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C'est un sujet qui a passionné les lecteurs de ZDNET cette année, et il est idéal si, entre la dinde et la bûche, votre oncle vous demande comment l'intelligence artificielle va encore évoluer.Vous pourrez lui répondre que la prochaine étape, c'est la fin du choix cornélien entre rapidité et intelligence.Le cœur de cette révolution, c'est ce que Nick Turley, le responsable de ChatGPT, décrit comme une unification totale des modèles d'IA dans les chatbots.Une gymnastique mentale souvent fastidieuseJusqu'à présent, nous étions habitués à devoir choisir manuellement notre modèle d'IA. Cette gymnastique mentale, souvent fastidieuse pour l'utilisateur, disparait avec les nouvelles versions des chatbots d'IA.L'idée derrière ce nouveau modèle est d'automatiser cette décision. Concrètement, le système fonctionne de manière beaucoup plus humaine.Si vous lui posez une question triviale, il vous répondra du tac au tac, en utilisant un modèle économe et rapide."Réfléchir" avant de répondreEn revanche, si vous lui soumettez une équation complexe ou une question pointue en sciences de l'environnement, l'IA prend le temps de "réfléchir" avant de répondre, et ce en activant ses capacités de raisonnement approfondi.Comme le souligne Sam Altman, le patron d'OpenAI, l'objectif est d'obtenir une fluidité conversationnelle où l'IA adapte son temps de latence à la difficulté de la tâche, et ce sans que vous n'ayez rien à configurer.Pour les entreprises et les professionnels, cet impact est majeur. Le collaborateur en entreprise n'a plus besoin d'être un expert en "prompt engineering" ou de connaître les subtilités de chaque version pour obtenir le meilleur résultat.Cette approche "tout-en-un" promet de simplifier drastiquement l'adoption de l'IA générative dans les processus métiers, en garantissant toujours la réponse la plus pertinente, qu'elle nécessite une seconde ou une minute de réflexion.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:50 - Les préparatifs à la levée du barrage de Pau sur l'A64 - La Coordination Rurale a levé le barrage de Pau ce vendredi midi. Si le préfet des Pyrénées-Atlantiques n'est pas revenu sur la levée de l'abattage total, les agriculteurs ont obtenu gains de cause sur d'autres points. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
On a tous déjà vécu ce moment où l'on raconte un souvenir avec certitude, avant qu'un proche nous corrige avec un "Non, ça ne s'est pas passé comme ça". Ces distorsions sont appelées "faux souvenirs", et rassurez-vous, ça ne fait pas de vous un menteur. Concrètement, ce sont des souvenirs qui présentent des incohérences et des interprétations par rapport à l'événement vraiment vécu. Il touche la mémoire épisodique, celle qui enregistre nos véritables expériences passées. Mais pourquoi notre mémoire nous trompe-t-elle ? Peut-on vraiment se fier à nos souvenirs ? Ecoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez" Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin. Première diffusion : mai 2025 À écouter ensuite : Pourquoi les jeunes ont-ils de plus en plus de cancers ? Qu'est-ce que la méthode SMART, pour combattre le stress ? Comment utiliser le brassage cognitif pour s'endormir plus vite ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Objet du quotidien par excellence, le smartphone pourrait voir son avenir proche sérieusement contrarié. Selon une étude récente du cabinet Counterpoint Research, l'année 2026 pourrait être marquée par une baisse de la production mondiale de téléphones portables. En cause, une pénurie de puces mémoire largement alimentée par l'essor fulgurant de l'intelligence artificielle. Le smartphone est partout. Ou presque. Pourtant, derrière cet objet devenu indispensable se cache un marché qui n'est plus en forte croissance. Après des années d'expansion à grande vitesse, le secteur est entré dans une phase de maturité. Concrètement, les consommateurs renouvellent leurs appareils moins souvent. Les innovations sont jugées moins spectaculaires qu'auparavant, et les marges sont de plus en plus sous pression, en particulier sur les produits d'entrée et de milieu de gamme. Le constat est donc posé : le contexte est déjà tendu pour les fabricants, et les perspectives ne sont pas très rassurantes. Une pénurie de puces mémoire au cœur du problème Les prévisions pour 2026 ont récemment été revues à la baisse. Les livraisons mondiales de smartphones pourraient reculer jusqu'à 2%. La principale raison n'est pas un désintérêt des consommateurs, mais le manque de composants essentiels à la fabrication des appareils. Le secteur devrait en effet être confronté à une pénurie de puces mémoire, celles qui permettent à nos smartphones de disposer de mémoire vive. Ces composants sont indispensables. Ils permettent de lancer les applications rapidement, de passer d'une tâche à l'autre et d'assurer la fluidité globale du système. Depuis plusieurs années, les fabricants mettent en avant cette mémoire pour justifier des appareils toujours plus performants. Mais cette ressource est désormais convoitée par un autre acteur de poids : l'intelligence artificielle. Quand l'IA capte les ressources les plus rentables Le problème pour les géants du smartphone, c'est que l'intelligence artificielle est aujourd'hui bien plus rentable pour les producteurs de puces. Pour entraîner et faire fonctionner les modèles d'IA, il faut des infrastructures gigantesques. Les centres de données reposent sur des processeurs extrêmement gourmands en mémoire. OpenAI, Google, Meta ou encore Microsoft sont prêts à payer très cher pour sécuriser ces composants stratégiques. Face à cette demande explosive, les fabricants de puces mémoire font un choix rationnel d'un point de vue économique : ils réservent leur production aux plus offrants et privilégient les marchés liés à l'IA, bien plus rentables que l'électronique grand public. Produire davantage de puces serait possible, mais pas immédiatement. Trois entreprises seulement produisent plus de 90% des puces mémoire dans le monde. Construire de nouvelles usines ou augmenter les capacités existantes demande du temps, beaucoup d'argent et surtout une visibilité à long terme sur la demande, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. La conséquence est directe pour les fabricants de smartphones. À une demande forte et une offre limitée correspond une situation de rareté, et la rareté fait monter les prix. Résultat : une pénurie, mais aussi une explosion des coûts. Concrètement, les smartphones neufs devraient coûter plus cher, tout comme les ordinateurs. Certains produits pourraient également se révéler moins innovants que prévu. Bref, mieux vaut peut-être prendre soin de son smartphone actuel, avant que les prix ne flambent et que ces appareils ne se fassent plus rares. À lire aussiGoogle prend l'avantage dans la course à l'IA grâce à ses puces maison
Aujourd'hui, nous nous penchons sur l'entretien de nos téléviseurs connectés. Alors que vous êtes peut-être en famille pour les fêtes, c'est l'occasion idéale de briller en dépannant la Smart TV du salon qui montre des signes de fatigue, ou tout simplement d'optimiser votre propre installation pour les marathons de films de Noël.Entrons directement dans le vif du sujet.À l'ère du tout connecté, nos téléviseurs sont devenus de véritables ordinateurs. Ils nous offrent un accès illimité au divertissement, mais cela a un coût invisible : l'accumulation de données.C'est ce qu'on appelle la mémoire cache. Cette zone de stockage temporaire conserve des vignettes, des historiques ou des processus pour accélérer le chargement de vos applications préférées. Mais le revers de la médaille, c'est qu'avec le temps, ce cache s'encrasse de fichiers obsolètes.Le résultat est souvent frustrant : une interface qui rame, des applications qui plantent, voire des problèmes de mise en mémoire tampon en plein milieu de votre série.Concrètement, comment reprend-on le contrôle ?L'objectif est de faire le ménage sans tout casser.Il faut bien distinguer deux actions.D'un côté, vider le cache, qui supprime les fichiers temporaires et qui est sans risque.De l'autre, effacer les données, une action plus radicale qui remet l'application à zéro et vous obligera à entrer de nouveau vos identifiants.Pour un simple ralentissement, vider le cache suffit amplementPour un simple ralentissement, vider le cache suffit amplement. La procédure varie légèrement selon les marques, mais la logique reste la même. Rendez-vous dans les paramètres, puis dans la section "Applications" ou "Gestionnaire d'applications".Sur les téléviseurs Samsung par exemple, il faudra souvent passer par le menu "Assistance" puis "Entretien de l'appareil".Chez LG, cela se trouve généralement dans les paramètres de "Stockage".Quant aux téléviseurs sous Android ou Google TV, comme les modèles Sony, c'est plus direct : allez dans "Apps", affichez toutes les applications, sélectionnez celle qui pose problème et choisissez l'option "Vider le cache".Les experts recommandent d'effectuer cette petite maintenance environ tous les deux mois. Ou dès que vous sentez que votre téléviseur commence à traîner la patte. C'est une opération simple, rapide, et qui redonne à votre écran sa fluidité des premiers jours, vous garantissant une expérience visuelle optimale pour la fin de l'année.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tu travailles de plus en plus dur ces derniers temps, mais malgré tous tes efforts, tu n'as pas l'impression que tes résultats s'améliorent.Ne penses-tu pas qu'il est temps d'agir, plutôt que d'accumuler encore plus de fatigue ?Ce nouvel épisode de podcast est fait pour toi si tu veux éviter le burn out d'entrepreneur, et reprendre le contrôle de ta vie et de ton business. Oui, tu peux vraiment t'en sortir !Et surtout, tu peux éviter de reproduire les mêmes erreurs, celles que je vais te détailler dans cet épisode, dès maintenant.Je te partage les 3 signaux d'alarme que 90 % des coachs ignorent.Une fois que tu les auras identifiés, tu pourras poser de vraies limites… et même t'autoriser des vacances tout en augmentant tes revenus. Loin du burn out d'entrepreneur.Concrètement, après avoir écouté ce podcast, tu repartiras avec une vision claire pour changer ton modèle d'activité, libérer ton temps, augmenter tes revenus et construire une entreprise qui travaille pour toi… et plus jamais l'inverse.___
Se sentir bien chez soi, c'est avant tout se sentir en sécurité. Pourtant, selon une étude OpinionWay pour Verisure, si 85 % des personnes vivant seules accordent une grande importance à la sécurité de leur domicile, 6 sur 10 ne se sentent pas totalement protégées. Entre sentiment de vulnérabilité, besoin de confiance et actions concrètes pour se sécuriser, la frontière entre mythe et réalité est parfois fine. Aujourd'hui, nous explorons ces questions avec Sophie Lalanne, Directrice du Développement Commercial chez Verisure France, spécialiste de la télésurveillance. Ensemble, nous allons comprendre ce qui nourrit notre sentiment de sécurité, comment les Français perçoivent les risques au quotidien, et surtout quelles solutions existent pour agir concrètement. Une interview de Anne-Sandrine Di Girolamo pour Les Ondes de l'Immo. ▶️ Regarder sur You Tube
Lorsqu'on met de côté la question des déchets radioactifs, le nucléaire reste l'une des rares sources d'énergie capables de produire massivement de l'électricité sans émissions de gaz à effet de serre. Son principal défaut demeure toutefois bien connu : les centrales sont longues et coûteuses à construire. Face à cette contrainte, une solution alternative gagne du terrain, notamment pour les sites isolés ou les infrastructures critiques : les microréacteurs nucléaires.C'est sur ce créneau que se positionne Radiant Nuclear. La start-up américaine vient d'annoncer une levée de fonds de plus de 300 millions de dollars pour accélérer la commercialisation de Kaleidos, un microréacteur nucléaire d'une puissance électrique d'un mégawatt. Radiant prévoit de construire une usine dans le Tennessee, capable de produire jusqu'à 50 unités par an. Concrètement, chaque microréacteur Kaleidos tient dans un volume équivalent à celui d'une semi-remorque. Il fournit non seulement un mégawatt d'électricité, mais aussi 1,9 mégawatt d'énergie thermique, exploitable pour le chauffage industriel ou la désalinisation de l'eau. Le système repose sur un combustible de nouvelle génération, le TRISO, réputé pour sa robustesse et sa sûreté. Une unité peut fonctionner cinq ans en continu avant d'être récupérée par Radiant pour être rechargée en combustible.Ces microréacteurs sont conçus pour être transportables, surveillés à distance, et interconnectables. Selon l'entreprise, plusieurs centaines d'unités pourraient être déployées ensemble, en fonction des besoins. Les cas d'usage ciblés sont variés : bases militaires, opérations de secours, sites industriels isolés ou zones où le réseau électrique est insuffisant. Le secteur des centres de données figure aussi dans le viseur. Si un microréacteur ne suffit pas à alimenter à lui seul les gigantesques infrastructures dédiées à l'intelligence artificielle — qui réclament désormais des puissances proches du gigawatt, comme chez Meta ou dans le projet Stargate — il peut néanmoins constituer un appoint stratégique. Radiant a déjà signé plusieurs accords, notamment pour équiper une base militaire américaine et fournir plusieurs dizaines d'unités à Equinix. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, nous revenons sur un sujet qui a passionné nos lecteurs. Il s'agit de la promesse d'une productivité décuplée pour les développeurs grâce à l'intelligence artificielle générative.Imaginez un instant que vous ayez un assistant capable d'abattre des semaines de travail technique de codage en quelques heures, vous laissant le temps de profiter du réveillon.C'est exactement l'expérience qu'a tentée l'un de nos experts avec Codex, l'IA de programmation d'OpenAI.Réécriture complète du code HTML et CSSEntrons dans le vif du sujet. L'expérience repose sur l'utilisation de Codex directement intégré dans l'environnement de développement Visual Studio Code, le tout accessible via l'abonnement ChatGPT Plus à vingt dollars par mois. L'objectif était de voir si cette formule grand public pouvait rivaliser avec des outils professionnels bien plus coûteux.Concrètement, notre testeur a confié à l'IA des tâches variées et parfois fastidieuses, comme la réécriture complète du code HTML et CSS d'une page d'accueil, le débogage d'une liste de diffusion en JavaScript, ou encore la création d'un moteur d'interface complexe.Le résultat immédiat est stupéfiant. L'IA a permis de déléguer les tâches répétitives, notamment le CSS que beaucoup de développeurs redoutent, avec une efficacité redoutable, à condition de la guider pas à pas, section par section.24 jours de travail manuel en seulement 12 heures d'utilisation cumulée de l'IAC'est ici que les chiffres donnent le tournis.En termes de rendement pur, notre expert estime avoir multiplié sa productivité par seize.Tenez-vous bien. Il a accompli l'équivalent de vingt-quatre jours de travail manuel en seulement douze heures d'utilisation cumulée de l'IA.La première dose est toujours gratuite !Cependant, il y a un revers à la médaille, et il est de taille. L'abonnement à vingt dollars s'apparente à une offre d'appel, voire à une première dose gratuite.Après une journée d'utilisation intensive, l'utilisateur s'est heurté à des murs invisibles. D'abord une suspension de 33 minutes, puis de 90 minutes, et finalement un blocage complet de plus de cinq jours.Sans avertissement préalable, l'outil vous coupe donc l'herbe sous le pied, parfois en plein milieu d'une ligne de code, vous laissant le choix entre attendre une semaine ou passer à la caisse pour l'abonnement professionnel à 200 dollars.Cette expérience montre que le modèle économique des assistants de code évolue vers une segmentation forte. Si vous dirigez une équipe technique, sachez que les versions "Plus" grand public sont insuffisantes pour un usage intensif.