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Les chats tricolores, aussi appelés "écaille de tortue" ou "calico", présentent une combinaison de trois couleurs : noir, roux et blanc. Fait fascinant : ces chats sont presque toujours des femelles. Cette particularité n'est pas liée au hasard, mais à la génétique des chromosomes sexuels, et plus précisément au gène de la couleur du pelage porté par le chromosome X.Chez les mammifères, le sexe est déterminé par deux chromosomes : XX pour les femelles, XY pour les mâles. Or, les gènes responsables des couleurs rousse et noire chez le chat sont situés sur le chromosome X. Le blanc, lui, est déterminé par un autre gène, indépendant, qui agit en masquant certaines zones de couleur.Concrètement, une femelle (XX) peut hériter d'un gène roux sur un chromosome X et d'un gène noir sur l'autre X. Mais les cellules d'un organisme femelle ne peuvent pas exprimer les deux chromosomes X en même temps. Un phénomène appelé inactivation du chromosome X, ou "lyonisation", entre alors en jeu : dans chaque cellule, un des deux chromosomes X est désactivé au hasard. Résultat : certaines zones du corps expriment le gène du pelage noir, d'autres celui du pelage roux. C'est ce mélange aléatoire qui produit l'apparence tricolore. Les taches blanches, elles, sont dues à un gène différent qui bloque la pigmentation à certains endroits.Chez les mâles (XY), les choses sont différentes : ils n'ont qu'un seul chromosome X, donc un seul gène de couleur parmi le noir ou le roux. Ils ne peuvent donc pas naturellement avoir les deux couleurs. Voilà pourquoi les mâles sont en général soit entièrement roux, soit entièrement noirs, parfois avec du blanc, mais rarement tricolores.Cependant, il existe une exception génétique rare : le syndrome de Klinefelter, chez les chats mâles porteurs de deux chromosomes X et un Y (XXY). Ce déséquilibre chromosomique leur donne la capacité d'exprimer à la fois les gènes du noir et du roux, avec une inactivation d'un des X comme chez les femelles. Ces mâles peuvent donc être tricolores, mais ils sont stériles dans l'immense majorité des cas, car ce syndrome perturbe fortement la fonction reproductrice.Ainsi, le mystère du chat tricolore repose sur un phénomène génétique complexe mêlant chromosomes sexuels, inactivation aléatoire de l'ADN, et mutation rare chez les mâles. Une simple promenade dans la rue peut donc croiser une merveille de génétique en train de faire sa sieste au soleil. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Depuis près d'un siècle, la physique quantique est entourée de mystères aussi fascinants que déroutants. Parmi ses icônes les plus célèbres figure le chat de Schrödinger, une expérience de pensée imaginée par le physicien autrichien Erwin Schrödinger en 1935 pour illustrer la notion de superposition quantique. Dans ce paradoxe, un chat enfermé dans une boîte est à la fois vivant et mort tant qu'on n'ouvre pas la boîte pour l'observer. Bien que purement théorique à l'origine, cette idée incarne l'un des aspects les plus énigmatiques de la mécanique quantique : la coexistence simultanée d'états contradictoires.Jusqu'à présent, recréer une telle superposition dans des conditions expérimentales réelles nécessitait un environnement extrêmement froid, proche du zéro absolu (-273,15 °C). À ces températures, les particules sont moins sujettes à l'agitation thermique, ce qui permet de préserver la cohérence quantique, fragile par nature. Or, une équipe de physiciens de l'université d'Innsbruck, en Autriche, vient tout juste de remettre en cause cette contrainte fondamentale.Une superposition quantique à température élevéeLes chercheurs ont réussi à produire une superposition quantique – l'équivalent d'un chat de Schrödinger – dans un environnement bien plus chaud que ce que l'on croyait possible. Concrètement, ils ont utilisé des ions piégés dans un champ électromagnétique et les ont fait interagir de façon contrôlée dans une situation où la température n'était pas parfaitement cryogénique.Grâce à des techniques de refroidissement localisé et de correction des erreurs, les scientifiques ont réussi à maintenir la superposition malgré la présence significative d'agitation thermique, ce qui était jusque-là considéré comme quasiment incompatible avec l'état quantique pur. Cette démonstration montre qu'il est possible de faire de la physique quantique "chaude", une perspective qui bouleverse des décennies de pratiques expérimentales.Des implications majeures pour les technologies quantiquesCette avancée ouvre des perspectives inédites pour le développement de technologies quantiques plus robustes et plus accessibles. Jusqu'à présent, les ordinateurs quantiques nécessitaient des installations coûteuses pour maintenir leurs composants à très basse température. Si l'on parvient à maîtriser la cohérence quantique dans des environnements plus "chauds", cela pourrait réduire drastiquement les coûts de fabrication et de maintenance, rendant ces technologies bien plus accessibles.De plus, cette découverte pourrait avoir un impact sur des domaines comme la cryptographie quantique, les capteurs de précision et les réseaux de communication quantique.En somme, le chat de Schrödinger sort peut-être enfin de sa boîte – et il n'a plus besoin d'avoir froid pour exister. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Un peu avant le gala, j'ai décidé d'organiser une retraite à Paris. Il s'agit d'une retraite pour vivre une expérience unique : ✨ 3 jours et demi d'immersion totale en français✨ Dans un petit groupe exclusif de seulement 8 participants✨ Avec un accompagnement ultra-personnaliséSi tu avais besoin d'une excuse pour venir à Paris cet été, cette retraite en est une ! Imagine-toi le matin marchant dans les rues de Paris pour aller à ta retraite avec un café ou un croissant à la main, ou les deux. Au programme : Des ateliers pour démystifier les examens du DELF B2 et du DALF C1Des ateliers de prise de parole en public et en français Des sorties théâtre et stand-ups en françaisDes dîners animés avec des conversations passionnantes et inspirantes, en riant, discutant, vivant ton rêve d'être à Paris pour parler le français dans la vraie vieDes activités dont tu ne soupçonnais même pas l'existence. Je ne peux pas te donner le détail mais je te promets que j'ai concocté des activités de FOLIE ! Ce n'est pas juste un cours. Ce n'est pas juste un voyage. C'est une transformation.Concrètement, ça ressemble à quoi ?
L'intelligence artificielle n'est plus un sujet d'avenir, mais un outil du présent — à condition de savoir s'en emparer. Marjolaine Grondin, entrepreneuse, cofondatrice de Jam et créatrice du Bootcamp IA, partage une vision concrète, pragmatique et inspirante de l'IA générative dans le monde de l'entreprise.En partenariat avec le salon Ready for IT : https://www.ready-for-it.com/fr-FRUtilisée comme un assistant, un chef de projet ou même un cofondateur personnel, l'IA devient selon elle « l'électricité du XXIe siècle » : omniprésente, invisible et indispensable. Marjolaine raconte comment elle forme des entreprises de toutes tailles à intégrer efficacement ces outils dans leurs processus, en insistant sur l'importance d'itérer, d'expérimenter, et surtout de poser les bonnes questions.Loin des discours anxiogènes ou trop théoriques, cet échange met en lumière des cas d'usage très concrets : traitement des emails, préparation de réunions, création de présentations, automatisation des recherches… Le tout avec une posture lucide sur les limites et les enjeux (coût, protection des données, impact cognitif). Une plongée passionnante dans l'ère post-exploratoire de l'IA.Site Web du Bootcamp IAhttps://www.lebootcampia.com/Sites mentionnés dans l'interviewhttps://www.fyxer.com/https://gamma.work/https://happygeranium.notion.site/Mes-agents-IA-1da9d1ca276c80a8a0e7d9ff208013e9-----------
Depuis le 1er Mai, les tarifs du gaz ont baissé de 6,4 %. Concrètement, sur une année, un foyer économisera en moyenne 88 €.
L'émission 28 minutes du 06/05/2025 Début dans la chapelle Sixtine du conclave pour élire le successeur du pape FrançoisÀ partir de 16h30 demain, les 133 cardinaux électeurs, âgés de moins de 80 ans, vont se réunir en conclave dans la chapelle Sixtine pour trouver le successeur au pape François. Ils voteront jusqu'à ce que l'un d'entre eux obtienne une majorité de deux tiers, soit au moins 89 voix. Une fois le choix fait, une fumée blanche sortira de la petite cheminée de la chapelle. Pour les deux précédents papes, Benoît XVI et François, le choix s'est fait en moins de 48 heures mais l'élection peut prendre jusqu'à plusieurs jours. Au 13e siècle, le vote avait duré presque trois ans, le plus long à ce jour. Alors que le dernier pape français remonte au 14e siècle, l'archevêque de Marseille, Jean-Marc Aveline, fait partie des pressentis pour cette élection. Il y a quelques jours, la presse italienne a dénoncé la volonté d'Emmanuel Macron d'influencer le vote des cardinaux français après avoir dîné avec certains d'entre eux. Est-ce que le monde politique peut faire pression sur les cardinaux enfermés dans la chapelle Sixtine ? Pour analyser la situation, nous recevons Caroline Pigozzi, vaticaniste et écrivaine. Éco-taxe, autoroutes : une manne pour financer les transports de demain en France ?Le Premier ministre François Bayrou a lancé le 5 mai une conférence de financement sur les transports, à Marseille, nommée “Ambition France Transports”. Officiellement, son objectif est de repenser le modèle de financement des transports et aboutir à des propositions pour l'avenir des mobilités, à l'horizon 2040. Pour atteindre les objectifs fixés lors de la troisième stratégie nationale bas-carbone, la fréquentation des transports publics doit augmenter de 25 % d'ici 2030. Le secteur des transports est responsable d'un tiers des émissions de gaz à effet de serre en France. Concrètement, il s'agit de trouver des solutions pour financer l'entretien des routes et du rail vieillissants, mais aussi la création de nouveaux réseaux de transports. Pour le train uniquement, SNCF Réseau a annoncé qu'il faudrait 1,5 milliard d'euros de plus par an pour moderniser le réseau. Pour les routes nationales ou départementales, des milliards d'euros sont également nécessaires. Le ministre des Transports Philippe Tabarot a suggéré l'implication des sociétés concessionnaires dans le “Figaro”. Elles réalisent chaque année environ 13 milliards d'euros de chiffre d'affaires dont au moins 15 % sont affectés à l'agence de financement des infrastructures de transport en France. L'autre idée évoquée est le retour d'une éco-taxe sur les poids lourds qui avait été votée en 2009 puis abandonnée après la fronde “des bonnets rouges”. Alors que les besoins de mobilité n'ont jamais été aussi importants, qui doit payer la facture ?Xavier Mauduit revient sur l'histoire d'enregistrements inédits de l'ancien chef SS Klaus Barbie datant de 1979, alors que l'université américaine de Stanford vient notamment d'en rendre public un dans lequel il s'exprime sur la mort du résistant Jean Moulin. Marie Bonnisseau nous emmène aux États-Unis où Starbase, le site industriel de SpaceX, est officiellement devenu une nouvelle ville du Texas. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 6 mai 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 06/05/2025 Éco-taxe, autoroutes : une manne pour financer les transports de demain en France ?Le Premier ministre François Bayrou a lancé le 5 mai une conférence de financement sur les transports, à Marseille, nommée “Ambition France Transports”. Officiellement, son objectif est de repenser le modèle de financement des transports et aboutir à des propositions pour l'avenir des mobilités, à l'horizon 2040. Pour atteindre les objectifs fixés lors de la troisième stratégie nationale bas-carbone, la fréquentation des transports publics doit augmenter de 25 % d'ici 2030. Le secteur des transports est responsable d'un tiers des émissions de gaz à effet de serre en France. Concrètement, il s'agit de trouver des solutions pour financer l'entretien des routes et du rail vieillissants, mais aussi la création de nouveaux réseaux de transports. Pour le train uniquement, SNCF Réseau a annoncé qu'il faudrait 1,5 milliard d'euros de plus par an pour moderniser le réseau. Pour les routes nationales ou départementales, des milliards d'euros sont également nécessaires. Le ministre des Transports Philippe Tabarot a suggéré l'implication des sociétés concessionnaires dans le “Figaro”. Elles réalisent chaque année environ 13 milliards d'euros de chiffre d'affaires dont au moins 15 % sont affectés à l'agence de financement des infrastructures de transport en France. L'autre idée évoquée est le retour d'une éco-taxe sur les poids lourds qui avait été votée en 2009 puis abandonnée après la fronde “des bonnets rouges”. Alors que les besoins de mobilité n'ont jamais été aussi importants, qui doit payer la facture ?On en débat avec Mathieu Flonneau, historien, spécialiste des mobilités et de la civilisation routière ; Lucile Schmid, vice-présidente du think tank la Fabrique écologique et Emmanuelle Ducros, journaliste économique à l'Opinion, spécialiste des transports.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 6 mai 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
