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Face à un monde, disons, plus tendu, hein, surtout avec la guerre en Ukraine, la France a décidé d'appuyer sur l'accélérateur pour sa défense. Faced with a world that is, let's say, more tense, especially with the war in Ukraine, France has decided to step on the accelerator for its defense.Elle revoit son plan militaire sur plusieurs années. It is reviewing its military plan over several years.Qu'est-ce qu'il faut retenir ? What should we remember?Premièrement, le but, c'est clair : renforcer la défense française pour être prêt face à ce nouveau contexte mondial. Firstly, the goal, it's clear: to strengthen French defense to be ready in the face of this new global context.Deuxièmement, et ça c'est crucial, le budget. Secondly, and this is crucial, the budget.Concrètement, en 2026 le budget défense va grimper à 57,1 milliards d'euros. Specifically, in 2026 the defense budget will climb to 57.1 billion euros.C'est 13 % de plus. That's 13% more.C'est pas juste un petit ajustement, hein, c'est vraiment un changement de braquet. It's not just a small adjustment, it's really a shift in gear.La ministre des Armées, Catherine Vautrin, elle a dit elle-même : « on a changé d'ère ». The Minister of the Armed Forces, Catherine Vautrin, said herself: "we have entered a new era".L'idée générale, c'est que la France doit tenir la cadence parce que nos partenaires, mais aussi nos compétiteurs, s'arment très vite aussi. The general idea is that France must keep pace because our partners, but also our competitors, are arming themselves very quickly too. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour l'Envoyé spécial de l'ONU pour la région des Grands Lacs, Huang Xia, la Conférence de soutien à la paix et à la prospérité dans la région, organisée à Paris le 30 octobre par la France et le Togo, a été un succès à plusieurs égards.L'événement a réuni un large éventail d'acteurs — dirigeants africains, représentants régionaux et internationaux, ainsi que de nombreuses organisations humanitaires —, illustrant la mobilisation constante de la communauté internationale et rappelant que la crise dans l'est de la République démocratique du Congo n'est pas oubliée.La Conférence a mobilisé environ 1,5 milliard de dollars de promesses de dons pour l'aide humanitaire. Huang Xia exhorte désormais les partenaires à concrétiser ces engagements et à acheminer rapidement l'aide vers les populations les plus touchées. Il appelle également à renforcer les efforts conjoints afin de mettre fin une bonne fois pour toutes aux conflits récurrents dans la région des Grands Lacs. (Extrait sonore : Huang Xia, Envoyé spécial spécial de l'ONU pour la région des Grands Lacs)
Le président argentin sort renforcé des élections législatives de mi-mandat. Sa victoire, saluée par les marchés et soutenue par les États-Unis, redonne un souffle à son programme économique ultralibéral. Mais le pays reste plongé dans la récession. Avec plus de 40% des voix aux élections législatives de mi-mandat, le parti de Javier Milei, La Libertad Avanza, consolide sa position au Congrès argentin. Le mouvement présidentiel sécurise désormais environ un tiers des sièges dans les deux chambres, un seuil crucial pour préserver le droit de veto du chef de l'État et protéger ses décrets présidentiels. Concrètement, cette victoire offre à Milei les moyens de poursuivre son agenda : libéraliser le marché du travail, réformer la fiscalité et réduire le rôle de l'État dans l'économie. À lire aussiArgentine: à l'heure où la tronçonneuse de Javier Milei cale, Washington part à la rescousse Pour les investisseurs et les bailleurs internationaux, le message est clair, le risque de paralysie politique s'éloigne. Les marchés ont aussitôt réagi à cette clarification politique. Dès l'ouverture, la Bourse de Buenos Aires a bondi de plus de 20%, une hausse prolongée jusqu'à la clôture. Le peso argentin s'est envolé de près de 10% sur les plateformes d'échange quelques minutes après l'annonce des résultats. Même mouvement du côté des obligations souveraines, dont la valeur a augmenté. Autrement dit, ceux qui achètent la dette argentine ont regagné confiance. Avant le scrutin, la crainte dominante était celle d'une défaite de Milei ou d'un blocage institutionnel qui aurait remis en cause ses réformes. Le vote de dimanche a inversé la tendance. Pour la première fois depuis longtemps, l'Argentine redevient un pari crédible aux yeux des marchés. Le soutien décisif de Washington À cette dynamique interne s'ajoute un soutien international de taille, celui des États-Unis. Le président américain Donald Trump, allié politique et idéologique de Javier Milei, avait conditionné son appui financier à une victoire du camp présidentiel. C'est désormais chose faite. Washington a donc confirmé un plan d'aide exceptionnel de 40 milliards de dollars, dont la moitié prend la forme d'un échange de devises avec la Banque centrale argentine. Cette bouffée d'oxygène vient s'ajouter au programme du Fonds monétaire international (FMI), dont les décaissements dépendent du respect du plan d'austérité engagé par Buenos Aires. Autrement dit, les grands argentiers du monde maintiennent leur confiance. Pour eux, le chef de l'État argentin semble bien parti pour mener à bien sa politique économique tout en garantissant la stabilité budgétaire du pays. À lire aussiArgentine: un an après son arrivée au pouvoir, quel bilan économique pour Javier Milei Une économie encore en souffrance Mais ces soutiens, aussi massifs soient-ils, ne suffiront pas à eux seuls à redresser le pays. Si les comptes publics sont désormais à l'équilibre et l'inflation en net recul, l'Argentine reste plongée dans la récession. Les investissements sont à l'arrêt, la consommation intérieure s'effondre, et de plus en plus d'Argentins peinent à vivre dignement. Une part croissante de la population vit sous le seuil de pauvreté, conséquence directe de la rigueur budgétaire imposée par Milei. Pour le président, ces sacrifices sont nécessaires à la reconstruction du pays. Et les électeurs, en lui offrant une victoire nette à mi-mandat, semblent lui accorder encore du temps et du crédit. Le dilemme désormais est clair. Comment maintenir la discipline budgétaire sans étouffer la reprise économique ? C'est tout l'enjeu des prochains mois pour un président qui a fait de la rigueur son étendard et de la confiance des marchés sa condition de survie politique.
Invités : - Pierre Gentillet, avocat et enseignant. - Ophélie Roque, professeure et journaliste. - Alexandre Malafaye, fondateur du think tank Synopia. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, on va parler des relations entre la France et l'Écosse. Alors évidemment, on aurait pu reparler de l'Auld Alliance, on aurait pu évoquer les jumelages, accords politiques, la recherche scientifique. Mais tout ça, on l'a déjà exploré en long, en large et en travers dans le premier tome papier de la revue, qui s'intitulait Ce qui nous rassemble. Cette fois, on veut regarder le présent. Concrètement, à quoi ressemblent ces liens franco-écossais aujourd'hui ? Comment est-ce qu'ils se vivent, non pas dans les grandes pages de l'histoire, mais dans notre curiosité, nos trajectoires, nos passions ? Nous on pense que ces liens, c'est nous, et vous aussi, chers auditeurs et auditrices. Pour ce deuxième volet de notre triptyque sur l'Ecosse et le monde, on vous propose un format un peu différent, un peu plus personnel, avec de belles rencontres qui incarnent des facettes très actuelles de cette relation.
