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Trouver plus de clients : la question que tout entrepreneur s'est posée… au moins 100 fois.Dans cette nouvelle leçon du mercredi, j'ai échangé avec Yanis Boukary, cofondateur de Coderly, une plateforme de mentorat ambitieuse en quête de croissance. Ensemble, nous avons décortiqué un sujet aussi essentiel que souvent négligé : la définition du persona client.Pourquoi est-ce si difficile d'identifier les bons prospects ?Comment ne plus se disperser dans sa prospection avec 5 étapes ?Et surtout : comment parler aux bonnes personnes, au bon endroit, avec le bon message ?Je vous embarque dans une conversation ultra concrète, pleine d'astuces et de retours d'expérience, pour vous aider vous aussi à faire décoller votre business.Bonne écoute ! CHAPITRAGE 00:00 – Introduction : comment trouver plus de clients ?02:23 – Présentation de Coderly03:18 – Ce qui a (vraiment) marché pour obtenir les premiers clients04:27 – L'erreur classique : viser trop large05:33 – Étudiants, développeurs, PME : comment affiner sa cible ?08:12 – Pourquoi la niche permet une meilleure conversion09:28 – Les signaux faibles à ne pas négliger10:26 – Le secret : connaître son client comme un ami12:17 – Exemples concrets pour mieux cibler les étudiants14:01 – Parler le langage exact de son client : la méthode15:19 – Ce que vous pouvez faire une fois le persona défini16:27 – Coderly : comment ça marche et pour qui ?17:32 – Les types de mentors proposés17:48 – Conclusion : la précision, clé de la croissance#TrouverDesClients #Entrepreneuriat #PersonaClient #Freelance #StartupFrançaise #MarketingDigital #Prospection #ClientIdéal #PodcastBusiness #PaulineLaigneau #YanisBoukary #Coderly #StratégieMarketing #LeçonDuMercredi #LancerSaBoîte #GrowthTips #CiblerSesClientsNotes et références de l'épisode Pour retrouver Coderly : Sur leur siteSur LinkedInPour aller plus loin :La formation “Trouver efficacement ses clients”Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Épisode 1332 : Youpi, c'est lundi et on vous a préparé une jolie liste d'actualités Social Media pour bien commencer la semaine !Meta dégaine “Restyle” : des vidéos transformées par l'IA dans EditsMeta lance un outil de restylisation vidéo. C'est dans Edits et dans l'app Meta AI. Nom du joujou : “Restyle”. Concrètement, on choisit un prompt. Et hop, l'IA transforme la vidéo. En manga, en scène sous-marine, en ambiance rétro futuriste… Il y a plus de 50 effets différents.Pour l'instant, ça fonctionne sur 10 secondes de vidéo. Et c'est gratuit. Threads lance (enfin) ses DMs. Une brique en plus dans le duel contre XC'est officiel : Threads teste un système de messagerie intégré. Une icône d'enveloppe va bientôt apparaître pour les utilisateurs en Thaïlande, à Hong Kong et en Argentine. Signe que Threads ne se contente plus de copier Twitter côté flux, mais aussi côté DM. Contrairement aux premiers tests qui réutilisaient les DMs d'Instagram, ici on part sur une boîte indépendante.YouTube Premium augmente ses prix de 25 % : les créateurs vont-ils en voir la couleur ?YouTube annonce une hausse de prix. L'abonnement Premium Famille passe à 29,99 € par mois.C'est 25 % de plus qu'aujourd'hui. C'est aussi 60 % de plus qu'en 2022.Et il n'y a aucune nouveauté en échange.Officiellement, YouTube veut “soutenir les créateurs”. Mais la pilule ne passe pas. Instagram lance plusieurs nouveautés de suiteUn paquet de nouveautés chez Instagram avec des choses qui avaient été annoncées et d'autres qui viennent se rajouter au fil de l'eau !Première série de mises à jour qui font partie de la campagne "Anyway", centrée sur l'expression authentique plutôt que la performance — en ligne avec les propos d'Adam Mosseri en janvier.La première : la possibilité de réorganiser manuellement la grille de son profil sera déployée la semaine prochaine pour tous les utilisateurs !!La seconde : l'ajout d'une intégration Spotify dans les Instagram Notes, affichant la chanson en cours avec un bouton "add to Spotify" .La troisième : Instagram étend aussi son outil de "trial reels", qui a déjà été passé sur le banc de test et qui permettra aux créateurs de partager leurs Reels auprès d'un panel test en dehors de leur audience avant une diffusion plus large.TikTok ajoute de nouveaux badges pour la performance des vendeursTikTok Shop déploie un système étendu de badges pour mettre en valeur les vendeurs selon leur performance et fiabilité .CES badges seront visibles directement sur le proFil des vendeurs.Il existe donc plusieurs catégories : Boutique officielle - vendeur autorisé - vendeur OR / ARGENT - top marqueLes badges sont revus périodiquement et peuvent être retirés en cas de performances dégradées .Retrouvez toutes les notes de l'épisode sur www.lesuperdaily.com ! . . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Oser la Reconversion, le Podcast, épisode #173Oser La Reconversion est le podcast numéro 1 sur la Reconversion.** Concrétisez votre projet sur https://bit.ly/squarespaceoser2 pour essayer gratuitement Squarespace pendant 14 jours. Et ensuite, vous économisez 10% avec le code OLR10 sur votre première commande de site web ou de domaine. ***Aujourd'hui, j'accueille dans Oser la Reconversion, Aurore Abecassis. Après avoir été consultante en stratégie, Aurore a fondé Acmé, une agence événementielle à Paris qui crée des événements sur mesure pour des marques de luxe comme LVMH, Dior ou Chanel ou encore des géants de la tech comme Google et Meta.Après une prépa et une école de commerce, Aurore devient consultante en stratégie chez Bain & Co. Mais après plusieurs années, Aurore sent qu'elle s'ennuie et qu'elle a besoin de plus. C'est après un bilan de compétences, qu'elle a le déclic pour fonder son agence d'événementielle.Aujourd'hui, Aurore dirige l'agence Acmé depuis 2019. Elle est à la tête d'une équipe de 20 personnes et organise environ 3 évènements par semaine. L'agence a généré 5 millions de chiffre d'affaires en 2023 et double ses résultats et ses effectifs chaque année. Aurore a été nommée Femme Forbes par le magazine Forbes France l'année dernière. Avec Aurore, on a évoqué les débuts d'Acmé et comment elle a organisé ses premiers événements sans rien n'y connaître, pourquoi elle perdait de l'argent avec ses premiers évènements, comment trouver ses premiers clients quand on n'a pas d'expérience et comment concilier vie de maman et de chef d'entreprise.Retrouvez Oser la Reconversion sur Instagram : https://www.instagram.com/oserlareconversion/Télécharger le cahier d'exercices d'Oser la Reconversion pour se reconvertir : https://oserlareconversion.com/Notes & Références : - Linkedin d'Aurore : https://www.linkedin.com/in/aurore-abecassis%F0%9F%8C%B9-08047948/- Site internet de son agence Acmé : https://www.acmeparis.fr/- Instagram de son agence Acmé : https://www.instagram.com/acmeparis/Contactez-moi ! Si le Podcast vous plait, le meilleur moyen de me le dire, ou de me faire vos feedbacks (et ce qui m'aide le plus à le faire connaître), c'est simplement de laisser un avis sur Apple Podcast, un commentaire sur Youtube et d'en parler autour de vous. ça m'aide vraiment alors n'hésitez pas.Pour me poser des questions, participer au podcast ou suivre mes aventures, c'est par ici :- Sur Instagram @clervierose : https://www.instagram.com/oserlareconversion et @clervierose : https://www.instagram.com/clervierose- Sur Linkedin : https://www.linkedin.com/in/clervie-rose-boennec-a09065102/- Sur Youtube https://www.youtube.com/channel/UC7Qzm4HrS5OdmdXoY344vqA- Par mail : partenariats@oserlareconversion.com
Pour écouter l'épisode en entier, tapez #173 Aurore disponible le 16 Juin. ** Concrétisez votre projet sur https://bit.ly/squarespaceoser2 pour essayer gratuitement Squarespace pendant 14 jours. Et ensuite, vous économisez 10% avec le code OLR10 sur votre première commande de site web ou de domaine. ***
Créée en automne 2024 à Savigny, l'association Graines de Nature a pour but principal de reconnecter notre société à la nature. Pour atteindre son objectif d'inspirer, de sensibiliser et d'éduquer autour de la nature, ses responsables ont décidé de mettre en place une micro-pépinière communautaire ainsi qu'un jardin-forêt de 1 hectare sur le site de l'institution La Branche à Savigny. Concrètement, des milliers de plantes sont actuellement plantées sur ce terrain de 1 hectare prêté par La Branche afin de former un écosystème productif, résilient et conçu comme un lieu de déconnexion et de bien-être. Cet espace favorisera le travail collaboratif, la mixité sociale ainsi que la biodiversité et prouvera qu'un autre type de production est possible. Il sera conçu comme un espace productif, mais également didactique puisqu'il permettra, dès le printemps 2026, d'organiser des animations et d'accueillir des classes, des familles et des groupes. Lors de sa création, l'association Graines de Nature avait mis sur pied un crowdfunding qui lui a permis de commencer ce printemps les journées de plantation initiale des premières plantes comestibles et des arbres fruitiers, mais elle cherche actuellement du matériel pour pouvoir mieux s'installer et organiser des animations avec des familles. DEMANDE: - Toute sorte de matériel de jardinage et d'entretien de jardin (outils de jardin, brouettes, bêches, pelles, ramasse-feuilles, fourches à bêcher, pioches, sécateurs, scies, cisailles, tuteurs, arrosoirs, gants de jardinage, etc.) - Une débroussailleuse et une motofaucheuse - Des échelles en bois ou en aluminium - Des longs tuyaux d'arrosage (idéalement haut-débit) - Des tréteaux et des panneaux de bois pour faire des tables de rempotage - Des bénévoles intéressés à venir participer à des journées de plantation et d'entretien
Après l'offensive lancée dans la nuit de jeudi à vendredi 13 juin par Israël sur l'Iran, Téhéran a riposté avec des missiles balistiques sur l'État hébreu. Quelle va être la durée et la suite des événements ? Pour en parler, Joshua L. Zarka, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de l'État d'Israël en France, invité international de RFI. RFI : L'armée israélienne annonce dans un communiqué que ses avions de chasse vont reprendre les frappes, que les voix vers l'Iran ont été ouvertes. Concrètement, c'est une nouvelle phase de ce qu'on peut qualifier de guerre ouverte ? Joshua L. Zarka : Non, ce n'est pas une nouvelle phase. Nous avions clarifié d'une façon très claire que notre but n'était pas d'avoir une opération qui durerait un jour seulement. Nous allons nous débarrasser et débarrasser le Moyen-Orient de la capacité nucléaire militaire que l'Iran voulait développer. Et tant que cela n'est pas terminé, nous devons continuer cette opération. Nous allons continuer cette opération. Mais quand le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, déclare que « Téhéran brûlera », si l'Iran tire de nouveaux missiles sur Israël, cela va au-delà justement de cet objectif que vous évoquiez, des installations nucléaires... C'est exactement pour clarifier aux dirigeants iraniens, parce que ce n'est pas avec le peuple iranien que nous avons un problème, bien au contraire. Le peuple iranien en a assez de ses dirigeants, de ces mollahs, de ce régime qui les tue. Alors c'est pour clarifier à ce régime qu'il faudrait mieux de ne pas tirer contre nos civils. Nous n'attaquons ni Téhéran, ni les civils iraniens, bien sûr, mais seulement des militaires et des infrastructures militaires. Pour rebondir sur ce que vous dites, parmi les victimes qui ont été annoncées vendredi en Iran, une grande partie sont des civils, selon l'ambassadeur de l'Iran à l'ONU... Oui, c'est vrai, c'est selon l'ambassadeur de l'Iran, comme vous l'avez dit. Mais donc vous niez la qualité de civils de ces personnes ? Nous faisons en sorte, mais nous ciblons seulement les militaires. Si vous avez vu les frappes, certaines des frappes qui ont été faites, c'est non seulement les militaires et les personnes chargées des opérations militaires, mais c'est aussi la chambre à coucher spécifique de la personne où il dormait. C'est seulement l'appartement, par exemple, de M. Salami qui était responsable du programme nucléaire et d'autres. Ce n'est pas contre des civils. Ce qu'a fait l'Iran hier en quatre différentes occasions, c'est de tirer des missiles contre des gens, contre des civils, contre des endroits qui sont peuplés par des civils. Ils n'ont pas ciblés, par exemple, des bases militaires, ce qui serait, comme on dit, de bonne guerre. Vous dites que vous voulez débarrasser le Moyen-Orient de la menace nucléaire iranienne. Beaucoup d'experts doutent de cette faisabilité. Pensez vraiment que ce soit véritablement un objectif réaliste ? Vous utilisez le terme de ce qui est connu justement. Vous savez, dans le développement de capacités militaires, il y a énormément de choses qui ne sont pas connues par le public. Si nous avons décidé de faire cette opération, c'est que nous savons qu'elle peut aboutir. À lire aussiRiposte iranienne à l'attaque d'Israël: à Tel-Aviv, le quartier du ministère de la Défense lourdement touché Vous estimez avoir les capacités militaires pour atteindre les infrastructures souterraines ? Ce qui est connu par des gens qui sont soi-disant, des experts militaires qui ne savent pas ce qu'il y a exactement, ce qui existe dans les arsenaux israéliens, ne veut rien dire. Si nous avons décidé de faire cette opération, c'est que nous sommes certains de pouvoir y aboutir. De pouvoir éradiquer complètement le programme nucléaire, pas juste de le retarder ? Vous savez, regardez, il y a eu deux différentes occasions. Il y a eu des événements dans lesquels Israël a débarrassé le Moyen-Orient de programmes nucléaires illicites, c'était en Irak et en Syrie. Dans les deux cas, des experts internationaux disaient que c'était impossible et que de toute façon, ça allait repousser le programme de un ou deux