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Ruth Elkrief et Marc Lambron reviennent sur les dernières propositions de loi de la sphère politique française. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À la veille des 100 jours du deuxième mandat de Donald Trump, focus sur une conséquence de sa guerre commerciale avec la Chine. Face aux droits de douane massifs imposés par Washington, Pékin organise la riposte pour soutenir ses entreprises, avec en première ligne ses champions du numérique. Décryptage. Depuis l'instauration de droits de douane de 145% par les États-Unis, les distributeurs chinois prennent des mesures pour soutenir leurs entreprises. La conséquence directe de cette guerre commerciale, ce sont des montagnes d'invendus qui s'accumulent dans les entrepôts chinois. Et pour cause : les États-Unis étaient, jusqu'à l'an passé, le premier acheteur de biens chinois, avec près de 500 milliards de dollars d'importations. Concrètement, près d'un produit sur cinq fabriqué en Chine était destiné au marché américain : vêtements, jouets, chaussures ou composants électroniques. Aujourd'hui, des milliers d'entreprises chinoises cherchent de nouveaux débouchés, notamment sur leur propre marché intérieur. Le ministère du Commerce chinois parle même de « choc », et appelle à transformer le marché intérieur en véritable bouée de sauvetage. À lire aussiLes petits producteurs chinois, grands perdants des mesures de Donald TrumpAlibaba et JD.COM en première ligne Pour mener cette stratégie, Pékin mise sur ses géants technologiques comme Alibaba et JD.COM. Ainsi, JD.COM a lancé un fonds de 200 milliards de yuans, soit environ 27 milliards de dollars, pour acheter directement les stocks des entreprises exportatrices. Le groupe identifie des fournisseurs stratégiques dont les produits sont ensuite mis en avant sur sa plate-forme pour séduire le marché local. Alibaba suit une stratégie similaire : le géant du e-commerce réserve une place de choix sur son site à 10 000 exportateurs et 100 000 produits, afin d'accroître leur visibilité. L'idée est claire : offrir aux entreprises touchées par la guerre commerciale américaine une meilleure exposition sur le marché chinois et favoriser ainsi l'absorption de leurs stocks. À lire aussiChine: le président Xi Jinping reçoit le gratin du secteur privé, dont Jack Ma, le fondateur d'AlibabaUne mobilisation qui dépasse le e-commerce Le soutien aux exportateurs ne se limite pas aux plates-formes en ligne. Les réseaux sociaux chinois comme WeChat, Douyin ou TikTok mettent également en place des programmes de promotion ciblée pour les aider. Même les supermarchés traditionnels s'adaptent : Walmart, filiale chinoise du géant américain, ouvre ses rayons aux entreprises locales frappées par les mesures américaines. Un objectif central guide cette mobilisation : éviter que toute l'économie chinoise ne soit plombée. La consommation intérieure reste fragile, affectée par la morosité économique et les incertitudes sur l'emploi. Si les entreprises venaient à fermer, cela entraînerait une vague de suppressions de postes. De plus, la concurrence féroce entre exportateurs pour séduire les mêmes clients pourrait déclencher une guerre des prix dévastatrice. Sans compter que les produits initialement destinés au marché américain ne sont pas toujours adaptés aux consommateurs chinois, ce qui entraîne des coûts logistiques supplémentaires et réduit les marges. Si l'aide des géants du numérique semble bienvenue, elle devra être soutenue sur la durée, car derrière cette crise, c'est toute la dépendance structurelle de la Chine aux exportations que Pékin tente, coûte que coûte, de corriger.À lire aussiLe reste du monde se prépare à une inondation de produits chinois bon marché
Victoire des libéraux lors des élections fédérales canadiennes lundi: l’une des promesses phares de Mark Carney concerne les baisses d'impôt. Concrètement, il faut s’attendre à quoi? Quelles sont ses autres promesses qui pourraient avoir un impact sur notre portefeuille? Écoutez la chroniqueuse économique Marie-Eve Fournier qui se penche sur les propositions politiques du chef du Parti libéral du Canada et premier ministre du pays, à l'émission de Patrick Lagacé.Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Pascale de La Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont aux programmes de 19h30 à 20h00.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Pascale de La Tour du Pin reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont aux programmes de 19h30 à 20h00.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et si votre voiture électrique gagnait des kilomètres rien qu'en restant garée au soleil ? Mercedes travaille sur une innovation qui pourrait bien changer la donne : une peinture photovoltaïque intégrant des cellules solaires ultra-fines. Selon le constructeur, ce revêtement pourrait générer assez d'énergie pour parcourir jusqu'à 12 000 kilomètres par an sous un bon ensoleillement.Concrètement, des cellules d'à peine 5 micromètres d'épaisseur – soit dix fois plus fines qu'un cheveu humain – sont incorporées dans une pâte appliquée sur la carrosserie. Résultat : même par temps couvert, la voiture recharge sa batterie, que ce soit en roulant ou à l'arrêt. Sur un SUV Mercedes, avec environ 11 m² de surface exposée, cette peinture pourrait couvrir l'équivalent d'une année de trajets quotidiens dans une ville ensoleillée comme Los Angeles. À Stuttgart, berceau de la marque, elle couvrirait environ 62 % des besoins journaliers des conducteurs.Autre atout : contrairement aux panneaux solaires traditionnels, la technologie de Mercedes n'utilise ni silicium ni terres rares. Les matériaux sont recyclables, non toxiques et plus économiques à produire. Un point important pour une marque qui veut concilier innovation, écologie et accessibilité. Évidemment, la performance dépendra de plusieurs facteurs : l'ensoleillement, l'exposition directe au soleil et la taille du véhicule. Un modèle garé à l'ombre ou en parking souterrain n'en tirera que peu d'avantages. Mercedes reconnaît d'ailleurs que cette option sera probablement réservée dans un premier temps à ses modèles haut de gamme. Mais l'idée séduit par sa simplicité : « Il suffit de se garer au soleil pour gagner de l'autonomie sans effort », résume un ingénieur du projet. Inspiré par les exploits solaires de la start-up américaine Aptera, Mercedes pousse aussi ses recherches plus loin : un frein moins énergivore et un convertisseur de puissance innovant sont en développement pour maximiser chaque watt produit. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Si vous vous demandez pourquoi il vous arrive toujours quelque chose – un problème ou un autre – et pourquoi vous n'avez pas la victoire dans votre vie, il est peut-être temps pour vous de passer plus de temps à lire et à méditer la Parole de Dieu. De nombreux croyants vont à l'église chaque semaine pour écouter quelqu'un d'autre leur prêcher la Parole, mais ils n'étudient jamais la Parole par eux-même. Si vous voulez vivre dans la victoire, vous devez accorder à la Parole de Dieu une place prioritaire dans votre vie quotidienne. Concrètement, vous pouvez par exemple proclamer la Parole lorsque vous vous préparez le matin. Vous pouvez écouter un enseignement ou de la louange pendant vos trajets. Vous pouvez utiliser votre heure de déjeuner pour lire la Parole ou prier dehors en marchant. Voici simplement quelques idées pour intégrer la Parole de Dieu dans votre vie. Assurez-vous de rechercher régulièrement sa vérité. Placez sa Parole en haut de la liste de vos priorités, cela va changer votre vie.
Imaginez passer 18 ans sans pouvoir prononcer un mot. C'est ce qu'a vécu une patiente après un grave AVC. Quadriplégique et atteinte d'aphasie sévère, elle conservait pourtant une volonté intacte de s'exprimer. Mais son corps, lui, ne répondait plus. À San Francisco, une équipe menée par le neurochirurgien Edward Chang vient de faire un pas spectaculaire : lui redonner une voix, par la seule force de son cerveau… et d'une machine.Le principe ? Une neuroprothèse vocale, un type d'interface cerveau-machine. Concrètement, des électrodes implantées dans son cortex moteur — la zone qui commande les muscles de la parole — captent les signaux électriques lorsque la patiente « pense » à parler. Ces données sont ensuite traduites, en temps réel, par une intelligence artificielle. Une première IA les convertit en texte, une seconde les transforme en son. Et ce que la bouche ne peut plus articuler, la machine le fait entendre, avec un décalage d'à peine une seconde. Le processus est encore lent — 47 mots par minute — mais bien plus rapide qu'il y a un an, où il fallait attendre huit secondes par mot. Pour que le système apprenne à décoder ses intentions, la patiente s'est entraînée pendant des semaines à « dire » mentalement des phrases tirées d'un lexique de 1 024 mots. Chaque signal est analysé toutes les 80 millisecondes, phonème par phonème, puis recomposé en phrase.Le résultat ? Une voix synthétique, certes, mais une voix. Une voix sans chaleur, sans inflexion, mais qui brise le silence. Le système ne lit pas les pensées, ni les émotions. Il capte uniquement ce moment précis où l'esprit tente de parler. Pour Sergey Stavisky, spécialiste des neuroprothèses, ce n'est que le début. Demain, ces technologies pourraient reproduire le timbre, le rythme, voire permettre de chanter. Déjà, des start-up comme Precision Neuroscience planchent sur des capteurs plus fins, plus durables, capables de rester dans le cerveau à long terme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cet épisode, je m'adresse aux éducatrices et enseignantes. Je te partage des pistes concrètes pour stimuler des aspects spécifiques du langage en contexte de groupe. On explore comment soutenir la formulation de phrases, enrichir le vocabulaire, aborder la phonologie, structurer le discours, et même comment intervenir en cas de bris de communication. Viens me retrouver sur… Mon site web Instagram Facebook Mon infolettre Liens : Découvre ma formation Les PROS du langage Consulte l'épisode 42 sur la lecture interactive enrichie Consulte mon article de blogue sur le développement des sons dans les mots
Épisode 1305 : Instagram, toujours en mouvement nous annonce les prémices d'un mindset plus collaboratif avec l'arrivée de nouveaux outils comme blend et storylines dans son écosystème.Instagram se rêve en plateforme de création collaborativeLe réseau social cherche un nouveau souffle.Il veut redevenir un lieu d'échange. De fun. De créativité partagée.Ces derniers mois, Instagram multiplie les outils pour favoriser la co-création.Objectif : renforcer le lien entre les utilisateurs.Et se différencier de TikTok.—La story comme outil collaboratif depuis 2023La story c'est le point de convergence maximal entre le dark social et le flux public, et c'est un endroit où l'on accepte encore de publier en semi-public semi-privéSelon Analysify, En avril 2025, Instagram compte plus de 500 millions d'utilisateurs actifs quotidiens sur les Stories, soulignant l'importance stratégique de cette fonctionnalité pour la plateforme. En 2023, Instagram lançait les stories Ajout perso qui permettaient de suivre un template, une trend en story et d'ajouter sa pierre à l'édifice . L'outil ajout perso permet de pouvoir créer une tendance qui soit temporelle (mes meilleurs outfits de l'été) et qui puisse être consultée par tous les participants pour donner une vue d'ensemble du projet.Storylines : des stories en mode narratifInstagram teste une fonctionnalité nommée Storylines.Elle permet à ses amis de prolonger votre story avec leurs propres contenus.Exemple : Vous filmez un concert.Votre pote poste aussi sa version. Les stories s'imbriquent.—Blends : une playlist partagée de ReelsInstagram a lancé Blends.Une fonctionnalité inspirée de Spotify.Concrètement ?Un flux personnalisé de Reels dans une conversation privée.Un virage stratégique pour Instagram : la création collectiveTout cela ne relève pas du hasard.Instagram cherche à reconquérir du temps d'attention.Et surtout à se réinventer en plateforme de conversation.Adam Mosseri l'a dit : les interactions se déplacent dans les DMs et stories.Les likes publics comptent moins.Le lien privé, lui, devient stratégique.Avec cette logique de création partagée, Instagram :Favorise la rétentionEncourage l'expressionEt tente de combler son retard face à TikTokOn n'est plus dans le réseau social d'exposition.On entre dans l'ère de la création collective.Retrouvez toutes les notes de l'épisode sur www.lesuperdaily.com ! . . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:01:56 - Esprit sport - Le programme « La Relève » se distingue par son engagement envers les sportifs handicapés. Et il est à l'honneur toute cette semaine dans Esprit sport. Troisième épisode avec Jean-Christophe Rambeau, participant de la première édition en 2019, et qui depuis, pratique le volley-assis au haut niveau.