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, nous nous penchons sur le genre de connaissance idéale pour briller lors des repas de famille en cette fin d'année, surtout quand l'oncle Gérard se plaindra que son transfert de photos de vacances prend des plombes, ou que sa souris sans fil fonctionne mal.La solution se trouve peut-être juste sous vos yeux, dans une simple touche de couleur.Car oui, les couleurs de vos ports USB ne sont pas là pour faire joli. Elles constituent un code secret standardisé qu'il est urgent de déchiffrer.La vitesse = la couleurCommençons par le constat de base. On a souvent l'impression que l'USB est une connectique universelle et interchangeable. C'est vrai pour la forme, mais absolument faux pour la performance.Si vous avez déjà remarqué qu'un périphérique réagissait mieux sur la prise de gauche que sur celle de droite, ce n'est pas une hallucination.Leur architecture interne peut varier du tout au tout en matière de débit de données et de fourniture d'énergie. C'est là que le code couleur entre en jeu pour vous guider instantanément, sans avoir à fouiller dans le manuel technique.Analysons maintenant ce code couleur pour comprendre ce qu'il cache.Analyse des anciens standardsTout commence avec les anciens standards.Si vous voyez un port blanc, c'est de l'USB 1, l'ancêtre, limité à 12 mégabits par seconde.S'il est noir, c'est de l'USB 2.0, très courant pour les claviers et souris, avec un débit de 480 mégabits. C'est suffisant pour de la bureautique, mais c'est là qu'il ne faut surtout pas brancher votre disque dur externe si vous êtes pressé.Pour la vitesse, cherchez le bleu. Cette couleur signale l'arrivée de l'USB 3.0 et du "SuperSpeed". Ici, on change de dimension avec un débit qui grimpe à 5 Gigabits par seconde, soit plus de dix fois la vitesse du port noir.Si le port est turquoise, c'est encore mieux; c'est de l'USB 3.1 à 10 Gigabits.Enfin, le Graal pour les transferts lourds, c'est le port rouge. Il indique souvent de l'USB 3.2, capable d'atteindre jusqu'à 20 Gigabits par seconde.Mais l'astuce qui vous fera passer pour un expert auprès de vos proches concerne l'énergie.Rouge ou orange ? Toujours actif !Avez-vous déjà vu des ports jaunes ou oranges ? Ces ports ont une particularité géniale. Ils sont "toujours actifs". Concrètement, cela signifie qu'ils peuvent recharger un smartphone même si l'ordinateur est éteint.C'est le port de secours idéal en déplacement.En résumé, ne branchez plus vos périphériques au hasard. Un disque SSD sur un port noir, c'est une perte de temps, et un téléphone sur un port jaune, c'est l'assurance d'une batterie pleine.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
GESTIONNAIRES EN ACTION. Après une troisième année consécutive de bons rendements boursiers, 2026 sera marquée par la continuité des grandes thématiques qui ont prévalu tout au long de cette année. C’est du moins l’avis de Julie Hurtubise, conseillère en placements à Gestion de patrimoine TD. «Jusqu’à présent en 2025, le S&P/TSX a eu une très bonne année avec un rendement largement positif de près de 30%, ce qui est un des meilleurs résultats dans les marchés développés. Par contre, ce qui est important de dire, c'est que ce ne sont pas tous les secteurs qui ont profité de cette hausse. Les banques et les ressources naturelles ont été les grandes gagnantes», dit-elle. Après une année aussi forte que 2025, il est à son avis normal que l’on doive s’attendre à un ralentissement en 2026, qui devrait tout de même être positive. «Au Canada, les banques devraient continuer de bien performer dans un contexte de taux plus stables, de bilans financiers solides et de dividendes attrayants. Du côté des ressources, le pays demeure très bien positionné, sans oublier que la demande pour l'énergie, les métaux et les infrastructures restera structurellement forte», précise-t-elle. Actions américaines : encore l’intelligence artificielle En 2025, les marchés boursiers américains ont aussi connu une bonne année, bien que la performance a été très concentrée dans la technologie autour de l'intelligence artificielle (IA). «À l'inverse, d'autres secteurs comme l'énergie, les services à la collectivité et l'immobilier ont été pénalisés par le niveau des taux d’intérêt. Certains segments de la consommation discrétionnaire ont été aussi volatils», résume-t-elle. Julie Hurtubise soutient qu’un thème important à surveiller en 2026 sera celui des investissements en infrastructures autour des centres de données liés à l’IA, qui vont s’étaler sur plusieurs années. Un autre secteur qu'il ne faut pas oublier est celui des soins de la santé. Le secteur a moins de bien fait en 2025 et se positionne bien pour l’année à venir. Grâce à des valorisations encore raisonnables, c'est un secteur moins exposé à l'intelligence artificielle et à l'endettement qui peut être un bon complément à ajouter en portefeuille. Obligations : entre rendements et taux d’intérêt La conseillère en placements estime que les taux d’intérêt devraient être beaucoup plus stables en 2026 qu’ils ne l’ont été cette année. «Au Canada, le taux directeur devrait rester proche des niveaux actuels. Aux États-Unis, les marchés ciblent une à deux baisses d’un quart de point. Concrètement, ça veut dire qu'on peut acheter des obligations gouvernementales ou de sociétés de bonne qualité qui obtiennent un rendement autour de 3% à 4% au Canada, puis près de 4% aux États-Unis sans prendre de risques excessifs», explique-t-elle. Si les taux baissent un peu aux États-Unis, la valeur des obligations peut augmenter légèrement en plus du revenu qu'elles versent. Métaux précieux : l’or, le cuivre et l’argent En 2025, le prix de l’once d’or ajusté à l’inflation a battu un record vieux de 40 ans. Peut-on penser que la croissance va se poursuivre en 2026? Oui, selon Julie Hurtubise, qui souligne que Morgan Stanley prévoit que le prix de l'once d’or, actuellement d’un peu plus de 4300$US, pourrait atteindre environ 4500$US vers le milieu de 2026, porté par une demande stable des banques centrales, des FNB ainsi que des anticipations de baisse de taux. «Un autre élément à surveiller pour 2026 c'est l'augmentation des fusions des acquisitions dans le secteur minier. Pour ce qui est de l'argent, la demande industrielle reste forte. Les panneaux solaires, l'électronique et les technologies soutiennent aussi les prix. En ce qui concerne le cuivre, c'est encore plus clair. L'offre est limitée, les nouveaux projets prennent du temps et la demande continue d'augmenter», dit-elle. Vers un rebond du prix du pétrole? Le prix du baril de pétrole brut, descendu sous les 55$US, à un creux depuis 2021, devrait rester relativement stable l’an prochain, selon la conseillère en placements. «Le secteur de l'énergie entre aussi dans une phase un petit peu plus normalisée. On s'attend à ce que les prix du pétrole restent autour de 60$US le baril. Ce niveau reflète un marché bien approvisionné avec une production mondiale en hausse et une demande qui continue de croître à un rythme plus modéré», raconte-t-elle. Elle précise qu’aux niveaux actuels, les entreprises restent rentables, mais avec des marges plus serrées. Un tel environnement favorisera surtout les producteurs plus disciplinés, ceux qui ont des coûts de production plus bas et des bilans solides. *Le balado «Gestionnaires en action» a reçu un honneur, étant reconnu en juin dernier dans le Top 100 des meilleurs balados sur les marchés financiers en ligne par la société américaine Million Podcasts.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Aujourd'hui, nous allons parler de sécurité et de la confiance parfois aveugle que l'on accorde à nos outils numériques.Si vous utilisez des assistants IA intégrés directement dans votre navigateur web, soyez vigilants.Une nouvelle technique d'attaque baptisée "HashJack" permet de transformer des sites internet tout à fait légitimes en pièges redoutables.Le mécanisme de l'attaqueCommençons par comprendre le mécanisme de cette attaque.HashJack a été mise en lumière par une équipe de chercheurs. Il s'agit d'une forme d'injection de prompt indirecte qui exploite une faille dans la manière dont les navigateurs IA traitent les adresses web.Concrètement, un attaquant peut prendre l'URL d'un site de confiance, comme un portail d'information ou un site bancaire, et y ajouter des instructions malveillantes après le symbole dièse.Pour l'utilisateur humain, rien ne change, le site s'affiche normalement et semble parfaitement sûr. Le piège se referme uniquement si vous sollicitez votre assistant IA sur cette page. L'intelligence artificielle va alors lire l'intégralité de l'URL, y compris les instructions cachées après le dièse, et les exécuter à votre insu.Plusieurs scénarios inquiétantsC'est là que les conséquences peuvent devenir graves pour les professionnels. Les chercheurs ont démontré plusieurs scénarios inquiétants.Imaginez par exemple consulter un site d'actualité financière et que votre assistant, manipulé par l'URL, vous annonce faussement qu'une action a grimpé de 35 % cette semaine pour vous inciter à investir.Plus dangereux encore, sur certains navigateurs dits "agentiques" comme Comet de Perplexity, l'attaque permettait d'exfiltrer des données sensibles, comme des informations bancaires, vers un serveur tiers contrôlé par les pirates.Des réactions mitigées de la part des éditeursTerminons par la réaction des éditeurs face à cette vulnérabilité. La situation est contrastée. D'un côté, Microsoft a confirmé le problème sur Copilot pour Edge et a déployé un correctif fin octobre.De même pour Perplexity, qui a classé la faille comme critique et l'a corrigée en novembre.En revanche, la position de Google est différente. Pour le moment, Google ne prévoit pas de correctif majeur, classant le risque comme faible. Il est à noter que d'autres systèmes comme Claude ou les outils d'OpenAI se sont montrés résistants à cette attaque lors des tests. Cela nous rappelle qu'en matière d'IA, la prudence reste de mise, même sur des sites que vous connaissez bien.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alors que plusieurs milliers d'agriculteurs manifestent à Bruxelles contre l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur, le traité est à l'ordre du jour du Conseil européen ce jeudi et demain. Très critiqué sur le plan agricole, il est pourtant défendu avec insistance par la Commission européenne. Pour quelles raisons Bruxelles tient-elle tant à le signer ? La détermination de la Commission européenne à faire aboutir l'accord UE-Mercosur s'inscrit d'abord dans une lecture globale des rapports de force économiques actuels. Pour Bruxelles, ce traité est conçu pour générer plusieurs milliards d'euros de bénéfices chaque année. L'exécutif européen avance le chiffre de 4 milliards d'euros d'économies annuelles pour les exportateurs européens, grâce à la réduction des droits de douane. Concrètement, l'accord vise à supprimer environ 90 % des droits de douane entre l'Union européenne et les pays du Mercosur. Une mesure qui permettrait à la production européenne de mieux s'exporter et de gagner en compétitivité sur ces marchés. Bruxelles y voit également une diversification stratégique de ses partenaires commerciaux, dans un contexte mondial de plus en plus tendu. Le Mercosur représente en effet un marché de 270 millions de consommateurs, pour un PIB cumulé d'environ 2 700 milliards d'euros. Sur le papier, il s'agit donc d'un marché à fort potentiel pour les entreprises européennes. Une asymétrie assumée, mais encadrée Sur le papier seulement, car l'accord est souvent résumé par une formule devenue célèbre : « Des voitures européennes contre des vaches sud-américaines ». Une image qui illustre l'asymétrie du traité, entre exportations industrielles européennes et importations agricoles sud-américaines. La Commission européenne assume pleinement cette asymétrie. Selon elle, les gains industriels et macroéconomiques pour l'Europe excéderaient largement les pertes sectorielles agricoles, d'autant plus que ces dernières seraient limitées par des quotas, des périodes de transition et des mécanismes de sauvegarde prévus dans le texte. Pour Bruxelles, l'accord ne constitue donc pas une ouverture brutale et incontrôlée des marchés, mais un compromis encadré, pensé pour préserver les secteurs les plus sensibles tout en favorisant la compétitivité globale de l'économie européenne. À lire aussiAccord UE-Mercosur: le ton se durcit entre Paris et Bruxelles, la France demande un report du vote Un enjeu géopolitique et stratégique majeur Au-delà de l'aspect commercial, la Commission européenne insiste surtout sur la dimension géopolitique de l'accord. L'Union cherche à réduire ses dépendances stratégiques, notamment vis-à-vis de la Chine. Les pays du Mercosur disposent de ressources naturelles et minières essentielles à la transition énergétique et numérique, ce qui renforce leur intérêt stratégique pour l'Europe. Le traité est aussi présenté comme une réponse au retour du protectionnisme sur la scène internationale. En scellant une alliance commerciale avec plusieurs États sud-américains, l'Union européenne espère compenser d'éventuelles pertes d'accès aux marchés américain et chinois. Refuser l'accord, selon la Commission, reviendrait à fragiliser volontairement la position de l'Europe dans la mondialisation. Bruxelles s'appuie enfin sur le bilan des accords déjà conclus. L'Union européenne a signé 44 accords de libre-échange avec près de 80 pays, faisant de cette politique un levier central de son influence. En 2024, le commerce entre l'UE et ses partenaires liés par des accords atteignait 2 300 milliards d'euros, pour un excédent commercial global de près de 270 milliards d'euros. Contrairement aux idées reçues, même les secteurs sensibles en ont bénéficié: à l'échelle européenne, l'agroalimentaire dégage aujourd'hui un excédent d'environ 40 milliards d'euros, en hausse continue depuis dix ans. Cette lecture macroéconomique dresse donc un bilan globalement positif. Mais la Commission reconnaît aussi que, en analysant pays par pays et secteur par secteur, la réalité est plus contrastée : ce qui bénéficie à certains peut pénaliser d'autres. Finalement, l'accord UE-Mercosur pose une question plus large que le seul commerce. Quelle place l'Europe veut-elle occuper dans le monde, et quelle vision porte-t-elle pour l'avenir de sa construction politique et économique ? À lire aussiL'Europe toujours aussi divisée face à l'accord commercial avec le Mercosur