Et si l'avenir de l'énergie solaire tenait dans une feuille d'or… ou presque ? Des chercheurs du Laboratoire international ibérique de nanotechnologie viennent de présenter une avancée prometteuse : des panneaux solaires ultrafins bien plus légers, moins coûteux à produire et bientôt adaptables à presque toutes les surfaces — véhicules, bâtiments, objets connectés. Problème jusqu'ici : leur rendement limité. Trop minces, ces cellules laissaient échapper une partie de la lumière, réduisant leur efficacité. L'équipe ibérique a trouvé la parade en déposant une fine couche d'or de 25 nanomètres sous la cellule photovoltaïque, formant un « miroir nanostructuré ». Ce dernier renvoie la lumière vers la cellule pour qu'elle soit absorbée une seconde fois. Résultat : une hausse du rendement de 1,5 point de pourcentage, selon l'étude publiée dans la revue Solar RRL.Concrètement, cette structure en forme de T, encapsulée dans de l'oxyde d'aluminium, assure une passivation de l'interface et réduit les pertes d'énergie à l'arrière. Et cerise sur le panneau : la méthode employée, la lithographie par nano-impression en une seule étape, est simple, rapide et peu coûteuse, contrairement aux procédés traditionnels utilisés en nanofabrication. Cette découverte pourrait marquer un tournant. En rendant les panneaux solaires plus fins, flexibles et abordables, les chercheurs ouvrent la voie à une production à grande échelle. Une technologie qui pourrait bien transformer n'importe quelle surface — du toit d'un bus au capot d'une voiture — en générateur d'électricité propre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Épisode 1380 : En 2025, le Social Media Advertising (SMA) entre dans une nouvelle ère dominée par l'automatisation et l'intelligence artificielle.Après des années de geekerie et d'optimisation continue des modes de ciblage, place à l'IA et au ciblage broad. Pour faire simple, ce n'est plus le ciblage qui compte mais le contenu des ads. On décrypte ensemble ce nouveau paradigme.—Ciblage broad : la logique algorithmiqueEn quelques mois, le ciblage broad (ou large) s'est imposé comme la norme sur Meta Ads et plus globalement les plateformes sociales. L'idée est de laisser l'algorithme explorer librement les audiences. En gros je ne lui dis rien et il va automatiquement trouver quelle est l'audience la plus adaptée et réceptive à votre publicité.Concrètement comme ça marche ? L'algorithme choisit lui-même les personnes à qui montrer tes publicités, sans que tu définisses précisément leurs centres d'intérêt, leur âge, ou d'autres critères très spécifiques.Attention, il ne “devine” pas : il s'appuie sur une énorme quantité de données comportementales et contextuelles.—En broad, le ciblage prend en compte le comportement des utilisateursCe que les gens font sur la plateforme : clics, likes, commentaires, partages, visionnages de vidéos, réactions à d'autres pubs.Ce qu'ils font hors de la plateforme, si le Pixel Meta ou l'API Conversions est installé sur ton site (par exemple, ajouter un produit au panier, visiter une page, acheter un article).Leurs habitudes d'achat en ligne, si elles sont traçables (ex. : utilisateurs qui achètent souvent sur Instagram).—En broad, le machine learning permet de développer la taille des audiences cibles Meta analyse les résultats de tes publicités en temps réel.Dès qu'il voit que certains types de personnes répondent mieux à ton annonce (par exemple, elles achètent ou cliquent plus souvent), il va automatiquement montrer la pub à d'autres profils similaires.Création ciblée : bienvenu dans l'ère du ciblage créatifFace à la disparition du micro-ciblage manuel, la création devient le nouveau levier de segmentation. Dans le passé, tu devais définir à qui tu voulais parler (âge, sexe, intérêts, etc.), puis créer une publicité adaptée à cette audience. Aujourd'hui, avec les progrès de l'algorithme de Meta, la logique s'est inversée :Ce n'est plus l'audience qui détermine la publicité, mais la publicité qui détermine l'audience.—Les nouvelles règles du SMA en 2025Automatisation totale du ciblage : l'IA construit les audiences (Advantage+ audiences, Lookalikes dynamiques).Création comme facteur de ciblage : les visuels, formats et messages remplacent les filtres d'audience.Scaling intelligent : le ciblage large + IA assure les meilleures performances dès que les données sont suffisantes.En synthèse, le SMA 2025 repose sur un nouveau couple gagnant : broad targeting piloté par l'IA et création ciblée pensée pour orienter l'algorithme. Les campagnes les plus efficaces ne découlent plus d'un paramétrage précis, mais d'une collaboration intelligente entre créativité humaine et machine.. . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
AIBA est une association qui lutte contre le gaspillage et qui favorise une consommation plus responsable. Début avril 2025, une recyclerie/ressourcerie nommée Errobil a ouvert ses portes à l'ancien établissement de soins de La Nive sur le site Hirigoinbehera à Itxassou. Concrètement, l'association collecte, répare et remet en circulation des objets de toutes sortes. Nous avons rencontré Elisabeth Charriau, présidente de l'association qui nous présente ce projet . Jatorria : Radiokultura
Vous avez peut-être déjà ressenti une sensation de bien-être et de calme en présence d'un animal de compagnie ? Eh bien, vous n'êtes pas seuls. Une étude internationale menée par YouGov, publiée en octobre 2025, révèle que 83 % des propriétaires d'animaux dans le monde, ont vu leur santé mentale s'améliorer. Et ce n'est pas un hasard : il existe de véritables raisons à cet effet apaisant. Concrètement, d'où vient cet effet anti-stress ? Comment faire si l'on n'est pas en capacité d'accueillir un animal de compagnie ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant, vous savez". Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Magalie Bertet. À écouter ensuite : Pourquoi les mini-animaux ont-ils la côte ? Pourquoi ne mange-t-on pas d'animaux carnivores ? Quels sont les effets du stress sur notre santé ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
C'est un texte signé dans la plus grande discrétion… mais dont les conséquences, elles, pourraient être considérables. Le décret n°2025-980, paru au Journal officiel le 16 octobre, entre en vigueur ce mardi 21 octobre 2025. Il impose désormais à tous les opérateurs télécoms et plateformes en ligne de conserver pendant douze mois les données de trafic et de localisation des utilisateurs.Concrètement, cela signifie qu'Orange, Free, SFR ou Bouygues Telecom devront stocker les adresses IP que vous contactez, les horaires de vos connexions et les caractéristiques techniques de vos communications. Sur mobile, s'ajoute la localisation approximative via les antennes relais. De leur côté, les plateformes comme X, TikTok, Facebook ou Instagram devront enregistrer les métadonnées liées à vos activités : identifiant, heure, nature de l'action. En clair, chaque publication, commentaire ou interaction laissera une trace exploitable.Les autorités insistent : le contenu de vos échanges — messages privés, e-mails, discussions — n'est pas concerné. Mais les métadonnées, elles, en disent déjà long : elles permettent de retracer vos déplacements, vos habitudes, vos correspondants et les services que vous consultez en ligne. Le décret a été signé par le Premier ministre Sébastien Lecornu, sans passer par le Parlement, grâce à une procédure exceptionnelle autorisée en cas de menace pour la sécurité nationale. Une disposition prévue par le Code des postes et communications électroniques, mais qui suscite de vives inquiétudes.Depuis plusieurs années, la Cour de justice de l'Union européenne condamne la conservation généralisée de ce type de données, au nom du respect de la vie privée. Bruxelles préconise des approches ciblées et temporaires, mais la France maintient sa ligne. Déjà, en 2022, un décret similaire avait été adopté sous le même prétexte sécuritaire. Cette nouvelle mesure marque donc une étape supplémentaire vers une surveillance numérique étendue, où la frontière entre prévention et intrusion devient de plus en plus floue. Reste à savoir si la France pourra concilier sécurité et libertés individuelles… sans basculer dans le tout-surveillance. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À la manière de nos muscles, le cerveau aussi à sa propre salle de sport ! Force d'entraînement et de stimulation, il est possible d'améliorer ses performances cognitives, grâce à un phénomène qu'on appelle la “plasticité cérébrale”. D'après la fondation pour la recherche sur le cerveau, c'est la faculté du cerveau à récupérer et à se restructurer. Concrètement, lorsqu'on apprend une nouvelle notion, le cerveau va créer de nouvelles connexions entre les neurones. En fin de compte, plus on pratique, plus cette connexion va se renforcer et être rapide. Elle va ainsi gagner en efficacité, et c'est ce qui fait que vous allez être de plus en plus performant. Qu'est-ce que c'est ? Peut-on devenir plus intelligent ? Que peut-on faire comme exercice ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin. Première diffusion : mai 2024 À écouter aussi : Quels sont les effets de la solitude sur le cerveau ? Quels sont les 5 aliments qui améliorent les performances du cerveau ? Que se passe-t-il dans le cerveau quand on ment ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Depuis 200 ans, le modèle capitaliste se base sur la maximisation des profits, avec pour leitmotiv de faire plus avec plus, c'est-à-dire utiliser toujours plus de ressources pour créer plus de produits. L'alternative à ce modèle agonisant, nous pousse à réapprendre à faire plus avec moins, même si cela peut paraître contre-intuitif. Et c'est ce que l'économiste indien, Navi Radjou, a théorisé sous le terme d'innovation frugale. Son principe est de convertir un contexte hostile en opportunité. Concrètement, en quoi ça consiste ? Comment une entreprise peut basculer aujourd'hui vers un modèle plus frugal ? Est-ce un mouvement qui pourrait inverser considérablement la tendance à l'avenir ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Zineb Soulaimani. Première diffusion : janvier 2022 À écouter aussi : Qu'est-ce que le cash stuffing, cette méthode pour faire des économies ? Qu'est-ce que le kakeibo, qui permet de faire des économies ? Que sont les “polluants éternels”, qui contaminent la France et l'Europe ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Le compte à rebours est lancé : le 1er novembre, le système des heures pleines - heures creuses, pilier du modèle énergétique français depuis les années 60, va entamer sa mue. Une réforme d'ampleur, pilotée par la Commission de régulation de l'énergie, qui vise à adapter nos habitudes de consommation à l'essor du solaire. Objectif : profiter des surplus d'électricité verte produits en journée, plutôt que la nuit.Historiquement, ce dispositif est né avec l'ère du tout-nucléaire. À l'époque, les centrales tournaient jour et nuit, produisant la même quantité d'électricité, qu'on en ait besoin ou non. Pour lisser la demande, l'État avait instauré huit heures à tarif réduit, la nuit. Résultat : on lançait sa machine à laver à 23h, on faisait chauffer l'eau pendant le sommeil, et tout le monde y gagnait. Mais depuis quelques années, le paysage énergétique a basculé. Les toitures photovoltaïques se sont multipliées, et le réseau déborde d'électricité en milieu de journée. Désormais, entre 11h et 16h, c'est le plein soleil… et le plein d'énergie. D'où la refonte : les heures creuses glissent peu à peu vers l'après-midi.Concrètement, 1,7 million de foyers verront leurs plages horaires modifiées d'ici juin 2026, puis 9,3 millions supplémentaires entre fin 2026 et 2027. Le principe reste huit heures à tarif réduit par jour, mais avec au moins cinq heures consécutives la nuit et jusqu'à trois heures entre 11h et 17h. Les périodes de forte demande – 7h-11h et 17h-23h – sortent définitivement du dispositif. Les compteurs Linky seront reprogrammés à distance, et les chauffe-eaux automatiques suivront le mouvement. Seule précaution : si vous rechargez une voiture électrique, vos plages nocturnes pourraient devenir trop courtes. Cette transition s'étalera jusqu'en 2027, avec un système saisonnier l'été et l'hiver. Une révolution silencieuse, mais symbolique : l'électricité française se met enfin à l'heure du soleil. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Face à l'urgence climatique, de nombreux métiers permettent de passer à l'action, en alliant sens, utilité et impact positif sur l'environnement. De l'ingénierie verte à l'agriculture durable, les jeunes peuvent aujourd'hui s'engager dans des voies professionnelles concrètes pour protéger la planète.✅ DANS CET ÉPISODE NOUS ABORDONS : Les secteurs porteurs dans la transition écologique : énergies renouvelables, bâtiment durable, mobilité verte, etc. Des exemples de métiers concrets pour lutter contre le changement climatique : ingénieur en efficacité énergétique, technicien de maintenance d'éoliennes, agriculteur en permaculture… Les formations et parcours à envisager pour accéder à ces métiers : filières courtes ou longues, reconversions, écoles spécialisées et certifications environnementales.ℹ️ SUIVEZ L'ACTUALITÉ DE L'ORIENTATIONInscrivez-vous à l'Hebdo de l'orientation : https://azimut-orientation.com/abonnez-vous-a-la-newsletter/ (vous recevrez en cadeau un guide téléchargeable)
Après des années d'expérience sur le terrain dans la conservation des grands mammifères africains, le scientifique sud-africain Luthando Dziba a pris le 1er octobre 2025 les rênes de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (Ipbes). Souvent surnommé le « Giec de la biodiversité », cette instance scientifique et politique mondiale – près de 150 pays en sont membres - fait référence pour guider les politiques de préservation de la nature à partir des travaux de milliers de chercheurs. Pour la première fois, un scientifique africain en prend la tête. Pour sa première interview depuis sa prise de fonction, il est au micro de Lucile Gimberg, du service environnement de RFI. RFI : Vous êtes le premier scientifique africain à diriger la plateforme scientifique et intergouvernementale sur la biodiversité, l'Ipbes. C'est l'équivalent du Giec pour la biodiversité. Qu'est-ce que cela signifie pour vous et pour le continent ? Quels sujets allez-vous portez ? Luthando Dziba : L'Ipbes est vraiment LA plateforme de politique scientifique la plus fiable pour fournir des informations sur la biodiversité aux décideurs. C'est donc un immense privilège pour moi d'avoir été invité à diriger l'Ipbes. Ce que j'apporte, je pense, ce sont de nombreuses années d'expérience dans le secteur de la conservation de la nature en Afrique. Une expérience très pratique, de gestion des défis sociaux et écologiques sur le continent. Et je pense que cette perspective africaine unique sera extrêmement bénéfique. Je crois aussi que ma contribution et ma présence à ce poste aideront à inspirer une génération de scientifiques africains à contribuer non seulement à la politique scientifique de leurs pays, mais aussi à se penser et à se voir comme des contributeurs au niveau mondial. Les scientifiques africains sont-ils aujourd'hui bien représentés au sein de la communauté internationale en matière de biodiversité ? Donne-t-on assez d'importance aux savoirs africains aujourd'hui ? On a beaucoup œuvré pour améliorer la représentation des scientifiques des régions sous-représentées à l'Ipbes… comme l'Afrique, l'Europe de l'Est et parfois l'Amérique latine qui sont sous-représentées dans la communauté scientifique. Je pense que le point de départ pour l'Ipbes c'est vraiment de servir de plateforme à des voix très diverses, aux savoirs locaux et autochtones notamment, et à d'autres systèmes de connaissances. À lire aussiL'ONU donne son feu vert pour un Giec de la biodiversité Et puis nous ne voulons pas seulement nous concentrer sur la science de la biodiversité, nous voulons faire de la place aux sciences sociales pour avoir une vision beaucoup plus complète dans notre travail. Quelles sont les spécificités de la biodiversité africaine ? On pense souvent aux grands mammifères du continent comme les éléphants, les lions ou encore les rhinocéros, mais la nature africaine est riche de bien plus que cela, non ? Tout à fait, et notre rapport sur la biodiversité en Afrique en 2018 a montré le caractère unique de cet assemblage de grands mammifères. Ce qui est parfois moins connu ou valorisé, c'est le fait que la biodiversité africaine a co-évolué avec les humains. Il y a beaucoup d'exemples sur le continent, mais je pense aux savanes boisées du Miombo. Ces forêts tropicales sèches traversent tout le continent, de l'Angola, sur la côte ouest, jusqu'à la Tanzanie, le Mozambique sur la côte est, et l'Afrique australe. Les arbres Miombo se sont adaptés et quand on les exploite, ils repoussent. Ils peuvent survivre à des années d'exploitation de la part des populations tant qu'elles en font un usage durable… c'est-à-dire tant qu'elles ne détruisent pas des arbres entiers ou des groupes d'arbres entiers. C'est assez unique ! Un peu partout dans le monde, les peuples autochtones et traditionnels sont montrés en exemple pour leur capacité à préserver la nature, les animaux, les sols, les arbres… Auriez-vous en tête des exemples en Afrique de ces pratiques bénéfiques pour la biodiversité ? Je pense à la façon dont les communautés ont répondu à la bilharziose dans les zones rurales du Sénégal. Au lieu de juste traiter cette maladie parasitaire, ils ont mis en place des actions qui avaient un effet combiné sur la sécurité alimentaire, la qualité de l'eau et leur santé. Concrètement, en retirant des espèces invasives des cours d'eau où proliféraient les parasites et les mollusques qui transmettent cette maladie, ces communautés ont réduit les taux d'infection des jeunes jusqu'à 32 %, ils ont amélioré la qualité de l'eau, mais aussi les revenus des familles rurales. Il existe des façons d'agir que nous apprenons en nous appuyant sur les communautés autochtones et locales, des façons de gérer les systèmes naturels pour qu'ils perdurent. Nous experts, nous pouvons apprendre de ces années, parfois millions d'années, où les gens ont su comment vivre avec la nature. À lire aussiL'IPBES, «Giec de la biodiversité», prône des réponses globales et décloisonnées aux crises
Les investisseurs n'aiment pas l'incertitude. Quitte à paraître contre-intuitifs, ils préfèrent une décision claire, même coûteuse, à une attente floue. Deux exemples récents - la France et le Venezuela - montrent comment les marchés anticipent l'avenir plutôt qu'ils ne réagissent au présent. C'est un paradoxe qui en dit long sur la logique des marchés financiers. Ce mardi 14 octobre 2025, le Premier ministre français Sébastien Lecornu a annoncé la suspension de la réforme des retraites, une mesure qui devrait pourtant alourdir encore le déficit français. Et pourtant, les marchés ont salué cette annonce. Pourquoi ? Parce qu'en agissant ainsi, l'exécutif a pris une décision claire, offrant une forme de cap politique. Or, ce que détestent plus que tout les investisseurs, c'est l'incertitude. Concrètement, les marchés financiers cherchent avant tout de la visibilité. Depuis la dissolution de 2024, le climat politique français restait flou. La suspension de la réforme a donc été interprétée comme un signal de stabilité, même temporaire. Mieux vaut un cap coûteux qu'une incertitude prolongée. Au Venezuela, les investisseurs misent sur un futur hypothétique À des milliers de kilomètres de là, c''est un autre paradoxe que l'on va détailler ensemble. Le Venezuela, en défaut de paiement depuis 2017 et toujours sous sanctions américaines, voit pourtant ses obligations en dollars s'envoler : plus de 50 % de hausse cette année. En toile de fond, un bras de fer entre Caracas et Washington. Donald Trump a intensifié la pression contre le régime de Nicolás Maduro, notamment sous prétexte de lutte contre le narcotrafic au large des côtes vénézuéliennes. Il a même évoqué la possibilité de frappes au sol. Mais du côté des marchés, cette tension est perçue comme une opportunité. Les investisseurs parient sur l'affaiblissement du pouvoir de Maduro et, à terme, sur une possible transition politique. Et qui dit nouveau régime, dit peut-être restructuration de la dette et retour du Venezuela sur les marchés internationaux. Les investisseurs n'achètent donc pas la réalité du moment, mais la probabilité d'un futur plus stable. Quand la spéculation devient auto-entretenue Cette logique n'est pas nouvelle : les marchés réagissent avant tout à leurs propres anticipations. Ils ne répondent pas aux faits, ils tentent de devancer ce que les autres investisseurs vont anticiper. C'est une forme de spéculation pragmatique, parfois cynique, mais au cœur du fonctionnement des marchés mondiaux. L'histoire regorge d'exemples : la nuit de l'élection de Donald Trump en 2016, les marchés se sont effondrés avant de rebondir dès le lendemain, anticipant une politique pro-entreprises. Même phénomène en 2022 lors de l'invasion de l'Ukraine : après un plongeon initial, les investisseurs ont rapidement misé sur les profits des secteurs de l'énergie et de l'armement. Le danger, c'est que cette dynamique devienne une méthode Coué financière : les investisseurs s'observent, se copient et s'auto-persuadent pour ne pas rater la bonne affaire. Mais attention, à force de faire des paris sur des paris, les marchés finissent parfois par se tromper.
