French musician and actor
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"Vuelven las Navidades", cantaba Tom Petty y sus Rompecorazones en "Unas navidades muy especiales" (1992) Nuestro ya clásico programa de "El sueño se ha acabado" en estas fechas con el Doctor Soul, nos lleva al recuerdo sorprendente que hacen de estos días, artistas que poco tienen que ver con lo que celebramos. Nos nos referimos al oportunismo comercial de aquellos que quieren aprovechar la ocasión para vender más discos, sino a músicos que nunca imaginaríamos que harían una canción de Navidad, porque se supone que odian estas fechas. José de Segovia habla del mensaje de la Encarnación por que la que Dios viene a salvar pecadores con Luis Lapuente. Lo hacemos en relación con cantantes muertos trágicamente, como Tom Petty (1950-2017) por sobredosis o el músico de jazz Chet Baker, (1929-1988), destrozado por la droga, que agonizó de dolor, caído de una ventana de un hotel de Amsterdam. Aunque hay muchas canciones sobre Papa Noel, ninguna como la que le dedicaron los Kinks al pobre hombre que hacía de Santa Claus delante de unos grandes almacenes. Si hay alguien conocido por sus excesos en la cultura francesa, ese es Gainsbourg, que rememora la Navidad del 67 con Michel Colomber. Si el grupo británico de los hermanos Davies, The Kinks, ha marcado la vida de Luis Lapuente, el de Ian Anderson, Jethro Tull, está en el origen de la introducción de José de Segovia por su ya fallecido primo Manuel Fernández en el conocimiento exhaustivo de la música pop. Escuchamos su "Canción de Navidad" con su visión "dickensiana" de la hipocresía de estas fechas para con los que sufren pobreza y privación. No podía faltar tampoco en esta ocasión el clásico contemporáneo de unas navidades alternativas de The Pogues. Su "Cuento de Navidad" (Fairytale in New York) nos introduce en la sorprendente fe del alcohólico Shane MacGowan y su temor a perder la Gracia (If I Fall From Grace 1988). Algunos pasan estos días viajando, pero ningún sitio más extraño que el aeropuerto en Navidad, como nos recuerda Nick Lowe (Christmas At The Airport) en su sorprendente álbum de Navidad en 2013. La más dura de las canciones que conocemos sobre estas fechas podría ser la "Tarjeta de Navidad de una prostituta en Minneapolis" de Tom Waits en 1978, una dosis de realismo sobrecogedora. Sus falsos mensajes de paz y armonía son satirizados por los Ramones en su "¡Feliz Navidad! No quiero pelear esta noche!" (1989), pero para muchos, estas fechas son simplemente la ocasión para conocer a la persona que deseas, como en "Esta Navidad" (1970) del cantante de "soul" Donny Hathaway, que acabó también cayendo de una ventana en Nueva York por su enfermedad mental. "La Navidad de Luis" (1973) de León Gieco es probablemente el clásico alternativo de estas fechas del "rock nacional" argentino. Su dictadura militar llevó a Gieco al exilio forzado en los años 70, pero al músico británico de la Velvet Underground de Nueva York, John Cale, lde vuelta mentalmente a su Galés natal (Child´s Christmas In Wales 1973) en su evocación de "Paris 1919". Muchos creen que las "2000 Millas"(1983) es una canción de Navidad, cuando lo que refleja es el duelo de Chrissie Hynde por la muerte por sobredosis de su compañero y guitarrista de Pretenders, James Honeyman-Scott. Si a muchos les recuerdan estas fiestas los seres queridos que ya han perdido, para otros es la molesta perspectiva de volver a tener reunirse con esos familiares molestos, como el del "Villancico para mi cuñado Fernando" de Love Of Lesbian en 2007. Acabamos el programa con el deseo de John Lennon y Yoko Ono de una "Feliz Navidad" (Happy Xmas 1971) en que Cristo traiga "la paz el mundo no da" (Juan 14:27).
Noël 1974, beaucoup de messieurs, jeunes et moins jeunes, achètent en librairie et en kiosque le numéro de Noël du magazine Lui. Énorme succès : on s'arrache ce numéro dans lequel on peut regarder à loisir des photos scandaleuses de Jane Birkin qui est devenue, contre toute attente, une des grandes stars du cinéma français. Des photos qui ont été mises en scène par son compagnon, Serge Gainsbourg. Dois-je vous dire que dans sa maison du 5bis rue de Verneuil, il se réjouit de son coup médiatique. Ah ben oui, c'est uniquement par cynisme et par passion pour le succès public, qu'il a fait ça. C'est vrai que sous le costume du provocateur pervers, Gainsbourg cache un tendre, une peluche qui en étonnerait plus d'un mais qu'il réserve à ses intimes, à sa famille. D'ailleurs Noël en famille, Serge Gainsbourg adore ça. Spécialement en Angleterre où la fête est beaucoup plus colorée et spectaculaire qu'en France. Avez-vous déjà vu les vitrines et les rues de Londres, Édimbourg à cette époque ? Retour en enfance garanti.Ainsi de ce dîner de Noël chez Jane, à Londres, où le soir du réveillon, on sonne à la porte. Serge va ouvrir, c'est un sans-abri qui demande s'ils n'auraient pas une pièce ou quelque chose à manger. Et voilà que Serge lui fait une place à table, elle est abondante, il n'aime pas manquer de quoi que ce soit. Serge est très animé ; il met à l'aise le pauvre homme qui se retrouve au chaud, devant un sapin illuminé du sol au plafond. Le repas terminé, Serge lui dit tu ne vas pas partir comme ça et il lui remplit un sac de victuailles comprenant une bonne bouteille de vin, bien sûr. Il lui offre même sa montre, cadeau ! Noël, c'est ça aussi. Et Serge n'en reste pas là car lors d'un réveillon avec la famille Birkin sur l'île de Wight, cette fois, car avec Andrew, le frère de Jane, avec qui il s'entend comme larron en foire, thick as thieves, comme ils disent, Serge s'est mis en tête de faire venir un prestidigitateur. Où comptes-tu en trouver sur cette île ? dit Andrew. Justement, je viens de lire un article dans la gazette locale. Un type qui s'appelle Fred The Conjuror. Appelle-le.Andrew saisit le téléphone et contacte le dit Magicien, bien étonné en arrivant, de ne trouver comme public, six adultes, alors que son numéro est réservé à un public d'enfants. Sans se laisser démonter, il déballe son matériel et se lance dans une série de tours consternants. Les Birkin sont morts de rire mais Serge encourage l'artiste en applaudissant à tout rompre. A la fin de la représentation, Gainsbourg arrondit fortement la somme convenue pour le cachet de l'artiste. Merry Christmas.Oui Gainsbourg adore l'Angleterre ; pas uniquement pour l'ambiance de Noël et la splendide femme que ce pays lui a donnés. Cela fait depuis six ans qu'il trouve l'inspiration dans les pubs de Londres et les meilleurs musiciens dans ses studios, alors les Noël, ça se fête en Grande-Bretagne et à la maison.
Mettre un disque d'Amy Winehouse et écouter sa voix, son souffle, cette technique incroyable qu'elle a acquise très jeune en imitant les grands saxophonistes de jazz. Et oui, c'est ça son secret. L'amour est un jeu perdu d'avance, c'est une expérience absolument bouleversante que d'écouter Amy Winehouse chanter ça, seule à la guitare. Toute la tristesse du blues noir américain sur des accords jazzy. Au début, Amy le chantait pour elle-même puis pour un petit public dans les clubs où tous étaient saisis par l'émotion que suscitaient ses textes. Un artiste a-t-il déjà trimballé une telle sincérité dans des chansons aussi désespérées ? Et puis le succès vient. Il y a de plus en plus de monde dans les salles qui deviennent de plus en plus grandes. Un public qui paie de plus en plus cher au fur et à mesure que le succès devient un triomphe puis prend des proportions inédites. Amy Winehouse est la première auteure-interprète britannique à battre les records de Kate Bush (largement d'ailleurs). Alors c'est un public qui vient communier avec une star et en veut pour ses sous. Il chante et hurle les refrains et parfois toutes les paroles avec elle. Un tel succès pour du jazz dans les années 2000, c'est fou, non ? Un jazz qu'elle joue à sa façon certes, et puis ses textes, mon Dieu, aucun crooner n'aurait jamais osé chanter ça. Si vous saviez à quoi elle fait allusion dans ses chansons, même Gainsbourg et Prince n'ont jamais osé aller aussi loin. Mais Amy est comme ça, Cash, et elle envoie du bois aussi bien dans ses chansons que dans la vie de tous les jours. Le premier album n'a pas trop bien marché mais le suivant, quatre ans plus tard, est un triomphe. Amy a besoin de sécurité, que quelqu'un s'occupe de la manne qui lui tombe du ciel. Mitch Winehouse devient le papa qui règle tout. Malheureusement, il ne récolte pas que des honneurs et des livres sterling, il recolle aussi les morceaux de sa fille comme les lendemains de la veille des bamboches à répétition où elle est d'humeur massacrante et puis un désastre affectif permanent. Coiffée de son désormais célèbre chignon en choucroute à 150 livres, avec sa petite robe noire et son trait infini de eyeliner, c'est la Amy dont nous gardons le souvenir qui reçoit ce prix et quatre autres ; elle est à la fois la révélation de l'année mais aussi Award du meilleur single et meilleur album. Ces trophées, elle ne les recevra pas en mains propres car Amy est en duplex depuis Londres, avec son groupe et devant un public restreint ; elle n'a pas pu prendre l'avion pour Los Angeles car son visa lui a été refusé pour cause de consommation de drogue avérée. Alors oui, le coeur est à la fête ce soir, Amy interprète Rehab, bien sûr, mais aussi plusieurs autres chansons, toute sa vie en quelques lignes de poésie et accords de guitare dont elle joue divinement, tel un ange triste.