Google vient peut-être de frapper un grand coup dans le monde du développement logiciel avec "Antigravity", un nouvel environnement de travail qui semble privilégier la productivité réelle des codeurs plutôt que la simple "hype" autour de l'intelligence artificielle.Antigravity est un fork de VS Code de MicrosoftPour commencer, il faut souligner une décision pragmatique, bien que discrète, de la part de Google. Antigravity est en réalité un "fork", c'est à dire une version modifiée du célèbre VS Code de Microsoft.C'est une excellente nouvelle pour les professionnels, car cela signifie que cet outil s'appuie sur une interface que la grande majorité des développeurs maîtrisent déjà sur le bout des doigts.Loin de vouloir réinventer la roue ou d'imposer un écosystème fermé et déroutant, Google a donc choisi d'intégrer ses nouvelles fonctionnalités agentiques directement dans un environnement familier.Comprendre et interagir avec ce qui se passe à l'écranLà où Antigravity se distingue nettement de la concurrence, c'est par sa capacité à comprendre et interagir avec ce qui se passe à l'écran. L'outil ne se contente pas de lire du code. Il peut prendre ses propres captures d'écran et même réaliser des enregistrements vidéo de vos applications.Grâce à une extension Chrome, l'IA peut aussi exécuter votre code dans une véritable instance de navigateur. Mais aussi observer le comportement réel de votre application web, et agir en conséquence.C'est une avancée majeure par rapport aux simples assistants textuels. Vous pouvez par exemple demander à l'IA, propulsée par le modèle Gemini 3, d'implémenter une fonctionnalité, puis regarder l'agent vous faire une démonstration vidéo du résultat.Et si cela ne vous convient pas, vous pouvez annoter directement la vidéo ou la capture d'écran, comme vous le feriez sur un Google Doc, pour guider l'IA vers la correction souhaitée.Un tableau de bord pour orchestrer plusieurs agents IAEnfin, Google repense la gestion des tâches avec une interface appelée "Manager surface".L'écran d'accueil d'Antigravity devient un véritable tableau de bord pour orchestrer plusieurs agents IA en parallèle (voir vidéo ici). Concrètement, vous pouvez avoir un agent qui travaille sur le code d'un projet, pendant qu'un autre génère des éléments graphiques, comme un logo, via l'outil de génération d'images Nano Banana directement intégré à l'IDE.Cette approche permet de gérer plusieurs espaces de travail simultanément. Mais cela demandera sans doute une certaine gymnastique mentale pour suivre tout ce que ces agents font en même temps.C'est une vision du développement où l'IA n'est plus seulement un assistant passif, mais un collaborateur actif capable de réaliser des tâches complexes de bout en bout.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est une petite révolution discrète dans le fonctionnement de la Sécurité sociale française. Depuis décembre, l'Assurance Maladie peut désormais contrôler un arrêt de travail non seulement en envoyant un médecin au domicile du salarié, mais aussi… par visioconférence. Une mesure technique en apparence, mais aux implications économiques et sociales bien réelles.Jusqu'à présent, le principe était simple : lorsqu'un arrêt maladie semblait suspect ou faisait l'objet d'un signalement, un médecin contrôleur pouvait se rendre physiquement au domicile du patient. Ce système avait toutefois ses limites. Il est coûteux, chronophage, parfois difficile à organiser, et peu adapté à certaines situations géographiques ou logistiques. La visioconsultation vient donc moderniser cet outil de contrôle, en s'inscrivant dans la continuité de la numérisation du système de santé.L'objectif affiché est clair : lutter contre les arrêts de travail abusifs. Ces dernières années, le nombre et la durée des arrêts maladie ont fortement augmenté en France, notamment depuis la crise sanitaire. Pour l'Assurance Maladie, cela représente un enjeu financier majeur. En 2023, les indemnités journalières versées ont atteint des niveaux records, pesant lourdement sur les comptes sociaux déjà fragilisés. Le contrôle à distance permet donc de multiplier les vérifications à moindre coût, tout en accélérant les procédures.Concrètement, le salarié peut être convoqué à un contrôle médical en visio, à une date et une heure précises. Il doit alors être disponible, présenter son identité et répondre aux questions du médecin, qui évalue si l'arrêt est médicalement justifié. Si le contrôle conclut à un arrêt non fondé, les indemnités journalières peuvent être suspendues, voire annulées. Refuser la visio ou être absent sans motif valable peut également entraîner des sanctions.Cette évolution soulève néanmoins plusieurs interrogations. D'abord sur le plan médical : peut-on réellement évaluer un état de santé à distance, sans examen clinique approfondi ? Ensuite sur le plan social : certains salariés craignent une forme de suspicion généralisée, voire une pression supplémentaire sur des personnes déjà fragilisées par la maladie. Enfin, sur le plan juridique et technique, la question de la protection des données de santé et de l'égalité d'accès au numérique reste centrale.Pour l'Assurance Maladie, la réponse est pragmatique : la visio ne remplace pas totalement les contrôles physiques, elle les complète. Elle permet de cibler plus efficacement les abus présumés, sans remettre en cause les arrêts légitimes. Mais ce changement illustre une tendance de fond : le contrôle social devient plus technologique, plus rapide et plus systématique.En filigrane, cette mesure pose une question essentielle pour l'économie française : comment concilier la nécessaire maîtrise des dépenses publiques avec la confiance accordée aux travailleurs et la protection de leur santé ? Une ligne de crête sur laquelle l'Assurance Maladie avance désormais… caméra allumée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Comment garantir la sécurité des données à l'ère du "cloud hybride" ? Une émission spéciale enregistrée à l'occasion de l'événement NetApp INSIGHT Xtra Paris.En partenariat avec NetAppGuillaume de Landtsheer, vice-président France de NetApp Pourquoi le cloud est-il devenu une infrastructure critique, mais aussi un sujet de défiance ?Le cloud computing est devenu invisible, mais absolument indispensable. Il est derrière nos applications, nos services numériques et, plus largement, derrière le fonctionnement des entreprises et des services publics. En parallèle, il cristallise des inquiétudes légitimes : où sont stockées les données, qui y a accès et selon quelles règles ? La souveraineté numérique ne se résume pas à la nationalité d'un fournisseur, mais à un cadre de confiance, de transparence et de contrôle donné aux clients. Notre rôle est de fournir une technologie qui permette cette maîtrise, sans accès direct de notre part aux données.Comment garantir la souveraineté des données quand les acteurs sont mondiaux ?Vouloir une souveraineté basée uniquement sur l'origine géographique des entreprises n'est pas réaliste. Beaucoup de nos clients sont internationaux et ont besoin que leurs données circulent de manière sécurisée entre plusieurs pays. Nous parlons donc de « trusted vendor », un fournisseur de confiance, transparent sur sa gouvernance, ses obligations légales et ses pratiques de sécurité, en cohérence avec des cadres comme SecNumCloud porté par l'ANSSI. Concrètement, nos technologies sont déployées chez les clients de manière totalement étanche : même en tant qu'éditeur, nous n'avons aucun accès aux données, y compris face à des demandes extérieures.Paul Cayot, directeur commercial de TélédiagComment garantir la protection des données de santé dans le cloud ?Le principal défi aujourd'hui pour une entreprise comme la nôtre, qui stocke et transmet des données de santé, c'est de concilier trois exigences qui peuvent sembler contradictoires : une sécurité absolue, une disponibilité permanente et une résilience face à des menaces en constante évolution. Nous manipulons des données patients extrêmement sensibles, vitales même, dans des contextes d'urgence où la moindre interruption peut avoir des conséquences graves. Cela impose des infrastructures certifiées comme le HDS, des redondances multiples, des plans de reprise robustes, mais aussi une vigilance humaine permanente. Nous avons connu un épisode grave de cyberattaque qui a paralysé nos systèmes. Ce qui a fait la différence, ce sont les mécanismes de résilience, comme le système snapshot, qui nous ont permis de préserver l'intégrité des données et de redémarrer rapidement sans aucune fuite. -----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don
Longtemps considérée comme un passage obligé pour les entreprises internationales, la Chine fait aujourd'hui l'objet de nombreuses interrogations. Ralentissement économique, tensions géopolitiques et concurrence locale poussent les groupes occidentaux à repenser leur présence sur place, parfois en s'alliant à des partenaires chinois. On parle souvent de la Chine lorsqu'il s'agit d'économie mondiale. Mais ce qui retient l'attention aujourd'hui, c'est le changement de regard que les entreprises du monde entier portent sur le pays. Le quotidien économique britannique Financial Times pointe ce phénomène : alors qu'il y a encore quinze ans, être présent en Chine relevait presque de l'obligation, les entreprises s'interrogent désormais. Faut-il y rester, et surtout, à quel prix et sous quelle forme ? Cette remise en question s'explique par la situation économique du pays. La croissance chinoise ralentit durablement, le marché de l'immobilier – l'un des piliers historiques de l'économie – traverse une crise profonde et la consommation marque le pas. À cela s'ajoute la géopolitique. Les relations entre Pékin et Washington sont tendues et souvent imprévisibles. Résultat : pour les entreprises occidentales, faire des affaires en Chine devient plus risqué. Selon une enquête de la Chambre de commerce américaine à Shanghai, moins d'une entreprise sur deux se dit aujourd'hui optimiste quant à ses perspectives dans le pays. La concurrence locale bouscule les marques occidentales Même les entreprises qui continuent de faire des affaires en Chine doutent. D'autant plus que la concurrence locale s'est considérablement renforcée. Il y a encore dix ou quinze ans, les marques occidentales bénéficiaient d'un véritable effet prestige. Aujourd'hui, cet avantage a presque disparu. Le Financial Times prend l'exemple des cafés Starbucks. Symbole mondial de la consommation occidentale, l'enseigne est désormais dépassée par Luckin Coffee, une chaîne chinoise très digitale et agressive sur les prix. Luckin compte aujourd'hui trois fois plus de points de vente que Starbucks en Chine. Le phénomène ne se limite pas au secteur du café. Il touche également les supérettes, la restauration rapide ou encore le prêt-à-porter. Dès lors, tout l'enjeu pour les entreprises étrangères est clair : faut-il partir, ou rester au risque de perdre des parts de marché et donc de l'argent ? Partenariats locaux : un ajustement stratégique Pour répondre à cette question, il faut rappeler que la Chine reste, dans de nombreux secteurs, le premier ou le deuxième marché mondial. Le pays compte 1,4 milliard d'habitants et héberge une base industrielle et logistique quasiment irremplaçable. Abandonner la Chine, c'est souvent abandonner l'Asie dans son ensemble. C'est pourquoi de nombreuses entreprises occidentales choisissent une autre voie. Pour continuer d'exister en Chine, elles ont recours à des capitaux et à des investissements locaux. L'idée est de rester dans le pays sans tout piloter depuis Paris, New York ou Londres. Concrètement, ces groupes internationaux vendent une partie de leurs activités chinoises, s'associent à des fonds locaux ou transfèrent la gestion à des partenaires sur place. Cette gouvernance locale permet de prendre des décisions plus rapides et mieux adaptées au marché, sans attendre la validation d'un siège situé à plusieurs milliers de kilomètres et peu familier des habitudes de consommation chinoises. C'est le choix qu'a fait Starbucks. L'enseigne américaine a vendu 60% de ses activités chinoises à un fonds basé à Hong Kong, avec l'ambition d'ouvrir 20 000 magasins en Chine, contre 8 000 aujourd'hui. Au-delà de cet exemple, le signal est fort : les géants mondiaux acceptent désormais de partager le contrôle pour survivre et se développer. Un ajustement stratégique devenu incontournable.
À partir du 1er juillet 2026, tous les petits colis importés dans l'Union européenne seront soumis à une nouvelle taxe forfaitaire de 3 euros. Une mesure discrète en apparence, mais aux conséquences potentiellement majeures pour les consommateurs, les plateformes de e-commerce et les relations commerciales entre l'Europe et le reste du monde.Concrètement, cette taxe s'appliquera aux colis de faible valeur envoyés depuis des pays tiers, en particulier ceux en provenance d'Asie. Elle vise directement le flot massif de petits paquets commandés en ligne sur des plateformes comme Temu, Shein ou AliExpress, qui expédient chaque année des centaines de millions de colis vers l'Europe, souvent pour des montants très faibles, parfois inférieurs à 10 euros.L'objectif affiché de l'Union européenne est double. D'abord, financer les contrôles douaniers. Le volume de colis a explosé ces dernières années, mettant sous tension les services des douanes, incapables de vérifier efficacement chaque envoi. Ensuite, rééquilibrer la concurrence. Les commerçants européens dénoncent depuis longtemps une concurrence déloyale : ils paient TVA, normes sociales, environnementales et fiscales, quand certains vendeurs extra-européens bénéficient de failles du système.Car jusqu'ici, même si l'exonération de TVA sur les colis de moins de 22 euros a été supprimée en 2021, la réalité des contrôles reste très imparfaite. Résultat : une grande partie des petits colis échappe encore à une taxation réelle, tout en inondant le marché européen de produits à très bas prix.Avec cette taxe forfaitaire de 3 euros, Bruxelles fait un choix simple : une règle uniforme, automatique, et difficile à contourner. Peu importe la valeur exacte du colis, la taxe s'applique. Une solution pragmatique face à un commerce devenu massif, rapide et fragmenté.Mais cette mesure pose plusieurs questions. D'abord pour les consommateurs : sur un produit vendu 5 ou 6 euros, une taxe de 3 euros représente une hausse de prix considérable. Elle pourrait freiner l'achat impulsif et réduire l'attractivité des plateformes ultra-low cost. Ensuite pour les plateformes elles-mêmes, dont le modèle repose sur des marges extrêmement faibles et des volumes gigantesques.Enfin, cette taxe s'inscrit dans une stratégie plus large de l'Union européenne : reprendre le contrôle sur la mondialisation numérique, protéger son marché intérieur et imposer des règles communes à des acteurs devenus systémiques. Derrière ces 3 euros, ce n'est donc pas seulement une taxe qui se profile, mais un changement de philosophie.À partir de l'été 2026, le e-commerce mondialisé à prix cassés pourrait bien entrer dans une nouvelle ère. Et pour des millions d'Européens, le “petit colis pas cher” ne sera peut-être plus aussi anodin qu'avant. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Travailler quand on est bipolaire, est-ce possible… et comment le faire sans exploser en plein vol ?Dans cet épisode, nous ouvrons un sujet central dans le rétablissement : la place du travail dans l'équilibre, la gestion du stress, les routines, la question de la RQTH, et surtout : doit-on en parler à son employeur ou non ?Nous abordons :