ans. Et dans les deux cas, depuis et jusqu'à présent, les deux dictateurs ont disparu, mais quand ils étaient encore en vie, ils n'avaient pas repris leur intention de développer une arme nucléaire. Alors les experts, souvent, sont des experts civils qui ne savent pas exactement de quoi il s'agit. Ou bien c'est des gens qui connaissaient les facteurs dans le passé, mais ils ne savent pas de quoi il s'agit aujourd'hui. Encore une fois, je le je répète d'une façon très claire. Si nous avons décidé de faire cette opération, c'est que nous pensons que nous savons que nous pouvons y aboutir. Monsieur l'ambassadeur, vous parlez d'opération préventive. Dans quel cadre légal notamment, se déroule cette opération ? Il n'y a pas de résolutions de l'ONU et a priori pas de concertation avec les alliés d'Israël ? Mais ce n'est pas une question seulement d'opération préventive. Vous savez, le 7-Octobre est un événement iranien. Sans l'Iran, le Hamas n'aurait pas eu d'armes, n'aurait pas eu le soutien militaire, n'aurait pas eu le soutien économique qu'il a eu. Et non seulement cela, mais en deux différentes occasions, l'Iran a tiré directement sur notre territoire des centaines de missiles. La première fois 350 missiles, missiles de croisière et drones, la seconde fois 180 missiles. Mais il n'y a pas eu d'armes nucléaires utilisées le 7-Octobre ? Madame, j'essaie de vous répondre. Donc, en deux différentes occasions, l'Iran a tiré directement des centaines de missiles contre Israël. Nous sommes déjà en guerre avec l'Iran depuis des années. Depuis très longtemps, l'Iran a tiré des missiles de croisière, des drones, contre Israël à maintes occasions. Alors dire que c'est une opération qui vient « comme ça », comme si on était en paix avec le régime iranien et que d'un seul coup on a décidé d'attaquer, c'est pas du tout le cas. L'Iran nous a attaqué, nous attaque régulièrement. L'Iran a essayé d'assassiner des gens en Israël. L'Iran arme les terroristes, les groupes terroristes qui opèrent en Israël, et l'Iran a attaqué directement le territoire israélien avec des missiles de son territoire directement. Est-ce que c'est une opération qui s'inscrit pour votre pays dans un temps long ? Non, ce n'est pas dans un temps long. Notre intention est de faire ça le plus rapidement possible. Ce n'est pas une opération de plusieurs longues semaines. Ce n'est clairement pas une opération de plusieurs mois. C'est une opération que nous essayons de faire le plus rapidement possible, de raccourcir autant qu'on peut. Le président français a défendu le droit d'Israël à se protéger tout en appelant à la négociation pour régler la question nucléaire iranienne. Est-ce que le Premier ministre Benyamin Netanyahu a parlé à Emmanuel Macron ? Oui, ils se sont parlé. Ils ont eu une très bonne discussion. Les deux dirigeants se parlent assez régulièrement et généralement ont de très bonnes discussions. Est-ce que la France participe aux opérations d'une manière ou d'une autre ? D'abord, la France n'a pas du tout participé à l'attaque. C'était une attaque, une opération qui était une opération israélo-israélienne. La question de la défense d'Israël par rapport aux attaques iraniennes est une question, je pense que le président a parlé qu'il comptait aider Israël à se défendre contre les attaques iraniennes. À lire aussiÀ la Une: l'escalade entre l'Iran et Israël La question de la légalité a été posée par un certain nombre de personnes. Vous estimez que vous étiez dans un état de légitime défense après le 7-Octobre ? C'est ça qui constitue la légalité, le cadre juridique dans lequel vous intervenez ? Ce n'est pas seulement le 7-Octobre. Vous savez, quand un pays comme l'Iran dit d'une façon très claire, et c'est le président, le dirigeant de ce pays qui déclare d'une façon très claire plus d'une fois, il le répète pratiquement chaque semaine, qu'il compte détruire l'État d'Israël, il met même une date, 2035 était la date à laquelle l'Iran devait terminer de détruire Israël. Quand ce pays arme tous les ennemis autour d'Israël, et non seulement cela, mais les encourage, les finance et en plus, quand cet ennemi développe la capacité de détruire mon État, nous sommes en toute légitimité. En plus, si vous voulez ajouter cela, l'Iran a deux fois attaqué, comme je l'ai dit auparavant. L'Iran a attaqué Israël deux fois par des centaines de missiles tirés de son territoire. Au-delà du nucléaire, l'objectif c'est la chute du régime iranien ? C'est l'anéantissement de l'Iran ? Non, clairement non. Je dis ça d'une façon catégorique. D'abord, l'anéantissement de l'Iran, pas du tout. Le peuple iranien est un peuple pacifique, un peuple qui veut et qui a vécu en paix avec nous. Nous n'avons aucune raison de ne pas vivre en paix avec eux. Nous voulons et nous pourrons et nous vivrons en paix avec le peuple palestinien. Alors clairement, ce n'est pas d'anéantir l'Iran. Mais non seulement cela, ce n'est pas non plus d'amener un changement de régime. Nous sommes un petit pays et nous nous défendons. Nous ne sommes pas un nouvel architecte du Moyen-Orient. Même si le Premier ministre Netanyahu disait vendredi dans une vidéo que « le temps est venu pour le peuple iranien de s'unir face au régime pervers et oppressif »... Est-ce que du fait de cette opération contre l'Iran, le front de Gaza devient pour votre pays un théâtre d'opération secondaire ? Je voudrais d'abord répondre à la question dont vous parlez. Le Premier ministre a dit cela en disant que c'était au peuple iranien de choisir leurs dirigeants. Ce n'est pas à Israël de le faire. Et effectivement, je peux vous dire d'une façon très claire que tant que ce régime sera en place, tant que le régime iranien sera en place, il n'y aura pas entièrement de paix au Moyen-Orient, parce que c'est un régime révolutionnaire qui veut changer la façade du Moyen-Orient, qui veut changer le Moyen-Orient en utilisant la force et la violence et le terrorisme. Et sur Gaza, est-ce que ce théâtre est devenu secondaire pour Israël ? De toutes les façons, nous arrivons à la fin de la guerre à Gaza. Le Hamas n'a plus les capacités qu'il avait. Cette guerre à Gaza se terminerait immédiatement si demain ou aujourd'hui le Hamas libérait tous nos otages. Mais ça nous l'avons dit depuis longtemps et ils n'ont qu'à nous tester, qu'ils libèrent nos otages. Cette guerre sera terminée. Nous n'avons rien à faire à Gaza. Nous ne comptons pas rester à Gaza. Nous n'avons jamais voulu annexer ou repeupler Gaza. Gaza est aux Palestiniens, appartient aux Palestiniens et restera aux Palestiniens. Ce que nous voulons, c'est nos otages et qu'ils nous laissent vivre en paix. Vous dites que la guerre arrive à sa fin à Gaza, pourtant le processus politique est un petit peu à l'arrêt. Autour de la bande de Gaza, les négociations peinent à avancer. C'est quoi l'avenir de Gaza ? D'abord, les négociations peinent à avancer. Parce que vous savez que deux fois et à deux occasions, des offres de cessez-le-feu ont été présentées par l'envoyé spécial du président des États-Unis, monsieur Steve Witkoff. Et ces deux occasions, Israël les a acceptées et elles ont été rejetées par le Hamas. Alors, vous savez, le fait que ces organisations, les dirigeants palestiniens rejettent des offres de paix qui sont faites, c'est quelque chose qui se fait régulièrement. Toutes les offres faites par le Hamas ont été rejetées par Israël. C'est le propre des négociations, c'est qu'il faut parvenir à un compromis... C'est pour ça qu'il y a l'envoyé spécial des États-Unis. Mais ce ne sont pas des offres israéliennes. Ce sont des offres américaines avec lesquelles les négociations auxquelles ont participé les Égyptiens et les Qataris. Quel est l'avenir de Gaza dans la vision israélienne ? Notre vision c'est que Gaza appartient aux Gazaouis et doit être géré éventuellement par les Gazaouis et simplement que ce soit démilitarisé, désarmé et qu'ils vivent en paix avec nous. À lire aussi«Israël peut continuer à détruire des sites en Iran mais l'expertise nucléaire va rester»
Le leader des Nouveaux Démocrates s'est exprimé comme citoyen et élu du peuple sur sa page Facebook. Il maintient qu'il a sondé le pouls de la population depuis le budget, surtout concernant la décision sur les critères d'éligibilité à la pension universelle, et il ajoute qu'il apportera son opinion lors des débats au Parlement. Concrètement, il suggère que l'éligibilité soit plus personnalisée, en prenant en compte la situation financière et l'état de santé de la personne. Ainsi, avec cette catégorisation, on verrait une plus grande équité.
Et si traiter la dépression ne nécessitait plus systématiquement des antidépresseurs ou des électrochocs, mais simplement... des ultrasons ? C'est ce que suggère une avancée prometteuse réalisée par une équipe française, réunissant psychiatres du GHU Paris, chercheurs de l'Inserm, du CNRS, de l'ESPCI Paris-PSL et de l'Université Paris Cité. Ces spécialistes ont franchi une étape clé en démontrant l'efficacité des ultrasons ciblés pour moduler l'activité cérébrale chez des patients atteints de dépression résistante.Concrètement, il s'agit d'utiliser des ultrasons focalisés de faible intensité pour stimuler une zone précise du cerveau : le cortex cingulaire antérieur, une région profondément enfouie et impliquée dans la régulation des émotions, de l'humeur et de la douleur. Cette zone est souvent hyperactive chez les personnes souffrant de dépression sévère. Le défi était donc de la "réajuster", sans recourir à des techniques invasives comme la stimulation cérébrale profonde.C'est là que les ultrasons entrent en jeu. En concentrant des ondes acoustiques très précises dans cette région, les chercheurs sont parvenus à modifier temporairement son activité, en la rendant moins active chez les patients concernés. Le tout, sans douleur, sans anesthésie, et sans ouverture du crâne.Lors de la première phase expérimentale menée sur des volontaires sains, les scientifiques ont observé une modification de l'activité cérébrale à l'IRM fonctionnelle, confirmant que les ultrasons atteignaient bien leur cible. Ensuite, chez des patients souffrant de dépression résistante, les premiers résultats cliniques ont été encourageants : certains ont rapporté une amélioration de leur humeur et une diminution de leurs symptômes dès les premières séances, sans effets secondaires majeurs.Cette approche s'inscrit dans une nouvelle génération de thérapies dites de « neuromodulation non invasive », qui cherchent à agir directement sur les circuits neuronaux défaillants, sans médicament ni chirurgie. Elle présente aussi un autre avantage : la grande précision spatiale des ultrasons, qui permet de cibler des structures profondes du cerveau, ce que d'autres méthodes comme la stimulation magnétique transcrânienne (TMS) ne permettent pas aussi facilement.Cependant, cette découverte reste encore au stade de la recherche clinique. Des essais à plus grande échelle sont nécessaires pour confirmer son efficacité à long terme, évaluer la durabilité des effets, affiner les protocoles, et identifier les profils de patients qui pourraient le mieux en bénéficier.Mais une chose est sûre : cette technologie ouvre la voie à une révolution thérapeutique potentielle. Une alternative douce, ciblée et prometteuse pour les millions de personnes qui ne répondent pas aux traitements classiques contre la dépression. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Si le ralentissement de la hausse des prix soulage les consommateurs, il inquiète les gouvernements. Derrière une apparente bonne nouvelle, se cache une menace pour les finances publiques. Décryptage. L'inflation, c'est la hausse générale des prix. Et même si elle reste dans toutes les têtes depuis plusieurs mois, elle est aujourd'hui en baisse en Europe. Concrètement, les prix continuent d'augmenter, mais moins vite. Une tendance a priori favorable pour le pouvoir d'achat. Pourtant, cette évolution inquiète paradoxalement les gouvernements. Cela parce qu'une inflation trop basse n'est pas forcément synonyme de bonne santé économique. Une inflation modérée – autour de 2 % par an – permet aux économies de fonctionner de manière fluide. Si l'inflation chute brutalement, cela peut traduire un essoufflement de l'activité économique. Des recettes fiscales directement liées à l'inflation Mais l'impact va plus loin : il touche directement les finances publiques. De nombreuses recettes de l'État, comme la TVA, dépendent des prix. Si les prix stagnent, les recettes fiscales aussi. Un exemple simple : un produit vendu 100 euros génère 20 euros de TVA. Si, avec l'inflation, ce produit passe à 102 euros, la TVA grimpe aussi. Multipliez ce mécanisme à l'échelle de millions d'achats, et chaque dixième de point d'inflation représente des milliards d'euros pour les caisses publiques. Même logique pour les cotisations sociales, qui suivent les salaires, eux-mêmes influencés par l'inflation. Idem pour l'impôt sur le revenu. Lorsque l'inflation ralentit, les hausses de salaires se tassent, et les rentrées fiscales avec. Le piège de l'effet de ciseaux Pendant ce temps, les dépenses publiques, elles, sont souvent indexées sur l'inflation passée. Résultat : les États doivent aujourd'hui dépenser davantage, en se basant sur les hausses de prix de l'année précédente, alors même que leurs recettes progressent moins vite. C'est ce qu'on appelle l'effet de ciseaux : les recettes ralentissent, les dépenses continuent d'augmenter par inertie. Le déficit se creuse, la dette enfle, et la situation devient d'autant plus difficile à gérer que la dette ne se « dilue » plus naturellement dans l'inflation. Les banques centrales tentent d'intervenir via les taux d'intérêt, mais leurs marges de manœuvre sont limitées. Car si une faible inflation peut donner un coup de pouce aux ménages, elle affaiblit, à long terme, les finances des États.
