Countries that identify themselves with an originally European shared culture
POPULARITY
Categories
« L'atmosphère sur le nucléaire est préoccupante » a jugé mercredi le plus haut gradé français, le général Mandon, pointant devant la commission de la défense du Sénat, « un niveau de discours et d'agressivité assez exceptionnel ». Washington tout comme le Kremlin menacent de reprendre les essais nucléaires et l'escalade a débuté il y a 15 jours avec le tir en Russie d'un missile à propulsion nucléaire, une arme invincible selon Vladimir Poutine. Code Otan Skyfall, mais les russes l'appellent Bourevestnik, ce qui littéralement signifie « annonciateur de tempête ». Et c'est vêtu d'un treillis militaire que le 26 octobre dernier, Vladimir Poutine a annoncé, le tir réussi de cette arme fatale. « Un missile de fin du monde », a précisé le maitre du Kremlin, un « Tchernobyl volant » ont corrigé de nombreux scientifiques. Car aucun autre pays au monde ne s'est jamais risqué à développer un missile à propulsion nucléaire, bien trop dangereux. À lire aussiRussie: essai final réussi d'un missile de croisière à propulsion nucléaire, le «Bourevestnik» Un missile aux trajectoires originales Le Bourevestnik, comme le missile hypersonique Kinjal ou l'Iskander fait partie des six projets d'armes stratégiques dévoilés par Moscou en 2018. S'il ne vole pas très vite, sous la vitesse du son, son moteur nucléaire lui permet en revanche de voler presque indéfiniment. Et c'est une nouvelle menace pour les États-Unis décrypte Héloïse Fayet chercheuse à l'Ifri, l'institut français des relations Internationales : « Il peut voler sur de très longues distances et avec des manœuvres et une trajectoire assez originale. Il pourrait arriver sur le territoire américain via le sud des États-Unis, alors que la majorité des radars et des systèmes de défense antimissile sont situés dans le nord des États-Unis et en Alaska. Parce qu'en fait, le chemin le plus court entre la Russie et les États-Unis, ce n'est évidemment pas via l'Amérique latine, ni même l'Atlantique Nord, c'est par l'Arctique ». Lors de l'essai, ce missile a volé plus d'une dizaine d'heure, « cela permet d'atteindre des distances extraordinaires » s'est inquiété le général Mandon devant les sénateurs, ajoutant « Un cœur nucléaire qui vole dans une arme, ce n'est pas anodin ». Un missile destiné à effrayer les Occidentaux « Un tir inapproprié », avait également rétorqué Donald Trump, au lendemain de l'annonce, laissant entendre en réponse que les États-Unis pourraient reprendre des essais nucléaires. L'heure est à l'escalade, à la compétition et à une atmosphère de guerre froide souligne Héloïse Fayet, « La Russie veut déjà démontrer qu'elle a toujours des capacités d'ingénierie malgré la guerre en Ukraine. Et puis il y a toujours eu un intérêt de la Russie pour des armes un peu exotiques. D'autant plus quand Poutine sait que ça va avoir des conséquences psychologiques, en Occident. Et puis également, ce missile est tout de même intéressant dans sa capacité à saturer potentiellement une défense anti-missile. On sait que Donald Trump est très intéressé par la défense antimissile avec son projet de Golden Dôme. Et donc en fait, on peut voir ce missile comme une façon d'encourager le projet de la défense antimissile de Donald Trump. Un projet qui, là aussi, est extrêmement coûteux, alors même que la modernisation de la dissuasion nucléaire américaine a pris du retard avec des budgets qui ont explosé ». Le Bourevestnik, toujours à l'état expérimental, est exclusivement destiné à armer la dissuasion nucléaire russe, il a aussi pour but d'effrayer les occidentaux. À lire aussiRussie: Vladimir Poutine répliquera par des mesures similaires si les États-Unis reprennent les essais nucléaires
Sérums à la bave d'escargot, protections solaires ou tissus en coton imbibés d'actifs concentrés (« sheet masks »)… Après avoir séduit le marché asiatique, les produits de soin pour la peau en provenance de Corée du Sud connaissent un succès grandissant en Occident.Grâce aux influenceurs beauté qui les encensent à longueur de vidéos sur les réseaux sociaux, les marques issues de la « Korean Beauty » se sont taillé une place de choix dans les salles de bains des jeunes Américaines, et déferlent désormais en Europe, dans un contexte de vives tensions commerciales avec les Etats-Unis.Pourquoi ces produits sont-ils si populaires ? En quoi s'inscrivent-ils dans une stratégie de soft power culturel délibérément mise en place par le pouvoir sud-coréen, au même titre que la K-pop ou la gastronomie locale ? Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Juliette Garnier, chargée du suivi de l'actualité économique de l'industrie de la mode et des cosmétiques, nous explique les enjeux économiques et industriels autour de la beauté sud-coréenne.Un épisode de Cyrielle Bedu, réalisé par Thomas Zeng. Présentation et suivi éditorial : Jean-Guillaume Santi.Cet épisode a été publié le 7 novembre 2025. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Procurorii georgieni au pus sub acuzare opt figuri ale opoziției, inclusiv fostul președinte Mihail Saakașvili, deja în închisoare, transmite Reuters. O evoluție care nu face decât să confirme regresul democratic grav, invocat de Comisia Europeană în ultimul său raport privind extinderea. Opoziția acuză instaurarea în Georgia a unei dictaturi de tip rusesc. Iar cazul acestei țări, care era cândva o democrație pro-occidentală, este cât se poate de interesant. Criticată în ultimul raport al Comisiei Europene, care a spus că mai este candidată ”doar cu numele”, Georgia nu se dezminte. Liderii opoziției sunt acuzați de complot pentru răsturnarea guvernului și de ajutorare a puterilor străine, o mișcare ce va adânci cu siguranță îngrijorările cu privire la democrația din națiunea – teoretic - candidată la UE. Săptămâna trecută, partidul de guvernământ ”Visul Georgian” a declarat că va cere Curții Constituționale interzicerea a trei grupuri de opoziție pe motiv că acestea reprezintă „o amenințare reală la adresa ordinii constituționale” Unul dintre principalele blocuri de opoziție vizate a descris decizia procurorilor de a iniția proceduri penale drept „o încercare de a instaura o dictatură de tip rusesc” și a promis rezistență. Procurorii solicită pedepse cu închisoarea de până la 15 ani pentru liderii opoziției, dintre care șase sunt deja în închisoare pentru alte acuzații. Procurorii susțin că trei dintre politicieni au furnizat informații privind legăturile economice și de securitate ale Georgiei cu Rusia unor guverne străine nespecificate „pentru a crea o bază artificială pentru impunerea de sancțiuni internaționale”. Un partid cu două fețe Georgia nu s-a alăturat sancțiunilor internaționale la adresa Rusiei. Iar acuzațiile procurorilor sugerează că politicienii acuzați ar fi putut furniza cumva anumite dovezi că Georgia ar sprijini efortul de război al Rusiei. După cum amintește Reuters, ”Visul Georgian”, partidul de guvernământ, la putere din 2012, a construit în ultimii ani legături economice mai strânse cu Rusia. Cazul Georgiei este unul cât se poate de interesant pentru că, de la venirea la putere, ”Visul Georgian” și-a declarat voința de a duce țara în Uniunea Europeană, susținând chiar că este singurul care poate face acest lucru tocmai datorită relațiilor sale cu Rusia. Dar, după câștigarea alegerilor din 2024, partidul și-a arătat adevărata sa față. A suspendat discuțiile de aderare la UE și a reprimat mișcările de protest. De asemenea, a adoptat o legislație restrictivă cu privire la așa-zișii ”agenți străini”, o mișcare inspirată de practicile Rusiei. Opoziția îl acuză pe fostul prim-ministru și miliardarul fondator al partidului de guvernământ, Bidzina Ivanishvili, că încearcă să impună „o dictatură de tip rusesc” în Georgia. Ivanishvili, care și-a făcut averea în Rusia în anii 1990, este considerat pe scară largă drept liderul de facto al țării. Rusia neagă acuzațiile opoziției georgiene că se amestecă în treburile țării. Considerată cândva printre cele mai democratice și pro-occidentale state ale fostei Uniuni Sovietice, Georgia a devenit, iată, din ce în ce mai autoritară de la izbucnirea războiului în Ucraina. Iar evoluțile din țara caucaziană ne arată că democrația și orientarea pro-occidentală pot fi ușor deturnate sub asaltul populismului. Ascultați rubrica ”Eurocronica”, cu Ovidiu Nahoi, în fiecare zi, de luni până vineri, de la 8.45 și în reluare duminica, de la 15.00, numai la RFI România
A 90 ans, le Dalaï-Lama prépare sa succession: il a confirmé cette année que son rôle persisterait après sa mort. Cette annonce était très attendue par la communauté tibétaine, mais aussi en Occident, où le chef spirituel du bouddhisme tibétain est une véritable icône. Mais d'où vient le succès global de cette figure à la fois religieuse et politique ? Analyse dans Le Point J avec Katia Buffetrille, ethnologue et tibétologue et Michael Peuker, correspondant de la RTS en Chine de 2017 à 2025. Journaliste: Jessica Vial Réalisation: Colin Kurth Pour aller plus loin: - Michael Peuker, "Tibet: l'histoire en sursis", série de cinq épisodes, podcast Zoom Info de juin 2025 (sur PlayRTS) - François Ruchti, "Le gouvernement tibétain en exil redoute deux dalaï-lama rivaux", émission Mise au Point du 2 novembre 2025 (sur PlayRTS) Nous écrire ou nous proposer des questions: +41 79 134 34 70 ou pointj@rts.ch
En 2015, le Newcastle en Angleterre a organisé le Numbers Festival, un festival de mathématiques. Pas très fun sur le papier, mais à cette occasion, ils ont demandé aux 10 000 participants quel était leur chiffre préféré. 12,6% d'entre eux ont répondu le chiffre 7, le plaçant en tête des chiffres cités. Mais d'où vient cette connotation ? Dans quel domaine est-il particulièrement considéré comme chanceux ? Pourquoi est-ce particulièrement le cas en Occident ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Antonella Francini. Première diffusion : août 2023 À écouter aussi : Êtes-vous "ambiverti.e" ? Les règles agissent-elles vraiment sur l'humeur ? Pourquoi la jeune génération paraît-elle plus âgée qu'avant ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
En Capital Intereconomía hemos puesto hoy el foco en la innovación tecnológica y sanitaria, con una edición muy especial de Empresas con Identidad y Digital Business. En Empresas con Identidad, conversamos con Julio Ferrón, CEO de Neitec, la startup que acaba de ganar el Startup Contest 2025 de MERGE Madrid con su plataforma Debita, una infraestructura de crédito privado tokenizado que conecta al mid-market con inversores globales bajo el marco regulatorio MiCA. Ferrón explicó cómo Neitec busca democratizar el acceso a la financiación mediante tecnología blockchain, aportando transparencia, trazabilidad y eficiencia a los mercados emergentes de deuda. Durante el evento, el debate giró en torno al futuro de los pagos y la tokenización del dinero. Mastercard presentó su avance con stablecoins en tres frentes —cripto-tarjetas, liquidaciones en stablecoin y su red Multitoken Network—, mientras que BBVA y Santander coincidieron en que el gran reto del sistema financiero digital no es técnico, sino cultural, y que el marco europeo MiCA aporta seguridad y confianza. El panel “Las Stablecoins y su Influencia Global: Europa vs. EE. UU.” concluyó que ambos bloques avanzan por caminos distintos pero complementarios: Europa con foco en la regulación y EE. UU. en la innovación. En Digital Business, Stella Luna de María, CEO de Pentaquark Consulting, advirtió sobre la posible burbuja de la inteligencia artificial, en especial en el auge de las IA de vídeo, que están “aprendiendo a imitar el mundo” mediante un uso masivo de contenido de plataformas como YouTube. La jornada continuó con una entrevista conjunta a Jesús Jerónimo, director de Salud Digital en SANITAS & BUPA Europa y Latam, y Alejo Costa, General Partner de CRB Digital Health III, el fondo español de capital riesgo especializado en salud digital que acaba de recibir una inversión de 9,9 millones de euros del Gobierno de España a través de la Sociedad Española para la Transformación Tecnológica (SETT). Ambos coincidieron en que la digitalización del sistema sanitario es clave para mejorar la eficiencia, la prevención y la atención personalizada, y que la colaboración público-privada será esencial para impulsar la sostenibilidad del sistema de salud. El fondo ya supera los 30 millones de euros y cuenta con el respaldo de Sanitas, Occident, CBNK, Cantabria Labs, Roca Group Ventures y el ICF, entre otros inversores.
Du mois d'octobre au mois de décembre 2025, Conscience Soufie organise un cycle en hommage à René Guénon. Dans une nuit de janvier 1951, René Guénon, cheikh Abdelwâhid Yahya en islam, s'éteignait au Caire, où il résidait depuis 1930. Avec lui disparaissait le revivificateur de la pensée traditionnelle. Dans un Occident qui s'était détourné du christianisme pour se plonger corps et âme dans ce que l'islam appelle la « dunya », ce bas-monde, René Guénon rappela la véritable raison d'être de la condition humaine, celle de se réaliser spirituellement. À travers une œuvre impressionnante, il travailla à fournir les critères sûrs permettant de distinguer les voies spirituelles authentiques de celles qui en sont les contrefaçons. Par son exemple, et bien qu'il se soit toujours défendu d'inciter ses correspondants à adopter telle voie plutôt qu'une autre, il contribua, en réalité, à pointer vers la tradition islamique, qu'il estimait plus adaptée à notre époque moderne. Différents intervenants se succèderont pour présenter le rôle qui fut le sien, analyser son actualité, témoigner sur sa vie en famille au Caire, parler de la Tradition primordiale ou évoquer la figure et l'œuvre de Michel Vâlsan, l'un de ses héritiers majeurs. En consacrant ce cycle à René Guénon, Conscience Soufie est heureuse de mettre à l'honneur cet homme d'exception, inspirateur de plusieurs générations de chercheurs de Vérité. «René Guénon, un homme, une œuvre et un héritage universels» Ce premier rendez-vous autour de René Guénon (1886-1951), son œuvre et son héritage intellectuel et spirituel, se fera sous forme d'échange à trois voix. Les intervenants, profondément marqués par cette personnalité hors du commun, évoqueront son influence sur leurs parcours respectifs et aborderont la question de son actualité quelques soixante-dix ans après sa disparition. Ce débat sera animé par Omar Bellaari, avec à ses côtés Jean-Philippe Rondelaud et S. Sébastien, tous trois fins connaisseurs de l'œuvre de René Guénon et de la littérature soufie en général. Pour plus d'information visitez notre site: https://consciencesoufie.com/
La Aecid, en colaboración con Acción Cultural Española, ha elegido la obra Los restos, de Oriol Vilanova, para representar a España en la 61ª Exposición Internacional de Arte – La Biennale di Venezia. También nos interesamos por los proyectos de cooperación de la Fundación Occident.Escuchar audio
Anunțul Washingtonului privind o retragere parțială a militarilor staționați pe flancul estic al NATO a produs multă emoție la București. Este România mai vulnerabilă acum în fața amenințării rusești? Anunțul a fost primit cu bucurie în extrema dreaptă din România. Aceasta vede în decizia de la Washington, care afectează direct România, o pedeapsă binemeritată pentru faptul că autoritățile de la București au anulat alegerile din noiembrie-decembrie 2024. De asemenea, retragerea parțială a americanilor este pentru ei urmarea alegerii președintelui Nicușor Dan, în scrutinul din mai, al cărui rezultat, extrema dreaptă nu-l recunoaște nici acum. Întocmai ca și propaganda Kremlinului. În cealaltă parte a societății, retragerea este privită cu îngrijorare. Este un semn al reducerii angajamentului american pentru Europa, într-un moment al creșterii intensității războiului hibrid al Rusiei. Polonia și România au fost recent survolate de drone rusești. Avioane ale Rusiei au încălcat spațiul aerian al Estoniei. Activitatea de pe aeroporturi din Germania și Danemarca a fost perturbată de drone bănuite a fi fost manevrate de Rusia. România a dejucat un act de sabotaj rusesc asupra unei firme ucrainene de distribuție de colete. Lituania a închis granița cu Belarus după ce sute de baloane cu heliu au afectat zborurile pe aeroportul din Vilnius. Iar miercuri, Polonia a interceptat un avion de recunoaștere rusesc deasupra spațiului său aerian. Cum să privim, așadar, decizia americană? Din punct de vedere tactic, decizia nu schimbă situația de pe teren. După cum a comunicat și Departamentul de Război de la Washington, ”aceasta nu reprezintă o retragere a Statelor Unite din Europa şi nici un semnal al unei diminuări a angajamentului faţă de NATO şi faţă de Articolul 5”. Dimpotrivă, este un semnal pozitiv al creşterii capacităţii şi responsabilităţii europene. Cu alte cuvinte, europenii pot acum să compenseze ajustarea posturii militare a Statelor Unite. Și să nu ne imaginăm că militarii staționați acum pe flancul estic ar fi singurii chemați să intervină în cazul unei crize adevărate generate de Rusia. În această situație, de nedorit și încă puțin probabilă, ar fi vorba despre un număr cu mult mai mare de militari și de cu totul alte cantități de echipamente militare. Totuși, așa cum a atras atenția și expertul în securitate George Scutaru, într-un interviu pentru AFP, semnalul politic ar putea fi unul prost pentru Rusia, care ar putea înțelege că acum, Marea Neagră este mai puțin importantă pentru America. Ne-am putea aștepta, așadar, la creșterea provocărilor, după dronele care au traversat spațiul aerian al României, în septembrie? Posibil. Dar, în acest stadiu al războiului hibrid, nu plecarea a 800 de militari americani vulnerabilizează România. România este vulnerabilă în interiorul ei, prin gradul înalt de penetrare a propagandei ruse. Prin lipsa de coeziune și prin contestarea tot mai fățișă a apartenenței la Occident. De asemenea, România este vulnerabilă din cauza unei coaliții de guvernare care trosnește din toate încheieturile. Ascultați rubrica ”Eurocronica”, cu Ovidiu Nahoi, în fiecare zi, de luni până vineri, de la 8.45 și în reluare duminica, de la 15.00, numai la RFI România
Ștefan Dărăbuș ii dezvăluie lui Mihai Morar cum a schimbat imaginea unei țări.Anii '90 au însemnat deschiderea României către Occident. Din păcate, una în care vestul a fost pus în fața unor realități care nu ne făceau cinste. Imaginile cu orfanii neglijați, profund traumatizați, murdari, copii cu adevărat ai nimănui, au făcut înconjurul lumii și au constituit o reală palmă dată societății noastre. Și mai grav, au adus în prim plan drama reală prin care treceau 100.000 de orfani. De copii, majoritatea născuți perfect sănătosi, pe care însă sistemul disfuncțional i-a condamnat pe viață, catalogându-i bolnavi irecuperabili, handicapați, violenți. Realitatea era însă cu totul alta.Descoperă povestea omului care, prin emoție și empatie a reușit să închidă orfelinatele groazei, să relocheze acești copii și să le ofere nici mai mult, nici mai puțin, decât o nouă viață, printr-o inițiativă cum puține sunt: Hope and Homes for Children. Fundatța care pentru copiii abandonați înseamnă speranță, iar pentru o tară întreaga înseamnă o lecție de umanitate.Pur și simplu Fain & Simplu.Cu omul care a inițiat acest demers - Ștefan Dărăbuș – și unul dintre ambasadorii săi: Mihai Morar.