Pour parler du pays le plus pauvre de l'Union européenne, il faut d'abord préciser de quoi l'on parle. Si l'on mesure la richesse par le PIB total, la Bulgarie n'est évidemment pas le pays le plus pauvre. En revanche, si l'on s'intéresse au niveau de vie moyen, c'est-à-dire au PIB par habitant corrigé du pouvoir d'achat, alors la réponse est claire : la Bulgarie est aujourd'hui le pays le plus pauvre de l'UE.Concrètement, le revenu moyen par habitant en Bulgarie représente un peu plus de 40 % de la moyenne européenne. C'est nettement moins que la Roumanie, la Croatie ou la Hongrie, qui ont pourtant longtemps été dans des situations comparables. Cette faiblesse s'explique par plusieurs facteurs : une industrialisation tardive, une transition post-communiste difficile dans les années 1990, une forte émigration des jeunes actifs vers l'Europe de l'Ouest, et une corruption persistante qui freine l'investissement et la productivité.Mais ce constat mérite d'être nuancé. Car paradoxalement, l'Union européenne a énormément enrichi la Bulgarie depuis son adhésion en 2007. En près de vingt ans, le pays a connu une forte croissance, ses infrastructures se sont modernisées, et des milliards d'euros de fonds européens ont financé routes, écoles, réseaux énergétiques et développement régional. Le niveau de vie a progressé bien plus vite qu'avant l'entrée dans l'UE, même s'il reste faible en comparaison européenne.C'est dans ce contexte qu'intervient une actualité hautement symbolique : dans trois semaines, si le calendrier est respecté, la Bulgarie doit adopter l'euro. Sur le papier, c'est une étape historique. Le pays remplit depuis longtemps les critères techniques, sa monnaie est arrimée à l'euro depuis plus de vingt ans, et l'entrée dans la zone euro est censée renforcer la stabilité financière, attirer les investisseurs et réduire les coûts de transaction.Pourtant, l'événement ne donne lieu à aucune célébration nationale. Au contraire. La Bulgarie traverse une crise politique aiguë, marquée par une instabilité chronique, des gouvernements successifs de courte durée et une défiance massive envers les élites. Une partie importante de la population redoute que l'euro entraîne une hausse des prix sans amélioration réelle des salaires. Pour beaucoup de Bulgares, la question n'est pas la monnaie, mais la corruption, les inégalités et la difficulté à vivre décemment de son travail.En résumé, la Bulgarie illustre un paradoxe européen frappant : le pays le plus pauvre de l'UE est aussi l'un de ceux qui a le plus bénéficié de l'Europe, mais cette réussite macroéconomique ne suffit pas à effacer le malaise social et politique. L'euro arrive, mais l'enthousiasme, lui, n'est pas au rendez-vous. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est une question vertigineuse, presque taboue dans nos sociétés où la surcharge de travail est souvent perçue comme une preuve de détermination. Pourtant, la science raconte une tout autre histoire. Une équipe de chercheurs coréens des universités Chung-Ang et Yonsei a mené l'une des études les plus éclairantes sur ce sujet. Publiée dans la revue Occupational and Environmental Medicine, elle révèle ce qui se passe réellement dans le cerveau de celles et ceux qui dépassent régulièrement 52 heures de travail par semaine. Les résultats sont aussi fascinants qu'inquiétants.Les chercheurs ont utilisé l'imagerie cérébrale pour observer des salariés soumis à des semaines longues et répétées. Et ce qu'ils ont découvert est sans appel : le surmenage ne fatigue pas seulement le corps, il remodèle physiquement le cerveau. Chez les travailleurs les plus exposés, plusieurs zones clés montrent un amincissement du cortex, notamment dans les régions associées à la mémoire, à la régulation émotionnelle et à la prise de décision. Concrètement, cela signifie que la « matière » même qui nous permet de réfléchir, d'apprendre, de gérer le stress ou d'inhiber les impulsions s'érode progressivement.L'étude met également en lumière une perturbation du réseau limbique, la zone qui orchestre nos émotions. Les personnes dépassant les 52 heures hebdomadaires présentent une activité accrue de l'amygdale, signe d'un état de vigilance permanent, presque d'alerte. Ce “mode survie” chronique pourrait expliquer l'augmentation du risque de dépression, d'anxiété et d'irritabilité constatée dans cette population.Autre effet surprenant : le rétrécissement du corps calleux, le faisceau de fibres qui relie les deux hémisphères. Lorsqu'il s'affine, la communication interne du cerveau devient moins fluide. Résultat : baisse de créativité, difficultés à résoudre les problèmes complexes et sensation de “brouillard mental”.Selon les chercheurs, ces altérations ne sont pas de simples épisodes passagers. Travailler plus de 52 heures par semaine, et ce sur de longues périodes, pourrait entraîner des modifications durables du cerveau. L'organisme s'adapte, certes, mais au prix d'une réduction de ses capacités cognitives et émotionnelles.Le message est clair : l'excès de travail n'est pas un signe de force, mais une agression neurologique silencieuse. Et si l'on peut récupérer une partie de ces fonctions, cela nécessite du repos réel, prolongé, et parfois un rééquilibrage profond du mode de vie.En somme, le surmenage n'est pas une simple fatigue. C'est une transformation du cerveau lui-même – invisiblement, mais puissamment. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Parmi les figures de style qui donnent de l'éclat et de l'originalité à un texte, le zeugma – parfois écrit zeugme – occupe une place très particulière. Il s'agit d'une figure qui associe, sous une même construction grammaticale, deux éléments qui n'appartiennent pas au même plan de signification. Concrètement, un même verbe ou un même adjectif va gouverner deux compléments très différents… créant un effet souvent drôle, inattendu ou poétique.L'exemple classique est celui-ci : « Il a pris le train et ses jambes à son cou. » Le verbe prendre relie deux réalités incompatibles : un moyen de transport et une expression figurée. Le lecteur est surpris, parfois amusé, parce que l'esprit doit faire un petit écart mental pour associer deux images qui ne vont normalement pas ensemble.Le zeugma peut prendre deux formes principales. Le zeugma sémantique est le plus fréquent : on y associe des termes dont les sens n'ont rien à voir. On peut dire par exemple : « Elle a perdu ses clés et le sourire », où perdre s'applique à un objet concret puis à un état émotionnel. Vient ensuite le zeugma syntaxique, plus rare, qui joue non pas sur le sens mais sur la structure grammaticale : un verbe commun sert de lien à deux constructions grammaticalement différentes. Par exemple : « Il admire son courage et d'être venu », où admirer relie un nom et un infinitif.Le zeugma a une longue histoire. On en trouve des traces dans l'Antiquité grecque – le mot lui-même vient du grec zeugnynai, « joindre » – mais il s'épanouit particulièrement dans la littérature classique, puis chez les romantiques et les auteurs contemporains. Victor Hugo, Rabelais ou encore Voltaire l'utilisent pour surprendre, créer un contraste ou faire sourire. Plus près de nous, Raymond Queneau ou Amélie Nothomb affectionnent ce procédé qui bouscule la logique du discours.Pourquoi cette figure fonctionne-t-elle si bien ? Parce qu'elle joue sur une rupture de sens, un décalage qui oblige le lecteur ou l'auditeur à reconstruire mentalement l'image. Le zeugma brise nos automatismes linguistiques et déclenche une petite gymnastique intellectuelle. Soudain, le langage devient un terrain de jeu : les mots glissent, se superposent, se heurtent avec malice.En somme, le zeugma est l'art de faire tenir ensemble des choses qui ne vont pas ensemble, pour mieux étonner. Une figure brève, parfois subtile, mais qui révèle toute la créativité de la langue française. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La suite numérique souveraine, la France et l’Europe veulent se libérer des suites Microsoft et Google. La suite numérique souveraine Dans notre quotidien professionnel, les suites bureautiques américaines comme celles de Google ou Microsoft sont devenues omniprésentes, presque une évidence. C’est dans ce contexte que le projet du gouvernement français, la “Suite Numérique”, apparaît comme une initiative particulièrement importante pour affirmer la souveraineté de nos informations. Il faut bien avoir à l’esprit que ces éditeurs utilisent leurs solutions pour commercialiser des informations sur les usages, habitudes, utilisations et ont accès aux données directement depuis leurs cloud propriétaires. Il ne s’agit pas de créer quelques outils isolés, mais bien de bâtir une alternative complète, cohérente et souveraine pour les agents du service public. Lancée en mai 2024, cette suite se veut une réponse souveraine et open source aux géants du marché. Lors d’un premier bilan présenté le 27 novembre 2025, la Direction interministérielle du numérique (Dinum) a dévoilé des chiffres qui dessinent les contours d’un projet stratégique aux premiers résultats surprenants. La suite regroupe déjà six outils phares : Visio (visioconférence), Doc (édition collaborative), Fichiers (stockage), Tchap (messagerie), Grist (gestion de données) et l’Assistant (IA générative). la souveraineté avant tout Le projet de suite numérique n’est pas qu’une simple mise à jour technologique. Sa mission, est d’assurer la souveraineté numérique de l’État. L’objectif est de fournir aux millions d’agents publics un environnement de travail dont les données sont hébergées en France et dont le développement, souvent basé sur des fondations open source, est entièrement maîtrisé. Cette approche garantit la transparence, la sécurité et l’indépendance face aux fournisseurs étrangers. Cette vision stratégique est le véritable moteur du projet. L'ambition est grande : redonner aux agents publics des outils sur lesquels l'Etat a réellement la main, sans dépendance à des services étrangers et sans compromis sur les fonctionnalités. Au passage aussi assurer un cout de fonctionnement réaliste face à des hausse d prix annoncées de 30% sur 4 ans pour office 365. La messagerie Tchap devient obligatoire Pour s’assurer que sa suite ne reste pas une option parmi d’autres, l’État a pris une décision radicale. Depuis le 1er septembre 2025, l’utilisation de Tchap, la messagerie instantanée sécurisée, est devenue obligatoire pour les ministères. Cette adoption forcée est une décision stratégique pour surmonter l’inertie administrative et atteindre rapidement une masse critique d’utilisateurs, créant ainsi un effet de réseau indispensable à son succès. Tchap Basée sur le protocole open source Matrix, développée et hébergée en France, Tchap compte déjà plus de 375 000 utilisateurs actifs mensuels bien au-delà des seuls ministères, touchant les collectivités territoriales, les établissements scolaires ou les hôpitaux. Avec des appels de groupe désormais disponibles et une nouvelle version mobile en préparation, cette décision montre que le gouvernement est prêt à imposer ses outils pour garantir la cohérence et la sécurité de ses communications. Grist connaît une croissance spectaculaire Parmi les différents outils, l’un d’eux connaît un succès inattendu : Grist. Cet outil de gestion de données “no-code” permet aux agents, même sans compétences techniques, de créer des tableaux collaboratifs, de visualiser des données et de bâtir de petites applications internes pour suivre des projets ou centraliser des informations. Grist Sa croissance est qualifiée de “spectaculaire” : en seulement un an, Grist est passé de 1 000 à 15 000 utilisateurs actifs mensuels. Ce succès n’est pas anodin ; il s’inscrit dans la tendance de fond du “no-code” qui démocratise la création d’outils métier, un besoin actuel des utilisateurs qui veulent apporter de la valeur sans passer par du code. Il révèle un besoin profond d’agilité pour manipuler et structurer des données sans devoir passer par des développements informatiques complexes. Un partenariat stratégique avec Mistral AI Loin d’être en retard, la Suite Numérique intègre l’une des technologies les plus avancées du moment grâce à l’Assistant. Ce chatbot d’intelligence artificielle générative est le fruit d’un partenariat stratégique avec Mistral AI. Sujet dejà évoqué dans cet article. Mistral ai Actuellement en test auprès de 10 000 agents avant un déploiement général début 2026, l’Assistant est déjà capable de reformuler du texte dans l’outil Doc, la solution de prise de notes collaboratives de la suite, ou de générer les transcriptions des réunions dans Visio. Plus qu’un simple outil, l’IA est pensée comme la future colonne vertébrale de la suite. L'ambition est “d'en faire le fil invisible entre toutes les briques, sans ajouter de complexité”. Cette vision est la réponse stratégique au plus grand défi de la Suite Numérique : l’interopérabilité. Tel que les éditeurs américains le proposent avec leurs suites. L’Assistant n’est pas une fonctionnalité de plus, mais le liant destiné à rendre l’expérience utilisateur aussi fluide que celle des géants du secteur. Visio et ses comptes rendus automatiques La meilleure façon de convaincre est de résoudre des problèmes concrets. C’est exactement ce que fait Visio, l’outil de visioconférence de la suite, qui compte plus de 60 000 utilisateurs mensuels. Sa fonctionnalité la plus marquante est la transcription asynchrone. Concrètement, à la fin de chaque réunion, l’outil génère automatiquement un compte rendu écrit de tous les échanges et l’envoie aux participants. Cette innovation, qui a déjà permis de produire plus de 1 000 comptes rendus pour le seul mois de septembre 2025, n’est pas un simple gain de productivité. Elle transforme la réunion en un document archivable et interrogeable, créant une mémoire institutionnelle automatique, un atout majeur pour la continuité de l’action publique. Des évolutions sont prévues, avec le sous-titrage en temps réel et la synthèse automatique. Visio prouve que la suite cherche à apporter une réelle valeur ajoutée au quotidien des agents et se mets au niveau d’un outil comme Teams. Pro connect pour unifier les identités Pro connect ProConnect est le service d'authentification unifiée développé par la France pour identifier de manière simple et sécurisée les agents de la fonction publique qui accèdent aux services numériques de l'administration. Plutôt que de multiplier les identifiants spécifiques à chaque portail, ProConnect permet à un professionnel d'utiliser une seule identité numérique liée à son adresse e-mail professionnelle et au numéro SIRET de son organisation pour se connecter à de nombreux services publics en ligne, tout en bénéficiant d'une session unique (authentification unique) sur l'ensemble des plateformes « ProConnectées ». Lancé en continuité avec des initiatives comme FranceConnect mais dédié aux usages professionnels, ProConnect remplace et unifie plusieurs anciens services d'authentification (MonComptePro, InclusionConnect, AgentConnect) pour simplifier l'accès des agents publics à leurs outils de travail et celui des entreprises à leurs démarches administratives. Dans une logique de souveraineté numérique, ce service renforce la maîtrise de l'identité et de l'accès aux données par l'État, diminue la dépendance à des solutions commerciales étrangères et facilite l'interopérabilité entre applications publiques, tout en s'appuyant sur des standards ouverts et des infrastructures sécurisées. La Suite Numérique de l’État est bien plus qu’une collection d’outils cotes à cotes. C’est un projet politique et stratégique cohérent, qui affiche des premiers résultats. La volonté politique est forte et déterminée à sortir les éditeurs qui ne sont pas compatibles avec nos objectifs de souveraineté. En s’appuyant sur l’open source, en rendant Tchap obligatoire, en répondant à un besoin métier avec Grist et en intégrant l’IA de pointe de Mistral AI comme futur liant de l’écosystème, la France prouve que son ambition de souveraineté numérique n’est pas un vœu pieux. Le principal défi, reconnu par la Dinum elle-même, sera de concrétiser cette vision d’une interopérabilité parfaite pour offrir une expérience utilisateur aussi fluide que celle des géants du marché. Sur la marché des alternatives crédibles existent comme NEXTCLOUD qui est orienté entreprises. Le plus difficile est de sortir de ses habitudes Microsoft ou Google pour éprouver d’autres solutions tout aussi efficaces par rapport à nos usages et surtout moins couteuses. Par Régis BAUDOUINThe post La suite numérique souveraine first appeared on XY Magazine.
