Podcasts about Sinon

Greek warrior during the Trojan War

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Sinon

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Revue de presse Afrique
À la Une: le Bénin révise sa constitution

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 17, 2025 4:45


« Au terme d'une longue nuit, relève Afrik.com, l'Assemblée nationale béninoise a adopté, samedi matin à l'aube, une vaste révision constitutionnelle. Le texte instaure un Sénat et allonge les mandats du président de la République, des députés et des maires de 5 à 7 ans. » Précision importante, pointe La Nation à Cotonou, « cette réforme au niveau des mandats électifs prend effet à partir des élections générales de l'année prochaine. Ce qui veut dire que la (nouvelle) loi constitutionnelle ne concerne pas le mandat actuel du président de la République, Patrice Talon qui passera le témoin en mai prochain ». Pourquoi cette révision ? D'après la mouvance présidentielle, relève le site d'information Banouto, « ce nouveau texte vise à renforcer la stabilité, la transparence et l'efficacité des institutions et la vitalité démocratique du Bénin ». L'opposition bâillonnée ? Alors, « la question pressante, estime pour sa part La Nouvelle Tribune, toujours à Cotonou, est de savoir si le Bénin, fort de ce nouveau cadre constitutionnel, peut désormais engager une trajectoire de développement plus sereine et plus rapide. Les arguments avancés en faveur de cette modification visent principalement à éliminer ce qui est perçu comme des freins structurels au progrès national, pointe le quotidien béninois. La classe dirigeante pointe souvent du doigt les cycles électoraux polarisés et les crises politiques récurrentes, les décrivant comme des sources de distraction et d'instabilité, empêchant la pleine concentration sur les politiques de développement économique et social. L'un des objectifs affichés est d'instaurer une sorte de trêve politique en apaisant le jeu électoral et institutionnel. (…) Cependant, la lecture de la classe politique et de la Société civile est loin d'être unanime, tempère La Nouvelle Tribune. Pour certains observateurs, (au contraire) l'adoption de cette loi modificative est un processus qui pourrait exacerber les fractures politiques et conduire à la non-participation d'une partie importante de l'opposition aux différents rendez-vous électoraux. » Déjà, note Aujourd'hui, le principal parti d'opposition, les Démocrates, a été écarté des élections locales et de l'élection présidentielle : « à l'évidence, affirme le site burkinabé, le président Patrice Talon, qui ne briguera (donc) pas un 3e mandat, est en train de modeler le paysage politique et institutionnel avant son départ du palais de la Marina. Il a ouvert un large boulevard pour son dauphin, Romuald Wadagni, lequel sans un challenger de poids, en l'occurrence celui des Démocrates, écarté pour cause de parrainage, est à 50 % déjà vainqueur de la présidentielle d'avril prochain. » Une « manœuvre savamment orchestrée » ? Le Pays, toujours au Burkina, revient sur cette réforme constitutionnelle : certes, elle « est présentée par ses promoteurs comme un instrument de paix, une architecture d'unité nationale et un rempart contre l'instabilité. Pourtant, derrière cet argumentaire officiel particulièrement séduisant, pourrait se dissimuler une opération politique minutieusement calibrée, affirme le quotidien ouagalais, destinée à consolider le système mis en place par l'actuel président Patrice Talon, à neutraliser une opposition déjà affaiblie et à protéger l'élite dirigeante contre d'éventuelles poursuites judiciaires. Sinon, s'interroge le journal, pourquoi ne pas avoir engagé cette réforme plus tôt, si son ambition réelle était de renforcer la démocratie béninoise ? Pourquoi intervient-elle précisément à la fin du mandat du président en exercice ? Ce timing, loin d'être anodin, nourrit l'hypothèse d'une manœuvre savamment orchestrée ». Le Pays cite notamment l'allongement des mandats électifs à sept ans, qui constitue, d'après lui, « un point majeur de crispation. Car, il réduit davantage encore l'espace du pluralisme politique. (…) Ce passage du quinquennat au septennat réduira, en effet, la fréquence des élections, verrouillera durablement le jeu politique et condamnera une opposition déjà fragmentée, à une longue traversée du désert… » Illusion démocratique ? Autre point qui pose problème, selon Ledjely en Guinée : la création d'un Sénat : « car un élément interpelle, pointe le site guinéen : aucun futur sénateur ne sera élu. Tous seront membres de droit ou désignés. Et détail ultime : parmi les membres de droit figureront… les anciens présidents. Évidemment, diront certains. Beaucoup y voient un point de chute soigneusement aménagé par le président Patrice Talon lui-même. » Globalement, relève encore Ledjely, sous la présidence Talon, « le Bénin avait semblé incarner l'un des rares îlots d'espérance. En particulier, la confirmation par Patrice Talon qu'il ne briguerait pas un troisième mandat avait séduit. Au point que, dans le sillage des lauriers qui lui étaient tressés, on avait soudain oublié le sort des détenus politiques, dont Reckya Madougou (emprisonnée depuis plus de quatre ans). Mais peut-être avons-nous célébré trop tôt le chef de l'État béninois, soupire Ledjely. Entre l'absence de fait de l'opposition à la prochaine présidentielle et les récentes modifications constitutionnelles aux objectifs suspects, la victoire démocratique que l'on croyait entrevoir paraît bien illusoire ». À lire aussiBénin: l'adoption d'une nouvelle réforme constitutionnelle suscite de vifs débats dans la classe politique

Revue de presse Afrique
À la Une: le Bénin révise sa constitution

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 17, 2025 4:45


« Au terme d'une longue nuit, relève Afrik.com, l'Assemblée nationale béninoise a adopté, samedi matin à l'aube, une vaste révision constitutionnelle. Le texte instaure un Sénat et allonge les mandats du président de la République, des députés et des maires de 5 à 7 ans. » Précision importante, pointe La Nation à Cotonou, « cette réforme au niveau des mandats électifs prend effet à partir des élections générales de l'année prochaine. Ce qui veut dire que la (nouvelle) loi constitutionnelle ne concerne pas le mandat actuel du président de la République, Patrice Talon qui passera le témoin en mai prochain ». Pourquoi cette révision ? D'après la mouvance présidentielle, relève le site d'information Banouto, « ce nouveau texte vise à renforcer la stabilité, la transparence et l'efficacité des institutions et la vitalité démocratique du Bénin ». L'opposition bâillonnée ? Alors, « la question pressante, estime pour sa part La Nouvelle Tribune, toujours à Cotonou, est de savoir si le Bénin, fort de ce nouveau cadre constitutionnel, peut désormais engager une trajectoire de développement plus sereine et plus rapide. Les arguments avancés en faveur de cette modification visent principalement à éliminer ce qui est perçu comme des freins structurels au progrès national, pointe le quotidien béninois. La classe dirigeante pointe souvent du doigt les cycles électoraux polarisés et les crises politiques récurrentes, les décrivant comme des sources de distraction et d'instabilité, empêchant la pleine concentration sur les politiques de développement économique et social. L'un des objectifs affichés est d'instaurer une sorte de trêve politique en apaisant le jeu électoral et institutionnel. (…) Cependant, la lecture de la classe politique et de la Société civile est loin d'être unanime, tempère La Nouvelle Tribune. Pour certains observateurs, (au contraire) l'adoption de cette loi modificative est un processus qui pourrait exacerber les fractures politiques et conduire à la non-participation d'une partie importante de l'opposition aux différents rendez-vous électoraux. » Déjà, note Aujourd'hui, le principal parti d'opposition, les Démocrates, a été écarté des élections locales et de l'élection présidentielle : « à l'évidence, affirme le site burkinabé, le président Patrice Talon, qui ne briguera (donc) pas un 3e mandat, est en train de modeler le paysage politique et institutionnel avant son départ du palais de la Marina. Il a ouvert un large boulevard pour son dauphin, Romuald Wadagni, lequel sans un challenger de poids, en l'occurrence celui des Démocrates, écarté pour cause de parrainage, est à 50 % déjà vainqueur de la présidentielle d'avril prochain. » Une « manœuvre savamment orchestrée » ? Le Pays, toujours au Burkina, revient sur cette réforme constitutionnelle : certes, elle « est présentée par ses promoteurs comme un instrument de paix, une architecture d'unité nationale et un rempart contre l'instabilité. Pourtant, derrière cet argumentaire officiel particulièrement séduisant, pourrait se dissimuler une opération politique minutieusement calibrée, affirme le quotidien ouagalais, destinée à consolider le système mis en place par l'actuel président Patrice Talon, à neutraliser une opposition déjà affaiblie et à protéger l'élite dirigeante contre d'éventuelles poursuites judiciaires. Sinon, s'interroge le journal, pourquoi ne pas avoir engagé cette réforme plus tôt, si son ambition réelle était de renforcer la démocratie béninoise ? Pourquoi intervient-elle précisément à la fin du mandat du président en exercice ? Ce timing, loin d'être anodin, nourrit l'hypothèse d'une manœuvre savamment orchestrée ». Le Pays cite notamment l'allongement des mandats électifs à sept ans, qui constitue, d'après lui, « un point majeur de crispation. Car, il réduit davantage encore l'espace du pluralisme politique. (…) Ce passage du quinquennat au septennat réduira, en effet, la fréquence des élections, verrouillera durablement le jeu politique et condamnera une opposition déjà fragmentée, à une longue traversée du désert… » Illusion démocratique ? Autre point qui pose problème, selon Ledjely en Guinée : la création d'un Sénat : « car un élément interpelle, pointe le site guinéen : aucun futur sénateur ne sera élu. Tous seront membres de droit ou désignés. Et détail ultime : parmi les membres de droit figureront… les anciens présidents. Évidemment, diront certains. Beaucoup y voient un point de chute soigneusement aménagé par le président Patrice Talon lui-même. » Globalement, relève encore Ledjely, sous la présidence Talon, « le Bénin avait semblé incarner l'un des rares îlots d'espérance. En particulier, la confirmation par Patrice Talon qu'il ne briguerait pas un troisième mandat avait séduit. Au point que, dans le sillage des lauriers qui lui étaient tressés, on avait soudain oublié le sort des détenus politiques, dont Reckya Madougou (emprisonnée depuis plus de quatre ans). Mais peut-être avons-nous célébré trop tôt le chef de l'État béninois, soupire Ledjely. Entre l'absence de fait de l'opposition à la prochaine présidentielle et les récentes modifications constitutionnelles aux objectifs suspects, la victoire démocratique que l'on croyait entrevoir paraît bien illusoire ». À lire aussiBénin: l'adoption d'une nouvelle réforme constitutionnelle suscite de vifs débats dans la classe politique

Super Chats
New Socks! - Super Chats Ep. 141

Super Chats

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 97:00


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Let it be Méditation
99/ Méditation pour traverser les émotions difficiles

Let it be Méditation

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 18:53


La Pensée de Joyce – Méditation quotidienne
Les petites choses ont aussi leur importance

La Pensée de Joyce – Méditation quotidienne

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 2:08


Nos esprits finis ont du mal à comprendre et à croire que Dieu désire s'impliquer même dans les plus petits détails de nos vies. N'hésitez pas à lui parler de ce que vous considérez comme des petites choses. Après tout, tout est petit aux yeux de Dieu. Je me souviens d'une femme venue me trouver pour que je prie avec elle. Elle me demanda si elle pouvait présenter deux requêtes à Dieu. Sinon, m'assura-t-elle, elle se contenterait d'une seule. Ce genre de réflexion me rend triste. Nous pouvons être reconnaissants parce que Dieu est généreux et qu'il veut nous donner même plus que ce que nous osons demander. Vous ne possédez pas parce que vous ne demandez pas (voir Jacques 4:2). Aussi, demandez avec audace et assurance, parce que telle est la volonté de Dieu à votre égard. Père, je suis reconnaissant de ce qu'aucun sujet de prière n'est trop grand pour toi… et aucun n'est trop petit. Aujourd'hui, je veux t'apporter toutes mes requêtes et toutes mes actions de grâces, grandes ou petites. — Êtes-vous prêt à aller plus loin ?

Invité Afrique
Lancement de la mine de Simandou: «Un jour historique pour la Guinée», estime Bouna Sylla