Le thème : faux, falsifications, faussaires autour du Moyen âge L'invité : Nicolas Sarzeaud, post-doctorant à l'université de Louvain La discussion :· Actualité du faux médiéval (1:00)· La création de faux au XIXe siècle (5:30)· Pastiches et exercices de style (Palémon Glorieux represent) (15:30)· L'affaire du faux de Robert d'Artois (17:15)· L'Église et le faux (23:10)· Quelles intentions derrière les faux médiévaux ? (27:00)· Retour sur la donation de Constantin (30:30)· Faux objets et fausses reliques (36:15) Les références mentionnées dans l'émission :· Nicolas Sarzeaud, Les suaires du Christ en Occident. Du Moyen Âge à nos jours, préface de J.-C. Schmitt, Paris, Cerf, 2024.· Nicolas Sarzeaud, « Fighting false relics… », 2025· Paul Bertrand, Forger le faux Les usages de l'écrit au Moyen Âge, Seuil, « L'Univers historique », 2025.· Béatrice Fraenkel, La Signature. Genèse d'un signe, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque des histoires », 1992· Langlois et Seignobos, Introduction aux études historiques· Exposition Faux et faussaires aux AN· Exposition Le Moyen Âge du XIXe siècle. Créations et faux dans les arts précieux au Musée de Cluny· Thierry Lenain, Art Forgery: The History of a Modern Obsession. Londres, Reaktion Books, 2011.· Collectif, SNML. Anatomie d'une contrefaçon, Zones sensibles, 2020.· Luciano Canfora, La Fabuleuse Histoire du faux papyrus d'Artémidore, Anarcharsis, coll. "Essais", 2014.Un podcast créé, animé et produit par André Loez et distribué par Binge Audio. Contact pub : project@binge.audioHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dès le lancement de son « opération militaire spéciale » (SVO) contre l'Ukraine, le 24 février 2022, le Kremlin, qui dispose de l'un des plus vastes arsenaux nucléaires au monde, a adopté des mesures de dissuasion agressives et une rhétorique résolument menaçante. Décryptage d'un possible emploi de l'arme nucléaire par Moscou, avec Dimitri Minic, chercheur à l'Institut français des Relations internationales, l'Ifri. RFI : Dès les premiers jours de la guerre, Moscou adopte une rhétorique nucléaire agressive. Quelle est sa stratégie ? Dimitri Minic : Le 24 février 2022, sa stratégie, c'est de prendre Kiev en quelques heures et au pire quelques jours, et de soumettre politiquement l'Ukraine. Quand Vladimir Poutine fait son discours sur l'opération militaire spéciale le 24 février, qui annonce son déclenchement, il fait une allusion à un emploi possible de l'arme nucléaire, face à ceux qui voudraient s'impliquer directement dans ce conflit pour aider l'Ukraine. Ce qui, au fond, a permis à la Russie d'éviter effectivement une escalade de la guerre locale en guerre régionale, impliquant d'autres pays, d'autres puissances, mais qui n'a pas suffi non seulement à dissuader effectivement l'Ukraine de résister, mais surtout qui n'a pas permis d'éviter le début d'un flux d'aide militaire à l'Ukraine. Et par ailleurs, ces menaces nucléaires russes n'ont pas permis d'empêcher l'instauration de sanctions économiques très importantes de l'Occident contre la Russie. Donc, c'est un succès relatif de la stratégie nucléaire russe, mais qui, en réalité, ne permet pas à la Russie d'isoler l'Ukraine de l'Occident, ce qui était son principal objectif. Mais il y a quand même une véritable inquiétude qui plane en Occident, puisque le nucléaire tactique fait partie de l'arsenal russe. Le nucléaire a été étendu à la guerre conventionnelle, en quelque sorte ? Oui, absolument. En fait, à la chute de l'Union soviétique, les élites militaires russes héritent d'une doctrine de non-emploi en premier. Et progressivement, elles se rendent compte que la théorie de la dissuasion et ses mécanismes étaient peu développés par rapport à ce qui existait en Occident. Dans les années 90, vous avez une grande période d'élaboration conceptuelle, de théorisation qui conduit l'armée russe, au plan théorique et doctrinal, à effectivement étendre la dissuasion nucléaire aux guerres conventionnelles de toute ampleur, locales, régionales et à grande échelle. Il y a un emploi possible de l'arme nucléaire, un emploi démonstratif, limité, censé mettre fin aux combats dans des conditions favorables à la Russie. On aurait pu se dire, puisque l'opération militaire spéciale est un échec pour la Russie, il est possible que ces concepts soient appliqués. Mais en réalité, cette doctrine exigerait des conditions qui ne sont pas du tout réunies dans la guerre en Ukraine. Pour que Moscou prenne des mesures de dissuasion nucléaire très claires, il faudrait par exemple un transfert des têtes nucléaires depuis les entrepôts centraux vers les unités, vers les bases. Un transfert démonstratif médiatisé qui montrerait que la Russie commence à penser sérieusement à employer l'arme nucléaire ou un essai nucléaire réel, ou d'autres types de mesures qui montreraient qu'elle a vraiment la volonté de le faire. Mais il faudrait qu'elle se trouve dans des conditions extrêmement graves. Il faudrait qu'elle soit en passe de perdre de manière irrémédiable face à un ennemi conventionnel, aidé par des États d'ailleurs dotés de l'arme nucléaire, qui non seulement aient envie de conquérir des territoires russes ou bien aient envie de changer le régime russe. À lire aussiRussie: Vladimir Poutine annonce une révision de la doctrine nucléaire et menace les Occidentaux On le voit au début de la guerre, les Américains vont sonder les Russes afin de savoir dans quelles conditions ils pourraient utiliser l'arme nucléaire. Absolument. Et à l'époque, Valeri Guerassimov répond qu'il y a trois conditions : l'utilisation d'armes de destruction massive contre la Russie, une volonté, une tentative de changer le régime, une déstabilisation profonde du régime provoqué par un État étranger. Et la troisième condition serait des pertes catastrophiques sur le champ de bataille. Et c'est intéressant parce que, à l'époque, à l'automne 2022, la Russie subit des pertes et surtout des revers militaires importants en Ukraine, dans le Donbass. Valeri Guerassimov, à ce moment-là, en évoquant ces trois conditions, abuse de son interlocuteur parce qu'il est évident que la Russie aurait pu compenser ses pertes assez rapidement et qu'elle a de telles réserves matérielles et humaines qu'il est très peu probable qu'elle recourt au nucléaire dans ce type de conditions loin d'être inacceptable ou en tout cas catastrophique pour elle. Vous identifiez trois failles théoriques et pratiques révélées par cette guerre en Ukraine de la doctrine nucléaire russe. Et l'une d'elles, c'est la limite de la dissuasion stratégique conventionnelle, avec les fameux missiles Kalibr, Kinjal, dont l'usage n'a pas produit l'effet escompté… Non, non, ça n'a pas fonctionné. Effectivement, la Russie débute la guerre en Ukraine avec une conception de la dissuasion qui est une conception très agressive, offensive, mais surtout inter-domaines. C'est à dire que la Russie ne conçoit pas la dissuasion comme quelque chose d'exclusivement nucléaire. La dissuasion russe concerne à la fois les domaines non militaires et subversifs, le domaine conventionnel, donc les forces conventionnelles et les armes conventionnelles et les forces nucléaires. Donc, la Russie n'a pas une vision exclusivement défensive de la dissuasion. Car, pour le dire rapidement, la Russie ne conçoit sa sécurité qu'à travers l'insécurité de ses voisins. Donc, cette situation stratégique échoue effectivement à trois niveaux. C'est d'abord l'échec du concept de contournement, pour permettre à l'État russe de gagner une guerre avant la guerre. En fait, il n'était pas question de déclencher une guerre à grande échelle, de longue durée et très meurtrière, mais plutôt de soumettre l'ennemi sans combat, ou en tout cas sans combat de grande ampleur. C'est aussi un échec des moyens et des méthodes psychologiques ou informationnelles, comme disent les Russes, puisqu'ils pensaient les Ukrainiens et les élites ukrainiennes complètement soumises, rendues apathiques par la Russie et ses manœuvres. Ça n'a pas été le cas. Ils pensaient que les Occidentaux avaient été anesthésiés par cette pratique psychologique ou informationnelle, qui vise non seulement à modifier la psyché des individus et des sociétés, mais en fait à transformer les individus et la société. Et donc surtout, ce que j'observe dans cette étude, c'est que la phase conventionnelle, a subi un échec important. Pourquoi : parce que les élites militaires russes et les élites politiques russes ont surestimé pendant 35 ans l'efficacité de ces moyens conventionnels. Parmi ces moyens conventionnels, effectivement, on a d'abord les forces générales, les exercices, les déploiements de forces aux frontières. Bon, ça n'a pas produit l'effet désiré. Ça n'a pas forcé l'Ukraine à capituler. Mais surtout, les armes modernes duales, donc, qui peuvent être à la fois équipées soit d'une tête nucléaire, soit d'une tête conventionnelle. Ces armes, le Kinjal, le Kalibr, l'Iskander, ont été utilisées sur le champ de bataille. On se rappelle le Kinjal, une arme hypersonique utilisée à un moment qui était censé être décisif pour la Russie, puisque c'était le moment des premières négociations entre l'Ukraine et la Russie en mars 2022, au moment où les Ukrainiens sont très réticents à accepter un accord très favorable à la Russie. Et la Russie emploie dans l'intervalle, au moment de ces discussions ultimes, le Kinjal sur le champ de bataille. C'était sa première utilisation opérationnelle, puis un deuxième deux jours plus tard, avant de se retirer du nord et de l'est de l'Ukraine. L'utilisation de ces missiles conventionnels confirmait en fait des vulnérabilités qui étaient identifiées par les militaires russes depuis les années 90 ! Il faut bien comprendre que la défense antimissile présente en Ukraine, d'origine occidentale notamment, a été efficace et a plutôt montré la surestimation que les élites militaires, russes et politiques russes avaient de l'efficacité de l'emploi de ces missiles contre des cibles stratégiques comme des bases aériennes, etc. Non seulement en termes d'ampleur, de nombre indispensable pour détruire une cible stratégique, mais en plus la vulnérabilité des vecteurs. On voit bien que la Russie a fait face à un ISR, c'est à dire un renseignement occidental qui a été puissant et efficace. Cette double vulnérabilité, à la fois la difficulté à détruire des cibles stratégiques avec ces missiles modernes et en même temps la difficulté à protéger leur plateforme de lancement, ça tend à remettre en question, même partiellement, cette stratégie de frappes nucléaires limitées dont je parlais tout à l'heure, avec un missile unique. Donc, on voit bien que d'un point de vue technique, c'est un affaiblissement. Et les excès rhétoriques de Dmitri Medvedev (vice-président du Conseil de Sécurité de Russie au discours violemment anti-occidental, ndlr), de Ramzan Kadyrov (président de la République de Tchétchénie, un proche de Vladimir Poutine, ndlr) également, ont abîmé la dissuasion nucléaire russe ? À force de crier au loup et à menacer d'hiver nucléaire, l'Occident, ça ne prend plus ? Absolument. Parce que la Russie, dès qu'elle entre dans le conflit, produit une rhétorique nucléaire extrêmement agressive, mais dans les faits, les mesures qu'elle prend concrètement pour accompagner cette rhétorique nucléaire sont très modérées. Donc, vous avez un décalage très fort entre ce que la Russie dit, et ce que la Russie fait vraiment. Ça n'est pas une nouveauté en Russie. Sur quoi s'appuie cette pratique, ce décalage ? Il est dû à une culture stratégique, c'est à dire que la Russie considère que l'Occident est faible, lâche et déliquescent et qu'il est sensible aux menaces, qu'il a peur du nucléaire et qu'il cédera en réalité. Ils estiment qu'une frappe nucléaire unique, démonstrative, limitée sur le théâtre, obligera, forcera finalement les Occidentaux à rentrer chez eux et à demander pardon. Ils ne sont pas vraiment revenus de ça. Effectivement, ce décalage au bout d'un moment pose un problème. Vous ne pouvez pas hurler dans tous les médias que vous avez au moins dix lignes rouges et ne rien faire. Des officiers supérieurs généraux de l'armée russe ont expliqué en 2023/2024, ils ont eu un mot que je trouve très drôle, « Les lignes rouges russes ont rougi de honte », ajoutant « Les Occidentaux nous ont devancés de 8 à 10 pas dans l'escalade et nous, on les regarde ». Dans l'armée russe, il y a une forme d'incompréhension de l'attitude de la Russie. C'est à dire qu'ils sont tous d'accord pour maintenir cette rhétorique agressive, mais ils veulent qu'elle soit accompagnée de mesures pratiques, concrètes. Donc ce décalage a affaibli la crédibilité de la dissuasion nucléaire russe et ça a conduit les Occidentaux à poursuivre leur aide à l'Ukraine et même à l'intensifier. Aujourd'hui, la dissuasion nucléaire russe commence à s'adapter en entreprenant des actions beaucoup plus concrètes. On a évidemment la décision de transférer des armes nucléaires tactiques en Biélorussie. On a beaucoup d'autres actions de ce type. Il y a aussi la publication de la nouvelle doctrine nucléaire russe en novembre 2024, qui est une mesure de dissuasion en réalité. Il faut bien le comprendre, ça aussi. RFI : Et quel est le nouveau message adressé à l'Ouest, à l'Europe et à l'OTAN ? C'est de faire des démonstrations de force sérieuses. Un général russe important propose de rejouer le scénario cubain (crise des missiles de Cuba 1962, ndlr). Donc il y a une volonté de faire une démonstration claire de la force militaire nucléaire. Et à chaque fois qu'une ligne rouge est franchie, d'avoir une réponse nucléaire ou conventionnelle. Les militaires russes pensent aussi que les réponses conventionnelles doivent être beaucoup plus violentes, beaucoup plus fortes. Et cette dissuasion conventionnelle, en fait, ils en ont fait la démonstration avec le tir de missiles balistiques à portée intermédiaire. Ce tir d'Orechnik (Le 9M729-Orechnik, littéralement « noisetier », est un missile balistique russe à portée intermédiaire, ndlr) fait suite à la publication de la nouvelle doctrine