Det går ett rykte på stan. Det sägs att alla balla svenska översättningar av utländska hitlåtar redan är hittade. Att jakten är över och kartans sista vita fläckar är ifyllda. Men när du lyssnar på detta sjunde FÖRSVENSKAT!-avsnitt, märker du snart att det där är rent nys. Desinformation, till och med. För det finns alltid mer. Och än mer. Som vanligt försöker Martin Alarik och DJ 50 Spänn att bräcka varandra med ohörda och oerhörda svenska versioner av musik från andra språkområden. I år är menyn extra utbroderad. Här finns göteborgsk punk, östgötsk reggae, skånsk dub, entonig samba, andlig pop, varnande protestsång, ett Gainsbourg-experiment med helt nya svenska ord och ett exotiskt körarrangemang sjunget av barn från Södertälje. Och det fiffiga är att du slipper höra sång på trista språk som engelska, franska, portugisiska och annat onödigt. Det blir ju, som bekant, goare på svenska. Välkomna in! Avsnittets försvenskningar: Peps Persson vs Jah Sparring – Peps in Dub [12″, 2025] Låt: Ronny Dub Peps Persson vs Jah Sparring – Ronny Dub Våren 2025 släpptes white label-tolvan Peps in Dub av Jah Sparring, en skånsk DJ och producent som vet hur man hanterar en ekomaskin. Och eftersom vi alltid har älskat Ronny du e rå, alltså Peps Perssons försvenskning av The Slickers klassiker Johnny Too Bad, var det självklart att dubversionen fick sig en tur under nålen. Steampacket – En värld av visioner [7″, 1967] Mikael Ramel och medarbetarna i Steampacket gör en sofistikerad svensk version av The Turtles Happy Together. Kanske är En värld av visioner till och med bättre än originalet? Outsiders – S/T [LP, 2022] Låt: Valium (I Wanna Be Sedated) Ramones på äkta göteborgska! I Wanna Be Sedated översätts givetvis till Valium och det tackar vi Thomas, Stefan, Crippa och Paul i Outsiders för. Grästrot – Marley [LP, 2015] Låt: Asfaltsdjungel (Bob Marley – Concrete Jungle) Skärblacka-bandet Gräsrot släppte 2015 ett helt album med svenska Bob Marley-tolkningar, givetvis med baktakten intakt. Vårt val föll på Asfaltsdjungel, den östgöstska transponeringen av Concrete Jungle. Pippis – När tankarna kommer [LP, 1987] Låt: Ingenting kan hända nu (Starship – Nothing’s Gonna Stop Us Now) Ingen försvenskningsfest utan dansband! 1987 gjorde härjedalska Pippis Ingenting kan hända nu, en härligt synthig och svulstig försvenskning av Starships Nothing’s Gonna Stop Us Now. Björn Afzelius – En man, en röst, en gitarr [LP, 1988] Låt: Valet (Peggy Seeger – Song of Choice) Valet är en allvarsam översättning av Peggy Seegers Song of Choice, spelad från den lite mindre vanliga Björn Afzelius-plattan En man, en röst, en gitarr som släpptes på egna bolaget Rebelle 1988. Diverse artister – Musiknätet Waxholm 10 år [2xLP, 1979] Låt: KSMB – Torbjörns horor (The Who – My Generation) KSMB:s ursinniga Torbjörns horor snor riffen och energin från The Who-klassikern My Generation och lägger en egen och ursinnig svensk text ovanpå. Ni hittar den på proggbolaget MNW:s jubileumsdubbel från 1979. Bubs – Vinden ger svar / Midnight Special [7″, 1973] Låt: Vinden ger svar (Bob Dylan – Blowin’ in the Wind) Bob Dylans Blowin’ in the Wind blir Vinden ger svar på svenska, här i en oförglömlig version av Bubs, vinnarna i Södertälje Barnens Dags talangjakt 1973. Otrolig. Östen Warnerbring – S/T [LP, 1966] Låt: Yeah Yeah (Georgie Fame – Yeh Yeh) Yeah Yeah! Östen Warnerbring tar Georgie Fames Yeh Yeh och försvenskar den till en svängfest utan dess like. Ett måste i varje skivhylla. OBS! finns även på singel! Alf Robertson – Polarnas platta! [7″, 1979] Låt: Polarna, ett härligt lag (Kris Kristofferson – Me and Bobby McGee) Under Alf Robertsons wilderness years hände det att han gjorde peppiga låtöversättningar till svenska idrottsföreningar. Här förvandlas Kris Kristoffersons Me and Bobby McGee till ångermanländsk hockey-country. Jan Malmsjö – Jag söker ord / Du mitt liv [7″, 1971] Låt: Du mitt liv (George Harrison – My Sweet Lord) Det finns måhända tuffare försvenskningar av George Harrisons andliga popsång My Sweet Lord, men Jan Malmsjös Du mitt liv är förmodligen den mest dynamiska. Den går från viskning till orkan på bara en sextondels taktslag. Janne gör alltid sin grej till 100 procent. Respekt. Samuelsons – Vilken dag! [LP, 1978] Låt: Det är Jesus (Bonnie Tyler – It’s a Heartache) Bonnie Tylers världshit It’s a Heartache blir i frikyrklig svensk skrud Det är Jesus. Bröderna Samuelson kan få vilken låt som helst att handla om vår frälsare. Magnus – Brustanta (Dom bästa bitarna 2) [LP, 1977] Låt: Har vi glömt (Jimmy Cliff – You Can Get it If You Really Want) Magnus Orkester drabbades också av reggaefeber 1977. Här har de inspirerats av filmen The Harder They Come och försvenskar salig Jimmy Cliffs You Can Get it If You Really Want, som på svenska blir Har vi glömt. Carl-Henrik Norins Orkester – Carl-Henrik Bossa Novar! [7″, 1962] Låt: Liksom i min bossa nova (Antonio Carlos Jobim – One Note Samba) Sensationell försvenskning av Antonio Carlos Jobim-skapelsen One Note Samba av Carl-Henrik Norin med orkester. Årets fynd? Mira Ray – Sanndrömar [LP, 2025] Låt: Kontakt (Brigitte Bardot – Contact) Ytterligare en busfärsk och otippad försvenskning – Mira Ray sätter svensk text på Brigitte Bardots Contact, skriven av (vem annars?) Serge Gainsbourg. Kon-TAKT! Sky High – Säj nej … till kärnkraft / Säj ja … till livet [7″, 1980] Låt: Säg nej … till kärnkraft (Earl King – Come On (Let The Good Times Roll)) Earl Kings Come On (Let the Good Times Roll) plockades upp av Jimi Hendrix och långt senare förvandlades den till svenskspråkig anti-kärnkraft-rökare av Claes Yngström och Sky High. Gitarrstärkaren är farligt nära härdsmälta. Mia Alasjö – The Old River / Förlåt mig min vän [7″, 1978] Låt: Förlåt mig min vän (The Searchers – Needles and Pins) The Searchers (och många andras) klassiker Needles and Pins i svensk version av Mia Alasjö och Staffan Runius: Förlåt mig min vän. Ttevligt släpp på legendariska etiketten Efel. Dan Hylander & Raj Montana Band – … Om änglar o sjakaler [LP, 1984] Låt: Fjärran står hjulen stilla (Beatles – Across the Universe) Dan Hylander och Raj Montana Band under deras imperial phase. The Beatles Across the Universe, försvenskad till Fjärran står hjulen stilla. Kosmisk och skånsk på samma gång. GILLAR DU VAD HÖR? DJ 50 Spänn är en fri och oberoende podd. Här finns ingen reklam. Inte heller något övergött mediaföretag som betalar. Det finns inte ens något riskkapital. Hela operationen finansieras av lyssnare som donerar en pytteliten månadspeng. Miljoner tack till er som gör detta. Om du också vill vara en av The Good Guys och stötta DJ 50 Spänn – klicka dig vidare till poddens patreonsidan. DJ 50 SPÄNNS PATREONSIDA Tidigare delar av FÖRSVENSKAT! https://dj50spann.se/202-forsvenskat-del-6/ https://dj50spann.se/187-forsvenskat-del-5/ https://dj50spann.se/170-forsvenskat-med-martin-alarik-del4/ https://dj50spann.se/forsvenskat-del-3/ https://dj50spann.se/forsvenskat-del-2/ https://dj50spann.se/118-forsvenskat-med-martin-alarik/ https://dj50spann.se/110-utflykten-swedish-smorgasboard/ Så här lyssnar och prenumererar du på DJ 50 Spänn: DJ 50 Spänn hittar du i de flesta podd-appar för smartphone, surfplatta och dator. Sök bara efter ”DJ 50 Spänn” i poddappens sökfält. Glöm inte att prenumerera. 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Programmet går också att livelyssna på via radioviking.se eller valfri app för nätradio (Radio Garden Live rekommenderas, men det finns många andra). DJ 50 Spänn är en podd om musik på billig vinyl. I varje avsnitt får en musikintresserad gäst köpa begagnade skivor för en femtiolapp. Sedan pratar vi om det som musiken styr oss in på. Programledare, producent och ljuddesigner: Tommie Jönsson, radioproducent. Kolla gärna in mina radiodokumentärer Jakten på Fiskargubben (om hemligheten bakom den berömda kitschtavlan) och Rederietstjärnans dolda passion (om skådespelaren Gaby Stenbergs sköna insektsmusik). Webbguru för DJ50:- är Gunnar Lindberg Årneby. Kontakt: hej[at]dj50spann.se
Julien Clerc était l'invité exceptionnel de l''émission "60 minutes chrono" sur Nostalgie. Le chanteur revient sur son nouvel album "Une vie", sa tournée 2026-2027 et partage ses anecdotes inédites avec des icônes comme Serge Gainsbourg, Renaud et Johnny Hallyday.