En Chine, la surveillance du web prend un nouveau visage. Habitué à filtrer les sujets politiques sensibles, le gouvernement chinois lance désormais une campagne contre… le pessimisme. L'Administration du cyberespace, l'autorité chargée du contrôle d'internet, a annoncé une opération de deux mois pour supprimer les messages jugés « excessivement négatifs ou désespérés ». Officiellement, l'objectif est de « promouvoir un environnement en ligne plus harmonieux ». Concrètement, les plateformes et influenceurs chinois sont invités à diffuser davantage de messages positifs sur la société et l'avenir du pays. Selon la BBC, plusieurs créateurs populaires connus pour leur ton critique ou ironique auraient déjà vu leurs comptes suspendus sans explication.Ce durcissement intervient alors qu'une partie de la jeunesse chinoise exprime ouvertement son désenchantement face à la pression du travail et à la montée des inégalités. Un phénomène baptisé Tangping, littéralement « s'allonger à plat », s'est imposé ces dernières années. Il symbolise le refus de cette génération de s'épuiser dans le modèle du 996 – travailler de 9 h du matin à 9 h du soir, six jours sur sept. Un mode de vie qui a longtemps incarné la réussite du capitalisme chinois… mais dont beaucoup ne veulent plus. Pékin voit dans cette attitude une menace pour la productivité nationale et tente donc de reconquérir l'espace numérique, principal lieu d'expression de cette jeunesse. Les grandes plateformes, comme Weibo, Xiaohongshu ou Kuaishou, sont directement mises en cause : elles devront renforcer la modération des contenus jugés « démoralisants », sous peine de « sanctions sévères ». Ce nouveau type de contrôle illustre une évolution du modèle chinois de censure. Après la surveillance politique, place à la régulation émotionnelle, où l'État ne se contente plus de dicter ce qu'il faut penser, mais désormais ce qu'il faut ressentir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le premier tour de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire se tient le samedi 25 octobre, avec cinq candidats en lice. RFI donne la parole à chaque candidat. Mercredi 15 octobre au matin, Ahoua Don Mello. Ce candidat indépendant et ancien cadre du parti de Laurent Gbagbo propose un programme axé sur la souveraineté économique. Ses relations avec son ancien parti, le PPA-CI, sa stratégie électorale, Ahoua Don Mello répond aux questions de Bineta Diagne. RFI : Ahoua Don Mello, vous vous présentez comme une « candidature de précaution » pour permettre à votre parti d'origine, le PPA-CI d'être présent à cette élection. Concrètement, que comptez-vous faire après l'élection si vous gagnez ? Ahoua Don Mello : Nous avons beaucoup de prisonniers politiques et beaucoup de personnalités politiques qui sont exclus du jeu politique. Et donc la première décision, c'est de prendre une loi d'amnistie qui puisse permettre de donner la liberté à chacun d'aller et venir et aussi de restaurer plusieurs personnalités politiques, leurs droits politiques et civils. Vous faites la loi d'amnistie et comment ça se passe avec les militants de votre parti, à commencer par le président du parti qui est lui-même aspirait à la magistrature suprême. Quelle place lui accorderiez-vous ? On ne peut pas lui imposer une place. C'est par le dialogue qu'on peut partager des responsabilités. Et donc il a toute sa place dans un processus démocratique. « Partager les responsabilités », ça veut dire quoi concrètement ? La démocratisation d'un État, c'est aussi de passer d'un régime présidentialiste fort à un pouvoir partagé entre plusieurs institutions de la République. C'est ça qui permet de créer des pouvoirs et des contre-pouvoirs et donc d'éviter les abus de pouvoir. Votre candidature a suscité un froid au sein de votre parti. Est-ce que vous êtes toujours en discussion avec le PPA-CI ? Si oui, sur quoi ? Est-ce que le parti va vous soutenir pour la campagne ? Moi, j'ai exprimé ma différence. Maintenant, il faut engager la discussion avec les camarades sur des bases raisonnables parce que, aujourd'hui, leur position consiste à dire : « il faut les combattre ». Mais quand vous nous combattez, automatiquement vous nous affaiblissez. Si vous nous affaiblissez, c'est le quatrième mandat qui se met en route. Pour vous, le fait qu'il n'y ait pas de consigne de vote aujourd'hui, vous partez avec un handicap sur le terrain ? Il est bien évident que l'idéal aurait été que j'ai le soutien de tous les partis forts comme le PPA-CI, comme le PDCI, qui n'ont pas de candidats. Et donc, si tous ces partis-là disent aujourd'hui, « nous soutenons Monsieur Don Mello », eh ben j'économise tous les frais de campagne. Nous, nous donnons une issue démocratique à la colère des citoyens. Vous allez sur le terrain auprès des électeurs à Bouaké et Yamoussoukro. Pourquoi est-ce que vous évitez les zones dites favorables à Laurent Gbagbo ? Détrompez-vous, ceux qui me soutiennent, ils sont beaucoup plus dans ces zones-là. Et comme ils font déjà un travail de fond, ma présence ne sera que symbolique au dernier moment. Vous comptez par exemple partir à Gagnoa ? Bien évidemment, puisque c'est là-bas que j'ai eu les premiers soutiens de parrainage. Sur le plan économique, vous prônez la valorisation des produits locaux, l'industrialisation, aussi de l'économie. C'est sensiblement le même programme que madame Simone Ehivet. Pourquoi n'avez-vous pas misé sur une seule candidature au sein de la gauche ivoirienne ? Vous êtes pressé madame ! L'annonce des candidatures a eu lieu, il n'y a même pas un mois et donc nous sommes en négociation. Ne soyez pas pressée. Donc c'est possible de vous voir désister ces jours-ci en la faveur de madame Simone Ehivet ? Évidemment que tout est possible puisque nous sommes face à une situation. Le tout c'est de savoir quelle stratégie adopter. Est-ce qu'aujourd'hui, alors que la campagne a déjà démarré, ce n'est pas un peu trop tard pour enclencher ce type de dynamique ? À trois jours des élections, on peut changer l'histoire de cette Côte d'Ivoire. Et donc il n'est jamais trop tard pour, je vais dire, se donner les moyens de changer le cours de l'histoire. Donc, nous continuons la discussion et nous pensons que nous arriverons à une stratégie commune. Vous êtes vice-président au sein de l'Alliance des BRICS et vous mettez beaucoup en avant les relations avec le patronat russe. Qu'est-ce qui va changer si vous êtes élu président de la République ? Est-ce que vous allez changer totalement les partenariats de la Côte d'Ivoire ? Est-ce que ce seront des partenariats qui sont davantage tournés vers Moscou ? Comment ça va se passer ? C'est normal dans un monde multipolaire d'avoir aussi des relations en Russie. J'ai été directeur général du Bureau national d'études techniques et de développement (BNEDT) pendant dix ans. J'ai créé aussi beaucoup de relations. J'ai aussi coopéré avec la Chine, j'ai créé beaucoup de relations. J'ai coopéré avec l'Inde, j'ai créé beaucoup de relations. C'est ça la richesse d'un homme politique.
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Interview PPC auteur du livre "Réinventez votre entreprise à l'ère de l'IA" Au sommaire 1) Pourquoi avoir écrit Réinventez votre entreprise à l'ère de l'IA maintenant, et qu'est-ce qui le rend différent des nombreux livres déjà publiés sur l'IA ? 2) Tu dis que l'IA est un révélateur plus qu'un outil. Qu'est-ce qu'elle révèle en priorité dans les organisations ? 3) En tant qu'auteur, tu as écrit ce livre avec l'IA comme aide de camp. Qu'est-ce que cette expérience dit du futur du travail intellectuel ? 4) Ton livre insiste sur le fait que le vrai risque n'est pas de se tromper, mais de ne rien tenter . Comment convaincre des dirigeants souvent paralysés par la peur de l'erreur ? 5) Marketing et IA : comment transformer un outil souvent vu comme gadget en véritable moteur de création de valeur et de différenciation ? 6) Tu parles aussi du stress test silencieux. Concrètement, quels sont les symptômes qui montrent qu'une organisation est déjà en train de décrocher ? 6) Tu critiques l'excès de contrôle et les process qui deviennent des béquilles morales. Mais comment trouver l'équilibre entre gouvernance et agilité sans tomber dans le chaos ? 8) Le rapport à l'IA pose une question éthique forte. Selon toi, quelles dérives les entreprises doivent-elles anticiper en priorité ? 9) En quoi l'IA peut-elle être un levier de durabilité et non seulement de productivité, dans un monde où la contrainte écologique devient centrale ? 10) Si un dirigeant devait retenir une seule action immédiate après avoir lu ton livre, ce serait laquelle ? 11) Enfin, une dernière pour la route, le growth hacking a longtemps été l'arme des start-up pour croître vite et à moindre coût. À l'ère de l'IA générative, que devient le growth hacking, et quelles sont ses nouvelles frontières selon toi ? Pour commander le livre https://amzn.to/3WJ56TW L'intelligence artificielle n'est pas une option. Elle bouleverse déjà la stratégie, la gouvernance et la manière de prendre des décisions dans les entreprises. Ceux qui attendent risquent de subir. Ceux qui s'y préparent peuvent réinventer leur organisation. Dans Réinventez votre entreprise à l'ère de l'IA, vous découvrirez comment : Transformer votre stratégie grâce à l'intelligence artificielle. Redéfinir la gouvernance et le contrôle à l'heure des données en temps réel. Prendre de meilleures décisions dans un monde incertain et rapide. Anticiper le futur du travail et le rôle des dirigeants à l'ère de l'IA. Réussir votre transformation digitale sans tomber dans les pièges des buzzwords. Ce livre ne vous noie pas dans la technologie. Il parle d'impact concret, de posture stratégique, de choix lucides. Il s'adresse aux dirigeants, managers et décideurs qui veulent garder une longueur d'avance. Vous apprendrez à : Utiliser l'IA comme levier de valeur, et non comme gadget. Identifier les signaux faibles avant vos concurrents. Construire une organisation plus agile, antifragile et adaptée aux ruptures. Réinventez votre entreprise à l'ère de l'IA est plus qu'un guide : c'est un manuel de survie et d'action pour celles et ceux qui veulent diriger avec clarté dans le chaos.
