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Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur l'affaire des traitements illégaux des eaux minérales par la multinationale Nestlé en France, la reprise extrêmement limitée de l'aide humanitaire à Gaza et le rapprochement entre la Chine et l'Amérique latine dans le cadre du projet commercial des « nouvelles routes de la soie ». Trump-Ramaphosa : un tête-à-tête sous tensionAux États-Unis pour une visite de quatre jours, le président Cyril Ramaphosa doit s'entretenir avec son homologue Donald Trump. Le face-à-face entre les deux hommes s'annonce tendu tant les relations entre Washington et Pretoria se sont dégradées ces derniers mois. Que faut-il attendre de cette rencontre ? Avec Valentin Hugues, correspondant de RFI à Johannesburg. France : le scandale des eaux minérales naturelles Révélée il y a un an et demi, l'affaire des traitements illégaux des eaux minérales par la multinationale Nestlé a été délibérément dissimulée par l'État français, selon une commission d'enquête sénatoriale. Pourquoi l'État a-t-il choisi de garder le silence ? Maintenant que les sénateurs disposent d'assez d'éléments, des poursuites judiciaires pourraient-elles être engagées ? Avec Aurélien Devernoix, journaliste au service politique de RFI. Gaza : une reprise très limitée de l'aide humanitaire Alors qu'une vaste opération terrestre israélienne est en cours dans la bande de Gaza, Benyamin Netanyahu a autorisé la reprise de l'aide humanitaire. Pourquoi après plus de deux mois de blocus, l'aide ne rentre qu'au compte-gouttes dans l'enclave palestinienne ? La France, le Royaume-Uni et le Canada ont annoncé qu'ils ne « resteraient pas les bras croisés », qu'est-ce que cela signifie ? Avec Jean-Paul Chagnollaud, président d'honneur de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient (Iremmo) et professeur émérite des Universités. Amérique latine : nouveau champ de bataille entre Pékin et Washington ? Pékin et Bogota ont conclu un accord visant à intégrer la Colombie dans le mégaprojet commercial des « nouvelles routes de la soie » lancé en 2013. Pourquoi la Chine se rapproche-t-elle autant de l'Amérique latine ? Est-ce une manière de concurrencer l'économie américaine dans ce contexte de guerre commerciale entre Pékin et Washington ? Avec Marie-Françoise Renard, professeure d'Économie émérite à l'Université Clermont-Auvergne, spécialiste de la Chine.
Environ un quart des élèves dans le monde a bénéficié de repas scolaires en 2024, une proportion qui atteint 47% à l'école primaire, selon un rapport de l'Unesco. Dans les pays en développement, de nombreuses écoles dépendent du Programme alimentaire mondial, ce qui met en péril les cantines lorsque les aides baissent et que les circuits d'approvisionnement local ne sont pas assez structurés. Or, le manque d'investissements dans la santé et la nutrition nuit aux résultats scolaires. Comment établir des partenariats avec des agriculteurs locaux tout en maintenant des prix bas et un approvisionnement régulier ? Les cantines peuvent-elles à la fois nourrir les élèves, favoriser leur réussite scolaire tout en soutenant les économies locales ? Avec :• Sylvie Avallone, professeur à l'Institut Agro Montpellier, membre de la Chaire Unesco «Alimentations du monde» et impliquée dans le Consortium international santé et nutrition à l'école.Un entretien avec Emeline Vin, correspondante de RFI à Londres au Royaume-Uni où la malbouffe règne dans les cantines scolaires. En fin d'émission Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de Mamady à Conakry en Guinée. Programmation musicale :► Boulène Dème - Idrissa Diop, ORCHESTRA BAOBAB ► Libère - White Corbeau.
C dans l'air du 20 mai 2025 : Trump a-t-il lâché Netanyahu ? Critiqué pour son blocus total de la bande de Gaza depuis onze semaines, Israël a laissé entrer ce mardi "une centaine de camions" dans l'enclave palestinienne. Un faible nombre - après les 9 camions d'hier - qui est loin d'apaiser les craintes de l'ONU et de nombreuses ONG, qui avertissent depuis des mois du risque de famine à Gaza. Nourriture, eau potable, carburant, médicaments... Depuis le 2 mars, pas une seule entrée d'aide alimentaire n'était parvenue à Gaza, provoquant des situations graves de malnutrition et de famine dans l'enclave dévastée par un an et demi de guerre. "Deux millions de personnes sont affamées à Gaza", a alerté hier l'Organisation mondiale de la santé. Parallèlement l'armée israélienne continue sa vaste offensive terrestre dans l'enclave palestinienne, causant de nombreux morts et des déplacements massifs de la population. Avec un objectif clair : "Nous sommes engagés dans des combats intenses et à grande échelle à Gaza, et nous avançons. Nous avons l'intention de prendre le contrôle de tout le territoire" a expliqué hier le Premier ministre Benyamin Netanyahu. Son ministre des Finances, Bezalel Smotrich, a déclaré de son côté : "Israël va détruire tout ce qui reste de la bande de Gaza".Un jusqu'au-boutisme du gouvernement israélien qui est dénoncé sur la scène internationale. Hier, dans un communiqué commun, 23 pays occidentaux ont critiqué sévèrement les modalités de l'aide. Dans un autre, la France, le Royaume-Uni et le Canada ont menacé de prendre des mesures concrètes, pour ne pas rester "les bras croisés pendant que le gouvernement Netanyahu poursuit ces actions scandaleuses". Mais lesquelles ? Au micro de France Inter ce mardi matin, le ministre des Affaires étrangères a évoqué la proposition des Pays-Bas de réexaminer "l'accord d'association entre l'Union européenne et Israël, et en particulier (celui) de son article 2 qui dit que chacune des deux parties, l'Europe et Israël, doit respecter les droits de l'homme". Jean-Noël Barrot a également assuré que la France travaillait sur le dossier d'une reconnaissance de l'État palestinien. "On ne peut pas laisser aux enfants de Gaza en héritage la violence et la haine. Donc il faut que tout cela cesse et c'est pourquoi nous sommes déterminés à reconnaître l'Etat de Palestine". Ceci devrait intervenir lors de la conférence internationale coprésidée par la France et l'Arabie Saoudite pour relancer une solution pacifique au conflit israélo-palestinien dite "à deux Etats", qui se tiendra du 17 au 20 juin.Dans la communauté internationale, les appels à des sanctions se multiplient, et même les principaux alliés d'Israël commencent à prendre leurs distances face à l'ampleur du massacre. La clé est-elle entre les mains de Donald Trump ? Si les États-Unis n'ont signé aucun des communiqués d'hier, l'administration Trump a sans doute joué un rôle dans la décision de reprendre cette aide limitée. Ces dernières semaines les signes de tension se sont multipliées entre Washington et Israël. Il y a eu des négociations directes entre les États-Unis et le Hamas qui ont permis la libération de l'otage américano-israélien Edan Alexander, les pourparlers avec l'Iran sur le dossier nucléaire, la trêve avec les Houthis, la levée des sanctions contre la Syrie ainsi que la décision de Donald Trump de rencontrer al-Charaa alors qu'il a exclu Israël de sa tournée au Moyen-Orient. Selon le Washington Post hier, des proches du président américain ont également averti les responsables israéliens qu'ils risquaient de perdre le soutien de l'administration américaine s'ils ne mettaient pas fin à la guerre alors que des négociations entre Israël et le Hamas se tiennent depuis vendredi à Doha, pour un arrêt des combats et la libération des otages.L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1 218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP, qui s'appuie sur des données officielles. Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, parmi lesquelles 34 ont été déclarées mortes par l'armée.LES EXPERTS :- Anthony BELLANGER - Éditorialiste à France Info TV, spécialiste des questions internationales- Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de Libération, ex-correspondante à Jérusalem de 2000 à 2003- Agnès LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen Orient et vice-présidente de l'IREMMO, Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste les enjeux internationaux
durée : 00:59:33 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine, Bruno Baradat - Le 12 avril, en pleine crise de la sidérurgie en Europe, le gouvernement britannique a décidé de sauver les hauts fourneaux de Scunthorpe, en difficulté depuis des années, dans l'attente d'une éventuelle nationalisation. Que dit cet épisode de la désindustrialisation en Grande Bretagne ? - réalisation : Françoise Le Floch - invités : Catherine Mathieu Économiste à l'OFCE, spécialiste du Royaume-Uni et des questions européennes; Marc Lenormand Maître de conférences en études anglophones et civilisation britannique à l'Université Montpellier - Paul Valéry
durée : 00:20:16 - Journal de 18h - Alors que l'armée israélienne continue de bombarder Gaza, les protestations européennes se font plus fortes, et Londres suspend ses négociations commerciales avec Israël.
