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La music story du jour c'est celle des voix de l'électro, épisode 3…5 voix cette semaine, 5 parcours mais aussi 5 expertises. Aujourd'hui c'est au Royaume Uni qu'on fonce, enjambons donc la Manche pour saluer Clémentine Douglas. Qui ? Tu peux répéter ? Clémentine Douglas qui dernièrement a eu le bon goût de collaborer avec Calvin Harris autour du son « Blessings »
En France, entre 8 000 et 12 000 marchés forains se tiennent chaque semaine. Avec leurs étals bien garnis et leurs commerçants gouailleurs, ils font vivre les centres de nombreuses villes et villages, leur permettant de résister à la concurrence des zones d'activités commerciales ou à celle de la livraison à domicile. Et les marchés ne permettent pas seulement de s'approvisionner en produits frais, locaux et de saison, ils sont aussi des lieux de rencontre, favorisant le vivre-ensemble et la diversité dans nos villes. Célébrés par les élus et les citadins, les marchés sont pourtant rarement pris en compte dans les projets de revitalisation urbaine, et la mode des «halles gourmandes» ouvertes 6 jours sur 7 menace leur existence. Comment préserver nos marchés ? Comment les penser et les considérer pour qu'ils puissent jouer pleinement leur rôle de revitalisation urbaine, au-delà de leur seule fonction commerçante ? Cette émission est une rediffusion du 19 mai 2025. Avec : • Olivier Razemon, journaliste spécialiste des questions de mobilité et d'urbanisme, auteur de On n'a que du beau ! Le marché, ingrédient d'une société heureuse (Éditions Écosociété, 2025) • Romarick Atoke, architecte béninois, spécialiste des smart cities, président fondateur de l'association AFRIKArchi et ancien responsable Architecture & Design urbain de Sémé City au Bénin. En fin d'émission, le portrait Fawzia Koofi, ex-députée afghane réalisé par Charlie Dupiot. Fawzia Koofi a été l'une des rares femmes députées en Afghanistan. Originaire de la province du Badakhchanau nord-est du pays, elle a grandi à Kaboul. Son père, député, a été tué quand elle avait 3 ans. Plus jeune, elle se rêvait présidente de l'Afghanistan et sa mère lui disait : « Je ne veux pas que tu deviennes présidente, je préfère que tu restes en vie ». Aujourd'hui âgée de 50 ans, Fawzia Koofi publie Lettres à mes sœurs, la voix des afghanes, aux éditions Michel Lafon. Un livre dans lequel elle revient sur son parcours et entend livrer, tant bien que mal, un message d'espoir aux femmes de son pays, elle qui vit désormais en exil au Royaume-Uni. Notre reporter Charlie Dupiot l'a rencontrée à l'occasion de son passage à Paris. Programmation musicale : ► Kijan - Les freres Tima ► Jenipapo Robo – Hyldon.
Depuis le début des années 2000, les prix des logements dans la plupart des capitales et des grandes villes dans le monde, connait une inflation démesurée. Des parts toujours plus importantes des populations n'ont plus accès à la propriété et sont pénalisées par des loyers qui augmentent plus vite que leurs revenus. Pourtant en 2022, en France, un quart des 7,6 millions de résidences principales se trouvaient « en sous-occupation très accentuée », selon l'INSEE. Un marché en tension et soumis à la spéculation, pénalise les jeunes, les groupes vulnérables et plus globalement l'économie. Les habitants sont exclus des centres-villes et les locations touristiques s'implantent dans des quartiers entiers. Comment, dans une économie de marché, revenir à une situation plus équitable et permettre à tous d'accéder à un logement décent ? Avec : • Isabelle Rey-Lefebvre, journaliste et autrice de l'ouvrage, Halte à la spéculation sur nos logements ! (Rue de l'échiquier, 2023) • Julien Migozzi, chercheur en Géographie économique à l'Université d'Oxford au Royaume-Uni. Ses travaux portent sur le rôle de la finance, du numérique et de l'immobilier dans l'évolution des villes et des inégalités. Il a notamment travaillé sur la ville du Cap en Afrique du Sud • Mathilde Jourdam-Boutin, docteure en Géographie et ingénieure de recherche à Aix Marseille Université. Ses travaux portent sur le capitalisme immobilier dans les villes africaines plus particulièrement camerounaises. Un entretien avec Gwendolina Duval, correspondante de RFI à Mexico. La capitale mexicaine a connu plusieurs manifestations importantes pour dénoncer l'augmentation complètement folle des prix du logement dans la capitale. Programmation musicale : ► Kin la belle - Damso ► Cool in my cellar - Stand High Patrol.
durée : 00:11:36 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Ce week-end, à Birmingham, le parti Reform UK a tenu son congrès annuel - l'ambiance était à la fête... La formation politique d'extrême droite qui capitalise depuis des années sur la lutte contre l'immigration, ne cesse de grimper dans les sondages. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Catherine Mathieu Économiste à l'OFCE, spécialiste du Royaume-Uni et des questions européennes
[SPONSORISÉ] « Mourir pour des idées, d'accord, mais de mort lente », chantait Georges Brassens. Mais pour la députée britannique Jo Cox, la sentence fut brutale. Trois coups de feu suffirent à éteindre ses convictions. Le 16 juin 2016, elle est sauvagement assassinée en pleine rue devant plusieurs témoins. Un crime survenu à seulement quelques jours du référendum sur le Brexit, et presque allégorie de la cristallisation politique du pays que ces débats entraînent. Jo Cox, la travailliste engagée pour le maintien du Royaume-Uni dans l'Union Européenne et l'ouverture du pays à l'immigration, tuée par Thomas Mair, adepte de théories suprémacistes blanches et ultra-nationalistes.En juin 2016, Helen Joanne Cox dite Jo, est députée travailliste depuis un peu plus d'un an, élue dans la circonscription de Batley and Spen, dans le West Yorkshire, sa région natale. Elle a 41 ans et un parcours impressionnant. Née au sein d'une famille modeste, elle se hisse jusqu'aux bancs de la prestigieuse Université de Cambridge et raconte ses difficultés à s'intégrer auprès de camarades issus de classes sociales supérieures. Pas à pas, elle solidifie son engagement politique, jusqu'à son arrivée à la Chambre des Communes en 2015. Très vite, son quotidien vogue au rythme des débats sur le Brexit.
Jamais un membre du G7 n'a encore franchi le pas : la France a finalement annoncé, en juillet dernier, qu'elle allait reconnaître l'État de Palestine. C'est déjà fait par une très grande majorité de pays membres de l'Organisation des Nations unies… mais la récente initiative française a entraîné une dynamique, du côté des puissances occidentales : le Canada, l'Australie, le Royaume-Uni ou encore la Belgique ont également annoncé, par la suite, vouloir reconnaître (sous certaines conditions) un État palestinien. Cela doit être officialisé à la fin de l'Assemblée générale de l'ONU, qui débute le 9 septembre, au moment où l'armée israélienne durcit son offensive à Gaza et accélère la colonisation de la Cisjordanie. D'un point de vue symbolique, juridique, politique, mais aussi régional, quelles conséquences cette reconnaissance d'un État palestinien par plusieurs pays occidentaux peut-elle avoir ? Invités : Jean-Paul Chagnollaud, professeur émérite des universités, président d'honneur de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO), coauteur de l'Atlas des Palestiniens (éditions Autrement) Alain Dieckhoff, sociologue, directeur de recherche au CNRS, auteur de l'ouvrage Israël-Palestine : une guerre sans fin ? (éditions Dunod)
C'est un mouvement underground qui se démocratise depuis une dizaine d'années sur la scène musicale : les algoraves. Contraction des mots algorithme et rave, les algoraves sont des évènements dans lesquels les musiciens pratiquent le live coding, une pratique d'improvisation où les langages de programmation deviennent des instruments de création en temps réel. Les platines et les instruments sont remplacés par des ordinateurs sur lesquels les lignes de codes s'enchaînent pour créer ou modifier un son. Des lignes de codes défilent sur un écran géant, soutenues par des images, elles aussi codées. Une rythmique électronique résonne, elle est composée par un musicien peu commun, un live coder. L'artiste Azertype pianote sur les touches de son clavier d'ordinateur. « Pour moi, le live coding, c'est créer de la musique ou des images en écrivant des lignes de code pour modifier en temps réel. C'est plus de l'ordre de la jam ou d'une improvisation. Et l'algorithme, on va dire, c'est plus un mouvement, une manière dont se passent les soirées », estime-t-il. Car le live coding c'est d'abord une question de transparence envers le public. « Quand on fait du live coding, on aime bien montrer son écran pour que les personnes puissent suivre, regarder ce qu'on est en train de faire, faire le lien entre ce qu'on voit et ce qu'on entend », explique-t-il. Azertype s'amuse à unifier homme et machine, il a créé un exosquelette, un dispositif métallique adoptant la forme de ses épaules avec un ordinateur sur lui et les bras remplis d'autres gadgets : « Cela me permet de me déplacer dans le public, de voir les gens et de sortir du côté où on est sur scène, derrière son ordinateur, au-dessus de tout le monde. Moi, je préfère être au milieu avec les gens. » Lors de ces algoraves, on ne code pas que du son, mais aussi des images. « Je crée des petites boucles animées en temps réel en les programmant pendant des performances. Ce que je fais souvent, c'est que je prépare une petite animation, mais qui va évoluer. C'est-à-dire qu'il n'y a pas plusieurs scénettes, il y en a une majeure avec tous les effets, et je vais en rajouter au fur et à mesure, la rendre plus complexe. L'image qui est projetée, elle est 100 % programmée, c'est un algorithme qui la génère. Et donc du coup, quand on manipule l'algorithme, on n'est plus absolument tous les aspects de l'image » détaille l'artiste Flopine, vidéo-jockey et live-codeuse visuelle. La pratique est née au Royaume-Uni et se diffuse peu à peu en France. À Lyon, chaque année, un évènement réunit la communauté. Remy Georges est membre du Cookie Collective, un rassemblement d'artistes digitaux, qui organise cet évènement. « Chaque année, j'essaye d'organiser une algorave assez massive, sous la forme d'un marathon dans lequel on essaye de faire 12h de musique non-stop avec des lives allant de 20 à 40 minutes selon les années. Tout s'enchaîne toute la nuit, avoir des gens qui, toute la soirée, vont faire de la musique uniquement sur des outils qu'ils ont bidouillés pour l'événement. C'est super impressionnant et agréable. Il y a quelque chose de très performatif et de très vivant, moins opaque que d'autres événements », raconte-t-il. Performance musicale et esthétique, démonstration de virtuosité informatique, le live coding et sa déclinaison festive l'algorave se complètent et continuent de conquérir de nouveaux adeptes. À lire aussiKutu, des transes électro entre la France et l'Éthiopie avec l'album «Marda»
C dans l'air l'invitée du 5 septembre 2025 avec Georgina Wright, spécialiste des questions européennes au German Marshall Fund, un think tank transatlantique.Depuis le mois de juillet et l'agression sexuelle présumée d'un demandeur d'asile sur une adolescente, l'accueil de réfugiés dans des hôtels suscite une grogne grandissante à travers le Royaume-Uni. Il s'agit du point de départ d'une vague de manifestations anti-immigration sans précédent outre-Manche. Plusieurs hôtels britanniques sont le théâtre de rassemblements contre l'accueil de réfugiés. Depuis 2022, c'est dans ces hôtels, sur initiative des conservateurs alors au pouvoir, que les demandeurs d'asile sont hébergés, faute de logements d'urgence suffisants. Ils sont aujourd'hui 32 000 à vivre dans 200 hôtels à travers le pays.Un ressentiment contre les immigrés qui pullule sur les réseaux sociaux et notamment entretenu par le coût pour l'État britannique de l'hébergement des réfugiés, estimé à plus de 4,7 milliards de livres sterling (5,4 milliards d'euros) par an. Sur le plan politique, le parti d'extrême droite Reform UK et son leader Nigel Farage - qui caracole en tête des enquêtes d'opinion - n'ont eu cesse de souffler sur les braises du mécontentement. Alors que les conservateurs emboîtent le pas de Reform, à l'image de Robert Jenrick, ancien ministre de l'Immigration de Rishi Sunak, qui s'est déplacé à Epping pour soutenir les manifestants, les travaillistes de Keir Starmer sont tiraillés entre fermeté anti-immigration et nécessité de répondre à la crise de la politique d'asile. Entre juin 2024 et juin 2025, 111 084 personnes ont demandé l'asile au Royaume-Uni, selon le Home Office (ministère de l'Intérieur) soit une hausse de 14 % sur un an. Georgina Wright analysera avec nous la portée de ces manifestations anti-migrants au Royaume-Uni, et ce qu'elles révèlent du sentiment d'une partie de la population d'une immigration incontrôlée. Elle reviendra aussi sur les propositions du parti Refom UK de Nigel Farage, et sur son influence sur la politique britannique. Elle nous donnera enfin son analyse de la montée des extrêmes-droites en Europe, et sur ce que ce phénomène révèle sur nos sociétés.
