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durée : 00:19:33 - Journal de 18h - La France, l'Allemagne et le Royaume Uni dont les ministres des affaires étrangères sont réunis à Genève autour de leur homologue iranien tentent redonner une chance à la diplomatie en proposant une offre de négociation portant sur notamment sur le nucléaire.
Napoléon Bonaparte, malgré sa volonté affirmée de soumettre l'Angleterre, n'a jamais concrétisé une invasion du Royaume-Uni. Pourtant, l'idée l'a obsédé durant plusieurs années, notamment entre 1798 et 1805. Alors pourquoi cette attaque n'a-t-elle jamais eu lieu ? Plusieurs raisons expliquent cet échec stratégique.Une volonté forte mais contrariéeDès son accession au pouvoir, Napoléon voit l'Angleterre comme le principal obstacle à son hégémonie européenne. Elle finance les coalitions contre la France, domine les mers et refuse tout traité durable. En réponse, Napoléon envisage une invasion directe des îles britanniques, projet baptisé « Opération Boulogne », avec des troupes massées sur les côtes françaises à partir de 1803. Près de 200 000 hommes sont entraînés pour traverser la Manche depuis Boulogne-sur-Mer.La supériorité navale britanniqueLe problème, c'est que pour envahir l'Angleterre, il faut traverser la Manche, et pour cela, contrôler la mer. Or, la Royal Navy domine les océans. Napoléon tente de ruser en imaginant un détour : attirer la flotte britannique vers les Antilles avec un jeu de diversion, puis ramener sa flotte en Europe pour sécuriser un passage. Ce plan complexe aboutit à la bataille de Trafalgar en 1805.L'amiral Nelson y inflige une défaite décisive à la flotte franco-espagnole. La supériorité maritime de l'Angleterre devient incontestable, et tout espoir de débarquement s'effondre. Napoléon comprend alors qu'il ne pourra jamais rivaliser sur mer.Une stratégie continentale de remplacementFace à cet échec, Napoléon change de tactique. Il choisit la guerre économique : c'est le Blocus continental, lancé en 1806, qui interdit à tous les pays européens sous influence française de commercer avec le Royaume-Uni. L'objectif est d'étrangler l'économie britannique. Mais cette stratégie se retourne contre lui, ruinant des économies alliées et poussant certains pays à la révolte, comme la Russie.Une impossibilité technique et politiqueAu fond, même si Napoléon était un stratège redoutable sur terre, il n'avait ni la maîtrise navale, ni les capacités logistiques suffisantes pour traverser la Manche face à la Royal Navy. De plus, l'opinion publique britannique, unie et protégée par la mer, n'a jamais montré de signe de faiblesse permettant une attaque surprise ou un soulèvement interne.ConclusionNapoléon n'a jamais attaqué directement le Royaume-Uni car il en était empêché par un mur naturel — la mer — et un rempart militaire — la flotte britannique. Ce projet abandonné signe l'une de ses rares limites stratégiques : le contrôle des mers lui a échappé, et avec lui, l'idée d'une conquête de l'Angleterre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
De plus en plus de voix s'élèvent pour mieux protéger les enfants des dangers d'internet et de l'addiction aux smartphones. La France a porté le débat au niveau européen. Avec la Grèce et l'Espagne, elle prône l'instauration d'une majorité numérique fixée à 15 ans. Les familles et le milieu scolaire n'attendent pas pour agir. Des initiatives voient le jour dans de nombreux pays. Au nord de Londres, dans la ville de St Albans, les parents et les établissements ont signé un pacte : « Pas de portable avant 14 ans ». 75% des parents, et 33 écoles sur les 36 que compte la ville en ont fait la promesse. À l'origine de cette initiative, l'école Cunningham Hill Junior School, qui accueille des enfants de 7 à 11 ans. À lire aussiLa France veut une interdiction totale des téléphones portables au collège À lire aussiLe collège sans téléphone
Les Etats-Unis ont annoncé un réexamen du pacte de défense Aukus conclu en 2021 avec l'Australie et le Royaume-Uni. Canberra se dit confiant quant au maintien de cet accord qui prévoit la fourniture de sous-marins nucléaires à l'Australie d'ici 2032. Sur l'Ile-continent, plusieurs voix se sont élevées contre le projet et doutent même qu'il se réalise. Reportage Patricia Meunier
Les Etats-Unis ont annoncé un réexamen du pacte de défense Aukus conclu en 2021 avec l'Australie et le Royaume-Uni. Canberra se dit confiant quant au maintien de cet accord qui prévoit la fourniture de sous-marins nucléaires à l'Australie d'ici 2032. Sur l'Ile-continent, plusieurs voix se sont élevées contre le projet et doutent même qu'il se réalise. Reportage Patricia Meunier
Au quatrième jour de la guerre entre Israël et l'Iran, un hôpital de Kermanshah dans l'ouest du pays, a été touché ce matin, (16 juin 2025) et a subi d'importants dégâts. On déplore 224 morts en Iran et 24 en Israël. Benyamin Netanyahu poursuit l'opération lancée vendredi, avec l'approbation américaine. Au micro d'Anne Cantener, Guillaume Lasconjarias, historien militaire, professeur associé à l'Université Paris Sorbonne et ancien chercheur au Collège de défense de l'Otan décrypte cette actualité. «Depuis 80 ans, le soutien à Israël est l'un des piliers de la politique étrangère des États-Unis. Aujourd'hui, Washington n'a pas d'autre choix que d'accompagner Israël», explique Guillaume Lasconjarias. Pour autant, les États-Unis souhaitent «éviter un embrasement généralisé» et ne veulent pas que leurs bases dans la région soient impliquées. Leur soutien est donc «très limité pour l'instant» afin de «ne pas être entraîné de manière rampante» dans une guerre qu'ils n'ont pas choisie, d'autant que contrairement à Israël, les États-Unis ne souhaitent pas la chute du régime des mollahs. Dans ce contexte, l'option diplomatique est-elle encore une piste crédible ? Les discussions sur le nucléaire engagées entre Téhéran et Washington restent une solution possible mais «pas tout de suite», juge Guillaume Lasconjarias. En attendant, ce conflit vient souligner les fractures idéologiques qui existent déjà parmi les partisans de Donald Trump alors que celui-ci avait promis de ne pas engager les États-Unis dans un nouveau conflit à l'étranger. Reportage de notre correspondant Edward Maille. La Colombie ne vend plus de charbon à Israël Alors que les bombardements sont toujours quotidiens à Gaza et si les Américains affichent toujours un appui total, d'autres pays du continent choisissent de tourner le dos à Israël, comme la Colombie qui n'a plus de relation diplomatique avec l'État hébreu depuis plus d'un an. Bogota parle de génocide pour qualifier la situation. En août 2024, le gouvernement colombien a annoncé la suspension de ses exportations de charbon à Israël, dont il était le premier fournisseur. Bilan de ces décisions signé de notre correspondante, Marie-Eve Detoeuf. Qu'attendre du G7 ? Alors que le G7 s'ouvre ce lundi, (16 juin 2025) au Canada, Donald Trump a promis des avancées dans de nombreux domaines, notamment en ce qui concerne les tensions au Proche-Orient et la guerre commerciale, nous apprend le New York Times. Il ne devrait toutefois pas y avoir de communiqué conjoint à l'issue du sommet. Jamais le «fossé» entre le président américain et ses alliés n'a été aussi grand, insiste le quotidien. Comme le fait remarquer une chercheuse de l'Atlantic Council's Europe Center, plus que le regroupement des plus grandes économies du monde, «le G7 représente une communauté de valeurs communes. Or ces valeurs, Donald Trump ne les partage pas ou plus». Dans ces conditions, les États-Unis ne seront plus l'artisan du consensus comme avant. C'en est fini des partenariats mondiaux. Donald Trump préfère les relations bilatérales. À ce petit jeu, Keir Starmer aimerait être celui qui murmure à l'oreille de Donald Trump, celui qui fait le lien entre le président américain et les autres dirigeants du G7, écrit Politico. Le Premier ministre britannique estime être en bonne position, notamment sur l'Ukraine, depuis que le Royaume-Uni a décidé d'augmenter ses dépenses de défense. Et puis les deux hommes ont une «relation personnelle très, très forte». Lors de leur rencontre dans le Bureau ovale, début mars, «Keir Starmer a touché délicatement le bras de Donald Trump quatre fois au cours des 100 secondes qu'a duré leur apparition devant la presse», relève le site d'informations. Keir Starmer n'est pas le seul à espérer influencer Donald Trump «Emmanuel Macron se voit comme le responsable politique européen le plus capé», tandis que Giorgia Meloni «se considère comme proche idéologiquement» de Donald Trump et met en avant ses liens étroits avec l'écosystème MAGA, écrit Politico. «Les médias du monde entier seront attentifs à tout indice (...) sur le degré de respect accordé à chaque dirigeant – et sur la capacité de l'un d'entre eux à transformer cela en progrès» sur les dossiers chauds du moment, analyse le journal en ligne. Bref, il va falloir scruter à qui Donald Trump serre la main et comment. Le journal de la 1ère Après sept mois passés dans l'Hexagone, le président de la Collectivité Territoriale est revenu ce dimanche (15 juin 2025) en Guyane !