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 11:44


Journée historique en Guinée. Ce mardi 11 novembre marquera le lancement de la mine de Simandou, cette immense réserve de deux milliards de tonnes de fer à haute teneur. Une mine dont les Guinéens attendaient l'exploitation depuis trente ans. Bientôt, les deux principaux opérateurs, Winning Consortium Simandou (WCS), un consortium d'entreprises chinoises, et Simfer, une filiale de l'anglo-australienne Rio Tinto associée à la chinoise Chinalco, exporteront 120 millions de tonnes de fer par an, générant des milliards de dollars de revenus pour l'État guinéen. Ce projet lèguera aussi un chemin de fer de plus de 600 km entre le port de Morebaya et la mine dans l'est du pays. Et prévoit la construction, dans un deuxième temps, d'un port en eau profonde et d'une usine de transformation du minerai. Le ministre des Mines Bouna Sylla répond aux questions de RFI. RFI : Ce mardi 11 novembre marque le lancement du projet Simandou. Cela fait presque trente ans que l'on parle de ce projet, qui se concrétise enfin. C'est un jour historique pour la Guinée. Est-ce une satisfaction pour vous ? Bouna Sylla: C'est plus qu'une satisfaction. C'est plutôt le passage du rêve à la réalité pour des millions de Guinéens. Depuis nos pères fondateurs, tous les dirigeants qui se sont succédé ont eu pour objectif de réaliser ce projet. Finalement, c'est grâce au leadership du président de la République, Mamadi Doumbouya, que ce projet voit le jour de manière concrète, avec les infrastructures que vous voyez devant vous. Ce gigantesque projet est le plus gros projet mine-infrastructures dans le monde, avec 20 milliards de dollars d'investissements. Comme vous le dites, ce sera un des plus grands projets miniers du monde. Les entreprises doivent produire et exporter à terme 120 millions de tonnes de fer par an. Cela va générer des revenus considérables pour l'État guinéen à travers des taxes et des impôts. À combien chiffrez-vous ces revenus ? Quand on atteindra les 120 millions de tonnes, ce sera environ deux milliards de dollars de revenus qui seront générés par le projet, sans compter les revenus indirects. Le projet ne sera pas uniquement pour l'exportation du minerai brut, comme on l'a connu par le passé, mais ce minerai sera également transformé sur place pour plus de valeur ajoutée. Les premières années, les entreprises bénéficieront d'exonérations d'impôts relativement importantes. Les dix premières années, Winning Consortium Simandou (WCS) ne payera pas d'impôts sur les sociétés et Simfer bénéficiera d'une exonération de 50 % les huit premières années. Pourquoi ces exonérations aux entreprises ? Dans l'industrie minière, les revenus les plus sûrs sont les royalties, c'est-à-dire les taxes minières. Il n'y a pas d'exonération sur les taxes minières. Dans le cas de Simfer, les impôts sur les sociétés sont remplacés par le pilier deux de l'OCDE pour que, dès les premières années de profits, il y a 15 % de profits qui sont partagés avec l'État. À la fin de la période de l'impôt minimum forfaitaire de l'OCDE, on passera au droit commun qui est de 30 %. Dans combien de temps atteindra-t-on la production de 120 millions de tonnes de fer ? Dans les accords, c'est trois ans. Mais avec l'avance qui a été prise par les partenaires industriels dans la réalisation du projet, nous atteindrons ces 120 millions de tonnes au bout de deux ans. Simandou en phase d'exploitation représente environ combien d'emplois directs et indirects ? En phase de construction, c'est plus de 50 000 emplois. En phase d'exploitation, c'est entre 10 000 et 15 000 emplois directs, sans compter tous les emplois indirects. Quand vous mettez tout ça ensemble, cela sera au moins plus de 20 000 emplois. On est en train de passer de la phase de construction de la mine à la phase d'exploitation. Ces prochains mois, on va vers une perte de 30 000 emplois à peu près. Justement, dans le cadre du comité stratégique du projet Simandou, on a une task force qui s'appelle la « Task force de mobilisation » afin d'éviter que les 50 000 personnes qui travaillent sur ce projet ne se retrouvent pas au chômage. C'est pour cela que nous travaillons pour créer de nouveaux projets dans le cadre du programme Simandou 2040. Dans le secteur minier, on a un projet de raffinerie qu'on a lancé au mois de mars dernier, qui va absorber une partie de ces employés. D'ici à la fin de l'année, on va lancer un nouveau projet de raffinerie de transformation de bauxite en alumine. Tous ces projets que nous allons lancer permettront d'absorber, dans le cadre de la remobilisation des démobilisés du projet, ces 50 000 personnes et leur trouver des perspectives. Ce qui va permettre de réduire la pauvreté dans le pays. Les conventions ont été renégociées en 2022 et 2023 sous le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD). Qu'est-ce qui a changé à la suite de ces renégociations ? Au niveau fiscal, on a amélioré substantiellement les revenus attendus par l'État dans le projet de plus de 20 % par rapport aux conventions initiales. Mais aussi, chose extrêmement importante, les infrastructures telles que renégociées vont faire du transport marchandises, passagers et minerais. Il y aura un train de passagers par jour dans chaque direction et trois trains marchandises par semaine, ce qui permettra d'augmenter encore plus l'impact économique du projet pour l'ensemble du pays. Les conventions ont été renégociées en 2022 et 2023. Une partie des résultats de ces négociations ont été publiés, mais pas tout. Notamment, la convention de codéveloppement, qui crée la Compagnie du Transguinéen (CTG) et qui encadre la gestion des infrastructures du projet, n'a pas été publiée. Certains observateurs estiment que c'est un manque de transparence. Quand est-ce que cette convention sera publiée ? Il faut se rendre compte que c'est un projet complexe. Il entre en production aujourd'hui, mais il y avait quelques documents qui étaient en cours d'ajustement. Après la construction des infrastructures, il faut six mois de mise en service pour s'assurer que l'ensemble de l'infrastructure est robuste. C'est après tout cela que l'on peut entrer dans les questions de publication des documents. On ne va pas publier quelque chose alors qu'on a six mois de mise en service. À la fin de la mise en service, c'est validé par les certificateurs indépendants internationaux qui sont recrutés, qui disent : « Tout est ok. Voici le coût des investissements. Le chemin de fer fonctionne bien, la signalisation fonctionne bien. Les boucles ferroviaires, etc. » C'est à la fin de tout cela que l'on pourra publier. Mais une fois que la mise en service du projet est finalisée, c'est-à-dire pas avant six mois, vers juin 2026. Puisque cette convention, pour l'heure, n'est pas publiée, on a peu de précisions encore sur la CTG qui sera l'opérateur des infrastructures. Quel est le statut de cette entreprise ? Les entreprises minières vont-elles, par exemple, devoir payer une redevance pour utiliser les infrastructures ? Qu'est-ce que va rapporter à l'État guinéen ? C'est une société anonyme, privée, de droit guinéen, qui est propriétaire des infrastructures et qui est opérateur de ces infrastructures pour les 35 prochaines années. Le modèle économique du projet, c'est que les principaux clients de la CTG, ce sont les mines. Les mines vont faire transporter leurs minerais sur le chemin de fer et l'exporter via le port. Ce n'est pas gratuit, ils vont payer des redevances d'utilisation de l'infrastructure. Ce sont ces redevances qui permettent à la CTG de fonctionner, mais également de rembourser les dettes contractées pour le financement de la réalisation de l'infrastructure. Certains responsables guinéens ont affirmé à plusieurs reprises que les entreprises minières construisaient un port en eau profonde pour accueillir les minéraliers, qui sont les bateaux servant à exporter le fer. Pourtant, sur les sites Internet de Simfer et de Winning Consortium Simandou, il est indiqué qu'ils construisent des ports de barges qui, elles, iront en haute mer pour déposer le fer sur des minéraliers. Finalement, quel type de ports aura-t-on pour ce projet ? À la fin de l'atteinte des 120 millions de tonnes, au bout de deux ou trois ans, on va engager les études de faisabilité pour l'extension de la capacité du port, pour passer à un port en eau profonde. Il faut d'abord faire les études de faisabilité qui nous diront combien de temps prendra la construction de l'infrastructure. Les conventions prévoient que les entreprises fassent une étude de faisabilité dans les deux ans, soit pour une aciérie d'une capacité de 500 000 tonnes par an, soit d'une usine de pellets - un produit intermédiaire entre le fer et l'acier - d'une capacité de deux millions de tonnes par an. En Guinée, l'un des problèmes majeurs pour l'industrialisation, c'est le manque d'énergie. Avec quelles solutions énergétiques peut-on construire de telles usines en Guinée ? Déjà, il y a une capacité aujourd'hui hydroélectrique qui permet de fournir de l'énergie à ce projet d'aciérie ou d'usines de pellets de 2 millions de tonnes. Il y a un barrage en construction de 300 mégawatts, qui est à plus de 45 % terminé. Il y a d'autres projets thermiques qui sont également en construction. Il y a une planification énergétique aujourd'hui du pays pour aligner les besoins énergétiques et industriels du pays avec le développement de nouveaux projets. Ce projet Simandou, avec les flux de revenus que cela va générer pour l'État, permettra également d'avoir plus de capacités de financement pour de nouvelles capacités énergétiques. En Guinée, il y a un autre grand gisement de fer, c'est la mine de fer du mont Nimba, qui n'est pas très loin de Simandou d'ailleurs. Ce projet reste bloqué parce que jusque là, les entreprises privilégiaient de faire sortir le minerai par le Liberia qui est plus proche, alors que l'État guinéen privilégiait une sortie par un port guinéen. Aujourd'hui, l'option que vous privilégiez, c'est de faire un raccordement entre le chemin de fer de Simandou et le mont Nimba ? La volonté du gouvernement, c'est de faire une boucle ferroviaire sur l'ensemble du pays. Le gisement du mont Nimba est à 130 kilomètres du chemin de fer de Simandou, ce n'est pas très loin. La question de capacité ne se pose pas, car il y a une capacité disponible sur l'infrastructure ferroviaire. Cela augmente aussi la viabilité du projet de Nimba, du fait de la disponibilité de l'infrastructure du Simandou. Il y a d'autres projets miniers de moindre envergure qui sont aussi en souffrance depuis un moment. Notamment la bauxite à Dabola-Tougué et le fer à Kalia, dans la région de Faranah. Envisagez-vous aussi de faire des raccordement de chemin de fer pour relancer ces projets miniers ? Tout le mérite de ce projet Simandou tel qu'il est pensé, conçu et réalisé, c'est d'être une infrastructure multi utilisateurs. Cela veut dire qu'il y a un droit d'accès des tiers qui sont le long du corridor. Vous avez parlé du projet de bauxite de Dabola-Tougué, du projet de minerai de fer de Kalia, et on vient de parler du mont Nimba. Tous ces projets négocieront des accords d'accès ferroviaire pour pouvoir transporter leurs minerais vers les ports qui se trouvent sur la côte. L'avantage du co-développement, c'est que ça permet d'avoir une infrastructure qui est économiquement viable parce que ça réduit les dépenses d'investissement de capital (Capex) pour tous les investisseurs. Cela permet aussi aux mines de pouvoir transporter leurs minerais à des prix compétitifs et devenir beaucoup plus viables. Le minerai de Kalia, s'il n'y avait pas la disponibilité de cette infrastructure, est difficile à sortir, car il est piégé dans l'arrière-pays. Mais du fait de la disponibilité de cette infrastructure et du droit d'accès qu'elle offre, avec des principes tarifaires extrêmement transparents pour tous les utilisateurs, c'est une chance pour tous les projets qui se trouvent le long du corridor d'être sur le marché. Une chance aussi pour la Guinée d'avoir à réaliser ces infrastructures conformément à cette vision. Sinon, on allait se retrouver avec une infrastructure dédiée uniquement au minerai de fer de Simandou, ce qui n'avait aucun sens. Malheureusement, sur les chantiers, il y a eu un certain nombre d'accidents et de morts. Winning Consortium a déclaré en octobre qu'il y avait eu deux morts chez eux. Nos confrères de Reuters ont publié en mars une enquête dévoilant qu'il y avait eu une dizaine de morts chez Winning Consortium. Au mois d'août, il y a eu un mort chez Rio Tinto. Quel est votre bilan du nombre de morts sur les chantiers ? Je ne commente pas les chiffres, mais ce que je peux vous dire que pour tous ces accidents, on a recruté des firmes indépendantes pour des enquêtes. Les résultats de ces enquêtes vont être révélés. Mais votre bilan, combien y a-t-il eu de morts sur la phase de construction en tout ? Comme je vous ai dit, il y a des enquêtes qui sont en cours. Quelqu'un peut aller au travail et il rentre le soir, il a la malaria, il meurt. On va déterminer si c'est à cause de son travail ou non. C'est pour cela que l'on met en place des enquêtes indépendantes. Il y a des firmes internationales qui ont été recrutées, qui font ces enquêtes dont les résultats seront communiquées ultérieurement. Les questions d'accident et de santé-sécurité pour les travailleurs du secteur minier sont un sujet extrêmement important pour nous. Nous travaillons avec tous les partenaires internationaux afin de prendre des mesures afin que ce type d'accident ne puisse se reproduire. Dans les conventions, il est prévu que 5 % des revenus induits par le projet Simandou aillent dans l'éducation. Pourriez-vous préciser ce projet ? 5 % des revenus de chacune des mines, en termes d'impôts et taxes, que l'État guinéen va percevoir, vont être affectés au financement du système éducatif à l'intérieur du pays. Construire des écoles, des bibliothèques, des enseignants pour augmenter le niveau de l'éducation, le niveau d'alphabétisation. Ensuite 20 % des impôts et taxes que l'État va percevoir provenant de la CTG pour amener aux meilleurs lycéens guinéens, des 33 préfectures du pays pendant les 35 prochaines années, des bourses d'études en France, aux États-Unis, en Chine, au Japon, dans le monde entier pour former les générations futures. L'argent pour les générations futures, c'est l'investissement sur le capital humain. Avec les 5 % de revenus induits par Simandou et les 20 % de la CTG, combien tablez-vous pour le budget de ce programme ? Pas moins de 200 à 300 millions de dollars par an. Il faut préciser que toutes ces bourses seront pour les filières scientifiques et techniques, parce que il faut former plus de gens pour la production que pour la gestion. Ce qui ferait à peu près combien de bourses d'études par an ? Je ne peux pas vous dire aujourd'hui avec certitude combien de personnes on pourrait envoyer, mais c'est des milliers de jeunes qui vont en profiter. À lire aussiGuinée: les autorités inaugurent le mégaprojet minier de Simandou

QWERTZ - RTS
Entretien avec Julien d'Abrigeon, auteur de "Qui tombe des étoiles"

QWERTZ - RTS

Play Episode Listen Later Nov 10, 2025 31:09


La réalité n'a pas de sens. Sinon vertical. Armé de cette conviction, Julien d'Abrigeon compose avec “Qui tombe des étoiles” (ed. Le Quartanier) un ovni littéraire explorant, par de multiples chemins narratifs, le thème de la chute des corps. De l'explosion de la navette Challenger au Coyote du dessin animé, le poète agence comme un Tetris les destins de celles et ceux qui défient, au péril de leur vie, les lois de la gravité. L'auteur français est au micro de Nicolas Julliard.

Sage-Femme Authentique
« Et sinon… mon score de Bishop ? » QSF63

Sage-Femme Authentique

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 14:20


Aujourd'hui, je vais te parler s'un truc dont tu n'as peut être jamais entendu parler… et qui pourtant peut tout changer : le Score de Bishop.C'est une question reçue d'une auditrice qui m'a donné envie d'en parler. Elle m'a demandé : “On m'a proposé un déclenchement… mais comment savoir si mon corps est prêt ?”Et là, j'ai eu envie de dire : mais pourquoi ne parle-t-on pas davantage de cet indicateur précieux ? Parce qu'en fait, il existe un outil simple, concret, accessible, et pourtant méconnu : le fameux score de Bishop. Ce score donne des informations sur l'état de ton col et la position de ton bébé, pour évaluer les chances qu'un déclenchement fonctionne.Je te raconte ça comme une valise qu'on te tend pour un voyage, sans te dire ni où tu vas, ni ce qu'il y a dedans. Et pourtant, ce voyage, c'est ton accouchement ! Tu as le droit de savoir.Je t'explique comment ce score fonctionne : les 5 critères évalués (dilatation, effacement, consistance, position du col, et station du bébé), et ce que ça veut dire concrètement selon le score obtenu. Je te parle aussi de ce que ça change dans la réalité d'un déclenchement, de ce que les chiffres disent (6 fois plus de risque de césarienne si déclenchement), et de ce qu'on oublie souvent de te dire. Le message de fond : ose poser la question. Ose demander : “Et sinon, mon score de Bishop, il est de combien ?” Ce n'est pas un caprice. Ce n'est pas une défiance. C'est un outil de consentement éclairé. Parce que pour certaines, ça permettra de dire oui avec confiance. Et pour d'autres, de demander un peu de temps. Ou même, de choisir une autre voie, plus douce, plus respectueuse.

