Countries that identify themselves with an originally European shared culture
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L'antenne International Security and Defense (ISD) de SONU est ravie de vous présenter notre projet de l'année 2025 : un reportage sur la montée des extrêmes en Europe.Comment expliquer la montée des extrêmes en Europe ? Quels sont les enjeux que cette percée bouscule ? Pourquoi parler « d'extrêmes » ? Quel avenir pour la politique européenne ?Nous allons essayer de répondre à ces questions grâce à ce documentaire regroupant les avis et expertises de cinq spécialistes de milieux professionnels différents :Vincent Desportes est Général de division de la 2ème section de l'armée de terre française, conférencier et diplomate. Vincent Desportes est un ancien général de l'armée française et un expert en réflexion stratégique et en affaires internationales. Il a dirigé l'École de guerre et est spécialiste des affaires stratégiques et militaires. Il est également connu pour ses interventions en tant que conférencier et pour ses ouvrages sur le leadership et la stratégie militaire.Aurélien Duchêne est consultant en géopolitique et défense, chargé d'études à Euro Créative et enseignant à l'ILERI. Il est l'auteur de "Russie : la prochaine surprise stratégique ?" (2021) et "La Russie de Poutine contre l'Occident" (2024). Chroniqueur sur LCI, il intervient aussi sur France Culture et la Radio télévision suisse. Spécialiste des questions internationales, il publie dans Le Figaro, Le Point, Les Échos et tient un blog d'analyse géopolitique.Alexandre Negrus est un expert en géopolitique et relations internationales, enseignant à l'IEGA (Institut d'Études Géopolitiques et Internationales). Il est reconnu pour ses analyses approfondies sur les dynamiques géopolitiques contemporaines et ses interventions dans divers médias. Spécialiste des questions de sécurité et de stratégie internationale, il apporte une perspective éclairée sur les enjeux mondiaux actuels.Noam Titelman est économiste, diplômé de l'Université Pontificale Catholique du Chili, où il a présidé la Fédération étudiante. Il est également titulaire d'un master en méthodes de recherche sociale ainsi que d'un doctorat, tous deux obtenus à la London School of Economics and Political Science. Actuellement chercheur postdoctoral à Sciences Po, il apporte un regard comparatif sur les enjeux liés à la montée des extrêmes en Amérique Latine.Paulina Astroza Suárez est avocate, diplômée de l'Université de Concepción au Chili. Elle est également titulaire d'un diplôme en relations internationales et sciences politiques, d'un master en sciences politiques et relations internationales, ainsi que d'un doctorat en sciences politiques et sociales, obtenus à l'Université catholique de Louvain. Professeure de droit international public, de relations internationales et d'intégration politique européenne, elle est également fondatrice et directrice du Centre d'études européennes de l'Université de Concepción.L'équipe à l'origine de ce projet s'est organisée autour de principes journalistiques primordiaux : neutralité et compréhension zénithale du sujet. Ce projet a nourri notre année par les recherches et discussions passionnantes autour de l'organisation et des interviews que nous avons menées.Nous espérons que cette immersion dans ce sujet souvent très politisé et complexe enrichira votre compréhension de l'actualité européenne et internationale.Nous tenons à accorder une attention particulière au caméraman et monteur du reportage : David Roman est un membre actif très talentueux qui a permis l'existence du projet en passant des heures à « dérusher » et à travailler sur la forme du reportage. Il a notamment été responsable de toute la partie post-production en collaboration créative avec la chargée de projet, Louise Vandepoortaele.Merci également à tous les membres ayant participé au projet : Letizia Rault-Sampiero, Lisa Charbonnier, Elodie Constant, Emma Argaud, Emma Labens, Patricia remy et Mélissa Trellu.
Nous sommes le 28 mai 2012, le pape Benoît XVI annonce la proclamation, comme docteur de l'Eglise, d'Hildegarde Von Bingen. Elle devient ainsi la quatrième femme à endosser ce titre après Catherine de Sienne, Thérèse d'Avila et Thérèse de Lisieux. Hildegarde fut l'une des figures les plus renommées de son temps, auteure d'ouvrages précurseurs d'idées à venir en matière de physiologie, grande connaisseuse de la pharmacopée, elle utilisait tout ce que la nature pouvait lui offrir en matière de remèdes. Visionnaire, prophète, médecin, nonne … qui était Hildegarde Von Bingen ? Sophie Glansdorff,historienne spécialisée dans l'histoire du Haut Moyen Age en Occident. Sujets traités : Hildegarde von Bingen, Benoît XVI, proclamation, docteur de l'Eglise, Catherine de Sienne, Thérèse d'Avila, Thérèse de Lisieux,Visionnaire, prophète, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis deux décennies, la Chine s'impose comme le principal partenaire économique du continent africain. Investissements massifs dans les infrastructures, prêts colossaux, présence grandissante d'entreprises chinoises : quels sont les moteurs de cette offensive économique ? Est-ce une réelle opportunité pour les pays africains ou une nouvelle forme de dépendance ? Décryptage des enjeux stratégiques, économiques et géopolitiques de cette montée en puissance chinoise face à un Occident en perte d'influence avec John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement et associé de la banque Cité Gestion. Ecorama du 25 juillet 2025, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Samedi 26 juillet 2025, commence le nouveau cycle de lectures « Ça va, ça va le monde ! ». Depuis plus de dix ans, RFI fait découvrir des textes et des auteurs ou autrices de théâtre vivant en Afrique, dans les Caraïbes ou au Proche-Orient et écrivant en français pour raconter un monde multilingue et pluriculturel. Chaque année, six textes sont lus en public au Festival d'Avignon, et enregistrés pour diffusion en direct et en vidéo sur Facebook ; puis sur les antennes de RFI le samedi à 17h05, à partir du 26 juillet 2025 jusqu'au 30 août 2025. Des textes engagés, toutes portes ouvertes sur le monde, sa désespérance ou ses conflits, que l'on soit à Beyrouth, Damas, Antananarivo ou Kinshasa. Mais toujours, pointe une note d'humour, une ironie, un éclat de langue qui font l'originalité et la force de ces écritures des Suds. Invité.e.s Hala Moughanie, autrice et dramaturge franco-libanaise née en 1980. Elle a vécu une quinzaine d'années à Paris avant de retourner à Beyrouth en 2003 où elle travaille comme enseignante et journaliste, dans le milieu de la culture et de l'humanitaire. Elle a été lauréate du Prix RFI Théâtre en 2015 pour son texte Tais-toi et creuse. Son dernier texte Le Ruban a été joué dans le cadre des lectures. C'est difficile de se dire qu'on va écrire alors que tout s'écroule autour de moi. [...] Il fallait pourtant exprimer cette rage, cette tristesse et questionner le rôle de l'art face aux bombes. Une pièce écrite au rythme des bombardements dont Beyrouth a été le théâtre, ces derniers mois, et qui raconte une réunion au sein du ministère de la Culture du Liban pour décider qui va couper le ruban lors d'une cérémonie officielle, juste après le cessez-le-feu... mais la guerre est-elle vraiment finie ? Comment continuer à vivre en pleine guerre ? Mon texte n'est pas là pour briser un silence, mais pour questionner le milieu de la culture et des arts, dans un monde qui permet un génocide. L'artiste a l'obligation de gueuler ! L'artiste n'a pas le droit de vivre coupé des réalités politiques et sociales. Or, en particulier en Occident, les artistes ont un avis sur tout, mais n'ont aucune idée de ce qui se passe ailleurs, ils ne sont pas informés ! C'est aussi un texte qui nomme les dizaines de milliers de morts à Gaza. L'autrice utilise le terme de génocide plusieurs fois dans son texte. Un mot qui fait débat aujourd'hui en Occident selon les dires de l'autrice. Wael Kadour, auteur syrien né en 1981. Il a quitté la Syrie en 2011 au début de la guerre civile pour la Jordanie avant de rejoindre la France en 2016. Il écrit en arabe. Je pense que j'écris en arabe pour garder le lien avec ma langue maternelle. Cela me permet de nommer au plus juste. Son texte Braveheart qui raconte les hallucinations d'une jeune femme écrivaine en exil qui imagine que son bourreau bénéficie, lui aussi, d'un exil politique, a été lu à Avignon. Il mêle le réel et l'imaginaire. Pendant ce contexte de guerre, souvent la violence est plus forte que l'imagination. Tout se mélange : réalité et fiction. L'artiste doit garder la capacité de raconter la réalité, qui est très complexe. Lectures d'Avignon du cycle « Ça va, ça va le monde ! » sur notre antenne tous les samedis à partir du 26 juillet 2025 jusqu'au 30 août 2025. - 26/07/2025 : Enfant, de Gad Bensalem (Madagascar), lauréat du Prix Théâtre RFI 2024. - 02/08/2025 : Silence, d'Israël Nzila (République Démocratique du Congo). - 09/08/2025 : Petit Guide illustré pour illustre grand guide, d'Edouard Elvis Bvouma (Cameroun). - 16/08/2025 : Chèvres, de Liwaa Yazii (Syrie). Traduit de l'arabe par Leyla-Claire Rabih et Jumana Al-Yasiri avec le soutien de la maison Antoine Vitez. - 23/08/2025 : Le Ruban, de Hala Moughanie (Liban). - 30/08/2025 : Braveheart, de Wael Kadour (Syrie). Traduit de l'arabe par Simon Dubois avec le soutien de la Maison Antoine Vitez.
Samedi 26 juillet 2025, commence le nouveau cycle de lectures « Ça va, ça va le monde ! ». Depuis plus de dix ans, RFI fait découvrir des textes et des auteurs ou autrices de théâtre vivant en Afrique, dans les Caraïbes ou au Proche-Orient et écrivant en français pour raconter un monde multilingue et pluriculturel. Chaque année, six textes sont lus en public au Festival d'Avignon, et enregistrés pour diffusion en direct et en vidéo sur Facebook ; puis sur les antennes de RFI le samedi à 17h05, à partir du 26 juillet 2025 jusqu'au 30 août 2025. Des textes engagés, toutes portes ouvertes sur le monde, sa désespérance ou ses conflits, que l'on soit à Beyrouth, Damas, Antananarivo ou Kinshasa. Mais toujours, pointe une note d'humour, une ironie, un éclat de langue qui font l'originalité et la force de ces écritures des Suds. Invité.e.s Hala Moughanie, autrice et dramaturge franco-libanaise née en 1980. Elle a vécu une quinzaine d'années à Paris avant de retourner à Beyrouth en 2003 où elle travaille comme enseignante et journaliste, dans le milieu de la culture et de l'humanitaire. Elle a été lauréate du Prix RFI Théâtre en 2015 pour son texte Tais-toi et creuse. Son dernier texte Le Ruban a été joué dans le cadre des lectures. C'est difficile de se dire qu'on va écrire alors que tout s'écroule autour de moi. [...] Il fallait pourtant exprimer cette rage, cette tristesse et questionner le rôle de l'art face aux bombes. Une pièce écrite au rythme des bombardements dont Beyrouth a été le théâtre, ces derniers mois, et qui raconte une réunion au sein du ministère de la Culture du Liban pour décider qui va couper le ruban lors d'une cérémonie officielle, juste après le cessez-le-feu... mais la guerre est-elle vraiment finie ? Comment continuer à vivre en pleine guerre ? Mon texte n'est pas là pour briser un silence, mais pour questionner le milieu de la culture et des arts, dans un monde qui permet un génocide. L'artiste a l'obligation de gueuler ! L'artiste n'a pas le droit de vivre coupé des réalités politiques et sociales. Or, en particulier en Occident, les artistes ont un avis sur tout, mais n'ont aucune idée de ce qui se passe ailleurs, ils ne sont pas informés ! C'est aussi un texte qui nomme les dizaines de milliers de morts à Gaza. L'autrice utilise le terme de génocide plusieurs fois dans son texte. Un mot qui fait débat aujourd'hui en Occident selon les dires de l'autrice. Wael Kadour, auteur syrien né en 1981. Il a quitté la Syrie en 2011 au début de la guerre civile pour la Jordanie avant de rejoindre la France en 2016. Il écrit en arabe. Je pense que j'écris en arabe pour garder le lien avec ma langue maternelle. Cela me permet de nommer au plus juste. Son texte Braveheart qui raconte les hallucinations d'une jeune femme écrivaine en exil qui imagine que son bourreau bénéficie, lui aussi, d'un exil politique, a été lu à Avignon. Il mêle le réel et l'imaginaire. Pendant ce contexte de guerre, souvent la violence est plus forte que l'imagination. Tout se mélange : réalité et fiction. L'artiste doit garder la capacité de raconter la réalité, qui est très complexe. Lectures d'Avignon du cycle « Ça va, ça va le monde ! » sur notre antenne tous les samedis à partir du 26 juillet 2025 jusqu'au 30 août 2025. - 26/07/2025 : Enfant, de Gad Bensalem (Madagascar), lauréat du Prix Théâtre RFI 2024. - 02/08/2025 : Silence, d'Israël Nzila (République Démocratique du Congo). - 09/08/2025 : Petit Guide illustré pour illustre grand guide, d'Edouard Elvis Bvouma (Cameroun). - 16/08/2025 : Chèvres, de Liwaa Yazii (Syrie). Traduit de l'arabe par Leyla-Claire Rabih et Jumana Al-Yasiri avec le soutien de la maison Antoine Vitez. - 23/08/2025 : Le Ruban, de Hala Moughanie (Liban). - 30/08/2025 : Braveheart, de Wael Kadour (Syrie). Traduit de l'arabe par Simon Dubois avec le soutien de la Maison Antoine Vitez.
Pista falsă a președintelui Dan și un mare semnal de alarmă (SpotMedia) - Omul care a făcut 800 de angajări în sistemul public face dezvăluiri din interior: „La stat nu e suficient să pui pe cineva care se pricepe” (HotNews) - Ce șanse sunt ca măsuri precum condiționarea restituirii permisului de plata taxelor să treacă de CCR (Adevărul) - Mută Executivul presiunea pe bănci pentru a reduce costurile în imobiliare? (Ziarul Financiar) - România, țara unde meseria se fură, nu se învață. Poate învățământul dual să șteargă rușinea de a ne da copiii „la profesională”? (Panorama) Bine ați revenit în comunism! Cum a ajuns Ceaușescu personajul pozitiv al poveștii noastre? (Republica) Două treimi dintre români cred că Ceaușescu a fost un lider bun pentru țară și numai 24% dintre ei cred că Ceaușescu a fost un lider rău. E greu să citești informația asta și să mergi mai departe ca și cum nimic special nu s-ar fi întâmplat. E greu pentru că aceste două treimi din societatea românească înseamnă enorm. Ne-am trezit, la aproape patru decenii de la Revoluție, în situația în care ajungem să ne raportăm la un dictator care ne-a chinuit părinții și bunicii ca la un lider bun de țară. Deci, practic, cel care trimitea Securitatea să te bată dacă aveai câteva inele de aur în casă sau dacă spuneai ceva frumos despre Occident a fost, din punctul de vedere al foarte multor români, un lider bun de țară. E halucinant. Războiul informațional fix din etapa asta a început: cultivarea nostalgiei pentru trecutul comunist. Un Ceaușescu tolerabil sau chiar agreabil e un loc perfect pentru debutul unor manipulări mai complexe, mai sofisticate. Când un dictator devine suportabil pentru populație, atunci populația aceea începe să aibă propriile probleme morale. Integral, în Republica. Pista falsă a președintelui Dan și un mare semnal de alarmă (SpotMedia) Cu un PSD dispus să meargă pe calea naționalismului, așa cum a anunțat președintele partidului Sorin Grindeanu, un AUR ajuns la 40 de procente și multiple planuri de dezinformare și manipulare extremistă atât în online, cât și în offline, cu rețeta folosită și pentru a crea fenomenul Călin Georgescu, președintele a avut ca prioritate de început de mandat nuanțarea legionarismului și fascismului, pentru a nu ostiliza unul din cele două grupuri sociale pe care Nicușor Dan le consideră dominante. Unul dintre aceste grupuri a devenit masă de manevră pentru forțe distructive, toxice, de tipul celor care pun în scenă nu doar campanii de manipulare și isterie colectivă în social media, dar și acte de violență și anarhie în offline, cum a fost gestul de a bloca o autostradă, duminică. E un serios semnal de alarmă, pentru punerea în scenă a unui fals război civil, o strategie pe care Rusia o poate folosi la București, după cum a avertizat recent istoricul Cosmin Popa. Continuarea, pe pagina SpotMedia. INTERVIU VIDEO Omul care a făcut 800 de angajări în sistemul public face dezvăluiri din interior: „La stat nu e suficient să pui pe cineva care se pricepe” / Riscurile la schimbările anunțate de Bolojan (HotNews) „Joburile la stat sunt singura sursă de venit, de influență și putere a partidelor. Altceva nu au”, afirmă George Butunoiu, unul dintre cei mai vechi headhunteri din România, specializat și în recrutări pentru instituții publice, într-un interviu la podcastul HotSpot de la HotNews. El afirmă că schimbările anunțate de Bolojan nu pot fi făcute fără să fie modificate și „câteva legi sau câteva zeci de legi”. Oferă și exemple concrete, inclusiv de bonusuri de sute de mii de euro. „Singura rațiune a existenței partidelor politice sunt joburile de la stat”, mai spune el. George Butunoiu vorbește, la podcastul HotSpot, despre modalitățile în care partidele controlează numirile la companiile de stat: criterii scrise cu dedicație, selecții trucate, contracte favorabile exclusiv celui angajat. ANALIZĂ Ce șanse sunt ca măsuri precum condiționarea restituirii permisului de plata taxelor să treacă de CCR (Adevărul) Pachetul de reformă al administrației publice locale, care va fi gata până la finalul lunii iulie, anunță și o măsură prin care cei care nu și-au plătit datoriile la stat să nu își poată recupera permisul de conducere. Mai mult, Executivul vrea să introducă măsura suspendării permisului auto în cazul neachitării amenzilor. Pe scurt, experții chestionați de Adevărul punctează că măsura nu ar avea șanse de trecere de Curtea Constituțională. Explicație e simplă, spun aceștia: dreptul de a conduce nu poate fi îngrădit dintr-un alt motiv față de cele prevăzute în legislație. Mută Executivul presiunea pe bănci pentru a reduce costurile în imobiliare? (Ziarul Financiar) Creşterea TVA de la 9% la 21% pentru apartamentele de sub 120.000 de euro şi de la 19 la 21% pentru restul scumpeşte imobilele, dar costul total ar putea fi ţinut în frâu de bănci. O analiză comparativă realizată de un specialist în creditare arată că, pentru ca impactul noii cote de TVA să fie complet absorbit în condiţiile unui credit ipotecar standard, DAE (Dobânda Anuală Efectivă) ar trebui să scadă cu aproximativ un punct procentual, potrivit consultanţilor imobiliari, scrie Ziarul Financiar. România, țara unde meseria se fură, nu se învață. Poate învățământul dual să șteargă rușinea de a ne da copiii „la profesională”? (Panorama) Panorama a stat de vorbă cu specialiști, antropologi și profesori pentru a găsi un răspuns iar singura soluție care mai poate salva Cenușăreasa sistemului educațional românesc pare să fie învățământul profesional dual, care începe timid să fie prezent în opțiunile elevilor de gimnaziu. Conform calendarului admiterii la liceu 2025, mâine se publică lista liceelor la care au fost repartizați elevii. Cu un an în urmă, sub 15% dintre absolvenții de gimnaziu au mers în învățământul profesional. Pentru mulți dintre ei nu a fost o alegere, ci pur și simplu n-au avut de ales. Iar asta atrage – încă – multă stigmă în România. În opinia antropologului Bogdan Iancu, lector universitar doctor la Departamentul de Sociologie al SNSPA, rușinea de a fi „la profesională” e dată de o combinație între prestigiul social scăzut, dublat de devalorizarea muncii în sectorul industrial și artizanal.