Épisode 1304 : Youpi, c'est mardi et on vous a préparé un récap des dernières actualités Social Media toute fraîche !!TikTok intègre les avis pour les lieux — une transformation en plateforme de découverte localeTikTok teste une fonctionnalité qui pourrait bien faire évoluer son positionnement : l'intégration d'avis utilisateurs sur les lieux géolocalisés dans les vidéos. Concrètement, lorsqu'un créateur tague un restaurant, une boutique ou tout autre lieu dans sa vidéo, les spectateurs peuvent désormais voir des évaluations directement liées à cet endroit, et potentiellement en ajouter. ⸻Instagram Blends — la personnalisation sociale comme levier de rétentionInstagram vient de lancer Blends, une nouvelle fonctionnalité qui permet à deux utilisateurs ou plus de créer une playlist collaborative de Reels.Blends utilise les intérêts communs des membres pour proposer un feed personnalisé, mis à jour automatiquement chaque jour.Et là on assiste à la naissance de minis algorithmes au sein de la boîte de réceptionLa fonctionnalité blend reprend le concept des Mix à plusieurssur Spotify : des playlists collaboratives, conçues à partir des habitudes d'écoute des participants, et qui proposent des titres susceptibles de plaire à l'ensemble du groupe.Instagram traque les ados avec l'IALe problème est connu : il suffit de mentir sur sa date de naissance pour contourner les restrictions d'âge. Instagram veut y mettre fin.C'est officiel : Instagram muscle son dispositif de protection des mineurs. La plateforme annonce l'usage de l'intelligence artificielle pour détecter les ados qui se connectent avec des comptes prétendument adultes. Comment ça marche ?L'IA va scruter les comportements en ligne pour repérer les incohérences entre l'âge déclaré et les usages réels. Un compte qui affiche une date de naissance de 1990 mais adopte un comportement typique d'un ado pourrait ainsi être rebasculé automatiquement en “Teen Account”.Objectif : replacer ces jeunes dans un environnement plus sûr avec des règles spécifiques :—YouTube écrase la concurrence sur le marché du streamingYoutube is the new TV. Bon ça fait 5 ans que tout le monde le dit, mais on en a jamais été aussi proche.En 2025, YouTube est devenu la première plateforme de streaming TV aux États-Unis. Selon une étude Nielsen (mars 2025), YouTube capte 12 % du temps de visionnage total sur les plateformes de streaming, loin devant Netflix (8%) ou Disney+.Le succès de la télévision connectée (CTV)Ce chiffre impressionnant est tiré par l'explosion des usages sur TV connectée (YouTube CTV).Fini l'époque où YouTube était cantonné à nos écrans d'ordinateur. La plateforme vidéo a désormais conquis nos salons. Retrouvez toutes les notes de l'épisode sur www.lesuperdaily.com ! . . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Journée de la Terre des actions concrètes pour un Ile Maurice durable by TOPFM MAURITIUS
Les Réunions de printemps du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale commence ce lundi à Washington. Durant cet événement notamment, les acteurs de l'économie de tous les pays se réunissent pour parler de l'état de l'économie mondiale. Sans surprise, cette édition va être marquée par la politique commerciale de Donald Trump. Décryptage. Depuis son retour à la Maison Blanche il y a moins de 100 jours, c'était le 20 janvier, Donald Trump a relancé la guerre commerciale contre pratiquement tous les pays du globe. On le rappelle, tous les produits qui entrent aux États-Unis sont taxés à hauteur de 10%. Cela monte jusqu'à 145% sur certaines importations chinoises. Pékin ne s'est pas fait attendre pour répondre avec une taxation de 125% sur les produits américains. Bref, cette escalade entre les deux premières économies mondiales a des conséquences pour la planète toute entière, ce qui inquiète et le Fonds monétaire international, et la Banque mondiale. Croissance mondiale affectée La directrice générale du FMI l'explique elle-même mais elle reste modérée. Kristalina Georgieva estime aujourd'hui que l'incertitude sur les politiques commerciales mondiales est "hors norme”. Selon plusieurs études du FMI justement, le taux effectif moyen des droits de douane américains atteint désormais environ 20%. Et les conséquences sont très concrètes. Par exemple. le dollar s'affaiblit alors qu'il est perçu comme une valeur refuge. Et puis la croissance américaine en souffre. D'après le Peterson Institute, elle devrait tomber à 0,1% cette année. C'est loin de ce qui était envisagé il y a encore quelques semaines, à savoir 2,5%. Une tendance qui va irrémédiablement avoir un impact sur la croissance mondiale. À lire aussiLe coût des mesures douanières de Donald Trump à l'échelle mondialeToujours d'après la directrice du FMI, il faut se préparer à revoir sa copie car l'institution financière prévoit désormais une révision à la baisse des perspectives économiques mondiales. Le rapport devrait justement être publié cette semaine. Si en janvier, avant l'investiture de Donald Trump, la croissance mondiale pour 2025-2026 était estimée à 3,3%, elle devrait diminuer. Ce chiffre semble aujourd'hui optimiste voire irréaliste car la croissance de la planète aurait dû être stimulée par celle des États-Unis. Or, on l'a dit, elle devrait être pratiquement atone. Un multilatéralisme mis à mal Ce n'est presque plus à prouver, Donald Trump a une vision assez personnelle du multilatéralisme. Le problème, c'est que les États-Unis sont les premiers actionnaires du FMI. Le pays est aussi essentiel dans le fonctionnement de la Banque mondiale puisqu'il y est représenté via 17% des capitaux de l'institution. Et lorsque l'administration Trump remet en cause son rôle dans l'activité de ces deux instances, c'est en effet tout un pan de l'économie mondiale qui est en sursis. À lire aussiSur la piste d'une machine à café pour comprendre les effets des taxes douanières de TrumpL'aide au développement est un secteur très affecté. D'après l'OCDE, elle a diminué de 7% l'an passé. Cette année, elle devrait encore baisser, entre -9 et -17%. Concrètement ce sont des dizaines de milliards d'euros en moins. Les patrons du FMI et de la Banque mondiale appellent ainsi à des réformes profondes de l'économie, plus équilibrée, plus résiliente, avec une priorité: continuer à dialoguer avec toutes les parties, même les États-Unis. Mais pour échanger, il faut être deux, et Donald Trump ne compte visiblement pas faire partie de la discussion.
Le hara hachi bu est un principe japonais de modération alimentaire qui peut se traduire par : « Mange jusqu'à 80 % de satiété ». Cette pratique ancestrale, issue de la philosophie confucéenne, est notamment observée à Okinawa, une région du Japon réputée pour la longévité exceptionnelle de ses habitants.Concrètement, il s'agit de s'arrêter de manger avant de se sentir complètement rassasié, en écoutant ses signaux internes de satiété. Au lieu de manger jusqu'à ne plus avoir faim du tout — ce que beaucoup font dans les sociétés occidentales — les adeptes du hara hachi bu s'arrêtent dès qu'ils sentent qu'ils ont comblé environ 80 % de leur appétit.Origines et philosophieCe principe est profondément enraciné dans la culture japonaise, où l'équilibre, la mesure et le respect du corps sont valorisés. Hara hachi bu n'est pas une règle stricte, mais plutôt un art de vivre. Il implique de manger lentement, de prêter attention à ses sensations, et de respecter son corps en évitant les excès.Les bienfaits du hara hachi bu1. Prévention du surpoids et de l'obésitéManger jusqu'à 80 % de satiété permet naturellement de réduire l'apport calorique sans se priver ni compter les calories. Plusieurs études ont montré que les habitants d'Okinawa consomment en moyenne 10 à 20 % de calories en moins que le reste du Japon — ce qui contribue à leur faible taux d'obésité et de maladies métaboliques.2. Allongement de la durée de vieLes habitants d'Okinawa comptent parmi les populations les plus âgées au monde, avec un grand nombre de centenaires. Des études comme celles du Okinawa Centenarian Study (Willcox et al.) ont souligné que le hara hachi bu, combiné à une alimentation riche en végétaux, en légumineuses et pauvre en produits transformés, joue un rôle clé dans leur longévité.3. Réduction du stress oxydatifEn mangeant moins, on réduit le stress imposé à l'organisme pour digérer et métaboliser les aliments. Moins de calories signifie souvent moins de radicaux libres produits, et donc moins de dommages cellulaires. Cela peut ralentir certains processus du vieillissement.4. Meilleure digestion et confort intestinalEn évitant de surcharger l'estomac, la digestion est plus facile, ce qui réduit les ballonnements, les reflux et la fatigue post-repas.En résuméLe hara hachi bu est plus qu'un simple conseil diététique : c'est une approche respectueuse du corps, de la santé et du temps. Dans un monde où l'excès est souvent la norme, il nous rappelle qu'un peu de retenue peut conduire à plus de bien-être… et peut-être à une vie plus longue. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
On a longtemps pensé que le vieillissement du cerveau était un processus progressif et linéaire. Pourtant, une étude publiée en 2022 dans la revue scientifique PNAS — Proceedings of the National Academy of Sciences — révèle une réalité bien différente : le cerveau ne vieillirait pas de façon continue, mais par à-coups, avec un tournant brutal autour de 44 ans.Cette étude, menée par des chercheurs allemands et britanniques, s'appuie sur l'analyse de données d'imagerie cérébrale provenant de plus de 4 000 personnes âgées de 18 à 88 ans. En se basant sur une technique appelée « connectomique », les scientifiques ont cartographié les réseaux de communication entre différentes régions du cerveau. Leur objectif : comprendre comment ces connexions évoluent avec l'âge.Leur découverte principale est frappante : vers 44 ans, la structure du cerveau connaît une réorganisation brutale. C'est un peu comme si, à cet âge, les lignes de communication dans le cerveau étaient redirigées, certains circuits étant désactivés tandis que d'autres deviennent plus actifs. Ce basculement marque le début d'un déclin dans la rapidité et l'efficacité des échanges neuronaux. Concrètement, cela pourrait expliquer pourquoi, passé la quarantaine, certaines fonctions cognitives — comme la mémoire de travail, la vitesse de traitement ou la concentration — commencent à diminuer plus visiblement.Mais attention : ce n'est pas une fatalité. Ce changement ne signifie pas une dégénérescence irréversible, ni une perte de capacités immédiate. Il s'agit plutôt d'un tournant neurologique : le cerveau devient un peu moins plastique, un peu moins efficace dans sa manière de traiter et de transmettre l'information.Fait intéressant, l'étude montre aussi que toutes les régions du cerveau ne sont pas touchées de la même manière. Les zones les plus affectées sont celles impliquées dans des fonctions dites "supérieures", comme le raisonnement, le langage ou la prise de décision. En revanche, les zones sensorielles et motrices restent relativement stables plus longtemps.Ces résultats ont des implications majeures. D'abord, ils nous rappellent l'importance de préserver la santé du cerveau dès la quarantaine — voire avant — par une alimentation équilibrée, une activité physique régulière, un bon sommeil et une stimulation intellectuelle continue.En somme, selon cette étude parue dans PNAS, le cerveau humain pourrait connaître un tournant critique vers 44 ans. Un moment charnière, non pas pour s'alarmer, mais pour agir, en adoptant des habitudes qui favorisent un vieillissement cérébral en douceur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Oser la Reconversion, le Podcast, épisode #164Oser La Reconversion est le podcast numéro 1 sur la Reconversion.