Les Grandes Gueules
L'accord du jour - Ludovic, ingénieur, au 3216 : "La droite française doit cesser d'être la plus bête du monde. Il faut une primaire, sinon on va se retrouver avec Mélenchon au pouvoir" - 03/11

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Nov 3, 2025 2:14


Aujourd'hui, Laura Warton Martinez, sophrologue, Bruno Poncet, cheminot, et Charles Consigny, avocat, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Toute l'info du week-end - Bernard Poirette
City break à Albi (Top 5 des villes européennes à découvrir selon le magazine Forbes) / Le chou farci

Toute l'info du week-end - Bernard Poirette

Play Episode Listen Later Nov 2, 2025 4:57


Vanessa notre escapade urbaine du jour nous emmène à Albi, qui occupe la 5 ème place du classement des villes européennes qu'il faut absolument visiter selon le Magazine Forbes  C'est l'une des plus belles villes de la région occitane, Albi la rouge : avec ses briques rouges. Sa Cité épiscopale, elle est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO. Sa cathédrale Sainte-Cécile est la plus grande cathédrale de briques au monde. Moi je la trouve assez austère vue de l'extérieur mais paradoxalement à l'intérieur, elle est d'une splendeur incroyable. Et elle va l'être doublement pour les fêtes de la sainte Cécile du 16 au 23 novembre: si vous êtes amateurs de concerts d'orgue, vous allez être comblés ! Et puis Albi c'est aussi la ville natale de l'enfant du pays : Toulouse-Lautrec ! Un musée lui est dédié avec la plus grosse collection de Lautrec au monde : ses tableaux criants de couleurs -que vous avez en tête : les danseuses du moulin rouge, la Goulue, et puis ses affiches. C'était un précurseur de l'affiche publicitaire moderne. Mais vous aussi découvrir à quel point le Japonisme l'a inspiré. Un aspect plus méconnu de sa création. Et grâce à une visite musicale au Koto, à partir de vendredi pour la quinzaine du Japon. Je crois que vous avez des idées insolites pour visiter la ville autrement : Une visite de la ville en 2CV. Griotte, c'est son nom ! Rouge comme la ville. C'est le "tacot cathare" qui organise ce tour. Très chouette ! Comme le toit est ouvert on a une vision panoramique, et ne manque aucun détail architectural. Et justement en parlant de vue imprenable : je vous conseille de tester un nouveau restaurant, le Mira pour son rooftop, et sa cuisine. Sinon autre style, la Forge du Viel Alby dans la vieille ville : un gastro mais accessible, dans une ancienne forge en brique rouge. Un hôtel à nous recommander ? Une nouveauté au cœur d'Albi : un 4 étoiles avec une piscine chauffée a partir de 120 euros, L'Hôtel Lapérouse En novembre Les fêtes de la Ste Cécile : http://www.moucherel.fr/pages/le-grand-orgue-de-la-cathedrale-sainte-cecile.html En novembre Au musée Toulouse Lautrec : la quinzaine du Japon https://www.musee-toulouse-lautrec.com/activites/temps-forts/la-quinzaine-du-japon-en-occitanie/ Hébergement : Hôtel Lapérouse https://www.hotel-laperouse.com/ Restaurants Mira et son rooftop https://mirarooftop.fr/ La Forge du Viel Alby https://www.laforgeduvieilalby.fr/ La visite en 2CV : Le tacot cathare https://letacotcathare.fr/# 30 euros par personne Le chou farci Le chou farci s'est imposé dans les campagnes d'Auvergne ou du Limousin au Moyen-âge, il faut dire que ce légume était la base de l'alimentation des paysans. Les potées au chou et le chou farci associaient deux produits courants et peu onéreux : le chou et le cochon. Pour ceux qui n'avaient pas la chance de disposer de cochon, le chou était farci de pain rassis et de légumes (carotte, blettes, oignons…). Ce plat un peu oublié est aujourd'hui revenu à la mode et il possède même son championnat du monde dont la finale se déroule à Limoge et qui fait venir des chefs du monde entier ! Bernadette de Rozario / officie à Singapour Recette de chou farci facile - 1 chou - 600 gr de viande hachée (veau et porc) - 20 cl de bouillon - 1 oignon - 1 carotte - 1 œuf - Herbes du jardin - 10 cl de vin blanc - Sel / poivre Faire blanchir les feuilles de chou dans de l'eau gazeuse bouillante durant 5 minutes / garder 4 belles feuilles / faire revenir l'oignon et la carotte émincés dans un peu d'huile d'olive, ajouter le cœur du chou émincé, les herbes et laisser mijoter 10 minutes / mélanger à la viande et à l'œuf et rectifier / farcir les feuilles de chou avec cette préparation et former de belles boules (on peut les ficeler pour les faire tenir) / poser les choux farcis dans un plat, ajouter 20 cl de bouillon et le vin blanc / laisser cuire au four une bonne heure. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les Grandes Gueules
L'analyse du jour - Emmanuel de Villiers : "L'union à droite est cruciale. Sinon, c'est l'autre candidat qui sera élu... probablement Jordan Bardella mais il est considéré comme inexpérimenté et trop jeune pour la présidenc

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 2:16


Aujourd'hui, Charles Consigny, avocat, Chirinne Ardakani, avocate spécialisée dans la défense des droits humains, et Emmanuel de Villiers, chef d'entreprise, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Mon Carnet, l'actu numérique
{RÉFLEXION} - Débrief transatlantique avec Jérôme Colombain entre Paris & San Francisco

Mon Carnet, l'actu numérique

Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 25:11


Bruno Guglielminetti et Jérôme Colombain se retrouvent entre deux avions pour un débrief riche en actualité tech ! L'occasion d'abord de féliciter Jérôme, classé troisième influenceur tech de France derrière Arthur Mensch et Xavier Niel et c'est l'occasion de faire un clin d'œil à la montée en puissance des médias indépendants et des créateurs de contenu. Sinon, depuis San Francisco, Bruno raconte sa visite chez Amazon, où lunettes connectées pour livreurs et bras robotisés de nouvelle génération dessinent l'avenir de la logistique. Les deux animateurs évoquent aussi ChatGPT Atlas, le nouveau navigateur d'OpenAI, la polémique sur une possible bulle de l'IA, et même le revers commercial de l'iPhone Air. Un échange vif et complice, à mi-chemin entre Silicon Valley et Paris, qui résume à merveille l'effervescence technologique du moment.

La Voix des Bulles
OEC 325 : Treize Tomes sinon Rien

La Voix des Bulles

Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 80:01


Mieux vaut tard que jamais ! Cela vaut autant pour la diffusion de cet épisode, que pour notre lecture de Berserk. Mais ce n'est pas la seul pépite que l'on vous a dégoté cette quinzaine.Et si nous ne sommes pas parvenus à nous mettre d'accord, chaque album chroniqué à fait fondre le cœur d'au moins un de nos chroniqueurs. Bonne écoute ! Télécharger l'émission (76 Mo) – Regarder sur YoutubeS'abonner au One Eye Club – S'abonner à toutes nos émissionsChroniques[03:44] Metropolia n°1 Fred Duval Ingo Römling Christophe Bouchard[13:39] Au Cœur des Solitudes Lomig[29:18] L'Âge d'Eau n°1-2 Benjamin Flao[42:33] Berserk Prestige n°1-2 Kentaro MiuraUn Œil sur …[63:02] Dune AwakeningLégende : Scénario – Dessin – Couleur – Coup de cœur – Service de Presse – Le Vote des TipeursGénérique et jingles : Spanish Samba (Oursvince) / Dialup (Jlew) / backstraight (Heigh-hoo)

Le One Eye Club
OEC 325 : Treize Tomes sinon Rien

Le One Eye Club

Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 80:01


Mieux vaut tard que jamais ! Cela vaut autant pour la diffusion de cet épisode, que pour notre lecture de Berserk. Mais ce n'est pas la seul pépite que l'on vous a dégoté cette quinzaine.Et si nous ne sommes pas parvenus à nous mettre d'accord, chaque album chroniqué à fait fondre le cœur d'au moins un de nos chroniqueurs. Bonne écoute ! Télécharger l'émission (76 Mo) – Regarder sur YoutubeS'abonner au One Eye Club – S'abonner à toutes nos émissionsChroniques[03:44] Metropolia n°1 Fred Duval Ingo Römling Christophe Bouchard[13:39] Au Cœur des Solitudes Lomig[29:18] L'Âge d'Eau n°1-2 Benjamin Flao[42:33] Berserk Prestige n°1-2 Kentaro MiuraUn Œil sur …[63:02] Dune AwakeningLégende : Scénario – Dessin – Couleur – Coup de cœur – Service de Presse – Le Vote des TipeursGénérique et jingles : Spanish Samba (Oursvince) / Dialup (Jlew) / backstraight (Heigh-hoo)

Fr. Paul Adrien, L'Amour Vaincra !
Évangile du jour & commentaire • Jésus il était gentil lui au moins !

Fr. Paul Adrien, L'Amour Vaincra !

Play Episode Listen Later Oct 25, 2025 3:18


COMMENTAIRE DE L'ÉVANGILE DU JOUR Lc 13, 1-9 Un jour, des gens rapportèrent à Jésus l'affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer, mêlant leur sang à celui des sacrifices qu'ils offraient. Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu'elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. » Jésus disait encore cette parabole : « Quelqu'un avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n'en trouva pas. Il dit alors à son vigneron : “Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n'en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?” Mais le vigneron lui répondit : “Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l'avenir. Sinon, tu le couperas.” »

L'Évangile du jour
Évangile du 25 octobre : « Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même » (Lc 13, 1-9)

L'Évangile du jour

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 1:32


Voici l'Évangile du samedi 25 octobre 2025 : « Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même » (Lc 13, 1-9) Un jour, des gens rapportèrent à Jésus l'affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer, mêlant leur sang à celui des sacrifices qu'ils offraient. Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu'elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. » Jésus disait encore cette parabole : « Quelqu'un avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n'en trouva pas. Il dit alors à son vigneron : “Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n'en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?” Mais le vigneron lui répondit : “Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l'avenir. Sinon, tu le couperas.” »   Cet enregistrement est proposé bénévolement pour répandre la Parole de Dieu

Elo raconte sa life
135 - J'ai bien fait d'appeler les urgences

Elo raconte sa life

Play Episode Listen Later Oct 22, 2025 20:14


Je vous parle de ma chute de cheval, mais tout va bien pour ça, c'était juste l'introduction. Sinon je vous parle de ce qu'il s'est passé avec ma mamie et du fait que j'ai du appeler les urgences parce que je ne savais pas si elle faisait un AVC ou si elle était shootée par ses médicaments. Symptômes d'AVC : une urgence absolueReconnaître les premiers symptômes d'AVC et réagir immédiatement en appelant le centre 15 ou le 112 permet d'améliorer considérablement les chances de survie et de rétablissement. Un traitement efficace doit être mis en route le plus rapidement possible.Appelez le 15 ou le 112 (numéro d'urgence européen) depuis un téléphone fixe ou d'un téléphone mobile (même bloqué ou sans crédit) si l'un des signes suivants survient de façon brutale :une perte de force ou un engourdissement d'un membre supérieur (impossibilité de lever le bras) ;un engourdissement ou une faiblesse d'une jambe ;un engourdissement du visage, une impossibilité de sourire ;une déformation ou une paralysie du visage : par exemple, la lèvre est tombante d'un côté ;un trouble de la parole : difficulté à parler ou à répéter une phrase ;une difficulté à comprendre son interlocuteur ;une perte soudaine de l'équilibre : instabilité en marchant, comme en cas d'ivresse ;un mal de tête intense, brutal et inhabituel ;un problème de vision, même temporaire : perte de la vue d'un œil ou vision double.Voilà, c'est important que le plus de personnes possible connaisse les symptômes ! Tout est bien qui finit bien heureusement :) Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Green et Soi-même
#25 - Relationner avec des personnes blanches en tant que personne racisée : mon expérience

Green et Soi-même

Play Episode Listen Later Oct 21, 2025 43:04


Bien le bonjouuuuuur d'une petite dame qui s'empare d'un sujet compliqué aujourd'hui...Je voulais vous parler de mon expérience en tant que personne racisée dans des couples mixtes aka avec des personnes blanches

Toute l'info du week-end - Bernard Poirette
Week-end normand en Eure et Loir pour la Fête de la Pomme/ les Blettes

Toute l'info du week-end - Bernard Poirette

Play Episode Listen Later Oct 18, 2025 4:21


Vanessa on part dans le Perche, en Eure et loir car vous nous avez concocté un beau week-end automnal … qui sent bon les sous-bois, les champignons, le feu de cheminée. Thiron Gardais lance la saison demain avec son festival de l'automne, au Domaine de l'abbaye. Vous y croiserez d'ailleurs peut-être Stéphane Bern car vous êtes sur ses terres. Et le week-end prochain, c'est au tour du château de la Loupe d'organiser son festival de la Pomme. J'adore. Un marché de producteurs locaux et de croqueurs de pommes mais aussi de gelée, des buveurs de jus de pomme chaud et évidemment de cidre ! La culture de la pomme à cidre c'est une tradition agricole très forte depuis le 16 e siècle grâce aux institutions ecclésiastiques et aristocratiques. Cette ambiance donne envie d'enfiler ses bottes et d'aller se promener en forêt … vous avez une balade à nous recommander ? Une balade à cheval dans la forêt de Senonches avec un percheron. Emblématique du territoire. Cette race remonterait au 11e siècle quand Rotrou, le comte du Perche, aurait ramené de Croisade plusieurs étalons arabes. Et alors pour profiter au maximum de cette balade, prendre son temps, traverser, observer la forêt, en mode déconnexion… Rapprochez-vous de Pascal et Cécile, les propriétaires de la Ferme La Licorne, à Le Thieulin. Ils sont très chouettes. En plus ils aiment bien partager les petites histoires locales. Une belle petite immersion !! Sinon il y a bien sur l'option cueillette de champignons. Là on prend son panier et son opinel. On reste dans la forêt de Senonches. Elle est truffée de champignons : 1100 espèces. : cèpes, coulemelles, girolles…et hop après on file chez olivier pour qu'il nous les cuisine. Une petite adresse percheronne pour la nuit ? J'ai ! et vous allez adorer ! une ancienne ferme percheronne fortifiée du 17 eme : tourelle, bergeries, granges et écuries…le domaine de Meaucé, une institution !!! C'est la famille Morize qui s'occupe du domaine depuis 1810 : 6 générations !!! Hôtel : Le Domaine de Meaucé : https://domainedemeauce.com/les-hebergements/ Office du tourisme d'Eure et Loir : www.tourisme28.com Les blettes :  La blette est un délicieux légume dont on consomme aussi bien les feuilles que les tiges (appelées côtes). Ce légume fut très largement consommé en France durant des siècles avec de disparaître peu à peu au cours du 20e siècle. Comme de nombreux légumes dits « oubliés », elle connaît un regain d'intérêt ces dernières années. Il s'agit d'un cousin des épinards et les betteraves.Il existe de nombreuses recettes pour magnifier la blette, on en trouve, en autre dans la cuisine niçoise avec des tourtes. Côtes en grattin :  - Une dizaine de côtes de blettes - roux : farine – beurre – lait - fromage râpé (Gruyère, Comté ou Parmesan) - Sel / poivre Feuilles en omelettes :  - Les feuilles des blettes - 8 œufs - 10 cl de lait - sel / poivre Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Radio foot internationale
Mondial 2026, tour d'horizon des éliminatoires

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 48:30


Au sommaire de Radio Foot internationale à 16h10-21h10 T.U : - Mondial 2026, en Afrique, 9 nations déjà qualifiées pour l'Amérique du Nord. ; - Mondial 2026, en Europe, suspense et confirmation. ; - Mondial 2026 zone Asie.   - Mondial 2026, en Afrique, 9 nations déjà qualifiées pour l'Amérique du Nord Algérie, Égypte, Maroc, Tunisie, Côte d'Ivoire, Ghana, Sénégal, Afrique du Sud, Cap-Vert. Une présence surprise, celle des Requins bleus. Sinon, l'Afrique envoie-t-elle au Mondial ses meilleures forces du moment ? 4 autres nations devront patienter. Un tournoi CAF réunira en novembre 2025 au Maroc : Cameroun, RDC, Gabon et Nigeria. Quelle nation en sortira pour disputer un ultime barrage intercontinental en mars ? - À l'heure d'un 1er bilan, Mohammed Amoura termine meilleur buteur de la phase éliminatoire. Le Fennec, qui a vu double contre l'Ouganda, a inscrit 10 buts en 10 matches. Il passe devant Salah et Bouanga. - Mondial 2026, en Europe, suspense et confirmation L'Italie peut souffler. La Nazionale a battu Israël, sécurisé sa place de barragiste et peut encore théoriquement finir devant de surprenants Norvégiens. Encore faut-il gagner ses 2 derniers matches, et marquer beaucoup à domicile face à Haaland et ses coéquipiers, pour espérer les dépasser et prendre un billet direct. - Angleterre, l'élève appliqué ! Sans faute pour le coach Tuchel qui «rêve d'Amérique». Son capitaine traverse une période faste, Harry Kane a marqué 21 fois en 13 matches, club et nation confondus. - Mondial 2026, zone Asie Accrochée par l'Irak, mais qualifiée l'Arabie saoudite obtient le précieux sésame, rejoint 7 qualifiés, se qualifie pour la 7è fois. La stabilité et la continuité sont-elles les clés du succès pour les nations émergentes ? Gianni Infantino, le boss de la FIFA, a félicité les 28 premières nations qui en découdront l'été prochain. Pour débattre avec Annie Gasnier : Salim Baungally, Patrick Juillard et Ludovic Duchesne. Technique/réalisation : Guillaume Buffet -- David Fintzel/Pierre Guérin.

