à créer Arcads suite à un pivot stratégique.On parle également :de la manière dont ils ont financé le lancement en vendant leur précédente application ;de la validation du besoin et de leurs premières ventes ;de leur croissance impressionnante (6M€ d'ARR avec une équipe de seulement 6 personnes !) ;des automatisations mises en place pour scaler avec une équipe réduite ;de leur stack no-code et IA pour automatiser marketing, recrutement, et produit.Un épisode passionnant pour comprendre comment l'IA transforme la production de contenu publicitaire, et comment créer un SaaS ultra-performant avec peu de ressources.Vous pouvez suivre Romain sur LinkedIn.Bonne écoute !Pour soutenir SaaS Connection en 1 minute⏱ (et 2 secondes) :Abonnez-vous à SaaS Connection sur votre plateforme préférée pour ne rater aucun épisode
Retour sur ce vote historique aux États-Unis. Le Sénat a adopté cette semaine, et pour la première fois, un texte régulant les stablecoins. Les stablecoins, ce sont des cryptomonnaies adossées à une devise ordinaire. Ce vote est considéré comme une étape importante pour le développement de cet actif. Avant tout, un petit point de vocabulaire. Alors une stablecoin c'est quoi ? C'est une cryptomonnaie dont la valeur ne varie presque pas, elle reste stable, d'où cette appellation « stablecoin », « une pièce de monnaie stable » si l'on traduit en français. Mais la particularité de cette monnaie virtuelle, d'où sa stabilité, c'est qu'elle est adossée à une devise traditionnelle, le plus souvent le dollar américain. Concrètement, si vous détenez un jeton de stablecoin, vous détenez un dollar. Chaque jeton étant censé être couvert par un vrai dollar ou un actif très sûr. Quel intérêt d'avoir un stablecoin ? En fait cette cryptomonnaie facilite les échanges. Elle permet d'acheter, de vendre, d'envoyer de l'argent à l'autre bout du monde en quelques secondes, 24h/24h, et c'est important, sans passer par une banque. C'est donc rapide, gratuit, car il n'y a pas de taux de change ni de frais bancaires étant donné qu'on paie et qu'on achète en cryptomonnaie. C'est une valeur sûre, donc pour les entreprises, c'est un outil pour réduire leurs coûts de paiement à l'international. D'ailleurs, Amazon ou Walmart envisagent de lancer leurs propres stablecoins. Et pour les particuliers, c'est plus anecdotique mais c'est une façon de protéger leurs économies contre l'inflation ou les crises bancaires. Un marché stratégique désormais encadré aux États-Unis Aujourd'hui, les stablecoins constituent un marché colossal de 250 milliards de dollars. Et la croissance de ces stablecoins est fulgurante. Il y a à peine cinq ans, cela représentait seulement 20 milliards de dollars. Huit transactions sur dix en cryptomonnaies passent par elles. Et plus impressionnant encore, d'après la Deutsche Bank, leur volume de transaction a dépassé l'année dernière ceux de Visa et de Mastercard réunis. Un intérêt croissant des banques, géants de la tech et États Notamment avec cette régulation aux États-Unis. Puisqu'il faut voir un peu plus loin que la simple transaction. Comme les stablecoins sont généralement basés sur le dollars, et bien ça renforce la domination américaine dans le commerce mondial, domination du dollar même. Et à l'heure où différentes économies entendent s'éloigner du billet vert, cette étape revêt une importance stratégique pour les États-Unis. Mais attention, ce n'est pas sans risque. Les stablecoins sont aussi utilisées pour des activités illégales comme le blanchiment d'argent ou le financement du crime organisé. Et si tout le monde se met à utiliser ces stablecoins au lieu des banques, ça pourrait fragiliser le système financier actuel. C'est précisément pour ces raisons que le Sénat américain a voté cette loi qui impose un cadre clair à cette cryptomonnaie. Avec un double objectif : protéger les consommateurs, et renforcer la place du dollar dans l'économie numérique mondiale. À lire aussiPourquoi les cryptomonnaies attirent-elles la convoitise des criminels?
Pour stimuler l'investissement au sein de l'Union européenne, la Commission européenne souhaite relancer un outil financier longtemps associé à la crise de 2008 : la titrisation. En simplifiant son usage tout en l'encadrant strictement, Bruxelles espère libérer des fonds pour financer l'innovation, la transition écologique, la sécurité ou encore la défense. Soyons honnêtes, le terme peut faire peur. Titrisation. Mais derrière ce mot se cache une technique financière visant à convertir des actifs – le plus souvent des prêts bancaires – en titres négociables sur les marchés. Concrètement, une banque qui a accordé de nombreux prêts peut les regrouper, les transformer en titres financiers, puis les vendre à des investisseurs. Cela lui permet de récupérer immédiatement des liquidités pour accorder de nouveaux crédits. Pour « imager » ce processus, on peut le comparer à un particulier qui aurait prêté de l'argent à plusieurs amis. Au lieu d'attendre que chacun rembourse petit à petit, il revend l'ensemble de ces dettes à un tiers qui encaissera les remboursements à sa place. C'est ce mécanisme que Bruxelles souhaite remettre au goût du jour pour fluidifier le crédit. Un levier pour financer les besoins colossaux de l'UE Si la titrisation est en passe d'être relancée, c'est parce qu'elle permet aux banques de libérer du capital, de prêter davantage, et donc de soutenir la croissance. C'est précisément ce que cherche la Commission européenne, qui estime que l'Union a besoin de plus de 800 milliards d'euros par an pour financer l'innovation et la transition écologique, sans compter les besoins en matière de sécurité et de défense. En facilitant la titrisation, l'objectif est de mieux mobiliser l'épargne européenne – estimée à 35 000 milliards d'euros – et de rediriger cet argent vers des investissements productifs, notamment au bénéfice des PME. Bruxelles envisage ainsi de bâtir un véritable marché européen des capitaux, à l'échelle du continent et non plus cloisonné par pays. Un outil à double tranchant, à encadrer strictement Mais relancer la titrisation, c'est aussi raviver les souvenirs de la crise financière de 2008. À l'époque, des titres adossés à des prêts à haut risque (notamment immobiliers) avaient été massivement vendus à des investisseurs avant que ces derniers ne cessent d'être remboursés, entraînant une crise mondiale. Bruxelles avance donc avec prudence. Le cadre envisagé prévoit une réglementation stricte, afin d'éviter toute dérive. Il s'agit de restaurer la confiance des investisseurs tout en garantissant la stabilité financière. Dans un contexte où certains capitaux se détournent du marché américain, l'Union européenne espère ainsi devenir une alternative crédible pour les investissements, en offrant des titres à la fois sûrs et attractifs.