Voici le RÉCAP D+ du 16 juin 2025, le flash info du trail signé Distances+ présenté par Nicolas Fréret et Chloé Rebaudo, à écouter en quelques minutes chaque lundi.Au sommaire cette semaine :la canicule en Europel'Andorra 100 by UTMBle Trail du Saint-Jacques by UTMB au Puy en Velayl'Ultra-Trail du Puy Mary Aurillac (UTPMA) dans le Cantalle Trail de la Montan'Aspe dans les Pyrénées-Atlantiquesl'Ultra-Trail du Haut-Giffre à Samoëns dans les Alpesla Barjo sur la péninsule du Cotentin en Normandiele titre pour la jeune coureuse en montagne Marion Duprat et l'équipe de France féminine lors de la coupe du monde des moins de 18 ans en Slovaquiela mythique course verticale Neirivue-Moléson en Suissela 4e étape du circuit mondial de course en montagne en Polognela nouvelle victoire de l'athlète québécois Alexandre Ricard sur la Mount Washington Road Race, dans l'État du Vermont aux États-Unisla 10e édition de l'Ultra-Trail Gaspesia 100 avec traditionnelle arrivée le sublime Rocher-Percéle South Downs Way 100, 7e étape des World Trail Majorsl'engagement de l'UTMB pour réduire ses émissions de carbonela fin du tour du monde de l'ultra-traileur XXL Thierry Corbarieu et son fils de 20 ansle Big Three Project de Christopher Mortier qui consiste à enchaîner les trois rounds du Royaume-Uni, à savoir la Paddy Buckley, la Bob Graham et Charlie Ramsayle record de l'ultra-traileuse Camille Bruyas dans la traversée des Bauges en parcourant les 14 sommets de plus de 2000 m de ce massifle tour de France en courant de Duncan Perrillat qui s'est transformé en tour de France en vélo elliptiqueou encore les deux pacers de luxe que Ludovic Pommeret aura à ses côtés à la Hardrock, à savoir les vainqueurs des deux dernières éditions de l'UTMB Jim Walmsley et Vincent Bouillard
L'émission 28 minutes du 14/06/2025 Ce samedi, Renaud Dély décrypte l'actualité internationale avec nos clubistes : Meriem Amellal, journaliste à France 24, spécialiste du Moyen-Orient, Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien suisse Blick.fr, Birgit Holzer, correspondante pour la presse régionale allemande à Paris et le dessinateur de presse, président de la Fondation Freedom Cartoonists, Patrick Chappatte.1 an après la dissolution : où en est la clarification promise par Emmanuel Macron ?Retour en juin 2024. Au lendemain de la victoire de la liste du Rassemblement national de Jordan Bardella aux élections européennes, Emmanuel Macron annonçait la dissolution de l'Assemblée nationale, suscitant une onde de choc et des réactions à la chaîne. Son objectif : permettre aux Français de redéfinir l'orientation parlementaire du pays via les urnes et, espérait-il, renforcer sa majorité. Un an plus tard, fort est de constater que le résultat demeure loin de ses attentes. Fragmentée, avec 11 groupes politiques et un Premier ministre qui peine à faire passer ses réformes, l'Assemblée nationale attire les regards des spéculateurs à l'approche du 8 juillet, date à partir de laquelle une nouvelle dissolution deviendrait juridiquement possible. Les juges américains, meilleur rempart face à l'autoritarisme de Donald Trump ?Le déploiement de la Garde nationale à Los Angeles décidé par Donald Trump vient d'être jugé illégal par le juge fédéral, Charles Breyer. Motif : le président aurait agi sans l'aval du Congrès, en violation de la procédure en vigueur. Le juge exige que le contrôle des troupes revienne au gouverneur californien, le démocrate Gavin Newsom. Du côté de la présidence, on pointe l'ingérence dans les prérogatives du président en tant que chef des armées. Ce bras de fer reflète les tensions croissantes entre le pouvoir exécutif et les juges, dans un climat où Trump, plus autoritaire que jamais, suscite des inquiétudes sur le respect de l'État de droit. Peut-on parler de dérive autocratique ?La journaliste pour “Arrêt sur images” et autrice Nassira El Moaddem publie “Et si on rentrait au bled en train ?” (Collection Voyages Gallimard), un guide de voyage à la fois personnel et incarné. Ce trajet entre la France et le Maroc, elle le connaît bien pour l'avoir effectué à de nombreuses reprises depuis son plus jeune âge. Mais en 2022, elle choisit d'opter pour un moyen de transport inédit — et plus écologique — : le train. Dans ce livre, elle partage cette traversée singulière, mêlant souvenirs d'enfance, réflexions intimes et chroniques de voyage.Valérie Brochard nous emmène au Royaume-Uni qui, en parallèle de la Conférence des Nations Unies sur l'Océan (cette semaine à Nice), a annoncé une initiative majeure : celle d'interdire le chalutage de fond sur plus de la moitié de ses zones marines protégées. Un modèle à suivre pour les autres grandes puissances maritimes ? Olivier Boucreux décerne le titre d'employé de la semaine à Christophe Castaner, ancien ministre de l'Intérieur et aujourd'hui lobbyiste pour le site de prêt-à-porter chinois : Shein. Le 10 juin, le Sénat a validé une proposition de loi visant à encadrer la fast fashion. En ligne de mire : Shein, connue pour ses milliers de nouveautés vestimentaires mises en ligne chaque jour. Au sein d'une Allemagne de plus en plus polarisée, Nius, une chaîne allemande sur YouTube qui revendique déjà plus de 330 000 abonnés, ne cesse de grandir. Jean-Mathieu Pernin en a profité pour zapper sur celle qui s'est inspirée du modèle de Fox News aux États-Unis et de CNews en France.Paola Puerari pose son regard sur le retour sur scène de Dorothée, icône télévisuelle de l'éponyme Club Dorothée, annoncé pour 2026. L'occasion de méditer sur la question de la nostalgie chez les adultes.Enfin, ne manquez pas la question très intéressante de David Castello-Lopes : comment les koalas ont-ils survécu ?28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 14 juin 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio
Nous allons plonger dans l'histoire complexe et souvent polémique des îles Malouines. Le conflit entre l'Argentine et le Royaume-Uni qui a pris fin le 14 juin 1982 est un exemple frappant des conséquences d'un nationalisme outrancier pour des îles dont la valeur est plus symbolique que stratégique. Explications de Francois Vantomme.
Nous allons plonger dans l'histoire complexe et souvent polémique des îles Malouines. Le conflit entre l'Argentine et le Royaume-Uni qui a pris fin le 14 juin 1982 est un exemple frappant des conséquences d'un nationalisme outrancier pour des îles dont la valeur est plus symbolique que stratégique. Explications de Francois Vantomme.
L'avenir du pacte tripartite AUKUS avec l'Australie, les États-Unis et le Royaume-Uni pourrait être incertain, suite à une nouvelle évaluation menée par le Pentagone, l'agence de défense des États-Unis.
« Wake up», c'est le dernier single de la star internationale Craig David, aux 8 millions d'albums vendus. De passage à Paris, il nous chante en live son dernier single et ses titres phares. Auteur, compositeur, interprète britannique, le monde l'a découvert dans les années 2000 avec les titres «Seven days» et «Walking Away». Il revient sur le devant de la scène avec la sortie, en août 2025, de son nouvel album de RnB. Il répond aux questions de Claudy Siar et Stéphane Linon. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Live Craig David - Commitment Live Craig David - Walking away Craig David - SOS Craig David - Wake up Craig David - In your hands. Retrouvez notre playlist sur Deezer.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le départ de Wagner du Mali, la fin d'une coopération économique entre le Congo et le Rwanda et l'utilisation des drones par Boko Haram. Manche : la police française va-t-elle arrêter les embarcations de migrants une fois en mer ? Face à l'arrivée record de migrants sur les côtes britanniques, la France envisage désormais d'intercepter les bateaux, en pleine mer, qui traversent la Manche. Pourquoi les autorités françaises n'appliquaient-elles pas ces mesures jusqu'à maintenant ? Avec Charlotte Boitiaux journaliste à Infomigrants. Mali : Africa Corps prend la suite de Wagner Plus de trois ans après son arrivée au Mali, le groupe paramilitaire Wagner s'est officiellement retiré du pays. Les mercenaires russes sont remplacés par l'Africa Corps, qui dépend directement du ministère russe de la Défense. Quelle est la différence entre les deux organisations ? S'agit-il d'un simple changement d'uniformes ? Avec Dimitri Zufferey, membre du collectif All Eyes On Wagner. Congo-Brazzaville : les autorités suspendent l'attribution de terres au Rwanda Le gouvernement de la République du Congo a annoncé l'annulation des contrats de location de terres à des entreprises à capitaux rwandais signés en 2022. Comment expliquer cette décision ? Quelles étaient les spécificités de ces contrats controversés ? Avec Paul Lorgerie, journaliste au service Afrique de RFI. Bassin du lac Tchad : les drones de Boko Haram Dans son rapport semestriel, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l'Afrique centrale, Abdou Abarry, dénonce les attaques de drones chargés d'explosifs par Boko Haram. Comment les jihadistes se procurent-ils ces drones ? Que sait-on de leur puissance de frappe ? Avec Seidik Abba, président du Centre international de réflexions et d'études sur le Sahel. Auteur de Voyage au coeur de Boko Haram: Enquête sur le djihad en Afrique subsaharienne (éditions L'Harmattan).
« Wake up», c'est le dernier single de la star internationale Craig David, aux 8 millions d'albums vendus. De passage à Paris, il nous chante en live son dernier single et ses titres phares. Auteur, compositeur, interprète britannique, le monde l'a découvert dans les années 2000 avec les titres «Seven days» et «Walking Away». Il revient sur le devant de la scène avec la sortie, en août 2025, de son nouvel album de RnB. Il répond aux questions de Claudy Siar et Stéphane Linon. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Live Craig David - Commitment Live Craig David - Walking away Craig David - SOS Craig David - Wake up Craig David - In your hands. Retrouvez notre playlist sur Deezer.