Les communautés Roms forment la plus grande minorité ethnique d'Europe, et celle qui subit le plus de discriminations, en particulier dans l'accès à l'éducation et à l'emploi. Dans les pays de l'UE, les lois et les dispositifs de soutien de la Commission ont permis des progrès mais il reste beaucoup à faire, et dans les pays du voisinage, la situation est pire. Comment évolue la situation des communautés Roms en Europe ? Reportage en Moldavie, où plus de 40% des enfants Roms ne sont pas inscrits à l'école - alors que le taux de scolarisation approche au niveau national 90%. Et parmi les adultes, l'analphabétisme est fréquent. Pour remédier à cette situation des médiateurs, eux-mêmes issus de la communauté, sillonnent les villages à la rencontre des familles. Maria Gerth Niculescu.Invité : Olivier Peyroux, sociologue, enseignant à Sce-po Paris, co-fondateur de l'association Trajectoires. Il est notamment l'auteur de Délinquants et victimes ; la traite des enfants d'Europe de l'est en France (Non Lieu) et Les mondes Roms (Gallimard Jeunesse). Défense européenne : en Autriche, la neutralité commence à faire débatLes européens continuent à renforcer la coopération en matière de défense : hier lundi, un partenariat a été conclu entre Bruxelles et Londres, et les 27 se sont mis d'accord sur le principe d'achats communs de matériel militaire. Le mouvement de réarmement touche tous les pays y compris l'Autriche. Dans cette République qui a proclamé sa neutralité militaire au lendemain de la 2è guerre mondiale, le débat se focalise sur les moyens humains, et sur l'armée de milice aujourd'hui très affaiblie. Reportage en Basse-Autriche de Céline Béal. Rivers of blood : au Royaume-Uni, Keir Starmer a fait ressurgir un épisode historique très controversé de l'histoire contemporaine. Quelques jours après le succès du parti d'extrême droite Reform UK aux élections locales du 1er mai, le gouvernement travailliste a publié un Livre Blanc sur l'immigration. Le but : réduire l'immigration légale qui s'est élevée entre juin 2023 et juin 2024 à 728 000 personnes. Mais au-delà des mesures radicales annoncées, et de leur impact, par exemple sur l'emploi, ce qui a fait grand bruit dans les médias c'est la fameuse tournure de phrase du Premier ministre qui a dit redouter que son pays devienne une « île d'étrangers ». Les explications de Marie Billon.
Le Royaume-Uni et l'Union européenne amorcent un rapprochement prudent, marquant une nouvelle phase de coopération notamment sur les plans économique, sécuritaire et militaire. Si un retour dans l'UE (un “BrexIN”) n'est pas à l'ordre du jour, les liens se resserrent, avec des avancées notamment saluées par des pays tiers comme la Suisse. Toutefois, ce rapprochement divise au Royaume-Uni : la presse conservatrice crie à la trahison du Brexit, tandis que d'autres médias y voient une opportunité de renouveau. En parallèle, un article du New York Times compare les limites du Brexit à l'évolution du mouvement populiste incarné par Donald Trump. Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A la Une de la presse, ce mardi 20 mai, les réactions à l'accord sur la défense, la pêche et l'énergie, conclu hier entre l'Union européenne et le Royaume-Uni. Et aussi : Londres, qui a uni sa voix à celle de Paris et Ottawa pour dénoncer l'extension des opérations israéliennes à Gaza. Une décision controversée de la Cour suprême américaine. Et une étude sur les jeunes Britanniques et internet.
Pour comprendre le conflit entre l'Inde et le Pakistan, il faut remonter à l'été 1947. Cette année-là, le Royaume-Uni quitte l'Inde, sa plus grande colonie. Mais au lieu d'un départ en douceur, c'est une partition brutale qui est décidée : l'Empire des Indes est scindé en deux États indépendants — l'Inde, à majorité hindoue, et le Pakistan, à majorité musulmane.Cette division, improvisée, précipitée, provoque le plus grand déplacement de population de l'histoire contemporaine : plus de 10 millions de personnes traversent les frontières dans la panique. Hindous et sikhs fuient vers l'Inde, musulmans vers le Pakistan. Environ un million de morts et des milliers de viols et massacres jalonnent cet exode tragique. Dès le départ, la naissance des deux pays est marquée par le sang, la peur… et la haine.Le nœud du conflit ? Le Cachemire.Ce territoire montagneux, majoritairement musulman mais dirigé à l'époque par un maharadjah hindou, est réclamé par les deux pays. En 1947, l'Inde annexe le Cachemire après une rébellion locale soutenue par des tribus pakistanaises. C'est le début de la première guerre indo-pakistanaise, et la première d'une série de trois conflits majeurs autour de cette région.Depuis, le Cachemire est coupé en deux, avec une ligne de cessez-le-feu surveillée par l'ONU, mais régulièrement violée. L'Inde contrôle environ deux tiers du territoire, le Pakistan le reste. Les deux États ne cessent de revendiquer la souveraineté totale sur la région.Un conflit identitaire et géopolitiqueAu-delà du Cachemire, le conflit entre l'Inde et le Pakistan est aussi religieux et identitaire. Le Pakistan s'est construit comme un État musulman. L'Inde, elle, se veut officiellement laïque, mais reste dominée politiquement et culturellement par la majorité hindoue. Ce choc de visions alimente les tensions, surtout depuis la montée du nationalisme hindou en Inde.La menace nucléaireDepuis 1998, les deux pays possèdent l'arme nucléaire, ce qui fait de leur rivalité l'une des plus dangereuses du monde. À plusieurs reprises, notamment en 1999 et 2019, des affrontements ont failli dégénérer en guerre ouverte. Heureusement, la dissuasion nucléaire et la pression internationale ont jusque-là évité l'irréparable.Aujourd'hui ?Le conflit est toujours latent. Le Cachemire reste un territoire militarisé. Les relations diplomatiques sont tendues, les échanges économiques limités, et la méfiance est profonde. 77 ans après la partition, l'Inde et le Pakistan sont toujours liés… par une frontière qui ne cicatrise pas. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 19 mai 2025 : Trump / Poutine : un coup de fil décisif ? « Mettre fin au bain de sang ». Tel est l'enjeu, selon les mots de Trump, du coup de fil qu'il aura à seize heures (heure française) avec Poutine. Cet entretien aura lieu trois jours après l'échec, à Istanbul, des pourparlers entre Kiev et Moscou. Les premières discussions directes entre les deux pays depuis 2022 n'ont en effet pas abouti à un cessez-le-feu. Le président américain cherche donc à remettre la pression sur le chef du Kremlin pour arrêter cette guerre.Zelensky, lui, a été reçu hier en audience privée le pape Léon XIV. Dans sa messe inaugurale de son pontificat, celui-ci a évoqué une Ukraine « martyrisée » et en a appelé à une « paix juste et durable ». Plus de trois ans après le début de ce conflit, c'est donc toute la communauté internationale qui pousse aujourd'hui à la paix.Pendant ce temps, les Britanniques retendent la main aux Européens lors du sommet Royaume-Uni - UE qui se tient à Londres. Il s'agit du premier sommet de cet ordre depuis le Brexit. Il est destiné à poser les fondations d'une relation plus étroite, en particulier en matière de défense. La guerre en Ukraine, et l'instabilité engendrée par le retour de Trump, favorisent ce rapprochement.Cette défense européenne devra se concentrer sur les cyberattaques, notamment russes. De nombreuses administrations sont visées. En France, les cyberagressions russes sont quotidiennes selon un document confidentiel de la DGSI et de la DGSE qui, pour y contrer, recrutent dans la cybersécurité. Alors, sur quoi peut déboucher la discussion entre Trump et Poutine ? Quelles relations futures entre le Royaume-Uni et l'Europe ? Comment se protéger des cyberattaques ?LES EXPERTS :Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique pour Le Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-UnisÉditorialiste à Ouest France Jean-Dominique GIULIANI - Président de la Fondation Robert Schuman, auteur de « Européen sans complexe » Paul GOGO – Journaliste, ancien correspondant à MoscouPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