À cinq jours de la journée de blocage du 10 septembre, le journal Les Echos annonce qu'à Bercy, la direction du Trésor réfléchit à la création d'un fonds de réassurance garanti par l'État pour couvrir les dégâts des émeutes. Pour Arlette Chabot, il n'y aura peut-être plus de gouvernement lundi soir et on aura peut-être un sursis. C'est la rentrée des classes. On va parler des smartphones et de leurs effets sur nos vies. Élisabeth Borne, ministre de l'Éducation nationale, expliquait qu'il y avait un enjeu de santé publique, de santé mentale. D'après Dominique Seux, l'utilisation de nos téléphones génère une baisse de productivité et cela coûte dix milliards par an. Une des raisons du Brexit, c'était le refus de l'immigration. Depuis, les Anglais se sont rapprochés à nouveau des lignes européennes. Mais la lutte contre l'immigration est restée. Selon Isabelle Lasserre, l'immigration est devenue le problème numéro un au Royaume-Uni. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:06:15 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Il n'y a pas que la France qui est sous pression budgétaire, au risque d'une crise politique : le Royaume-Uni pourrait lui aussi serrer encore la vis, à l'occasion d'un budget très attendu, le 26 novembre prochain. Le gouvernement travailliste est aussi confronté à un vent anti-immigration.
C'est un homme qui a bâti sa légende par son inébranlable détermination à ne jamais céder face au régime nazi, aux pires heures de la Seconde Guerre mondiale. Celui qui promettait “du sang, de la sueur et des larmes” : Winston Churchill. Cet homme politique a marqué l'histoire par son caractère irascible, son humour britannique et ses talents d'orateur."Secrets d'Histoire" est un podcast d'Initial Studio, adapté de l'émission de télévision éponyme produite par la Société Européenne de Production ©2024 SEP / France Télévisions. Cet épisode a été écrit par Guillaume de Lestrange et réalisé par Guillaume de Lestrange et Benjamin Lehrer. Un podcast présenté par Stéphane Bern. Avec la voix d'Isabelle Benhadj.Vous pouvez retrouver Secrets d'Histoire sur France 3 ou en replay sur France.tv, et suivre l'émission sur Instagram et Facebook.Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy LebourgMontage : Victor Benhamou Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Sa fille Marigold âgée de 3 ans décède d'une affection pulmonaire. Profondément bouleversé par ce deuil, la folle ascension de Winston Churchill est brutalement stoppée par une série d'échecs. Isolé, il traverse de longues années durant lesquelles rien ne semble lui réussir."Secrets d'Histoire" est un podcast d'Initial Studio, adapté de l'émission de télévision éponyme produite par la Société Européenne de Production ©2024 SEP / France Télévisions. Cet épisode a été écrit par Guillaume de Lestrange et réalisé par Guillaume de Lestrange et Benjamin Lehrer. Un podcast présenté par Stéphane Bern. Avec la voix d'Isabelle Benhadj.Vous pouvez retrouver Secrets d'Histoire sur France 3 ou en replay sur France.tv, et suivre l'émission sur Instagram et Facebook.Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy LebourgMontage : Victor Benhamou Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Absorbé par sa lourde tâche et obsédé par la victoire à tout prix, au début de l'année 1942 Winston Churchill poursuit son combat acharné contre Adolf Hitler."Secrets d'Histoire" est un podcast d'Initial Studio, adapté de l'émission de télévision éponyme produite par la Société Européenne de Production ©2024 SEP / France Télévisions. Cet épisode a été écrit par Guillaume de Lestrange et réalisé par Guillaume de Lestrange et Benjamin Lehrer. Un podcast présenté par Stéphane Bern. Avec la voix d'Isabelle Benhadj.Vous pouvez retrouver Secrets d'Histoire sur France 3 ou en replay sur France.tv, et suivre l'émission sur Instagram et Facebook.Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy LebourgMontage : Victor Benhamou Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
durée : 00:01:57 - Le vrai ou faux - Des centaines de drapeaux sont accrochés par des citoyens dans les rues du Royaume-Uni depuis plusieurs semaines, mais de nombreux internautes affirment que les autorités locales veulent les interdire. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
C'est un scandale qui déstabilise l'Italie. Il y est question de photos de femmes volées, dévoyées, sur des sites pornographiques avec commentaires dégradants à l'appui. Même la présidente du Conseil Georgia Meloni, directement visée par ces contenus sexistes, a annoncé une enquête et des sanctions. Une affaire qui vient aussi questionner la vigilance et le contrôle des plateformes en ligne. La revue de presse de Franceline Beretti. La City entre finance et archaïsme Cinq ans après le Brexit, l'hémorragie prévue à la City de Londres n'a pas eu lieu. Certes, une partie des activités s'est relocalisée en Europe, en France et en Allemagne, mais la City reste la première place financière du continent et la troisième dans le monde. Symbole de la puissance économique du pays, elle concentre 12 % des recettes fiscales du Royaume-Uni. Mais derrière la modernité des tours de verre, se cache une autorité locale, la City Corporation, dont le mode de gouvernance est particulièrement archaïque. Marie Billon. Le vignoble grec en manque d'eau Sécheresses prolongées, baisse des précipitations… le vignoble grec a soif. Pour la première fois depuis des siècles, les vignerons de l'île Santorin – terroir réputé pour son sol volcanique – se sont ainsi mis à irriguer. C'est aussi devenu la préoccupation principale dans le nord du pays en Chalcidique. Joël Bronner s'est d'abord rendu à Santorin où les vignes font aussi partie du paysage touristique. À lire aussiRecords de chaleur, incendies: en pleine canicule, les Balkans au bord de l'asphyxie Rentrée des classes en ordre dispersé en Allemagne Après la trêve estivale, c'est la rentrée en Allemagne. Mais dans un pays où les 16 régions, les 16 Länder ont des pouvoirs élargis sur les questions éducatives, le retour à l'école se fait en ordre dispersé pour les 11,4 millions de lycéens et collégiens, ce qui n'est pas forcément du goût de tout le monde. Delphine Nerbollier, notre correspondante à Berlin.
Un « devoir moral » et une « exigence politique » : c'est ainsi qu'Emmanuel Macron qualifie son choix de reconnaître la Palestine en tant qu'Etat. Le président français doit officialiser cette reconnaissance lors de l'Assemblée générale des Nations unies, à New York, qui se tiendra du mardi 9 au mardi 23 septembre.Alors que le gouvernement israélien de Benyamin Nétanyahou orchestre l'anéantissement de la bande de Gaza et accélère l'annexion de la Cisjordanie, M. Macron espère insuffler une nouvelle dynamique internationale et construire un chemin vers la paix. Cette dynamique est bel et bien enclenchée puisque le Canada, l'Australie, le Royaume-Uni et la Belgique ont également annoncé leur intention de reconnaître l'Etat de Palestine en septembre.Le projet de M. Macron consiste à remettre au centre du jeu diplomatique la solution à deux Etats, c'est-à-dire le règlement du conflit israélo-palestinien par la création de deux Etats distincts, l'un arabe et l'autre juif. Une feuille de route qui ulcère le gouvernement israélien, Benyamin Nétanyahou étant allé jusqu'à accuser le président français d'« alimenter le feu antisémite ».Cette solution à deux Etats est-elle encore réaliste ? Quelles conditions le locataire de l'Elysée a-t-il posées pour acter la reconnaissance de la Palestine, notamment vis-à-vis du Hamas ? Et de quelle manière les autorités israéliennes œuvrent-elles pour anéantir la perspective d'un Etat palestinien ?Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Gilles Paris, éditorialiste au Monde et ancien correspondant à Jérusalem, analyse le choix d'Emmanuel Macron et ses conséquences.Un épisode de Garance Muñoz. Présentation et rédaction en chef : Claire Leys. Réalisation : Amandine Robillard. Dans cet épisode : déclaration du président français, Emmanuel Macron, le 30 mai 2025 ; extrait d'un discours du ministre des finances israélien, Bezalel Smotrich, le 14 août 2025 ; extrait d'une archive du JT de France 2, diffusée le 13 septembre 1993 ; extrait d'un discours de Mohammed Ben Salman, le prince héritier d'Arabie saoudite, le 11 octobre 2023.Cet épisode a été diffusé le 3 septembre 2025. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
durée : 00:01:53 - France Inter sur le terrain - De nouvelles manifestations ont eu lieu ces derniers jours au Royaume-Uni devant des hôtels hébergeant des demandeurs d'asile, deux jours après la décision d'une cour d'appel d'autoriser à nouveau leur accueil dans un de ces établissements au nord de Londres. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
L'Allemagne, la France et le Royaume-Uni ont déclenché le « snapback » contre contre l'Iran le 28 août. « Le snapback », c'est le nom de cet outil diplomatique qui ouvre la possibilité de rétablir des sanctions onusiennes. Celles-là mêmes qui avaient été levées par l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien. Pourquoi brandir cette menace maintenant ? Que va-t-il se passer ? Des négociations sont-elles encore possibles ? Quelles peuvent être les conséquences pour l'Iran ? Avec : Héloïse Fayet, chercheuse à l'Institut français des relations internationales (Ifri) et chercheuse associée à l'Institut français de géopolitique (IFG) spécialiste des questions nucléaires Kevan Gafaïti, enseignant à Sciences Po Paris, chercheur au centre Thucydide de l'Université Panthéon-Assas, auteur de La crise du détroit d'Ormuz de 2018 : une victoire iranienne sur les États-Unis (Harmattan) À lire aussiRafael Mariano Grossi, AIEA : « L'important pour nous c'est de recommencer notre travail d'inspection » en Iran