Aujourd'hui dans le podcast, nous sommes à une journée de connaître les sentences de Tamara Lich et de Chris Barber, deux des organisateurs du convoi des camionneurs à Ottawa en 2022. La Couronne a demandé une peine de prison de 7 ans pour chacun des individus pour une accusation de méfait, alors que plusieurs autres cas plus graves ont entraîné des sentences plus légères. Sommes-nous à la veille de voir les tout premiers prisonniers politiques de l'histoire moderne du Canada ?DANS LA PARTIE PATREON, on commence en écoutant un succès souvenir du président américain Donald Trump avec le président serbe, suivi d'un extrait de la première intervention publique d'Hunter Biden, le fils de Joe Biden depuis l'élection. Ensuite, on écoute l'ancienne co-porte-parole de Québec Solidaire Françoise David qui tente d'expliquer pourquoi la gauche est en recul en Occident. On termine en écoutant un extrait du podcast de Rémi Villemure Il reste du monde où il demande à l'ethnonationaliste Alexandre Cormier-Denis s'il est un agent provocateur payé de près ou de loin par le fédéral.0:00 Intro1:26 Invitation importante !3:04 De longues listes des candidatures7:15 Tamara Lich : future prisonnière politique ?19:11 Historique du procès21:35 Comparaisons d'autres cas24:39 Le cas d'Akashkumar Khant34:53 On est toujours les méchants de l'histoire37:32 À venir dans le Patreon
REDIFF - En pleine saison des mariages, c'est sûrement une question qui vous est déjà passée par la tête : d'où vient cette tradition selon laquelle il faudrait se marier en blanc ? Une vieille tradition encore largement respectée aujourd'hui en Occident... Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un chasse-mouches en queue de lion devenu l'un des symboles les plus marquants du pouvoir de Kamuzu Banda. Médecin formé en Occident, le père de l'indépendance du Malawi cultivait pourtant l'image d'un chef profondément enraciné dans les traditions locales. Un nationaliste culturel assumé, qui n'apparaissait jamais sans cet accessoire singulier - à la fois outil cérémoniel, signe d'autorité et instrument de mise en scène politique. Il le brandissait partout. Lors des cérémonies officielles, des rassemblements politiques, ou même à sa descente d'avion… Le fouet à queue de lion ne quittait jamais Hastings Kamuzu Banda. À l'image de son costume trois-pièces à l'anglaise ou de son chapeau homburg, porté à la manière d'un Winston Churchill, cet accessoire faisait partie intégrante de sa silhouette présidentielle. Le chercheur Chikondi Chidzanja de l'université de Stellenbosch s'en souvient : « Lorsqu'il se rendait au palais, il était dans une voiture décapotable et agitait son fouet à queue de lion. Pour nous, enfants des écoles, c'était un moment d'excitation. On répétait : “Aujourd'hui, on va voir Kamuzu Banda !” » Mais ce n'était pas un geste improvisé, souligne l'historien John Lwanda : « La main droite partait vers la gauche, puis vers le haut, puis vers la droite… Ce n'était pas un geste lancé au hasard, comme tu ferais lors d'un match de foot ». Le fouet servait aussi à projeter l'image d'un libérateur, explique Chrispin Mphande, enseignant à l'université de Mzuzu : « On l'appelait le Lion du Malawi. Certains allaient jusqu'à le voir comme un Messie, surtout après sa nomination à vie dans les années 1970. Le fouet symbolisait ce pouvoir : celui de l'homme qui a vaincu le colon et libéré le pays ». À lire aussiOù en est le Malawi 60 ans après son indépendance? Un symbole de pouvoir, mais aussi d'identité. Formé aux États-Unis et au Royaume-Uni, Kamuzu Banda voulait paraître comme un dirigeant enraciné dans les traditions africaines. Chikondi Chidzanja : « Kamuzu, il avait étudié en Occident, mais pour ne pas être perçu comme un étranger, il devait aussi incarner l'Africain. Alors le fouet est devenu le symbole de cet ancrage culturel ». Dès 1962, l'objet apparaît dans ses mains. Il lui aurait été offert par un autre père de l'indépendance, le Kényan Jomo Kenyatta. Mais sous le régime à parti unique de Kamuzu Banda, nul n'était autorisé à le porter, sauf lui. John Lwanda : « On ne pouvait pas se promener avec un fouet en disant qu'on était guérisseur. On se faisait arrêter ». Aujourd'hui encore, l'objet fascine. Il en aurait existé plusieurs : en poils de buffle, de lion ou de cheval... Mais la dernière version est bien connue, affirme l'historien John Lwanda : « Le dernier fouet était une vraie queue de lion, avec un manche en ivoire ». Cette version a été confiée à l'université de médecine qu'il a fondée, la Kamuzu University of Health Sciences. Elle est encore utilisée lors des remises de diplômes. Un enseignant la passe au-dessus des têtes des jeunes médecins, comme pour balayer l'ignorance, et consacrer leur entrée dans le savoir. Une manière de prolonger, dans le rituel universitaire, la portée symbolique d'un objet devenu emblème du pouvoir.
Presa europeană salută, în general, decizia președintelui american Donald Trump de a sprijini Ucraina, inclusiv cu rachete Patriot. Este analizat și ultimatumul de 50 de zile până la un armistițiu, adresat Rusiei. Însă nu toți comentatorii sunt optimiști. ”Donald Trump ia act de propriul eșec în războiul din Ucraina. El promite arme pentru Kiev și sancțiuni pentru Moscova”, titrează Le Monde. ”O parte din anturajul său prezent luni în Biroul Oval fusese martoră, sau chiar participase, în cazul vicepreședintelui său, la mustrările severe adresate președintelui ucrainean. Autoproclamat adversar al asistenței militare americane către Kiev, J.D. Vance a păstrat tăcerea de data aceasta”. The Irish Times notează că „insistența lui Trump că SUA nu vor plăti pentru arme va contribui mult la liniștea opoziției vocale din cadrul mișcării sale MAGA față de orice implicare directă a SUA în război.” (Sursa: Eurotopics) „Este dificil de știut cu precizie cât de mari ar trebui să fie cheltuielile militare pentru a face diferența și a-l obliga pe Vladimir Putin să ia în considerare un armistițiu”, analizează cotidianul britanic The Guardian, adăugând că, totuși, „orice sumă de peste 10 miliarde de dolari ar trimite un semnal puternic Moscovei, având în vedere cele 67 de miliarde de dolari deja plătite Ucrainei de Joe Biden în aproape trei ani”. Același ziar constată că ”încercările lui Putin de șantaj nuclear, care l-au tulburat atât de tare pe Joe Biden, sunt demne de dispreț. Dacă ar avea curajul, NATO l-ar putea băga înapoi pe Putin în cutia lui În schimb, ”o înfrângere pentru Ucraina și o înțelegere în termenii hegemonici ai lui Putin ar fi o înfrângere pentru Occident în ansamblu - un eșec strategic care ar prevesti o eră de conflict permanent și tot mai extins în întreaga Europă.” Ziarul belgian Le Soir constată că ucrainenii au învățat să trăiască cu „valurile de atacuri cu drone rusești, iar pe de altă parte, cu salvele mediatice ale lui Donald Trump care rezonează în mass-media globală ca un foc de tun”. Cât despre Zelenski, ziarul belgian observă că ”după ce a demonstrat, în Biroul Oval, în timpul altercației din 28 februarie, că nu este pregătit să îngenuncheze în fața nimănui”, acesta a ales cartea ”concilierii și a dialogului cu omologul său american”. (Sursa. Courrier International). Ceva mai sceptic, Frankfurter Allgemeine Zeitung nu vede nicio schimbare majoră în gândirea lui Trump: Trump ”dorește să transfere costul armelor către europeni. Ceea ce înseamnă că Europa va trebui probabil să plătească și mai mult pentru Kiev decât a făcut-o până acum. Nu toți miniștrii de finanțe ai continentului și-au dat seama încă de acest lucru. Și Trump nu este interesat ca Ucraina să câștige, așa cum a cerut Biden. Ceea ce își dorește este un acord de pace și un Premiu Nobel. Dar fără concesii semnificative din partea Kievului, este greu de imaginat că va obține ceva din toate acestea.” (Sursa: Eurotopics) Ziarul italian La Stampa vede o problemă în termenul limită de 50 de zile stabilit de Trump: ”Cu alte cuvinte, America va permite armatei ruse să profite din plin de vară pentru a-și continua ofensiva în care Kremlinul își investește toate resursele”.
Podcast Méditer l'Évangile, le Psaume ou la Lecture du jour en audio ¦ Prie en chemin
Aujourd'hui, nous sommes le vendredi 11 juillet et nous fêtons saint Benoît, patron de l'Europe. Au début du 6ème siècle, période de crise liée à la fin de l'empire romain, saint Benoît a fondé de nombreux monastères, devenus foyers de développement spirituel, culturel et économique en Occident. Au début de ce temps de prière, je me rends présente avec tout mon être pour rencontrer le Seigneur qui m'attend. Comme saint Benoît y invite dans sa règle, je prête l'oreille de mon cœur. Je demande la grâce de grandir en paix... Chaque jour, retrouvez 12 minutes une méditation guidée pour prier avec un texte de la messe ! A retrouver sur l'application et le site www.prieenchemin.org. Musiques : Benedikto-Saint Benoît de Abbaye de Dzogbegan (Togo) interprété par Bénédictines de Dzogbegan - Liturgie monastique en pays d'Afrique - Togo © ADF-Bayard Musique ; Come my way de Rizza interprété par Rizza - River of peace © Creative Commons Youtube Audio Library.
Cette semaine, j'ai le privilège d'accueillir Jeanne Pouget, professeure et formatrice de professeur de yoga, journaliste et co-créatrice du blog Citta Vritti, ainsi que contributrice au magazine Esprit Yoga. Avec sa double casquette d'enseignante et de journaliste, Jeanne nous apporte une perspective unique et nuancée sur le monde du yoga actuel, cherchant à observer et comprendre les faits sans être binaire.Son parcours est singulier, marqué par des formations en Inde et en France, mais aussi par une expérience immersive dans les milieux du bien-être et du New Age en Asie, notamment à Koh Phangan, en Thaïlande. Cette expérience lui a permis de développer une approche critique et distanciée, soulignant les dissonances cognitives et les limites d'un secteur parfois trop axé sur la performance ou l'exploitation.Ensemble, nous déconstruisons des concepts clés :L'évolution du yoga : De ses racines classiques, moins centrées sur le corps physique, au yoga contemporain mondialisé, souvent perçu comme une forme de gymnastique pour être "fit et flex". Jeanne explique comment la période coloniale et les interactions avec l'Occident ont remodelé la pratique, notamment en accentuant l'aspect postural et la force physique.Les "séries" et les figures emblématiques : Nous abordons l'émergence des séries routinisées (comme l'Ashtanga ou le Sivananda) et le parcours controversé de figures telles que Bikram Choudhury, dont les agissements ont été dénoncés comme contraires à l'éthique du yoga. Jeanne offre une réflexion sur la pédagogie traditionnelle parfois "brutale" et la nécessité de la transmission d'un héritage immatériel précieux.Yoga, féminisme et inclusion : Alors que le yoga s'est largement féminisé en Occident, nous questionnons s'il est pour autant intrinsèquement féministe. La discussion porte sur la représentation stéréotypée des corps (force pour les hommes, souplesse pour les femmes), le caractère élitiste et excluant des studios de yoga urbains, et l'importance de faire du yoga un espace véritablement inclusif pour tous, indépendamment du genre, de l'âge, de l'origine ou du corps.Le mythe de l'union : Jeanne nous révèle une perspective fascinante sur la racine du mot "yoga". Contrairement à l'idée largement répandue d'une pratique d'union, le texte fondateur, les Yoga Sutras de Patanjali, basés sur la philosophie Samkhya, suggéreraient plutôt une dissociation entre la nature matérielle et la pure conscience. Elle explique cette nuance complexe en la distinguant de l'Advaita Vedanta (non-dualité).C'est une invitation à comprendre le yoga au-delà des apparences, à naviguer entre tradition et modernité, et à cultiver une pratique personnelle, intime et non-jugeante, loin du business et de l'image médiatique. Une écoute essentielle pour quiconque souhaite approfondir sa relation au yoga avec discernement et authenticité.Merci pour votre fidélité !Pour aller plus loin, vous pouvez :Me suivre au quotidien sur Instagram ;Regarder ce podcast en vidéo sur Youtube ;Et me rejoindre dans mes prochains stages ici ou là !Retrouver toutes les actualités de Somatic Mind ;Soutenir ma création de contenu sur Patreon.Prenez soin de vous et à la semaine prochaine !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ils sont 600 millions dans le monde et sont les stars de vidéos sur internet. Les chats, ces petites boules de poils moustachues, dont les propriétaires sont accros, occupent le top 1 des animaux préférés des Français. Originaire du nord de l'Afrique, du Proche-Orient et d'Anatolie, le chat domestique a traversé les siècles pour se prélasser sur les canapés et gagner son statut de membre de la famille. Mais qu'en est-il sur d'autres continents où les animaux domestiques passent rarement le seuil des maisons ? Si le chat est aujourd'hui choyé en Occident, les humains ne vont-ils pas trop loin dans leur attachement ? Entre les déguisements douteux dont ils sont accoutrés, les bars à chat ou les croisements entre races, nos animaux de compagnie préférés subissent aussi les excentricités humaines. Cette émission est une rediffusion du 22/09/2023. Avec : Jérôme Attal, écrivain, compositeur et interprète. Auteur de Petit éloge des chats (Éditions Les Pérégrines, 2023) Éric Baratay, historien et professeur de l'Université Jean-Moulin de Lyon, spécialiste de l'histoire de l'animal, auteur notamment de Cultures félines (XVIIIè-XXIè siècle) : Les chats créent leur histoire (Seuil, 2021) Anne Andlauer, correspondante de RFI en Turquie, nous parle d'Istanbul, surnommée la ville des chats. En fin d'émission, un reportage de Charlie Dupiot à Beyrouth au Liban. C'est un lieu à part dans lequel nous emmène notre reporter. Au cœur d' «Aaliyah's Books», une librairie indépendante où se retrouve depuis 2016 une partie de la jeunesse de la capitale. À l'origine, deux amis passionnés de littérature et installés au Liban : William Dobson, Britannique, et Niamh, Fleming Farrell, Irlandaise. 7 ans après l'ouverture, dans ce café-bar-librairie, l'équipe est à l'image de la population libanaise.