En France, entre 8 000 et 12 000 marchés forains se tiennent chaque semaine. Avec leurs étals bien garnis et leurs commerçants gouailleurs, ils font vivre les centres de nombreuses villes et villages, leur permettant de résister à la concurrence des zones d'activités commerciales ou à celle de la livraison à domicile. Et les marchés ne permettent pas seulement de s'approvisionner en produits frais, locaux et de saison, ils sont aussi des lieux de rencontre, favorisant le vivre-ensemble et la diversité dans nos villes. Célébrés par les élus et les citadins, les marchés sont pourtant rarement pris en compte dans les projets de revitalisation urbaine, et la mode des «halles gourmandes» ouvertes 6 jours sur 7 menace leur existence. Comment préserver nos marchés ? Comment les penser et les considérer pour qu'ils puissent jouer pleinement leur rôle de revitalisation urbaine, au-delà de leur seule fonction commerçante ? Avec :• Olivier Razemon, journaliste spécialiste des questions de mobilité et d'urbanisme, auteur de On n'a que du beau ! Le marché, ingrédient d'une société heureuse (Éditions Écosociété, 2025)• Romarick Atoke, architecte béninois, spécialiste des smart cities, président fondateur de l'association AFRIKArchi et ancien responsable Architecture & Design urbain de Sémé City au Bénin. En fin d'émission, le portrait Fawzia Koofi, ex-députée afghane réalisé par Charlie Dupiot.Fawzia Koofi a été l'une des rares femmes députées en Afghanistan. Originaire de la province du Badakhchanau nord-est du pays, elle a grandi à Kaboul. Son père, député, a été tué quand elle avait 3 ans. Plus jeune, elle se rêvait présidente de l'Afghanistan et sa mère lui disait : « Je ne veux pas que tu deviennes présidente, je préfère que tu restes en vie ». Aujourd'hui âgée de 50 ans, Fawzia Koofi publie Lettres à mes sœurs, la voix des afghanes, aux éditions Michel Lafon. Un livre dans lequel elle revient sur son parcours et entend livrer, tant bien que mal, un message d'espoir aux femmes de son pays, elle qui vit désormais en exil au Royaume-Uni. Notre reporter Charlie Dupiot l'a rencontrée à l'occasion de son passage à Paris. Programmation musicale :► Kijan - Les freres Tima► Jenipapo Robo – Hyldon
durée : 00:03:30 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Les Toffees ont remporté leur dernier match au Goodison Park 2-0, devant un public ému qui se retrouvera désormais dans un stade flambant neuf à quelques kilomètres de là. Le stade ne va pas être détruit mais va accueillir l'équipe féminine d'Everton.
durée : 00:36:51 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - L'Union européenne et le Royaume-Uni ont trouvé un accord sur la défense et la coopération économique, ce lundi 19 mai à Londres. Pour les deux partenaires, c'est un nouveau chapitre de leur relation qui s'ouvre, cinq ans après le Brexit. - réalisé par : Thomas Lenglain
durée : 00:12:34 - L'invité d'un jour dans le monde - L'Union européenne et le Royaume-Uni ont conclu un partenariat sur la défense et la coopération économique, ce lundi 19 mai à Londres. Décryptage du tout premier accord post-Brexit entre Londres et Bruxelles avec Pauline Schnapper, professeure de civilisation britannique contemporaine.
durée : 00:36:51 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - L'Union européenne et le Royaume-Uni ont trouvé un accord sur la défense et la coopération économique, ce lundi 19 mai à Londres. Pour les deux partenaires, c'est un nouveau chapitre de leur relation qui s'ouvre, cinq ans après le Brexit. - réalisé par : Thomas Lenglain
En France, entre 8 000 et 12 000 marchés forains se tiennent chaque semaine. Avec leurs étals bien garnis et leurs commerçants gouailleurs, ils font vivre les centres de nombreuses villes et villages, leur permettant de résister à la concurrence des zones d'activités commerciales ou à celle de la livraison à domicile. Et les marchés ne permettent pas seulement de s'approvisionner en produits frais, locaux et de saison, ils sont aussi des lieux de rencontre, favorisant le vivre-ensemble et la diversité dans nos villes. Célébrés par les élus et les citadins, les marchés sont pourtant rarement pris en compte dans les projets de revitalisation urbaine, et la mode des «halles gourmandes» ouvertes 6 jours sur 7 menace leur existence. Comment préserver nos marchés ? Comment les penser et les considérer pour qu'ils puissent jouer pleinement leur rôle de revitalisation urbaine, au-delà de leur seule fonction commerçante ? Avec :• Olivier Razemon, journaliste spécialiste des questions de mobilité et d'urbanisme, auteur de On n'a que du beau ! Le marché, ingrédient d'une société heureuse (Éditions Écosociété, 2025)• Romarick Atoke, architecte béninois, spécialiste des smart cities, président fondateur de l'association AFRIKArchi et ancien responsable Architecture & Design urbain de Sémé City au Bénin. En fin d'émission, le portrait Fawzia Koofi, ex-députée afghane réalisé par Charlie Dupiot.Fawzia Koofi a été l'une des rares femmes députées en Afghanistan. Originaire de la province du Badakhchanau nord-est du pays, elle a grandi à Kaboul. Son père, député, a été tué quand elle avait 3 ans. Plus jeune, elle se rêvait présidente de l'Afghanistan et sa mère lui disait : « Je ne veux pas que tu deviennes présidente, je préfère que tu restes en vie ». Aujourd'hui âgée de 50 ans, Fawzia Koofi publie Lettres à mes sœurs, la voix des afghanes, aux éditions Michel Lafon. Un livre dans lequel elle revient sur son parcours et entend livrer, tant bien que mal, un message d'espoir aux femmes de son pays, elle qui vit désormais en exil au Royaume-Uni. Notre reporter Charlie Dupiot l'a rencontrée à l'occasion de son passage à Paris. Programmation musicale :► Kijan - Les freres Tima► Jenipapo Robo – Hyldon
Ecolo pourrait revenir à la table des négociations pour la formation d'un gouvernement bruxellois Brexit : UE et Royaume Uni en sommet à Londres pour amorcer un rapprochement Coup de fil entre Vladimir Poutine et Donald Trump pour relancer un éventuel cessez-le-feu en Ukraine Grève demain dans les services publics demain Gaza : offensive militaire de grande ampleur de l'armée israélienne sur la bande de Gaza Mystère percé au Père Lachaise à Paris : 37 ans après sa disparition, le buste de Jim Morrison a miraculeusement été retrouvé Merci pour votre écoute Entrez sans Frapper c'est également en direct tous les jours de la semaine de 16h à 17h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes et les émission en version intégrale (avec la musique donc) de Entrez sans Frapper sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8521 Abonnez-vous également à la partie "Bagarre dans la discothèque" en suivant ce lien: https://audmns.com/HSfAmLDEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Vous pourriez également apprécier ces autres podcasts issus de notre large catalogue: Le voyage du Stradivarius Feuermann : https://audmns.com/rxPHqEENoir Jaune Rouge - Belgian Crime Story : https://feeds.audiomeans.fr/feed/6e3f3e0e-6d9e-4da7-99d5-f8c0833912c5.xmlLes Petits Papiers : https://audmns.com/tHQpfAm Des rencontres inspirantes avec des artistes de tous horizons. Galaxie BD: https://audmns.com/nyJXESu Notre podcast hebdomadaire autour du 9ème art.Nom: Van Hamme, Profession: Scénariste : https://audmns.com/ZAoAJZF Notre série à propos du créateur de XII et Thorgal. Franquin par Franquin : https://audmns.com/NjMxxMg Ecoutez la voix du créateur de Gaston (et de tant d'autres...) Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:30 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Les Toffees ont remporté leur dernier match au Goodison Park 2-0, devant un public ému qui se retrouvera désormais dans un stade flambant neuf à quelques kilomètres de là. Le stade ne va pas être détruit mais va accueillir l'équipe féminine d'Everton.
durée : 00:02:18 - Le brief éco - Le Premier ministre britannique recevra lundi à Londres les dirigeants de l'Union européenne afin de discuter d'un nouvel accord de défense et d'améliorer les liens commerciaux. Une première depuis le Brexit, la sortie du Royaume-Uni de l'Europe, il y a cinq ans.