Trouver plus de clients : la question que tout entrepreneur s'est posée… au moins 100 fois.Dans cette nouvelle leçon du mercredi, j'ai échangé avec Yanis Boukary, cofondateur de Coderly, une plateforme de mentorat ambitieuse en quête de croissance. Ensemble, nous avons décortiqué un sujet aussi essentiel que souvent négligé : la définition du persona client.Pourquoi est-ce si difficile d'identifier les bons prospects ?Comment ne plus se disperser dans sa prospection avec 5 étapes ?Et surtout : comment parler aux bonnes personnes, au bon endroit, avec le bon message ?Je vous embarque dans une conversation ultra concrète, pleine d'astuces et de retours d'expérience, pour vous aider vous aussi à faire décoller votre business.Bonne écoute ! CHAPITRAGE 00:00 – Introduction : comment trouver plus de clients ?02:23 – Présentation de Coderly03:18 – Ce qui a (vraiment) marché pour obtenir les premiers clients04:27 – L'erreur classique : viser trop large05:33 – Étudiants, développeurs, PME : comment affiner sa cible ?08:12 – Pourquoi la niche permet une meilleure conversion09:28 – Les signaux faibles à ne pas négliger10:26 – Le secret : connaître son client comme un ami12:17 – Exemples concrets pour mieux cibler les étudiants14:01 – Parler le langage exact de son client : la méthode15:19 – Ce que vous pouvez faire une fois le persona défini16:27 – Coderly : comment ça marche et pour qui ?17:32 – Les types de mentors proposés17:48 – Conclusion : la précision, clé de la croissance#TrouverDesClients #Entrepreneuriat #PersonaClient #Freelance #StartupFrançaise #MarketingDigital #Prospection #ClientIdéal #PodcastBusiness #PaulineLaigneau #YanisBoukary #Coderly #StratégieMarketing #LeçonDuMercredi #LancerSaBoîte #GrowthTips #CiblerSesClientsNotes et références de l'épisode Pour retrouver Coderly : Sur leur siteSur LinkedInPour aller plus loin :La formation “Trouver efficacement ses clients”Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Épisode 1332 : Youpi, c'est lundi et on vous a préparé une jolie liste d'actualités Social Media pour bien commencer la semaine !Meta dégaine “Restyle” : des vidéos transformées par l'IA dans EditsMeta lance un outil de restylisation vidéo. C'est dans Edits et dans l'app Meta AI. Nom du joujou : “Restyle”. Concrètement, on choisit un prompt. Et hop, l'IA transforme la vidéo. En manga, en scène sous-marine, en ambiance rétro futuriste… Il y a plus de 50 effets différents.Pour l'instant, ça fonctionne sur 10 secondes de vidéo. Et c'est gratuit. Threads lance (enfin) ses DMs. Une brique en plus dans le duel contre XC'est officiel : Threads teste un système de messagerie intégré. Une icône d'enveloppe va bientôt apparaître pour les utilisateurs en Thaïlande, à Hong Kong et en Argentine. Signe que Threads ne se contente plus de copier Twitter côté flux, mais aussi côté DM. Contrairement aux premiers tests qui réutilisaient les DMs d'Instagram, ici on part sur une boîte indépendante.YouTube Premium augmente ses prix de 25 % : les créateurs vont-ils en voir la couleur ?YouTube annonce une hausse de prix. L'abonnement Premium Famille passe à 29,99 € par mois.C'est 25 % de plus qu'aujourd'hui. C'est aussi 60 % de plus qu'en 2022.Et il n'y a aucune nouveauté en échange.Officiellement, YouTube veut “soutenir les créateurs”. Mais la pilule ne passe pas. Instagram lance plusieurs nouveautés de suiteUn paquet de nouveautés chez Instagram avec des choses qui avaient été annoncées et d'autres qui viennent se rajouter au fil de l'eau !Première série de mises à jour qui font partie de la campagne "Anyway", centrée sur l'expression authentique plutôt que la performance — en ligne avec les propos d'Adam Mosseri en janvier.La première : la possibilité de réorganiser manuellement la grille de son profil sera déployée la semaine prochaine pour tous les utilisateurs !!La seconde : l'ajout d'une intégration Spotify dans les Instagram Notes, affichant la chanson en cours avec un bouton "add to Spotify" .La troisième : Instagram étend aussi son outil de "trial reels", qui a déjà été passé sur le banc de test et qui permettra aux créateurs de partager leurs Reels auprès d'un panel test en dehors de leur audience avant une diffusion plus large.TikTok ajoute de nouveaux badges pour la performance des vendeursTikTok Shop déploie un système étendu de badges pour mettre en valeur les vendeurs selon leur performance et fiabilité .CES badges seront visibles directement sur le proFil des vendeurs.Il existe donc plusieurs catégories : Boutique officielle - vendeur autorisé - vendeur OR / ARGENT - top marqueLes badges sont revus périodiquement et peuvent être retirés en cas de performances dégradées .Retrouvez toutes les notes de l'épisode sur www.lesuperdaily.com ! . . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Oser la Reconversion, le Podcast, épisode #173Oser La Reconversion est le podcast numéro 1 sur la Reconversion.** Concrétisez votre projet sur https://bit.ly/squarespaceoser2 pour essayer gratuitement Squarespace pendant 14 jours. Et ensuite, vous économisez 10% avec le code OLR10 sur votre première commande de site web ou de domaine. ***Aujourd'hui, j'accueille dans Oser la Reconversion, Aurore Abecassis. Après avoir été consultante en stratégie, Aurore a fondé Acmé, une agence événementielle à Paris qui crée des événements sur mesure pour des marques de luxe comme LVMH, Dior ou Chanel ou encore des géants de la tech comme Google et Meta.Après une prépa et une école de commerce, Aurore devient consultante en stratégie chez Bain & Co. Mais après plusieurs années, Aurore sent qu'elle s'ennuie et qu'elle a besoin de plus. C'est après un bilan de compétences, qu'elle a le déclic pour fonder son agence d'événementielle.Aujourd'hui, Aurore dirige l'agence Acmé depuis 2019. Elle est à la tête d'une équipe de 20 personnes et organise environ 3 évènements par semaine. L'agence a généré 5 millions de chiffre d'affaires en 2023 et double ses résultats et ses effectifs chaque année. Aurore a été nommée Femme Forbes par le magazine Forbes France l'année dernière. Avec Aurore, on a évoqué les débuts d'Acmé et comment elle a organisé ses premiers événements sans rien n'y connaître, pourquoi elle perdait de l'argent avec ses premiers évènements, comment trouver ses premiers clients quand on n'a pas d'expérience et comment concilier vie de maman et de chef d'entreprise.Retrouvez Oser la Reconversion sur Instagram : https://www.instagram.com/oserlareconversion/Télécharger le cahier d'exercices d'Oser la Reconversion pour se reconvertir : https://oserlareconversion.com/Notes & Références : - Linkedin d'Aurore : https://www.linkedin.com/in/aurore-abecassis%F0%9F%8C%B9-08047948/- Site internet de son agence Acmé : https://www.acmeparis.fr/- Instagram de son agence Acmé : https://www.instagram.com/acmeparis/Contactez-moi ! Si le Podcast vous plait, le meilleur moyen de me le dire, ou de me faire vos feedbacks (et ce qui m'aide le plus à le faire connaître), c'est simplement de laisser un avis sur Apple Podcast, un commentaire sur Youtube et d'en parler autour de vous. ça m'aide vraiment alors n'hésitez pas.Pour me poser des questions, participer au podcast ou suivre mes aventures, c'est par ici :- Sur Instagram @clervierose : https://www.instagram.com/oserlareconversion et @clervierose : https://www.instagram.com/clervierose- Sur Linkedin : https://www.linkedin.com/in/clervie-rose-boennec-a09065102/- Sur Youtube https://www.youtube.com/channel/UC7Qzm4HrS5OdmdXoY344vqA- Par mail : partenariats@oserlareconversion.com
Pour écouter l'épisode en entier, tapez #173 Aurore disponible le 16 Juin. ** Concrétisez votre projet sur https://bit.ly/squarespaceoser2 pour essayer gratuitement Squarespace pendant 14 jours. Et ensuite, vous économisez 10% avec le code OLR10 sur votre première commande de site web ou de domaine. ***