** Concrétisez votre projet sur https://bit.ly/squarespaceoser pour essayer gratuitement Squarespace pendant 14 jours. Et ensuite, vous économisez 10% avec le code OLR10 sur votre première commande de site web ou de domaine. ***Aujourd'hui, j'accueille dans Oser la Reconversion, Flavie Prévot. Après avoir été directrice commerciale à La Poste puis Sixt, Flavie a tout plaqué pour devenir solopreneur. Elle a fondé le premier incubateur de solopreneurs et est l'host du podcast Le Board, le podcast numéro 1 du solopreneuriat.Si vous vous demandez aussi ce que c'est d'être Solopreneur. C'est créer un business qui ne dépend pas de son temps et qui peut se multiplier à l'infini (en vendant par exemple des formations, un logiciel, avec un media comme un podcast) et faire appel à des freelances plutôt qu'à des employés pour développer son activité pour garder sa liberté.Avec une mère prof de français, Flavie était LA bonne élève. Après une prépa et une école de commerce, Flavie devient manager à La Poste et monte les échelons très rapidement jusqu'à devenir directrice régionale et manager une équipe de 250 personnes à 30 ans seulement ! Elle rejoint ensuite le comité de direction Sixt pour développer Sixt en France et gagne un salaire à 6 chiffres ! C'est en plein covid, par ennui et par manque de créativité, que Flavie lance son podcast Le Board où elle interview des freelances en parallèle de son job.Aujourd'hui, Flavie est solopreneur à temps plein. Elle partage son temps entre son incubateur de solopreneur, son podcast Le Board et son émission Solo Nation sur Youtube. Elle est également l'auteur du livre "Salarié diversifié" où elle donne des conseils sur comment lancer un business en parallèle de son job salarié. Avec Flavie, on a évoqué son syndrome de "la bonne élève", comment elle a réussi à gravir les échelons aussi rapidement à la Poste aussi jeune, les difficultés du management, sa passion pour l'entrepreneuriat, comment oser se lancer sur les réseaux et dépasser la peur du regard des autres et ses conseils pour devenir solopreneur en gardant la sécurité de son job salarié.Retrouvez Oser la Reconversion sur Instagram : https://www.instagram.com/oserlareconversion/Télécharger le cahier d'exercices d'Oser la Reconversion pour se reconvertir : https://oserlareconversion.com/Notes & Références : - Linkedin de Flavie Prévot : https://www.linkedin.com/in/flavieprevot/- Instagram @leboard_media : https://www.instagram.com/leboard_media/- Son Site internet : https://leboard.systeme.io/incubateur-vsl- Son livre "Salarié diversifié' : https://amzn.to/3RdcGDP- Sa chaine Youtube : https://www.youtube.com/channel/UCfxQPsqVI1YPYc9rpFk4BvQ - Podcast Le Board Contactez-moi ! Si le Podcast vous plait, le meilleur moyen de me le dire, ou de me faire vos feedbacks (et ce qui m'aide le plus à le faire connaître), c'est simplement de laisser un avis sur Apple Podcast, un commentaire sur Youtube et d'en parler autour de vous. ça m'aide vraiment alors n'hésitez pas.Pour me poser des questions, participer au podcast ou suivre mes aventures, c'est par ici :- Sur Instagram @clervierose : https://www.instagram.com/oserlareconversion et @clervierose : https:
C'est une petite révolution dans l'univers de l'intelligence artificielle : ChatGPT améliore sa mémoire. OpenAI, la société derrière cet outil utilisé par des millions de personnes dans le monde, vient de déployer une mise à jour majeure de sa fonction mémoire. Et le changement est de taille. Jusqu'ici, la mémoire de ChatGPT reposait uniquement sur ce que l'utilisateur lui demandait de retenir. Une préférence de style, un projet en cours, un fait important... autant d'éléments que l'IA stockait à la demande. Désormais, l'assistant virtuel est capable d'exploiter automatiquement l'historique complet des conversations, même si vous n'avez rien sauvegardé explicitement.L'objectif ? Des réponses plus naturelles, plus cohérentes, et une vraie continuité dans les échanges. Concrètement, si vous avez évoqué vos goûts ou vos projets dans un échange passé, ChatGPT peut s'en souvenir et les réutiliser… sans que vous ayez à tout répéter. Cette capacité s'applique aussi bien aux conversations écrites qu'aux interactions vocales ou à la génération d'images. Mais attention : cette mémoire élargie ne signifie pas moins de contrôle pour l'utilisateur. OpenAI insiste : chacun peut à tout moment désactiver cette nouvelle fonction dans les paramètres. Et si la mémoire était déjà désactivée chez vous, rien ne change : le nouveau système ne s'active pas par défaut. Il est également possible de demander à ChatGPT ce qu'il a retenu ou de lui faire oublier un point précis. Pour les discussions sensibles ou ponctuelles, l'option "chat éphémère" reste disponible : aucun souvenir ne sera conservé.Cette refonte de la mémoire place ChatGPT un cran au-dessus de ses concurrents, comme Google Gemini ou Microsoft Copilot, dont les mémoires fonctionnent de façon plus limitée. Toutefois, ce déploiement reste progressif. Pour l'instant, seuls les abonnés aux offres Pro et Plus y ont accès, et certaines régions – dont l'Union Européenne, le Royaume-Uni et la Suisse – devront patienter pour des raisons de conformité réglementaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 11 avril 2025.Avec cette semaine :François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.L'ÉTAT DU COMMERCE INTERNATIONALDonald Trump a lancé le 2 avril une charge commerciale massive sous la forme d'une augmentation des droits de douane si lourde qu'elle sonne comme une déclaration de guerre commerciale contre des concurrents, mais aussi contre des alliés traditionnels de Washington. Le président américain a annoncé 46% de hausse pour le Vietnam, 34% pour la Chine, 24% pour le Japon, 20% pour l'Union européenne, mais aussi 50% pour le Lesotho, 47% pour Madagascar, 37% pour le Botswana et rien pour la Russie, la Corée du Nord, la Biélorussie … Tandis que l'Union européenne se préparait à négocier, Pékin a riposté vite et fort, les tarifs douaniers sur les importations américaines passantde 34% à 84%. Bloomberg décrivait alors l'escalade en cours entre la Chine et les Etats-Unis - qui représentent 40% de l'économie mondiale à eux deux - comme une « guerre nucléaire commerciale"».Coup de théâtre mercredi soir : Donald Trump a annoncé la suspension des droits de douane pour 90 jours, laissant cependant un taux minimum uniforme de 10%. Une pause qui ne s'applique pas à la Chine taxée à 125%, ennemie principale des Etats-Unis qui a osé répliquer à Washington. Donald Trump justifie la pause « par la volonté de plus de 75 pays de négocier. »Concrètement, durant cette période, qui a pris effet « immédiatement » après son annonce, l'ensemble des pays du globe sont désormais soumis à des droits de douane ajustés à 10%.Selon l'Insee, le commerce mondial devrait reculer de 4 points. En Europe, l'Allemagne ou l'Italie, dont 10% des exportations vont vers les États-Unis (respectivement 3,3 et 4,2% de leur PIB), devraient être plus touchées que la France et l'Espagne (moins de 7,5% de leurs exportations et moins de 2% du PIB). Mais, rappelle l'ancien commissaire européen au Commerce et ex-directeur général de l'Organisation mondiale du commerce - OMC, Pascal Lamy « les Etats-Unis représentent 13% des importations mondiales, donc 87% du commerce international n'a aucune raison de se laisser contaminer par cette folie »Visée depuis mi-mars par des droits de douane américains de 25% sur l'acier et l'aluminium, l'Union européenne, après que le président américain a fait machine arrière, a suspendu pour 90 jours les mesures de rétorsion approuvées par les États membre et qui prévoient une hausse de 25% sur l'acier et l'aluminium, les amandes, le jus d'orange, la volaille, le soja, le tabac et les yachts… Le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau asalué un « début de retour à la raison économique », alors que la Bourse de New York s'est envolée à l'annonce de cette pause. Toutefois, l'incertitude et la confusion se répandent dans les cercles industriels et chez les distributeurs américains comme européens, tandis que les marchés ne savent plus à quel saint se vouer.LA TURQUIE À L'HEURE DES RÉGIMES AUTORITAIRESAu pouvoir depuis 22 ans, le président turc, Recep Tayyip Erdoğan, a fait incarcérer le 23 mars, une des rares personnes qui étaient en mesure de le battre dans les urnes : le social-démocrate et atatürkiste revendiqué Ekrem Imamoglu, maire d'Istanbul depuis 2019, qui devait être, le même jour, désigné comme candidat à la prochaine présidentielle du Parti républicain du peuple. En l'attaquant avec l'arme la plus redoutable dont il dispose − la justice −, sous couvert de multiples accusations, dont celle de « corruption », et en réprimant les imposantes manifestations de protestation organisées dans tout le pays, l'homme fort de la Turquie achève ce qu'il a commencé il y a une bonne dizaine d'années : le détricotage systématique de l'État de droit et des contre-pouvoirs. Cette régression de la démocratie a été marquée dès 2013 par la répression des manifestations anti-Erdoğan du parc de Gezi à Taksim, suivie d'une dérive autoritaire. Puis, deux ans plus tard, par la fin brutale et sanglante des négociations de paix avec les Kurdes et l'incarcération d'élus et de figures politiques comme le populaire Selahattin Demirtaş. S'y sont ajoutées aussi les répercussions du coup d'Etat raté de 2016 et les purges gigantesques au sein des institutions publiques des membres de la confrérie du prédicateur Fethullah Gülen ; avec qui le président s'était pourtant allié pendant des décennies. Il y a eu ensuite l'adoption de lois liberticides, la destitution de maires et les arrestations de plus en plus nombreuses d'intellectuels, d'artistes, de journalistes de gauche ou proches de l'opposition libérale. De tout temps, le chef de l'État est apparu prêt à faire un pas de plus pour garder le pouvoir. Jamais, toutefois, il n'était allé aussi loin qu'aujourd'hui.Dans la foulée de l'arrestation du maire d'Istanbul, la livre turque a plongé à son niveau le plus bas face au billet vert et l'indice de la Bourse d'Istanbul a chuté de près de 7%, déclenchant une suspension temporaire. Le Quai d'Orsay a fait part de sa « profonde préoccupation » tandis que Berlin a dénoncé « un grave revers pour la démocratie ». L'autoritarisme croissant d'Erdoğan embarrasse particulièrement les Européens au moment où la Turquie, de par sa puissance militaire, se pose en alliée incontournable pour renforcer le pilier européen de l'OTAN, face au rapprochement entre Donald Trump et Vladimir Poutine. Située à la croisée de l'Europe, de l'Asie et du Moyen-Orient, et point de passage stratégique vers la mer Noire (via le détroit du Bosphore), elle se sait indispensable sur de nombreux dossiers : la guerre en Ukraine, où Ankara a su dès le début ménager à la fois Kyiv, en lui livrant des drones, et Moscou, en contournant les sanctions ; la Syrie de l'après-Bachar, où elle entend user de son influence auprès des nouvelles autorités. Sans oublier son industrie d'armement en plein boom, à laquelle s'intéressent déjà certaines capitales européennes pour contrer l'expansionnisme de Poutine. De quoi faire dire au secrétaire général de l'OTAN qu'il serait temps que Bruxelles et Ankara coopèrent plus étroitement sur la question sécuritaire.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour écouter l'épisode en entier, tapez #164 Flavie disponible le 14 Avril. ** Concrétisez votre projet sur https://bit.ly/squarespaceoser2 pour essayer gratuitement Squarespace pendant 14 jours. Et ensuite, vous économisez 10% avec le code OLR10 sur votre première commande de site web ou de domaine. **
Le sujet que vous allons envisager dans ce podcast est comme souvent un sujet qui a été donné à l'occasion de grands oraux des concours auxquels nous préparons au sein de la Prépa ISP. De mon point de vue, il s'agit de l'un des plus difficiles, mais trêve de bavardage et commençons. La réouverture de Notre Dame de Paris, le débat sur le voile des accompagnantes scolaires ou plus généralement dans l'espace public, les crèches de Noël au sein des mairies ou sur leur parvis, l'agression d'un rabbin à Orléans. La religion est présente en permanence dans le débat public et notre société moderne, sécularisée, laïque n'a visiblement pas fait disparaître la religion de ses actualités. Mais qu'entend-on par « la religion », dans une telle société pourtant supposée n'avoir aucun parti pris spirituel imposé ? Comme nous l'expliquera notre invité du jour – je le cite par anticipation - notre regard sur la définition de LA Religion ne peut être celui d'un athénien, de l'époque de Socrate, ni celle d'un Français de l'an 1500 ni celle d'un Taliban de l'Afghanistan d'aujourd'hui. Concrètement, dans une perspective de « culture générale » républicaine, la religion peut être définie comme un système de croyances et de pratiques organisées autour du sacré. Traditionnellement, la religion unit une communauté autour de rites, de symboles, d'un dogme et souvent d'une institution. Cette définition, la plus communément admise, nous la devons au grand sociologue Emile Durkheim. A propos de son inscription dans la société contemporaine puisque c'est notre sujet, rappelons que pour Marcel Gauchet, la religion fut bien la matrice des sociétés humaines, mais selon le même auteur, les sociétés modernes s'en sont progressivement extraites. Nous serions passés d'un monde où la religion structure le social, à un monde où elle devient un fait privé, individuel, fragmenté. Est-ce une réalité ? De plus, « LA » religion aujourd'hui renvoient plutôt à la diversité DES religionS, et à leur coexistence dans l'espace public, à leur hiérarchie symbolique ou politique dans nos sociétés. Le sujet est d'autant plus évolutif que les sociétés démocratiques occidentales modernes sont confrontées à la globalisation, à la pluralisation des références culturelles (individuelles ou communautaires). Comment comprendre dès lors la place de la religion dans un tel contexte ? La France et sa laïcité républicaine constituent-elles des exceptions ? Pour répondre à ces questions, je reçois à Philippe Mazet, professeur de culture générale au sein de la Prépa ISP.