Pourquoi l'Union européenne doit-elle - enfin - se penser comme une puissance ? La nécessité de la puissance ne serait-elle pas une évidence pour les pays européens et leurs institutions communes ? Comment la crise de la Covid-19 et la relance de la guerre russe en Ukraine ont-elles, récemment, changé la relation de l'Union européenne à la puissance ? Concrètement, comment se traduit cette prise de conscience ? L'UE intègre-t-elle la démographie à sa stratégie de puissance ? Pour répondre, nous avons le plaisir et l'honneur de recevoir Joséphine Staron, docteur en philosophie politique, directrice des études et des relations internationales du think tank Synopia.Planisphère est une émission de RND et RCF, produite par Pierre Verluise, reprise sur Diploweb.com avec en bonus une synthèse rédigée https://www.diploweb.com/Planisphere-Pourquoi-l-Union-europeenne-doit-elle-enfin-se-penser-comme-une-puissance-Avec-J-Staron.html Enregistrement le 14/10/2024
Voici l’essentiel de l’épisode du jeudi 13 juin 2025 pour l’émission La commission: Après plus d’un an de consultations, le ministre de l’Environnement rend publique les nouvelles règles pour mieux gérer les inondations au Québec. Ces nouvelles règles permettront de mieux protéger les citoyens et les biens contre les inondations. Concrètement de quoi s’agit-il? Le ministre Benoît Charette est avec nous en studio. La ministre des Transports, Geneviève Guilbault, a confirmé jeudi matin le corridor dans lequel va se déployer le projet de 3e lien. Est-ce le bon choix? Il y a en ce moment un problème d’interprétation entre ce que disent les entrepreneurs qui installent les clôtures et les officiers municipaux responsable de l’application des nouvelles règles de sécurité. La construction massive de logements neufs par le privé ne remédiera pas à la crise de l’abordabilité et peut même nuire aux ménages moins nantis qui souhaitent accéder à un logement qui répond à leurs besoins. C’est la conclusion à laquelle parvient l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques. Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Face à la pression des déficits, le gouvernement envisage l'option radicale d'une « année blanche » en 2026. L'idée consiste à geler partiellement ou totalement les dépenses publiques, sans suivre l'évolution de l'inflation. Sur le papier, c'est simple : les dépenses de l'année précédente sont reconduites, mais leur pouvoir d'achat réel diminue.Concrètement, cela toucherait trois grands axes :Les prestations sociales (retraites, allocations familiales, aides au logement...) : elles ne seraient pas revalorisées en fonction de l'inflation, ce qui représenterait une économie de plusieurs milliards d'euros – soit environ 3 milliards sur les retraites et 1,5 milliard pour les autres prestations.Les dotations de l'État aux collectivités locales, mais aussi les budgets des ministères : si tout est gelé, la masse totale reste la même, mais les prix ayant augmenté, les collectivités et ministères disposeraient d'un pouvoir de dépense réduit.Les recettes fiscales : en gelant les barèmes de l'impôt, de la CSG ou de la TVA contrairement à l'inflation, le gouvernement récupérerait mécaniquement plus d'argent. Par exemple, la stagnation du barème de l'impôt sur le revenu pourrait rapporter près de 2,8 milliards d'euros.Sur le plan strictement budgétaire, le calcul est simple : quelques dizaines de milliards d'économies potentielles, ce qui permettrait de s'approcher d'un déficit de 4,6 % du PIB en 2026, contre 5,1 % attendus. D'autres études évoquent jusqu'à 15–25 milliards d'économies.Pour autant, ce dispositif suscite de nombreuses réserves :Impact social : geler les prestations revient à les dévaluer, ce qui pèse davantage sur les ménages modestes. La moindre revalorisation a un impact réel pour les retraités ou allocataires.Effets récessifs : en réduisant le pouvoir d'achat, surtout dans les classes moyennes et populaires, le gouvernement risquerait de freiner la consommation et donc la croissance.Injustice fiscale : l'"année blanche fiscale" fait basculer des contribuables vers une tranche supérieure, sans augmentation de valeur réelle de revenu — une forme de hausse d'impôt déguisée.Critiques institutionnelles : le président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, y voit un palliatif ponctuel qu'il préférerait substituer à des réformes structurelles et durables.Autre limite : le gel budgétaire ne s'appliquera probablement pas uniformément. Certains secteurs prioritaires (ex : Défense, Recherche) ont déjà des budgets programmés pluriannuellement, difficiles à figer.En résumé : l'année blanche, c'est l'option rapide et radicale, utile pour gagner du temps et alléger le déficit à court terme. Mais elle demeure symboliquement lourde : elle compresse le pouvoir d'achat, amplifie les inégalités, ralentit l'activité et retarde des réformes nécessaires. Le gouvernement doit annoncer un plan d'ensemble cohérent avec ces enjeux avant la mi-juillet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Oser la Reconversion, le Podcast, épisode #172Oser La Reconversion est le podcast numéro 1 sur la Reconversion.** Concrétisez votre projet sur https://bit.ly/squarespaceoser2 pour essayer gratuitement Squarespace pendant 14 jours. Et ensuite, vous économisez 10% avec le code OLR10 sur votre première commande de site web ou de domaine. ***Aujourd'hui, j'accueille dans Oser la Reconversion, Sarah Zitouni. Sarah est la plus jeune directrice de la stratégie automobile en Europe et elle a en parallèle fondé PowHER ta carrière, une plateforme dédiée à l'empowerment des femmes dans le milieu professionnel. Sarah a été nommée Femme Forbes par le magazine Forbes France l'année dernière. Après une école d'ingénieur, Sarah se dirige vers l'industrie automobile, un milieu qui la passionne depuis toute petite. D'abord chercheuse en France, elle poursuit ensuite sa carrière en Suède. Elle est aujourd'hui la plus jeune directrice de la stratégie automobile en Europe. Venant d'un milieu modeste, avec des parents ouvriers et immigrés, Sarah s'est battue pour en arriver là. Aujourd'hui, elle veut partager avec toutes les femmes les codes qu'on ne vous donne pas et les secrets pour réussir sa carrière. Car non être une bonne élève puis "bien faire son travail" ne suffit pas. Aujourd'hui, Sarah cumule ses deux casquettes, l'une salariée en tant que directrice de la stratégie automobile et l'autre entrepreneure, en tant que fondatrice de PowHER ta carrière depuis 2020. PowHER ta carrière, ce sont des conférences en entreprise, du contenu sur les réseaux sociaux et des coaching pour les femmes. Sarah est aussi l'auteur du livre "PowHER ta carrière - Comment réussir ta vie pro sans y laisser ta peau".Avec Sarah, on a évoqué ses études et sa déception à l'arrivée dans le monde professionnel, son burn-out à 21 ans, comment elle est devenue directrice de la stratégie à 30 ans à peine, sa vie en Suède, comment lancer une entreprise en parallèle de son job, comment se faire un network, sa possible reconversion à venir et ses conseils à destination des jeunes femmes. Retrouvez Oser la Reconversion sur Instagram : https://www.instagram.com/oserlareconversion/Télécharger le cahier d'exercices d'Oser la Reconversion pour se reconvertir : https://oserlareconversion.com/Notes & Références : - Instagram de Sarah @powher_ta_carriere : https://www.instagram.com/powher_ta_carriere/- Linkedin de Sarah : https://www.linkedin.com/in/sarahzitouni/- PowHER ta carrière : https://www.powhertacarriere.com/- Son livre "PowHER ta carrière - Comment réussir ta vie pro sans y laisser ta peau" : https://amzn.to/3EEJnatContactez-moi ! Si le Podcast vous plait, le meilleur moyen de me le dire, ou de me faire vos feedbacks (et ce qui m'aide le plus à le faire connaître), c'est simplement de laisser un avis sur Apple Podcast, un commentaire sur Youtube et d'en parler autour de vous. ça m'aide vraiment alors n'hésitez pas.Pour me poser des questions, participer au podcast ou suivre mes aventures, c'est par ici :- Sur Instagram @clervierose : https://www.instagram.com/oserlareconversion et @clervierose : https://www.instagram.com/clervierose- Sur Linkedin : https://www.linkedin.com/in/clervie-rose-boennec-a09065102/- Sur Youtube https://w
Et si un jour vous pouviez contrôler votre musique ou répondre à un appel… simplement en bougeant les lèvres ou en esquissant un sourire ? Ce n'est plus de la science-fiction. Apple vient de décrocher un brevet qui pourrait bien transformer notre manière d'interagir avec ses appareils.La technologie décrite porte un nom un peu barbare : « détecteur de gestes silencieux de la peau ». Derrière cette appellation, une prouesse technologique : l'utilisation de capteurs laser ultra-miniaturisés, semblables à ceux de Face ID, capables de capter des micro-vibrations musculaires. Grâce à un système optique de pointe, l'interférométrie à auto-mélange, ces capteurs détectent les moindres contractions du visage : un mouvement de lèvres, un murmure, une tension de la mâchoire… Concrètement, cela signifie que sans prononcer un mot à haute voix, vous pourriez changer de morceau, valider une action ou envoyer une commande, simplement en murmurant ou en faisant un geste facial subtil. Une technologie pensée pour plus de discrétion et de naturel, dans les transports, au bureau, ou partout où parler devient délicat.Et Apple ne compte pas limiter cette innovation à ses seuls AirPods. Le brevet mentionne également des lunettes connectées, laissant entrevoir un futur où nos objets portables répondraient littéralement à nos expressions faciales. Cerise sur le gâteau : cette technologie pourrait aussi renforcer la sécurité. Les micro-mouvements du visage étant propres à chaque individu, ils pourraient servir de vérification biométrique, empêchant toute commande non autorisée. Reste à savoir si ce brevet verra réellement le jour. Apple en dépose des centaines chaque année. Mais cette idée, à la croisée du confort, de la confidentialité et de l'innovation, donne un bel aperçu de la direction que pourrait prendre l'interface homme-machine de demain. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Budget 2025-2026 : les secteurs du tourisme, de l'agriculture et du manufacturier saluent les ambitions, mais appellent à la concrétisation by TOPFM MAURITIUS
Le canon électromagnétique, aussi appelé railgun, est une arme qui utilise l'électromagnétisme pour propulser des projectiles à très haute vitesse, sans utiliser de poudre ou d'explosif chimique. C'est un concentré de physique appliquée, et sa présentation récente par le ministère de la Défense du Japon confirme l'intérêt croissant pour cette technologie futuriste.Comment ça fonctionne ?Un canon électromagnétique repose sur deux principes physiques fondamentaux :La loi de Lorentz : lorsqu'un courant électrique traverse un conducteur dans un champ magnétique, une force est générée, qui peut être utilisée pour mettre un objet en mouvement.L'induction magnétique : en générant un champ magnétique intense, on peut créer un mouvement mécanique dans un circuit conducteur.Concrètement, voici les éléments clés :Le projectile (non explosif) est placé entre deux rails conducteurs parallèles, d'où le nom « railgun ».Un courant électrique de très haute intensité (plusieurs millions d'ampères) est envoyé dans l'un des rails, traverse le projectile (conducteur) et repart par l'autre rail.Cette circulation crée un champ magnétique puissant perpendiculaire au courant, ce qui génère une force de Lorentz qui pousse le projectile à des vitesses pouvant atteindre Mach 6 à Mach 7 (environ 7 400 km/h).Pourquoi c'est révolutionnaire ?Pas de poudre, pas d'explosif : le projectile est inertiel, ce qui réduit les risques de stockage et d'explosion à bord des navires ou des bases.Vitesse extrême : la vitesse de sortie du projectile rend inutile l'usage d'explosifs ; l'énergie cinétique seule suffit à détruire la cible.Précision et portée : avec une trajectoire tendue et une vitesse très élevée, un railgun pourrait frapper une cible à plus de 200 km, voire plus à terme.Moins coûteux par tir que des missiles guidés, une fois la technologie maîtrisée.Les défis techniquesAlimentation électrique : il faut générer des courants immenses très rapidement. Cela nécessite des condensateurs géants ou des générateurs spécialisés.Usure des rails : les forces électromagnétiques et les frottements endommagent rapidement les rails. Leur durabilité est encore un point faible.Refroidissement : les décharges électriques chauffent énormément les matériaux. Il faut gérer les contraintes thermiques.Et le Japon dans tout ça ?Le Japon a présenté en mai 2025 un prototype opérationnel capable de tirer à plus de Mach 6, monté sur une base mobile. Il s'agit d'une première mondiale en matière de mobilité pour ce type d'arme. L'objectif affiché est de contrer les missiles hypersoniques et les menaces aériennes avancées, notamment en mer de Chine.ConclusionLe canon électromagnétique est à la croisée de l'ingénierie militaire et de la science pure. Il promet une révolution dans les systèmes d'armement… mais reste freiné par des obstacles techniques majeurs. Le Japon, en le présentant comme arme défensive avancée, rejoint les États-Unis et la Chine dans une nouvelle course à l'innovation militaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour écouter l'épisode en entier, tapez #172 Sarah disponible le 9 Juin. ** Concrétisez votre projet sur https://bit.ly/squarespaceoser2 pour essayer gratuitement Squarespace pendant 14 jours. Et ensuite, vous économisez 10% avec le code OLR10 sur votre première commande de site web ou de domaine. ***
Avec son opération clandestine, baptisée « Toile d'araignée », l'armée ukrainienne a détruit au moins une quinzaine d'appareils russes, dont plusieurs bombardiers stratégiques, dimanche 1er juin. Un raid historique autour duquel la désinformation bat son plein sur les réseaux sociaux. Côté ukrainien, certains comptes détournent des images pour surévaluer les dégâts. Côté russe, la désinformation sert à sauver la face et faire monter la tension. Quelques heures seulement après l'annonce du raid ukrainien sur des aérodromes militaires russes, des comptes habitués à diffuser la propagande du Kremlin ont inondé les réseaux sociaux avec un message relativement inquiétant : « La Russie aurait placé ses forces nucléaires en état d'alerte maximale ». Des utilisateurs parlent, à tort, de « l'ouverture des silos contenant des missiles stratégiques et du déplacement d'unités mobiles ». Un niveau de préparation « jamais vu depuis la crise des missiles de Cuba », à en croire ces nombreuses publications.Concrètement, ce narratif mensonger repose sur de prétendus témoignages non sourcés ainsi que sur une vidéo de 49 secondes vue plus de 10 millions de fois cette semaine. Filmée de nuit, on y voit une colonne de lanceurs Yars, entourée de véhicules de police progressant sur une autoroute civile.Ces systèmes de missiles balistiques intercontinentaux mobiles sont capables de lancer plusieurs têtes nucléaires avec une portée estimée à 10 000 km. Cela fait dire à certains que le raid ukrainien pourrait faire basculer le monde.Préparation pour le défilé du 9 mai 2024Vérification faite, cette vidéo n'a rien à voir avec l'attaque récente de drones ukrainiens sur des bases russes. Grâce à une recherche par image inversée (voir ici comment faire), nous avons retrouvé d'où provient exactement cette vidéo. Elle a été diffusée par le ministère russe de la Défense sur Telegram, le 27 février 2024.La légende parle de l'arrivée des lanceurs Yars à Alabino, près de Moscou, dans le cadre de la préparation du traditionnel défilé militaire du 9 mai, pour l'édition 2024. Aucun rapport donc avec le raid ukrainien du dimanche 1er juin 2025.Le déni russeAu-delà d'agiter la menace nucléaire pour faire diversion sur le coup dur porté à l'aviation stratégique russe, des comptes de propagande vont même jusqu'à nier l'existence des destructions. Pour y parvenir, certains partagent des images satellites antérieures à l'attaque, en les présentant, à tort, comme des clichés récents, post-frappe. Un récit démenti par l'analyse des informations en sources ouvertes, menée par la cellule Info Vérif de RFI, et qui permet de documenter avec certitude la perte d'au moins 15 appareils russes.Surévaluation des dégâtsCes images sorties de leur contexte sont loin d'être les seules à circuler sur les réseaux sociaux ces derniers jours. Certains comptes pro-ukrainiens ont par exemple diffusé une vidéo censée montrer la destruction d'une usine de composants de missile près de Moscou.On y voit bien une vaste explosion, sauf que ces images, vues plusieurs millions de fois, sont anciennes. Elles datent en réalité de 2023 et montrent un navire de guerre russe frappé par des missiles de croisière ukrainiens lors d'une attaque nocturne en Crimée.Toujours dans le but de surévaluer les dégâts, certains utilisateurs partagent également des vidéos issues de jeu vidéo ou générées par intelligence artificielle.À lire aussiAttaque de drones ukrainiens en Russie: attention à ces images artificiellesDésinformation et brouillard de guerreComme à chaque grande opération militaire, le brouillard de la guerre facilite la diffusion d'images sorties de leur contexte ou générées par intelligence artificielle. À cela s'ajoutent des modes opératoires toujours plus complexes. Plusieurs fausses images satellites difficilement détectables ont, par exemple, fait leur apparition en ligne.Une fois devenues virales, ces infox alimentent les tensions, perturbent les perceptions du conflit et invisibilisent les vraies images de la guerre.