Tu te demandes si c'est vraiment possible de vivre de ton podcast ? Sans vendre de formations, ni freelancer à côté ?C'est exactement ce qu'a réussi à faire Clervie Rose, créatrice du podcast Oser la reconversion, écouté par des milliers de personnes chaque semaine. En moins de 6 mois, elle a décroché ses premiers sponsors… et aujourd'hui, elle vit à 100% de son podcast.Dans cet épisode, elle partage les coulisses de son modèle économique et te livre ses meilleures stratégies pour passer à la monétisation :
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L'asyndète est une figure de style qui peut sembler discrète, mais qui a un impact puissant sur la manière dont un texte est perçu. Le mot vient du grec a (« sans ») et syndeton (« lien »). Concrètement, il s'agit d'omettre volontairement les mots de liaison — les conjonctions comme « et », « ou », « mais » — entre plusieurs termes ou propositions.Prenons un exemple simple : au lieu de dire « Il est venu et il a vu et il a vaincu », on écrit « Il est venu, il a vu, il a vaincu ». Le sens est le même, mais le rythme change : la phrase devient plus sèche, plus percutante.L'intérêt premier de l'asyndète est donc rythmique. Elle accélère le discours, donne une impression d'urgence, de densité, de rapidité. C'est un effet que l'on retrouve beaucoup dans les maximes, les slogans ou les récits épiques. César, en déclarant « Veni, vidi, vici », n'a pas seulement raconté une victoire : il l'a rendue foudroyante par l'usage de l'asyndète.Mais l'asyndète a aussi une valeur stylistique et expressive. En supprimant les liens, on laisse les mots se juxtaposer comme des coups de pinceau bruts, créant une intensité dramatique. Dans un discours politique, elle peut donner un ton martial ou solennel. Dans un poème, elle peut exprimer l'accumulation, le vertige, l'émotion débordante.Cette figure de style s'oppose à la polysyndète, qui, elle, multiplie les conjonctions pour créer un effet d'abondance. Là où la polysyndète ralentit et insiste, l'asyndète tranche et accélère.Son intérêt ne se limite pas au beau langage : l'asyndète est très présente dans le langage quotidien et médiatique. Un journal titrera : « Chômage, inflation, colère sociale » plutôt que « Chômage et inflation et colère sociale ». C'est plus percutant, plus mémorable.Enfin, l'asyndète a un effet psychologique : elle laisse l'auditeur ou le lecteur combler mentalement les liens absents. En ce sens, elle rend le message plus actif, presque interactif. On retient mieux une énumération asyndétique qu'une longue phrase laborieuse.En résumé, l'asyndète est l'art d'en dire plus en en disant moins. En supprimant les liaisons, elle donne au texte un souffle plus vif, plus énergique, plus frappant. C'est une arme rhétorique vieille de l'Antiquité, mais toujours d'actualité dans nos conversations, nos slogans et nos récits modernes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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C'est une petite révolution silencieuse qui pourrait changer la donne pour des millions de créateurs et d'éditeurs en ligne. Le géant du cloud Cloudflare vient de lancer un outil gratuit qui permet enfin de bloquer les robots d'intelligence artificielle venus aspirer les contenus du web pour entraîner leurs modèles.Jusqu'ici, les géants de l'IA pouvaient librement explorer les sites, collecter textes, images ou données pour nourrir leurs algorithmes — souvent sans consentement ni compensation. Cloudflare a donc décidé de reprendre la main en ajoutant une nouvelle couche de protection au fameux fichier robots.txt, celui que chaque site utilise pour indiquer aux robots ce qu'ils peuvent ou non indexer. Concrètement, l'entreprise introduit un système à trois feux tricolores.Le signal « search » autorise les moteurs de recherche à indexer le contenu de manière classique.« ai-input » gère l'accès des IA qui veulent utiliser ce contenu pour générer des réponses.Et « ai-train » détermine s'il peut servir à l'entraînement de nouveaux modèles.Autrement dit, un média pourra continuer à apparaître sur Google, tout en interdisant à ChatGPT, Claude ou Gemini de s'entraîner sur ses articles. Une innovation saluée par tout l'écosystème numérique. Reddit, Quora ou encore Stack Overflow y voient un moyen concret de « protéger Internet contre les abus et l'exploitation non autorisée du contenu ».Le constat de Matthew Prince, le patron de Cloudflare, est sans appel : « Internet ne peut pas attendre pendant que le contenu des créateurs est exploité à des fins lucratives par d'autres entreprises. » Et il y a urgence. La firme estime que le trafic des robots dépassera celui des humains d'ici 2029. Déjà, plus de 3,8 millions de sites bénéficient automatiquement de cette protection via les services Cloudflare. Et pour faciliter la vie des non-techniciens, la société a lancé ContentSignals.org, un générateur gratuit du code à insérer sur son site. Une initiative à la fois symbolique et stratégique : Cloudflare veut faire de son système le standard mondial d'un web où les créateurs gardent enfin le contrôle de leur œuvre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La peur est partout, et ce n'est pas forcément une mauvaise chose, au contraire ! Dans cet épisode des "Minutes Legend Ladies" j'ai choisi de vous partager 3 clés concrètes pour avancer malgré la peur. Si je réfléchi:
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En biologie, certaines découvertes surprennent par l'image qu'elles évoquent. C'est le cas de la cathartocytose, un mécanisme cellulaire récemment décrit par l'équipe de Jeffrey W. Brown à l'université Washington, en collaboration avec le Baylor College of Medicine. Derrière ce terme savant, il s'agit littéralement d'un processus par lequel certaines cellules “vomissent” leur contenu pour survivre.L'idée n'est pas totalement nouvelle. Dès 2018, le Dr Jason C. Mills avait entrevu ce phénomène en observant des cellules épithéliales de l'estomac soumises à un stress intense. Mais ce n'est qu'avec les travaux publiés en 2024 que les chercheurs ont pu décrire en détail ce qui se passe réellement. La cathartocytose n'est pas un dysfonctionnement, mais une stratégie de survie. Lorsqu'elles sont agressées — par exemple par des toxines, une inflammation ou une infection — certaines cellules préfèrent se délester d'une partie de leur contenu interne plutôt que de mourir.Concrètement, au lieu de s'autodétruire comme dans l'apoptose (la mort cellulaire programmée), la cellule expulse par sa membrane des organites ou des structures abîmées, un peu comme un navire jetant du lest pour éviter de couler. Ce “vomissement” cellulaire lui permet de repartir sur de meilleures bases. Une fois débarrassée de ce qui la menace, elle reprend ses fonctions normales.Ce mécanisme pourrait avoir des implications considérables en médecine. D'abord parce qu'il concerne la manière dont nos tissus se réparent. Dans l'estomac, par exemple, les cellules exposées à l'acidité constante doivent résister à un stress énorme. La cathartocytose serait un moyen d'éviter la destruction massive de ces cellules, donc de protéger l'organe. Les chercheurs pensent que ce processus pourrait exister dans d'autres tissus exposés à des environnements hostiles, comme l'intestin ou les poumons.Mais ce n'est pas tout. Comprendre la cathartocytose pourrait aussi éclairer certaines maladies. Si une cellule “vomit” trop souvent ou de façon anarchique, cela pourrait fragiliser un tissu ou favoriser l'inflammation. À l'inverse, si elle est incapable de le faire, elle risque de mourir prématurément, laissant place à des lésions chroniques. Des liens sont déjà envisagés avec des pathologies gastriques, mais aussi avec le cancer, car ce mécanisme pourrait influencer la manière dont une cellule endommagée survit ou non à un stress.En résumé, la cathartocytose révèle une facette inattendue de la biologie cellulaire. Loin d'être un caprice sémantique, l'expression “vomissement cellulaire” illustre bien la brutalité mais aussi l'efficacité d'une stratégie de survie. En expédiant hors de ses parois ce qui la menace, la cellule parvient à se sauver. Et cette découverte ouvre un nouveau champ de recherche sur la façon dont nos tissus résistent, se régénèrent… et parfois échappent à la maladie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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À partir du 9 octobre, un petit changement technique pourrait bien chambouler notre manière de faire des virements bancaires. Derrière cette réforme, voulue par l'Union européenne, se cache un objectif clair : freiner les escroqueries de plus en plus nombreuses autour des paiements. Mais dans la pratique, elle risque aussi de ralentir, voire de bloquer, un grand nombre de transactions.Jusqu'ici, quand vous faisiez un virement, il suffisait de saisir un IBAN valide. À partir de cette date, cela ne suffira plus. Les banques devront désormais vérifier que le nom du bénéficiaire correspond bien à l'IBAN renseigné. Cette mesure, baptisée « Vérification du bénéficiaire » ou « Verification of Payee », s'appliquera à tous les virements SEPA, qu'ils soient classiques ou instantanés.Concrètement, dès qu'un virement sera initié, la banque de l'expéditeur interrogera celle du destinataire. Si les deux informations – nom et IBAN – concordent, le transfert s'exécutera sans problème. En revanche, s'il existe une différence, même légère, un message d'avertissement apparaîtra : la banque affichera le nom « officiel » du titulaire du compte, et l'utilisateur devra confirmer qu'il souhaite poursuivre. Si le nom est complètement différent, le virement sera bloqué, ou du moins suspendu le temps de vérifications supplémentaires.L'idée est louable : chaque année, des milliers de particuliers et d'entreprises se font piéger par des fraudes dites au « faux RIB ». Un escroc modifie le numéro de compte sur une facture, et l'argent part au mauvais destinataire. Cette vérification obligatoire doit donc réduire ces risques. Mais dans la réalité, beaucoup de virements légitimes risquent de déclencher des alertes, notamment à cause de simples erreurs de saisie ou d'intitulés imprécis.Autre conséquence : les entreprises devront vérifier que le nom exact de leurs fournisseurs ou clients est bien aligné avec celui enregistré auprès de la banque, faute de quoi leurs paiements automatiques pourraient être refusés. Et pour les particuliers, la moindre faute de frappe dans un nom pourrait provoquer un message d'avertissement, voire un blocage temporaire.Cette règle découle du règlement européen 2024/886, qui vise à uniformiser la sécurité des paiements dans toute la zone euro. Elle ne fixe aucun seuil de montant : tous les virements, même de quelques euros, seront concernés.En résumé, l'Europe veut rendre les virements plus sûrs. Mais dès le 9 octobre, il faudra s'habituer à un monde où taper un nom de travers pourrait suffire à bloquer un transfert. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Selon le site e-cancer.fr, le cancer du sein a un taux de guérison de 87% lorsqu'il est dépisté tôt. Or, un sondage Ifop pour le site de rencontres Gleeden, réalisé en octobre 2021, révèle que 13% des femmes n'ont jamais entendu parler de l'autopalpation, et 47% ne savent pas comment s'y prendre. Concrètement, comment on s'y prend pour s'autopalper ? Pourquoi est-ce si important ? Si on sent quelque chose d'inhabituel, est-ce mauvais signe ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Emilie Drugeon. Première diffusion : octobre 2022 À écouter aussi : Octobre Rose : peut-on soigner un cancer du sein ? Pourquoi les jeunes ont-ils de plus en plus de cancers ? Octobre rose : que faut-il savoir sur le cancer du sein chez l'homme ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Tu te demandes si c'est vraiment possible de vivre de ton podcast ? Sans vendre de formations, ni freelancer à côté ?C'est exactement ce qu'a réussi à faire Clervie Rose, créatrice du podcast Oser la reconversion, écouté par des milliers de personnes chaque semaine. En moins de 6 mois, elle a décroché ses premiers sponsors… et aujourd'hui, elle vit à 100% de son podcast.Dans cet épisode, elle partage les coulisses de son modèle économique et te livre ses meilleures stratégies pour passer à la monétisation :