Dans cet épisode de La Partition, Ombline Roche dresse le portrait d'Arthur H, artiste singulier et fils de Jacques Higelin. Après une enfance atypique et un départ pour Boston à 16 ans pour étudier la musique, il revient à Paris et forge un style unique, mêlant influences punk, pop et poésie. Malgré l'ombre de son père, Arthur H s'impose avec une identité musicale audacieuse, récompensée dès 1993 par une Victoire de la Musique. Le grand public le découvre plus tard avec des albums marquants comme Adieu Tristesse et L'Homme du Monde. L'épisode dévoile aussi des archives touchantes de son enfance et explore ses multiples collaborations, confirmant son statut d'artiste libre et inclassable.À retenir :Parcours atypique : abandon des études, formation musicale à Boston, retour à Paris.Style unique : influences éclectiques (Joy Division, Doors, Gainsbourg), poésie et sensualité.Reconnaissance tardive : Victoire en 1993, succès grand public avec Adieu Tristesse et L'Homme du Monde.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'invité culture est le journaliste Didier Varrod, directeur musical de Radio France. Il publie La chanson française, un peu, beaucoup, passionnément. aux éditions Le Robert. Une balade en 21 chapitres dans l'histoire de la chanson française. RFI : La chanson française, un peu, beaucoup, passionnément, c'est le titre de l'ouvrage en forme de déclaration d'amour que vous consacrez à votre passion, qui est aussi celle de beaucoup de gens dans le monde pour la chanson française. Il compte 21 chapitres, 21 moments qui retracent l'histoire moderne de cette chanson. Et en vous lisant, on comprend une chose essentielle : cette chanson française est aussi le miroir de la société dans toutes ses dimensions, ses revendications, ses soubresauts et ses crises. Didier Varrod : Contrairement à ce qu'avait dit Serge Gainsbourg sur un plateau de télévision, j'ai toujours pensé que la chanson était un art majeur, même si ce n'est pas un art académique. Je comprends la nuance gainsbourienne qui consiste à dire que pour faire de la peinture, il faut un apprentissage académique, il faut connaître toute l'histoire de la peinture, mais pour moi, la chanson m'a élevé « au grain ». C'est vrai que la littérature, les livres, le cinéma, ont été importants, mais la chanson a été une sorte de tuteur qui m'a accompagné dans mon éducation, dans mes prises de conscience, dans mes émotions et dans mon identité. Je pense que c'est comme ça pour beaucoup de Françaises et de Français et de gens dans le monde entier, d'ailleurs. Parce que la musique est « un cri qui vient de l'Intérieur », comme disait Bernard Lavilliers. C'est un terrain de jeu commun, un terrain qui fabrique du bien commun, du vivre-ensemble. Pour moi, c'est aussi une langue. Le français est peut-être ma première langue maternelle, mais la chanson française, en quelque sorte, est une deuxième langue. Elle m'a permis de communiquer avec des gens. Elle m'a permis d'entrer dans l'intimité des artistes que j'ai rencontré. Pour moi, elle fait socle. Et, j'ai toujours pensé aussi que si demain il y avait une catastrophe nucléaire ou une catastrophe épouvantable, et que dans un endroit secret était protégés des disques et des vinyles, on pourrait alors comprendre ce qu'était la France des années 1950 à aujourd'hui, rien qu'à travers des chansons. C'est pour ça qu'elle a cette importance pour moi. Dans ce livre, vous partez souvent d'un cas particulier, d'une rencontre, d'une anecdote, pour exhumer une tendance générale dans la chanson française. Prenons le cas des rapports entre le monde politique et la chanson. Est-ce que les personnels politiques ont toujours courtisé les chanteurs et chanteuses ? A contrario, est-ce que les artistes ont eu besoin des politiques ? C'est un phénomène qui est apparu progressivement avec l'émergence de la société du spectacle pour reprendre les termes de Guy Debord. Il est vrai que dans les années 1950 et les années début des années 1960, les artistes, la chanson d'un côté et le monde politique, de l'autre, étaient deux territoires relativement distincts. Ce qui a changé, c'est qu'à la fin des années 1950 et au début des années 1960, il y a une nouvelle catégorie sociologique qui apparait : la jeunesse. Dans les années 1950 ou 1940, voire avant la guerre, il n'y avait pas d'adolescence. L'adolescence n'était pas considérée comme une catégorie sociale à l'instar des enfants et des adultes. Et souvent d'ailleurs, les artistes qui sont issus des années 1960 le racontent. Leur révolution, c'est ça. C'est la prise en compte tout d'un coup d'une catégorie nouvelle qui s'appelle la jeunesse, l'adolescence. Et pour le coup, elle arrive avec sa propre langue, ses propres désirs d'apparence, sa volonté de se distinguer par des vêtements, par la musique, et puis progressivement par du cinéma, puis dans les années 1980 avec la BD. Et ça, le monde politique le comprend... À partir du moment où cette catégorie est identifiée, elle devient attractive, et elle est convoitée par le personnel politique. D'autant plus avec l'instauration par Valéry Giscard d'Estaing (président de la France entre 1974 et 1981, NDLR) du droit de vote à 18 ans où, finalement, on sort de l'adolescence. Et on comprend que cette adolescence construit aussi les premières utopies, les premières convictions politiques. Je pense que ce qui a rapproché finalement le monde politique et le monde de la musique, c'est à la fois le courant des yéyés, la période de mai 1968, et aussi après les années s1970, la prise en compte de la jeunesse comme une véritable catégorie socioprofessionnelle. Et cette chanson française n'évolue pas en vase clos. Elle se fait la caisse de résonance des luttes de l'époque, des injustices, des combats. Il y a toujours eu une chanson d'auteur qui avait comme préoccupation de raconter le monde et de raconter en chanson quelles étaient les préoccupations sociales et politiques de leurs auteurs. Il y a eu, comme je le raconte dans le livre, des compagnons de route du Parti communiste français, notamment avec Jean Ferrat qui était un artiste extrêmement populaire à l'époque. À côté, il y avait des acteurs comme Yves Montand et Simone Signoret. Toute une sphère artistique très en lien avec le Parti communiste. Mais dans les années 1970, la France rattrape son retard dans la culture politique. John Fitzgerald Kennedy (président des États-Unis de 1961 à 1963, NDLR) est passé par là. Il a fait de sa campagne électorale, une campagne spectacle où le show business commençait à intervenir dans la vie politique américaine. Et du coup, Giscard, quand il arrive en 1974, applique un peu cette recette. Avec une volonté de resserrer les liens avec la sphère artistique. D'ailleurs, il vise les jeunes. Il fait fabriquer des t-shirts et il les fait porter aux artistes qui sont les plus populaires, les plus emblématiques. On a des photos de Claude François ou de Johnny Hallyday ou Sylvie Vartan avec le t-shirt « Giscard à la barre ». La chanson française se fait l'écho des revendications et des cris, enfin des revendications, des injustices, des combats. Dans les années 1970, il y a une nouvelle scène française, une nouvelle chanson française qui est une chanson d'auteur, portée par des auteurs, compositeurs, interprètes et non plus seulement par des interprètes qui se contentaient de faire des adaptations de standards américains ou anglais. Donc, à partir du moment où cette génération d'auteurs est arrivée, elle s'est inscrite dans la tradition française, celle de l'écrit qui dit quelque chose du monde, et qui existait déjà, du reste, dans les années 1920 ou 1930, avec des chanteurs qui utilisaient la chanson pour raconter à la fois leur intériorité, mais aussi leur relation au monde et leur volonté d'émancipation. Dans les années 1970, il y a la volonté d'accompagner un désir de changement, d'alternance. Il faut se remettre dans l'esprit une chose : à l'époque, les gens pensaient que l'alternance politique n'était qu'une utopie, qu'elle n'arriverait jamais. Dès lors, nous n'avions pour y croire que quelques enseignants qui nous enseignaient une vision alternative du monde. Et puis, nous avions les chanteurs. Renaud, Bernard Lavilliers, Alain Souchon, Daniel Balavoine qui exprimaient à travers leurs mots une conscience ouvrière, une volonté de changer le monde. Pour mon cas personnel, j'ai toujours pensé que les chansons de Renaud ont été bien plus efficaces que tous les cours d'éducation civique que je subissais à l'école. Quant à Balavoine, je le considère un peu comme un tuteur, un grand frère qui m'a appris la vie, qui m'a appris quel était le prix de l'émotion, qui m'a appris à « m'emporter pour ce qui m'importe », puisque c'était une des grandes phrases de Balavoine, « je m'emporte pour ce qu'il m'importe ». Alors, est-ce que pour autant les chansons changent le monde ? C'est Jean-Jacques Goldman qui a posé de façon assez judicieuse la question, sans réellement y répondre. Mais en tout cas, elles accompagnent les soubresauts politiques, elles accompagnent les mutations, et parfois, elles sont simplement la bande originale d'un moment. Chaque révolution à ses chansons. Dans ce livre, vous abordez aussi un chapitre très intéressant, c'est l'irruption du rap dans les années 1990 et la difficulté qu'a eue l'industrie musicale à intégrer le rap dans le champs de vision. Il a fallu le succès de MC Solaar, expliquez-vous, pour que finalement, on se rende compte que les banlieues avaient quelque chose à dire. Et elles le disaient d'une façon différente, mais qui était aussi de la chanson française. J'ai eu la chance de vivre personnellement ce moment. Je suis en 1991 appelé à la direction artistique de Polydor. Je ne suis pas un enfant du rap, loin de là. J'ai acheté quelques 45 tours de rap, Sugar Hill Gang qui tournait sur ma platine tout le temps. On commençait à voir des breakers comme Sydney à la télévision. Mais pour moi, c'était quand même un monde un peu étranger. Et quand j'arrive en 1991 chez Polydor, qui est vraiment le label très imprégné de chanson française, Serge Reggiani, Renaud, Maxime Le Forestier etc, il y a toute une nouvelle pop française qui émerge avec Niagara, Mylène Farmer, Patricia Kaas. Et au milieu, il y a une espèce de d'électron libre qui s'appelle MC Solaar, avec un projet hybride entre la chanson et le rap. Ce n'est pas tout à fait du rap au sens où on croit l'entendre, et ce n'est pas tout à fait de la chanson. Et de cette hybridité va naître effectivement une culture qui est celle du rap populaire qui va débouler sur les antennes de toutes les radios. Pourquoi l'industrie musicale a eu autant de mal à intégrer le rap dans ses raisonnements ? Parce que ces jeunes gens n'avaient jamais eu la chance d'être visibles, ni à la radio ni à la télé. Faut quand même rappeler que jusque dans les années 1980, il n'y a pas de « blacks » à la télé, il n'y a pas d'arabes à la télé. Et quand on les voit, c'est soit parce qu'il y a des émeutes, soit parce que tout d'un coup, il y a un élan collectif antiraciste. Donc tout d'un coup, cette jeunesse que l'on ne connaît pas arrive et remet en question la manière traditionnelle de faire la chanson. La chanson, ce n'est plus forcément un couplet, un refrain, un couplet, un refrain. Ça peut être un flow qui dure pendant trois minutes sans refrain. Ça peut être – oh scandale ! – l'arrivée du sampling dans cette musique. Et ce sampling déstabilise une partie des gens de la chanson française qui se disent « mais enfin, ils ne peuvent pas composer leur propre rythmique, ils ne peuvent pas employer un batteur et un bassiste pour créer une rythmique ! ». Et la chanson française a aussi refusé quelque part cette irruption de ce mode d'expression qui était nouveau, spontané, et aussi extrêmement écrit, mais dans une langue qui n'était pas tout à fait la langue académique. Et c'est vrai que finalement, Solaar a réussi à imposer une image de grand sage. Et il a réussi, tout d'un coup, à intéresser les tenants du patrimoine de la chanson française, c'est à dire les Aznavour, les Gainsbourg, les Juliette Gréco, tous ces artistes vraiment très patrimoniaux qui avaient connu la poésie surréaliste, qui avaient connu Boris Vian, qui avaient connu Jacques Canetti. Donc ça a été pour moi magnifique de vivre à la fois cette émergence, de comprendre aussi que ça grattait, que ça n'allait pas être facile. Finalement, puisque j'ai toujours une vision un peu