Les mesures douanières de Donald Trump sont entrées en vigueur. Ce n'est pas sans conséquences, notamment, pour Apple. Le problème pour la « marque à la pomme », c'est qu'une grande partie de son produit phare, à savoir l'iPhone, est produite en Chine. Décryptage. On les craignait, elles sont désormais entrées en application : les mesures commerciales de Donald Trump à l'encontre de la Chine sont entrées en vigueur ce mercredi 9 avril. Dorénavant, tout produit fabriqué et venant de la Chine arrivant sur le sol américain est taxé à partir d'aujourd'hui à hauteur de 104%. Concrètement pour Apple, si tout à l'heure, une cargaison d'iPhones produits en Chine arrive dans un port américain, l'entreprise devra payer cette surtaxe aux autorités. Et cette surtaxe devrait coûter très cher à Apple, quoique, au bout de la chaîne, c'est le consommateur américain qui en paiera le prix fort. D'après le bureau d'analyses Rosenblatt Securities, le prix d'un iPhone 16 SE devrait passer de 599 à 846 dollars. Cela correspond à une augmentation du prix de 43%. Et forcément, une telle hausse pourrait provoquer un recul de la demande. On estime déjà de 8 à 10 millions d'unités en moins vendues dans le monde sur les prochains mois, ce qui représente tout de même 5% des ventes d'iPhones par an par Apple. Et quand on sait que ce produit représente la moitié des revenus de l'entreprise, ce n'est pas négligeable. À lire aussiDans la tête de Donald Trump, que veut-il gagner avec sa guerre commerciale?Trouver des alternatives, et vite Apple a pris ses précautions. Avant que cette surtaxe n'entre en vigueur, selon le Wall Street Journal, Apple a vidé ses stocks de ses sites d'assemblage. Ces derniers jours, ce sont cinq avions-cargos remplis d'iPhones qui ont quitté la Chine en urgence pour atterrir aux États-Unis. C'est en effet une opération artisanale et éclair pour constituer des stocks et gagner du temps, mais ce n'est pas viable sur le long terme. L'autre solution trouvée par la « marque à la pomme », c'est d'augmenter ses capacités de production dans un autre pays moins concerné par les mesures du président américain. Il s'agit de l'Inde. Les droits de douane sur sa production sont de 26%. Et puis produire en Inde ça permet à Apple de continuer d'utiliser des pièces chinoises sans être soumis aux taxes de Donald Trump. Garder un œil sur les États-Unis Mais Apple pourrait produire aux États-Unis, intégralement, comme le souhaite Donald Trump. Sauf que ça coûte cher, très cher. Un iPhone, c'est 2 000 composants. Les fabriquer sur le sol américain aurait un impact considérable sur les prix. Si on se réfère aux travaux du cabinet de recherche WedBush, un iPhone produit intégralement aux Etats-Unis coûterait 3 500 dollars. C'est trois à quatre fois plus qu'aujourd'hui. A ce prix-là, il serait difficile de trouver des acheteurs. À lire aussiComment les multinationales ont anticipé les droits de douane américainsPour autant, Apple a fait un pas vers les autorités en promettant 500 milliards de dollars d'investissements aux États-Unis. Il existe une marge de manœuvre, notamment en négociant avec l'administration Trump pour éviter de subir trop fortement sa guerre commerciale. Le lobbying entre la Silicon Valley et la Maison Blanche doit être intense. En tous cas preuve que la situation fait peur, le cours d'Apple à la Bourse de New York a perdu plus de 20% depuis l'annonce des mesures douanières du président américain la semaine dernière. Finalement, Apple n'est qu'une illustration de bon nombre d'entreprises américaines qui ont délocalisé leur production et qui sont confrontées à la politique commerciale de Donald Trump !
Pour écouter mon podcast Le fil IA:Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/le-fil-ia/id1797244733Spotify:https://open.spotify.com/show/7DLZgY60IARypRmVGAlBM0?si=bacee66244884d27-----------------------------Imaginez un avion de ligne qui vient tout juste de décoller pour un long vol intercontinental. Mais quelques minutes plus tard, un passager fait un malaise grave, ou un voyant technique s'allume dans le cockpit. Résultat : le pilote décide de faire demi-tour et de se poser en urgence. Problème ? L'appareil est bien trop lourd pour atterrir en toute sécurité. C'est là qu'intervient une procédure méconnue mais cruciale : le délestage de kérosène.Concrètement, cela signifie relâcher en vol une partie du carburant. Ce n'est pas une opération faite à la légère, ni de manière fréquente. Elle est encadrée par des règles strictes fixées par la Direction générale de l'aviation civile. Et elle concerne uniquement les longs courriers, comme l'Airbus A380, qui peut embarquer plus de 300 000 litres de carburant !Pourquoi ce délestage est-il nécessaire ? Chaque avion a une masse maximale au décollage, mais aussi une masse maximale à l'atterrissage. Or, un long-courrier qui décolle pour 10 heures de vol transporte beaucoup plus de carburant qu'il ne peut en avoir dans les réservoirs à l'atterrissage. Si l'appareil devait se poser trop tôt sans avoir consommé ce carburant, il serait trop lourd. Cela pourrait endommager le train d'atterrissage, compromettre la manœuvre ou même rendre la piste inutilisable.Dans ces situations d'urgence, le pilote peut demander une autorisation au contrôle aérien pour larguer du carburant. Cela se fait à plus de 2 000 mètres d'altitude, au-dessus de zones peu habitées, pour limiter les risques. La majeure partie du kérosène s'évapore dans les couches hautes de l'atmosphère, et le reste se disperse rapidement sous forme de vapeur d'eau et de gaz.Ce système n'est pas installé sur tous les avions, car il ne concerne que les appareils destinés à voler longtemps et loin. Et son usage reste rare. Mais il est vital dans certaines situations : il permet d'atterrir rapidement, sans risquer un accident.Un exemple marquant : en 2016, un Boeing d'Air France a dû relâcher du carburant au-dessus de la forêt de Fontainebleau avant de revenir se poser à Roissy. Une décision qui avait choqué localement… mais qui, du point de vue aéronautique, a sans doute évité bien pire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Entre les trois régimes putschistes du Sahel et l'Algérie, c'est la crise ouverte. Dimanche, le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont accusé l'Algérie d'avoir abattu un drone malien en territoire malien et ont rappelé leurs ambassadeurs à Alger. Lundi 7 avril, l'Algérie a répliqué du tac au tac et est allée encore plus loin en fermant son espace aérien à tous les avions en provenance ou à destination du Mali. Et dans la soirée d'hier, Bamako a décidé de faire de même en fermant son espace aérien aux avions en provenance ou à destination d'Algérie. Pourquoi ce clash ? Le Niger est-il prêt à une telle escalade ? Et la France dans tout cela ? L'essayiste nigérien Seidik Abba préside le Centre international de réflexions et d'études sur le Sahel. RFI : Pourquoi le torchon brûle entre Alger et Bamako ? Seidik Abba : Je crois qu'on peut situer la dégradation des relations entre les deux pays à la prise de Kidal en novembre 2023 par l'armée malienne. À la suite de cette prise de Kidal, les ex-rebelles s'étaient repliés sur la frontière algérienne et se sont réorganisés militairement. Pour Bamako, au bas mot, l'Algérie a fermé les yeux sur leurs efforts de réorganisation.Alors, depuis ce dimanche 6 avril, il y a une nouvelle crise parce que les trois pays de l'Alliance des États du Sahel (AES) ont rappelé leurs ambassadeurs à Alger et parce que l'Algérie vient de répondre du tac au tac. Pourquoi cette nouvelle montée de tension ? Oui, cette nouvelle crise est liée à un drone malien qui a été abattu dans la nuit du 31 mars au 1ᵉʳ avril. L'aviation algérienne a abattu ce drone au-dessus de la frontière commune et les deux pays sont d'accord sur cet incident. Mais les versions divergent sur la localisation de l'endroit où le drone a été abattu. En tous les cas, le régime de Bamako a rappelé cette fois-ci en renfort les deux autres pays de l'AES, le Niger et le Burkina Faso, pour créer un rapport de force plus favorable parce que, par le passé déjà, le Mali a eu à protester contre ce qu'il considère comme des actes d'hostilité de la part de l'Algérie, mais ça n'a pas changé. Ça veut dire qu'on s'installe dans une confrontation entre les pays de l'AES et le pouvoir algérien.Alors vous parlez du Niger, est-ce que ce pays est prêt à l'escalade avec l'Algérie ?Non, je ne pense pas que le Niger soit prêt parce que, lorsqu'on regarde, il y a quand même des intérêts importants du Niger qui sont en jeu. Sur le plan diplomatique, le Premier ministre nigérien Ali Mahaman Lamine Zeine s'est rendu en août 2024 à Alger à la tête d'une forte délégation. Il avait à l'époque été reçu par le président du pays Abdelmadjid Tebboune. Ça traduit quand même le réchauffement des relations diplomatiques. Au plan économique aussi, le ministre nigérien du Pétrole était à Alger en février 2025 et la Sonatrach, qui a mené des prospections dans la partie nord du Niger, dans la région d'Agadez…La compagnie algérienne Sonatrach…C'est ça, la grande compagnie de pétrole et des hydrocarbures algériens, la Sonatrach, a fait des prospections au Niger qui se sont révélées concluantes et il y a même eu un essai. Il est question de passer aujourd'hui au forage des puits et il est envisagé dans un schéma inédit que le pipeline soit connecté à partir du Niger au pipeline algérien. En plus de ça, la Sonatrach est dans une perspective de former des Nigériens aux métiers du pétrole. Donc, il y a sur le plan économique et politique un réchauffement avec Niamey qui, à mon avis, pourrait être affecté par cet alignement de Niamey sur Bamako dans le cadre de la solidarité inter AES.Depuis le dégel entre Alger et Paris, c'était ce 6 avril avec la visite à Alger du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, l'Algérie et la France engagent un dialogue stratégique sur le Sahel. Concrètement, qu'est-ce que ça veut dire ? Je crois que, comme la France n'a plus aucun canal de discussion avec les pays de l'AES, elle souhaite se rapprocher de l'Algérie parce qu'il y a des intérêts réciproques entre les pays de l'AES et l'Algérie. Et la France parie sur justement le retour à la normale entre les pays de l'AES et l'Algérie pour pouvoir faire passer des messages politiques et diplomatiques.Mais au contraire, est-ce qu'on ne pourrait pas imaginer un soutien de l'Algérie et de la France aux rebelles touaregs du FLA, le Front de libération de l'Azawad ? Non, je pense que l'Algérie a toujours été très prudente dans le soutien à l'irrédentisme qu'il y a au Mali parce que, elle-même, elle n'a pas fini de régler les questions irrédentistes qu'il pourrait y avoir dans son propre territoire national. Et je ne pense même pas que la France, d'ailleurs, a intérêt encore à aggraver la situation de ses relations avec les pays de l'AES.Depuis douze ans, Iyad Ag Ghaly, le chef du groupe jihadiste du JNIM, est protégé par l'Algérie. Est-ce qu'un rapprochement entre Alger et Paris pourrait se faire au détriment de ce chef jihadiste ? Je crois que c'est tout à fait possible. Iyad Ag Ghaly avait par le passé échappé de justesse à une élimination par les forces françaises à la suite d'un couac avec l'Algérie.C'était à Tamanrasset…C'était à Tamanrasset. Il avait échappé justement à une élimination physique par les forces françaises. Et je crois que, s'il y a un rapprochement intensif entre Paris et Alger, ça pourrait justement se faire au détriment d'un personnage comme Iyad Ag Ghaly, qui a toujours été évalué comme une cible à haute intensité par la France et qui a échappé à l'élimination alors que d'autres chefs jihadistes importants ont été éliminés par l'armée française.