Et si traiter la dépression ne nécessitait plus systématiquement des antidépresseurs ou des électrochocs, mais simplement... des ultrasons ? C'est ce que suggère une avancée prometteuse réalisée par une équipe française, réunissant psychiatres du GHU Paris, chercheurs de l'Inserm, du CNRS, de l'ESPCI Paris-PSL et de l'Université Paris Cité. Ces spécialistes ont franchi une étape clé en démontrant l'efficacité des ultrasons ciblés pour moduler l'activité cérébrale chez des patients atteints de dépression résistante.Concrètement, il s'agit d'utiliser des ultrasons focalisés de faible intensité pour stimuler une zone précise du cerveau : le cortex cingulaire antérieur, une région profondément enfouie et impliquée dans la régulation des émotions, de l'humeur et de la douleur. Cette zone est souvent hyperactive chez les personnes souffrant de dépression sévère. Le défi était donc de la "réajuster", sans recourir à des techniques invasives comme la stimulation cérébrale profonde.C'est là que les ultrasons entrent en jeu. En concentrant des ondes acoustiques très précises dans cette région, les chercheurs sont parvenus à modifier temporairement son activité, en la rendant moins active chez les patients concernés. Le tout, sans douleur, sans anesthésie, et sans ouverture du crâne.Lors de la première phase expérimentale menée sur des volontaires sains, les scientifiques ont observé une modification de l'activité cérébrale à l'IRM fonctionnelle, confirmant que les ultrasons atteignaient bien leur cible. Ensuite, chez des patients souffrant de dépression résistante, les premiers résultats cliniques ont été encourageants : certains ont rapporté une amélioration de leur humeur et une diminution de leurs symptômes dès les premières séances, sans effets secondaires majeurs.Cette approche s'inscrit dans une nouvelle génération de thérapies dites de « neuromodulation non invasive », qui cherchent à agir directement sur les circuits neuronaux défaillants, sans médicament ni chirurgie. Elle présente aussi un autre avantage : la grande précision spatiale des ultrasons, qui permet de cibler des structures profondes du cerveau, ce que d'autres méthodes comme la stimulation magnétique transcrânienne (TMS) ne permettent pas aussi facilement.Cependant, cette découverte reste encore au stade de la recherche clinique. Des essais à plus grande échelle sont nécessaires pour confirmer son efficacité à long terme, évaluer la durabilité des effets, affiner les protocoles, et identifier les profils de patients qui pourraient le mieux en bénéficier.Mais une chose est sûre : cette technologie ouvre la voie à une révolution thérapeutique potentielle. Une alternative douce, ciblée et prometteuse pour les millions de personnes qui ne répondent pas aux traitements classiques contre la dépression. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Si le ralentissement de la hausse des prix soulage les consommateurs, il inquiète les gouvernements. Derrière une apparente bonne nouvelle, se cache une menace pour les finances publiques. Décryptage. L'inflation, c'est la hausse générale des prix. Et même si elle reste dans toutes les têtes depuis plusieurs mois, elle est aujourd'hui en baisse en Europe. Concrètement, les prix continuent d'augmenter, mais moins vite. Une tendance a priori favorable pour le pouvoir d'achat. Pourtant, cette évolution inquiète paradoxalement les gouvernements. Cela parce qu'une inflation trop basse n'est pas forcément synonyme de bonne santé économique. Une inflation modérée – autour de 2 % par an – permet aux économies de fonctionner de manière fluide. Si l'inflation chute brutalement, cela peut traduire un essoufflement de l'activité économique. Des recettes fiscales directement liées à l'inflation Mais l'impact va plus loin : il touche directement les finances publiques. De nombreuses recettes de l'État, comme la TVA, dépendent des prix. Si les prix stagnent, les recettes fiscales aussi. Un exemple simple : un produit vendu 100 euros génère 20 euros de TVA. Si, avec l'inflation, ce produit passe à 102 euros, la TVA grimpe aussi. Multipliez ce mécanisme à l'échelle de millions d'achats, et chaque dixième de point d'inflation représente des milliards d'euros pour les caisses publiques. Même logique pour les cotisations sociales, qui suivent les salaires, eux-mêmes influencés par l'inflation. Idem pour l'impôt sur le revenu. Lorsque l'inflation ralentit, les hausses de salaires se tassent, et les rentrées fiscales avec. Le piège de l'effet de ciseaux Pendant ce temps, les dépenses publiques, elles, sont souvent indexées sur l'inflation passée. Résultat : les États doivent aujourd'hui dépenser davantage, en se basant sur les hausses de prix de l'année précédente, alors même que leurs recettes progressent moins vite. C'est ce qu'on appelle l'effet de ciseaux : les recettes ralentissent, les dépenses continuent d'augmenter par inertie. Le déficit se creuse, la dette enfle, et la situation devient d'autant plus difficile à gérer que la dette ne se « dilue » plus naturellement dans l'inflation. Les banques centrales tentent d'intervenir via les taux d'intérêt, mais leurs marges de manœuvre sont limitées. Car si une faible inflation peut donner un coup de pouce aux ménages, elle affaiblit, à long terme, les finances des États.
Face à la pression des déficits, le gouvernement envisage l'option radicale d'une « année blanche » en 2026. L'idée consiste à geler partiellement ou totalement les dépenses publiques, sans suivre l'évolution de l'inflation. Sur le papier, c'est simple : les dépenses de l'année précédente sont reconduites, mais leur pouvoir d'achat réel diminue.Concrètement, cela toucherait trois grands axes :Les prestations sociales (retraites, allocations familiales, aides au logement...) : elles ne seraient pas revalorisées en fonction de l'inflation, ce qui représenterait une économie de plusieurs milliards d'euros – soit environ 3 milliards sur les retraites et 1,5 milliard pour les autres prestations.Les dotations de l'État aux collectivités locales, mais aussi les budgets des ministères : si tout est gelé, la masse totale reste la même, mais les prix ayant augmenté, les collectivités et ministères disposeraient d'un pouvoir de dépense réduit.Les recettes fiscales : en gelant les barèmes de l'impôt, de la CSG ou de la TVA contrairement à l'inflation, le gouvernement récupérerait mécaniquement plus d'argent. Par exemple, la stagnation du barème de l'impôt sur le revenu pourrait rapporter près de 2,8 milliards d'euros.Sur le plan strictement budgétaire, le calcul est simple : quelques dizaines de milliards d'économies potentielles, ce qui permettrait de s'approcher d'un déficit de 4,6 % du PIB en 2026, contre 5,1 % attendus. D'autres études évoquent jusqu'à 15–25 milliards d'économies.Pour autant, ce dispositif suscite de nombreuses réserves :Impact social : geler les prestations revient à les dévaluer, ce qui pèse davantage sur les ménages modestes. La moindre revalorisation a un impact réel pour les retraités ou allocataires.Effets récessifs : en réduisant le pouvoir d'achat, surtout dans les classes moyennes et populaires, le gouvernement risquerait de freiner la consommation et donc la croissance.Injustice fiscale : l'"année blanche fiscale" fait basculer des contribuables vers une tranche supérieure, sans augmentation de valeur réelle de revenu — une forme de hausse d'impôt déguisée.Critiques institutionnelles : le président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, y voit un palliatif ponctuel qu'il préférerait substituer à des réformes structurelles et durables.Autre limite : le gel budgétaire ne s'appliquera probablement pas uniformément. Certains secteurs prioritaires (ex : Défense, Recherche) ont déjà des budgets programmés pluriannuellement, difficiles à figer.En résumé : l'année blanche, c'est l'option rapide et radicale, utile pour gagner du temps et alléger le déficit à court terme. Mais elle demeure symboliquement lourde : elle compresse le pouvoir d'achat, amplifie les inégalités, ralentit l'activité et retarde des réformes nécessaires. Le gouvernement doit annoncer un plan d'ensemble cohérent avec ces enjeux avant la mi-juillet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Oser la Reconversion, le Podcast, épisode #172Oser La Reconversion est le podcast numéro 1 sur la Reconversion.