Ils sont 600 millions dans le monde et sont les stars de vidéos sur internet. Les chats, ces petites boules de poils moustachues, dont les propriétaires sont accros, occupent le top 1 des animaux préférés des Français. Originaire du nord de l'Afrique, du Proche-Orient et d'Anatolie, le chat domestique a traversé les siècles pour se prélasser sur les canapés et gagner son statut de membre de la famille. Mais qu'en est-il sur d'autres continents où les animaux domestiques passent rarement le seuil des maisons ? Si le chat est aujourd'hui choyé en Occident, les humains ne vont-ils pas trop loin dans leur attachement ? Entre les déguisements douteux dont ils sont accoutrés, les bars à chat ou les croisements entre races, nos animaux de compagnie préférés subissent aussi les excentricités humaines. Cette émission est une rediffusion du 22/09/2023. Avec : Jérôme Attal, écrivain, compositeur et interprète. Auteur de Petit éloge des chats (Éditions Les Pérégrines, 2023) Éric Baratay, historien et professeur de l'Université Jean-Moulin de Lyon, spécialiste de l'histoire de l'animal, auteur notamment de Cultures félines (XVIIIè-XXIè siècle) : Les chats créent leur histoire (Seuil, 2021) Anne Andlauer, correspondante de RFI en Turquie, nous parle d'Istanbul, surnommée la ville des chats. En fin d'émission, un reportage de Charlie Dupiot à Beyrouth au Liban. C'est un lieu à part dans lequel nous emmène notre reporter. Au cœur d' «Aaliyah's Books», une librairie indépendante où se retrouve depuis 2016 une partie de la jeunesse de la capitale. À l'origine, deux amis passionnés de littérature et installés au Liban : William Dobson, Britannique, et Niamh, Fleming Farrell, Irlandaise. 7 ans après l'ouverture, dans ce café-bar-librairie, l'équipe est à l'image de la population libanaise.
Dans ce bestiaire écrit avec Pierre Avenas, la célèbre linguiste Henriette Walter nous raconte les anecdotes historiques et mythologies autour des mammifères. Pourquoi dit-on un spectacle «équestre» mais un «hippodrome» alors que tout vient du mot... cheval qui vient du latin «caballus» ? Pourquoi le «lièvre» a-t-il donné naissance à l'un des patronymes les plus répandus en France ? Connaissez-vous le point commun entre un chat et le dieu grec Eole ? L'étonnante histoire du nom des mammifères écrit avec Pierre Avenas fourmille d'anecdotes passionnantes sur le nom de quelque trois cents animaux, et les origines des mots peuvent parfois se croiser ! Les naturalistes du XVIIIè siècle, ou les habitants du pays d'où vient l'animal, ont nommé les animaux, et les histoires d'étymologie sont parfois surprenantes ! Les mots que portent les animaux me plaisent beaucoup. Cela m'amuse beaucoup de circuler d'un animal à l'autre. Lorsqu'on travaille en linguistique, on peut remonter les diverses époques jusqu'à la naissance du mot. L'étymologie, c'est un peu comme l'archéologie ! Invitée : Henriette Walter, née en 1929 à Sfax en Tunisie, est une linguiste et phonologue française d'origine italienne. Elle a grandi dans un environnement polyglotte. Elle a commencé par apprendre l'anglais avant de devenir linguiste. Elle a écrit de nombreux ouvrages consacrés à la phonologie, à la linguistique et aux mots. Elle a dirigé le Laboratoire de phonologie à l'École pratique des Hautes études. Présidente de la Société Internationale de la Linguistique Fonctionnelle. L'étonnante histoire du nom des mammifères écrit avec Pierre Avenas, est publié aux éditions Robert Laffont en version poche. À lire également de Henriette Walter : L'aventure des langues en Occident L'aventure des mots français venus d'ailleurs. Et la chronique Ailleurs nous emmène cette semaine à Rome avec Sam Stourdzé, directeur de l'Académie de France à Rome : la villa Médicis ! un lieu pour les artistes depuis plus de trois siècles ! C'est dans cette magnifique villa que des artistes viennent s'installer pour une année pour développer leurs projets artistiques. Écrivains, vidéastes, compositeurs : ils sont seize chaque année à passer un an avec une bourse ! Et l'été venant, c'est la période où les visiteurs peuvent voir ce qui s'est imaginé, fabriqué dans les ateliers avec une exposition intitulée Changer la prose du monde, un titre magnifique extrait d'un vers de la poétesse italienne Amelia Rosseli disparue il y a peu ! Une exposition à voir jusqu'au 8 septembre ! Programmation musicale : L'artiste Vincent Delerme avec le titre Si beau.
durée : 00:51:50 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Depuis l'Antiquité romaine, pharaons, reines et rois égyptiens sont source de fascination, tant en Occident qu'en Égypte même. Le goût mamelouk du Caire médiéval séduit également les collectionneurs et architectes du XIXe siècle. Comment expliquer la longévité de l'égyptomanie ? - réalisation : Alexandre Manzanares - invités : Mercedes Volait Chercheuse à l'INHA, l'Institut national d'histoire de l'art; Frédéric Mougenot Conservateur des antiquités et céramiques au Palais des Beaux-Arts de Lille
Intervention du dimanche 15 juin 2025 par Muhammad Vâlsan Propos sur le symbolisme de l'abeille dans les diverses formes traditionnelles, et sur la relation entre miel et révélation coranique. Muhammad Vâlsan est le fils de Michel Vâlsan (Cheikh Mustafâ ‘Abd al-‘Azîz) grand interprète d'Ibn ‘Arabî en Occident. Directeur des éditions Science sacrée, il vient de publier un premier tome sur l' « Œuvre complète de Michel Vâlsan – Textes publiés dans les Études Traditionnelles de 1948 à 1953 ». A l'instar de son père, il poursuit un travail de transmission basée principalement sur l'enseignement de René Guénon (Cheikh ‘Abd al-Wâhid Yahyâ). Sa connaissance des saintes écritures et des textes inspirés dans leurs structures particulières lui permet d'aborder certaines de leurs applications possibles dans le domaine des sciences et des arts. Il en donne régulièrement un aperçu aux étudiants de l'École Nationale d'Architecture de Marrakech (ENAM) où il est enseignant. Investi dans le dialogue inter-religieux, il participe à de nombreuses conférences internationales. Exerçant par ailleurs le métier d'apiculteur et élevant des pur-sang arabes, il s'intéresse beaucoup au symbolisme animal. Pour plus informations: consciencesoufie.com/
Découvrez l'un des événements majeurs du XXe siècle : la Révolution iranienne de 1979. Imaginez un pays, l'Iran, carrefour entre Orient et Occident, riche en pétrole et considéré comme un "îlot de stabilité" par l'Occident. Pourtant, en quelques semaines, 2 500 ans de monarchie perse s'effondrent sous la pression d'une insurrection populaire massive.Ce podcast vous plonge au cœur de ce bouleversement sans précédent. Explorez la chute du Shah Mohammad Reza Pahlavi, monarque absolu et homme le plus puissant du Moyen-Orient. Suivez le retour triomphal de l'Ayatollah Khomeini après 15 ans d'exil, un événement qui marquera à jamais l'Histoire et donnera naissance à l'islamisme politique moderne.Comment ce pays, allié des États-Unis et réputé stable, a-t-il basculé vers une théocratie islamique qui a transformé l'Iran, redessiné la géopolitique mondiale et donné naissance à l'islamisme politique moderne ?#3ème #Terminale #HGGSP***T'as qui en Histoire ? * : le podcast qui te fait aimer l'Histoire ?Pour rafraîchir ses connaissances, réviser le brevet, le bac, ses leçons, apprendre et découvrir des sujets d'Histoire (collège, lycée, université)***✉️ Contact: tasquienhistoire@gmail.com*** Sur les réseaux sociaux ***Instagram : @tasquienhistoireTiktok : @tasquienhistoire Facebook : https://www.facebook.com/TasQuiEnHistoireX (Twitter) : @AsHistoire *** Crédits sonores ***« L'Iran est un beau pays » (« OSS117 : Le Caire, nid d'espions », film de Michel Hazanavicius, 2006)https://shorturl.at/tKdZh « À quoi ressemblait l'Iran avant la révolution de 1979 ? | Archive INA » (4'12)https://www.youtube.com/watch?v=NCxLYNEgEAQ Astérix et Obélix Mission Cléopâtre - Pas content, pas content!@Antoine Verhoefhttps://www.youtube.com/watch?v=Uv7yXbzuTTo 20h Antenne 2 du 12 février 1979 - Révolution en Iran | Archive INAhttps://www.youtube.com/watch?v=MKywP0FrD3o Iran : comprendre la révolution islamique de 1979 | INA Histoire (32'42)https://urlr.me/PcSFkf Santur.wav by xserra -- https://freesound.org/s/125654/ -- License: Attribution 4.0 Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pourquoi devenir pasteur? Malgré le déclin de l'Église chrétienne en Occident, plusieurs hommes et femmes choisissent encore de devenir pasteurs. Vocation ou métier atypique? Servir ou être servi par sa communauté? Chacun et chacune doivent trouver leur voie. Dans cet épisode Joan et Stéphane reçoivent Quentin Beck, pasteur suffragant de l'Église réformée évangélique du canton de Neuchâtel. Ensemble, ils réfléchissent sur les raisons qui les ont conduits vers le ministère et les attentes envers les pasteurs de nos jours. Site internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250 Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission. * Photo de Marek Studzinski, unsplash.com. Utilisée avec permission. Bonjour, bienvenue à Question de croire, un podcast qui aborde la foi et la spiritualité, une question à la fois. Cette semaine, pourquoi devenir pasteur? Bonjour Stéphane. Bonjour, Joan, bonjour à toutes les personnes qui nous écoutent. Aujourd'hui, nous accueillons Quentin Beck. Quentin est un apprenti pasteur, comme moi un petit peu encore. Bonjour. Bonjour, Joan, bonjour Stéphane. Bonjour aux auditeurs et auditrices. Quentin, tu nous viens de Neuchâtel et tu nous raconteras un petit peu plus tard pourquoi devenir pasteur. Exactement, c'est ça. J'ai 27 ans et depuis peu, j'exerce le ministère. Est-ce que les femmes pasteures existent? Comme anecdote pour débuter, j'aimerais dire que je viens d'une région en Alsace où il y a encore une petite prégnance de luthéranisme, un petit peu aussi, bien sûr, de communautés réformées, mais essentiellement des communautés luthériennes. Généralement, lorsqu'on est en paroisse et qu'on est pasteur, les jeunes savent de quoi il s'agit. Ils ont l'habitude, ils ont déjà rencontré des pasteurs ou ils ont entendu parler de ça, notamment des femmes pasteurs. Ça fait quand même un moment qu'il y a des femmes pasteurs. Et j'ai eu la surprise en arrivant dans le canton de Vaud, où le catéchisme est sectorisé, c'est-à-dire que certains professionnels de l'Église s'en occupent et plus nécessairement tous les pasteurs, je suis allée à la rencontre de jeunes dans un camp et j'ai dit que j'étais pasteur. Là, j'ai vu qu'ils me regardaient d'un drôle d'air. Il y en a un qui me dit « Mais finalement, si les femmes peuvent être pasteurs, (visiblement, c'était un petit peu nouveau pour lui, mais il avait l'air tout à fait OK) pourquoi on ne dit pas pasteuresse? La raison derrière la volonté de devenir pasteur C'est très intéressant, ces questions, parce que souvent, on suit une voie et pour la majorité des gens, on n'y pense pas trop. On prend une profession parce qu'on aime quelque chose, on a eu quelqu'un qui nous a influencés. Mais pour être pasteur, mon expérience est que j'ai eu à expliquer, je ne sais pas combien de centaines de fois, mon appel au ministère, pourquoi je voulais être pasteur, au point où je me disais, est-ce qu'il y a quelque chose que je n'ai pas encore compris? On ne veut pas avoir n'importe qui. Mais toujours cette question, au point où, une fois, j'ai googlé « Pourquoi devenir pasteur? » Et la première réponse que j'ai eue, c'est « Comment devenir riche? » Je n'exagère pas là. Donc, j'avais ma réponse. C'était pour le pognon. Et toi, Quentin, pourquoi es-tu devenu pasteur? Pour l'argent aussi, exclusivement. Ah, c'est bon! Impeccable! Un parcours de foi C'est aussi une question qu'on me pose souvent. C'est vrai que les gens s'interrogent quand on dit qu'on est pasteur, surtout que j'ai 27 ans et je n'ai pas forcément la tête à laquelle les gens s'attendent lorsqu'ils s'imaginent un pasteur. C'est une question à laquelle j'ai aussi dû répondre maintes et maintes fois. Mais voilà, je crois que j'ai voulu devenir pasteur parce que lors de mon catéchisme, j'ai vu autour de moi des gens qui avaient une foi forte, qui vivaient des choses avec Dieu et je voyais des gens qui changeaient dans leur comportement, dans leur façon d'être. Je venais d'une famille pas forcément très pratiquante où la foi n'avait pas une grande place. Et du coup, je me sentais un peu à part là-dedans. Je ne comprenais pas trop et en même temps, j'étais attiré, ça me posait des questions. Et je me suis dit, il faut que je grandisse dans ma foi, et pour ça je me suis lancé dans les études de théologie. Si quelqu'un se pose des questions, je ne sais pas si c'est la meilleure chose à faire de se lancer dans des études de théologie, mais c'est ce que j'ai décidé de faire. Et voilà, donc ma rentrée dans le monde de la théologie ne se faisait pas en vue du ministère, mais en vue de grandir dans ma foi. Je suis passé par la faculté catholique de Fribourg. Durant ce bachelor en théologie, on a beaucoup parlé de l'incarnation de Dieu, d'un Dieu qui se fait homme, qui se fait être humain et qui vient vers nous, qui vit des émotions, qui rigole, qui pleure, qui mange, qui meurt aussi. Il y a tout cet aspect-là. C'est quelque chose où je me suis dit: ce Dieu qui se fait proche de nous, qui nous comprend, qui nous ressemble, c'est quelque chose dont j'ai envie de témoigner autour de moi. Je dirais que c'est là qu'il y a eu le début de cette vocation, le commencement de cette vocation pour le ministère. Après, il y avait plein d'autres choses qui me retenaient. Je suis quelqu'un d'assez timide, d'assez introverti. Il m'a fallu passer par-dessus certaines choses. Je me retrouve un peu dans l'histoire de Moïse en Exode IV, qui n'a pas envie d'aller parler aux autres parce qu'il a de la peine à s'exprimer. Je m'identifiais aussi là-dedans. En Église, j'ai eu des moments, des espaces où on m'a permis de m'exprimer, où on m'a écouté, on m'a permis d'être moi-même, et où j'ai aussi pu expérimenter, parler devant les gens, témoigner de qui j'étais, de ce que je croyais, de ma foi. C'est quelque chose que j'ai envie de pouvoir permettre aussi aux autres, et je dirais que c'est un peu ces éléments-là qui ont fait qu'après mes études en théologie, je me lance dans le ministère pastoral. Les pasteurs qui nous influencent durant notre jeunesse J'aime bien ce témoignage, notamment cette idée que l'Église est un lieu où on peut être soi-même. Et je trouve que c'est plutôt encourageant. Moi, de mon côté, j'ai cette certitude en moi depuis que j'ai l'âge de 10 ans. Je me rappelle que j'étais en train de faire un jeu, et puis je me disais, mais au fait, qu'est-ce que je vais devenir plus tard? Enfin, je me vois dans quoi? J'avais deux parents travailleurs sociaux, très à gauche, très engagés pour le monde. Et je voulais aussi un métier qui fasse sens, et où on soit là au nom d'une cause supérieure, et finalement, où on serve les autres. Et je connaissais le mari de ma marraine, qui était un pasteur totalement engagé dans le travail social auprès des jeunes dans la rue. Et je me suis dit, moi, je vais faire le travail que fait Jean-Michel. Ce n'est qu'après que j'ai découvert que c'était très, très, très anecdotique, qu'il n'y en avait vraiment pas beaucoup. En fait, mon modèle à moi, hyper à gauche, hyper punk, hyper avec les marges. En plus, ce qui est un petit peu dommage, a posteriori je regrette un peu, c'est que je me suis dit je vais devenir pasteur parce que je ne savais pas qu'il y avait d'autres métiers d'Église. Après, j'ai expérimenté tous les autres métiers d'Église : catéchète, diacre, dans la sphère missionnaire, etc., et je me suis vraiment éclatée aussi. Je suis contente que maintenant cette diversité des ministères existe et qu'on en parle beaucoup plus aux jeunes. Sinon, il y a un risque de cléricalisme, de pastora-centré, qui n'est pas bénéfique pour l'Église, en fait, et qui limite aussi, en termes de projection, les lieux où on se sent à l'aise pour exercer un ministère. Un ministère pour tous et toutes Lorsque les gens pensent à quelqu'un qui travaille pour l'Église, on pense à un pasteur parce que je crois qu'il y a cette idée justement du pasteur masculin, le prêtre qui est en avant, qui parle avec sa grosse voix grave et enseigne les bonnes réponses. Et pourtant, le ministère, c'est tellement plus large. Moi, je suis de ceux qui croient que nous sommes tous et toutes appelés au ministère. Le défi, c'est de trouver le bon ministère qui nous correspond. Il y a des gens qui ont une facilité de parler en public, comme moi. Il y a des gens qui font de la musique. Il y a des gens qui accompagnent des personnes malades. Ce sont tous des ministères. On pourrait quasiment dire tous des pasteurs. Je sais que ça peut choquer un peu parce qu'on a l'impression que « pasteur », ce n'est pas une appellation d'origine contrôlée. Mais je me demande dans les yeux de Dieu, les titres… j'ai l'impression que ce n'est pas si important. C'est le ministère qu'on fait. Je pense qu'on a justement cet appel-là de trouver ce qu'on peut faire avec tous les dons, tous les talents qu'on a reçus de l'Esprit. Suivre son appel Moi, cette idée de ministère qui s'adresse à tout le monde me parle beaucoup. Pour l'examen de consécration que j'ai passé il y a deux semaines, j'ai dû préalablement envoyer une lettre qui exprimait mes envies et justement les raisons de mon engagement. Et j'ai insisté sur le fait que c'est avant tout mon ministère à la suite du Christ, en tant que chrétien qui se place dans ce ministère pastoral, mais ce qui est à la source, c'est ce ministère baptismal, ou ce ministère qui nous vient de notre envie de nous mettre à la suite du Christ. Voilà le ministère pastoral dans lequel je m'engage actuellement, un ministère assez traditionnel, où justement je suis un peu ce pasteur masculin, alors j'essaye de pas trop enseigner, de ne pas être trop moralisant. Mais c'est la forme à laquelle je me sens appelé et il y a une diversité des ministères et une complémentarité des ministères aussi. Je pense que c'est aussi