Et si les festivals pouvaient guérir la terre au lieu de lui nuire ? C'est le pari un peu fou de Ten Lives, une initiative fondée par trois entrepreneurs belges qui veulent réinventer le festival de musique comme un espace de régénération écologique et humaine.Le constat de départ est alarmant : des millions d'hectares en Europe méditerranéenne sont aujourd'hui menacés par la désertification. Les sols s'appauvrissent, l'eau ruisselle sans pénétrer la terre, les nappes phréatiques ne se rechargent plus et la végétation disparaît. En parallèle, 59 % des jeunes dans le monde souffrent d'éco-anxiété, et 89 % des Européens disent se sentir impuissants face aux défis climatiques.Pour les fondateurs de Ten Lives, ces crises ne sont pas séparées. Elles sont les symptômes d'un même problème — et donc appellent une réponse globale. « Il ne s'agit plus seulement de limiter les dégâts », explique la cofondatrice Nastassia Gumuchdjian. « Il est temps de régénérer, de reconstruire et de protéger. »Concrètement, les solutions existent et sont étonnamment simples. En creusant des bunds (de petites tranchées), en plaçant des pierres de manière stratégique ou en aménageant le terrain, il est possible de ralentir l'eau de pluie pour qu'elle s'infiltre dans le sol. Résultat : les nappes phréatiques se rechargent, l'érosion diminue, la végétation revient et le sol retrouve sa capacité naturelle à stocker l'eau. Un cercle vertueux remplace alors celui de la désertification.Le problème ? Ces solutions nécessitent beaucoup de mains pour être déployées à grande échelle. Et c'est là que Ten Lives innove : attirer des milliers de personnes grâce à la musique pour restaurer la terre, un festival à la fois.Le concept est clair :Le matin, les participants travaillent ensemble sur des chantiers de restauration écologique, encadrés par des experts.L'après-midi, place au repos, aux ateliers, aux conférences et aux rencontres.Le soir, on célèbre : concerts, performances, moments collectifs.À terme, Ten Lives estime pouvoir restaurer jusqu'à 100 hectares de terre avec 1 500 personnes en une semaine. « La plupart des festivals laissent une empreinte », explique Louis De Jaeger, l'un des fondateurs. « Nous voulons laisser un endroit en meilleur état que celui dans lequel nous l'avons trouvé. Et célébrer cet impact positif. »Après un an de préparation, de validation scientifique et de constitution d'une équipe — aujourd'hui composée d'une trentaine de bénévoles — Ten Lives a sécurisé un premier lieu et une première date. Pour tester le concept, une campagne de crowdfunding est lancée afin d'organiser un premier événement pilote en mai, au Portugal.L'objectif est clair : rassembler les pionniers qui croient que la fête et l'engagement écologique ne sont pas incompatibles, que prendre soin de la planète ne doit pas forcément ressembler à un sacrifice. « Nous allons rendre ça joyeux », résume Nathan Stranart, cofondateur. Des festivals qui ne servent pas à fuir les problèmes du monde, mais à les affronter collectivement — avec enthousiasme.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli ! Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be
Plongeons au cœur d'une nouvelle étude publiée dans la revue Science, qui révèle comment les chatbots parviennent à manipuler nos opinions, parfois au détriment de la vérité.Convictions perméablesTout d'abord, il faut souligner l'ampleur inédite de cette étude. Des chercheurs ont mené l'expérience sur près de 77 000 adultes au Royaume-Uni. Ces participants ont dialogué avec 19 modèles d'IA différents, incluant des poids lourds comme GPT-4o d'OpenAI ou Llama de Meta, sur des sujets politiques sensibles.Et le résultat est sans appel. Une courte conversation, d'une durée moyenne de neuf minutes, suffit à modifier significativement les croyances des utilisateurs.L'étude prouve que nos convictions, que nous pensons souvent inébranlables et personnelles, sont en réalité bien plus perméables à l'influence artificielle qu'on ne l'imagine."Post-entraînement à la persuasion" et densité d'informationEnsuite, l'étude met en lumière la mécanique précise de cette persuasion.Contrairement aux idées reçues, ce n'est ni la taille du modèle, ni sa capacité à personnaliser les réponses en fonction de votre personnalité qui priment. Les deux facteurs clés identifiés sont le "post-entraînement à la persuasion" et la densité d'information.Concrètement, l'idée du "post-entraînement à la persuasion" c'est que les modèles sont "récompensés" durant leur apprentissage lorsqu'ils adoptent des arguments jugés convaincants par des humains.Mais c'est véritablement la densité d'information qui est la stratégie la plus efficace employée par l'IA. Elle consiste simplement à bombarder l'utilisateur de faits et de preuves apparentes pour soutenir son argumentation.Corrélation inquiétante entre persuasion et hallucinationEnfin, il existe un véritable danger, surtout si vous consultez ces outils sur votre smartphone pour vous informer. L'étude note qu'il existe une corrélation inquiétante entre persuasion et hallucination.Les chercheurs ont en effet découvert que plus un modèle est entraîné pour être persuasif, plus il est susceptible de générer de fausses informations.En clair, pour convaincre à tout prix, l'IA a tendance à inventer des faits ou à déformer la réalité. Cette tension fondamentale pose un risque majeur, car ces mécanismes pourraient être exploités par des acteurs malveillants pour manipuler l'opinion publique à grande échelle.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Président américian a proposé de donner 1 000 dollars à chaque enfant né aux États-Unis dans le cadre d'un programme appelé “Trump Accounts”. L'idée est simple : chaque nouveau-né recevrait un capital initial que le gouvernement placerait ensuite sur un compte d'investissement, géré jusqu'à sa majorité. Ce dispositif s'appliquerait aux enfants nés pendant son mandat, et il s'agit d'une mesure pensée pour offrir un “coup de départ” financier aux jeunes générations.Concrètement, le compte créé à la naissance serait investi en Bourse, principalement via des fonds indiciels. Les parents ou tuteurs pourraient eux-mêmes ajouter jusqu'à 5 000 dollars par an sur ce même compte. L'argent accumulé deviendrait accessible à partir des 18 ans de l'enfant et pourrait servir à financer des études, un logement ou même la création d'une entreprise. L'objectif affiché est de rendre l'investissement financier accessible à tous, y compris aux familles modestes, et de favoriser la constitution d'un patrimoine sur le long terme.Derrière cette mesure se trouvent plusieurs motivations économiques. D'abord, encourager l'épargne et l'investissement dès la naissance : en donnant aux enfants un capital qui peut fructifier pendant 18 ans, Trump espère stimuler une dynamique d'accumulation de richesse à long terme. Ensuite, cette politique vise à renforcer la participation des ménages américains aux marchés financiers, en les familiarisant tôt avec l'épargne boursière. De plus, dans un contexte de baisse des naissances aux États-Unis, un bonus versé à la naissance peut être interprété comme une mesure destinée à soutenir les familles et, indirectement, à encourager la natalité.Il existe aussi une dimension politique : offrir 1 000 dollars par enfant crée un geste visible et immédiatement compréhensible, susceptible de plaire à de nombreux électeurs, en particulier les jeunes parents. Cela permet au gouvernement de montrer qu'il “investit dans l'avenir” tout en affirmant un discours pro-famille.Mais cette mesure suscite déjà des critiques. Beaucoup d'économistes estiment qu'un montant de 1 000 dollars, même placé longtemps, ne suffira pas à réduire les inégalités. Les familles aisées, capables de verser régulièrement de l'argent sur ces comptes, en profiteront beaucoup plus que les ménages pauvres, qui ne pourront pas alimenter ce capital. Cela pourrait donc, paradoxalement, accentuer les écarts de richesse plutôt que les réduire. Enfin, le dispositif ne répond pas aux besoins immédiats des familles les plus fragiles, comme la santé, le logement ou les services de garde.En résumé, l'idée de Trump repose sur un capital de départ universel pour les enfants américains, pensé comme un investissement à long terme. Mais ses effets concrets dépendront fortement de la capacité des familles à compléter ce capital initial. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cet extrait de l'épisode [La face cachée du tri en restauration (avec Citeo Pro)], découvrez les solutions concrètes que le bar à cocktail/restaurant Cravan (Paris 6ème) a mis en place pour réduire ses déchets (emballages, plastique à usage unique, verre...). Nous avons recueilli le témoignage de Jérémy Auger, avant-chef barman et directeur adjoint de Cravan, et de Rayan, chef à Cravan. Réemploi, cocktails vendus en bouteille, mise en bocaux, fermentation... Il est désormais accessible à tout établissement de réduire la quantité de déchets jetés. Une nécessité, quand on sait que seulement 26% du plastique est recyclé. Bonne écoute ! ***
L'intelligence artificielle est déjà partout dans notre quotidien professionnel. Depuis plus d'un an, Google a intégré son IA Gemini dans la suite Google Workspace : résumés automatiques dans Gmail, rédaction de documents dans Drive, prise de notes dans Meet… Mais avec l'arrivée de l'IA dite « agentique », le géant de la tech passe à l'étape suivante.Google vient d'annoncer le lancement de Google Workspace Studio, un nouvel outil destiné aux professionnels. Promesse affichée : permettre de créer, en quelques minutes, de véritables agents IA capables d'automatiser les tâches du quotidien, sans écrire une seule ligne de code. Il suffit d'expliquer, en langage naturel, ce que l'on souhaite faire. L'agent se charge du reste, grâce à la puissance de Gemini 3. Ces agents ne se contentent pas d'exécuter des consignes figées. Ils sont conçus pour analyser des situations, s'adapter à de nouvelles informations et déclencher des actions en fonction du contexte. Concrètement, ils peuvent surveiller vos mails, détecter des mots-clés, envoyer automatiquement des alertes, préparer des briefings, ou encore organiser des tâches à partir de contenus présents dans vos documents. Ils peuvent aussi aller chercher des informations sur le web pour ajuster leur comportement.Autre point clé : l'ouverture aux outils tiers. Google Workspace Studio peut se connecter à des applications professionnelles majeures comme Jira, Salesforce, Mailchimp ou Asana. Les agents peuvent ainsi automatiser des chaînes complètes de travail, de la gestion de projet au suivi client. Ils sont aussi partageables entre collaborateurs, avec des modèles prêts à l'emploi pour accélérer la prise en main. Google voit déjà plus loin. Des évolutions sont annoncées, notamment le partage externe, l'envoi d'e-mails hors du domaine principal, ainsi qu'une prise en charge avancée des webhooks, ces mécanismes qui permettent aux applications de dialoguer entre elles en temps réel. Le déploiement a commencé cette semaine. L'accès pour les utilisateurs finaux est prévu à partir du 5 janvier 2026, pour les domaines à activation progressive. L'outil reste réservé aux abonnements payants Business, Enterprise, Education et aux offres Google AI dédiées. Les mineurs, eux, n'y auront pas accès. Derrière cette annonce, un signal clair : Google ne veut plus seulement proposer de l'assistance par IA, mais confier aux entreprises de véritables agents numériques autonomes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Je suis ravie de vous retrouver pour une leçon du mercredi un peu particulière, réalisée en partenariat avec mon sponsor de longue date, Qonto.Aujourd'hui, on parle d'un sujet qui ne passionne personne… mais qui concerne absolument tout le monde : la réforme de la facturation électronique, qui deviendra obligatoire dès septembre 2026.Concrètement : fini les factures Word, les PDF envoyés par email, les modèles Canva bricolés. Et oui, cela concerne aussi les auto-entrepreneurs.Comme cette réforme va toucher des millions d'indépendants et de petites entreprises, j'ai voulu vous proposer un épisode clair, utile et très pragmatique. J'ai donc invité Philippine Rougevin-Baville, Directrice Générale Europe de l'Ouest de Qonto, pour répondre à toutes vos questions :Qu'est-ce que ça change concrètement ?Comment se préparer ?Comment simplifier sa facturation et gagner du temps ?Et comment éviter les pièges administratifs du quotidien quand on entreprend ?Une leçon très accessible, pleine de conseils et de bons réflexes, pour traverser cette réforme avec sérénité et pourquoi pas, améliorer sa gestion financière.Je ne vous en dis pas plus, et laisse place à cette nouvelle leçon.Bonne écoute ✨CHAPITRAGE 00:00 – Introduction00:16 – Pourquoi une leçon spéciale sur la facturation électronique01:17 – Le parcours de Philippine et son arrivée chez Qonto03:33 – Créer son entreprise : les erreurs les plus fréquentes06:09 – Les 4 étapes clés de la création d'entreprise08:51 – Mélanger comptes pro et perso : pourquoi c'est une erreur majeure10:09 – Créer une entreprise : combien de temps ça prend vraiment ?16:07 – La réforme de la facturation électronique expliquée simplement19:20 – Vers des paiements accélérés : l'exemple d'une facture payée en 8 minutes22:40 – Les arnaques aux virements : les signaux d'alerte23:38 – Bien organiser ses comptes et utiliser les sous-comptes27:22 – Pourquoi anticiper la réforme évite le stress de dernière minute29:06 – Qonto Facturation : un module gratuit conforme à la réforme#LeçonDuMercredi#FacturationÉlectronique#Entrepreneuriat#Qonto#GestionFinancière#CréationDentreprise#Indépendants#TPE#PME#SimplifierLAdmin#PaulineLaigneau#PodcastBusinessNotes et références de l'épisode Pour retrouver Qonto : Sur leur siteSur FacebookSur LinkedInSur InstagramVous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Pour la dernière grande journée de son événement annuel AWS re:Invent, Amazon Web Services a levé le voile sur une annonce stratégique : l'arrivée de Graviton5, son tout nouveau processeur maison. Une puce ARM de cinquième génération, gravée en 3 nanomètres, embarquant… 192 cœurs. Un monstre de calcul, pensé pour bouleverser l'équation performance-prix du cloud.AWS ne s'en cache pas : le pari Graviton est déjà un succès. Plus de la moitié des nouvelles capacités de calcul de la plateforme reposent désormais sur cette architecture, et près de 90 % des 1 000 plus gros clients EC2 utilisent déjà ces processeurs. Avec Graviton5, Amazon ne se contente plus d'optimiser : il change d'échelle. Cette nouvelle génération marque un véritable saut technologique. En concentrant 192 cœurs sur une seule puce, Amazon augmente considérablement la densité de calcul. Résultat : les échanges entre cœurs sont 33 % plus rapides. Le cache L3, cette mémoire ultra-rapide essentielle aux performances, a été multiplié par cinq. Chaque cœur dispose ainsi de 2,6 fois plus d'espace immédiat que sur Graviton4. Concrètement, cela accélère fortement les bases de données, l'analyse de données massives, mais aussi les jeux en ligne ou les services temps réel.Côté réseau, les progrès sont tout aussi notables : +15 % de bande passante en moyenne, jusqu'à un doublement sur les instances les plus puissantes. L'accès au stockage cloud progresse aussi de 20 %. Graviton5 promet au total 30 % de performances supplémentaires et 20 % de latence en moins par rapport à la génération précédente. La gravure en 3 nm, l'une des plus avancées du marché — dominée par TSMC, Samsung et Intel — permet d'augmenter la puissance tout en réduisant la consommation. Un point crucial à l'heure où les data centers pèsent de plus en plus lourd dans la consommation électrique mondiale. AWS va même jusqu'à refroidir directement la puce, sans boîtier intermédiaire.Autre avancée majeure : la sécurité. Avec le Nitro Isolation Engine, AWS ne se contente plus d'affirmer l'isolation des données… il en apporte une preuve mathématique. Une garantie très recherchée par les banques, les hôpitaux et les administrations. Les premiers retours sont enthousiastes. Airbnb gagne 25 % sur ses moteurs de recherche. Atlassian observe 30 % de rapidité en plus sur Jira. SAP annonce même jusqu'à 60 % d'accélération sur ses bases de données. Les premières instances EC2 M9g sont déjà disponibles en test. Les déclinaisons C9g et R9g, dédiées au calcul intensif et à la mémoire, arriveront en 2026. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vous constatez une baisse des demandes entrantes dans votre entreprise ?Moins de leads, moins d'opportunités, et vous commencez à vous inquiéter ?On vous comprend. Et on a enregistré cet épisode pour vous.Sandie vous partage 3 actions à mettre en place dès cette semaine pour relancer la génération de leads. Pas de recette magique, mais des leviers concrets qui donnent des résultats si on les met vraiment en œuvre.Vous repartez avec un plan d'action simple, applicable et testé pour stopper la chute et générer à nouveau des leads qualifiés.PROGRAMMEPourquoi collecter des avis clients peut débloquer de nouvelles opportunitésComment réactiver d'anciens clients et prospects sans passer pour un marchand de tapisL'intérêt d'un audit marketing externe pour faire le point et passer un cap
