POPULARITY
Welcome back to Queens of the Mines. This is Season 4. Yosemite. This season of Queens of the Mines explores the making of Yosemite National Park and true stories of women who were there along the way, and women that were there before. In this episode, I am going to tell you about To-tu-ya, who was later known as Maria Lebrado. She was part of that 5 percent and she was the last survivor born of the Ahwahneechee band that was driven out of the Yosemite Valley by the Mariposa Battalion during the Mariposa War. 5,500 years ago, Indigenous tribes were the first to settle what we now know as Yosemite. The most recent native group to live there was primarily an extension of the Southern Sierra Miwok. They had named the Yosemite Valley “Ahwahnee” and they referred to themselves as the Ahwahneechee. People of the valley. The Ah-wah-nee´-chees had been a large and powerful tribe and 171 years ago, before white men arrived to Yosemite, there were 37 indigenous villages in the area with over 10,000 Miwok living there. After a war, and what the Miwoks called the fatal black sickness, the majority had died or had fled to live with other tribes. When it was all said and done, only around 500 of the 10,000 Miwoks remained. That is five % of their population. Subscribe now for Ad-Free Episodes --- Send in a voice message: https://podcasters.spotify.com/pod/show/andreaandersin/message
On today's episode I recounted my incredible trip to San Francisco! As many of you know, I had the opportunity to attend the Taylor Swift concert in the city, but that was just the beginning of our amazing journey. Join me as I share the highlights of our trip and some of the fascinating native history and culture we discovered along the way. 1️⃣ Exploring Beyond the Main Attraction: When traveling, it's always exciting to venture outside the main purpose of your trip and discover hidden gems. In our case, we were able to explore Mirror Woods and Alcatraz, uncovering the rich native history and breathtaking landscapes that these sites had to offer. 2️⃣ Preservation of Native History: During our visit to Mirror Woods, a national park managed by the National Park Service, we learned about the Coast Miwok tribe and their connection to the redwood forests. The Park Service is actively working to highlight and preserve the native history of the area, making it a truly educational and immersive experience. 3️⃣ Alcatraz: Beyond the Notorious Prison: While Alcatraz is famously known as a former penitentiary, few are aware of its significance as a spiritual and meeting place for indigenous tribes, including the Miwoks. We also visited the new exhibit on the Native American occupation of the island by protestors.
Mission encre noire Tome 22 Chapitre 272 Les yeux tristes de mon camion de Serge Bouchard paru en 2017 aux éditions Boréal collection Compact. Serge Bouchard, de cette voix profonde et unique, fait couler nos rivières, celle du Lièvre et celle du Loup, celles là qui ont une belle robe rouge, l'Olomane et la Romaine des Innus. Plus loin, il s'attarde sur les courses des caribous dans la poudreuse. Celle-ci se fait plus rauque lorsqu'elle hante les montagnes rugueuses de la Sierra Nevada, errante parmi les fantômes des centaines de nations originales qui vivaient là - Miwoks, Yuroks, Karoks, Mohaves... Elle gagne en agilité et en souplesse à l'évocation de ces hommes et de ces femmes qui ont fait l'amérique, ces canadien-e-s français-e-es qui ont couru à la découverte de ces pays fabuleux. Cette grande voix solide au timbre plus corsé s'accote aux souvenirs inoubliables de la tête ronde d'un Mack modèle B, de la trame sonore des matchs de baseball les soirs d'été, du Nebraska, de Santa Monica, des oncles et des tantes d'Amérique, et bien d'autres. Serge Bouchard, anthropologue, auteur, animateur, conteur formidable, nous raconte Son Amérique, il a voyagé sans relâche pour ça, et c'est lui qui chauffe. Il est notre invité à Mission encre noire. Extrait: « Je me souviens de longues soirées d'été, heures de méditation et de contemplation, seul sur la plage, comme une chose échouée, quelque part entre Migan et Longue-Pointe-de-Mingan. J'écoutais la tranquillité du onde, assis sur le sable fin. Des macareux arctiques, que les pêcheurs appelaient des « perroquets », volaient en groupes au fil de l'eau. Oui, les oiseaux de mer étaient au rendez-vous, istorlets et moyaks, canards noirs, goélands anglais, outardes, je