Aux États-Unis, les prix du bœuf continuent de grimper. En cause, une pénurie de bétail, alors que la demande est toujours importante. Le prix moyen du bœuf a augmenté de 60 % depuis 2020 dans le pays. En sortie d'abattoir, un kilo de bœuf vaut près de sept euros en moyenne aux États-Unis, soit davantage qu'en Europe, du jamais vu. « Un renversement complet de situation », dit même Jean-Paul Simier, expert de la filière viande et co-auteur du rapport CyclOpe sur les marchés des matières premières dont la dernière édition vient d'être publiée. Au pays du barbecue et du hamburger, les prix de la viande de bœuf ont traditionnellement toujours été plus bas qu'ailleurs.Aujourd'hui, il n'y a plus assez de bêtes pour répondre à la consommation nationale. En 50 ans, le cheptel est passé de 140 millions de têtes à 90 millions aujourd'hui – soit une baisse de 36 %. Conséquence, depuis deux ans, les importations américaines sont supérieures aux exportations et les Américains n'ont jamais autant acheté au Brésil : +57 % en cinq ans. Diminution des pâturagesLa principale explication, c'est la sècheresse qui a entraîné une baisse des surfaces de pâturages. Le réchauffement a touché les zones traditionnelles de production, notamment les Rocheuses, là où naissent les veaux, avant d'être transférés dans les régions agricoles où ils sont engraissés, dans le centre des États-Unis, au Texas notamment.La production de viande de bœuf étant devenue peu attractive et peu rémunératrice, il y a aussi moins en moins de « naisseurs » c'est-à-dire d'éleveurs de vaches allaitantes. Impact sur l'industrieLes premiers touchés sont les consommateurs, il faut aujourd'hui être « addict » pour continuer à manger du bœuf à prix d'or. L'industrie n'est pas moins concernée, les parcs d'engraissement n'étant pas assez remplis et devenant moins rentables. Les engraisseurs ont beau produire des animaux plus lourds, comme le prix d'achat des broutards et de l'alimentation bétail a augmenté, leur marge peine à être bénéficiaire.Le moral n'est pas meilleur chez les conditionneurs et exportateurs de viande : « Le bœuf connaît les conditions de marché les plus difficiles que nous ayons jamais vues », reconnaissait ces derniers jours le patron de Tyson Foods, cité par le Financial Times.Volonté d'exporter malgré toutTrès attentif à la situation et au moral des « farmers » américains, le dirigeant de la Maison Blanche affiche, malgré la baisse du cheptel, sa volonté d'exporter plus de bœuf. Donald Trump l'a prouvé encore ces derniers jours en demandant au Royaume-Uni d'importer du bœuf américain – et d'autres produits agricoles – en contrepartie d'un allègement des tarifs douaniers.Cette volonté risque cependant de ne pas suffire, car au-delà du bétail qui baisse, les prix sont un autre frein. Début 2025, le bœuf brésilien était 54 % moins cher que le bœuf américain – avec un prix de gros, à la sortie de l'abattoir, à trois euros en moyenne au Brésil contre 6,80 aux États-Unis.Les États-Unis arrivent encore à exporter des morceaux très chers, comme l'entrecôte, ou l'aloyau, au Japon et en Corée du Sud. C'est plus compliqué, en revanche, pour les morceaux de seconde catégorie sur lesquels la concurrence est plus rude. « Les Américains ne sont plus dans la compétition mondiale » résume Jean-Paul Simier.Canada et Mexique, des partenaires indispensables La filière bovine américaine pourrait souffrir, encore plus, si les tensions commerciales avec le Canada, et le Mexique devaient à nouveau se tendre. « Se fâcher avec le Canada serait tout simplement se tirer une balle dans le pied », résume Jean-Paul Simier. Les États-Unis aspirent 80 % de la production canadienne, ils achètent aussi bien la viande que des animaux vivants. Autrement dit, c'est le Canada qui permet de faire tourner les abattoirs américains. Le Mexique est lui devenu depuis quelques années un fournisseur de bêtes à engraisser des États-Unis. Début 2025, les flux ont baissé de 75 % en raison de restrictions sanitaires, résultat en février, les arrivées dans les usines d'engraissement américaines ont baissé de 19 % par rapport à l'année dernière. La mesure est progressivement en train d'être levée, les besoins d'alimenter le marché américain sont trop grands. À lire aussiÉtats-Unis : la viande de bœuf s'arrache à prix d'or
Toutes les deux semaines, Grand Plateau vous fait découvrir ou redécouvrir un coureur cycliste qui a fait parler de lui lors de la saison 2024.A 22 ans, il est l'un des espoirs du vélo au Royaume-Uni. Yohan Bredow nous présente celui qui pourrait prendre la relève de Chris Froome, alors qu'un trou générationnel s'est créé depuis la domination du quadruple vainqueur de la Grande Boucle. Oscar Onley, l'Écossais, que l'on pourra suivre sur le Tour de France, dans les rangs de la team Picnic ; voire, sur les championnats du monde au Rwanda. Production : Roxanne LacuskaRéalisation : Julie Deroo
Sortie il y a maintenant deux mois, ADOLESCENCE fit l'effet d'un raz-de-marée au Royaume-Uni, tant la série fait écho aux faits divers qui touchent la jeunesse britannique. Une fois la marée redescendue, Yannick Dahan peut enfin se remettre de ses émotions et faire le tri dans ce que le dernier phénomène Netflix a de bon à nous raconter.ADOLESCENCE de Jack Thorne et Stephen Graham est disponible sur Netflix depuis le 13 mars 2025.Précommandez CAPTURE MAG N°3 COMME DANS UN FILM DE JOHN WOO sur Tipeee et l'un de nos packs exclusifs pour accompagner votre prochaine lecture estivale : https://bit.ly/PcoJWooRetrouvez toutes nos émissions sur http://www.capturemag.frPour nous soutenir, il y a deux adresses :PATREON : https://www.patreon.com/capturemagTIPEEE : https://www.tipeee.com/capture-magLISEZ CAPTURE MAG !Toutes nos revues sont disponibles dans les librairies, les magasins de produits culturels et sites marchands.Akileos : https://bit.ly/AkilsCMCapture Mag est sur LETTERBOXD : https://letterboxd.com/CaptureMag/En MP3 sur Acast : https://bit.ly/3v6ee7sSur SPOTIFY : https://spoti.fi/3PJYnF3Sur DEEZER : https://bit.ly/2wtDauUSur APPLE podcasts : https://apple.co/2UW3AyO#adolescence #netflixseries #ashleywalters Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Épisode 1315 : Si vous avez dévoré “Le Jeu de la dame” et que vous avez toujours eu envie de comprendre le mystère des échecs, cet épisode est fait pour vous !Les échecs sur les réseaux en quelques chiffresLe Sun estime que 605 millions de personnes dans le monde jouent aux échecMark zuck à mis des billes dans l'application take take take qui permet aux joueurs de tous niveaux de jouer des partiesEn Avril le Times racontait que Les ventes de plateaux d'échecs dans la chaîne de magasins Selfridges au Royaume Uni ont augmenté de 260 % en un anLes sites d'échec sont les nouveaux sites de poker en ligneLes plateformes comme Chess.com et Lichess ont rendu les échecs accessibles à tous, partout dans le monde, à toute heure. De 2010 à 2022, Chess.com, la plateforme dominante dans le monde, a annoncé être passée de un à cent millions d'utilisateurs. Et, de 200 millions de parties jouées par