Les échanges avec d'autres organisations du monde entier ou avec les visiteurs font la richesse de cette manifestation organisée chaque année par la FEDEVACO et Pôle Sud. Chaque franc récolté par les associations est réinvesti dans les actions concrètes qu'elles mettent sur pied dans les pays dans lesquels elles sont actives, en Suisse comme à l'étranger. Acheter un cadeau dans ce Marché, c'est par exemple consolider une coopérative de paysans au Sénégal, aider un centre de santé implanté dans un bidonville péruvien, ou encore permettre la scolarisation d'enfants sourds à Madagascar. Flâneurs, passants, curieux ou habitués sont les bienvenus pour découvrir des objets emblématiques des activités des associations ou des pays dans lesquels elles sont présentes. C'est également l'occasion d'y dénicher des cadeaux originaux: pashminas du Népal, semences ancestrales issues de l'agriculture biologique, perles et bijoux ouvragés d'Afrique de l'Ouest, tissus chamarrés d'Amérique latine, cosmétiques à base de beurre de karité équitable ou encore accessoires de mode réalisés avec des matériaux recyclés. Concrètement, les stands seront ouverts les jeudi 11 et vendredi 12 décembre de 17h à 22h et le samedi 13 décembre de 11h à 20h. DEMANDE: - Des bénévoles disponibles durant 2-3 h les 11, 12 ou 13 décembre pour monter et démonter les stands, aider en cuisine, servir au bar, gérer la caisse, etc
Le mal des transports naît d'un conflit sensoriel précis entre trois systèmes : la vision, l'oreille interne et la proprioception.Dans une voiture ou un bateau, vos yeux perçoivent parfois un décor stable (par exemple l'habitacle ou un livre), alors que l'oreille interne détecte des accélérations répétées. Dans le vestibule, les canaux semi-circulaires captent les rotations de la tête et les organes otolithiques (saccule et utricule) enregistrent les accélérations linéaires. Quand ces signaux ne concordent pas avec les informations visuelles et les signaux proprioceptifs en provenance des muscles et des articulations, le cerveau – surtout le tronc cérébral et le cervelet – reçoit des messages incompatibles.Ce désaccord persistant est interprété comme une anomalie grave. Une hypothèse évolutionniste très solide propose que le cerveau traite cette discordance comme un possible empoisonnement neurotoxique : en cas d'ingestion de toxines perturbant l'équilibre, la réponse protectrice serait de déclencher nausée et vomissements pour éliminer le poison.Concrètement, le conflit active des noyaux du tronc cérébral, dont le noyau du tractus solitaire et le noyau vestibulaire, qui projettent vers la zone gâchette des vomissements (area postrema). Celle-ci stimule ensuite le centre du vomissement et le système nerveux autonome. D'où la cascade bien connue : pâleur par vasoconstriction cutanée, hypersalivation, sueurs froides, respiration irrégulière, puis nausées et vomissements.La fréquence et l'amplitude des mouvements jouent aussi un rôle précis. Les mouvements lents, de faible fréquence, typiques du tangage d'un bateau ou des virages doux d'une voiture, sont particulièrement efficaces pour créer ce conflit sensoriel. À l'inverse, des mouvements très rapides mais prévisibles sont mieux tolérés.Le facteur génétique est net : certaines variantes de gènes liés au fonctionnement vestibulaire et à la neurotransmission (notamment histaminergique et cholinergique) rendent le système plus réactif. Le manque de sommeil, l'anxiété, l'estomac plein, les odeurs fortes ou la lecture augmentent encore l'incohérence sensorielle ou abaissent le seuil de déclenchement dans le tronc cérébral.Enfin, lorsque vous fixez l'horizon, vous fournissez au cerveau une référence visuelle cohérente avec les signaux vestibulaires, ce qui réduit le conflit. Les médicaments efficaces agissent tous en modulant la transmission entre vestibule, noyaux du tronc cérébral et area postrema, diminuant ainsi la probabilité que ce conflit se traduise par des vomissements. Avec l'habituation, les réseaux neuronaux du cervelet et du cortex pariétal réajustent progressivement l'interprétation des signaux vestibulaires discordants, ce qui explique pourquoi les marins expérimentés deviennent beaucoup moins sensibles au roulis au long cours. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Un peu plus de six mois après le lancement de la bourse des matières premières agricoles, RFI se plonge dans ce système encore en phase pilote, censé fluidifier les transactions de trois produits : le maïs, la noix de cajou et la noix de cola. Concrètement, les échanges se fondent sur des « récépissés d'entreposage » censés garantir la traçabilité des marchandises et donc la transparence de la filière. Plongée dans ces entrepôts. De notre correspondant à Abidjan, C'est un trésor caché dans des dizaines de milliers de sacs en toile de jute empilés sur des palettes dans des hangars poussiéreux. À l'intérieur, 8 000 tonnes de noix de cajou. Joyce en est le gardien. Masque chirurgical sur le visage, ce gestionnaire d'entrepôt explique son métier : « Ça consiste à suivre un camion, une marchandise livrée par un fournisseur. C'est de vérifier que c'est stocké dans les normes. Le risque du produit est sur le compte du gestionnaire d'entrepôt, donc on tient compte de cela jusqu'à la sortie du produit. » En plus de services de manutention, la société de Joyce, Diaouné Frères, gagne 5 francs CFA par mois pour chaque kilo de noix de cajou gardé dans ses entrepôts homologués par l'Arré (Autorité de régulation des récépissés d'entreposage). Une affaire jugée rentable par la directrice générale de l'entreprise, pour qui ce système améliore la confiance des acheteurs. Surtout, Joyce émet les récépissés d'entreposage. Une carte d'identité de la marchandise où figurent, entre autres, le propriétaire, mais aussi le poids et la qualité du stock, certifiés par des contrôleurs agréés. À lire aussiDes avancées économiques et sociales grâce à l'amélioration du stockage en Afrique [2/2] Une mission : élargir le système d'entreposage à la filière cacao Le récépissé est aussi un titre de propriété, qui peut être négocié à la bourse des matières premières agricoles, voire utilisé comme un « gage » auprès des banques en vue de refinancer l'activité des producteurs. Pour Justin Koffi, directeur général de l'Arré, ce système commence à faire ses preuves. « Nous sommes aujourd'hui dans tous les entrepôts, à peu près à une vingtaine de milliards de francs CFA de transactions (30 millions d'euros). Donc ce système aussi a été mis en place dans le but d'installer des bourses physiques comme la bourse des matières premières agricoles qui a commencé par l'anacarde, le maïs, la cola. » Justin Koffi espère élargir le système d'entreposage à la filière cacao entre autres. « Ça permettra au producteur d'avoir une traçabilité réelle » Le docteur Henry Biego est directeur exécutif de l'Intercola, l'interprofession des producteurs et négociants de la noix de cola, dont la Côte d'Ivoire est l'une des principales productrices. Lui voit le système des récépissés d'entreposage comme une opportunité d'amélioration de la transparence de sa filière et un moyen d'atteindre des marchés au-delà de la seule Afrique de l'ouest, qui représente 90% des exportations ivoiriennes. « Ça permettra au producteur d'avoir une traçabilité réelle sur sa noix de cola depuis sa plantation, une idée du prix, de la cotation, et d'avoir une traçabilité sur le client éventuel. C'est vraiment de donner de la crédibilité et de la traçabilité au niveau de la filière, et au niveau étatique. Ça va également permettre d'avoir des spécifications au niveau de la qualité de ces noix, et en retour, de permettre aux producteurs de produire les noix pour ces marchés-là », développe-t-il. Aujourd'hui, la Côte d'Ivoire compte une dizaine d'entrepôts homologués d'une capacité totale de 33 000 tonnes. Près de 17 000 tonnes de produits y sont actuellement stockées, essentiellement de la noix de cajou (98%). À lire aussiCôte d'Ivoire: la filière de la noix de cajou, exemple de coopération entre Européens et Africains
Vous avez une tâche importante… et pourtant vous n'arrivez pas à vous y mettre ?Dans cet épisode, on parle de procrastination sans culpabilité, avec une idée centrale : ce n'est pas un défaut de personnalité, c'est un signal. Et quand on sait l'écouter, on peut enfin sortir du blocage.Je vous explique ce qui se joue derrière la procrastination (les boucles ouvertes qui drainent notre énergie, le mécanisme de protection, et cette illusion qu'un “vous du futur” viendra porter le poids à votre place), puis je vous partage une liste de conseils concrets pour retrouver de l'élan : clarifier le “pourquoi/quoi/comment”, réduire la friction, créer un cadre de focus, et surtout… commencer petit.J'espère que cet épisode vous aidera à vous remettre en mouvement — avec plus de douceur, et beaucoup moins de pression.
Épisode 1399 : Youpi, c'est lundi 1er Décembre et on va vous parler d'IA, de révolution et de baisse des budgets ! Accrochez vous bienPour 2026, les budgets media sont à la baisse en FranceL'Union des Marques, la World Federation of Advertisers (WFA) et Ebiquity viennent de sortir leur étude mondiale sur les budgets médias 2026. Et le verdict pour la France, est assez net.Plus de la moitié des annonceurs français prévoient de baisser leurs budgets média l'an prochain. Ca y est la mode de l'IA c'est terminé ?!Apple vient de sortir sa pub de Noël 2025, et le choix créatif est assez audacieux, voir à contre courant.L'histoire est simple mais mignonne. Un randonneur perd son iPhone 17 Pro dans une forêt enneigée. Des animaux de la forêt le trouvent. Et là, ils font quoi ? Ils se filment en train de chanter. À la fin, le proprio retrouve son téléphone grâce à l'appli Localiser sur son Apple Watch et il découvre la vidéo laissée par les bestioles.Une pub 100% fait main, 0% IAChat GPT vient de fête ses 3 ans Le 30 novembre 2022, OpenAI lançait ChatGPT. Un petit communiqué sobre, qui parlait juste d'un "modèle qui interagit de manière conversationnelle". Trois ans plus tard, on peut dire sans exagérer que le monde de la tech et du business a complètement changé.Aujourd'hui encore, ChatGPT trône à la première place des apps gratuites sur l'App Store. Pas mal pour un "simple" chatbot.Quand on parle d'OpenAi , certains experts considère que l'entreprise est devenu plus puissant que la plupart des États-nations.Meta / Instagram & Facebook : traduction automatique des Reels via IA•Meta a déployé une fonctionnalité d'IA — « Meta AI » — permettant de traduire automatiquement l'audio des Reels publiés sur Instagram et Facebook. •Concrètement, l'outil traduit la voix d'origine dans une langue cible, tout en recréant une piste audio doublée. Il synchronise aussi les mouvements des lèvres (lip‑sync) pour rendre le doublage plus naturel, et reproduit le ton de la voix originale. •L'utilisateur peut choisir la langue de traduction, parmi les langues initialement proposées (anglais, espagnol, portugais, hindi), d'autres devant suivre. •Pour bénéficier de la fonctionnalité, il faut : être dans un pays où Meta AI est déployé (c'est le cas en France), disposer d'un compte créateur ou d'une page professionnelle, et avoir au moins 1 000 abonnés. YouTube élargit l'accès aux fonctionnalités de l'IA de la générationYouTube teste et élargit tout un portefeuille de fonctionnalités d'IA générative autour de Shorts et de l'appli YouTube Create, avec un focus sur la facilité de production (clip auto, image‑to‑video, musique générative) et sur un hub central “AI Playground”.L'option de clips autonomes de YouTube vous permet de générer un court métrage à l'aide de l'IA, tandis que l'écran vert génère des arrière-plans pour vos courts métrages.. . . Retrouvez toutes les notes de l'épisode sur www.lesuperdaily.com ! Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, le podcast "Maintenant Vous Savez" s'associe à l'association AXA Prévention pour explorer comment mieux se protéger et prévenir les addictions. Bonne écoute ! Imaginez que votre cerveau se mette à réclamer quelque chose, encore et encore, et ce, même si vous savez pertinemment que ce n'est pas bon pour vous… C'est exactement le principe de l'addiction : que ce soit à l'alcool, au tabac, aux drogues, ou même à certaines pratiques, elle va, peu à peu, vous faire perdre le contrôle. Mais heureusement, elle n'est pas une fatalité. Concrètement, qu'est-ce qu'une addiction ? Peut-on être accro même sans s'en apercevoir ? Pourquoi certains sont plus vulnérables aux addictions que d'autres ? Comment s'en sortir ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin, en collaboration avec l'association AXA Prévention. Pour en savoir plus, rendez-vous sur la plateforme de services gratuits d'AXA Prévention. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
En Allemagne, la protection des mineurs en ligne entre dans une nouvelle ère. Fini les cases à cocher “J'ai plus de 18 ans” et les contrôles symboliques. À partir de décembre 2025, la vérification de l'âge ne reposera plus sur les sites internet, mais directement sur les smartphones, tablettes et ordinateurs. Une décision radicale, portée par le nouveau traité interétatique sur la protection des mineurs, adoptée sous l'impulsion de Berlin.Concrètement, les fabricants d'appareils devront intégrer un système de contrôle d'âge activable instantanément par les parents. Une fois enclenché, l'appareil se verrouille selon une tranche d'âge précise. Toute application jugée inadaptée devient inaccessible sans intervention d'un adulte. Les boutiques d'applications, elles aussi, sont mises à contribution : chaque logiciel devra afficher une classification claire, sous peine de lourdes sanctions financières pouvant atteindre deux millions d'euros. Ce choix marque une rupture nette avec l'approche adoptée jusque-là en France, où le débat sur le blocage des sites pour adultes reste enlisé entre efficacité technique et protection de la vie privée. Là où Paris tâtonne, l'Allemagne choisit de frapper au cœur du système : l'appareil lui-même. Une logique simple, presque brutale : plutôt que de filtrer le réseau, on verrouille le terminal.Cette stratégie s'inscrit aussi en contrepoint des initiatives de l'Union européenne, parfois critiquées pour leur dépendance aux technologies de groupes comme Google. Ici, aucune base de données centrale, aucun stockage massif d'informations sensibles : tout se joue localement, directement sur l'appareil de l'utilisateur. Mais l'efficacité réelle du dispositif reste sujette à caution. Chaque nouveau verrou numérique devient rapidement un terrain de jeu pour des adolescents rompus aux VPN, navigateurs alternatifs et autres détours techniques. Autre point faible : les applications seront classées, mais le web, lui, demeure largement dans une zone grise. Sans étiquetage obligatoire page par page, le filtrage risque de montrer ses limites. En verrouillant la porte des appareils sans toujours contrôler les fenêtres du web, l'Allemagne fait un pari audacieux. Une avancée technologique claire, politiquement forte, mais dont la solidité sera très vite mise à l'épreuve par la réalité des usages… et l'ingéniosité de la jeunesse connectée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'IA conversationnelle, l'arrivée des agents intelligents et leur intégration profonde dans Windows 11 transforment l'usage du PC, entre gain de productivité, sécurité renforcée et protection des données personnelles.Interview : Xavier Perret, Directeur Cloud Azure & IA, Microsoft FranceL'IA devient la nouvelle interface : qu'est-ce que cela change pour les utilisateurs ?L'IA transforme profondément la manière dont on