Sexualité des séniors : on parle de quoi concrètement ici ?Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au Congo-Brazzaville, le premier congrès des peuples autochtones et des populations locales des bassins forestiers se tient cette semaine du 26 au 30 mai à Brazzaville. Dirigeants autochtones, représentants de communautés et défenseurs de l'environnement sont déterminés à défendre les écosystèmes forestiers les plus vitaux de la planète. L'événement vise à obtenir une déclaration commune en amont de la COP30, prévue à Belém, au Brésil, au mois de novembre. Bonaventure Bondo, chargé de campagne Forêts pour le bassin du Congo à Greenpeace Afrique répond aux questions d'Alexandra Brangeon. RFI : Le premier Congrès des peuples autochtones issus des trois grands bassins forestiers de la planète, c'est-à-dire Amazone, Bornéo, Mékong et Bassin du Congo, s'est ouvert cette semaine à Brazzaville. Alors quand on parle des populations autochtones du Bassin du Congo, de qui s'agit-il exactement ? Bonaventure Bondo : Ces termes renvoient d'emblée aux communautés pygmées - même si le mot pygmées est en train de disparaître - qui vivent dans la forêt ou qui développent le lien étroit avec les forêts tropicales.Dans quels pays ?Ces communautés sont réparties dans presque tous les pays du Bassin du Congo. EnRDC, nous avons les Twa et les Aka. De même pour la République du Congo. Au Cameroun, nous avons les Baka qui s'étendent aussi au niveau du Cameroun et de la Guinée équatoriale.Alors ces populations, qu'elles soient de la RDC, de Centrafrique, partagent les mêmes problématiques, la reconnaissance de leurs terres ancestrales ? Oui, ils font face aux mêmes défis, surtout liés à la reconnaissance de leurs terroirs ancestraux. Parce qu'ils sont les premiers habitants, ils sont les détenteurs de ces forêts sur les plans traditionnels et avec l'expansion du développement, axé sur le néocolonialisme, dans le Bassin du Congo, notamment l'exploitation industrielle du bois, le développement de l'agriculture industrielle aussi avec la plantation de palmiers à huile, ces communautés ont été plusieurs fois exposées à certains abus liés à la violation de leurs droits, à l'accaparement de leurs terres. Et dès lors, ils ont commencé à relever cette nécessité pour eux d'être reconnus, d'avoir une reconnaissance légale sur leurs terres et d'avoir une reconnaissance aussi légale à gérer leurs terres comme ils le font depuis des années.Le premier pays à prendre cette décision a été le Congo-Brazzaville et ensuite la République démocratique du Congo avec sa loi sur la promotion et la protection des peuples autochtones pygmées. Il y a un peu d'avancées, mais il y a encore beaucoup à faire pour que nous puissions arriver à sécuriser légalement les terroirs de communautés locales partout dans le Bassin du Congo.Concrètement, quelles sont leurs revendications ? Ils revendiquent la reconnaissance de leurs terres, leur prise en compte dans le processus de décision, parce qu'ils sont pour la plupart du temps mis de côté lorsqu'il faut décider de l'avenir de leurs terres, que ce soit dans les projets d'exploitation du pétrole, d'exploitation des mines, d'exploitation du bois. Ils sont souvent mis de côté. Ils revendiquent aussi d'être associés, de prendre part aux instances de prise de décisions dans la gouvernance des ressources naturelles sur leurs terres.À lire aussiCongo-B: une ONG publie une enquête inquiétante sur l'exploitation pétrolière et minièreAlors, la ministre congolaise de l'Économie forestière Rosalie Matondo a regretté que moins d'1 % des financements disponibles ne leur parviennent. Et que, malgré leur expertise, ils sont peu impliqués dans les programmes de développement durable. Pourquoi est-ce le cas ? Le fait qu'ils sont toujours mis de côté se justifie par le fait qu'ils n'ont pas de capacités nécessaires, ils n'ont pas de connaissances, ils n'ont pas de compétences. Ce qui est vraiment faux. Ce que les communautés sont en train de revendiquer maintenant, c'est de dire, qu'ils ont aussi dans leur façon de faire les choses grâce aux savoirs traditionnels et connaissances endogènes, des initiatives très prometteuses, des initiatives très louables, qu'ils mettent en œuvre pour protéger les forêts. Et ces initiatives ou ces efforts doivent effectivement être reconnus à leur juste valeur pour qu'ils puissent aussi bénéficier de cette confiance. Il y a d'abord un problème de confiance dans la distribution des fonds. Il faut que les communautés autochtones aujourd'hui puissent être reconnues, capables de bien gérer ces fonds et de bien continuer à développer leurs initiatives. Et c'est vraiment la question qui est au cœur du débat, pour voir comment est-ce que dans tous les mécanismes financiers qui existent, qu'il y ait une part allouée directement aux communautés locales.Alors, justement, votre organisation Greenpeace a mis sur pied un projet Forest Solution pour voir comment rehausser le travail de ces communautés dans la préservation des forêts. L'objectif, effectivement, c'est promouvoir les initiatives locales dans la protection de nos forêts, mais non seulement le promouvoir, mais aussi pousser en sorte que les communautés locales puissent avoir accès aux connaissances, aux informations et à un partage d'expériences entre les autres peuples autochtones des autres bassins tropicaux qui sont, selon les constats, beaucoup plus avancés. Et à travers ces projets, nous voulons vraiment faire en sorte que ces communautés soient connectées, puissent partager l'expérience pour construire des recommandations fortes et communes, pour faire bouger les lignes dans les instances décisionnelles aux niveaux national, régional et international.Quand vous dites, ce sont les premiers gardiens des forêts qu'ils protègent depuis des générations. Est-ce que vous pouvez me donner un exemple concret ? L'expertise aujourd'hui qui est louable, c'est la foresterie communautaire que nous sommes en train de cibler comme l'une des solutions aux forêts. Dans ce processus, les communautés ont droit à avoir des titres, des concessions sur leurs forêts et aussi ont droit de développer des activités à caractère économique dans leur concession.Ils exploitent les concessions à leur manière de façon durable, pour à la fois protéger les forêts, conserver la biodiversité et aussi améliorer leurs conditions de vie socio-économique.À lire aussiCongo-B: premier congrès mondial des peuples autochtones des grands bassins forestiers
Face à l'augmentation de la précarité liée à la hausse du coût de la vie, l'association Samedi du Partage organise depuis de nombreuses années des collectes de denrées non périssables, redistribuées localement à diverses associations. Concrètement, la mission du Samedi du partage est simple: organiser sur 2 jours et 2x par année auprès du grand public une récolte d'articles de 1ère nécessité afin de venir en aide à des personnes dans le besoin. Pour le donateur, il s'agit de faire un geste concret et simple par l'achat de produits de base en faveur d'une personne moins favorisée. Tous les bénéficiaires sont des personnes en situation de précarité (familles monoparentales, working-poors, personnes victimes de violence, souffrant de troubles psychiques, sans domicile fixe, etc). La prochaine action aura lieu les 13 et 14 juin 2025 dans 160 enseignes réparties dans les cantons de Genève, Vaud et Fribourg. Pendant ces deux journées, les clients sont invités à faire don de produits de première nécessité, qui seront ensuite collectés par les banques alimentaires puis distribués aux personnes en situation de précarité via des institutions partenaires. DEMANDE: - Des bénévoles disponibles les vendredi 13 et/ou samedi 14 juin à Genève, Fribourg, Lausanne, dans le Chablais, sur la Côte et dans le Nord Vaudois (tranches de 3-4h).
D'après un très récent sondage Elabe concernant l'âge de départ à la retraite, 62% des Français disent vouloir revenir à 62 ans au lieu des 64 ans actuels.Alors forcément, la nouvelle dont je vais vous parler aujourd'hui va faire débat ! En effet le Parlement du Danemark a adopté Le 22 mai 2025 une mesure historique : le report progressif de l'âge de départ à la retraite de 67 à 70 ans d'ici à 2040. Une première en Europe.Concrètement, cette réforme s'appliquera aux travailleurs nés à partir du 1er janvier 1971, dans le cadre d'un système basé sur l'espérance de vie et révisé tous les cinq ans. Officiellement, cette évolution vise à maintenir l'équilibre financier du système danois face au vieillissement de la population.À ce jour, l'âge légal est fixé à 67 ans, mais dans les faits, les Danois partent en moyenne à 65 ans, notamment grâce à un système mixte, combinant répartition et capitalisation individuelle, ce qui leur laisse plus de flexibilité.Cette mesure ne fait pas l'unanimité dans le pays : selon un sondage, deux Danois sur trois y sont opposés. Elle suscite aussi des réactions en France, où Ségolène Royal, invitée à réagir le 23 mai, a dénoncé une forme de « propagande » autour du modèle danois. Elle rappelle que ce pays propose une retraite « à la carte », mieux adaptée aux métiers pénibles, contrairement à la situation française.Royal critique également le volet capitalisation du système danois, en mettant en garde contre les risques liés à la gestion privée de la retraite. En cas de crise financière, avertit-elle, les fonds de pension peuvent faire faillite, laissant certains retraités sans ressources.En résumé : le Danemark devient le premier pays européen à fixer l'âge légal de la retraite à 70 ans, une mesure emblématique, mais controversée. Ce choix relance un débat plus large : jusqu'où faut-il reculer l'âge de départ pour garantir la pérennité des retraites ? Et surtout, à quel prix social ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Et toi, tu apprends comment? Nous avons tous trois sens auquel nous faisons appel régulièrement pour la mémorisation : le VISUEL, l'AUDITIF ou le KINESTHÉSIQUE. Notre cerveau emprunte un chemin de manière instinctive plutôt qu'un autre. En observant votre fonctionnement, ou encore mieux en réalisant un questionnaire rapide, vous pourrez détecter votre mode opératoire.Concrètement comment faire ? ✅ DANS CET ÉPISODE NOUS ABORDONS :le visuell'auditif le kinesthésique
Imaginez Lisa, une jeune trentenaire active, qui débute chaque journée avec un bol de céréales chocolatées, déjeune sur le pouce d'un sandwich industriel, et termine sa soirée par une pizza surgelée devant une série. Rien d'anormal dans son quotidien. Et pourtant, sans le savoir, Lisa nourrit aussi quelque chose de plus insidieux : une anxiété diffuse, des troubles du sommeil, une baisse de moral.Une nouvelle étude publiée en mai 2025 dans la revue Nutrients, menée par l'École de santé publique de Shanghai, établit un lien préoccupant entre la consommation d'aliments ultra-transformés et la santé mentale. Les chercheurs ont analysé les habitudes alimentaires de plus de 500 000 Britanniques issus de la base de données de la UK Biobank, l'une des plus vastes cohortes épidémiologiques au monde. Le constat est sans appel : plus la part des aliments ultra-transformés est élevée dans l'alimentation, plus le risque de dépression et d'anxiété augmente.Mais au fond, que sont ces aliments ultra-transformés ?Ce ne sont pas simplement des plats préparés ou des snacks : ce sont des produits industrialisés conçus à partir d'ingrédients qui n'existent pas dans une cuisine ordinaire. Ils résultent souvent de multiples procédés industriels et contiennent des substances extraites ou modifiées comme :des sirops de glucose-fructose,des huiles hydrogénées ou raffinées,des protéines texturées,des additifs (émulsifiants, colorants, arômes artificiels),des agents moussants, épaississants ou de conservation.Concrètement, cela inclut :les céréales de petit déjeuner sucrées,les sodas,les plats cuisinés en barquette,les nuggets de poulet,les chips et biscuits industriels,les desserts lactés aromatisés,et même certains pains de mie longue conservation.Ces produits représentent plus de 50 % de l'apport énergétique quotidien dans plusieurs pays occidentaux.Des chiffres qui interpellentSelon l'étude, chaque augmentation de 10 % de la part de ces aliments dans le régime quotidien est associée à :+14 % de risque de dépression,+12 % de risque d'anxiété,et +6 % de troubles liés aux addictions.Les chercheurs avancent plusieurs mécanismes biologiques : ces produits, pauvres en fibres et micronutriments, altèrent le microbiote intestinal, favorisent l'inflammation chronique, et influencent négativement les circuits neuronaux liés à la récompense et à l'humeur.Face à ces résultats, les auteurs suggèrent de réduire drastiquement la consommation d'aliments ultra-transformés. Privilégier une alimentation naturelle, riche en légumes frais, fruits, légumineuses, poissons gras, noix et céréales complètes, pourrait non seulement préserver le corps, mais aussi l'esprit.Lisa n'est pas une exception. Elle est peut-être l'image de notre époque. Mais une prise de conscience suffit parfois à inverser le cours des choses — une assiette à la fois. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ceci est un "moment", c'est-à-dire un extrait d'un épisode plus long déjà diffusé sur Vlan!Ludovic Leroux est coach, formateur et spécialiste de l'accompagnement humain. À travers son parcours mêlant sport, psychologie et pratique corporelle, il s'est forgé une expertise unique sur l'intégration des savoirs par le corps. Dans cet extrait de notre conversation, j'ai voulu comprendre ce qui fait que, bien souvent, on « sait » quoi faire pour aller mieux... mais on ne le fait pas.Avec Ludovic, on est allé au cœur de cette problématique. Il explique avec simplicité et clarté pourquoi la théorie ne suffit pas, surtout dans le domaine du développement personnel. J'ai aimé sa manière très concrète de ramener les apprentissages au corps, à la physiologie, à l'expérience vécue. Il évoque les quatre portes d'entrée qui permettent de réguler notre système nerveux : le mental (par la visualisation), la physiologie (à travers la respiration), le corps mécanique (grâce au mouvement, au stretching, au yoga), et l'esprit (via la connexion à la nature, la méditation ou encore le lien social).Ce qui m'a marqué, c'est cette idée que nous connaissons souvent les outils – comme la cohérence cardiaque – mais que nous les utilisons seulement en pompier, quand ça va mal, plutôt que comme des entraînements réguliers. Ludovic nous invite à changer ce rapport à la pratique, à transformer des petits gestes simples (soupirs, bâillements, étirements, respiration) en véritables rituels de régulation. Il parle aussi de la fameuse douche froide, non pas comme un défi de guerrier, mais comme un moyen d'apprendre à ne pas fuir l'inconfort et à reprogrammer notre rapport au stress.Dans cet épisode, nous parlons donc de comment « faire descendre » les apprentissages dans le corps, d'observation de soi, de rituels, de reconnexion et de responsabilité personnelle. Une plongée passionnante pour toutes celles et ceux qui veulent incarner ce qu'ils apprennent, plutôt que de juste l'accumuler dans la tête.Un moment puissant, inspirant, et profondément pratico-pratique.Citations marquantes"La différence, c'est : est-ce que je le fais déjà ?""Notre système nerveux ne fait pas la différence entre le réel et l'imaginaire.""Ce n'est pas quand ça ne va pas qu'il faut respirer, c'est tout le temps.""Trois soupirs intentionnels suffisent parfois à calmer notre système nerveux.""La douche froide, c'est un exercice pour reprendre le contrôle de sa survie."10 questions structurées poséesC'est quoi l'entraînement pour intégrer les apprentissages ?Comment passer de la théorie à la pratique ?Quels sont les accès au système nerveux ?Quel est le rôle de la visualisation ?Comment utiliser efficacement la respiration ?Peux-tu donner un exercice simple de cohérence cardiaque ?Quel est le lien entre le corps et le stress mécanique ?Quels rituels quotidiens recommandes-tu pour détendre le corps ?Quel est l'effet du bâillement sur le système nerveux ?Pourquoi prendre des douches froides est bénéfique ? Suggestion d'épisode à écouter : #288 le remède miracle contre le stress avec Ludovic Leroux (https://audmns.com/aHHEdaH)Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans le monde effervescent de l'intelligence artificielle, une petite révolution silencieuse se prépare. Elle ne vient pas des géants californiens, mais du Japon, avec une start-up encore jeune mais déjà prometteuse : Sakana AI. Son ambition ? Repenser le fonctionnement même des intelligences artificielles, pour les rendre plus naturelles, plus adaptatives… et peut-être un peu plus humaines.Derrière Sakana, on retrouve un ancien de Google, bien décidé à bousculer les codes. Leur idée phare : remplacer les modèles séquentiels traditionnels, comme les Transformers qui dominent aujourd'hui le marché, par une architecture radicalement différente, baptisée CTM, pour Continuously Thinking Machines. Le nom est explicite : il s'agit d'enseigner aux IA non pas à raisonner par blocs, mais à penser en continu, comme le fait notre cerveau.Car les modèles actuels, aussi performants soient-ils, souffrent d'un travers : ils traitent les données étape par étape, souvent en attendant d'avoir l'ensemble d'une séquence pour commencer à réfléchir. Résultat : beaucoup de puissance de calcul mobilisée, parfois pour des tâches simples. A contrario, le cerveau humain capte, intègre, ajuste… instant après instant. Une pensée fluide, non linéaire, qui s'adapte en permanence au contexte. C'est cette capacité que Sakana AI cherche à reproduire. Pour cela, l'entreprise s'inspire d'un domaine encore peu exploré : celui des réseaux de neurones à impulsions (spiking neural networks). Ces neurones artificiels ne transmettent pas des signaux continus, mais des impulsions brèves, appelées « spikes », où le moment de l'émission compte autant que l'émission elle-même. C'est cette dimension temporelle – capitale dans notre propre fonctionnement cognitif – que les CTM tentent d'introduire dans l'IA.Concrètement, cela permettrait aux machines de maintenir un état interne évolutif. Plus besoin de tout réinitialiser à chaque requête : comme dans une vraie conversation, le contexte s'enrichit au fil des échanges. Mieux encore, le modèle pourrait moduler son “temps de réflexion” : répondre rapidement à une question simple, ou prendre plus de “temps mental” sur un problème complexe. Une sorte de budget cognitif dynamique, totalement inédit dans les architectures actuelles. Les bénéfices sont multiples. D'abord en robotique ou dans les systèmes embarqués, où les données arrivent en flux continu : les CTM pourraient suivre le rythme sans surchauffer. Ensuite, en termes d'efficacité énergétique : ces réseaux, inspirés du vivant, sont potentiellement bien moins gourmands que les IA actuelles. Et enfin, dans nos usages quotidiens – assistants virtuels, analyse contextuelle, prise de décision – cette pensée fluide et adaptative ouvrirait la voie à des interactions plus naturelles. Pour l'instant, Sakana AI en est encore au stade de la recherche. Mais les pistes ouvertes par les CTM sont claires : si l'IA veut progresser, elle devra apprendre non seulement à bien répondre, mais surtout… à penser différemment. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le sujet que nous allons envisager dans ce podcast est, comme souvent, un sujet qui a été donné à l'occasion de grands oraux des concours auxquels nous préparons au sein de la Prépa ISP. Le recul des libertés publiques en Hongrie, les révisions constitutionnelles en Russie, la violence des contestations sociales en France ou ailleurs, l'émergence de régimes hybrides dans le monde entier : autant d'événements récents qui montrent que la démocratie libérale est de plus en plus souvent remise en question. À travers ces mutations, c'est aussi l'État de droit qui vacille, lui qui devrait normalement garantir nos libertés face aux excès du pouvoir. Mais que recouvrent précisément ces notions aujourd'hui, dans un monde globalisé où les frontières entre démocratie, autoritarisme et populisme semblent de plus en plus brouillées ? Comme nous l'expliquera notre invité du jour – je le cite par anticipation – il est impossible d'avoir un regard figé sur la démocratie et l'État de droit : leur définition évolue en fonction des époques, des sociétés, et parfois même des régimes qui s'en réclament tout en les dénaturant. Concrètement, dans une perspective de culture générale républicaine, la démocratie peut être définie comme un système de gouvernement fondé sur la souveraineté populaire, la pluralité politique, et le respect des droits fondamentaux. Quant à l'État de droit, il désigne un ordre juridique dans lequel le pouvoir lui-même est soumis au droit et où les libertés publiques sont protégées contre l'arbitraire. Cependant, pour certains auteurs contemporains, nous assistons aujourd'hui non seulement à une crise du modèle démocratique libéral, mais aussi à l'émergence de ce que Nicolas Baverez appelle des « démocratures » : des régimes qui conservent les formes de la démocratie pour mieux en trahir l'esprit. En parallèle, l'État de droit, qui semblait un acquis des sociétés modernes, est de plus en plus contesté, aussi bien par des gouvernements illibéraux que par des mouvements révolutionnaires ou religieux. Comment comprendre dès lors cette double crise de la démocratie et de l'État de droit ? Les démocraties libérales sont-elles devenues ingouvernables ? L'État de droit est-il un modèle universel ou une construction occidentale fragile ? Pour répondre à ces interrogations essentielles, je reçois aujourd'hui Grégory Portais, professeur de droit public au sein de la Prépa ISP.
Tu as dû mal à dire non, tu culpabilises ? Voici les clés que j'ai testées et approuvées pour être capable de dire non en restant alignée avec moi-même !.........Notes de l'épisode :
Votre mémoire vous joue-t-elle des tours ? On a tous déjà vécu ce moment où l'on raconte un souvenir avec certitude, avant qu'un proche nous corrige avec un "Non, ça ne s'est pas passé comme ça". Ces distorsions sont appelées "faux souvenirs", et rassurez-vous, ça ne fait pas de vous un menteur. Concrètement, ce sont des souvenirs qui présentent des incohérences et des interprétations par rapport à l'événement vraiment vécu. Il touche la mémoire épisodique, celle qui enregistre nos véritables expériences passées. Mais pourquoi notre mémoire nous trompe-t-elle ? Peut-on vraiment se fier à nos souvenirs ? Ecoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez" Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin. À écouter ensuite : Pourquoi les jeunes ont-ils de plus en plus de cancers ? Qu'est-ce que la méthode SMART, pour combattre le stress ? Comment utiliser le brassage cognitif pour s'endormir plus vite ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Oser la Reconversion, le Podcast, épisode #169Oser La Reconversion est le podcast numéro 1 sur la Reconversion.** Concrétisez votre projet sur https://bit.ly/squarespaceoser2 pour essayer gratuitement Squarespace pendant 14 jours. Et ensuite, vous économisez 10% avec le code OLR10 sur votre première commande de site web ou de domaine. ***Aujourd'hui, j'accueille dans Oser la Reconversion, Valentine. Après avoir été ingénieur pour les cosmétiques LVMH, Valentine est devenue créatrice de contenu couture et DIY. Elle est suivie par plus de 167 000 abonnés sur les réseaux sous le pseudo @HappyAsaBee.Après une école d'ingénieur, Valentine devient ingénieur cosmétiques chez LVMH. C'est elle qui est en charge d'analyser et d'approuver les statistiques indiquées sur les produits type "70% des femmes se trouvent moins ridées après utilisation". C'est au cours d'un brunch que les amies de Valentine l'encouragent à lancer son blog couture. Le lendemain, c'est chose faite et Valentine se prend au jeu ! Aujourd'hui, Valentine est créatrice de contenu couture et DIY à temps plein sous le pseudo Happy As A Bee. Elle partage à plus de 167 000 abonnés ses DIY, des tuto couture et des activités pour enfants. Avec Valentine, on a évoqué sa carrière d'ingénieur, son quotidien chez LVMH, comment elle a lancé son Blog couture, comment ses réseaux ont explosé au moment du covid, ses sources d'inspiration, les collaborations avec les marques et comment gagner sa vie dans un secteur aussi concurrentiel.Retrouvez Oser la Reconversion sur Instagram : https://www.instagram.com/oserlareconversion/Télécharger le cahier d'exercices d'Oser la Reconversion pour se reconvertir : https://oserlareconversion.com/Notes & Références : - Instagram de Valentine @happy_as_a_bee_ : https://www.instagram.com/happy_as_a_bee_/- Chaine Youtube de Valentine : https://www.youtube.com/channel/UCNjd67m6jN-2aSGN0U4QIAg- Blog de Valentine : https://happy-as-a-bee.com/Contactez-moi ! Si le Podcast vous plait, le meilleur moyen de me le dire, ou de me faire vos feedbacks (et ce qui m'aide le plus à le faire connaître), c'est simplement de laisser un avis sur Apple Podcast, un commentaire sur Youtube et d'en parler autour de vous. ça m'aide vraiment alors n'hésitez pas.Pour me poser des questions, participer au podcast ou suivre mes aventures, c'est par ici :- Sur Instagram @clervierose : https://www.instagram.com/oserlareconversion et @clervierose : https://www.instagram.com/clervierose- Sur Linkedin : https://www.linkedin.com/in/clervie-rose-boennec-a09065102/- Sur Youtube https://www.youtube.com/channel/UC7Qzm4HrS5OdmdXoY344vqA- Par mail : partenariats@oserlareconversion.com