voyais même parfois des balbuzards. Mais cela n'étais rien encore. Il arrivait qu'une orque épaulard surgisse hors de l'eau, comme un missile lisse et métallique ; elle s'élevait dans un sifflement irréel et majestueux avant de retomber avec fracas dans l'eau noire et calme de l'océan tranquille. J'étais conscient d'assister aux instants mythiques de la vraie nature du temps. Des petits rorquals se montraient aussi, en bandes, comme les phoques apeurés. Bientôt le soleil allait se coucher, disparaître derrière moi, il descendait dans les épinettes pour aller faire le beau de l'autre côté de la terre. J'avais la jeunesse et la paix, deux choses qui vont bien ensemble, quoi qu'on en dise. Derrière moi, la forêt chétive, la mémoire boréale, le pays des Indiens. Devant moi, la mer. » Par le vent pleuré de Ron Rash paru en 2017 aux éditions du Seuil. 1969 à Sylva, une petite ville des Appalaches, deux frères partent pêcher un dimanche après la messe. L'écho de la guerre du Vietnam et des émeutes de Berkeley appartiennent encore à une autre planète. Et pourtant cette silhouette qui jaillit des eaux de la Panther Creek, Ligeia Mosely, une sirène qui n'avait pas regagné l'océan, va bouleverser, le temps d'un été, la vision du monde. Au son du Grateful Dead, des Doors, de Jefferson Airplane, la jeune femme amène un vent de plaisirs et de liberté, qui emportera Bill et Eugene, au prise avec un grand-père tuteur tyrannique, dans un tourbillon macabre. Quarante six ans plus tard, la découverte de petits ossements blancs dans des lambeaux de bâche bleue, déposés par la rivière, rappelle les frères à leur passé. Ron Rash se tient debout face à la mémoire et tourne son regard vers un sud en pleine révolution culturel, Par le vent pleuré est un superbe roman noir. Extrait: « À San Francisco, le Summer of Love, l'été de l'amour, a eu lieu en 1967, mais il a fallu deux ans pour qu'il atteigne le petit monde provincial des Appalaches. Sur l'autoroute, en février, on a aperçu un hippie au volant d'un minibus bariolé, un événement dûment signalé dans le Sylva Herald. Sinon, la contre-culture était quelque chose qu'on ne voyait qu'à la télévision, tout aussi exotique qu'un pingouin ou un palmier nain. En ce mois de juin, les seuls petits signes de changement étaient deux ou trois étudiants de l'université de Caroline du Nord revenus de Chapel Hill pourvus de chevelures plus broussailleuses. Notre grand-père ne permettait pas à nos cheveux de toucher notre col, mais de toute façon Bill ne les aurait pas laissés pousser.» L'amour est une maladie ordinaire de François Szabowski paru en 2017 aux éditions Le Tripode. Francois est heureux en amour. Il a rencontré son âme soeur. Leur entente est parfaite. Tandis que Marie s'endort contre lui dans le petit studio de la rue des Pyrénées à Paris, il arrête de se voiler la face: elle est tombée amoureuse de lui. Il n'a plus le choix, il lui faut disparaître. Pour que leur amour reste à son apogée, il achète une bouteille de vodka et une grande tablette d'anxiolytique et se précipite vers le canal. Cynique farce, ce journal d'un goujat ordinaire est une lecture divertissante, qui vous fera réagir à plus d'un titre. Cet égoïsme sans limite dissimule une réflexion plus sombre sur l'amour. L'auteur fait preuve d'audace et d'originalité pour nous surprendre avec une observation acide sur la vie moderne. Extrait: « Et puis, à vrai dire, je ressentais aussi comme une sorte de seconde jeunesse à me transformer à nouveau. Après mon costume de corbeau surmonté d'un oeuf dur et d'un bouc, j'étais maintenant un petit feu follet de couleurs avec ces chemises à carreaux, ces pantalons serrés, ces lunettes à grosses monture noire qui barraient mon visage, et cette barbe qui recouvrait mes joues. Je continuais à porter la perruque car mes cheveux n'avaient pas encore suffisamment repoussé, mais d'ici peu de temps j'allais devenir tout à fait un nouvel homme. J'avais une chance inouïe. La plupart des gens choisissent généralement l'identité qui sera la leur pendant leur vie entre l'adolescence et leurs 25-30 ans. Là, durant cette période, ils expérimentent différents styles, différents modes de vie, de pensée. Ils pourront être punks, hippies, dandys ou métalleux, gauchistes ou réactionnaires. Mais à partir de 30 ans, tout se fige. Ils font un choix, et ne s'en éloignent jamais vraiment beaucoup. Moi, j'avais la possibilité de prolonger cette jeunesse, cet esprit d'invention.»
