Countries that identify themselves with an originally European shared culture
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durée : 00:58:04 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - Des déserts des anachorètes de l'Antiquité au désert du Petit Prince, en passant par ceux des explorateurs ou des peintres orientalistes, ces grands espaces ont de tout temps suscité en Occident une fascination multiforme. Marie Gautheron retrace l'histoire de cet imaginaire. - réalisation : Vincent Abouchar - invités : Marie Gautheron Historienne d'art, commissaire d'exposition
C'est un pays au cœur d'importantes tensions internationales, allant de confrontations diplomatiques au conflit ouvert comme en juin dernier. L'Iran est un pays incontournable sur la scène internationale, mais pas nécessairement compris. Le chercheur Clément Therme, chargé de cours à l'université Paul Valéry de Montpellier, publie Idées reçues sur l'Iran - Un pouvoir à bout de souffle ? aux éditions Le Cavalier Bleu. RFI : L'une des idées reçues que vous interrogez au début de votre livre, c'est le qualificatif de théocratie, souvent attribué à la République islamique. Pour comprendre ce régime, il faut se pencher, dites-vous, sur un concept-clé, la tutelle du juriste théologien. Clément Therme : C'est l'idée de l'ayatollah Khomeini qui l'a développée dans ses écrits avant la révolution. Ses écrits n'avaient pas été diffusés suffisamment en Occident. Puisque, au moment de la révolution, personne n'avait compris de quoi il s'agissait et la nature de ce mouvement révolutionnaire qui n'était pas une révolution marxiste, et donc qui échappait à la compréhension des contemporains. Même les Iraniens ne comprenaient pas ce que la « révolution islamique » voulait dire. Le qualificatif islamique était perçu positivement par la population dans sa majorité, qui ne pensait pas qu'il devrait faire face à un principe absolu de la gouvernance du Guide suprême. C'était une révolution cléricale, mais cela n'a pas été compris. En Occident, encore aujourd'hui, on ne sait pas que la majorité du clergé chiite, par exemple, ne soutient pas ce principe théologique qui sous-tend la gouvernance en République islamique. Il y a les idées reçues, les raccourcis qui sont faits à propos de l'Iran, mais aussi des aspects des enjeux méconnus comme cette crise environnementale de grande ampleur qui frappe l'Iran. Vous lui consacrez d'ailleurs la couverture de votre livre. Est-ce un enjeu important pour l'Iran en 2025 ? Tout à fait, parce que le maintien au pouvoir de la République islamique menace la survie du pays. On le voit avec la crise de l'eau cet été, la crise énergétique, les coupures d'électricité. En 1979, si vous le voulez, la République islamique a fait sortir l'Iran des normes internationales en matière de respect de l'environnement, de technologie. Avant la révolution, par exemple, les barrages étaient construits dans le cadre de coopération avec la Banque mondiale. Après la révolution, la multiplication des petits barrages a conduit à une mauvaise utilisation des ressources en eau. Cela s'ajoute les sanctions internationales et le réchauffement climatique qui aggravent ces dysfonctionnements de la République islamique. C'est pour cela que cette question environnementale est centrale dans les problématiques pour la population qui vit en Iran. Vous vous intéressez aussi aux sujets qui font souvent entrer l'Iran dans l'actualité. Par exemple, la place des femmes dans la société, avec la question du voile notamment. Il avait été interdit en 1936 par le Shah et au contraire rendu obligatoire par la République islamique en 1983. Le voile en Iran n'est pas qu'un signe religieux. Dans le cadre de la République islamique, il a un outil de gouvernance, c'est-à-dire qu'il fait partie des symboles du maintien de l'autorité du Guide suprême et il fait partie de l'identité du système politique. Même si depuis 2022, il y a des accommodements qui ont été imposés par la population au régime. On a vu, par exemple, une loi qui était prévue au Parlement ne pas être adoptée et mise en œuvre sous la pression des femmes et de la société civile. On dit souvent que le régime iranien s'est déjà effondré sur le plan idéologique. Cette question du voile obligatoire pose la question de la survie du régime. Il est question aussi du programme nucléaire aussi, évidemment, avec un rappel historique. Tout d'abord, il a été lancé dans les années 1950 sous la monarchie avec le soutien des Occidentaux. Les interrogations autour d'une éventuelle militarisation de ce programme ne datent pas de la révolution islamique. On parlait à l'époque de gaullisme chiite, c'est-à-dire que le modèle du programme nucléaire iranien, c'était le modèle français. Le programme nucléaire iranien, dès les années 1970, voulait transformer l'Iran en État du seuil, un État qui serait capable de fabriquer des systèmes d'armes nucléaires s'il en prend la décision. Après la révolution, ce qui a changé, c'est la nature idéologique du régime et les tensions avec l'Occident consécutives à la révolution. La perception occidentale de ce programme a évolué puisque avant la révolution, il était perçu comme une opportunité commerciale pour vendre des réacteurs nucléaires, alors qu'après la révolution, il est perçu comme une menace. Idées reçues sur l'Iran - Un pouvoir à bout de souffle ? de Clément Therme (232 pages), publié aux éditions Le Cavalier Bleu, le 28 août 2025. À lire aussiIran : le rôle oublié de la France et de l'Allemagne dans la naissance du programme nucléaire
C'est un pays au cœur d'importantes tensions internationales, allant de confrontations diplomatiques au conflit ouvert comme en juin dernier. L'Iran est un pays incontournable sur la scène internationale, mais pas nécessairement compris. Le chercheur Clément Therme, chargé de cours à l'université Paul Valéry de Montpellier, publie Idées reçues sur l'Iran - Un pouvoir à bout de souffle ? aux éditions Le Cavalier Bleu. RFI : L'une des idées reçues que vous interrogez au début de votre livre, c'est le qualificatif de théocratie, souvent attribué à la République islamique. Pour comprendre ce régime, il faut se pencher, dites-vous, sur un concept-clé, la tutelle du juriste théologien. Clément Therme : C'est l'idée de l'ayatollah Khomeini qui l'a développée dans ses écrits avant la révolution. Ses écrits n'avaient pas été diffusés suffisamment en Occident. Puisque, au moment de la révolution, personne n'avait compris de quoi il s'agissait et la nature de ce mouvement révolutionnaire qui n'était pas une révolution marxiste, et donc qui échappait à la compréhension des contemporains. Même les Iraniens ne comprenaient pas ce que la « révolution islamique » voulait dire. Le qualificatif islamique était perçu positivement par la population dans sa majorité, qui ne pensait pas qu'il devrait faire face à un principe absolu de la gouvernance du Guide suprême. C'était une révolution cléricale, mais cela n'a pas été compris. En Occident, encore aujourd'hui, on ne sait pas que la majorité du clergé chiite, par exemple, ne soutient pas ce principe théologique qui sous-tend la gouvernance en République islamique. Il y a les idées reçues, les raccourcis qui sont faits à propos de l'Iran, mais aussi des aspects des enjeux méconnus comme cette crise environnementale de grande ampleur qui frappe l'Iran. Vous lui consacrez d'ailleurs la couverture de votre livre. Est-ce un enjeu important pour l'Iran en 2025 ? Tout à fait, parce que le maintien au pouvoir de la République islamique menace la survie du pays. On le voit avec la crise de l'eau cet été, la crise énergétique, les coupures d'électricité. En 1979, si vous le voulez, la République islamique a fait sortir l'Iran des normes internationales en matière de respect de l'environnement, de technologie. Avant la révolution, par exemple, les barrages étaient construits dans le cadre de coopération avec la Banque mondiale. Après la révolution, la multiplication des petits barrages a conduit à une mauvaise utilisation des ressources en eau. Cela s'ajoute les sanctions internationales et le réchauffement climatique qui aggravent ces dysfonctionnements de la République islamique. C'est pour cela que cette question environnementale est centrale dans les problématiques pour la population qui vit en Iran. Vous vous intéressez aussi aux sujets qui font souvent entrer l'Iran dans l'actualité. Par exemple, la place des femmes dans la société, avec la question du voile notamment. Il avait été interdit en 1936 par le Shah et au contraire rendu obligatoire par la République islamique en 1983. Le voile en Iran n'est pas qu'un signe religieux. Dans le cadre de la République islamique, il a un outil de gouvernance, c'est-à-dire qu'il fait partie des symboles du maintien de l'autorité du Guide suprême et il fait partie de l'identité du système politique. Même si depuis 2022, il y a des accommodements qui ont été imposés par la population au régime. On a vu, par exemple, une loi qui était prévue au Parlement ne pas être adoptée et mise en œuvre sous la pression des femmes et de la société civile. On dit souvent que le régime iranien s'est déjà effondré sur le plan idéologique. Cette question du voile obligatoire pose la question de la survie du régime. Il est question aussi du programme nucléaire aussi, évidemment, avec un rappel historique. Tout d'abord, il a été lancé dans les années 1950 sous la monarchie avec le soutien des Occidentaux. Les interrogations autour d'une éventuelle militarisation de ce programme ne datent pas de la révolution islamique. On parlait à l'époque de gaullisme chiite, c'est-à-dire que le modèle du programme nucléaire iranien, c'était le modèle français. Le programme nucléaire iranien, dès les années 1970, voulait transformer l'Iran en État du seuil, un État qui serait capable de fabriquer des systèmes d'armes nucléaires s'il en prend la décision. Après la révolution, ce qui a changé, c'est la nature idéologique du régime et les tensions avec l'Occident consécutives à la révolution. La perception occidentale de ce programme a évolué puisque avant la révolution, il était perçu comme une opportunité commerciale pour vendre des réacteurs nucléaires, alors qu'après la révolution, il est perçu comme une menace. Idées reçues sur l'Iran - Un pouvoir à bout de souffle ? de Clément Therme (232 pages), publié aux éditions Le Cavalier Bleu, le 28 août 2025. À lire aussiIran : le rôle oublié de la France et de l'Allemagne dans la naissance du programme nucléaire
durée : 00:33:17 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Conflit local ou miroir planétaire, Gaza divise les opinions et cristallise des revendications identitaires et politiques, en Occident comme dans les pays du Sud. Cette centralité, est-elle une manière de rendre justice à ses habitants, ou bien le signe qu'on a transformé Gaza en symbole ? - invités : Véronique Nahoum-Grappe Anthropologue; Vincent Lemire Historien français
durée : 00:33:17 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Conflit local ou miroir planétaire, Gaza divise les opinions et cristallise des revendications identitaires et politiques, en Occident comme dans les pays du Sud. Cette centralité, est-elle une manière de rendre justice à ses habitants, ou bien le signe qu'on a transformé Gaza en symbole ? - invités : Véronique Nahoum-Grappe Anthropologue; Vincent Lemire Historien français
Chaque soir, Julie Hammett vous accompagne de 22h à 00h dans BFM Grand Soir. Ce mardi 2 septembre, Poutine, Xi, Kim... Ils défient l'Occident
L'expression « travailler pour des prunes » signifie « travailler pour rien », « sans résultat » ou « sans être payé ». L'explication la plus répandue situe l'origine de l'expression au XIIe siècle, après la Deuxième Croisade (1147–1149). À cette époque, les Croisés européens, en particulier les Français, sont partis en Terre sainte pour libérer Jérusalem. L'expédition fut un échec militaire retentissant. Mais les Croisés ne sont pas revenus totalement les mains vides : ils ont rapporté avec eux, entre autres, des pruniers de Damas, un fruit jusque-là inconnu en Occident. C'est ainsi que la prune de Damas, ou prune damassine, est introduite en France.Or, ramener des pruniers alors qu'on visait la conquête de lieux saints fut vite tourné en dérision : on disait qu'ils avaient « fait la guerre pour des prunes », autrement dit, pour pas grand-chose. L'expression est donc née sur un fond d'échec militaire, mais elle a peu à peu glissé vers un usage plus général : faire quelque chose pour rien, sans profit.« Travailler pour des prunes » vient donc d'une moquerie lancée contre les Croisés revenus bredouilles de Damas.Deuxième expression.L'expression « un choix cornélien » désigne une décision extrêmement difficile à prendre, où chaque option implique un sacrifice ou un dilemme moral. Elle vient directement du nom du dramaturge Pierre Corneille (1606–1684), l'un des grands auteurs du théâtre classique français.Une origine littéraire : les tragédies de CorneillePierre Corneille est célèbre pour ses tragédies dans lesquelles les personnages sont confrontés à des conflits déchirants entre le devoir et les sentiments, entre l'honneur et l'amour, ou encore entre la fidélité à sa patrie et ses liens personnels.Le meilleur exemple est sa pièce Le Cid (1637), où le héros, Rodrigue, doit venger l'honneur de son père en tuant le père de la femme qu'il aime, Chimène. Ce choix impossible — devoir filial ou amour passionné — incarne ce qu'on appelle désormais un choix cornélien.Caractéristiques d'un choix cornélienUn vrai choix cornélien se distingue par :L'absence de « bonne » solution : chaque issue entraîne une perte importante.Un conflit moral ou affectif profond.Une tension dramatique : le personnage est tiraillé entre deux valeurs nobles (et non entre le bien et le mal).C'est donc le poids de la grandeur d'âme ou de l'héroïsme qui rend le choix cornélien particulièrement cruel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Capitale de la Géorgie, la ville de Tbilissi nous embarque tour à tour en Orient, en Occident et en Russie. Des bains chauds à la forteresse de Narikala en passant par le quartier de Metekhi, Monumental vous propose de découvrir lʹhistoire de Tbilissi. Avec Nina Iamanidzé, Docteur en histoire de lʹArt. Sujets traités : Géorgie, Tbilissi, ville capitale, forteresse ,Narikala , Metekhi, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Creta, Rodos şi Cipru nu sunt doar simple destinaţii turistice, cu ape turcoaz. Sunt adevărate continente, doar că în miniatură. Vorbim despre locuri încărcate de memorie, cu monumente spectaculoase la aproape fiecare pas, cetăţi înșirate în straturi succesive de civilizaţie. Fundația Calea Victoriei vă propune o călătorie în timp, într-un curs suţinut de lectorul Radu Oltean, invitat astăzi în emisiunea RFI360. Creta este pământul mitului şi al arheologiei. Leagănul civilizaţiei minoice, cu palatele sale labirintice de la Knossos, Phaistos sau Malia, păstrează ecoul unui trecut misterios, cu fresce vibrante şi simboluri sacre. Aici, în inima Mării Egee, au navigat negustorii şi legendele. Mai târziu, în Evul Mediu, Creta a devenit bastion veneţian şi apoi teatru de război în luptele cu otomanii. În secolul XX, insula a intrat din nou în istorie – de această dată ca loc al unei rezistenţe eroice împotriva ocupaţiei naziste. Rodos, la rândul său, a fost poarta de intrare în Levant. Oraşul medieval Rodos, ridicat de cavalerii ioaniţi, este unul dintre cele mai bine păstrate ansambluri fortificate din Europa – un colos arhitectural ce aminteşte de marile utopii cavalereşti. Străzile sale de piatră, palatul Marelui Maestru, porturile fortificate – toate spun povestea unui Occident militarizat, aşezat la marginea Islamului. Însă gloria Rodosului nu începe în Evul Mediu. Cu secole înainte, insula îşi etala bogăţia printr-o aroganţă monumentală: Colosul din Rodos, una dintre cele Şapte Minuni ale Lumii, o statuie uriaşă a zeului Helios, ridicată la intrarea în port – o demonstraţie de forţă economică şi rafinament artistic greu de egalat în Antichitate. Cea mai estică dintre cele trei, Cipru, este şi cea mai tensionată – un pământ aflat permanent între lumi, între imperii, între identităţi. Aici, Orientul şi Occidentul nu doar s-au întâlnit, ci s-au confruntat. Colonizat de micenieni, fenicieni şi greci, apoi integrat în lumea romană, bizantină, cruciată şi veneţiană, Cipru a fost deopotrivă avanpost militar, nod comercial şi ţintă strategică. În Evul Mediu, sub dinastia franceză a Lusignanilor, insula a trăit un moment de strălucire gotică: catedralele din Famagusta sau Nicosia, comparabile cu cele din nordul Franţei, sunt mărturii ale unui Occident adus în inima Levantului. A urmat dominaţia veneţiană, apoi cucerirea otomană şi, în secolul XX, lunga agonie a conflictului greco-turc – război civil, epurări, intervenţie militară, diviziune. Astăzi, frontiera care taie capitala Nicosia în două reaminteşte că istoria Ciprului nu s-a încheiat. Radu Oltean este artist şi cercetător specializat pe ilustraţia reconstitutivă istorică şi arheologică, şi ne propune prin acest curs sa descoperim oraşe dispărute, palate ruinate, mozaicuri romane, biserici gotice transformate în moschei, picturi murale bizantine în capele de munte, dar şi castele veneţiene care domină ţărmurile albastre. Vom înţelege cum Mediterana nu este o mare care separă, ci un spaţiu care uneşte. Iar Creta, Rodos şi Cipru sunt noduri vitale ale acestei reţele de schimburi, credinţe, arte şi putere – puncte de întâlnire unde civilizaţiile s-au contopit, s-au confruntat şi s-au reinventat.