Acheter un logement en France devient de plus en plus difficile, notamment dans les grandes villes où les prix explosent. Face à cette situation, une solution innovante séduit de plus en plus de particuliers : le Bail Réel Solidaire, ou BRS. Mais de quoi s'agit-il exactement ? Et pourquoi attire-t-il autant d'acheteurs ?Le BRS repose sur une idée simple mais puissante : dissocier le foncier du bâti. Concrètement, l'acheteur devient propriétaire des murs de son logement, mais pas du terrain sur lequel il est construit. Le terrain, lui, reste la propriété d'un organisme sans but lucratif, appelé Organisme de Foncier Solidaire (OFS). En contrepartie, l'acheteur paie une redevance modeste pour l'occupation du terrain, souvent quelques euros par mois.Ce montage permet de réduire considérablement le prix d'achat, parfois jusqu'à 30 à 50 % par rapport aux prix du marché libre. Car en enlevant la valeur du terrain, souvent très élevée, on allège mécaniquement le coût global du logement.Mais attention, le BRS n'est pas un bail classique : il s'adresse à des ménages modestes, sous conditions de ressources. Il est conçu pour favoriser l'accession à la propriété dans une logique sociale et durable. L'objectif est clair : permettre à des familles aux revenus moyens ou modestes de rester en ville, là où les prix les auraient exclus.Autre particularité : le logement reste dans le circuit social. En cas de revente, le prix est plafonné, pour que le futur acquéreur puisse aussi bénéficier d'un tarif abordable. Résultat : le logement reste accessible, génération après génération, à d'autres ménages éligibles. C'est un cercle vertueux.Alors pourquoi un tel engouement aujourd'hui ? D'abord, parce que les prix de l'immobilier atteignent des sommets, et que le BRS permet de devenir propriétaire là où c'était devenu impensable. Ensuite, parce que les collectivités locales soutiennent activement ce dispositif, pour éviter la gentrification et maintenir une diversité sociale dans les centres urbains.Enfin, c'est une forme d'accession à la propriété sécurisée, car les projets en BRS sont souvent neufs, encadrés, et accompagnés par des acteurs publics. Une vraie réponse à la crise du logement.En résumé, le Bail Réel Solidaire, c'est une manière nouvelle, intelligente et solidaire de devenir propriétaire sans se ruiner. Et si l'avenir de l'immobilier passait par là ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les marchés boursiers reprennent des couleurs en ce mardi 8 avril. Marqués par d'importantes turbulences ces derniers jours en raison des mesures tarifaires de Donald Trump, les grandes places boursières se sont fait peur, laissant parfois craindre à une déroute des cours. Décryptage. Un peu de pédagogie pour commencer avec ce petit point sur le système boursier pour bien comprendre de quoi il s'agit. Concrètement, en bourse, ce sont des actions qui sont vendues et achetées. Une action, c'est une part, par exemple, d'une entreprise. Donc si on en achète une, on devient actionnaire, propriétaire en quelque sorte, de l'entreprise en question. Tout l'enjeu demeure dans la valeur de l'action et du montant auquel elle sera achetée ou vendue. Le fonctionnement du système est simple puisque c'est que le marché s'autorégule. La règlementation qui existe n'a pas pour but de maintenir le cours des actions : il est déterminé par des mécanismes d'offre et de demande. Si tout le monde veut vendre et que personne ne veut acheter, les cours vont naturellement baisser. C'est « le jeu ». En revanche, oui il y a une règlementation quand dans ce jeu il y a un problème, à savoir quand le marché est manipulé ou quand une fraude est détectée chez l'un des joueurs. L'ambition est bien de protéger les investisseurs. Un coupe-circuits en cas d'urgence Les mesures du président américain font simplement peur aux acteurs boursiers qui anticipent des craintes d'un blocage de l'économie mondiale. Cette chute du cours des bourses mondiales peut continuer petit à petit mais les marchés vont naturellement se stabiliser et trouver un point d'équilibre qui certes sera bas mais il n'atteindra pas le niveau zéro. C'est un peu ce qu'on voit ce mardi sur les cotations asiatiques. En revanche il existe un frein, un garde-fou. On appelle ça un coupe-circuit. Quand un indice boursier chute trop vite en quelques minutes, les échanges s'arrêtent temporairement. Par exemple pour l'indice des 500 plus grandes entreprises américaine, le S&P 500, c'est quand la chute est de 7%. C'est un peu comme un bouton d'arrêt d'urgence en cas de panique pour laisser aux marchés le temps de respirer et de retrouver la raison. La dernière fois qu'il a été utilisé, c'était en mars 2020 au tout début de la pandémie de Covid. Réguler ou pas, telle est la question On peut naturellement penser qu'il peut être utilisé en cette période car on l'a dit, les cours ont dévissé ces derniers jours. Mais attention, pas de manière brusque et rapide. Ça a duré dans le temps, sur plusieurs heures. Cela veut dire que les échanges boursiers sont restés naturels finalement. La régulation ne peut donc pas empêcher un krach mais elle peut limiter les dégâts, éviter que la chute ne se transforme en effondrement total !
Épisode 1295 : Youpi, c'est lundi et le social media est plein de surprises, on vous a préparé un condensé d'actus pour bien commencer la semaine Donald Trump offre (encore) du temps à TikTokOn prend les mêmes et on recommence. Donald Trump vient d'offrir 75 jours de sursis supplémentaires à TikTok aux États-Unis. Pour la deuxième fois depuis son retour à la Maison Blanche, le président américain repousse l'échéance imposée à ByteDance pour vendre son application fétiche.Officiellement, la transaction « nécessite davantage de travail », affirme Trump, tout en se félicitant d'avoir « fait beaucoup de progrès ». Traduction : la situation est toujours aussi embourbée.—Linkedin veut saisir la vague des tendances vidéoLinkedIn fait un pas de plus vers TikTok.La plateforme teste une nouvelle fonctionnalité de tendances vidéo qui incite ses membres à publier leurs propres vidéos en réaction aux sujets chauds du moment.Concrètement, Linkedin va intégrer des espace au format carrousel au coeur de nos feeds. Ces carrousels regrouperont des vidéos par thématiques comme par exemple : « Comment je détecte un manager passif agressif », « moins de mails c'est possible »…Google vend des espaces publicitaires dans Roblox via des annonces immersivesPréparez-vous pour la prochaine étape des publicités alignées sur le métaverse, avec le lancement d'un nouvel espace publicitaire dans Roblox.Google s'associe à Roblox pour introduire des espaces publicitaires immersifs au sein de la plateforme de jeu. Cette collaboration permet aux annonceurs de Google Ads d'acheter des publicités immersives qui se retrouveront intégrées au jeu, par exemple, elles seraient visibles sur des panneaux d'affichage ou des arrêts de bus virtuels !roblox intègre aussi un format plus classique, les vidéo plein écran, appelées "Rewarded Video ads", d'une durée maximale de 30 secondes. Les Français passent en moyenne 4h40 par jour devant un contenu vidéoL'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) a publié ce jeudi 3 avril 2025 une étude sur les équipements audiovisuels, la consommation des contenus audio et vidéoSelon une étude de l'Arcom, les Français consacrent en moyenne 4 heures et 40 minutes par jour à la consommation de contenus vidéo. Les 15 à 24 ans passent plus de 5h21 à consommer de la vidéo chaque jour. A l'intérieur au moins 30% sont consommés sur les réseaux sociaux.La télévision demeure le support privilégié, avec 88 % des Français l'utilisantRetrouvez toutes les notes de l'épisode sur www.lesuperdaily.com ! . . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Oser la Reconversion, le Podcast, épisode #163Oser La Reconversion est le podcast numéro 1 sur la Reconversion.** Concrétisez votre projet sur https://bit.ly/squarespaceoser2 pour essayer gratuitement Squarespace pendant 14 jours. Et ensuite, vous économisez 10% avec le code OLR10 sur votre première commande de site web ou de domaine. **Aujourd'hui, j'accueille dans Oser la Reconversion, Maud Demarque. Après avoir travaillé en tant que chef de projet de recherche en biologie moléculaire pendant 10 ans, Maud est devenue créatrice de patrons de couture et a fondé Anna Rose Patterns. Elle est suivie par plus de 43 000 abonnés.C'est en cours de SVT en 5ème que Maud a le déclic : elle veut devenir chercheuse. Après un doctorat, elle devient chercheuse en biologie moléculaire à Genève. Elle travaille sur des molécules et des souris pour avancer la recherche sur le cancer. Mais l'environnement, les horaires à rallonge, l'impossibilité d'avoir une vie perso la rattrapent à sa première grossesse. C'est simple, on demande aux chercheurs de faire une croix sur leur vie perso et de se consacrer entièrement à la recherche.A son retour de congé maternité, Maud est placardisée et décide de tirer un trait sur la recherche.Aujourd'hui, Maud est créatrice de patrons de couture sous la marque Anna Rose Patterns depuis 2017. Elle donne également des cours de couture et de broderie. Avec Maud, on a évoqué l'environnement très masculin de la recherche, son manque de patience face à la longueur de certains travaux de recherches et les échecs, la compétition avec les autres chercheurs, sa passion pour la couture, comment elle s'est formée en autodidacte au modélisme, le processus de créations des patrons de couture et comment gagner sa vie dans un secteur très concurrentiel. Retrouvez Oser la Reconversion sur Instagram : https://www.instagram.com/oserlareconversion/Télécharger le cahier d'exercices d'Oser la Reconversion pour se reconvertir : https://oserlareconversion.com/Notes & Références : - Instagram de Maud @annarosepatterns : https://www.instagram.com/annarosepatterns/- Site internet de Maud : https://annarosepatterns.com/- Youtube de Maud : https://www.youtube.com/@annarosepatterns/Contactez-moi ! Si le Podcast vous plait, le meilleur moyen de me le dire, ou de me faire vos feedbacks (et ce qui m'aide le plus à le faire connaître), c'est simplement de laisser un avis sur Apple Podcast, un commentaire sur Youtube et d'en parler autour de vous. ça m'aide vraiment alors n'hésitez pas.Pour me poser des questions, participer au podcast ou suivre mes aventures, c'est par ici :- Sur Instagram @clervierose : https://www.instagram.com/oserlareconversion et @clervierose : https://www.instagram.com/clervierose- Sur Linkedin : https://www.linkedin.com/in/clervie-rose-boennec-a09065102/- Sur Youtube https://www.youtube.com/channel/UC7Qzm4HrS5OdmdXoY344vqA- Par mail : partenariats@oserlareconversion.com
Pour écouter l'épisode en entier, tapez #163 Maud disponible le 7 Avril. ** Concrétisez votre projet sur https://bit.ly/squarespaceoser2 pour essayer gratuitement Squarespace pendant 14 jours. Et ensuite, vous économisez 10% avec le code OLR10 sur votre première commande de site web ou de domaine. **
Depuis plusieurs années, les smartphones ont remplacé les tickets papier dans les transports en commun. À Toulouse, plus de 150 000 validations mensuelles se font déjà via l'application Tisséo. Mais depuis le 17 mars, une nouveauté vient bousculer les habitudes : les voyageurs peuvent désormais acheter leurs titres de transport… en cryptomonnaie. Tisséo devient ainsi le premier opérateur européen à intégrer cette solution. « Nous expérimentons une nouvelle option pour les détenteurs de cryptomonnaies, désireux d'utiliser les dernières technologies sans compromis sur la qualité de service », explique Sacha Briand, adjoint au maire de Toulouse et membre du comité syndical de Tisséo Collectivités.Concrètement, les usagers peuvent payer leur pass 10 trajets, abonnement 31 jours, ticket Planète et ticket Événement via Bitcoin, Ethereum et d'autres Altcoins, en plus du paiement classique par carte bancaire. Pour l'instant, cette option est réservée aux utilisateurs Android. Si la municipalité vante une avancée technologique, l'initiative fait débat. Certains saluent un pari audacieux sur l'avenir, mais d'autres dénoncent une décision contestable : « Payer en crypto pour un service public, c'est normaliser un système financier instable et énergivore », critique un usager sur X. D'autres jugent cette innovation peu prioritaire : « On aimerait surtout un réseau fiable et fonctionnel, avant de penser aux gadgets », ironise un utilisateur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump multiplie les annonces chocs visant la communauté scientifique. Coupes budgétaires brutales, licenciement de centaines d'employés des agences fédérales chargées du climat ou de la santé, censure de certains sujets dans les recherches subventionnées, ces annonces font peur aux chercheurs qui peuvent trouver en l'Europe une terre d'accueil. Décryptage. L'heure n'est pas à la fête dans les centres américains de recherche. Les annonces de Donald Trump font peur à ces scientifiques. Beaucoup doutent de leur capacité à travailler sous le second mandat du magnat de l'immobilier. Et cette situation a des conséquences économiques. Les nombreuses décisions de l'administration de Donald Trump, comme le récent gel des recrutements, vont, sur le long terme, affaiblir le niveau de recherche et d'innovation. Concrètement, si vous baissez le budget pour ces secteurs, les résultats vont être beaucoup plus limités et donc la compétitivité américaine pourrait en pâtir. Par ailleurs, une équipe gouvernementale perçue comme hostile à la science peut tempérer les ambitions des entreprises de haute technologie ou de santé, qu'elles soient américaines ou pas d'ailleurs, avec pour conséquence moins de capitaux investis dans le secteur. Bref, tout l'inverse de la politique et de l'ambition qu'affiche le président américain ! À lire aussiÉtats-Unis: quelles sont les recherches scientifiques que Donald Trump accuse de «wokisme»?Une chance pour l'Europe Ces chercheurs pourraient trouver refuge sur le continent européen pour continuer leurs travaux. L'Union européenne dispose d'ailleurs de différents programmes de recherches comme Horizon Europe dont le portefeuille est de 95,5 milliards d'euros pour 2021-2027, ou encore le conseil européen de la recherche. Dans une tribune publiée dans le journal Le Monde, près de 400 chercheurs militent pour la création d'un fonds européen de 750 millions d'euros par an. Certains pays comme l'Allemagne, les Pays-Bas ou la France ouvrent déjà leurs portes à ces chercheurs américains. Plusieurs grandes écoles renommées françaises l'ont fait, comme l'école Centrale Supélec, l'université PSL ou encore l'université d'Aix-Marseille qui met 15 millions d'euros sur la table pour les accueillir via son programme « Safe Place for Science ». À lire aussiLa France se déclare prête à accueillir les chercheurs mécontents des politiques menées par TrumpDes retombées économiques importantes La France travaille sur des mesures concrètes pour faire venir des chercheurs américains. D'après le journal Les Echos, le gouvernement pourrait créer un fonds de 100 millions d'euros. L'intérêt économique est fort, car d'après l'OCDE, l'Organisation de coopération et de développement économiques, il y a un effet multiplicateur dans la recherche. Chaque euro qui y est investi attire en moyenne deux à trois euros de retombées économiques. L'enjeu réside dans l'attractivité de l'Europe, car elle n'a pas forcément tous les arguments et les atouts pour faire venir ces cerveaux. Le niveau de financement européen est plus faible qu'aux États-Unis, et le niveau de rémunération en Europe est bien moindre qu'outre-Atlantique. Pensons aussi à la bureaucratie lourde du continent. L'argument n'est donc pas là et peut naturellement dissuader les chercheurs américains. Mais l'Europe a d'autres atouts en revanche, avec un écosystème capable de les accompagner. Car sur le long terme, il faut voir cette arrivée de cerveaux comme un investissement rentable. Des dizaines d'emplois sont créés autour de travaux de recherche qui peuvent générer des innovations, des brevets et donc de la valeur ajoutée sur le long terme. Il peut aussi y avoir un effet boule de neige : les talents attirent les talents, et l'Europe peut ainsi se démarquer sur des domaines essentiels comme l'intelligence artificielle, la cybersécurité, le climat ou la santé. Et ça, les pays européens semblent l'avoir compris à l'heure où l'UE entend réduire sa dépendance aux États-Unis ou à la Chine !
Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, je te parle d'Emilie, qui a décidé d'intégrer une part de variable à sa rémunération. Concrètement elle conditionne une partie de ce qu'elle facture à certains critères de réussite. Cela peut paraître zinzin mais, en réalité, c'est plutôt malin. Tu me diras si tu as déjà testé? Ou si tu te sens de tester? (Pour me répondre, envoie-moi un mp sur Linkedin
Le « fonds à 500 euros » est une initiative lancée par le gouvernement français pour permettre aux citoyens de soutenir directement l'effort de défense nationale, dans un contexte de tensions géopolitiques croissantes. Il s'agit d'un placement inédit, à la fois patriotique et potentiellement rémunérateur.Concrètement, ce fonds vise à récolter 450 millions d'euros auprès du grand public, sur les 5 milliards nécessaires pour soutenir les entreprises françaises de défense dans leur développement, leur modernisation et leur souveraineté technologique. Le nom « fonds à 500 euros » fait référence au ticket d'entrée indicatif, mais chacun pourra investir plus ou moins selon ses moyens.Ce placement ne prend pas la forme d'un don, mais bien d'un produit d'épargne. Il est conçu pour être attractif : bien que comportant un certain risque, comme tout investissement en capital, il pourrait offrir un rendement estimé à partir de 5 %. Cela représente une opportunité pour les citoyens de faire fructifier leur épargne tout en contribuant à un objectif stratégique national, comme le développement de drones, la cybersécurité, ou le renforcement des chaînes industrielles de défense.Ce fonds ne servira pas à financer les dépenses courantes de l'armée, comme les soldes ou le carburant, mais des projets ciblés et porteurs d'innovation. Il sera géré par Bpifrance, la banque publique d'investissement, avec un engagement de transparence et de traçabilité des fonds investis.Cependant, à ce jour, le fonds n'est pas encore disponible à la souscription. Son lancement a été officiellement annoncé le 20 mars 2025 par Éric Lombard, directeur général de la Caisse des dépôts, mais les modalités précises – date d'ouverture, plateforme de souscription, durée, fiscalité – n'ont pas encore été communiquées. Il est donc conseillé de suivre les annonces de Bpifrance et du ministère de l'Économie pour ne pas manquer sa mise en place.Cette initiative suscite à la fois de l'enthousiasme et des interrogations. Certains saluent ce lien renouvelé entre citoyens et défense nationale, d'autres s'inquiètent de voir le financement militaire en partie confié à l'épargne privée. Reste à voir si ce produit séduira massivement les Français lorsqu'il sera lancé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Bassirou Diomaye Faye est arrivé à la présidence du Sénégal il y a un an. L'occasion de faire un premier bilan de son action sur l'économie du pays, car quand il est entré en fonction, il avait beaucoup d'ambitions pour réformer le Sénégal. Décryptage. Bassirou Diomaye Faye souhaitait mener une transformation systémique du Sénégal. Ce sont les mots de ses ambitions en menant tout un tas de réformes, dont celle du service public. Car quand il est arrivé à la tête du Sénégal, la croissance était soutenue : aux alentours de 5-6 % par an. Le pays attendait les revenus des investissements réalisés sous son prédécesseur, Macky Sall, et notamment dans le secteur pétrolier et gazier. Mais il a dû aussi compter avec une dégradation des comptes publics et un fort taux de chômage, surtout chez les jeunes, situation couplée à un coût de la vie très élevé.Et justement, très vite, Bassirou Diomaye Faye a joué la carte de la transparence sur le sujet en commandant à la cour des Comptes un audit sur les finances du Sénégal. Dix mois de travail ont été nécessaires avant que les conclusions soient rendues publiques. Et elles sont claires : la dette est plus importante qu'annoncé, autour de 100 % du PIB. Le déficit budgétaire est quant à lui aux alentours de 12 % du PIB.Une transparence non sans conséquences L'agence de notation Moody's a immédiatement dégradé la note du pays à B3, deuxième dégradation pour cette agence en seulement quelques mois. De même pour Standard & Poors. Cela veut dire que si l'État veut emprunter, cela lui coutera plus cher en raison de taux d'intérêt plus élevés sur les marchés. Et puis les investisseurs étrangers, voyant les notes baisser, peuvent être dissuadés de faire des affaires au Sénégal. Mais l'exécutif assure garder le contrôle de la situation et espère renouer très vite avec le FMI qui a suspendu son programme à la suite des résultats de l'audit.Bassirou Diomaye Faye a aussi besoin d'une reprise rapide des décaissements pour appliquer son plan. Le président souhaite que le Sénégal renforce sa souveraineté économique et son indépendance financière. Il entend par là renégocier autant que possible les contrats pétroliers, gaziers et miniers pour que l'État obtienne une plus grande part des revenus. Il envisage une réforme fiscale et a aussi rappelé sa volonté d'abandonner le franc CFA, même si à ce jour aucune mesure n'a été dévoilée.Bassirou Diomaye Faye entend également redonner la priorité à l'agriculture et répondre aux besoins immédiats de sa population. Par exemple, en juin dernier, le gouvernement a annoncé une baisse des prix des denrées alimentaires comme le riz, l'huile, le sucre et le pain.À lire aussiGrand invité Afrique: Ayib Daffé: «La bonne gouvernance et la lutte contre la corruption sont les priorités du président Diomaye Faye»Une feuille de route pour les trente prochaines années Toutes ces mesures sont inscrites dans le plan Sénégal 2050. Une stratégie notamment tournée vers l'exploitation des ressources fossiles. Le Sénégal espère atteindre une production de 100 000 barils de pétrole par jour et va aussi profiter d'une partie des revenus du champ gazier GTA partagé avec la Mauritanie. Concrètement, grâce à l'argent du pétrole, il veut diversifier l'économie du pays. Bassirou Diomaye Faye qui souhaite en effet impulser une rupture avec la présidence passée en s'appuyant sur la meilleure valorisation des ressources locales. Transparence et rigueur semblent être ses boussoles. Les promesses sont fortes et ambitieuses, mais les défis restent nombreux et le chef de l'État doit trouver un équilibre entre rassurer les investisseurs étrangers, assainir les comptes publics et mettre fin à la cherté de la vie.