Pour écouter l'épisode en entier, tapez #169 Valentine disponible le 19 Mai. ** Concrétisez votre projet sur https://bit.ly/squarespaceoser2 pour essayer gratuitement Squarespace pendant 14 jours. Et ensuite, vous économisez 10% avec le code OLR10 sur votre première commande de site web ou de domaine. ***
Aujourd'hui, les forfaits mobiles débordent de générosité. 100 Go, parfois bien plus, chaque mois… Une enveloppe souvent bien au-dessus des besoins réels des utilisateurs. Alors, que faire de ces gigaoctets qui dorment au fond de votre forfait ? Une start-up grenobloise, DotDot, a trouvé la réponse : les partager — ou mieux, les monétiser.DotDot, c'est une petite révolution dans l'univers des données mobiles. Son principe : transformer les gigas inutilisés de votre forfait en connexion Wi-Fi partagée. Concrètement, vous commandez un répéteur Wi-Fi compact sur le site de la marque. Une fois appairé à votre smartphone en quelques minutes, il crée un réseau sécurisé auquel d'autres peuvent se connecter — dans un café, un parc ou même une salle d'attente. Et là, c'est vous qui choisissez : offrir votre data ou la revendre à petit prix. L'application mobile DotDot vous permet de gérer ce partage à la carte. Générosité ou petit complément de revenus ? À vous de décider. Les utilisateurs repèrent votre réseau baptisé "#dotdot", s'y connectent, et, le cas échéant, effectuent leur paiement via la plateforme Stripe. Vous êtes ensuite rémunéré de la même manière.Le débit est plafonné à 15 Mbps, suffisant pour de la navigation ou du streaming léger. La sécurité, elle, est au cœur du dispositif : aucune donnée personnelle n'est visible, et le réseau est chiffré, promettant une protection supérieure aux Wi-Fi publics classiques. Le concept, déjà récompensé au CES 2025 de Las Vegas, a également raflé la Médaille d'Or et le Prix Spécial du Jury au Concours Lépine. Pour son fondateur, Christophe Bureau, il s'agit d'aller au-delà de l'innovation technologique : « Ce prix consacre une vision communautaire d'internet, un réseau d'entraide anonyme où chacun peut donner ou recevoir de la connectivité. » Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les chats tricolores, aussi appelés "écaille de tortue" ou "calico", présentent une combinaison de trois couleurs : noir, roux et blanc. Fait fascinant : ces chats sont presque toujours des femelles. Cette particularité n'est pas liée au hasard, mais à la génétique des chromosomes sexuels, et plus précisément au gène de la couleur du pelage porté par le chromosome X.Chez les mammifères, le sexe est déterminé par deux chromosomes : XX pour les femelles, XY pour les mâles. Or, les gènes responsables des couleurs rousse et noire chez le chat sont situés sur le chromosome X. Le blanc, lui, est déterminé par un autre gène, indépendant, qui agit en masquant certaines zones de couleur.Concrètement, une femelle (XX) peut hériter d'un gène roux sur un chromosome X et d'un gène noir sur l'autre X. Mais les cellules d'un organisme femelle ne peuvent pas exprimer les deux chromosomes X en même temps. Un phénomène appelé inactivation du chromosome X, ou "lyonisation", entre alors en jeu : dans chaque cellule, un des deux chromosomes X est désactivé au hasard. Résultat : certaines zones du corps expriment le gène du pelage noir, d'autres celui du pelage roux. C'est ce mélange aléatoire qui produit l'apparence tricolore. Les taches blanches, elles, sont dues à un gène différent qui bloque la pigmentation à certains endroits.Chez les mâles (XY), les choses sont différentes : ils n'ont qu'un seul chromosome X, donc un seul gène de couleur parmi le noir ou le roux. Ils ne peuvent donc pas naturellement avoir les deux couleurs. Voilà pourquoi les mâles sont en général soit entièrement roux, soit entièrement noirs, parfois avec du blanc, mais rarement tricolores.Cependant, il existe une exception génétique rare : le syndrome de Klinefelter, chez les chats mâles porteurs de deux chromosomes X et un Y (XXY). Ce déséquilibre chromosomique leur donne la capacité d'exprimer à la fois les gènes du noir et du roux, avec une inactivation d'un des X comme chez les femelles. Ces mâles peuvent donc être tricolores, mais ils sont stériles dans l'immense majorité des cas, car ce syndrome perturbe fortement la fonction reproductrice.Ainsi, le mystère du chat tricolore repose sur un phénomène génétique complexe mêlant chromosomes sexuels, inactivation aléatoire de l'ADN, et mutation rare chez les mâles. Une simple promenade dans la rue peut donc croiser une merveille de génétique en train de faire sa sieste au soleil. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Oser la Reconversion, le Podcast, épisode #168Oser La Reconversion est le podcast numéro 1 sur la Reconversion.** Concrétisez votre projet sur https://bit.ly/squarespaceoser2 pour essayer gratuitement Squarespace pendant 14 jours. Et ensuite, vous économisez 10% avec le code OLR10 sur votre première commande de site web ou de domaine. ***Aujourd'hui, j'accueille dans Oser la Reconversion, Barbara Boccara. Alors qu'elle était mère au foyer avec 2 enfants, Barbara a fondé la marque de mode Ba&sh avec sa meilleure amie Sharon. Après le Bac, Barbara se lance dans des études d'attaché de presse à l'EFAP. Mais après plusieurs stages dans des agences de mode, elle se rend très vite compte qu'elle préfère les produits, les vêtements, à l'exercice de communication et de mise en avant des marques. Barbara se marie et a deux enfants. Alors qu'elle commence à s'ennuyer à la trentaine, Barbara lance l'idée à sa meilleure amie Sharon, elle-aussi mère au foyer de lancer une marque de mode. C'est la naissance de Ba&sh en 2003 ! La contraction de leurs deux prénoms, Barbara et Sharon.Aujourd'hui, Ba&sh, c'est 320 boutiques dans 35 pays dont l'Asie et les Etats-Unis. Avec Barbara, on a évoqué ses études d'attaché de presse, et son rêve de fonder une famille, comment elle s'est retrouvée entrepreneur sans que ce soit son objectif principal, les début de Ba&sh et comment elles en ont fait la marque qu'on connait aujourd'hui, l'implantation de Bash aux Etats-Unis et en Asie et les adaptations nécessaires des collections, ses retraites à Ibiza pour trouver l'inspiration et surtout comment concilier vie de maman et de chef d'entreprise.J'ai rencontré Barbara au dîner Forbes France 40 et je la remercie encore d'avoir accepté mon invitation. Ce qui m'a le plus inspiré dans son parcours c'est que Barbara a réussi à tout avoir sans tirer un trait sur sa vie de famille.Retrouvez Oser la Reconversion sur Instagram : https://www.instagram.com/oserlareconversion/Télécharger le cahier d'exercices d'Oser la Reconversion pour se reconvertir : https://oserlareconversion.com/Notes & Références : - Instagram de Ba&sh @bashparis : https://www.instagram.com/bashparis/- Site internet de Ba&sh : https://ba-sh.com/fr/- Programme Wellness de Ba&sh : https://ba-sh.com/fr/fr/wellness.htmlContactez-moi ! Si le Podcast vous plait, le meilleur moyen de me le dire, ou de me faire vos feedbacks (et ce qui m'aide le plus à le faire connaître), c'est simplement de laisser un avis sur Apple Podcast, un commentaire sur Youtube et d'en parler autour de vous. ça m'aide vraiment alors n'hésitez pas.Pour me poser des questions, participer au podcast ou suivre mes aventures, c'est par ici :- Sur Instagram @clervierose : https://www.instagram.com/oserlareconversion et @clervierose : https://www.instagram.com/clervierose- Sur Linkedin : https://www.linkedin.com/in/clervie-rose-boennec-a09065102/- Sur Youtube https://www.youtube.com/channel/UC7Qzm4HrS5OdmdXoY344vqA- Par mail : partenariats@oserlareconversion.com
Pour écouter l'épisode en entier, tapez #168 Barbara disponible le 12 Mai. ** Concrétisez votre projet sur https://bit.ly/squarespaceoser2 pour essayer gratuitement Squarespace pendant 14 jours. Et ensuite, vous économisez 10% avec le code OLR10 sur votre première commande de site web ou de domaine. ***
Depuis près d'un siècle, la physique quantique est entourée de mystères aussi fascinants que déroutants. Parmi ses icônes les plus célèbres figure le chat de Schrödinger, une expérience de pensée imaginée par le physicien autrichien Erwin Schrödinger en 1935 pour illustrer la notion de superposition quantique. Dans ce paradoxe, un chat enfermé dans une boîte est à la fois vivant et mort tant qu'on n'ouvre pas la boîte pour l'observer. Bien que purement théorique à l'origine, cette idée incarne l'un des aspects les plus énigmatiques de la mécanique quantique : la coexistence simultanée d'états contradictoires.Jusqu'à présent, recréer une telle superposition dans des conditions expérimentales réelles nécessitait un environnement extrêmement froid, proche du zéro absolu (-273,15 °C). À ces températures, les particules sont moins sujettes à l'agitation thermique, ce qui permet de préserver la cohérence quantique, fragile par nature. Or, une équipe de physiciens de l'université d'Innsbruck, en Autriche, vient tout juste de remettre en cause cette contrainte fondamentale.Une superposition quantique à température élevéeLes chercheurs ont réussi à produire une superposition quantique – l'équivalent d'un chat de Schrödinger – dans un environnement bien plus chaud que ce que l'on croyait possible. Concrètement, ils ont utilisé des ions piégés dans un champ électromagnétique et les ont fait interagir de façon contrôlée dans une situation où la température n'était pas parfaitement cryogénique.Grâce à des techniques de refroidissement localisé et de correction des erreurs, les scientifiques ont réussi à maintenir la superposition malgré la présence significative d'agitation thermique, ce qui était jusque-là considéré comme quasiment incompatible avec l'état quantique pur. Cette démonstration montre qu'il est possible de faire de la physique quantique "chaude", une perspective qui bouleverse des décennies de pratiques expérimentales.Des implications majeures pour les technologies quantiquesCette avancée ouvre des perspectives inédites pour le développement de technologies quantiques plus robustes et plus accessibles. Jusqu'à présent, les ordinateurs quantiques nécessitaient des installations coûteuses pour maintenir leurs composants à très basse température. Si l'on parvient à maîtriser la cohérence quantique dans des environnements plus "chauds", cela pourrait réduire drastiquement les coûts de fabrication et de maintenance, rendant ces technologies bien plus accessibles.De plus, cette découverte pourrait avoir un impact sur des domaines comme la cryptographie quantique, les capteurs de précision et les réseaux de communication quantique.En somme, le chat de Schrödinger sort peut-être enfin de sa boîte – et il n'a plus besoin d'avoir froid pour exister. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Un peu avant le gala, j'ai décidé d'organiser une retraite à Paris. Il s'agit d'une retraite pour vivre une expérience unique : ✨ 3 jours et demi d'immersion totale en français✨ Dans un petit groupe exclusif de seulement 8 participants✨ Avec un accompagnement ultra-personnaliséSi tu avais besoin d'une excuse pour venir à Paris cet été, cette retraite en est une ! Imagine-toi le matin marchant dans les rues de Paris pour aller à ta retraite avec un café ou un croissant à la main, ou les deux. Au programme : Des ateliers pour démystifier les examens du DELF B2 et du DALF C1Des ateliers de prise de parole en public et en français Des sorties théâtre et stand-ups en françaisDes dîners animés avec des conversations passionnantes et inspirantes, en riant, discutant, vivant ton rêve d'être à Paris pour parler le français dans la vraie vieDes activités dont tu ne soupçonnais même pas l'existence. Je ne peux pas te donner le détail mais je te promets que j'ai concocté des activités de FOLIE ! Ce n'est pas juste un cours. Ce n'est pas juste un voyage. C'est une transformation.Concrètement, ça ressemble à quoi ?