Sandrine Chenivesse est écrivaine et psychanalyste. Elle a publié il y a quelques mois La Forteresse des âmes mortes, un livre qui rencontre un succès auquel elle ne s'attendait pas, mais qu'elle s'explique par l'engouement légitime pour la psychanalyse trangénérationnelle qu'elle pratique, sujet amplement abordé dans cet ouvrage. Ce livre-évènement marque à la fois le talent d'écriture de Sandrine Chenivesse, sa grande connaissance des anciennes traditions spirituelles et culturelles chinoises, et son étonnante capacité à nous reconnecter à nos propres sagesses et à nos pratiques traditionnelles, aujourd'hui enfouies et oubliées, consacrées aux rituels funéraires, à l'accompagnement de nos défunts, particulièrement ceux qui ont été victime d'une « male mort ». Une première participation de Sandrine Chenivesse à Zeteo l'hiver dernier, nous avait permis d'explorer avec elle La Forteresse des âmes mortes. Au cours de cette nouvelle rencontre, qui c'est cette fois déroulée chez elle, non loin d'Uzès, nous avons exploré les enjeux de la psychanalyse transgénérationnelle. Ils sont immenses. Rares sont les familles qui ne sont pas empoisonnées par le venin de secrets de famille. Ils finissent par se transformer en véritables « trous noirs », qui nous aspirent insconsciemment vers des loyautés, des injonctions, des fausses croyances. Sandrine Chenivesse évoque nos « fantômes psychiques », qui proviennent des lacunes créées en nous par le secret d'un autre, souvent disparu, oublié ou même ignoré dans l'histoire familiale. En allant à la découverte du « tissu vibratoire transgénérationnel » qui est inhérent en chacun de nous, Sandrine Chenivesse montre la voie vers la libération pour tant de destins brisés par les secrets de famille. Cette libération, elle n'est pas le fruit d'une réparation d'un roman familial pour le répéter inconsciemment, mais bien de la transformation de celui-ci. Sandrine Chenivesse évoque l'importance des rituels, qui sont des actes de séparation notamment de nos défunts, pour nous reconnecter à eux sur un autre mode. Sandrine Chenivesse nous parle aussi de l'origine sacrée de l'écriture. Dans la mythologie chinoise, comme la parole, elle est liée au souffle divin. La dimension prophétique, symbolique et même talismanique de l'écriture, dont la première fonction est divinatoire, n'est pas sans nous faire penser à l'écriture hébraïque dont nous avait notamment parlé Annick de Souzenelle. L'écriture elle aussi est vibration, même notre écriture latine dénuée de symbolique. Elle permet non seulement de chasser les démons, elle est avant tout « déchiffreuse du monde ». « Imprégnée de la puissance du cosmos », si proche de la parole divine qui est créatrice de toutes choses, l'écriture « nous met en prise avec l'invisible », elle nous rapproche de ce qui nous échappe. Avec Sandrine Chenivesse, nous pénétrons un univers d'une vastitude et d'une profondeur qui sont fascinantes, sans être terrifiantes. Bien au contraire. Bien-sûr, aux détours de chacune de nos vies, les risques et les peurs ne manquent pas. Comme ceux qu'elle a vécu elle-même, au cours de l'exceptionnelle expérience de l'invisible racontée dans La Forteresse. Si les découvertes de Sandrine Chenivesse sont fascinantes, c'est parce qu'elles nous dévoilent les mystères d'une sagesse et d'une spiritualité chinoise qui est l'une des plus anciennes au monde. En nous révélant à quel point toutes les sagesses et toutes les spiritualités humaines sont reliées. Pour éclairer, notamment par la psychanalyse transgénérationnelle, toutes les ombres et les souffrances, et pour illuminer toutes les beautés de notre humanité blessée mais irrésistiblement en chemin vers la guérison, l'amour et la vie éternelle. Pour lire La forteresse des âmes mortes, le livre de Sandrine Chenivesse, cliquer ici. Pour découvrir les activités de Sandrine Chenivesse, cliquer ici. UNE BELLE ET FRAGILE LIBERTÉ Chers amis, chers auditeurs de Zeteo, Comme vous avez été nombreux à écouter et apprécier l'enchaînement des épisodes récents de Zeteo, celui que nous diffusons dès aujourd'hui touchera probablement beaucoup d'entre vous. Quelques mois après sa première participation si marquante, l'hiver dernier, nous sommes allés retrouver Sandrine Chenivesse. Cette fois, nous étions chez elle, pas loin d'Uzès. Pas loin non plus de la maison de son ami Jean-Philippe de Tonnac, que nous venions de quitter. Cette année, avec des invités comme Sandrine Chenivesse, Jean-Philippe de Tonnac, Carole Iniguès, Patrice Van Eersel, Éric de Kermel, Hervé Leprêtre, Marie de Hennezel, Olivier Clerc, etc…, nous avons conscience que la recherche de sens du podcast Zeteo n'a cessé de s'approfondir et de s'élargir en même temps. Les lumières qu'apportent nos témoins fraient un chemin qui nous éclaire. Avec passion, ils nous parlent de paix, de joie, de guérison et d'espérance. Ils parlent à nos souffrances, nos blessures, nos doutes et nos ombres. Ils nous font vivre mieux. Nos témoins sont des chercheurs de sens. En ces temps agités, alors que leurs messages ne sont pas reliés à l'actualité brûlante, ils apportent un autre feu. Il est bien plus grand, bien plus ardent, et bien plus fort que celui qui menace notre temps présent. C'est le feu divin des prophètes. Comme les flammes du buisson ardent, il est souvent inattendu et déroutant. Il arrive qu'il brusque les certitudes, notamment de ceux qui préfèrent la sécurité de vérités établies, d'institutions humaines voulues comme les garantes d'un ordre social ou religieux qui, pas qu'en Occident, est pourtant à bout de souffle. Zeteo est un podcast qui cherche pour trouver, ce qui est la signification même du mot Zeteo, issu du grec ancien. Quand nos témoins touchent vos cœurs, quand ils apportent la lumière, le réconfort, la joie, la beauté et l'amour, c'est quand ils ont réussi à transmettre une part de ce feu divin qui les anime, mais qu'ils ne détiennent pas. Le grand Augustin d'Hippone n'a-t-il pas dit : « Cherchons comme cherchent ceux qui doivent trouver et trouvons comme trouvent ceux qui doivent chercher encore. Car il est écrit : celui qui est arrivé au terme ne fait que commencer » ? Zeteo n'est pas un podcast pour ceux qui pensent avoir déjà trouvé au point qu'ils n'auraient plus besoin de chercher. Ceux pour qui les grandes vérités sont déjà établies, parfois cadenassées à la force de dogmes, voire même d'infaillibilité. Zeteo cherche en allant au cœur des hommes et des spiritualités, ces grands courants de sagesse humaine nourris depuis les origines par le souffle divin. Zeteo se nourrit de l'amour et de la lumière du Christ, qui est notre effigie depuis notre création. Son incarnation, il y a deux mille ans, est sans aucun doute le plus grand évènement de l'histoire de l'humanité depuis sa création. Comme nous l'avait si bien dit le poète-reporter Stéphane Bataillon, il y a quelques mois, la double identité de Jésus, divine et humaine, est un grand mystère. Mais c'est certainement dans ce mystère, nous le croyons, que se résout l'extraordinaire aventure humaine. C'est le plus grand encouragement de toute l'histoire des hommes, celui qui nous montre la voie vers la résurrection de la mort, de l'amour absolu, et de la vie éternelle. Nous avons une pensée pour certains auditeurs, qui ont choisi de ne plus suivre notre podcast parce que, selon eux, il ne serait plus conforme aux règles dictées par l'Église catholique. Déjà, nous avons accueilli des témoins venus parler de la différence de leur identité sexuelle. Nous avons accueilli de nombreuses femmes venues parler du rôle majeur de la femme que tant d'institutions religieuses ont encore tant de mal à accepter. Nous venons d'accueillir des personnes qui parlent de chamanisme ou de guérisseuses. Pour certains, c'est le signe que nous sommes tombés dans le new-age, le syncrétisme (mot fourre-tout souvent employé un peu vite, facilement, ou à tort et à travers), si ce n'est dans la manipulation du malin. Les prêtres, prophètes, chamanes ou guérisseurs sont tous des hommes et des femmes, faillibles et corruptibles. Il y a les bons, il y a les charlatans et les mauvais, les élus et les déchus. Plutôt que de se laisser guider par un prêt-à-penser infantilisant, sclérosé et nécrosé provenant parfois d'autorités pyramidales qui ressemblent si peu à l'Église appelée par le Christ, Zeteo préfère une Église où la liberté, la curiosité et l'audace ont leur place, le discernement personnel, et la responsabilité personnelle aussi. Une Église où nous ne sommes pas des spectateurs passifs, mais des acteurs engagés. Nous sommes tous appelés. C'est pourquoi, comme le martelait Annick de Souzenelle, nous croyons vraiment qu'il est devenu urgent de reconstruire nos églises intérieures. Elles sont celles qui sont en train de renouveler nos Églises et nos religions, chrétiennes et non chrétiennes. Cela se passe à l'intérieur de nos sociétés, de nos cultures, entre nous. Pas à l'extérieur, pas ailleurs, pas dans des melting-pots confus. De même, Zeteo fait confiance en ses auditeurs. Ils sont assez mûrs pour faire leurs choix, pour discerner, pour choisir même leur religion s'ils y tiennent, pour aller vers ce qui apaise, allège et réjouit le cœur, et se détourner du reste. J'ai une pensée particulière pour Alexandre et Sophie qui m'ont écrit cette semaine les raisons pour lesquelles ils ne suivront plus Zeteo. Je les remercie pour le bout de chemin que nous avons parcouru ensemble. Avec peine, je respecte leur choix, même si je ne partage pas leurs points de vues. Ils les ont exprimés avec plus ou moins de douceur et, surtout, une méconnaissance de certains invités qu'ils n'ont probablement pas bien écoutés. Peut-être revendront-ils un jour ? C'est vraiment mon souhait. Cette peine s'estompe heureusement lorsque je la mets en balance avec les si nombreux messages reçus ces derniers jours aussi. Ils me confirment que la mission de Zeteo a du sens, qu'elle ne se fourvoie pas dans l'erreur, ou dans la trahison de l'Église ou du Christ, dans la fidélité et l'attachement à son message de pardon et d'amour - jusqu'aux plus petits - mais aussi de responsabilité personnelle et de liberté. Telle est la beauté, sans doute, et la fragilité de la mission de Zeteo. Elle repose sur une toute petite équipe, sur quelques intuitions, et sur la confiance merveilleuse de tant de témoins, d'auditeurs et de donateurs. Zeteo est un podcast forcément faillible, qui ne repose ni sur la perfection d'une personne achevée, ni sur la détention d'une vérité absolue. Zeteo est en quête de l'ineffable et de l'insondable… de ce qui est à la fois merveilleusement intime à chacun, et mystérieusement inconnu. N'est-il est pas tellement mieux que le divin dépasse l'humain ? Si vous appréciez Zeteo, si vous souhaitez que notre mission belle et fragile continue, nous avons besoin de votre soutien. Autant en messages, en suggestions et en remarques (où la bienveillance reste de mise), qu'en dons. La valeur de notre liberté a un prix. C'est vous qui nous portez, qui nous protégez même parfois, en payant ce prix par vos dons. Nous achevons la traversée de l'été. Nous préparons la rentrée, avec d'autres défis, d'autres invitations, d'autres témoins à découvrir, d'autres lumières à partager. Les pistes, les idées sont nombreuses. Quasiment chaque jour, nous en recevons de nouvelles de votre part, au point qu'il nous est de plus en plus difficile de répondre à toutes. C'est un des signes du foisonnement spirituel et humain actuel. Il est réconfortant et immense, très divers, avec des initiatives innombrables qui sont à l'image de l'imagination, la créativité et l'adaptabilité de l'homme, cette créature qui sait aussi se révéler merveilleuse et généreuse. Conscients de notre fragilité, et surtout des beautés et des lumières que nous partageons ensemble chaque semaine, nous adressons cet appel au soutien à tous ceux qui pourront y répondre. Ce message est dans doute plus grave que les précédents. Parce que s'ils sont heureusement rarissimes, les messages de défiance comme ceux de cette semaine révèlent, selon nous, les réflexes sécuritaires et identitaires de ceux qui se laissent dominer par les peurs. Ces peurs circulent, de plus en plus nombreuses. Qu'elles n'atteignent pas notre mission belle et fragile. Soyons tous sous la protection des puissances célestes, les anges et les archanges, et particulièrement Michel que nous allons bientôt fêter, Fraternellement, Guillaume Devoud Pour faire un don, il suffit de cliquer ici pour aller sur notre compte de paiement de dons en ligne sécurisé par HelloAsso. Ou de cliquer ici pour aller sur notre compte Paypal. Vos dons sont défiscalisables à hauteur de 66% : par exemple, un don de 50€ ne coûte en réalité que 17€. Le reçu fiscal est généré automatiquement et immédiatement à tous ceux qui passent par la plateforme de paiement sécurisé en ligne de HelloAsso Nous délivrons directement un reçu fiscal à tous ceux qui effectuent un paiement autrement (Paypal, chèque à l'association Telio, 116 boulevard Suchet, 75016 Paris – virement : nous écrire à info@zeteo.fr ). Pour lire d'autres messages de nos auditeurs : cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Zeteo, cliquer ici. Pour lire les messages de nos auditeurs, cliquer ici. 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Féminisme et islam. Deux mots qui, vu de lʹOccident, ne vont pas forcément ensemble. Et pourtant. De tout temps, les femmes musulmanes ont lutté pour leurs droits à lʹautodétermination. Certaines les cherchent au creux même du Coran et de la Sunna, loin de lʹinterprétation quʹen ont fait les hommes. Dʹautres se revendiquent dʹune lutte féministe, sans se référer aux textes. Pour que la femme musulmane ne soit pas un enjeu politique et religieux infantilisé. Un reportage en nouvelle diffusion de Laurence Bolomey.