nucléaire, qui elle-même s'inscrit dans ce que la Russie perçoit en 2024 comme une logique d'escalade continue. C'est aussi une réponse au discours d'Emmanuel Macron sur de possibles troupes au sol en Ukraine. Et n'oubliez pas, le plus important, en 2024 commence la levée de toutes les interdictions de l'administration Biden sur l'utilisation par l'Ukraine d'armes de fabrication américaine, non seulement à la frontière russe, mais en fait progressivement sur tout le territoire russe. Puis une autre séquence s'ouvre puisque Donald Trump arrive au pouvoir. À lire aussiRoyaume-Uni: les bonnes intentions envers l'Ukraine lors de la «coalition des volontaires» RFI : Qu'est-ce que change l'arrivée de Donald Trump pour la dissuasion nucléaire russe ? On a l'impression d'avoir changé de monde parce qu'avec l'ancienne administration, vous aviez une escalade très maîtrisée à laquelle la Russie a eu beaucoup de mal à répondre parce que tout est venu de façon séquencée. Envisager l'utilisation de l'arme nucléaire en cas de menace à l'existence même de l'État russe, ça devenait complètement obsolète pour ses officiers supérieurs et généraux. Parce que cette doctrine nous montre aussi que la Russie a peur que ses tentatives d'agression contre ses voisins suscitent l'aide de pays dotés d'armes nucléaires. En fait, elle a peur que le scénario ukrainien se reproduise. Et donc cette nouvelle doctrine est censée couvrir ces scénarios aussi. Elle élargit les conditions d'emploi et elle abaisse le seuil déclaré d'emploi de l'arme nucléaire. RFI : L'élection de Donald Trump a-t-elle permis de faire baisser la tension ? Plus tôt. Ça très clairement, c'est à dire que Trump et son indifférence relative à l'Ukraine et à l'Europe y participe, la collusion idéologique qui existe entre la Russie et les États-Unis aujourd'hui, le peu d'intérêt qu'il a pour l'OTAN et l'Europe orientale le permette. Ce qui ne veut pas dire que la rhétorique agressive de la Russie s'arrête. Au contraire, on voit bien que la rhétorique nucléaire agressive de la Russie se déclenche dès que le président américain envisage sérieusement, en tout cas rhétoriquement, de fournir des armes offensives et à longue portée à l'Ukraine. Ce qui s'éloigne, c'est la perspective d'un emploi. Il était déjà très faible depuis le début de la guerre en Ukraine. Avec l'élection de Donald Trump, il est encore plus faible. Donc autant dire, très peu probable. En revanche, les ambiguïtés de Washington, les hésitations de l'Europe à l'égard de la défense du continent, à l'égard de la défense de l'Ukraine, alimentent l'agressivité de la Russie. Et donc ça augmente la probabilité d'actions déstabilisatrices conventionnelles russes. À lire aussiLa pérennisation de l'aide à l'Ukraine au menu d'un nouveau sommet européen à Bruxelles
Hī sunt Nūntiī Latīnī Vasintōniēnsēs, quī in Occidentālī studiōrum Ūniversitāte Vasintōniēnsī collectī sunt ac recitantur. Hodiē est vīcēsimus quartus diēs mēnsis Octōbris. Hāc hebdomade, minister prīmārius Gallōrum est Sebastiānus Lecornū. Museum Lupārēnse Diē Satūrnī, nōn noctū sed sōle ortō, trēs vel quattuor fūrēs scalīs in museī Lupārēnsis aulam Apollinis per fenestram ingressī gazam reīpūblicae Gallōrum surripuērunt et automatāriīs birotīs impūnēs ēvāsērunt. Ē rēbus surreptīs, fūrēs putantur ūnam cāsū perdidisse, cum diadēma Eugeniae uxōris Neapoliōnis imperātōris extra museum repertum sit humī iacēns et frāctum. Nāvēs mersae Pergunt nautae Americānī nāvēs venēnō ōnerātās mergere, nōn solum in marī Caribbicō sed nunc etiam in marī Pācificō. Minātur enim praeses Americānus mercātōrēs venēnī marī terrāque interfectum īrī; negat porrō sibi necesse vidērī bellum indīcere, cum in animō habeat extrā ordinem hominēs, quīcumque venēnum in Americam īnferant, occīdere. Diē Mercuriī Columbiānōrum ministerium rēbus externīs praepositum postulāvit, ut Americānī ā nāvibus mergendīs abstinērent, cuī respondit praeses Americānus auxiliō mīlitārī Columbiānīs tollendō. Carolus et Leō precantur Carolus, ēius nōminis tertius, rex Britannōrum, et Leō, ēius nōminis quartus decimus, pontifex maximus, ūnā precātī sunt in sacellō Sixtīnō. Carolus enim, quī ipse dīvortium fēcit et novam uxōrem dūxit, suprēmus gubernātor est ecclēsiae Anglicānae, quae ideō ab ecclēsiā Rōmānā discēderat, ut Henrīcō, ēius nōminis octāvō, licēret dīvortium facere et novās uxōrēs dūcere. Āfuit vērō Sarah Mullally, nova archiepiscopa Cantauriēnsis, quae praeest ecclēsiae Anglicānae. Carolō porrō futūrīsque rēgibus Britannōrum ā pontifice Rōmānō dāta est sedes in basilicā Sanctī Petrī extra moenia, quae sella inscrībitur, “ut ūnum sint.” Uterque etiam alterī honōrem decrēvit cōnfrāternitātis. Roderīcus Paz ēlectus Suffrāgiīs populāribus lātīs numerātīsque Roderīcus Paz, moderātus, ēlectus est praeses Boliviānōrum. Vigintī enim annōs regnāvit in Boliviā factiō socialistārum dum rēs oeconomica pessum ībat. Paz autem vult Americānōs colere, quōrum lēgātōs Evō Mōrālēs, ōlim praeses, annō bis millēsimō octāvō expulit. Sanaē Takaīchī ministra prīmāria Iāpōnum Sanaē Takaīchī prīma fēmina facta est ministra prīmāria Iāpōnum. Takaīchī, factiōnī līberālī et populārī praeposita, et cum factiōne rēs nōvās prōmoventī sociāta, fertur velle vestigiīs et Shinzōnis Abē et Margarītae Thatcher ingredī ad rem pūblicam gerendam. Novum porrō ministerium creāvit, cūius erit cūrāre ut concordia inter cīvēs et aliēnigenās tueātur; cūi praefecta est Kimī Onoda, in Americā nāta. Cammarūnia In Cammarūniā, ubi reclāmātur propter comitia, quae nonnullīs vitiātia videntur, rēte omnium gentium est sublātum. Paulus enim Bīya, nōnāginta duōs annōs nātus, quī quadrāgintā et trēs annōs regnāvit, octāvum ēlectus est praeses. Praeses Americānus in Āsiā Praeses Americānus proximā hebdomade Malaesiam diē Sōlis, et Iapōniam diē Martis, et Cōrēam Merīdiōnālem diē Iovis visitābit. In Cōrēā etiam colloquētur cum Xi Jinping, praeside Sīnēnsium. Dīxit sē prīmum omnium rogātūrum praesidem Sīnēnsium de illicitō fentanylī venēnī commerciō cohibendō. Minister Germānus nōn in Āsiā Iōhannes Wadephul, Germānōrum minister rēbus externīs praepositus, coāctus est iter, quod in Sīnās suceptūrus erat, dēpōnere, ut quem nūllī magistrātūs vellent convenīre. Vīs atomica in Vasintōniā In Vasintōnia cīvitāte, ubi scientia atomica etiam inter secundum bellum omnium gentium colēbātur, Amāzon societas duodecim parva et modulāria reactōria atomica aedificābit. Quod novum genus reactōriī putātur longē commōdius, ut quod minimum spatium postulet, et tūtius quam vetustiōra genera quae iam exstant. Quibus reactōriīs additīs vīs ēlectrica magnīs ordinātrīs, quālibus Amāzon societas ūtitur, suppeditārī potest nullō damnō in nātūram illātō.
AKAA, Also Known As Africa, la grande foire d'art contemporain, fête ses dix ans à Paris, au Carreau du Temple. En une décennie, AKAA a contribué à changer le regard des Français et des Afrodescendants sur l'art africain, mais aussi celui du marché de l'art qui a fait du segment africain un incontournable. D'avoir créé un rendez-vous pour les artistes africains ou issus de la diaspora, c'est intéressant parce que cela permet de voir à quel point cette créativité est riche. AKAA, ce sont encore les artistes qui en parlent le mieux. Kuka Ntadi est artiste visuel franco-congolais : « Maintenant que le marché de l'art commence à s'y intéresser, on voit que les artistes commencent à s'épanouir dans leur créativité, à faire des choses de plus en plus incroyables. On assiste tout simplement au fait que l'on est dans l'art contemporain avant tout. » La foire AKAA a donc libéré les artistes en même temps qu'elle les mettait en lumière. En dix ans, le galeriste Christophe Person a vu la qualité générale augmenter : « C'est qu'il y a dix ans, quand AKAA s'est lancée et quand beaucoup se sont lancés dans l'art africain, il y avait un vrai engouement qu'aujourd'hui, on pourrait qualifier de spéculatif. Tout le monde voulait acheter des artistes africains et donc on achetait juste des images qui étaient séduisantes à l'œil. Aujourd'hui, on est arrivé à une période où il faut quand même fouiller davantage, parce qu'il faut essayer de représenter des artistes qui vont s'inscrire dans l'histoire de l'art. Avec des sources d'inspiration qui soient plus que des images tirées d'Instagram. » À lire aussiAKAA 2025 : Serge Mouangue révolutionne l'esthétique entre l'Afrique et le Japon Le regard occidental, influence ou dialogue ? Si AKAA a fait évoluer les artistes, est-ce que le regard du public occidental a lui aussi pesé sur les processus créatifs ? Le Kényan Evans Mbugua et le Bissau-Guinéen Nu Barreto, tous deux plasticiens, vivent et travaillent en France : « – Le regardeur peut nous renvoyer un ressenti, répond Evans Mbugua, surtout pour moi qui travaille sur les émotions, et cela m'informe, cela m'aide à creuser plus. Je pense que l'art est un dialogue. Et ce dialogue est un aller-retour entre l'atelier et l'œil de celui qui regarde. – Nu Barreto, est-ce que le regard du public européen ou vivant en France a changé votre façon de travailler ? – Forcément, ces regards-là finissent par apporter quelque chose indirectement, mais tout en laissant à l'artiste la liberté dans sa création de pouvoir proposer des choses à la société. » L'écueil auquel la foire AKAA et ses artistes tentent d'échapper, serait donc de succomber au public. Sitor Senghor est le directeur artistique d'AKAA : « Ils font beaucoup moins ce qui est à la mode. Même si, vous avez énormément d'artistes en résidence en Occident et donc ils vont produire ce qui plait en Occident, donc en perdant un peu de leur identité. C'est pour cela que je voudrais vraiment que l'on puisse donner toute leur chance aux artistes du continent qui sont en train de changer. » Qualité, authenticité, deux mots d'ordres indispensables alors que le marché de l'art contemporain africain cherche un nouveau souffle. Heureusement pour lui, s'il souffre d'un problème de demande conjoncturelle, l'offre, elle, est structurellement toujours plus riche. À écouter aussiLa foire d'art contemporain africain parisienne AKAA fête ses 10 ans
Kazahstanul și Uzbekistanul se străduiesc să își reducă dependența digitală față de Rusia și să își îndrepte atenția economică puțin mai mult către Occident. Cele două țări avansează cu un plan de a instala un cablu de fibră optică sub Marea Caspică pentru a stabili o conexiune cu Azerbaidjanul, relatează eurasianet.org. În prezent, practic tot traficul de internet al Kazahstanului și Uzbekistanului trece prin sisteme controlate de Rusia. Conexiunile de internet ale Uzbekistanului către lumea exterioară trebuie chiar să treacă prin Kazahstan înainte de a ajunge în Rusia, unde Kremlinul și-a înăsprit semnificativ controlul asupra traficului de internet de la lansarea atacului neprovocat asupra Ucrainei în 2022. Kazahstanul are deja două conexiuni de fibră optică cu rețele chinezești, dar autoritățile kazahe ezită, se pare, să se extindă în această direcție, având în vedere reputația binecunoscută a Chinei pentru monitorizarea și controlul fluxului de informații digitale. Uzbekistanul a angajat o firmă saudită, DataVolt, pentru a ajuta la construirea unei conexiuni de fibră optică. Proiectul de cablu este considerat vital pentru programul de modernizare economică a țării. DataVolt spune că vrea să stabilească parteneriate cu giganți tehnologici americani, precum Oracle și Amazon, pentru a extinde economia digitală a Uzbekistanului. Autoritățile din Uzbekistan au declarat că țara se va conecta la linia submarină de fibră optică în curs de construcție, care va lega Kazahstanul de Azerbaidjan. Cele trei țări colaborează, de asemenea, la un plan ambițios de a amplasa o linie de transport al energiei electrice sub Marea Caspică. Descoperire arheologică importantă în Armenia: un idol de piatră cu față umană datând din epoca regatului Urartu În octombrie 2025, arheologii armeni au făcut o descoperire importantă. Pe Dealul Sfântul David, de sub ruinele fortăreței antice Argishtikhinili, a fost dezgropată o statuetă de piatră care înfățișează o față umană. Statueta este în stare de conservare excepțională chiar dacă se estimează că este veche de 2.500 de ani. Se consideră că provine din perioada Regatului Urartu, scrie lurer.com. Urartu este un regat din epoca fierului, iar urartrenii sunt considerați unii din strămoșii armenilor. Experții cred că statueta ar putea scoate la lumină unele obiceiuri și credințe religioase ale locuitorilor din Urartu, despre care se știu puține lucruri. Idolul este realizat din tuf vulcanic și are o înălțime de aproximativ 50 de centimetri. Fața sa este stilizată, cu sprâncene arcuite, ochi apropiați, un nas lung și buze subțiri. În ciuda aspectului său convențional, trăsăturile faciale sunt foarte expresive, sugerând că obiectul avea o semnificație ritualică sau cultică.Arheologii au descoperit, de asemenea, o cutie de piatră lângă idol, probabil folosită pentru a depozita obiecte rituale sau materiale organice pentru ceremonii.Cercetătorii intenționează să efectueze o analiză chimică a cutiei și a oricărui reziduu pe care îl conține. Scopul este de a identifica urme de substanțe organice, cum ar fi vin, ulei sau extracte de plante, care ar fi putut fi folosite în timpul ceremoniilor. Aceste date vor ajuta să înțelegem mai bine cărei zeități sau cărui cult i-ar fi putut aparține figurina și cum era folosită în practicile religioase.Locuitorii din Urartu se închinau mai multor zei, inclusiv zeului suprem Khaldi, zeului furtunii Teisheba și zeului soarelui Shivini. Unele dintre aceste culte se asemănau cu mitologiile regiunilor învecinate, cum ar fi Mesopotamia și Anatolia. Identificarea idolului descoperit ar putea oferi informații valoroase despre modul în care urartienii înțelegeau lumea spirituală, ritualurile pe care le îndeplineau și interacțiunile dintre tradițiile religioase ale diferitelor culturi din regiune.Arheologii subliniază că această descoperire este unică nu numai prin starea sa excelentă de conservare, ci și prin potențialul de a scoate la lumină unele aspecte încă necunoscute ale vieții spirituale a strămoșilor armenilor.