mois en 2020, elle est passée à plus de 600 millions par mois en 2024—Cette accessibilité immédiate a permis à de nouveaux publics de découvrir et pratiquer le jeu.Le renouveau des échecs est aussi lié à l'influence de la pop cultureLe Jeu de la Dame (The Queen's Gambit, Netflix, 2020)Cette mini-série phénomène a été un déclencheur mondial : elle raconte l'ascension d'une jeune prodige des échecs dans l'Amérique des années 1950-60. Son immense succès a entraîné une hausse spectaculaire des ventes d'échiquiers et du nombre d'inscriptions sur les plateformes de jeu en ligneRematch (Arte, 2024)Cette série dramatique retrace le célèbre affrontement entre Garry Kasparov et l'ordinateur Deep Blue, abordant à la fois la stratégie du jeu d'échec et les enjeux humains et technologiques du duel. —Et la vague échec frappe aussi les créateurs de contenuInoxtag vient de sortir une vidéo dans laquelle 10 steamers s'affrontent aux échecs. On y retrouve des stars comme Kameto, Etoile, Maxime Biaggi… La vidéo vient d'être posté et dépasse déjà le million de vues.Le monde des échecs a aussi ses propres stars. Parmi elles, les soeur Botez.Alexandra et Andrea, vingt-six et vingt ans. 2 américaines qui casse Twitch et Youtube avec leur vidéo de parties d'échec. Plus d'1 million d'abonnés sur Twitch et quasi 2 million sur YouTube.Retrouvez toutes les notes de l'épisode sur www.lesuperdaily.com ! . . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Si vous souhaitez écouter mes autres épisodes:1/ Pourquoi Asterix et Obélix s'appellent-ils ainsi ?Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/pourquoi-ast%C3%A9rix-et-ob%C3%A9lix-sappellent-ils-ainsi/id1048372492?i=1000707334142Spotify:https://open.spotify.com/episode/5s7QVslB8HBXpHDfcZSwsz?si=ca388850b2c1465f2/ Pourquoi dit-on que nous sommes entrés dans l'ère de la post-vérité ?Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/pourquoi-dit-on-que-nous-sommes-dans-l%C3%A8re-de-la-post-v%C3%A9rit%C3%A9/id1048372492?i=1000706920818Spotify:https://open.spotify.com/episode/1877PbDOMl7D5x2Yl0Erqw?si=de16fd765c364fe53/ Pourquoi les Américains utilisent-ils "xoxo" pour dire "bisous" ?Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/pourquoi-les-am%C3%A9ricains-utilisent-ils-xoxo-pour-dire/id1048372492?i=1000706794990Spotify:https://open.spotify.com/episode/05Ns6S1cI7gYUew7tgfnrU?si=4c572130bd0440f64/ Pourquoi les Vikings préféraient-ils la hache à l'épée ?Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/pourquoi-les-vikings-pr%C3%A9f%C3%A9raient-ils-la-hache-%C3%A0-l%C3%A9p%C3%A9e/id1048372492?i=1000706755846Spotify:https://open.spotify.com/episode/7nRO3puLnnZhGqVutQ8hZQ?si=6caa84778c7b46f0--------------------------------------C'est une idée à la fois radicale et controversée, digne d'un roman de science-fiction écologique : déverser des millions de tonnes de sable verdâtre dans les océans pour lutter contre le changement climatique. Et pourtant, ce projet est bien réel. Il est actuellement étudié au Royaume-Uni, au sein du National Oceanography Centre de Southampton, dans l'objectif d'augmenter la capacité des océans à absorber le dioxyde de carbone (CO₂).Une arme contre le réchauffement climatique ?Comme les forêts, les océans sont d'immenses « puits de carbone ». Ils captent près d'un tiers des émissions humaines de CO₂. Mais selon un rapport de la National Academy of Sciences britannique publié en 2021 — récemment remis en lumière par le magazine NewScientist —, cette capacité pourrait être augmentée de 8 % grâce à une intervention géochimique inédite.L'idée ? Verser jusqu'à un million de tonnes d'olivine broyée — un minéral naturel de couleur verte composé de magnésium, silicium et oxygène — dans certaines zones stratégiques des océans. En se dissolvant dans l'eau salée, l'olivine réagit chimiquement avec le CO₂... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Dans cet épisode, nous abordons les rôles de médiateur joués par la Turquie dans les négociations entre la Russie et l'Ukraine, les projets du gouvernement britannique pour réduire l'immigration légale, ainsi que les plans de l'administration Trump pour limiter les recours judiciaires des migrants aux États-Unis.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Festival de Cannes ouvre ses portes ce mardi 13 mai, et si les projecteurs sont braqués sur les stars et les projections, c'est aussi en coulisses que le cinéma se joue. Chaque année, la Croisette accueille en parallèle le plus grand rendez-vous professionnel du secteur : le Marché du film. Décryptage. Oubliez le tapis rouge, les photographes et les petits fours et parlons affaires. Pendant dix jours, Cannes devient la capitale mondiale de l'économie du cinéma. 15 000 professionnels accrédités, 4000 films et projets représentés : le Marché du film est le lieu où se négocient les droits de distribution des films que vous verrez dans les mois à venir. C'est aussi là que se montent les coproductions internationales, que se repèrent les tendances de demain. Producteurs, distributeurs et acheteurs arpentent les stands et les salons pour décider quels films feront l'actualité des écrans de l'année à venir. À lire aussiSourires aux Golden Globes, grimaces en coulisses: Hollywood face à la criseUne année 2024 dynamique, mais sans boom pour le box-office Cet événement est aussi l'occasion de faire le point sur l'état du marché. RFI a pu consulter en avant-première le rapport annuel de l'Observatoire européen de l'audiovisuel. Ce que l'on peut affirmer, c'est que même si 2024 a été exceptionnelle en termes de production, l'année n'a pas été celle du rebond espéré. Le box-office mondial atteint 28,1 milliards d'euros, mais cela reste en baisse de 9 % par rapport à 2023. Deux géants connaissent une baisse significative. La Chine, avec -24 %, et les États-Unis, à -4 %, touchés par les récentes grèves à Hollywood, qui ont gelé la production et retardé la sortie des blockbusters. Côté gagnants, on retiendra l'Inde, le Royaume-Uni et la France, qui restent des places solides. Le streaming bouleverse l'équilibre des salles Mais le cinéma aujourd'hui, ce n'est plus seulement des projections en salles. Et les professionnels l'ont bien intégré. Toujours selon l'Observatoire européen de l'audiovisuel, un tiers des films disponibles en VOD sont européens. Les plateformes de streaming sont donc devenues essentielles à la diffusion des longs-métrages, qu'ils soient exclusivement destinés à ces canaux ou qu'ils aient eu une vie en salle auparavant. Pour les exploitants – c'est-à-dire les cinémas eux-mêmes – les conséquences sont bien réelles. Le temps passé devant un écran chez soi est aussi du temps en moins en salle. C'est l'un des défis majeurs du secteur. Autre tendance forte : le renforcement des partenariats public-privés pour financer les projets, ainsi que la promotion de la coproduction internationale pour mutualiser les coûts et s'ouvrir à de nouveaux marchés. Car, on l'a dit, le cinéma reste un marché. Un marché avec des acteurs importants, en concurrence, et où le premier rôle est très convoité.