REDIFF - À partir de ce 1er juillet dernier, il est devenu officiellement interdit de fumer dans de nouveaux lieux publics : parcs et jardins publics, plages bordant des eaux de baignade, abribus, abords des écoles... L'occasion pour Florian Gazan de raconter pourquoi à l'arrivée du tabac en Occident, il valait mieux justement éviter de fumer ! Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Timeline & liste des sujets : 00:00:00 Contexte de cette critique. 00:02:14 N'écoutez pas ce qu'il dit, regardez ce qu'il fait.00:05:00 Il critique l'Occident mais y place tout son argent.00:08:36 La France est foutue… mais j'ai de l'immobilier à Paris.00:11:48 God Bless America : Marc et ses ETF US.00:14:41 L'art de faire le contraire de ce qu'on dit.00:18:23 Parlons de la prostitution : l'arbre qui cache la forêt.00:20:29 Profiter de la misère sans rien apporter en échange.00:24:51 Une assurance santé… allemande ?00:26:06 Explique cette hypocrisie à ton audience.00:27:40 La monétisation de la misère.00:31:13 Il n'a jamais quitté l'Occident.00:32:26 J'analyse le portfolio de Marc : beaucoup trop d'immobilier.00:34:52 Un portfolio bordélique : la « worsification ».00:39:08 Et pourquoi pas lancer un cours sur l'investissement ?00:40:36 Est-il hypocrite ou simplement incohérent ?00:44:30 Le parasitisme ne fonctionne que si le parasite est minoritaire.00:47:33 Des pays où tu ne seras jamais accepté.00:50:30 Un radin de la « chatte ».
Cu puțin timp înainte ca trimisul special american Steve Witkoff să ajungă la Moscova – miercuri sau joi – Donald Trump agită retorica nucleară. Ca răspuns la o postare adresivă a fostului președinte rus Dmitri Medvedev, liderul de la Casa Albă a afirmat că a dat ordin ca două sumbarine americane să se deplaseze în zone adecvate. Ce înseamnă retorica nucleară a lui Trump? Süddeutsche Zeitung nu-și ascunde scepticismul: „Submarinele nucleare americane sunt în permanență în serviciu și capabile să atace ținte în Rusia în orice moment, din orice punct din oceanele lumii. Aceasta este esența descurajării nucleare, care a ținut puterile nucleare sub control timp de decenii. Nu este nevoie să se mute submarine nucleare în «regiuni adecvate» pentru așa ceva. Când Trump postează acest lucru pe internet, este doar o demonstrație grandioasă menită să impresioneze un public global. Asta nu îl face mai bun. Nu te joci cu rachete nucleare, nici măcar în confruntări verbale.” Trump ar trebui să dea dovadă de mai multă reținere, recomandă și ziarul austriac Die Presse: „Fostul președinte rus și-a găsit nișa făcând remarci agresive despre Occident și vorbind despre reducerea capitalelor europene la mormane de cenușă nucleară. Până acum, Occidentul a răspuns calm sau deloc. Și așa ar trebui să rămână lucrurile. Este iritant ca un președinte american să se coboare și să-i răspundă lui Medvedev.” (Sursa: Eurotopics) După cum observă BBC, Kremlinul, la rândul său, minimizează retorica nucleară a lui Trump, în timp ce trimisul special al SUA urmează să viziteze Moscova. În prima reacție oficială de la comentariile lui Trump, purtătorul de cuvânt al Kremlinului, Dmitri Peskov, a declarat că submarinele americane sunt oricum în misiune de luptă și a respins ideea că a existat o escaladare. Fără a face referire directă la disputa cu Medvedev, Peskov a declarat că, deși „în fiecare țară membrii conducerii... au puncte de vedere diferite”, politica externă rusă a fost dictată doar de Putin. Politologul rus Vladimir Pastukhov laudă gestul amenințător al lui Trump într-o postare pe Telegram preluată de publicația rusă online Echo : „Acum, Moscova trebuie să fie convinsă că nu a fost doar una dintre glumele lui Trump. Trump este suficient de nebun, iar Putin pare să-și fi găsit în sfârșit un adversar egal. Aș dori să subliniez în mod special munca bună a consilierilor care i-au atras atenția lui Trump că, în această situație, își pot înfige cu adevărat ghearele în Medvedev și se pot preface că Putin nici măcar nu există. Este viclean și umilitor în același timp, exact genul de batjocură de care Putin însuși este atât de îndrăgostit.” (Sursa: Eurotopics) Iar publicația rusă de investigații Meduza, care acționează din exil, amintește că ”însuși Putin a recurs frecvent la amenințări nucleare, de la începutul invaziei la scară largă a Ucrainei de către Rusia. Kremlinul a sugerat în repetate rânduri că ar putea folosi arme nucleare în anumite circumstanțe. În plus, Rusia și-a revizuit doctrina nucleară și a desfășurat focoase nucleare în Belarus. Guvernele occidentale și Ucraina au acuzat Moscova de implicare în „șantaj nuclear”.
Naftali Bennett accuse Benjamin Netanyahu d’avoir transformé Israël en « État lépreux » aux yeux des États-Unis.Que révèle cette déclaration fracassante ?Quelle image Israël renvoie-t-il aujourd’hui en Occident ?Et comment cette perception alimente-t-elle un nouvel antisémitisme ? Réponses avec le Dr Yehuda Weinraub, spécialiste des campagnes politiques américaines.
Donald Trump tente-t-il stratégiquement de renverser la table ou est-il en train de tomber dans le piège de Vladimir Poutine ? Sommes-nous en train d'assister à un renversement total des alliances internationales ? À l'entrée dans une ère “Trumpo-Poutinienne” où deux leaders forts décident entre eux de l'avenir du monde ? Dans ce moment inédit, que peuvent encore les Européens pour soutenir l'Ukraine et assurer leur propre sécurité ?▶︎ Laure MANDEVILLE Grand reporter au Figaro, ancienne correspondante àWashington (2009-2016)▶︎ Michel GOYA Ancien colonel des Troupes de marine, historien, essayiste▶︎ Veronika DORMAN Journaliste à Libération, еx-correspondante à Moscou▶︎ Jean-François COLOSIMO Historien, documentariste, essayiste, éditeur, auteur de « Occident, ennemi mondial n°1 » aux éditions Albin Michel (02.04.24)▶︎ Anne-Lorraine BUJON Directrice de la rédaction de Revue Esprit, conseillère du programme Amériques du Nord à l'IFRI (Institut français des relations internationales)▶︎ Claude GUIBAL Grand reporter à la Rédaction Internationale de Radio France
C'est une passion française, avec la randonnée et le jardinage, une forme de longue marche où l'on gratte la terre de nos ancêtres : la généalogie. Marie-Odile Mergnac est tombée dedans quand elle était petite : à 12 ans, elle s'amusait à faire grimper son arbre familial, à s'aventurer dans ces couloirs du temps qui sont aussi des labyrinthes. De fil en aiguille, elle en a fait une pelote, avec notamment son Encyclopédie des noms de familles, 600 pages grand format sur les 1000 noms les plus fréquents en France, œuvre récompensée par l'Académie des sciences morales et politiques. Avant le tourbillon de la mobilité, à la fin du XXe, les cartes européennes étaient nettes et quand un nom était porté près d'une frontière, celui-ci n'était pas fréquent de l'autre côté. La généalogie travaille encore sur des sources anciennes mais nul doute que l'accélération et la généralisation des migrations en Occident va rendre cette discipline à la fois plus passionnante, plus difficile, plus utile. La quête des origines habite profondément tout être humain et savoir d'où l'on vient permet de dire qui l'on est. Malgré son apparente unité, l'Europe se distingue par des usages très différents selon les pays. La formation des noms de famille en témoigne, la France et la Suède pouvant être pris comme des exemples opposés. La France se caractérise par une grande variété des noms de famille qui s'explique par le nombre de ses dialectes (il y en avait encore 622 à la Révolution !). Martin est le patronyme le plus répandu. Marie-Odile se livre à un travail comparatif qui prend en compte tous les pays du monde. Elle dégage pour chacun d'eux un top 20 des noms de familles les plus usités.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'antenne International Security and Defense (ISD) de SONU est ravie de vous présenter notre projet de l'année 2025 : un reportage sur la montée des extrêmes en Europe.Comment expliquer la montée des extrêmes en Europe ? Quels sont les enjeux que cette percée bouscule ? Pourquoi parler « d'extrêmes » ? Quel avenir pour la politique européenne ?Nous allons essayer de répondre à ces questions grâce à ce documentaire regroupant les avis et expertises de cinq spécialistes de milieux professionnels différents :Vincent Desportes est Général de division de la 2ème section de l'armée de terre française, conférencier et diplomate. Vincent Desportes est un ancien général de l'armée française et un expert en réflexion stratégique et en affaires internationales. Il a dirigé l'École de guerre et est spécialiste des affaires stratégiques et militaires. Il est également connu pour ses interventions en tant que conférencier et pour ses ouvrages sur le leadership et la stratégie militaire.Aurélien Duchêne est consultant en géopolitique et défense, chargé d'études à Euro Créative et enseignant à l'ILERI. Il est l'auteur de "Russie : la prochaine surprise stratégique ?" (2021) et "La Russie de Poutine contre l'Occident" (2024). Chroniqueur sur LCI, il intervient aussi sur France Culture et la Radio télévision suisse. Spécialiste des questions internationales, il publie dans Le Figaro, Le Point, Les Échos et tient un blog d'analyse géopolitique.Alexandre Negrus est un expert en géopolitique et relations internationales, enseignant à l'IEGA (Institut d'Études Géopolitiques et Internationales). Il est reconnu pour ses analyses approfondies sur les dynamiques géopolitiques contemporaines et ses interventions dans divers médias. Spécialiste des questions de sécurité et de stratégie internationale, il apporte une perspective éclairée sur les enjeux mondiaux actuels.Noam Titelman est économiste, diplômé de l'Université Pontificale Catholique du Chili, où il a présidé la Fédération étudiante. Il est également titulaire d'un master en méthodes de recherche sociale ainsi que d'un doctorat, tous deux obtenus à la London School of Economics and Political Science. Actuellement chercheur postdoctoral à Sciences Po, il apporte un regard comparatif sur les enjeux liés à la montée des extrêmes en Amérique Latine.Paulina Astroza Suárez est avocate, diplômée de l'Université de Concepción au Chili. Elle est également titulaire d'un diplôme en relations internationales et sciences politiques, d'un master en sciences politiques et relations internationales, ainsi que d'un doctorat en sciences politiques et sociales, obtenus à l'Université catholique de Louvain. Professeure de droit international public, de relations internationales et d'intégration politique européenne, elle est également fondatrice et directrice du Centre d'études européennes de l'Université de Concepción.L'équipe à l'origine de ce projet s'est organisée autour de principes journalistiques primordiaux : neutralité et compréhension zénithale du sujet. Ce projet a nourri notre année par les recherches et discussions passionnantes autour de l'organisation et des interviews que nous avons menées.Nous espérons que cette immersion dans ce sujet souvent très politisé et complexe enrichira votre compréhension de l'actualité européenne et internationale.Nous tenons à accorder une attention particulière au caméraman et monteur du reportage : David Roman est un membre actif très talentueux qui a permis l'existence du projet en passant des heures à « dérusher » et à travailler sur la forme du reportage. Il a notamment été responsable de toute la partie post-production en collaboration créative avec la chargée de projet, Louise Vandepoortaele.Merci également à tous les membres ayant participé au projet : Letizia Rault-Sampiero, Lisa Charbonnier, Elodie Constant, Emma Argaud, Emma Labens, Patricia remy et Mélissa Trellu.