historique de la chanson, je me dis que ce n'est pas si loin de ce qu'ont vécus dans les années 1960 Eddy Mitchell, Dick Rivers, Johnny Hallyday qui – comme par hasard – étaient tous des mômes issus des quartiers populaires, de la banlieue, qu'on n'appelait pas encore banlieue, et qui s'exprimaient avec des rythmes et des mots qui n'étaient pas ceux de la génération d'avant. On voit à nouveau avec le rap l'émergence d'une musique stigmatisée par l'establishment, adoubée par la rue et par le public. C'est ça qui est très intéressant. Mais encore aujourd'hui, on s'aperçoit par exemple avec la mort de Werenoi, une partie de la France s'interroge. C'est juste le plus gros vendeur de disque en France ! Et moi, je voulais aussi raconter ce long chemin de croix qu'ont vécu les rappeurs pourtant installés depuis le début des années 1990. Je ne vous dis pas le nombre de courriers que reçoit la médiatrice de France Inter (station de radio où travaille Didier Varrod, NDLR) tous les jours, toutes les semaines pour râler en disant « mais comment vous pouvez passer cette musique qui n'est pas de la musique ? ». On a eu la même chose avec la musique électronique. Mais c'est pour dire encore qu'aujourd'hui, même si cette musique-là est majoritaire économiquement dans le pays et qu'elle draine effectivement la majorité de la jeunesse, elle n'est pas la musique majoritaire pour l'institution. Dans ce livre, vous évoquez beaucoup d'artistes qui vous ont marqués. On ne va pas tous les citer. Il y a Véronique Sanson, bien évidemment. Et puis, vous parlez de Mylène Farmer. Et en lisant le chapitre sur Mylène Farmer, je me suis dit : est-ce que la chanson française fabrique des mythes ? Ou est-ce que ce sont les mythes qui s'incarnent dans la chanson française, comme ils pourraient s'incarner en littérature ou ailleurs ? C'est une question que je me suis posée plusieurs fois en écrivant ce chapitre sur Mylène Farmer. Est-ce qu'elle est née pour devenir mythologique, avec la volonté de le devenir ? Ou est-ce que finalement, c'est l'histoire de la chanson française dans son évolution qui a fabriqué ce mythe ? En fait, je pense très honnêtement que, c'est l'histoire de la chanson française qui crée le mythe autour de Mylène Farmer. Même si Mylène Farmer, quand elle arrive au début des années 1980, se nourrit d'un certain nombre de mythologies très fortes, de figures mythologiques qui cultivent à la fois le secret, un univers un peu sombre, etc. Mais en fait, c'est en regardant l'histoire de la chanson que l'on s'aperçoit que finalement, ce mythe va naître et se muscler et s'intensifier. Cette identité, parfois, se transmet de père en fils. Vous abordez parmi tous les phénomènes que génère la chanson dans une société. Celui de l'héritage et des familles : les Higelin, les Chedid, les Gainsbourg.. La chanson française, serait-elle transmissible génétiquement, si je puis dire ? C'est l'une de ses singularités. Et en fait, c'est un questionnement que j'ai eu parce souvent, quand on me présente un artiste, je me dis « Tiens, c'est la fille de ou le fils de... ». Il y a quand même ce truc en France qui rend un peu suspect la légitimité ou l'intégrité, lorsque l'on est fille ou fils de ou petit-fils ou petite fille de. Et c'est vrai que c'est une question. En fait, c'est l'une des singularités de l'histoire de la chanson française. Il y a Gainsbourg, il y a Chedid, il y a Hardy, Dutronc, France Gall... Une partie de l'histoire de la chanson s'est construite, édifiée et fut nourrie par ces familles. Et c'était aussi peut-être leur rendre alors ce qui m'a aussi poussé. J'ai beaucoup hésité à écrire ce chapitre, jusqu'au moment où je suis allé voir le spectacle d'Alain Souchon avec ses deux fils. Au départ, je me disais « Mais il ne peut pas faire un spectacle tout seul ou avec Laurent Voulzy (son complice de scène NDLR) ». Et en fait, de voir ces trois personnalités liées par le sang, par un amour inconditionnel et construire une œuvre d'art à l'intérieur d'une histoire de la chanson, ça m'a bouleversé. Je me suis dit : « Il faut rendre hommage à cette volonté de revendiquer à ciel ouvert une histoire de famille. » Et puis après, il y a aussi une dimension dans les histoires de famille que l'on aborde assez peu. C'est le phénomène de la statue du Commandeur, c'est-à-dire qu'il y a beaucoup d'artistes qui sont tellement impressionnés par l'image de la mère ou du père qui se disent « comment puis-je le dépasser ? ». Ce n'est pas simple pour tout le monde. Oui, et j'aurais pu aussi d'ailleurs évoquer dans le livre toutes les histoires de famille qui ont échoué, ou en tout cas, ces histoires d'enfants qui ont eu moins de succès ou ont eu plus de difficultés que leur maman ou leur papa. Et ça fera peut-être l'objet d'un tome 2, mais ce n'est jamais très agréable d'écrire sur les échecs. Mais ce que vous racontez là est vraiment juste. Quand on parle de Thomas Dutronc par exemple (fils de Jacques Dutronc et de Françoise Hardy, tous deux artistes NDLR), c'est quand même génial. Une jeune garçon, un fils de, avec un père et une mère qui ont marqué la chanson... Il fait son apprentissage en secret se disant « si j'ai une chance de réussir, il ne faut pas que je sois chanteur, ou en tout cas, il ne faut pas que mon fantasme premier soit d'être dans la lumière ». Et c'est très bouleversant, parce qu'en fait, il va devenir un immense musicien en s'imposant la clandestinité. Il est devenu guitariste de jazz manouche, pour aller dans un monde qui n'était ni celui de son père, ni celui de sa mère. Donc il y a des très belles histoires dans cette épopée de la chanson française.
L'invité culture est le journaliste Didier Varrod, directeur musical de Radio France. Il publie La chanson française, un peu, beaucoup, passionnément. aux éditions Le Robert. Une balade en 21 chapitres dans l'histoire de la chanson française. RFI : La chanson française, un peu, beaucoup, passionnément, c'est le titre de l'ouvrage en forme de déclaration d'amour que vous consacrez à votre passion, qui est aussi celle de beaucoup de gens dans le monde pour la chanson française. Il compte 21 chapitres, 21 moments qui retracent l'histoire moderne de cette chanson. Et en vous lisant, on comprend une chose essentielle : cette chanson française est aussi le miroir de la société dans toutes ses dimensions, ses revendications, ses soubresauts et ses crises. Didier Varrod : Contrairement à ce qu'avait dit Serge Gainsbourg sur un plateau de télévision, j'ai toujours pensé que la chanson était un art majeur, même si ce n'est pas un art académique. Je comprends la nuance gainsbourienne qui consiste à dire que pour faire de la peinture, il faut un apprentissage académique, il faut connaître toute l'histoire de la peinture, mais pour moi, la chanson m'a élevé « au grain ». C'est vrai que la littérature, les livres, le cinéma, ont été importants, mais la chanson a été une sorte de tuteur qui m'a accompagné dans mon éducation, dans mes prises de conscience, dans mes émotions et dans mon identité. Je pense que c'est comme ça pour beaucoup de Françaises et de Français et de gens dans le monde entier, d'ailleurs. Parce que la musique est « un cri qui vient de l'Intérieur », comme disait Bernard Lavilliers. C'est un terrain de jeu commun, un terrain qui fabrique du bien commun, du vivre-ensemble. Pour moi, c'est aussi une langue. Le français est peut-être ma première langue maternelle, mais la chanson française, en quelque sorte, est une deuxième langue. Elle m'a permis de communiquer avec des gens. Elle m'a permis d'entrer dans l'intimité des artistes que j'ai rencontré. Pour moi, elle fait socle. Et, j'ai toujours pensé aussi que si demain il y avait une catastrophe nucléaire ou une catastrophe épouvantable, et que dans un endroit secret était protégés des disques et des vinyles, on pourrait alors comprendre ce qu'était la France des années 1950 à aujourd'hui, rien qu'à travers des chansons. C'est pour ça qu'elle a cette importance pour moi. Dans ce livre, vous partez souvent d'un cas particulier, d'une rencontre, d'une anecdote, pour exhumer une tendance générale dans la chanson française. Prenons le cas des rapports entre le monde politique et la chanson. Est-ce que les personnels politiques ont toujours courtisé les chanteurs et chanteuses ? A contrario, est-ce que les artistes ont eu besoin des politiques ? C'est un phénomène qui est apparu progressivement avec l'émergence de la société du spectacle pour reprendre les termes de Guy Debord. Il est vrai que dans les années 1950 et les années début des années 1960, les artistes, la chanson d'un côté et le monde politique, de l'autre, étaient deux territoires relativement distincts. Ce qui a changé, c'est qu'à la fin des années 1950 et au début des années 1960, il y a une nouvelle catégorie sociologique qui apparait : la jeunesse. Dans les années 1950 ou 1940, voire avant la guerre, il n'y avait pas d'adolescence. L'adolescence n'était pas considérée comme une catégorie sociale à l'instar des enfants et des adultes. Et souvent d'ailleurs, les artistes qui sont issus des années 1960 le racontent. Leur révolution, c'est ça. C'est la prise en compte tout d'un coup d'une catégorie nouvelle qui s'appelle la jeunesse, l'adolescence. Et pour le coup, elle arrive avec sa propre langue, ses propres désirs d'apparence, sa volonté de se distinguer par des vêtements, par la musique, et puis progressivement par du cinéma, puis dans les années 1980 avec la BD. Et ça, le monde politique le comprend... À partir du moment où cette catégorie est identifiée, elle devient attractive, et elle est convoitée par le personnel politique. D'autant plus avec l'instauration par Valéry Giscard d'Estaing (président de la France entre 1974 et 1981, NDLR) du droit de vote à 18 ans où, finalement, on sort de l'adolescence. Et on comprend que cette adolescence construit aussi les premières utopies, les premières convictions politiques. Je pense que ce qui a rapproché finalement le monde politique et le monde de la musique, c'est à la fois le courant des yéyés, la période de mai 1968, et aussi après les années s1970, la prise en compte de la jeunesse comme une véritable catégorie socioprofessionnelle. Et cette chanson française n'évolue pas en vase clos. Elle se fait la caisse de résonance des luttes de l'époque, des injustices, des combats. Il y a toujours eu une chanson d'auteur qui avait comme préoccupation de raconter le monde et de raconter en chanson quelles étaient les préoccupations sociales et politiques de leurs auteurs. Il y a eu, comme je le raconte dans le livre, des compagnons de route du Parti communiste français, notamment avec Jean Ferrat qui était un artiste extrêmement populaire à l'époque. À côté, il y avait des acteurs comme Yves Montand et Simone Signoret. Toute une sphère artistique très en lien avec le Parti communiste. Mais dans les années 1970, la France rattrape son retard dans la culture politique. John Fitzgerald Kennedy (président des États-Unis de 1961 à 1963, NDLR) est passé par là. Il a fait de sa campagne électorale, une campagne spectacle où le show business commençait à intervenir dans la vie politique américaine. Et du coup, Giscard, quand il arrive en 1974, applique un peu cette recette. Avec une volonté de resserrer les liens avec la sphère artistique. D'ailleurs, il vise les jeunes. Il fait fabriquer des t-shirts et il les fait porter aux artistes qui sont les plus populaires, les plus emblématiques. On a des photos de Claude François ou de Johnny Hallyday ou Sylvie Vartan avec le t-shirt « Giscard à la barre ». La chanson française se fait l'écho des revendications et des cris, enfin des revendications, des injustices, des combats. Dans les années 1970, il y a une nouvelle scène française, une nouvelle chanson française qui est une chanson d'auteur, portée par des auteurs, compositeurs, interprètes et non plus seulement par des interprètes qui se contentaient de faire des adaptations de standards américains ou anglais. Donc, à partir du moment où cette génération d'auteurs est arrivée, elle s'est inscrite dans la tradition française, celle de l'écrit qui dit quelque chose du monde, et qui existait déjà, du reste, dans les années 1920 ou 1930, avec des chanteurs qui utilisaient la chanson pour raconter à la fois leur intériorité, mais aussi leur relation au monde et leur volonté d'émancipation. Dans les années 1970, il y a la volonté d'accompagner un désir de changement, d'alternance. Il