L'intelligence artificielle n'est plus un sujet d'avenir, mais un outil du présent — à condition de savoir s'en emparer. Marjolaine Grondin, entrepreneuse, cofondatrice de Jam et créatrice du Bootcamp IA, partage une vision concrète, pragmatique et inspirante de l'IA générative dans le monde de l'entreprise.En partenariat avec le salon Ready for IT : https://www.ready-for-it.com/fr-FRUtilisée comme un assistant, un chef de projet ou même un cofondateur personnel, l'IA devient selon elle « l'électricité du XXIe siècle » : omniprésente, invisible et indispensable. Marjolaine raconte comment elle forme des entreprises de toutes tailles à intégrer efficacement ces outils dans leurs processus, en insistant sur l'importance d'itérer, d'expérimenter, et surtout de poser les bonnes questions.Loin des discours anxiogènes ou trop théoriques, cet échange met en lumière des cas d'usage très concrets : traitement des emails, préparation de réunions, création de présentations, automatisation des recherches… Le tout avec une posture lucide sur les limites et les enjeux (coût, protection des données, impact cognitif). Une plongée passionnante dans l'ère post-exploratoire de l'IA.Site Web du Bootcamp IAhttps://www.lebootcampia.com/Sites mentionnés dans l'interviewhttps://www.fyxer.com/https://gamma.work/https://happygeranium.notion.site/Mes-agents-IA-1da9d1ca276c80a8a0e7d9ff208013e9-----------
L'émission 28 minutes du 06/05/2025 Éco-taxe, autoroutes : une manne pour financer les transports de demain en France ?Le Premier ministre François Bayrou a lancé le 5 mai une conférence de financement sur les transports, à Marseille, nommée “Ambition France Transports”. Officiellement, son objectif est de repenser le modèle de financement des transports et aboutir à des propositions pour l'avenir des mobilités, à l'horizon 2040. Pour atteindre les objectifs fixés lors de la troisième stratégie nationale bas-carbone, la fréquentation des transports publics doit augmenter de 25 % d'ici 2030. Le secteur des transports est responsable d'un tiers des émissions de gaz à effet de serre en France. Concrètement, il s'agit de trouver des solutions pour financer l'entretien des routes et du rail vieillissants, mais aussi la création de nouveaux réseaux de transports. Pour le train uniquement, SNCF Réseau a annoncé qu'il faudrait 1,5 milliard d'euros de plus par an pour moderniser le réseau. Pour les routes nationales ou départementales, des milliards d'euros sont également nécessaires. Le ministre des Transports Philippe Tabarot a suggéré l'implication des sociétés concessionnaires dans le “Figaro”. Elles réalisent chaque année environ 13 milliards d'euros de chiffre d'affaires dont au moins 15 % sont affectés à l'agence de financement des infrastructures de transport en France. L'autre idée évoquée est le retour d'une éco-taxe sur les poids lourds qui avait été votée en 2009 puis abandonnée après la fronde “des bonnets rouges”. Alors que les besoins de mobilité n'ont jamais été aussi importants, qui doit payer la facture ?On en débat avec Mathieu Flonneau, historien, spécialiste des mobilités et de la civilisation routière ; Lucile Schmid, vice-présidente du think tank la Fabrique écologique et Emmanuelle Ducros, journaliste économique à l'Opinion, spécialiste des transports.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 6 mai 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 06/05/2025 Début dans la chapelle Sixtine du conclave pour élire le successeur du pape FrançoisÀ partir de 16h30 demain, les 133 cardinaux électeurs, âgés de moins de 80 ans, vont se réunir en conclave dans la chapelle Sixtine pour trouver le successeur au pape François. Ils voteront jusqu'à ce que l'un d'entre eux obtienne une majorité de deux tiers, soit au moins 89 voix. Une fois le choix fait, une fumée blanche sortira de la petite cheminée de la chapelle. Pour les deux précédents papes, Benoît XVI et François, le choix s'est fait en moins de 48 heures mais l'élection peut prendre jusqu'à plusieurs jours. Au 13e siècle, le vote avait duré presque trois ans, le plus long à ce jour. Alors que le dernier pape français remonte au 14e siècle, l'archevêque de Marseille, Jean-Marc Aveline, fait partie des pressentis pour cette élection. Il y a quelques jours, la presse italienne a dénoncé la volonté d'Emmanuel Macron d'influencer le vote des cardinaux français après avoir dîné avec certains d'entre eux. Est-ce que le monde politique peut faire pression sur les cardinaux enfermés dans la chapelle Sixtine ? Pour analyser la situation, nous recevons Caroline Pigozzi, vaticaniste et écrivaine. Éco-taxe, autoroutes : une manne pour financer les transports de demain en France ?Le Premier ministre François Bayrou a lancé le 5 mai une conférence de financement sur les transports, à Marseille, nommée “Ambition France Transports”. Officiellement, son objectif est de repenser le modèle de financement des transports et aboutir à des propositions pour l'avenir des mobilités, à l'horizon 2040. Pour atteindre les objectifs fixés lors de la troisième stratégie nationale bas-carbone, la fréquentation des transports publics doit augmenter de 25 % d'ici 2030. Le secteur des transports est responsable d'un tiers des émissions de gaz à effet de serre en France. Concrètement, il s'agit de trouver des solutions pour financer l'entretien des routes et du rail vieillissants, mais aussi la création de nouveaux réseaux de transports. Pour le train uniquement, SNCF Réseau a annoncé qu'il faudrait 1,5 milliard d'euros de plus par an pour moderniser le réseau. Pour les routes nationales ou départementales, des milliards d'euros sont également nécessaires. Le ministre des Transports Philippe Tabarot a suggéré l'implication des sociétés concessionnaires dans le “Figaro”. Elles réalisent chaque année environ 13 milliards d'euros de chiffre d'affaires dont au moins 15 % sont affectés à l'agence de financement des infrastructures de transport en France. L'autre idée évoquée est le retour d'une éco-taxe sur les poids lourds qui avait été votée en 2009 puis abandonnée après la fronde “des bonnets rouges”. Alors que les besoins de mobilité n'ont jamais été aussi importants, qui doit payer la facture ?Xavier Mauduit revient sur l'histoire d'enregistrements inédits de l'ancien chef SS Klaus Barbie datant de 1979, alors que l'université américaine de Stanford vient notamment d'en rendre public un dans lequel il s'exprime sur la mort du résistant Jean Moulin. Marie Bonnisseau nous emmène aux États-Unis où Starbase, le site industriel de SpaceX, est officiellement devenu une nouvelle ville du Texas. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 6 mai 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
À la veille des 100 jours du deuxième mandat de Donald Trump, focus sur une conséquence de sa guerre commerciale avec la Chine. Face aux droits de douane massifs imposés par Washington, Pékin organise la riposte pour soutenir ses entreprises, avec en première ligne ses champions du numérique. Décryptage. Depuis l'instauration de droits de douane de 145% par les États-Unis, les distributeurs chinois prennent des mesures pour soutenir leurs entreprises. La conséquence directe de cette guerre commerciale, ce sont des montagnes d'invendus qui s'accumulent dans les entrepôts chinois. Et pour cause : les États-Unis étaient, jusqu'à l'an passé, le premier acheteur de biens chinois, avec près de 500 milliards de dollars d'importations. Concrètement, près d'un produit sur cinq fabriqué en Chine était destiné au marché américain : vêtements, jouets, chaussures ou composants électroniques. Aujourd'hui, des milliers d'entreprises chinoises cherchent de nouveaux débouchés, notamment sur leur propre marché intérieur. Le ministère du Commerce chinois parle même de « choc », et appelle à transformer le marché intérieur en véritable bouée de sauvetage. À lire aussiLes petits producteurs chinois, grands perdants des mesures de Donald TrumpAlibaba et JD.COM en première ligne Pour mener cette stratégie, Pékin mise sur ses géants technologiques comme Alibaba et JD.COM. Ainsi, JD.COM a lancé un fonds de 200 milliards de yuans, soit environ 27 milliards de dollars, pour acheter directement les stocks des entreprises exportatrices. Le groupe identifie des fournisseurs stratégiques dont les produits sont ensuite mis en avant sur sa plate-forme pour séduire le marché local. Alibaba suit une stratégie similaire : le géant du e-commerce réserve une place de choix sur son site à 10 000 exportateurs et 100 000 produits, afin d'accroître leur visibilité. L'idée est claire : offrir aux entreprises touchées par la guerre commerciale américaine une meilleure exposition sur le marché chinois et favoriser ainsi l'absorption de leurs stocks. À lire aussiChine: le président Xi Jinping reçoit le gratin du secteur privé, dont Jack Ma, le fondateur d'AlibabaUne mobilisation qui dépasse le e-commerce Le soutien aux exportateurs ne se limite pas aux plates-formes en ligne. Les réseaux sociaux chinois comme WeChat, Douyin ou TikTok mettent également en place des programmes de promotion ciblée pour les aider. Même les supermarchés traditionnels s'adaptent : Walmart, filiale chinoise du géant américain, ouvre ses rayons aux entreprises locales frappées par les mesures américaines. Un objectif central guide cette mobilisation : éviter que toute l'économie chinoise ne soit plombée. La consommation intérieure reste fragile, affectée par la morosité économique et les incertitudes sur l'emploi. Si les entreprises venaient à fermer, cela entraînerait une vague de suppressions de postes. De plus, la concurrence féroce entre exportateurs pour séduire les mêmes clients pourrait déclencher une guerre des prix dévastatrice. Sans compter que les produits initialement destinés au marché américain ne sont pas toujours adaptés aux consommateurs chinois, ce qui entraîne des coûts logistiques supplémentaires et réduit les marges. Si l'aide des géants du numérique semble bienvenue, elle devra être soutenue sur la durée, car derrière cette crise, c'est toute la dépendance structurelle de la Chine aux exportations que Pékin tente, coûte que coûte, de corriger.À lire aussiLe reste du monde se prépare à une inondation de produits chinois bon marché
Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Pascale de La Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont aux programmes de 19h30 à 20h00.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Pascale de La Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont aux programmes de 19h30 à 20h00.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Épisode 1305 : Instagram, toujours en mouvement nous annonce les prémices d'un mindset plus collaboratif avec l'arrivée de nouveaux outils comme blend et storylines dans son écosystème.Instagram se rêve en plateforme de création collaborativeLe réseau social cherche un nouveau souffle.Il veut redevenir un lieu d'échange. De fun. De créativité partagée.Ces derniers mois, Instagram multiplie les outils pour favoriser la co-création.Objectif : renforcer le lien entre les utilisateurs.Et se différencier de TikTok.—La story comme outil collaboratif depuis 2023La story c'est le point de convergence maximal entre le dark social et le flux public, et c'est un endroit où l'on accepte encore de publier en semi-public semi-privéSelon Analysify, En avril 2025, Instagram compte plus de 500 millions d'utilisateurs actifs quotidiens sur les Stories, soulignant l'importance stratégique de cette fonctionnalité pour la plateforme. En 2023, Instagram lançait les stories Ajout perso qui permettaient de suivre un template, une trend en story et d'ajouter sa pierre à l'édifice . L'outil ajout perso permet de pouvoir créer une tendance qui soit temporelle (mes meilleurs outfits de l'été) et qui puisse être consultée par tous les participants pour donner une vue d'ensemble du projet.Storylines : des stories en mode narratifInstagram teste une fonctionnalité nommée Storylines.Elle permet à ses amis de prolonger votre story avec leurs propres contenus.Exemple : Vous filmez un concert.Votre pote poste aussi sa version. Les stories s'imbriquent.—Blends : une playlist partagée de ReelsInstagram a lancé Blends.Une fonctionnalité inspirée de Spotify.Concrètement ?Un flux personnalisé de Reels dans une conversation privée.Un virage stratégique pour Instagram : la création collectiveTout cela ne relève pas du hasard.Instagram cherche à reconquérir du temps d'attention.Et surtout à se réinventer en plateforme de conversation.Adam Mosseri l'a dit : les interactions se déplacent dans les DMs et stories.Les likes publics comptent moins.Le lien privé, lui, devient stratégique.Avec cette logique de création partagée, Instagram :Favorise la rétentionEncourage l'expressionEt tente de combler son retard face à TikTokOn n'est plus dans le réseau social d'exposition.On entre dans l'ère de la création collective.Retrouvez toutes les notes de l'épisode sur www.lesuperdaily.com ! . . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Épisode 1304 : Youpi, c'est mardi et on vous a préparé un récap des dernières actualités Social Media toute fraîche !!TikTok intègre les avis pour les lieux — une transformation en plateforme de découverte localeTikTok teste une fonctionnalité qui pourrait bien faire évoluer son positionnement : l'intégration d'avis utilisateurs sur les lieux géolocalisés dans les vidéos. Concrètement, lorsqu'un créateur tague un restaurant, une boutique ou tout autre lieu dans sa vidéo, les spectateurs peuvent désormais voir des évaluations directement liées à cet endroit, et potentiellement en ajouter. ⸻Instagram Blends — la personnalisation sociale comme levier de rétentionInstagram vient de lancer Blends, une nouvelle fonctionnalité qui permet à deux utilisateurs ou plus de créer une playlist collaborative de Reels.Blends utilise les intérêts communs des membres pour proposer un feed personnalisé, mis à jour automatiquement chaque jour.Et là on assiste à la naissance de minis algorithmes au sein de la boîte de réceptionLa fonctionnalité blend reprend le concept des Mix à plusieurssur Spotify : des playlists collaboratives, conçues à partir des habitudes d'écoute des participants, et qui proposent des titres susceptibles de plaire à l'ensemble du groupe.Instagram traque les ados avec l'IALe problème est connu : il suffit de mentir sur sa date de naissance pour contourner les restrictions d'âge. Instagram veut y mettre fin.C'est officiel : Instagram muscle son dispositif de protection des mineurs. La plateforme annonce l'usage de l'intelligence artificielle pour détecter les ados qui se connectent avec des comptes prétendument adultes. Comment ça marche ?L'IA va scruter les comportements en ligne pour repérer les incohérences entre l'âge déclaré et les usages réels. Un compte qui affiche une date de naissance de 1990 mais adopte un comportement typique d'un ado pourrait ainsi être rebasculé automatiquement en “Teen Account”.Objectif : replacer ces jeunes dans un environnement plus sûr avec des règles spécifiques :—YouTube écrase la concurrence sur le marché du streamingYoutube is the new TV. Bon ça fait 5 ans que tout le monde le dit, mais on en a jamais été aussi proche.En 2025, YouTube est devenu la première plateforme de streaming TV aux États-Unis. Selon une étude Nielsen (mars 2025), YouTube capte 12 % du temps de visionnage total sur les plateformes de streaming, loin devant Netflix (8%) ou Disney+.Le succès de la télévision connectée (CTV)Ce chiffre impressionnant est tiré par l'explosion des usages sur TV connectée (YouTube CTV).Fini l'époque où YouTube était cantonné à nos écrans d'ordinateur. La plateforme vidéo a désormais conquis nos salons. Retrouvez toutes les notes de l'épisode sur www.lesuperdaily.com ! . . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les Réunions de printemps du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale commence ce lundi à Washington. Durant cet événement notamment, les acteurs de l'économie de tous les pays se réunissent pour parler de l'état de l'économie mondiale. Sans surprise, cette édition va être marquée par la politique commerciale de Donald Trump. Décryptage. Depuis son retour à la Maison Blanche il y a moins de 100 jours, c'était le 20 janvier, Donald Trump a relancé la guerre commerciale contre pratiquement tous les pays du globe. On le rappelle, tous les produits qui entrent aux États-Unis sont taxés à hauteur de 10%. Cela monte jusqu'à 145% sur certaines importations chinoises. Pékin ne s'est pas fait attendre pour répondre avec une taxation de 125% sur les produits américains. Bref, cette escalade entre les deux premières économies mondiales a des conséquences pour la planète toute entière, ce qui inquiète et le Fonds monétaire international, et la Banque mondiale. Croissance mondiale affectée La directrice générale du FMI l'explique elle-même mais elle reste modérée. Kristalina Georgieva estime aujourd'hui que l'incertitude sur les politiques commerciales mondiales est "hors norme”. Selon plusieurs études du FMI justement, le taux effectif moyen des droits de douane américains atteint désormais environ 20%. Et les conséquences sont très concrètes. Par exemple. le dollar s'affaiblit alors qu'il est perçu comme une valeur refuge. Et puis la croissance américaine en souffre. D'après le Peterson Institute, elle devrait tomber à 0,1% cette année. C'est loin de ce qui était envisagé il y a encore quelques semaines, à savoir 2,5%. Une tendance qui va irrémédiablement avoir un impact sur la croissance mondiale. À lire aussiLe coût des mesures douanières de Donald Trump à l'échelle mondialeToujours d'après la directrice du FMI, il faut se préparer à revoir sa copie car l'institution financière prévoit désormais une révision à la baisse des perspectives économiques mondiales. Le rapport devrait justement être publié cette semaine. Si en janvier, avant l'investiture de Donald Trump, la croissance mondiale pour 2025-2026 était estimée à 3,3%, elle devrait diminuer. Ce chiffre semble aujourd'hui optimiste voire irréaliste car la croissance de la planète aurait dû être stimulée par celle des États-Unis. Or, on l'a dit, elle devrait être pratiquement atone. Un multilatéralisme mis à mal Ce n'est presque plus à prouver, Donald Trump a une vision assez personnelle du multilatéralisme. Le problème, c'est que les États-Unis sont les premiers actionnaires du FMI. Le pays est aussi essentiel dans le fonctionnement de la Banque mondiale puisqu'il y est représenté via 17% des capitaux de l'institution. Et lorsque l'administration Trump remet en cause son rôle dans l'activité de ces deux instances, c'est en effet tout un pan de l'économie mondiale qui est en sursis. À lire aussiSur la piste d'une machine à café pour comprendre les effets des taxes douanières de TrumpL'aide au développement est un secteur très affecté. D'après l'OCDE, elle a diminué de 7% l'an passé. Cette année, elle devrait encore baisser, entre -9 et -17%. Concrètement ce sont des dizaines de milliards d'euros en moins. Les patrons du FMI et de la Banque mondiale appellent ainsi à des réformes profondes de l'économie, plus équilibrée, plus résiliente, avec une priorité: continuer à dialoguer avec toutes les parties, même les États-Unis. Mais pour échanger, il faut être deux, et Donald Trump ne compte visiblement pas faire partie de la discussion.