Los Angeles vit une seconde nuit consécutive sous couvre-feu, pour tenter d'endiguer les affrontements entre manifestants dénonçant la politique migratoire de Donald Trump et forces de l'ordre depuis ce weekend. Et l'heure est à un premier bilan. Celui des images d'abord. La Süddeutsche Zeitung consacre ce matin un long format numérique sur son site intitulé Chaos et réalité. On découvre cette photo d'un homme cagoulé, posant torse nu sur le capot d'une voiture en flamme. Un désordre auquel ont aussi largement participé les policiers et les soldats de la garde nationale déployés sur ordre de Donald Trump. Dans l'article du média allemand, deux d'entre eux décrivent leur action sous couvert d'anonymat : « Il n'y avait aucune coordination, pour nous, c'était comme essayer de jouer au football, au hockey sur glace et au baseball dans un même stade. » « Les soldats ne sont pas formés pour faire face à des manifestations, contrairement aux forces de police locales », alerte Le Temps qui parle d'un « Donald Trump en guerre contre son propre pays. » Ce « recours unilatéral à l'armée sans précédent depuis soixante ans », souligne le journal suisse, est « une expérimentation à hauts risques qui pourrait être étendue à d'autres villes ». « Ce n'est pas un cas isolé », grince-t-on aussi chez Sarah Mehta, de l'Union américaine des libertés civiles, interrogée par The Guardian. Le New York Times, lui, donne la parole à un professeur de droit de l'université de Georgetown pour qui Trump a établi une « définition très large de ce qui constitue une situation d'urgence. Il s'est engagé à utiliser les troupes américaines pour "libérer" Los Angeles comme si elle était sous le contrôle d'une armée étrangère ». Au Texas, le gouverneur républicain Greg Abbott, « fervent allié du président Trump notamment sur les questions d'immigration », souligne El Pais, a d'ailleurs lui aussi annoncé le déploiement de la Garde nationale. À lire aussiHeurts à Los Angeles: le recours à des troupes fédérales par Donald Trump est-il légal? Un premier bilan politique Die Welt l'assure, le locataire de la Maison Blanche « sait qu'il sortira vainqueur des manifestations de Los Angeles. Si la police et l'administration de la métropole parviennent à maîtriser les troubles, Trump l'attribuera à ses tactiques de dissuasion. Si la situation s'aggrave et oblige les troupes qu'il a dépêchées à intervenir, lui seul aura sauvé la Californie ». Le président américain peut s'appuyer pour cela sur un surprenant « allié » comme le baptise Le Monde, à savoir « le camp démocrate, incapable d'articuler des évidences consensuelles et de proposer un discours clair sur l'immigration. C'est toute la gauche qui flotte, entre condamnation de la répression trumpiste et promotion éthérée des vertus de l'immigration ». Le journal français prévient, « Los Angeles est un piège », dans lequel les démocrates glisseront s'ils ne réussissent pas à répondre à plusieurs questions épineuses comme celle-ci « comment condamner les violences dans ses rues, les voitures brûlées ou les pierres lancées contre les forces de l'ordre, tout en rejetant l'idée d'une anarchie ? ». À lire aussiÉtats-Unis: les manifestations contre la politique migratoire de Trump s'étendent à plusieurs villes Un mouvement de contestation qui grandit El Pais a relevé des « manifestations dans 24 villes américaines » hier, « d'un océan à l'autre, de Las Vegas et Seattle à New York et Austin ». Samedi, des centaines de rassemblements sont prévus à l'occasion d'un mouvement national, coordonné avant même l'embrasement californien, au moment où Donald Trump fêtera son 79e anniversaire. Un vent de protestation « qui sera peut-être le plus important depuis l'arrivée de Trump au pouvoir il y a cinq mois », prédit El Pais. La Californie perd Brian Wilson Brian Wilson, le leader des Beach Boys, est décédé hier à 82 ans. Il était « l'une des figures les plus innovantes et pionnières de la musique pop » d'après The Independant, au Royaume-Uni. « L'égal des Beatles », s'enflamme Paris Match. Cet artiste avait incarné « le style de vie des adolescents californiens » comme le dépeint Variety avec ses hits dans les années 60. Enfin, selon le Washington Post, la large palette de Brian Wilson permettait de transformer aussi bien en mélodie « le soleil californien » que « l'angoisse existentielle ». À lire aussiBrian Wilson, cofondateur des Beach Boys, est mort
Le renseignement est un moyen géopolitique, mais peut-il être démocratique ? Que peut nous apprendre une recherche comparative sur le temps long consacrée à trois pays démocratiques, la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis ? Pour le savoir Planisphère a invité Sébastien-Yves Laurent, lauréat du Grand Prix de l'Académie du renseignement 2024 pour son livre : « État secret, État clandestin : essai sur la transparence démocratique », édition Gallimard.Planisphère est une émission de RND et RCF, produite par Pierre Verluise, reprise sur Diploweb.com avec en bonus une synthèse rédigée https://www.diploweb.com/Planisphere-Le-renseignement-peut-il-etre-democratique-Avec-S-Y-Laurent.htmlEnregistrement le 25/02/2025
L'avenir du pacte tripartite AUKUS avec l'Australie, les États-Unis et le Royaume-Uni pourrait être incertain, suite à une nouvelle évaluation menée par le Pentagone, l'agence de défense des États-Unis.
Le gouvernement britannique a imposé des sanctions à deux ministres israéliens suite à leurs déclarations controversées sur Gaza et les Palestiniens. Les sanctions incluent une interdiction de séjour et le gel de leurs avoirs au Royaume-Uni.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À la Une de la presse, ce mercredi 11 juin, l'Autriche sous le choc, après la tuerie, hier, dans un lycée de Graz, qui a fait au moins 11 morts. Le choc et la sidération, également en France, après la mort, hier matin, dans un collège de Haute-Marne, d'une surveillante, poignardée par un élève de 14 ans. Des émeutes racistes en Irlande du Nord. Et l'histoire tragique de la plus jeune mise en examen pour terroriste du Royaume-Uni.
L'essentiel des nouvelles le 11 juin 2025---SONDAGE: Quels types de contenu audio/vidéo devrait-on ajouter dans le flux de ce balado pour compléter notre bulletin de nouvelles quotidien?Est-ce que la formule des conversations de 10 minutes avec un collaborateur spécialisé de type «Éclairage politique» vous intéresse?Aidez-nous à améliorer ce balado: répondez à un court sondage à https://forms.gle/UiNKL2Ch13YYdcvy5---Les F-35 américains couteraient presque 50% plus cher que prévu Le Canada, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, la Norvège et le Royaume-Uni ont annoncé conjointement des sanctions économiques à l'encontre des 2 ministres israéliens, ceux qui sont chargés respectivement de la sécurité publique et des finances. Québec ne compte pas baisser les frais de scolarité des étudiants non québécoisOn a enregistré une première baisse de la fréquentation des cinémas depuis la fin de la pandémie Les coprésidents de Germain Hôtels cèdent leur place à leurs enfantsLe Québec échappe à une nouvelle baisse de sa cote de créditL'entreprise derrière les condiments Canada Sauce a repris ses activitésOlymel va agrandir une usine et en fermer deux autresMeta réunit des experts pour créer un nouveau centre de recherche en IA Cet été, la majorité des Québécois visiteront le Québec --- Version écrite de ces nouvelles et autres nouvelles: https://infobref.com Pour s'abonner aux infolettres gratuites d'InfoBref (notamment pour recevoir ce bulletin audio par écrit chaque matin): https://infobref.com/infolettres Où trouver le balado InfoBref sur les principales plateformes de balado: https://infobref.com/audio Commentaires et suggestions à l'animateur Patrick Pierra, et information sur les options de publicité-commandite dans ce balado: editeur@infobref.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ce projet a été créé aux Etats Unis en 1992. Dans les années 1990, de nouvelles techniques d'analyse de l'ADN commencent à révolutionner les enquêtes criminelles. Et deux avocats new-yorkais, Barry Scheck et Peter Neufeld réalisent que ces outils pourraient aussi être utilisés a posteriori, pour réexaminer les preuves de vieux dossiers judiciaires.Ils fondent alors le Projet Innocence, avec un objectif simple mais ambitieux : utiliser l'ADN pour innocenter les personnes condamnées à tort.Le besoin est immense. Aux États-Unis, le système judiciaire repose fortement sur les témoignages oculaires, les aveux (parfois extorqués), les identifications douteuses ou des expertises scientifiques dépassées. Or, de nombreuses études ont montré que ces éléments sont loin d'être infaillibles.Grâce aux tests ADN, le Projet Innocence a mis en évidence des erreurs judiciaires massives. Selon ses statistiques, depuis sa création, plus de 375 personnes ont été formellement innocentées grâce à ces analyses. Parmi elles, 21 avaient été condamnées à mort.Chaque dossier raconte une tragédie humaine : des années, parfois des décennies passées derrière les barreaux pour des crimes jamais commis.Mais le Projet Innocence ne se limite pas à ces cas spectaculaires. Il a aussi contribué à réformer le système judiciaire. L'association milite pour des pratiques plus rigoureuses :amélioration des procédures d'identification ;enregistrement vidéo des interrogatoires ;contrôle des expertises scientifiques ;préservation systématique des preuves ADN.Le mouvement a essaimé dans le monde entier. Des "Innocence Projects" existent aujourd'hui au Canada, au Royaume-Uni, en Australie, en Europe… En France, l'initiative a inspiré la création de la Clinique juridique de l'Innocence en 2013.Au-delà des chiffres, le Projet Innocence a changé le regard sur la justice. Il a montré qu'aucun système n'est infaillible. Même dans des démocraties avancées, des innocents peuvent être condamnés. Le recours à des outils scientifiques rigoureux — comme l'ADN — est donc essentiel pour garantir un procès équitable.En résumé : en réexaminant les preuves avec des méthodes modernes, le Projet Innocence a permis de libérer des centaines de personnes injustement condamnées. Mais surtout, il a rappelé une vérité fondamentale : en matière de justice, la recherche de la vérité doit toujours primer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Un véritable scandale a plus d'un milliards d'euros qui a eu lieu au Royaume-Uni, au sein du Post Office, la Poste anglaise. Entre 1999 et 2015, près d'un millier de chefs de bureau ont été accusés d'avoir volé dans les caisses. Des sommes qui auraient été détournés par des employés modèles jusqu'ici. Commence alors le combat d'une vie pour Alan BATES, un de ces responsables d'agences du Post Office. Le bras de fer est terrible. Certains de ces postiers vont devoir rembourser les sommes qu'ils sont sensés avoir volées. Ils se retrouvent en faillite. Certains vont prendre des peines de prison et 4 vont se suicider de honte. Ecoutez L'angle éco de Martial You du 10 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un véritable scandale a plus d'un milliards d'euros qui a eu lieu au Royaume-Uni, au sein du Post Office, la Poste anglaise. Entre 1999 et 2015, près d'un millier de chefs de bureau ont été accusés d'avoir volé dans les caisses. Des sommes qui auraient été détournés par des employés modèles jusqu'ici. Commence alors le combat d'une vie pour Alan BATES, un de ces responsables d'agences du Post Office. Le bras de fer est terrible. Certains de ces postiers vont devoir rembourser les sommes qu'ils sont sensés avoir volées. Ils se retrouvent en faillite. Certains vont prendre des peines de prison et 4 vont se suicider de honte. Ecoutez L'angle éco de Martial You du 10 juin 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les Italiens se prononcent ce lundi 9 juin lors d'un référendum pour faciliter l'obtention de la nationalité italienne. Le texte prévoit cinq ans de séjour dans le pays, contre dix aujourd'hui, pour demander un passeport. Deux millions et demi d'étrangers sont concernés. Le référendum est porté par l'opposition de gauche, et le gouvernement d'extrême droite voudrait bien le déclarer nul si plus de la moitié des électeurs ne se déplacent pas jusqu'aux urnes. Drôle de patchwork que cette législation italienne, qui reconnait aussi le droit du sang. Aujourd'hui, il faut prouver que son grand-père ou sa grand-mère était Italien(ne) pour obtenir un passeport, mais pendant longtemps, on pouvait remonter en arrière jusqu'au milieu du XIXè siècle. Si bien que de nombreux citoyens sud-américains ont fait la demande et les tribunaux sont engorgés. Reportage dans l'un d'eux à Venise, dans le nord-est du pays, signé Cécile Debarge.À lire aussiL'Italie se prononce par référendum sur l'accès à la citoyenneté et le droit du travailLes « visas en or », des portes d'entrée controversées en EuropeObtenir un titre de séjour en Europe, ou même un passeport, contre des investissements de plusieurs centaines de milliers d'euros. C'est tout l'objet des golden visas. Les visas en or qui ont permis à de riches Russes, Chinois ou Américains de se faire une place au soleil. Mais les risques de blanchiment d'argent, de corruption ou même de sécurité ont amené la Commission européenne à mettre le holà et à demander à plusieurs pays d'être un peu plus regardants. On peut encore s'en procurer en Grèce, à Malte et en Espagne, mais le Portugal a revu sa copie. On retrouve à Lisbonne, notre correspondante Marie-Line Darcy.À lire aussiL'Espagne met fin aux «visas dorés» pour lutter contre la spéculationÉlever un enfant coûte très cher en IrlandeL'Irlande a encore un des taux de natalité les plus élevés d'Europe, mais pour combien de temps encore ? Car l'environnement économique est loin d'être favorable. Hormis le Royaume-Uni et la Suisse, l'Irlande est le pays d'Europe où élever un enfant coûte le plus cher. Frais de garde exorbitants, équivalant à 40 % du revenu moyen, peu de congés parentaux ou mal rémunérés et quasiment pas d'allocations familiales. Reportage à Dublin signé Clémence Pénard.L'ABC du colonialisme russeComprendre les méthodes du Kremlin dans sa conquête territoriale et politique, c'est tout l'objet du livre ABC du colonialisme russe qu'a écrit le journaliste ukrainien Maksym Eristavi aujourd'hui réfugié à Prague. Au travers de textes courts, il cherche à comprendre comment la Russie a cherché à occuper les régions limitrophes et à imposer sa vision de l'histoire pour les assujettir. L'auteur était de passage à Vilnius, où notre correspondante Marielle Vitureau l'a rencontré.