** Concrétisez votre projet sur https://bit.ly/squarespaceoser2 pour essayer gratuitement Squarespace pendant 14 jours. Et ensuite, vous économisez 10% avec le code OLR10 sur votre première commande de site web ou de domaine. ***Aujourd'hui, j'accueille dans Oser la Reconversion, Sarah Zitouni. Sarah est la plus jeune directrice de la stratégie automobile en Europe et elle a en parallèle fondé PowHER ta carrière, une plateforme dédiée à l'empowerment des femmes dans le milieu professionnel. Sarah a été nommée Femme Forbes par le magazine Forbes France l'année dernière. Après une école d'ingénieur, Sarah se dirige vers l'industrie automobile, un milieu qui la passionne depuis toute petite. D'abord chercheuse en France, elle poursuit ensuite sa carrière en Suède. Elle est aujourd'hui la plus jeune directrice de la stratégie automobile en Europe. Venant d'un milieu modeste, avec des parents ouvriers et immigrés, Sarah s'est battue pour en arriver là. Aujourd'hui, elle veut partager avec toutes les femmes les codes qu'on ne vous donne pas et les secrets pour réussir sa carrière. Car non être une bonne élève puis "bien faire son travail" ne suffit pas. Aujourd'hui, Sarah cumule ses deux casquettes, l'une salariée en tant que directrice de la stratégie automobile et l'autre entrepreneure, en tant que fondatrice de PowHER ta carrière depuis 2020. PowHER ta carrière, ce sont des conférences en entreprise, du contenu sur les réseaux sociaux et des coaching pour les femmes. Sarah est aussi l'auteur du livre "PowHER ta carrière - Comment réussir ta vie pro sans y laisser ta peau".Avec Sarah, on a évoqué ses études et sa déception à l'arrivée dans le monde professionnel, son burn-out à 21 ans, comment elle est devenue directrice de la stratégie à 30 ans à peine, sa vie en Suède, comment lancer une entreprise en parallèle de son job, comment se faire un network, sa possible reconversion à venir et ses conseils à destination des jeunes femmes. Retrouvez Oser la Reconversion sur Instagram : https://www.instagram.com/oserlareconversion/Télécharger le cahier d'exercices d'Oser la Reconversion pour se reconvertir : https://oserlareconversion.com/Notes & Références : - Instagram de Sarah @powher_ta_carriere : https://www.instagram.com/powher_ta_carriere/- Linkedin de Sarah : https://www.linkedin.com/in/sarahzitouni/- PowHER ta carrière : https://www.powhertacarriere.com/- Son livre "PowHER ta carrière - Comment réussir ta vie pro sans y laisser ta peau" : https://amzn.to/3EEJnatContactez-moi ! Si le Podcast vous plait, le meilleur moyen de me le dire, ou de me faire vos feedbacks (et ce qui m'aide le plus à le faire connaître), c'est simplement de laisser un avis sur Apple Podcast, un commentaire sur Youtube et d'en parler autour de vous. ça m'aide vraiment alors n'hésitez pas.Pour me poser des questions, participer au podcast ou suivre mes aventures, c'est par ici :- Sur Instagram @clervierose : https://www.instagram.com/oserlareconversion et @clervierose : https://www.instagram.com/clervierose- Sur Linkedin : https://www.linkedin.com/in/clervie-rose-boennec-a09065102/- Sur Youtube https://w
Et si un jour vous pouviez contrôler votre musique ou répondre à un appel… simplement en bougeant les lèvres ou en esquissant un sourire ? Ce n'est plus de la science-fiction. Apple vient de décrocher un brevet qui pourrait bien transformer notre manière d'interagir avec ses appareils.La technologie décrite porte un nom un peu barbare : « détecteur de gestes silencieux de la peau ». Derrière cette appellation, une prouesse technologique : l'utilisation de capteurs laser ultra-miniaturisés, semblables à ceux de Face ID, capables de capter des micro-vibrations musculaires. Grâce à un système optique de pointe, l'interférométrie à auto-mélange, ces capteurs détectent les moindres contractions du visage : un mouvement de lèvres, un murmure, une tension de la mâchoire… Concrètement, cela signifie que sans prononcer un mot à haute voix, vous pourriez changer de morceau, valider une action ou envoyer une commande, simplement en murmurant ou en faisant un geste facial subtil. Une technologie pensée pour plus de discrétion et de naturel, dans les transports, au bureau, ou partout où parler devient délicat.Et Apple ne compte pas limiter cette innovation à ses seuls AirPods. Le brevet mentionne également des lunettes connectées, laissant entrevoir un futur où nos objets portables répondraient littéralement à nos expressions faciales. Cerise sur le gâteau : cette technologie pourrait aussi renforcer la sécurité. Les micro-mouvements du visage étant propres à chaque individu, ils pourraient servir de vérification biométrique, empêchant toute commande non autorisée. Reste à savoir si ce brevet verra réellement le jour. Apple en dépose des centaines chaque année. Mais cette idée, à la croisée du confort, de la confidentialité et de l'innovation, donne un bel aperçu de la direction que pourrait prendre l'interface homme-machine de demain. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le canon électromagnétique, aussi appelé railgun, est une arme qui utilise l'électromagnétisme pour propulser des projectiles à très haute vitesse, sans utiliser de poudre ou d'explosif chimique. C'est un concentré de physique appliquée, et sa présentation récente par le ministère de la Défense du Japon confirme l'intérêt croissant pour cette technologie futuriste.Comment ça fonctionne ?Un canon électromagnétique repose sur deux principes physiques fondamentaux :La loi de Lorentz : lorsqu'un courant électrique traverse un conducteur dans un champ magnétique, une force est générée, qui peut être utilisée pour mettre un objet en mouvement.L'induction magnétique : en générant un champ magnétique intense, on peut créer un mouvement mécanique dans un circuit conducteur.Concrètement, voici les éléments clés :Le projectile (non explosif) est placé entre deux rails conducteurs parallèles, d'où le nom « railgun ».Un courant électrique de très haute intensité (plusieurs millions d'ampères) est envoyé dans l'un des rails, traverse le projectile (conducteur) et repart par l'autre rail.Cette circulation crée un champ magnétique puissant perpendiculaire au courant, ce qui génère une force de Lorentz qui pousse le projectile à des vitesses pouvant atteindre Mach 6 à Mach 7 (environ 7 400 km/h).Pourquoi c'est révolutionnaire ?Pas de poudre, pas d'explosif : le projectile est inertiel, ce qui réduit les risques de stockage et d'explosion à bord des navires ou des bases.Vitesse extrême : la vitesse de sortie du projectile rend inutile l'usage d'explosifs ; l'énergie cinétique seule suffit à détruire la cible.Précision et portée : avec une trajectoire tendue et une vitesse très élevée, un railgun pourrait frapper une cible à plus de 200 km, voire plus à terme.Moins coûteux par tir que des missiles guidés, une fois la technologie maîtrisée.Les défis techniquesAlimentation électrique : il faut générer des courants immenses très rapidement. Cela nécessite des condensateurs géants ou des générateurs spécialisés.Usure des rails : les forces électromagnétiques et les frottements endommagent rapidement les rails. Leur durabilité est encore un point faible.Refroidissement : les décharges électriques chauffent énormément les matériaux. Il faut gérer les contraintes thermiques.Et le Japon dans tout ça ?Le Japon a présenté en mai 2025 un prototype opérationnel capable de tirer à plus de Mach 6, monté sur une base mobile. Il s'agit d'une première mondiale en matière de mobilité pour ce type d'arme. L'objectif affiché est de contrer les missiles hypersoniques et les menaces aériennes avancées, notamment en mer de Chine.ConclusionLe canon électromagnétique est à la croisée de l'ingénierie militaire et de la science pure. Il promet une révolution dans les systèmes d'armement… mais reste freiné par des obstacles techniques majeurs. Le Japon, en le présentant comme arme défensive avancée, rejoint les États-Unis et la Chine dans une nouvelle course à l'innovation militaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour écouter l'épisode en entier, tapez #172 Sarah disponible le 9 Juin. ** Concrétisez votre projet sur https://bit.ly/squarespaceoser2 pour essayer gratuitement Squarespace pendant 14 jours. Et ensuite, vous économisez 10% avec le code OLR10 sur votre première commande de site web ou de domaine. ***