Radio Foot Internationale
Mondial 2026, tour d'horizon des éliminatoires

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 48:30


Au sommaire de Radio Foot internationale à 16h10-21h10 T.U : - Mondial 2026, en Afrique, 9 nations déjà qualifiées pour l'Amérique du Nord. ; - Mondial 2026, en Europe, suspense et confirmation. ; - Mondial 2026 zone Asie.   - Mondial 2026, en Afrique, 9 nations déjà qualifiées pour l'Amérique du Nord Algérie, Égypte, Maroc, Tunisie, Côte d'Ivoire, Ghana, Sénégal, Afrique du Sud, Cap-Vert. Une présence surprise, celle des Requins bleus. Sinon, l'Afrique envoie-t-elle au Mondial ses meilleures forces du moment ? 4 autres nations devront patienter. Un tournoi CAF réunira en novembre 2025 au Maroc : Cameroun, RDC, Gabon et Nigeria. Quelle nation en sortira pour disputer un ultime barrage intercontinental en mars ? - À l'heure d'un 1er bilan, Mohammed Amoura termine meilleur buteur de la phase éliminatoire. Le Fennec, qui a vu double contre l'Ouganda, a inscrit 10 buts en 10 matches. Il passe devant Salah et Bouanga. - Mondial 2026, en Europe, suspense et confirmation L'Italie peut souffler. La Nazionale a battu Israël, sécurisé sa place de barragiste et peut encore théoriquement finir devant de surprenants Norvégiens. Encore faut-il gagner ses 2 derniers matches, et marquer beaucoup à domicile face à Haaland et ses coéquipiers, pour espérer les dépasser et prendre un billet direct. - Angleterre, l'élève appliqué ! Sans faute pour le coach Tuchel qui «rêve d'Amérique». Son capitaine traverse une période faste, Harry Kane a marqué 21 fois en 13 matches, club et nation confondus. - Mondial 2026, zone Asie Accrochée par l'Irak, mais qualifiée l'Arabie saoudite obtient le précieux sésame, rejoint 7 qualifiés, se qualifie pour la 7è fois. La stabilité et la continuité sont-elles les clés du succès pour les nations émergentes ? Gianni Infantino, le boss de la FIFA, a félicité les 28 premières nations qui en découdront l'été prochain. Pour débattre avec Annie Gasnier : Salim Baungally, Patrick Juillard et Ludovic Duchesne. Technique/réalisation : Guillaume Buffet -- David Fintzel/Pierre Guérin.

Elo raconte sa life
134 - Woofing en Italie (partie 1)

Elo raconte sa life

Play Episode Listen Later Oct 15, 2025 44:57


Voici mes premières impression depuis la ferme où je fais du woofing en Italie dans la région de Parme.Voici le site : https://wwoof.net/ ça s'appelle WWOOF.Si vous ne savez pas ce qu'est le woofing alors écoutez l'épisode.J'ai pris un billet Interrail et c'est vraiment pratique cette affaire ! https://www.interrail.eu/enJ'ai atterri ici parce que j'avais envie de soleil, je ne voulais pas être trop loin de l'Allemagne et de la France et j'ai prévu de parler une quatrième langue donc ç y est je m'y mets. Et puis j'avais très envie d'être dans la nature, au contact des animaux et surtout de faire du cheval.Je suis passée par Innsbruck pour couper le trajet et je vous raconte aussi comment c'était là bas et comment je suis devenue pote avec un papi de 70 ans.Malgré ce que j'ai dit à Will sur le fait qu'il était vraiment improbable que je rencontre quelqu'un, je me suis trompée et c'est même la personne qui est venue me chercher à la gare. Il est mignon et assez jeune, contrairement au proprio de la ferme mais pas trop jeune non plus ne vous inquiétez pas ! On a eu un bon feeling le premier jour et je me suis dit pourquoi pas. On s'est ensuite revus mais il m'a vraiment soulé et je vous raconte pourquoi !J'apprends à apprécier le fait que le temps passe lentement, je lis, j'écris, je vais courir ou marcher, je vais caresser les chevaux, je les travaille à la longe aussi et je fais des activités diverses et variées. J'essaye aussi de déconnecter et d'être le moins possible sur mon téléphone. Sinon je mange bien et je me fais des nuits de 9 heures tous les jours et ça j'adore.La suite au prochain épisode, bisouuuuusss Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Revue de presse Afrique
À la Une: la fuite des dirigeants à Madagascar

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 14, 2025 4:21


« C'est confirmé, s'exclame Midi Madagascar. Le président Andry Rajoelina n'est plus au pays et se trouve désormais dans un lieu sûr et sécurisé. Il a lui-même annoncé cette information hier soir lors d'une déclaration diffusée sur les réseaux sociaux. (…) Les propos du président n'ont pas été diffusés sur la télévision et la radio nationales. Et pour cause, les militaires du CAPSAT l'ont interdit. (…) Andry Rajoelina n'a pas confirmé ni infirmé l'information selon laquelle il avait été exfiltré par un avion de l'armée française, pointe encore Midi Madagascar. Il a toutefois indiqué avoir choisi de partir pour éviter un affrontement entre Malgaches et particulièrement entre militaires. (…) Le chef de l'État a confirmé l'existence d'un projet de coup d'État assorti d'une prise du palais présidentiel qui devait avoir lieu vendredi dernier, ainsi que d'une tentative d'assassinat à son encontre. » Rajoelina à Dubaï ? Rappelons que plusieurs sources, dont RFI, affirment qu'Andry Rajoelina a quitté Antananarivo dimanche 12 octobre. Le président malgache est parti en hélicoptère pour Sainte-Marie, une île située sur la côte orientale de Madagascar, avant de monter à bord d'un avion militaire français à destination de la Réunion. « Cette opération, bien que discrète, aurait été rendue possible grâce à un accord bilatéral entre les Présidents Macron et Rajoelina, affirme Afrik.com. Malgré cette implication logistique, les autorités françaises insistent : il ne s'agit pas d'une intervention militaire ou politique. Paris se veut ferme sur un point : il n'est pas question de s'immiscer dans les affaires internes malgaches, ni de soutenir un changement de régime. » Andry Rajoelina n'est pas le seul à avoir fui. « Une bonne partie des hauts responsables du pays semblent avoir plié bagages », affirme Madagascar Tribune. Le quotidien malgache cite un ancien Premier ministre, des députés, des sénateurs, des gouverneurs et des hommes d'affaires. Dont certains auraient d'ores et déjà demandé l'asile politique à la France. Le vide au sommet de l'État En tout cas, la « situation est embarrassante et inquiétante, s'alarme l'Express, autre quotidien malgache. Le président est parti ailleurs pour sauver sa peau, mais n'a pas démissionné. Au contraire, il affirme tenir la barque et détenir le commandement. (…) Mais sur le terrain, les militaires maîtrisent la situation. À preuve, son discours n'a pas pu passer sur la chaîne nationale. (…) Néanmoins, poursuit L'Express, les militaires n'ont pas en réalité pris le pouvoir, sachant pertinemment qu'un coup d'État militaire est sans issue. Mais il est clair qu'ils le poussent à la démission ou, à la rigueur, à accepter un compromis politique. Dans ce cas, le président resterait à sa place avec un pouvoir réduit et un Premier ministre civil qui ferait l'unanimité. La question est de savoir s'il en existe un. » En attendant, constate encore l'Express, « la situation reste totalement floue (…). Il y a un vide au sommet de l'État. Le Premier ministre ne peut pas réellement gouverner avec trois ministres. La solution doit être politique sinon la situation risque d'empirer. C'est bien d'avoir une volonté de tout changer, de mettre un terme aux injustices et à la corruption, aux mauvaises conditions de vie, mais c'est mieux de préparer au préalable des alternatives. Sinon la victoire ressemble à un cadeau empoisonné. » Vers une « sortie de crise honorable » ? Alors, justement, relève le Monde Afrique, « des discussions se sont engagées entre les militaires du CAPSAT, le nouveau chef d'état-major des armées et un groupe de députés pour explorer ce que pourrait être une “sortie de crise honorable“. Plusieurs options sont sur la table, allant du constat de vacance du pouvoir par l'Assemblée nationale si Andry Rajoelina, sous la pression, se résolvait à démissionner, au vote d'une motion d'empêchement du chef de l'État, ce qui suppose de réunir une majorité qui aujourd'hui n'est pas acquise. “Dans tous les cas, il s'agit de parvenir à la nomination d'un gouvernement qui fasse consensus, affirme un acteur de l'ombre cité par le journal, pour accompagner un dialogue national sous l'égide du FFKM (le Conseil œcuménique des Églises chrétiennes) et conduire une transition jusqu'à la tenue d'élections dans des conditions acceptées par tous. Certaines voies peuvent paraître tirées par les cheveux sur le plan du droit, mais elles sont défendables. Et toutes valent mieux qu'un coup d'État“, affirme encore cette source pour qui “la priorité doit être d'éviter à Madagascar un nouveau saut dans le vide“. »

Basium
[REDIFFUSION] Épisode 3 : une splendide cicatrice

Basium

Play Episode Listen Later Oct 14, 2025 38:51


[REDIFFUSION]Le message d'Anne est tellement beau et tellement empouvoirant, que nous avons voulu, en ce mois d'Octobre Rose, vous le rediffuser. Oui parler de maladie ça fait peur, mais croyez-moi, je crois que vous ne trouverez pas plus lumineux que le témoignage d'Anne, qui lui est plein de vie.N'oubliez pas de vous faire dépister

Revue de presse Afrique
À la Une: la fuite des dirigeants à Madagascar

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 14, 2025 4:21


« C'est confirmé, s'exclame Midi Madagascar. Le président Andry Rajoelina n'est plus au pays et se trouve désormais dans un lieu sûr et sécurisé. Il a lui-même annoncé cette information hier soir lors d'une déclaration diffusée sur les réseaux sociaux. (…) Les propos du président n'ont pas été diffusés sur la télévision et la radio nationales. Et pour cause, les militaires du CAPSAT l'ont interdit. (…) Andry Rajoelina n'a pas confirmé ni infirmé l'information selon laquelle il avait été exfiltré par un avion de l'armée française, pointe encore Midi Madagascar. Il a toutefois indiqué avoir choisi de partir pour éviter un affrontement entre Malgaches et particulièrement entre militaires. (…) Le chef de l'État a confirmé l'existence d'un projet de coup d'État assorti d'une prise du palais présidentiel qui devait avoir lieu vendredi dernier, ainsi que d'une tentative d'assassinat à son encontre. » Rajoelina à Dubaï ? Rappelons que plusieurs sources, dont RFI, affirment qu'Andry Rajoelina a quitté Antananarivo dimanche 12 octobre. Le président malgache est parti en hélicoptère pour Sainte-Marie, une île située sur la côte orientale de Madagascar, avant de monter à bord d'un avion militaire français à destination de la Réunion. « Cette opération, bien que discrète, aurait été rendue possible grâce à un accord bilatéral entre les Présidents Macron et Rajoelina, affirme Afrik.com. Malgré cette implication logistique, les autorités françaises insistent : il ne s'agit pas d'une intervention militaire ou politique. Paris se veut ferme sur un point : il n'est pas question de s'immiscer dans les affaires internes malgaches, ni de soutenir un changement de régime. » Andry Rajoelina n'est pas le seul à avoir fui. « Une bonne partie des hauts responsables du pays semblent avoir plié bagages », affirme Madagascar Tribune. Le quotidien malgache cite un ancien Premier ministre, des députés, des sénateurs, des gouverneurs et des hommes d'affaires. Dont certains auraient d'ores et déjà demandé l'asile politique à la France. Le vide au sommet de l'État En tout cas, la « situation est embarrassante et inquiétante, s'alarme l'Express, autre quotidien malgache. Le président est parti ailleurs pour sauver sa peau, mais n'a pas démissionné. Au contraire, il affirme tenir la barque et détenir le commandement. (…) Mais sur le terrain, les militaires maîtrisent la situation. À preuve, son discours n'a pas pu passer sur la chaîne nationale. (…) Néanmoins, poursuit L'Express, les militaires n'ont pas en réalité pris le pouvoir, sachant pertinemment qu'un coup d'État militaire est sans issue. Mais il est clair qu'ils le poussent à la démission ou, à la rigueur, à accepter un compromis politique. Dans ce cas, le président resterait à sa place avec un pouvoir réduit et un Premier ministre civil qui ferait l'unanimité. La question est de savoir s'il en existe un. » En attendant, constate encore l'Express, « la situation reste totalement floue (…). Il y a un vide au sommet de l'État. Le Premier ministre ne peut pas réellement gouverner avec trois ministres. La solution doit être politique sinon la situation risque d'empirer. C'est bien d'avoir une volonté de tout changer, de mettre un terme aux injustices et à la corruption, aux mauvaises conditions de vie, mais c'est mieux de préparer au préalable des alternatives. Sinon la victoire ressemble à un cadeau empoisonné. » Vers une « sortie de crise honorable » ? Alors, justement, relève le Monde Afrique, « des discussions se sont engagées entre les militaires du CAPSAT, le nouveau chef d'état-major des armées et un groupe de députés pour explorer ce que pourrait être une “sortie de crise honorable“. Plusieurs options sont sur la table, allant du constat de vacance du pouvoir par l'Assemblée nationale si Andry Rajoelina, sous la pression, se résolvait à démissionner, au vote d'une motion d'empêchement du chef de l'État, ce qui suppose de réunir une majorité qui aujourd'hui n'est pas acquise. “Dans tous les cas, il s'agit de parvenir à la nomination d'un gouvernement qui fasse consensus, affirme un acteur de l'ombre cité par le journal, pour accompagner un dialogue national sous l'égide du FFKM (le Conseil œcuménique des Églises chrétiennes) et conduire une transition jusqu'à la tenue d'élections dans des conditions acceptées par tous. Certaines voies peuvent paraître tirées par les cheveux sur le plan du droit, mais elles sont défendables. Et toutes valent mieux qu'un coup d'État“, affirme encore cette source pour qui “la priorité doit être d'éviter à Madagascar un nouveau saut dans le vide“. »