important de dire que tout seul je ne m'en sortirai pas non plus. Si je reprends un peu l'exemple de Moïse avec ses difficultés à s'exprimer en public, Dieu lui donne aussi Aaron pour qu'il aide et je crois que c'est important de le dire. En tout cas, à mes yeux, si on place le pasteur tout seul, on ne fait pas grand-chose. Le manque de modèle pour les femmes J'ai deux choses à dire. La première, c'est que finalement, c'est difficile pour une femme pasteure d'avoir des femmes comme modèle. Non pas qu'il n'y ait pas d'autres femmes pasteurs, il y en a, il y en a même beaucoup et de plus en plus et je trouve ça très bien. D'ailleurs souvent on me dit, il n'y a pas longtemps, j'étais dans un groupe et un homme assez âgé a dit « de toute façon maintenant, il n'y a plus que des femmes pasteurs ». Alors je lui ai dit « ah bon, mais où ? Ça m'intéresse beaucoup ». Il a dit « En Suisse, il n'y a plus que des femmes pasteurs ». Je lui ai dit « ben statistiquement ce n'est pas vrai ». Bref, on a souvent des remarques qui n'ont pas l'air si contentes qu'il y ait plus de femmes pasteurs. Et pour moi qui vais avoir 45 ans, finalement, je n'ai pas tellement de femmes comme modèles. Et quand je parle de femmes modèles, je parle de gens comme Martin Luther King, de gens comme Albert Schweitzer, je parle de gens dont on parle tout le temps et qui ont une figure tutélaire dans la société. Ce qui est intéressant, c'est que j'ai un peu réfléchi à ma paroisse d'origine, et je me suis rendu compte que de temps à autre il y a eu quelques stagiaires femmes, mais il n'y a pas encore eu de femmes pasteurs titulaires dans cette paroisse. Et ça donne à réfléchir quand même, parce qu'on est en 2025 et c'est une paroisse qui a été plantée lors de la Réforme, il y a cinq siècles. Donc finalement, quand on a l'impression qu'il y a peut-être beaucoup de femmes pasteurs, il y a beaucoup de femmes pasteures, beaucoup de femmes qui sont au service, beaucoup de femmes ministres, diacres, animatrices d'Église, mais pas de femmes dans les lieux où il y a une certaine densité historique ou des lieux auxquels on puisse se référer, comme la paroisse qu'a plantée Calvin à Strasbourg, qui est ma paroisse d'origine. Les attentes envers les pasteures? Et puis la deuxième chose à laquelle je pense, c'est que c'est encore une découverte progressive et qui n'est pas terminée sur ce qui est attendu d'une femme pasteur. C'est-à-dire qu'il y a dix ou quinze ans, il y avait des articles, notamment dans le journal Réforme en France, qui n'est pas le Réformes en Suisse, sur la plus-value. Figurez-vous qu'avoir des femmes pasteurs, c'était quand même bien, ça amenait une plus-value parce qu'on était à l'écoute, on s'occupait bien des enfants. Les femmes peut-être se sentaient un peu plus en confiance, mais les hommes aussi, parce qu'on était dans le « care », on était plus maternantes. Enfin voilà, toutes choses qui ne faisaient aucun sens pour moi. Et je crois qu'on est encore en train d'essayer de se dire, mais c'est qui, c'est quoi une femme pasteure? Et moi, pour avoir succédé pendant presque une année à un homme très compétent dans son domaine, très connu et du cru du lieu, j'ai bien vu qu'en fait, il y a des gens pour qui c'était un changement qui était bénéfique. Ils en étaient contents, contentes, notamment des jeunes femmes qui sont venues me raconter beaucoup de choses, comme c'est toujours le cas quand il y a une femme pasteur qui succède à un homme. Mais il y avait aussi beaucoup de gens qui étaient complètement dubitatifs. À se dire, attends, ça fait beaucoup, non? C'est une femme et puis elle est étrangère. Comment on va faire? Comment va-t-elle s'en sortir? On ne va pas trop l'aider quand même. Voilà, donc je vous apporte ma touche féminine à la conversation. Pasteur : vocation ou travail? Mon commentaire est purement empirique, je n'ai pas fait de recherche. J'ai remarqué avec la féminisation du clergé au Canada, on parle de plus en plus de vocation. En soi, ce n'est pas une mauvaise chose, mais ce que ça sous-tend lorsqu'on a une vocation, c'est qu'on se donne sans compter. Lorsqu'on a une profession, on est professionnel, on fait nos heures, lorsqu'on a un travail, on a un horaire de travail. Mais lorsqu'on a une vocation, c'est sûr que tu vas travailler 50-60 heures par semaine sans être payé pour tes heures supplémentaires. C'est sûr que tu vas faire de l'extra. C'est une vocation. Et j'ai arrêté d'utiliser ce mot-là justement pour dire ma profession, c'est pasteur. J'ai eu un appel, mais j'ai un travail qui est, bon, peut-être atypique par rapport à des amis qui travaillent dans un bureau, qui travaillent pour le gouvernement. Mais j'essaye d'utiliser le moins possible cette idée de vocation. Je ne crois pas que mon travail, ce soit d'être un martyr. Je crois que mon travail c'est d'être là pour les gens d'une communauté ou d'une région, puis d'essayer de les faire grandir dans la foi, sans nécessairement me tuer à la tâche. Trouver un équilibre dans la vie de pasteur En tout cas, pour moi qui débute dans le ministère, c'est vrai que c'est une question qui prend beaucoup de place; comment jongler, comment équilibrer vie professionnelle et vie privée, comment réussir à forger un ministère qui me ressemble et qui n'est pas non plus seulement basé sur les attentes des paroissiens ou des paroissiennes. Justement, j'ai changé de paroisse entre mon stage et ma suffragance dans laquelle je suis actuellement, et j'ai vu que les attentes étaient totalement différentes et que le statut qu'on me donnait était très différent. Voilà, c'est un défi pour moi, clairement, de réussir à faire un équilibre entre ces deux choses. Et c'est le titre de l'épisode « Pourquoi devenir pasteur? » ça m'a fait rire que vous m'invitiez pour ce podcast-là parce qu'il y a quelques fois quand même ou en regardant mes semaines ou quand je raconte ce que je fais avec certaines personnes, on me demande pourquoi est-ce que tu es devenu pasteur ? Puis il y a quelques fois où je réponds « je ne sais pas ». Et c'est vrai que c'est un peu cette remise en question de « waouh, comment est-ce que je vais pouvoir tenir ça et tenir ça à long terme, aussi pour ne pas me brûler tout de suite ? » « Comment ça tu ne sais pas? On a dit que c'est pour l'argent. » « Exactement, c'est ça. Mais voilà, je dois avouer que je ne suis pas dans le bon canton pour l'argent. » Les différents termes pour définir un ministère Alors, on parle beaucoup de pasteur, c'est le titre de l'épisode, mais je suis passée par une étape comme diacre, alors c'était purement économique, là, de nouveau, tiens, on revient vers ça. C'est aussi parce que la paroisse qui m'employait n'avait pas vraiment les finances pour employer deux pasteurs. Ça m'arrangeait d'être diacre à cette période de ma vie, un, par curiosité pour ce ministère-là. Et deux, parce que du coup j'avais moins de responsabilités administratives. Étant donné que c'était en Suisse alémanique, je dois reconnaître que j'étais assez contente de ne pas avoir trop de responsabilités. Du coup, il m'est arrivé l'une ou l'autre fois d'aller en Afrique terminer des dossiers pour mon ancien mandat où ils avaient encore besoin d'un petit coup de main. Et j'expliquais à mes collègues, écoutez, maintenant je suis diacre. Ils me regardaient comme ça avec des grands yeux. Ils se disaient, mais comment a-t-elle fait, elle qui a un doctorat en ontologie, qui est pasteur, en tout cas j'ai mon certificat de pasteur, comment a-t-elle fait pour devenir diacre? Jusqu'à ce que je comprenne que, dans ce contexte-là, « diacre », ça veut dire « sacristine ». Ils étaient polis, ils n'osaient rien dire, mais ils me regardaient vraiment tous les uns après les autres, genre… Mais qu'est-ce qui se passe? Voilà, c'est marrant parce qu'en fait, il y a tous ces mots qui sont interchangeables. « vicar » ne veut pas dire « vicaire ». Et puis, « diacre » ne veut pas dire la même chose ailleurs. « Sacristine » peut-être pas non plus, je n'en sais rien. « Suffragant », en tout cas, ça ne veut pas dire la même chose partout. Toi, tu es un révérend, n'est-ce pas, Stéphane? Oui, en anglais, je suis un révérend. En français, je suis un pasteur. Vouloir devenir le pasteur cool J'ai grandi catholique romain. C'était l'époque post-Vatican II, donc les prêtres « cool » avec leur guitare, les cheveux longs. On les tutoyait. Bon, on ne se pose pas trop de questions. J'arrive dans l'Église Unie du Canada. En formation, c'était assez cool entre francophones. Et là, le choc. À ma première paroisse anglophone, j'avais un titre. J'avais des privilèges. Lorsqu'il y avait un repas de paroisse, je devais me servir en premier. On m'appelait révérend tout le temps. Quand les dames de la paroisse ont su comment j'aimais mon café, je n'avais pas à lever le petit doigt. Le café arrivait comme je l'aimais et ça m'énervait. Il y a cette notion, justement, comment les gens nous perçoivent. Ce n'est pas juste nous qui, parfois, recherchons le prestige. Il y a les gens, il y a le passé, il y a le titre, il y a toutes ces choses-là qui influencent la relation qu'on peut avoir avec des paroissiens, des paroissiennes, ou même les gens de la communauté. « Ah, c'est monsieur le pasteur de telle paroisse. » Ah, bon, là, on fait attention. Des fois, j'ai juste le goût de dire « je suis Stéphane ». Pour moi, c'est quasiment un carcan de dire qu'il faut que je fasse attention pour correspondre à une certaine vision. Et ça, c'est le côté que je n'avais pas vu venir lorsque j'ai fait ma formation, puis lorsque j'ai débuté, puis pourquoi je voulais être pasteur. Je voulais être le pasteur cool, puis ça n'a pas été ça nécessairement. Répondre aux attentes des autres Moi, à part en Afrique, je n'ai jamais connu cette aura de la pasteure. Déjà parce que quand tu es une femme, c'est hyper rare d'avoir de l'aura dans ce genre de job. Je crois que j'ai déjà raconté dans un autre épisode, mais il t'arrive plutôt des trucs du style: tu arrives pour un service funèbre, tu te présentes, puis quelqu'un me dit « Oh, vous parlez bien le français, c'est formidable! » Et puis j'ai dit « Ah ben écoutez, je suis contente que vous soyez contente. » Tu ne sais pas trop quoi répondre dans ces cas-là. Elle m'a dit « Oui, parce que j'ai vu votre nom de famille là, Charras-Sancho. » Et je me suis dit « Elle va avoir un accent effroyable, on va rien comprendre. » Comme toujours quand c'est des femmes étrangères. Il m'arrive plutôt des choses un peu comme ça, des petites vexations, des micro-agressions. Mais pas toujours, mais s'il m'arrive des choses, c'est plutôt de ce registre. Et puis, quand tu es en Afrique et que tu dis que tu es ou docteur en théologie, ou diacre, ou missionnaire, ou pasteur ou quoi, effectivement, là, il y a plus de différences. Mais il peut arriver aussi des choses un peu gênantes, comme la fois où quelqu'un est venu toquer à ma porte et m'a demandé si j'avais des culottes pour qu'on me les lave. J'ai dit non, non, c'est bon, merci beaucoup, je n'y tiens pas plus que ça, c'est gentil. J'étais sur un campus protestant et puis ils m'ont envoyé quelqu'un pour me laver mes culottes. C'est aimable, mais j'ai dit non. C'est vrai que je trouve que c'est marrant parce qu'on m'a beaucoup parlé de la stature des pasteurs et il y a des personnes âgées qui sont très déçues qu'on ne soit pas des hommes en costume cravate. Je me rends compte que c'est une déception pour ces personnes. J'essaye de me mettre vraiment à leur place, mais il n'y a rien que je puisse faire pour répondre à cette attente-là. Je ne peux être que moi-même et finalement, je crois que ça rejoint un petit peu ce que tu nous disais, Quentin. C'est important que dans ces Églises on puisse être soi-même. Entre le moment où moi j'ai commencé le ministère en 2009, le moment où Stéphane a commencé dix ans avant, le moment où toi tu commences, Quentin, on est presque déjà sur trois générations différentes. Quelles attentes est-ce que tu sens toi, Quentin? Trouver sa place dans une communauté en tant que pasteur Justement, l'anecdote du café de Stéphane m'a fait assez rire, parce que dans la paroisse dans laquelle je suis arrivé en septembre, il y a justement ce rituel du café après le culte. Dans ma vision du ministère, il y a une position de service. Je me verrais plutôt à servir les cafés pendant ces moments-là, plutôt que de me faire servir mon café. Donc voilà, il y a aussi ce malaise que la communauté est là pour servir le pasteur avec laquelle j'ai beaucoup de peine et je dois apprendre les moments où me laisser servir aussi, ce qui est compliqué pour moi. Il faut essayer de trouver cet équilibre entre quand est-ce que je ne me laisse pas faire et je pose mes limites en disant ben non là; si je veux aider pour ça, j'aide et quand est-ce que j'accepte que tout d'un coup on me serve mon café. Mais voilà, ces attentes-là, je me rends compte qu'elles peuvent vraiment varier d'un lieu à l'autre. Et je réfléchis aussi, il y a un peu deux aspects. Il y a l'aspect homme, qui est très valorisé, et en même temps, il y a l'aspect jeune, où les remarques sont souvent pleines de bonne volonté, mais on peut aussi être un peu le petit gamin avec des comportements infantilisants qu'on peut percevoir. De nouveau là, il sagit de trouver quand est-ce que les gens en paroisse ont l'âge d'être mes grands-parents, quand est-ce que j'accepte qu'ils voient un peu en moi leur petit-fils, qu'ils auraient peut-être souhaité voir devenir pasteur, et puis quand est-ce que non, je m'affirme comme un adulte et que je prends ma place aussi. Voilà, c'est un défi, peut-être en tant qu'être un peu timide et introverti des fois, de vraiment prendre ma place et oser poser mes limites. Un appel qui change avec le temps Il y a quelques années, je suis allé à une conférence de prédication. Il y avait un prédicateur américain qui nous a parlé de 1 Rois 19. Le prophète Élie doit se sauver dans le désert pendant une dépression profonde et il veut mourir. Il rencontre le Seigneur et il reçoit une nouvelle mission. Et le prédicateur nous expliquait que la raison qui nous a conduits à devenir pasteurs n'est peut-être pas la même que celle qu'on a aujourd'hui. Moi, j'ai eu à vivre ça. J'ai été pasteur de paroisse pendant longtemps et je croyais que c'était ça. J'étais fait pour être pasteur de paroisse, rien d'autre. Et plusieurs choses sont arrivées et la vie m'a mené ailleurs. Je pense que c'est OK aussi. Parce que ce n'est pas nécessairement un métier facile. Il y a les critiques et parfois on se demande, un peu comme m'a dit Quentin, mais qu'est-ce que je fais là? Pourquoi j'ai dit oui à ça? Et parfois, je me suis dit, est-ce que je serais plus heureux ailleurs? Probablement pas. Être pasteur, dans un contexte en 2025 où, en Occident, l'Église chrétienne, on va être honnête, est en déclin, c'est un choix qui se renouvelle. Être pasteure est une passion Servir en Église, plus encore qu'être pasteur, c'est vraiment une passion. C'est un métier passion. J'aime la théologie, j'aime la réflexion, j'aime le contact avec les gens, j'aime les retours qu'on fait, j'aime pouvoir inventer des nouvelles façons de célébrer Dieu. Donc je suis assez reconnaissante de vivre de ma passion. Et pour avoir pas mal voyagé en Afrique, à Madagascar, j'étais toujours hyper émue de voir qu'il y avait des instituts de formation de pasteurs où il y avait parfois des volets de plus de 100 pasteurs, mais qui n'avaient aucune idée comment réussir à en vivre. Et moi, j'ai souvent ça dans un coin de ma tête quand c'est un peu difficile ou quand je me lamente un petit peu sur mon sort. Je me dis, bon, à part ça, pour l'instant, le salaire est assuré, on revient à l'argent et je peux vivre de ma passion. C'est quand même formidable. Être payé pour vivre des moments spéciaux C'est vrai qu'il y a ces moments où on se demande qu'est-ce qu'on fait là, puis il y a aussi d'autres moments où on se dit, « C'est vraiment mon métier, je suis vraiment payé pour vivre ce moment parce qu'il y a des moments tellement beaux. » Je bosse beaucoup avec les adolescents, puis il y a des moments de camps qui sont juste incroyables. Puis je me dis, mais c'est incroyable de pouvoir être payé pour ça. On rigole beaucoup avec l'argent, mais de vraiment pouvoir être présent dans ces moments-là, c'est un ministère; en tout cas le mien est encore très généralisé et du coup je mes retrouve à accompagner des gens dans toutes les étapes de leur vie et on est parfois tellement privilégié de ce que les gens nous partagent, nous laissent entrer dans une certaine intimité qui est très précieuse. Je dirais que c'est souvent dans ces moments-là que je suis le plus reconnaissant du ministère que je peux vivre. Donc voilà, c'est ça, il y a les côtés qui parfois sont lourds, où il y a plein de soucis et aussi quand on regarde vers l'avenir, c'est parfois difficile d'être optimiste, mais il y a ces moments-là qui, moi, viennent me rappeler aussi pourquoi je me suis lancé là-dedans. Conclusion Merci, Quentin, d'avoir participé depuis l'Église réformée neuchâteloise, que nous saluons. Et merci Stéphane aussi pour cette discussion ouverte sur les différents aspects de notre ministère. Nous n'oublions pas les autres ministères en église et nous n'oublions pas non plus que dans certaines églises les pasteurs seront bientôt la part congrue des salariés. Je formule le vœu que chacun, chacune qui se sent appelée à un ministère, quel qu'il soit en Église, se sente fortifiée, accompagnée et renouvelée pour ce beau service. Merci beaucoup. Si vous voulez nous partager vos expériences en tant que pasteur, vos expériences de ministère dans le sens très large, si vous avez des questions, si vous avez des suggestions pour la prochaine saison, parce qu'on arrive à la fin de cette saison-ci, la saison 3, écrivez-nous questiondecroire@gmail.com. Je veux aussi remercier notre commanditaire, l'Église unie du Canada. Merci beaucoup, Quentin. J'espère que les prochaines semaines seront bonnes pour ton ministère. Merci Stéphane, merci Joan. Oui, tout de bon dans vos ministères respectifs aussi. Au revoir.