Nous sommes le 28 mai 2012, le pape Benoît XVI annonce la proclamation, comme docteur de l'Eglise, d'Hildegarde Von Bingen. Elle devient ainsi la quatrième femme à endosser ce titre après Catherine de Sienne, Thérèse d'Avila et Thérèse de Lisieux. Hildegarde fut l'une des figures les plus renommées de son temps, auteure d'ouvrages précurseurs d'idées à venir en matière de physiologie, grande connaisseuse de la pharmacopée, elle utilisait tout ce que la nature pouvait lui offrir en matière de remèdes. Visionnaire, prophète, médecin, nonne … qui était Hildegarde Von Bingen ? Sophie Glansdorff,historienne spécialisée dans l'histoire du Haut Moyen Age en Occident. Sujets traités : Hildegarde von Bingen, Benoît XVI, proclamation, docteur de l'Eglise, Catherine de Sienne, Thérèse d'Avila, Thérèse de Lisieux,Visionnaire, prophète, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Samedi 26 juillet 2025, commence le nouveau cycle de lectures « Ça va, ça va le monde ! ». Depuis plus de dix ans, RFI fait découvrir des textes et des auteurs ou autrices de théâtre vivant en Afrique, dans les Caraïbes ou au Proche-Orient et écrivant en français pour raconter un monde multilingue et pluriculturel. Chaque année, six textes sont lus en public au Festival d'Avignon, et enregistrés pour diffusion en direct et en vidéo sur Facebook ; puis sur les antennes de RFI le samedi à 17h05, à partir du 26 juillet 2025 jusqu'au 30 août 2025. Des textes engagés, toutes portes ouvertes sur le monde, sa désespérance ou ses conflits, que l'on soit à Beyrouth, Damas, Antananarivo ou Kinshasa. Mais toujours, pointe une note d'humour, une ironie, un éclat de langue qui font l'originalité et la force de ces écritures des Suds. Invité.e.s Hala Moughanie, autrice et dramaturge franco-libanaise née en 1980. Elle a vécu une quinzaine d'années à Paris avant de retourner à Beyrouth en 2003 où elle travaille comme enseignante et journaliste, dans le milieu de la culture et de l'humanitaire. Elle a été lauréate du Prix RFI Théâtre en 2015 pour son texte Tais-toi et creuse. Son dernier texte Le Ruban a été joué dans le cadre des lectures. C'est difficile de se dire qu'on va écrire alors que tout s'écroule autour de moi. [...] Il fallait pourtant exprimer cette rage, cette tristesse et questionner le rôle de l'art face aux bombes. Une pièce écrite au rythme des bombardements dont Beyrouth a été le théâtre, ces derniers mois, et qui raconte une réunion au sein du ministère de la Culture du Liban pour décider qui va couper le ruban lors d'une cérémonie officielle, juste après le cessez-le-feu... mais la guerre est-elle vraiment finie ? Comment continuer à vivre en pleine guerre ? Mon texte n'est pas là pour briser un silence, mais pour questionner le milieu de la culture et des arts, dans un monde qui permet un génocide. L'artiste a l'obligation de gueuler ! L'artiste n'a pas le droit de vivre coupé des réalités politiques et sociales. Or, en particulier en Occident, les artistes ont un avis sur tout, mais n'ont aucune idée de ce qui se passe ailleurs, ils ne sont pas informés ! C'est aussi un texte qui nomme les dizaines de milliers de morts à Gaza. L'autrice utilise le terme de génocide plusieurs fois dans son texte. Un mot qui fait débat aujourd'hui en Occident selon les dires de l'autrice. Wael Kadour, auteur syrien né en 1981. Il a quitté la Syrie en 2011 au début de la guerre civile pour la Jordanie avant de rejoindre la France en 2016. Il écrit en arabe. Je pense que j'écris en arabe pour garder le lien avec ma langue maternelle. Cela me permet de nommer au plus juste. Son texte Braveheart qui raconte les hallucinations d'une jeune femme écrivaine en exil qui imagine que son bourreau bénéficie, lui aussi, d'un exil politique, a été lu à Avignon. Il mêle le réel et l'imaginaire. Pendant ce contexte de guerre, souvent la violence est plus forte que l'imagination. Tout se mélange : réalité et fiction. L'artiste doit garder la capacité de raconter la réalité, qui est très complexe. Lectures d'Avignon du cycle « Ça va, ça va le monde ! » sur notre antenne tous les samedis à partir du 26 juillet 2025 jusqu'au 30 août 2025. - 26/07/2025 : Enfant, de Gad Bensalem (Madagascar), lauréat du Prix Théâtre RFI 2024. - 02/08/2025 : Silence, d'Israël Nzila (République Démocratique du Congo). - 09/08/2025 : Petit Guide illustré pour illustre grand guide, d'Edouard Elvis Bvouma (Cameroun). - 16/08/2025 : Chèvres, de Liwaa Yazii (Syrie). Traduit de l'arabe par Leyla-Claire Rabih et Jumana Al-Yasiri avec le soutien de la maison Antoine Vitez. - 23/08/2025 : Le Ruban, de Hala Moughanie (Liban). - 30/08/2025 : Braveheart, de Wael Kadour (Syrie). Traduit de l'arabe par Simon Dubois avec le soutien de la Maison Antoine Vitez.
Samedi 26 juillet 2025, commence le nouveau cycle de lectures « Ça va, ça va le monde ! ». Depuis plus de dix ans, RFI fait découvrir des textes et des auteurs ou autrices de théâtre vivant en Afrique, dans les Caraïbes ou au Proche-Orient et écrivant en français pour raconter un monde multilingue et pluriculturel. Chaque année, six textes sont lus en public au Festival d'Avignon, et enregistrés pour diffusion en direct et en vidéo sur Facebook ; puis sur les antennes de RFI le samedi à 17h05, à partir du 26 juillet 2025 jusqu'au 30 août 2025. Des textes engagés, toutes portes ouvertes sur le monde, sa désespérance ou ses conflits, que l'on soit à Beyrouth, Damas, Antananarivo ou Kinshasa. Mais toujours, pointe une note d'humour, une ironie, un éclat de langue qui font l'originalité et la force de ces écritures des Suds. Invité.e.s Hala Moughanie, autrice et dramaturge franco-libanaise née en 1980. Elle a vécu une quinzaine d'années à Paris avant de retourner à Beyrouth en 2003 où elle travaille comme enseignante et journaliste, dans le milieu de la culture et de l'humanitaire. Elle a été lauréate du Prix RFI Théâtre en 2015 pour son texte Tais-toi et creuse. Son dernier texte Le Ruban a été joué dans le cadre des lectures. C'est difficile de se dire qu'on va écrire alors que tout s'écroule autour de moi. [...] Il fallait pourtant exprimer cette rage, cette tristesse et questionner le rôle de l'art face aux bombes. Une pièce écrite au rythme des bombardements dont Beyrouth a été le théâtre, ces derniers mois, et qui raconte une réunion au sein du ministère de la Culture du Liban pour décider qui va couper le ruban lors d'une cérémonie officielle, juste après le cessez-le-feu... mais la guerre est-elle vraiment finie ? Comment continuer à vivre en pleine guerre ? Mon texte n'est pas là pour briser un silence, mais pour questionner le milieu de la culture et des arts, dans un monde qui permet un génocide. L'artiste a l'obligation de gueuler ! L'artiste n'a pas le droit de vivre coupé des réalités politiques et sociales. Or, en particulier en Occident, les artistes ont un avis sur tout, mais n'ont aucune idée de ce qui se passe ailleurs, ils ne sont pas informés ! C'est aussi un texte qui nomme les dizaines de milliers de morts à Gaza. L'autrice utilise le terme de génocide plusieurs fois dans son texte. Un mot qui fait débat aujourd'hui en Occident selon les dires de l'autrice. Wael Kadour, auteur syrien né en 1981. Il a quitté la Syrie en 2011 au début de la guerre civile pour la Jordanie avant de rejoindre la France en 2016. Il écrit en arabe. Je pense que j'écris en arabe pour garder le lien avec ma langue maternelle. Cela me permet de nommer au plus juste. Son texte Braveheart qui raconte les hallucinations d'une jeune femme écrivaine en exil qui imagine que son bourreau bénéficie, lui aussi, d'un exil politique, a été lu à Avignon. Il mêle le réel et l'imaginaire. Pendant ce contexte de guerre, souvent la violence est plus forte que l'imagination. Tout se mélange : réalité et fiction. L'artiste doit garder la capacité de raconter la réalité, qui est très complexe. Lectures d'Avignon du cycle « Ça va, ça va le monde ! » sur notre antenne tous les samedis à partir du 26 juillet 2025 jusqu'au 30 août 2025. - 26/07/2025 : Enfant, de Gad Bensalem (Madagascar), lauréat du Prix Théâtre RFI 2024. - 02/08/2025 : Silence, d'Israël Nzila (République Démocratique du Congo). - 09/08/2025 : Petit Guide illustré pour illustre grand guide, d'Edouard Elvis Bvouma (Cameroun). - 16/08/2025 : Chèvres, de Liwaa Yazii (Syrie). Traduit de l'arabe par Leyla-Claire Rabih et Jumana Al-Yasiri avec le soutien de la maison Antoine Vitez. - 23/08/2025 : Le Ruban, de Hala Moughanie (Liban). - 30/08/2025 : Braveheart, de Wael Kadour (Syrie). Traduit de l'arabe par Simon Dubois avec le soutien de la Maison Antoine Vitez.
Pista falsă a președintelui Dan și un mare semnal de alarmă (SpotMedia) - Omul care a făcut 800 de angajări în sistemul public face dezvăluiri din interior: „La stat nu e suficient să pui pe cineva care se pricepe” (HotNews) - Ce șanse sunt ca măsuri precum condiționarea restituirii permisului de plata taxelor să treacă de CCR (Adevărul) - Mută Executivul presiunea pe bănci pentru a reduce costurile în imobiliare? (Ziarul Financiar) - România, țara unde meseria se fură, nu se învață. Poate învățământul dual să șteargă rușinea de a ne da copiii „la profesională”? (Panorama) Bine ați revenit în comunism! Cum a ajuns Ceaușescu personajul pozitiv al poveștii noastre? (Republica) Două treimi dintre români cred că Ceaușescu a fost un lider bun pentru țară și numai 24% dintre ei cred că Ceaușescu a fost un lider rău. E greu să citești informația asta și să mergi mai departe ca și cum nimic special nu s-ar fi întâmplat. E greu pentru că aceste două treimi din societatea românească înseamnă enorm. Ne-am trezit, la aproape patru decenii de la Revoluție, în situația în care ajungem să ne raportăm la un dictator care ne-a chinuit părinții și bunicii ca la un lider bun de țară. Deci, practic, cel care trimitea Securitatea să te bată dacă aveai câteva inele de aur în casă sau dacă spuneai ceva frumos despre Occident a fost, din punctul de vedere al foarte multor români, un lider bun de țară. E halucinant. Războiul informațional fix din etapa asta a început: cultivarea nostalgiei pentru trecutul comunist. Un Ceaușescu tolerabil sau chiar agreabil e un loc perfect pentru debutul unor manipulări mai complexe, mai sofisticate. Când un dictator devine suportabil pentru populație, atunci populația aceea începe să aibă propriile probleme morale. Integral, în Republica. Pista falsă a președintelui Dan și un mare semnal de alarmă (SpotMedia) Cu un PSD dispus să meargă pe calea naționalismului, așa cum a anunțat președintele partidului Sorin Grindeanu, un AUR ajuns la 40 de procente și multiple planuri de dezinformare și manipulare extremistă atât în online, cât și în offline, cu rețeta folosită și pentru a crea fenomenul Călin Georgescu, președintele a avut ca prioritate de început de mandat nuanțarea legionarismului și fascismului, pentru a nu ostiliza unul din cele două grupuri sociale pe care Nicușor Dan le consideră dominante. Unul dintre aceste grupuri a devenit masă de manevră pentru forțe distructive, toxice, de tipul celor care pun în scenă nu doar campanii de manipulare și isterie colectivă în social media, dar și acte de violență și anarhie în offline, cum a fost gestul de a bloca o autostradă, duminică. E un serios semnal de alarmă, pentru punerea în scenă a unui fals război civil, o strategie pe care Rusia o poate folosi la București, după cum a avertizat recent istoricul Cosmin Popa. Continuarea, pe pagina SpotMedia. INTERVIU VIDEO Omul care a făcut 800 de angajări în sistemul public face dezvăluiri din interior: „La stat nu e suficient să pui pe cineva care se pricepe” / Riscurile la schimbările anunțate de Bolojan (HotNews) „Joburile la stat sunt singura sursă de venit, de influență și putere a partidelor. Altceva nu au”, afirmă George Butunoiu, unul dintre cei mai vechi headhunteri din România, specializat și în recrutări pentru instituții publice, într-un interviu la podcastul HotSpot de la HotNews. El afirmă că schimbările anunțate de Bolojan nu pot fi făcute fără să fie modificate și „câteva legi sau câteva zeci de legi”. Oferă și exemple concrete, inclusiv de bonusuri de sute de mii de euro. „Singura rațiune a existenței partidelor politice sunt joburile de la stat”, mai spune el. George Butunoiu vorbește, la podcastul HotSpot, despre modalitățile în care partidele controlează numirile la companiile de stat: criterii scrise cu dedicație, selecții trucate, contracte favorabile exclusiv celui angajat. ANALIZĂ Ce șanse sunt ca măsuri precum condiționarea restituirii permisului de plata taxelor să treacă de CCR (Adevărul) Pachetul de reformă al administrației publice locale, care va fi gata până la finalul lunii iulie, anunță și o măsură prin care cei care nu și-au plătit datoriile la stat să nu își poată recupera permisul de conducere. Mai mult, Executivul vrea să introducă măsura suspendării permisului auto în cazul neachitării amenzilor. Pe scurt, experții chestionați de Adevărul punctează că măsura nu ar avea șanse de trecere de Curtea Constituțională. Explicație e simplă, spun aceștia: dreptul de a conduce nu poate fi îngrădit dintr-un alt motiv față de cele prevăzute în legislație. Mută Executivul presiunea pe bănci pentru a reduce costurile în imobiliare? (Ziarul Financiar) Creşterea TVA de la 9% la 21% pentru apartamentele de sub 120.000 de euro şi de la 19 la 21% pentru restul scumpeşte imobilele, dar costul total ar putea fi ţinut în frâu de bănci. O analiză comparativă realizată de un specialist în creditare arată că, pentru ca impactul noii cote de TVA să fie complet absorbit în condiţiile unui credit ipotecar standard, DAE (Dobânda Anuală Efectivă) ar trebui să scadă cu aproximativ un punct procentual, potrivit consultanţilor imobiliari, scrie Ziarul Financiar. România, țara unde meseria se fură, nu se învață. Poate învățământul dual să șteargă rușinea de a ne da copiii „la profesională”? (Panorama) Panorama a stat de vorbă cu specialiști, antropologi și profesori pentru a găsi un răspuns iar singura soluție care mai poate salva Cenușăreasa sistemului educațional românesc pare să fie învățământul profesional dual, care începe timid să fie prezent în opțiunile elevilor de gimnaziu. Conform calendarului admiterii la liceu 2025, mâine se publică lista liceelor la care au fost repartizați elevii. Cu un an în urmă, sub 15% dintre absolvenții de gimnaziu au mers în învățământul profesional. Pentru mulți dintre ei nu a fost o alegere, ci pur și simplu n-au avut de ales. Iar asta atrage – încă – multă stigmă în România. În opinia antropologului Bogdan Iancu, lector universitar doctor la Departamentul de Sociologie al SNSPA, rușinea de a fi „la profesională” e dată de o combinație între prestigiul social scăzut, dublat de devalorizarea muncii în sectorul industrial și artizanal.
REDIFF - En pleine saison des mariages, c'est sûrement une question qui vous est déjà passée par la tête : d'où vient cette tradition selon laquelle il faudrait se marier en blanc ? Une vieille tradition encore largement respectée aujourd'hui en Occident... Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un chasse-mouches en queue de lion devenu l'un des symboles les plus marquants du pouvoir de Kamuzu Banda. Médecin formé en Occident, le père de l'indépendance du Malawi cultivait pourtant l'image d'un chef profondément enraciné dans les traditions locales. Un nationaliste culturel assumé, qui n'apparaissait jamais sans cet accessoire singulier - à la fois outil cérémoniel, signe d'autorité et instrument de mise en scène politique. Il le brandissait partout. Lors des cérémonies officielles, des rassemblements politiques, ou même à sa descente d'avion… Le fouet à queue de lion ne quittait jamais Hastings Kamuzu Banda. À l'image de son costume trois-pièces à l'anglaise ou de son chapeau homburg, porté à la manière d'un Winston Churchill, cet accessoire faisait partie intégrante de sa silhouette présidentielle. Le chercheur Chikondi Chidzanja de l'université de Stellenbosch s'en souvient : « Lorsqu'il se rendait au palais, il était dans une voiture décapotable et agitait son fouet à queue de lion. Pour nous, enfants des écoles, c'était un moment d'excitation. On répétait : “Aujourd'hui, on va voir Kamuzu Banda !” » Mais ce n'était pas un geste improvisé, souligne l'historien John Lwanda : « La main droite partait vers la gauche, puis vers le haut, puis vers la droite… Ce n'était pas un geste lancé au hasard, comme tu ferais lors d'un match de foot ». Le fouet servait aussi à projeter l'image d'un libérateur, explique Chrispin Mphande, enseignant à l'université de Mzuzu : « On l'appelait le Lion du Malawi. Certains allaient jusqu'à le voir comme un Messie, surtout après sa nomination à vie dans les années 1970. Le fouet symbolisait ce pouvoir : celui de l'homme qui a vaincu le colon et libéré le pays ». À lire aussiOù en est le Malawi 60 ans après son indépendance? Un symbole de pouvoir, mais aussi d'identité. Formé aux États-Unis et au Royaume-Uni, Kamuzu Banda voulait paraître comme un dirigeant enraciné dans les traditions africaines. Chikondi Chidzanja : « Kamuzu, il avait étudié en Occident, mais pour ne pas être perçu comme un étranger, il devait aussi incarner l'Africain. Alors le fouet est devenu le symbole de cet ancrage culturel ». Dès 1962, l'objet apparaît dans ses mains. Il lui aurait été offert par un autre père de l'indépendance, le Kényan Jomo Kenyatta. Mais sous le régime à parti unique de Kamuzu Banda, nul n'était autorisé à le porter, sauf lui. John Lwanda : « On ne pouvait pas se promener avec un fouet en disant qu'on était guérisseur. On se faisait arrêter ». Aujourd'hui encore, l'objet fascine. Il en aurait existé plusieurs : en poils de buffle, de lion ou de cheval... Mais la dernière version est bien connue, affirme l'historien John Lwanda : « Le dernier fouet était une vraie queue de lion, avec un manche en ivoire ». Cette version a été confiée à l'université de médecine qu'il a fondée, la Kamuzu University of Health Sciences. Elle est encore utilisée lors des remises de diplômes. Un enseignant la passe au-dessus des têtes des jeunes médecins, comme pour balayer l'ignorance, et consacrer leur entrée dans le savoir. Une manière de prolonger, dans le rituel universitaire, la portée symbolique d'un objet devenu emblème du pouvoir.