faut se remettre dans l'esprit une chose : à l'époque, les gens pensaient que l'alternance politique n'était qu'une utopie, qu'elle n'arriverait jamais. Dès lors, nous n'avions pour y croire que quelques enseignants qui nous enseignaient une vision alternative du monde. Et puis, nous avions les chanteurs. Renaud, Bernard Lavilliers, Alain Souchon, Daniel Balavoine qui exprimaient à travers leurs mots une conscience ouvrière, une volonté de changer le monde. Pour mon cas personnel, j'ai toujours pensé que les chansons de Renaud ont été bien plus efficaces que tous les cours d'éducation civique que je subissais à l'école. Quant à Balavoine, je le considère un peu comme un tuteur, un grand frère qui m'a appris la vie, qui m'a appris quel était le prix de l'émotion, qui m'a appris à « m'emporter pour ce qui m'importe », puisque c'était une des grandes phrases de Balavoine, « je m'emporte pour ce qu'il m'importe ». Alors, est-ce que pour autant les chansons changent le monde ? C'est Jean-Jacques Goldman qui a posé de façon assez judicieuse la question, sans réellement y répondre. Mais en tout cas, elles accompagnent les soubresauts politiques, elles accompagnent les mutations, et parfois, elles sont simplement la bande originale d'un moment. Chaque révolution à ses chansons. Dans ce livre, vous abordez aussi un chapitre très intéressant, c'est l'irruption du rap dans les années 1990 et la difficulté qu'a eue l'industrie musicale à intégrer le rap dans le champs de vision. Il a fallu le succès de MC Solaar, expliquez-vous, pour que finalement, on se rende compte que les banlieues avaient quelque chose à dire. Et elles le disaient d'une façon différente, mais qui était aussi de la chanson française. J'ai eu la chance de vivre personnellement ce moment. Je suis en 1991 appelé à la direction artistique de Polydor. Je ne suis pas un enfant du rap, loin de là. J'ai acheté quelques 45 tours de rap, Sugar Hill Gang qui tournait sur ma platine tout le temps. On commençait à voir des breakers comme Sydney à la télévision. Mais pour moi, c'était quand même un monde un peu étranger. Et quand j'arrive en 1991 chez Polydor, qui est vraiment le label très imprégné de chanson française, Serge Reggiani, Renaud, Maxime Le Forestier etc, il y a toute une nouvelle pop française qui émerge avec Niagara, Mylène Farmer, Patricia Kaas. Et au milieu, il y a une espèce de d'électron libre qui s'appelle MC Solaar, avec un projet hybride entre la chanson et le rap. Ce n'est pas tout à fait du rap au sens où on croit l'entendre, et ce n'est pas tout à fait de la chanson. Et de cette hybridité va naître effectivement une culture qui est celle du rap populaire qui va débouler sur les antennes de toutes les radios. Pourquoi l'industrie musicale a eu autant de mal à intégrer le rap dans ses raisonnements ? Parce que ces jeunes gens n'avaient jamais eu la chance d'être visibles, ni à la radio ni à la télé. Faut quand même rappeler que jusque dans les années 1980, il n'y a pas de « blacks » à la télé, il n'y a pas d'arabes à la télé. Et quand on les voit, c'est soit parce qu'il y a des émeutes, soit parce que tout d'un coup, il y a un élan collectif antiraciste. Donc tout d'un coup, cette jeunesse que l'on ne connaît pas arrive et remet en question la manière traditionnelle de faire la chanson. La chanson, ce n'est plus forcément un couplet, un refrain, un couplet, un refrain. Ça peut être un flow qui dure pendant trois minutes sans refrain. Ça peut être – oh scandale ! – l'arrivée du sampling dans cette musique. Et ce sampling déstabilise une partie des gens de la chanson française qui se disent « mais enfin, ils ne peuvent pas composer leur propre rythmique, ils ne peuvent pas employer un batteur et un bassiste pour créer une rythmique ! ». Et la chanson française a aussi refusé quelque part cette irruption de ce mode d'expression qui était nouveau, spontané, et aussi extrêmement écrit, mais dans une langue qui n'était pas tout à fait la langue académique. Et c'est vrai que finalement, Solaar a réussi à imposer une image de grand sage. Et il a réussi, tout d'un coup, à intéresser les tenants du patrimoine de la chanson française, c'est à dire les Aznavour, les Gainsbourg, les Juliette Gréco, tous ces artistes vraiment très patrimoniaux qui avaient connu la poésie surréaliste, qui avaient connu Boris Vian, qui avaient connu Jacques Canetti. Donc ça a été pour moi magnifique de vivre à la fois cette émergence, de comprendre aussi que ça grattait, que ça n'allait pas être facile. Finalement, puisque j'ai toujours une vision un peu historique de la chanson, je me dis que ce n'est pas si loin de ce qu'ont vécus dans les années 1960 Eddy Mitchell, Dick Rivers, Johnny Hallyday qui – comme par hasard – étaient tous des mômes issus des quartiers populaires, de la banlieue, qu'on n'appelait pas encore banlieue, et qui s'exprimaient avec des rythmes et des mots qui n'étaient pas ceux de la génération d'avant. On voit à nouveau avec le rap l'émergence d'une musique stigmatisée par l'establishment, adoubée par la rue et par le public. C'est ça qui est très intéressant. Mais encore aujourd'hui, on s'aperçoit par exemple avec la mort de Werenoi, une partie de la France s'interroge. C'est juste le plus gros vendeur de disque en France ! Et moi, je voulais aussi raconter ce long chemin de croix qu'ont vécu les rappeurs pourtant installés depuis le début des années 1990. Je ne vous dis pas le nombre de courriers que reçoit la médiatrice de France Inter (station de radio où travaille Didier Varrod, NDLR) tous les jours, toutes les semaines pour râler en disant « mais comment vous pouvez passer cette musique qui n'est pas de la musique ? ». On a eu la même chose avec la musique électronique. Mais c'est pour dire encore qu'aujourd'hui, même si cette musique-là est majoritaire économiquement dans le pays et qu'elle draine effectivement la majorité de la jeunesse, elle n'est pas la musique majoritaire pour l'institution. Dans ce livre, vous évoquez beaucoup d'artistes qui vous ont marqués. On ne va pas tous les citer. Il y a Véronique Sanson, bien évidemment. Et puis, vous parlez de Mylène Farmer. Et en lisant le chapitre sur Mylène Farmer, je me suis dit : est-ce que la chanson française fabrique des mythes ? Ou est-ce que ce sont les mythes qui s'incarnent dans la chanson française, comme ils pourraient s'incarner en littérature ou ailleurs ? C'est une question que je me suis posée plusieurs fois en écrivant ce chapitre sur Mylène Farmer. Est-ce qu'elle est née pour devenir mythologique, avec la volonté de le devenir ? Ou est-ce que finalement, c'est l'histoire de la chanson française dans son évolution qui a fabriqué ce mythe ? En fait, je pense très honnêtement que, c'est l'histoire de la chanson française qui crée le mythe autour de Mylène Farmer. Même si Mylène Farmer, quand elle arrive au début des années 1980, se nourrit d'un certain nombre de mythologies très fortes, de figures mythologiques qui cultivent à la fois le secret, un univers un peu sombre, etc. Mais en fait, c'est en regardant l'histoire de la chanson que l'on s'aperçoit que finalement, ce mythe va naître et se muscler et s'intensifier. Cette identité, parfois, se transmet de père en fils. Vous abordez parmi tous les phénomènes que génère la chanson dans une société. Celui de l'héritage et des familles : les Higelin, les Chedid, les Gainsbourg.. La chanson française, serait-elle transmissible génétiquement, si je puis dire ? C'est l'une de ses singularités. Et en fait, c'est un questionnement que j'ai eu parce souvent, quand on me présente un artiste, je me dis « Tiens, c'est la fille de ou le fils de... ». Il y a quand même ce truc en France qui rend un peu suspect la légitimité ou l'intégrité, lorsque l'on est fille ou fils de ou petit-fils ou petite fille de. Et c'est vrai que c'est une question. En fait, c'est l'une des singularités de l'histoire de la chanson française. Il y a Gainsbourg, il y a Chedid, il y a Hardy, Dutronc, France Gall... Une partie de l'histoire de la chanson s'est construite, édifiée et fut nourrie par ces familles. Et c'était aussi peut-être leur rendre alors ce qui m'a aussi poussé. J'ai beaucoup hésité à écrire ce chapitre, jusqu'au moment où je suis allé voir le spectacle d'Alain Souchon avec ses deux fils. Au départ, je me disais « Mais il ne peut pas faire un spectacle tout seul ou avec Laurent Voulzy (son complice de scène NDLR) ». Et en fait, de voir ces trois personnalités liées par le sang, par un amour inconditionnel et construire une œuvre d'art à l'intérieur d'une histoire de la chanson, ça m'a bouleversé. Je me suis dit : « Il faut rendre hommage à cette volonté de revendiquer à ciel ouvert une histoire de famille. » Et puis après, il y a aussi une dimension dans les histoires de famille que l'on aborde assez peu. C'est le phénomène de la statue du Commandeur, c'est-à-dire qu'il y a beaucoup d'artistes qui sont tellement impressionnés par l'image de la mère ou du père qui se disent « comment puis-je le dépasser ? ». Ce n'est pas simple pour tout le monde. Oui, et j'aurais pu aussi d'ailleurs évoquer dans le livre toutes les histoires de famille qui ont échoué, ou en tout cas, ces histoires d'enfants qui ont eu moins de succès ou ont eu plus de difficultés que leur maman ou leur papa. Et ça fera peut-être l'objet d'un tome 2, mais ce n'est jamais très agréable d'écrire sur les échecs. Mais ce que vous racontez là est vraiment juste. Quand on parle de Thomas Dutronc par exemple (fils de Jacques Dutronc et de Françoise Hardy, tous deux artistes NDLR), c'est quand même génial. Une jeune garçon, un fils de, avec un père et une mère qui ont marqué la chanson... Il fait son apprentissage en secret se disant « si j'ai une chance de réussir, il ne faut pas que je sois chanteur, ou en tout cas, il ne faut pas que mon fantasme premier soit d'être dans la lumière ». Et c'est très bouleversant, parce qu'en fait, il va devenir un immense musicien en s'imposant la clandestinité. Il est devenu guitariste de jazz manouche, pour aller dans un monde qui n'était ni celui de son père, ni celui de sa mère. Donc il y a des très belles histoires dans cette épopée de la chanson française.
Dans cet épisode des Enfants d'Europe 1, Ombline Roche nous plonge dans les grandes heures de la musique française des années 60 à 80. De Johnny Hallyday et son tube « Toute la musique que j'aime », devenu culte malgré son statut initial de face B, à Serge Gainsbourg et ses 22 chansons écrites pour Isabella Gianni, en passant par une Isabelle Adjani de 19 ans révélant sa personnalité unique. L'émission évoque aussi Michel Sardou avec « La Maladie d'amour », hymne intemporel, et Renaud, passionné par la mer avec « Dès que le vent soufflera ». Un voyage riche en anecdotes et archives pour revivre l'histoire musicale française.À retenir :Johnny Hallyday, Gainsbourg, Sardou et Renaud : des titres devenus légendaires.Anecdotes inédites sur Isabella Gianni et Isabelle Adjani.Ombline Roche mêle archives et récits pour une immersion totale.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Tous les jours, entre 14h et 15h, Ombline Roche vous fait revivre la musique des années 1950 à la fin des années 1980 !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Réécoutez le FG Chic invite Maxim's by Elena Mechta & Feodor AllRight du lundi 24 novembre 2025Maxim's : Miroir de la vie parisienne. Avant vous, se pressait chez Maxim's le Tout Paris, le monde entier, en cœur battant de cette belle vie. Avant vous, les galants, les mondains, les cocottes, les chics et les bohèmes, les stars et les artistes, le strass et le pouvoir, les rois et l'avant-garde. Avant vous, la Belle Otéro, Proust, Guitry et Mistinguett, Piaf et Cocteau, Onassis et la Callas, Delon et Belmondo, des bagues, des diamants, des rubis découverts, un jour, au creux des banquettes, Gainsbourg et Birkin pour leur premier rendez-vous.Maxim's, 3 Rue Royale, Parishttps://restaurant-maxims.com/Music by Elena Mechta & Feodor AllRight instagram.com/e.mechtahttps://www.instagram.com/magari.agencyhttps://soundcloud.com/amdjs
Les Enfants d'Europe 1 : un voyage musical dans les années 60 à 80Plongez chaque jour entre 14h et 15h dans l'univers vibrant des décennies 60 à 80 avec Les Enfants d'Europe 1, animée par Ombline Roche. Cette émission vous fait revivre les plus grands tubes de l'époque, entre anecdotes inédites et hommages aux figures marquantes de la culture populaire.