Au Congo-Brazzaville, le premier congrès des peuples autochtones et des populations locales des bassins forestiers se tient cette semaine du 26 au 30 mai à Brazzaville. Dirigeants autochtones, représentants de communautés et défenseurs de l'environnement sont déterminés à défendre les écosystèmes forestiers les plus vitaux de la planète. L'événement vise à obtenir une déclaration commune en amont de la COP30, prévue à Belém, au Brésil, au mois de novembre. Bonaventure Bondo, chargé de campagne Forêts pour le bassin du Congo à Greenpeace Afrique répond aux questions d'Alexandra Brangeon. RFI : Le premier Congrès des peuples autochtones issus des trois grands bassins forestiers de la planète, c'est-à-dire Amazone, Bornéo, Mékong et Bassin du Congo, s'est ouvert cette semaine à Brazzaville. Alors quand on parle des populations autochtones du Bassin du Congo, de qui s'agit-il exactement ? Bonaventure Bondo : Ces termes renvoient d'emblée aux communautés pygmées - même si le mot pygmées est en train de disparaître - qui vivent dans la forêt ou qui développent le lien étroit avec les forêts tropicales.Dans quels pays ?Ces communautés sont réparties dans presque tous les pays du Bassin du Congo. EnRDC, nous avons les Twa et les Aka. De même pour la République du Congo. Au Cameroun, nous avons les Baka qui s'étendent aussi au niveau du Cameroun et de la Guinée équatoriale.Alors ces populations, qu'elles soient de la RDC, de Centrafrique, partagent les mêmes problématiques, la reconnaissance de leurs terres ancestrales ? Oui, ils font face aux mêmes défis, surtout liés à la reconnaissance de leurs terroirs ancestraux. Parce qu'ils sont les premiers habitants, ils sont les détenteurs de ces forêts sur les plans traditionnels et avec l'expansion du développement, axé sur le néocolonialisme, dans le Bassin du Congo, notamment l'exploitation industrielle du bois, le développement de l'agriculture industrielle aussi avec la plantation de palmiers à huile, ces communautés ont été plusieurs fois exposées à certains abus liés à la violation de leurs droits, à l'accaparement de leurs terres. Et dès lors, ils ont commencé à relever cette nécessité pour eux d'être reconnus, d'avoir une reconnaissance légale sur leurs terres et d'avoir une reconnaissance aussi légale à gérer leurs terres comme ils le font depuis des années.Le premier pays à prendre cette décision a été le Congo-Brazzaville et ensuite la République démocratique du Congo avec sa loi sur la promotion et la protection des peuples autochtones pygmées. Il y a un peu d'avancées, mais il y a encore beaucoup à faire pour que nous puissions arriver à sécuriser légalement les terroirs de communautés locales partout dans le Bassin du Congo.Concrètement, quelles sont leurs revendications ? Ils revendiquent la reconnaissance de leurs terres, leur prise en compte dans le processus de décision, parce qu'ils sont pour la plupart du temps mis de côté lorsqu'il faut décider de l'avenir de leurs terres, que ce soit dans les projets d'exploitation du pétrole, d'exploitation des mines, d'exploitation du bois. Ils sont souvent mis de côté. Ils revendiquent aussi d'être associés, de prendre part aux instances de prise de décisions dans la gouvernance des ressources naturelles sur leurs terres.À lire aussiCongo-B: une ONG publie une enquête inquiétante sur l'exploitation pétrolière et minièreAlors, la ministre congolaise de l'Économie forestière Rosalie Matondo a regretté que moins d'1 % des financements disponibles ne leur parviennent. Et que, malgré leur expertise, ils sont peu impliqués dans les programmes de développement durable. Pourquoi est-ce le cas ? Le fait qu'ils sont toujours mis de côté se justifie par le fait qu'ils n'ont pas de capacités nécessaires, ils n'ont pas de connaissances, ils n'ont pas de compétences. Ce qui est vraiment faux. Ce que les communautés sont en train de revendiquer maintenant, c'est de dire, qu'ils ont aussi dans leur façon de faire les choses grâce aux savoirs traditionnels et connaissances endogènes, des initiatives très prometteuses, des initiatives très louables, qu'ils mettent en œuvre pour protéger les forêts. Et ces initiatives ou ces efforts doivent effectivement être reconnus à leur juste valeur pour qu'ils puissent aussi bénéficier de cette confiance. Il y a d'abord un problème de confiance dans la distribution des fonds. Il faut que les communautés autochtones aujourd'hui puissent être reconnues, capables de bien gérer ces fonds et de bien continuer à développer leurs initiatives. Et c'est vraiment la question qui est au cœur du débat, pour voir comment est-ce que dans tous les mécanismes financiers qui existent, qu'il y ait une part allouée directement aux communautés locales.Alors, justement, votre organisation Greenpeace a mis sur pied un projet Forest Solution pour voir comment rehausser le travail de ces communautés dans la préservation des forêts. L'objectif, effectivement, c'est promouvoir les initiatives locales dans la protection de nos forêts, mais non seulement le promouvoir, mais aussi pousser en sorte que les communautés locales puissent avoir accès aux connaissances, aux informations et à un partage d'expériences entre les autres peuples autochtones des autres bassins tropicaux qui sont, selon les constats, beaucoup plus avancés. Et à travers ces projets, nous voulons vraiment faire en sorte que ces communautés soient connectées, puissent partager l'expérience pour construire des recommandations fortes et communes, pour faire bouger les lignes dans les instances décisionnelles aux niveaux national, régional et international.Quand vous dites, ce sont les premiers gardiens des forêts qu'ils protègent depuis des générations. Est-ce que vous pouvez me donner un exemple concret ? L'expertise aujourd'hui qui est louable, c'est la foresterie communautaire que nous sommes en train de cibler comme l'une des solutions aux forêts. Dans ce processus, les communautés ont droit à avoir des titres, des concessions sur leurs forêts et aussi ont droit de développer des activités à caractère économique dans leur concession.Ils exploitent les concessions à leur manière de façon durable, pour à la fois protéger les forêts, conserver la biodiversité et aussi améliorer leurs conditions de vie socio-économique.À lire aussiCongo-B: premier congrès mondial des peuples autochtones des grands bassins forestiers
D'après un très récent sondage Elabe concernant l'âge de départ à la retraite, 62% des Français disent vouloir revenir à 62 ans au lieu des 64 ans actuels.Alors forcément, la nouvelle dont je vais vous parler aujourd'hui va faire débat ! En effet le Parlement du Danemark a adopté Le 22 mai 2025 une mesure historique : le report progressif de l'âge de départ à la retraite de 67 à 70 ans d'ici à 2040. Une première en Europe.Concrètement, cette réforme s'appliquera aux travailleurs nés à partir du 1er janvier 1971, dans le cadre d'un système basé sur l'espérance de vie et révisé tous les cinq ans. Officiellement, cette évolution vise à maintenir l'équilibre financier du système danois face au vieillissement de la population.À ce jour, l'âge légal est fixé à 67 ans, mais dans les faits, les Danois partent en moyenne à 65 ans, notamment grâce à un système mixte, combinant répartition et capitalisation individuelle, ce qui leur laisse plus de flexibilité.Cette mesure ne fait pas l'unanimité dans le pays : selon un sondage, deux Danois sur trois y sont opposés. Elle suscite aussi des réactions en France, où Ségolène Royal, invitée à réagir le 23 mai, a dénoncé une forme de « propagande » autour du modèle danois. Elle rappelle que ce pays propose une retraite « à la carte », mieux adaptée aux métiers pénibles, contrairement à la situation française.Royal critique également le volet capitalisation du système danois, en mettant en garde contre les risques liés à la gestion privée de la retraite. En cas de crise financière, avertit-elle, les fonds de pension peuvent faire faillite, laissant certains retraités sans ressources.En résumé : le Danemark devient le premier pays européen à fixer l'âge légal de la retraite à 70 ans, une mesure emblématique, mais controversée. Ce choix relance un débat plus large : jusqu'où faut-il reculer l'âge de départ pour garantir la pérennité des retraites ? Et surtout, à quel prix social ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Imaginez Lisa, une jeune trentenaire active, qui débute chaque journée avec un bol de céréales chocolatées, déjeune sur le pouce d'un sandwich industriel, et termine sa soirée par une pizza surgelée devant une série. Rien d'anormal dans son quotidien. Et pourtant, sans le savoir, Lisa nourrit aussi quelque chose de plus insidieux : une anxiété diffuse, des troubles du sommeil, une baisse de moral.Une nouvelle étude publiée en mai 2025 dans la revue Nutrients, menée par l'École de santé publique de Shanghai, établit un lien préoccupant entre la consommation d'aliments ultra-transformés et la santé mentale. Les chercheurs ont analysé les habitudes alimentaires de plus de 500 000 Britanniques issus de la base de données de la UK Biobank, l'une des plus vastes cohortes épidémiologiques au monde. Le constat est sans appel : plus la part des aliments ultra-transformés est élevée dans l'alimentation, plus le risque de dépression et d'anxiété augmente.Mais au fond, que sont ces aliments ultra-transformés ?Ce ne sont pas simplement des plats préparés ou des snacks : ce sont des produits industrialisés conçus à partir d'ingrédients qui n'existent pas dans une cuisine ordinaire. Ils résultent souvent de multiples procédés industriels et contiennent des substances extraites ou modifiées comme :des sirops de glucose-fructose,des huiles hydrogénées ou raffinées,des protéines texturées,des additifs (émulsifiants, colorants, arômes artificiels),des agents moussants, épaississants ou de conservation.Concrètement, cela inclut :les céréales de petit déjeuner sucrées,les sodas,les plats cuisinés en barquette,les nuggets de poulet,les chips et biscuits industriels,les desserts lactés aromatisés,et même certains pains de mie longue conservation.Ces produits représentent plus de 50 % de l'apport énergétique quotidien dans plusieurs pays occidentaux.Des chiffres qui interpellentSelon l'étude, chaque augmentation de 10 % de la part de ces aliments dans le régime quotidien est associée à :+14 % de risque de dépression,+12 % de risque d'anxiété,et +6 % de troubles liés aux addictions.Les chercheurs avancent plusieurs mécanismes biologiques : ces produits, pauvres en fibres et micronutriments, altèrent le microbiote intestinal, favorisent l'inflammation chronique, et influencent négativement les circuits neuronaux liés à la récompense et à l'humeur.Face à ces résultats, les auteurs suggèrent de réduire drastiquement la consommation d'aliments ultra-transformés. Privilégier une alimentation naturelle, riche en légumes frais, fruits, légumineuses, poissons gras, noix et céréales complètes, pourrait non seulement préserver le corps, mais aussi l'esprit.Lisa n'est pas une exception. Elle est peut-être l'image de notre époque. Mais une prise de conscience suffit parfois à inverser le cours des choses — une assiette à la fois. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ceci est un "moment", c'est-à-dire un extrait d'un épisode plus long déjà diffusé sur Vlan!Ludovic Leroux est coach, formateur et spécialiste de l'accompagnement humain. À travers son parcours mêlant sport, psychologie et pratique corporelle, il s'est forgé une expertise unique sur l'intégration des savoirs par le corps. Dans cet extrait de notre conversation, j'ai voulu comprendre ce qui fait que, bien souvent, on « sait » quoi faire pour aller mieux... mais on ne le fait pas.Avec Ludovic, on est allé au cœur de cette problématique. Il explique avec simplicité et clarté pourquoi la théorie ne suffit pas, surtout dans le domaine du développement personnel. J'ai aimé sa manière très concrète de ramener les apprentissages au corps, à la physiologie, à l'expérience vécue. Il évoque les quatre portes d'entrée qui permettent de réguler notre système nerveux : le mental (par la visualisation), la physiologie (à travers la respiration), le corps mécanique (grâce au mouvement, au stretching, au yoga), et l'esprit (via la connexion à la nature, la méditation ou encore le lien social).Ce qui m'a marqué, c'est cette idée que nous connaissons souvent les outils – comme la cohérence cardiaque – mais que nous les utilisons seulement en pompier, quand ça va mal, plutôt que comme des entraînements réguliers. Ludovic nous invite à changer ce rapport à la pratique, à transformer des petits gestes simples (soupirs, bâillements, étirements, respiration) en véritables rituels de régulation. Il parle aussi de la fameuse douche froide, non pas comme un défi de guerrier, mais comme un moyen d'apprendre à ne pas fuir l'inconfort et à reprogrammer notre rapport au stress.Dans cet épisode, nous parlons donc de comment « faire descendre » les apprentissages dans le corps, d'observation de soi, de rituels, de reconnexion et de responsabilité personnelle. Une plongée passionnante pour toutes celles et ceux qui veulent incarner ce qu'ils apprennent, plutôt que de juste l'accumuler dans la tête.Un moment puissant, inspirant, et profondément pratico-pratique.Citations marquantes"La différence, c'est : est-ce que je le fais déjà ?""Notre système nerveux ne fait pas la différence entre le réel et l'imaginaire.""Ce n'est pas quand ça ne va pas qu'il faut respirer, c'est tout le temps.""Trois soupirs intentionnels suffisent parfois à calmer notre système nerveux.""La douche froide, c'est un exercice pour reprendre le contrôle de sa survie."10 questions structurées poséesC'est quoi l'entraînement pour intégrer les apprentissages ?Comment passer de la théorie à la pratique ?Quels sont les accès au système nerveux ?Quel est le rôle de la visualisation ?Comment utiliser efficacement la respiration ?Peux-tu donner un exercice simple de cohérence cardiaque ?Quel est le lien entre le corps et le stress mécanique ?Quels rituels quotidiens recommandes-tu pour détendre le corps ?Quel est l'effet du bâillement sur le système nerveux ?Pourquoi prendre des douches froides est bénéfique ? Suggestion d'épisode à écouter : #288 le remède miracle contre le stress avec Ludovic Leroux (https://audmns.com/aHHEdaH)Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tu as dû mal à dire non, tu culpabilises ? Voici les clés que j'ai testées et approuvées pour être capable de dire non en restant alignée avec moi-même !.........Notes de l'épisode :
Le sujet que nous allons envisager dans ce podcast est, comme souvent, un sujet qui a été donné à l'occasion de grands oraux des concours auxquels nous préparons au sein de la Prépa ISP. Le recul des libertés publiques en Hongrie, les révisions constitutionnelles en Russie, la violence des contestations sociales en France ou ailleurs, l'émergence de régimes hybrides dans le monde entier : autant d'événements récents qui montrent que la démocratie libérale est de plus en plus souvent remise en question. À travers ces mutations, c'est aussi l'État de droit qui vacille, lui qui devrait normalement garantir nos libertés face aux excès du pouvoir. Mais que recouvrent précisément ces notions aujourd'hui, dans un monde globalisé où les frontières entre démocratie, autoritarisme et populisme semblent de plus en plus brouillées ? Comme nous l'expliquera notre invité du jour – je le cite par anticipation – il est impossible d'avoir un regard figé sur la démocratie et l'État de droit : leur définition évolue en fonction des époques, des sociétés, et parfois même des régimes qui s'en réclament tout en les dénaturant. Concrètement, dans une perspective de culture générale républicaine, la démocratie peut être définie comme un système de gouvernement fondé sur la souveraineté populaire, la pluralité politique, et le respect des droits fondamentaux. Quant à l'État de droit, il désigne un ordre juridique dans lequel le pouvoir lui-même est soumis au droit et où les libertés publiques sont protégées contre l'arbitraire. Cependant, pour certains auteurs contemporains, nous assistons aujourd'hui non seulement à une crise du modèle démocratique libéral, mais aussi à l'émergence de ce que Nicolas Baverez appelle des « démocratures » : des régimes qui conservent les formes de la démocratie pour mieux en trahir l'esprit. En parallèle, l'État de droit, qui semblait un acquis des sociétés modernes, est de plus en plus contesté, aussi bien par des gouvernements illibéraux que par des mouvements révolutionnaires ou religieux. Comment comprendre dès lors cette double crise de la démocratie et de l'État de droit ? Les démocraties libérales sont-elles devenues ingouvernables ? L'État de droit est-il un modèle universel ou une construction occidentale fragile ? Pour répondre à ces interrogations essentielles, je reçois aujourd'hui Grégory Portais, professeur de droit public au sein de la Prépa ISP.