Chez IGGY reçoit André Magnin, fondateur de la galerie d'art MAGNIN-A. André Magnin a fait de la conservation des arts et des cultures du monde son combat. Le galeriste a parcouru le globe pour dénicher et exposer des artistes. Il a aussi été un des acteurs et témoins de la naissance de la hype autour de la création africaine (musique, art contemporain, mode) en Occident. De cette ferveur, sont nés des soupçons de néocolonialisme et un sentiment de méfiance. André nous parle sans détour, sur fond de manifestation féministe
La presse congolaise en fait ses gros titres : « Accord de paix RDC Rwanda : un pas décisif vers la stabilité », titre le Journal de Kinshasa, qui parle d'une « étape majeure » et résume les grandes lignes de l'accord trouvé mercredi à Washington, notamment « le respect mutuel de l'intégrité territoriale, l'interdiction totale des hostilités », ou encore « le désarmement et le désengagement des groupes armés non-étatiques ». De son côté, Le Maximum parle d'un « pré-accord », « arraché par Washington », estimant que « cet accord global a été obtenu grâce à la pugnacité de la médiation américaine ». « Pour l'oncle Sam », poursuit le Maximum, « il n'y a plus place désormais pour les tergiversations habituelles dans les négociations devant aboutir à la pacification de la région des Grands Lacs, perturbée de manière incessante par l'activisme militaro- économique du régime de Paul Kagamé ». La presse rwandaise évoque également ce « projet d'accord de paix », c'est le cas du New Times, qui précise que « le texte de l'accord, devrait être signé par les ministres des deux pays le 27 juin ». Et maintenant l'Iran ! Le coup de gueule de Pierre Sané, dans Sénéplus. Un texte de l'ancien haut fonctionnaire de l'ONU et secrétaire général d'Amnesty International, intitulé : « Bombarder une intention ». Pierre Sané évoque l'histoire récente et interroge : « N‘avaient-ils pas évoqué « les armes de destruction massive en Irak, malgré les dénégations de Saddam Hussein, appuyés par les rapports des inspecteurs des Nations Unies (…) une fois qu'ils ont détruit l'Irak et n'ont rien trouvé, ils ont insisté sur « l'intention » que Saddam Hussein aurait eue de s'en procurer ». « Je passe sur la Libye, la Syrie, l'Afghanistan, la Côte d'Ivoire, mensonges puis matraquages médiatiques » poursuit Pierre Sané, qui s'exclame « Et maintenant, l'Iran ! ». « Depuis 30 ans », dit-il, « Benyamin Netanyahu répète que l'Iran est à 15 jours de produire sa bombe et qu'Israël a le droit de se défendre « préemptivement », en déclenchant une intervention outrageusement illégale, soutenue par un Occident en total effondrement moral ». Pierre Sané qui conclut ainsi : « Nous savons que tout ce qui se construit sur le mensonge ne peut pas durer. L'empire du mensonge est en train de s'écrouler (…) Pendant ce temps, l'extermination systématique du peuple palestinien se poursuit avec une ferveur toute coloniale et une cruauté assumée ». Travel ban On reste au Sénégal avec l'affaire des visas américains refusés à plusieurs basketteuses sénégalaises. Les basketteuses devaient rejoindre plusieurs de leurs collègues, déjà arrivées aux États-Unis, pour un stage d'entraînement avant l'Afrobasket, qui aura lieu en Côte d'Ivoire du 25 juillet au 3 août . Comment interpréter cette décision ? Babacar N'diaye, le président de la Fédération Sénégalaise de Basket explique sobrement, dans Sénégal 7 : « l'Ambassade des États-Unis n'a accepté que les renouvellements de visa, les nouvelles demandes ont été rejetées, dont celles de cinq joueuses qui sont actuellement à Dakar ». Une affaire prise très au sérieux en haut lieu, puisque c'est le premier ministre Ousmane Sonko, lui-même, qui « a annoncé l'annulation du stage de préparation de l'équipe féminine aux États-Unis ». « Ce stage sera désormais organisé à Dakar, dans un cadre souverain et propice à la performance de nos athlètes » déclare ainsi Ousmane Sonko. Propos repris par Sénégo, qui salut « une déclaration ferme et engagée ». De son côté, Jeune Afrique évoque « la vague annoncée du "travel ban" américain et estime que « le Sénégal semble avoir déjà expérimenté la nervosité administrative américaine dans le secteur du sport (…) Jeune Afrique rappelle que le « travel ban » de Donald Trump, impliquerait « les ressortissants de 25 pays africains qui pourraient être interdits de voyage aux États-Unis ». 25 pays, dont le Sénégal.
Capitale de la Géorgie, la ville de Tbilissi nous embarque tour à tour en Orient, en Occident et en Russie. Des bains chauds à la forteresse de Narikala en passant par le quartier de Metekhi, Monumental vous propose de découvrir lʹhistoire de Tbilissi. Avec Nina Iamanidzé, Docteur en histoire de lʹArt.
durée : 00:28:50 - Une histoire de... - Née et éduquée comme une femme, Herculine-Abel Barbin voit son identité réassignée au genre masculin à l'âge adulte. Son autobiographie, témoignage unique d'une personne intersexe au XIXᵉ siècle en Occident, dévoile la souffrance d'exister hors des normes sexuelles et sociales. - invités : Gérard Noiriel Historien, directeur d'études à l'EHESS, spécialiste de l'immigration et de l'histoire de la classe ouvrière.
durée : 00:28:50 - Une histoire de... - Née et éduquée comme une femme, Herculine-Abel Barbin voit son identité réassignée au genre masculin à l'âge adulte. Son autobiographie, témoignage unique d'une personne intersexe au XIXᵉ siècle en Occident, dévoile la souffrance d'exister hors des normes sexuelles et sociales. - invités : Gérard Noiriel Historien, directeur d'études à l'EHESS, spécialiste de l'immigration et de l'histoire de la classe ouvrière.
À première vue, cela pourrait sembler monotone. Louis IX, Louis XIV, Charles V, Philippe Auguste, Henri IV… La monarchie française semble s'être limitée à une poignée de prénoms, répétés encore et encore pendant plus de mille ans. Mais derrière cette apparente routine se cache une véritable stratégie politique, religieuse et symbolique.Tout commence au haut Moyen Âge. Les rois mérovingiens, puis carolingiens, portaient déjà des prénoms issus de leur lignée, mais c'est avec les Capétiens, à partir de 987, que s'installe une logique durable de recyclage dynastique des prénoms. Le but ? Ancrer le pouvoir dans la continuité. En répétant les mêmes noms, les rois affirment qu'ils sont les héritiers légitimes de leurs prédécesseurs et qu'ils incarnent une même autorité royale, au-delà des générations.Prenons Louis, par exemple. Ce prénom devient central après le règne de Louis IX, plus connu sous le nom de Saint Louis, canonisé en 1297. À partir de là, porter le nom de Louis, c'est revendiquer une dimension sacrée, presque divine, du pouvoir. C'est se présenter comme un roi pieux, juste, protecteur de la foi et du royaume. Il n'est donc pas étonnant que ce prénom ait été attribué à 18 rois de France.Charles renvoie quant à lui à Charlemagne (Carolus Magnus), figure fondatrice de la royauté chrétienne en Occident. Un roi nommé Charles invoque donc l'image d'un conquérant, d'un unificateur, d'un empereur. Ce n'est pas anodin si Charles VII est celui qui met fin à la guerre de Cent Ans, ou si Charles V est surnommé “le Sage”.Le prénom Philippe, popularisé par Philippe Auguste, roi capétien du XIIe siècle, connote l'autorité forte, la centralisation du pouvoir, et l'expansion du territoire royal. D'autres Philippe suivront, en écho à cette figure d'un roi bâtisseur.Quant à Henri, il s'impose à la Renaissance et renvoie à Henri IV, premier roi bourbon, artisan de la paix religieuse et du renouveau monarchique après les guerres de Religion. Là encore, reprendre son prénom, c'est s'inscrire dans cette image de réconciliation et de renouveau.Ce choix de prénoms n'a jamais été laissé au hasard. Il s'agissait d'une forme de “branding” royal avant l'heure, une signature politique destinée à rassurer le peuple et les élites : le roi qui monte sur le trône n'est pas un inconnu, c'est un nouveau chapitre d'une même histoire.Ainsi, la répétition des prénoms royaux en France n'est pas une routine, mais un acte de pouvoir. Une manière de dire que le roi n'est jamais vraiment un individu, mais un rôle, une fonction, un héritage incarné. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À première vue, cela pourrait sembler monotone. Louis IX, Louis XIV, Charles V, Philippe Auguste, Henri IV… La monarchie française semble s'être limitée à une poignée de prénoms, répétés encore et encore pendant plus de mille ans. Mais derrière cette apparente routine se cache une véritable stratégie politique, religieuse et symbolique.Tout commence au haut Moyen Âge. Les rois mérovingiens, puis carolingiens, portaient déjà des prénoms issus de leur lignée, mais c'est avec les Capétiens, à partir de 987, que s'installe une logique durable de recyclage dynastique des prénoms. Le but ? Ancrer le pouvoir dans la continuité. En répétant les mêmes noms, les rois affirment qu'ils sont les héritiers légitimes de leurs prédécesseurs et qu'ils incarnent une même autorité royale, au-delà des générations.Prenons Louis, par exemple. Ce prénom devient central après le règne de Louis IX, plus connu sous le nom de Saint Louis, canonisé en 1297. À partir de là, porter le nom de Louis, c'est revendiquer une dimension sacrée, presque divine, du pouvoir. C'est se présenter comme un roi pieux, juste, protecteur de la foi et du royaume. Il n'est donc pas étonnant que ce prénom ait été attribué à 18 rois de France.Charles renvoie quant à lui à Charlemagne (Carolus Magnus), figure fondatrice de la royauté chrétienne en Occident. Un roi nommé Charles invoque donc l'image d'un conquérant, d'un unificateur, d'un empereur. Ce n'est pas anodin si Charles VII est celui qui met fin à la guerre de Cent Ans, ou si Charles V est surnommé “le Sage”.Le prénom Philippe, popularisé par Philippe Auguste, roi capétien du XIIe siècle, connote l'autorité forte, la centralisation du pouvoir, et l'expansion du territoire royal. D'autres Philippe suivront, en écho à cette figure d'un roi bâtisseur.Quant à Henri, il s'impose à la Renaissance et renvoie à Henri IV, premier roi bourbon, artisan de la paix religieuse et du renouveau monarchique après les guerres de Religion. Là encore, reprendre son prénom, c'est s'inscrire dans cette image de réconciliation et de renouveau.Ce choix de prénoms n'a jamais été laissé au hasard. Il s'agissait d'une forme de “branding” royal avant l'heure, une signature politique destinée à rassurer le peuple et les élites : le roi qui monte sur le trône n'est pas un inconnu, c'est un nouveau chapitre d'une même histoire.Ainsi, la répétition des prénoms royaux en France n'est pas une routine, mais un acte de pouvoir. Une manière de dire que le roi n'est jamais vraiment un individu, mais un rôle, une fonction, un héritage incarné. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'occident moderne s'est construit un rapport ambivalent avec la guerre. Tour à tour tragédie de l'Histoire ou acte d'héroïsme sacrificiel. Les puissances industrielles ont également excellé dans l'art de la mise à distance des conflits, dans le temps, l'espace et l'esprit. Dans ce contexte, comment saisir les racines historiques des guerres et les liens qu'elles entretiennent avec notre présent? Peut être en écoutant ce troisième et dernier épisode de la série consacrée aux Désirs guerriers de la modernité titre du livre signé aux éditions du Seuil par la philosophe Deborah Brosteaux, membre du Centre de recherche sur l'Expérience de la Guerre à l'ULB . Nicolas Bogaerts boucle avec son invitée l'exploration de notre rapport ambigu à la puissance, à la mémoire, au réel, à la violence, dont les racines on l'a vu, plongent au coeur des conflits majeurs du 20e siècle. Après les ruines cachées de la seconde guerre mondiale, après l'héroïsme exacerbé, euphorique et fauché par la mitraille de 14-18, le silence traumatique laisse place au cinéma notamment à des représentations divergentes de la réalité des conflits. Aujourd'hui, ce même silence nous étreint lorsqu'il s'agit de comprendre les articulations qui ont mené aux conflits qui aujourd'hui ensanglantent le monde. On va tenter de comprendre tout cela retour au 20 e siècle avec Stefan Zweig, Déborah Brosteau et Nicolas Bogaerts. Sujets traités : Occident, guerre, Héros, conflits, seconde guerre mondiale, Stefan Zweig Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 25, c'est la journée internationale de l'Afrique. BSG rediffuse à cette occasion cet épisode de NOMEN, l'un des 4 petits frères de Baleine sous Gravillon. Le Lion n'a pas toujours été le "roi des animaux" en Occident. Jusqu'au 12e siècle, l'Ours était sur tous les blasons, symbole des rois et des puissants. Mais voilà, le lion a pris sa part... Photo vignette: ©Nicolas Orillard-Demaire _______