AKAA, Also Known As Africa, la grande foire d'art contemporain, fête ses dix ans à Paris, au Carreau du Temple. En une décennie, AKAA a contribué à changer le regard des Français et des Afrodescendants sur l'art africain, mais aussi celui du marché de l'art qui a fait du segment africain un incontournable. D'avoir créé un rendez-vous pour les artistes africains ou issus de la diaspora, c'est intéressant parce que cela permet de voir à quel point cette créativité est riche. AKAA, ce sont encore les artistes qui en parlent le mieux. Kuka Ntadi est artiste visuel franco-congolais : « Maintenant que le marché de l'art commence à s'y intéresser, on voit que les artistes commencent à s'épanouir dans leur créativité, à faire des choses de plus en plus incroyables. On assiste tout simplement au fait que l'on est dans l'art contemporain avant tout. » La foire AKAA a donc libéré les artistes en même temps qu'elle les mettait en lumière. En dix ans, le galeriste Christophe Person a vu la qualité générale augmenter : « C'est qu'il y a dix ans, quand AKAA s'est lancée et quand beaucoup se sont lancés dans l'art africain, il y avait un vrai engouement qu'aujourd'hui, on pourrait qualifier de spéculatif. Tout le monde voulait acheter des artistes africains et donc on achetait juste des images qui étaient séduisantes à l'œil. Aujourd'hui, on est arrivé à une période où il faut quand même fouiller davantage, parce qu'il faut essayer de représenter des artistes qui vont s'inscrire dans l'histoire de l'art. Avec des sources d'inspiration qui soient plus que des images tirées d'Instagram. » À lire aussiAKAA 2025 : Serge Mouangue révolutionne l'esthétique entre l'Afrique et le Japon Le regard occidental, influence ou dialogue ? Si AKAA a fait évoluer les artistes, est-ce que le regard du public occidental a lui aussi pesé sur les processus créatifs ? Le Kényan Evans Mbugua et le Bissau-Guinéen Nu Barreto, tous deux plasticiens, vivent et travaillent en France : « – Le regardeur peut nous renvoyer un ressenti, répond Evans Mbugua, surtout pour moi qui travaille sur les émotions, et cela m'informe, cela m'aide à creuser plus. Je pense que l'art est un dialogue. Et ce dialogue est un aller-retour entre l'atelier et l'œil de celui qui regarde. – Nu Barreto, est-ce que le regard du public européen ou vivant en France a changé votre façon de travailler ? – Forcément, ces regards-là finissent par apporter quelque chose indirectement, mais tout en laissant à l'artiste la liberté dans sa création de pouvoir proposer des choses à la société. » L'écueil auquel la foire AKAA et ses artistes tentent d'échapper, serait donc de succomber au public. Sitor Senghor est le directeur artistique d'AKAA : « Ils font beaucoup moins ce qui est à la mode. Même si, vous avez énormément d'artistes en résidence en Occident et donc ils vont produire ce qui plait en Occident, donc en perdant un peu de leur identité. C'est pour cela que je voudrais vraiment que l'on puisse donner toute leur chance aux artistes du continent qui sont en train de changer. » Qualité, authenticité, deux mots d'ordres indispensables alors que le marché de l'art contemporain africain cherche un nouveau souffle. Heureusement pour lui, s'il souffre d'un problème de demande conjoncturelle, l'offre, elle, est structurellement toujours plus riche. À écouter aussiLa foire d'art contemporain africain parisienne AKAA fête ses 10 ans
(00:00:40) Pourquoi certains parlent de guerre civile en Occident? (00:09:20) Le Venezuela divisé face à la menace militaire américaine (00:14:07) Un Etat, ça se gère vraiment comme un ménage?
L'émission 28 minutes du 21/10/2025 Kirill Serebrennikov filme la cavale morbide du médecin nazi Josef Mengele Josef Mengele, surnommé “l'ange de la mort” et le “boucher d'Auschwitz”, est l'un des pires criminels de l'Histoire. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il se livre à des expériences inhumaines sur les détenus du plus grand camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau. Pourtant, comme nombre de criminels nazis, Josef Mengele n'est jamais retrouvé, jamais jugé et meurt au Brésil, plus de 30 ans après avoir commis l'inimaginable. Inspiré du roman d'Olivier Guez, le réalisateur russe, Kirill Serebrennikov, s'empare de cette histoire dans son nouveau film, "La disparition de Josef Mengele", qui sort en salles mercredi 22 octobre. Il est notre invité ce soir.Sarkozy en prison, défiance envers les élus : le grand malaise démocratique ?Chaque année depuis 2013, l'étude "Fractures françaises" réalisée par Ipsos, évalue la défiance des Français envers les politiques et les institutions politiques. Sans surprise, l'étude de 2025 souligne un niveau record de cette défiance. Emmanuel Macron fait l'objet d'un rejet conséquent : 58 % des sondés souhaitaient sa démission début octobre. Il apparaît que 10 % seulement des personnes interrogées ont confiance dans les partis politiques, quatre points en moins par rapport à 2024. Les maires tirent encore leur épingle du jeu : 68 % des sondés leur font confiance, un pourcentage qui se maintient ces dernières années. Mais les dernières condamnations d'élus politiques ces derniers mois n'arrangent rien, la dernière en date étant celle de Nicolas Sarkozy dans l'affaire du financement libyen.. Alors comment rétablir ce lien de confiance avec les représentants politiques ? On en débat avec Blanche Leridon, directrice éditoriale de l'Institut Montaigne, Hélène L'Heuillet, philosophe et psychanalyste et Fabrice Dalongeville, Maire d'Auger-Saint-Vincent (Oise).Enfin, Victor Dekyvère s'intéresse aux bienfaits de la tétine pour adultes, tendance apparue en Chine, cet été chez les 18-30 ans, évidemment boostée par les réseaux sociaux. Marie Bonnisseau nous emmène en Inde célébrer "Diwali", la Fête des Lumières hindoue, de plus en plus populaire en Occident. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 21 octobre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Invitée : Sophie Bessis. Depuis quarante ans, la notion de "civilisation judéo-chrétienne" a envahi l'espace public. Cʹest ce que soutient lʹhistorienne franco-tunisienne Sophie Bessis dans son dernier essai. Selon elle, cette formulation est une "imposture" qui masque des siècles dʹantijudaïsme chrétien et exclut lʹislam de lʹOccident. Elle en parle au micro de Jessica Da Silva. Réf. bibliographique : "La civilisation judéo-chrétienne : Anatomie d'une imposture", Éditions Les Liens qui Libèrent, 2025, 124p. Photo : Lʹhistorienne franco-tunisienne Sophie Bessis (DR)
Ibrahim Maalouf, entre Orient et Occident, fait vibrer l'Australie au rythme d'une musique sans frontière
Que penser de la théologie de la prospérité? La théologie de la prospérité promet des récompenses matérielles aux personnes professant la bonne foi. Cependant, plusieurs pasteurs l'utilisent pour s'enrichir ou faire grandir leur communauté. Plusieurs histoires de la Bible et de Jésus nous enseignent une relation plus éthique avec l'argent. Dans cet épisode, Joan et Stéphane réfléchissent sur la notion du partage de la richesse et se demandent qui profite de cette prospérité. Site Internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250 Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj Réfome: https://www.reforme.net/podcast/ Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission. * Photo de Alexander Schimmeck, unsplash.com. Utilisée avec permission. Bonjour! Bienvenue à Question de croire, un podcast qui aborde la foi et la spiritualité, une question à la fois. Cette semaine : que penser de la théologie de la prospérité? Bonjour! Bonjour, Joan, bonjour à toutes les personnes qui sont à l'écoute Comment utiliser la prospérité pour faire grandir une paroisse [Joan] Ce qui est marrant avec cette théologie de la prospérité c'est que j'en ai entendu parler depuis le début de mes études en fait donc on peut dire fin années 90. Il y a l'un de nos professeurs, André Birmelé, très grand systématicien, qui a vraiment consacré sa vie aux dialogues bilatéraux et œcuméniques, entre Églises, entre œuvres, qui a travaillé au sein de la Fédération luthérienne mondiale, enfin voilà. Il a vraiment consacré sa vie aux dialogues entre les Églises en fait. Il a cru en cette paix de l'église universelle. Un jour, il avait je ne sais quelle assemblée, je ne sais où, et donc on leur a dit est-ce que vous êtes intéressé de connaître un peu les réalités des gens sur le terrain? Quelles sont les Églises en croissance? Et puis il est parti avec, je les imagine un petit peu des délégués qui viennent d'un peu partout, pas que d'Europe ni d'Occident d'ailleurs. Et puis je les imagine dans leur petit bus en train d'aller voir dans je ne sais quelle banlieue, je ne sais quelle Église. Et là, il y a un pasteur qui très, très, très, mais alors très fièrement, leur a dit de toute façon, vous ne savez pas faire en Europe ou en Occident, vous ne savez pas comment faire pour avoir de la croissance d'Église. Ah bon? Ils ont été très intéressés. Que faut-il donc faire? Il dit, ce qu'il faut faire, c'est que tu pries avec ta communauté et tu demandes qui a faim et tu demandes qui n'a plus rien sur le compte ou qui n'a plus d'argent dans la poche. Et tu as une équipe qui repère qui sont les personnes. Et le lendemain, tu leur fais déposer des sachets de courses. Et le dimanche d'après, tu dis, qui avait faim et a été nourri? Qui a eu de l'argent alors qu'ils n'avaient plus rien dans la poche? Vous, vous, vous? C'est Dieu qui vous a bénis. C'est parce que vous êtes venus à l'église prier. Et maintenant que vous avez été bénis, pensez bien à bénir les autres. Et d'ailleurs, il y a une collecte à la fin. C'est un vrai travail d'équipe quand tu écoutes ça, c'est bien organisé comme affaire. Il faut que tu aies des gens qui repèrent, qui notent où habitent les gens, d'autres qui aillent faire des courses, d'autres encore qui déposent des courses de façon discrète sans se faire voir. Comment je dois dire, une sacrée logistique. J'ai de l'admiration pour cette logistique. Mais ce qui me faisait marrer, c'est le décalage entre André Birmelé, quelqu'un qui connaît très bien sa Bible, les écrits symboliques, qui a beaucoup travaillé théologiquement, qui s'est donné du mal pour créer tous ces accords et ces liens entre Églises, et puis le pasteur de je-ne-sais-où qui a trouvé une espèce d'esbroufe, comme on dit en français de France. C'est une espèce d'esbroufe pour tout simplement tromper son monde, mais qui en est très fier, très, très fier. Voilà, théologie de la prospérité, il y a une petite part de manipulation, je crois qu'on peut le dire. Une théologie qui récompense matériellement les bons croyants [Stéphane] Je dois avouer que ce n'était pas sur mon radar. Par exemple, lors de mes études en théologie, on n'en a jamais parlé. Même lorsqu'on aborde les différents courants théologiques ou les différentes manières d'être l'Église, ce n'était pas là. Mais j'ai reçu cet été un courriel d'un auditeur qui, justement, me posait des questions là-dessus. Et il me dit « Ah, ce serait bien de faire un épisode. » Et en réfléchissant, il y a plein de choses qui me sont revenues en mémoire. Par exemple, dans les années 70-80 (1970-1980), tous ces télévangélistes américains et leurs émissions hebdomadaires où on voyait le pasteur, l'épouse et les enfants. Ils étaient très beaux, très belles images et qui invitaient les gens à donner. Tout ce courant-là qui existe en Amérique du Nord depuis quand même assez longtemps, qui est encore visible aujourd'hui, ça a pris d'autres formes et on dirait que, pour certains d'entre nous, peut-être qu'on fait une blague comme ça, mais on fait presque semblant que ça n'existe pas. Et pourtant, il y en a plusieurs. Ce n'est pas que c'est la majorité, mais il y a quand même plusieurs paroisses, plusieurs pasteurs qui sont dans cette mouvance-là, qu'ils y croient, qu'ils n'y croient pas, on pourra toujours en débattre, mais qui font la promotion de cette idée-là que Dieu récompense financièrement ou sur le plan matériel les bons croyants, les bonnes croyantes. C'est quand même quelque chose. Le décalage entre Jésus et l'argent [Joan] Alors, moi, ce qui me frappe dans la théologie de la prospérité, c'est que c'est une théologie qui se veut vraiment très littérale, avec une lecture de la Bible, comment est-ce qu'on pourrait dire, très soigneuse. Mais, il me semble que le péché le plus abordé dans la Bible, c'est l'argent. L'argent mal gagné, l'argent non partagé, l'argent qui passe avant le reste. Il me semble que Jésus, en ce sens, est exemplaire. Il y a vraiment plein d'aspects de la vie de Jésus qui, moi, me frustrent parce que je ne sais pas comment, quel genre de mari c'était. J'aimerais bien savoir s'il était végétarien ou pas. On sait qu'il mangeait du poisson, donc il n'était pas végétarien. Il y a vraiment plein de choses que j'aimerais savoir à propos de Jésus. Par contre, ce qui est sûr et certain, c'est qu'il avait un rapport très détaché aux biens matériaux, qu'il était vraiment très peu dans le matériel, très peu dans l'argent et qu'il était assez dur en fait envers les personnes qui voulaient amasser de l'argent, qui ne voulaient pas partager de l'argent, qui n'avaient pas un moyen, comment est-ce qu'on pourrait dire, éthique de gagner de l'argent. Et donc j'ai vraiment beaucoup de peine à comprendre comment est-ce qu'on peut être pasteur dans le sens comme moi je l'entends, et puis avoir ce rapport tellement obsessionnel avec l'argent. Et puis comme tu dis, d'utiliser en plus le visuel, le paraître pour obtenir de l'argent, ma petite famille, mon petit machin, la plus belle image télé, le plus beau setting. Je ne sais pas, pour moi il y a un énorme décalage et du coup, ce qui m'interroge le plus, c'est qu'est-ce que les personnes recherchent là-dedans? Vouloir croire malgré les signes contraires [Stéphane] En anglais, on a cette expression « suspension of disbelief », la suspension de l'incrédulité. C'est de vouloir accepter la fiction comme quelque chose de vrai. Comme tu dis, Jésus n'était pas là pour faire du fric. Même, on retourne dans le Premier Testament, le discours des prophètes. Ils disaient aux puissants, aux riches, vous abusez des pauvres gens, vous abusez des veuves, vous abusez des orphelins pour devenir plus important, devenir plus riche. En même temps, on veut croire qu'il y a comme une formule magique, que Dieu est comme une sorte de distributrice de bonbons. Si on met suffisamment de prières, les bonbons vont arriver, l'argent va arriver, et que, tout simplement, tout va bien aller. Mais on sait que ce n'est pas ça. Si on regarde dans notre monde, non, ce n'est pas nécessairement ça. Oui, il y a des gens qui font de bonnes choses et ces personnes s'enrichissent. Bravo! Mais il y a des personnes qui font également les bonnes choses et ne s'enrichissent pas pour toutes sortes de raisons. On vit entre autres dans un monde capitaliste. L'éthique n'est pas toujours au rendez-vous, mais on veut y croire à quelque part. que nous sommes le peuple élu, nous sommes un peu comme les préférés de Dieu, alors Dieu va nous faire une faveur, va nous favoriser par rapport aux personnes qu'on aime moins ou les personnes qui n'ont pas la bonne religion, de notre point de vue naturellement. On veut y croire, mais à quelque part, on le sait, si on regarde les faits, que ça ne fonctionne pas. Et on dirait qu'il y a cette déconnexion dans notre cerveau. L'histoire de la veuve de Sarepta [Joan] On avait travaillé avec le groupe des femmes du 8 mars l'histoire de la veuve de Sarepta. Il y a un prophète Élie, il s'est passé plein de trucs. Et puis, Élie lui demande à manger. Et elle lui répond « Aussi vrai que l'éternel ton dieu est vivant, je n'ai pas le moindre morceau de pain chez moi. Il me reste tout juste une poignée de farine dans un pot et un peu d'huile dans une jarre. » Alors là, lui, il l'exhorte à faire ce pain et il lui dit qu'en fait, finalement, le pot de farine ne se videra pas et la jarre d'huile non plus jusqu'au jour où l'éternel fera pleuvoir sur le pays. Et ce qui est intéressant c'est que c'est un très, très beau récit et on l'a travaillé avec les femmes pour la célébration autour du 8 mars. Et nous notre conclusion c'était finalement que c'était une parabole, un conte qui nous enjoignait à toujours faire confiance à Dieu, qui nous donnera toujours d'une certaine façon en abondance, effectivement comme tu l'as dit pas exactement ce qu'on croyait, ce qu'on voulait, ce qu'on cherchait, mais que ça marchera surtout si on a confiance l'une dans l'autre, si on met en commun nos dons et nos charismes. En fait, ce qui est intéressant avec cette histoire, c'est que c'est une femme qui est désespérée et il y a quelqu'un qui la considère, et qui s'intéresse à elle, et qui l'écoute. Et un peu plus loin, on verra aussi qu'il y a tout un réseau de voisinage. Ce qui est intéressant dans tous ces textes bibliques, c'est qu'ils sont de toute éternité finalement. Ils pourront toujours nous parler, mais plus on veut qu'ils fonctionnent comme des incantations magiques ou comme des formules magiques, moins ils vont nous offrir de l'air, de l'espace, de la place dans nos vies, dans nos têtes et dans nos cœurs. Qui bénéficient braiment de cette prospérité [Stéphane] Et dans ces récits, je pense qu'on peut inviter les gens à réfléchir à qui bénéficie de ça. Dans cet exemple, Élie ne dit pas « Donne-moi 50 pièces d'or et tu auras du pain pour le reste de tes jours. » Non! Vas-y, fais le pain et tu vas voir, ça va bien aller. Parce que c'est ça aussi, à quelque part. Là, je vais aller dans les extrêmes. Ces pasteurs, moi, je vois surtout Américains qui disent « Envoyez-moi de l'argent pour que je m'achète un jet privé. » Ce n'est pas parce que je veux un jet privé, mais j'ai cette mission d'aller enseigner l'Évangile de par le monde. Il faut que je me déplace. Donc, envoyez-moi cet argent-là et tout le monde va en profiter. Qui en profite ici? Moi et Joan, on s'en va des courtes vidéos, parfois un peu rigolotes. Quelles quarantenaire ou cinquantenaire ne font pas ça? Je crois que c'est un pasteur, avec son micro, il dit « Ah, ne demandez pas où va l'argent des offrandes. Non, pensez que vous