Votre mémoire vous joue-t-elle des tours ? On a tous déjà vécu ce moment où l'on raconte un souvenir avec certitude, avant qu'un proche nous corrige avec un "Non, ça ne s'est pas passé comme ça". Ces distorsions sont appelées "faux souvenirs", et rassurez-vous, ça ne fait pas de vous un menteur. Concrètement, ce sont des souvenirs qui présentent des incohérences et des interprétations par rapport à l'événement vraiment vécu. Il touche la mémoire épisodique, celle qui enregistre nos véritables expériences passées. Mais pourquoi notre mémoire nous trompe-t-elle ? Peut-on vraiment se fier à nos souvenirs ? Ecoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez" Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin. À écouter ensuite : Pourquoi les jeunes ont-ils de plus en plus de cancers ? Qu'est-ce que la méthode SMART, pour combattre le stress ? Comment utiliser le brassage cognitif pour s'endormir plus vite ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Oser la Reconversion, le Podcast, épisode #169Oser La Reconversion est le podcast numéro 1 sur la Reconversion.** Concrétisez votre projet sur https://bit.ly/squarespaceoser2 pour essayer gratuitement Squarespace pendant 14 jours. Et ensuite, vous économisez 10% avec le code OLR10 sur votre première commande de site web ou de domaine. ***Aujourd'hui, j'accueille dans Oser la Reconversion, Valentine. Après avoir été ingénieur pour les cosmétiques LVMH, Valentine est devenue créatrice de contenu couture et DIY. Elle est suivie par plus de 167 000 abonnés sur les réseaux sous le pseudo @HappyAsaBee.Après une école d'ingénieur, Valentine devient ingénieur cosmétiques chez LVMH. C'est elle qui est en charge d'analyser et d'approuver les statistiques indiquées sur les produits type "70% des femmes se trouvent moins ridées après utilisation". C'est au cours d'un brunch que les amies de Valentine l'encouragent à lancer son blog couture. Le lendemain, c'est chose faite et Valentine se prend au jeu ! Aujourd'hui, Valentine est créatrice de contenu couture et DIY à temps plein sous le pseudo Happy As A Bee. Elle partage à plus de 167 000 abonnés ses DIY, des tuto couture et des activités pour enfants. Avec Valentine, on a évoqué sa carrière d'ingénieur, son quotidien chez LVMH, comment elle a lancé son Blog couture, comment ses réseaux ont explosé au moment du covid, ses sources d'inspiration, les collaborations avec les marques et comment gagner sa vie dans un secteur aussi concurrentiel.Retrouvez Oser la Reconversion sur Instagram : https://www.instagram.com/oserlareconversion/Télécharger le cahier d'exercices d'Oser la Reconversion pour se reconvertir : https://oserlareconversion.com/Notes & Références : - Instagram de Valentine @happy_as_a_bee_ : https://www.instagram.com/happy_as_a_bee_/- Chaine Youtube de Valentine : https://www.youtube.com/channel/UCNjd67m6jN-2aSGN0U4QIAg- Blog de Valentine : https://happy-as-a-bee.com/Contactez-moi ! Si le Podcast vous plait, le meilleur moyen de me le dire, ou de me faire vos feedbacks (et ce qui m'aide le plus à le faire connaître), c'est simplement de laisser un avis sur Apple Podcast, un commentaire sur Youtube et d'en parler autour de vous. ça m'aide vraiment alors n'hésitez pas.Pour me poser des questions, participer au podcast ou suivre mes aventures, c'est par ici :- Sur Instagram @clervierose : https://www.instagram.com/oserlareconversion et @clervierose : https://www.instagram.com/clervierose- Sur Linkedin : https://www.linkedin.com/in/clervie-rose-boennec-a09065102/- Sur Youtube https://www.youtube.com/channel/UC7Qzm4HrS5OdmdXoY344vqA- Par mail : partenariats@oserlareconversion.com
Pour écouter l'épisode en entier, tapez #169 Valentine disponible le 19 Mai. ** Concrétisez votre projet sur https://bit.ly/squarespaceoser2 pour essayer gratuitement Squarespace pendant 14 jours. Et ensuite, vous économisez 10% avec le code OLR10 sur votre première commande de site web ou de domaine. ***
Les chats tricolores, aussi appelés "écaille de tortue" ou "calico", présentent une combinaison de trois couleurs : noir, roux et blanc. Fait fascinant : ces chats sont presque toujours des femelles. Cette particularité n'est pas liée au hasard, mais à la génétique des chromosomes sexuels, et plus précisément au gène de la couleur du pelage porté par le chromosome X.Chez les mammifères, le sexe est déterminé par deux chromosomes : XX pour les femelles, XY pour les mâles. Or, les gènes responsables des couleurs rousse et noire chez le chat sont situés sur le chromosome X. Le blanc, lui, est déterminé par un autre gène, indépendant, qui agit en masquant certaines zones de couleur.Concrètement, une femelle (XX) peut hériter d'un gène roux sur un chromosome X et d'un gène noir sur l'autre X. Mais les cellules d'un organisme femelle ne peuvent pas exprimer les deux chromosomes X en même temps. Un phénomène appelé inactivation du chromosome X, ou "lyonisation", entre alors en jeu : dans chaque cellule, un des deux chromosomes X est désactivé au hasard. Résultat : certaines zones du corps expriment le gène du pelage noir, d'autres celui du pelage roux. C'est ce mélange aléatoire qui produit l'apparence tricolore. Les taches blanches, elles, sont dues à un gène différent qui bloque la pigmentation à certains endroits.Chez les mâles (XY), les choses sont différentes : ils n'ont qu'un seul chromosome X, donc un seul gène de couleur parmi le noir ou le roux. Ils ne peuvent donc pas naturellement avoir les deux couleurs. Voilà pourquoi les mâles sont en général soit entièrement roux, soit entièrement noirs, parfois avec du blanc, mais rarement tricolores.Cependant, il existe une exception génétique rare : le syndrome de Klinefelter, chez les chats mâles porteurs de deux chromosomes X et un Y (XXY). Ce déséquilibre chromosomique leur donne la capacité d'exprimer à la fois les gènes du noir et du roux, avec une inactivation d'un des X comme chez les femelles. Ces mâles peuvent donc être tricolores, mais ils sont stériles dans l'immense majorité des cas, car ce syndrome perturbe fortement la fonction reproductrice.Ainsi, le mystère du chat tricolore repose sur un phénomène génétique complexe mêlant chromosomes sexuels, inactivation aléatoire de l'ADN, et mutation rare chez les mâles. Une simple promenade dans la rue peut donc croiser une merveille de génétique en train de faire sa sieste au soleil. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Depuis près d'un siècle, la physique quantique est entourée de mystères aussi fascinants que déroutants. Parmi ses icônes les plus célèbres figure le chat de Schrödinger, une expérience de pensée imaginée par le physicien autrichien Erwin Schrödinger en 1935 pour illustrer la notion de superposition quantique. Dans ce paradoxe, un chat enfermé dans une boîte est à la fois vivant et mort tant qu'on n'ouvre pas la boîte pour l'observer. Bien que purement théorique à l'origine, cette idée incarne l'un des aspects les plus énigmatiques de la mécanique quantique : la coexistence simultanée d'états contradictoires.Jusqu'à présent, recréer une telle superposition dans des conditions expérimentales réelles nécessitait un environnement extrêmement froid, proche du zéro absolu (-273,15 °C). À ces températures, les particules sont moins sujettes à l'agitation thermique, ce qui permet de préserver la cohérence quantique, fragile par nature. Or, une équipe de physiciens de l'université d'Innsbruck, en Autriche, vient tout juste de remettre en cause cette contrainte fondamentale.Une superposition quantique à température élevéeLes chercheurs ont réussi à produire une superposition quantique – l'équivalent d'un chat de Schrödinger – dans un environnement bien plus chaud que ce que l'on croyait possible. Concrètement, ils ont utilisé des ions piégés dans un champ électromagnétique et les ont fait interagir de façon contrôlée dans une situation où la température n'était pas parfaitement cryogénique.Grâce à des techniques de refroidissement localisé et de correction des erreurs, les scientifiques ont réussi à maintenir la superposition malgré la présence significative d'agitation thermique, ce qui était jusque-là considéré comme quasiment incompatible avec l'état quantique pur. Cette démonstration montre qu'il est possible de faire de la physique quantique "chaude", une perspective qui bouleverse des décennies de pratiques expérimentales.Des implications majeures pour les technologies quantiquesCette avancée ouvre des perspectives inédites pour le développement de technologies quantiques plus robustes et plus accessibles. Jusqu'à présent, les ordinateurs quantiques nécessitaient des installations coûteuses pour maintenir leurs composants à très basse température. Si l'on parvient à maîtriser la cohérence quantique dans des environnements plus "chauds", cela pourrait réduire drastiquement les coûts de fabrication et de maintenance, rendant ces technologies bien plus accessibles.De plus, cette découverte pourrait avoir un impact sur des domaines comme la cryptographie quantique, les capteurs de précision et les réseaux de communication quantique.En somme, le chat de Schrödinger sort peut-être enfin de sa boîte – et il n'a plus besoin d'avoir froid pour exister. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Un peu avant le gala, j'ai décidé d'organiser une retraite à Paris. Il s'agit d'une retraite pour vivre une expérience unique : ✨ 3 jours et demi d'immersion totale en français✨ Dans un petit groupe exclusif de seulement 8 participants✨ Avec un accompagnement ultra-personnaliséSi tu avais besoin d'une excuse pour venir à Paris cet été, cette retraite en est une ! Imagine-toi le matin marchant dans les rues de Paris pour aller à ta retraite avec un café ou un croissant à la main, ou les deux. Au programme : Des ateliers pour démystifier les examens du DELF B2 et du DALF C1Des ateliers de prise de parole en public et en français Des sorties théâtre et stand-ups en françaisDes dîners animés avec des conversations passionnantes et inspirantes, en riant, discutant, vivant ton rêve d'être à Paris pour parler le français dans la vraie vieDes activités dont tu ne soupçonnais même pas l'existence. Je ne peux pas te donner le détail mais je te promets que j'ai concocté des activités de FOLIE ! Ce n'est pas juste un cours. Ce n'est pas juste un voyage. C'est une transformation.Concrètement, ça ressemble à quoi ?