Les Italiens se prononcent ce lundi 9 juin lors d'un référendum pour faciliter l'obtention de la nationalité italienne. Le texte prévoit cinq ans de séjour dans le pays, contre dix aujourd'hui, pour demander un passeport. Deux millions et demi d'étrangers sont concernés. Le référendum est porté par l'opposition de gauche, et le gouvernement d'extrême droite voudrait bien le déclarer nul si plus de la moitié des électeurs ne se déplacent pas jusqu'aux urnes. Drôle de patchwork que cette législation italienne, qui reconnait aussi le droit du sang. Aujourd'hui, il faut prouver que son grand-père ou sa grand-mère était Italien(ne) pour obtenir un passeport, mais pendant longtemps, on pouvait remonter en arrière jusqu'au milieu du XIXè siècle. Si bien que de nombreux citoyens sud-américains ont fait la demande et les tribunaux sont engorgés. Reportage dans l'un d'eux à Venise, dans le nord-est du pays, signé Cécile Debarge.À lire aussiL'Italie se prononce par référendum sur l'accès à la citoyenneté et le droit du travailLes « visas en or », des portes d'entrée controversées en EuropeObtenir un titre de séjour en Europe, ou même un passeport, contre des investissements de plusieurs centaines de milliers d'euros. C'est tout l'objet des golden visas. Les visas en or qui ont permis à de riches Russes, Chinois ou Américains de se faire une place au soleil. Mais les risques de blanchiment d'argent, de corruption ou même de sécurité ont amené la Commission européenne à mettre le holà et à demander à plusieurs pays d'être un peu plus regardants. On peut encore s'en procurer en Grèce, à Malte et en Espagne, mais le Portugal a revu sa copie. On retrouve à Lisbonne, notre correspondante Marie-Line Darcy.À lire aussiL'Espagne met fin aux «visas dorés» pour lutter contre la spéculationÉlever un enfant coûte très cher en IrlandeL'Irlande a encore un des taux de natalité les plus élevés d'Europe, mais pour combien de temps encore ? Car l'environnement économique est loin d'être favorable. Hormis le Royaume-Uni et la Suisse, l'Irlande est le pays d'Europe où élever un enfant coûte le plus cher. Frais de garde exorbitants, équivalant à 40 % du revenu moyen, peu de congés parentaux ou mal rémunérés et quasiment pas d'allocations familiales. Reportage à Dublin signé Clémence Pénard.L'ABC du colonialisme russeComprendre les méthodes du Kremlin dans sa conquête territoriale et politique, c'est tout l'objet du livre ABC du colonialisme russe qu'a écrit le journaliste ukrainien Maksym Eristavi aujourd'hui réfugié à Prague. Au travers de textes courts, il cherche à comprendre comment la Russie a cherché à occuper les régions limitrophes et à imposer sa vision de l'histoire pour les assujettir. L'auteur était de passage à Vilnius, où notre correspondante Marielle Vitureau l'a rencontré.
La beauté sauvera-t-elle le monde ? Réponse moyen-orientale en trompette, piano, guitare, violoncelle et percussions. Notre 1ère invitée est la trompettiste anglo-bahreïnienne Yazz Ahmed.Le quatrième album studio de Yazz Ahmed, A Paradise in The Hold, s'inspire de la musique folklorique de Bahreïn, l'île des deux mers, dans laquelle les chants de travail des plongeurs de perles et leurs chants de nostalgie et de solitude contrastent avec la musique de célébration des groupes de tambours féminins traditionnels qui se produisent lors des mariages et des festivals.La suite originale de 90 minutes, Alhaan Al Siduri, qui constitue la base de cet album, a été composée en 2015. Le processus de création a commencé par un voyage de recherche à Bahreïn en 2014, au cours duquel j'ai assisté à un concert privé donné par les Pearl Divers de Muharraq, ma ville natale, et j'ai parcouru les librairies locales à la recherche de paroles de chansons de mariage et de poèmes. J'ai également eu le rare plaisir d'entendre mon grand-père me chanter des chansons de son propre mariage. À partir de ces deux éléments d'inspiration, les mots que j'ai trouvés et la musique que j'ai entendue, traitée avec mon nouvel intérêt pour la conception sonore, les compositions individuelles et la forme de la suite ont commencé à émerger. «La musique a évolué au cours de la dernière décennie grâce à des représentations en direct avec des ensembles de différentes tailles, des solos aux concerts avec orchestre symphonique. Pour cet enregistrement, j'ai adapté le matériel pour mettre en scène cinq chanteurs invités. Brigitte Beraha, Natacha Atlas, Randolph Matthews, Alba Nacinovich et Jason Singh se sont joints aux musiciens de mon groupe Hafla, élargissant ainsi la palette tonale de l'ensemble. Les paroles qu'ils chantent comprennent des fragments de chansons traditionnelles bahreïnies et des pensées issues de mes propres rêveries, des réflexions sur la lointaine maison de mon enfance.» Yazz Ahmed.Titres joués : Though My Eyes Go To Sleep, Al Naddaha, Dancing Barefoot et Into the Night.► Album A Paradise In The Hold (Night Time Stories 2025).Site - Bandcamp - YouTube. Puis nous recevons le trio l'Antidote pour la sortie de L'Antidote.La beauté sauvera-t-elle le monde ? C'est le pari de Bijan Chemirani, Redi Hasa et Rami Khalifé, trois virtuoses réunis pour donner corps à L'Antidote, un répertoire instrumental qui oppose le pouvoir de guérison de la musique aux poisons des temps présents.Maître du zarb iranien et des percussions persanes qu'il aime plonger dans le jazz comme dans le grand bain méditerranéen, Bijan Chemirani croise ici sa science du rythme avec le violoncelliste albanais Redi Hasa — connu pour avoir œuvré au renouveau des musiques traditionnelles du sud de l'Italie, mais aussi aux côtés de Maria Mazzotta, Ludovico Einaudi ou encore Robert Plant — et le Libanais Rami Khalifé qui se joue avec maîtrise des frontières entre classique et électro sur les touches de son piano. Si leurs chemins s'étaient déjà croisés, la rencontre a véritablement lieu à l'orée de la pandémie, dans un studio des Pouilles, près de Lecce, alors que le temps semble sur le point de s'arrêter. Au cœur d'une mer de vignes, dans ce lieu magnifique baigné de lumière, les trois virtuoses se retrouvent à nouveau à l'automne 2024 pour enregistrer L'Antidote.«La musique est un antidote à la réalité qui, parfois, est entachée de déceptions et de rêves brisés», explique Rami Khalifé. «La musique a un effet thérapeutique sur l'esprit et sur le corps : elle nous apaise, elle nous donne de l'espoir, elle nous guérit et nous aide à voir les choses sous un nouvel angle. La musique transcende tout.»Titres interprétés au grand studio- Pomegranate Live RFI - L'Ombre qui passe, extrait de l'album- Dates, figues & Nuts Live RFI.Line Up : Redi Hasa (violoncelle), Rami Khalifé, (piano), Bijan Cherimani (percussions).Son : Benoît Letirant, Camille Roch.► Album L'Antidote (Ponderosa Music Rd 2025).Site - YouTube. Réalisation : Donatien Cahu, Hadrien Touraud.
La beauté sauvera-t-elle le monde ? Réponse moyen-orientale en trompette, piano, guitare, violoncelle et percussions. Notre 1ère invitée est la trompettiste anglo-bahreïnienne Yazz Ahmed.Le quatrième album studio de Yazz Ahmed, A Paradise in The Hold, s'inspire de la musique folklorique de Bahreïn, l'île des deux mers, dans laquelle les chants de travail des plongeurs de perles et leurs chants de nostalgie et de solitude contrastent avec la musique de célébration des groupes de tambours féminins traditionnels qui se produisent lors des mariages et des festivals.La suite originale de 90 minutes, Alhaan Al Siduri, qui constitue la base de cet album, a été composée en 2015. Le processus de création a commencé par un voyage de recherche à Bahreïn en 2014, au cours duquel j'ai assisté à un concert privé donné par les Pearl Divers de Muharraq, ma ville natale, et j'ai parcouru les librairies locales à la recherche de paroles de chansons de mariage et de poèmes. J'ai également eu le rare plaisir d'entendre mon grand-père me chanter des chansons de son propre mariage. À partir de ces deux éléments d'inspiration, les mots que j'ai trouvés et la musique que j'ai entendue, traitée avec mon nouvel intérêt pour la conception sonore, les compositions individuelles et la forme de la suite ont commencé à émerger. «La musique a évolué au cours de la dernière décennie grâce à des représentations en direct avec des ensembles de différentes tailles, des solos aux concerts avec orchestre symphonique. Pour cet enregistrement, j'ai adapté le matériel pour mettre en scène cinq chanteurs invités. Brigitte Beraha, Natacha Atlas, Randolph Matthews, Alba Nacinovich et Jason Singh se sont joints aux musiciens de mon groupe Hafla, élargissant ainsi la palette tonale de l'ensemble. Les paroles qu'ils chantent comprennent des fragments de chansons traditionnelles bahreïnies et des pensées issues de mes propres rêveries, des réflexions sur la lointaine maison de mon enfance.» Yazz Ahmed.Titres joués : Though My Eyes Go To Sleep, Al Naddaha, Dancing Barefoot et Into the Night.► Album A Paradise In The Hold (Night Time Stories 2025).Site - Bandcamp - YouTube. Puis nous recevons le trio l'Antidote pour la sortie de L'Antidote.La beauté sauvera-t-elle le monde ? C'est le pari de Bijan Chemirani, Redi Hasa et Rami Khalifé, trois virtuoses réunis pour donner corps à L'Antidote, un répertoire instrumental qui oppose le pouvoir de guérison de la musique aux poisons des temps présents.Maître du zarb iranien et des percussions persanes qu'il aime plonger dans le jazz comme dans le grand bain méditerranéen, Bijan Chemirani croise ici sa science du rythme avec le violoncelliste albanais Redi Hasa — connu pour avoir œuvré au renouveau des musiques traditionnelles du sud de l'Italie, mais aussi aux côtés de Maria Mazzotta, Ludovico Einaudi ou encore Robert Plant — et le Libanais Rami Khalifé qui se joue avec maîtrise des frontières entre classique et électro sur les touches de son piano. Si leurs chemins s'étaient déjà croisés, la rencontre a véritablement lieu à l'orée de la pandémie, dans un studio des Pouilles, près de Lecce, alors que le temps semble sur le point de s'arrêter. Au cœur d'une mer de vignes, dans ce lieu magnifique baigné de lumière, les trois virtuoses se retrouvent à nouveau à l'automne 2024 pour enregistrer L'Antidote.«La musique est un antidote à la réalité qui, parfois, est entachée de déceptions et de rêves brisés», explique Rami Khalifé. «La musique a un effet thérapeutique sur l'esprit et sur le corps : elle nous apaise, elle nous donne de l'espoir, elle nous guérit et nous aide à voir les choses sous un nouvel angle. La musique transcende tout.»Titres interprétés au grand studio- Pomegranate Live RFI - L'Ombre qui passe, extrait de l'album- Dates, figues & Nuts Live RFI.Line Up : Redi Hasa (violoncelle), Rami Khalifé, (piano), Bijan Cherimani (percussions).Son : Benoît Letirant, Camille Roch.► Album L'Antidote (Ponderosa Music Rd 2025).Site - YouTube. Réalisation : Donatien Cahu, Hadrien Touraud.