La forteresse de Mimoyecques, située dans le Pas-de-Calais, fut construite par l'Allemagne nazie durant la Seconde Guerre mondiale dans le but de mener une attaque massive contre Londres. Ce site souterrain, dissimulé dans une colline près de la Manche, devait abriter une arme aussi redoutable que révolutionnaire : le canon V3. Contrairement aux V1 (missiles volants) et V2 (premiers missiles balistiques), le V3 était un supercanon conçu pour frapper la capitale britannique à très longue distance, sans possibilité de riposte.L'objectif stratégique de la forteresse était clair : infliger à Londres des bombardements constants, à raison de plusieurs centaines d'obus par jour, dans l'espoir de briser le moral de la population et de forcer le Royaume-Uni à capituler. Pour cela, les ingénieurs allemands développèrent un système complexe de canons à chambres multiples. Le principe consistait à utiliser une série de charges explosives réparties le long du tube du canon, qui s'enclenchaient en séquence pour accélérer progressivement un projectile de 140 kg. La portée estimée atteignait 165 kilomètres — suffisante pour toucher le cœur de Londres depuis Mimoyecques.Le site fut choisi pour sa proximité avec la côte anglaise et pour ses caractéristiques géologiques favorables : le sous-sol crayeux permettait le creusement de galeries profondes, à l'abri des bombardements. Plusieurs galeries inclinées furent creusées pour accueillir les tubes du V3, avec un réseau logistique impressionnant de bunkers, de casemates et de voies ferrées souterraines.Mais le projet prit du retard en raison de difficultés techniques. Les premiers tests révélèrent des problèmes de stabilité et de précision. Surtout, les Alliés furent rapidement alertés du danger que représentait Mimoyecques grâce à des photos aériennes et des informations fournies par la Résistance française. La Royal Air Force lança plusieurs bombardements en 1944, dont l'un particulièrement efficace le 6 juillet, utilisant les bombes "Tallboy", capables de pénétrer profondément dans le sol. Une frappe frappa directement un puits de lancement et tua de nombreux ouvriers allemands, compromettant gravement le projet.L'invasion de la Normandie, en juin 1944, scella définitivement le sort de Mimoyecques. Avant même d'être opérationnel, le site fut abandonné. Le V3 ne tirera jamais sur Londres.En résumé, la forteresse de Mimoyecques a menacé Londres car elle représentait une base de lancement pour une arme conçue spécifiquement pour bombarder la ville de manière continue. Elle incarne une des tentatives les plus ambitieuses de la guerre psychologique et technologique menée par le régime nazi. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Discours et actes violents transforment la scène internationale : invasion de l'Ukraine et menaces nucléaires par la Russie, manœuvres militaires chinoises autour de Taïwan, attaque contre Israël le 7 octobre 2023 suivie de la destruction de Gaza par l'État hébreu. Les efforts de paix et de dialogue semblent impuissants face à la brutalité du monde. Une violence qui paraît bien porter la marque d'une nouvelle ère, celle des hommes forts qui le pari du fait accompli plutôt que de la concertation. Convaincus de la faiblesse des démocraties libérales, leur stratégie est celle de l'intimidation.Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, la liste des États et des peuples offensés, intimidés ou stigmatisés par le président et son équipe ne cesse de s'allonger. Ukraine – encore elle – Canada, Groenland, Danemark, Royaume-Uni, Union européenne dénoncée par Trump comme un projet commercial antiaméricain, Égypte et Jordanie sommées d'accueillir deux millions de Palestiniens. Donald Trump est insatiable. Mais il n'est pas le seul.Sur un autre registre, les efforts de Pékin pour contrôler sa diaspora ne datent pas d'hier, mais ont tendance à se renforcer. Les exemples d'intimidation sont légion du Proche-Orient à l'Asie, du retour de Donald Trump aux provocations nord-coréennes. Le panorama est inquiétant à l'image des dynamiques internationales. Invité : Frédéric Charillon, professeur des universités, co-directeur du centre Géopolitique, défense et leadership à l'Essec. Auteur de Géopolitique de l'intimidation. Seuls face à la guerre, éd. Odile Jacob.
Ce vendredi 9 mai, l'accord conclu entre les États-Unis et le Royaume-Uni, le dernier rebondissement dans la guerre commerciale, a été abordé par Christian Parisot, économiste et conseiller auprès d'Aurel BGC, Emmanuel Combe, Senior Advisor chez Image 7, et Roland Gillet, professeur d'économie financière à l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, dans l'émission Les Experts, présentée par Nicolas Doze sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Depuis 2011, le festival Focus Wales s'impose comme un rendez-vous incontournable pour qui cherche à dénicher la relève musicale internationale. Implanté à Wrexham, au nord du Pays de Galles, cet événement à taille humaine revendique un double ancrage : l'ouverture au monde et le soutien à la scène locale. Si la programmation réunit chaque année plus de 250 artistes venus des quatre coins du globe, sa vocation première reste de mettre en lumière les talents gallois, souvent sous-représentés dans les grands circuits. Parmi les groupes emblématiques de cette dynamique, Afro Cluster occupe une place de choix. Basé à Cardiff, ce collectif aux sonorités métissées, fusionnant funk, jazz, afrobeat et hip-hop, a su séduire bien au-delà des frontières du pays. Populaire auprès du public gallois, il a également foulé les scènes de festivals prestigieux comme Glastonbury. Une reconnaissance méritée pour un groupe qui incarne, à lui seul, l'esprit de Focus Wales : une musique ouverte, inventive et profondément enracinée dans son territoire.Festival Focus Wales jusqu'au 10 mai 2025 au Pays de GallesÀ lire aussiJoe The Poet, voix brute du Bronx au Focus Wales
Ce vendredi 9 mai, les raisons qui ont contraintes Donald Trump à signer un accord commercial avec le Royaume-Uni en pleine guerre des taxes ont été abordées par Nicolas Doze dans sa chronique Doze d'économie dans l'émission Tout pour investir présentée par Lorraine Goumot sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Ce vendredi 9 mai, les raisons qui ont contraintes Donald Trump à signer un accord commercial avec le Royaume-Uni en pleine guerre des taxes ont été abordées par Nicolas Doze dans sa chronique Doze d'économie dans l'émission Tout pour investir présentée par Lorraine Goumot sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
durée : 00:18:59 - Journal de 18h - C'est une première trêve dans la guerre commerciale de Donald Trump. Le président américain annonce un accord entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Il s'agit en réalité d'un compromis qui prévoit par exemple de réduire à 10% les taxes sur les véhicules britanniques exportées aux Etats-Unis.
durée : 00:18:59 - Journal de 18h - C'est une première trêve dans la guerre commerciale de Donald Trump. Le président américain annonce un accord entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Il s'agit en réalité d'un compromis qui prévoit par exemple de réduire à 10% les taxes sur les véhicules britanniques exportées aux Etats-Unis.
Le chardon est l'un des symboles les plus anciens et emblématiques de l'Écosse. On le retrouve sur les pièces de monnaie, les insignes militaires, les passeports britanniques (pour la partie écossaise), et même dans les armoiries royales. Mais pourquoi une plante épineuse, sauvage et modeste est-elle devenue le symbole d'un peuple aussi fier que les Écossais ? Pour le comprendre, il faut plonger dans l'histoire, la légende et la symbolique.Une légende tenaceL'origine la plus fréquemment évoquée est une légende médiévale qui aurait eu lieu au XIIIe siècle, lors des invasions vikings. Selon cette histoire, un groupe de soldats nordiques tenta une attaque nocturne sur un camp écossais, afin de profiter de l'effet de surprise. Pour se faire discrets, les envahisseurs ôtèrent leurs chaussures. Malheureusement pour eux, l'un des hommes marcha sur un chardon et poussa un cri de douleur, alertant les Écossais endormis. Grâce à cela, les défenseurs purent repousser l'attaque. En signe de gratitude, le chardon fut adopté comme emblème national.Bien qu'aucune preuve historique ne confirme cette version, elle illustre parfaitement les qualités que les Écossais aiment s'attribuer : vigilance, courage, et capacité à se défendre farouchement, même avec des moyens simples.Un symbole de résistanceAu-delà de la légende, le choix du chardon comme symbole est profondément symbolique. Cette plante, courante dans les landes écossaises, pousse dans des conditions difficiles, sur des sols pauvres et exposés. Elle incarne la résilience et la fierté d'un peuple qui a su résister à de nombreuses tentatives de domination : par les Anglais, les Vikings, ou encore les Romains.Ses épines sont également une métaphore de l'hostilité envers l'envahisseur : beau de loin, mais dangereux de près. Le message est clair : « Ne me touche pas sans en payer le prix ».Une reconnaissance officielleLe chardon apparaît pour la première fois comme symbole royal écossais sous le règne du roi Jacques III, au XVe siècle. Il orne alors certaines pièces de monnaie. Mais c'est au XVIe siècle que le symbole gagne en prestige, avec la création, en 1540, de l'Ordre du Chardon (Order of the Thistle), une distinction honorifique écossaise toujours active aujourd'hui. Cet ordre, l'un des plus anciens et prestigieux du Royaume-Uni, souligne l'importance du chardon dans l'identité nationale écossaise.En résuméLe chardon est bien plus qu'une plante : il est le symbole vivant de l'âme écossaise, à la fois robuste, fier et indomptable. Son adoption comme emblème repose à la fois sur une légende populaire, une forte symbolique de défense et une reconnaissance royale ancienne. Une plante modeste, certes, mais au cœur de l'identité d'un peuple. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ce mardi, sur Europe 1, Agnès Verdier-Molinié s'intéresse aux référendums nécessaires pour le budget de la France. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:37 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Alors que les champions du monde de cette variante du billard sont quasiment tous Britanniques ou issus du Commonwealth depuis 1927, ce jeune Chinois de 28 ans s'est imposé ce lundi, au Royaume-Uni. Et ce après un parcours exceptionnel, après sa suspension pour participation à des matchs truqués.
durée : 00:03:37 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Alors que les champions du monde de cette variante du billard sont quasiment tous Britanniques ou issus du Commonwealth depuis 1927, ce jeune Chinois de 28 ans s'est imposé ce lundi, au Royaume-Uni. Et ce après un parcours exceptionnel, après sa suspension pour participation à des matchs truqués.