êtes les sponsors du royaume de Dieu. « Sponsor du royaume de Dieu! » Mais où va l'argent? Dans quelle poche? De partager nos ressources, oui, j'en suis. Je pense que ça fait partie du message du Christ. Je pense que ça fait partie du message de l'Évangile. On partage ce qu'on a et on peut mettre des choses ensemble et on peut accomplir plus lorsqu'on est ensemble. Et encore une fois, tout va bien. Je pense que oui, ça a absolument du sens. Mais c'est lorsqu'on sent qu'il y a quelqu'un qui s'enrichit derrière ça et que de croire à cette théorie du ruissellement de la richesse, si les riches s'enrichissent, les gens en dessous vont s'enrichir nécessairement. Encore une fois, on sait que ça ne fonctionne pas. Cela fonctionne seulement pour les ultrariches, bien sûr, mais pour monsieur et madame tout le monde, ça ne fonctionne pas. On revient avec cette idée de récompense. Si on travaille fort, on est récompensé. La pauvreté, on entend ça beaucoup, particulièrement avec ce que j'appelle les discours fascistes, c'est la faute des pauvres, s'ils sont pauvres. Ils n'ont qu'à travailler plus fort, qu'à changer le niveau de métier, de changer de condition de travail. Telle personne a réussi de sortir de la misère, donc tout le monde est capable de sortir de la misère. Ce n'est pas vrai qu'on commence tous au même point dans la vie. Ce n'est pas vrai qu'on commence tous et toutes à zéro. Il y a des gens qui commencent leur vie à 50, il y a des gens qui commencent leur vie à moins 100, parce que les conditions sociales, par le pays dans lequel on vient au monde. C'est sûr que moi je suis venu au monde au Canada, si j'étais venu au monde en Afghanistan, ça serait drôlement plus difficile. Ce n'est pas vrai que tous et toutes peuvent s'en sortir juste en ayant la bonne foi, les bonnes prières et la confiance en Dieu que la richesse va me tomber dessus comme la manne dans le désert. Être transparent avec notre argent [Joan] Tout ce temps passé à prêcher, la prospérité individuelle, la richesse, l'enrichissement, tout ce temps-là, c'est du temps pendant lequel on n'enseigne pas d'autres choses aux gens, en fait. C'est ça qui m'inquiète. Ce n'est que ce n'est pas une bonne façon de partager la Bible, ce n'est pas une bonne façon de faire grandir une communauté. C'est vrai qu'on a, il faut en parler peut-être, c'est peut-être l'occasion de cette émission, on a cette pratique d'envoyer des lettres de demande de dons, souvent dans les Églises luthéro-réformées, deux fois par an, on fait une circulaire et puis on explique un peu la situation, la chaudière, le truc, le machin. Ici, dans le canton de Vaud, toutes ces réparations sont prises en charge par l'État, en tout cas pour l'instant. Donc il y a moins cette tradition d'expliquer qu'on a un problème de porte et de chaudière et qu'il y a une fenêtre qui s'est détachée. Mais dans l'Église dans laquelle on servait en Alsace, on devait le faire en fait. En quelque sorte, les paroissiens sont aussi des adhérents, des cotisants. Ils ont le droit de savoir ce qu'on a fait avec leur argent. Ils ont le droit de pouvoir planifier éventuellement d'autres dons le prochain semestre en fonction des besoins matériels de la communauté. C'est vrai qu'il faut en dire un mot, c'est vrai qu'on demande de l'argent aussi pour fonctionner parce qu'on est comme tout le monde, on a une vie de foi, une vie spirituelle. On a besoin d'argent pour fonctionner. Et ça, c'est OK et ça fait partie un petit peu du tout, un petit peu comme quand tu es dans un club de sport, de temps en temps, ils font du fundraising, voilà. Et puis après, il y a le cœur de notre vie communautaire, ce qui fait qu'on est en communion, ce qui fait qu'on partage quelque chose. Moi, je resterais luthérienne, c'est parole et sacrement, parole et sacrement. On est là pour partager la parole, vivre les sacrements, adorer. Parole, sacrement, adoration. Et puis, activité de lien, passer du temps ensemble, se connaître, se soutenir, avancer ensemble pour construire le royaume. Finalement, si tu passes tellement de temps à parler d'argent ou de prospérité aux gens, est-ce que véritablement tu mets l'accent sur les autres choses importantes? Je n'en suis pas sûre. Se centrer sur la mission [Stéphane] J'ai l'impression qu'il y a eu tellement d'abus, et il y a encore tellement d'abus, que pour plusieurs Églises, dont celle à laquelle j'appartiens, l'Église Unie du Canada, il y a comme un malaise de parler d'argent. On ne sait pas trop comment bien le faire. On a tendance à se tourner vers des méthodes faciles, des méthodes peut-être un peu plus corporatives, de dire qu'on va vous demander de l'argent, un peu le principe de l'abonnement ou des choses comme ça. Un des conseils que j'ai reçus, que j'ai vraiment aimé, c'est de regarder les institutions qui ont des missions. On m'avait donné l'exemple d'un hôpital pour enfants de la région. Quand ils vous envoient des lettres, ils ne vous parlent pas des revenus, des dépenses, il faut changer, comme tu as dit, la porte, la chaudière, peu importe. Elles parlent, ces institutions, de leur mission. Elles parlent de guérir des enfants. Et je crois que c'est quelque chose, un peu comme tu dis, lorsqu'on parle juste d'argent, on perd de vue la mission. Une Église ne devrait pas chercher de l'argent pour boucler le budget à la fin de l'année. Une Église devrait trouver sa mission spécifique dans son contexte et trouver ensuite les outils qui, entre autres, est l'argent, mais aussi les bénévoles, mais aussi les appuis d'autres organismes pour accomplir ses missions. Moi, je suis quelqu'un comme ça, je ne suis pas le seul. Je suis toujours inspiré lorsque je sais pourquoi je donne. On va accueillir des réfugiés. On va aider un groupe de jeunes mères monoparentales en situation désavantagée. Il y en a tellement de choses. Donc, le message n'est pas sur l'argent. Je ne donne pas pour recevoir plus d'argent, je donne à une cause, je donne à une mission, je donne à un ministère. Et c'est ça que je crois qu'on doit se réapproprier ce langage-là, de dire, nous, c'est ça notre travail. On fait des trucs. On ne peut pas tout faire, on ne peut pas aider tout le monde, malheureusement, c'est triste, mais ça, on peut le faire. Est-ce que tu as le goût de participer à cette réalisation-là du royaume de Dieu, ou ce petit projet bien précis dans le temps et géographiquement, peu importe, et d'aborder la question financière sous cet angle-là? Il y a un lien qu'il faut rétablir et un lien qu'il faut qu'il soit fort. La condamnation de la théologie de la prospérité [Joan] Et dans ce cas-là, tu es redevable, c'est-à-dire tu es responsable, le fameux terme très, très nord-américain de accountability. Et c'est la raison pour laquelle, quand on fait des levées de fonds, quand on demande de l'argent, c'est ciblé, c'est pour la chaudière, c'est pour la porte, c'est pour les familles monoparentales. Voilà quoi, on est redevable, on doit pouvoir expliquer si l'argent va pour un jet. Si l'argent va pour une fortune personnelle, on n'est plus digne de confiance et ça ne va pas. Et cette confiance-là même, figurez-vous que le Conseil national des évangéliques de France ne la donne pas aux communautés, aux pasteurs, aux prédicateurs qui se réclament de l'Évangile de la prospérité ou de la théologie de la prospérité. Il la qualifie de « corde à trois brins ». D'un côté, on l'a beaucoup dit, la richesse matérielle, mais aussi la santé, dont on a moins parlé, mais tu en as parlé pour un bout, de dire qu'on peut très bien faire tout plein de prières et être en mauvaise santé, il n'y a pas de lien. Et puis aussi, quelque chose qui nous met assez mal à l'aise du côté des luthéro-réformés, la libération des démons. Le fait que si tu pries assez, tu seras libéré des démons. Et puis tu vois, dans le contexte de la migration, par exemple Stéphane, être libérés des démons, ça peut être libéré des démons qui t'empêchent d'avoir un passeport. Donc tu vas faire des jeûnes, tu vas faire des pratiques de contrition, tu vas donner le peu d'argent que tu as à tes pasteurs ou à je ne sais pas trop qui pour qu'ils intercèdent, pour que les démons libèrent ta demande de passeport, par exemple, ou de visa plutôt d'ailleurs. C'est quand même épatant, cette manipulation qui est derrière là. Et bien sûr, tout ça, c'est pour te dire, si tu adoptes telle, telle, telle pratique dont moi, je te fais la liste, tu auras la bénédiction spirituelle. Et ça, par contre, la bénédiction spirituelle, ça pourrait faire l'objet d'un autre épisode. Bien malin sera celui ou celle qui saura comment fonctionne cette affaire de bénédiction spirituelle. Croire en la prospérité pour tous et toutes [Stéphane] Mais je crois que c'est une invitation pour nous tous et toutes de croire en l'amour de Dieu qui n'est pas réservé ou qui n'est pas transmis par une ou certaines castes de personnes bien précises. Moi, je crois en l'abondance, et l'abondance pour tous et toutes. Moi, je crois que nous avons déjà tout ce qu'il nous faut pour, par exemple, nourrir l'humanité. Il y a assez de nourriture pour nourrir l'humanité. S'il y a des famines, c'est parce que nous, êtres humains, avons de la difficulté à partager et on ne croit pas en cette abondance divine la même chose pour les faveurs divines, les bénédictions. Si je crois que Dieu n'a pas de favoris, si je crois que Dieu répand ses bienfaits à l'ensemble de l'humanité, ben je n'ai peut-être pas besoin de passer par une théologie de la prospérité ou quelqu'un qui en fait la promotion pour essayer peut-être d'avoir une plus grande part du gâteau que normalement je pourrais avoir si je suis capable de faire confiance. Cela ne veut pas dire nécessairement d'être passif, mais confiance que nous avons tout ce que nous avons collectivement pour réussir. Le fardeau n'est pas sur Dieu, le fardeau n'est pas sur deux, trois personnes, le fardeau est sur nous tous et nous toutes, de dire qu'on peut faire un meilleur monde. Ça fait partie de ma compréhension du royaume de Dieu. Ce n'est pas juste Dieu qui arrive, qui établit toutes les normes et voilà, je vous sauve, tout va bien. Ça fait partie de nous aussi, nous avons notre part à faire pour créer un meilleur monde, une meilleure société, avec les outils qu'on a en notre possession et qu'il y en a suffisamment pour tout le monde. Conclusion [Joan] Merci en tout cas à Martin de nous avoir emmenés dans cette exploration. C'est vrai que là, on est assez d'accord, Stéphane et moi. Il n'y avait pas l'un des deux qui a dit « ouais, non, c'est génial » et tout. Mais on est assez d'accord parce que je pense qu'on va toujours montrer un front uni lorsqu'il s'agira de manipulation lorsqu'il s'agira de tirer un peu sur la corde sensible, lorsqu'il s'agira de personnes qui peuvent être vulnérables, des personnes malades, des personnes qui traversent des difficultés économiques, des difficultés amoureuses, des difficultés de toutes sortes. Et là, je pense qu'on sera toujours alignés, qu'on ne va pas vous offrir un débat contradictoire parce qu'on trouve ça inadmissible, je crois, tous les deux, que la Bible soit utilisée à des fins personnelles. Et cette théologie de la prospérité, peut-être que des gens très bien l'utilisent, parce que c'est des gens qui croient bien faire, mais je crois qu'à certains moments, il faut poser un signe et poser un stop, et se lever pour dire que ce sont des pratiques qu'on ne peut pas accepter. Et donc voilà, c'était un épisode sans contradiction, on était pleinement alignés. [Stéphane] Merci à l'Église unie du Canada qui nous permet de faire ce projet et le diffuser sur plusieurs plateformes. Et si vous voulez rentrer en contact avec nous, nous vous donnons non pas notre compte bancaire, mais... notre adresse courriel qui est questiondecroire@gmail.com. Laissez-nous vos commentaires, on adore. Si vous avez des suggestions, en voici la preuve, cet épisode. On vous écoute, on essaie de répondre à vos interrogations dans nos propres mesures, avec nos propres capacités. À très bientôt, Joan. À bientôt. Et sois béni, abondamment béni. Ah, ben oui. Et à la prochaine!
Entre Pink Casbah et Everyday Superheroes, piano méditatif et arabo andalou «arrangé» rock & soul. Nos premiers invités sont les 3 chevaliers du trio Armel Dupas pour la sortie de Everyday Superheroes. Avec Everyday Superheroes, le Armel Dupas Trio signe un album vibrant, cinématographique, où chaque morceau célèbre à sa manière les figures ordinaires de la vie quotidienne. À travers dix titres d'une grande cohérence poétique, le trio nous plonge dans un univers acoustique lumineux, enraciné dans la tradition du jazz tout en s'ouvrant aux couleurs du monde d'aujourd'hui. On y entend l'écho des grandes années Blue Note — des grooves inspirés de la soul jazz des années 60, des clins d'œil rythmiques aux musiques latines (Chocolate Cake), une narration presque filmique (The West Coasters, Vert Lagune), mais aussi la douceur d'un piano méditatif (Peace On Earth, Les mystères de l'âme) et l'énergie bondissante d'un trio en pleine osmose (The Playful Listener). À ces compositions s'ajoutent deux reprises emblématiques : Invitation, traité comme un boléro élégant, et Encuentros de John McLaughlin, totalement réinventé dans une dynamique presque orchestrale. Entre éclats, tendresse et clarté mélodique, Everyday Superheroes est un hommage vibrant à celles et ceux qui avancent dans la vie avec grâce, courage ou discrétion. Un album à la fois généreux, accessible, et plein d'âme. Armel Dupas se définit comme un musicien-entrepreneur. Son attrait pour la diversité artistique le conduit à multiplier pendant plus de 10 ans les expériences de tournées, de concerts et de musiques pour le cinéma et le théâtre (Henri Texier, Arnaud Desplechin, Sandra Nkaké, Catherine Ringer). Son oeuvre en tant que leader débute avec deux albums remarqués : Inner Island, album du groupe WaterBabies, vainqueur en 2013 du Tremplin Rezzo Focal Jazz à Vienne, auquel succède Upriver en 2015, sorti sous la bannière prestigieuse du label Jazz Village. En 2017-2018, le Armel Dupas Trio parcourt les scènes jazz françaises et européennes grâce au soutien du projet Jazz Migration qui entoure la sortie de l'album A Night Walk. En 2019, Armel découvre le plaisir de la scène en solo hors des circuits traditionnels, bâtissant une tournée de 100 concerts chez l'habitant baptisée Home Piano Live, laquelle épouse à merveille la sortie de son album Broderies (7 millions d'écoutes sur les plateformes de streaming). Se produisant davantage à l'étranger qu'en France, Armel prépare un départ pour Moscou avorté par la crise de la COVID. C'est l'occasion d'un retour aux sources sur ses terres nantaises, où Armel redécouvre la vie au calme, entouré de nature et de vieux complices. Home Piano Live devient une émission en direct sur YouTube où l'on joue du jazz pour les amis d'ici et d'ailleurs. En quête permanente de rencontres avec son public, Armel crée en 2021 Le Piano Sacré et Le Coaching Musical, nouvelles passerelles entre musique et bien être. Allongé.e.s sur son piano, les participant.e.s au Piano Sacré vivent la musique d'une manière inédite, entre son vibratoire et portrait musical. 2022 voit la création d'un nouveau Armel Dupas Trio avec Jules Billé (contrebasse) et Christophe Piot (batterie). Acoustique et ancré dans un jazz easy listening, le trio produit deux albums qui remportent instantanément un large succès sur Spotify, propulsant la formation nantaise au rang des artistes de jazz les plus streamés internationalement. Titres interprétés au grand studio - Chocolate Cake Live RFI - Les mystères de l'âme, extrait CD - Everyday superheroes Live RFI Line Up : Armel Dupas (piano), Jules Billé (contrebasse) et Christophe Piot (batterie). Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant. ► Album Everyday Superheroes (Jazz Family 2025). Site Armel Dupas YouTube Home Piano Live Puis la #SessionLive reçoit Samira Brahmia pour Pink Casbah. Depuis plus de 10 ans, dans le milieu de la musique «du monde», elle se fait repérer pour sa voix et sa personnalité à la force tranquille. Mais avec son passage à l'émission «The Voice» où elle défendait crânement «Haramtou Bik Nouassi», chanson d'amour du creuset arabo-andalou, Samira Brahmia a plus que galvanisé un auditoire des deux côtés de la Méditerranée. Un signe d'encouragement pour une chanteuse qui revendique son identité plurielle et a l'ambition de bousculer les codes esthétiques pour faire voyager son art hors des territoires assignés. Toute son histoire la porte vers cette multiculturalité. C'est que celle qui en pince pour le swing d'Ella Fitzgerald, le groove de Cheikha Rimitti, la fougue d'Edith Piaf, la saudade de Cesaria Evora, a comme ses illustres ainées une voix dont le grain, la dynamique, la texture, la classe qui rappellent celles dont on dit qu'elles guérissent l'âme. Samira Brahmia, femme-monde, voix des deux rives. Née en France mais élevée en Algérie, Samira Brahmia a grandi au carrefour des cultures, bercée autant par le blues et le rock que son père lui faisait écouter que par les mélodies arabo-andalouses qui irriguaient son quotidien. Dans l'Algérie des années 1990, alors que le pays traverse une décennie marquée par la violence, elle rêve déjà de musique et de liberté. Elle fait ses premiers pas comme choriste au sein d'un groupe de rock, puis se lance sur scène avec cette force tranquille et cette voix singulière, suave et brûlante, qu'on n'oublie pas. Son univers, qu'elle nomme le Pink Casbah, abolit les cases et les frontières. Héritière autant de Joni Mitchell que de Cheikha Rimitti, de Piaf que de Cesaria Evora, elle chante en arabe, en français et en anglais, dans un aller-retour constant entre Orient et Occident, entre héritage et invention. Titres interprétés au grand studio - Sankara (hommage à Thomas Sankara) Live RFI - Len Arka3, extrait album - Dzeoudji ou Quilini (Marie-toi et lâche-moi) (hommage à Cheikha Remitti) Live RFI. Line Up : Samira Brahmia (chant), Khliff Miziallaoua (guitare), Karim Ziad (batterie), Youcef Boukella (basse) et Meddhy Ziouche (piano). Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant. ► Album Pink Casbah (auto-prod 2025). Site Samira Brahmia YouTube.