Histoire postée sur le subreddit LetsNotMeet il y a 3 ans par l'utilisateur Top-Flan-2224.Voici son histoire : Salut tout le monde,Ceci est une histoire vraie qui m'a absolument traumatisée, moi et mon copain.Il y a deux ans, j'ai déménagé au Royaume-Uni pour aller à l'université, car j'ai toujours voulu y aller et m'éloigner de mes parents, la situation à la maison devenant trop toxique pour moi.Lors de ma première année à la fac, j'ai emménagé dans une résidence étudiante et j'y ai rencontré des gens vraiment géniaux. C'était une bonne année, même sans avoir encore rencontré mon copain (avec qui je suis toujours aujourd'hui), et je profitais juste de mon temps loin de ma famille en découvrant ce que signifiait réellement l'indépendance.Source : https://www.reddit.com/r/LetsNotMeet/comments/yoo7mv/creepy_neighbor/Pour m'envoyer vos histoires danslenoirpdcst@gmail.comPour participer à cette émission horrifique, écrivez à Dans Le Noir sur les réseaux sociaux, j'accepte tout le monde !Mon Instagram HorrifiquePATREONLE seul podcast qui fait peur !Armez-vous de votre casque ou de vos écouteurs !Podcast Horreur, Podcast Surnaturel, Podcast Paranormal & Podcast Creepypasta mais surtout un podcast qui fait peur !Bonne semaine horrifique à tous ! Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Au début du printemps, une série Netflix a ému, choqué, touché, voire indigné des millions de personnes. La mini-série britannique Adolescence, qui racontait le meurtre d'une jeune fille par un de ses camarades de classe, radicalisé sur internet par l'idéologie masculiniste et incel – l'idée que les hommes n'ont pas le choix que d'utiliser la violence pour parvenir à des relations avec les femmes, popularisée par des influenceurs comme Andrew Tate. Au Royaume-Uni, le gouvernement a même décidé de diffuser la série dans les écoles à des fins éducatives. Mais le programme a aussi permis de lancer un vaste débat sur la santé mentale des garçons et des jeunes hommes. Rencontre avec ceux qui essaient de faire changer les choses. Le regard un peu fuyant, les bras tatoués du prénom de ses deux filles, Ben a 26 ans. Après une enfance difficile, entre un père alcoolique et décrochage scolaire, il se crée une idée très précise du type d'homme qu'il veut incarner : « Un homme traditionnel, qui protège, qui ramène l'argent à la maison, s'assure que sa famille a un toit et de quoi manger. Pour moi, c'est ça, être un homme. C'est beaucoup de pression, mais c'est mon choix. Mais je crois quand même que la société a une responsabilité majeure dans ce qu'on attend d'un homme. »Et parmi ces attentes, il y en a une qui le touche particulièrement : l'impression de ne pas pouvoir exprimer ses émotions, en tant qu'homme. « Ma manière de les gérer, c'était de m'automutiler. Ce n'est pas pour rien que le taux de suicide chez les hommes est si élevé : nous n'avons personne à qui parler. Pour les femmes, en général, vous prenez votre téléphone et vous allez prendre un thé avec des amies. Pour un homme, si j'appelle un pote pour discuter, il se moque de moi. »Après un passage par les drogues et la prison, Ben devient chef cuisinier et intègre un groupe de parole pour hommes. Dans ce groupe, son mentor connaît bien ce phénomène, des émotions refoulées, un sentiment d'injustice qui conduisent à la violence. Parfois contre soi-même, comme pour Ben, mais parfois contre les femmes, surtout depuis #MeToo. Chris Hemmings, ex-journaliste devenu thérapeute, intervient dans les établissements scolaires pour lutter contre cette violence. « Ces 10 dernières années, beaucoup a été fait pour aider les femmes. Mais les jeunes hommes voient toujours le taux de suicide, de sans-abrisme, d'alcoolisme, et se sentent lésés. Ce qu'ils ressentent, c'est une société qui s'occupe des femmes et des filles, et qui se fiche d'eux. Je leur dis : "ok, mais les femmes se sont battues pour tout ça, à nous de nous battre" ! »« L'école a un vrai rôle à jouer »Mais ce genre d'initiatives, dans les établissements scolaires, reste rare. James McCann, co-fondateur d'une ONG baptisée Feminist Men, déplore l'espace laissé aux influenceurs misogynes sur les réseaux sociaux. « Certains hommes se sentent seuls, isolés, se demandent comment naviguer dans un monde qui a tellement changé. Et qui fournit une information accessible ? Malheureusement, ce sont ces individus misogynes, qui font des femmes un bouc émissaire. Il est là, le problème. »Dans son appartement de Brighton, le jeune Ben fixe la mer par la fenêtre : « J'aurais aimé qu'on me tende la main plus tôt. Je pense que je n'aurais pas eu à traverser tout ce que j'ai traversé. Et l'école a un vrai rôle à jouer là-dedans. »Parmi les solutions évoquées par les associations, plus d'investissements pour la santé mentale des hommes, qui représentent encore trois quarts des suicides. Et plus de modération sur les réseaux sociaux, voire des restrictions d'accès pour les plus jeunes.À lire aussiNetflix hit 'Adolescence' stokes UK parents' anxiety
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur des attaques à Tombouctou revendiquées par le Jnim et l'élection d'un président conservateur en Pologne. Royaume-Uni : arrivée record de migrants en une seule journée 1 195 migrants sont arrivés samedi au Royaume-Uni à bord de 19 petites embarcations, un record pour une seule journée depuis 2022. Pourquoi les traversées de la Manche continuent d'augmenter malgré les dispositifs mis en place par les gouvernements français et britannique ? Londres évoque la création de centres de retour dans des pays tiers, que sait-on de ce projet ?Avec Louis Chahuneau, journaliste à Infomigrants. Mali : le Jnim intensifie ses attaques dans le nord du pays À Tombouctou, le camp militaire, l'aéroport et plusieurs postes de contrôle ont été ciblés par le Jnim, le Groupe de soutien à l'Islam et aux musulmans, lié à al-Qaïda. Le groupe jihadiste affirme avoir fait « des dizaines de morts et de blessés », mais l'armée malienne n'a pas encore donné de bilan officiel. Pourquoi est-il si difficile d'obtenir des chiffres clairs ? Quelle stratégie les autorités maliennes envisagent-elles pour renforcer la sécurité dans les zones les plus touchées ?Avec David Baché, journaliste au service Afrique de RFI. Présidentielle en Pologne : un revers pour l'Union européenne ? Le candidat nationaliste et conservateur Karol Nawrocki a remporté l'élection présidentielle polonaise avec 50,89% des suffrages, à l'issue de résultats très serrés face à son rival, le maire de Varsovie, le libéral Rafal Trzaskowski. Pourquoi cette élection suscite-t-elle l'inquiétude de plusieurs pays de l'UE ?Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, chercheur-associé chez Euro Créative.