Presa europeană salută, în general, decizia președintelui american Donald Trump de a sprijini Ucraina, inclusiv cu rachete Patriot. Este analizat și ultimatumul de 50 de zile până la un armistițiu, adresat Rusiei. Însă nu toți comentatorii sunt optimiști. ”Donald Trump ia act de propriul eșec în războiul din Ucraina. El promite arme pentru Kiev și sancțiuni pentru Moscova”, titrează Le Monde. ”O parte din anturajul său prezent luni în Biroul Oval fusese martoră, sau chiar participase, în cazul vicepreședintelui său, la mustrările severe adresate președintelui ucrainean. Autoproclamat adversar al asistenței militare americane către Kiev, J.D. Vance a păstrat tăcerea de data aceasta”. The Irish Times notează că „insistența lui Trump că SUA nu vor plăti pentru arme va contribui mult la liniștea opoziției vocale din cadrul mișcării sale MAGA față de orice implicare directă a SUA în război.” (Sursa: Eurotopics) „Este dificil de știut cu precizie cât de mari ar trebui să fie cheltuielile militare pentru a face diferența și a-l obliga pe Vladimir Putin să ia în considerare un armistițiu”, analizează cotidianul britanic The Guardian, adăugând că, totuși, „orice sumă de peste 10 miliarde de dolari ar trimite un semnal puternic Moscovei, având în vedere cele 67 de miliarde de dolari deja plătite Ucrainei de Joe Biden în aproape trei ani”. Același ziar constată că ”încercările lui Putin de șantaj nuclear, care l-au tulburat atât de tare pe Joe Biden, sunt demne de dispreț. Dacă ar avea curajul, NATO l-ar putea băga înapoi pe Putin în cutia lui În schimb, ”o înfrângere pentru Ucraina și o înțelegere în termenii hegemonici ai lui Putin ar fi o înfrângere pentru Occident în ansamblu - un eșec strategic care ar prevesti o eră de conflict permanent și tot mai extins în întreaga Europă.” Ziarul belgian Le Soir constată că ucrainenii au învățat să trăiască cu „valurile de atacuri cu drone rusești, iar pe de altă parte, cu salvele mediatice ale lui Donald Trump care rezonează în mass-media globală ca un foc de tun”. Cât despre Zelenski, ziarul belgian observă că ”după ce a demonstrat, în Biroul Oval, în timpul altercației din 28 februarie, că nu este pregătit să îngenuncheze în fața nimănui”, acesta a ales cartea ”concilierii și a dialogului cu omologul său american”. (Sursa. Courrier International). Ceva mai sceptic, Frankfurter Allgemeine Zeitung nu vede nicio schimbare majoră în gândirea lui Trump: Trump ”dorește să transfere costul armelor către europeni. Ceea ce înseamnă că Europa va trebui probabil să plătească și mai mult pentru Kiev decât a făcut-o până acum. Nu toți miniștrii de finanțe ai continentului și-au dat seama încă de acest lucru. Și Trump nu este interesat ca Ucraina să câștige, așa cum a cerut Biden. Ceea ce își dorește este un acord de pace și un Premiu Nobel. Dar fără concesii semnificative din partea Kievului, este greu de imaginat că va obține ceva din toate acestea.” (Sursa: Eurotopics) Ziarul italian La Stampa vede o problemă în termenul limită de 50 de zile stabilit de Trump: ”Cu alte cuvinte, America va permite armatei ruse să profite din plin de vară pentru a-și continua ofensiva în care Kremlinul își investește toate resursele”.
Podcast Méditer l'Évangile, le Psaume ou la Lecture du jour en audio ¦ Prie en chemin
Aujourd'hui, nous sommes le vendredi 11 juillet et nous fêtons saint Benoît, patron de l'Europe. Au début du 6ème siècle, période de crise liée à la fin de l'empire romain, saint Benoît a fondé de nombreux monastères, devenus foyers de développement spirituel, culturel et économique en Occident. Au début de ce temps de prière, je me rends présente avec tout mon être pour rencontrer le Seigneur qui m'attend. Comme saint Benoît y invite dans sa règle, je prête l'oreille de mon cœur. Je demande la grâce de grandir en paix... Chaque jour, retrouvez 12 minutes une méditation guidée pour prier avec un texte de la messe ! A retrouver sur l'application et le site www.prieenchemin.org. Musiques : Benedikto-Saint Benoît de Abbaye de Dzogbegan (Togo) interprété par Bénédictines de Dzogbegan - Liturgie monastique en pays d'Afrique - Togo © ADF-Bayard Musique ; Come my way de Rizza interprété par Rizza - River of peace © Creative Commons Youtube Audio Library.
Ils sont 600 millions dans le monde et sont les stars de vidéos sur internet. Les chats, ces petites boules de poils moustachues, dont les propriétaires sont accros, occupent le top 1 des animaux préférés des Français. Originaire du nord de l'Afrique, du Proche-Orient et d'Anatolie, le chat domestique a traversé les siècles pour se prélasser sur les canapés et gagner son statut de membre de la famille. Mais qu'en est-il sur d'autres continents où les animaux domestiques passent rarement le seuil des maisons ? Si le chat est aujourd'hui choyé en Occident, les humains ne vont-ils pas trop loin dans leur attachement ? Entre les déguisements douteux dont ils sont accoutrés, les bars à chat ou les croisements entre races, nos animaux de compagnie préférés subissent aussi les excentricités humaines. Cette émission est une rediffusion du 22/09/2023. Avec : Jérôme Attal, écrivain, compositeur et interprète. Auteur de Petit éloge des chats (Éditions Les Pérégrines, 2023) Éric Baratay, historien et professeur de l'Université Jean-Moulin de Lyon, spécialiste de l'histoire de l'animal, auteur notamment de Cultures félines (XVIIIè-XXIè siècle) : Les chats créent leur histoire (Seuil, 2021) Anne Andlauer, correspondante de RFI en Turquie, nous parle d'Istanbul, surnommée la ville des chats. En fin d'émission, un reportage de Charlie Dupiot à Beyrouth au Liban. C'est un lieu à part dans lequel nous emmène notre reporter. Au cœur d' «Aaliyah's Books», une librairie indépendante où se retrouve depuis 2016 une partie de la jeunesse de la capitale. À l'origine, deux amis passionnés de littérature et installés au Liban : William Dobson, Britannique, et Niamh, Fleming Farrell, Irlandaise. 7 ans après l'ouverture, dans ce café-bar-librairie, l'équipe est à l'image de la population libanaise.
Ils sont 600 millions dans le monde et sont les stars de vidéos sur internet. Les chats, ces petites boules de poils moustachues, dont les propriétaires sont accros, occupent le top 1 des animaux préférés des Français. Originaire du nord de l'Afrique, du Proche-Orient et d'Anatolie, le chat domestique a traversé les siècles pour se prélasser sur les canapés et gagner son statut de membre de la famille. Mais qu'en est-il sur d'autres continents où les animaux domestiques passent rarement le seuil des maisons ? Si le chat est aujourd'hui choyé en Occident, les humains ne vont-ils pas trop loin dans leur attachement ? Entre les déguisements douteux dont ils sont accoutrés, les bars à chat ou les croisements entre races, nos animaux de compagnie préférés subissent aussi les excentricités humaines. Cette émission est une rediffusion du 22/09/2023. Avec : Jérôme Attal, écrivain, compositeur et interprète. Auteur de Petit éloge des chats (Éditions Les Pérégrines, 2023) Éric Baratay, historien et professeur de l'Université Jean-Moulin de Lyon, spécialiste de l'histoire de l'animal, auteur notamment de Cultures félines (XVIIIè-XXIè siècle) : Les chats créent leur histoire (Seuil, 2021) Anne Andlauer, correspondante de RFI en Turquie, nous parle d'Istanbul, surnommée la ville des chats. En fin d'émission, un reportage de Charlie Dupiot à Beyrouth au Liban. C'est un lieu à part dans lequel nous emmène notre reporter. Au cœur d' «Aaliyah's Books», une librairie indépendante où se retrouve depuis 2016 une partie de la jeunesse de la capitale. À l'origine, deux amis passionnés de littérature et installés au Liban : William Dobson, Britannique, et Niamh, Fleming Farrell, Irlandaise. 7 ans après l'ouverture, dans ce café-bar-librairie, l'équipe est à l'image de la population libanaise.
Dans ce bestiaire écrit avec Pierre Avenas, la célèbre linguiste Henriette Walter nous raconte les anecdotes historiques et mythologies autour des mammifères. Pourquoi dit-on un spectacle «équestre» mais un «hippodrome» alors que tout vient du mot... cheval qui vient du latin «caballus» ? Pourquoi le «lièvre» a-t-il donné naissance à l'un des patronymes les plus répandus en France ? Connaissez-vous le point commun entre un chat et le dieu grec Eole ? L'étonnante histoire du nom des mammifères écrit avec Pierre Avenas fourmille d'anecdotes passionnantes sur le nom de quelque trois cents animaux, et les origines des mots peuvent parfois se croiser ! Les naturalistes du XVIIIè siècle, ou les habitants du pays d'où vient l'animal, ont nommé les animaux, et les histoires d'étymologie sont parfois surprenantes ! Les mots que portent les animaux me plaisent beaucoup. Cela m'amuse beaucoup de circuler d'un animal à l'autre. Lorsqu'on travaille en linguistique, on peut remonter les diverses époques jusqu'à la naissance du mot. L'étymologie, c'est un peu comme l'archéologie ! Invitée : Henriette Walter, née en 1929 à Sfax en Tunisie, est une linguiste et phonologue française d'origine italienne. Elle a grandi dans un environnement polyglotte. Elle a commencé par apprendre l'anglais avant de devenir linguiste. Elle a écrit de nombreux ouvrages consacrés à la phonologie, à la linguistique et aux mots. Elle a dirigé le Laboratoire de phonologie à l'École pratique des Hautes études. Présidente de la Société Internationale de la Linguistique Fonctionnelle. L'étonnante histoire du nom des mammifères écrit avec Pierre Avenas, est publié aux éditions Robert Laffont en version poche. À lire également de Henriette Walter : L'aventure des langues en Occident L'aventure des mots français venus d'ailleurs. Et la chronique Ailleurs nous emmène cette semaine à Rome avec Sam Stourdzé, directeur de l'Académie de France à Rome : la villa Médicis ! un lieu pour les artistes depuis plus de trois siècles ! C'est dans cette magnifique villa que des artistes viennent s'installer pour une année pour développer leurs projets artistiques. Écrivains, vidéastes, compositeurs : ils sont seize chaque année à passer un an avec une bourse ! Et l'été venant, c'est la période où les visiteurs peuvent voir ce qui s'est imaginé, fabriqué dans les ateliers avec une exposition intitulée Changer la prose du monde, un titre magnifique extrait d'un vers de la poétesse italienne Amelia Rosseli disparue il y a peu ! Une exposition à voir jusqu'au 8 septembre ! Programmation musicale : L'artiste Vincent Delerme avec le titre Si beau.