Entre Pink Casbah et Everyday Superheroes, piano méditatif et arabo andalou «arrangé» rock & soul. Nos premiers invités sont les 3 chevaliers du trio Armel Dupas pour la sortie de Everyday Superheroes. Avec Everyday Superheroes, le Armel Dupas Trio signe un album vibrant, cinématographique, où chaque morceau célèbre à sa manière les figures ordinaires de la vie quotidienne. À travers dix titres d'une grande cohérence poétique, le trio nous plonge dans un univers acoustique lumineux, enraciné dans la tradition du jazz tout en s'ouvrant aux couleurs du monde d'aujourd'hui. On y entend l'écho des grandes années Blue Note — des grooves inspirés de la soul jazz des années 60, des clins d'œil rythmiques aux musiques latines (Chocolate Cake), une narration presque filmique (The West Coasters, Vert Lagune), mais aussi la douceur d'un piano méditatif (Peace On Earth, Les mystères de l'âme) et l'énergie bondissante d'un trio en pleine osmose (The Playful Listener). À ces compositions s'ajoutent deux reprises emblématiques : Invitation, traité comme un boléro élégant, et Encuentros de John McLaughlin, totalement réinventé dans une dynamique presque orchestrale. Entre éclats, tendresse et clarté mélodique, Everyday Superheroes est un hommage vibrant à celles et ceux qui avancent dans la vie avec grâce, courage ou discrétion. Un album à la fois généreux, accessible, et plein d'âme. Armel Dupas se définit comme un musicien-entrepreneur. Son attrait pour la diversité artistique le conduit à multiplier pendant plus de 10 ans les expériences de tournées, de concerts et de musiques pour le cinéma et le théâtre (Henri Texier, Arnaud Desplechin, Sandra Nkaké, Catherine Ringer). Son oeuvre en tant que leader débute avec deux albums remarqués : Inner Island, album du groupe WaterBabies, vainqueur en 2013 du Tremplin Rezzo Focal Jazz à Vienne, auquel succède Upriver en 2015, sorti sous la bannière prestigieuse du label Jazz Village. En 2017-2018, le Armel Dupas Trio parcourt les scènes jazz françaises et européennes grâce au soutien du projet Jazz Migration qui entoure la sortie de l'album A Night Walk. En 2019, Armel découvre le plaisir de la scène en solo hors des circuits traditionnels, bâtissant une tournée de 100 concerts chez l'habitant baptisée Home Piano Live, laquelle épouse à merveille la sortie de son album Broderies (7 millions d'écoutes sur les plateformes de streaming). Se produisant davantage à l'étranger qu'en France, Armel prépare un départ pour Moscou avorté par la crise de la COVID. C'est l'occasion d'un retour aux sources sur ses terres nantaises, où Armel redécouvre la vie au calme, entouré de nature et de vieux complices. Home Piano Live devient une émission en direct sur YouTube où l'on joue du jazz pour les amis d'ici et d'ailleurs. En quête permanente de rencontres avec son public, Armel crée en 2021 Le Piano Sacré et Le Coaching Musical, nouvelles passerelles entre musique et bien être. Allongé.e.s sur son piano, les participant.e.s au Piano Sacré vivent la musique d'une manière inédite, entre son vibratoire et portrait musical. 2022 voit la création d'un nouveau Armel Dupas Trio avec Jules Billé (contrebasse) et Christophe Piot (batterie). Acoustique et ancré dans un jazz easy listening, le trio produit deux albums qui remportent instantanément un large succès sur Spotify, propulsant la formation nantaise au rang des artistes de jazz les plus streamés internationalement. Titres interprétés au grand studio - Chocolate Cake Live RFI - Les mystères de l'âme, extrait CD - Everyday superheroes Live RFI Line Up : Armel Dupas (piano), Jules Billé (contrebasse) et Christophe Piot (batterie). Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant. ► Album Everyday Superheroes (Jazz Family 2025). Site Armel Dupas YouTube Home Piano Live Puis la #SessionLive reçoit Samira Brahmia pour Pink Casbah. Depuis plus de 10 ans, dans le milieu de la musique «du monde», elle se fait repérer pour sa voix et sa personnalité à la force tranquille. Mais avec son passage à l'émission «The Voice» où elle défendait crânement «Haramtou Bik Nouassi», chanson d'amour du creuset arabo-andalou, Samira Brahmia a plus que galvanisé un auditoire des deux côtés de la Méditerranée. Un signe d'encouragement pour une chanteuse qui revendique son identité plurielle et a l'ambition de bousculer les codes esthétiques pour faire voyager son art hors des territoires assignés. Toute son histoire la porte vers cette multiculturalité. C'est que celle qui en pince pour le swing d'Ella Fitzgerald, le groove de Cheikha Rimitti, la fougue d'Edith Piaf, la saudade de Cesaria Evora, a comme ses illustres ainées une voix dont le grain, la dynamique, la texture, la classe qui rappellent celles dont on dit qu'elles guérissent l'âme. Samira Brahmia, femme-monde, voix des deux rives. Née en France mais élevée en Algérie, Samira Brahmia a grandi au carrefour des cultures, bercée autant par le blues et le rock que son père lui faisait écouter que par les mélodies arabo-andalouses qui irriguaient son quotidien. Dans l'Algérie des années 1990, alors que le pays traverse une décennie marquée par la violence, elle rêve déjà de musique et de liberté. Elle fait ses premiers pas comme choriste au sein d'un groupe de rock, puis se lance sur scène avec cette force tranquille et cette voix singulière, suave et brûlante, qu'on n'oublie pas. Son univers, qu'elle nomme le Pink Casbah, abolit les cases et les frontières. Héritière autant de Joni Mitchell que de Cheikha Rimitti, de Piaf que de Cesaria Evora, elle chante en arabe, en français et en anglais, dans un aller-retour constant entre Orient et Occident, entre héritage et invention. Titres interprétés au grand studio - Sankara (hommage à Thomas Sankara) Live RFI - Len Arka3, extrait album - Dzeoudji ou Quilini (Marie-toi et lâche-moi) (hommage à Cheikha Remitti) Live RFI. Line Up : Samira Brahmia (chant), Khliff Miziallaoua (guitare), Karim Ziad (batterie), Youcef Boukella (basse) et Meddhy Ziouche (piano). Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant. ► Album Pink Casbah (auto-prod 2025). Site Samira Brahmia YouTube.
Malgrat tenir poc temps, encara va compondre obres per a orquestra fins al final de la seva vida, i amb Albert Galceran i Pedro Pardo les repassarem. El Bernstein simf
Els compositors occidentals han estat molt influenciats pel Jap
Afrique, Occident, Pacifique, Asie, Nord/Sud, Orient, Europe… autant de grands ensembles qui permettent de parler du Monde en le découpant. Pourtant aucun n'est naturel, aucun n'est neutre. S'ils peuvent isoler, stigmatiser, servir à fonder une identité, ce sont avant tout des représentations, historiquement datées, et aujourd'hui en plein mouvement. L'Orient est un rêve colonial évanoui, et l'Occident ne semble pas avoir plus de sens. Les continents sont une fiction qui n'a rien de réel, les aires de civilisations sont plus que suspectes…Certaines parties du Monde s'effacent de notre vocabulaire, comme l'Océanie. D'autres prennent une signification nouvelle, comme l'Asie. D'autres encore se veulent identitaires, tout en échouant à se définir, comme l'Europe. Personne ne justifie plus le couple Nord/Sud, mais il hante encore le discours économique.Toutes ces visions géographiques, qui sont autant de grands récits du Monde, sont issues du regard que les Européens ont porté sur les autres pour mieux se définir eux-mêmes. Christian Grataloup reconstruit leur genèse, les superpose, les articule, analyse et critique leurs dynamiques pour proposer une nouvelle lecture de l'espace de l'Humanité.L'auteur, Christian Grataloup, géohistorien, est avec nous en studio pour une super interview, et confrontation d'idées !!Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:57 - LSD, la série documentaire - par : Johanna Bedeau - Une situation intenable pour cette jeunesse en souffrance, souvent peu entendue. Les taux de suicides ne cessent d'augmenter chez les moins de 13 ans en Occident. Les causes sont encore à identifier. - réalisation : Marie-Laure Ciboulet
Els compositors occidentals han estat molt influenciats pel Jap
Qu'est-ce que le beau ? Voilà une question qui pourrait nous entraîner loin sur les rives du subjectif et de l'esthétique. Restons sur l'esthétique avec une décoratrice d'intérieur voyageuse, notre invitée Aline Matsika qui transforme les intérieurs de Paris, New-York, Majorque ou Zurich depuis plus de 25 ans. Matsika, un nom venu de Pointe-Noire (ESM salue la République du Congo) associé désormais à Timuntu, mot bantou (porteur de philosophie), devenu le nom d'un concept qui met à l'honneur un design chic entre Afrique et Occident, entre culture et modernité. Bonne nouvelle, l'époque a enfin dépassé le clivage entre tradition et modernité. À quoi peut ressembler un siège senoufo ou ashanti dans votre intérieur bourgeois ? Je poserai la question à notre amoureuse du beau, qui a osé un escarpin dans la capitale, à l'occasion de l'édition 2025 de Paris Design Week-end. Programmation de l'invitée : • Franco Mabele • Roberto Torres Caballo Viejo.
Qu'est-ce que le beau ? Voilà une question qui pourrait nous entraîner loin sur les rives du subjectif et de l'esthétique. Restons sur l'esthétique avec une décoratrice d'intérieur voyageuse, notre invitée Aline Matsika qui transforme les intérieurs de Paris, New-York, Majorque ou Zurich depuis plus de 25 ans. Matsika, un nom venu de Pointe-Noire (ESM salue la République du Congo) associé désormais à Timuntu, mot bantou (porteur de philosophie), devenu le nom d'un concept qui met à l'honneur un design chic entre Afrique et Occident, entre culture et modernité. Bonne nouvelle, l'époque a enfin dépassé le clivage entre tradition et modernité. À quoi peut ressembler un siège senoufo ou ashanti dans votre intérieur bourgeois ? Je poserai la question à notre amoureuse du beau, qui a osé un escarpin dans la capitale, à l'occasion de l'édition 2025 de Paris Design Week-end. Programmation de l'invitée : • Franco Mabele • Roberto Torres Caballo Viejo.
Vivons-nous une phase de "décivilisation", selon le terme du sociologue allemand Norbert Elias (1897-1990) repris par Emmanuel Macron en mai 2023 ? Après la déchirure de la Première Guerre mondiale et les horreurs de la Seconde, le XXe siècle pu représenter en Occident une période d'adoucissement des mœurs. Mais les quatre P - paix, progrès, prospérité et plein emploi - suffisent pour définir une civilisation ? À quel moment la nôtre est-elle née ? La question a de quoi passionner les historiens, tant la notion de civilisation est complexe.Georges Duby et Robert Mandrou, deux de nos grands historiens français, ont publié en 1958 une magistrale "Histoire de la civilisation française". Près de soixante-dix ans après, l'historien Jean-François Sirinelli, professeur honoraire à Sciences Po Paris, a relevé le défi de compléter ce travail titanesque. Il y ajoute un quatrième chapitre sur la France contemporaine, chapitre qui pourrait constituer un nouveau livre à lui tout seul. Cette "Histoire de la civilisation française - Du Moyen Âge à nos jours" (éd. Bouquins, 2025) désormais écrite à trois voix se lit comme un roman. Retrouvez tous nos contenus, articles et épisodes sur rcf.frSi vous avez apprécié cet épisode, participez à sa production en soutenant RCF.Vous pouvez également laisser un commentaire ou une note afin de nous aider à le faire rayonner sur la plateforme.Retrouvez d'autres contenus de culture ci-dessous :Visages : https://audmns.com/YNRfPcJJuste ciel · RCF Cœur de Champagne : https://audmns.com/TyoHCKoLa suite de l'Histoire : https://audmns.com/IlGYVbxLa suite de l'Histoire, l'intégrale : https://audmns.com/vwgmJNuTous mélomanes : https://audmns.com/oZJUpqCMarche & rêve : 8 personnalités transformées par la marche : https://audmns.com/fLjYOLLEnfin, n'hésitez pas à vous abonner pour ne manquer aucun nouvel épisode.À bientôt à l'écoute de RCF sur les ondes ou sur rcf.fr !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En 1515, le sultan de Cambaïa offre au roi du Portugal un rhinocéros, animal encore inconnu en Occident. Albrecht Dürer en fera une célèbre gravure, copiée à de nombreuses reprises au cours des siècles suivants. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
De la dobândirea independenței, în 1991, niciodată această mică republică nu a atras într-o asemenea măsură atenția presei internaționale și a experților. Nu este ceva nou pentru cetățenii acestei republici să se vadă puși în fața unei alegeri geopolitice, Est sau Vest. Aproape mereu a fost așa în cei 34 de ani de independență. Și atunci, de ce această atenție cu totul specială? Ar fi mai multe explicații. Dacă până acum, alegerea geopolitică îi privea mai degrabă pe cetățenii Republicii Moldova, de această dată, consecințele se vor resimți cu mult peste granițele țării. Și aceasta, din cauza prezenței tot mai agresive a Rusiei. O eventuală guvernare pro-rusă va aduce multă instabilitate în regiune. Ucraina va căpăta un vecin ostil, într-o zonă sensibilă, la Marea Neagră. În plus, zona de influență rusă ar ajunge chiar pe râul Prut, față în față cu România. Și la doi pași de baza aeriană Mihail Kogălniceanu, cel mai mare centru NATO din sud-estul Europei, esențială pentru Ucraina. Desigur, alegerile din Republica Moldova sunt și un test pentru politica de extindere a Uniunii Europene. Cât de susținută este aceasta în statele candidate? Rezultatul alegerilor ne va da un răspuns. Și mai este conștientizarea de către presa și analiștii din Occident a pericolului războiului hibrid. Europenii se confruntă cu acest tip de agresiune în multiple feluri. Dronele survolează statele membre ale NATO și pot perturba activitatea de pe aeroporturi, cum se întâmplă la Copengaha și Oslo. Au loc atacuri cibernetice și acte de sabotaj. În plus, europenii înțeleg tot mai clar că ingerințele în alegeri, prin campanii de dezinformare, manipularea rețelelor sociale și corupție electorală, nu se vor limita doar la Republica Moldova. Se întâmplă chiar acum în Cehia, înaintea alegerilor legislative de la sfârșitul săptămânii viitoare. Și se va putea întâmpla și în alte părți. Așa cum s-a întâmplat și în România. Și, dacă veni vorba despre România, mizele specifice sunt uriașe. Sigur, este umbra amenințătoare a Rusiei, de care am vrut să fim mereu departe. Dar mai sunt și interesele economice. Statul român a investit mult în Republica Moldova și cel puțin până acum a fost o poveste de succes, țara făcând pași mari către Europa. Dar și companiile românești s-au orientat către Republica Moldova. Sunt peste 300 de milioane de euro investite de companii din România. De altfel, România este principalul investitor străin în Republica Moldova și primul partener comercial. Toate acestea ar putea avea mult de suferit în cazul unei guvernări pro-ruse la Chișinău. Iar o asemenea pierdere n-ar cădea deloc bine, având în vedere actuala situație economică și financiară din România. Și ar mai fi ceva. Pentru prima dată, societatea românească este divizată cu privire la alegerile de duminică. Aceasta, deoarece, extrema dreaptă, cotată în sondaje chiar și cu 40%, susține fățiș partida pro-rusă în Republica Moldova. O premieră pentru România democratică. Ascultați rubrica ”Eurocronica”, cu Ovidiu Nahoi, în fiecare zi, de luni până vineri, de la 8.45 și în reluare duminica, de la 15.00, numai la RFI România
La Moldavie est en pleine campagne pour les législatives du 28 septembre, où le parti Action et solidarité de la présidente Maia Sandu risque de perdre sa majorité. Sur les réseaux sociaux, les discours pro-russes, anti-Union européenne et anti-Occident se diffusent massivement. L'Église orthodoxe rattachée à la Russie est accusée de propager la propagande du Kremlin sur les réseaux sociaux.