Reportage France
Octobre rose: un atelier de soins du visage pour les femmes atteintes d'un cancer

Reportage France

Play Episode Listen Later Oct 12, 2025 2:30


Dans le cadre d'Octobre rose, le mois de sensibilisation au dépistage du cancer du sein, le service d'oncologie de l'hôpital Saint-Joseph à Paris organise des ateliers réservés aux femmes atteintes d'un cancer. Sophrologie, origami, entretien de perruques ou soins du visage et maquillage, autant de moments de bien-être, d'échanges et de temps d'écoute avec les équipes médicales. Objectif de ces rencontres : redonner un peu de respiration aux patientes encore sous traitement ou en rémission, et surtout, entretenir la relation humaine. RFI a assisté à l'un des ateliers portant sur les soins du visage.  Dans une salle aménagée au service d'oncologie de l'hôpital Saint-Joseph, seule la perfusion d'une des quatre patientes autour d'une table rappelle qu'on est en milieu médical. Rachida, Laurence, Céline et Sylvie, toutes atteintes d'un cancer, participent à un atelier de soins du visage. Amélie Vieuxfort, socio-esthéticienne, est l'animatrice de cet atelier. Elle demande à l'une des participantes : « Quelles sont vos habitudes actuellement, étant donné que vous êtes en traitement ? Qu'est-ce que vous faites pour prendre soin de votre visage au quotidien ? » Réponse de Céline : « Je lave avec une mousse assez douce, sous la douche le matin. Sortie de la douche, je mets de l'eau micellaire, puis de la crème de jour riche ou extra-riche, et un soin spécifique pour les yeux super-gras, pour avoir une bonne tolérance. Et autour des yeux, j'en mets plusieurs fois dans la journée, car ils sont très très secs. »  Comme Céline, les participantes sont toutes confrontées à un des effets secondaires de la chimiothérapie : la sécheresse cutanée. L'un des objectifs de cet atelier est d'échanger des expériences entre patientes. Rachida évoque sa routine quotidienne avec, entre autres, un savon au lait maternel, pour adoucir sa peau : « Moi, c'est le beurre de karité. Je l'utilise le matin et le soir. Sinon, je me lave avec un savon que ma voisine a fabriqué avec son lait. » « Ah oui, on est vraiment sur un produit des plus naturel, réagit l'animatrice. Vous voyez, c'est aussi intéressant pour ça ces ateliers, parce qu'on découvre des choses, on se donne des astuces… » À lire aussiOctobre Rose: en RDC, les spécialistes de santé alertent sur les freins au dépistage du cancer du sein Après un tour de table des rituels des patientes, place à la séance du jour. « ​​​​​​​Je vous invite à me tendre la main droite. Je vais vous mettre une noisette d'un produit un peu innovant ​​​​​​​: une pommade démaquillante, nettoyante », annonce Amélie Vieuxfort.  Après le nettoyage du visage, la pose d'un masque hydratant et l'application d'une crème anti-UV, la séance est clôturée par un auto-massage des mains. « C'est toujours agréable de prendre le temps. Ce que l'on ne fait pas forcément, suffisamment. Ça fait du bien, oui », réagit une participante. « ​​​​​​​C'est agréable de voir les autres à travers une activité que l'on partage. On ne partage pas nos piqûres », s'amuse une autre.  Ces ateliers de bien-être pour les personnes atteintes d'un cancer ont lieu toute l'année à l'hôpital Saint-Joseph de Paris. Un établissement qui fait de l'accompagnement des malades une de ses priorités, au même titre que la prévention et le dépistage des cancers. À lire aussiOctobre rose : prise en charge du cancer du sein

God’s Word For Today
25.241 | REJOICING IN THE LORD | Luke 1:39-45 | God's Word for Today with Pastor Nazario Sinon

God’s Word For Today

Play Episode Listen Later Oct 12, 2025 9:03


God’s Word For Today
25.240 | NOTHING WILL BE IMPOSSIBLE WITH GOD | Luke 1:34-38 | God's Word for Today with Pastor Nazario Sinon

God’s Word For Today

Play Episode Listen Later Oct 10, 2025 6:49


God’s Word For Today
25.239 | THE SON OF THE MOST HIGH | Luke 1:31-33 | God's Word for Today with Pastor Nazario Sinon

God’s Word For Today

Play Episode Listen Later Oct 9, 2025 7:42


Green et Soi-même
#24 - J'aurais tellement aimé que ça marche : les échecs de ma vie

Green et Soi-même

Play Episode Listen Later Sep 28, 2025 52:36


Zeteo
Philippe Dautais : Laissons mourir la mort pour aller vers la vraie vie

Zeteo

Play Episode Listen Later Sep 27, 2025 50:53


Philippe Dautais nous propose une nouvelle méditation, après celles de la Semaine sainte de cette année. Ici, il a souhaité nous présenter les spiritualités de deux grands saints dont le rayonnement ne faiblit pas depuis le début du XXème siècle. Les proximités sont effectivement nombreuses, entre Saint Silouane de l'Athos (1866-1938) et Sainte Thérèse de Lisieux (1873-1897). Il y a déjà les dates de leurs fêtes respectives : le 24 septembre pour le moine russe, le 1er octobre pour la carmélite française, d'où l'idée de cet épisode diffusé à partir du 28 septembre, exactement entre ces deux fêtes. Philippe Dautais nous présente « deux grands témoins de l'unité », deux grandes figures dont les enseignements convergent dans les aspects les plus essentiels de la vie chrétienne. Issus de traditions, d'histoires, de contextes très différents, ils se rejoignent dans le même message, la mise en évidence de l'action de la miséricorde divine sans laquelle on ne peut rien faire. Ils révèlent cette même pédagogie divine du cœur de Dieu, qui est tourné vers ceux qui souffrent. Les entrailles de sa miséricorde vibrent. Elles portent en elles le pardon, la compassion, le mouvement  d'amour, le tressaillement intérieur dans l'amour. Tous les deux, Thérèse et Silouane nous révèlent ce Dieu qui n'est ni le gendarme, ni le punisseur qui peut condamner à l'enfer. Les grands saints vénérés par deux des grandes Églises chrétiennes nous débarrassent du faux Dieu dont les caricatures ont trop longtemps envahi les milieux chrétiens. Ils nous invitent à revenir à l'Évangile, c'est-à-dire à l'origine même du message divin qui nous a été transmis par le Christ. Dans son amour, sa présence et son attente constante, il veut notre bien à tout instant. Philippe Dautais conclue sa profonde méditation par une réflexion porteuse de lumière, de force et d'espérance sur l'épreuve, sur la mort et l'au-delà. La puissance divine est infinie. Cela signifie qu'elle rejoint tous les hommes et toutes les femmes. Même jusqu'aux cœurs des enfers, croit-il, où l'éternité usera tous ceux qui résistent au rayonnement de l'amour de Dieu. --------------      Pour lire La voie du coeur, l'un des ouvrages écrits par Philippe Dautais, cliquer ici. Pour découvrir le Centre Sainte-Croix, créé et animé par Philippe et Élianthe Dautais, cliquer ici. L'AVENTURE DE ZETEO  Chers amis, chers auditeurs de Zeteo, Vivre l'aventure d'un podcast comme Zeteo, c'est vivre des expériences extraordinaires à un rythme extraordinaire. Puisqu'il n'y a pas une semaine sans qu'elle soit marquée pour moi par au moins une rencontre merveilleuse. Voire deux, voire plus parfois, comme ce fut le cas au cours de celle qui s'achève. C'est ainsi que, chaque semaine, se renouvelle la dynamique qui s'est créée avec ce podcast, et qui fait circuler une merveilleuse énergie entre ses invités, ses auditeurs, ses bienfaiteurs. Elle est merveilleuse, parce qu'elle transforme tout ce qui est ordinaire en extraordinaire, comme l'aurait si bien dit la petite Thérèse, l'une des deux grandes figures de la méditation de Philippe Dautais qui est diffusée dès aujourd'hui. Le rayonnement de cette énergie lumineuse est profondément transformateur. Il nous change tous. Il illumine à jamais la pépite d'Or qui est en chacun.   C'est ainsi que vit cette si belle  « fraternité, cette communion des cavaliers de l'invisible » qui nous rassemble. Cette magnifique expression, elle vient de l'invitée d'un prochain épisode. La fraternité et la communion sont tellement précieuses. Nous avons besoin les uns des autres. La bienveillance, la prière, la protection que nous nous apportons les uns aux autres sont des feux qui nous réchauffent, qui nous guérissent et qui nous annoncent la lumière même au cœur de la nuit. Sinon, les temps difficiles que nous traversons, dans notre vie collective comme dans nos vies respectives, le seraient encore plus. Je tiens ici à dire mon immense gratitude pour tant de frères et de soeurs en communion ! L'aventure de la vie, comme celle de Zeteo qui nous relie ici, est tellement belle ! La plus belle expression de cette beauté, c'est la joie. Pour finir ce message, me vient le chant que le génie de Jean-Sébastien Bach a élevé comme l'une des prières les plus belles : Jésus, que ma joie demeure.   Belle semaine à tous, Pour soutenir l'effort de Zeteo, podcast sans publicité et d'accès entièrement gratuit, vous pouvez faire un don. Il suffit pour cela de cliquer sur l'un des deux boutons ci-dessous, pour le paiement de dons en ligne au profit de l'association Telio qui gère Zeteo. Cliquer ici pour aller sur notre compte de paiement de dons en ligne sécurisé par HelloAsso. Ou cliquer ici pour aller sur notre compte Paypal. 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Folie Douce
Enfin Seule, avec vous ! (Ça fait quoi de sortir un livre ?)

Folie Douce

Play Episode Listen Later Sep 23, 2025 8:24


Ça y est, “Enfin Seule” est entre vos mains, ou du moins dans les rayons des libraires (vive les libraires) où vous allez pouvoir mettre la main dessus. Commander mon livre !Je suis un peu débordée cette semaine car, pour faire simple, il y a AUSSI eu la rentrée en L3 de de Psychologie à Paris 8 et les futurs épisodes de Folie Douce à préparer en anticipation de la tournée ! Sans parler de la charge parentale et des dingueries du macronisme. MAIS comme je vous aime j'ai pris le temps de vous enregistrer une petite note vocale, ce matin, dans mon parc parisien préféré, je sais que vous kiffez. Je vous y parle notamment du grand lancement d'Enfin Seule, mercredi soir, à la Librairie Ici sur les Grands boulevards. C'était bouleversant.Si vous êtes venue ce soir-là : merci encore ! Les abonné·es Substack étaient nombreusesx et ça m'a beaucoup touchée. Sinon : pas de panique, je vais faire une graaaande tournée à travers la France, mais aussi la Belgique et la Suisse, pour parler avec vous d'enfinsolitude. Merci d'être là, merci de me soutenir. Je rappelle que si vous aimez mon travail, si vous voulez m'aider à continuer d'être une autrice féministe neuroatypique heureuse, vous pouvez vous abonner à ma newsletter sur Sustack (juste ici). Ou sinon achetez mon livre - dans une librairie indépendante, évidams. Ou sinon manifestez contre un pouvoir exécutif qui fait reposer les sacrifices économiques sur les épaules des personnes les plus précaires alors que les ultra-riches s'ultra-enrichissent. (Vous pouvez faire les trois). Si vous m'avez lue : écrivez-moi racontez-moi ! Je suis tellement impatiente de savoir ce que vous avez ressenti à sa lecture et comment vous trouvez, vous, votre enfinsolitude. Prenez soin de vous et prenez votre temps,Lauren

Les Grandes Gueules
La fermeté du jour - Emmanuel de Villiers : "Il faut changer les bouquins des juges. Il faut être sévère, sinon, c'est le Far West" - 19/09

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Sep 19, 2025 2:43


Aujourd'hui, Emmanuel de Villiers, Jérôme Marty et Zohra Bitan débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Rien que d'y penser...
Universal va tout changer en Europe !

Rien que d'y penser...

Play Episode Listen Later Sep 18, 2025 28:20


Aujourd'hui, Curien vient vous expliquer pourquoi à ses yeux Universal va tout chambouler en Europe... au moins sur certains points. Universal va apporter quelque chose qu'Efteling, Disneyland Paris, Europa-Park, Phantasialand, le Parc Astérix, Port Aventura, le Futuroscope et tous les autres n'ont pas vraiment, mais quoi donc ? Et promis, on ne va pas débattre à l'infini sur éventuellement quelles licences y aura-t-il possiblementou pas (tout ça de façon peut-être hypothétique). Pas de débat sans fin sur Wicked, Harry Potter, le Seigneur des Anneaux, Shrek, Retour vers le Futur, Fast & Furious, tout ça, non, ça c'est juste des mots clés pour la description (hé, au moins je la fais pas écrire par IA). Du coup bah j'espère sincèrement que cet édito vous plaira et qu'il vous transmettra quelque chose, que ce soit une réflexion, un questionnement, de la hype ou peut-être même du désespoir, tout cela voudra dire que cette suite de bits et de hertz aura pas été créée en vain. C'est déjà pas mal. Parce que ça pourrait être créé sans vain dans le menu avec vin à 120 ou 100 au menu sans vin mais avec vain. 'fin, un sacré foutoir quoi. Si vous avez lu jusqu'ici dites "je suis un éminent fan de Naglatacha et de Tom de Nultros." Sinon, ben allez soutenir sur Patreon et allez écouter les meilleurs contenus du label, genre... tous les contenus du label. Mais là j'vais faire la promo de Tu connais cette série parce que c'est le plus récent, c'est pas du favoritisme, c'est juste que ptet un jour ça y parlera de For All Mankind on sait pas ????