durée : 00:51:50 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Depuis l'Antiquité romaine, pharaons, reines et rois égyptiens sont source de fascination, tant en Occident qu'en Égypte même. Le goût mamelouk du Caire médiéval séduit également les collectionneurs et architectes du XIXe siècle. Comment expliquer la longévité de l'égyptomanie ? - réalisation : Alexandre Manzanares - invités : Mercedes Volait Chercheuse à l'INHA, l'Institut national d'histoire de l'art; Frédéric Mougenot Conservateur des antiquités et céramiques au Palais des Beaux-Arts de Lille
Intervention du dimanche 15 juin 2025 par Muhammad Vâlsan Propos sur le symbolisme de l'abeille dans les diverses formes traditionnelles, et sur la relation entre miel et révélation coranique. Muhammad Vâlsan est le fils de Michel Vâlsan (Cheikh Mustafâ ‘Abd al-‘Azîz) grand interprète d'Ibn ‘Arabî en Occident. Directeur des éditions Science sacrée, il vient de publier un premier tome sur l' « Œuvre complète de Michel Vâlsan – Textes publiés dans les Études Traditionnelles de 1948 à 1953 ». A l'instar de son père, il poursuit un travail de transmission basée principalement sur l'enseignement de René Guénon (Cheikh ‘Abd al-Wâhid Yahyâ). Sa connaissance des saintes écritures et des textes inspirés dans leurs structures particulières lui permet d'aborder certaines de leurs applications possibles dans le domaine des sciences et des arts. Il en donne régulièrement un aperçu aux étudiants de l'École Nationale d'Architecture de Marrakech (ENAM) où il est enseignant. Investi dans le dialogue inter-religieux, il participe à de nombreuses conférences internationales. Exerçant par ailleurs le métier d'apiculteur et élevant des pur-sang arabes, il s'intéresse beaucoup au symbolisme animal. Pour plus informations: consciencesoufie.com/
Chez IGGY reçoit André Magnin, fondateur de la galerie d'art MAGNIN-A. André Magnin a fait de la conservation des arts et des cultures du monde son combat. Le galeriste a parcouru le globe pour dénicher et exposer des artistes. Il a aussi été un des acteurs et témoins de la naissance de la hype autour de la création africaine (musique, art contemporain, mode) en Occident. De cette ferveur, sont nés des soupçons de néocolonialisme et un sentiment de méfiance. André nous parle sans détour, sur fond de manifestation féministe
La presse congolaise en fait ses gros titres : « Accord de paix RDC Rwanda : un pas décisif vers la stabilité », titre le Journal de Kinshasa, qui parle d'une « étape majeure » et résume les grandes lignes de l'accord trouvé mercredi à Washington, notamment « le respect mutuel de l'intégrité territoriale, l'interdiction totale des hostilités », ou encore « le désarmement et le désengagement des groupes armés non-étatiques ». De son côté, Le Maximum parle d'un « pré-accord », « arraché par Washington », estimant que « cet accord global a été obtenu grâce à la pugnacité de la médiation américaine ». « Pour l'oncle Sam », poursuit le Maximum, « il n'y a plus place désormais pour les tergiversations habituelles dans les négociations devant aboutir à la pacification de la région des Grands Lacs, perturbée de manière incessante par l'activisme militaro- économique du régime de Paul Kagamé ». La presse rwandaise évoque également ce « projet d'accord de paix », c'est le cas du New Times, qui précise que « le texte de l'accord, devrait être signé par les ministres des deux pays le 27 juin ». Et maintenant l'Iran ! Le coup de gueule de Pierre Sané, dans Sénéplus. Un texte de l'ancien haut fonctionnaire de l'ONU et secrétaire général d'Amnesty International, intitulé : « Bombarder une intention ». Pierre Sané évoque l'histoire récente et interroge : « N‘avaient-ils pas évoqué « les armes de destruction massive en Irak, malgré les dénégations de Saddam Hussein, appuyés par les rapports des inspecteurs des Nations Unies (…) une fois qu'ils ont détruit l'Irak et n'ont rien trouvé, ils ont insisté sur « l'intention » que Saddam Hussein aurait eue de s'en procurer ». « Je passe sur la Libye, la Syrie, l'Afghanistan, la Côte d'Ivoire, mensonges puis matraquages médiatiques » poursuit Pierre Sané, qui s'exclame « Et maintenant, l'Iran ! ». « Depuis 30 ans », dit-il, « Benyamin Netanyahu répète que l'Iran est à 15 jours de produire sa bombe et qu'Israël a le droit de se défendre « préemptivement », en déclenchant une intervention outrageusement illégale, soutenue par un Occident en total effondrement moral ». Pierre Sané qui conclut ainsi : « Nous savons que tout ce qui se construit sur le mensonge ne peut pas durer. L'empire du mensonge est en train de s'écrouler (…) Pendant ce temps, l'extermination systématique du peuple palestinien se poursuit avec une ferveur toute coloniale et une cruauté assumée ». Travel ban On reste au Sénégal avec l'affaire des visas américains refusés à plusieurs basketteuses sénégalaises. Les basketteuses devaient rejoindre plusieurs de leurs collègues, déjà arrivées aux États-Unis, pour un stage d'entraînement avant l'Afrobasket, qui aura lieu en Côte d'Ivoire du 25 juillet au 3 août . Comment interpréter cette décision ? Babacar N'diaye, le président de la Fédération Sénégalaise de Basket explique sobrement, dans Sénégal 7 : « l'Ambassade des États-Unis n'a accepté que les renouvellements de visa, les nouvelles demandes ont été rejetées, dont celles de cinq joueuses qui sont actuellement à Dakar ». Une affaire prise très au sérieux en haut lieu, puisque c'est le premier ministre Ousmane Sonko, lui-même, qui « a annoncé l'annulation du stage de préparation de l'équipe féminine aux États-Unis ». « Ce stage sera désormais organisé à Dakar, dans un cadre souverain et propice à la performance de nos athlètes » déclare ainsi Ousmane Sonko. Propos repris par Sénégo, qui salut « une déclaration ferme et engagée ». De son côté, Jeune Afrique évoque « la vague annoncée du "travel ban" américain et estime que « le Sénégal semble avoir déjà expérimenté la nervosité administrative américaine dans le secteur du sport (…) Jeune Afrique rappelle que le « travel ban » de Donald Trump, impliquerait « les ressortissants de 25 pays africains qui pourraient être interdits de voyage aux États-Unis ». 25 pays, dont le Sénégal.
Capitale de la Géorgie, la ville de Tbilissi nous embarque tour à tour en Orient, en Occident et en Russie. Des bains chauds à la forteresse de Narikala en passant par le quartier de Metekhi, Monumental vous propose de découvrir lʹhistoire de Tbilissi. Avec Nina Iamanidzé, Docteur en histoire de lʹArt.
durée : 00:28:50 - Une histoire de... - Née et éduquée comme une femme, Herculine-Abel Barbin voit son identité réassignée au genre masculin à l'âge adulte. Son autobiographie, témoignage unique d'une personne intersexe au XIXᵉ siècle en Occident, dévoile la souffrance d'exister hors des normes sexuelles et sociales. - invités : Gérard Noiriel Historien, directeur d'études à l'EHESS, spécialiste de l'immigration et de l'histoire de la classe ouvrière.
durée : 00:28:50 - Une histoire de... - Née et éduquée comme une femme, Herculine-Abel Barbin voit son identité réassignée au genre masculin à l'âge adulte. Son autobiographie, témoignage unique d'une personne intersexe au XIXᵉ siècle en Occident, dévoile la souffrance d'exister hors des normes sexuelles et sociales. - invités : Gérard Noiriel Historien, directeur d'études à l'EHESS, spécialiste de l'immigration et de l'histoire de la classe ouvrière.
À première vue, cela pourrait sembler monotone. Louis IX, Louis XIV, Charles V, Philippe Auguste, Henri IV… La monarchie française semble s'être limitée à une poignée de prénoms, répétés encore et encore pendant plus de mille ans. Mais derrière cette apparente routine se cache une véritable stratégie politique, religieuse et symbolique.Tout commence au haut Moyen Âge. Les rois mérovingiens, puis carolingiens, portaient déjà des prénoms issus de leur lignée, mais c'est avec les Capétiens, à partir de 987, que s'installe une logique durable de recyclage dynastique des prénoms. Le but ? Ancrer le pouvoir dans la continuité. En répétant les mêmes noms, les rois affirment qu'ils sont les héritiers légitimes de leurs prédécesseurs et qu'ils incarnent une même autorité royale, au-delà des générations.Prenons Louis, par exemple. Ce prénom devient central après le règne de Louis IX, plus connu sous le nom de Saint Louis, canonisé en 1297. À partir de là, porter le nom de Louis, c'est revendiquer une dimension sacrée, presque divine, du pouvoir. C'est se présenter comme un roi pieux, juste, protecteur de la foi et du royaume. Il n'est donc pas étonnant que ce prénom ait été attribué à 18 rois de France.Charles renvoie quant à lui à Charlemagne (Carolus Magnus), figure fondatrice de la royauté chrétienne en Occident. Un roi nommé Charles invoque donc l'image d'un conquérant, d'un unificateur, d'un empereur. Ce n'est pas anodin si Charles VII est celui qui met fin à la guerre de Cent Ans, ou si Charles V est surnommé “le Sage”.Le prénom Philippe, popularisé par Philippe Auguste, roi capétien du XIIe siècle, connote l'autorité forte, la centralisation du pouvoir, et l'expansion du territoire royal. D'autres Philippe suivront, en écho à cette figure d'un roi bâtisseur.Quant à Henri, il s'impose à la Renaissance et renvoie à Henri IV, premier roi bourbon, artisan de la paix religieuse et du renouveau monarchique après les guerres de Religion. Là encore, reprendre son prénom, c'est s'inscrire dans cette image de réconciliation et de renouveau.Ce choix de prénoms n'a jamais été laissé au hasard. Il s'agissait d'une forme de “branding” royal avant l'heure, une signature politique destinée à rassurer le peuple et les élites : le roi qui monte sur le trône n'est pas un inconnu, c'est un nouveau chapitre d'une même histoire.Ainsi, la répétition des prénoms royaux en France n'est pas une routine, mais un acte de pouvoir. Une manière de dire que le roi n'est jamais vraiment un individu, mais un rôle, une fonction, un héritage incarné. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À première vue, cela pourrait sembler monotone. Louis IX, Louis XIV, Charles V, Philippe Auguste, Henri IV… La monarchie française semble s'être limitée à une poignée de prénoms, répétés encore et encore pendant plus de mille ans. Mais derrière cette apparente routine se cache une véritable stratégie politique, religieuse et symbolique.Tout commence au haut Moyen Âge. Les rois mérovingiens, puis carolingiens, portaient déjà des prénoms issus de leur lignée, mais c'est avec les Capétiens, à partir de 987, que s'installe une logique durable de recyclage dynastique des prénoms. Le but ? Ancrer le pouvoir dans la continuité. En répétant les mêmes noms, les rois affirment qu'ils sont les héritiers légitimes de leurs prédécesseurs et qu'ils incarnent une même autorité royale, au-delà des générations.Prenons Louis, par exemple. Ce prénom devient central après le règne de Louis IX, plus connu sous le nom de Saint Louis, canonisé en 1297. À partir de là, porter le nom de Louis, c'est revendiquer une dimension sacrée, presque divine, du pouvoir. C'est se présenter comme un roi pieux, juste, protecteur de la foi et du royaume. Il n'est donc pas étonnant que ce prénom ait été attribué à 18 rois de France.Charles renvoie quant à lui à Charlemagne (Carolus Magnus), figure fondatrice de la royauté chrétienne en Occident. Un roi nommé Charles invoque donc l'image d'un conquérant, d'un unificateur, d'un empereur. Ce n'est pas anodin si Charles VII est celui qui met fin à la guerre de Cent Ans, ou si Charles V est surnommé “le Sage”.Le prénom Philippe, popularisé par Philippe Auguste, roi capétien du XIIe siècle, connote l'autorité forte, la centralisation du pouvoir, et l'expansion du territoire royal. D'autres Philippe suivront, en écho à cette figure d'un roi bâtisseur.Quant à Henri, il s'impose à la Renaissance et renvoie à Henri IV, premier roi bourbon, artisan de la paix religieuse et du renouveau monarchique après les guerres de Religion. Là encore, reprendre son prénom, c'est s'inscrire dans cette image de réconciliation et de renouveau.Ce choix de prénoms n'a jamais été laissé au hasard. Il s'agissait d'une forme de “branding” royal avant l'heure, une signature politique destinée à rassurer le peuple et les élites : le roi qui monte sur le trône n'est pas un inconnu, c'est un nouveau chapitre d'une même histoire.Ainsi, la répétition des prénoms royaux en France n'est pas une routine, mais un acte de pouvoir. Une manière de dire que le roi n'est jamais vraiment un individu, mais un rôle, une fonction, un héritage incarné. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'occident moderne s'est construit un rapport ambivalent avec la guerre. Tour à tour tragédie de l'Histoire ou acte d'héroïsme sacrificiel. Les puissances industrielles ont également excellé dans l'art de la mise à distance des conflits, dans le temps, l'espace et l'esprit. Dans ce contexte, comment saisir les racines historiques des guerres et les liens qu'elles entretiennent avec notre présent? Peut être en écoutant ce troisième et dernier épisode de la série consacrée aux Désirs guerriers de la modernité titre du livre signé aux éditions du Seuil par la philosophe Deborah Brosteaux, membre du Centre de recherche sur l'Expérience de la Guerre à l'ULB . Nicolas Bogaerts boucle avec son invitée l'exploration de notre rapport ambigu à la puissance, à la mémoire, au réel, à la violence, dont les racines on l'a vu, plongent au coeur des conflits majeurs du 20e siècle. Après les ruines cachées de la seconde guerre mondiale, après l'héroïsme exacerbé, euphorique et fauché par la mitraille de 14-18, le silence traumatique laisse place au cinéma notamment à des représentations divergentes de la réalité des conflits. Aujourd'hui, ce même silence nous étreint lorsqu'il s'agit de comprendre les articulations qui ont mené aux conflits qui aujourd'hui ensanglantent le monde. On va tenter de comprendre tout cela retour au 20 e siècle avec Stefan Zweig, Déborah Brosteau et Nicolas Bogaerts. Sujets traités : Occident, guerre, Héros, conflits, seconde guerre mondiale, Stefan Zweig Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 25, c'est la journée internationale de l'Afrique. BSG rediffuse à cette occasion cet épisode de NOMEN, l'un des 4 petits frères de Baleine sous Gravillon. Le Lion n'a pas toujours été le "roi des animaux" en Occident. Jusqu'au 12e siècle, l'Ours était sur tous les blasons, symbole des rois et des puissants. Mais voilà, le lion a pris sa part... Photo vignette: ©Nicolas Orillard-Demaire _______