Captīvus līberātus Richardus Grenell, lēgātus Americānus, nūntiāvit sē Iōsēphum St. Clair, cīvem Americānum quem Venetiolānī vinculīs ā mēnse Novembrī tenuerant, in Americam reduxisse. Mēnse Iānuāriō Grenell sex aliōs cīvēs redūxerat. Terror in Vasintōniā urbe Ēlīas Rodriguez, vir Sicagēnsis trigintā annōs nātus, reus est homicidiī. Fertur enim Vasintōniae (in urbe Columbiae prōvinciae) extrā mūsēum Iūdaicum duōs Isrāēlītās, quī in sēde lēgātiōnis muneribus fungī solēbant, occīdisse; quī et, dum comprehendēbātur, identidem clamābat ut Palaestīna līberārētur. Foederālis Sedes Investīgandō nuntiāvit sē certiōrem factam esse Rodriguez nōnnulla scrīpsisse, quae vidērentur terrōrem in Isrāēlītās prōmōvēre; necnōn participem fuisse gregum quī extrēmīs partibus sinistrīs favērent. Colloquia inter Russōs et Ūcrāīnēnsēs Colloquia prīma, quae post trēs annōs inter magistrātūs Russōrum et Ūcrāīnēnsium habita sunt, post duās hōrās nōn sine fructū sunt ad fīnem perducta. Cōnsēnsī enim sunt lēgātī mille utrīusque gentis captīvārum līberāre, quae mūtua remissiō erit hūius bellī maxima. Russī autem magistrātūs dīxērunt colloquia sibi placuisse, sē porro velle pergere cum Ūcrāīnēnsibus dē pāce conciliandā colloquī. Coniūrātī in Ceirum Starmer In Britanniā duo hominēs, Rōmānus Lavynovych Ūcrāīnēnsis et Stanislaus Capiuc Romāniānus in occidentālī Ūcrāīnā nātus, reī sunt cōniūrātiōnis adversum Ceirum Starmer: nam tria incendia fēcērunt in locīs, ubi Ceirus Starmer, minister prīmārius Britannōrum, ōlim habitāverat. Incertum est, ob quam causam illī incendia fēcerint. Eurovīsiō Basilēae in Cōnfoederātiōne Helveticā, Iōhannēs Pietsch, cantor Austriacus, victōriam tulit certāminis totīus Eurōpae, quod Eurovīsiō dīcitur. Pietsch, contrātenor altus quī “Amōrem Perditum” cecinit, spērat sē cum Conchīta Wurst, quae annō bis millēsimō quartō decimō palmam rettulit, praefūtūrum proximō certāminī, quod in Austriā habēbitur. Dan victor Comitiīs in Rōmāniā diē Sōlis habitīs, Nicūsor Dan victor ēvāsit. Geōrgius Simiōn, quī priōribus in comitiīs vidēbātur plūrimum pollēre, Nicūsōrī concessit, postquam falsō nūntiāverat sē victōrem esse. Magistrātūs autem Gallōrum negant id, quod Pavelus Durov, praefectus societātī Tēlegrammatī dictae, cūius ope hominēs clam atque ēlectronicē colloquuntur, accūsāvit, vidēlicet ā suīs speculātōribus postulātum esse, ut Tēlegramma arcēret hominēs dextrārum partium, quōminus dē rē politicā Rōmāniānōrum colloquerentur. Sed, cum rumor illīus postulātiōnis ortus esset, Simiōn dīxit sē rogātūrum esse ut iūdicēs, quī priōra comitia abrogāvissent propter rumōrem, quō Russī per TikTok comitia clam aggressī esse putābantur, etiam novissima comitia abrogārent propter similem rumōrem, quō Gallī per Tēlegramma comitia clam aggressī esse putābantur. Nāvis Cōrēāna statim dēmersa Diē Mercuriī, Chongjin in Cōrēā Boreālī, novissima nāvis bellica, quae in mare dēdūcēbātur, subitō coram multīs necnōn etiam Kim Jong-un ipsō ēversa naufrāgium fēcit. Kim ipse in nāvālia excanduit: nōn modo calamitātem esse sed crīmen negligentiæ, quæ dignitātem totīus gentis maculāret nec tolerātum īrī. Iussit porro nāvem, quae nunc mersa iacet, ante mēnsem Iūlium ē marī tollī reficīque. Ἡ ὀρύζα ἐν Ἰαπωνίᾳ ἀνατιμᾶται ἡ τῶν Ἰαπώνων πολιτῶν εὔνοια πρὸς τὸν Σιγηρέα Ἰσίβαν, τὸν τὴν μεγίστην ἐν Ἰαπωνίᾳ ἀρχὴν ἔχοντα, εἰς τὸ ἐλάχιστον κατήχθη, ὥστε ἔννεα μέρη τῶν πολιτῶν πρὸς Ἰσίβαν ἀγανακτοῦσι διὰ τὴν τῆς ὀρύζης ἐπιτίμησιν. ἡ γὰρ ὀρύζης τιμὴ σχεδὸν διπλασία ἐν τῷ αὐτῷ ἔτει γέγονεν. ὁ δὲ Τακεὺς Ἠτών, ὁ έπὶ τῇ γεωργίᾳ ἄρχων, μεγαλαυχήσας οὐδέποτε χρῆναι ἑαυτὸν, ὡς πολλὰ δῶρα δεχόμενον, ὀρύζαν πρίασθαι, τῇ μὲν Σελήνης ἡμέρᾳ συνέγνω τὸ τῆς ἀλογίας καὶ ὕβρεως ἁμάρτημα· τῇ δὲ Ἑρμοῦ ἠναγκάσθη τῆς ἀρχῆς ἀφίστασθαι. Κουαουτέμοκ τῇ Βροῦκλιν γεφύρᾳ συνέκρουσεν ἡμέρᾳ Κρόνου ἐν τῷ Νέῳ Ἐβοράκῳ μακρὰ ναῦς τοῦ Μεξικανικοῦ στόλου, Κουαουτέμοκ κεκλημένη, ἐκ τοῦ λιμένος ἀναχωρήσασα, ἐλαυνομένης δυνάμεως ἐκλιπούσης, πολλῷ ῥεύματι παλιμπρυμνηδὸν φερομένη, τῇ γεφύρᾳ τῇ Βροῦκλιν καλουμένῃ συνέκρουσεν. τῶν ναυτῶν, ὧν πολλοὶ ἐπὶ τῶν κεραιῶν ἵσταντο, ἀπέθανον μὲν δύο, ἐκομίσθησαν δὲ τραυματίαι δύο καὶ εἴκοσιν. τῆς μὲν νεὼς πάντες οἱ ἱστοὶ κατερράγησαν, ἡ δὲ Βροῦκλιν γεφύρα διὰ τὴν ἰσχὺν ἀβλαβὴς διαμένει. οἱ οὖν ἄρχοντες τοῦ Νέου Ἐβοράκου ζήτουσιν αἰτίαν τῆς συμφορᾶς. Brennus Legrānus diem obiit Brennus Legrānus, quī et Brian Reynold Bishop Anglicē nōminātus est, Britannus et strenuus fautor Latīnitātis vīvae, diem obiit. Quī nōn sōlum Latīnae linguae prōmovendae operam dedit sed etiam Volapüka linguae ūniversālis annō millēsimō nōningentēsimō octōgēsimō quartō creātus est septimus praeses, quī cifal eō sermōne vocātur. Vīxit annōs nōnāgintā et ūnum. Laudēs in Byrōnem Stayskal dicendae Byrōn Stayskal, professor ūtrīusque sermōnis quī saepissimē linguam Graecam nostrā in studiōrum Ūniversitāte docet, hōc annō acadēmicō peractō rude donābitur et in Colōrātam cīvitātem lārēs trānsferet. Septindecim enim annōs docuit apud Occidentālem studiōrum Ūniversitātem Vasintōniēnsem. Cūius gravis et melliflua vox nōnnullīs nōta est, quī Nūntiōs Latīnōs Vasintōniēnsēs auscultant. In quem laudēs dicentur quartā hōrā, secundō diē mēnsis Iūniī, in centēsimō vīcēsimō prīmō conclāvī aedium Milleriānārum.
C dans l'air l'invité du 22 mai 2025 avec Jean Cassegrain, PDG de Longchamp.L'annonce par Donald Trump de mesures douanières inquiète les patrons. Selon le président du Medef Patrick Martin, "des centaines de milliers d'emplois" seraient menacés en France, notamment dans les secteurs aéronautique et automobile. Sophie Primas, porte-parole du gouvernement, a annoncé que 28.000 entreprises françaises seraient impactées par les décisions du président américain.Dans ce contexte, Jean Cassegrain, PDG de Longchamp et petit-fils du fondateur, est notre invité. Il nous donnera sa vision du contexte commercial mondial, et nous expliquera comment son entreprise est impactée. Dans le secteur du luxe, beaucoup d'entreprises souffrent, en particulier en raison de la morosité de la consommation chinoise. L'an dernier, la marque Chanel a notamment vu ses ventes reculer de 4% et son résultat opérationnel chuter de 30 %.Il réagira aussi sur la façon dont le gouvernement français a réagi aux mesures annoncées par les États-Unis. Le président de la République avait demandé du "patriotisme" aux chefs d'entreprise, les incitant à suspendre leurs investissements aux Etats-Unis. Une demande qui a fait vivement réagir Bernard Arnault, PDG du groupe LVMH, entendu hier en commission au Sénat. "Il est très mauvais pour l'État de se mêler de la gestion des entreprises privées, ça mène à la catastrophe" a-t-il affirmé, ajoutant qu'il fallait que l'Europe négocie avec les États-Unis.Pour lui, la clé réside dans l'innovation, et l'investissement massif dans l'humain, les circuits courts, tout en proposant un modèle duplicable et universel. Il rejette également les solutions à l'ancienne, souvent proposées en Occident. "L'Occident doit intégrer que son modèle économique est complètement disqualifié", affirme-t-il, le symbole de tout cela étant la politique économique de Donald Trump, et la volonté de réindustrialisation à tout prix.
C dans l'air l'invité du 21 mai 2025 avec Philippe Dessertine, directeur de l'Institut des Haute finance, auteur de "L'Horizon des possibles", aux éditions Robert Laffont.Dans cet ouvrage, il fait le constat d'un monde confronté à des bouleversements majeurs : vieillissement de la population, dérèglement climatique...et d'un cycle industriel, vieux de 250 ans, inadapté au monde actuel. "L'espèce humaine a changé et le modèle économique est désormais inadapté", écrit-il, ajoutant "il a été créé il y a 250 ans pour une humanité différente, plus jeune".Philippe Dessertine, directeur de l'institut de Haute finance, propose des solutions pour penser différemment, et mesurer le progrès par de nouveaux indicateurs, pour sortir d'une conception à l'ancienne de la croissance. Considérer l'espérance de vie en bonne santé, mais aussi repenser le système financier pour accélérer la transition écologique. Il appelle aussi à réinventer les villes, et la mobilité, en appelant se tourner vers les communautés locales. Pour lui, la clé réside dans l'innovation, et l'investissement massif dans l'humain, les circuits courts, tout en proposant un modèle duplicable et universel. Il rejette également les solutions à l'ancienne, souvent proposées en Occident. "L'Occident doit intégrer que son modèle économique est complètement disqualifié", affirme-t-il, le symbole de tout cela étant la politique économique de Donald Trump, et la volonté de réindustrialisation à tout prix.
TotalEnergies tient ses Assemblées générales ce vendredi à Paris. Les grandes compagnies pétrolières dont beaucoup ont des projets en Afrique sont sous le feu des critiques dans les pays occidentaux. Un contexte peu propice aux financements des projets. « Notre climat : non négociable ; notre futur : non négociable ». Devant le siège du Crédit agricole à Paris, la semaine dernière, des militants de l'ONG Amis de la Terre ont dénoncé le soutien financier accordé au projet gazier de TotalEnergies au Mozambique. Leur stratégie : pousser les établissements bancaires à se désengager des projets d'extraction d'énergies fossiles.« Derrière ces projets toxiques. Ce qu'on oublie souvent, c'est qu'il y a aussi des grandes banques qui financent directement ces projets, dénonce la militante écologiste Lorette Philipot. Donc, aux Amis de la Terre, on travaille directement avec des partenaires dans les pays et les communautés impactées pour faire cesser ces soutiens financiers qui rendent possibles des projets climaticides et contraires aux droits humains. »Les banques, cibles des militants écologistesLes établissements européens sont de plus en plus sensibles à ces pressions, tout comme certaines banques américaines, comme Citigroup, également prises pour cible par les associations l'année dernière.La pression des ONG sur les banques commence à se faire sentir sur le terrain, notamment en Afrique. Pour Benjamin Augé, chercheur associé à l'Ifri, la dynamique est claire : « Les ONG environnementales en Occident commencent à exercer une forte pression pour que les banques n'investissent pas dans ces projets-là. Et donc, ça devient de plus en plus compliqué avec une enveloppe globale pour le pétrole et le gaz qui diminue et avec un nombre d'acteurs qui se dirige de plus en plus vers d'autres types d'investissements ou en tout cas dans l'énergie, plutôt dans les renouvelables et de moins en moins sur les hydrocarbures qui n'a plus vraiment la cote. »Des projets africains ralentis par manque de financementsRésultat : les projets prennent plus de temps à se concrétiser, faute de financements rapides. Verner Ayukegba, vice-président de la Chambre africaine de l'Énergie, en témoigne : « C'est difficile de réaliser ces projets, parce que ça peut seulement se faire avec des compagnies qui ont un énorme potentiel de fonds propres. En ce moment, il y a moins de dépendance sur des financiers internationaux. Désormais, il y a de moins en moins d'assureurs et de financiers qui s'engagent. »Malgré tout, les projets pétroliers et gaziers en Afrique attirent encore des capitaux : 43 milliards de dollars de dépenses sont prévues cette année, avec une projection de 54 milliards d'ici à 2030.
En l'actual ordre mundial, a m
Piqués par un mystique, Walid Ben Selim et Ariana Vafadari s'offrent un été en pente douce. Et sacré. Notre 1er invité est Walid Ben Selim, Le nom à retenir de la collection printemps-été 2025 ! Aux vastes horizons de la poésie soufie…Chanteur humaniste et compositeur aux formes multiples, amoureux de la poésie à laquelle il dédie son parcours artistique, créateur du collectif artistique N3rdistan, Walid Ben Selim est né à Casablanca un soir de Septembre 1984, dans la vieille médina, entre le port commercial et la criée. Élève doué et impertinent qui s'inspire des paradoxes de la société et de l'insoumission dès son enfance. Il est élevé par sa mère, avocate engagée dans les causes sociales et militante de gauche, qui fut à la fois sa référence et son soutien dans sa passion pour la musique et qui l'inscrit à l'âge de 6 ans au Conservatoire de Casablanca. Il quitte le Maroc en 2003, après avoir été l'un des fondateurs du mouvement « Nayda », pour rejoindre la France où il poursuit ses études et sa passion.Here and Now « Ici et maintenant, entre les débris du chose et du rien nous vivant dans les faubourgs de l'Éternité » DarwichCe sont des encres enchantées qui ont noirci des feuilles millénaires, des mots, des vers et des paroles de sages, Ibn Arabi, Rumi, Ibn Fared, Kabir, quand la poésie « soufie » se chante en Occident et rejoint la sérénité du bouddhisme pour nous relier à nos sources et à nos ancêtres.Titres joués : Ati, Nasma, Ici et Maintenant (Darwich), Kama Tachaa et Océans d'amour.► Album Here & Now (Nuun Music 2024)Site Musiques Métisses 2025Walid Ben Selim x Angoulême Site Walid Ben Selim. Puis nous recevons Ariana Vafadari et la créatrice du festival Sacré Sound Laurence Haziza#création, conversation entre Ariana Vafadari et Walid Ben Selim. Leur chant et leur univers font écho aux mémoires anciennes et aux vibrations contemporaines tissant un pont entre les âmes et les traditions réinventées. Mezzo-soprano franco-iranienne, Ariana Vafadari puise dans les textes sacrés zoroastriens et la musique classique, portée par une quête de liberté. Walid Ben Selim, chanteur-poète, fait dialoguer les vers d'Ibn Arabi et de Rûmi, inscrivant son souffle dans la tradition soufie pour rapprocher le spirituel des cœurs. Cette collaboration dépasse la musique : elle est rituelle, symbolique. Une rencontre qui relie les âges, l'intime et le collectif, la ferveur ancienne et les âmes en quête. Cette création se veut être un espace où le chant devient invocation, méditation, où la musique unit l'Orient et l'Occident. Marraine et parrain de cette édition, ils initient une nouvelle tradition : le passage chanté d'une édition à l'autre. Leur performance sera une offrande, une invitation à l'écoute, à la contemplation d'une conversation qui transcende les frontières et les appartenances. À la joie d'un chant talisman dans un lieu où les prières s'élèvent encore. Ils seront accompagnés par le pianiste Julien Carton. Concert 4 juin 2025 Église Notre-Dame des Blancs Manteaux, Paris.Au sujet du Sacré Sound festivalCe festival est l'aboutissement d'une longue expérience de la directrice et fondatrice Laurence Haziza, qui dirige depuis 20 ans le festival Jazz'N'Klezmer.Forte de cette expérience, Laurence crée le Sacré Sound Festival et suscite la rencontre des musiques actuelles avec celles inspirées de croyances et de traditions. Elle imagine un espace d'échanges artistiques où dialoguent spirituel et festif et où les contraires se répondent.L'idée du festival : mêler le sacré aux musiques actuelles, faire jouer ensemble des artistes ailleurs empêchés, ici protégés et offrir une musique qui parle à tous, quelle que soit son origine, sa culture, son âge.La 1ère édition en 2024 fut un succès et l'occasion de réaliser que le public est curieux de métissage et rêve de paix et de fraternité. Bienvenue à la 2ème édition !Site Sacré Sound Site Ariana Vafadari.Titres joués : Ardvi Sura, Rahayam, Incantation, Atash.
Piqués par un mystique, Walid Ben Selim et Ariana Vafadari s'offrent un été en pente douce. Et sacré. Notre 1er invité est Walid Ben Selim, Le nom à retenir de la collection printemps-été 2025 ! Aux vastes horizons de la poésie soufie…Chanteur humaniste et compositeur aux formes multiples, amoureux de la poésie à laquelle il dédie son parcours artistique, créateur du collectif artistique N3rdistan, Walid Ben Selim est né à Casablanca un soir de Septembre 1984, dans la vieille médina, entre le port commercial et la criée. Élève doué et impertinent qui s'inspire des paradoxes de la société et de l'insoumission dès son enfance. Il est élevé par sa mère, avocate engagée dans les causes sociales et militante de gauche, qui fut à la fois sa référence et son soutien dans sa passion pour la musique et qui l'inscrit à l'âge de 6 ans au Conservatoire de Casablanca. Il quitte le Maroc en 2003, après avoir été l'un des fondateurs du mouvement « Nayda », pour rejoindre la France où il poursuit ses études et sa passion.Here and Now « Ici et maintenant, entre les débris du chose et du rien nous vivant dans les faubourgs de l'Éternité » DarwichCe sont des encres enchantées qui ont noirci des feuilles millénaires, des mots, des vers et des paroles de sages, Ibn Arabi, Rumi, Ibn Fared, Kabir, quand la poésie « soufie » se chante en Occident et rejoint la sérénité du bouddhisme pour nous relier à nos sources et à nos ancêtres.Titres joués : Ati, Nasma, Ici et Maintenant (Darwich), Kama Tachaa et Océans d'amour.► Album Here & Now (Nuun Music 2024)Site Musiques Métisses 2025Walid Ben Selim x Angoulême Site Walid Ben Selim. Puis nous recevons Ariana Vafadari et la créatrice du festival Sacré Sound Laurence Haziza#création, conversation entre Ariana Vafadari et Walid Ben Selim. Leur chant et leur univers font écho aux mémoires anciennes et aux vibrations contemporaines tissant un pont entre les âmes et les traditions réinventées. Mezzo-soprano franco-iranienne, Ariana Vafadari puise dans les textes sacrés zoroastriens et la musique classique, portée par une quête de liberté. Walid Ben Selim, chanteur-poète, fait dialoguer les vers d'Ibn Arabi et de Rûmi, inscrivant son souffle dans la tradition soufie pour rapprocher le spirituel des cœurs. Cette collaboration dépasse la musique : elle est rituelle, symbolique. Une rencontre qui relie les âges, l'intime et le collectif, la ferveur ancienne et les âmes en quête. Cette création se veut être un espace où le chant devient invocation, méditation, où la musique unit l'Orient et l'Occident. Marraine et parrain de cette édition, ils initient une nouvelle tradition : le passage chanté d'une édition à l'autre. Leur performance sera une offrande, une invitation à l'écoute, à la contemplation d'une conversation qui transcende les frontières et les appartenances. À la joie d'un chant talisman dans un lieu où les prières s'élèvent encore. Ils seront accompagnés par le pianiste Julien Carton. Concert 4 juin 2025 Église Notre-Dame des Blancs Manteaux, Paris.Au sujet du Sacré Sound festivalCe festival est l'aboutissement d'une longue expérience de la directrice et fondatrice Laurence Haziza, qui dirige depuis 20 ans le festival Jazz'N'Klezmer.Forte de cette expérience, Laurence crée le Sacré Sound Festival et suscite la rencontre des musiques actuelles avec celles inspirées de croyances et de traditions. Elle imagine un espace d'échanges artistiques où dialoguent spirituel et festif et où les contraires se répondent.L'idée du festival : mêler le sacré aux musiques actuelles, faire jouer ensemble des artistes ailleurs empêchés, ici protégés et offrir une musique qui parle à tous, quelle que soit son origine, sa culture, son âge.La 1ère édition en 2024 fut un succès et l'occasion de réaliser que le public est curieux de métissage et rêve de paix et de fraternité. Bienvenue à la 2ème édition !Site Sacré Sound Site Ariana Vafadari.Titres joués : Ardvi Sura, Rahayam, Incantation, Atash.
Le président du Ghana John Mahama a fait sensation cette semaine à Abidjan, en Côte d'Ivoire, quand il a appelé les investisseurs à venir forer du pétrole dans son pays « comme s'il n'y avait pas de lendemain ». Pourquoi une telle frénésie et une telle impatience ? Il y a l'effet Donald Trump, bien sûr, mais pas seulement. Benjamin Augé est chercheur associé au programme Afrique et au programme Énergie climat à l'Institut français des relations internationales (Ifri). Il nous donne quelques clés au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : À l'Africa CEO Forum d'Abidjan cette semaine, le président ghanéen John Mahama a fait sensation quand il a appelé les investisseurs à venir pomper un maximum de pétrole chez lui, « comme s'il n'y avait pas de lendemain », a-t-il précisé. Qu'est-ce que vous en pensez ? Benjamin Augé : Je pense que c'est très classique de tous les dirigeants de pays producteurs, l'objectif est de produire le plus vite possible. Et John Mahama, qui vient d'arriver au pouvoir, a besoin de revenus significatifs. Et donc c'est assez classique que dans le sillage de l'arrivée de Trump au pouvoir, qui justement va faire son possible pour augmenter encore la production pétrolière de son pays, et bien à l'image de Trump, il essaie de suivre ses traces. Et donc l'objectif est de produire jusqu'à la dernière goutte. Quand il y a une rentabilité par rapport à un gisement, c'est d'essayer de faire en sorte que des investisseurs viennent pour trouver de nouveaux gisements pour que la production puisse à nouveau remonter. Et c'est vrai qu'il a compris que l'enveloppe globale pour les hydrocarbures a tendance à diminuer et que donc les investisseurs sont de plus en plus difficiles à convaincre d'investir dans certains pays, notamment dans des pays compliqués. Et donc il est nécessaire de tout faire pour faire en sorte que ces investisseurs viennent, en l'occurrence au Ghana.Oui, parce qu'il y a pas mal de banques européennes et américaines qui sont sous pression de leurs opinions publiques et qui n'osent plus investir dans le pétrole et le gaz. C'est ça ? Exactement. Tout gros investissement, on peut parler aussi d'investissement au Mozambique, sur Mozambique LNG avec Total, est très compliqué parce que vous avez plusieurs pays qui sont impliqués et les ONG environnementales sont en Occident à faire beaucoup, beaucoup de pression pour que leurs banques n'investissent pas dans ces projets-là. Et donc ça devient de plus en plus compliqué… Avec une enveloppe globale pour le pétrole et le gaz qui diminue et avec un nombre d'acteurs qui se dirigent de moins en moins sur les hydrocarbures qui n'ont plus vraiment la cote.Alors le Ghana n'est pas le seul pays africain à nourrir de grandes ambitions gazières et pétrolières. Il y a son voisin ivoirien, il y a le Sénégal, il y a la Mauritanie. Est-ce que ces grands projets d'hydrocarbures sont compatibles avec la lutte contre le changement climatique et le développement des énergies renouvelables ?C'est une discussion très complexe parce que, à partir du moment où vous faites des découvertes pétrolières et gazières, l'objectif c'est de les mettre en production. Il n'y a aucun pays au monde qui a réussi à faire en sorte que des projets avec des découvertes et avec des financements ne se développent pas dans les hydrocarbures. L'Équateur a essayé de faire ça, c'est-à-dire en disant « Chevron a fait des découvertes, on ne les développe pas si les organisations internationales nous donnent l'équivalent en revenus », et finalement, évidemment, Chevron a développé parce que personne n'a proposé de solution. Donc, tous les pays que vous avez cités, leur objectif, c'est de produire au maximum du pétrole et du gaz. Et les barils qui ont été découverts ne vont pas être transformés en énergie électrique parce que l'énergie électrique va venir des renouvelables.Donc les énergies renouvelables, ça va permettre justement de donner de l'énergie pour ces pays-là. Donc, plus vous faites de l'énergie renouvelable dans ces pays-là, plus vous avez une capacité d'exportation des hydrocarbures. C'est tout à fait la stratégie des gros pays producteurs, notamment dans le Golfe, comme l'Arabie saoudite, qui construisent d'énormes fermes solaires justement pour leur électricité propre, pour pouvoir continuer à exporter le plus grand nombre de barils de pétrole.Alors, au cours de son intervention à l'Africa CEO Forum d'Abidjan, le président ghanéen a fait cet aveu : « J'ai honte de dire que seulement 2,7 % de l'énergie que consomme le Ghana provient des énergies renouvelables, notamment du solaire ». Est-ce que l'énergie verte, ce n'est pas encore un gadget ? En fait, ce sont des énergies qui ne sont pas continues. Donc c'est difficile de stocker cette électricité. Et les hydrocarbures permettent justement d'avoir une énergie continue plutôt bon marché et donc on va plutôt à la facilité. Donc c'est en grande partie pour ça qu'il y a encore une très grande majorité des centrales en Afrique qui sont au pétrole, au gaz et évidemment, encore pire, au charbon qui est encore plus rentable. Donc c'est une question de rentabilité, de facilité, d'investissement et aussi du fait que vous avez de l'énergie en continu contrairement à l'énergie renouvelable.Et du coup, est-ce que beaucoup de dirigeants africains et européens ne se disent pas à voix basse que le gaz, le pétrole ou le charbon, comme vous dites, ont encore de beaux jours devant eux ? Oui, en fait, clairement, les hydrocarbures ont encore plusieurs décennies de production, ça, c'est absolument évident. Et donc on va avoir certainement une production qui va commencer à décroître dans les années 2030-2035, mais ça ne veut pas du tout dire qu'on va arrêter de consommer du pétrole et du gaz. En tout cas, pour le pétrole, il risque d'y avoir une courbe descendante dans les années 2030. Et pour le gaz, ça risque d'être encore plus tard. Donc, on est vraiment sur une industrie dont la fin est difficile à prévoir, mais clairement, il y a facilement encore trois décennies devant nous de production.
Les désirs guerriers de la modernité, épisode 1 Comment comprendre l'ambivalence de notre rapport à la guerre, quand elle semble si lointaine dans le temps et l'espace? Comment saisir les racines historique des guerres les liens qu'elles entretiennent entre elles et avec notre présent? Depuis les euphories de 1914 noyée dans les tranchées jusqu'aux conflits récents en passant par les ruines cachées de la seconde guerre mondiale et les images nocturnes de la guerre du Golfe, l'Occident a développé un art subtil de la distanciation : géographique, politique, affective. Une manière de neutraliser les émotions, arnacher les récits et parfois même de sublimer la violence au nom du progrès. Que nous dit cette posture sur notre rapport à la puissance, à la mémoire, au réel ? Chercheuse en philosophie à l'ULB, membre du Centre de recherche sur l'Expérience de la Guerre et autrice des Désirs guerriers de la modernité (éditions du Seuil) Deborah Brosteaux, interroge l'ambivalences de nos imaginaires et des récits historiques autour des conflits du 20e siècle. Sujets traités : guerre, modernité, tranchée, seconde guerre mondiale, Golfe, Occident, violence Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Président syrien par intérim Ahmed Al-Charaa a été reçu aujourd'hui à l'Elysée par Emmanuel Macron. C'est le premier déplacement en Europe de l'homme fort de la Syrie. Cette visite intervient alors que des exactions contre des minorités kurdes et alaouites ont eu lieu en Syrie. Alors que recherche la France en invitant Al-Charaa à l'Elysée ? Quels sont les objectifs du Président syrien, pour qui il s'agit du premier déplacement en Occident ?