Les Grandes Gueules
La fermeté du jour - Barbara Lefebvre : "Je l'ai signée. On a des chiffres astronomiques de flux d'entrée légale. 300 000 personnes par an. Il est temps de demander aux Français, sinon, ça va mal terminer" - 16/09

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Sep 16, 2025 1:37


Aujourd'hui, Abel Boyi, éducateur et président de l'association "Tous Uniques Tous Unis", Barbara Lefebvre, professeure d'histoire-géographie, et Emmanuel de Villiers, chef d'entreprise, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

Garce Therapy
30 ans sinon rien <3

Garce Therapy

Play Episode Listen Later Sep 14, 2025 36:03


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Green et Soi-même
#23 - Je suis en SPM : j'en peux plus, venez moi en aide

Green et Soi-même

Play Episode Listen Later Sep 14, 2025 27:47


Toute l'info du week-end - Bernard Poirette
Sur les traces de «Downtown Abbey» en Angleterre / Cuisiner les premiers cèpes

Toute l'info du week-end - Bernard Poirette

Play Episode Listen Later Sep 13, 2025 4:26


Vanessa vous n'avez pas pu résister au pouvoir du film Downton Abbey 3 : Le Grand Final tiré de la série éponyme- Vous êtes partie sur les traces du tournage en Angleterre. Celui qui tient le 1er rôle : Le château d'Highclere qui se dévoile derrière ces majestueux cèdres du Liban. Ils nous hypnotisent dès le générique. Alors il ne situe pas dans le Nord, le Yorkshire, là où l'histoire est censée se dérouler, mais à la limite du Hampshire et du Berkshire, à 1h30 au sud de Londres. Ce château il a été remodelé au 19 ème par l'architecte du Palais de Westminster de Londres, Sir Charles Barry, dans un style néo-jacobéen. Et quand vous pénétrez dans ce domaine de 2000 hectares, vous traversez l'écran. Vous êtes dans LE fief des Crawley, mais surtout celui des propriétaires des lieux depuis 1679, les Carnarvon! Qui ont été la 1ère source d'inspiration. Il y a eu aussi une lady Cora, une riche américaine qui a sauvé le château de la vente, château qui a été aussi transformé en Hôpital pendant la 1ère guerre, des liens intimes avec la famille royale…le propriétaire actuel est quand même le filleul de la Reine Elisabeth II. Est-ce qu'on a la chance de le visiter ce château ? Evidemment grâce des visites guidées ! c'est un copié collé de Downton Abbey à l'exception des cuisines, qui ont été reconstituées à l'écran. Sinon on retrouve le hall, le grand escalier, cette impressionnante bibliothèque- avec ses 5000 livres- où se retrouve la famille pour le tea time. Vous aussi vous aurez le droit à un tea time bien sûr. La salle à manger et son immense table de réception,jusqu'à la chambre de la comtesse avec sa mythique coiffeuse. Bref plus qu'un décor, c'est la réalité mais avec des tapis limés par le temps. Et où est ce qu'on peut dormir près de HighClere castle ? Et bien à 2 pas du Château, au Carnarvon Arms. Ambiance auberge de campagne luxueuse. Un ancien relais de poste classé. Il a accueilli les acteurs de la série pendant le tournage. Alexis vous dormirez peut-être dans les draps de Maggie Smith, qui nous a quittés. Et pour passer son we en mode Downtown Abbey : allez assister à des courses hippiques à Newbury -Faites du bateau sur le Kennet and Avon Canal. Fiche Pratique : Office de Grande Bretagne : Visitbritain https://www.visitbritain.org/fr Highclere castle : Highclere Castle : Homepage Hôtel : The Carnavorn arms : www.thecarnarvonarmshotel.com   Les cèpes S'il y a une bonne nouvelle à la rentrée, c'est l'arrivée des cèpes que l'on voit depuis quelques jours. On les trouve dans de très nombreuses régions : du Sud-Ouest, en passant par la Bourgogne Franche-Comté, la Bretagne et le centre : il faut juste un terroir favorable : les sols riches en humus dans les forêts de chênes, les hêtres, les châtaigner et même les pins.On les choisit pas trop gros et surtout bien fermes (sans vers). Pour les laver, une petite brosse, un couteau et un linge avec de l'eau tiède Crus ou cuits? - Association cèpes et figues : poêlés avec du beurre, de la persillade et un peu de jus de volaille - Crus, tailles finement avec de l'huile d'olives, du parmesan, des noix concassées et torréfiées. - Avec du fromage : cèpes et saint-nectaire - Avec les cèpes abimés, on peut faire une crème (bouillon de volaille et un peu de crème) / parfait pour un risotto où à consommer tel quel. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Easy French: Learn French through authentic conversations | Conversations authentiques pour apprendre le français

Dans cet épisode, on est de nouveau avec Louis pour parler d'organisation : ce qui marche pour nous, ce qui ne marche pas du tout, et toutes les méthodes qu'on a testées avec plus ou moins de succès. On partage nos routines, nos astuces (comme la méthode Pomodoro ou les to-do lists), nos contradictions, et notre besoin de rester souples. En bonus, on vous raconte la routine (très) matinale d'Amélie Nothomb et le joli projet musical que Louis a mené grâce à sa régularité. Interactive Transcript and Vocab Helper Support Easy French and get interactive transcripts, live vocabulary and bonus content for all our episodes: easyfrench.fm/membership Open the Interactive Transcript (https://play.easyfrench.fm/episodes/s0f1ra5b93po5zk3s1yj0) Download transcript as HTML (https://www.dropbox.com/scl/fi/s0f1ra5b93po5zk3s1yj0/easyfrenchpodcast159_transcript.html?rlkey=3d7rl31ursev1xdiag5gkie1y&st=wufmm5ms&dl=1) Download transcript as PDF (https://www.dropbox.com/scl/fi/occmnsjfhjkgohy96o1hz/easyfrenchpodcast159_transcript.pdf?rlkey=j0yi2z4t0waopxxe8oottp0et&st=avjm00hv&dl=1) Download vocab as text file (https://www.dropbox.com/scl/fi/9mee6vzp7tnnxf5xaetp8/easyfrenchpodcast159_vocab.txt?rlkey=a7fj7fxio0r3c7w3vk74z6e52&st=xtdde15b&dl=1) Download vocab as text file with semicolons (https://www.dropbox.com/scl/fi/eoobsqyzij8yf0i8jwd7t/easyfrenchpodcast159_vocab-semicolon.txt?rlkey=5qa57wwhb5jbywb30xdwwk96u&st=v5ro6xc6&dl=1) (for flashcard apps) Subscribe using your private RSS feed to see the transcript and vocabulary helper right in your podcast app while you listen. Show Notes

Green et Soi-même
#22 - Bientôt 1 an de sobriété : pourquoi j'ai arrêté de boire ?

Green et Soi-même

Play Episode Listen Later Sep 7, 2025 48:14


Bien le bonjouuuuuur d'une petite dame qui vient aujourd'hui vous parler du fait qu'elle a arrêté de boire de l'alcool ! Mon passé avec l'alcool, pourquoi j'ai arrêté, qu'est-ce que ça m'a apporté...Je vous dis TOUT

Afrique Économie
Décollage de l'énergie solaire en Afrique, la preuve par la hausse des importations

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Sep 7, 2025 2:17


L'Afrique a importé l'équivalent de 15 000 mégawatts de panneaux solaires entre juillet 2024 et juin 2025, soit la puissance de dix réacteurs nucléaires. C'est une augmentation de 60 % en un an. Si l'on exclut l'Afrique du Sud, les importations africaines de panneaux photovoltaïques ont même doublé en deux ans. La preuve, selon le groupe d'études Ember, d'un décollage de l'énergie solaire sur tout le continent. L'étude est basée sur les chiffres des douanes chinoises – la Chine étant le principal fournisseur de panneaux solaires à l'Afrique. Et la hausse est spectaculaire. « L'Algérie a multiplié par 33 ses importations de panneaux solaires en un an, observe Dave Jones, analyste en chef chez Ember. C'est le troisième pays à en importer le plus, après l'Afrique du Sud et le Nigeria. Les importations de panneaux solaires de la Zambie ont été multipliées par huit en douze mois, celles du Botswana par sept, celles du Soudan par six et celles du Nigeria, de la RDC et du Bénin ont plus que triplé. » La moitié des besoins en électricité du Tchad Les panneaux solaires importés par exemple au Tchad en un an permettraient, une fois installés, de produire la moitié de l'électricité totale du pays. Une augmentation de l'offre de courant en perspective en Afrique, mais aussi une baisse potentielle des prix. « Maintenant que le prix d'un panneau solaire n'est plus que d'environ 60 dollars au Nigeria, de l'électricité, souligne Dave Jones, les économies réalisées en évitant le diesel peuvent rembourser le coût d'un panneau solaire en six mois, et même moins dans d'autres pays. » La grande majorité des panneaux, 16 000 gigawatts, est jusqu'à présent destinée à des centrales solaires reliées au réseau, d'après les images satellites consultées par Ember. Mais l'usage décentralisé, 6 000 gigawatts pour l'instant, grandit aussi. « Ce sont des entreprises ou des industries, en site isolé ou pas, qui vont être le client unique privé de l'installation, explique Gilles Parmentier, PDG d'Africa REN, un opérateur du secteur. Ça peut être des panneaux solaires installés sur la toiture de supermarchés ou d'usines, ça peut être une centrale solaire installée pour une mine. La dernière catégorie, ce sont des villages isolés sur lesquels certains opérateurs proposent des kits solaires à l'échelle domestique. » Développer le stockage Le solaire se déploie en Afrique, ce qui imposera de relever le défi de l'intermittence de cette énergie. « Le prochain enjeu, estime Gilles Parmentier, c'est d'arriver à développer des projets de stockage, comme celui qu'on a fait au Sénégal, Walo Storage, pour permettre aux sociétés d'électricité de stabiliser leurs réseaux et également de pouvoir différer la production solaire, de la journée vers la soirée. Sinon, on va se retrouver avec des pays qui vont être en surproduction solaire la journée et en déficit le soir, alors que c'est le moment où il y a le plus de consommation. » L'autre défi pour accompagner les besoins en centrales solaires en Afrique, sera le développement des réseaux électriques. À lire aussiBénin: lancement de la construction de quatre centrales photovoltaïques

Green et Soi-même
#21 - 8 raisons pour lesquelles je suis devenue misandre

Green et Soi-même

Play Episode Listen Later Aug 31, 2025 40:26


Bien le bonjouuuuuur d'une petite dame voulait vous faire son coming out en tant que misandre... Bon c'est une surprise pour personne : je déteste les hommes. Et je le cris sur tous les toits à qui veut bien l'entendre

Zeteo
Pascale Rossler : Mon écologie de la nature, de la vie et de la joie

Zeteo

Play Episode Listen Later Aug 30, 2025 53:56


Pascale Rossler, ancienne responsable politique déléguée à la biodiversité, est coach, et conférencière. Formée aux Sciences de l'Environnement, elle accompagne aujourd'hui les transitions écologiques, pour des structures collectives comme pour des personnes privées. Pascale Rossler vient de publier un livre, Révélez votre nature !, qu'elle présente comme un « guide de l'écologie intérieure et relationnelle pour monde meilleur ». L'originalité de son approche, c'est la largeur en même temps que la profondeur de son regard : Largeur dans sa prise en considération des immenses défis écologiques qui se dressent devant nous ; profondeur dans sa vision d'une transformation personnelle par « l'écopsychologie » et aussi la spiritualité. C'est ainsi, selon elle, que nous pouvons réellement contribuer à l'avènement d'une meilleure manière d'habiter la Terre ensemble. Face à nos enjeux actuels, ceux de la perte de nos repères, la crise écologique, le délitement de la solidarité, toutes les déstabilisations individuelles et collectives que nous subissons, il est possible de redonner à nos vies des trajectoires personnelles épanouissantes. Avec son talent, son énergie et sa sérénité, Pascale Rossler offre un témoignage puissant et convaincant. Chez elle, l'amour de la nature et la passion du vivant composent une belle symphonie, portée par une joie rayonnante. Grâce à des acteurs engagés comme elle, le monde meilleur que nous espérons pour demain est déjà en marche, dès aujourd'hui.   Pour lire Révélez votre nature !, le livre de Pascale Rossler, cliquer ici. Pour découvrir les activités de Pascale Rossler, cliquer ici. LES PREUX ET LES GUEUX ?  Chers amis, chers auditeurs de Zeteo, Lorsque j'écrivais ma lettre hebdomadaire, envoyée dimanche dernier, le 24 août, je n'avais pas imaginé qu'elle susciterait tant d'émouvantes réactions… Au moment où j'écris cette nouvelle lettre, je continue de recevoir des messages de soutien et d'encouragements dont certains m'ont bouleversé par leur contenu, leur profondeur et leur délicatesse. Déjà, j'aurais aimé avoir le temps de répondre à chaque message. En attendant, j'ai retranscrit une sélection d'entre eux sur le site de Zeteo. Vous pourrez les lire en cliquant ici. Vous découvrirez des lignes et des mots qui m'ont tous particulièrement touché, et qui devraient vous toucher aussi. Mieux que tout ce que j'aurais pu dire, ils confirment ce qu'est le parcours de Zeteo depuis son lancement jusqu'à ce jour : une belle et fragile aventure, initiée par un homme de bonne volonté qui suit les intuitions de son cœur, et le fil des rencontres qui se nouent les unes après les autres. Zeteo n'est ni adossé ni soutenu par aucune structure ou Église. Ce podcast libre et indépendant est davantage le fruit d'une curiosité, d'un élan intérieur et du désir de partager au plus grand nombre ce qui fait du bien, qui réchauffe, qui console, qui guérit, qui aime et qui est beau. Avec toujours dans les yeux, dans le cœur et dans l'esprit, cette présence si douce, si intime, si aimante du Christ. C'est une belle et fragile aventure, et la fragilité a aussi une beauté. Comme la fragilité de Jésus, comme celle de tous ceux qui le suivaient sur les terres souvent arides et poussiéreuses de Palestine. La semaine passée, j'avais fait part des reproches de certains. Ils regrettaient que Zeteo ne suivait pas ou plus, selon eux, certaines règles de l'Église catholique. Je tiens ici à rassurer certains auditeurs qui se sont inquiétés. De tels reproches, il n'y en a pas eu beaucoup. Depuis le début de l'été, pas même eu de quoi former tous les doigts d'une seule main. Il est normal que Zeteo ne fasse pas l'unanimité. N'y a t-il pas plusieurs demeures dans la maison du Père ? Il est impossible que la bienveillance divine infinie ne vive seulement que dans une ou deux de ses maisons, et qu'elle abandonne toutes les autres. Zeteo n'est pas une de ces grandes maisons du Seigneur. Juste un petit couloir peut-être, ce qui serait déjà tellement bien. Ou encore, mieux qu'un couloir, un petit chemin parmi tous ceux qui, en traversant le coeur d'une immense et merveilleuse forêt, mèneraient vers une montagne où brille toujours le soleil. Sinon, que penser des messages d'auditeurs, reçus cette semaine, comme de tous ceux qui les ont précédés ? Ceux qui témoignent des bienfaits qu'ils ont reçu des invités entendus sur Zeteo, se trompent-ils ? Mentent-ils ? Ou, simplement, sont-ils dans l'illusion ? Ces témoignages valent-ils moins que ceux qui confessent un attachement plus direct à une Église, qu'elle soit catholique, protestante ou orthodoxe, voire à une religion non chrétienne ? Y aurait-it des témoins plus valables que d'autres ? D'un côté les preux, de l'autre les gueux ? Il n'y a pas d'un côté les bons et de l'autre les méchants. Ni les preux à droite et les gueux à gauche. Le bien et le mal, la division, la dualité, la vie et la mort sont en chacun de nous. C'est en chacun de nous que se livre le combat. Et nous ne sommes pas seuls pour le gagner. Il y a celui qui l'a déjà gagné pour nous, pour toujours. Celui qui nous attend tout le temps. Celui qui inspire, guide et accompagne d'innombrables hommes et femmes de bien sur cette terre et qui, à leur tour, libèrent, éveillent, guérissent les uns et les autres. Comme le dit si bien Fadila Semaï au micro de Zeteo, Jésus n'appartient pas aux catholiques. Le Christ appartient à toute l'humanité. N'oublions jamais l'attachement de Jésus, tranchant résolument sur les pratiques religieuses de son temps. Il allait parler à tous et à toutes. Il est celui qui « attire à lui tous les hommes » (Jn 12, 32). L'évangélisation, elle est pour tout le monde. Elle n'est pas conditionnée par des principes, des vérités et parfois des dogmes qui comptent pour certaines populations, selon la géographie, la culture ou la société. La moisson recouvre toute la Terre, et la tâche est immense. D'où peut-être, modestement, cette mission de Zeteo d'essayer d'aller toujours au plus grand nombre. Et de tenter de révéler ce qui nous rapproche tous, pas ce qui nous divise. Comme le révèle justement Philippe Dautais lors d'une de ses participations à Zeteo, il est frappant de voir à quel point toutes les spiritualités se rapprochent, depuis celles des peuples premiers. Il les comparait aux religions. Celles-ci sont des organisations humaines, et même si elles peuvent être inspirées et guidées divinement, elles peuvent tomber dans les pièges des divisions. Philippe Dautais est un religieux lui-même, il est une très belle figure de l'Église orthodoxe. Mais je crois qu'il est avant tout, comme de nombreux mystiques, un spirituel. Il est à l'écoute de l'Esprit qui souffle et qui anime, d'abord dans nos esprits et dans nos coeurs. L'Esprit divin souffle où il veut. Zeteo n'est pas au centre du monde. Ce podcast n'a pas la prétention de détenir une vérité immuable et infaillible. Mais il n'est pas vrai que l'Esprit ne souffle que d'un côté. La meilleure illustration, qui est en même temps notre meilleur soutien, ce sont ces témoignages d'auditeurs que je citais plus haut. N'est-il pas frappant, en lisant les Évangiles, de voir l'attitude du Christ dans presque tous ses échanges directs avec ceux qu'il rencontre ? Jésus est doux et aimant. Parfois, il ne parle pas. Ou il pose une, ou deux questions. En l'interrogeant, il invite toujours son interlocuteur vers son intériorité. Il l'invite à chercher, avec cette confiante certitude que c'est à l'intérieur de soi que l'on trouve le bon, le beau, le vrai et l'amour. C'est tout le sens du va-vers-soi de notre si chère Annick de Souzenelle. Alors que nos institutions et nos sociétés semblent au bord de craquer, que notre modèle civilisationnel est à bout de souffle, il est temps de réinviter l'homme à son intériorité et à sa liberté. Cela n'est pas en s'arc-boutant sur des principes dépassés, en se repliant et en se protégeant des autres que l'on sauvera le monde. C'est en faisant confiance en ce qui est le meilleur en chacun d'entre nous. Infiniment, je remercie ceux qui ont écrit un message d'encouragement cette semaine. Je remercie les auditeurs pour leur écoute et leur fidélité. Je remercie les donateurs, ceux qui ont fait un geste cette semaine, comme ceux qui le feront à leur tour un autre jour, ou dès aujourd'hui ? Beau dimanche, belle semaine à venir, belle rentrée à tous, et à bientôt pour la suite de nos aventures, si telle est la volonté divine, Fraternellement, Guillaume Devoud  Pour faire un don, il suffit de cliquer ici pour aller sur notre compte de paiement de dons en ligne sécurisé par HelloAsso. Ou de cliquer ici pour aller sur notre compte Paypal. Vos dons sont défiscalisables à hauteur de 66% : par exemple, un don de 50€ ne coûte en réalité que 17€. 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Reportage International
Thaïlande: après le cessez-le-feu avec le Cambodge, l'inquiétude demeure dans les régions frontalières

