Work in Progress

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S’intéresser au travail, et notamment à celles et ceux qui en sont les moteurs, sonne aujourd’hui comme un engagement. S’engager contre le spectaculaire qui foisonne sur nos écrans. Car ce sujet, s’il est partagé de tous, ne puise ni dans le romantisme ni dans l’exceptionnel. Fini le temps des prolétaires, où le cinéma filmait les sorties de l’usine et les temps modernes. L’époque des Wobblies* chantant la solidarité des travailleurs à travers le monde. En somme, nous en avions fini avec la conception matérialiste de l’histoire et par la même, avec tout ce qui pouvait rendre poétique cette vision. Pourtant, il semblerait qu’une petite page politique vienne de s’écrire. Des milliers de personnes, des rassemblements, un soutien majoritaire de la population, un mouvement, brouillon mais qui pour résumé demandait une revalorisation du travail**. Le vent se lève et les invisibles reprennent place dans notre société. Le matérialisme historique n’était peut-être pas mort ? Que devions-nous faire face à ce mouvement ? Interroger les étincelles plutôt que de s’agglutiner devant les flammes. Certainement. Le travail est-il synonyme d’aliénation ou d’épanouissement ? Doit-il s’effectuer dans le plaisir ou dans la peine ? Comment concilier travail et valeurs ? Travail et amour ? Travail et passion ? Voici les profils que nous souhaitons présenter dans - Work In Progress - Des gens simples, parfois atypiques, que nous pouvons tous rencontrer au gré de la vie. Sorte de radiographie du travail au XXIème siècle, avec ce thème majeur, renvoyant à ces thèmes sous-jacents, et répondant à la question : Vous sentez-vous à la hauteur de la société ? * Wobblies : Industrial Workers of the World - syndicat international fondé aux États-Unis en 1905 ** Revalorisation du travail : Le sociologue Yann Le Lann,maître de conférences en sociologie à l’université de Lille. a coordonné une enquête sur profil des manifestants. Article : Le Monde publié le 24 décembre 2018.

Nos Tribus


    • Jul 6, 2021 LATEST EPISODE
    • infrequent NEW EPISODES
    • 18m AVG DURATION
    • 9 EPISODES


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    Latest episodes from Work in Progress

    La Mission De Tatiana

    Play Episode Listen Later Jul 6, 2021 15:53


    Il y a des êtres qui se font passerelles entre les autres, qui se donne pour mission de n'être que des ponts. Qui estiment que la plus grande qualité de l'être humain est de transmettre un savoir. De rendre tangible les relations entre des peuples qu'on encourage à se haïr. Qui accepte par pudeur de s'effacer au profit d'une intention bien plus grande et qui souvent les dépasse. Qui intègre une forme de sacrifice, parce que l'idée en vaut le coup. Ces êtres qu'on serait bien malintentionné de taxer d'idéalistes ou d'enthousiastes. Qui considère la poésie comme dialogue. Qui savent que l'âme peut devenir paresseuse si elle n'est pas constamment alimentée. Qui ambitionne l'amour comme force et révolution. Parce que c'est beau, la révolution. Tatiana fait partie de ces gens là.

    WIP#08 - La hiérarchie des indépendants

    Play Episode Listen Later Oct 2, 2019 22:08


    Bienvenue dans Work In Progress, épisode 08 et dernier épisode de cette saison. Vous aurez certainement reconnu l'intro' du troisième volet de " Pirates des Caraïbes" . Pirate de pirates, soit celui qui tente ou qui s'aventure. Pour comprendre la piraterie, sans sombrer dans le romantisme Hollywoodien, il faut remonter au 17ème siècle et les prémisses du capitalisme. Les monarchies européennes se partagent alors difficilement le nouveau monde et afin de ne pas engendrer de guerres totales, qui risqueraient de se déverser aussi bien aux caraïbes que sur le vieux continent, les différents couronnes décident de faire appel aux flibustier. Soit des corsaires, mandatés par les gouvernements, autorisés à piller les navires étranger en contrepartie d'une commission sur les captures. La flibusterie, qui vît l'apparition de capitaine légendaire comme le célèbre capitaine Morgan, eût son âge d'or dans les prémisses du capitalisme mondialisé. Active en période de paix afin d'attaquer sans pavillon, comme en période de guerre pour venir en aide aux marines nationales. Seulement, les grandes compagnies commerciales comme la compagnie des Indes, ainsi que les propriétaires terriens et d'esclaves, commencent à voir d'un mauvais œil ces pillages légaux qui entravent le commerce. Au fil des guerres, les flibustiers sont de plus en plus encadrés, hiérarchisés, et les écarts de richesse se creusent entre les matelots et les capitaines. Le capitalisme devient peu à peu le système économique fort, des traités sont signés entre les différentes couronnes européennes, la traite des esclaves s'accélèrent, et la promesse d'une vie meilleure met à marche forcée des milliers d'ouvriers européens qui désenchantent rapidement. Les conditions de la classe ouvrière, dont font parti les marins, se dégradent. Ceux-ci sont sous alimentés, déconsidérés. Le XVIIIème siècle connait alors l'âge d'or de la piraterie. Plus question d'allégeance à telle ou telle monarchie. Ceux que l'on désigne comme ennemi de toutes les nations sont épris d'indépendance, de justice et de liberté. Les marins se révoltent est arborent comme pavillon le jolly roger. Les capitaines sont déchus, à présent sur nombre de navire les décisions deviennent collective, les officiers élus et le partage du butin est égalitaire. La piraterie est donc somme de mini révolte d'une classe bafouée qui, comme leurs oppresseurs, ont décidé de prendre leur part dans ce nouveau monde capitaliste. Aujourd'hui nous nous intéressons aux aventurier économiques du moment. Ceux que l'on retrouve dans ce que l'on nomme précipitamment tiers-lieu. Des lieux portés par les indépendants, free-lance, artistes et artisans qui les composes… Et c'est bien notre sujet du jour : la hiérarchie des indépendants. Comme les corsaires du XVIIème, à qui ont promettait indépendance et opulence, et qui finalement étaient subordonnés et désavoués au point de devenir pirate. Car finalement, hier comme aujourd'hui, l'indépendance n'est-t-elle pas un leurre dans une société où tout est hiérarchisé. Une société qui à horreur de l'horizontalité ? Pour répondre à ces questions, nous interviewons Paulo, sérigraphe subversif, plus connu sous le nom de Charles-Henry de La Fensch, loin de la particule de noblesse, où alors d'une noblesse d'âme , épris d'indépendance, de justice et de liberté ! Le mieux resterait encore de s'interroger. Réalisation : Julia Richard et Florian Tonnon nostribus.com/portfolio/work-in-progress/ Musique : FloatingArms www.facebook.com/floatingarms/ Extrait du film : Pirates des Caraïbes : Jusqu'au bout du monde - Gore Verbinski Le Château 404 : https://www.facebook.com/chateau404/

    WIP#07 - Les deux mondes

    Play Episode Listen Later Sep 19, 2019 20:14


    Aujourd'hui, nous commençons par un extrait du film "Alabama Monroe" . Film où il est question de Folk et de santé. Tout comme notre portrait du jour, ergothérapeute et musicienne. Lucille, chanteuse du groupe de folk "The Yokel", nous partage sa passion pour la musique qu'elle met en parallèle avec son second métier à l'hôpital. Deux univers bien distincts qui finissent parfois par se compléter pour faire progresser les personnes en situation de handicap. Et malheureusement, aussi, à se répondre lorsque tout deux se heurtent à la puissante loi du marché. Là ou patients deviennent clients et artistes produits. Le mieux resterait encore de s'interroger. Réalisation : Julia Richard et Florian Tonnon nostribus.com/portfolio/work-in-progress/ Musique : FloatingArms www.facebook.com/floatingarms/ Extrait du film : Alabama Monroe - Felix Van Groeningen Lucile Hentz : Chanson à laquelle elle fait référence : https://www.youtube.com/watch?v=PquhLeDa3d0 Dernier album - The Yokel : https://www.youtube.com/user/theyokelmusic

    WIP#06 - Le chômage comme liberté

    Play Episode Listen Later Sep 4, 2019 21:50


    Dans le premier épisode, nous vous promettions des remises en question. Ce n'est pas anodin si nous avons attendu septembre pour vous diffuser le présent portrait. Le mois de toutes les reprises, des petites nostalgies des mois estivaux. Voir même, pour bon nombre d'entre nous, une certaine déprime des retrouvailles du monde travail. Pour d'autres, septembre est synonyme de motivation. Ou plutôt de re-motivation après un repos bien mérité. Le moment de réaliser ses objectifs professionnels, de répondre avec joie aux demandes hiérarchiques. Si tel est votre cas, n'écoutez pas ce podcast. Il risquerait de vous faire entendre votre raison du mois de juin : votre patron est un con. Le mieux resterait encore de ne pas bosser. Crédits : Réalisation : Julia Richard et Florian Tonnon nostribus.com/portfolio/work-in-progress/ Musique : FloatingArms www.facebook.com/floatingarms/ Extrait du film " The Big Lebowski " d'Ethan et Joel Coen

    WIP#05 - Artiste Auteure, métier passion ?

    Play Episode Listen Later Jul 10, 2019 16:41


    « Si le travail c'est l'opium du peuple, alors je ne veux pas finir drogué… » Ironisait Boris Vian. Mais qu'est ce que le travail ? Boris Vian n'a t-il pas laissé derrière lui l'œuvre d'une vie aussi riche que diverse ? Le travail, si il fait office de passion, en devient-il méprisable ? Faut-il trimer à la manière des Rougon-Macquart, pour que la société nous reconnaisse comme travailleur ? « Longtemps, Longtemps, après que les poètes ont disparu, leur chanson court encore dans les rues. » Mais cesse de réplique, cette semaine il est question d'artiste. Notre imaginaire nous ferait naviguer vers l'île du plaisir, entouré des muses et autre Apollon. Où autrement, dans les sombres quartiers des cabarets parisiens ou chantaient jadis les Gainsbourg et les Frehel. Mais encore, dans les sanctuarisés temples de l'art contemporain. Il n'en n'est rien. Pour beaucoup de jeunes diplômés des beaux-arts, l'atterrissage précède la chute. Absurdité qui fait sens, dans une société marchande où il vaut mieux savoir faire des business plan que de la caricature. Le mieux resterait encore de s'interroger. Réalisation : Julia Richard et Florian Tonnon nostribus.com/portfolio/work-in-progress/ Musique : FloatingArms www.facebook.com/floatingarms/ Lucie Morel : https://luciemorel.tumblr.com/?fbclid=IwAR39C3cZ4vK5ivjkovHKTJaGMwh7KHa_ZZ5aUGRFB0yKVdKqNuEPzGLWsxE Extrait du film : Gainsbourg (vie héroïque) - Joann Sfar

    WIP#04 - Profession Youtubeur

    Play Episode Listen Later Jun 26, 2019 16:25


    Bienvenue dans Work In Progress, épisode 04. En 2009, Richard Curtis réalise la comédie très musicale "Good Morning England", inspirée faits réels. Le film retrace la vie d'un équipage à bord d'un bateau pirate/radio pirate dans les années 60. À cette époque, certains pays comme le Royaume Uni ou la France contrôlent l'information communication. Et par conséquent les radios. Interdisant au passage les hymnes de la nouvelle génération. Des Beatles au Rolling Stones en passant par Jimmy Hendrix... Bref, le rock'n'roll. Afin de palier à ce manque d'éveil musical, la beat generation assoiffée de liberté individuelle et prônant l'évolution des mœurs sexuelles, pacifistes au point de piétiner au passage les vieilles doctrines religieuses en abandonnant l'église dominicale, aboutie à la création des radios pirates. Ces radios, basées en mer ou dans des pays étrangers, par exemple pour la France radio Monte Carlo devenue RMC, Radio Télé Luxembourg, devenue RTL. Ce qui permis d'éviter la censure. Alors, quel rapport avec notre sujet du jour ? Il faut pour cela se rapprocher du philosophe Régis Debray et de sa notion de média sphère. Chaque période de l'histoire est structurée par un milieu technique. La première est la logosphère et elle commence avec l'invention de l'écriture. La deuxième est la graphosphère et l'ordre du livre y domine grâce à l'invention de l'imprimerie, engendrant par la suite la presse papier. La troisième est la vidéosphère et elle correspond à la période dominée par la communication audiovisuelle comprenant cinéma, télévision, radio. La quatrième, la notre, est l'hypersphère qui correspond à l'époque des réseaux numériques. Les médiasphères se succèdent dans le temps mais ne s'annulent pas. Leurs effets se cumulent, se corrigent ou se combinent. Internet n'a pas tué la télévision, qui n'a pas tué le livre, tout comme le livre n'a pas tué l'écriture manuscrite. " Chaque sphère engendre à chaque période de profonds bouleversements dans les usages, les mentalités, les modes de pensée et les modes de croyance." La vidéosphère a, en Occident, fortement contribué aux changements des mœurs. C'est ce qu'explique le film "Good Morning England". Et si internet bouleversait notre rapport au travail ? Aujourd'hui, nous interrogeons Clément de la chaine Youtube "La cuisine de Clément". Il fait parti de cette génération du métier passion. Utilisant les technologies de l'information communication pour réaliser une profession qui lui fait sens. Profession Youtubeur ? Le mieux resterait encore de s'interroger. Réalisation : Julia Richard et Florian Tonnon nostribus.com/portfolio/work-in-progress/ Musique : FloatingArms www.facebook.com/floatingarms/ Extrait du film « Good morning England" de Richard Curtis La chaîne Youtube de Clément Stempert : https://www.youtube.com/channel/UClgsYpbMd66IfNe5QdM8TiQ

    WIP#03 - La pub comme survie

    Play Episode Listen Later Jun 12, 2019 14:53


    Bienvenue dans ce nouvel épisode de Work In Progress. La propagande a toujours besoin des artistes et auteurs. En 1917, les bolchéviques utilisaient les artistes Dada (et autres constructivistes) pour asseoir leur autorité. De l'autre côté Edward Bernays, agent de relation publique, faisait appel aux meilleurs couturiers européens afin de vendre des cigarettes à la gente féminine. En 1984, Ridley Scott réalise la célèbre publicité de la marque à la pomme. Les exemples de collaboration artistique à des fins de propagande sont innombrables. La plupart des artistes coopèrent pour raison financière. Tandis que la propagande industrialisée a besoin de la créativité pour surprendre. Aujourd'hui, il est donc question de communication et de storyboard en interrogeant en jeune artiste, célèbre pour ses coups de crayon dans la série "Dawaland" diffusée sur Arte, son apparition dans le film césarisé "Petit paysan". Mais encore, en tant qu'auteur dans la bande dessinée "Highway to Love" éditée par Casterman. Émission un peu particulière car nous interrogeons notre propre profession, la communication, à travers le prisme de Jean Chauvelot. Les Chroniques explosives de Jean Chauvelot : https://fr.ulule.com/chroniques-explosives/?fbclid=IwAR3zXyGKhb3yAq9Ms2AW4JIj3nZLldMBmcqTHaMflxU4F-lB4yuOHPsl6Ko Réalisation : Julia Richard et Florian Tonnon nostribus.com/portfolio/work-in-progress/ Musique : FloatingArms www.facebook.com/floatingarms/ Extrait de publicité : "Apple" de Ridley Scott

    WIP#02 - De fastfood à bistrot

    Play Episode Listen Later May 29, 2019 20:21


    Bienvenue dans Work In Progress, épisode 02. C'est par cette réplique de "La vie est belle" de Roberto Benigni que nous entamons aujourd'hui ce podcast sur la restauration. Celle qui est célèbre pour la rudesse qu'elle impose à ses pratiquants : horaires décalés, travail dominical et précipitation. Dans le premier portrait, nous nous intéresserons aux belles tables. Où du moins, à ces tables aux allures de bistrot. Celles qui finissent souvent tachées de rouge ou de gras, non pas du point de vue des ripailleurs mais bien de ceux qui mettent leur énergie à devoir les sustenter. Le second portrait, lui, s'est déployé dans la restauration rapide avec tout ce que cela implique. Aujourd'hui, nous mettons en parallèle deux types de restaurants, une femme et un homme, une serveuse et un responsable. Alors, service ou servage ? Impossible de généraliser, mais tout de même. Le mieux resterait encore de s'interroger. Réalisation : Julia Richard et Florian Tonnon nostribus.com/portfolio/work-in-progress/ Musique : FloatingArms www.facebook.com/floatingarms/ Extrait de film : "la vita è bella" de Roberto Benigni

    WIP#01 - Banquière et communiste

    Play Episode Listen Later May 15, 2019 19:48


    Bienvenue dans Work In Progress, premier épisode. Nous avons fait le choix de commencer par cet extrait du film Hannah Arendt de Margaret Von Trotta. Dans ce biopic, il est question de concept philosophique et de banalité du mal, concept qui nous a poussé à écrire Work In Progress. Comme vous avez pu l'entendre, lorsque la philosophe Hannah Arendt expose sa pensée, il est question de nazisme en se basant sur le procès d'Adolf Eichmann jugé en Israël pour crime contre l'humanité. Or, si le procès fait une large place aux "ismes" (nazisme et antisémitisme), la vraie question que se pose Arendt est le cheminement qui pousse un être à abandonner son pouvoir de pensée pour se substituer entièrement aux ordres. Finalement, et à moindre mesure, nous finissons toutes et tous par nous heurter au concept de la banalité du mal et le plus souvent inconsciemment. Cette qualité humaine caractéristique qui consiste à différencier le bien du mal, laissé pour compte sur l'autel de la non conviction voir du nihilisme. Dans le milieu professionnel cette non-conviction s'apparente au respect strict d'une hiérarchie dont l'intérêt n'est plus le sens commun. L'entreprise de cette action n'est alors pas jugée, non pas par méchanceté, mais plutôt par médiocrité. La simplicité de respecter les règles sans les analyser. Par paresse, par confort. Les personnes que nous avons interrogé dans Work In Progress ne sont pas des héros. Elles sont souvent emplies de doutes et de questionnements, et c'est bien ce que nous voulons défendre : le questionnement. Penser est une faculté humaine. Et quelle que soit sa classe sociale, son exercice relève de la responsabilité de chacun. Dans ce premier épisode, nous vous présentons une anonyme. Analyste financière dans une grande banque Luxembourgeoise et qui pourtant allie conscience professionnelle et convictions personnelles. Des convictions que nous pourrions supposer antinomiques à sa profession : banquière et communiste. Le mieux resterait encore de s'interroger. Réalisation : Julia Richard et Florian Tonnon https://nostribus.com/portfolio/work-in-progress/ Musique : FloatingArms https://www.facebook.com/floatingarms/ Extrait de film : Hannah Arendt de Margaret Von Trotta

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