Oser la Reconversion, le Podcast, épisode #161Oser La Reconversion est le podcast numéro 1 sur la Reconversion.** Concrétisez votre projet sur https://bit.ly/squarespaceoser pour essayer gratuitement Squarespace pendant 14 jours. Et ensuite, vous économisez 10% avec le code OLR10 sur votre première commande de site web ou de domaine. **Aujourd'hui, j'accueille dans Oser la Reconversion, Guillaume. Après avoir été chargé d'affaires export à Hong Kong pendant 9 ans, Guillaume a repris la maison familiale pour en faire une maison d'hôtes avec son conjoint Pierre-Louis.Après une école de commerce, Guillaume rêve de voyages et trouve un job en tant que chargé d'affaires export chez Business France à Hong Kong. Il est chargé de promouvoir les produits français à Hong Kong et de faciliter leur importation. Guillaume rencontre à Hong Kong son conjoint Pierre-Louis avec qui il parle dès leur rencontre de tout plaquer pour ouvrir une maison d'hôtes.Ils décident alors de racheter la maison familiale de Guillaume près de Bordeaux, qui est dans la famille depuis plusieurs générations et qui date de 1852 ! Cette maison, c'est une histoire de famille car sa sœur s'occupe du vignoble. Aujourd'hui, Guillaume est co-gérant de la Maison Groleau avec son conjoint Pierre-Louis. La maison Groleau, c'est 3 chambres d'hôtes et une table conviviale. Guillaume cuisine tous les soirs pour ses clients et ils partagent ensemble leur dîner.Avec Guillaume, on a évoqué sa vie d'expat à Hong-Kong, comment ils ont décidé de plaquer une vie d'expat confortable avec un gros salaire pour se reconvertir à deux avec son conjoint, la difficulté de reprendre une maison de famille qui appartenait à ses grand-parents et de se l'approprier et de s'y sentir chez soi, son bonheur de rencontrer ses clients et partager les dîners à la table conviviale et ses projets pour la suite. Retrouvez Oser la Reconversion sur Instagram : https://www.instagram.com/oserlareconversion/Télécharger le cahier d'exercices d'Oser la Reconversion pour se reconvertir : https://oserlareconversion.com/Notes & Références : - Instagram de Maison Groleau : https://www.instagram.com/maisongroleau/- Site internet de Maison Groleau : https://www.maisongroleau.fr/Contactez-moi ! Si le Podcast vous plait, le meilleur moyen de me le dire, ou de me faire vos feedbacks (et ce qui m'aide le plus à le faire connaître), c'est simplement de laisser un avis sur Apple Podcast, un commentaire sur Youtube et d'en parler autour de vous. ça m'aide vraiment alors n'hésitez pas.Pour me poser des questions, participer au podcast ou suivre mes aventures, c'est par ici :- Sur Instagram @clervierose : https://www.instagram.com/oserlareconversion et @clervierose : https://www.instagram.com/clervierose- Sur Linkedin : https://www.linkedin.com/in/clervie-rose-boennec-a09065102/- Sur Youtube https://www.youtube.com/channel/UC7Qzm4HrS5OdmdXoY344vqA- Par mail : partenariats@oserlareconversion.com
Le 21 avril 2024, les directeurs des forces de police de 32 pays européens, dont la France, publient un communiqué. Ils y expriment leur inquiétude face aux messageries instantanées comme Whatsapp, qui chiffrent de bout en bout les conversations de leurs utilisateurs. D'après eux, même si cette pratique protège nos données personnelles, elle empêche aussi les autorités d'identifier des activités suspectes ou illégales. Mais au-delà des préoccupations policières, ces chiffrements ne sont pas toujours un gage de respect de notre vie privée. Concrètement, ça veut dire quoi “chiffré de bout en bout” ? Nos données sont-elles vraiment protégées ? Quelle est la solution pour être en sécurité ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Maële Diallo. À écouter aussi : Qu'est-ce que la "théorie du canapé" ? Pourquoi juin est-il le mois des fiertés ? Qu'est-ce que la gamophophie, qui nuit à votre couple ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Première diffusion le 13 juin 2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Pour écouter l'épisode en entier, tapez #161 Guillaume disponible le 24 Mars.** Concrétisez votre projet sur https://bit.ly/squarespaceoser pour essayer gratuitement Squarespace pendant 14 jours. Et ensuite, vous économisez 10% avec le code OLR10 sur votre première commande de site web ou de domaine. **
Le Nigeria était encore il y a quelques années la première économie africaine, reléguée, si on peut dire, aujourd'hui à la troisième place. Mais depuis le début de l'année, les investisseurs étrangers reviennent sur les marchés nigérians. Décryptage. Si le Nigeria a perdu sa place de leader africain en termes de création de richesse, le pays a de nombreux atouts qu'il convient de rappeler. Avec plus de 220 millions d'habitants, c'est le pays le plus peuplé du continent. Des secteurs clés font vivre son économie comme les ressources naturelles abondantes, notamment le pétrole ou le gaz, mais aussi les télécoms, la finance ou la tech qui y sont en pleine expansion. Mais si elle est insuffisante pour faire décoller le pays, la croissance y est positive. Le fonds monétaire international l'envisage d'ailleurs aux alentours de 3% pour 2025 . Difficultés économiques et sociales Pourtant, le Nigeria traverse une période compliquée. De nombreuses manifestations se sont déroulées durant l'été 2024 pour dénoncer la vie chère et la mauvaise gouvernance du pays. Le symbole de cette situation c'est le niveau de l'inflation, 34,8% en décembre dernier. Elle a amorcé sa décrue depuis le début 2025, s'établissant aujourd'hui à 23%. Certes, c'est beaucoup mais c'est tout de même moins élevé que ces derniers mois. À lire aussiGrand reportage: le Nigeria face à la crise économiqueCar depuis deux ans, avec l'arrivée au pouvoir de Bola Tinubu, l'exécutif a mené d'importantes réformes économiques. Après l'arrêt des subventions sur le carburant, il a entamé ces derniers mois la refonte du système fiscal du Nigeria avec pour objectif d'accroître les recettes de l'État. Des réformes qui ont pour certaines pesé sur le pouvoir d'achat de la population, mais dont le but est d'assainir les finances publiques et de faire revenir les investisseurs qui boudaient le pays. Donald Trump et le naira La stratégie du président nigérian a l'air de fonctionner, grâce à Donald Trump et à la monnaie nationale, le naira. Alors si les deux n'ont aucun rapport, ils concourent à ce retour des investisseurs. Le président américain dans un premier temps en raison de la guerre commerciale qu'il mène tous azimuts. Les investisseurs, toute proportion gardée, qui boudent les marchés américains retrouvent un intérêt dans le Nigeria étant donné qu'il n'est pas dans le viseur de Donald Trump. La force du pays c'est qu'il est d'ailleurs moins arrimé à l'économie américaine que d'autres économies émergentes. Concrètement, les investisseurs cherchent des endroits où ils peuvent faire des affaires, sans être concernés par les mesures de Washington. Concernant le naira, c'est l'une des devises les plus performantes depuis l'élection présidentielle américaine. Le naira nigérian reprend des couleurs par rapport au dollar, ce qui rassure les investisseurs. Précisons tout de même qu'il a subi dévaluation sur dévaluation ces dernières années. Maintenant qu'il est stabilisé, le pays redevient attractif pour les investisseurs. Et c'est important pour les autorités. Ces derniers mois, bon nombre d'entreprises internationales ont tout simplement quitté le Nigeria. Des départs en cascade qui ont évidemment mis en difficulté l'économie nationale mais ont surtout envoyé un mauvais signal. La tendance semble changer et la confiance est de retour, ce qui en économie est essentiel pour faire des affaires. Reste à voir si cela va durer !
Saviez-vous que le nombre de logements vacants en France a bondi de 60 % en 30 ans ? Une partie de cette hausse est due aux indivisions successorales qui s'enlisent dans des conflits familiaux ou des procédures interminables. Mais une nouvelle loi, adoptée le 6 mars par l'Assemblée nationale, pourrait bien changer la donne en accélérant la sortie de ces situations complexes. Décryptage !Le problème des successions bloquéesLorsqu'un bien est hérité par plusieurs personnes – frères, sœurs, cousins – il entre en indivision. Cela signifie que chaque héritier détient une part du bien, mais qu'aucun ne peut le vendre sans l'accord des autres. Et c'est là que les choses se compliquent.Dans de nombreux cas, les héritiers ne parviennent pas à se mettre d'accord : certains veulent vendre, d'autres préfèrent garder le bien, et parfois, certains sont tout simplement injoignables. Résultat : le bien reste inoccupé, mal entretenu, et devient un logement vacant parmi des centaines de milliers d'autres en France.Une loi pour accélérer la sortie d'indivisionFace à ce problème, l'Assemblée nationale a voté une nouvelle loi le 6 mars dernier. Son objectif : faciliter la vente de ces biens bloqués en permettant à une majorité d'héritiers de trancher, même en cas de désaccord d'une minorité.Concrètement, voici ce que cela change :Moins d'unanimité requise : Jusqu'à présent, il fallait l'accord de tous les héritiers pour vendre un bien en indivision. Désormais, une majorité renforcée suffira.Facilitation des procédures judiciaires : La loi prévoit des mécanismes simplifiés pour désigner un administrateur chargé de gérer la succession et de vendre le bien si nécessaire.Un marché immobilier plus fluide : En libérant ces biens bloqués, cette loi pourrait remettre sur le marché des milliers de logements vacants, notamment dans les zones où la demande est forte.Un impact positif sur l'immobilierCette réforme pourrait avoir plusieurs effets bénéfiques. D'abord, elle permettra à de nombreuses familles de sortir d'une impasse et de récupérer enfin leur part d'héritage. Ensuite, elle contribuera à réduire le nombre de logements vacants en France, un enjeu majeur alors que la crise du logement s'intensifie.Mais tout n'est pas parfait : certains craignent que cette loi ne facilite la vente de biens à des prix bradés ou qu'elle génère des tensions familiales. Reste à voir comment elle sera appliquée dans les faits ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
(00:00:40) Comment concrétiser une défense européenne? Interview de Jean-Marc Vigilant (00:09:12) Chine, les régions oubliées de la croissance (00:15:18) Instrumentalisation politique des symboles aborigènes en Australie
« Le timing était presque parfait, relève Jeune Afrique. Le 21 février, l'opposant Jean-Marc Kabund, incarcéré depuis août 2022 et condamné à sept ans de réclusion pour “outrage au chef de l'État“ et “propagation de faux bruits“, a soudainement été libéré. Le jour suivant, Félix Tshisekedi réunissait les membres de l'Union sacrée, à Kinshasa, et leur annonçait son intention de former un gouvernement d'union nationale dans un contexte de crise sécuritaire dans l'est de la RDC. » Le 1ᵉʳ mars, « toujours à la surprise générale, deux nouveaux opposants bénéficiaient d'une libération “conditionnelle“. »Alors, s'interroge Jeune Afrique, « faut-il voir dans ces libérations une volonté de détendre le climat politique ? (…) Félix Tshisekedi espère-t-il s'épargner un dialogue national semé d'embûches pour passer directement à la mise en place d'un gouvernement d'union nationale ? » Peut-être, mais « peu nombreuses sont les formations d'opposition qui se disent disposées à accepter la main tendue du président congolais. Les camps de Joseph Kabila, Moïse Katumbi, Matata Ponyo Mapon, Delly Sesanga et même de Jean-Marc Kabund se sont prononcés contre l'initiative, qu'ils jugent contre-productive, pointe le site panafricain. Martin Fayulu, qui avait été le premier à proposer un dialogue pour cimenter l'unité nationale, semble partant, à condition que les discussions préalables soient supervisées par les Églises catholique et protestante. (…) Dans ce contexte, la décrispation paraît illusoire, relève Jeune Afrique, d'autant que Félix Tshisekedi a déjà dit qu'il ne ferait pas un pas en direction de ceux qui, selon lui, “portent les intérêts étrangers“. Dans sa ligne de mire : l'ancien président Joseph Kabila, qu'il accuse d'être derrière le M23. »Kabila : la mémoire courte ?Justement, Kabila sort du bois… Comme nous l'évoquions hier, l'ex-président a apparemment l'intention « de revenir au premier plan, à un moment critique où la présidence Tshisekedi est clairement menacée par le M23. Mais ce qui interroge dans les sorties médiatiques de Joseph Kabila, relève le site spécialisé sur la RDC,Afrikarabia, c'est qu'il donne l'impression de ne pas avoir été au pouvoir pendant 17 ans, et fait comme si sa présidence avait été “normale ». Comme s'il n'avait pas prolongé son dernier mandat de deux ans pour tenter de s'accrocher à son fauteuil. Comme si la crise pré-électorale de 2015-2018 n'avait pas été réprimée dans le sang. Comme si Floribert Chebeya n'avait pas été assassiné. Comme si les élections de 2011 et 2018 n'avaient pas été dénuées de toute crédibilité et de toute transparence. (…) Comme si les enquêtes des ONG internationales n'avaient pas documenté les milliards de dollars évaporés par la corruption. Des accusations que Joseph Kabila formule aujourd'hui… à l'encontre de Félix Tshisekedi et de son régime. Un sacré culot, s'exclame Afrikarabia. Mais peut-être que l'ancien président pense que les Congolais ont la mémoire courte. »Kagame : le paria ?Côté rwandais, à présent, le président Kagame parait de plus en plus isolé… « Nouveau coup de massue pour le Rwanda », s'exclame le site congolais Objectif Infos. « Berlin a annoncé avant-hier la suspension de ses aides au développement, assortie d'un réexamen de sa coopération bilatérale avec Kigali. (…) Concrètement, le Rwanda se voit privé d'une enveloppe annuelle de 50 millions d'euros, destinée à des projets de développement économique, énergétique, climatique et vaccinal. »« L'Allemagne emboîte ainsi le pas au Royaume-Uni et au Canada, qui ont pris des décisions semblables », note Le Monde Afrique.Pour ce qui concerne l'Union européenne, relève L'Observateur Paalga à Ouagadougou, « même si pour le moment, il n'y a pas de sanctions prises à l'encontre du Rwanda, le Parlement européen a adopté récemment une résolution demandant la suspension d'un accord sur les minerais rares avec le Rwanda en raison de son soutien aux rebelles. Mais, les choses ne semblent pas encore totalement actées. »En tout cas, conclut le site burkinabé, « jusqu'à présent, l'homme fort de Kigali ne semble pas s'émouvoir outre mesure de ces sanctions ; il reste sourd à toutes les voix qui le conjurent de lever le pied dans l'est du Congo et de donner une chance à la paix. »En janvier dernier, Paul Kagame lors d'une allocution au corps diplomatique avait traité Félix Tshisekedi d' « idiot ». Le New Times à Kigali reprend l'invective et affirme que « le régime de Tshisekedi est en train de creuser sa propre tombe », que « la RDC est une nation en chute libre. (…) Et tout ce que nous pouvons faire, nous, poursuit le quotidien rwandais, est de nous fortifier. Accrochons-nous ! »