Je discute avec Alain Nguyen, chercheur et fondateur de la start-up Admentia, qui développe Marco, une intelligence artificielle dédiée à l'évaluation et au suivi de l'état cognitif des patients.Contrairement à la santé physique, qui s'appuie sur des biomarqueurs objectifs (prise de sang, imagerie), la santé cognitive repose encore largement sur des entretiens papier-crayon et l'observation humaine, souvent subjective et limitée. Ce manque d'outils modernes freine la recherche et la prise en charge de maladies comme Alzheimer.Avec Marco, Admentia propose une approche novatrice : utiliser l'IA multimodale (voix, visuel, gestes) pour générer des biomarqueurs cognitifs fiables et standardisés. Concrètement, l'IA analyse des vidéos de consultations (présentielles ou en téléconsultation) et produit en quelques minutes un compte rendu enrichi de marqueurs cognitifs, là où les praticiens passent aujourd'hui plus d'une demi-heure.Les premiers résultats sont prometteurs :En gériatrie et neurologie, Marco aide à suivre l'évolution de pathologies comme Alzheimer ou Parkinson.Pour les orthophonistes, l'IA accélère l'analyse de la parole et de la prononciation, notamment en téléconsultation.En santé mentale, elle ouvre la voie à une détection plus fine de signaux précoces de dépression, d'apathie ou de repli sur soi.La valeur ajoutée de Marco réside dans son entraînement spécifique sur un corpus médical et psychologique, à la différence des IA généralistes (GPT, Gemini). Hébergée sur des infrastructures de santé françaises, elle respecte les normes européennes (AI Act) et s'inscrit dans une démarche éthique : soulager les soignants des tâches chronophages pour leur permettre de se concentrer sur la relation humaine avec leurs patients.Enfin, l'épisode évoque les perspectives : essais cliniques à grande échelle, partenariats avec hôpitaux et EHPAD, développement de tests dynamiques, et réflexion constante sur les enjeux réglementaires et éthiques liés à l'usage de l'IA en santé.Pour en savoir plus vous pouvez contacter Alain NGUYEN via LinkedIn et visiter le site internet d'AdmentiaBonne écoute,Épisode soutenu par MANA-CARE FormationHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Quand on pense à la disparition de la vie sur Terre, on imagine souvent un scénario brutal : un astéroïde, une guerre nucléaire ou encore le Soleil qui explose. Pourtant, les modèles scientifiques indiquent un destin bien plus lent et inéluctable. D'ici environ un milliard d'années, la planète ne sera plus habitable, car l'oxygène atmosphérique, indispensable à la vie complexe, aura presque totalement disparu.Ce phénomène découle de l'évolution naturelle de notre étoile. Le Soleil, en vieillissant, devient progressivement plus lumineux : son intensité augmente d'environ 10 % tous les milliards d'années. Ce surcroît d'énergie modifie profondément le climat terrestre. À mesure que la température moyenne grimpe, l'évaporation des océans s'accélère. Plus de vapeur d'eau dans l'atmosphère signifie davantage d'effet de serre, ce qui amplifie encore le réchauffement : un cercle vicieux s'installe.Or, cette vapeur d'eau est fatale aux organismes producteurs d'oxygène. Les cyanobactéries et les plantes, qui réalisent la photosynthèse, voient leur activité s'effondrer. L'augmentation des températures perturbe leur métabolisme et entraîne une baisse massive de la production d'oxygène. Une étude publiée en 2021 dans la revue Nature Geoscience par Kazumi Ozaki (Université de Toho, Japon) et Christopher Reinhard (Georgia Tech, États-Unis) a modélisé ce processus : dans environ un milliard d'années, la concentration d'oxygène dans l'air chutera à moins de 1 % de son niveau actuel.Concrètement, cela signifie la fin de la biosphère telle que nous la connaissons. Les animaux, qui dépendent de la respiration aérobie, disparaîtront rapidement. Les plantes, elles-mêmes fragilisées, s'éteindront à leur tour. L'oxygène, qui représente aujourd'hui 21 % de l'atmosphère, n'aura été qu'une « parenthèse » dans l'histoire de la Terre : il n'est présent à de tels niveaux que depuis environ 2,4 milliards d'années, à la suite de la « grande oxydation » provoquée par les micro-organismes photosynthétiques.Après ce déclin, la Terre redeviendra un monde dominé par des formes de vie simples, adaptées à des conditions pauvres en oxygène, un peu comme celles qui existaient avant l'apparition des animaux complexes. Les seules survivantes seront probablement des bactéries anaérobies, capables de tirer de l'énergie sans oxygène, et des micro-organismes extrêmophiles, résistants à la chaleur et aux radiations.En résumé, dans un milliard d'années, ce ne sera pas une catastrophe soudaine mais une lente asphyxie. L'oxygène, ressource vitale pour la faune et la flore, aura disparu, conséquence directe de l'évolution solaire et de l'arrêt progressif de la photosynthèse. La vie complexe sur Terre n'aura donc été qu'un épisode transitoire dans la longue histoire de la planète. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À ALL IN, j'ai rencontré Marc Plamondon d'Airudi, qui déploie des outils d'intelligence artificielle pour fluidifier les services hospitaliers. De la prédiction en temps réel des appels d'Urgence-Santé à l'assignation “augmentée” des équipes infirmières au CUSUM, leur approche vise à réduire les tâches non cliniques et à redonner des heures directes aux patients. Concrètement, Airudi ambitionne de libérer 60 minutes par semaine par infirmière, l'équivalent de 100 infirmières supplémentaires à l'échelle du CUSUM, et de 1 500 dans tout le Québec si on généralise. Une conversation très concrète sur l'impact de l'IA au chevet du patient… et sur la façon d'améliorer l'hôpital, sans ajouter un seul lit.
C'est officiel : l'Europe a franchi un cap historique. La Commission européenne vient de confirmer que Jupiter, le supercalculateur installé à Jülich en Allemagne, a atteint la barre symbolique de l'exaflop, soit 10 puissance 18 opérations par seconde. Concrètement, c'est comme si un million de smartphones travaillaient en même temps. Seuls trois géants américains le devancent encore – El Capitan, Frontier et Aurora – mais Jupiter propulse enfin l'Europe dans le club très fermé des supercalculateurs exaflopiques, aux côtés des États-Unis et de la Chine.Un projet colossal de 500 millions d'euros, financé par l'Union européenne et l'Allemagne via EuroHPC. La machine, conçue par Eviden à Angers avant d'être déployée en Allemagne, s'appuie sur 24 000 processeurs graphiques Nvidia dans sa partition Booster. Mais Jupiter impressionne aussi par sa sobriété : alimenté uniquement par des énergies renouvelables, il dispose d'un système innovant de refroidissement à eau chaude. Résultat : il occupe la première place mondiale du classement Green500 pour son efficacité énergétique.Au-delà de la prouesse technologique, Jupiter ouvre un champ immense d'applications. En météorologie, il permettra des prévisions climatiques et météo au kilomètre près : canicules, inondations ou tempêtes violentes seront modélisées avec une précision inédite. En intelligence artificielle, il sera la colonne vertébrale de la future AI Factory européenne, offrant enfin aux start-ups, industriels et laboratoires locaux les ressources nécessaires pour développer leurs propres modèles de génération de texte, d'image ou de vidéo.La santé n'est pas en reste : neurosciences et recherche médicale vont exploiter sa puissance pour explorer le cerveau humain et progresser sur des maladies comme Alzheimer. « JUPITER renforce la souveraineté numérique de l'Europe et met à disposition des chercheurs les ressources informatiques les plus puissantes et les plus durables », a résumé la commissaire Ekaterina Zaharieva. Déjà, EuroHPC a sélectionné 13 projets d'usines d'IA à travers le continent. Au 30 juin, pas moins de 76 candidatures avaient été déposées pour bâtir des gigafactories de modèles capables de gérer des centaines de trillions de paramètres. Avec Jupiter, l'Europe entend bien ne plus être seulement spectatrice de la course mondiale à la puissance de calcul, mais actrice à part entière. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Après avoir été en partie arrêtée cet été, l'aide de l'État pour la rénovation énergétique des logements rouvre totalement mardi 30 septembre. Concrètement qu'est-ce qui avait été mis en pause ? Qu'est-ce qui change ? Nathan Bocard vous explique tout.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Brocolis, choux de Bruxelles, épinards… Nous avons tous et toutes un exemple en tête. Petits, impossible de nous faire avaler ce plat de légumes ou ces fruits de mer, alors qu'ils sont peut-être aujourd'hui un régal, ou en tout cas : on en mange sans faire la mou. Nos préférences gustatives évoluent au cours du temps... Le sucré et le salé sont deux saveurs particulièrement plébiscitées par les enfants. Cette sensibilité pourrait être un héritage de notre évolution. Concrètement, l'histoire humaine nous a conduit à nous méfier du goût amer, et à rechercher les goûts sucrés. Cette hypersensibilité décroit donc avec l'âge ? Mais nos goûts sont aussi liés aux souvenirs non ? Est-ce que d'autres facteurs interviennent dans la modification de nos préférences alimentaires ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez - Santé". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Emilie Drugeon. Première diffusion : 15 septembre 2023 À écouter aussi : Que sont les “polluants éternels”, qui contaminent la France et l'Europe ? Préservation de la fertilité : que faut-il savoir ? Pourquoi certains travaillent-ils mieux dans le désordre ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez - Santé". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Après avoir été en partie arrêtée cet été, l'aide de l'État pour la rénovation énergétique des logements rouvre totalement mardi 30 septembre. Concrètement qu'est-ce qui avait été mis en pause ? Qu'est-ce qui change ? Nathan Bocard vous explique tout.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après avoir été en partie arrêtée cet été, l'aide de l'État pour la rénovation énergétique des logements rouvre totalement mardi 30 septembre. Concrètement qu'est-ce qui avait été mis en pause ? Qu'est-ce qui change ? Nathan Bocard vous explique tout.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