L'intelligence artificielle n'est plus un sujet d'avenir, mais un outil du présent — à condition de savoir s'en emparer. Marjolaine Grondin, entrepreneuse, cofondatrice de Jam et créatrice du Bootcamp IA, partage une vision concrète, pragmatique et inspirante de l'IA générative dans le monde de l'entreprise.En partenariat avec le salon Ready for IT : https://www.ready-for-it.com/fr-FRUtilisée comme un assistant, un chef de projet ou même un cofondateur personnel, l'IA devient selon elle « l'électricité du XXIe siècle » : omniprésente, invisible et indispensable. Marjolaine raconte comment elle forme des entreprises de toutes tailles à intégrer efficacement ces outils dans leurs processus, en insistant sur l'importance d'itérer, d'expérimenter, et surtout de poser les bonnes questions.Loin des discours anxiogènes ou trop théoriques, cet échange met en lumière des cas d'usage très concrets : traitement des emails, préparation de réunions, création de présentations, automatisation des recherches… Le tout avec une posture lucide sur les limites et les enjeux (coût, protection des données, impact cognitif). Une plongée passionnante dans l'ère post-exploratoire de l'IA.Site Web du Bootcamp IAhttps://www.lebootcampia.com/Sites mentionnés dans l'interviewhttps://www.fyxer.com/https://gamma.work/https://happygeranium.notion.site/Mes-agents-IA-1da9d1ca276c80a8a0e7d9ff208013e9-----------
Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Pascale de La Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont aux programmes de 19h30 à 20h00.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 11 avril 2025.Avec cette semaine :François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.L'ÉTAT DU COMMERCE INTERNATIONALDonald Trump a lancé le 2 avril une charge commerciale massive sous la forme d'une augmentation des droits de douane si lourde qu'elle sonne comme une déclaration de guerre commerciale contre des concurrents, mais aussi contre des alliés traditionnels de Washington. Le président américain a annoncé 46% de hausse pour le Vietnam, 34% pour la Chine, 24% pour le Japon, 20% pour l'Union européenne, mais aussi 50% pour le Lesotho, 47% pour Madagascar, 37% pour le Botswana et rien pour la Russie, la Corée du Nord, la Biélorussie … Tandis que l'Union européenne se préparait à négocier, Pékin a riposté vite et fort, les tarifs douaniers sur les importations américaines passantde 34% à 84%. Bloomberg décrivait alors l'escalade en cours entre la Chine et les Etats-Unis - qui représentent 40% de l'économie mondiale à eux deux - comme une « guerre nucléaire commerciale"».Coup de théâtre mercredi soir : Donald Trump a annoncé la suspension des droits de douane pour 90 jours, laissant cependant un taux minimum uniforme de 10%. Une pause qui ne s'applique pas à la Chine taxée à 125%, ennemie principale des Etats-Unis qui a osé répliquer à Washington. Donald Trump justifie la pause « par la volonté de plus de 75 pays de négocier. »Concrètement, durant cette période, qui a pris effet « immédiatement » après son annonce, l'ensemble des pays du globe sont désormais soumis à des droits de douane ajustés à 10%.Selon l'Insee, le commerce mondial devrait reculer de 4 points. En Europe, l'Allemagne ou l'Italie, dont 10% des exportations vont vers les États-Unis (respectivement 3,3 et 4,2% de leur PIB), devraient être plus touchées que la France et l'Espagne (moins de 7,5% de leurs exportations et moins de 2% du PIB). Mais, rappelle l'ancien commissaire européen au Commerce et ex-directeur général de l'Organisation mondiale du commerce - OMC, Pascal Lamy « les Etats-Unis représentent 13% des importations mondiales, donc 87% du commerce international n'a aucune raison de se laisser contaminer par cette folie »Visée depuis mi-mars par des droits de douane américains de 25% sur l'acier et l'aluminium, l'Union européenne, après que le président américain a fait machine arrière, a suspendu pour 90 jours les mesures de rétorsion approuvées par les États membre et qui prévoient une hausse de 25% sur l'acier et l'aluminium, les amandes, le jus d'orange, la volaille, le soja, le tabac et les yachts… Le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau asalué un « début de retour à la raison économique », alors que la Bourse de New York s'est envolée à l'annonce de cette pause. Toutefois, l'incertitude et la confusion se répandent dans les cercles industriels et chez les distributeurs américains comme européens, tandis que les marchés ne savent plus à quel saint se vouer.LA TURQUIE À L'HEURE DES RÉGIMES AUTORITAIRESAu pouvoir depuis 22 ans, le président turc, Recep Tayyip Erdoğan, a fait incarcérer le 23 mars, une des rares personnes qui étaient en mesure de le battre dans les urnes : le social-démocrate et atatürkiste revendiqué Ekrem Imamoglu, maire d'Istanbul depuis 2019, qui devait être, le même jour, désigné comme candidat à la prochaine présidentielle du Parti républicain du peuple. En l'attaquant avec l'arme la plus redoutable dont il dispose − la justice −, sous couvert de multiples accusations, dont celle de « corruption », et en réprimant les imposantes manifestations de protestation organisées dans tout le pays, l'homme fort de la Turquie achève ce qu'il a commencé il y a une bonne dizaine d'années : le détricotage systématique de l'État de droit et des contre-pouvoirs. Cette régression de la démocratie a été marquée dès 2013 par la répression des manifestations anti-Erdoğan du parc de Gezi à Taksim, suivie d'une dérive autoritaire. Puis, deux ans plus tard, par la fin brutale et sanglante des négociations de paix avec les Kurdes et l'incarcération d'élus et de figures politiques comme le populaire Selahattin Demirtaş. S'y sont ajoutées aussi les répercussions du coup d'Etat raté de 2016 et les purges gigantesques au sein des institutions publiques des membres de la confrérie du prédicateur Fethullah Gülen ; avec qui le président s'était pourtant allié pendant des décennies. Il y a eu ensuite l'adoption de lois liberticides, la destitution de maires et les arrestations de plus en plus nombreuses d'intellectuels, d'artistes, de journalistes de gauche ou proches de l'opposition libérale. De tout temps, le chef de l'État est apparu prêt à faire un pas de plus pour garder le pouvoir. Jamais, toutefois, il n'était allé aussi loin qu'aujourd'hui.Dans la foulée de l'arrestation du maire d'Istanbul, la livre turque a plongé à son niveau le plus bas face au billet vert et l'indice de la Bourse d'Istanbul a chuté de près de 7%, déclenchant une suspension temporaire. Le Quai d'Orsay a fait part de sa « profonde préoccupation » tandis que Berlin a dénoncé « un grave revers pour la démocratie ». L'autoritarisme croissant d'Erdoğan embarrasse particulièrement les Européens au moment où la Turquie, de par sa puissance militaire, se pose en alliée incontournable pour renforcer le pilier européen de l'OTAN, face au rapprochement entre Donald Trump et Vladimir Poutine. Située à la croisée de l'Europe, de l'Asie et du Moyen-Orient, et point de passage stratégique vers la mer Noire (via le détroit du Bosphore), elle se sait indispensable sur de nombreux dossiers : la guerre en Ukraine, où Ankara a su dès le début ménager à la fois Kyiv, en lui livrant des drones, et Moscou, en contournant les sanctions ; la Syrie de l'après-Bachar, où elle entend user de son influence auprès des nouvelles autorités. Sans oublier son industrie d'armement en plein boom, à laquelle s'intéressent déjà certaines capitales européennes pour contrer l'expansionnisme de Poutine. De quoi faire dire au secrétaire général de l'OTAN qu'il serait temps que Bruxelles et Ankara coopèrent plus étroitement sur la question sécuritaire.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.