Mission encre noire Tome 22 Chapitre 272 Les yeux tristes de mon camion de Serge Bouchard paru en 2017 aux éditions Boréal collection Compact. Serge Bouchard, de cette voix profonde et unique, fait couler nos rivières, celle du Lièvre et celle du Loup, celles là qui ont une belle robe rouge, l'Olomane et la Romaine des Innus. Plus loin, il s'attarde sur les courses des caribous dans la poudreuse. Celle-ci se fait plus rauque lorsqu'elle hante les montagnes rugueuses de la Sierra Nevada, errante parmi les fantômes des centaines de nations originales qui vivaient là - Miwoks, Yuroks, Karoks, Mohaves... Elle gagne en agilité et en souplesse à l'évocation de ces hommes et de ces femmes qui ont fait l'amérique, ces canadien-e-s français-e-es qui ont couru à la découverte de ces pays fabuleux. Cette grande voix solide au timbre plus corsé s'accote aux souvenirs inoubliables de la tête ronde d'un Mack modèle B, de la trame sonore des matchs de baseball les soirs d'été, du Nebraska, de Santa Monica, des oncles et des tantes d'Amérique, et bien d'autres. Serge Bouchard, anthropologue, auteur, animateur, conteur formidable, nous raconte Son Amérique, il a voyagé sans relâche pour ça, et c'est lui qui chauffe. Il est notre invité à Mission encre noire. Extrait: « Je me souviens de longues soirées d'été, heures de méditation et de contemplation, seul sur la plage, comme une chose échouée, quelque part entre Migan et Longue-Pointe-de-Mingan. J'écoutais la tranquillité du onde, assis sur le sable fin. Des macareux arctiques, que les pêcheurs appelaient des « perroquets », volaient en groupes au fil de l'eau. Oui, les oiseaux de mer étaient au rendez-vous, istorlets et moyaks, canards noirs, goélands anglais, outardes, je voyais même parfois des balbuzards. Mais cela n'étais rien encore. Il arrivait qu'une orque épaulard surgisse hors de l'eau, comme un missile lisse et métallique ; elle s'élevait dans un sifflement irréel et majestueux avant de retomber avec fracas dans l'eau noire et calme de l'océan tranquille. J'étais conscient d'assister aux instants mythiques de la vraie nature du temps. Des petits rorquals se montraient aussi, en bandes, comme les phoques apeurés. Bientôt le soleil allait se coucher, disparaître derrière moi, il descendait dans les épinettes pour aller faire le beau de l'autre côté de la terre. J'avais la jeunesse et la paix, deux choses qui vont bien ensemble, quoi qu'on en dise. Derrière moi, la forêt chétive, la mémoire boréale, le pays des Indiens. Devant moi, la mer. » Par le vent pleuré de Ron Rash paru en 2017 aux éditions du Seuil. 1969 à Sylva, une petite ville des Appalaches, deux frères partent pêcher un dimanche après la messe. L'écho de la guerre du Vietnam et des émeutes de Berkeley appartiennent encore à une autre planète. Et pourtant cette silhouette qui jaillit des eaux de la Panther Creek, Ligeia Mosely, une sirène qui n'avait pas regagné l'océan, va bouleverser, le temps d'un été, la vision du monde. Au son du Grateful Dead, des Doors, de Jefferson Airplane, la jeune femme amène un vent de plaisirs et de liberté, qui emportera Bill et Eugene, au prise avec un grand-père tuteur tyrannique, dans un tourbillon macabre. Quarante six ans plus tard, la découverte de petits ossements blancs dans des lambeaux de bâche bleue, déposés par la rivière, rappelle les frères à leur passé. Ron Rash se tient debout face à la mémoire et tourne son regard vers un sud en pleine révolution culturel, Par le vent pleuré est un superbe roman noir. Extrait: « À San Francisco, le Summer of Love, l'été de l'amour, a eu lieu en 1967, mais il a fallu deux ans pour qu'il atteigne le petit monde provincial des Appalaches. Sur l'autoroute, en février, on a aperçu un hippie au volant d'un minibus bariolé, un événement dûment signalé dans le Sylva Herald. Sinon, la contre-culture était quelque chose qu'on ne voyait qu'à la télévision, tout aussi exotique qu'un pingouin ou un palmier nain. En ce mois de juin, les seuls petits signes de changement étaient deux ou trois étudiants de l'université de Caroline du Nord revenus de Chapel Hill pourvus de chevelures plus broussailleuses. Notre grand-père ne