C'était pas possible que ça arrive et pourtant...' : Les auditeurs partagent des coïncidences incroyables, comme Clément et la love room de Grenoble 'Qui te connaît le mieux ? : Un jeu opposant le partenaire au meilleur ami, testant leur connaissance sur des sujets variés comme les rêves de voyage, les premières relations ou les préférences personnelles. Fun Facts par Valentin : La tendance des tétines pour adultes en Chine et aux États-Unis. L'effet apaisant de l'odeur des vêtements du partenaire avant un événement stressant. L'histoire de Zoe Hamburger quittant son poste chez McDonald's au Royaume-Uni, introduisant le concept d'aptonyme. Annonce de la tournée surprise d'Ed Sheeran, débutant à Paris le 1er décembre. Céline Dion raconte D'eux' diffusé sur M6, retraçant l'histoire de son album mythique avec Jean-Jacque Goldman Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Accusée de pratiquer un dumping fiscal pour attirer les grandes fortunes, l'Italie séduit chaque année davantage de millionnaires européens. Une stratégie assumée par Rome, mais qui alimente les tensions au sein de l'Union européenne. L'Italie propose depuis plusieurs années un dispositif très avantageux qui séduit massivement : les nouveaux résidents peuvent s'acquitter d'un impôt forfaitaire annuel de 200 000 euros sur leurs revenus étrangers, et ce pendant quinze ans, sans taxation des héritages ni donations sur cette période. Selon le cabinet Henley and Partners, 3600 nouveaux millionnaires devraient s'y installer en 2024, faisant de l'Italie la troisième destination mondiale des grandes fortunes, derrière les Émirats arabes unis et les États-Unis. Milan, le nouveau Londres des années 1990 La capitale économique italienne coche toutes les cases : excellente connectivité aérienne, dynamisme culturel et financier, marché immobilier haut de gamme. Plusieurs personnalités y ont déjà élu domicile, comme Frédéric Arnault (le fils du patron de LVMH), le vice-président de Goldman Sachs ou le propriétaire du club anglais d'Aston Villa. La suppression au Royaume-Uni du statut fiscal protecteur pour les non-domiciliés a accéléré cette migration. Milan attire désormais banquiers, chefs d'entreprise et investisseurs, rappelant l'effervescence londonienne des années 1990. Une stratégie assumée, mais risquée Pour Rome, mieux vaut percevoir un impôt réduit que rien du tout. Mais cette politique a des effets secondaires, comme la flambée des prix immobiliers à Milan et la dépendance accrue aux capitaux volatils des ultra-riches. Côté français, François Bayrou s'inquiète. Ces départs potentiels de contribuables aisés signifient autant d'investissements et d'impôts en moins pour l'Hexagone. Plus largement, cette « dolce vita fiscale » risque d'alimenter une compétition entre États européens, chacun cherchant à retenir ses talents et ses fortunes.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le retrait de la Finul, les sanctions européennes contre l'Iran et la peine capitale à Washington. Chine : Pékin réunit ses alliés pour un défilé militaire historique À l'occasion du défilé militaire pour la commémoration des 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Chine a invité 26 chefs d'État étrangers, dont le président russe, iranien et nord-coréen. En réunissant tous ces dirigeants, Pékin cherche-t-il à montrer que, malgré les tensions internationales, son influence diplomatique reste intacte ? Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin. Liban : vers un retrait de la Finul en 2027 Sous la pression américaine et israélienne, la force de maintien de la paix de l'ONU au Liban va quitter le pays. Son mandat a été renouvelé jusqu'à fin 2026, avec un retrait organisé d'ici à la fin 2027. Pourquoi les États-Unis et Israël veulent-ils le départ des Casques bleus ? L'armée libanaise est-elle en mesurer d'assurer la sécurité dans le sud du Liban ? Avec Paul Khalifeh, correspondant de RFI à Beyrouth. Iran : les Européens ont mis leur menace à exécution Face à l'impasse des négociations sur le nucléaire iranien, la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni ont enclenché la procédure qui permettra de rétablir les sanctions internationales contre Téhéran. Comment ces pays justifient-ils cette décision ? Téhéran a promis de « répondre de manière appropriée à cette action illégale et injustifiée ». De quelle manière les autorités iraniennes pourraient-elles riposter ? Avec Clément Therme, chargé de cours à l'université Paul-Valery de Montpellier. Auteur de l'ouvrage Idées reçues sur l'Iran : un pouvoir à bout de souffle ? (Éditions Le Cavalier Bleu). États-Unis : Trump peut-il remettre en place la peine de mort à Washington ? Donald Trump a annoncé vouloir rétablir la peine capitale pour tout meurtre commis dans la capitale fédérale de Washington, D.C., malgré son abolition en 1981. La Constitution américaine permet-elle au président américain de rétablir la peine de mort ? Quel est l'objectif recherché par Donald Trump ? Avec Pierre Gervais, professeur de civilisation américaine à l'Université Sorbonne Nouvelle. Auteur du livre Histoire des États-Unis de 1860 à nos jours (Éditions Hachette éducation).
Ce sont des petites phrases qui sont rentrées dans la grande histoire... C'est le cas du fameux « Wir schaffen das », « Nous allons y arriver », lancé par la chancelière allemande Angela Merkerl, le 31 aout 2015, lors de l'arrivée d'un million de réfugiés syriens. Mais dix ans après, qu'en est-il de leur rêve d'intégration en Allemagne ? Le nouveau chancelier Friedrich Merz a rétabli les contrôles aux frontières et durci les conditions de naturalisation et de regroupement familial. Bref, autant de mesures pour barrer la route à l'extrême droite. Pourtant, plusieurs études le confirment, les migrants syriens ont relevé de nombreux défis. 64% d'entre eux ont un emploi. C'est le cas de ce jeune syrien au parcours exemplaire qu'a pu rencontrer notre correspondante Delphine Nerbollier. À lire aussi«Wir schaffen das»: dix ans plus tard, la politique migratoire d'Angela Merkel divise l'Allemagne Les contrôles aux frontières en Pologne L'Allemagne ferme désormais ses frontières et renvoie beaucoup de demandeurs d'asile ou de migrants vers la Pologne voisine. La Pologne qui a décidé au début de l'été de prendre, elle aussi, des mesures similaires. Trois ans après avoir ouvert les bras aux réfugiés ukrainiens, elle rétablit au début de l'été des contrôles stricts sur sa frontière avec l'Allemagne, mais aussi la Lituanie. On retrouve à Varsovie notre correspondant Adrien Sarlat. Un enfant sur cinq en décrochage scolaire en Sicile À Catane, à l'est de l'île, l'échec scolaire n'est pas étranger au risque de dérive mafieuse qui guette les enfants et à un environnement familial ponctué par les peines de prison. Pendant l'été et durant l'année scolaire, une association, la Fondation étoile polaire, relève le défi du soutien scolaire ou de l'aide éducative comme un projet global. C'est le reportage de Cécile Debarge. Des repas gratuits pour les enfants les plus pauvres au Royaume-Uni Et dans un pays aussi riche que le Royaume-Uni, sixième puissance économique mondiale, la pauvreté touche aussi quatre millions et demi d'enfants. Pour eux, un repas gratuit à l'école fait toute la différence. À tel point que pendant l'été, on parle désormais de « Holiday Hunger », « La faim pendant les vacances ». On retrouve à Londres notre correspondante Marie Billon. Le Holiday Hunger est clairement devenu un problème politique.
Ce sont des petites phrases qui sont rentrées dans la grande histoire... C'est le cas du fameux « Wir schaffen das », « Nous allons y arriver », lancé par la chancelière allemande Angela Merkerl, le 31 aout 2015, lors de l'arrivée d'un million de réfugiés syriens. Mais dix ans après, qu'en est-il de leur rêve d'intégration en Allemagne ? Le nouveau chancelier Friedrich Merz a rétabli les contrôles aux frontières et durci les conditions de naturalisation et de regroupement familial. Bref, autant de mesures pour barrer la route à l'extrême droite. Pourtant, plusieurs études le confirment, les migrants syriens ont relevé de nombreux défis. 64% d'entre eux ont un emploi. C'est le cas de ce jeune syrien au parcours exemplaire qu'a pu rencontrer notre correspondante Delphine Nerbollier. À lire aussi«Wir schaffen das»: dix ans plus tard, la politique migratoire d'Angela Merkel divise l'Allemagne Les contrôles aux frontières en Pologne L'Allemagne ferme désormais ses frontières et renvoie beaucoup de demandeurs d'asile ou de migrants vers la Pologne voisine. La Pologne qui a décidé au début de l'été de prendre, elle aussi, des mesures similaires. Trois ans après avoir ouvert les bras aux réfugiés ukrainiens, elle rétablit au début de l'été des contrôles stricts sur sa frontière avec l'Allemagne, mais aussi la Lituanie. On retrouve à Varsovie notre correspondant Adrien Sarlat. Un enfant sur cinq en décrochage scolaire en Sicile À Catane, à l'est de l'île, l'échec scolaire n'est pas étranger au risque de dérive mafieuse qui guette les enfants et à un environnement familial ponctué par les peines de prison. Pendant l'été et durant l'année scolaire, une association, la Fondation étoile polaire, relève le défi du soutien scolaire ou de l'aide éducative comme un projet global. C'est le reportage de Cécile Debarge. Des repas gratuits pour les enfants les plus pauvres au Royaume-Uni Et dans un pays aussi riche que le Royaume-Uni, sixième puissance économique mondiale, la pauvreté touche aussi quatre millions et demi d'enfants. Pour eux, un repas gratuit à l'école fait toute la différence. À tel point que pendant l'été, on parle désormais de « Holiday Hunger », « La faim pendant les vacances ». On retrouve à Londres notre correspondante Marie Billon. Le Holiday Hunger est clairement devenu un problème politique.