Donald Trump a proposé d'imposer des droits de douane de 100 % sur les films diffusés aux États-Unis mais produits à l'étranger, accusant les incitations fiscales étrangères de nuire à l'industrie cinématographique américaine. Cette mesure vise notamment des pays comme le Canada, le Royaume-Uni ou la Belgique, qui attirent les tournages grâce à des avantages fiscaux. Mais en réalité, les grandes victimes seraient les studios américains eux-mêmes, qui tournent souvent à l'étranger pour réduire les coûts. L'annonce suscite l'inquiétude, d'autant plus que les contours de la mesure restent flous. À quelques jours du Festival de Cannes, les professionnels redoutent une aggravation des difficultés déjà rencontrées par le secteur. Présenté par Milan Berckmans Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'aventurière et archéologue britannique aura mené une existence à nulle autre pareille, une vie digne d'un roman, faîte d'aventures, d'amours contrariés et d'intrigues politiques. Avec le désert et la Mésopotamie de la fin du XIXe siècle - début XXe pour décor et refuge. À son sujet, les surnoms sont légion et en disent long : la « Khatoun » soit la sultane en turc, la « Lawrence d'Arabie au féminin , la reine du désert, la reine sans couronne... Et pourtant, rien ne prédestinait Gertrude Bell à un tel destin. Née en 1868 dans une famille anglaise très fortunée, où le destin d'une fille de bonne famille est d'abord de faire de belles noces et de beaux enfants, Gertrude Bell sera à la fois archéologue, alpiniste, exploratrice, diplomate, voire espionne…Polyglotte et première diplômée d'Oxford en histoire moderne, cette femme a eu l'occasion, comme certaines de ses compatriotes anglaises issues de l'upper-class victorienne, de se mesurer au vaste monde, fuyant les conventions et un milieu certes privilégié, mais très étriqué pour le genre féminin, surtout quand il est intrépide… En même temps, Gertrude affichera des positions contradictoires contre le droit de vote des femmes, considérant qu'elles ne sont pas assez éduquées pour l'exercer. Elle sera fascinée par l'Orient, les cultures et les langues des bédouins locaux qu'elle respectait et traitait en égaux, mais tiendra toujours une stricte position coloniale et britannique. Malgré l'influence immense qu'elle a eue sur le Moyen-Orient et notamment le fait qu'elle participera à dessiner les contours de l'actuel Irak dans un contexte impérialiste féroce, Gertrude Bell demeure peu connue encore aujourd'hui, en particulier dans le monde francophone. Et c'est certainement ce qui a intrigué, fasciné, notre consœur journaliste de France 24, Roselyne Febvre… Elle lui consacre une biographie romancée parue récemment en France, aux Éditions du Rocher : Le Pacte du désert.À écouter aussi«Le pacte du désert», Roselyne Febvre explore la vie d'une aventurière oubliéeÀ travers ce livre, on suit les méandres d'une existence singulière passée à dos de chameau ou de cheval dans le désert d'Arabie, à la rencontre de redoutables chefs bédouins, dans des cénacles et des lointains où la femme n'avait, à cette époque, pour ainsi dire, pas sa place. Gertrude Bell, elle, l'a trouvé dans le désert, trouvant aussi dans les immensités la consolation d'une certaine solitude, sur fond d'amours impossibles et de dépression tenace. Un nouvel épisode de notre collection « Compagnons /Compagnes de route », série de portraits radiophoniques d'écrivains et d'écrivaines voyageurs et voyageuses. Avec Roselyne Febvre, autrice de Le pacte du désert.En savoir plus :Sur Le pacte du désert de Roselyne Febvre. Édition du Rocher. 2025Sur le fond d'archives de Gertrude Bell de l'Université de Newcastle qui concentre photos, cartes et écrits de la grande dame. Une vraie fenêtre sur le temps de Gertrude.
Du Groenland au Gabon en passant par le Royaume-Uni, c'est un nouveau voyage sur la planète économie que nous vous proposons, dans des pays qui chacun à leur manière tentent d'assurer leur souveraineté tout en cherchant à attirer les investisseurs. Découvrez nos reportages et nos interviews exclusives.
DoorDash, le géant américain de la livraison de repas, multiplie les manœuvres pour consolider sa position internationale. Dernier coup en date : une proposition de 3,1 milliards d'euros pour racheter Deliveroo, l'entreprise britannique bien implantée en Europe. Cette opération, révélée dimanche par Les Échos, permettrait à DoorDash d'accroître significativement sa présence sur le Vieux Continent.Fondée en 2012 à San Francisco par Tony Xu et trois associés, DoorDash est aujourd'hui le leader incontesté du secteur aux États-Unis avec 67 % de part de marché, loin devant ses concurrents Uber Eats et Grubhub. Cotée au Nasdaq depuis décembre 2020, l'entreprise a généré 10,7 milliards de dollars de chiffre d'affaires en 2024, en hausse de 24 % sur un an.Mais DoorDash ne se contente plus de livrer des repas. La plateforme californienne a élargi son champ d'action à la livraison de courses alimentaires, boissons alcoolisées et produits de grande consommation. Cette diversification, entamée il y a plusieurs années, s'est accélérée avec le rachat en 2021 de la start-up finlandaise Wolt pour 7 milliards d'euros, ce qui a permis à DoorDash d'étendre sa couverture à plus de 30 pays, notamment en Europe du Nord et de l'Est.La tentative d'absorption de Deliveroo s'inscrit pleinement dans cette stratégie. Déjà, en 2024, DoorDash avait exprimé son intérêt, mais les négociations avaient échoué sur des désaccords d'évaluation. Cette fois, Deliveroo reste prudent. Dans un communiqué, la société indique qu'« il n'y a aucune certitude qu'une offre ferme soit faite » et recommande à ses actionnaires de ne prendre « aucune mesure à ce stade ». DoorDash a jusqu'au 23 mai pour formaliser sa proposition.L'acquisition permettrait à DoorDash de se renforcer dans des marchés stratégiques, comme le Royaume-Uni, la France, l'Italie ou encore les Pays-Bas, où Deliveroo dispose d'une implantation solide.Toutefois, cette expansion ne se fait pas sans heurts. En 2025, Uber a déposé plainte contre DoorDash pour pratiques anticoncurrentielles, l'accusant d'imposer des clauses d'exclusivité à certains restaurants pour empêcher toute concurrence. DoorDash a rejeté ces accusations, affirmant que ses relations avec les restaurateurs reposent sur la qualité de ses services et leur propre préférence.L'avenir dira si cette offensive sur Deliveroo se concrétisera, mais une chose est sûre : DoorDash compte bien devenir un acteur incontournable du commerce local, bien au-delà des repas livrés à domicile. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Réduire le budget dédié à l'environnement pour accroitre celui de la défense, dans de nombreux pays européens, c'est l'arbitrage qui s'est imposé. Au Royaume-Uni, l'aide internationale s'est vue amputée d'une bonne part des financements pour lutter contre les dérèglements climatiques. Les priorités ne sont plus les mêmes au grand dam des scientifiques et des activistes pour le climat. Reportage à Londres de Marie Billon. En zone occupée en Ukraine, l'encadrement patriotiqueSigne de l'approche américaine toujours transactionnelle : entre Kiev et Washington, le fameux accord sur l'exploitation des minerais du pétrole et du gaz est enfin scellé. Pour le président américain, il s'agit d'une compensation à l'aide militaire fournie. Pendant ce temps, les combats continuent et Moscou poursuit sa campagne de russification et d'encadrement patriotique à destination de la jeunesse. Notre correspondante Anissa El Jabri a pu se rendre dans le sud du pays, dans la partie de la région de Kherson sous administration russe, à Genishenk. Reportage soumis à l'obtention d'une accréditation spéciale et réalisé en présence d'un membre de l'administration.La revue de presse sonore de Franceline BerettiEt pour notre revue de presse sonore de la semaine, on revient avec vous Franceline Beretti sur les images du black out en Espagne et au Portugal. Pas d'électricité, pas de transport ou de portable... et l'angoisse des habitants. L'heure est désormais aux explications.À lire aussiL'Espagne et le Portugal frappés par une panne d'électricité massiveLa chronique musique de Vincent ThévalMàiri Morrison & Alasdair Roberts – « Màiri nighean Dòmhnaill » (Écosse)
Ecoutez RTL autour du monde du 29 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Semaine test pour les travaillistes britanniques qui sont revenus au pouvoir en juillet 2024. 13 millions d'électeurs sont appelés aux urnes ce jeudi (1er mai 2025) pour des élections locales. Et les sondages ne sont pas bons. C'est le parti post-Brexit, Reform Uk qui caracole désormais en tête avec 25% des intentions de vote. Avec une campagne très populiste et trumpiste, ils ont capitalisé sur les échecs du Premier ministre Keir Starmer sur la relance économique, les aides sociales et le contrôle migratoire. Dans la ville d'Ashford, dans le Kent, au sud de Londres, Marie Billon a rencontré des conservateurs inquiets de cette nouvelle vague dégagiste...L'immigration, le sujet est en tête du programme Reform Uk mais aussi de tous les partis populistes... Avec quelle précautions la presse peut-elle en parler ? C'est tout l'objet d'une nouvelle charte présentée aux assises méditerranéennes du Journalisme qui se tiennent à Marseille, Juliette Gheerbrant. Pauvres séniors turcsLa Turquie, un pays jeune qui s'est longtemps désintéressé de cette ultra-minorité que constituaient les séniors. Mais la baisse de la natalité, la hausse de l'espérance de vie commencent à changer la donne. Et surtout, les plus de 65 ans sont les plus impactés par la crise économique et l'hyperinflation qui touche le pays. Près d'un quart d'entre eux sont considérés comme pauvres. Les retraités laissés pour compte. C'est le reportage à Ankara d'Anne Andlauer. Interdiction des néonicotinoïdes en RoumanieLes néonicotinoïdes, ces pesticides qui déciment les abeilles à nouveau au cœur du débat. La substance très controversée est formellement interdite en Europe, mais il y a eu de nombreuses dérogations. En France, un projet de loi qui sera examiné à la fin du mois voudrait revenir sur cette interdiction.Mais en Roumanie, troisième plus grand exportateur de miel de l'Union européenne, la justice a finalement interdit son usage sur le colza, le tournesol et le maïs. À Bucarest, Benjamin Ribout.
Dans cet épisode, Lucian Ilie, avocat aux barreaux de Paris, Bucarest et du Royaume-Uni, nous partage son parcours international et sa vision du contentieux transnational. De l'arbitrage à la pratique comparée du droit, il nous parle avec clarté et humilité d'un métier exercé à l'échelle mondiale. Avec une expérience acquise entre grandes firmes, institutions européennes et chambres d'arbitrage, Lucian partage les coulisses d'un métier en constante évolution, au croisement de plusieurs cultures juridiques.Une conversation passionnante pour découvrir l'envers du décor du droit international des affaires.Bonne écoute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est une association bien connue : cigarette dans une main, tasse de café dans l'autre. Mais ce duo n'est pas seulement culturel ou lié aux pauses au travail. Il s'explique aussi par des raisons biologiques très concrètes.Fumer modifie la façon dont notre corps traite certaines substances, comme la caféine. La fumée de cigarette contient des composés qui "réveillent" certaines enzymes du foie. Ces enzymes vont alors dégrader la caféine plus rapidement que chez une personne non fumeuse. Résultat : la caféine reste moins longtemps dans l'organisme, et ses effets sont plus courts. Pour compenser, les fumeurs ont souvent besoin de boire plus de café pour ressentir le même coup de boost qu'un non-fumeur.Cette explication a été confirmée par la science. Une étude menée par l'Université de Bristol, publiée dans l'International Journal of Epidemiology, a analysé les données de plus de 250 000 personnes au Royaume-Uni, en Norvège et au Danemark. Elle a montré que chaque cigarette supplémentaire fumée par jour était associée à une augmentation de la consommation de café. Plus surprenant encore, une variante génétique liée à une consommation plus élevée de tabac était également associée à une consommation plus importante de café… mais uniquement chez les fumeurs. Cela confirme que le lien est bien biologique, et pas seulement une question d'habitude.Mais les raisons ne s'arrêtent pas là. Le café et la cigarette sont souvent consommés ensemble par habitude ou rituel : le café du matin avec la première clope de la journée, ou la pause café-clope entre collègues. Cette association, souvent ancrée dans le quotidien, renforce l'envie de consommer les deux en même temps.Il y a aussi un aspect pratique : certains fumeurs utilisent le café comme substitut dans les endroits où fumer est interdit, ou lorsqu'ils essaient de réduire leur consommation de tabac. Le geste, le moment de pause, la stimulation… le café devient alors un "remplaçant" psychologique à la cigarette.En résumé, les fumeurs boivent plus de café parce que leur corps élimine la caféine plus vite, mais aussi parce que les deux substances sont souvent liées dans leurs habitudes de vie. Ce lien a des implications pour la santé, notamment lors du sevrage tabagique ou de la prescription de certains médicaments. Un point de plus à connaître pour mieux comprendre les effets du tabac sur l'organisme — au-delà des poumons. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Une femme au Royaume-Uni donne naissance à une fille après avoir reçu une greffe d'utérus de sa sœur, une première médicale dans le pays. Traduction:A woman in the UK gives birth to a girl after receiving a uterus transplant from her sister, a medical first in the country. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans le monde entier, des débats ont lieu sur le suicide assisté médicalement. L'Allemagne, la France et le Royaume-Uni débattent actuellement de savoir s'il devrait être autorisé, et pour qui.Traduction :Around the world there are conversations on medically assisted dying. Germany, France and the UK are all currently debating whether it should be permitted, and for whom. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
L'impôt sur le revenu, aujourd'hui perçu comme une composante incontournable des finances publiques, n'a pourtant pas toujours existé. Il a été créé pour répondre à des besoins précis de l'État à un moment charnière de son histoire, notamment en France, mais aussi dans d'autres pays européens. Son instauration repose sur des enjeux budgétaires, sociaux et militaires, et marque un tournant dans la manière dont l'État perçoit ses citoyens et leur contribution collective.Un besoin urgent de financement de l'ÉtatEn France, l'impôt sur le revenu a été institué en 1914, sous le gouvernement de Raymond Poincaré, alors président de la République, et avec l'appui du ministre des Finances Joseph Caillaux. La raison principale ? Le besoin croissant de financer les dépenses militaires face à une Europe en tension à la veille de la Première Guerre mondiale.Jusque-là, le système fiscal français reposait majoritairement sur des impôts indirects (sur la consommation, comme les droits sur le sel ou l'alcool), et des contributions foncières. Or, ces impôts étaient souvent injustes, car ils ne prenaient pas en compte les véritables revenus des citoyens, et pesaient proportionnellement plus sur les plus modestes.Une mesure de justice socialeL'idée d'un impôt progressif sur le revenu — c'est-à-dire un impôt dont le taux augmente avec le revenu — s'inscrit également dans un souci de justice fiscale. Elle visait à faire contribuer les plus riches à hauteur de leurs capacités réelles, dans un contexte d'inégalités économiques croissantes.Déjà appliqué au Royaume-Uni depuis 1842 (réinstauré après une première tentative au XVIIIe siècle), l'impôt sur le revenu était vu comme un levier moderne et équitable, permettant de financer l'État sans pénaliser excessivement les classes populaires.Des résistances et un tournant historiqueL'instauration de l'impôt sur le revenu fut cependant très contestée en France. Les classes aisées s'y opposèrent farouchement, craignant une atteinte à leur vie privée (car il nécessitait de déclarer ses revenus) et une remise en question de leur pouvoir économique.Il fallut plusieurs années de débats, et même l'urgence de la guerre, pour que la loi soit définitivement votée en juillet 1914. Elle entra pleinement en application après la guerre, en 1917, avec un barème progressif et des seuils d'imposition selon les revenus.Un impôt devenu pilier de l'État moderneAujourd'hui, l'impôt sur le revenu est un outil central de redistribution et de financement des politiques publiques. Sa création symbolise l'entrée dans une fiscalité moderne, plus transparente, et adaptée à la complexité des économies contemporaines. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.