permettait pas à nos cheveux de toucher notre col, mais de toute façon Bill ne les aurait pas laissés pousser.» L'amour est une maladie ordinaire de François Szabowski paru en 2017 aux éditions Le Tripode. Francois est heureux en amour. Il a rencontré son âme soeur. Leur entente est parfaite. Tandis que Marie s'endort contre lui dans le petit studio de la rue des Pyrénées à Paris, il arrête de se voiler la face: elle est tombée amoureuse de lui. Il n'a plus le choix, il lui faut disparaître. Pour que leur amour reste à son apogée, il achète une bouteille de vodka et une grande tablette d'anxiolytique et se précipite vers le canal. Cynique farce, ce journal d'un goujat ordinaire est une lecture divertissante, qui vous fera réagir à plus d'un titre. Cet égoïsme sans limite dissimule une réflexion plus sombre sur l'amour. L'auteur fait preuve d'audace et d'originalité pour nous surprendre avec une observation acide sur la vie moderne. Extrait: « Et puis, à vrai dire, je ressentais aussi comme une sorte de seconde jeunesse à me transformer à nouveau. Après mon costume de corbeau surmonté d'un oeuf dur et d'un bouc, j'étais maintenant un petit feu follet de couleurs avec ces chemises à carreaux, ces pantalons serrés, ces lunettes à grosses monture noire qui barraient mon visage, et cette barbe qui recouvrait mes joues. Je continuais à porter la perruque car mes cheveux n'avaient pas encore suffisamment repoussé, mais d'ici peu de temps j'allais devenir tout à fait un nouvel homme. J'avais une chance inouïe. La plupart des gens choisissent généralement l'identité qui sera la leur pendant leur vie entre l'adolescence et leurs 25-30 ans. Là, durant cette période, ils expérimentent différents styles, différents modes de vie, de pensée. Ils pourront être punks, hippies, dandys ou métalleux, gauchistes ou réactionnaires. Mais à partir de 30 ans, tout se fige. Ils font un choix, et ne s'en éloignent jamais vraiment beaucoup. Moi, j'avais la possibilité de prolonger cette jeunesse, cet esprit d'invention.»
Few years in U.S. history call to mind such immediate stock images as 1776. Powdered wigs. Founding fathers. Red coats. And if asked to place this assembly of objects and people, a few cities stand out: Boston. Philadelphia. Williamsburg, perhaps. This is the small world conjured by the Revolutionary era; the remainder of the continent, some 96% percent of the landmass exclusive of the original thirteen colonies that called themselves Continental, conceived of as a blank slate, awaiting inevitable expansion. Claudio Saunt wants to change this. Richard B. Russell Professor of American History at the University of Georgia and co-director of the Center for Virtual History, Saunt’s new book, West of the Revolution: An Uncommon History of 1776 (W.W. Norton, 2014), explores nine American places and the diverse peoples who populated them in that fateful year, from the Aleutian Islands to San Diego, the Florida Gulf Coast to the Saskatchewan River. By illustrating complicated webs of trade and exchange, competing empires and diverse Indigenous responses, Saunt makes the case that the stories of people like the Aleuts in the Aleutian archipelago, Miwoks and Costanoans of northern California, Creek Indians of the Deep South and numerous others deserve our historical attention as fully and richly as musket-bearing minutemen. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Few years in U.S. history call to mind such immediate stock images as 1776. Powdered wigs. Founding fathers. Red coats. And if asked to place this assembly of objects and people, a few cities stand out: Boston. Philadelphia. Williamsburg, perhaps. This is the small world conjured by the Revolutionary era; the remainder of the continent, some 96% percent of the landmass exclusive of the original thirteen colonies that called themselves Continental, conceived of as a blank slate, awaiting inevitable expansion. Claudio Saunt wants to change this. Richard B. Russell Professor of American History at the University of Georgia and co-director of the Center for Virtual History, Saunt’s new book, West of the Revolution: An Uncommon History of 1776 (W.W. Norton, 2014), explores nine American places and the diverse peoples who populated them in that fateful year, from the Aleutian Islands to San Diego, the Florida Gulf Coast to the Saskatchewan River. By illustrating complicated webs of trade and exchange, competing empires and diverse Indigenous responses, Saunt makes the case that the stories of people like the Aleuts in the Aleutian archipelago, Miwoks and Costanoans of northern California, Creek Indians of the Deep South and numerous others deserve our historical attention as fully and richly as musket-bearing minutemen. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Few years in U.S. history call to mind such immediate stock images as 1776. Powdered wigs. Founding fathers. Red coats. And if asked to place this assembly of objects and people, a few cities stand out: Boston. Philadelphia. Williamsburg, perhaps. This is the small world conjured by the Revolutionary era; the remainder of the continent, some 96% percent of the landmass exclusive of the original thirteen colonies that called themselves Continental, conceived of as a blank slate, awaiting inevitable expansion. Claudio Saunt wants to change this. Richard B. Russell Professor of American History at the University of Georgia and co-director of the Center for Virtual History, Saunt’s new book, West of the Revolution: An Uncommon History of 1776 (W.W. Norton, 2014), explores nine American places and the diverse peoples who populated them in that fateful year, from the Aleutian Islands to San Diego, the Florida Gulf Coast to the Saskatchewan River. By illustrating complicated webs of trade and exchange, competing empires and diverse Indigenous responses, Saunt makes the case that the stories of people like the Aleuts in the Aleutian archipelago, Miwoks and Costanoans of northern California, Creek Indians of the Deep South and numerous others deserve our historical attention as fully and richly as musket-bearing minutemen. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Few years in U.S. history call to mind such immediate stock images as 1776. Powdered wigs. Founding fathers. Red coats. And if asked to place this assembly of objects and people, a few cities stand out: Boston. Philadelphia. Williamsburg, perhaps. This is the small world conjured by the Revolutionary era; the remainder of the continent, some 96% percent of the landmass exclusive of the original thirteen colonies that called themselves Continental, conceived of as a blank slate, awaiting inevitable expansion. Claudio Saunt wants to change this. Richard B. Russell Professor of American History at the University of Georgia and co-director of the Center for Virtual History, Saunt’s new book, West of the Revolution: An Uncommon History of 1776 (W.W. Norton, 2014), explores nine American places and the diverse peoples who populated them in that fateful year, from the Aleutian Islands to San Diego, the Florida Gulf Coast to the Saskatchewan River. By illustrating complicated webs of trade and exchange, competing empires and diverse Indigenous responses, Saunt makes the case that the stories of people like the Aleuts in the Aleutian archipelago, Miwoks and Costanoans of northern California, Creek Indians of the Deep South and numerous others deserve our historical attention as fully and richly as musket-bearing minutemen. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Martin Villeneuve mix 1. Cherry Mind & Tomy Catz – Cant Leave You 2. Dansson & Marlon Hoffstadt - Shake That 3. Shiba Sann – Okay 4. Chris Santana – Miwoks 5. Brian Cid – Airshield Zoltan Kontes mix 1. Jaceo – Desire 2. Doorly – Groove Me 3. Slideback, Philippe B – Feel Good 4. Ivan Perea & The Henchmen Ft. Krista Richards - Bring Love To Life (Zoltan Kontes Club Mix) 5. Ruben Mandolini - Lady Of Time Etienne Ozborne mix 1. Hoxton Whores, Jerome Robins, Martin Villeneuve - Dreaming (Etienne Ozborne Remix) 2. David Penn - Ocean Drive (Dave Rose, Mike Ivy Remix) 3. Dj Dan, Simon Doty - Disco Slice 4. Chris Lake, Jareth - Helium (UMEK & Mike Vale Remix)
we will talk about their food, clothing, and shelter
back in the day all about description of the yokuts and more