Deux mois après les bombardements spectaculaires entrepris par Israël et par les États-Unis, les négociations sur le nucléaire iranien se trouvent dans une impasse totale. Les dirigeants iraniens refusent toute transparence, notamment sur la localisation de 408 kg d'uranium enrichi, dont on n'a plus la moindre trace, ou en empêchant la visite d'inspecteurs de l'AIEA. La France, l'Allemagne et le Royaume-Uni, surnommé le trio E3, ont donc décidé de passer à l'action, de manière très habile. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:02:24 - Le brief éco - La Norvège a choisi les frégates britanniques de BAE Systems plutôt que celles du français Naval Group, invoquant des raisons stratégiques et la proximité avec le Royaume-Uni dans un contexte de tensions accrues avec la Russie. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Connaissez-vous notre site ? www.lenouvelespritpublic.frUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 30 juin 2023.Avec cette semaine :Julien Damon, sociologue, enseignant à Sciences Po et à HEC.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit. Lionel Zinsou, ancien Premier ministre du Bénin et président de la fondation Terra Nova.Émission originellement diffusée le 16 juillet 2023.LES COMMODITES URBAINESJulien Damon, vous êtes sociologue, enseignant à Sciences Po et à HEC. Vous venez de publier, aux Presses de SciencesPo, un essai intitulé « Toilettes publiques » où vous réhabilitez dans le débat public, avec science et humour, ces lieux auxquels nous consacrons en moyenne 6 mois de notre vie.Alors que les toilettes publiques se raréfient dans les villes et qu'une partie d'entre elles sont devenus payantes, vous défendez l'idée d'un « droit aux toilettes » qui garantisse à tous l'accès à des commodités gratuites, propres et sécurisées. Cette question est essentielle pour les sans-abris, mais elle concerne plus largement chacun des usagers de la ville, habitué ou de passage, lors ses mobilités quotidiennes. Pour relever ce défi, vous proposez notamment de rémunérer les bars, cafés, restaurants et fast-foods mettant à disposition leurs toilettes gratuitement et de façon indifférenciée, sur le modèle de l'Allemagne ou du Royaume-Uni.Le « droit aux toilettes » suppose par ailleurs de garantir un accès égal aux commodités pour les hommes et pour les femmes, qui y passent en moyenne une minute de plus. Il implique également de considérer l'offre sanitaire de l'ensemble des espaces collectifs, comme les entreprises ou les écoles, alors qu'un sondage de l'IFOP en date d'avril 2022 indique que 55% des employés jugent les toilettes de leurs entreprises sales et que 45% d'entre eux les trouvent trop peu éloignées du reste des locaux.A l'échelle internationale, le sujet est porté par l'ONU qui a fait de l'accès à l'eau et à l'assainissement un droit de l'homme en 2010. Des progrès notables en matière d'installations sanitaires ont été observés depuis 20 ans, tirés notamment par les « plans toilette » de la Chine et de l'Inde. Ainsi, si environ un tiers de l'humanité ne disposait d'aucun assainissement basique en 2015, la proportion est descendue à un humain sur cinq en 2020. Ces investissements sont particulièrement rentables car ils diminuent les frais de santé, limitent les hospitalisations, réduisent le nombre de jours non travaillés, améliorent les capacités des enfants à l'école et la productivité des travailleurs. Mais d'importantes lacunes persistent dans certaines régions et plombent les perspectives de développement économique et social. A titre d'exemple, plus de la moitié des établissements en Afrique subsaharienne ne disposent d'aucune installation sanitaire. Cette carence pénalise particulièrement les filles et compte parmi les raisons de leur sous-scolarisation persistante.Il ne s'agit pourtant pas seulement d'augmenter l'offre de toilettes publiques, mais aussi de repenser son modèle : au XXIème siècle, la croissance mondiale des toilettes doit être « durable ». Le modèle occidental, fondé sur les toilettes à chasses connectés à des réseaux centralisés d'assainissement, est très gourmand en eau. L'ensemble des Français destinent à cet usage l'équivalent de 500.000 piscines olympiques chaque année. De nombreux modèles plus écologiques ont été proposés, le plus souvent décentralisés, fondés sur le recyclage des eaux plutôt que sur leur évacuation. Des urinoirs secs, les « uritrottoirs », ont même été installés à Paris à l'été 2018 ; mais l'expérience s'est rapidement soldée par un échec, qui montre la force des habitudes en la matière et l'ampleur des travaux à accomplir.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le président chinois Xi Jinping accueille ce week-end le Russe Vladimir Poutine, l'Indien Narendra Modi, l'Iranien Massoud Pezeshkian, le Turc Erdogan et une volée de dirigeants eurasiatiques pour un sommet où Pékin entend promouvoir une gouvernance mondiale alternative à celle des Occidentaux. La réunion de l'Organisation de coopération de Shanghai qui se poursuivra demain lundi à Tianjin dans le nord de la Chine, ouvre une séquence à l'issue de laquelle la Chine fera la démonstration de sa puissance militaire, mercredi 3 septembre, à la faveur d'une spectaculaire parade commémorant la fin de la Seconde Guerre mondiale il y a 80 ans. Regard sur la proximité croissante entre la Chine et la Russie. Les deux puissances se retrouvent unies dans une croisade contre ce qu'elles considèrent comme l'hégémonie et les « valeurs » occidentales, dans un contexte de rivalité frontale entre Pékin et Washington. Mais derrière l'affichage d'une « amitié sans limites » proclamée en février 2022, quels sont les véritables fondements de cette relation ? Quelle est sa portée, ses fragilités, et surtout : jusqu'où peut aller cette entente, voire ce rapprochement ? Sylvie Bermann est notre invitée. Ancienne ambassadrice de France en Chine, au Royaume-Uni et en Russie. L'Ours et le Dragon. Russie-Chine : histoire d'une amitié sans limites (Éd Tallandier).
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur des emplois menacés en Guinée à cause du retrait de permis miniers et un record de demandes d'asile au Royaume-Uni. France : le gouvernement sur la sellette ? Face à la situation budgétaire « catastrophique » de la France, François Bayrou a décidé de solliciter un vote de confiance de l'Assemblée nationale le 8 septembre. Sachant qu'il n'a pas de majorité, pourquoi le Premier ministre prend-il un tel risque ? S'il perd le vote, le gouvernement tombera. Le président Emmanuel Macron pourrait-il dissoudre l'Assemblée nationale ? Avec Valérie Gas, cheffe du service politique de RFI. Guinée : des milliers d'emplois menacés Le retrait par les autorités guinéennes de plus de 300 titres miniers, dans le cadre d'un vaste assainissement du secteur, suscite de vives inquiétudes. Les syndicats redoutent la perte de milliers d'emplois. Pourquoi l'État a-t-il procédé à autant de retrait en quelques mois ? Quelles garanties sont prévues par le gouvernement pour préserver les emplois ? Avec Diarouga Aziz Baldé, journaliste au service Afrique de RFI. Royaume-Uni : record historique des demandes d'asile Le Royaume-Uni a enregistré 111 000 demandes d'asile ces 12 derniers mois, un niveau inédit. D'où viennent principalement les demandeurs d'asile ? Pourquoi les arrivées par « small boats » continuent-elles d'augmenter malgré les accords conclus avec la France et d'autres pays ? Avec Romain Philips, journaliste à InfoMigrants.
Notre rendez-vous éco de l'été. Pendant quinze jours, RFI revient sur les grands boycotts de l'histoire. Quand David fait trembler Goliath en usant de l'arme économique. En 1974 éclate le scandale du lait en poudre Nestlé. L'entreprise basée en Suisse promeut dans les pays dits du « Tiers-monde » son lait infantile. Faute d'un accès suffisant à l'eau potable, et des conditions d'hygiène pour les biberons difficiles à remplir, le développement de sa consommation a pour conséquence de graves maladies pour les bébés. Il conduit même à des décès. La stratégie commerciale agressive de Nestlé pour inciter les femmes à utiliser le lait en poudre va conduire à un boycott dans le monde des produits Nestlé pendant plusieurs décennies. L'affaire du lait en poudre prend de l'ampleur avec les poursuites en justice intentées par la firme helvète pour diffamation contre le Groupe de travail « Tiers-monde ». Ce dernier a repris le rapport de l'ONG, War On Want, et l'a retitré : « Nestlé tue les bébés ». À l'époque, la RTS en fait le compte rendu : « Accusation encore de l'article : les firmes utilisent des moyens publicitaires contestables. Elles engagent des nurses qui sont en fait des vendeuses déguisées, elles font passer des messages à la radio qui dissuadent les mères à allaiter. » La justice tranche et le Groupe de Travail « Tiers-monde » est condamné à une amende symbolique. La bataille commence. Le 7 juillet 1977, le boycott des produits Nestlé est lancé aux États-Unis. Des brochures sont distribuées, des défilés avec des cercueils et des banderoles sont organisés et des listes de produits Nestlé à boycotter sont partagées. À la manœuvre, Infact, the Infant Feeding Action Coalition. Cette dernière rallie à sa cause Églises et syndicats. S'ouvrent alors plusieurs années de boycott économique, l'un des plus importants de l'histoire américaine. L'objectif : imposer le sujet dans le débat public et obtenir l'arrêt des campagnes de promotion de Nestlé dans les pays en développement. En 1978, le sénateur Edward Kennedy convoque une audience publique sur le sujet. Un responsable de Nestlé est alors entendu au Sénat américain. « Êtes-vous d'accord avec moi pour dire que votre produit ne doit pas être utilisé avec de l'eau non potable ? Oui ou non ? », interroge de manière pressante le sénateur Edward M. Kennedy. « Nous donnons toutes les instructions » pour en faire bon usage, tente de justifier le représentant de Nestlé. « Répondez simplement », lui oppose le sénateur. « Bien sûr que non. Mais nous ne pouvons pas gérer cela », se défend alors le représentant de l'entreprise. Un boycott qui gagne le monde entier Le boycott essaime un peu partout dans le monde. Une véritable bataille d'influence est lancée. En 1981, le Washington Post révèle une note interne de Nestlé sur la stratégie du groupe pour contrecarrer cette campagne. Nos confrères d'Antenne 2 font le point en 1986 : « C'est une des grandes batailles de la 2ᵉ moitié du 20ᵉ siècle, on pourrait même dire que c'est une guerre parce que ça a duré six ans une guerre acharnée entre la firme Nestlé d'une part, et d'autre part des organisations de défense des consommateurs soutenues par des églises qui ont boycotté pendant six ans dans différents pays du monde, notamment aux États-Unis et en Europe. Tous les produits de cette firme puisque c'est la première multinationale de l'alimentaire. Alors, selon Jean-Claude Buffle, ce boycottage qui s'est terminé en 1984, a été très dommageable. Nestlé y a laissé beaucoup de plumes. En fait quelque chose comme 3 milliards de dollars ». Un mouvement qui a poussé l'adoption par l'OMS d'un code international de commercialisation des substituts du lait maternel. Le mouvement de boycott contre le lait maternel Nestlé se poursuit. Des actions sont toujours ponctuellement menées, notamment au Royaume-Uni.
Note aux auditrices et auditeurs : cet épisode a été diffusé une première fois le 17 juillet.Le 9 juillet, le fabricant américain de cartes graphiques Nvidia a battu un record historique en franchissant le seuil des 4,000 milliards de valorisation boursière. Jamais aucune entreprise, même dans la tech, n'avait franchi ce seuil.Nvidia est désormais davantage valorisée que Microsoft ou Apple. Et sa valorisation en bourse dépasse le PIB de la France, ou du Royaume Uni. L'entreprise a su s'imposer dans le monde de la tech grâce à ses cartes graphiques qui offrent la puissance de calcul nécessaire dans la course actuelle pour l'intelligence artificiellePour ce Sur le Fil nous vous proposons un portrait de ce géant, au cœur d'enjeux géopolitiques existentiels avec Julien Nocetti, chercheur à l'Institut français des relations internationales (Ifri) et Théo Marie-Courtois, journaliste au bureau de l'AFP à Washington.Un épisode préparé par Lauralie Margalejo.Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous laisser une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme.Ce podcast fait l'objet d'une clause de opt-out:Sous réserve des dispositions de l'article L.122-5-3.II. du code de la propriété intellectuelle, tout accès à ou utilisation (tels que, à titre non exhaustif, la reproduction, l'agrégation et l'archivage) du contenu de ce podcast et de sa description, pour toute activité systématique ou automatisée liée à la récupération, la fouille, l'extraction, l'agrégation, l'analyse, l'exploration ou la collecte de textes, d'extraits sonores, et/ou de données, par l'intermédiaire de tout "robot", "bot", "spider", "scraper", ou de tout autre dispositif, programme, technique, outil, procédé ou méthode, réalisé dans le but de créer, développer, entraîner, tester, évaluer, modifier et/ou permettre l'exécution de logiciels, algorithmes et modèles d'apprentissage automatique/d'intelligence artificielle ou à une quelconque autre fin, sans l'autorisation préalable écrite de l'AFP, est strictement interdit. La présente disposition des CG vaut opposition expresse de l'AFP au sens des articles L. 122-5-3.III. et R. 122-28 du Code de la propriété intellectuelle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
(00:00:35) L'influence du Royaume-Uni dans le monde depuis le Brexit, interview de Thibaud Harrois (00:09:47) Des Gazaouis déjà réfugiés n'ont nulle part où aller (00:15:00) Avec les avocats des rues à Copenhague
Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue dans l'épisode 4 du podcast de la Revue Ecossaise - qui marque d'ailleurs le début de notre deuxième saison ! Après le tryptique autour de l'eau, on lance le triptyque autour de l'Ecosse et son rapport au monde, et aujourd'hui, on a un titre qui sonne presque comme une évidence — “Vive l'Écosse européenne !” — mais qu'on va justement interroger ensemble : pourquoi est-ce qu'on a si facilement cette impression que l'Écosse est européenne ? Et est-ce que c'est encore vrai, dans une Écosse post-Brexit, au sein d'un Royaume-Uni qui cherche sa place dans un monde tourmenté, tiraillée entre les voisins européens et sa relation spéciale avec les Etats-Unis ? Alors que l'idée européenne semble toujours forte ici, les chemins pour y revenir paraissent brouillés. Dans cet épisode, on va discuter de ces contradictions, de ces attachements, et de ce qu'il reste — ou pas — de ce lien entre l'Écosse et l'Europe.
Violences devant un hôtel de migrants, un ministre britannique qui parle « d'invasion », des slogans haineux dans la rue... Il y a quelques jours encore, à Epping, près de Londres, des manifestants d'extrême droite affrontaient la police devant un centre hébergeant des demandeurs d'asile. Scène quasi inimaginable il y a 10 ans en Grande-Bretagne. Le pays de la devise « Keep Calm and Carry On » semblerait avoir perdu son flegme légendaire dès qu'il est question d'immigration. Depuis le Brexit en 2016, le débat s'est enflammé. Des figures comme Nigel Farage alimentent l'idée d'une invasion migratoire. Le gouvernement lui-même, qu'il soit conservateur hier ou travailliste aujourd'hui, durcit les lois pour tenter de « reprendre le contrôle » des frontières, au point de flirter avec les limites du droit international. Résultat : les traversées clandestines de la Manche continuent et la tension monte entre communautés. Alors, que se passe-t-il vraiment au Royaume-Uni ? Quelle part revient aux réseaux sociaux dans ce climat ? Comment l'histoire du Brexit a-t-elle radicalisé le discours public ? Et surtout, comment la société britannique réagit-elle : assiste-t-on à une libération de la parole raciste ? Ou bien le pays reste-t-il majoritairement attaché à sa tradition multiculturelle ? Avec nos invités : Aurélien Antoine, professeur à l'Université Jean-Monnet de Saint-Étienne, directeur de l'Observatoire du Brexit Amélie Cracco, docteure en droit, autrice de la thèse « Les conséquences du Brexit sur la liberté de circulation des personnes »
L'émission 28 minutes du 25/08/2025 Contrôle de Gaza, colonies en Cisjordanie : y a-t-il encore la place pour un État palestinien ?Emmanuel Macron avait annoncé en juillet que la France allait officiellement reconnaître la Palestine en tant qu'État. Cette démarche est attendue pour la 80ème assemblée générale des Nations Unies, et devrait emmener dans son sillage le Royaume-Uni, le Portugal, l'Australie et le Canada. Mais ce symbole est-il destiné à rester un vœu pieux ? La Palestine est aujourd'hui au bord de la rupture. Dans la bande de Gaza, exsangue après 22 mois de bombardements quotidiens, l'ONU a officiellement déclaré la famine suite au blocus humanitaire imposé par Israël, une première au Moyen-Orient. Quant à la Cisjordanie, elle est morcelée par la colonisation israélienne : en 2025, 24 000 nouveaux logements ont vu le jour dans ces colonies illégales. Le dernier projet en date, présenté le 20 août par l'administration israélienne, entend couper la Cisjordanie en deux, compromettant la perspective d'un État palestinien. Dans ces conditions, quel avenir est possible pour la Palestine ? On en débat avec Anwar Abu Eisheh, ancien ministre de la Culture de l'Autorité palestinienne, Michel Taubmann, journaliste franco-israélien et Amélie Férey, chercheuse à l'IFRI. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 25 août 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 25/08/2025 Rentrée littéraire : Régis Jauffret décoche une lettre d'amour cruelle à sa mère décédéeRégis Jauffret, auteur multiprimé, persiste et signe dans l'exploration de son histoire familiale. Après "Papa" en 2020, un livre qui retrace l'énigmatique vie de son père, il publie désormais "Maman" (éditions Récamier). L'écrivain y raconte ce personnage ambigu qu'était sa mère. Il s'estime "trahi" par cette femme, qui n'était pas avare de mensonges pour le garder auprès d'elle, mais "quand une mère vous a tant aimée, il faut lui rendre hommage". Cette œuvre protéiforme, à mi-chemin entre le roman et la biographie, alterne férocité, amour maternel et humour, l'une des marques de fabrique de l'auteur. Contrôle de Gaza, colonies en Cisjordanie : y a-t-il encore la place pour un État palestinien ?Emmanuel Macron avait annoncé en juillet que la France allait officiellement reconnaître la Palestine en tant qu'État. Cette démarche est attendue pour la 80ème assemblée générale des Nations Unies, et devrait emmener dans son sillage le Royaume-Uni, le Portugal, l'Australie et le Canada. Mais ce symbole est-il destiné à rester un vœu pieux ? La Palestine est aujourd'hui au bord de la rupture. Dans la bande de Gaza, exsangue après 22 mois de bombardements quotidiens, l'ONU a officiellement déclaré la famine suite au blocus humanitaire imposé par Israël, une première au Moyen-Orient. Quant à la Cisjordanie, elle est morcelée par la colonisation israélienne : en 2025, 24 000 nouveaux logements ont vu le jour dans ces colonies illégales. Le dernier projet en date, présenté le 20 août par l'administration israélienne, entend couper la Cisjordanie en deux, compromettant la perspective d'un État palestinien. Dans ces conditions, quel avenir est possible pour la Palestine ? Enfin, à l'occasion de la saint Louis, Xavier Mauduit revient sur le règne de Louis IX, souverain français considéré comme un saint dès son vivant. Marie Bonnisseau nous présente les toiles du peintre Jacob Ryan Reno : il propose des portraits volontairement bâclés, une expérience que le peintre juge "incroyablement humaine" à l'heure des IA génératives policées. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 25 août 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
La beauté sauvera-t-elle le monde ? Réponse moyen-orientale en trompette, piano, guitare, violoncelle et percussions. (Rediffusion) Notre 1ère invitée est la trompettiste anglo-bahreïnienne Yazz Ahmed. Le quatrième album studio de Yazz Ahmed, A Paradise in The Hold, s'inspire de la musique folklorique de Bahreïn, l'île des deux mers, dans laquelle les chants de travail des plongeurs de perles et leurs chants de nostalgie et de solitude contrastent avec la musique de célébration des groupes de tambours féminins traditionnels qui se produisent lors des mariages et des festivals. La suite originale de 90 minutes, Alhaan Al Siduri, qui constitue la base de cet album, a été composée en 2015. Le processus de création a commencé par un voyage de recherche à Bahreïn en 2014, au cours duquel j'ai assisté à un concert privé donné par les Pearl Divers de Muharraq, ma ville natale, et j'ai parcouru les librairies locales à la recherche de paroles de chansons de mariage et de poèmes. J'ai également eu le rare plaisir d'entendre mon grand-père me chanter des chansons de son propre mariage. À partir de ces deux éléments d'inspiration, les mots que j'ai trouvés et la musique que j'ai entendue, traitée avec mon nouvel intérêt pour la conception sonore, les compositions individuelles et la forme de la suite ont commencé à émerger. «La musique a évolué au cours de la dernière décennie grâce à des représentations en direct avec des ensembles de différentes tailles, des solos aux concerts avec orchestre symphonique. Pour cet enregistrement, j'ai adapté le matériel pour mettre en scène cinq chanteurs invités. Brigitte Beraha, Natacha Atlas, Randolph Matthews, Alba Nacinovich et Jason Singh se sont joints aux musiciens de mon groupe Hafla, élargissant ainsi la palette tonale de l'ensemble. Les paroles qu'ils chantent comprennent des fragments de chansons traditionnelles bahreïnies et des pensées issues de mes propres rêveries, des réflexions sur la lointaine maison de mon enfance.» Yazz Ahmed. Titres joués : Though My Eyes Go To Sleep, Al Naddaha, Dancing Barefoot et Into the Night. ► Album A Paradise In The Hold (Night Time Stories 2025). Site - Bandcamp - YouTube. Puis nous recevons le trio l'Antidote pour la sortie de L'Antidote. La beauté sauvera-t-elle le monde ? C'est le pari de Bijan Chemirani, Redi Hasa et Rami Khalifé, trois virtuoses réunis pour donner corps à L'Antidote, un répertoire instrumental qui oppose le pouvoir de guérison de la musique aux poisons des temps présents. Maître du zarb iranien et des percussions persanes qu'il aime plonger dans le jazz comme dans le grand bain méditerranéen, Bijan Chemirani croise ici sa science du rythme avec le violoncelliste albanais Redi Hasa — connu pour avoir œuvré au renouveau des musiques traditionnelles du sud de l'Italie, mais aussi aux côtés de Maria Mazzotta, Ludovico Einaudi ou encore Robert Plant — et le Libanais Rami Khalifé qui se joue avec maîtrise des frontières entre classique et électro sur les touches de son piano. Si leurs chemins s'étaient déjà croisés, la rencontre a véritablement lieu à l'orée de la pandémie, dans un studio des Pouilles, près de Lecce, alors que le temps semble sur le point de s'arrêter. Au cœur d'une mer de vignes, dans ce lieu magnifique baigné de lumière, les trois virtuoses se retrouvent à nouveau à l'automne 2024 pour enregistrer L'Antidote. «La musique est un antidote à la réalité qui, parfois, est entachée de déceptions et de rêves brisés», explique Rami Khalifé. «La musique a un effet thérapeutique sur l'esprit et sur le corps : elle nous apaise, elle nous donne de l'espoir, elle nous guérit et nous aide à voir les choses sous un nouvel angle. La musique transcende tout.» Titres interprétés au grand studio - Pomegranate Live RFI - L'Ombre qui passe, extrait de l'album - Dates, figues & Nuts Live RFI. Line Up : Redi Hasa (violoncelle), Rami Khalifé, (piano), Bijan Cherimani (percussions). Son : Benoît Letirant, Camille Roch. ► Album L'Antidote (Ponderosa Music Rd 2025). Site - YouTube. Réalisation : Donatien Cahu, Hadrien Touraud.