Aujourd'hui, Charles Consigny, avocat, Didier Giraud, agriculteur, et Joëlle Dago-Serry, coach de vie, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
durée : 00:58:04 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - Des déserts des anachorètes de l'Antiquité au désert du Petit Prince, en passant par ceux des explorateurs ou des peintres orientalistes, ces grands espaces ont de tout temps suscité en Occident une fascination multiforme. Marie Gautheron retrace l'histoire de cet imaginaire. - réalisation : Vincent Abouchar - invités : Marie Gautheron Historienne d'art, commissaire d'exposition
C'est un pays au cœur d'importantes tensions internationales, allant de confrontations diplomatiques au conflit ouvert comme en juin dernier. L'Iran est un pays incontournable sur la scène internationale, mais pas nécessairement compris. Le chercheur Clément Therme, chargé de cours à l'université Paul Valéry de Montpellier, publie Idées reçues sur l'Iran - Un pouvoir à bout de souffle ? aux éditions Le Cavalier Bleu. RFI : L'une des idées reçues que vous interrogez au début de votre livre, c'est le qualificatif de théocratie, souvent attribué à la République islamique. Pour comprendre ce régime, il faut se pencher, dites-vous, sur un concept-clé, la tutelle du juriste théologien. Clément Therme : C'est l'idée de l'ayatollah Khomeini qui l'a développée dans ses écrits avant la révolution. Ses écrits n'avaient pas été diffusés suffisamment en Occident. Puisque, au moment de la révolution, personne n'avait compris de quoi il s'agissait et la nature de ce mouvement révolutionnaire qui n'était pas une révolution marxiste, et donc qui échappait à la compréhension des contemporains. Même les Iraniens ne comprenaient pas ce que la « révolution islamique » voulait dire. Le qualificatif islamique était perçu positivement par la population dans sa majorité, qui ne pensait pas qu'il devrait faire face à un principe absolu de la gouvernance du Guide suprême. C'était une révolution cléricale, mais cela n'a pas été compris. En Occident, encore aujourd'hui, on ne sait pas que la majorité du clergé chiite, par exemple, ne soutient pas ce principe théologique qui sous-tend la gouvernance en République islamique. Il y a les idées reçues, les raccourcis qui sont faits à propos de l'Iran, mais aussi des aspects des enjeux méconnus comme cette crise environnementale de grande ampleur qui frappe l'Iran. Vous lui consacrez d'ailleurs la couverture de votre livre. Est-ce un enjeu important pour l'Iran en 2025 ? Tout à fait, parce que le maintien au pouvoir de la République islamique menace la survie du pays. On le voit avec la crise de l'eau cet été, la crise énergétique, les coupures d'électricité. En 1979, si vous le voulez, la République islamique a fait sortir l'Iran des normes internationales en matière de respect de l'environnement, de technologie. Avant la révolution, par exemple, les barrages étaient construits dans le cadre de coopération avec la Banque mondiale. Après la révolution, la multiplication des petits barrages a conduit à une mauvaise utilisation des ressources en eau. Cela s'ajoute les sanctions internationales et le réchauffement climatique qui aggravent ces dysfonctionnements de la République islamique. C'est pour cela que cette question environnementale est centrale dans les problématiques pour la population qui vit en Iran. Vous vous intéressez aussi aux sujets qui font souvent entrer l'Iran dans l'actualité. Par exemple, la place des femmes dans la société, avec la question du voile notamment. Il avait été interdit en 1936 par le Shah et au contraire rendu obligatoire par la République islamique en 1983. Le voile en Iran n'est pas qu'un signe religieux. Dans le cadre de la République islamique, il a un outil de gouvernance, c'est-à-dire qu'il fait partie des symboles du maintien de l'autorité du Guide suprême et il fait partie de l'identité du système politique. Même si depuis 2022, il y a des accommodements qui ont été imposés par la population au régime. On a vu, par exemple, une loi qui était prévue au Parlement ne pas être adoptée et mise en œuvre sous la pression des femmes et de la société civile. On dit souvent que le régime iranien s'est déjà effondré sur le plan idéologique. Cette question du voile obligatoire pose la question de la survie du régime. Il est question aussi du programme nucléaire aussi, évidemment, avec un rappel historique. Tout d'abord, il a été lancé dans les années 1950 sous la monarchie avec le soutien des Occidentaux. Les interrogations autour d'une éventuelle militarisation de ce programme ne datent pas de la révolution islamique. On parlait à l'époque de gaullisme chiite, c'est-à-dire que le modèle du programme nucléaire iranien, c'était le modèle français. Le programme nucléaire iranien, dès les années 1970, voulait transformer l'Iran en État du seuil, un État qui serait capable de fabriquer des systèmes d'armes nucléaires s'il en prend la décision. Après la révolution, ce qui a changé, c'est la nature idéologique du régime et les tensions avec l'Occident consécutives à la révolution. La perception occidentale de ce programme a évolué puisque avant la révolution, il était perçu comme une opportunité commerciale pour vendre des réacteurs nucléaires, alors qu'après la révolution, il est perçu comme une menace. Idées reçues sur l'Iran - Un pouvoir à bout de souffle ? de Clément Therme (232 pages), publié aux éditions Le Cavalier Bleu, le 28 août 2025. À lire aussiIran : le rôle oublié de la France et de l'Allemagne dans la naissance du programme nucléaire
durée : 00:33:17 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Conflit local ou miroir planétaire, Gaza divise les opinions et cristallise des revendications identitaires et politiques, en Occident comme dans les pays du Sud. Cette centralité, est-elle une manière de rendre justice à ses habitants, ou bien le signe qu'on a transformé Gaza en symbole ? - invités : Véronique Nahoum-Grappe Anthropologue; Vincent Lemire Historien français
durée : 00:33:17 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Conflit local ou miroir planétaire, Gaza divise les opinions et cristallise des revendications identitaires et politiques, en Occident comme dans les pays du Sud. Cette centralité, est-elle une manière de rendre justice à ses habitants, ou bien le signe qu'on a transformé Gaza en symbole ? - invités : Véronique Nahoum-Grappe Anthropologue; Vincent Lemire Historien français
L'expression « travailler pour des prunes » signifie « travailler pour rien », « sans résultat » ou « sans être payé ». L'explication la plus répandue situe l'origine de l'expression au XIIe siècle, après la Deuxième Croisade (1147–1149). À cette époque, les Croisés européens, en particulier les Français, sont partis en Terre sainte pour libérer Jérusalem. L'expédition fut un échec militaire retentissant. Mais les Croisés ne sont pas revenus totalement les mains vides : ils ont rapporté avec eux, entre autres, des pruniers de Damas, un fruit jusque-là inconnu en Occident. C'est ainsi que la prune de Damas, ou prune damassine, est introduite en France.Or, ramener des pruniers alors qu'on visait la conquête de lieux saints fut vite tourné en dérision : on disait qu'ils avaient « fait la guerre pour des prunes », autrement dit, pour pas grand-chose. L'expression est donc née sur un fond d'échec militaire, mais elle a peu à peu glissé vers un usage plus général : faire quelque chose pour rien, sans profit.« Travailler pour des prunes » vient donc d'une moquerie lancée contre les Croisés revenus bredouilles de Damas.Deuxième expression.L'expression « un choix cornélien » désigne une décision extrêmement difficile à prendre, où chaque option implique un sacrifice ou un dilemme moral. Elle vient directement du nom du dramaturge Pierre Corneille (1606–1684), l'un des grands auteurs du théâtre classique français.Une origine littéraire : les tragédies de CorneillePierre Corneille est célèbre pour ses tragédies dans lesquelles les personnages sont confrontés à des conflits déchirants entre le devoir et les sentiments, entre l'honneur et l'amour, ou encore entre la fidélité à sa patrie et ses liens personnels.Le meilleur exemple est sa pièce Le Cid (1637), où le héros, Rodrigue, doit venger l'honneur de son père en tuant le père de la femme qu'il aime, Chimène. Ce choix impossible — devoir filial ou amour passionné — incarne ce qu'on appelle désormais un choix cornélien.Caractéristiques d'un choix cornélienUn vrai choix cornélien se distingue par :L'absence de « bonne » solution : chaque issue entraîne une perte importante.Un conflit moral ou affectif profond.Une tension dramatique : le personnage est tiraillé entre deux valeurs nobles (et non entre le bien et le mal).C'est donc le poids de la grandeur d'âme ou de l'héroïsme qui rend le choix cornélien particulièrement cruel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Capitale de la Géorgie, la ville de Tbilissi nous embarque tour à tour en Orient, en Occident et en Russie. Des bains chauds à la forteresse de Narikala en passant par le quartier de Metekhi, Monumental vous propose de découvrir lʹhistoire de Tbilissi. Avec Nina Iamanidzé, Docteur en histoire de lʹArt. Sujets traités : Géorgie, Tbilissi, ville capitale, forteresse ,Narikala , Metekhi, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Creta, Rodos şi Cipru nu sunt doar simple destinaţii turistice, cu ape turcoaz. Sunt adevărate continente, doar că în miniatură. Vorbim despre locuri încărcate de memorie, cu monumente spectaculoase la aproape fiecare pas, cetăţi înșirate în straturi succesive de civilizaţie. Fundația Calea Victoriei vă propune o călătorie în timp, într-un curs suţinut de lectorul Radu Oltean, invitat astăzi în emisiunea RFI360. Creta este pământul mitului şi al arheologiei. Leagănul civilizaţiei minoice, cu palatele sale labirintice de la Knossos, Phaistos sau Malia, păstrează ecoul unui trecut misterios, cu fresce vibrante şi simboluri sacre. Aici, în inima Mării Egee, au navigat negustorii şi legendele. Mai târziu, în Evul Mediu, Creta a devenit bastion veneţian şi apoi teatru de război în luptele cu otomanii. În secolul XX, insula a intrat din nou în istorie – de această dată ca loc al unei rezistenţe eroice împotriva ocupaţiei naziste. Rodos, la rândul său, a fost poarta de intrare în Levant. Oraşul medieval Rodos, ridicat de cavalerii ioaniţi, este unul dintre cele mai bine păstrate ansambluri fortificate din Europa – un colos arhitectural ce aminteşte de marile utopii cavalereşti. Străzile sale de piatră, palatul Marelui Maestru, porturile fortificate – toate spun povestea unui Occident militarizat, aşezat la marginea Islamului. Însă gloria Rodosului nu începe în Evul Mediu. Cu secole înainte, insula îşi etala bogăţia printr-o aroganţă monumentală: Colosul din Rodos, una dintre cele Şapte Minuni ale Lumii, o statuie uriaşă a zeului Helios, ridicată la intrarea în port – o demonstraţie de forţă economică şi rafinament artistic greu de egalat în Antichitate. Cea mai estică dintre cele trei, Cipru, este şi cea mai tensionată – un pământ aflat permanent între lumi, între imperii, între identităţi. Aici, Orientul şi Occidentul nu doar s-au întâlnit, ci s-au confruntat. Colonizat de micenieni, fenicieni şi greci, apoi integrat în lumea romană, bizantină, cruciată şi veneţiană, Cipru a fost deopotrivă avanpost militar, nod comercial şi ţintă strategică. În Evul Mediu, sub dinastia franceză a Lusignanilor, insula a trăit un moment de strălucire gotică: catedralele din Famagusta sau Nicosia, comparabile cu cele din nordul Franţei, sunt mărturii ale unui Occident adus în inima Levantului. A urmat dominaţia veneţiană, apoi cucerirea otomană şi, în secolul XX, lunga agonie a conflictului greco-turc – război civil, epurări, intervenţie militară, diviziune. Astăzi, frontiera care taie capitala Nicosia în două reaminteşte că istoria Ciprului nu s-a încheiat. Radu Oltean este artist şi cercetător specializat pe ilustraţia reconstitutivă istorică şi arheologică, şi ne propune prin acest curs sa descoperim oraşe dispărute, palate ruinate, mozaicuri romane, biserici gotice transformate în moschei, picturi murale bizantine în capele de munte, dar şi castele veneţiene care domină ţărmurile albastre. Vom înţelege cum Mediterana nu este o mare care separă, ci un spaţiu care uneşte. Iar Creta, Rodos şi Cipru sunt noduri vitale ale acestei reţele de schimburi, credinţe, arte şi putere – puncte de întâlnire unde civilizaţiile s-au contopit, s-au confruntat şi s-au reinventat.