Gainsbourg is a Demon with a unique skill that he happens to be very good at, Torture. Until a newly damned soul of a seemingly innocent 12 year old girl named Katie changes his perspective on everything. Nick Edwards take us on a journey into Hell where you find someone of the utmost bounds of evil now questioning his purpose and principles. We ask how Katie change the landscape of hell while a Demon finds compassion for her when he shouldn't. As well as seeing so many adaptations of the great underworld, can the concept of Hell be overwhelming to keep the story managed when you can make it whatever you feel it is.Written by Nick Edwards for Unearthly ComicsArtworks by Dave SchulerSupport this podcast at — https://redcircle.com/the-faqs-project-hosted-by-james-grandmaster-faqs-boyce/donations
Dans cet épisode des Enfants d'Europe 1, Ombline Roche nous fait revivre des moments forts de la chanson française à travers des rencontres artistiques marquantes. De la collaboration entre Johnny Hallyday et Michel Berger, initiée par Nathalie Baye, à l'interprétation émouvante de Your Song par Patrick Juvet en 1975, chaque séquence révèle les coulisses de créations mythiques. L'émission revient aussi sur le César d'honneur de Louis de Funès en 1980, et sur l'anecdote surprenante autour de Comic Strip, enregistrée par Gainsbourg et Bardot mais chantée par Madeleine Bell.À retenir :Johnny Hallyday & Michel Berger : naissance de Rock'n'Roll Attitude.Patrick Juvet reprend Your Song dans une performance touchante.Gainsbourg & Bardot : une choriste américaine prête sa voix à Comic Strip.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Tous les jours, entre 14h et 15h, Ombline Roche vous fait revivre la musique des années 1950 à la fin des années 1980 !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
This week in Episode #718, Wayne talks with creator Nick Edwards about his 48-page graphic novel The Apostasy. Nick's Kickstarter crowdfunding for this already successful book is currently underway at this link! Here's how The Apostasy is described: "THE APOSTASY tells the story of a demon, named Gainsbourg, who, for eons, has tortured the souls of the damned without consideration or concern- his existence one of gradual disillusionment. It is not easy to seek purpose within the depths of Hell. Enter Katie, a newly damned soul and the next victim of Gainsbourg." We talk about how this horror comic came to be, who the various characters are, and what else we can expect from Nick in the months ahead! This Kickstarter will conclude on Monday, December 1, at 11:59 AM EST! Don't miss this fun conversation and be sure to support this excellent project!
Plongez dans un voyage musical à travers les décennies avec Ombline Roche dans « Les Enfants d'Europe 1 ». Cet épisode met en lumière des artistes emblématiques et des titres qui ont marqué l'histoire musicale française et internationale.De Patricia Kass révélée dans les années 80, à Françoise Hardy en 1968 avec une chanson signée Gainsbourg, en passant par Johnny Hallyday et Jacques Brel à l'Olympia, chaque séquence est une immersion dans une époque et une émotion. Le périple se termine avec Alain Souchon et Stevie Wonder, pour une touche finale pleine de nostalgie et de tendresse.À retenir :Patricia Cass, icône des années 80, révélée par Barbelivien et Bernheim.Jacques Brel en live à l'Olympia avec « Amsterdam », jamais enregistré en studio.Stevie Wonder et « I Just Called to Say I Love You », bande originale culte de 1984.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Tous les jours, entre 14h et 15h, Ombline Roche vous fait revivre la musique des années 1950 à la fin des années 1980 !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Filho caçula de Serge Gainsbourg e da cantora e modelo Bambou, Lulu Gainsbourg é um frequentador da cena musical desde criança. Ao contrário de muitos “nepo babies” da chanson française, o artista não apenas reconhece o rótulo, como também o incorpora — buscando, no entanto, trilhar um caminho próprio, por meio de um dream pop poético e criativo. Daniella Franco, da RFI em Paris Lucien ou Lulu Gainsbourg, é menos conhecido que sua meia-irmã Charlotte, mas cresceu sob os holofotes. Sua estreia nos palcos aconteceu aos dois anos de idade, durante um show de Serge Gainsbourg no Zénith de Paris, em 1988 — uma cena que permanece viva na memória dos fãs da música francesa. Hoje, aos 39 anos, ele não rejeita a herança familiar, sobre a qual reconhece há “vantagens, mas também inconvenientes”. Após lançar em 2011 seu primeiro álbum solo, “From Gainsbourg to Lulu”, em homenagem ao pai, ele lançou outros três discos: “Lady Luck”, em 2015, “T'es qui là”, em 2018, e “Replay”, em 2021, desconectados do monumento que Serge representa à chanson française. Ainda assim, a figura paterna — que Lulu perdeu precocemente, aos cinco anos — continua a ecoar em suas composições, que transitam entre o pop e o eletrônico. Um exemplo é a faixa Le syndrome de Peter Pan, do novo EP Nuit Infinie, em que o artista aborda a dificuldade de crescer. A canção, com atmosfera melancólica e arranjos delicados, revela mais uma camada da sensibilidade de Lulu, que segue construindo uma identidade musical própria, mesmo à sombra de um dos maiores ícones da música francesa. *** O Balada Musical vai ao ar todos os sábados nos programas da RFI Brasil e também pode ser ouvido no Spotify e no Deezer.
Roman Doduik a voulu parodier Serge Gainsbourg pour rendre hommage à Philippe Boxho... Sans grand succès. Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:26:59 - Benjamin Biolay, auteur-compositeur-interprète - Le "disque bleu" qui sort ces jours-ci a deux faces, "Résidents" et "Voyageurs", à l'image d'un album à la fois apaisé et mélancolique où Benjamin Biolay fait entendre ses influences : Gainsbourg, Brassens, Jobim mais aussi son héritage de tromboniste classique formé au conservatoire de Lyon. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 01:57:53 - Musique matin du lundi 20 octobre 2025 - par : Jean-Baptiste Urbain - Le "disque bleu" qui sort ces jours-ci a deux faces, "Résidents" et "Voyageurs", à l'image d'un album à la fois apaisé et mélancolique où Benjamin Biolay fait entendre ses influences : Gainsbourg, Brassens, Jobim mais aussi son héritage de tromboniste classique formé au conservatoire de Lyon. - réalisé par : Yassine Bouzar Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Dernière Pop-Rock Station de la semaine avant le retour de Marjorie lundi, Alexis a signé ce jeudi soir une émission riche et éclectique. L'émission s'ouvre avec Jimi Hendrix et son légendaire "Hey Joe", avant de laisser place à The Kooks. La première heure fait aussi résonner le punk rock venu de Norvège avec Turbonegro et "City of Satan". La soirée se poursuit avec Fatboy Slim, Franz Ferdinand et The Strokes, juste avant une reprise magistrale signée Mick Harvey, qui revisite "Initials B.B." de Gainsbourg. Le choix de Francis Zégut met à l'honneur Thrice et leur titre "Albatross", extrait de "Horizons/West". S'enchaînent ensuite Prince, Cream, Nine Inch Nails, Rammstein, Tom Waits, Wet Leg, The Subways, The Who, Gojira et Nirvana. Pour conclure cette ultime Pop-Rock Station de la semaine, Alexis a choisi un long format empreint d'émotion : Nick Cave and The Bad Seeds et leur bouleversant "O Children", chanson marquée par les thèmes de la perte, du pardon et de l'espérance, entendue notamment dans "Harry Potter et les Reliques de la Mort". Jimi Hendrix - Hey Joe Deftones - Infinite Source Aerosmith & Run DMC - Walk This Way Courtney Barnett - Pedestrian At Best The Kooks - Ooh La Dire Straits - So Far Away The Kills - Black Tar The Hives - Legalize Living Sex Pistols - Anarchy In The Uk Turbonegro - City Of Satan The Strokes - The Adults Are Talking Franz Ferdinand - Hooked (Ft. Master Peace) Fatboy Slim - Right Here Right Now Mick Harvey - Initials B.B. Rammstein - Rammstein Nine Inch Nails - As Alive As You Need Me To Be Cream - I Feel Free Prince - Cream Thrice - Albatross The Who - Love Reign O'er Me The Subways - Rock & Roll Queen Wet Leg - Mangetout Elvis Presley - I Got A Feeling In My Body Tom Waits - Clap Hands (2023 Remaster) Nirvana - Heart Shaped Box Gojira - Mea Culpa (Ah! ÇA Ira!) (Live J.O. 2024) Nick Cave & The Bad Seeds - O ChildrenHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Six ans après Bleue, la chanteuse Keren Ann sort Paris Amour, un album dans lequel elle clame son amour pour la capitale. « Je suis rentrée par la fêlure d'un monde qui m'a eue à l'usure. » Il lui aura fallu six ans pour composer ce nouvel album Paris Amour. Six années pendant lesquelles l'autrice compositrice aura fait un pas de côté et aura travaillé pour le théâtre, composé un opéra, fait des concerts avec le quatuor Debussy. Je suis méticuleuse dans le son, je veux que la fréquence que je recherche dans l'album, soit la bonne. En neuf titres et trente-trois minutes, elle rend hommage à Paris, sa ville d'adoption et chante l'éloge de l'amour, mais parle également du deuil et de la guerre. Issue d'une famille multiculturelle et métissée, Keren Ann est née en 1974 à Césarée en Israël. Elle a vécu en Israël et aux Pays-Bas jusqu'à ses onze ans, puis sa famille s'installe à Paris, où elle apprend le français grâce aux chansons de Gainsbourg, de Françoise Hardy ou de Bourvil. Elle écrit ses premières chansons avec l'aide de dictionnaires de traduction. Son premier album, La Vie de Luka Philipsen, coécrit avec Benjamin Biolay est sorti en 2000. En 2002, sort La disparition. Son troisième album, entièrement écrit en anglais, Not Going Anywhere, sort en 2003. Elle est nommée en 2004 aux Victoires de la Musique dans la catégorie artiste féminine de l'année. Dans ses albums, elle écrit en français ou en anglais, « deux langues qui m'intriguent, qui sont pour moi intéressantes dans l'écriture sans fin. J'aime le fait de comprendre différentes sonorités, différentes langues. Il y a une manière à travers les langues d'entendre les choses ». Elle joue du piano, de la clarinette et de la guitare et écrit des chansons comme des « récits ». À lire aussiKeren Ann : « Paris Amour », un album solaire malgré les échos de la guerre Invitée : La chanteuse Keren Ann pour la sortie de son neuvième album studio Paris Amour. Programmation musicale : Paris Amour. Comme si la mer se divisait. Expérience étrange de l'inégal. Et la chanson Jardin d'hiver qu'elle a écrite et composée avec Benjamin Biolay, pour Henri Salvador.
Six ans après Bleue, la chanteuse Keren Ann sort Paris Amour, un album dans lequel elle clame son amour pour la capitale. « Je suis rentrée par la fêlure d'un monde qui m'a eue à l'usure. » Il lui aura fallu six ans pour composer ce nouvel album Paris Amour. Six années pendant lesquelles l'autrice compositrice aura fait un pas de côté et aura travaillé pour le théâtre, composé un opéra, fait des concerts avec le quatuor Debussy. Je suis méticuleuse dans le son, je veux que la fréquence que je recherche dans l'album, soit la bonne. En neuf titres et trente-trois minutes, elle rend hommage à Paris, sa ville d'adoption et chante l'éloge de l'amour, mais parle également du deuil et de la guerre. Issue d'une famille multiculturelle et métissée, Keren Ann est née en 1974 à Césarée en Israël. Elle a vécu en Israël et aux Pays-Bas jusqu'à ses onze ans, puis sa famille s'installe à Paris, où elle apprend le français grâce aux chansons de Gainsbourg, de Françoise Hardy ou de Bourvil. Elle écrit ses premières chansons avec l'aide de dictionnaires de traduction. Son premier album, La Vie de Luka Philipsen, coécrit avec Benjamin Biolay est sorti en 2000. En 2002, sort La disparition. Son troisième album, entièrement écrit en anglais, Not Going Anywhere, sort en 2003. Elle est nommée en 2004 aux Victoires de la Musique dans la catégorie artiste féminine de l'année. Dans ses albums, elle écrit en français ou en anglais, « deux langues qui m'intriguent, qui sont pour moi intéressantes dans l'écriture sans fin. J'aime le fait de comprendre différentes sonorités, différentes langues. Il y a une manière à travers les langues d'entendre les choses ». Elle joue du piano, de la clarinette et de la guitare et écrit des chansons comme des « récits ». À lire aussiKeren Ann : « Paris Amour », un album solaire malgré les échos de la guerre Invitée : La chanteuse Keren Ann pour la sortie de son neuvième album studio Paris Amour. Programmation musicale : Paris Amour. Comme si la mer se divisait. Expérience étrange de l'inégal. Et la chanson Jardin d'hiver qu'elle a écrite et composée avec Benjamin Biolay, pour Henri Salvador.
durée : 00:53:03 - Certains l'aiment Fip - À l'occasion de la sortie de "Classe moyenne" d'Anthony Cordier, l'actrice nous parle de ses films avec Gainsbourg, André Téchiné, Erick Zonca, Cédric Klapisch, Laetitia Masson, Robin Campillo ou Quentin Dupieux. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
La maison Gainsbourg en danger? The Savant, écarté? La Normandie, the place to be?
durée : 00:05:49 - Tanguy Pastureau maltraite l'info - par : Tanguy Pastureau - Doit-on, quand on est comédien, partager tout ce que disait la personnalité qu'on incarne dans un biopic ? Vous avez douze heures. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Ce vendredi 29 août, Laurent Gerra a notamment imité Pierre Arditi, Michel Houellebecq et Serge Gainsbourg. Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce vendredi 29 août, Laurent Gerra a notamment imité Pierre Arditi, Michel Houellebecq et Serge Gainsbourg. Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
3 février 1990, les années 80 sont finies. Viendront celles où on les pleurera mais ce n'est pas pour aujourd'hui. Ce soir à Paris, les sièges du Zénith sont occupés par tous les acteurs de la chanson française pour une nouvelle cérémonie des Victoires de la Musique avec en finale, un trophée d'honneur remis à Serge Gainsbourg pour l'ensemble de son œuvre et l'immense influence qu'il exerce. Serge est le premier à se dire que ça sent le sapin. Il est aux premières loges. Alors il va donner le meilleur de lui-même, se montrer tel qu'il est vraiment, fini les frasques et la provoc cathodique pour faire les gros titres. Pour ce faire, il a loué le plus beau des costumes avec nœud pap et reste sobre. C'est Michel Sardou qui est chargé du discours et qui entame La Javanaise, suivi par Patrick Bruel, la nouvelle star, un symbole, et Vanessa Paradis, avec qui Gainsbourg travaille actuellement. Et puis, last but not least, il y a Laurent Voulzy. Il t'aimait bien, hein ? lui dit Alain Souchon en regardant les images plus de 20 ans après. C'est vrai que sur le papier Voulzy et Gainsbourg sont deux des artistes qui ont dominé et façonné le son des années 80. On pourrait croire de prime abord qu'ils sont l'eau et le feu, sans doute la raison pour laquelle on n'a pas eu la joie de les voir collaborer.Sans doute étaient-ils trop complets musicalement pour avoir à collaborer. Mais il n'empêche, ils partageaient la même passion pour le son et les arrangements. Combien d'ingénieurs du son et d'assistants pourraient témoigner de ces nuits interminables avec un Gainsbourg qui demandait à entendre et réentendre encore chaque piste, remixer, demander à l'interprète qui le chantait de réinterpréter car le résultat ne correspondait pas tout-à-fait au morceau qu'il avait dans la tête.Alors c'est vrai que Gainsbourg souffre d'une mauvaise réputation de bâcleur et travailleur de dernière minute, à cause des anecdotes qui ont été trop racontées. Ce n'était vrai que pour les textes, pas la musique. La musique, c'était comme par Voulzy, qui est là, assis dans la salle à reprendre la Javanaise pour lui, et avec lui. Il vient, comme Gainsbourg, de sortir une compile qui casse la baraque chez les disquaires. Tous deux voient leurs singles connus et moins connus alignés sur un même CD suscitant une admiration nouvelle. Et tous deux préparent un nouvel album. Pour Gainsbourg, ce sera un disque de blues qu'il va enregistrer à la Nouvelle Orléans mais que le destin abandonnera à jamais dans les limbes. Quant à Laurent, son Caché Derrière sera son plus grand succès, un des plus grands dans l'histoire de l'industrie de la musique française, un disque aux accents mélancoliques et nostalgiques, il est vrai que Gainsbourg était pour lui une source d'inspiration et de rêve.
Je ne les ai pas comptés mais il y avait beaucoup de drapeaux palestiniens dans le public hier soir ici à Nyon. Et ce sera sans doute un des faits marquants de cet été de festivals : à mesure que l'horreur et l'inquiétude grandissent à Gaza pour le peuple palestinien, les journalistes, les humanitaires, on sent que pour le public et les artistes, il est de plus en plus difficile de se taire. Plusieurs artistes ont protesté aux Francofolies de Spa sur la présence d'un chanteur qui affiche son soutien à l'armée israélienne, la programmation du groupe de Belfast, Kneecap, fait des vagues de Glastonbury à Rock en Seine. Ici à Paléo, si on s'attendait à voir des drapeaux flotter sous le dôme et sa programmation d'artistes du Maghreb, il y en avait encore devant Justice sur la grande scène à minuit, avec Macklemore, où dès l'ouverture de Luvanga, l'artiste de Genève que nous avons reçu hier. Luvanga, DJ et producteur d'origine cogonlaise, nous racontait comment il aime mêler les genres de l'afrobeat, à l'amapiano, la rumba congolaise ou la house, car les seules barrières ce sont celles que nous nous mettons. Vous pourrez d'ailleurs vous en rendre compte dans un petit quart d'heure, puisque les équipes de Paléo ont capté ce mix hier sur la scène Belleville, la scène électronique du festival. Au programme de notre deuxième émission, Théodort, jeune youtubeur qui a tout envoyé ballader, a effacé ses contenus et s'est jeté à corps perdu dans la musique, fort d'une importante communauté… Également sur notre plateau celui qui a eu le toupet de piquer son pseudo à Gainsbourg, Johnny Jane, mais d'abord c'est du côté de la campagne marocaine qu'on va tendre l'oreille pour entendre l'Aïta, le chant des Chikhates… avec Aïta mon amour, et Widad et Khalil.
What we're offering today is something completely different: two outlier artists (although one is a French icon) who created off-kilter, out of the box, almost unintelligible nuggets of artistic brilliance. These cuts are linked, not only by the fact that they both feature sinuous bass lines and orchestral flourishes, but that they are produced by artists whose stances were uncompromising, prickly, unknowable - and, touched with stardust. SCOTT WALKERScott Walker, whose rich, deep baritone was first introduced to the world in the early 1960s, with the internationally famous group, The Walker Brothers (they weren't) - and their hit single “The Sun Ain't Gonna Shine Anymore.” When he went solo he faced an uphill battle, trying to gain public acceptance for his dark, and tangled personal visions. I became enamored of his work when I heard his musical evocation of Ingmar Bergman's The Seventh Seal. By 1970, his solo career went silent. Probably, as a financial imperative, he rejoined The Walker Bros, for some moderately successful MOR cover filled albums. But, in 1984 Scott's mojo returned, triumphantly, with the album “Climate of the Hunter” from which this cut, Rawhide, derives. (Don't worry about trying to figure out the lyrics - just let it wash over you). Against all odds, the “30th Century Man's” time had come, and there was a whole new generation of acolytes, eager to drink the magic potions Scott was uncorking. SERGE GAINSBOURG Serge Gainsbourg's unique 1971 concept album, Histoire de Melody Nelson, is a suite of songs telling the story of a doomed, illicit romance between a middle aged man and a 14 year old girl named Melody, portrayed by his muse, the dreamy actress and model, Jane Birkin, who also graces the cover.Produced far before the “Me Too” era, this provocative and subversive pop-music drama was not offensive to the French; on the contrary, it cemented the French chameleon's iconic status, and the celebrity couple became the subject of much tabloid journalism. His stylish, outlaw decadence generated a fascination that continues to this day. Gainsbourg, born Lucian Ginsburg, the son of Russian-Jewish immigrant parents, was a manufactured creation. He took his nom de musique as a tribute to the English painter Thomas Gainsborough. And, after surviving the German occupation of France during WW2- (he recalled having to wear the Yellow Star, which identified him as a Jew) - he went on to carve out an indelible new identity of swagger, writing and producing over 500 pop hits spanning several genres. He was one of a kind.