La beauté sauvera-t-elle le monde ? Réponse moyen-orientale en trompette, piano, guitare, violoncelle et percussions. (Rediffusion) Notre 1ère invitée est la trompettiste anglo-bahreïnienne Yazz Ahmed. Le quatrième album studio de Yazz Ahmed, A Paradise in The Hold, s'inspire de la musique folklorique de Bahreïn, l'île des deux mers, dans laquelle les chants de travail des plongeurs de perles et leurs chants de nostalgie et de solitude contrastent avec la musique de célébration des groupes de tambours féminins traditionnels qui se produisent lors des mariages et des festivals. La suite originale de 90 minutes, Alhaan Al Siduri, qui constitue la base de cet album, a été composée en 2015. Le processus de création a commencé par un voyage de recherche à Bahreïn en 2014, au cours duquel j'ai assisté à un concert privé donné par les Pearl Divers de Muharraq, ma ville natale, et j'ai parcouru les librairies locales à la recherche de paroles de chansons de mariage et de poèmes. J'ai également eu le rare plaisir d'entendre mon grand-père me chanter des chansons de son propre mariage. À partir de ces deux éléments d'inspiration, les mots que j'ai trouvés et la musique que j'ai entendue, traitée avec mon nouvel intérêt pour la conception sonore, les compositions individuelles et la forme de la suite ont commencé à émerger. «La musique a évolué au cours de la dernière décennie grâce à des représentations en direct avec des ensembles de différentes tailles, des solos aux concerts avec orchestre symphonique. Pour cet enregistrement, j'ai adapté le matériel pour mettre en scène cinq chanteurs invités. Brigitte Beraha, Natacha Atlas, Randolph Matthews, Alba Nacinovich et Jason Singh se sont joints aux musiciens de mon groupe Hafla, élargissant ainsi la palette tonale de l'ensemble. Les paroles qu'ils chantent comprennent des fragments de chansons traditionnelles bahreïnies et des pensées issues de mes propres rêveries, des réflexions sur la lointaine maison de mon enfance.» Yazz Ahmed. Titres joués : Though My Eyes Go To Sleep, Al Naddaha, Dancing Barefoot et Into the Night. ► Album A Paradise In The Hold (Night Time Stories 2025). Site - Bandcamp - YouTube. Puis nous recevons le trio l'Antidote pour la sortie de L'Antidote. La beauté sauvera-t-elle le monde ? C'est le pari de Bijan Chemirani, Redi Hasa et Rami Khalifé, trois virtuoses réunis pour donner corps à L'Antidote, un répertoire instrumental qui oppose le pouvoir de guérison de la musique aux poisons des temps présents. Maître du zarb iranien et des percussions persanes qu'il aime plonger dans le jazz comme dans le grand bain méditerranéen, Bijan Chemirani croise ici sa science du rythme avec le violoncelliste albanais Redi Hasa — connu pour avoir œuvré au renouveau des musiques traditionnelles du sud de l'Italie, mais aussi aux côtés de Maria Mazzotta, Ludovico Einaudi ou encore Robert Plant — et le Libanais Rami Khalifé qui se joue avec maîtrise des frontières entre classique et électro sur les touches de son piano. Si leurs chemins s'étaient déjà croisés, la rencontre a véritablement lieu à l'orée de la pandémie, dans un studio des Pouilles, près de Lecce, alors que le temps semble sur le point de s'arrêter. Au cœur d'une mer de vignes, dans ce lieu magnifique baigné de lumière, les trois virtuoses se retrouvent à nouveau à l'automne 2024 pour enregistrer L'Antidote. «La musique est un antidote à la réalité qui, parfois, est entachée de déceptions et de rêves brisés», explique Rami Khalifé. «La musique a un effet thérapeutique sur l'esprit et sur le corps : elle nous apaise, elle nous donne de l'espoir, elle nous guérit et nous aide à voir les choses sous un nouvel angle. La musique transcende tout.» Titres interprétés au grand studio - Pomegranate Live RFI - L'Ombre qui passe, extrait de l'album - Dates, figues & Nuts Live RFI. Line Up : Redi Hasa (violoncelle), Rami Khalifé, (piano), Bijan Cherimani (percussions). Son : Benoît Letirant, Camille Roch. ► Album L'Antidote (Ponderosa Music Rd 2025). Site - YouTube. Réalisation : Donatien Cahu, Hadrien Touraud.
Invités : -Arno Klarsfeld, avocat -Magalie Vicente, communicante politique -Matthieu Hocque, secrétaire général du Millénaire -Naïma M'Faddel, essayiste et chargée de mission politique de la ville Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le boycott transforme le consommateur en citoyen, un mouvement d'expression et de colère qui fait pression sur les gouvernements et les entreprises les plus puissantes. Notre nouvel épisode de notre série sur les boycotts ayant changé l'histoire s'arrête sur trois lettres : B.D.S. pour boycott, désinvestissements et sanctions. Un mouvement né il y a tout juste 20 ans, le 9 juillet 2005, pour inciter Israël à respecter les droits des Palestiniens et mettre fin à sa politique de colonisation. En 2005, c'est, à l'époque, du moins on l'espère, un moyen de parvenir à la paix. Cet été-là, Israël prépare son désengagement de la bande de Gaza : « Nous sommes là parce que ce retrait n'apportera aucune paix. Que ferez-vous le jour du retrait ? - Que ferons-nous ? Attendez, vous verrez ! ». L'opposition des colons comme ici dans ce reportage sur France 2 n'y change rien : après 38 ans d'occupation, l'État hébreu se retire de l'enclave palestinienne. Sauf que dans le même temps, les violences ne cessent pas et que la colonisation israélienne s'accélère sur un autre territoire palestinien : la Cisjordanie. Le mur construit depuis 2002 par l'État hébreu - dont le tracé est décrété illégal dans un avis consultatif de la Cour internationale de Justice (CIJ) le 9 juillet 2004 - déborde toujours un peu plus dans les territoires palestiniens. C'est dans ce contexte, le 9 juillet 2005, que 170 ONG et syndicats palestiniens lancent le mouvement « BDS ». Omar Barghouti, le fondateur du mouvement, énonce ses trois revendications : « Notre mouvement appelle Israël à mettre fin à l'occupation des territoires occupés depuis 1967, à se retirer des colonies et à détruire le mur de séparation. Notre deuxième exigence, c'est l'arrêt du système de discrimination racial contre les citoyens palestiniens à l'intérieur même d'Israël. Enfin, la troisième et la principale, c'est de reconnaître et de permettre le droit au retour des réfugiés palestiniens. » BDS, pour Boycott-Désinvestissements-Sanctions Le mouvement, qui se veut « non violent » et s'inspire des méthodes héritées de la lutte anti-apartheid en Afrique du Sud, appelle à boycotter les produits fabriqués en Israël et dans les colonies. Ses partisans réclament des sanctions contre l'État hébreu. Ils mènent des campagnes pour inciter des entreprises comme Orange ou Microsoft, impliquées dans les territoires occupés, à désinvestir. Des États-Unis à la Belgique, de la France au Royaume-Uni, le mouvement gagne les universités, les syndicats et le monde de la culture. Des institutions, comme le puissant fonds de pension de Norvège, se retirent de certaines entreprises liées à l'occupation des territoires palestiniens. Mais au-delà de ces cas très médiatisés, les conséquences économiques pour Israël restent limitées, comme le raconte en 2015, le correspondant à Jérusalem de Radio France : « Certes, l'agriculture israélienne dans la vallée du Jourdain a connu une baisse de chiffre d'affaires de 14 % l'an dernier, mais l'agriculture ne représente qu'à peine 1 % du PIB de l'État hébreux. Et parallèlement, les échanges commerciaux entre l'Europe et Israël ont doublé ces dix dernières années. » D'autant que le même temps, Israël accuse les activistes de nourrir l'antisémitisme et qu'un peu partout, c'est une autre bataille se livre, cette fois-ci devant les tribunaux : en France, l'appel au boycott d'Israël est même un temps décrété illégal. La décision sera désavouée en 2020 par la Cour européenne des droits de l'Homme. Depuis les attaques du 7 octobre 2023 et la guerre dévastatrice menée par Israël dans la bande de Gaza, qui vaut à l'État hébreu des accusations de génocide, de crimes contre l'humanité et crimes de guerre, le BDS note « une croissance sans précédent » de ses campagnes. Mais dans les faits, jamais depuis le début du mouvement il y a 20 ans, Israël n'aura semblé céder aux pressions. Le pays a même, au contraire, accentué sa politique d'occupation et d'annexion des territoires palestiniens, en violation du droit international. À lire aussiLes grands boycotts de l'Histoire: Martin Luther King et les bus de Montgomery
Variant anglais, Brexit, guerre entre la couronne et le couple Meghan-Harry, vaccin AstraZeneca, "l'Angleterre" fait beaucoup parler d'elle. Mes petits élèves français sont souvent en pleine confusion car dans le langage courant nous utilisons le mot Angleterre pour Royaume-Uni, mais n'oublions pas que ce sont deux entités bien distinctes. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au Soudan, la guerre continue de faire rage. Depuis deux ans, le conflit a fait des dizaines de milliers de morts et des millions de déplacés à travers tout le pays. Au-delà des appels au cessez-le-feu, ce sont désormais les alertes humanitaires qui se font le plus entendre. En plus de la malnutrition qui s'installe, l'épidémie de choléra s'étend, alors que l'aide humanitaire peine à entrer dans le pays. Entretien avec docteur Rodrigue Alitanou, directeur des opérations de l'ONG Alima. Il répond aux questions de Sidy Yansané. RFI : À l'occasion de la journée mondiale de l'aide humanitaire mardi 19 août 2025, les Nations Unies indiquent un nombre record de 383 travailleurs humanitaires tués dans le monde l'an dernier. Le Soudan affiche le plus lourd bilan après Gaza. Est-ce qu'on peut dire que la guerre au Soudan est devenue l'une des pires crises humanitaires au monde ? Dr Rodrigue Alitanou : Absolument. Le Soudan aujourd'hui est considéré comme la pire crise humanitaire au monde selon les Nations Unies. Depuis le 15 avril 2023, où cette nouvelle guerre a commencé, elle a déjà fait des dizaines de milliers de personnes tuées et des dizaines de millions de personnes déplacées, avec aussi beaucoup d'humanitaires touchés par cette crise. L'ONU dénonce d'ailleurs « l'expression honteuse de l'inaction et de l'apathie internationales ». C'est un constat que vous partagez ? Oui, parce que malgré toutes les difficultés déjà que les populations subissent au Soudan, l'acheminement de l'aide humanitaire n'est pas effectif et on a des difficultés à pouvoir envoyer les travailleurs humanitaires [sur le terrain], les approvisionnements pour les hôpitaux, et tout ce qui est nécessaire à ce que l'aide humanitaire soit effective dans les différentes régions. La semaine dernière, c'est l'Union européenne, conjointement avec le Japon, le Royaume-Uni et le Canada, qui appelait à laisser entrer l'aide humanitaire « de toute urgence » et à protéger les civils. Mais le même jour, le général al-Burhan s'engageait à ne faire « ni compromis ni réconciliation, quel qu'en soit le prix » avec les FSR de son adversaire Hemedti. Est-ce qu'il n'y a pas là un aveu d'impuissance de la communauté internationale ? Sans faire de la politique, oui. Il y a des déclarations, mais il n'y a pas d'actions qui suivent de la part des différents belligérants. Il y a une forme d'impuissance, mais on ne peut pas