C'était samedi dernier. Donald Trump a lancé aux journalistes de la Maison Blanche : « Nous avons, je crois, une excellente nouvelle à venir avec le Rwanda et le Congo. Je pense que vous allez voir la paix dans ces deux pays ». Est-ce à dire que le président américain s'intéresse beaucoup plus au continent africain qu'on le pensait il y a 100 jours, à son arrivée au pouvoir ? Jeffrey Hawkins a été ambassadeur des États-Unis en Centrafrique. Aujourd'hui, il est chercheur associé à l'IRIS, l'Institut des Relations Internationales et Stratégiques, et enseigne à Sciences Po Paris. RFI : Jeffrey Hawkins, bonjour. Il y a 100 jours, vous nous disiez que Donald Trump risquait de se désintéresser totalement du continent africain. Aujourd'hui, est-ce que vos prédictions se réalisent ?Jeffrey Hawkins : C'est déjà un peu tôt pour dire, mais des signes sont toujours, à mon sens, aussi mauvais qu'avant. D'abord, il y a eu la destruction de la coopération américaine, donc de l'USAID, un outil qui était extrêmement important en Afrique, un outil pour les États-Unis, pour la diplomatie américaine. En même temps, il y a eu d'autres programmes aussi démolis par l'administration Trump et on parle aussi de réformes au sein du département d'État. Pour l'instant, on n'a pas trop de détails, mais on parle certainement de fermeture de quelques ambassades américaines en Afrique. Et aussi, on a parlé d'un mémorandum qui circulait au sein du département, où on parlait même d'abolir le Bureau pour l'Afrique au sein du département d'État. Ça, je ne sais pas si ça va arriver, mais ça, c'est mauvais signe.Alors, il y a une exception dans tout ce tableau, c'est la région des Grands Lacs, puisque, samedi dernier, Donald Trump a déclaré : « Nous avons, je crois, une excellente nouvelle à venir avec le Rwanda et le Congo. Je pense que vous allez voir la paix au Rwanda et au Congo ». Oui, je pense que l'intérêt de Donald Trump pour les matières premières et notamment les minéraux de terres rares est incontestable. Mais malgré tout le bruit qu'on a fait et malgré un certain investissement ces derniers temps par Massad Boulos, qui est le représentant de Trump et pour le Moyen-Orient et pour l'Afrique et qui a un peu fait le déplacement sur le continent récemment, il faut rester prudent. Avec cette annonce de déclaration de principe, oui, il y a un intérêt et il y a des discussions. Mais je pense qu'il faut rester très prudent parce que, quand on sait le conflit au Congo, dans les Grands Lacs, c'est très compliqué. Donc entre faire des déclarations de principe, entre faire un peu le tour des capitales et arriver vraiment à une paix durable, il y a quand même pas mal de pas à faire.Il y a juste deux ans, c'était en mars 2023, l'opposant rwandais Paul Rusesabagina [le héros de Hôtel Rwanda, NDLR] a été libéré par les autorités rwandaises sous pressions américaines. Est-ce que le président des États-Unis, quel qu'il soit, n'est pas le seul dans le monde à pouvoir faire pression sur Paul Kagame ?Bon, ça je ne sais pas. Et entre faire libérer une seule personne et notamment quelqu'un qui est un tout petit peu connu en Occident et demander un changement structurel de sa façon de gérer sa politique étrangère vis-à-vis du Congo, c'est quand même un écart assez important.Alors dans cette annonce de samedi dernier, Donald Trump a ajouté : « On va investir plus de 6 milliards de dollars dans le corridor angolais de Lobito, qui permettra essentiellement de transporter de magnifiques minerais depuis le Congo, l'Angola et plusieurs autres pays ». Dans ce cas de figure, n'est-on pas dans la continuité de la politique de Joe Biden qui était allé en Angola, c'était en décembre dernier ?Et justement, ce projet de corridor de Lobito, ça ne date pas de Trump, hein ! C'est une initiative qui est là depuis quelque temps, mais se concentrer sur un ou deux projets, simplement pour avoir accès à des matières premières, ça ne constitue pas une politique globale.Mais comme il est en difficulté sur Gaza et sur l'Ukraine, est-ce que Donald Trump ne se penche pas sur les Grands Lacs pour trouver enfin un succès diplomatique à mettre à son actif ?Je dois dire que je me suis posé la question aussi, mais je pense que Donald Trump, comme ses prédécesseurs, va trouver que le conflit dans les Grands Lacs, c'est aussi épineux que Gaza ou l'Ukraine et tout ça, c'est très compliqué. Et ce qu'il faudrait, c'est vraiment un engagement diplomatique de longue haleine, ce qui ne caractérise pas en général la diplomatie trumpienne.Et vous ne faites pas confiance actuellement à messieurs Marco Rubio et Massad Boulos pour trouver la solution ?Non, franchement, pour l'instant, une déclaration de principe, une discussion sur l'accès des compagnies minières américaines qui sont de moins en moins présentes d'ailleurs sur le sol congolais… Entre cela et vraiment mener à bien tout un processus de paix qui implique énormément d'acteurs domestiques et internationaux, ça ce n'est pas pour demain. Donc si Donald Trump cherche une petite victoire diplomatique pour briguer un prix Nobel, je pense qu'il faudra qu'il regarde ailleurs.Jeffrey Hawkins, merci.À lire aussiÀ la Une: Trump et l'Afrique À lire aussiTrump à la Maison Blanche, impact particulier pour l'Afrique australe
Vendredi, l'artiste nigérian Burna Boy remplissait le Stade de France, une première pour un artiste africain seul en France. Il y a quelques années, alors qu'il était moins connu du grand public français, "L'Heure du Monde " lui consacrait un portrait.Comment expliquer son succès ainsi que celui de l'afrobeats, un courant musical très populaire en Afrique et désormais en Occident ? Explications avec Lucas Minisini, journaliste au Monde.Un épisode produit par Cyrielle Bedu, réalisé par Amandine Robillard et présenté par Morgane Tual.Musiques : On the Low (Burna Boy), No No No (Burna Boy), Wonderful (Burna Boy), Onyeka (Baby) (Burna Boy), Ghana Freedom (ET Mensah), Upside down (Africa 70), Peru (Fireboy DML feat. Ed Sheeran), One Dance (Drake feat. Wizkid et Kyla).Cet épisode a été initialement diffusé le 14 janvier 2022.---Que pensez-vous des podcasts du « Monde » ? Donnez votre avis en répondant à cette enquête. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Invité : Dave Lüthi. Ce sont des vieilles dames qui dominent les villes européennes: les cathédrales. Lʹincendie de Notre-Dame de Paris avait suscité un émoi immense. Plus près de nous, la Cathédrale de Lausanne fête en 2025 les 750 ans de sa consécration, avec de nombreuses festivités au programme. Pourquoi ces églises monumentales suscitent-elle autant dʹadmiration, voire dʹémotion? Comment ont-elles accompagné lʹavènement des villes en Occident? Comment ont-elles réussi à traverser les siècles? Tribu reçoit Dave Lüthi, professeur en histoire de lʹarchitecture et du patrimoine à lʹUniversité de Lausanne.
On dit que la Chine triche : transfert de technologie, dumping, subventions, espionnage industriel. Mais ce qu'il faut aussi dire, c'est que personne n'a obligé nos multinationales à transférer leur savoir-faire en Chine ; elles l'ont fait volontairement. Aujourd'hui, on redécouvre que la Chine a appris : elle a formé ses ingénieurs, elle a protégé ses industries naissantes et elle a réinvesti ses excédents commerciaux. Pendant ce temps, nous avons racheté nos propres actions pour doper artificiellement leur cours et délocalisé pour soi-disant doper le pouvoir d'achat. Et quand on s'est réveillés, les usines étaient parties, et les compétences aussi. La Chine n'a pas triché, elle a juste joué un jeu qu'on avait oublié : celui de la puissance industrielle. Et aujourd'hui, on s'indigne, on invente des sanctions, des lois de protection, des relocalisations… mais sous conditions. Ma question est donc : est-ce que le vrai scandale est du côté de Pékin, ou plutôt chez nous ? La Chine a copié, planifié et protégé ses industries, mais elle l'a fait au nom de son intérêt national. Alors que nous avons subventionné des bulles financières, cassé des filières professionnelles et dénigré nos ouvriers. Et donc non, le vrai problème, ce n'est pas la Chine qui agit de manière stratégique. Le vrai problème, c'est que nous avons été, en Occident, naïfs, cupides et court-termistes. Mots-clés : Donald trump, ennemi, grief, stratégie, outil industriel, industrie, variable d'ajustement, bourse, action, écosystème, bilan, bourse, bilan, maximisation actionnariale, capitalisme, excel, vol, OMC, Organisation mondiale du commerce, lobby, prospérité, élite --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et si nous revenions aux racines de notre humanité, façonnée et toujours fascinée par le végétal : les plantes, les arbres et les fleurs ? Une philosophe buissonnière qui fait feu de tout bois pour décoloniser les esprits, en nous rappelant à quel point nous, les humains, sommes à la fois façonnés et fascinés par tout ce qui sort de terre. Nous sommes tous issus d'une civilisation du végétal, mais nous avons tendance à l'oublier, notamment en Occident, en nous pensant au sommet du règne animal, et donc au-dessus du règne végétal. Comment inverser, renverser cette perspective en nous inspirant d'autres cultures ? La culture kanake de l'igname, la culture indienne du curcuma, ou encore la culture méditerranéenne du jasmin, par exemple. Autant de traditions qui n'ont pas rompu ce lien existentiel, aussi symbolique que nourrissant, aux plantes, aux tubercules, aux fleurs, à tout ce qui s'enracine, pousse et nous pousse.Inspirante et vivifiante, cette question soulève le pourquoi d'une philosophie du végétal, ce végétal qui inspire aussi les artistes, comme la chorégraphe circassienne et funambule Chloé Moglia avec son collectif Rhizome.Avec Seloua Luste Boulbina, philosophe, chercheuse et théoricienne de la décolonisation, pour son livre Sortir de terre : une philosophie du végétal (Zulma Editions).Musiques diffusées pendant l'émission :Gulaan – HmiloulouClara Luciani - Les fleurs
Et si nous revenions aux racines de notre humanité, façonnée et toujours fascinée par le végétal : les plantes, les arbres et les fleurs ? Une philosophe buissonnière qui fait feu de tout bois pour décoloniser les esprits, en nous rappelant à quel point nous, les humains, sommes à la fois façonnés et fascinés par tout ce qui sort de terre. Nous sommes tous issus d'une civilisation du végétal, mais nous avons tendance à l'oublier, notamment en Occident, en nous pensant au sommet du règne animal, et donc au-dessus du règne végétal. Comment inverser, renverser cette perspective en nous inspirant d'autres cultures ? La culture kanake de l'igname, la culture indienne du curcuma, ou encore la culture méditerranéenne du jasmin, par exemple. Autant de traditions qui n'ont pas rompu ce lien existentiel, aussi symbolique que nourrissant, aux plantes, aux tubercules, aux fleurs, à tout ce qui s'enracine, pousse et nous pousse.Inspirante et vivifiante, cette question soulève le pourquoi d'une philosophie du végétal, ce végétal qui inspire aussi les artistes, comme la chorégraphe circassienne et funambule Chloé Moglia avec son collectif Rhizome.Avec Seloua Luste Boulbina, philosophe, chercheuse et théoricienne de la décolonisation, pour son livre Sortir de terre : une philosophie du végétal (Zulma Editions).Musiques diffusées pendant l'émission :Gulaan – HmiloulouClara Luciani - Les fleurs
durée : 00:58:39 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Quand le modèle du village est-il apparu en Occident et de quelle manière les communautés villageoises s'organisent-elles ? En quoi l'exercice du pouvoir au village est-il bien souvent le fruit de compromis et de négociations entre paysans et seigneurs ? - réalisation : Thomas Beau - invités : Nicolas Carrier professeur d'histoire du Moyen Âge à l'Université Lyon 3; Laurent Feller professeur émérite d'histoire du Moyen Âge à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Mes chers camarades, bien le bonjour ! Si je vous parle de suaire, vous allez certainement penser au suaire de Turin qui est l'un des plus célèbres d'entre eux. Sa première apparition dans les sources remonte au Moyen Âge. Et à cette époque, il y en avait beaucoup des suaires, en plus de tous les autres types de reliques, et ça peut soulever plein de questions passionnantes ! Alors pour les découvrir, j'ai eu le plaisir de recevoir dans un nouvel entretien historique Nicolas Sarzeaud, qui est docteur en histoire médiévale, et un spécialiste des reliques et des images à la fin du Moyen Âge ! On a parlé ensemble de reliques, de suaires, bien sûr de celui de Turin, mais pas que ! Je vous souhaite une bonne écoute sur Nota Bene !➤ Pour aller plus loin : ➜ La page de Nicolas sur le site de la Villa Medici : https://villamedici.it/resident/nicolas-sarzeaud/➜ Son livre Les Suaires du Christ en Occident : https://www.editionsducerf.fr/librairie/livre/20629/Les-Suaires-du-Christ-en-Occident
Nous sommes vers l'an trente avant notre ère. Virgile, poète latin contemporain de la fin de la République romaine et du début du règne de l'empereur Auguste, termine un texte consacré à l'agriculture. Il écrit : « Oui, c'est le printemps qui pare les bosquets de leur feuillage, le printemps qui pare les forêts. Au printemps, les terres se gonflent et réclament les semences génératrices. Alors le Père tout puissant, l'Ether descend en pluies fécondantes dans le sein de son épouse prolifique et, uni dans une puissante étreinte à son corps puissant, vivifie tous les embryons. Alors les oiseaux mélodieux font résonner les buissons écartés, et le bétail réclame Vénus à dates fixes. La terre nourricière est en gésine (sur le point d'accoucher), et, aux souffles tièdes de Zéphyr, les champs ouvrent leur sein. » Marqueur social et culturel essentiel en Occident, le printemps nous ramène à une époque où les humains et la nature étaient liés par le même ordre des choses. Or, si les grands hivers et les étés torrides ont leurs chroniqueurs, le printemps, symbole de renaissance et d'espoir, a laissé moins de traces dans les sources. À l'heure où le rythme des saisons semble avoir perdu la boussole, où les enjeux climatiques et environnementaux occupent les esprits : que reste-t-il de « l'éternel et vert printemps » ? Avec nous : François Walter, professeur honoraire à l'Université de Lausanne. « Désir de printemps – Histoire sensible d'une saison » ; Payot. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour écouter l'épisode sur les obélisuqes:Apple Podcasts:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/pourquoi-les-%C3%A9gyptiens-construisaient-ils-des-ob%C3%A9lisques/id1408994486?i=1000701195089Spotify:https://open.spotify.com/episode/6nUj7xgxJ3hI7yc2sNjXYR?si=9302caa0cecb4cff-----------------------Avant l'apparition du papier toilette, les humains ont utilisé divers matériaux selon les époques, les cultures et les moyens disponibles. L'hygiène intime a toujours été une préoccupation, mais les solutions variaient largement d'un endroit à l'autre.1. L'Antiquité : pierres, éponges et bâtonsDans l'Antiquité, les Romains utilisaient un objet appelé tersorium : une éponge attachée à un bâton, trempée dans de l'eau ou du vinaigre après usage. Cet outil était partagé dans les latrines publiques et stocké dans un seau. D'autres civilisations antiques, comme les Grecs, utilisaient des pierres lisses (pessoi) ou des tessons de poterie.2. Le Moyen Âge : chiffons et végétauxÀ l'époque médiévale, l'hygiène variait selon le statut social. Les nobles utilisaient des chiffons en lin ou de la laine, tandis que les classes populaires se servaient de paille, de foin, de feuilles ou de mousse. Les marins, eux, employaient de simples cordes trempées dans l'eau de mer.3. Les pratiques en Asie : bambou et papierEn Chine, le papier était utilisé pour l'hygiène dès le VIe siècle. Des documents du XIVe siècle attestent que l'empereur Ming en faisait produire des milliers de feuilles chaque année pour son usage personnel. Au Japon, on utilisait des bâtonnets de bois (chūgi) pour se nettoyer.4. L'époque moderne : journaux et cataloguesEn Europe et en Amérique, avant la généralisation du papier toilette au XIXe siècle, les gens utilisaient des vieux journaux, des catalogues ou des almanachs. Aux États-Unis, le catalogue Sears-Roebuck était très populaire dans les toilettes extérieures.5. L'invention du papier toiletteLe premier papier toilette commercialisé est apparu en 1857 aux États-Unis, sous forme de feuilles individuelles, inventé par Joseph Gayetty. En 1890, la marque Scott a introduit le rouleau perforé, qui s'est progressivement imposé dans les foyers.ConclusionAvant le papier toilette, l'humanité a fait preuve d'inventivité en utilisant des matériaux naturels et divers objets. Aujourd'hui, si le papier toilette est la norme en Occident, d'autres méthodes comme le bidet ou les douches hygiéniques restent courantes dans plusieurs régions du monde, perpétuant des pratiques anciennes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
[MÉTAMORPHOSE PODCAST] Anne Ghesquière reçoit Saverio Tomasella, chercheur, docteur en psychologie clinique et en psychopathologie. Ensemble, ils explorent comment apprendre à se consoler pour s'aimer et pratiquer un joli exercice. Sommes-nous capables de nous consoler nous-même ? Psychologiquement, quelle est la différence entre être consolé et se consoler ? Pourquoi sommes-nous si peu enclins à prendre soin de nous ? Comment être en écoute fine de nos ressentis ? Quels outils mettre en place pour dépasser nos tristesse ? Saverio Tomasella nous propose de cheminer avec pour accueillir toutes nos parts intérieures. Découvrez son livre, J'apprends à me consoler, paru aux Éditions Larousse et sa playlist "J'apprends à me consoler". Épisode #575Quelques citations du podcast avec Saverio Tomasella :"La consolation c'est la capacité que nous avons toutes et tous d'apporter du réconfort, de soulager les fardeaux, les peines, d'adoucir l'adversité.""L'enfant est une véritable ressource en moi, de tendresse, de sensibilité, de créativité, de joie, de spiritualité, d'émerveillement face à la nature, face aux autres etc.""Ce soin, cette délicatesse qu'on apporte à l'autre, nous la méritons nous aussi."Thèmes abordés lors du podcast avec Saverio Tomasella :00:00 Introduction03:03 Qu'est-ce que le consolation ?04:21 En quoi est-elle vitale ?07:06 Les deux mentalités de base en Occident.11:26 Régulation émotionnelle.14:16 À l'écoute de ses émotions.15:46 Pourquoi console-t-on plus facilement les autres que soi ?17:52 Posture du sauveur : fuite de soi-même ?18:16 Conscientiser ses besoins.20:53 Les grands besoins de consolation.23:13 L'enfant intérieur : une ressource.27:16 Développer la clémence envers soi-même.29:25 Éviter l'auto-jugement.32:08 Pratique pour les moments difficiles.38:23 Phrases qui aident.41:49 Renouer avec les pleurs.44:29 Musique qui réconforte.49:19 Films qui consolent.51:04 Parfums et odeurs consolateurs.52:54 La peinture est-elle consolatrice ?53:25 Accueillir sa tristesse.À réécouter :#440 Saverio Tomasella : Les clefs en nous pour changer#362 Saverio Tomasella : Les pouvoirs de l'intuition#314 Saverio Tomasella : Osez votre singularité ! #25 Saverio Tomasella : Êtes-vous un.e hypersensible ?Avant-propos et précautions à l'écoute du podcast Découvrez Objectif Métamorphose, notre programme en 12 étapes pour partir à la rencontre de soi-même.Recevez un mercredi sur deux l'inspirante newsletter Métamorphose par Anne GhesquièreFaites le TEST gratuit de La Roue Métamorphose avec les 9 piliers de votre vie !Suivez nos RS : Insta, Facebook & TikTokAbonnez-vous gratuitement sur Apple Podcast / Spotify / Deezer / CastBox/ YoutubePhoto (c) Astrid di Crollalanza Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.