Country in Western Europe
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durée : 00:58:45 - Ils ont changé le monde - par : Isabelle Lasserre - En janvier 2020, le Royaume-Uni quittait avec bruit l'Union européenne. Cinq ans plus tard, l'heure est au bilan : le Brexit a-t-il laissé place au Bregret ? Comment expliquer le récent rapprochement des anciens alliés ? - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : Michel Barnier Homme politique français; Alex Taylor
Deux fois par jour, la marée dévoile les rives de la Tamise, permettant à des dizaines de Londoniens de venir ratisser les plages à la recherche de vestiges archéologiques. Ces trouvailles, fortement régulées par la ville, permettent de reconstruire, collaborativement, l'histoire de la capitale britannique. Les cloches de la cathédrale Saint-Paul de Londres retentissent au loin. Les touristes font la queue devant la Tate Modern, musée situé sur la rive opposée. La marée atteindra son point le plus bas dans une demi-heure. Alors, Carolina se fraie un chemin sur la plage de galets de Cannon Street, dotée de gants en latex et de bottes imperméables. « Ici, c'est un endroit très spécial, s'enthousiasme-t-elle, on peut trouver des restes très anciens, jusqu'à l'époque romaine, mais on n'a pas le droit de creuser. » Ce matin-là, ils sont une poignée armés, comme elle, d'un petit seau en plastique, à ratisser du regard la rive de Tamise. Leur passion : le « mudlarking », un mot intraduisible qui décrit les fouilles archéologiques entreprises par ces Londoniens amateurs sur les bords de leur fleuve. En quelques minutes, Carolina a déjà ramassé quelques trésors : « Voyez, un fragment de céramique bleue ici, sûrement un vase. Ça, c'est un bout d'os, du temps où les bouchers jetaient leurs carcasses dans la Tamise... Et là, un morceau de pipe, mais je ne vais pas le prendre. » Il faut dire que ces longs tubes d'argile, parfois accompagnés d'une chambre à tabac entière, sont trop communs pour représenter un quelconque intérêt pour les mudlarkers expérimentés. Le frisson de la découverte Londonienne d'adoption depuis 20 ans, Carolina s'intéresse particulièrement aux fossiles. Sur son téléphone, elle fait défiler les photos d'oursins fossilisés trouvés près de chez elle, au sud-est de la capitale. À deux pas, une autre chercheuse, Emma, s'émerveille d'un éclat de céramique romaine... Après tout, la « City » de Londres a été construite sur les frontières de Londinium, fondée au premier siècle. Emma s'empresse de prendre une photo pour la partager sur son compte Instagram : « Je viens ici parce qu'on trouve surtout des vestiges de l'époque Tudor. J'adore trouver des pièces qui datent du règne de Henri VIII ou d'Elizabeth Ire... Je frissonne quand je pense que je suis la première personne à la toucher depuis des siècles. » Carolina connaît bien cette excitation : « On trouve de tout, c'est vraiment une manière de reconstruire l'histoire de Londres. » Et justement, parce qu'on trouve de tout et de toutes les époques, il a fallu réguler la pratique. « Il faut un permis pour mudlarker », explique Carolina, pour qui l'attente a duré plusieurs mois. Seuls 4 000 Londoniens sont accrédités en même temps, et la liste d'attente dépasse les 10 000 noms... Les agents de la Port of London Authority (PLA) contrôlent de temps en temps. « Il n'y a pas de formation, mais on doit s'engager à respecter les différentes zones, et à déclarer ce qu'on trouve si l'objet date d'il y a plus de 300 ans », poursuit Carolina. Si la trouvaille présente un intérêt archéologique, elle se retrouve sur le bureau de Stuart Wyatt, officier des trouvailles auprès du Programme d'antiquités mobile (PAS). Le chercheur l'examine, tente de reconstituer l'histoire de l'artéfact puis le restitue au mudlarker ou recommande la transmission aux institutions culturelles... Le processus prend environ cinq mois. Une exposition pour mettre en valeur ces trésors du fleuve... et leur face sombre Cette année, pour la première fois, un musée londonien a prêté ses étagères aux plus belles trouvailles. En quelques mois, plusieurs milliers de curieux ont franchi les portes de Secrets of the Thames, l'exposition du Museum of London Docklands. « Nous avons des objets qui reflètent l'histoire portuaire de Londres, comme ce cadran solaire dont les deux parties ont été trouvées à huit ans d'intervalle, détaille James Stewart, guide intarissable sur l'exposition. Beaucoup de bijoux, quelques couteaux de l'époque Tudor... La vase a permis de conserver le bois et le cuir du manche. » Dans une armoire, un œil de verre des années 1920, frappant de réalisme ; dans une autre, les médailles remportées par le tennisman Peter Fleming à Wimbledon et jetées dans la Tamise par un cambrioleur... Le guide s'arrête devant une vitrine consacrée à l'histoire coloniale de la capitale britannique, et pointe du doigt le visage d'un homme africain sculpté dans une pipe : « Dans l'Empire, on commercialisait du tabac, du sucre, dont la production dépendait de l'esclavage. Des objets comme cette pipe sont typiques des représentations du XVIIIe siècle, déshumanisantes, comme pour justifier l'esclavage. » La pipe, qui reprend les stéréotypes de l'époque, a été trouvée aux côtés de cauris, un coquillage utilisé comme monnaie en Afrique de l'Ouest, ramené en larges quantités par les marchands coloniaux. Les premiers mudlarkers, à l'aube du XIXe siècle, peignaient les rives de la Tamise à la recherche de morceaux de charbon, de cordes, de métaux : « Des choses qu'ils pouvaient revendre pour survivre dans le Londres de l'époque victorienne », bien loin de ces nouveaux mudlarkers en quête d'un frisson de découvertes... Mais la survie de la pratique a permis de compléter le tableau déjà très riche de l'histoire de la capitale, selon James Stewart : « Tellement de gens mudlarkent aujourd'hui. Les objets qu'ils trouvent et l'endroit où ils les trouvent permettent de comprendre à quoi ressemblait la vie de nos ancêtres, plus encore qu'un livre ou qu'un tableau puisqu'il s'agit d'objets du quotidien. » Même s'il ne représente qu'une goutte d'eau (3%) des découvertes archéologiques nationales, le mudlarking fournit chaque année 2 000 trésors potentiels aux institutions culturelles. À lire aussiRoyaume-Uni: la préservation du mur d'Hadrien
durée : 00:58:45 - Ils ont changé le monde - par : Isabelle Lasserre - En janvier 2020, le Royaume-Uni quittait avec bruit l'Union européenne. Cinq ans plus tard, l'heure est au bilan : le Brexit a-t-il laissé place au Bregret ? Comment expliquer le récent rapprochement des anciens alliés ? - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : Michel Barnier Homme politique français; Alex Taylor
Du tonkori à la flûte traversière, un voyage intime entre l'archipel d'Hokkaidô et la France. Et la Syrie. Nous avons profité de la venue à Paris de l'artiste japonais OKI à la Maison de la Culture du Japon à Paris (MCJP) pour l'inviter dans la #SessionLive. Le Japon n'est pas, comme on le croit souvent, une société composée d'un seul groupe ethnique. Dans le nord de l'archipel, en particulier à Hokkaidô, le peuple aïnou a su préserver sa langue, ses coutumes et sa culture, malgré les politiques d'assimilation et les discriminations. Aujourd'hui, la population aïnoue est estimée à quelques dizaines de milliers de personnes. La loi japonaise de 2019 reconnaissant les Aïnous en tant que peuple autochtone montre que leur situation évolue (MCJP). Oki & Rekpo biographie Depuis plus de 30 ans, OKI joue un rôle essentiel dans la renaissance de la musique aïnoue. Dans ses créations, il perpétue son héritage musical tout en y intégrant des éléments d'autres genres tels que le reggae, le blues ou encore le dub. C'est aussi en électrifiant le tonkori, un instrument à cordes traditionnel, qu'il a donné une dimension résolument contemporaine à cette musique ancestrale. Sa carrière internationale l'a mené en Europe, aux États-Unis et en Asie, dans des festivals aussi renommés que le Womad au Royaume-Uni. OKI a aussi produit des artistes aïnous comme la grande chanteuse Umeko Ando et le groupe vocal féminin Marewrew sur son label Chikar Studio. Sur scène et dans la #SessionLive, Oki se produit avec son épouse, la chanteuse Rekpo, son fils le batteur Manaw et le bassiste Takashi Nakajô (MCJP) Titres interprétés au grand studio - Topatttumi Live RFI - Iuta Upopo (Pestle Song) avec la voix de Umeko Ando - Hekuri Sarari Live RFI. Line Up : OKI (chant, tonkori, mukkuri), Rekpo (chant, tonkori, mukkuri), Manaw Kanô (batterie) et Takashi Nakajô (basse) + Aya SOEJIMA (conseillère artistique MCJP et traductrice). Son : Benoît Letirant, Jérémie Besset. ► Album Tonkori in the Moonlight (Mais Um 2022). YouTube - Facebook Bandcamp artistes aïnous 2022 (Five Ainu Artists Revitalizing Indigenous Japanese Music | Bandcamp Daily) Puis nous recevons Naïssam Jalal pour la sortie de son album Souffles. Naïssam Jalal surprend avec Souffles, son nouvel album écrit comme un dialogue intime et inspiré entre soufflants. Ce dixième album marque une nouvelle étape dans le parcours de la flûtiste, confirmant son talent de compositrice, narratrice et improvisatrice. Elle unit son souffle à celui de huit instrumentistes à vent d'exception et révèle huit duos vibrants. Chaque pièce qu'elle écrit met en valeur la sensibilité et la technique de chaque invité, tout en proposant des combinaisons instrumentales inédites. « Il y a plusieurs années, déclare Naïssam, je me suis rendue compte que je ne jouerais probablement jamais avec ces camarades soufflants qui me touchent dans leur expression musicale et que je côtoie pourtant dans les festivals de jazz depuis des années. J'ai réalisé qu'il n'existerait probablement jamais d'occasion de mêler nos sons et nos souffles à moins de l'imaginer et de la provoquer. » Décrit comme un lieu de rencontre qui interroge le rapport des musiciens à leur instrument et au jeu en commun, Souffles invite aussi à écouter autrement, à percevoir la musique dans ce qu'elle a de plus intime. « Cet album est né du désir de créer un son commun avec mes pairs, puisqu'en tant que soufflants, nous partageons des problématiques auxquelles nous répondons chacun avec notre sensibilité et notre singularité, de manière plus ou moins consciente. Comment créer un discours musical en ne jouant qu'une seule note à la fois, continue-t-elle, même si certains d'entre nous essayons d'échapper à cette contrainte en créant des doubles sons avec nos instruments ou en ayant recours à la voix ? Comment aborder la linéarité mélodique dans l'horizontalité ou en essayant de reconstituer une certaine verticalité ? Comment incarner le rôle de celui qui porte « fatalement » le discours mélodique ? Comment gérer le fait de se servir d'un élément aussi intime que nos souffles, l'air de nos entrailles pour créer du beau ? Cette mise à nu, qu'implique-t-elle dans notre rapport à l'intimité, au spirituel et à l'autre, celui ou celle qui nous écoute et qui entend le fruit de nos souffles ? » Le duo formé avec Thomas de Pourquery inaugure l'album dans une puissante ascension. Elle est suivie par le tandem constitué avec le clarinettiste Yom qui se révèle d'une délicatesse presque mystique. Le troisième souffle aux côtés de Sylvain Rifflet reprend de la vitesse et dessine une escapade rythmée, un jeu de questions-réponses rondement mené. Pour le clarinettiste Louis Sclavis, Naïssam Jalal compose une pièce taillée dans la pierre. Les pleins et les silences s'équilibrent à merveille et tout naturellement, la formation excelle dans l'interprétation. Heureux rebond que celui d'entendre les rythmiques chaloupées du saxophoniste Irving Acao. Le vent souffle en direction du tromboniste Robinson Khoury et l'alliance se joue à cœur battant. La pièce jouée avec Emile Parisien se distingue par sa précision remarquable et une cadence harmonieuse et maîtrisée. Leur union fait mouche et s'harmonise dans leur technicité. «Souffle #1» en duo avec le légendaire Archie Shepp, signe ce qui sera le premier single de l'album. Pour la #SessionLive Naïssam Jalal est accompagnée par Sylvain Rifflet. Titres interprétés au grand studio - Souffle #7 flûte et clarinette basse Live RFI - Souffle #3 avec Yom, extrait de l'album Souffles - Souffle #4 flûte et sax ténor Live RFI. Line up : Naïssam Jalal (flûte traversière) et Sylvain Rifflet (clarinette basse, sax ténor.) Son : Benoît Letirant, Mathias Taylor. ► Album Souffles (Les Couleurs du Son 2025). Site - Bandcamp - YouTube. Intégralité du concert de sortie d'album au Studio de l'Ermitage, juin 2025, Paris.
Du tonkori à la flûte traversière, un voyage intime entre l'archipel d'Hokkaidô et la France. Et la Syrie. Nous avons profité de la venue à Paris de l'artiste japonais OKI à la Maison de la Culture du Japon à Paris (MCJP) pour l'inviter dans la #SessionLive. Le Japon n'est pas, comme on le croit souvent, une société composée d'un seul groupe ethnique. Dans le nord de l'archipel, en particulier à Hokkaidô, le peuple aïnou a su préserver sa langue, ses coutumes et sa culture, malgré les politiques d'assimilation et les discriminations. Aujourd'hui, la population aïnoue est estimée à quelques dizaines de milliers de personnes. La loi japonaise de 2019 reconnaissant les Aïnous en tant que peuple autochtone montre que leur situation évolue (MCJP). Oki & Rekpo biographie Depuis plus de 30 ans, OKI joue un rôle essentiel dans la renaissance de la musique aïnoue. Dans ses créations, il perpétue son héritage musical tout en y intégrant des éléments d'autres genres tels que le reggae, le blues ou encore le dub. C'est aussi en électrifiant le tonkori, un instrument à cordes traditionnel, qu'il a donné une dimension résolument contemporaine à cette musique ancestrale. Sa carrière internationale l'a mené en Europe, aux États-Unis et en Asie, dans des festivals aussi renommés que le Womad au Royaume-Uni. OKI a aussi produit des artistes aïnous comme la grande chanteuse Umeko Ando et le groupe vocal féminin Marewrew sur son label Chikar Studio. Sur scène et dans la #SessionLive, Oki se produit avec son épouse, la chanteuse Rekpo, son fils le batteur Manaw et le bassiste Takashi Nakajô (MCJP) Titres interprétés au grand studio - Topatttumi Live RFI - Iuta Upopo (Pestle Song) avec la voix de Umeko Ando - Hekuri Sarari Live RFI. Line Up : OKI (chant, tonkori, mukkuri), Rekpo (chant, tonkori, mukkuri), Manaw Kanô (batterie) et Takashi Nakajô (basse) + Aya SOEJIMA (conseillère artistique MCJP et traductrice). Son : Benoît Letirant, Jérémie Besset. ► Album Tonkori in the Moonlight (Mais Um 2022). YouTube - Facebook Bandcamp artistes aïnous 2022 (Five Ainu Artists Revitalizing Indigenous Japanese Music | Bandcamp Daily) Puis nous recevons Naïssam Jalal pour la sortie de son album Souffles. Naïssam Jalal surprend avec Souffles, son nouvel album écrit comme un dialogue intime et inspiré entre soufflants. Ce dixième album marque une nouvelle étape dans le parcours de la flûtiste, confirmant son talent de compositrice, narratrice et improvisatrice. Elle unit son souffle à celui de huit instrumentistes à vent d'exception et révèle huit duos vibrants. Chaque pièce qu'elle écrit met en valeur la sensibilité et la technique de chaque invité, tout en proposant des combinaisons instrumentales inédites. « Il y a plusieurs années, déclare Naïssam, je me suis rendue compte que je ne jouerais probablement jamais avec ces camarades soufflants qui me touchent dans leur expression musicale et que je côtoie pourtant dans les festivals de jazz depuis des années. J'ai réalisé qu'il n'existerait probablement jamais d'occasion de mêler nos sons et nos souffles à moins de l'imaginer et de la provoquer. » Décrit comme un lieu de rencontre qui interroge le rapport des musiciens à leur instrument et au jeu en commun, Souffles invite aussi à écouter autrement, à percevoir la musique dans ce qu'elle a de plus intime. « Cet album est né du désir de créer un son commun avec mes pairs, puisqu'en tant que soufflants, nous partageons des problématiques auxquelles nous répondons chacun avec notre sensibilité et notre singularité, de manière plus ou moins consciente. Comment créer un discours musical en ne jouant qu'une seule note à la fois, continue-t-elle, même si certains d'entre nous essayons d'échapper à cette contrainte en créant des doubles sons avec nos instruments ou en ayant recours à la voix ? Comment aborder la linéarité mélodique dans l'horizontalité ou en essayant de reconstituer une certaine verticalité ? Comment incarner le rôle de celui qui porte « fatalement » le discours mélodique ? Comment gérer le fait de se servir d'un élément aussi intime que nos souffles, l'air de nos entrailles pour créer du beau ? Cette mise à nu, qu'implique-t-elle dans notre rapport à l'intimité, au spirituel et à l'autre, celui ou celle qui nous écoute et qui entend le fruit de nos souffles ? » Le duo formé avec Thomas de Pourquery inaugure l'album dans une puissante ascension. Elle est suivie par le tandem constitué avec le clarinettiste Yom qui se révèle d'une délicatesse presque mystique. Le troisième souffle aux côtés de Sylvain Rifflet reprend de la vitesse et dessine une escapade rythmée, un jeu de questions-réponses rondement mené. Pour le clarinettiste Louis Sclavis, Naïssam Jalal compose une pièce taillée dans la pierre. Les pleins et les silences s'équilibrent à merveille et tout naturellement, la formation excelle dans l'interprétation. Heureux rebond que celui d'entendre les rythmiques chaloupées du saxophoniste Irving Acao. Le vent souffle en direction du tromboniste Robinson Khoury et l'alliance se joue à cœur battant. La pièce jouée avec Emile Parisien se distingue par sa précision remarquable et une cadence harmonieuse et maîtrisée. Leur union fait mouche et s'harmonise dans leur technicité. «Souffle #1» en duo avec le légendaire Archie Shepp, signe ce qui sera le premier single de l'album. Pour la #SessionLive Naïssam Jalal est accompagnée par Sylvain Rifflet. Titres interprétés au grand studio - Souffle #7 flûte et clarinette basse Live RFI - Souffle #3 avec Yom, extrait de l'album Souffles - Souffle #4 flûte et sax ténor Live RFI. Line up : Naïssam Jalal (flûte traversière) et Sylvain Rifflet (clarinette basse, sax ténor.) Son : Benoît Letirant, Mathias Taylor. ► Album Souffles (Les Couleurs du Son 2025). Site - Bandcamp - YouTube. Intégralité du concert de sortie d'album au Studio de l'Ermitage, juin 2025, Paris.
durée : 00:58:45 - Ils ont changé le monde - par : Isabelle Lasserre - En janvier 2020, le Royaume-Uni quittait avec bruit l'Union européenne. Cinq ans plus tard, l'heure est au bilan : le Brexit a-t-il laissé place au Bregret ? Comment expliquer le récent rapprochement des anciens alliés ? - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : Michel Barnier Homme politique français; Alex Taylor
durée : 00:58:50 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Anne-Toscane Viudes - La grande famine irlandaise a décimé plus d'un dixième de la population au milieu du 19e siècle. La passivité coupable du Royaume-Uni dans cet épisode a laissé une trace importante dans la mémoire des Irlandais, complétée et nuancée par le travail des historiens au fil du temps. - réalisation : Thomas Beau - invités : Fabrice Bensimon Professeur d'histoire et de civilisation britanniques à l'université Paris-Sorbonne, membre du Centre d'Histoire du XIXe siècle (Paris 1- Paris 4); Karina Bénazech Wendling Historienne de l'Irlande et du protestantisme, maîtresse de conférences à l'Université de Lorraine
Entre avril et juin 1982, l'Argentine et le Royaume-Uni se sont affrontés pour la souveraineté sur quelques îles de l'Atlantique-Sud dans un conflit armé intense qui a surpris le monde entier. C'est la Guerre des Malouines, une guerre qui a vite sombré dans l'oubli – ses 900 morts, dont 649 Argentins, avec elle. Après sa défaite, la junte militaire a abandonné ses soldats tués sur le champ de bataille et a laissé aux Britanniques la responsabilité de s'en occuper selon la convention de Genève. Un jeune capitaine britannique s'est chargé de leur donner une sépulture digne. Le hasard lui a fait rencontrer 25 ans plus tard un ancien combattant argentin. Ensemble, pour le bien des vivants et des morts, ils ont accompli une œuvre de paix unique en son genre. Geoffrey Cardozo, le jeune capitaine anglais qui a bâti le cimetière pour les Argentins en 1983 est aujourd'hui un colonel à la retraite âgé de 73 ans. Il a confié à deux journalistes français, Anne Brunswic et Yvan Amar, cette histoire de guerre et de paix pleine de rebondissements qui s'étend sur près de 40 ans. Le capitaine Cardozo, 32 ans, arrive aux îles Malouines juste après la fin des combats. Météo glaciale et paysages dévastés. On lui signale la présence de corps argentins sur des champs de bataille minés. Au fil des semaines, deux-cent-quarante dépouilles sont localisées, des jeunes de moins de 20 ans. Geoffrey dit « Jeff » s'efforce de préserver les corps et de les identifier en pensant à la douleur de leurs mères. Une enquête d'Anne Brunswic en collaboration avec Yvan Amar.
Il y a 80 ans, les bombardements américains de deux villes japonaises Hiroshima et Nagasaki faisaient des dégâts incommensurables. Humains, matériels. S'ils ont généré la reddition du Japon face aux États-Unis, le traumatisme est toujours là. À l'échelle mondiale, 80 ans après, l'arme nucléaire connait une grave crise de prolifération alors qu'après la fin de la Guerre froide, le facteur nucléaire semblait avoir perdu de son acuité. Selon l'Institut International de Recherche sur la Paix de Stockholm, le SIPRI, une nouvelle course aux armements nucléaires est en train d'émerger, à un moment où les régimes de contrôle des armements sont gravement affaiblis. La quasi-totalité des neuf États dotés de l'arme nucléaire – États-Unis, Russie, Royaume-Uni, France, Chine, Inde, Pakistan, Corée du Nord et Israël, ont poursuivi ces derniers mois leurs programmes intensifs de modernisation nucléaire. On recense actuellement 12.241 ogives qui, presque toutes, appartiennent à la Russie ou aux États-Unis, mais également à la Chine. La Chine qui possèderait désormais au moins 600 ogives nucléaires et dont l'arsenal nucléaire croît plus rapidement que celui de tout autre pays. 12.241 ogives, c'est l'équivalent de 360.000 bombes d'Hiroshima. L'ère de la réduction du nombre d'armes nucléaires dans le monde, en cours depuis la fin de la Guerre froide, touche à sa fin. La tendance actuelle est à l'augmentation des arsenaux nucléaires, à l'exacerbation de la rhétorique nucléaire et à l'abandon des accords de contrôle des armements. En février 2026, expirera le Traité New START de 2010 sur les mesures visant à réduire et à limiter davantage les armements stratégiques offensifs. Avec l'invasion de la Crimée par la Russie en 2014, l'environnement stratégique mondial s'est dégradé en même temps que s'est exacerbée la compétition stratégique entre les États-Unis et la Chine et dégradée la situation sécuritaire au Moyen-Orient. Les bombardements israéliens et américains sur l'Iran au mois de Juin sont venus confirmer que la question nucléaire était bel et bien revenue sur le devant de la scène internationale. Plus que jamais, le risque de prolifération se pose au risque de désagréger l'ordre nucléaire. La sécurité mondiale s'en trouve détériorée d'autant. Invités : Héloïse Fayet, chercheuse à l'Institut français des Relations Internationales et chercheuse associée à l'Institut français de Géopolitique, spécialiste des questions nucléaires Benjamin Hautecouverture, maître de recherche à la Fondation pour la Recherche Stratégique Jean-Marie Colin, directeur d'ICAN France, campagne internationale pour l'abolition des armes nucléaires. Prix Nobel de la Paix 2017.
C dans l'air du 1er août 2025 : Droits de douane : l'onde de choc mondialeLe début d'un nouvel ordre commercial international ? Le président américain Donald Trump a signé hier soir le décret instaurant les nouveaux droits de douane qui toucheront les produits des partenaires commerciaux des États-Unis. Ce geste vise à "restructurer le commerce mondial au bénéfice des salariés américains", selon un document publié par la Maison-Blanche. Ils prendront effet le 7 août, et non dès aujourd'hui, comme initialement attendu. L'Union européenne, le Japon ou la Corée du Sud verront ainsi leurs produits être taxés à hauteur de 15 %, le Royaume-Uni de 10 %.Ces taux amendent ceux qui avaient été annoncés le 2 avril dernier avant d'être suspendus en raison de la débâcle que cette annonce avait provoquée sur les marchés financiers.Faute d'être parvenus à un accord avec Donald Trump, la Suisse ou encore le Canada se sont vus imposer des droits de douane particulièrement élevés sur leurs produits exportés aux États-Unis. Ces deux pays, taxés respectivement à hauteur de 39% et de 35%, comptent parmi les grands perdants de l'opération commerciale américaine. Le Brésil est également très durement touché, avec des taxes à 50 %. L'administration Trump utilise sa politique tarifaire pour s'opposer aux équipes du président Lula et à la justice brésilienne, qui poursuit l'ancien président d'extrême droite, Jair Bolsonaro.Les deux géants asiatiques ne sont pas épargnés. L'Inde sera taxée à 25 % et la Chine à 55 %, en tenant compte des hausses intervenues lors du premier mandat de Trump.Au regard de ses concurrents internationaux, l'Union européenne ne semble donc finalement pas s'en tirer à si mauvais compte.Mais en France des critiques contre l'accord signé entre Bruxelles et Washington se sont fait entendre au plus haut sommet de l'Etat. Le manque de combativité européenne dans ce dossier fait réagir. La France a "été un peu seule" à se battre, selon le Premier ministre François Bayrou. Emmanuel Macron estime que l'UE n'a pas été assez "crainte" par les Etats-Unis et affirme que la France "n'en restera pas là". Le président souhaite obtenir de "nouvelles exemptions", notamment pour le secteur des alcools et spiritueux.Si le secteur aéronautique a évité la foudre et apparaît sauvegardé, le luxe, fleuron français, sera touché par cette nouvelle donne. Bernard Arnaud, à la tête de LVMH, le numéro un mondial du secteur, va ouvrir une usine au Etats-Unis. Kering, numéro trois mondial, a de son côté annoncé l'arrivée de l'Italien Luca Di Meo à la tête de l'entreprise. L'ancien dirigeant de Renault devrait toucher 20 millions d'euros lors de la signature, et ce malgré les difficultés du groupe.De l'autre côté du Rhin, l'automobile allemande va aussi pâtir de ces droits de douanes réévalués. D'autant que des plans sociaux étaient déjà annoncés avant même la politique américaine. Les constructeurs sont en effet frappés par la forte concurrence des véhicules électriques chinois.Ces nouveaux droits de douane sont censés attirer les investissements étrangers pour une production sur le sol américain, et relacencer, dans le même temps, l'industrie américaine. Mais le pouvoir d'achat des ménages américains va aussi en ressentir les effets : le budget Lab de Yale estime à 2400 dollars par famille en moyenne le coût des droits de douane la première année.Grands gagnants de cette nouvelle donne - et de l'appauvrissement des ménages américains privés de leurs importations chinoises à bas coûts - les entreprises de réparation et de reconditionnement. Une équipe de C dans l'air a rencontré le dirigeant de Back Market, une entreprise française de reconditionnement et de commerce d'appareils électriques et électroniques. Il explique que son groupe, implanté aux Etats-Unis, a vu ses ventes multipliées par trois lors des premières annonces de Trump survenues en avril dernier. Selon lui, un changement des habitudes de consommation est en train de s'opérer. Faute de pouvoir acheter des produits en provenance de l'étranger, les clients vont se recentrer sur le local. Pour le plus grand profit de son entreprise. Bien malgré lui, Donald Trump sera ainsi, selon lui, un artisan de l'écologie, grâce à la diminution des flux de commerces internationaux que sa politique pourrait entrainer.LES EXPERTS :- Jean-Marc DANIEL - Économiste , professeur émérite à l'ESCP business school- Isabelle RAYMOND - Cheffe du service économie et social - France info- Philippe MABILLE - Directeur éditorial - la Tribune et la Tribune Dimanche- Erwan BENEZET - Journaliste au service économie - le Parisien Frédéric DABI - Directeur Général Opinion de l'Ifop
Série spéciale Que pensent les jeunes ? Volet 5. Que pensent les jeunes Européens d'avoir un enfant ? Que pensent les jeunes du continent africain des métiers agricoles ? Peuvent-ils encore croire en la paix au Proche-Orient ? Toute la semaine, 8 milliards de voisins fait le tour de la planète pour comprendre les enjeux de société actuels du point de vue des jeunesses du monde. «Tabou du siècle», «fléau», c'est de cette manière qu'Emmanuel Macron a voulu, en 2024, qualifier la chute de la natalité en France afin d'introduire son plan de «réarmement démographique». Des termes forts, alors qu'en Europe, les jeunes n'ont plus forcément la tête à avoir un ou des enfants : selon l'Office européen des statistiques, le taux de fécondité est descendu à 1,38 enfant par femme, bien en dessous du seuil de renouvellement des générations. Coût du logement, précarité de l'emploi, rythme de travail incompatible, manque de partage des tâches dans le couple, pour les jeunes, concilier vie professionnelle et vie personnelle est déjà un casse-tête. Au-delà de ces contraintes, les aspirations ont également changé. La maternité n'est plus forcément la voie choisie par les jeunes femmes qui ont tendance à davantage privilégier leur épanouissement professionnel. Socialement, il n'est plus aussi mal perçu de ne pas vouloir d'enfants en Europe. S'ajoute à cela le facteur climatique, une nouvelle dimension majeure qui alimente une forme d'éco-anxiété et accompagne l'émergence d'une «génération no kids». 37% des jeunes Français hésitent à avoir des enfants, et 74% jugent l'avenir effrayant en raison des inquiétudes grandissantes face au dérèglement climatique. Face à cette réticence chez les jeunes, la France et ses pays voisins adoptent des politiques natalistes, sous la forme d'allocations ou de réductions d'impôts. Mais la politique peut-elle réorienter le choix des jeunesses européennes ? Avec : • David Duhamel, économiste, enseignant à Sciences Po Paris et auteur de Un Monde sans enfants - le pire arrive... mais le meilleur peut suivre (Buchet.Chastel, 2024). Un reportage de Clémence Pénard, correspondante de RFI à Dublin en Irlande. L'Irlande décroche un triste record : elle est le pays de l'Union européenne, où élever un enfant coûte le plus cher ! Et à l'échelle du continent, seuls la Suisse et le Royaume-Uni la devancent. Frais de garde exorbitants, équivalant à 40 % du revenu moyen, peu de congés parentaux ou mal rémunérés et quasiment pas d'allocations familiales. Fonder une famille en Irlande n'est plus un rêve, c'est un calcul. Et pour beaucoup, l'addition est tout simplement trop salée. Un témoignage recueilli par Tom Malki. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, Avoir un enfant : qu'en pensent les jeunes européens ? Programmation musicale : ► Plus loin que soi - Oxmo Puccino ► No Panic - Burna Boy - Jul feat. Gims.
Série spéciale Que pensent les jeunes ? Volet 5. Que pensent les jeunes Européens d'avoir un enfant ? Que pensent les jeunes du continent africain des métiers agricoles ? Peuvent-ils encore croire en la paix au Proche-Orient ? Toute la semaine, 8 milliards de voisins fait le tour de la planète pour comprendre les enjeux de société actuels du point de vue des jeunesses du monde. «Tabou du siècle», «fléau», c'est de cette manière qu'Emmanuel Macron a voulu, en 2024, qualifier la chute de la natalité en France afin d'introduire son plan de «réarmement démographique». Des termes forts, alors qu'en Europe, les jeunes n'ont plus forcément la tête à avoir un ou des enfants : selon l'Office européen des statistiques, le taux de fécondité est descendu à 1,38 enfant par femme, bien en dessous du seuil de renouvellement des générations. Coût du logement, précarité de l'emploi, rythme de travail incompatible, manque de partage des tâches dans le couple, pour les jeunes, concilier vie professionnelle et vie personnelle est déjà un casse-tête. Au-delà de ces contraintes, les aspirations ont également changé. La maternité n'est plus forcément la voie choisie par les jeunes femmes qui ont tendance à davantage privilégier leur épanouissement professionnel. Socialement, il n'est plus aussi mal perçu de ne pas vouloir d'enfants en Europe. S'ajoute à cela le facteur climatique, une nouvelle dimension majeure qui alimente une forme d'éco-anxiété et accompagne l'émergence d'une «génération no kids». 37% des jeunes Français hésitent à avoir des enfants, et 74% jugent l'avenir effrayant en raison des inquiétudes grandissantes face au dérèglement climatique. Face à cette réticence chez les jeunes, la France et ses pays voisins adoptent des politiques natalistes, sous la forme d'allocations ou de réductions d'impôts. Mais la politique peut-elle réorienter le choix des jeunesses européennes ? Avec : • David Duhamel, économiste, enseignant à Sciences Po Paris et auteur de Un Monde sans enfants - le pire arrive... mais le meilleur peut suivre (Buchet.Chastel, 2024). Un reportage de Clémence Pénard, correspondante de RFI à Dublin en Irlande. L'Irlande décroche un triste record : elle est le pays de l'Union européenne, où élever un enfant coûte le plus cher ! Et à l'échelle du continent, seuls la Suisse et le Royaume-Uni la devancent. Frais de garde exorbitants, équivalant à 40 % du revenu moyen, peu de congés parentaux ou mal rémunérés et quasiment pas d'allocations familiales. Fonder une famille en Irlande n'est plus un rêve, c'est un calcul. Et pour beaucoup, l'addition est tout simplement trop salée. Un témoignage recueilli par Tom Malki. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, Avoir un enfant : qu'en pensent les jeunes européens ? Programmation musicale : ► Plus loin que soi - Oxmo Puccino ► No Panic - Burna Boy - Jul feat. Gims.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les manifestations en Angola, la création d'un gouvernement parallèle des FSR et la reconnaissance prochaine d'un État palestinien par le Royaume-Uni. Côte d'Ivoire : Alassane Ouattara entre officiellement dans la course présidentielle Après plusieurs mois d'attente, le président ivoirien a officialisé son intention de briguer un quatrième mandat. Pourquoi a-t-il mis autant de temps avant d'annoncer sa candidature à la présidentielle ? Pourquoi les opposants estiment que cette candidature est anticonstitutionnelle ? Avec Benoît Almeras, correspondant de RFI à Abidjan. Angola : violentes émeutes en réaction à la hausse du prix de l'essence En Angola, les heurts entre les forces de l'ordre et les manifestants contre la vie chère ont fait 22 morts en quelques jours. Pourquoi la hausse des prix du carburant a-t-elle eu un tel effet déclencheur chez les populations ? Comment le gouvernement réagit-il face à ces émeutes ? Avec Chloé Buire, chargée de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), laboratoire Les Afriques dans le Monde. Soudan : les FSR passent à l'offensive politique Les Forces de soutien rapide ont annoncé la formation d'un gouvernement parallèle au Soudan. Quel est le pouvoir réel de ce gouvernement parallèle sur le terrain et qui en sont les principaux acteurs ? Quels sont les risques d'escalade militaire entre l'armée régulière et les FSR après cette annonce ? Avec Houda Ibrahim, journaliste au service Afrique de RFI. Royaume-Uni : vers une reconnaissance d'un État palestinien? Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a annoncé que le Royaume-Uni pourrait reconnaître l'État palestinien en septembre sauf si Israël répond à plusieurs engagements. Pourquoi le Royaume-Uni insiste-t-il pour poser des conditions sur cette reconnaissance ? L'État hébreu pourrait-il répondre favorablement à cet appel ? Avec David Rigoulet-Roze, chercheur à l'Institut français d'analyse stratégique (IFAS), rédacteur en chef de la revue Orients Stratégiques.
C dans l'air l'invité du 29 juillet avec Gilles Kepel, professeur émérite des universités, spécialiste du Moyen-Orient. Alors que la France et l'Arabie saoudite coprésident aujourd'hui une conférence à l'ONU visant à relancer le dialogue autour de la solution à deux États, la situation dans la bande de Gaza continue de se détériorer. Les bombardements israéliens se poursuivent, l'aide humanitaire reste difficilement accessible. Deux ONG israéliennes parlent désormais de « génocide » pour qualifier la situation à Gaza, ce qui bouscule une partie de l'opinion publique israélienne. Dans ce contexte, la France prévoit « dans les prochains jours » des largages aériens d'aide humanitaire, selon une source diplomatique à l'AFP. La famine, qui menace une grande partie de la population, est décrite par certains comme un levier de guerre, visant à pousser les civils au départ.À cette crise humanitaire s'ajoutent des tensions croissantes en Cisjordanie. Ce lundi 28 juillet, le village chrétien de Taybeh, dont plusieurs habitants possèdent la double nationalité palestino-américaine, a été attaqué par des colons israéliens. Le ministère français des Affaires étrangères a dénoncé des « actes de terrorisme » en Cisjordanie, soulignant la gravité des violences. Ces attaques, qui visent désormais aussi des villages chrétiens, suscitent une vive inquiétude sur la scène diplomatique, notamment aux États-Unis.La France s'apprête à reconnaître officiellement l'État de Palestine. Dans une lettre adressée à Mahmoud Abbas, Emmanuel Macron a confirmé son intention de procéder à une « pleine reconnaissance », qui pourrait être officialisée en septembre à l'Assemblée générale des Nations unies. Une initiative contestée par Benjamin Netanyahu, qui estime qu'elle reviendrait à « récompenser le terrorisme ». Près de 150 pays reconnaissent aujourd'hui l'État palestinien, et le Royaume-Uni pourrait bientôt s'ajouter à cette liste. Qu'attendre concrètement de cette conférence à l'ONU ? La paix reste-t-elle possible avec une solution à deux États, Israël et Palestine ?Gilles Kepel, professeur émérite des universités et spécialiste du Moyen-Orient, analysera l'initiative franco-saoudienne à l'ONU, l'aggravation de la crise humanitaire à Gaza et la montée des violences en Cisjordanie.
Dans cette édition :La France, l'Allemagne et le Royaume-Uni s'apprêtent à envoyer de l'aide humanitaire à Gaza dans les prochains jours, en réponse aux besoins urgents de la population civile.Le Royaume-Uni annonce qu'il reconnaîtra un État palestinien en septembre, à moins qu'Israël ne mette en œuvre un cessez-le-feu d'ici là, une décision saluée par la France.Près de 43 ans après l'attentat de la rue des Rosiers à Paris, un procès a enfin été requis, mais les familles des victimes américaines font pression pour obtenir l'extradition d'un suspect réfugié en Palestine.Un tag antisémite a été découvert à Toulouse, suscitant la condamnation du maire et du ministre de la Justice qui présente son projet de "révolution pénale".Le gouvernement met la pression sur les constructeurs automobiles pour proposer des solutions de mobilité aux clients dont les véhicules sont concernés par le rappel d'airbags défectueux de la marque Takata.Malgré l'absence des Jeux Olympiques, Paris attire de plus en plus de touristes américains, qui dépensent en moyenne 10 000 dollars pendant leur séjour.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Effroi à Tourcoing avec trois fusillades la semaine dernière sur fond de trafic de drogue, la CRS 8 spécialisée dans le maintien de l'ordre a été déployée pour gêner délinquants et trafiquants et rassurer les habitants inquiets.Nouveau règlement de compte à Marseille lié au trafic de stupéfiants, une voiture de police percutée après un refus d'obtempérer et des policiers visés par des jets de projectiles.Le ministre de la Justice Gérald Darmanin présente son projet de réforme pénale visant à réintroduire du bon sens dans le fonctionnement de la justice, avec notamment la suppression du sursis à répétition et le rétablissement des courtes peines de prison.Un cinquième corps retrouvé dans les décombres d'un foyer pour personnes en situation de handicap incendié en Charente.L'Union Européenne s'engage à acheter pour 750 milliards de dollars d'hydrocarbures américains sur 3 ans, une dépendance qui inquiète.La France, l'Allemagne et le Royaume-Uni vont livrer une aide humanitaire à Gaza et pourraient reconnaître un État palestinien.Un nouvel acte antisémite à Toulouse, le Conseil constitutionnel valide la loi contre l'antisémitisme à l'université.Coup de froid sur la Méditerranée avec des températures anormalement basses pour la saison.Le quadruple champion olympique Léon Marchand se qualifie pour les demi-finales du 200m 4 nages, Tadej Pogacar fait l'impasse sur le Tour d'Espagne.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Israël déçu par la reconnaissance française d'un État palestinien prévue en septembre à l'ONU, l'ambassadeur israélien critiquant une "soumission de la France à une idéologie inquiétante".La France, l'Allemagne et le Royaume-Uni s'apprêtent à envoyer des aides humanitaires à Gaza, dans un contexte de tensions diplomatiques.Actes antisémites condamnés à Toulouse et Marseille, avec des inscriptions menaçantes et une agression d'une humoriste juive.Déploiement de la CRS 8 à Tourcoing pour tenter de ramener le calme après une série de fusillades.Alerte de Santé publique France sur la hausse des passages aux urgences liés à la consommation de cocaïne.Projet de révision constitutionnelle pour accorder plus d'autonomie à la Corse, un sujet épineux pour le gouvernement.Progression modérée du PIB français au deuxième trimestre, dans un contexte économique incertain.Nouvelles frappes russes en Ukraine, malgré les menaces de sanctions de Donald Trump.Hommage au chanteur Ozzy Osbourne, leader du groupe Black Sabbath, dans sa ville natale de Birmingham.Bons résultats des nageurs français aux championnats du monde de natation à Singapour.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Effroi à Tourcoing avec trois fusillades la semaine dernière sur fond de trafic de drogue, la CRS 8 spécialisée dans le maintien de l'ordre a été déployée pour gêner délinquants et trafiquants et rassurer les habitants inquiets.Nouveau règlement de compte à Marseille lié au trafic de stupéfiants, une voiture de police percutée après un refus d'obtempérer et des policiers visés par des jets de projectiles.Le ministre de la Justice Gérald Darmanin présente son projet de réforme pénale visant à réintroduire du bon sens dans le fonctionnement de la justice, avec notamment la suppression du sursis à répétition et le rétablissement des courtes peines de prison.Un cinquième corps retrouvé dans les décombres d'un foyer pour personnes en situation de handicap incendié en Charente.L'Union Européenne s'engage à acheter pour 750 milliards de dollars d'hydrocarbures américains sur 3 ans, une dépendance qui inquiète.La France, l'Allemagne et le Royaume-Uni vont livrer une aide humanitaire à Gaza et pourraient reconnaître un État palestinien.Un nouvel acte antisémite à Toulouse, le Conseil constitutionnel valide la loi contre l'antisémitisme à l'université.Coup de froid sur la Méditerranée avec des températures anormalement basses pour la saison.Le quadruple champion olympique Léon Marchand se qualifie pour les demi-finales du 200m 4 nages, Tadej Pogacar fait l'impasse sur le Tour d'Espagne.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :La France, l'Allemagne et le Royaume-Uni s'apprêtent à envoyer de l'aide humanitaire à Gaza dans les prochains jours, en réponse aux besoins urgents de la population civile.Le Royaume-Uni annonce qu'il reconnaîtra un État palestinien en septembre, à moins qu'Israël ne mette en œuvre un cessez-le-feu d'ici là, une décision saluée par la France.Près de 43 ans après l'attentat de la rue des Rosiers à Paris, un procès a enfin été requis, mais les familles des victimes américaines font pression pour obtenir l'extradition d'un suspect réfugié en Palestine.Un tag antisémite a été découvert à Toulouse, suscitant la condamnation du maire et du ministre de la Justice qui présente son projet de "révolution pénale".Le gouvernement met la pression sur les constructeurs automobiles pour proposer des solutions de mobilité aux clients dont les véhicules sont concernés par le rappel d'airbags défectueux de la marque Takata.Malgré l'absence des Jeux Olympiques, Paris attire de plus en plus de touristes américains, qui dépensent en moyenne 10 000 dollars pendant leur séjour.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Israël déçu par la reconnaissance française d'un État palestinien prévue en septembre à l'ONU, l'ambassadeur israélien critiquant une "soumission de la France à une idéologie inquiétante".La France, l'Allemagne et le Royaume-Uni s'apprêtent à envoyer des aides humanitaires à Gaza, dans un contexte de tensions diplomatiques.Actes antisémites condamnés à Toulouse et Marseille, avec des inscriptions menaçantes et une agression d'une humoriste juive.Déploiement de la CRS 8 à Tourcoing pour tenter de ramener le calme après une série de fusillades.Alerte de Santé publique France sur la hausse des passages aux urgences liés à la consommation de cocaïne.Projet de révision constitutionnelle pour accorder plus d'autonomie à la Corse, un sujet épineux pour le gouvernement.Progression modérée du PIB français au deuxième trimestre, dans un contexte économique incertain.Nouvelles frappes russes en Ukraine, malgré les menaces de sanctions de Donald Trump.Hommage au chanteur Ozzy Osbourne, leader du groupe Black Sabbath, dans sa ville natale de Birmingham.Bons résultats des nageurs français aux championnats du monde de natation à Singapour.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Recrudescence des homejackings violents en France, avec des exemples récents de cambriolages à main armée contre des touristes et des célébrités, malgré un taux d'élucidation élevé grâce à l'ADN et aux réseaux sociaux.Flambée de violences au Royaume-Uni lors de manifestations contre l'accueil de demandeurs d'asile dans des hôtels, avec des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre.Fusillade meurtrière dans un quartier d'affaires de New York, avec un bilan de 4 victimes, dont un policier et une femme, l'assaillant ayant des antécédents psychiatriques.Nouvelles tensions entre les États-Unis et la Russie concernant la guerre en Ukraine, avec des frappes russes meurtrières et un ultimatum de Donald Trump à Vladimir Poutine.Mise en place de nouveaux droits de douane américains de 15% sur des secteurs économiques français clés comme l'automobile, les vins ou les cosmétiques, menaçant des milliers d'emplois.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Recrudescence des homejackings violents en France, avec des exemples récents de cambriolages à main armée contre des touristes et des célébrités, malgré un taux d'élucidation élevé grâce à l'ADN et aux réseaux sociaux.Flambée de violences au Royaume-Uni lors de manifestations contre l'accueil de demandeurs d'asile dans des hôtels, avec des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre.Fusillade meurtrière dans un quartier d'affaires de New York, avec un bilan de 4 victimes, dont un policier et une femme, l'assaillant ayant des antécédents psychiatriques.Nouvelles tensions entre les États-Unis et la Russie concernant la guerre en Ukraine, avec des frappes russes meurtrières et un ultimatum de Donald Trump à Vladimir Poutine.Mise en place de nouveaux droits de douane américains de 15% sur des secteurs économiques français clés comme l'automobile, les vins ou les cosmétiques, menaçant des milliers d'emplois.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette revue de presse :Les nuisances sonores causées par les jeunes dans les rues de Tourcoing empêchent les habitants de dormir, entre rodéos de motos, de scooters, de quads et attroupements bruyants devant certains commerces, alimentant un sentiment d'insécurité.Le président américain Donald Trump a effectué un déplacement au Royaume-Uni, entre négociations commerciales avec l'Union européenne et pratique de son hobby favori, le golf, dont il aurait consacré 23% de son mandat depuis son investiture.La France, seule parmi les pays du G7, va reconnaître unilatéralement un État palestinien en septembre prochain à New York, une décision qui soulève des débats au sein de l'opinion publique.Le Tour de France a suscité une euphorie populaire avec 10 millions de supporters sur le bord des routes et 3 à 4 millions de téléspectateurs chaque après-midi, la seule division étant entre ceux qui avouent aimer la course et ceux qui l'aiment sans l'avouer.La recherche d'un successeur à Bernard Hinault, dernier vainqueur français du Tour de France en 1985, reste un défi pour la France.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:35 - Les Grandes Traversées - par : Stéphane Bonnefoi - En 1968, les puissances nucléaires signent le Traité de non-prolifération, qui instaure deux classes de pays : ceux qui sont officiellement détenteurs de l'arme atomique (USA, URSS, Chine, Royaume-Uni et France), et tous les autres, qui ne pourront y avoir accès. Et pourtant... - réalisation : Anne Perez
durée : 00:16:44 - Le Feuilleton - Où l'on arrête un moment la folle course du cauchemar industriel. Où l'on regrette de ne pas avoir été plus conseillé par des femmes. Où l'on change le monde, tout simplement.
durée : 00:13:23 - Le Feuilleton - Où l'on compare les parasites végétaux avec leurs homologues humains. Où l'on s'amuse qu'une foule de prolétaires effraie toujours autant les bourgeois. Où l'on constate que les Anglais, même de rang royal, n'aiment pas beaucoup les Français.
durée : 00:12:39 - Le Feuilleton - Où l'on démontre que l'organisation des humains est parfois moins sensée que celle de la nature. Où l'on prévoit de devenir riche grâce à la vie des autres. Où l'on décide de marcher ensemble pour la liberté.
durée : 00:14:40 - Le Feuilleton - Où l'on croit vivre ses dernières heures entre les murs épais d'un cachot. Où l'on proclame qu'il n'y a pas d'âge pour devenir une rebelle. Où l'on en appelle à la solidarité de tout un peuple.
durée : 00:14:25 - Le Feuilleton - Où l'on voit bien que la joie est une incroyable force de subversion. Où l'on s'afflige que les puissants n'aient aucun scrupule à envoyer l'armée contre des femmes et des enfants. Où l'on pleure un ami courageux.
durée : 00:14:47 - Le Feuilleton - Où l'on rencontre un aristocrate britannique qui confond les espèces de primates. Où l'on découvre les secrets de Cardiff. Où l'on comprend que si l'on veut arriver à destination, il faut bien choisir ses escales. - réalisation : Sophie-Aude Picon
durée : 00:14:25 - Le Feuilleton - Où l'on choisit entre le labeur et la mendicité. Où l'on découvre que des humains s'épuisent sous terre pour quelques pennies par jour. Où l'on constate que l'esclavage existe partout.
durée : 00:14:35 - Le Feuilleton - Où l'on frôle la mort alors qu'on admirait des fossiles. Où l'on comprend qu'il n'y a pas d'âge pour devenir mère. Où l'on est enterré en pays étranger alors que l'on pensait y trouver une meilleure vie.
durée : 00:14:01 - Le Feuilleton - Où l'on affirme que les pauvres doivent tout aux riches. Où l'on conteste fermement la précédente affirmation. Où l'on fait le triste constat que certains doutent de la possibilité d'une philosophie africaine.
durée : 00:15:25 - Le Feuilleton - Où l'on retrouve de vieux amis que l'on croyait très loin. Où l'on marche à travers un pays en rêvant de refaire le monde. Où l'on affirme qu'il n'y a pas d'âge pour devenir aventurières.
durée : 00:15:07 - Journal de 18h - La pression internationale s'accentue sur Israël face au risque de famine dans la bande de Gaza. Ce samedi, le Royaume-Uni s'est engagé à larguer de l'aide humanitaire et évacuer des enfants ayant besoin d'une aide médicale.
durée : 00:15:07 - Journal de 18h - La pression internationale s'accentue sur Israël face au risque de famine dans la bande de Gaza. Ce samedi, le Royaume-Uni s'est engagé à larguer de l'aide humanitaire et évacuer des enfants ayant besoin d'une aide médicale.
Privatisé en 1989, le secteur de l'eau au Royaume-Uni traverse aujourd'hui une grave crise. Entre déversements d'eaux usées, dettes abyssales et sous-investissements massifs, le gouvernement britannique veut reprendre la main. Mais une question reste en suspens : qui règlera la facture ? En 1989, la Première ministre Margaret Thatcher privatisait le secteur de l'eau en Angleterre et au Pays de Galles. L'objectif ? Attirer des capitaux privés pour moderniser un réseau jugé vétuste, tout en allégeant le fardeau des finances publiques. Mais 35 ans plus tard, le bilan est accablant. Les entreprises privées ont versé plus de 78 milliards de livres de dividendes à leurs actionnaires, tandis que la dette du secteur atteint aujourd'hui 68 milliards. Résultat : les investissements promis dans les infrastructures n'ont pas été réalisés, au détriment de l'environnement et des usagers. Une crise environnementale et sanitaire grandissante Ce sous-investissement s'est traduit par une dégradation spectaculaire du service. En cinq ans, les incidents graves de pollution ont été multipliés par cinq. Les déversements d'eaux usées dans la nature se sont multipliés, rendant certaines plages impraticables et classant les rivières du Royaume-Uni parmi les plus polluées d'Europe. Cette situation a provoqué un tollé au sein de la population, notamment face aux bonus records des dirigeants de ces compagnies, alors même que les services se détériorent. Et ce sont bien les consommateurs qui risquent de payer l'addition. Un plan à 104 milliards financé par les usagers ? Pour rattraper le retard, un rapport récent estime les besoins en investissement à 104 milliards de livres d'ici à 2030, uniquement pour l'Angleterre et le Pays de Galles. Ce plan devrait entraîner une hausse de 36 % des factures d'eau pour les Britanniques. F ace à la situation, le gouvernement a annoncé une réforme du secteur avec la mise en place d'un nouveau régulateur chargé d'assurer un contrôle plus strict et de renforcer les sanctions. Mais le défi est triple : protéger l'environnement, regagner la confiance des citoyens et rassurer les investisseurs, de plus en plus frileux face à la dégradation de la note financière des opérateurs. À lire aussiLe Royaume-Uni va devoir débourser 340 milliards d'euros pour rénover ses réseaux d'eau
Le 31 janvier 2020, les cloches de Big Ben ont retenti, sonnant du même coup le glas de la participation du Royaume-Uni à l'Union européenne. 5 ans plus tard, certains Brexiters ont changé d'avis, et le bilan de cette sortie tonitruante reste mitigé, particulièrement dans le secteur agricole. Cette émission est une sélection estivale des programmes d'Accents d'Europe. Cette émission est une réédition estivale de nos programmes Cinq ans après le Brexit, les agriculteurs britanniques font la moue Et si c'était à refaire ? Le Royaume-Uni ne quitterait sans doute pas l'UE si l'on en croit ce sondage Yougov publié, il y a quelques mois, fin janvier : 11% des personnes interrogées seulement estiment que le Brexit a été une réussite, et parmi les électeurs qui avaient voté oui au divorce, 20% sont pour un retour de leur pays dans l'UE. Au sein du secteur agricole où les partisans du Brexit étaient nombreux, le bilan, 5 ans plus tard, est mitigé. Le reportage de Marie Billon dans les Midlands. Les Balkans ne font plus rêver leurs jeunes L'exode de la jeunesse est l'une des questions qui préoccupent le plus le sud de l'Europe. La région des Balkans est l'une des plus touchées au monde par la fuite des cerveaux. Au point de susciter des craintes pour l'avenir même de ses sociétés. Les explications de notre correspondant dans les Balkans, Louis Seiller. Chronique musicale Le choix de Vincent Théval : Vecchia Storia, d'Ada Oda (Pelle d'oca). Les glaciers suisses, bientôt une carte postale du passé ? 40% : c'est le volume total perdu par les glaciers suisses depuis l'an 2000. Les scientifiques l'ont constaté, en 2024, la chaleur à la surface de la planète n'a jamais été aussi élevée. Les glaciers européens fondent à un rythme sans précédent et leur disparition semble inéluctable si rien n'est fait. Celui d'Aletsch, en Suisse, semble déjà condamné ; d'autres pourraient encore survivre, à condition que la neutralité carbone devienne réalité. Reportage sur le plus grand glacier d'Europe de l'Ouest, Jérémie Lanche.
25 pays, dont l'Australie La France, l'Italie, le Japon, le Royaume-Uni et d'autres pays ont signé une déclaration commune appelant Israël à mettre immédiatement fin à sa guerre dans la bande de Gaza.
Après plus de vingt et un mois de conflit, les ONG et l'ONU font état d'un risque accru de famine dans la bande Gaza assiégé par Israël. Dimanche, la défense civile de Gaza a déclaré que les forces israéliennes avaient tiré sur des Palestiniens qui tentaient de récupérer de l'aide humanitaire, tuant au total 93 personnes. Vingt-cinq pays, dont le Royaume-Uni, la France, le Canada et le Japon, ont appelé à mettre fin "immédiatement" à la guerre dans la bande de Gaza assiégée par Israël, dans une déclaration commune publiée lundi Ecoutez L'invité de RTL Matin avec Stéphane Carpentier du 22 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :La Guadeloupe fait face à une explosion des agressions liées au trafic de drogue et d'armes, avec une hausse de 12% de la délinquance générale et de 20% des atteintes volontaires à l'intégrité physique sur les six premiers mois de l'année.En métropole, plusieurs communes imposent un couvre-feu aux mineurs pour lutter contre la guerre des réseaux de stupéfiants, comme à Triel-sur-Seine dans les Yvelines.Les violences contre les parlementaires se multiplient, avec neuf d'entre eux ayant été visés par des menaces ou des dégradations de leur permanence, remettant en cause leur liberté de vote sur la loi du plomb.Une réunion trilatérale sur le nucléaire iranien se tiendra à Téhéran, avant des discussions vendredi entre l'Iran, la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni.De nouvelles négociations sont prévues entre la Russie et l'Ukraine en Turquie, après des frappes russes sur Kiev.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après plus de vingt et un mois de conflit, les ONG et l'ONU font état d'un risque accru de famine dans la bande Gaza assiégé par Israël. Dimanche, la défense civile de Gaza a déclaré que les forces israéliennes avaient tiré sur des Palestiniens qui tentaient de récupérer de l'aide humanitaire, tuant au total 93 personnes. Vingt-cinq pays, dont le Royaume-Uni, la France, le Canada et le Japon, ont appelé à mettre fin "immédiatement" à la guerre dans la bande de Gaza assiégée par Israël, dans une déclaration commune publiée lundi Ecoutez L'invité de RTL Matin avec Stéphane Carpentier du 22 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:38 - Les Grandes Traversées - Winston Churchill occupe une place centrale dans l'imaginaire britannique. Symbole de résistance pour certains, figure controversée pour d'autres, son image évolue au rythme des débats mémoriels et des mutations de la société britannique contemporaine. Des décennies après la Seconde Guerre mondiale, l'ancien Premier ministre britannique demeure une figure à la fois complexe et fascinante. Son portrait se dessine en nuances : chef de guerre visionnaire, homme ancré dans le XIXe siècle, mythe vivant, voire personnage de roman. Un hommage national devenu universel L'émission s'ouvre sur la solennité de la mémoire française : Winston Churchill y est salué comme un artisan majeur de la libération de la France et de l'Europe. À travers une anecdote touchante, "un télégramme signé Churchill reçu dans un village français en 1949". Le récit montre combien son nom résonne avec un prestige presque sacré. Ce souvenir personnel devient le symbole d'un hommage collectif qui traverse les générations. Un fait troublant est évoqué : certains jeunes doutent de l'existence réelle de ce dernier. Ce décalage générationnel souligne le glissement de l'homme vers la légende. Il devient une figure héroïque, incarnation de la résistance, de l'unité alliée et du soutien à Charles De Gaulle. Cette aura quasi mythologique brouille la frontière entre l'histoire et la fiction, transformant Churchill en icône culturelle presque détachée du réel. "Churchill est à la fois un mythe national et une figure profondément clivante" Winston Churchill, héros incontestable de 1940, est aussi un homme de paradoxes. Visionnaire durant la guerre, il reste profondément marqué par le colonialisme et une nostalgie de l'Empire britannique. Pourtant, il initie des réformes sociales majeures : journée de huit heures, salaire minimum et allocations chômage. Conservateur aux idées tranchées, il est aussi un modernisateur pragmatique. Son portrait historique est tout sauf lisse : c'est celui d'un homme tiraillé entre le XIXe et le XXe siècle. Le philosophe Jean-Claude Monod le souligne : "Churchill est à la fois un mythe national et une figure profondément clivante". Au fil des interventions, se dessine un Churchill plus humain, parfois fantasque. Son élégance étudiée, ses fameux cigares — fumés jusqu'à sept par jour — et son perroquet au langage fleuri sont autant d'éléments qui participent à la construction d'un personnage haut en couleur. Ces détails révèlent un homme profondément attaché aux rituels et à une certaine forme d'aristocratie britannique. Cette dimension intime le rend paradoxalement plus proche, plus accessible. Churchill, vu depuis la France : une mémoire active Si Churchill reste une icône nationale au Royaume-Uni, il semble susciter un intérêt tout particulier en France. À Londres, la bibliothèque de l'Institut français accorde une place plus grande à De Gaulle, mais les Français, eux, continuent de s'interroger avec admiration sur Churchill. Contrairement au général français statufié, Churchill demeure un personnage “vivant” : imparfait, vibrant, incarnant une certaine idée de l'Angleterre.
durée : 00:58:35 - Les Grandes Traversées - par : Stéphane Bonnefoi - En 1968, les puissances nucléaires signent le Traité de non-prolifération, qui instaure deux classes de pays : ceux qui sont officiellement détenteurs de l'arme atomique (USA, URSS, Chine, Royaume-Uni et France), et tous les autres, qui ne pourront y avoir accès. Et pourtant... - réalisation : Anne Perez
Le 9 juillet, le fabricant américain de cartes graphiques Nvidia a battu un record historique en franchissant le seuil des 4,000 milliards de valorisation boursière. Jamais aucune entreprise, même dans la tech, n'avait franchi ce seuil. Nvidia est désormais davantage valorisée que Microsoft ou Apple. Et sa valorisation en bourse dépasse le PIB de la France, ou du Royaume Uni. L'entreprise a su s'imposer dans le monde de la tech grâce à ses cartes graphiques qui offrent la puissance de calcul nécessaire dans la course actuelle pour l'intelligence artificiellePour ce Sur le Fil nous vous proposons un portrait de ce géant, au cœur d'enjeux géopolitiques existentiels avec Julien Nocetti, chercheur à l'Institut français des relations internationales (Ifri) et Théo Marie-Courtois, journaliste au bureau de l'AFP à Washington. Un épisode préparé par Lauralie Margalejo. Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous laisser une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:13:53 - La Question du jour - par : Astrid de Villaines - Une nouvelle "Entente cordiale" est-elle en train de voir le jour… dans l'espace ? Vendredi 11 juillet, le Royaume-Uni a annoncé un investissement de 163 millions d'euros dans le capital de l'opérateur français Eutelsat. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Jean-Pierre Diris Sous-directeur Télécommunications et navigation au CNES, Coordinateur Interministériel IRIS2
durée : 00:05:00 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Le gouvernement britannique a dévoilé hier que les données personnelles de milliers d'Afghans ayant travaillé pour lui avant le retour au pouvoir des talibans ont fuité, en 2022.
Réunis à Rio, les BRICS exposent leurs divisions face à l'unilatéralisme américain Casablanca, vitrine technologique et financière d'un Maroc à deux vitesses La France et le Royaume-Uni mettent en scène leurs retrouvailles dans un contexte migratoire tendu Le milliardaire Pierre-Edouard Stérin, nouvelle figure de l'ultradroite française
durée : 00:58:35 - Les Grandes Traversées - par : Stéphane Bonnefoi - En 1968, les puissances nucléaires signent le Traité de non-prolifération, qui instaure deux classes de pays : ceux qui sont officiellement détenteurs de l'arme atomique (USA, URSS, Chine, Royaume-Uni et France), et tous les autres, qui ne pourront y avoir accès. Et pourtant... - réalisation : Anne Perez
durée : 00:03:02 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Le visite d'État d'Emmanuel Macron au Royaume-Uni bat son plein. C'est une première depuis bien longtemps… Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.