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 25, 2025 2:48


En Thaïlande, près d'un mois après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu avec le Cambodge, les affrontements se sont calmés dans les zones frontalières. Fin juillet, après deux mois de tension, un très ancien différent frontalier avait été ravivé durant cinq jours, faisant au moins 36 morts et 300 000 déplacés. Malgré la fin des combats armés, les habitants des provinces frontalières de Sisaket et Ubon Ratchathani, à quelques dizaines de kilomètres du Cambodge, sont encore loin d'être rassurés. De notre correspondante de retour de Sisaket et Ubon Ratchathani, Des étagères calcinées, des gels douches à moitié fondus, des bris de verres qui tapissent le sol… Il ne reste presque rien du 7-Eleven de la station service de Ban Phue, frappé le 24 juillet 2025 par des roquettes attribuées au Cambodge. Bilan : huit morts, dont plusieurs enfants, et 19 blessés. Jeab, femme de ménage dans la station, n'entend plus de l'oreille gauche : « L'explosion a été si forte que mon corps est resté engourdi, je n'entendais plus rien. Et maintenant, même quand j'entends le tonnerre, je pars me cacher. » Des passants viennent déposer des fleurs et des amulettes bouddhistes en hommage aux victimes, et les boutiques restent fermées. Jeab, elle, vient de reprendre son travail ici : « J'ai peur que ça recommence. Mais je dois travailler. Sinon, je ne vois pas de quoi je vais vivre. » Sa patronne, Auan, doute du cessez-le-feu. Elle parle des trois soldats thaïlandais blessés au début du mois d'août, d'après l'armée, par des mines cambodgiennes. Elle est inquiète pour l'avenir du magasin : « L'assurance ? On ne sait même pas si elle nous aidera. Ils disent que ça ne rentre peut-être pas dans les cas couverts. Les pertes dépassent déjà quinze millions de bahts [461 000 euros]. Deux millions [61 000 euros] de marchandises sont parties en fumée et près d'un million [30 000 euros] en liquide. » À lire aussiCambodge-Thaïlande : « Il y a une méfiance très grande entre les deux pays » « La peur est toujours là » Dans la province voisine, à quelques kilomètres de la frontière cambodgienne, le marché de Nam Yuen a rouvert, mais trop peu de clients sont là, d'après cette vendeuse de légumes : « Chez les clients, la peur est toujours là… Certains avaient évacués, sont revenus puis repartent car la situation n'est pas stable. » À côté de son étal, des militaires en treillis font leurs courses. La vendeuse n'en avait jamais vu autant patrouiller dans la zone : « La dernière fois, en 2011, le conflit ne s'était pas rapproché autant. Mais cette fois, c'est tout près. » Plus loin, dans le hameau de Bang Na, des adolescents volontaires réparent les toitures et les façades. Quatre maisons ont été détruites et une vingtaine d'autres touchées par des éclats d'artillerie. Paeng et sa famille sont relogés dans des préfabriqués du gouvernement. « ​​​​​​​Le gouvernement dit qu'il reconstruira en moins de deux mois. C'est déjà bien qu'ils nous aident, ça redonne un peu de courage », salue Paeng.  En regardant son terrain, désormais vide, il retient ses larmes : «​​​​​​​​​​​​​​ Je suis triste… J'ai du mal à trouver les mots… Tout est allé si vite… Ici, c'est correct, mais ce n'est pas notre maison. On vit à plusieurs dans une même pièce ​​​​​​​: mon père malade, couché au lit, et une mère âgée à m'occuper. On vit dans du provisoire, avec des tuyaux raccordés à la va-vite. » Comme beaucoup, Paeng espère que la trêve va durer. Lors de leurs dernières réunions, la Thaïlande et le Cambodge ont dit tout faire pour, mais les relations entre les deux pays restent dégradées. À lire aussiThaïlande-Cambodge : après les affrontements, l'angoisse des étudiants khmers restés à Bangkok

Reportage International
Thaïlande: l'industrie et les consommateurs face à la fin du cannabis récréatif

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 14, 2025 2:31


Il y a trois ans, la Thaïlande était le premier pays d'Asie à retirer le cannabis de la liste des stupéfiants. Mais depuis le 1er juillet, le royaume a fait marche arrière. Fini, l'usage récréatif, retour à une consommation strictement médicale. Un coup dur pour une industrie qui a généré 1 milliard de dollars l'an dernier. Entre flou administratif et inquiétude, les producteurs, les vendeurs et les consommateurs tentent de s'adapter. Reportage Juliette Chaignon à Chiang Mai et Bangkok. Il y a trois ans, Aeon était comptable dans le nord de la Thaïlande et n'avait jamais consommé de cannabis. Mais la légalisation et un marché en plein essor l'ont séduite. Aeon a investi alors 150 000 euros dans une plantation et six magasins : « Au début, j'ai pensé pouvoir gagner de l'argent. J'ai fait des prêts à la banque. » Jusqu'ici, les règles étaient simples pour les plus de 10 000 magasins sous licence : des fleurs de cannabis en vente libre, sauf pour les étudiants, les moins de 20 ans et les femmes enceintes, interdiction de fumer dans les lieux publics et tenue d'un registre des achats et ventes du mois. Mais depuis le 1er juillet 2025, un nouveau décret inquiète les vendeurs : les clients doivent présenter une ordonnance médicale pour acheter. « Je suis inquiète, car j'ai déjà trop investi et la vente sera plus difficile. Les clients ont peur d'acheter maintenant, ils ont peur de la police. Et j'ai peur de devoir licencier mes employés », raconte Aeon. Depuis l'entrée en vigueur des nouvelles règles, quelques dizaines de magasins ont été sanctionnés. Certaines boutiques, elles, n'ont rien changé. Elles misent sur le flou des autorités, qui n'ont pas encore détaillé comment concrètement appliquer la loi. À lire aussiThaïlande: intervention de la police lors d'une grande «soirée drogue» Dans ce magasin de Chiang Mai, Jackson et Rayan, deux touristes, viennent d'acheter un sachet d'herbe. Ils roulent leur joint sur la terrasse. « Je n'ai pas eu besoin de prescription pour acheter. C'est un peu confus. Tu viens d'acheter ça... C'était combien ? », demande l'un. « Six euros pour 3 grammes », répond l'autre. « C'est aussi simple que d'acheter de la bière », s'amuse le premier. Dans une autre boutique, Travis, un gérant californien installé en Thaïlande, a lui choisi de s'adapter : « J'ai des contacts de médecins, ce qui permettra aux clients d'avoir une ordonnance et de continuer à profiter du cannabis. » Pour lui, une régulation plus stricte en Thaïlande était nécessaire : « C'est un peu le Far West jusqu'ici. Et la surproduction entraîne une baisse de la qualité. » Officiellement, la Thaïlande a restreint l'accès au cannabis pour protéger la santé des plus jeunes et pour éviter le trafic. L'an dernier, plus de 800 voyageurs ont été arrêtés et accusés de transporter de l'herbe. Des justifications opportunistes d'après Chokwan Kitty Chopaka, militante pro-cannabis : « Ce sont des manœuvres politiques. Tant que nous n'aurons pas une loi spécifique sur le cannabis, n'importe quel gouvernement pourra imposer ce qu'il veut. » Le gouvernement dit aussi vouloir re-criminaliser le cannabis. Une mauvaise solution, d'après Kitty : « ​​​​​​​En Thaïlande, il y a toujours moyen de contourner la loi. Sinon, notre industrie du sexe n'existerait pas. Est-ce une bonne chose ? Pas vraiment, car le cannabis risque de se retrouver dans une zone grise. » Face à l'incertitude et une forte concurrence, Kitty a déjà fermé son magasin. Elle craint de voir des centaines de vendeurs de cannabis faire de même en Thaïlande. À lire aussiThaïlande: la légalisation du cannabis, une manière de renouer avec la culture locale

Reportage International
Syrie: l'industrie textile en quête de renaissance à Alep

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 6, 2025 2:26


Avant la guerre, le textile syrien était reconnu à travers le monde pour sa qualité, en particulier pour son coton. Le secteur, pilier de l'économie, pesait 12% du PIB. À Alep, la capitale économique, le textile représente 75% de la production et emploie 300 000 personnes. Mais les entreprises ont été, elles aussi, touchées par la guerre et le racket organisé par le régime Assad. Aujourd'hui, la levée annoncée des sanctions internationales redonne espoir aux acteurs de la filière qui rêvent de redevenir la locomotive du développement de la Syrie.  De notre envoyée spéciale à Alep, À Cheikh Najjar, la zone industrielle d'Alep, des entrepôts calcinés côtoient des manufactures reconstruites. Pendant la guerre, la région a été au cœur des combats entre les rebelles et le régime Assad soutenu par son allié russe. À la tête de l'entreprise de textile Al Faisal, Bassam Dawalibi a dû rebâtir son usine en 2017. Celle-ci emploie aujourd'hui 150 personnes et produit 10 tonnes de fil par jour à partir de matières synthétiques importées de Chine, qui ont remplacé le coton syrien. « La matière première que nous utilisons, c'est du polyester qui est fabriqué à partir de pétrole. Malheureusement, la production locale de coton s'est effondrée avec la guerre et on ne pouvait pas s'en procurer facilement. Nous espérons qu'à l'avenir, nous pourrons revenir au coton », explique Bassam Dawalibi, directeur financier de l'entreprise Al Faisal. Avant la guerre, la Syrie était pourtant le troisième producteur de coton au monde. Depuis la chute du régime, les nouvelles autorités libéralisent l'économie à tout va. Les droits de douane ont été réduits et les textiles turcs et chinois inondent le marché, au grand dam de Bassam Dawalibi. Sans de telles mesures, le directeur s'inquiète de devoir plier bagage : « La production nationale fait face à une concurrence injuste et désavantageuse des importations et cela n'a pas été réfléchi. Je souhaite que le gouvernement augmente les droits de douane sur les produits étrangers pour protéger l'industrie locale. » À Alep, les souks pluri-centenaires ont été endommagés ou détruits à 60% d'après l'Unesco. Dans les rues épargnées, la vie reprend, mais les affaires tournent au ralenti. « Actuellement, la situation est en dessous de la moyenne financièrement. Sauf pendant les fêtes ou les saisons où les proches vivant à l'étranger envoient de l'aide. Sinon, il n'y a rien », se désole Ahmad Sawwas, vendeur de vêtements au souk d'Alep. Sur les étals, quelques produits chinois, mais principalement des vêtements assemblés en Syrie à partir de fibres ou de tissus importés. Ici, beaucoup espèrent que la levée des sanctions permettra de relancer la culture du coton syrien et de faire revenir les entrepreneurs en exil.   À lire aussiSyrie: «Ils ont déplacé tous les Bédouins» de Soueïda, même ceux qui n'étaient pas impliqués dans les combats

Reportage International
Italie: magnétiques, pimpants, sculpturaux, ces prêtres qui font fureur sur la toile