On pourrait croire que le malheur frappe surtout les adolescents en crise ou les personnes âgées confrontées à la solitude. Pourtant, la science a une réponse surprenante. Une vaste étude publiée dans la revue PLOS One s'est penchée sur cette question en compilant des données colossales : plus de 10 millions d'Américains, 40 000 ménages britanniques et près de 2 millions de personnes issues de 44 pays différents. Un échantillon gigantesque, qui permet d'identifier une tendance universelle.Le résultat ? Le sentiment de mal-être n'atteint pas son sommet à l'adolescence, ni à la fin de la vie… mais vers l'âge de 47 ans.Les chercheurs parlent d'une véritable « courbe en U » du bonheur. Concrètement, la satisfaction de vie est relativement élevée chez les jeunes adultes, elle décline progressivement à mesure que l'on approche de la quarantaine, atteint un point bas autour de 47 ans, puis remonte dans la seconde partie de la vie. Autrement dit, beaucoup de personnes rapportent être plus heureuses à 60 ans qu'à 40.Pourquoi ce creux à la quarantaine ? Plusieurs explications sont avancées. C'est souvent l'âge des responsabilités maximales : charges familiales, pression professionnelle, dettes, fatigue accumulée. C'est aussi le moment où l'on mesure l'écart entre ses rêves de jeunesse et la réalité. Les chercheurs évoquent une sorte de « crise du milieu de vie », pas toujours visible mais largement ressentie.Après ce cap, les choses s'améliorent. Avec l'âge, les attentes deviennent plus réalistes, les pressions diminuent souvent, et beaucoup de personnes développent une meilleure gestion émotionnelle. C'est ce qui expliquerait la remontée du bien-être observée statistiquement après 50 ans.Il est intéressant de noter que cette courbe en U se retrouve dans presque toutes les cultures étudiées : qu'on vive aux États-Unis, en Europe, en Asie ou en Amérique latine, la tendance est la même. Cela suggère un mécanisme profondément ancré dans la trajectoire humaine, au-delà des différences sociales ou culturelles.Évidemment, il s'agit d'une moyenne : certaines personnes traversent leur quarantaine très heureuses, d'autres peuvent souffrir à d'autres âges. Mais sur le plan statistique, le pic de malheur se situe bien autour de la cinquantaine.Conclusion : si vous avez entre 45 et 50 ans et que vous vous sentez un peu moins heureux, sachez que vous n'êtes pas seul… et que la science promet des jours meilleurs : le bonheur remonte après ce cap. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À partir du 7 juin 2026, les entreprises françaises devront se plier à une nouvelle règle : la transparence salariale. Cette obligation découle d'une directive européenne, qui sera transposée en droit français d'ici cette date. L'idée est claire : réduire les inégalités de rémunération au sein des entreprises, un sujet longtemps considéré comme sensible, voire tabou, en France.Concrètement, les salariés pourront demander à connaître le niveau de rémunération associé à leur poste, les critères retenus pour fixer les augmentations ou les promotions, ainsi que la moyenne des salaires de leurs collègues exerçant la même fonction. Un outil qui devrait permettre à ceux qui se sentent sous-payés d'obtenir des explications, voire de revendiquer un ajustement. La règle va encore plus loin : si un écart supérieur à 5 % est constaté entre deux salariés occupant un poste équivalent et qu'aucune justification objective n'est apportée, l'entreprise aura l'obligation de le corriger.Cette directive introduit aussi des obligations différenciées selon la taille des structures. Les sociétés de plus de 250 salariés devront publier chaque année un rapport détaillant les écarts de rémunération, de l'échelon le plus bas jusqu'aux postes de direction. Pour les entreprises comprises entre 100 et 250 salariés, ce rapport sera exigé tous les trois ans. En dessous de 100 salariés, en revanche, aucune obligation de publication n'est prévue.Autre changement majeur : la transparence ne s'arrête pas aux salaires existants, elle touche aussi le recrutement. Les offres d'emploi devront indiquer clairement la rémunération proposée. Les mentions vagues comme « salaire selon profil » ou « selon expérience » disparaîtront. Par ailleurs, il sera interdit de demander à un candidat son salaire antérieur : la rémunération devra correspondre au poste, et non à l'historique du candidat.Bien sûr, cette transparence peut avoir des effets ambivalents. D'un côté, elle pourrait nourrir des tensions internes, alimenter des comparaisons permanentes entre collègues et fragiliser la cohésion des équipes. De l'autre, elle représente un levier puissant pour instaurer plus d'égalité, lutter contre les discriminations de genre, d'origine ou d'âge, et accroître la motivation des salariés en leur donnant la certitude que leurs efforts sont justement valorisés.Reste une limite de taille : même si les écarts devront être corrigés, les perspectives d'augmentation globale restent faibles. Comme le rappellent les experts, en 2026, les hausses de salaire ne devraient pas dépasser les 2 %. La transparence viendra donc surtout rééquilibrer les rapports de force… sans pour autant bouleverser les enveloppes globales. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour Jean-Luc Mélenchon, c'est «une victoire irréversible pour le droit d'un peuple à disposer de lui-même». Pour Marine Le Pen, «c'est le Hamastan qu'Emmanuel Macron reconnaît aujourd'hui, pas la Palestine». La décision du président de reconnaître l'Etat palestinien devant l'ONU ne fait pas l'unanimité.Concrètement, qu'est-ce qu'implique cette reconnaissance ? Peut-elle changer quelque chose au sort des Palestiniens, bombardés sans relâche depuis presque deux ans ? Sonia Delesalle-Stolper, cheffe du service International de Libé répond à ces questions. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pourquoi les éoliennes produisent-elles plus d'électricité quand il fait froid ? La réponse tient à la fois à la physique de l'air et au fonctionnement même des turbines.La densité de l'air : un facteur cléL'électricité produite par une éolienne dépend principalement de la vitesse du vent et de la densité de l'air. La formule de base est la suivante :Puissance = ½ × ρ × S × v³ × Cpoù ρ est la densité de l'air, S la surface balayée par les pales, v la vitesse du vent et Cp le rendement aérodynamique.Or, la densité de l'air varie avec la température. À 0 °C, l'air est environ 10 % plus dense qu'à 30 °C. Concrètement, 1 m³ d'air pèse environ 1,29 kg à 0 °C contre 1,16 kg à 30 °C. Cette différence, qui peut sembler faible, a un effet direct sur la puissance récupérée : plus l'air est lourd, plus il contient d'énergie cinétique pour une même vitesse de vent.Exemple chiffréPrenons une éolienne terrestre de 2 MW, avec un vent de 12 m/s. À 30 °C, elle produira environ 1,7 MW. À 0 °C, dans les mêmes conditions de vent, elle peut monter à 1,9 MW. Le gain est donc de plus de 10 % simplement dû au froid.Les régimes de vent en hiverÀ cela s'ajoute un autre facteur : en hiver, dans beaucoup de régions tempérées, les vents sont plus soutenus et plus réguliers. En Europe par exemple, les parcs éoliens atteignent souvent des facteurs de charge (le rapport entre production réelle et production théorique maximale) de 35 à 40 % en hiver, contre seulement 20 à 25 % en été. Cela signifie que non seulement chaque tour de pale produit davantage d'énergie, mais qu'en plus, les éoliennes tournent plus longtemps à des vitesses optimales.Attention aux extrêmesIl existe toutefois une limite. Les éoliennes sont conçues pour fonctionner entre environ -20 °C et +40 °C. En dessous, la glace peut se former sur les pales, modifiant leur aérodynamique et diminuant la production. C'est pourquoi certaines machines sont équipées de systèmes de dégivrage.En résuméLes éoliennes produisent plus d'électricité par temps froid, d'abord parce que l'air est plus dense et contient donc plus d'énergie, ensuite parce que les régimes de vent hivernaux sont plus favorables. C'est ce double effet qui explique que, dans des pays comme la France, l'Allemagne ou le Danemark, les records de production éolienne se situent presque toujours en hiver. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Parmi les surnoms dont l'Histoire a affublé les souverains, celui donné à Philippe IV de France, dit le Bel (1268-1314), est sans doute l'un des plus surprenants : « roi faux-monnayeur ». Cette accusation, qui traverse les chroniques médiévales, mérite pourtant d'être replacée dans son contexte.Un roi en quête d'argent fraisPhilippe le Bel monte sur le trône en 1285. Très vite, il doit faire face à d'importants besoins financiers : guerres contre l'Angleterre et la Flandre, train de vie de la cour, développement de l'administration royale. Or, les impôts directs restent limités et impopulaires. Le roi se tourne donc vers un levier puissant : la monnaie.La manipulation des espècesÀ plusieurs reprises, Philippe fait procéder à des mutations monétaires. Concrètement, il fait frapper de nouvelles pièces contenant moins d'argent fin ou d'or pur que les précédentes, tout en les imposant à une valeur nominale identique, voire supérieure. Le bénéfice revient au trésor royal : l'État encaisse la différence entre le métal précieux réellement utilisé et la valeur faciale.Pour les contemporains, ces pratiques s'apparentent à du faux-monnayage, car elles brouillent la confiance dans la monnaie. Les chroniqueurs, mais aussi des adversaires politiques, n'hésitent pas à qualifier le roi de « faussaire ».Une arme économique et politiqueMais Philippe n'agit pas en simple tricheur. Ces manipulations sont pensées comme des outils de politique économique. Dans un royaume en manque de métal précieux, réduire la teneur en argent permettait de multiplier la masse monétaire disponible. De plus, chaque mutation monétaire s'accompagnait de campagnes de communication et d'un contrôle strict par l'administration royale, preuve que le roi assumait publiquement sa stratégie.Les conséquences et la postéritéCes réformes eurent toutefois des effets négatifs. L'instabilité monétaire entraîna de la