interagit avec nos appareils. Comme le dit Satya Nadella, AI is the new UI. Concrètement, sous Windows 11, la barre de tâches devient un point d'entrée intelligent : plus besoin d'ouvrir l'application adéquate, je lui parle directement. Je peux lui demander de configurer mon PC, diagnostiquer un souci, lancer un agent de recherche ou créer un document. Et avec les nouveaux PC équipés de NPU, l'IA peut travailler en tâche de fond : je délègue une synthèse, une enquête documentaire, et pendant ce temps je fais autre chose. On entre dans un modèle beaucoup plus naturel et productif, pour les particuliers comme pour les entreprises.Pourquoi cette nouvelle génération d'agents IA est-elle plus pertinente ?Nous sommes arrivés à un stade de maturité où les agents ne se contentent plus de converser : ils agissent. Ce qui manquait auparavant, c'était l'ancrage dans le contexte. Aujourd'hui, grâce à des technologies comme Microsoft Fabric ou WorkIQ, on réconcilie données structurées et non structurées pour offrir une compréhension beaucoup plus fine. Les agents deviennent spécialisés et adaptés aux usages réels. Je me suis par exemple créé un agent dédié à la randonnée sur plusieurs jours : il calcule mes itinéraires, dénivelés, temps de marche… un vrai assistant expert. Cette pertinence change tout dans l'adoption.Comment garantir la sécurité, la confidentialité et éviter les dérives ?La confiance repose sur plusieurs piliers. D'abord, la sobriété des données : n'utiliser que ce qui est nécessaire. Ensuite, un cadre clair : les données des clients restent leurs données et restent en Europe, dans des infrastructures conformes comme Azure avec ses régions européennes. Mais l'enjeu majeur d'aujourd'hui, c'est l'observabilité : s'assurer que les agents font bien ce qu'on leur demande, pouvoir vérifier, auditer, détecter un jailbreak, ou une tentative malveillante. Nous intégrons désormais des gardes-fous natifs, y compris des IA qui surveillent les IA, au sein de plateformes comme Foundry. Et nous insistons sur un point : ne pas tomber dans la surconfiance. Un agent reste faillible ; il aide, mais il ne remplace pas le jugement humain, surtout dans les décisions à impact.Ces évolutions sont-elles déjà accessibles ?Pour beaucoup, oui. Certaines capacités de Windows 11 sont déjà disponibles, et les nouveaux PC avec NPU débloquent encore plus de scénarios. Les outils liés à Fabric ou à WorkIQ existent déjà dans les entreprises. Nous ne parlons pas d'une technologie futuriste à 5 ans : c'est un mouvement en cours, que chacun peut commencer à explorer dès maintenant à travers Copilot et les nouveaux agents IA.-----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don
Notre invité Afrique ce lundi matin est le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra. Le 28 décembre prochain, il briguera un troisième mandat à la tête du pays, face à six autres candidats. Organisation des élections, validation des opposants par le Conseil constitutionnel, accord avec les groupes armés, situation socio-économique, relations avec les Émirats arabes unis et la Russie… Il a abordé tous ses sujets avec François Mazet à Bangui. RFI : Monsieur le président, le 28 décembre, vous allez briguer un nouveau mandat à la tête de la République centrafricaine. Pour vous, cette candidature, c'était une évidence ? Faustin-Archange Touadéra : Effectivement, j'ai fait acte de candidature à cette élection. Le peuple centrafricain et ses communautés ont organisé des marches pour solliciter le fait que je puisse faire acte de candidature. Mais voyez-vous, cela fait suite à toutes les actions que nous avons menées pendant les deux derniers mandats, durant lesquels le pays était dans une très grande difficulté. Nous avons pu avoir des accords de paix avec les 14 groupes armés. Évidemment, en face de tout ça, le peuple centrafricain pense qu'aujourd'hui, il y a la paix qui est revenue. Il y a le déploiement de l'autorité de l'État à l'intérieur du pays, des avancées notables dans le sens du bien-être du Centrafricain. Je ne dis pas que tout est parfait, mais nous avons fait un grand pas, nous relevons la tête. Alors, on va revenir sur certains points de votre bilan. Mais d'abord, c'est fort de ce bilan que vous êtes convaincu, comme le dit la chanson qui tourne déjà, que ça sera le coup KO au premier tour ? (Il rit) Ben évidemment ! Pour nos compatriotes, beaucoup pensent que ce sera au premier tour. Nous sommes conscients, évidemment, que c'est un acte, une action démocratique ! Eh bien, le jeu est ouvert et chaque camp essaie de convaincre le plus de Centrafricains à voter pour lui. Vous aurez six adversaires. Évidemment, deux noms ressortent ceux de messieurs Henri-Marie Dondra et Anicet-Georges Dologuélé qui, après des mois de conjectures, ont finalement été validés par le Conseil constitutionnel. Est-ce que c'est une bonne chose que cette élection réunisse quand même des personnalités d'importance qui peuvent venir remettre en cause votre leadership ? Je ne peux pas, en tant que candidat, émettre des avis sur la décision du Conseil constitutionnel. Je prends acte. Nous allons competir et on va demander aux Centrafricains de faire leur choix. Évidemment, les personnalités dont vous parlez ici ne sont pas inconnues. On verra bien le 28 décembre. En tout cas, messieurs Dondra et Dologuélé disent que jusqu'au bout, vous avez fait le maximum pour qu'ils ne puissent pas s'opposer à vous. Qu'est-ce que vous leur répondez ? Mais en faisant quoi ? Qu'est-ce que j'ai fait pour m'opposer à leur candidature ? Nous avons des lois, chaque individu doit se conformer à nos lois, à nos textes. Et pour ça, il y a des juridictions. Donc, en quoi puis-je interférer ou faire quoi que ce soit pour empêcher qui que ce soit de se présenter ? La preuve, c'est qu'aujourd'hui, le Conseil constitutionnel a donné un avis. Je prends acte. Alors, justement, le 28 décembre, il y aura un quadruple scrutin. C'est historique en Centrafrique. Est-ce que vous êtes confiant dans la capacité des institutions d'organiser ces élections dans les meilleures conditions possibles ? C'est un grand challenge pour le pays et c'est important. Normalement, les élections locales devaient être organisées bien avant. Malheureusement, il y a eu des difficultés techniques quant à la disponibilité du fichier électoral, puisque c'est la base même d'une élection. C'est vrai, c'est un grand défi. C'est une première, mais nous faisons confiance aux hommes et aux femmes qui travaillent dans ces institutions pour que la République centrafricaine sorte de cela vraiment grandie. Je ne dis pas que tout est rose, qu'il n'y a pas de problème, il y a des difficultés. Nous avons par exemple des difficultés financières pour soutenir un certain nombre d'actions. On a eu des promesses qui n'ont pas été tenues dans le cadre de la mobilisation des ressources. Mais l'État fait face à ça, parce que c'est un enjeu important pour la démocratie. Pour vous, la date du 28 décembre, est-elle gravée dans le marbre ? Nous avons la Constitution. La date du 28 est constitutionnelle. Au-delà, il n'y aura que du désordre. Dès qu'on va dépasser cette date, ils vont commencer par parler de transition, ils vont parler de venir partager le gâteau... Nous ne pouvons pas prendre le risque. Notre pays a connu des moments très difficiles et il nous faut tenir ce délai pour renforcer notre démocratie, respecter nos textes. Sur la question de la sécurité, vous avez commencé à l'aborder. Vous avez signé ces derniers temps des accords avec plusieurs groupes rebelles, encore cette semaine avec le MPC. Est-ce que vous êtes confiant quant au fait que, cette fois, ces accords seront respectés par toutes les parties, pas comme en 2019, 2020 ? Nous allons tout faire pour tenir nos engagements. C'est moi qui leur ai tendu la main, ce sont des fils du pays et je leur ai dit : "Votre lutte, là, je ne comprends pas les objectifs." Eh bien, ils sont d'accord. Je pense que cette fois-ci, chacun des leaders a compris que ce n'est pas la peine de continuer la guerre, la violence inutile. Qu'est-ce qu'ils y gagnent ? Et je pense que, de leur côté, ils font des efforts. Et d'ailleurs, le processus de désarmement pour les groupes UPC et 3R se déroule normalement. Il y a quelques défis, comme la prise en charge d'un certain nombre de gens désarmés. Donc, j'ai donné les instructions pour qu'on les règle. Du point de vue économique et social, la population continue de souffrir du coût de la vie. Concrètement, qu'est-ce que vous proposez pour changer la donne après déjà deux mandats ? Vous utilisez des mots, des mots très forts, mais il faut les mettre dans leur contexte. Pour le peuple centrafricain, il y a eu des avancées certaines, indéniables. Ça ne veut pas dire que tout va bien. Je n'ai pas dit que tout est pour le meilleur des mondes, ici. Non. Et c'est pour ça que nous avons proposé un plan national de développement. C'est pour ça qu'aujourd'hui, nous demandons aux Centrafricains de nous donner encore un mandat pour continuer ce que nous avons fait, parce qu'on était vraiment dans le gouffre. Et c'est sur ces progrès que nous allons tabler pour poursuivre. Nous sommes confiants. Un des points principaux pour la population, pour les entreprises, c'est la question des carburants. Les coûts des carburants qui sont extrêmement chers en Centrafrique, le plus cher du continent, la structure des prix a fait l'objet de critiques de la part de la société civile, d'ONG internationales, du FMI. Est-ce qu'il va y avoir une réforme du marché des carburants en Centrafrique ? Nous ne sommes pas un pays producteur de pétrole, nous sommes un pays continental et il nous faut de l'énergie pour faire tourner l'économie. Quand le carburant arrive dans un port, ce n'est pas le même prix que lorsqu'il arrive ici, il faut le transporter. Soit par bateau, par barge. Il y a un coût et même si c'est par la route, il y a un coût. Notre objectif, ce n'est pas d'avoir du carburant cher. Donc, pour vous, il n'y a pas de surcoût inexplicable ? En Centrafrique, ce n'est pas la volonté du gouvernement de faire surenchérir, ce sont les réalités des prix, parce que le gouvernement n'a rien à gagner en augmentant les prix, bien au contraire. Il y a cette guerre civile chez votre voisin, le Soudan. Quelle est la situation exactement dans le nord-est du pays ? Et est-ce que vous craignez qu'avec la poursuite de ce conflit, il y ait un débordement chez vous ? Nous avons connu la guerre ici, nous savons ce que c'est et ça a détruit notre pays. Une partie de notre population dans le nord s'approvisionnait au Soudan. Ça devient difficile économiquement et socialement parlant. Avec ce conflit, il y a des personnes, des Soudanais, des frères Soudanais, hommes et femmes, qui veulent la paix et viennent se réfugier en République centrafricaine, ce qui va encore perturber la situation économique et sociale de cette région. Nous sommes dans toutes les réunions, on participe, nous donnons notre contribution. Dans ce conflit, il y a quand même un acteur extérieur dont tout le monde parle, ce sont les Émirats arabes unis. Et vos adversaires disent que vous vous rapprochez d'eux et se questionnent : est-ce que la Centrafrique va servir de base arrière ? La République centrafricaine est un pays ouvert. On ne va pas dire que nous ne devions pas travailler avec un pays avec un autre. Non, vous voyez, c'est ça ces actes de désinformation. Nous avons une coopération avec les Émirats arabes unis sur des projets précis et nous continuons à travailler dans l'intérêt bien compris des deux parties. Un autre partenariat qui évidemment fait beaucoup parler depuis plusieurs années, c'est celui avec la Russie. Il a été dit et écrit que des membres du groupe Wagner allaient partir et être remplacés par une nouvelle entité, Afrika Corps, qui est directement rattachée au ministère russe de la Défense. Est-ce que vous confirmez des discussions en cours avec Moscou ? Oui, vos confrères m'ont toujours posé ce genre de questions. J'estime que j'ai toujours répondu que ce n'est pas devant votre micro que je vais m'étaler sur toutes les questions, les discussions, que nous avons avec des pays amis. Non. Si nous nous accordons, nos discussions ne vont pas être rendues publiques. Vous disiez que nous sommes en discussion ? Bien sûr, nous sommes en discussion sur beaucoup de sujets, pas seulement sécuritaires ou remplacer telle force par telle autre… Nous avons beaucoup de discussions sur le plan de la défense, sur le plan économique, sur le plan de l'éducation, de la santé. On a beaucoup de programmes ensemble. Alors, les personnes du groupe Wagner n'avaient pas seulement une activité de sécurité, ils avaient d'autres activités. Ils ont une activité économique avec des entreprises. Si les personnes de Wagner en uniforme partent, est-ce que les entreprises liées à Wagner restent ? La République centrafricaine est un pays ouvert. Il y a un code minier qui existe. Une société, n'importe laquelle, qui se constitue en République centrafricaine, qui remplit les conditions et qui fait une requête, pour avoir un permis de recherche, un permis d'exploitation, et qui remplit les conditions, eh bien ce sont des secteurs qui sont libéralisés aujourd'hui, que ce soient les mines, que ce soient les eaux et les forêts. Tout ça, c'est libéralisé. Alors, pourquoi vous voulez indexer certaines normes de sociétés comme étant des sociétés Wagner ou autres ? Ce sont des sociétés pour nous qui sont normalement constituées, légalement je veux dire, et qui exercent sur le territoire centrafricain en respectant nos lois. C'est tout. Et il n'y a pas que les Russes. Donc aucun passe-droit ici pour aucune entreprise, tout le monde est soumis aux mêmes règles. Nos textes sont clairs, il n'y a pas de passe-droit. Vous pouvez demander au ministère des Mines : telle société a rempli les conditions. Voilà, et c'est de la manière la plus transparente. À lire aussiCentrafrique: la mission d'observation électorale tente d'endiguer la désinformation avant la présidentielle
durée : 00:22:14 - L'invité de 8h20 - Lucie Pinson, directrice générale de l'ONG Reclaim Finance réagit à la conclusion de justesse d'un consensus sur l'action climatique en fin de COP30 au Brésil, sans plan de sortie des énergies fossiles. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Les dirigeants des plus grandes économies du monde se retrouvent à partir de samedi 22 novembre à Johannesburg pour un sommet du G20, le premier de l'histoire sur le continent africain. Pretoria entend peser pour obtenir des engagements sur l'allègement de la dette des pays en développement et sur la lutte contre les inégalités, à l'heure où son économie enregistre quelques succès. Les G20 arrive au meilleur des moments pour l'Afrique du Sud. Depuis le mois dernier, le pays n'est plus considéré à risque en matière de blanchiment d'argent. Le Gafi (Groupe d'action financière) l'organisme international de lutte contre ces pratiques a sorti Pretoria de sa fameuse liste « grise » au nom de ses réformes pour plus de transparence. Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, vendredi 14 novembre, c'est l'une des trois grandes agences de notation S&P qui a relevé d'un cran la note du pays. Une première en 20 ans. Concrètement la note de crédit à long terme — sorte de note de confiance" sur la qualité de la dette du pays — est passée de "BB-" à "B.B". Pour donner une idée, c'est un peu comme si l'Afrique du Sud passait de 8 à 9/20. Certes, ce n'est pas encore la moyenne, mais c'est un signal fort, un gage de confiance pour les investisseurs. Et cela devrait permettre à Pretoria des taux d'intérêts moins élevés et donc d'emprunter moins cher sur les marchés. Redresser les finances publiques La confiance des investisseurs s'explique en partie par les efforts de la coalition au pouvoir pour redresser les finances publiques. Non seulement l'Afrique du Sud collecte plus d'argent via l'impôt, mais elle le collecte aussi mieux. Le budget présenté la dernière semaine prévoit une hausse des recettes. Autre point positif : le plan de libéralisation de l'économie lancé par le président Cyril Ramaphosa qui vise encourager les partenariats publics/privés dans des secteurs clés: les trains, les ports ou encore l'énergie. L'agence de notation S&P cite une réussite. Le cas de la compagnie d'électricité publique Eskom qui a enregistré le mois dernier son premier bénéfice net en huit ans. Les coupures de courant sont moins fréquentes dans le pays, ce qui pénalise moins les entreprises et favorise la croissance. Pays le plus inégalitaire au monde Après une décennie de croissance atone, les prévisions ont été revues à la hausse. Le PIB pourrait progresser de près de 2% en moyenne sur les trois prochaines années (1,8% en moyenne sur les trois prochaines années selon les prévisions du Trésor) Et l'inflation, reste maitrisée. La banque centrale table sur une hausse des prix de 3% en moyenne, contre à 3% et 6% auparavant. Pourtant, tout n'est pas rose. Le principal défi de Pretoria reste son taux de chômage qui dépasse les 30% Et c'est encore pire chez les jeunes : un sur deux est sans travail. L'Afrique du Sud ne créé pas assez d'emplois par rapport à sa population, et les inégalités se creusent. Plus de 30 ans après la fin de l'apartheid, le pays peine à gommer les disparités raciales. D'après la Banque mondiale, l'Afrique du Sud reste le pays le plus inégalitaire au monde. À lire aussiAfrique du Sud: à Soweto, la ruée vers l'or continue de toucher les populations pauvres plus de 100 ans plus tard