Reportage International

Play Episode Listen Later Aug 2, 2025 2:40


Des missionnaires catholiques numériques ont vécu, les 28 et 29 juillet, le premier jubilé dans l'histoire de l'Église leur étant consacré. Parmi le millier de participants, venus des quatre coins du monde, à l'invitation du pape Léon XIV, des prêtres italiens cartonnent sur les réseaux sociaux. Au point de rassembler plus d'un million de followers, comme don Cosimo Schena. Rencontre avec certaines de ces stars de l'évangélisation en ligne, à l'ombre de la coupole de Saint-Pierre. De notre correspondante à Rome, Revitaliser l'Église et la rendre plus inclusive, cela peut passer par la musique électro, comme celle du curé DJ portugais, Guilherme Peixoto. Lors de la dernière soirée du jubilé des missionnaires digitaux, le célèbre influenceur quinquagénaire, en col romain, a enflammé la foule sur la piazza del Risorgimento, avec un concert dont vous écoutez un extrait. L'évangélisation sur la toile passe aussi par le corps, utilisé comme le temple du Saint-Esprit. Don Giuseppe Fusari, 60 ans, originaire de Brescia, expert en histoire de l'art, est surnommé « le prêtre culturiste ». Et c'est peu dire. Il suffit de voir une photo de lui torse nu, avec ses muscles ultra-bombés. « Je me considère comme un missionnaire digital qui applique la méthode des influenceurs. Aujourd'hui, nous vivons dans une société où la manière dont une personne se montre compte beaucoup pour les plus jeunes qui vivent dans un monde d'images ». « Ho fatto un podcast,  "Don cast", il podcast il più santo di tutti ! ». (« J'ai réalisé un podcast Don Cast. Le podcast le plus sacré de tous ! ») Là, vous entendez un autre prêtre, Alberto Ravagnani, 31 ans, du diocèse de Milan, qui présente un de ses podcasts sur un ton illustrant toute sa fougue sur Instagram, YouTube et TikTok. « J'ai toujours été attiré par la scène. Pour moi, la mimique faciale et gestuelle sont essentielles pour communiquer sur les médias sociaux. Je pense que l'Église doit briser les clichés. Sinon, elle risque de sombrer dans ses propres clichés stéréotypes ». Et voici Don Cosimo Schena, 46 ans portés avec l'élégance d'un top-model. En Italie, ce prête de Brindisi est une véritable star sur les réseaux sociaux. « Je réalise des vidéos sur la psychologie spirituelle, car je suis aussi psychothérapeute. Mon élégance m'aide. Je reçois jusqu'à mille messages par jour. La maladie de notre siècle est vraiment la solitude. Si nous étions plus enclins à nous écouter les uns les autres, le monde serait différent. » À l'instar d'autres étudiants catholiques, Anna et Guy voient d'un bon œil cette petite révolution : « C'est un moyen super ! Il y a plein de jeunes qui découvrent la foi grâce aux plateformes comme Instagram ou TikTok. Ça peut toucher tout le monde, tout âge. » « Moi, je trouve que c'est très beau d'évangéliser sur les réseaux sociaux parce que c'est aller chercher les personnes là où elles sont ». Quant au pape Léon XIV qui définit les prêtres influenceurs comme « des agents de communion, capables de rompre la logique de l'individualisme », ils les invitent à « se centrer sur le Christ ».

Grand reportage
Mémoire de la Shoah: les jeunes se sentent-ils capables de la transmettre?

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 19:30


C'était il y a tout juste 80 ans. Le 27 janvier 1945, le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, situé en Pologne, était libéré par l'armée russe. La Shoah fera 6 millions de morts, dont un million dans ce camp, épicentre de la solution finale : l'extermination programmée, à l'échelle industrielle, des Juifs d'Europe par l'Allemagne Nazie. (Rediffusion) 80 ans après, le camp est devenu un musée et un mémorial visité chaque année par de nombreux étudiants, qui ont un rapport parfois distant avec l'histoire de la Shoah. Reportage avec de jeunes lycéens français originaires de Toulouse.   De notre envoyé spécial à Auschwitz,  C'est un marathon express en Pologne. Un aller-retour dans la journée et une visite de quelques heures pour se plonger dans un pan entier de l'histoire, concrétiser des mots, des récits et des images, étudiés en classe. Ces lycéens étudient au lycée Pierre-Paul Riquet de Saint-Orens-de-Gameville, dans l'agglomération de Toulouse. Parmi eux, Malack, 17 ans. La lycéenne doit bien l'admettre, elle ne connaissait pas l'histoire de la Shoah. « C'est grâce au professeur que j'en ai entendu parler. On m'a parlé des Juifs, de leur extermination, mais ce n'était jamais détaillé, ce n'était pas approfondi comme aujourd'hui », déroule-t-elle. La trentaine d'élèves s'est levée très tôt et a embarqué dans un avion depuis Toulouse, jusqu'à Cracovie, la seconde ville de Pologne, située à 70 kilomètres d'Auschwitz-Birkenau. Avant d'entamer la visite, l'ambiance est plutôt détendue, ponctuée de quelques batailles de boules de neige à la descente du car. Plusieurs élèves, dont Yann, avouent regarder avec un certain éloignement l'histoire de la Shoah. « C'est dans les livres d'histoire, plante le jeune homme. On en entend parler, on voit quelques photos, mais venir ici c'est une vraie opportunité de découvrir l'histoire de l'Europe et de la Seconde Guerre mondiale. » Le mot « guerre » lui évoque davantage celle en Ukraine, à 200 kilomètres à vol d'oiseau. Loann dresse une analyse similaire : « La guerre au Moyen-Orient, la guerre en Ukraine : Je me sens beaucoup plus proche de ces guerres aujourd'hui car on a des images, des vidéos, des reportages, sur ces guerres, et elles sont plus médiatisées qu'avant. Auparavant, on n'avait pas du tout conscience de ce qui se passait dans ces camps. » Bâtiments en ruines En ce mois de janvier 2025, 20 centimètres de neige recouvrent ce qu'il reste de Birkenau, le deuxième des trois camps d'Auschwitz, où débute la visite. Une grande partie des constructions en pierre sont détruites et Loann apparaît quelque peu déboussolé : « Le fait que les bâtiments soient en ruines, on a du mal à imaginer leur fonctionnement. Mais venir ici, ça permet de mettre en forme tout ce que l'on voit en cours. On comprend vraiment l'importance de ce camp dans la Seconde Guerre mondiale », insiste le lycéen. Une première visite permet de matérialiser les faits au-delà des mots de la guide qui accompagne les élèves : la visite d'un baraquement. En silence, les élèves arpentent la construction où s'entassaient et dormaient sur des planches en bois, les prisonniers du camp. « C'est à la fois triste et extrême, c'est angoissant, il y a une atmosphère pesante », commentent Anaïs et Mélanie. Malack, qui n'avait que très peu entendu parler de la Shoah, se plonge peu à peu dans le récit. « Je peux imaginer ces gens-là en train de vivre ces atrocités. J'arrive un peu à ressentir ce qu'ils ont dû ressentir à l'époque. » Le système concentrationnaire de Birkenau se concrétise aussi sous les yeux de Nina, 17 ans. « Déshumanisation », « humiliation » : peu à peu, la jeune lycéenne met des mots sur l'horreur et rapproche l'événement de sa propre histoire : « C'est vrai que ça me paraît un peu loin parce que ça date d'une époque où je n'étais pas née. D'un autre côté, c'est un combat qui me touche aussi car tout ce qui est racisme, antisémitisme, ce sont des choses que je peux encore vivre aujourd'hui. Je suis encore confrontée aux racistes. Et même si cette histoire est loin, ce sont des combats qui sont toujours actuels. » Des noms et des visages, la Shoah à hauteur d'hommes et de femmes La Shoah se raconte aussi à hauteur d'hommes et de femmes. C'est le parti pris d'Auschwitz I, aujourd'hui musée et mémorial, que s'apprêtent à visiter les élèves. Et c'est aussi le choix réalisé par Mary Albagnac, l'enseignante d'histoire. Toute l'année, ces lycéens étudient les récits de déportés originaires de Toulouse et de ses environs et vont tenter de retrouver leurs traces dans les archives du musée. « En passant par la petite histoire, ça leur permet de mieux comprendre, on pense, la grande histoire, et aussi de connaître davantage le patrimoine et l'histoire locale, explique Mary Albagnac. On se rend compte qu'ils habitent pas très loin du camp d'internement sur lequel on a travaillé, mais qu'ils ne savaient pas du tout qu'il existait et qu'il s'était passé de tels événements sur leur territoire qu'ils pratiquent tous les jours. Ce projet permet de s'identifier plus facilement à ces personnes, à ces enfants, à leur destin, leur parcours, qui nous amènent à Auschwitz. » Des prénoms, des noms, des dates de naissance : plus de quatre millions de victimes connues de la Shoah sont répertoriées dans le livre des noms, dans lequel se plongent désormais les élèves. Romane part en quête du nom d'un déporté originaire des environs de Toulouse, un certain «Rosenwasser». La lycéenne interpelle sa professeure, « Je crois que je l'ai trouvé ». La professeure coupe court : « Il serait mort le 15 août 1942. Et bien non, ça ne marche pas, puisqu'il est censé être déporté le 26 août 1942. » Un peu plus loin, Loann et Roman se sont quelque peu écartés de la consigne initiale. « On cherche une personne que l'on a en commun et que l'on connaît, développe Loann. On essaye de voir s'il y a peut-être un de ses descendants qui est ici et s'il y a son nom de famille dans le livre. » Mais la quête se révèle fastidieuse, constate Roman. « Je cherche un nom de famille précis et je trouve quand même dix personnes qui ont ce nom de famille. C'est impressionnant, ça montre vraiment la diversité des personnes qui ont été touchées par le génocide. »     Effets personnels Aux images d'archives se superposent désormais, plus seulement des noms, mais des visages et de nombreux effets personnels. La Shoah s'incarne à travers des lunettes, des cheveux, des milliers de paires de chaussures, rassemblées derrière une immense plaque de verre. « Là, on est sans voix, on est bouche bée face à cet amas d'objets, de prothèses. On se rend compte réellement du massacre que ça a été et du nombre de personnes qui ont été tuées. Je suis choqué de l'espace que ça prend et du nombre d'objets et de chaussures qu'il y a », explique Loann. À Auschwitz, ce sont un million de personnes qui ont été amenées en train, afin d'y être triées, gazées et incinérées. Pour les élèves qui le souhaitent, la visite s'achève par un passage devant un four crématoire. « Tout le monde rentre ? », interroge par précaution Mary Albagnac, l'enseignante. Tous les élèves pénètrent et découvrent le summum de l'horreur. « Cela fait peur, réagit immédiatement Yann. Parce que les bâtiments sont en assez bon état et en entrant dedans on s'imagine ce qu'il s'est passé auparavant. » Transmettre la mémoire Face aux preuves parfois crues et brutales de la Shoah, aucun élève ne reste insensible. Reste à savoir ce qu'ils feront de l'exigence de mémoire et de l'importance de la transmettre. Une mission plus difficile à mener aujourd'hui qu'il y a quelques années, à en croire l'enseignante d'histoire, Mary Albagnac : « Les derniers témoins disparaissent ou sont de plus en plus fragiles, donc on a du mal à les faire venir sur les événements. Et l'autre souci que j'identifie, c'est que la jeune génération a accès à tout, dans l'instantané, à tout moment et a parfois du mal à faire le tri. Avec ce projet, on veut les faire travailler sur les sources historiques, leur montrer comment on fait de l'histoire, comment avoir un regard critique. Et la professeure de poursuivre : «On sait que ça ne marchera pas avec tous, mais on se donne les moyens d'y arriver avec ce type de projet. » La mémoire de la Shoah demeure encore une mémoire incarnée, grâce au récit qu'en font encore les rescapés. Mais la force de ce récit est condamnée à s'amenuiser avec la disparition des derniers survivants, estime Alexandre Doulut, guide accompagnateur du mémorial de la Shoah : « Pour avoir vu dans les yeux des jeunes leurs réactions face à quelqu'un qui a été la victime d'Auschwitz, qui raconte quel a été son quotidien, je peux vous assurer que nous, si on passe derrière en tant qu'historien avec nos connaissances brutes, ça a une portée cent fois plus minime, c'est évident. » Cela signifie-t-il pour autant que l'on puisse un jour complètement oublier cette histoire ? « Oui, personne ne peut dire quel sera l'état de la mémoire, dans dix ans, dans vingt ans, c'est très versatile la mémoire, reprend Alexandre Doulut. Mais moi je suis plutôt optimiste. » Transmettre, un poids ou un défi ? Nina, 17 ans, doit bien le reconnaître, avant cette année, « elle n'aurait vraiment pas pensé parler de la Shoah. Cela me touchait, mais je n'étais pas sensibilisée au fait de devoir retranscrire. » À la question de savoir si la lycéenne se sent capable ou non de transmettre cette mémoire, elle hésite d'abord, puis se lance : « Moi, je ne m'en sens pas vraiment capable. Je raconterai à mon entourage proche, car eux, ils me connaîtront personnellement et c'est dans l'intimité que l'on raconte ces choses, puisque ce sont des traumatismes. » Nina ne se sent pas d'en parler car elle a peur, « peur de mal raconter, d'oublier des détails, d'offenser les petits enfants des familles ». Mais l'idée que l'on puisse totalement oublier cette histoire « l'effraie ». À ses côtés, Juliette lui oppose d'autres arguments. « C'est à nous de porter cela. Ce n'est pas un poids, c'est quelque chose que l'on va devoir faire et c'est à nous d'assumer ce rôle. Il ne faut pas se priver d'en parler, ça ne doit pas être tabou, on ne doit pas ne pas en parler parce que ça a été très grave. Il faut justement en parler. Ce n'est pas un défi qui doit faire peur. » Ginette Kolinka, passeuse de mémoire Quelques jours plus tard, au mémorial de la Shoah à Paris, des rires se font entendre dans l'auditorium. Sur scène, Ginette Kolinka houspille la modératrice de la conférence : « Posez-moi une question, mais une vraie ! Sinon je mélange tout, le départ et le retour ! » La mémoire fait parfois défaut, mais à presque 100 ans, Ginette Kolinka n'a rien perdu de sa répartie et de la force de son récit. « Hitler voulait nous humilier et il a su trouver tout ce qu'il y avait pour le faire », rappelle-t-elle. Infatigable passeuse de mémoire, c'est encore à la jeune génération qui l'écoute dans l'auditorium qu'elle s'adresse ce soir-là, avant d'entamer un dialogue plus direct entre deux dédicaces et de répondre à quelques questions de journalistes : « Aux jeunes, je le dis et le redis : qu'ils parlent au plus grand nombre de personnes possibles en leur spécifiant que ce n'est pas une fiction. Ce qui a été écrit, ça a été vécu, on en est les survivants », insiste la rescapée. Puis, Ginette Kolinka s'adresse à une jeune fille qui lui présente son ouvrage à dédicacer : « Toi, tu es une petite fille et j'espère que quand ça sera le moment de parler de ça dans ta classe, tu diras "moi j'ai vu quelqu'un qui l'a vécu, j'ai vu deux dames, tu peux dire âgées, ça ne fait rien, et qui l'ont vécu ! " »Reste une dernière interrogation : a-t-elle confiance dans la jeune génération pour porter cette mémoire ? La réponse fuse : « Qu'est-ce que ça veut dire confiance ou pas confiance ? Je ne suis pas obsédée par ce qu'il va se passer après. Moi, je vis le présent. Quand je vais dans les écoles, je m'aperçois qu'il y a beaucoup d'enfants qui m'écoutent, des plus jeunes et des moins jeunes. On vit le présent. Ils ont écouté. Cette petite fille a écouté. Peut-être que demain elle va le raconter à sa maîtresse. Et bien moi, ça, ça me suffit. »