baisser les bras, on ne doit pas baisser les bras, parce que l'enjeu est de taille. Si on ne fait rien, si l'aide humanitaire n'est pas acheminée dans les différentes régions en proie à la violence au conflit au Soudan, ce sont les populations qui vont en pâtir. En plus d'être sur le podium des États où meurent massivement les travailleurs humanitaires, le Soudan est désormais en tête des pays les plus touchés par le choléra. Comment l'épidémie a progressé aussi vite ? Avec cette crise qui avait jusqu'alors comme résultante l'insécurité alimentaire, la malnutrition, la famine par endroits, la situation est désormais exacerbée par cette épidémie de choléra sans précédent qui s'intensifie de semaine en semaine et touche des adultes comme des enfants, avec une vitesse de propagation assez fulgurante dans les camps de déplacés. J'étais sur place, j'ai vu des arrivées massives des populations dans des camps de déplacés déjà débordés, des populations exténuées par des atrocités et qui ont déjà un niveau d'immunité assez bas. Les populations affamées et assoiffées, parce qu'il y a des ressources très limitées, dorment à même le sol, serrées sous des toits de fortune. Des camps de déplacés caractérisés par une promiscuité totale, sans assainissement et sans suffisamment d'eau. Les gens vivent avec moins de trois litres d'eau par jour. Comme les latrines sont insuffisantes, il y a un phénomène de défécation à l'air libre qui s'est installé. Absolument tout est réuni pour que cette épidémie soit entretenue, spécifiquement dans les États du Darfour et notamment dans le Nord-Darfour, où le conflit a pris une autre dimension depuis mars. Cette épidémie risque d'être hors de contrôle si rien n'est fait. À lire aussiLe Soudan en guerre frappé par l'une des pires épidémies de choléra de son histoire La région du Darfour reste l'épicentre de l'épidémie, mais vos confrères de Médecins sans frontières craignent une propagation, comme vous, bien au-delà des camps de déplacés, au point de créer une combinaison mortelle avec la malnutrition qui frappe aussi le pays. Effectivement, la situation est préoccupante dans les camps de déplacés, mais également dans les populations hôtes. Aujourd'hui, on parle de milliers de personnes exposées, notamment dans le Nord-Darfour avec 640 000 enfants menacés. Ce sont les chiffres de l'UNICEF de la semaine dernière. Il y a une propagation au-delà des camps qui est déjà effective, plus de 32 États sont aujourd'hui menacés ou atteints du choléra. La situation dans la ville d'El-Facher est particulièrement grave, car elle est sous contrôle de l'armée régulière, mais encerclée par les paramilitaires FSR qui empêchent les convois humanitaires d'y entrer. À votre connaissance, combien de personnes y vivent actuellement et surtout comment survivent-elles ? La ville d'El-Facher est effectivement particulièrement sous tension parce qu'elle est assiégée depuis les affrontements qui ont commencé en avril et qui ont vu migrer de la ville des dizaines de milliers de personnes vers Tawila. Environ un million de personnes sont assiégées dans cette ville où tout manque. Les populations n'ont pas de voies d'approvisionnement, il y a plus de 70% des hôpitaux qui ne fonctionnent pas, l'accès aux soins est délétère. C'est aussi le cas de l'accès aux services de base, tout ce qui est nourriture et eau potable. Des centaines de milliers de personnes sont exposées à cette situation. Et les habitants, les témoignages que RFI a pu recueillir parlent d'enfants qui meurent quotidiennement de malnutrition ou de mauvaises conditions de vie... Exactement. Et c'est la résultante directe de cette guerre. On parle de près de 20 % des enfants souffrant de malnutrition, notamment dans des zones fermées, sans accès aux soins déjà pour la malnutrition. Le choléra vient maintenant s'ajouter et affecte la majorité des personnes, dont les enfants qui sont les couches les plus vulnérables. Vous avez indiqué qu'entre 70 et 80 % des hôpitaux et des centres médicaux du pays sont détruits. Ils sont même systématiquement visés par les belligérants, est-ce que vous arrivez à comprendre pourquoi les belligérants visent systématiquement les infrastructures médicales ? Nous sommes face à une guerre aveugle où les populations, malheureusement, sont devenues des cibles, tout comme les travailleurs humanitaires. Aujourd'hui, plusieurs centres de santé sont attaqués, particulièrement chez Alima. On a été obligés à maintes reprises de relocaliser nos activités, notamment à El-Facher où aujourd'hui, on n'arrive plus à travailler dans l'hôpital général. On s'est déplacé dans un autre endroit, qui a été aussi bombardé à plusieurs reprises, donc on a dû se déplacer de nouveau. Mais ce n'est pas seulement les infrastructures de santé, même les maisons des populations sont touchées. Cela montre clairement la volonté des différents groupes à prendre en étau les populations civiles dans cette guerre aveugle. Si rien n'est fait, le choléra aujourd'hui risque de tuer plus que les armes au Nord-Darfour. Dernièrement, j'ai rencontré sur le terrain une femme enceinte qui a marché 75 km, elle a dû accoucher à son arrivée. Et j'imagine aujourd'hui cette femme qui a pu survivre à toutes ces atrocités, contracter le choléra, fatal aussi bien pour elle que son enfant. Il faut faire tout son possible pour éviter ce risque à tout prix. D'autant que pour résorber le choléra, il faut beaucoup boire ou alors il faut des antibiotiques. Donc ça a l'air d'être un traitement simple, mais pour autant les populations manquent de tout cela… D'une part les financements sont très minimes et d'autre part les voies d'approvisionnement des différentes zones où sévit le choléra aujourd'hui sont coupées par la guerre. C'est un cocktail qui fait que le choléra risque de l'emporter. Quel a été l'impact du retrait des financements de l'aide américaine d'USAID ? L'impact a été très très sec. Déjà en février, plus de 60 % des organisations humanitaires ont dû arrêter brusquement leurs activités et ça a eu un impact sur le déploiement des quelques aides qui arrivent à venir au Soudan. Depuis cette épidémie, on voit encore plus l'impact puisqu'on n'est que très peu d'organisations pouvant opérer et déployer des soins pour les populations. On a intérêt à tous se mobiliser pour que les financements puissent suivre assez rapidement puisque rien que pour le choléra, nous enregistrons aujourd'hui plus de 1000 morts depuis le début de l'épidémie au Soudan cette année. Il faut que ces chiffres arrêtent de grimper, et même possiblement toucher d'autres pays de la sous-région plus durement que le Soudan. À lire aussiL'Unicef alerte sur une épidémie meurtrière de choléra en Afrique de l'Ouest et du Centre ► Rodrigue Alitanou est directeur des opérations au sein l'ONG Alima
Quand on proposa à Winston Churchill de couper dans le budget de la culture du Royaume-Uni pour alimenter l'effort de guerre il répondit “mais alors pourquoi se bat-on ? ”. La culture nous enrichit, la culture est un bien, la culture est un besoin… un besoin social, un vecteur d'éducation et de développement personnel comme collectif La culture est bien des choses, une politique publique, mais aussi un élément patrimonial, un témoignage de l'histoire, un héritage, parfois une composante de l'identité, un lien entre les individus du présent, mais aussi un lien avec les civilisations du passé. La culture est donc essentielle, on l'a dit elle est bien des choses Mais la culture est-elle un droit ? Si la culture est de l'essence de la civilisation, la réponse positive s'impose : il est logique qu'elle puisse être considérée comme un droit, au moins dans les démocraties qui reconnaissent l'existence d'un Etat de Droit. Mais est-ce aussi simple ? Pour répondre à cette question, j'ai le plaisir de recevoir Isabelle DEFARGE, Présidente de chambre à la Cour d'appel de Nîmes.
Le 14 septembre 2007, Andrew Gosden, un adolescent de 14 ans originaire de Doncaster, quitte la maison comme un matin d'école ordinaire. Mais au lieu de se rendre en classe, il retire 200 livres à un guichet automatique et prend un train pour Londres, seul, avec un billet aller simple.Il est aperçu une dernière fois sur les caméras de surveillance de la gare de King's Cross… puis plus rien.Malgré les efforts de la police, des appels à témoins, des centaines de pistes et même des arrestations, Andrew reste introuvable, 17 ans plus tard.Où est passé Andrew Gosden ? Une disparition qui continue d'obséder le Royaume-Uni.Obtenez 25 $ de rabais, 10 Go gratuits et 1 mois d'internet gratuit avec FIZZ! Activez votre forfait avec le code promo PODZZ sur fizz.caPatreonSite WebBoutique Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans mon Chinatown, c'est le nom de notre série d'été. On vous emmène explorer les quartiers chinois des grandes villes du monde. Aujourd'hui, direction Londres, au Royaume-Uni, dont le Chinatown est l'un des quartiers touristiques incontournables pour qui veut découvrir la capitale britannique. Située dans l'hypercentre de la capitale, on y trouve des restaurants réputés. Comme une vitrine pour la culture chinoise et panasiatique. Mais la présence chinoise à Londres cache une face plus sombre, moins instagrammable. De notre correspondante à Londres, On se trouve ici au cœur de Londres. À deux pas du West End, le quartier des théâtres. Les noms de rue sont écrits en anglais et en chinois. Des lampions surplombent les allées, une immense arche bleue et dorée marque l'entrée de Chinatown, un quartier gourmand, où cette restauratrice est installée depuis 20 ans : « Bonjour, je m'appelle Ellen Chew, j'ai fondé les restaurants Chew. Chinatown, c'est un endroit vraiment important pour moi. Je viens ici quand mon pays me manque. Je viens ici pour la gastronomie, mais cela va au-delà de ça : Chinatown, c'est une communauté d'amis. On vient ici pour manger, mais surtout pour être entre amis. » Son secret : un fabricant traditionnel de nouilles dans une ruelle dérobée. La Singapourienne l'assure : sous des façades bling-bling, Chinatown reste très authentique. Bien que mal nommée. « Quand je suis arrivée il y a 20 ans, on trouvait surtout du canard laqué, des Dim Sums, quelques Japonais, mais surtout de la cuisine cantonaise. Aujourd'hui, ça a changé. On trouve des restaurants malaisiens, singapouriens, vietnamiens, thaïs. Chinatown aujourd'hui, c'est plutôt Asiatown. » Beaucoup plus à l'est, l'ancien quartier des Docks. C'est le Chinatown originel où se sont installé les premiers immigrants chinois, des marins, au 19ᵉ siècle, un quartier rasé pendant la Seconde Guerre mondiale. À deux pas d'ici, la Chine souhaite construire une nouvelle ambassade, juste en face du mythique Tower Bridge. Et ça, ça inquiète fortement la diaspora chinoise et hongkongaise « Non à la répression transnationale chinoise. Non à la méga-ambassade ! Le Parti communiste chinois va s'en servir pour nous espionner, nous les Hongkongais, et les autres. Et c'est dangereux pour la sécurité nationale britannique ! » C'est aussi ici qu'on rencontre Carmen Lau, une activiste hongkongaise qui possède le statut de « citoyenne britannique d'Outre-mer ». Élue locale pro-démocratie, elle a dû fuir Hong-Kong en 2021. Mais continue de subir la répression chinoise. « Le régime chinois et le gouvernement hongkongais ont placé une prime sur ma tête et sur celles d'autres activistes, mes voisins au Royaume-Uni ont reçu des lettres pour les inviter à me livrer à l'ambassade chinoise. Je trouve que le gouvernement britannique n'en fait pas assez pour lutter contre cette forme de répression. » Ces dernières années, 150 000 Hongkongais ont demandé l'asile au Royaume-Uni. Pour Carmen Lau, même à 10 000 km de chez elle, cette diaspora a un rôle à jouer pour l'avenir de Hong Kong. « Nous essayons de recréer notre société civile, nos mouvements de défense des droits humains. Et puis, en tant que Britannique d'Outre-mer, nous avons le droit de vote ici. À nous d'activer ce pouvoir au nom de nos droits. » Si le projet est validé, l'ambassade compterait parmi les plus grandes d'Europe – une sorte de Chinatown de verre et de béton, bien loin des lampions et des canards laqués du West End. À lire aussiDans mon Chinatown: Lagos, une ville d'opportunités pour les ressortissants chinois