Captīvus līberātus Richardus Grenell, lēgātus Americānus, nūntiāvit sē Iōsēphum St. Clair, cīvem Americānum quem Venetiolānī vinculīs ā mēnse Novembrī tenuerant, in Americam reduxisse. Mēnse Iānuāriō Grenell sex aliōs cīvēs redūxerat. Terror in Vasintōniā urbe Ēlīas Rodriguez, vir Sicagēnsis trigintā annōs nātus, reus est homicidiī. Fertur enim Vasintōniae (in urbe Columbiae prōvinciae) extrā mūsēum Iūdaicum duōs Isrāēlītās, quī in sēde lēgātiōnis muneribus fungī solēbant, occīdisse; quī et, dum comprehendēbātur, identidem clamābat ut Palaestīna līberārētur. Foederālis Sedes Investīgandō nuntiāvit sē certiōrem factam esse Rodriguez nōnnulla scrīpsisse, quae vidērentur terrōrem in Isrāēlītās prōmōvēre; necnōn participem fuisse gregum quī extrēmīs partibus sinistrīs favērent. Colloquia inter Russōs et Ūcrāīnēnsēs Colloquia prīma, quae post trēs annōs inter magistrātūs Russōrum et Ūcrāīnēnsium habita sunt, post duās hōrās nōn sine fructū sunt ad fīnem perducta. Cōnsēnsī enim sunt lēgātī mille utrīusque gentis captīvārum līberāre, quae mūtua remissiō erit hūius bellī maxima. Russī autem magistrātūs dīxērunt colloquia sibi placuisse, sē porro velle pergere cum Ūcrāīnēnsibus dē pāce conciliandā colloquī. Coniūrātī in Ceirum Starmer In Britanniā duo hominēs, Rōmānus Lavynovych Ūcrāīnēnsis et Stanislaus Capiuc Romāniānus in occidentālī Ūcrāīnā nātus, reī sunt cōniūrātiōnis adversum Ceirum Starmer: nam tria incendia fēcērunt in locīs, ubi Ceirus Starmer, minister prīmārius Britannōrum, ōlim habitāverat. Incertum est, ob quam causam illī incendia fēcerint. Eurovīsiō Basilēae in Cōnfoederātiōne Helveticā, Iōhannēs Pietsch, cantor Austriacus, victōriam tulit certāminis totīus Eurōpae, quod Eurovīsiō dīcitur. Pietsch, contrātenor altus quī “Amōrem Perditum” cecinit, spērat sē cum Conchīta Wurst, quae annō bis millēsimō quartō decimō palmam rettulit, praefūtūrum proximō certāminī, quod in Austriā habēbitur. Dan victor Comitiīs in Rōmāniā diē Sōlis habitīs, Nicūsor Dan victor ēvāsit. Geōrgius Simiōn, quī priōribus in comitiīs vidēbātur plūrimum pollēre, Nicūsōrī concessit, postquam falsō nūntiāverat sē victōrem esse. Magistrātūs autem Gallōrum negant id, quod Pavelus Durov, praefectus societātī Tēlegrammatī dictae, cūius ope hominēs clam atque ēlectronicē colloquuntur, accūsāvit, vidēlicet ā suīs speculātōribus postulātum esse, ut Tēlegramma arcēret hominēs dextrārum partium, quōminus dē rē politicā Rōmāniānōrum colloquerentur. Sed, cum rumor illīus postulātiōnis ortus esset, Simiōn dīxit sē rogātūrum esse ut iūdicēs, quī priōra comitia abrogāvissent propter rumōrem, quō Russī per TikTok comitia clam aggressī esse putābantur, etiam novissima comitia abrogārent propter similem rumōrem, quō Gallī per Tēlegramma comitia clam aggressī esse putābantur. Nāvis Cōrēāna statim dēmersa Diē Mercuriī, Chongjin in Cōrēā Boreālī, novissima nāvis bellica, quae in mare dēdūcēbātur, subitō coram multīs necnōn etiam Kim Jong-un ipsō ēversa naufrāgium fēcit. Kim ipse in nāvālia excanduit: nōn modo calamitātem esse sed crīmen negligentiæ, quæ dignitātem totīus gentis maculāret nec tolerātum īrī. Iussit porro nāvem, quae nunc mersa iacet, ante mēnsem Iūlium ē marī tollī reficīque. Ἡ ὀρύζα ἐν Ἰαπωνίᾳ ἀνατιμᾶται ἡ τῶν Ἰαπώνων πολιτῶν εὔνοια πρὸς τὸν Σιγηρέα Ἰσίβαν, τὸν τὴν μεγίστην ἐν Ἰαπωνίᾳ ἀρχὴν ἔχοντα, εἰς τὸ ἐλάχιστον κατήχθη, ὥστε ἔννεα μέρη τῶν πολιτῶν πρὸς Ἰσίβαν ἀγανακτοῦσι διὰ τὴν τῆς ὀρύζης ἐπιτίμησιν. ἡ γὰρ ὀρύζης τιμὴ σχεδὸν διπλασία ἐν τῷ αὐτῷ ἔτει γέγονεν. ὁ δὲ Τακεὺς Ἠτών, ὁ έπὶ τῇ γεωργίᾳ ἄρχων, μεγαλαυχήσας οὐδέποτε χρῆναι ἑαυτὸν, ὡς πολλὰ δῶρα δεχόμενον, ὀρύζαν πρίασθαι, τῇ μὲν Σελήνης ἡμέρᾳ συνέγνω τὸ τῆς ἀλογίας καὶ ὕβρεως ἁμάρτημα· τῇ δὲ Ἑρμοῦ ἠναγκάσθη τῆς ἀρχῆς ἀφίστασθαι. Κουαουτέμοκ τῇ Βροῦκλιν γεφύρᾳ συνέκρουσεν ἡμέρᾳ Κρόνου ἐν τῷ Νέῳ Ἐβοράκῳ μακρὰ ναῦς τοῦ Μεξικανικοῦ στόλου, Κουαουτέμοκ κεκλημένη, ἐκ τοῦ λιμένος ἀναχωρήσασα, ἐλαυνομένης δυνάμεως ἐκλιπούσης, πολλῷ ῥεύματι παλιμπρυμνηδὸν φερομένη, τῇ γεφύρᾳ τῇ Βροῦκλιν καλουμένῃ συνέκρουσεν. τῶν ναυτῶν, ὧν πολλοὶ ἐπὶ τῶν κεραιῶν ἵσταντο, ἀπέθανον μὲν δύο, ἐκομίσθησαν δὲ τραυματίαι δύο καὶ εἴκοσιν. τῆς μὲν νεὼς πάντες οἱ ἱστοὶ κατερράγησαν, ἡ δὲ Βροῦκλιν γεφύρα διὰ τὴν ἰσχὺν ἀβλαβὴς διαμένει. οἱ οὖν ἄρχοντες τοῦ Νέου Ἐβοράκου ζήτουσιν αἰτίαν τῆς συμφορᾶς. Brennus Legrānus diem obiit Brennus Legrānus, quī et Brian Reynold Bishop Anglicē nōminātus est, Britannus et strenuus fautor Latīnitātis vīvae, diem obiit. Quī nōn sōlum Latīnae linguae prōmovendae operam dedit sed etiam Volapüka linguae ūniversālis annō millēsimō nōningentēsimō octōgēsimō quartō creātus est septimus praeses, quī cifal eō sermōne vocātur. Vīxit annōs nōnāgintā et ūnum. Laudēs in Byrōnem Stayskal dicendae Byrōn Stayskal, professor ūtrīusque sermōnis quī saepissimē linguam Graecam nostrā in studiōrum Ūniversitāte docet, hōc annō acadēmicō peractō rude donābitur et in Colōrātam cīvitātem lārēs trānsferet. Septindecim enim annōs docuit apud Occidentālem studiōrum Ūniversitātem Vasintōniēnsem. Cūius gravis et melliflua vox nōnnullīs nōta est, quī Nūntiōs Latīnōs Vasintōniēnsēs auscultant. In quem laudēs dicentur quartā hōrā, secundō diē mēnsis Iūniī, in centēsimō vīcēsimō prīmō conclāvī aedium Milleriānārum.
C dans l'air l'invité du 22 mai 2025 avec Jean Cassegrain, PDG de Longchamp.L'annonce par Donald Trump de mesures douanières inquiète les patrons. Selon le président du Medef Patrick Martin, "des centaines de milliers d'emplois" seraient menacés en France, notamment dans les secteurs aéronautique et automobile. Sophie Primas, porte-parole du gouvernement, a annoncé que 28.000 entreprises françaises seraient impactées par les décisions du président américain.Dans ce contexte, Jean Cassegrain, PDG de Longchamp et petit-fils du fondateur, est notre invité. Il nous donnera sa vision du contexte commercial mondial, et nous expliquera comment son entreprise est impactée. Dans le secteur du luxe, beaucoup d'entreprises souffrent, en particulier en raison de la morosité de la consommation chinoise. L'an dernier, la marque Chanel a notamment vu ses ventes reculer de 4% et son résultat opérationnel chuter de 30 %.Il réagira aussi sur la façon dont le gouvernement français a réagi aux mesures annoncées par les États-Unis. Le président de la République avait demandé du "patriotisme" aux chefs d'entreprise, les incitant à suspendre leurs investissements aux Etats-Unis. Une demande qui a fait vivement réagir Bernard Arnault, PDG du groupe LVMH, entendu hier en commission au Sénat. "Il est très mauvais pour l'État de se mêler de la gestion des entreprises privées, ça mène à la catastrophe" a-t-il affirmé, ajoutant qu'il fallait que l'Europe négocie avec les États-Unis.Pour lui, la clé réside dans l'innovation, et l'investissement massif dans l'humain, les circuits courts, tout en proposant un modèle duplicable et universel. Il rejette également les solutions à l'ancienne, souvent proposées en Occident. "L'Occident doit intégrer que son modèle économique est complètement disqualifié", affirme-t-il, le symbole de tout cela étant la politique économique de Donald Trump, et la volonté de réindustrialisation à tout prix.
C dans l'air l'invité du 21 mai 2025 avec Philippe Dessertine, directeur de l'Institut des Haute finance, auteur de "L'Horizon des possibles", aux éditions Robert Laffont.Dans cet ouvrage, il fait le constat d'un monde confronté à des bouleversements majeurs : vieillissement de la population, dérèglement climatique...et d'un cycle industriel, vieux de 250 ans, inadapté au monde actuel. "L'espèce humaine a changé et le modèle économique est désormais inadapté", écrit-il, ajoutant "il a été créé il y a 250 ans pour une humanité différente, plus jeune".Philippe Dessertine, directeur de l'institut de Haute finance, propose des solutions pour penser différemment, et mesurer le progrès par de nouveaux indicateurs, pour sortir d'une conception à l'ancienne de la croissance. Considérer l'espérance de vie en bonne santé, mais aussi repenser le système financier pour accélérer la transition écologique. Il appelle aussi à réinventer les villes, et la mobilité, en appelant se tourner vers les communautés locales. Pour lui, la clé réside dans l'innovation, et l'investissement massif dans l'humain, les circuits courts, tout en proposant un modèle duplicable et universel. Il rejette également les solutions à l'ancienne, souvent proposées en Occident. "L'Occident doit intégrer que son modèle économique est complètement disqualifié", affirme-t-il, le symbole de tout cela étant la politique économique de Donald Trump, et la volonté de réindustrialisation à tout prix.
Piqués par un mystique, Walid Ben Selim et Ariana Vafadari s'offrent un été en pente douce. Et sacré. Notre 1er invité est Walid Ben Selim, Le nom à retenir de la collection printemps-été 2025 ! Aux vastes horizons de la poésie soufie…Chanteur humaniste et compositeur aux formes multiples, amoureux de la poésie à laquelle il dédie son parcours artistique, créateur du collectif artistique N3rdistan, Walid Ben Selim est né à Casablanca un soir de Septembre 1984, dans la vieille médina, entre le port commercial et la criée. Élève doué et impertinent qui s'inspire des paradoxes de la société et de l'insoumission dès son enfance. Il est élevé par sa mère, avocate engagée dans les causes sociales et militante de gauche, qui fut à la fois sa référence et son soutien dans sa passion pour la musique et qui l'inscrit à l'âge de 6 ans au Conservatoire de Casablanca. Il quitte le Maroc en 2003, après avoir été l'un des fondateurs du mouvement « Nayda », pour rejoindre la France où il poursuit ses études et sa passion.Here and Now « Ici et maintenant, entre les débris du chose et du rien nous vivant dans les faubourgs de l'Éternité » DarwichCe sont des encres enchantées qui ont noirci des feuilles millénaires, des mots, des vers et des paroles de sages, Ibn Arabi, Rumi, Ibn Fared, Kabir, quand la poésie « soufie » se chante en Occident et rejoint la sérénité du bouddhisme pour nous relier à nos sources et à nos ancêtres.Titres joués : Ati, Nasma, Ici et Maintenant (Darwich), Kama Tachaa et Océans d'amour.► Album Here & Now (Nuun Music 2024)Site Musiques Métisses 2025Walid Ben Selim x Angoulême Site Walid Ben Selim. Puis nous recevons Ariana Vafadari et la créatrice du festival Sacré Sound Laurence Haziza#création, conversation entre Ariana Vafadari et Walid Ben Selim. Leur chant et leur univers font écho aux mémoires anciennes et aux vibrations contemporaines tissant un pont entre les âmes et les traditions réinventées. Mezzo-soprano franco-iranienne, Ariana Vafadari puise dans les textes sacrés zoroastriens et la musique classique, portée par une quête de liberté. Walid Ben Selim, chanteur-poète, fait dialoguer les vers d'Ibn Arabi et de Rûmi, inscrivant son souffle dans la tradition soufie pour rapprocher le spirituel des cœurs. Cette collaboration dépasse la musique : elle est rituelle, symbolique. Une rencontre qui relie les âges, l'intime et le collectif, la ferveur ancienne et les âmes en quête. Cette création se veut être un espace où le chant devient invocation, méditation, où la musique unit l'Orient et l'Occident. Marraine et parrain de cette édition, ils initient une nouvelle tradition : le passage chanté d'une édition à l'autre. Leur performance sera une offrande, une invitation à l'écoute, à la contemplation d'une conversation qui transcende les frontières et les appartenances. À la joie d'un chant talisman dans un lieu où les prières s'élèvent encore. Ils seront accompagnés par le pianiste Julien Carton. Concert 4 juin 2025 Église Notre-Dame des Blancs Manteaux, Paris.Au sujet du Sacré Sound festivalCe festival est l'aboutissement d'une longue expérience de la directrice et fondatrice Laurence Haziza, qui dirige depuis 20 ans le festival Jazz'N'Klezmer.Forte de cette expérience, Laurence crée le Sacré Sound Festival et suscite la rencontre des musiques actuelles avec celles inspirées de croyances et de traditions. Elle imagine un espace d'échanges artistiques où dialoguent spirituel et festif et où les contraires se répondent.L'idée du festival : mêler le sacré aux musiques actuelles, faire jouer ensemble des artistes ailleurs empêchés, ici protégés et offrir une musique qui parle à tous, quelle que soit son origine, sa culture, son âge.La 1ère édition en 2024 fut un succès et l'occasion de réaliser que le public est curieux de métissage et rêve de paix et de fraternité. Bienvenue à la 2ème édition !Site Sacré Sound Site Ariana Vafadari.Titres joués : Ardvi Sura, Rahayam, Incantation, Atash.
Piqués par un mystique, Walid Ben Selim et Ariana Vafadari s'offrent un été en pente douce. Et sacré. Notre 1er invité est Walid Ben Selim, Le nom à retenir de la collection printemps-été 2025 ! Aux vastes horizons de la poésie soufie…Chanteur humaniste et compositeur aux formes multiples, amoureux de la poésie à laquelle il dédie son parcours artistique, créateur du collectif artistique N3rdistan, Walid Ben Selim est né à Casablanca un soir de Septembre 1984, dans la vieille médina, entre le port commercial et la criée. Élève doué et impertinent qui s'inspire des paradoxes de la société et de l'insoumission dès son enfance. Il est élevé par sa mère, avocate engagée dans les causes sociales et militante de gauche, qui fut à la fois sa référence et son soutien dans sa passion pour la musique et qui l'inscrit à l'âge de 6 ans au Conservatoire de Casablanca. Il quitte le Maroc en 2003, après avoir été l'un des fondateurs du mouvement « Nayda », pour rejoindre la France où il poursuit ses études et sa passion.Here and Now « Ici et maintenant, entre les débris du chose et du rien nous vivant dans les faubourgs de l'Éternité » DarwichCe sont des encres enchantées qui ont noirci des feuilles millénaires, des mots, des vers et des paroles de sages, Ibn Arabi, Rumi, Ibn Fared, Kabir, quand la poésie « soufie » se chante en Occident et rejoint la sérénité du bouddhisme pour nous relier à nos sources et à nos ancêtres.Titres joués : Ati, Nasma, Ici et Maintenant (Darwich), Kama Tachaa et Océans d'amour.► Album Here & Now (Nuun Music 2024)Site Musiques Métisses 2025Walid Ben Selim x Angoulême Site Walid Ben Selim. Puis nous recevons Ariana Vafadari et la créatrice du festival Sacré Sound Laurence Haziza#création, conversation entre Ariana Vafadari et Walid Ben Selim. Leur chant et leur univers font écho aux mémoires anciennes et aux vibrations contemporaines tissant un pont entre les âmes et les traditions réinventées. Mezzo-soprano franco-iranienne, Ariana Vafadari puise dans les textes sacrés zoroastriens et la musique classique, portée par une quête de liberté. Walid Ben Selim, chanteur-poète, fait dialoguer les vers d'Ibn Arabi et de Rûmi, inscrivant son souffle dans la tradition soufie pour rapprocher le spirituel des cœurs. Cette collaboration dépasse la musique : elle est rituelle, symbolique. Une rencontre qui relie les âges, l'intime et le collectif, la ferveur ancienne et les âmes en quête. Cette création se veut être un espace où le chant devient invocation, méditation, où la musique unit l'Orient et l'Occident. Marraine et parrain de cette édition, ils initient une nouvelle tradition : le passage chanté d'une édition à l'autre. Leur performance sera une offrande, une invitation à l'écoute, à la contemplation d'une conversation qui transcende les frontières et les appartenances. À la joie d'un chant talisman dans un lieu où les prières s'élèvent encore. Ils seront accompagnés par le pianiste Julien Carton. Concert 4 juin 2025 Église Notre-Dame des Blancs Manteaux, Paris.Au sujet du Sacré Sound festivalCe festival est l'aboutissement d'une longue expérience de la directrice et fondatrice Laurence Haziza, qui dirige depuis 20 ans le festival Jazz'N'Klezmer.Forte de cette expérience, Laurence crée le Sacré Sound Festival et suscite la rencontre des musiques actuelles avec celles inspirées de croyances et de traditions. Elle imagine un espace d'échanges artistiques où dialoguent spirituel et festif et où les contraires se répondent.L'idée du festival : mêler le sacré aux musiques actuelles, faire jouer ensemble des artistes ailleurs empêchés, ici protégés et offrir une musique qui parle à tous, quelle que soit son origine, sa culture, son âge.La 1ère édition en 2024 fut un succès et l'occasion de réaliser que le public est curieux de métissage et rêve de paix et de fraternité. Bienvenue à la 2ème édition !Site Sacré Sound Site Ariana Vafadari.Titres joués : Ardvi Sura, Rahayam, Incantation, Atash.