Selon une étude menée par le Bebdible Research Center en septembre 2022 et publiée en 2023 par Insider Monkey, la Thaïlande arrive en tête du classement mondial de l'infidélité, avec 51 % des personnes interrogées reconnaissant avoir trompé leur partenaire. Cette enquête, réalisée à partir de plus de 1,9 million de données et 23 872 répondants issus de divers pays, fournit une photographie saisissante des comportements conjugaux à l'échelle planétaire.La prévalence élevée de l'infidélité en Thaïlande s'explique en partie par des facteurs culturels profondément ancrés. L'existence du concept de "Mia Noi" – littéralement "petite épouse" – désigne des relations extraconjugales que certains hommes entretiennent de manière plus ou moins assumée. Cette pratique, bien que controversée, est socialement tolérée dans certains milieux, particulièrement chez les classes aisées.Les autres champions de l'infidélitéDans le classement établi par l'étude, plusieurs pays européens figurent également parmi les plus "infidèles". Le Danemark (46 %), l'Allemagne (45 %), l'Italie (45 %) et la France (43 %) illustrent des sociétés dans lesquelles les normes sociales plus libérales vis-à-vis de la sexualité pourraient jouer un rôle. Toutefois, il est difficile de savoir si ces chiffres traduisent une réalité objective ou simplement une plus grande honnêteté dans les réponses.Voici le classement des 10 premiers pays selon l'étude :1. Thaïlande – 51 %2. Danemark – 46 %3. Allemagne – 45 %4. Italie – 45 %5. France – 43 %6. Norvège – 41 %7. Belgique – 40 %8. Espagne – 39 %9. Finlande – 36 %10. Royaume-Uni – 36 %L'infidélité : un phénomène universel… aux multiples visagesLoin d'être un simple "écart de conduite", l'infidélité peut répondre à des logiques très variées : recherche d'aventure, manque de communication, insatisfaction affective ou sexuelle, ou encore besoin de se sentir désiré(e). Elle peut aussi être un symptôme d'une crise plus profonde dans la relation de couple.Une lecture anthropologique de l'infidélitéSur le plan anthropologique, l'infidélité existe dans presque toutes les sociétés humaines, passées et présentes, ce qui pousse de nombreux chercheurs à y voir un comportement universel. Pour certains biologistes évolutionnistes, il s'agirait d'une stratégie adaptative. Chez les hommes, l'infidélité permettrait théoriquement de maximiser les chances de reproduction en diversifiant les partenaires. Chez les femmes, elle pourrait être un moyen d'accéder à des ressources ou à de meilleurs gènes pour leur progéniture, tout en maintenant une relation stable avec un partenaire "officiel".Des anthropologues comme Helen Fisher ont montré que l'espèce humaine combine souvent attachement à long terme et désir de nouveauté sexuelle, ce qui explique en partie le conflit entre fidélité sociale et infidélité biologique. D'autres, comme David Barash, évoquent le concept de "monogamie imparfaite", selon lequel la fidélité exclusive ne correspond pas toujours à nos instincts les plus profonds, même si elle reste socialement valorisée.Il faut également considérer les modèles culturels dans lesquels ces comportements s'inscrivent : certaines sociétés tolèrent ou ritualisent l'infidélité, d'autres la punissent sévèrement. Cette variation extrême entre cultures souligne que si le désir d'infidélité peut être universel, sa gestion est toujours culturelle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le la reconnaissance britannique du plan marocain au Sahara occidental, la régularisation de 500 000 migrants en Espagne et le départ d'Elon Musk de l'administration Trump. Guerre en Ukraine : la Sibérie visée par des drones ukrainiens Pour la première fois depuis le début de la guerre, l'Ukraine a mené dimanche une vaste attaque de drones contre des bases aériennes russes jusqu'en Sibérie, à plus de 4 000 km du front. Comment une telle opération a-t-elle été préparée ? Ces événements risquent-ils d'impacter les négociations de paix ?Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense et de sécurité à RFI. Sahara occidental : le Royaume-Uni soutient le plan du Maroc Initialement aligné sur la nécessité d'organiser un référendum d'autodétermination, Londres considère désormais le plan d'autonomie marocain sur le Sahara occidental comme « la base la plus crédible ». Comment expliquer ce tournant diplomatique ? Quels avantages le Royaume-Uni espère-t-il en tirer ? Comment réagit l'Algérie à cette annonce ?Avec Emeline Vin, correspondante de RFI à Londres. Espagne : vers la régularisation de 500 000 migrants ? A contre-courant des autres pays européens, les parlementaires espagnols vont examiner une proposition de loi visant à régulariser près de 500 000 migrants en situation irrégulière. Comment le gouvernement socialiste de Pedro Sanchez justifie-t-il cette initiative ? Quels seront les critères retenus pour l'attribution des titres de séjour ?Avec Antoine de Clerck, consultant indépendant en politique migratoire, co-auteur d'un rapport sur la politique migratoire espagnole à paraître en juillet. Etats-Unis : pourquoi Elon Musk quitte l'administration Trump ? Moins de cinq mois après sa nomination à la tête du DOGE, Elon Musk a annoncé quitter le Département de l'efficacité gouvernementale crée pour réduire les dépenses publiques. Pourquoi le multimilliardaire a-t-il déjà quitté ses fonctions ? Son bilan est-il à la hauteur des espérances qui avaient été avancées ? Qui pourrait lui succéder ?Avec Françoise Coste, historienne et professeure d'études américaines à l'Université de Toulouse Jean-Jaurès.
Et de trois ! Après les États-Unis en 2020 et la France en 2024, voici un troisième pays, membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, qui apporte son soutien au plan d'autonomie du Maroc pour le Sahara occidental. Il s'agit du Royaume-Uni. L'annonce a été faite ce dimanche, à Rabat, par le ministre britannique des Affaires étrangères. Comment le Maroc compte-t-il capitaliser sur cette décision ? Et comment voit-il le futur de ses relations avec l'Algérie ? Le professeur Mohammed Benhammou préside le Centre marocain des études stratégiques. En ligne de Rabat, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.
Face à la pression du gouvernement états-unien de Donald Trump, l'autonomie stratégique de l'Europe est un enjeu de plus un plus essentiel - en matière de défense, mais aussi dans la recherche et le développement technologique. À l'encontre des réflexes de repli nationaliste, la Commission européenne aide à la mise en commun des investissements et des projets. La guerre des étoiles passe aussi par l'EuropeSur le sol continental, le premier site historique de lancement se trouve en Norvège, le second site opérationnel en Écosse, tout au nord des îles britanniques, aux Shetlands. Face à Boca Chica où SpaceX est lancé en République dominicaine, à Cap Canaveral en Floride et Kourou en Guyane française d'où part la fusée Ariane, l'Europe et le Royaume- Uni (partenaires au sein de l'ESA, l'agence spatiale européenne), veulent monter en grade dans le marché spatial. Reportage, Thomas Harms. Vigilant, l'IA qui entend prévenir les crimes en surveillant les réseaux sociauxEn Irlande, la police s'apprête à franchir un cap dans la lutte contre la criminalité, grâce à un nouveau système d'alerte développé dans le cadre d'un projet de recherche européen. Un outil précieux, dont l'usage nécessite des garde-fous. À Dublin, les explications de Clémence Pénard. Face à la Chine ou aux États-Unis, les besoins d'investissement sont colossaux au sein de l'Union européenneL'UE se distingue par son approche éthique de l'intelligence artificielle. L'IA Act appelé IA Act entre en vigueur étape par étape ; à partir du mois d'août, il prévoit que les entreprises d'IA fournissent leur documentation technique aux autorités. Est-ce aller trop loin au détriment de la compétitivité ? À Istanbul, l'Institut du Bosphore qui promeut la coopération entre la Turquie et la France et l'UE, s'est intéressé aux moyens de développer les investissements et les technologies. Les explications de Frédérique Lebel. En Allemagne, la tech peine à garder les étudiants indiens.Dans les universités du pays, les jeunes Indiens, très actifs dans les études scientifiques et informatiques, sont devenus en 10 ans le groupe d'étudiants étrangers le plus important. L'Allemagne tente de les retenir une fois qu'ils sont diplômés, pour qu'ils restent travailler dans des secteurs-clés qui manquent de main-d'œuvre ; pourtant ça n'est pas toujours simple, comme l'a constaté à Berlin, Delphine Nerbollier.
Face à la pression du gouvernement états-unien de Donald Trump, l'autonomie stratégique de l'Europe est un enjeu de plus un plus essentiel - en matière de défense, mais aussi dans la recherche et le développement technologique. À l'encontre des réflexes de repli nationaliste, la Commission européenne aide à la mise en commun des investissements et des projets. La guerre des étoiles passe aussi par l'EuropeSur le sol continental, le premier site historique de lancement se trouve en Norvège, le second site opérationnel en Écosse, tout au nord des îles britanniques, aux Shetlands. Face à Boca Chica où SpaceX est lancé en République dominicaine, à Cap Canaveral en Floride et Kourou en Guyane française d'où part la fusée Ariane, l'Europe et le Royaume- Uni (partenaires au sein de l'ESA, l'agence spatiale européenne), veulent monter en grade dans le marché spatial. Reportage, Thomas Harms. Vigilant, l'IA qui entend prévenir les crimes en surveillant les réseaux sociauxEn Irlande, la police s'apprête à franchir un cap dans la lutte contre la criminalité, grâce à un nouveau système d'alerte développé dans le cadre d'un projet de recherche européen. Un outil précieux, dont l'usage nécessite des garde-fous. À Dublin, les explications de Clémence Pénard. Face à la Chine ou aux États-Unis, les besoins d'investissement sont colossaux au sein de l'Union européenneL'UE se distingue par son approche éthique de l'intelligence artificielle. L'IA Act appelé IA Act entre en vigueur étape par étape ; à partir du mois d'août, il prévoit que les entreprises d'IA fournissent leur documentation technique aux autorités. Est-ce aller trop loin au détriment de la compétitivité ? À Istanbul, l'Institut du Bosphore qui promeut la coopération entre la Turquie et la France et l'UE, s'est intéressé aux moyens de développer les investissements et les technologies. Les explications de Frédérique Lebel. En Allemagne, la tech peine à garder les étudiants indiens.Dans les universités du pays, les jeunes Indiens, très actifs dans les études scientifiques et informatiques, sont devenus en 10 ans le groupe d'étudiants étrangers le plus important. L'Allemagne tente de les retenir une fois qu'ils sont diplômés, pour qu'ils restent travailler dans des secteurs-clés qui manquent de main-d'œuvre ; pourtant ça n'est pas toujours simple, comme l'a constaté à Berlin, Delphine Nerbollier.
La viande de laboratoire progresse et le Royaume-Uni, qui en a autorisé la vente pour l'alimentation animale, fait la course en tête dans la recherche avec des dizaines de start-up. Dans « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités ouvrent le débat sur le steak, le burger et autres jambons de synthèse.Retrouvez l'essentiel de l'actualité économique grâce à notre offre d'abonnement Access : abonnement.lesechos.fr/lastory« La Story » est un podcast des « Echos » présenté par Pierrick Fay. Cet épisode a été enregistré en juin 2025. Rédaction en chef : Clémence Lemaistre. Invités : Nicolas Schweitzer (cofondateur de la marque La Vie) et Julie Zaugg (journaliste pour « Les Echos Week-end »). Réalisation : Willy Ganne et Nicolas Jean. Chargée de production et d'édition : Michèle Warnet. Musique : Théo Boulenger. Identité graphique : Upian. Photo : iStock. Sons : franceinfo, « L'aile ou la cuisse » (1976), « Family Business » (2019), Rire & Chansons, « Les Barbouzes » (1964), « La classe américaine » (1993), La Vie™️, Ina. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Que ferait-on sans nos amis à quatre pattes ? Depuis le Covid, le nombre de chiens par ménage a pris l'ascenseur. En Suisse, c'est Genève qui détient la palme avec 645 chiens au kilomètre carré. Mais le meilleur ami de l'homme ont un coût: en moyenne 1200 francs par animal et par année. Des chiffres qui placent la Suisse au quatrième rang des pays les plus dépensiers du monde en matière de toutous, après les États-Unis, le Royaume-Uni et la France. Pourquoi prend-on un chien ? Que va-t-il révéler de nos besoins, nos goûts, nos angoisses, nos passions et nos difficultés ? Des garderies pour canidés aux concours canins, des hôpitaux aux scènes de théâtre et jusqu'aux cimetières, les chiens promènent leurs humains par le bout du nez. Production : Laurence Difélix Réalisation : Rodolphe Bauchau Les invité.es: Mylène Bertaux Journaliste, chroniqueuse et auteure de "Toutoute, la nouvelle place des chiens dans nos vies", éditions Fayard, 2024. & Nicolas Tavaglione Philosophe, auteur de "Soi-même comme un chien", éditions La Veilleuse, 2024.