méfiance, des hausses de prix et des difficultés pour les échanges internationaux. Les marchands flamands et anglais furent particulièrement critiques. Dans l'imaginaire collectif, Philippe devint alors le « roi faux-monnayeur », un souverain accusé d'avoir trahi la confiance de ses sujets en altérant la monnaie.Pourtant, à bien des égards, il s'agit moins d'une fraude que d'une expérimentation monétaire avant l'heure. De nombreux souverains européens de l'époque ont eu recours à des pratiques similaires. Ce qui distingue Philippe, c'est l'ampleur et la fréquence de ses manipulations, et surtout le souvenir durable laissé dans la mémoire historique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Avez-vous déjà remarqué que certaines personnes semblent obtenir plus facilement un emploi, une augmentation ou même de la sympathie… simplement parce qu'elles sont considérées comme belles ? Ce phénomène porte un nom : le pretty privilege, littéralement le privilège accordé à la beauté. Et ce n'est pas qu'une impression : la science le mesure, chiffres à l'appui.Le pretty privilege, c'est l'ensemble des avantages sociaux, professionnels ou personnels que reçoivent les individus jugés physiquement attirants. Il repose sur deux grands mécanismes psychologiques :D'abord le stéréotype de l'attractivité, ou l'idée que “beau = bon”.Ensuite, l'effet de halo : une caractéristique positive – ici la beauté – influence l'évaluation d'autres traits comme l'intelligence, la sociabilité ou la compétence.Concrètement, ces biais ont des effets très tangibles. Une étude menée sur plus de 43 000 diplômés de MBA a montré que les personnes considérées comme les plus attirantes touchaient en moyenne 2,4 % de plus par an, soit environ 2 500 dollars. Pour les 10 % les plus beaux, le bonus atteignait 11 %, soit plus de 5 500 dollars annuels.Une autre enquête menée aux États-Unis révèle que ceux qui se jugent “extrêmement attirants” déclarent gagner près de 20 000 dollars de plus par an que les personnes perçues comme peu attirantes. On parle là d'un salaire moyen de 64 000 dollars contre 44 000.Mais le phénomène ne s'arrête pas au monde du travail. À l'école déjà, les élèves jugés beaux sont perçus comme plus intelligents et bénéficient de la bienveillance des enseignants. Et même devant un tribunal, la beauté peut influencer : plusieurs recherches ont montré que les accusés séduisants reçoivent parfois des peines plus légères… sauf si leur délit est directement lié à leur charme, comme une escroquerie sentimentale.Dans la vie quotidienne, être perçu comme attirant facilite aussi les relations. Des études montrent que les visages considérés comme beaux sont plus “centrés” dans les réseaux sociaux : ils ont plus d'amis, plus de soutien, et bénéficient d'une meilleure estime d'eux-mêmes. À l'inverse, les personnes jugées peu attirantes déclarent plus souvent souffrir de détresse psychologique ou de dépression.Attention cependant : ce privilège a un revers. Maintenir certains standards de beauté coûte du temps, de l'argent, et peut nuire à la santé mentale. De plus, les personnes séduisantes peuvent aussi être victimes d'objectification ou de jalousie.Alors, le pretty privilege existe bel et bien, et la science le confirme : la beauté agit comme une monnaie sociale, capable d'influencer nos salaires, nos relations, voire la justice. Mais ce pouvoir n'est pas sans ambiguïtés. Finalement, c'est peut-être notre regard collectif, et nos biais inconscients, qui donnent tant de valeur à la beauté. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vous venez de manger. Peut-être trop, peut-être sans faim, peut-être en cherchant à calmer quelque chose qui n'a rien à voir avec la nourriture. Et maintenant, la culpabilité arrive… ce mélange d'agacement, de honte et de jugements intérieurs qui semblent tourner en boucle. Si cette sensation vous est familière, vous n'êtes pas seul·e. Cet épisode de Dans la poire ! est pour vous.
Épisode 1358 : Youpi c'est lundi et toutes les applications veulent devenir des réseaux sociaux ! Spotify, Roblox, même Netflix… On se parle aussi des notes communautaires de Méta, des nouvelles règles de TikTok et de LinkedIn qui ajoute deux nouvelles KPI les “Saves” et les “Sends”. Roblox copie TikTok et veut devenir un réseau social à part entièreRoblox lance Moments, un nouveau fil d'actualité vertical inspiré directement du "Pour Toi" de TikTok. https://corp.roblox.com/newsroom/2025/09/roblox-moments-user-generated-discoveryAvec Moments, les utilisateurs peuvent enregistrer jusqu'à 30 secondes de gameplay, les éditer, et les partager dans un flux vertical, sans commentaires mais avec des réactions.L'algorithme pousse ensuite ces vidéos selon les préférences des joueurs. Objectif : accroître le temps passé sur la plateforme et stimuler la production de contenu natif.Une manière pour Roblox de s'imposer comme un média social immersif à part entière — et non plus uniquement comme un moteur de jeu.Ce pivot vers le scroll infini confirme une tendance de fond : chaque plateforme veut son propre TikTok. YouTube avec Shorts, Instagram avec Reels, et maintenant Roblox, qui capitalise sur l'UGC des jeunes pour structurer une offre média.Une stratégie cohérente pour fidéliser les ados, et transformer une plateforme de jeu en un véritable écosystème d'attention.
On aime croire que nos yeux fonctionnent comme des caméras et que notre cerveau nous transmet le monde tel qu'il est, instantanément. Mais ce n'est qu'une illusion. Selon une étude récente menée par des chercheurs de l'Université d'Aberdeen en Écosse et de l'Université de Californie à Berkeley, publiée dans Science Advances, notre cerveau accuse un léger retard… et vit en réalité dans le passé.Une illusion visuelle constanteLes chercheurs ont mis en lumière un phénomène fascinant : notre perception repose sur une illusion visuelle naturelle, permanente. Concrètement, plutôt que de traiter chaque image nouvelle dès qu'elle apparaît, notre cerveau s'appuie sur les 15 dernières secondes d'informations visuelles pour créer une représentation fluide et stable de notre environnement. Cela signifie que ce que vous voyez au moment précis où vous m'écoutez n'est pas l'instant présent, mais une reconstruction moyenne du passé récent.Pourquoi ce décalage ?Ce mécanisme a une fonction essentielle. Le monde visuel est chaotique : des objets bougent, la lumière change, des ombres apparaissent. Si le cerveau réagissait en temps réel à chaque micro-changement, notre perception serait instable, hachée, et nous serions incapables d'agir avec fluidité. En intégrant les signaux sur une quinzaine de secondes, notre cerveau fait du “lissage temporel”. Il sacrifie la précision de l'instant au profit d'une continuité confortable et exploitable.Les preuves expérimentalesPour démontrer ce phénomène, les chercheurs ont utilisé des images dont certains détails changeaient progressivement. Résultat : les participants ne remarquaient souvent pas ces changements subtils, car leur cerveau fusionnait l'image présente avec celles des secondes précédentes. C'est ce qu'on appelle l'« effet de continuité ». En d'autres termes, notre cerveau choisit la cohérence plutôt que la fidélité immédiate.Un paradoxe utileCette découverte peut sembler dérangeante : nous ne vivons jamais exactement dans le présent, mais avec un léger retard. Pourtant, ce délai est un avantage. Imaginez conduire une voiture. Si votre cerveau réagissait en temps réel aux moindres variations de la route ou de la luminosité, votre vision serait saccadée et vos réactions désordonnées. Grâce à cette fenêtre de 15 secondes, vous bénéficiez d'une vision stable, qui vous permet de prendre des décisions efficaces.ConclusionL'étude d'Aberdeen et de Berkeley change notre façon de penser la perception. Ce que nous voyons n'est pas une retransmission en direct, mais une construction mentale basée sur le passé proche. En somme, nous vivons toujours avec un quart de minute de retard… et c'est précisément ce décalage qui rend notre expérience du monde cohérente et supportable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le “triangle de la mort” désigne une zone du visage comprise entre l'arête du nez et les commissures des lèvres, formant un triangle. Cette appellation spectaculaire vient d'une particularité anatomique : dans cette région, les veines superficielles (veine faciale, veine angulaire) communiquent directement avec des veines profondes de l'orbite (veines ophtalmiques) et, au-delà, avec le sinus caverneux, une grande veine située à la base du crâne. Or ces veines sont dépourvues de valvules efficaces, ce qui autorise un reflux du sang vers le crâne en cas d'inflammation, de pression ou d'infection locales.Concrètement, une lésion cutanée banale du triangle — bouton manipulé, poil incarné, gerçure, furoncle dans le vestibule nasal — peut, très rarement, permettre à des bactéries (souvent Staphylococcus aureus, parfois streptocoques ou anaérobies) de gagner la circulation veineuse puis le sinus caverneux. Cela expose à une thrombose du sinus caverneux (formation d'un caillot infecté), à une méningite ou à un abcès intracrânien. Ces complications restent exceptionnelles à l'ère des antibiotiques, mais leur gravité explique la réputation de cette zone.Les signes d'alarme qui doivent faire consulter en urgence après une infection du nez ou de la lèvre supérieure sont : fièvre, céphalée intense, douleur autour d'un œil, œdème palpébral, rougeur conjonctivale, diplopie (vision double), douleur aux mouvements oculaires, proptose (œil “qui ressort”), diminution de la vision, engourdissement du front ou de la joue (atteinte des nerfs V1/V2), voire paralysie oculomotrice (nerfs III, IV, VI). Le diagnostic repose sur l'examen clinique et l'imagerie (IRM avec angio-IRM ou TDM), et le traitement associe antibiothérapie intraveineuse rapide, prise en charge en milieu spécialisé, parfois anticoagulation selon les cas.Pourquoi le risque augmente-t-il quand on “triture” un bouton ? En pressant, on provoque microtraumatismes et diffusion bactérienne dans des tissus très vascularisés, avec un gradient de pression qui peut favoriser la remontée du sang vers les veines profondes. Le risque est majoré par le diabète, l'immunodépression, une sinusite non traitée ou une infection dentaire maxillaire.Les gestes de prévention sont simples : éviter de percer ou manipuler les lésions dans cette zone ; nettoyer la peau avec une solution douce ; traiter les croûtes/sécheresses nasales (salines isotoniques, baumes adaptés) ; consulter en cas de douleur, fièvre, extension de la rougeur, écoulement purulent nasal, ou atteinte de l'œil. En résumé, le “triangle de la mort” n'est pas une fatalité : c'est le rappel qu'ici, la connexion veineuse directe avec l'intérieur du crâne impose de respecter les règles d'hygiène et de ne pas jouer les dermatologues amateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.