Aux États-Unis, le mot shutdown désigne littéralement « la fermeture » du gouvernement fédéral. Mais derrière ce terme se cache un mécanisme bien particulier du système politique américain, lié à la manière dont le pays vote et dépense son budget.Chaque année, le Congrès américain – composé de la Chambre des représentants et du Sénat – doit adopter les lois de finances qui fixent les dépenses de l'État fédéral : salaires des fonctionnaires, fonctionnement des agences, programmes sociaux, armée, justice, etc. Si, pour une raison politique, le budget n'est pas voté à temps, alors les administrations concernées ne peuvent plus être financées. Résultat : elles ferment temporairement. C'est ce qu'on appelle le shutdown.Concrètement, lorsque le Congrès échoue à adopter un nouveau budget avant la date limite, une partie du gouvernement cesse de fonctionner. Les services jugés « non essentiels » ferment : les musées, les parcs nationaux, les bureaux administratifs, certaines recherches scientifiques. Des centaines de milliers de fonctionnaires sont placés en congé forcé, sans salaire. Les autres – policiers, militaires, contrôleurs aériens, hôpitaux publics – continuent de travailler, mais sans être payés immédiatement.Un shutdown ne concerne pas tout l'État américain, mais uniquement les activités dépendant du budget fédéral. Les services locaux (écoles, pompiers, police municipale) continuent, car ils relèvent des États ou des villes. En revanche, plus le shutdown dure, plus ses conséquences économiques s'accumulent : retards de paiement, chute de confiance, baisse de la consommation, blocage administratif pour des millions de citoyens.Pourquoi cela arrive-t-il ? Parce que, contrairement à d'autres pays, les États-Unis reposent sur un équilibre strict entre le pouvoir exécutif (le président) et le pouvoir législatif (le Congrès). Quand les deux ne s'entendent pas – par exemple, si la Maison Blanche et la Chambre des représentants appartiennent à des partis opposés – le budget peut devenir un instrument de pression politique. C'est souvent le cas : un camp bloque le financement pour obtenir des concessions sur un autre sujet, comme l'immigration, la dette ou les dépenses militaires.Depuis les années 1980, les États-Unis ont connu une vingtaine de shutdowns. Certains ont duré quelques heures, d'autres plusieurs semaines, comme celui de 2018-2019, resté le plus long de l'histoire avec 35 jours d'arrêt partiel du gouvernement.En résumé, le shutdown est une arme politique autant qu'une crise budgétaire : c'est la conséquence directe d'un désaccord entre les pouvoirs américains, qui paralyse temporairement l'administration et rappelle la fragilité du compromis au cœur du système fédéral américain. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pourquoi les femmes sont-elles plus souvent touchées par la dépression ? Depuis des décennies, les chercheurs observent une réalité constante : les femmes présentent deux fois plus de risques que les hommes de souffrir d'un épisode dépressif au cours de leur vie. Longtemps, on a attribué cette disparité à des facteurs sociaux, hormonaux ou psychologiques. Mais une vaste étude internationale vient bouleverser notre compréhension du phénomène : la différence serait aussi génétique.Publiée en octobre dans la revue Nature Communications, cette recherche a été menée par le QIMR Berghofer Medical Research Institute en Australie. Elle a mobilisé les données génétiques de plus de 1,3 million de personnes, issues de plusieurs cohortes internationales, ce qui en fait l'une des plus grandes études jamais réalisées sur la dépression. Les scientifiques ont analysé les variations du génome pour identifier les régions associées au risque de développer la maladie.Résultat : les femmes porteraient un fardeau génétique plus lourd que les hommes face à la dépression. Concrètement, cela signifie que les gènes impliqués dans les troubles de l'humeur exercent chez elles une influence plus forte. Les chercheurs ont notamment découvert plus de 90 zones génétiques liées à la dépression, dont plusieurs présentent des effets marqués dans le génome féminin.Cette différence pourrait s'expliquer par des interactions complexes entre gènes et hormones. Les œstrogènes, par exemple, modulent la production de neurotransmetteurs tels que la sérotonine et la dopamine, qui jouent un rôle central dans la régulation de l'humeur. Lorsque l'équilibre hormonal est perturbé — comme après un accouchement, à la ménopause ou pendant le cycle menstruel —, les femmes génétiquement prédisposées deviennent plus vulnérables à un épisode dépressif.Les chercheurs du QIMR insistent cependant sur un point : cette vulnérabilité n'est pas une fatalité. Si la génétique explique une part du risque, l'environnement, le stress, les traumatismes et les facteurs sociaux restent déterminants. Mais cette découverte ouvre la voie à une médecine plus personnalisée : en identifiant les signatures génétiques spécifiques aux femmes, il sera peut-être possible de développer à terme des traitements mieux ciblés, adaptés à leur profil biologique.En somme, cette étude confirme que la dépression n'est pas une faiblesse mais une maladie à composante biologique complexe — et qu'en matière de génétique, les femmes portent effectivement un poids un peu plus lourd à combattre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 6 novembre 2025 : L'assurance vie et l'épargne...au secours du budget?Depuis deux jours, les parlementaires débattent à l'Assemblée nationale du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Les discussions portent actuellement sur le volet « recettes » du texte, et les députés ont notamment adopté une hausse de la CSG sur les revenus du capital.Concrètement, il s'agit d'une augmentation de 1,4 point de cette contribution, l'une des principales sources de financement de la protection sociale, prélevée sur les salaires, les retraites mais aussi les revenus du capital. Le taux passerait ainsi de 9,2 % à 10,6 %, permettant de dégager environ 2,8 milliards d'euros supplémentaires pour les caisses de la Sécu, afin de financer la suspension de la réforme des retraites.Cette proposition du député socialiste Jérôme Guedj a été adoptée avec le soutien d'une partie du camp gouvernemental, en lieu et place d'une autre mesure portée par l'exécutif, qui prévoyait de geler le barème de la CSG. Une option qui revenait, selon Paul-André Colombani (LIOT, Indépendants), « dans les faits, à augmenter les prélèvements sur les foyers modestes, dont les revenus évoluent à peine au rythme de l'inflation ».La hausse de la CSG sur les revenus du capital concernera tous les Français détenant des produits financiers : assurance-vie, comptes-titres ou livrets ordinaires. En revanche, les épargnes réglementées – livret A, livret Jeune ou livret d'épargne populaire (LEP) – ne seront pas concernées.Cette mesure intervient quelques jours après le vote à l'Assemblée de la transformation de l'impôt sur la fortune immobilière (IFI) en un nouvel « impôt sur la fortune improductive », incluant notamment les produits d'assurance-vie en fonds euros (ceux qui garantissent le capital sans risque). Les contrats en unités de compte, investis en actions ou obligations, resteraient, eux, épargnés.À droite, Thibault Bazin (LR), rapporteur général du budget, a fait part de son désaccord, estimant que la mesure pèsera sur "les produits d'épargne de millions de Français". De son côté, le chef du groupe Les Républicains, Laurent Wauquiez, a appelé ces derniers jours à la mobilisation contre la "folie fiscale" à l'œuvre selon lui à l'Assemblée nationale.Ces discussions budgétaires offrent aussi au président de la région Auvergne-Rhône-Alpes l'occasion de reprendre la main face à un Bruno Retailleau affaibli et à un Édouard Philippe en difficulté dans les sondages.Selon la dernière enquête Elabe pour La Tribune Dimanche et BFMTV, en vue de la présidentielle de 2027, l'ancien Premier ministre perd 5 points par rapport à avril dernier, tombant à 15,5 % d'intentions de vote. Même s'il conserve sa deuxième place dans tous les scénarios testés, ce recul est perçu comme un signal préoccupant pour lui.Édouard Philippe connaît ce décrochage après avoir demandé la démission d'Emmanuel Macron. Il ne rassemble désormais plus que la moitié de l'électorat Renaissance–MoDem–Horizons des législatives de 2024 et reste faible dans les catégories traditionnellement favorables au chef de l'État : cadres (20 %), retraités (15 %) et Franciliens (14 %).LES EXPERTS :- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle - Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique - France Info - Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Éditorialiste politique - Le Point - François GEEROLF - Economiste - OFCE - Raphaële SCHAPIRA – Duplex à Rome - Correspondante en Italie – France Télévision
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la perte du titre du prince Andrew et la suspension de plusieurs partis d'opposition en RDC. Nigeria : vers une intervention militaire américaine ? Ces derniers jours, Donald Trump a affirmé préparer une intervention militaire au Nigeria si les autorités ne mettaient pas fin aux «meurtres des chrétiens» par des «terroristes islamistes». Pourquoi cet intérêt du président américain pour les chrétiens du Nigeria ? Peut-il mettre ses menaces à exécution ? Avec Guillaume Naudin, présentateur de la chronique «La fabrique du monde». Royaume-Uni: pourquoi le prince Andrew a-t-il perdu son titre royal ? Coup de théâtre au sein de la monarchie britannique. Déjà écarté de la vie publique après le scandale Epstein, Andrew vient de perdre son titre princier. Une sanction inédite prise par son frère, le roi Charles III. Pourquoi cette décision a-t-elle été prise maintenant alors qu'Andrew est accusé d'agressions sexuelles depuis plus de 20 ans ? Concrètement, qu'est-ce que cela change de ne plus être «prince» ? Avec Philip Turle, journaliste britannique, chroniqueur international pour France 24. RDC : douze partis d'opposition menacés de dissolution Après avoir interdit d'activités les partis d'opposition qui ont rejoint la plateforme «Sauvons la RDC» créée par Joseph Kabila, le gouvernement a saisi le Conseil d'État pour demander leur dissolution. Quelles sont les chances que la plus haute juridiction administrative ordonne leur dissolution ? Les formations politiques concernées ont-elles des recours possibles pour contrer cette décision ? Avec Bob Kabamba, professeur de Science politique à l'Université de Liège.
durée : 00:04:16 - Une semaine dans leurs vies - Aurélie Silvestre, a perdu son compagnon, Matthieu Giroud, le 13 novembre 2015. À l'époque, ils avaient un petit garçon de trois ans et attendaient un deuxième enfant qui est né en mars 2016. C'est ce qu'elle raconte aux élèves du lycée Paul Langevin de Suresnes. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Épisode 1385 : Youpi c'est lundi et aujourd'hui on vous fait un récap de l'actu chaude ! On fait le point sur Adobe, Threads, Instagram et Linkedin ! Belle semaineInstagram lance une nouvelle fonctionnalité appelée « Competitive Insights ». C'est une fonctionnalité qui permet de comparer ses performances avec des comptes concurrents.Comme l'option qui existe déjà sur Linkedin.Concrètement, le module est disponible dans le tableau de bord professionnel d'Instagram. L'outil permet de comparer votre performance avec celle de dix comptes concurrents maximum. —Avec Firefly, Adobe passe la seconde La semaine dernière se tenait la conférence MAX 2025. C'est la grand messe d'Adobe. Une méga keynote durant laquelle le géant Adobe présentait l'intégralité des nouveautés à venir…Evidemment il a été beaucoup question d'intelligence artificielle..Ca se passe du côté d'Adobe Firefox qui propose désormais un nouveau modèle de génération d'images, plus réaliste et précis. Adobe génère désormais des images en 4 millions de pixels, bien davantage que Midjourney ou OpenAI.Accident de pianoSatire sociale qui met en lumière une créatrice de contenu qui se met en scène en se faisant mal. Enfin façon. De parler car elle présente une insensibilité congénitale à la douleurPendant des années sa renommée grandit car elle va toujours plus loin dans ses actes.Le film illustre le comportement t des fans, hardcore fans et d'une créatrice qui a depuis longtemps: perdu le sens de ce qu elle fait,Quentin Dupieux donc barge, Adèle Exarxopulos donc très fort LinkedIn enregistre une forte augmentation des commentaires et des publications vidéo.Comme chaque trimestre, LinkedIn vient de mettre à jour ses données trimestrielles et en profite pour faire un petit point sur LinkedIn.LinkedIn enregistre une progression marquée de l'engagement en 2025. Les commentaires sur les publications ont augmenté de 24 % par rapport à l'année précédente. Preuve selon le PDG que son algorithme contribue à stimuler plus d'engagement, en montrant aux utilisateurs plus de messages qui sont susceptibles de les intéresser.Les vidéos publiées sur la plateforme connaissent également une forte dynamique, avec trois trimestres consécutifs de croissance à deux chiffres sur le visionnage de vidéo.Threads atteint 150 millions d'utilisateurs actifs quotidiensThreads franchit une nouvelle étape en atteignant 150 millions d'utilisateurs actifs quotidiens (DAU), contre 100 millions en décembre 2024. En mensuel, la plateforme revendique 400 millions d'utilisateurs. C'est le moment de la comparaison avec XÀ titre de comparaison, X aurait 600 millions d'actifs mensuels et 250 millions d'utilisateurs quotidiens.Ce sont les chiffres communiqués officiellement mais selon plusieurs acteurs indépendants la réalité est plus proche d'un point de convergence. Selon les graphiques.. . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Face à un monde, disons, plus tendu, hein, surtout avec la guerre en Ukraine, la France a décidé d'appuyer sur l'accélérateur pour sa défense. Faced with a world that is, let's say, more tense, especially with the war in Ukraine, France has decided to step on the accelerator for its defense.Elle revoit son plan militaire sur plusieurs années. It is reviewing its military plan over several years.Qu'est-ce qu'il faut retenir ? What should we remember?Premièrement, le but, c'est clair : renforcer la défense française pour être prêt face à ce nouveau contexte mondial. Firstly, the goal, it's clear: to strengthen French defense to be ready in the face of this new global context.Deuxièmement, et ça c'est crucial, le budget. Secondly, and this is crucial, the budget.Concrètement, en 2026 le budget défense va grimper à 57,1 milliards d'euros. Specifically, in 2026 the defense budget will climb to 57.1 billion euros.C'est 13 % de plus. That's 13% more.C'est pas juste un petit ajustement, hein, c'est vraiment un changement de braquet. It's not just a small adjustment, it's really a shift in gear.La ministre des Armées, Catherine Vautrin, elle a dit elle-même : « on a changé d'ère ». The Minister of the Armed Forces, Catherine Vautrin, said herself: "we have entered a new era".L'idée générale, c'est que la France doit tenir la cadence parce que nos partenaires, mais aussi nos compétiteurs, s'arment très vite aussi. The general idea is that France must keep pace because our partners, but also our competitors, are arming themselves very quickly too. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.