Le hara hachi bu est un principe japonais de modération alimentaire qui peut se traduire par : « Mange jusqu'à 80 % de satiété ». Cette pratique ancestrale, issue de la philosophie confucéenne, est notamment observée à Okinawa, une région du Japon réputée pour la longévité exceptionnelle de ses habitants.Concrètement, il s'agit de s'arrêter de manger avant de se sentir complètement rassasié, en écoutant ses signaux internes de satiété. Au lieu de manger jusqu'à ne plus avoir faim du tout — ce que beaucoup font dans les sociétés occidentales — les adeptes du hara hachi bu s'arrêtent dès qu'ils sentent qu'ils ont comblé environ 80 % de leur appétit.Origines et philosophieCe principe est profondément enraciné dans la culture japonaise, où l'équilibre, la mesure et le respect du corps sont valorisés. Hara hachi bu n'est pas une règle stricte, mais plutôt un art de vivre. Il implique de manger lentement, de prêter attention à ses sensations, et de respecter son corps en évitant les excès.Les bienfaits du hara hachi bu1. Prévention du surpoids et de l'obésitéManger jusqu'à 80 % de satiété permet naturellement de réduire l'apport calorique sans se priver ni compter les calories. Plusieurs études ont montré que les habitants d'Okinawa consomment en moyenne 10 à 20 % de calories en moins que le reste du Japon — ce qui contribue à leur faible taux d'obésité et de maladies métaboliques.2. Allongement de la durée de vieLes habitants d'Okinawa comptent parmi les populations les plus âgées au monde, avec un grand nombre de centenaires. Des études comme celles du Okinawa Centenarian Study (Willcox et al.) ont souligné que le hara hachi bu, combiné à une alimentation riche en végétaux, en légumineuses et pauvre en produits transformés, joue un rôle clé dans leur longévité.3. Réduction du stress oxydatifEn mangeant moins, on réduit le stress imposé à l'organisme pour digérer et métaboliser les aliments. Moins de calories signifie souvent moins de radicaux libres produits, et donc moins de dommages cellulaires. Cela peut ralentir certains processus du vieillissement.4. Meilleure digestion et confort intestinalEn évitant de surcharger l'estomac, la digestion est plus facile, ce qui réduit les ballonnements, les reflux et la fatigue post-repas.En résuméLe hara hachi bu est plus qu'un simple conseil diététique : c'est une approche respectueuse du corps, de la santé et du temps. Dans un monde où l'excès est souvent la norme, il nous rappelle qu'un peu de retenue peut conduire à plus de bien-être… et peut-être à une vie plus longue. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
On a longtemps pensé que le vieillissement du cerveau était un processus progressif et linéaire. Pourtant, une étude publiée en 2022 dans la revue scientifique PNAS — Proceedings of the National Academy of Sciences — révèle une réalité bien différente : le cerveau ne vieillirait pas de façon continue, mais par à-coups, avec un tournant brutal autour de 44 ans.Cette étude, menée par des chercheurs allemands et britanniques, s'appuie sur l'analyse de données d'imagerie cérébrale provenant de plus de 4 000 personnes âgées de 18 à 88 ans. En se basant sur une technique appelée « connectomique », les scientifiques ont cartographié les réseaux de communication entre différentes régions du cerveau. Leur objectif : comprendre comment ces connexions évoluent avec l'âge.Leur découverte principale est frappante : vers 44 ans, la structure du cerveau connaît une réorganisation brutale. C'est un peu comme si, à cet âge, les lignes de communication dans le cerveau étaient redirigées, certains circuits étant désactivés tandis que d'autres deviennent plus actifs. Ce basculement marque le début d'un déclin dans la rapidité et l'efficacité des échanges neuronaux. Concrètement, cela pourrait expliquer pourquoi, passé la quarantaine, certaines fonctions cognitives — comme la mémoire de travail, la vitesse de traitement ou la concentration — commencent à diminuer plus visiblement.Mais attention : ce n'est pas une fatalité. Ce changement ne signifie pas une dégénérescence irréversible, ni une perte de capacités immédiate. Il s'agit plutôt d'un tournant neurologique : le cerveau devient un peu moins plastique, un peu moins efficace dans sa manière de traiter et de transmettre l'information.Fait intéressant, l'étude montre aussi que toutes les régions du cerveau ne sont pas touchées de la même manière. Les zones les plus affectées sont celles impliquées dans des fonctions dites "supérieures", comme le raisonnement, le langage ou la prise de décision. En revanche, les zones sensorielles et motrices restent relativement stables plus longtemps.Ces résultats ont des implications majeures. D'abord, ils nous rappellent l'importance de préserver la santé du cerveau dès la quarantaine — voire avant — par une alimentation équilibrée, une activité physique régulière, un bon sommeil et une stimulation intellectuelle continue.En somme, selon cette étude parue dans PNAS, le cerveau humain pourrait connaître un tournant critique vers 44 ans. Un moment charnière, non pas pour s'alarmer, mais pour agir, en adoptant des habitudes qui favorisent un vieillissement cérébral en douceur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 11 avril 2025.Avec cette semaine :François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.L'ÉTAT DU COMMERCE INTERNATIONALDonald Trump a lancé le 2 avril une charge commerciale massive sous la forme d'une augmentation des droits de douane si lourde qu'elle sonne comme une déclaration de guerre commerciale contre des concurrents, mais aussi contre des alliés traditionnels de Washington. Le président américain a annoncé 46% de hausse pour le Vietnam, 34% pour la Chine, 24% pour le Japon, 20% pour l'Union européenne, mais aussi 50% pour le Lesotho, 47% pour Madagascar, 37% pour le Botswana et rien pour la Russie, la Corée du Nord, la Biélorussie … Tandis que l'Union européenne se préparait à négocier, Pékin a riposté vite et fort, les tarifs douaniers sur les importations américaines passantde 34% à 84%. Bloomberg décrivait alors l'escalade en cours entre la Chine et les Etats-Unis - qui représentent 40% de l'économie mondiale à eux deux - comme une « guerre nucléaire commerciale"».Coup de théâtre mercredi soir : Donald Trump a annoncé la suspension des droits de douane pour 90 jours, laissant cependant un taux minimum uniforme de 10%. Une pause qui ne s'applique pas à la Chine taxée à 125%, ennemie principale des Etats-Unis qui a osé répliquer à Washington. Donald Trump justifie la pause « par la volonté de plus de 75 pays de négocier. »Concrètement, durant cette période, qui a pris effet « immédiatement » après son annonce, l'ensemble des pays du globe sont désormais soumis à des droits de douane ajustés à 10%.Selon l'Insee, le commerce mondial devrait reculer de 4 points. En Europe, l'Allemagne ou l'Italie, dont 10% des exportations vont vers les États-Unis (respectivement 3,3 et 4,2% de leur PIB), devraient être plus touchées que la France et l'Espagne (moins de 7,5% de leurs exportations et moins de 2% du PIB). Mais, rappelle l'ancien commissaire européen au Commerce et ex-directeur général de l'Organisation mondiale du commerce - OMC, Pascal Lamy « les Etats-Unis représentent 13% des importations mondiales, donc 87% du commerce international n'a aucune raison de se laisser contaminer par cette folie »Visée depuis mi-mars par des droits de douane américains de 25% sur l'acier et l'aluminium, l'Union européenne, après que le président américain a fait machine arrière, a suspendu pour 90 jours les mesures de rétorsion approuvées par les États membre et qui prévoient une hausse de 25% sur l'acier et l'aluminium, les amandes, le jus d'orange, la volaille, le soja, le tabac et les yachts… Le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau asalué un « début de retour à la raison économique », alors que la Bourse de New York s'est envolée à l'annonce de cette pause. Toutefois, l'incertitude et la confusion se répandent dans les cercles industriels et chez les distributeurs américains comme européens, tandis que les marchés ne savent plus à quel saint se vouer.LA TURQUIE À L'HEURE DES RÉGIMES AUTORITAIRESAu pouvoir depuis 22 ans, le président turc, Recep Tayyip Erdoğan, a fait incarcérer le 23 mars, une des rares personnes qui étaient en mesure de le battre dans les urnes : le social-démocrate et atatürkiste revendiqué Ekrem Imamoglu, maire d'Istanbul depuis 2019, qui devait être, le même jour, désigné comme candidat à la prochaine présidentielle du Parti républicain du peuple. En l'attaquant avec l'arme la plus redoutable dont il dispose − la justice −, sous couvert de multiples accusations, dont celle de « corruption », et en réprimant les imposantes manifestations de protestation organisées dans tout le pays, l'homme fort de la Turquie achève ce qu'il a commencé il y a une bonne dizaine d'années : le détricotage systématique de l'État de droit et des contre-pouvoirs. Cette régression de la démocratie a été marquée dès 2013 par la répression des manifestations anti-Erdoğan du parc de Gezi à Taksim, suivie d'une dérive autoritaire. Puis, deux ans plus tard, par la fin brutale et sanglante des négociations de paix avec les Kurdes et l'incarcération d'élus et de figures politiques comme le populaire Selahattin Demirtaş. S'y sont ajoutées aussi les répercussions du coup d'Etat raté de 2016 et les purges gigantesques au sein des institutions publiques des membres de la confrérie du prédicateur Fethullah Gülen ; avec qui le président s'était pourtant allié pendant des décennies. Il y a eu ensuite l'adoption de lois liberticides, la destitution de maires et les arrestations de plus en plus nombreuses d'intellectuels, d'artistes, de journalistes de gauche ou proches de l'opposition libérale. De tout temps, le chef de l'État est apparu prêt à faire un pas de plus pour garder le pouvoir. Jamais, toutefois, il n'était allé aussi loin qu'aujourd'hui.Dans la foulée de l'arrestation du maire d'Istanbul, la livre turque a plongé à son niveau le plus bas face au billet vert et l'indice de la Bourse d'Istanbul a chuté de près de 7%, déclenchant une suspension temporaire. Le Quai d'Orsay a fait part de sa « profonde préoccupation » tandis que Berlin a dénoncé « un grave revers pour la démocratie ». L'autoritarisme croissant d'Erdoğan embarrasse particulièrement les Européens au moment où la Turquie, de par sa puissance militaire, se pose en alliée incontournable pour renforcer le pilier européen de l'OTAN, face au rapprochement entre Donald Trump et Vladimir Poutine. Située à la croisée de l'Europe, de l'Asie et du Moyen-Orient, et point de passage stratégique vers la mer Noire (via le détroit du Bosphore), elle se sait indispensable sur de nombreux dossiers : la guerre en Ukraine, où Ankara a su dès le début ménager à la fois Kyiv, en lui livrant des drones, et Moscou, en contournant les sanctions ; la Syrie de l'après-Bachar, où elle entend user de son influence auprès des nouvelles autorités. Sans oublier son industrie d'armement en plein boom, à laquelle s'intéressent déjà certaines capitales européennes pour contrer l'expansionnisme de Poutine. De quoi faire dire au secrétaire général de l'OTAN qu'il serait temps que Bruxelles et Ankara coopèrent plus étroitement sur la question sécuritaire.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour écouter mon podcast Le fil IA:Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/le-fil-ia/id1797244733Spotify:https://open.spotify.com/show/7DLZgY60IARypRmVGAlBM0?si=bacee66244884d27-----------------------------Imaginez un avion de ligne qui vient tout juste de décoller pour un long vol intercontinental. Mais quelques minutes plus tard, un passager fait un malaise grave, ou un voyant technique s'allume dans le cockpit. Résultat : le pilote décide de faire demi-tour et de se poser en urgence. Problème ? L'appareil est bien trop lourd pour atterrir en toute sécurité. C'est là qu'intervient une procédure méconnue mais cruciale : le délestage de kérosène.Concrètement, cela signifie relâcher en vol une partie du carburant. Ce n'est pas une opération faite à la légère, ni de manière fréquente. Elle est encadrée par des règles strictes fixées par la Direction générale de l'aviation civile. Et elle concerne uniquement les longs courriers, comme l'Airbus A380, qui peut embarquer plus de 300 000 litres de carburant !Pourquoi ce délestage est-il nécessaire ? Chaque avion a une masse maximale au décollage, mais aussi une masse maximale à l'atterrissage. Or, un long-courrier qui décolle pour 10 heures de vol transporte beaucoup plus de carburant qu'il ne peut en avoir dans les réservoirs à l'atterrissage. Si l'appareil devait se poser trop tôt sans avoir consommé ce carburant, il serait trop lourd. Cela pourrait endommager le train d'atterrissage, compromettre la manœuvre ou même rendre la piste inutilisable.Dans ces situations d'urgence, le pilote peut demander une autorisation au contrôle aérien pour larguer du carburant. Cela se fait à plus de 2 000 mètres d'altitude, au-dessus de zones peu habitées, pour limiter les risques. La majeure partie du kérosène s'évapore dans les couches hautes de l'atmosphère, et le reste se disperse rapidement sous forme de vapeur d'eau et de gaz.Ce système n'est pas installé sur tous les avions, car il ne concerne que les appareils destinés à voler longtemps et loin. Et son usage reste rare. Mais il est vital dans certaines situations : il permet d'atterrir rapidement, sans risquer un accident.Un exemple marquant : en 2016, un Boeing d'Air France a dû relâcher du carburant au-dessus de la forêt de Fontainebleau avant de revenir se poser à Roissy. Une décision qui avait choqué localement… mais qui, du point de vue aéronautique, a sans doute évité bien pire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.