Le monde de 1913 peut être analysé à l'aune d'un système centre-périphéries décrit par Roger Brunet comme : « Un système dans lequel un noyau donne des impulsions, draine des richesses des périphéries qu'il capitalise à son profit, et y exerce une surveillance politique et économique ». On y trouve en position centrale les grandes puissances européennes, en particulier le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne, capables « de faire, de faire faire, d'empêcher de faire, de refuser de faire ». C'est ainsi que le politologue Serge Sur définit la puissance d'un Etat. Mais ces pays sont aussi depuis plus d'un siècle les promoteurs du modèle d'Etat-nation qui porte en lui les germes de rivalités très fortes à l'intérieur de ce noyau central.
Comme toujours, nous commencerons par un aperçu des derniers titres de l'actualité. Nous discuterons tout d'abord du fait que l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni et les États-Unis envisagent de lever les restrictions sur les armes d'une portée supérieure à 70 kilomètres fournies à l'Ukraine. Ensuite, nous parlerons du cinquième anniversaire de la mort de George Floyd et nous ferons un bilan de l'état actuel du mouvement Black Lives Matter. Notre rubrique scientifique sera consacrée à une étude révélant que des singes ont été observés en train d'enlever des bébés d'autres espèces. Et nous conclurons la première partie de l'émission par une conversation sur le Festival de Cannes, qui s'est terminé samedi dernier. La deuxième partie de l'émission sera consacrée à la langue et à la culture françaises. Nous commencerons par présenter quelques exemples du point de grammaire du jour : The Personal Indirect Object Pronouns. Pour vous préparer, vous pouvez revoir ce sujet en lisant la leçon et en faisant les quiz disponibles sur notre site Internet. Pour finir, nous étudierons l'usage de l'expression française « C'est la Bérézina ! ». - Les alliés occidentaux lèvent les restrictions de portée des armes qu'ils vont livrer à l'Ukraine - Les États-Unis commémorent le cinquième anniversaire de la mort de George Floyd - Des singes ont été observés en train d'enlever des bébés d'autres espèces au Panama - Le réalisateur iranien interdit de tournage remporte le Festival de Cannes 2025 - Une ville bretonne bat un record du monde ! - La France va distribuer un livret de préparation aux crises
Sorti par la porte, le Royaume-Uni revient-il par la fenêtre ? Cinq ans après le Brexit, Londres semble se rapprocher de l'Union européenne. En témoigne le sommet bilatéral qui s'est tenu ce mois-ci, surnommé « reset » – soit « réinitialisation des relations » – par le Premier ministre britannique Keir Starmer. Une situation favorisée par le contexte international : la guerre en Ukraine et le désengagement américain. Quelle est la situation du Royaume-Uni cinq ans après le Brexit ? Jusqu'où le pays peut-il se rapprocher de l'UE ? Un retour dans l'union douanière est-il imaginable ? Pour en débattreCatherine Mathieu, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), spécialiste du Royaume-Uni et des questions européennesPatrick Martin-Genier, enseignant à Sciences-Po, Spécialiste des questions européennes et internationales, Auteur de « L'Europe a-t-elle un avenir ?», éditions Studyrama.Thibaud Harrois, maître de conférences en Civilisation britannique contemporaine à l'Université Sorbonne nouvelle.
Sorti par la porte, le Royaume-Uni revient-il par la fenêtre ? Cinq ans après le Brexit, Londres semble se rapprocher de l'Union européenne. En témoigne le sommet bilatéral qui s'est tenu ce mois-ci, surnommé « reset » – soit « réinitialisation des relations » – par le Premier ministre britannique Keir Starmer. Une situation favorisée par le contexte international : la guerre en Ukraine et le désengagement américain. Quelle est la situation du Royaume-Uni cinq ans après le Brexit ? Jusqu'où le pays peut-il se rapprocher de l'UE ? Un retour dans l'union douanière est-il imaginable ? Pour en débattreCatherine Mathieu, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), spécialiste du Royaume-Uni et des questions européennesPatrick Martin-Genier, enseignant à Sciences-Po, Spécialiste des questions européennes et internationales, Auteur de « L'Europe a-t-elle un avenir ?», éditions Studyrama.Thibaud Harrois, maître de conférences en Civilisation britannique contemporaine à l'Université Sorbonne nouvelle.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le départ du footballeur Luka Modric du Real Madrid, les expulsions massives de migrants par l'Algérie vers le Niger et les nouvelles sanctions adoptées par l'UE contre la Russie. Iles Chagos : le Royaume-Uni reconnait la souveraineté de MauriceAprès un bras de fer de plus d'un demi-siècle, les îles Chagos ont été rétrocédées par le Royaume-Uni à l'île Maurice. Mais les Britanniques garderont la base militaire de Diego Garcia, moyennant un loyer annuel de 120 millions d'euros, durant 99 ans. Pourquoi les Britanniques veulent-ils à tout prix garder cette base ? Les 2 000 personnes qui avaient été expulsées dans les années 1960 et 1970 vont-elles pouvoir revenir sur les îles et si oui, qui prendra en charge leur retour ? Avec Abdoollah Earally, correspondant de RFI à Port-Louis. Football : le milieu de terrain croate Luka Modric signe son départ Une page se tourne au Real Madrid. Le milieu de terrain croate Luka Modric quittera le club après la Coupe du monde clubs, en juillet 2025. Il aura porté le maillot des Merengues durant 13 ans, comment expliquer une telle longévité ? Sait-on quelle est sa prochaine destination ? Avec Antoine Grognet, journaliste au service des Sports de RFI. Niger : les expulsions massives de migrants depuis l'Algérie se multiplient Les expulsions massives de migrants par l'Algérie vers le Niger soulèvent de vives inquiétudes chez les ONG. Quelle est la position des autorités nigériennes concernant ces pratiques ? Comment le Niger compte-t-il négocier avec ses voisins pour le rapatriement de leurs ressortissants ? Avec Florence Boyer, chargée de recherche à l'Institut de Recherche pour le Développement, membre de l'Unité de Recherche Migration et Société. Guerre en Ukraine : l'UE sanctionne les navires «fantômes» russes L'Union européenne vient d'imposer un nouveau train de sanctions contre la Russie en ciblant sa flotte «fantôme». Que sait-on de ces navires et pourquoi sont-ils traqués par l'UE? Ces nouvelles sanctions peuvent vraiment avoir un impact sur le conflit et pousser la Russie à « vouloir la paix » ?Avec Cyrille Bret, géopoliticien, maître de conférences à Sciences Po Paris, chercheur associé spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale à l'Institut Jacques Delors.
Des caméras à la reconnaissance faciale, de la vidéosurveillance algorithmique en passant par les drones, la surveillance des citoyens s'accentue et se perfectionne aux rythmes des avancées technologiques et du traitement des données de masse. Dernièrement, la ville de Manchester, au Royaume-Uni, a installé des caméras dotées d'une intelligence artificielle pour détecter les automobilistes en infraction pour usage de téléphone ou absence de ceinture. On ne compte plus les villes qui se dotent de ce type de système pour contrôler le civisme et le respect des lois par les citoyens jusqu'à la prévention d'attentats. « Safe city » pour les uns ou « big brother » pour les autres, le recours à la surveillance de masse pour garantir la sécurité interroge. Comment ces dispositifs sont utilisés par les forces de l'ordre ? Qu'attendre de la révolution IA ? Et quelle efficacité ? Sommes-nous réellement plus en sécurité sous haute surveillance ?Cette émission est une rediffusion du 17 décembre 2024.Avec Félix Tréguer, chercheur associé au Centre internet et sécurité du CNRS et membre de la Quadrature du Net. Auteur de Technopolice – La surveillance policière à l'ère de l'intelligence artificielle (Éditions Divergences, 2024).Un focus d'Edward Maille, correspondant de RFI à Atlanta aux États-Unis, où l'intelligence artificielle a déjà largement gagné les postes de police. Ce qui ne déplait pas forcément à la population.En fin d'émission, le succès des repats réalisé par Charlie Dupiot :À 33 ans, Diane-Audrey Ngako est à la tête de trois agences de communication au Cameroun. Tee-shirt blanc, boucles d'oreilles coquillages et large sourire, la communicante ne passe pas inaperçue. À Douala où elle vit, on l'appelle la « mbenghiste », celle qui vient de France. Née au Cameroun, elle a vécu en France de ses 11 ans à ses 25 ans... avant de rentrer dans son pays d'origine, pour se lancer dans la communication auprès d'entreprises, ou de responsables politiques. Aujourd'hui, son groupe emploie 30 collaborateurs à temps plein et une vingtaine de travailleurs free-lance, photographes, vidéastes ou imprimeurs. Notre reporter Charlie Dupiot a rencontré Diane-Audrey Ngako dans son agence « Omenkart » à Douala... Elle fait le point avec son adjointe sur l'une des prochaines campagnes de publicité.Programmation musicale :► No Limit – Tiakola► Praying For My Downfall –- Ish Kevin.
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur l'affaire des traitements illégaux des eaux minérales par la multinationale Nestlé en France, la reprise extrêmement limitée de l'aide humanitaire à Gaza et le rapprochement entre la Chine et l'Amérique latine dans le cadre du projet commercial des « nouvelles routes de la soie ». Trump-Ramaphosa : un tête-à-tête sous tensionAux États-Unis pour une visite de quatre jours, le président Cyril Ramaphosa doit s'entretenir avec son homologue Donald Trump. Le face-à-face entre les deux hommes s'annonce tendu tant les relations entre Washington et Pretoria se sont dégradées ces derniers mois. Que faut-il attendre de cette rencontre ? Avec Valentin Hugues, correspondant de RFI à Johannesburg. France : le scandale des eaux minérales naturelles Révélée il y a un an et demi, l'affaire des traitements illégaux des eaux minérales par la multinationale Nestlé a été délibérément dissimulée par l'État français, selon une commission d'enquête sénatoriale. Pourquoi l'État a-t-il choisi de garder le silence ? Maintenant que les sénateurs disposent d'assez d'éléments, des poursuites judiciaires pourraient-elles être engagées ? Avec Aurélien Devernoix, journaliste au service politique de RFI. Gaza : une reprise très limitée de l'aide humanitaire Alors qu'une vaste opération terrestre israélienne est en cours dans la bande de Gaza, Benyamin Netanyahu a autorisé la reprise de l'aide humanitaire. Pourquoi après plus de deux mois de blocus, l'aide ne rentre qu'au compte-gouttes dans l'enclave palestinienne ? La France, le Royaume-Uni et le Canada ont annoncé qu'ils ne « resteraient pas les bras croisés », qu'est-ce que cela signifie ? Avec Jean-Paul Chagnollaud, président d'honneur de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient (Iremmo) et professeur émérite des Universités. Amérique latine : nouveau champ de bataille entre Pékin et Washington ? Pékin et Bogota ont conclu un accord visant à intégrer la Colombie dans le mégaprojet commercial des « nouvelles routes de la soie » lancé en 2013. Pourquoi la Chine se rapproche-t-elle autant de l'Amérique latine ? Est-ce une manière de concurrencer l'économie américaine dans ce contexte de guerre commerciale entre Pékin et Washington ? Avec Marie-Françoise Renard, professeure d'Économie émérite à l'Université Clermont-Auvergne, spécialiste de la Chine.