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Bruno Poncet et Jean-Loup Bonnamy débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
L'info du matin - Grégory Ascher et Justine Salmon ont révélé des caractéristiques étonnantes des villes françaises. Le winner du jour : - Nos premiers winners ont suivi aveuglément leur GPS et se sont retrouvés coincés entre deux immeubles. - Un médecin québécois a écopé d'une amende car son cabinet était jugé trop mal rangé. Le flashback de janvier 2010 - Sortie de l'album "The E.N.D" des Black Eyed Peas avec "I Gotta Feeling" et "Boom Boom Pow". - Sortie du biopic "Gainsbourg, vie héroïque" réalisé par Joann Sfar. Les savoirs inutiles : - À Longyearbyen, sur l'archipel norvégien de Svalbard, il est interdit d'accoucher : les futures mamans sont transférées sur le continent une semaine avant leur terme en raison des conditions climatiques extrêmes. 3 choses à savoir sur le Club Med Qu'est-ce qu'on teste ? - L'astuce du double essorage pour sécher plus vite son linge sans l'abîmer. - Utiliser ChatGPT pour trouver ses prochains programmes à regarder sur Netflix. Le jeu surprise : Joaquim de Carros vers Nice gagne 4 billets d'avion aller-retour en Europe avec Vueling. La banque RTL2 : - Mickael de Montamisé vers Poitiers gagne 1000 €. - Marina de Mauguio vers Montpellier repart avec un coffret Marilou Bio. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, Jean-Luc Lemoine vous offre une session de rattrapage de tout ce qu'il ne fallait pas manquer dans les médias.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, Jean-Luc Lemoine vous offre une session de rattrapage de tout ce qu'il ne fallait pas manquer dans les médias.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Asmodeo, Luzbel o Belcebú algunos de los nombres del Maligno.La serpiente tentadora, el politico con lengua de doble filo, el dirigente con voz de oveja muerta que vende a su madre o a su pais en su sinfonola. De Paganini, el violinista del Diablo llamado, hasta sus Satánicas Majestades o Gainsbourg que tan bien le encarnó. La imagen del Maligno de las pezuñas y rabo a partir de S. XI, el Maligno disfrazado de “ser de luz” en la actualida . Capaz de hacer abjurar al hombre de su presunción de inocencia, de transmitir preocupación por los trabajadores desde su palacete y más allá. El mal en sus diversas formas y “Crawling King Snake”, la serpiente de Morrison o la mia deslizándose ya en la sinfonola del Maligno. Para los muy pecadores. Puedes hacerte socio del Club Babel y apoyar este podcast: mundobabel.com/club Si te gusta Mundo Babel puedes colaborar a que llegue a más oyentes compartiendo en tus redes sociales y dejar una valoración de 5 estrellas en Apple Podcast o un comentario en Ivoox. Para anunciarte en este podcast, ponte en contacto con: mundobabelpodcast@gmail.com.
Karina vous dévoile les décisions de justice les plus improbables. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
"La billetterie, c'est beaucoup plus drôle que juste de la mécanique, c'est un peu Dallas !" Voilà comment Charlotte Elie, Responsable billetterie, marketing digital et eshop de la Maison Gainsbourg, décrit son métier. Un domaine passionnant où marketing, technique et développement des publics se croisent.Dans cet épisode de Sold Out, Charlotte nous raconte comment la billetterie se transforme en un terrain de jeu pour créer des expériences immersives. L'exemple parfait ? L'ouverture de la Maison Gainsbourg, un projet culturel ambitieux situé rue de Verneuil à Paris, resté fermé au public pendant plus de 30 ans.Entre la maison historique de Serge Gainsbourg et un musée moderne, Charlotte y joue un rôle clé dans la gestion de la rareté des billets et des flux de visiteurs, pour offrir une expérience à la fois intime et authentique. Une conversation passionnante sur un métier souvent peu visible, mais essentiel à la création de liens durables entre un lieu culturel, ses publics et son héritage.Sold Out, le podcast pour se glisser dans les coulisses du spectacle vivant.Avec le soutien de DELIGHT.Production : Big Red Machine / Réalisation : Marc H'LIMI / Interview et programmation : Marc GONNET / Communication & image : Emilie BARDALOUHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après quelques semaines d'absence, on reprend le chemin des micros, avec un épisode consacré à la collection de disques de Gainsbourg. Quoi de plus parlant pour aborder un artiste que d'aller fouiller dans sa discothèque ? Découvrir ses influences, son ouverture d'esprit, et ce qui a nourri (parfois plus) son oeuvre... Un nouvel angle super intéressant, qui témoigne de l'éclectisme et de la modernité du grand Serge. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Karina vous dévoile les décisions de justice les plus improbables.
Bambou, 65 ans, dernière compagne de Serge Gainsbourg, est sortie du silence cette année. Dans un livre, la mannequin raconte la maltraitance qu'elle a subie, les tentatives de suicide qu'elle a commises et la manière dont elle a sombré dans la drogue. Elle revient aussi sur sa relation avec le chanteur dans les années 1980 et la manière dont cette rencontre inattendue a changé sa vie. Bambou a publié l'ouvrage « Pas à pas dans la nuit » en novembre 2024 aux éditions XO. Elle témoigne dans Code source au micro de Barbara Gouy.Cet épisode évoque le suicide. Si vous-même avez besoin d'écoute, vous pouvez vous tourner vers le numéro numéro national de prévention contre le suicide, au 31 14. C'est une ligne d'écoute anonyme et gratuite.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Thibault Lambert, Pénélope Gualchierotti et Clara Grouzis - Réalisation et mixage : Pierre Chaffanjon. - Musiques : François Clos, Audio Network. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le Bitcoin, après avoir grimpé de 30%, cale aujourd'hui devant la barre des 100.000 dollars. Est ce juste une pause avant de repartir de plus belle ou est ce juste un nouvel indice d'euphorie spéculative ? Les plus âgés se souviennent sans doute du 11 mars 1984, où en pleine émission télévisée, le chanteur Serge Gainsbourg avait brûlé un billet de 500 francs en direct devant les téléspectateurs pour protester contre la politique fiscale du gouvernement socialiste de l'époque. Ce geste avait fait scandale à l'époque auprès d'une partie de la population française. Je vous en parle parce que ce geste dénote l'esprit d'une époque, pour Gainsbourg, c'était le ras-le-bol fiscal et aujourd'hui, ce serait plutôt la spéculation. Il y a quelques jours, c'est le fondateur d'une plateforme de cryptomonnaies qui a avoué avoir acheté une banane accrochée contre un mur avec un vulgaire scotch argenté 6 millions de dollars et ce dernier avait prévenu qu'il mangerait lui-même la banane en question. Un autre indice d'euphorie spéculative, comme l'explique mon confrère Marc Lambrecht du quotidien l'Echo, c'est cette société Microstrategy qui a placé toute sa trésorerie en bitcoin… Mots-Clés : direct, artiste, travail, époque, question, journaliste, rémunéré, France, taxé, geste artistique, monde artistique, conférence de presse, dingue, indice, milliard, conceptrice, logiciels, cotée en Bourse, cours, année, pertes, activité, ressemblances, années 80, Japon, Bourse, trésorerie, marchés financiers, développement, activités, Banque centrale, taux d'intérêt, bas, endetter, bon compte, avenir, résultat, augmenter, sociétés nippones, exercice spéculatif, entrée en crise, disparu, histoire, oncle Paul, passer, cap, caler, nombre, camp. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankx
Et le final aléatoire ! TIRZAH -Hive Mind (feat. Coby Sey)Everything Is Recorded -Losing You feat Sampha, Laura Groves, Jah Wobble and YazzKendrick Lamar - TV OffCrazy P - Human After AllThéodora - FASHION DESIGNAMYX - TAKE IT FROM MELos Pakines - VenusThe Cure - Drone:NodroneKabale Und Liebe, Daniel Sanchez - Mumbling YeahMoodymann - TechnologystolemyvinyleL'Rain - People Are Small / RaptureSerge Gainsbourg - Accéléré historiqueIsabelle Adjani - OhioAnadol & Marie Klock - Quand le Grenier Aura Pris FeuLalo Schifrin - Marquis de SadeJlin. Moor Mother - We've Been Through So Much
Il y a des couples iconiques, qui ont marqué nos vies et qu'on n'oubliera jamais. Je veux parler de Brad Pitt et Angelina Jolie, de Gainsbourg et Birkin, de Kim Kardashian et Kanye West… Et puis il y en a d'autres plus improbables, dans le sens d'inassortis, ou juste inattendus, qu'on a parfois…complètement oubliés.Dans cette saison de Scandales, le podcast de Madame Figaro, je vous propose de repartir sur les traces de ces histoires d'amour qu'on n'aurait pas imaginées. Qui se souvient de la passion impossible entre Madonna et du rappeur Tupac ? Que dire du couple que forment Kylie Jenner et Timothée Chalamet ? Est-ce qu'Ophélie Winter et Prince ont vraiment été ensemble ? Et finalement, que veulent dire ces relations amoureuses de l'époque qu'elles traversent ?Scandales est un podcast de Madame Figaro, écrit et présenté par Marion Galy-Ramounot, et produit par Lucile Rousseau-Garcia. Océane Ciuni est la responsable éditoriale de Scandales, un podcast produit par Louie Créative, l'agence de contenus audios de Louie Média. Les épisodes de Scandales sont à retrouver sur toutes vos plateformes : Apple Podcasts, Spotify, Deezer et Amazon Music.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 01:04:54 - Club Jazzafip - Ces fascinantes machines à quatre roues ont de tout temps inspiré les compositions musicales des artistes. Notre partition prend la route avec Dizzy Gillespie, Bobby McFerrin, Chet Baker, Gainsbourg ....
Bambou, dernière compagne de Serge Gainsbourg raconte pour la première fois au micro de Faustine Bollaert les tourments de son enfance, ses débuts à Paris et les treize années passées auprès de Serge Gainsbourg. Auteur du livre- "Pas à pas dans la nuit" (XO Éditions) Ecoutez Héros avec Faustine Bollaert du 07 novembre 2024.
durée : 00:18:29 - L'interview de 9h20 - par : Léa Salamé - Bambou fut la dernière compagne de Serge Gainsbourg, elle est la mère de Lulu, est aussi mannequin, et publie aujourd'hui à 65 ans son autobiographie : "Pas à pas dans la nuit" (parue chez XO Éditions). Bambou est l'invitée de Léa Salamé
durée : 00:08:28 - Ces chansons qui font l'actu - par : Bertrand DICALE - Alors que les fans s'émeuvent des difficultés financières inattendues de la Maison Gainsbourg, son musée personnel, revenons sur l'aura singulière de Serge Gainsbourg, célébrée par les chanteurs...
Ce vendredi 6 septembre 2024, Laurent Gerra a notamment imité Michel Houellebecq, Serge Gainsbourg ou encore Muriel Robin... Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes préférées.
« Cher directeur, je crois que la nuit sera courte... » C'est à Werner Kuchler que s'adressait Gainsbourg lorsqu'il faisait rouvrir le bar à une heure du matin et venait jouer « à guichets fermés » pour les employés !Tout palace a une vie secrète : les caprices des célébrités, des créatures peu farouches, l'hystérie qui règne en cuisine, l'argent qui circule sous toutes ses formes... Dans cet hôtel mythique où tout semble possible, une guerre des tables divisait ainsi, au restaurant, les clients qui, ayant (presque) tous leurs habitudes, faisaient du chantage au directeur.Au fil de ce récit nourri d'anecdotes, on découvre les relations amicales qui se nouent de façon surprenante entre le personnel et les clients. On y croise aussi Alain Delon que l'on doit convaincre d'enfiler une veste in extremis, une ancienne cliente ruinée que l'on dépanne régulièrement de quelques liasses de billets, ou Pierre Bergé qui se fait gifler devant une cinquantaine d'habitués...Bienvenue au 25 avenue Montaigne ! Un voyage au coeur d'une époque exaltée, racontée par une figure de la vie nocturne dans un Paris peuplé de personnages fascinants.Son auteur, Werner Küchler est notre invité par téléphone