Quand David fait trembler Goliath, RFI revient sur dix boycotts restés dans l'histoire. Théorisé en Irlande à la fin du XIXe siècle, ce mode d'expression de la colère continue de faire peur même aux plus puissants. Aujourd'hui, les origines du mot « boycott » en Irlande ravagée par une crise agraire. C'est en 1880, en Irlande ravagée par une grave crise économique, que les pauvres fermiers ont réussi à faire plier l'impitoyable gestionnaire de terres. L'affaire fait les gros titres de la presse de l'époque. Le mot « boycott » entre dans le dictionnaire. Un capitaine devenu gestionnaire de terres Charles Cunningham Boycott, le héros malgré lui de cette histoire, est né en 1832 à Norfolk en Angleterre. Après une brève carrière militaire, le capitaine Boycott s'installe sur l'île d'Achill au large de l'Irlande, sur un lopin de terre qu'il vient d'acheter. Mais la terre est pauvre et la solitude le ronge. Frustré par de mauvaises récoltes, l'homme retourne finalement s'établir en Irlande comme gestionnaire de terres chez un riche propriétaire terrien, dans le comté de Mayo. Sa mission : collecter les loyers des paysans et expulser les mauvais payeurs. L'autoritarisme du capitaine provoque la colère des villageois. Trop pauvres pour être propriétaires des terres qu'ils cultivent, ces métayers, comme on les appelle, ont souvent des traites en retard. La population exsangue C'est la panique dans le village. Les mères se jettent aux pieds du capitaine, les bébés pleurent, mais l'intendant reste de marbre. Le film intitulé Capitain Boycott, réalisé en 1947 par le Britannique, Frank Launder, dépeint cette dure réalité de la fin du XIXe siècle en Irlande. De mauvaises conditions météo ont provoqué de très basses récoltes et la famine s'en est suivie. Trois familles se retrouvent dans la rue. La révolte gronde. La résistance s'organise. La puissante Irish Land League est créée en 1879 Cela fait deux ans que les travailleurs agricoles irlandais protestent contre une législation qu'ils considèrent injuste. Ils ont le soutien de la puissante Irish Land League créée en 1879. Son leader, Charles Stewart Parnell, conseille aux villageois du comté de Mayo d'isoler leur intendant. Une action collective, terrible dans son efficacité est mise en place. Les commerçants refusent de vendre des biens à l'intendant, le facteur cesse de lui livrer son courrier et les métayers désertent les champs. Ostracisé, le capitaine Boycott doit faire venir des travailleurs des autres régions pour effectuer la récolte et engager des soldats pour les protéger. Le coût de l'opération, 10 000 livres sterling de l'époque, dépasse largement le prix de la récolte, 350 livres. Une action collective, solidaire et bien organisée Solidaires et bien organisés les paysans irlandais obtiennent des avancées. La loi votée en 1881 introduit la double propriété foncière entre propriétaires et locataires. Et une commission spéciale est créée pour fixer les loyers pour 15 ans. Ruiné, Charles Cunningham Boycott quitte l'Irlande et meurt en Angleterre seize ans plus tard, en 1897. Mais son nom est resté dans l'histoire pour décrire une contestation collective dans le but d'exercer une pression économique ou politique.
durée : 00:58:45 - Ils ont changé le monde - par : Isabelle Lasserre - En janvier 2020, le Royaume-Uni quittait avec bruit l'Union européenne. Cinq ans plus tard, l'heure est au bilan : le Brexit a-t-il laissé place au Bregret ? Comment expliquer le récent rapprochement des anciens alliés ? - réalisation : Laure-Hélène Planchet - invités : Michel Barnier Homme politique français; Alex Taylor
Deux fois par jour, la marée dévoile les rives de la Tamise, permettant à des dizaines de Londoniens de venir ratisser les plages à la recherche de vestiges archéologiques. Ces trouvailles, fortement régulées par la ville, permettent de reconstruire, collaborativement, l'histoire de la capitale britannique. Les cloches de la cathédrale Saint-Paul de Londres retentissent au loin. Les touristes font la queue devant la Tate Modern, musée situé sur la rive opposée. La marée atteindra son point le plus bas dans une demi-heure. Alors, Carolina se fraie un chemin sur la plage de galets de Cannon Street, dotée de gants en latex et de bottes imperméables. « Ici, c'est un endroit très spécial, s'enthousiasme-t-elle, on peut trouver des restes très anciens, jusqu'à l'époque romaine, mais on n'a pas le droit de creuser. » Ce matin-là, ils sont une poignée armés, comme elle, d'un petit seau en plastique, à ratisser du regard la rive de Tamise. Leur passion : le « mudlarking », un mot intraduisible qui décrit les fouilles archéologiques entreprises par ces Londoniens amateurs sur les bords de leur fleuve. En quelques minutes, Carolina a déjà ramassé quelques trésors : « Voyez, un fragment de céramique bleue ici, sûrement un vase. Ça, c'est un bout d'os, du temps où les bouchers jetaient leurs carcasses dans la Tamise... Et là, un morceau de pipe, mais je ne vais pas le prendre. » Il faut dire que ces longs tubes d'argile, parfois accompagnés d'une chambre à tabac entière, sont trop communs pour représenter un quelconque intérêt pour les mudlarkers expérimentés. Le frisson de la découverte Londonienne d'adoption depuis 20 ans, Carolina s'intéresse particulièrement aux fossiles. Sur son téléphone, elle fait défiler les photos d'oursins fossilisés trouvés près de chez elle, au sud-est de la capitale. À deux pas, une autre chercheuse, Emma, s'émerveille d'un éclat de céramique romaine... Après tout, la « City » de Londres a été construite sur les frontières de Londinium, fondée au premier siècle. Emma s'empresse de prendre une photo pour la partager sur son compte Instagram : « Je viens ici parce qu'on trouve surtout des vestiges de l'époque Tudor. J'adore trouver des pièces qui datent du règne de Henri VIII ou d'Elizabeth Ire... Je frissonne quand je pense que je suis la première personne à la toucher depuis des siècles. » Carolina connaît bien cette excitation : « On trouve de tout, c'est vraiment une manière de reconstruire l'histoire de Londres. » Et justement, parce qu'on trouve de tout et de toutes les époques, il a fallu réguler la pratique. « Il faut un permis pour mudlarker », explique Carolina, pour qui l'attente a duré plusieurs mois. Seuls 4 000 Londoniens sont accrédités en même temps, et la liste d'attente dépasse les 10 000 noms... Les agents de la Port of London Authority (PLA) contrôlent de temps en temps. « Il n'y a pas de formation, mais on doit s'engager à respecter les différentes zones, et à déclarer ce qu'on trouve si l'objet date d'il y a plus de 300 ans », poursuit Carolina. Si la trouvaille présente un intérêt archéologique, elle se retrouve sur le bureau de Stuart Wyatt, officier des trouvailles auprès du Programme d'antiquités mobile (PAS). Le chercheur l'examine, tente de reconstituer l'histoire de l'artéfact puis le restitue au mudlarker ou recommande la transmission aux institutions culturelles... Le processus prend environ cinq mois. Une exposition pour mettre en valeur ces trésors du fleuve... et leur face sombre Cette année, pour la première fois, un musée londonien a prêté ses étagères aux plus belles trouvailles. En quelques mois, plusieurs milliers de curieux ont franchi les portes de Secrets of the Thames, l'exposition du Museum of London Docklands. « Nous avons des objets qui reflètent l'histoire portuaire de Londres, comme ce cadran solaire dont les deux parties ont été trouvées à huit ans d'intervalle, détaille James Stewart, guide intarissable sur l'exposition. Beaucoup de bijoux, quelques couteaux de l'époque Tudor... La vase a permis de conserver le bois et le cuir du manche. » Dans une armoire, un œil de verre des années 1920, frappant de réalisme ; dans une autre, les médailles remportées par le tennisman Peter Fleming à Wimbledon et jetées dans la Tamise par un cambrioleur... Le guide s'arrête devant une vitrine consacrée à l'histoire coloniale de la capitale britannique, et pointe du doigt le visage d'un homme africain sculpté dans une pipe : « Dans l'Empire, on commercialisait du tabac, du sucre, dont la production dépendait de l'esclavage. Des objets comme cette pipe sont typiques des représentations du XVIIIe siècle, déshumanisantes, comme pour justifier l'esclavage. » La pipe, qui reprend les stéréotypes de l'époque, a été trouvée aux côtés de cauris, un coquillage utilisé comme monnaie en Afrique de l'Ouest, ramené en larges quantités par les marchands coloniaux. Les premiers mudlarkers, à l'aube du XIXe siècle, peignaient les rives de la Tamise à la recherche de morceaux de charbon, de cordes, de métaux : « Des choses qu'ils pouvaient revendre pour survivre dans le Londres de l'époque victorienne », bien loin de ces nouveaux mudlarkers en quête d'un frisson de découvertes... Mais la survie de la pratique a permis de compléter le tableau déjà très riche de l'histoire de la capitale, selon James Stewart : « Tellement de gens mudlarkent aujourd'hui. Les objets qu'ils trouvent et l'endroit où ils les trouvent permettent de comprendre à quoi ressemblait la vie de nos ancêtres, plus encore qu'un livre ou qu'un tableau puisqu'il s'agit d'objets du quotidien. » Même s'il ne représente qu'une goutte d'eau (3%) des découvertes archéologiques nationales, le mudlarking fournit chaque année 2 000 trésors potentiels aux institutions culturelles. À lire aussiRoyaume-Uni: la préservation du mur d'Hadrien
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durée : 00:58:50 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Anne-Toscane Viudes - La grande famine irlandaise a décimé plus d'un dixième de la population au milieu du 19e siècle. La passivité coupable du Royaume-Uni dans cet épisode a laissé une trace importante dans la mémoire des Irlandais, complétée et nuancée par le travail des historiens au fil du temps. - réalisation : Thomas Beau - invités : Fabrice Bensimon Professeur d'histoire et de civilisation britanniques à l'université Paris-Sorbonne, membre du Centre d'Histoire du XIXe siècle (Paris 1- Paris 4); Karina Bénazech Wendling Historienne de l'Irlande et du protestantisme, maîtresse de conférences à l'Université de Lorraine