Sandrine Chenivesse est écrivaine et psychanalyste. Elle a publié il y a quelques mois La Forteresse des âmes mortes, un livre qui rencontre un succès auquel elle ne s'attendait pas, mais qu'elle s'explique par l'engouement légitime pour la psychanalyse trangénérationnelle qu'elle pratique, sujet amplement abordé dans cet ouvrage. Ce livre-évènement marque à la fois le talent d'écriture de Sandrine Chenivesse, sa grande connaissance des anciennes traditions spirituelles et culturelles chinoises, et son étonnante capacité à nous reconnecter à nos propres sagesses et à nos pratiques traditionnelles, aujourd'hui enfouies et oubliées, consacrées aux rituels funéraires, à l'accompagnement de nos défunts, particulièrement ceux qui ont été victime d'une « male mort ». Une première participation de Sandrine Chenivesse à Zeteo l'hiver dernier, nous avait permis d'explorer avec elle La Forteresse des âmes mortes. Au cours de cette nouvelle rencontre, qui c'est cette fois déroulée chez elle, non loin d'Uzès, nous avons exploré les enjeux de la psychanalyse transgénérationnelle. Ils sont immenses. Rares sont les familles qui ne sont pas empoisonnées par le venin de secrets de famille. Ils finissent par se transformer en véritables « trous noirs », qui nous aspirent insconsciemment vers des loyautés, des injonctions, des fausses croyances. Sandrine Chenivesse évoque nos « fantômes psychiques », qui proviennent des lacunes créées en nous par le secret d'un autre, souvent disparu, oublié ou même ignoré dans l'histoire familiale. En allant à la découverte du « tissu vibratoire transgénérationnel » qui est inhérent en chacun de nous, Sandrine Chenivesse montre la voie vers la libération pour tant de destins brisés par les secrets de famille. Cette libération, elle n'est pas le fruit d'une réparation d'un roman familial pour le répéter inconsciemment, mais bien de la transformation de celui-ci. Sandrine Chenivesse évoque l'importance des rituels, qui sont des actes de séparation notamment de nos défunts, pour nous reconnecter à eux sur un autre mode. Sandrine Chenivesse nous parle aussi de l'origine sacrée de l'écriture. Dans la mythologie chinoise, comme la parole, elle est liée au souffle divin. La dimension prophétique, symbolique et même talismanique de l'écriture, dont la première fonction est divinatoire, n'est pas sans nous faire penser à l'écriture hébraïque dont nous avait notamment parlé Annick de Souzenelle. L'écriture elle aussi est vibration, même notre écriture latine dénuée de symbolique. Elle permet non seulement de chasser les démons, elle est avant tout « déchiffreuse du monde ». « Imprégnée de la puissance du cosmos », si proche de la parole divine qui est créatrice de toutes choses, l'écriture « nous met en prise avec l'invisible », elle nous rapproche de ce qui nous échappe. Avec Sandrine Chenivesse, nous pénétrons un univers d'une vastitude et d'une profondeur qui sont fascinantes, sans être terrifiantes. Bien au contraire. Bien-sûr, aux détours de chacune de nos vies, les risques et les peurs ne manquent pas. Comme ceux qu'elle a vécu elle-même, au cours de l'exceptionnelle expérience de l'invisible racontée dans La Forteresse. Si les découvertes de Sandrine Chenivesse sont fascinantes, c'est parce qu'elles nous dévoilent les mystères d'une sagesse et d'une spiritualité chinoise qui est l'une des plus anciennes au monde. En nous révélant à quel point toutes les sagesses et toutes les spiritualités humaines sont reliées. Pour éclairer, notamment par la psychanalyse transgénérationnelle, toutes les ombres et les souffrances, et pour illuminer toutes les beautés de notre humanité blessée mais irrésistiblement en chemin vers la guérison, l'amour et la vie éternelle. Pour lire La forteresse des âmes mortes, le livre de Sandrine Chenivesse, cliquer ici. Pour découvrir les activités de Sandrine Chenivesse, cliquer ici. UNE BELLE ET FRAGILE LIBERTÉ Chers amis, chers auditeurs de Zeteo, Comme vous avez été nombreux à écouter et apprécier l'enchaînement des épisodes récents de Zeteo, celui que nous diffusons dès aujourd'hui touchera probablement beaucoup d'entre vous. Quelques mois après sa première participation si marquante, l'hiver dernier, nous sommes allés retrouver Sandrine Chenivesse. Cette fois, nous étions chez elle, pas loin d'Uzès. Pas loin non plus de la maison de son ami Jean-Philippe de Tonnac, que nous venions de quitter. Cette année, avec des invités comme Sandrine Chenivesse, Jean-Philippe de Tonnac, Carole Iniguès, Patrice Van Eersel, Éric de Kermel, Hervé Leprêtre, Marie de Hennezel, Olivier Clerc, etc…, nous avons conscience que la recherche de sens du podcast Zeteo n'a cessé de s'approfondir et de s'élargir en même temps. Les lumières qu'apportent nos témoins fraient un chemin qui nous éclaire. Avec passion, ils nous parlent de paix, de joie, de guérison et d'espérance. Ils parlent à nos souffrances, nos blessures, nos doutes et nos ombres. Ils nous font vivre mieux. Nos témoins sont des chercheurs de sens. En ces temps agités, alors que leurs messages ne sont pas reliés à l'actualité brûlante, ils apportent un autre feu. Il est bien plus grand, bien plus ardent, et bien plus fort que celui qui menace notre temps présent. C'est le feu divin des prophètes. Comme les flammes du buisson ardent, il est souvent inattendu et déroutant. Il arrive qu'il brusque les certitudes, notamment de ceux qui préfèrent la sécurité de vérités établies, d'institutions humaines voulues comme les garantes d'un ordre social ou religieux qui, pas qu'en Occident, est pourtant à bout de souffle. Zeteo est un podcast qui cherche pour trouver, ce qui est la signification même du mot Zeteo, issu du grec ancien. Quand nos témoins touchent vos cœurs, quand ils apportent la lumière, le réconfort, la joie, la beauté et l'amour, c'est quand ils ont réussi à transmettre une part de ce feu divin qui les anime, mais qu'ils ne détiennent pas. Le grand Augustin d'Hippone n'a-t-il pas dit : « Cherchons comme cherchent ceux qui doivent trouver et trouvons comme trouvent ceux qui doivent chercher encore. Car il est écrit : celui qui est arrivé au terme ne fait que commencer » ? Zeteo n'est pas un podcast pour ceux qui pensent avoir déjà trouvé au point qu'ils n'auraient plus besoin de chercher. Ceux pour qui les grandes vérités sont déjà établies, parfois cadenassées à la force de dogmes, voire même d'infaillibilité. Zeteo cherche en allant au cœur des hommes et des spiritualités, ces grands courants de sagesse humaine nourris depuis les origines par le souffle divin. Zeteo se nourrit de l'amour et de la lumière du Christ, qui est notre effigie depuis notre création. Son incarnation, il y a deux mille ans, est sans aucun doute le plus grand évènement de l'histoire de l'humanité depuis sa création. Comme nous l'avait si bien dit le poète-reporter Stéphane Bataillon, il y a quelques mois, la double identité de Jésus, divine et humaine, est un grand mystère. Mais c'est certainement dans ce mystère, nous le croyons, que se résout l'extraordinaire aventure humaine. C'est le plus grand encouragement de toute l'histoire des hommes, celui qui nous montre la voie vers la résurrection de la mort, de l'amour absolu, et de la vie éternelle. Nous avons une pensée pour certains auditeurs, qui ont choisi de ne plus suivre notre podcast parce que, selon eux, il ne serait plus conforme aux règles dictées par l'Église catholique. Déjà, nous avons accueilli des témoins venus parler de la différence de leur identité sexuelle. Nous avons accueilli de nombreuses femmes venues parler du rôle majeur de la femme que tant d'institutions religieuses ont encore tant de mal à accepter. Nous venons d'accueillir des personnes qui parlent de chamanisme ou de guérisseuses. Pour certains, c'est le signe que nous sommes tombés dans le new-age, le syncrétisme (mot fourre-tout souvent employé un peu vite, facilement, ou à tort et à travers), si ce n'est dans la manipulation du malin. Les prêtres, prophètes, chamanes ou guérisseurs sont tous des hommes et des femmes, faillibles et corruptibles. Il y a les bons, il y a les charlatans et les mauvais, les élus et les déchus. Plutôt que de se laisser guider par un prêt-à-penser infantilisant, sclérosé et nécrosé provenant parfois d'autorités pyramidales qui ressemblent si peu à l'Église appelée par le Christ, Zeteo préfère une Église où la liberté, la curiosité et l'audace ont leur place, le discernement personnel, et la responsabilité personnelle aussi. Une Église où nous ne sommes pas des spectateurs passifs, mais des acteurs engagés. Nous sommes tous appelés. C'est pourquoi, comme le martelait Annick de Souzenelle, nous croyons vraiment qu'il est devenu urgent de reconstruire nos églises intérieures. Elles sont celles qui sont en train de renouveler nos Églises et nos religions, chrétiennes et non chrétiennes. Cela se passe à l'intérieur de nos sociétés, de nos cultures, entre nous. Pas à l'extérieur, pas ailleurs, pas dans des melting-pots confus. De même, Zeteo fait confiance en ses auditeurs. Ils sont assez mûrs pour faire leurs choix, pour discerner, pour choisir même leur religion s'ils y tiennent, pour aller vers ce qui apaise, allège et réjouit le cœur, et se détourner du reste. J'ai une pensée particulière pour Alexandre et Sophie qui m'ont écrit cette semaine les raisons pour lesquelles ils ne suivront plus Zeteo. Je les remercie pour le bout de chemin que nous avons parcouru ensemble. Avec peine, je respecte leur choix, même si je ne partage pas leurs points de vues. Ils les ont exprimés avec plus ou moins de douceur et, surtout, une méconnaissance de certains invités qu'ils n'ont probablement pas bien écoutés. Peut-être revendront-ils un jour ? C'est vraiment mon souhait. Cette peine s'estompe heureusement lorsque je la mets en balance avec les si nombreux messages reçus ces derniers jours aussi. Ils me confirment que la mission de Zeteo a du sens, qu'elle ne se fourvoie pas dans l'erreur, ou dans la trahison de l'Église ou du Christ, dans la fidélité et l'attachement à son message de pardon et d'amour - jusqu'aux plus petits - mais aussi de responsabilité personnelle et de liberté. Telle est la beauté, sans doute, et la fragilité de la mission de Zeteo. Elle repose sur une toute petite équipe, sur quelques intuitions, et sur la confiance merveilleuse de tant de témoins, d'auditeurs et de donateurs. Zeteo est un podcast forcément faillible, qui ne repose ni sur la perfection d'une personne achevée, ni sur la détention d'une vérité absolue. Zeteo est en quête de l'ineffable et de l'insondable… de ce qui est à la fois merveilleusement intime à chacun, et mystérieusement inconnu. N'est-il est pas tellement mieux que le divin dépasse l'humain ? Si vous appréciez Zeteo, si vous souhaitez que notre mission belle et fragile continue, nous avons besoin de votre soutien. Autant en messages, en suggestions et en remarques (où la bienveillance reste de mise), qu'en dons. La valeur de notre liberté a un prix. C'est vous qui nous portez, qui nous protégez même parfois, en payant ce prix par vos dons. Nous achevons la traversée de l'été. Nous préparons la rentrée, avec d'autres défis, d'autres invitations, d'autres témoins à découvrir, d'autres lumières à partager. Les pistes, les idées sont nombreuses. Quasiment chaque jour, nous en recevons de nouvelles de votre part, au point qu'il nous est de plus en plus difficile de répondre à toutes. C'est un des signes du foisonnement spirituel et humain actuel. Il est réconfortant et immense, très divers, avec des initiatives innombrables qui sont à l'image de l'imagination, la créativité et l'adaptabilité de l'homme, cette créature qui sait aussi se révéler merveilleuse et généreuse. Conscients de notre fragilité, et surtout des beautés et des lumières que nous partageons ensemble chaque semaine, nous adressons cet appel au soutien à tous ceux qui pourront y répondre. Ce message est dans doute plus grave que les précédents. Parce que s'ils sont heureusement rarissimes, les messages de défiance comme ceux de cette semaine révèlent, selon nous, les réflexes sécuritaires et identitaires de ceux qui se laissent dominer par les peurs. Ces peurs circulent, de plus en plus nombreuses. Qu'elles n'atteignent pas notre mission belle et fragile. Soyons tous sous la protection des puissances célestes, les anges et les archanges, et particulièrement Michel que nous allons bientôt fêter, Fraternellement, Guillaume Devoud Pour faire un don, il suffit de cliquer ici pour aller sur notre compte de paiement de dons en ligne sécurisé par HelloAsso. Ou de cliquer ici pour aller sur notre compte Paypal. Vos dons sont défiscalisables à hauteur de 66% : par exemple, un don de 50€ ne coûte en réalité que 17€. Le reçu fiscal est généré automatiquement et immédiatement à tous ceux qui passent par la plateforme de paiement sécurisé en ligne de HelloAsso Nous délivrons directement un reçu fiscal à tous ceux qui effectuent un paiement autrement (Paypal, chèque à l'association Telio, 116 boulevard Suchet, 75016 Paris – virement : nous écrire à info@zeteo.fr ). Pour lire d'autres messages de nos auditeurs : cliquer ici. Pour en savoir plus au sujet de Zeteo, cliquer ici. Pour lire les messages de nos auditeurs, cliquer ici. Nous contacter : contact@zeteo.fr Proposer votre témoignage ou celui d'un proche : temoignage@zeteo.fr
REDIFF - À partir de ce 1er juillet dernier, il est devenu officiellement interdit de fumer dans de nouveaux lieux publics : parcs et jardins publics, plages bordant des eaux de baignade, abribus, abords des écoles... L'occasion pour Florian Gazan de raconter pourquoi à l'arrivée du tabac en Occident, il valait mieux justement éviter de fumer ! Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Timeline & liste des sujets : 00:00:00 Contexte de cette critique. 00:02:14 N'écoutez pas ce qu'il dit, regardez ce qu'il fait.00:05:00 Il critique l'Occident mais y place tout son argent.00:08:36 La France est foutue… mais j'ai de l'immobilier à Paris.00:11:48 God Bless America : Marc et ses ETF US.00:14:41 L'art de faire le contraire de ce qu'on dit.00:18:23 Parlons de la prostitution : l'arbre qui cache la forêt.00:20:29 Profiter de la misère sans rien apporter en échange.00:24:51 Une assurance santé… allemande ?00:26:06 Explique cette hypocrisie à ton audience.00:27:40 La monétisation de la misère.00:31:13 Il n'a jamais quitté l'Occident.00:32:26 J'analyse le portfolio de Marc : beaucoup trop d'immobilier.00:34:52 Un portfolio bordélique : la « worsification ».00:39:08 Et pourquoi pas lancer un cours sur l'investissement ?00:40:36 Est-il hypocrite ou simplement incohérent ?00:44:30 Le parasitisme ne fonctionne que si le parasite est minoritaire.00:47:33 Des pays où tu ne seras jamais accepté.00:50:30 Un radin de la « chatte ».
Nous sommes le 28 mai 2012, le pape Benoît XVI annonce la proclamation, comme docteur de l'Eglise, d'Hildegarde Von Bingen. Elle devient ainsi la quatrième femme à endosser ce titre après Catherine de Sienne, Thérèse d'Avila et Thérèse de Lisieux. Hildegarde fut l'une des figures les plus renommées de son temps, auteure d'ouvrages précurseurs d'idées à venir en matière de physiologie, grande connaisseuse de la pharmacopée, elle utilisait tout ce que la nature pouvait lui offrir en matière de remèdes. Visionnaire, prophète, médecin, nonne … qui était Hildegarde Von Bingen ? Sophie Glansdorff,historienne spécialisée dans l'histoire du Haut Moyen Age en Occident. Sujets traités : Hildegarde von Bingen, Benoît XVI, proclamation, docteur de l'Eglise, Catherine de Sienne, Thérèse d'Avila, Thérèse de Lisieux,Visionnaire, prophète, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
REDIFF - En pleine saison des mariages, c'est sûrement une question qui vous est déjà passée par la tête : d'où vient cette tradition selon laquelle il faudrait se marier en blanc ? Une vieille tradition encore largement respectée aujourd'hui en Occident... Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ils sont 600 millions dans le monde et sont les stars de vidéos sur internet. Les chats, ces petites boules de poils moustachues, dont les propriétaires sont accros, occupent le top 1 des animaux préférés des Français. Originaire du nord de l'Afrique, du Proche-Orient et d'Anatolie, le chat domestique a traversé les siècles pour se prélasser sur les canapés et gagner son statut de membre de la famille. Mais qu'en est-il sur d'autres continents où les animaux domestiques passent rarement le seuil des maisons ? Si le chat est aujourd'hui choyé en Occident, les humains ne vont-ils pas trop loin dans leur attachement ? Entre les déguisements douteux dont ils sont accoutrés, les bars à chat ou les croisements entre races, nos animaux de compagnie préférés subissent aussi les excentricités humaines. Cette émission est une rediffusion du 22/09/2023. Avec : Jérôme Attal, écrivain, compositeur et interprète. Auteur de Petit éloge des chats (Éditions Les Pérégrines, 2023) Éric Baratay, historien et professeur de l'Université Jean-Moulin de Lyon, spécialiste de l'histoire de l'animal, auteur notamment de Cultures félines (XVIIIè-XXIè siècle) : Les chats créent leur histoire (Seuil, 2021) Anne Andlauer, correspondante de RFI en Turquie, nous parle d'Istanbul, surnommée la ville des chats. En fin d'émission, un reportage de Charlie Dupiot à Beyrouth au Liban. C'est un lieu à part dans lequel nous emmène notre reporter. Au cœur d' «Aaliyah's Books», une librairie indépendante où se retrouve depuis 2016 une partie de la jeunesse de la capitale. À l'origine, deux amis passionnés de littérature et installés au Liban : William Dobson, Britannique, et Niamh, Fleming Farrell, Irlandaise. 7 ans après l'ouverture, dans ce café-bar-librairie, l'équipe est à l'image de la population libanaise.
durée : 00:51:50 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Depuis l'Antiquité romaine, pharaons, reines et rois égyptiens sont source de fascination, tant en Occident qu'en Égypte même. Le goût mamelouk du Caire médiéval séduit également les collectionneurs et architectes du XIXe siècle. Comment expliquer la longévité de l'égyptomanie ? - réalisation : Alexandre Manzanares - invités : Mercedes Volait Chercheuse à l'INHA, l'Institut national d'histoire de l'art; Frédéric Mougenot Conservateur des antiquités et céramiques au Palais des Beaux-Arts de Lille
durée : 00:28:50 - Une histoire de... - Née et éduquée comme une femme, Herculine-Abel Barbin voit son identité réassignée au genre masculin à l'âge adulte. Son autobiographie, témoignage unique d'une personne intersexe au XIXᵉ siècle en Occident, dévoile la souffrance d'exister hors des normes sexuelles et sociales. - invités : Gérard Noiriel Historien, directeur d'études à l'EHESS, spécialiste de l'immigration et de l'histoire de la classe ouvrière.