Environ un quart des élèves dans le monde a bénéficié de repas scolaires en 2024, une proportion qui atteint 47% à l'école primaire, selon un rapport de l'Unesco. Dans les pays en développement, de nombreuses écoles dépendent du Programme alimentaire mondial, ce qui met en péril les cantines lorsque les aides baissent et que les circuits d'approvisionnement local ne sont pas assez structurés. Or, le manque d'investissements dans la santé et la nutrition nuit aux résultats scolaires. Comment établir des partenariats avec des agriculteurs locaux tout en maintenant des prix bas et un approvisionnement régulier ? Les cantines peuvent-elles à la fois nourrir les élèves, favoriser leur réussite scolaire tout en soutenant les économies locales ? Avec :• Sylvie Avallone, professeur à l'Institut Agro Montpellier, membre de la Chaire Unesco «Alimentations du monde» et impliquée dans le Consortium international santé et nutrition à l'école.Un entretien avec Emeline Vin, correspondante de RFI à Londres au Royaume-Uni où la malbouffe règne dans les cantines scolaires. En fin d'émission Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de Mamady à Conakry en Guinée. Programmation musicale :► Boulène Dème - Idrissa Diop, ORCHESTRA BAOBAB ► Libère - White Corbeau.
C dans l'air du 20 mai 2025 : Trump a-t-il lâché Netanyahu ? Critiqué pour son blocus total de la bande de Gaza depuis onze semaines, Israël a laissé entrer ce mardi "une centaine de camions" dans l'enclave palestinienne. Un faible nombre - après les 9 camions d'hier - qui est loin d'apaiser les craintes de l'ONU et de nombreuses ONG, qui avertissent depuis des mois du risque de famine à Gaza. Nourriture, eau potable, carburant, médicaments... Depuis le 2 mars, pas une seule entrée d'aide alimentaire n'était parvenue à Gaza, provoquant des situations graves de malnutrition et de famine dans l'enclave dévastée par un an et demi de guerre. "Deux millions de personnes sont affamées à Gaza", a alerté hier l'Organisation mondiale de la santé. Parallèlement l'armée israélienne continue sa vaste offensive terrestre dans l'enclave palestinienne, causant de nombreux morts et des déplacements massifs de la population. Avec un objectif clair : "Nous sommes engagés dans des combats intenses et à grande échelle à Gaza, et nous avançons. Nous avons l'intention de prendre le contrôle de tout le territoire" a expliqué hier le Premier ministre Benyamin Netanyahu. Son ministre des Finances, Bezalel Smotrich, a déclaré de son côté : "Israël va détruire tout ce qui reste de la bande de Gaza".Un jusqu'au-boutisme du gouvernement israélien qui est dénoncé sur la scène internationale. Hier, dans un communiqué commun, 23 pays occidentaux ont critiqué sévèrement les modalités de l'aide. Dans un autre, la France, le Royaume-Uni et le Canada ont menacé de prendre des mesures concrètes, pour ne pas rester "les bras croisés pendant que le gouvernement Netanyahu poursuit ces actions scandaleuses". Mais lesquelles ? Au micro de France Inter ce mardi matin, le ministre des Affaires étrangères a évoqué la proposition des Pays-Bas de réexaminer "l'accord d'association entre l'Union européenne et Israël, et en particulier (celui) de son article 2 qui dit que chacune des deux parties, l'Europe et Israël, doit respecter les droits de l'homme". Jean-Noël Barrot a également assuré que la France travaillait sur le dossier d'une reconnaissance de l'État palestinien. "On ne peut pas laisser aux enfants de Gaza en héritage la violence et la haine. Donc il faut que tout cela cesse et c'est pourquoi nous sommes déterminés à reconnaître l'Etat de Palestine". Ceci devrait intervenir lors de la conférence internationale coprésidée par la France et l'Arabie Saoudite pour relancer une solution pacifique au conflit israélo-palestinien dite "à deux Etats", qui se tiendra du 17 au 20 juin.Dans la communauté internationale, les appels à des sanctions se multiplient, et même les principaux alliés d'Israël commencent à prendre leurs distances face à l'ampleur du massacre. La clé est-elle entre les mains de Donald Trump ? Si les États-Unis n'ont signé aucun des communiqués d'hier, l'administration Trump a sans doute joué un rôle dans la décision de reprendre cette aide limitée. Ces dernières semaines les signes de tension se sont multipliées entre Washington et Israël. Il y a eu des négociations directes entre les États-Unis et le Hamas qui ont permis la libération de l'otage américano-israélien Edan Alexander, les pourparlers avec l'Iran sur le dossier nucléaire, la trêve avec les Houthis, la levée des sanctions contre la Syrie ainsi que la décision de Donald Trump de rencontrer al-Charaa alors qu'il a exclu Israël de sa tournée au Moyen-Orient. Selon le Washington Post hier, des proches du président américain ont également averti les responsables israéliens qu'ils risquaient de perdre le soutien de l'administration américaine s'ils ne mettaient pas fin à la guerre alors que des négociations entre Israël et le Hamas se tiennent depuis vendredi à Doha, pour un arrêt des combats et la libération des otages.L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1 218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP, qui s'appuie sur des données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, parmi lesquelles 34 ont été déclarées mortes par l'armée.LES EXPERTS :- Anthony BELLANGER - Éditorialiste à France Info TV, spécialiste des questions internationales- Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de Libération, ex-correspondante à Jérusalem de 2000 à 2003- Agnès LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l'IREMMO, Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste les enjeux internationaux
durée : 00:59:33 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine, Bruno Baradat - Le 12 avril, en pleine crise de la sidérurgie en Europe, le gouvernement britannique a décidé de sauver les hauts fourneaux de Scunthorpe, en difficulté depuis des années, dans l'attente d'une éventuelle nationalisation. Que dit cet épisode de la désindustrialisation en Grande Bretagne ? - réalisation : Françoise Le Floch - invités : Catherine Mathieu Économiste à l'OFCE, spécialiste du Royaume-Uni et des questions européennes; Marc Lenormand Maître de conférences en études anglophones et civilisation britannique à l'Université Montpellier - Paul Valéry
Pour comprendre le conflit entre l'Inde et le Pakistan, il faut remonter à l'été 1947. Cette année-là, le Royaume-Uni quitte l'Inde, sa plus grande colonie. Mais au lieu d'un départ en douceur, c'est une partition brutale qui est décidée : l'Empire des Indes est scindé en deux États indépendants — l'Inde, à majorité hindoue, et le Pakistan, à majorité musulmane.Cette division, improvisée, précipitée, provoque le plus grand déplacement de population de l'histoire contemporaine : plus de 10 millions de personnes traversent les frontières dans la panique. Hindous et sikhs fuient vers l'Inde, musulmans vers le Pakistan. Environ un million de morts et des milliers de viols et massacres jalonnent cet exode tragique. Dès le départ, la naissance des deux pays est marquée par le sang, la peur… et la haine.Le nœud du conflit ? Le Cachemire.Ce territoire montagneux, majoritairement musulman mais dirigé à l'époque par un maharadjah hindou, est réclamé par les deux pays. En 1947, l'Inde annexe le Cachemire après une rébellion locale soutenue par des tribus pakistanaises. C'est le début de la première guerre indo-pakistanaise, et la première d'une série de trois conflits majeurs autour de cette région.Depuis, le Cachemire est coupé en deux, avec une ligne de cessez-le-feu surveillée par l'ONU, mais régulièrement violée. L'Inde contrôle environ deux tiers du territoire, le Pakistan le reste. Les deux États ne cessent de revendiquer la souveraineté totale sur la région.Un conflit identitaire et géopolitiqueAu-delà du Cachemire, le conflit entre l'Inde et le Pakistan est aussi religieux et identitaire. Le Pakistan s'est construit comme un État musulman. L'Inde, elle, se veut officiellement laïque, mais reste dominée politiquement et culturellement par la majorité hindoue. Ce choc de visions alimente les tensions, surtout depuis la montée du nationalisme hindou en Inde.La menace nucléaireDepuis 1998, les deux pays possèdent l'arme nucléaire, ce qui fait de leur rivalité l'une des plus dangereuses du monde. À plusieurs reprises, notamment en 1999 et 2019, des affrontements ont failli dégénérer en guerre ouverte. Heureusement, la dissuasion nucléaire et la pression internationale ont jusque-là évité l'irréparable.Aujourd'hui ?Le conflit est toujours latent. Le Cachemire reste un territoire militarisé. Les relations diplomatiques sont tendues, les échanges économiques limités, et la méfiance est profonde. 77 ans après la partition, l'Inde et le Pakistan sont toujours liés… par une frontière qui ne cicatrise pas. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 19 mai 2025 : Trump / Poutine : un coup de fil décisif ? « Mettre fin au bain de sang ». Tel est l'enjeu, selon les mots de Trump, du coup de fil qu'il aura à seize heures (heure française) avec Poutine. Cet entretien aura lieu trois jours après l'échec, à Istanbul, des pourparlers entre Kiev et Moscou. Les premières discussions directes entre les deux pays depuis 2022 n'ont en effet pas abouti à un cessez-le-feu. Le président américain cherche donc à remettre la pression sur le chef du Kremlin pour arrêter cette guerre.Zelensky, lui, a été reçu hier en audience privée le pape Léon XIV. Dans sa messe inaugurale de son pontificat, celui-ci a évoqué une Ukraine « martyrisée » et en a appelé à une « paix juste et durable ». Plus de trois ans après le début de ce conflit, c'est donc toute la communauté internationale qui pousse aujourd'hui à la paix.Pendant ce temps, les Britanniques retendent la main aux Européens lors du sommet Royaume-Uni - UE qui se tient à Londres. Il s'agit du premier sommet de cet ordre depuis le Brexit. Il est destiné à poser les fondations d'une relation plus étroite, en particulier en matière de défense. La guerre en Ukraine, et l'instabilité engendrée par le retour de Trump, favorisent ce rapprochement.Cette défense européenne devra se concentrer sur les cyberattaques, notamment russes. De nombreuses administrations sont visées. En France, les cyberagressions russes sont quotidiennes selon un document confidentiel de la DGSI et de la DGSE qui, pour y contrer, recrutent dans la cybersécurité. Alors, sur quoi peut déboucher la discussion entre Trump et Poutine ? Quelles relations futures entre le Royaume-Uni et l'Europe ? Comment se protéger des cyberattaques ?LES EXPERTS :Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique pour Le Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-UnisÉditorialiste à Ouest France Jean-Dominique GIULIANI - Président de la Fondation Robert Schuman, auteur de « Européen sans complexe » Paul GOGO – Journaliste, ancien correspondant à MoscouPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/