Le président du Ghana John Mahama a fait sensation cette semaine à Abidjan, en Côte d'Ivoire, quand il a appelé les investisseurs à venir forer du pétrole dans son pays « comme s'il n'y avait pas de lendemain ». Pourquoi une telle frénésie et une telle impatience ? Il y a l'effet Donald Trump, bien sûr, mais pas seulement. Benjamin Augé est chercheur associé au programme Afrique et au programme Énergie climat à l'Institut français des relations internationales (Ifri). Il nous donne quelques clés au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : À l'Africa CEO Forum d'Abidjan cette semaine, le président ghanéen John Mahama a fait sensation quand il a appelé les investisseurs à venir pomper un maximum de pétrole chez lui, « comme s'il n'y avait pas de lendemain », a-t-il précisé. Qu'est-ce que vous en pensez ? Benjamin Augé : Je pense que c'est très classique de tous les dirigeants de pays producteurs, l'objectif est de produire le plus vite possible. Et John Mahama, qui vient d'arriver au pouvoir, a besoin de revenus significatifs. Et donc c'est assez classique que dans le sillage de l'arrivée de Trump au pouvoir, qui justement va faire son possible pour augmenter encore la production pétrolière de son pays, et bien à l'image de Trump, il essaie de suivre ses traces. Et donc l'objectif est de produire jusqu'à la dernière goutte. Quand il y a une rentabilité par rapport à un gisement, c'est d'essayer de faire en sorte que des investisseurs viennent pour trouver de nouveaux gisements pour que la production puisse à nouveau remonter. Et c'est vrai qu'il a compris que l'enveloppe globale pour les hydrocarbures a tendance à diminuer et que donc les investisseurs sont de plus en plus difficiles à convaincre d'investir dans certains pays, notamment dans des pays compliqués. Et donc il est nécessaire de tout faire pour faire en sorte que ces investisseurs viennent, en l'occurrence au Ghana.Oui, parce qu'il y a pas mal de banques européennes et américaines qui sont sous pression de leurs opinions publiques et qui n'osent plus investir dans le pétrole et le gaz. C'est ça ? Exactement. Tout gros investissement, on peut parler aussi d'investissement au Mozambique, sur Mozambique LNG avec Total, est très compliqué parce que vous avez plusieurs pays qui sont impliqués et les ONG environnementales sont en Occident à faire beaucoup, beaucoup de pression pour que leurs banques n'investissent pas dans ces projets-là. Et donc ça devient de plus en plus compliqué… Avec une enveloppe globale pour le pétrole et le gaz qui diminue et avec un nombre d'acteurs qui se dirigent de moins en moins sur les hydrocarbures qui n'ont plus vraiment la cote.Alors le Ghana n'est pas le seul pays africain à nourrir de grandes ambitions gazières et pétrolières. Il y a son voisin ivoirien, il y a le Sénégal, il y a la Mauritanie. Est-ce que ces grands projets d'hydrocarbures sont compatibles avec la lutte contre le changement climatique et le développement des énergies renouvelables ?C'est une discussion très complexe parce que, à partir du moment où vous faites des découvertes pétrolières et gazières, l'objectif c'est de les mettre en production. Il n'y a aucun pays au monde qui a réussi à faire en sorte que des projets avec des découvertes et avec des financements ne se développent pas dans les hydrocarbures. L'Équateur a essayé de faire ça, c'est-à-dire en disant « Chevron a fait des découvertes, on ne les développe pas si les organisations internationales nous donnent l'équivalent en revenus », et finalement, évidemment, Chevron a développé parce que personne n'a proposé de solution. Donc, tous les pays que vous avez cités, leur objectif, c'est de produire au maximum du pétrole et du gaz. Et les barils qui ont été découverts ne vont pas être transformés en énergie électrique parce que l'énergie électrique va venir des renouvelables.Donc les énergies renouvelables, ça va permettre justement de donner de l'énergie pour ces pays-là. Donc, plus vous faites de l'énergie renouvelable dans ces pays-là, plus vous avez une capacité d'exportation des hydrocarbures. C'est tout à fait la stratégie des gros pays producteurs, notamment dans le Golfe, comme l'Arabie saoudite, qui construisent d'énormes fermes solaires justement pour leur électricité propre, pour pouvoir continuer à exporter le plus grand nombre de barils de pétrole.Alors, au cours de son intervention à l'Africa CEO Forum d'Abidjan, le président ghanéen a fait cet aveu : « J'ai honte de dire que seulement 2,7 % de l'énergie que consomme le Ghana provient des énergies renouvelables, notamment du solaire ». Est-ce que l'énergie verte, ce n'est pas encore un gadget ? En fait, ce sont des énergies qui ne sont pas continues. Donc c'est difficile de stocker cette électricité. Et les hydrocarbures permettent justement d'avoir une énergie continue plutôt bon marché et donc on va plutôt à la facilité. Donc c'est en grande partie pour ça qu'il y a encore une très grande majorité des centrales en Afrique qui sont au pétrole, au gaz et évidemment, encore pire, au charbon qui est encore plus rentable. Donc c'est une question de rentabilité, de facilité, d'investissement et aussi du fait que vous avez de l'énergie en continu contrairement à l'énergie renouvelable.Et du coup, est-ce que beaucoup de dirigeants africains et européens ne se disent pas à voix basse que le gaz, le pétrole ou le charbon, comme vous dites, ont encore de beaux jours devant eux ? Oui, en fait, clairement, les hydrocarbures ont encore plusieurs décennies de production, ça, c'est absolument évident. Et donc on va avoir certainement une production qui va commencer à décroître dans les années 2030-2035, mais ça ne veut pas du tout dire qu'on va arrêter de consommer du pétrole et du gaz. En tout cas, pour le pétrole, il risque d'y avoir une courbe descendante dans les années 2030. Et pour le gaz, ça risque d'être encore plus tard. Donc, on est vraiment sur une industrie dont la fin est difficile à prévoir, mais clairement, il y a facilement encore trois décennies devant nous de production.
Les désirs guerriers de la modernité, épisode 1 Comment comprendre l'ambivalence de notre rapport à la guerre, quand elle semble si lointaine dans le temps et l'espace? Comment saisir les racines historique des guerres les liens qu'elles entretiennent entre elles et avec notre présent? Depuis les euphories de 1914 noyée dans les tranchées jusqu'aux conflits récents en passant par les ruines cachées de la seconde guerre mondiale et les images nocturnes de la guerre du Golfe, l'Occident a développé un art subtil de la distanciation : géographique, politique, affective. Une manière de neutraliser les émotions, arnacher les récits et parfois même de sublimer la violence au nom du progrès. Que nous dit cette posture sur notre rapport à la puissance, à la mémoire, au réel ? Chercheuse en philosophie à l'ULB, membre du Centre de recherche sur l'Expérience de la Guerre et autrice des Désirs guerriers de la modernité (éditions du Seuil) Deborah Brosteaux, interroge l'ambivalences de nos imaginaires et des récits historiques autour des conflits du 20e siècle. Sujets traités : guerre, modernité, tranchée, seconde guerre mondiale, Golfe, Occident, violence Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Président syrien par intérim Ahmed Al-Charaa a été reçu aujourd'hui à l'Elysée par Emmanuel Macron. C'est le premier déplacement en Europe de l'homme fort de la Syrie. Cette visite intervient alors que des exactions contre des minorités kurdes et alaouites ont eu lieu en Syrie. Alors que recherche la France en invitant Al-Charaa à l'Elysée ? Quels sont les objectifs du Président syrien, pour qui il s'agit du premier déplacement en Occident ?
C'était samedi dernier. Donald Trump a lancé aux journalistes de la Maison Blanche : « Nous avons, je crois, une excellente nouvelle à venir avec le Rwanda et le Congo. Je pense que vous allez voir la paix dans ces deux pays ». Est-ce à dire que le président américain s'intéresse beaucoup plus au continent africain qu'on le pensait il y a 100 jours, à son arrivée au pouvoir ? Jeffrey Hawkins a été ambassadeur des États-Unis en Centrafrique. Aujourd'hui, il est chercheur associé à l'IRIS, l'Institut des Relations Internationales et Stratégiques, et enseigne à Sciences Po Paris. RFI : Jeffrey Hawkins, bonjour. Il y a 100 jours, vous nous disiez que Donald Trump risquait de se désintéresser totalement du continent africain. Aujourd'hui, est-ce que vos prédictions se réalisent ?Jeffrey Hawkins : C'est déjà un peu tôt pour dire, mais des signes sont toujours, à mon sens, aussi mauvais qu'avant. D'abord, il y a eu la destruction de la coopération américaine, donc de l'USAID, un outil qui était extrêmement important en Afrique, un outil pour les États-Unis, pour la diplomatie américaine. En même temps, il y a eu d'autres programmes aussi démolis par l'administration Trump et on parle aussi de réformes au sein du département d'État. Pour l'instant, on n'a pas trop de détails, mais on parle certainement de fermeture de quelques ambassades américaines en Afrique. Et aussi, on a parlé d'un mémorandum qui circulait au sein du département, où on parlait même d'abolir le Bureau pour l'Afrique au sein du département d'État. Ça, je ne sais pas si ça va arriver, mais ça, c'est mauvais signe.Alors, il y a une exception dans tout ce tableau, c'est la région des Grands Lacs, puisque, samedi dernier, Donald Trump a déclaré : « Nous avons, je crois, une excellente nouvelle à venir avec le Rwanda et le Congo. Je pense que vous allez voir la paix au Rwanda et au Congo ». Oui, je pense que l'intérêt de Donald Trump pour les matières premières et notamment les minéraux de terres rares est incontestable. Mais malgré tout le bruit qu'on a fait et malgré un certain investissement ces derniers temps par Massad Boulos, qui est le représentant de Trump et pour le Moyen-Orient et pour l'Afrique et qui a un peu fait le déplacement sur le continent récemment, il faut rester prudent. Avec cette annonce de déclaration de principe, oui, il y a un intérêt et il y a des discussions. Mais je pense qu'il faut rester très prudent parce que, quand on sait le conflit au Congo, dans les Grands Lacs, c'est très compliqué. Donc entre faire des déclarations de principe, entre faire un peu le tour des capitales et arriver vraiment à une paix durable, il y a quand même pas mal de pas à faire.Il y a juste deux ans, c'était en mars 2023, l'opposant rwandais Paul Rusesabagina [le héros de Hôtel Rwanda, NDLR] a été libéré par les autorités rwandaises sous pressions américaines. Est-ce que le président des États-Unis, quel qu'il soit, n'est pas le seul dans le monde à pouvoir faire pression sur Paul Kagame ?Bon, ça je ne sais pas. Et entre faire libérer une seule personne et notamment quelqu'un qui est un tout petit peu connu en Occident et demander un changement structurel de sa façon de gérer sa politique étrangère vis-à-vis du Congo, c'est quand même un écart assez important.Alors dans cette annonce de samedi dernier, Donald Trump a ajouté : « On va investir plus de 6 milliards de dollars dans le corridor angolais de Lobito, qui permettra essentiellement de transporter de magnifiques minerais depuis le Congo, l'Angola et plusieurs autres pays ». Dans ce cas de figure, n'est-on pas dans la continuité de la politique de Joe Biden qui était allé en Angola, c'était en décembre dernier ?Et justement, ce projet de corridor de Lobito, ça ne date pas de Trump, hein ! C'est une initiative qui est là depuis quelque temps, mais se concentrer sur un ou deux projets, simplement pour avoir accès à des matières premières, ça ne constitue pas une politique globale.Mais comme il est en difficulté sur Gaza et sur l'Ukraine, est-ce que Donald Trump ne se penche pas sur les Grands Lacs pour trouver enfin un succès diplomatique à mettre à son actif ?Je dois dire que je me suis posé la question aussi, mais je pense que Donald Trump, comme ses prédécesseurs, va trouver que le conflit dans les Grands Lacs, c'est aussi épineux que Gaza ou l'Ukraine et tout ça, c'est très compliqué. Et ce qu'il faudrait, c'est vraiment un engagement diplomatique de longue haleine, ce qui ne caractérise pas en général la diplomatie trumpienne.Et vous ne faites pas confiance actuellement à messieurs Marco Rubio et Massad Boulos pour trouver la solution ?Non, franchement, pour l'instant, une déclaration de principe, une discussion sur l'accès des compagnies minières américaines qui sont de moins en moins présentes d'ailleurs sur le sol congolais… Entre cela et vraiment mener à bien tout un processus de paix qui implique énormément d'acteurs domestiques et internationaux, ça ce n'est pas pour demain. Donc si Donald Trump cherche une petite victoire diplomatique pour briguer un prix Nobel, je pense qu'il faudra qu'il regarde ailleurs.Jeffrey Hawkins, merci.À lire aussiÀ la Une: Trump et l'Afrique À lire aussiTrump à la Maison Blanche, impact particulier pour l'Afrique australe
durée : 00:58:39 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Quand le modèle du village est-il apparu en Occident et de quelle manière les communautés villageoises s'organisent-elles ? En quoi l'exercice du pouvoir au village est-il bien souvent le fruit de compromis et de négociations entre paysans et seigneurs ? - réalisation : Thomas Beau - invités : Nicolas Carrier professeur d'histoire du Moyen Âge à l'Université Lyon 3; Laurent Feller professeur émérite d'histoire du Moyen Âge à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne