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La presse congolaise en fait ses gros titres : « Accord de paix RDC Rwanda : un pas décisif vers la stabilité », titre le Journal de Kinshasa, qui parle d'une « étape majeure » et résume les grandes lignes de l'accord trouvé mercredi à Washington, notamment « le respect mutuel de l'intégrité territoriale, l'interdiction totale des hostilités », ou encore « le désarmement et le désengagement des groupes armés non-étatiques ». De son côté, Le Maximum parle d'un « pré-accord », « arraché par Washington », estimant que « cet accord global a été obtenu grâce à la pugnacité de la médiation américaine ». « Pour l'oncle Sam », poursuit le Maximum, « il n'y a plus place désormais pour les tergiversations habituelles dans les négociations devant aboutir à la pacification de la région des Grands Lacs, perturbée de manière incessante par l'activisme militaro- économique du régime de Paul Kagamé ». La presse rwandaise évoque également ce « projet d'accord de paix », c'est le cas du New Times, qui précise que « le texte de l'accord, devrait être signé par les ministres des deux pays le 27 juin ». Et maintenant l'Iran ! Le coup de gueule de Pierre Sané, dans Sénéplus. Un texte de l'ancien haut fonctionnaire de l'ONU et secrétaire général d'Amnesty International, intitulé : « Bombarder une intention ». Pierre Sané évoque l'histoire récente et interroge : « N‘avaient-ils pas évoqué « les armes de destruction massive en Irak, malgré les dénégations de Saddam Hussein, appuyés par les rapports des inspecteurs des Nations Unies (…) une fois qu'ils ont détruit l'Irak et n'ont rien trouvé, ils ont insisté sur « l'intention » que Saddam Hussein aurait eue de s'en procurer ». « Je passe sur la Libye, la Syrie, l'Afghanistan, la Côte d'Ivoire, mensonges puis matraquages médiatiques » poursuit Pierre Sané, qui s'exclame « Et maintenant, l'Iran ! ». « Depuis 30 ans », dit-il, « Benyamin Netanyahu répète que l'Iran est à 15 jours de produire sa bombe et qu'Israël a le droit de se défendre « préemptivement », en déclenchant une intervention outrageusement illégale, soutenue par un Occident en total effondrement moral ». Pierre Sané qui conclut ainsi : « Nous savons que tout ce qui se construit sur le mensonge ne peut pas durer. L'empire du mensonge est en train de s'écrouler (…) Pendant ce temps, l'extermination systématique du peuple palestinien se poursuit avec une ferveur toute coloniale et une cruauté assumée ». Travel ban On reste au Sénégal avec l'affaire des visas américains refusés à plusieurs basketteuses sénégalaises. Les basketteuses devaient rejoindre plusieurs de leurs collègues, déjà arrivées aux États-Unis, pour un stage d'entraînement avant l'Afrobasket, qui aura lieu en Côte d'Ivoire du 25 juillet au 3 août . Comment interpréter cette décision ? Babacar N'diaye, le président de la Fédération Sénégalaise de Basket explique sobrement, dans Sénégal 7 : « l'Ambassade des États-Unis n'a accepté que les renouvellements de visa, les nouvelles demandes ont été rejetées, dont celles de cinq joueuses qui sont actuellement à Dakar ». Une affaire prise très au sérieux en haut lieu, puisque c'est le premier ministre Ousmane Sonko, lui-même, qui « a annoncé l'annulation du stage de préparation de l'équipe féminine aux États-Unis ». « Ce stage sera désormais organisé à Dakar, dans un cadre souverain et propice à la performance de nos athlètes » déclare ainsi Ousmane Sonko. Propos repris par Sénégo, qui salut « une déclaration ferme et engagée ». De son côté, Jeune Afrique évoque « la vague annoncée du "travel ban" américain et estime que « le Sénégal semble avoir déjà expérimenté la nervosité administrative américaine dans le secteur du sport (…) Jeune Afrique rappelle que le « travel ban » de Donald Trump, impliquerait « les ressortissants de 25 pays africains qui pourraient être interdits de voyage aux États-Unis ». 25 pays, dont le Sénégal.
Capitale de la Géorgie, la ville de Tbilissi nous embarque tour à tour en Orient, en Occident et en Russie. Des bains chauds à la forteresse de Narikala en passant par le quartier de Metekhi, Monumental vous propose de découvrir lʹhistoire de Tbilissi. Avec Nina Iamanidzé, Docteur en histoire de lʹArt.
Dans ce 53e épisode du Libre-Podcast, Jérôme Blanchet-Gravel revient sur plusieurs grands dossiers d'actualité : l'escalade vers une guerre israélo-iranienne, la souveraineté du Canada minée par les politiques libérales, les émeutes en Californie et les tensions qu'elles révèlent. L'épisode se conclut sur un échange autour de la dynamique d'intégration culturelle en Occident à l'heure de l'immigration de masse. ➡️ SITE WEB : https://libre-media.com/ MERCI DE SOUTENIR LA PRESSE INDÉPENDANTE Pour s'abonner : https://libre-media.com/abonnement Pour donner : https://buy.stripe.com/9AQ6r8aiNbK9az... SUIVEZ-NOUS ! Twitter : / libremediaqc Facebook : / libremediaqc Instagram : / libre.media Copyright © 2025 Libre Média - Tous droits réservés
durée : 00:28:50 - Une histoire de... - Née et éduquée comme une femme, Herculine-Abel Barbin voit son identité réassignée au genre masculin à l'âge adulte. Son autobiographie, témoignage unique d'une personne intersexe au XIXᵉ siècle en Occident, dévoile la souffrance d'exister hors des normes sexuelles et sociales. - invités : Gérard Noiriel Historien, directeur d'études à l'EHESS, spécialiste de l'immigration et de l'histoire de la classe ouvrière.
Conférence animée par Walter Peretti, enseignant en Quigong et Neigong à l'Espace Le Moulin, le 21 mars 2025, Paris 5e.Et si la quête du réel était le fil conducteur des grandes traditions philosophiques et spirituelles ?Cette conférence explore le dialogue entre la pensée de Parménide, père de la métaphysique occidentale, et l'enseignement de Bouddha, figure centrale de la sagesse orientale.À travers ces deux perspectives, nous interrogerons notre rapport à la réalité, à l'illusion et à la vérité. Walter Peretti, fort de son expérience dans les arts internes et les disciplines philosophiques, nous invite à une réflexion profonde sur le réel comme chemin de transformation personnelle et collective. Une soirée pour penser et ressentir autrement, à la croisée des cultures et des pratiques.******Saviez vous que Nouvelle Acropole est réalisée à 100% par des bénévoles ? Nous dépendons donc beaucoup de nos étudiants et amis pour la divulgation !N'oubliez pas de vous abonner à la chaîne et si possible de la partager sur vos réseaux sociaux. Ce sera d'une grande aide !
Maharal - Netiv Ha-Tora - 107 - Orient, Occident, Iran.mp3 by Shiour Yomi
Lundi 12 mai 2025Nicolas Sarzeaud présente son essai "Les suaires du Christ en occident" publié aux éditions Du Cerf.En dialogue avec Cécile Caby.Les suaires du Christ en occidentOù est le Suaire ? À Turin, en Italie ? À Cahors, en France ? À Oviedo, en Espagne ? Ailleurs ? Vénérée comme le linceul de la Résurrection, la relique la plus célèbre et la plus controversée du Christ est aussi la plus disputée. Depuis le Moyen Âge, une foule de sanctuaires à travers tout le Vieux Continent revendique posséder cet objet, joyau pour l'Église et énigme pour l'Histoire.Pourquoi une telle abondance ? Parce que promu par les papes et les évêques, célébré par l'érudition catholique comme une preuve de la Passion du Christ, réputé opérer des miracles et octroyer des indulgences, un Suaire a le pouvoir de mobiliser les talents et les énergies, d'agréger le peuple, de susciter un pèlerinage. Il constitue, à tous les sens du terme, un trésor.Cette multiplicité s'est perpétuée jusqu'aux Lumières. Bien qu'amoindrie par les épisodes de vandalisme révolutionnaire, elle a été questionnée par les sciences positives à l'époque contemporaine. Le Vatican s'est interrogé : fallait-il les remiser au musée, ces Suaires concurrents, ou laisser subsister leur dévotion locale ?Pour la première fois, cette magnifique plongée dans notre passé restitue la grande saga des Suaires en Occident. Au terme d'une enquête menéetambour battant au fil des siècles et aux quatre coins de l'Europe, Nicolas Sarzeaud nous offre un livre passionnant qui se lit comme un thriller théologico-historique.Docteur en histoire médiévale de l'EHESS, Nicolas Sarzeaud est enseignant-chercheur à l'Université de Lorraine. Il est l'auteur de nombreuses publications en histoire de l'art et des images.Cécile Caby est professeur en histoire du Moyen Âge à l'université Lyon 2 – Lumière. Elle poursuit des recherches sur l'érémitisme et les ordres monastiques à la fin du Moyen Âge (entre autres Camaldules et Olivétains), leurs rapports avec les villes et leurs pratiques culturelles. Depuis plusieurs années, elle s'efforce de renouveler l'étude des relations entre humanisme et ordres religieux, notamment dans l'Italie du Quattrocento.
durée : 00:28:50 - Une histoire de... - Née et éduquée comme une femme, Herculine-Abel Barbin voit son identité réassignée au genre masculin à l'âge adulte. Son autobiographie, témoignage unique d'une personne intersexe au XIXᵉ siècle en Occident, dévoile la souffrance d'exister hors des normes sexuelles et sociales. - invités : Gérard Noiriel Historien, directeur d'études à l'EHESS, spécialiste de l'immigration et de l'histoire de la classe ouvrière.
À première vue, cela pourrait sembler monotone. Louis IX, Louis XIV, Charles V, Philippe Auguste, Henri IV… La monarchie française semble s'être limitée à une poignée de prénoms, répétés encore et encore pendant plus de mille ans. Mais derrière cette apparente routine se cache une véritable stratégie politique, religieuse et symbolique.Tout commence au haut Moyen Âge. Les rois mérovingiens, puis carolingiens, portaient déjà des prénoms issus de leur lignée, mais c'est avec les Capétiens, à partir de 987, que s'installe une logique durable de recyclage dynastique des prénoms. Le but ? Ancrer le pouvoir dans la continuité. En répétant les mêmes noms, les rois affirment qu'ils sont les héritiers légitimes de leurs prédécesseurs et qu'ils incarnent une même autorité royale, au-delà des générations.Prenons Louis, par exemple. Ce prénom devient central après le règne de Louis IX, plus connu sous le nom de Saint Louis, canonisé en 1297. À partir de là, porter le nom de Louis, c'est revendiquer une dimension sacrée, presque divine, du pouvoir. C'est se présenter comme un roi pieux, juste, protecteur de la foi et du royaume. Il n'est donc pas étonnant que ce prénom ait été attribué à 18 rois de France.Charles renvoie quant à lui à Charlemagne (Carolus Magnus), figure fondatrice de la royauté chrétienne en Occident. Un roi nommé Charles invoque donc l'image d'un conquérant, d'un unificateur, d'un empereur. Ce n'est pas anodin si Charles VII est celui qui met fin à la guerre de Cent Ans, ou si Charles V est surnommé “le Sage”.Le prénom Philippe, popularisé par Philippe Auguste, roi capétien du XIIe siècle, connote l'autorité forte, la centralisation du pouvoir, et l'expansion du territoire royal. D'autres Philippe suivront, en écho à cette figure d'un roi bâtisseur.Quant à Henri, il s'impose à la Renaissance et renvoie à Henri IV, premier roi bourbon, artisan de la paix religieuse et du renouveau monarchique après les guerres de Religion. Là encore, reprendre son prénom, c'est s'inscrire dans cette image de réconciliation et de renouveau.Ce choix de prénoms n'a jamais été laissé au hasard. Il s'agissait d'une forme de “branding” royal avant l'heure, une signature politique destinée à rassurer le peuple et les élites : le roi qui monte sur le trône n'est pas un inconnu, c'est un nouveau chapitre d'une même histoire.Ainsi, la répétition des prénoms royaux en France n'est pas une routine, mais un acte de pouvoir. Une manière de dire que le roi n'est jamais vraiment un individu, mais un rôle, une fonction, un héritage incarné. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Retour sur l'attentat raciste de Puget-sur-Argens dans le Var. 1 mort, un blessé, et un suspect qui, juste avant de passer à l'acte, appelait à la violence contre les étrangers…Nous allons essayer ce soir de replacer cet attentat dans le contexte sécuritaire et politique actuel… La nouvelle menace terroriste vient-elle de l'ultra-droite ? Quel est le corpus idéologique de ces loups solitaires qui, bien souvent, se radicalisent en ligne ? On en débat ce mardi 3 juin avec nos invités : ▶︎ Magali LAFOURCADE Magistrate, secrétaire générale de la Commission Nationale Consultative des Droits de l'Homme, autrice de « « Démasculiniser la Justice », aux éditions Petits Matins (07.05.25)▶︎ Marine TURCHI Journaliste au pôle Enquêtes de Mediapart, co-autrice de « Aux portes du palais - Comment les idées d'extrême droite s'installent en France » édité par La Revue Dessinée (26.01.22)▶︎ Soren SEELOW Journaliste au Monde, spécialiste des questions de terrorisme, co-auteur de « La Cellule Enquête sur les attentats du 13 novembre 2015 » aux éditions Les Arènes (26.08.21)▶︎ Christophe BOURSEILLER Journaliste, historien, écrivain, auteur de « Ce Monde me rend fou » aux éditions Rivages (09.04.25)▶︎ Jean-François COLOSIMO Historien, documentariste, essayiste, éditeur, auteur de « Occident, ennemi mondial n°1 » aux éditions Albin Michel (02.04.24)
À première vue, cela pourrait sembler monotone. Louis IX, Louis XIV, Charles V, Philippe Auguste, Henri IV… La monarchie française semble s'être limitée à une poignée de prénoms, répétés encore et encore pendant plus de mille ans. Mais derrière cette apparente routine se cache une véritable stratégie politique, religieuse et symbolique.Tout commence au haut Moyen Âge. Les rois mérovingiens, puis carolingiens, portaient déjà des prénoms issus de leur lignée, mais c'est avec les Capétiens, à partir de 987, que s'installe une logique durable de recyclage dynastique des prénoms. Le but ? Ancrer le pouvoir dans la continuité. En répétant les mêmes noms, les rois affirment qu'ils sont les héritiers légitimes de leurs prédécesseurs et qu'ils incarnent une même autorité royale, au-delà des générations.Prenons Louis, par exemple. Ce prénom devient central après le règne de Louis IX, plus connu sous le nom de Saint Louis, canonisé en 1297. À partir de là, porter le nom de Louis, c'est revendiquer une dimension sacrée, presque divine, du pouvoir. C'est se présenter comme un roi pieux, juste, protecteur de la foi et du royaume. Il n'est donc pas étonnant que ce prénom ait été attribué à 18 rois de France.Charles renvoie quant à lui à Charlemagne (Carolus Magnus), figure fondatrice de la royauté chrétienne en Occident. Un roi nommé Charles invoque donc l'image d'un conquérant, d'un unificateur, d'un empereur. Ce n'est pas anodin si Charles VII est celui qui met fin à la guerre de Cent Ans, ou si Charles V est surnommé “le Sage”.Le prénom Philippe, popularisé par Philippe Auguste, roi capétien du XIIe siècle, connote l'autorité forte, la centralisation du pouvoir, et l'expansion du territoire royal. D'autres Philippe suivront, en écho à cette figure d'un roi bâtisseur.Quant à Henri, il s'impose à la Renaissance et renvoie à Henri IV, premier roi bourbon, artisan de la paix religieuse et du renouveau monarchique après les guerres de Religion. Là encore, reprendre son prénom, c'est s'inscrire dans cette image de réconciliation et de renouveau.Ce choix de prénoms n'a jamais été laissé au hasard. Il s'agissait d'une forme de “branding” royal avant l'heure, une signature politique destinée à rassurer le peuple et les élites : le roi qui monte sur le trône n'est pas un inconnu, c'est un nouveau chapitre d'une même histoire.Ainsi, la répétition des prénoms royaux en France n'est pas une routine, mais un acte de pouvoir. Une manière de dire que le roi n'est jamais vraiment un individu, mais un rôle, une fonction, un héritage incarné. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Invitée : Sophie Bessis Depuis quarante ans, la notion de "civilisation judéo-chrétienne" a envahi l'espace public. Cʹest ce que soutient lʹhistorienne franco-tunisienne Sophie Bessis dans son dernier essai. Selon elle, cette formulation est une "imposture" qui masque des siècles dʹantijudaïsme chrétien et exclut lʹislam de lʹOccident. Elle en parle au micro de Jessica Da Silva. Réf. bibliographique : "La civilisation judéo-chrétienne : Anatomie d'une imposture", Éditions Les Liens qui Libèrent, 2025, 124p. Photos : Sophie Bessis (DR)
L'occident moderne s'est construit un rapport ambivalent avec la guerre. Tour à tour tragédie de l'Histoire ou acte d'héroïsme sacrificiel. Les puissances industrielles ont également excellé dans l'art de la mise à distance des conflits, dans le temps, l'espace et l'esprit. Dans ce contexte, comment saisir les racines historiques des guerres et les liens qu'elles entretiennent avec notre présent? Peut être en écoutant ce troisième et dernier épisode de la série consacrée aux Désirs guerriers de la modernité titre du livre signé aux éditions du Seuil par la philosophe Deborah Brosteaux, membre du Centre de recherche sur l'Expérience de la Guerre à l'ULB . Nicolas Bogaerts boucle avec son invitée l'exploration de notre rapport ambigu à la puissance, à la mémoire, au réel, à la violence, dont les racines on l'a vu, plongent au coeur des conflits majeurs du 20e siècle. Après les ruines cachées de la seconde guerre mondiale, après l'héroïsme exacerbé, euphorique et fauché par la mitraille de 14-18, le silence traumatique laisse place au cinéma notamment à des représentations divergentes de la réalité des conflits. Aujourd'hui, ce même silence nous étreint lorsqu'il s'agit de comprendre les articulations qui ont mené aux conflits qui aujourd'hui ensanglantent le monde. On va tenter de comprendre tout cela retour au 20 e siècle avec Stefan Zweig, Déborah Brosteau et Nicolas Bogaerts. Sujets traités : Occident, guerre, Héros, conflits, seconde guerre mondiale, Stefan Zweig Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 25, c'est la journée internationale de l'Afrique. BSG rediffuse à cette occasion cet épisode de NOMEN, l'un des 4 petits frères de Baleine sous Gravillon. Le Lion n'a pas toujours été le "roi des animaux" en Occident. Jusqu'au 12e siècle, l'Ours était sur tous les blasons, symbole des rois et des puissants. Mais voilà, le lion a pris sa part... Photo vignette: ©Nicolas Orillard-Demaire _______
Captīvus līberātus Richardus Grenell, lēgātus Americānus, nūntiāvit sē Iōsēphum St. Clair, cīvem Americānum quem Venetiolānī vinculīs ā mēnse Novembrī tenuerant, in Americam reduxisse. Mēnse Iānuāriō Grenell sex aliōs cīvēs redūxerat. Terror in Vasintōniā urbe Ēlīas Rodriguez, vir Sicagēnsis trigintā annōs nātus, reus est homicidiī. Fertur enim Vasintōniae (in urbe Columbiae prōvinciae) extrā mūsēum Iūdaicum duōs Isrāēlītās, quī in sēde lēgātiōnis muneribus fungī solēbant, occīdisse; quī et, dum comprehendēbātur, identidem clamābat ut Palaestīna līberārētur. Foederālis Sedes Investīgandō nuntiāvit sē certiōrem factam esse Rodriguez nōnnulla scrīpsisse, quae vidērentur terrōrem in Isrāēlītās prōmōvēre; necnōn participem fuisse gregum quī extrēmīs partibus sinistrīs favērent. Colloquia inter Russōs et Ūcrāīnēnsēs Colloquia prīma, quae post trēs annōs inter magistrātūs Russōrum et Ūcrāīnēnsium habita sunt, post duās hōrās nōn sine fructū sunt ad fīnem perducta. Cōnsēnsī enim sunt lēgātī mille utrīusque gentis captīvārum līberāre, quae mūtua remissiō erit hūius bellī maxima. Russī autem magistrātūs dīxērunt colloquia sibi placuisse, sē porro velle pergere cum Ūcrāīnēnsibus dē pāce conciliandā colloquī. Coniūrātī in Ceirum Starmer In Britanniā duo hominēs, Rōmānus Lavynovych Ūcrāīnēnsis et Stanislaus Capiuc Romāniānus in occidentālī Ūcrāīnā nātus, reī sunt cōniūrātiōnis adversum Ceirum Starmer: nam tria incendia fēcērunt in locīs, ubi Ceirus Starmer, minister prīmārius Britannōrum, ōlim habitāverat. Incertum est, ob quam causam illī incendia fēcerint. Eurovīsiō Basilēae in Cōnfoederātiōne Helveticā, Iōhannēs Pietsch, cantor Austriacus, victōriam tulit certāminis totīus Eurōpae, quod Eurovīsiō dīcitur. Pietsch, contrātenor altus quī “Amōrem Perditum” cecinit, spērat sē cum Conchīta Wurst, quae annō bis millēsimō quartō decimō palmam rettulit, praefūtūrum proximō certāminī, quod in Austriā habēbitur. Dan victor Comitiīs in Rōmāniā diē Sōlis habitīs, Nicūsor Dan victor ēvāsit. Geōrgius Simiōn, quī priōribus in comitiīs vidēbātur plūrimum pollēre, Nicūsōrī concessit, postquam falsō nūntiāverat sē victōrem esse. Magistrātūs autem Gallōrum negant id, quod Pavelus Durov, praefectus societātī Tēlegrammatī dictae, cūius ope hominēs clam atque ēlectronicē colloquuntur, accūsāvit, vidēlicet ā suīs speculātōribus postulātum esse, ut Tēlegramma arcēret hominēs dextrārum partium, quōminus dē rē politicā Rōmāniānōrum colloquerentur. Sed, cum rumor illīus postulātiōnis ortus esset, Simiōn dīxit sē rogātūrum esse ut iūdicēs, quī priōra comitia abrogāvissent propter rumōrem, quō Russī per TikTok comitia clam aggressī esse putābantur, etiam novissima comitia abrogārent propter similem rumōrem, quō Gallī per Tēlegramma comitia clam aggressī esse putābantur. Nāvis Cōrēāna statim dēmersa Diē Mercuriī, Chongjin in Cōrēā Boreālī, novissima nāvis bellica, quae in mare dēdūcēbātur, subitō coram multīs necnōn etiam Kim Jong-un ipsō ēversa naufrāgium fēcit. Kim ipse in nāvālia excanduit: nōn modo calamitātem esse sed crīmen negligentiæ, quæ dignitātem totīus gentis maculāret nec tolerātum īrī. Iussit porro nāvem, quae nunc mersa iacet, ante mēnsem Iūlium ē marī tollī reficīque. Ἡ ὀρύζα ἐν Ἰαπωνίᾳ ἀνατιμᾶται ἡ τῶν Ἰαπώνων πολιτῶν εὔνοια πρὸς τὸν Σιγηρέα Ἰσίβαν, τὸν τὴν μεγίστην ἐν Ἰαπωνίᾳ ἀρχὴν ἔχοντα, εἰς τὸ ἐλάχιστον κατήχθη, ὥστε ἔννεα μέρη τῶν πολιτῶν πρὸς Ἰσίβαν ἀγανακτοῦσι διὰ τὴν τῆς ὀρύζης ἐπιτίμησιν. ἡ γὰρ ὀρύζης τιμὴ σχεδὸν διπλασία ἐν τῷ αὐτῷ ἔτει γέγονεν. ὁ δὲ Τακεὺς Ἠτών, ὁ έπὶ τῇ γεωργίᾳ ἄρχων, μεγαλαυχήσας οὐδέποτε χρῆναι ἑαυτὸν, ὡς πολλὰ δῶρα δεχόμενον, ὀρύζαν πρίασθαι, τῇ μὲν Σελήνης ἡμέρᾳ συνέγνω τὸ τῆς ἀλογίας καὶ ὕβρεως ἁμάρτημα· τῇ δὲ Ἑρμοῦ ἠναγκάσθη τῆς ἀρχῆς ἀφίστασθαι. Κουαουτέμοκ τῇ Βροῦκλιν γεφύρᾳ συνέκρουσεν ἡμέρᾳ Κρόνου ἐν τῷ Νέῳ Ἐβοράκῳ μακρὰ ναῦς τοῦ Μεξικανικοῦ στόλου, Κουαουτέμοκ κεκλημένη, ἐκ τοῦ λιμένος ἀναχωρήσασα, ἐλαυνομένης δυνάμεως ἐκλιπούσης, πολλῷ ῥεύματι παλιμπρυμνηδὸν φερομένη, τῇ γεφύρᾳ τῇ Βροῦκλιν καλουμένῃ συνέκρουσεν. τῶν ναυτῶν, ὧν πολλοὶ ἐπὶ τῶν κεραιῶν ἵσταντο, ἀπέθανον μὲν δύο, ἐκομίσθησαν δὲ τραυματίαι δύο καὶ εἴκοσιν. τῆς μὲν νεὼς πάντες οἱ ἱστοὶ κατερράγησαν, ἡ δὲ Βροῦκλιν γεφύρα διὰ τὴν ἰσχὺν ἀβλαβὴς διαμένει. οἱ οὖν ἄρχοντες τοῦ Νέου Ἐβοράκου ζήτουσιν αἰτίαν τῆς συμφορᾶς. Brennus Legrānus diem obiit Brennus Legrānus, quī et Brian Reynold Bishop Anglicē nōminātus est, Britannus et strenuus fautor Latīnitātis vīvae, diem obiit. Quī nōn sōlum Latīnae linguae prōmovendae operam dedit sed etiam Volapüka linguae ūniversālis annō millēsimō nōningentēsimō octōgēsimō quartō creātus est septimus praeses, quī cifal eō sermōne vocātur. Vīxit annōs nōnāgintā et ūnum. Laudēs in Byrōnem Stayskal dicendae Byrōn Stayskal, professor ūtrīusque sermōnis quī saepissimē linguam Graecam nostrā in studiōrum Ūniversitāte docet, hōc annō acadēmicō peractō rude donābitur et in Colōrātam cīvitātem lārēs trānsferet. Septindecim enim annōs docuit apud Occidentālem studiōrum Ūniversitātem Vasintōniēnsem. Cūius gravis et melliflua vox nōnnullīs nōta est, quī Nūntiōs Latīnōs Vasintōniēnsēs auscultant. In quem laudēs dicentur quartā hōrā, secundō diē mēnsis Iūniī, in centēsimō vīcēsimō prīmō conclāvī aedium Milleriānārum.
C dans l'air l'invité du 22 mai 2025 avec Jean Cassegrain, PDG de Longchamp.L'annonce par Donald Trump de mesures douanières inquiète les patrons. Selon le président du Medef Patrick Martin, "des centaines de milliers d'emplois" seraient menacés en France, notamment dans les secteurs aéronautique et automobile. Sophie Primas, porte-parole du gouvernement, a annoncé que 28.000 entreprises françaises seraient impactées par les décisions du président américain.Dans ce contexte, Jean Cassegrain, PDG de Longchamp et petit-fils du fondateur, est notre invité. Il nous donnera sa vision du contexte commercial mondial, et nous expliquera comment son entreprise est impactée. Dans le secteur du luxe, beaucoup d'entreprises souffrent, en particulier en raison de la morosité de la consommation chinoise. L'an dernier, la marque Chanel a notamment vu ses ventes reculer de 4% et son résultat opérationnel chuter de 30 %.Il réagira aussi sur la façon dont le gouvernement français a réagi aux mesures annoncées par les États-Unis. Le président de la République avait demandé du "patriotisme" aux chefs d'entreprise, les incitant à suspendre leurs investissements aux Etats-Unis. Une demande qui a fait vivement réagir Bernard Arnault, PDG du groupe LVMH, entendu hier en commission au Sénat. "Il est très mauvais pour l'État de se mêler de la gestion des entreprises privées, ça mène à la catastrophe" a-t-il affirmé, ajoutant qu'il fallait que l'Europe négocie avec les États-Unis.Pour lui, la clé réside dans l'innovation, et l'investissement massif dans l'humain, les circuits courts, tout en proposant un modèle duplicable et universel. Il rejette également les solutions à l'ancienne, souvent proposées en Occident. "L'Occident doit intégrer que son modèle économique est complètement disqualifié", affirme-t-il, le symbole de tout cela étant la politique économique de Donald Trump, et la volonté de réindustrialisation à tout prix.
C dans l'air l'invité du 21 mai 2025 avec Philippe Dessertine, directeur de l'Institut des Haute finance, auteur de "L'Horizon des possibles", aux éditions Robert Laffont.Dans cet ouvrage, il fait le constat d'un monde confronté à des bouleversements majeurs : vieillissement de la population, dérèglement climatique...et d'un cycle industriel, vieux de 250 ans, inadapté au monde actuel. "L'espèce humaine a changé et le modèle économique est désormais inadapté", écrit-il, ajoutant "il a été créé il y a 250 ans pour une humanité différente, plus jeune".Philippe Dessertine, directeur de l'institut de Haute finance, propose des solutions pour penser différemment, et mesurer le progrès par de nouveaux indicateurs, pour sortir d'une conception à l'ancienne de la croissance. Considérer l'espérance de vie en bonne santé, mais aussi repenser le système financier pour accélérer la transition écologique. Il appelle aussi à réinventer les villes, et la mobilité, en appelant se tourner vers les communautés locales. Pour lui, la clé réside dans l'innovation, et l'investissement massif dans l'humain, les circuits courts, tout en proposant un modèle duplicable et universel. Il rejette également les solutions à l'ancienne, souvent proposées en Occident. "L'Occident doit intégrer que son modèle économique est complètement disqualifié", affirme-t-il, le symbole de tout cela étant la politique économique de Donald Trump, et la volonté de réindustrialisation à tout prix.
TotalEnergies tient ses Assemblées générales ce vendredi à Paris. Les grandes compagnies pétrolières dont beaucoup ont des projets en Afrique sont sous le feu des critiques dans les pays occidentaux. Un contexte peu propice aux financements des projets. « Notre climat : non négociable ; notre futur : non négociable ». Devant le siège du Crédit agricole à Paris, la semaine dernière, des militants de l'ONG Amis de la Terre ont dénoncé le soutien financier accordé au projet gazier de TotalEnergies au Mozambique. Leur stratégie : pousser les établissements bancaires à se désengager des projets d'extraction d'énergies fossiles.« Derrière ces projets toxiques. Ce qu'on oublie souvent, c'est qu'il y a aussi des grandes banques qui financent directement ces projets, dénonce la militante écologiste Lorette Philipot. Donc, aux Amis de la Terre, on travaille directement avec des partenaires dans les pays et les communautés impactées pour faire cesser ces soutiens financiers qui rendent possibles des projets climaticides et contraires aux droits humains. »Les banques, cibles des militants écologistesLes établissements européens sont de plus en plus sensibles à ces pressions, tout comme certaines banques américaines, comme Citigroup, également prises pour cible par les associations l'année dernière.La pression des ONG sur les banques commence à se faire sentir sur le terrain, notamment en Afrique. Pour Benjamin Augé, chercheur associé à l'Ifri, la dynamique est claire : « Les ONG environnementales en Occident commencent à exercer une forte pression pour que les banques n'investissent pas dans ces projets-là. Et donc, ça devient de plus en plus compliqué avec une enveloppe globale pour le pétrole et le gaz qui diminue et avec un nombre d'acteurs qui se dirige de plus en plus vers d'autres types d'investissements ou en tout cas dans l'énergie, plutôt dans les renouvelables et de moins en moins sur les hydrocarbures qui n'a plus vraiment la cote. »Des projets africains ralentis par manque de financementsRésultat : les projets prennent plus de temps à se concrétiser, faute de financements rapides. Verner Ayukegba, vice-président de la Chambre africaine de l'Énergie, en témoigne : « C'est difficile de réaliser ces projets, parce que ça peut seulement se faire avec des compagnies qui ont un énorme potentiel de fonds propres. En ce moment, il y a moins de dépendance sur des financiers internationaux. Désormais, il y a de moins en moins d'assureurs et de financiers qui s'engagent. »Malgré tout, les projets pétroliers et gaziers en Afrique attirent encore des capitaux : 43 milliards de dollars de dépenses sont prévues cette année, avec une projection de 54 milliards d'ici à 2030.
En l'actual ordre mundial, a m
Piqués par un mystique, Walid Ben Selim et Ariana Vafadari s'offrent un été en pente douce. Et sacré. Notre 1er invité est Walid Ben Selim, Le nom à retenir de la collection printemps-été 2025 ! Aux vastes horizons de la poésie soufie…Chanteur humaniste et compositeur aux formes multiples, amoureux de la poésie à laquelle il dédie son parcours artistique, créateur du collectif artistique N3rdistan, Walid Ben Selim est né à Casablanca un soir de Septembre 1984, dans la vieille médina, entre le port commercial et la criée. Élève doué et impertinent qui s'inspire des paradoxes de la société et de l'insoumission dès son enfance. Il est élevé par sa mère, avocate engagée dans les causes sociales et militante de gauche, qui fut à la fois sa référence et son soutien dans sa passion pour la musique et qui l'inscrit à l'âge de 6 ans au Conservatoire de Casablanca. Il quitte le Maroc en 2003, après avoir été l'un des fondateurs du mouvement « Nayda », pour rejoindre la France où il poursuit ses études et sa passion.Here and Now « Ici et maintenant, entre les débris du chose et du rien nous vivant dans les faubourgs de l'Éternité » DarwichCe sont des encres enchantées qui ont noirci des feuilles millénaires, des mots, des vers et des paroles de sages, Ibn Arabi, Rumi, Ibn Fared, Kabir, quand la poésie « soufie » se chante en Occident et rejoint la sérénité du bouddhisme pour nous relier à nos sources et à nos ancêtres.Titres joués : Ati, Nasma, Ici et Maintenant (Darwich), Kama Tachaa et Océans d'amour.► Album Here & Now (Nuun Music 2024)Site Musiques Métisses 2025Walid Ben Selim x Angoulême Site Walid Ben Selim. Puis nous recevons Ariana Vafadari et la créatrice du festival Sacré Sound Laurence Haziza#création, conversation entre Ariana Vafadari et Walid Ben Selim. Leur chant et leur univers font écho aux mémoires anciennes et aux vibrations contemporaines tissant un pont entre les âmes et les traditions réinventées. Mezzo-soprano franco-iranienne, Ariana Vafadari puise dans les textes sacrés zoroastriens et la musique classique, portée par une quête de liberté. Walid Ben Selim, chanteur-poète, fait dialoguer les vers d'Ibn Arabi et de Rûmi, inscrivant son souffle dans la tradition soufie pour rapprocher le spirituel des cœurs. Cette collaboration dépasse la musique : elle est rituelle, symbolique. Une rencontre qui relie les âges, l'intime et le collectif, la ferveur ancienne et les âmes en quête. Cette création se veut être un espace où le chant devient invocation, méditation, où la musique unit l'Orient et l'Occident. Marraine et parrain de cette édition, ils initient une nouvelle tradition : le passage chanté d'une édition à l'autre. Leur performance sera une offrande, une invitation à l'écoute, à la contemplation d'une conversation qui transcende les frontières et les appartenances. À la joie d'un chant talisman dans un lieu où les prières s'élèvent encore. Ils seront accompagnés par le pianiste Julien Carton. Concert 4 juin 2025 Église Notre-Dame des Blancs Manteaux, Paris.Au sujet du Sacré Sound festivalCe festival est l'aboutissement d'une longue expérience de la directrice et fondatrice Laurence Haziza, qui dirige depuis 20 ans le festival Jazz'N'Klezmer.Forte de cette expérience, Laurence crée le Sacré Sound Festival et suscite la rencontre des musiques actuelles avec celles inspirées de croyances et de traditions. Elle imagine un espace d'échanges artistiques où dialoguent spirituel et festif et où les contraires se répondent.L'idée du festival : mêler le sacré aux musiques actuelles, faire jouer ensemble des artistes ailleurs empêchés, ici protégés et offrir une musique qui parle à tous, quelle que soit son origine, sa culture, son âge.La 1ère édition en 2024 fut un succès et l'occasion de réaliser que le public est curieux de métissage et rêve de paix et de fraternité. Bienvenue à la 2ème édition !Site Sacré Sound Site Ariana Vafadari.Titres joués : Ardvi Sura, Rahayam, Incantation, Atash.
Piqués par un mystique, Walid Ben Selim et Ariana Vafadari s'offrent un été en pente douce. Et sacré. Notre 1er invité est Walid Ben Selim, Le nom à retenir de la collection printemps-été 2025 ! Aux vastes horizons de la poésie soufie…Chanteur humaniste et compositeur aux formes multiples, amoureux de la poésie à laquelle il dédie son parcours artistique, créateur du collectif artistique N3rdistan, Walid Ben Selim est né à Casablanca un soir de Septembre 1984, dans la vieille médina, entre le port commercial et la criée. Élève doué et impertinent qui s'inspire des paradoxes de la société et de l'insoumission dès son enfance. Il est élevé par sa mère, avocate engagée dans les causes sociales et militante de gauche, qui fut à la fois sa référence et son soutien dans sa passion pour la musique et qui l'inscrit à l'âge de 6 ans au Conservatoire de Casablanca. Il quitte le Maroc en 2003, après avoir été l'un des fondateurs du mouvement « Nayda », pour rejoindre la France où il poursuit ses études et sa passion.Here and Now « Ici et maintenant, entre les débris du chose et du rien nous vivant dans les faubourgs de l'Éternité » DarwichCe sont des encres enchantées qui ont noirci des feuilles millénaires, des mots, des vers et des paroles de sages, Ibn Arabi, Rumi, Ibn Fared, Kabir, quand la poésie « soufie » se chante en Occident et rejoint la sérénité du bouddhisme pour nous relier à nos sources et à nos ancêtres.Titres joués : Ati, Nasma, Ici et Maintenant (Darwich), Kama Tachaa et Océans d'amour.► Album Here & Now (Nuun Music 2024)Site Musiques Métisses 2025Walid Ben Selim x Angoulême Site Walid Ben Selim. Puis nous recevons Ariana Vafadari et la créatrice du festival Sacré Sound Laurence Haziza#création, conversation entre Ariana Vafadari et Walid Ben Selim. Leur chant et leur univers font écho aux mémoires anciennes et aux vibrations contemporaines tissant un pont entre les âmes et les traditions réinventées. Mezzo-soprano franco-iranienne, Ariana Vafadari puise dans les textes sacrés zoroastriens et la musique classique, portée par une quête de liberté. Walid Ben Selim, chanteur-poète, fait dialoguer les vers d'Ibn Arabi et de Rûmi, inscrivant son souffle dans la tradition soufie pour rapprocher le spirituel des cœurs. Cette collaboration dépasse la musique : elle est rituelle, symbolique. Une rencontre qui relie les âges, l'intime et le collectif, la ferveur ancienne et les âmes en quête. Cette création se veut être un espace où le chant devient invocation, méditation, où la musique unit l'Orient et l'Occident. Marraine et parrain de cette édition, ils initient une nouvelle tradition : le passage chanté d'une édition à l'autre. Leur performance sera une offrande, une invitation à l'écoute, à la contemplation d'une conversation qui transcende les frontières et les appartenances. À la joie d'un chant talisman dans un lieu où les prières s'élèvent encore. Ils seront accompagnés par le pianiste Julien Carton. Concert 4 juin 2025 Église Notre-Dame des Blancs Manteaux, Paris.Au sujet du Sacré Sound festivalCe festival est l'aboutissement d'une longue expérience de la directrice et fondatrice Laurence Haziza, qui dirige depuis 20 ans le festival Jazz'N'Klezmer.Forte de cette expérience, Laurence crée le Sacré Sound Festival et suscite la rencontre des musiques actuelles avec celles inspirées de croyances et de traditions. Elle imagine un espace d'échanges artistiques où dialoguent spirituel et festif et où les contraires se répondent.L'idée du festival : mêler le sacré aux musiques actuelles, faire jouer ensemble des artistes ailleurs empêchés, ici protégés et offrir une musique qui parle à tous, quelle que soit son origine, sa culture, son âge.La 1ère édition en 2024 fut un succès et l'occasion de réaliser que le public est curieux de métissage et rêve de paix et de fraternité. Bienvenue à la 2ème édition !Site Sacré Sound Site Ariana Vafadari.Titres joués : Ardvi Sura, Rahayam, Incantation, Atash.
Le président du Ghana John Mahama a fait sensation cette semaine à Abidjan, en Côte d'Ivoire, quand il a appelé les investisseurs à venir forer du pétrole dans son pays « comme s'il n'y avait pas de lendemain ». Pourquoi une telle frénésie et une telle impatience ? Il y a l'effet Donald Trump, bien sûr, mais pas seulement. Benjamin Augé est chercheur associé au programme Afrique et au programme Énergie climat à l'Institut français des relations internationales (Ifri). Il nous donne quelques clés au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : À l'Africa CEO Forum d'Abidjan cette semaine, le président ghanéen John Mahama a fait sensation quand il a appelé les investisseurs à venir pomper un maximum de pétrole chez lui, « comme s'il n'y avait pas de lendemain », a-t-il précisé. Qu'est-ce que vous en pensez ? Benjamin Augé : Je pense que c'est très classique de tous les dirigeants de pays producteurs, l'objectif est de produire le plus vite possible. Et John Mahama, qui vient d'arriver au pouvoir, a besoin de revenus significatifs. Et donc c'est assez classique que dans le sillage de l'arrivée de Trump au pouvoir, qui justement va faire son possible pour augmenter encore la production pétrolière de son pays, et bien à l'image de Trump, il essaie de suivre ses traces. Et donc l'objectif est de produire jusqu'à la dernière goutte. Quand il y a une rentabilité par rapport à un gisement, c'est d'essayer de faire en sorte que des investisseurs viennent pour trouver de nouveaux gisements pour que la production puisse à nouveau remonter. Et c'est vrai qu'il a compris que l'enveloppe globale pour les hydrocarbures a tendance à diminuer et que donc les investisseurs sont de plus en plus difficiles à convaincre d'investir dans certains pays, notamment dans des pays compliqués. Et donc il est nécessaire de tout faire pour faire en sorte que ces investisseurs viennent, en l'occurrence au Ghana.Oui, parce qu'il y a pas mal de banques européennes et américaines qui sont sous pression de leurs opinions publiques et qui n'osent plus investir dans le pétrole et le gaz. C'est ça ? Exactement. Tout gros investissement, on peut parler aussi d'investissement au Mozambique, sur Mozambique LNG avec Total, est très compliqué parce que vous avez plusieurs pays qui sont impliqués et les ONG environnementales sont en Occident à faire beaucoup, beaucoup de pression pour que leurs banques n'investissent pas dans ces projets-là. Et donc ça devient de plus en plus compliqué… Avec une enveloppe globale pour le pétrole et le gaz qui diminue et avec un nombre d'acteurs qui se dirigent de moins en moins sur les hydrocarbures qui n'ont plus vraiment la cote.Alors le Ghana n'est pas le seul pays africain à nourrir de grandes ambitions gazières et pétrolières. Il y a son voisin ivoirien, il y a le Sénégal, il y a la Mauritanie. Est-ce que ces grands projets d'hydrocarbures sont compatibles avec la lutte contre le changement climatique et le développement des énergies renouvelables ?C'est une discussion très complexe parce que, à partir du moment où vous faites des découvertes pétrolières et gazières, l'objectif c'est de les mettre en production. Il n'y a aucun pays au monde qui a réussi à faire en sorte que des projets avec des découvertes et avec des financements ne se développent pas dans les hydrocarbures. L'Équateur a essayé de faire ça, c'est-à-dire en disant « Chevron a fait des découvertes, on ne les développe pas si les organisations internationales nous donnent l'équivalent en revenus », et finalement, évidemment, Chevron a développé parce que personne n'a proposé de solution. Donc, tous les pays que vous avez cités, leur objectif, c'est de produire au maximum du pétrole et du gaz. Et les barils qui ont été découverts ne vont pas être transformés en énergie électrique parce que l'énergie électrique va venir des renouvelables.Donc les énergies renouvelables, ça va permettre justement de donner de l'énergie pour ces pays-là. Donc, plus vous faites de l'énergie renouvelable dans ces pays-là, plus vous avez une capacité d'exportation des hydrocarbures. C'est tout à fait la stratégie des gros pays producteurs, notamment dans le Golfe, comme l'Arabie saoudite, qui construisent d'énormes fermes solaires justement pour leur électricité propre, pour pouvoir continuer à exporter le plus grand nombre de barils de pétrole.Alors, au cours de son intervention à l'Africa CEO Forum d'Abidjan, le président ghanéen a fait cet aveu : « J'ai honte de dire que seulement 2,7 % de l'énergie que consomme le Ghana provient des énergies renouvelables, notamment du solaire ». Est-ce que l'énergie verte, ce n'est pas encore un gadget ? En fait, ce sont des énergies qui ne sont pas continues. Donc c'est difficile de stocker cette électricité. Et les hydrocarbures permettent justement d'avoir une énergie continue plutôt bon marché et donc on va plutôt à la facilité. Donc c'est en grande partie pour ça qu'il y a encore une très grande majorité des centrales en Afrique qui sont au pétrole, au gaz et évidemment, encore pire, au charbon qui est encore plus rentable. Donc c'est une question de rentabilité, de facilité, d'investissement et aussi du fait que vous avez de l'énergie en continu contrairement à l'énergie renouvelable.Et du coup, est-ce que beaucoup de dirigeants africains et européens ne se disent pas à voix basse que le gaz, le pétrole ou le charbon, comme vous dites, ont encore de beaux jours devant eux ? Oui, en fait, clairement, les hydrocarbures ont encore plusieurs décennies de production, ça, c'est absolument évident. Et donc on va avoir certainement une production qui va commencer à décroître dans les années 2030-2035, mais ça ne veut pas du tout dire qu'on va arrêter de consommer du pétrole et du gaz. En tout cas, pour le pétrole, il risque d'y avoir une courbe descendante dans les années 2030. Et pour le gaz, ça risque d'être encore plus tard. Donc, on est vraiment sur une industrie dont la fin est difficile à prévoir, mais clairement, il y a facilement encore trois décennies devant nous de production.
Mercredi 19 mars 2025Dionigi Albera présente son ouvrage "Lampedusa - Une histoire méditerranéenne" aux éditions du Seuil.Une rencontre réalisée en collaboration avec l'Institut français centre Saint-Louis.Caillou aride aux confins de la Sicile, Lampedusa est aujourd'hui le symbole tragique de la crise des migrants en Europe. Derrière cette réalité tranchante, se révèle un microcosme où se croisent militants, pêcheurs, réfugiés, journalistes, touristes. Dionigi Albera s'est immergé dans la vie locale et a décelé les contradictions du lieu, entre forteresse et zone de passage. Et il remonte les strates du temps. Appuyé aux archives, aux récits des voyageurs et aux légendes, il repère Lampedusa jusque dans les confréries noires du Brésil colonial ou dans l'oeuvre de Diderot.Creuser l'histoire de Lampedusa, c'est plonger dans l'épaisseur de la frontière, dans les échanges entre Orient et Occident, musulmans et chrétiens, empires ottoman et espagnol, Afrique du Nord et Europe. Car Lampedusa a toujours été une île-monde. S'y retrouvent des marins et des guerriers, des convertis et des repris de justice exilés, des corsaires et des ermites bons commerçants, une Madone protectrice des naufragés, un Prince sicilien, nommé déjà Le Guépard… 20 km2 perdus en mer où se condensent cinq siècles d'histoire méditerranéenne. Dans un récit sensible et haut en couleurs, Dionigi Albera saisit ainsi les temporalités longues, sous les oscillations nerveuses de l'histoire contemporaine.Dionigi Albera est anthropologue et directeur de recherche émérite au CNRS. Il a notamment publié le Dictionnaire de la Méditerranée (Actes Sud, 2016) et Dieu, une enquête. Judaïsme, christianisme, islam : ce qui les distingue, ce qui les rapproche (Flammarion, 2013).
Les désirs guerriers de la modernité, épisode 1 Comment comprendre l'ambivalence de notre rapport à la guerre, quand elle semble si lointaine dans le temps et l'espace? Comment saisir les racines historique des guerres les liens qu'elles entretiennent entre elles et avec notre présent? Depuis les euphories de 1914 noyée dans les tranchées jusqu'aux conflits récents en passant par les ruines cachées de la seconde guerre mondiale et les images nocturnes de la guerre du Golfe, l'Occident a développé un art subtil de la distanciation : géographique, politique, affective. Une manière de neutraliser les émotions, arnacher les récits et parfois même de sublimer la violence au nom du progrès. Que nous dit cette posture sur notre rapport à la puissance, à la mémoire, au réel ? Chercheuse en philosophie à l'ULB, membre du Centre de recherche sur l'Expérience de la Guerre et autrice des Désirs guerriers de la modernité (éditions du Seuil) Deborah Brosteaux, interroge l'ambivalences de nos imaginaires et des récits historiques autour des conflits du 20e siècle. Sujets traités : guerre, modernité, tranchée, seconde guerre mondiale, Golfe, Occident, violence Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
mercredi 15 janvier 2025Dominique Iogna-Prat – La maison commune des modernes. Entre tradiction d'Église et utopies scoiales – France XIXe-XXe siècles – Éditions PUFEn dialogue avec Patrick Valdrini La culture occidentale tend à penser le social au prisme de l'architecture depuis le Moyen Âge, qui formule un rapport d'équivalence entre l'église et l'Église, le contenant et le contenu, puis le rapport dynamique de deux nouveaux termes, la ville et la cité, à l'âge du grand essor urbain des années 1100-1200. Dans un Occident qui reste chrétien dans ses conceptions de l'ordre du monde au moins jusqu'aux Lumières philosophiques du XVIII e siècle, les rapports ville/cité et architecture/architectonique relèvent longtemps d'un montage théologico-politique propre à ménager une relation entre temporel et spirituel, entre l'ici-bas et l'au-delà. L'objet de La Maison commune des Modernes est de s'interroger sur le devenir de ce montage théologico-politique dans le temps d'après, de 1800 à 1920, soit l'époque de la grande reconstruction de société après la Révolution française, qui voit l'émergence des sciences de l'homme et de la société, spécialement de la sociologie et de l'urbanisme, lesquelles viennent interroger radicalement la pertinence de la référence au divin et aux destinées transcendantes de la communauté humaine. Surnature ou sur-société ? Architecture créatrice de Dieu ou architecture autoportante des hommes ? Et que devient cette maison commune à l'âge des grandes crises écologiques, lorsqu'il s'agit de sauver la planète que tous les hommes ont en partage ? Dominique Iogna-Prat est directeur de recherche émérite au CNRS et directeur d'études émérite à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Historien reconnu du Moyen Âge occidental, il a codirigé aux Puf le Dictionnaire des faits religieux (2e éd. 2019) et le Dictionnaire critique de l'Église. Notions et débats de sciences sociales (2023)
L'émission 28 minutes du 09/05/2025 Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l'actualité avec le regard de nos clubistes : Nathan Devers, écrivain et philosophe ; Catherine Tricot, directrice de la revue "Regards" ; Géraldine Woessner, rédactrice en chef du "Point" ainsi que le dessinateur de presse Pascal Gros. Retour sur deux actualités de la semaine :E.Macron/F.Merz: le couple franco-allemand revitalisé ?Mardi 6 mai, Friedrich Merz a été élu chancelier de la République fédérale d'Allemagne à l'issue d'un vote d'investiture aux allures de revers : faute de soutiens au sein de sa coalition, il aura fallu un deuxième tour pour qu'il accède au poste. Lors du traditionnel premier déplacement à Paris du chancelier, Friedrich Merz s'est empressé de consacrer avec Emmanuel Macron la renaissance du "réflexe franco-allemand" dans une tribune publiée dans le Figaro, notamment sur les questions de défense et de souveraineté énergétique et économique. Preuve d'une volonté de coopération étroite, un conseil des ministres franco-allemand est prévu cet été. Malgré leur bonne entente diplomatique, les deux homologues gouvernent chacun sur une ligne de crête politique, avec une dissolution aux airs d'échec pour Emmanuel Macron et une coalition fragile pour Friedrich Merz. Ce nouveau tandem sera-t-il capable de faire bouger les lignes en Europe ?Défilé du 9 mai à Moscou: démonstration de force réussie pour Vladimir Poutine ?Ce vendredi 9 mai, la Russie célèbre les 80 ans de sa victoire sur le nazisme. Cette grand-messe patriotique comprend un défilé militaire auquel ont assisté de nombreux chefs d'États : Lula, Xi Jinping, mais aussi des Européens, comme le président serbe Aleksandar Vucic ou le Premier ministre slovaque Robert Fico. Une présence qui rappelle des dissensions au sein de l'Union Européenne qui s'oppose fermement à la Russie depuis son invasion de l'Ukraine . Xi Jinping est quant à lui au premier rang auprès de Vladimir Poutine, affichant ainsi leur volonté conjointe de détrôner un Occident qu'ils jugent "hégémonique". Cette fête nationale fait-elle office de démonstration de force face aux Européens ? Constance Rivière est directrice générale du palais de la Porte Dorée, à Paris, et présente l'exposition "Banlieues chéries" qui se tient au musée de l'histoire de l'immigration, jusqu'au 17 août. Elle retrace l'histoire des banlieues, particulièrement les banlieues franciliennes, avec "un angle artistique très poussé pour aborder des questions politiques extrêmement sensibles", explique Constance Rivière. De Sarcelles à Ivry-sur-Seine, l'exposition vient briser le stigmate accolé à la banlieue, qui reste un territoire mal-aimé et méconnu en France. Mercredi 7 mai, François Bayrou a laissé l'hémicycle circonspect en évoquant un référendum quant aux finances publiques, alors que le gouvernement patine pour trouver 40 milliards afin de réduire le déficit public. Dès le lendemain, Emmanuel Macron reprend la main en invoquant de possibles consultations des Français, qu'il entend détailler lundi prochain. C'est le duel de la semaine signé Valérie Brochard.Donald Trump a annoncé vouloir "rouvrir Alcatraz, [...] afin d'y accueillir les criminels les plus violents et les plus impitoyables des États-Unis". La possible remise en service de cet établissement pénitentiaire, fermé depuis 1963 et mythifié par Hollywood, suscite un tollé (et l'ironie des internautes) sur les réseaux. C'est le Point com de Paola Puerari.En 1944, deux officiers de marine, l'un Français et l'autre Allemand, ont réussi à s'entendre dans le tumulte de la Seconde Guerre mondiale pour épargner La Rochelle. C'est l'histoire de la semaine de Claude Askolovitch, à l'occasion des commémorations du 8 mai, 80 ans après la fin de la guerre. Enfin, ne manquez pas la Une internationale sur l'élection du nouveau pape Léon XIV ; les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités, ainsi que Dérive des continents de Benoît Forgeard !28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 9 mai 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio
Le Président syrien par intérim Ahmed Al-Charaa a été reçu aujourd'hui à l'Elysée par Emmanuel Macron. C'est le premier déplacement en Europe de l'homme fort de la Syrie. Cette visite intervient alors que des exactions contre des minorités kurdes et alaouites ont eu lieu en Syrie. Alors que recherche la France en invitant Al-Charaa à l'Elysée ? Quels sont les objectifs du Président syrien, pour qui il s'agit du premier déplacement en Occident ?
Selon le sondage Harris Interactive pour le magazine Regards, publié ce mercredi 30 avril, la gauche pourrait rêver d'une possible accession au deuxième tour de la présidentielle 2027. Jusqu'à présent, cette possibilité n'était pas évidente. Ruth Elkrief est revenue sur les principaux scénarios testés lors de cette étude. Mais à deux ans du scrutin, elle estime qu'il faudrait quand même tempérer l'optimisme à gauche. La Commission de régulation de l'énergie parle de risque de surproduction d'électricité. La (CRE) propose alors d'ajuster à la baisse la production des énergies renouvelables (solaire et éolien), et mobiliser pleinement le potentiel pilotable (nucléaire). Pascal Perri souligne que la problématique est autant politique que technique. Il rappelle que cette commission n'avance que des suggestions, mais c'est le pouvoir politique qui finira par arbitrer. Il s'agit d'un sujet majeur pour l'économie française, pourtant, il a été débattu devant une Assemblée quasiment vide. Pascal Perri craint un grand risque d'appréciation en matière de programmation énergétique dans notre pays. On parle beaucoup des tentations identitaires en Occident. Mais la Côte d'Ivoire qui s'apprête à choisir son président cette année est aussi en plein dans ce débat, en particulier à travers le cas de Tidjane Thiam, franco-ivoirien, ancien directeur général du Crédit Suisse, président du parti démocratique et principal opposant dans le pays. Il a été éliminé de la course à la présidentielle par la justice ivoirienne. La loi impose que l'on soit exclusivement ivoirien pour pouvoir se présenter à l'élection présidentielle ivoirienne. Isabelle Lasserre estime que cette affaire fait resurgir les vieux démons de la Côte d'Ivoire et notamment le concept d'ivoirité qui a entraîné des poussées de xénophobie dans les années 90. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'était samedi dernier. Donald Trump a lancé aux journalistes de la Maison Blanche : « Nous avons, je crois, une excellente nouvelle à venir avec le Rwanda et le Congo. Je pense que vous allez voir la paix dans ces deux pays ». Est-ce à dire que le président américain s'intéresse beaucoup plus au continent africain qu'on le pensait il y a 100 jours, à son arrivée au pouvoir ? Jeffrey Hawkins a été ambassadeur des États-Unis en Centrafrique. Aujourd'hui, il est chercheur associé à l'IRIS, l'Institut des Relations Internationales et Stratégiques, et enseigne à Sciences Po Paris. RFI : Jeffrey Hawkins, bonjour. Il y a 100 jours, vous nous disiez que Donald Trump risquait de se désintéresser totalement du continent africain. Aujourd'hui, est-ce que vos prédictions se réalisent ?Jeffrey Hawkins : C'est déjà un peu tôt pour dire, mais des signes sont toujours, à mon sens, aussi mauvais qu'avant. D'abord, il y a eu la destruction de la coopération américaine, donc de l'USAID, un outil qui était extrêmement important en Afrique, un outil pour les États-Unis, pour la diplomatie américaine. En même temps, il y a eu d'autres programmes aussi démolis par l'administration Trump et on parle aussi de réformes au sein du département d'État. Pour l'instant, on n'a pas trop de détails, mais on parle certainement de fermeture de quelques ambassades américaines en Afrique. Et aussi, on a parlé d'un mémorandum qui circulait au sein du département, où on parlait même d'abolir le Bureau pour l'Afrique au sein du département d'État. Ça, je ne sais pas si ça va arriver, mais ça, c'est mauvais signe.Alors, il y a une exception dans tout ce tableau, c'est la région des Grands Lacs, puisque, samedi dernier, Donald Trump a déclaré : « Nous avons, je crois, une excellente nouvelle à venir avec le Rwanda et le Congo. Je pense que vous allez voir la paix au Rwanda et au Congo ». Oui, je pense que l'intérêt de Donald Trump pour les matières premières et notamment les minéraux de terres rares est incontestable. Mais malgré tout le bruit qu'on a fait et malgré un certain investissement ces derniers temps par Massad Boulos, qui est le représentant de Trump et pour le Moyen-Orient et pour l'Afrique et qui a un peu fait le déplacement sur le continent récemment, il faut rester prudent. Avec cette annonce de déclaration de principe, oui, il y a un intérêt et il y a des discussions. Mais je pense qu'il faut rester très prudent parce que, quand on sait le conflit au Congo, dans les Grands Lacs, c'est très compliqué. Donc entre faire des déclarations de principe, entre faire un peu le tour des capitales et arriver vraiment à une paix durable, il y a quand même pas mal de pas à faire.Il y a juste deux ans, c'était en mars 2023, l'opposant rwandais Paul Rusesabagina [le héros de Hôtel Rwanda, NDLR] a été libéré par les autorités rwandaises sous pressions américaines. Est-ce que le président des États-Unis, quel qu'il soit, n'est pas le seul dans le monde à pouvoir faire pression sur Paul Kagame ?Bon, ça je ne sais pas. Et entre faire libérer une seule personne et notamment quelqu'un qui est un tout petit peu connu en Occident et demander un changement structurel de sa façon de gérer sa politique étrangère vis-à-vis du Congo, c'est quand même un écart assez important.Alors dans cette annonce de samedi dernier, Donald Trump a ajouté : « On va investir plus de 6 milliards de dollars dans le corridor angolais de Lobito, qui permettra essentiellement de transporter de magnifiques minerais depuis le Congo, l'Angola et plusieurs autres pays ». Dans ce cas de figure, n'est-on pas dans la continuité de la politique de Joe Biden qui était allé en Angola, c'était en décembre dernier ?Et justement, ce projet de corridor de Lobito, ça ne date pas de Trump, hein ! C'est une initiative qui est là depuis quelque temps, mais se concentrer sur un ou deux projets, simplement pour avoir accès à des matières premières, ça ne constitue pas une politique globale.Mais comme il est en difficulté sur Gaza et sur l'Ukraine, est-ce que Donald Trump ne se penche pas sur les Grands Lacs pour trouver enfin un succès diplomatique à mettre à son actif ?Je dois dire que je me suis posé la question aussi, mais je pense que Donald Trump, comme ses prédécesseurs, va trouver que le conflit dans les Grands Lacs, c'est aussi épineux que Gaza ou l'Ukraine et tout ça, c'est très compliqué. Et ce qu'il faudrait, c'est vraiment un engagement diplomatique de longue haleine, ce qui ne caractérise pas en général la diplomatie trumpienne.Et vous ne faites pas confiance actuellement à messieurs Marco Rubio et Massad Boulos pour trouver la solution ?Non, franchement, pour l'instant, une déclaration de principe, une discussion sur l'accès des compagnies minières américaines qui sont de moins en moins présentes d'ailleurs sur le sol congolais… Entre cela et vraiment mener à bien tout un processus de paix qui implique énormément d'acteurs domestiques et internationaux, ça ce n'est pas pour demain. Donc si Donald Trump cherche une petite victoire diplomatique pour briguer un prix Nobel, je pense qu'il faudra qu'il regarde ailleurs.Jeffrey Hawkins, merci.À lire aussiÀ la Une: Trump et l'Afrique À lire aussiTrump à la Maison Blanche, impact particulier pour l'Afrique australe
Le projet Lamomali porté par -M- et Fatoumata Diawara revient en force avec l'album Lamomali Totem. Toujours centré sur la culture malienne, le disque mêle instruments traditionnels comme la kora, rythmes modernes et collaborations audacieuses. L'ouverture Ama Kora, rend hommage à l'instrument emblématique d'Afrique de l'Ouest, interprété ici par Lubiana. On retrouve aussi Bellamie, saluant la mémoire du grand Toumani Diabaté. Le projet rassemble une impressionnante diversité d'artistes venus d'univers très différents : Oxmo Puccino, Patrick Watson, Angélique Kidjo ou encore Ibrahim Maalouf. Véritable ode à l'amitié et à la transmission, l'album transcende les frontières musicales. Le single Je suis Mali incarne ce lien identitaire et poétique avec la terre natale. Un disque vibrant, politique et festif, qui célèbre la puissance du collectif. ???? Morceaux à écouter : Lamomali Totem – Ama Kora Lamomali Totem – Bell ami Lamomali Totem – Je suis Mali Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vendredi, l'artiste nigérian Burna Boy remplissait le Stade de France, une première pour un artiste africain seul en France. Il y a quelques années, alors qu'il était moins connu du grand public français, "L'Heure du Monde " lui consacrait un portrait.Comment expliquer son succès ainsi que celui de l'afrobeats, un courant musical très populaire en Afrique et désormais en Occident ? Explications avec Lucas Minisini, journaliste au Monde.Un épisode produit par Cyrielle Bedu, réalisé par Amandine Robillard et présenté par Morgane Tual.Musiques : On the Low (Burna Boy), No No No (Burna Boy), Wonderful (Burna Boy), Onyeka (Baby) (Burna Boy), Ghana Freedom (ET Mensah), Upside down (Africa 70), Peru (Fireboy DML feat. Ed Sheeran), One Dance (Drake feat. Wizkid et Kyla).Cet épisode a été initialement diffusé le 14 janvier 2022.---Que pensez-vous des podcasts du « Monde » ? Donnez votre avis en répondant à cette enquête. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Annie Montaut est linguiste de formation et spécialiste de la civilisation indienne. Son nouvel ouvrage Trois mille ans d'écologie indienne : Penser autrement la nature est un livre érudit et passionnant sur la pensée et les pratiques de l'écologie dans la civilisation indienne depuis ses lointaines origines. Entretien. Alors que l'Inde moderne est souvent montrée du doigt comme mauvais élève écologique à cause de ses records de pollution non-maîtrisée, les penseurs indiens n'ont cessé de réfléchir depuis des temps anciens sur les liens de l'homme avec son environnement. Faisant sienne l'affirmation de l'écologiste indienne Vandana Shiva selon laquelle l'Inde est dans ses « principes civilisationnels profonds » une civilisation fondamentalement écologique dans la mesure où elle ne sépare pas l'être humain des autres êtres vivants, l'essayiste Annie Montaut revient dans son nouvel opus sur les tenants et les aboutissants de la pensée écologique indienne. Le hiatus et le prolongement entre les fondements philosophiques et les pratiques écologiques contemporaines sont le sujet de ces pages.RFI : Comment est née l'idée de ce livre ?Annie Montaut : L'idée, elle est née, il y a très longtemps. Ce n'était pas l'idée d'un livre, c'était d'abord un intérêt, qui a été suscité, je dirais, dès mon arrivée en Inde où j'ai travaillé entre 1981 et 1987 en tant qu'enseignante dans une université à New Delhi. Il se trouve qu'à l'université j'étais collègue de Maya Jani qui était la secrétaire d'une association qui s'appelle « Navdanya ». C'est l'association de Vandana Shiva, connue pour son combat contre le brevetage des semences et pour avoir placé la femme et l'écologie au cœur du discours sur le développement moderne. J'ai donc connu très rapidement Vandana Shiva, en fait dès mon arrivée en Inde en 1981. A la suite, j'ai rencontré l'écologiste gandhien Anupam Mishra, qui, lui aussi, a beaucoup contribué à mener à bien ma réflexion sur les stratégies de protection de l'environnement en Inde. Mishra est l'homme de l'eau, de collecte, de gestion et de préservation de l'eau en milieu aride, notamment au Rajasthan. Quant à l'écologie tout court, pour ça il a fallu que j'aille puiser dans mon archéologie personnelle, familiale en particulier. Je suis d'origine rurale, à seulement deux générations. J'ai eu aussi un père qui m'a beaucoup sensibilisé aux dégradations commises dans nos campagnes françaises dès les années 1950. Ce livre est un mix de tout ça. C'est vrai qu'il y a beaucoup de militantisme dans ces pages, mais il y a aussi l'envie de faire découvrir ce qui se passait en Inde dans ce domaine à un public non-spécialisé, c'est-à-dire à d'autres que des indologistes.Annie Montaut, vous convoquez la linguistique, la littérature, la philosophie, les arts de l'Inde antique pour montrer que la conscience écologique existait en Inde depuis les débuts de la civilisation indienne. Mais vous dîtes aussi qu'en Inde il n'y avait pas de mots pour désigner autrefois l'environnement ou l'écologie. C'est plutôt paradoxal, non ?Non, non, si vous y réfléchissez, le mot « écologie » est moderne, le mot « environnement » au sens qu'il a aujourd'hui, c'est aussi un néologisme. Donc, je pense que dans aucune culture traditionnelle, qu'elle soit orientale ou occidentale, il n'y avait pas de mot jusqu'à encore très récemment pour désigner ce qu'on appelle la discipline écologique ou environnementale. Oui, maintenant, il y a des mots pour le dire ces choses-là. En Inde aussi, où on emploie beaucoup la terminologie anglaise. Le mot « environment » est couramment utilisé, « ecology » un peu moins. Il existe aussi des mots en hindi, souvent des mots savants que personne dans la rue n'emploie, mais qui sont des calques de l'« environment » anglais. On dira, par exemple, paristhiti, qui signifie la nature qui est autour, dont on est par définition extérieur, à l'écart, alors que selon la vision qui est particulièrement prégnante en Inde, l'homme n'est pas à l'extérieur de quelque chose qu'on appelle « nature » et qui nous environnerait. L'homme n'en est pas le maître, mais il en fait partie.La question fondamentale qui se pose alors : comment les Indiens pensent la nature ? C'est un sujet auquel vous avez consacré tout un chapitre de votre livre. Pourriez-vous nous en parler ?En Occident comme en Inde, avant « environment », on avait « nature » et « culture ». Chez nous, en Occident, les deux concepts s'opposent. Même linguistiquement, si les deux mots ont les mêmes suffixes, leurs racines sont différentes. En Inde, ça ne se passe pas du tout comme ça. Lexicalement déjà, dans les langues indo-aryennes, le mot pour dire « nature », c'est prakriti et sanskriti pour « culture ». Les deux mots sont formés sur une base verbale commune : kri. Ils sont construits à partir des préfixes différents, mais qui ne sont pas opposés. Le préfixe du mot signifiant la nature en langues indiennes désigne un mouvement dynamique, un développement interne, et le préfixe pour culture désigne son ordonnancement. Quant à la racine, commune aux deux termes, c'est une forme nominale du verbe « agir », un agir qui veut dire perfectionnement dans le cas de la culture et qui conçoit la nature comme un réservoir d'énergies libres. Moi, j'ai trouvé extrêmement intéressant que « nature » et « culture » soient les deux versants du même « agir ». Dans la tradition classique indienne, la nature est pensée comme l'amont de la culture, dans un même mouvement de l'énergie de création.Autrement dit, comme vous l'expliquez, nature et culture sont interconnectées dans la pensée indienne...Dans la conception indienne, les deux phénomènes se posent en partenariats. Ils sont interconnectés au sein d'un cosmos dans lequel l'homme fait partie et où les vivants acquièrent leur complétude dans leur interdépendance. Cette vision de l'interconnexion a été élaborée depuis des millénaires dans la pensée philosophique, spéculative et mystique indienne. On peut parler d'autant plus de l'interconnexion que l'ensemble du monde matériel procède des mêmes éléments fondamentaux. Il y a la terre, l'air, l'eau, le feu, le ciel, et tout est issu de ces éléments de base. L'être humain, il est formé des mêmes cinq éléments. L'être végétal, pareil. L'être animal, pareil. Tout le monde est formé de ces cinq éléments et on ne peut donc pas dissocier l'être humain, du milieu végétal, aquatique et aérien dont il fait aussi partie.Enfin, diriez-vous que cette vision plurimillénaire d'une création interconnectée continue de nourrir la pensée écologique indienne d'aujourd'hui ?C'est une question super difficile parce qu'il y a plusieurs écologies en Inde. Il y en a une qui m'a intéressée, c'est celle qui a donné lieu aux grands mouvements populaires et c'est celle qui a beaucoup contribué à faire connaître l'écologie indienne, en particulier la pensée dans ce domaine de Vandana Shiva à qui j'emprunte cette notion que la pensée indienne est fondamentalement écologique par sa philosophie de l'interconnexion généralisée. Parallèlement, vous avez ce qu'on appelle une écologie urbaine, qui n'a pas du tout les mêmes bases. Elle encourage, par exemple, la sanctuarisation de l'espace naturel sous forme de parcs naturels dont l'entrée est souvent payante, donc réservée à une élite argentée. Contrairement aux populations rurales, les défenseurs de cette écologie urbaine ne vivent pas l'idée de l'interconnexion de tous les vivants dans leur chair, tout simplement parce que quand on vit en ville, on ne voit plus la terre ! Mais comme l'Inde est encore largement rurale, la pensée de la nature et sa sauvegarde restent encore empreintes des idées traditionnelles d'interconnexion et de partenariat entre l'homme et son environnement.Peut-on dire que la rupture épistémologique en Inde dans son approche de la nature date de la période de la colonisation occidentale ?La colonisation a certes modifié en profondeur la vision indienne du monde et elle a eu des conséquences sur les pratiques écologiques comme dans d'autres domaines. Cette rupture coloniale a été largement documentée par une école qui s'appelle l'école des subalternistes. Ces derniers ont magnifiquement mis en lumière la schizophrénie entre des modes de pensée traditionnelle et des modes de pensée occidentale. La colonisation a été une entreprise de prédation avec ses exactions sur l'environnement au nom de la modernité, mais rien de commun avec ce qui s'est passé en Inde dans ce domaine après l'indépendance. La « révolution verte » des années 1970 a été le pas décisif pour modifier le rapport à la nature, avec un recours massif à l'agrochimie. En découle l'endettement des paysans qui sont obligés désormais d'acheter quantité de pesticides, d'herbicides et d'engrais chimiques. Ce changement de paradigme dans l'agriculture a entraîné dans son sillage la catastrophe de l'usine pétrochimique de Bhopal qui a endeuillé l'Inde en 1984. On a là un pays qui n'a rien à voir avec son écologie traditionnelle et ses décideurs jouent à fond le modèle développementaliste, qui est très critiqué par des écologistes indiens comme Anupam Mishra ou Vandana Shiva.Votre thèse sur la « vertuosité » de l'écologie indienne s'appuie sur les pratiques de sauvegarde de l'environnement au niveau des « grassroots », soit des populations de base. Pourriez-vous en citer quelques exemples saillants ?Ces pratiques ont la particularité d'émerger spontanément des besoins vitaux des populations marginalisées. Je pense aux habitants premiers qu'on appelle les « adivasis » qui, tout comme d'autres populations vivant dans des milieux fragiles, soit subdésertiques ou montagnards, défendent les ressources limitées dont ils dépendent pour leur survie. Elle est déterminée par l'entretien de leurs ressources, notamment en eau, en agriculture ou pour la chasse, car les « adivasis » chassent beaucoup. Les pratiques agroécologiques propres à ces communautés se caractérisent par une interaction basée sur le partenariat - et non sur la prédation - entre les acteurs et le milieu spécifique dans lequel ces derniers oeuvrent. Dans mon livre, j'ai évoqué longuement l'agropastoralisme, le respect de la forêt ou la métallurgie traditionnelle pratiquées par les communautés d'« adivasis », aux modes de vie particulièrement respectueux du vivant.Vous avez parlé aussi longuement des combats écologiques menés par les femmes indiennes, qui semblent jouer un rôle de premier plan dans ce domaine. L'exemple qui vient à l'esprit et qui est connu dans le monde entier, c'est le mouvement Chipko.En effet, les femmes furent au cœur de ce mouvement né dans les années 1970 pour la conservation des forêts en Inde. « Chipko » signifie littéralement « s'enlacer ». C'est ce que ces militantes ont fait en enlaçant les troncs des arbres de leur forêt pour empêcher les bûcherons missionnés par le gouvernement d'abattre les arbres. Elles ont effectivement réussi à stopper les tronçonneuses et le massacre programmé. Pourquoi ce sont les femmes qui étaient au premier plan ? En fait, dans la région des Himalayas, dans le nord de l'Inde où ce mouvement s'est déroulé, les hommes descendent en ville pendant la mousson pour trouver du travail qu'ils ne trouvent pas localement. C'était donc aux femmes restées sur place de prendre le flambeau. Elles l'ont fait avec courage et efficacité. Il faut dire que les femmes sont les premières concernées dans ces combats écologiques menaçant les ressources en eau ou en bois, indispensables pour la subsistance. Traditionnellement, en Inde, ce sont les femmes qui s'occupent du bétail. La forêt fournit du fourrage pour le bétail, du combustible pour cuisiner, elle est aussi le réservoir de plantes médicinales et de certaines plantes vivrières aussi. N'oublions pas les corvées d'eau ? Dans les villages indiens où l'eau courante n'arrive toujours pas, ce sont toujours des femmes qui sont obligées d'aller chercher de l'eau avec un pot sur la tête. L'économie vivrière étant très largement aux mains des femmes, ces dernières sont particulièrement sensibles aux menaces sur leurs ressources. Ce sont toujours les femmes qui ont mené la révolte contre les usines Coca-Cola parce qu'elles prenaient toute l'eau et l'empoisonnaient.Derrière votre célébration des pratiques écologiques indiennes, faites de combats et d'affirmation d'un modèle vertueux d'interaction entre l'homme et la nature basé sur partenariat et non prédation, difficile de ne pas lire une véhémente critique de la pensée écologique occidentale. L'écologie traditionnelle des pauvres pratiquée dans l'Inde des villages et des « adivasis » peut-elle être le modèle pour le monde ? Elle peut évidemment, mais elle doit, si on ne veut pas, comme on le dit grossièrement, aller dans le mur. Ce ne sont certainement pas les techno-solutions qui vont permettre de reconstituer les sols abîmés dans le monde. L'écologie sera sociale ou ne sera pas comme l'a écrit l'écologiste belge Daniel Tanuro. En effet, on a besoin que se généralisent dans le monde des pratiques écologiques visant à préserver et à promouvoir une gestion holistique de la question de la protection de l'environnement, se substituant à la gestion aux visées prédatrices qui ne font que dégrader nos milieux vitaux. Cela dit, je ne voulais pas que mon livre soit une simple critique de l'occident, même si je critique un certain modèle de développement qui a bien sûr germé en Occident, mais qui n'a pas été adopté à travers tout le monde occidental. Il a été critiqué dès les années 1950 dans mon pays limousin où un chansonnier occitan, qui se faisait parfois porte-parole de la paysannerie française pour affirmer qu'« épuiser la terre jusqu'à la rendre stérile » était comme « violenter une fille non-consentante ». Pour moi, ces propos ne sont pas sans rappeler les propos apocryphes du chef indien qui dans sa lettre apocryphe envoyée au président américain à la fin du XIXe siècle en apprenant qu'il allait devoir céder les terres de son peuple aux Etats-Unis, écrivait : « La terre n'appartient pas à l'homme, l'homme appartient à la terre ». Les résonances entre les propos du chanteur de mon pays limousin et ceux du chef indien sont la preuve que l'Occident est tout sauf monolithique.Propos recueillis par Tirthankar ChandaTrois mille ans d'écologie indienne : penser autrement la nature, de Annie Montaut, aux Éditions du Seuil, 235 pages, 23,50 euros.
Invité : Dave Lüthi. Ce sont des vieilles dames qui dominent les villes européennes: les cathédrales. Lʹincendie de Notre-Dame de Paris avait suscité un émoi immense. Plus près de nous, la Cathédrale de Lausanne fête en 2025 les 750 ans de sa consécration, avec de nombreuses festivités au programme. Pourquoi ces églises monumentales suscitent-elle autant dʹadmiration, voire dʹémotion? Comment ont-elles accompagné lʹavènement des villes en Occident? Comment ont-elles réussi à traverser les siècles? Tribu reçoit Dave Lüthi, professeur en histoire de lʹarchitecture et du patrimoine à lʹUniversité de Lausanne.
On dit que la Chine triche : transfert de technologie, dumping, subventions, espionnage industriel. Mais ce qu'il faut aussi dire, c'est que personne n'a obligé nos multinationales à transférer leur savoir-faire en Chine ; elles l'ont fait volontairement. Aujourd'hui, on redécouvre que la Chine a appris : elle a formé ses ingénieurs, elle a protégé ses industries naissantes et elle a réinvesti ses excédents commerciaux. Pendant ce temps, nous avons racheté nos propres actions pour doper artificiellement leur cours et délocalisé pour soi-disant doper le pouvoir d'achat. Et quand on s'est réveillés, les usines étaient parties, et les compétences aussi. La Chine n'a pas triché, elle a juste joué un jeu qu'on avait oublié : celui de la puissance industrielle. Et aujourd'hui, on s'indigne, on invente des sanctions, des lois de protection, des relocalisations… mais sous conditions. Ma question est donc : est-ce que le vrai scandale est du côté de Pékin, ou plutôt chez nous ? La Chine a copié, planifié et protégé ses industries, mais elle l'a fait au nom de son intérêt national. Alors que nous avons subventionné des bulles financières, cassé des filières professionnelles et dénigré nos ouvriers. Et donc non, le vrai problème, ce n'est pas la Chine qui agit de manière stratégique. Le vrai problème, c'est que nous avons été, en Occident, naïfs, cupides et court-termistes. Mots-clés : Donald trump, ennemi, grief, stratégie, outil industriel, industrie, variable d'ajustement, bourse, action, écosystème, bilan, bourse, bilan, maximisation actionnariale, capitalisme, excel, vol, OMC, Organisation mondiale du commerce, lobby, prospérité, élite --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et si nous revenions aux racines de notre humanité, façonnée et toujours fascinée par le végétal : les plantes, les arbres et les fleurs ? Une philosophe buissonnière qui fait feu de tout bois pour décoloniser les esprits, en nous rappelant à quel point nous, les humains, sommes à la fois façonnés et fascinés par tout ce qui sort de terre. Nous sommes tous issus d'une civilisation du végétal, mais nous avons tendance à l'oublier, notamment en Occident, en nous pensant au sommet du règne animal, et donc au-dessus du règne végétal. Comment inverser, renverser cette perspective en nous inspirant d'autres cultures ? La culture kanake de l'igname, la culture indienne du curcuma, ou encore la culture méditerranéenne du jasmin, par exemple. Autant de traditions qui n'ont pas rompu ce lien existentiel, aussi symbolique que nourrissant, aux plantes, aux tubercules, aux fleurs, à tout ce qui s'enracine, pousse et nous pousse.Inspirante et vivifiante, cette question soulève le pourquoi d'une philosophie du végétal, ce végétal qui inspire aussi les artistes, comme la chorégraphe circassienne et funambule Chloé Moglia avec son collectif Rhizome.Avec Seloua Luste Boulbina, philosophe, chercheuse et théoricienne de la décolonisation, pour son livre Sortir de terre : une philosophie du végétal (Zulma Editions).Musiques diffusées pendant l'émission :Gulaan – HmiloulouClara Luciani - Les fleurs
Et si nous revenions aux racines de notre humanité, façonnée et toujours fascinée par le végétal : les plantes, les arbres et les fleurs ? Une philosophe buissonnière qui fait feu de tout bois pour décoloniser les esprits, en nous rappelant à quel point nous, les humains, sommes à la fois façonnés et fascinés par tout ce qui sort de terre. Nous sommes tous issus d'une civilisation du végétal, mais nous avons tendance à l'oublier, notamment en Occident, en nous pensant au sommet du règne animal, et donc au-dessus du règne végétal. Comment inverser, renverser cette perspective en nous inspirant d'autres cultures ? La culture kanake de l'igname, la culture indienne du curcuma, ou encore la culture méditerranéenne du jasmin, par exemple. Autant de traditions qui n'ont pas rompu ce lien existentiel, aussi symbolique que nourrissant, aux plantes, aux tubercules, aux fleurs, à tout ce qui s'enracine, pousse et nous pousse.Inspirante et vivifiante, cette question soulève le pourquoi d'une philosophie du végétal, ce végétal qui inspire aussi les artistes, comme la chorégraphe circassienne et funambule Chloé Moglia avec son collectif Rhizome.Avec Seloua Luste Boulbina, philosophe, chercheuse et théoricienne de la décolonisation, pour son livre Sortir de terre : une philosophie du végétal (Zulma Editions).Musiques diffusées pendant l'émission :Gulaan – HmiloulouClara Luciani - Les fleurs
durée : 00:58:39 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Quand le modèle du village est-il apparu en Occident et de quelle manière les communautés villageoises s'organisent-elles ? En quoi l'exercice du pouvoir au village est-il bien souvent le fruit de compromis et de négociations entre paysans et seigneurs ? - réalisation : Thomas Beau - invités : Nicolas Carrier professeur d'histoire du Moyen Âge à l'Université Lyon 3; Laurent Feller professeur émérite d'histoire du Moyen Âge à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Mes chers camarades, bien le bonjour ! Si je vous parle de suaire, vous allez certainement penser au suaire de Turin qui est l'un des plus célèbres d'entre eux. Sa première apparition dans les sources remonte au Moyen Âge. Et à cette époque, il y en avait beaucoup des suaires, en plus de tous les autres types de reliques, et ça peut soulever plein de questions passionnantes ! Alors pour les découvrir, j'ai eu le plaisir de recevoir dans un nouvel entretien historique Nicolas Sarzeaud, qui est docteur en histoire médiévale, et un spécialiste des reliques et des images à la fin du Moyen Âge ! On a parlé ensemble de reliques, de suaires, bien sûr de celui de Turin, mais pas que ! Je vous souhaite une bonne écoute sur Nota Bene !➤ Pour aller plus loin : ➜ La page de Nicolas sur le site de la Villa Medici : https://villamedici.it/resident/nicolas-sarzeaud/➜ Son livre Les Suaires du Christ en Occident : https://www.editionsducerf.fr/librairie/livre/20629/Les-Suaires-du-Christ-en-Occident
Dans cet épisode captivant du podcast ArtEcoVert, plongez dans l'univers fascinant de la couleur végétale et des plantes tinctoriales avec notre invitée, Pauline Leroux, ingénieure agronome passionnée. À travers une exploration riche et colorée, Pauline nous invite à découvrir la symbolique des couleurs au sein de différentes cultures, mettant en lumière la diversité des perceptions qui existent à travers le monde."Les couleurs ne sont pas seulement des pigments, elles racontent des histoires." C'est avec cette citation en tête que Pauline débute son voyage à travers les teintes qui nous entourent. En s'intéressant tout d'abord au rouge, elle nous révèle ses associations avec le bonheur et la prospérité en Chine, tout en explorant ses significations variées en Inde, en Occident et en Afrique. Ce n'est qu'un aperçu des trésors que recèle la teinture végétale et les plantes tinctoriales.Au fil de l'épisode, nous découvrons d'autres couleurs emblématiques : le bleu, souvent synonyme de paix en Occident, mais qui revêt une signification spirituelle en Amérique latine. Le vert, symbole de croissance et de santé, mais également associé à l'infidélité en Chine, nous rappelle combien la couleur peut être chargée de nuances culturelles. Le jaune, qui évoque la royauté en Chine, se juxtapose à ses connotations de lumière et de jalousie en Occident. Chaque couleur, qu'elle soit issue de l'indigo, de la garance ou d'autres colorants biosourcés, porte en elle une richesse historique et culturelle que Pauline nous aide à déchiffrer.Cet épisode ne se limite pas à une simple analyse des couleurs ; il nous invite également à réfléchir à l'importance de comprendre ces différences pour mieux appréhender l'art et la culture. Les colorants végétaux, les pigments végétaux et la coloration capillaire végétale prennent ainsi tout leur sens dans cette quête de connaissance et de respect des traditions.Pour les passionnés de jardinage, Pauline évoque également l'idée d'un jardin tinctorial, un espace où l'on peut cultiver des plantes offrant une palette de couleurs naturelles. En fin de compte, cet épisode de ArtEcoVert est une véritable ode à la beauté de la nature et à la richesse des cultures à travers le prisme des couleurs de plantes.Ne manquez pas cette occasion d'approfondir vos connaissances sur la teinture végétale et les plantes tinctoriales ! Écoutez cet épisode inspirant et engageant, et laissez-vous emporter par la magie des couleurs. Belle écoute à vous tous !
Sute de conturi cu nume de români și mesaje puternic anti-UE, unele scrise direct în limba rusă, au invadat un grup de Telegram, relatează G4Media, citând un cunoscut blogger din România. Aceasta este o componentă a războiului hibrid, spune acesta. Zmenta este numele unui creator de conținut cunoscut în trecut pentru postările satirice și ironice.Potrivit acestuia, grupul vizat de acțiunea de influențare reunește peste 10.000 de români interesați de subiecte precum economie, bursă și companii. Începând cu luna martie el a observat o invazie de conturi suspecte care au început să comenteze masiv la orice postare, indiferent de conținutul acesteia.Zmenta relatează că mesajele distribuite de aceste conturi urmăreau să inducă frică, frustrare și ură față de Uniunea Europeană, autorități și Occident în general.Iată ce scrie autorul postării: ”La începutul lunii martie au tot intrat pe unul din grupurile mele de Telegram (pe care scriu despre companii/economie/bursă) – zeci-sute de conturi. Am tot blocat din ele.La absolut orice postam, și dacă scriam o rețetă de murături, conturile astea lăsau zeci de comentarii de genul “Românii sunt slugile europenilor, UE ne fură bogățiile, autoritățile sunt împotriva poporului, românii trebuie să se trezească și în luna mai să nu mai fie lași, doar așa România va renaște și va scăpa de trădătorii globaliști.” și multe alte mizerii pe care sigur le bănuiți.Comentarii total pe lângă subiectul postărilor, dar postau cu scopul de a induce ură față de UE, frustrare, frică și a stârni “curajul” de a renunța să mai fim “slugile” străinilor și să fim iar România de altădată.Toate comentariile erau postate de conturi cu nume românești, dar cu username străin, multe cu nume rusești și poze de profil generate cu inteligența artificială.Ei bine, ghinionul a fost că aseară conturile astea au dat EROARE. Și la o postare în care discutam despre delirul lui Trump cu tarifele, au început să lase comentarii cu textul CHIAR ÎN LIMBA RUSĂ și cu “translation” în limba engleză, în loc să posteze doar textul tradus din rusă în română. Deci au confirmat direct că textele sunt scrise în rusă și după traduse.Amuzant, dar trist.Asta fac rușii pe un grup, dar imaginați-vă că asta fac pe toate rețelele sociale și oamenii chiar cred ceea ce scriu niște conturi operate direct de Rusia. Oare pe ce candidați îi avantajează astfel de operațiuni dovedite că sunt desfășurate de ruși?Deci asta nu e o dovadă clară a implicării Rusiei în destabilizarea societății românești? Nu? Acesta nu e război hibrid?” – întreabă Zmenta în postarea sa.
Un atac rusesc cu rachete asupra orașului natal al președintelui ucrainean, Krivoi Rog, a ucis vineri cel puțin 19 persoane, inclusiv nouă copii. Presa internațională analizează evenimentul și se întreabă la ce au servit negocierile de pace declanșate de administrația Trump. ”A fost una dintre cele mai mortale lovituri din acest an într-un conflict care nu dă semne că se va sfârșit rapid, în ciuda eforturilor de pace din partea administrației Trump”, transmite CNN.”Președintele american Donald Trump s-a angajat să pună capăt rapid conflictului, dar nu a reușit să negocieze un acord. Aliații Ucrainei cred că Rusia trage de timp în negocieri în timp ce încearcă să-și asigure un avantaj pe câmpul de luptă”.Politico citează ministerul rus al Apărării potrivit căruia atacul a fost o „lovitură de precizie cu o rachetă puternic explozivă asupra unui restaurant unde se întâlneau comandanții formațiunilor și instructorii occidentali”.Potrivit The Washington Post, acest atac i-a înfuriat pe oficialii ucraineni. ”Orașul era deja în doliu, fiind vizat cu două zile mai devreme. Iar racheta a fost trasă la câteva ore după ce miniștrii de externe francez și britanic îl criticaseră pe Vladimir Putin pentru că amână negocierile de pace”. The New York Times vorbește despre sentimentul larg răspândit în Ucraina potrivit căruia ”Kremlinul a început negocierile ca o falsă dovadă de bunăvoință pentru a obține favorurile Casei Albe, dar fără intenția de a pune capăt luptei”. Le Monde notează că, în încercarea de a pune capăt ostilităților, ”Donald Trump a întrerupt izolarea diplomatică impusă lui Vladimir Putin de către Occident de la începutul ofensivei. Administrația sa face eforturi pentru încheierea rapidă a războiului, ținând discuții indirecte cu oficiali ruși și ucraineni, care nu au produs nicio consecință. Sub presiunea americană, Kievul a acceptat o încetare necondiționată a luptei timp de treizeci de zile, care de atunci a fost respinsă de Moscova”. The Guardian observă că oficialii americani „par să-și piardă răbdarea din cauza lipsei de progres în negocieri”. Washingtonul înțelege treptat că „este puțin probabil ca Kremlinul să renunțe la cererile sale maximaliste care vor priva Ucraina independență și vor aduce țara înapoi în sfera de influență a Rusiei”. În acest context, Germania refuză să invite Rusia și Belarus la cea de-a 80-a aniversare de la sfârșitul celui de-al Doilea Război Mondial, informează Le Figaro. Un comunicat de presă al Ministerului german de Externe prevede refuzul de a invita Rusia și Belarus la comemorarea victoriei împotriva Germaniei naziste, dezvăluie și Berliner Zeitung.Acest document le cere regiunilor și orașelor să nu invite diplomați din aceste două țări și chiar să-i trimită acasă, dacă ar apărea. Justificarea acestui lucru este clară: „trebuie să ne așteptăm ca Rusia (împreună cu Belarus) să exploateze comemorarea celui de-al Doilea Război Mondial și să o lege în mod impropriu de războiul său de agresiune împotriva Ucrainei”.
Nous sommes vers l'an trente avant notre ère. Virgile, poète latin contemporain de la fin de la République romaine et du début du règne de l'empereur Auguste, termine un texte consacré à l'agriculture. Il écrit : « Oui, c'est le printemps qui pare les bosquets de leur feuillage, le printemps qui pare les forêts. Au printemps, les terres se gonflent et réclament les semences génératrices. Alors le Père tout puissant, l'Ether descend en pluies fécondantes dans le sein de son épouse prolifique et, uni dans une puissante étreinte à son corps puissant, vivifie tous les embryons. Alors les oiseaux mélodieux font résonner les buissons écartés, et le bétail réclame Vénus à dates fixes. La terre nourricière est en gésine (sur le point d'accoucher), et, aux souffles tièdes de Zéphyr, les champs ouvrent leur sein. » Marqueur social et culturel essentiel en Occident, le printemps nous ramène à une époque où les humains et la nature étaient liés par le même ordre des choses. Or, si les grands hivers et les étés torrides ont leurs chroniqueurs, le printemps, symbole de renaissance et d'espoir, a laissé moins de traces dans les sources. À l'heure où le rythme des saisons semble avoir perdu la boussole, où les enjeux climatiques et environnementaux occupent les esprits : que reste-t-il de « l'éternel et vert printemps » ? Avec nous : François Walter, professeur honoraire à l'Université de Lausanne. « Désir de printemps – Histoire sensible d'une saison » ; Payot. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour écouter l'épisode sur les obélisuqes:Apple Podcasts:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/pourquoi-les-%C3%A9gyptiens-construisaient-ils-des-ob%C3%A9lisques/id1408994486?i=1000701195089Spotify:https://open.spotify.com/episode/6nUj7xgxJ3hI7yc2sNjXYR?si=9302caa0cecb4cff-----------------------Avant l'apparition du papier toilette, les humains ont utilisé divers matériaux selon les époques, les cultures et les moyens disponibles. L'hygiène intime a toujours été une préoccupation, mais les solutions variaient largement d'un endroit à l'autre.1. L'Antiquité : pierres, éponges et bâtonsDans l'Antiquité, les Romains utilisaient un objet appelé tersorium : une éponge attachée à un bâton, trempée dans de l'eau ou du vinaigre après usage. Cet outil était partagé dans les latrines publiques et stocké dans un seau. D'autres civilisations antiques, comme les Grecs, utilisaient des pierres lisses (pessoi) ou des tessons de poterie.2. Le Moyen Âge : chiffons et végétauxÀ l'époque médiévale, l'hygiène variait selon le statut social. Les nobles utilisaient des chiffons en lin ou de la laine, tandis que les classes populaires se servaient de paille, de foin, de feuilles ou de mousse. Les marins, eux, employaient de simples cordes trempées dans l'eau de mer.3. Les pratiques en Asie : bambou et papierEn Chine, le papier était utilisé pour l'hygiène dès le VIe siècle. Des documents du XIVe siècle attestent que l'empereur Ming en faisait produire des milliers de feuilles chaque année pour son usage personnel. Au Japon, on utilisait des bâtonnets de bois (chūgi) pour se nettoyer.4. L'époque moderne : journaux et cataloguesEn Europe et en Amérique, avant la généralisation du papier toilette au XIXe siècle, les gens utilisaient des vieux journaux, des catalogues ou des almanachs. Aux États-Unis, le catalogue Sears-Roebuck était très populaire dans les toilettes extérieures.5. L'invention du papier toiletteLe premier papier toilette commercialisé est apparu en 1857 aux États-Unis, sous forme de feuilles individuelles, inventé par Joseph Gayetty. En 1890, la marque Scott a introduit le rouleau perforé, qui s'est progressivement imposé dans les foyers.ConclusionAvant le papier toilette, l'humanité a fait preuve d'inventivité en utilisant des matériaux naturels et divers objets. Aujourd'hui, si le papier toilette est la norme en Occident, d'autres méthodes comme le bidet ou les douches hygiéniques restent courantes dans plusieurs régions du monde, perpétuant des pratiques anciennes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Bienvenue dans les Fabuleux Destin, le podcast pour découvrir des histoires vraies et étonnantes, racontées par Andréa Brusque. Cette semaine, plongez dans l'incroyable épopée de Jane Goodall, l'une des plus célèbres éthologues de l'histoire. Elle a dédié sa vie à l'étude des chimpanzés et a révolutionné notre vision des singes. De son enfance à sa totale réussite dans le monde scientifique, découvrez son fabuleux destins. L'Afrique, là où tout commence Le passe-temps favori de Jane consiste à rester seule, dans les jardins, et à observer la faune et la flore. Armée de son carnet et de ses crayons, elle dessine et note tout ce qu'elle voit. Elle est tellement absorbée par sa passion qu'elle en oublie la notion du temps. À tel point qu'elle finit par être connue de la police locale, car ses parents pensent fréquemment que la jeune fille a disparu. À 10 ans, en 1944, son esprit se remplit d'un rêve grandiose : vivre en Afrique parmi les animaux et écrire des livres à leur sujet. À l'époque, en Occident, l'Afrique est vue comme un continent rempli de dangers, il est inconcevable d'envoyer une jeune fille là-bas… Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [INEDIT] Battling Siki, le champion de boxe français effacé de l'histoire : la vie devant soi (1/4) [INEDIT] Battling Siki, le champion de boxe français effacé de l'histoire : le survivant (2/4) [INEDIT] Battling Siki, le champion de boxe français effacé de l'histoire : un adversaire invincible (3/4) [INEDIT] Battling Siki, le champion de boxe français effacé de l'histoire : un combat à vie (4/4) Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clémence Setti Production : Bababam (montage Amaury Breton) Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
[MÉTAMORPHOSE PODCAST] Anne Ghesquière reçoit Saverio Tomasella, chercheur, docteur en psychologie clinique et en psychopathologie. Ensemble, ils explorent comment apprendre à se consoler pour s'aimer et pratiquer un joli exercice. Sommes-nous capables de nous consoler nous-même ? Psychologiquement, quelle est la différence entre être consolé et se consoler ? Pourquoi sommes-nous si peu enclins à prendre soin de nous ? Comment être en écoute fine de nos ressentis ? Quels outils mettre en place pour dépasser nos tristesse ? Saverio Tomasella nous propose de cheminer avec pour accueillir toutes nos parts intérieures. Découvrez son livre, J'apprends à me consoler, paru aux Éditions Larousse et sa playlist "J'apprends à me consoler". Épisode #575Quelques citations du podcast avec Saverio Tomasella :"La consolation c'est la capacité que nous avons toutes et tous d'apporter du réconfort, de soulager les fardeaux, les peines, d'adoucir l'adversité.""L'enfant est une véritable ressource en moi, de tendresse, de sensibilité, de créativité, de joie, de spiritualité, d'émerveillement face à la nature, face aux autres etc.""Ce soin, cette délicatesse qu'on apporte à l'autre, nous la méritons nous aussi."Thèmes abordés lors du podcast avec Saverio Tomasella :00:00 Introduction03:03 Qu'est-ce que le consolation ?04:21 En quoi est-elle vitale ?07:06 Les deux mentalités de base en Occident.11:26 Régulation émotionnelle.14:16 À l'écoute de ses émotions.15:46 Pourquoi console-t-on plus facilement les autres que soi ?17:52 Posture du sauveur : fuite de soi-même ?18:16 Conscientiser ses besoins.20:53 Les grands besoins de consolation.23:13 L'enfant intérieur : une ressource.27:16 Développer la clémence envers soi-même.29:25 Éviter l'auto-jugement.32:08 Pratique pour les moments difficiles.38:23 Phrases qui aident.41:49 Renouer avec les pleurs.44:29 Musique qui réconforte.49:19 Films qui consolent.51:04 Parfums et odeurs consolateurs.52:54 La peinture est-elle consolatrice ?53:25 Accueillir sa tristesse.À réécouter :#440 Saverio Tomasella : Les clefs en nous pour changer#362 Saverio Tomasella : Les pouvoirs de l'intuition#314 Saverio Tomasella : Osez votre singularité ! #25 Saverio Tomasella : Êtes-vous un.e hypersensible ?Avant-propos et précautions à l'écoute du podcast Découvrez Objectif Métamorphose, notre programme en 12 étapes pour partir à la rencontre de soi-même.Recevez un mercredi sur deux l'inspirante newsletter Métamorphose par Anne GhesquièreFaites le TEST gratuit de La Roue Métamorphose avec les 9 piliers de votre vie !Suivez nos RS : Insta, Facebook & TikTokAbonnez-vous gratuitement sur Apple Podcast / Spotify / Deezer / CastBox/ YoutubePhoto (c) Astrid di Crollalanza Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ideo rāriōrēs hāc hieme nūntiōs Latīnōs ēdimus, quia pauciōrēs quam fuimus sumus. Ut annō proximō possīmus utrumque sermōnem novīs discipulīs offerre, oportet nōs duōs novōs praeceptōrēs condūcere. Itaque vōs auscultātōrēs, quī aut Latinē aut Graecē loquiminī, atque doctorālem, vel etiam magistrālem, gradum adeptī estis, hortāmur ut nōmina dētis Occidentālī studiōrum Ūniversitātī Vasintōniēnsī. Quaerimus enim alterum, quī rudīmentīs linguae Latīnae discipulōs Latīnē imbuat, καὶ ἕτερον, ὃς τὴν τῶν ἀρχαίων Ἑλλήνων γλῶτταν Ἀττικῶς διδάξει. Nōmina, cum curriculō vītae et epistolā, quā διδασκαλικὴ φιλοσοφία sive ratiō docendī dēscrībitur, mittenda sunt per paginam, cūius īnscriptiō subdita est. https://hr.wwu.edu/careers-faculty?job=502003
Les puffs, les cigarettes jetables électroniques, sont interdites à la vente officiellement depuis hier. Une étape de plus dans la lutte contre le tabagisme. Mais déjà à l'arrivée du tabac en Occident en 1498, il valait mieux éviter de fumer...Vraiment ! Ecoutez Ah ouais ? avec Florian Gazan du 26 février 2025.
Les puffs, les cigarettes jetables électroniques, sont interdites à la vente officiellement depuis hier. Une étape de plus dans la lutte contre le tabagisme. Mais déjà à l'arrivée du tabac en Occident en 1498, il valait mieux éviter de fumer... Vraiment ! Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête.
L'expression "tête de Turc" est couramment utilisée pour désigner une personne constamment moquée, prise pour cible ou victime de brimades. Mais d'où vient cette étrange formulation et pourquoi associe-t-on cette image aux Turcs ? Son origine remonte à la fois à l'histoire européenne et à des traditions de foire.1. Une origine historique liée aux conflits avec l'Empire ottomanL'expression trouve ses racines dans les guerres entre l'Europe chrétienne et l'Empire ottoman, notamment aux XVIIᵉ et XVIIIᵉ siècles. À cette époque, les Turcs ottomans étaient perçus comme une menace majeure en Occident, notamment après le siège de Vienne en 1683.En France et dans d'autres pays européens, "le Turc" est alors un ennemi emblématique, souvent caricaturé et diabolisé dans la littérature et le théâtre. Il devient un symbole du barbare et du cruel, un adversaire désigné sur lequel on projette toutes les peurs.C'est dans ce contexte que le terme "tête de Turc" commence à prendre le sens de cible récurrente de moqueries ou d'attaques.2. Une référence aux foires et fêtes forainesL'expression s'est aussi développée grâce à une attraction populaire dans les foires du XIXᵉ siècle. On y trouvait un jeu appelé "la tête de Turc", où les participants devaient frapper une grosse tête sculptée pour faire monter un indicateur de force, souvent accompagné d'un bruit fort ou d'un mécanisme de ressort.Pourquoi une tête de Turc ? Parce que l'image du "Turc" restait un stéréotype exotique et caricatural, perçu comme un adversaire lointain, presque fictif. Ce jeu a renforcé l'idée que "la tête de Turc" était quelque chose sur lequel on s'acharne, exactement comme une personne constamment attaquée ou moquée.3. Une expression toujours utilisée aujourd'huiAvec le temps, l'expression a perdu sa dimension guerrière et raciste pour devenir une simple métaphore. Aujourd'hui, une "tête de Turc" désigne une personne ciblée par les critiques, les blagues ou les persécutions répétées, souvent de façon injuste.ConclusionL'expression "tête de Turc" vient donc d'un mélange d'histoire militaire et de culture populaire. Ce qui était autrefois un symbole d'hostilité est devenu une expression courante pour parler de harcèlement ou de moqueries, témoignant de la façon dont les expressions évoluent avec le temps. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.